DOSSIER DE

PRESSE

SOMMAIRE

I. Le sport et le développement durable ...... 2

II. L’action du ministère ...... 3

III. Les assises interrégionales Nord-Ouest ...... 6

1. Une organisation interrégionale ...... 6

2. Objectifs des assises ...... 6

3. Le programme prévisionnel ...... 7

4. Les intervenants aux assises ...... 8

5. Présentation des tables rondes ...... 9

6. Les stands ...... 12

7. Une organisation éco-responsable ...... 13

8. Les inscriptions ...... 14

9. Les partenaires ...... 15

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I. Le sport et le développement durable

« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »

C’est ainsi que le rapport Bruntland définit en 1987 le développement durable. Aujourd’hui, on insiste sur le fait que le développement durable repose sur trois piliers : l’économie, le social et l’environnement. Le développement durable est le plus grand enjeu de civilisation de notre siècle. En , il a valeur constitutionnelle concernant la définition et la mise en œuvre des politiques publiques. Sa prise en compte est désormais une nécessité qui s’applique à toutes les décisions.

Répondre à cet enjeu constitue un défi de grande ampleur, notamment pour sportif. Chaque acteur du sport (éducateur, organisateur, dirigeant, sportif…) va devoir intégrer dans ses objectifs et dans son fonctionnement les contraintes et les opportunités de cette nouvelle donne, dans ses composantes sociales, environnementales et économiques.

Le sport est un phénomène sociétal : 16 millions de licenciés, 175 000 associations sportives affiliées, 60 000 établissements d’activités physiques et sportives, 3 millions de bénévoles, le sport français représente un espace éducatif et un vecteur de communication incomparable. Comment le sport va-t-il intégrer le développement durable ?

Ces assises se donnent pour objectifs d’apporter des éléments de réponse.

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II. L’action du ministère

Madame Rama YADE, secrétaire d’Etat chargée des sports, a décidé d’adopter d’ici la fin de l’année 2010 une stratégie pour une évolution durable du sport ayant notamment pour objectif d’inscrire les politiques conduites par le ministère, son réseau territorial et ses établissements dans le cadre défini par la Stratégie nationale de développement durable 2010-2013 (SNDD). Elle visera à faire du secrétariat d’Etat aux sports un acteur exemplaire aussi bien dans son organisation et son fonctionnement que dans les politiques publiques qu’il met en œuvre sur le territoire.

La ministre a décidé d’organiser, en partenariat avec le CNOSF, les premières Assises nationales du sport et du développement durable qui, dans le cadre d’une large consultation, permettront d’arrêter cette stratégie et d’adopter un plan d’actions pluriannuel.

La journée de lancement des Assises

La journée nationale de lancement des Assises s’est tenue avec succès le jeudi 20 mai 2010 à , en présence de 450 représentants du mouvement sportif, des services de l’Etat, des collectivités territoriales, des acteurs et experts économiques, environnementaux et sociaux. Plus de 30 intervenants prestigieux ont accompagné Rama YADE, secrétaire d’État chargée des sports, , secrétaire d’État chargée de l’écologie et Denis MASSEGLIA, président du CNOSF, pour faire de cette journée un rendez-vous fondateur d’une politique de développement durable du sport. Dans son discours de clôture du 20 mai, Rama YADE a évoqué quatre grands défis à relever pour un développement durable du sport :

 La mise en place d’une nouvelle gouvernance du sport et la place de l’Etat dans cette nouvelle gouvernance.  Le rôle éducatif du sport.  La nécessaire évolution des équipements sportifs.  La stratégie d’accueil de la France en matière d’événements sportifs.

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La mise en place d’une nouvelle gouvernance du sport et la place de l’Etat dans cette nouvelle gouvernance « Rien n’a jamais été réellement fait pour repenser le système existant, qui se résume le plus souvent à un tête-à-tête entre l’Etat et le mouvement sportif. Les Assises doivent donc nous permettre d’associer d’autres acteurs dans les débats des prochains mois ; pourquoi ne pas envisager, à l’automne prochain, la création d’une instance nationale à la composition élargie, qui serait chargée du suivi de la mise en œuvre des décisions prises à l’issue des Assises. Cette instance serait évidemment ouverte aux collectivités territoriales : principaux financeurs du sport français, elles sont le plus souvent oubliées lorsque vient le moment de prendre des décisions nationales importantes. […]Les industries du sport ne doivent également pas être négligées. [….] Enfin, il ne faut pas non plus hésiter, selon les sujets, à inclure des acteurs qui n’interviennent pas habituellement dans le champ du sport, mais dont l’expertise est indiscutable. » « L’Etat doit d’abord avoir un rôle d’impulsion et de coordination. J’ai ainsi créé, dès l’automne dernier, une mission « développement durable » sous l’autorité du Directeur des sports. Cette mission a été au cœur de la préparation de ces Assises et a su rassembler autour de ce projet tous les acteurs présents aujourd’hui […] L’Etat doit aussi avoir un rôle d’expertise reconnue. Un des objectifs des Assises sera ainsi de compléter la mission avec un centre de ressources dédié au dévelop- pement durable, chargé de l’analyse, la prospective et l’évaluation des politiques faisant le lien entre sport et développement durable. Ce centre aura notamment vocation à travailler en réseau avec nos services déconcentrés. Le secrétariat d’Etat doit apprendre à mieux travailler avec des acteurs extérieurs au monde du sport. À cet égard, je considère que le renforcement de notre partenariat avec l’ADEME est une priorité. »

Le rôle éducatif du sport. « L’association sportive, au-delà de l’aire de jeu, est aussi un lieu de transmission de savoir. Le sport inculque des valeurs indispensables au vivre-ensemble, il enseigne des comportements essentiels au respect de l’environnement social et naturel. […] Comment fait-on concrètement pour inciter les associations sportives à développer cette dimension éducative ? Il n’y a pas de réponse évidente à cette question. La réflexion sur les formations dispensées aux éducateurs ou futurs éducateurs doit être engagée. […] Elles doivent inclure une dimension « dévelop- pement durable » plus forte, en particulier pour les formations professionnelles continues. »

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La nécessaire évolution des équipements sportifs. « Les équipements que nous construisons aujourd’hui ont toujours beaucoup de mal, pour la plupart, à bien prendre en compte les exigences du développement durable, que ce soit les impératifs écologiques ou les besoins sociaux des prati- quants, des parents et des bénévoles. Il me semble donc urgent de faire sortir de terre une nouvelle génération d’équipements sportifs. Il faut remettre les architec- tes, les urbanistes au cœur de ces préoccupations. »

La stratégie d’accueil de la France en matière d’événements sportifs. « Il y a évidemment un travail sérieux à effectuer pour pouvoir, le plus en amont possible, concevoir des candidatures respectant les critères de plus en plus stricts imposés par les organisations internationales. Mais je pense qu’il faut aller plus loin et avoir une plus grande ambition pour notre pays. Mon ambition n’est pas seulement que la France soit un pays respectueux des normes de développement durable. Mon ambition, c’est que notre pays devienne le pays référence en la matière. Je souhaite créer un modèle français d’organisation durable des événements sportifs, irréprochable dans la conception des dossiers et la prépara- tion des candidatures, innovant dans l’animation des compétitions pendant leur déroulement, et exemplaire concernant l’héritage économique, social et écologique laissé à la ville hôte et la contribution au développement du sport sur le territoire en question. » « En montrant aujourd’hui qu’il était prêt à relever ce défi immense – tant environ- nemental qu’économique ou social – que représente le développement durable, le sport confirme, une nouvelle fois, qu’il est un fait de société majeur », a conclu la secrétaire d’Etat.

Des Assises territoriales

Les Assises se poursuivront par des journées interrégionales et régionales en outre-mer. Ces journées ont vocation à favoriser le dialogue entre les différentes parties prenantes du sport et du développement durable, à promouvoir des bonnes pratiques et à proposer des actions à mettre en œuvre dans le cadre de la future stratégie nationale. Une journée de conclusion sera ensuite organisée pour présenter la stratégie adoptée et mobiliser tous les acteurs pour sa mise en œuvre.

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III. Les assises interrégionales Nord-Ouest

1. Une organisation interrégionale

Cet événement du 23 octobre est organisé à l’échelle de l’interrégion Nord-Ouest : la Basse-Normandie, la Bretagne, la Haute-Normandie et les Pays de la Loire. L’interrégion Nord-Ouest des CROS et des CDOS est présidée par Monsieur Jean- Yves BRETON, responsable interrégional de ces assises. Concernant les services de l’Etat, Monsieur Christian CARADEC, directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Bretagne est le coordonnateur interrégional. Un comité de pilotage s’est mis en place avec des représentants des quatre régions concernées : le mouvement sportif, les services de l’état, l’ADEME, etc.

Les assises Nord-Ouest du sport et du développement durable auront lieu le samedi 23 octobre à Rennes de 9h30 à 17h30. Elles se dérouleront au sein de la faculté de médecine de Rennes 1 (métro Villejean université). Vincent SIMONNEAUX, journaliste à TV RENNES 35 animera la journée.

2. Objectifs des assises

L’organisation de ces assises poursuit plusieurs objectifs :

 Partager et valoriser les expériences des différents acteurs ;

 Renforcer la stratégie interrégionale et nationale pour un développement durable du sport ;

 Élaborer des propositions concrètes de mise en œuvre de cette stratégie.

Sur la base d’une remontée des actions remarquables des territoires, la principale finalité de ces assises est de construire des propositions concrètes pour une stratégie interrégionale du sport et du développement durable.

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3. Le programme prévisionnel

9h30 Accueil par un café et thé équitable / jus de fruit

10h Ouverture des assises : Michel CADOT, préfet de la région Bretagne et Jean- Yves BRETON, délégué de l’interrégion Nord-Ouest des CROS et des CDOS.

10h45 Réunion plénière « Sport et développement durable, Quels enjeux ? » Réflexion sur le sport et le développement durable, cadre théorique qui servira de base aux débats, présentation des tables rondes.

12h30 Déjeuner éco-responsable

14h Organisation de tables rondes simultanées avec répartition des participants -Table Ronde 1 : Les compétitions et les évènements sportifs -Table Ronde 2 : Organisation de la pratique sportive -Table Ronde 3 : Sensibilisation, éducation, formation -Table Ronde 4 : Innovation, sport, littoral et développement durable

15h30 Pause et préparation des synthèses par les rapporteurs

16h-17h Reprise des travaux par la synthèse des ateliers, Conclusion

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4. Les intervenants aux assises

La réunion plénière introductive présentera le cadre des tables rondes qui seront organisées l’après-midi, elle doit permettre aux acteurs de parler un langage commun, de s’entendre sur les définitions, de réfléchir aux problématiques du sport et du développement durable.

Ce débat, animé par Vincent SIMONNEAUX, journaliste à TV RENNES 35, réunira : - Arnaud JEAN, chargé de mission sport et développement durable au secrétariat d’Etat aux sports ;

- un membre du CNOSF ;

- Jean-Jacques GOUGUET, chercheur au Centre de droit et d'économie du sport de Limoges ;

- un membre de l’ADEME ;

- Catherine CHABAUD, navigatrice, chargée de mission auprès de Jean- Louis Borloo dans le cadre du Grenelle de la mer.

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5. Présentation des tables rondes

Les intervenants lors des tables rondes sont des porteurs de projet menant des actions sur le thème du sport et du développement durable.

 Table Ronde 1 : Les compétitions et les évènements sportifs

• Lieux de sensibilisation autour des enjeux du développement durable ; • Lieux d'éducation à l'environnement, d'intégration, d'insertion ; • Lieux de développement économique.

Questions :

• Quels sont les impacts négatifs et positifs des compétitions et événements sportifs ? • Comment organiser des évènements cohérents avec les logiques du développement durable ? • Il existe de nombreux outils et labels (aide à l’organisation d’évènement éco- responsable, bilan carbone, agenda 21, …), quelle est leur crédibilité ?

Les interventions:

 La vraie nature de l’escalade (Mayenne)  Le tournoi de football international à Dirinon (Finistère)  La course « Les courants de la liberté » à Caen (Calvados)  Le label sport et développement durable de la ville d’Angers (Maine et Loire)

Participeront également : Rennes sur roulette, Le Centre régional d’expertise et de ressources des sports de nature Bretagne (CRER), Le raid activités physiques de pleine nature de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS Basse-Normandie), Le Master U BNP Paribas (Haute-normandie).

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 Table Ronde 2 : Organisation de la pratique sportive

La pratique sportive et son organisation en clubs, en structures commerciales ou libres ont un impact majeur sur notre société. Cette organisation doit s’intéresser aux trois piliers (environnemental, social et économique du développement durable).

Questions :

• Comment sensibiliser les acteurs du sport au développement durable ? • Quels sont les lieux de pratique ? Quels sont les aménagements possibles ? • Quelle gouvernance pour les activités physiques et sportives ?

Les interventions :

 « Protégeons le plus beau terrain de jeux…pour la plus belle des victoires » (DDCSPP Mayenne)  La base de Kayak et de randonneurs de Créharer à Glomel (Cotes d’Armor)  « Avec mon club sportif, je protége l’environnement » (CDOS Manche)

Participeront également : Le week-end sports de nature et de plein air en Mayenne.

 Table Ronde 3 : Sensibilisation, éducation, formation

L’appropriation du développement durable passe par des actions de formation, d'éducation et de sensibilisations partagées par l’ensemble des acteurs.

Questions :

• Comment le développement durable est-il intégré dans les formations existantes ? • Quelles complémentarités entre les acteurs sportifs et ceux de l’éducation à l’environnement ? 10

• Quels types d’actions de sensibilisation et de formation seraient pertinents à mettre en place ?

Les interventions :

 Le Réseau d’éducation à l’environnement Bretagne (REEB)  Le triathlon Audencia-La Baule (Loire Atlantique)

Participeront également : Le label « triathlon durable » (Ligue de triathlon de Normandie)

 Table Ronde 4 : Innovation, sport, littoral et développement durable

Les quatre régions concernées par les assises disposent d’une façade maritime et s’interrogent sur les interactions entre le sport, les innovations, le littoral et le développement durable.

Questions :

• Quelle est la nature des innovations ? • Comment l’espace du littoral peut-il être partagé et sauvegardé par les différents protagonistes ?

. Les interventions :

 Le projet NEA 2, Nautisme Espace Atlantique  Les écho diagnostics des centres nautiques (Finistère)  La solidaire du chocolat  L’ Association pour la plaisance éco-responsable (APER, Calvados)

Participeront également : L’escale bleue de l’association EcoNav (Finistère)

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6. Les stands

Dans le hall d’accueil se tiendront des stands d’acteurs engagés en matière de sport et de développement durable.

Avec la présence de :

- L'Union Française des Oeuvres Laïques d'Education Physique (UFOLEP)

- Le Centre régional d’expertise et de ressources des sports de nature Bretagne (CRER)

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7. Une organisation éco-responsable

L’organisation des assises intègre des critères éco-responsables, nous avons voulu mettre en accord notre démarche avec les principes du développement durable. L’outil d’auto diagnostic environnemental pour les responsables d’événement (ADERE) a été utilisé. Il permet de cerner les grands pôles d’impacts environnementaux de la manifestation et ainsi de développer un engagement éco- responsable. Cet outil a été crée par un collectif et permet de réduire l'impact environnemental des événements culturels, sportifs ou professionnels et ce de leur conception à leur réalisation. A la fin des assises, le bilan du diagnostic sera diffusé.

Ainsi, nous demandons aux participants, lors de leur inscription, de préciser leur mode de transport afin qu’il soit intégré au calcul de l’impact environnemental de cet évènement. Les principales actions mises en place : - Favoriser l’éco-communication afin de limiter le tirage papier : inscriptions en ligne, pas de diffusion de documents écrits, etc. ; - Faire appel à un traiteur utilisant des produits locaux, de saison, provenant de l’agriculture biologique, etc. ; - Inciter les personnes à prendre les transports en commun en les informant sur les moyens d’accès en bus et métro, favoriser le co-voiturage, etc. ; - Trouver des hébergements de proximité pour limiter les déplacements, etc. ; - Mettre en place le tri sélectif sur le site et informer les participants, etc.

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8. Les inscriptions

Les inscriptions se feront par internet et seront ouvertes courant septembre. L’entrée aux assises est gratuite.

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9. Les partenaires

Le secrétariat d’Etat aux sports :

Le mouvement olympique :

Le Centre national pour le développement du sport (CNDS) :

Les collectivités territoriales L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)

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Contacts

Coordonnateur interrégional des assises : Christian CARADEC, directeur de la DRJSCS Bretagne Dossier suivi par : Hervé BRUANDET Chargée de Mission : Sarah NAËL

Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Bretagne 4, avenue du bois Labbé - CS 94323 35043 RENNES Cedex 02 23 48 24 21 [email protected]

Responsable interrégional des assises : Jean-Yves BRETON, délégué de l'interrégion des CROS et des CDOS Responsable administrative de l’interrégion Nord-Ouest : Françoise TREDAN

CDOS d’Ille et Vilaine Maison Départementale des Sports 13b, avenue de Cucillé 35065 Rennes Cedex 02 99 54 67 67 [email protected]

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