PROCES VERBAL
COMITE DIRECTEUR
VENDREDI 15 NOVEMBRE 2019
Bernard LAPORTE ; Serge SIMON ; Christian DULLIN ; Marie-Agnès MASDIEU ; Alexandre MARTINEZ ; Marie-Pierre PAGES ; Patrick BUISSON ; Jean-Michel ARAZO ; Sébastien RIERE ; Sébastien CONCHY ; Maurice BUZY-PUCHEU ; Brigitte JUGLA ; Franck MACIELLO ; Philippe BARBE ; Joël TOMAKPLECONOU ; Christian LACLAU ; Laetitia PACHOUD ; Bernard VIVIES ; Wanda NOURY ; Jacky COURRENT ; Véronique CROS ; Alain DOUCET ; Dorothée PEREZ ; Patrice DUMOULIN ; Paul GOZE ; Emmanuel ESCHALIER ; Alain GAILLARD, Florian GRILL ; Roland LABARTHE ; Patricia MARINIER ; Murielle MINOT ; Alban MOGA ; Hervé PERREN ; Pierre TAINDJIS ; Jacques LAURANS ; André PRIGENT ; Sébastien CARREZ ; Patrick CELMA ; Dominique COQUELET ; Jean-Simon SAVELLI ; Yvon COLLEAUX ; Antoine MARTINEZ ; Didier RETIÈRE ; Jean-François MICHELON ; José FONCILLAS ; Olivier ALLEGRET ; Jean-Claude MERCIER ; Jean-Pierre GUINOISEAU ; Robins TCHALE-WATCHOU ; Michel MACARY ; Jean-François CONTANT ; Jacques VIMBERT ; Claude ATCHER.
Membres excusés : Jean-Marc MANDUCHER ; Fabien PELOUS ; Jean ARHANCET ; Pascal PAPE, Alexandre FRONTERE ; Mireille LATREILLE ; Daniel BLONDY ; Daniel GONTIER ; Joël DUME ; Sébastien BOTTIN ; Etuato MULIKIHAAMEA ; Marc BARRE ; Fabrice CORLAY ; Dominique CASTELLA ; Daniel BONOY ; Serge BLANCO ; Henri MONDINO ; Alain CARRE ; Armando CUTONE ; Céline BOURILLOT.
Assistent à la réunion : Laurent GABBANINI ; Edward REAY-JONES ; Julien COLETTE ; Christine LUU ; Florent LAJAT ; Laurent LATOUR ; Nicolas HOURQUET ; Pierre ANCELY.
La réunion débute à 9h07 sous la Présidence de Bernard LAPORTE.
Christian DULLIN présente les excuses de : Henri MONDINO, Céline BOURILLOT Serge BLANCO, Alain CARRE, Alexandre FRONTERE et Armando CUTONE.
A. Communication du Président
Bernard LAPORTE demande à faire une minute de silence en mémoire de Jean PIQUE qui a été un membre du Comité Directeur de la Fédération Française de Rugby et entraineur de l’équipe de France.
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Il souhaite la bienvenue à Mathieu BLIN, le nouveau Directeur Général de Provale.
Pour faire bilan de ce qu’il a vécu pendant 11 jours avec l’équipe de France pendant la coupe du monde, il félicite le professionnalisme du staff, l’engagement et la solidarité de nombreuses personnes, ainsi que l’état d’esprit durant le déroulé de cette compétition. ,
Le bilan sportif est connu de tous, nous sommes passés près de quelque chose. Nous avions les capacités à aller en demi-finale. C’est le sport.
Il est à retenir deux éléments positifs : le premier est que l’équipe de France sort de cette poule. Le deuxième est que l’équipe de France a joué un quart de finale de haut niveau.
Tout cela est porteur d’espoir puisque cette équipe de France était la troisième équipe la plus jeune de la compétition.
Autre bonne nouvelle, nous avons suivi il y a un peu plus d’un mois, la signature avec Jean- Michel BLANQUER, le Ministre de l’Éducation Nationale, et les différentes Fédérations affinitaires ce week-end à Clermont-Ferrand. Cela va nous permettre de développer et d’initier le rugby dans les écoles avec en ligne de mire la coupe du monde 2023 qui va nous apporter la notoriété nécessaire qu’un évènement comme celui-là peut apporter.
En termes de licenciés, de date à date, nous avons +1 % de dirigeants par rapport à la saison dernière. Les féminines sont en progression constante. Le rugby loisirs est également en progression.
Au niveau du rugby masculin, il précise que les fortes de baisse des effectifs ont été constatés à l’issue des saisons 2014-2015 (19 554 licenciés) et 2016-2017 (17 000 licenciés) Si les perspectives à l’arrêté des effectifs du 31/10/2019 se confirment, nous enregistrerons une progression de licenciés par rapport à la saison dernière. Ce qui reste une belle nouvelle pour le Rugby. Il remercie l’ensemble des dirigeants pour cet effort.
B. Secrétariat Général 1) Approbation des Procès-Verbaux FFR : I. Bureau Fédéral du 30 août 2019. II. Comité Directeur du 31 août 2019. III. Bureau Fédéral du 24-25 septembre 2019. IV. Bureau Fédéral du 19 octobre 2019. V. Bureau Fédéral du 8-9 novembre 2019.
Le Comité Directeur approuve à la majorité ces procès-verbaux (1 contre : F. GRILL).
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2) Approbation des Procès-Verbaux LNR : I. Comité Directeur de la LNR du 14 juin 2019. II. Comité Directeur de la LNR du 2 juillet 2019. III. Comité Directeur de la LNR du 26 juillet 2019. IV. Comité Directeur de la LNR des 10 et 11 septembre 2019. V. Comité Directeur de la LNR du 25 septembre 2019. VI. Comité Directeur de la LNR du 3 octobre 2019.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité ces procès-verbaux.
Christian DULLIN a omis de réinscrire à l’ordre du jour le projet de modification des statuts proposé par la LNR à la fin du mois d’août.
Emmanuel ESCHALIER précise que l’objet principal est d’amender la composition du Comité Directeur pour y intégrer deux représentants supplémentaires de la Fédération Française de Rugby. Cela avait été convenu dans le cadre de la convention. La modification consiste à donner le droit de vote aux représentants des arbitres, Directeur de la DNA et aux représentants des médecins qui n’avaient que voix consultative. Le droit de vote des clubs est pondéré en conséquence pour conserver le principe sur lequel les représentants de clubs sont majoritaires. Les autres modifications sont formelles et rédactionnelles. Elles n’ont pas d’impacts de fond.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
Christian DULLIN souhaite également faire un point sur un dossier qui a été examiné en Bureau Fédéral à Clermont-Ferrand la semaine dernière sur les appels incidents. Il avait déjà été validé en Comité Directeur de valider cette notion d’appel incident pour les décisions qui étaient prises.
Cet appel incident était mis en place au niveau du rugby amateur, mais ne l’était pas encore au niveau du rugby professionnel. Aujourd’hui, il existe un accord. Il y a quelques modalités d’écriture en ce qui concerne les décisions qui pourraient être prises. Il laissera le soin à nos services juridiques respectifs d’en examiner le contenu.
Paul GOZE précise qu’au niveau de la ligue, il n’a pas souhaité le faire systématiquement. Il leur a semblé inutile de le faire lorsque les sanctions paraissaient appropriées et justifiées.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
3) Approbation Ordre du jour de la prochaine Assemblée Générale Financière Christian DULLIN soumet à validation des membres du Comité Directeur la proposition d’ordre du jour de la prochaine Assemblée Générale Financière du 07/12/2019 à Clermont-Ferrand. [Annexe 1]
Laurent GABBANINI informe le Comité Directeur que le Comité d’Éthique a fait l’objet d’une saisine de Monsieur GRILL qui posait des questions légitimes sur la raison de la diffusion auprès des clubs d’une demande de préinscription.
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En réponse à cette demande, il précise que le lieu est le hall 32 qui est un espace à destination de formations d’apprentis dans le secteur industriel demande, une liste nominative à des fins de sécurité. La deuxième raison est que l’espace dévolu pour cette Assemblée Générale est un espace qui accepte 250 personnes au maximum. Si l’Assemblée Générale Financière devait mobiliser plus de 250 personnes, il existerait une solution de repli qu’est l’activation d’une salle concomitante à la principale, mais qui appelle une installation audio/vidéo nécessitant la mobilisation de moyens complémentaires.
Cette liste sera communiquée à tous les membres du Comité Directeur qui le souhaitent.
Il rappelle que chaque année, pour les Assemblées Générales ordinaires, la FFR opère ce même type d’inscriptions préalables.
Emmanuel ESCHALIER demande à ajouter à l’ordre du jour de la prochaine AG l’approbation des statuts modifiés comme cela a été le cas en Comité Directeur.
Florian GRILL souligne que dans le droit des associations, l’accès à une Assemblée Générale lui parait devoir être libre. Qu’en serait-il des personnes qui ne se seraient pas préinscrites et qui viendraient à l’AG ?
Laurent GABBANINI explique que c’est un droit absolu. Il est évident qu’aucun licencié ne sera refusé à cette Assemblée Générale Financière malgré les contraintes sécuritaires.
Alain DOUCET demande la date limite d’inscription par les clubs.
Laurent GABBANINI répond qu’il n’y a pas de date limite d’inscription. Si des clubs ne souhaitent pas se préinscrire, ils en ont le droit et pourront se présenter spontanément le 07/12/2019 entre 8 h 30 et 10 h 00 pour l’inscription à la Commission de vérification des pouvoirs.
C. Délibérations 1. Mouvements des clubs. Christian DULLIN indique qu’ils ont été validés en anticipation au Bureau Fédéral de la semaine dernière à Clermont-Ferrand. On affilie comme nous le faisons d’habitude, notamment lorsqu’il s’agit de faire jouer des joueurs beaucoup plus rapidement.
Il remercie les ligues qui commencent à réellement entrer dans ce processus d’affiliation en regardant les dossiers même si quelques-uns ont été oubliés du fait d’avoir mis du temps à arriver. Il en parlera avec les Secrétaires Généraux.
Il attire l’attention des Présidents de ligues et des Secrétaires Généraux, lorsque nous faisons une anticipation de validation pour permettre à des joueurs de jouer, que les clubs s’engagent à fournir les pièces manquantes, il ne faudrait pas mettre 3 mois à faire cette transmission.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
2. Application du règlement sur les faits discriminatoires. Franck MACIELLO présente l’application du règlement sur les faits discriminatoires. [Annexe 2]
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Emmanuel ESCHALIER comprend qu’il s’agit d’établir un protocole dont l’objectif vise à déterminer les différents cas et la façon dont l’arbitre doit intervenir selon ces derniers. Sur le fond, il lui semble qu’il faudrait compléter pour la partie professionnelle le protocole par ce qu’il doit se passer en amont de l’interruption du match.
Christian DULLIN souligne qu’il est important aujourd’hui que le Comité Directeur de la FFR statut sur un dispositif légal. Néanmoins, il y a des modalités de mise en application qui peuvent différer d’une compétition à l’autre.
Emmanuel ESCHALIER souhaiterait que ce document soit complété par des mesures à prendre en amont d’une éventuelle décision d’interruption du match avant qu’il ne soit diffusé aux clubs professionnels et aux arbitres qui interviennent dans le secteur professionnel.
Serge SIMON rappelle que ce dispositif est une clarification de la procédure arbitrale qui fait face à des incidents. Comme évoqué précédemment en Comité Directeur, 1 500 matchs sont arbitrés par semaine par les arbitres de la Fédération et ce genre d’incidents est rare bien qu’il ne sache pas les quantifier. Qu’il y ait un protocole organisationnel autour des matchs concernant le public et les services de sécurité, c’est un autre débat.
Emmanuel ESCHALIER pense que le protocole ne peut pas être déconnecté de l’organisation générale des arbitres et c’est pourquoi nous demandons un protocole un peu plus large qui concerne la façon dont l’organisation réagit à ce type de situations étant donné que l’arbitre est au cœur de l’organisation et a la décision finale.
Franck MACIELLO précise que les règlements généraux de la FFR précisent qu’en cas de fait discriminatoire, le match doit être arrêté, quelle que soit la compétition. Or, ce protocole veut encadrer et éviter qu’un match ne soit interrompu définitivement. Il emmène 3 étapes afin de hiérarchiser le degré d’intervention. Il ne voit pas d’inconvénient à ce que l’on prévienne davantage les faits afin de ne pas arrêter un match.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
3. Arrêté des comptes de l’exercice 2018/2019. Alexandre MARTINEZ présente l’arrêté des comptes de l’exercice 2018/2019 en présence notamment de Pierre ANCELY, Commissaire aux Comptes de la FFR. [Annexe 3]
Florian GRILL demande s’il y a un rapport du Commissaire aux Comptes, car il ne l’a pas reçu.
Pierre ANCELY répond qu’il ne peut pas y avoir de rapport au Commissaire aux Comptes présenté lors de l’arrêté des comptes par le Comité Directeur. Tant que les comptes ne sont pas arrêtés, le Commissaire aux Comptes ne peut pas émettre son rapport.
Florian GRILL a une première question sur les litiges. Dans la plaquette 2017-2018, les litiges étaient de 54 M€. Dans la plaquette actuelle, les litiges 2018-2019 sont à hauteur de 71 M€. Est-ce le litige Ibelys qui est à 17 M€ ou le litige Phileog ? Il note qu’il n’y a pas une stabilité
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dans les litiges et une évolution à la hausse. Par ailleurs, il souhaiterait avoir le détail du litige global Grand Stade qui comprend les collectivités et Ibelys.
Il comprend entre les lignes qu’il y a 2,5 M€ pour les collectivités, 1 M€ pour Phileog et 0,5 M€ pour Ibelys.
Alexandre MARTINEZ réitère qu’il y a 0,45 M€ pour Ibelys. En réponse à la première question, il avait connaissance du montant réclamé par les collectivités à hauteur de 54 M€ sur l’affaire du Grand Stade. En revanche, il n’avait pas connaissance du montant réclamé par Ibelys. Les 0,45 M€ provisionnés sur l’exercice précédent (2017-2018) étaient sur la base du contrat qui était passé entre la FFR et Ibelys.
Florian GRILL souhaiterait que le litige Ibelys soit documenté de manière à ce que nous ayons le détail.
Pierre ANCELY précise que dans la plaquette 2017-2018, il était bien précisé que les 54 M€ concernaient exclusivement du litige avec les communautés.
Alexandre MARTINEZ rappelle que les provisions ont été définies sur la base d’analyses approfondies de la part de nos conseils et en accord avec notre Commissaire aux Comptes. Lorsque le dossier Grand Stade avait été présenté, l’accord avec Ibelys comportait une clause de rupture qui prévoyait de ne payer que ce qui avait été réalisé dans la phase 1 par l’entreprise. Dans le cas présent, nous étions dans la phase d’étude.
Nous avons été plus loin dans la provision puisque nous avons pris en compte le dépôt du permis de construire qui n’est jamais intervenu dans la provision. Aussi, nous avons aussi pris en compte la prime liée à l’obtention du permis de construire.
Florian GRILL intervient sur le résultat d’exploitation. Il est dit que l’atterrissage est équilibré, mais selon l’élu, ce n’est pas le cas. Il y a un résultat d’exploitation qui est en perte de 1,5 M€. Il considère que c’est le crédit impôt recherche qui est exceptionnel.
Alexandre MARTINEZ explique que la Trésorerie Générale travaille à la rationalisation des postes, tant pour l’URSSAF que pour le crédit impôt recherche et les provisions. Cette année, le résultat est positif de 211 K€.
Le TG rappelle que l’objectif de la FFR n’est pas de réaliser un résultat positif pour l’affecter à ses fonds propres, mais d’être à l’équilibre pour faire bénéficier tous ses clubs d’un maximum de ressources pour développer le rugby.
Florian GRILL intervient sur la masse salariale qui ne comprend selon lui, que les salaires bruts et les primes des personnels salariés, sans les charges patronales, les CP, etc. Il s’étonne vivement de ce mode de calcul.
Florian GRILL demande où figurent les dépenses des CTC dans les comptes présentés.
Alexandre MARTINEZ répond qu’elles figurent notamment dans le tableau de réorientation de ressources en Direction des clubs au niveau de la ligne formation.
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Florian GRILL a une question quant à la trésorerie. Est-ce qu’elle inclut la trésorerie du fonds assurance ?
Alexandre MARTINEZ répond positivement.
Florian GRILL a une question complémentaire. Quelle est la part dans cette trésorerie de 66 M€ du fonds assurance ?
Alexandre MARTINEZ répond qu’elle est de 60 M€.
Florian GRILL suggère de distinguer la trésorerie d’exploitation de la Fédération qui est de 6 M€ du fonds assurance qui est de 60 M€ et qui devrait même apparaitre sur un autre compte.
Antoine MARTINEZ pense qu’il est important de voir que la génération de trésorerie reste identique puisque dans le compte précédent, nous avions les mêmes parts de provisions pour l’assurance. Si on enlève les 16 M€ (TVA du GIP 2007), on reste à production de trésorerie identique, il n’y a pas de variation.
Alexandre MARTINEZ pense qu’il ne faut pas décorréler la trésorerie des immobilisations financières. L’actif du bilan montre qu’elles sont passées de 14 M€ en 2016-2017 à 24 M€ en 2017-2018, puis 2018-2019. Qu’est-ce qui explique cette augmentation de nos immobilisations financières ? C’est l’avance que nous avons faite au GIP 2023 pour sa mise en place afin de payer la première échéance et qui ensuite a été transformée en garantie de la part de la Société Générale. C’est une somme qui peut revenir à tout moment dans la trésorerie si nous le décidons en liaison avec le GIP 2023.
À date, il n’y a aucune difficulté de trésorerie. Nous avons réglé des litiges antérieurs à notre arrivée qui pesaient sur la trésorerie. La Fédération s’était exonérée de payer la TVA au cours des exercices précédents notre arrivée (16 M€), c’est la cause essentielle de l’impact sur la trésorerie.
Sébastien CONCHY ajoute qu’en ayant accéléré les règlements fournisseurs, nous avons réduit l’encours de 11 M€ et nous avons réduit de 5 M€ l’encours des dettes fiscales et sociales. L’actif circulant est resté similaire.
Alexandre MARTINEZ informe les membres du Comité Directeur qu’il soumettra au vote de l’Assemblée Générale Financière l’affectation de 1 M€ du fonds assurance à des actions Sécurité, sachant qu’il y a des projets qui sont aujourd’hui en cours.
Aussi, il proposera d’affecter sur une composante particulière l’attribution de subventions exceptionnelles aux clubs pour qu’ils puissent se doter de tablettes. En effet, au niveau assurance, la déclaration des sinistres se fera en ligne pour aider les clubs à pouvoir travailler dans le sens de la digitalisation.
Florian GRILL a une question sur les droits de mutation dans le cadre de la création des ligues, il a d’ailleurs envoyé un mail la semaine dernière à Alexandre MARTINEZ et aux Présidents de ligues. Selon lui, il y avait une décision du Comité Directeur du 09/03/2018 approuvé à l’unanimité sur la prise en charge par la FFR des droits de mutation pour le transfert patrimonial et des Commissaires aux Comptes.
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Alexandre MARTINEZ précise que lors de la revue budgétaire avec la territorialité en février dernier, il a été décidé que les droits de mutation seraient à la charge des ligues. Les propriétaires des patrimoines correspondants qui ont fait l’objet de ces droits de mutation sont les ligues. Même si c’est lié à la mise en place de la territorialité, qui est la déclinaison d’une loi, qui n’est pas la volonté de la Fédération, nous nous sommes mis en conformité avec la loi.
Florian GRILL entend les réunions évoquées, mais insiste sur le fait qu’il y a eu un Comité Directeur de la Fédération du 09/03/2018 qui est l’organisme statutaire avec un vote à l’unanimité. Il existe selon lui une décision formelle du Comité Directeur qui est parfaitement confirmée par l’ensemble des documents notariés qui ont été produits à l’occasion de la transformation des comités en ligues. Les différents droits de l’ensemble des ligues doivent s’élever approximativement à 300 K€. Il pense que cela doit figurer dans les comptes de la Fédération comme étant une charge, car les ligues ont été facturées dans leurs dépenses au regard des décisions prises en Comité Directeur.
Alain DOUCET rappelle que ce point à l’ordre du jour consiste en un vote du bilan et non pas à l’étude de chaque ligne du rapport. S’il y a des points d’interrogation, il suggère de demander un entretien au Trésorier Général.
Florian GRILL souhaiterait recueillir l’avis du Commissaire aux Comptes sur ce sujet de droits de mutation.
Pierre ANCELY précise, de mémoire, que le montant des droits de mutation auquel il est fait allusion est de 200 K€. Ces éléments ont effectivement été pris en charge dans les comptes de la Fédération au cours de cet exercice et une écriture a été passée en contrepartie pour recharger l’ensemble de ce montant aux ligues. Comme l’a évoqué le Trésorier Général, il y a eu un montant reversé aux ligues ou à l’époque, aux comités territoriaux de manière forfaitaire de 35 K€. Tout le questionnement est de savoir si à l’intérieur de ce versement de 35 K€ individuels fait aux comités territoriaux et indirectement aux ligues, il y a les 200 K€ de droits de mutation et qui ont été rechargés aux ligues. C’est un débat interne pour lequel il n’a pas d’avis particulier à avoir en la matière.
Le Comité Directeur approuve à la majorité (1 contre : F. GRILL).
4. Annexe III des Règlements Généraux : Charte de l’arbitrage. Edward REAY JONES présente l’annexe III des RG : Charte de l’arbitrage. [Annexe 4]
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
5. Désignation de membres appelés à intégrer la nouvelle Commission de contrôle des agents sportifs. Edward REAY JONES soumet au vote la candidature de Jérôme DIAN. Cette personne est issue de l’école nationale des impôts. C’est un ancien inspecteur des finances.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
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6. Labellisation du centre d’entrainement du RC SURESNES Didier RETIERE précise que le club est très bien structuré avec de nombreux salariés, des formations et qui est en partenariat avec les clubs professionnels. C’est un très beau projet.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
7. Désignation des représentants de la FFR au sein de la Commission Mixte STADE. Christian DULLIN propose la désignation de Roland LABARTHE et Guillaume GERAUDI qui font un travail remarquable, quel que soit le niveau des clubs pour l’homologation et la qualification des terrains.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
8. Titre IX des Règlements Généraux : Dispositions spécifiques applicables aux organismes déconcentrés d’Outre-Mer. Edward REAY JONES présente le titre IX des RG : Dispositions spécifiques applicables aux organismes déconcentrés d’Outre-Mer. [Annexe 4]
Jean-Pierre GUINOISEAU signale un oubli et demande l’ajout de l’interdiction de la mixité à 7, 10 et XV et non pas uniquement à XV.
Edward REAY JONES en prend note.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
9. Annexe VIII des Règlements Généraux : Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion. Marie-Pierre PAGES présente l’annexe VIII des RG : Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion. [Annexe 4]
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
10. Règlements sportifs : Compétitions « Reichel-Espoirs » et « Espoirs Fédéraux 1 ». Edward REAY JONES présente les règlements des compétitions « espoirs ». [Annexe 4]
Patrick BUISSON demande si la liste évoquée pour les Espoirs Fédéraux est déjà en place cette année ou si elle le sera l’année prochaine.
Edward REAY JONES répond qu’elle est en place depuis cette saison.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
Jean-Michel ARAZO indique que la Commission Paritaire de la CCARP avait demandé de décaler la journée du 05/01/2020 par rapport à l’équité sportive. Il a rencontré la Commission Paritaire et l’ensemble des clubs. À l’unanimité, nous avons accepté de reporter la journée au
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12/01/2020 en lieu et place du 05/01/2020 à l’égard des congés imposés du 23/12/2019 au 03/01/2020.
Didier RETIERE demande que la journée se joue le samedi et non le dimanche, car il y a un stage de l’équipe de France des U20 ans. L’ensemble des clubs sont informés et il n’y a pas d’opposition. Il s’agit seulement de relayer le message.
Jean-Michel ARAZAO a bien acté le 11, 12, voire le 18 à condition d’accord entre les clubs. 11. Réforme du Règlement Intérieur : Code Electoral. Laurent GABBANINI présente la réforme du règlement intérieur avec l’intégration d’un code électoral. [Annexe 5].
Florian GRILL demande l’intérêt d’une période préélectorale 6 mois en amont.
Laurent GABBANINI indique qu’il s’agit notamment d’avoir un point de départ sur la comptabilisation des comptes de campagne.
Florian GRILL demande ce qu’il en est des dépenses en amont du 03/04/2020 ?
Laurent GABBANINI répond qu’elles devront être comptabilisées dans le compte.
Christian DULLIN précise que cette proposition sera déposée à la Commission Nationale d’Ethique et qu’un recours a déjà été fait.
o Florian GRILL considère qu’une campagne dure un an et non pas 6 mois. Le fait de démarrer au 01/04, en sachant qu’il y a les mois de juillet et d’août, ne permet le déroulement de la campagne que sur 4 mois. Il souhaite obtenir le fichier des Clubs de manière transparente et considère qu’il y a de fait une iniquité de traitement avec le Président qui pourrait être candidat.
Christina DULLIN précise que des réponses vont être apportées par Sébastien CONCHY au cours du Comité Directeur.
Florian GRILL a une question concernant la phrase : « aucun candidat ne peut être désigné comme mandataire financier ni être membre d’une association constituée à cet effet ». S’agit- il d’un candidat en tête de liste ?
Laurent GABBANINI le confirme.
Florian GRILL comprend qu’aucune des 38 personnes de la liste ne peut avoir un rôle dans l’association de financement.
Laurent GABBANINI le confirme également.
Florian GRILL souhaiterait connaitre les raisons de cette décision.
Laurent GABBANINI a repris le code électoral s’appliquant sur les élections républicaines afin de faire une séparation nécessaire entre les intérêts politiques, la propagande et la gestion des comptes de campagne.
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Florian GRILL demande les conditions de validation du code électoral à ladite AG Financière.
Laurent GABBANINI répond qu’il faut obtenir la majorité (51 % à minima des membres présents et représentés).
Le Comité Directeur approuve à la majorité (1 contre : F. GRILL).
D. Informations 1. Montbrand. Alexandre MARTINEZ présente le projet Montbrand qui fait l’objet d’un dépôt auprès du CD93. [Annexe 6]
Antoine MARTINEZ demande si la Fédération prendra des parts dans la SCI ou les SCCV de promotion.
Alexandre MARTINEZ répond positivement. Nous serions en co-promotion à hauteur de 30 %. Nous aurons des fonds propres qui seront récupérés.
Il resterait à charge pour la Fédération entre 5 et 3,5 M€. En échanges, nous disposerons d’infrastructures sur une durée de 50 à 75 ans. Si nous sommes sélectionnés au niveau du projet, nous verrons la manière dont le reste à charge sera financé.
Florian GRILL remarque que dans le projet, il n’y a plus la ligue Ile-de-France puisqu’il y a Sport dans la Ville. A-t-on un plan d’installation ? Quel est le rôle de Sport dans la Ville ? Sont-ils partie prenante de l’opération de promotion ? Quid de Sport dans la Ville versus la ligue ile de France.
Alexandre MARTINEZ répond que Sport dans la ville accompagne la FFR dans ce projet. Il y a 2 lots distincts. Chacun est maître sur son lot et il n’y a pas d’interférence de l’un sur l’autre. Il y aura éventuellement une mutualisation de certaines activités telles que le nettoyage ou l’entretien.
Florian GRILL regrette que la Fédération Française de Rugby ait décidé de travailler avec Sport dans la Ville et non pas avec la ligue Île-de-France même si elle a une belle vocation. À Paris et la première couronne, nous manquons de terrains. Sur ce projet, il aurait été possible d’avoir 3 terrains de rugby et non pas 2. C’est comme cela que nous l’avions travaillé.
Alexandre MARTINEZ rappelle que nous aurons 3 terrains de rugby à disposition.
2. Projet CVC. 3. Coupe du monde de rugby 2023. Claude ATCHER présente l’arrêté des comptes au 31/12 du GIP en réponse à une demande de Florian GRILL, ainsi que 2 opérations de promotion, l’écriture d’un manifeste et l’organisation de 2 évènements (une soirée institutionnelle à l’ambassade du Japon et la production d’une vidéo), les Six Nations et le projet Light, et l’offre CVC. [Annexe 7]
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Florian GRILL a une première remarque sur l’entrée en négociation exclusive depuis le 10/07/2019 avec CVC. À son sens, le Comité Directeur aurait dû être informé, au plus tard, dès la séance qui a suivi le 10/07/2019. C’est un sujet absolument fondamental pour le rugby avec un enjeu financier considérable. Lors du dernier Comité Directeur, il avait demandé la transmission d’éléments écrits et regrette que cela n’ait toujours pas été fait.
La deuxième remarque concerne le tableau avec les montants financiers. Claude ATCHER a expliqué que les prévisions d’un certain nombre d’experts laissaient penser que les droits du tournoi plus la tournée d’automne plafonneraient autour de 180 M€ avec un risque d’une hypothèse basse à 140 M€. Or, sur le tableau présenté, les revenus estimés montent pratiquement à 400 M€. À quoi est dû ce changement de modèle ?
Claude ATCHER précise que la décision de rentrer en négociation exclusive n’est en aucune manière un engagement juridique. C’est une étape dans un processus de négociation avec CVC.
Concernant l’augmentation de la valeur des droits, il y a 2 éléments capitaux. Le premier est qu’à ce jour, les Fédérations vendent de manière individuelle leurs droits TV sur la tournée de novembre dans leur pays respectif à l’international. La première décision des 6 Nations est de mutualiser ses droits, de les vendre dans le cadre d’un pool et de les associer aux droits TV des 6 Nations. Les Irlandais sur les matchs de novembre ont divisé par 3 la valeur des droits TV. En revanche, quand ils vont entrer dans un pool avec les autres Fédérations, la valeur de leurs droits sera valorisée de manière différente.
La deuxième raison pour laquelle les droits augmentent, c’est que CVC va mettre en place une structure avec des ressources et des experts dans ce domaine-là que n’ont pas ni les Fédérations aujourd’hui ni la société des 6 Nations à ce niveau-là, notamment sur les études de valorisation des droits entre les GAFA, les télévisions gratuites, les télévisions payantes, la façon d’exposer de manière différente les droits à l’international. Aujourd’hui, dans cette assemblée, il pense qu’il n’y a aucun expert qui soit capable de donner des indications fiables sur l’évolution de ces droits, nous avons besoin d’experts dans ce domaine-là.
Paul GOZE précise que la position de la ligue est de s’abstenir sur ce dossier pour plusieurs raisons. La première est de savoir comment se refinancera CVC par rapport à son apport. Il suppose que CVC prendra au minimum 14,3 % du chiffre d’affaires généré. Ce n’est pas parce qu’il y aura CVC que soudainement les droits plafonnés à 180 M€ vont prendre vigueur. Est-ce que le fait que CVC rentre là-dedans valorisera de beaucoup les droits par rapport à ce qu’ils sont actuellement et par rapport à ce que les TV sont prêtes à payer dans l’avenir pour le sport en général et le rugby en particulier ?
Par ailleurs, il est écrit que CVC pourra vendre dans les 10 ans, même s’il trouve un accord pour vendre avant, il vendra à quelqu’un du même acabit que lui. Ce n’est pas nous qui allons racheter la valorisation que représenteront les 14,3 % que détiendra CVC. Aujourd’hui, le fait de faire cet acte, nous fait rentrer dans un processus irréversible, dans une perspective dont il ne voit pas la fin, une entité telle que CVC ou autre sera toujours partie prenante de cette société commerciale peut-être avec une augmentation. Aujourd’hui, ce sont 14,3 %, mais selon les aléas financiers qui pourraient survenir, ce pourcentage pourrait être revu à la hausse.
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Au-delà du fait que pendant 5 ans, cela va apporter un financement supplémentaire sur 5 ans, ce genre de choses est très dangereux. Il pense, à part l’argent que CVC va amener directement qu’il récupèrera au fil du temps, qu’il n’y a pas de vrai progrès financier.
Claude ATCHER précise que ce n’est pas un vote. Aujourd’hui c’est une présentation de l’évolution des discussions à date. Lorsque l’accord sera validé, il reviendra devant le Comité Directeur pour qu’il soit voté à ce moment-là.
Concernant la conduite de la consultation internationale, le Comité a été accompagné par des leaders mondiaux du Conseil Economique et Financier.
Toutes les questions posées par Paul GOZE, nous nous les étions déjà posées en amont. Il rappelle que ce n’est pas une cession des droits, c’est un mandat d’exploitation des droits, ce qui est largement différent.
Emmanuel ESCHALIER demande s’il y a une clause d’agrément par le Comité des 6 Nations, par le Conseil de l’entité à qui CVC revendrait ses parts.
Claude ATCHER répond que l’ensemble de ces documents est en train d’être travaillé. Le jour où nous aboutirons à un document général, nous le présenterons. S’il y a des remarques juridiques à faire, nous en tiendrons compte. La société des 6 Nations peut émettre un droit de véto sur la nature du nouveau propriétaire des droits si CVC décide de le vendre et au bout de 10 ans, il n’a plus les droits.
Paul GOZE ne croit pas le fait que CVC qui met des sommes relativement considérables ne se verrait pas refuser systématiquement des acheteurs potentiels.
Claude ATCHER propose de leur transmettre l’ensemble des documents juridiques dès lors qu’il en disposera.
Serge SIMON dit que pour donner un peu de perspective au débat, ce n’est pas une initiative et une exclusivité du tournoi des 6 Nations et du rugby. C’est un genre de modèle qui aujourd’hui est en train de restructurer le monde des droits sportifs.
Ils ont entendu parler du projet de la ligue mondiale du rugby et de World Rugby. CVC est déjà dans un certain nombre de secteurs rugbystiques, mais aussi son plus bel exemple est la formule 1 c’est-à-dire la restructuration du modèle classique où il y avait un détenteur de droits, une Fédération, une ligue qui faisait appel à une agence. Ce modèle touche toutes les instances.
Florian GRILL pense qu’il serait souhaitable de refuser ce projet lors du vote. Il craint que l’on fasse entrer le rugby dans une bulle spéculative. Un jour, CVC sera nécessairement remplacé par un autre CVC. Il pense qu’il s’agit de la mauvaise réponse à une bonne question qui était la nécessité de mutualiser la tournée d’automne et de faire monter le niveau d’expertise et de ressources. On n’était pas obligés de le faire dans le cadre d’un montage capitalistique avec ouverture du capital d’une société.
Christian DULLIN a noté la position de chacun.
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Le Président conclut en parlant de l’aspect international qu’ils ne maitrisent pas nécessairement du fait de ne pas y être. Il faut savoir que de nombreuses Fédérations sont en difficulté financière. Si on enlève la France, l’Angleterre et le Japon, les autres sont en difficulté, à commencer par la Nouvelle-Zélande. C’est pourquoi il faut s’attendre à ce qu’il y ait une réorganisation mondiale. D’après les discussions qu’il a eues à Tokyo la dernière semaine, le projet de World Rugby évoqué par Serge SIMON verra le jour. Les Fédérations de l’hémisphère sud sont en énorme difficulté et ce sont de bonnes équipes dont nous avons besoin. Ensemble, nous devrons rebâtir une organisation au niveau international.
Christian DULLIN rappelle que c’est un projet qui évolue quotidiennement. Sans vouloir faire de mauvais esprit, il pense que le Comité Directeur de la Fédération a eu davantage d’informations en 2 mois sur ce projet visant à faire gagner 80 M€ à la Fédération sur 4 ans que l’ancien Comité Directeur n’en avait eus en 6 ans pour une dépense de 600 M€.
4. Nomination d’un représentant FFR à la commission mixte FFR/LNR. Jean-Michel ARAZO propose à la nomination de Patrick BUISSON du Bureau Fédéral suite à la démission d’Hervé SAVY.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
5. Validation de l’affiliation du nouveau club de Viry-Châtillon. Maurice BUZY-PUCHEU propose la validation du club de Viry-Châtillon à l’affiliation. Le Bureau avait déjà accepté le principe pour que le club puisse affilier des joueurs.
Le club de Viry-Châtillon a été mis en liquidation judiciaire au mois de février. Une nouvelle équipe avait entamé la saison 2018-2019. Elle a très vite découvert une dette de 300 K€, ce qui a entraîné les problèmes judiciaires qu’a eus l’ancienne équipe. Le club concerné était l’ES Viry-Châtillon et a été remplacé par un nouveau club Viry-Châtillon Rugby Club. Il va redémarrer avec une seule école de rugby.
Il profite de la présence des Présidents de ligues pour rappeler que les clubs de F3 doivent aussi être contrôlés.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
6. Proposition de validation de stade finale F1 M et finales féminines. Maurice BUZY-PUCHEU précise qu’une rencontre avec les clubs de F1 est prévue vendredi et samedi prochain. Une proposition sera soumise au prochain Comité Directeur.
E. Questions diverses : Le Secrétaire Général donnera lecture des questions reçues dans les délais. 1. Thèmes soulevés par Florian GRILL : - Finances - Campagne – Compétitions. Christian DULLIN précise que les points suivants sont des réponses aux questions soumises par Florian GRILL.
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Sébastien CONCHY rappelle que lors du CD du 31/08/2019, il était sollicité une clarification sur l’utilisation des bases de données fédérales. Après échanges avec notre service juridique, nous avons pris la décision de solliciter le Comité Fédéral d’Ethique du rugby français sur 3 typologies d’adresse messagerie : l’adresse correspondante à des personnes physiques, l’adresse correspondante à des groupes de personnes morales et la messagerie officielle des associations affiliées.
Nous avons reçu une correspondance récente du Comité Fédéral d’Ethique qui sera adressée à l’ensemble des membres du Comité Directeur.
Par ailleurs, il souhaiterait profiter de l’occasion qui lui est donnée pour évoquer un sujet qui est un peu en lien avec la campagne. Dans l’article de l’Equipe, Florian GRILL précise que « sincèrement, je pense qu’on ne travaille pas assez dans cette Fédération ». Il voudrait officiellement, lors de ce Comité Directeur, soutenir l’ensemble des salariés de la FFR qui œuvrent au quotidien pour l’accomplissement du projet fédéral et pour le bien du rugby. Il est inconcevable de les mettre en porte-à-faux d’une telle manière sur des articles de presse.
Aussi, il lui a été rapporté que lors des réunions organisées par Florian GRILL, ce dernier a tenu des propos le concernant personnellement où il mettait en doute ses compétences. Officiellement, dans ce Comité Directeur indique qu’il est parfaitement légitime dans ses missions et dans les missions qui lui ont été confiées par son Président. Il trouve inadmissible d’avoir ce genre de propos. S’il le faut, il portera plainte pour diffamation publique ! À défaut, il demandera au Président de porter l’affaire devant le Comité d’Ethique.
Florian GRILL souligne qu’il n’a pas mis en cause les salariés, mais il met en cause la gouvernance de la Fédération qui, il pense, ne travaille pas assez.
Sébastien CONCHY poursuit avec une autre question de Florian GRILL sur les dépenses engendrées par la délégation française qui s’est déplacée au Japon. Pour rappel, il avait été décidé lors du Bureau Fédéral du 15/01/2019 et du Comité Directeur du 02/02/2019 d’inviter les membres du BF, de faire participer les membres du CD et différentes instances territoriales à hauteur de 50 %. Il avait également été indiqué l’absence de prise en charge des coûts liés aux accompagnants. Les places de matchs étaient offertes. Enfin, l’objectif était que le club XV de France coûte le minimum à la Fédération.
Un petit récapitulatif sur les 3 éditions avec un coût total, y compris avec les partenaires, invitations, épouses, staff et joueurs de 700 K€ sur l’édition 2019. En 2015, le coût était de 300 K€, mais nous n’avons pas d’informations sur la répartition analytique des placements de la délégation. Enfin, il y a le coût de l’édition 2011. Il rappelle que la France était allée en finale, ce qui peut légitimer une dépense largement supérieure. Le coût était tout de même bien supérieur par rapport au coût prévisionnel effectué initialement.
Julien COLETTE poursuit sur la billetterie des matchs internationaux. Cette année, nous avons mis en vente la billetterie des matchs du tournoi des 6 Nations avec 6 mois d’avance selon une pratique du marché de la billetterie qui permet de lancer les ventes et pour pouvoir, en fonction du comportement des acheteurs, ajuster la stratégie.
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Le match France / Angleterre est plein pour le grand public. Les places qu’il reste en vente sont des places qui sont réservées aux prestations d’hospitalités, à ce stade, ce qui n’empêchera pas éventuellement d’en remettre en vente. Le match France / Irlande est en bonne voie pour être plein pour la fin de l’année. C’est notre objectif. On se laisse le mois de janvier pour remplir le match France / Italie avec des actions spécifiques. Les prix moyens des billets sont élevés et vont permettre d’atteindre les objectifs budgétaires.
Christian DULLIN précise qu’il va envoyer un courrier aux Présidents de ligues et aux Secrétaires Généraux de ligues pour leur soumettre la possibilité de décaler cette journée du 09/02/2020 de façon unilatérale ou à la demande quand un club souhaite aller au match à Paris et décaler son match.
Julien COLETTE poursuit sur les Conseillers Techniques Sportifs, les Cadres d’État et un autre sur le déploiement des CTC. Concernant les Conseillers Techniques Sportifs, les fonctionnaires qui sont placés auprès de la Fédération, une loi de 2015 a précisé leur statut. L’avenant pour l’année 2019 à la convention Cadre entre l’État et la Fédération qui est valable pour les années 2018-2019 et 2020 a fixé à 47 le nombre maximal d’emplois de CTS placés pour l’État auprès de la FFR. C’est un nombre de postes budgétisés par la loi de Finance sur le budget du Ministère des Sports. Sur ces 47 postes, 44, outre ceux de Directeur Technique National et Directeur Technique National Adjoint ont été pourvus, dont 13 pour occuper des fonctions de Cadres à mission nationale auprès du TTN ou au sein des staffs des équipes de France, notamment des entraineurs nationaux, 6 pour occuper des emplois de Directeurs Techniques de ligues, 17 pour occuper des postes de Conseillers Techniques de ligues et 6 pour occuper des postes de Managers de performance fédérale dite PPF.
Au cours de l’exercice 2018-2019, nous sommes un peu décalés vu notre exercice social en saison par rapport à l’annualité civile des conventions Cadres. On a versé comme le décret de 2017 nous en fait droit des compléments fédéraux aux CTS en plus de leur traitement versé par l’État. Ils ont eu un coût en termes de masse salariale, donc en rémunération brute salarié, de 648 860,22 € (en brut).
Florian GRILL demande si on a une idée du coût des CTS pour l’État. La vraie interrogation stratégique pour le rugby, c’est de savoir si à terme ces postes ne risquent pas d’être remis en cause. Qu’est-ce que cela représenterait si nous devions les porter nous-mêmes ?
Christian DULLIN ne va pas répondre de façon précise parce qu’il y a malheureusement des éléments que nous ne maitrisons pas. Il est vrai qu’aujourd’hui, il y a une grande discussion au niveau de l’État, notamment entre le Ministère des Sports et la Nouvelle Agence des Sports.
Il pense que les effets d’annonce très négatifs qui avaient été faits par le Ministère à une époque et qui avaient entrainé la mobilisation de ses Cadres techniques, ont fait en sorte que le Ministère a fait marche arrière. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation politique d’attente.
Dans l’ouverture des possibilités qui avait été faite par le Ministère, au départ il y avait eu une grande annonce qui avait plu et qui consistait à supprimer 1 600 Cadres. Ils étaient revenus dessus et ils étaient revenus à une réflexion de les garder sous l’égide de l’Etat ou de les passer sous l’égide des Fédérations tout en payant leurs salaires. Aujourd’hui, des discussions sont engagées avec les syndicats qui représentent ces personnes. Aujourd’hui, une partie des
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Cadres ne seraient pas défavorables au fait d’être intégrés dans les Fédérations s’ils continuent d’être payés par l’État. Il y a une autre partie des Cadres qui considèrent être des Cadres d’État. Ils accepteraient, à la limite, d’être payés par les Fédérations, mais ils ne veulent pas être dépendants hiérarchiquement des Présidents de Fédérations.
Il reste une question posée par Florian GRILL sur la sécurisation des personnes désignées pour voter. Nous l’avons déjà un peu abordé, mais si Laurent GABBANINI veut bien apporter quelques précisions.
Laurent GABBANINI répond en précisant que la FFR a conclu une prestation avec 2 sociétés certifiées, Voxaly pour le vote des élections régionales électronique et décentralisé, et la société Lumi qui couvre nos votes électroniques en séance. Évidemment, ce sont des tiers agréés avec des attestations officielles du Ministère de l’Intérieur notamment. Pour ne pas alourdir davantage le CD, il propose d’envoyer à l’élu qui en ferait la demande, tous les documents et les attestations.
Christian DULLIN termine avec le dernier point qui concerne les féminines à 10 et un calendrier éventuel. Sachant que des réunions ont été prévues par les commissions féminines à fin novembre, les décisions seront prises à ce moment-là.
2. Calendrier du processus d’élaboration des Règlements Généraux 2020/2021 Edward REAY JONES présente le calendrier du processus des RG 2020/2021. [Annexe 8]
3. Désignation d’un nouveau membre de la Commission du Statut de Fédérale (Gaëlle KECHEMAIR, en tant que représentante du CoSMoS). Edward REAY JONES propose d’acter la désignation de Gaëlle KECHEMAIR qui est juriste au CosMoS pour intégrer la commission en tant que membre suppléante.
Le Comité Directeur approuve à l’unanimité.
F. Conclusions Présentation du nouveau staff du XV de France. Bernard LAPORTE remercie Jacques BRUNEL, Fabien GALTHIE et Raphaël IBAÑEZ de leur présence. Il les félicite pour leur professionnalisme tant côté encadrement que côté joueurs. Il a vu des gens solidaires, des gens engagés et des gens passionnés.
Au nom du Comité Directeur et du rugby français, il remercie Jacques BRUNEL pour son investissement pour le rugby français.
Serge SIMON souhaite rendre hommage à Jacques BRUNEL. À son palmarès, il a un titre de champion de France, 2 challenges européens en tant qu’entraineur de club au côté de notre Président, 2 grands chelems, 2 tournois des 6 Nations et une coupe du monde.
Sur le fonds et la forme, cela a été une très belle coupe du monde et elle laisse beaucoup de regrets alors qu’avant cette coupe du monde, il y avait beaucoup d’inquiétudes.
Il le remercie d’avoir accepté de relever le défi d’avoir pris ce XV de France en cours de mandat. Ce n’était pas simple, il faut un grand courage pour le faire. Il l’a fait et l’a assumé jusqu’au
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bout. Tout au long de cette fonction, il a fait preuve de dignité avec un environnement complexe, beaucoup d’élégance et d’intelligence.
Jacques BRUNEL confirme qu’il a fallu constituer un staff rapidement. Nous avons travaillé avec les clubs pendant cette période. Nous avons essayé de constituer une relation plus efficiente avec notamment 4 rendez-vous en 16-17 mois à Marcoussis. Nous sommes passés 2 fois dans les clubs avec tout le staff pour essayer de créer un lien parce que les joueurs sont au centre de l’équipe de France et des clubs. Ce sont eux les principaux outils.
Dans l’accord de convention, il y a des choses qui ont avancé, notamment la dernière étape où on avait acté que le sélectionneur pouvait intervenir auprès des entraineurs pour pouvoir mettre au repos ou faire reposer des joueurs s’il estimait que le temps de jeu de ses joueurs était suffisant. Il y a eu des avancées significatives.
Après le tournoi, le staff a organisé 7 réunions, nous avons suivi 65 joueurs. Nous voulons avoir des profils de joueurs qui soient capables de supporter un volume, une intensité, un jeu plus exigeant.
La préparation du tournoi s’est faite sous la chaleur à travers un climat humide et qui ressemble au Japon. Il croit d’ailleurs que ce sera quelque chose à retenir. Pour avoir eu la chance de faire 4 coupes du monde, les 3 premières étaient plus axées sur l’altitude, sur la fraîcheur, le confort de travail. La préparation a été de bien meilleure qualité que les sessions précédentes.
Dans une saison internationale, le staff de l’équipe de France tient 35 entrainements dans l’année, 11 ou 12 en novembre, 14 pendant le tournoi et 10 ou 11 à la fin de l’année. Pour la coupe du monde, avant le début de la compétition, nous avons pu faire 42 séances d’entrainement avec 3 matchs amicaux + un entrainement au Japon qui peut être une indication. On y a ajouté un entrainement. C’était un match, mais nous n’avions pas l’autorisation de le faire sous ce format avec un public et autre. Nous l’avons donc organisé à 8 clos. Il nous a été très utile. Il s’est situé 8 jours avant la première rencontre contre l’Argentine. Il nous a permis de nous acclimater aux conditions japonaises et d’être dans la compétition.
Si nous devons tirer des enseignements de cette coupe du monde, selon lui, il y aurait 4 axes à travailler : passer davantage de temps à travailler sur l’équipe de France, privilégier avec les clubs sur certains postes des joueurs français, passer des accords de manière à privilégier des joueurs français.
Serge SIMON fait le bilan de Jacques BRUNEL à la tête du XV de France : 4e au tournoi des 6 Nations. Lorsqu’il a pris le XV de France, nous étions 9e au rancking mondial et lorsqu’il laisse la main après la coupe du monde, nous sommes 7e.
Concernant la coupe du monde, nous sommes la seule nation de l’hémisphère nord à s’être toujours qualifiée pour les quarts de finale de la coupe du monde.
Il pensait être en capacité de leur présenter aujourd’hui un avenant à la convention sur la mise à disposition des internationaux. Ce point est reporté puisque nous avons une réunion de travail le 25/11/2019 avec la LNR.
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Fabien GALTHIE remercie Bernard LAPORTE pour sa confiance. Le défi proposé est d’envergure, nous allons le relever avec force. Il remercie Jacques BRUNEL qui leur a permis de vivre 4 mois de préparation et de coupe du monde. Nous avons intégré le préparateur physique, Thibault GIROUD, Laurent LABIT, ce qui nous a permis de gagner beaucoup de temps, de vivre intensément l’aventure et de gagner beaucoup de temps pour la suite.
Nous avons commencé à travailler depuis début novembre. On sort d’un séminaire qui était organisé dans le Lot au cours duquel nous avons essayé de poser les fondamentaux de notre future collaboration. Il y avait le premier cercle qui concerne les entraîneurs. Shawn EDWARDS entraineur de la défense, William SERVAT entraîneur de la conquête et des phases spécifiques avec Karim GHEZAL, Laurent LABIT entraîneur de l’attaque, Thibault GIROUD responsable de la préparation athlétique du XV de France, Nicolas BUFFA responsable de la cellule analyse du XV de France.
Aujourd’hui, ils sont déjà en capacité de leur annoncer la feuille de route. Nous souhaitons que le XV de France redevienne une nation majeure du rugby mondial et nous souhaitons rentrer dans le Top 3 mondial rapidement. Pour cela, nous allons nous appuyer sur 5 dimensions qu’est notre rugby. Nous allons commencer à travailler notre rugby. Notre projet qui est construire main dans la main avec la Direction Technique Nationale, Didier RETIERE ici présent, avec la ligue nationale de rugby (Paul GOZE, Emmanuel ESCHALIER). Notre identité, notre vision, notre chemin et notre exigence.
Pour aller un peu plus loin sur la dimension du projet, nous devons travailler en collaboration avec les clubs, notamment les clubs du Top 14, car ce sont eux qui possèdent les joueurs. Nous avons eu 3 réunions les représentants des clubs. Il y avait Laurent TRAVERS, Franck AZEMA, Ugo MOLA. Nous avons travaillé sur un audit où nous avons d’abord recueilli leur analyse. Ils nous ont donné 2 éléments.
Les joueurs rentrent souvent desentraînés et démotivés. Nous avons construit autour de ces 2 griefs une future collaboration qui est basée sur les standards du rugby moderne actuel et international pour essayer de répondre à des performances avec l’équipe de France, et surtout envoyer les joueurs entraînés et motivés. Le corps de notre collaboration, c’est d’abord de proposer toutes nos compétences.
Il est important pour nous de pouvoir répondre et de proposer une palette avec toutes les compétences que l’on a associées aux demandes des clubs. Sur les modifications et les avenants, c’est plutôt une évolution, notamment ces fameux 42 joueurs. En moyenne, il y a 30 % de joueurs qui ne peuvent pas s’entrainer après une journée de championnat, soit 12 joueurs. On peut maintenir un collectif à 15 contre 15. Aujourd’hui, le rugby est très destructif. On a besoin de travailler en collectif sur les hautes intensités. On ne peut pas le faire si nous ne sommes pas 15 contre 15. On s’est engagé ensuite à relâcher les joueurs qui ne sont pas sur la feuille de match. Il y a 23 joueurs + 5 joueurs supplémentaires pour qu’ils puissent repartir en club le jeudi après-midi, participer au dernier entrainement et être disponibles pour leur club. Nous allons être très vigilants sur les 5 joueurs supplémentaires pour faire en sorte que ce ne soit pas toujours les mêmes et qu’ils ne passent pas le tournoi à être 5 joueurs supplémentaires pendant 5 matchs.
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Raphaël IBAÑEZ remercie également Bernard LAPORTE pour sa confiance, de croire en eux et à l’impact positif qu’ils peuvent donner à l’équipe de France. Aujourd’hui, nous officialisons nos statuts devant les membres du Comité Directeur, ainsi que notre entrée en matière avec des échéances qui arrivent très vite, l’Angleterre et cette feuille de route que nous sommes en train de construire.
Nos missions concernant l’équipe de France du XV masculin sont très précises. Elles ont été très bien annoncées auprès des membres de l’encadrement technique. En tant que Manager Général, il devra travailler sur 2 volets : être auprès de Fabien GALTHIE, l’aider dans le management du staff, dans le management des joueurs, mais surtout planifier, organiser le programme de travail et de l’encadrement technique. Il devra aussi créer du lien entre les joueurs et le staff, cela lui parait essentiel pour que les joueurs soient convaincus qu’on les attendra sur la performance sportive, mais aussi ce sentiment fort d’appartenance au groupe France.
Au niveau du monde extérieur, ce qui est véhiculé autour de l’équipe de France, il s’agira pour lui d’être toujours en soutien de Fabien, d’être un relais précieux, efficace auprès des instances, auprès de l’institution, de la Fédération, de Serge SIMON et de Bernard LAPORTE dans la construction de cette équipe de France, de la Direction Technique Nationale, des salariés de la FFR, de toutes les équipes de France et de toutes les catégories jeunes notamment.
Bernard LAPORTE termine ce Comité Directeur par une note positive en citant des échanges tenus avec Warren GATLAND et Alvin JONES. Ceux-ci sont porteurs d’espoir pour l’avenir du rugby français.
Il souhaite bonne chance à Raphaël GALTHIE et Fabien IBAÑEZ.
Il remercie tous les membres pour cette belle séance.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 14h03.
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