Plan Local d'Urbanisme
Commune de! ! SAINT-VINCENT ! de-LAMONTJOIE Élaboration
Rapport de Présentation
Date du PLU arrêté le 26 Juillet 2016 Date du PLU approuvé le 13 Décembre 2017 1
rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
SOMMAIRE
Préambule p 4 Historique de l’évolution des documents d’urbanisme dans la commune p 5
1ère partie : diagnostic du territoire communal
Contexte territorial La situation géographique et institutionnelle p 6
Analyse paysagère globale p 10 1 - La commune dans les grands ensembles de paysages La morphologie Le relief L’occupation du sol La consommation des sols Le bourg et les limites Les entrées de village Les points de vue
2 - Les enjeux du paysage p 20
• Analyse urbaine p 22
Organisation du bâti Typologie d’implantation Le réseau viaire Les caractéristiques patrimoniales L’archéologie Le bâti Les capacités des réseaux
Analyse socio-économique p 30 La démographie Le logement L’activité l’emploi
L’agriculture p 41
Eléments de synthèse p 44
2 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
2éme partie : Analyse de l’état initial de l’environnement p 45
Le climat Le milieu physique L'hydrologie La végétation Les milieux naturels Les trames vertes et bleues Le SRCE
3éme partie : Les objectifs, les choix du PADD et du règlement p 57
Justification des choix retenus p 58 Description quantitative du zonage p 62 Synthèse p 64 Justification des choix retenus pour les OAP p 65 Prospective p 69 Description du caractère des zones et de l’évolution du zonage et du règlement p 70 Les emplacements réservés p 76 Les secteurs de préemption p 76 Les servitudes d’utilité publique p 76
4éme partie : Préservation et mise en valeur du paysage et de l’environnement p 77
Les effets de l’urbanisation sur le paysage Les effets sur la faune et la flore Les déplacements L’alimentation en eau potable L’assainissement Les déchets
5éme partie : Indicateurs d’évaluation du PLU p 80
ANNEXES p 81
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PREAMBULE
Le conseil municipal de la commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie a décidé, par délibération du conseil municipal du 12 Avril 2010, de réaliser son Plan Local d’Urbanisme dans le cadre de l'article L 101-1 et L101-2 et l’article R123-1 du code de l'urbanisme en lieu et place du Règlement National d’Urbanisme.
Le dossier de PLU conformément à l’article R 123-1 du code de l’urbanisme est constitué des pièces suivantes:
1 - Rapport de présentation
2 – Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)
3 - Les orientations d’aménagement et de programmation
4 – Règlement 4 - 1 - Pièce graphique (zonage et emplacements réservés) 4 - 2 - Pièce écrite (règlement)
5 - Annexes 5 – 1 Plan de servitudes 5 – 2 Les périmètres particuliers 5 – 2 – 1 Contraintes 5 – 2 – 2 Périmètre de préemption 5 – 2 – 3 Atlas des Incendies de forêts 5 – 2 – 4 Retrait Gonflement des argiles
5 - 3 Annexe sanitaire 5 – 3 - 1 plan d’adduction d’eau potable 5 – 3 - 2 plan d’assainissement
6 – Pièces administratives 6-1 Délibérations
Il s’agira de prendre en compte : - les contraintes supra-communales exposées dans le "porter à connaissance" - le respect de l'ensemble des lois et réglementations citées dans le « porter à connaissance » (loi sur l'eau, loi sur l'air, loi sur le bruit, loi sur le paysage, loi "environnement", décret relatif à l'archéologie, décret relatif aux espaces naturels sensibles, protection contre les risques majeurs -incendie).
La phase de diagnostic présentée dans ce rapport se fonde sur une analyse de l'état des lieux issue d'un travail documentaire et d'investigations sur le terrain. Elle hiérarchise ces éléments et en livre des synthèses écrites et cartographiques. Elle en dégage des problématiques qui permettent d'orienter les bases du projet de la commune.
Le contenu du rapport de présentation : 1. expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l’article L151-1 et L151-2
2. analyse l’état initial de l’environnement
3. explique les choix retenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durables, expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d’aménagement. Il justifie l’institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d’une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a) de l’article L151-41.
4. évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont
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le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.
5. Définit les critères, indicateurs et modalités retenus pour l'analyse des résultats de l'application du plan prévue par l'article L. 151-36. Ils doivent permettre notamment de suivre les effets du plan sur l'environnement afin d'identifier, le cas échéant, à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et envisager, si nécessaire, les mesures appropriées.
Historique des documents d’urbanisme élaborés dans la commune et contexte de la révision.
La commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie ne dispose pas de document d’urbanisme et est soumis au Règlement National d’Urbanisme. La particularité de cette démarche est de réaliser le PLU avec la commune voisine de Lamontjoie. Les points communs de ces deux communes sont nombreux et seront décrits dans les pages suivantes.
Les deux municipalités expriment la volonté, d’une part, d’accueillir de nouveaux habitants en nombre raisonnable et dans de bonnes conditions, d’autre part, de poursuivre un développement raisonné des bourgs ou des secteurs déjà urbanisés tout en respectant l’environnement et la qualité de vie.
Plus précisément, les élus pensent mettre en place à travers ces PLU : - une réflexion sur la politique de logement pour garantir et assurer dans le temps une diversité sociale, - un questionnement sur l’évolution démographique en lien avec l’offre en logement, - un réseau de cheminements alternatifs à la voiture, - des moyens de préservation du cadre de vie, des paysages et de la biodiversité.
Plus généralement les deux communes souhaitent réussir l’aménagement de leur territoire de façon durable et complémentaire afin de préserver sa valeur patrimoniale, environnementale, paysagère et économique.
La commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie n’a pas, à ce jour, à respecter un document supra- communal.
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Contexte territorial
La situation géographique et institutionnelle
La commune de Saint-Vincent de Lamontjoie (département de Lot-et-Garonne), 257 habitants en 2010, s’étend sur un territoire de 1530 hectares situé à mi-chemin entre Agen, chef-lieu de département, et Condom, sous-préfecture du département du Gers, et desservi par la RD931 Agen- Pau.
Positionnement de Saint-Vincent de Lamontjoie par rapport aux axes et pôles principaux (fond de carte Michelin)
Elle est limitrophe des communes de Laplume, Le Saumont, Le Nomdieu et Lamontjoie en Lot-et- Garonne.
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Communauté de communes
Elle appartenait à la communauté de communes des coteaux de l’Albret qui regroupaient 13 communes (Andiran - Calignac - Espiens - Fieux - Francescas - Fréchou - Lamontjoie - Moncaut - Moncrabeau -Montagnac-sur-Auvignon - Nomdieu - Saint-Vincent-de-Lamontjoie - Saumont) et compte 5684 habitants (17 11 2014)
Depuis le 01 janvier 2017 en application de la loi Notre la communauté s’est étendue et se nomme Albret Communauté.
Elle est composée de 34 communes : Andiran, Barbaste, Bruch, Buzet-sur-Baïse, Calignac, Espiens, Feugarolles, Fieux, Francescas, Fréchou, Lamontjoie, Lannes, Lasserre, Lavardac, Mézin, Moncaut, Mongaillard, Moncrabeau, Montagnac-sur-Auvigon, Montesquieu, Nérac, Nomdieu, Poudenas, Pompiey, Réaup-Lisse, Saint-Laurent, Sainte-Maure-de-Peyriac, Sainte-Pé Saint-Simon, Saint-Vincent-de-lamontjoie, Saumont, Sos, Thouars-sur-Garonne, Vianne, Xaintrailles.
Composé de 26 834 habitants au 1er janvier 2017. Nérac et Lavardac sont les seules communes qui dépassent les 2 000 habitants et la commune la moins peuplée est Lasserre avec 74 habitants.
La Communauté de Communes conduit, en lieu et place des communes membres, des actions et des réflexions d’intérêt communautaire dans les domaines suivants :
Au titre du groupe de compétences obligatoires :
1. Aménagement de l’espace
- Aménagement de l’espace via le Système d’Information Géographique - Protection et mise en valeur de l’environnement avec l’entretien de 80 km de sentiers de randonnées et des berges des rivières
2. Développement économique
- Création de la Zone d’Activité du Caudan à Calignac - Participation au budget de la Mission Locale par le biais du Syndicat Mixte du Pays d’Albret - Aide aux jeunes artisans et entrepreneurs pour leur publicité liée au démarrage de leur activité
3. La culture
- Mise en valeur de savoir-faire locaux comme le patrimoine culinaire (la poule au pot, les talents locaux) - Manifestations culturelles et sportives intercommunales - Adhésion à l’Office de Tourisme du Sud Albret pour la promotion touristique - Aide aux associations pour la communication de leurs manifestations culturelles, touristiques, et sportives
4. L’urbanisme
La communauté de communes du Mézinais avait la compétence de l’urbanisme. Le regroupement répercute cette compétence avec une application obligatoire en 2021.
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Au titre du groupe de compétences optionnelles :
La vie quotidienne - SMICTOM pour la collecte des déchets - Service de téléassistance Présence Verte pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées - OPAH
La voirie - Aménagement et entretien des 220 km de voirie - Mise en place d’un plan intercommunal pour la mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics
L’enfance jeunesse - Centres de Loisirs de Moncrabeau et Lamontjoie qui proposent des activités culturelles et sportives et des camps d’ados - Aide allouée pour la formation au BAFA/BAFD - Aide allouée à la micro crèche de Montagnac-sur-Auvignon - Financement de la bibliothèque interscolaire de Moncaut - Appui au périscolaire, à l’animation jeunesse et aux projets pédagogiques des écoles de notre territoire - Ludobus (jeux de société) - Transport des élèves pour les sorties sportives, culturelles et les rallyes - Ecole de Musique et de Danse - Arbre de Noël
Pays
Elle appartient également au Syndicat Mixte pour l’Aménagement du Pays d’Albret-Porte de Gascogne qui a été créé par les arrêtés préfectoraux des 29 avril et 22 décembre 1999. Son rôle n’est pas de se suppléer aux communautés de communes qui gardent leurs prérogatives et compétences territoriales. Le Syndicat coordonne les actions de développement et en assure l’ingénierie et le suivi.
Le Pays conduit des actions collectives de type plan de qualité, opération de restructuration de l’artisanat et du commerce, ainsi que diverses études. Par ailleurs, le Syndicat du Pays d’Albret est porteur du programme Leader dont il assure la gestion et l’animation. Le pays d’Albret est classé en Zone de Revitalisation Rurale et est labellisé Pôle d’Excellence Rurale.
Depuis le 31 décembre 2002, date de dissolution de la Communauté de Communes du Pays des Auvignons, 3 Communautés de Communes s'inscrivent dans le territoire de l'Albret : • la Communauté de Communes du Val d'Albret comportant 14 communes • la Communauté de Communes des Coteaux de l'Albret incluant 13 communes • la Communauté de Communes du Mézinais constituée de 7 communes
Le pays comptait en 2011, 28000 habitants.
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En 2014, le syndicat a prescrit l’élaboration d’un SCOT. La commune de Saint-Vincent-de- Lamontjoie ne peut donc pas pour l’instant prendre en compte ce document.
9 9
11 13
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ANALYSE PAYSAGERE12 GLOBALE
1 - La commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie dans les grands ensembles de paysages.
La commune appartient à l’entité paysagère du Néracais (Atlas des paysages de Folléa Gauthier). Caractérisée par les coteaux6 calcaires à dominante agricole.7 15 Le paysage de collines ondule généreusement et laisse apparaître des vallons cultivés. Le territoire communal présente les grandes caractéristiques de la « Gascogne Garonnaise » : vastes étendues cultivées au16 calcaire parfois affleurant et à la topographie marquéeForêt. de la Lémance L’ouverture du paysage s’est encore accentuéeVilleréal avec la disparition des boisements. C’est l’agriculture céréalière qui a pris place sur l’ensemble du territoire. Les pentes, les vallées et les crêtes5 sont maillées par ce parcellaire14 agricole, où les haies arborées parfois soulignent les cassures de terrains ou les fossés drainants. Elles sont les seuls éléments verticauxL’occupation qui restent du pour sol dessiner leMiramont-de-Guyenne paysage. Leur présence même limitée est essentielle pour préserver la qualité des 17 Les coteaux de Duras paysages. L’analyse de l’occupation du sol du département fait apparaître des spécificités tout à fait significati- ves dans les paysages. Le village de Saint-Vincent-de-Lamontjoie, implanté sur une crête d’où la vueLes porte forêts loin, occupent bien une au place- non négligeable delà1 des villages voisins. Cette implantation est caractéristique de cette entitédans paysagère. le Lot-et-Garonne, même si elles peuvent pa- raître petites au regard des grands massifs des dé- 2 partements des Landes et de la Gironde ou bien 18 encore de ceux de la Dordogne. Concentrées aux deux extrémités, l’une plantée de résineux, l’autre de feuillus, elles caractérisent à elles seules des pay- sages atypiques : le pays des Landes, le pays de la Les coteaux du Marmandais Lémance. Fumel Villeneuve-su-Lot En dehors de ces deux massifs, la forêt est ré- duite à quelques petits boisements toutefois un peu 19 plus concentrés dans les coteaux Sud de la Garonne 18 et dans le Queyran ; ailleurs, elle n’est plus caractéris- tique. Les fruitiers sont nombreux dans les vallées et Marmande ont depuis longtemps signé une grande spécialité du Lot-et-Garonne. Ils sont essentiellement plantés dans Les coteaux de Cocumont la vallée avale du Lot et la vallée amont de Garonne. La vigne, aux surfaces bien réduites comparées à celles Fruitiersde sa grande : prunes voisine d’Entebordelaise, occupe des territoires restreintsabricotiers et dessine par ses lignes géo- Forêt du Mas d’Agenais métriques les collinespêchers du Buzet, de Cocumont, de Duras, du Marmandais et de l’Armagnac dans le Sud- Echelle : 1/ 250 000e
Ouest. DPLG paysagistes Gautier, - C. Folléa Agence B. Atlas des paysages du 47- 2005 Des prairies d’élevage se concentrent dans le Nord-Est du département autour de Villeréal et Casteljaloux Agence B. Folléa - C. Gautier,Monflanquin. paysagistes DPLG 15 Partout ailleurs, la polyculture domine : blé, maïs, sorgho mais aussi chanvre, tabac, légumes (tomate de Marmande) dessinent une mosaïque suivant la qualité des sols. Les villes s’implantent essentiellement dans les vallées au bord des cours d’eau et les villages
Agen choississent plus particulièrement une hauteur (butte, coteau ou pente).
: forêt pins maritimes
Nérac : forêt de feuillus Massif des Landes : fruitiers
: vignes
Les coteaux de Buzet : prairies : cultures : blé, maïs, Agence B. Folléa - C. Gautier, paysagistes DPLG paysagistes Gautier, - C. Folléa Agence B. sorgho, tabac, chanvre, légumes Les vignes de l’Armagnac Echelle : 1/ 250 000e : villes et villages 12 Guide paysages et urbanisation dans le département de Lot-et-Garonne 10 Agence B. Folléa - C. Gautier, paysagistes DPLG 13 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
La morphologie : Des collines cultivées qui se donnent à voir.
Saint-Vincent-de-Lamontjoie, présente une topographie de collines qui oscillent entre une altitude de 190 mètres et au cœur du territoire communale à 90 mètres d’altitude dans les vallons et au près des ruisseaux. Le village étant à 186 mètres d’altitude avec une pente vers le sud et les lacs, a bénéficié de cette implantation en crête. Cette perception de la morphologie et donc de la silhouette du village est accentuée lors des saisons d’hiver et de printemps en l’absence de feuillage. Le territoire de la commune présente de très amples ondulations, régulières, avec par endroit des rebords abrupts qui singularisent les lieux (à l’ouest). Les implantations de bâtis se sont appuyées sur ce relief.
Si la morphologie a généré cette implantation, elle a pour corollaire de créer des co-visibilités entre crêtes très fortes.
Le territoire communal présente les grandes caractéristiques de l’entité paysagère : vastes étendues cultivées au calcaire parfois affleurant et à la topographie marquée, village perché d’où les vues lointaines, rares espaces boisés avec présence de haies… 11 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie Le relief
Le village est implanté sur un des points les plus haut sde la commune soit environ 186 mètres. Les collines se succèdent et mettent en scène le promontoire sur lequel se trouve le village.
160
191 171
186
182
186
Crête de Saint-Vincent depuis Lamontjoie
Depuis Saint-Vincent Depuis Saint-Vincent vers le Sud 12 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Occupation du sol
La majeure partie du territoire de la commune est constituée par l’activité agricole.
L’activité agricole constitue l’activité principale de la commune. Elle est dominée par les cultures céréalières (maïs, blé tendre, blé dur, tournesol, colza,) et des cultures plus diversifiées tel que melon, maïs semence… Sur la commune il existe quelques élevages de bovins. Les exploitations agricoles marquent le paysage. Elles constituent des repères à la fois historique et économique. Ces bâtiments sont le plus souvent organisés sur eux-mêmes avec une cour intérieure.
Les bois et haies végétales représentent une très faible part de la surface cadastrée de la commune. Malgré tout, les petites surfaces qui existent sont très prégnantes dans le paysage, localisées sur les versants non cultivés des collines le long des ruisseaux et autour des plans d’eau. La particularité de Saint-Vincent-de-Lamontjoie est la présence « du bois de la ville » en dehors de son périmètre communale (en partie sur la commue de Lamontjoie). Visible depuis la commune il participe à la qualité paysagère de la commune mais celle-ci n’a aucune prise sur son devenir. La ripisylve du ruisseau « de Vignes ou de Taillefer » en limite de commune au sud est importante tant en qualité que par rapport à sa situation. Elle sert d’interface avec le village de Lamontjoie et marque la topographie. Les haies et les arbres isolés qui subsistent ont une importance grandissante en tant que repère et participent au maintien de la biodiversité et à la qualité paysagère de la commune.
Sur la commune il est noté un nombre important de petits lacs et plans d’eau.
L‘activité humaine prend une part modérée de l’occupation du sol. Le réseau de voies, les habitations du bourg, et les fermes isolées se répartissent sur l’ensemble de la commune de façon harmonieuse. Il n’existe pas de hameau proprement dit mais certains sites en présentent les prémisses notamment au lieu dit « Tucourret » au nord ouest du village et de « Tirouat » au sud du village. Les anciennes fermes pourraient aussi y faire penser, au regard du nombre de bâtiments qui les composent. La construction de nouvelles maisons dans le cadre de lotissement constitue des quartiers nouveaux mais l’absence d’espace public structurant ne permet pas de les considérer comme des hameaux.
Hormis le bourg très présent visuellement ainsi que son extension, les fermes et maisons isolées constituent aujourd’hui les points d’habitat qui structurent la commune dont l’implantation se love dans le relief des collines.
Le réseau viaire donne à voir le paysage lointain et proche avec des effets de co-visibilité très marqués.
13 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie L’occupation des sols
L’occupation des sols se répartie entre : - les routes - le bati - les boisements - le sol cultivé ou non
14 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
La consommation des sols
L’analyse de la consommation des sols qui découle des article L141-3 du code de l’urbanisme fait apparaitre pour la commune de Saint Vincent de Lamontjoie une consommation de 5,6 hectares entre l’année 2004 et l’année 2014.
La consommation des sols entre 2004 et 2014 est établie par comparaison entre la photo aérienne de 2004 (source Google Earth) et la dernière mise à jour cadastrale de 2014.
Il apparaît une consommation de 5,25 hectares pour 18 maisons qui se décline à la fois pour des maisons isolées des groupements de maisons et 0,35 hectare pour deux bâtiments agricoles.
Soit une consommation de 2900 m2 par maison.
Ce constat met en évidence une demande sur la commune à raison de 1,8 maison dont la baisse des dernières années est due à l’application stricte du RNU (contrairement aux années antérieures) et à la crise économique de 2008.
Chemin Nr rural
1 Le projet dele 1,5 maison par an est réaliste pour la commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie.
Nb de
Francescas 2 La consommation des sols
‡ Moncaut 754 TROUL
5 753 3
755 Petit 757 756 759 758 Chemin 712 rural 714 a Nb ‡ rural Laplume 721 760 A1 Bonnefont Chemin Chemin rural de de 4 CheminBonnefont 39 761 Chemin b Nb 163 ‡ 750 722716 718 34 40 35 37 719 Nr 596 Chemin
Nr Voie a A1 33 38 162 Laplume 45 Nb Bonnefont rural 158 a 717 de 32 157 161 164 166 Nb 687 36 rural41 595 168 Nb Nb 42 167 Pont-Carros 639 LES PLANESES 160 A1 169 Laplume Laplume 638 636 de 43 244 ‡ 749 637 20 31 a rural Nb Nb A1 561 Bonnefont ‡ 640 212Nb 649 10 Auvignon b 46 147 29 A2 159 a648 de 165 GOUARDERE 254 275 615 534 19 PEYRE A1 30 171 11 (Ruisseau) 21 a QUARTARADE 269 270 657 Source 255 273
0A 22 METGE Chemin 44 243 170 145 28 12 A1 728 144 727 Metge 245 271 655 726 b 274 Chemin 654 242 rural658 731 730 729 a A 276 656 18 27 241 A1 732 a VIGNES DE GROUSSET Communale 211 613 140 123 b rural
Chemin 733 253 614 141 272 de 246 A Nb 647 723 Nb 17 536 a 588 210 268 124 724 VINNEAU 26 249 256 125 b 239 139 laRD n∞656 725 23 577 Rte.DÈpartementale ‡ 247 280 576 250 No294Route Nb575 au
dÈpartementale 138 251
4 ∞ 126 N n∞294 deLigardes 137 Saumont 248 CUSSARAT 289 25 579 578 208 LAMOTHE 238 ruralrural b c a BOURDIEU 279 LES CAMPOTS Trucourret 584 Nb rural 581 580 122 217 207 265 290 121 257 260 BONNEFONT 55 b 209 291 115 252 267 Chemin 136 Nb 127 15 L'ERMITAGE 266 287 259 de CheminChemin 593 204 288 au 16 49 585 634 a 286 119 A2 56 a b 203 a 135 a 50 592 14 Nr a 542 281 54 258 128 ENTRECHEMISE b 132 261 134 133 Nomdieu 51 24 Nb52 591 113 57 GABOURRE 130 Le Saumo-NÈgro Chemin rural 590 129 642 112 58 202 b 120 Nb 53 233 282 110 131 586 172 264 (Ruisseau) b 201 61 262 BiËre 608 rural Nb 606 101 94 332 Nr Nb 93 59 520 Nb 283 574 du 609 LEGENDE Nb 60 Nb A1 632 232 234 583 285 327 a 543 263 de 319 Mounicat
Metge 231 292 226 Metge 173 176 PRES DE PERESNb a 645 89 107 538 62 228 633 227 284 607 330 331 321 293 225 La 230 174 b 320 673 317 BOURDILES 229 200 189 329 ‡ Nb a 322 de 224 223 c 316 294 ‡ 5,6 hectares consommés 222 646 b 190 539 CAMP DE HAOU 219 527 Nb ‡ Nb Lacouche b 678 188 a a 221 Tucourret
104 103 au 105 Nb 106 341 199 175 Nb 333 342 323 296 BourdilÈs Nb 345 343 Nr Nb 315 entre 2004 et 2014 pour 318 295 Rouillac 220 195 344 a du ‡ b ROUSSERE rural BourdilÈs 599 Chemin 85 CAUBIET 191 178 548 604 a b 314 297
A1 PRAT-GROS 328 193 (Ruisseau) 340 346Nb 370 602a 677 a 187 LARCHE 643 368 192 671 371 324 517 301 547 384 313 734
Metge 194 b ROUILLAC b 696 b Laprade Nb BIERE A b 312 339 Nb 765A1 764
644 A1 347 372 693 b Bonnefont 337 Vendange Nb697 298 2 hangards agricoles 77 Nb 369 186 325 76 Saumo-NÈgro A 179 a 373 544 A1 698 183 310 Fontaine 69 A1 348 350 b a Nb 338 691 699 302 299 334 518 351 304 735 a 305 DESPEYROUX 336 b 694 689 303 N∞2 de 311 692 386 Voie Communale tucourret 672 367 de Tucourret 309 349 Nb 182 185 N∞2 rural 180 326 a Laplume 353 387 Nb 308 Laplume 70 695 184 Chemin rural Chemin 72 Communale181 306 335 366 rural 307 ‡ a 388 (Ruisseau) Chemin saumo-NÈgro 354 Voie de au 18 maisons 393 de Nomdieu ‡
690 391 763 71 de b Nr 352 375 Ruisseau 355 389 394 100 Nomdieu
380 VENDANGE 392 Tucourret a LACOMBE 377 390 99 374 379 376 395 516 365 A1 509 357 356 762 378 101
358 de b a 513 rural 526 508 415 Nb a 417 396 LAPRADE 87 514 de A1 397 97 102 a 398 525 371 Nb b 96 b 364 Tucourret 414 413 660 Chemin ‡ 512 A1 A2 95 103 Cheminrural
515 de TUCOURRET 86 Laplume 1
507 Nb 666 Nb Chemin 664 399 510 522 a 418 511 359 701 707 ‡ 88 CABOS de
Nb rural 363 659 85 8 Agen b 94 661 665 A1 de Nb 506 A1 419 407 663 Cazeaux A1 104 ‡ 745 89 ruralCouleau 362 Petit-Auvignon 410 408 Balia A1744 360 409 84 2 Chemin 90 b 505 706 a 505 R.D. n∞931 503 504 433 404 401 506 700 402 115 a Nr 7 508 361 82 b 116 507 Nra 420 405 a 510 441 b b 403 a N∞2 93 105 432 702 9 509 435 540 703 442 AU 83 a 511 de
502 436 704 Chemin 117 b 6 COULEAU 501 437 3 705 512 Bayonne Communale 541 71 91 (Ruisseau) 438 425 439 423 81 b 476 443 424 a 415 Nb 107
Nb 440 376 Ruisseau 416 496 CRABE A2 108 498 b 72 106 n∞6 513 497 444 TUCOURRET-SUD 11 Route 413 79 A1 118 500 Nomdieu 76 10 446 b a 477 743 b 412 77 112 377 Nb4 5 Nb14
dÈpartementale 674 a Nb 78 111 BORDENEUVE 514 A 445 741 73 109 110 b 515 740 451 75 a 115 ‡ 198 PEBOUE 739 50 a b 54 683 742 70 402 Nr 114 495 494 685 738 Saumo-NÈgro 517 746 A1 120 205 448 516 de a 737 Chemin 94 681 44 48 (Ruisseau) 449Chemin 747 Agen 490 736 GACHOT 518 682 121 b 95 519 55 676 453 74 MOUSCALIOUX 474 748 de 417 197 FREDERIC Nb 484 a 51 rural 97 b 485 rural 68 475 488 418 122 Nb 43 47 476 92 LASCOUCHURLES 710 113 486 454 52 422 419 A 204 206 93 A1708 96 483 424 communale Route 401 45 46 69 103 a 426 487 446 104 709 39 403 91 A1 479 398 106 a BALLETTE A2 de 203 480 Nb 102 455 GUINOT a 232 647 473 PIECE DE L'EGLISE rural 105 521 520 456 28 Nb 646 421 423 478 425 a 679 480 42 67 196 225 454 38 b b 101 n∞931 27 427 226 Nr MOULIN 90 40 199 100 420 b 45 98 25 N∞6 Le 461 457 126 b Ruisseau239 PEBOUE-SUD 230 Nb (Ruisseau) A1 Chemin 200 Nb 460 675 445 483 458 DÈpartementale 26 240 41 545 Ballette 231 650 rural 58 489 233 BARTHES 479 a a 648 680 470 543 61 444 A1 472 35 544 89 99 108 37 34 rural 202 478 644 459 33 29 443 488 428 127 Nb 241 523 649 462 A1463 32 373A2 447 224 Nb 30 518 rural Communale 651 464 474 542 44 441 482 242 83 46 201 MARTHET A1 88 469 475Nb 473 481 A1 222 Voie 465 Chemin Nr A1 24 21 442 396 227 Voie 36 Nb 65 209 SAINTE-GEMME 243 a a 448 487 81 522 d'Agen 66 128 82 468 d 360 490 Balia 87 476 109 A1 472 59 60 466 b 221 244 Nb A1 129 366 368 484 Nb 467 Nb 485 Nb 229 238 SAINT-LARY Tucourret a 110 478 n∞931 Chemin 218 245 84 AUROC Voie 138 4 23 ‡ 219 524 c c Chemin 486 a 86 31 20 LOTGE 525 370Source1 471 137 228 210 235 a Nb470 361 359 Nb a 234 73 0C b a b de 586 1 a 135 130 220 355 47 477 Nr b 217 Route Saint-Lary 512 b 587 2 BRUHET 0B Nb 369 rural
Le 2 b 236 79 Chemin 253 A1 3 134 LA GARBOUERE a A 85 LAPLAGNE A2 Nb41 22 136 Nb 139 212 b c MARTET-OUEST Nb CASTAGNES 17 Chemin Nb 358 237 N∞6 19 A1 511 Source Nb 12 354 b 40 527 131 397 515 252 c 74 Voie 362 344 a de 78 49 18 356 281 510 A1 526 465 365 215 254 195 b b A1 537 rural 72 b a 255 55 459 3 516 216 39 a 513 76 48 357 ‡ PIECE DE LA GRANGE 132 343 34 13 16 a 282 256 a Communale 56 75 LARTIGAU 536 Communale 279 528 140 345 COUZINES 466 517 251 610 609 71 50 529 10 Nb14 Nb a Nb de 353 278 539 465 b 33 Nr 15 Chemin 464 406 a CAMEVILLE 346 70 b LASMOLES A1 456 a
rural Nb 57 116 124 Bayonne 141 342 341 538 Nb 194 n∞203 142 LA JARDINIERE 408 250 A2 54 541 472 de 347 404 248 190 151 352 275 a 37 35 530 4 277 455 Voie Nb 62 ROUSSETTE 542 dÈpartementale 69 a CASSOURRETTE a 351 214 b Nb Saint-Vincent 337 274 123 623 Nb A38 407 405 51 125 531 471 473 150 Nb A1 192 505 Nb b 249 191 TINGUES 611 32 350 260 Lartigau 63 7 REGER b 58 36 474 152 338 149 257 Nr 193 Chemin a 660 52 581 340 658 339 A1 349 659 b 624 Ruisseau 185 504 348 59 122 532 b a A1rural 454 453 244 64 126 Nb 189 506 409 533 493 491 a 5 Nr 148 492 494 Nr MONTILLION 121 rural 117 186 495 65 61 53 273 31 183 286 535 534 496 129 154 497 498 336 272 502 364 363 ‡ 500 rural 392 537 6 153 499 335 MAGRET 127 536 a 501 Nb 539 THEZE 462 239 60 538 184 285 140 188 503 67 b 334 540 182 271 N∞6 541 a 161 HAURET 333 391 b 461 238 241 139 CarbouËre 458 138 399 393 245 384 269 66 155 390 460 130 137 SAUBOMIANb 187 270 a 243 543 385 459 ‡ Nb 268 242 142 382 Communale 177 162 de 457 582 383 Sait-Lary 289 252 181 Nb 267 264 176 156 Voie 297 630 135 136 Agen
178 266 BERDUCAT Voie Nb PassËres Chemin rural 253 d'Espiraux Pech-Ramon 157 629 246 rural ‡ ‡ LAGRANGE 175 250 240 131 de 180 394 157 378 Nb DubergÈ ‡ A1a 251 141 A1 159 160 625 229 b
rural 161 Chemin 329 582 b 163 298 225 132 134 299 BALIA Chemin 496 296 295 379 b CARREFOUR Nb 604 162 164 a A1 158 237 c Chemin 171 Route 149
Saint-Vincent 631 Communale 626 143 Nb 226 160 n∞131 330 395 BEAUREGARD 254 230 A1 a la 498
179 174 300 Cazneuve 249 627 b 163 b 497 rural 293 Village dÈpartementale 13 584 b 170 328 248 b a b a 255 159 169 PANE-BACQUE Nb 291 628 228 545 374 294 A2 633 a A1 Chemin a 145 612 A1 301 235 191 a Chemin a 634
172 165 a 632 227 du b 636 Nb 602 d'Astaffort Chemin 448 635 608 Espiraux 637 223 642 PIECE DE LAFONT a
224 du
Chemin Chemin Chemin 447 638 Nb 173 320 292 247 MOURILLION 108 327 a A2 233 A1 168 256 192 A2 547 ‡ b 302 b a
445 rural a 643 148 15 Bois 109 b Nb 304 N∞202 167 446 110 321 444 LABOURDASSE 193 a 452 a ESPIREAUX 107 319 152 NÈrac A MANNE ‡ 166 b a 316 N∞6 236 Nr 111 a 219 164 0D b a 257 400 474 221 194 187 146 b b 565 b 305 272 a 14 504 n∞931 A1 323 b 222 Nb de 451 443 A1 147 16 112 303 325 a b A1 a 151 317 475 441 577 a 456 b 573 322 a 318 306 b 503 220 549 Vignes a 314 a a 195 315 422 b 186 b
COUSTALAS 449 655 677 PASSERES
DaubËze Petit-Auvignon
rural rural rural a 575 576 423 216 198 120 Nr a 678 b 168 104 574 Route A1 196 551 a 450 Communale 567 421 Nb de a 572 128 258 213 20 a de Manne 129 218 dÈpartementale A1 169 105 130 509 307 AVERAN 440 679 197 570 a 217 A1 167 Nb b 439 b 571 a 313 b MOULIN 18 a Puits 564 131 CAZENEUVE 424 a Voie 166 312 b A1 de d'Agen 170 657 LABOULBENE 121 a 438 654 311 A1 653 165 Ruisseau 17 507 410 472 656 b A1 652 ‡ 569 Village Nb LES BOURRUTS A 437 du 214 a 568 282 106 279 19 127 280 a 562 563 259 283 566 du 28 524 420 436 A2 284 b 621 a 306 Nb 561 c Nb Nb b b rural 212 199 553 a 114 508 b 21 27 b
A2123 a ‡ 173 559 Espireaux Nr b 619 A1 417 309 285 ‡ 468 Balia N∞202 172
200 Bayonne 174 175 310 a Nb A1 Chemin 29 558 126 Astaffort Voie A1 419 425 a a 143 a 435 rural 122 TIQUET 418 428 434 26 Chemin A1
22 560 125 286 Nb
de de de a 25 522 796 145 305 JEANBACQUE 211 PELISSERY A2574 429 a Nb 30 124 523 a a PERROT RAGELOUP 576 430 433 557 579 b 431 210 a 171 24 176 Chemin 146 415 b 100 a 31 99 624 CAFE 432 Ap a ‡ 147 A 23 388 Nr 40 580 304 TAILLEFER 383 Nb Village 426 201 32 521 386 209 Nb Route 427 a 303 Vignes 693 389 301Nb 307 PLAINES DE CASSAGNE 382
148 414 555
Saubomia Saubomia Saubomia 617 579 33 98 366 413 AU 484 384 a 483 Nb Nb 156 92 692 397 287 178 530 519 288 302 93 529 Communale 396 387 300 A2 177 a Calvaire 385 b 501 580 97 Chemin 520 LAPLATTE Monument aux Morts482 a A du 492 Chemin 686 A2 Voie Communale 381 N∞5 de DaubËze 409 96 412 493 402 a 208 370 688 687 392 395 rural 95 CASSAGNE 149 495 393 394 b 308 94 157 369 U 403 155 367 179 V.C. N∞2 202 550 153 203 90 152 487 299 502 LATAUZIERE 150 689 399 SAINT-VINCENT Nb de 91 488 Nb380 rural 376 a
504 ‡ a 368 a LACASSORE 557 Voie 503 158 Voie 497 du Nb Nb 408 407 71 160 371 489 486 290 a 690 180 72 298
505 BOUSQUAT 372 494 289 au au
au LatauziËre b 491 378 b 312 35 73 159 A2 A3 498 N∞201 dÈpartementale A Bousquat 161 207 204 74 154 373 364 379 500 691 Bax 812 A2 70 517 Nb375 309 262 a 310
89 177 a 490 365 Goujon Goujon
Goujon 68 162 377 205 42 75 175 a b 371 297 313 43 813 a 83 a 366 VIGNES DE CASSAGNE 531 556 b 374 b 76 81 a 296 311 372 559 314 69 b b b 82 178 174 b 77 376 Nb 525 176 263 611 695 295 78 Nr c 67 88 A3 612 SABLE Ruisseau 66 329 328 c 362 a 558 COMMUNE DE LAMONTJOIE a 261 AU 697 84 a 291 561 65 A2 553 294 79 173 518 264 673 563 A 696 Nb 315 172 375 560 44 86 Nb
a 555 794 562 (Ruisseau) 698 Vignes 57 179 Communale 292 TOURON 80 381 a 171 694 674 Bayonne 318 257 Communale 293 613 676 a b 170 U682 64 Fontaine 577 PETIT BOUSQUAT 554 A1 256 56 85 360 672 675 237 380 a 319 PRES DE ROUBIN 233 670 PETIT CASSAGNE 384 680 361 578 685 614 b 58 a TIROUAT 684 374 45 669 330 a 181 167 250 251 87 537 683 b 184 385 605 671 667 b b b 359 665 616 de 180 A1 n∞131 565 46 63 386 a b a Nr 169 252 387 668 55 357 666 c 59 238 515 364 602 613
b 231 Nb 663 A a 321 564
239
3 3 ∞ ∞ N 182 365 N 240 183 396 567 60 A1 208 253 254 538 334 566 185 255 664 62 ROUBIN 388 de 207 PRADAS 616 a 54 186 335 326 568 ‡ 363 267 325 48 47 61 615 356 VIGNES DU PRADAS 206 VIGNES a
205 362 266 620 de 604 Nb 603 b de b 789 193 615 d 569 50 209 Voie 335 666 353 547 571 49 187 b Ruisseau 461
le 242 228 A1 210 355 Tirouat d'Astaffort a 53 PINCHON A1 618 462 51 A 361 662 544 399 b PETIT-PINCHON 622 617 211 268 460 a Nr 397 546 a 179 184
336 TIROUAT-SUD d'Agen
Bax Bax Nb 398 619 A1 227 463 d'Agen 204 790 A1 188 270 543 168 178 52 203 779 545 a 352 338 570 181 243 192 792 469 194 A1 778 400 677 668 621 337 572 467 468 LAPLATASSES 781 180 244 a Chemin 753 807 189 269 464 b 808 a 780 669 177 534 783 665 CUREGOUSSET Nb N∞931 191 337 671 N∞931 ‡ 391 190 793 782 573 811 A1 462 348 465 a 171 A3 390 461 401 A 351 Ruisseau 752 806 804 195 536 Source 226 b a 502 Source 614 Nb LA HOUNTETE 785 606 791 667 349 DÈpartementale 463 167 DÈpartementale
333 Source rural 748 A1 678 347 341 338 784 670 480 751 A1 332 b 673 466 245 GOUARDERE-NORD 675 450 166
Nr 749
201 201 ∞ ∞ N
805 200 196 N 213 340 449 Route 199 533 Route Le 672 350 469 b 225 468 750 787 343 467 a 948
348 de 1
Petit-Auvignon 983 avenue 459 c Voie 202 347 786 Mougire 344 Ruisseau 201 339 464 a 674 1
249 535 Route984 814 Communale 276 a 407 a A2 Vignes 246 224 PRES DE PINCHON 809 TananËre Nb 818 160 740 248 223 277 b 458 676 ‡ 739
214 b NÈrac 4 846 Touron
164 du 654 406 476 847 221 rural 345 a Nb 477 346 48010 163 Nb 457 810 408 6929 2 3161 278 Nr a 345 691481 Citerne 162 717 341 a 1031 8 482 690 696 247 664 b a 426 Monument aux Morts
198 Route 484 Source 159 Bax GOUARDERE 4837 485 a 495 157 222 AllÈe 6 5 489 duTouron 156 215 344 658 4864 487 490 1056 608 b des de 279 609 AUL
Anciens 3 dÈpartementale 695488 1 b TANANERE 420 2 ‡ 1 1030 Combattants a A1 Communale
MOUGUE 793 DÈpartementale 513 DÈpartementale 647 Saint-Vicent PETIT ROUDAN Kiosque ‡ Musique 220 528 739 Voie 532 652 743 Nb 419 475 773 409 Place du DominÈD.P. / 492 491 656 Nb740 735 b CastÈra 775 660 421 DOMINE 774 Nb 433 219 197 744 a 662 a Calvaire 741 Nb 859 Edmond MARJOULIN 11 216 et 634 Lamontjoie Boulevard 644 PETIT-MOUGUE b a a 646 776 745 85812 Rue 218 767 4692 Rue Nb 427 A1 468 b 474 Place (Ruiseau) 342 768 2 4703 467 de 769 777 432 du 771 632 RIGACHIE 824 526 630 428 Source Nb 3 rural 763 821 Rue Rue a Puits du
322 323 726 A1 818 429 466
931 ∞ Chemin 648 737 824 823 b n Chemin 785 820 4 DominÈ b 649 727 827 4635 217 527 b a 753 742 730 819 473 330 770 772 729 822 ‡ Rue 324 641 762 478 472 Rue 695 a 754 755 758 764 736 733 721 Chemin 759 682 732 712 625 476 architectes 696 b 750 765 786 b PIECE GRANDE 295 760 761 738 728 692 713 N∞131 Rue
751 731 Saint-Louis 694 746 752 757 756 734 723 722 6 b 717 693 635 825 Lamontjoie A1 712 724 718 830
de Marin 720 832 du Puits Place du Sergent 606 2 d'Agen 519
Rue 658
Nr Pellesac 656657 Nb Rue Rue Nr 831 1 1 A de Chemin 655
4 6631048
Nb du ‡ Rue 835 Astaffort 57 6186
de Rue 617 Trouil rural 8 TROUIL 837 612613614 a 669 Venant Lamontjoie TUILERIE 61561610 565 b 685a
Nr LAC DE PELLESAC (Ruisseau) PresbytËre 56 de 58 Nr 34 62 ‡ 684 562 826 1 CheminSaint-Jacques 683
33 555 567 59 a Belloc 682 Compostelle 561 c Pellesac de
Nb Chemin
55 563 1027 ‡ 531L'Auvignon 1006 515 560 Bayonne 532568514516 Perron 518 559 564 566 2 676 569 517 547 557 a 32 549 558 Chemin 533 554 rural 570
551 556
Chemin Nr Chemin 534 839 543 550 678 a 553
535 548 LABOURDETTE-OUEST
rural b Ruisseau rural 1 482 484 546 552 480 486
454 545 349 de
de 347 ‡ de 453 Bayonne 708 544 92 359 677 356 d'Agen b MOUTOUERO Lamontjoie 15 541 Chemin 507 376 383 542 508 505 351 364 1 353 R.D. N∞931 L'Auvignon 573 536 la 571 355 540 48 108 381 240 361 537 DIEUZEYRE 38 52 2 a 1 107 538 459 503 574 Bayonne 478 51 67 GADE de 6 539 1 49 ‡ 50 a 47 71 4451 Perron
473 Croix-Verte 387 1 464 a 456 68 a Lambronne b 389 239 457 ‡ a Lamontjoie 476 444 2 2 84 69 658 809 7 495 497 460 496 LAMAURAGUE 46 a 572 6 1 82 810 17 494 81 5 458 475 39 72 659 40 44 812 657 811 3 7 462 45 654 ‡ 26 73 656 8 461 492 a 80 814 465 25 74 1 111 813 493 822 479 16 d'Agen 815 9 10
REVIGNAN-OUEST 491 Saint-Vincent-de-Lamontjoie 2 75 79 824 Lamontjoie 488 0D 113 43 489 b 11
‡ 15 RÈvignan 490 152 467 24 466 b a 823 b 20 12 Venant 469 78 235 468 1 112 LasparguËres 470 19 41 154 18 42 a 77 a 17 471 205 203 8 1 498 157 153 LEMBEJAT 224 499 397 155 a b b 16 520 a LACABLANQUE 15 500 b c b a 343 576 114 14 204 LABOURDETTE 13 396 234 501 a b 577 21 2 579 de 223 578 522 146 22 Perron Calvaire 150 233 590 a 149 148 N∞201 2 a 147 575 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Le bourg, ses limites et la réciprocité des points de vues dans le grand paysage
Le village constitue la seule partie agglomérée de la commune dont la particularité est sa désserte excentrée des axes principaux. L’accès au village est à environ de 1,5 kilomètre de la route départementale 931, axe structurant entre Agen et Condom.
Néanmoins l’accès au village est possible par quatre points cardinaux. Ils permettent une appréhension globale de la silhouette et des entrées de village.
L’accès par le nord se fait par une petite route communale (voie communale n° 6 de Balia) de 3 mètres de large (emprise publique de 6 mètres). Celle-ci est implantée sur un plateau et permet de voir la silhouette du village dans toute son étendue. Ce qui marque cette entrée est l’implantation en rebord de plateau d’une part et d’autre part la présence de l’église, du cimetière et les maisons qui accompagnent le village. La maison récente se distingue par la « fraicheur des couleurs » mais son implantation est dans la continuité du village. Deux arbres majeurs cadre la vue à chaque extrémité du village.
A l’est l’accès par la voie communale n° 202 du village depuis la RD 931 est la route principale en provenance d’Agen. Sa situation en bord de plateau lui confère un rôle important en terme de qualité paysagère. Les points de vue sur la campagne y sont très importants et permettent une vue plongeante sur la ville limitrophe de Lamontjoie. La vue de l’entrée de Saint-Vincent-de-Lamontjoie est la même que l’entrée nord, les deux voies communales se rejoignant à 200 mètres de celui-ci. L’arrivée met en évidence l’église et son cimetière. Le mur de celui-ci constitue une limite franche et importante. Le parking récent à droite de la route mériterait un accompagnement végétal.
L’entrée ouest se fait par un chemin communal qui provient également de la RD 131 qui relie Lamontjoie à Le Nomdieu. Les vues offertes, sont importantes tant sur les lacs présents en contre bas que sur le bois de la ville a proximité sur les étendues agricoles. L’entrée offre des vues sur la maison récente et l’ancienne ferme qui borde la rue centrale du village.
Les vues depuis la RD 131 sont caractéristiques d’une route de vallon. La pente est lisible et l’implantation du village en hauteur et les maisons éparses permettent de mesurer l’étalement du village.
L’entrée sud se fait par la voie communale n° 3 du Tirouat qui provient de la RD 131. Cette route est perpendiculaire aux courbes de niveau ce qui lui donne son caractère encaissé (talus de part et d’autre). L’approche frontale vers le village est riche et donne quelques instants le sentiment d’ascension montagnarde. L’effet de point de vue est atteint. L’attractivité de la commune résulte en partie de son site. L’église et son clocher, les maisons et leur prolongement à l’arrière, de part et d’autre de la rue centrale crée une frontalité qui qualifie l’entrée. La maison récente à l’est est détachée du village, comme un point singulier compensé par la qualité de sa volumétrie (un étage)
Juste avant le village, le quartier de « Tirouat » présente les caractéristiques d’un hameau en devenir. Son impact est fort depuis la montée de la route du sud et retarde la vue sur le village.
L’analyse des entrées de village montre à la fois la qualité des lieux et leur fragilité. C’est tout l’enjeu de l’extension du village.
16 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie Les entrées du village
Entrée Nord
Entrée Est
Entrée Est
Entrée Sud
Entrée sud
Vue depuis la RD 931 17 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Les vues sur le territoire communal : le réseau viaire au service du paysage
Le réseau viaire est marqué par la topographie. Ceci qui permet de créer une relation de co-visibilité avec l’horizon et les coteaux voisins. Ce réseau de voies départementales, communales, de chemins ruraux est organisé de telle façon qu’il donne à voir, à visiter et à parcourir les paysages de la commune. Une vigilance doit être portée sur les constructions récentes pour maintenir la qualité des vues sur le territoire.
Les points de vue
160
191 171
186
182
186
RD 131
RD 931
18 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie Les points de vue
Vue sur le château depuis la rue intérieur du village
Vue sur le village depuis la campagne (à l’est)
Vue sur la campagne (à l’est) depuis la route départementale
Vue sur la campagne (à l’est) depuis la route départementale 19 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
2 - Les enjeux du paysage
Le paysage de la commune est un élément majeur de son attractivité et de la qualité du cadre de vie avec les vues proches ou lointaines. Si l’agriculture constitue le cadre majeur de celui-ci, les bosquets et les haies le dessinent et méritent une attention particulière.
Les caractéristiques de l’architecture locale de l’habitat sont à prendre en compte dans le cadre des réhabilitations futures. Les nouvelles constructions constituent un enjeu surtout au regard de leur implantation.
Pour préserver le caractère rural de la commune et la richesse de ses paysages, une politique volontariste est menée à travers le PLU.
Les enjeux liés au paysage peuvent s’établir ainsi :
- Rendre claire la lecture du paysage, du village et de ses extensions, en préservant les points de vues. - Ne pas rendre constructible les glacis de l’entrée sud. - Valoriser le village en traitant ses limites en : - aménageant les entrées ouest et nord pour harmoniser le seuil en vue des nouvelles constructions - délimitant une limite franche entre le bourg et son territoire agricole à l’Est - Maîtriser la consommation d’espace, - Mener une politique environnementale à l’échelle du territoire en favorisant le maintien d’un nombre important de haies bocagères en équilibre avec l’économie agricole.
• Effet de carte postale ! depuis la route départementale RD 931. Le village et le quartier de Tirouat sont misent en scène par rapport au lacs au premier plan ou bien à l’arrière plan du village de Lamontjoie en ligne de crête. L’enjeu est de ne pas étiré cette silhouette maintenant identifiée et attachée au village de Saint Vincent de Lamontjoie.
Photo : M. Gabriel Saint Mezard 20 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie Les enjeux
Point de vue à préserver
Point de vue Ecran végétal Enjeux de co-visibilité Element de trame verte et bleue
160
191 171
186 Element de trame verte et bleue et verte trame de Element
Element de trame verte et bleue
182
186
RD 131
RD 931
• Préserver les points de vue élements d’attractivité de la commune • Créer une centralité et développer le village et son «satellite «et le quartier de Tuccournet • Ne pas perturber l’agriculture • Ne pas diminuer les élements végétaux qui restent
21 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
ANALYSE URBAINE
Organisation du bâti
Saint-Vincent-de-Lamontjoie est une commune caractéristique des communes rurales où l’habitat est dispersé sur l’ensemble du territoire. Le bourg, en devenir, comprend peu de maison. Il n’y a pas pour autant de hameau proprement dit mais seulement des groupements de quelques maisons, souvent en linéaire le long des routes. La majorité de la superficie de la commune est occupée par des maisons éparses très souvent des anciennes fermes sans compter les fermes en activité aujourd’hui. L’organisation du bâti sur la commune, est scindée en plusieurs typologies qui se structurent de la façon suivante.
La première typologie : Le village Sa centralité résulte de sa fonction de service autour de la mairie, l’église et son cimetière, la salle des fêtes et son parking avec son terrain de pétanque. Mais l’absence de commerce limite son impact pour le reste de la commune. Le village offre une compacité relative et une frontalité d’entrée de bourg en provenance du sud. L’effet de rue (6 mètres de large d’emprise publique) existe sur 70 mètres. De part et d’autre de celle-ci, la présence de l’église son cimetière, la mairie d’un coté et la salle des fêtes de l’autre sont implantés dans le prolongement d’une exploitation agricole constitue Une maison récente à l’ouest s’inscrit dans le prolongement du bourg (même si elle est un peu détachée de celui-ci). Cette maison constitue les prémisses de l’évolution du village.
La deuxième typologie : Les groupements d’habitations La commune ne comprend pas de hameau proprement dit mais des groupements de maisons. Le plus important d’entre eux se trouve au lieu dit « Tirouat » à 200 mètres du village au sud. Le nombre de maison est de sept, il est plus important à ce jour qu’au village ou il y en a quatre. Les autres se trouvent au lieu dit «Moulin» (4 maisons), «Labourdasse» (trois maisons), «La Garbouere» (4 maisons), Tucourret (4 maisons). Mise à part à « Tucourret », la caractéristique de cette typologie est un allotissement mitoyen le long des routes avec une absence d’espace public. Au lieu dit « Tucourret » c’est un groupement de maisons autour d’un espace de prairie. L’ensemble est adossé à un bois. Ce quartier présente les caractéristiques d’un hameau en devenir.
La troisième : les maisons éparses Quelques maisons récentes ont été implantées dans l’espace de compagne, mais la majorité des constructions sont des fermes (corps principal et dépendances) et les bâtiments imposants qui les jouxtent. Ceci marque le caractère très agricole de la commune. Les fermes sont majoritairement occupées par des agriculteurs. Une petite partie d’entre elles n’est pas habitée. La question de leur devenir est posée.
Des constructions de caractère existent, telles que les maisons de maîtres qui témoignent de la société agraire des siècles passés.
Les implantations du bâti : Globalement les constructions sont implantées sur les plateaux où à flanc de colline. Certains groupements sont en ligne de crêtes et présentent les caractéristiques de la co-visiblité. Le point commun de cet urbanisme est l’absence d’espace public autre que les voies.
22 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie Typologie d’implantation Le village •Les implantations de maisons attestent de l’histoire de la commune en tant que commune agricole sans centralité. Seule l’église , le cimetière et la ferme et les deux maisons situées à proximité atteste aujourd’hui de celle-ci. Au fil du temps les maisons se sont implantées au bord des routes et témoigne de l’époque de la voiture. Les enjeux sont de faire évoluer cette approche. La création d’espaces publics pourrait être une piste de réflexion pour y arriver.
Lieu dit «Saint Vincent de Lamontjoie» Les groupements d’habitation
Lieu dit «Lagarbouere» Lieu dit «Tucourret»
Lieu dit «Tirouat» Lieu dit «Moulin»
Les maisons dispersées, les fermes
Lieu dit «Averan» Lieu dit «Saint-Lary» Lieu dit «Beauregard» 23 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Le réseau viaire : hiérarchisation des voies et déplacements
La commune est traversée par la voie structurante RD 931, celle-ci longe sa limite Est. La route départementale n°131 qui relie Le Nomdieu et Lamontjoie d’est en Ouest est la plus importante.
Le village de Saint-Vincent-de-Lamontjoie est à l’intersection de deux voies communale (N°3 et 202) et d’un chemin communal. Ces voies relient le village à la route départementale structurante qui relie Agen Condom. Le reste des voies sont des chemins ruraux qui maillent le territoire. Il existe également un nombre important de voies en impasses qui desservent les fermes. Le réseau communal est lié au relief et permet ainsi d’offrir des vues intéressantes sur la campagne. Les voies communales relient les routes départementales. Elles représentent peu de kilomètres par rapport à d’autres communes. La commune est globalement peu maillée et laisse percevoir un territoire très agricole.
Le trafic L’évolution du trafic atteste des usages notamment sur la RD 931 hors commune, le trafic augmente sensiblement au fil du temps sans pour autant perturber celui de la commune qui reste très local. Par contre le trafic dans la commune est faible et la traversée du village ne constitue pas une contrainte forte. L’accidentologie sur la commune est réduite. L’étude réalisée à partir des éléments contenus dans le fichier national des accidents corporels obtenu à partir des Bulletins d’Analyses des Accidents Corporels (Fiches BAAC) de décembre 2010 dénombrait 1 accident avec trois blessés légers. Depuis 2010 la mise à jour n’est pas connue, mais la connaissance d’autre accident non plus.
Transports en commun La commune n’est pas desservie par un transport en commun. Le parking du village créé récemment qui a aussi une fonction symbolique de future place peut servir de parking de covoiturage et ainsi organiser une limitation du transport individuel de la voiture. Les Voies
RD 218
RD 931
24
RD 131
RD 931 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie Les Voies
Voie communale Chemin rural
Voie communale n° 3
Les voies sont à l’échelle des déplacements et sont caractèrisées par des largeurs faibles. Cette typologie impacte les usages entre les agriculteurs et les habitants travaillants hors de Saint Vincent de Lamontjoie et construit le caractère Voie communale champêtre de la commune.
Voie communale Intersection avec la RD 931 25 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Les caractéristiques patrimoniales et l’architecture
L’intérêt patrimonial du bâti est symbolisé par les maisons de maître et notamment celle de Saint Lary, du 19eme siècle. La commune possède du patrimoine bâti non protégé: des fontaines, et des maisons vernaculaires. Ces édifices méritent une attention particulière. Certains éléments de ce petit patrimoine sont identifiés au titre de l’article L 151-19 La plupart des maisons sont construites en pierre avec un étage. Les fenêtres sont dans une proportion plus hautes que larges (1/3). Dans l’espace agricole peu de maisons sont récentes.
L’archéologie
La commune est impactée par la présence de sites sensibles au niveau de l’archéologie et constituent des contraintes à respecter.
Toute destruction de site (qui serait susceptible d’être sanctionnée par la législation relative aux crimes et délits contre les biens, articles 322-1 et 322-2 du code Pénal), le service régional de l’archéologie devra être immédiatement prévenu de toute découverte fortuite (article 14 de la loi du 27 septembre 1941, validé par l’ordonnance n°45-2092 du 13 septembre 1945), conformément à l’article L531-14 de code du patrimoine.
L’eglise et ses abords 26 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie Le bati
Maison des années 90, implanté en crête Maison des années 2010 en crête
Ancienne ferme, alignée à l’espace publique Ancienne ferme
Maison au coeur du village Maison des années 2000, quartier de Tirouat
Maison de maître Maison des années 2010 sur ligne de crête 27 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie Le bati
Ferme Maison éparse
Quartier de La Garbouere Quartier de La Garbouere
Pavillon récent Maison coeur du village
Salle des fêtes Maison récente quartier Tirouat 28 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Les caractéristiques des réseaux
EAU POTABLE L’adduction d’eau potable est desservie sur la commune. Le syndicat départemental EAU 47 est compétent pour ce service. Dans le village, le hameau de Tirouat à 200 mètres du village et dans le hameau de Tuccournet la capacité des réseaux est suffisante pour le projet de PLU.
ELECTICITE Les capacités du réseau électrique ont été analysées par le SDEE. Il apparaît une capacité du réseau en adéquation avec le projet.
ASSAINISSEMENT La commune ne possède pas de station d’épuration et au regard du nombre de lots potentiellement raccordables, la commune ne souhaite pas, pour l’instant, projet un tel équipement. Néanmoins les deux quartiers limitrophes des communes possèdent un assainissement collectif et ont pu bénéficier d’un raccordement au réseau collectif. Il s’agit du camping pour Lamontjoie et du quartier de « Brunet » pour le Nomdieu.
29 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE
Une reprise démographique sensible depuis 20 ans, après un siècle de déclin.
Située sur la RD931 Agen-Pau, à 20 kilomètres d’Agen dont l’agglomération est en forte expansion économique et démographique, Saint-Vincent de Lamontjoie s’intègre progressivement à la dynamique impulsée par le chef-lieu de département.
Les pôles d’emploi dans un rayon de 50 kilomètres autour de Saint-Vincent de Lamontjoie (Source : INSEE RP)
Le territoire encore très rural et agricole dans lequel s’inscrit la commune connaît depuis une dizaine d’années une reprise démographique soutenue, sous le double effet de l’arrivée de ménages originaires d’autres régions de France, attirés par le cadre et la qualité de vie, et de la dynamique agenaise qui se propage progressivement, de proche en proche, à des espaces de plus en plus étendus. Ces tendances sont susceptibles d’être confortées par le développement attendu des zones d’activité situées en rive gauche de la Garonne, et à plus long terme par la mise en service de la gare TGV d’Agen, dont l’implantation est également évoquée en rive gauche.
30 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Evolutions démographiques de 1999 à 2009 (Source : INSEE RGP&RP)
Evolutions démographiques de 1990 à 1999 (Source : INSEE RGP&RP) Saint-Vincent de Lamontjoie, village rural dont l’économie a toujours été principalement fondée sur l’activité agricole, a connu une lente déprise démographique qui s’est traduite par la perte de près des deux tiers de sa population en un peu plus d’un siècle, la commune ne comptant plus que 189 habitants en 1990. Depuis cette date, les tendances se sont inversées et Saint-Vincent de Lamontjoie connaît une reprise démographique qui, modérée dans un premier temps, s’est fortement accentuée au cours de la dernière décennie sous l’effet de l’arrivée en nombre d’une population nouvelle.
31 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Evolutions démographiques de la commune de Saint-Vincent de Lamontjoie de 1876 à 2010 (Source : INSEE RGP&RP)
Cette dynamique récente s’est ainsi essentiellement fondée sur un solde migratoire (différence entre les arrivées et les départs) fortement excédentaire, alors que le solde naturel (différence entre le nombre des naissances et celui des décès) est pour sa part légèrement positif.
1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2009 TOTAL
Solde naturel -5 -4 +4 +2 -3
Solde migratoire -24 -23 +4 +57 +14
Evolution de la population -29 -27 +8 +59 +11
L’arrivée de jeunes ménages engendre un rajeunissement de la population, assez rare dans les communes rurales : la moyenne d’âge diminue d’un an –de 42 à 41 ans- entre 1999 et 2009, alors que dans le même temps celle de la communauté de communes progresse d’autant, de 43 à 44 ans. Le nombre de naissances se stabilise à environ deux par an.
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : nombre moyen annuel de naissances et de décès par période intercensitaire (Source : INSEE RGP&RP)
32 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie et communauté de communes des coteaux d’Albret : répartition des habitants par classes d’âge en 2009 (Source : INSEE RGP&RP)
La répartition de la population par classes d’âge et son évolution entre 1999 et 2009 confirment le rajeunissement évoqué ci-dessus : les moins de 45 ans représentent 57% de la population (communauté de communes : 50%), les 60 ans et plus seulement 23% (communauté de communes : 29%). Seules deux classes d’âge voient leurs effectifs diminuer, les 15-29 ans, quasiment stables, et les 60-74 ans. A contrario, les effectifs des moins de 15 ans progressent de 21 unités (+ 70%), ceux des 30-44 ans et des 45-59 ans de 19.
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : évolution de la répartition des habitants par classe d’âge entre 1999 et 2009 (Source : INSEE RGP&RP)
Un accueil de population essentiellement fondé sur la construction de maisons individuelles en accession à la propriété. L’accueil de cette population nouvelle s’est concrétisé dans un premier temps par la résorption progressive du parc de logements vacants, désormais extrêmement limité (le taux de vacance était en 2009 de 2,9%, bien inférieur aux moyennes communautaire -8,4%- et départementale -9,5%), puis par la construction de logements neufs, le plus souvent de type pavillonnaire : de 1999 à 2011, 23 logements individuels ont été réalisés, soit 1,8 par an en moyenne, en quasi-totalité à l’extérieur du bourg, sur des parcelles en général de grande taille (superficie moyenne : 2900 m²). Ces habitations récentes ont essentiellement été construites sur la période 2002-2008, l’absence de document d’urbanisme constituant désormais un frein à la délivrance de nouvelles autorisations de construire. La part des résidences secondaires reste modérée (8,6% du parc), un peu inférieure à celle observée sur les Coteaux d’Albret (9,9%) mais supérieure à la moyenne lot-et-garonnaise (5,9%). La grande majorité des constructions neuves est l’œuvre d’accédants à la propriété. Le parc locatif, légèrement sous-représenté (15% des résidences principales - dont un logement communal - pour
33 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie une moyenne communautaire de 17%), stagne pour sa part : alors que le nombre de résidences principales progresse entre 1999 et 2009 de 26 unités, seuls deux logements locatifs supplémentaires sont recensés.
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : évolution de la répartition du parc de logements de 1968 à 2009 (Source : INSEE RGP&RP)
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : évolution du parc de résidences principales entre 1999 et 2009 (Source : INSEE RGP & RP)
Dans ce contexte, le parc de résidences principales reste peu diversifié : les petits logements (T3 et moins) ne représentant que 13% du total (Coteaux d’Albret : 14%). La production nouvelle est en effet composée aux deux-tiers de maisons de cinq pièces et plus.
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : évolution de la répartition des résidences principales par nombre de pièces entre 1999 et 2009 (Source : INSEE RGP&RP)
34 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
L’arrivée de nouveaux ménages a engendré un renouvellement marqué de la population de Saint- Vincent de Lamontjoie au cours des dernières années, comme, plus globalement, de l’ensemble du territoire communautaire : près de la moitié des habitants actuels n’y résidaient pas dix ans auparavant, et un tiers s’est installé dans les 5 ans. Ces nouveaux arrivants sont jeunes (seuls 7% ont plus de 55 ans), et sont pour les trois quarts originaires de Lot-et-Garonne. Ils constituent également des ménages de taille nettement plus importante que les familles implantées de longue date. En effet, le nombre de personnes par foyer diminue progressivement en fonction de l’ancienneté d’emménagement sur la commune, du fait dans un premier temps du départ des enfants pour poursuivre leurs études, accéder à un premier emploi ou s’installer dans leur propre logement.
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : ancienneté d’emménagement des habitants en 2009 (Source : INSEE RP)
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : part dans chaque classe d’âge 2008 des habitants ayant emménagé après 2003 (Source : INSEE RP)
35 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : nombre de personnes par ménage en fonction de l’ancienneté d’emménagement en 2009 (Source : INSEE RP)
Plus globalement et comme dans la quasi-totalité des communes du département, le nombre de personnes par foyer continue à diminuer, sur un rythme désormais identique à celui observé sur le territoire communautaire : la moyenne s’établit aujourd’hui à 2,6 pour 4,3 en 1968. Ce phénomène, lié à l’évolution de la société (décohabitation, divorce, familles monoparentales) et à l’allongement de la durée de vie, se traduit concrètement par le fait qu’à Saint-Vincent de Lamontjoie, l’hébergement d’une population de 40 habitants demande aujourd’hui 15 logements pour 9 en 1968.
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie et communauté de communes des Coteaux d’Albret : évolution du nombre moyen de personnes par ménage de 1968 à 2009 (Source : INSEE RGP&RP)
Seul un logement sur cinq est occupé par une personne seule (cette proportion est proche de un sur quatre sur la communauté de communes), 56% des personnes vivant seules étant âgées de plus de 65 ans.
Une population active qui bénéficie de la proximité de l’agglomération agenaise.
Conséquence du rajeunissement observé, la population de Saint-Vincent de Lamontjoie se caractérise par un taux d’activité élevé : 50% des habitants ont un emploi ou en recherchent un (cette proportion est de 46% sur la communauté de communes). La part des retraités est faible (22%, alors qu’elle est de 30% sur le territoire communautaire), leur nombre restant pratiquement constant sur dix ans. A contrario, entre 1999 et 2009, le nombre des scolaires et étudiants a augmenté de plus de 54% et celui des actifs occupés de 52%. Cette forte progression ne pouvant être absorbée par le marché de l’emploi local, quasiment stable et qui n’offre qu’un emploi pour deux actifs, seuls 28% des vincentmontjouais travaillent désormais sur la commune, pour 43% en 1999. Les autres
36 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie habitants exercent principalement leur activité dans l’agglomération agenaise ou les pôles d’emploi proches (Nérac, Condom, Francescas …). 7 demandeurs d’emploi de catégorie A étaient comptabilisés fin 2011, soit un taux de chômage de 5,6% de la population active (la moyenne communautaire est de 6%, celle du département de 10,4%).
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : évolution du nombre d’habitants par statut d’activité entre 1999 et 2009 (Source : INSEE RP)
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : lieu de travail des actifs occupés en 1999 et 2009 (Source : INSEE RGP&RP)
Probablement en relation avec la part élevée que représentent les actifs dans la population, le revenu net moyen déclaré par les foyers fiscaux de la commune est supérieur de 5% à la moyenne communautaire et de 10% à celle du département. Néanmoins, cet écart est gommé lorsqu’on rapporte le revenu fiscal déclaré au nombre d’habitants (respectivement -3 et -1%).
En matière d’équipements et de services à la population, les habitants de Saint-Vincent de Lamontjoie ne disposent sur place que d’une offre très réduite, limitée à la mairie, au restaurant du camping du lac qui a repris récemment son activité et à quelques entreprises du secteur de la construction : terrassements, maçonnerie … .
37 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Saint-Vincent de Coteaux Lot-et- Lamontjoie d’Albret Garonne
Revenus nets moyens des foyers fiscaux 21 400 20 400 19 500 en 2009 (source : DGI)
Proportion de foyers fiscaux non imposés 50% 53% 55%
Revenus nets moyens des foyers fiscaux 31 500 32 500 31 500 imposés
Revenus nets moyens des foyers fiscaux 11 200 9 500 9 600 non imposés
Revenus nets déclarés des foyers fiscaux 8 250 8 550 8 300 2009 ramenés au nombre d’habitants
L’école fonctionne en Regroupement Pédagogique Intercommunal entre Laplume, Saint-Vincent de Lamontjoie et Lamontjoie : Lamontjoie accueille deux classes (CM1 et CM2) et une garderie, les autres sections étant implantées à Laplume. Les équipements mis à disposition de la population se composent d’une salle des fêtes et d’un boulodrome. Néanmoins, les vincentmontjouais disposent en matière de commerces et de services d’une première offre de proximité à Lamontjoie (pharmacie, médecin, épicerie, …) et Laplume, et d’une gamme complète sur l’agglomération agenaise : commerces, services de santé, enseignement secondaire, équipements sportifs et culturels … Si la voiture particulière reste le principal support des déplacements, qu’ils concernent le travail, les besoins de la vie courante ou les loisirs, un service de bus permet de rejoindre Agen à partir de Lamontjoie à raison de quatre allers-retours par jour (ligne Agen-Condom : 3 AR, ligne Agen-Pau : 1 AR).
Une économie locale fondée sur l’agriculture. La commune de Saint-Vincent de Lamontjoie s’inscrit dans un bassin rural longtemps pénalisé par le recul de l’emploi agricole, mais désormais intégré au bassin d’activité de l’agglomération agenaise.
38 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Evolutions de l’emploi entre 1999 et 2009 (Source : INSEE RGP&RP)
Evolutions de l’emploi entre 1990 et 1999 (Source : INSEE RGP&RP)
Si la période 1990-1999 s’était traduite par des pertes d’emploi généralisées affectant les communes rurales, voire certains bourgs centres (Condom), et des gains relativement modérés sur Agen et sa périphérie, la dernière période intercensitaire se caractérise par une dynamique plus affirmée de l’agglomération agenaise (+425 emplois supplémentaires par an en moyenne pour Agen, de l’ordre d’une centaine par an pour Le Passage, Estillac ou Boë), par une nette reprise sur
39 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie les bourgs centres proches (Condom, Nérac), mais aussi par une diffusion des activités de service sur différentes communes rurales (Astaffort, Laplume), en accompagnement de l’arrivée de population nouvelle. A Saint-Vincent de Lamontjoie, l’activité dominante reste l’agriculture, qui occupe près de 90% de la superficie communale, soit de l’ordre de 1380 hectares, et procure l’équivalent de 33 emplois directs à temps plein. Le développement rapide de l’entreprise « Les herbes d’Hélios », qui cultive et commercialise des plantes aromatiques (pour partie produites à l’extérieur du territoire) a en particulier permis de stabiliser l’emploi local (59 emplois recensés en 2009, pour 58 en 1999 et 71 en 1990). Les résultats du Recensement Général de l’Agriculture réalisé en 2010 mettent en évidence la relative stabilité des structures agricoles implantées sur la commune : alors qu’à l’échelle départementale le nombre d’exploitations diminue en 10 ans de 23%, il progresse à Saint-Vincent de Lamontjoie de 22 à 25 unités, soit + 14% (à noter cependant que l’enquête réalisée auprès des agriculteurs en 2011 n’a permis d’identifier que 22 sièges d’exploitation). Cette croissance du nombre de structures s’accompagne d’une légère augmentation de la Superficie Agricole Utilisée (SAU) des exploitations implantées sur la commune : 1128 hectares en 2000, 1194 en 2010, soit une progression de 6% en 10 ans, alors qu’à l’échelle départementale la SAU régressait de 6%. A contrario, le nombre d’Unités de Travail Annuel, qui caractérise l’emploi direct généré, régresse fortement (-16 UTA en 10 ans, soit -33%, pour un recul de 25% à l’échelle départementale), traduisant une forte augmentation de la productivité (23 hectares valorisés par UTA en 2000, 36 en 2010 – évolution lot-et-garonnaise : 19 / 24). L’une des particularités de l’agriculture vincentmontjouaise est la relative jeunesse de ses chefs d’exploitation : 60% d’entre eux ont moins de 50 ans (moyenne départementale : 38%), et seulement 16% ont plus de 60 ans (Lot-et-Garonne : 28%). Ces derniers détiennent néanmoins près de 40% des terres (moyenne départementale : 12%), alors que les moins de 50 ans n’en exploitent que 46% (Lot-et-Garonne : 52%). La structuration des exploitations ne semble pas encore stabilisée : le nombre de « moyennes et grandes exploitations » (plus de 25 000€ annuels de production brute standard) régresse, leur part dans la SAU des exploitations également, et la part de la SAU cultivée par des structures de type sociétaire (EARL, GAEC, …) n’augmente pas. L’agriculture locale ne parait cependant pas menacée à long terme, puisque seuls 5 chefs d’exploitation de plus de 50 ans n’ont pas de successeur connu (20% des chefs d’exploitation pour une moyenne départementale de 46%).
RGA 2010 RGA 2000 RGA 1988
Nombre d’exploitations 25 22 35
SAU des exploitations de la commune (ha)(*) 1194 1128 1264
SAU moyenne des exploitations 48 ha 51 ha 36 ha
Nombre de moyennes et grandes exploitations (plus 14 17 de 25 000€ de production brute standard)
Part des moyennes et grandes exploitations dans la 86% 93% SAU totale
SAU moyenne des moyennes et grandes 73 61 exploitations
Nombre d’exploitations dont le chef a moins de 50 15 15 ans
Nombre d’exploitations dont le chef a entre 50 et 60 6 4 ans
Nombre d’exploitations dont le chef a plus de 60 ans 4 3
40 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Nombre d’exploitations individuelles 11 10
Nombre d’exploitations de forme sociétaire (EARL, 14 12 GAEC …)
Part de la SAU exploitée par les exploitations de 75% 76% forme sociétaire
Exploitations sans succession connue 5 (20%)
Unités de Travail Annuel 33 49 74
(*) : la SAU des exploitations de la commune correspond au cumul des surfaces travaillées par les exploitations dont le siège social est implanté sur la commune de Saint-Vincent de Lamontjoie, que les terres se situent sur la commune elle-même ou à l’extérieur. Elle diffère donc de la SAU communale mentionnée plus haut, superficie totale des terres exploitées sur le territoire communal, qu’elles soient travaillées par des agriculteurs vincentmontjouais ou des exploitants extérieurs.
Localisation des sièges d’exploitation
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : exploitations recensées en 2012 (Source : enquête auprès des agriculteurs)
L’orientation technico-économique des exploitations de la commune est « cultures générales ». Les grandes cultures occupent une grande partie de la SAU : maïs, blé tendre, blé dur, tournesol, colza,
… Des cultures plus diversifiées trouvent également leur place : melon, maïs semence, tabac, semences potagères, betteraves porte-graines, maraîchage (d’importantes surfaces sont
41 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie consacrées aux productions des Herbes d’Hélios). Les activités d’élevage ne comptent que quatre unités, produisant toutes des bovins viande. L’une est soumise à autorisation au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, une autre pratique également l’élevage d’ovins et de chevaux. La plupart des exploitations disposent d’une possibilité d’irrigation à partir de nombreux lacs collinaires répartis sur le territoire, du Petit Auvignon, et surtout du lac de Lambronne, géré par la CACG. Aucune d’entre elles ne diversifie son activité vers la vente directe ou l’agro-tourisme. Enfin, une CUMA et une entreprise de travaux agricoles sont présentes sur la commune, et la coopérative Terres du Sud exploite un silo et un point de vente à l’enseigne Carré Vert au lieu-dit Lagrange, près du Nomdieu.
Commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie : mises en culture 2010 (Source : Registre Parcellaire Graphique – Géoportail IGN)
Outre l’agriculture, quelques entreprises de services sont installées sur le territoire communal : affûtage, réparation de motos, aménagement paysager, artisanat de la construction déjà cité, activités de presse et d’édition ….
L’absence d’une économie sylvicole résulte de l’absence de bois sur la commune.
L’activité touristique, représentée jusqu’alors par 5 chambres d’hôtes implantées au lieu-dit Pélissery, est en passe de connaître un nouvel essor avec la réouverture au printemps 2013 du camping installé sur les rives du lac de Lamontjoie, en sommeil depuis plusieurs années. Prévoyant à terme 90 emplacements et 20 chalets, une baignade biologique, des activités nautiques et halieutiques, un restaurant (ouvert à la clientèle extérieure au camping), ce site, très axé sur la valorisation du cadre naturel du lac, devrait connaître une rapide montée en puissance.
42 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Culture Elevage Vigne
Toournesol Serres
Grande culture Stockage
Culture sous serres Moisson 43 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Synthèse :
La commune de Saint-Vincent de Lamontjoie, village rural de 257 habitants, implantée en bordure de la RD931 Agen-Condom, bénéficie de la dynamique de l’agglomération agenaise dans laquelle nombre de ses habitants exercent leur activité. La pression foncière qui en découle est susceptible de s’accroître dans les années futures, les perspectives de développement de la rive gauche de la Garonne (zones d’activités économiques, projet de gare TGV) augurant d’une forte expansion en direction du sud. Sous cette influence, Saint-Vincent de Lamontjoie connaît depuis 20 ans une reprise démographique affirmée, fondée sur un solde migratoire fortement excédentaire conforté désormais par un solde naturel légèrement positif, témoignant du rajeunissement de la population. Cette croissance s’est concrétisée par la construction, sur la période 2002-2008, d’une vingtaine de logements pavillonnaires pour l’essentiel en accession à la propriété, le secteur locatif restant sous- représenté sur la commune. Cette dynamique s’est cependant interrompue, l’absence de document d’urbanisme constituant désormais un frein à la délivrance de nouvelles autorisations de construire. Les ménages présents sont pour la plupart actifs, le nombre de retraités restant stable dans le temps. Les Vincentmontjouannais ne disposent sur place d’aucune offre en matière de commerces ou de services à la population, les bourgs de Lamontjoie et de Laplume, à proximité immédiate, répondant aux besoins de première nécessité, alors que l’agglomération agenaise propose une gamme complète de services. L’activité principale sur le territoire communal reste l’agriculture, qui procure encore l’équivalent de 33 emplois à temps plein et comptait en 2012, 22 exploitations. La superficie valorisée reste stable dans le temps, la production agricole se répartissant entre grandes cultures (céréales et oléo protéagineux), cultures spécialisées (melon, tabac, porte-graines, maraichage …) et élevage (bovins, volailles). La société Les Herbes d’Hélios, qui produit et commercialise des plantes aromatiques, a connu au cours des dernières années un fort développement. Dans le domaine touristique, la réouverture récente du camping installé sur les rives du lac de Lamontjoie augure du confortement à venir de cette filière. Si le nombre d’emplois reste stable sur la commune, le déséquilibre reste important entre emplois proposés sur place et nombre d’actifs (1 pour 2). Sept Vincentmontjouannais sur dix exercent donc leur activité à l’extérieur de la commune, principalement dans l’agglomération agenaise. La voiture particulière reste le principal vecteur des déplacements, mais une offre alternative existe avec la ligne de bus régulière Agen - Condom.
44 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
2ème partie : Etat initial de l’environnement
Le climat
Le secteur de Saint-Vincent-de-Lamontjoie est sous l'influence d'un climat contrasté, subissant des influences océaniques et méditerranéennes. Les vents d’Ouest sont prédominants et marquent les paysages par l’orientation des bâtis anciens et la présence de haies pour protection.
Les hivers sont doux et humides, les printemps humides et précoces. Les étés sont chauds et assez secs et les automnes généralement cléments et ensoleillés.
La pluviométrie moyenne annuelle analysée est environ de 600 mm, ce qui est peu. Les orages d'été peuvent être violents et apporter un déséquilibre soudain du niveau des fossés. La récupération des eaux de pluie est un enjeu pour les années futures au moins d’un point de vue incitatif.
La clémence du climat et les précipitations précitées sont un atout pour l'agriculture, la principale contrainte étant liée aux déficits estivaux parfois importants qui nécessitent le recours à la pratique de l'irrigation.
Le milieu physique
Les caractéristiques géologiques et pédologiques
Géologie Les collines et vallons de la commune résultent d’un long itinéraire géologique qui s’est traduit au fil du temps. La plupart des terres de la commune sont des moyennes terrasses constituées de mélange de calcaire et de marne résultant d’anciennes alluvions du Burdigalien. Le village et les terres autours sont sur des bancs de calcaire où la roche est dure.
Globalement le sol est composé de couches de calcaire pouvant être recouvertes de molasse et de terre d’alluvion ancienne.
Pédologie
On distingue une diversité des sols à travers de longues collines aux versants fertiles et leurs vallons plus ou moins encaissés. La nature des sols est propice à la culture de céréales.
45 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie La géologie
46 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
L’hydrologie
Le réseau hydrologique de la commune est composé de plusieurs ruisseaux et fossés mère qui alimentent un nombre important de lacs (environ 25) de plus ou moins grande taille. La singularité de la commune est la présence de deux lacs (le lac de Lambronne et le lac de Lamontjoie) très importants en taille partagés avec la commune de Lamontjoie. Cette situation a justifiée la réflexion commune de faire un PLU.
Les ruisseaux les plus importants sont : - Le Petit Auvignon le plus important en linéaire qui constitue la limite ouest de la commune - Le ruisseau de Saumenégre affluent du Petit Auvignon dans la partie nord - Le ruisseau de Vignés ou de Taillefer
Ces cours d’eau viennent alimenter des plans d’eau. Leur rôle est important pour l’écoulement des eaux d’orages et pour l’irrigation.
Ces cours d’eau et plans d’eau constituent des milieux humides propices au développement d’espèces communes végétales et animales.
L’absence de ripisylve rend parfois les abords très rudes. Les plantations existantes sont alors très importantes comme repères visuels et écologiques. Elles participent à la lecture de la trame verte.
L’hydrologie
Ruisseau de Saumenégre
160 Petit Auvignon Petit
191 171
186
Ruisseau de Taillefer
182
186 La Lambronne
47 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
L’hydrologie et la qualité des eaux
La commune de Saint-Vincent de Lamontjoie est classée en zone sensible (les zones sensibles sont des bassins versants, lacs ou zones maritimes qui sont particulièrement sensibles aux pollutions. Il s'agit notamment des zones qui sont sujettes à l'eutrophisation et dans lesquelles les rejets de phosphore, d'azote, ou de ces deux substances, doivent être réduits), en zone vulnérable (une zone vulnérable est une partie du territoire où la pollution des eaux par le rejet direct ou indirect de nitrates d'origine agricole et d'autres composés azotés susceptibles de se transformer en nitrates, menace à court terme la qualité des milieux aquatiques et plus particulièrement l'alimentation en eau potable), et en zone de répartition des eaux (zones caractérisées par une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins). En matière d’eaux superficielles, la commune participe principalement au bassin versant du Petit Auvignon, rivière de 23 kilomètres de cours qui prend sa source sur la commune de La Romieu (32) et rejoint le Grand Auvignon sur les communes de Calignac et Montagnac-sur-Auvignon (47), et pour moins de 1% au bassin versant de la Garonne.
Commune de Saint-Vincent de Lamontjoie : organisation du réseau hydrographique (Source : Agence de l’eau Adour-Garonne)
Le Petit Auvignon reçoit de la commune de Saint-Vincent de Lamontjoie les eaux de la Lambronne et du ruisseau de Saumenègre en rive droite. L’état de sa masse d’eau est considéré comme moyen sur le plan écologique et non classé sur le plan chimique. Les objectifs assignés par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Adour-Garonne visent à obtenir un bon état global de la masse d’eau en 2021. Pour ce qui est des eaux souterraines, la commune est concernée par les masses d’eau suivantes : molasses du bassin de la Garonne et alluvions anciennes de Piémont, sables, graviers, galets et calcaires de l'éocène nord Adour-Garonne, calcaires du jurassique moyen et supérieur captif et calcaires et sables de l'oligocène à l'ouest de la Garonne. Le tableau ci-après récapitule leur état actuel et les objectifs d’amélioration assignés. 48 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Etat actuel Objectifs SDAGE Masse d’eau Quantitatif Chimique Bon état Bon état Bon état global quantitatif chimique
Molasses du bassin de la Garonne et Non classé Mauvais 2021 2015 2021 alluvions anciennes de Piémont
Sables, graviers, galets et calcaires de Mauvais Bon 2021 2021 2015 l'éocène nord Adour-Garonne
Calcaires du jurassique moyen et Mauvais Bon 2027 2027 2015 supérieur captif
Calcaires et sables de l'oligocène à Bon Bon 2015 2015 2015 l'ouest de la Garonne
49 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
La végétation et les structures végétales
Les bois et haies sur la commune représentent 92 hectares soit 6%, situés dans la partie sud de la commune en limite communale sur les parties en pentes douces du vallon de Vignés.
Les structures végétales présentent sur la commune sont principalement en limite de parcelles agricoles et au bord des ruisseaux. Quelques arbres isolés sont présents en faible quantité. Certains chemins possèdent encore des haies dont la présence est utile pour un équilibre écologique. Les haies qui existent encore dans l’espace agricole méritent une attention particulière tant pour la perception paysagère que le potentiel d’habitat pour la faune et la flore.
Les essences les plus répandues sur la commune sont le chêne, l’acacia. Quelques cèdres viennent ponctuer les entrées de fermes ou se situent comme repères au milieu des champs. Les haies sont composées de noisetier, de charmes …
Les boisements
Bois de la ville
50 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
peuplerai Bois structurant
Parc Arbre sur crête
Arbre repère
Arbre repère Arbre repère 51 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Les milieux naturels : la faune et la flore
L'aire d'étude comporte un ensemble de biotopes limités qui réduit la possibilité d'une faune variée mais néanmoins on observe un nombre d’espèces communes.
• Les milieux humides Les milieux humides et prairies situées en bordure de ruisseau revêtent une importance particulière pour les amphibiens au moment de leur reproduction. Il est noté sur la commune les espèces de batraciens. Les rivières constituent un milieu humide qu’il conviendra de préserver par un zonage dédié Nr et par une règle d’inconstructibilité.
Incidence sur le site Natura 2000 de la Garonne La commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie, n’est pas traversée par la Garonne situé à une douzaine de kilomètres (à vol d’oiseau)
• Les collines et vallons Les haies et les espaces enherbés ainsi que les abords des constructions abritent une faune ordinaire et protégée (c.f. ci dessous)
Trame Verte et bleue Comme le montre le Schéma Régional de Cohérence écologique (SRCE), document à prendre en compte dans le cadre du PLU, la commune de Saint Vincent de Lamontjoie ne comprend pas d’élément singulier à préservé à l’échelle régionale.
Les trames vertes et bleue présente sur la commune sont caractérisées par «le bois de la ville» sur la commune limitrophe et quelques bois, bosquets et haies qu’il convient pour certains d’identifier et de protéger.
52 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie SRCE
Volet C Atlas cartographique) - Schéma Régional de Cohérence Écologique Aquitaine 17 Mars 2014 – Projet soumis à consultations
Volet C Atlas cartographique) - Schéma Régional de Cohérence Écologique Aquitaine 23 Mars 2014 – Projet soumis à consultations
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Volet C Atlas cartographique) - Schéma Régional de Cohérence Écologique Aquitaine 23 Mars 2014 – Projet soumis à consultations rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Les milieux naturels Espèces faunistiques et floristiques susceptibles d’être présentes (source : Baznat, base de données naturalistes de Nature Aquitaine) :
Mammifères : Oiseaux :
Espèces protégées : Espèces protégées :
Campagnol amphibie Aigrette garzette Crossope aquatique (Musaraigne Alouette des champs aquatique) Alouette lulu Genette commune Bergeronnette grise Grand Murin Bergeronnette printanière Grand rhinolophe Bihoreau gris Petit rhinolophe Bruant proyer Bruant zizi Busard Saint-Martin Autres espèces : Blaireau Canard colvert Canard siffleur Campagnol agreste Campagnol des champs Chardonneret élégant
Campagnol des Pyrénées Circaète Jean-le-Blanc Campagnol roussâtre Cochevis huppé Chevreuil Corneille noire Crocidure musette Coucou gris Fo uine Etourneau sansonnet Lapin de garenne Faucon crécerelle Lièvre d’Europe Fauvette à tête noire Loir Fauvette grisette Foulque macroule Mulot sylvestre Musaraigne carrelet ou couronnée Fuligule milouin Gallinule poule-d'eau Musaraigne couronnée Musaraigne pygmée Geai des chênes
Pachyure étrusque Gobemouche gris Putois d’Europe Grèbe castagneux Ragondin Grèbe huppé Renard roux Grimpereau des jardins Sanglier Grive draine Souris grise Grive musicienne Taupe d’Europe Héron cendré Hirondelle rustique Huppe fasciée Hypolaïs polyglotte Reptiles et batraciens : Linotte mélodieuse Loriot d'Europe Espèces protégées : Martinet noir Complexe des grenouilles vertes Merle noir Couleuvre verte et jaune Mésange à longue queue Couleuvre vipérine Mésange bleue Crapaud accoucheur (Alyte accoucheur) Mésange charbonnière Crapaud commun Mésange nonnette Grenouille agile Milan noir
Lézard des murailles Moineau domestique Lézard vert occidental Moineau friquet Pélodyte ponctué Moineau soulcie Rainette méridionale Salamandre tachetée Triton marbré Triton palmé
54 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Perdrix rouge Flore : Pic épeiche Pic vert Acacia Jonc des jardiniers Pie bavarde Alliaire Laîche à épis séparés Pigeon biset "de ville Anacamptis pyramidal Laîche couleur de Renard Pigeon ramier Anthémis puante Laîche flasque Pinson des arbres Anthyllide Vulnéraire Laîche hérissée Pipit rousseline Avoine sauvage Laiteron piquant Pouillot de Bonelli Bardane commune Lampsane commune Pouillot véloce Bourrache officinale Lierre Roitelet à triple bandeau Bourse-à-pasteur Lotier commun Rossignol philomèle Brachypode des bois Luzerne Lupuline Rougequeue noir Brachypode penné Massette à larges feuilles Serin cini Brome fausse Orge Mercuriale annuelle Sittelle torchepot Brome stérile Morgeline Sterne pierregarin Bryone dioïque Mouron aquatique Tarier pâtre Cabaret-des-oiseaux Mouron des champs Tourterelle des bois Céraiste aggloméré Moutarde noire Tourterelle turque Cerfeuil des prés Muscari en grappe Troglodyte mignon Cerisier des oiseaux Myosotis des champs Verdier d'Europe Chêne Rouvre Orchis à odeur de bouc
Chénopode glauque Orge des rats
Cirse des champs Orme à feuilles luisantes Cirse Porte-coton Oseille crépue Poissons : le Petit Auvignon est classé Clématite des haies en 2ème catégorie piscicole (cyprinidés Pain-de-poulet Compagnon blanc Panicaut champêtre dominants). Les lacs de Lambronne et Coquelicot Lamontjoie abritent une importante Pâquerette Coquelicot douteux Pariétaire couchée population de carpes, gardons, brochets Corne-de-cerf à deux lobes et sandres Pâturin annuel Corne-de-cerf commune Pâturin bulbeux Crépide à feuilles de Pissenlit Pâturin des prés Crépide de Nîmes Peigne-de-Vénus Dactyle Pensée des champs Épilobe à grandes fleurs Persicaire Épinard-fraise en baguette Peuplier du Canada Érable champêtre Pissenlit Euphorbe des jardins Plantain étroit Euphorbe poilue Potentille rampante Fausse Velvote Renoncule âcre Fenasse Renoncule rampante Fenouil Renouée des oiseaux Fétuque élevée Renouée faux Liseron Fétuque raide Ronce à feuilles d'Orme Figuier Ronce bleuâtre Flouve odorante Rosier des Chiens Fragon faux Houx Sabline sauvage Gaillet accrochant Salsifis des prés Géranium à feuilles molles Scrofulaire aquatique Géranium à feuilles rondes Séneçon commun Géranium Herbe à Robert Sureau Yèble Géranium pourpre Trèfle blanc Gesse des prés Trèfle commun Gléchome Lierre terrestre Véronique à feuilles de Grand Plantain Lierre Grand Sureau Véronique commune Grande Chélidoine Véronique des champs Grande Mauve Véronique Petit-chêne Grande Ortie Vesce bâtarde Grande Pervenche Vesce commune Grande Prêle Vesce de Bithynie Guimauve hérissée Vesce des haies Herbe de saint Benoît
55 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Les risques naturels et technologiques
Risque sismique : la commune de Saint-Vincent de Lamontjoie est classée en zone d’aléa très faible (zone 1).
Risque lié au transport de matières dangereuses : la commune de Saint-Vincent de Lamontjoie est identifiée à ce titre (RD931).
Risque de mouvements de terrain liés à la sécheresse : un plan de prévention du risque naturel « Mouvement de terrain - Tassements différentiels » a été approuvé le 21 décembre 2006. La commune a fait l’objet de trois arrêtés de catastrophe naturelle au titre des « mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols» intervenus sur les périodes du 01/05/1989 au 30/09/1989, du 01/07/2003 au 30/09/2003, et du 1er avril 2011 au 30 juin 2011.
Risque inondation et coulées de boue : la commune a fait l’objet de quatre arrêtés de catastrophe naturelle liés aux effets d’inondations, de coulées de boue ou de mouvements de terrain : • Inondations et coulées de boue du 13 août 1990 • Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain du 25 au 29 décembre 1999 • Inondations et coulées de boue du 10 juin 2008 • Inondations et coulées de boue du 24 janvier 2009 au 27 janvier 2009
Risque de tempête : La commune a fait l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle au titre des tempêtes intervenues sur la période du 6 au 10 novembre 1982, et le 6 juillet 1989.
Installations classées pour la protection de l’environnement : un élevage bovin, situé au lieu-dit « Le Moulin », est soumis à autorisation au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.
Risque d’incendie: Le règlement départemental relatif au risque d’incendie (débroussaillage, distance, accès pour les engins de lutte contre le feu) s’applique aux projets de construction à proximité des zones boisées. La commune devra prendre en compte les règles de mise en sécurité et les règles de lutte contre l’incendie si cela est nécessaire.
56 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
3ème partie : Les objectifs, les choix du PADD et du règlement
La nécessité d’élaborer un document d’urbanisme sur la commune résulte de la volonté de maîtriser son développement pour accueillir de nouveaux habitants tout en préservant son cadre de vie, source de son attractivité. Et notamment de répondre aux objectifs suivant :
Les objectifs de la municipalité visent à : - clarifier et affiner les règles de constructibilité en particulier dans le périmètre du village, afin de sauvegarder et valoriser l’originalité du territoire - sortir du caractère arbitraire du RNU, définir des règles claires, justifiées et compréhensibles - proposer une offre de foncier constructible modeste pour accueillir de nouveaux ménages - définir clairement l’affectation de l’espace et préserver les terres agricoles - maintenir et conforter l’attractivité touristique du territoire en préservant notamment la qualité du cadre de vie et des paysages du territoire
Pour la commune, la poursuite de l'objectif d'accueil d’une population est essentielle au maintien du lien social dans la commune c’est-à-dire la vie du village. En effet, l’ouverture à l’urbanisation sera limitée en dehors du bourg et circonscrite aux abords du village.
Les communes ont déclinées leur projet d’aménagement durable, avec les trois axes suivants :
1. Préserver l’attractivité du territoire en protégeant ses paysages, ses points de vue, son patrimoine bâti et environnemental 2. Pérenniser les activités économiques (commerces et services, agriculture, tourisme, artisanat) et socioculturelles et en favoriser le développement, en particulier en attirant une population nouvelle 3. Proposer aux nouveaux habitants un accueil résidentiel diversifié et un cadre de vie de qualité (espaces publics, organisation des déplacements et du stationnement, équipements publics, aménités …)
La commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie n’a pas, à ce jour, à respecter un document supra- communal. La réflexion du PLU s’inscrira dans la démarche du SCOT du syndicat mixte du pays d’Albret. Celui-ci a été prescrit et son étude a débuté à l’automne 2015. La communauté de communes a la compétence d’urbanisme depuis le 27 mars 2017.
• La commune, dans son contexte départemental, a vocation à être un territoire agricole et rural pouvant accueillir de nouveaux habitants qui veulent vivre dans un cadre de vie de grande qualité.
• La vocation du bourg est un lieu de services et de lien social pour les habitants de la commune (services à la personne, de loisirs et de culture).
C’est pourquoi le conseil municipal exprime le projet de préservation de son cadre de vie et souhaite créer les conditions pour accueillir une nouvelle population pour maintenir la vie sociale du village, mais de ne pas développer l’urbanisation de la commune dans des proportions qui mettraient en danger l’équilibre actuel (coût des services, harmonie des paysages).
La demande pour habiter la commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie existe. Il convient d’y répondre et de créer les conditions les plus appropriées pour, à la fois, respecter : - les contraintes liées au paysage (les collines et les terres agricoles) - le cadre de vie des habitants en créant un habitat de qualité et en anticipant les effets de cette urbanisation par la qualité des espaces publics comme élément structurant des nouveaux quartiers
57 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Justification des choix retenus
À l’issue de plusieurs ateliers de débats avec les élus, le projet du PLU fait émerger l’expression du maintien du caractère rural de Saint-Vincent-de-Lamontjoie. Ce caractère est traduit par son agriculture, son paysage, les relations entre les habitants.
Le premier objectif du PADD :
1 - Préserver l’attractivité du territoire en protégeant ses paysages, ses points de vue, son patrimoine bâti et environnemental
Constat : Les communes de Lamontjoie et Saint-Vincent de Lamontjoie s’inscrivent dans une même entité paysagère celle des coteaux de l’Albret. Elles sont liées par le paysage. Un paysage de grande qualité aux entités paysagères marquées (vallon, plateau, ligne de crête, plan d’eau de qualité aux abords fragiles). Le relief et l’implantation des deux bourgs l’un par rapport à l’autre crée une relation très forte entre les deux sites. Les covisibilités sont très fortes. Un travail en commun sur le développement des deux communes est salutaire pour l’attractivité de l’une et de l’autre. Les bois existants sur les communes sont peu nombreux, même si certains en limite de commune bénéficient visuellement aux communes. Le maillage de haies est faible. L’ensemble des deux lacs lie encore plus fortement le destin des deux communes. Cette richesse environnementale, creuset de la biodiversité n’est pas mise en valeur à ce jour et constitue un potentiel important. En effet, le caractère plus urbain est marqué à Lamontjoie alors que la commune de Saint Vincent de Lamontjoie conserve dans son organisation une dimension plus rurale (centralité en construction). L’ensemble de la bastide et des hameaux constitue un patrimoine qu’il faudra reconquérir surtout pour Lamontjoie. La bastide de Lamontjoie constitue un patrimoine reconnu dont le potentiel économique est porteur pour les deux communes.
Enjeux : Préserver les éléments qui fondent l’attractivité de Saint-Vincent de Lamontjoie
Projet : Protéger le paysage et les points de vue en édictant des règles qui garantissent l’intégration paysagère des nouvelles constructions, et les interdisent dans les sites les plus sensibles. Rédiger un règlement qui garantisse le respect du patrimoine historique de Saint-Vincent de Lamontjoie et le site de Saint-Lary... sans interdire pour autant les évolutions, en édictant des prescriptions architecturales strictes et claires pour tous. Identifier le petit patrimoine bâti (pigeonniers, croix, puits…) et les éléments constitutifs des trames vertes et bleues (ruisseaux, haies, bosquets et bois) à protéger au titre de l’article L.151-19 du Code de l’Urbanisme ou, pour les espaces boisés, à classer au titre de l’article L113-1 du Code de l’Urbanisme. Concevoir l’aménagement des deux lacs et de leurs abords afin d’en favoriser la valorisation touristique et de loisirs tout en préservant le patrimoine paysager et environnemental qu’ils représentent.
2 - Pérenniser les activités économiques (commerces et services, agriculture, tourisme, artisanat) et socioculturelles et en favoriser le développement, en particulier en attirant une population nouvelle
Constat : Les communes de Lamontjoie et Saint-Vincent de Lamontjoie constituent un bassin rural qui procure, aujourd’hui à ses habitants les principaux services de proximité (école, médecin, pharmacie…), un petit réseau de commerces (épicerie, restaurant) et une vie associative importante et variée. Le maintien de la qualité de vie ainsi générée, très appréciée des résidents permanents et
58 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
occasionnels, repose sur l’arrivée de population nouvelle (les évolutions démographiques sont positives depuis plus de trente ans) et le confortement d’une économie locale aux différentes facettes : une agriculture performante qui se diversifie sur des activités de niche (production d’herbes aromatiques, agriculture biologique, production de semences, vente à la ferme …), un dense tissu artisanal, un potentiel touristique (chemin de Saint-Jacques, lacs, espace rural …) dont la valorisation pourrait être plus affirmée.
Enjeux : Faire vivre le commerce, les services à la population et le milieu associatif. Développer et diversifier l’agriculture. Développer l’activité touristique.
Projet : Mettre en place les conditions nécessaires pour assurer une croissance démographique maîtrisée, en permettant d’accueillir en moyenne 1 à 2 ménages supplémentaires par an. Limiter strictement les prélèvements de terres agricoles pour la construction neuve. A ce titre, fixer un coefficient de modération de la consommation du sol de 0,7 pour Saint-Vincent de Lamontjoie. Permettre le développement des activités de diversification liées à l’activité agricole, l’agrotourisme (vente directe, gîtes, camping à la ferme, chambres d’hôtes, fermes-auberges, camping...). Définir un règlement graphique et écrit qui permette l’exercice d’activités professionnelles à domicile, dans le respect des normes sanitaires et environnementales et des relations de bon voisinage. Elaborer un projet d’aménagement des lacs et de leurs abords qui participe à la vie du village, conforte le caractère préservé du territoire et renforce son économie. Prendre en compte le schéma départemental de développement des communications électroniques.
3. Proposer aux nouveaux habitants un accueil résidentiel diversifié et un cadre de vie de qualité (espaces publics, organisation des déplacements et du stationnement, équipements publics, aménités …)
Constat : Si la construction neuve s’est développée au cours des dernières années sur le territoire de la commune, elle a principalement produit des logements individuels de type pavillonnaire, en accession à la propriété. L’offre locative reste modérée, les logements de petite taille sont relativement rares. Les espaces publics de Saint Vincent de Lamontjoie sont circonscrits autour de l’église et de la mairie. Aujourd’hui ils sont dédiés au stationnement, et ne permettent pas de bénéficier de la promenade entre l’église la mairie et la salle des fêtes. Les aménagements piétonniers relie le parking à l’entrée du village à 100 mètres avec son espace de jeux de pétanque et la mairie. Les déplacements sont dans la majorité des cas liés à la voiture. Les équipements publics participent au cadre de vie de la commune et notamment la salle des fêtes, et le terrain de pétanque. Les transports scolaires en bus sont en place.
Enjeux : Conforter l’offre résidentielle et poursuivre sa diversification. Reconquérir le bâti désaffecté. Dessiner les espaces publics comme lieux d’échanges et de lien social. Proposer des alternatives au déplacement automobile. Aménager des lieux de stationnement adaptés à la demande et à l’exigence de qualité de vie. Favoriser une intégration harmonieuse tant pour l’architecture que pour les abords. Anticiper les nouveaux besoins de services et conforter les équipements existants.
Projet : Développer et diversifier le parc de logements en : - incitant à la remobilisation du parc vacant et au confortement du secteur locatif.
59 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
- permettant la réhabilitation de bâtiments dégradés dès l’instant qu’ils sont desservis par les réseaux, et le changement d’affectation de dépendances présentant une valeur patrimoniale et n’ayant plus d’usage agricole, sous réserve de l’impact du changement d’affectation sur l’activité des exploitations.
- proposant des terrains constructibles de superficies variées, en particulier en fonction de leurs conditions de traitement des eaux usées (assainissement collectif ou individuel).
Concevoir au cœur du village, des hameaux et des nouveaux quartiers, des espaces publics qui soient de véritables lieux de vie et renforcent le lien social. Pour cela, réorganiser si besoin les stationnements et les circulations tous modes (piétons, deux roues, voitures), en particulier en prévoyant les emplacements réservés nécessaires. Veiller à la qualité de l’interface entre espace public et espace privé en élaborant des prescriptions concernant les clôtures et les haies (utilisation préférentielle d’essences locales). Prescrire des règles qui incitent à la mise en place d’une intégration harmonieuse tant pour l’architecture que pour les abords. Conforter si besoin les équipements publics, en particulier sportifs, culturels et de loisirs, en adéquation avec la croissance démographique. A ce titre, renforcer, mailler, pérenniser le réseau des chemins de randonnée afin de permettre aux habitants de fréquenter en toute quiétude les lieux les plus agréables (les lacs, le bois de la Ville…).
60 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie Enjeux du PADD
Village et hameau à développer
Point de vue à préserver
Point de vue Ecran végétal Enjeux de co-visibilité
160
191 171
186
182
186
RD 131
RD 931
61 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Description du caractère des zones et de l’évolution du zonage et du règlement
LE REGLEMENT GRAPHIQUE : ZONAGE
La zone urbaine dite zone U est caractérisée par sa forme et sa typologie (la densité, l’alignement par rapport à l’espace public, les façades continues ou discontinues), avant de l’être par sa spécificité fonctionnelle (habitat, équipements). Leur caractère principal défini le cadre de vie des habitants : l'habitat, les services et les commerces, les activités compatibles avec l’habitat.
A Saint-Vincent-de-Lamontjoie elle est la résultante de l’histoire du développement du village et correspond à la totalité de la partie agglomérée du village avec le quartier de Tirouat.
La partie agglomérée est classée en zone U. Elle est construite sur le principe de la rue. Les maisons ne sont pas souvent mitoyennes mais la clôture parfois un muret en pierre fait la continuité par rapport à l’espace public. Les maisons sont le plus souvent avec un étage.
Evolution par rapport au RNU La zone U du PLU est circonscrite aux parcelles bâties du village et du quartier de Tirouat. La zone U totalise une superficie de 3,57 ha, avec un potentiel théorique inexistant dans les conditions actuelles du marché de l’habitat.
Les zones à urbaniser sont caractérisées par l’insuffisance des réseaux pour une urbanisation à court terme. Il s'agit d'une zone non construite insuffisamment équipée dont la vocation est de devenir une zone habitée. Les zones AU à Saint-Vincent-de-Lamontjoie, seront à dominante d’habitat mais pourra accueillir des services, des commerces, de l’artisanat compatible avec l’habitat afin de constituer une mixité urbaine propre à une vie de village.
Les futures zones constructibles sont situées dans trois secteurs :
- La première est dans le prolongement des parties actuellement urbanisées au nord du village dans le prolongement du parking et en face de la maison récente et de la salle des fêtes. - La deuxième est au sud du village au lieu dit « Tirouat » limitrophe du village (200 mètres) et correspond à la création d’une « épaisseur » et ainsi créer un hameau. - Le troisième secteur se situe au hameau de «Tucourret ». Dans la continuité de l’organisation actuelle il s’agit de conforter la perception de hameau autour d’une rue et d’un espace public.
Evolution par rapport au RNU La zone AU du PLU correspond potentiellement aux parties actuellement urbanisées de la commune (RNU) hormis pour le quartier de Tucourret. La zone AU totalise une superficie de 1,66 ha.
La zone de loisirs AUL Le camping de Lamontjoie se situe sur la commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie. Cette situation lie fortement les deux communes. La particularité de la zone UL est d’accueillir les équipements nécessaires a son fonctionnement : HLL, jeux …
Evolution par rapport au RNU Le camping existe depuis de longues années avec des périodes difficiles. Depuis trois ans le camping est dans une dynamique positive. La superficie de la zone dédiée de la zone AUL est de 3,3 hectares.
62 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Les zones naturelles sont caractérisées par la volonté de ne pas urbaniser ces secteurs et d’identifier les parties non cultivées. Leurs caractéristiques est de préserver l’espace soit pour des raisons environnementales, soit pour des raisons liées au paysage. Il s’agira de protéger le potentiel naturel des ruisseaux et des parties boisées. Les zones naturelles ne s’opposent pas aux zones urbaines, elles se mettent en valeur mutuellement. Elles sont de plusieurs types, celles qui sont liées au caractère paysagé et environnementales des sites (Nb, Nr)
Les bois, bosquets qui constituent les trames vertes de la commune sont classés en zone Nb. Les parties boisées dont la présence d’arbres remarquables est avérée et ne faisant pas l’objet de plan de gestion sont classées en espace boisés classés (EBC) pour une plus grande protection. Les autres sont identifiés dans une le zonage Nb sans protection particulière (hormis celle du code forestier). Les haies dont la présence structure le paysage, notamment le long de chemins, de ruisseaux sont identifiées au titre de l‘article L 151-19 et L 151-23 du code de l‘urbanisme.
Les abords des ruisseaux majeurs seront classés en zone Nr pour prendre en compte le caractère environnemental du site sur une bande de 20 mètres de part et d’autre du ruisseau, ce classement constitue la trame bleu de la commune.
Les zones naturelles représentent donc deux types d’occupation du sol. La première est une zone dédiée aux boisements (petits bois, bosquet) d’une superficie de 94 hectares. Elle constitue la trame verte de la commune et le plus souvent classé en EBC (27 hectares). La deuxième dédié à la trame bleue, identifiée par la zone Nr, a une superficie de 83,8 hectares.
Les zones agricoles correspondent aux espaces de campagne dont la principale occupation est liée aux terres agricoles. Il s’agit des secteurs de la commune équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique. C’est l’enjeu de la pérennité de l’agriculture.
L’espace agricole est aujourd’hui le support de plusieurs usages résultants de l’histoire et de l’évolution de « la vie des campagnes ». Le code de l’urbanisme dans ces dernières lois (ALUR) exprime clairement le principe d’une zone A monofonctionnelle liée à ce qui est nécessaire à l’activité agricole. Il est possible pour les habitations existantes de s’agrandir et de construire leur annexe (garage, piscine). La superficie de la zone A incluant les constructions existantes est de 1338,77 hectares ce qui représente 87,5% de la superficie communale. La situation singulière et complexe de l’espace agricole et les circonstances locales imposent la création dans l’espace agricole de STECAL dans le respect de l’article L123-1-5 du code de l’urbanisme pour permettre le maintien des activités artisanales existantes.
La zone A1 pour permettre aux artisans de construire des bâtiments liés à leur activité, d’une superficie de 3,2 hectares (0,21 %de la superficie de la commune)
La zone Ap d’une superficie de 1,7 hectares représente un secteur qui préserve le foncier de toutes constructions et ainsi maintien des vues sur le château, et sur la silhouette du village. Le maintien du potentiel de développement à très long terme est ainsi préservé.
63 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
SUPERFICIE DES ZONES DU PLU
PLU 2017 surface % / à la surface ha communale SECTEUR constructible Zone urbaine dense centre ancien U 3,57 0,23
Total 3,57 0,23 SECTEUR AU Quartier à Urbaniser AU 1,66 0,11
Surface dédiée aux construtions liées aux équipement de AUL 3,3 0,22 camping Total 4,96 0,33 ZONE AGRICOLE BATI
Surface dédiée aux A1 3,20 0,21 construtions liées à l'artisanat
Total 3,20 0,21 ZONE NATURELLE
Surface dédié à la protection Nr 83,8 5,48 des cours d'eau
Surface boisé dont EBC 27,2 hectares Nb 94 6,14
Total 177,80 11,62 ZONE AGRICOLE non BATI Secteur dédié à la protection Ap 1,7 0,11 du foncier
Surface agricole zone A A 1338,77 87,50
Total 1340,47 87,61
Total 1530,00 100,00
Zones construit : urbanisée ou 11,73 0,77 à urbaniser
Zones naturelle ou agricole : sol non bâti 1518,27 99,23
Synthèse
La totalité des zones construites dites U, A1 et à construire dans les zones AU représentent 8,43 hectares soit 0,55 % de la superficie totale de la commune. Les zones agricoles A et Ap, et les zones naturelles Nr et Nb ont une superficie de 1518,3 hectares soit 99,23 % de la superficie de la commune. Ces données attestent du caractère très rural et naturel de la commune de Saint-Vincent-de- Lamontjoie Si l’on compare l’évolution du zonage entre le PLU et le RNU en termes de typologie et d’usage, les données sont les suivantes : Au total, la commune reste très largement à dominante agricole et naturelle. Dans le PLU 99,23 % de la commune (1518,27 hectares) sont classée en zone agricole ou naturelle. Le PLU 2018 est une organisation du zonage pour une stabilité des zones constructibles.
64 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Justification des choix retenus pour les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP).
La pièce n° 3 du dossier de PLU décrit les OAP du projet de la commune qui sont au nombre de 3 secteurs d’OAP, tous situés en zone AU. Pour la commune, cela constitue un cadre pour les prochaines années tant dans l’aménagement des espaces publics que dans la mobilisation du foncier.
La première OAP est située dans les abords du village et correspond à l’aménagement au nord de la salle des fêtes. C’est la partie d’extension qui correspond à la création de la future centralité du village. Au nord, à proximité de la salle des fêtes et de la mairie (coeur du bourg), l’aménagement de ce quartier s’inscrit dans le cadre du projet de développement de la commune.
A court terme, l’orientation d’aménagement se justifie par la présence du parking qui pourra jouer, un rôle de place centrale dans le village avec un aménagement adapté à faire dans les prochaines années.
L’objectif est de créer un effet de rue sur la voie communale nord (seul site susceptible d’accueillir l’extension) et ainsi rendre l’entrée du village plus dense et resserrer les vues quand on rentre dans le village.
Le PLU de 2017 sera le point de départ d’un développement à long terme. L’allotissement sera limité en linéaire, le long de la voie communale, pour se développer en épaisseur dans les prochaines années. Un alignement d’arbres sera créé perpendiculairement à la route communale et en limite de la zone AU. L’OAP n° 1 prépare les extensions futures et pour cela créer l’amorce d’une voie pour accéder à une urbanisation à l’arrière de la place.
Hypothèse 1 L’hypothèse 1, participe à la création d’un effet de rue. Des haies séparatives ou des maisons mitoyennes sont possibles suivant la volonté des porteurs de projets.
65 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Hypothèse 2
L’hypothèse 2, participe à la fois à la création d’un effet de rue et à l’amorce d’une extension autour de la future place. Des haies séparatives ou des maisons mitoyennes sont possibles suivants la volonté des porteurs de projets.
Le caractère champêtre est privilégié, avec des bas-cotéss enherbé de part et d’autre de la chaussée. Le stationnement longitudinal n’est pas systématique et sera débattu lors des projets présentés. Le parking actuel réorganisé pour un usage de place peut accueillir de nombreuses places de stationnement pour les visiteurs ou les habitants. Les impasses seront évitées hormis dans le cas d’une attente de développement d’un quartier à plus ou moins long terme.
Les aménagements sont ainsi créés pour être automnes au fur et à mesure de leur réalisation. Pour la commune cela constitue un cadre pour les prochaines années tant dans l’aménagement des espaces publics que dans la mobilisation du foncier.
A LONG TERME, la voie prévue permettra de desservir des lots à l’arrière de la place.
Hypothèse 1
L’hypothèse 1, décliner à long terme après une révision du PLU.
66 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Hypothèse 2
L’hypothèse 1, décliner à long terme après une révision du PLU.
La deuxième OAP est celle du quartier situé au sud du village au lieu dit «Tirouat». Sa réalisation va conforter le quartier existant et par conséquence le village au regard de sa proximité, tout en préservant les limites qui maintiennent une coupure franche entre le village et le quartier de «Tirouat» et permettent de maintenir les vues sur le village de Lamontjoie.
La justification résulte de la présence de sept maisons, à proximité du village (300 mètres). Le coté Est sera construit après le coté Ouest pour préserver la vue. Sachant que la vue sur Lamontjoie est présente depuis la sortie du village de Saint Vincent. Le linéaire du point de vue sera maintenue dans sa grande partie, le phasage dans le règlement graphique et la création des zones AU1 et AU2, limitera dans le temps la présence de la vue et dans la valeur du linéaire puisque la constructibilité sera sur seulement 70 mètres avec la possibilité de maintenir la vue partiellement. Dans la partie Est, le potentiel est de une à deux maisons. Dans la partie Est le potentiel est de 2 à 3.
Hypothèse :
67 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Les principes d’aménagement pour l’OAP : • Le principe de permettre dans un futur hypothétique une desserte vers l’ouest se traduit par la présence d’un passage à anticiper. • Le phasage de l’urbanisation privilégie le coté ouest. Le coté est sera ouvert à l’urbanisation uniquement quand la première construction sera réalisé à l’est.
Les aménagements sont ainsi créés pour être autonomes au fur et à mesure de leur réalisation.
La troisième OAP crée les conditions pour conforter le quartier de «Tucourret», hameau structuré autour d’un espace non bâti et desservi par des chemins arborés.
Le hameau de Tucourret est constitué de 4 maisons sur un plateau et entouré de haies de hautes tiges, ce qui le rend très préservé des vues depuis les routes alentour Un terrain de motocross en friche est contigu. Le renforcement de ce hameau sera une opportunité pour accueillir de nouveaux habitants.
Hypothèse :
Les principes d’aménagement pour l’OAP : • Le renforcement de ce quartier, a pour objectif de s’appuyer sur le quartier existant. Les arbres présents seront conservés dans la mesure du possible ou remplacée si leur suppression est inéluctable.
• Le caractère champêtre sera privilégié, avec des bas-coté enherbés de part et d’autre de la chaussée. Le stationnement longitudinal n’est pas systématique et sera débattu lors des projets présentés. Si tel n’est pas le cas des emplacements seront anticipés en fonction des usages pour les visiteurs.
68 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PROSPECTIVE : SIMULATION ET COHERENCE
Les besoins en terme de foncier pour le PLU
L’objectif de population est de 300 habitants à l’horizon 2026 soit un nombre de logements supplémentaires d’environ 1,5 par an. En effet, la population municipale (INSEE 2012) est de 257 habitants soit l’objectif de 43 habitants supplémentaires. Le nombre de logement nécessaire est de 16.
Le besoin en terme de foncier est calculé à partir de l’objectif à atteindre de 1,5 permis par an pendant 10 ans soit 20 logements. Les logements vont générer des besoins autres que ceux pour de l’habitat (service « mixité urbaine ») et des besoins en espace public estimés est de 30%. Nous considérons que la consommation moyenne, voirie incluse, par construction sera de 1000 m² (800 m2 par parcelle). Ce qui permet d’estimer un besoin de 2 hectares.
L’offre du foncier dans le PLU
Prospective d’évolution démographique dans les zones urbanisées actuelles: Les capacités des zones U sont nulles comme le montre le schéma ci-dessous. Dans la mesure où aujourd’hui la plupart de ces terrains sont occupés par un jardin, la probabilité qu’ils se construisent rapidement est faible et sera pas prise en compte en terme de potentiel.
Comme indiqué dans le diagnostic socioéconomique le nombre de logement vacant à Saint-Vincent- de-Lamontjoie est de 3 soit 0,3% du parc ce qui correspond à un chiffre dit normal pour le fonctionnement du marché du logement. L’offre en foncier résultant de la vacance est donc trop faible pour être considéré commune une offre. A Saint-Vincent-de-Lamontjoie l’accueil de population sera possible grâce à l’extension des zones constructibles.
Evolution démographique dans les nouvelles zones à urbaniser : Les capacités des zones à urbaniser AU représentent 1,66 hectares à cours terme.
Soit un potentiel réaliste constructible sur la commune de 2 hectares pour 10 ans soit 0,25 hectare par an : 1, 5 permis par an.
Le PLU offre aujourd’hui une superficie potentielle à bâtir correspondant aux objectifs de la commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie.
69 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
Description du caractère des zones et de l’évolution du zonage et du règlement
LE REGLEMENT ECRIT:
Le règlement comprend 16 articles dont deux sont obligatoires. Leur rôle est de pouvoir maîtriser les projets dans chaque zone créée.
Les articles 1 et 2 correspondent à la définition des projets possibles dans chaque zone Les articles 3, 4 sont dédiés à la mise en place des réseaux Les articles 5, 6, 7, 8, 9 ciblent l’implantation des constructions sur la parcelle Les articles 10, 11 concernent la construction Les articles 12, 13 concernent les abords des constructions et le stationnement L’article 14 a été supprimé par la loi Alur L’article 15 correspond aux communications numériques L’article 16 correspond à la possibilité d’imposer des énergies renouvelables.
Dans toutes les zones du PLU, les articles suivants, ne sont pas réglementés :
- L’article 5 – Superficie minimale des terrains constructibles. Le code de l’urbanisme ne permet de réglementer cet article uniquement pour des raisons liées à l’assainissement et pour des raisons patrimoniales. Ces deux critères ne sont pas présents sur la commune, c’est pourquoi l’article n’est pas renseigné.
- L’article 8 n’est pas réglementé hormis dans la zone A – Implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété. La distance entre chaque construction d’une même parcelle n’est pas réglementée, afin de permettre une souplesse d’implantation pour promouvoir « l’esprit de la densité » recherché par le contexte législatif.
- L’article 9 – L’emprise au sol des constructions. Elle n’est pas réglementée afin de permettre une souplesse dans les projets et pour promouvoir « l’esprit de la densité ».
- L’article 14 – Coefficient d’occupation des sols. Depuis la loi Alur de Mars 2014 le COS n’existe plus. C’est pourquoi le coefficient d’occupation des sols n’est pas renseigné.
- L’article 15 – exprime la volonté de fixer des règles liées à la maîtrise de l’énergie et de l’environnement. Les règles édictées indiquent l’existence de la réglementation thermique 2012 et l’obligation de s’y tenir d’où l’absence de réglementation plus spécifique.
La zone urbaine (U)
La zone U est justifiée par :
L’article 1 interdit toutes constructions dont la compatibilité avec le caractère urbain n’est pas avérée. La compatibilité étant liée aux limites acceptables des nuisances pour les habitants, pour les usages situés dans un village à savoir les services, les commerces...
L’article 2 autorise sous conditions les constructions dont l’existence est interdite dans l’article 1 sous réserve de respecter les critères définis à l’article 2 et notamment les installations classées qui doivent s’implanter en zone U. Le permis de démolir est instauré afin de maitriser l’évolution du village.
L’article 3 définit les accès aux parcelles et s’inscrit dans les prescriptions du RNU : accès soumis aux règles de sécurité et d’accessibilité.
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L’article 4 impose le raccordement aux réseaux publics obligatoires et aux autres réseaux quand ils existent (eaux usées, eau pluviale, réseaux divers) afin de maîtriser les risques en termes de pollution et de respecter la loi sur l’eau.
L’article 6 : Dans la mesure où les possibilités en zone U sont inexistantes, La forme urbaine du village ne doit pas être dénaturée par un dérèglement. Pour cela la règle prend en compte les distances existantes et impose un recul d’implantation qui devra être compris entre 2 et 12 mètres.
L’article 7 : Dans la mesure où les possibilités en zone U sont inexistantes, La forme urbaine du village ne doit pas être dénaturée par un dérèglement. C’est pourquoi il est demandé, sur au moins une des limites, de s’implanter à une distance inférieure à 4 mètres.
- L’article 10 : La hauteur des constructions est mesurée entre le sol et l’égout du toit, car cela correspond à la meilleure perception de l’usager depuis l’espace public de la rue. En effet il est très rare de voir apprécier la hauteur du faîtage depuis la rue, en revanche le nombre de niveau, qui structure le rythme des façades est depuis l’espace public, perceptible par tous les usagers. Pour cela, les constructions devront s’intégrer de façon harmonieuse et correspondent a ce qui existe aujourd’hui, une hauteur maximale sera de deux niveaux. Règlementer les niveaux, permet de prendre en compte les hauteurs sous plafond et ainsi avoir un peu plus de souplesse.
L’article 11 : La commune a engagé des prescriptions architecturales qui devront respecter l’environnement et le caractère des lieux. Des prescriptions architecturales devront respecter l’esprit des constructions du village : la pente des toitures, la forme des tuiles, les enduits, les menuiseries, les clôtures. Les clôtures quand elles existent seront composées d’essence champêtre, pour cela elles ne sont pas réglementées en hauteur de 1,4 mètre. Une architecture contemporaine respectueuse de l’harmonie du lieu sera possible dans le respect du site.
L’article 12 n’est pas réglementé afin de ne pas mettre en danger les constructions anciennes qui ne peuvent avoir de stationnement dans leur terrain.
L’article 13 exprime la volonté de la prise en compte du contexte pour chaque opération avec la prise en compte des arbres existants et la volonté d’agrémenter notamment les aires de stationnement.
L’article 16 exprime la volonté d’anticiper l’arrivée de la fibre optique et impose la pose d’un fourreau lors des aménagements afin de pouvoir raccorder au réseau numérique les nouvelles constructions.
Les zones à urbanisation future (AU)
L’article 1 interdit toutes constructions dont la compatibilité avec le caractère urbain n’est pas avérée. La compatibilité étant liée aux limites acceptables des nuisances pour les habitants, pour les usages situés en ville.
L’article 2 autorise les constructions sous réserve de respecter les orientations d’aménagement. Au lieu dit Tirouat il est créé des zones AU1 et AU2 pour permettre un phasage de l’urbanisation. En effet, la zone AU2 sera constructible quand une maison au moins sera construite dans la zone AU1. La mixité urbaine et la diversité des modes d’habités (garant entre autre du bon fonctionnement des équipements) nécessitent un projet d’ensemble qui mette en place les conditions de leur réussite. La réalisation des quartiers dans le cadre des orientations d’aménagement et de programmation sera possible au fur et mesure de la réalisation des réseaux pour préserver une souplesse dans la mise en œuvre.
L’article 3 définit les accès aux parcelles et respecte la rédaction du RNU de ne pas compromettre la sécurité.
L’article 4 impose le raccordement aux réseaux publics obligatoires et aux autres réseaux quand ils existent (eaux usées, eau pluviale, réseaux divers) afin de maîtriser les risques en termes de
71 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie pollution et de respecter la loi sur l’eau.
L’article 6 : Les zones AU s’inscrivent dans la continuité des constructions à proximité. La forme urbaine du village ne doit pas être dénaturée par un dérèglement. Pour cela la règle prend en compte les distances existantes et impose un recul d’implantation qui devra être compris entre 2 et 12 mètres.
L’article 7 : Dans la mesure où les possibilités en zone U sont inexistantes, La forme urbaine du village ne doit pas être dénaturée par un dérèglement. C’est pourquoi il est demandé, sur au moins une des limites, de s’implanter à une distance inférieure à 4 mètres. Cette règle permet une souplesse qui correspond à la culture de la commune sans interdire la mitoyenneté.
L’article 10 : les hauteurs respecteront celles des constructions voisines des zones U pour l’expression d’une harmonie dont la hauteur est le plus souvent de deux niveaux. C’est pourquoi la hauteur maximale réglementée est de deux niveaux. Règlementer les niveaux, permet de prendre en compte les hauteurs sous plafond et ainsi avoir un peu plus de souplesse.
L’article 11 : les prescriptions architecturales confirment le respect du caractère traditionnel des constructions (pentes, tuiles, enduits) tout en permettant une expression contemporaine. L’harmonie obtenue prévaudra lors de l’instruction des demandes de constructions. Les clôtures quand elles existent seront composées d’essence champêtre, pour cela elles ne sont pas réglementées en hauteur de 1,4 mètre. Une architecture contemporaine respectueuse de l’harmonie du lieu sera possible dans le respect du site.
L’article 12 reprend la rédaction de l’article du RNU. Il est demandé de créer le stationnement lié aux besoins de la construction en dehors de l’espace public.
L’article 13 exprime la volonté de la prise en compte du contexte pour chaque opération avec la prise en compte des arbres existants et la volonté d’agrémenter notamment les aires de stationnement.
L’article 16 exprime la volonté d’anticiper l’arrivée de la fibre optique et impose la pose d’un fourreau lors des aménagements afin de pouvoir raccorder au réseau numérique les nouvelles constructions.
La zone urbaine (AUL)
La zone AUL est justifiée par : L’article 1 interdit toutes constructions dont l’usage n’est pas lié aux loisirs dépendant du lac. L’aménagement du site peut générer le besoin d’autre équipement lié au camping.
L’article 2 autorise sous conditions les constructions dont l’existence est interdite dans l’article 1 sous réserve de respecter les critères définis à l’article 2 et notamment les installations classées qui doivent s’implanter en zone AU.
L’article 3 définit les accès aux parcelles et s’inscrit dans les prescriptions du RNU : accès soumis aux règles de sécurité et d’accessibilité.
L’article 4 impose le raccordement aux réseaux publics obligatoires et aux autres réseaux quand ils existent (eaux usées, eau pluviale, réseaux divers) afin de maîtriser les risques en termes de pollution et de respecter la loi sur l’eau.
L’article 6 et 7 : les implantations des constructions dans la zone AUL seront a une distance importante de l’espace publique, d’où la règle d’une distance d’implantation minima pour faire face a la difficulté de pour voir situé une implantation définie.
- L’article 10 : La hauteur des constructions qui seront liées à cette zone sera limitée en hauteur pour être intégrée de façon harmonieuse avec les équipements existants. La hauteur maximale sera de 7 mètres.
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L’article 11 : Cet article reprend la rédaction du RNU et s’inscrit dans la logique du contexte et de la prise en compte de l’aspect des constructions voisines. Les prescriptions architecturales confirment le caractère traditionnel des constructions (pentes, tuiles, enduits). Néanmoins, les programmes des bâtiments agricoles peuvent être l’expression d’une utilisation de matériaux contemporains. Les terrassements seront minima pour respecter la pente des terrains : la construction prendra en compte la contrainte de la pente.
L’article 12 n’est pas réglementé en raison de l’usage de la zone.
L’article 16 exprime la volonté d’anticiper l’arrivée de la fibre optique et impose la pose d’un fourreau lors des aménagements afin de pouvoir raccorder au réseau numérique les nouvelles constructions.
La zone agricole (A, A1 et Ap)
Cinq sous secteurs la détermine : - La zone A strictement réservé aux constructions nécessaires à l’acticité agricole et aux édifices pour les services publics - La zone A1 lieu dédié à l’extension ou la création de constructions liées à l’activité existante sur le site. - La zone Ap délimite le secteur de préservation du foncier à tout type de construction.
L’article 1 : La zone A est uniquement dédiée à l’activité agricole. A ce titre, aucune construction autre que celle nécessaire à l’activité agricole ne sera possible dans le respect des règles d’implantation liée au paysage. La prise en compte (résultant de la loi ALUR) des constructions d’habitations existantes et ainsi leur permettant de s’agrandir et de construire des annexes à l’habitation (garage et piscine) La demande de changement de destination pour de l’habitat, du commerce, du service et de l’artisanat compatibles avec l’habitat sera possible pour les bâtiments identifiés sur le plan de zonage. Ceci afin de permettre aux habitants de faire évoluer leur construction sans pour autant bouleverser l’existant et maintenir le caractère agricole des sites. Aucune nouvelles constructions n’est autorisée afin de ne pas faite de mitage.
Dans la zone A1 sont autorisées les activités artisanales présentent qui permet la possibilité de construire uniquement pour les besoins de l’activité.
Dans les zones Ap aucune construction n’est autorisée pour à la fois des raisons de protection de la silhouette du bourg à l’ouest et de la co-visibilité avec le château pour son parc
L’article 2 : En zone A, l’article n’est pas réglementé.
En zone A les extensions des constructions existantes seront : - 30 m² de l’emprise au sol pour les constructions dont d’emprise au sol est inférieure à 100 m² à la date d'approbation du PLU - 30% de l’emprise au sol à la date d'approbation du PLU pour les constructions dont l’emprise au sol est supérieure ou égale à 100 m².
Cette possibilité ne permet pas d’accueillir de nouvelles familles mais uniquement une (ou deux) pièce supplémentaire. Elles conserveront l’aspect extérieur des façades afin de préserver le caractère existant de la zone.
En zone A1, l’article indique l’obligation du permis de démolir pour une meilleure maîtrise de l’évolution du bâti. L’article 3 définit les accès aux parcelles et reprend la rédaction du RNU pour ne pas compromettre la sécurité.
L’article 4 commun à tous les sous secteurs, il impose le raccordement aux réseaux publics
73 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie obligatoires et aux autres réseaux quand ils existent (eaux usées, eau pluviale, réseaux divers) afin de maîtriser les risques en termes de pollution et de respecter la loi sur l’eau.
L’article 6 Dans la zone A, l’implantation préconisée des constructions est d’être par principe proche du bâti existant pour maîtriser la consommation des sols. En effet, dans l’espace agricole l’objectif sera de s’insérer dans l’existant et pour cela être proche des constructions existantes (cf article 8). Néanmoins la distance sera de 2 mètres minimum par rapport aux espaces publics pour les nouvelles exploitations agricoles.
Dans les zones A1, les constructions seront implantées dans les zones prévues à cet effet. La création de ces secteurs (Stecal) constitue une simple possibilité de prendre en compte l’évolution des familles sans pour autant pouvoir construire un nouveau logement.
Dans la zone Ap aucune construction n’est possible hormis des édifices pour les services publics ; Ceux-ci seront à 2 mètres minimum de l’espace public.
L’article 7 Dans la zone A, l’implantation préconisée des constructions est d’être par principe proche du bâti existant pour maîtriser la consommation des sols. En effet, dans l’espace agricole l’objectif sera de s’insérer dans l’existant et pour cela être proche des constructions existantes (cf article 8). Néanmoins la distance sera de 2 mètres minimum par rapport aux espaces publics pour les nouvelles exploitations agricoles. La présence d’un ruisseau impliquera un recul de 20 mètres minimum des bords de celui-ci pour ne pas impacter de façon irrémédiable le biotope et la biodiversité.
Dans les zones A1 les constructions seront implantées dans les zones prévues à cet effet. La création de ces secteurs (Stecal) constitue une simple possibilité de prendre en compte l’évolution des familles sans pour autant pouvoir construire un nouveau logement.
Dans la zone Ap aucune construction n’est possible hormis des édifices pour les services publics ; Ceux-ci seront à 2 mètres minimum de l’espace public.
L’article 10 Dans la zone A, les règles de hauteurs s’inscrivent dans une logique d’harmonisation avec les constructions voisines mais adaptés au besoin et usages de l’espace agricole. C’est pourquoi, la hauteur maximale des constructions liées à l’activité agricole sera de 10 mètres pour être en accord avec l’utilisation d’engins de gros volume qui nécessite une hauteur minimale. Celle-ci ne prend pas en compte les éléments techniques.
Dans la zone A3 la hauteur maximum des constructions artisanales autorisées seront inférieures ou égales à 7 mètres. Cela correspond à l’existant.
Dans la zone Ap aucune construction n’est possible hormis des édifices pour les services publics ; la hauteur n’est pas règlementée.
L’article 11 : reprend la rédaction du RNU et s’inscrit dans la logique du contexte et de la prise en compte de l’aspect des constructions voisines. Les prescriptions architecturales confirment le caractère traditionnel des constructions (pentes, tuiles, enduits). Néanmoins, les programmes des bâtiments agricoles peuvent être l’expression d’une utilisation de matériaux contemporains. Les terrassements seront minima pour respecter la pente des terrains : la construction prendra en compte la contrainte de la pente.
L’article 12 Dans la zone A il n’est pas réglementé au regard des enjeux de stationnement qui sont inexistants dans l’espace agricole. Dans les zones A1 le stationnement devra être prévu dans l’espace privé. L’article 13 exprime la volonté de la prise en compte du contexte pour chaque opération avec la prise en compte des arbres existants et la volonté d’agrémenter, notamment, les aires de stationnement
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L’article 16 exprime la volonté d’anticiper l’arrivée de la fibre optique et impose la pose d’un fourreau lors des aménagements afin de pouvoir raccorder au réseau numérique les nouvelles constructions.
Les zones naturelles (Nb, Nr)
Deux sous secteurs les déterminent : - La zone Nb qui identifie la présence de bois et de bosquets. L’inconstructibilité est stricte. - la zone Nr, est un secteur lié à la protection environnementale des ruisseaux, la constructibilité est dédiée exclusivement aux édifices liés au pompage.
L’article 1 : - Les zones Np, et Nr comprennent l'ensemble des terrains qui font l'objet d'une protection particulière en raison de la qualité des sites et des paysages, de la biodiversité et de la maîtrise du foncier.
L’article 2 En zone Np, Nr, tout est interdit à l’exception des édicules nécessaires au système d’arrosage de l’agriculture.
L’article 3 : commun à tous les sous secteurs. Il définit les accès aux parcelles et respecte la rédaction du RNU de ne pas compromettre la sécurité.
L’article 4 commun à tous les sous secteurs, il impose le raccordement aux réseaux publics obligatoires et aux autres réseaux quand ils existent (eaux usées, eau pluviale, réseaux divers) afin de maîtriser les risques en termes de pollution et de respecter la loi sur l’eau. Dans les zones Nb et Nr il n’est pas règlementé car la constructibilité est nulle.
L’article 6 : Dans les zones Np et Nr seules les constructions liées au pompage et aux services publics sont autorisées, d’où l’implantation préconisée à 2 mètres minimum de l’espace public.
L’article 7 : Dans les zones Np et Nr seules les constructions liées au pompage et aux services publics sont autorisées, d’où l’implantation préconisée à 2 mètres minimum de l’espace public.
L’article 10 : Dans les zones Np et Nr seules les constructions liées au pompage et aux services publics sont autorisées, d’où l’absence de réglementation.
L’article 11 : Dans les zones Np et Nr seules les constructions liées au pompage et aux services publics sont autorisées. L’article concerne le revêtement des façades extérieures.
L’article 12 Dans les zones Np et Nr seules les constructions liées au pompage et aux services publics sont autorisées, d’où l’absence de réglementation.
L’article 13 Le fait que l’on ne puisse pas construire dans les zones Nb et Nr, induit l’absence de réglementation.
L’article 16 Dans les zones Np et Nr seules les constructions liées au pompage et aux services publics sont autorisés, d’où l’absence de réglementation.
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Les emplacements réservés Le projet de la commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie n’a pas utilisé l’outil des emplacements réservés.
Les secteurs de préemption
La commune a prévu de mettre en place un droit de préemption dans les zones U, AU du PLU (dans le cadre réglementaire du code de l’urbanisme).
Les servitudes d’utilité publique Plusieurs types de servitude (cf. annexes) existent sur la commune dont :
• PM1 – Plan de prévention des risques naturels prévisibles Le plan de prévention des risques relatif aux retrait et gonflement des argiles prescrit le
Les contraintes de risques naturels mentionnées dans le porté à connaissance figurent dans les annexes du PLU : risque retrait/gonflement des argiles
• PT3 – Servitudes attachées aux réseaux de télécommunications
• AC1 – Servitude de protection des monuments historiques (impact d’un classement de la commune de Lamontjoie)
• I4 – Ligne électrique à haute tension.
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4ème partie : Préservation et mise en valeur du paysage et de l’environnement
L’équilibre entre les zones construites et les zones naturelles et agricoles est maintenu, le PLU marque une réelle volonté de préserver la qualité paysagère et son cadre de vie.
En effet 96 % de la commune est en zone naturelle ou agricole et 4 % en zone construite. L’évolution entre le PLU et le RNU ne se mesure pas uniquement en terme quantitatif puisque la superficie des zones constructibles est très proche du potentiel du RNU.
Le projet de développement de la commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie s’inscrit dans une volonté de cohérence entre une extension à proximité du village et la prise en compte d’un habitat à réhabiliter pour respecter l’équilibre entre le renouvellement urbain et l’extension.
Pour autant, dans les années à venir, les demandes engendrées par les constructions potentielles seront absorbées par les structures existantes ou prévues dans le PLU.
Les nouveaux habitants vont générer une transformation de l’environnement qu’il convient de prendre en compte à l’échelle de la commune. Les principales transformations de l’environnement résultent des nouvelles constructions tant dans leur implantation que dans l’impact sur l’évolution - des paysages, - de la faune et de la flore - de la gestion de l’eau, - de l’assainissement - des déchets, - des déplacements
Les effets de la consommation du sol
La consommation des sols entre 2004 et 2014 est établie par comparaison entre la photo aérienne de 2004 (source Google Earth) et la dernière mise à jour cadastrale de fin 2014. Il apparaît une consommation de 5,25 hectares pour 18 maisons et 0,35 hectares pour deux bâtiments agricoles, soit par maison un consommation de 2900 m2. Limiter la consommation des espaces agricoles et naturels à hauteur de 1200 m² maximum par construction, sera un bouleversement des pratiques dans la commune.
Les effets de l’urbanisation sur le paysage
Le projet de paysage est de marquer les limites de l’urbanisation de façon franche, de conserver l’effet d’entrée de village, de préserver les points de vue, de pérenniser l’agriculture en se préservant d’un mitage de la construction. Le PLU a inscrit : • la préservation des bois en espaces boisés classés • la protection par des zones Ap, Nb et Nr des secteurs de paysage caractérisés (point de vue, corridor écologique) et des classements L 151-19 et L151-23 du code de l’urbanisme. • le marquage des limites à l’urbanisation de façon franche et contenue par une organisation à partir de schéma d’orientation d’aménagement • la rationalisation de l’occupation de l’espace à court, moyen et long terme par un règlement prospectif par rapport à l’implantation de la maison dans la parcelle. Il est à noter que les terrains constructibles prés du bourg sont en pentes. Les prescriptions des orientations d’aménagement préconisent une densification pour reproduire l’effet de silhouette et un accompagnement de haies qui permet une continuité avec l’existant.
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Les effets sur la faune et la flore.
• Afin de prévenir la qualité des eaux, une bande de terrain non constructible de 20 mètres ( zonage Nr) est créée aux abords des cours d’eau afin de limiter les effets des ruissellements sur les terres agricoles portant traces éventuellement de produits non désirables.
• La flore existante ne sera pas touchée ou très peu, dans la mesure où le PLU préserve les biotopes en les rendant inconstructibles A et Nr et en créant des espaces boisés classés. Les secteurs déjà construits sont très ténus et maîtrisés.
Les nouveaux terrains constructibles sont près du bourg et issus de terres agricoles (céréales) sur lesquelles la faune et la flore sont moins présentes. La faune terrestre ne voit pas son biotope modifié, toutes les constructions futures prévues dans le PLU sont situées dans des secteurs déjà construits ou à proximité du bâti existant. Les Espaces Boisés sont préservés et classés en EBC (protection du code de l’urbanisme) de telle sorte que les habitats de la faune terrestre demeurent.
L’incidence environnementale La commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie n’est pas concernée par la présence d’un site Natura 2000. Néanmoins la présence d’un site existe à plusieurs kilomètres : la Garonne. La distance qui sépare la Garonne de la commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie est telle, que les incidences ne portent pas atteinte aux objectifs de conservation du site Natura 2000.
La Garonne constitue l'axe majeur de migration pour les poissons grands migrateurs, reliant l’Atlantique jusqu’aux Pyrénées. L'estuaire de la Gironde, véritable milieu de transition, joue un rôle clé dans l’adaptation physiologique des poissons grands migrateurs au passage d’un milieu marin à un milieu fluvial, et vice versa. La Garonne est un lieu de reproduction et les graviers de son lit abritent les œufs. C'est aussi un milieu nourricier.
L’incidence du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie sur ce site doit donc être analysée au regard des perturbations que pourraient engendrer ses dispositions par rapport à la capacité de restauration de l’accueil de poissons migrateurs dans la Garonne, et donc par rapport aux impacts susceptibles d’affecter la qualité des eaux. Ces impacts, qu’ils concernent les rejets en eaux usées ou eaux pluviales, seront extrêmement limités, à la fois parce que le gain de population attendu à Saint-Vincent-de-Lamontjoie en 10 ans (une quarantaine d’habitants) ne représente qu’une part infime de la croissance démographique attendue dans le même temps dans les bassins versants concernés.
Les déplacements
Le maillage des routes sur l’ensemble de la commune peut accueillir une augmentation du trafic dans la mesure où l’extension de la construction se fait principalement autour du bourg et donc à proximité de la route départementale Agen Condom.
Dans chaque zone AU, les déplacements seront pensés sans impasse a long terme. Dans le court terme les impasses permettront l’aménagement du quartier.
Les liaisons douces seront envisagées à l’intérieur du bourg par l’ aménagement des espaces publics avec le principe du partage de l’espace. A l’extérieur du bourg l’aménagement des routes en site propre pour le cycle n’est pas possible. La pratique des déplacements doux sera possible grâce à la mixité des usages.
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L’alimentation en eau potable
La commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie a transféré ses compétences relatives à l'alimentation en eau potable au Syndicat des eaux du 47. Le projet de la commune sera assuré en adduction.
La défense incendie
Pour faire face aux risques d’incendie, la commune s’engage à créer les équipements nécessaires à la constructibilité de ces terrains qui aujourd’hui ne sont pas desservis en sécurité de défense incendie. Les secteurs prévus dans le PLU seront renforcés au fur et à mesure des besoins et de l’ouverture des différents quartiers à urbaniser.
L’assainissement
• Collectif La commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie n’a pas à ce jour d’assainissement collectif. Néanmoins deux secteurs sont raccordés à un assainissement collectif le site du camping (raccordé à Lamontjoie) et le lieu-dit « Bruhet », à l’entrée du Nomdieu (raccordé au Nomdieu)
• Non collectif La commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie a transféré ses compétences relatives à l'assainissement non collectif à Eau 47 syndicat des eaux du département. Le règlement du Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC) mis en œuvre, prévoit la réalisation d'une étude de sol à l'occasion des dépôts de permis de construire.
Les déchets
A l’échelle de la commune, le ramassage des déchets engendrés par la population est assuré par des agents de la communauté de communes qui en assurent la collecte à une fréquence hebdomadaire pour les déchets non recyclables et à une fréquence de quinzaine pour les déchets recyclables.
Il existe une déchetterie à Agen, Lectoure qui permet aux particuliers de déposer les encombrants, les ferrailles, les plastiques, les déchets verts, le bois, les gros cartons.
Il existe également deux points d’apports volontaires sur la commune.
L’analyse des thématiques sur l’ensemble de la commune atteste que celle-ci est en mesure de prendre en compte les impacts du projet de PLU.
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5éme partie : Indicateurs d’évaluation du PLU
Les critères et les indicateurs et modalités retenus pour l'analyse des résultats de l'application du PLU prévue par l'article L 153-23 suppose de suivre les effets du PLU sur l'environnement afin d'identifier, le cas échéant, à un stade précoce, les impacts négatifs imprévus et envisager, si nécessaire, les mesures appropriées.
Pour cela plusieurs indicateurs seront mis en place lors des dépôts de permis de construire, de déclaration préalable et de permis d’aménager.
Il s’agira de relever : - Le nombre de maisons par mois pour en connaître la somme annuelle soit en réhabilitation soit en extension (neuf) issue d’un permis isolé ou d’un permis d’aménager (permis groupé) - Le nombre de personnes par maison pour estimer le nombre de personnes qui arrivent sur la commune. - La surface des maisons construites pour ainsi connaître la surface totale consommée par l’habitat - La même procédure sera effectuée pour les activités - La surface consommée sera alors connue et comparée aux estimations décrites dans le PLU pour agir éventuellement conformément à la loi.
80 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 ANNEXES
Repérage au titre de l’article L151-11.
Au titre de l’article L151-11 du code de l’urbanisme les granges dont l’architecture et le patrimoine permettent un changement de destination sont repérées sur l’ensemble du territoire communal.
ArticleL151-11 : « Dans les zones agricoles, naturelles ou forestières, le règlement peut : ...... 2° Désigner, en dehors des secteurs mentionnés à l’article L. 151-13, les bâtiments qui peuvent faire l’objet d’un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l’activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le changement de destination est soumis, en zone agricole, à l’avis conforme de la commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers prévue à l’article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime, et, en zone naturelle, à l’avis conforme de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. »
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754 TROUL
5 753 3
755 Petit 757 756 759 758 Chemin 712 714
rural 721 760
4 39 761 163 750 722716 718 34 40 719 35 37 33 38 596 45 162 158 de 32 157 161 164 687 717 36 41 595 166 168 42 167 Pont-Carros 639 LES PLANESES 160 169 638 636 43 2 244 749 637 20 31 561 640 212 649 10 Auvignon 46 147 29 159 648 165 GOUARDERE 254 275 615 PEYRE 534 19 171 30 (Ruiss 11 21 QUARTARADE 269 270 657 Source 0A 22 255 273 e METGE au) 44 243 170 145 28 12 728 245 144 727 271 655 726 654 274 242 658 731 730 729 276 656 18 27 241 VIGNES DE GROUSSET 732 211 613 140 123 733 253 614 141 272 647 723 246 17 536 268 124 588 210 256 125 724 VINNEAU 26 239 249 139 725 23 577 247 280 576 250 138 575 126 251 137 4 248 CUSSARAT 289 LAMOTHE 25 579 578 208 238 BOURDIEU 279 LES CAMPOTS 584 581 580 122 217 207 265 290 121 257 260 BONNEFONT 55 209 291 115 252 267 136 15 127 L'ERMITAGE 259 266 287 593 204 288 16 49 585 634 286 119 5 56 203 135 50 592 14 542 281 54 128 258 ENTRECHEMISE 261 134 133 132 51 24 52 591 113 57 GABOURRE 130 Le Saumo-NÈgro 590 129 642 112 58 202 120 53 233 282 110 131 586 172 264 201 61 (Ruisseau) 262 608 606 101 94 332 93 59 520 283 574 609 60 632 232 234 583 285 327 543 319 263 231 292 PRES DE PERES 226 173 176 645 89 107 538 62 228 633 227 284 607 330 331 321 293 225 La 230 174 320 673 317 BOURDILES 229 200 189 329 322 224 223 316 294 222 646 190 539 CAMP DE HAOU 219 527
678 188 221 104 103 105 106 341 199 175 333 342 323 296 343 345 315 318 295 220 195 344 ROUSSERE 599 548 85 191 178 604 314 297 PRAT-GROS 328 193 (Ruisseau) 346 370 602 677 340 187 LARCHE 643 CAUBIET 368 192 671 371 324 517 301 547 384 313 734 194 ROUILLAC 696 BIERE 339 312 765 644 347 372 693 764 337 Vendange 697 298 6 369 186 325 77 76 Saumo-NÈgro 179 373 544 52 698 183 310 Fontaine 69 348 350 338 691 699 302 299 334 518 351 304 735 DESPEYROUX 689 305 336 694 311 303 692 386 672 367 309 349 182 185 180 326 353 387 308 70 695 184 72 181 306 335 366 307 388 (Ruisseau) saumo-NÈgro 354 VENDANGE 690 393 71 391 763 352 375 Ruisseau 355 389 394 100
380 392
LACOMBE 377 390 99 374 379 376 395 516 365 509 357 356 762 358 378 101 51 513 526 508 415 417 396 87
514 de LAPRADE 397 97 102 398 525 371 364 96 8 413 414 660 512 103 515 7 TUCOURRET 86 95 507 1 666 664 399 510 522 418 511 359 701 707 88 CABOS 363 659 85 8 661 665 94 506 419 407 663 745 89 104 362 Petit-Auvignon 408 410 744 360 409 84 2 90 505 706 503 505 404 401 506 504 433 700 402 115 7 508 361 82 116 507 420 405 441 403 510 93 105 432 702 509 540 9 442 435 703 83 511 502 436 704 117 6 COULEAU 501 437 3 705 541 71 91 (Ruisseau) 512 438 425 439 423 81 476 443 424 415 107
440 376 Ruisseau 416 496 CRABE 108 72 106 497 498 444 TUCOURRET-SUD 11 513 413 79 118 500 9 76 10 446 477 743 412 77 112 377 4 5 14 674 78 445 111 BORDENEUVE 514
741 73 109 110 515 740 75 451 115 198 PEBOUE 739 50 54 683 742 70 402 114 495 494 685 738 Saumo-NÈgro 517 746 120 205 448 516 737 94 681 44 48 (Ruisseau) 747 449Chemin 682 490 736 GACHOT 518 121 95 519 55 676 453 74 MOUSCALIOUX 474 748 LASCOUCHURLES 417 197 FREDERIC 484 51 97 475 485 418 68 488 47 122 43 92 476 710 454 422 49 113 486 52 204 419 206 93 96 708 483 401 46 424 69 103 45 426 487 10 446 104 709 39 403 91 479 398 BALLETTE 106 203 480 102 455 GUINOT 232 647 473 PIECE DE L'EGLISE 105 521 520 456 28 646 421 423 478 425 679 480 42 196 225 454 38 67 101 27 427 226 MOULIN 90 40 199 100 420 45 98 25 Le 461 457 PEBOUE-SUD 126 Ruis 239 230 s (Ruisseau) e 460 675 445 200 483 au 458 41 26 545 240 650 58 489 231 233 BARTHES 680 470 543 61 444 479 648 472 35 544 89 99 108 37 34 202 478 644 459 33 29 443 488 47 428 127 241 523 649 462 48 463 32 373 447 224 30 3 518 rural 651 464 474 542 44 11 441 482 242 83 46 201 MARTHET 88 469 475 473 481 222 465 24 21 442 396 227 36 65 209 SAINTE-GEMME 243 448 487 81 522 66 128 1 82 468 360 490 87 476 109 472 59 60 221 244 466 129 366 484 467 12 368 485 229 238 SAINT-LARY 478 110 138 218 46 245 84 AUROC 4 23 219 524 486 86 31 20 LOTGE 525 370Source1 471 137 228 210 235 0C 470 361 359 234 73 586 1 135 130 220 355 47 477 217 587 2 BRUHET 0B 369 512
Le 2 236 79 3 134 LA GARBOUERE 253 85 LAPLAGNE 41 22 136 212 CASTAGNES 17 139 44 MARTET-OUEST 358 237 19 511 Source 12 354 40 527 131 397 515 252 74 362 344 78 49 18 281 510 526 465 55 356 215 195 365 254 537 72 255 459 516 216 55 39 3 513 LARTIGAU 76 48 PIECE DE LA GRANGE 357 34 13 16 132 343 282 45 256 56 75 536 279 528 140 345 COUZINES 466 517 251 610 609 71 50 529 10 14 278 465 353 539 33 464 406 CAMEVILLE 15 346 LASMOLES 456 70 TINGUES 57 116 124 141 342 341 538 194 142 LA JARDINIERE 408 250 54 541 472 190 151 347 404 248 4 352 275 62 37 35 530 542 277 455 ROUSSETTE 351 214 69 CASSOURRETTE 337 274 54 123 623 8 407 405 51 125 531 471 473 150 43 192 505 249 191 611 32 350 260 63 7 REGER 58 36 474 152 338 149 257 193 660 52 581 340 658 339 349 659 624 Ruisseau 185 504 348 59 122 532 rural 454 453 244 64 126 A1 189 506 409 533 493 491 5 148 492 494 MONTILLION 117 121 186 495 65 61 53 273 31 183 286 535 534 496 129 154 498 336 497 502 364 363 272 500 rural 392 537 6 153 499 335 MAGRET 127 536 501 59 539 THEZE 462 239 60 184 285 140 538 188 503 67 334 540 182 271 541 161 HAURET 333 391 461 238 241 139 CarbouËre 458 138 399 SAUBOMIA 393 384 269 245 66 390 460 130 137 155 270 243 543 187 385 459 242 142 382 268 177 162 457 582 383 289 252 181 267 264 176 156 297 630 135 136 178 266 253 157 629 246 LAGRANGE 175 250 240 131 180 394 157 13 378 251 141 159 160 625 229 329 161 Chemin 163 298 582 BALIA 225 132 299 134 496 296 295 379 CARREFOUR 604 162 164 14 158 53 237 171 149 631 626 143 BERDUCAT 226 160 330 PANE-BACQUE 395 BEAUREGARD 254 230 56 la 498 163 179 174 300 249 627 497 293 13 584 170 328 248 255 159 169 291 628 42 228 545 374 294 40 633 145 612 ESPIREAUX 301 235 191 634 227 172 15 165 632 602 448 636 635 608 637 223 642 PIECE DE LAFONT 638 224 173 320 292 447 247 108 327 233 MOURILLION 168 256 192 547 302 643 148 15 445 109 304 446 LABOURDASSE 110 167 193 452 321 444 50 107 319 152 166 236 111 316 219 164 0D MANNE 257 400 474 221 194 187 146 305 565 272 14 504 323 222 451 443 147 16 112 303 325 151 475 441 577 317 456 573 322 318 306 503 220 549 16 314 195 315 422 186
COUSTALAS 449 655 677 PASSERES Petit-Auvignon 575 576 423 216 198 120 678 168 104 574 196 551 450 421 567 572 128 258 213 20 129 218 169 105 130 509 307 440 679 197 570 217 167 571 313 439 MOULIN 18 Puits 564 131 424 166 312 de 170 657 LABOULBENE 121 438 654 653 17 311 472 656 165 507 410 652 569 214 LES BOURRUTS 437 568 282 106 CAZENEUVE 279 19 127 280 562 563 259 566 58 283 28 524 420 436 284 621 306 561 AVERAN 36 212 199 553 21 114 21 508 27 173 559 123 38 41 619 417 18 309 468 285 22 200 172 174 175 29 126 310 419 425 558 143 435 122 TIQUET 418 428 434 26 22 560 17 125 37 39 286 25 522 796 PELISSERY 145 574 305 JEANBACQUE 211 30 124 523 PERROT 429 RAGELOUP 23 576 430 433 557 579 431 210 24 171 176 146 100 415 31 99 624 CAFE 432 23 147 388 40 580 304 TAILLEFER 383 201 s 426 32 521 386 209 427 303 Vigne 693 389 301 307 PLAINES DE CASSAGNE 382 35 148 414 555 617 579 33 98 366 413 484 384 483 156 692 397 287 178 92 519 302 530 529 396 288 93 387 177 Calvaire 300 385 501 580 97 Chemin 520 LAPLATTE 492 Monument aux 482Morts 34 686 381 409 96 412 493 402 208 370 688 687 392 395 95 CASSAGNE 149 495 393 394 308 94 157 369 403 155 367 179 202 550 153 203 90 152 487 299 502 LATAUZIERE 150 689 399 SAINT-VINCENT de 91 488 380 rural 376 504 368 LACASSORE 557 503 497 158 408 407 71 160 371 489 486 290 690 180 505 72 289 298 BOUSQUAT 372 494 491 73 159 378 312 35 498 161 207 204 74 154 373 364 379 500 24 691 812 517 375 309 70 262 310 89 177 490 365 68 162 377 205 42 75 175 297 43 371 313 83 813 366 VIGNES DE CASSAGNE 531 556 374 76 81 296 311 372 559 69 314 82 178 174 77 376 525 176 263 611 695 295 78 67 88 612 SABLE Ruisseau 66 329 328 362 558 COMMUNE DE LAMONTJOIE 261 697 84 291 561 65 553 294 79 173 518 264 673 563 315 172 696 375 560 44 86 555 794 562
(Ruisseau) 57 179 698 292 TOURON Vignes 80 381 171 694 674 257 293 318 613 676 64 170 682 256 Fontaine 577 85 PETIT BOUSQUAT 554 56 237 360 672 675 PRES DE ROUBIN 233 380 319 PETIT CASSAGNE 25 680 670 384 361 578 685 614 58 TIROUAT 684 374 45 669 330 181 167 250 251 87 537 683 184 385 605 671 667 359 665 616 180 26 565 46 63 386 169 252 387 668 55 357 666 59 238 515 364 602 613 231 663 239 321 564 182 365 240 183 396 567 60 253 208 254 538 185 255 664 334 566 62 ROUBIN 388 de 207 PRADAS 616 54 186 335 326 568 363 267 325 48 47 61 615 356 VIGNES DU PRADAS 206 VIGNES 205 362 266 620 604 603 789 193 615 569 50 209 335 666 353 547 571 49 187 le 242 228 210 Ruisseau 355 461 53 20 PINCHON 618 462 51 361 662 PETIT-PINCHON 544 399 211 268 622 617 397 33 460 546 336 398 TIROUAT-SUD 619 463 227 790 57 204 188 270 543 52 203 779 19 545 352 338 570 243 192 792 469 194 781 778 400 677 668 621 572 467 468 LAPLATASSES 337 244 269 464 807 808 189 780 783 665 669 CUREGOUSSET 534 671 191 337 391 190 793 782 573 811 462 348 465 461 351 806 804 195 536 390 Source 401 226 32 502 Source 614 785 606 667 791 463 349 333 Source 678 347 341 338 784 670 480 332 673 466 245 GOUARDERE-NORD 675 213 805 200 196 340 199 533 Le 672 350 469 225 787 468467 348 343 Petit-Auvignon 27 459 202 201 347 786 Mougire 344 Ruisseau 339 464 674 249 535 276 407 224 Vignes 246 PRES DE PINCHON 28 809 248 458 676 223 214 277 654 406 221 345 346 457 810 408 278 345 341 664 247 198 GOUARDERE 426 222 Bax 215 344 658 608 29 de 279 609 TANANERE 420 MOUGUE 647 PETIT ROUDAN 513 220 528 739 532 652 743 419 409 656 773 740 735 30 775 660 421 31 197 774 744 662 433 219 MARJOULIN 741 216 634 644 PETIT-MOUGUE 776 646 767 745 218 427 (Ruiseau) 342 768 de 769 777 632 432 771 630 RIGACHIE 526 rural 763 821 428 Source 322 323 726 818 648 823 429 649 737 824 820 827 217 742 727 819 527 753 770 772 730 822 330 641 762 729 324 695 758 764 736 733 478 754 755 759 732 721 712 625 476 696 750 765 682 295 760 761 692 713 PIECE GRANDE 751 738 731 728 694 746 752 757 756 723 722 734 717 693 635 825 Lamontjoie 724 718
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PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 1 Grange au volume imposant, avec des murs en pierres. Sa toiture à une pente, l’absence de percement, hormis la porte, caractérise son usage de stockage. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
2 Grange en extension de l’habitation, avec des murs en pierres. Sa toiture à deux pentes, caractérise son usage de stockage. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
3
Grange en extension, caractèrisée par son volume tout en longueur de pierre. Les percements singuliers avec leur encadrement de pierre et de briques et sa toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
4
Grange en extension de l’habitation, avec des murs en pierres. Sa toiture à deux pentes, caractérise son usage de stockage. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
822 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11
5 Grange en extension de l’habitation, avec des murs en pierres enduits. Sa toiture à deux pentes, caractérise son usage de stockage. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
6
Grange en extension de l’habitation. Sa toiture à deux pentes, caractérise son usage de stockage. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
7 Pigeonnier en pierre, de base pentagonale et sa toiture en tuiles plates, caractérise son usage de stockage. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
8 Corps de bâtiment en pierres aux volumes imposant avec des toitures à deux pentes, caractérise son usage de stockage. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
833 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 9 Volume ouvert aux murs de pierres sur trois cotés, avec une charpente traditionnelle en bois et une toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
10
Corps de bâtiment en pierres aux volumes imposant avec des toitures à deux pentes, caractérise son usage de stockage. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
11
Corps de bâtiment en pierres attenant à l’habitation avec des toitures à deux pentes, caractérise son usage de stockage. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
12
Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
4 84 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 13 Bâtiment singulier de part sa composition. En pierre il est composé d’une avancée avec une ouverture imposante par sa hauteur et un corps principal aux percements réguliers. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
14 Corps de bâtiment en pierres au volume longitudinal en rez de chaussée avec une toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
15 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
16 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
5 85 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 17 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et génoises. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
18 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
19
Grange en pierres avec une toiture à deux pentes ouverture sur deux faces. Ses poteaux en bois et sa charpente catractérisent ce bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
20 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et génoises. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
866 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 21 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes en rez de chaussée. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
22 Granges en pierres avec une toiture à deux pentes et génoises. Les percements au encadrement en pierre de taille singularisent la façade. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
23
Grange ouverte avec une toiture à deux pentes. Ses poteaux en bois et sa charpente caractérisent ce bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
24 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Son volume très imposant la caractérise. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
877 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11
25 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Sa porte avec un linteau en arc. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
26 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Ses percements en hauteur et aux encadrements en pierre de taille. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
27 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et génoises. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
28 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
8 88 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 29 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et génoises. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
30 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et son extension ouverte. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
31 Ensemble bâti en pierres composés d’un corps principal et d’un pigeonnier. Les ouvertures aux linteaux cintrés singularisent la grange. Une toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
32 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et son extension ouverte. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
899 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 Grange en pierres avec une 33 toiture à deux pentes et génoises. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
34 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
35 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
36 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et une croupe. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
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90 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 Grange en pierres avec une 37 toiture à deux pentes et ses génoises. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
38 Petit édifice en pierres avec sa toiture à deux pentes et ses génoises. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
39 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et ses génoises. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
Grange en pierres avec une 40 toiture à deux pentes et ses génoises. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
9111 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 Grange en pierres avec une 41 toiture à deux pentes et ses génoises. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
42 Grange en bois avec une toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
43 Grange en bois avec une toiture à une pente. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
44
Grange en pierre avec une toiture à deux pentes et ses génoises. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
9212 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11
45 Grange en pierre avec son extension ouverture et la toiture à deux pentes et ses génoises. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
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Grange en bois avec une toiture à deux pentes en extension de l’habitation. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
47 Petit édifice en pierres avec sa toiture à deux pentes. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
48 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et une croupe. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
9313 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 Grange en pierres avec une 49 toiture à deux pentes. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
50 Grange en bois avec une toiture à deux pentes et ses ouvertures, aisni que le pigeonnier attenant en pierre. Au regard de leur situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
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Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
52 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
1494 rapport de présentation du PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie
PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11 53 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
54 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
55 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
56 Grange en pierres avec une toiture à deux pentes et ses génoises. Son volume imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
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PLU de Saint-Vincent-de-Lamontjoie - repérage au titre du L151-11
57 Grange en pierres dont il reste l’essentiel des murs porteurs. Son volume potentiel imposant caractérise le bâtiment. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
58 Petit édifice en pierres avec sa toiture à deux pentes et son ouverture en bardage bois. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
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Grange en bois avec sa toiture courbe. Au regard de sa situation, le changement de destination respecte l’article L 151-11
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