PROCES VERBAL CONSEIL COMMUNAUTAIRE 19 octobre 2020 – Salle des Fêtes de Joncy – 18h30

L'an deux mille vingt, le dix-neuf octobre, le Conseil Communautaire de la Communauté de Communes du Cluni- sois, régulièrement convoqué, s'est réuni au nombre prescrit par la loi, à la salle des fêtes de Joncy, sous la prési- dence de Jean-Luc DELPEUCH, Président.

Etaient présents (52) : Virginie LOGEROT - Edith LEGRAND – Pierre VAUCHER (sup.) – Jean-François FARENC – Bernard FROUX – Michel LABARRE – Philippe BERTRAND – Pierre NUGUES – Julien PLASSIARD – Josette DESCHANEL – Sylvain CHOPIN – Marie-FAUVET - Jean-Luc DELPEUCH – Frédérique MARBACH– Catherine NEVE – Elisabeth LEMONON - Haggaï HES – Marie-Hélène BOITIER-Jacque CHEVALIER-Aline VUE – Pascal CRANGA – Régine GEOFFROY – Bernard ROULON – Colette ROLLAND- Jean-François DEMONGEOT – Paul GALLAND – Aymar DE CAMAS –Robert PERROUSSET – Emmanuel KUENTZ (sup.) - Daniel GELIN – Christian MORELLI - Jocelyne MOLLET - Gérard SCHALL – François BONNETAIN – Laurent ENGEL – Alain de JAVEL - Jacqueline LEONARD – LARIVE – Patrick GIVRY - Catherine BERTRAND – Gilles BURTEAU – Alain MALDEREZ – Alain DOUARD - Michèle METRAL – Charles DECONFIN – Thierry DEMAIZIERE – Pierre AVENAS – Gérard LEBAUT - Marie-Thérèse GERARD – Jean-Marc BERTRAND – Serge MARSOVIQUE – Jean-Pierre RENAUD - Danièle MYARD (sup.) – Alain-Marie TROCHARD. Procuration(s) (5) : Christophe PARRAT donne pouvoir à Thierry DEMAIZIERE – Jacques BORZYCKI donne pouvoir à Frédérique MARBACH- Claude GRILLET donne pouvoir à Elisabeth LEMONON- Jean-Pierre EMORINE donne pou- voir à Christian MORELLI – Jean-Pierre MAURICE donne pouvoir à Alain DE JAVEL.

Etai(ent) absent(s) (5) : Armand LAGROST – Guy PONCET – Armand ROY – Jean-Marc CHEVALIER.

Etai(ent) excusé(s) (9) : Christophe GUITTAT – Christophe PARRAT – Jacques BORZYCKI – Claude GRILLET – Patrice GOBIN – Jean-Pierre EMORINE – Jean-Pierre MAURICE – Marie-Blandine PRIEUR – Philippe BORDET.

SECRETAIRE DE SEANCE : Alain MALDEREZ

PERSONNEL TECHNIQUE : Déborah CRETENET – Fanny LOREAUD – Carole TISSIER

1NOMBRE DE SUFFRAGES EXPRIMES : 58 (rapport 1 à 11) et 56 (rapport 12 à 16)

La séance est ouverte à : 18h35 La séance est levée à : 21h30

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Préambule : Intervention PAH - Reportée

Points d’informations :

Installation Conseillers St Ythaire – présentation des deux élus, dont le nouveau maire qui remercie les maires des communes voisines pour avoir prêté leur secrétaire de mairie et avoir aidé et accompagné les nouveaux élus. M. Jean-Pierre RENAUD (maire) – M. Denys BOURGUIGNAT (suppléant)

Présentation de la démarche d’élaboration du diagnostic de territoire

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020

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Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Commentaires en accompagnement du diaporama

« Vivre en Clunisois… dans le monde d’après »

« diagnostic préalable au projet de territoire 2020-2026 »

Nota : Ci-dessous, « RAS » (rien à signaler) figure en regard des diapositives où toute l’information nécessaire figure : dans ces cas, il n’y a pas nécessité de commentaires au-delà du contenu de la diapositive

1. RAS

2. RAS

3. RAS

4. La Communauté de Communes Mâconnais-Tournugeois est, avec celle du Clunisois, membre du PETR Sud Bourgogne et du Pays d’Art et d’Histoire (PAH) « Entre et »

5. La Communauté d’Agglomération Mâconnais-Beaujolais (MBA) est, avec la CC du Clunisois, membre du PETR Sud Bourgogne

6. La Communauté de Communes St Cyr-Mère Boitier est, avec celle du Clunisois, membre du PETR Sud- Bourgogne et du SIRTOM de la Vallée de la Grosne ; elle est, comme nous, un territoire à énergie positive (TEPOS)

7. RAS

8. RAS

9. La Communauté de Communes Sud Côte Chalonnaise est, comme nous, un territoire TEPOS ; quelques unes de ses communes participent au Pays d’Art et d’Histoire (notamment Saint Gengoux le National)

10. RAS

11. Parmi nos intercommunalités voisines, 3 ont des populations nettement plus importantes que le Clunisois, 1 est d’une population comparable à la nôtre, 3 ont des populations moins nombreuses

12. Depuis 2014, notre territoire a connu plusieurs élargissements, vers l’ouest et vers le nord, passant ainsi de 25 à 42 communes

13. La densité de population de la CC du Clunisois est le tiers de celle du PETR, la moitié de celle de la Saône- et-Loire, et le quart de celle de la ou de l’Union européenne : nous sommes un territoire rural

14. En Clunisois, la répartition des surfaces, entre espaces construits et aménagés, espaces en forêts et terres agricoles a connu peu d’évolution sur les 10 dernières années

15. L’artificialisation des sols y est 8 fois inférieure à ce quelle est en moyenne au niveau national, la proportion de forêts est un peu plus faible que la moyenne nationale, et la proportion de terres agricoles nettement plus forte

16. Pour atteindre l’autonomie alimentaire en Clunisois, il suffit de mobiliser une surface qui représente un cinquième des terres agricoles disponibles ; pour ce faire il faudrait développer les cultures (céréales, oléagineux), les fruits et les légumes ; tout en gardant une forte capacité nourricière tournée vers d’autres territoires, notamment grâce à l’élevage : les chiffres sur les surfaces nécessaires à l’autonomie alimentaire sont calculés sur le site https://parcel-app.org

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 17. RAS

18. L’évolution totale de la population est représentée par la barre verte. Celle-ci était négative jusqu’en 1990 et est devenue positive depuis ; cette évolution se décompose en deux : le solde naturel (naissance – décès) et le solde migratoire (arrivées – départs) ; le solde naturel est de plus en plus négatif en Clunisois (excès des décès sur les naissances), mais le solde migratoire est positif et dépasse le solde naturel depuis les années 1990. C’est donc grâce aux arrivées de nouveaux habitants attirés par notre territoire que le Clunisois n’est pas en déclin démographique

19. La barre jaune est la proportion nationale de la population par tranche d’âge en 2018, les barres verte et rouge représentent les proportions par tranche d’âge en Clunisois en 2007 et 2017 : sur les tranches jeunes, la proportion décroît en Clunisois et passe sous la moyenne nationale, sur les tranches plus âgées, la proportion augmente en Clunisois et dépasse la moyenne nationale

20. La pyramides des âges de 2018 a une base étroite (les jeunes générations ne renouvellent pas les anciennes) ; on remarque la particularité d’un nombre important de garçons dans la tranche 20 – 24 ans : ce sont les étudiants (en majorité masculins : ENSAM)

21. RAS

22. Du fait des extensions de la communauté du Clunisois vers l’ouest et le nord, la commune chef-lieu se trouve relativement excentrée vers le sud-est

23. Les bourgs de plus de 500 habitants jouent le rôle de pôles d’attraction autour d’eux, mais plusieurs bourgs relativement proches avec lesquels certaines communes du Clunisois sont en relation (comme , ou Saint-Gengoux) ne font pas partie de la communauté

24. Les villages de 200 à 499 sont plus densément répartis dans la partie sud-est du territoire (9 au sud-est, 3 au nord-ouest)

25. Le maillage des 42 communes est bien réparti sur l’ensemble du territoire, avec une seule commune nouvelle : celle de La Vineuse-sur-Frégande

26. Sur les 42 communes, 23 n’ont aucun commerce, 8 ont un commerce seulement, 8 ont entre 2 et 5 commerces et 3 ont plus de 5 commerces : les distances domicile – commerce peuvent être longues.

27. La colonne jaune indique la répartition moyenne de l’activité économique en France en 2018, les colonnes vertes et rouges indiquent l’évolution de la répartition en Clunisois entre 2007 et 2017. En agriculture, on reste plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale, même si la place de l’agriculture a décru en 10 ans : l’importance de cette activité est cohérente avec le fait que nous sommes un territoire rural, avec environ 200 exploitations agricoles ; l’activité industrielle reste en Clunisois supérieure à la moyenne nationale, même si la proportion de l’activité industrielle a, elle aussi, décru sur les 10 dernières années en Clunisois : cette forte activité industrielle peut surprendre : elle ne correspond pas à l’image qu’on se fait habituellement du Clunisois, et pourtant ! ; l’activité de construction est en croissance en Clunisois, et est nettement supérieure à la proportion moyenne en France : on verra plus loin que c’est dû à la vigueur du secteur de la rénovation ; dans le domaine du commerce, la proportion est stable en Clunisois, mais nettement inférieure à la proportion moyenne en France : même si l’activité commerciale est importante à Cluny, ce n’est pas le cas sur l’ensemble du territoire du Clunisois ; dans le domaine de l’administration, du secteurs sanitaire et social, ainsi qu’en matière d’enseignement, la proportion de ces activités progresse en Clunisois et est supérieure au niveau national : cela s’explique par une forte présence d’établissements sanitaires (EHPAD, maisons spécialisées) et une forte présence d’établissements d’enseignement, à Cluny, mais aussi à (MFR) et dans les autres communes (RPI et SIVOS).

28. Le Clunisois constitue un « bassin d’emploi », c’est-à-dire que nous avons la chance d’avoir sur notre territoire, un nombre d’emplois, qui a peu de choses près, est égal au nombre d’actifs employés habitant

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 le Clunisois. Cela ne veut pas dire que tous les actifs employés du Clunisois travaillent sur le territoire du Clunisois, mais cela signifie que nous avons presque autant de personne demeurant à l’extérieur et venant travailler en Clunisois, que d’habitants du Clunisois qui vont travailler ailleurs. Ceci signifie que nous en sommes pas un territoire « dortoir », et c’est un atout important à entretenir. Le graphique montre néanmoins que l’équilibre s’est un peu dégradé entre 2007 et 2017, malgré une arrivée importante de télétravailleurs.

29. Cette carte illustre la mobilité domicile-travail sur notre territoire, relativement faible vis-à-vis de la plupart des territoires voisins, sauf entre Clunisois et Mâconnais, où il y a plus de 1200 mobilités par jour (flèche rouge vif sur la carte).

30. Le taux de chômage en Clunisois était en 2017 légèrement inférieur à la moyenne nationale (en jaune). Malgré une amélioration entre 2007 et 2017, le taux de chômage des jeunes est important (plus de 15%) ; le chômage de longue durée représente la moitié du chômage total (environ 400 personnes sont durablement privées d’emploi en Clunisois).

31. Contrairement aux idées reçues, le niveau de revenu par habitant est relativement modeste en Clunisois et nettement inférieur au revenu moyen en France et en Bourgogne, très proche du niveau moyen de la Saône et Loire ; la part des foyers fiscaux imposés n’est que de 40 % contre 44 % au niveau national ; en revanche, le nombre de ménage au RSA est nettement moins important qu’au niveau national, ceci pouvant s’expliquer par le non-recours à ce droit, par isolement social.

32. Le Clunisois compte 9 % de logement vacants, ce qui correspond presque à la moyenne nationale ; la situation est qualifiée de « vacance structurelle » dès qu’on est au dessus de 7 %, c’est à dire qu’il doit être possible de réduire cette vacance par réhabilitation de logements dans le tissu ancien : c’est la raison d’être du programme d’intérêt général (PIG) « habiter mieux en Clunisois ».

33. Sur la dernière décennie, le nombre de permis de construire a été divisé par plus de deux, en relation avec le nombre limité de plans locaux d’urbanismes ayant développé des capacités en la matière ; ceci explique une faible surface artificialisée, contrairement au Val-de-Saône ou l’habitat pavillonnaire croît à un rythme soutenu. Cela nous prépare à ce que les textes nationaux vont progressivement imposer, c’est à dire la limitation drastique de l’artificialisation des sols : le Plan Biodiversité de juillet 2018 fixe un objectif de « zéro artificialisation nette », la Commission européenne a fixé un objectif d’arrêt d’ici 2050 de « toute augmentation nette de la surface de terre occupée » (feuille de route pour une Europe efficace dans l’utilisation des ressources, 2011) et la stratégie nationale bas carbone (2015) vise un arrêt à terme de la consommation des terres agricoles et naturelles.

34. Entre 2016 et 2019, les prix moyens de l’immobilier sont restés, en Clunisois, très voisins de ceux moyens en Saône-et-Loire, mais nettement plus faibles qu’en France en moyenne (2,5 fois moins chers pour les appartements, 1,5 fois moins chers pour les maisons). Ces chiffres moyens ne mettent pas en évidence des niveaux de prix variés au sein même du Clunisois, plus chers au sud-est de notre territoire, moins chers au nord-ouest.

35. Nous avions jusqu’à présent l’intuition que la vie associative en Clunisois était spécialement dynamique : les statistiques le confirment puisque, avec 757 associations recensées au registre national, la vie associative en Clunisois est près de deux fois plus intense qu’aux autres échelles (département, région et France). C’est un atout considérable.

36. De même pour la création d’entreprises (y compris auto-entrepreneurs), le Clunisois est très dynamique : c’est également une tendance à encourager et entretenir.

37. La présence médicale en Clunisois est plus faible qu’en Bourgogne ou qu’en France, sauf pour les pharmacies. Mais cette présence médicale est mal répartie. Le point le plus noir concerne l’absence totale de médecins spécialistes, qui est une fragilité de notre territoire : un sujet à étudier sérieusement.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 38. Le Clunisois compte une proportion nettement moins forte de bénéficiaires de la couverture médicale universelle (CMU) et de l’allocation d’adultes handicapés (AAH), sans doute à mettre sur le compte d’un recours limité à ces droits : la situation est en tous cas à étudier de plus près.

39. RAS

40. RAS

41. Ne disposant pas encore de statistiques spécifiques au Clunisois en matière d’émissions de gaz à effet de serre, les données utilisées sur l’année 2020 sont les niveaux moyens nationaux. La réduction nécessaire des émissions de gaz à effet de serre est considérable : division par 6 d'ici 2050 par rapport à 1990, pour atteindre la neutralité carbone (loi de transition énergétique - Stratégie nationale bas carbone - et loi du 8 novembre 2019 relative à l'énergie et au climat) et réduction de 60% d'ici 2030 par rapport à 1990 (loi Climat du Parlement européen d'octobre 2020). Cela signifie que chacune des composantes actuelles atteint ou dépasse le total de ce que toutes les composantes devront représenter ensemble d’ici 10 et a fortiori 20 à 30 ans. Pour atteindre ces résultats, il apparaît que des changements drastiques de modes de vie, et donc de l’offre de services publics, sont à amorcer dès maintenant pour limiter le réchauffement climatique à 1,5-2°C, limite pour une vie sur Terre souhaitable.

42. Les collectivités constituent le « ministère de la vie quotidienne ». Il faut en prendre conscience en Clunisois pour travailler à l’évolution des modes de vie.

43. Les compétences qui figurent en bleu sont celles qui sont susceptibles d’évoluer et sur lesquelles les conseils municipaux et le conseil communautaire auront à se prononcer prochainement

44. RAS

45. RAS

46. RAS

47. RAS

48. Depuis 5 ans, le bassin de la Grosne est sujet à des crises estivales de sécheresse. De plus nous sommes très dépendants du bassin de la Saône pour nos ressources en eau potable. C’est un sujet de grande fragilité.

49. RAS

50. En Clunisois, la densité d’artisans d’art est une des plus forte de France : ce tissu est un réel atout du Clunisois ; les artisans sont fédérés entre eux, créateurs d’activité, d’attractivité et de richesse artistique, culturelle et économique : c’est un patrimoine vivant à mettre en valeur.

51. RAS

52. La lutte pour l’ICHN a permis l’extension de la zone de montagne, mais elle continue pour les exploitations qui n’en bénéficient pas.

53. RAS

54. La Fédération européenne mobilise 200 sites, dans 8 pays européens. Elle est porteuse de la candidature au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’objectif n’est pas l’hypertrophie de l’activité touristique, mais sa montée en qualité.

55. RAS

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 56. Les voisinages indiqués sont une proposition : chaque commune peut choisir de voisiner différemment, l’essentiel est que tout le monde participe à la construction de la stratégie de territoire, et que toutes les spécificités soient prises en compte.

57. Idem 56.

58. Le tableau est à mettre à jour, au total ce sera près de 40 réunions de concertation pour construire la stratégie de territoire ; les commissions ont carte blanche pour consulter les acteurs dans leur domaine : entreprises, associations, autres collectivités, services de l’État, de la Région, du Département, etc.

59. La stratégie de territoire permettra de programmer les projets prioritaires pour le mandat et au-delà, qui seront réalisés en fonction d’un budget pluriannuel à construire, et d’une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre, nécessaire face au réchauffement climatique.

60. Idem 59

Transfert compétence PLUI :

Le transfert de compétence prévu à l’article 136, vise la compétence en matière de PLU, de document d’urbanisme en tenant lieu et de carte communale. La compétence transférée concerne l’élaboration à une échelle intercommunale des documents d’urbanisme. La Communauté de Communes devient compétente pour gérer le droit de préemption urbain (qui peut cependant être délégué aux communes), pour le règlement local de publicité, pour percevoir la fiscalité de l’urbanisme sous réserve de l’accord des communes. Le Maire conserve sa compétence de délivrance des autorisations et reste libre de confier ou non l’instruction à la communauté (dans le cas d’une carte communale, d’un PLU, ou d’un PLUI).

La loi ALUR rend obligatoire le transfert de cette compétence aux Communautés de Communes dans un délai de trois ans après publication de la loi (avant le 27 mars 2017), sauf opposition d’au moins 25% des communes membres représentant au moins 20% de la population. C’est ce qu’il s’est passé sur notre territoire en 2017. Il existe dans la loi ALUR une clause de revoyure, et comme la CCC n’est pas devenue compétente en 2017, elle le devient de plein droit le premier jour de l’année suivant l’élection du président de la CCC; consécutive au renouvèlement général des conseils municipaux et communautaires, à savoir le 1er janvier 2021. Ceci, sauf si au moins 25% des communes représentant 20% de la population s’y opposent entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2020. Si la CCC n’est pas devenue compétente au 1er janvier 2021, le conseil communautaire peut à tout moment se prononcer par un vote sur le transfert de cette compétence à la communauté. Si c’est le cas, cette compétence est transférée sauf si au moins 25% des communes membres représentant 20% de la population s’y opposent.

Si transfert

La CC prescrit une procédure d’élaboration d’un PLUI couvrant l’intégralité de son territoire lorsqu’elle le décide et, au plus tard, lorsqu’elle souhaite ou doit apporter à un des PLU existants des modifications qui relèvent du champ de procédure de révision. A noter que les procédures de révision de PLU déjà engagée avant le transfert de compétence n’entraine pas l’obligation de réaliser un PLUI.

Dans l’attente d’un PLUI, ce sont les dispositifs actuels (PLU, carte communale, RNU) qui continuent de s’appliquer.

Pouvoirs de police du maire en cas de transfert ? Les municipalités peuvent-elles le garder ?

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020

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INSTITUTIONNEL

RAPPORT N°1 - Désignation secrétaire de séance Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Conformément à l’article L 212-15 du CGCT (Code Général des Collectivités Territoriales), il convient lors de la tenue du Conseil Communautaire de désigner un secrétaire de séance.

Cette décision de ne pas recourir au vote à bulletin secret doit être prise à l’unanimité.

Vu les articles L 2121-15, L 2121-21, L 5211-1 et L 5211-10 du Code Général des Collectivité Territoriales, Vu la désignation faite en séance,

Le rapport entendu,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - Ne pas avoir recours au vote à bulletin secret pour désigner le secrétaire de séance, - Désigner Alain MALDEREZ comme secrétaire de séance. - Autoriser le président à signer tout acte juridique, administratif et financier relatif à la présente décision.

RAPPORT N°2 - Approbation du procès-verbal du 07 septembre 2020 Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Le Conseil Communautaire est invité à émettre, au besoin, des remarques sur l’approbation du procès-verbal de la séance du Conseil Communautaire du 07 septembre 2020.

Vu les articles L 2121-25 et L 2121-26 du Code Général des Collectivités Territoriales,

Le rapporteur entendu.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - approuver le procès-verbal de la séance du Conseil Communautaire du 07 septembre 2020, - autoriser le président à signer tout acte juridique, administratif et financier relatif à la présente décision.

RAPPORTS COMPLEMENTAIRES - Ajout d’un rapport sur table Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Vu l’article L.2121-10 du Code Général des Collectivités Territoriale, Vu la demande du Président pour inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire le point suivant :

- Economie-Emploi : Convention avec France Services pour la labellisation MSAP

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - valider l’ajout d’un rapport à l’ordre du jour du conseil communautaire.

RAPPORTS COMPLEMENTAIRES N°1 – Convention France-Service-Labellisation MSAP Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Depuis 2010, la Communauté de Communes s’investit dans des opérations visant à redéployer les services publics sur notre territoire rural. En effet, du fait de l’éloignement des opérateurs et services sociaux, nos habitants sont plus exposés à des difficultés d’accès aux droits et services sociaux. Pour compenser cette inégalité territoriale, la Communauté de Communes avait créé un « Relais Services Publics » itinérant, guichet unique conventionné par différents partenaires sociaux permettant aux habitants d’obtenir des renseignements sur tous types de problématiques : emploi, santé, logement, allocations, etc.

Depuis 2014, le Relais Services Publics est devenu « Maison de Services au Public », ce qui a permis de mutualiser plusieurs services sociaux du territoire (service emploi, cyber espace, accueil polyvalent, permanences de

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 partenaires, etc.) au sein d’une même « Maison », située au 5, place du marché à Cluny et sur différentes permanences décentralisées.

Cette année, la MSAP Clunisoise a été sélectionnée pour obtenir le label « France Services », permettant de bénéficier d’un réseau partenarial renforcé auprès de neuf partenaires (Pôle emploi, CNAMTS, CCMSA, CNAF, CNAV, DGFiP, La Poste, ministère de la Justice, ministère de l’Intérieur). 5 priorités sont à poursuivre :

- Le renforcement de l’offre de service - Un ancrage local privilégié - Un engagement à la résolution des difficultés rencontrées, en lien avec le partenaire - Un renforcement du maillage - Un financement garanti

Vu les statuts de la Communauté de Communes du Clunisois,

Vu la circulaire du Premier Ministre n°6094/SG du 1er juillet 2019 relative à la création de France Services,

Considérant la mise en place de ce réseau France Services, s’appuyant sur la refonte du réseau existant des Maisons de services au public, la démarche de labellisation « Maison France Services » engagée par l’Etat,

Considérant le 4ème Comité interministériel de la transformation publique du 15 novembre 2019 avec l’annonce par le Premier Ministre de 460 maisons France Services labellisées au 1er janvier 2020,

Considérant les missions de ces Maisons France Services, faciliter et simplifier la relation des usagers aux services publics en les accompagnant dans leurs démarches administratives et en proposant une médiation numérique,

Considérant l’accord-cadre national France Services signé par l’Etat avec les 9 partenaires nationaux pour une durée de 3 ans,

Le rapporteur entendu,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - approuver le projet de convention départementale de Maison France Service,

- autoriser le Président à signer la convention et toute pièce afférente à la présente décision.

Aline VUE : Est-on obligés de changer le nom ? Alors que les usagers sont désormais habitués à Maison de ser- vices au public, changer le nom en France services risque de perdre les usagers. Jean-Luc DELPEUCH : On essaiera de faire au mieux pour éviter de perdre des usagers JF FARENC : une réunion avec les secrétaires de mairie pourrait être l’occasion de délivrer au plus grand nombre les informations utiles sur ce qu’il se fait dans la MSAP. Jean-Luc DELPEUCH : mieux informer, menu de ce qui est fait dans cet équipement

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020

Convention départementale France Services

Préambule

L’accessibilité aux services publics est un enjeu d’égalité et de cohésion sociale. Face à l’évolution des modes de vie et des technologies, la reconfiguration du lien entre l’État et les citoyens est indispensable, nous invitant par là même à repenser l’organisation de nos services publics. Pour lutter contre le sentiment d’abandon qui se fait jour dans certains territoires, il est impératif de repenser les lieux d’accueil de proximité, tout en facilitant l’accès des usagers aux démarches administratives du quotidien. De même, les politiques publiques d’accès aux droits et de promotion de l’inclusion numérique sont pour l’État une priorité. Elles prennent corps aujourd’hui dans l’ambition France Services. Ce nouveau dispositif couvrant l’ensemble des services publics du quotidien, concerne toute la population et tous les territoires, avec une attention particulière portée aux plus isolés d’entre eux (les territoires ruraux, les quartiers « politique de la Ville », les territoires ultramarins).

France Services porte cinq priorités :

- Un renforcement de l’offre de service : les usagers seront accompagnés dans leurs démarches administratives propres aux neuf partenaires de France Services (Pôle emploi, CNAMTS, CCMSA, CNAF, CNAV, DGFiP, La Poste, ministère de la Justice, ministère de l’Intérieur). Ce déploiement s’appuiera sur la montée en gamme des maisons de services au public (MSAP) existantes, qui obtiendront la labellisation France Services à la condition qu’elles respectent les exigences de qualité de service requises. L’objectif étant que les maisons du réseau actuel deviennent progressivement France Services avant 2022. L’offre de service socle sera enrichie progressivement par l’apport de nouveaux partenaires, tant publics que privés sous réserve de financements supplémentaires et des capacités de la structure. Les France Services ont par ailleurs vocation à devenir un acteur clé de l’inclusion numérique et de la lutte contre l’illectronisme sur les territoires.  Un ancrage local privilégié : France Services s’inscrit dans une volonté d’amélioration de l’accessibilité des services aux publics de l’État, mais aussi de l’ensemble des collectivités territoriales. Chaque structure sera donc amenée à collaborer étroitement avec les collectivités pour fournir un service proche des besoins de la population.  Un engagement à la résolution des difficultés rencontrées, en lien avec le partenaire : L’accompagnement des usagers sera permis grâce à une formation des agents polyvalents aux démarches propres à chacun des partenaires, ainsi qu’à une relation privilégiée avec les interlocuteurs spécialisés désignés par chacun des opérateurs du bouquet de service vers lesquels il s’agira de réorienter en cas de difficultés.  Un renforcement du maillage.  Un financement garanti : les modalités de financement, qui seront revues annuellement en fonction des nouvelles ouvertures, permettront, d’assurer la montée en gamme et la pérennisation du dispositif existant jusqu’à fin 2021 et l’ouverture progressive de nouvelles France Services.

Ceci exposé, il a été arrêté et convenu des dispositions suivantes.

Art. 1- Objet de la Convention

Cette convention a pour objet de :

– définir les modalités d’organisation et de gestion des France Services qui sont présentes dans le département,

– organiser les relations entre - les gestionnaires des France Services (ci-après dénommés « gestionnaires France Services ») et  les représentants locaux des partenaires nationaux signataires de l’Accord cadre national France Services (ci-après dénommés partenaires France Services) et les partenaires non-signataires de l’Accord cadre national France Services mais qui interviennent dans au moins une structure du département (ci-après dénommés les « partenaires locaux France Services »).

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Cette convention est tripartite : les signataires en sont le Préfet, les représentants des gestionnaires France Services, et les partenaires France Services.

Art. 2 – Missions

2.1 Missions principales

Les structures France Services ont principalement pour mission : - L’accueil, l’information et l’orientation du public ;  L’accompagnement des usagers à l’utilisation des services en lignes des opérateurs partenaires (facilitation numérique) ;  L’accompagnement des usagers à leurs démarches administratives (facilitation administrative) ;  La mise en relation des usagers avec les opérateurs partenaires ;  L’identification des situations individuelles qui nécessitent d’être portées à la connaissance des opérateurs partenaires.

2.2 Prestations rendues au public

L’implication de tous les partenaires nationaux signataires de l’Accord cadre national France Services est obligatoire dans chaque France Services. Leur présence est assurée via l’organisation d’un back office opérationnel, le front office étant assuré en permanence par les agents polyvalents des France Services.

D’autres prestations pourront être ajoutées en complément des besoins des usagers.

Art. 3 – Adhésion à la « Charte nationale d’engagement »

Les relations des France Services avec le public et les organismes signataires sont régies par la Charte nationale d’engagement des Structures France Services et par le « Bouquet de services » figurant en annexes 1 et 2.

La Charte nationale d’engagement impose le socle de services minimum, des horaires d’ouverture, des exigences en matière de formation des agents, des critères d’équipement et d’aménagement des espaces et un reporting des activités par structure.

Les France Services doivent répondre aux demandes de données quantitatives et qualitatives nécessaires à l’évaluation du dispositif en renseignant de manière obligatoire l’outil de reporting trimestriel mis à disposition sur le site internet prévu à cet effet.

Art. 4- Obligations des gestionnaires France Services

4.1 Principes

La gestion des France Services est conduite de manière active afin de rechercher constamment les prestations et l’organisation optimales pour répondre aux demandes du public.

La gestionnaire France Services organise et développe la coopération avec et entre les partenaires soussignés. Il assure la gestion administrative et financière de la France Services.

4.2 Horaires et délai de réponse

Les France Services sont ouvertes de manière régulière, au moins 24 heures par semaine réparties sur au moins cinq jours, en y rendant constamment l’ensemble des prestations prévues par la présente convention, avec des horaires permettant de satisfaire un large public.

En cas de modifications substantielles de ces horaires, les parties sont informées en amont par les gestionnaires France Services, lesquels s’engagent à prendre toutes les dispositions nécessaires pour en informer le public.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Les horaires d’ouverture de la structure sont également affichés de façon visible à l’entrée de la France Services.

Tout usager doit être en mesure de contacter la structure par e-mail ou par formulaire de contact.

Les opérateurs sollicités par les France Services s’efforceront de leur apporter une réponse rapide pour qu’elles puissent revenir auprès des usagers dans un délai de 72 h ouvrées.

4.3 Aménagement des locaux et équipement des France Services

Les France Services comportent au minimum : 61. un point d’accueil du public occupé par les animateurs d’accueil,  un espace confidentiel.

Les espaces sont en conformité avec la réglementation en matière d’accueil du public. Ils doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Les gestionnaires des France Services assurent la sécurité du public, du personnel et des locaux, ainsi que des professionnels susceptibles d’intervenir dans la France Services.

La documentation doit être correctement présentée et actualisée, notamment celle mise à disposition par les partenaires France Services.

L’équipement informatique comprend au minimum un accès à internet, et les équipements suivants : ordinateur, imprimante/scanner, photocopieuse, téléphone, et, le cas échéant, tablette connectée.

Chaque France Services est tenue d’assurer un accès libre et gratuit à un espace numérique ou à tout outil informatique permettant de réaliser des démarches administratives dématérialisées.

L’accès au numérique implique aussi un nombre suffisant d’outils disponibles durant les horaires d’ouverture, proportionnellement établi au regard de la fréquentation de la structure.

Les France Services s’engagent à maintenir une connexion internet de qualité de façon constante au sein des structures.

Les France Services pourront offrir un service de connexion à internet par WIFI, en particulier lorsque la couverture mobile dans la structure n’est pas suffisante, ceci afin de permettre aux usagers d’utiliser leurs propres ressources informatiques (ordinateur portable, tablette, smartphone…).

Les France Services doivent être équipées au plus tôt d’un dispositif de visioconférence, et obligatoirement d’ici au 31 décembre 2022. Elles doivent prévoir un espace pour permettre aux usagers d’échanger en confidentialité.

4.4 Dénomination – signalétique

Dès sa labellisation France Services, l’espace mutualisé de services au public créé par la présente convention prend le nom de « France Services ».

Les gestionnaires France Services s’engagent à installer la signalétique nationale des France Services et apposent notamment une enseigne extérieure. À ce titre, les gestionnaires de structures France Services respectent la charte graphique des France Services.

4.5 Communication

Les signataires informent le public de l’existence de la France Services et des services qui y sont proposés.

Les France Services utilisent la marque sur les différents supports de communication (affiche, flyer, dépliant, kakémono…) et mentionnent les horaires d’ouverture.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Elles renseignent la « fiche d’identité » de leur structure sur le site internet avec un contact téléphonique, une adresse électronique et des informations actualisées (horaires).

De manière générale, toute communication réalisée par l’une des parties ne doit en aucun cas déprécier, dévaloriser et/ou modifier l’image de marque des autres parties. Chaque partie pourra se prévaloir de l’existence du partenariat dans sa communication interne et externe.

4.6 Déontologie – confidentialité

Les agents des France Services sont astreints aux règles du secret professionnel.

Pour la mise en œuvre de leur mission d’information et d’aide aux démarches administratives des usagers, les agents amenés à assurer un service au sein d’une France Services peuvent connaître des données à caractère personnel de l’usager grâce aux échanges de données entre services administratifs explicitement prévus à cette fin par les normes en vigueur, et/ou, car les agents représentent, pour leur mission, les services administratifs en back office auxquels ils sont adossés, et/ou, car l’usager a explicitement donné mandat à l’agent de réaliser les démarches administratives en sa faveur.

Les agents France Services peuvent avoir connaissance de certaines données personnelles relatives aux usagers, à condition qu’elles soient nécessaires à la démarche réalisée au bénéfice de l’usager et sous réserve qu’une base juridique ou un mandat autorise la communication du renseignement confidentiel.

Dans le cadre de l’aide aux démarches administratives numériques, l’agent France Services accompagne l’usager dans la réalisation de ses démarches tout en cherchant à l’autonomiser.

Dans le cas d’un accompagnement approfondi, l’utilisation des données à caractère personnel de l’usager s’exercera conformément à la réglementation en vigueur en matière de protection des données personnelles et dans les conditions suivantes :  les données utilisées doivent être strictement nécessaires aux démarches souhaitées par l’usager et ne feront pas l’objet d’une utilisation ou exploitation commerciale ou d’une cession sans consentement exprès et information claire et adaptée de l’usager ; - le traitement des données de l’usager doit être fondé sur une base juridique ; - l’usager doit être informé, a minima, de l’identité du responsable de traitement pour le compte duquel les données à caractère personnel sont traitées, de la finalité du traitement, des destinataires des données et des conditions d’exercice de leurs droits, conformément à l’article 48 et 105 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 « Informatique et libertés » ; - Les données seront protégées dans des conditions de sécurité adéquates au regard de la nature des données traitées.

Les données utilisées ne peuvent servir qu’aux seules démarches administratives et doivent être : - réalisées au seul bénéfice de l’usager (lutte contre le non recours et lutte contre la fraude) ; - détruites à la résolution de la démarche administrative engagée ou, à défaut, au terme du délai imposé par une disposition législative ou réglementaire.

Tout traitement de données à caractère personnel pour le gestionnaire France Services et/ou le partenaire sera, en tout état de cause, conforme aux règles légales et réglementaires en vigueur en matière de protection des données à caractère personnel (loi « informatique et libertés » et règlement n°2016/679, dit règlement général sur la protection des données).

En cas de violation de donnée à caractère personnel (par exemple divulgation à une tierce personne non autorisée), le gestionnaire France Services informe sans délai, et au plus tard 72 heures après avoir pris connaissance de cette divulgation, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Cette information s’entend comme toute violation, qu’elle soit accidentelle ou intentionnelle.

La signature d’un mandat est possible pour accomplir une démarche au nom et pour le compte de l’usager : - si les deux parties, l’agent France Services et l’usager, le souhaitent alors qu’elles sont ensemble pour réaliser les démarches ;

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 - quand les deux parties agissent à distance l’une de l’autre, l’agent France Services agissant en faveur et à la place de l’usager.

Le mandat doit être signé sur place par le mandataire et le mandant, après vérification d’identité et après avoir informé l’usager sur l’utilisation de ses données à caractère personnel, ses droits et les démarches qui seront effectuées.

Il est établi en autant d’exemplaires originaux qu’il y a de parties.

L’usager peut à tout moment retirer son mandat.

Le mandat peut être établi pour : - les actions effectuées pour le compte de l’usager ;

- les demandes de communication de données à caractère personnel.

4.7 Évaluation

Chaque France Services doit pouvoir rendre compte aux partenaires nationaux de son activité, de la conformité de son offre au socle commun de services, de la qualité du service rendu à la population et de l’efficience de sa gestion.

Cet objectif se traduit par la mise en œuvre de plusieurs dispositifs : - un reporting obligatoire, par trimestre au minimum, permettant aux partenaires locaux et nationaux d’avoir une vision globale et locale de la fréquentation, des sollicitations et des motifs de contact ; - des audits « flash » de conformité de l’offre de service proposée, conduits régulièrement par l’Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT), sur la base d’une grille d’évaluation ; - des mesures de qualité de service rendu sont régulièrement organisées par les opérateurs, l’ANCT et ses partenaires institutionnels.

Les France Services s’engagent également à mesurer la satisfaction des usagers de la structure (enquêtes de satisfaction, cahier de réclamations…).

Les France Services s’engagent à publier annuellement des indicateurs de résultats de qualité de service, notamment relatifs à la satisfaction des usagers.

La satisfaction des usagers est interrogée par voie de questionnaires tous les ans.

Les France Services s’engagent à remplir l’outil de suivi de l’activité sur le site dédié.

Art. 5- Obligations des partenaires

5.1 Principes

Dans le respect de la Charte d’engagement et de l’Accord cadre national France Services, les partenaires signataires locaux définissent avec les gestionnaires France Services les modalités de leur participation au fonctionnement de la France Services, notamment en matière de services numériques ou sur le plan financier.

Ces modalités sont précisées, le cas échéant, dans les annexes entre chaque partenaire et le gestionnaire France Services.

5.2 Déclinaison de l’offre de base

5.2.1 Désignation de référents locaux « Back Office »

Les partenaires signataires désignent un (ou plusieurs) correspondant(s) référent(s) pour la France Services, accessible par téléphone et par mail directs, pour résoudre les cas les plus complexes (urgence, blocage administratif) dont les coordonnées figurent en annexe de la présente convention.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 5.2.2 Formation du personnel

Les agents suivront de manière obligatoire une formation « métier », initiale et continue, à l’ensemble des démarches des partenaires nationaux, inscrites dans le Bouquet de services.

Les partenaires locaux peuvent offrir une formation complémentaire sur leurs métiers.

Les partenaires s’engagent par ailleurs à apporter une actualisation régulière des connaissances du personnel (évolution de l’offre de services, du cadre réglementaire, etc.).

Ils peuvent mettre en place des dispositifs d’immersion afin d’optimiser le partenariat.

5.2.3 Documentation

Les partenaires mettent à la disposition des France Services une documentation régulièrement actualisée à l’intention du public et des agents.

5.2.4 Traitement des dossiers et des questions

Les partenaires traitent les questions et les dossiers transmis par les France Services dans les conditions prévues par la Charte et selon leurs propres normes internes de qualité.

5.3 Déclinaison de l’offre complémentaire

Les partenaires définissent, le cas échéant, l’offre complémentaire dans chacune des France Services dans les annexes de la présente convention. L’offre peut être différenciée en fonction des France Services. Les partenaires ont la possibilité d’inscrire dans ces annexes les dates et lieux des permanences, les modalités pratiques en ce qui concerne les rendez-vous ponctuels et les rendez-vous en visioconférence (dispositif utilisé, connexion…).

Cette offre complémentaire sera déclinée dans des annexes qui ont été négociées avec les gestionnaires France Services et qui sont révisables.

Art. 6- Comité de pilotage

Les signataires de la présente convention, le représentant du Préfet et les porteurs de France Services se réunissent en comité de pilotage au minimum une fois par an. Le comité de pilotage met en place des processus de travail collectif régulier. Il fixe des axes de progrès à moyen terme pour renforcer les actions des France Services.

Ces réunions dresseront le bilan de la mise en œuvre du label France Services et de ses exigences dans le département et feront l’objet d’un compte rendu adressé à l’ANCT et partagé aux partenaires nationaux.

Art. 7- Adhésion ou retrait de partenaires locaux

Les gestionnaires France Services examinent les éventuelles demandes d’adhésion ou de retrait par les partenaires et en informeront la Préfecture.

Les partenaires locaux (hors partenaires inclus dans le panier de services, signataires de l’Accord cadre national France Services) peuvent se retirer de la présente convention sous un préavis de six (6) mois avant son échéance, par lettre recommandée avec accusé de réception adressée à la structure porteuse qui en informera la Préfecture.

De même, les gestionnaires France Services peuvent dénoncer la présente convention sous le même préavis. Ils en informent le Préfet de département.

En tout état de cause, aucune Partie ne peut céder ou transférer tout ou partie de ses droits et obligations au titre de la Convention directement ou indirectement à un tiers quelconque, sauf accord exprès et préalable de l'ensemble des autres Parties.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Art. 8 – Modalités de gestion de la structure France Services

Les France services sont gérées conformément aux modalités figurant en annexe 4 à la présente convention.

Art. 9 – Durée de la présente convention

À compter de sa signature, la présente convention est établie avec tacite reconduction, pour une durée ne pouvant excéder celle de l’Accord cadre national, avec tacite reconduction.

Art. 10. Attribution de juridiction

En cas de litige né de l’interprétation et/ou de l’exécution de la convention, les parties font leurs meilleurs efforts pour aboutir à un accord amiable conforme à l’esprit partenarial de leurs relations.

À défaut, tout litige est soumis aux tribunaux compétents.

Art. 11. Composition de la convention

La convention et ses annexes contiennent l’intégralité de l’accord des parties. Sauf dispositions contraires exprimées expressément dans les annexes, ces dernières ne peuvent déroger aux dispositions de la convention.

Fait à ……………… le……………… Les signataires :

Le Préfet

Les gestionnaires France Services

Les partenaires France Services

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 RAPPORT N°3 - Désignation des représentants à la CLECT Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Vu la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, et notamment son article 35 ;

Vu le code général des collectivités territoriales ; Vu le code général des impôts et notamment l’article 1609 nonies C ;

Monsieur le Président rappelle au conseil communautaire qu’en application des dispositions du IV de l’article 1609 nonies C du CGI, une commission locale d’évaluation des charges transférées (CLECT) doit être créée,

En application des dispositions précitées, cette commission doit être créée par délibération du conseil communautaire qui en détermine la composition à la majorité des deux tiers de ses membres. La CLECT doit être composée de membres des conseils municipaux des communes membres, étant précisé que chaque conseil municipal dispose d'au moins un représentant. Toutefois, aucune disposition légale ou règlementaire ne détermine les modalités de désignation des membres de la CLECT, laissant alors au conseil communautaire une relative marge de liberté.

Ainsi, il pourrait, tout d’abord, être envisagé que chaque conseil municipal de chaque commune membre procède à l’élection en son sein à ses représentants au sein de la CLECT, mais également, à ce que le conseil communautaire désigne en son sein les représentants des communes au sein de la CLECT, étant précisé que chaque commune devra nécessairement disposer d’un représentant.

Par ailleurs, en l’absence de toute disposition légale ou règlementaire l’interdisant, il pourrait être envisagé que les représentants des communes au sein de la CLECT soient désignés par le Maire ou le Président de la communauté ou conjointement par ces deux autorités.

Il est donc demandé au conseil communautaire de bien vouloir, compte tenu de l’ensemble de ces éléments, décider de la création de la CLECT, de déterminer la composition de cette commission. Le rapporteur entendu,

Considérant que chaque conseil municipal de chaque communes membre a procédé en son sein à la désignation de ses représentants à la CLECT,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - Décider de créer une Commission Locale des Charges Transférées (CLECT) entre la Communauté de Communes du Clunisois, - Décider que la composition de la CLECT ainsi créée sera fixée à 86 membres (43 titulaires et 43 suppléants) répartis comme suit : - Autoriser le Président à signer tout acte relatif à la présente décision,

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 DESIGNATION DELEGUES CLECT PAR COMMUNE 2020

TITULAIRE SUPPLEANT Virginie LOGEROT Jean-Claude CARLES Edith LEGRAND Jean-Jacques MAZOYER Berzé le Chatel Patrick VETTER Pierre VAUCHER Blanot Jean-François FARENC Xavier GEORGET Bonnay Christophe PARAT Agnès CATOIRE Bray Bernard FROUX Carine LAUGERETTE Buffières Henri MATHONNIERE Dominique BERNIGAUD Philippe BERTRAND Marie-Line Château Pierre NUGUES René DUFOUR Chérizet Armand LAGROST Alain FAUQUETTE Chevagny sur Valérie CHENEAU Danielle CHAMPEAUX Chiddes Pierre LE MONNIER Josette DESCHANEL Chissey les Macon Sylvain CHOPIN Yohan FILIPE Cluny Claude GRILLET Jean-François DEMONGEOT Cluny Marie FAUVET Paul GALLAND Guy PONCET Pascale CHASSY Marcel MONTEL Ghislaine ALLEX Curtil sous Buffières Robert PERROUSSET Denis REYMONDON Donzy le Pertuis Patrice GOBIN Emmanuel KUENTZ Flagy Maria PINTO Patrick ALEXANDRE Patrick TAUPENOT Daniel GELIN Joncy Christian BRUNY Christian MORELLI Jean MONAVON Lucie DEBARNOT La Vineuse sur Frégande Blandine POTTIER-BRASSEUR Philippe BLANCHARD Cyrille LEGER Jean-Pierre MAURICE Alain DE JAVEL Jean-Marc BONIN Mazille Jean-Marc CHEVALIER Jean-François FICHET Passy Jean-Paul BOBILLOT Marie-Blandine PRIEUR Pressy sous Dondin Daniel LEONARD Jacqueline LEONARD-LARIVE Sailly Danielle SAPENE Martine MAZET Salornay Catherine BERTRAND Alain MALDEREZ Sigy le châtel Alain DOUARD Delphine SEGUIN Michèle METRAL Christian BERRY St André le Désert Charles DECONFIN Eric DESGEORGES St Clément sur Guye Thierry DEMAIZIERE Bruno SOUFFLET St Huruge Pierre AVENAS Jean-Christophe MONCHANIN St Marcelin de Cray Gérard LEBAUT Françoise JARRIGE St Martin de Salencey Marie-Thérèse GERARD Véronique GARCON St Martin la Patrouille Françis LACOTE Priscillia LABAUNE St Vincent des Prés Serge MARSOVIQUE Thomas BERNARD St Ythaire Denys BOURGUIGNAT Jean-Pierre RENAUD Ste Cécile Danièle MYARD Stéphanie DEDIEU Taizé TROCHARD Alain-Marie Noé MEIRELESS

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 RAPPORT N°4 - Désignation des représentants à AMORCE Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Rassemblant plus de 950 adhérents (communes, intercommunalités, conseils départementaux, conseils régio- naux, entreprises, fédérations professionnelles et associations) pour 60 millions d’habitants représentés, AMORCE est le premier réseau français d’acteurs locaux d’information, de partage d’expériences et d’accompa- gnement des décideurs en matière de politiques énergie climat des territoires, de gestion territoriale des dé- chets et de gestion de l’eau. Forte d’une équipe d’une trentaine de permanents spécialisés au service des adhé- rents, AMORCE, association loi 1901, à but non lucratif et d’intérêt général, est reconnue au niveau national pour sa représentativité,́ son expertise et ses compétences.

Devenir adhérent d’AMORCE vous permettra de bénéficier :

• D’une expertise avec des renseignements personnalisés, en vous basant sur des publications et guides, en recevant un magazine bimestriel et une newsletter.

• D’un réseau permettant aux adhérents d’échanger sur leurs expériences et de partager de l’information durant les Manifestations, réunions ou même listes de discussion thématiques.

• D’une représentation défendant la transition écologique des territoires. Force de proposition indépendante et interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics, AMORCE est aujourd’hui la principale représentante des terri- toires engagés dans la transition écologique. Elle joue un rôle majeur dans la défense des intérêts des acteurs locaux lors de l’élaboration des grands textes en lien avec l'environnement et a obtenu ces dernières années des avancées majeures pour la transition écologique des territoires.

Lorsqu'une collectivité ou un professionnel adhère à l'Association, il appartient à ses organes décisionnels de désigner la personne qui la représente au sein des instances de l'Association. Chaque membre désigne un re- présentant personne physique titulaire, ainsi qu’un représentant personne physique suppléant. Les représen- tants des collectivités sont obligatoirement des élus de celles-ci.

Le rapporteur entendu,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - désigner les représentants suivant à AMORCE : * Titulaire : Aline VUE * Suppléant : Haggaï HES

- autoriser le Président à signer les différents actes nécessaires à cette adhésion.

RAPPORT N°5 - Désignation des représentants au SIRTOM de la Vallée de la Grosne pour la commune de St Ythaire Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

La Communauté de Communs du Clunisois adhère au SIRTOM et lui délègue ainsi sa compétence de gestion des déchets. A ce titre, elle dispose d’un nombre de délégués titulaires égal au double du nombre de communes de son territoire et d’un nombre de délégués suppléants égal au nombre de communes de son territoire, soit 42*2 conseillers titulaires et 42 conseillers suppléants.

Afin que chacune des communes soit représentée au conseil syndical du SIRTOM, il leur a été demandé de proposer deux titulaires et un suppléant.

La commune de Saint-Ythaire n’avait pas pu désigner de représentants au SIRTOM,

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment l’article L.5211-7,

Considérant la proposition de la commune de Saint-Ythaire,

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Le rapporteur entendu,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - valider la désignation des représentants au SIRTOM de la Vallée de Grosne pour la commune de Saint-Ythaire comme suit : Titulaires : - Murielle GAUDILLIERE - Raymond GILBERTAS Suppléant : - Georges MAZUIR - autoriser le président à signer tout acte juridique, administratif et financier relatif à la présente décision.

RAPPORT N°6 - Présentation du rapport d’activité 2019 Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Conformément à l’article L 5211-39 du Code Général des Collectivité Territoriales, le rapport d’activités de la Communauté de Communes du Clunisois a été présenté à l’Assemblée.

Vu le rapport soumis à sa présentation,

Le conseil communautaire prend acte du rapport d’activité 2019 de la Communauté de Communes du Clunisois présenté en séance.

FINANCES

RAPPORT N°7 - Pacte de solidarité financière et fiscale : Attribution de fonds de concours Rapporteur : Christophe PARAT

Dans le cadre du « Pacte de solidarité budgétaire et fiscale en Clunisois pour les années 2015 à 2019 » adopté le 12/02/2015, la communauté a créé un fonds de solidarité et d’aide à l’investissement communal. Le règlement de ce fonds a été adopté en conseil communautaire du 2/06/2015. Une prorogation d’un an pour l’année 2020 a été adoptée en conseil communautaire du 27/01/2020, délibération n°004-2020.

Les communes ont la possibilité de mobiliser ces fonds par des opérations de mutualisation, ou par des fonds de concours en investissement ou en fonctionnement. L’utilisation est soumise au règlement du fonds de concours. Les demandes doivent être approuvées par le conseil communautaire, qui doit donc se prononcer sur les projets suivants :

Fonds de concours en fonctionnement

Commune de Jalogny Somme disponible : 10 586.00 € (pacte 2020) Projet : Fonctionnement de la voirie pour 15 797.77 € TTC Financement : Fonds de concours 2020 : 5 100.00 € Autofinancement : 10 697.77 €

Commune de Chissey lès Mâcon Somme disponible : 7 463.00 € (pacte 2020) Projet : Fonctionnement de l’équipement de voirie et entretien des bâtiments pour 35 000.00 € TTC Financement : Fonds de concours 2020 : 7 463.00 € Autofinancement : 27 537.00 €

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020

Commune de Bergesserin Somme disponible : 440.00 € (pacte 2018) et 5 679.00€ (pacte 2020) Projet : Travaux d’entretien de voirie pour 28 057.80 € TTC Financement : Fonds de concours 2018 et 2020 : 6 119.00 € Autofinancement : 21 938.80 €

Commune de Buffières Somme disponible : 8 598.00€ (pacte 2020) Projet : Fonctionnement et entretien des bâtiments pour 24 762.03 € TTC Financement : Fonds de concours 2020 : 8 598.00 € Autofinancement : 16 164.03 €

Commune de Bray Somme disponible : 5 222.00€ (pacte 2020) Projet : Fonctionnement et entretien des bâtiments pour 15 738.04 € TTC Financement : Fonds de concours 2020 : 5 222.00 € Autofinancement : 10 516.04 €

Fonds de concours en investissement

Commune de Jalogny Somme disponible : 10 586.00 € (pacte 2020) Projet : Travaux de voirie et achat de matériel informatique pour 17 009.40 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 5 486.00 € Participation de la commune de Château : 2 950.00 € Autofinancement : 8 573.40 €

Commune de Saint-Ythaire Somme disponible : 4 923.00 € (pacte 2020) Projet : Aménagement et plantation du parking pour 6 988.07 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 3 494.00 € Autofinancement : 3 494.07 €

Commune de Massilly Somme disponible : 11 626.00 € (pacte 2020) Projet : Abris bus pour 1 836.00 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 900.00 € Autofinancement : 936.00 €

Commune de Massilly Somme disponible : 11 626.00 € (pacte 2020) Projet : Rénovation des bâtiments scolaires et associatifs place de la mairie pour 13 665.92 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 3 966.00 € DETR : 3 000.00 € Conseil départemental : 2 733.00 € Autofinancement : 3 966.92 €

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020

Commune de Massilly Somme disponible : 11 626.00 € (pacte 2020) Projet : Reprise marquage sol et poteau bois pour 1 006.40 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 500.00 € Autofinancement : 506.40 € Commune de Massilly Somme disponible : 11 626.00 € (pacte 2020) Projet : Panneaux signalisation voie verte pour 317.80 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 158.00 € Autofinancement : 159.80 €

Commune de Massilly Somme disponible : 11 626.00 € (pacte 2020) Projet : Potelets arrêt bus pour 260.00 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 130.00 € Autofinancement : 130.00 €

Commune de Saint-André-le-Désert Somme disponible : 2 252.00 € (pacte 2019) et 9 754.00€ (pacte 2020) Projet : Travaux de voirie pour 43 431.30 € HT Financement : Fonds de concours 2019 et 2020 : 12 046.00 € Autofinancement : 31 385.30 €

Commune de Saint-Huruge Somme disponible : 1 932.00 € (pacte 2019) et 1 963.00€ (pacte 2020) Projet : Travaux de voirie pour 18 240.91 € HT Financement : Fonds de concours 2019 et 2020 : 3 895.00 € Conseil départemental (AAP 2020) : 3 648.18 € Autofinancement : 10 697.73 €

Commune de Cortambert Somme disponible : 439.00 € (pacte 2016) et 7 739.00€ (pacte 2020) Projet : Travaux de voirie pour 21 622.60 € HT Financement : Fonds de concours 2016 et 2020 : 8 178.00 € Autofinancement : 13 444.60 €

Commune de Pressy-sous-Dondin Somme disponible : 3 793.00€ (pacte 2020) Projet : Matériel informatique pour 1 456.00 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 728.00 € Autofinancement : 728.00 €

Commune de Pressy-sous-Dondin Somme disponible : 3 793.00€ (pacte 2020) Projet : Acquisition logiciel Cosoluce pour 1 070.00 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 535.00 € Autofinancement : 535.00 €

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020

Commune de Pressy-sous-Dondin Somme disponible : 3 793.00€ (pacte 2020) Projet : Clé de signature RGS 2 pour 600.00 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 300.00 € Autofinancement : 300.00 € Commune de Sailly Somme disponible : 223.00€ (pacte 2019) et 3 071.00€ (pacte 2020) Projet : Travaux de voirie, de busage et escalier du pigeonnier-lavoir pour 8 885.00 € HT Financement : Fonds de concours 2019 et 2020 : 3 294.00 € Autofinancement : 5 591.00 €

Commune de Château Somme disponible : 7 310.00€ (pacte 2020 Projet : Travaux de voirie pour 18 880.11 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 7 310.00 € Conseil Départemental : 5 200.00 € Autofinancement : 6 370.11 €

Commune de Chevagny-sur-Guye Somme disponible : 1 540.00€ (pacte 2015) Projet : Travaux de voirie pour 20 309.00 € HT Financement : Fonds de concours 2015 : 1 540.00 € Autofinancement : 18 769.00 €

Commune de Chevagny-sur-Guye Somme disponible : 2 341.00€ (pacte 2016) Projet : Travaux de voirie pour 21 094.00 € HT Financement : Fonds de concours 2016 : 2 341.00 € Autofinancement : 18 753.00 €

Commune de Chevagny-sur-Guy Somme disponible : 2 539.00€ (pacte 2018 Projet : Travaux de voirie pour 6 318.27 € HT Financement : Fonds de concours 2018 : 2 539.00 € Autofinancement : 3 779.27 €

Commune de Chevagny-sur-Guy Somme disponible : 2 992.00€ (pacte 2019 Projet : Travaux de voirie pour 13 946.00 € HT Financement : Fonds de concours 2019 : 2 992.00 € Autofinancement : 10 954.00 €

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Commune de Sainte Cécile Somme disponible : 7 610.00€ (pacte 2020) Projet : Construction de 2 maisons communales – Lot Maçonnerie pour 97 427,96 € HT Financement : Fonds de concours 2020 : 7 610.00 € Autofinancement : 89 817,96 €

Ces investissements n’enrichissant pas le patrimoine de la communauté, il est proposé de procéder à un amortissement sur un an effectué l’année budgétaire du versement des sommes.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - attribuer aux communes les fonds de concours ci-dessus, - valider les durées d’amortissement prévues pour chaque opération d’investissement, - autoriser le Président à signer les conventions correspondantes, - autoriser le Président à effectuer les écritures correspondantes - autoriser le Président à signer tout acte juridique, administratif et financier relatif à la présente décision.

Rappel pour les nouveaux élus : le PACTE s’éteint au 31/12/2020.

ORDURES MENAGERES

RAPPORT N°8 - Redevance Spéciale Incitative (RSI) : report mise en œuvre pour les producteurs intermédiaires Rapporteur : Thierry DEMAIZIERE

La commission s’est réunie pour préciser le calendrier de mise en œuvre de la RSI.

En ce qui concerne les producteurs intermédiaires d’OM (entre 400 et 1000L OM par semaine), la RSI devait s’appliquer à partir du 1er juillet 2020. Du fait de la crise COVID 19, il est proposé de surseoir à la mise en œuvre à cette date et de la reporter au 1er juillet 2021.

Vu la délibération n°150-2018 du 17/12/2018 portant mise en place de la Redevance Spéciale Incitative,

Vu la délibération n°151-2018 du 17/12/2018 fixant les tarifs de la RSI pour l’année 2019,

Vu la délibération n°047-2019 du 08/04/2019 approuvant le règlement intérieur de la RSI,

Vu la délibération n°097-2019 du 30/09/2019,

Vu la délibération n°123-2019 du 02/12/2019

Vu l’avis de la commission qui a validé, à l’unanimité, le calendrier présenté,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - appliquer la RSI à partir du 1er juillet 2021 pour les producteurs intermédiaires (400 à 1000L) - autoriser le président à signer tout acte relatif à la présente décision.

Thierry DEMAIZIERE : sur les producteurs de plus de 1000 litres, certains avaient une estimation à 48 000 € (24 000 € puisqu’on prévoyait d’appliquer seulement 50 % de la RSI) et après relevé exact des levées et de la production de déchets sortie, ils descendent à 6 800 € (soit 3400 € pour application de 50 % de la RSI)

Gilles BURTEAU : Ça concerne combien d’entreprises ? Thierry DEMAIZIERE : 70 entreprises

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 TOURISME

RAPPORT N°9 - Signature de convention 2020-2030 avec l’état représenté par la DRAC Rapporteur : Frédérique MARBACH

Le label « Ville ou Pays d’art et d’histoire » est attribué par le ministre de la Culture, après avis du Conseil national des Villes et Pays d’art et d'histoire. Il qualifie des territoires, communes ou regroupements de com- munes, qui, conscients des enjeux que représente l’appropriation de leur architecture et de leur patrimoine par les habitants s’engagent dans une démarche active de connaissance, de conservation, de médiation et de sou- tien à la création et à la qualité architecturale et du cadre de vie.

Cet engagement s’inscrit dans une perspective de développement culturel, social et économique et répond à l’objectif suivant : assurer la transmission aux générations futures des témoins de l’histoire et du cadre de vie par une démarche de responsabilisation collective. Le projet culturel « Villes et Pays d’art et d’histoire » associe dans sa démarche tous les éléments - patrimoine naturel et paysager, architectural, urbain et mobilier, patri- moine technique et ethnologique - qui contribuent à l’identité d’un territoire en associant les citoyens et en impliquant les acteurs qui participent à la qualité architecturale et paysagère du cadre de vie. Le PAYS D'ART ET D'HISTOIRE ENTRE CLUNY ET TOURNUS a été labellisé par la DRAC en 2010 pour une durée de 10 ans.

Le Pays d’art et d’histoire entre Cluny et Tournus, représenté par ses représentants élus et ses techniciens, prendra toute sa part dans la vie du réseau national et régional des « Villes et Pays d’art et d’histoire », mettant en avant et valorisant le label. Il mettra en œuvre les grandes orientations du ministère de la Culture et leur évolution au cours de la période 2020-2030 et participera à tous les événements nationaux. Au niveau régional, le Pays d’art et d’histoire travaillera en étroite collaboration avec les autres Villes et Pays labellisés, notamment les Pays d’art et d’histoire de Bourgogne – Franche-Comté pour échanger sur les spécificités des Pays.

Il convient que les collectivités se déterminent à propos du renouvellement de la convention de labellisation pour une nouvelle période de 10 ans couvrant la période 2020-2030.

Le rapporteur entendu,

Vu la délibération du conseil communautaire du 22/02/2010, portant adhésion au Pays d’Arts et d’Histoire,

Vu l’avis du Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire du 13 novembre 2019 ;

Vu la décision du Ministre de la Culture du 21 novembre 2019 renouvelant le label ;

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - valider les termes de la convention renouvelée pour 2020-2030, annexée à la présente délibération - autoriser le Président à signer ladite convention - autoriser le président à signer tout acte juridique, administratif et financier relatif à la présente décision.

Pascal CRANGA : Le Pays d’Art et d’Histoire Cluny et Tournus est particulier car il regroupe plusieurs EPCI : le Sud Chalonnais, la CCC, le Tournugeois , MBA (au travers d’Azé) et Entre Saône-et-Grosne. Ce PAH pourra être le socle des projets à imaginer et mettre en œuvre dans le cadre de l’élaboration du projet de territoire. Jean-Luc DELPEUCH : dans le périmètre précédent, les communes les plus récemment arrivées n’étaient pas partie du périmètre PAH. Désormais, avec cette nouvelle convention, elles intègrent à part entière le périmètre du PAH. Ce PAH représente la capacité pour la CCC à mieux valoriser encore le patrimoine, bâti, naturel et vivant.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Paul GALLAND : La nouvelle convention est plus ambitieuse que la précédente, qui devrait du coup représenter également un investissement financier plus important de la part des territoires Jean-Luc DELPEUCH : la contribution par habitant devrait augmenter de 0.1 €/habitants, en espérant également que l’Etat sera de son côté au rendez-vous.

Convention Pays d’art et d’histoire 2020-2030 entre l'État, ministère de la Culture, représenté par le préfet de Saône-et-Loire : Monsieur Julien CHARLES et le Pays d’art et d’histoire Entre Cluny et Tournus, porté par l’association Pays d’art et d’histoire Entre Cluny et Tournus, représenté par son président :

Préambule Le label « Ville ou Pays d’art et d’histoire » est attribué par le ministre de la Culture, après avis du Conseil national des Villes et Pays d’art et d'histoire. Il qualifie des territoires, communes ou regroupements de com- munes, qui, conscients des enjeux que représente l’appropriation de leur architecture et de leur patrimoine par les habitants s’engagent dans une démarche active de connaissance, de conservation, de médiation et de sou- tien à la création et à la qualité architecturale et du cadre de vie. Cet engagement s’inscrit dans une perspective de développement culturel, social et économique et répond à l’objectif suivant : assurer la transmission aux générations futures des témoins de l’histoire et du cadre de vie par une démarche de responsabilisation collective. Le projet culturel « Villes et Pays d’art et d’histoire » associe dans sa démarche tous les éléments - patrimoine naturel et paysager, architectural, urbain et mobilier, patri- moine technique et ethnologique - qui contribuent à l’identité d’un territoire en associant les citoyens et en impliquant les acteurs qui participent à la qualité architecturale et paysagère du cadre de vie.  Un label de qualité

Objectifs Les Villes et Pays d’art et d’histoire s’engagent à développer une politique culturelle autour de l’architecture et du patrimoine, qui se décline notamment en : - sensibilisation des habitants et des professionnels à leur environnement et à la qualité architecturale, urbaine et paysagère, - présentation du patrimoine dans toutes ses composantes et promotion de la qualité architecturale, - initiation du public jeune à l’architecture, à l’urbanisme, au paysage et au patrimoine, - proposition de visites de qualité au public touristique, par un personnel qualifié.

Moyens Les Villes et Pays d’art et d’histoire s’engagent à : - créer un service d’animation de l’architecture et du patrimoine composé d’un personnel qualifié agréé par le ministère de la Culture (animateur de l’architecture et du patrimoine et guides-conférenciers), - développer des actions de formation à l’intention des personnels territoriaux, des médiateurs touristiques et sociaux, des associations, - assurer la communication et la promotion de l’architecture et du patrimoine à l’intention de publics diversifiés.

Un réseau national

Les Villes et Pays d’art et d’histoire constituent un réseau national. Aujourd’hui le réseau compte deux cent deux Villes et Pays d’art et d’histoire qui bénéficient de ce label. En région Bourgogne - Franche-Comté, le réseau comprend les villes d’, Belfort, Besançon, Chalon-sur-Saône, Dijon, Dole, Joigny, La Charité-sur-Loire, Ne- vers, et les Pays de l’Auxerrois, l’Auxois-Morvan, du Charolais-Brionnais, de Montbéliard et du Revermont. Ce réseau d’échanges, d’expériences et de savoir-faire bénéficie d’une promotion nationale

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 « Rendez-vous, Focus, Explorateur » par le biais de dépliants, d’affiches et d’un site internet « www.vpah.cul- ture.fr ».

Le Pays d’art et d’histoire Entre Cluny et Tournus

Le territoire Le territoire du PAH se situe au coeur du département de Saône-et-Loire, dans une zone de frontière entre le nord et le sud, entre la langue d’oc et la langue d’oïl, entre les toits pentus à tuiles plates et les toits à faible pente à tuiles romaines. Composé de quatre communautés de communes, pour près de 35.000 habitants, le territoire est à majorité rurale, avec deux bourgs-centres que sont Cluny et ses 4.800 habitants et Tournus et ses 5.500 habitants. Zone de passage avec l’axe nord-sud de la Saône, la voie LGV et l’autoroute A6, le territoire a su conserver sa richesse paysagère, aux collines douces, aux cours d’eau encadrés par leur ripisylve, aux champs et aux vignes bornés par les mailles bocagère ou lithique. Au-delà de la diversité paysagère, le territoire possède une richesse patrimoniale composée d’éléments du patrimoine vernaculaire bien préservés, d’une constellation d’églises romanes autour des abbayes de Cluny et de Tournus, d’un nombre important de châteaux de toutes les périodes comme Brancion, Berzé-le-Châtel ou encore Cormatin. Pour faire vivre ce patrimoine, les collectivités, les offices de tourisme et la multitude d’associations patrimoniales qui maillent le territoire se re- groupent autour du label « Pays d’art et d’histoire ». Les enjeux du label pour le territoire Le renouvellement du label « Pays d’art et d’histoire » est demandé unanimement par les collectivités. Il est un outil fédérateur pour le territoire ainsi que le signe et la reconnaissance de la richesse des patrimoines et du travail quotidien des élus et des habitants à leur préservation. Sur ce territoire multipolaire, aux nombreuses associations et initiatives locales, le Pays d’art et d’histoire joue un rôle de mise en réseau, de créateur de lien et de sens. Il permet le sentiment d’appartenance des communes rurales, parfois éloignées des bourgs- centres, à un projet global, à une identité. L’enjeu pour 2020-2030 sera de réduire l’éloignement culturel que peuvent ressentir certains habitants. Le label et les actions menées dans son cadre sont aussi des outils de développement économique et touris- tique. Si les actions sont d’abord adressées aux habitants, elles sont des atouts pour la mise en tourisme du territoire, en créant de nouveaux parcours, en encourageant l’itinérance, en renouvelant l’intérêt autour de nouvelles thématiques, en donnant une image moderne et vivant de notre patrimoine. Le réseau des « Villes et Pays d’art et d’histoire »

Le Pays d’art et d’histoire entre Cluny et Tournus, représenté par ses représentants élus et ses techniciens, pren- dra toute sa part dans la vie du réseau national et régional des « Villes et Pays d’art et d’histoire », mettant en avant et valorisant le label. Il mettra en oeuvre les grandes orientations du ministère de la Culture et leur évo- lution au cours de la période 2020-2030 et participera à tous les événements nationaux. Au niveau régional, le Pays d’art et d’histoire travaillera en étroite collaboration avec les autres Villes et Pays labellisés, notamment les Pays d’art et d’histoire de Bourgogne – Franche-Comté pour échanger sur les spécificités des Pays.

VU la délibération du Conseil communautaire du Clunisois du 5 novembre 2018 ; VU la délibération du Conseil communautaire Mâconnais-Tournugeois du 22 novembre 2018 ; VU la délibération du Conseil communautaire Sud Côte Chalonnaise du 3 juillet 2019 ; VU la délibération du Conseil communautaire Entre Saône et Grosne du 6 octobre 2019 ; VU la délibération du Conseil municipale d’Azé de (date) ; VU l’avis du directeur des affaires culturelles de la région de (date) ; VU l’avis du Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire du 13 novembre 2019 ; VU la décision du Ministre de la Culture du 21 novembre 2019 renouvelant le label ;

Entre le ministère de la Culture, et le Pays d’art et d’histoire Entre Cluny et Tournus, il a été convenu ce qui suit : Un projet culturel est mis en oeuvre par le Pays d’art et d’histoire Entre Cluny et Tournus pour valoriser le patri- moine dans ses multiples composantes et sensibiliser à la qualité architecturale urbanistique et paysagère, avec l’appui technique, promotionnel et financier du ministère de la Culture selon les modalités ci-dessous.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Titre I - Les objectifs Article 1 : Valoriser le patrimoine et promouvoir la qualité architecturale Le territoire est constitué de 82 communes dont plusieurs bourgs, Saint-Gengoux-le-National, Lugny, La Guiche, Viré et de deux petites villes, Cluny et Tournus, dont les populations sont respectivement de 4.854 habitants et 5.462 habitants. L’ensemble des communes possède un patrimoine monumental considérable qui peut être rattaché à l’histoire romane du territoire autour des abbayes bénédictines de Cluny et Tournus, à l’histoire géo- graphique et politique (châteaux, ponts…), à l’histoire économique et aux usages agricoles des terres (moulins, tuileries, caves coopératives…). Cluny, Saint-Gengoux-le-National et Tournus sont des sites patrimoniaux remar- quables, avec des plans de sauvegarde et de mise en valeur validé (Cluny) ou en cours de réalisation (Tournus) et un plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine en cours de réalisation (Saint-Gengoux-le-National). Les communautés de communes travaillent à l’élaboration de leur PLUi, avec des objectifs de qualité paysagère et patrimoniale largement affichés.

§ 1 – Renouveler et diffuser la connaissance du territoire Le Pays d’art et d’histoire réalisera un recensement de la bibliographie existante sur le territoire et diffusera largement les informations, par le biais d’un outil à imaginer ou en enrichissant les bases de données déjà exis- tantes. À partir de cette recension, le Pays d’art et d’histoire mènera ou suscitera, auprès de chercheurs, de nouvelles recherches et enquêtes.

§ 2 – Accompagner les collectivités dans leurs projets d’aménagement Pour permettre une meilleure prise en compte des patrimoines et des paysages dans les projets d’aménagement des collectivités, le Pays d’art et d’histoire s’investira aux côtés des collectivités à la médiation des habitants autour des sites patrimoniaux remarquables et la mise en place d’outils de participation citoyenne. Il créera des fiches-méthodes à destination des élus et apportera ses ressources techniques pour les projets de restauration du patrimoine, ainsi que la définition des documents d’urbanisme.

§ 3 – Sensibiliser les habitants à leur cadre de vie pour les faire devenir acteurs de leur patrimoine Afin de préserver un cadre de vie privilégié, à l’architecture rurale traditionnelle typique, en travaillant avec les collectivités sur la question de la réhabilitation du bâti ancien, des actions participatives sont prévues avec des journées de chantier permettant de diffuser les gestes durables de la réhabilitation. Des visites, ateliers de com- préhension des paysages, des structures urbaines ou des découvertes de chantiers de construction exemplaires (réhabilitation et construction contemporaine) seront programmés régulièrement.

§ 4 – Devenir la tête de réseau, au côté de la FAPPAH, du monde associatif patrimonial La richesse associative et le dynamisme des bénévoles dans le Pays d’art et d’histoire sont remarquables. Le Pays souhaite augmenter le travail partenarial avec les associations, en faisant participer activement les béné- voles aux différentes opérations menées et, plus précisément, autour d’un thème annuel décliné en plusieurs animations et recherches scientifiques.

Article 2 : Développer une politique des publics

§ 1 - Sensibiliser les habitants et les professionnels à leur environnement architectural et paysager Ces actions de sensibilisation (visites, conférences,…) doivent permettre aux habitants d’être acteurs à part en- tière de la mise en valeur du patrimoine et de la promotion de la qualité architecturale de leur environnement quotidien. Cette démarche d’appropriation suppose la création d’actions spécifiques destinées à donner des clefs de compréhension. Parmi les habitants du territoire, une attention particulière est portée aux publics éloignés, notamment du fait de l’isolement social et géographique existant dans les territoires ruraux. Le Pays s’engage, en collaboration avec ses partenaires, à mettre en place ou à développer un programme d’ac- tions conduit par l’animateur de l’architecture et du patrimoine et son service. Les principales orientations sont développées en annexe (cf. annexe n° 1).

§ 2 - Initier le public jeune à l’architecture et au patrimoine À l’intention du public jeune, le Pays crée de manière permanente des ateliers d’architecture et du patrimoine. Des locaux mutualisés avec d’autres structures patrimoniales sont aménagés pour recevoir un groupe d’une trentaine d’élèves. Ils sont équipés d’un matériel éducatif approprié.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Initiés et coordonnés par l’animateur de l’architecture et du patrimoine, les ateliers s’adressent aux élèves de la maternelle à la terminale. Une attention particulière est portée aux actions qui s’inscrivent dans l’enseigne- ment « histoire des arts ». Cet enseignement instaure des situations pédagogiques nouvelles favorisant les liens entre la connaissance et la sensibilité. Il « intègre l’histoire de l’art, par le biais des arts de l’espace, des arts du visuel et des arts du quotidien » (cf. BO du ministère de l’Éducation nationale n°32 du 28 août 2008). Le Pays propose de contribuer à la for- mation des enseignants, de faciliter la rencontre des jeunes publics avec les oeuvres architecturales, de déve- lopper leurs pratiques artistiques et culturelles. Des projets particuliers peuvent être définis dans le cadre des projets d’établissement et des dispositifs parte- nariaux (éducation nationale, agriculture notamment). Des actions sont menées avec les centres de loisirs ou les centres sociaux et se développent notamment à l’intention des jeunes en difficulté. Des partenariats sont construits avec les structures médico-sociales comme les IME et SEGPA. Des ateliers fonctionnent aussi à l’intention des jeunes, hors temps scolaire : activités du mercredi, du samedi et durant les vacances (été des 6-12 ans). L’animateur de l’architecture et du patrimoine et son équipe de guides-conférenciers travaillent en transversa- lité avec les services municipaux et territoriaux (enfance, jeunesse et sport) et en collaboration avec les diffé- rents partenaires (Éducation nationale). Le Pays d’art et d’histoire joue un rôle de mise en réseau des initiatives pédagogiques menées par les structures partenaires sur le territoire, afin d’offrir une offre rationalisée. En fonction des thématiques développées, les ateliers font appel à de multiples compétences : architectes, ur- banistes, paysagistes, scientifiques et techniciens du patrimoine, restaurateurs du patrimoine, artisans, plasti- ciens, musiciens, danseurs, photographes, écrivains et comédiens... Les principales thématiques proposées de manière indicative sont développées en annexe n°1.

§ 3 - Accueillir le public touristique À l’intention du public touristique est mis en place un programme de visites-découvertes, conçu à l’intention des individuels. Des visites générales et thématiques du Pays sont proposées à l’initiative de l’animateur de l’architecture et du patrimoine à heures fixes notamment en période estivale et pendant les vacances scolaires. Pour les groupes, des visites générales et des circuits thématiques sont assurés toute l’année à la demande. À cet effet, l’animateur de l’architecture et du patrimoine conçoit une programmation annuelle de thèmes et itinéraires de visites. Une politique de modulation tarifaire est mise en place pour chacune de ces offres. (Cf. Annexe n°2).

L’animateur de l’architecture et du patrimoine travaille en étroit partenariat avec les offices du tourisme du territoire, avec lesquels une convention spécifique est mise en place. Elle fixe le rôle et les missions de chacun des services en articulation les uns avec les autres. Les principales thématiques de visites sont développées en annexe n°1.

Titre II - Les moyens :

Créer un service de promotion et de valorisation de l'architecture et du patrimoine

Article 1 : Recourir à un personnel qualifié La mise en oeuvre de la convention exige d’avoir recours à un personnel qualifié. Le Pays s’engage à constituer une équipe de professionnels qualifiés dans le domaine de l’architecture et du patrimoine. Pour ce, il s’engage : • à pérenniser le poste d’animateur de l’architecture et du patrimoine à plein temps (de catégorie A).

Il met à sa disposition les moyens matériels nécessaires au bon fonctionnement de ses missions, notamment : un bureau, un téléphone, un ordinateur (accès internet et courriel) et un budget de fonctionnement et de dé- placement. L’annexe n°3 précise les missions, les modalités de recrutement et la rémunération de l’animateur de l’architecture et du patrimoine.

L’animateur de l’architecture et du patrimoine travaille en transversalité avec l’ensemble des services territo- riaux (urbanisme, éducation, communication…) et établit des collaborations avec les acteurs culturels et touris- tiques, de loisirs ou les maisons de quartier.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Il associe les guides conférenciers à l’ensemble des actions définies dans la convention. Il est placé sous la res- ponsabilité du président et du conseil d’administration du Pays d’art et d’histoire entre Cluny et Tournus. • à ne faire appel qu’à des guides-conférenciers qualifiés, répondant aux exigences du décret n°2011-930 du 1er août 2011

Le Pays engage, pour ses visites guidées et animations, des guides-conférenciers contractuels ou fait appel aux guides-conférenciers des offices de tourisme. Un programme de formation est élaboré chaque année pour une montée en qualification des autres guides du territoire (guides des offices de tourisme, guides gérés par le CMN Abbaye de Cluny). L’animateur de l’architecture et du patrimoine et les guides-conférenciers bénéficient d’actions de formation continue organisées et financées, au niveau national ou au niveau régional, par le ministère de la Culture. Le Pays s’engage à autoriser les personnels concernés à suivre ces formations. Article 2 : Créer un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) Le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine est : • pour la collectivité territoriale, un lieu d’information et de présentation des enjeux de l’évolution architectu- rale, urbaine et paysagère du Pays, • pour les habitants, un lieu de rencontre et d’information sur les activités de valorisation du patrimoine et les projets urbains et paysagers, • pour les touristes un espace d’information donnant les clés de lecture du Pays, • pour les jeunes, un support pédagogique dans le cadre des ateliers d’architecture et du patrimoine.

Véritable lieu de ressources et de débats, le centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) est un équipement de proximité conçu de manière originale. Il présente une exposition permanente didactique sur l’évolution du Pays et sur les principales caractéristiques de son architecture et de son patrimoine. Le CIAP développe une scénographie originale de manière à mieux faire comprendre le pays aux visiteurs, à susciter leur curiosité et leur envie de découvrir plus avant les différents aspects de l’identité du Pays d’art et d’histoire. Des expositions temporaires et des confé- rences prenant en compte l’actualité de l’architecture et du patrimoine sont régulièrement organisées. La programmation du CIAP est établie dans les cinq années qui suivent la signature de la convention. La locali- sation du centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine est définie en concertation avec la direction générale des patrimoines (DGP) et avec la direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Celles-ci valident le projet scientifique et culturel du CIAP. Afin de répondre aux contraintes d’un territoire bipolaire et aux enjeux du monde rural, le CIAP du Pays s’orga- nise autour de différents dispositifs à Cluny, à Tournus et Brancion, dans les différents lieux offerts par les par- tenaires patrimoniaux et touristiques. À ces implantations physiques viennent s’ajouter un dispositif de signalé- tique patrimoniale et des outils itinérants (expositions, bus…). Article 3 : Assurer la communication, la diffusion et la promotion de l’architecture et du patrimoine

Pour développer une communication au public le plus large, le pays s’engage : • à utiliser le label Ville ou Pays d’art et d’histoire, déposé à l’INPI, ainsi que le logo du ministère et celui des Villes et Pays d’art et d’histoire - accompagné de la présentation type du label et du réseau (annexe n°6) - sur toutes les publications établies en partenariat avec la DRAC et avec la DGP (service de l’architecture). Le Pays mentionne dans tous les supports d’information qu’elle publie que les visites-découvertes et les circuits sont assurés par des guides-conférenciers qualifiés. • à réaliser des publications sur l’architecture et le patrimoine : - des dépliants présentant le Pays d’art et d’histoire (histoire avec des Focus ou des Parcours, programmes d’ac- tivités Rendez-vous, documents destinés au jeune public Explorateurs,…), - des fiches thématiques (secteur sauvegardé, AVAP, architecture du XXe siècle,…) ou monographiques, - des brochures ou des guides (comme le guide de la collection de guides des Villes et Pays d’art et d’histoire développée en partenariat avec les Editions du patrimoine), - des affiches, - des pages internet sur le site du Pays portant sur l’architecture et le patrimoine.

Tous ces documents sont conçus conformément à la charte graphique définie par la DGP (service de l’architec- ture) pour le réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 • à diffuser et à afficher de manière régulière dans les structures touristiques et culturelles de la ville les infor- mations concernant les visites et les activités proposées, • à relayer la promotion nationale du label.

Le ministère de la Culture actualise le site internet « www.vpah.culture.fr ». Le Pays crée un lien de renvoi de son site internet vers le site national du réseau et réciproquement. Titre III : Un partenariat permanent Article 1 : Engagement de l’État Les actions prévues dans la convention sont développées en étroite collaboration avec la direction régionale des affaires culturelles - notamment l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine – et avec la direction générale des patrimoines (service de l’architecture). Le ministère de la Culture s’engage à : • mettre à la disposition du Pays son appui scientifique et technique pour la réalisation de l’ensemble de ce programme ; • autoriser le pays à utiliser le label « Ville ou Pays d’art et d’histoire », déposé à l’INPI, dans les conditions normales du respect de la présente convention, sous réserve de l’usage de ses droits liés à la propriété intellec- tuelle et industrielle ; • permettre au pays de se prévaloir de son agrément pour l’ensemble des actions définies dans la présente convention ; • promouvoir les actions du Pays au sein du réseau national ; • participer au jury de recrutement de l’animateur de l’architecture et du patrimoine ; • mettre en place et soutenir des stages régionaux de formation continue à l’intention des animateurs de l’ar- chitecture et du patrimoine et des guides-conférenciers ; • organiser des séminaires nationaux de perfectionnement à l’intention des animateurs de l’architecture et du patrimoine ; • participer aux commissions de coordination.

Article 2 : Fonctionnement de la convention : La convention attribuant le label « Ville ou Pays d’art et d’histoire » institue un partenariat permanent qui prend effet à la date de la signature de la convention et qui donne lieu à une renégociation tous les dix ans. Elle fait l’objet d’un programme annuel d’actions instruit par la direction des affaires culturelles de la région Bourgogne- Franche-Comté selon les objectifs prioritaires du ministère de la Culture et du réseau national des « Villes et Pays d’art et d’histoire ». Des groupes de travail thématiques, mis en place à l’initiative de l’animateur de l’architecture et du patrimoine, contribueront à la réflexion générale sur la mise en valeur de l’architecture et du patrimoine et à l’élaboration du programme annuel. Ils sont ouverts aux différents partenaires et acteurs locaux.

Article 3 : Evaluation de la convention • Le Pays s’engage à communiquer chaque année à la direction régionale des affaires culturelles et à la direction générale des patrimoines le bilan des activités menées dans le cadre de la convention. Une analyse des bilans des Villes et Pays d’art et d’histoire est présentée au Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire.

• Une commission de coordination est créée. Préparée par l’animateur de l’architecture et du patrimoine, elle se réunit au moins une fois tous les deux ans sur convocation du président du Pays d’art et d’histoire afin d’éta- blir le bilan des actions, d’étudier les projets nouveaux et de décider des moyens à mettre en oeuvre pour les réaliser.

Elle est constituée notamment des personnalités suivantes ou de leur représentant : • du président du Pays d’art et d’histoire, président de la commission ; • du directeur régional des affaires culturelles ; • des représentants des communautés de communes ; • des conservateurs et attachés de conservation des musées de France ; • des présidents et directeurs des offices du tourisme ; • de l’inspecteur d’académie ou des conseillers académiques ; • du chef de l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine ; • du directeur du CAUE ;

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 • des représentants d’associations patrimoniales locales ; • de l’animateur de l’architecture et du patrimoine.

Article 4 : Financement de la convention Le financement de l’ensemble du programme d’actions est assuré par le pays avec le soutien du ministère de la Culture. L’annexe n°2 précise les principes de ce soutien financier. La participation financière de l’État sera définie annuellement sous réserve du vote du budget de l’État et de la déconcentration des crédits. Elle sera étudiée dans le cadre de la convention par la DRAC sur la base d’un dossier présenté par la collectivité porteuse du label et sur présentation d’un rapport annuel rendant compte de l’utili- sation des subventions reçues l’année précédente et des actions réalisées. Toute subvention non utilisée, ou utilisée non conformément aux engagements définis dans la convention, de- vra faire l’objet d'un reversement dans les deux mois suivant le rapport annuel.

Article 5 : Durée de la convention La présente convention est signée pour une durée de dix ans et prend effet à la date de sa signature. À l’issue des dix ans, la convention est évaluée selon une procédure définie dans l’annexe n°5. Le Pays dresse, en partenariat avec la direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté, le bilan de sa mise en oeuvre et propose de nouvelles orientations pour son renouvellement. Ces documents sont transmis pour avis à la direction générale des patrimoines, puis sont soumis à l’avis du Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire. La renégociation de la convention peut être l’occasion de s’inscrire dans une démarche d’extension du territoire labellisé (cf. annexe n°5). La présente convention pourra faire l'objet d'une dénonciation par chaque partie signataire moyennant un pré- avis de six mois. La commission de coordination devra alors être réunie avant d’envisager la dénonciation de la convention, dès lors que serait constatée l'inexécution grave d'une de ses obligations ou que surviendraient des événements extérieurs dont la nature et l'ampleur remettraient en cause son bien-fondé. Cette dénonciation devra être entérinée par le Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire. Le label devra alors être retiré de tout support d'information. Toute modification aux dispositions de la présente convention devra faire l’objet d’un avenant.

Article 6 : Exécution Le directeur régional des affaires culturelles de la région Bourgogne-Franche-Comté et le président du Pays d’art et d’Histoire entre Cluny et Tournus sont chargés de l’exécution de la présente convention.

À Mâcon, le

Le Président du Pays d’art et d’histoire Le préfet de Saône-et-Loire Le président de la Communauté de Le président de la Communauté de communes du Clunisois communes Sud Côte Chalonnaise Le président de la Communauté de Le président de la Communauté de communes Mâconnais-Tournugeois communes Entre Saône et Grosne Le maire d’Azé

AGRICULTURE/ALIMENTATION

RAPPORT N°10 - Appel à projet Plan d’Alimentation Territorial (PAT) Rapporteur : François BONNETAIN

Plusieurs initiatives isolées ont déjà été portées par la CC du Clunisois sur la thématique de l’alimentation : programme Cantines en Mouvement pour l’approvisionnement en circuits courts des restaurants scolaires, construction d’un laboratoire de transformation alimentaire mutualisé, MAE par le programme Natura 2000, etc.

Engagée dans une démarche TEPOS, dans le cadre de laquelle la CC du Clunisois réalise une Stratégie Climat Air Énergie Territoriale volontaire, il paraît logique pour l’intercommunalité de pousser les actions autour de l’alimentation au niveau supérieur et de chercher à atteindre une autonomie alimentaire durable et résiliente.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Les données de toute la chaîne du champs à l’assiette sont relativement bien connues et maîtrisées par les différents techniciens et élus de la CC du Clunisois, mais il reste à rassembler ces connaissances et à pousser plus loin l’analyse de l’impact environnemental de chaque maillon de cette chaîne, afin d’identifier les mesures et actions les plus efficaces et pertinentes pour le territoire.

Dans ce contexte, la CC du Clunisois a répondu à l’appel à Projet Alimentation Durable et Territoire en Bourgogne-Franche-Comté, porté conjointement par la DRAAF et l’ADEME.

Contenu du projet :

La CC du Clunisois souhaite se doter d’un Projet Alimentaire Territorial qui lui permettra de réaliser un diagnostic des actions déjà mises en œuvre en termes d’autonomie alimentaire, de lutte contre le gaspillage alimentaire et de développement d’une alimentation durable et locale, encourageant la production biologique et l’économie circulaire. Pour ce faire, la CC du Clunisois entend réaliser une étude exhaustive sur l’empreinte environnementale de la chaîne alimentaire territoriale dans son ensemble : production agricole, transformation alimentaire, transport, commerce et consommation (au domicile ou restauration). En identifiant à chaque étape les actions déjà mises en œuvre, la CCC pourra mettre en lumière les projets nécessaires à l’atteinte d’une autonomie alimentaire durable en Clunisois. Le projet vise à être porté en interne par un animateur alimentation et agriculture (embauche à réaliser dans le cadre du projet présenté) dont la mission principale sera de coordonner cette consultation afin de formaliser un diagnostic environnemental de la chaîne du champ à l’assiette, d’établir un plan d’actions et de prioriser et identifier les modalités de mise en œuvre de ces actions. La gouvernance du projet sera prise en charge par un comité de pilotage qui est déjà en place et a participé aux réflexions en amont de ce dépôt de dossier. Il est d’ores et déjà composé de : la Chambre d’agriculture, le Conseil départemental, Bio Bourgogne, le SIRTOM de la Vallée-de-la-Grosne, l’association Melting Popote, les élus et techniciens de la CCC sur les thématiques Agriculture, Environnement, Biodiversité, Développement Économique et Climat-Énergie. La CCC souhaite porter ce projet de façon concertée et collective, et a donc sollicité une large palette de partenaires et collaborateurs afin de composer un Comité de pilotage touchant à tous les maillons de la fourche à la fourchette, ainsi que les collaborateurs territoriaux visant à faire de ce projet un modèle de coopération inter-territoriale. 13 lettres d’engagement ont été reçues à ce jour dont : BioBourgogne, la Chambre d’agriculture, la CCI, le Conseil départemental, le CERD, l’usine Massilly, le SIRTOM, Terre de Liens, Le Pont, etc. 1) Plan de financement : L’AAP permet un financement pouvant aller jusqu’à 80 % des dépenses admissibles si le dossier est suivi par l’ADEME, c’est-à-dire s’il présente un volet environnemental fort et transversal. Le plan de financement déposé est le suivant :

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020

Dépenses d’équipement

Logiciels et matériel informatique Suite Office, ordinateur portable, clavier et souris 1 150€

Dépenses de personnel

Animateur Agriculture et Alimentation 1 ETP pendant 24 mois 81 600€

Dépenses de fonctionnement

Frais de mission : déplacements et hébergements Déplacements sur le territoire 3 000€

Achats de matières, consommables, fournitures et Matériel pour animation et concertation (papeterie, location de 3 000€ marchandises salles, frais de bouche,etc.) Prestations extérieures: achat d'études, Achats d'études et honoraires d'accompagnement ponctuels 20 000€ honoraires (Chambre Agri, Bio Bourgogne...) Prestations extérieurs de formation, Honoraires de graphisme pour outils de communication 2 500€ communication, animation TOTAL DES DÉPENSES DIRECTEMENT AFFECTÉES À L’OPÉRATION 111 250€

AIDES PUBLIQUES SOLLICITÉES (ADEME) 80 % 89 000€

AUTOFINANCEMENT SUR 24 MOIS 22 250€

(11 125€/an)

Le rapporteur entendu,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de :

- approuver l’opération telle que décrite précédemment, et son plan de financement, - autoriser le Président à signer tout acte relatif à la présente décision,

Marie-Thérèse GERARD : le salaire de l’animateur paraît important – 2 618 €/mois François BONNETAIN : le salaire porté dans le plan de financement est entendu chargé, soit 50% de charges. Cela correspondra à un salaire de 2 000 € nets/mois pour un agent qui devra être d’un certain calibre, de catégorie A pour pouvoir être en autonomie.

AMENAGEMENT DE L’ESPACE

RAPPORT N°11 - Appel à projet « PLAN PAYSAGE » Rapporteur : Jean-François FARENC Vu l’avis favorable de la commission du 5/10/2020

Acteurs :

Projet porté par la Communauté de Communes du Clunisois en lien avec l’Office du Tourisme, le Pays d’arts et d’histoires entre Cluny et Tournus (PAH) et le CAUE ; les partenaires de premier plan. D’autres partenaires seront mobilisés notamment la Chambre d’agriculture 71, la DDT, les services de la CCC tel que Natura 2000, la Charte Forestière et TEPOS, l’UDAP, l’ONF et le FAPPAH (fédération des associations partenaires du PAH).

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Historique :

Un Plan Paysage a été élaboré en 2013-2014 par le Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus (PAH).

Pour mémoire, ce Plan Paysage a été réalisé suite à un appel à projet national, alors que le projet initial devait être une charte du paysage. Il couvre le territoire du PAH, soit la Communauté de communes du Clunisois, la Communauté de communes Mâconnais-Tournugeois, la Communauté de communes Sud Côte Chalonnaise et la Communauté de communes Entre Saône et Grosne. Le travail réalisé est exhaustif mais moins précis qu’un Plan Paysage réalisé à l’échelle d’une seule Communauté de Communes. De plus, seules quelques actions de sensibilisation ont eu lieu suite à ce travail, mais aucune action concrète n’en a vraiment découlé. Enfin, le périmètre de la Communauté de Communes du Clunisois a évolué depuis ce premier plan, avec deux fusions la première en 2014, puis la seconde en 2017.

Il parait donc tout à fait légitime de relancer le travail pour la réalisation d’un Plan Paysage à l’échelle de la Communauté de Communes du Clunisois (CCC), dans l’objectif d’aller plus loin dans une réelle phase 3 de mise en place d’actions.

Pourquoi un Plan Paysage du Clunisois

Contexte :

Depuis la réalisation du Plan Paysage du PAH en 2014, le Clunisois a connu des changements importants dans son paysage, notamment au niveau des forêts. On y observe en effet une dynamique d’enrésinement sur certains secteurs, avec des impacts sur la qualité paysagère importants et des problématiques d’acceptation sociale de cette pratique.

Depuis quelques années, on remarque un renfermement des cônes de vue, notamment sur les routes "touristiques" et la disparition de haies et arbres. Autre atteinte dans la vallée de la Grosne: une disparition de toutes les traces de "l'ancienne agriculture" avec les bornes des années 50 qui tombent et disparaissent à tout jamais.

La disparition de certaines caractéristiques paysagères de notre territoire peut avoir un impact négatif sur son attractivité, et donc sur l’activité touristique qui représente un apport économique majeur au Clunisois.

Dans le cadre d’une réflexion plus vaste sur l’aménagement du territoire du Clunisois, le paysage doit être considéré comme un élément central. L’intérêt du paysage est qu’il retranscrit parfaitement les enjeux et la dynamique actuelle de notre projet de territoire, sachant en plus que la qualité de notre paysage est le principal atout du Clunisois (dynamique démographique positive en secteur rural sans tissu industriel parce qu’«il fait bon vivre en Clunisois! »). Penser à préserver le paysage du Clunisois c’est préserver l’identité de ses habitants et leur qualité de vie. Déjà en 910, les moines avaient décidé de s’installer à Cluny pour la quiétude des lieux et son paysage de collines et vallées à l’écart des grandes routes commerçantes de l’époque..!

La dynamique physique de nos espaces naturels, agricoles, forestiers et bâtis, que l’on peut observer par simple lecture de paysage, nous laisse observer une dégradation de sa qualité. Les symptômes paysagers du Clunisois mettent en évidence plusieurs problématiques :

• Une déprise agricole générale en Clunisois (déprise des zones sèches (hauts de vallons) et zones humides, intensification et agrandissement des parcelles en zones propices, absence de replantation d’arbres isolés, etc.) • Des systèmes agricoles peu diversifiés (diminution importante du nombre d’exploitant agricole, homogénéisation des pratiques agricoles) • Une simplification du paysage (perte par drainage et canalisation des zones humides, perte des arbres isolés, arasement des murets en pierres sèches etc..)

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 • Une transformation forestière par l’enrésinement de certains massifs forestier entraînant un «choc» paysager brutal • Une architecture du bâti dégradée par de nouvelles constructions en non adéquation avec l’architecture traditionnelle • Une expansion urbanistique mal maîtrisée sur certaines communes • Une perte de vie dans certains villages, maison en déshérence…

Notre dynamique économique et sociale est quant à elle en lien étroit avec la qualité de notre paysage et sa préservation. Bon nombre d’entrepreneurs et artisans vivent de la richesse de notre patrimoine bâti anciens, beaucoup de nouveaux habitants soucieux de l’environnement sont attirés par la richesse et la singularité de celui-ci.

En outre, les polémiques récentes sur le potentiel de développement éolien sur notre territoire démontrent qu’une réflexion claire et professionnelle sur le sujet est nécessaire. Inclure un volet spécifique sur le développement éolien dans un Plan Paysage permettra de poser des balises claires et officielles sur le sujet, basées sur une analyse concrète du paysage.

Enfin, le passage à deux fois deux voies de la RCEA entre le Clunisois et Mâcon renforce considérablement l’attrait de notre territoire pour des travailleurs de Mâcon. Sans directive à ce sujet, il est à craindre un développement immobilier problématique pour la sauvegarde de nos paysages.

Plan de financement : Ce projet serait porté sur 2 ans par la CCC mais réalisé, en partie à l’interne (0,5 ETP) et en partie, par des bureaux d’études dont les compétences seraient minimalement : Architecte, paysagiste (avec volet intégration ENR), géographe, urbaniste et planification.

Le plan de financement déposé est le suivant :

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Dépenses d’équipement

Logiciels et matériel informatique Suite Office, ordinateur portable, clavier et souris 1 000€

Dépenses de personnel

Chargé de mission + Coordo du pôle 0.5 ETP pendant 24 mois + prise en charge de de 0,1 52 048.40€ ETP coordo pendant 24 mois

Dépenses de fonctionnement

Frais de mission : déplacements et Déplacements sur le territoire 1 500€ hébergements

Achats de matières, consommables, Matériel pour animation et concertation (papeterie, 1 500€ fournitures et marchandises location de salles, frais de bouche,etc.)

Prestations extérieures: achat d'études, Achats d'études et honoraires d'accompagnement 60 000€ honoraires ponctuels (Chambre Agri, Bio Bourgogne...)

Prestations extérieurs de formation, Honoraires de graphisme pour outils de 2 000€ communication, animation communication

TOTAL DES DÉPENSES DIRECTEMENT AFFECTÉES À L’OPÉRATION 118 048,40€

AIDES PUBLIQUES SOLLICITÉES (ADEME) 70 % 82 633.88€

AUTOFINANCEMENT SUR 24 MOIS 35 414.52€

(17 707€/an)

Le rapporteur entendu, Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - Déposer le projet « Paysages en Clunisois, patrimoine en Transition » - Autoriser le président à signer tout acte relatif à la présente décision.

Daniel GELIN : Comment mettre en œuvre et faire respecter un plan paysage si la commune n’a pas de PLU qui s’appuie dessus ? Jean-François FARENC : le PLUi devra les intégrer, le plan paysage n’est pas coercitif. François BONNETAIN : ce plan paysage permettra aussi de mieux savoir comment conduire nos forêts. Jean-François FARENC : ce plan paysage devra être suivi par plusieurs commissions dont celle de l’agriculture, forêts Pascal CRANGA : il peut également servir à nourrir les règles d’urbanisme pour une meilleure insertion paysa- gère des constructions. Jean-Luc DELPEUCH : sur la question des paysages et des énergies renouvelables, parmi lesquelles les éoliennes. Avec un plan paysage, nous aurons peut-être des éléments pour contester le développement des parcs éoliens sur certains secteurs ou en donner les conditions, les contraintes. Christian MORELLI : rien n’empêche les communes en carte communale ou en RNU de donner aussi des pres- criptions au pétitionnaire.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Jean-Luc DELPEUCH : le plan paysage est une brique du PLUi et n’est pas un document qui se périme trop rapi- dement. Il sera nécessaire pour l’élaboration de notre PLUi. François BONNETAIN : la lecture des paysages permet aussi de préciser les règlements de zone pour permettre la bonne insertion paysagère des constructions Sylvain CHOPIN : Attention à notre niveau d’exigence pour éviter de nourrir un cabinet d’étude plutôt que notre réflexion et éviter la caricature et des conclusions qui sont inopérantes et peu réalistes. Jean-Luc DELPEUCH : il conviendra effectivement d’accompagner ces travaux

21h20 : Jocelyne MOLLET et Marie-Thérèse GERARD sortent

RAPPORT N°12 - Urbanisme : Convention utilisation SUM entre la ville de Cluny et la CC du Clunisois Rapporteur : Jean-François FARENC

Délibération ajournée

En application de la loi ALUR n°2014-366 du 24 mars 2014, la DDT n’assure plus l’instruction des dossiers d’urbanisme pour les communes membres d’un EPCI de plus de 10 000 habitants de la manière suivante :

- Depuis le 1/7/2015 pour les communes dotées d’un POS ou d’un PLU

- A compter du 1/1/2017 pour les communes dotées d’une carte communale.

Depuis le 1/7/2015, la CC du Clunisois a mis en place un service commun d’urbanisme et habitat visant notamment à instruire pour le compte des communes les autorisations d’urbanisme par voie de convention.

Par délibération 133-2016 du 05 décembre 2016, Il a été proposé d’étendre ce service au 1/1/2017 pour assurer par voie de conventions les missions aux communes suivantes dotées :

- d’un POS ou PLU intégrant la Communauté : Ameugny, Bonnay, Saint Ythaire

- d’une carte communale : Bergesserin, Buffières, Château, Cortambert, Donzy-le-Pertuis, Flagy, Joncy, Lournand et Mazille, Saint André-le-Désert (en cours)

- du régime de commune nouvelle à savoir la Vineuse sur Frégande (PLU à la Vineuse et RNU à Donzy-le- National, Massy et Vitry les Cluny) soit au total 19 communes concernées.

Il s’agit de l’instruction des autorisations d’urbanisme suivantes : permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir, déclaration préalable, certificat d’urbanisme opérationnel (Cub). A compter du 1/1/2017 il s’agira également des autorisations de travaux pour les ERP.

La commune de Cluny souhaite aujourd’hui rejoindre le service d’urbanisme mutualisé.

Il est aujourd’hui proposé d’intégrer l’instruction des actes d’urbanisme suivants de la ville de Cluny par convention : permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir, déclaration préalable, certificat d’urbanisme opérationnel (Cub), à compter du 01/10/2020.

Il est proposé de :

- Conventionner avec la commune de Cluny selon modèle annexé précisant les modalités pour l’instruction des autorisations d’urbanisme, modèle qui est le même que pour les 19 autres communes.

- Autoriser le président à signer tout acte relatif à la présente décision.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020

ECONOMIE-EMPLOI-MSAP

RAPPORT N°13 - Aide à l’immobilier d’entreprise : soutien au projet « Narayan/les marions » à Chiddes Rapporteur : Marie FAUVET Vu en commission économie le 8 octobre 2020

En 2019, le Conseil Régional de Bourgogne Franche Compté et la Communauté de Communes du Clunisois ont signé une convention de délégation, relative à la compétence « aide à l’immobilier d’entreprise ». Cette convention permet à la Communauté de Communes d’orienter et de soutenir des projets d’investissement à dimension économique, pouvant être financés par le Conseil Régional.

L’objectif est d’accompagner les TPE ou PME (< 250 salariés) dans leur développement et favoriser l’installation d’entreprises. Les SCI et les hébergements touristiques peuvent également être éligibles, pour des opérations de construction, acquisition, réhabilitation, extension.

La Communauté de Communes du Clunisois dispose d’un budget annuel de 10 000€ pour financer 10 projets, à hauteur de 1000€. Le versement de cette subvention permet alors au bénéficiaire de solliciter une aide du conseil régional variant entre 10 et 20% du montant de son projet d’investissement immobilier.

Le 8 octobre, la Commission économie a étudié la demande relative au projet Narayan/les marions, dont l’objectif est de créer un centre d’hébergement, d’accueil de stage, de réunions d’équipes, de formations et de séminaires. Le projet vise à réaménager une grange et à convertir un terrain en verger de sauvegarde et forêt comestible. Le montant global d’investissement pour la rénovation est estimé à 430 000€.

La Commission, à l’unanimité, a donné son accord pour soutenir ce projet répondant notamment aux enjeux d’hébergement touristique et d’attractivité de notre territoire.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la délibération n°014-2019 du conseil communautaire en date du 11 février 2019, approuvant le règlement d’intervention d’aide à l’immobilier d’entreprises

Vu l’avis favorable de la commission économie/emploi du 22 janvier 2019,

Le rapporteur entendu,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - attribuer un soutien à hauteur de 1000€ pour le projet Narayan/les marions » à Chiddes,

- autoriser le président à signer tout acte juridique, administratif et financier relatif à la présente décision

Jean-Luc DELPEUCH : faire mention de la tenue de la commission dans les cartouches de rapport ainsi que l’avis rendu. La CCC fait levier vis-à-vis de la Région, ce n’est pas réservé aux seuls gites. La CCC a fléché 10 000 € sur ces aides. Nous verrons par la suite si cette enveloppe est trop faible. Josette DESCHANEL : la question de l’accessibilité du gite reste posée car la voirie n’est pas en très bon état. Elle se situe entre Chiddes et Pressy sous Doudin

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 RESSOURCES HUMAINES

RAPPORT N°14 - Comité technique – Fixation du nombre de représentants du personnel au comité technique, décision du maintien de la parité numérique et du recueil de l’avis des représentants de la collectivité Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale et notamment ses articles 32,33 et 33-1,

Vu le décret n°85-565 du 30 mai 1985 relatif aux comités techniques des collectivités territoriales et de leurs établissements publics et notamment ses articles 1, 2, 4,8 et 26,

Considérant que l’effectif apprécié au 1er janvier 2020 servant à déterminer le nombre de représentants titulaires du personnel est de 77 agents,

Considérant qu’il convient de déterminer le nombre de sièges pour chaque collège (de 3 à 5 représentants pour une fourchette de 50 à 350 agents),

Considérant que l’assemblée doit se prononcer sur le maintien du paritarisme ou non, sachant que le nombre de membres du collège des collectivités et établissements publics ne peut être supérieur au nombre de représentants du personnel au sein de ce comité, soit 3 titulaires et 3 suppléants.

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - Fixer le nombre de représentants titulaires du personnel à 3 titulaires et 3 suppléants

- Désigner les délégués communautaires suivants en tant que membres du collège « élus » titulaires :

1) Jean-Luc DELPEUCH

2) Marie FAUVET

3) Alain MALDEREZ

- Désigner les délégués communautaires suivants en tant que membres du collège « élus » suppléants:

1) Edith LEGRAND

2) Babeth LEMONON

3) François BONNETAIN

-Autoriser le Président à signer tout acte relatif à la présente délibération,

RAPPORT N°15 - Désignation délégués CNAS Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Le Président rappelle que la communauté de communes adhère depuis 2014 au Comité National d’Action Sociale (CNAS).

Cette association loi 1901 à but non lucratif est un organisme d’action sociale de portée nationale pour la Fonction Publique Territoriale. Elle offre des prestations diversifiées de qualité, en constante évolution afin d’être en totale adéquation avec les demandes des agents territoriaux (aides financières, réductions négociées, chèques vacances, prêts à taux réduits…).

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Considérant le renouvellement de l’assemblée délibérante de la communauté de communes, le Conseil doit procéder à l’élection de deux nouveaux délégués, le premier représentant les élus et le second représentant les agents au sein du CNAS.

Le rapporteur entendu,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de :

- délégué représentant les élus : Jean-Luc DELPEUCH - délégué représentant les agents : Claire MALISZEWSKI

- autoriser le Président à signer tout acte relatif à la présente délibération

RAPPORT N°16 - Modification du tableau des effectifs Rapporteur : Jean-Luc DELPEUCH

Vu la loi n° 84-53 du 26/01/84 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la Fonction publique territoriale et notamment l’article 34,

Considérant la nécessité de s’adapter aux évolutions des besoins de la collectivité,

Il est proposé de faire évoluer le tableau des effectifs comme suit :

MSAP :

- Suppression au 01/10/2020 du poste de rédacteur pour 1 ETP

Pôle Administratif :

- Affectation du poste d’adjoint administratif principal de 1ère classe de 0,46 ETP à 0 ETP au 01/10/2020

- Affection du poste de rédacteur de 0,80 ETP à 1 ETP au 01/10/2020

Service Habitat

- Suppression au 01/10/2020 du poste d’adjoint administratif principal de 2ème classe à 0,4 ETP

- Création au 01/10/2020 d’un poste d’attaché Territorial à 0,5 ETP

Le tableau des effectifs ainsi actualisé est joint en annexe.

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 TABLEAU DES EFFECTIFS OCTOBRE 2020 Ca- Ou- Af- Situation Grade tég. vert fecté

Attaché Principal territorial A TITULAIRE ATTACHE PRNCIPAL 1,00 0,00 DG A CDD DIRECTEUR GEN. DE 10000 A 20000 H 1,00 1,00 Chargé de mission développement A CDI ATTACHE TERRITORIAL 1,00 1,00 économique et social Coordinateur MSAP A CDD ATTACHE TERRITORIAL 0,50 0,50 Chargé de mission animation mobilité A CDD ATTACHE 1,00 0,80 durable Référent emploi-insertion B CDI REDACTEUR 1,00 0,00 Référent comptabilité - transports C TITULAIRE ADJOINT ADM. TERRITORIAL 1,00 0,00 scolaire Référent comptabilité B CDD REDACTEUR 1,00 1,00 Assistante RH B TITULAIRE REDACTEUR 1,00 1,00 Agent d'accueil Ecole de musique B CDI REDACTEUR 0,75 0,75 danse théâtre Référent RH C TITULAIRE ADJOINT ADMINISTRATIF 1,00 0,80 Instructrice Urbanisme B TITULAIRE REDACTEUR PRINCIPAL 1ERE CLASSE 1,00 1,00 Assistante Administrative C TITULAIRE ADJOINT ADM TERRITORIAL 0,50 0,00 Référent RH B TITULAIRE REDACTEUR PRINCIPAL 1ERE CLASSE 1,00 0,00 Assistante de service administratif C TITULAIRE ADJOINT ADM. PRINCIPAL 1ere CL 0,55 0,00 Agent MSAP, référent social solidari- C TITULAIRE ADJOINT ADMINISTRATIF 1,00 0,80 tés Accueil MSAP B TITULAIRE REDACTEUR 1,00 1,00 Agent d'accueil MSAP/RSP C TITULAIRE ADJOINT ADMINISTRATIF 1,00 1,00 Référent instances et affaires géné- C TITULAIRE ADJOINT ADM. PRINCIPAL 1ere CL 1,00 1,00 rales Adjoint administratif PIG Habitat C CDD ADJOINT ADM. PRINCIPAL 2eme CL 0,00 0,00 Animation PIG Habitat A CDD Attaché Territorial 0,50 0,50 Animateur Enfance Jeunesse C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 2EME CL. 1,00 1,00 ADJOINT D'ANIMATION PRINCIPAL 1ERE Animateur Enfance Jeunesse C TITULAIRE 0,86 0,86 CL. Directeur CLSH C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 1,00 0,00 Animatrice MSAP C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 1,00 1,00 Animatrice Enfance/jeunesse C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 1,00 1,00 Coordinatrice Petite Enfance / En- ADJOINT D'ANIMATION PRINCIPAL 2EME C TITULAIRE 1,00 1,00 fance jeunesse CL. Directeur CLSH C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 1,00 1,00 Directeur adjoint CLSH et référent C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 1,00 1,00 communication Animateur Enfance Jeunesse C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 0,70 0,70 Animateur Enfance Jeunesse C STAGIAIRE ADJOINT D'ANIMATION 2EME CL. 1,00 1,00 Animatrice Petite enfance C TITULAIRE ADJOINT D’ANIMATION 0,86 0,86 Animatrice Petite enfance / Référent C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION PRINCIPAL 1ère cl 0,89 0,89 Ludothèque Animatrice Petite enfance C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 1,00 1,00 Animatrice Petite enfance C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 0,71 0,71 Animatrice Petite enfance - Transport C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 0,94 0,94 à la demande

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Animatrice Petite enfance C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 0,61 0,61 Animatrice Petite enfance C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 1,00 1,00 Animatrice Petite enfance C TITULAIRE ADJOINT D'ANIMATION 0,83 0,83 Directrice Multi-Accueil B TITULAIRE EDUCATEUR PRINCIPAL JEUNES ENFANTS 1,00 1,00 TITULAIRE dé- Directrice Multi-Accueil A Infirmière Soins Généraux 1,00 1,00 tachée FPH Educateur de Jeunes Enfants Classe Ex- Responsable RAM B TITULAIRE 0,89 0,89 ceptionnelle Responsable RAM C TITULAIRE AUXI PUERICULTURE PRINCIPAL 1ere CL. 0,50 0,50 ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B CDI 0,66 0,66 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B CDD 0,31 0,31 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B STAGIAIRE 0,31 0,31 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B CDI 0,25 0,25 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B TITULAIRE 0,25 0,25 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B STAGIAIRE 0,60 0,60 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B TITULAIRE 1,00 0,00 TIQUE PRINC 1ERE CL Professeur d'Enseignement Artistique PROFESSEUR TERRITORIAL D'ENSEIGNE- chargé de la Direction d'un établisse- A STAGIAIRE 1,00 1,00 MENT ARTISTIQUE DE CLASSE NORMALE ment d'enseignement artistique ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B TITULAIRE 0,55 0,55 TIQUE PRINC 1ERE CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B CDI 0,30 0,30 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B STAGIAIRE 0,13 0,13 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B TITULAIRE 0,45 0,45 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B CDI 0,29 0,29 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B CDI 1,00 1,00 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B STAGIAIRE 0,20 0,20 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B CDI 0,85 0,85 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B CDI 0,42 0,42 TIQUE PRINC 2EME CL ASSISTANT D'ENSEIGNEMENT ARTIS- Professeur musique et danse B CDI 0,50 0,50 TIQUE PRINC 1ERE CL Chef de Bassin B TITULAIRE EDUCATEUR TERRITORIAL A.P.S 1,00 0,80 Maitre nageur sauveteur B TITULAIRE ETAPS PRINCIPAL 1ère classe 1,00 0,80 Maitre nageur sauveteur B TITULAIRE EDUCATEUR TERRITORIAL A.P.S 1,00 1,00 Coordinateur Aménagement Environ- A TITULAIRE INGENIEUR PRINCIPAL 1,00 1,00 nement Equipements Chargée de mission TEPOS A CDD INGENIEUR 1,00 1,00 Chargé de mission Natura 2000 A CDD INGENIEUR 1,00 0,80 Chargé de mission Natura 2000 A CDD INGENIEUR 1,00 0,70 Chargé de mission Charte Forestière A CDI INGENIEUR 1,00 1,00 Chargé de mission PIG Habitat A CDD INGENIEUR 1,00 1,00

Procès-verbal conseil communautaire 19 octobre 2020 Chargé de mission RSI B CDD TECHNICIEN 1,00 0,00 ADJOINT TECHNIQUE PRINCIPAL 2EME Référent Informatique C CDD 1,00 0,80 CL. ADJOINT TECHNIQUE PRINCIPAL 2EME Infographiste C TITULAIRE 0,50 0,50 CL. Agent d'entretien C STAGIAIRE ADJOINT TECHNIQUE 0,72 0,72 Agent d'entretien C TITULAIRE ADJOINT TECHNIQUE 1,00 1,00 Agent d'entretien C TITULAIRE ADJOINT TECHNIQUE 0,97 0,97 Agent d'entretien C CDD ADJOINT TECHNIQUE 0,60 0,60 Agent d'entretien C TITULAIRE ADJOINT TECHNIQUE 0,11 0,11 ADJOINT TECHNIQUE PRINCIPAL 2EME Référent Technique C TITULAIRE 1,00 1,00 CL. Agent de bibliothèque C TITULAIRE ADJOINT DU PATRIMOINE 2EME CLASSE 0,63 0,63 Agent de bibliothèque C STAGIAIRE ADJOINT DU PATRIMOINE 0,57 0,57 Agent de bibliothèque C CDD ADJOINT DU PATRIMOINE 0,57 0,57 63,33 54,58

Précédent Total 64,23 55,74

Le rapporteur entendu,

Vu la loi n° 84-53 du 26/01/84 modifiée, portant dispositions statutaires relatives à la Fonction publique territoriale et notamment l’article 34,

Considérant la nécessité de modifier les emplois cités ci-dessus,

Le conseil communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, décide de : - approuver les modifications du tableau des effectifs présentées ci-dessus, - inscrire les crédits nécessaires à la rémunération et aux charges des agents nommés dans les emplois au budget,

INFORMATIONS AUX COMMUNES

1) Sélection du gestionnaire du laboratoire de transformation alimentaire.

La Communauté de Communes du Clunisois, après étude des besoins et de la faisabilité du projet, a porté la création d'un laboratoire de transformation alimentaire dont la construction est aujourd’hui achevée. Pour sélectionner le gestionnaire de l'équipement, sous les modalités d'une autorisation d'occupation temporaire de l'espace public (A0T), une consultation publique a été organisée entre le 18 août 2020 et le 23 septembre 2020.

A la clôture de la consultation, le 23 septembre à 12h, a été reçue l’offre de la structure suivante : - Association « Melting popote », par voie dématérialisée.

3 autres entreprises ont téléchargé le dossier de consultation mais n'ont pas déposé d'offre.

Le 28 septembre, la commission d’appels d’offres (CAO) de la Communauté de Communes du Clunisois s’est réunie afin de constater que l’ensemble des pièces requises ont été transmises par le candidat, et que les éléments techniques et financiers présentés sont en phase avec les besoins du projet.

Conformément à la délibération 077-2020, autorisant le président à consulter et notifier l’AOT au candidat retenu, la CAO a attribué la note de 14,4/20 au candidat et décidé de lui attribuer la gestion du laboratoire de transformation alimentaire, moyennant une redevance mensuelle de 1200€ HT.

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