Notes et documents sur Frolois

*Dans « histoire de Bourbilly » par le Comte de Franqueville - page 8, il est dit :« Jean de Thil et de Marigny, fut conseiller du roi, Philippe de Valois et connétable de Bourgogne. Il épousa, en premières noces, Agnès de Frôlois et après la mort de celle-ci, en 1345, Jeanne de Châteauvillain ».

En renvoi, il est dit : « Agnès de Frôlois était fille d’Agnès de Saint-Verain, qui avait épousé en premières noces, le sieur de Mello dont elle eut Guillaume et qui s’était remariée avec le sieur de Frôlois. Guillaune de Mello était donc beau-frère du sieur de Thil.

*Dans « Monographie Descriptive, Historique et Archéologique du Château de Mont St Jean en Auxois-Bourgogne par Emile Bobin, Architecte (vers 1880) » Il est dit page 9 : « La terre de Mont St Jean était une baronnie, et ses Seigneurs qui prenaient le titre de sires, descendaient très probablement des anciens De Vergy, issus eux-mêmes des premiers comptes d’Auxois.

Rainard de Mont St Jean avait usurpé en1076 quelques biens du domaine de l’Evêché d’Autun, qu’il prétendait venir de sa femme, mais l’année suivante, il fût obligé de les restituer. Il eut pour fils, Hugues 1, qui souscrivit à la fondation de Citeaux en 1098.

Gui , fût seigneur de Mont St Jean après Hugues 1, vers 1117.Il s’était emparé du Château de Salmaise , dont Mille De Frôlois, connétable de Bourgogne, était seigneur. Il soutînt contre les sires de Frôlois, une guerre assez longue qui tourna à son profit, puisque les descendants de Gui, prirent longtemps le titre de seigneurs de Salmaise.il avait épousé la fille de Gui de Saulx, bienfaitrice de l’abbaye de St Seine de laquelle il eut plusieurs enfants, entre autres Hugues1 qui lui succéda et Jean qui fût sire de Salmaise »

Puis Page-11- il est noté : « Guillaume-Il mourut vers 1256 ne laissant pas d’enfants. Son frère, Etienne 2 hérita, il vendit en 1259, au roi St Louis, son château de La Ferté-Aleps et à Hugues 4, tout ce qu’il avait à . C’est lui qui affranchit les habitants de Salmaise ; sa femme s’appelait Mahaut de Frôlois ;on voit dans un acte des archives de Seine et Oise de mai 1277 qu’Etienne de Mont St Jean et Dame de Mahaut, sa femme, font acquêt d’une portion de bois de Thoisy. Elle lui donna plusieurs rejetons dont l’aîné, Etienne, connu sous le nom d’Etienne 3, reprît le fief de Mont St Jean ».

Dans « Notice sur l’abbaye du LieuDieu » par Louis Cornu (Imprimerie Batault, 1892), il est dit au chapitre des abbesses : « Yolande de Frôlois-élue abbesse en 1350 (page 84) » et « Marguerite de Frôlois-religieuse en 1387 (page 87).

Armes des Frôlois-Ludres puînés de Bourgogne.

L’écusson est bandé d’or et d’Azur de six pièces à bordure de gueules, supportée par deux lions.

Ces armes sont celles de la maison ducale de Bourgogne, branche cadette de la maison royale de de la troisième race.

Le cri de guerre des Frôlois est « Je le tiens ».

Abrégé historique et chronologique sur les antiquités de Frôlois.

Nota : L’ancien manuscrit dont cet abrégé est la copie à été copié exactement.

Le village de Frôlois est situé au duché de Bourgogne, proche , diocèze d’Autun, Archiprêtre de Duême dans le baillage de la Montagne, ressortissant au parlement de distant de cette capitale de huit lieues.

Rien n’étant plus précieux que les antiquités, rien aussi ne doit plus porter notre curiosité qu’à rechercher les anciens monuments qui nous restent et qui ont échapés aux flames, et à la fureur des Normands, des Anglois, et autres ennemis de l’Eat qui ont souvent portés le fer et le feu en ce pays de Bourgogne dans ces tems malheureux.

Frôlois étant limitrophe de l’Auxois, pays assés connu pour avoir été le théâtre des guerres des Romains et des Anglois, n’a pu se garentir de leurs incursions ayant une destinée commune avec le reste de la Bourgogne.

Ce lieu, anciennement un bourg avec titre de baronnie, les foires, et marchés desquels il était décoré, en faisait un des principaux agrément, et qui étoient un grand avantage pour les habitans qui trouvoient sans sortir de chez eux, l’util et le nécessaire. On ne peut attribuer la discontinuation des ces foires et marchés qu’à la misère des temps et aux guerres civiles et étrangères.

Pour ne point nous exposer à la critique en raportant des faits qui ne pourroient être fondés que sur des conjectures difficiles à démêler à travres l’obscurité des monumens qui nous reste, nous nous bornerons à donner la description actuelle de Frôlois avec une succession cronologique des pieux et illustres seigneurs qui ont possédés et possèdent cette seigneurie depuis sept siècles.

Frôlois dans son état actuel avec titre de Comté est divisé en deux parties, l’une situé sur une montagne au colline assez rapide, composée d’une rue nommée :Rue de la Croix et de la Montagne et l’autre partie s’appelle : Le Vallon» dans lequel il y a plusieurs rues distinctes, et peu éloignées l’une des autres, qui forment presqu’autant de petits villages et se nomment, la rue du Bourg de Tournon,du Voisenet et du Paquis.

Le vallon est couvert ets couvert par cette colline au Septentrion, au Levant, Midy et couchant par d’autres montagnes peuplées de bois et de vergers au bas desquels coule dans une prairie la petite rivière appellée la Vaux, qui dans sa petitesse ne laisse pas que d’avoir son agrément et son utilité tant pour le flottage que par le poisson qu’elle produit.

Il y avait aussi anciennement une autre petite rue ou petit Village peu éloigné de la rue de la Montagne appelé le Roichou qui n’existe plus, n’y ayans que quelques anciens vestiges de batimens ou habitoient une quinzaine d’habitans suivant qu’il paroit par les cueillerets de la Seigneurie devenue inhabitable par les pestes.

Aux deux extrémités du Valon à un quart de lieue de distances sont situés les petits villeges de Vaubuzin et de Corpoyer les Frôlois, deux métairies édifiés sur le territoire de Frôlois, l’une appelée le Tillot, anciennement Possaney, et l’autre Varrennot tous lesqules différens lieux dans toute leurs étendues et finage qui forment environ sept lieus de circuit dépendent du Comté de Frolois en forment la seigneurie et Banlieüe composant pour le total aux environs de deux cent feux.

Quant à la nature du sol, on peut dire qu’il est générallement fertile à Frolois, attendu sa situation dans un climat montueux, remplis de coteaux, on y respire néanmoins un air de salubrité. Le peuple y est très dévot et très attaché à son Seigneur, il s’y fait un commerce assez considérable de chevaux que les marchands tirent de Suisse et du Comté, commerce de chanvres, de fil, de laines, et autres denrées, des tanneries des mieux assorties et des plus commodes, qui donnent au peuple les moÿens de se dédommager de la stérilité qu’ils n’éprouvent que trop souvent de la mauvaise qualité de leur territoire, sur lequel se trouvent des sources d’eau vive qui passent pour avoir la propriété de celles de Sainte-Reine, et qui ont l’avantage de concourir à former la source de la Seine.

A l’extrémité de la rue de la Croix et de la Montagne, au couchant déclinant au Midy est le château et maison forte de Frolois, baty sur un roc escarpé des deux tiers de l’enceintr, l’autre tiers fossoyé, piqué dans la roche ; on ne dira rien de son antiquité, sa construction et sa bâtisse la démontre assé, il est enclos de toute part par des murailles très-élevées ayant à l’entrée le fossé taillé dans le roc, un pont dormant, un ravelin, des guérittes et parapets.Et dans l’enceinte d’y celuy est le logement du Seigneur, consistant en trois corps de logis considérables.Une chapelle domestique fondées sous le vocable de St Anthoine à la nomination du Seigneur, les terrasses, avenues d’arbres, quinconges, parterres, jardin, vergers, cinq cours où sont les granges, écuries, remises, pressoir bannal, une vignée et plusieurs autres aisances, colombier en pied des fontaines et abreuvoirs.Un auditoire boù s’exerce la justice, lequel est l’ancien corps de garde, et ou demeure à présent le Portier, les prisons pour enfermer les criminels et malfaiteurs.

Devant le Château, il y a une grande place, dite des barrières, où anciennement se tenaient les foires et marchés, laquelle est entourée de murs à hauteur d’apuy de tous cotés, inhérente et dépendante d’iceluy Château, dans lequel de tous temps et ancienneté les habitans de Frolois, Vaubuzin, Corpoyer-les-Frolois, Corpoyer-la-Chapelle, Poiseul la ville, Laperrière, Billy , Saint-Germain la feuille, Chanceaux et Tertre ont trouvé un azile assuré contre les ennemis de l’Etat en qualité de retrayans.

L’Eglise paroissiale de Frolois est aussi située dans l’enceinte du Château. Elle est sous le vocable de Saint Pierre et de Saint Paul dont les Abbé et Religieux Bénédictins de Molême de la congrégation de Saint Maur Diocèze de Langres sont curé primitif en qualité de prieur de Frolois ( Prieuré fondé par les Seigneurs de ce lieu ) et comme tel nomme le curé, pour aller en laquelle Eglise. Les paroissiens ont droit de passage dans l’avant cour du Château.Il y a dans cette église une confrairies érigée à l’honneur de la Vierge-Marie, et de Saint Antoine, auquel les habitans ont grande dévotion.Elle est très ancienne et il est très difficile de raporter l’époque de son Erection.Ce qu’il y a de certain, c’est que dans le milieu du quinzième siècle le cardinal Jean Rollin Evêque d’Autun, approuva, confirma, homologua et ratifia cette confrairie et les statuts D’icelle, ce qui fut pareillement fait par Jacques Hurant de Thiverny aussi Evêque d’Autun le sept octobre 1506.Environ, ce même temps une dame de Frolois, Guillemette de Vergy dotta cette confrairie en donnant une maison et seize ouvrées de vigne, suivant qu’il parait par la quittance d’amortissement, ce qui l’en fait regarder comme fondatrice.

Il y a aussi dans le vallon de Frolois à l’Orient un passage ou chemin qui décent de la Montagne appelé les Evigneux, au pied de laquelle est une chapelle ruralle dite Notre-Dame-de-Seine-Roche, laquelle doit son établissement au culte pieux et religieux des habitans.L’origine de cette chapelle vient de ce que de temps immémorial il y avait une image de Notre-Dame, sur une fontaine appelée Saine-Roche.Les habitans désirant élever et faire consacrer un monument perpétuel à la Reine des Cieux dans lequel elle put être révéreé avec plus de zèle et de dévotion, obtinrent le vingt-troisième May de l’année 1657, de Monseigneur l’Evêque d’Autun la permission les habitans firent construire cette chapelle tant des deniers par eux données charitablement et par dévotion que d’une somme de cent-vingt livres donnée par une personne inconnue.

La bénédiction de cette chapelle se fit avec la permission de l’Evêque diocézain le trente juin 1660 et l’image qui était anciennement sur la fontaine fut posée en une niche où elle se voit aujourd’hui.Cette cérémonie attira un grand nombre de peuples du voisinage et l’air retentissait des louanges que ce peuple adressait à la mère de Dieu.Cette bénédiction fut faite par Mr Gui Dumont prêtre, curé de Frolois en présence et assisté des sieurs, Claude Petitot prêtre curé de Saint-Martin-Dumont, Quentin Giennet prêtre curé de Chanceaux, Claude Le Sourd curé de Champigny, nicolas Monniot curé de ,Jean Dumont curé de Fraignot, Nicolas Pâpon curé de Salmaize, Jean Colas, curé de Duesmes, simon Gautheret, curé de Baigneux, Jean Berthelemot vicaire de Vilberny,, Nicolas Gueniard vicaire de Saint Heleir, et Bernard Mheu chapelain de Salmaize, et la chapelle dédiée sous le titre de la nativité de Notre-Dame en 1165.Ce lieu de dévotion fut érigé en confrairie sous le titre de Notre-Dame de Scapulaire, du mont Carmel à l’impétration de Daniel Armeduy par M de Neuville Archevêque et comte de Lion administrateur de l’évêché d’Autun, le Siège vacant par ses lettres d’érection données à Autun le 14 Mars 1665, mais cette confrairie ne subsiste plus.

Cette chapelle étant par succession de tems tombée en ruines fut rétablie par la dévotion des habitans dui obtinrent permission d’en faire de nouveau la bénédiction par la commission qui fut donnée au curé de Flavigny de faire son raport sur l’état de cette chapelle.Il déclara par son procès verbal de viste du 2 Novembre 1715 qu’il l’a trouvée bien couverte, blanchie à neuf, y ayant un hotel dressé, un tableau de la Sainte-Vierge au milieu l’autel.parement de l’autel, marbre, Messel, aubes, napes avec calice et une patene d’argent et calice doré au-dedans de la coupe, une lampe de chandeliers, en un mot tout étant dans la décence nécessaire et requise pour la célébration des saints mistères.En conséquence la bénédiction en fut faite le premier Octobre 1716 par Monseigneur François Lamiral curé de Frolois avec les cérémonies accoutumées en pareil cas.

La Justice est administrée à Frolois par les officiers du Seigneur qui a tous Droit de Juridiction avec celui de nommer, instituer et destituer à la volonté tels des officiers que bon lui semble, comme Juge, Bailly, lieutenant, procureur fiscal, greffiers, Sergent de Justice, et garde de ses eaux, forêts, bois, buisson, plaines, rivières , chasse et pêche, comme encore d’établir, instituer et destituer à volonté des Notaires authentiques avec droit des Sceaux et Tabellionnages.

La Seigneurie de Frolois a toujours passé pour une des anciennes baronies de la province. Cependant on ne voit pas qu’aucun Seigneur ayant pris la qualité de Baron avant le seizième siècle.Elle a toujours été depuis ce temps sous ce titre jusqu’en 1684 qu’elle fut érigé en Comté en faveur d’un Seigneur de Frolois M de la Feuillée par lettre patentes données à Condé au mois de May.

Les redevances et autres Droits seigneuriaux sont assez considérables, plusieurs forêts bannales et Bois taillis an nombre de neuf cent sept arpents en font partie.Nous ne nous attacherons point à faire une description de tous ces droits mais nous donnerons la succession chronologique des Seigneurs.

Le premier duquel les titres que l’on a sous les yeux donnent la connaissance fut :

Millon de Frolois : -1038- Il vivait sur la fin du XI siècle.De son temps fut fait un traité accord entre luy, ses deux fils Ponce et Valdin et Guillaume Abbé de Flavigny pour la Seigneurie de Poiseul et le fief de Jouvancey sur ce finage , ce fief et maison Seigneuriale duquel on voit encore sur ce finage aujourd’hui les vestiges mazures et fossés était la demeure ordinaire était la demeure ordinaire de Million.Valdin passa en Lorraine et y forma la branche des anciens Frolois qui subsiste aujourd’huy sous le nom de Ludre. Ponce comme l’ainé de la Maison tenait le Château de Frolois dans le milieu du XII siècle.Odo ou Eudes de Grancey maison assé connue par son ancienneté avoit épouse la fille de Ponce, ainsi cette dame a été l’ayeule d’Eudes III de Grancey qui épousa Béatrix de Bourbon reine de Bohême pour lors veuve de Jean de Luxembourg qui avait été empoisonné par un Jacobin en le communiant.

Après la mort de Ponce, Millon son fils lui succèda à la seigneurie de Frolois, il donna par aumône à l’abbaye de Fontenay dix livres de terres dijonnaises, mourut vres la fin du XII siècle laissa :

Alix sa veuve dame de Frolois dans le XIII siècle.Cela est prouvé par une transaction passée en Octobre 1220, entre elle, l’Abbé de Flavigny et le maire de la Perrière à l’occasion des lots et ventes auxquels le Maire est tenu ; et par une Chartres d’Hugues Duc de Bourgogne de l’an 1258 au mois de janvier par laquelle le duc fait savoir qu’Alix dame de Frolois, femme de Monseigneur Million trépassé de ce siècle, Seigneur de Frolois, Jean et Eudes leurs fils ont reconnus que Million leur père avait donné en aumône aux religieux de Fontenay dix livres de terres dijonnaies, pour lesquelles Alix et ses enfants en exécutant cette aumône donnent à ces religieux sept septiers de grains mesure de Frolois à prendre sur les moulins.Une circonstance à remarquer dans cette Chartre :Est que le Duc qualifie Million de Monseigneur ce qui fait croire que les Frolois sortent de la Maison de Bourgogne.L’alliance avec la Maison de Grancey est une forte présomption.La dame Alix eut pour successeur à cette seigneurie :

Jean de Frolois (épouse Agnès de Saint Veran)(1255-1300) son fils chevalier il vivait en 1288 suivant qu’il paroit par un traité passé entre luy, l’Abbé et le couvent de Flavigny, lequel traité règle les droits respectifs de ses seigneurs pour Poiseul et Laperrière , de même que les droits de la Mairie des dits lieux.

Guy de Frolois, Sire de vivait dans le XIV siècle il fut l’un des quinze nobles seigneurs qui s’obligèrent et furent caution pour Philippe dit de Rouvres dernier duc de Bourgogne de la première race, envers Edouard III roi d’Angleterre par le traité de Trêves fait le 10 Mars 1359. Après qu’Edouard eut remis au duc la ville de Flavigny par lequel le duc s’oblige de donner et payer au roi d’Angleterre deux cent mille deniers d’or au mouton.Charles de Vergi Seigneur de Thalmet,Vaugrenant et de Frolois vivait dans le XV siècle, ce fut luy qui vendit le fief de Vaubuzin à Marc de Rochequin, écuyer demeurant à Thalmet.

Anthoine de Vergy possédait la terre de Frolois environ l’an 1460, il donna à cens a plusieurs particuliers de Frolois un coteau proche Vaubuzin dans lequel ces particuliers plantèrent des vignes, il eut pour successeur :

Guillemette de Vergy dame de la Bastie et de Frolois, elle avait épousé en premières noces Claude de Toulangeon et en seconde noce elle épousa Monsieur de Pontailler et eut une demoiselle mariée à Monseigneur Deschanels, avnat que de parler de ces derniers il est bon de reporter ce qui se passa pendant que Guillemette de Vergy était dame de Frolois, on voit et il est prouvé qu’il y eut de grands démeslez. Personne n’ignore qu’après la mort de Charles le Hardy (le téméraire) tué devant Nancy en 1477 le duché de Bourgogne fut réuny à la couronne ; le duc Charles laissa pour fille unique et héritière Marie de Bourgogne qui avait épousé Maximilien archiduc d’Autriche et ensuite Empereur d’Allemagne laquelle se croyait en droit de se mettre en possession des états du Duc son père. La maison de Vergy issue de celle de Bourgogne pris le party de l’archiduc quitta celuy du roy et se mit à la tête des troupes de l’Empereur, pendant ce temps les terres qui étaient possédes par les Vergy furent confisquées, du moins celle de Frolois.Le roy en donna le gouvernement et l’administration à Jean de Saux chevallier seigneur de Mets lequel y vint faire sa résidance avec sa femme et ses enfants.Pendant qu’il eut le gouvernement de cette terre il la dégrada beaucoup, fit couper sous prétexte de son chauffage une grande partie des bois de la seigneurie, notament forest drouärd qui étaient bois de haute futaye ;vendit une partie des autres.Après luy le roy donna cette seigneurie à Monsieur des Channels de manière qu’il parait que les Vergy rentrèrent dans leurs terres.Ce fut Mr des Channels qui détruisit la garenne qui étaient très peuplée de lapins.Guillemette de Vergy amodioit cette garenne, cette dame dotta la confrairie de Saint-Anthoine, mourut sur la fin du XV siècle.

Jean de Pontailler, son fils chevalier, seigneur de Thalmet luy succéda à la seigneurie de Frolois.Cela est prouvé par un compte que luy rend Robert, maire de la Perrière, des Revenus de Poiseul et de la Perrière de l’année 1482 au bas duquel est la quittance signée dame de , possèda la seigneurie de Frolois jusqu’au 5 Octobre 1507 puis la vendit à :

Guy de Rochefort seigneur de Pluvot premier président au parlement de Bourgogne, ensuite chancelier de France, il vécut peu de temps après cette acquisition, les créances qu’il s’était obligé de payer à l’acquêt de son vendeur n’étaient pas acquittées, cela occasionna de grands procès, la terre fut mise en décret à l’impétration des créanciers, enfin tout fut treminé et :

Jean de Rochefort son fils après avoir essuyé une multitude de procès se trouva paisible possesseur de cette seigneurie, il était Bailly de Dijon premier écuyer tranchant du Ry François I er avait épousé Anthoinette de Châteauneuf ;il mourut en 1550.laissa pour héritier Jean-Claude et

René de Rochefort chevallier, seigneur de Rochefort, gentilhomme ordinaire de la chambre Chevalier des ordres du Roy, capitaine des cinquantes hommes d’armes de ses ordonnances conseiller en ses conseils d’Etat et privé.Par le partage fait avec ses frères le 7 mars 1553 la terre et seigneurie de Frolois luy échut.Il eut de son mariage avec dame Jeanne Huraut son épouse :

Anthoine de Rochefort chevallier,seigneur et Baron de Frolois.on peut à juste titre le regarder comme le restaurateur de la Seigneurie de Frolois par les grands soins qu’il s’est donné à faire revivre tous les droits de cette seigneurie qui étaient pour la plupart perdus, de tous temps et ancienneté, jusqu’à 1596 les habitans de Frolois avoient étez mainmortables de leurs seigneurs, fatigués de cette servitude Ils eurent recours à la protection d’Anthoine de Rochefort pour en être affranchis.Ils luy offrirent une somme de cinquante livres de taille annuelle et perpétuel par leur affranchissement ce qu’il accepta.Depuis ce temps les habitans ont étez libre comme les autres sujets du Duché de Bourgogne.Cette somme de cinquante livres jointe à celle de cent cinquante livres que les habitans payoient pour taille abonnée composent aujourd’hui la somme de deux cents livres prix de la taille seigneurialle. En 1614 il fit procéder à la confection d’un Terrier lequel ne fut fini qu’en 1617.ce terrier est une pièce achevée et qui mérite l’attention des curieux.Enfin après avoir travaillé à faire revivre tous les droits de sa seigneurie il fit son testament, ou entre autres legs pieux digne de la grandeur d’ame et le religion de cet illustre seigneur.Dans ces temps où la province était infectée de religionnaires, il fonda une chapelle au château de Frolois, sous le vocable de Saint Anthoine, la dotta de 112h 10 s de rente et mouru plein de mérite le 3 février 1624 ayant nommé et institué par son testament pour son héritière universelle de tous ses biens : Edmée Françoise de Rochefort sa nièce épouse de Nicolas Brichanteau chevalier des ordres du Roy, Marquis et à cause de sa femme baron de Frolois.Ils eurent pour sccesseur :

François de Brichanteau, Marquis de Nangy. Conseiller du roi en son conseil, mestre de camp du Régiment de Picardie, et maréchal des camps et armées de sa majesté étant mort jeune sans avoir été marié.

Charles de Brichanteau marquis de Nangy son frère lui succéda par droit de substitution à la baronnie de Frolois étant mort sans postérité.

Claude Alphonse de Brichanteau son frère Marquis de Nangy, mestre de camp du régiment de Picardie, gouverneur de la ville de Hasse.Luy succeda par droit de substitution.Etant mort en 1670, il laissa pour héritier :

Louis Fauste de Brichanteau son fils chevalier Marquis de Nangy colonel du régiment royal de la Marine, lequel vendit cette seigneurie le 20 May 1683 moyennant quatre vingt trois mils livres à :

Pierre du Ban de la Feuillée chevallier.Seigneur de , Chaumont le Bois, Maizières, Valentigny, et autres lieux, lieutenant général des armées du roy, gouverneur de Dolle et de Châtillon sur Seine.Le roi voulant congratuler ce seigneur et le récompenser de ses signalés services par lui rendus à sa Majesté dans ses armées décora et érigea la terre et baronnie de Frolois en titre de Comté par lettres patentes données à Condé au mois de May 1684 il eut pour successeur :

François du Ban de la Feuillée son fils chevalier chevalier comte de Frolois, guidons des gendarmes de Monseigneur le Duc de Berry gouverneur de Chatillon lequel fit les foy et hommages pour ce Comté le 5 May 1700 n’ayant point laissé d’enfants de son mariage avec dame Madame Catherine Françoise Planson son épouse avant sa mort arrivée en 1747.Il donna en faveur de mariage cette seigneurie à :

François Henry du Ban Comte de la Feuillée et de Frolois son neveu gouverneur de Chatillon sur Seine, capitaine de Becherel et autres lieux, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, duquel comté ce seigneur jouy avec dame Madame Marie- Catherine de Percy son épouse.

La Maison de Frolois-

Selon une charte de l’an 973, par laquelle Henri, comte de Bourgogne, donne des biens qu’il possédait dans la ville de Châtillon sur Seine et aux environs, on voit par là que la maison de Châtillon sur Seine descendait des comtes de Bourgogne, comme celles de Grancey-le-Château, de Chateauvillain et Frolois.

Saint Julien de Baleure indique dans « Origine des Bourguignons » (Edition de 1581) que les seigneurs de Frolois descendaient d’un puiné de la maison de Bourgogne et en portaient les rames sans autre différence qu’une dentelure autour des bords.

Les armes des comtes de Bourgognes « un lion billeté » Les armes de la maison de Châtillon « d’azur au lion d’or » Les armes des Frolois « d’azur au lion d’or avec dentelure au bord »

Les Frolois ont tous été des plus puissants et des plus distingués seigneurs de Bourgogne.Ils ont donné à nos Ducs des Connétables, des Capitaines et Chevaliers bannerets qui ont rendu des services avoués et reconnus par ces mêmes Ducs.

Milon Ier de Frolois -1038- (1)

Milon de Frolois parait comme témoin dela donation que Rainault, seigneur de Châtillon fit à l’abbaye de Saint Bénigne de Dijon de l’église de St Julien sur Norges au pays des Assuariens.Rainault fait don de cette église, avec toutes ses dépendances à l’Abbé Halinard, le jour de son entrée en religion. « qui me codem die monachum facit », du consentement d’Elisabeth, son épouse et d’Humbert, son fils.L’acte fut passé le samedi 2 décembre 1038. Henri Ier étant Roi de France et Robert, son frère, Duc de Bourgogne, en présence d’hugues, évêque de Langres, de Béralb, évêque de Soissons, de Garnier, prévôt des chanoines deSt Etienne de Dijon, de Guy de Grancey, de Milon de Frolois,d’Aduin de Beire.

Valdin de Frôlois -1080-

Milon II de Frôlois (2) ou Miles de Frolois -1098- fils aîné du précédent et frère de Valdin de Frolois qui donnera la branche de Lorraine- les Ludre-Frolois.

Il est témoin de la fondation de Citeaux en 1098. (8 siècles plus tard en 1898, le Docteur Regnault, propriétaire du château de Frolois, sera à son tour le témoin de la réouverture de Citeaux).

Il est un des seigneurs ayant le titre de familires ( sizième rang) du Duc de Bourgogne- témoin d’un charte de ce prince en 1102- d’une autre en faveur du prieur de St Marcel de Châlon en 1104 et fonda l’abbaye d’Ogny en 1106 avec Gaudin de Villaniesen.

En l’année 1102, Milon II de Frolois est témoin d’une charte d’huguesII, qui après la mort, du Duc Eudes I, son père,au chapitre de Saint Bénigne.

Miles de Frôlois se trouve à la dédicace de l’église St Bénigne faite par le Pape Pascal II en 1106.

L’acte de promesses et donations du Duc à Saint-Bénigne, porte également les noms de Hugues de Grancey, Gauthier de Thil , et de Gile de Frolois. « Benzo-gilo de Frollesio ».

Hugues II voulant établir une foire à Dijon, qui se tiendrait chaque année le jour de la fête de la Nativité de St Jean Baptiste en un lieu dépendant de l’autorité de l’Abbé de St Bénigne.Ce consentement fut donné par les moines de St Bénigne, l’évêque de Langres…et de Milon de Frolois.

Homont de Frolois

Suite à un grand différent étant survenu entre les moines de Flavigny et les gentilshommes du voisinage.Etienne de Bagé, évêque d’Autun, convoqua en 1113, une assemblée de Barons afin d’apaiser ce litige.Parmi les nobles convoqués était Homont de Frolois.

Imbert de Frolois

Il est fait mention, d’Imbert de Frolois à l’occasion de l’introduction de la communauté de la première maison de filles de l’Ordre de Citeaux (le monastère de Notre-Dame du Tard-1132).

Ponce de Frolois (3)

Fils aîné de Million II, succéda à son père et tenait le château vers le milieu du XII siècle.En l’année 1143, Ponce fut témoin de l’hommage du Comte de Blois. Eudes II est le premier qu’on sache des Ducs de Bourgogne qui se soit fait rendre les devoirs et fiefs par le Comte de Blois, tant pour le Comté de Troyes et d’autres fiefs qu’il tenait du Duché de Bourgogne.

Ponce eut deux enfants connus, Milon qui lui succéda à la seigneurie de Frolois et Marguerite qui épousa Eudes Ier de Grancey et de qui descendent les Frolois-Grancey.

Milon III de Frolois (4)

Ce dernier fait une donation en 1140 à l’abbaye d’Acey.

Guillaume de Frolois

Guillaume fait en 1170, avant de partir en Palestine, une donation à l’abbaye d’Oigny.

Milon IV de Frolois(5)

En 1190, il fait partie de la troisième croisade avec Hugues de Vergy, Cleimbault de Noyers, Jean de de Villers-la-faye, Jean et Guillaume de Drée, Jean et gauthier de Chatenay, Hugues et Liébault de Beauffremeont.

En 1213, Eudes III accorde droits de Franchise aux bourgeois de Châtillon sur Seine et dont un des témoins n’est autre que Milon IV en qualité de « Maréchal ».

Sa tombe est située en l’abbaye de Fontenay.

Alix, Dame de Frolois ,sa veuve, apparaît dans une charte datée de 1258, par laqelle Hugues IV fait savoir qu’Alix, Dame de Frolois et ses deux fils, Jean et Eudes, reconnaissent donné en aumône à l’abbaye de Fontenay, dix livres de terres dijonnaises et sept septiers à prendre chaque année sur les moulins de Frolois.

Miles de Frolois-Abbé de Flavigny- (frère de Milon IV selon Courtépée)

Quarante deuxième abbé de Flavigny. Il eut la lourde charge de rétablir l’équilibre financier de l’abbaye en empruntant plus de 4000 « mouton or » avec Hugues pour caution.

Milon de Frolois -1242-

Seigneur de Frolois, fit en 1242, par la médiation de » l’évêque d’Autun, un accomodement avec l’abbé de St Seine, par lequel il fut règlé que cet abbé donnerait aux seigneurs de Frolois, lorsqu’ils lui feraient hommage, dix livres au lieu d’un palefroi que Milon prétendait lui être dû.

----Rochefort de Luçay, seigneur de Frolois , sire de -1250-.

Sa pierre tombale est également à Fontenay : « Chevalier, les mains jointes, tête nue, pieds posés avec un chien couché à terre, souliers pointus ».

Miles de Frolois -1256-

Il succéda à Milon de Frolois et reprit le fief de Noyers, pour ce qu’il tenait de lui à Bieruz et à milly, près de Chablis ; sauf la foi lige qu’il devait au Duc de Bourgogne. Il reconnaît que pour Milly, il doit un mois de garde à Noyers.(L’acte est de 1256) et le nie de Frolois et prend la qualité de chevalier.

Jean de Frolois -1288-(7) –incohérence de dates

Fils de Milon IV et d’Alix.

Il reconnaît, dans un acte de 1296, tenir du Duc Robert II, en fief-lige, Courcelles (près de Grignon), Marigny (près de Montfort). Il donna par échange au Duc Robert II, la châtellenie de Frolois, contre des biens aux lieux de Gissey-sur-Ouche et Marigny.sur-Ouche.

Eudes de Frolois -1287-(8)

Très certainement, le frère de Jean de Frolois, Robert, Duc de Bourgogne, par son testament fait à Brazey, le 25 Mars 1297, établit pour conseil de régence,Hugues –son fils mineure, la Duchesse Agnès – mère du jeune Prince,l’evêque d’Autun, Hugues,Jean de Vergy, Liebault de Beaufremont et Hugues de Château et en cas où l’un de ces seigneurs viendrait à mourir, que Guillaume de Montagne ou son frère le remplace et qu’au défaut des sires de Montagne,il veut que « Messire Eudes de Frolois, sire de Molinot soit en pouvoir et en l’état de celui qui mourra ».

Parmi les fiefs que Robert II veut que son fils Hugues V retienne et garde, et ne jamais céder, on remarque celui d’Eudes de Frolois.

Eudes de Frolois est enterré, lui aussi, à Fontenay. « Couvert entièrement de sa cote de maille, ses pieds sont armés d’éperons, un large baudrier soutient sa longue épée ».

Guy de Frolois -1291-

Quarante huitième Abbé de Flavigny. Il introduisit l’usage de la « chair » au prétexte que le poisson était très difficile à se fournir et à grands frais. Ferry de Frôlois- -

L’illustre Maison Ludre descend de Miles de Frolois, dont le fils cadet, Ferry, s’établit en lorraine, au XIII siècle, et épousa Cécile d’Amance, fille de Regnault, comte d’Amance.

Frôlois, en Moselle, fût érigé en Marquisat en 1757 par Stanislas.

Hughes de Frôlois -1299-

Chevalier, reprend en fief du Duc, les villages de Varincourt et de Poussanges, avec toutes leurs dépendances et la moitié du village de Boyer qu’il avait acquise du seigneur de la Roche-Nolay. L’acte de reprise du fief est de l’an 1299, au lendemain de Pâques.

Robert II, Duc de Bourgogne -1298-(10) Marié à Agnès de France, fille de St Louis.

De l’an 1298 à l’an 1305, la chatellenie de Frôlois fut propriété du Duc de Bourgogne, Robert, à qui Jean de Frôlois l’avait échangée. Robert, transmet en mars 1305, la Maison de Frôlois à son 4ème fils, Louis.

Louis de Bourgogne, Prince d’Achaïe -1305-(9) et roi de Thessalonique de par son mariage avec Mahaut de Hainaut.

Louis de Bourgogne, 4ème fils de Robert II, hérita de la seigneurie de Frôlois en 1305.

Alix de Frôlois -1311-(11).

En 1311, Alix procède à un contre-échange avec le Duc Hughes par lequel elle reprend possession de Frôlois et cède les villages de Pouilly, Bellenot et Villers.

Marguerite de Frôlois -1316- Marguerite de Frôlois, épousa Guillaume de Sennecey

Geoffroi de Frôlois-1320- Seigneur de St Germaion du bois, en bresse. Son gendre, est Geoffrrroy de Berzé.

Miles d Frôlois-1327- Il avait épousé, Simone de Berzé.

Agnès de Frôlois-1321- Elle épousa en 1321, Jean II de Thil. En 1366, alors que Jean II de Thil, guerroyait pour le Duc avec ses hommes du côté de Châlon-sur-Saône,d’Arby, l’un des chefs les plus redoutables des Ecorcheurs,que sa petite taille avait fait surnommer « Petit ange et Grand Diable », arriva le 20 mai 1366 sous les murs de Thil, espérant enlever en peu de jours,les richesses que le château renfermait. Le belle Agnès, qui n’avait que peu d’hommes, affranchis quelques années auparavant par son mari, ne put résister, malgré son intrépidité, plus de cinq jours aux assauts, et tomba entre les mains de ce chef d’aventuriers, qui heureusement du reste « se montra très loyal à la vertu de la Dame et usa bien discrètement avec elle des droits de victoire »(voyage Pittoresque en Bourgogne par Mr de C ).Celui-ci à puisé le fond de son récit aux sources historiques, mais malheureusement, le parfum de galanterie, qu’il parait respirer, perd beaucoup de son mérite si l’on remarque, qu’en 1366, « la belle agnès » était âgée d’une soixantaine d’années dont quarante cinq années de mariage.

Jean II de Frôlois –Maréchal de Bourgogne(12) En 1316, il fut choisi par la Duchesse Agnès, veuve de Robert II, avec Guillaume de Mello pour défendre à la cour de France, les intérêts de Jeanne, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne.La princesse, Jeannne, fut confiée, selon le traité de Vincennes (daté du 17/06/1316) à sa grand-mère, la Duchesse Agnès.

Jean II est témoin du mariage du Duc Eudes IV de Bourgogne avce Jeanne de France, fille de Philippe Le Long. Il assiste également au mariage,en 1347, de Jeanne de Bourgogne avec Aimé, Comte de Savoie.

En 1328, Jean II, rend hommage au Duc pour .En 1342, il est seigneur de Chorey ;en 1340, il fait construire le Château de Savigny-les-Beaune, puis celui de Molinot en 1346.Il est aussi seigneur de de Cussy-la-colonnne, de Demigny, de Montigny, Montfort, Rougement…etc. Sanvigne,Montricault,Salmaize,Pernant,Magny,Cergy,Poncey sur Saône…

En 1355, Jean Le Bon, roi de France et Régent de Bourgogne, pour le jeune Philippe de Rouvres dont il avait épousé la mère Jeanne de boulogne, ayant besoin de puissants secours pour repousser les ennemis du royaume eut recours aux seigneurs bourguignons dont Jean II de Frôlois.

Dans les archives de Bourgogne, on peut lire « Voyage fait à Frôlois le 12 Août 1360 pour y porter les lettres du Châtelain de Semur, relative aux paroles que messirev Givard de Mairey ( qui avec son acolyte, Jacques de Bourboncourt s’étaient mis à la tête d’un parti d’aventuriers.Ils furent arrêtés par les troupes bourguignonnes aux environs de Monréal en Auxois dans les premiers jours de 1360, emprisonnés et exécutés à Semur le 21 Août de la même année) avait dites alors en prison au Donjon de Semur, touchant l’honneur et l’Etat de Monseigneur et de tout le pays ».

Philippe de Rouvres, à son retour de Flandres, où il venait d’épouser Marguerite, écrivit à sa sœur Jeanne de Bourgogne d’aller trouver la Duchesse à Juilly.Le Duc voulait alors se rendre à la Cour de France avant d’introduire la jeune Duchesse en Bourgogne. Pour aller à la rencontre de sa belle-sœur à Juilly, Jeanne s’arrêta à Frôlois, le 11 Août 1360, pour y coucher.

Jeanne mourut vers la fin de l’année 1360 et Philippe de Rouvres, un an plus tard (09/12/1361).Le roi Jean le Bon, hérite alors du Duché de Bourgogne. ( le Duché de Bourgogne fut soumis durant quatre année à payer un impôt pour payer la rançon pour délivrer e Jean le Bon,des Anglais.

Guy de Frolois -1358-(13)

La prise de Jean Le Bon par les Anglais à Poitiers (19/09/1356) fut une consternation générale, mais encore plus sensible en Bourgogne qu’ailleurs.Cette province perdait son Régent, son Gouverneur, et avec lui, un grand nombre de ses meilleurs sujets qui s’étaient épuisés pour aider ce prince à résister aux ennemis.

En 1358/1359, les seigneurs Bourguignons, pour empêcher que la province ne devînt la proie des ennemis, se partagèrent en plusieurs compagnies qui avaient chacune un chevalier banneret pour chef. Les compagnies de nobles à cheval et en armes étaient de 200-150-140-100-60 ou 40 hommes.

Guy , chevallier banneret, était chef et capitaine d’une compagnie de gens d’Armes au service du Duc Philippe de Rouvres. En 1359, sur les ordres de la Reine Régente, le Maréchal de Bourgogne s’avança vers Châtillon/Seine avec ses compagnies, dont l’une est celle de Guy de Frôlois. Mais tous ces seigneurs ne purent empêcher les Anglais d’entrer au Duché, ni les forces des les en sortir.Une bataille s’engagea à Brion, près de Châtillon/Seine. L’action fut vive mais les Anglais, plus nombreux furent victorieux et firent plusieurs prisonniers de marque dont Miles de Noyers.De là, ils se répendirent en Bourgogne, qu’ils ravagèrent en particulier l’Auxois et s’emparèrent de Flavigny le 27/01/1359 et y restèrent six semaines

La Bourgogne, désirait à tout prix se débarrasser des anglais.Le 10 mars 1359,après bien des démarches, le roi d’Angleterre remettait Flavigny au duc de Bourgogne contre 200.000 deniers d’or au mouton.Pour assurer ces paiements, le Duc doit engager un certains nombre de prélats, de villes et de nobles dont Guy de Frôlois.Les nobles se livrèrent alors au Roi d’Angleterre et Guy de Frôlois fut transféré à Londres en 1359 et transigea sa propre libération le 02/06/1363.( alors que la libération des autres n’eut lieu que le 28/03/1364).

Le 29/09/1363, Guy de Frôlois, est nommé Capitaine Général de Bourgogne, par Philippe le Hardi, chef des Ducs de la deuxième race et alors Lieutenant Général au Duché de Bourgogne, pour le roi son père.

Le 16/05/1364.Guy de Frôlois participe à la bataille de Cocherel sous les ordres de Du Guesclin.Etait présent, également, Geoffroi de Frôlois.

Jeanne de Frôlois

En 1357, effrayé de l’irruption des Anglais en plusieurs provinces de Bourgognes, on mit des capitaines et des gens d’armes dans tous les châteaux.

Marguerite de Frôlois-1365-(14)

Fille de Jean de Frôlois et héritière de Guy de Frôlois, son frère.

Hugues de Frôlois-1366-(15)

Jeanne de Frôlois -1399-

Antoine de Vergy- 1430-(16)

La maison de Frôlois entra par alliance dans la Maison de Vergy.

Antoine de Vergy, Comte de Dommartin et seigneur de Champlitte, conseiller et Chambellan du Roi et Maréchal de France, était fils puiné de JeanIII de Vergy et de Jeanne de Châlon. Henri V, Roi d’Angleterre, soi-disant, Régent de France, le fait Maréchal. Philippe le Bon, lui donna le collier de l’Ordre de la Toison. En 1430.Depuis, il fut Gouverneur de Champagne et de Brie.

Guillaume de Chateauvillain, seigneur de Grancey, qui avait grande faveur à la cour de France s’aperçut ou crut s’apercevoir qu’on lui préferait les Vergy.Sa jalousié éclata qu’il tenta de se rapprocher encore plus du Roi en lui faisant hommage de toutes ses seigneuries de Bourgogne, et promit de le servir excepté contre le Duc de Bourgogne.Ce qui ne l’empêcha pas d’être mêlé à un complot dont le but était de surprendre et d’escalader la ville de Dijon.Guillaume ne vint alors plus à la cour de Bourgogne mais envoya une lettre de menace à Antoine de Vergy, qui voyait mal comment il serait possible de s’en prendre à ses châteaux.Mais , c’était sans compter sur la fourberie qui préfera s’attacquer à l’abbaye de Thuley, alors possession des Vergy.Elle fût pillée et Guillaume revint, sinon couvert de Gloire, du moins chargé du butin.

Ces deux là étaient sur le point de causer les plus grands troubles dans la province, si bien que Le Conseil du Duc leur défendit d’en venir aux mains et donna l’ordre aux garnisons du Langrois de courir sur le premier qui se mettrait en campagne. Le Duc insista pour qu’Antoine de Vergy n’usa point de représailles. Mais Guillaume, désolait la province par « ses courses, pillements, ravissements, brûlements et autres ruines de Guerre ».De toute nécessité, il fallut , lever une petite armée et marcher sur Grancey, seigneurie de Guillaume.A la tête de cette armée, Jean de Vergy, Sénechal de Bourgogne. A son service, Le prince d’Orange, les comtes de Joigny et de Fribourg, plusieurs Vergy, les sires de Beauffremont, les seigneurs de Vienne et de Pontailler.

La troupe se mit en marche en mai 1434 et arriva le 14 ami devant Grancey.Assis sur un promontoire, Grancey passait pour imprenable.Mais après un siège de trois mois, préssée par la famine et sans espoir d’être secourue par Guillaume, la garnison de Grancey signa sa capitulation le 18 Août avec Jean de Vergy.La capitulation fut ratifiée par le Duc le 25 Août, sans qu’on est vu trace de Guillaume et de ses 1600 hommes d’armes.La forteresse fut démantelée, les fortifications ruinées et en suite remise à Bernard de Chateauvillain, frère de Guillaume et seigneur de Thil.

Antoine de Vergy mourut sans postérité et laissa Frôlois, à son frère, Charles de Vergy.(17)

Le crie de guerre des Vergy est « Vergy » et Antoine ajouta « Notre Dame ».

Guillemette de Vergy(18)

Guillemette de Vergy, dame de Frôlois, épousa en premièes noces , Guy de Pontailler et en seconde Claude de Toulongeon,seigneur de la Bastie. A la mort de Charles le Téméraire en 1477 devant Nancy, Claude de Toulongeon se déclara pour le partie de la fille de Charles le Téméraire et avait formé un noyau de chevaliers fidèles et ne voulurent point assister aux Etats que les commissaires de Louis XI. Claude de Toulongeon ne voulait pas du joug de la Monarchie, il était l’âme de la résistance, attachés aux traditions et à l’indépendance de la Bourgogne. Alors que La Trémouille entre en Franche-Comté et commence sa campagne militaire par des actes d’une cruauté inouïe, menace les villes de Besançon et Dôle,la cause bourguignonne à la veille d’être perdue, Claude de Toulongeon n’écouta plus que la voix de l’honneur et leva l’étendard de la révolte.Les principaux seigneurs se rangèrent à ses côtés.Et Louis XI devant autant de bravoure n’aura d’autre solution que de conclure une trêve le 11 Juillet 1478 avec Maximilien d’Autriche.( marié à Marie de Bourgogne). Durant, les trois années suivantes, malgré les pourparlers, la guerre fait rage, le feu et le sang désolent les campagnes. Louis XI par une guerre sans merci, prend possession de l’ensembles de forteresses de Bourgogne, dont celle de Frôlois, qui fut alors placé sous l’administration de Jean de Saulx qui dégrada cette seigneurie.

La seigneurie de Frôlois fut en suite donné par le Roi à Mr Des Channels(18), mari d’Alix de Pontailler, de manière à ce que les Vergy rentrent dans leurs terres.

Jean de Pontailler, son fils, Chevalier, seigneur de Thalmet, épousa Jeanne de Rochefort- dame de Montmoyen-et vendit la seigneurie en 1507 à Guy de Rochefort.

Guy de Rochefort (19) seigneur de Pluvot, premier Président au parlement de Bourgogne, ensuite, Chancelier de France.Il mourut peu de temps après et son fils Jean de Rochefort, dut essuyé de nombreux procès (du fait que son père n’avait pas payé en totalité Jean de Pontailler). Guy était Premier Ecuyer Tranchant de François Ier et épousa Anthoinette de Chateauneuf et mourut en 1550.Il laissa, deux héritiers, Jean-Claude et René de Rochefort.

René de Rochefort(20), gentilhomme ordinaire de la Chambre des Ordres de Roi, capitaine des hommes d’armes de ses Ordonnances, conseiller en ses conseils D’Etat et privé.Il épousa Jeanne Huraut qui lui donna un fils, Anthoine de Rochefort.

Anthoine de Rochefort (21), Chevalier, seigneur et baron de Frôlois.

Edmée Françoise de Rochefort (22), hérita de Frôlois en qualité de nièce d’Antoine de Rochefort, en 1624.

Elle se maria à François de Brichanteau, Marquis de Nangy.

Charles de Brichanteau(23), son frère, hérite de Frôlois à la mort de François.Il mourut également sans descendance.

Claude Alphonse de Brichanteau(24), son frère, prend possession de Frôlois et meurt en 1670 en laissant pour héritier, Louis Fauste de Brichanteau(24), colonel du régiment royal de la Marine, qui vendit la seigneurie en 1683, à Pierre de Ban de La Feuillée.

Pierre de Ban de la Feuillée.(25)

Le Roi, Louis XIV voulant le congratuler de tous ces services, érigea la baronnie de Frôlois en Comté par lettres patentes du mois de Mai 1684. Anthoine du Ban de la Feuillée, un des fils de Pierre, fut blessé au siège de Turin et se retira contraint et forcé sur ses terres de Frôlois.Il fut l’arbitre du canton, le père des pauvres.Il mourut en 1759.

François du ban de la Feuillée(26), son fils, prend possession de Frôlois en 1700, n’eut point d’enfant de son mariage avec Madame Catherine Françoise Planson et donna en faveur de mariage, la seigneurie à son neveu, François Henri du Ban de la Feuillée.

François Henri de Ban de la Feuillée(27) hérite de Frôlois en 1747.Mort à 79 ans le 3 mars 1791, sa femme, le suivit le 6 novembre 1791 à 77 ans.

Edme Lebascle, Marquis d’Argenteuil, héritier lointain, émigre à l’armée de Condé et trépasse le 28 Août 1791 sans postérité.

La seigneurie est alors confisquée comme bien d’émigré et vendue pour éteindre les dettes des Du Ban.

Parmi les créanciers, se trouve Nicolas Pierre Regnault (1738-1815).D’origine Champenoise,de petite noblesse,seigneur du fief de Vaubuzin, sans fortune, apparenté en Champagne aux Regnault de Beaucaron et aux Regnault de Savigny de Montcorps, il avait été appelé à Frôlois, par son demi-frère, François, Ecuyer, intendant des Du Ban de 1709 à 1789.

François Regnault(28), ami des Du Ban, leur compatriote aussi, d’autres disent, parents, ce qui n’a pu être confirmé fut nommé intendant du comté de Frôlois, à la mort d’un autre de nos parents, qui avait occupé le poste avant lui, le Capitaine Suilay de Grandbois.

Son frère cadet, Nicolas Pierre (1738-1815) avait épousé la veuve de Mr Jean-Baptiste Guy Dumont, née Guenebeau.( Tableau du grand-Salon)

Les Dumont et les Regnault, royalistes et chrétiens comme ils l’étaient, ne firent cette acquisition que dans le but de transmettre aux héritiers des LeBascle qui refusèrent, préférant s’acquitter de leur dette vis-à-vis des Regnault.

Nicolas Pierre Regnault de Vaubuzin (1738-1815).(29) Epouse Marie Lombard, veuve de JBaptiste Guy Dumont, le 21 septembre 1767.Il en naquit 5 enfants : - Nicolas François (1768-1777) - Francois (1769-1777) - Bernarde (1771-1828) Propriétaire de Frôlois.(30) - Michel (1773-1791) Propriétaire de Frôlois à la mort de Bernarde (31) - Nicolas Pierre(1779-1839), Propriétaire de Frôlois,à la mort de son frère, Michel.(33)

Nicolas Pierre Regnault (1779-1839) se maria à sa cousine, Jeanne Dumont et eut 4 enfants.Il habitait Vaubuzin. - Pauline ( 1804-) s.p - Marguerite (1824-) s.p - JBaptiste Guy (1805-1847) s.p Maire de Frolois.Monument à la sortie de Vaubuzin, en face de la ferme des Billaudet. - Pierre Paul Nicolas (1818-1882).Il se marie à Eugénie Dufour dont il 5 enfants. - Pierre Paul Nicolas Regnault (1818-1882) - Robert (1848-) s.p - Henri (1863-1926) Propriétaire de Frôlois.(34) - Marie (1850-1932) - Paul (1849-1929) hérite de Frôlois à la mort de son frère cadet, Henri.Paul épouse Marie Cogneux.(35)

Pauline Regnault (36), fille unique de Paul (1882-1976), épouse le 18 Août 1903, Anne Marie, Paul François Pierre Santiard, Médecin, commandant du centre de Réforme de Dijon, Chevalier de la Légion d’Honneur.Ils eurent 4 enfants. - Pierre (1904-1984) - Paul (1906- - Robert (1909- - Jean-Baptiste (1913

Pierre Santiard (37), épouse le 18 Août 1932, Marie Joseph Burin des Roziers.Ils eurent 5 enfants -Madeleine (1932- -Pierre (1935- -Henri-Noëlle ( -François ( -Marie-Odile (

Pierre Santiard (1935) (38) épouse en 1961, Gisèle Bonnard.Ce mariage donna 8 enfants. -Françoise -Florence -Pierre -Nicolas -Anne-marie -Marie-Dominique -Grégoire -Jean-Baptiste

Jean-Baptiste Santiard ( 1972 - )(39) épouse Nathalie Martin ( 2004) -Antoine ( né 12 octobre 2004) -Baptiste ( né le 7 septembre 2006).