L’écho du Son – Printemps 2019

Musiques du monde

Poussière d’étoiles / Yuma

Sabrine Jenhani est plasticienne et peintre, Ramy Zoghlami cinéaste. Ensemble, ils forment un duo indie folk et s’affirment, dès 2016 avec le premier opus auto-produit, comme l’un des leader de la musique alternative tunisienne. Leur nouvel Poussière d’étoiles, cette fois produit par le label Innacor, à séduit la programmation de FIP par son univers singulier, quelque part entre les anciens mystiques orientaux, la folk-soul acoustique, la férocité d’un Desert Blues et la fébrilité de la musique néo-arabe alternative.

♪ Titre 1 El Labba

Le sacré / Gasandji (signifie celle qui éveille les consciences)

Suite à la perte d’un proche, Gasandji part vivre avec les Pygmées Aka avec son complice ingénieur Pierre Bianchi qui enregistre en permanence les sons de la forêt, les chants des oiseaux, les chants traditionnels ou le ruissellement d’une rivière. Cette jeune femme congolaise, qui dit chanter pour soigner les âmes, s’était révélée aux grandes oreilles avec un premier disque éponyme en 2013 (actuellement épuisé). Après de multiples déboires pour trouver une maison de disques, l’artiste semble avoir retrouvé une paix intérieure ; manifeste d’une seconde production où le calme l’emporte sur toute autre forme de procès. Pensés comme un seul morceau, les neuf titres de cet album se répondent les uns aux autres, traçant en douceur un chemin. Cet album est un véritable voyage !

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Teaser de l'album

Interview RFI

Chimani / Abdul & The Gang

Chibani = l’ancien

Krakeb = percussions genre castagnettes

Labesse = ça va bien ?

Originaire de Boudnib, petit village du Maroc, Abou Ben Salem (aka Abdul) apprend des tribus gnawas marocaines de Merzouga, mais aussi des tribus algériennes et mauritaniennes. Après avoir écumé le milieu pendant des années notamment avec le groupe Babeloued Sound, ce trafiquant rythmique notoire croise un à un les futurs membres du Gang. Surgie de tous horizons, bédouins bretons, pirates des ondes, brigands sonores, la troupe se fédère et soude ses savoirs-faire. Ensemble, ils concoctent un son nouveau qui emprunte à l’Orient, au Maghreb, mélodies chaâbi et rythmes gnawas, et les confronte au groove et arrangements du funk ou de l’afrobeat. De ce mélange des genres naît le Gnawa Funk. Née dans la banlieue sud parisienne à Montgeron, c’est là que leur musique prend forme, et que le Gang séduit peu à peu les salles d’Ile-de-.

Clip officiel

Musiques Occitane et Basque

…E los leons / La Mal Coiffée

La Mal Coiffée est un groupe vocal composé de cinq femmes basé dans l'Aude et dans l'Hérault. Elles interprètent des chants populaires occitans et des poésies en leur apportant une touche personnelle avec l’aide de Laurent Cavallié avec pour seul accompagnement des percussions. Avec "… E los leons", les voix et les percussions de La Mal Coiffée sculptent une musique qui porte un récit inspiré du roman d’Henry Bouchcau « Diotime et les lions » : l’épopée d’une jeune fille dont les lointains ancêtres sont des lions. Alors que les traditions de son clan la poussent vers la place réservée aux femmes de sa lignée, elle ne peut pourtant ignorer les pulsions sauvages de ses ancêtres qui battent en elle. Pour découvrir: Documentaire

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♪ Titre 3 La marire = Ma Mère

Manez eta kobreak / Thierry Biscaray

Kalapita Productions et Manez présentent le disque MANEZ ETA KOBREAK. Il s’agit du premier disque solo de Thierry Biscary.

MANe Z C'est le nom de scène de Thierry Biscary (1976, Anhaux, Basse Navarre). Après avoir chanté dans de nombreux groupes (Bolbora, Hegalka, Kokin, Kalakan...), Thierry nous présente un répertoire de chansons personnelles. C'est un témoignage intime où il nous parle notamment de sa famille, de ses voisins, de ses amis et des tranches de vie qu'on lui a racontées voire même léguées. « Ces chants questionnent ma relation à la terre : m'enraciner ou me mettre en marche, partir et être libre ou rester et perpétuer une tradition. Je suis en marge d'une communauté et à la fois, j'en fais partie. Comment être à l'écoute des autres ? Que faire avec ce qui se dit et de tout ce qui ne se dit pas ? Comment assumer ma différence, mon identité. » … eta KOBREAK Ces joueurs de cuivres (kobreak) sont tous chanteurs. Ils forment un choeur qui se veut à l'image des groupes informels de chanteurs dont le Pays Basque regorge. Leur musique est ancrée dans la tradition et à la fois, elle a la fraîcheur des mélodies nouvelles, la vivacité de ces chansons que l'on entonne entre amis ou que l'on siffle en cheminant. ♪ Titre 5 Joana Tu es née avec l'odeur des hêtres, Joana, Joana ; la fille de la terre mère. Les pieds dans la terre comme si c'étaient des racines, difficile de s'en aller, Joana. Tu avais fait des ailes avec des feuilles de fougère ; Joana, partie. Le vent du sud rêve toujours du nord ;

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Joana, deux horizons. A présent tu as des rêves mais tu n'as pas de terre, car tu es partie. A présent tu es libre, mais souvent, nostalgique, Joana, Joana. Et c'est ta destinée, le rapace sourit, pourquoi pleures-tu Joana ? Joana, mon aimée, console-toi ; car il n'est pas facile de voler de ses propres ailes. Pour Joana, il y a le ciel et la terre... Uxue Alberdi

Chanson française

Le grand H de l’homme / Barbara Weldens

Barbara Weldens a grandi dans les cirques, apprenant le jonglage, l'acrobatie, le trapèze avec ses parents. Toute petite, elle écrit des poèmes. Adolescente, elle réclame des cours de , un instrument peu pratique quand on voyage en caravane, mais dans la famille de Barbara, l'extravagance fait partie du quotidien: un synthé en guise de Pleyel, un prof qui s'adapte aux absences de son élève, et Barbara apprend quelques rudiments de piano tout en continuant d'écrire et de chanter secrètement. Adulte, elle crée un spectacle de cirque qu'elle joue seule ou en groupe. Fin 2011, elle prend avec des amis la direction du Théâtre de Pierres, à Fouzilhon (34). Dans cette ambiance de créativité, elle écrit et compose Le grand H de l’homme, qui sera son premier et seul album. Elle rencontre Dany Lapointe, directrice du festival de chanson "Printival Boby Lapointe", qui devient son manageur et se consacre pleinement à son activité musicale. Deux musiciennes, Marion Diaques et Barbara Hammadi, intègrent le projet. En 2016 Barbara Weldens reçoit le prix révélation scénique de l'académie Charles Cros

Je ne veux pas de ton amour ou Femme ou Où sont mes nichons

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Le cri des fourmis / Iaross

Iaross est un groupe Montpelliérain de rock français créé et mené par le chanteur violoncelliste Nicolas Iarossi. En 2008, il monte son projet Iaross entouré de Germain Lebot à la batterie et Colin Vincent à la guitare. Le premier album Ventre sort en 2012 et suscite la curiosité ; le groupe se retrouve alors propulsé et primé à plusieurs tremplins de chanson française. Dans la foulée Iaross est programmé par l’Académie Charles Cros et le groupe se voit désormais assurer les premières parties de Dominique A, Arthur H, Lo’Jo… Renverser, paru en 2013, sera leur album porté sur scène. Le cri des fourmis résume parfaitement l’album du groupe, qui nous livre ses désillusions et dénonce notre société à travers de magnifiques textes qui relèvent surtout de la poésie. Les images et les métaphores fusent pour nous toucher en plein cœur : dès le premier titre « Trace » (« J’trace une trace qui me tracasse… ») ou encore avec « 14/14 », écrit au moment du centenaire de la Première Guerre Mondiale. Le chanteur interpelle par sa justesse et l’émotion qu’il transmet, entre chant et parlé (« Courir »). La musique, oscille entre rock et jazz et accompagne parfaitement les textes avec guitare, claviers, violoncelle, percussions et kora (« Jamais rien ne revient »). Iaross ne laisse vraiment pas indifférent…

♪ Titre 1 Trace

Musique afro-américaine

Sounds of Mirrors / Dhafer Youssef, Zakir Hussain, Husnu Senlendirici et Elvind Aarset

Après avoir frayé avec les jazz norvégien et américain, Dhafer Youssef revient avec l’Indien Zakir Hussain, génie des tablas, et le Turc Hüsnü Senlendirici, dieu de la clarinette. Le oudiste tunisien ne se réinvente pas, il continue

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simplement de regarder le monde depuis ses hauteurs célestes. Cette fois, sa voix devient murmure, il nous frustre même de ses légendaires envolées nasales. Aux confins des traditions soufie, balkanique et hindoustanie, Youssef, Senlendirici et Hussain, dont le dialogue en rappelle un autre (Jan Garbarek, Anouar Brahem et Shaukat Hussain, sur l’album Madar, 1994), oscillent ainsi entre émotion et spiritualité. La guitare du Norvégien Eivind Aarset ajoute une note stratosphérique. Au point que ce qui devait être un hommage à la musique hindoustanie se transforme, par un fascinant jeu de miroirs, en une musique plus abstraite. Moins mystique que l’album Birds Requiem (2013), Sounds of mirrors est plus planant, plus accessible : il suffit de se laisser porter par l’épure du son et des mélodies éthérées.

♪ Titre 5 Journey in Bergama

Dreams and daggers / Cecil McLorin Salvant

Cécile McLorin Salvant est une chanteuse franco-américaine de jazz, née le 28 août 1989 à Miami, en Floride, et lauréate du premier prix du concours international de jazz vocal Thelonious Monk en 2010 Son disque Woman Child est nommé aux Grammy Awards en 2014 et remporte deux récompenses dans la catégorie jazz vocal pour ses For One To Love en 2016 et Dreams and Daggers en 2018. Le père de Cécile McLorin Salvant, originaire d'Haïti, est médecin, et sa mère, française originaire de Guadeloupe, est la fondatrice et la directrice d'une petite école franco-anglaise à Miami. Elle commence le piano à l’âge de cinq ans et le chant choral et lyrique dès huit ans. En 2007, elle poursuit des études de jazz et de chant lyrique et baroque (dans la classe de Laure Florentin)6 au conservatoire de musique d’Aix-en- Provence. Connue pour son interprétation originale des standards, mais également pour celle de morceaux du répertoire de jazz rares et peu enregistrés, Cécile commence sa carrière en Europe et aux États-Unis où elle se produit accompagnée par des musiciens comme Jean-François Bonnel, Wynton Marsalis, Rhoda Scott, ou encore Jacky Terrasson.

♪ Titre 2 One step ahead

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Variété internationale

Stonedigger / William Z . Villain

Le blues, c’est une grande famille née de l’esclavage sur les rives du Mississippi et qui n’en finit pas de briser ses chaînes, que ce soit grâce à ses héritiers naturels ou aux pièces rapportées. La preuve encore avec deux sensations du moment : le premier, Cedric Burnside, a 39 ans, le sang noir de Louisiane, un nom à particule musicale (il est le petit-fils du songwriter et guitariste R.L. Burnside) et un CV costaud bardé de références (dont le North Mississippi Allstars) et de prix de meilleur batteur ; le second, William Z Villain, est un jeune visage pâle du Midwest qui s’est fait repérer, lui, sa Dobro à huit cordes et ses miaulements de matou écorché, par le label français Normandeep Blue. Deux gars de la cambrousse, en somme, mais tellement différents… Celui issu du sérail s’enracine ainsi dans le « hill country » de son grand-père : un blues terreux aux rythmiques lourdes qu’il rénove sur Benton County Relic à coups de stridences électriques abrasives, de saturations poisseuses et de textes suintant les galères d’une vie de pauvreté, d’abandon et de deuil. L’autre revendique un imaginaire autrement plus fantasque, voire fantaisiste : sur Stonedigger, deuxième album au son mieux fignolé, William Z Villain s’adonne à une impertinence burlesque, promenant sa voix plaintive des Caraïbes à la Méditerranée, à la fois facétieux (un refrain suranné sur Homesick, un R’n’B bucolique sur Under every sphere) et attendrissant. Ce qu’il partage avec Cedric Burnside, c’est la fibre rurale, le son rugueux des guitares, un certain esprit punk, aussi. Sur ce dernier point, avantage au Louisianais, toutefois, pour ses éruptions viscérales et ses rythmiques lentes qui coulent comme un torrent de lave. ♪ Titre 1 Boom goes boom

Cambio / La Chica

Artiste franco-vénézuélienne protéiforme, La Chica Belleville creuse son sillon musical et imprime son univers hybride et multi-facettes. Rencontre avec une rêveuse anti-clichés

A ̀ travers sa musique, La Chica reunit́ deux mondes en proposant un collage de textures sonores, emprunteeś a ̀ son heritagé et a ̀ diverses influences modernes, tout en cassant les codes etablis.́ C’est autour du piano et des claviers

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que s’est creé ́ son univers, mélangeant habilement ses inspirations classiques, son amour pour Debussy avec la profondeur des nappes de syntheś analogiques. Sans deguisements,́ elle transmet une emotioń a ̀ l’etat́ brut, entre penseeś abstraites et introspection poetique.́

La Chica: « Je voulais un projet à mon image qui me ressemble à 100 % et qui puisse exprimer mes propos et ma vision esthétique. Il devait forcément avoir des influences qui me plaisent et relient les arts. J’aime énormément la peinture, le dessin, le collage. Le cubisme, la vague de pop art des années 80 avec Jean-Michel Basquiat et Keith Haring notamment, ont bercé mon enfance. Ce sont des périodes qui me parlent car elles ont « du feu et du rythme », deux caractéristiques auxquelles j’attache de l’importance. »

Le projet se nourrit de ces influences et s’apparente à un collage de cultures, de textures et de sons. Ce qui donne une réunion des arts difficile à catégoriser.

Clips des titres Oasis et Ratas

Électro

Khonnar / Deena Abdelwahed

Vu de France, intituler son premier album Khonnar comprend une part de jeu et de provocation. Vu de Tunisie, le titre sonne comme un slogan à l’arrière-plan politique assumé : en argot, ce mot, intraduisible, désigne un genre de tabou, politique ou sexuel, qui en appelle au côté trouble, dérangeant, difficilement avouable des choses. Dérangeant, en tout cas inhabituel, sombre et rugueux, ce disque conçu comme un cheminement accidenté vers la lumière l’est à coup sûr. Avant le final et apaisé Rabbouni, le plus évidemment marqué par la musique arabo-berbère avec ses derbouka, son chant féminin joyeux tout en modulations et ses chœurs masculins incitant à la transe, la productrice Deena Abdelwahed, 29 ans, prend le risque de nous déboussoler. Khonnar peut s’écouter comme la bande-son de la « révolution de jasmin », à laquelle cette ancienne étudiante aux Beaux-Arts de Tunis a activement participé. Au micro et aux machines, elle en traduit les souvenirs : le fracas, la colère, la peur, l’insolence, une détermination à tout renverser. Elle n’est pas toujours facile à suivre dans la folie de cette colère très juste, et pourtant ce disque fascine tant il ne ressemble à aucun autre, empruntant à la musique populaire et au folk moderne arabe comme à la techno

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la plus actuelle, et particulièrement à la bass music anglaise, à son arythmie, à ses surprises, à ses percussions aléatoires qui tombent toujours là où on ne les attend pas. Dans cet album menaçant comme la nuée au flanc noir, dans le beau chant de Deena Abdelwahed se nichent l’espoir et la beauté... Nova Le Grand Mix

Entretien Nova ♪ Titre 9 Rabbouni

Coup de proj’ Scène locale

Wooden pearls

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle en a ! Ne vous fiez pas à la silhouette frêle de cette petite nana cachée derrière une basse disproportionnée ; la voix et l’énergie féroce de la chanteuse bassiste transportent ce trio né à Pau dans les hautes sphères du rock alternatif des années 90 et 2000. Des textes insolents nourris de séjours répétés outre-manche, une guitare nerveuse et mélodique, et une base rythmique droite et sans fioritures sont les éléments clés qui rassemblent Céline, Gilles et Stéphane autour de ce projet commun qui réunit des personnalités contrastées. Après deux résidences au Lo Bolegason (Smac du 81) et à Ampli (Smac du 64), The Wooden Pearls aspirent à partager leur répertoire résolument rock sur de belles scènes.

Pour les suivre : http://www.thewoodenpearls.com/ https://www.facebook.com/thewoodenpearls/

Vidéo

Les Meuf in : groupe accompagné par la SMAC AMPLI

Depuis 6 ans, les Meuf in mettent leur humour et leur talent au service d’arrangements polyphoniques personnalisés de chansons « variété » (Gainsbourg, Zazie, Bénabar, Brassens ou encore Sanseverino). Le but n’est pas de changer la face musicale du monde, mais bien de partager un vrai moment de qualité musicale, de fraicheur et de bonne humeur ; le tout servi par un travail scénique savamment étudié. Ces quatre béarnaises vous convient dans leur univers fait d’harmonies vocales, de simplicité et d’autodérision pour un voyage peu commun ! Pour les suivre : Les meufin

La complainte du contribuable

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Enfants

Le grand voyage d’annabelle / Nery, O. Ruiz, D. Wampas….

Conte musical

Un conte initiatique aux sonorités pop-rock pour les 3 à 10 ans, produit par les membres fondateurs du groupe Debout sur le Zinc, et incarné entre autres par Olivia Ruiz, Alexis HK, Magyd Cherfi (Zebda), Carmen Maria Vega, Adrienne Pauly ou encore Didier Wampas ! Annabelle (interprétée par Olivia Ruiz), une jeune hirondelle née dans la vallée de Chevreuse non loin de Paris, se casse une aile la veille de sa migration pour l'Afrique. Suite aux encouragements de Michel (interprété par Néry), un hérisson bienveillant, elle décide de rallier le Sénégal par ses propres moyens. Point de départ d'une aventure riche en rencontres, en rebondissements et en chansons et qui emmènera le spectateur de l'Ile-de-France aux Pyrénées, des arènes de Séville au terrible désert andalou, de Gibraltar aux Canaries. Elle croisera le chemin de José le furet (Didier Wampas), Pablo le taureau (Alexis HK), Irène la baleine (Carmen Maria Vega), Félix le dauphin (Magyd Cherfi), Adrienne la méduse (Adrienne Pauly), le commandant Ramier (Vincent Tirilly) et Simon le chat (Simon Mimoun, Debout sur le Zinc)... Tous auront à coeur d'aider Annabelle dans son "grand voyage", mais leur dévouement sera-t-il récompensé ?

Teaser du spectacle

https://www.facebook.com/LeGrandVoyagedAnnabelle/

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Vos présentations

Anna (Médiathèque de Garlin)

C’est le quatrième album de Jonathan Jeremiah que Anna nous présente. Après s'être fait un nom avec le tube Happiness, Jonathan Jeremiah présente son quatrième album. Le groove rapide du morceau éponyme est une parfaite introduction à ce disque qui éclipse tout ce qu'il a réalisé à ce jour. Il démontre l'étendue de son talent, au travers de sa sublime voix de velours taillée pour chanter d'envoutantes mélodies. S'inspirant de Serge Gainsbourg, Scott Walker, Richie Havens, John Martyn, Carole King ou encore James Taylor, Good days n'est cependant pas un album enfermé dans une époque passée. Ces influences retranscrivent simplement la façon la plus adéquate qu'il a trouvé pour présenter ses chansons.

Ce groupe de scène locale est également le coup de cœur d’Anna. Pour les suivre : https://fr-fr.facebook.com/spicywasher/

Enfin Anna nous recommande vivement d’écouter le dernier album de La Yegros et de Cat Power.

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Céline (Médiathèque de Garlin)

Dans le paysage folk contemporain, les Mumford & Sons tiennent une place particulière. D’abord parce qu’ils font partie de la petite scène folk ouest-londonnienne aux côtés des relativement peu connus et reconnus Johnny Flynn, Noah and the Whale mais surtout Laura Marling - trois des quatre membres du groupe ayant d’ailleurs tourné dans le backing band de la belle anglaise. Ensuite parce qu’à l’inverse des noms précités, le quatuor a su engranger une forte notoriété tant critique que publique, imposant son nom en tant que formation incontournable du revival folk, mais aussi de la scène rock généraliste, et ce des deux côtés de l’Atlantique. Rares sont les groupes pouvant se targuer d’avoir remporté une nomination pour le Mercury Prize, un British Award, un Grammy Award et à avoir pu placer leur premier album à la deuxième place des charts anglais et du Billboard.

♪ Titre 7 Little lion man

Anne (Médiathèque de Bayonne)

Reconnue comme l'une des plus belles voix de la musique africaine moderne, Fatoumata Diawara est la porte-parole d'un continent en constante mutation, fière de son héritage. Chanteuse, compositrice, guitariste, actrice, c'est une artiste aux multiples facettes qui se nourrit des rencontres et des métissages de cultures. Audacieux mais fidèle aux racines de Fatoumata, cet album n'a pas de frontières. Enregistré entre le Mali, le Burkina Faso, Barcelone et Paris, il est coréalisé par Fatoumata elle-même et Matthieu Chedid, mêlant modernité et tradition.

♪ Titre 9 Bonya

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Ann O'aro est une jeune réunionnaise qui vit au Québec. Elle aime tout ce qui touche au mouvement du corps, des rythmes et de la voix : "Je viens des arts martiaux et de la musique, avant de choisir le maloya pour chanter sur des sujets intimes et tabous". Son écriture sauvage s'imprègne des langages accidentés ou des tics langagiers : une fulmination poétique branchée sur les tabous insulaires et les émotions fortes, la violence sexuelle, l'inceste et les passions amoureuses.

Clip Kap kap

Sylvie (Médiathèque de Cambo)

Réunion de trois musiciens – l’auteur-chanteur-compositeur Pascal Danaë, d’origine guadeloupéenne, le batteur Baptiste Brondy (également batteur de Lo’Jo) et Rafgee au tuba et sousaphone – Delgres, du nom d’un héros de l’esclavage, crée les contours d’une terra incognita, explore les racines enfouies, invente un blues personnel et intime. Rencontre autour d’une aventure musicale passionnante à l'occasion de la sortie de Mo Jodi, leur album.

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Retour aux sources de Beirut avec cet album enregistré entre New York, l'Italie et Berlin. Il a vu le jour dans l'esprit de Zach Condon lorsqu'il a pu remettre la main sur son orgue Farfisa, sur lequel il avait écrit la plupart des chansons de son premier album en 2006 et du second en 2007. Trois ans après leur dernier disque, No no no, Beirut revient avec ses sonorités cuivrées propres à leurs débuts, ce Gallipoli est un énième voyage musical à travers de nombreuses influences musicales qui devrait ravir tous les fans du groupe.

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