CAHIER SPÉCIAL DES CHARGES BTC/CTB ALG 284 DU 06/10/2017

MARCHÉ DE SERVICES ACTUALISATION DU PLAN DE DÉPLACEMENTS URBAINS DE L’ALGÉROIS

PROCÉDURE OUVERTE

PAYS : ALGÉRIE

CODE NAVISION : ALG 14 019 11

TABLE DES MATIÈRES

1 PARTIE 1 : DISPOSITIONS ADMINISTRATIVES ET CONTRACTUELLES ...... 4

1.1 GÉNÉRALITÉS ...... 4 1.1.1 Dérogations à l’AR du 14.01.2013 ...... 4 1.1.2 Le pouvoir adjudicateur ...... 5 1.1.3 Cadre institutionnel de la CTB ...... 5 1.1.4 Règles régissant le marché ...... 6 1.1.5 Définitions ...... 6 1.1.6 Confidentialité ...... 7 1.1.7 Obligations déontologiques ...... 8 1.1.8 Droit applicable et tribunaux compétents ...... 9 1.2 OBJET ET PORTÉE DU MARCHÉ ...... 10 1.2.1 Nature du marché ...... 10 1.2.2 Objet du marché ...... 10 1.2.3 Lots ...... 10 1.2.4 Postes ...... 10 1.2.5 Durée du marché ...... 10 1.2.6 Variantes ...... 11 1.3 PROCÉDURE ...... 12 1.3.1 Mode de passation ...... 12 1.3.2 Publication...... 12 1.3.3 Informations ...... 12 1.3.4 Offre ...... 13 1.3.5 Droit d’introduction et ouverture des offres ...... 14 1.3.6 Sélection des soumissionnaires ...... 15 1.3.7 Conclusion du contrat ...... 18 1.4 CONDITIONS CONTRACTUELLES ET ADMINISTRATIVES PARTICULIÈRES ...... 20 1.4.1 Définitions (art. 2) ...... 20 1.4.2 Correspondance avec le prestataire de services (art. 10) ...... 20 1.4.3 Fonctionnaire dirigeant (art. 11) ...... 20 1.4.4 Sous-traitants (art. 12 à 15) ...... 21 1.4.5 Confidentialité (art. 18) ...... 21 1.4.6 Droits intellectuels (art. 19 à 23) ...... 21 1.4.7 Cautionnement (art. 25 à 33) ...... 22 1.4.8 Conformité de l’exécution (art. 34) ...... 23 1.4.9 Modifications du marché (art. 37 à 38/19) ...... 24 1.4.10 Réception technique préalable (art. 41-42) ...... 25 1.4.11 Modalités d’exécution (art. 146 es) ...... 26 1.4.12 Responsabilité du prestataire de services (art. 152-153) ...... 26 1.4.13 Moyens d’action du Pouvoir Adjudicateur (art. 44-53 et 154-155) ...... 27 1.4.14 Fin du marché ...... 29 1.4.15 Facturation et paiement des services (art. 66 à 72 -160) ...... 29 1.4.16 Litiges (art. 73 de l’AR du 14.01.2013) ...... 30 2 PARTIE 2 : TERMES DE RÉFÉRENCES ...... 32

2.1 CONTEXTE GÉNÉRAL DE L’ÉTUDE ...... 32 2.1.1 Objet de la consultation ...... 32 2.1.2 Contexte ...... 32 2.1.3 Constats par mode de transport ...... 43 2.1.4 Les objectifs du PDU ...... 46 2.2 MODALITÉS DE L’ÉTUDE ...... 48 2.2.1 Présentation générale de la démarche ...... 48 2.2.2 Instances de suivi ...... 49 2.2.3 Les groupes de travail thématiques ...... 50 2.2.4 Méthodologie proposée ...... 50

2.2.5 Livrables attendus ...... 58 2.2.6 Langue d’exécution de la prestation ...... 59 2.3 ANNEXES ...... 59

3 PARTIE 3 : FORMULAIRES...... 61

3.1 INSTRUCTIONS POUR L’ÉTABLISSEMENT DE L’OFFRE ...... 61 3.2 IDENTIFICATION DU SOUMISSIONNAIRE ...... 62 3.3 FORMULAIRE D’OFFRE ...... 63 3.4 DÉCLARATION D’INTÉGRITÉ POUR LES SOUMISSIONNAIRES...... 65 3.5 SOUS-TRAITANTS ...... 67 3.6 DOSSIER DE SÉLECTION ...... 68 3.6 TABLEAU PROFIL EXPERT – CHEF DE MISSION ...... 75 3.7 TABLEAU PROFIL EXPERT – EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE...... 76 3.8 RÉCAPITULATIF DES DOCUMENTS À REMETTRE ...... 77

CSC ALG 284 PRCDE- ALG 1401911 3

1 Partie 1 : Dispositions administratives et contractuelles

1.1 Généralités

1.1.1 Dérogations à l’AR du 14.01.2013

Le chapitre 1.4

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Conditions contractuelles et administratives particulières du présent cahier spécial des charges (CSC) contient les clauses administratives et contractuelles particulières applicables au présent marché public par dérogation à l’AR du 14.01.2013 ou qui complètent ou précisent celui-ci. Dans le présent cahier spécial des charges, il est dérogé à l’article 26 des règles Générales d’Exécution, afin de faciliter l’accès au marché à des opérateurs étrangers.

1.1.2 Le pouvoir adjudicateur

Le pouvoir adjudicateur du présent marché public est la « Coopération Technique Belge », ci-après dénommée CTB, société anonyme de droit public à finalité sociale, ayant son siège social à 147 rue Haute, 1000 Bruxelles (numéro d’entreprise 0264.814.354, RPM Bruxelles). En tant qu’agence belge de développement, la CTB soutient, pour le gouvernement belge, les pays en développement dans leur lutte contre la pauvreté. Outre cette mission de service public pour le gouvernement belge, la CTB exécute également des prestations pour le compte d’autres organisations nationales et internationales contribuant à un développement humain durable1. Pour le présent marché public, la CTB est valablement représentée par Madame Marie- Christine BOEVE, Représentante Résidente de la CTB en Algérie.

1.1.3 Cadre institutionnel de la CTB

Le cadre de référence général dans lequel travaille la CTB est la loi belge du 19 mars 2013 relative à la Coopération au Développement2, ainsi que la Loi belge du 21 décembre 1998 portant création de la « Coopération Technique Belge » sous la forme d’une société de droit public3. Les développements suivants constituent eux aussi un fil rouge dans le travail de la CTB : citons, à titre de principaux exemples :

 sur le plan de la coopération internationale : les Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations unies, la Déclaration de Paris sur l’harmonisation et l’alignement de l’aide ;

 sur le plan de la lutte contre la corruption : la loi du 8 mai 2007 portant assentiment à la Convention des Nations unies contre la corruption, faite à New York le 31 octobre 20034, ainsi que la loi du 10 février 1999 relative à la répression de la corruption transposant la Convention relative à la lutte contre la corruption de fonctionnaires étrangers dans des transactions commerciales internationales ;

 sur le plan du respect des droits humains : la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations unies (1948) ainsi que les 8 conventions de

1 Pour plus d’informations voir http://www.btcctb.org/showpage.asp?iPageID=34) et la loi du 21 décembre 1998 portant création de la Coopération Technique Belge, modifiée par les lois des 13 novembre 2001 et 30 décembre 2001. 2 M.B. du 30 décembre 1998, du 17 novembre 2001, du 6 juillet 2012, du 15 janvier 2013 et du 26 mars 2013. 3 M.B. du 1er juillet 1999. 4 M.B. du 18 novembre 2008.

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base de l’Organisation Internationale du Travail5 consacrant en particulier le droit à la liberté syndicale (C. n° 87), le droit d’organisation et de négociation collective de négociation (C. n° 98), l’interdiction du travail forcé (C. n° 29 et 105), l’interdiction de toute discrimination en matière de travail et de rémunération (C. n° 100 et 111), l’âge minimum fixé pour le travail des enfants (C. n° 138), l’interdiction des pires formes de ce travail (C. n° 182) ;

 sur le plan du respect de l’environnement : La Convention-cadre sur les changements climatiques de Paris, le douze décembre deux mille quinze ;

 Le quatrième contrat de gestion entre la CTB et l’État belge (approuvé par AR du 10.04.2014, MB 10.06.2014) qui arrête les règles et les conditions spéciales relatives à l’exercice des tâches de service public par la CTB pour le compte de l’Etat belge. 1.1.4 Règles régissant le marché

Sont e.a. d’application au présent marché public :

 La Loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics6 ;

 La Loi du 17 juin 2013 relative à la motivation, à l’information et aux voies de recours en matière de marchés publics et de certains marchés de travaux, de fournitures et de services7

 L’A.R. du 18 avril 2017 relatif à la passation des marchés publics dans les secteurs classiques8 ;

 L’A.R. du 14 janvier 2013 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics ;

 Les Circulaires du Premier Ministre en matière de marchés publics.

1.1.5 Définitions

Dans le cadre de ce marché, il faut comprendre par :

 Le soumissionnaire : la personne physique (m/f) ou morale qui introduit une offre ;

 L’adjudicataire / le prestataire de services : le soumissionnaire à qui le marché est attribué ;

 Le pouvoir adjudicateur : la CTB, représentée par le Représentant résident de la CTB en Algérie ;

 L’offre : l’engagement du soumissionnaire d’exécuter le marché aux conditions qu’il présente ;

5 http://www.ilo.org/ilolex/french/convdisp1.htm. 6 M.B. 14 juillet 2016. 7 M.B. du 21 juin 2013. 8 M.B. 9 mai 2017.

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 Jours : A défaut d’indication dans le cahier spécial des charges et réglementation applicable, tous les jours s’entendent comme des jours calendrier ;

 Documents du marché : Avis de marché et cahier spécial des charges, y inclus les annexes et les documents auxquels ils se réfèrent ;

 Spécifications techniques : une spécification qui figure dans un document définissant les caractéristiques requises d'un produit ou d'un service, tels que les niveaux de qualité, les niveaux de la performance environnementale et climatique, la conception pour tous les besoins, y compris l'accessibilité pour les personnes handicapées, et l'évaluation de la conformité, la propriété d'emploi, l'utilisation du produit, la sécurité ou les dimensions, y compris les prescriptions applicables au produit en ce qui concerne le nom sous lequel il est vendu, la terminologie, les symboles, les essais et méthodes d'essais, l'emballage, le marquage et l'étiquetage, les instructions d'utilisation, les processus et méthodes de production à tout stade du cycle de vie de la fourniture ou du service, ainsi que les procédures d'évaluation de la conformité;

 Variante : un mode alternatif de conception ou d’exécution qui est introduit soit à la demande du pouvoir adjudicateur, soit à l’initiative du soumissionnaire;

 Option : un élément accessoire et non strictement nécessaire à l’exécution du marché, qui est introduit soit à la demande du pouvoir adjudicateur, soit à l’initiative du soumissionnaire;

 Inventaire : dans un marché de fournitures ou de services, le document du marché qui fractionne les prestations en postes différents et précise pour chacun d’eux la quantité ou le mode de détermination du prix;

 BDA : le Bulletin des Adjudications :

 JOUE : le Journal Officiel de l’Union européenne

 OCDE: l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques ;

 Les règles générales d’exécution RGE: les règles se trouvant dans l aversion coordonnée de l’AR du 14.01.2013 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics ;

 Le cahier spécial des charges (CSC) : le présent document ainsi que toutes ses annexes et documents auxquels il fait référence ;

 La pratique de corruption : toute proposition de donner ou consentir à offrir à quiconque un paiement illicite, un présent, une gratification ou une commission à titre d’incitation ou de récompense pour qu’il accomplisse ou s’abstienne d’accomplir des actes ayant trait à l’attribution du marché ou à l’exécution du marché conclu avec le pouvoir adjudicateur ;

 Le litige : l’action en justice.

1.1.6 Confidentialité

Le soumissionnaire ou l'adjudicataire et la CTB sont tenus au secret à l'égard des tiers

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concernant toutes les informations confidentielles obtenues dans le cadre du présent marché et ne transmettront celles-ci à des tiers qu'après accord écrit et préalable de l'autre partie. Ils ne diffuseront ces informations confidentielles que parmi les préposés concernés par la mission. Ils garantissent que ces préposés seront dûment informés de leurs obligations de confidentialité et qu’ils les respecteront.

1.1.7 Obligations déontologiques

Tout manquement à se conformer à une ou plusieurs des clauses déontologiques peut aboutir à l’exclusion du candidat, du soumissionnaire ou de l’adjudicataire d’autres marchés publics pour la CTB. Pendant la durée du marché, l’adjudicataire et son personnel respectent les droits de l’homme et s’engagent à ne pas heurter les usages politiques, culturels et religieux du pays bénéficiaire. Le soumissionnaire ou l’adjudicataire est tenu de respecter les normes fondamentales en matière de travail, convenues au plan international par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), notamment les conventions sur la liberté syndicale et la négociation collective, sur l’élimination du travail forcé et obligatoire, sur l’élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession et sur l’abolition du travail des enfants. Toute tentative d’un candidat ou d’un soumissionnaire visant à se procurer des informations confidentielles, à procéder à des ententes illicites avec des concurrents ou à influencer le comité d’évaluation ou le pouvoir adjudicateur au cours de la procédure d’examen, de clarification, d’évaluation et de comparaison des offres et des candidatures entraîne le rejet de sa candidature ou de son offre. De plus, afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit à l’adjudicataire d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux préposés du pouvoir adjudicateur concernés directement ou indirectement par le suivi et/ou le contrôle de l’exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique. Toute offre sera rejetée ou tout contrat (marché public) annulé dès lors qu’il sera avéré que l’attribution du contrat ou son exécution aura donné lieu au versement de « frais commerciaux extraordinaires ». Les frais commerciaux extraordinaires concernent toute commission non mentionnée au marché principal ou qui ne résulte pas d’un contrat en bonne et due forme faisant référence à ce marché, toute commission qui ne rétribue aucun service légitime effectif, toute commission versée dans un paradis fiscal, toute commission versée à un bénéficiaire non clairement identifié ou à une société qui a toutes les apparences d’une société de façade. L’adjudicataire du marché s’engage à fournir au pouvoir adjudicateur, à sa demande, toutes les pièces justificatives relatives aux conditions d’exécution du contrat. Le pouvoir adjudicateur pourra procéder à tout contrôle, sur pièces et sur place, qu’il estimerait nécessaire pour réunir des éléments de preuve sur une présomption de frais commerciaux inhabituels. L’adjudicataire ayant payé des dépenses commerciales inhabituelles est susceptible, selon la gravité des faits observés, de voir son contrat

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résilié ou d’être exclu de manière permanente.

1.1.8 Droit applicable et tribunaux compétents

Le marché doit être exécuté et interprété conformément au droit belge. Les parties s’engagent à remplir de bonne foi leurs engagements en vue d’assurer la bonne fin du marché. En cas de litige ou de divergence d’opinion entre le pouvoir adjudicateur et l’adjudicataire, les parties se concerteront pour trouver une solution. À défaut d’accord, les tribunaux de Bruxelles sont seuls compétents pour trouver une solution. Voir également point 4.14 Réclamations et requêtes (articles 73 de l’AR du 14.01.2013)

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1.2 Objet et portée du marché

1.2.1 Nature du marché

Marché public de services.

1.2.2 Objet du marché

Le présent marché consiste en la désignation d’un bureau d’études pour engager les études nécessaires à la révision du Plan de Déplacements Urbains (PDU) de l’agglomération algéroise, conformément aux conditions du présent CSC.

1.2.3 Lots

Le marché est composé d’un seul lot formant un tout indivisible. Une offre pour une partie du marché est irrecevable. La description des prestations est reprise dans la partie 2 (termes de référence) du présent cahier spécial des charges

1.2.4 Postes

Le marché est composé des postes suivants : Poste 1 : Elaboration du diagnostic, détermination des enjeux, et formalisation des objectifs (= Phase 1) (durée estimée à 6 mois, y compris le délai de validation des documents par le partenaire) ; Poste 2 : Définition des orientations stratégiques du PDU (= Phase 2) (durée estimée à 5 mois, y compris le délai de validation des documents par le partenaire) ; Poste 3 : Conception du projet PDU (= Phase 3) (durée estimée à 4 mois y compris le délai de validation des documents par le partenaire). Une description détaillée de chaque poste se trouve à la partie 2 (Termes de Référence) du présent cahier spécial des charges. Ces postes sont groupés et forment un seul marché. Il n’est pas possible de soumissionner pour un ou plusieurs postes et le soumissionnaire est tenu de remettre prix pour tous les postes du marché.

1.2.5 Durée du marché

Le marché prend cours le premier jour calendrier qui suit le jour où l’adjudicataire a reçu la notification de la conclusion du marché et dure jusqu’au moment où le marché est complètement exécuté. L’exécution des services prévus au présent cahier spécial des charges doit, dans tous les cas, être terminée dans le délai prévu, à savoir maximum 15 mois, conformément aux termes de référence.

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1.2.6 Variantes

Il n’y a pas de possibilité d’introduire des variantes exigées et autorisées. Les variantes libres ne sont pas admises. Chaque soumissionnaire ne peut introduire qu’une seule offre. Les variantes sont interdites.

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1.3 Procédure

1.3.1 Mode de passation

Le présent marché est attribué, en application de 36 de la loi du 17 juin 2016, via une procédure ouverte.

1.3.2 Publication

1.3.2.1 Publicité officielle Le présent marché fait l’objet d’une publication officielle au Bulletin des Adjudication et au Journal Officiel de l’Union Européenne.

1.3.2.2 Publication complémentaire

Le présent CSC est publié sur le site Web de la CTB (www.btcctb.org), également sur le site web de l’OCDE.

1.3.3 Informations

L’attribution de ce marché est coordonnée par Madame Chafika Bouzar, Responsable Administration et Finances internationale. Aussi longtemps que court la procédure, tous les contacts entre le pouvoir adjudicateur et les soumissionnaires (éventuels) concernant le présent marché se font exclusivement via cette personne et il est interdit aux soumissionnaires (éventuels) d’entrer en contact avec le pouvoir adjudicateur d’une autre manière au sujet du présent marché, sauf disposition contraire dans le présent CSC.

Jusqu’à 10 jours inclus, les candidats-soumissionnaires peuvent poser des questions concernant le CSC et le marché. Les questions seront posées par écrit à Madame Chafika Bouzar, Responsable Administration et Finances internationale, ([email protected]) et il y sera répondu au fur et à mesure de leur réception.

Jusqu’à la notification de la décision d’attribution, il ne sera donné aucune information sur l’évolution de la procédure.

Le soumissionnaire est censé introduire son offre en ayant pris connaissance et en tenant compte des rectifications éventuelles concernant l’avis de marché ou le CSC qui sont publiées au Journal officiel de l’Union européenne et au Bulletin des Adjudications ou qui lui sont envoyées par courrier électronique. À cet effet, s’il a téléchargé le CSC sous forme électronique, il lui est vivement conseillé de transmettre ses coordonnées au gestionnaire de marchés publics mentionné ci-dessus et de se renseigner sur les éventuelles modifications ou informations complémentaires.

Conformément à l’article 81 de l’A.R. du 18 avril 2017, le soumissionnaire est tenu de dénoncer immédiatement toute lacune, erreur ou omission dans les documents du marché qui rende impossible l’établissement de son prix ou la comparaison des offres, au plus tard dans un délai de 10 jours avant la date limite de réception des offres.

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1.3.4 Offre

1.3.4.1 Données à mentionner dans l’offre

L’attention des soumissionnaires est attirée sur les principes généraux édictés au titre 1 de la loi du 17 juin 2016 et qui sont applicables à la présente procédure de passation.

Le soumissionnaire est tenu d’utiliser le formulaire d’offre joint en annexe. A défaut d’utiliser ce formulaire, il supporte l’entière responsabilité de la parfaite concordance entre les documents qu’il a utilisés et le formulaire.

L’offre et les annexes jointes au formulaire d’offre sont rédigées en français.

Par le dépôt de son offre, le soumissionnaire renonce automatiquement à ses conditions générales ou particulières de vente, même si celles-ci sont mentionnées dans l’une ou l’autre annexe à son offre.

Le soumissionnaire indique clairement dans son offre quelle information est confidentielle et/ou se rapporte à des secrets techniques ou commerciaux et ne peut donc pas être divulguée par le pouvoir adjudicateur.

1.3.4.2 Durée de validité de l’offre Les soumissionnaires restent liés par leur offre pendant un délai de 180 jours calendrier, à compter de la date limite de réception des offres.

1.3.4.3 Détermination des prix

Tous les prix mentionnés dans le formulaire d’offre doivent être obligatoirement libellés en EURO.

Le présent marché est un marché à prix global, ce qui signifie que le prix global est forfaitaire et couvre l’ensemble des prestations du marché ou chacun des postes de l’inventaire.

En application de l’article 37 de l’arrêté royal du 18 avril 2017, le pouvoir adjudicateur peut effectuer toutes les vérifications sur pièces comptables et tous contrôles sur place de l’exactitude des indications fournis dans le cadre de la vérification des prix.

1.3.4.4 Eléments inclus dans le prix Le prestataire de services est censé avoir inclus dans ses prix tous les frais et impositions généralement quelconques grevant les services, à l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée et du prix des billets d’avion pour les voyages internationaux.

Le prestataire de services organise lui-même ses voyages internationaux (réservation et paiement).

Le coût des voyages internationaux sera remboursé par la CTB au prestataire de

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services, sur base de la présentation de son billet d’avion en classe économique et de son boarding pass. Le remboursement de ce billet d’avion A/R se fera sur base du coût payé par le prestataire de services et est plafonné à 500 € TTC maximum.

Attention : Les jours de voyage internationaux ne sont pas considérés comme des jours de travail et ne sont donc pas payés par la CTB. Le prestataire organise et prend en charge lui-même les transports locaux dans le cadre de l’exécution du présent marché. La CTB lui fournira néanmoins des conseils en la matière. Sont notamment inclus dans les prix les honoraires, les per diem, les frais de logement, les frais de transport locaux, d’assurance, de visas, les frais de communication, les frais administratifs et de secrétariat, le coût de la documentation relative aux services et éventuellement exigée par le pouvoir adjudicateur, la production et la livraison de documents ou de pièces liés à l’exécution des services, les droits de douane et d’accise relatifs au matériel et aux produits utilisés, les frais d’emballage, les frais de réception, tous les frais, coûts de personnel et de matériel nécessaires pour l’exécution du présent marché, la rémunération à titre de droit d’auteur, l’achat ou la location auprès de tiers de services nécessaires pour l’exécution du marché.

1.3.5 Droit d’introduction et ouverture des offres

1.3.5.1 Droit et mode d’introduction des offres

Sans préjudice des variantes éventuelles, le soumissionnaire ne peut remettre qu’une seule offre pour le présent marché.

Le soumissionnaire introduit son offre de la manière suivante :

 Un exemplaire original de l’offre complète sera introduit sur papier. En plus, le soumissionnaire joindra à l’offre les copies demandées dans les directives pour l’établissement de l’offre. Le cas échéant, ces copies peuvent être introduites sous forme d’un ou plusieurs fichiers au format PDF sur Clé Usb.

Elle est introduite sous pli définitivement scellé, portant la mention : Offre ALG 284 – PDU à l’attention de Madame Chafika BOUZAR.

Elle peut être introduite :

a) par la poste (envoi normal ou recommandé)

Dans ce cas, le pli scellé est glissé dans une seconde enveloppe fermée adressée à la :

Coopération Technique Belge

110, Lotissement la CADAT, Les Sources, Bir Mourad Rais, 16005 Alger

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b) par remise contre accusé de réception.

Le service est accessible, tous les jours ouvrables, pendant les heures de bureau: de 8h30 à 12h00 et de 13h00. à 16h30. (Voir adresse mentionnée au point Ouverture des offres).

Toute offre doit parvenir avant la date et l'heure ultime de dépôt. Les offres parvenues tardivement ne sont pas acceptées. (Article 83 de l’AR Passation)

1.3.5.2 Modification ou retrait d’une offre déjà introduite

Lorsqu’un soumissionnaire souhaite modifier ou retirer une offre déjà envoyée ou introduite, ceci doit se dérouler conformément aux dispositions de l’article 43 et 85 de l’arrêté royal du 18 avril 2017.

Afin de modifier ou de retirer une offre déjà envoyée ou introduite, une déclaration écrite est exigée, correctement signée par le soumissionnaire ou par son mandataire. L’objet et la portée des modifications doivent être mentionnés de façon précise. Le retrait doit être inconditionnel.

Le retrait peut également être communiqué par téléfax, ou via un moyen électronique, pour autant qu’il soit confirmé par lettre recommandée déposée à la poste ou contre accusé de réception au plus tard le jour avant la date limite de réception des offres.

L'objet et la portée des modifications doivent être indiqués avec précision.

Le retrait doit être pur et simple.

1.3.5.3 Ouverture des offres

Les offres doivent être en possession du pouvoir adjudicateur avant 16h le 13/11/2017. L’ouverture des offres est publique.

La séance d’ouverture des offres se fera à l’adresse indiquée ci-dessus pour le dépôt des offres.

1.3.6 Sélection des soumissionnaires

1.3.6.1 Motifs d’exclusion et critères de sélection Les motifs d’exclusion obligatoires et facultatifs, ainsi que les critères de sélection, sont renseignés en Partie 3 du présent cahier spécial des charges.

Par le dépôt de son offre accompagné du document unique de marché européen (DUME), le soumissionnaire déclare officiellement sur l’honneur :

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1° qu’il ne se trouve pas dans un des cas d’exclusion obligatoires ou facultatifs, qui doit ou peut entraîner son exclusion

2° qu’il répond aux critères de sélection qui ont été établis par le pouvoir adjudicateur dans le présent marché

Le pouvoir adjudicateur demandera au soumissionnaire, si nécessaire, à tout moment de la procédure, de fournir tout ou partie des documents justificatifs, si cela est nécessaire pour assurer le bon déroulement de la procédure. Le soumissionnaire n’est pas tenu de présenter des documents justificatifs ou d’autres pièces justificatives lorsque et dans la mesure où le pouvoir adjudicateur a la possibilité d’obtenir directement les certificats ou les informations pertinentes en accédant à une base de données nationale gratuite dans un État membre.

A l’exception des motifs d’exclusion relatifs aux dettes fiscales et sociales, le soumissionnaire qui se trouve dans l’une des situations d’exclusion obligatoires ou facultatives peut prouver d’initiative qu’il a versé ou entrepris de verser une indemnité en réparation de tout préjudice causé par l’infraction pénale ou la faute, clarifié totalement les faits et circonstances en collaborant activement avec les autorités chargées de l’enquête et pris des mesures concrètes de nature technique et organisationnelle et en matière de personnel propres à prévenir une nouvelle infraction pénale ou une nouvelle faute.

1.3.6.2 Modalités d'examen des offres et régularité des offres Avant de procéder à l’évaluation et à la comparaison des offres, le pouvoir adjudicateur examine leur régularité.

Les offres doivent être établies de manière telle que le pouvoir adjudicateur puisse faire son choix sans entrer en négociation avec le soumissionnaire. Pour cette raison, et afin de pouvoir juger les offres sur pied d’égalité, il est fondamental que les offres soient entièrement conformes aux dispositions du CSC. Les offres substantiellement irrégulières sont exclues.

Constitue une irrégularité substantielle celle qui est de nature à donner un avantage discriminatoire au soumissionnaire, à entraîner une distorsion de concurrence, à empêcher l'évaluation de l'offre du soumissionnaire ou la comparaison de celle-ci aux autres offres, ou à rendre inexistant, incomplet ou incertain l'engagement du soumissionnaire à exécuter le marché dans les conditions prévues.

Sont réputées substantielles notamment les irrégularités suivantes :

1° le non-respect du droit environnemental, social ou du travail, pour autant que ce non- respect soit sanctionné pénalement ; 2° le non-respect des exigences visées aux articles 38, 42, 43, § 1er, 44, 48, § 2, alinéa 1er, 54, § 2, 55, 83 et 92 de l’AR du 18 avril 2017 et par l'article 14 de la loi, pour autant qu'ils contiennent des obligations à l'égard des soumissionnaires; 3° le non-respect des exigences minimales et des exigences qui sont indiquées comme substantielles dans les documents du marché ;

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4° les offres qui ne comportent pas de signature manuscrite originale sur le formulaire d’offre.

Le Pouvoir Adjudicateur déclare également nulle l'offre qui est affectée de plusieurs irrégularités non substantielles qui, du fait de leur cumul ou de leur combinaison, sont de nature à avoir les mêmes effets que décrits ci-dessus (conformément à l’article 76 de l’AR du 18 avril 2017).

Critères d’attribution

Le marché sera attribué au soumissionnaire qui a remis l’offre régulière économiquement la plus avantageuse en tenant compte des critères suivants :  Critère 1 : Méthodologie (60%) Le soumissionnaire présentera une note méthodologique (20 pages maximum numérotées au format A4).

Cette note contiendra au minimum les éléments/sous-critères suivants :

- La compréhension des présents termes de référence, y compris une revue critique de ceux-ci (15%) ;

- La démarche méthodologique et de mise en œuvre, y compris les outils spécifiques en rapport aux différentes tâches décrites dans les termes de référence, ainsi que la démarche de formation/action de 5 personnes de l’équipe de l’AOTU-A. La démarche de mise en œuvre peut être différente de celle qui est proposée dans les termes de référence (15%) ;

- Le calendrier détaillé des prestations, en prenant en considération les délais d’exécution maximum (15 mois) mentionnés dans les termes de référence pour chacune des phases (15%) ;

- L’organisation de l’équipe pluridisciplinaire affectée à la réalisation du PDU, les tâches et responsabilités de chaque personne affectée à l’exécution du marché et leur apport en nombre d’hommes/jours (15%).

 Critère 2 : prix de l’offre (40%) :

Le soumissionnaire remet un prix global (forfait) pour la réalisation de l’ensemble de l’étude, conformément aux termes de référence. Le soumissionnaire joindra en annexe au formulaire d’offre, le détail de son prix. Ce critère sera évalué de la façon suivante :

NF = 40 x (Mmd / Ms)

NF : note financière

Mmd : montant de l’offre le moins disant

Ms : Montant de l’offre du soumissionnaire

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Les documents à remettre pour l’évaluation des critères d’attribution sont les suivants :

 Critère 1 : Méthodologie :

- Note méthodologique de maximum 20 pages A4 ;

- Calendrier des prestations (ne peux pas dépasser 15 mois);

 Critère 2 : Prix

- Le formulaire d’offre de prix correctement complété et signé ;

- En annexe au formulaire, le détail du prix remis.

Cotation finale Les cotations pour les critères d’attribution seront additionnées. Le marché sera attribué au soumissionnaire qui obtient la cotation finale la plus élevée, après que le pouvoir adjudicateur aura vérifié, à l’égard de ce soumissionnaire, l’exactitude de la déclaration sur l’honneur et à condition que le contrôle ait démontré que la déclaration sur l’honneur correspond à la réalité.

1.3.6.3 Attribution du marché

Le marché sera attribué au soumissionnaire qui a remis l’offre régulière économiquement la plus avantageuse.

Il faut néanmoins remarquer que, conformément à l’art. 85 de la loi du 17 juin 2016, il n’existe aucune obligation pour le pouvoir adjudicateur d’attribuer le marché.

Le pouvoir adjudicateur peut soit renoncer à passer le marché, soit refaire la procédure, au besoin suivant un autre mode.

1.3.7 Conclusion du contrat

Conformément à l’art. 88 de l’A.R. du 18 avril 2017, le marché a lieu par la notification au soumissionnaire choisi de l’approbation de son offre.

La notification est effectuée par les plateformes électroniques, par courrier électronique ou par fax et, le même jour, par envoi recommandé.

Le contrat intégral consiste dès lors en un marché attribué par la CTB au soumissionnaire choisi conformément :  au présent CSC et ses annexes ;

 l’offre approuvée et toutes ses annexes ;

 à la lettre recommandée portant notification de la décision d’attribution ;

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 le cas échéant, aux documents éventuels ultérieurs, acceptés et signés par les deux parties.

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1.4 Conditions contractuelles et administratives particulières

Le présent chapitre de ce CSC contient les clauses particulières applicables au présent marché public qui complètent et précisent les ‘Règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics’ de l’AR du 14 janvier 2013, ci-après ‘RGE’

Dans le présent CSC, il est dérogé à l’article 26 des Règles Générales d’Exécution, afin de faciliter l’accès au marché à des opérateurs étrangers.

1.4.1 Définitions (art. 2)

Dans le cadre de ce marché, il faut comprendre par : - fonctionnaire dirigeant : le fonctionnaire, ou toute autre personne, chargé de la direction et du contrôle de l’exécution du marché; - cautionnement : garantie financière donnée par l’adjudicataire de ses obligations jusqu’à complète et bonne exécution du marché; - réception : constatation par le pouvoir adjudicateur de la conformité aux règles de l’art ainsi qu’aux conditions du marché de tout ou partie des travaux, fournitures ou services exécutés par l’adjudicataire; - acompte : paiement d’une partie du marché après service fait et accepté; - avance : paiement d’une partie du marché avant service fait et accepté; - avenant : convention établie entre les parties liées par le marché en cours d’exécution du marché et ayant pour objet une modification des documents qui y sont applicables;

1.4.2 Correspondance avec le prestataire de services (art. 10)

Les notifications du pouvoir adjudicateur sont adressées au domicile ou au siège social mentionné dans l’offre, sauf si le CSC fait obligation au prestataire de services, après la conclusion du marché, d’élire domicile en un autre lieu.

1.4.3 Fonctionnaire dirigeant (art. 11)

La direction et le contrôle de l’exécution du marché sont confiés à Madame Lynda KHELIFI, ATN/Responsable des Formations et PACs.

Une fois le marché conclu, le fonctionnaire dirigeant est l’interlocuteur principal du prestataire de services. Toute la correspondance et toutes les questions concernant l’exécution du marché lui seront adressées, sauf mention contraire expresse dans ce CSC (voir notamment « Paiement » ci-après).

Le fonctionnaire dirigeant a pleine compétence pour ce qui concerne le suivi de l’exécution du marché, y compris la délivrance d’ordres de service, l’établissement de

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procès-verbaux et d’états des lieux, l’approbation des services, des états d’avancements et des décomptes. Il peut ordonner toutes les modifications au marché qui se rapportent à son objet et qui restent dans ses limites.

Ne font toutefois pas partie de sa compétence : la signature d’avenants ainsi que toute autre décision ou accord impliquant une dérogation aux clauses et conditions essentielles du marché. Pour de telles décisions, le pouvoir adjudicateur est représenté comme stipulé au point Le pouvoir adjudicateur.

Le fonctionnaire dirigeant n’est en aucun cas habilité à modifier les modalités (p. ex., délais d’exécution, …) du contrat, même si l’impact financier devait être nul ou négatif. Tout engagement, modification ou accord dérogeant aux conditions stipulées dans le CSC et qui n’a pas été notifié par le pouvoir adjudicateur doit être considéré comme nul.

1.4.4 Sous-traitants (art. 12 à 15)

Le fait que l’adjudicataire confie tout ou partie de ses engagements à des sous-traitants ne dégage pas sa responsabilité envers le pouvoir adjudicateur. Celui-ci ne se reconnaît aucun lien contractuel avec ces tiers. L’adjudicataire reste, dans tous les cas, seul responsable vis-à-vis du pouvoir adjudicateur. Le prestataire de services s’engage à faire exécuter le marché par les personnes indiquées dans l’offre, sauf cas de force majeure. Les personnes mentionnées ou leurs remplaçants sont tous censés participer effectivement à la réalisation du marché. Les remplaçants doivent être agréés par le pouvoir adjudicateur.

1.4.5 Confidentialité (art. 18)

Le prestataire de services et ses collaborateurs sont liés par un devoir de réserve concernant les informations dont ils ont connaissance lors de l’exécution de ce marché. Ces informations ne peuvent en aucun cas être communiquées à des tiers sans l’autorisation écrite du pouvoir adjudicateur. Le prestataire de services peut toutefois faire mention de ce marché en tant que référence, à condition qu’il en indique l’état avec véracité (p.ex. ‘en exécution’), et pour autant que le pouvoir adjudicateur n’ait pas retiré cette autorisation pour cause de mauvaise exécution du marché.

1.4.6 Droits intellectuels (art. 19 à 23)

Le pouvoir adjudicateur acquiert les droits de propriété intellectuelle nés, mis au point ou utilisés à l'occasion de l'exécution du marché. Tous les documents, rapports ou production intellectuelle élaborés en exécution de ce marché sont la propriété exclusive de la CTB.

Sans préjudice de l'alinéa 1er et sauf disposition contraire dans les documents du marché, lorsque l'objet de celui-ci consiste en la création, la fabrication ou le développement de dessins et modèles, de signes distinctifs, le pouvoir adjudicateur en

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acquiert la propriété intellectuelle, ainsi que le droit de les déposer, de les faire enregistrer et de les faire protéger. En ce qui concerne les noms de domaine créés à l'occasion d'un marché, le pouvoir adjudicateur acquiert également le droit de les enregistrer et de les protéger, sauf disposition contraire dans les documents du marché. Lorsque le pouvoir adjudicateur n'acquiert pas les droits de propriété intellectuelle, il obtient une licence d'exploitation des résultats protégés par le droit de la propriété intellectuelle pour les modes d'exploitation mentionnés dans les documents du marché. Le pouvoir adjudicateur énumère dans les documents du marché les modes d'exploitation pour lesquels il entend obtenir une licence.

1.4.7 Cautionnement (art. 25 à 33)

Le cautionnement est fixé à 5% du montant total, hors TVA, du marché. Le montant ainsi obtenu est arrondi à la dizaine d’euro supérieure.

Le cautionnement peut être constitué conformément aux dispositions légales et réglementaires, soit en numéraire, ou en fonds publics, soit sous forme de cautionnement collectif.

Le cautionnement peut également être constitué par une garantie accordée par un établissement de crédit satisfaisant au prescrit de la législation relative au statut et au contrôle des établissements de crédit ou par une entreprise d'assurances satisfaisant au prescrit de la législation relative au contrôle des entreprises d'assurances et agréée pour la branche 15 (caution).

Par dérogation à l’article 26, le cautionnement peut être établi via un établissement dont le siège social se situe dans un des pays de destination des services. Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit d’accepter ou non la constitution du cautionnement via cet établissement. L’adjudicataire mentionnera le nom et l’adresse de cet établissement dans l’offre.

La dérogation est motivée pour laisser l’opportunité aux éventuels soumissionnaires étrangers d’introduire offre. Cette mesure est rendue indispensable par les exigences particulières du marché.

L’adjudicataire doit, dans les trente jours calendrier suivant le jour de la conclusion du marché, justifier la constitution du cautionnement par lui-même ou par un tiers, de l’une des façons suivantes:

1° lorsqu’il s’agit de numéraire, par le virement du montant au numéro de compte bpost banque de la Caisse des Dépôts et Consignations [compte bpost banque n° BE58 6792 0040 9979 (IBAN), PCHQBEBB (BIC)] ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire à celle de ladite Caisse, ci-après dénommé organisme public remplissant une fonction similaire

2° lorsqu’il s’agit de fonds publics, par le dépôt de ceux-ci entre les mains du caissier de l’Etat au siège de la Banque nationale à Bruxelles ou dans l’une de ses agences en province, pour compte de la Caisse des Dépôts et Consignations, ou d’un organisme

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public remplissant une fonction similaire

3° lorsqu’il s’agit d’un cautionnement collectif, par le dépôt par une société exerçant légalement cette activité, d’un acte de caution solidaire auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire

4° lorsqu’il s’agit d’une garantie, par l’acte d’engagement de l’établissement de crédit ou de l’entreprise d’assurances.

Cette justification se donne, selon le cas, par la production au pouvoir adjudicateur :

1° soit du récépissé de dépôt de la Caisse des Dépôts et Consignations ou d’un organisme public remplissant une fonction similaire

2° soit d’un avis de débit remis par l’établissement de crédit ou l’entreprise d’assurances

3° soit de la reconnaissance de dépôt délivrée par le caissier de l’Etat ou par un organisme public remplissant une fonction similaire

4° soit de l’original de l’acte de caution solidaire visé par la Caisse des Dépôts et Consignations ou par un organisme public remplissant une fonction similaire

5° soit de l’original de l’acte d’engagement établi par l’établissement de crédit ou l’entreprise d’assurances accordant une garantie.

Ces documents, signés par le déposant, indiquent au profit de qui le cautionnement est constitué, son affectation précise par l’indication sommaire de l’objet du marché et de la référence des documents du marché, ainsi que le nom, le prénom et l’adresse complète de l’adjudicataire et éventuellement, du tiers qui a effectué le dépôt pour compte, avec la mention "bailleur de fonds" ou "mandataire", suivant le cas.

Le délai de trente jours calendrier visé ci-avant est suspendu pendant la période de fermeture de l’entreprise de l’adjudicataire pour les jours de vacances annuelles payés et les jours de repos compensatoires prévus par voie réglementaire ou dans une convention collective de travail rendue obligatoire.

La preuve de la constitution du cautionnement doit être envoyée à l’adresse qui sera mentionnée dans la notification de la conclusion du marché.

La demande de l’adjudicataire de procéder à la réception :

1° en cas de réception provisoire : tient lieu de demande de libération de la première moitié du cautionnement

2° en cas de réception définitive : tient lieu de demande de libération de la seconde moitié du cautionnement, ou, si une réception provisoire n’est pas prévue, de demande de libération de la totalité de celui-ci. 1.4.8 Conformité de l’exécution (art. 34)

Les travaux, fournitures et services doivent être conformes sous tous les rapports aux documents du marché. Même en l'absence de spécifications techniques mentionnées dans les documents du marché, ils répondent en tous points aux règles de l'art.

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1.4.9 Modifications du marché (art. 37 à 38/19)

Remplacement de l’adjudicataire (art. 38/3) Pour autant qu’il remplisse les critères de sélection ainsi que les critères d’exclusions repris dans le présent document, un nouvel adjudicataire peut remplacer l’adjudicataire avec qui le marché initial a été conclu dans les cas autres que ceux prévus à l’art. 38/3 des RGE. L’adjudicataire introduit sa demande le plus rapidement possible par envoi recommandé, en précisant les raisons de ce remplacement, et en fournissant un inventaire détaillé de l’état des fournitures et services déjà exécutées déjà faites, les coordonnées relatives au nouvel adjudicataire, ainsi que les documents et certificats auxquels le pouvoir adjudicateur n’a pas accès gratuitement. Le remplacement fera l’objet d’un avenant daté et signé par les trois parties. L’adjudicataire initial reste responsable vis à vis du pouvoir adjudicateur pour l’exécution de la partie restante du marché.

Révision des prix (art. 38/7)

Pour le présent marché, une révision des prix est prévue. Il ne peut être appliqué qu’une révision des prix par an (lors de chaque anniversaire de l’attribution).

Pour le calcul de la révision des prix, la formule suivante est d’application :

P = Po x (s x 0,80) + 0,20 (=F). S

Les lettres minuscules se rapportent aux données valables à la date d’application de la révision des prix. Les lettres majuscules se rapportent aux données valables 10 jours avant l’ouverture des offres.

P = prix révisé

Po = prix de l’offre s et S = coûts salariaux (charges sociales incluses)

F: partie non révisable comprenant les frais fixes et les bénéfices.

La révision des prix ne peut être appliquée que si l’augmentation ou la diminution du prix à exécuter à la suite de la demande ou si la demande de révision des prix atteint au moins 3% par rapport au prix mentionné dans l’offre (pour la première révision des prix) ou par rapport au dernier prix révisé accepté ou imposé (à partir de la deuxième révision des prix) .

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Indemnités suite aux suspensions ordonnées par l’adjudicateur durant l’exécution (art. 38/12) L’adjudicateur se réserve le droit de suspendre l’exécution du marché pendant une période donnée, notamment lorsqu’il estime que le marché ne peut pas être exécuté sans inconvénient à ce moment-là. Le délai d’exécution est prolongé à concurrence du retard occasionné par cette suspension, pour autant que le délai contractuel ne soit pas expiré. Lorsque ce délai est expiré, une remise d'amende pour retard d'exécution sera consentie. Lorsque les prestations sont suspendues, sur la base de la présente clause, l’adjudicataire est tenu de prendre, à ses frais, toutes les précautions nécessaires pour préserver les prestations déjà exécutées et les matériaux, des dégradations pouvant provenir de conditions météorologiques défavorables, de vol ou d'autres actes de malveillance. L’adjudicataire a droit à des dommages et intérêts pour les suspensions ordonnées par l’adjudicateur lorsque : - la suspension dépasse au total un vingtième du délai d’exécution et au moins dix jours ouvrables ou quinze jours de calendrier, selon que le délai d’exécution est exprimé en jours ouvrables ou en jours de calendrier; - la suspension n’est pas due à des conditions météorologiques défavorables ; - la suspension a lieu endéans le délai d’exécution du marché. Dans les trente jours de leur survenance ou de la date à laquelle l’adjudicataire ou le pouvoir adjudicateur aurait normalement dû en avoir connaissance, l’adjudicataire dénonce les faits ou les circonstances de manière succincte au pouvoir adjudicateur et décrit de manière précise leur sur le déroulement et le coût du marché.

1.4.10 Réception technique préalable (art. 41-42)

Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit à n’importe quel moment de la mission de demander au prestataire de services un rapport d’activité (réunions tenues, personnes rencontrées, institutions visitées, résumé des résultats, problèmes rencontrés et problèmes non résolus, déviation par rapport au planning et déviations par rapport aux TdR…).

Circonstances imprévisibles (art. 56)

L'adjudicataire n'a droit en principe à aucune modification des conditions contractuelles pour des circonstances quelconques auxquelles le pouvoir adjudicateur est resté étranger. Une décision de l’Etat belge de suspendre la coopération avec le pays partenaire est considérée être des circonstances imprévisibles au sens du présent article. En cas de rupture ou de cessation des activités par l’Etat belge qui implique donc le financement de

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ce marché, la CTB mettra en œuvre les moyens raisonnables pour convenir d'un montant maximum d'indemnisation.

1.4.11 Modalités d’exécution (art. 146 es)

1.4.11.1 Délais et clauses (art. 147)

Les services doivent être exécutés dans un délai à exprimer en jours calendrier que le soumissionnaire est tenu de mentionner dans son offre. Le soumissionnaire doit tenir compte d’un délai d’exécution de maximum 15 mois. Ce délai commence à courir à partir du jour qui suit celui où le prestataire de services a reçu la notification de la conclusion du marché. Vu que le délai d’exécution est un critère d’attribution, le fait de ne pas mentionner ce délai aura pour conséquence l’irrégularité substantielle de l’offre. Tous les jours sont indistinctement comptés dans le délai.

1.4.11.2 Lieu où les services doivent être exécutés et formalités (art. 149) Les services seront exécutés aux adresses suivantes : Autorité Organisatrice des Transports Urbains Alger « AOTU-A » Chemin de la wilaya N° 13, Quatre chemins kouba Alger ET Domicile du soumissionnaire

1.4.11.3 Vérification des services (art. 150) Si pendant l’exécution des services, des anomalies sont constatées, ceci sera immédiatement notifié à l’adjudicataire par un fax ou par un message e-mail, qui sera confirmé par la suite au moyen d’une lettre recommandée. L’adjudicataire est tenu de recommencer les services exécutés de manière non conforme. Le prestataire de services avise le fonctionnaire dirigeant par envoi recommandé ou envoi électronique assurant la date exacte de l’envoi, à quelle date les prestations peuvent être contrôlées.

1.4.12 Responsabilité du prestataire de services (art. 152-153)

Le prestataire de services assume la pleine responsabilité des fautes et manquements présentés dans les services fournis.

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Par ailleurs, le prestataire de services garantit le pouvoir adjudicateur des dommages et intérêts dont celui-ci est redevable à des tiers du fait du retard dans l’exécution des services ou de la défaillance du prestataire de services.

1.4.13 Moyens d’action du Pouvoir Adjudicateur (art. 44-53 et 154- 155)

Le défaut du prestataire de services ne s’apprécie pas uniquement par rapport aux services mêmes, mais également par rapport à l’ensemble de ses obligations.

Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit au prestataire de services d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux préposés du pouvoir adjudicateur concernés directement ou indirectement par le suivi et/ou le contrôle de l’exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique.

En cas d’infraction, le pouvoir adjudicateur pourra infliger au prestataire de services une pénalité forfaitaire par infraction allant jusqu’au triple du montant obtenu par la somme des valeurs (estimées) de l’avantage offert au préposé et de l’avantage que l’adjudicataire espérait obtenir en offrant l’avantage au préposé. Le pouvoir adjudicateur jugera souverainement de l’application de cette pénalité et de sa hauteur.

Cette clause ne fait pas préjudice à l’application éventuelle des autres mesures d’office prévues au RGE, notamment la résiliation unilatérale du marché et/ou l’exclusion des marchés du pouvoir adjudicateur pour une durée déterminée.

1.4.13.1 Défaut d’exécution (art. 44) §1 L'adjudicataire est considéré en défaut d'exécution du marché: 1° lorsque les prestations ne sont pas exécutées dans les conditions définies par les documents du marché; 2° à tout moment, lorsque les prestations ne sont pas poursuivies de telle manière qu'elles puissent être entièrement terminées aux dates fixées; 3° lorsqu'il ne suit pas les ordres écrits, valablement donnés par le pouvoir adjudicateur.

§ 2 Tous les manquements aux clauses du marché, y compris la non-observation des ordres du pouvoir adjudicateur, sont constatés par un procès-verbal dont une copie est transmise immédiatement à l'adjudicataire par lettre recommandée.

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L'adjudicataire est tenu de réparer sans délai ses manquements. Il peut faire valoir ses moyens de défense par lettre recommandée adressée au pouvoir adjudicateur dans les quinze jours suivant le jour déterminé par la date de l'envoi du procès-verbal. Son silence est considéré, après ce délai, comme une reconnaissance des faits constatés.

§ 3 Les manquements constatés à sa charge rendent l'adjudicataire passible d'une ou de plusieurs des mesures prévues aux articles 45 à 49, 154 et 155.

1.4.13.2 Amendes pour retard (art. 46-154) Les amendes pour retard sont indépendantes des pénalités prévues à l'article 45. Elles sont dues, sans mise en demeure, par la seule expiration du délai d'exécution sans intervention d'un procès-verbal et appliquées de plein droit pour la totalité des jours de retard. Nonobstant l'application des amendes pour retard, l'adjudicataire reste garant vis-à-vis du pouvoir adjudicateur des dommages et intérêts dont celui-ci est, le cas échéant, redevable à des tiers du fait du retard dans l'exécution du marché.

1.4.13.3 Mesures d’office (art. 47-155) § 1 Lorsque, à l'expiration du délai indiqué à l'article 44, § 2, pour faire valoir ses moyens de défense, l'adjudicataire est resté inactif ou a présenté des moyens jugés non justifiés par le pouvoir adjudicateur, celui-ci peut recourir aux mesures d'office décrites au paragraphe 2. Le pouvoir adjudicateur peut toutefois recourir aux mesures d'office sans attendre l'expiration du délai indiqué à l'article 44, § 2, lorsqu'au préalable, l'adjudicataire a expressément reconnu les manquements constatés.

§ 2 Les mesures d'office sont: 1° la résiliation unilatérale du marché. Dans ce cas, la totalité du cautionnement ou, à défaut de constitution, un montant équivalent, est acquise de plein droit au pouvoir adjudicateur à titre de dommages et intérêts forfaitaires. Cette mesure exclut l'application de toute amende du chef de retard d'exécution pour la partie résiliée; 2° l'exécution en régie de tout ou partie du marché non exécuté; 3° la conclusion d'un ou de plusieurs marchés pour compte avec un ou plusieurs tiers pour tout ou partie du marché restant à exécuter. Les mesures prévues à l'alinéa 1er, 2° et 3°, sont appliquées aux frais, risques et périls de l'adjudicataire défaillant. Toutefois, les amendes et pénalités qui sont appliquées lors de l'exécution d'un marché pour compte sont à charge du nouvel adjudicataire.

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1.4.14 Fin du marché

1.4.14.1 Réception des services exécutés (art. 64-65 et 156) Les services seront suivis de près pendant leur exécution par le fonctionnaire dirigeant. Les prestations ne sont réceptionnées qu'après avoir satisfait aux vérifications, aux réceptions techniques et aux épreuves prescrites. Le pouvoir adjudicateur dispose d’un délai de vérification de trente jours à compter de la date de la fin totale ou partielle des services, constatée conformément aux modalités fixées dans les documents du marché, pour procéder aux formalités de réception et en notifier le résultat au prestataire de services. Ce délai prend cours pour autant que le pouvoir adjudicateur soit, en même temps, en possession de la liste des services prestés ou de la facture. A l'expiration du délai de trente jours qui suivent le jour fixé pour l'achèvement de la totalité des services, il est selon le cas dressé un procès-verbal de réception ou de refus de réception du marché. Lorsque les services sont terminés avant ou après cette date, il appartient au prestataire de services d'en donner connaissance par lettre recommandée au fonctionnaire dirigeant et de demander, par la même occasion, de procéder à la réception. Dans les trente jours qui suivent le jour de la réception de la demande du prestataire de services, il est dressé selon le cas un procès-verbal de réception ou de refus de réception. La réception visée ci-avant est définitive.

1.4.15 Facturation et paiement des services (art. 66 à 72 -160)

L’adjudicataire envoie les factures (en un seul exemplaire) et le procès-verbal de réception du marché (exemplaire original) à l’adresse suivante:

Agence Belge de Développement – PRCDE

110, Lotissement la CADAT, Les Sources, Bir Mourad Rais, 16005 Alger

L’adjudicataire envoie également par email une copie de sa facture et du procès-verbal de réception en PDF à l’adresse suivante : [email protected].

La facture doit notamment comporter les éléments suivants :

- le numéro du marché : ALG 284 ;

- le titre du marché : Actualisation PDU ;

- l’intitulé du poste ou de la phase exécutée ;

- le nom du fonctionnaire dirigeant : Madame Lynda Khelifi ;

Seuls les services exécutés de manière correcte pourront être facturés.

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Le pouvoir adjudicateur dispose d'un délai de vérification de trente jours à compter de la date de la fin des services, constatée conformément aux modalités fixées dans les documents du marché, pour procéder aux formalités de réception technique et de réception provisoire et en notifier le résultat au prestataire de services.

Le paiement du montant dû au prestataire de services doit intervenir dans le délai de paiement de trente jours à compter de l'échéance du délai de vérification ou à compter du lendemain du dernier jour du délai de vérification si ce délai est inférieur à trente jours. Et pour autant que le pouvoir adjudicateur soit, en même temps, en possession de la facture régulièrement établie.

Lorsque les documents du marché ne prévoient pas une déclaration de créance séparée, la facture vaut déclaration de créance.

La facture doit être libellée en EURO.

Afin que la CTB puisse obtenir les documents d’exonération de la TVA, la facture originale et tous les documents ad hoc seront transmis dès que possible avant la réception provisoire.

Aucune avance ne peut être demandée par l’adjudicataire et le paiement sera effectué après réception définitive de chaque prestation de services faisant l’objet d’une même commande.

En revanche, le paiement pourra être effectué en trois tranches (acomptes) selon les modalités suivantes : - Première tranche après la réception et l’acceptation des livrables de la phase 1 du marché. Le montant de la première tranche correspond au montant du poste 1 du marché ; - Seconde tranche après la réception et l’acceptation des livrables de la phase 2 du marché. Le montant de la seconde tranche correspond au montant du poste 2 du marché ; - Troisième tranche après la réception et l’acceptation des livrables de la phase 3 du marché. Le montant de la troisième tranche correspond au montant du poste 3 du marché.

1.4.16 Litiges (art. 73 de l’AR du 14.01.2013)

Tous les litiges relatifs à l’exécution de ce marché sont exclusivement tranchés par les tribunaux compétents de l’arrondissement judiciaire de Bruxelles. La langue véhiculaire est le français ou le néerlandais.

Le pouvoir adjudicateur n’est en aucun cas responsable des dommages causés à des personnes ou à des biens qui sont la conséquence directe ou indirecte des activités nécessaires à l’exécution de ce marché. L’adjudicataire garantit le pouvoir adjudicateur contre toute action en dommages et intérêts par des tiers à cet égard.

En cas de « litige », c’est-à-dire d’action en justice, la correspondance devra (également) être envoyée à l’adresse suivante :

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Coopération Technique Belge s.a.

Cellule juridique du service Logistique et Achats (L&A)

À l’attention de Mme Inge Janssens rue Haute 147

1000 Bruxelles

Belgique

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2 Partie 2 : Termes de références

2.1 Contexte général de l’étude

2.1.1 Objet de la consultation

La présente consultation a pour objet la désignation d’un bureau d’études pour engager les études nécessaires à la révision du Plan de Déplacements Urbains (PDU) de l’agglomération algéroise. Le PDU est un document de planification et de programmation qui guide la politique des transports et des déplacements sur une période de 10 ans. Il concerne aussi bien le transport de personnes que celui des marchandises. Son objectif premier est la promotion des modes de déplacements les moins consommateurs d’énergie, conciliant les besoins des usagers et la nécessité de lutter localement contre l’effet de serre. 2.1.2 Contexte

2.1.2.1 Le périmètre d’étude : l’agglomération algéroise Alger est la capitale de l'Algérie et en est la ville la plus peuplée. Elle est limitée au Nord par la mer méditerranée, à l’Est par la Wilaya de Boumerdes, au Sud par la Wilaya de Blida et à l’Ouest par la Wilaya de Tipaza. Elle est traversée par l'autoroute Est-Ouest à 20 km au sud. Les voies périphériques d'Alger sont la Rocade Sud d'Alger, la 2ème Rocade Sud d'Alger et la Rocade Nord d'Alger. Pour le volet démographique, Alger comptait 2 481 788 habitants selon l'Office national des statistiques algérien d'après le dernier recensement de 2008, tandis que l'agglomération en comptait environ 6 727 806 habitants en 2010 suivant le classement des 100 plus grandes villes du monde par World Gazetteer et 7 796 923 habitants en 2015 selon Population Data, Alger est la première agglomération du Maghreb. Les recensements de population étant fait tous les 10 ans, le prochain sera disponible en 2018. Le périmètre de transport urbain de l’agglomération algéroise englobe tout le territoire de la Wilaya d’Alger y compris les dessertes ferroviaires de banlieue desservant la localité d’El Affroun à l’Ouest d’Alger (Wilaya de Blida) et la localité de Thénia à l’Est d’Alger (Wilaya de Boumerdes) et les dessertes assurées par le transport maritime urbain qui intégrent une partie des Wilayate de Boumerdes et de Tipaza. L’organisation spatiale et territoriale de l’aire métropolitaine Au début, l’extension spatiale de l’agglomération d’Alger était orientée dans deux directions, à savoir, le Sud Est (les hauteurs) qui abritera dans un premier temps un habitat pavillonnaire et par la suite de grands équipements et l’Est (de la plaine littorale jusqu’à la Mitidja). Les dynamiques récentes montrent que le tissu urbain d’Alger s’est élargi et étendu en progressant :  Vers les reliefs sahéliens du Sud-Ouest (jonction de l’agglomération de avec les agglomérations de , Sebala et ) ;  Vers la zone sahélienne avec l’étalement de l’agglomération de Cheraga et la continuité de son bâti jusqu’à Ouled-Fayet et au Sud-Est et avec les agglomérations de Ain Benian et Staoueli au Nord-Ouest ;

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 Vers le Sud, avec la jonction des agglomérations de Baraki, et Dar El Beida ;  Le long de la côte et de la baie d’Alger avec le « remplissage » de l’espace compris entre , , et El Marsa).

Principaux quartiers d'Alger

Alger est constitué des quartiers suivants :

- La Casbah, qui regroupe notamment des bâtisses et des mosquées du 17ème siècle.

- Alger-Centre constituée de la rue Didouche Mourad est située dans le 3e arrondissement d’Alger. Elle s'étend de la Grande Poste jusqu'au palais du Peuple. Elle traverse notamment la place Audin, La faculté d’Alger, le Sacré Cœur et le parc de La Liberté. Elle est bordée de magasins et de restaurants chics sur une grande partie de sa longueur.

- Le Front de mer qui regroupe des sièges administratifs (Wilaya, APN, Palais de Justice), hôtels, magasins et habitations. Elle forme une élégante promenade bordée d'arcades dénommée le boulevard Che Guevara.

- Bab El-Oued : quartier populaire qui s’étend de la Casbah. C'est aussi un quartier d'ateliers et de manufactures.

- Le Carrefour de la Grande Poste qui est le cœur battant de la ville d'Alger. - Belouizdad: quartier populaire situé à l'Est, traversé par la rue Mohamed Belouizdad.

- Birkhadem est une commune située dans la proche banlieue Sud d'Alger, elle est située à environ à 10 km au sud du centre-ville d'Alger. La commune de Birkhadem est traversée par la rocade Alger-Blida. Elle dispose d'une gare ferroviaire à Ain Naadja ainsi qu'une gare routière, elle comporte plusieurs établissements scolaires : des écoles primaires, des collèges et deux lycées, elle dispose aussi d'une bibliothèque municipale réservée principalement aux étudiants.

- Kouba est une ancienne bourgade qui a été phagocytée par l'expansion de la ville d'Alger. C’est un quartier d'Alger à part entière, constitué principalement de maisons, de villas et d'immeubles ne dépassant pas les cinq étages.

- El-Harrach qui comporte plusieurs quartiers dont Mohammadia, Belfort, Bellevue, Le Parc, Oued-Smar, Cinq-Maisons, Les Dunes, Les Pins-Maritimes, Beaulieu, etc

- Hydra, El-Biar, , Dely Ibrahim et Bouzareah forment ce que les Algérois nomment les hauteurs d'Alger. Ces communes, parfois réputées chics, abritent la plupart des ambassades étrangères d'Alger, de nombreux ministères et centres universitaires, ce qui en fait un des pôles administratifs et politique du pays.

L’organisation spatiale du périmètre d’étude, les communes et leurs superficies

Le territoire de la Wilaya d’Alger s’étend sur une superficie approximative de 800 Km2. Elle est composée de 57 Communes regroupées en 13 circonscriptions administratives dites Dairas. Les arrondissements périphériques d'Alger abritent désormais plus de la moitié des habitants de la wilaya d'Alger. On peut citer notamment : , , , Rouïba, Bouzareah, Chevalley, Hammamet et Kouba. On peut

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aussi y ajouter les banlieues de Chéraga, Bordj el Kiffan Dar el Beida, Dély Ibrahim, Draria, AïnBenian, AïnTaya, Bordj El Bahri et Birkhadem.

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Agglomération de la wilaya d'Alger

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2.1.2.2 Répartition des emplois La répartition des emplois présentée dans ce document est issue d’une étude réalisée par le BETUR en 2004 et des données de l’Office National des Statistiques « ONS ». Compte tenu des mutations socio-économiques intervenues depuis et de l’absence d’informations actualisées, ces données ne sont présentées qu’à titre indicatif.

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Densités d’actifs et d’emplois pour les principales communes de la wilaya d’Alger

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Distribution des emplois pour quelques communes : Wilaya d’Alger 2004

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2.1.2.3 Données sur la mobilité : Les enquêtes OD : OD ETUSA (bus), OD train, OD métro et OD Tram, ont permis de créer des matrices OD et d’appréhender la demande actuelle de déplacement et le fonctionnement des réseaux. La dernière source d’information sur la mobilité des Algérois est constituée de l’enquête « ménages » effectuée en 2004 par l’E.M. A /BETUR et CE.N.E. A et qui fournit des renseignements sur les habitudes de déplacement des résidents de la wilaya10. Ce périmètre regroupe 2 815 258 habitants dont 49,76% personnes de sexe masculin et 50,24% personnes de sexe féminin. Ceux-ci sont répartis en 474 118 ménages. La taille moyenne des ménages est de 5,89 personnes. Par contre, le périmètre de l’enquête « ménages » précédente réalisée en 1990, était constitué de 42 communes abritant 1 840 000 habitants, regroupés en 273 000 ménages, avec une taille moyenne de 6,73 personnes. Aucune enquête SP n’a jamais été réalisée. La comparaison des principaux résultats de ces deux enquêtes « ménages » qui caractérisent la situation des déplacements dans les deux périmètres précités, montre que :  Près de 4,76 millions de déplacements tous modes sont réalisés journellement, en 2004, par la population résidente, soit une mobilité moyenne tous modes de 1.69 par personne, tandis qu’en 1990 3,4 millions de déplacements tous modes étaient réalisés par jour, soit une mobilité moyenne tous modes de 1,84.  Les déplacements tous modes de 2004 se font à 56% à pied et à 44% en modes motorisés, d’où une mobilité à pieds de 0.94 et celle motorisée de 0.75. Selon les résultats de l’enquête de 1990, les 3,4 millions de déplacements se faisaient à 67% à pieds et à 33 % en modes motorisés, avec une mobilité à pieds de 1,23 et une mobilité motorisée de 0,61. Il apparaît clairement que cette diminution de la mobilité globale est imputable à la baisse de la mobilité en marche à pieds (1,23 en 1990 contre 0,94 en 2004). Cette baisse de la marche à pieds trouve son explication en partie dans la croissance de l'offre des transports collectifs et le développement des petits commerces, favorisant les achats de proximité (très courtes distances non prises en compte dans le cadre de notre enquête).  42% des ménages sont équipés en véhicules, dont 14% d’entre eux sont multi motorisés. En 1990, 40% des ménages étaient équipés en voiture particulière.  La motorisation des personnes est de l’ordre de 83 véhicules pour 1000 personnes, alors qu’en 1990 la motorisation des personnes était de l’ordre de 70 voitures particulières pour 1000 personnes ; En 1990 les déplacements motorisés se répartissaient comme suit :  53% sont effectués en Transports Collectifs avec une durée moyenne de 58 minutes  40% sont effectués en Voitures Particulières avec une durée moyenne de 30 minutes  6% sont effectués en Taxis avec une durée moyenne de 40 minutes  1% sont effectués en autres moyens.

10 L’enquête a été réalisée au domicile des ménages et comportait une fiche ménage avec 9 questions, une fiche personne avec 13 questions et un questionnaire complémentaire sur les modes empruntés avec 17 questions.

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 La part des transports collectifs (T.C) dans la prise en charge des déplacements tous modes motorisés (TMM) est de 65%. En effet, cette part confirme bien l'amélioration du niveau de l’offre de transport collectif durant la décennie considérée, et ce, grâce à l’apport massif du secteur privé. La part des transports collectifs dans la prise en charge des déplacements, tous modes motorisés, était de 53% en 1990. Il convient de signaler que parmi les déplacements en Transports Collectifs 8.31% sont effectués en transports dits « spécialisés » (Transports Employeurs).

 Les déplacements se font à 71% pour les motifs obligés et à 29% pour les motifs non obligés.

En 1990 les principaux motifs de déplacements étaient :

Mode A pied (%) T.M.M (%) T.M (%) Motif Domicile Travail 14,15 43,65 27,20 Domicile Etudes 61,09 21,03 43,37 Autres 24,76 35,33 29,43 TOTAL 100 100 100

Alors qu’en 1990 les principaux motifs de déplacements étaient :

Mode A pied (%) T.M.M (%) T.M (%) Motif Domicile Travail 14,00 47,00 25,00 Domicile Etudes 64,00 18,00 49,00 Autres 22,00 35,00 26,00 TOTAL 100 100 100

Les dépenses moyennes globales des déplacements en bus privé, bus public, train, taxi collectif et taxi compteur étaient respectivement de, 18 DA, 14 DA, 13 DA, 25 DA et 69 DA. Le Budget moyen mensuel consacré par les ménages pour leurs déplacements en transports collectifs et en taxis était de l’ordre de 2000 DA/mois, ce qui correspondait à 9.52 % environ du revenu moyen mensuel du ménage qui était de l’ordre de 21000 DA et à 20% du salaire national minimum garanti (S.N.M.G) qui était de l’ordre de 10000 DA. Ce budget moyen mensuel, considéré comme élevé, notamment pour les couches défavorisées, était dû en partie à l’absence d’une politique d’intégration tarifaire, ce qui oblige les usagers des transports collectifs à payer pour chaque voyage effectué.

 Au plan des principaux flux d’échanges tous modes motorisés entre secteurs, il a été observé :

 En 2004 :  13 817 déplacements de Mohammedia vers BabEzzouar et inversement ;

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 13 194 déplacements de Rouiba vers Reghaia et inversement ;  12 816 déplacements de Bab Ezzouar vers Dar El Beida et inversement.

 En 1990 :  vers , et Hussein Dey avec un flux supérieur à 12 000 déplacements. Ces liaisons, selon l’enquête 2004, enregistraient respectivement, un trafic de 11 041, 7199 et 6679 déplacements.

Démarches préalables ou plan d’action existant sur ce sujet ? Dans le cadre de l’étude du Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la ville d’Alger, une étude de mobilité « PDU » à l’horizon 2029 a été réalisée en 2013 par la Wilaya d’Alger qu’il ya lieu d’actualiser par rapport aux changements intervenus mais également en vue d’examiner la possibilité d’introduction d’autres modes de transport tels que le BHNS pour répondre au mieux aux besoins de déplacements des algérois.

2.1.2.4 Pourquoi un PDU est devenu nécessaire pour l’algérois ? L’agglomération algéroise nécessite un PDU pour plusieurs raisons :

- Alger a connu une extension spatiale importante et un développement rapide en termes d’équipements publics et d’infrastructures.

- Alger enregistre l’introduction de nouveaux modes de transport tels que le métro, le tramway et sans doute bientôt le BHNS qu’il y a lieu d’intégrer dans les déplacements des algérois.

- Les transports urbains nécessitent une action volontariste sur le plan organisationnel pour mettre en place un réseau maillé, bien articulé et offrir ainsi aux usagers des transports collectifs des prestations de meilleure qualité notamment en termes de sécurité, d’accessibilité, de continuité de la chaine de transport et d’intégration tarifaire.

- La nécessité de prendre en considération et de matérialiser sur le terrain la notion d’accessibilité notamment pour les PMR.

- La nécessité d’opter pour les moyens de transport propres et durables et ce, conformément aux engagements de l’Algérie en matière de l’environnement.

Actuellement, Alger connait par ailleurs un ensemble d’actions et de projets d’envergure qui auront une incidence certaine sur l’activité transport. Ces actions mériteraient une meilleure coordination intersectorielle pour dégager un schéma organisationnel et un plan d’actions cohérents. En matière de transport, plusieurs modes de transports cohabitent au niveau de l’agglomération algéroise sans toutefois assurer aux voyageurs une continuité dans la chaine de transport et une intégration tarifaire, faute d’intégration physique. Cette situation engendre des difficultés en matière de déplacement et des inégalités en matière de répartition des moyens de transport disponibles, ce qui fait que certaines zones sont suffisamment desservies et d’autres insuffisamment ou pas du tout dotées en moyens de transport. Il est également constaté une concurrence sur certains tronçons qui comprennent plusieurs modes de transports et ce, au détriment d’autres zones qui sont complètement dépourvues en moyens de transport. Une autre concurrence est aussi exercée par des transporteurs privés exploitant des services d’intérêt national et régional de la Wilaya d’Alger et d’autres Wilayate notamment

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limitrophes. Enfin, il est à noter qu’Alger et à l’instar des autres agglomérations enregistre un nombre important de transporteurs du secteur privé qui représentent plus de 90% de l’offre de transport mais dont le rôle est en deçà des normes requises. Ce constat induit inéluctablement un recours massif aux véhicules particuliers avec toutes les conséquences sur le trafic routier, l’environnement et la santé publique. Un PDU devient de ce fait indispensable pour inverser cette tendance en assurant l’attractivité des transports collectifs urbains.

2.1.3 Constats par mode de transport

La voiture :

A l’instar de tout le pays, la voiture particulière a connu un développement fulgurant au niveau d’Alger pour atteindre en 2014, un parc de 994 307 véhicules.

Les modes doux (piéton et vélo) :

A noter que le recours au vélo est minime à Alger. Par contre, les algérois se déplacent fréquemment par la marche à pieds. Toutefois, il n’existe pas de chiffres à même de préciser la proportion de ces deux modes doux. Les transports collectifs urbains :

Les réseaux de dessertes concernés par l’étude comprennent :

- Le réseau métro exploité par RATP EL DJAZAIR (avec les extensions en cours). - Le réseau tramway exploité par la SETRAM (avec les extensions en cours). - Le réseau transport par câble exploité par l’ETAC (avec les extensions en cours). - Le réseau bus exploité par l’ETUSA (entreprise publique) et le réseau bus relevant du secteur privé. A rajouter le réseau lignes de l’EPE TRANSUB (entreprise publique).

- Le réseau ferré de la banlieue algéroise (avec les extensions en cours). - Le réseau transport maritime urbain (avec les extensions en cours).

 Le Métro : La première ligne du métro d’Alger s’étend de la Grande Poste à El Harrach sur une longueur de 13.5 km et dessert 14 stations. Il est exploité par RATP El Djazaïr, à l’aide d’un parc de 14 rames de 1 290 places dont 12 en circulation et circule tous les jours de 5 heures à 23h30 avec des intervalles de 3 minutes et 20 secondes en heure de pointe et de 5 minutes aux heures creuses. Sa vitesse commerciale est de 30 km/h et le temps de parcours (aller et retour) est de 60 minutes. Les pôles d’échange desservis sont la Grande Poste, le 1er Mai, Ruisseau (les Fusillés), Hai El Badr, Bachdjarrah, El Harrach Gare et El Harrach centre.

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Quant aux prestations d’exploitation pour l’année 2015, elles sont comme suit : • Parcours : 1 457 415 Trains x km. • Capacité offerte : 521 160 places. • Fréquentation : 21 396 960 voyageurs. A noter que des extensions sont en cours de réalisation notamment vers l’aéroport d'Alger-Houari Boumédienne et la Place des Martyrs.

 Le Tramway La ligne de tramway s’étend de la station multimodale « les Fusillés » à Dergana sur une longueur de 23,2 km et dessert 37 stations. Elle traverse les communes de Hussein Dey, , El Harrach, BabEzouar et Bordj El Kiffan. Le tramway d’Alger est exploité par la société mixte algéro-française « SETRAM » à l’aide d’un parc de 41 rames de 414 places dont 35 rames en circulation et circule de 05h30 à 23h15 avec une fréquence de 6 minutes à la période de pointe et de 10 minutes en heure creuse et une vitesse commerciale de 18 km/h. le temps de parcours est de 162 minutes. Les pôles d’échange desservis sont les fusillés « Ruisseau » (correspondance directe avec la ligne de métro d’Alger), le Caroubier (correspondance avec le train), l’Université (USTHB), Bordj El Kiffan et 5 pôles d’échanges secondaires. Quant aux prestations d’exploitation pour l’année 2015, elles sont comme suit : • Parcours : 2 204 165 Trains x km. • Nombre de rotations par jour : 294. • Capacité offerte : 243 432 places. • Fréquentation : 14 415 308 voyageurs.

 Le transport par câble Le transport par câble est assuré par la société mixte algéro-française « ETAC », créée en février 2015 entre l’ETUSA et l’EMA (51%) et la POMA (49 %). L’ETAC gère actuellement les équipements suivants : • Téléphérique d' qui relie le quartier d’El Hamma (Belouizdad) et la Cité Diar El Mahçoul (El Madania) sur une distance de 220 mètres. • Téléphérique du Mémorial qui relie le Jardin d'Essais (Belouizdad) et le Mémorial du martyr (El Madania) sur une distance de 230 mètres.

• Téléphérique du Palais de la Culture qui relie les Annassers (Hussein Dey) et le Palais de la culture sur une distance de 368 mètres. • Téléphérique de Notre Dame d’Afrique qui relie (Bab El Oued) à la Basilique Notre Dame d'Afrique sur une distance de 250 mètres. • Télécabine d’Oued Korichequi relie à Bouzaréah avec une station intermédiaire au niveau de Frais Vallon sur une distance de 2 925 mètres.

 Le transport routier : Pour le transport routier de personnes en milieu urbain et suburbain, l'agglomération d'Alger est desservie par deux entreprises de statut public (ETUSA – EPE TRANSUB) et des opérateurs privés.

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ETUSA : Le réseau d'autobus de l'Etablissement Public de Transport Urbain et Suburbain d'Alger (ETUSA) s'étend à l’Est sur 25 Km jusqu'à la Daïra de Rouiba, à l’Ouest sur 25 Km jusqu'à Zeralda et au Sud sur 20 Km jusqu'à . Le linéaire total exploité est de plus de 900 Km (source ETUSA). L’ETUSA dessert 74% des communes reparties sur le périmètre de la wilaya d’Alger et exploite 76 lignes régulières en zone urbaine et suburbaine orientées principalement vers le centre ville. Ces véhicules circulent tous les jours d'environ 5 h 30 à environ minuit et demi. Le réseau d'autobus est structuré en six secteurs organisés autour des principaux pôles d'échange : Place du 1er Mai, Place Audin, Place des Martyrs, Ben Aknoun, Bachdjarah et El Harrach. Actuellement, L’ETUSA assure trois types de services : les lignes régulières, le transport pour le compte d’entreprises et des services spécifiques, à l’aide d’un parc autobus réparti comme suit :  Transport de voyageurs (Réseau) : 285 autobus.  Transport Talaba (étudiants) : 291 autobus et un microbus.  Transports entrepris : 113 microbus.

Le secteur privé : L’agglomération algéroise est également desservie par des opérateurs privés au nombre de 3 791, dont 2 420 en milieu urbain et 212 en milieu suburbain (au 30 juin 2016 – source DTW Alger). Le parc exploité s’élève à 5 455 véhicules (tous types confondus) avec une capacité d’environ 300 000 places offertes, dont 3 567 vhs pour l’urbain et 247 vhs pour le suburbain. En parallèle, il existe un parc de transport de personnel (transport entreprises) de 821 véhicules détenus par 272 opérateurs avec une capacité de 16 644 places offertes auquel se rajoute le parc dédié au transport des étudiants relevant de l’ETUSA et d’un opérateur privé « société Tahkout ».

Les taxi : Quant aux taxis, pour la même période, ils s’élèvent à 14 931 véhicules dont 14 481 individuels et 450 collectifs. A noter que l’offre du transport privé représente plus de 80% de l’offre totale au niveau de l’agglomération algéroise.

EPE TRANSUB : Le transport de voyageurs par route est également assuré par l’entreprise publique économique « EPE TRANSUB » qui exploite, selon les statistiques de 2016, 11 lignes urbaines et suburbaines avec un parc modeste au nombre de 25 autobus.

 Le transport ferroviaire Outre les dessertes régionales et nationales, la Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF) exploite également un réseau de banlieue dédoublé et électrifié. Le réseau ferré de la banlieue d'Alger s’étend jusqu’à Thenia (Boumerdes) à l’Est et à El Affroun (Blida) à l’Ouest. Il est exploité à l’aide de 64 rames automotrices de marque Stadler électriques. Dans la ville d'Alger (de Place des Martyrs à El Harrach), il existe 6 gares : Gare d’Alger – Gare d’Agha - les Ateliers - Hussein Dey - Caroubier - El Harrach. La gare multimodale d'El Harrach est en correspondance avec la ligne 1 du métro d'Alger et quelques lignes de bus. Les gares d'Agha et d'Alger sont des gares de correspondance entre le train de

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banlieue et les grandes lignes régionales ou nationales.

 Le transport aérien L'aéroport d'Alger géré par la SGSIA (société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires) est situé à 20 km. Il dessert la plupart des villes européennes, l'Afrique de l'Ouest, le Moyen-Orient, la Chine et l'Amérique du Nord avec un vol Alger-Montréal. L'aéroport est composé de trois terminaux : Terminal 1 (vols internationaux), Terminal 2 (Vols nationaux) et Terminal 3 (vols charter et Hadj). Il existe aussi une zone de fret et un terminal (pavillon) pour les officiels à l'ouest du T1. Le terminal 4 en cours de réalisation sera inauguré en 2018. Il est situé à l'ouest du T1 et aura une capacité de 10 millions de passagers par an.

 Transport maritime urbain Inaugurée dans sa phase pilote en juin 2014, cette ligne de transport maritime assure quinze navettes quotidiennes entre la Pêcherie (Alger Centre) et le port d’El-Djamila (Aïn- Bénian).

2.1.4 Les objectifs du PDU

2.1.4.1 Les objectifs généraux Répondre de manière coordonnée aux différentes obligations légales et réglementaires, prévues par les textes ci-après : • Loi n° 01/13 du 7 août 2001 portant orientation et organisation des transports terrestres. • Loi n°01/14 du 19 août 2001 relative à l’organisation, la sécurité et la police de la circulation routière (art 43). • Décret exécutif n°03/223 du 10 juin 2003 relatif à l’organisation du contrôle technique des véhicules automobiles et les modalités de son exercice. • Décret exécutif n°04/415 du 20 décembre 2004 fixant les conditions de délivrance des autorisations d’exercice des activités de transport routier de personnes et de marchandises. • Décret exécutif n°04/416 du 20 décembre 2004 fixant les modalités d’élaboration et de mise en œuvre des plans de transport terrestre de personnes. • Décret exécutif n°04/417 du 20 décembre 2004 fixant les conditions relatives à la concession de la réalisation et/ou de la gestion des infrastructures d’accueil et de traitement de voyageurs par route. • Décret exécutif n°05/473 du 13 décembre 2005 fixant les conditions d’organisation et les modalités d’exercice des activités des auxiliaires de transport routier de marchandises. • Arrêté du 11 août 2007 portant cahier des charges-type fixant les conditions d’exploitation des services publics réguliers de transport routier de personnes. • Arrêté du 11 août 2007 portant cahier des charges-type fixant les conditions d’exploitation de l’activité de transport routier de marchandises.

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2.1.4.2 Les objectifs territoriaux Dans le cadre de l’élaboration du PDU, le bureau d’étude devra prêter une attention particulière aux éléments cités ci-dessous. Périmètre d’étude et de réflexion Le périmètre d’étude portera en priorité sur le périmètre de transport urbain existant afin de procéder à la réorganisation et à l’optimisation des réseaux de transport en exploitation. La priorité pour l’AOTU-A est bien d’organiser d’abord l’existant et ensuite de recenser les déficits et dysfonctionnements à prendre en charge ultérieurement. Au titre de cette étude, il sera question également d’élargir la réflexion pour intégrer les projets futurs (en cours de réalisation, d’étude ou de programmation) et de prendre en considération l’aspect environnemental et l’accessibilité au profit notamment des PMR.

Développer une culture commune des déplacements  Le territoire de l’algérois relevant d’une multitude de compétences (transport collectif urbain, interurbain et régional,…), le bureau d’étude devra apporter un intérêt particulier à l’association des divers partenaires au sein des différentes instances (cf. Article 5) afin d’assurer une cohérence dans l’ensemble des actions. Il s’agira ainsi d’associer non seulement les institutions publiques mais également les opérateurs (transport urbain…), les associations d’usagers ou autre ainsi que l’ensemble des acteurs ayant un lien avec les déplacements (taxis, transporteurs privés, …).  Une méthodologie de sensibilisation et de communication devra être proposée parle bureau d’étude pour s’assurer de l’appropriation de la stratégie des déplacements par la population. Dans ce cadre, l’ensemble des informations diffusées devra être lisible et compréhensible du grand public.

Compatibilité avec les autres documents de planification

Le PDU doit prendre en compte les objectifs concernés du PNAEDD, ceux de la nouvelle stratégie biodiversité, ceux du plan national d’action contre le changement climatique et ceux du plan stratégique de développement de l’agglomération algéroise à l’horizon 2030.

2.1.4.3 La contribution du PDU à d’autres objectifs

Le développement urbain et la construction Pour se donner une autre dimension urbaine et répondre aux attentes majeures de l’ensemble des acteurs de la ville, un plan stratégique de développement de la ville d’Alger à l’horizon 2030 a été arrêté par les Autorités Locales. Ce plan porte décliné en programmes de structuration, de mobilité, de cohésion urbaine, de revitalisation et d’aménagement de la baie d’Alger. Il sera question ainsi de la reconquête du front de mer (Place des Martyrs et terrasses du port), de la réhabilitation du centre historique, de la restauration des équilibres écologiques, du réaménagement de quelques quartiers autour des grands équipements en chantier (Hussein Dey et l’Ilot du Bey), de la structuration de la périphérie, du plan lumière et du macro-maillage en transports en commun. La stratégique de démultiplication prévue dans la partie revitalisation du projet va restructurer la ville autour de plusieurs centres : le Triangle d’Hussein Dey avec 100.000 m2 pour les activités tertiaires et autant pour l’hôtellerie et le commerce, l’embouchure de

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Oued El Harrach dans la même zone et avec le même périmètre à valoriser et enfin l’Ilot du Dey avec ses 16 000 m2 d’hôtellerie et 5000 m2 de commerce. Situés sur le parcours des grandes lignes de transport urbain, ces projets vont effectivement reconfigurer la ville, d’abord autour des promenades du front de mer et de la baie. La première ligne de développement reprend l’extension historique de la ville d’Ouest en Est le long de la baie, de la Place des Martyrs à l’embouchure de Oued El Harrach puis, plus tard, au Lac de Reghaia. Une deuxième ligne de développement intègre les quartiers intermédiaires de l’amphithéâtre algérois comme le Télémly.

La Grande mosquée : La grande mosquée d’Alger en cours de réalisation est considérée comme l’une des mosquées les plus importantes et les plus grandes mondialement. Elle est située dans la commune de Mohammadia (El Harrach), à 10 Km à l’Est d’Alger. Elle s’étend sur une superficie de 27 hectares avec un minaret de 267 mètres. Elle comportera une maison de coran pour 300 étudiants, une bibliothèque de 200 places, un musée, un parking d’une capacité de 6000 véhicules, un hôtel de 300 chambres, un centre commercial, des restaurants, plusieurs bâtiments administratifs et des jardins. Elle est conçue pour recevoir 120.000 visiteurs par jour. Pour ce qui est de l’accès, il se fera par automobile à travers le réseau routier (RN5- RN11-RN24), les chemins de fer à partir des deux gares ferroviaires d’El Harrach et du Carroubier, le tramway, à partir de plusieurs stations et le métro à partir des stations El Harrach et El Harrach Centre.

2.2 Modalités de l’étude

2.2.1 Présentation générale de la démarche

Afin d’élaborer le PDU, le projet PRCDE/CTB souhaite recourir à un bureau d’étude pour l’assister dans la démarche. Le bureau d’étude aura notamment pour mission de réaliser en étroite collaboration avec une équipe de l’AOTU-A toutes les pièces constitutives du PDU à partir de la phase diagnostic jusqu’à l’approbation finale du plan. Le bureau d’étude retenu devra apporter toute son expertise tant au niveau technique qu’en matière d’animation et de communication (notamment lors de la tenue des Comités de Pilotage et Comités Techniques) afin d’aider l’AOTU-A à la construction d’un véritable projet partagé.

Il devra également s’appliquer à associer (ou animer) une équipe de l’AOTU-A à toutes les étapes de son travail afin de la former à la démarche PDU.

Le PDU constituant un moment important de réflexion et de débat avec les partenaires et la population, un ensemble de phases de concertation sera mis en place. La concertation permettra de recueillir les avis des acteurs concernés lors notamment de réunions publiques mais également de l’ensemble des partenaires privés et institutionnels dans les différentes instances ad hoc. Les documents produits serviront de support. Les résultats de la concertation devront venir alimenter les éléments constitutifs du PDU. L’AOTU-A souhaite qu’un minimum de réunions publiques soit programmé. Le bureau d’étude sélectionné aura en charge de préparer et d’animer ces différentes réunions.

La durée d’exécution de l’étude est de 15 mois maximum. La durée estimée des phases est la suivante :

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 Elaboration du diagnostic, détermination des enjeux et formalisation des objectifs (durée estimée à 6 mois, y compris le délai de validation des documents par le partenaire);  Définitions des orientations stratégiques du PDU (durée estimée à 5 mois, y compris le délai de validation des documents par le partenaire);  Conception du projet PDU (durée estimée à 4 mois y compris le délai de validation des documents par le partenaire).

Le volume estimé d’expertise nécessaire par phase est le suivant :

Phase Nombre d’homme-jour Phase 1 240 Phase 2 90 Phase 3 90 TOTAL 420

Le contenu de chacune des phases et étapes sera précisé dans la section suivante du présent document. Les candidats devront dans leur offre impérativement exposer la démarche envisagée et détailler les coûts associés.

2.2.2 Instances de suivi

2.2.2.1 L’AOTU-A L’AOTU-A est l’Autorité Organisatrice des Transports Urbains d’Alger. Dès lors que chacune des phases sera validée par le Comité de Pilotage, celui-ci soumettra ses décisions au représentant de l’AOTU-A qui les validera. L’AOTU-A :  Approuvera les orientations du document (orientations stratégiques, programme d’actions) ;  Arrêtera le projet de PDU ;  Approuvera le PDU après consultation.

2.2.2.2 Le Comité de Pilotage : Présidé par le Directeur Général de l’Autorité Organisatrice des Transports Urbains d’Alger ou son représentant, il a une fonction de proposition et d’orientation. Il définit les options à prendre au fur et à mesure de l’élaboration du PDU avec pour mission notamment de :  Suivre et orienter la démarche et les études tout au long de la révision du PDU;  Décider des temps forts de la concertation;  Formaliser les grands objectifs du PDU et les principes d’actions;  Valider les principaux résultats avant de les soumettre à la décision du représentant de l’AOTU-A.

Il sera composé de représentants de l’AOTU-A, du MdTTP, de la DTW d’Alger, de la Wilaya d’Alger, un représentant du PRCDE/CTB et éventuellement des opérateurs de transport et de la société civile. Cette instance pourra le cas échéant être élargie avec

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l’intervention de conseillers experts. Afin d’engager une certaine dynamique dans la démarche, le Comité de Pilotage devra se tenir de manière régulière.

2.2.2.3 Le Comité Technique Le Comité Technique a pour mission de contrôler et d’évaluer l’avancement des études. Il constitue un lieu de dialogue et de réflexion privilégié. Il sera force de propositions auprès du Comité de Pilotage et assurera le suivi des travaux des groupes de travail. Le Comité Technique aura pour mission :  D’appuyer le Comité de Pilotage dans la définition des objectifs et le choix des scénarios ;  D’apporter des réponses concrètes aux objectifs énoncés ;  De déterminer les orientations des travaux des groupes de travail ;  De définir la constitution des groupes de travail ;  De valider les travaux du bureau d’études et des groupes de travail.

Il sera composé au minimum de représentants (techniciens) de l’AOTU-A, de la DTW et de la Wilaya. Afin d’assurer une certaine dynamique d’échanges avec les partenaires, l’instance du Comité Technique devra être réuni de manière régulière, c'est-à-dire environ tous les deux mois jusqu’à la phase d’arrêt du projet.

2.2.3 Les groupes de travail thématiques

Des groupes de travail thématiques devront être constitués durant la phase diagnostic afin que chacun des acteurs et partenaires puissent exprimer leurs connaissances ainsi que leur perception de la problématique des déplacements. Leur composition variera en fonction des thématiques abordées. Ils devront cependant regrouper des membres du Comité Technique (élargie avec des représentants des comités de quartiers, associations…) ainsi qu’un ou deux élus en charge de la thématique.

2.2.3.1 Le groupe technique restreint Ce groupe technique restreint sera constitué afin d’accompagner le bureau d’étude dans sa démarche. Il regroupera au moins 1 agent de l’AOTU-A, 1 agent du Ministère des transports, 1 agent de la Willaya, 1 agent du Ministère des ressources en eau et de l’environnement et 1 agent du Ministère chargé de l’urbanisme. Il se réunira environ 1 fois par étape.

Les membres de toutes ses instances seront nommés par échange de courrier avec l’AOTU-A et ne seront pas remplacés pendant la durée de l’étude.

2.2.4 Méthodologie proposée

2.2.4.1 Rôle du bureau d’études : Le bureau d’études retenu sera chargé de réaliser le document PDU en étroite collaboration avec une équipe de l’AOTU et d’en produire les pièces constitutives. Il aura pour mission d’intégrer de manière non exhaustive les éléments suivants dans sa démarche :

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 Réunir l’ensemble des études existantes sur le sujet pour mener à bien le diagnostic (ces études seront fournies par les partenaires des différentes instances) ;  Analyser et prendre en compte les forces et faiblesses de ces documents ;  Rencontrer les acteurs concernés ;  Veiller à une analyse transversale : habitat, économie, transport … ;  Prendre en compte les orientations du PNAEDD, de la stratégie nationale en faveur de la biodiversité et du plan national d’action contre le changement climatique ;  Veiller à prendre en compte l’accessibilité de chaque mode de déplacement et des Personnes aux besoins spécifiques durant le déroulement de l’étude PDU;  Déterminer les outils de concertation et de communication ainsi que le contenu des supports de communication au moment des phases de concertation (la mise en forme la fabrication des supports ainsi que leur diffusion ne sont pas à prendre en compte financièrement par le prestataire);  Animer et exploiter la concertation et la sensibilisation tout au long de sa mission envers la population ou les acteurs locaux;  Alimenter, organiser et animer les différentes réunions de travail. Pour ce faire, il devra faire preuve d’une grande capacité de conduite et d’animation de projet;  Définir une stratégie des déplacements urbains en accordant une priorité à l’inter- et à la multi-modalité;  Déterminer et proposer des outils de suivi du PDU;  Fournir les éléments constitutifs du dossier PDU et les documents demandés par l’AOTU-A dans le présent cahier des charges.

Le chef d’équipe/mission a notamment pour rôle de superviser et contrôler l’ensemble des travaux de l’équipe et devra rendre compte de la qualité de ces interventions.

Il est à noter que l’ensemble des documents présentés lors des réunions devront être transmis au préalable à l’AOTU-A, en charge de la coordination de la démarche au maximum 7 jours avant la date de présentation.

D’autre part, une méthodologie de sensibilisation et de communication devra être proposée par le bureau d’étude pour s’assurer de l’appropriation de la stratégie des déplacements par la population.

2.2.4.2 Contenu et déroulement des différentes phases Au préalable du lancement de la première phase de la mission, une réunion de présentation sera organisée par le bureau d’étude en Comité Technique et en Comité de Pilotage afin de bien partager les enjeux et les attendus du PDU. Sa date sera fixée par l’AOTU-A au moment de la notification du marché. Afin d’être le plus clair possible, le bureau d’études favorisera dans les réunions les présentations dynamiques et synthétiques avec l’appui de schémas, cartes, graphiques, tableaux et les supports informatiques type « Powerpoint » pour expliquer sa méthodologie et rendre ses analyses et conclusions. Des réunions techniques seront également à prévoir avec l’AOTU-A.

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Phase 1 : Réalisation du diagnostic et formalisation des objectifs Délais d’exécution : 6 mois maximum

Etape 1 : Elaboration du diagnostic et repérage des enjeux

Nombre minimum de réunions à prévoir : Comité de Pilotage : 1 et Comité Technique : 2

L’objectif de cette première étape est d’aboutir à une meilleure connaissance du territoire mais également de préciser les points forts et les points faibles du système de déplacements actuel. Cette étape doit commencer par le recueil et la mise en forme des données et aboutir à une analyse globale du système de déplacements.

L’analyse du système de déplacements passe par une connaissance approfondie du fonctionnement urbain de la métropole et des flux générés. Il s’agira à travers la réalisation du diagnostic de porter une analyse constructive à la fois sur le fonctionnement actuel et sur la situation projetée de l’agglomération à partir des thématiques suivantes :

 La sécurité routière :

La sécurité routière doit être abordée via un partage équilibré de la voirie et favoriser une utilisation plus fréquente des modes de déplacements doux. Celle-ci devra être prise en compte aussi bien en milieu urbain qu’en milieu périurbain. Cette problématique n’est pas à étudier qu’à travers la seule focale de l’automobile, mais bien au travers de l’ensemble des modes de déplacements et du traitement général de l’espace public. Cette thématique implique la proposition d’indicateurs de suivi.

 Le volume des flux de circulation :

Il s’agira suite à une analyse des flux de circulation (trafic, évolution dans le temps, reports des circulations entre les axes viaires…) de dresser la hiérarchisation du réseau de voirie à l’échelle de l’agglomération (voies de transit, liaisons inter-quartiers, dessertes locale…) et de mettre en adéquation avec les volumes de trafic supporté (quantité, vitesse…). Le bureau d’étude pourra notamment s’appuyer sur les comptages effectués régulièrement au sein de la direction des travaux publics de la wilaya d’Alger11 ou autres structures spécialisées. Un modèle de trafic a été développé en 2004 avec le logiciel cube voyageur.

 La promotion des transports en commun et la recherche d’une tarification et d’une billettique intégrée :

A travers cette thématique, il s’agira d’étudier la possibilité de développer des offres cohérentes (inter modalité, billettique…) afin de faciliter les déplacements des usagers. L’idée est d’optimiser l’usage de chaque mode en fonction des caractéristiques de l’agglomération (besoins, motifs de déplacements, liaisons inter quartiers…) et de minimiser les doublons. Le diagnostic devra, après avoir établi un état des lieux par mode, porter une analyse sur leur interaction en matière d’inter modalité. Le bureau d’études s’attachera à prendre en compte l’ensemble des

11 Des comptages entrés/sorties de la wilaya d’Alger ont été réalisés fin 2016 pour le compte de la DTW (centre de régulation de trafic). Ils concernent l’agglomération algéroise. Ce sont des comptages automatiques sur une semaine heure par heure. Les données font la distinction entre les VL/PL

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modes de transports collectifs desservant le territoire (transports collectifs urbains, transports interurbains et régionaux).

 L’organisation du stationnement :

L’analyse du stationnement (typologie, occupation, saturation, rotation…) sur l’Algérois sera réalisée et portera tant sur le stationnement sur voierie et dans les parcs de stationnement. Le bureau d’étude proposera une analyse du stationnement dont il détaillera le contenu dans son offre. Aucune enquête de stationnement récente n’est disponible.

 Le transport et la livraison de marchandises :

Il devra être abordé afin :

- De mieux comprendre son organisation sur l’Algérois ; - D’identifier les différents acteurs concernés ; - De mettre en avant les dysfonctionnements (nuisances, conflits d’usage...) ; - De minimiser les risques pour la population liés au transport de produits dangereux ; - De proposer des éléments de réflexion pour organiser ce segment d’activité notamment la distribution en milieu urbain ;

Une attention particulière sera portée sur le stationnement et le trafic de poids lourds liés à l’activité portuaire.

 L’environnement :

Le PDU devra prendre en compte le PNAEDD et contribuer ainsi à l’amélioration du cadre de vie des habitants de l’Algérois et de leur santé en visant à limiter les nuisances (sonore, atmosphérique…) issues du trafic. Le bureau d’études devra réaliser durant la phase diagnostic un état initial de l’environnement qui viendra alimenter le rapport environnemental. Concernant l’élaboration de ce rapport environnemental, le bureau d’étude détaillera sa méthode et l’étendue de l’analyse proposée. Il présentera à travers cette partie les principales caractéristiques du territoire et ses enjeux en matière d’environnement et comprendra notamment une analyse de l’impact des déplacements sur le cadre de vie. Ce rapport environnemental permettra de faire ressortir les engagements de l’AOTU et du PDU en matière de protection de l’environnement.

 L’aménagement du territoire et l’urbanisation :

Au-delà des aspects démographiques, sociologiques et économiques de l’Algérois, il s’agira de porter un regard critique sur son fonctionnement urbain actuel au regard du système de déplacements.

Le diagnostic devra ainsi porter une analyse sur le fonctionnement urbain de la métropole et de ses impacts en matière de mobilité quotidienne (distance parcourue, temps de déplacement, nombre de déplacements quotidiens, motif,…), en lien notamment avec les pôles générateurs de trafics (les secteurs résidentiels à faible ou forte densité, les équipements et leur rayonnement, les zones d’emplois, les commerces et leur attractivité,…) et leur qualité de desserte.

Une analyse de l’impact des projets urbains sur le système de déplacements devra

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également être menée (compatibilité choix d’urbanisation avec le transport public, interaction des nouvelles zones urbanisées avec d’autres types de véhicules …). Le bureau d’études pourra s’appuyer sur l’ensemble des études et documents disponibles.

A l’issue du diagnostic le bureau d’étude devra être en mesure de souligner les dysfonctionnements majeurs dans l’articulation entre l’urbanisation et les déplacements.

Pour mener à bien le diagnostic, le bureau d’étude devra :

 Rassembler l’ensemble des données disponibles (fournies par l’AOTU-A) ;

 Prendre en compte l’ensemble des données issues des études qui ont été réalisées à l’échelle de l’Algérois ;

 Intégrer les données des études qui seront disponibles au moment de l’élaboration du diagnostic et les réflexions issues des instances de concertation ;

 Actualiser l’enquête ménage réalisée en 2004. Cette actualisation visera un échantillon compris entre 10 à 15% de l’échantillon initial qui était de 5000 ménages ;

 Evaluer les incidences sur l’Algérois des projets d’envergure nationale ;

 Impliquer les partenaires et la population.

Le PDU doit être l’occasion de faire émerger une véritable culture des déplacements non seulement lors de la révision du PDU mais également lors de la mise en œuvre de ses actions. Il est à noter que le contenu présenté lors des réunions publiques devra au préalable être validé par le Comité de Pilotage. L’implication des différents partenaires dans la démarche est importante car l’AOTU-A ne dispose pas de toutes les compétences lui permettant d’agir sur le territoire. Il s’agira par conséquent de rencontrer l’ensemble des acteurs ayant un lien avec les déplacements afin que chacun d’entre eux puisse s’impliquer dans la démarche. Au minimum, 10 entretiens individuels devront être menés auprès de : le MdTPT, la DTW, les collectivités locales, certaines directions techniques relevant de la wilaya d’Alger et les associations de transport et des consommateurs, le bureau d’étude devra décrire dans son offre la méthode envisagée pour recueillir les avis des organisations concernées.

 Préparer et animer des groupes de travail thématiques :

Pour faciliter les échanges avec les différents partenaires et acteurs, des groupes de travail thématiques seront mis en place durant la phase diagnostic. Il s’agira au cours de ces réunions de groupes de travail, d’amener les acteurs de l’Algérois à exprimer leurs points de vue sur le système des déplacements. La préparation et la composition des groupes de travail se feront avec le Comité Technique en début de mission lors de la réunion de lancement de l’étude. Le bureau d’étude s’impliquera tout particulièrement dans la composition de ces groupes de travail. Le retour d’information au Comité Technique pourra se faire par l’intervention d’un rapporteur désigné par le groupe de travail. Afin d’articuler au mieux les différentes thématiques décrites ci-dessus, il est proposé d’organiser quatre groupes de travail thématiques (Le bureau d’étude est libre d’agencer différemment les thématiques. Dans ce cas, ses propositions feront l’objet d’une discussion avec l’AOTU-A) :

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 Cohérence du développement urbain et du système de déplacements (Analyse de la mobilité quotidienne, projets urbains, politique d’habitat et foncière, réglementation des plans d’urbanisme…).

 Développement et coordination des modes alternatifs à l’automobile et accessibilité pour tous les usages (Attractivité du réseau de bus, cohérence des offres, billettique, accessibilité handicapés, continuité des cheminements piétons et cyclistes, lisibilité des offres et de l’information…).

 Place de l’automobile et des transports de marchandises sur le territoire de la métropole (Circulation, stationnement, marchandises, impact sur l’environnement, sur l’espace public, infrastructure routière…)

 Emergence des nouveaux services à la mobilité et d’une culture déplacements (Covoiturage, télétravail, …Ce groupe de travail impliquant le monde de l’entreprise, le bureau d’étude devra veiller à intégrer les chefs d’entreprises ou les Directeurs des Ressources Humaines aux réflexions.

L’AOTU-A veillera à ce que le bureau d’étude traite de manière transversale les trois échelles géographiques (quartier, agglomération et bassin de vie) lors des groupes de travail dans un souci d’équité et d’accès à la mobilité.

L’aspect qualité de l’environnement urbain devra être abordé de manière transversale au sein de chaque atelier thématique. A travers la qualité de l’environnement urbain, il s’agira notamment d’aborder la sécurité des déplacements ainsi que les nuisances (sonore, olfactive, atmosphérique…) générées par l’usage des différents modes de déplacements et enfin la qualité de l’espace public (qualité des cheminements piéton, vélo…).

Un tableau synthétique croisant les modes de transports et leur impact sur l’environnement pour des trajets types (émissions des gaz à effet de serre, bruit…) devra être réalisé à destination du grand public.

Le bureau d’étude préparera, organisera, et animera ces groupes de travail en collaboration avec l’AOTU-A. A l’issue de chaque réunion des groupes de travail, le bureau d’études aura à sa charge la rédaction des comptes rendus.

Les analyses menées dans les différents domaines devront être articulées et corrélées de manière transversale afin d’aboutir à un diagnostic global permettant de comprendre les raisons des dysfonctionnements et d’évaluer leur gravité. Une démarche de benchmarking devra également être menée afin de comparer la situation de l’Algérois avec d’autres agglomérations au profil similaire. Cette base de comparaison participera à la définition des objectifs dans l’étape suivante.

Une synthèse du diagnostic et des enjeux mis en avant devra être établi. Celle-ci devra s’accompagner de cartographies démonstratives pour faciliter l’implication des élus et de la population.

Etape 2 : Formalisation des objectifs

Nombre minimum de réunions à prévoir : Comité de Pilotage : 1 et Comité Technique : 1.

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Cette formalisation des objectifs fait suite aux conclusions du diagnostic qui auront permis de dégager des priorités d’interventions. Il s’agira d’élaborer une stratégie commune déclinée en objectifs qualitatifs et quantitatifs. Les objectifs quantifiés devront être établis à partir d’indicateurs précis.

Une réunion de confrontation approfondie sera organisée avec les instances techniques et politiques pour définir précisément et de manière partagée, les priorités en termes d’objectifs. Ces objectifs devront être hiérarchisés au regard des priorités pour le territoire.

C’est à partir de ces objectifs priorisés qu’il s’agira de définir les véritables orientations stratégiques qui seront définies dans la phase suivante.

Etape 3 : Validation

Nombre minimum de réunions à prévoir : Comité de Pilotage : 1

A l’issue de ces deux étapes, le bureau d’étude présentera pour validation en Comité de Pilotage une synthèse de la phase 1 ainsi que le contenu de la communication qu’il comptera diffuser auprès du grand public.

Le bureau d’études devra fournir à l’AOTU-A l’ensemble des documents (documents de synthèse, power point..), nécessaires dans le cadre de la validation.

Une réunion d’information auprès de la population sera à prévoir à la fin de la phase 1. Il est demandé au bureau d’étude de préparer le contenu de la réunion et de l’animer. Le bureau d’études devra ainsi préparer un diaporama compréhensible du grand public.

Lors de cette réunion d’information, le bureau d’étude pourra être accompagné par des membres du groupe de citoyens qui viendront restituer le résultat de leur démarche devant le public.

L’organisation (convocation, préparation de la salle de réunion…) sera à la charge de l’AOTU-A.

Un travail important de concertation devra être mené avec le comité de pilotage et le comité technique selon des formes à déterminer par le bureau d’étude.

Phase 2 : Définition d’une stratégie des déplacements urbains Délais d’exécution : 6 mois maximum

Etape 1 : Elaboration et confrontation de scénarios

Nombre minimum de réunions à prévoir : Comité Technique : 2

Au moins 3 scénarios différents d’organisation des déplacements devront être élaborés par le bureau d’études dont 1présentant l’évolution « au fil de l’eau », chaque scénario résultant d’une combinaison d’actions.

Pour chacun des scénarios retenus, le bureau d’études devra en préciser les points forts et les points faibles et d’en chiffrer les impacts. Il s’agira également de les analyser dans une perspective de développement durable en estimant les impacts sur l’environnement,

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sur la qualité de vie de la population, et sur les économies engendrées... Enfin, il s’agira d’évaluer de manière itérative l’adéquation des scénarios au regard des objectifs fixés dans l’étape précédente.

La confrontation des scénarios est une étape importante qui donnera à l’AOTU-A la possibilité de choisir le meilleur scénario pour le territoire par rapport aux objectifs.

Les 3 scénarios détailleront en particulier leurs propositions sur points suivants :

- L’organisation des Transports en communs - Le partage de la voierie - La tarification des TC

Etape 2 : Choix d’un scénario

Nombre minimum de réunions à prévoir : Comité de Pilotage : 1

La confrontation-concertation sur les scénarios réalisés dans l’étape précédente doit fournir au Comité de Pilotage des éléments d’appréciation et d’évaluation, à la fois qualitatifs et quantitatifs, lui permettant de se prononcer sur le choix d’un scénario définissant la stratégie déplacements. Ce choix se fera en fonction des objectifs prioritaires de l’ensemble des actions qu’il contient et des impacts sur l’environnement.

Etape 3 : Validation et concertation

Nombre minimum de réunions à prévoir : Comité de Pilotage : 1.

A l’issue de ces deux étapes, le bureau d’étude présentera en Comité de Pilotage pour validation : une synthèse de la phase 2.

Un travail important de concertation devra être mené avec le comité de pilotage et le comité technique selon des formes à déterminer par le bureau d’étude.

Phase 3 : Conception du projet PDU

Délais d’exécution : 5 mois maximum

Etape 1 : Affinage du scénario retenu et déclinaison en actions

Nombre minimum de réunions à prévoir : Comité Technique : 1

Cette phase permettra de décliner le scénario choisi par l’ l’AOTU-A en une proposition d’actions concrètes et cohérentes avec les objectifs prédéfinis.

Afin de mener à bien cette phase, le bureau d’études devra dans le plan d’actions :  Déterminer une hiérarchisation des actions à moyen et long terme ;  Présenter une déclinaison de ces actions par secteur et échelle géographique (centre- ville, unité urbaine, communes périphériques );  Appréhender tous les modes de déplacements afin de dépasser les approches monomodales et veiller à favoriser la complémentarité entre chaque mode ;  Proposer un phasage des actions ;  Promouvoir en priorité des actions valorisant au mieux l’existant ;

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 Veiller à l’implication concrète des partenaires ;  Proposer une méthodologie et des indicateurs de suivi et d’évaluation de chaque objectif (tableau de bord…), ceci pour évaluer les actions entreprises, leurs effets induits mais également les dépenses engagées ;  Evaluer les coûts de mise en œuvre.

Dans le cadre de l’évaluation environnementale, les incidences des actions sur l’environnement, du scénario choisi, devront être envisagées de la façon la plus exhaustive possible (qualité de l’air, acoustique, énergie, espace, biodiversité…). Cette analyse devra se retrouver dans le rapport environnemental.

Etape 2 : Rédaction du plan d’actions

Nombre minimum de réunions à prévoir : Comité Technique : 1

Le projet devra aboutir à la rédaction d’une série de fiches actions à court, moyen et long termes qui comporteront au minimum la description des actions, les objectifs, les effets attendus, un échéancier de réalisation et une estimation financière réaliste.

Il s’agira d’identifier les acteurs responsables de la mise en œuvre des actions, leurs partenaires et les moyens humains nécessaires.

Le bureau d’étude devra également réaliser un chronogramme faisant apparaître sur 10 ans, la durée des études et des travaux de réalisation et de fonctionnement. Un tableau annexe récapitulant pour chaque acteur les actions le concernant devra être réalisé.

Enfin, le bureau d’étude devra proposer les indicateurs de suivi et d’évaluation des objectifs et des actions.

Etape 3 : Validation et arrêt du projet PDU

Nombre minimum de réunions à prévoir : Comité de Pilotage : 1

Cette phase comprendra une présentation du projet PDU en Comité de Pilotage par le bureau d’études. Le bureau d’études devra fournir l’ensemble des documents nécessaires (documents de synthèse, panneaux, Powerpoint..).

Un travail important de concertation devra être mené avec le comité de pilotage et le comité technique selon des formes à déterminer par le bureau d’étude. 2.2.5 Livrables attendus

Les documents à fournir par le bureau d’étude sont les suivants :  Un rapport à la fin de chacune des phases ;  Les documents de présentation (Powerpoint, contenu des panneaux…) seront transmis avant et après chaque réunion ;  Les comptes rendus des différentes instances et entretiens ;  Le projet de Plan de Déplacements Urbains et ses annexes ;  L’évaluation environnementale et notamment un tableau synthétique croisant les modes de transports et leur impact sur l’environnement pour des trajets types (émissions des gaz à effet de serre, bruit…) à destination du grand public: Le rapport

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portant sur l’évaluation environnementale doit constituer un élément séparé et clairement identifiable du plan de déplacements urbains ;  Un rapport de synthèse portant sur l’ensemble de la mission ;  Une évaluation de la formation/action apportée à l’équipe projet.

Les documents demandés devront contenir des parties rédigées, et être accompagnés autant que possible de graphiques, cartes, tableaux et photos pour faciliter la compréhension.

Tous les documents élaborés, y compris les documents remis en réunion devront être fournis :  En version papier (10 exemplaires) ;  En version informatique consultable (format PDF) et modifiable (Word, Excel, Powerpoint compatible 2003) sur un support numérique (CD-ROM). Les cartes et plans réalisés devront être livrés aux formats «JPEG» et Illustrator le cas échéant. Les tables graphiques seront fournies sous un format compatible avec le logiciel de géo référencement «MapInfo / Autocad». 2.2.6 Langue d’exécution de la prestation

Toute la prestation et tous les documents y afférents doivent être réalisés en français.

2.3 Annexes

Liste des documents qui seront mis à disposition du bureau d’étude pour l’exécution du marché (liste non exhaustive) :  Ancien Plan de déplacement urbain ;  Données disponibles : - Données générales sur les opérateurs de transports en commun ; - Données socio-économiques ; - Comptages et enquêtes mentionnés plus haut

 Etudes et Projets réalisés :

- Etude du plan de transport urbain et du plan de circulation de l’agglomération d’Alger par le groupement d’ESSAU-SOPRIN/STM/YHALES 2004 ;

- Enquête ménage réalisée par le Groupement de deux Bureaux d’études spécialisés dans le domaine : EMA(BETUR)/ CENEAP). (Réalisée en 2004). L’enquête a été réalisée au domicile des ménages et comportait une fiche ménage avec 9 questions, une fiche personne avec 13 questions et un questionnaire complémentaire sur les modes empruntés avec 17 questions ;

- Projet d’abonnement mensuel unique (Février 2016 par l’AOTU-A) ;

- Projet de restructuration du réseau de bus ETUSA avec deux enquêtes Origine- Destination et Montées Descentes (Décembre 2016 par l’AOTU-A) ;

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- L'étude du secteur privé intitulée: Plan d'action pour la réorganisation su secteur privé de transport routier des personnes

- Le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme approuvé en 2016

 Autres documents - Plan national d’action pour l’environnement et le développement durable ; - Stratégie nationale en faveur de la biodiversité ; - Plan national d’action contre le changement climatique.

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3 Partie 3 : Formulaires

3.1 Instructions pour l’établissement de l’offre

Le soumissionnaire est tenu d’utiliser le formulaire d’offre joint en annexe. A défaut d’utiliser ce formulaire, il supporte l’entière responsabilité de la parfaite concordance entre les documents qu’il a utilisés et le formulaire. L’offre et les annexes jointes au formulaire d’offre sont rédigées en français.

Les formulaires d’offres doivent être introduits en deux exemplaires, dont un porte la mention ‘original’ et l’autre la mention ‘duplicata’ ou ‘copie’. L’original doit être introduit sur papier. Le duplicata peut être une simple photocopie, mais peut également être introduit sous forme d’un ou plusieurs fichiers sur clé USB.

Les différentes parties et annexes de l’offre doivent être numérotées.

Les prix sont indiqués en euros et seront précisés jusqu’à deux chiffres après la virgule. Le cas échéant, ils peuvent être précisés jusqu’à quatre chiffres après la virgule.

Les ratures, surcharges, mentions complémentaires ou modificatives dans les formulaires d’offre doivent être accompagnées d’une signature à côté de la rature, surcharge, mention complémentaire ou modificative en question.

Ceci vaut également pour les ratures, surcharges et mentions complémentaires ou modificatives qui ont été apportées à l’aide d’un ruban ou de liquide correcteur.

L’offre portera la signature manuscrite originale du soumissionnaire ou de son mandataire.

Lorsque le soumissionnaire est une société/association sans personnalité juridique, formée entre plusieurs personnes physiques ou morales (société momentanée ou association momentanée), l’offre doit être signée par chacune de ces personnes.

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3.2 Identification du soumissionnaire

Nom et prénom du soumissionnaire ou dénomination de la société et forme juridique

Nationalité du soumissionnaire et du personnel (en cas de différence)

Domicile / Siège social

Numéro de téléphone et de télécopieur

Numéro d’inscription ONSS ou

équivalent

Numéro d’entreprise

Représenté(e) par le(s) soussigné(s)

(nom, prénom et qualité)

Personne de contact (numéro de téléphone, numéro de télécopieur, éventuellement adresse e-mail)

En cas de différence : chef du projet (numéro de téléphone, numéro de télécopieur, courriel)

Numéro de compte pour les paiements

Institution financière

Ouvert au nom de

Signature(s) :

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3.3 Formulaire d’offre

En déposant cette offre, le soumissionnaire s’engage à exécuter, conformément aux dispositions du CSC ALG 284 le présent marché et déclare explicitement accepter toutes les conditions énumérées dans le CSC et renoncer aux éventuelles dispositions dérogatoires comme ses propres conditions générales de vente.

Les prix globaux de chacun des postes de l’inventaire sont établis en respectant la valeur relative de ces postes par rapport au montant total de l’offre. Tous les frais généraux et financiers, ainsi que le bénéfice, sont répartis sur les différents postes proportionnellement à l’importance de ceux-ci.

La taxe sur la valeur ajoutée fait l’objet d’un poste spécial du métré récapitulatif ou de l’inventaire, pour être ajoutée au montant de l’offre.

Le soumissionnaire s’engage à exécuter le marché public conformément aux dispositions du CSC, aux prix suivants, exprimés en euros et hors TVA :

Intitulé du poste Prix global htva

Poste 1 : Phase 1 de la ………………………………………………………………….€ mission**

Poste 2 : Phase 2 de la ………………………………………………………………….€ mission**

Poste 3 : Phase 3 de la ………………………………………………………………….€ mission**

Total hors TVA ………………………………………………………………….€

Pourcentage TVA : ……………%.

* Conformément au point « Eléments inclus dans les prix » du présent cahier spécial des charges.

** Cfr. termes de référence pour le détail des différentes phases.

Le soumissionnaire joint en annexe au présent formulaire le détail de son prix reprenant au minimum, pour chacun des postes : le détail en hommes/jour par consultant, le montant des honoraires, le montant des per diem, les frais de transport,…

En cas d’approbation de la présente offre, le cautionnement sera constitué dans les conditions et délais prescrits dans le cahier spécial des charges.

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L’information confidentielle et/ou l’information qui se rapporte à des secrets techniques ou commerciaux est clairement indiquée dans l’offre.

Afin de rendre possible une comparaison adéquate des offres, les données ou documents mentionnés au point « Récapitulatif des documents à remettre », doivent être joints à l’offre.

En annexe ………………….., le soumissionnaire joint à son offre ……………..

Certifié pour vrai et conforme,

Signature(s) manuscrite originale :

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3.4 Déclaration d’intégrité pour les soumissionnaires

Concerne le soumissionnaire : Domicile / Siège social :

Référence du marché public :

À l’attention de la Coopération Technique Belge,

Par la présente, je / nous, agissant en ma/notre qualité de représentant(s) légal/légaux du soumissionnaire précité, déclare/rons ce qui suit :

 Ni les membres de l’administration, ni les employés, ni toute personne ou personne morale avec laquelle le soumissionnaire a conclu un accord en vue de l'exécution du marché, ne peuvent obtenir ou accepter d’un tiers, pour eux- mêmes ou pour toute autre personne ou personne morale, un avantage appréciable en argent (par exemple, des dons, gratifications ou avantages quelconques), directement ou indirectement lié aux activités de la personne concernée pour le compte de la Coopération Technique Belge.  Les administrateurs, collaborateurs ou leurs partenaires n'ont pas d'intérêts financiers ou autres dans les entreprises, organisations, etc. ayant un lien direct ou indirect avec la Coopération Technique Belge (ce qui pourrait, par exemple, entraîner un conflit d'intérêts).  J'ai / nous avons pris connaissance des articles relatifs à la déontologie et à la lutte contre la corruption repris dans le Cahier spécial des charges et je / nous déclare/rons souscrire et respecter entièrement ces articles.

Je suis / nous sommes de même conscient(s) du fait que les membres du personnel de la Coopération Technique Belge sont liés aux dispositions d’un code éthique qui précise ce qui suit : “Afin d’assurer l’impartialité des membres du personnel, il leur est interdit de solliciter, d’exiger ou d’accepter des dons, gratifications ou avantages quelconques destinés à eux-mêmes ou des tiers, que ce soit ou non dans l’exercice de leur fonction, lorsque les dons, gratifications ou avantages précités sont liés à cet exercice. Notons que ce qui importe le plus dans cette problématique est moins l’enrichissement résultant de l’acceptation de dons, gratifications ou avantages de toute nature, que la perte de l’impartialité requise du membre du personnel dans l’exercice de sa fonction. À titre personnel, les membres du personnel n’acceptent aucune gratification, aucun don ni avantage financier ou autre, pour les services rendus”.

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Si le marché précité devait être attribué au soumissionnaire, je/nous déclare/rons, par ailleurs, marquer mon/notre accord avec les dispositions suivantes :

 Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit au contractant du marché (c'est-à-dire les membres de l’administration et les travailleurs) d’offrir, directement ou indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que soit sa valeur, aux membres du personnel de la Coopération Technique Belge, qui sont directement ou indirectement concernés par le suivi et/ou le contrôle de l'exécution du marché, quel que soit leur rang hiérarchique.

 Tout contrat (marché public) sera résilié, dès lors qu’il s’avérerait que l’attribution du contrat ou son exécution aurait donné lieu à l’obtention ou l’offre des avantages appréciables en argent précités.  Tout manquement à se conformer à une ou plusieurs des clauses déontologiques peut aboutir à l’exclusion du contractant du présent marché et d’autres marchés publics pour la Coopération Technique Belge.  Le contractant du marché (adjudicataire) s’engage à fournir au pouvoir adjudicateur, à sa demande, toutes les pièces justificatives relatives aux conditions d’exécution du contrat. Le pouvoir adjudicateur pourra procéder à tout contrôle, sur pièces et sur place, qu’il estimerait nécessaire pour réunir des éléments de preuve sur une présomption de frais commerciaux inhabituels.

Le soumissionnaire prend enfin connaissance du fait que la Coopération Technique Belge se réserve le droit de porter plainte devant les instances judiciaires compétentes lors de toute constatation de faits allant à l’encontre de la présente déclaration et que tous les frais administratifs et autres qui en découlent sont à charge du soumissionnaire.

Signature précédée de la mention manuscrite "Lu et approuvé" par : avec mention du nom et de la fonction

…………………………….. Lieu, date

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3.5 Sous-traitants

Nom et forme juridique Adresse / siège social Objet

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3.6 Dossier de sélection

Les participants produisent le Document unique de marché européen (DUME), qui consiste en une déclaration sur l'honneur propre actualisée et qui est accepté par le pouvoir adjudicateur à titre de preuve a priori en lieu et place des documents ou certificats délivrés par des autorités publiques ou des tiers pour confirmer que le candidat ou soumissionnaire concerné remplit toutes les conditions ci-dessous. Par cette déclaration, l'opérateur économique affirme que les motifs d'exclusion concernés ne s'appliquent pas et que les critères de sélection concernés sont remplis et il fournit les informations pertinentes requises par le pouvoir adjudicateur. L'opérateur économique confirme, également, qu’il sera en mesure, sur demande et sans tarder, de fournir lesdits documents justificatifs.

Exclusions - voir art. 67 à 70 de la loi du 17 juin 2016

Motifs d'exclusion obligatoires

Art. 67. § 1er. Sauf dans le cas où le candidat ou le soumissionnaire démontre, conformément à l'article 70, avoir pris des mesures suffisantes afin de démontrer sa fiabilité, le pouvoir adjudicateur exclut, à quelque stade de la procédure que ce soit, un candidat ou un soumissionnaire de la participation à la procédure de passation, lorsqu'il a établi ou qu'il est informé de quelque autre manière que ce candidat ou ce soumissionnaire a fait l'objet d'une condamnation prononcée par une décision judiciaire ayant force de chose jugée pour l'une des infractions suivantes : 1° participation à une organisation criminelle; 2° corruption; 3° fraude; 4° infractions terroristes, infractions liées aux activités terroristes ou incitation à commettre une telle infraction, complicité ou tentative d'une telle infraction; 5° blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme; 6° travail des enfants et autres formes de traite des êtres humains. 7° DUME occupation de ressortissants de pays tiers en séjour illégal.

Le Roi peut préciser les infractions visées à l'alinéa 1er de manière plus détaillée.

Par dérogation à l'alinéa 1er, le pouvoir adjudicateur exclut le candidat ou le soumissionnaire qui a occupé des ressortissants de pays tiers en séjour illégal, même en l'absence d'une condamnation coulée en force de chose jugée et ce, dès l'instant où cette infraction a été constatée par une décision administrative ou judiciaire, en ce compris par une notification écrite en exécution de l'article 49/2 du Code pénal social. Cette dérogation ne fait pas obstacle à la possibilité, visée à l'article 70, pour le candidat ou soumissionnaire d'invoquer le cas échéant des mesures correctrices.

Par dérogation à l'alinéa 1er, le pouvoir adjudicateur peut à titre exceptionnel et pour des raisons impératives d'intérêt général,

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autoriser une dérogation à l'exclusion obligatoire. L'obligation d'exclure le candidat ou le soumissionnaire s'applique aussi lorsque la personne condamnée par jugement définitif est un membre de l'organe administratif, de gestion ou de surveillance dudit candidat ou soumissionnaire ou détient un pouvoir de représentation, de décision ou de contrôle en son sein. Au cas où il s'agit d'une infraction visée à l'alinéa 3 et en l'absence du jugement définitif précité, la même obligation d'exclusion est d'application, lorsque la personne concernée est désignée dans une décision administrative ou judiciaire, comme étant une personne dans le chef de laquelle une infraction a été constatée en matière d'occupation de ressortissants de pays tiers en séjour illégal, et qui est membre de l'organe administratif, de gestion ou de surveillance dudit candidat ou soumissionnaire ou détient un pouvoir de représentation, de décision ou de contrôle en son sein. Par dérogation à l'alinéa 5, les pouvoirs adjudicateurs ne sont toutefois pas obligés, pour les marchés dont le montant estimé est inférieur aux seuils fixés pour la publicité européenne, de vérifier l'absence de motifs d'exclusion visée au présent article dans le chef des personnes visées à l'alinéa susmentionné. § 2. Les exclusions mentionnées au paragraphe 1er, alinéa 1er, 1° à 6°, de la participation aux marchés publics s'appliquent uniquement pour une période de cinq ans à compter de la date du jugement. L'exclusion mentionnée au paragraphe 1er, alinéa 1er, 7°, de la participation aux marchés publics, s'applique uniquement pour une période de cinq ans à partir de la fin de l'infraction. Nonobstant le cas visé au paragraphe 1er, alinéa 4, les opérateurs économiques ne peuvent pas, lorsqu'ils se trouvent dans une situation d'exclusion obligatoire au lendemain de la date ultime de l'introduction des demandes de participation ou de la remise des offres, participer aux marchés publics, sauf lorsqu'ils attestent qu'ils ont pris, conformément à l'article 70, les mesures correctrices suffisantes pour démontrer leur fiabilité malgré l'existence d'un motif d'exclusion applicable.

Motif d'exclusion relatif aux dettes fiscales et sociales

Art. 68. § 1er. Sauf exigences impératives d'intérêt général et sous réserve des cas mentionnés au paragraphe 3, le pouvoir adjudicateur exclut, à quelque stade de la procédure de passation que ce soit, la participation à une procédure, d'un candidat ou d'un soumissionnaire qui ne satisfait pas à ses obligations relatives au paiement d'impôts et taxes ou de cotisations de sécurité sociale sauf : 1° lorsque le montant impayé ne dépasse pas le montant à fixer par le Roi; ou 2° lorsque le candidat ou le soumissionnaire peut démontrer qu'il possède à l'égard d'un pouvoir adjudicateur ou d'une entreprise publique une ou des créances certaines, exigibles et libres de tout engagement à l'égard de tiers. Ces créances s'élèvent au moins à un montant égal à celui pour lequel il est en retard de paiement de dettes fiscales ou sociales. Ce dernier montant est diminué du montant fixé par le Roi en exécution de la disposition du 1°. Lorsqu'il constate que les dettes fiscales et sociales dépassent le montant mentionné à l'alinéa 1er, 1°, le pouvoir adjudicateur demande au candidat ou au soumissionnaire s'il se trouve dans la situation mentionnée à

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l'alinéa 1er, 2°. Le pouvoir adjudicateur donne cependant l'opportunité à tout opérateur économique de se mettre en règle avec ces obligations sociales et fiscales dans le courant de la procédure de passation et ce après avoir constaté une première fois que le candidat ou le soumissionnaire ne satisfaisait pas aux exigences. A partir de cette constatation, le pouvoir adjudicateur laisse à l'opérateur économique un délai de cinq jours ouvrables pour fournir la preuve de sa régularisation. Le recours à cette régularisation n'est possible qu'à une seule reprise. Ce délai commence à courir le jour qui suit la notification. Pour le calcul de ce délai, le règlement n° 1182/71 du Conseil du 3 juin 1971, portant détermination des règles applicables aux délais, aux dates et aux termes, n'est pas d'application. § 2. Le Roi détermine les dettes fiscales et sociales à prendre en considération ainsi que les modalités additionnelles en la matière. § 3. Le présent article ne s'applique plus lorsque le candidat ou le soumissionnaire a rempli ses obligations en payant ou en concluant un accord contraignant en vue de payer les impôts et taxes ou cotisations de sécurité sociale dues, y compris, le cas échéant, tout intérêt échu ou les éventuelles amendes pour autant que ce paiement ou la conclusion de cet accord contraignant se soit déroulé avant l'introduction d'une demande de participation, ou, en procédure ouverte, avant le délai d'introduction des offres.

Motifs d'exclusion facultatifs

Art. 69. Sauf dans le cas où le candidat ou le soumissionnaire démontre, conformément à l'article 70, avoir pris des mesures suffisantes afin de démontrer sa fiabilité, le pouvoir adjudicateur peut exclure, à quelque stade de la procédure de passation, de la participation à une procédure, un candidat ou un soumissionnaire dans les cas suivants : 1° lorsque le pouvoir adjudicateur peut démontrer, par tout moyen approprié, que le candidat ou le soumissionnaire a manqué aux obligations applicables dans les domaines du droit environnemental, social et du travail, visées à l'article 7;

2° lorsque le candidat ou le soumissionnaire est en état de faillite, de liquidation, de cessation d'activités, de réorganisation judiciaire ou a fait l'aveu de sa faillite ou fait l'objet d'une procédure de liquidation ou de réorganisation judiciaire, ou dans toute situation analogue résultant d'une procédure de même nature existant dans d'autres réglementations nationales; 3° lorsque le pouvoir adjudicateur peut démontrer par tout moyen approprié que le candidat ou le soumissionnaire a commis une faute professionnelle grave qui remet en cause son intégrité; 4° lorsque le pouvoir adjudicateur dispose d'éléments suffisamment plausibles pour conclure que le candidat ou le soumissionnaire a commis des actes, conclu des conventions ou procédé à des ententes en vue de fausser la concurrence, au sens de l'article 5, alinéa 2; 5° lorsqu'il ne peut être remédié à un conflit d'intérêts au sens de l'article 6 par d'autres mesures moins intrusives; 6° lorsqu'il ne peut être remédié à une distorsion de la concurrence résultant de la participation préalable des candidats ou soumissionnaires à la préparation de la procédure de passation,

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visée à l'article 52, par d'autres mesures moins intrusives; 7° lorsque des défaillances importantes ou persistantes du candidat ou du soumissionnaire ont été constatées lors de l'exécution d'une obligation essentielle qui lui incombait dans le cadre d'un marché public antérieur, d'un marché antérieur passé avec un adjudicateur ou d'une concession antérieure, lorsque ces défaillances ont donné lieu à des mesures d'office, des dommages et intérêts ou à une autre sanction comparable; 8° le candidat ou le soumissionnaire s'est rendu gravement coupable de fausse déclaration en fournissant les renseignements exigés pour la vérification de l'absence de motifs d'exclusion ou la satisfaction des critères de sélection, a caché ces informations ou n'est pas en mesure de présenter les documents justificatifs requis en vertu de l'article 73 ou de l'article 74, ou 9° le candidat ou le soumissionnaire a entrepris d'influer indûment sur le processus décisionnel du pouvoir adjudicateur ou d'obtenir des informations confidentielles susceptibles de lui donner un avantage indu lors de la procédure de passation, ou a fourni par négligence des informations trompeuses susceptibles d'avoir une influence déterminante sur les décisions d'exclusion, de sélection ou d'attribution. Les exclusions à la participation aux marchés publics mentionnées à l'alinéa 1er s'appliquent uniquement pour une période de trois ans à compter de la date de l'évènement concerné ou en cas d'infraction continue, à partir de la fin de l'infraction. Sauf disposition contraire dans les documents du marché, le pouvoir adjudicateur n'est pas tenu de vérifier l'absence de motifs d'exclusion facultatifs dans le chef des membres de l'organe administratif, de gestion ou de surveillance du candidat ou soumissionnaire ou des personnes qui détiennent un pouvoir de représentation, de décision ou de contrôle en son sein.

Mesures correctrices

Art. 70. Tout candidat ou soumissionnaire qui se trouve dans l'une des situations visées aux articles 67 ou 69 peut fournir des preuves afin d'attester que les mesures qu'il a prises suffisent à démontrer sa fiabilité malgré l'existence d'un motif d'exclusion pertinent. Si ces preuves sont jugées suffisantes par le pouvoir adjudicateur, le candidat ou le soumissionnaire concerné n'est pas exclu de la procédure de passation. A cette fin, le candidat ou le soumissionnaire prouve d'initiative qu'il a versé ou entrepris de verser une indemnité en réparation de tout préjudice causé par l'infraction pénale ou la faute, clarifié totalement les faits et circonstances en collaborant activement avec les autorités chargées de l'enquête et pris des mesures concrètes de nature technique et organisationnelle et en matière de personnel propres à prévenir une nouvelle infraction pénale ou une nouvelle faute. Les mesures prises par le candidat ou le soumissionnaire sont évaluées en tenant compte de la gravité de l'infraction pénale ou de la faute ainsi que de ses circonstances particulières. Il s'agit dans tous les cas d'une décision du pouvoir adjudicateur qui doit être motivée aussi bien matériellement que formellement. Lorsque les mesures sont jugées insuffisantes, la motivation de la décision concernée est transmise à l'opérateur économique. Un opérateur économique qui a été exclu par une décision judiciaire ayant force

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de chose jugée de la participation à des procédures de passation de marché ou d'attribution de concession n'est pas autorisé à faire usage de la possibilité prévue au présent article pendant la période d'exclusion fixée par ladite décision dans les Etats membres où le jugement produit ses effets.

Capacité économique et financière – voir art. 67 de l’A.R. du 18.04.2017

Le soumissionnaire doit avoir réalisé au cours d’un des trois derniers exercices un chiffre d’affaires total au moins égal à 700.000 EUROS. Il joindra à son offre une déclaration relative au chiffre d’affaires total réalisé pendant les trois derniers exercices, à moins que le chiffre d’affaires total soit mentionné dans les comptes annuels approuvés qui DUME peuvent être consultés via le guichet électronique (il s’agit des comptes annuels déposés auprès de la Banque Nationale de Belgique, libellés selon le schéma comptable complet, ou selon le schéma comptable raccourci dans laquelle la mention facultative du chiffre d’affaires total réalisé, a été complétée).

Un soumissionnaire peut, le cas échéant et pour un marché déterminé, faire valoir les capacités d’autres entités, quelle que soit la nature juridique des liens existant entre lui-même et ces entités. Les règles suivantes sont alors d’application :

 Si un opérateur économique souhaite recourir aux capacités d’autres entités, il apporte au pouvoir adjudicateur la preuve qu’il disposera des moyens nécessaires, notamment en produisant l’engagement de ces entités à cet effet.

 Le pouvoir adjudicateur vérifiera, si les entités à la capacité desquelles l’opérateur économique entend avoir recours remplissent les critères de sélection et s’il existe des motifs d’exclusion dans leur chef.

Dans les mêmes conditions, un groupement de candidats ou de soumissionnaires peut faire valoir les capacités des participants au groupement ou celles d’autres entités.

Signature(s)

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Aptitude technique : voir art. 68 de l’A.R. du 18.04.2017 Le soumissionnaire présentera une équipe pluridisciplinaire, dont le chef d’équipe/mission, qui disposera des qualifications suivantes :

- Diplôme minium Bac + 5 (ingénieur / Master) en planification des transports urbains ou équivalents ; - Minimum 10 ans d’expérience en appui à la réalisation de PDU ou équivalents ; - Minimum une expérience professionnelle dans un pays en développement.

En outre, l’équipe pluridisciplinaire devra être composée au minimum des 3 profils experts suivants :

Expert 1

- Bac + 5 en génie civil, génie urbain, mobilité-transport ou informatique - Minimum 8 ans d'expérience dans le domaine des transports urbains

Expert 2

- Bac + 5 en agronomie, écologie ou environnement - Minimum 5 ans d'expérience en environnement / DUME changement climatique et transport ou mobilité durable

Expert 3

- Bac + 5 en urbanisme, aménagement ou génie urbain - Minimum 5 ans d'expérience en urbanisme et transport

Chaque membre de l’équipe doit faire preuve d’une parfaite maîtrise du français, tant à l’oral qu’à l’écrit. En vue de l’évaluation de la capacité technique, le soumissionnaire remet les documents suivants, pour chacun des membres de l’équipe qui sera affecté à l’exécution du présent marché :

- Le C.V. détaillé ;

- Un tableau profil expert se trouvant en annexe 3.6 et 3.7 ;

- La liste des principaux services, réalisés au cours des trois dernières années dans un domaine similaire ou équivalent au présent marché.

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Le soumissionnaire (bureau d’étude ou autre) remet donc une liste de minimum 1 service similaire à l’objet du présent marché réalisé au cours des 3 dernières années. Par services similaires on entend des services d’appui à la réalisation de déplacements urbains ou équivalents c’est-à-dire plans de DUME circulation, plans de transport, schémas régionaux de transports, études de lignes de bus ou de métro, plans de mobilité, plans de déplacements - en langue française.

Un soumissionnaire peut, le cas échéant et pour un marché déterminé, faire valoir les capacités d’autres entités, quelle que soit la nature juridique des liens existant entre lui-même et ces entités. Les règles suivantes sont alors d’application :

 Si un opérateur économique souhaite recourir aux capacités d’autres entités, il apporte au pouvoir adjudicateur la preuve qu’il disposera des moyens nécessaires, notamment en produisant l’engagement de ces entités à cet effet. DUME

 Le pouvoir adjudicateur vérifiera, si les entités à la capacité desquelles l’opérateur économique entend avoir recours remplissent les critères de sélection et s’il existe des motifs d’exclusion dans leur chef.

Dans les mêmes conditions, un groupement de candidats ou de soumissionnaires peut faire valoir les capacités des participants au groupement ou celles d’autres entités.

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3.6 Tableau profil expert – Chef de mission

Profil de l’Expert Qualifications / expériences Année

Nom de l’expert :

Diplôme minium Bac + 5 (ingénieur / Master) en planification des transports urbains ou équivalents ;

Minimum 10 ans d’expérience en appui à la réalisation de PDU ou équivalents ;

Minimum une expérience professionnelle dans un pays en développement.

Maîtrise parfaite du français tant à l’oral qu’à l’écrit

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3.7 Tableau profil expert – Equipe pluridisciplinaire

Un tableau complété par expert. En outre, l’équipe comprendra au minimum les 3 experts suivants

Profil de l’Expert Qualifications / expériences Année

Nom de l’expert :

Bac + 5 en génie civil, génie urbain, mobilité-transport ou informatique 8 ans d'expérience dans le domaine des transports urbains Maîtrise parfaite du français tant à l’oral qu’à l’écrit

Profil de l’Expert Qualifications / expériences Année

Nom de l’expert :

Bac + 5 en agronomie, écologie ou environnement Minimum 5 ans d'expérience en environnement / changement climatique et transport ou mobilité durable Maîtrise parfaite du français tant à l’oral qu’à l’écrit

Profil de l’Expert Qualifications / expériences Année

Nom de l’expert :

Bac + 5 en urbanisme, aménagement ou génie urbain Minimum 5 ans d'expérience en urbanisme et transport Maîtrise parfaite du français tant à l’oral qu’à l’écrit

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3.8 Récapitulatif des documents à remettre

- Formulaire d’identification

- Formulaire de prix

- Le détail des prix

- Déclaration d’intégrité

- Déclaration implicite sur l’honneur

- Le DUME

- Une attestation récente de l’administration des Contributions directes ;

- Une attestation récente émanant de l’administration de la T.V.A. ;

- Une attestation de l’O.N.S.S., avec cachet sec, relative à l’avant-dernier trimestre précédant la date de remise des offres. Si le soumissionnaire est un indépendant et/ou ne dispose pas de personnel, celui-ci joindra la preuve du paiement des cotisations de sécurité sociale (comme par exemple, une attestation de sa caisse d’assurance sociale) ;

- Une attestation récente du greffe du tribunal de commerce compétent de laquelle il ressort que le soumissionnaire n’est pas en situation de faillite, de concordat judiciaire ou de liquidation ;

- Un extrait récent du casier judiciaire.

Le caractère récent des documents susvisés est établi dans la mesure où ces derniers datent de moins de six mois par rapport à la date ultime de dépôt des offres. - CV détaillé d’une équipe pluridisciplinaire

- Le tableau profil expert pour chacun des membres de l’équipe pluridisciplinaire

- La liste des principaux services, réalisés au cours des trois dernières années dans un domaine similaire ou équivalent au présent marché ; - Liste de minimum 1 service similaire à l’objet du présent marché réalisé au cours des 3 dernières années. Par services similaires on entend des services d’appui à la réalisation de déplacements urbains ou équivalents c’est-à-dire plans de circulation, plans de transport, schémas régionaux de transports, études de lignes de bus ou de métro, plans de mobilité, plans de déplacements - en langue française.

- La note doit contenir les points suivants :

La démarche méthodologique et de mise en œuvre, y compris les outils

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spécifiques en rapport aux différentes tâches décrites dans les termes de référence, ainsi que la démarche de formation/action de 5 personnes de l’équipe de l’AOTU-A. La démarche de mise en œuvre peut être différente de celle qui est proposée dans les termes de référence (15%) ;

Le calendrier détaillé des prestations, en prenant en considération les délais d’exécution maximum mentionnés dans les termes de référence pour chacune des phases (15%) ;

L’organisation de l’équipe pluridisciplinaire affectée à la réalisation du PDU, les tâches et responsabilités de chaque personne affectée à l’exécution du marché et leur apport en nombre d’hommes/jours (15%).

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