Point de vue de l’Etat sur le PLU intercommunal de la communauté de communes du

La communauté de communes du Tursan a choisi d’organiser et d’anticiper son devenir en élaborant un document à l'échelle intercommunale : un Plan Local d'Urbanisme (PLU).

A ce jour, le territoire regroupe 16 communes du canton de Geaune pour une superficie de 168 km², soit moins de 2% de la surface totale du département des . Il présente une homogénéité paysagère mais aussi culturelle : les premiers contreforts pyrénéens font apparaître un paysage constitué de plusieurs micro-vallées, fortement agricoles, qui regroupent différents bassins de vies présentant les mêmes influences culturelles liées à la proximité de la Chalosse et du Béarn. Si la ville - préfecture est éloignée du chef lieu du canton d'environ 35 kms, cette communauté de communes d'un peu plus de 4335 habitants est desservie par un réseau routier départemental et national qui lui permette d'accéder facilement à des communes plus importantes comme Aire sur l'Adour ou ou bien l'agglomération paloise.

Le PLU Intercommunal (PLUi) sera l'occasion d'affirmer l'identité de ce territoire au niveau de l'architecture et du paysage mais aussi de poursuivre la préservation et la valorisation de l'activité agricole. Le PLUi doit le plus en amont possible intégrer la nécessité d’articuler les politiques de transports avec celles de l'urbanisme et de l'habitat afin de répondre aux besoins des populations actuelles et d'anticiper le plus efficacement possible les besoins des populations futures.

Tels sont les enjeux identifiés par l'Etat sur votre territoire et qui seront déclinés ci-après.

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 1/11 PLU intercommunal du Tursan Le paysage : véritable identité du territoire

Du point de vue paysager, le secteur du Tursan apparait comme un territoire cohérent. A part une exception, les bourgs se positionnent en hauteur, en balcon sur les vallées. Dans de nombreux cas, deux ou plusieurs rues et ruelles se sont développées en corniche ou sur un des flancs. Des ouvertures latérales ouvrent des perspectives vers le paysage. A partir des bourgs, le développement urbain s’est souvent éparpillé le long des corniches. Tout l’enjeu de ce PLUi tient à la maitrise future de ces extensions : limiter le mitage linéaire alors que ce sont parfois les seuls terrains à peu près plats.

Urgons, échappée vers la vallée

Dans les plus petites communes, les bourgs semblent plus récents : il s’agit d’anciens hameaux choisis parmi d’autres pour implanter les équipements (une église, une mairie, une école) et qui ont tenté de se développer, parfois avec difficulté en raison de la topographie (, ,Puyol, Clèdes, Lauret, ). Dans plusieurs cas, l’église a été démolie et reconstruite sur un autre site, entrainant le déplacement de la fonction de bourg (Puyol, Payros, Mauries). Dans ce cas, et du point de vue du paysage, la polarisation des extensions dans le seul bourg pourrait ne pas se justifier, d’autant plus si la topographie ne le permet pas.

Liaison entre la mairie et l’église par une corniche étroite.

Dans ce paysage essentiellement agricole tourné vers la maïsiculture, l’élevage des canards et un peu de vignes, quelques bourgs proposent des attraits touristiques: pour le rayonnement de l’activité de la céramique, le charme de sa promenade à flancs de coteaux, Geaune et sa bastide, pour l’abbatiale et son unique rue à l’architecture pittoresque et ses pieds de mur fleuris, et enfin quelques villages qui présentent des atouts qui pourraient être mis en valeur: les ruelles d’, la motte castrale de Castelnau, Miramont et son étape jacquaire. Le PLUi identifiera les éléments bâtis ou naturels Motte castrale boisée mise en valeur par le pré dégagé intéressants et mettra en place des outils réglementaires permettant leur protection ou leur mise en valeur.

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 2/11 PLU intercommunal du Tursan Quelques réalisations peuvent être citées en référence pour l’aménagement des autres communes de la Communauté de communes du Tursan. Des aménagements d’espaces publics (le cimetière de Sorbets, la signalétique et les platelages sous les arcades de la bastide de Geaune, le parvis/balcon de l’église de Lacajunte), des architectures publiques contemporaines de qualité (Centre culturel, Maison de Santé à Samadet, extension de l’école de Philondenx), des jardins (le jardin médiéval de Geaune et de Pimbo ), des restaurations (aménagement intérieur de l’église de Jardin médiéval très réussi aux abords de l’ancien couvent Lauret). L’aménagement des espaces publics pourrait constituer un fil conducteur (matériaux, signes, signalétique…) pour l'ensemble du territoire.

Platelage bois sous les arcades Signalétique claire et ludique Mobilier sobre et bien intégré aux arcades

Les entrées de bourgs sont encore préservées mais les pavillons isolés commencent à en banaliser les abords. Le PLUi devra limiter l'urbanisation diffuse et apportera une approche qualitative des entrées de bourgs.

La question des enduits et des pierres apparentes renvoie à la question de l’image, de la mode et de la pérennité du bâti ancien. Cette question pourra être abordée dans le PLUi ; le règlement devra veiller à préserver et à requalifier le bâti ancien.

Enduit de finition à Lacajunte

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 3/11 PLU intercommunal du Tursan Une forte activité agricole qui doit être préservée

• la nécessité d'un diagnostic agricole complet... Le territoire a une très forte vocation agricole ; le ratio des surfaces agricoles exploitées et déclarées au titre des aides de la PAC pour 2011 par rapport à la surface totale du territoire est de plus de 61%. Le territoire compte de nombreuses zones AOC, des zones protégées de maîs semence, un réseau d'irrigation et une forte présence d'élevages. L'élevage de volailles ou de bovins constitue également un autre pilier de l'activité agricole. La préservation de l'activité agricole constitue un enjeu fort de ce PLU. Pour ce faire, le diagnostic agricole du PLUi devra comporter une analyse détaillée des besoins, des contraintes actuelles de l’activité ainsi que des projets des exploitations. Il devra notamment identifier les bâtiments d'élevage mais aussi les parcours d'élevage et intégrer les zones de reculs qui s'y rapportent. Pour être pertinent, le diagnostic devra s'appuyer sur une enquête de terrain auprès des exploitants présents sur la commune, afin d'accompagner les réflexions sur le zonage du territoire. La Commission Départementale de la Consommation des Espaces Agricoles (CDCEA) précise le contenu du diagnostic agricole dans une note qui est jointe en annexe.

• ...qui permettra de dégager des enjeux Pour l'Etat, la préservation de l'activité agricole constitue un enjeu important. • Ainsi les terres agronomiques à fortes valeur ajoutée comme les zones de maïs semence, les terres irriguées ou les zones de production bénéficiant de l’appellation AOC doivent être préservées de toute urbanisation ; • le mitage des espaces agricoles doit être proscrit ; • les règles de reculs par rapport aux bâtiments ou aux parcours d'élevage doivent être respectées sachant qu'un périmètres de recul de 100m est préconisé autour des bâtiments et des parcours d'élevage pour toute nouvelle zone d'habitat au titre de l'article L111-3 du code rural. Dans certains cas, dument justifiés, pour des raisons topographiques, climatiques ou liés à la nature même de l'élevage ou à des installations agricoles particulières, cette distance pourra être augmentée. • si les zones futures d'urbanisation s'effectuent au détriment d'espaces agricoles, l'Etat sera particulièrement vigilant sur la qualité et l'importance du foncier consommé et analysera cette consommation au regard des besoins démographiques et en logements .

• et d'adapter la traduction réglementaire au niveau du PLUi

Sur la procédure, il convient de rappeler que tout projet engageant un déclassement des espaces agricoles sera soumis à l'avis de la Commission Départementale de la Consommation des Espaces Agricoles (CDCEA)

Sur la traduction réglementaire, le législateur par le code de l'urbanisme a consacré un zonage spécifique, dite "zone A"qui permet la protection des terres présentant une valeur agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. ( article R 123-7 du code de l'urbanisme)

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 4/11 PLU intercommunal du Tursan Dans cette zone, SEULES les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole peuvent s'inscrire dans les zones A. Dès lors, les activités de diversification comme les chambre d'hôtes, campings à la ferme,... ne peuvent faire l'objet de ce classement.

Le changement de destination des bâtiments existants dans les zones agricoles est également strictement encadré. Les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'activité agricole. Le bâti susceptible de changer de destination, doit être identifié sur les documents graphiques du règlement Ces analyses et justifications doivent être menées et portées dans le rapport de présentation du PLU.

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 5/11 PLU intercommunal du Tursan L'eau au coeur de l'urbanisme

• Le PLU devra être compatible avec le SDAGE 2010-2015

Le PLU devra être compatible avec le SDAGE Adour-Garonne en particulier avec les orientations F qui indiquent qu'il est nécessaire de « privilégier une approche territoriale et placer l'eau au cœur de l'aménagement du territoire. »

Les différentes communes sont concernées par les bassins versants suivants : – bassin versant du ruisseau le (masse d'eau FRFR R239) qui est actuellement classé en «état moyen » et dont l'objectif est d'atteindre « le bon état» d'ici 2021. – bassin versant du ruisseau le Bas (masse d'eau FRFR R239-2) qui est actuellement classé en «état moyen » et dont l'objectif est d'atteindre « le bon état» d'ici 2027. – bassin versant du ruisseau le Louts (masse d'eau FRFR R240-1) qui est actuellement classé en «état médiocre » et dont l'objectif est d'atteindre « le bon état» d'ici 2021. – bassin versant du ruisseau le Bahus (masse d'eau FRFR 327A et 327B) qui est actuellement classé en «mauvais état » et dont l'objectif est d'atteindre « le bon état» d'ici 2021.

Le développement des différentes communes et l'aménagement de leur territoire devra être compatible avec ces objectifs de « bon état » .

A cette fin, il est notamment préconisé : – d'intégrer les différents enjeux de l'eau dans les projets d'urbanisme et d'aménagement en concevant des formes urbaines soucieuses de la gestion de l'eau (voirie, densité, limitation de l'étalement urbain, imperméabilisation) – de prendre en compte les enjeux de préservation de la biodiversité et des milieux aquatiques et des espaces de fonctionnalité de ces milieux ( zones d'expansion des crues, zones nécessaires au bon fonctionnement et à la recharge des nappes, zones humides, corridors biologiques) – d'élaborer un document d'urbanisme permettant une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains et ruraux, la préservation de l'eau, des écosystèmes et la prévention des pollutions – d'analyser économiquement les projets d'urbanisme en intégrant les coûts induits du point de vue de la ressource en eau ( traitement de l'eau, eau potable...)

• Un lien étroit entre l'assainissement et l'urbanisme

Les services de l’Etat ont décidé de mettre en place des mesures de prévention visant à limiter les risques de pollutions bactériologiques liées à l’assainissement, les eaux usées étant une des causes les plus importantes de ce type de pollution.

La meilleure réponse à cette préoccupation est la prise en compte du lien entre l’assainissement et l’urbanisme. Ainsi, l’Etat demande, s’il a plus de cinq ans, la révision du schéma d’assainissement communal concomitamment à l’élaboration du document.

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 6/11 PLU intercommunal du Tursan Cette révision permettra d’étudier les nouvelles zones urbanisables mais surtout devra porter une nouvelle réflexion sur le zonage d’assainissement collectif/non collectif en fonction des futures orientation urbanistiques de la commune.

Lorsque la commune dispose d’un dispositif d’assainissement collectif sur son territoire, l’urbanisation en continuité ou à proximité des réseaux existants devra être privilégiée. L’ouverture à l’urbanisation des zones non équipées en assainissement non collectif devra rester limitée à des secteurs où les techniques de filières par infiltration dans le sol peuvent être mises en place.

Si la commune ne dispose pas d’assainissement collectif et ne peut le mettre en place (habitat diffus, critères économiques,…), la réflexion communale devra porter sur les points suivants: - les projets de développement devront être limités et ne pas dépasser ceux qui ont été pris en compte dans le cadre du schéma d’assainissement, - les zones où les techniques de filières par infiltration dans le sol peuvent être mises en place seront privilégiées, - dans le cas où les seuls dispositifs possibles sont des filières avec rejet au milieu récepteur, le caractère exceptionnel devra être démontré (habitat très diffus, parcelles constructibles de grande taille, proportion entre l’existant et le nombre de lots potentiels, nombre de permis de construire par an,…) tout en prenant en compte la vulnérabilité du milieu récepteur et les risques sanitaires.

Ainsi dans le cadre de l'élaboration du PLU intercommunal, si les sols présentent une aptitude défavorable à l'assainissement non collectif, un maximum de dix nouvelles constructions en assainissement autonome par bassin versant pourrait être envisagé en fonction de l'urbanisation existante.

• la gestion des eaux pluviales

En ce qui concerne les eaux pluviales, la doctrine régionale implique que les rejets au milieu naturel soient limités à 3 l/s/ha imperméabilisés. La réflexion communale doit donc privilégier les zones où les techniques de filières par infiltration dans le sol peuvent être mises en place. Dans le cas où les seuls dispositifs possibles sont des filières avec rejet au milieu récepteur, les dispositifs de stockage doivent être envisagés.

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 7/11 PLU intercommunal du Tursan Définir une politique d'aménagement durable du territoire

L’élaboration d’un document d’urbanisme constitue un moment opportun pour encadrer et anticiper le devenir du territoire. Il contribue à l’organisation du territoire dans une logique de développement durable à travers notamment l'élaboration d'une politique de l'habitat, de déplacements et de transports.

• Un PLUi qui tient lieu de PLH

Dans un souci d'économie de l'espace, la maîtrise des coûts d'équipements de proximité voire de convivialité et une urbanisation plus dense devront être recherchées. Ces formes urbaines plus économes de l’espace trouvent leur place à proximité du centre bourg, lieu d’implantation des services de proximité et des équipements. L’élaboration d’un PLU intercommunal qui vaut Programme Local de l'Habitat (PLH) constitue une première réponse à cette réflexion.

Le programme local de l'habitat définit, pour une durée de six ans, les objectifs et les principes d'une politique visant à répondre aux besoins en logements et en hébergement, à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et à améliorer l'accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées en assurant entre les communes et entre les quartiers d'une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements.

L'article L.123-1-4 du code de l'urbanisme indique que les orientations d'aménagement et de programmation comprennent des dispositions portant sur l'habitat. Ces orientations en définissant les objectifs et principes énoncés ci-dessus, tiennent lieu de programme local de l'habitat.

Dans ce cadre :

Le rapport de présentation devra comprendre un diagnostic sur le fonctionnement du marché local du logement et sur les conditions d'habitat .

Le PADD devra transcrire les orientations retenues en matière de politique de l'habitat compte tenu des perspectives de développement envisagées par le territoire. Il devra intégrer les principes et axes suivants : - permettre dans les objectifs de mixité sociale, une offre suffisante, diversifiée et équilibrée des différents types de logement sur le territoire ; - répondre aux besoins des personnes mal logées, défavorisées ou présentant des difficultés particulières ; - guider les politiques d'attributions des logements locatifs sociaux ; - prévoir une politique d'adaptation de l'habitat en faveur des personnes âgées et handicapées.

L'OAP, spécifique à l'habitat, comporte le programme d'actions défini par la collectivité et s'il y a lieu, elle comportera des objectifs spécifiques sur la requalification du parc public et privé existant, sur la lutte contre l'habitat indigne et sur les besoins particuliers de logements des jeunes.

L'EPCI devra également met en place un dispositif d'observation de l'habitat.

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 8/11 PLU intercommunal du Tursan Caractéristiques de l'habitat La communauté a perdu près de 10 % de sa population en 40 ans.

Le solde naturel est très déficitaire : natalité : 10,3 ‰ et mortalité : 15,5 ‰

Les plus de 45 ans représentent un peu plus de la moitié de la population : 50,6 % et 54,2% de foyers fiscaux ne sont pas imposables.

La parc de logements est à 40,1 % construit avant 1949, à 85,8 % composé de résidences principales, à 90 % de maisons individuelles et à 76,5 % de propriétaires occupants. Le taux de vacance est de 7,6 % (Données FILOCOM).

La dernière Opération programmée d'amélioration de l'habitat est maintenant ancienne car elle a eu lieu en 1999 – 2001. Elle a eu des résultats trés moyens, dénotant le peu d'ivestissement local. Le nombre de logements insalubres potentiels est de 161 (pour 10 228 logements estimés dans les Landes), soit 10,2% de l'ensemble des résidences principales privées (Données FILOCOM 2007). Ce parc correspond à un potentiel de logements en classement cadastral 7 et 8 , doublé avec un niveau de ressources faibles. Les communes particulièrement concernées sont Geaune, Samadet, Miramont-Sensacq et Sorbets. Le faible nombre de logements HLM, seulement sur 3 communes, l'absence de logements conventionnés privés indiquent un marché locatif peu entreprenant.

Enjeux habitat sur le territoire L'enjeu de ce territoire se pose en terme d’exploitation du patrimoine bâti existant plutôt qu’en production importante de logements neufs. Les objectifs principaux sont de : • remettre sur le marché des logements anciens détenus par des propriétaires peu motivés afin d'éviter une disparition du patrimoine architectural à terme. • transformer en logement des bâtiments destinés à d’autre usage. • produire du logement neuf dans le respect architectural du territoire • produire du logement social privé afin d'éviter de monopoliser les organismes HLM qui doivent intervenir en priorité dans les zones de marché tendu.

La communauté de communes devra plus particulièrement prendre en compte la lutte contre l'insalubrité et la rénovation thermique des logements.

Pour l’Etat, ce territoire doit orienter la politique de l’habitat suivant trois axes : 1- La prise en compte environnementale ► en limitant les effets d’une urbanisation consommatrice d’espace pour les zones agricoles et naturelles et en préservant le cadre paysager, ► en valorisant l’urbanisation existante en repensant de façon économe, la destination des sols et la forme du bâti. 2 -La prise en compte de la répartition spatiale : ► en organisant au mieux le développement des communes importantes du territoire en terme de complémentarité des services et d’appui aux communes moins peuplées, ► en maîtrisant l’urbanisation diffuse, source de pollution, consommatrice d’espace.

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 9/11 PLU intercommunal du Tursan 3 -La prise en compte des besoins en logements suivant les possibilités de revenus : ► en mettant en place un programme de création de logements à loyer maîtrisé pour répondre à un besoin de la population et anticiper les besoins futurs : en adaptant des logements à une partie de la population vieillissante et simultanément en créant des logements adaptés dans les bourgs ayant des services conséquents. ► en créant un parc de logements conventionnés, en réhabilitant le bâti existant ► en mettant en place un repérage des logements énergivores et une action spécifique sur un programme de réhabilitation thermique des logements en partenariat avec l'anah et l'Etat, ► en prenant en compte les populations spécifiques, tels les gens du voyage et les saisonniers

Au regard des enjeux futurs du territoire, les actions principales du PLH doivent : • mettre en place un repérage des logements énergivores pouvant aboutir à un Programme d’Intérêt Général spécifique ; • mettre en place une articulation avec le pôle départemental de lutte contre l'habitat indigne pour le signalement et le traitement des logements indignes ; • porter sur la connaissance de l’offre et des besoins en logement par la mise en place d’un observatoire local.

Les déplacements et les transports : des enjeux à ne pas négliger

La communauté de communes du Tursan bénéficie d'une accessibilité routière de rang nationale. Ce territoire est bordé par l'A65 à l'Est et plus au sud par l'A64. La communauté de communes n'est pas desservie par le mode ferroviaire. Aujourd’hui les relations du territoire avec les territoires situés hors région aquitaine se font exclusivement par le mode routier. L'étude de l'amélioration de la desserte ferroviaire du Béarn et de la Bigorre est actuellement en cours . Le comité de pilotage du 3 mars 2012 a retenu plusieurs scénarios dont un pourrait avoir un impact direct puisqu'il traverse le territoire de la communauté de communes du Tursan. Il conviendra donc de prendre en compte le cas échéant, les réflexions et les avancées liées à ce sujet ferroviaire . Les transports sont une composante du fonctionnement du territoire. A ce titre ils nécessitent d'être intégrés dans les réflexion relatives à la planification.

Dès lors, le PLU intercommunal devra : - garantir une articulation cohérente entre les politiques d'urbanisme, d'habitat et les politiques de transports et de déplacements, afin de mieux gérer les phénomènes d'étalement urbain qui favorisent l'usage de la voiture particulière. - infléchir les comportements de mobilité et maîtriser les besoins de déplacements des personnes, en voiture particulière notamment, en proposant une offre de report modal vers des transports collectifs adaptés aux besoins de tous les usagers des transports, en encourageant des pratiques "collectives" de déplacements, de déplacement à la demande,... Dans le cadre du PLU intercommunal, il importe d'avoir une approche globale et transversale de la problématique des transports et ce pour toutes les catégories de population actuelle et future. En effet, la dispersion de l'habitat, les faibles densités et l'inadaptation de l'offre de transports créent une forte dépendance à la voiture. Dans un contexte de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues au transport, l’enjeu est de maitriser les déplacements locaux à travers une politique incitative d'utilisation des modes de alternatifs de la voiture ( compris modes doux) conjuguée à une politique de limitation de l'étalement urbain et de ses effets sur les besoins en déplacement.

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 10/11 PLU intercommunal du Tursan • Numérisation du document d'urbanisme

La numérisation des documents d'urbanisme est une importante démarche de progrès permettant aux communes de disposer d'un outil devenu essentiel pour la gestion du territoire comme pour les démarches administratives, ou encore l'information des administrés et citoyens. L'Etat a engagé en la matière un programme ambitieux qui a permis de numériser les pièces du document d'urbanisme de votre territoire et de les intégrer dans un système d'information géographique (SIG).

Il vous incombe d'assurer la pérennité du dispositif, en prenant soin d'intégrer toutes les modifications apportées au document d'urbanisme dans les formats compatibles (formats COVADIS) à savoir : - des pièces écrites au format PDF - des documents graphiques au format SIG.

DDTM40 Point de vue de l'Etat du 28/11/12 11/11 PLU intercommunal du Tursan