dossier de presse (us / ch) beach fossils zigitros

MUSIQUE

Pour qualifier l’humeur de leur folk-pop, les Zurichois de Zigitros parlent de « mélanphorie », soit une association alchimique de mélancolie et d’euphorie. Un mélange que le tandem distille par le biais de ballades folk romanesques et de ritournelles pop très mélodiques. Passé notamment au tamis de boîtes à rythmes, la folk-pop de Zigitros charrie autant un parfum hippie suranné que progressiste.

Plus inconfortable et orageuse, la pop des Américains de Beach Fossils fri- cote volontiers avec un rock rugueux, en entrelaçant My Bloody Valentine et . Pour un univers haletant où cohabitent insouciance joyeuse et mélancolie ravageuse. Cet autre type de « mélanphorie » pratiquée par les New-Yorkais est encore soulignée par la voix sublimement anxiogène de Dustin Payseur. Les adeptes de ou Dum Dum Girls y trouveront un bel asile.

beachfossilsnyc.tumblr.com www.zigitros.com En collaboration avec La Gravière

©John Peña

lu 9 sept 21h la gravière les artistes

Beach Fossils Dustin Payseur est un doux rêveur qui s’embarrasse de peu de réalité pour entreprendre ses projets. Pour un millier d’autres avant et après lui, il y a largement matière à repartir la queue entre les jambes dans sa Caroline natale et remiser sa gratte au profit d’un beau tablier de serveur de fast-food. Oui mais voilà, le jeune homme, fraîchement débarqué à Brooklyn dans l’espoir de vivre de sa lo-fi crasseuse, a suffisamment la musique dans le sang et de compositions derrière les fagots pour attirer l’attention sur son groupe, étran- gement dénommé Beach Fossils, dans lequel il compose seul, se faisant uniquement accompagner lors de ses tumultueux concerts.

Ce qui n’est pas une mince affaire tant la jungle musicale est dense à Big Apple. Pourtant l’idylle new-yor- kaise aurait pu tourner court mais Dustin a le cul bordé de nouilles : pile au moment de remballer son balu- chon, le label de Mike Sniper, , l’invite à distiller sur un EP, Daydream / Desert Sand 7‘, deux de ses pop songs irradiées de soleil et de réverbérations. L’histoire s’emballe quelque peu grâce à la ferveur de la blogosphère et le voilà parti pour enregistrer un LP autoproduit à paraître le 25 mai 2010. Tel son jeune compatriote et voisin de quartier That Ghost, les guitares de Beach Fossils possèdent ce code génétique indie-américain que et Pavement ont transmis à toute une génération de fieffés slackers et qui a engendré, bon gré mal gré, une palanquée de pâles copies aussi jetables qu’interchangeables.

Sauf qu’avec Dustin, l’évidence mélodique transperce immédiatement le mur de sonorités garage que les morceaux de son LP éponyme dressent à nos oreilles. Là où on aurait pu dire, “ok, un de plus…“, on se prend à battre la mesure du pied en écoutant son disque les yeux fermés. Alors, on s’imagine rêvasser à l’ombre d’un cocotier en s’envoyant à petites gorgées une bière bien fraîche, laissant dériver le temps et ses méandres de quotidienneté. Émanant d’un substrat sonore homogène, recouvrant de part en part l’album d’un voile d’échos et de distorsions granuleuses, la puissance évocatrice de ces onze morceaux tient autant au dénuement des arrangements cher au label (Blank Dogs, The Beets, The Mayfair Set) et laissant libre court à une lead guitare minimaliste au son clair (Youth, Twelve Roses), qu’à la voix du jouvenceau remémo- rant par moment un Jeremy Jay éraillé et dénué de ses atours de dandy européen (Daydream).

Oscillant entre mélancolie juvénile (Golden Age, Gathering) et surf music joyeusement démantibulée (Vaca- tion, The Horse), les Beach Fossils de Dustin parviennent benoitement à remettre en cause toute certitude calendaire : l’été, cette année, commencera avec un mois d’avance. On est prévenu.

Zigitros Zigitros are pop on the out and dark on the inside. Beating rhythm with hooraying harmonies and coasting acoustic guitars. Zigitros are an anthracite rainbow of sound. Flowing, pulsating, eventful with zithers and big drums, ukuleles and reverb. Zigitros produce a leafy pop jungle with a bleeding heart and a pure, me- lanphoric origin.

The debut album celebrate the coming true of the daydream of two twentysomethings. Strumming market instruments on a sunny day, Alban and Christian decided to make this more important than their careers. First, Alban Schelbert (1984) sent song ideas from Amsterdam, where he studied, to New York, where Chris- tian Neuenschwander (1980) worked. Then, the son of a conductor and the son of an architect joined up in Zurich to dive behind piles of art books and instruments – learned how to play them and reinvented music as they saw it sound. Writing, composing, performing, recording, filming and promoting – this is their debut in everything. Absolute, talented, beautiful beginners. A Gesamtkunstwerk hommaged by Swiss Artist Walter Pfeiffer in their cover art.

New Release : Yours Truly EP, 2013 Moon at day and sun at night. All upside-down and the other way around. That‘s a very decent description of the two months Zigitros spent in the late autumn of 2012. They took a little break and headed to to spend time with their beloved ones, play some shows and record and mix new material. They booked all-inclusive but to define this more precisely, all-inclusive contained : A horrifying hurricane, a blacked out city for more than week, an apartment caught on fire, a dy at the emergency room and a terrible skin allergy.

2 The world seemed to come to its apocalyptic end but music wise everything just kept falling in place for the band. Hooking up with music friend and buddy Fai Baba to hunt for recording studios and venues throughout the whole city, they played two great shows in Manhattan and Brooklyn and found the legendary Studio-G Brooklyn to spend some cozy days in. Working on new material while Manhattan for once stood still in pitch-black darkness, the band inhaled the exceptional experience and embraced the fortune of being on a mission for the one thing they love. All in all, the trip has been an emotional landmark for the band, redifining all-inclusive one more time. They didn‘t write a single postcard, instead they came home with a souvenir called Yours Truly EP, two songs loaded with emotions and cinematic memories of an unforgettable time in a city where everything is possible.

INFOS PRATIQUES

la gravière CHF 23 (tarifs réduits CHF 15 / CHF 11 / CHF 5 Chemin de la Gravière 11 Billetterie 1227 Acacias www.batie.ch - [email protected] Dès le 21 août : Maison Communale de Plainpalais Rue de Carouge 52 1205 Genève

sur www.batie.ch Contact presse photos, vidéos et autres informations en lien Sarah Margot Calame / Camille Dubois avec le spectacle [email protected] +4122 908 69 52 +4177 423 36 30 sur www.batie.ch/presse des photos libres de droit, pour publication médias sont à télécharger sur www.batie.ch/presse

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