MARDI 18 DÉCEMBRE – 20H

Johann Sebastian Bach

Cantate de l’Avent « Schwingt freudig euch empor » BWV 36

Cantate pour le 24e dimanche après la Trinité « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26

entracte

Cantate pour le 27e dimanche après la Trinité « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140

Concentus Musicus Wien , direction Arnold Schoenberg Chor Erwin Ortner, chef de chœur , soprano , mezzo-soprano , ténor , basse

Ce concert est enregistré par France Musique.

Fin du concert vers 22h. | Mardi 18 décembre | Mardi Wien Musicus Concentus

Bach 1812.indd 1 11/12/07 11:14:57 Si les cantates de Johann Sebastian Bach ont enfin conquis le domaine du concert et sont légitimement considérées comme des chefs-d’œuvre de musique, on n’en doit pas moins oublier qu’elles répondent à une fonction liturgique précise dans l’Église luthérienne, celle d’un commentaire spirituel au même titre que la prédication du pasteur en chaire. Elles répondent au vœu même de Luther qui le tenait de son maître saint Augustin : « Celui qui chante prie deux fois » ; prière exprimée par les mots, mais plus encore par les pouvoirs de la musique, seule capable de mettre le fidèle en une relation intime avec le surnaturel. Au point que le prédécesseur de Bach à Leipzig, Johann Kuhnau, avait pris l’initiative de faire imprimer les textes des cantates sur de petits feuillets distribués à l’entrée de l’église pour s’assurer que chaque fidèle ait tout compris de ce qu’on lui chantait. C’est donc sous l’angle spirituel qu’il conviendrait de les aborder, Bach s’y faisant prédicateur en musique, mettant en œuvre tous les artifices symboliques et rhétoriques de son art.

Johann Sebastian Bach (1685 – 1750)

Cantate de l’Avent « Schwingt freudig euch empor » BWV 36

1. Chorus: Schwingt freudig euch empor zu den erhabenen Sternen 2. Choral: Nun komm, der Heiden Heiland 3. Aria: Die Liebe zieht mit sanften Schritten 4. Choral: Zwingt die Saiten in Cythara 5. Aria: Willkommen, willkommen, werter Schatz! 6. Choral: Der du bist dem Vater gleich 7. Aria: Auch mit gedämpften, schwachen Stimmen 8. Choral: Lob sei Gott dem Vater ton

Composition : 1731, à Leipzig. Création : 2 décembre 1731 (2e version), à Leipzig. Livret : Picander vraisemblablement, d’après des textes de Luther, Philipp Nicolai et Picander. Effectif : 1 soprano, 1 alto, 1 ténor, 1 basse, chœur ; 1 traverso, 2 hautbois d’amour, cordes, continuo. Durée : environ 29 minutes.

La cantate sacrée « Schwingt freudig euch empor » BWV 36 (« Élancez-vous joyeusement jusqu’aux sublimes étoiles ») est une adaptation par Bach lui-même d’une cantate profane antérieure. Ce cinquième état de l’œuvre témoigne du travail de reprise et d’amélioration que le musicien faisait subir à ses partitions – c’est ainsi que l’on connaît quatre versions de la Passion selon saint Jean. Le dernier état de cette cantate représente une sorte de synthèse tardive originale et très convaincante entre la vieille cantate de choral allemande, héritée de Schütz et de Buxtehude, et la cantate moderne à l’italienne, avec ses tournures concertantes et ses airs à da capo.



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Bach fait appel dans cette cantate, destinée au premier dimanche de l’Avent, à deux chorals très connus qui contribuent à « spiritualiser » l’œuvre profane d’origine. Le livret développe l’impatience joyeuse de l’attente du Messie et son accueil sur terre ; mais la louange ne pourra s’exprimer dans sa plénitude que dans le royaume du Père.

La cantate est en deux parties exécutées respectivement avant et après la prédication qu’elles annoncent et prolongent. Pas de discours exégétique, ici, mais diverses évocations de la joie du chrétien dans l’attente de la Nativité, et louange adressée à Dieu. Les notations de tendresse et d’émerveillement abondent (tonalité de si mineur, violon avec sourdine, hautbois d’amour). Ce climat sera rompu avec le n° 6, une strophe du choral de l’Avent « Nun komm, der Heiden Heiland » (« Viens donc, sauveur des païens »). Le ténor l’énonce calmement en valeurs longues, mais au-dessus d’un canon à trois voix, tissu contrapuntique instrumental agité qui rend peut-être compte du combat de la chair contre l’esprit dont parle le texte.

Cantate pour le 24e dimanche après la Trinité « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26

1. Chorus: Ach wie flüchtig, ach wie nichtig 2. Aria: So schnell ein rauschend Wasser schießt 3. Recitativo: Die Freude wird zur Traurigkeit 4. Aria: An irdische Schätze das Herze zu hängen 5. Recitativo: Die höchste Herrlichkeit und Pracht 6. Choral: Ach wie flüchtig, ach wie nichtig

Composition : 1724, à Leipzig. Création : 19 novembre 1724, à Leipzig. Livret : auteur inconnu, d’après des textes de Michael Franck et d’auteur anonyme. Effectif : 1 soprano, 1 alto, 1 ténor, 1 basse, chœur ; 1 traverso, 3 hautbois, cordes, continuo dont 1 cor. Durée : environ 18 minutes.

La cantate sacrée « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig WV» B 26 (« Ah ! combien fugitive, ah ! combien vaine est la vie de l’homme ») ne commente pas le texte évangélique du jour mais se veut, sans doute en accord avec la prédication du pasteur, une méditation sur la vanité des choses d’ici-bas. Elle s’ouvre par la première strophe d’un choral emprunté à Michael Franck. La mélodie du cantique est exposée très clairement, en valeurs longues, par le soprano renforcé de l’éclat du cor, tandis que les trois autres voix et les instruments suggèrent la fugacité de la vie par divers figuralismes.

Les deux airs de la cantate, chaque fois suivis par un récitatif, développent les images de la fuite du temps. Dans le premier, par les images sonores de l’eau courante, bondissante, qui entraîne en un long ruban de doubles-croches la ritournelle instrumentale et la ligne de chant du ténor.



Bach 1812.indd 3 11/12/07 11:14:58 Après qu’un récitatif d’alto est revenu sur la fugacité de tout ce qui fait l’illusion humaine, c’est un air de basse qui fustige la vanité de l’attachement aux biens de ce monde, sur un rythme de bourrée, comme une danse macabre. Bach se montre rarement aussi emporté ! Un nouveau récitatif, confié au soprano, revient sur la mort qui détruit l’éclat de la vie pour jeter la destinée humaine dans l’oubli, et même le choral final semble ne pas apporter de réconfort, à l’exception de son dernier vers qui tire l’enseignement de tout ce qui a précédé : « Celui qui craint Dieu demeure éternellement ».

Cantate pour le 27e dimanche après la Trinité « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140

1. Choral: Wachet auf, ruft uns die Stimme 2. Recitativo: Er kommt, er kommt, der Bräutgam kommt 3. Aria–Duetto: Wenn kömmst du, mein Heil? 4. Choral: Zion hört die Wächter singen 5. Recitativo: So geh herein zu mir 6. Aria–Duetto: Mein Freund ist mein 7. Choral: Gloria sei dir gesungen

Composition : 1731, à Leipzig. Création : 25 novembre 1731, à Leipzig. Livret : Picander vraisemblablement, d’après Philipp Nicolai. Effectif : 1 soprano, 1 ténor, 1 basse, chœur ; 2 hautbois, 1 hautbois de chasse, 1 cor, 1 violon piccolo, cordes, continuo. Durée : environ 30 minutes.

La célèbre cantate sacrée « Wachet auf, ruft uns die Stimme WV» B 140 (« Réveillez-vous, la voix des veilleurs nous appelle ») est elle aussi une page tardive dans la production de Bach puisqu’elle a été entendue pour la première fois le 25 novembre 1731. De la parabole des vierges sages et des vierges folles, lecture évangélique du jour, le livret retient seulement l’attente du fiancé – le Christ, bien sûr – par les dix jeunes filles qui personnalisent symboliquement Jérusalem ou Sion, c’est-à-dire l’Église tout entière s’apprêtant à célébrer ses noces mystiques avec le Rédempteur.

Le musicien organise son discours en se fondant sur un vieux cantique de Philipp Nicolai dont il utilise les trois strophes au début, au milieu et à la fin de la partition. La construction est ainsi parfaitement symétrique : choral initial – récitatif-duetto – choral central – récitatif – duetto – choral final. Dans le premier chœur, la première strophe du cantique est traitée en choral figuré. Au centre de la cantate, un soliste ténor chante l’arrivée du Christ sur la mélodie très simplement énoncée du choral, mais escortée par les festons du célèbre accompagnement des deux violons et de l’alto à l’unisson. Ce choral doit aujourd’hui sa popularité à la transcription que Bach lui-même en a faite, au soir de sa vie, pour son ancien élève Schübler – il est connu sous le titre de « Choral du veilleur ». Enfin, pour conclure, la troisième strophe est exposée en simple harmonisation.



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Le plus touchant de cette œuvre réside dans les deux duettos, dialogues entre l’âme chrétienne et le Christ. Le premier est un merveilleux moment de l’attente et du désir, pudique et sensuel à la fois, enveloppé des volutes caressantes du violon piccolo. Par sa tessiture plus élevée, sa légèreté presque immatérielle, se dissolvant dans l’éther, le violon piccolo est généralement associé à la félicité céleste – ici, la perspective eschatologique, le repas de noces étant bien sûr l’image du banquet céleste de la réunion éternelle de l’âme avec le Christ. Le second duetto est celui de la plénitude et de l’accomplissement – « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui » dit Salomon –, abondant en roucoulades de colombes, imitations, échanges de segments de phrases d’une voix à l’autre, le plus souvent ensemble à présent, et en tierces parallèles : le banquet a commencé, l’union se consomme. Le choral final chante le Gloria.

Gilles Cantagrel



Bach 1812.indd 5 11/12/07 11:14:58 « Schwingt freudig euch empor » BWV 36

1. Coro 1. Chœur Schwingt freudig euch empor zu den erhabnen Sternen, Élancez-vous joyeusement jusqu’aux sublimes étoiles, Ihr Zungen, die ihr itzt in Zion fröhlich seid! Louanges qui sortez de la bouche de ceux qui se Doch haltet ein! Der Schall darf sich nicht weit entfernen, réjouissent à présent à Sion ! Es naht sich selbst zu euch der Herr der Herrlichkeit. Et arrêtez pourtant ! Il ne faut pas que l’écho s’éloigne trop, Car le Seigneur de gloire approche en personne.

2. Choral (Sopran, Alt) 2. Choral (soprano, alto) Nun komm, der Heiden Heiland, Viens à présent, sauveur des païens, Der Jungfrauen Kind erkannt, Reconnu comme l’enfant de la Vierge, Des sich wundert alle Welt, Toi dont la venue étonne le monde entier Gott solch Geburt ihm bestellt. Toi dont Dieu a envoyé la naissance.

3. Aria (Tenor) 3. Air (ténor) Die Liebe zieht mit sanften Schritten L’amour attire peu à peu Sein Treugeliebtes allgemach. Ce qu’il chérit le plus avec infiniment de douceur. Gleichwie es eine Braut entzücket, Comme la fiancée qui est pleine de ravissement Wenn sie den Bräutigam erblicket, À la vue de son fiancé, So folgt ein Herz auch Jesu nach. Le cœur est prêt à suivre Jésus.

4. Choral 4. Choral Zwingt die Saiten in Cythara Faites vibrer les cordes à Cythère Und lasst die süsse Musica Et faites retentir la douce musique Ganz freudenreich erschallen, En de riches chants de joie, Dass ich möge mit Jesulein, Afin que je puisse me mettre en chemin Dem wunderschönen Bräutgam mein, Avec le doux Jésus, mon magnifique fiancé, In steter Liebe wallen! En un amour incessant ! Singet, springet, Chantez, bondissez de joie, Jubilieret, triumphieret, Exultez, triomphez, dankt dem Herren! rendez grâces au Seigneur ! Gross ist der König der Ehren. Le roi de gloire est grand.

5. Aria (Bass) 5. Air (basse) Willkommen, werter Schatz! Bienvenue, précieux trésor ! Die Lieb und Glaube machet Platz L’amour et la foi te font une place Vor dich in meinem Herze rein, Dans mon cœur ; Zieh bei mir ein! Viens habiter en moi !



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6. Choral (Tenor) 6. Choral (ténor) Der du bist dem Vater gleich, Toi qui es semblable au Père, Führ hinaus den Sieg im Fleisch, Dirige la victoire sur notre chair, Dass dein ewig Gotts Gewalt Fais que ton éternelle puissance divine In uns das krank Fleisch enthalt. Vainque en nous les faiblesses de la chair.

7. Aria (Sopran) 7. Air (soprano) Auch mit gedämpften, schwachen Stimmen Même accompagnée de voix faibles et étouffées, Wird Gottes Majestät verehrt. La majesté de Dieu sera vénérée. Denn schallet nur der Geist darbei, Car il suffit que l’esprit retentisse à leurs côtés So ist ihrn solches ein Geschrei, Pourqu’Il perçoive un tel cri Das er im Himmel selber hört. Qu’Il entendra même du haut des cieux.

8. Choral 8. Choral Lob sei Gott dem Vater ton, Loué soit Dieu, chante chacun, Lob sei Gott sein’m eingen Sohn, Loué soit Dieu, son Fils unique, Lob sei Gott dem Heilgen Geist, Loué soit Dieu, le Saint-Esprit, Immer und in Ewigkeit! À jamais et pour l’éternité.



Bach 1812.indd 7 11/12/07 11:14:59 « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig » BWV 26

1. Coro 1. Chœur Ach wie flüchtig, ach wie nichtig Ah ! combien fugitive, ah ! combien vaine Ist der Menschen Leben! Est la vie de l’homme ! Wie ein Nebel bald entstehet, Se levant comme le brouillard Und auch wieder bald vergehet, Et se dissipant aussi vite que lui So ist unser Leben, sehet! Voyez, telle est notre vie !

2. Aria (Tenor) 2. Air (ténor) So schnell ein rauschend Wasser schiesst, Aussi rapidement qu’une eau jaillissante So eilen unser Lebenstage. Défilent les jours de notre vie. Die Zeit vergeht, die Stunden eilen, Le temps s’écoule, les heures passent hâtivement Wie sich die Tropfen plötzlich teilen, Comme les gouttes qui se divisent soudainement Wenn alles in den Abgrund schiesst. Quand tout se précipite dans le gouffre.

3. Recitativo (Alt) 3. Récitatif (alto) Die Freude wird zur Traurigkeit, La joie se transforme en tristesse, Die Schönheit fällt als eine Blume, La beauté se fane comme une fleur. Die grösste Stärke wird geschwächt, La plus grande force s’affaiblit, Es ändert sich das Glücke mit der Zeit, La fortune change avec le temps, Bald ist es aus mit Ehr und Ruhme, C’en est bientôt fait de l’honneur et de la gloire, Die Wissenschaft und was ein Mensche dichtet, La science et ce que crée l’esprit humain Wird endlich durch das Grab vernichtet. Sont finalement anéantis par la tombe.

4. Aria (Bass) 4. Air (basse) An irdische Schätze das Herze zu hängen, Tenir de tout son cœur aux trésors terrestres Ist eine Verführung der törichten Welt. Est une tentation de ce monde insensé Wie leichtlich entstehen verzehrende Gluten, Avec quelle facilité, le brasier se forme et se consume Wie rauschen und reissen die wallenden Fluten, Dans quel mugissement et quel déchirement les flots bouillonnent Bis alles zerschmettert in Trümmern zerfällt. Jusqu’à ce que tout retombe anéanti, en ruines.

5. Recitativo (Sopran) 5. Récitatif (soprano) Die höchste Herrlichkeit und Pracht Une splendeur et un éclat extrêmes Umhüllt zuletzt des Todes Nacht. Sont finalement recouverts de la nuit de la mort. Wer gleichsam als ein Gott gesessen, Même celui qui trôna comme un dieu, Entgeht dem Staub und Asche nicht, N’échappe pas à la poussière, Und wenn die letzte Stunde schläget, Et quand sonne sa dernière heure, Dass man ihn zu der Erde träget, Quand on le met en terre Und seiner Hoheit Grund zerbricht, Et quand les bases de sa grandeur se rompent, Wird seiner ganz vergessen. Il sombre entièrement dans l’oubli.



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6. Choral 6. Choral Ach wie flüchtig, ach wie nichtig Ah ! combien fugitive, ah ! combien vaine Sind der Menschen Sachen! Est la vie de l’homme ! Alles, alles, was wir sehen, Tout, tout ce que nous voyons Das muss fallen und vergehen. Doit tomber en désuétude et mourir ; Wer Gott fürcht’, bleibt ewig stehen. Celui qui craint Dieu demeure éternellement.



Bach 1812.indd 9 11/12/07 11:14:59 « Wachet auf, ruft uns die Stimme » BWV 140

1. Coro 1. Chœur Wachet auf, ruft uns die Stimme Réveillez-vous, appelle la voix Der Wächter sehr hoch auf der Zinne, Des veilleurs très hauts dans leurs créneaux, Wach auf, du Stadt Jerusalem! Réveille-toi, ô ville de Jérusalem ! Mitternacht heisst diese Stunde; Cette heure se nomme minuit ; Sie rufen uns mit hellem Munde; Ils nous appellent d’une voix forte : Wo seid ihr klugen Jungfrauen? Où êtes-vous, vierges sages ? Wohl auf, der Bräutigam kömmt; Debout, voici l’époux ; Steht auf, die Lampen nehmt! Levez-vous, prenez les lampes ! Alleluja! Alléluia ! Macht euch bereit Préparez-vous Zu der Hochzeit, Pour les noces, Ihr müsset ihm entgegen gehn! Vous devez aller à sa rencontre !

2. Recitativo (Tenor) 2. Récitatif (ténor) Er kommt, er kommt, Il arrive, il arrive, Der Bräutigam kommt! L’époux arrive ! Ihr Töchter Zions, kommt heraus, Vous, filles de Sion, sortez, Sein Ausgang eilet aus der Höhe Son chemin le fait descendre en hâte des hauteurs In euer Mutter Haus. Dans la maison de votre mère. Der Bräutgam kommt, der einem Rehe L’époux arrive, tel un chevreuil Und jungen Hirsche gleich Et un jeune cerf, Auf denen Hügeln springt Il dévale les collines Und euch das Mahl der Hochzeit bringt. Et vous apporte le repas de noce. Wacht auf, ermuntert euch! Réveillez-vous, réjouissez-vous ! Den Bräutgam zu empfangen! Venez accueillir l’époux ! Dort, sehet, kommt er hergegangen. Regardez là-bas, le voilà qui s’approche.

3. Duetto (Sopran, Bass) 3. Duo (soprano, basse) Sopran Soprano Wenn kömmst du, mein Heil? Quand viendras-tu, mon Sauveur ? Bass Basse Ich komme, dein Teil. Je viens, moi qui suis ta moitié. Sopran Soprano Ich warte mit brennendem Öle. J’attends, ma lampe à huile est allumée. Sopran und Bass Soprano et basse Eröffne/Ich öffne den Saal Ouvre /J’ouvre la salle Zum himmlischen Mahl. Pour le banquet céleste. Sopran Soprano Komm, Jesu! Viens, Jésus ! Bass Basse Komm, liebliche Seele! Viens, âme tendre !

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4. Choral (Tenor) 4. Choral (ténor) Zion hört die Wächter singen, Sion entend les gardes chanter, Das Herz tut ihr vor Freude springen, Son cœur en tressaille d’allégresse, Sie wachet und steht eilend auf. Elle s’éveille et se lève en hâte. Ihr Freund kommt vom Himmel prächtig, Magnifique, son ami descend des cieux, Von Gnaden stark, von Wahrheit mächtig, Fort par la grâce, puissant par la vérité, Ihr Licht wird hell, ihr Stern geht auf. Sa lumière resplendit, son étoile se lève. Nun komm, du werte Kron, Viens à présent, précieuse couronne. Herr Jesu, Gottes Sohn! Seigneur Jésus, Fils de Dieu ! Hosianna! Hosanna ! Wir folgen all Nous te suivons tous Zum Freudensaal Dans la salle des réjouissances Und halten mit das Abendmahl. Et partageons le repas de cène.

5. Recitativo (Bass) 5. Récitatif (basse) So geh herein zu mir, Entre donc dans ma maison, Du mir erwählte Braut! Toi, ma fiancée, mon élue ! Ich habe mich mit dir Je me suis lié à toi Von Ewigkeit vertraut. Pour l’éternité. Dich will ich auf mein Herz, C’est toi que je veux sur mon cœur, Auf meinen Arm gleich wie ein Siegel setzen Sur mon bras te poser comme un sceau Und dein betrübtes Aug ergötzen. Et réjouir tes yeux attristés. Vergiss, o Seele, nun Oublie, mon âme, à présent, Die Angst, den Schmerz, La peur, la douleur Den du erdulden müssen; Que tu as dû supporter ; Auf meiner Linken sollst du ruhn, Sur ma main gauche, tu reposeras Und meine Rechte soll dich küssen. Et ma main droite t’embrassera.

6. Duetto (Sopran, Bass) 6. Duo (soprano, basse) Sopran Soprano Mein Freund ist mein, Mon ami est mien, Bass Basse Und ich bin sein. Et je suis sien Sopran und Bass Soprano et basse Die Liebe soll nichts scheiden. Que rien ne sépare l’amour. Ich will/Du sollst mit dir/mir in Himmels Rosen weiden, Je veux/Tu veux avec toi/moi savourer les roses du ciel, Da Freude die Fülle, da Wonne wird sein. Là sera la joie en plénitude, là seront les délices.

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Bach 1812.indd 11 11/12/07 11:14:59 7. Choral 7. Choral Gloria sei dir gesungen Que l’on te chante le Gloria Mit Menschen – und englischen Zungen, Par les voix des hommes et des anges, Mit Harfen und mit Zimbeln schon. Par les harpes et les cymbales. Von zwölf Perlen sind die Pforten, De douze perles sont faites les portes, An deiner Stadt sind wir Konsorten Dans ta ville, nous sommes complices Der Engel hoch um deinen Thron. Des anges qui volent autour de ton trône. Kein Aug hat je gespürt, Aucun œil n’a jamais vu, Kein Ohr hat je gehört Aucune oreille n’a entendu Solche Freude. Une telle joie. Des sind wir froh, Nous en sommes heureux Io, io! Io, io ! Ewig in dulci jubilo. Dans une douce joie à jamais.

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Bach 1812.indd 12 11/12/07 11:14:59 MARDI 18 décEMBRE

Julia Kleiter direction de Nikolaus Harnoncourt (les enregistré Daphné de Strauss (direction Née à Limburg (Allemagne), Julia premières représentations ont donné Semyon Bychkov), le de Kleiter a étudié le chant avec William lieu à une retransmission télévisée et Mozart (direction ) et le rôle Workmann à Hambourg et avec à l’enregistrement d’une vidéo), chante de Papagena dans La Flûte enchantée Klesie Kelly-Moog à Cologne. sa première Sophie (Le Chevalier à la (direction ). Ses Elle commence sa carrière internationale rose) et sa première Zdenka (Arabella, interprétations de à Paris, en 2004, où elle interprète le également disponible en vidéo) sous de Mozart à Zurich ainsi que de Lucio rôle de Pamina dans La Flûte enchantée la direction de Franz Welser-Möst à Silla et la Betulia liberata à Salzbourg dans une mise en scène de Bob Wilson Zurich. Parmi ses nombreux projets sont par ailleurs disponibles en vidéo. sous la direction de Jiri Kout. L’année pour 2008, on peut mentionner Orphée suivante, elle est applaudie dans une et Eurydice à Paris et Fidelio (rôle de Elisabeth von Magnus version de concert de Daphné dirigée Marcellina) à Reggio Emilia, à Baden- Elisabeth von Magnus est née par Semyon Bychkov aux îles Canaries, Baden et à Madrid (direction Claudio à Vienne. Après des études de flûte à Washington et à New York, avant de Abbado) mais aussi à Paris (direction à bec à l’École de musique de Vienne, reprendre le rôle de Pamina au pied Sylvain Cambreling). L’été prochain, elle elle crée l’Ensemble Récréation tout levé dans une nouvelle production de jouera Ilia (Idoménée, direction Nikolaus en se produisant comme soliste avec La Flûte enchantée à Paris (direction Harnoncourt) à la Styriarte de Graz. le Concentus Musicus de Vienne. ). Elle joue Papagena Julia Kleiter s’est produite en concert à Elle a suivi les cours de l’École d’art dans la production dirigée par Claudio Stockholm, Munich, Stuttgart et à Los dramatique du Mozarteum de Salzbourg Abbado à Ferrare, à Baden-Baden et à Angeles avec Helmut Rilling, à Ferrare et elle a étudié le chant avec Hertha Modène, Xenia dans Boris Godounov à et à Berlin avec Claudio Abbado, à Paris, Töpper à l’Académie de Musique de Florence (direction Semyon Bychkov) Toulouse, au Festival de Salzbourg et au Munich où elle a également été inscrite et Pamina au Teatro Real de Madrid Musikverein de Vienne avec Riccardo dans la classe d’opéra. Parallèlement (direction Marc Minkowski). Durant Muti, à Naples avec Jeffrey Tate, à la à ses études, elle a travaillé en l’automne 2005, elle incarne Giunia Styriarte de Graz et en tournée au indépendante pour la radio autrichienne ( de Jean-Chrétien Bach, Japon et en Corée du Sud avec Nikolaus comme narratrice et comme direction Theodor Guschlbauer) avec Harnoncourt. En 2007, ses concerts ont présentatrice de ses propres séries. l’Opéra de Zurich à Winterthur. permis de l’entendre dans des œuvres de En 2007-2008, les engagements de la En 2006, elle fait ses débuts dans le Schubert et de Berg à Göttingen, dans la mezzo-soprano Elisabeth von Magnus rôle de Susanna (Les Noces de Figaro) Messe en fa mineur de Bruckner à Berne, la conduiront au an Theater an der à Vérone et à Reggio Emilia, dans le dans Saül de Haendel avec le Chœur Wien (Orlando paladino de Haydn) et rôle de Serpetta (La finta giardiniera, Bach de Mayence, dans la Messe en do au Musikverein de Vienne, au Palais direction Nikolaus Harnoncourt) à majeur de Beethoven avec Nikolaus des Arts de Budapest, au Théâtre du Zurich et dans celui de Celia (Lucio Silla Harnoncourt à Graz, dans des œuvres de Mai musical florentin (concerts Bach), de Mozart, direction Tomas Netopil) Cherubini avec à Vienne et à la Brucknerhaus de Linz (récital), au à La Fenice de Venise et au Festival dans les Cantates de Bach avec Nikolaus Festival de Salzbourg (Le Devoir du de Salzbourg – où l’on a également Harnoncourt à Vienne, à Budapest et premier commandement de Mozart) et pu l’entendre dans une version de à Paris. En tant que récitaliste, Julia au Concertgebouw d’Amsterdam (Scènes concert de la Betulia liberata dirigée Kleiter a été à l’affiche de festivals tel de Faust de Schumann). La saison par Christopher Poppen. Au Festival le Festival de Lucerne (2006). En 2007, dernière, elle s’est produite au festival du d’Édimbourg, elle tient le rôle de Pamina elle interprète par ailleurs l’Italienisches château de Ludwigsburg avec l’Académie (La Flûte enchantée) sous la direction de Liederbuch d’Hugo Wolf, avec Christoph Bach de Stuttgart, à la Philharmonie de Claudio Abbado. En 2007, elle interprète Prégardien, dans plusieurs villes Cologne, au Festival Bach de Leipzig, au à nouveau le rôle de Pamina sous la allemandes et à Anvers. Julia Kleiter a Musikverein de Vienne et à la Styriarte

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Bach 1812.indd 13 11/12/07 11:15:00 de Graz ; elle a également interprété son Graz (où elle remporte un franc succès chambre. Depuis plusieurs années, elle nouveau programme de soliste (Tonight dans une version de concert d’Orlando se produit régulièrement en duo avec de Kurt Weill), le rôle-titre dans Salomon paladino). Elisabeth von Magnus a été le pianiste Jacob Bogaart ; ensemble, de Haendel à Munich et les Sept à l’affiche des salles et des festivals ils abordent un vaste répertoire au Romances sur des poèmes d’Alexander européens les plus prestigieux (Alte travers de programmes consacrés Blok de Chostakovitch à Amsterdam, Oper de Francfort, Philharmonie de à la musique baroque, à la musique tout en donnant de nombreux récitals à Berlin, Konzerthaus et Festival de classique, à la musique romantique New York et à Washington. Elle prépare Vienne, Barbican Centre de Londres, mais aussi à Alban Berg, à Kurt Weill actuellement des programmes en soliste Festival Haendel de Göttingen, Été et à de nombreux autres compositeurs consacrés à la musique de George de Carinthie (Autriche), Théâtre des – leur intérêt pour les compositeurs Gershwin, Irving Berlin, Cole Porter et Champs-Élysées à Paris, Marstalltheater néerlandais de mélodies a, quant à lui, Kurt Weill. Elisabeth von Magnus voue de Munich, Festival de Potsdam et donné lieu à un enregistrement audio l’essentiel du premier semestre 2006 Festival de Salzbourg – où elle a été à paraître. Comme on peut s’en rendre aux anniversaires Mozart et Schumann : applaudie dans les Vêpres de la Vierge compte sur l’album Tonight Weill (sorti elle chante ainsi Le Devoir du premier et Le Couronnement de Poppée de récemment chez Preiser Records), sa commandement (direction Nikolaus Monteverdi ainsi que dans la Messe en formation de comédienne permet à Harnoncourt) au Theater an der Wien do mineur de Mozart). Elisabeth von Elisabeth von Magnus d’interpréter et au Festival de Lucerne, une version Magnus a fait ses débuts aux États-Unis des rôles aussi exigeants sur le plan de concert de La finta giardiniera au avec la Passion selon saint Matthieu musical que sur le plan dramatique. Konzerthaus de Berlin (direction Lothar de Bach (Orchestre Philharmonique de Ses autres enregistrements sont Zagrosek) et la Betulia liberata au Los Angeles, direction ). disponibles, pour la plupart, chez Teldec Musikverein de Vienne, au Casino de Elle a par ailleurs travaillé sous la et Erato. Sa discographie comprend Bâle, à la Philharmonie du Luxembourg direction de chefs aussi renommés que notamment Le Baron tzigane de et à la Sainte-Croix de Dresde ; elle fait Claudio Abbado, Frieder Bernius, Frans Johann Strauss fils (direction Nikolaus l’ouverture du Festival Schumann de Brüggen, Dennis Russell Davies, Adam Harnoncourt), l’Oratorio de Noël Düsseldorf avec Manfred et chante les Fischer, Nikolaus Harnoncourt, Thomas de Bach, le Stabat Mater de Haydn Scènes de Faust à la Styriarte de Graz Hengelbrock, Philippe Herreweghe, (direction Nikolaus Harnoncourt) et (direction John Fiore). En 2005, elle se , Sir Neville Marriner, le Magnificat de Bach, sans oublier produit au Gewandhaus de Leipzig (Le Marc Soustrot, Markus Stenz, Hans les opéras qu’elle a interprétés pour Messie de Haendel), à l’église Saint- Vonk, Bruno Weil et Jaap Van Zweden. la télévision, comme Les Noces de Michel de Hambourg (Requiem de Elisabeth von Magnus est spécialisée Figaro (Opernhaus de Zurich). Son Mozart) et dans le cadre de récitals à dans le répertoire mozartien et dans enregistrement des Sept Romances Amsterdam et à New York. La même la musique baroque. Elle a interprété composées par Dimitri Chostakovitch année, elle conclut le cycle Haydn Marcellina dans Les Noces de Figaro sur des poèmes d’Alexander Blok, avec qu’elle avait entamé en 2004 avec à Amsterdam et à Zurich (mise en le Trio Storioni d’Amsterdam, et celui la Paukenmesse en interprétant La scène de Jürgen Flimm), Piramo dans qu’elle a consacré aux Canzonettas Création au Festival Haydn d’Eisenstadt. Piramo e Tisbe de Johann Adolph anglaises et à la cantate Ariane à Naxos Depuis cette époque, on a pu l’entendre Hasse, Didon et Énée de Purcell et le de Haydn ont reçu un accueil public dans d’autres œuvres de Haydn à rôle-titre dans Serse de Haendel. Elle se et critique extrêmement favorable. l’occasion de concerts au Musikverein produit dans plusieurs oratorios de Bach de Vienne, à la Brucknerhaus de avec le Chœur et l’Orchestre baroque Kurt Streit Linz et au Festival de Lucerne (Missa d’Amsterdam en Europe, au Japon et Spécialiste reconnu de Mozart, Kurt Cellensis), à la Philharmonie de Cologne aux États-Unis. Elle collabore avec de Streit ouvre depuis quelques années (Harmoniemesse) et à la Styriarte de nombreux ensembles de musique de son répertoire à des compositeurs

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tels Janácek (Messe glagolitique à à l’Opéra Bastille de Paris, au Teatro Anton Scharinger Francfort, Katia Kabanova à Londres Real et à la Zarzuela de Madrid, Anton Scharinger aborde la pratique et Amsterdam, De la maison des morts mais aussi sur les scènes les plus musicale au sein du Chœur de au Metropolitan Opera de New York, prestigieuses de San Francisco, Tokyo, garçons du Séminaire archiépiscopal les deux rôles de ténor dans Jenufa Aix-en-Provence, Chicago, Munich, de Hollabrunn (Autriche) avant de à Chicago, Amsterdam et Bilbao), Berlin, Rome et Salzbourg. Kurt Streit poursuivre ses études au Conservatoire Wagner (Éric dans Le Vaisseau fantôme a donné des concerts et chanté des de la ville de Vienne. À l’âge de 21 ans, à Barcelone et à Munich), Berlioz (Les opéras avec les plus grands orchestres il est engagé par le Landestheater de Troyens à Genève, La Damnation de au monde (orchestres symphoniques Salzbourg où il fait ses débuts avec le Faust à Madrid), Bizet (Carmen avec de Boston, Chicago, Los Angeles, Saint- rôle de Guglielmo dans Così fan tutte de Nikolaus Harnoncourt à la Styriarte de Pétersbourg, Berlin, Vienne, Paris, Mozart. Il obtient par ailleurs une bourse Graz), Weber (Euryanthe à Bruxelles) et Boston, Florence, Stockholm, sans de soutien au concours Schubert-Wolf et Beethoven (Fidelio à Vienne). Parmi ses oublier les quatre principaux orchestres remporte le prestigieux Prix Hugo Wolf. compositeurs de prédilection figurent londoniens) et sous la direction de chefs Pendant les années suivantes, Anton Monteverdi (Ulysse et Le Couronnement de l’envergure de Nikolaus Harnoncourt Scharinger se consacre principalement de Poppée à Berlin et à Los Angeles) (avec qui il travaille régulièrement), à la musique sacrée et aux oratorios et Haendel (Semele à Covent Garden, Riccardo Muti, Sir Simon Rattle, de Johann Sebastian Bach, de Haydn Jephté et Theodora avec le Concentus Seiji Ozawa, Sir John Eliot Gardiner, et de Haendel. Parallèlement, le jeune Musicus au Musikverein de Vienne, Wolfgang Sawallisch, Zubin Mehta, baryton-basse entame une carrière Rodelinda à Paris et à Glyndebourne, James Levine, Myung-Whun Chung internationale de chanteur lyrique et ou encore Partenope, qu’il a enregistré et Lorin Maazel. La discographie de de concertiste en se produisant, sous pour Chandos et interprété à Chicago Kurt Streit comprend deux version la direction de Nikolaus Harnoncourt, et à Vienne). Considéré comme l’un des intégrales de Così fan tutte avec Daniel dans des opéras de Mozart tels La Flûte plus grands chanteurs mozartiens de Barenboïm (Erato) et Sir Simon Rattle enchantée et Les Noces de Figaro. Ses sa génération, Kurt Streit a participé à (EMI), La Flûte enchantée (Éditions de incarnations de Figaro et de Papageno pas moins de 23 productions de La Flûte l’Oiseau-Lyre), L’Enlèvement au sérail dans les légendaires séries Mozart de enchantée à travers le monde (soit un (Sony Classical), Le Livre aux sept Zurich, de Leporello au festival d’Aix- total de près de 150 représentations) et sceaux de Franz Schmidt avec Nikolaus en-Provence ou encore du Docteur à 7 productions d’Idoménée (notamment Harnoncourt et le Philharmonique Falke dans La Chauve-Souris de Johann aux opéras de Naples, Vienne, Madrid, de Vienne (Teldec), la Messe en ré Strauss ont quant à elles amplement Londres, Hambourg et San Francisco). mineur de Cherubini avec Riccardo confirmé ses talents musicaux et Il se produit régulièrement dans le Muti (EMI) et les enregistrements dramatiques. La carrière internationale rôle-titre d’Idoménée (qu’il interprètera vidéos de Rodelinda à Glyndebourne d’Anton Scharinger l’a conduit à l’Opéra prochainement à Madrid et à San (Warner Music) et d’Idoménée à Naples de Zurich, à La Scala de Milan, à la Francisco), de Lucio Silla (Vienne, (Dynamic). Son enregistrement des Staatsoper de Vienne, à Amsterdam, Barcelone) et dans celui de La Clémence Liebesliederwalzer de Brahms pour Hambourg, Paris, Rome, Chicago, San de Titus (New York, Vienne, Salzbourg, EMI a été nominé aux Grammy Awards. Francisco, Venise et Buenos Aires. Il Francfort). Il a par ailleurs été applaudi Kurt Streit vient d’enregistrer la a également été applaudi dans les dans de nombreuses productions de Neuvième Symphonie de Beethoven rôles de Papageno et de Leporello au , de Così fan tutte et de avec l’Orchestre philharmonique de festival d’Aix-en-Provence, de nouveau L’Enlèvement au sérail au Metropolitan Vienne (EMI, direction Sir Simon Rattle) dans le rôle de Papageno au Festival Opera de New York, à la Staatsoper de ainsi que le Requiem de Mozart avec de Salzbourg et dans celui de Figaro à Vienne, à Covent Garden (Londres), à le Concentus Musicus de Vienne (BMG, l’occasion d’une nouvelle production La Scala de Milan, à l’Opéra Garnier et direction Nikolaus Harnoncourt). des Noces de Figaro, dirigée par

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Bach 1812.indd 15 11/12/07 11:15:00 Sir Charles Mackerras, au festival de Sa discographie comprend notamment du Concentus Musicus à la Société des Glyndebourne. En marge de ses activités La finta giardiniera, Don Giovanni amis de la musique de Vienne. Reconnu de chanteur lyrique, Anton Scharinger (Masetto), Les Noces de Figaro (Figaro), à ses débuts comme un spécialiste de se produit régulièrement en concert La Flûte enchantée (Papageno), la musique de la Renaissance et de la sous la direction de chefs tels Nikolaus La Chauve-Souris (Docteur Falke), musique baroque (une étiquette dont Harnoncourt, Sir , Riccardo des œuvres sacrées de Bach, Haydn, il n’était pas totalement satisfait), Chailly, Rafael Frühbeck de Burgos, Haendel, Mozart et Schubert ainsi Nikolaus Harnoncourt s’est par la suite , Nello Santi, Franz que la Passion selon saint Jean et tourné vers les répertoires classique et Welser-Möst, Georges Prêtre, Antal la Passion selon saint Matthieu de romantique. Depuis 1985, il participe Doráti, Sergiu Celibidache, Krzysztof Johann Sebastian Bach (Teldec, régulièrement à l’organisation de la Penderecki, William Christie, Christoph BMG, Decca, Erato, Philips). En avril Styriarte de Graz où on a pu l’entendre von Dohnányi et Sir John Eliot Gardiner. 2002, Anton Scharinger a reçu le à plusieurs reprises dans des cycles Sont à mentionner parmi les temps Prix spécial du Ministère fédéral de d’œuvres de Haydn, Beethoven, forts des saisons précédentes sa l’éducation et des arts autrichien pour Schubert, Mendelssohn et Brahms avec participation à de nouvelles productions ses enregistrements de Mozart ; il l’Orchestre de chambre d’Europe. En tant d’Obéron de Weber (direction Sir John avait déjà été récompensé par le Prix que chef invité, Nikolaus Harnoncourt Eliot Gardiner) et d’Iphigénie en Tauride d’interprétation Mozart, en octobre 1995. dirige régulièrement des orchestres de Gluck(direction William Christie), à comme celui du Concertgebouw Zurich, ainsi que son premier Gaspard Nikolaus Harnoncourt d’Amsterdam, l’Orchestre dans une version de concert du Nikolaus Harnoncourt est né à Berlin philharmonique de Vienne et l’Orchestre Freischütz à Leipzig et au Festival du lac en 1929 et a grandi à Graz (Autriche). philharmonique de Berlin. Il a répété son de Constance (Wolfegg, Allemagne). Il a Il étudie le violoncelle avec Paul premier opéra (Le Retour d’Ulysse dans également été applaudi dans La Chauve- Grümmer et Emanuel Brabec au sa patrie de Monteverdi) au Theater an Souris au Festival de Vienne (direction Conservatoire de musique de Vienne. der Wien, en 1971, peu avant d’entamer Nikolaus Harnoncourt), dans le Stabat De 1952 à 1969, il fait partie de une collaboration suivie avec Jean- Mater de Szymanowski avec l’Orchestre l’Orchestre symphonique de Vienne Pierre Ponnelle à l’Opéra de Zurich Philharmonique de Radio France, dans tout en commençant à s’intéresser à – leur cycle Monteverdi a remporté un la Passion selon saint Matthieu avec le l’interprétation de la musique de la important succès de 1975 à 1979 et il Philharmonique de Vienne dirigé par Renaissance et de la période classique a été suivi d’un cycle Mozart de 1980 Nikolaus Harnoncourt, dans Radamisto sur instruments d’époque ainsi qu’aux à 1987. Aujourd’hui encore, Nikolaus de Haendel au Festival baroque de techniques de jeu et au potentiel Harnoncourt entretient des liens étroits Salzbourg, dans Un survivant de sonore des instruments anciens. Ses avec l’Opéra de Zurich. Ses projets Varsovie et dans la Neuvième Symphonie recherches aboutissent à la création avec d’autres maisons d’opéra comme de Beethoven au Musikverein de Vienne, de l’ensemble Concentus Musicus, en la Staatsoper de Vienne et l’Opéra dans L’Upupa de Werner Henze au 1953, et l’enregistrement de disques d’Amsterdam comprennent quant à eux festival de Salzbourg (création mondiale) consacrés à la musique des XVIe, XVIIe des œuvres de Haendel, Rameau, Haydn, ainsi qu’à l’occasion de concerts avec et XVIIIe siècles succède très vite au Mozart, Beethoven, Schubert, Weber Nikolaus Harnoncourt à la Styriarte premier concert de l’ensemble, en 1957. et Johann Strauss. Sa discographie de Graz et au Festival de Salzbourg L’un de ses projets les plus importants a témoigne de son investissement dans avec Marc Minkowski. Les nombreux été l’intégrale des cantates de Johann l’opéra. Professeur d’interprétation enregistrements d’Anton Scharinger Sebastian Bach dont l’enregistrement, historique à l’Université Mozarteum (radio, télévision, disque) témoignent avec , s’est étalé sur de Salzbourg depuis une vingtaine de l’ampleur de son répertoire de une vingtaine d’années. Depuis la saison d’années, Nikolaus Harnoncourt partage chanteur lyrique et de concertiste. 1978-1979, il dirige les séries de concerts ses vues sur la nature dialogique de

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la musique dans des livres salués il enseigne la direction chorale et le au Palais Schwarzenberg de Vienne, par une critique unanime. Au cours chant choral dans cette même université en 1957, événement qui marque le de sa carrière, il s’est vu remettre de dont il a par ailleurs été le recteur de début d’une longue série de concerts nombreux prix internationaux. Il est en 1996 à 2002. Créateur et directeur annuels. Cet ensemble sort ses outre membre honoraire de la Société artistique du Chœur Arnold Schoenberg, premiers enregistrements chez Teldec des amis de la musique de Vienne Erwin Ortner a également occupé le en 1963 (anciennement Telefunken). depuis 1992, docteur honoris causa de poste de directeur artistique du Chœur C’est également à cette époque qu’il l’Université d’Édimbourg et membre de la Radio de Vienne de 1983 jusqu’à commence à tourner en Europe honoraire des universités de musique la dissolution de l’ensemble en 1995. occidentale avec un répertoire composé de Graz et de Vienne. Il a reçu le Prix Directeur artistique et chef dans des d’œuvres du baroque autrichien et Ernst von Siemens en 2002 et, trois cours de direction d’orchestre et de des Concertos brandebourgeois de ans plus tard, le Prix de Kyoto (ce prix, direction chorale aussi prestigieux que Johann Sebastian Bach, entre autres. qui récompense les personnalités les la Chorakademie de Krems, il est actif Sa première tournée aux États-Unis plus remarquables dans le domaine des tant sur le plan national qu’international. et au Canada date de 1966. En 1970, arts et de la science, est aujourd’hui le En 2002, le Chœur Arnold Schoenberg le débute prix indépendant le plus important au reçoit le Grammy Award de la Meilleure l’enregistrement d’une intégrale des monde). La discographie de Nikolaus interprétation chorale pour son cantates de Bach, projet ambitieux qui Harnoncourt comporte près de 500 enregistrement de la Passion selon saint ne s’achève qu’en 1989. Parallèlement, références dont certaines ont reçu Matthieu de Johann Sebastian Bach. l’ensemble continue de se produire pratiquement tous les prix existant Dans cette catégorie, la tradition veut au Musikverein de Vienne tout en dans le monde de la musique classique. que le prix soit attribué au chef (en enregistrant des œuvres de Monteverdi, Le plus récent de ces prix est le Prix l’occurrence, Nikolaus Harnoncourt) et Purcell, Bach, Haendel et Mozart. Ceux Echo Klassik 2006 qui a été attribué au directeur artistique de l’ensemble. de la Messe en si mineur de Bach, des au Chœur Arnold Schoenberg pour trois opéras et des Vêpres de la Vierge son enregistrement du Messie avec le Concentus Musicus Wien de Monteverdi ont marqué un tournant Concentus Musicus de Vienne (dhm/ Le Concentus Musicus Wien est créé dans l’histoire de l’interprétation de Sony BMG Masterworks). Parmi ses en 1953 par Nikolaus Harnoncourt. la musique ancienne. Le Concentus nombreux projets, on peut mentionner Cinquante-quatre ans plus tard, il est Musicus Wien est régulièrement l’Oratorio de Noël de Bach et Les Saisons toujours à la pointe de l’interprétation récompensé pour ses enregistrements. de Haydn (dhm/Sony BMG Masterworks). de la musique ancienne. Nikolaus Il remporte notamment le Prix de la Harnoncourt en a recruté les critique allemande de disques (Preis Erwin Ortner membres dans les rangs de l’Orchestre der deutschen Schallplattenkritik) Erwin Ortner est né à Vienne ; il y symphonique de Vienne. Il réunit ces pour Lucio Silla de Mozart en 1990 commence sa carrière musicale en musiciens dans le but de créer un et pour Theodora de Haendel en chantant dans le Chœur de garçons sous ensemble spécialisé dans l’interprétation 1991, un Gramophone Award pour son la direction de Ferdinand Grossmann. de la musique ancienne sur instruments intégrale des Cantates de Bach en Il étudie la pédagogie musicale et d’époque, « non pas pour des raisons 1990, le Prix du Midem Classique pour la musique sacrée à l’Académie de historiques, puisque la musique de la Passion selon saint Jean de Bach musique et d’art dramatique de Vienne n’importe quelle période peut être en 1995, un Grammy Award pour la (aujourd’hui Université de musique et jouée de la façon la plus éclatante et la Passion selon saint Matthieu de Bach d’art dramatique) où il travaille aussi plus convaincante avec les ressources en 2001 et le Prix Echo Classic pour la direction d’orchestre avec Hans de notre temps, mais pour des raisons son enregistrement du Messie de Swarowsky et la direction chorale artistiques. » Le Concentus Musicus Haendel en 2006. Le Concentus Musicus avec Hans Gillesberger. Depuis 1980, donne son premier concert public continue de se produire régulièrement

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Bach 1812.indd 17 11/12/07 11:15:01 à Vienne tout en organisant des Trompette la Missa Solemnis et la Neuvième tournées dans le monde entier. Herbert Walser Symphonie de Beethoven, Didon et Énée de Purcell, Samson et Theodora Violons Orgue de Haendel, Fidelio de Beethoven ainsi Erich Höbarth Herbert Tachezi que les œuvres sacrées de Mozart. En 2002, son enregistrement de la Anita Mitterer Arnold Schoenberg Chor Passion selon saint Matthieu de Bach Andrea Bischof Depuis sa création en 1972 par son est récompensé par le Grammy Award Peter Schoberwalter actuel directeur artistique, Erwin Ortner, de la Meilleure interprétation chorale. Karl Höffinger l’Arnold Schoenberg Chor est considéré Les tournées représentent une part Maria Bader-Kubizek par les chefs, les critiques et plus non négligeable des activités du chœur. Christian Tachezi généralement le monde de la musique Il est aussi régulièrement invité dans Thomas Fheodoroff européen comme un ensemble vocal de des festivals aussi prestigieux que le Barbara Klebel-Vock premier plan. Ce chœur doit son succès Festival de Salzbourg, le Festival Été Irene Troi à l’intensité de ses interprétations mais carinthien (Autriche), la Styriarte de Christian Eisenberger aussi à l’engagement et à la maîtrise Graz, le Festival de Vienne ou le Wien technique et musicale de ses membres Modern. En 1994, l’Arnold Schoenberg Altos (étudiants à l’Université de musique et Chor se voit décerner le Classical Music Gertrud Weinmeister d’art dramatique de Vienne ou diplômés Award dans la catégorie Meilleure Gerold Klaus de cette même université, ces derniers formation chorale de l’année. En 1996, Lynn Pascher ayant tous une grande expérience et sous la direction de son maître de chœur, Dorle Sommer une réelle connaissance de la musique Erwin Ortner, le chœur enregistre une vocale). L’Arnold Schoenberg Chor a été intégrale des œuvres chorales profanes Violoncelles dirigé par des chefs de l’envergure de de Schubert, chez Teldec. Ce coffret Herwig Tachezi, continuo Claudio Abbado, Riccardo Muti et Lorin a été récompensé par le Prix de la Dorothea Schönwiese Maazel, pour n’en citer que quelques- critique de disques (Preis der deutschen Peter Sigl uns. Son répertoire s’étend de la Schallplattenkritik) en Allemagne, par musique de la Renaissance à la musique un Diapason d’or en France, par le Prix Contrebasses contemporaine et on a pu l’entendre Cæcilia en Belgique et par le Grand prix Andrew Ackermann dans des opéras tels de de l’académie du disque au Japon (1997). Eduard Hruza Schubert à l’Opéra de Vienne, Saint François d’Assise de Messiaen au Sopranos Flûte Festival de Salzbourg ou encore les Susanne Grunsky Robert Wolf trois opéras de Mozart mis en scène par Eva Reicher-Kutrowatz Peter Sellars (sortis en vidéo). Depuis Melanie Jäger Hautbois plus de vingt ans, le Chœur Arnold Julia Banyai Hans Peter Westermann Schoenberg collabore régulièrement Birgit Metzger Marie Wolf avec Nikolaus Harnoncourt sous la Sarah Nicholson Andreas Helm direction duquel il a chanté la Messe en Ilse Stangl si mineur de Johann Sebastian Bach, la Elke Voglmayr Basson Messe en mi bémol majeur et la Messe Elfriede Zapotocky Milan Turkovic en la bémol majeur de Schubert, les Tania Oppel Vêpres de la Vierge de Monteverdi, La Création et Les Saisons de Haydn,

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Bach 1812.indd 18 11/12/07 11:15:01 MARDI 18 décEMBRE pleyel 52x185,5:pleyl 52x185,5 3/10/0

Altos Bo-Mi Kim Andrea Frosch-Radivo Sabine Gruber Monika Girardi-Kampf Akiko Mozumi Michiko Ogata Rita Propstmeier Katja Scheibenpflug Kanako Shimada Daniela Sonntag

Ténors Ilker Arcayürek Rudolf Gruber Alexander Linner Nenad Marinkovic Johannes Pfaffeneder Hubert Zöberl Roland Girardi Raimund Klebel

Basses Erich Schneider Istvan Ban Martin Evanzin Peter Kövari Andreas Werner Sören Madsen Daniel Mair Martin Zeller

Concert enregistré par France Musique

Salle Pleyel Président : Laurent Bayle

Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud acteur culturel Correctrice : Angèle Leroy Maquettiste : Ariane Fermont

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Bach 1812.indd 19 11/12/07 11:15:03 Salle Pleyel | Prochains concerts DU jeudi 20 décembre AU mardi 18 janvier

JEUDI 20 DÉCEMBRE, 20H SAMEDI 5 JANVIER, 20H SAMEDI 12 JANVIER, 16H et 20H DIMANCHE 13 JANVIER, 11H et 16h Concert des 40 ans de l’Orchestre de Paris Concert Anniversaire Stéphane Grappelli Schumann – Intégrale de la musique Orchestre de Paris Florin Niculescu, violon de chambre avec piano Chœur de l’Orchestre de Paris invite : Christoph von Dohnanyi, direction Didier Lockwood, violon Frank Braley, piano Serge Baudo, direction Biréli Lagrène, guitare Guy Braunstein, violon Christoph Eschenbach, direction Marc Fosset, guitare Christophe Coin, violoncelle Martin Taylor, guitare Daishin Kashimoto, violon VENDREDI 21 DÉCEMBRE, 20H Peter Beets, piano François Leleux, hautbois Jean-Philippe Viret, contrebasse Éric Le Sage, piano Sergueï Prokofiev Bruno Ziarelli, batterie Paul Meyer, clarinette Automne, esquisse symphonique Gordan Nikolitch, violon Concerto pour piano n° 2 François Salque, violoncelle Roméo et Juliette, suite MERCREDI 9 JANVIER, 20H Bruno Schneider, cor Antoine Tamestit, alto Orchestre Philharmonique de Radio France Antonín Dvorák Vladimir Ashkenazy, direction Carnaval Evgueni Kissin, piano Bedrich Smetana MERCREDI 16 ET JEUDI 17 JANVIER, 20H Ma patrie Antonín Dvorák JEUDI 27, VENDREDI 28 et Orchestre de Paris La Sorcière de midi SAMEDI 29 DÉCEMBRE, 20H Pinchas Steinberg, direction Igor Stravinski Concerto pour violon La Légende de Serpent blanc Johannes Brahms Opéra de Pékin VENDREDI 11 JANVIER, 20H Symphonie n° 4

Troupe d’Opéra de la ville de Dalian Felix Mendelssohn Orchestre de Paris Concerto pour piano n° 1 Marek Janowski, direction Robert Schumann Isabelle Faust, violon SAMEDI 29 DÉCEMBRE, 16H Symphonie n° 3 « Rhénane » CONCERT EN FAMILLE Orchestre Philharmonique de Radio France VENDREDI 18 JANVIER, 20H

Le Roi des singes Alan Gilbert, direction 7503080 7503079, 7503078, Opéra de Pékin Lars Vogt, piano Sergueï Prokofiev L’Amour des trois oranges, suite Troupe d’Opéra de la ville de Dalian Concerto pour violon n° 1 Symphonie n° 5

Orchestre Philharmonique de Radio France Guennadi Rozhdestvensky, direction Alexandre Rozhdestvensky, violon Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences | Licences Repro Imprimeur SIC | France

Mécène de l’art de la voix Les partenaires média de la Salle Pleyel

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