Le pianiste The pianist de FFICHE FILM Fiche technique

France/Grande-Bretagne /Pologne/Allemagne - 2002 - 2h30

Réalisateur : Roman Polanski

Scénario : Ronald Harwood d’après le livre de Wladyslaw Szpilman

Image : Pawel Edelman Résumé Critique

Musique : Wladyslaw Szpilman était son nom. En Roman Polanski ne le quitte jamais, si 1935, la radio d'Etat polonaise l'engagea, à proche de ce personnage qu'il paraît le Wojciech Kilar Varsovie. Il avait 24 ans et son talent était connaître depuis toujours. Si le pianiste est déjà reconnu. Un grand pianiste, une célé- réservé, c'est sans doute que son metteur Interprètes : brité. Il devait sûrement en imposer, ce en scène l'est aussi. L'un et l'autre fuient la jeune prodige. Sur l'écran aujourd'hui, joué virtuosité pour la virtuosité, les effets, la Adrien Brody par Adrien Brody, c'est un homme qui complaisance. Mais, pour Polanski, qui a (Wladyslaw Szpilman) semble presque capable de disparaître der- souvent été tenté par les exercices de Emilia Fox rière la musique qu'il fait surgir au bout de style, c'est une sobriété nouvelle. Même ses doigts. Une admiratrice l'attend devant avec sa Palme d'or, son film est parfaite- (Dorota) les studios de la radio, et c'est lui qui l'ad- ment étranger à ce désir plutôt bien vu au Michal Zebrowski mire aussitôt. Mais les Allemands bombar- cinéma : briller. Son ambition est plus (Jurek) dent. C'est 1939, la nuit noire du nazisme grande et plus sérieuse. Il s'agit de trouver tombe sur Varsovie et sur le discret, le la note juste pour une partition retentissan- Frank Finlay secret Wladyslaw Szpilman… te et délicate : la vie de Wladyslaw (le père) Szpilman tout au long des années de guer- Maureen Lipman re, dans le ghetto puis dans les ruines de Varsovie, la mort toujours à ses côtés. (la mère) Pour raconter cette histoire, Polanski ne se place pas en grand chef d'orchestre d'une Palme d’Or Cannes 2002 superproduction. Il y a de l'ampleur dans 7 nominations César 2003 cette reconstitution, dans cette vision d'un monde disparu, mais la sensibilité qui 3 nominations Oscar 2003 domine, c'est celle du soliste. Du pianiste : un homme seul filmé par un homme qui connaît visiblement la solitude. Ici, elle est

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partout. Les premiers effrois passés, on L'Histoire ressemble à une partie de rou- Pris avec des pincettes par la critique veut vite se rassurer chez les Szpilman : lette russe. La vie à laquelle chaque qui, à Cannes, le taxa d'académisme autour du poste de radio, Wladyslaw, habitant du ghetto se rattache, cette vie alors que le jury, lui, discernait rien ses parents, son frère et ses deux sœurs magnifique pour laquelle ils sont prêts à moins que la palme d'or, Le Pianiste, écoutent les nouvelles. L'Angleterre endurer tout, les Allemands la jouent en dépit de sa suprême récompense, entre en guerre, et la France va suivre, aux dés. Ou c'est tout comme. Une sort sans accompagnement excessif. "la Pologne n'est plus seule !" Mais si, femme pose une question à un soldat, il Pire, on bâtit autour de lui un air déjà elle est seule. Comme ils sont seuls, lui répond en lui tirant une balle dans la entendu ailleurs, si on en croit notam- tous les juifs qui sont conduits dans le tête. Il aurait pu lui donner une claque, ment le résumé de son scénario, inter- ghetto en un long cortège funèbre, des coups de poing, un coup de crosse, prétation quand même très désorientée : comme au tombeau. l'insulter ou lui parler : c'est comme ça pour aller vite, on s'est dépêché de C'est pourtant encore la vie, chacun veut lui chante, il a tous les droits. Cet hor- ramener Le Pianiste à l'épopée d'un y croire, et Polanski montre cet espoir rible "bon plaisir" des nazis domine tout juif polonais s'évadant du ghetto de qui s'accroche à tout, même à ce qui ne le film, et son pouvoir de terreur n'a Varsovie et revenant à son existence de peut faire que le désespoir. Mais il ne jamais été plus impressionnant. Des virtuose par l'entremise d'un officier joue pas avec les illusions de ses per- Allemands entrent dans un immeuble du allemand, après que celui-ci l'a entendu sonnages. Jamais mélodramatique, sa ghetto, ou font aligner des hommes jouer. Ce qui revient à faire jouer au peinture du ghetto de Varsovie ne dit, dans la rue. C'est rapide, c'est brutal, Pianiste une partition écrite il y a dix profondément, qu'une seule chose : là, il comme si la foudre tombait. ans pour Spielberg, accolade malvenue n'y avait plus de salut. Et plus beaucoup Des atrocités de la guerre, on en a sûre- entre la Liste de Schindler et le der- de solidarité. Quand la faim et la peur ment vu d'autres au cinéma, plus insup- nier Polanski. Elle pourrait cependant tenaillent, le chacun-pour-soi devient la portables encore. Mais devant ces nous aider à y voir clair. loi commune. La bonté n'est pas forcé- scènes du Pianiste, la peur la plus Le seul point commun entre Schindler ment aussi efficace. Un homme qui a grande nous gagne : celle d'un enfant et Le Pianiste semble être l'emploi du signé un faux certificat de travail pour le effaré, désemparé, horrifié. Cet enfant même décorateur. C'est tout. Pour le père de Wladyslaw Szpilman le lui que fut Polanski, à Cracovie, dans le reste, le Polanski s'aventure sur un ter- donne avec ces mots : "Ça ne servira à ghetto. Wladyslaw Szpilman redevient rain autrement plus kafkaïen, ne perdant rien." Même avec les papiers qu'exigent lui-même un petit garçon. Echappé du jamais de vue la sombre question qui le les Allemands pour vous accorder le ghetto, il trouve refuge dans des appar- hante : comment un individu (quelqu'un droit de rester dans le cauchemar du tements déserts où des amis polonais le qui, par exemple, se définirait non ghetto, vous serez déportés. Le pire est laissent avec toujours la même recom- comme juif, mais avant tout comme pia- toujours sûr. mandation : ne fais pas de bruit. Comme niste, parce que c'est tout ce qu'il sait Pas de colère ni de pathos pour rappeler un enfant sage et solitaire, Wladyslaw faire, évidemment, puisque c'est à peu cela. Polanski ne se fait pas le porte- Szpilman observe alors, par la fenêtre, près tout ce qu'il est, pianiste de génie, voix des sentiments dictés par l'Histoire. le spectacle de la guerre qui continue. c'est déjà pas mal) peut-il tenir le choc Il a les siens, généreux sans naïveté, C'est là qu'Adrien Brody apparaît défini- quand il est prisonnier d'un conflit où pessimiste sans insistance. Quand les tivement comme un extraordinaire inter- l'humain trop humain est jugé en fonc- Szpilman sont parqués, avec d'autres, prète pour ce personnage. Aucun acteur tion de ses racines, de son sang («Hé, avant d'être envoyés à Treblinka au n'a autant d'enfance dans le regard. juif !», c'est ainsi que l'appellera l'offi- "recyclage", comme dit un soldat, le Le sens du temps, de la guerre, de la cier allemand qui lui vient en aide - l'ap- père achète un caramel et le coupe en vie, de la mort, durant cette dernière peler «Hé, pianiste» ne l'effleure pas) ? six morceaux. La scène est émouvante, partie tout se perd dans un monde qui Cette rencontre entre deux individus mais pas seulement. C'est aussi une semble avancer, tout à la fois, vers le issus de deux camps irréconciliables, image terre à terre, lucide, d'une histoi- néant et vers la paix. Quand Wladyslaw sinon qu'ils partagent un goût coupable re collective devenue terriblement déri- Szpilman rencontre finalement un offi- pour Chopin, le film n'en fait que l'avant- soire : un pauvre caramel, payé une for- cier allemand qui pourrait l'achever mais dernier épisode de sa saga… Autant tune parce que la loi du profit est incre- qui lui donne à manger, les grands senti- dire que la piste Schindler n'est pas la vable, c'est tout ce que peuvent parta- ments menacent : bonté, pardon, pitié… bonne. ger ces six-là. Car c'est chacun sa guer- (…) Surtout, là où Spielberg entendait racon- re. Le train de la mort part. Wladyslaw Frédéric Strauss ter l'histoire de l'Holocauste sous un Szpilman n'est pas dedans. Télérama n° 2750 - 28 septembre 2002 angle paradoxal, laissant du coup sous-

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entendre que l'historiographie plus clas- trouble, intime et c'est toute la leçon du au pianiste qui se demande à quoi sert sique bâtie autour de la Shoah avait Pianiste. le sacrifice des insurgés du ghetto. La accompli le travail, comme si l'horreur Philippe Azoury confrontation entre l'artiste et le soldat des camps était chose apprise, transmi- Libération 25 septembre 2002 allemand renvoie aux clichés qui fleuris- se et comprise dans toute son ampleur, saient à l'écran, quinze ou vingt ans Polanski dit l'inverse : on ne s'habituera après la fin de la guerre, sur les trésors jamais au récit détaillé du nazisme. d'humanité qui pouvaient se dissimuler L'histoire, que l'on suppose connue, de (…) La première partie du Pianiste sous l'uniforme vert-de-gris. Les l'invasion de la Pologne par l'Allemagne constitue une espèce de matrice de quelques scènes qui séparent la libéra- et de la constitution du ghetto juif à cette descente aux enfers. Ici, ce n'est tion de l'épilogue montrent un citoyen Varsovie, est ici reprise, décrite, avec pas un personnage mais toute une com- polonais retournant au sein de la com- application, pour redire les règles munauté qui se voit dépouillée de sa munauté nationale, jusqu'à recouvrer nazies, équivalentes à celles que les dignité, puis de son humanité et enfin toute sa gloire d'artiste. hommes réservent aux chiens, pour de sa vie. Mais cette appartenance du Là encore, le recours à des figures répéter certaines collaborations insen- film Le Pianiste à l'univers de Roman éprouvées masque une implication per- sées (si le film passe vite sur une hiérar- Polanski est la plupart du temps mas- sonnelle profonde : des épisodes entiers chie à l'intérieur du ghetto, il ne manque quée par le décorum du cinéma à grand du Pianiste - la construction du mur du pas de s'arrêter sur l'existence - avérée - spectacle. A voir ce film-là, il est impos- ghetto vue de la fenêtre de l'apparte- d'une police juive marchant main dans sible d'imaginer que son réalisateur fut ment, le milicien qui dit à Szpilman "ne la main avec la Gestapo). Cette histoire, un inventeur de formes, un dynamiteur cours pas" au moment où il échappe à la dit Polanski, on l'entend chaque fois de conventions. déportation - sont relatés terme à terme, comme si elle nous était racontée pour A la moitié du film, l'Histoire cède la dans l'autobiographie de Polanski (parue la première fois. On ne s'habitue pas à place à une histoire. Au moment où les en 1984), enfant juif du ghetto de l'horreur, à la partition de l'horreur, et siens montent dans les wagons à bes- Cracovie dont la mère n'est jamais reve- c'est aussi le prix de notre survie. Son tiaux, Szpilman est sauvé, arraché à la nue de la déportation. Seul le travail récit est toujours une actualisation. foule par un de ces policiers juifs qui d'Adrien Brody qui, très sagement, très Toute la première partie mi-effacée/mi- assurent le bon ordre de l'"évacuation" justement, limite son registre à la peur effarée, où le surmoi de l'auteur de des habitants du ghetto. Commence et à la rage de survivre, permet d'entre- Chinatown fait profil bas, s'explique là alors le récit de sa survie, de l'hiver voir, par éclairs, la vie d'un homme pen- comme la chose la plus sincère que 1942-1943 à l'arrivée des troupes dant la catastrophe, la profondeur de la Polanski (rappelons qu'il avait presque russes. Le pianiste n'est pas un héros. Il plaie, et la souffrance inextinguible dix ans lorsqu'il connut le ghetto de quitte le ghetto à la veille de l'insurrec- qu'elle représente pour un individu qui y Varsovie) ait signée depuis des années, tion, qu'il contemple de la lucarne de la a survécu. demandant à son acteur de jouer ces chambre où il se cache, et vit de la cha- Au bout de deux heures et demie d'un épisodes avec une imperméabilité d'au- rité d'amis polonais jusqu'au soulève- film digne dans son refus presque systé- tant plus étrange. (…) ment de Varsovie, quelques mois après matique de la manipulation des émo- C'est ce manque qui va accélérer sa l'écrasement des insurgés du ghetto. Il tions, mais aussi rebutant par sa réti- métamorphose au sens Kafka-cancrelat erre alors dans les ruines, mû par la cence obstinée à tomber les masques, du terme, faisant de lui un fou aux seule nécessité de survivre au froid, à la l'énigme reste entière. Qui saura jamais allures de Raspoutine ou de Robinson, faim et aux troupes allemandes, jusqu'à pourquoi, de l'histoire qui lui est sans tissant une existence d'araignée promi- ce que, dans les derniers mois, un offi- doute la plus proche, Polanski a tiré l'un se à extermination. Désaccordé, reclus, cier de la Wehrmacht lui offre sa protec- de ses films les moins personnels ? traqué, ses fenêtres n'ont pour vis-à-vis tion. Thomas Sotinel que la haine. Un jour, un char d'assaut En même temps que l'histoire de Le Monde 25 Septembre 2002 viendra, qui bombardera au mortier sa Szpilman devient un destin individuel, mansarde. Comme un insecte dont un Polanski et son scénariste, le dramatur- enfant sadique aurait arraché une à une ge britannique Ronald Harwood, sacri- les pattes, il lui faut espérer le bon vou- fient aux rituels du genre historique : loir d'un autre enfant (d'un autre personnages emblématiques, tirades sadique), qui daigne en retour refaire de explicatives. C'est une Polonaise qui, en lui un pianiste. Ça tient à peu, c'est un petit discours bien senti, fait la leçon

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Le réalisateur Après l'Angleterre, il s'installe aux Gdy Spadaja Anioly 1959 États-Unis et réalise Rosemary’s Baby Lampa Roman Polanski - Raymond de son vrai en 1968, film qui regroupe deux des Le gros et le maigre 1961 prénom - est né de parents polonais, à principaux thèmes du réalisateur : l'an- Ssali 1962 Paris, le 18 août 1933. À l'âge de trois goisse et l'horreur. Pour celui qui était Les mammifères ans, il suit son père et sa mère qui l'espoir du jeune cinéma polonais, l'an- retournent en Pologne pour s'installer à née 1969 est tragique. Il perd tout Longs métrages Cracovie. La guerre éclate et ses parents d'abord , qui était le Noz Wodzie 1962 sont déportés dans un camp de concen- compositeur de la musique de presque Le couteau dans l’eau tration. Livré à lui-même, il est recueilli tous ses films, puis, son épouse, sauva- Les plus belles escroqueriesdu par plusieurs familles. Sa mère meurt en gement assassinée par la secte fana- monde 1963 captivité ; son père se remarie et finan- tique de Charles Manson. (épisode La rivière de diamant) ce les études de Roman, bien que celui- Au terme de quatre années d'inactivité, Répulsion 1965 ci accepte difficilement cette nouvelle Roman Polanski effectue "sa rentrée" au Cul-de-sac 1966 situation. Dès l'âge de quatorze ans, le cinéma en réalisant une nouvelle adap- Dance of the Vampires 1967 jeune Polanski "monte sur les planches" tation de l'œuvre de Shakespeare : Le bal des vampires puis fait de la figuration dans de nom- Macbeth (1972). Mais le mauvais sort Rosemary’s Baby 1968 breux films, tout en suivant les cours s'acharne sur lui : une certaine presse A day at the Beagh 1969 d'une école d'art de Cracovie, où il s'ini- le couvre de boue, ainsi que sa femme. Macbeth 1971 tie à la peinture, à la sculpture et aux Après Chinatown et Le locataire, What ? arts graphiques. Titulaire du diplôme, il inculpé pour une sombre affaire de Quoi entre à la nouvelle École du Cinéma de détournement de mineure, Roman Chinatown 1974 Lodz, et apparaît dans Génération, que Polanski quitte, en 1977, Los Angeles Le locataire 1976 réalise Andrzej Wajda en 1954. Cinq ans pour la France. En 1979, il dirige Tess Tess 1979 plus tard, il obtient un nouveau diplôme qui remportera le César du meilleur film A & B et entre comme assistant-réalisateur au de l'année, du meilleur réalisateur, et de Pirates 1986 service de la compagnie de production la meilleure photographie. Frantic 1988 Kamera. Polanski travaille avec Jean- Après une nouvelle pause de huit ans - Lunes de fiel 1992 Marie Drot pour une série de documen- durant laquelle il a mis en scène et Death and the Maiden 1994 taires, puis aux côtés de Munk, pour son interprété "Amadeus", de Peter Schaffer La jeune fille et la mort film De la veine à revendre. - il s'essaie - en compagnie de son com- 1999 En 1960, il séjourne dix-huit mois en plice Gérard Brach - au film de Pirates, La neuvième porte France et tourne plusieurs courts puis au thriller hitchcockien : c'est The Pianist 2002 métrages qui contribueront à sa renom- Frantic, avec Harrison Ford et Le pianiste mée. De retour en Pologne en 1962, il Emmanuelle Seigner. Celle-ci, devenue réalise Les mammifères qui obtient sa compagne, interprète également plusieurs récompenses. Parallèlement il Lunes de fiel, adaptation d'un roman joue de petits rôles dans les œuvres de de Pascal Bruckner. (…) www.mcinema.fr Wajda : Lotna et Samson. C'est égale- Documents disponibles au France ment en 1962 que sort son premier long métrage, Le couteau dans l’eau ; ce Revue de presse importante sera également son dernier film polo- Cahiers du Cinéma n°569, 571 nais… Diffusé en Angleterre, le film Positif n°497/498, 500 intéresse le producteur Gene Gutowski Fiches du Cinéma n°1660/1661, 1669 qui invite Polanski à Londres, et l'aide à Filmographie CinéLive n°61 produire Répulsion (1965) avec Cinéaste n°8 Catherine Deneuve. L'étroite collabora- Courts métrages tion se poursuit avec Cul-de-sac (1966) Rower 1955 Pour plus de renseignements : et Le bal des vampires (1967) dans (inachevé) tél : 04 77 32 61 26 lequel apparaît , l'épouse de Rozbijemyzabawe 1957 [email protected] Roman Polanski. Deux hommes et une armoire 1958

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