Dossier De Demande D'autorisation

ECOPOLE DES GRANDS-MOULINS DRAMBON ET PONTAILLER-SUR-SAÔNE (21) - SUEZ RR IWS MINERALS FRANCE

Projet d’extension de l’Installation de Stockage de Déchets Non-Dangereux

DOSSIER DE DEMANDE D’ AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE

Pièce 3 : Résumé non technique de l’étude d’impact Mars 2018

Recyclage et valorisation des déchets SUEZ RR IWS Minerals France – Ecopôle des Grands Moulins Communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21) Projet d’extension de l’ISDND D.D.A.E. – Résumé non technique de l’étude d’impact

Sommaire

1 Contexte réglementaire ...... 4

2 Le projet ...... 5

2.1 Localisation du projet ...... 5

2.2 Description du site actuel et du projet ...... 6

2.3 Meilleures techniques disponibles ...... 11

2.4 Solutions de substitution raisonnables et raisons pour lesquelles le projet a été retenu 11

2.4.1 Un projet en adéquation aux exigences du Grenelle de l’Environnement ...... 11

2.4.2 Un projet en adéquation aux besoins territoriaux ...... 13

2.4.3 Intérêt du site SUEZ RR IWS Minerals France de l’Ecopôle des Grands Moulins pour la réalisation du présent projet ...... 13

2.5 Compatibilité aux plans opposables ...... 15

2.6 Réaménagement du site et remise en état ...... 15

3 Etat initial, impacts sur l’environnement et mesures ...... 18

3.1 Environnement physique ...... 18

3.2 Environnement naturel ...... 22

3.3 Evaluation des incidences Natura 2000 ...... 26

3.4 Paysage ...... 26

3.5 Environnement humain ...... 37

3.6 Infrastructure de transport et circulation ...... 39

3.7 Risques naturels et technologiques ...... 42

3.8 Nuisances ...... 45

3.9 Santé ...... 47

3.9.1 Evaluation de l’état des milieux ...... 49

3.9.2 Evaluation des risques sanitaires ...... 49

3.10 Eau, énergie et déchets ...... 50

3.11 Effets cumulés avec les projets connus ...... 51

4 Vulnérabilité du projet aux catastrophes majeures et aux risques naturels .. 53

5 Evolution naturelle de l’environnement et évolution avec le projet ...... 54

6 Modalités de suivi des mesures mises en œuvre en faveur de la santé et l’environnement ...... 59

7 Estimation des dépenses en faveur de l’environnement ...... 60

8 Conclusion ...... 62

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Liste des Figures Figure 1 : Localisation de l’emprise future du site – Echelle graphique (Source : Infoterre) ...... 5 Figure 2 : Vue aérienne du site en 2014 – Zones du site en 2017– Limites non contractuelles...... 6 Figure 3 : Présentation des activités actuelles et projetées – Echelle graphique ...... 9 Figure 4 : Coupe géologique locale d’après cartes géologiques au 1/50 000 ...... 19 Figure 5 : Contexte hydrographique local (source : Infoterre) ...... 19 Figure 6 : Localisation des zonages écologiques autour du site (ECOTOPE Flore Faune, 2018) ...... 23 Figure 7 : Cartographie des sensibilités écologiques (ECOTOPE Flore Faune, 2017) ...... 24 Figure 8 : Synthèse des axes de circulation et des lieux de vie en contact visuel avec l’extension de l’ISDND (Source : DLVR, 2017) ...... 27 Figure 9 : Localisation des mesures de réduction et d’accompagnement (Etude Agence DLVR, décembre 2017) ...... 29 Figure 10 : Insertion paysagère – vue depuis Drambon (point de vue n°7) (DLVR, 2017) ...... 31 Figure 11 : Insertion paysagère – vue depuis Triey (point de vue n°10) (DLVR, 2017) ...... 33 Figure 12 : Insertion paysagère – vue depuis la RD 959, au niveau de la Bergerie (point de vue n°14) (DLVR, 2017) ...... 35 Figure 13 : Visualisation aérienne des habitations proches (Source : Infoterre) ...... 37 Figure 14 : Plan des servitudes de la commune de Drambon (Source : Notice explicative PLU de Drambon) ...... 38 Figure 15 : Chemin agricole identifié à proximité de l’Ecopôle ...... 40 Figure 16 : Itinéraires majoritairement empruntés (actuel et futur via la déviation de Mirebeau-sur- Bèze)...... 41 Figure 17 : Cartographie des risques de remontée de nappe (Source : Infoterre) ...... 43

Liste des Tableaux

Tableau 1 : Chiffres clefs du projet ...... 8 Tableau 2 : Synthèse des incidences et des mesures sur l’environnement physique ...... 20 Tableau 3 : Synthèse des incidences et des mesures sur la faune ...... 25 Tableau 4 : Synthèse des incidences et des mesures sur le paysage ...... 29 Tableau 5 : Synthèse des incidences et des mesures sur l’environnement humain ...... 39 Tableau 6 : Synthèse des incidences et des mesures sur les infrastructures de transport et circulation ...... 41 Tableau 7 : Synthèse des incidences et des mesures sur les risques naturels et technologiques ... 44 Tableau 8 : Synthèse des incidences et des mesures liées aux nuisances ...... 45 Tableau 9 : Sources d’émissions recensées sur le site – ARIA – 2017...... 48 Tableau 10 : Tableau de l'évolution de l'état initial sans et avec le projet ...... 55

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Lexique des abréviations

BRGM : Bureau des Recherches Géologiques et Minières BSA : Barrière de Sécurité Active BSP : Barrière de Sécurité Passive BTP : Bâtiment Travaux Public DDAE : Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale DID : Déchets Industriels Dangereux DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles EDD : Etude De Dangers ERI : Eaux de Ruissellement Internes ERP : Etablissement Recevant du Public ERS : Evaluation des Risques Sanitaires GES : Gaz à Effet de Serre GNR : Gazoil Non Routier ICPE : Installation Classée pour la Protection de l'Environnement IEM : Interprétation de l’Etat des Milieux IGN : Institut Géographique National ISD : Installation de Stockage de Déchets ISDD : Installation de Stockage de Déchets Dangereux ISDI : Installation de Stockage de Déchets Inerte ISDND : Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux MTD : Meilleures Techniques Disponibles NGF : Nivellement Général de la France OMS : Organisation Mondiale de la Santé PDEDMA : Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés PLU : Plan Local d’Urbanisme PPRT : Plan de Prévention des Risques Technologiques RD : Route Départementale SAU : Surface Agricole Utile SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale SDAGE : Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux SRADDET : Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires SRCE : Schéma Régional de Cohérence Ecologique STEP : STation d’Epuration TECV : Transition Energétique pour la Croissance Verte ZER : Zone à Emergence Réglementée ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique – Zone de superficie variable dont la valeur biologique élevée est due à la présence d’espèces animales et végétales rares et (ou) à l’existence de groupements végétaux remarquables ZSC : Zone Spéciale de Conservation

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1 Contexte réglementaire

Le projet d’extension de l’Ecopôle des Grands Moulins, porté par SUEZ RR IWS Minerals France (que l’on appellera SUEZ RR IWS dans la suite du document), est soumis à étude d’impact.

Le résumé non technique constitue une synthèse de l’étude d’impact. Il a pour objectif de fournir au lecteur un accès facilité à cette évaluation.

Chaque thème sera accompagné d’un tableau résumant les incidences du projet sur le milieu et les mesures associées. Concernant les mesures, la typographie utilisée permet de différencier :

▪ En bleu, les mesures d’évitement ; ▪ En vert, les mesures de réduction ; ▪ En orange, les mesures de compensation ; ▪ En violet, les mesures d’accompagnement ; ▪ En noir, les mesures de suivi.

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2 Le projet

2.1 LOCALISATION DU PROJET

Le site est localisé dans le département de Côte-d’Or (21), sur le territoire des communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône, à une trentaine de kilomètres environ à l’est de Dijon.

Figure 1 : Localisation de l’emprise future du site – Echelle graphique (Source : Infoterre)

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Figure 2 : Vue aérienne du site en 2014 – Zones du site en 2017– Limites non contractuelles

2.2 DESCRIPTION DU SITE ACTUEL ET DU PROJET

L’Ecopôle des Grands Moulins est une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) actuellement autorisée par différents arrêtés préfectoraux datés de 2004 à 2018. Le site est également classé « SEVESO seuil haut » de par son activité de stabilisation-solidification de déchets dangereux.

L’installation regroupe aujourd’hui les activités suivantes :

▪ une Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) ; ▪ une plateforme de prétraitement de déchets dangereux par Stabilisation- Solidification (PSS) ; ▪ une Installation de Stockage de Déchets Dangereux (ISDD) et son extension autorisée par l’arrêté préfectoral du 12/01/2018 ; ▪ une plateforme de traitement des Terres Polluées (PFTP), qui va être déplacée dans le cadre de la création d’une plateforme multimodale (autorisée par l’arrêté préfectoral du 12/01/2018 et dont la mise en service est prévue en 2018) ; ▪ une Plateforme de Compostage (PFC) ; ▪ une plateforme de transit et de prétraitement de Déchets Industriels Dangereux (DID) autorisée par l’arrêté préfectoral du 12/01/2018, mais non encore mise en place ; ▪ une Installation de Stockage de Déchets Inertes (ISDI) qui va être déplacée suite à l’arrêté préfectoral du 12/01/2018 ;

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▪ une plateforme de tri, transit et regroupement des déchets inertes issus du BTP, autorisée par l’arrêté préfectoral du 12/02/2018, mais non encore mise en place.

Le site est également autorisé à exploiter une unité de traitement des lixiviats produits par le site ainsi que des lixiviats extérieurs. SUEZ RR IWS valorise également le biogaz issu de la fermentation anaérobie des déchets ménagers non dangereux en produisant de l’électricité verte réinjectée sur le réseau public.

Enfin, en partenariat avec ENGIE (Ex-GDF-SUEZ), il est envisagé de créer une centrale photovoltaïque sur les secteurs réaménagés de l’ISDD actuelle et de l’ISD en post- exploitation de Pontailler-sur-Saône ; ce projet est autorisé mais non encore réalisé.

Dans le périmètre de l’installation sont aussi compris un laboratoire et une Installation de Stockage de Déchets (ISD), dite de « Pontailler-sur Saône », fermée depuis la fin des années 90, et en cours de suivi long terme.

Le présent projet vise à pérenniser et développer l’activité de stockage de déchets non dangereux de l’Ecopôle des Grands Moulins, pour cela, il prévoit :

▪ de poursuivre l’activité de stockage de déchets non dangereux au-delà de 2022 en aménageant un volume complémentaire obtenu par une extension géographique contigüe. Le tonnage annuel autorisé sera réduit à 100 000 tonnes en moyenne avec un maximum de 120 000 tonnes ;

▪ la révision du phasage d’exploitation et des conditions de réaménagement de l’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) ;

▪ l’exploitation en mode « bioréacteur » des casiers de stockage de Déchets Non Dangereux afin d’optimiser les conditions de leur stabilisation et de leur valorisation énergétique ;

▪ de maintenir une activité de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante (MCCA) dans le périmètre de l’ISDND au sein d’un casier mono-déchets ;

▪ de permettre, si besoin, une activité potentielle de stockage de déchets mono- déchets à base de plâtre dans le périmètre de l’ISDND ;

▪ l’adaptation de la zone de chalandise de l’ISDND au document de planification en vigueur pour la gestion des déchets non-dangereux applicable au territoire de la Côte-d’Or. En ce qui concerne les déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante, la zone de chalandise sera maintenue à celle autorisée actuellement pour les déchets dangereux, à savoir la région Bourgogne-Franche-Comté et les régions limitrophes ;

▪ d’actualiser l’arrêté d’exploitation sur l’ensemble des modifications apportées par le nouvel arrêté ministériel relatifs aux ISDND du 15 février 2016.

La présente demande intègre une modification de l’emprise autorisée du site, sur des terrains appartenant à SUEZ RR IWS Minerals France. Toutes les autres

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activités existantes ou nouvellement autorisées suite au dossier de demande d’autorisation d’exploiter de 2016 ne seront pas modifiées dans le cadre du présent projet.

L’étude d’impact résumée dans le présent document porte sur les impacts potentiels du projet et les éventuels impacts cumulés avec les activités déjà existantes et autorisées, y compris avec celles autorisées mais non encore réalisées.

Le tableau suivant présente les chiffres clés du projet.

Tableau 1 : Chiffres clefs du projet

Chiffres clés du projet :

 Extension de la surface ICPE de l’Ecopôle environ 5,9 ha

 Stockage DND Extension projetée sur 3,6 ha

Capacité de stockage complémentaire 743 000 m3, qui, compte tenu du vide de fouille résiduel au 31/12/2018, permettra de disposer de 1 431 600 m3, soit 1 216 860 tonnes

Capacité annuelle : 100 000 t/an moyen, 120 000 t/an maximum

Permettant de pérenniser le stockage de déchets non dangereux sur 12,2 années supplémentaires – Fin d’exploitation prévisionnelle : mars 2031

Cote maximale de réaménagement : 219 m NGF

 Casier mono-déchets amiante Extension projetée sur 1,8 ha

Capacité de stockage : 291 000 m3, soit 131 000 tonnes

Capacité annuelle : 10 000 t/an moyen, 20 000 t/an maximum

Permettant de pérenniser le stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante sur 13,1 années supplémentaires – Fin d’exploitation prévisionnelle : février 2032

Cote maximale de réaménagement : 204 m NGF

L’organisation générale du site avec les activités actuelles, autorisées et projetées est présentée dans la figure suivante.

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SUEZ RR IWS MINERALS France – Ecopôle des Grands Moulins Communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21) D.D.A.E. – Résumé non technique de l’étude d’impact

Figure 3 : Présentation des activités actuelles et projetées – Echelle graphique SUEZ RR IWS Minerals France – Ecopôle des Grands Moulins Communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21) Projet d’extension de l’ISDND D.D.A.E. – Résumé non technique de l’étude d’impact

2.3 MEILLEURES TECHNIQUES DISPONIBLES

Conformément aux articles R.515-58 et R.515-59 du Code de l’Environnement, la demande d’autorisation comporte, pour les installations relevant des rubriques 3000 à 3999 dans la colonne A du tableau annexé à l’article R.511-9 constituant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement, des compléments à l’étude d’impacts portant sur les Meilleures Techniques Disponibles (MTD).

Dans le cadre du présent projet de continuité d’exploitation et de développement de l’activité de stockage de déchets non dangereux de l’Ecopôle des Grands Moulins, une seule installation relève des rubriques 3000 à 3999, il s’agit de l’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux et des casiers de stockage de déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante (rubrique 3540).

Concernant l’activité de stockage de déchets non dangereux, relevant de la rubrique « IED » n°3540, l’IEF (Information Exchange Forum) a décidé de ne pas rédiger de BREF spécifique, considérant que la directive sur la mise en décharge de 1999 répond déjà aux exigences de la Directive IPPC.

L’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux des Grands moulins, telle que décrite dans le Dossier Technique (Pièce n°2), répond aux exigences de la directive européenne n°1999/31/CE du 26 avril 1999 et de l’arrêté ministériel du 15 février 2016 règlementant l’activité de stockage de déchets non dangereux.

Les modalités d’exploitation de l’ISDND pour la partie stockage des déchets de matériaux contenant de l’amiante respectent par ailleurs les meilleures techniques disponibles du BREF « Emissions dues au stockage des matières dangereuses ou en vrac » en termes de stockage et de manipulation des déchets, visant à réduire les émissions de poussières.

Les MTD concernant les autres activités du site classées 3000 à 3999 et qui ne sont pas modifiées par le projet, sont présentées en annexe 18 du cahier des annexes.

2.4 SOLUTIONS DE SUBSTITUTION RAISONNABLES ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU

2.4.1 Un projet en adéquation aux exigences du Grenelle de l’Environnement Le projet intègre les objectifs du Grenelle de l’Environnement et de la loi de Transition Energétique pour une Croissance Verte (TECV) à savoir :

1- Un projet qui préserve la biodiversité - Art. 7 de la loi n°2009-967 du 3 août 2009

Via la mise en place des mesures d’évitement, de réduction et de compensation qui ont été identifiées et définies dans les études faune-flore et d’incidence Natura 2000 jointes à

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ce dossier, SUEZ RR IWS Minerals France contribue à la prise en compte de la préservation de la biodiversité dans le développement de ses projets.

2- Un projet qui respecte la hiérarchie du traitement des déchets et renforce l’économie circulaire

Le projet SUEZ RR IWS Minerals France sur le site de Drambon - Pontailler-sur-Saône respecte la hiérarchie du traitement des déchets puisqu’il s’inscrit au cœur d’un site multi- filière comprenant notamment des activités de valorisation : tri, transit et valorisation des déchets dangereux, des mâchefers, des terres polluées et assimilées et des déchets du BTP.

Aussi, il est à noter que le présent projet, suivant la loi TECV1, prévoit de réduire la capacité moyenne autorisée sur l’installation de stockage de déchets non dangereux de 124 000 tonnes/an à 100 000 tonnes/an moyen avec un maximum annuel autorisé de 120 000 tonnes/an. Par ailleurs, suite à la fermeture de l’ISDND de Vic-de-Chassenay (21), le Département de Côte-d’Or ne disposera plus que d’une seule installation, l’ISDND de Drambon, permettant ainsi de ramener les capacités stockées de 140 405 tonnes en 2010 à 100 000 tonnes en lien avec les orientations de la loi TECV.

3- Un projet de proximité – Art. 46 de la loi n°2009-967 du 3 août 2009

De par son implantation, à proximité de la principale ville du département (Dijon), le projet est cohérent avec la localisation du principal bassin de vie du territoire et offre ainsi une solution locale en matière de gestion des déchets non dangereux issus des ménages et des activités économiques.

4- Un projet qui contribue à lutter contre le changement climatique et à maîtriser la demande d’énergie - Titre Ier de la loi n°2009-967 du 3 août 2009

Du fait de la connexité et de la complémentarité des activités projetées et de la proximité du site avec les principaux points de production de déchets, le projet présenté permettra de réduire les transports de déchets et donc de lutter contre l’effet de serre.

De plus, avec le fonctionnement en mode bioréacteur de l’ISDND et l’exploitation d’une unité de valorisation permettant la production d’énergies vertes, les émissions de gaz à effet de serre sont limitées.

Enfin, l’installation prochaine d’une centrale photovoltaïque sur un espace disponible et non utilisé sur les casiers réaménagés du site, permettra de compléter l’offre de production d’énergies vertes du site. Au final, cette production atteindra une puissance équivalente à la consommation de 22 000 habitants.

5- Un projet qui vise à instaurer un environnement respectueux de la santé

Pour SUEZ RR IWS Minerals France, le suivi environnemental de ses installations de traitement signifie la mise en place d’un réseau de surveillance et de veille de ses émissions

1 Loi pour la Transition Energétique pour une Croissance Verte – Août 2015 Mars 2018 Réf. 3_RNT-ET-IMPACT_FR.147-17-0360-B01-DDAE-A01_V1 l12/62

visant à prévenir tout impact sur la santé. Ce suivi se décline pour chaque installation et pour le projet en fonction des caractéristiques, de la sensibilité des milieux et des exigences réglementaires prescrites dans les arrêtés préfectoraux.

Par ailleurs, la conduite d’exploitation assurée par SUEZ RR IWS Minerals France vise en permanence à réduire les nuisances subies par les riverains (envols et odeurs notamment).

6- Un projet inscrit dans un site déjà opérationnel

Bénéficier d’un site existant bien intégré dans son environnement et implanté sur des terrains déjà destinés aux activités de traitement des déchets évite ainsi la création ex- nihilo d’un nouveau site entrainant une consommation d’espaces agricoles et/ou naturels plus importants.

2.4.2 Un projet en adéquation aux besoins territoriaux L’étude du plan de gestion des déchets non dangereux en vigueur respectivement en Côte- d’Or ainsi que l’évolution des installations autorisées sur le département ont permis d’adapter le dimensionnement du projet aux besoins territoriaux et de se conformer au principe de proximité.

Le projet de continuité d’exploitation du site des Grands Moulins va au-delà de ce plan départemental et s’inscrit sur l’ensemble de la durée du futur plan régional de gestion des déchets en proposant une solution pérenne de traitement des déchets résiduels par l’optimisation et une extension géographique limitée du site actuel.

2.4.3 Intérêt du site SUEZ RR IWS Minerals France de l’Ecopôle des Grands Moulins pour la réalisation du présent projet Le choix de ce projet et de ses composantes répond aux critères suivants :

1- Critères réglementaires

▪ les règles d’urbanisme de la commune du site retenu doivent être en mesure d’autoriser l’implantation des activités « ICPE » projetées ; ▪ le site retenu doit se trouver en dehors des zones de servitudes qui pourraient interdire son implantation ; ▪ le site retenu doit se trouver en dehors des zones présentant un risque naturel ou technologique ; ▪ le site retenu doit se trouver en dehors des rayons de protections des monuments historiques et des sites protégés à l’échelle nationale, régionale et départementale ; ▪ le site retenu doit se trouver en dehors des périmètres de protection des captages d’eau potable ; ▪ le site retenu doit avoir le moins d’interaction possible avec les zones de protection naturelles (Parcs régionaux, ZNIEFF, NATURA 2000…).

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Le respect de l’ensemble de ces critères fait du site SUEZ RR IWS Minerals France de l’Ecopôle des Grands Moulins un site idéal pour la réalisation du présent projet.

2- Critères géographiques

▪ les voies d’accès au site retenu doivent pouvoir être suffisamment dimensionnées pour absorber le trafic inhérent au projet et ainsi assurer la sécurité et limiter les impacts du trafic pour les populations riveraines ; ▪ le site retenu doit être situé à proximité des principaux lieux de production de déchets du territoire ; ▪ le site retenu doit pouvoir assurer l’intégration du projet dans le paysage local ; ▪ le site retenu doit se trouver dans un secteur relativement isolé vis-à-vis des tiers afin de permettre la constitution d’une bande d’isolement de 200 m autour de l’installation de stockage.

Le respect de l’ensemble de ces critères fait du site SUEZ RR IWS Minerals France de l’Ecopôle des Grands Moulins un site idéal pour la réalisation du présent projet.

3- Critère géologique et hydrogéologique

Compte tenu de la nature des activités projetées et tout particulièrement des spécificités de l’installation de stockage de déchets, le contexte géologique et hydrogéologique régional, local et au droit du site retenu doit être favorable afin de répondre aux objectifs de confinement des déchets attendus par la réglementation et ainsi pouvoir assurer une protection optimale des ressources en eau et des sols.

Le respect de ce critère majeur en termes de protection de l’environnement, fait du site SUEZ RR IWS Minerals France de l’Ecopôle des Grands Moulins un site idéal à la réalisation du présent projet.

4- Maitrise foncière

Un critère déterminant d’implantation de l’installation projetée est, a minima la maîtrise foncière des terrains constituants le projet et idéalement d’une plus large surface.

Le respect de ce critère fait du site SUEZ RR IWS Minerals France de l’Ecopôle des Grands Moulins un site idéal pour la réalisation du présent projet.

5- Conclusions

Pour toutes ces raisons, le site SUEZ RR IWS Minerals France existant de l’Ecopôle des Grands-Moulins est particulièrement adapté au projet d’autant que d’autres sites ont été abandonnés par itérations successives. Les abandons étaient généralement motivés par :

▪ la vulnérabilité de l’environnement (géologie non compatible, milieu naturel sensible…) ; ▪ l’impossibilité d’assurer une maîtrise foncière dans des délais compatibles avec l’élaboration du futur Plan Régional de gestion des déchets ;

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▪ la mauvaise qualité des accès routiers ou l’exposition des populations riveraines au trafic ; ▪ l’absence d’isolement par rapport aux tiers et/ou les conditions d’acceptabilité locales défavorables ; ▪ l’impossibilité d’intégration paysagère limitant la perception des installations.

2.5 COMPATIBILITE AUX PLANS OPPOSABLES

Pour la réalisation du projet, la compatibilité de ce dernier a été vérifiée au regard des documents de planifications suivants :

▪ le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Drambon (21); ▪ le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) ; ▪ les servitudes ; ▪ le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ; ▪ les Plans de Prévention et de Gestion des déchets ▪ le Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRADDET). ▪ le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Drambon ; ▪ le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) de Côte-d’Or ; ▪ le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Rhône Méditerranée.

Le projet est compatible avec l’ensemble des documents de planification territoriale opposables en vigueur au moment de la rédaction du présent dossier.

2.6 REAMENAGEMENT DU SITE ET REMISE EN ETAT

ISDND

L’extension projetée de l’ISDND formera un dôme à 219 m NGF pour les casiers de déchets non-dangereux, équivalent à celui actuellement autorisé pour l’ISDND. Les casiers mono- déchets amiante formeront quant à eux un dôme à 204 m NGF.

Le réaménagement final du site (toutes activités de stockage confondues) sera ainsi composé d’un modelé vallonné, qui s’intègrera harmonieusement dans le contexte topographique local.

A l’issue de la période de suivi long-terme, la zone de l’extension de l’ISDND sera « redonnée » à l’agriculture. En effet, il semble important non seulement que cette parcelle retrouve sa vocation agricole mais également qu’elle s’inscrive dans la logique du parcellaire en présence.

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L’exploitation de l’extension de l’ISDND ainsi que son réaménagement seront réalisées progressivement. Ce principe doit permettre d’aboutir le plus vite possible à un enherbement permettant d’intégrer au mieux le site dans son environnement.

La couverture finale présentera une pente d’au moins 5 %. Ceci permettra un bon écoulement des eaux de pluie et évitera ainsi la formation de cuvette où les eaux pourraient se concentrer et mettre ainsi en échec la revégétalisation par asphyxie. Les eaux seront ensuite acheminées par voie gravitaire vers des bassins de stockage et de décantation, pour contrôle avant rejet au milieu naturel. Ces fossés seront régulièrement entretenus dans le cadre du suivi long terme du site.

La couverture finale des casiers de stockage de déchets non-dangereux présentera, conformément à l’article 55 de l’arrêté ministériel du 15 février 2016, la structure suivante, de haut en bas :

▪ un niveau de terre végétale d’épaisseur 1 m ; ▪ un niveau drainant constitué par un géocomposite de drainage; ▪ un écran imperméable composé d’une géomembrane et d’une couche de 0,5 m de matériaux de perméabilité inférieure ou égale à 5.10-9 m/s ;

Afin de limiter l'infiltration des eaux météoriques au sein de la zone de stockage des casiers mono-déchets et de favoriser la revégétalisation du dôme, SUEZ RR IWS Minerals France propose de mettre en place une couverture d'1 m d'épaisseur composée, de haut en bas: ▪ un niveau de terre végétale d’épaisseur 30 cm ; ▪ un niveau drainant constitué par un géocomposite de drainage ; ▪ un écran imperméable composé d’une géomembrane et d’une couche de 0,7 m de matériaux de perméabilité 5.10-9 m/s.

Cette couverture permettra tout autant de satisfaire à la préconisation d'anti-érosion demandée par l’article 44 de l’arrêté ministériel du 15 février 2016, ainsi qu’à l’épaisseur minimal de 1 m.

Démantèlement des bâtiments non utiles à la période de suivi post-exploitation de l’ISDND

Les zones d’accès et de circulation et les bâtiments nécessaires à l’exploitation du site seront tous maintenus jusqu’à la fin d’exploitation. Il sera ensuite réalisé un démantèlement partiel des unités non nécessaires et une mise en sécurité du site pour la préparation de la période de suivi long terme.

La totalité des aménagements de gestion des eaux sera maintenue, permettant la poursuite d'une gestion des eaux rigoureuse sur l'ensemble du site, pendant la période de suivi long terme.

Les zones en enrobé non nécessaires au suivi long terme seront éliminées et les sols seront remodelés pour permettre un bon écoulement des eaux vers les fossés existants. Les séparateurs hydrocarbures devenus obsolètes seront démantelés dans les règles de l’art.

Des opérations de nettoyage, vidange, arrêt de fourniture de fluides non nécessaires à la période de suivi long terme (eau, électricité, …) seront réalisées. La clôture avec panneaux interdisant l’accès au site ainsi que la surveillance du site seront maintenues.

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Les bâtiments non utiles à la période de suivi de post-exploitation seront démantelés conformément aux règles de l’art, par des sociétés spécialisées, en privilégiant la valorisation des matériaux.

Fin de la période de suivi

A la fin de la période de surveillance des milieux, il sera procédé au démantèlement des dernières infrastructures (retrait des dispositifs de gestion des lixiviats et du biogaz, enlèvement des dernières pistes et dernières surfaces en enrobé).

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3 Etat initial, impacts sur l’environnement et mesures

3.1 ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

Le climat est de type océanique à tendance semi-continentale. L'influence océanique se traduit par des pluies fréquentes en toutes saisons (avec néanmoins un maximum en automne et un minimum en été) et un temps changeant.

Les communes de Drambon et de Pontailler-sur-Saône sont situées dans la plaine de Saône, ample dépression, longue de 250 km et située entre deux massifs montagneux : le Jura et le massif central. La topographie locale est marquée par la présence de la Bèze et de la Saône. Ainsi, sur la commune de Drambon, l’altitude varie de 186 m NGF (vallée de la Bèze) à 207 m NGF. L’altitude sur la commune de Pontailler-sur-Saône varie quant à elle de 182 m NGF à 226 m NGF. De façon générale, le relief du site et de ses alentours proches est peu marqué.

Aucune nappe d’extension locale ou régionale en relation avec les formations sur lesquelles le site est installé n’est signalée dans le secteur d’étude. Des ressources existent en profondeur, au niveau des calcaires jurassiques mais ces formations ne sont pas présentes à l’affleurement à proximité du projet, et leur vulnérabilité en est d’autant plus faible.

Les hauteurs du plateau géographique où se trouve le projet sont parcourues par des eaux souterraines pérennes non exploitables (nappe peu profonde, de faible extension, d’écoulement globalement est/ouest au droit du site).

Les captages AEP situés en amont hydraulique et hydrogéologique du site sont non exposés aux écoulements souterrains en provenance de ce dernier.

L’ensemble de ces éléments permet de conclure à la présence d’un contexte géologique et hydrogéologique régional et local favorable et globalement confinant. Il a été confirmé à l’échelle du site, par la mise en évidence de sols très majoritairement argileux, de très faibles perméabilités.

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Figure 4 : Coupe géologique locale d’après cartes géologiques au 1/50 000

Le réseau hydrographique local est principalement constitué par la Bèze, affluent de la Saône mais également par plusieurs ruisseaux/fossés présents au niveau et aux abords du site du projet. La Bèze, située en limite ouest du site, se jette dans la Saône à environ 5,2 km en aval de l’Ecopôle. La Bèze a un débit soutenu ; lors de l’état des lieux du SDAGE réalisé en 2009, la masse d’eau superficielle « La Bèze » présentait un état écologique moyen et un état chimique mauvais.

Figure 5 : Contexte hydrographique local (source : Infoterre) Mars 2018 Réf. 3_RNT-ET-IMPACT_FR.147-17-0360-B01-DDAE-A01_V1 l19/62

Tableau 2 : Synthèse des incidences et des mesures sur l’environnement physique

Thèmes Phase Effet(s) Impact(s) Mesure(s)

Réduction ▪ Zone de chalandise respectant le principe de proximité ▪ Réseau de drainage et collecte du biogaz à l’avancement et mise en place de couvertures provisoires et définitives Travaux Emissions de gaz à Négatifs effet de serre (GES) : Temporaires ▪ Valorisation électrique du biogaz Exploitation CO2, CH4 qui Indirects Climat ▪ Utilisation du GNR par les engins contribuent au Modérés mobiles du site Suivi réchauffement Court et long-terme climatique moyen terme ▪ Véhicules, engins et équipements du site aux normes en termes d’émissions atmosphériques

Négatifs Création d’une Temporaires excavation au droit Travaux Directs de la zone Faible d’extension Court terme

Surélévation Réduction progressive du dôme Négatifs Insertion paysagère avec un de l’ISDND par Permanents Topographie aménagement du site (plantations, Exploitation rapport à la situation Directs modelé) actuelle et création Modérés d’un nouveau dôme Moyen terme (casier mono-déchet)

Modification du Négatifs paysage (nouveau Permanents Suivi dôme) et de la côte Directs long-terme altimétrique du dôme Modérés de l’ISDND actuelle Long terme

Réduction

Pollution des sols : ▪ Barrières de sécurité passive et - par les écoulements active conformes à la de subsurface réglementation ; - la percolation Travaux Négatifs ▪ Dispositifs de collecte, stockage d’effluents à partir Permanents et contrôle des eaux (eaux de des casiers, des Géologie / Exploitation Directs subsurface, ERI et lixiviats) canalisations de Sols Forts conformes à la réglementation ; collecte ou des Suivi long- Court à long bassins de rétention ▪ Respect de la hauteur terme terme - des fuites réglementaire de lixiviats en d’hydrocarbures fond de casier ;

▪ Gestion des eaux de voiries par

les bassins ERI après passage par des séparateurs hydrocarbures.

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Négatifs Instabilité des Evitement Exploitation Permanents pentes, des digues Directs Etude géotechnique de stabilité d’exploitation et des Suivi long- Forts des digues et dômes réaménagés dômes réaménagés terme Moyen à long de l’ISDND. terme

Risque potentiel de pollution du milieu naturel via Négatifs l’entrainement de Temporaires Evitement Travaux matières en Directs suspension par les Modérés Réalisation d’un plan assurance ERI ou via des fuites Court terme qualité hydrauliques d’engins de chantier

Risque potentiel de Négatifs Réduction pollution du milieu Temporaires naturel via le rejet ▪ Pas de rejet direct au milieu Directs naturel des eaux pluviales Faible internes ou les Moyen à long ▪ Voiries goudronnées condensats (lixiviats terme ▪ Eaux de voirie transitant par des traités) et des séparateurs d’hydrocarbures produits du site

▪ Stockage des ERI dans des

Eaux bassins suffisamment

superficielles dimensionnés et rejet par

pompage après contrôle de la

qualité des eaux pluviales Exploitation ▪ Stockage des lixiviats dans des Suivi long- bassins suffisamment terme dimensionnés et rejet après contrôle de la qualité des lixiviats traités

▪ Stockage de produits (huiles,…) sur rétentions dimensionnées.

Stockage d’une pluie Positifs trentennale 24h, et Permanents restitution Directs progressive au milieu Faible Moyen à long terme

Négatifs Consommation d’eau Temporaires Evitement Directs ▪ Utilisation en priorité des eaux Faibles internes (bassins) pour les Court à long besoins en arrosage terme Réduction Travaux

▪ BSP et BSA au niveau de

Eaux Exploitation Risque potentiel de l’ISDND ; souterraines Négatifs contamination des Temporaires Suivi long- ▪ Lixiviats réutilisés dans le eaux souterraines par Directs terme bioréacteur ou traités in-situ par des effluents pollués Forts l’unité de traitement Biovalix, ou et produits Court à long traités en STEP externe terme autorisées à cet effet

▪ Pas de stock d’hydrocarbures et opérations de maintenance réalisées par des sociétés Mars 2018 Réf. 3_RNT-ET-IMPACT_FR.147-17-0360-B01-DDAE-A01_V1 l21/62

Imperméabilisation spécialisées pour éviter tout progressive des Négatifs risque de pollution en phase surfaces (très réduite Permanents travaux ; au regard de la taille Directs du site) Faibles ▪ Infiltration des eaux de Court à long ruissellement limitées par la terme gestion des eaux du site, permet la protection des eaux souterraines vis-à-vis du risque contamination ; ▪ Voiries goudronnées ▪ Eaux de voirie transitant par des séparateurs à hydrocarbures avant de rejoindre les bassins eaux pluviales ▪ Stockage des eaux de ruissellement internes dans des bassins suffisamment dimensionnés et rejet après contrôle de la qualité des eaux pluviales ▪ Stockage des lixiviats dans des bassins suffisamment dimensionnés et rejet après contrôle de la qualité des lixiviats traités ▪ Fosses toutes eaux dimensionnées pour eaux sanitaires ▪ Stockage de produits (huiles,…) sur rétentions dimensionnées ▪ Contrôle de la qualité des eaux souterraines du site à partir de piézomètres.

Modification de Négatifs l’écoulement naturel Temporaires des eaux Travaux Directs souterraines avec le Faible rabattement de la - Exploitation Court à moyen tranchée drainante terme (uniquement sur la

zone d’extension)

Précisons que les déchets radioactifs ne sont pas admis sur l’Ecopôle des Grands Moulins doté d’un portique de contrôle à l’entrée du site. Une procédure est établie en cas de déclenchement du portique de détection de la radioactivité.

3.2 ENVIRONNEMENT NATUREL

Actuellement, les zones concernées par l’extension de l’Ecopôle des Grands Moulins sont des zones dédiées à l’agriculture.

Le contexte écologique du site est principalement marqué par la présence d’une zone humide sur 2 400 m² en partie ouest de l’extension projetée et de deux zones Natura 2000 ZSC à moins de 10 km (« Vallée de la Saône » et « Gîtes à chauves-souris en Bourgogne

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» dont 4 entités sont proches du site). Le site est également adjacent à une ZNIEFF de type II, avec la zone d’extension projetée qui appartient en partie à cette ZNIEFF.

Le site étudié s’inscrit dans un environnement où les zones d’inventaires de la biodiversité et les espaces naturels protégés sont présents. Les possibles enjeux identifiés vis-à-vis du contexte écologique sont globalement faibles à moyens, exception faite pour les zones humides avec un enjeu fort. La cartographie de la Figure 6 ci-dessous présente la localisation des zonages écologiques autour du site.

Figure 6 : Localisation des zonages écologiques autour du site (ECOTOPE Flore Faune, 2018)

Quelques habitats naturels et semi-naturels présentent un enjeu de conservation faible sur le périmètre d’étude, notamment avec la haie de Robiniers et de ronces.

De même, la flore ne présente pas d’enjeu de conservation, aucune espèce protégée n’ayant été recensée et la flore étant commune voire très commune avec des espèces exogènes.

Parmi la faune, seule le groupe des oiseaux présente un enjeu de conservation globalement fort du fait du nombre d’espèces protégées et/ou à enjeu fort de conservation recensées (nicheuses et non nicheuses). Les autres groupes présentent des enjeux nuls à faibles, du fait de l’absence de recensement d’espèces protégées sur le périmètre du projet, de l’absence de gîtes potentiels et de la non-attractivité du site.

La cartographie suivante synthétise les enjeux écologiques identifiés sur le site du projet.

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Figure 7 : Cartographie des sensibilités écologiques (ECOTOPE Flore Faune, 2017)

Des mesures compensatoires seront mises en place du fait de la destruction d’une zone humide sur une surface de 2 400m². Il convient de compenser la destruction de la zone humide à hauteur de 200% pour être compatible avec le SDAGE. Etant donné que la parcelle concernée est une parcelle en culture intensive drainée, une option possible serait à minima de restaurer un champ de maïs drainé qu’il faudrait remettre en herbe (prairie permanente, sans intrants chimiques, avec mélange de graine adéquat, à fauche ou à pâturer exclusivement) ainsi que de supprimer les drains, et ceci pour une surface de 2 800 m².

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Tableau 3 : Synthèse des incidences et des mesures sur la faune

Mesures de Impact du Surface Type Durée de Nature de réduction et de projet par Impact résiduel d’habitats d’impact l’impact l’impact suppression type d'impact impactés d'impacts

Groupe des oiseaux

Destruction Direct Permanent Fort de nichées Adaptation de la Destruction période des Faible Impact d'habitat de travaux, plantation résiduel non notable Direct Temporaire Direct - reproduction de massifs sur les populations ou de repos d’épineux avant le d’espèces dérangement début des travaux Indirect Permanent Nul à Faible par le bruit

Groupe des reptiles

Éléments Direct Permanent pièges lors Faible Adaptation de la des travaux période des Destruction Faible Impact travaux. Direct Temporaire d’espèce lors Faible à Moyen résiduel non notable Limiter la présence - des travaux sur les populations de macro-déchets Destruction d’espèces lors de la période d'habitat de Direct Permanent Faible des travaux repos et de reproduction Groupe des amphibiens

Destruction Direct Temporaire Faible à moyen d’individus Adaptation de la période des Éléments travaux. Faible Impact Direct Temporaire pièges lors Faible résiduel non notable des travaux Limiter la présence - sur les populations de macro-déchets Destruction d’espèces lors de la période d'habitat de Direct Permanent Faible des travaux repos et de reproduction

Groupe des mammifères Destruction direct (défrichement Faible ((l’espèce des n’a pas été boisements) observée et les Direct Permanent de hérisson habitats sont en très peu hivernation pose d’un gite, favorables) Pas d’impact résiduel - ou création de haie Destruction de nichées Destruction Faible (0.1036 d'habitat de ha de robinier Direct Temporaire reproduction et ronciers ou de repos détruits)

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3.3 EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000

Le projet n’est pas situé au sein d’une Zone Spéciale de Conservation. Néanmoins, trois ZSC sont présentes dans un rayon de moins de 30 km et dont deux à moins de 10 km. Les deux ZSC les plus proches sont « Vallée de la Saône » et « Gîtes à chauve-souris en Bourgogne » dont 4 entités sont proches du site. Une évaluation des incidences du projet sur ces sites Natura 2000 a été donc réalisée.

Au sein du périmètre d’étude, plusieurs espèces ayant permis la désignation des sites Natura 2000 ont été recensées : « Gîtes et habitats à Chauves-souris en Bourgogne », « Vallée de la Saône » et « Massif de la Serre ».

Concernant les espèces d’insectes et de chiroptères recensées, le projet ne remet pas en cause l’état de conservation de ces espèces au sein des sites Natura 2000.

Seuls les oiseaux peuvent être impactés par le projet. Concernant les espèces non nicheuses (Milan noir et martin pêcheur), il n’y aura pas d’impact direct sur les espèces. Néanmoins, afin de réduire les impacts, les interventions prévues se feront en période automnale et hivernale.

Concernant la Pie grièche écorcheur, impactée par la destruction des massifs de Robiniers et de Ronciers qui sont des milieux constitués en grande partie d’une espèce invasive, la mesure de réduction suivante sera mise en place : plantation de haie pour au moins le double de surface. Cette action est déjà en cours de réalisation sur l’installation actuelle.

L’étude de l'évaluation des incidences au titre de Natura 2000 conclut à l'absence d'effets dommageables notables du projet sur le site ainsi que sur le réseau de sites Natura 2000 auquel il participe. Le projet d'extension est compatible avec le maintien de l’intégrité écologique des espèces énumérées dans l’étude. Il ne nuit pas à l’atteinte des objectifs de conservation mis en place sur le site.

3.4 PAYSAGE

L’omniprésence végétale du secteur, principalement représentée par une trame bocagère oriente ici le paysage et les grandes percées visuelles dans le sens nord-sud. La vallée de la Saône est totalement masquée depuis l’Ecopôle.

D’un point de vue bâti, le paysage est composé de villages disséminés et peu développés, ainsi que des réseaux routiers qui offrent ponctuellement de bonnes perceptions sur les paysages vastes et étendues de la zone d’étude.

Le foisonnement végétal, derrière lequel se cachent les habitations et les routes, créée un paysage contrasté avec quelques portions où les vues sont très dégagées et d’autres portions où les vues sont lointaines et ouvertes.

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Le projet d’extension ne viendra pas modifier en profondeur le paysage. Il n’y aura pas un nombre plus élevé d’habitations ou de voies de circulation concernées visuellement par le projet que celles qui le sont déjà par le site actuel. Une carte de synthèse des axes de circulations et des lieux de vie en contact visuel avec l’extension de l’ISDND est présentée ci-après.

Figure 8 : Synthèse des axes de circulation et des lieux de vie en contact visuel avec l’extension de l’ISDND (Source : DLVR, 2017)

La principale répercussion du projet d’extension réside dans la modification des reliefs. En effet, le projet se traduit par la création d’un second dôme, à l’ouest du premier déjà existant, qui sera légèrement étendu et rehaussé à 219 m NGF contre 218 m NGF actuellement autorisé. Le second dôme, plus petit et moins haut, qui sera destiné au stockage mono-déchets culminera à 204 m NGF.

Comme l’a montré l’étude paysagère réalisée, le projet d’extension de l’ISDND s’inscrit dans la continuité des aménagements déjà existants et il ne génère pas de nouveau point culminant qui aurait pour conséquence de boucher les vues et les volumes actuels sont conservés.

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Il est également à noter, que le chemin communal qui borde la partie nord du site sera déplacé. Ce nouveau chemin communal sera similaire au chemin existant donc les impacts sur le paysage seront négligeables.

Enfin, si le déplacement de la ligne électrique haute tension de quelques dizaines de mètres n’aura que très peu d’incidence sur le paysage, le passage en souterrain de la ligne moyenne tension au droit du nouveau chemin communal aura quant à lui un effet très positif sur celui-ci.

L’impact sur le paysage sera donc limité et partiel. Les vues seront modifiées, mais pas de manière structurelle compte tenu de la présence actuelle d’un site en fonctionnement. Afin de se fondre dans le paysage alentour et de s’inscrire dans la logique de la continuité des aménagements déjà existants, les quatre mesures de réduction et d’accompagnement suivantes seront mises en place :

▪ mesure générale – favoriser une végétation locale en accord avec le biotope : il importe de revégétaliser les abords du projet avec des variétés en accord avec le milieu, afin de favoriser au maximum la faune et la flore locale et d’assurer une bonne reprise, une parfaite adaptabilité aux caractéristiques locales et la pérennité des aménagements.; ▪ 1 - densifier la végétation existante au nord du site : afin de créer un écran végétal à l’image des nombreux bosquets qui ponctuent la plaine agricole. Cela permettra de limiter les perceptions visuelles sur l’ISDND mais également de s’inscrire dans la logique du paysage local ; ▪ 2 – créer un masque végétal pour limiter le visuel depuis la partie nord de la RD 959 : le nouveau chemin rural sera planté d’un petit bois d’une dizaine de mètre de large ; ▪ 3 - déplacer le chemin rural et l’accompagner de végétation : plusieurs types de plantations seront mises en place afin de gérer la limite du chemin, d’assurer une limitation des perceptions visuelles de l’ISDND et de favoriser la biodiversité ; ▪ 4 - gérer les deux dômes, à terme, par du pâturage : l’ensemble de la zone sera redonné à l’agriculture à l’issue de l’exploitation avec une plantation d’essences identiques aux parcelles locales.

Le plan de localisation des aménagements paysagers envisagés est présenté ci-après. Les numéros correspondent à ceux indiqués ci-dessus.

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Figure 9 : Localisation des mesures de réduction et d’accompagnement (Etude Agence DLVR, décembre 2017)

Tableau 4 : Synthèse des incidences et des mesures sur le paysage

Thèmes Phase Effet(s) Impact(s) Mesure(s)

Accompagnement ▪ Densifier la végétation existante en limite nord du site ; Impact visuel de Négatifs Exploitation l’extension de Permanents ▪ Créer un masque végétal pour l’ISDND depuis Direct limiter le visuel depuis la partie Paysage Suivi long- Drambon, Triey et la Modérés nord de la RD 959 ; RD 959 Court à long terme ▪ Déplacer le chemin rural et terme l’accompagner de végétation ; ▪ Gérer les deux dômes, à terme, par du pâturage.

Trois photomontages sont présentés en Figure 10 à Figure 12 ci-après.

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Point de vue n°7 : depuis Drambon – Distance à l’extension de l’ISDND envisagée ≈ 1,4 km

Etat actuel

Etat projeté

Figure 10 : Insertion paysagère – vue depuis Drambon (point de vue n°7) (DLVR, 2017)

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Point de vue n°10 : depuis Triey – Distance à l’extension de l’ISDND envisagée ≈ 1 km

Etat actuel

Etat projeté

Figure 11 : Insertion paysagère – vue depuis Triey (point de vue n°10) (DLVR, 2017)

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Point de vue n°14 : depuis la RD 959, au niveau de la ferme de la Bergerie – Distance à l’extension de l’ISDND envisagée ≈ 0 ;15 km

Etat actuel

Etat projeté

Figure 12 : Insertion paysagère – vue depuis la RD 959, au niveau de la Bergerie (point de vue n°14) (DLVR, 2017)

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3.5 ENVIRONNEMENT HUMAIN

L’Ecopôle des Grands Moulins est localisé sur les communes de Drambon et Pontailler-sur- Saône ; le projet d’extension de l’ISDND se trouve uniquement sur la commune de Drambon. Le site est implanté en milieu rural et est bien isolé des communes alentours.

L’habitation la plus proche du projet d’extension de l’ISDND est la ferme de La Borde située à 700 m au sud-est du projet. Il est à noter que, conformément aux dispositions règlementaires, les zones de stockages de déchets non dangereux sont localisées à plus de 200 m des habitations les plus proches et les casiers de stockage recevant uniquement des déchets de matériaux de construction contenant de l'amiante sont localisés à plus de 100 m des habitations. La figure ci-dessous présente les habitations situées à proximité du site.

Figure 13 : Visualisation aérienne des habitations proches (Source : Infoterre)

La commune de Drambon est dotée de commerces, d’artisans et d’exploitations agricoles. Les activités économiques à proximité du site sont principalement tournées vers l’agriculture.

La Surface Agricole Utile de Drambon (SAU) est de 340 ha, le projet utilisera environ 6,24 ha soit 1,8 % de la SAU de la commune de Drambon, mais dont environ 5,9 ha (soit 90% de la surface utilisée par le projet) correspondent à une partie du territoire de la commune

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Ces surfaces sont actuellement cultivées, car SUEZ RR IWS Minerals France (propriétaire de ces derniers), autorise à titre précaire et temporaire l’exploitation agricole, y compris sur la zone UY, en l’absence d’activité propre à l’ICPE.

Vis-à-vis du tourisme, la structure de loisirs la plus proche est le port de plaisance de Pontailler-sur-Saône, situé à environ 2,1 km au sud-est du site, et il n’y a pas de circuit de randonnées pédestres, équestres ou VTT aux abords du projet. Le site est également en dehors de tout périmètre de protection de monuments historiques.

Dans le cadre du présent projet, l’emprise ICPE n’est que très peu modifiée mais une demande d’archéologie préventive est également sollicitée auprès des services de la DRAC de Côte-d’Or. En effet, au vu de la nature des travaux projetés et du diagnostic archéologique réalisé préalablement à la réalisation du projet d’extension de l’ISDD et dont le résultat est positif, cette mesure permettra de s’assurer de la préservation de tout vestige archéologique.

Enfin, l’installation projetée est compatible avec les prescriptions du PLU en vigueur pour la commune de Drambon. Seule une servitude liée à la présence d’une ligne électrique haute tension (63 kV) se trouve au droit du projet. Par ailleurs, une ligne électrique moyenne tension traverse également la zone d’extension de l’ICPE. Les projets de dévoiement des lignes sont déjà engagés avec RTE et Enedis. Le plan des servitudes de la commune de Drambon est présenté dans la figure ci-dessous.

Figure 14 : Plan des servitudes de la commune de Drambon (Source : Notice explicative PLU de Drambon)

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Tableau 5 : Synthèse des incidences et des mesures sur l’environnement humain

Thèmes Phase Effet(s) Impact(s) Mesure(s)

Travaux Positifs Permanents Pérennisation des Economie Exploitation Directs emplois existants et locale Forts - de la sous-traitance Suivi Court et long-terme moyen terme

Travaux Impact faible sur

l’agriculture des Exploitation - Agriculture communes Impact faible

concernées par le Suivi projet long-terme

Travaux Pas d’impact sur le Tourisme et Exploitation tourisme et les Absence activités activités récréatives impact - récréatives Suivi long- locales. terme Travaux Pas d’impact sur les Monuments Exploitation Absence monuments historiques d’impact - historiques locaux. Suivi long- terme

Négatifs Présence potentielle Permanents Evitement Sites Travaux de vestiges Directs archéologiques archéologiques Forts Travaux après information et Court terme accord des services concernés

3.6 INFRASTRUCTURE DE TRANSPORT ET CIRCULATION

Les infrastructures de transport les plus proches de l’Ecopôle des Grands Moulins sont :

▪ les routes départementales RD 961 et RD 959 desservant le site ; ▪ la ligne de chemin de fer reliant Gray à Villiers-les-pots, elle est située à environ 1 km au sud du site ; ▪ la Saône, voie navigable située à environ 2,3 km au sud-est du site ; ▪ l’aéroport de Dijon, situé à plus de 20 km à l’ouest-sud-ouest du site.

Aux vues des distances, l’Ecopôle des Grands Moulins n’est compris dans aucune des zones associées à des voies bruyantes.

Un chemin communal, ou chemin rural, utilisé pour accéder à certaines parcelles agricoles se trouve au nord et à l’ouest du site actuel ; il sera partiellement déplacé dans le cadre du projet (cf. Figure 15). Il est à noter que, au bénéfice des exploitants agricoles riverains de l’installation et dans le cadre de la mise en œuvre du déplacement du chemin agricole, SUEZ RR IWS Minerals France assurera la réalisation d’un chemin agricole d’une qualité supérieure à l’actuel en terme de gabarit, de structure de chaussée et de gestion des eaux.

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Figure 15 : Chemin agricole identifié à proximité de l’Ecopôle

Sur les deux axes majeurs d’accès au site : RD961 et RD959, les comptages réalisés indiquent respectivement une moyenne journalière est de 5 168 véhicules dont 5,36 % de poids lourds (2012) et 1 155 véhicules dont 7,81 % de poids lourds (2013).

En moyenne sur les six dernières années, le trafic généré par l’Ecopôle des Grands Moulins était de 13 222 camions/an, soit environ 51 camions/jours.

La carte ci-après présente l’itinéraire majoritairement emprunté pour l’accès au site et également l’itinéraire emprunté lors du départ du site. L’accès au site se fait actuellement principalement depuis Arc-sur-Tille, via la RD 961 puis la RD 104d et le retour via la RD 25 pour rejoindre la RD 961 sans traverser Saint-Léger-Triey, mais en traversant le hameau de Triey. Du fait des itinéraires empruntés par les poids-lourds, le trafic au niveau de St- Léger-Triey et du hameau de Triey est important.

La déviation de Mirebeau-sur-Bèze, dont le tracé est présenté sur la figure ci-après, est actuellement en cours d’aménagement. Dans cette perspective, SUEZ a fait l’acquisition de la parcelle 179 (situé à l’extrémité sud du site) dans le but de pouvoir aménager, si nécessaire, le croisement entre la RD 959 et la RD 104 et ainsi favoriser les accès à l’entrée actuelle du site depuis la RD 959. Le nouveau trajet depuis Arc-sur-Tille serait alors le suivant : après avoir emprunté la RD 70, route de calibre supérieur à la RD 691, les camions utiliseraient alors la déviation de Mirebeau-sur-Bèze pour rejoindre la RD 959,

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SUEZ RR IWS Minerals France – Ecopôle des Grands Moulins Communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21) Projet d’extension de l’ISDND D.D.A.E. – Résumé non technique de l’étude d’impact route ne traversant pas de villages, pour atteindre le site. Le passage de camions dans les hameaux de St-Léger-Triey et Triey sera ainsi fortement limité. Ce futur itinéraire potentiel est également présenté dans la figure ci-après.

Figure 16 : Itinéraires majoritairement empruntés (actuel et futur via la déviation de Mirebeau-sur-Bèze)

Tableau 6 : Synthèse des incidences et des mesures sur les infrastructures de transport et circulation

Thèmes Phase Effet(s) Impact(s) Mesure(s)

Réduction

Négatifs ▪ Covoiturage encouragé Temporaires ▪ Voiries internes revêtues Directs Circulation liée à Fort sur la ▪ Déviation de Mirebeau-sur- l’aménagement des RD104, au Bèze : aménagement du casiers et aux niveau de St- Trafic Travaux croisement RD959-RD104. travaux de Léger-Triey Limitation de la circulation dans dévoiement des Modérés sur la les communes de Saint-Léger- lignes électriques RD959 Triey et Triey. Faibles sur la RD961 ▪ Routes dimensionnées pour la Court à Moyen circulation de poids-lourds terme ▪ Usage du klaxon interdit, sauf en cas de danger immédiat

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Augmentation du trafic routier : environ + 20 véhicules/jour Exploitation + 20 PL), soit 40 - - passages/jour, soit +0,7% sur la RD961 et +2,5% sur la RD959

Travaux Pas d’impact sur les Autres Exploitation autres - - infrastructures infrastructures de de transport Suivi long- transport terme

3.7 RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

La commune de Drambon n’est pas soumise au risque d’inondation et le projet d’extension de l’ISDND ne se trouve pas dans le zone de crue historique mentionnée au PLU de Drambon. En revanche la commune de Pontailler-sur-Saône est soumise à ce risque et elle est concernée par un Plan de Prévention des Risques d’Inondation. Le site de l’Ecopôle des Grands Moulins est distant de la Saône, il n’est donc pas concerné par les zones inondables recensées dans l’Atlas des Zones Inondables « Saône ».

La partie ouest du site est soumise au phénomène de remontée de nappe. La zone d’extension du projet est majoritairement soumise à un aléa très faible à faible. La partie ouest de cette zone est quant à elle soumise à un aléa fort à très fort. Cette zone est par ailleurs également concernée par une zone humide d’une surface limitée (2 400 m²). La figure ci-dessous présente le risque de remontée de nappes au niveau du site.

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Figure 17 : Cartographie des risques de remontée de nappe (Source : Infoterre)

La commune de Drambon et celles du rayon d’affichage ne présentent pas de risque d’incendie de forêt.

Les communes de Drambon est classée en zone de « sismicité faible » (ou zone 2).

La commune n’est pas soumise au risque mouvement de terrain, elle ne dispose d’aucun Plan de Prévention des Risques naturels de mouvements de terrain. Cependant, la commune de Drambon est sujette à l’aléa retrait gonflement des argiles, mais sur les parcelles concernées par le site du Ecopôle des Grands Moulins, cet aléa est considéré comme moyen à faible

Le risque de foudroiement est considéré comme non négligeable sur le site du projet.

La commune de Drambon est soumise au risque industriel notamment en raison de la présence de l’Ecopôle des Grands Moulins et surtout de la présence du site SEVESO (seuil AS) de Titanobel localisé sur la commune de Pontailler-sur-Saône. En raison de la présence de ce site Titanobel, un PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques) est en vigueur actuellement sur ces communes. L’extension du présent projet ne se situe pas dans l’emprise du PPRT, il n’est donc pas concerné par ce plan de prévention.

Le site TITANOBEL est le site industriel le plus proche de l’Ecopôle, mais il est localisé en latéral hydraulique du site.

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Tableau 7 : Synthèse des incidences et des mesures sur les risques naturels et technologiques

Thèmes Phase Effet(s) Impact(s) Mesure(s) Amélioration vis-à- Travaux Positifs vis des inondations Permanents avec les bassins Exploitation Directs Inondations permettant de Forts - retenir des pluies Suivi long- Moyen à long décennales à terme terme trentennales

Travaux Rabattement de Négatifs Compensation nappe – disparition Temporaires Compensation de la zone Remontée de Exploitation temporaire de la Directs humides à 200% à proximité nappe zone humide en Fort immédiate Suivi long- partie Ouest du Court à Moyen terme projet terme

Travaux Réduction Négatifs Directs Entretien, débroussaillage, Exploitation Combustion, Temporaires système d’astreinte, stock de Incendie déclenchement d’un Forts matériaux à proximité du casier, Suivi long- incendie Moyen à long réserve incendie, poteau terme terme incendie, extincteurs.

Travaux Le site est considéré Exploitation comme une - - Séisme installation de la Suivi long- catégorie « à risque terme normal »

Travaux Aucun mouvement de terrain recensés Exploitation Mouvements et en zone d’aléa

de terrain faible à moyen pour - - Suivi long- le retrait-gonflement terme des argiles.

Travaux Le risque de foudroiement est Exploitation considéré comme Risque foudre - non négligeable sur - Suivi long- terme le site du projet.

Travaux La zone d’extension Exploitation Risque ne se situe pas dans

industriel l’emprise du PPRT de - - Suivi long- Titanobel terme

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3.8 NUISANCES

Selon les conclusions du diagnostic acoustique réalisé par la société VENATECH en 2017, l’activité de l’installation existante est ponctuellement perceptible au niveau des zones à émergence réglementée (ZER2). Les émergences réglementaires sont respectées sur l’ensemble des ZER.

Concernant les odeurs, les activités du site éventuellement génératrices d’odeurs sont le compostage et l’ISDND :

▪ Les mesures d’odeur réalisées en 2016 sur la plateforme de compostage ont montré que les opérations de dépotage sur l’aire de réception des boues de STEP est le principal point à l’origine de flux odorants.

▪ Les mesures d’odeurs réalisées sur l’ISDND en 2017 ont montré que la zone en couverture finale représente les deux tiers du flux global de l’ISDND tandis que le casier ouvert en représente plus du quart. La concentration mesurée au niveau de la couverture finale reste faible et tout à fait acceptable pour ce type d’émission et elle est fortement liée à sa surface très importante. Les plus fortes concentrations d’odeurs sont localisées au niveau du front d’enfouissement (casier ouvert).

L’Ecopôle des Grands Moulins est localisé en zone rurale. Concernant la qualité de l’air, les résultats analysés sont issus de la station de mesure périurbaine de Daix, située à environ 30 km à l’ouest du site. Au vu des résultats et excepté une problématique liée à l’ozone, la qualité de l’air aux abords de l’Ecopôle des Grands Moulins, devrait être relativement bonne. Ces résultats sont toutefois à prendre avec précaution étant donné la différence de typologie entre l’environnement du site et celui de la station de mesure.

Concernant l’ambiance lumineuse, l’Ecopôle se situe dans un milieu rural éloigné de zones urbanisées et donc relativement épargné par la pollution lumineuse. Pour le site, seul un éclairage des bâtiments et des voiries est présent, le matin et le soir, durant les périodes de fonctionnement uniquement et en période hivernale.

Tableau 8 : Synthèse des incidences et des mesures liées aux nuisances

Thèmes Phase Effet(s) Impact(s) Mesure(s)

Réduction Négatifs Nuisances sonores Temporaires Environnement Travaux liés aux travaux de ▪ Travaux du lundi au vendredi, Directs sonore dévoiement des en période diurne Modérés lignes électriques Court terme ▪ Engins et matériels conformes à la réglementation

2 Les Zones à Emergence Réglementée sont : ▪ l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l’arrêté d’autorisation de l’installation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) ; ▪ les zones constructibles définies par des documents d’urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l’arrêté d’autorisation ; ▪ l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l'arrêté d'autorisation dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles ».

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Réduction ▪ Travaux de terrassement et d’aménagement du lundi au vendredi, en période diurne Négatifs Nuisances sonores Temporaires ▪ Engins et matériels conformes Exploitation liés à l’aménagement Directs à la réglementation et à l’exploitation de Forts l’ISDND Court et ▪ Interdiction de l’usage moyen terme d’appareils de communication par voie acoustique gênants pour le voisinage sauf pour la prévention et le signalement d'incidents graves ou d'accidents

Réduction ▪ Limitation des surfaces ouvertes de l’ISDND ; Négatifs ▪ Recouvrement quotidien des Exploitation Temporaires déchets ; Directs Odeurs Nuisances olfactives Suivi long- Modérés ▪ Mise en place d’une couverture terme Moyen et long provisoire membranée ; terme ▪ Captage du biogaz à l’avancement ; ▪ Couverture de certains bassins lixiviats

Envols des Réduction Travaux emballages de ▪ Camions systématiquement fournitures Négatifs bâchés ; Qualité de l’air (plastiques, cartons) Temporaires (Envol Directs ▪ Filets anti-envols entourant la d’éléments Modérés zone d’exploitation de légers) Court et l’ISDND ; Envols de déchets moyen terme Exploitation légers au niveau de ▪ Campagnes de ramassage l’ISDND réalisées régulièrement et fréquence adaptée aux conditions climatiques.

Emissions de Négatifs Réduction poussières liées aux Temporaires ▪ Voies de circulation interne travaux Directs d’aménagements des goudronnées et pistes Faibles d’exploitation et de chantier futurs casiers de Court et l’ISDND non revêtues régulièrement Travaux moyen terme arrosées ;

Emissions de Négatifs ▪ Stocks de matériaux poussières liées aux Temporaires d’exploitation arrosés si travaux de Directs nécessaires ; Qualité de l’air dévoiement des Faibles ▪ Déchets MCCA conditionnés et (Emissions de lignes électriques Court terme déchargés avec précaution afin poussières) d’éviter toute libération de Emission de Négatifs fibres d’amiante poussières lors de la Temporaires ▪ Dispositif d’aspersion (citerne manipulation des Directs d’eau de 30 m3) des déchets déchets de MCCA et Modérés Exploitation de matériaux contenant de des terres de Moyen terme l’amiante tenu à disposition en couvertures cas de problème lié à la

présence d’une anomalie sur un conditionnement.

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Emission de poussières lors de la Négatifs circulation des Temporaires camions sur les voies Directs du site Faibles Moyen terme Emissions de biogaz : impacts Exploitation étudiés par ailleurs Qualité de l’air en terme d’odeurs, (Gestion du Suivi long- émission de GES et - - biogaz) terme santé – effets relevant d’une cause accidentelle traités dans l’EDD Travaux Pas d’impact sur Ambiance Exploitation l’ambiance - - lumineuse lumineuse du Suivi long- secteur terme

Travaux L’Ecopôle ne génère Vibrations pas de vibrations - - Exploitation particulières

3.9 SANTE

Conformément à la circulaire du 9 août 2013 relative à la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation, le projet a fait l’objet :

▪ d’une Interprétation de l’Etat des Milieux (IEM), dont l’objectif est de s’assurer de la compatibilité sanitaire de l’état des milieux avec les usages actuellement constatés sur le secteur ; ▪ d’une Evaluation des Risques Sanitaires (ERS), visant à appréhender et à quantifier, pour les populations riveraines, les effets sanitaires potentiels susceptibles d’être générés par les activités du site dans son état projeté, en fonctionnement normal.

Le tableau suivant résume les différentes sources d’émission atmosphériques recensées sur le site, ainsi que les substances émises pour chaque source recensée.

Les polluants ayant les émissions les plus importantes sont : ▪ le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote et le dioxyde de soufre (émissions provenant en majorité des moteurs de la valorisation du biogaz et de la torchère) ; ▪ les poussières.

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Tableau 9 : Sources d’émissions recensées sur le site – ARIA – 2017

Type Substance retenue pour Localisation Source recensée d’émissi l’inventaire des émissions on Casier en exploitation : Sulfure d’hydrogène, - Émission de biogaz Diffuse benzène, 1,2 dichloroéthane, - déversement des déchets  poussières émissions de poussières Fuite de biogaz au niveau de la zone de Sulfure d’hydrogène, Installation de Diffuse Stockage de stockage réaménagée benzène, 1,2 dichloroéthane Dioxyde de soufre, monoxyde Déchets Non Emissions issues de la valorisation Canalisée de carbone, oxydes d’azote, Dangereux électrique de biogaz (moteurs) (ISDND) poussières, COVNM Dioxyde de soufre, acide chlorhydrique, acide Emissions en sortie de la torchère Canalisée fluorhydrique et monoxyde de carbone Déchets minéraux  pas d’émission de biogaz Installation de REFIOM : ils sont stabilisés et solidifiés Stockage de Non prise avant d’être stockés  pas d’envol de Déchets en - poussières Dangereux compte Amiante : sacs en double (ISDD) conditionnement  absence de contact direct et de possibilité d’envol Installation de Stockage de Déchets Déversement des déchets  émissions Diffuse Poussières Inertes (ISDI) de poussières et plate-forme BTP Plateforme de prétraitement de déchets Poussières, métaux, Rejet des silos et du malaxeur après dangereux par Canalisée ammoniac, H2S, filtration stabilisation dioxines/furanes /solidification (PSS) Plateforme de traitement de Biopiles Canalisée COV, poussières terres polluées (PFTP)

H2S, benzène, cadmium, Plateforme de Zones de fermentation et de maturation Diffuse nickel, plomb, naphtalène, compostage Compost NH3, acétaldéhyde Plateforme de tri, transit et préparation de Engins de manutention (gaz NOx, HAPs, particules, Déchets Diffuse d’échappement) benzène Industriels Dangereux (DID)

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Type Substance retenue pour Localisation Source recensée d’émissi l’inventaire des émissions on Circulation des camions (gaz d’échappement et soulèvement de poussières) Circulation des véhicules (gaz NOx, HAPs, particules, Circulation sur Diffuse d’échappement et soulèvement de benzène le site poussières) Engins de manutention (gaz d’échappement) Cuves de carburant  émissions de COV Diffuse COV

Une étude d’incidence des rejets liquides a été réalisée par ARCADIS et les émissions aqueuses issues du site ont été quantifiées.

Compte tenu des rejets du site, des usages et des populations avoisinantes, les voies d’exposition retenues sont donc :

▪ l'inhalation ; ▪ l'ingestion : - de sol, - de viande, volailles, œufs, lait, produits laitiers, - de fruits et légumes, - de poissons et d’eau de baignade.

3.9.1 Evaluation de l’état des milieux Dans un premier temps, des mesures ont été réalisées hors site sur les sols et dans l’air ambiant, puis une seconde campagne a été réalisée dans l’air ambiant.

Sur la base des investigations et des calculs réalisés, il apparait que les milieux Eaux et Sols sont compatibles avec les usages, ainsi que le milieu Air pour les substances gazeuses étudiées.

De plus, l’étude d’incidence des rejets liquides a permis de montrer que les rejets de l’Ecopôle n’ont aucune incidence sur les eaux superficielles.

Il n’est pas possible de conclure sur la compatibilité du milieu Air pour les poussières. Conformément à la méthodologie proposée par l’INERIS, une Evaluation des Risques Sanitaires est donc menée afin de connaître l’impact des rejets seuls de l’Ecopôle sur la qualité de l’air, et d’estimer les risques supplémentaires liés à ce dernier.

3.9.2 Evaluation des risques sanitaires Une modélisation de dispersion atmosphérique a été menée afin d’estimer les concentrations dans l’air ambiant et en dépôt particulaire au niveau des cibles identifiées à proximité du site et dans les différentes directions de vent, pour les différents traceurs de risque retenus.

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Les Quotients de Danger calculés pour chaque organe cible dans la zone la plus exposée sont inférieurs à la valeur repère égale à 1. La survenue d’effets toxiques liés à l’Ecopôle des Grands Moulins apparaît donc peu probable

Les Excès de Risque Individuel calculés pour chaque traceur du risque dans la zone la plus exposée sont inférieurs à la valeur repère égale à 1.10-5 (valeur retenue comme critère d’acceptabilité des niveaux de risque dans la gestion des sols pollués en France). De même, l’Excès de Risque Global calculé en sommant les ERI reste inférieur à la valeur repère. Compte-tenu de ces résultats, les risques sans seuil liés aux rejets de l’Ecopôle des Grands Moulins peuvent donc être considérés comme acceptables.

Les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2) et les poussières (assimilées à des PM10) ne disposent pas de valeur toxicologique de référence applicable mais des valeurs guides ont été fixées par l’OMS (2005) pour évaluer l’impact des émissions sur la qualité de l’air et la santé des populations exposées.

Les concentrations attribuables aux émissions du site sont inférieures aux valeurs guides de l’OMS en moyenne annuelle au niveau de la zone habitée la plus exposée du domaine d’étude.

L’Interprétation de l’Etat des Milieux a montré que les milieux Eaux et Sol sont compatibles avec les usages, ainsi que le milieu Air pour les substances gazeuses étudiées.

Les risques sanitaires liés aux émissions atmosphériques gazeuses et particulaires de l’Ecopôle des Grands Moulins sont jugés non préoccupants en l'état actuel des connaissances.

3.10 EAU, ENERGIE ET DECHETS

Eau

La consommation en eau du site est assurée par le réseau communal ; elle est surveillée par un dispositif de comptage. Celle-ci était d’environ 1 500 m3 en 2017.

Par ailleurs, SUEZ RR IWS limite la consommation d’eau sur le site, en utilisant les eaux de ruissellement recueillies dans les différents bassins pour l’arrosage des pistes internes et des espaces verts.

Energie

Le site est raccordé aux réseaux électriques EDF. Un suivi des consommations électrique sera réalisé par activité.

Les éclairages extérieurs sont équipés d’horloges astronomiques pour déclenchement de l’éclairage en période nocturne en fonction des saisons, ou de capteurs de luminosité. Seuls quelques éclairages de sécurité restent allumés 24h/24, l’essentiel des éclairages sont éteints en dehors des horaires de fonctionnement des activités.

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L’unité de traitement des lixiviats et l’installation de valorisation du biogaz fonctionneront en continu.

Les engins d’exploitations sont alimentés au GNR (Gazoil Non Routier) pour leur fonctionnement. Ils bénéficient d’un entretien régulier et respectent les normes en vigueur notamment concernant les modalités et infrastructures de stockage in situ. Le projet ne modifie pas les capacités de stockage de carburant d’ores-et-déjà autorisées. Les quantités de carburants consommées font l’objet d’un suivi précis.

Déchets

Les quantités de déchets produits seront limitées dans la mesure du possible, notamment en effectuant toutes les opérations de valorisation économiquement possibles. Les diverses catégories de déchets seront collectées séparément puis valorisées ou éliminées dans des installations appropriées.

Les principaux déchets liés au fonctionnement du site sont :

▪ les déchets liés à l’entretien des engins d’exploitation (huiles usagées, déchets souillés,…) ; ▪ les déchets ménagers et assimilés liés au travail de bureau ; ▪ les déchets liés au curage des bassins de stockage des eaux pluviales, des séparateurs hydrocarbures et des cuves de stockage des eaux-vannes ;

3.11 EFFETS CUMULES AVEC LES PROJETS CONNUS

Le seul projet connu sur les communes du rayon d’affichage est le projet de centrale solaire photovoltaïque au sol, déposé par la société GDF SUEZ Futur énergies localisée au lieu-dit « Les Grands Moulins » sur les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône, au niveau des limites actuelles de l’Ecopôle et plus précisément au niveau de l’ISDD actuelle et de l’ISD en post-exploitation réaménagée. Ce projet a été autorisé par arrêté préfectoral du 27 juillet 2015 et le permis de construire a été obtenu également en 2015.

L’impact de l’Ecopôle sur la centrale photovoltaïque est bénéfique, étant donné l’utilisation d’anciennes zones d’exploitation réaménagées pour la réalisation d’une zone de valorisation énergétique à base d’un système solaire. Inversement, l’impact de la centrale est bénéfique pour l’Ecopôle en permettant de redonner une activité industrielle et économique à ces zones réaménagées et de modifier l’image de ces zones anciennement exploitées.

Ainsi, hormis des impacts bénéfiques, aucun effet cumulé négatif entre ces deux exploitations n’est à prévoir en phase exploitation.

Comme exposé dans l’étude d’impact du projet de centrale photovoltaïque, les impacts principaux de cette installation auront lieu durant la phase de travaux avec l’augmentation du trafic routier, et les nuisances habituelles du chantier (bruit, poussières) - la durée des travaux est estimée à 6 mois et environ 140 camions sont attendus pour la construction de la centrale. Cet impact restera donc limité dans le temps et il sera veillé, dans la mesure

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SUEZ RR IWS Minerals France – Ecopôle des Grands Moulins Communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21) Projet d’extension de l’ISDND D.D.A.E. – Résumé non technique de l’étude d’impact du possible, à ce que les périodes de travaux liés à l’extension de l’ISDND ne soient pas concomitantes avec les travaux de GDF-SUEZ, notamment vis-à-vis du trafic routier.

Les autres projets connus du département de Côte-d’Or, au moment de la rédaction de ce présent dossier, sont situés en dehors des communes du rayon d’affichage. Ainsi, du fait de la distance qui les sépare avec l’Ecopôle, l’impact des effets cumulés de ces projets est négligeable.

Rappelons que les effets cumulés du projet avec les installations existantes non modifiées ont été pris en compte lorsque jugés pertinents (pour l’évaluation des effets du projet sur le trafic, les odeurs, la santé, le bruit, …).

L’analyse des effets cumulés permet de conclure que les activités projetées, avec les mesures associées mises en œuvre, sont compatibles avec les projets connus.

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L’étude de la vulnérabilité du projet aux catastrophes majeures et aux risques naturels a été réalisée par la société AMARISK dans le cadre de l’analyse de risques de l’étude de dangers (Pièce n°6 du dossier).

L’Ecopôle présente une faible vulnérabilité aux catastrophes majeures et aux risques naturels. Rappelons que l’Ecopôle est localisé en dehors de zones inondables, en-dehors de communes soumises au risque feux de forêt, en zone de sismicité faible, sur une zone n’ayant jamais connu de mouvements de terrain, et en zone d’aléa faible à moyen pour le retrait-gonflement des argiles. Il est néanmoins situé dans une zone sensible au risque de remontée de nappe (sensibilité forte à très forte).

De plus, de nombreuses mesures préventives sont mises en place pour pallier les conséquences prévisibles d’un épisode de canicule, d’intempéries intenses, d’un foudroiement, d’un séisme,… mais également d’un risque d’origine. Par exemple :

▪ Les besoins en eau d’extinction incendie sont couverts par les réserves d’eaux de ruissellement internes présentes dans les bassins ; ▪ Les bâtiments sont construits selon le DTU Neige et vent ; ▪ Les différents bassins lixiviats sont suffisamment dimensionnés pour un épisode pluvieux de fréquence décennale d’une durée de 24 heures ; ▪ Les bassins de stockage des eaux de ruissellement internes permettent de stocker une pluie d’occurrence décennale à trentennale d’une durée de 24 heures ; ▪ La plupart des équipements sont implantés dans un bâtiment ou sont résistants à la grêle ; ▪ Des protections contre la foudre sont et seront mises en œuvre conformément aux Analyses du Risque Foudre (ARF) et aux l’Etude Technique (ET).

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Le présent chapitre a pour objet de donner un aperçu de l’évolution probable de chaque thématique en l’absence du projet et de leur évolution avec le projet, ce qui correspond aux incidences définies au chapitre 0.

Le tableau suivant présente l’évolution de l’état initial sans et avec le projet.

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Thèmes et Évolution naturelle de l’environnement Évolution de l’environnement du site avec le projet et mesures État initial de l’environnement du projet sources du site sans mise en place du projet en faveur de l’environnement Le climat est de type océanique à tendance semi-continentale. Du fait du changement climatique, on peut Le projet a un impact sur le climat par l’émission de gaz à effet de serre L'influence océanique se traduit par des pluies fréquentes en toutes s’attendre à ce que dans un horizon proche (responsable de l’accélération des changements climatiques), liée au transport saisons (avec néanmoins un maximum en automne et un minimum (2021-2050) le climat évolue de la manière des déchets et à la dégradation anaérobie des déchets non dangereux dans suivante : en été) et un temps changeant. l’ISDND. - hausse des températures moyennes entre 0,6 et 1,3°C ; Différentes mesures de réduction seront mises en œuvre : - augmentation du nombre de jours de vagues de - Mise en œuvre au plus tôt de couvertures provisoires et définitives ; Climat chaleur en été ; - Captage du biogaz dès sa production et valorisation énergétique du biogaz - diminution du nombre de jours anormalement collecté (impact positif lié à la production d’électricité d’origine renouvelable) ; froids en hiver sur l'ensemble de la France http://www.drias - Utilisation du GNR pour les engins mobiles du site et véhicules, engins et - métropolitaine. équipements aux normes en termes d’émissions atmosphériques. climat.fr/decouve rte/choix/parcour L’impact potentiellement négatif du projet lié à la nature même de l’activité est s donc contrebalancée par des mesures de réduction ayant pour certaines un impact positif sur le climat.

SUEZ RR IWS valorise également le biogaz issu de la fermentation anaérobie des déchets ménagers non dangereux en produisant de l’électricité verte

réinjectée sur le réseau public. Cela permet de limiter les émissions de CO2 produite par les énergies fossiles.

Le projet d’extension de l’ISDND aura un impact sur le paysage qui sera maîtrisé Site localisé dans la plaine de la Saône, ample dépression, longue de La zone est non côtière et l’évolution Relief et topographie par la mise en œuvre de mesures de réduction dès le démarrage d’exploitation 250 km et située entre deux massifs montagneux. L’environnement topographique du site n’est perceptible qu’à une telles que couvertures provisoires et définitive à l’avancement, digues du site présente un relief peu marqué. échelle de temps extrêmement longue. IGN périphériques végétalisées, divers masques végétaux en partie nord.

L’échelle de temps de l’évolution naturelle du L’impact potentiel que peut représenter une installation comme celle objet du sous-sol est extrêmement longue, et cette présent dossier sera maîtrisé par la mise en œuvre d’un certain nombre de évolution n’est pas susceptible d’être perçue à Géologie et sols Contexte lithostratigraphique caractérisé par la présence de mesures prévues par la règlementation (mise en place de barrières de sécurité nos échelles. BRGM, études nombreuses formations marneuses ou marno-argileuses à passive et active, gestion des eaux et des effluents, stockage des produits et précédentes et l’affleurement avec une absence de fracturation régionale et locale. La qualité des sols dépend directement de l’usage réactifs sur rétentions dimensionnées, conception de la géométrie du stockage complémentaires du site. Actuellement les parcelles de l’extension vérifiée par des calculs de stabilité suivant les normes en vigueur) et par sont dédiées à l’exploitation agricole. l’application de procédures.

Ressources existantes en profondeur, au niveau des calcaires Comme pour les sols, l’impact potentiel que peut représenter le projet sera jurassiques mais formations non présentes à l’affleurement à maîtrisé par la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures prévues par la proximité du projet. règlementation (mise en place de barrières de sécurité passive et active, gestion À l’échelle de la France, les ressources en eau des eaux et des effluents, stockage des produits et réactifs sur rétentions Les terrains au droit du projet sont parcourus par des eaux souterraine, devrait sensiblement diminuer à dimensionnées, conception de la géométrie du stockage vérifiée par des calculs souterraines pérennes non exploitables (nappe peu profonde, de l’horizon 2070. de stabilité suivant les normes en vigueur) et par l’application de procédures de Hydrogéologie faible extension. contrôles (suivi des eaux souterraines par le biais d’un réseau de piézomètres Agence de l'Eau Actuellement les parcelles de l’extension sont de surveillance notamment). Captages AEP situés en amont hydraulique et hydrogéologique du dédiées à l’exploitation agricole sans gestion site, non exposés aux écoulements souterrains en provenance de ce particulière des eaux. Le projet n’augmente pas la surface imperméabilisée de manière significative et n’aura donc pas d’impact sur l’écoulement des eaux souterraines ni sur dernier. l’alimentation de la nappe. Aucun prélèvement d’eau souterraine ne sera réalisé

pour les besoins du site.

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SUEZ RR IWS Minerals France – Ecopôle des Grands Moulins Communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21) Projet d’extension de l’ISDND D.D.A.E. – Résumé non technique de l’étude d’impact Thèmes et Évolution naturelle de l’environnement Évolution de l’environnement du site avec le projet et mesures État initial de l’environnement du projet sources du site sans mise en place du projet en faveur de l’environnement Le projet ne modifie pas de manière significative la surface imperméabilisée du site (impact non significatif sur la quantité d’eaux pluviales ruisselées). Dans tous les cas, présence de bassins de rétention dimensionnés sur la base d’un évènement pluvieux de fréquence décennale à trentennale.

L’impact potentiel du projet sur les eaux superficielles sera maîtrisé par la mise Réseau hydrographique local principalement constitué par la Bèze L’augmentation des températures peut entraîner en œuvre d’une gestion des eaux rigoureuse (interception des eaux externes, (affluent de la Saône) mais également par plusieurs Hydrologie la baisse des niveaux des débits d’étiage des collecte et stockage des eaux de ruissellement internes-bassins dimensionnés ruisseaux/fossés présents au niveau et aux abords du site du projet. Agence de l'Eau cours d’eau. pour stocker une pluie décennale à trentennale 24h, collecte et stockage des La Bèze, située en limite ouest du site, se jette dans la Saône à lixiviats dans des bassins étanches, et traitement des derniers in-situ sans rejet environ 5,2 km en aval de l’Ecopôle. au milieu naturel, eaux de voirie transitant par des séparateurs à hydrocarbures avant de rejoindre le réseau de collecte des eaux pluviales existant). Ne seront rejetées au milieu naturel que les eaux pluviales et les effluents traités, après contrôle de leur qualité et vérification du respect des seuils de rejet de l’arrêté préfectoral.

Contexte écologique du site principalement marqué par la présence d’une zone humide sur 2 400 m² de l’extension projetée et de deux zones Natura 2000 ZSC à moins de 10 km (« Vallée de la Saône » et « Gîtes à chauves-souris en Bourgogne » dont 4 entités sont proches du site). Le site est également adjacent à une ZNIEFF de type II, avec la zone d’extension projetée qui appartient en partie à cette ZNIEFF. Des mesures de réduction d’impact et d’accompagnement seront mises en place Le site étudié s’inscrit dans un environnement où les zones dans le cadre du projet, telles que : d’inventaires de la biodiversité et les espaces naturels protégés sont présents. Les possibles enjeux identifiés vis-à-vis du contexte Actuellement, les parcelles sont dédiées à - adaptation de la période des travaux ; écologique sont globalement faibles à moyens, exception faite pour l’agriculture et en proximité immédiate du site - plantation de massifs d’épineux avant le début des travaux ; les zones humides avec un enjeu fort. existant. Dans ce contexte, les dynamiques - limitation de la présence de macro-déchets ; Milieu naturel Les habitats naturels et semi-naturels ne présentent pas d’enjeu de naturelles prévisibles sont lentes et permettent - installation d’un gîte pour hérisson et création de haie. Etude Faune-flore conservation sur le périmètre d’étude. d’augurer le maintien, au moins à moyen terme, des populations d’espèces patrimoniales Des mesures compensatoires seront mises en place pour les impacts relatifs à La flore ne présente pas d’enjeu de conservation, aucune espèce identifiées. la zone humide. protégée n’ayant été recensée et la flore étant commune voire très commune avec des espèces exogènes. Les mesures mises en œuvre permettent de supprimer les effets résiduels notables du projet sur les espèces recensées. Parmi la faune, seule le groupe des oiseaux présente un enjeu de conservation globalement fort du fait du nombre d’espèces protégées et/ou à enjeu fort de conservation recensées (nicheuses et non nicheuses). Les autres groupes présentent des enjeux nuls à faibles, du fait de l’absence de recensement d’espèces protégées sur le périmètre du projet, de l’absence de gîtes potentiels et de la non- attractivité du site.

Impact principalement lié à la modification des reliefs (création d’un second dôme, et légère rehausse de l’existant). Le site s’inscrit dans la plaine de la Saône. Dans le secteur d’étude, l’évolution du paysage Impact positif lié au passage en souterrain de la ligne moyenne tension qui traverse actuellement la zone d’extension projetée. Paysage Foisonnement végétal qui crée un paysage contrasté avec quelques est essentiellement liée à l’évolution des portions où les vues sont très dégagées et d’autres portions où les Etude paysage pratiques agricoles. Le projet d’extension s’inscrit dans la continuité des aménagements déjà vues sont lointaines et ouvertes. existants et ne génère pas de nouveau point culminant ou de nouvelle vue sur le site. Les vues actuelles seront modifiées mais pas de manière structurelle compte tenu de la présence actuelle du site en fonctionnement.

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SUEZ RR IWS Minerals France – Ecopôle des Grands Moulins Communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône (21) Projet d’extension de l’ISDND D.D.A.E. – Résumé non technique de l’étude d’impact Thèmes et Évolution naturelle de l’environnement Évolution de l’environnement du site avec le projet et mesures État initial de l’environnement du projet sources du site sans mise en place du projet en faveur de l’environnement Traitement paysager soigné avec des mesures d’accompagnement permettant de mettre en place un projet exemplaire et durable.

Site localisé en milieu rural et bien isolé, sur les communes de Drambon et Pontailler-sur-Saône. Habitation la plus proche située à La mise en place du projet n’aura pas d’influence sur les tissus économiques et 150 m à l’est de l’Ecopôle. Aucune habitation n’est située dans le Le secteur d’implantation de l’Ecopôle des Grands urbanistiques en présence. Le projet s’implante sur une zone déjà autorisée Milieu humain périmètre de 200 m autour des zones de stockage de déchets. Moulins n’est pas soumis à une pression foncière pour du traitement et du stockage de déchets. Atlas des du fait de la nature rurale des terrains et de Le projet est conforme aux dispositions règlementaires en termes d’impact Aucun ERP ou monument historique à moins de 1,5 km du site. patrimoines l’éloignement de tout pôle urbain en acoustique, que ce soit en limite de propriété ou au niveau des Zones à INSEE développement. Le site n’aura pas vocation à être Emergence Règlementée les plus proches. Seule une servitude liée à la présence d’une ligne électrique HT se Mérimée urbanisé pour des logements mais à accueillir de Il permettra en outre la pérennisation des emplois du personnel SUEZ RR IWS trouve au droit du projet et une ligne électrique MT traverse la zone nouvelles activités ou des prairies sur les zones PLU Minerals France (maintien des activités de stockage de déchets non dangereux d’extension. végétalisées. jusqu’en 2032), et génèrera de fait, des emplois indirects liés à la prolongation des activités (impact positif direct et indirect, à court et moyen terme). Les projets de dévoiement sont engagés ave RTE et Enedis.

L’étude des dangers réalisée dans le cadre du projet a pris en compte l’ensemble Au vu de la croissance démographique des des phénomènes dangereux du site ; aucun phénomène dangereux ne peut L’Ecopôle est concerné par le zonage réglementaire de communes et du contexte urbain, une croissance avoir d’effet en-dehors des limites de l’ICPE. l’établissement TITANOBEL (Site SEVESO situé sur la commune de des activités économiques est peu probable, ce Concernant le risque incendie de manière générale, les dispositions préventives Pontailler-sur-Saône), au niveau de la partie sud de l’emprise ICPE. qui entraine une stabilité du niveau de risque. (débroussaillage, procédures d’admission, contrôle des accès…), les moyens de Risques naturels et L’extension du présent projet ne se situe pas dans l’emprise du PPRT, lutte contre l’incendie existants et renforcés si nécessaire (poteaux incendie, technologiques Compte tenu du réseau hydrographique proche, il n’est donc pas concerné par ce plan de prévention. stock de matériaux, RIA, extincteurs, …), et les procédures en place limitent ce le secteur pourrait être concerné à terme par le risque. risque inondation en fonction notamment de Zone d’extension concernée par le risque de remontée de nappe. Concernant le risque inondation, le projet a un effet bénéfique grâce à la mise l’urbanisation en amont du site. en place de bassins de gestion des eaux pluviales capables de stocker une crue trentennale 24h. Le projet n’a aucune incidence sur l’ambiance lumineuse et vibratoire. L’impact sonore sera réduit grâce à des mesures comme l’utilisation d’engins et de matériels conformes à la réglementation, l’exploitation en semaine et en période Au vu de la croissance démographique des diurne. communes, on peut prévoir une croissance des activités économiques et une augmentation du L’impact potentiel que peut représenter une installation comme celle objet du trafic. présent dossier sur la qualité de l’air sera maîtrisé par différentes mesures de Ambiance sonore et lumineuse, et qualité de l’air d’un milieu rural réduction des envols et des poussières (dispositions constructives de (peu d’activités génératrices de bruit, milieu épargné par la pollution La tendance d’évolution du cadre de vie du conception, pose de filets anti-envols, arrosage des pistes et des stocks, …) et Cadre de vie lumineuse et qualité de l’air relativement bonne). secteur devrait donc être stable voire dégradée. par la poursuite du déploiement des dispositifs de collecte du biogaz.

L’implantation d’industries sur la zone pourrait Le projet aura une incidence modérée à moyen terme sur la situation avoir des conséquences sur la qualité du cadre de actuellement autorisée, avec une légère augmentation du trafic routier (+ 20 vie et la qualité de l’air. véhicules/jour). Les mesures de réductions mis en place permettront de maintenir un impact résiduel faible.

Le risque sanitaire lié au projet n’est pas significatif pour la voie d’exposition retenue.

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6 Modalités de suivi des mesures mises en œuvre en faveur de la santé et l’environnement

En phase travaux, des mesures de gestion concernant notamment le milieu naturel seront mises en œuvre. Les mesures à appliquer seront mentionnées dans le cahier des charges de consultation des futures entreprises de travaux et des vérifications de son application seront réalisées par des visites de contrôle ponctuelles sur le chantier par le Maître d’œuvre ou le Maître d’Ouvrage.

Les différentes mesures prises en faveur de l’environnement en phase exploitation feront l’objet de suivis. Ainsi :

▪ l’ensemble des résultats des contrôles sur les eaux souterraines, les eaux superficielles et les lixiviats sera tenu à disposition de l’inspecteur des ICPE et présenté lors du bilan annuel de l’installation ; ▪ un suivi des nouvelles plantations (arbres et végétaux) mis en place conformément à l’aménagement paysager sera réalisé : l’entreprise devra notamment suivre la croissance des végétaux, entretenir les massifs, remplacer les arbres malades ou morts, effectuer les tailles saisonnières ; ▪ la mesure compensatoire relative à la prairie humide fera l’objet d’un suivi scientifique par un écologue, conjointement aux suivis réalisés dans le cadre de l’extension de l’ISDD ; ▪ une campagne de contrôle des émissions sonores du site sera réalisée après la mise en service du projet afin de s’assurer de la conformité aux prescriptions de l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les ICPE.

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7 Estimation des dépenses en faveur de l’environnement

Le tableau suivant présente l’estimation des coûts associés aux principales mesures associées aux impacts potentiels identifiés dans la présente étude d’impact.

Impacts potentiels Principales mesures Estimation des coûts associés

Imperméabilisation d’environ 225 000 € 5 000 m2 pour les pistes Reprise et complément du réseau d’assainissement des 160 000 € eaux pluviales

Tranchées drainantes 180 000 €

Protection des eaux Mise en place des barrières souterraines / eaux de de sécurité passives et 2 000 000 € surface actives Extension et création de

nouveaux bassins de 260 000 € stockage pour les eaux pluviales

Mise en place réseau collecte 880 000 € lixiviats

1 gite à hérisson 250 € Protection faune/flore et milieux naturels Compensation de la zone 20 000 € humide

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Protection visuelle / Plantation 150 000 € Aménagements paysagers Engazonnement 60 000 € Lutte contre la Dératisation 2 500 €/an x 12 ans = 30 000 € prolifération des animaux Dispositif d’effarouchement Forfait = 12 000 € Ramassage des éléments 4 600 €/an x 12 ans = 55 200 € Lutte contre les envols légers Filets anti-envols 80 000 € Réseau de collecte du biogaz 400 000 € (puits, conduite) Lutte contre les odeurs Aménagement de la 2 000 000 € couverture finale

TOTAL Environ 6 512 450 €

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L’Ecopôle des Grands Moulins sera réalisé et exploité par SUEZ RR IWS Minerals France conformément à la règlementation et aux principes d’aménagement et d’exploitation du site existant déjà validés en termes d’efficacité et de respect de l’environnement.

Le projet s’inscrit dans une logique de continuité d’exploitation et de développement de l’activité de stockage de déchets non dangereux, correspondant à des besoins territoriaux exprimés par les acteurs locaux lors des phases de concertation préalables.

Le site des Grands Moulins de Drambon et Pontailler-sur-Saône permet de disposer d’un environnement local favorable, reposant notamment sur : ▪ la proximité des gisements de déchets ; ▪ un contexte géologique et hydrogéologique favorable ; ▪ un isolement vis-à-vis des tiers permettant la constitution d’une bande de 200 mètres d’isolement autour de l’installation de stockage de déchets ; ▪ des voies d’accès suffisamment dimensionnées et permettant plus de sécurité et moins de nuisances au niveau de zones urbanisées ; ▪ une topographie permettant une vision limitée du site ; ▪ l’absence de contraintes réglementaires et environnementales incompatibles avec les activités projetées ; ▪ la maîtrise foncière de l’ensemble des terrains concernés par le projet.

En termes d’impact sur l’environnement naturel et humain, le respect de l’ensemble des dispositions réglementaires applicables aux activités et les nombreuses mesures spécifiques prises pour éviter, réduire et compenser les effets potentiels du site, mais aussi pour accompagner sa réalisation, permettent de garantir une exploitation du site en toute sécurité. ***

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