! DOSSIER DE PRESSE ! ! LASER Jean-Baptiste Bernaz objectif or à Rio !

! 1 © Christophe Launay/FF Voile Né pour naviguer et gagner ! ! Lorsqu’à six ans et demi, il fait ses premiers pas en voile sur Optimist, comme presque tous les enfants du monde, le petit garçon est si blond, qu’à l’école de voile de Sainte-Maxime dans le golfe de Saint- Tropez, on le prend volontiers pour un vacancier venu d’un pays nordique… Né au cœur de l’été à Fréjus au bord de la « Grande bleue » le 18 Juillet 1987, celui qu’on surnomme très tôt « JB » est sur un bateau dès son plus jeune âge, heureux comme un poisson dans l’eau. Il faut dire que ses parents sont des professionnels du nautisme, le père régatant depuis plus de 40 ans. Immédiatement, son sens inné du vent subjugue son moniteur, peu habitué à voir un débutant décrypter aussi vite et avec une telle intuition l’alchimie complexe de la navigation face au vent. L’enfant est aussi pressé qu’impatient, préférant clairement être sur l’eau plutôt qu’à l’école ou rivé à la Playstation… ! Première régate, première victoire ! ! Précoce, dès sa première régate en « Opti », Jean-Baptiste l’emporte. Le jeune régatier possède tous les stigmates d’un surdoué, et les trophées ne tardent pas à s’entasser sur les étagères de la maison. Adolescent, vu qu’il est longiligne et possède le gabarit proche de l’idéal, son père lui conseille d’essayer le Laser, voilier solitaire qui se décline en plusieurs versions – 4.7, Radial et Standard. Il ne faut guère de temps à Jean-Baptiste pour apprivoiser ce monotype à la fois simple, exigent, physique, instable et réactif. Il brûle les étapes, enchaîne les victoires, remporte son premier titre européen à 18 ans, devient vice-champion du monde jeune, tout en obtenant son Bac, puis débute des études de commerce. Un an plus tard, il remporte le titre mondial dans sa catégorie, et passe naturellement sur , série olympique depuis 1996, et qui regroupe l’élite internationale de la régate. !

2 ! Benjamin de l’équipe de France aux JO de Pékin ! Numéro un français, à 21 ans seulement, le benjamin de l’équipe de France de voile, dispute ses premiers Jeux olympiques à Pékin, se hissant à une superbe 8ème place. Sans complexe, décontracté, bien dans sa peau, avec son visage d’acteur de cinéma ses cheveux plus blonds que les blés et ses yeux bleus, il est un peu « le petit prince » de la délégation française. Quatre ans, plus tard à Londres cette fois, il

termine à nouveau dans le top 10. Le sociétaire du Club Nautique de Sainte-Maxime et de l’Armée de champions - 1,90 mètre pour 80 kilos – poursuit une préparation physique quotidienne et fastidieuse, passe près de 300 jours sur l’eau… part s’installer à Rio pour mieux préparer ses troisièmes Jeux olympiques consécutifs, dans une série où rien qu’en France, il y a plus de mille coureurs classés. Les ténors du circuit mondial disent de « JB » que son toucher de barre est exceptionnel, qu’il possède un véritable don sur l’eau… à l’image de ces virtuoses de la musique ayant l’oreille absolue. Dès qu’il ne régate pas au bout du monde, le champion retrouve ses racines

3 méditerranéennes et les siens, passe le plus clair de son temps en salle de musculation et en vélo, et évidemment sur l’eau, sur son Laser Kitesurf ou Moth à foil, en croisière vers la Corse et même à la pêche… À 28 ans, Jean-Baptiste Bernaz prend une nouvelle dimension. Second du Test Event à Rio 2015, considéré comme la répétition générale à un

an des Jeux olympiques, il accroche une prometteuse médaille d’argent, puis se rate totalement lors du mondial disputé au Canada. Avec son nouvel entraîneur Pascal Rambeau, double champion du monde et médaillé olympique en Star (un quillard en double), il reprend les fondamentaux, hiérarchise les priorités, travaille l’aspect mental qui parfois lui fait encore défaut. Et il y a quelques semaines, au Mexique lors du mondial regroupant 112 concurrents de 39 nations et tous les prétendants à une médaille olympique, il devient vice-champion du monde, une performance exceptionnelle à la barre du dériveur aujourd’hui le plus diffusé sur la planète. Retenez-bien ce nom ! ! Voir Jean-Baptiste Bernaz en vidéo : www.voilesetvoiliers.com/ voiles-et-voiliers/bernaz-en-route-vers-rio/

4 Jean-Baptiste Bernaz en 12 dates 1987 : naissance à Fréjus (Var) 1994 : débuts en Optimist 2004 : champion du monde jeune (Laser Radial 2005 : champion d’Europe jeune (Laser Radial) 2007 : vice-champion d’Europe sénior 2008 : 8ème aux Jeux olympiques de Pékin 2009 : champion de France de match racing 2012 : 10ème aux Jeux olympiques de Londres 2013 : champion de France Élite (3 fois) 2014 : 6ème au championnat du monde 2015 : 2ème du Test Event à Rio et 1er à l’Eurosaf 2016 : vice-champion du monde Photo © F. Socha/FF Voile ! Du questionnaire de Proust… au portrait chinois ! La qualité qu’il préfère chez un homme : la ténacité La qualité qu’il préfère chez une femme : la douceur Son défaut : l’impatience Son occupation préférée : naviguer Un pays : la France où il se sent bien Une couleur : le bleu Un animal : l’aigle Un poisson : l’orque Le personnage célèbre qu’il aurait aimé être : Christophe Colomb Un ilm : « Waterworld » qu’il a vu après son 1er entraînement en Optimist… Le dernier livre lu : « Le tour de la planète » de Mike Horn Un don de la nature : pouvoir voler Son mentor : le Brésilien , double médaillé d’or et huit fois champion du monde de Laser

5 Le Laser, dériveur légendaire

La légende prétend que le Laser est né lors d’un coup de téléphone entre deux copains canadiens, l’architecte naval Bruce Kirby et le journaliste nautique Ian Bruce un soir de 1969. Ce dernier lui propose l’idée de dessiner un dériveur solitaire simple et pas cher (autour de 5000 francs à l’époque soit 800 €), qui sera largement diffusé. Quelques années plus, tard, le Laser est présenté lors du Salon nautique de New York, connaît un démarrage fulgurant, puis tire ses premiers bords. En 1974, a lieu aux Bermudes le premier championnat du monde de la série regroupant 24 nations et remporté par l’Américain Peter Commette. Ce bateau produit en grande série et diffusé dans 140 pays est parfaitement monotype, le mât aluminium en deux parties se démonte, la grand-voile est dans un tissu basique (le Dacron), et comme le bateau est léger (moins de 60 kilos), il peut être transporté sur le toit d’une voiture. Plus tard, devant son succès foudroyant – plus de 200 000 unités seront construites – le Laser se décline en plusieurs versions, avec toujours la même coque, mais des voilures réduites et adaptées ain de permettre à des jeunes et aussi à des femmes de pouvoir régater à armes égales. Après le Laser Standard qui devient série olympique en 1996, apparaît le Laser 4.7 puis le Laser Radial. Aujourd’hui, le Laser est le bateau le plus diffusé au monde avec le Hobie Cat 16. Le Laser utilisé au Jeux olympiques coûte environ 7 000 €. ! ! Caractéristiques : Longueur : 4,20 m Flottaison : 3,81 m Largeur : 1,39 m Tirant d’eau : 0,78 m Poids : 59 kilos Surface de voilure : 7,06 m2 Matériau : polyester

6 ! Le plan d’eau de Rio

! La baie de Rio étant très étendue, les épreuves de voile vont se disputer alternativement à l’extérieur et à l’intérieur de la baie, sur sept sites notamment à Copacabana, Guanaraba Bay, l’école navale, et Pao de Açucar (le célèbre pain de sucre). « Le programme prévoit deux jours à l’extérieur où le vent est régulier mais avec beaucoup de mer et trois jours à l’intérieur, où la mer est plate avec beaucoup de courant et le vent oscillant » explique Jean-Baptiste Bernaz, qui est à l’aise sur ce plan d’eau qu’il connaît désormais bien pour avoir vécu dans la cité carioca. Et d’ajouter : « je n’ai pas de préférences, même si j’aime quand il y a 15 nœuds de vent (force 4) que la mer soit plate ou qu’il y ait des vagues. » ! !

7 Jean-Baptiste Bernaz mot pour mot ! ! Le championnat du monde 2016 ! « Je suis vraiment content, car cette année j’avais trois objectifs majeurs : me qualiier pour les Jeux de Rio, faire une bonne performance à ce championnat du monde, et obtenir une médaille olympique. Les choses s’enchaînent plutôt bien… et il me reste à atteindre le dernier objectif ! Ma satisfaction au Mexique, c’est d’avoir toujours été dans le match, de n’avoir jamais reculé au classement, et terminé avec le total de points le plus faible de la lotte. Nous avons eu les conditions de vent que l’on peut rencontrer à Rio et j’ai pris de super départs, qui étaient un peu mon point faible. Je suis parvenu à m’installer devant et à y rester malgré la pression et l’enjeu. » ! Mon bateau ! « C’est une série où tout le monde a le même bateau ! De plus, lors des championnats du monde et aux Jeux olympiques, les Laser sont fournis aux concurrents et tirés au sort. Pour les jeux olympiques, je vais juste apporter ma barre et quelques bouts. En Laser, il n’y a pas de tricherie, c’est de la monotypie pure et dure ! N’empêche, c’est un bateau très exigeant sur lequel on ne peut rien changer, sur lequel il faut s’adapter. Je dirais qu’il est assez « brut de décoffrage » - et nécessite de s’entraîner très dur physiquement. C’est un bateau pour « bosseurs », mais qui m’a permis de développer des sensations très ines et je crois me correspond bien. » ! ! !

8 La Coupe de l’America ! « Quand j’ai débuté la voile, mon rêve était de faire un jour ou l’autre la Coupe de l’America ! J’ai grandi avec des posters de Class America dans ma chambre… et a toujours eu cette idée un jour de la disputer et j’espère de la gagner ! C’est le graal de la technologie. Mais je sais aussi qu’accéder à la Coupe de l’America passe aussi par la voile olympique. La preuve est qu’aujourd’hui, la majorité des équipages en sont issus. Les plus grands régatiers sont tous passés par le Laser, et nombreux sont ceux qui comme Russell Coutts, , … ont gagné la Coupe de l’America par la suite. Je rêve clairement d’intégrer une équipe après les Jeux de Rio » ! Essayer de nouveaux supports ! « J’ai toujours privilégié l’idée de naviguer sur un maximum de bateaux différents, car je considère que c’est très enrichissant. J’ai notamment fait du match racing, disputé un championnat du monde de Hobie Cat 16 et un championnat d’Europe de Star… Naviguer sur d’autres supports apporte indéniablement… et je ne compte pas m’arrêter là. Je n’ai rien décidé à ce jour, puisque mon objectif est une médaille à Rio cet été, mais pourquoi pas une quatrième préparation olympique sur un nouveau bateau ou courir la Volvo Ocean Race (la course autour du monde en équipage ; ndlr). Ce qui m’intéresse avant tout, c’est l’approche professionnelle et technologique de projets et d’équipes… dans le but de faire la Coupe de l’America ! » !

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9 « JB2» vu par… !

Lionel Pellegrino, entraîneur de l’équipe de France de Laser, préparation olympique 2012 ! « Dans un milieu très conservateur comme peut l'être celui de la voile, Jean-Baptiste par son talent, son parcours et son approche du haut niveau a donné « un coup de jeune » à la voile olympique française. Sans vraiment de gros moyens, mais avec beaucoup d'imagination, beaucoup de travail et de plaisir, il a réussi à se construire un palmarès, qui au vu de son potentiel n'est pas encore arrivé à sa dernière ligne ». ! Robert Scheidt (Brésil), double champion olympique et huit fois champion du monde de Laser ! « JB est un merveilleux régatier, et actuellement au sommet de sa carrière en Laser. Je le connais depuis de très longues années et a pu voir son évolution. Nous sommes très amis, et avons d’ailleurs planiié des entraînements communs avant les Jeux olympiques, ce qui est super pour tous les deux. Après son magniique résultat lors du dernier championnat du monde au Mexique, il est dans les meilleures dispositions pour conquérir une médaille à Rio. Je lui souhaite le !meilleur pour ses challenges à venir ! » ! (Angleterre), champion du monde de Laser en 2015 et 2016 ! « JB est un compétiteur fantastique, et son superbe résultat lors du dernier championnat du monde au Mexique est quelque chose que tout le monde dans la lotte sentait venir depuis quelque temps. Il est sans aucun doute en tête de liste des médaillés potentiels à Rio. De plus, c’est vraiment un type génial, et tous les coureurs de Laser et moi-même sont heureux de l’avoir comme ami. » !

10 ! Laurent Bernaz, son père, régatier en Laser catégorie Master, 12 ème du dernier mondial ! « Depuis ses débuts au club nautique de Sainte-Maxime, « JB » n'a eu de cesse de naviguer. Jamais je ne l'ai forcé à faire du bateau, mais toujours lui a demandé de faire çà sérieusement, et c'est aussi comme cela qu'il a abordé son sport. Il n’en a jamais assez et aime être sur l’eau… Nous avons parcouru des milliers de kilomètres tous les deux pour régater dans toute l’Europe. Que personne ne doute d'une chose, ses résultats uniques en France sur un support aussi contraignant que le Laser olympique sont dûs à la constance de son engagement, un gros travail physique et près de 300 jours par an passés sur l’eau. Je suis son premier fan ! »

! Jonathan Lobert, médaillé de bronze aux Jeux de Londres en , sélectionné olympique à Rio en Finn ! « Nous partageons la même chambre aux Jeux et sur la plupart des régates de l’équipe de France. On s’entend super bien, on a fait du Laser ensemble. J’ai suivi son mondial au Mexique comme un gamin tous les jours en rentrant de l’entraînement à Rio. La première chose que je faisais c’était de voir le résultat de « JB » sur internet. La victoire ne s’est pas jouée à grand chose. Il aime les grands événements, Rio lui convient bien. Ses concurrents ont du souci à se faire, car il a toutes les qualités pour être médaillé. En tous cas je serai là tous les matins pour le lui rappeler ! » ! ! Benoît Marie, vainqueur de la Mini Transat, numéro un Français en Moth à foil, vice-champion du monde Class C ! « Quelle joie de voir l’élite de la voile olympique française engranger les podiums ! Jean-Baptiste est clairement un sacré client pour les prochains Jeux, dans un sport où beaucoup de choses se jouent dans la tête ! Et après les JO, j’espère que notre Lasériste nous rejoindra pour goûter aux joies du vol à haute vitesse sur nos Moths à foil. Et ce ne peut qu’être un sérieux client ! De voir arriver des têtes comme lui est un indicateur très positif ! J’ai hâte de naviguer contre un médaillé olympique français ! Allez « JB » ! »

11 ! Antoine Bernaz, son frère « Za, mon frère c'est mon frère ! D'apparence nous ne sommes pas forcément proches car nous sommes très différents. Lui c'est l'artiste, le goût du risque, la solitude alors que je suis tout le contraire… Je suis ier de lui et de tout ce qu’il fait. Pour moi c'est le meilleur et il mérite cette médaille. Parfois je réléchis sur ce qu'il est en train de réaliser. C’est un peu le « Zidane » de la voile : trois olympiades, un si grand palmarès. En Laser, c'est une légende française et c’est incroyable. L'un envers l'autre nous sommes exigeants, parfois un peu trop, mais lui comme moi nous savons qu'il n’y a que l'or qui nous intéresse. Nos parents nous ont toujours poussés vers cette ambition de réussir ce que l'on entreprend, et donc je sais qu'il va le faire ! Je crois en son destin. » ! Didier Ravon, ancien rédacteur en chef de Voiles et Voiliers, journaliste spécialiste de voile olympique ! « Rares sont les régatiers ayant un tel don du vent et ce merveilleux toucher de barre, permettant d’être à l’aise dans toutes les conditions. L’observer naviguer est un ravissement tant il est en harmonie avec son bateau et les éléments. Derrière des qualités naturelles et techniques exceptionnelles, son « french lair » et ce zest d’insouciance et de décontraction, se cache un travailleur acharné, qui au début de ses douze années d’olympisme, manquait parfois de régularité, mais qui aujourd’hui a acquis cette maturité, lui permettant de concrètement rêver au titre olympique cet été à Rio.

12 ! ! Si vous avez manqué le début… avant Rio ! • Jean-Baptiste Bernaz, 28 ans, numéro un français en Laser depuis plus de dix ans, récent vice-champion du monde, va disputer ses troisièmes Jeux olympiques consécutifs à Rio de Janeiro du 8 au 15 août, à raison de deux manches quotidiennes, plus deux jours de réserve les 14 et 16 août. Il fait partie des grands favoris pour une médaille, tout comme l’Anglais, le Brésilien, l’Allemand, l’Australien, le Hollandais, le Croate et le Chypriote… ! • Il y a dix séries olympiques aux Jeux de Rio, dont le Laser, dériveur solitaire mesurant 4,20 mètres de longueur par 1,39 mètre de largeur et portant une voile de 7,06 mètres carrés. Dessiné en 1969 par les Canadiens Bruce Kirby et Ian Bruce, il a été produit à plus de 200 000 exemplaires dans le monde. ! • Le Laser est série olympique depuis vingt ans. C’est le Brésilien Robert Scheidt, ami et partenaire d’entraînement de Jean-Baptiste Bernaz, qui a remporté la première médaille d’or lors des Jeux d’Atlanta 1996. Véritable légende du Laser, il est double champion olympique et huit fois champion du monde, et va défendre à 43 ans les couleurs de son pays, chez lui cet été. ! • Au terme de douze courses, les dix premiers du classement général accèdent à l’ultime régate baptisée Medal Race. Cette épreuve courte (20 minutes) se dispute près de terre ain de pouvoir être suivie par le public, et se caractérise par le fait que les points comptent double. A l’issue des régates, c’est le concurrent qui cumule le moins de points qui est déclaré vainqueur. ! ! !

13 ! ! ! Contacts ! Tél. : 06 21 22 24 99 Mail : [email protected] Twitter : @jbbernaz Facebook : jean baptiste bernaz laser olympique Association : J2B Contact média FF Voile - Équipe de France : Marine Carrié : 06 88 67 87 91 et [email protected] ! Photos libres de droit pour la presse sur demande. ! Photos © Christophe Launay/FF Voile !

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