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février 2013 La lettre n° 228

22 février 2013 de 1 0h à 2 0h 23 février 2013 de 1 0h à 1 7h à La fémis 6, rue Francœur Paris 18 e

LES ENTRETIENS DE L ’AFC : r f .

AFC e e r

THIERRY ARBOGAST f @ s pour Syngué sabour - Pierre de patience d’Atiq Rahim i > p. 20 e m m o s s

JACQUES DELACOUX, Transvideo > p. 12 u o n e u q

Association Française e c :

des directeurs de FILMS AFC SUR LES ÉCRANS > p. 3 ACTIVITÉS AFC > p. 4 e u q la photographie i h

Cinématographique p a

MICRO SALON 2013 > p. 5 ÇÀ ET LÀ > p. 9 r g n o i

Membre fondateur t

IN MEMORIAM > p. 7 LE CNC > p. 24 NOS ASSOCIÉS > p. 26 p e de la fédération c n o européenne IMAGO FESTIVALS > p. 29 PRESSE ET LECTURE > p. 30 c l Le Micro Salon, rendez-vous annuel de nos membres et de nos partenaires, fêtera le 22 et le 23 février son treizième anniversaire. a Cette édition 2013 sera marquée par la présence d’une association amie, i celle de nos collègues des métiers du son, l’AFSI. r Ces deux jours de découverte, de rencontres et d’échanges sont, pour nous, le meilleur moyen de démontrer la cohésion des acteurs de notre o profession et, s’il y a lieu, de rappeler leur vitalité. t Puisse, un jour prochain, d’autres partenaires dits sociaux prendre i exemple sur ce type d’initiative et nous montrer que de leur part aussi le

d dialogue et les échanges sont possibles. Il en va de la survie de nos métiers… et de ses " partenaires ". I AFC é Matthieu Poirot-Delpech

Communiqué de l’AFC En soutien à la pétition initiée par l’ADC lundi 21 janvier 2013

L’AFC et ses membres réitèrent leur soutien fort et solidaire à l’ensemble des associations de techniciens du cinéma qui, depuis de longs mois, demandent l’extension de la convention collective signée il y a plus d’un an et de mettre ainsi fin à une période complexe et incertaine dans l’exercice de leurs métiers respectifs. Il ne peut plus être question, en cette période de protection de l’emploi, de remise en cause d’un travail long et positif mené par les partenaires sociaux et les syndicats représentatifs : laisser s’installer une zone de non-droit dans l’industrie cinématographique serait la porte ouverte à nombre d’abus déjà existants et par trop violents. Le temps de la remise en cause des méthodes de financement et la réalité de la fabrication des films doivent être maintenant les moteurs de notre réflexion. A travers plus de 5 000 voix, le monde des techniciens du cinéma s’est manifesté solidairement comme jamais il ne l’avait fait jusqu’à maintenant. Forte de ses 112 membres, libre et indépendante, l’AFC a décidé de soutenir la pétition initiée par l’ADC. I

La magie du film est liée au 35 mm. Lorsque vous tournez un film, ce n’est pas le mouvement que vous enregistrez, contrairement à ce que l’on croit : vous ne faites qu’une longue série d’images fixes. Ce n’est qu’en projetant à travers une lampe ces images au rythme de 24 par seconde que vous donnez l’illusion du mouvement. Vous regardez une illusion, et cette illusion est définitivement liée à la magie des films. Quentin Tarentino, in M, le magazine du Monde , 5 janvier 2013

SUR LES ÉCRANS :

Tu honoreras ta mère et ta mère Tu honoreras ta mère et ta mère Caméra Alexa ProRes, série Cooke S5 et zoom Angénieux de Brigitte Roüan, Optimo 27-76 mm de chez TSF AFC Assistant caméra : Sylvain Zambelli photographié par Agnès Godard Chef électricien : Eric Baraillon. Chef machiniste : François Tille Avec Nicole Garcia, Eric Caravaca, Patrick Mille Postproduction : Mikros image Sortie le 6 février 2013 Etalonnage : Jacky Lefresne, Magalie Léonard, Brigitte Roüan. Des morceaux de moi de Nolwenn Lemesle, photographié par David Ungaro AFC Avec Zabou Breitman, Tchéky Karyo, Adèle Exarchopoulos Sortie le 13 février 2013 [ p. 18 ]

Goodbye Morocco de Nadir Moknèche, photographié par Hélène Louvart AFC Avec Lubna Azabal, Rasha Bukvic, Faouzi Ben - saïdi Sortie le 13 février 2013 [ p. 18 ]

La Poussière du temps de Theo Angelopoulos, photographié par Andreas Sinanos AFC Avec Willem Dafoe, Bruno Ganz, Michel Piccoli Sortie le 13 février 2013 [ p. 19 ]

Berthe Morisot réalisé et photographié par Caroline Champetier AFC Avec Marine Delterme, Alice Butaud, Malik Zidi Diﬀusé le 16 février 2013 à 20h45 sur France 3 [ p. 19 ]

Syngué sabour - Pierre de patience d’Atiq Rahimi, photographié par Thierry Arbogast AFC Avec Golshifteh Farahani, Hamidreza Javdan, Hassina Burgan Sortie le 20 février 2013 [ p. 20 ]

Möbius d'Eric Rochant, photographié par Pierre Novion AFC Avec Jean Dujardin, Cécile de France, Tim Roth Sortie le 27 février 2013 [ p. 22 ]

Sublimes créatures de Richard La Gravenese, photographié par Philippe Rousselot AFC, ASC Avec Alden Ehrenreich, Alice Englert, Emma Thompson Sortie le 27 février 2013

Imago Annual General Assembly (IAGA) 2013 L’assemblée générale ordinaire d’Imago (fédération regroupant les associations européennes de directeurs de la photographie) se tiendra le samedi 16 février 2013 à Mons (Belgique). La veille, cette AG sera précédée d’une table ronde qui aura lieu à la Cinematek (Cinémathèque royale de Belgique) à Bruxelles.

Lors de sa toute dernière réunion de l'année 2012, le CA de l’AFC a décidé d’admettre les sociétés Lee Filters, Nikon et Technicolor en tant que membres associés. Richard Andry AFC , d’une part, et Michel Amathieu AFC , d’autre part, les parrains respectifs de Lee Filters et Technicolor, font ici les présentations d’usage. La société Nikon (dont les parrains sont Michel Abramowicz AFC et Vincent Jeannot AFC ) vous sera présentée dans une prochaine Lettre. Nous leur souhaitons d'ores et déjà la bienvenue. Welcome Lee Filters ! par Richard Andry AFC Bienvenue à Technicolor par Michel Amathieu AFC

Qui, dans notre métier, ne connaît Lee Filters et sa gamme Lors de la préparation du film de Philippe presque infinie de filtres pour la prise de vues et l’éclairage ? Godeau ( 11.6 , production Paneuropéenne), j’ai Et pourtant, jusqu’à maintenant, ce beau fleuron de retrouvé Olivier Chiavassa, complice depuis mes l’industrie cinématographique n’était pas encore membre premiers courts métrages. associé de l’AFC. Heureusement, c’est chose faite Ce qui m’a amené naturellement chez maintenant. Technicolor. Cette honorable maison britannique a été fondée par deux Très vite, j’ai trouvé, dans ce laboratoire légendes : John et Benny Lee, deux anciens électriciens de numérique, la réponse à mes attentes esthétiques cinéma fondateurs auparavant d’une maison de location de et techniques, avec clarté et simplicité. matériel d’éclairage dans les années soixante, avant de créer, Cela a été un grand plaisir de retravailler avec en 1974, cette entité dédiée uniquement aux filtres. Natacha Louis et Varujan Gumusel. De nos jours, Lee Filters est une division du groupe Panavision Je suis donc très heureux que Technicolor soit I Europe Limited. Basée en Angleterre, elle est représentée membre associé de l’AFC. dans tous les festivals et salons internationaux par un homme de qualité, notre ami Ralph Young, son directeur commercial. Ce gentleman francophile, connaisseur de nos bons vins et de notre cinéma, et admirateur de notre site et de notre Micro Salon, reconnaissant le dynamisme de notre association et les qualités professionnelles de ses membres, désirait depuis longtemps pouvoir collaborer avec l'AFC. I Bienvenue Ralph. Bienvenue Lee Filters. Cheers ! Février 2013 Synergie de trois manifestations majeures dédiées aux métiers du cinéma A l'initiative du CNC et en accord avec l'AFC, L'Industrie du rêve et la Commission Film Ile-de-France ont réuni leurs dates de salon 2013 (L'Industrie du rêve et le Salon des lieux de tournage) autour de celle du Micro Salon afin de créer une synergie d'événements dans la période du mois de février.

Destinée à être un grand " mois du cinéma " dans les années à venir, cette synergie sera nourrie l'année prochaine de l'Idiff, qui se joindra à nous pour l'édition 2014. Ce regroupement de dates autour de l'événement majeur qu'est le Micro Salon de l'AFC permet à chacun de garder son autonomie et sa ligne éditoriale tout en donnant une visibilité internationale plus grande et fédératrice. Une démarche professionnelle forte, un atout pédagogique certain, un savoir-faire à partager autour de colloques initiés par nos trois institutions sous l'égide du CNC, garant de la vitalité de ces trois manifestations, on peut imaginer, dans les années à venir, voir cette synergie se renforcer par l'arrivée de nouvelles propositions d'événements portés par les associations de techniciens, la CST, la FICAM, la ville de Paris et la région Ile-de-France. Et que vive le cinéma !!! I http://www.leportaildesmetiersducinema.com/

AFC la lettre n°228 / 4 [ activités AFC | Imago | Micro Salon 2013 | festivals | çà et là | in memoriam | entretiens AFC | films AFC | CNC | associés | Internet | presse | lecture ] Micro Salon 2013, une belle édition en perspective ! La 13 e édition du Micro Salon se tiendra à La fémis les 22 et 23 février 2013 De 10h à 20h le vendredi 22 et de 10h à 17h le samedi 23 (6, rue Francœur - Paris 18 e) S'il fallait en rappeler l'importance quelques jours avant son ouverture, et l’affiche le souligne, notre travail à tous, créateurs d'images, fabricants ou fournisseurs d’outils à notre disposition, visiteurs invités, a pour finalité l’écran. Tous les écrans ! Plus d’une cinquantaine des membres associés de l'AFC viendront cette année présenter leur sa - voir-faire. En prévision de ces deux intenses journées, voici, à titre d'information, un aperçu de la façon dont elles vont se dérouler, des principales activités et des quelques nouveautés qu'il vous sera donné de découvrir. Comme inauguré il y a un au regard du nom - Passés lacour de Lafémisetl’accueil, situéàl’en - bre croissant d'exposants et de l'afflux de visi - trée du bâtiment – là où retirer votre badge –, teurs, le MicroSalonprésentera unefois encore vous pourrez rencontrer les modérateurs du les matériels caméra, machinerie et lumière de forum dediscussions www.cinematographie.info façon mélangée sur les trois principaux niveaux et trouver des exemplaires de la presse profes - de La fémis. A savoirl'espace habituel au rez-de- sionnelle, en particulier la nouvelle édition spé - chaussée, le premier plateau, et les espaces at - ciale en françaisde FilmandDigitalTimes , le ma - tenants, au sous-sol ainsi que les deux plateaux gazine rédigé et édité parnotre confrère directeur et le foyerRenoirau 2 e étage. Foyer Renoirsurle - dela photographienord-américain Jon Fauer ASC , quel nous avons voulu cette année, à l’heure où numéro consacré au Micro Salon. Libre àvous en - nos industries hexagonales traversent une passe suite de programmer votre visite selon vos cen - délicate, mettreuncoupde projecteur, enles réu - tres d’intérêt et au gré de vos rencontres. nissant en ce lieu inhabituel, sur quelques-uns des acteurs de la création d’outils innovants Samedi matin, dès l’ouverture, une table ronde conçus et fabriqués sur notre territoire. A ce intitulée "Qu'est-ce qu'un DCP ? " aura lieu salle même étage, la salle Jean Renoir sera bien sûr Renoir au cours de laquelle interviendront Ma - consacrée auxprojections,le foyer étant comme thieu Leclercq (Mikros image), Thierry Beaumel toujours le lieu de rencontre, à leur sortie, avec (Eclair Group) et Tommaso Vergallo (Digimage les laboratoires et la postproduction. Cinéma). Ellesera modéréepar Rémy Chevrin AFC , Trois séances de projections seront program - et Caroline Champetier AFC . mées en alternance au cours de ces deux jour - Après avoir accueilli ses confrères belges, bri - nées, le vendredi matin ainsi que les vendredi et tanniques, espagnols, européens (à travers la samedi après-midi. Une série d'ateliers divers et fédération Imago), l’AFC aura le plaisir d’ac - ponctuelssetiendralevendredien salleJacques cueillir au Micro Salon les directeurs de la pho - Demy au 1 er étage. tographie danois de la Dansk Filmfotograf For - Micro Salon 2013 Cette année, on pourra compter sur laprésence bund en leur donnant " Carte blanche " , samedi Vendredi 22 février de 10h à 20h effective des sociétés membres associés de l’AFC en fin de matinée. Dirk Brüel, Andreas Fisher Han - Samedi 23 février de 10h à 17h suivantes (entre parenthèses, les niveaux où sen, Eric Kress et Morten Søborg devraient venir La fémis elles seront situées) : ainsi présenter aux visiteurs leur association 6, rue Francœur – Paris 18 e Aaton (+2)–ASCFrance (+2) –Airstar (+2) –ArriCa - (www.dff-dk.dk ). méras (RdC) –ArriLighting (-1) –Binocle (-1) –Bron - Inscription obligatoire à l’adresse : color-Kobold (-1) –CartoniFrance (-1) –CinéLumière Si le Micro Salon s'ouvre depuis quelques édi - http://www.afcinema.com/ deParis (+2) –Cinemage (+2) –Cinésyl (-1) –Cininter (-1) tions au travail des opérateurs de pays euro - Inscription-au-MicroSalon- –Codex Digital (RdC) –Digimage Cinéma (+2) –Di - péens, l'AFC a décidé cette année de partager 2013.html matec (-1) – Dolby Europe LL (RdC) – Eclair Group l’événement avec l'Associationfrançaise du son (+2) – Eclalux (-1) – Emit (RdC) – Fujifilm France / à l'image (AFSI) en mettant à sa disposition un FujifilmFujinon (RdC) –HDSystems (-1) –K5600 (+2) "Espace son" sur le deuxième plateau situé au –Key Lite (+2) –KGS Devlopment (+2) –L’EST-ADN sous-sol. Ses membres y convieront quelques- (RdC) –LeeFilters (-1) –Loumasystems (-1) –Lumex uns de leurs partenaires à présenter savoir-faire (+2) –MalunaLighting (-1) –Mikrosimage (+2) –NEC et nouveautés, animant ainsi à leur manière la France (RdC) –Next Shot (-1) –Nikon (+2) –Panalux continuité des stands du Micro Salon et des as - (RdC) – Panasonic France (RdC) – Panavision Alga sociationsde techniciens,auxcôtésde quelques (RdC) – Panavision Cinecam (RdC) – Papaye (+2) – " invités-surprise " de l'AFC. Propulsion (+2) –Roscolab (+2) –RVZ (+2) –Softlights Hormis les rencontres et retrouvailles d’usage, (+2) –SonyFrance (RdC) –Sublab (+2) –Technicolor laconvivialitéhabituelle ne sera évidemment pas (+2) – Thales Angénieux (+2) – Transpacam (+2) – laissée de côté puisque des points " café-boisson- Transpagrip (+2) –Transpalux (+2) –Transvideo (+2) collation " ambulants circuleront de-ci de-là sur –TSFCaméra (-1) –TSFGrip (-1) –TSFLumière(+2) – chacun des niveaux de La fémis, histoire d’apai - Vantage Paris (+2) –Vitec Videocom (+2) . ser petits creux et soifs passagères. >>>

>>> Parallèlement au Micro Salon, La fémis organisera dans Pour conclure, comme à l'habitude, rappelons qu’une fois en - ses locaux, les 25 et 26 février, sa Conférence Media annuelle core, ce 13 e Micro Salon ne pourrait se tenir sans le soutien du Groupement des écoles européennes de cinéma et de té - sans faille du CNC, de notre hôte La fémis, de la CST et, cette lévision (GEECT). année, des cinquante-cinq membres associés de l’AFC qui re - Elle aura pour thème " L'enseignement de l'image dans les nouvelleront le plaisir de présenter à des visiteurs invités écoles de cinéma au moment du passage des supports argen - tant curieux qu'intéressés, grâce à des rencontres et des tiquesauxsupports numériques".Les participantsàcetteréu - échanges de qualité, leur matériel dernier cri et le meilleur de nion proﬁteront de leur séjour à Paris pour passer la journée leur savoir-faire. du samedi 23 à découvrir notre Micro Salon. Ils assisteront le Qu’au nom des directeurs de la photo de l'AFC, ils en soient I matin à la table ronde et à la carte blanche, et consacreront par avance remerciés. l'après-midi à une visite guidée et à une projection de ﬁlms de La fémis.

Quelques-uns des membres associés de l’AFC exposant au Micro Salon nous font un résumé de ce qu’ils y présenteront

associé AFC G Kino Flo avec le Tegra 400 DMX, projecteur éclairage fluo - ArriCaméra rescent (4 tubes 120 cm) version graduables et pilotable en DMX. ArriCaméra seraprésentauMicroSalonetvousprésentera G uneprojectiondespremièresimagestournéesavecledernier Mole Richardson une gamme de projecteurs Fresnel à LED objectifArri/ZeissMasteranamorphiqueréaliséesparRoberto du 300 Watts au 1 kW . Des rendements lumineux compara - I De Angelis et photographiées par Michel Abramowicz AFC . blesà l’incandescence pour desconsommationsmoindresen respectant les qualités optiques et photométriques. associé AFC G Mole Richardson avec un projecteur Fresnel HMI de 24 kW impressionnant par la qualité de sa lumière de spot à flood. A Emit I voir. Cetteannéeencore,Emitprofiteradecemomentprivilégié du Micro Salon pour présenter ses dernières nouveautés : associé AFC G Cooke : Compléments de la série Mini S4/i(Panchro)40mm NextShot et 135 mm (Cooke Optics recevra le 9 février, à Hollywood, l’Oscar de l’Academy Award of Merit) Présentation de solutions de tournage disponibles à la G Oppenheimer : Optique Oppcam Zeiss Makro Planar location T*10 0mm T3,2 Caméra G Transvideo : MoniteursRainbow HD7et Cinemoniteurs HD G RedEpic etAlexa avec enregistrementRAWsur lenouveau avec S/i, HR2 & Cinetape Codex S G Chrosziel :Télécommandes Optiques HF Aladin MK2 G Système HF HD Microlite G Betz Tools : Rig HD G Kit réalisateur Direct VU G Ronford Baker : Sliders / Bazookas et Tête 3 axes Atlas 7 Machinerie G Tiffen : Filtres IR combinés Pola / Degradés / Glimmmer G Nouvelle génération du Vario Jib Panther Glass…. G Sliders Rondford G Floatcam : Slider + Motion Control Dolly Crane HD (jusqu’à Nouveautés 32 kg) G Optiques Scorpiolens Anamorphic X2 G G I Panther : Le Flexi-Grip Dolly Système ultra portable Video Assist Qtake. G Solid Grip : Le Twin Dolly G Système Cinetape G PAG : Système de batteries et chargeurs Paglink + Power associé AFC Module Propulsion G I Cmotion : Télécommande LCS Compact. Propulsion présente Max au Micro Salon 2013 Propulsion présentera ses dernières réalisations avec no - associé AFC tamment : KeyLite G une solution de Bullet déployant jusqu’à 66 DSLR totale - ment synchrones et à décalage ajustable. Les nouveautés présentées au Micro Salon G une solution de Time Lapseen boîtierclimatiséet pilotable Une nouvelle fois nos fournisseurs honorent le Micro Salon par internet. del’AFCennous offrant desproduits qui neseront présentés JeanChesneau, de Propulsion, présenteraune nouvellesolu - qu’au prochain NAB de las Vegas. tiondemachinerieencollaborationavecRaoul Rodriguez, de G Kino Flo avec un Celeb 400 (format du 4 tubes 120 cm) pro - Sublab.Basée surunbrasrobotpolyarticulé 6axes, ce concept jecteur d’éclairage à LED,graduable, température couleur ré - permet aussi bien de répéter des trajectoires dans l’espace, glablede 2 700 Kà5 500 Ksansperte de puissance lumineuse defairedesdoublespassesou destrajectoiresrapidesjusqu’à et fonctionnant sur secteur ou sur batterie. 4 mètres/seconde. I Nous espérons qu’il aura le même succès que le Celeb 200. Tout un éventail de possibilités à découvrir…

Sublab associé AFC Transvideo associé AFC Nouveaux produitsTransvideoprésentésauMicroSalon En 2013, pour sa troisième présence auMicroSalonde l'AFC, 2013 - Nouvelles fonctions pour le CineMonitorHD Sublab a mis les petits plats dans les grands G er Lens Reader maintenant compatible avec les optiques /i Pour ceux qui n'ont pas vu le 1 prototype à l'IBC d'Amster - Cooke et LDS Arri. dam en septembre dernier, nous présenterons SpectR Sys - Sur une Alexa, les données des optiques LDS sont interpré - tem, notre dernière innovation en phase de commercialisa - tées à partir dusignal HD-SDIpourprésenterles réglages etla tion. profondeur de champ, fonctionne avec Cooke/i via un câble. Cesystème decommunication permet demanipuler à distance Sur caméra Sony, les optiques /i et LDS sont accessibles via le les caméras Phantom (Flex, Miro, HD Goldet toutes les autres) HD-SDI. grâce à un système non filaire de longue portée. G Nouvelles fonctions deTALLYetdesignalisationREC, jusqu'à Il intègre égalementdes commandespour lesparamètresop - 3 signalisations simultanées. tiques, colorimétriques et bien d'autres fonctionnalités. Refonte des fonctions LogC et (sinousavonsle temps) Canon Intuitif et modulable, SpectR permet une prise en main très S-Log et Sony S-Log rapide des caméras Phantom, les rendant accessibles à tous. Accessoires Venez donc l'essayer sur notre stand et suivre un atelier de Nouveaux supports de moniteur et pour le Steadicam™ avec présentation. système innovant à couple constant. De plus, pour cette édition du Micro Salon, Propulsion et Su - Supports en lyre pour la plupart des fabricants de stabilisa - blab associeront leurs stands pour vous révélerenexclusivité teurs, Tiffen, Mark-V, Artemis, Pro, ... notre nouvel ami : Max. Max est une nouvelle génération de machinerie basée sur un Note au sujet de la disponibilité des produits Transvideo à la bras robot, solution développée par Jean Chesneau, de la so - location : Beaucoup d'entres vous nous on fait part de leur éton - ciété Propulsion, Frank Stadelmann, roboticien et Raoul Ro - nement de ne pas pouvoir obtenir chez certains loueurs tradition - driguez, de Sublab. I nels les produits Transvideo à la location ou de se faire livrer d'au - La Robolution est en marche . tresmarquesconcurrentesalorsqueTransvideoestexplicitement spécifié sur leur liste de matériel, n'hésitez pas à exiger nos pro - associé AFC duitsetànousfairepartdevosexpériences,nousvousindiquerons I ThalesAngénieux où pouvoir louer nos produits en France. Pour la première fois au Micro Salon, les deux nouveaux associé AFC Optimo 19,5-94 mm et 28-340 mm d’Angénieux G Optimo 19,5-94 mm VitecVideocom Ouverture : f/2,4 - T2,6 Vitec Vidéocom sera présent au Micro Salon avec le sta - Rapport de zoom : 4,7x I bilisateur de caméra Cine HD Artemis (Sachtler). Poids (approx.) : 12,3 lbs - 5,6 kg Longueur : 335 mm (PL) 330 mm (Panavision) Format : S35+:31,4 mm diagonal G Optimo 28-340 mm Ouverture : f/2,9 - T3,2 Rapport de zoom : 12x Poids (approx.) : 24,4 lbs - 11,1kg Longueur : 454 mm (PL) 449 mm (Panavision) Format : S35+:31,4 mm diagonal D’ici l’ouverture du Micro Salon, des Ces nouvelles optiques, destinées aux meilleurescamérasar - renseignements complémentaires – gentiques et numériques, offrent les qualités suivantes : G Uneparfaitehomogénéitédecolorimétrie, decontrasteet dont un large aperçu des informations de résolution G Undiaphragmeconstant surla totalitédela coursedu zoom communiquées par nos membres associés (noramping),très faible pompage optique, trèslumineuxpour un rapport 12x ou 4,7x participants sur ce qu’ils présenteront et le G Une bague de mise au point précise et ergonomique, en programme des ateliers et projections – pied ou en mètre à la demande G Une couverture du format S35+ (diagonale de 31,4 mm) seront consultables sur le site Internet de G L’affichageprécis desparamètresdu zoom et samécanique de grande précision, tant en fluidité qu’en ergonomie, opti - l’AFC http://www.afcinema.com misent les temps de réaction des opérateurs pour coller au mieux à l’action G Elles sont compatibles avec les montures PL, Panavision, et Canon, Nikon avec adaptateurs, et tous les accessoires de la gamme Optimo (multiplicateur de focale par exem - ple). Les Optimo se distinguent par une image harmo - nieuse, symétrique et homogène sur l’ensemble des fo - cales leur permettant de rivaliser avec les meilleures séries I d’objectifs fixes.

7 / n°228 la lettre AFC [ activités AFC | Imago | Micro Salon 2013 | festivals | çà et là | in memoriam | entretiens AFC | films AFC | CNC | associés | Internet | presse | lecture ] Master Class des associations SuiteàlademandeduCNCdecréerunesynergied'événementssurlecinémaaumoisdefévrier2013,l'AFC aproposéàtroisassociationsdetechniciensdecinémal'ADC,l'AFSIetLMAdenousrejoindreetdemettre en place une série de Master Class thématiques autour de chaque métier : directeur de la photographie, chef décorateur, chef opérateur du son et chef monteur. CesMasterClasssedéroulerontdanslecourantdumoisde d'unpotdeminuità1heuredumatin.Nousn'avonspasencore févriernourrissantlaquinzainemiseenplaceavecleSalondes l'ensemble des quatre choix mais, d'ores et déjà, vous pouvez Lieuxdetournageetl'Industriedurêve. Ellesaurontlieuencol - noter les dates retenues et les premiers programmes arrêtés : G laborationetpartenariataveclecinémaGrandActionquedirige lundi18février:MasterClassdécorationavecl'ADC ;projection IsabelleGibbal-HardyquiouvresasalleLangloisauxassociations du film Carnage , débat modéré par Alexandre Tsékénis G citées ci-dessus. jeudi 21 février : Master Class montage avec LMA ; projection (http://www.legrandaction.com ) dufilmVersailles ,débataniméparErikaBarroché,LiseBeaulieu, Chaque association proposera une soirée thématique autour Thaddée Bertrand, Jean-Pierre Bloch, Mathilde Muyard (mon - d'un film de son choix et d'un technicien qui aura travaillé sur le teuse du film) et Sarah Turoche. G film : un réalisateur/un collaborateur artistique et technique. lundi25février:MasterClasssonavecl'AFSI ;invitésGuillaume C'est l'occasion de découvrir ou re-découvrir une œuvre forte SciammaetNadineMuseavecprojectiondufilmAmour ,débat et d'en appréhender, via le film et un débat, les grands enjeux à animé par Pierre Antoine Coutant et Vincent Magnier. G traversleprismeduchefdeposteetsacréativitépartagéeavec jeudi 28 février : Master Class image avec l'AFC ; invité Ricardo le réalisateur. Les associations se réservent le droit d'avoir un Aronovitch AFC,ADF avecprojectiondufilmProvidence ,débatmo - modérateur ou de modérer entre membres de l'association. déré par Dominique Maillet. Ces Master Class seront ouvertes au public (tarif en vigueur au Une communication spécifique à chaque association sera mise cinéma) et aux professionnels invités par les associations : une en place dans la première quinzaine du mois de février et, le ci - opportunité exceptionnelle de croiser les talents. Elles com - némaGrandAction,ruedesEcoles,communiqueradanslespro - chains jours. L'ensemble des sites de chaque association don - mencerontparuneprojectionà20heuresprécises,puisundébat I MasterClassde22hà23h45pourfinirparunerencontreautour nera plus de détails les jours à venir.

Salon des lieux de tournage Les14et15février2013 La Commission du Film d’Ile-de-France s’attache, depuis sa création, à faire découvrir ou redécouvrir aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel les lieux emblématiques de la région et à promouvoir la mise en place de politiques d’accueil des tournages. Afin de conforter et prolonger cette démarche, le Salon des lieux de tournage en Ile-de-France a été créé en 2011. Cette année, c’est le Parc de la Villette qui accueillera cette manifestation. I Pavillon Paul Delouvrier, 211, avenue Jean Jaurès, 75019 Paris - http://www.idf-locationexpo.com L’Industrie du rêve Du 17 au 22 février 2013 Rencontres Art et Technique les mercredi 20 et jeudi 21 février 2013 Le " Made in France " réalité ou fiction ? L'Industrie du rêve inaugure un nouveau cycle en 2013 en mettant sous les projecteurs la question du "Made in France", réalité ou fiction ? en s’interrogeant sur sa pertinence dans l'environnement concurrentiel actuel à travers les témoignages de producteurs français et étrangers, d'acteurs ins - titutionnels et de financeurs européens, et en dévoilant une enquête inédite et exclusive sur la for - mation des techniciens français, belges et luxembourgeois. I Des Ateliers et des projections complètent le programme à découvrir sur http://www.industriedureve.com

Dates à retenir La Vie est un miracle au Ciné-club de l’Ecole Louis-Lumière

Notez dès à présent Pour la première séance de l’année 2013, le Ciné-club et les étudiants de l’Ecole Louis-Lumière ont reçu, le 27 janvier dernier, le directeur de la photographie Michel que nos confrères AFC britanniques Amathieu , et projeté La Vie est un miracle d’Emir Kusturica, film qu’il a organiseront leur photographié. Une rencontre a suivi la projection, occasion pour le public présent prochain BSC Show d’échanger avec Michel Amathieu à propos de son travail sur La Vie est un miracle et sur les vendredi 22 et d’autres films qu’il a photographiés. samedi 23 mars 2013 Prochain invité, Julien Hirsh AFC avec la projection de Versailles de Pierre Schoeller (2007), sur le plateau Richard le 24 février 2013, à 16h30, au cinéma Grand Action, 5, rue des Ecoles, Paris V e. Attenborough des Rappelons qu’Arri, Thales Angénieux, Transpalux et Transvideo apportent leur soutien au Ciné-club de studios de Pinewood. l’Ecole Louis-Lumière . I I www.bscine.com http://www.cineclub-louislumiere.com/ AFC la lettre n°228 / 8 [ activités AFC | Imago | Micro Salon 2013 | festivals | çà et là | in memoriam | entretiens AFC | films AFC | CNC | associés | Internet | presse | lecture ] çà et là Un "quarté placé" se partage les nominations pour la meilleure "cinematography" de l’année Effet du hasard ? Quatre favoris, et deux outsiders, se partagent les quinze nominations des trois prestigieuses compétitions anglo-saxonnes qui décernent un prix de la meilleure " cinématographie ", les Oscars, les ASC Awards et les BAFTA. Concernant l’Oscar de la meilleure " Cinematography ", G Claudio Miranda ASC pour L’Odyssée de Pi (Life of Pi) , de sont nommés : Ang Lee G Seamus McGarvey ASC, BSC pour Anna Karenine , de Joe G Janusz Kaminski pour Lincoln , de Steven Spielberg Wright G Roger Deakins BSC, ASC pour Skyfall , de Sam Mendes G Robert Richardson pour Django Unchained , de Quentin http://www.theasc.com/asc_news/News_Articles/News_446.php Tarantino Concernant le BAFTA de la meilleure " Cinematography ", G Claudio Miranda ASC pour L’Odyssée de Pi (Life of Pi) , de sont nommés : Ang Lee G Seamus McGarvey ASC, BSC pour Anna Karenine , de Joe G Janusz Kaminski pour Lincoln , de Steven Spielberg Wright G Roger Deakins BSC, ASC pour Skyfall , de Sam Mendes G Danny Cohen BSC pour Les Misérables , de Tom Hooper http://www.oscars.org/awards/academyawards/85/nominees.html G Claudio Miranda ASC pour L’Odyssée de Pi (Life of Pi) , de Concernant l’ASC Award du meilleur " Cinematographer ", Ang Lee sont nommés : G Janusz Kaminski pour Lincoln , de Steven Spielberg G Seamus McGarvey ASC, BSC pour Anna Karenine , de Joe G Roger Deakins BSC, ASC pour Skyfall , de Sam Mendes Wright http://www.bafta.org/film/awards/nominees-winners- G I Danny Cohen BSC pour Les Misérables , de Tom Hooper 2013,3584,BA.html Prix Lumières 2013 La CST récompense Antoine Héberlé AFC lors des Prix Lumières

Décernés chaque année par les correspondants de la presse étrangère en France, les Prix Lumières récompensent les meilleurs talents du cinéma français et francophone de l’année. La CST est partenaire de l'événement depuis six ans maintenant. Elle y décerne un Prix spécial, attribué à un directeur de la photographie pour la qualité de son travail. La 18 e cérémonie des Prix Hiam Abbass et Quelques heures de Héritage et Quelques heures de Lumières s’est déroulée le printemps de Stéphane Brizé. printemps G vendredi 18 janvier 2013 à la Gaîté Cette année, les nommés étaient : Matthieu Poirot-Delpech AFC G Lyrique de Paris. Romain Winding AFC pour Les pour L'Œil de l'astronome G Le Prix de la CST - Les Lumières Adieux à la Reine et Cherchez Claire Mathon pour Trois mondes G 2013 a été attribué à Antoine Hortense Caroline Champetier AFC pour G I Héberlé AFC , pour Héritage de Antoine Héberlé AFC pour Holy Motors .

César 2013, les nominations… L’Académie des Arts et Techniques du Cinéma a fait connaître la liste des films et personnalités nommés pour les César 2013. Sont en lice pour la Meilleure photo : G Caroline Champetier AFC pour Holy Motors de Leos Carax, G Stéphane Fontaine AFC pour De rouille et d'os de Jacques Audiard, G Darius Khondji AFC, ASC pour Amour de Michael Haneke, G Guillaume Schiffman AFC pour Populaire de Régis Roinsard, G Romain Winding AFC pour Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot . La 38 e Cérémonie des César aura lieu le vendredi 22 février 2013 au Théâtre du Châtelet avec pour Maître de Cérémonie Antoine de Caunes. I Découvrez la liste complète des nominations sur le site Internet des César : http://www.academie-cinema.org/

AFR, nouveau bureau Suite à l'Assemblée générale ordinaire de l'Association Française des Régisseurs Cinéma et Audiovisuel qui s'est tenue le 12 janvier dernier, la composition du Bureau de l'AFR pour l'année 2013 est la suivante : Président : François Pulliat. Vice-président : Stéphan Guillemet. Trésorier : Adrien Adriaco. Secrétaire général : Sébastien Didelot. Membresdubureau:OlivierMartin(nouvelentrant),SachaRedon(nouvelentrant),MarieveDural,PhilippeBaisadouli,EricDuchene,Marc I Guidetti, Philippe Morlier, Xavier Vincens.

" Evolution du métier de script " par Sylvette Baudrot, Zoé Zurstrassern Conservatoire des techniques cinématographiques de la Cinémathèque française Vendredi 8 février, Salle Henri Langlois, 14h30

Les dénominations varient selon les pays pour désigner ce métier : " secrétaire de plateau " en France, puis " script-girl " et " scripte ", " script supervisor " aux Etats- Unis, " continuity boy/girl " en Grande-Bretagne, " secretaria di edizione " en Italie... Le ou la scripte est en tout cas res - Le métierde scripte est encore méconnu, BertrandTavernieretClaireDenis. voire inconnu, et parfois sous-estimé. Il Elle enseigne au département script de La ponsable dupréminutage etdela conti - I nuité du film : il s'agit de rappeler conti - s'agira ici d'en donner une définition et fémis. nuellement où s'inscrit la séquence que une explication : de quand date ce mé - l'on tourne, ce qui la précède et ce qui la tier ? En quoi consiste ce travail au sein suit. Cette responsabilité sous-entendle de lamise en scène ? Quellessontlesres - respect des raccords : raccords d'ordre ponsabilités exercées pendant l'élabo - décoratif (accessoires, mobilier), d'or - rationd'unfilm defiction ? Pourcela, trois dre climatique (soleil, pluie), raccords scriptes detrois générations différentes d'apparence (costume, coiffure, ma - serontinterrogées:une jeune scriptein - quillages), raccords de jeu (rythme, in - vitée surprise de la " dernière généra - tonation, gestuelle, expressions)... tio n", viendra nous parler du métier à l'heure des mutations numériques.

La ﬁlmographie de Sylvette Baudrot (née en 1928) est prestigieus e : scripte de Louis Scipte homme, au 1 er plan, sur le tournage d'un film Malle, Alain Resnais, Jacques Tati, Costa- de René Clair au début des années 1930 Gavras, Roman Polanski, elle continue à Collection Cinémathèque française travailler avec les plus grands metteurs en scèneetavecsespropresméthodes. Le département script de La fémis a été PROCHAINE CONFÉRENCE : fondé par Sylvette Baudrot, Jacqueline " Présentation par Jean-Pierre Beauviala de GamardetLucetteAndréi. la caméra Aaton Delta Penelope ". Vendredi Zoé Zurstrassern (née en 1944), arrivée au 22 mars 2013 - 14h30 - Salle Henri Langlois Sylvette Baudrot, au travail au côté de Costa-Gavras sur le tournage de Section spéciale , en 1974 cinémaetaumétierdescriptepresquepar Cinémathèque française, 51, rue de Bercy Collection Cinémathèque française hasard, a travaillé plus spécialement avec Paris 12 e

in memoriam Nous venons d’apprendre avec Andrée Putman ou l’art de porter avec élégance un tristesse, le décès de Madame Line verre de contraste h n y

Duvaleix ce samedi 19 janvier 2013. u

Andrée Putman, styliste et H B -

architecte d’intérieur, s’en est J o Epouse de Christian Duvaleix, acteur et t

allée samedi 19 janvier 2013 à o h réalisateur de la "Troupe des Branquignol s". son domicile parisien. Elle avait P Fondatrice, en 1955, et directrice de Ciné quatre-vingt-sept ans. Il ne faut Lumières de Paris jusqu’en 1989, elle fût la pas s’étonner si nos regards première femme à se lancer avec succès dans d’opérateurs ont été attirés par le métier de "location de matériel deux de ses portraits. Elle y d’éclairag e", reconnue par toute la figure portant à la main ou au profession. cou un objet semblable à s’y I méprendre à l’un de nos verres Toutes nos pensées vont à ses proches. R de contraste, tel un bijou ô D o

Ses anciens collaborateurs t o

combien familier... Et avec h

I P quelle élégance !

Formation STT par Rémy Chevrin AFC

J'ai eu l'occasion de suivre début janvier 2013 une formation de Sauveteur Secouriste au Travail (SST) dispensée par un pompier et un instructeur médical. Cette formation extrêmement enrichissante m'a permis d'être confronté à des situations extrêmes vitales que l'on pour - rait rencontrer sur nos lieux de travail si particuliers que sont les plateaux de cinéma. Entouré par de nombreux assistants réalisateurs et régisseurs, j'ai vaincu des peurs et des angoisses face à un accident du travail aussi minime qu'impression - nant, là où des gestes simples peuvent sauver une vie. J'encourage fortement les membres de l'AFC à suivre une telle for - mation : elle permet d'envisager une aide rapide et des gestes sûrs que l'on apprend par des vrais professionnels du secours d'urgence. Prise en charge par l'AFDAS, elle s'étale sur deux jours d'apprentissage à l'issue desquels un diplôme de SST est décerné. Cette formation est aussi très utile pour la vie de tous les jours et permet de pouvoir intervenir auprès de personnes en détresses vitales, sur le lieu du travail spécifique et dans la vie courante. Il suffit de constituer, peut-être avec des cadreurs ou des assistants opérateurs, un groupe de dix personnes. http://sipformation.e-monsite.com/pages/nos-produits.html NB : Il reste à ce jour 10 places disponibles (sur 14) pour la session du 28 février au 1 er mars L’inscription se fait à l'adresse : I http://doodle.com/t2pd6xmbekyyb2de

OùledirecteurdelaphotographieDavidChambilleparledesontravailsurLaFilledenullepart ,deJean-ClaudeBrisseau

A l'occasion de la sortie en salles, le 6 février 2013, du film de Jean-Claude Brisseau, La Fille de nulle part , Léopard d'or au 65 e Festival de Locarno, l'Association des anciens élèves de Vaugirard – Louis-Lumière (AEVLL) a publiésursonsiteInternetunentretienendeuxvoletsavecledirecteurdelaphotodufilm,DavidChambille(Pro - motion 2005). Dans un premier temps, il évoque avec fraîcheur son parcours depuis son entrée à l'Ecole jusqu'au tournage de La Fille de nulle part (http://www.aevll.org/ou-le-directeur-de-la-photo-david.html ) et dans un I deuxième temps, son travail sur le film ( http://www.aevll.org/entretien-avec-david-chambille.html ).

Des directeurs de la photographie parlent de cinéma, leur métier. Commandez le n°4 de la revue Lumières, Les Cahiers de l’AFC Dictionnaire de traductions de termes techniques du cinéma et de l’audiovisuel Les numéros 1, 2 et 3 restent disponibles ... http://www.lecinedico.com/ www.cahierslumieres.fr

Mikros image, 3 e Trophée César & Techniques

Lors de la soirée de remise du 3 e trèsrude».S’exprimantentantqueprésidentdelaFédérationdes Trophée César & Techniques, qui s’est industries du cinéma, Thierry de Segonzac a profité de ce rendez- déroulée lundi 7 janvier 2013, l’Académie vouspourévoquerl’avenirdesentreprisesetdestechniciensduci - desCésaradécernéceprixàMikrosimage néma français. pour la deuxième année consécutive. Ce SaluantletravailduministèredelaCultureetdelaCommunication fut également l’occasion de prises de surlecréditd’impôtinternationalainsiquelaprésencedeKimPham, position en faveur de la relocalisation des tournages. conseiller en charge de l’audiovisuel et du cinéma d’Aurélie Filip - Quatre autres sociétés étaient en compétition pour ce troisième pettietreprésentantlaministre,etd’EricGarandeau,présidentdu Trophée César & Techniqu e: ACS France, Binocle, Technicolor et CNC, Thierry de Segonzac a insisté sur la mise en œuvre de ces me - TSF.Lamajoritédes956techniciensducinéma,quiavaientjusqu’au sures qu’il considère comme « le grand enjeu de 201 3». 7 janvier 21h pour exprimer leur vote, a donc opté pour la société de postproduction Mikros image. Cette soirée était organisée en Alain Terzian, président de l’Académie des César et de l’UPF, qui partenariat avec la Ficam et Audiens. ouvrait cette soirée, a avancé que l’année 2013 serait également Recevantcetrophée,GillesGaillard,directeurgénéraldeMikros,a celledel’aboutissementdesnégociationsautourdelaconvention évoquél’aspectcollectifdutravailquisevoyaiticirécompensé.Sa - collectivecinéma.Pourluicetextedevra«rapatrierlestournages luantlesautressociétésenlice,ilatrouvé«unpeubizarrederece - en France, compléter les dispositifs du crédit d’impôt internatio - I voirceprixdeuxannéesdesuited’autantquelaconcurrenceétait nal et redéployer l’emploi et les films qui se font en France ».

11 / n°228 la lettre AFC LES ENTRETIENS DE L’AFC

Entretien avec Jacques Delacoux, PDG de Transvideo membre associé AFC par Jean-Noël Ferragut AFC et Vincent Jeannot AFC

Rencontre avec Jacques Delacoux, l'un de ces membres associés de l'AFC qui, depuis que sa société Transvideo a rejoint l'association, n'a jamais entamé son " capital- sympathie ". Globe-trotter infatigable, entre salons internationaux, workshops, festivals et master class, il nous a ouvert les portes de son entreprise à Verneuil-sur-Avre. Pour évoquer ses débuts, la façon dont il conçoit son métier, les outils qu'il fabrique, ses rencontres, ses choix et, somme toute, ce qu'est tout simplement pour lui le cinéma. P h o t o J e a n - N o ë l F e r r a g u t Vincent Jeannot et Jacques Delacoux, à Verneuil-sur-Avre, en décembre 2012 (au 1 er plan, le moniteur Rainbow HD) Jean-NoëlFerragut:Aquandremonte à côté du leur – " Pal/Secam by Transvi - Compte tenu des coûts d’exploitation la création de Tranvideo ? deo"–surl’undeleurproduit.C’étaitdes d’une entreprise en France, la question Jacques Delacoux : J’ai créé Transvideo duplicateursVHSprofessionnelspourles - était de savoir quel était le cœur de mé - en 1985, j‘avais 27 ans. A l’origine, c’est quelsjedéveloppaisdesapplicationsafin tier qu’on voulait développer et préser - une société qui faisait des adaptations d’yrajouterleSECAM.JepartaisauJapon veràl’intérieurde lasociété. Pourles cir - spéciales sur des produits de construc - avecmonproduitsouslebraspourlemon - cuits imprimés, on est passé aujourd’hui teurs comme Sony, Panasonic,Bell&Ho - trerauxingénieursjaponaisetvaliderl’ap - àdouze couches avecdes fréquences qui well, Toshiba, Bang & Olufsen, Pioneer, plication.Entout,Transvideoatransformé dépassent allègrement 3 GHz avec des entreautres, beaucoup de constructeurs 50à60milleduplicateurs,onrecevaitles piste accordées et la miniaturisation est asiatiques dont les produitsn’avaientpas machines par containers entiers et on y telle qu’on voit à peine les composants toutes les fonctions souhaitées. Je ra - rajoutait le SECAM. C’était une école ex - utilisés, peu de fabricants sont aptes à joutais par exemple le SECAM, qui était traordinaireparcequecesproduitsétaient réaliser ce type de circuits. Aujourd’hui, un procédé absolument extraordinaire inexistants sur le marché, les documen - nous créons nos produitssurordinateur, pourla transmission hertzienned’images tationssouventsuccinctesetlesrésultats beaucoup sur Mac, grâce à des logiciels couleur.Je développaisdes systèmes qui ont été fantastiques, la qualité obtenue spécialisés. C’est une particularité de la permettaient de lire ou enregistrer des également.Al’époque,100%ducatalogue société d’avoir gardé l’implantation des K7 SECAM, de recevoir des programmes de Buena Vista pour la zone Secam a été cartes chez nous. La conception des cir - français pour des pays qui ne le faisaient dupliquésurdesproduitsTransvideo,éga - cuits est devenu un art. pas. Ce qui m’a beaucoup apporté au ni - lementavecnostranscodeursquej’avais Vincent Jeannot : Vous aviez une très veau électronique parce la plupart des développés pour compléter l’offre. bonne expertise au niveau électronique. constructeurs utilisaient des circuits in - On faisait tout sur place, y compris par - Qu’est-ce qui a fait le passage aux moni - tégrés dont j’arrivais à me procurer les foislafabrication et lagravure descircuits teurs ? schémas. Cela m’a donné de bonnes in - imprimés. Jusqu’à une période récente, J.D: Lemarchédelamodificationdespro - dications sur la façon dont tout cela fonc - on a câblé et soudé chez nous les cartes duitsdesautresétaitlimitéetpeupérenne. tionnait.Très vite, nousavons eudes par - électroniques – on avait dupersonnel de Dans des vies antérieures, j’avais eu une tenariats avec des gens comme Sony et câblage et une machine pour souder à la expérience en tant que cadreur… Entre Panasonicdans des marchés spécifiques vague. L’arrivée des composants montés 18et25ans,j’aifaitdestasdemétiers,dont comme celui de la duplication. en surface, le CMS – SMT en anglais –, a certainsliésàl’image.J’aiétécadreur,j’ai A ce que j’en sais, nous sommes la seule arrêté cette activité de câblage interne faitdelaphotoargentique,j’aieulachance entreprise au monde qui ait été autorisé parce que je n’ai pas souhaité faire ce saut d’avoirdescamérasEclair16et35dansles par Sony et Panasonic à mettre son nom technologique. mains. Je pense que j’ai choppé une es -

pècedevirusdelatechnique,avecuneat - tu expliquer que Sony ne l’ait pas déjà ment que je ne comprenais pas la moitié tractionsanslimitepourlesobjetsquiser - fait ?» C’était l’argument imparable,suivi de ce qu’ils me racontaient et eux certai - vent à créer des images, de l’optique à la en général d’éclats de rire des gens qui nement encore moins… J’avais appris à mécanique,plusçaquel’enviedefaireles étaient fort contents de leur bonne plai - parleranglaisavec lesJaponais mais avec images moi-même. Le fait que je vois de santerie et je repartais, mon moniteur les Américains, j’avais du mal ! plus en plus mal est sans doute la raison sous le bras… Enles quittant, je leur ai dit : «Je vais vous première, longtemps inconsciente, de J’ai eu le choix entre arrêter ou partir le faire quelque chose, je reviens vous voir mon attirance pour la lumière. montrerailleurs. J’ai commencé à le faire dans un mois, et si ça vous plaît, on part Quandj’étaisopérateur,j’avaisunegrande pas très loin, en Belgique, où j’ai eu plus sur cette base. » Ils se sont bien marrés. frustration sur les moyens techniques en de succès auprès d’opérateurs télé de la Ils m’ont dit : « Ouais, les Français, avec général et plus particulièrement de visua - RTBF. Mais ce n’était pas suffisant pour vous, iln’y a jamais deproblème !Dans un lisation qui donnaient une image quand justifier l’activité de la société. mois, bien sûr, pourquoi pas… » même assez proche de ce qu’on avait en - Ensuite, je suis parti aux Etats-Unis avec Et un mois après, jesuis revenu avec mon registrémaisquinemesemblaitpasfidèle des Anglais – ontravaillait déjà ensemble petitmoniteur.Ilsontétéemballés,ilfai - ni très fiables sur le terrain et j’ai voulu fa - dans la duplication –, ils m’ont dit : sait moins du quart du volume auquel ils briquerdesviseursdecaméraavecdesmo - « Ecoute,ton moniteur a l’air formidable, s’attendaient, et on était très largement niteursàtube.Commec’étaitunepériode va doncle montrer auNAB.On aun stand au-delà de leurs spécifications. compliquéeàcausedesnombreusesnor - là-bas, tut’y installes, et tuverras bien... » Avec l’aidedePanavision,qui était un lea - malisationsencoursenEurope,j’aidécidé En fait, je n’ai pas vu grand-chose telle - der à l’époque, on a commencé à le ven - d’abandonner l’idée. J’ai toujours eu une ment je me suis trouvé dans un monde dre, on en a vendu beaucoup aux Etats- très bonne relation avec les Japonais. En complètement gigantesque. Je décou - Unis, et surtout, grâce à eux, on a été général,j’aibeaucoupapprisaveclesgens vrais à la fois les Etats-Unis et le NAB. présent sur les longs métrages dans le passionnantsquej’airencontrésauJapon. L’année suivante, j’ai eu mon propre monde entier. Unjour,chezToshiba,desingénieursm’ont stand sur lequel j’étais tout seul, incapa - Aux Etats-Unis, j’ai été surpris de ren - montrédespetitsafficheursenmedisant ble de gérer une affluence absolument contrerde grands professionnels, extrê - qu’ilsnesavaientabsolumentpasàquoiils incroyable. Un jour, quelqu’un est passé mement simples, faciles d’accès et gé - pouvaientservir.J’aivudanscesafficheurs etm’ena demandé1 000,jen’y ai pascru, néralementdans labienveillanceet le bon LCDuneopportunitéformidabledefaire je ne lui ai jamais répondu… J’étais en - vouloir. Idem pour la plupart des fabri - desappareilsportablesdestinésauxgens core très conditionné par les habitudes cants mythiques je j’ai rencontrés. Et je de l’image. Ils m’ont dit que la technolo - françaises. trouve que c’est quelque chose d’essen - gie,purementexpérimentale,neseraitja - tiel,pour moic’estquelque chose de fon - mais au point, que ces petits afficheurs Par la suite, des gens que j’ai rencontrés dateur, en tout cas, c’est ce qui a dicté n’avaient aucun avenir et qu’ils étaient dans le cinéma m’on dit : « Mais nous, on mes choix vers cette profession plutôt tout juste bons à équiper les Pachinkos. attend ça depuis toujours parce qu’on n’a qu’une autre. C’est la création collective V.J:UnPachinko,c’estcebillardélectrique rien sur la caméra pour regarder des qui m’intéresse. vertical ? images ensemble. » Ils utilisaient des V.J : Tu n’as pas eu envie de partir là-bas ? J.D : C’est le flipper vertical japonais. écrans microscopiques comme celui de J.D : Si. J’aivécuquatre ans entre LosAn - Comme je suis assez obstiné, je ne les ai la Moviecam, par exemple, qui étaient geles etlaFrance.Je suisrentré pour des paslâchésetilsontfiniparaccepterdeme bien maisextrêmement fragiles.Ilsenont raisons personnelles, mes deux enfants les vendre, sans garantie d’aucune sorte vouluabsolument ! Des gens comme Mi - étant en France, ce n’était pas très facile nisupporttechnique,etc’estainsiquej’ai chael Ballhaus, des assistants, en ont à gérer. Ici, à Transvideo, il y avait des gens fait le premier moniteur 5 pouces profes - acheté personnellement. Des opérateurs auxquelsj’étais attaché.Jen’avaispasles sionnel, le LCM05. Le concept était inno - Panavision aussi. fonds pour remonter une société là-bas. vantetintéressantpourl’époque.C’était J’ai rencontré Nolan Murdock, le res - En fait, je nesuis satisfait ni des conditions un système modulaire très léger, extrê - ponsabledu développement chez Pana - danslesquellesjetravailleaujourd’hui ni mementrobuste,quiapermistrèsvitede vision à l’époque. Ils travaillaient sur l’in - de celles dans lesquelles l’entreprise vit voirdesimagesàl’extérieurenpleinsoleil tégration des " viewfinders " vidéo de la et se développe. C’est extrêmement dif - sans avoir à mettre la tête sous un voile Platinium. Ils m’ont mis sur le projet de ficiledetravailler en Francepour uneen - noir.C’étaitunenjeuimportantpuisqueà façon tout à fait sympathique et à l’amé - treprise industrielle de petite taille partcertainstubesphosphore,quiétaient ricaine : « Si tu en es capable, tu le fais et commelanôtre, parcequ’on est dans un épouvantablement chers et fragiles, on puis on te les achète. Sinon, on ne sera environnement compliqué qui ne favo - n’avait pas de moyen de voir des images pas fâché pour autant ! » rise en aucun cas la croissance et le dé - dès qu’il y avait un peu de lumière. On a passé une journée assez laborieuse veloppement. Quand les premiers moniteurs sont sor - àessayer de mettre l’idée d’un moniteur tis, ça ne s’est pas bien passé en France vidéo sur papier. Je peux dire honnête - On pense compliqué, on fait compliqué car personne n’a voulu les utiliser, les et onfaitbeaucoupde choses autres que chaînes detéléou qui que ce soit,ilsnous notremétier.Ilya une dilution d’énergie ont tous envoyé balader. qui est insupportable par rapport à ce V.J : Et pourquoi ? qu’on voit ailleurs.Ça pourrait marcher si J.D : En général parce qu’on est dans un l’on était dansun circuit totalement fermé pays extrêmement conservateur, avec mais ce n’est plus le cas. De toute façon une espèce d’establishment et une il y a une mondialisation absolue, qu’on grande difficulté de remise en question. le veuille ou non, on est sur des marchés On me disait : « Oui, ça a l’air bien, c’est qui sontcomplètement globalisés, donc sympa ce que tu fais mais comment peux- on est en face de concurrents qui n’ont

Entretien avec Jacques Delacoux pas les mêmes règles du jeu que nous. horsdu commun dans lemondeentier et j’allaisluifabriquerunegrillelasemainesui - On peut vivre dans le monde compliqué d’apprendrebeaucoup avec eux. Une des vante parce que je pensais que c’était ça si le monde compliqué est notre seul ho - plusbellesexpériencesquej’ai eues,peut- dont il avait besoin. En fait, je l’ai appelé rizon; çase gâte fortementquand l’hori - être la plus belle, c’est toute l’aventure deux jours après pour lui dire que j’avais zon devient la planète parce que les Co - avec Alain Derobe en 3D. C’était un quelque chose pour lui. Et alors là, il était réens, les Chinois, les Américains sont hommequiavaitune vraie vision, parfois comme Jack et la chocolaterie magique, dans une simplicité d’entreprendre qui difficile à suivre dans ses pensées parce quandilestdanslechocolatjusqu’aucou… n’existe pascheznous. Ce que je pourrais qu’en perpétuel mouvement. Il a commencé le tournage de Pina avec reprocher aux Américains, c’est le coté Ons’était rencontré unsoirde fermeture Wenders.Ilétaittrèsexcité,onacontinué travail et rien d’autre, sans généraliser du Micro Salon. Voyant le moniteur à faire des développements pour ce qu’il bien sur, et d’un autre côté, c’est ce qui 3DView que je montrais surmonstand, il pensait avoir besoin pour le tournage du fait leur force, cent pour cent de l’éner - m’a demandé si je pouvais lui fabriquer film.LedécèsdePinaBauschaétéuneca - gie est consacrée au travail. ses rigs. Je lui ai dit que j’avais assez de tastrophe. L’équipe de Pina a voulu que le JN.F : Combien êtes-vous à Transvideo ? travailavec mesproduitsetluiaiconseillé film se fasse tout de même comme un té - J.D : Aujourd’hui,noussommes vingt per - d’allerdemander sur un autrestand.Ilest moignageetWendersl’atourné.Onfaisait sonnes. Les gens qui travaillent à Trans - rentré dans une colère noire et m’a de - des mises à jour quasi quotidiennement, videoontchangé.A l’époqueoùl’onafait mandé si au moins je pourrais ajouter cela a été très intense. surtoutde la production, nous étions une quelques fonctions au 3DView. Jelui ai ré - Ensuite, à sa sortie, il y a eut le miracle de quarantaine, voire plus avec les intéri - ponduque ce seraitsans problème sij’ar - ce film qui pour moi est tout à fait stupé - maires.Maintenant,cene sontquasiment rivais à comprendre à peu près ce qu’il fiant, Wenders a compris comment faire que des ingénieurs qui font du dévelop - souhaitait mais que pour l’instant, ce dela3Dunoutilémotionneletça,c’esttrès pement. n’était pas le cas. Il a commencé à m’ex - fort.Jeleconsidèrecommeunchefd’œu - Jemesuis aperçu quepersonnellement, pliquer sa théorie sur le relief et comme vreetjesuistrèscontentqu’onaitréussià jenefaisais plus du tout le mêmemétier, j’étais assez fatigué, je lui ai dit que s’il aider Alain à ce que cela puisse se faire, entout cas jenecréais plus rien, jenefai - était intéressé, j’allais y penser et qu’on quelquechosedegratuitmaisdevraiment sais que gérer. se reverrait. Enpartant,je me suis dit que utile. Je me suisdit : « Il faut faire un choix, plu - tout de même, ce bonhomme, il avait un Nousavonsbossépassionnémentpendant tôt que d’essayer d’avoir un développe - truc, il n’était pas aussi déplaisant qu’il es - cinqansensemble,onafaitdestasdetrucs. ment raisonné avec une vision de ges - sayait de l’être ! Aujourd’huiaveclesdernièresgénérations, tionnaire, je choisis de créer les produits nous sommes arrivés à un produit extra - quej’ai envie decréer pour lesgensavec Parla suite, ons’est appeléunefois au té - ordinaireetunique,mêmesidepuisilaété qui j’ai envie de travailler. » léphone. Il a commencé par s’inquiéter copiéetrecopié,ycomprislafameuse"De - J’ai décidé d’arrêter de bosser avec les de savoir si j’allais lui demander de l’ar - robe’s Grid ". gens qui m’emmerdaient, donc j’ai posé gent. Je lui ai répondu que si je compre - JN.F : Comme c’est souvent le cas avec les pour principe sacré de ne jamais m’obli - nais ce qu’il voulait, je ne lui demanderais bons produits… ger à travailler avec des sales cons… rien parce que si c’était utile pour lui, ce J.D : C’est une maigre consolation parce D’abord, ce n’est pas bon pour la santé, serait utile pour les autres… Je lui ai dit que je pense qu’il y a deux types de socié - ensuite, ces gens-là prennent beaucoup aussi que depuis 25 ans que je faisais des tés,ilyadessociétésquiinnovent,ilyena detempspour ne pas vous donner grand- produits, on les avait toujours faits tout sommestoutesassezpeu,etilyacellesqui chose, et enfin ils vous privent générale - seul,sans jamais demander un centime à viventsurlesinnovationsdesautres,elles ment de la chance de travailler avec les personne, etquec’étaitsansdoute pour sont nombreuses. Il y a une chose drama - gens bien. C’est le conseil que je donne cette raison-là qu’on existait encore ! tiqueaujourd’hui,c’estquelesgenscomme souvent àceuxquise plaignentdes gens Ensuite, il a recommencé avec ses théo - noussouffrenténormément,malgrélefait avec qui ils travaillent. Je leur dis : « Ce riessur la3D etmoijene comprenaistou - d’avoir reçu un Oscar parce que l’Acadé - n’est pas compliqué, il y a un truc formi - jours rien, jusqu’à une nuit où je me suis mie a jugé nos produits innovants et dable, partez ! Si vous nebossez quepour réveillé en sursautparcequej’avaiscom - uniques et que cela avait changé l’indus - des sales cons,vousne travaillerez jamais pris ce qu’était la " Scenic Box " et "Na - trie du cinéma. pourdes gens bien, c’est sûr ! » Je dis sou - tural Depth ", je me suis dit que ce mec Si je prends les industries " dites tech - vent ça aux assistants et aux stéréo - était génial et qu’il avait complètement niques"quesontlesloueursparexemple, graphes en herbe qui se plaignent de ce raison ! Un beau matin, je l’ai appelé très jusqu’àencorepassilongtemps,ilsétaient que certaines productions leur deman - tôt en lui disant que je comprenais enfin nospartenaireslesplusprochesaussibien dent. cequ’ilme racontait,que j’étaisOKetque danslacréationdesproduitsquedansleur Dans tous les boulots que j’ai faits, dès utilisation. Si on a créé des produits élec - qu’on mepourrissaitla vie,quand jepen - troniques qui durent 20, 25 ans, c’est tout sais que j’allaisboirela tasse ouque je ne de même avant tout pour eux, afin qu’ils savaispasàquoijeservais,cequirevient puissent rentabiliser leur investissement. un peu au même, je suis toujours parti et Maintenant,laplupartpréfèrentlescopies c’est finalement pour ça que j’ai créé aux originaux. Ce qui est valable pour moi Transvideo. Ce quicomplexifiepeut-être estaussivalablepourlesgensquifontd’au - un peu les choses en France, c’est qu’à tres produits pour le Film, de l’éclairage force de dire oui à n’importe quoi, on a entreautres,onlevitdansnotrechair.Vous perdu cette liberté de dire non… bossezdesmois,parfoisdesannéessurun Ça m’a permis de rencontrer des gens Wim Wenders et Alain Derobe sur le tournage de Pina nouveauproduit,onvousdemandedesof -

fres et en fin de compte, ils vont acheter nés aux métiers du cinéma avec des lumi - d’électronique à l’intérieur parce qu’on a les copies de vos produits pour les mettre nosités plus élevées, des bulles pour les énormément de " process " pour arriver à ensuitesurlemarchéendisant:«Detoute opérateurs Steadicam, ce seront des cette exigence et si l’on y ajoute la connec - façon c’est la même chose ! » Ça vous tue " packages " où tout sera inclus sans op - tivité avec les optiques intelligentes par moralement et ça tue l’entreprise à petit tions. exemple, c’est tout ça qui fait qu’ils sont feu, parce qu’on finance nos développe - V.J : Tes produits doivent être appréciés uniques.Beaucoupdemarquesutilisentdes ments, on ne fait pas des produits grand pour leur qualité. processeursconçuspourdesTV. public que l’on va amortir sur des millions J.D : C’est très difficile de juger la qualité Ilyaunetentatived’optimisationpourren - de pièces, on ne vend pas nos produits en de l’image, en général ce sont des diffé - dre les images plaisantes. Notre métier à supermarché ! rences quasi imperceptibles et immesu - nous,cen’estpasderendrelesimagesplai - Aujourd’hui,desopérateursTVoucinéma rablesparcequel’image,c’estcompliqué. santes, c’est de les montrer de la manière mettentTransvideosurleurlisteetquand Noussommestrèsattachésaufaitquece laplusbrutepossibleauxgensquilesfont ils reçoivent la copie du matériel, on leur quiressortd’icisoitunecopielaplusfidèle etquisaventquesesontleursimagessans dit : « Si tu continues à nous enquiquiner possible de ce quiest enregistré parla ca - artifice. avecTransvideo,tuneseraspassurlepro - méra. V.J :Ilyaaussilesoinàapporteràlaconnec - chain tournage d’untel. » C’est d’une vio - Il est essentiel que cela ne crée pas d’ar - tique et au câblage qui fait partie de la lencequin’estpasnormale,toutcelapour téfacts en supplément de ceux qui pour - chaîne. refiler des choses qui sont jugées moins raient exister venant de la caméra. Par J.D : Cela fait partie du " package ", nous chèresavecuneobsessiondelarentabilité exemple si on voit des saccades sur faisonsnoscâblesnous-mêmespourêtre immédiate, c’est « le triomphe de la cupi - l’image, il est indispensable que les gens sûrsquenosclientsaurontlescâblesadé - dité », pour reprendre Joseph Stiglitz. Et ne se posent pas la question de savoir si quats. Il y a énormément d’équipements ça, on en souffre énormément, on peut y cela vient de l’écran ou de la caméra. qui sont endommagés aujourd’hui au ni - ajouter la sous-location systématique qui On a d’abord des produits qui sont quasi - veau des connecteurs. devientungrosproblèmepourtouslesfa - ment en temps réel (il y a moins d’une Avant,ons’enfichaitunpeucarquandvous bricants. Sans marché commercial, plus tramededélaietonesttoujourssynchrone aviezun"videoassist"quinemarchaitpas, d’innovation possible. avec le signal incident). vouspouvieztoujourstournersansretour ConcernantTransvideoetleRainbowHD, C’est-à-dire que si la caméra tourne à 24 vidéo. on a tout remis à plat au mois de septem - images/seconde,l’affichageseraà24i/sou Aujourd’hui,celaprendviteuneautream - breparcequ’onnecomprenaitplusoùon 48 mais en tout cas, on va être synchrone pleur, par exemple la jonction entre une allait. On s’est dit : « On ne va pasfaire une avec le signal qui sort de la caméra, si vous caméra et un enregistreur numérique est usine à gaz de plus. Qu’est-ce que ça ap - travaillezà60i/s,onvaafficherà60. capitale et c’est inadmissible, sur un tour - porteraauxgensdumétier?Onvatravail - La plupart des moniteurs affichent à ce nage numérique aujourd’hui, d’avoir un lerpourdespersonnesquipourlaplupart qu’ilspeuventetilvayavoirdesartéfacts problème à ce niveau. n’en ont rien à faire de l’électronique, des cinétiquesentredeuximagesenajoutant Nos câbles valent une trentaine d’euros, signaux, des normes, des trucs et des ma - desimagesquin’existentpasouenensup - maiscesontdescâblesquiontdesdoubles chins… Ils ne veulent surtout pas en en - primantd’autres,idempourlesfonctions tresses, avec des connecteurs spéciale - tendre parler. » de " scaling " (mise à l’échelle), certains mentconçuspournosspécifications,c’est Mais il faut bien des outils et le partage de proposent des zooms au-delà de la réso - letopabsoluauniveaudelaconnectique, l’image s’étant démocratisé sur les pla - lutioninitiale,c’estridiculecarcesontdes c’estmalheureusementcequ’ilyadeplus teaux, on ne peut pas donner les mêmes pixelsquin’existentpasquisontaffichés. cheraussi.Lescâblessonttestésunparun outils à tout le monde. Enfait,dansbeaucoupdeproduits,l’image autant en fréquence qu’en connectique ; Des moniteurs différents pour les opéra - quevousvoyezn’existepas,etentoutcas c’estcequ’onlivreavecnosproduits,alors teurs, pour les pointeurs, pour les " stea - pas celle que vous enregistrez ni celle qui oui, c’est un peu plus cher ! dicameurs, pour les scriptes, cela devient sort de votre caméra. V.J : C'est comme rouler avec de mauvais trop compliqué à gérer. C’est en partie ce qui justifie que nos pro - pneus… Et puis l’idée des jeux de cartes est venue, duits soient complexes et aient autant J.D : Certaines maisons de location mon - une carte pour chacune des différentes professions. Les utilisateurs vont choisir leurmétieràlamiseenroutedumoniteur et à partir de là, ils vont avoir un produit configuré spécialement pour eux. Ce que nous attendons beaucoup, c’est le feed - backdetouslesdifférentsmétiersquiuti - liseront ce moniteur. V.J :C’estunproduitencoreendéveloppe - ment ? J.D: Ilserasurlemarchéàpartirdefévrier 2013,nousavonsduretardàcausedesdé - pôts de brevets en cours. P

V.J :Donc on le verra au Micro Salon. h o t o

J.D : Le Micro Salon, ça va être formidable s J - cette année, nous allons pouvoir présen - N F e ter le concept du Rainbow avec trois ver - r r a sions:unmodèleassezsimpledestinéaux g u opérateurs TV et d'autres modèles desti - t

Entretien avec Jacques Delacoux tentelles-mêmes leurs câbles,mais sans démie représente unsacré travail. Il faut avoir les moyens de les tester, cela de - vidertousvosplacards pourmontrertout vient difficileaujourd’hui defaire desbons ce quevousavez fait. Aprèsl'avoir fait,je cordonssertis ; d’autres les achètent sur me suis dit : «C’est incroyable, ona parti - Internet et tombent sur des cordons qui cipé à autant de tournages de films, on a sont fait on ne sait où mais qui coûtent fait autantde produits, onaeuautant de moinsd’uneuro,sansaucune garantiede projets,onarencontré autantde gens!» fonctionnement.Certains détériorent le J’étais stupéfait dela somme absolument contact central des BNCpourde simples démentielle de travail que Transvideo a questions de diamètre ! Il y a des bonnes sorti en 25 ans ! pratiques aujourd’hui qui ne sontpas en - Avecle côté sympathique qu’ont les Amé - core rentrées dans les mœurs : avant de ricains, cette première partie des Oscars connecter une prise, il faut toujours re - techniquesestune façon formidablequ’a garder dedans, et ce sont des reflexes l’industrie de vousdire :« On estcontent que les gens n’ont pas été habitués à ac - quevousayezfaitdes choses pournous,

quérir dans nos métiers du film. onsait que vous l’avez fait pournous, on P h

V.J J’espère qu’un certain nombre d’opé - vous enest reconnaissant. » C’est vrai que o t o rateurs et d’assistants partage encore ce cen’estpas médiatisé commelesOscars D plaisirdetravailleravecdesoutilsdequa - et que çase passe enpetit comité mais ça R lité.Pourmoi,rienquedeconnectervotre m’a profondément touché. Clint Eastwood sur le tournage de Mémoires de nos pères câble BNC dans sa prise, je vois la diffé - Au traversdu regard desautres,vouspre - des gens avec qui je travaille pour com - rence,jesensquecelaverrouillebien,qu’il nez la notion de la vraie valeur du travail prendrecommentilsfonctionnent,etça n’y a pas de jeu et c’est une assurance de que vous avez réalisé, ce dont je n’avais m’aide énormément à concevoirdes pro - bon fonctionnement. absolumentpasconscienceauparavant. duits pour eux. J.D : Nousavonsune chance formidable, Cequi m’a donné un peu plus dezèlepour c’est d'avoirété élevésdansl’idée de l’ex - continuer à faire des produits différents Le Cinec Award pour les produits 3D, en cellence. Je ne suispasspécialement pro et pour me dire que de toute façon je 2010, m’a aussi énormément touché. Là, ou anti américain mais j’ai appris un truc continue, parce que c’est avec ces gens- pourlecoup, avoirunprix, enAllemagne, extraordinaireaveceux, c’est l’efficacité, là que j’aime être. surunproduit pourle cinémafaitparune ils ont une espèce d’efficacité redouta - Parmi les gens formidables que j’ai ren - boîte française, j’ai peut-être des à priori ble dans tout. J’ai connu un type chez contrés, il y a Denny Clairmont, qui m’a idiots mais je n’en suis pas revenu de re - Clairmont faisant un travail qui peut ne soutenu pour lesOscarsetquiatoujours cevoir un Cinec Award. pasparaître passionnant :ilnettoie lescâ - été un type qui m’a fait confiance. Ce bles ! Qu’ils fassent un mètre ou qu’ils en n'étaitpasacquisque quelqu’un comme J’aime beaucoup les choses que je fais fassent cinquante, illesnettoie surtoute luifasse confiance à unrigolocomme moi avecImago,j’aime aussi beaucouple tra - leur longueur avec un solvant qui n’en - qui s’est pointé en 1990-1995 aux Etats- vail quel’on peut faireavec l’AFC,comme lève paslesmarquages maisqui retire les Unis en disant : « Tiens, voilà, je vais vous leMicro Salon. J’aimebeaucoup letravail traces de gaffer ; les câbles sont testés, mettre des trucs sur vos caméras ! » Je quel’on peut faireautour desworkshops vérifiés et nettoyés. Cela fait ladifférence pense aussi aux gens de Panavision à et des master class. Je suis allé récem - avec un tournage où vous n’avez aucune Woodland Hills. mentàLouis-Lumière, oùBrunoDelbon - incertitude technique et c’est aussi une nel faisait un petit atelier organisépar les questionde respect.Sans citer de noms, Clint Eastwood m’a aidé pour les Oscars étudiants–tousseuls,chapeau !–etnous il y a certains loueurs parisiens où vous avec une gentillesse attendrissante. avions fourni des produits. avez l’impression que le matériel sort C’était sur le tournage de son film C’est extraordinaireparcequevous êtes d’une poubelle, ce n’est pas normal. L'Échange , il avait fait faire un petit film encontact avecceux quitransmettentet V.J : Ça doit tout de même te faire plaisir, pour bien montrer comment il se servait ceuxquireçoivent. Vouspouvezvraiment l’Oscar ! du moniteur Transvideo que nous avons expliquerles choses, et pourmoi, ces mo - J.D : Ça m’a fait plaisir pour beaucoup de faitspécialementpourlui. Le jourde la cé - ments sont toujours extrêmement riches raisons. D’abord, je rémonie, il tournait trop loin de Los An - parce que votre produit est complète - n’avais jamais pensé geles pour faire un aller retour dans lasoi - mentmisànu,vousn’allezpasfaire pren - que j’en aurais un. Ce rée. Il avaitenvoyé un petit motpour dire dre des vessies pour des lanternes à qui m’a beaucoup qu’il étaitdésoléde ne pas pouvoir assis - quelqu’un commeDelbonnel, c’est clair ! touché, c’est ce que ter à la cérémonie,« parce qu’en général C’est aussi quand vous voyez lesgens uti - m’ont dit tous les les gens aiment bien me voir arriver ! » liser vos produits que vous trouvez l’ins - gens de l’Académie : [Rires] piration pour en faire de nouveaux. Ils « Mais on n’a jamais jouent le jeu, même s’ils ne sont pas tou - compris que tu n’en Quand j’ai revu Eastwood à Paris, il m'a jours en contact direct avec les équipe - ais pas demandé remercié d'une façon si simple et si nor - ments dans leurmétier.Jepense qu’il ya parce que s’il y a bien male pourluimaisquime touche toujours aussi une distanciation… quelqu’un qui en mé - beaucoup.Wenders estplusréservé mais rite un, c’est toi ! » je suis content d’avoir travaillé avec lui Michel Abramowicz me l’a bien dit aussi : La présentation que parce que j’aime beaucoupune partie du «C’estvraimentintéressantce que j’aivu l’on doit faire à l’Aca - travail qu’il fait. Je vois toujours les films à Camerimage parce que je comprends

mieuxcommentsont tes produits,àquoi trie qui serait alors derrière eux. Des dra - ils servent, leurdifférence.Dans montra - peaux qu’ils pourraient clairement bran - ... Le Cinéma c’est avant tout une vail quotidien, on est de moins en moins diraunomdelasurviedel’écosystèmedu histoire d’Hommes et de en relationdirecte avecles équipements. film qui, à mon sens, mérite mille fois de On les choisit de moins en moins. » vivre et de perdurer avec toutes ses pro - Techniques, on l’oublie trop fessionsetpetitesmains.LeCinémac’est souvent. Sans Hommes, ce n’est EnFrance, ona parfois dumal à faire pas - avant tout une histoire d’Hommes et de ser la vraie notion de rentabilité. Les dis - Techniques,onl’oublietropsouvent.Sans plus du Cinéma, sans doute autre cussionsd’argentsonttoujours assezmal - Hommes, ce n’est plus du Cinéma, sans chose, mais quoi ? ... venues cheznous pourdestas deraisons doute autre chose, mais quoi ? à la con… Avec les Américains, vous en - tendezdire : «D’accord,çacoûtecinq ou JN.F : J’en profite pour te dire que l’AFC qualité avec des intervenants hors du six milledollars mais combienjegagneen t’est redevable de l’ampleur qu’a prise commun. J’ai assisté à des choses extra - utilisant votre produit ? » Ils ne donnent dernièrementleMicroSalon.C’estenpar - ordinaires en Norvège, ou encore au Da - pas d’avis sur le fait que ça soit cher ou tiegrâceàtoi–tun’esheureusementpas nemark, à la Danish Film School de Co - pas cher, ils disent seulement : « Qu’est- leseul–parcequetuastoujourscruence penhague. Avec très peu de moyens, ils cequeçame faitgagner ? Même à20 000 que nous faisions et tu n’as pas hésité à avaient fait venir Haskell Wexler, Oliver dollars, si ça m’en fait gagner plus, c’est faire venir des Etats-Unis des Jon Fauer, Stapelton et d'autres… Dix grands noms que c’est un bon outil pour moi ! » Alors des Howard Preston, et cette reconnais - du film venus dans une école pour ra - qu’en France,on va vousdire :« Oui, c’est sance, je te la transmets de vive voix… conter ce qu’ilsfontetpourquoi ilslefont, bien… Mais tu as vu, il y a un truc chinois J.D : C’estessentielde ne pasrester vivre c’est formidable ! qui vaut 300 euros, tu ne peux pas faire dans notre microcosme, il faut aussi que quelquechose demoins cher! » C’est car - les autres voient qu’on fait des choses rément de l’insulte ! C’est comme sivous bien.Lefaitque Jon ait publié sur leMicro alliez voir un type qui vend des Ferrari et Salon est formidableparceça metlespro - que vousluidisiez :« Vous ne vousfoutez jecteurssurl’industrie du cinéma français pas du monde ? J’ai vu une Twingo à huit et nous décrit comme des gens extrê - mille euros,etvotre bagnole,vous la ven - mement créatifs, en ébullition. Vous dez à cent cinquante mille ou deux cent n’avezaucun évènement commecelui-là mille euros ! » C’est insupportable. Cet quise passeailleursdansle monde,c’est été, j’ai été en contact avec une produc - nécessaire qu’il y ait une vision interna - tion qui travaillait en Argentine avec des tionale dessus. moniteurscoréens: deux en panne dans C’est bien que Preston soit venu parce la pampa, dix jours de tournage foutus, quec’estquelqu’un quine se déplace que combien ça coute ? rarement, pas pardédainmaisparcequ’il Alain Derobe, Jacques Delacoux et Jon Fauer - Photo H. Preston est bien en Californie et qu’il a énormé - ment de travail.C’esttrèsbien que de plus Pour terminer sur les évènements re - en plus de gens soient intéressés par le marquables, un petit mot sur GoKinema ... Et pour moi, les directeurs de la travail autour du Micro Salon. où Marc Galerne, K5600, et moi étions il photo ont un rôle capital à jouer Je pense qu’il faudrait qu’onait plus d’évè - y a quelques jours. C’est un événement dans le sens où ils devraient être nements comme celui-là dans le monde. organisé par une association de presta - EnFrance, nous devrionsaussi organiser taires pendant le festival du film de Go - les porte-drapeaux de TOUTE plus de workshops, de master class, la thenburg, en Suède. Il y a un OpenSet, l’industrie et ils n’ont pas transmission des savoirs entre généra - une master class, un workshop. Avec un besoin de porter leur propre tionsestessentielledansnos métiers.Se grandnom du cinéma français comme in - plaindre de la qualité des assistants qui vité, Robert Fraisse, le tout modéré par drapeau, c’est toute l’industrie qui sortentde nos écoles est une chose, faut- BenjaminB., ungrand momentde trans - serait alors derrière eux ... il encore les former et leur transmettre mission etd’enseignement avecune salle nos connaissances. comble. Les écoles devraient permettre aux étu - Pourquoi pas en France ? Est-ce qu’il au - diants de voyager pour comprendre ce rait uneespèced’individualismefrançais Je pense que c’est là où toute notre in - quise faitailleurs, je suiseffaré de consta - quifaitqu’on n’arrive pas à communiquer, dustrie doitcomprendre,pourreprendre ter quedesexamens sont tous les ans or - à partager et à mettre en place simple - une expressiontrèsaméricaine,qu’on est ganisés pendant Camerimage, qui est une ment des événement riches où les stars tous intimement liés, on est les cellules manifestation unique où l’on rencontre ne seraient pas que les organisateurs ? d’un mêmeorganisme…C’estcommesi desétudiantsde tous pays…saufde chez Alain Derobe medisait,iln’ya passi long - vous disiez: « Jem’enfous, j’ai un cancer nous. Malgrétout, nous avons réussi à in - temps, qu’en France la chasse à la sub - du foie,mais tout leresteva bien !» C’est viterdeux étudiants deLouis-Lumière, le vention prenait toujours le dessus sur le une vision à courte vue et en général, ça weekend... projet. J’ai du mal à croire que l’on ne se dégrade assez rapidement. puisse pas changerleschoses avecun peu I Etpourmoi,lesdirecteursdelaphotoont Je me sens proche du travail que fait de bonne volonté. unrôlecapitalàjouerdanslesensoùilsde - Imago, en Europe et maintenant dans le vraientêtrelesporte-drapeauxdeTOUTE monde, au-delà de la fédération des as - Propos recueillis en décembre 2012 par l’industrieetilsn’ontpasbesoindeporter sociations, les master class qui sont or - Jean-NoëlFerragutetVincentJeannot,et leur propre drapeau, c’est toute l’indus - ganisées lorsdes réunions sont de grande mis à jour début février 2013

Un film sur les rapports de famille, l’adolescence… Desmorceauxdemoi estlepremierlongmétrage deNolwennLemesle,aprèsplusieurscourtsmétrages déjà très aboutis. Nous avons mélangé le 1 6mm et la vidéo, puisque l’héroïne filme une grande partie de ce qu’elle vit, avec ledésir de marquer une différence entre lesdeux formats. Le 16mm est tel qu’onle connaît : dugrain, de la cou - leur, et la vidéo a été traitée très " propre " grâce au concours de Didier Le Fouest chez Digimage. Nous avons tourné en banlieue parisienne, avec le désir de ne pas trop marquer le lieu, quelques inté - rieurs et beaucoup d’extérieurs. Un film très agréable à tourner, avec beaucoup de beaux moments portés par l’énergie de la réalisa - trice et de la " troup e" d’adolescents du film, ainsi que par Zabou Breitman et Tchéky Karyo. Merci à Digimage (Tommaso Vergallo, Didier Dekeyser, Cendrine Gady, et Charles Fréville pourles Adèle Exarchopoulos - Photo David Ungaro AFC rushes toujours impeccables !), Didier Le Fouest, Pierre Chevrin, NicolasSandet MathieuUngaroainsi que leurs équipes qui ont accompagné ce projet, Matériel caméra,machinerie,lumière: TSF Caméra,Grip, Lumière Christophe Bichot qui a produit le film avec l’aide I Postproduction : Digimage Cinéma d’Emeric Lemaître. Goodbye Morocco de Nadir Moknèche , photographié par Hélène Louvart AFC Avec Lubna Azabal, Rasha Bukvic, Faouzi Bensaïdi Sortie le 13 février 2013 Deuxième collaboration avec Nadir. Nous avions tourné ensemble Le Harem de Madame Osmane , son 1 er film. Et pour Goodbye Morocco un tournage en numérique, qui était, bien évidemment, nouveau pour lui.

Nous avons tourné avec l'Alexa, avec des objectifs et des fil - tresqui"cassaient"unpeul'aspect"hautedéfinition".Nadirsou - haitait retrouver un peu la texture du 35 mm, qu'il connaissait. La moitié du film est tourné en nuit, dans des atmosphères plu - tôtsombresavecdeslampesdepochesetquelqueslampadaires au loin, … et un effet lune en permanence, qui a été reconstitué avecuneprojecteursurunenacelle.Nadirpouvait"juger"duni - veaudeluminositéenregardantlemoniteur,etnoschoixd'avoir uneimageassezsombreétaientdonctotalementpartagésentre nous, en direct. Je pense que, si nous avions tourné en 35, je ne Faouzi Bensaïdi et Lubna Azabal - Photo DR serai pas allée aussi loin dans le niveau de pénombre, et Nadir ne m'aurait pas soutenue autant dans ce parti-pris. Les séquences de jour étaient tournées soit sous un fort soleil à Location matériel image/machinerie/électricité : TSF Etalonnage Eclair Group avec Raymond Terrentin Tanger, soit sous un ciel plus brumeux à Casablanca, et les sé - Assistant opérateur : Laurent Coltelloni quences de l'appartement à Tanger ont été tournées à Lyon… Chef électricien : Emmanuel Demorgon et avec la Un scénario qui joue sur une apparente deconstruction de l'his - toire, mais quise reconstruit au fur et à mesurequele film avance. collaboration de Azeddine Mazil pour la partie marocaine I Chef machiniste : Eric Aupetit Et ceci est réalisé très finement par Nadir.

AFC la lettre n°228 / 18 [ activités AFC | Imago | Micro Salon 2013 | festivals | çà et là | in memoriam | entretiens AFC | films AFC | CNC | associés | Internet | presse | lecture ] La Poussière du temps de Theo Angelopoulos , photographié par Andreas Sinanos AFC Avec Willem Dafoe, Bruno Ganz, Michel Piccoli Sortie le 13 février 2013 La Poussière du temps , second volet d’une trilogie, débutée en 2003 avec Eleni est le dernier film de Theo Angelopoulos. Malheureusementiln'apasputerminersontoutdernier,L’Autre remercie tous, particulièrement mon assistant grec Thodoros Mi - mer . C'était un film très difficile à tourner d’autant que Theo a sa - chopoylos,lechefmachinisteYorgosAngelloyetleschefsélectri - crémentrespectélesdatesetletempsdutournage.Dixsemaines ciensSkisKioyssisetBabisKaldirimitzisquim'ontassistépendant y compris les voyages. Malgré le poids qui emporte ce film, c’était tout le tournage. J'ai utilisé une caméra Arri 535, un zoom Angé - presque un " road movie ", avec des tournages en Russie, en Sibé - nieux24-290mmetlapelliculeKodakVision2500ISO,pourtoutle rie, au Kazakhstan, en Allemagne (Berlin et Cologne), à Rome et à film. Le tournage comportait beaucoup de séquences nuit, inté - Athènes,làoùonaterminélefilm.Toutçaparfoism’acréédespro - rieursjouretnuitet,enextérieurjour,jenesavaisjamaissij’aurais assez de lumière. Les laboratoires étaient Cinecitta pour le néga - blèmes, parce que j’ai dû m'adapter aux équipes de chaque pays I etaumatérielélectriqueetàla machinerie.Acetteoccasion,jeles tif et les copies, Cinecitta Prossima pour les effets spéciaux.

La Poussière du temps Assistant : Thodoros Michopoylos. Chefs électriciens : Skis Kioyssis et Babis Kaldirimitzis. Chef machiniste : Yorgos Angelloy Caméra Arri 535, zoom Angénieux 24-290 mm, pellicule Kodak Vision2 500 ISO Laboratoires : Cinecitta (négatif et copies) et Cinecitta Prossima (effets spéciaux) Berthe Morisot réalisé et photographié par Caroline Champetier AFC Avec Marine Delterme, Alice Butaud, Malik Zidi diffusé le 16 février 2013 à 20h45 sur France 3 Quand Marine Delterme est venue me amateurde la peinture, avecsasœurEdma, demander de la mettre en scène dans Berthe au statut de peintre professionnel, ces an - Morisot ,nous avons trèsviteévoqué le beau nées où elle devient, à la faveur d’une ren - film de Bruno Nuytten, CamilleClaudel . contre au Louvre, le modèle d’Edouard En effet, il s’agit dela mêmedémarche: une Manet. actricesouhaitants’abîmer,ausens propre Malgré les quelque soixante-dix films dont du mot "abîm e",danslepersonnage d’une j’ai assumé l’image, le film d’époque était femme artiste d’une époque révolue, oùla assez inconnu pour moi. J’ai découvert et situation desfemmesne leur autorisait pas éprouvédessensations nouvelles.D’abord, ce destin. celled’êtreresponsabledes personnages, Avec lesscénaristes,nous avonschoisid’ac - moiquin’avais jusqu’alors eu affairequ’aux compagner Berthe pendant les années acteurs et actrices. Le personnage n’est pas (1865-1872) où elle passe d’une pratique lecomédien. Il sesituedans unezonemen - tale faitedes projectionsimaginaires de plu - sieurs personne s: ici, l’actrice, bien sûr, la réalisatrice,assurément,maisaussilesscé - naristes, la costumière… Berthe se tient là, à la frontière de nos ima - ginations à Marine et moi. Quand j’ai ter - miné le montage – dernière bataille avec soi même quand on réalise !– je lui ai dit : «Peut-être qu’à nous deux, nous ferions une femme idéale ». Je crois que Berthe nous ressemble. A Ma - rine, dans cette grande tenue, cette capa - cité de silence et le désir qui nous est com - mun de travailler des formes extérieures à nous-mêmes. A moi, dans cette ténacité à négocierunrapport avec l’autre : une sœur, un maître, ceuxqu’on admire,ceuxquivous I prennent et ceux qui vous donnent. Photogrammes du film Berhe Morisot

19 / n°228 la lettre AFC LES ENTRETIENS DE L’AFC Syngué sabour - Pierre de patience d’ Atiq Rahimi , photographié par Thierry Arbogast AFC Avec Golshifteh Farahani, Hamidreza Javdan, Hassina Burgan Sortie le 20 février 2013 i l l e r e v e P t î o n e B o t o h P Golshifteh Farahani Thierry Arbogast AFC est surtout connu pour sa ﬁdèle collaboration de plus de vingt ans avec le réalisateur producteur Luc Besson (depuis Nikita en 1990). Mais il a aussi été aussi le chef opérateur du Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau, des Rivières pourpres de Mathieu Kassovitz ou de Ridicule de Patrice Leconte. Avec Pierre de patience , il accompagne l'écrivain Atiq Rahimi dans l'adaptation à l'écran de son propre roman, prix Goncourt 2008. (FR)

Syngué sabour - Pierre de patience est projeté en avant-première le mercredi 6 février 2013 à La fémis, salle Jean Renoir, en présence de Thierry Arbogast AFC

Comment vous a-t-on présenté le film ? Une optique qui couvre le 24x36 ? T.A : J'ai d'abord découvert le projet par la lecture du roman. T.A : Oui, cet objectif appartenait à Saba, mon cadreur d'ori - Ce qui était formidable, c'est que le texte littéraire regorgeait gineiranienne. Uneoptiquefabriquéeà partir d’un 50mm Nik - dedétails etdedescriptionsur la lumière,lesambiancesqu'on kor 2,8 et d'une anamorphose avant Iscorama de rapport 1,5. peut avoir en Afghanistan. Une vision déjà très imagée, bien Cequilà encorepermet d'utiliserlepleincapteurduCanon, et qu'à la basel'histoiresedérouleessentiellement dansuneseule obtenir un angle de champ latéral d'un 2 5mm sphérique. Les pièce. Parlasuite,un deschallenges de l'adaptationaétéd'aé - séquences demandant des gros plans (comme celle du com - rer le récit en rajoutant des séquences extérieures qui per - bat de cailles) on été tournées avec des zooms photo " clas - mettent d'échapper au pur huis clos. siques ". Au départ, le monteur avait quelques réserves sur le Quoi qu'il en soit, même si le film reste majoritairement confiné, raccorddirect parfois à l'intérieurd'unemêmeséquenceentre il estaussiparadoxalement très solaire, puisquec'estlalumière intérieuret extérieur, soit AlexaetCanon... Aprèsl'étalonnage du jour qui rythme la vie à l'intérieur de la maison, et le film. sur Lustre où nous avons légèrement rajouté du contour aux Lefaitdetourneravecunécrivain,est-cequeçachangeladonne images faites au Canon et la définition, somme toute limitée, pour l'opérateur ? de l'Alexa en ProRes, je ne vois pas beaucoup de différence. T.A : J'ai senti vraiment un écrivain qui est aussi réalisateur. Sa Avez vous filtré ? transpositiondulivrenedécevrapasses lecteurscarilest par - T.A : J'ai très peu filtré car je trouve le rendu de ces optiques venu à retrouver visuellementla poésiedu livre.Même s'ila dû Hawk très beau. Néanmoins il m'est arrivé d'utiliser un " glim - couper dans certains chapitres, ou abandonner certaines mer " bronze pour diffracter les hautes lumières et créer des choses, je trouve vraiment que laforcede l'histoire et des per - flares dans les rayons de soleil. sonnages est là. Et les séquences de nuit ? Le film s'est monté vite ? T.A: Pour les séquences de nuit,j'aibeaucouputilisé leslampes T.A : Après deux ans de tergiversations, le film s'est soudainfi - à pétrole, en poussant un peu l'Alexa à 1 200 (au lieu des 800 nancé en l'espace de quelques mois, et on a dû vite se lancer ISO habituels) et en ouvrant l'obturateur à 240 ou 350° pour dans lesrepéragesets'engagersurdes choix enfonctiond'un des scènes statiques. Honnêtement, je sais qu'il y a des opé - budget qui était vraiment très modeste (1,5 M €). Le plan de rateurs qui sont allergiques à ça mais moi, je n'ai aucun scru - travail s'est réparti sur cinq semaines au Maroc, puis une se - pule àl'utilisertant que le MotionBlurne se remarquepastrop. maine àKaboul,pour certainesséquences d'extérieur jourqui Etant moi-même un fan de Barry Lyndon , j'aime tourner avec permettent de croire vraiment que toute l'histoire se déroule des lumières bougies complètement naturelles, et je pense sur place. que si Kubrick avait pu connaître les technologies actuelles, il Parlons de la partie marocaine... auraitsansdoute tourné en numériqueetutilisé aumieuxtoutes T.A : On a tourné les intérieurs à Casablanca, dans un quartier ces évolutions et les nouveaux outils. à l'abandon.Tousles alentours ont été façonnés de manièreà En matière de nouveautés, avez-vous déjà pu filmer avec la croire à une ville dévastée par la guerre. Les murs ont été cri - Penelope Delta ? blés de balles, et parfois à moitié effondrés... T.A : Non, pas encore, mais j'ai hâte de pouvoir l'essayer pour La maison qui a été choisie a été transformée en demeure af - un projet. C'est vrai que l'astuce qui consiste à recréer une ghane avec la cave en dessous, le petit patio... J'ai immédiate - image proche de l'esprit de la pellicule (avec une cible qui se ment demandé à ce que le choix de cette maison se fasse en déplacealéatoirement d'un demi pixel à chaqueimage) me sé - fonction d'une exposition nord, ce qui m'a permis d'éviter de duit beaucoup. Mais j'ai aussi très envie devoir bientôt arriver me battre avec le soleil en direct, et d'assurer le raccord à par - des caméras à grand capteur (en 24x36 mm comme le Canon tir d'un 18 kW HMIen source principale.La plupart du tempsle 5D ou 23x52 mm, soit l'équivalent du film 70 mm). Plus le cap - décorétait éclairé avec cette source positionnée selon l'heure teur est grand, plus l'image est généreuse. Ça me rappelle ma de la journée, croisée parfois avec deux autres HMI unique - jeunesse au Kinopanorama, quand j'allais voir les films sur cet écranimmense... j'étais complètement médusé. Pourmoic'est menten provenance de l'extérieur. A l'intérieur jene rajoutais I qu’un polystyrène ou un réflecteur.Unesortedetournageen vraiment ça, le cinéma. lumière " naturelle " recréée. Propos recueillis par François Reumont pour l’AFC Avec quelle caméra avez-vous tourné ? T.A : En ce qui concerne le cœur du film au Maroc, j'ai choisi de filmer en Alexa en ProRes avec des optiques anamorphiques de chez Vantage (les Hawk V-Lite 1,3). Cette combinaison per - met d'exploiteraumieuxle capteur16/9 de lacaméra, avecune anamorphose de rapport 1,3, ce qui donne du format 2,4 à la fin. Enrevanche,lapartietournée àKaboul aété faite avecdeux Canon 5D Mark II, car la discrétion était la priorité principale. Sur l'appareil et son capteur 24x36, j'ai pu utiliser un 50 mm anamorphique qui nous a beaucoup servi pour tous les plans larges en extérieur.

Alexa ProRes en Scope avec des optiques Hawk Sqeese 1.3 anamorfiques de chez Vantage. Un 18 kW HMI pour le faire le soleil, quelques Pars et un peu de lumière incandescente. La partie en Afganistan a été tournée en Canon 5D avec une optique anamorfique 1.3 Iscorama (50 mm Nikkor), completée par des op - tiques Nikon AIS et deux zooms. Combat de cailles – Photo Vincent Canaple

Septième collaboration avec Eric Rochant ; la précédente fut la série Mafiosa (Saison 2 et saison 3). Le tournage de ces deux saisons (en particulier la 3) a permis à Eric d’affiner un dispositif de tournage dynamique à deux caméras, en utilisant la plupart du temps, des longues focales et en travaillant, autant que possible, la présence d’amorces ou de premiers plans.

Jean Dujardin et Cécile de France LesgrandesdirectionssurlesquellesEric Avant lapréparation, lefilmavaitété prévu souhaitait s’appuyer pour le tournage de ou budgété en numérique. Eric m’a de - Möbiusétaientdefaittracées,enfiligrane, mandé de faire des essaiscomparatifs pel - parcetteprécédenteexpérience,enconve - licule Fuji, Kodak, Red, Alexa. Malgré des nant d’enjeux différents (télévision - ci - résultatsintéressantsousatisfaisantsavec néma). les caméras numériques, nous avions une Möbius , le titre du film, se réfère au ruban préférence pour le rendu des visages, des de Möbiusquiestun anneaune possédant carnationsavec la pellicule 35 mm : plus de qu'une seule face contrairementàun ruban nuances dans les peaux, visages moins classique qui en possède deux. " gris ". Nous sommes tombés d’accord Möbius est dans la veine des Patriotes . Eric pour insister sur le choix du 35mm ; Eric se revient ainsiàdesthèmesquilui sont chers: sentaitdavantage en confiance ainsi.Avec espionnage, services secrets, manipula - l’accord de la production, la décision fut Möbius tions, trahisons… ainsi prise de tourner en Scope 2 perfs (le Production : Réciﬁlms (Mathias Toutefois, ici, le traitement de l’histoire formatScopeavait étéchoisi au préalable) Rubin, Eric Juhérian), Axel Films d’amour revêt une dimension essentielle. et d’assurer, dans la mesure du possible, (Christophe Cervoni), Les produc - Eric m’a,tôt,exposécomment il voyait es - les plans larges en Scope 3 perfs. tions du Trésor (Alain Attal). Eu - thétiquement le film. Une esthétique Nous avons disposé de2 Penelopes etd’une ropacorp (Christophe Lambert) chaude et brillante qui rende compte du Arri Lite 3 perfs. Directeur de production : luxe, du clinquant, du pouvoir de l’argent, L’histoire telle qu’écrite dans le scénario, Eric Zaouali spécialement à Monaco, mais sans oppo - se situeàMonaco,Moscou, Bruxelles,une Chef décorateur : Philippe Chiﬀre sition violente pour la Russie et une esthé - séquence à Londres (aéroport), une sé - Costume : Carine Sarfati tique plus feutrée, liée aux scènes " inti - quence dans l’état de Virginie, près de Caméra A : Yves Agostini mistes " ou d’autres encore, où se reflète, Washington et des intérieurs CIA. Assistants caméra : Didier Fra - dans ce monde particulier, la solitude des De fait, nous avons tourné à Monaco et teur, Didier Schokkaert et Laura personnages. Côte d’Azur, Belgique, Luxembourg, Pieters, Aurelian Pechmeja Il entendait filmer parfois les visages des Ukraine, Moscou. D’un film international Chef électricien : Gilbert Degrand comédiens en plans très serrés, voir en dans son histoire, il l’est aussi devenu dans Chef machiniste : Boris Bourgois "macro " et je le sais très attentif à leur laconstitution de l’équipepourdesraisons 2 Penelopes Scope 2 perfs, 1 Arri "photogénie " et particulièrement ici. de financement. J’ai pu garder les mêmes Lite 3 perfs, séries Master Prime J’aiprisnaturellement beaucoupde plaisir chefs de poste, et les assistants caméra Pellicule : Kodak 5219, 5207 à satisfaire cette demande en particulier dans les différents pays, ce qui a facilité la TSF Caméra et TSF Lumière avec Cécile de France et Jean Dujardin. Ce communication, l’organisation, les antici - Laboratoire Digimage fut une belle rencontre ! pations d’un pays à un autre. Etalonneur : Guillaume Lips

L’une des difficultés du film a bien sûr résidé dans l’éclatement des décors, répartis prin - cipalementdanstroispays(France,Belgique, Luxembourg), tant pour les repérages et la préparationquepourletournage:cohérence dans la continuité des décors et raccords. Pendant les repérages, il était judicieux de dessiner le plus précisément possible des plans de lumière, puisque les décors n’al - laient pas être revisités avant le tournage. Jean Dujardin et Emilie Dequenne Cette difficulté fut largement partagée par Marc Barraduc, premier assistant réalisa - teur (que je connaissais depuis Mafiosa ) et Philippe Chiffre, chef décorateur, avec qui nous avons beaucoup travaillé en amont pour éviter cesécueils.Je lesremercie tous deux pour cette excellente collaboration. Pourlapartie"Monaco",nousavonstourné sur la côte, principalement entre Cannes et Monaco. Le tournage, entièrement à Mo - naco,commeespéréaudépartnefutpaspos - Tim Roth sible : difficulté d’autorisations et présence du Grand Prix de Formule 1 qui dénature la Principauté quelques semaines plus tôt. Nous avons pu assurer à Monaco ce dont nous avions besoin. Pour cettepartie :décorsextérieursquijus - tifiaient notreprésenceet aussi importants décors (tels le " Palais " de style néo-palla - dien, occupé par Tim Roth ou l’immeuble vaste très " monégasque " où se loge l’ap - partement de Cécile de France.) Jean Dujardin Bruxelles (décors intérieurs naturels et ex - térieurs), puis Luxembourg. Nousavionsréservélesparties"studio "du tournageau Luxembourg. Nous disposions d’unpavillonduparcd’expositionde Luxem - bourg City de 5 00 0m2. On a pu disposer jusqu’à une dizaine de dé - cors en même temps sur ce site. L’usage d’une trottinette facilitait les dé - placements!Pendant troissemaines,lesdé - cors se sont ainsi enchaînés à vive allure. Je remercie aussi mes proches collabora - Cécile de France et Jean Dujardin teurs Gilbert Degrand (chef électricien), BorisBourgois(chef machiniste),mesdeux 1er assistants opérateurs (Didier Frateur et Didier Schokkaert), assistés de Laura Pie - ters, Yves Agostini, cadreur Caméra A avec qui j’entretiens une grande complicité de - puis Mafiosa , Guillaume Lips (pour l’étalon - nage) et avant tout, Eric Rochant qui m’a re - I nouvelé sa confiance.

Synopsis : Cécile de France Grégory Lioubov (Jean Dujardin), un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d'un puissant homme d'affaires russe Rostovski (Tim Roth). Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice (Cécile de France), une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d'or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute. Ainsi, Jean Dujardin quitte les aventures de Georges Valentin pour interpréter un agent russe (Grégory Lioubov appelé Moïse). Wendell Pierce- John Scurti (CIA) - Photogrammes 23 / n°228 la lettre AFC [ activités AFC | Imago | Micro Salon 2013 | festivals | çà et là | in memoriam | entretiens AFC | films AFC | CNC | associés | Internet | presse | lecture ] le CNC Fréquentation des salles de cinéma - estimations de l’année 2012

Selon les dernières estimations de la direction des études, des statistiques et de la prospective du CNC, la fréquentation cinématographique atteint 19,40 millions d’entrées au mois de décembre 2012, soit 23,3 % de moins qu’en décembre 2011. Après une année 2011 exceptionnelle, la fréquentation des salles de cinéma en 2012 diminue de 5,9 % pour atteindre 204,26 millions d’entrées. Ce résultat demeure nettement au-dessus du niveau moyen des dix dernières années avec une quatrième année consécutive au-delà du seuil des 200 millions d’entrées (contre 193,2 millions par an en moyenne sur les dix dernières années). Fréquentation totale (millions d’entrées)

JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPT . OCT . NOV . DÉC . ANNÉE 2012 16,15 17,57 16,43 20,9 16,23 14,57 16,89 14,11 11,1 17,92 22,98* 19,4* 204,26* 2011 14,63 21,66 17,02 13,79 15,72 14,57 20,09 17,39 11,32 19,04 26,54 25,29 217,06 ÉVOLUTION 2012/2011 P%Q + 10,4 H 18,9 H 3,5 + 51,6 + 3,3 + 0,0 H 16 H 18,8 H 2 H 5,9 H1 3,4* H 23,3* H 5,9* Part de marché selon la nationalité des films (%)

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012* FILMS FRANÇAIS 34,9 38,4 36,6 44,6 36,5 45,4 36,8 35,7 40,9 40,2 FILMS AMÉRICAINS 52,2 47,8 45,8 44,2 49,1 43,3 49,7 47,6 45,8 45,3 AUTRES FILMS 13,0 13,8 17,6 11,2 14,4 11,3 13,5 16,7 13,2 14,5 Lestroisquartsdescinémassontéquipésenprojectionnumérique Le basculement vers la projection numérique de l’ensemble du parcde salles s’achèvera en 2013. Eneffet, fin2012, plusde 4 800 écrans sont équipés de projecteurs numériques, soit plus de 88 % des écrans français, contre les deux tiers un an plus tôt. Plus de 1500 établissements sont équipés d’au moins un projecteur numérique, soit plus de 76 % des cinémas. En 2012,lenombre de filmsexploitéspartiellementen 3D sestabiliseà 42films,contre43en 2011 (23en 2010 et16filmsen 2009). Ces films partiellement exploités en 3D ont réalisé plus de 48 millions d’entrées, soit près d’un quart de la fréquentation totale. Films ayant réalisé

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 PLUS DE TROIS MILLIONS D’ENTRÉES 11 9710 8 10 10 16 9 12 PLUS DE DEUX MILLIONS D’ENTRÉES 16 21 18 18 14 14 21 26 20 18 PLUS D'UN MILLION D’ENTRÉES 47 51 46 43 40 45 53 51 52 52 PLUS DE 500 000 ENTRÉES 82 94 89 96 77 95 101 94 105 90 Films français ayant réalisé

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 PLUS DE TROIS MILLIONS D’ENTRÉES 34 1 722 3 5 2 4 PLUS DE DEUX MILLIONS D’ENTRÉES 374945 6 84 7 PLUS D'UN MILLION D’ENTRÉES 19 17 17 18 12 17 18 19 20 20 PLUS DE 500 000 ENTRÉES 32 34 39 39 31 39 39 34 35 33 Films américains ayant réalisé

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 PLUS DE TROIS MILLIONS D’ENTRÉES 744357 6 9 5 8 PLUS DE DEUX MILLIONS D’ENTRÉES 11 11 11 78 8 13 14 14 11 PLUS D'UN MILLION D’ENTRÉES 25 30 21 23 22 26 29 26 28 32 PLUS DE 500 000 ENTRÉES 40 48 41 49 38 50 50 48 59 51

* Données provisoires. Source : CNC.

Le CNC constate une baisse du nombre de jours de tournage en France en 2012

Le CNC publie les chiffres de la production cinématographique déjà avancés lors des Assises du cinéma le 23 janvier, que nous avions dévoilés à cette occasion. En plus de ces chiffres, comme la Ficam, le CNC constate une baisse du nombre de tournages en France, mais également la diminution de leur durée. La fiction d'initiative française est ainsi passée à un total de 6 004 jours de tournage en 2012, soit une baisse de 12%. Ce taux chute à -15,2% pour les tournages sur le territoire français. Le CNC indique ainsi que la durée moyenne d'un tournage en France est passée de 40 jours en 2011 à 37 jours en 2012. I Retrouvez le rapport complet du CNC. http://www.cnc.fr/web/fr/actualites/-/liste/18/3117890 Source : Le Film français

L’emploi dans les films cinématographiques (2006-2010)

Le CNC, en collaboration avec Audiens, a réalisé pour la troi - fectifs totaux et mobilisent 36,6 % de la masse salariale globale. sième année consécutive une étude sur l’emploi danslesfilms ci - Les emplois techniques non cadres concernent 12,9 % des inter - nématographiques. mittents employés pour la production de l’ensemble des films et Le périmètre d’analyse pour cette étude inclut 664 films d’initia - 31,3 % de la masse salariale. La majorité (57,4 %) des intermittents tivefrançaise de fictioncinématographique ayantreçul’agrément salariés pour la production de films cinématographiques de fic - des investissements (ou, à défaut, directementl’agrément depro - tion sont des hommes. Ils captent plus des deux tiers (68,8 %) de duction) entre 2006 et 2010 et qui ont pu être identifiés dans les la masse salariale. Surl’ensemble de la période, la production d’un déclarations recueillies par Audiens. film de fictionemploie en moyenne 387intermittents dont289ar - L’étudeconcerne l’emploi déclaré pour laproduction decesfilms, tistesinterprètes(72,5 %),78techniciens non cadres(19,6%) et32 quelle que soit l’année d’emploi à laquelle il est fait référence. La cadres techniques (7,9 %). En moyenne, 1,09 M€ est consacré à la production des 664films defictiondela période2006-2010a mo - masse salariale des intermittents sur un film. L’effectif intermit - bilisé 121 895 intermittents et a généré plus de 725 M€ de masse tent moyens’établità376individuspourles filmsagréés en2006, salariale. Plus de 80 % des effectifs intermittents sont salariés en à 430 pour ceux agréés en 2007, à 411 pour ceux agréés en 2008, tantqu’artistesinterprètes(81,9 %). Ces derniers reçoivent moins à 354pourceuxagréésen2009età 364pourceux agréésen2010. Cette étude est disponible sur le site du CNC à l’adress e: d’un tiers dela masse salariale totale(32,1 %). Les personnels tech - I niques bénéficiant du statut de cadre représentent 5,3 % des ef - http://www.cnc.fr/web/fr/publications/-/ressources/2910629

Assises pour la diversité du cinéma français - 23 janvier 2013

Introduction par Eric Garandeau, président du CNC à l’adresse : I http://www.cnc.fr/web/fr/actualites/-/liste/18/3071039

Programme détaillé : I http://www.cnc.fr/web/fr/flux/-/journal_content/56_INSTANCE_k0Tr/18/3069607?refererPlid=64476

Le 23 janvier, Aurélie Filippetti a clôturé les Assises pour la diversité du cinéma français, organisées à sa demande par le CNC Cesassisesontrassembléenviron200participantsparmilesquelsdesdéputésetdenombreuxprofessionnelsdusecteu r:réa - lisateurs, producteurs, distributeurs, exploitants, diffuseurs, fournisseurs d’accès, techniciens du cinéma, exportateurs, etc. Aurélie Filippetti a demandé au CNC de : G Réaliser uneétude destinée àmesurerlarentabilité des films produits ces dernières années, de manière àéclairerles débats autour des rémunérations de ceux qui interviennent dans le financement et la production des films, G Mettreenplace ungroupede suiviquipermettra,envued’élaborerles ajustementsnécessaires,de poursuivrecesréflexions dans la concertation. Le ministère de la Culture et de la Communication souhaite que les propositions que Pierre Lescure for - mulera en mars prochain, dans le cadre de la mission sur l’acte II de l’exception culturelle à l’heure du numérique (http://www.culture-acte2.fr/ ) soient présentées à ce groupe de suivi. De nouvelles assises seront organisées en juin prochain, qui permettront de conclure cette phase de concertation. I Source : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/A-la-une/Assises-pour-la-diversite-du-cinema-francais

Cinéma français et presse réagissent aux propos de Vincent Maraval

Suiteàl’article"Lesacteursfrançaissonttroppayés!"signédelaplumedeVincentMaraval,distributeuretproducteur(WildBunch), etparudansLeMonde datédudimanche30décembre2012(http://www.afcinema.com/Les-acteurs-francais-sont-trop-payes.html?lang=fr) , desnombreusesréactionsontétépubliéesicietlà,émanantdelapresseoudediversespersonnalitésducinéma.Lirequelques-unesdeces I réactionssurlesitedel'AFC( http://www.afcinema.com/Cinema-francais-et-presse-reagissent-aux-propos-de-Vincent-Maraval.html )

Publication du rapport de Jean-Frédérick Lepers et Jean-Noël Portugal : « Avenir à 10 ans des industries techniques du cinéma et de l’audiovisuel en France - Une vision prospective »

Jean-FrédérickLepers et Jean-Noël Portugalont remisàEric Garandeau leur rapport relatifàl’avenirdes industries techniques du cinéma et de l’audiovisuel. Ce rapport dresse un bilan détaillé des forces et faiblesses des industries techniques françaises et analyse de manière prospective les enjeux majeurs auxquels elles sont confrontées, que ce soit en termes de compétitivité, d’innovation, ou de financement. I Le rapport dans son intégralité est disponible sur http://www.cnc.fr/web/fr/rapports/-/ressources/3064658

L’Ultimate Arm d’ACS France a été riel), et avec l'assistance du "focus pul - y a

utilisé plusieurs semaines d'affilée en le r" (SpencerMurray)etd'un deuxième J e t

Hongrie durant l’été 2012. L'équipe de cadreur (Tim Wooster). Car, en plus du s i t p

l'Ultimate Arm a pu participer à la réa - bras gyro-stabiliséet desa têteLev Head, a B - lisation des séquences depoursuites du une seconde tête gyro-stabilisée était n a e cinquième volet de la saga Die Hard, A fixée, soit à l’avant, soit à l’arrière du vé - J o t good Day to Die Hard , réalisé par John o hicule.Ellea étéutiliséeavec unecaméra h Moore. Arriflex 435, un Angénieux 25-250 mm P Sousladirectionduréalisateur-directeur équipée d’un prismepermettant de réa - de multiplier les axes de prises de vues de la photographie de la deuxième liser des plans au ras du sol et en longue au cours d’une même prise et avec le équipe, Jonathan Taylor ASC , notre équi - focale.Cettetêteétait opéréeà distance même véhicule travelling. Et nous re - pement a été la clef de voute d'un des en HF à partir d’une voiture suiveuse mercions,Jonathan Taylor,denousavoir dispositifs de prises de vues sur ce long équipée d'un monitoring/commandes à nouveau fait confianceaprès notrecol - métrage. Une séquence de poursuite, en HF. De soncôté, laLevHead était équi - laboration sur CaptainAmerica . très spectaculaire, a été réalisée, avec pée d'une caméra Arriflex 435 avec un troisvéhiculesdansles ruesde Budapest. 25-250 mm Angénieux et un "rain de - Sorties en février du côté d'ACS France Celle-ci aura nécessité plus de 78 jours flecto r" (fourni par ACS France). Parmi G LesMisérables , photographiépar Danny de tournagerépartisentrel’équipe prin - les options et les accessoires que nous Cohen cipale et la deuxième équipe. proposons autour de l'Ultimate Arm, G Turf ,photographié par JérômeRobert Et une configuration unique mise en notre véhicule offre la possibilité d'ins - G Die Hard: belle journée pour mourir , œuvre avec notre équipe sur place (Lutz taller des montages supplémentaires à photographié par Jonathan Sela et Schleisner au volant, Jean-Baptiste Jay l'avantetàl'arrière de lavoiturepour as - Jonathan Taylor (seconde équipe) au cadre avec la LEV Head, Clayton socier d'autres moyens deprises devues G Boule et Bill , photographié par Axel Young aux joysticks de l'Ultimate Arm qui sont très appréciés surles plateaux. Cosnefroy et Jean-Louis Delachaume/Basile Long - Icice choixapermis auréalisateurde pla - G Ouf , photographié par Guillaume I champ comme techniciens sur le maté - cer ses caméras au cœur de l’action et Deffontaines

Arri associé AFC

Du Super 16au 35 mm, en passant par G Life of Pi a également reçu une nomi - Amour,Kon-Tiki,RoyalAffair , et WarWitch . la prise de vue numérique, les longsmé - nation pour la meilleure photographie Tousceslongsmétragesontutilisél'Alexa trages nommés aux Oscars 2013 dé - sous l'œil de Claudio Miranda ASC , ainsi et RoyalAffair a été tourné en Arricam. montrent la grande variété des choix queSkyfall (Sam Mendes), photographié pour raconter une histoire cinémato - par Roger Deakins ASC, BSC . Ces deux pro - G LifeofPi a reçu 11 nominationsau total. graphique. Arri est fier de fabriquer ces ductions ont utilisé des caméras Alexa Les Misérables, Silver Linings Playbook, différents outils et félicite tous les fina - Studio,Alexa Pluset Alexa M.Seulespro - Argo,Skyfall,ZeroDarkThirty et LesBêtes listes. Sur les neuf candidats au prix du ductions de lacatégorieàavoirété tour - du Sud sauvage ont par ailleurs reçu plu - Meilleur film pour la cérémonie des Os - nées sur support numérique, ces trois sieurs acclamations. Ces films sont éga - cars de cette année, sept ont été filmés nominés démontrent la capacité de lementreconnuspour leur qualitéartis - avec des caméras Arri. l'Alexa à produire des images épous - tique dans d'autres compétitions, y G Les filmsAmour (MichaelHaneke), Life touflantesdans les mains de maîtres de compris les prix BAFTA, Directors Guild of P i (Ang Lee) et Zero Dark Thirty (Ka - la lumière. of America,Producers Guild ofAmerica thryn Bigelow) ont été tournés sur sup - et le prix décerné parl'AmericanSociety port numérique avec les caméras Arri G Dans la catégorie des effets visuels, of Cinematographers. Le film Les Bêtes Alexa. deux descinqfilms nominés ( LifeofPiet duSudsauvage a reçu la bourseArri Sun - G Les Misérables (Tom Hooper) et Silver MarvelTheAvengers ) ontété réalisés avec dance, lors de sapremière présentation. Linings Playbook (David O. Russell) ont des caméras Alexa. Ces nominations été tournésen 35 mm avecdes caméras prouvent que la qualité et le détail de Arricam. l'image des Alexa excellent dans les Arri étend sa gamme de produit PCA (Pro G Le film Argo (Ben Affleck) a utilisé une conditions très exigeantes des effets Camera Accessories) avec les accessoires combinaison d'Alexa et d' Arricam spéciaux et sur les plus grands films. dédiés aux caméras Sony F5 et F55 G Le film LesBêtesduSudsauvage (Benh G Dans la catégorie du meilleur film http://www.arri.com/camera/pro_ Zeitlin) a été tournéenSuper 16avec une étranger, quatre des cinqfilms nommés camera_accessories/ I Arriflex SR3 416. ont utilisé des caméras Arri : ready_to_shoot_kits.html

Bien que neparticipant pas au Micro En optimisant le travail sur les fichiers en réalisant desopérations de restaura - Salon cette année, B Mac sera présent natifs(quelque soitlemodèledecaméra tion des œuvres 35 mm. parmi vous. B-MAC, seul labo photo - ou le poids des fichiers (2K, 4K et 5K), B- chimique et numérique Paris intra- MAC offre aux chefs opérateurs la meil - L'équipedeBMACestàvotredisposition muros a réalisé la postproduction de leure base de travail. pourétudieravecvouslesfilièreslesplus plus de dix films cette année etaffirme B-MAC avec Minuscule a mis en place le pertinentes pour vos productions. ainsi sa volonté de proposer un service workflow sans doute le plus lourd des N'hésitez donc pas à nous contacter. dequalité surl'ensemble deses filières productions actuelles avec plus de 100 de travail : To de rushes et du temps réel sur 2 flux ThomasAverland-directeurd'exploita - Traitement des rushes,télécinéma,scan, 5K natif en stéréo. tion - commercial – 06 26 22 31 01 shoot, développement, tirage, copiede B-MAC veut rassurer les chefs opéra - série, 2 salles d'étalonnage,1 salledepro - teurs sur le maintien de son segmentchi - Rip O'Neil - directeur technique – jection, masterisation. mie dont la taille est aujourd'hui parfai - 06 44 31 53 08 B-MAC a travaillé sur des projets à ca - tement adaptée au marché (10 à 30 ractères techniques multiples et surdes copies). YvesLePeillet-étalonneur-directeurde enjeux artistiques variés ( Zaytoun, The production – 06 10 26 56 62 En partenariat avec LTC Patrimoine, B- Comedian,Chroniqued'unecourderécré, I Aga …). MAC renforce sa position sur le secteur Remi Gualino - étalonneur - tireur.

Fujifilm-Fujinon associé AFC

Première livraisondes zoomsFujinon til complémentaire parfait pour les ca - cinécompatible avecl’ensemble des ac - PL Cabrio méras PL présentes sur le marché. Sans cessoires classiques tels qu’une Mate Bénéficiant d’une expérience forte sur compromis sur la qualité, le ZK4.7 vous Box… lemonde du cinéma,notammentgrâce permet detravailler avec uneouverture Dès le mois de janvier 2013, Fujinon pro - à son activité argentique (Fujifilm)mais constante de 2.9, d’aucun pompage et pose son grand frère,leZK3.5x85RD-SAF défocalisation pour un poids inférieur à (85-300mm), couvrant une focale de 85 aussi grâce à sa série de focales fixes et I ses zooms (Cine Prime) et de la série de 3 kg ! à 300 mm zooms HK Premier (monture PL), Fuji - Fujinon propose un zoom unique avec non propose aujourd’hui les premiers un Drive Unit. Ce Drive Unit facilement zooms PL hybrides bénéficiant d’un re - détachable permet une utilisation port de commande. comme un objectif standard PL ou Depuisdébut octobre, vouspouvez trou - comme un objectif type ENG. Le Drive verle ZK4.7x19RD-SAF (19-90mm) chez Unit possède des encodeurs 16 bits lui vos loueurs. permettantune précisionla plus finepos - Soucieux de pouvoir apporter des solu - sible de l’ensemble des données de l’op - tions innovantes et remercié par un Satis tique. Fecit,lenouveau zoomFujinon estl’ou - Le ZK4.7x19 est une véritable optique

Next Shot associé AFC

Films tournés avecdu matériel Next Shot G Intersection de David Marcony (en G 3 Days to Kill de Mc G (en tournage) , salles), photographié par Thomas photographié par Thierry Arbogast AFC Hardmeier AFC (caméra Alexa ProRes, (caméra Alexa Raw Anamorphique) , Master Prime), chef machiniste : RiIi I chef machiniste : Jean-Pierre Mas. Abdelghani.

27 / n°228 la lettre AFC [ activités AFC | Imago | Micro Salon 2013 | festivals | çà et là | in memoriam | entretiens AFC | films AFC | CNC | associés | Internet | presse | lecture ] Panavision Alga associé AFC 2013 sera l’année du 4K jection, qui sera certainement la pro - tiques Zeiss Master Prime, objectifs 28- Nous voyons tous 2013 arriver comme chaine grande révolution que nous de - 79 mm Angénieux, 15-45 mm Arri Zeiss, une nouvelle évolution du cinéma nu - vrons affronter. Ceci afin de pouvoir vi - 40-250 mm Allura mérique. L’arrivée de nouveaux outils sualiser l’impact de la haute vitesse sur G 20ansd’écart deDavidMoreau,image tels que la Penelope, la F65, la F55, la un tournage cinéma en 24 images. Ces de Laurent Tanguy, 1 er assistant Fabien C500 et une nouvelle évolution de tests grandeur nature ont été réalisés Faure, caméra Arricam ST, objectifs ana - l’Alexa, nous démontrela rapiditéd’évo - en 24 images, 48 images, 68 images et morphiquesSérie C,E et CloseFocus,ob - lution de la technologie à laquelle nous 100 images, en 2D et 3D et ont été pro - jectifs 25-250 mm Angénieux HR ana - devons nous adapter. jetés aucours du derniersalonde l’IDIFF, morphiques. Dans cette évolution constante et dans avec des résultats très surprenants en la continuitédu filmTheHobbit quia été terme d’impression visuelle. Les tournages en février tourné en 48 images, Panavision Alga, G Hippocrate deThomasLilti,imagePierre en partenariatavecYmagisetBinocle,a Les sorties en février Cottereau,1 er assistantAurélienCachoir, réalisé destests grandeurnatureenHFR G Vive la France de Mickaël Youn, image caméraAlexaPlus,optiquessériePrimo, I – High Frame Rate /HauteVitesse dePro - de Stéphane Le Parc, caméra Epic, op - objectifs 200 mm Nikon T2. RVZ associé AFC

Nouveautés anamorphiques.Avec l’Alexa 4:3,la sur - Equipée des licences High Speed et DNX La caméra Alexa Plus 4:3 est désormais face totale du capteur est utilisée pour HD, elle permet l’enregistrement en I disponible chez RVZ. une meilleure qualité d’image. ProRes2Kanamorphiqueetsphérique . Comme l’Alexa Studio, elle représente Capteur 4:3super 35qui permetde bas - la solution idéale pour les productions culer du mode 16:9 au mode 4:3.

Thales Angénieux associé AFC

Thales Angénieux reçoit le label Créé en 2005, le label Entreprise du G Skyfall de SamMendes,photographié " Entreprise du patrimoine vivant " Patrimoine Vivant (EPV) est une par Roger Deakins Thales Angénieux s’est vu remettre le marque de reconnaissance de l'Etat, G TheHobbit:AnUnexpectedJourneyde prestigieux label"En - mise en place pour distinguer des en - Peter Jackson, photographié par An - treprises du Patri - treprises françaises aux savoir-faire ar - drew Lesnie moine Vivant", véri - tisanaux et industriels d’excellence. At - G Prometheus de Ridley Scott, photo - table marque de tribué pour une période de cinq ans, ce graphié par Darius Wolski. reconnaissance des - label rassemble des fabricants attachés tinéeaux entreprises à la haute performance de leur métier Golden Globes françaises possédant et de leurs produits. Consacrés aux Golden Globes le di - une histoire, des ca - manche13 janvier: Argo et LesMisérables pacités d'innovation Nominations Oscars : les zooms Angé - – Meilleur Film dans leur catégorie ainsi et un savoir-faire nieux particulièrement à l’honneurcette que la série Homeland , photographiée d’excellence. année… parNelsonCragg tournéeaussi avec des Pierre Andurand, Président de Thales zooms Angénieux. Angénieux, indique être très fier « que Ils ont participé au tournage de : la société soit aujourd’hui reconnue G LifeofPi de AngLee, photographié par Festivaldu Court Métrage de Clermont- comme contribuant à la qualité et à la Claudio Miranda Ferrand renommée des produits français à tra - G SilverLiningsPlaybook(HappinessThe - Angénieux était présent au 35 e Festival vers le monde. Cette distinction reflète rapy) de David O.Russel, photographié International du Court Métrage de le savoir-faire d’exception de nos col - par Masanobu Takayanagi Clermont-Ferrand et heureux de rece - laborateurs qui conçoivent des zooms G Argo deBenAﬄeck, photographiépar voir à l’occasion d’une soirée spéciale - ultra performants utilisés sur le tour - Rodrigo Prieto ment organiséeà leur attention la mardi nage des plus grandes productions G LesMisérables de Tom Hooper, photo - 5 février les jeunes réalisateurs et leurs I cinématographiques. » graphié par Danny Cohen équipes qui s’étaient déplacés.

63 e Berlinale - La 63 e édition du Festival de Berlin se déroulera du 7 au 17 février 2013

Quinze longs métrages seront en lice pour l'Ours d'or. Le festival rendra hommage à Claude Lanzmann et lui décernera un Ours d'or d'honneur.

Le jury sera présidé par le cinéaste Wong Kar-wai. Son nouveau ﬁlm, Yi dai zong shi (The Grandmas - ter) ,photographiépar PhilippeLe Sourd et Xiaofei Song, fera l’ouverture du festival et sera projeté hors compétition.

Parmi les films en compétition G LaReligieuse de Guillaume Nicloux, photographié par Yves Cap AFC, SBC G Elles'enva d'Emmanuelle Bercot, photographié par Guillaume Schiffman AFC A noter également G CamilleClaudel1915de Bruno Dumont, photographié par Guillaume Deffontaines G LaylaFourie de Pia Marais, photographié par André Chemetoff Informations Section Panorama complémentaires, G AFC en anglais, Messéancesdelutte de Jacques Doillon, photographié par Laurent Chalet Section Berlinale Special sur le site G du Festival FatalAssistance(AssistanceMortelle)- documentaire de Raoul Peck de Berlin à l’adresse : A noter enfin qu’un Ours d'argent sera attribué pour une Contribution artistique exceptionnelle I http://www.berlinale.de/en/ dans les catégories Image, Montage, Musique de film, Création de costume ou Décor.

Retour sur Plus Camerimage 2012 Le directeur de la photographie Robert Fraisse, invité du GoKinema 2013 Dans le cadre du Festival International du Film qui se tient à Göteborg (Suède)du 25janvier au 4février2013, le directeur de la photographie français Robert Fraisse est l’invité de GoKinema,unemanifestationdédiée aux artisans du cinéma du monde entier.

G Un Cinematography Workshop, le lundi 28 janvier de 10h à 16h30. D’autre part, GoKinema organise un séminaire intitulé " L’avenir des pro - cédésdeprisedevuespour lecinéma 4K, nouveaux outils, nouvelles tech - niques = nouvelles images ? ". Modérateur, Benjamin B. A noter que GoKinema est soutenu, Open Set pendant l’édition 2012 de GoKinema entre autres patenaires, par K 5600 Les honneurs en images pour Photo DR Lighting, Sony et Transvideo, mem - AFC bres associés de l’AFC. Caroline Champetier , qui s'est A travers ateliers et séminaires, vue décerner la Grenouille d’argent l’occasionleurestdonnéededévelop - Plus de détails, en anglais, sur la Master pour Holy Motors , de Leos Carax, sur per auprès de professionnels et d’étu - Class et le Workshop de Robert Fraisse : le site Internet de Plus Camerimage diants leur art et de transmettre leur http://gokinema.com/visitors/workshops/ à l’adresse : expérience. De plus amples informations sur la http://www.pluscamerimage.pl/galeria. Ainsi, cette année, GoKinema a convié manifestation GoKinema : I Robert Fraisse à participer à deux évè - http://gokinema.com/ php?lang=en nements modérés par Benjamin Ber - Le portfolio sur le site de l'AFC : gery, membre consultant de l’AFC : http://www.afcinema.com/Le-directeur- G Une Master Class, le samedi 26 de-la-photographie-Robert-Fraisse- I janvier de 13h à 14h30 invite-du-GoKinema-2013.html

"Rentabilit é" des films : le mot est lâché ! Par Clarisse Fabre

On sent qu'il s'impatiente, Vincent Maraval. Ou qu'il ne sait Pendant quatre heures, les experts se sont succédé au chevet du pas très bien ce qu'il fait là, sur cette scène du Théâtre éphémère prince. Mais non, décidément, ils ne voyaient pas de quel mal il de la Comédie-Française, à Paris. Assis, de surcroît, dans le décor était atteint.Peut-êtrelamaladie d'amour, comme dans Peaud'âne du Malade imaginaire , mis en scène par Claude Stratz ! Message ?Lescachetsfaramineux ?« Quand un acteur aun vraidésirde faire subliminal :lecinéma françaisneva pas simal...Serait-ceune pro - le film, on trouve toujours une solution », a assuré Elisabeth Tan - vocation ? Les Assises de la diversité du cinéma ne lui disent rien ner, agent chez Artmedia. Les télévisions, qui financent les films qui vaille. Elles ont été « organisées à la hâte » par le Centre natio - et exigent des têtes d'affiche ? « Il n'y a pas que les télés qui de - nal du cinéma et de l'image animée, mercredi 23 janvier, pestera- mandent un casting, mais toute la chaîne du cinéma », a rectifié t-ilquelques minutes plus tard,enouvrant ledébat delapremière Nathalie Toulza-Madar, directrice générale de TF1 Films Produc - table ronde. tion ... C'est en effet à cause du distributeur de Wild Bunch - ou grâce à "Autorégulatio n" lui -, que tous les pontes du cinéma français sont réunis, ce mer - Tout de même, Denis Freyd, producteur des frères Dardenne, a credi. Sa tribune, parue dans Le Monde du 29 décembre 2012, dé - rappelé que le problème n'est pas nouveau. Dès 2007-2008, le nonçant les cachets exorbitants des comédiens et réalisateurs Club des treize, dont il faisait partie, avec la réalisatrice Pascale stars, n'en finissait pas de faire couler de l'encre. C'était Panique Ferran, avait lancé des pistes pourredonner dusouffle aux " films au villagedu cinéma français!Ilfallait calmerlejeu,enconvoquant du milieu " - coincés entre les premiers films et les grosses pro - fissa uneréunion defamillequinevirepas à Festen , le film deTho - ductions.« On a obtenu desdécretssur l'écritureet la production. mas Vinterberg . Mais rien sur la distribution etsur l'exploitation,fautedeconsen - Au chevet du prince sus », a-t-il souligné... On pourrait limiter les cachets, moyennant Sur l'écran géant défilent les dernières statistiques sur les films un intéressement sur les bénéfices, mais encore faut-il assainir la d'initiative française : les pourcentages des cachets des comé - remontée des recettes... diens principaux dans le budget sont plutôt stables depuis 2003. En conclusion, Aurélie Filippetti est venue rassurer le " village ". Et le devis moyen des films a même diminué... Vincent Maraval Les gensdu cinéma sontdesgrands,etla ministre de la culture et soupire : « Pourquoi vous ne comparez pas le budget d'un film de la communication compte sur leur capacité à " l'autorégula - français avec celui d'un film espagnol, italien ou allemand ? Pour - tion". Ensuite, un" groupedesuivi " va travailler, entre autres, sur quoi onne met pas en parallèle leur rentabilité ? », interroge le gar - " la rentabilité des films ", a-t-elle confirmé, s'empressant d'ajou - çonturbulent de 44 ans. «Onest dansunsystème qui protège,et ter que, « bien sûr, il ne s'agit pas d'aider les films en fonction de c'est tant mieux (...) Je ne retire aucun mot de ma tribune. Je re - leurs résultats ». Mais le mot a été lâché. Et l'on imagine le tollé si l'annonce avait été faite il y aunan,parunministre de NicolasSar - grette juste le titre : "Les acteurs français sont trop payés". J'es - I père que les acteurs français seront même mieux payés, mais en kozy ... fonction des recettes du film. Car on se paie trop en amont. » Le Monde , 24 janvier 2013 du côté d'Internet Où Alexandre Sokourov parle de Bruno Delbonnel AFC, ASC , entre autres Des jaunes de Van Gogh menacés par les ampoules LED DesjaunesdeVan Gogh menacés par les ampoules LED, tel est le titre d’un article d'Harry Bellet, paru ré - cemment dans le quotidien LeMonde , où il est question des eﬀets de la lu - mière surle jaunede chrome, unpig - mentqueVincentVan Gogh a maintes fois utilisé pour nombre de ses pein - tures. http://www.afcinema.com/Des- jaunes-de-Van-Gogh-menaces-par-les- I ampoules-LED.html Sur le tournage de Faust : Alexandre Sokourov, en contre-bas dans l’axe du pare-soleil, et Bruno Delbonnel, à droite à l’œilleton de la caméra - Photo DR

Le déficit des annexes 8 et 10 des intermittents n'existe pas A lire, des propos d’Alexandre Sokourov sur " le né - Les annexes 8 et 10 des intermittents sont-elles viables ? potisme, la vilenie de l’intelligentsia, l’appauvrissement Mathieu Grégoire revient ici sur les contre-sens majeurs qui ont culturel, le délaissement de la province, la violence, la beauté, l’espoir, la musique, la littérature russe, Faust , été au fondement des réformes du régime d’indemnisation des BrunoDelbonnel, le format 4/3, l’absence de liberté en art, intermittents du spectacle et de leur échec. I l’autodiscipline, l’agression, la peur de la mort, le suicide, http://www.ies-salariat.org/spip.php?article145 le Printemps de Prague, Les Voix spirituelles , Confession , Le Deuxième cercle ". http://www.afcinema.com/Ou-Alexandre-Sokourov- I parle-de-Bruno-Delbonnel-AFC-ASC-entre-autres.html AFC la lettre n°228 / 30 [ activités AFC | Imago | Micro Salon 2013 | festivals | çà et là | in memoriam | entretiens AFC | films AFC | CNC | associés | Internet | presse | lecture ] côté lecture

La Lettre de la CST

A lire dans La Lettre de la CST n° 143 de janvier 2013, entre autres : G Un intéressant intitulé " Dossier : Caméras numériques ", auquel ont participé Dominique Bloch, membre du bureau et du département Production Réalisation de la CST, Camille Clément et Ronan Tronchot (extraits de leurs mémoires de ﬁn d’études à l’ENS Louis-Lumière, promotion 2010), Nicolas Bonnier, ENS Louis-Lumière, Jean-Pierre Beauviala, PDG d’Aaton, G Des propos d’Yves Angelo, directeur de la photographie, recueillis par Alain Coiﬃer G Un compte rendu de la réunion du département Image de la CST, qui s’est tenue le 22 novembre 2012 et qui avait pour thème " Les nouveaux outils de la colorimétrie des sources lumineuse ", par Françoise Noyon-Kirsh, responsable du département, et Benoît Gueudet, I directeur de la photographie.

Le Travail créateur : s'épanouir dans l'incertain Recommandé par Denis Lenoir AFC, ASC Pour ceux que le sujet intéresse j'ai lu il y a quelques mois ce livre du sociologue français Pierre- Michel Menger, Le travail créateur : s'épanouir dans l'incertain, qui plus qu'un ouvrage original est visiblement la réunion de différents papiers écrits par ce chercheur autour du sujet/titre. Pas tous intéressants pour moi mais deux ou trois chapitres vraiment éclairants, j'en conseille donc fortement la lecture. En particulier je recommande le chapitre consacré aux écarts de salaire (cachets, etc.) qu'une différence de talent ne semble pas justifier et le processus que l'auteur démonte. Pas mal non plus celui sur les intermittents du spectacle comme réservoir de main d'œuvre à très bas prix, notre système d'Assedic étant ce qui permet à ce réservoir d'être énorme - par ailleurs j'ai appris que si le volume de travail dans l'industrie de l'image a doublée en je ne sais plus combien de temps, la main d'œuvre pendant le même laps de temps a elle triplé - et ce qui explique pourquoi les producteurs ont soutenu le mouvement quand notre statut a failli I disparaître il y a quelques années. http://www.amazon.fr/Le-travail-créateur-Saccomplir-lincertain/dp/2020986825/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1356830033&sr=8-1

Aaton, la caméra qui redonne du grain aux images

" La caméra numérique de l’ingénieur Jean-Pierre Beauviala était très attendue dans le milieu du cinéma. Parce qu’elle tente de restituer la richesse de la bonne vieille pellicule. " A lire, dans Télérama n° 3286 du 2 janvier 2013, des propos de Jean-Pierre Beauviala (Aaton) recueillis par Aurélien Ferenczi. " Il est l’un des créateurs les plus secrets du cinéma français : il y a quarante ans, après avoir quitté son labo d’université et sa position de conseiller d’Eclair- Caméras, Jean-Pierre Beauviala a fondé la société Aaton. Cet ingénieur de haut vol a mis au point plusieurs caméras, mais aussi un enregistreur numérique, le Cantar, utilisé sur la plupart des tournages de longs métrages. Longtemps partisan de la pellicule traditionnelle, il a pris son temps pour mettre au point une caméra numérique, la Penelope-Delta. Observateur des mutations de l’image, il détaille les options fortes choisies pour que sa dernière-née retrouve via l’électronique la texture singulière de l’image argentique. " Lire les propos de Jean-Pierre Beauviala sur le site Internet de Télérama , avec, en guise d’illustration visuelle et sonore, la vidéo d’une conversation entre Jean I Jean-Pierre Beauviala © Manuel Braun pour Télérama Renoir et Jacques Rivette. http://www.telerama.fr/cinema/aaton-la-camera-qui-redonne-du-grain-aux-images,91462.php#xtor=RSS-18

31 / n°228 la lettre AFC c e v A N VA l e TA u o s G E i t n e i r a P u d s • TEC V ITEC HNICO ALG V IDEOCOM A LO T R EC • HN PAN e TH A t O • d AVI • LES e T S M E AV N PA L S a IO A NG ÉNI EUX é f N • i m AL N O I S I LT GA , s C LEE t e • U Q N I C • PA N a l H • F TN A I I D R T LTERS t r a p M A C É A SY N A VI ST • SIO o i t a p i c i P S • EM LM T • M A C A N L'E S P C DI .S. • INÉ A • MATEC A P n T K G I D

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d AFC 8, rue Francœur - 75018 Paris France - Tél. : 01 42 64 41 41 - Fax : 01 42 64 42 52 UME • E E Y 5 AM e T R 60

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C Courriel : [email protected] - Site Internet : www.afcinema.com E G • P G I L A P TS P O R I R G PA T S Y S A M Cinématographique B AP Y É N I C GN I T H Y ALU B • S L U I NOC L E NA P A M ÉC M E E V

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