LES GRANGES-GONTARDES Département de la Drôme (26)

Déclaration de projet emportant la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme pour permettre l’implantation d’un projet d’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND) dite «LCJ3» porté par la Société COVED au lieu-dit « La Combe Jaillet »

Dossier n°2

°°°

Mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme

Juillet 2019

Anne-Laure MERIAU Urbaniste-Architecte m2-Historienne de l’architecture et de l’urbanisme 18 rue Waldeck Rousseau - 69006 Lyon E-mail : [email protected] Sommaire

1 - 1 - La mise en comptabilité du Plan Local d’Urbanisme et les évolu- tions à apporter au document d’urbanisme pour prendre en compte le projet de l’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges-Gontardes : p.1

1.1 - Le document et les règles d’urbanisme en vigueur : p.1

1.2 - L’exposé des motifs de la mise en compatibilité et des modifica- tions apportées au PLU : p.2 1.2.1 - Le rapport de présentation : p.2 1.2.2 - Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables : p.3 1.2.3 - Le règlement graphique : p.6 1.2.4 - Le règlement écrit : p.7 1.2.5 - Le tableau de répartition des surfaces : p.10

2 - L’évaluation environnementale de la mise en comptabilité du PLU : p.11

2.1 - La description de l’état initial de l’environnement : p.12 2.1.1 - Le relief et le contexte géologique : p.12 2.1.2 - Le contexte géologique et hydrographique : p.13 2.1.3 - Le climat : p.16 2.1.4 - Les milieux naturels présents aux abords de secteur Ui : p.17 2.1.5 - L’occupation actuelle du sol, et le milieu anthropisé du secteur Ui : p.21 2.1.6 - Les espaces agricoles : p.33 2.1.7 - Le paysage : p.34 2.1.8 - Le patrimoine culturel : p.37 2.1.9 - L’accessibilité : p.39

2.2 - L’articulation de la mise en compatibilité du PLU avec les docu- ments de rang supérieur : p.40

2.3 - La prise en compte des servitudes d’utilité publique (SUP) : p.55

2.4 - La prise en compte des risques : p.57

2.5 - Les avantages et inconvénients du choix de l’emplacement du pro- jet de l’ISDND «LCJ3» de Les Granges-Gontardes, et du classement du secteur en Ui dans le PLU : p.60

2.6 - Les motifs pour lesquels le site a été retenu notamment au regard des objectifs de protection de l’environnement : p.61

2.7 - Les effets notables et probables de la définition dans le PLU d’un secteur Ui pour la mise en œuvre du projet de l’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges-Gontardes : p.62

2.8 - Notice technique : p.70

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 1 - La mise en comptabilité du Plan Local d’Urbanisme et les évolutions à apporter au document d’urbanisme pour prendre en compte le projet de l’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges-Gontardes.

1.1 - Le document et les règles d’urbanisme en vigueur :

Le territoire de la commune de Les Granges-Gontardes était doté d’un Plan d’Occu- pation des Sols approuvé en 1987, qui a fait l’objet d’une modification en mars 1998, puis d’une révision simplifiée en juin 2009 pour permettre l’aménagement d’un stand de tir au lieu-dit «La Combe-Jaillet», et l’établissement d’une zone NDL à l’endroit d’une ancienne carrière classée en NCc.

La commune a lancé par délibération en date du 29 juin 2010, la procédure de révi- sion du Plan Local d’Urbanisme.

Le dossier du PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal le 11 septembre 2018, avait prévu la délimitation du périmètre d’un secteur Ui autour d’une emprise foncière, propriété de la commune, regroupant les parcelles n° 11, n° 12, n° 445, n° 449, et n° 456 de la Feuille Cadastrale OD, pour permettre la poursuite des activités de la plateforme multifilières de tri, stockage, enfouissement et valorisation des dé- chets non dangereux de l’ISDND dite «LCJ2» de , à l’emplacement d’un sec- teur actuellement occupé par les installations de l’auto et moto cross admises dans la zone classée NDL de l’ancien POS, autrefois utilisé pour les activités d’une carrière, et destinées à être réimplantées sur un site plus adapté.

Le dossier du PLU a fait l’objet d’une procédure de recours auprès du Tribunal Admi- nistratif de Grenoble. L’ordonnance prononcé par le Tribunal Administratif le 4 décem- bre 2018 a engendré la suspension de l’exécution de la délibération d’approbation du PLU en date du 11 septembre 2018.

La commune de Les Granges-Gontardes a utilisé son droit de recours auprès du Conseil d’État, conformément aux dispositions du titre V du livre VII de la Justice Administrative.

L’arrêt pris par le Conseil d’État, le 29 mai dernier-CE, Ch. R. 5/6, Commune des Granges-Gontardes, requête n°426426, qui est revenu sur l’ordonnance de suspen- sion du Tribunal Administratif de Grenoble, a maintenu la suspension du PLU de la commune, mais uniquement en tant qu’il concerne les dispositions relatives à la zone Ui destinée à permettre l’implantation de l’ISDND dite «LCJ3» sur la commune de Les Granges-Gontardes, dans la continuité de l’ISDND dite «LCJ2» de Roussas.

En raison de la caducité du Plan d’Occupation des Sols, depuis l’application de la Loi ALUR du 31 décembre 2015, et de son article 135, le Règlement National d’Urba- nisme (RNU) s’applique sur ce secteur occupé par l’auto et moto cross.

Dans ce contexte, le conseil municipal de la commune de Les Granges-Gontardes a pris la décision d’engager une procédure de déclaration de projet portant sur l’intérêt général et sur la mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme pour que le projet d’implantation de l’ISDND dite «LCJ3» puisse se réaliser sur ce tènement situé au lieu-dit «La Combe Jaillet» dans la continuité de la plateforme multifièrede Roussas dite «LCJ2», située en zone Ui dans le PLU de la commune de Roussas.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 1 1.2 - L’exposé des motifs de la mise en compatibilité et des modifications apportées au PLU :

Le secteur Ui, prévu dans le PLU approuvé par délibération du Conseil Municipal de la Commune de Les Granges-Gontardes le 11 septembre 2018, a été créé à l’empla- cement de la zone NDL de l’ancien POS, une zone naturelle destinée à l’accueil des installations et des constructions pour les activités sportives et de loisirs du stand de tir et de l’auto et moto-cross, et d’une portion réduite de la zone NCc réservée aux installations d’une carrière d’extraction.

L’espace utilisé par les activités du stand de tir a été classé en zone Usl pour permet- tre le maintien du fonctionnement de cet équipement.

Ce secteur Ui d’une superficie de 14,2 hectares a pour vocation de permettre de pé- renniser les activités de l’ISDND dite «LCJ2» de Roussas sur le site de «La Combe Jaillet» après la fermeture de la partie enfouissement, et de maintenir le fonctionne- ment des installations de production d’électricité à partir du biogaz localisées dans la zone Ui du PLU de la Commune de Roussas,

La zone Ui est prévue pour l’aménagement d’un nouveau casier d’enfouissement à l’emplacement des pistes de l’auto et moto cross, et des deux bassins l’un destiné à la collecte des lixiviats, et l’autre à la récupération des eaux pluviales.

La mise en compatibilité du PLU doit permettre le rétablissement du secteur Ui déter- miné dans le PLU et l’application des règles qui affectent ce secteur équipé, à voca- tion économique, et réservé au tri, au stockage, à l’enfouissement et à la valorisation énergétique des déchets en particulier pour diversifier la production d’électricité à partir d’une ressource locale, et contribuer au développement sur le territoire de la Région des énergies renouvelables.

1.2.1 - Le rapport de présentation :

Le projet de poursuite de l’activité de l’ISDND de Roussas fait l’objet d’une étude de faisabilité depuis 2011 dans la perspective de la fermeture programmée en 2022 de la partie enfouissement du site «LCJ2» de Roussas.

La municipalité, associée aux réflexions sur la création d’une ISDND «LCJ3» pour maintenir au lieu-dit «La Combe Jaillet» cette activité économique, et intéressée par l’implantation d’un équipement et d’installation de ce type sur son territoire, utile et nécessaire à la gestion et au traitement des déchets des habitants du bassin de cha- landise, a souhaité que son PLU fasse apparaître l’existence d’un secteur spécifique Ui permettant de pérenniser cette activité à l’emplacement de ce site approprié.

Le rapport de présentation du PLU évoque certains éléments de ce projet de création de l’ISDND dite «LCJ3», cependant pas de façon détaillée dans la mesure où le pro- jet d’Installation Classée Pour la Protection de l’Environnement (ICPE) nécessite la réalisation et l’instruction d’un Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE), et lancée parallèlement à la procédure d’élaboration du PLU. Le DDAE et son étude d’impact déposés le 31 août 2017 ont été analysés par les services compétents jusqu’au mois de mai 2019.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 2 En conséquence, le rapport de présentation n’a pas pu développer l’ensemble des caractéristiques du projet et l’évaluation de ses impacts probables et notables sur l’environnement qui sont désormais abordés dans les deux documents inhérents à la déclaration de projet emportant la mise en compatibilité du PLU.

1.2.2 - Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables :

Les principaux objectifs du PADD du PLU de la commune de Les Granges-Gontardes sont les suivants :

-> Permettre une augmentation raisonnable et mesurée de la population, -> Promouvoir un développement harmonieux et durable du village, -> Maintenir la vocation agricole actuelle de la commune, -> Améliorer les services et commerces, -> Développer des activités économiques adaptées au contexte de la commune.

Ce projet est conforme à l’orientation énoncée de développer une activité en compa- tibilité avec l’environnement de la commune, car le secteur prévu pour le projet est déjà artificialisé par des occupations industrielles, des infrastructures, des activités sportives bruyantes, qui ont engendré la transformation du paysage et de l’environ- nement de ce secteur géographique.

Dans un des paragraphes du texte du PADD consacrés aux enjeux de la commune, est évoqué le fait que «le territoire de Les Granges-Gontardes (...) bénéficie de la proximité d’une ISDND spécialisée dans le stockage, le tri et la production d’énergie à partir des déchets.»

Le contenu de cette phrase est repris et formulé de la façon suivante : «le territoire de la Commune de Les Granges-Gontardes (...) bénéficie de la proximité avec la pla- teforme multifilière de l’ISDND de Roussas dite «LCJ2» située au lieu-dit «La Combe Jaillet, et dont les activités sont orientées vers le tri, le stockage, l’enfouissement et la production d’énergie électrique à partir de la décomposition des matières organi- ques des déchets grâce à la présence d’installations performantes.»

Le texte relatif à l’orientation n°2 de ce paragraphe indique le choix de la collectivité de «Conduire une réflexion sur la possibilité d’étendre l’installation de stockage des déchets non dangereux de Roussas sur la commune de Les Granges-Gontardes.»

Cette orientation nécessite une nouvelle formulation plus précise au regard de l’état d’avancement du projet :

«Orientation n°2 : Permettre la réalisation de l’ISDND dite «LCJ3» en limite et dans la continuité du site de l’ISDND de Roussas dite «LCJ2» pour assurer la poursuite du fonctionnement de cet équipement, et l’enfouissement de déchets triés et traités sur un secteur limité d’environ 13,06 ha pour une capacité maximale de 75 000 tonnes de déchets par an à partir de 2022, et autoriser le prolongement de l’activité de pro- duction d’électricité à partir du biogaz.»

Le texte descriptif de cette orientation est le suivant : «La plate-forme multi-filière de Roussas accueille des déchets ultimes issus de tri ou de traitement biologique et qui ne sont plus susceptibles d’être réutilisés ou valorisés dans les conditions techniques et environnementales et économiques connues du moment.»

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 3 Le texte du PADD nécessite d’être complété et modifié par les phrases suivantes :

L’ISDND existante dite «LCJ2» de Roussas située au lieu-dit «La Combe Jaillet» est composée de plusieurs espaces dédiés au tri, au stockage et à l’enfouissement des déchets, complétés par un bio-réacteur et une unité de production d’électricité.

La société responsable de la gestion du site de l’ISDND dite «LCJ2» souhaite pour- suivre les activités de ce pôle multi-filière localisé sur la commune de Roussas, et créer une nouvelle installation de stockage de déchets résiduels non dangereux, pour accueillir des déchets d’activités économiques (DAE), et des déchets ménagers et assimilés (DMA) à proximité et dans la continuité des installations existantes.

La Commune de Les Granges-Gontardes, propriétaire de l’emprise foncière occupée par les activités de l’auto et moto cross, envisage de permettre l’implantation de la plate-forme multi-filières dite «LCJ3» sur son territoire, dans la continuité de l’ISDND dite «LCJ2» de Roussas au lieu-dit «La Combe Jaillet», et la préservation des milieux naturels environnants en particulier l’espace naturel protégé au titre de l’Arrêté Pré- fectoral de Protection de Biotope (APPB) de «Roussas», et son classement dans le règlement graphique du PLU par un zonage N «naturel et forestier».

Cette emprise foncière déjà artificialisée dispose d’une surface suffisante pour réali- ser l’ISDND dite «LCJ3» en compatibilité avec les objectifs du Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux (PPGDND 07-26), approuvé par le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes le 14 et le 15 avril 2016, et pour offrir une capacité globale de stockage de 1,35 millions de tonnes, (soit un volume de 1,35 millions de m3), et une capacité annuelle de 75 000 tonnes par an et journalière en pointe de 450 t/j, pour une durée d’exploitation de 18 ans.

L’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges-Gontardes comprend l’aménagement d’un nou- veau casier destiné à l’enfouissement, deux bassins pour la collecte des lixiviats et des eaux de ruissellement, et des voiries de desserte interne raccordées au réseau existant.

La pérennisation sur ce site permet le prolongement de l’utilisation du bio-réacteur et de l’unité de production d’électricité, et la mutualisation des installations et des bâtiments déjà en place dans la perspective de réduire les investissements financiers, et de maintenir sur ce secteur une activité économique pourvoyeuse d’emplois locaux de proximité.

De plus, l’action de valorisation des déchets pour développer les énergies renouvela- bles est conforme à la Loi de Transition Énergétique, et l’objectif de diversification de la production d’électricité à partir de ressources locales.

En outre, le projet ne prévoit pas une réduction des espaces agricoles, naturels et forestiers conformément aux règles du Code de l’Urbanisme, mais l’utilisation de parcelles de terrain déjà fortement artificialisées par les activités d’une anciennecar - rière, puis par les sports mécaniques qui ont transformé la configuration naturelle du site.

Le programme d’aménagement de l’ISDND dite «LCJ3» prend en compte la conser- vation des installations liées aux activités du stand de tir présentes sur le site, et la mise en place d’un zonage spécifique dans le règlement du PLU.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 4 En ce qui concerne le schéma relatif aux orientations générales qui vient illustrer le texte du PADD du PLU, le dessin qui spatialise les principes du projet de l’ISDND dite «LCJ3» de la Commune de Les Granges-Gontardes est modifié pour être repré- senté de la façon suivante :

Extrait du schéma d’orientations, et de sa légende modifiés.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 5 1.2.3 - Le règlement graphique :

La révision simplifiée du POS en 2009, avait conduit à la réduction de la zone NCc réservée aux activités d’une carrière, pour créer un secteur NDL destiné aux sports et aux loisirs, en particulier un stand de tir, puis des pistes d’auto et de moto cross.

Le règlement graphique du PLU prévoit l’établissement d’un secteur Usl pour permet- tre aux activités et installations du stand de tir de rester en place et de continuer à fonctionner (l’accès actuel est conservé), et la création d’un secteur Ui dont la super- ficie de 14,2 ha correspond à la surface nécessaire au fonctionnement du nouveau casier d’enfouissement, aux deux bassins de collecte des lixiviats et des eaux pluvia- les, positionnés en contre-bas du site.

Les voies de desserte interne de la zone Ui s’appuient sur le tracé des chemins exis- tants.

Emprise de la zone NDL dans l’ancien POS suite à sa révision simplifiée, la réduction de la zone La règlement graphique du Plan Local d’Urba- NCc de la carrière. nisme prévoit le maintien du secteur Usl desti- né aux activités et installations du stand de tir existantes, et la création d’un secteur Ui, dans la continuité de la zone Ui du PLU de Rous- sas, pour permettre la création de l’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges-Gontardes.

Le secteur NCc dédié à la carrière est disparaît au profit d’un secteur N naturel qui prend en compte le périmètre de protection de l’APPB.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 6 1.2.4 - Le règlement écrit :

Dans la partie du texte du règlement écrit réservée aux zones urbaines, le chapitre 3 est consacré au «secteur Ui».

Section 1 : Les affectations des sols, les destination des constructions, et la nature des activités dans le secteur Ui.

Le secteur Ui est destiné à permettre la poursuite des activités de valorisation des déchets et de production d’électricité de la plate-forme multi-filières de tri, stockage, enfouissement, valorisation de Déchets Non Dangereux (ISDND) de Roussas dite «LCJ2», et la création de l’ISDND dite «LCJ3» sur le territoire de la Commune de Les Granges-Gontardes pour aménager un site d’enfouissement, équipé de bassins de collecte des lixiviats, et de voies de desserte interne.

A - Les destinations, usages, affectations, et activités interdites :

Toutes les occupations et utilisations du sol, non mentionnées dans le Chapitre B dé- veloppé ci-dessous, sont interdites.

B - Les destinations, usages, affectations, et activités soumises à conditions particulières :

- L’ouverture et l’exploitation d’installations classées pour la protection de l’environ- nement liées au traitement, stockage et enfouissement des déchets non dangereux. - Les aires de stationnement ouvertes au public en relation avec le fonctionnement des installations. - Les affouillements et exhaussements de sol liés aux occupations et utilisations du sol autorisées dans le secteur. - L’extension ou la modification des établissements à usage d’activités existantes dans la mesure où ils sont conformes à la réglementation en vigueur et à condition qu’ils n’engendrent pas pour les occupations avoisinantes une aggravation des dan- gers et des nuisances. - Les installations de production d’énergie de type éolienne à condition que la hauteur mesurée entre le sol naturel et le sommet du mat et de la nacelle de l’ouvrage, à l’exclusion des pales ne dépasse pas 12 mètres, et les centrales solaires au sol. - Les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services d’intérêt col- lectif, sous réserve qu’ils soient compatibles avec le caractère de la zone.

Section 2 : La qualité urbaine, architecturale, environnementale et paysa- gère dans le secteur Ui.

A - Volumétrie et implantation des constructions :

Conditions d’alignement et d’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques et par rapport aux voies privées ouvertes à la circulation publique :

L’ISDND appartient à la catégorie des installations et ouvrages techniques qui four- nissent un service public de traitement, stockage et valorisation des déchets.

Le projet ne prévoit pas la réalisation de constructions nouvelles.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 7 • Conditions de distances minimales par rapport à la limite séparative :

Les constructions sont admises en limite séparative dans la mesure où celles-ci consti- tuent des ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services d’intérêt collectif.

• Hauteur maximale des constructions :

Il n’est pas fixé de hauteur maximale pour les ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement des services d’intérêt collectif.

• Emprise au sol des constructions :

Cette disposition n’est pas réglementée.

B - Les aspects extérieurs et caractéristiques architecturales, urbaines, en- vironnementales et paysagères :

Toutes constructions et installations doivent impérativement prendre en compte les caractéristiques de l’environnement et du paysage (géologie, relief, climat, milieu, et végétation) afin de veiller à une bonne insertion dans le site.

• Clôtures :

En raison des normes de sécurité inhérente à une ISDND, le site doit être équipé de sa propre clôture l’isolant de tout public, dans un système de matériaux résistants, et englobant l’ensemble du parc.

La clôture, constituée par un maillage métallique de couleur verte (RAL 6005), d’une hauteur maximale de 2 mètres, sera ancrée dans le sol à l’aide de poteaux.

La clôture doit permettre de protéger l’installation des agressions externes et empê- cher l’intrusion de personnes et de la faune.

L’entrée principale sera équipée d’un portail aux normes techniques en vigueur, dont le gabarit sera adapté à la circulation des véhicules réservés au fonctionnement de l’installation, et aux véhicules qui assurent la lutte contre l’incendie, la sécurité et les secours.

C - Le traitement environnemental et paysager des espaces non-bâtis et des abords des bâtiments techniques :

Les déblais et remblais devront être limités aux fondations des structures porteuses des panneaux solaires constitués de longrines béton peu profondes, et aux assises des bâtiments des locaux techniques, les postes de livraison et de conversion.

Les déblais et remblais devront s’intégrer à leur environnement, à la topographie et au paysage.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 8 Section 3 - Les équipements et les réseaux publics dans le secteur Ui :

A - Les conditions de desserte par les voies publiques :

• Les accès : - Le projet peut être refusé sur des terrains qui ne seraient pas desservis par des voies publiques ou privées dans des conditions répondant à son importance ou à la destination des constructions ou des aménagements envisagés, et notamment si les caractéristiques de ces voies rendent difficile la circulation ou l’utilisation des engins de lutte contre l’incendie. - Il peut également être refusé ou n’être accepté que sous réserve de prescriptions spéciales si les accès présentent un risque pour la sécurité des usagers des voies pu- bliques ou pour celle des personnes utilisant ces accès. - Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des ac- cès, de leur configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic. - Les accès doivent être aménagés de manière à satisfaire aux exigences en matière de sécurité routière, de défense et de lutte contre les incendies, de la protection ci- vile, et de la collecte des déchets. Ils doivent favoriser la lisibilité des modes de circu- lation active (vélos, piétons, et Personne à Mobilité Réduite) et assurer la continuité dans le système des déplacements. - L’accès du secteur aux voies publiques doit être limité à une voie unique pour ga- rantir la sécurité. - La localisation des accès aux véhicules doit être choisies en tenant compte des plan- tations ou des espaces verts publics, des dispositifs de signalisation, de l’éclairage public, de supports de réseaux ou tout autre élément de mobilier urbain situés sur l’emprise de la voirie.

• Les voiries : - Les voies publiques ou privées destinées à accéder aux constructions doivent avoir les caractéristiques techniques, dimensions et formes adaptées aux usages qu’elles supportent et aux opérations qu’elles doivent desservir, notamment pour garantir la présence et l’accessibilité du matériel de lutte contre l’incendie, de la protection ci- vile, et la collecte des déchets ménagers. - Les voies nouvelles publiques ou privées communes, ouvertes à la circulation auto- mobile doivent présenter une largeur de plate-forme d’emprise de minimum 5 mè- tres. - Les voies nouvelles devront de préférence être raccordées aux extrémités aux voies publiques ou privées existantes ou à créer. Pour la circulation des modes actifs (pié- tons et vélos), il sera prévu une plate-forme de 2 mètres minimum de largeur. - En cas d’impossibilité technique, les voies nouvelles pourront être en impasse. Ces dernières doivent comporter un aménagement permettant aux véhicules de faire de- mi-tour à leur extrémité, notamment pour les véhicules de services publics.

• Le stationnement : - La capacité en stationnement de véhicules doit correspondre aux besoins engen- drés par les occupations et utilisations admises dans la zone. - Le stationnement des véhicules doit être assuré en dehors des voies publiques. - Le terrain devra prévoir un espace de dégagement suffisant afin de permettre aux véhicules habituels qui accèdent à celui-ci de s’arrêter ou de stationner en dehors du domaine public.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 9 B - L’alimentation en eau potable :

Toute construction ou installation susceptible de requérir une alimentation en eau po- table doit être raccordée à une conduite publique d’eau potable aux caractéristiques suffisantes dans le respect des normes en vigueur.

C - La défense incendie :

- Conformément aux préconisations de l’organisme compétent en matière de lutte et de défense incendie, le site doit comporter des dispositifs de défense et de lutte contre l’incendie. - Toute occupation doit pouvoir être défendue contre l’incendie par des poteaux nor- malisés, situés au maximum à 150 mètres des voies praticables, alimentés par des canalisations telles que des poteaux qui puissent avoir un débit simultané de 60 m3/ heure.

D - L’assainissement des eaux usées présentes sur le site :

- L’évacuation des eaux usées dans des puits perdus, fossés, et cours d’eau dans le réseau collectif n’est pas admise. - Les eaux usées doivent faire l’objet d’un traitement spécifique sur le site. - Les effluents, qui par leur nature et composition (pollution microbienne, acidité; toxicité, matières en suspension, …) peuvent constituer une entrave ou un danger pour l’hygiène et le bon fonctionnement des installations publiques ne peuvent être évacuées dans le réseau collectif que dans les conditions de traitement préalable et de température fixées par la réglementation en vigueur.

E - La gestion des eaux pluviales et de ruissellement :

- Les eaux pluviales doivent faire l’objet d’un pré-traitement si nécessaire, et d’un contrôle avant rejet. - Toutes les dispositions doivent être envisagées pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise des débits et de l’écoulement des eaux pluviales des parcelles. - L’imperméabilisation et le ruissellement engendrés par les opérations d’urbanisation devront être quantifiés afin de mesurer les incidences sur les volumes d’eau à tran- siter soit dans les réseaux, soit dans les cours d’eau. - Les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales sont à la charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.

F - Le réseau électrique, téléphonique et de télécommunications :

Les installations existantes et nouvelles doivent être raccordées aux réseaux pu- blics.

1.2.5 - Le tableau de répartition des surfaces :

La surface du secteur Ui déterminée dans le PLU d’une superficie de 14,2 ha reste identique et correspond aux besoins de la zone équipée par les réseaux, et accessible par une voie spécifique en relation avec la RD 133.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 10 2 - L’évaluation environnementale de la mise en compatibilité du PLU :

Conformément à l’article L.104-2 du Code de l’Urbanisme, la déclaration de projet emportant une mise en compatibilité du PLU nécessite une évaluation environne- mentale dans la mesure où l’implantation d’une ISDND est susceptible «d’avoir des effets notables sur l’environnement, au sens de l’annexe II à la directive 2001/42/ CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 compte tenu notamment de la superficie du territoire auquel ils s’appliquent, de la nature et de l’importance des travaux et aménagements qu’ils autorisent et de la sensibilité du milieu dans lequel ceux-ci doivent être réalisés».

Dans le cadre de la procédure de Dossier de Demande d’Autorisation Environnemen- tale (DDAE), le projet de l’ISDND de Les Granges-Gontardes dite «LCJ3» a fait l’objet d’une étude d’impact et d’une évaluation environnementale conformément à l’article R.122-2 du Code de l’Environnement.

Depuis le 1er février 2013, les documents d’urbanisme qui peuvent avoir des inciden- ces négatives notables sur l’environnement sont soumis à une évaluation environne- mentale systématique ou relevant d’un examen au cas par cas.

L’évaluation environnementale porte sur la mise en compatibilité du PLU, en lien avec la création de ce secteur Ui destiné à accueillir cette ISDND, et s’attache à prendre en compte les éléments de l’étude d’impact afin d’assurer une cohérence entre deux documents spécifiques à deux procédures distinctes.

Le dossier d’étude d’impact du DDAE relatif au projet de l’ISDND est joint au dossier d’enquête publique dans le cadre d’une procédure unique portant à la fois sur la mise en compatibilité du PLU avec le projet, et sur l’étude d’impact relative au DDAE sus- visée.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 11 2.1 - La description de l’état initial de l’environnement :

L’étude d’impact, réalisée par les bureaux d’études ANTÉA GROUP et ENVINERUDE pour le porteur de projet, la Société COVED, dans le cadre du Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE), présente une analyse exhaustive de l’état initial de l’environnement du site. Cette analyse est complétée par des observations de terrain réalisées dans le cadre de l’élaboration du PLU, et en juin 2019 en vue de réaliser le dossier de déclaration de projet.

2.1.1 - Le relief et le contexte géologique :

Le site recouvert par le secteur Ui, et retenu pour réaliser le projet de l’ISDND dite «LCJ3» s’insère dans relief composé par un chaînon de collines dont l’orientation do- minante est Nord-Est/Sud-Ouest. Ce site présente une topographie plus douce dans cette partie basse de la colline du «Moulon».

ISDND de Roussas dite «LCJ2» AP n°05-0221

Extrait de la Carte du site Géoportail de l’IGN : localisation de l’implantation du Ui secteur Ui, de l’orientation des courbes de niveau et de la topographie géné- rale.

Le secteur Ui prévu pour le projet d’ISDND fait partie l’entité géologique de la Feuille de Valréas de la carte du BRGM au 1/50 000, formée de quatre domaines individua- lisés. Le territoire de Les Granges-Gontardes est composé principalement par une vaste Terrasse d’alluvions anté-mindéliennes déposées par le Rhône ancien (Fv).

Le secteur Ui prévu pour l’ISDND dite «LCJ3» est localisé sur une bande de dépôts d’alluvions fluvio-glaciaires du Rhône de la période du Quarternaire surmontée de colluvions qui s’étend sur la bordure Est du territoire de Les Granges-Gontardes, au pied de la colline du «Moulon». Le site de l’ISDND dite «LCJ2» de Roussas est implanté dans un faciès sédimentaire calcaire, l’Urgonien, du Crétacé inférieur, qui compose les collines du Moulon. Ce massif calcaire urgonien qui affleure sur la majeure partie de la colline dont le toit recoupe à l’ouest la terrasse moyenne du Rhône aux environs de la cote 130 m IGN, et correspond à un vaste synclinorium à substratum calcaire orienté Est-Ouest. Cette formation, est à la base de la série sédimentaire Barrémien-Bédoulien qui se pré- sente sous la forme d’un calcaire dur, fracturé et karstifié.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 12 Ui

Extrait de la carte géologique au 1/50 000ème BRGM Feuile de VALREAS, site internet Géoportail, et Coupe géologique interprétative, tirée de l’Étude d’Impact du DDAE, ANTÉA, 2017. Légende carte BRGM : C : Colluvions Fv : Terrasse d’alluvions anté-mindéliennes déposées par le Rhône ancien Fy : Alluvions würmiennes du Cénozoïque Fz : Alluvions récentes (Holocène). Pour affiner les données géologiques et obtenir une connaissance précise de la com- position du sol, le bureau d’études ANTÉA GROUP a réalisé une campagne de recon- naissance géologique et géotechnique dans le périmètre qui correspond au secteur Ui prévu pour aménager l’ISDND dite «LCJ3», et présentée en annexe 1 de l’étude d’impact du DDAE de 2017.

2.1.2 - Le contexte géologique et hydrographique :

Le réseau hydrographique qui se développe sur le territoire de Les Granges-Gontar- des fait partie du bassin versant du Rhône dont la nappe phréatique alluviale consti- tue une ressource aquifère régionale majeure identifiée par le SDAU.

L’analyse des sols réalisée dans le cadre de l’étude d’impact a permis de mettre en évidence l’absence de nappe au sein des formations de recouvrement du calcaire au droit du projet. Des circulations d’eau diffuses, drainées par des horizons plus sa- bleux ou graveleux, peuvent être ponctuellement observées, dans le sens d’écoule- ment Ouest/Sud-Ouest vers le Rhône.

Les formations géologiques du Tertiaire et du Quarternaire, sont localement le siège d’écoulement constitués par des circulations d’eau diffuses drainées par des horizons plus sableux et peuvent donner lieu, au contact des horizons moins perméables à des venues d’eau. Ces circulations d’eau dans ces formations ne constituent pas une nappe continue, comme en témoigne la très forte variabilité des niveaux d’eau me- surés dans les piézomètres au droit du projet. Ces circulations d’eau sont indépendantes de l’aquifère karstique présente dans les calcaires urgoniens, dont le niveau piézométrique au droit de l’ISDND dite «LCJ2» de Roussas à la cote 90 m NGF.

Ces formations géologiques de recouvrement du calcaire sont imperméables et lo- calement aquifères (perméabilités faibles mesurées inférieures à 5.10-7 m/s). La nature peu perméable des formations géologiques n’induit pas la mise en relation de ces écoulements avec l’aquifère karstique des calcaires urgoniens, et constitue une protection vis-à-vis de cet aquifère profond. Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 13 L’aquifère principal du secteur d’étude est la nappe alluviale du Rhône (alluvions ré- centes). Les dépôts fluvio-glaciaires de la moyenne terrasse du Rhône présents entre la plaine alluviale et le site, entre les cotes 70 et 130 m IGN, constituent un aquifère, « perché », présentant des perméabilités, à la fois plus faible et plus hétérogènes que les alluvions récentes. .

L’essentiel des captages en eau potable du secteur est implanté dans des formations alluvionnaires récentes (fluviatiles) ou anciennes (fluvio-glaciaires) qui ne sont pas en communication avec le contexte hydrogéologique du site. Il existe également dans ces aquifères de nombreux captages pour l’irrigation d’eau destinée aux activités et aux productions agricoles.

La masse d’eau souterraine au droit du site projeté, est référencée selon la fiche Eau et le BRGM FRDG508 « Formations marno-calcaires et gréseuses dans BV Drôme Roubion, Eygues, Ouvèze », code de la masse d’eau 6508, et font partie du réseau hydrologique du Rhône et ses affluents.

Masse d'eau souterraine :6508 EU Code FRDG508 Nouveau code national (Sandre ve1.1) : DG508 Formations marno-calcaires et gréseuses dans BV Drôme Roubion, Eygues, Ouvèze

Caractéristiques principales Niveaux de Type Imperméable localement aquifère recouvrement Ecoulement Libre et captif, majoritairement libre ordres % 1 88.41% Caractéristiques secondaires Surface en km² 2 11.59% Karstique N affleurante sous totale Eco-Region Intrusion saline N couverture Plaines occidentales District Entités disjointes Y 3925 515 4440 Le Rhône et les cours d'eau N N côtiers méditerranéens Trans-bassin Trans-frontière

DG325 GG101 DG613 · DG111 L'Eyri DG103 DG407 e ux DG515 Le Dra c DG612

DG219 La Drôme DG321

DG337 DG108 DG607

L'Ardèche DG127 DG700 hône

Le R on DG118 oubi DG327 Le R DG508 DG507

Le

B DG402 uëch

DG218 DG347 L'Ouvèze Le lez L'Aigue La Cèze

DG129 DG301

DG518 ue DG324 sq

Ne a DG130 L

Le Lar DG220

gue Le Gard DG302 DG322 Types de masseDG128 d'eau Niveaux de L'Asse superposition DG213 ce Alluvial n 1 6 Le Coulon ra Dominante sédimentaire Du DG117 2 7 Edifice volcanique a L DG209 Imperméable localement aquifère 3 8 4 9DG323 Intensément plissé DG133 0 30 60 9012015 DG101 Kilomètres Socle 5 10 DG139 DG204 Commentaires

BRGM/STI/SIG Décembre 2009

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 14 Le Pinton

La Riaille

Ui

LaVence

Ravines

Cartes réseau hydrographique du site internet Géoportail de l’IGN

L’étude d’impact du DDAE A 85510 /C présente l’organisation du réseau hydrogra- phique. Les cours d’eau prennent source dans les collines situées autour et à une distance éloignée du site : - Le Pinton (ruisseau), passe à 3 kilomètres au Nord-est du site, et se jette dans la Riaille (ruisseau), puis dans le Rhône, à l’aval/amont hydraulique du site, - La Vence, est présente à 4,5 kilomètres au Sud-est du site, et vient se jeter dans la Berre, à l’aval/amont hydraulique du site, - La Berre (rivière), affluent du Rhône, se jette dans le canal de Donzère), et son cours se trouve à 4,5 kilomètres au Sud du site, à l’aval/amont hydraulique du site, - Le Rhône (fleuve), est à 5 kilomètres à l’Ouest du site, à l’aval/amont hydraulique du site.

De plus, la carte IGN indique l’existence d’un fossé situé en bordure du chemin de terre qui longe la partie Ouest du site, ainsi que la RD 133. Ce fossé est alimenté par des eaux de ruissellement. Comme le précise le schéma de fonctionnement du bassin versant qui figure dans l’étude d’impact, au droit du projet, les eaux de uissellementr suivent la pente naturelle des terrains en direction de l’Ouest. Des fossés en béton, permettent de collecter les eaux de ruissellement au niveau de la RD 133, et des dalots d’assurer la transparence hydraulique. Les eaux de ruissellement traversent successivement la RD 133 et la ligne LGV, avant de rejoindre un fossé naturel et une zone d’infiltration située entre l’Autoroute A7 et la voie de la ligne GV.L

Selon la carte «Eau en Région Auvergne Rhône-Alpes» publiée sur le site de la DREAL Auvergne Rhône-Alpes, le site n’est pas traversé par des cours d’eau superficiels plu- tôt présents dans le relief des collines plus éloignées. Il n’est pas non plus parcouru par des talwegs où l’eau circule lors des épisodes de pluies torentielles.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 15 2.1.3 - Le climat :

Le climat, dans l’espace géographique de la Drôme Provençale et dans ce sillon de la vallée du Rhône est de type méditerranéen altéré, et alternant des étés chauds et secs, des hivers et automnes humides où les chutes de pluie sont plus abondantes. C’est une zone de transition. L’influence méditerranéenne se traduit par une séche- resse d’été plus affirmée.

Les vents soufflent principalement du Nord au Sud dans le couloir rhodanien en particulier le mistral, vent froid, généralement sec, qui résulte de la rencontre d’an- ticyclones, et se déplace le jour à une vitesse moyenne de 50km/h avec des rafales supérieures à 100km/h. Les vents accentuent les phénomènes de sécheresse pendant la saison d’été, et le froid l’hiver.

La hausse des températures moyennes dans la Drôme a pu être quantifiée entre +1 et +1,5°C depuis 1989 (source : ORECC), plus marquée au printemps et en été avec +2° au printemps et +2,6° en été pour Montélimar et une hausse des températures moyennes maximales et minimales, respectivement de +1, 3° et +1,7°C à Montéli- mar.

Les précipitations sont plus importantes pendant la période automnale, et les étés sont secs, très chauds, et les hivers doux, accompagnés par des vents locaux sou- vent violents.

Il pleut entre 60 et 100 jours par an en moyenne sur le département de la Drôme. La moyenne du cumul annuel des précipitations pour la période 1971-2000 se situe, et entre 700 mm de pluies au sud du département, et jusqu’à 1 100 mm pour le reste du territoire. Sens des vents dominants

Les pistes du moto et auto cross, recouvert par le sec- teur Ui, sont implantées dans la topographie dans une zone située plus à l’abris des vents dominants qui soufflent prin- cipalement dans une direction Nord/Sud.

De plus, la zone Ui, prévue pour le projet de l’ISDND de Les Granges-Gontardes, est localisée à une altitude infé- rieure à celle l’ISDND de Rous- sas, en dessous de 164 mètres comme le montre l’extrait de la carte IGN du site Géoportail présentée ci-contre.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 16 2.1.4 - Les milieux naturels présents aux abords de secteur Ui :

Le territoire de la commune de Les Granges-Gontardes fait partie du périmètre d’in- ventaire scientifique de la Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Floristique et aunisF - tique (ZNIEFF) de type II (identifiant régional : 2601) «Ensemble fonctionnel formé par le Moyen-Rhône et ses annexes». La fiche réalisée par le Muséum d’Histoire Naturelle est publiée sur le site https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/820000351.pdf, et présente les enjeux de protection et de préservation spécifiques à ce milieu.

Le périmètre de cette ZNIEFF de type II recouvre le vaste ensemble linéaire qui dé- limite l’espace fonctionnel formé par le cours moyen du Rhône, depuis Lyon jusqu’à , ses annexes fluviales : « lônes » (milieux humides annexes alimentés par le cours d’eau ou la nappe phréatique, correspondant souvent à d’anciens bras du fleuve), et « brotteaux » installés sur les basses terrasses alluviales», son champ naturel d’inondation.

Cette mesure a pour objectif de préserver le milieu aquatique du Rhône et ses af- fluents, et les continuités écologiques : «le Rhône et ses annexes conservent un cor- tège d’espèces remarquables tant en ce qui concerne les insectes (avec une grande richesse en libellules : le secteur est notamment un « vivier » remarquable pour l’Agrion de Mercure ou le Sympetrum à corps déprimé) que les mammifères (Castor d’Europe) ou l’avifaune (colonies d’ardéidés, Sterne pierregarin). Certaines sections sont par ailleurs inventoriées au titre des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO), comme à la Platière. La vallée constitue en outre un axe mi- gratoire majeur pour l’avifaune. Le zonage de type II traduit les fortes interactions (notamment d’ordre hydraulique) liant les divers éléments de cet ensemble, au sein duquel les secteurs biologiquement les plus riches sont retranscrits par plusieurs zo- nes de type I (îles, lônes, secteurs de brotteaux, confluences…).»

La zone Ui destinée au projet de l’ISDND dit «LCJ3» n’est pas située à proximité de cours d’eau, ni au contact de réseaux souterrains susceptibles d’être en interaction fonctionnelle avec le Rhône et ses affluents.

69106910 01220122 73047304 69116911 38023802 73027302 Inventaire du patrimoine73077307 naturel 38013801 01230123 73067306ZNIEFF II* N°2601 42094209 380338033803 73037303 73017301 42084208 42104210 69156915 38073807 73117311 42084208 42104210 69156915 38073807 73107310 69146914 38093809 73127312 38063806 38083808 38043804 38103810 38133813 69166916 38143814 69166916 38053805 38143814 38193819 42134213 38113811 38053805 38123812 42124212 38153815 38203820 73147314 42114211 42154215 38213821 42144214 38183818

26042604 07010701 38173817 38223822 73167316 38163816 73167316 26022602 26032603 26022602 26032603 38243824 38273827 26062606 38263826 07020702 38263826 07030703 38323832 26012601 38253825 38303830 38233823 26072607 26052605 26082608 26052605 38283828 07040704 38293829 07050705 38293829 07060706 38313831 07070707 38313831

07080708 07110711 26092609 26102610 07110711 26112611 26102610 07100710 07090709 07120712 07090709 26132613 2616261626122612 07130713 2616261626122612 07140714 07170717 26152615 26142614 07170717 07150715 07170717 07160716 26182618 07170717 07180718 07170717 26172617 07190719 07200720 26202620 26212621

26192619

Légende * Inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique 2e édition 2007  Il constitue un outil d'alerte et ne peut être interprété à une échelle plus fine sans investigation complémentaire Edition : InfoSIG Cartographie - www.infosig.net - Annecy Périmètre de la ZNIEFF type 2 Autres ZNIEFF type 2 ZNIEFF type 1 fonds IGN Scan 100 (C)

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 17 Le site de la zone Ui est concerné partiellement par le périmètre d’une Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique ZNIEFF de type I n°2600018 «Plateau de Roussas, Roucoule et bois des Mattes» publié sur le site de la DREAL Auvergne Rhône-Alpes dans la rubrique relative aux données communales (carte ci-dessous).

Ce milieu accueille une grande variété d’insectes en particulier des libellules (aeschne paisible, aeschne printanière, caloptéryx hémorroïdal, agrion de Mercure, agrion mi- gnon, gomphus similaire, gomphus très commun, gophus à pinces, cordulie à pinces, cordulie à corps fin, agrion orangé, sympetrum à corps déprimé), des papillons (bleu nacré d’Espagne et thécla de l’Orme), et sympetrum piémont).

Le rebord du plateau est composé de milieux rocheux, falaises, pentes rocailleuses et sèches propices à l’existence d’un couvert végétal de garrigue en particulier des pelouses sèches avec une flore rare, endémique et protégée telle que la biscutelle à feuille de chicorée à fleur jaune clair et le cytise à long rameaux, l’Alysson à gros fruit, la Roucoule, et le petit Narcisse douteux.

La forêt, les falaises et la garrigue constituent un habitat privilégié pour des va- riétés d’oiseaux remarquables : alouette lulu, engoulevent, fauvette passerinette, fauvette mélanocéphale, grand-duc d’Europe, merle bleu, circaète Jean-le-Blanc ; et à la présence d’une espèce de reptile, le lézard ocellé.

La forêt est principalement composée de chênes verts associés sur les pentes à une flore particulière : aïra élégant, ail jaune, ail musqué, alysson champêtre, unetièrel à feuilles de chicorée, micropus dressé, centaurée de Trionfetti, ciste à feuilles de Myrte, crocus bigarré, crupine commune, euphorbe à tête jaune, euphorbe sillo- née, fumana à feuilles de thym, corbeille d’argent à gros fruits, ibéris penné, inule à feuilles spirée, iris nain, jasmin buissonnant, gesse noircissante, mélique pyramidale, tabouret précoce, potentille velue, silène des forêts, silène à petites fleurs, molène de Chaix, chèvrefeuille des baléares, et asperge à feuilles aiguës.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 18 La flore est riche et variée : orcanette des teinturiers, ail des ours, guimauve hé- rissée, anacamptis pyramidal, orchis à longues bractées, scirpe maritime, micropus dressé, brome rouge, brome des champs de seigle, jonc fleuri, chardon des faux- acanthe, laîche à épi noir, petite centaurée élégante, cornifle submergé, ciste à feuille de sauge, colchique de Naples, souchet brun, épipactis du castor, épipactis du Rhône, euphorbe à tête jaune d’or, euphorbe à tête de Nice, euphorbe du marais, euphorbe de Séguier, euphorbe sillonée, globulaire allongée, hélianthème des apennins, orchis bouc, corbeille d’argent à gros fruits, hydrocharis morène, ibéris penné, inule d’An- gleterre, inule de Suisse, jasmin buissonnant, jonc aplati, génevrier de Phénecie, laitue vireuse, léersie faux riz, lentille d’eau bossue, lindemie couchée, cotonnière des champs, isnardie des marais, naïade marine, petite naïade, neslie paniculée, né- nuphar jaune, nymphoïdès pelté, ophioglosse commun, ophrys abeille, ophrys arai- gnée, orchis punaise, orchis à odeur vanille, orchis à trois dents, platain sp, paturin de marais, potamot à feuilles perfoliées, potentille velue, pulicaire commun, pulsatille rouge, renoncule scélérate, groseiller rouge, patience aquatique, sagittaire à feuilles en flèche, samole valerand, scirpe à tiges trigones, orpin rougeâtre, séneçon des marais, silène conique, silène à petites fleurs, sisymbrelle rude, rubanier émergé, spiranthe d’automne, stipe d’Offner, pigamon jaune, tilleul à petites feuilles, torilis noueux, utriculaire négligée, utriculaire commune, molène de chaix, violette élevée et zanichellie des marais.

Cet écosystème est également couvert par le périmètre d’un Arrêté Préfectoral de Biotope n°09.3104 dit de «Roussas» (Roucoule, Combelière, les Couriasses et le Moulon) institué le 15 juin 2005.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 19 Cette mesure de protection plus forte a pour objectif la préservation de l’intérêt et de l’équilibre écologique de ce biotope, et d’empêcher toute atteinte et perturbation à l’intégrité de cet écosystème fragile, et pouvant nuire à l’existence de la faune et de la flore endémique.

Ce biotope comporte :

- Une flore protégée au niveau national (chamaecytisus elongatus et hormathophylla macrocarpa), au niveau régional (bombylaena erecta, biscutella cichoriifolia Loisel, iris lutescens lam, et melica minuta) et au niveau départemental (ruscus aculeatus) - Une faune protégée au niveau national en particulier des chiroptères (Grand mu- rin, petit murin, murin à oreilles échancrées, minioptère de Schreibers et molosse de Cestoni). - Une variété d’oiseaux : bec-croisé des sapins, busard cendré, circaète Jean-le- Blanc, engoulevent d’Europe, faucon pèlerin, grand corbeau, grand Duc d’Europe, en- goulevent d’Europe, guêpier d’Europe, huppe fasciée, martinet à ventre blan, merle bleu, alouette lulu, mésange huppée et milan noir.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 20 2.1.5 - L’occupation actuelle du sol, et le milieu anthropisé du secteur Ui :

L’emprise foncière concernée par le projet de l’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges- Gontardes, actuellement occupée par des installations de l’auto et moto cross a été artificialisé pour et par l’utilisation de véhicules motorisés, et leur circulation. En dépit des phénomènes de pollution occasionnés par ce sport mécanique (produc- tion de CO2 issus des gaz d’échappement, pertes ponctuelles d’hydrocarbure), le site ne figure pas dans l’inventaire français des sites et sols potentiellement pollués (BA- SOL) du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des transports et du lo- gement (MEDDTL). Le site projetée et l’ISDND existante ne figure pas non plus dans la base de données BASIAS relative aux données d’anciens sites industriels et activi- tés de service. L’état de pollution des sols, présenté en annexe 2 de l’étude d’impact du DDAE, a été réalisé conformément aux articles du Code de l’Environnement.

La Carte Corine Land Cover de 2018 (Géoportail IGN) ci-dessous indique l’importance de la surface des espaces artificialisés présents dans ce secteur. Le secteur Ui est dans la continuité d’infrastructures et d’équipements qui présentent un impact sur leur environnement (visibilité, bruit, pollution de l’air).

La zone Ui prévue pour accueillir le projet de l’ISDND «LCJ3» est cernée par la présen- ce de boisements denses et homogènes de chêne vert. A l’ouest du site, passent l’Autoroute A7, à 600 mètres, la ligne ferroviaire TGV à envi- ron 100 m à l’ouest, et la RD 133, classée à grande circulation.

Une exploitation agricole, et son habitation sont situées à 600 m au Sud-Est des limites du projet. Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 21 Le travail d’observations de terrain réalisé le 11 juin 2019 a permis de constater l’impact des activités pratiquées sur le secteur de la zone Ui prévue pour réaliser le projet de l’ISDND «LCJ3», qui ont fortement modifié les éléments de la géographie physique du terrain, et l’état du milieu : - la mise en place de pistes a transformé la configuration des pentes du relief nitiali par l’ajout de buttes de terre, et le creusement de pistes. - la circulation des véhicules a engendré des phénomènes de tassements et d’érosion du sol. - le bruit qui résulte du passage des véhicules motorisés est une source de nuisan- ces sonores peu propice au maintien de la faune qui reste dans les boisements aux abords des pistes, dans les buttes recouvertes de genêts sauvages, et dans les haies de clôtures.

L’analyse de terrain effectuée dans le cadre de l’étude d’impact du DDAE par le bu- reau d’étude ENVINERUDE met en exergue les spécificités des milieux anthropiques présents au sein de l’espace du secteur Ui : - La présence de milieux rudéraux, installés sur des sols remaniés (friches rudérales, talus de bords de pistes, pistes, zones artificialisées, plantations de chênes verts). - de milieux semi-ouverts (garrigue, broussailles sclérophylles sempervirentes médi- terranéennes, clairière) qui se développent sur des sols anciennement perturbés, et plus ou moins abandonnés aujourd’hui, et évoluent désormais selon une dynamique naturelle.

Sur ces limites sud et sud-ouest, le site de la zone Ui est en contact avec des boi- sements de chêne vert pubescent et de chêne blanc, relictuels, fragmentés par des pistes de desserte forestière, et qui se sont développés de façon naturelle et sponta- née dans un contexte anthropisé, et se sont enrichis progressivement d’espèces de fourrés et de fruticées notamment sur la bordures des talus, la formation des haies, et sur les versants Nord de la partie ancienne de l’ISDND dite «LCJ2».

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 22 Les investigations de terrain, effectuées dans le cadre de l’étude d’impact réalisée par ANTÉA GROUP dans le cadre du DDAE, par le bureau d’étude ENVINERUDE ont per- mis de cartographier et de localiser la typologie des milieux et des habitats présents au sein du secteur Ui, de préciser leurs spécificités et les enjeux qui les caractérisent. Globalement, le site ne comporte pas d’habitats remarquables susceptibles d’être protégés en raison des usages présents dans cet espace qui ont grandement trans- formé ses composantes originelles. Les habitats, ayant une valeur environnementale, se trouvent principalement en périphérie de la zone.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 23 La diversité floristique et faunistique :

Les éléments sont présentés en détail dans l’annexe 2 présente la liste des espèces végétales observées sur l’aire d’étude lors des reconnaissances de terrain des 6 juillet 2015, 26 avril 2016 du le 09 juillet, complétées le 11 juin 2019 par un travail de ter-

l’Immortelle d’Allemagne (Filago germanica), qui présente aucun enjeu de protection ou de conser- vation selon la liste« LC » en Rhône-Alpes.

La Crépide de Nice (Crepis nicaeensis), est une espèce d’Astéracée qui présente un statut quasi menacé (NT) sur liste rouge régionale. Cette espèce est présente au sein de la formation de ma- torral à l’Est du boisement de Chêne vert.

Le Fragon petit-houx (Ruscus aculeatus), est une espèce ins- crite à l’annexe V de la Direc- tive Habitat. L’espèce est très présente en sous-bois de la chênaie verte.

Deux espèces d’Orchidées, inscrites à l’annexe 2 de la Convention de Washington, observées au sein des boi- sements et des lisières : - la Limodore abortive (Li- modorum abortivum) - la Céphalantère de Da- mas (Cephalantera dama- sonium).

Parmi les espèces de flore dites invasives, on recense sur le site d’étude de nombreux pieds de Séneçon du Cap (Sene- cio inaequidens). L’espèce est très présente sur les talus, bordures de piste et lisières forestières.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 24 Pour actualiser les investigations de terrain intégrées à l’étude d’impact du DDAE ICPE réalisé par ANTÉA GROUP, le bureau d’études ENVINERUDE a entrepris le 11, 12 et 13 juin 2019, de nouvelles observations afin d’actualiser les données naturalistes de la zone de projet. Les surfaces d’habitats ont été ajustées en 2019 selon le périmètre actualisé de la zone de projet. Les habitats identifiés dans la zone d’étude sont les suivants :

Des évolutions mineures ont été observées en juin 2019 en comparaison avec les analyses faites dans l’étude initiale :

- Forêt mature de Chêne vert (CB 45.3) : La forêt mature de Chênes verts, habitat d’intérêt communautaire ne présente pas d’évolution notable. A noter que cet habitat présente une faible stratification et une faible diversité floristique. De plus, la zone d’étude est entourée par cet habitat, bien représenté à l’échelle locale. - Garrigue supraméditerranéenne (CB 32.6) : Le terrain d’auto cross fortement re- manié présente une végétation à faible enjeu écologique : la garrigue est appauvrie par rapport aux prospections précédentes, avec une très faible surface végétalisée dû à l’impact des activités humaines actuelles. Les espèces végétales identifiées sont communes à très communes. - Surfaces artificielles et friches rudérales (CB 87.2) : Au Nord du motocross, une surface artificielle n’est plus utilisée et la végétation se développe. Toutefois, les es- pèces végétales, assez diversifiées, sont des espèces communes. - Prairie sèche thermophile x Friche herbacée x Fourrés à Spartium junceum (34.3 x 87.2 x 32.A) : La Prairie sèche est en 2019 fortement colonisée par les Genêts d’Es- pagne (Spartium junceum), une espèce commune des fourrés en France et en Rhô- ne-Alpes. Cet habitat, se développant sur les talus à sols remaniés (anciens casiers de déchets), est donc envahit par un habitat à faible diversité végétale. - Haie / bosquet de Chêne vert (CB 45.3) : Les Bosquets de Chêne vert sont toujours présents avec plusieurs pieds de Fragon petit-houx (Ruscus aculeatus), une espèce commune en France et en Rhône-Alpes. Cette espèce est inscrite dans la Directive Habitat/Faune/Flore, en Annexe V, afin de faire l’objet de mesure de gestion pour son prélèvement dans la nature uniquement. - Matorral arborescent de Chêne vert (32.1) : La surface précédemment inventoriée est exclue de la zone d’étude du fait de la précision du périmètre du projet.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 25 Les habitats sont localisés sur la carte en page suivante et feront l’objet de précisions suite aux terrains de juillet 2019.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 26 Flore patrimoniale :

169 espèces ont été recensées dans l’inventaire réalisé en 2015 et en 2016. Aucune espèce patrimoniale n’a été observée en juin 2019.

La végétation reprend le dessus sur les surfaces artificialisées qui n’ont pas été rema- niées récemment mais les espèces présentes sont communes et non protégées.

Les investigations de juin 2019 ont permis de mettre en évidence la présence sur l’ensemble de la zone d’espèces exotiques envahissantes et nuisibles en particulier de nombreux pieds de Seneçon du Cap (Senecio inaequidens), des espèces invasives, de l’Ambroisie à feuilles d’Armoise (Ambrosia artemisiifolia), et des espèces nuisibles.

Ces espèces pionnières prolifèrent du fait des nombreuses surfaces anthropiques re- maniées et non réensemencées (talus, bordure de piste, lisière).

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 27 Les oiseaux :

28 espèces ont été observées ou entendues sur la zone d’étude en 2015 et en 2016, en journée et prospections crépusculaires. En 2019, 6 espèces supplémentaires ont été observées.

Les espèces à enjeux modérés :

L’Alouette lulu a de nouveau été entendue sur le site en 2019. La prairie sèche en- tourée de boisements replantés de Chêne vert semble être son habitat préférentiel sur le site. La reproduction est donc jugée probable sur le site. De plus, cette espèce étant menacée en Rhône-Alpes et protégée par la Directive européenne, son enjeu est jugé modéré.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 28 La Fauvette pitchou, qui était notée comme espèce potentielle en 2017, a été entendue sur la zone d’étude en 2019, au Nord-Est du site. Cette espèce, protégée par la Directive européenne, est menacée à l’échelle nationale, mais commune en Rhône-Alpes. Elle est inféodée aux garrigues et maquis denses de faible hauteur, parsemés d’arbres en région méditerranéenne, même habitat préférentiel que celui de l’Alouette lulu. Ainsi, cette espèce est potentiellement reproductrice sur la zone d’étude, son enjeu est jugé modéré.

Le Bruant ortolan est une espèce potentiellement présente du fait qu’elle est ins- crite dans l’APPB à proximité et que ces habitats favorables sont présents sur la zone d’étude : milieux secs à habitats semi-ouverts avec une végétation herbacée rase ou clairsemée. Bien qu’elle n’ait pas été observée à l’issu des différentes campagnes de prospection, son enjeu est jugé modéré.

La Huppe fasciée est également une espèce connue dans l’APPB localisés en bordure. La Huppe fasciée est une espèce qui a trois exigences pour être présente en période de reproduction, d’une part un milieu ouvert à semi-ouvert, un sol facilement ac- cessible, nu ou faiblement enherbé, pour la recherche de nourriture et des cavités, arboricoles ou rupestres, pour la nidification. Ces exigences étant remplies sur lesite de projet, bien qu’elle n’ait pas été observée, elle reste potentielle sur le site avec un enjeu associé jugé modéré compte tenu qu’elle est Vulnérable en Rhône-Alpes.

Le Pipit rousseline affectionne les zones buissonneuses, les terrains vagues, les prairies sèches, les terres cultivées, les terrains en friche, les landes de bruyère… L’espèce est connue au sein de l’APPB à proximité. Ainsi, l’espèce est potentielle au niveau des mêmes habitats que l’Alouette lulu par exemple. L’enjeu associé est jugé modéré localement.

Espèces à enjeux faibles :

Le Milan noir utilise probablement le site de déchets comme site d’alimentation et peut utiliser les boisements comme habitat de repos. De la même manière, les espè- ces suivantes peuvent utiliser les boisements autour de la zone d’étude comme zone de repos/reproduction : Pie bavarde, Buse variable, Moineau domestique, Fauvette des jardins. Ainsi, leur enjeu est faible.

La Fauvette grisette est quasi-menacée en Rhône-Alpes et inféodée aux milieux semi-broussailleux et friches herbeuses. Ainsi, son enjeu est jugé faible.

Espèces à enjeux très faibles :

Les espèces appartiennent à deux cortèges principaux : - Inféodé aux milieux boisés : Fauvette à tête noire, Chouette hulotte, Mésanges, Pouillot, Pinson des arbres, etc. ; - Inféodé aux milieux anthropiques : Serin cini, Rougequeue noir, Verdier d’Europe, etc. Bien qu’elles soient protégées, il s’agit d’espèces communes à l’échelle locale. - Le Goéland leucophée, inféodé aux milieux humides, a été observé en train de s’ali- menter sur les casiers de la plateforme de déchets.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 29 Les Invertébrés : 24 espèces de lépidoptères ont été observées précédemment et 2 espèces supplémentaires ont été observées en 2019. Toutefois, il ne s’agit pas d’es- pèces protégées ou menacées (Hespérie du Dactyle, Vulcain).

Le tableau ci-dessous, indique les espèces observées en 2015/2016, réobservée en 2019, et les nouvelles espèces observées en 2019 :

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 30 Toutes les espèces observées s’avèrent être communes à très communes et ne re- présentent pas d’enjeu notable.

La Pyrale du Buis (Cydalima perspectalis) a été observée sur la zone d’étude et est une espèce exotique envahissante. Cette espèce originaire d’Asie orientale a été in- troduite en Europe et est maintenant présente sur l’ensemble du territoire dans les milieux où le Buis commun est présent.

Les Reptiles : Aucune espèce supplémentaire n’a été observée en 2019. Seulement le Lézard vert a été identifié en 2019. Deux espèces sont donc notées avérées sur la zone d’étude. En 2015 et 2016, plusieurs individus de Lézard des murailles ont été contactés sur l’ensemble du site et deux Lézards verts ont été contactés au Sud-Ouest ainsi que dans les chemins des boisements. Bien qu’elles soient protégées et puissent se reproduire sur la zone d’étude, ces espèces ne sont pas menacées. Ainsi, elles pré- sentent un faible enjeu de conservation.

Les Chiroptères : Ce groupe a fait l’objet d’une synthèse bibliographique et de pros- pections en 2015 et 2016. Bien que la zone d’étude soit localisée à proximité de corridors écologiques (maillage de haies et de bois), la zone d’étude est bordée par une autoroute et une voie ferrée à grande vitesse. Les enjeux en termes de continuités sont donc assez faibles, les corridors locaux étant localisés en bordure de la zone d’étude (haies et boisement de Chênes verts). De plus, bien que le site présente une diversité d’habitats et que la bibliographie soit riche, le site ne présente qu’une faible ressource en gîtes potentiels. Suite aux en- registrements, très peu d’activité a été détectée malgré la diversité des milieux et la présence de milieux favorables à proximité. Seulement 6 espèces ont été contactées, dont 1 espèce à enjeu (quasi-menacée en Rhône-Alpes) : le Grand murin.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 31 Les Amphibiens :

Le site n’est pas jugé favorable aux amphibiens. Le bassin présent ne présente pas d’intérêt écologique.

Les Mammifères :

Aucune espèce à enjeu n’a été recensée sur la zone d’étude (Renard roux, Chevreuil, Sanglier, Blaireau d’Europe, Marte des pins). En revanche, celles-ci sont certaine- ment présentes dans les boisements limitrophes comme le démontrent les inventai- res antérieurs, les empreintes observés au sol. Ces animaux se déplacent en période nocturne.

Synthèse des sensibilités écologiques de la zone Ui :

- 67,5 % de la surface de la zone d’étude ne présente pas d’enjeu écologique notable du fait de la forte anthropisation des habitats.

- 31,9 % des habitats présentent un enjeu écologique, car ils servent de zone de chasse ou de reproduction pour des espèces animales patrimoniales. Bien que ces habitats présentent globalement une faible richesse biologique, la destruction de ceux-ci peut entrainer un dérangement d’individus, un risque de destruction d’indivi- dus et une perte d’habitat pour les espèces.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 32 2.1.6 - Les espaces agricoles :

Un diagnostic agricole a été réalisé dans le cadre de l’élaboration du PLU par la Cham- bre d’Agriculture de la Drôme. Cette étude a permis de mettre en évidence la locali- sation des exploitations, la logique du parcellaire agricole, le réseau d’irrigation, les projets des agriculteurs, et les enjeux agricoles spécifiques à ce territoire.

Le secteur Ui recouvre une emprise foncière actuellement utilisée par des activités de sports et de loisirs mécaniques, permises dans l’ancien Plan d’Occupations des Sols.

La création de cette zone Ui n’engendre pas une réduction de la surface agricole glo- bale de la commune prise en compte et protégée par le Plan Local d’Urbanisme et de plus, ne porte pas atteinte à des terres ayant une grande valeur agronomique car ces parcelles ont été par utilisées par une carrière, puis par des activités de sports et de loisirs permettant la circulation de véhicules motorisés.

Les terrains cultivés par des vignes sont principalement localisés sur l’emprise spa- tiale du plateau des Échirouzes, en limite de la RD 133, à environ 50 mètres des limites du projet. Le secteur Ui est situé en dehors du périmètre déterminé par l’Institut National de l’Origine et de la qualité (INAO), et qui concerne la production vinicole de l’Appella- tion -les-Adhémar AOC - AOP.

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Extrait de la carte IGN publié sur le site Géoportail qui présente les parcelles utilisées pour une activité agricole. Les parcelles Secteur Ui remplies par un aplat violet sont des cultures viticoles, et la par- celle de couleur bleue correspond à des plantations de lavandes (jusqu’en 2017, cette parcelle était une surface en herbe).

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 33 2.1.7 - Le paysage :

Le territoire de Les Granges-Gontardes se situe dans l’unité paysagère du Pays en- tre Grignan et la Garde Adhémar, limitée au Nord par les collines de la Valdaine, à l’Ouest par la vallée du Rhône,au Sud par les collines du Tricastin, et à l’Est par la plaine de Valréas. Ce Pays est organisé autour des vallées de la Berre et de la Vence et des premières collines des Préalpes. Le relief a fortement influencé les différents types de paysages : le paysage ouvert et cultivé des deux vallées, le paysage des coteaux, souvent fermé par les boisements mais proposant de nombreux points de vue, notamment depuis les villages perchés, accrochés aux pentes ou le vaste pay- sage ouvert de la plaine agricole de Grignan et de Valréas.

L’état initial de l’environnement réalisé dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme a identifié les caractéristiques des différentes entités paysagères.

La zone Ui, prévue pour l’ISDND dite «LCJ3», est située au Nord dans l’unité paysa- gère fortement artificialisée par des infrastructures, et des espaces réservés à des activités économiques, au contact de l’ensemble boisé homogène du Bois des Mattes, et de l’unité agricole du Plateau des Échirouzes.

Le secteur d’implantation de l’ISDND de Roussas, situé sur la partie haute de la colli- ne, est visible depuis des points de vue panoramiques proches et lointains. Le secteur Ui prévu pour la future ISDND, se trouve dans une position plus basse, en relation avec la plaine, et la RD 133.

LES ENTITÉS PAYSAGÈRES

Collines de Roussas

Plateau des Échirouzes

N

Vallée de la Berre

Plateau collinaire Bordure méridionale du Espaces urbanisés anciens de Roucoule plateau au bâti dense

Plateau molassique Vallée de la Berre Quartiers récents d’habitat à dominante pavillonnaire Plaine artificialisée Cônes de vue emblématiques

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 34 La perception proche et lointaine du secteur occupé par l’ISDND de Roussas dite «LCJ2» dans le paysage est décrite dans l’état initial du PLU. La partie haute dite «Jaillet 1 et 2», qui correspond à la partie ancienne du site d’enfouissement, est visi- ble depuis un point de vue panoramique située sur la commune voisine de La Garde- Adhémar.

Le secteur Ui est positionné au pied de l’ISDND de Roussas, dans une situation infé- rieure par rapport au site actuel : cette zone d’implantation n’est pas visible depuis ce point de vue lointain, et en arrière de la perspective majeure sur le village. De plus,3. Lale secteur qualité Ui architecturale,est masqué par le cordonla qualité végétal de qui l’urbanisme borde la limite et du des plateau des Échirouzes, et les boisements du Bois des Mattes. L’extension de l’installation de stockage des déchets non dange- paysages. reux est destinée uniquement à l’enfouissement des déchets. Il n’est pas prévu la construction de bâtiments déjà présents sur le site actuel et qui sont capables de répondre au fonctionnement global du site.

L’extension sera aménagée au pied du site actuel et dans un es- pace au relief plus plat à l’interface avec la plaine. La forêt de chênes verts marquent la limite au Sud et à l’Est.

Les voies de dessertes internes à cette extension seront raccor- dées au réseau actuelle, en particulier la voie principale d’accès au site par la RD133 et mutualisée avec l’entrée au stand de tir.

Actuellement, les pistes et les installations du circuit d’auto et Le secteur Ui n’est pas visible depuis la RD 133 : la partie du relief recouverte par la moto-cross ainsi que le stand de tir sont peu visibles depuis la zone Ui, et prévue pour l’implantation de l’ISDND «LCJ3», se trouve au pied du site RD133 car ils sont en retrait par rapport aux limites de la voie et actuel, et dans un espace à la topographie plus plane, à l’interface avec la plaine. La trame végétale dissimule la zone Ui où est envisagé l’ISDND dite «LCJ3». sont masqués par un rideau végétal qui sera maintenu dans le projet d’aménagement de l’extension. Les installations de l’auto et moto cross, ainsi que le stand de tir, sont peu visibles depuis la RD 133 car leur position est en retrait par rapport aux limites de la voie, et Le projet a fait l’objet de mesure visant à garantir la meilleure in- surtout leurLe présence paysage trèsest masquéeartificialisé par vue un depuis rideau l’espace végétal d’enfouissement destiné à être : préservéau dans sertion paysagère avec un modelé du dôme. le projet d’aménagementpremier plan, la limite de l’ISDND de l’ISDND dite actuelle, «LCJ3» les de pistes Les Granges-Gontardes. d’auto et moto- cross, le local du stand de tir, la ligne TGV, l’A7 et en arrière plan, la Un merlon paysagers sera aménagé de manière à masquer le site plaine industrielle de Donzère. depuis la D133.

Par ailleurs, le projet fera l’objet de dispositions permettant d’as- surer une remise en état coordonnée à l’avancement avec un mo- delage du dôme et mise en place d’une couverture avec de la terre végétale.

Un dossier de demande d’autorisation d’exploiter au titre des ICPE est en cours d’élaboration.

L’ensemble des mesures prises vis-à-vis de l’environnement est détaillé dans le cadre de l’étude d’impact qui sera jointe à la de- mande d’autorisation.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 35 La problématique de l’insertion paysagère, de la prise en compte des composantes du paysage, de sa structure ont été appréhendées dans l’étude d’impact du DDAE. Les prises de vues photographiques réalisées depuis des points de vue lointains montrent l’insertion dans la topographie de la future ISDND et de la zone Ui. et son impact visuel limité en comparaison avec le site de l’ISDND de Roussas qui s’est développé sur la partie sommitale de la colline.

Ui

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 36 2.1.8 - Le patrimoine culturel :

L’analyse de l’état initial du Plan Local d’Urbanisme a permis de mette en évidence les éléments caractéristiques de l’histoire séculaire de ce territoire occupé par les Hommes depuis la Préhistoire. Le site de la zone Ui se trouve à proximité d’une voie de communication importante en particulier pendant la période Gallo-romaine, la Voie Agrippa orientée Nord-Sud qui reliait Lyon à Saintes. Des campagnes de fouilles archéologiques réalisées à l’occasion de travaux d’aménagement, notamment de la ligne de TGV, ont mises au jour la richesse et la diversité des traces archéologiques.

Malgré la forte densité d’éléments historiques, et de l’intérêt du patrimoine local, le territoire de Les Granges-Gontardes, et les communes proches du secteur Ui envi- sagé pour aménager l’ISDND dite «LCJ3», ne sont pas concernés par le périmètre de mesures de protection au titre des sites classés et inscrits, des Monuments Histori- ques classés et inscrits, de ZPPAUP-AVAP-Sites Patrimoniaux Remarquables (SPR), et Servitudes d’utilité publique.

La protection du patrimoine archéologique repose sur la loi du 27 septembre 1941, précisant que nul ne peut effectuer sur un terrain lui appartenant ou appartenant à autrui des fouilles ou des sondages à l’effet de recherches de monuments ou d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie sans en avoir au préalable obtenu l’autorisation. La demande d’autorisation doit être adressée au préfet de région ; elle indique l’en- droit exact, la portée générale et la durée approximative des travaux à entreprendre. Dans les deux mois qui suivent cette demande et après avis de l’organisme scienti- fique consultatif compétent, le ministre des affaires culturelles accorde, s’il y a lieu, l’autorisation de fouiller ; il fixe en même temps les prescriptions suivant lesquelles les recherches devront être effectuées ; Et la loi n°2001-44 du 17 janvier 2001 mo- difiée par la Loi n°2003-707 du 1er août 2003 relative à l’archéologie préventive qui a pour objet d’assurer la découverte, la conservation ou la sauvegarde par l’étude scientifique des éléments du patrimoine archéologique affectés ou susceptibles d’être affectés par les travaux publics ou privés et la diffusion des résultats.

D’après la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de la région Rhône-Al- pes, le courrier en date du 2 avril 2012, les communes situées en limite du site proje- té, sont concernées par 2 arrêtés préfectoraux relatifs aux zones de présomption de prescriptions archéologiques : les communes de Donzère et de Malataverne. La zone de saisine archéologique, déterminée au niveau du Logis de Berre sur la commune de Les Granges-Gontardes, n’a pas encore fait l’objet d’un arrêté préfectoral.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 37 Les zones de situées - sur le territoire de la commune de Donzère, sont délimitées 15 zones dans le péri- mètre desquelles les projets d’aménagement affectant le sous-sol pourront faire l’ob- jet de prescriptions archéologiques préalablement à leur réalisation. Le site projeté est situé en dehors de ces 15 zones. L’arrêté préfectoral n°09-157 du 28/04/2009 des zones de présomption de prescriptions archéologiques de la commune de Don- zère précise les dispositions à prendre, - sur le territoire de la commune de Malataverne, sont déterminées 23 zones géogra- phiques conduisant à envisager la présence d’éléments du patrimoine archéologique. Le site projeté est situé en dehors de ces 23 zones. L’arrêté préfectoral n°05-065 du 7/03/2005 des zones de présomption de prescriptions archéologiques de la commune de Malataverne. La carte relative aux entités archéologiques transmise par le Service Régional de l’Ar- chologie dans le cadre de l’élaboration du PLU de Les Granges-Gontardes, indique les traces de vestiges dans le périmètre de la zone Ui et ses abords : 2 - Les Brugières : villa (Gallo-Romain). 17 - «Le Bois des Mattes» : Occupation (gallo-romain). Ces entités archéologiques et leur emprise (approximative) sont localisées sur la fi- gure ci-dessous :

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 38 2.1.9 - L’accessibilité :

Le réseau routier existant, en connexion avec des voies structurantes, offre une faci- lité d’accéder au site depuis la Route Nationale RN 7, et la RD 133, qui longe l’emprise du projet. L’accès au site de l’ISDND de Roussas se fait depuis un carrefour matéria- lisé sur la RD 133, et une voie communale de desserte unique et mutualisée avec les installations de sports mécaniques et de loisirs, et le stand de tir. Le projet d’aménagement de l’ISDND dite «LCJ3» conserve les conditions d’accès actuelles sans modifier l’état des voiries et du carrefour. Les voies de dessertes internes à l’ISDND sont raccordées au réseau existant,

En dépit d’un trafic important au niveau de la RD 133, compris entre 3000 et 9999 véhicules en moyenne par an, et 7 390 véhicules par jour, les conditions d’accès ga- rantissent la sécurité routière, et ne nécessite pas de modification de l’aménagement du carrefour existant, en raison des évaluations faite dans l’étude d’impact sur la circulation et le nombre de véhicules induits par la future installation.

Extrait de la Carte IGN du Géoportail : la lo- calisation du secteur Ui destiné à recevoir l’ISDND de Les Granges-Gontardes dite «LCJ3», par rapport aux voies structurantes et son ac- cessibilité.

2. La sécurité :

Le projet d’extension de l’ISDND actuelle , couvre une em- prise de l’ordre de 15 hectares. Le plan de localisation permet de repérer le projet par rapport aux aménagements existant et à l’ISDND existante (notamment l’accès unique depuis la D133).

Les terrains concernés par le projet sont actuellement occu- pés par un circuit d’auto et moto-cross. Le projet en terme d’occupation du sol est contigu avec un stand de tir et l’em- prise autorisée de l’ISDND (Combe Jaillet 1 et 2).

L’occupation du sol autour du projet est principalement domi- née par des forêts mélangées sur le relief. Aucune habitation n’est implantée à proximité immédiate (moins de 200 m) des limites du projet. L’habitation la plus proche est situé à 600 m au Sud-Est des limites du projet. L’autoroute A7, passe à 600 mètres à l’ouest du site. La ligne ferroviaire TGV passe à environ 100 m à l’ouest de l’emprise projetée. Le site aéropor- tuaire le plus proche du site projeté est l’aérodrome de Pierre- latte situé à environ 6,5 km au Sud. La D133 longe l’emprise du projet

L’accès au site projeté est commun avec celui de l’ISDND Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 39actuellement autorisée. Les conditions d’accès ne seront pas modifiées par le projet.

Les conditions d’accès actuelles présentent toutes les garan- ties en terme de sécurité routière, et ne nécessite pas de mo- dification de l’aménagement du carrefour existant au regard du projet.

2.2 - L’articulation de la mise en compatibilité du PLU avec les documents de rang supérieur :

Le territoire de la commune de Les Granges-Gontardes est concerné par les docu- ments de rang supérieur suivants : - Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) en cours d’élaboration. - Le SDAGE Rhône Méditerranée-Corse 2016-2021 en vigueur, et le SDAGE 2022- 2027 en cours d’élaboration. - Le Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET 2030) en cours d’élaboration. - Le Plan National de Prévention des Déchets 2014-2020, publié au Journal Officiel le 28 août 2014. - Le Plan Régional de Gestion des Déchets Non Dangereux (PRPGD) approuvé le 14 et 16 avril 2016. - Le Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE) Rhône-Alpes approuvé le 24 avril 2014. - Le Schéma Régionale de Cohérence Écologique adopté le 19 juin 2014 par le conseil régional, et le 16 juillet 2014 par arrêté préfectoral (SRCE). - Les Schéma Départemental des Carrières.

La Déclaration de Projet emportant la mise en comptabilité du PLU pour la création d’un secteur Ui doit être compatible et prendre en compte les objectifs des docu- ments de planification de rang supérieur.

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) est en cours d’élaboration. Les Préfets de l’Ardèche, de la Drôme et du Vaucluse ont signé le 6 novembre 2017 l’arrêté inter- préfectoral fixant le périmètre du Syndicat mixte du Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) Rhône Provence Baronnies.

La création du secteur Ui dans le cadre de l’élaboration du PLU pour accueillir l’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges-Gontardes, d’une superficie identique et localisé sur le même site a fait l’objet d’une demande de dérogation au titre de l’article L.122-2 du Code de l’Urbanisme : - la commune est située dans un territoire où le périmètre d’un SCOT est à l’étude, - la commune a souhaité ouvrir à l’urbanisation une zone NDL et NCc du POS, et re- classer ces secteurs en Ui pour permettre l’extension d’une Installation de stockage des déchets non dangereux implantée sur le territoire de la commune limitrophe de Roussas classée en Ui dans son document d’urbanisme ; - la commune souhaite ouvrir à l’urbanisation des secteurs NA du POS et les reclasser en Auh2 pour permettre la réalisation de logements en plusieurs phases, et selon les principes définis dans une OAP. Ce document, qui présente «le secteur Ui d’une superficie de 14,2 hectares réservé pour l’extension de la plate-forme multifilière de tri, stockage, enfouissement, av - lorisation des déchets et l’installation d’une usine de méthanisation», présenté à la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites le 11 mai 2017, a reçu un avis favorable, car cette extension à l’emplacement des circuits sportifs prévoit de réserver les espaces naturels environnants, notamment le milieu naturel protégé au titre d’un arrêté préfectoral de protection de biotope «du Bois des Mattes» de Roussas». En ce qui concernent «les incidences sur les communes voisines, (...) l’extension de la plate-forme multifilière COVED de Roussas sur un secteur situé en continuité des équipements déjà présents sur la commune de Roussas paraît cohérent».

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 40 La création du secteur Ui est compatible avec les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau, ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux actuellement en vigueur, approuvé le 21 décembre 2015, le SDAGE 2016-2021 (le SDAGE 2022-2027 est en cours d’élaboration). En outre, le territoire n’est pas couvert par un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

La création du secteur Ui destinée à accueillir l’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges- Gontardes est compatible avec le SDAGE 2016-2021 et ses principaux objectifs en matière de : - Prévention : privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’ef- ficacité ; - Concrétisation de la mise en oeuvre du principe de non dégradation des milieux aquatiques ; - Intégration des dimensions sociale et économique dans la mise en oeuvre des ob- jectifs environnementaux ; - Organisation de la synergie des acteurs pour la mise en oeuvre de véritables projets territoriaux de développement durable ; - Lutte contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions toxiques et la protection de la santé ; - Préservation et développement des fonctionnalités naturelles, des bassins et des milieux aquatiques ; - Atteindre et pérenniser l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la res- source en eau et en anticipant l’avenir ; - Gestion des risques d’inondation en tenant compte du fonctionnement naturel des cours d’eau.

La protection de la ressource en eau potable et des captages AEP :

Le secteur Ui n’est pas positionné dans le périmètre d’une aire d’alimentation d’un captage en eau potable, et d’une zone de protection rapprochée de l’AAC de la masse d’eau souterraine 6508.

Selon la carte relative aux captages prioritaires du Département de la Drôme (sour- ces DDT, ARS et IGN) de février 2016 réalisée dans le cadre du SDAGE 2016-2021, le site de la zone Ui est éloigné des captages prioritaires présents dans la partie Sud- Ouest du territoire de la Drôme.

L’aire d’alimentation et la zone de protection du captage d’eau potable la plus pro- che de la limite Sud du secteur Ui correspond au captage AEP C5 de la ressource en eau souterraine du « Jas des Seigneurs » code SOG RMC_gr478, ouvrage prioritaire du SDAGE 2010-2015, et du SDAGE 2016-2021, qui exploite dans les formations de la moyenne terrasse datant du Riss (Fv), et concerné par un arrêté préfectoral n°2011171-0009 du 20 juin 2011. La Déclaration d’Utilité Publique de ce captage en cours d’instruction selon l’ARS. Il a fait l’objet d’un avis préalable sur la protection du captage par l’hydrogéologue agrée Jérôme Gautier, en Mars 2015. Ce rapport précise que « l’alimentation principale de l’aquifère se fait principalement par l’infiltration des eaux de pluie sur la surface du bassin et plus particulièrement sur le plateau des Chirouzes. Une alimentation complémentaire à partir des calcaires du Barrémien supérieur situés au nord semble exclue puisque les marnes du Pliocène sur lesquel- les reposent la terrasse alluviale sont réputées imperméables et s’opposent à tout échange vis-à-vis d’un aquifère profond.» (étude d’impact DDAE, Antéa Group-Envi- nerude, 2017). Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 41 Le FORAGE DES BUISSIERES (0126169004), destiné à la distribution d’eau potable, avec un volume annuel prélevé de 220,7 m3, est situé au Nord de la commune de Malataverne, et exploite dans les formations calcaires de l’urgonien.

Un forage privé est réservé à l’activité industrielle de la Carrière des Badaffres.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 42 La qualité des eaux souterraines :

Les données relatives à la qualité des eaux souterraines de la masse d’eau 6508, pu- bliées par l’Agence de l’eau, des « Formations marno-calcaires et gréseuses dans BV Drôme Roubion, Eygues, Ouvèze », indiquent pour la station de la source «d’Aygue Astaud » un bon état depuis 2007, en matière de nitrates, pesticides, métaux, sol- vants chlorés, état chimique, et autres.

L’ISDND de Roussas est équipée de 4 piézomètres disposés au droit de ce site pour mesurer la qualité des eaux souterraines. Les analyses de la qualité des eaux effec- tuées à partir de ces piézomètres sont présentées dans l’étude d’impact de la DDAE dans un tableau détaillé. Des dispositifs identiques (3 piézomètres) sont prévus dans le périmètre du secteur Ui et ses abords afin d’évaluer l’impact de l’ISDND «LCJ3» sur la qualité des eaux souterraines.

De plus, l’étude d’impact dans le cadre de la DDAE précise que «Les formations du quaternaire et du tertiaire, sont localement le siège d’écoulement constitués par des circulations d’eau diffuses drainés par des horizons plus sableux et peuvent donner lieu, au contact des horizons moins perméable à des venues d’eau. Ces circulations d’eau dans les formations quaternaires et tertiaire ne constituent pas une nappe continue, comme en témoigne la très forte variabilité des niveaux d’eau mesurés dans les piézomètres au droit du projet. Elles sont indépendantes de l’aqui- fère karstique présente dans les calcaires urgoniens, dont le niveau piézométrique au droit de l’ISDND actuelle est à la cote 90 m NGF. En effet, la nature peu perméable des formations quaternaire et tertiaire ne permet pas la mise en relation de ces écoulements avec l’aquifère karstique des calcaires urgoniens et constitue une protection vis-à-vis de cette aquifère pro- fond.»

En raison du respect des distances réglementaires, d’éloignement, de la nature du sol, et des mesures qui ont été prises pour aménager le site de l’ISDND «LCJ2» de Roussas, la présence de cet équipement n’a pas d’incidence sur le fonctionnement et la qualité des eaux souterraines des différents aquifères du bassin, selon les données produites et vérifiées par les organismes compétents.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 43 Les zones humides :

La carte relative aux différentes zones humides présentée sur le site internet de la DREAL Auvergne Rhône-Alpes dans la rubrique des données communales, accompa- gnée par deux fiches techniques, indique par un aplat violet la localisation du rincipalp milieu humide sur le territoire de la commune de Les Granges-Gontardes, en relation avec le fonctionnement du grand bassin hydrographique du Rhône, et ses affluents, la rivière la « Berre », qui traverse d’Est en Ouest l’espace d’une plaine continue dans la partie méridionale de la commune.

Les deux zones humides en relation avec La Berre identifiées par le Conservatoire Régional des Espaces Naturels (Berre T5 26CRENcl0141, et T6 26CRENcl0142) cor- respondent au lit majeur de la rivière et sa mosaïque de milieux : prairies de fauche, végétation hygrophile, les forêts de peupliers (salix alba et populus alba) riveraines et méditerranéennes, et formations riveraines à canne de Provence.

De plus, La Berre est classée comme réservoir biologique (ID-10-08) par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE Rhône Méditerranée-Cor- se), et «Habitat» spécifique «92A0 - Forêts-galeries à Salix alba et Populus alba».

Le secteur Ui ne se trouve pas dans et à proximité de zones humides présentes dans le territoire de Les Granges-Gontardes et des communes limitrophes, inventoriées par le CREN et le SDAGE. La zone humide protégée de Malataverne est également éloignée du site.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 44 Les phénomènes de crues et d’inondations en lien avec les épisodes de pluies diluviennes :

Le secteur Ui est éloigné de cours d’eau, de combes et de talwegs concernés par des phénomènes de crues et d’inondations qui se produisent lors des épisodes de pluies torrentielles. Le secteur Ui n’est également pas concerné par le phénomène d’inon- dation par remontée de nappe, considéré comme très faible à inexistant dans cette formation géologique de type fluvio-glaciaire. D’après la carte présentée sur le site internet de la DREAL Auvergne Rhône-Alpes, le secteur Ui se trouve dans une zone d’aléas, et n’est pas dans le périmètre du PPRN de Donzère. Les seuls espaces concernés par le risque inondation se trouvent aux abords de la rivière de la Berre située en limite méridionale de la commune, et ses affluents la Vence situées à l’Est, et le ruisseau de la Raze à l’ouest du village histo- rique. En raison de la situation de la zone Ui dans la topographie, de l’absence de talwegs et de combes dans et à proximité du site, ce secteur n’est pas touché par des phéno- mènes de crues et d’inondations.

Carte des aléas inondations publiée dans la rubrique des données com- munales du site de la DREAL Auvergne Rhône-Alpes

L’analyse présentée dans l’étude d’impact réalisée par ANTÉA GROUP du chemine- ment des eaux de ruissellement au droit du site d’implantation de l’ISDND et de la zone Ui a mis en évidence que les dispositifs existants assurent la récupération des eaux de ruissellement pluvial en périphérie du site, pour être diriger au-delà des emprises de la RD 133 et de la ligne LGV vers un fossé naturel pourvu d’une zone d’infiltration aménagée entre l’autoroute A7 et la voie ferroviaire de la LGV.

Figure 14, tirée de l’étude d’impact : écoulement des eaux pluviales au sein du petit bassin versant, au droit du site, présentée dans l’étude d’impact de l’ISDND dite «LCJ3» au lieu-dit «La Combe- Jaillet».

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 45 La trame verte et la trame bleue : Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE), découle de la Stratégie Na- tionale pour la biodiversité (SNB) de 2004 destinée à freiner le phénomène d’érosion de la biodiversité, et de l’article 121 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (Grenelle 2), « la trame verte et la trame bleue », retranscription dans le Code de l’urbanisme à travers l’objectif «de préser- vation et de remise en bon état des continuités écologiques». Ce document cadre régional d’aménagement durable du territoire, a été approuvé par arrêté préfectoral n °201497-0002 du 16/07/2014. Ce document a pour objectif de maintenir et de reconstituer un réseau d’espaces et d’échanges sur le territoire national pour que les milieux naturels puissent fonctionner entre eux et pour que les espèces animales et végétales puissent comme l’homme, communiquer, circuler, s’alimenter, se reproduire, et se reposer.

En outre, le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Rhône-Méditerranée-Corse identifie à l’échelle de l’«ensemble fonctionnel formé par le Moyen-Rhône et ses annexes» concerné par une ZNIEFF de type II, et à l’échelle de ce bassin plusieurs tronçons de la moyenne vallée du Rhône parmi les milieux aquatiques remarquables au fonctionnement altéré.

La carte des réseaux écologiques Rhône-Alpes au 1/100 000e du Schéma Régional des Continuités Écologiques apporte des indications sur les différents corridors et continuités présentes sur le territoire de la commune de Les Granges-Gontardes, et les enjeux de préservation et de mise en valeur. L’ISDND de Roussas et la majeure partie du secteur Ui situé dans sa continuité sont représentés sur la carte par un aplat violet qui correspond aux espaces artificialisés. Cet espace anthropisé est entouré par une tâche verte relative à la présence du Bois des Mattes, qui constitue un réservoir de biodiversité à préserver et à remettre en bon état. La présence de la RD 133 marque une limite entre ce réservoir et la conti- nuité de perméabilité moyenne du Plateau agricole des Échirouzes.

S héma Régional de Cohéren e E ologique

ISDND de RoussasRésumé non technique dite «LCJ2» Extr it de l’atlas c rt r phique de la TVB AP n°05-0221

Le secteur occupé par le stand de tir, les installations de l’auto S héma Régional de Cohéren e E ologique Résumé non technique et du moto cross Extr it de l’atlas c rt r phique de la TVB

(Réali ation : AURG, 2013)

23 (Réali ation : AURG, 2013)

23

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 46 L’emprise foncière de la zone Ui n’est pas positionnée au sein d’un corridor écologi- que, mais dans un espace homogène et continu fortement artificialisé qui s’étend de la zone d’activité de Donzère, à l’Autoroute A7, la voie de la ligne TGV, à l’ISDND de Rousseau.

Le bois des Mattes présent aux abords du site industriel de l’ISDND de Roussas, et d’implantation du projet de l’ISDND «LCJ3» délimité par une zone Ui, forme un en- semble homogène, un écosystème particulier et un corridor classé en zone naturel N dans le PLU. Cet ensemble naturel n’est pas fragmenté et touché par la création de la zone Ui prévue sur un site déjà artificialisé par des installations et aménagements liés à la pratique de sports mécaniques.

Le secteur soumis au régime forestier et géré par l’Office National des Forêts qui correspond à la forêt de chênes-verts et chênes pubescents du Bois des Mattes est dans une situation éloignée de la zone Ui, et le projet n’a pas d’incidences sur la préservation, et la mise en valeur de ce boisement comme le montre la Carte IGN- DDT-ONF Agence Drôme-Ardèche de 2008 (ci-dessous) qui précise le périmètre du massif boisé.

FORETS SOUMISES GESTION ONF

COMMUNE DE : LES GRANGES GONTARDES

Forêts soumises ONF

Secteur Ui ISDND de Les Granges-Gontardes dite «LCJ3»

FORETFORET COMMUNALECOMMUNALE DESDES GRANGESGRANGES GONTARDESGONTARDES

Echelle : 1cm=0,20Km

Sources : ©IGN - Scan 25® mise à jour 2005, ©ONF - Agence Drôme-Ardèche Réalisation : DDT de la Drôme - MOP - Novembre 2010 

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 47 La prise en compte du Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) Auvergne Rhône Alpes approuvé le 24 avril 2014 et arrêté par le Préfet de Région le 24/04/2014 :

Le secteur Ui, destiné à accueillir le projet d’ISDND dite «LCJ3», prend en compte le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) Auvergne Rhône Alpes en particulier l’objectif E5 de «Limiter nos déchets» : La réduction de la superficie de l’ISDND de Les Granges-Gontardes par rapport à l’ISDND de Roussas, et la taille du secteur Ui, sont également en conformité avec l’objectif de la réduction de la place et du volume des déchets, et de leur enfouissement. La zone Ui prévue pour l’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges-Gontardes répond plei- nement à l’objectif E5 du SRCAE de «développer la valorisation énergétique des dé- chets», de porter à 23% la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale, d’augmenter la part des EnR dans le mix-énergétique à travers la valorisation énergétique des déchets notamment par la méthanisation des déchets organiques et la récupération des biogaz, et de quintupler la production d’énergie à partir de biogaz à l’horizon 2020 pour atteindre un seuil de production de + 100 GWh (15 % de la part des énergies fabriquées à partir du biogaz).

La production de biogaz est considérée comme une «véritable filière de traitement des déchets». Le biogaz est un gaz constitué majoritairement de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). La valorisation du biogaz permet d’éviter l’utilisation de sources d’énergie fossile, et de produire de l’électricité et/ou de la chaleur. Après traitement (épuration), le biogaz capté dans les ISDND, siège de la dégradation ana- érobie est assimilable à un gaz naturel et à ce titre il peut être injecté dans le réseau pour valorisation ultérieure (chauffage, cogénération, cuisine ou carburant) ou direc- tement être valorisé comme un BioGNV. La région Auvergne-Rhône-Alpes, compte en 2015 plus de 70 installations produisant du biogaz , et leur nombre a plus que triplé entre 2008 et 2015. La valorisation éner- gétique du biogaz est de 457 GWh (214 GWh de valorisation électrique, et 243 GWh de valorisation thermique), et représente 1% de la production d’énergie renouvelable régionale. La Drôme, l’Isère et la Loire produisent plus de 60% du biogaz régional. Près de 50% de la valorisation électrique et thermique du biogaz est assuré dans la Drôme et la Loire.

Données graphiques publiées dans la fiche du bilan 2015 de l’Observatoire de l’Énergie et des gaz à effet de serre

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 48 Conformément aux objectifs du SRCAE, la zone Ui prévue pour le projet de l’ISDND «LCJ3» de Les Granges-Gontardes prend en compte l’objectif de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre car l’espace de stockage est dimensionné en adéquation avec les besoins de la zone de chalandise, dans un souci de limitation du bilan carbone dans la collecte des déchets, et d’améliorer la qualité de l’air.

Le Plan Régional de Surveillance de la Qualité de l’Air (PRSQA) 2017-2021 de la Ré- gion Auvergne-Rhône-Alpes répond à une obligation réglementaire de définir lastra - tégie de surveillance régionale de la qualité de l’air conformément à l’arrêté du 19 avril 2017, et s’inscrit en cohérence avec le Plan National de Surveillance de la Qua- lité de l’Air (PNSQA) qui définit les orientations nationales en matière de surveillance de la qualité de l’air pour la même période 2017-2021.

La surveillance de la qualité de l’air en région Rhône-Alpes Auvergne est assurée par Atmo Auvergne Rhône Alpes qui dispose d’un réseau de 90 stations fixes de mesure permanentes réparties dans les 12 départements de la région Auvergne-Rhône-Al- pes, 17 zones correspondantes à des bassins de vie, 20 stations mobiles et 305 ana- lyseurs automatiques qui fournissent des données en continu et en temps réel. Cet observatoire a identifié des orientations stratégiques pour répondre àces enjeux et a priorisé ses activités : accompagner les acteurs du territoire, communiquer pour favoriser l’action, optimiser les outils d’évaluation et les diversifiergrâce aux innova- tions technologiques et numériques, valoriser et faire évoluer les compétences des équipes pour contribuer aux mutations du territoire, et favoriser les mutualisations, et les partenariats pour répondre aux nouveaux besoins. La station la plus proche se trouve à Pierrelatte au niveau du complexe sportif Gus- tave Jaume, et les mesures disponibles pour l’année 2017 concernent l’Ozone (60 microg/m3) et les particules PM10 (20 microg/m3).

Le site englobant l’ISDND de Roussas et le secteur Ui destiné à l’ISDND de Les Gran- ges-Gontardes se trouve dans l’environnement de l’axe de la vallée du Rhône, très fréquenté par le trafic routier qui concentre les polluants automobiles, et canalise les masses d’air en provenance d’autres territoires, parfois très chargées en polluants. Les Oxydes d’azote et particules fines sont très présents dans toute la vallée du Rhône concernée par le dépassement de la recommandation OMS pour les particules fines PM10. La réglementation fixe une valeur limite avec le seuil de 50 µg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an. Au cours du premier trimestre de l’année 2018, sur la Drôme, le seuil a été franchi 1 fois sur un site de fond (Romans-sur-Isère) et 1 fois en proximité trafic (A7 Valence Est).

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 49 Les rejets dans l’atmosphère canalisés de l’ISDND dite «LCJ2» de Roussas provien- nent de la diffusion de biogaz au travers des couvertures des casiers de stockage (en cours ou en post exploitation) et du réseau de captage de biogaz, de le déchargement des déchets, à l’origine d’émissions de poussières, de la manutention des déchets sur la zone de stockage, à l’origine d’émissions de poussières, des camions et des engins de chantiers à l’origine d’émissions de gaz d’échappement et d’envols de poussières, dus au passage des engins sur les voies.

Le site dispose d’une installation de valorisation de biogaz complétée par une instal- lation de combustion du biogaz (torchère), équipé d’une unité d’évapo-concentration sous vide (1700 Kw), d’une capacité maximale de 20 000 m3 par an (soit 2,35 m3/h), autorisée conformément à l’arrêté du 26/07/2011 et à son article 3. Les relevés effectués depuis 2009, et présentées sur le site GÉORISQUES, sont conformes à l’article 44.4.3 de l’arrêté du 22 février 2008, aux seuils réglementaires de l’arrêté ministériel du 15/02/2016, à l’article 22.4 de l’Arrêté Préfectoral du 14 janvier 2005, et à l’arrêté ministériel du 15/02/2016.

Tableau ci-dessous les émissions et polluants atmosphériques (GÉORISQUES http:// www.georisques.gouv.fr/dossiers/irep/form-etablissement/details/8250#/) :

Polluant/kg/an 2009 2010 2011 2012 2013 2014 1015 2016 2017 Dioyde de carbone 0 0 0 0 15500000 21500000 24900000 21300000 12600000 (CO2) d’origine biomasse Dioyde de carbone 0 0 0 0 15500000 21500000 24900000 21300000 12600000 (CO2) d’origine biomasse et non Méthane CH4 842000 1300000 1140000 882000 1500000 1720000 1820000 1410000 1270000

L’évaluation des risques sanitaires (ERS) est menée en application : - de l’article R.512-8 du Code de l’Environnement (ex décret du 21/09/77 codifié) en vigueur à la date de rédaction de la présente offre et conformément à la circulaire du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Environnement (MEDDE), - de l’arrêté ministériel du 15 février 2016 relatif aux ISDND, - de la circulaire du Ministère des Affaires Sociales et Sanitaires du 9 août 2013 rela- tive à la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation. Cette dernière préconise dans le cadre de l’analyse des effets sur la santé de coupler l’ERS avec l’interprétation de l’état des milieux (IEM) pour les installations classées mentionnées à l’annexe I de la directive n°2010/75/UE du 24 novembre 2010 (directive IED). L’ISDND est concernée par cette circulaire.

L’impact sanitaire sur les populations environnantes est évalué suivant la démarche de l’évaluation des risques sanitaires (ERS) développée par l’Académie des Sciences américaine, pour laquelle un guide méthodologique d’utilisation a été élaboré par l’INERIS pour les substances chimiques en 2003 et mis à jour en 2013 (« Évaluation des risques sanitaires dans les études d’impact des installations classées », 2003 - Guide relatif à la démarche intégrée pour la gestion des émissions de substances chimiques provenant des ICPE, INERIS, 2013). Cette démarche se déroule en 4 étapes : - Une évaluation des émissions de l’installation, - Une évaluation des enjeux et des voies d’exposition, - Une évaluation de l’état des milieux, - Une évaluation prospective des risques sanitaires.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 50 L’évaluation des risques sanitaires s’appuie également sur les recommandations des experts de l’observatoire des pratiques de l’évaluation des risques sanitaires dans les études d’impact (OPERSEI) et de l’INERIS.

En ce qui concerna la question des nuisances olfactives, la loi sur l’Air LAURE (1996) introduit la notion de nuisances olfactives, toutefois la pollution odorante ne fait pas l’objet de textes au niveau européen ou international. La réglementation en matière de nuisances olfactives dans l’environnement est par conséquent nationale et/ou lo- cale. Ces réglementations peuvent être liées à la définition d’une pollution odorante, ou encore aux activités humaines, industrielles, agricoles… génératrices de nuisan- ces. Les nuisances olfactives générées peuvent avoir un impact psychologique négatif lorsqu’elles sont jugées excessives. Ce «stress» peut alors dans certains cas avoir des conséquences sur la santé.

En matière d’odeurs, la plateforme ODO de Atmo Auvergne-Rhône-Alpes mènent des actions de surveillance et de signalement en matière d’odeurs pour évaluer les nui- sances, et les riverains sont amenés à témoigner sur la gêne qu’ils ressentent, réali- ser des analyses olfactométriques au laboratoire ou sur le terrain par un jury de nez, et des analyses physico-chimiques pour déterminer les concentrations en molécules odorantes. La Commission locale permet également de mesurer et de diffuser les in- formations entre la Société chargée de l’exploitation du site, les services compétents et les riverains.

Dans le cadre de l’étude d’impact du DDAE, la question l’évaluation des odeurs in- hérentes au fonctionnement de la nouvelle installation a été réalisée par ODOTECH pour prévoir les éventuelles nuisances qui pourraient être générées par les activités à partir d’échantillonnages en date du 30/05/2017, et selon les recommandations décrites dans la norme européenne en vigueur EN 13725.

Les différents rejets dans l’atmosphérique, identifiés dans le cadre de l’étude d’im- pact de ce projet de nouvelle ISDND «LCJ3» dans le secteur Ui ont pour origine : - La circulation des engins, des camions destinés au transport des déchets, et les véhicules utilisés par le personnel pour accéder au site. - La manipulation des déchets. - Le biogaz diffus issu de la dégradation des déchets, - Le rejet occasionnel des unités de valorisation et de destruction du biogaz. - Le CO2 produit lors de la combustion du biogaz.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 51 La conformité avec le Plan de prévention et de gestion des déchets non dan- gereux (PPGDND 07-26) :

La Société COVED dispose d’une autorisation d’exploiter, pour son installation de stockage de déchets non dangereux dit « LCJ2 », sise sur la commune de Roussas au lieu-dit « La Combe Jaillet », pour une capacité maximale annuelle de 100 000 tonnes jusqu’à 1er janvier 2022, conformément à l’arrêté préfectoral du 14/01/2005 et de l’arrêté complémentaire du 4/03/2015.

Par ailleurs, COVED dispose pour le site de «La Combe Jaillet», d’une autorisation pour son activité de tri de déchets non dangereux, conformément à l’arrêté initial du 6/02/1995.

Dans un souci de pérenniser l’activité du pôle multi filières, COVED a engagé, depuis 2012, des études de faisabilité pour prolonger son activité de stockage de déchets non dangereux.

En effet, pour assurer une solution de traitement durable des déchets, sur le territoire des départements de la Drôme et de l’Ardèche, conformément aux Lois « Grenelle » et à la Loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale pour la République) promulguée le 7 août 2015, et en adéquation avec le Plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux (PPGDND 07-26), approuvé par le Conseil régional Auvergne-Rhône- Alpes, en date du 14 et 15 avril 2016, COVED souhaite pérenniser son activité avec une nouvelle installation de stockage de déchets résiduels non dangereux, destinés pour partie aux déchets d’activité économiques (DAE) et aux déchets ménagers et assimilés (DMA), pour : - Une capacité globale de stockage de 1,35 millions de tonnes, (soit un volume de 1,35 millions de m3), - Une durée d’exploitation de 18 ans, - Une capacité annuelle de 75 000 tonnes par an et une capacité journalière en pointe de 450 t/j. Ce projet dit « LCJ3 » intègre : - Une phase de terrassement avec sur toute la durée de l’exploitation, un mouvement de terre de l’ordre de 600 000 m3 en déblais et de l’ordre de 430 000 m3 réutilisé sur site en remblais, pour l’aménagement de fond de casier, les digues et couverture, - Une zone de stockage de déchets, de l’ordre de 8,2 hectares environ,

Des aménagements spécifiques, liés au fonctionnement du site, tel que des bassins de collecte des eaux de ruissellement interne du site et de collecte des lixiviats, des aménagements pour l’accès au site (voiries). Ce projet s’inscrit pleinement dans le cadre de la continuité des activités du pôle multi-filière de Combe Jaillet, situé sur la commune de Roussas (26), en lien avecles autorisations préfectorales existantes et en connexion avec les outils de traitement (biogaz), et en tenant compte des politiques de gestion et de prévention des déchets portée par les Lois (Grenelles 1 et 2, NOTRe, ALUR et TECV).

La superficie du secteur Ui, prévue pour réaliser l’ISDND «LCJ3» et sa localisation, correspondent aux objectifs de maintien de l’activité sur ce secteur, et aux chiffres énoncés dans le document cadre de planification des déchets en matière de seuil et de capacité d’enfouissement déterminée pour le site de l’ISDND «LCJ3» de Les Gran- ges-Gontardes, dans continuité du site de l’ISDND de Roussas.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 52 La prise en compte du Schéma Départemental des carrières :

La loi n° 93-3 du 4 janvier 1993 inclut les carrières dans le champ de la loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l’environ- nement et généralise, pour ces activités, le régime d’autorisation avec étude d’impact et enquête publique. Elle oblige les exploitants à constituer des garanties financières, limite l’autorisation d’exploiter à 30 ans au maximum (15 ans, renouvelables pour les terrains boisés soumis à autorisation de défrichement) et prévoit la réalisation d’un schéma départemental des carrières (article 16.3). Elle crée, dans chaque départe- ment, une commission départementale des carrières, présidée par le préfet, qui a pour mission d’émettre un avis motivé sur les demandes d’autorisation et d’élaborer le schéma départemental des carrières.

Le schéma départemental des carrières du département de la Drôme a été approuvé en 1998. Depuis l’adoption de la loi ALUR en mars 2014, son décret d’application du 17 décembre 2015, la Région dispose des compétences en matière d’élaboration des Schémas Régionaux des Carrières (SRC) à partir du 1er janvier 2020. Un document cadre régional a été élaboré avec une approche prospective de l’évolution de la res- source minérale, et d’une meilleure prise en compte des enjeux des territoires. L’État a lancé en 2010 l’élaboration d’un cadre régional. La Région a validé le 20 février 2013 un document cadre « matériaux et carrières » qui déclinent des objectifs quan- titatifs et qualitatifs en matière de gestion durable des granulats et des matériaux de carrières.

La zone Ui prévue pour l’ISDND «LCJ3» est conforme aux objectifs du SRC, et du document cadre régional. Les données de production de matériaux ont été évaluées et sont mentionnées dans l’étude d’impact : - L’opération d’affouillement de 600 000 m3 de déblais, dont 430 000 m3 réutilisés sur site, soit 170 000 m3 utilisé à des fins autres que l’ouvrage (excédent) ; - Une quantité d’excédent sera évacuée : 375 000 t (d=2.2) ; - Une quantité annuelle maximum d’excédent évacuée : 200 000 t/an.

Le projet conduit à un excédent de matériaux de 170 000 m3 (375 000 t) pour une quantité maximum annuelle de 200 000 t/an vers les installations de traitement autorisées les proches, pour la production de matériaux tout venant. La quantité de matériaux excavée (375 000 t) sur une période de 18 ans, avec un maximum annuel de 200 000 t/an n’est pas de nature à déstabiliser le marché des granulats.

Le SRC autorise des capacités de l’ordre de 14 036 500 t/an, pour une production partielle réelle de 5 769 673 t ; selon la base de la production actuelle les besoins ne seraient plus assurés dès 2019, le nombre de carrières étant alors réduit de moitié par rapport à 2008 ».

La zone Ui permet de répondre en partie au déficit identifié à partir de 2019 d’après les données du cadrage régional, sur un secteur de moindre enjeu environnemental, à une utilisation économe et rationnelle, et une réutilisation de matériaux sur des installations autorisées présente à proximité du site sur les communes limitrophes, afin de réduire l’impact occasionnés par le transports des matériaux.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 53 Le bruit aux abords des infrastructures et le classement sonore des infras- tructures de transport :

Le territoire de la commune de Les Granges-Gontardes est traversé par plusieurs in- frastructures terrestres bruyantes ayant fait l’objet d’un classement sonore en fonc- tion du niveau de bruit engendré par les flux de déplacements des automobiles et la circulation de trains. Conformément à la Loi n°92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit, à la Loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, au dé- cret n°2009-615 du 3 juin 2009, modifié par le décret n°2010-578 du 13 mai 2010, et en corrélation avec l’arrêté préfectoral 2014.324-0013 du 20 novembre 2014 portant classement sonore des infrastructures de transport terrestre dans le Département de la Drôme, et fixant la liste des routes classées à grande circulation, le tableau ci-des- sous indique les informations relatives aux différentes voies, le niveau sonore et les marges affectées par le bruit.

Dans le secteur Ui destiné à accueillir l’ISDND dite «LCJ3», une partie du site occu- pée par le casier d’enfouissement et les bassins est affectée par le bruit inhérent à la circulation des véhicules sur la Route Départementale RD 133 classée à grande vitesse, et sur l’Autoroute A7 avec un niveau de bruit significatif. Le bruit elatifr à la circulation des trains sur la voie de chemin de fer du TGV affecte également une partie du secteur Ui.

Catégorie Niveau Largeur des Type de tissu de bruit secteurs (rue en U ou affectés par tissu ouvert) le bruit A 7 1 >81db 300 m Ouvert RD 541 3 100 m Ouvert 4 (tronçons PR 6.75 à PR 6.286) 30 m Zone U RD 217 3 100 m RD 477 4 30 m RD 133 3 100 m Ouvert ISDND «LCJ3»

L’autoroute A7 est classée en ca- tégorie 1, la en catégorie 2, et la route départemen- tale RD 133 en catégorie 3, et sont affectés par le bruit sur une largeur indiquée dans le tableau ci-contre. Ces données sont publiées sur le site Géoportail de l’IGN.

Le bruit engendré par le fonctionnement de l’actuelle et de la future ISDND doivent respecter un niveau de bruit en limite de propriété de l’établissement ne peut excéder 70 dB (A) en "période jour", et 60 dB (A) en "période nuit", sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite.

Les espaces occupés par des habitations sont éloignés du site, et les bâtiments des- tinés aux employés du site sont conçus selon les normes techniques en vigueur pour préserver les usagers du bruit existant dans l’enceinte du site.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 54 2.3 - La prise en compte des servitudes d’utilité publique (SUP) :

Le territoire est directement affecté par les servitudes relatives à la présence de l’IS- DND dite «LCJ2» de Roussas et l’application de l’article 7 de l’arrêté du 15/02/2016 : « Afin d’éviter tout usage des terrains périphériques incompatible avec l’installation, les casiers sont situés à une distance minimale de 200 mètres de la limite de pro- priété du site.Cette distance peut être réduite si les terrains situés entre les limites de propriété et la dite distance de 200 mètres sont rendus inconstructibles par une servitude prise en application de l’article L. 515-12 du code de l’environnement pen- dant la durée de l’exploitation et de la période de suivi du site, ou si l’exploitant a obtenu des garanties équivalentes en termes d’isolement sous forme de contrats ou de conventions pour la même durée. Une bande d’isolement de 50 mètres est instau- rée autour de l’ensemble des équipements de gestion du biogaz et des lixiviats. Cette bande peut être incluse dans la bande de 200 mètres instituée autour des casiers. » La société COVED présente en parallèle de la demande d’autorisation ICPE, un dossier de demande d’institution de servitudes d’utilité publique, afin de respecter une dis- tance d’éloignement de 200 m à partir des limites du stockage des déchets, confor- mément à l’article L515-12 du Code de l’Environnement.

L’emprise foncière utilisée pour la zone Ui est proche de la voie TGV Valence-Marc- seille toutefois la servitude T1 inhérente à cette infrastructure n’affecte le site. La ligne haute tension de 225 Kv Bollène-Châteauneuf-du-Rhône concernée par la servitude I4 traverse l’extrémité Sud de la parcelle n° 449, le projet d’ISDND intègre les contraintes relatives à ce type d’installation technique.

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Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 55 Le tableau ci-dessous présente la liste des parcelles affectées par la bande de ser- vitude d’utilité publique liée à la présence de l’ISDND dite «LCJ2» de Roussas et à celle dite «LCJ3» de Les Granges-Gontardes :

Bande des 200 m SUP (avec surfaces prises hors empr i s e I C P E ) Commune de Roussas S u r f a c e ( m !) Commune Granges Gontardes S u r f a c e ( m !) A 2 3 7 1 6 9 5 5 D 6 4 6 1 4 9 A 3 0 4 8 6 4 D 6 4 8 8 6 A 2 8 2 1 9 4 7 D 4 4 4 totalité A 2 9 totalité D 4 4 5 2 4 6 5 A 2 7 2 4 6 9 D 6 5 2 2 1 7 A 3 4 1 0 0 8 D 4 4 9 3 6 4 8 0 A 3 5 2 2 7 0 8 D 7 6 2 5 9 4 6 A 2 6 totalité D 7 6 3 2 1 5 5 A 2 2 3 totalité D 7 6 4 2 4 2 0 A 2 2 4 9 5 0 6 D 6 1 5 4 9 2 A 2 2 totalité D 5 9 1 6 9 1 A 2 3 totalité D 6 5 5 5 5 2 3 A 2 4 2 4 3 8 D 5 9 4 3 6 2 A 2 1 totalité D 5 9 6 8 3 0 A 2 0 1 9 8 5 9 D 4 5 4 2 1 1 3 Cours d'eau 6 4 9 D 6 1 2 1 5 3 6 7 C h e m i n s 3 7 7 4 D 6 1 1 2 1 8 5 D 4 5 8 1 0 1 9 1 D 6 3 8 totalité D 6 1 8 totalité D 6 5 6 totalité D 6 1 7 totalité D 7 5 2 totalité D 7 5 3 totalité D 6 4 2 totalité D 6 2 0 totalité D 6 2 1 totalité D 6 2 2 totalité D 6 2 3 totalité D 6 2 4 totalité D 6 2 5 2 2 1 5 D 6 5 7 totalité D 6 5 8 totalité D 7 5 4 totalité D 7 5 5 totalité D 4 5 7 totalité D 6 6 0 totalité D 6 5 9 1 0 7 9 D 7 5 7 totalité D 7 5 6 totalité D 7 5 8 totalité D 7 5 9 totalité D 7 6 0 2 5 0 D 7 6 1 5 1 4 RD 133 pour partie 6 1 8 7 D 7 1 3 1 8 6 1 7 D 7 1 9 2 8 5 1 D 4 5 6 5 0 5 2 9 D 1 1 2 3 8 9 3 D 1 2 3 8 7 2 C h e m i n s 2 7 3 4

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 56 2.4 - La prise en compte des risques :

Dans le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM) du département de la Drôme, sur le site prim.net, et la Fiche descriptive des risques, publiée par la Préfecture de la Drôme pour la Commune de LES GRANGES-GONTARDES, relative à l’application de l’article L 125-5 I, II et III du Code de l’environnement, en annexe à l’arrêté préfectoral n° 2011102-0015 du 12 avril 2011.

La situation de la commune au regard d’un ou plusieurs plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPRn) : la commune n’est pas située dans le périmètre d’un PPRn prescrit ou approuvé.

La situation de la commune au regard d’un ou plusieurs plans de prévention des risques technologiques (PPRt) : la commune n’est pas située dans le périmètre d’un PPRt prescrit ou approuvé.

La situation de la commune au regard du zonage réglementaire pour la prise en compte de la sismicité (en application des articles R 563-4 et R 125-23 du code de l’environnement modifiés par les décrets n°2010- 1254 et 2010-1255 du 22 ctobreo 2010) : la commune est située en zone de niveau 3 de sismicité modérée. Elle peut donc être touchée par des séismes pouvant entraîner des dégâts aux bâti- ments. Les constructions doivent donc répondre aux normes parasismiques définies dans la norme NF EN 1998. Plus d’informations sur le site www.planseisme.fr.

La carte ci-jointe est un extrait cartographique départemental du zonage sismique de la France défini dans le Décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portantdélimitation des zones de sismicité du territoire français.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 57 Le risque incendie de forêt :

Le département de la Drôme est soumis au risque incendie de forêt et dispose d’un Plan Départemental de Protection des Forêts contre les Incendies institué par l’arrêté préfectoral n°07.4393 pour une période de 7 ans. La carte d’aléa feu de forêt a déterminé sur le territoire de la commune des secteurs d’aléa moyen à élevé, modéré ou faible à très faible. Le niveau de l’aléa est déterminé selon la probabilité d’occurrence d’un départ de feu, et de sa puissance en fonction du type de végétation et de la topographie).

Le secteur Ui est au contact d’un massif boisé concerné par le risque incendie de fo- rêt de niveau modéré. Le site de l’ISDND dite «LCJ2» est équipé par des dispositifs de défense et de lutte contre l’incendie raccordé au réseau public. Le réseau des hy- drants figure dans l’annexe sanitaire du Plan Local d’Urbanisme.

DEPARTEMENT DE LA DROME CARTE RISQUES FEUX DE FORETS Commune de : LES GRANGES-GONTARDES

Sources : ©IGN - Scan 25® mise à jour 2005, Limites communales Aléa très faible à faible Echelle approximative : 1 cm pour 0.3 km ©IGN PARIS 2004 - BDCarto® Edition 5, Aléa modéré Agence MTDA,Décembre 2002 Réalisation : D.D.T. de la Drôme - MAI 2010 Aléa moyen  Aléa négligeable Le risque de retrait et de gonflement des argiles : Le secteur Ui implanté dans lazone de dépôt fluvio-glaciaires est concerné par des aléas de niveau moyen de retrait et gonflement des argiles. En outre, le projet ne prévoit pas d’accueillir des constructions touchées par ce risque. La conception des pentes de talus et de leur couverture ont fait l’objet de dispositions constructives, spécifiques présentées dans la pièce technique de l’étude d’impact en matière d’évaluation des profils de stabilité, et d’évaluation des tassements.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 58 Les risques industriels :

La commune de Les Granges-Gontardes est située au voisinage du site nucléaire du site du Tricastin (zone noire sur la carte) dont l’emprise qui s’étend sur 600 ha et le territoire de quatre communes : Saint-Paul-Trois-Château, Pierrelatte, Bollène et Lapalud. Ce site accueille la plus importante concentration d’industries nucléaires et chimiques de France. Ces entreprises se répartissent en trois sites séparés : Le site EDF comprenant la centrale nucléaire EDF du Tricastin et la Base chaude opération- nelle du Tricastin (BCOT), le site Areva (Areva Eurodif Production, Areva NC, Comu- rhex, FBFC, Socatri, la Société d’Enrichissement du Tricastin) et le site du CEA. Une partie de la commune de Les Granges-Gontardes se trouve dans le second péri- mètre de sécurité de 10 km établi dans le Plan Particulier d’Intervention (PPI) relatif à la gestion par les pouvoirs publiques d’une situation de crise radiologique et/ou thermique, et à la protection des populations.

La commune comporte une activité économique soumise au régime des Installation Classée pour la Protection de l’Environnement, la carrière d’extraction de granulats, gérée par la société des Granulats de la Drôme du Groupe GSM Italcementi, est autorisée par arrêté préfectoral n°1109 du 08/04/1994, pour une durée des 20 ans, modifié par l’arrêté n°10-3271 du 09/08/2010. Deux arrêtés de prolongation ont été pris, portant la fin de l’exploitation au 08/04/2015 puis au 8/04/2016.0 Elle est implantée au lieu-dit «Les Badaffres» et couvre une superficie de 12 ha 52 a 40 ca. Ses activités principales consistent à l’extraction, au broyage, concassage, criblage, ensachage, pulvérisation, nettoyage, tamisage, mélange de pierres, etc. La zone Ui est dans une situation éloignée de la carrière des Badaffres dont le fonc- tionnement n’a pas d’incidences sur le site d’implantation de l’ISDND dite «LCJ3».

Le territoire de la commune de Les Granges-Gontardes commune est concernée par le risque transport de matières dangereuses (TMD) en lien avec l’Autoroute A7.

ISDND de Roussas dite «LCJ2» AP n°05-0221

Extrait de la carte sur les ri- ques publiée sur le site de la rubrique des données com- munales du site internet de la DREAL Auvergne-Rhône- Alpes.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 59 2.5 - Les avantages et inconvénients du choix de l’emplacement du projet de l’ISDND «LCJ3» de Les Granges-Gontardes, et du classement du secteur en Ui dans le PLU :

Le choix de l’implantation d’un nouveau casier et de l’ISDND «LCJ3» s’est porté sur ce site en raison des multiples avantages par rapport à d’éventuels inconvénients.

La société COVED souhaite poursuivre et prolonger l’activité de tri, de stockage et d’enfouissement pour une durée de 18 ans après la fermeture programmée de l’IS- DND «LCJ2» de Roussas, de continuer à utiliser et à valoriser les installations exis- tantes en particulier les installations de production de biogaz et d’électricité qui ont fait l’objet d’investissements importants techniques et financiers, et permettent de répondre aux besoins locaux de consommation d’électricité.

Dans ce contexte, l’emprise foncière publique, située dans la continuité physique du pôle multifière de l’ISDND de Roussas, constitue un moyen rationnel pour continuer à maintenir cette activité sur le site, en particulier en terme de limitation des dépenses financières privées et publiques.

La zone Ui prévue pour la réalisation du projet de l’ISDND «LCJ3», permet une mu- tualisation des installations connexes de valorisation des biogaz et de traitement des lixiviats, de l’accès déjà aménagé sur la RD 133 qui correspond aux normes de sécurité routière, et des voies correctement dimensionnées par rapport au fonction- nement du site, et la circulation des véhicules (camions et engins de transport des déchets, et voitures du personnel).

De plus, l’emprise foncière délimitée par un zonage Ui appartient à la commune de Les Granges-Gontardes qui a fait le choix d’inscrire ce projet dans le PADD de son PLU.

Le site est localisé dans un secteur déjà fortement artificialisé en particulier par la présence du pôle multifière de l’ISDND de Roussas. Cette solution est conforme au principes du Code de l’Urbanisme de limiter la consommation des espaces naturels et agricoles.

Le sol des terrains dispose de caractéristiques géologiques propices à l’aménagement de ce type d’installation.

La capacité foncière et la superficie de l’emprise de la zone Ui permettent de respec- ter les objectifs du PPGDND, notamment de réduction de la part d’enfouissement des déchets, et de passer d’un volume de 150 000 t/an en 2010 (LCJ2) à 100 000 tonnes pour la période de 2016 à 2021 (LCJ2), puis à 75 000 tonnes pour la période de 2022 à 2031 (LCJ3), et de réaliser ainsi un projet en cohérence avec les orientations du futur Plan Régional des Gestion des Déchets. En outre, la zone Ui destinée au projet de l’ISDND «LCJ3» constitue une opportunité pour répondre aux besoins de ce territoire en matière de stockage de déchets rési- duels non dangereux, en particulier les déchets d’activités économiques (DAE), et les déchets ménagers et assimilés (DMA).

Le prolongement de cette activité économique en relation avec un environnement adapté, est un moyen de maintenir des emplois locaux, et de favoriser des retombées financières locales pour le bon fonctionnement du bassin de vie.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 60 2.6 - Les motifs pour lesquels le site a été retenu notamment au regard des objectifs de protection de l'environnement :

La solution de réaliser un nouveau casier dans la continuité de l’ISDND «LCJ2» de Roussas, et la localisation de l’ISDND dite «LCJ3» ont été appréhendées à partir de 2011 pour anticiper les conséquences de la fermeture du site de l’ISDND existante, programmée en 2021, conformément à l’arrêté préfectoral qui a fixé les délaiset les conditions d’exploitation.

Les facteurs favorables qui ont conditionné la poursuite in situ de cette activité sur l’emprise foncière délimitée par un secteur Ui, découlent des caractéristiques et des capacités du site à répondre aux spécificités techniques et environnementales pro- pres à ce type d’installation.

La composition géologique du sol au sein de la zone Ui, liée à la formation géologique de type fluvio-glaciaire, possède une perméabilité inférieure 1 10-6 m/s sur plusde 5 m, qui permet de répondre à l’impératif de réduction des phénomènes d’infiltrations d’eau.

En outre, l’étude hydro-géologique a permis de mettre en évidence l’absence de nappe d’eau souterraine au contact avec la nappe phréatique du Rhône identifiée par le SDAU comme nappe majeure à l’échelle régionale.

La zone Ui est située dans un espace de la vallée du Rhône fortement artificialisé par des occupations et des activités économiques, de déplacements et de transports.

La zone Ui est implantée dans un secteur éloigné des espaces habités, et n’a pas d’interaction avec les autres espaces à vocation économique situés en bordure l’Auto- route A7 et de la RN7.

Les solutions de traitement des déchets sont adaptées aux besoins réels des dé- partements concernés en corrélation avec les orientations du futur Plan Régional de Gestion des Déchets établi dans le respect de la Loi TECV.

Le choix de cette localisation spatiale est également adaptée à des impératifs écono- miques, en particulier celui de ne pas entreprendre des investissements supplémen- taires et nouveaux.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 61 2.7 - Les effets notables et probables de la définition dans le PLU d’un sec- teur Ui pour la mise en œuvre du projet de l’ISDND dite «LCJ3» de Les Granges-Gontardes :

• Sur la santé humaine, et les populations :

Le secteur Ui, destiné à permettre l’aménagement de l’ISDND «LCJ3» de Les Gran- ges-Gontardes, ne porte pas atteinte à la santé humaine en raison des dispositions techniques et environnementales prises dans le cadre de la conception du projet en matière de réduction des risques, et de la protection des populations.

L’accès des déchets non dangereux est réglementé et fait l’objet de contrôles, et d’une surveillance permanente.

Les émissions d’odeurs en provenance d’installation industrielles sont réglementées par le code de l’Environnement, font l’objet d’une vigilance renforcée, même si les nuisances olfactives sont rarement associées à des notions d’effets sur la santé.

La zone Ui n’est pas implantée à proximité immédiate d’espaces résidentiels. L’habi- tation la plus proche se trouve à 500 mètres au Sud-Est des limites du projet.

Le GR 429 de Viviers à ne traverse pas le secteur, et son tracé empreinte une direction plus au Nord du site dans un secteur naturel.

L’emprise du projet n’empiète pas sur les espaces nécessaires au fonctionnement du stand de tir sportif dont l’occupation est maintenue par l’établissement d’une zone spécifique Nsl dans le PLU.

Ce projet, soutenu par les élus locaux, est susceptible d’avoir des retombées écono- miques à long terme grâce au maintien d’emplois de proximité liés au fonctionne- ment de l’ISDND.

Le maintien de cette activité industrielle sur le site pourra également contribuer au bon fonctionnement des finances locales par le biais des prélèvements fiscaux géné- rés par la présence de l’ISDND.

En ce qui concerne la question des risques inhérents à la présence et au fonctionne- ment de ce type d’installation, ceux-ci ont été évalués dans l’étude d’impact d’après l’accidentologie externe (BARPI), et la liste d’identification des principaux ncidentsi pouvant survenir sur une ISDND. En corrélation avec la connaissance des risques spécifiques à une ISDND, les dispositions techniques sont prises dans le projet pour limiter et réduire l’existence de risques technologiques.

Sur les sols :

L’aménagement de l’ISDND «LCJ3», dans le secteur Ui, du fond de forme du nouveau casier et des deux bassins, par des travaux de terrassement n’induit aucun apport de terre extérieur au site, et une transformation de la nature du sol existant.

Le programme de travaux a défini une phase d’affouillement de déblais et leur éutir - lisation en remblais sur site.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 62 L’excédent de terre est destiné à être utilisé pour d’autres opérations d’aménagement dans le territoire de la Drôme, conformément au Schéma Régional des Carrières.

Les risques et les impacts ont été évalués dans l’étude d’impact, en particulier la sta- bilité géotechnique et les contaminations potentiels par infiltration de lixiviats.

La conception des casiers a fait l’objet de calcul de stabilité en fonction des carac- téristiques géo-mécaniques intrinsèques des déchets (densité, cohésion, angle de frottement).

Les préconisations techniques sont également développées dans la partie «pièce technique» de l’étude d’impact, qui indique de manière détaillée les caractéristiques des ouvrages, avec une attention particulière portée sur la conception et le choix des matériaux constitutifs des remblais de digues et diguettes, afin de concevoir un ouvrage parfaitement stable.

La note technique apporte des prescriptions sur l’implantation du dôme dans la to- pographie, à 180 m NGF, et son modelé de conception, les pentes des talus et leurs hauteurs maximales ainsi que la cote finale, afin de limiter l’impact visuel et l’inser- tion paysagère du dôme.

Du fait de l’évolution du modelé des talus dans le temps, en lien avec le processus de dégradation des déchets, la stabilité de l’ensemble du massif est assurée à court et long terme. Sur la partie Ouest du site, une digue constituée de matériaux de rem- blais permet de stabiliser l’ensemble en constituant une butée de pied.

Des levés topographiques réguliers sont nécessaires pour permettre d’identifier des déformations éventuelles. Les relevés effectués seront mis à la disposition de l’ins- pecteur des installations classées, ainsi que le relevé annuel inséré dans le rapport annuel d’exploitation.

Sur les eaux :

Dans le secteur Ui, le projet d’ISDND «LCJ3» s’appuie sur les potentialités de la na- ture géologique pour limiter les phénomènes d’infiltration, en particulier l’imperméa- bilité du sol argilo-calcaire d’origine fluvio-glaciaire.

Les aménagements sont prévus pour prévenir et maîtriser toute infiltration dans les sols et le sous-sol.

Un ensemble de dispositions sont prévues dans le cadre du projet pour veiller à : - L’étanchéité de la zone de stockage, par le principe de double barrière de sécurité. - La Capacité de stockage et de traitement des lixiviats en conformité avec les be- soins. - Le stockage des produits d’entretien sur rétention. - La mise en place d’une aire de travail étanche.

Le projet intègre un ensemble de dispositifs pour gérer les eaux de ruissellement in- ternes, et ne pas perturber les écoulements naturels.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 63 Les eaux de ruissellement sont collectées et stockées dans des bassins avant rejet dans le milieu naturel. Ces rejets n’engendreront donc pas d’impact notable sur la qualité des eaux superficielles. Des fossés extérieurs assure l’indépendance hydrau- lique du site. Les eaux de ruissellement interne sont déviées dans les bassins. Les réseaux sont dimensionnés et implantés de façon à bien collecter les eaux. Les principes de trai- tement retenus doivent permettre à l’installation de ne pas générer d’impact sur le milieu naturel.

Les dispositifs techniques notamment en matière d’imperméabilisation des sols, de gestion des eaux de ruissellement, de collecte des lixiviats dans un bassin de stoc- kage doté de surfaces étanches, et les procédures de surveillance définis dans l’étude d’impact, en conformité avec les normes en vigueur en matière d’ISDND, présentent des aptitudes à empêcher une atteinte à la qualité des milieux aquatiques et de l’eau potable.

Sur l’air :

Les dispositions techniques intégrées au projet de l’ISDND «LCJ3» de Les Granges- Gontardes envisagée dans le secteur Ui, sont susceptibles de réduire l’impact de cette activité sur la qualité de l’air et l’atmosphère.

Les émissions atmosphériques seront conformes aux seuils réglementaires imposées et n’auront pas d’impact notable sur l’environnement. Dans le cadre de la réalisation du projet, le trafic routier peut augmenter de manière temporaire, sur une courte durée, entre le début d’exploitation du projet (phase travaux) et la fin d’activité du site de Combe Jaillet 2 en fin 2021.

La problématique des odeurs, des poussières et envols est prise en compte dans l’établissement du projet d’ISDND «LCJ3» au sein de la zone Ui notamment en terme de maîtrise des rejets des unités de valorisation et de destruction du biogaz, d’émis- sions diffuses de biogaz en provenance notamment des bassins de lixiviats, et de la mise en place de dispositifs techniques pour empêcher les odeurs, les poussières et les odeurs consécutives à cette installation.

En outre les espaces habités sont situés dans une situation éloignée, et les popula- tions locales ne peuvent être touchées par des nuisances olfactives en provenance du site.

Sur le bruit :

Le secteur Ui se trouve dans un environnement affecté par le bruit car il se trouve à proximité de la ligne LGV, de l’Autoroute A7 et de la RD 133 classée à grande cirdu- lation.

Le bruit présent sur le site de l’ISDND «LCJ2» de Roussas, et au sein de la nouvelle ISDND «LCJ3» résulte de la circulation des engins, des camions destinés au transport des déchets, et des voitures utilisés par le personnel pour se rendre sur le site.

Les normes techniques prévues dans le projet sont conformes à la réglementation en vigueur et sont susceptibles de ne pas augmenter le bruit déjà présent dans cet espace.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 64 Sur les paysages :

Le secteur Ui couvre un site fortement remanié par des activités humaines, et le pro- jet ne comporte pas risque de modifier le paysage, déjà transformé par les installa- tions de l’auto et moto cross. Les différents aménagements du projet de l’ISDND «LCJ3» prévus dans la zone Ui et déterminés par Jean-Paul Durand, architecte paysagiste, sont destinés à limiter et ré- duire l’impact visuel de l’installation, notamment grâce à une inscription de l’espace dédié à l’enfouissement dans la topographie par une atténuation du modelé du dôme pour que sa morphologie soit en harmonie avec le relief afin de limiter sa visibilité. Ainsi, un merlon paysagers est prévu de manière à masquer le site depuis la D133. De plus, le projet intègre de dispositions pour assurer une remise en état coordonnée à l’avancement avec un modelage progressif du dôme, un phasage accompagné par la mise en place d’une couverture constituée par de la terre végétale. De plus, la sur- face utilisée pour le projet est limitée, et n’a pas d’incidences sur les espaces boisés environnants. De plus, au terme de l’exploitation, une couverture finale est mise en place sur le dôme et sur les fancs, avant ensemencement, pour «renaturer» le site.

La trame végétale, très présente aux abords du site, en particulier sur la butte située le long du chemin de terre qui borde la RD 133 et l’espace dédiés aux installations de l’auto et du moto cross, et la haie de chênes verts, sont conservés dans le projet comme élément de la structure du paysage, et pour maintenir une limite entre les espaces, un écrin végétal, et assurer des continuités avec les espaces naturels envi- ronnants, et masquer les aménagements futurs de l’ISDND.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 65 Le projet d’aménagement de l’ISDND «LCJ3» dans les limites du secteur Ui a fait �������������������������� ����� '���( )))))))))))))))))))))))))) l’objet d’une réflexion globale, conduite par le paysagiste Jean-Paul Durand, pour ��*�� définir des principes d’aménagement et des������� �� ������� �+������������ ��,������������� solutions techniques- .�/� permettant àla .����������� �� ����0��� �� ���1��� ��� ��������2 3.��4�5 ���� 6 ���� 7 ����8��� 6 �� ����� nouvelle installation de s’inscrire dans un paysage contrasté������� où 7 le relief de la colline, ��� '������ '�������� 3��5 et la forêt sont très présents, ainsi que des occupations�!"#$� ��%��&'($�()!*+,#&��� �122/.�3� qui ont transformé, modelé et artificialisé un espace.

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Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 66 Sur la flore et la faune :

Les inventaires et observations de la flore et de la faune réalisées dans le périmètre du secteur Ui ont permis d’identifier la présence de variétés communes, l’absence au sein du site de variétés remarquables et protégés par des mesures fortes. L’occupa- tion actuelle de cet espace a occasionné une dégradation du milieu, et une perte de biodiversités.

Le projet ne porte par atteinte à l’état d’un milieu naturel couvert par la ZNIEFF de type I n°2600018 «Plateau de Roussas, Roucoule et bois des Mattes» et l’Arrêté Pré- fectoral de Biotope n°09.3104 dit de «Roussas» (Roucoule, Combelière, les Courias- ses et le Moulon).

Les mesures prévues dans le projet visent à limiter l’impact sur le fonctionnement de l’écosystème qui se développe au sein de la trame végétale située à proximité du site, et dans la continuité de la forêt du Bois des Mattes grâce à sa préservation.

En outre, les périmètres de sites couverts par une mesure de protection au titre de Natura 2000 sont éloignés et ne sont pas au contact et en relation avec le site de la zone Ui destinée à la réalisation du projet de l’ISDND «LCJ3» de Les Granges-Gon- tardes.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 67 Sur le patrimoine culturel architectural et archéologique :

Le territoire de Les Granges-Gontardes et le secteur d’implantation de la zone Ui n’est pas situé dans le champ de périmètres de protection d’édifices, de sites et de paysa- ges concernés par des mesures et des outils de protection.

Le site de la zone Ui se trouve dans une entité paysagère spécifique du Département de la Drôme, et potentielllement visible depuis cette entrée du territoire et l’Auto- route A7. Les propositions d’aménagement formulées dans l’étude paysagère et la localisation dans la topographie sont susceptibles de limiter et réduire l’impact de la zone Ui dans le paysage d’un secteur dominé par la présence de collines et de bois de chênes verts, la présence de l’ISDND «LCJ3» de Roussas qui tend à s’amenuiser avec l’abandon de certaines parties et le développement d’un couvert végétal sur les versants du relief.

La carte des entités archéologiques réalisée par le Service Régional de l’Archéologie de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes indique la trace de vestiges notamment de la l’Époque Gallo -romaine en relation avec des découvertes fortuites et de travaux de fouilles.

Afin de respecter la réglementation en matière d’archéologie préventive, le SRA de la DRAC sera amené à émettre des prescriptions suite à la réalisation d’un diagnostic conformément au décret n°2004 du 3 juin 2004. Le financement de ces travaux sont reposent sur le prélèvement de la redevance d’archéologie préventive établie selon la nature et l’importance des travaux à entreprendre dans le cadre du diagnostic ar- chéologique.

Sur les risques :

Le secteur Ui n’est pas touché par le risque inondation en raison de l’absence de cours d’eau, de combes et de talwegs à proximité du site et qui connaissent des dé- bordement importants au moment de pluies torrentielles.

Les solutions techniques intégrées dans le programme des aménagements envisagés et décrits dans l’étude d’impact prennent en compte la présence de risques naturels géologiques, sismique et de retrait et gonflement des argiles.

La zone Ui se trouve à proximité d’un massif boisé. En matière de lutte et de défense contre les incendies de forêts, le projet a prévu les dispositions et les moyens néces- saires pour maîtriser cet enjeu grâce à : - la présence de d’équipements de lutte contre l’incendie (extincteurs, RIA), - la présence d’une clôture périphérique, fermeture du site et gardiennage, pour li- miter les actes de malveillance, - la mise en place de règles et de consignes de sécurité pour prévenir les risques, ·- le maintien d’une bande de débroussaillement vis-à-vis du risque incendie : dé- broussaillage dans une bande de sécurité aux abords de l’installation, une fois par an, - la création d’une piste périphérique existante pour l’accès du service de secours en périphérie du site, - la présence d’une réserve incendie pour les services de secours à partir des bassins de stockage des eaux de ruissellement.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 68 Ils seront équipés de dispositifs permettant le raccordement des moyens de secours internes et externes au site autorisant un débit de 60 m3/h pendant 2 heures. Leur niveau sera maintenu de manière à répondre au volume et débit précités en préser- vant la capacité de stockage décennal.

Les risques technologiques inhérents aux ISDND font également l’objet d’un traite- ment particulier dans le projet, notamment pour ne pas créer de risques et de dan- gers supplémentaires pour les populations locales et le personnel susceptible d’inter- venir dans la zone.

L’activité de l’ISDND «LCJ2» de Roussas, fait l’objet de surveillance et de mesures qui permettent de mettre en évidence une absence d’impact significatif sur les eaux souterraines. Les risques de pollution des eaux superficielles de l’ISDND «LCJ3» sont évalués dans l’étude d’impact, et le projet intègre des modalités de gestion des eaux pluviales spécifiques, à l’échelle d’un bassin versant restreint et qui vise à préser- ver leur qualité et à ne pas aggraver les ruissellements en aval du projet. Le projet prévoit la mise en place d’un programme de surveillance et de 3 piézomètres pour effectuer des mesures régulières. Les prescriptions techniques en particulier en matière d’imperméabilisation et d’étan- chéité des installations sont favorables à la préservation de l’eau.

Conclusion générale :

L’ensemble des mesures prises sont de nature à limiter et réduire l’impact de la création d’un secteur Ui dans le PLU de la Commune de Les Granges-Gontardes pour poursuivre l’activité de l’ISDND de Roussas, et créer une nouvelle ISDND dans la continuité d’une activité existante, dans le respect des contraintes, servitudes, rè- gles, et documents de planification en particulier relatifs aux déchets.

Au-delà d’un point de vue environnemental, l’étude d’impact réalisé dans le cadre de la procédure de DDAE montre que ce projet d’ISDND dite «LCJ3» au lieu-dit « La Combe Jaillet» dans l’emprise foncière délimitée par une zone Ui ne génère pas d’im- pact notable et de plus, les mesures et les prescriptions techniques envisagées sont susceptibles de garantir la prise en compte et la préservation de l’environnement, et sa remise en état.

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 69 2.8 - Notice technique

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 70 - - L’installation est soumise à des analyses et techniques. des bilans - Des relevés seront effectués notamment sur l’évolution des pentes du dôme et la dégrada- tion des déchets. Les relevés seront mis à la disposition de l’inspecteur des installations classées. - Un relevé annuel sera inclus dans le rapport d’exploitation. - Dans le cadre du suivi vironnemental, en- le site dispo- sera d’un réseau permettant le souterraines, eaux des contrôle des rejets liquides avant rejet au milieu récepteur (mise en place de 3 piézomètres). - Les mesures de prévention et de protection envisagées per- mettront de prévenir toute infil tration dans les sols et le sous- sol et de maîtriser l’impact du site, contrôler l’imperméabilité. surveillance de programme Le - du milieu permettra de détecter d’éventuelles pollutions. - Les seuils définis par l’arrêté préfectoral seront respectés. Indicateurs de suivi - Reconnaissances géotechniques avec son- dages destructifs et carottés de essais 12 carottés, sondages 3 (3 destructifs, sondages équipés sondages 5 NFX30-423, perméabilité mécani- pelle la à sondages 6 piézomètre, en que et 4 essais identification des paramètres géotechniques). projet du stabilité de étude d’une Réalisation - selon le profil le plus défavorable (hypothèse en TALREN, logiciel du l’aide à conservatoire), prenant en considération les caractéristiques géo-mécaniques intrinsèques des déchets pour frottement), de angle cohésion, (densité, les profils en déblais et élévation. - L’aménagement d’un système de gradins dans le sens de la topographie générale pour limiter l’impact visuel des installations. - L’imperméabilisation est renforcée par mise la en place de couches de matériaux pour infiltrations les empêcher et barrière une créer d’eau. - La gestion séparative des lixiviats est assu- rée par un dispositif d’étanchéité, associé à un système de collecte et drainage conforme à l’AM du 15/02/2016 (barrière active, massif l’aména- et drains….), de réseau drainage, de gement d’un bassin étanche. météoriques, eaux aux ouverte L’exploitation - de production la de responsables directement lixiviats, est limitée au maximum à 4000 m2, pour la zone ouverte en cours d’exploitation. Mesures visant à réduire, supprimer ou compenser les incidences négatives - posent d’une imperméabilité renforcée par renforcée imperméabilité d’une posent une couche de matériaux de terre, et sont équipés de dispositifs géomembranes. - Les eaux de ruissellement sont collec- tées de manière à ne pas porter atteinte quantitativement et qualitativement sur la qualité des eaux. sont lixiviats de stockage de bassins Les - dimensionnés en adéquation avec les vo- lumes produits et prétraités. casier, de (fond installations diverses Les - flancs, barrières passives et actives) dis Incidences positives des orientations - Le sol existant n’est pas pollué selon les données disponibles. pas n’engendre Ui secteur du création La - de réduction de terres fertiles ayant une valeur agronomique, une consommation et une artificialisation supplémentaire de sols . - Le programme d’aménagement ne pré- voit pas un apport de terres extérieures au site. - Le Dôme est positionné à la cote finale visi- moins partie une dans NGF, m 180 de ble du relief, et ses pentes sont stabilisés par des remblais issus des travaux d’af- fouillements. - L’ISDND ne prévoit aucun prélèvement d’eau dans le milieu naturel. - Le projet intègre des mesures visant à versant bassin le sur incidences les limiter du Rhône. - Le projet ne prévoit aucun rejet de lixi- viats dans le milieu naturel. - Le secteur Ui permet l’uti- lisation et le recyclage de parcelles de terrains déjà artificialisées et transfor mées par les ments des aménage- pistes de l’auto et du moto cross. La réalisation d’un projet dans ISDND nouvelle d’une le respect de la réglemen- tation et des normes matière de préservation en de la qualité des eaux. Objectifs de la Création la de Objectifs d’un secteur Ui Principaux enjeux - Le secteur Ui s’insère dans la partie la plus plane de la topographie au pied de la colline, à l’interface avec la plai- ne. alluvion- type de sol Le - naire est perméable, et sa nature géologique répond à l’objectif de limiter et de réduire les infiltrations. La préservation de la qualité de l’eau. - Le substrat géologique composé est de formations flu vio-glaciaires, surmontées de colluvions argilo-calcaires. - La nappe Rhône éloignée phréatique n’est pas au du contact avec le milieu du site du secteur Ui. - La zone Ui n’est versée pas par tra- des cours d’eau, des combes et des talwegs, et n’est pas les concerné phénomènes de crues par et d’inondations. - Le secteur Ui n’est pas tra- versé par des nappes d’eaux souterraines. - Les périmètres de protection des captages en eau potable sont éloignés du site, et sont ne pas en relation fonction- ruissel- de bassin le avec nelle lement du site. principales de l’état initial l’état de principales de l’environnement Sol Eau Thèmes Caractéristiques Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 71 Mesures des vents et des odeurs par les organismes compétents. Contrôle par un laboratoire et organismes des spécialisés en matière d’ISDND. Contrôle les organismes spécialisés en matière d’ISDND. Le DDAE, le suivi de la réalisation fonctionne- du et aménagementsdes ment de ce type d’installation se font dans le respect des contraintes en vigueur en lien avec les caractéristi- ques d’une ICPE. Indicateurs de suivi Le secteur Ui est éloigné des habi- des éloigné est Ui secteur Le tations et des espaces à vocation économique où travaillent des ha- bitants du bassin de vie. - Réalisation d’une étude augmenter la pour capacité de risation valo- du biogaz et installer un nouveau moteur. col- de réseau d’un place en Mise - lecte et d’élimination des biogaz. recouvrement d’un place en Mise · régulier sur le front d’enfouisse- ment, d’une zone active de stoc- kage limitée au strict et minimum, d’une couverture étanche, de filets mobiles autour des casiers, compactage, recouvrement régu- lier des déchets par un matériau inerte pour limiter les envols, net- toyage périodique des abords du site et des voies d’accès et après épisode de vent fort. - Limitation de la vitesse de circu- lation sur le site. - Entretien régulier des engins et des unités de traitement. réglemen- la à conforme Matériel - tation en vigueur. - Contrôles des émissions sono- res dans le cadre de l’exploitation, conformément à la réglementation en vigueur, avec la d’une campagne de mesures. réalisation Les mesures sont intégrées à la conception d’ensemble et prescrites dans l’étude d’impact. sont Mesures visant à réduire, supprimer ou compenser les incidences négatives - Le site est implanté en contre- bas de l’ISDND de Roussas, dans une situation de la topo- au vents, des protégée graphie contact de la plaine. La superficie de la zone Ui cor Ui zone la de superficie La respond à une capacité d’en- fouissement et de production de lixiviats nécessaires au bon fonctionnement du système de production d’énergie élec- trique. L’implantation d’une velle ISDND nou- dans Ui la s’attache à zone respecter des dispositions pour gérer la pro- blématique des odeurs, des poussières et des envols. La problématique du bruit est intégrée à la conception projet, du et des solutions tech- niques adaptées sont présen- tées dans l’étude d’impact. La dimension des risques est l’en- dans compte en prise bien future la de parties des semble installation. Incidences positives des orientations La poursuite des activités de l’ISDND de Roussas avec la prise en compte de la problé- matique des odeurs et des envols dans l’environnement du site. La création d’une ISDND nouvelle a d’amoindrir les effets sur pour l’air incidence et l’atmosphère dans la me- sure où la surface d’enfouis- sement de l’ISDND «LCJ3» est de taille plus réduite que pour l’ISDND «LCJ2» . La zone Ui prévue pour l’ins- ISDND nouvelle la de tallation est éloignée des habitations, charge en prise une permet et des déchets du bassin chalandise, en limitant les dé- de placements et le bruit. Le secteur Ui n’engendre pas la production de risques nouveaux pour les populations locales. d’un secteur Ui Les odeurs être véhiculées pouvant par les vents, restent percep- tibles uniquement aux abords du site. La maîtrise des rejets de rejets des maîtrise La gaz dans l’atmosphère engendrés par les ins- tallations, ainsi que les odeurs, les poussières, et les envols. Des solutions techni- ques sont intégrées au projet pour réduire ces phénomènes. La présence de la nou- pas doit ne ISDND velle créer de nouvelles nui- sances sonores. Les risques liés au fonc- au liés risques Les tionnement de l’installa- tion ont fait l’objet d’une évaluation. Principaux enjeux Objectifs de la création - principales de l’état initial de l’envi- ronnement Le site de la zone Ui est dans un espace géo- espace un dans est Ui zone la de site Le graphique de la vallée du Rhône où soufflent des vents principalement dans une direction Nord-Sud L’air L’air dans ce secteur de la vallée du Rhône, à proximité de l’Autoroute A7 et de la RN 7 est concerné par des phénomènes de pollu- tions en particulier des particules fines et du CO2 produit par la circulation des véhicules motorisés. Les mesures prises annuellement au niveau de l’ISDND de Roussas donnent des préci- sions sur la typologie et la quantité des rejets fonctionne- le par engendrés atmosphériques ment de l’installation existante. La question des odeurs, des poussières et des nuisances olfactives éventuelles, en lien avec le fonctionnement de ce type d’installa- tion, est appréhendée dans l’étude d’impact. Le secteur Ui est situé au sein d’un espace relation en sonores nuisances des par touché avec la présence d’infrastructures de trans- flux de présence la et lourdes terrestres ports de circulation automobile importants. La présence du bruit dans la zone Ui de l’IS- DND «LCJ2» de Roussas est générée par la circulation des voitures, camions et engins. Le site couvert par le secteur Ui est concerné est Ui secteur le par couvert site Le par le risque sismique, de retrait et gonfle ment des argiles, d’incendies de forêts, technologiques en et relation avec la présence du site nucléaire du Tricastin, et le transport de matières dangereuses sur l’A7. Thémes Caractéristiques Air Bruit Risques Climat

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 72 Suivi des aménagements structures par les et organismes tents. compé- Réalisation d’observations par des associations agrées, des organismes le dans spécialisées structures des et suivi de travaux. Indicateurs de suivi Suivi du dossier par le SRA. - - La préservation du merlon le long le merlon du préservation La - de la D133, le maintien des buttes végétalisées et des haies. - Le phasage d’exploitation avec une zone d’exploitation limitée . l’avan- à diguette de présence La · cement qui permettra de masquer le front de déchets points de perception selon l’axe depuis « les et dynamique perception de » Sud l’axe « Ouest » depuis les percep- tions statiques (habitations). · Remise en état progressive avec l’exploitation de mise en place de la couverture provisoire et d’une couverture définitive. Les différentes mesures ont été déterminées par Evinerude, sont annexées à l’étude d’impact. et Les mesures spécifiques aux mi lieux sont précisées dans les dif- férentes phases du programme d’aménagement pour limiter faune, la de vie la de dérangement le empêcher le développement des espèces invasives, éviter l’accès de la faune aux bassins, recons- tituer les milieux et la semi-ouverts, végétation, entretenir le site notamment après la cessation de l’activité, gestion du défrichement. Le diagnostic archéologique per- mettra d’identifier la densité et les spécificités des traces. Mesures visant à réduire, supprimer ou compenser les incidences négatives Le projet de l’ISDND «LCJ3» dans le secteur Ui a fait l’objet d’une étude d’insertion paysa- mieux au d’inscrire vue en gère les aménagements le dans bassins) talus, gradins, (dôme, par dominé paysage son et site la présence du relief et du bois de chêne vert. La préservation dans la zone Ui et le projet de la trame vé- gétale présente sur le site et ses abords permet de main- tenir le fonctionnement l’écosystème et des de corridors écologiques. La connaissance de traces ar- chéologiques dans ce secteur. Incidences positives des orientations La création du secteur Ui l’implantation , d’une nouvelle ISDND dans un espace où la topographie a été remodelée et le couvert végétal trans- formé, pour aménager pistes de l’auto et moto cross, les aura des conséquences de moindre importance sur un déjàpaysage artificialisé. La création du secteur Ui pour Ui secteur du création La réaliser l’ISDND «LCJ3» de Les Granges-Gontardes ne prévoit pas de réduction des espaces naturels existants qui dans le PLU sont classés en N zones naturelles et fo- restières. d’un secteur Ui Le secteur Ui peut présen- ter des traces d’occupation ancienne, qui seront mises au jour lors du diagnostic ar- chéologique. Principaux enjeux Objectifs de la création - L’impact visuel de la zone Ui et de l’ISDND depuis de perspectives visuelles proches no- tamment depuis la RD 133 et lointaines. - La préservation de la structure du paysage. La préservation milieux naturels des et des corridors écologiques présents aux abords et zone la de périphérie en Ui. La réalisation d’un dia- gnostic archéologique avant la réalisation des travaux de «LCJ3» l’ISDND principales de l’état initial l’environnement de - Le secteur d’implantation de l’ISDND de Roussas est visible points de vue lointains. depuis des - Le secteur Ui destiné à accueillir le nouvelle ISDND «LCJ3» occupe un secteur dans la topographie, au pied de la colline, dont la visibilité est moin- dre. - La trame végétale, préservée d’être mérite site, du abords présente aux capacité sa paysagère, qualité sa pour à masquer les installations et à servir d’habitat pour la faune locale. - Le milieu présent dans le secteur Ui artificialisé et anthropisé fortement est par des aménagements et la circula- tion de véhicules motorisés sur le site de l’auto et moto cross. - La flore et la faune identifiées sur le site sont des espèces communes. - Le bois des Mattes qui se développe autour du secteur Ui est couvert par le périmètre d’une ZNIEFF de type I, et APPB. un Le secteur Ui n’est pas couvert des mesures de protection par (sites, MH, carte la selon et ZPPAUP-AVAP-SPR), mises été ont traces des archéologique au jour dans le secteur de la zone Ui. Thémes Caractéristiques Flore et faune Corridor Écologique P a t r i mculturel et o i n e archéologique Paysage

Déclaration de projet - Dossier n°2 : Mise en compatibilité du PLU 73