COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE ENQUÊTE PUBLIQUE PLAN LOCAL D’URBANISME INTERCOMMUNAL MARDI 23 AVRIL 2019 AU MERCREDI 29 MAI 2019

RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE PARTIE 1 :RAPPORT PARTIE 2 : MÉMOIRE EN RÉPONSE DES OBSERVATIONS DU PUBLIC PARTIE 3 : MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS DE LA MRAE, DES PPA ET DES COMMUNES CONCLUSIONS ET AVIS ANNEXES

Acquin-Westbécourt Bayenghem-lès- Bléquin Bonningues-lès- Cléty Elnes Escœuilles Haut-Loquin Lumbres Nielles-lès-Bléquin Ouve-Wirquin Remilly-Wirquin Seninghem Wavrans-sur-l'Aa

Décision du Tribunal Administratif de Lille : N° E 18000204/59 du 27/12/2018

Arrêté de la CCPL du 11 mars 2019 Commission d’Enquête : Présidente : Chantal CARNEL Membres : Jean-Marie VER EECKE Philippe FOVET

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA Document 3/5 AVIS DE LA MRAe, des PPA ET DES CONSEILS MUNICIPAUX SUR LE PLUi COMMENTAIRES DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE Table des matières I MISSION RÉGIONALE D’AUTORITÉ ENVIRONNEMENTALE DE LA RÉGION DES HAUTS DE ...... 4 I.1 SYNTHÈSE DE L’AVIS ...... 4 I.2 AVIS DÉTAILLÉ ...... 4 II COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU PAYS DE ST-OMER ...... 14 III COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS D’OPALE ...... 14 IV CHAMBRE D’AGRICULTURE DU NORD-PAS-DE- ...... 14 IV.1 SUR LE PARTI D’AMÉNAGEMENT ...... 14 IV.2 SUR LA CONSOMMATION D’ESPACES ...... 15 IV.3 SUR LA PRISE EN COMPTE DE L’ACTIVITÉ AGRICOLE ...... 16 IV.4 SUR LE ZONAGE ...... 17 IV.5 ANNEXE ...... 18 V COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE LA PRÉSERVATION DES ESPACES NATURELS, AGRICOLES ET FORESTIERS DU PAS-DE-CALAIS (CDPENAF)...... 33 V.1 LA CONSOMMATION FONCIÈRE ...... 33 V.2 LES ZONE D’ACTIVITÉS ...... 34 V.3 LES SECTEURS DE TAILLE ET DE CAPACITE D’ACCUEIL LIMITES (STECAL) ...... 34 V.4 DEMANDE DE DÉROGATION AU PRINCIPE DE L’URBANISATION LIMITÉE. 36 V.5 RÈGLEMENTATION DES ANNEXES ET EXTENSIONS EN ZONE A ...... 36 VI COMMISSION LOCALE DE L’EAU DE L’AUDOMAROIS ...... 36 VI.1 COMPATIBILITÉ DU SAGE AVEC LE SDAGE ...... 36 VI.2 LES ZONES HUMIDES ...... 36 VI.3 ASSAINISSEMENT ...... 37 VII DÉPARTEMENT ...... 37 VII.1 CONCERNANT LA GESTION DES SOLS ...... 37 VII.2 LES BESOINS PRÉSENTS ET FUTURS EN MATIÈRE D’HABITAT ...... 38 VII.3 LES BESOINS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, SPORTIF, CULTUREL, EN DÉPLOIEMENT DE SERVICES ET EN TERMES D’ATTRACTIVITÉ LOCALE ...... 39

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 1 Document 3/5 VII.4 LA PRÉSERVATION DES MILIEUX NATURELS ET DES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET LA VALORISATION DES SITES ET DES PAYSAGES ...... 40 VII.5 PROTECTION CONTRE LES RISQUES NATURELS ...... 40 VII.6 MOBILITÉ ET DÉPLACEMENTS ...... 40 VIII LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES ET DE LA MER ..... 41 VIII.1 PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT EN MATIÈRE D’HABITAT ET DIMENSIONNEMENT DU PROJET ...... 41 VIII.2 LA CONSOMMATION FONCIÈRE ET LA GESTION ÉCONOME DE L’ESPACE ...... 42 VIII.3 LES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ...... 44 VIII.4 ANNEXE 1 ...... 44 VIII.5 ANNEXE 2 ...... 54 IX LA RÉGION ...... 55 X SYNDICAT MIXTE LYS AUDOMAROIS ...... 56 XI SAINT-OMER FLANDRE INTERFACE D’ENTREPRISES (SOFIE) ...... 57 XII SYNDICAT MIXTE DE LA VALLÉE DE LA HEM ...... 57 XIII PARC NATUREL RÉGIONAL DES CAPS ET MARAIS D’OPALE ...... 57 XIII.1 LE PADD ...... 58 XIII.2 LE PATRIMOINE BÂTI ...... 62 XIII.3 L’ÉNERGIE ...... 63 XIII.4 LA CONSOMMATION FONCIÈRE ET LA DENSITÉ ...... 64 XIII.5 LA PROTECTION DES ÉLÉMENTS NATURELS ...... 69 XIII.6 LA VALORISATION PAYSAGÈRE ...... 70 XIII.7 LES DÉPLACEMENTS ...... 72 XIV AVIS DES CONSEILS MUNICIPAUX DE LA CCPL ...... 73 XIV.1 BILAN COMPTABLE DES AVIS ...... 73 XIV.2 AVIS FAVORABLES AVEC RÉSERVES OU OBSERVATIONS ...... 74 XIV.3 AVIS DÉFAVORABLES ...... 79 XV CONCLUSION...... 81

XV I ANNEXES COURRIERS DE TRANMISSION PV SYNTHÈSE ...... 82

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 2 Document 3/5 PRÉAMBULE Le présent document constitue la partie 3 du rapport relatif au projet de PLUi de la CCPL Les parties 1 et 2, les Conclusions et Avis font l’objet de documents distincts. Les annexes sont consignées dans un document séparé nommé « ANNEXES ».

Le 04 avril 2019 la Commission d’Enquête a transmis, par courriel, à la Communauté de Communes de Lumbres le procès-verbal des observations de la MRAe, des PPA et des communes accompagné d’un courrier à destination de Monsieur LEROY président de la CCPL.

La Commission a sélectionné plusieurs sujets à partir des différents avis rendus lors de la consultation qui étaient repérés par la présentation suivante : Recommandation ou observation de xxx : Réponse de la CCPL : Commentaires de la commission d’enquête : Un accusé de réception de Madame Marie-Julie SEYLLER de l’Agence d’Urbanisme de Saint- Omer a validé la réception des documents.

Le 19 avril, Monsieur BEUZELIN de la CCPL nous transmettait par courriel les réponses de la CCPL aux avis des PPA sur le RLPI et le PLUI.

La commission après avoir pris connaissance des réponses a apporté ses commentaires.

Les services consultés ayant répondu sur le projet du PLUi Services consultés Date de Avis rendu Avis consultation le MRAe 23/11/2018 19/02/2019 12/02/2019 Avis favorable sous certaines État réserves Région 31/01/2019 Non analysé Département 15/02/2019 Avis favorable Chambre d’agriculture du Nord- 15/02/2019 Avis réservé à la prise en Pas-De-Calais compte de remarques 19/03/2019 Avis favorable sous réserves et CDPENAF propositions Parc Naturel Régional des Caps 28/02/2019 Avis favorable avec réserves et Marais D’opale Communauté d’agglomération 8/02/2019 Aucune Observation du Pays de Saint-Omer Communauté de Communes du 7/02/2019 Aucune observation Pays d’Opale Commission Locale de L’eau de 4/02/2019 Favorable sous réserves de l’audomarois remarques Syndicat Mixte Lys Audomarois 20/02/2019 Avis Favorable Syndicat Mixte de La Vallée de 4/01/2019 Avis favorable la Hem Saint-Omer Flandre Interface 11/01/2019 Avis favorable d’entreprises (Sofie)

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 3 Document 3/5

I MISSION RÉGIONALE D’AUTORITÉ ENVIRONNEMENTALE DE LA RÉGION DES HAUTS DE FRANCE

Consultée le 23 novembre 2018, la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) de la Région des Hauts de France a rendu un avis adopté par avis délibéré n°2018-3115, lors de la séance du 19/02/2019. I.1 SYNTHÈSE DE L’AVIS La MRAe constate que le projet prévoit, d’ici à 2030, la réalisation de 2 390 logements sur 100,6 hectares en enveloppe urbaine et 52,4 hectares en extension. Il est en outre envisagé l’extension des zones d’activités existantes sur 10,6 hectares. Le territoire présente de très nombreux enjeux en termes de biodiversité et de milieux naturels, mais la démarche d’évitement n’est pas mise en œuvre pour tous les secteurs. Des projets d’urbanisation sont en effet maintenus sur des secteurs à enjeux. Le PLUi renvoie ainsi sur certains secteurs à une prise en compte de ces enjeux par les porteurs de projet individuels, ce qui n’est pas acceptable. Le PLUi doit être prescriptif à cet égard. Il convient de s’assurer de la cohérence entre le projet urbain et la Trame Verte et Bleue et compléter également l’étude des incidences Natura 2000. La répartition des logements sur l’ensemble du territoire avec des densités inférieures à l’objectif du SCoT du Pays de Saint-Omer qui prévoit 20 à 25 logements à l’hectare, induira des impacts liés à l’artificialisation des sols, ainsi que sur les émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre en lien avec les déplacements. L’évaluation environnementale et, le cas échéant, le projet doivent être repris pour traiter de ces sujets.

I.2 AVIS DÉTAILLÉ I.2.1 LE PROJET DE PLUI L’avis résume brièvement le projet, précisant notamment : - que le territoire à dominante rurale comporte 36 communes réparties sur 26 927 ha et qu’il s’organise principalement autour de centre-bourg de Lumbres et de 2 communes polarisantes : Esquerdes et Wavrans-sur-l’Aa, les 33 autres communes ayant moins de 1 000 habitants. - que le PADD met en avant une structure de la CCPL en 11 bassins de vie un projet de développement du territoire autour de 6 axes : - structurer le territoire afin de renforcer l’offre d’équipements et de services au plus près des habitants ; - favoriser une mobilité sobre, solidaire et efficace ; - développer une offre d’habitat et d’équipements adaptée à la population ; - renforcer l’économie locale en fonction des atouts et ressources du territoire ; - vivre en harmonie avec son environnement ; - faire du numérique un outil au service de la proximité.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 4 Document 3/5

- que les perspectives de croissance démographique de 0,59% par an d’ici à 2030 conduisent à une augmentation de 2 529 habitants créant un besoin de 2 390 logements répartis de manière homogène sur l’ensemble du territoire. - que les besoins en fonciers, tels qu’ils ressortent de la justification du projet territoire, sont répartis comme suit :  pour l’habitat - 100,6 ha au sein de l’enveloppe foncière correspondant à la réalisation de 1 303 à 1 609 logements (soit 55 à 67 % des besoins de la CCPL) - 52,4 ha en extension urbaine pour la réalisation de 736 logements, et 3,8 ha pour un équipement médicalisé à Coulomby ce qui porte la superficie en extension urbaine à 56,2 ha.  pour le développement économique de 15,45 hectares uniquement en extension (10,6 ha) ou en densification (5 ha) de zones d’activités existantes.

I.2.2 ANALYSE DE L’AUTORITÉ ENVIRONNEMENTALE Compte tenu des enjeux du territoire, l’avis de l’autorité environnementale cible les enjeux relatifs à la consommation d’espace, à la biodiversité et aux milieux naturels ainsi qu’à la qualité de l’air et au changement climatique, en lien notamment avec la mobilité et le trafic routier, qui sont les enjeux essentiels dans ce dossier.

I.2.2.1 ARTICULATION DU PLUI AVEC LES AUTRES PLANS ET PROGRAMMES

 Compatibilité avec le SCoT du Pays de Saint-Omer Elle est étudiée mais manque de précision du fait du morcellement des informations, un regroupement et une synthèse dans le rapport d’évaluation environnementale auraient été utiles. En effet, le SCoT fixe des critères de définition de niveaux de densité pour les OAP qui ont vocation à être utilisés et déclinés dans les plans locaux d’urbanisme. Le PLUi n’explicite pas l’application de ces critères et la lecture du document de justification du projet fait ressortir des densités retenues en extension (8 à 25 logements/ha) qui sont faibles en regard de l’objectif su SCoT (20 à 25 logements/ha). L’autorité environnementale recommande de démontrer la compatibilité du PLUi avec le SCoT du Pays de Saint Omer en ce qui concerne les choix opérés en matière de densité des projets de renouvellement urbain et surtout d’extension urbaine, et de modifier le projet le cas échéant. Recommandation de l’AE : - démontrer la compatibilité du PLUi avec le SCoT du Pays de Saint Omer en ce qui concerne les choix opérés en matière de densité des projets de renouvellement urbain et surtout d’extension urbaine, - modifier le projet le cas échéant.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 5 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Le SCOT ne fixe pas du tout un objectif de densité moyenne de 20 à 25 logements à l’hectare. Il indique des critères de densités (orientation 114). À l’orientation 108 il est indiqué que «Les 200 hectares identifiés pour les extensions de l’habitat s’appuient sur l’hypothèse d’une densité moyenne de 20 à 25 logements à l’hectare à l’échelle du SCOT et de la réalisation d’au moins 60% des besoins en logements en renouvellement urbain ou en densification du tissu urbain. Conformément à l’orientation 114, les objectifs de densité devront être appréciés au cas par cas en fonction des caractéristiques des opérations». Il ne s’agit donc pas d’un objectif opposable mais d’une indication sur les modalités de calcul des 200 hectares prévus en extension. Cette «hypothèse» est à comprendre comme un repère à l’échelle de l’ensemble du territoire et non comme un objectif qui s’appliquerait de façon uniforme sur tout le Pays qui comprend, il est rappelé, un pôle urbain où les densités moyennes seront bien plus importantes que sur le territoire rural de la CCPL –d’où cette notion de moyenne à l’échelle du Pays. Tel que souligné par l’État et le SMLA dans leurs avis respectifs, le projet de PLUi est compatible avec le SCOT en cours de révision. Des éléments complémentaires de justification seront apportés au rapport de présentation. Commentaires de la commission d’enquête : Dont acte  Compatibilité avec le SDAGE L’autorité environnementale constate que les articulations avec le SDAGE et les SAGE sont bien détaillées. Compatibilité avec la charte du parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale La CCPL ne suit pas les préconisations chiffrées de la charte du Parc Naturel en matière de densité (20 logements/ha en zone rurale et plus ailleurs). Recommandations de l’AE afin d’assurer la compatibilité du projet de PLUi avec la charte du parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale : - cartographier les enveloppes urbaines, - démontrer que l’augmentation de l’artificialisation des sols ne dépasse pas 3% des espaces non urbanisés à l’horizon 2025, - démontrer que les densités préconisées sont prises en compte, ou à défaut de reprendre le projet pour le rendre compatible. Réponse de la CCPL : De même pour la justification de la compatibilité du PLUi avec la Charte du PNRCMO, des éléments complémentaires seront apportés. Il est précisé que la mesure 38 de la Charte qui prévoit de limiter l’augmentation du rythme d’artificialisation des sols à 3% hors enveloppe urbaine ne s’applique pas de façon stricte sur tout le territoire du Parc (notion de compatibilité et non de conformité) et la durée d’application de cette mesure (2013-2025) diffère de celle prévue pour le PLUi (jusque 2030). Concernent les densités, les réponses formulées au PNRCMO et à l’État sont rappelées: Afin d’établir un projet qualitatif et partagé, les densités des opérations d’extension ont été modulées en fonction du contexte communal (niveau d’équipements, desserte en transport en commun, densité existante, contraintes topographiques, enjeux de perméabilité écologique et

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 6 Document 3/5 d’insertion paysagère). Ces densités témoignent d’un réel effort de densification par rapport à l’existant et rompent avec les opérations réalisées ces dernières années. La réalisation d’OAP densification en zone urbaine est une démarche volontaire prouvant également cet effort. Il convient de souligner que la moitié des communes de la CCPL ne disposent pas à ce jour de document d’urbanisme et que pour les autres, les documents sont relativement anciens (dont 2 POS). Le pas à franchir sur ces questions était ainsi important. Le projet de PLUi constitue en ce sens une avancée et une première étape. Ces éléments de justifications seront soulignés au sein du rapport de présentation. L’enjeu sera ensuite d’accompagner les projets d’aménagement (les densités fortes constituant encore un frein pour les habitants). Cet enjeu sera plus amplement souligné dans le dispositif de suivi et de mise en œuvre du PLUi présenté au rapport de présentation. Les densités contenues dans la Charte du Parc sont des préconisations et sont à apprécier en tant que tel. Commentaires de la commission d’enquête : Dont acte Voir page 14  Compatibilité avec le PGRI du bassin Artois-Picardie Recommandation de l’AE : présenter l’articulation du PLUi et du plan de gestion des risques d’inondation du bassin Artois-Picardie. Réponse de la CCPL : Si le Code de l’urbanisme ne demande pas de prouver la compatibilité du PLUi avec le PGRI (ce lien étant fait entre le SCOT et le PGRI), la démonstration de la compatibilité du PLUi avec ce document sera effectuée. Il est précisé que le PLUi de la CCPL est compatible avec le SCOT, ce dernier ayant prouvé sa compatibilité avec le PGRI. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

I.2.2.2 SCÉNARIOS ET JUSTIFICATION DES CHOIX RETENUS L’AE constate que les scénarios et la justification des choix retenus sont développés dans le document « Justification du projet de territoire ». Elle observe cependant que d’une manière générale, les scénarios ont des intitulés peu précis et ne permettent pas une traduction concrète en termes de projets. Recommandations de l’AE : - détailler les scénarios présentés avec notamment une traduction concrète en termes de données chiffrées et de spatialisation potentielle des projets, Réponse de la CCPL : La traduction concrète des scénarii en termes de données chiffrées et de spatialisation potentielle des projets n’a pas été possible lors de l’analyse des scénarios en phase PADD. Elle ne sera pas davantage possible a posteriori. L’élaboration d’un PADD et le travail sur les scenarii de développement n’implique pas la réalisation de plans de zonage et de détermination d’enveloppes foncières. Ces éléments de traduction du projet de territoire à la parcelle arrivent ensuite, après la détermination du projet politique. Le PADD n’est pas l’écriture de plusieurs projets de PLUi complets.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 7 Document 3/5

Commentaires de la commission d’enquête : Il est vrai que les scénarios ont des intitulés très « grand public ». Cela est certainement la conséquence de la forte concertation avec le grand public qui a marqué de son empreinte sa vision du territoire. - étudier les scénarios précis définis au regard des incidences sur l’ensemble des champs de l’environnement, et notamment sur l’artificialisation des sols, la qualité de l’air et les émissions de gaz à effet de serre. Réponse de la CCPL : Chacun des scénarios comporte une analyse des avantages et inconvénients sur l’environnement p76 à 81 de l’évaluation environnementale. Cette analyse traite notamment des conséquences en matière de consommation foncière, de mobilité, qualité de l’air et émissions de Gaz à Effet de Serre associées, de paysage, de nature, et de développement des énergies renouvelables. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

I.2.2.3 CRITÈRES, INDICATEURS ET MODALITÉS RETENUES POUR LE SUIVI DES CONSÉQUENCES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT L’AE estime que les indicateurs présentés dans l’évaluation environnementale font référence aux axes du PADD mais sans aborder les effets du PLUI et leur suivi ; de même les éléments fournis dans la justification du projet sont insuffisants. Recommandation de l’AE : Compléter les indicateurs d’une valeur initiale, d’objectifs de résultats chiffrés plutôt que d’un niveau d’alerte, et d’une méthodologie de collecte (fréquence et suivi). Réponse de la CCPL : Les valeurs initiales correspondent aux données détaillées dans le diagnostic et l’état initial de l’environnement. Les compléments nécessaires seront apportés pour les indicateurs de suivi tel que demandé. Commentaires de la commission d’enquête : Certains indicateurs auraient pu être mentionnés : Pour les OAP, la densité des logements créés ; pour les zones d’activité, leur taux de remplissage. Pour l’OAP Mobilité douce, définir un indicateur recensant les itinéraires créés et valorisés Pour le suivi de l’activité touristique compléter le suivi, réduit au nombre de lits des hébergements, au suivi de la fréquentation des sites emblématiques. Pour le covoiturage, ne pas se limiter aux nombres d’aires mais au nombre de places proposées.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 8 Document 3/5

I.2.2.4 RÉSUMÉ NON TECHNIQUE L’AE estime qu’il est trop succinct (4 pages) et sans description de la manière dont l’évaluation a été effectuée. Il y manque trop d’éléments (état initial, scénarios, justification du projet, illustrations, glossaire…) Recommandation de l’AE : compléter l’évaluation environnementale par un résumé non technique présentant une synthèse de l’ensemble des phases de l’évaluation environnementale et accompagné de documents iconographiques permettant de visualiser les enjeux environnementaux et de croiser ces derniers avec le projet de plan local d’urbanisme intercommunal. Réponse de la CCPL : Le résumé non technique sera complété Commentaires de la commission d’enquête : Il est vrai que le résumé non technique est mince.

I.2.2.5 ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT, INCIDENCES NOTABLES PRÉVISIBLES DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES DESTINÉES À ÉVITER, RÉDUIRE ET COMPENSER CES INCIDENCES  Consommation d’espaces L’AE estime que la consommation d’espace et l’imperméabilisation des sols envisagées auront nécessairement un impact sur les services écosystémiques (bénéfices que les humains tirent du fonctionnement des écosystèmes). Recommandation de l’AE : analyser ces impacts sur les secteurs qui seront urbanisés ; l’artificialisation des sols consécutive à l’urbanisation, et notamment leur imperméabilisation, ayant des incidences le cas échéant difficilement réversibles sur les services écosystémiques qu’ils rendent. Réponse de la CCPL : L’artificialisation, des sols peut avoir des incidences sur certains services éco-systémiques, qui seront intégrés à l’évaluation environnementale. Commentaires de la commission d’enquête : Prend acte de l’engagement de la CCPL L’objectif d’urbaniser 56,2 hectares en extension avec une densité moyenne de l’ordre de 13 logements par hectare, n’est pas très ambitieux en termes de modération de la consommation foncière. Le fait de vouloir privilégier le comblement des dents creuses est positif, toutefois, la densité moyenne des projets en dents creuses qui en résulte (de 13 à 16 logements/ha) reste faible.

Recommandations de l’AE, afin de modérer la consommation d’espace prévue en extension:

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 9 Document 3/5

- étudier la mise en œuvre de densités plus fortes pour les projets de comblement des dents creuses ; - augmenter la densité des zones d’habitat prévues en extension. Réponse de la CCPL : La réponse formulée par la CCPL concernant les densités est ici rappelée et précisée: Afin d’établir un projet qualitatif et partagé, les densités des opérations d’extension ont été modulées en fonction du contexte communal (niveau d’équipements, desserte en transport en commun, densité existante, contraintes topographiques, enjeux de perméabilité écologique et d’insertion paysagère). Ces densités témoignent d’un réel effort de densification par rapport à l’existant et rompent avec les opérations réalisées ces dernières années. La réalisation d’OAP densification en zone urbaine est une démarche volontaire prouvant également cet effort. Aucune disposition réglementaire n’impose en effet la réalisation d’OAP en zone urbaine. Cette réalisation au sein du PLUi permet de rompre avec les pratiques antérieures et constitue un défi en soi. Il convient de souligner que la moitié des communes de la CCPL ne disposent pas à ce jour de document d’urbanisme et que pour les autres, les documents sont relativement anciens (dont 2 POS). Le pas à franchir sur ces questions était ainsi important. Le projet de PLUi constitue en ce sens une avancée et une première étape. Ces éléments de justifications seront soulignés au sein du rapport de présentation. L’enjeu sera ensuite d’accompagner les projets d’aménagement (les densités fortes constituant encore un frein pour les habitants). Cet enjeu sera plus amplement souligné dans le dispositif de suivi et de mise en œuvre du PLUi présenté au rapport de présentation. Les densités contenues dans la Charte du Parc sont des préconisations et sont à apprécier en tant que tel. Commentaires de la commission d’enquête : rappelons que c’est un premier PLUi sur ce territoire très rural. Un état des lieux des documents d’urbanisme en vigueur sur chacune des communes, ou son inexistence (RNU), assorti d’une « photo » des occupations des différents zonages aurait permis de cerner un peu mieux L’accélération de la consommation foncière au titre des zones d’activités de l’ordre de 5 hectares par an basée sur la commercialisation du Parc de la Porte du Littoral (5 ha/an entre 2012 et 2016) est excessive par comparaison à celle intervenue entre 2005 et 2016 (2,4 ha/an). Recommandation de l’AE : conditionner les extensions de zones d’activités économiques au remplissage des surfaces ouvertes en zone d’activités existantes. Réponse de la CCPL : En application du SCOT, cette condition figure déjà dans le PLUI: voir règlement écrit page 125. Il fixe ainsi une condition de remplissage à hauteur de 80% de la zone actuelle avant de permettre l’ouverture à l’urbanisation de la zone 1AUPL. Il est précisé que cette zone 1AUPL est la seule extension de zone d’activité prévue au PLUI. Commentaires de la commission d’enquête : la comparaison par rapport à une période de consommation soutenue n’altère-t-elle pas le jugement ?  Milieux naturels et biodiversité L’AE liste l’ensemble des espaces naturels remarquables situés sur le territoire et signale qu’ils dépendent tous du Parc Naturel Régional.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 10 Document 3/5

Elle constate que l’évaluation environnementale comporte les éléments nécessaires à la prise en compte de la biodiversité et des milieux naturels. Elle estime cependant que les impacts prévisibles des projets doivent être appréhendés dès le PLUi pour un objectif premier d’évitement et qu’il n’appartient pas aux porteurs de projet, de choisir entre Éviter, Réduire ou Compenser. Recommandations de l’AE, concernant la faune et la flore : - fournir la méthodologie des études réalisées et les résultats détaillés ; - prendre en compte les résultats des études, pour mettre en œuvre la démarche d’évitement des impacts sur l’environnement, à défaut de réduction et de compensation des impacts résiduels. Réponse de la CCPL : Les résultats ont été spatialisés à travers la cartographie des habitats naturels en annexe 2 de l’évaluation environnementale. La méthodologie des sorties écologiques est précisée p211 et suivantes de l’évaluation environnementale. Ces analyses de terrains ont permis d’éviter le développement de secteur en extension et en dents creuses sur des terrains présentant une forte sensibilité écologique. La démarche de réduction s’est traduite par la prise en compte des sensibilités écologiques dans les OAP. Aucune mesure compensatoire n’a dû être étudiée.

Commentaires de la commission d’enquête : pas de remarques Concernant le Schéma de Trame Verte et Bleue, l’AE relève que les secteurs de conflit entre la trame verte et bleue et les projets d’aménagement font l’objet de l’OAP trame verte et bleue. Elle estime que, dans ce cadre, la constitution d’un dossier s’avère délicate du fait de la confrontation d’OAP différentes, d’un zonage réglementaire, d’un zonage concernant les éléments patrimoniaux éventuels. Recommandations de l’AE, (étayées par plusieurs exemples de problèmes de cohérence) : - vérifier la cohérence des dispositions réglementaires (OAP de différentes natures, zonages réglementaire, zonage patrimonial et règlement écrit) afin d’améliorer le projet de PLUi et d’assurer la protection des milieux naturels.; - prendre en compte la trame verte et bleue dans la définition des secteurs ouverts à l’urbanisation. Réponse de la CCPL : La cohérence des dispositions réglementaires, notamment entre les OAP de différentes natures sera vérifiée et les corrections nécessaires seront effectuées. Ce sera notamment le cas de celles recensées à Escœuilles, Zudausques et Seninghem. Le choix de localisation des zones d’urbanisation future a précisément évité les espaces naturels sensibles et les corridors écologiques. Certains sites se trouvent à proximité de corridors écologiques. Leur présence est signalée dans le diagnostic des OAP et les enjeux et principes d’aménagement sont définis en conséquence. Tel que précisé en point précédent les OAP aménagement, TVB et les zonages seront vérifiés pour éviter toute incohérence. Commentaires de la commission d’enquête : prend acte des engagements de la CCPL

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 11 Document 3/5

L’AE constate l’objectif de préservation des haies. Des cartographies ont été établies et les OAP intègrent généralement leur préservation. Elle s’interroge toutefois sur l’exhaustivité du recensement des haies de la cartographie.

Recommandation de l’AE : compléter le dossier des choix précis réalisés, des méthodologies employées et des impacts engendrés par le projet. En l’état du dossier, au-delà des objectifs intéressants de préservation des haies, l’autorité environnementale ne peut pas se prononcer sur le niveau d’impact du projet de PLUi. Réponse de la CCPL : La justification des choix sera complétée sur la méthodologie de classement des haies.

Commentaires de la commission d’enquête : prend acte des engagements de la CCPL

L’AE relève qu’une étude des zones humides a été réalisée sur les secteurs de projet ou à proximité de zones à dominante humide du SDAGE ou en zone humide des SAGE et qu’elle se traduit bien par une démarche d’évitement. Recommandation de l’AE : présenter les résultats détaillés de l’étude de zone humide. Elle rappelle que la démarche d’évitement des impacts, surtout lorsque les enjeux sont identifiés, est à mettre en œuvre au stade du PLUi et recommande de rechercher à éviter l’urbanisation des secteurs à enjeux identifiés, ou à défaut de réduire les impacts de cette urbanisation et de compenser les impacts résiduels. Réponse de la CCPL : L’étude zone humide complète sera annexée à l’évaluation environnementale. La zone « Larville n°6 » a été classée en zone UD par soucis de cohérence avec le tissu urbain alentour. Un zonage N n’apparait pas cohérent à cet endroit. Afin d’éviter les incidences négatives sur les milieux humides, la couche zone humide des inventaires est reprise au zonage.

Commentaires de la commission d’enquête : pas de commentaires ORIENTATION 87 DU SCOT  Évaluation des incidences Natura 2000 L’AE cite les 4 sites Natura 2000 du secteur. Elle considère que l’évaluation réalisée à partir de données bibliographiques et de terrain est intéressante mais regrette que les éléments recensés ne soient pas retenus dans l’évaluation comme étant à étudier. Recommandation de l’AE : - prendre en compte l’ensemble du cycle de vie et besoins nécessaires aux espèces ayant justifié la désignation des sites Natura 2000 pour établir le niveau d’enjeux et analyser les impacts du projet ; Réponse de la CCPL :

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 12 Document 3/5

Les espèces de chiroptères ayant justifié la désignation du site n’ont pas de sites d’hibernation à proximité directe des secteurs d’urbanisation future. L’absence de sites d’hibernation à proximité des secteurs d’urbanisation future est une donnée issue du DOCOB. Le rapport environnemental reprécise la distance minimale entre les sites d’hibernation connus et les secteurs d’urbanisation. Les espèces peuvent uniquement passer par ces différents secteurs grâce au réseau de haies et aux corridors que celui-ci représente. Si les haies sont préservées, l’enjeu devient donc faible voire nul. Dans le cas contraire, le rapport environnemental précise comme mesure compensatoire de replanter a minima le même linéaire de haies. De plus, ce linéaire de haies potentiellement impacté par les secteurs d’urbanisation future est très faible par rapport au réseau de haie des environs

Commentaires de la commission d’enquête : pas de commentaires

Considérer le réseau, non pas comme une somme de sites épars, mais bien comme un ensemble de sites reliés entre-eux, pour analyser l’ensemble des incidences sur le réseau Natura 2000. Réponse de la CCPL : Les différents sites n’ont pas forcément les mêmes objectifs de conservation en termes d’espèces (hormis les chiroptères), il est donc compliqué de les considérer en réseau, quand bien même, les incidences seraient les mêmes.

Commentaires de la commission d’enquête : dont acte  Qualité de l’air, consommation d’énergie et émission de gaz à effet de serre en lien avec les déplacements Les habitants sont massivement dépendants du mode routier pour leurs déplacements. Le territoire du PLUi est concerné par le plan de protection de l’atmosphère du Nord-Pas de Calais. L’évaluation environnementale note l’enjeu de qualité de l’air et indique que cela est lié aux déplacements routiers, qui génèrent également de nombreuses émissions de gaz à effet de serre. Une analyse spécifique de l’enjeu climat fait défaut. Recommandations de l’AE : - présenter un état des lieux des réseaux et infrastructures permettant des déplacements dans un mode alternatif à la voiture (aires de co-voiturage, réseau de transports en commun, bornes de recharge des véhicules électriques, etc.) Réponse de la CCPL : Ces éléments figurent au sein du diagnostic de territoire (pages 92, 93 et 94)

Commentaires de la commission d’enquête : dont acte - prendre en compte ces infrastructures et services pour définir le projet urbain, ou d’en identifier de nouveaux, et ainsi répondre concrètement à l’enjeu de qualité de l’air et à l’objectif du projet d’aménagement et de développement durable de favoriser une mobilité sobre, solidaire et efficace ;

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 13 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Le projet urbain a été défini à partir des conditions d’accessibilité vers les équipements, commerces et services afin de développer les mobilités douces. Par ailleurs, une OAP mobilité douce a été élaborée afin de répondre aux ambitions du Projet d’Aménagement et de Développement Durables.

Commentaires de la commission d’enquête : l’OAP mobilité douce est en effet développée. - analyser précisément les impacts du PLUi sur la qualité de l’air et le climat. Réponse de la CCPL : L’analyse précise des impacts du PLUi sur la qualité de l’air et le climat à travers un bilan carbone et une modélisation sur la qualité de l’air ne sont pas envisageables Commentaires de la commission d’enquête : pas de commentaires

II COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU PAYS DE ST-OMER Aucune observation quant au projet (Avis du 8 février 2019)

III COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS D’OPALE Aucune observation quant au projet (Avis du 7 février 2019)

IV CHAMBRE D’AGRICULTURE DU NORD-PAS-DE-CALAIS

La Chambre d’Agriculture réserve son avis à la prise en compte des remarques formulées ci- après (Avis du 15 février 2019). IV.1 SUR LE PARTI D’AMÉNAGEMENT La Chambre souligne qu’elle a été régulièrement associée aux travaux d’élaboration du PLUi. Elle prend acte des dispositions du PADD visant à préserver le potentiel de l’agriculture et affirme son souhait de voir respecter les dispositions visant à privilégier le renouvellement et la densification urbain existant. Elle apprécie la mise en place d’OAP sur les dents creuses en zone urbaine. Observation de la Chambre d’Agriculture : elle regrette la simple définition « de principes de densité plus importants que l’existant mais en cohérence avec les caractéristiques de la commune ». Elle craint en effet, que cette formulation conduise à des opérations de densité moyenne faible. Réponse de la CCPL : Afin d’établir un projet qualitatif et partagé, les densités des opérations d’extension ont été modulées en fonction du contexte communal (niveau d’équipements, desserte en transport en commun, densité existante, contraintes topographiques, enjeux de perméabilité écologique et d’insertion paysagère). Ces densités témoignent d’un réel effort de densification par rapport à l’existant et rompent avec les opérations réalisées ces dernières années. La réalisation d’OAP

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 14 Document 3/5 densification en zone urbaine est une démarche volontaire prouvant également cet effort. Il convient de souligner que la moitié des communes de la CCPL ne disposent pas à ce jour de document d’urbanisme et que pour les autres, les documents sont relativement anciens (dont 2 POS). Le pas à franchir sur ces questions était ainsi important. Le projet de PLUi constitue en ce sens une avancée et une première étape. Ces éléments de justifications seront soulignés au sein du rapport de présentation. L’enjeu sera ensuite d’accompagner les projets d’aménagement (les densités fortes constituant encore un frein pour les habitants). Cet enjeu sera plus amplement souligné dans le dispositif de suivi et de mise en œuvre du PLUi présenté au rapport de présentation. Commentaires de la commission d’enquête : Il est exact que le territoire de la CCPL est à prédominance rurale et comporte beaucoup de petites communes qui, jusqu’ici ne disposaient pas d’un document d’urbanisme tel qu’on le conçoit de nos jours avec des critères beaucoup plus normatifs et directifs. Le PLUi apportera de la modernité à la politique foncière en mutualisant les règles applicables et en introduisant des principes d’intercommunalité. L’objectif de modération de la consommation d’espaces naturels doit prévaloir mais il importe de tenir compte des spécificités de certains secteurs et c’est en ce sens que les OAP devront être conduites avec pragmatisme pour maintenir l’attractivité des communes tout en assurant la gestion frugale du foncier qui constitue l’un des défis du SCoT du Pays de Saint- Omer. IV.2 SUR LA CONSOMMATION D’ESPACES Il est pris note de l’effort en faveur d’une réduction du rythme d’artificialisation des sols. Observation de la Chambre d’Agriculture : l’équipement sportif de 3,75 ha prévu en zone 1AUH sur la commune de ZUDAUSQUES n’est pas repris dans le compte foncier (page 109 du R.P. partie5, sous-partie 1). Réponse de la CCPL : Tel que précisé suite à l’avis de la CDPENAF, cette zone sera réduite en fonction des besoins avérés de la commune pour ce projet d’équipement sportif. La zone sera ajoutée au compte foncier en précisant qu’elle ne correspond pas à un grand équipement au sens du SCOT (rayonnement à l’échelle du bassin de vie) à l’inverse du projet d’équipement médicalisé prévu sur Coulomby. Commentaires de la commission d’enquête : La zone 1AUH de Zudausques couvre l’intégralité de la parcelle ZH 286 pour 32 953 m2. La commune a utilisé son Droit de préemption Urbain pour l’acquérir en lieu et place du locataire. Y-aura-t-il équipement sportif sur la totalité, sinon, le surplus restera-t-il soumis au statut du fermage ? Il convient que la zone soit rajoutée au compte foncier.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 15 Document 3/5

Observation de la Chambre d’Agriculture : l’aménagement de la ZA de la Porte du Littoral doit être optimisé car la chambre considère que les aménagements paysagers y sont trop importants notamment au niveau : - de la bande boisée d’une largeur de 7 mètres entre plusieurs phases de la même zone - des espaces non-aedificandi en bordure de l’A26 qui devraient être valorisés en emplacements de parking par exemple Elle fait référence à cet égard aux orientations du SCoT n°109 tendant à une optimisation de l’espace pour l’activité économique au sein des ZA et n° 38 relative à la mutualisation du stationnement. Réponse de la CCPL : Les dispositions réglementaires et l’OAP relatives à l’extension de la Porte du Littoral seront revues en ce sens. Commentaires de la commission d’enquête : La commission prend acte de cette décision.

IV.3 SUR LA PRISE EN COMPTE DE L’ACTIVITÉ AGRICOLE La Chambre d’Agriculture précise que les réunions de concertation ont permis de chercher des solutions pour les exploitations situées en secteurs sensibles, des modifications sont toutefois encore souhaitées. 25 cas sont évoqués en annexe et répartis sur les 17 communes d’implantation. À cet égard, la commission souhaiterait connaître la position de la CCPL avant le début de l’enquête. En effet, les agriculteurs concernés viendront probablement exposer leur situation lors des permanences. Par ailleurs, la Chambre constate, sans remarque particulière, que des OAP TVB sont prévues pour agir sur des zones de reconquête écologiques en cas de conflit entre zone urbanisée et corridor écologique (p.131 du R.P., partie 5 sous-partie1). Elle s’interroge cependant sur la nécessité d’une OAP TVB englobant l’environnement d’une entreprise agricole pourtant éloignée du secteur urbanisé (OAP TVB sur Esquerdes). Observation de la Chambre d’Agriculture : considérant que l’activité agricole n’est pas incompatible avec la préservation de la TVB, elle demande que les OAP TVB soient limitées aux secteurs urbanisés et ne viennent pas ajouter des contraintes supplémentaires à l’activité agricole. Réponse de la CCPL : En complément des réunions de concertation avec la profession agricole, les exploitants concernés par les projets cités ont été reçus individuellement par la CCPL afin d’évaluer l’impact des projets sur leurs exploitations et d’adapter les projets en conséquence. Le zonage ayant plusieurs fois évolués sur ce sujet. Des engagements ont été pris auprès d’eux pour lancer des démarches de compensation agricole via des bureaux d’études spécialisés et un conventionnement avec la SAFER. Par ailleurs, l’emplacement réservé prévu à Leulinghem sera réduit en accord avec la commune. Commentaires de la commission d’enquête :

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 16 Document 3/5

Ces problèmes ne peuvent effectivement être réglés qu’au cas par cas d’autant que l’activité de l’exploitant peut être amenée à évoluer. Il importe que ce dernier soit informé de l’impact restrictif que le PLUi sera susceptible d’avoir sur son exploitation mais le document d’urbanisme ne saurait régler par avance et dans le détail des problèmes plus économiques et techniques qu’urbanistiques. Le parti pris de recourir aux représentants de la Profession (Fédération agricole, syndicats) ou des propriétaires (SAFER) permet effectivement de faciliter la recherche de solution.

Du fait de l’évolution du taux de boisement, la Chambre d’Agriculture souscrit à l’intérêt d’élaborer une réglementation boisement pour en assurer la maîtrise. Observation de la Chambre d’Agriculture : elle souhaite un accompagnement de la CCPL pour inciter les communes à adhérer à cette démarche. Réponse de la CCPL : Tel que le prouve la mention au PADD, la CCPL partage l’importance de cet enjeu et accompagnera les communes qui le souhaitent dans l’élaboration d’un règlement boisement. Il est précisé que le PLUi n’est pas compétent en la matière. Il s’agit d’une compétence portée par le Département après saisine communale. L’EPCI n’est pas compétent pour saisir lui- même le Département. Commentaires de la commission d’enquête : Le diagnostic agricole fait ressortir au cours de la dernière décennie une diminution des superficies agricoles tandis que les surfaces boisées augmentaient. De plus en plus de propriétaires, en cas de cessation de l’exploitant, reprennent leurs terres pour retrouver une liberté d’usage et de disposition juridique dont ils ne disposaient pas avec le statut du fermage. La reprise par le propriétaire se traduit souvent par le boisement d’autant que, depuis plusieurs années, la valeur des bois a sensiblement augmenté. Les règles du PLUi ne pourront toutefois pas contrarier ces comportements. IV.4 SUR LE ZONAGE La Chambre d’Agriculture estime que le zonage N occupe une part trop importante car il lui semble sur certains secteurs présentent des caractéristiques à dominante agricole plutôt que d’espace naturel à préserver. Ces cas particuliers figurent en annexe avec ceux cités ci-avant et pour lesquels, une modification est demandée. Observation de la Chambre d’Agriculture : elle demande que les limites de zones A, U et N soient mieux mises en évidence pour éviter toute confusion. Réponse de la CCPL : Commentaires de la commission d’enquête : plus généralement des améliorations doivent être apportées sur les plans de zonage.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 17 Document 3/5

Observation de la Chambre d’Agriculture : elle s’interroge sur l’intérêt des emplacements réservés en limite de parcelles agricoles pour créer des voies piétonnières alors qu’il est possible d’emprunter les chemins existants ex. sur la commune de ZUDAUSQUES. Réponse de la CCPL : Après échange avec les instructeurs et les habitants lors des ateliers de concertation, il a été décidé que la réalisation d’un plan de zonage reprenant à la fois les différentes zones et les couches de protections environnementales aidait à la compréhension des limites de zones. Les plans seront vérifiés et le cas échéant corrigés pour s’assurer de leur bonne lisibilité. Commentaires de la commission d’enquête : La commission prend acte de cet engagement.

Observation de la Chambre d’Agriculture : il semble que certains éléments repérés sur le plan au titre de l’article L 151-2 du code de l’urbanisme n’existent plus. Il est demandé que ces éléments remarquables soient repérés après contrôle de leur présence effective sur le terrain et non après une sélection de la photo-interprétation vérifiée en 2017 par le Parc Naturel Régional. Réponse de la CCPL : Afin de traduire les enjeux du PADD, une OAP mobilité douce a été réalisée. Elle identifie l’ensemble des itinéraires de liaisons cyclables (pour déplacements quotidiens) à l’échelle intercommunale. Très peu de ces itinéraires ont été traduits en emplacements réservés. La plupart concernent l’emprise d’anciennes voies ferrées. Chaque emplacement réservé a été validé par la commune. Par ailleurs, en complément de ces itinéraires, les communes ont identifié des emplacements réservés pour des besoins plus locaux, certains étant issus des documents d’urbanisme en vigueur. Pour l’exemple cité à Zudausques, voir réponse suivante. Commentaires de la commission d’enquête : Il est exact que le fait de ne pas classer en emplacement réservé, les itinéraires de liaisons douces donnera plus de souplesse à la mise en place effective de tels modes de cheminement. Le classement en ER des anciennes voies de chemin de fer parait par contre justifié pour éviter leur utilisation en terrain à bâtir aux traversées de routes en zone urbaine, ce qui romprait la continuité de la liaison douce.

IV.5 ANNEXE

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 18 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Le plan de zonage sera corrigé à cet effet. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

Réponse de la CCPL : Le plan de zonage sera corrigé en fonction des données cadastrales. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 19 Document 3/5

Réponse de la CCPL : La parcelle 266 est déjà en zone urbaine dans le PLU en vigueur. Ce classement sera maintenu Commentaires de la commission d’enquête : avis partagé Boisdinghem

Réponse de la CCPL L’exploitation sera identifiée. Il faudrait que la Chambre d’agriculture précise à la CCPL le régime de l’exploitation. La limite de la zone UC sera revue Commentaires de la commission d’enquête : dont acte Boisdinghem

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 20 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Le repérage identifié dans l’avis pourra être supprimé après vérification sur le terrain par les services de la CCPL Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

Réponse de la CCPL : Le plan de zonage sera modifié en ce sens. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte Clerques

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 21 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Le repérage identifié dans l’avis pourra être supprimé après vérification sur le terrain par les services de la CCPL. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

Réponse de la CCPL : La limite de la zone U sera revue. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 22 Document 3/5

Réponse de la CCPL : La demande ne porte pas sur une découpe de la zone naturelle aux pourtours de l’exploitation comme cela a pu être travaillé lors des ateliers de concertation agricole mais une suppression globale de la zone N. Or il s’agit ici de la reprise de la ZNIEFF de type 1 « Complexe de vallées sèches et de bois autour de Bouvelinghem ». Les critères de délimitation de la ZNIEFF sont les suivants : Répartition des espèces (faune, flore), répartition et agencement des habitats, fonctionnement et relation d'écosystèmes, degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage. Une extension du périmètre ZNIEFF est faite au nord pour intégrer les bois d' et des Acquettes. Ces bois possèdent une flore tout à fait typique et représentative de ce site et des systèmes forestiers de la cuesta du Haut-boulonnais et de celle du pays de en général : Orchis mascula, Orchis purpurea, Ornithogalum pyrenaicum, Alchemilla xanthochlora. Les nombreuses vallées sèches, l'alternance de prairies de fond de vallée, de prairies de versant et de bois lui confèrent un intérêt paysager et écologique indéniable, ce site étant constitué de séquences de végétations forestières, préforestières et pelousaires épousant les formes mouvementées caractéristiques de la topographie de ces collines. Comme exprimé lors des réunions avec les agriculteurs, le classement en N n’est pas incompatible avec les pratiques culturales. Cette question pourra être réévaluée si une demande plus précise est formulée par l’exploitant à l’enquête publique. Commentaires de la commission d’enquête : point de vue partagé

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 23 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Le plan de zonage sera revu en ce sens. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

Réponse de la CCPL : La correction sera apportée. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

Réponse de la CCPL : La demande ne porte pas sur une découpe de la zone naturelle aux pourtours de l’exploitation comme cela a pu être travaillé lors des ateliers de concertation agricole mais une suppression globale de la zone N. Or il s’agit ici de la reprise de la ZNIEFF de type 1 « Bois d’Esquerdes et vallée Pruvost ». Les critères de délimitation de la ZNIEFF sont les suivants : Répartition des espèces (faune, flore), répartition et agencement des habitats, fonctionnement et relation d'écosystèmes, degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage. Le périmètre de la ZNIEFF englobe le bois d'Esquerdes dans sa totalité ainsi que les deux bandes boisées incluses dans un contexte bocager constituant la vallée Pruvost à l'ouest. Comme exprimé lors des réunions avec les agriculteurs, le classement en N n’est pas incompatible avec les pratiques

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 24 Document 3/5 culturales et doit préserver le secteur bocager de projet pouvant impacter les milieux. Il est rappelé que les lisières constituent l’écotone entre différents écosystèmes et qu’il s’agit de la zone ayant la plus grosse richesse biologique. Cette question pourra être réévaluée si une demande plus précise est formulée par l’exploitant à l’enquête publique. Commentaires de la commission d’enquête : Point de vue partagé quant au classement. Il est pris acte de la prise en compte des éléments éventuellement fournis par l’exploitant.

Réponse de la CCPL : Le périmètre en rouge sur l’OAP souligne un enjeu de continuité écologique qui n’est pas incompatible avec les pratiques agricoles. D’ailleurs, les parcelles attenantes à l’exploitation sont reprises en zone agricole. L’OAP TVB vise à apporter des éléments de sensibilisation pour concrétiser les objectifs de restauration de la biodiversité. La seule contrainte reportée au plan de zonage est la protection des linéaires de haie. La création d’une mare est une recommandation. Toutefois, la CCPL convient que l’écriture des OAP TVB peut porter à confusion. Elles seront réexaminées et revues en conséquence. La limite de la zone sera revue avec le PNRCMO, rédacteur de l’OAP. Commentaires de la commission d’enquête : La commission prend acte de l’engagement de la CCPL de revoir plus précisément la limite de zone en concertation avec le Parc Naturel Régional

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 25 Document 3/5

Réponse de la CCPL : 1ère demande : La demande ne porte pas sur une découpe de la zone naturelle aux pourtours de l’exploitation comme cela a pu être travaillé lors des ateliers de concertation agricole mais une suppression globale de la zone N. Or il s’agit ici de la reprise de la ZNIEFF de type 1 « Les Bois Court-Haut, Bois Roblin, Bois Fort-taille, Bois du Locquin, Bois de la Longue rue et leurs lisières ». Les critères de délimitation de la ZNIEFF sont les suivants : Répartition des espèces (faune, flore), répartition et agencement des habitats, fonctionnement et relation d'écosystèmes, degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage. Le périmètre correspond aux bois Court-Haut, bois Roblin, bois Fort-taille, bois du Locquin, bois de la Longue rue et leurs lisières. Il a été étendu vers l'est afin d'intégrer le bois L'Épesse et ses lisières ainsi que les fragments de bocage situés à l'est du bois de la Forte Taille (Ornithogalum pyrenaicum, Blackstonia perfoliata, Dactylorhiza fuchsii, Orchis purpurea). Comme exprimé lors des réunions avec les agriculteurs, le classement en N n’est pas incompatible avec les pratiques culturales. Il est rappelé que les lisières constituent l’écotone entre différents écosystèmes et qu’il s’agit de la zone ayant la plus grosse richesse biologique. Cette question pourra être réévaluée si une demande plus précise est formulée par l’exploitant à l’enquête publique. Commentaires de la commission d’enquête :

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 26 Document 3/5

La commission estime que les éléments de réponse de la CCPL justifient le classement en zone N et prend acte de l’engagement de la CCPL de revoir plus précisément le limite de zone en cas demande expresse d’un exploitant. 2nde demande : Le repérage identifié dans l’avis pourra être supprimé après vérification sur le terrain par les services de la CCPL. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

Réponse de la CCPL : Le classement en zone N est issu d’une volonté de protéger le fond de vallon de toute artificialisation compte tenu du cours d’eau existant. Le plan de zonage pourra être revu en fonction des éléments que l’exploitant pourrait fournir les cas échéant lors de l’enquête publique Commentaires de la commission d’enquête : Le classement N est justifié. La commission prend acte de l’engagement de la CCPL de revoir plus précisément la limite de zone en tenant compte des éléments fournis par l’exploitant.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 27 Document 3/5

Réponse de la CCPL : La demande ne porte pas sur une découpe de la zone naturelle aux pourtours de l’exploitation comme cela a pu être travaillé lors des ateliers de concertation agricole mais une suppression globale de la zone N. Or il s’agit ici de la reprise de la ZNIEFF de type 1 « La Forêt domaniale de Tournehem et ses lisières ». Les critères de délimitation de la ZNIEFF sont les suivants : Répartition des espèces (faune, flore), répartition et agencement des habitats, fonctionnement et relation d'écosystèmes, degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage. Le périmètre correspond à la Forêt domaniale de Tournehem-sur-la-Hem associée à ses bois périphériques (bois du Tertre, bois du Carnoy), ainsi qu'à une zone tampon englobant leurs lisières. Le périmètre a été réduit en 2015 pour exclure les hameaux de "le Héricat" et de "la Ronville". Comme exprimé lors des réunions avec les agriculteurs, le classement en N n’est pas incompatible avec les pratiques culturales. Il est rappelé que les lisières constituent l’écotone entre différents écosystèmes et qu’il s’agit de la zone ayant la plus grosse richesse biologique. Cette question pourra être réévaluée si une demande plus précise est formulée par l’exploitant à l’enquête publique. Commentaires de la commission d’enquête : Le classement N est justifié. La commission prend acte de l’engagement de la CCPL de revoir plus précisément la limite de zone en tenant compte des éléments fournis par l’exploitant.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 28 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Un élargissement mesuré de la zone agricole pourra être réalisée. Toutefois, la demande nécessite d’être précisée (emprise). La zone correspond ici à la zone humide. Commentaires de la commission d’enquête : Il est pris note de l’attente d’informations complémentaires de la part de l’exploitant pour étudier la faisabilité.

Réponse de la CCPL : La première demande nécessite une validation par les services de l’État car les enjeux se cumulent (zone rouge PPRi, enjeux environnementaux). Pour le second point, la demande d’élargissement de la zone agricole se situe en dehors d’enjeux forts et est mesurée. Le zonage sera revu en ce sens. Commentaires de la commission d’enquête : Point de vue partagé pour le 1er point et il est pris acte de l’engagement pour la révision du zonage.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 29 Document 3/5

WAVRANS SUR L’AA

Réponse de la CCPL : La demande ne porte pas sur une découpe de la zone naturelle aux pourtours de l’exploitation comme cela a pu être travaillé lors des ateliers de concertation agricole mais une suppression globale de la zone N. Or il s’agit ici de la reprise de la ZNIEFF de type 1 « Pelouses crayeuses de Wavrans et Elnes ». Les critères de délimitation de la ZNIEFF sont les suivants : Répartition des espèces (faune, flore), répartition et agencement des habitats, fonctionnement et relation d'écosystèmes, degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage. Le périmètre longe la vallée alluviale de l'Aa et intègre un réservoir biologique pour son intérêt piscicole. Comme exprimé lors des réunions avec les agriculteurs, le classement en N n’est pas incompatible avec les pratiques culturales. Il est rappelé que les lisières constituent l’écotone entre différents écosystèmes et qu’il s’agit de la zone ayant la plus grosse richesse biologique. Cette question pourra être réévaluée si une demande plus précise est formulée par l’exploitant à l’enquête publique. Commentaires de la commission d’enquête : Les éléments de réponse de la CCPL justifient le classement en zone N. La commission prend acte de l’engagement de la CCPL de revoir plus précisément la limite de zone en tenant compte des éléments fournis par l’exploitant.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 30 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Le plan de zonage sera corrigé. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

Réponse de la CCPL : Le rapport de présentation sera précisé. La zone Ns correspond à l’entrée du village où les enjeux paysagers et patrimoniaux sont particulièrement forts, d’où une réglementation spécifique en ce sens. L’exploitant agricole a été reçu en mairie et en CCPL à de multiples reprises afin de trouver des issues pour ces projets de développement, en lien également avec l’ABF et le PNRCMO. En fonction des précisions sur les projets de développement, le périmètre de la zone A pourra être étendu le long du chemin d’accès. Commentaires de la commission d’enquête : Le dossier a également été évoqué lors des permanences. La réponse de la CCPL est insuffisante car elle n’expose pas les raisons qui,

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 31 Document 3/5 sur le terrain, justifient le déclassement de la zone agricole telle qu’elle existait à l’ancien PLU, en zone N dans le projet de PLUi. Le cas a certes été évoqué avec diverses PPA (notamment l’ABF et le PNRCMO) mais les éléments environnementaux effectifs étayant la décision n’ont pas été apportés. Des éléments tangibles devront être fournis en réponse aux observations développés par l’exploitant dans le cadre de l’enquête publique.

Réponse de la CCPL : Le plan de zonage sera corrigé. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte ZUDAUSQUES

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 32 Document 3/5

Réponse de la CCPL : L’ER 87 existe déjà dans le PLU et l’ER 85 le prolonge pour relier les 2 entités bâties ; Commentaires de la commission d’enquête : Quelle est l’utilité de l’ER 85 qui correspond au chemin existant appartenant à l’Association Foncière de Remembrement ? La largeur de l’ER 87 (4 mètres) est-elle justifiée ? Le plan de zonage sera revu pour repasser en zone A avec changement de destination Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

V COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE LA PRÉSERVATION DES ESPACES NATURELS, AGRICOLES ET FORESTIERS DU PAS-DE- CALAIS (CDPENAF). Le CDPENAF émet un avis favorable (avis du 18 mars 2019) assorti de plusieurs réserves. V.1 LA CONSOMMATION FONCIÈRE Réserves ou Observations de la CDPENAF: - intégrer les extensions des STECAL (Secteurs de taille et de capacité limitées) et les emplacements réservés affectant le foncier agricole et les espaces naturels - réduire la taille du projet d’équipement sportif en zone 1AUH de la commune de ZUDAUSQUES Réponse de la CCPL : Le rapport de présentation sera complété avec ces éléments - Le PADD doit en préciser un objectif de modération. Réponse de la CCPL : Le PADD comprend d’ores et déjà des éléments chiffrés en faveur de la réduction de la consommation foncière pour l’habitat et le développement. Toutefois, il sera complété de façon plus détaillée.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 33 Document 3/5

Commentaires de la commission d’enquête : dont acte V.2 LES ZONE D’ACTIVITÉS Réserves ou Observations de la CDPENAF: - revoir à la baisse le traitement paysager sur la Porte du Littoral Réponse de la CCPL : Les dispositions réglementaires et l’OAP de l’extension de la Porte du Littoral seront revues en ce sens tout en conservant des mesures favorisant l’insertion paysagère et le respect de la loi Barnier. Commentaires de la commission d’enquête : Le conflit entre espaces agricoles et espaces paysagers est effectivement récurrent et la création d’espaces à vocation écologique constitue un objectif pour favoriser la biodiversité, toutefois la zone, en son état actuel, parait effectivement sous utilisée. - réduire la surface du bassin sur ZUDAUSQUES, près de l’autoroute A26, ou revoir son positionnement Réponse de la CCPL : Cette réserve porte vraisemblablement sur l’extension de la Porte du Littoral qui ne situe pas à Zudausques comme indiqué dans l’avis mais à Leulinghem. La gestion des eaux pluviales est l’un des enjeux majeurs de l’aménagement de cette zone. Le schéma de l’OAP de l’extension de la Porte du Littoral indique la réalisation d’un bassin de récupération des eaux pluviales. La localisation de ce bassin est liée à la topographie du site (point le plus bas). Les principes d’aménagement précisent qu’un bassin sera à réaliser « au besoin ». En effet, il n’est pas possible à ce stade de préjuger des résultats des études hydrauliques qui seront menées à l’avenir. Il en va de même de la localisation et du dimensionnement du bassin. Ainsi, l’OAP ne mentionne pas de dimensionnement et il est rappelé que les OAP ne s’appliquent pas de façon stricte (notion de compatibilité). À ce titre, il est bien indiqué en page 7 des OAP que, au sein des schémas de principe, les emplacements sont donnés à titre indicatif. Pour être plus précis, la légende de l’OAP sera complétée pour indiquer que la localisation du bassin est donnée à titre indicatif. Commentaires de la commission d’enquête : La gestion des eaux pluviales constitue un volet important de l’aménagement de zones de grande superficie. La commission relève la volonté, en cas de besoin, de tirer parti de la topographie des lieux.

V.3 LES SECTEURS DE TAILLE ET DE CAPACITE D’ACCUEIL LIMITES (STECAL) Réserves ou Observations de la CDPENAF: - préciser l’implantation et le nombre de constructions qui y sont autorisées ; Réponse de la CCPL : Des éléments complémentaires seront apportés au règlement écrit pour préciser le nombre de constructions autorisées. L’implantation des constructions se réalise dans l’emprise du STECAL en fonction des dispositions du règlement écrit

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 34 Document 3/5

Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

-justifier correctement les STECAL, leur caractère exceptionnel et leur impact sur l’activité agricole et sur les espaces naturels proches ; Réponse de la CCPL : Le caractère exceptionnel des STECAL se justifie du fait de la présence d’une activité localisée en secteur isolé, hors PAU, et qui nécessite de pouvoir se développer ou au moins être pérennisée. Les limites reprennent les emprises des activités économiques ou des équipements en place ainsi que, lorsque cela est prévu, les projets d’extension. L’impact sur l’activité agricole ou sur les espaces naturels est nul en ce sens puisque les terrains appartiennent déjà soit à la commune, soit à l’entreprise en place. Quant aux aspects paysagers, le règlement prévoit des dispositions adéquates. Ces précisions seront soulignées dans le rapport de présentation Commentaires de la commission d’enquête : La commission estime que les explications fournies quant à l’affectation des immeubles, justifient la création des STECAL. - réduire la délimitation surfacique du STECAL Na ; - Réponse de la CCPL : Ces zones se situent sur la commune de Wisques et correspondent aux emprises actuelles et effectives des Abbayes. Les règles d’implantation restreignent les possibilités de construction. Ces dispositions ont été discutées et validées avec la DRAC (Architecte des Bâtiments de France). Commentaires de la commission d’enquête : La commission prend acte de la validation de la DRAC - indiquer que la date d’approbation du PLUi constitue une date de référence et que c’est à cette date que sont appréciées les autorisations de constructions autorisées dans les STECAL

- Réponse de la CCPL : Cette mention sera ajoutée au règlement écrit. Commentaires de la commission d’enquête : Il importe effectivement de fixer une date de référence pour déterminer les droits acquis à ce sujet. - sur AFFRINGUES, le site UNEAL de la section AK aurait dû être repris en tant que STECAL Réponse de la CCPL : La zone citée ne correspond pas à un site d’UNEAL mais à l’emprise de développement des carrières d’EQIOM qui s’étend sur les communes limitrophes de Lumbres et d’Elnes. Il ne s’agit pas d’un STECAL. Commentaires de la commission d’enquête : avis partagé - Un sous-secteur UE (Dohem, Seninghem) aurait pu faire l’objet d’un classement STECAL. En effet ces secteurs ne sont pas dans la continuité urbaine et peuvent correspondre à la définition d'un STECAL.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 35 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Ces zones ne seront pas reprises en STECAL car elles reprennent des bâtiments d’activité économique existants et, tel que le SCOT le prévoit, le PLUi permet des possibilités de développement. Les zones UE se cantonnent véritablement aux emprises occupées de l’activité, ce qui encadre les possibilités d’extension. Commentaires de la commission d’enquête : avis partagé. - le sous-secteur Ng correspondant au golfe de Lumbres doit être considéré comme un STECAL dans la mesure où les possibilités de construction excèdent celles de la zone N. Réponse de la CCPL : Un STECAL sera réalisé pour l’emprise du Golf. Le nombre de construction sera plafonné (m²/unité foncière ou nombre de constructions maximales).

Commentaires de la commission d’enquête : La commission prend acte de la décision de constituer un STECAL pour l’emprise du golf, qui n’aurait pu répondre aux contraintes d’une zone N.

V.4 DEMANDE DE DÉROGATION AU PRINCIPE DE L’URBANISATION LIMITÉE. La CDPENAF émet un avis favorable à une telle demande concernant les communes d’Audrehem, Journy et Rebergues. La CDPENAF souhaiterait connaître l’origine d’une telle démarche qui ne figure pas dans les documents qui lui ont été transmis.

V.5 RÈGLEMENTATION DES ANNEXES ET EXTENSIONS EN ZONE A Réserves ou Observations de la CDPENAF: il conviendrait de réduire les surfaces autorisées pour les habitations en zone A.

VI COMMISSION LOCALE DE L’EAU DE L’AUDOMAROIS

La CLE émet un avis favorable sous réserve des remarques formulées ci-après. VI.1 COMPATIBILITÉ DU SAGE AVEC LE SDAGE Observation de la CLE : page 43 de l’État initial de l’environnement, il est fait mention que le SAGE doit se mettre en compatibilité avec le SDAGE 2016-2021 ? Or, le SAGE 2013 a été reconnu compatible avec le SDAGE. Réponse de la CCPL : L’EIE sera complété sur ce point. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

VI.2 LES ZONES HUMIDES La CLE précise que la cartographie réalisée dans le SAGE ne présente pas un caractère exhaustif et que le non-classement en ZDH ou ZHE ne présume pas de l’absence de caractère

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 36 Document 3/5

humide. Des demandes de vérification complémentaires pourront être demandées par le service instructeur. Observation de la CLE : une mention spécifique devrait être rajoutée dans la partie réglementaire des U et N afin de ne pas contrarier les projets de restauration des milieux tels que la création de mares à vocation écologique ou d’étrépage en zone humide. Réponse de la CCPL : Cette mention sera ajoutée au règlement écrit. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte VI.3 ASSAINISSEMENT Le document reprend bien les zonages communaux dans les préconisations et le règlement. Ce dernier présente bien les enjeux liés à la compatibilité des projets aux possibilités de raccordement. L’enjeu de l’eau pluviale est bien pris en compte avec les préconisations de l’outil OSAPI. Observation de la CLE : concernant les ruissellements, il est important d’indiquer la nécessité de maintenir un exutoire pour que les ruissellements puissent rejoindre les cours d’eau dans les nouvelles zones à urbaniser Réponse de la CCPL : Cette mention sera portée au niveau du règlement et pour les sites soulignés, les OAP seront précisées. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte VII DÉPARTEMENT Le département émet un avis favorable (Avis du 15 février 2019). Il précise que le PLUi répond aux différentes politiques départementales traduites dans ses schémas et ses plans. Il « souligne particulièrement les efforts conséquents déployés par la CCPL sur les démarches volontaires de concertation citoyenne de l’ensemble des habitants qui se sont traduites par des participations ou contributions hors du commun tout au long de la procédure d’élaboration du PLUi. » Il produit un avis détaillé assorti de quelques observations sur les orientations du PLUI. VII.1 CONCERNANT LA GESTION DES SOLS Le PLUI établit un développement relativement concentrique de l’urbanisation du territoire, traduit par une volonté de limiter la consommation foncière et de privilégier le renouvellement urbain. Observation du département : le recensement fait ressortir un potentiel de renouvellement urbain, d’espaces mutables et de dents creuses permettant de couvrir 52 à 65 % des besoins en logements. En complément de ces priorités d’urbanisation, il conviendra de repenser les logiques du développement urbain au profit d’un développement plus compact, au plus près des centres-bourgs et des équipements et services.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 37 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Les principes de consommation sont posés dès le PADD et ont guidé les choix en matière d’extension urbaine. Le recensement du potentiel foncier au sein du tissu urbain ayant justifié de la création ou non de zones d’extensions. Le dispositif de suivi et de mise en œuvre accordera une importance particulière à la mise en place d’une stratégie foncière et d’un accompagnement des porteurs de projets permettant de garantir l’atteinte de ces objectifs. Le PLUi reprend ce principe fort posé par le SCOT et le traduit via les pièces réglementaires et les OAP. Commentaires de la commission d’enquête : Le PLUi a effectivement recensé préalablement les opportunités de densification urbaine, que ce soit par la récupération de friches (bâties ou non), le désenclavement de cœurs d’îlot non utilisés ou encore, la résorption de dents creuses. La mise en œuvre d’une stratégie foncière efficace sera toutefois indispensable. Les aménageurs auront préférence à se positionner sur de l’extension urbaine dont les coûts d’acquisition et de de mise en état des terrains seront moindres et dont les possibilités de revente des lots équipés seront plus faciles à appréhender et plus faciles à réaliser. La frugalité foncière est l’un des défis du SCoT du Pays de Saint-Omer. Cet objectif est permanent chez les initiateurs du PLUi du Pays de Lumbres. Toutefois, compte tenu des besoins prévisibles en logements, un accompagnement incitatif des aménageurs sera indispensable pour tendre à une utilisation rationnelle du foncier constructible en priorisant les sites en densification urbaine. Le département constate que le PLUi affirme sa volonté de limiter la consommation d’espaces tant au travers du foncier économique que vis à vis des projets d’infrastructures routières qui ne concerneront plus que l’aménagement de la RN 42. Il relève par ailleurs que la préservation des espaces agricoles et des milieux naturels est très bien mise en valeur dans le PADD et dans les autres documents réglementaires (OAP, zonage et règlement). Il apprécie la mise en place d’un dispositif particulier de suivi de l’évolution des dynamiques de consommation des espaces agricoles. Il estime enfin que les OAP sont de qualité dans la prise en compte des problématiques liées au développement durable, aux mobilités et au déploiement du numérique.

VII.2 LES BESOINS PRÉSENTS ET FUTURS EN MATIÈRE D’HABITAT Quantitativement, l’augmentation de population projetée serait de l’ordre de 149 habitants par an, nécessitant une production annuelle de 141 logements. Qualitativement, le département constate la volonté de diversifier l’offre en fonction des profils des ménages. Il relève également des actions spécifiques pour l’accueil des gens du voyage. Enfin, il cite les actions sur le bâti ancien et le Parc Privé Potentiellement Indigne Observation du département : le département émet une réserve concernant la production de logements pour laquelle les ambitions se situent à la limite fixée par le SCoT révisé, voire l’excède.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 38 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Les besoins en matière de production de logements ont été fixés au regard des évolutions démographiques projetées, les chiffres tenant compte tant des besoins liés au renouvellement du parc, au maintien de la population et à l’augmentation du nombre d’habitants. Certes le choix de la CCPL est un scenario volontariste de maintien de son attractivité. Toutefois, il est précisé, comme démontré dans le rapport de présentation (pages 73-77) que le scenario retenu n’est pas le plus ambitieux et est ainsi plus mesuré que les tendances récentes. Tel que le souligne l’État dans son avis, le scenario démographique est compatible aux projections fixées par le SCOT en cours de révision. En matière de production de logements, le rythme annuel estimé est en effet de 141 logements par an. Ce rythme sert d’étalon pour le suivi du document et n’a pas d’incidence réglementaire. Le SCOT prévoit un rythme de 140 logements par an pour la CCPL. Le PLUi est ainsi compatible avec le SCOT puisque le chiffre fixé par le SCOT n’est pas à respecter de façon stricte (pas de conformité entre le PLUi et le SCOT). Ainsi, tel que le souligne l’avis de l’État, les projections du PLUi en matière de production de logements sont « cohérents et compatibles » avec le SCOT. Commentaires de la commission d’enquête : En termes de nombre de logements total, la seule référence à l’évolution démographique ne suffit plus car il importe de prendre également en considération, la diminution de la taille des ménages qui est un facteur d’accroissement du nombre d’unités-logements nécessaire pour satisfaire les besoins. Dans ce contexte le scénario retenu ne semble pas exagéré. C’est la déclinaison par bassin de vie qui est moins convaincante. VII.3 LES BESOINS DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, SPORTIF, CULTUREL, EN DÉPLOIEMENT DE SERVICES ET EN TERMES D’ATTRACTIVITÉ LOCALE La démarche de concertation exemplaire a permis de cibler les attentes et les besoins des différentes générations, soutenir le développement de l’offre de soins de 1er recours, développer l’offre culturelle, développer les aires de jeux et espaces d’activités en libre accès pour les jeunes. Le PLUi insiste sur la nécessité de maintenir et développer l’activité existante tout en accueillant de nouvelles entreprises mais aussi en limitant l’artificialisation des sols (remplissage à 80% de zones d’activités existantes avant d’autoriser des extensions). La revitalisation commerciale est également un objectif du fait de la perte de dynamisme de certains secteurs, Lumbres notamment. Les actions renforçant l’attractivité locale sont appréciées : stratégie sport de nature et tourisme local s’appuyant sur le patrimoine bâti remarquable.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 39 Document 3/5

VII.4 LA PRÉSERVATION DES MILIEUX NATURELS ET DES CONTINUITÉS ÉCOLOGIQUES ET LA VALORISATION DES SITES ET DES PAYSAGES 18% du territoire de la CCPL sont considérés comme espaces à enjeux écologiques majeurs et forts (habitat faunistique peu influencé par l’homme et espèces et végétation d’un grand intérêt patrimonial). La préservation de ces espaces et des paysages formés de coteaux, de prairies et de haies, constitue une priorité pour le PLUi. Le département cite l’ensemble des espaces naturels réglementairement protégés (Réserve Naturelle Nationale et Régionale, Site Natura 2000, Espace Naturel Sensible, PNRCMO, ZNIEFF…) et relève la prise en compte de la TVB SRCE pour les continuités écologiques. Observation du département : la CCPL est concernée par le Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) et le département produit un tableau récapitulatif, par commune, des itinéraires en précisant qu’il convenait de faire figurer ces éléments dans les plans et documents afin que ces chemins soient protégés dans le cadre de tout projet. Réponse de la CCPL : Les éléments fournis dans l’avis du Département (PDIPR et tableaux récapitulatif par commune) seront ajoutés au PLUi Commentaires de la commission d’enquête : dont acte Observation du département : certaines précisions nécessitant quelques rectifications de détail dans le paragraphe réservé aux Espaces Naturels Sensibles en page 82 de l’état initial de l’environnement sont demandées. VII.5 PROTECTION CONTRE LES RISQUES NATURELS Le département estime que la CCPL a pris la pleine mesure des risques auxquels elle pourrait être confrontée et que le PLUi prend effectivement en compte les documents liés à la planification des milieux naturels : SAGE, PGRI, PAPI, SRCE malgré son invalidation, Charte du Parc Naturel. VII.6 MOBILITÉ ET DÉPLACEMENTS Le département considère que les orientations définies dans le PADD, répondent aux enjeux actuels de mobilité définis dans le Schéma Directeur Départemental de la Mobilité. Le territoire dispose d’une situation de mobilité avantageuse du fait de sa situation au croisement de grands bassins d’emploi. Bien desservi par de grands axes routiers, les conditions de desserte collective sont faibles et la population demeure dépendante de la voiture individuelle. Le PLUi souhaite amplifier les actions en faveur d’une nouvelle mobilité plus sobre en énergie installation de bornes de recharge électrique), plus solidaire (personnes en difficulté) et bénéficiant de certains aménagements modes doux, espaces d’attente pour les transports en commun et le covoiturage placés utilement sur le territoire.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 40 Document 3/5

Le département estime que les orientations du PADD dégagent une volonté d’aménager un maillage plus densifié avec des liaisons catégorisées par leur fonction : relier des bassins de vie ou encore relier des secteurs résidentiels aux services…

VIII LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE DES TERRITOIRES ET DE LA MER

L’État émet un avis favorable (Avis du 12 février 2019) sous certaines réserves. La DDTM émet notamment les réserves suivantes visant à sécuriser la procédure et parfaire la compatibilité du projet avec le SCoT du Pays de Saint-Omer arrêté et notamment : - compléter le PADD en affichant des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain Cf. § VII.2.2 ; - justifier la compatibilité du PLUi avec la mesure 38 de la charte du Parc Naturel Régional. Cf. § VII.2.4 ; - préciser la nature des dents creuses de plus de 50 mètres pour justifier de leur non-prise en compte dans le foncier des extensions dédiées à l’habitat prévu par le SCoT Cf. § VII.2.3 ; - fournir des éléments de justifications démontrant l’atteinte effective du seuil de remplissage de la zone d’activités de la Porte du Littoral permettant d’envisager son extension en lecture du SCoT Cf. § VII.3. Après avoir listé les documents d’urbanisme aves lesquels le PLUi devait être compatible, le Préfet a donné une analyse technique détaillée du projet.

VIII.1 PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT EN MATIÈRE D’HABITAT ET DIMENSIONNEMENT DU PROJET

VIII.1.1 LE PROJET DÉMOGRAPHIQUE Le Préfet estime que, bien qu’ambitieux comparé aux objectifs théoriques du SCoT du Pays de Saint- Omer, le scénario démographique prévoyant une augmentation de 2 529 habitants par rapport à 2013, soit 0,56% par an, semble réaliste par rapport à l’évolution observée ces dernières années. VIII.1.2 LES BESOINS EN LOGEMENTS Au projet de SCoT actuellement arrêté, un objectif de production de logements compris entre 2 500 et 2 800 logements est annoncé pour la CCPL soit entre 125 et 140 logements par an. Pour répondre aux besoins, le projet prévoit une production de 2 390 logements d’ici à 2030 soit 141 logements par an. Cet objectif, bien que situé dans une fourchette haute paraît cohérent et compatible avec ceux affichés au SCoT. Observation: Le document gagnerait toutefois en lisibilité si le nombre de constructions engagées ou réalisées depuis 2014 était précisé.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 41 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Tel que précisé dans le rapport de présentation (partie 5, sous-partie 1, page 98), les constructions engagées depuis début 2015, soit la prescription du PLUi, ont été déduites des besoins en logements prévus jusqu’en 2030 puisqu’elles concourent à l’atteinte des objectifs du PADD. Des précisions seront apportées au rapport de présentation. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte VIII.2 LA CONSOMMATION FONCIÈRE ET LA GESTION ÉCONOME DE L’ESPACE VIII.2.1 LE DIAGNOSTIC FONCIER En application de l’article L-151-4 du code de l’urbanisme, le rapport de présentation doit analyser les possibilités de densification et de mutation des espaces bâtis. Il présente à cet effet des données chiffrées concernant les dents creuses, les possibilités de division parcellaire et les sites de renouvellement urbain. La présentation d’un diagnostic foncier communal présentant des données géographiques participerait utilement à une véritable évaluation des capacités résiduelles. VIII.2.2 LES EFFETS MODÉRATEURS ESCOMPTÉS DU PROJET Le rapport de présentation fait état d’une consommation d’espace annuelle de 23,6 ha par an de 2005 à 2015. Le PADD affirme poursuivre l’effort de réduction du rythme d’artificialisation des sols mais sans afficher d’objectif chiffré. En première approche, le projet prévoit à l’horizon 2030, une augmentation des surfaces artificialisées de 152 ha soit 11,7 ha/an accréditant l’effet modérateur du plan. Observation : Pour répondre aux principes énoncés aux articles L 151-4 et L 151-5 du code de l’urbanisme, le PADD devra être complété en affichant des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain. Réponse de la CCPL : Commentaires de la commission d’enquête : De manière générale un des points faibles sur la présentation des documents c’est un manque de récapitulatif simple des éléments chiffrés. VIII.2.3 LA COMPATIBILITÉ AVEC LE PROJET DE SCOT ARRÊTÉ Le projet de SCoT prévoit pour les secteurs d’extension ouverts à l’habitation une consommation de 2,2 à 3, 3 ha par an. Le projet de PLUi en prévoit 3,1 ha/an et s’inscrit donc dans la fourchette haute. Observation du Préfet : Il apparaît nécessaire que le rapport de présentation précise la nature des dents creuses de plus de 50 mètres pour justifier leur non-prise en compte dans le compte foncier des extensions dédiées à l’habitat. À défaut, les surfaces correspondantes devront être intégrées dans la consommation en extension et la compatibilité avec le SCoT arrêté devra être réinterrogée en conséquence. Réponse de la CCPL :

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 42 Document 3/5

Le rapport de présentation sera complété pour préciser la nature des dents creuses supérieures à 50m de façade en lien avec les dispositions du SCOT en la matière. Le site 1 de Cléty et les secteurs identifiés sur Bayenghem-lès-Seninghem seront comptabilisés en tant qu’extension urbaine. Ces ajouts (2,6 ha) ne remettent pas en cause la compatibilité avec le SCOT puisque le bilan foncier reste inférieur aux 60 hectares prévus par le SCOT. Commentaires de la commission d’enquête : point faible récurrent du dossier, les éléments informatifs sont décimés. Il manque de synthèses efficaces. VIII.2.4 LE RESPECT DE LA MESURE 38 DE LA CHARTE DU PNR La mesure 38 de la charte fixe à 3%, de 2013 à 2025, l’augmentation du taux d’artificialisation des sols, hors enveloppe urbaine, soit 0,25%/an. Observation du Préfet : il apparaît nécessaire que le rapport de présentation justifie la compatibilité du PLUI avec la mesure 38 de la charte du PNR à l’aulne de l’ensemble des sources d’artificialisation prévues en dehors de l’enveloppe urbaine. Réponse de la CCPL : Le rapport d’évaluation environnementale comprend des éléments de justifications sur la compatibilité du PLUi avec la Charte du PNRCMO. Ces éléments seront complétés notamment concernant la mesure 38. Il est précisé que cette mesure qui prévoit de limiter l’augmentation du rythme d’artificialisation des sols à 3% hors enveloppe urbaine ne s’applique pas de façon stricte sur tout le territoire du Parc (notion de compatibilité et non de conformité) et la durée d’application de cette mesure (2013-2025) diffère de celle prévue pour le PLUi (jusque 2030). Commentaires de la commission d’enquête : L’objectif de modération de la consommation d’espaces naturels doit prévaloir mais il importe de tenir compte des spécificités de certains secteurs. Le PLUi définit les densités plus finement que la charte, ce qui explique la modulation des densités retenues tenant compte du contexte communal. Il est exact que le territoire de la CCPL est à prédominance rurale et comporte beaucoup de petites communes qui, jusqu’ici ne disposaient pas d’un document d’urbanisme tel qu’on le conçoit de nos jours avec des critères beaucoup plus normatifs et directifs. La réalisation d’OAP densification en zone urbaine est effectivement une démarche volontaire qui permet de réduire les besoins fonciers prévus en zone d’extension urbaine. C’est en ce sens que ces OAP densification devront être conduites avec pragmatisme pour maintenir l’attractivité des communes tout en assurant la gestion frugale du foncier qui constitue l’un des défis du SCoT du Pays de Saint-Omer. VIII.2.5 LES DENSITÉS PROJETÉES Le projet de SCoT ne prescrit pas de densité à atteindre dans les zones d’extension, toutefois des objectifs sont affichés dans la charte du PNR et pourraient utilement servir de référence.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 43 Document 3/5

VIII.3 LES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Le projet de PLUi prévoit une consommation foncière dédiée à l’activité économique de 45 hectares dont 29,3 ha disponibles dans les zones d’activité existantes. Une réserve foncière de 15 ha a été constituée et correspond à l’extension de la zone de la Porte du Littoral à Leulinghem. Observation: Afin d’assurer la compatibilité avec le SCoT, des éléments de justification démontrant l’atteinte effective du seuil de remplissage de la zone de la porte du Littoral devront être versées au document (occupé, réservé, projet d’envergure ne pouvant être satisfait du fait du morcellement du foncier disponible) afin de justifier l’extension de zone projetée. Réponse de la CCPL : Les éléments de justification seront précisés au rapport de présentation. L’extension de la Porte du littoral est prévue au SCOT. Ce dernier prévoit une par ailleurs une zone sur le secteur de Surques/Escœuilles. Or, la CCPL n’a pas retenu cette possibilité dans le cadre du PLUi. Les besoins en foncier économique sont ainsi liés aux besoins à venir tout en réduisant la consommation foncière (division par deux du rythme par rapport à 20122016) – voir pages 110-111 du rapport de présentation, partie 5, sous-partie 1. Il est précisé que le règlement prévoit en chapeau de la zone 1AUPL que l’ouverture à l’urbanisation de cette zone est soumise à l’obligation d’atteindre 80% de remplissage au sein de la zone actuelle, en application du SCOT. Ce taux est d’ores et déjà atteint. Commentaires de la commission d’enquête : Le règlement de la zone 1AUPL prévoit effectivement le remplissage de la zone UPL actuelle, à hauteur de 80% avant l’ouverture de la zone 1AUPL (chapitre 11 du règlement, page125).Il conviendra cependant de préciser le mode de détermination du taux de remplissage (superficie de terrain et importance des implantations sur les parcelles).

VIII.4 ANNEXE 1 Les services de l’État fournissent certaines informations, plus contributives que critiques, visant à garantir la sécurité juridique du PLUi. Commentaires de la commission d’enquête : la commission souhaiterait connaître la suite qui sera réservée aux éléments d’information qui sont résumés ci-après (§VII.4.1 à VII.4.3.).

VIII.4.1 THÉMATIQUES TRANSVERSALES VIII.4.1.1 BESOINS EN LOGEMENTS Certaines communes paraissent disposer de potentialités supérieures à celles annoncées (Quelmes, Wismes, Setques) alors que d’autres peinent à dégager des possibilités (Bonningues- lès-Ardres). Des rééquilibrages pourront être utilement réalisés. Réponse de la CCPL : Tel que l’expose le rapport de présentation (partie 5, sous-partie 1, page 105 et suivantes), les possibilités de constructions prévues par le PLUi en zone urbaine et zone AU diffèrent dans

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 44 Document 3/5 certains cas des besoins. Tous ces cas sont précisés et justifiés. Toutefois, des justifications complémentaires seront apportées le cas échant au rapport de présentation. La morphologie du tissu, les contraintes environnementales et techniques sont principalement à l’origine de ces décalages. Ces décalages portent sur des estimatifs et sont à considérer en tant que tel. Ils ne remettent pas en cause les équilibres à l’échelle des bassins de vie et encore moins à l’échelle de l’intercommunalité. Commentaires de la commission d’enquête : La commission considère effectivement que les potentialités en logements ne peuvent s’apprécier en ne retenant que des critères mathématiques. Le territoire, rural et au relief très prononcé, nécessite en effet la prise en compte de caractéristiques topographiques, environnementales et techniques, autant d’élément de terrain impliquant une modulation des constatations brutes. VIII.4.1.2 PRISE EN COMPTE DE LA MIXITE SOCIALE Le bilan affiché page 88 du rapport de présentation (taux fixé sur certaines OAP) est assez éloigné des objectifs du PADD. Il apparaît donc opportun de mettre en cohérence les OAP avec les orientations du PADD en la matière. Réponse de la CCPL : En effet, tel que précisé au rapport de présentation, les perspectives de développement du logement locatif aidé au sein des zones d’extension urbaine ne permettent pas à elles seules d’atteindre l’objectif fixé par le PADD en la matière. Cette production de logement locatif aidé se concentre sur les pôles de proximité et à Lumbres avec des taux importants, entre 20% et 25%. Aller au-delà de ces objectifs aurait été irréaliste compte tenu du marché local et des perspectives de développement des bailleurs sociaux. Par ailleurs, il n’aurait pas été pertinent de prévoir des logements locatifs aidés sur toutes les zones AU, dans des communes rurales sans desserte en transport collectif et sans équipements et services. Les perspectives ont été partagées avec les bailleurs sociaux et l’État en comité de pilotage. Les chiffres annoncés sur ces zones, bien qu’inférieurs aux objectifs du PADD constituent un défi en soi. Le dispositif de suivi et de mise en œuvre du PLUi portera une attention particulière sur la concrétisation de ces projets. Commentaires de la commission d’enquête : Le logement locatif nécessite effectivement l’existence de services et de moyens de transport vers les lieux d’activités, de commerces et de services (Saint-Omer notamment). Une grande partie des occupants, a quotidiennement recours aux équipements collectifs de proximité. C’est surtout la commune de Lumbres et les pôles urbains de proximité qui disposent de ces éléments. La commission relève que cette thématique a été débattue, lors de la phase de concertation préalable avec les bailleurs sociaux et les services de l’État, qui sont effectivement les plus compétents pour juger de la faisabilité de programmes de logements locatifs en secteur rural, où le parc locatif permanent éprouve des difficultés à se développer.

VIII.4.1.3 PRISE EN COMPTE DES RISQUES Plus d’informations devraient figurer dans la cartographie :

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 45 Document 3/5

- différenciation des aléas inondation par ruissellement ou par débordement dans le PNR de la Vallée de l’Aa supérieure ; - lisibilité du zonage risque en cas de superposition de couches (ex ; aléa risque et trame OAP de ZNIEFF) ; - certaines ZIC ne sont pas représentées alors qu’il faudra en tenir compte dans le règlement ou dans les OAP ; - certaines zones d’aléas miniers sont inconstructibles et devraient être reprises comme telles au PLUi ; - à Clerques, l’aléa « Risques » des Pieds de coteaux des Wateringues devrait être repris en zonage réglementaire au PLUi.

VIII.4.1.4 PRISE EN COMPTE DES ESPACES NATURELS ET DE LA BIODIVERSITÉ Certaines OAP TVB visent explicitement à préserver de l’urbanisation certaines parcelles dont la fonctionnalité est mise en évidence mais qui sont néanmoins reprises en zone constructible UAco, UBco, Udco). En l’espèce la terminologie « préserver au maximum de l’urbanisation » s’apprécie en termes de compatibilité et c’est en définitive, le règlement qui s’appliquera soit le coefficient d’imperméabilisation de 30% qui peut être suffisant pour le but recherché. Toutefois ces parcelles pourraient être entièrement préservées sur le fondement de l’article L 151-23 du code de l’urbanisme relatif aux continuités écologiques. Réponse de la CCPL : En lien avec l’avis de la MRAE, les vérifications nécessaires seront effectuées pour s’assurer de la cohérence entre les OAP TVB et les pièces réglementaires du PLUi. Commentaires de la commission d’enquête : Les OAP devront effectivement identifier et localiser les éléments et délimiter les périmètres à préserver pour sauvegardes la finalité écologique (corridors écologiques).

VIII.4.1.5 PRISE EN COMPTE DES ZONES HUMIDES La séquence Éviter, Réduire, Compenser a bien été mise en œuvre dans ces secteurs mais on constate cependant que les zones à dominante humide du SDAGE n’ont pas été reprises à l’instar de celles des SAGE, au plan de zonage réglementaire. Par ailleurs concernant l’évolution des bâtiments agricoles, l’Évaluation environnementale mentionne que des possibilités sont prévues acas par cas et de façon mesurée. A minima, le règlement de la zone A devrait : - encadrer les emprises de bâtiments agricoles en lien avec une activité existante ; - interdire les nouveaux sièges d’exploitation et limiter les extensions dans les ZH remarquables des SAGE, en cohérence avec le règlement des dits SAGE.

Réponse de la CCPL : La demande d’ajout de couches d’information peut paraitre contradictoire avec la remarque de l’État relevant le manque de lisibilité des plans de zonage.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 46 Document 3/5

Les zones humides sont globalement reprises en zone N. Si nécessaire des précisions/prescriptions seront ajoutées. Commentaires de la commission d’enquête : Il est exact que le millefeuille des documents cartographiques nuit sensiblement à la lisibilité. Par ailleurs il est pris acte de l’engagement de la CCPL concernant les zones humides.

VIII.4.1.6 PRISE EN COMPTE DES PAYSAGES Le projet de PLUI comprend une étude spécifique pour la ZA de la Porte du Littoral visant à déroger aux reculs imposés par l’article 111-6 du code de l’urbanisme, le long de l’autoroute A26 (recul de 100 mètres) et de la RD 942 (recul de 75 mètres). Par contre le projet d’extension n’a pas été inclus dans le périmètre de l’étude. À défaut d’étude idoine, l’article 3.2.du règlement devra comporter la servitude de 100 m le long de l’A26. Deux cas d’application de l’article L 111-6 à 8 sont également relevés sur les communes de Cléty et de Lumbres.

VIII.4.2 PIÈCES COMPOSANT LE PROJET DU PLUI

VIII.4.2.1 LE ZONAGE RÈGLEMENTAIRE  Cartographie Il est fait remarquer que le document est ponctuellement difficilement lisible du fait des nombreuses trames qui y figurent, ce qui peut être source de confusion. En certains cas, plusieurs plans réglementaires distincts adaptés aux différentes thématiques seraient préférables.  Remarques particulières par commune

Commentaires de la DDTM Réponse de la CCPL Commune

our Le développement au Sud de Hameau de

t WESBECOURT s’apparente manifestement à Des autorisations ont été récemment délivrées sur ce secteur. Les justifications seront étayées - Acquin une extension linéaire. Westbéc

Commentaires de la commission d’enquête : Des divisions cadastrales sont intervenues sur le secteur laissant présumer des autorisations de lotir.

la zone AK située à l’Est reprend le périmètre du Voir réponse formulée sur ce point en lien avec

secteur d’extraction des activités lourdes de type l’avis de la CDPENAF (voir page 3). cimenterie mais reprend un site UNEAL dont l’activité relève davantage d’un STECAL

Affringues (Secteur de Taille et Capacité d’Accueil Limitées) spécifique.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 47 Document 3/5

Commentaires de la commission d’enquête : La zone citée ne correspond pas à un site d’UNEAL

mais à l’emprise de développement des carrières d’EQIOM qui s’étend sur les communes limitrophes de Lumbres et d’Elnes. Il ne s’agit pas d’un STECAL.

La zone UD au Nord correspond à quelques Ce groupe de construction est en continuité de constructions éparses isolées de la commune la partie actuellement urbanisée et intègre une voisine de Clerques. Cette zone devrait être dent creuse. La délimitation de la zone urbaine

reprise en zone A ; sur ce secteur reprend les principes généraux L’enclave à l’intérieur de la zone A au lieu-dit « fixés à l’échelle de l’intercommunalité (égalité La Motte » pose question du fait de sa situation de traitement). Elle ne constitue pas une

Audrehem en ZNIEFF 1 et en zone humide du SAGE ; exception. Le développement linéaire au Sud du Hameau du Poirier est une extension linéaire plutôt qu’une densification. Commentaires de la commission d’enquête : Sur Audrehem, cette zone est entièrement bâtie, elle se prolonge sur Clerques. Voir commentaires sur Clerques ci-après

L’enclave à l’intérieur de la zone A au lieu-dit « Cette délimitation est issue des ateliers de La Motte » pose question du fait de sa situation concertation avec la profession agricole. Elle en ZNIEFF 1 et en zone humide du SAGE ; correspond aux besoins de l’exploitation pour son développement. Audrehem Commentaires de la commission d’enquête : Délimitation justifiée compte tenu de l’importance du bâti couvrant déjà cette zone A en enclave de zone N

Le développement linéaire au Sud du Hameau du La délimitation de la zone urbaine sur ce Poirier est une extension linéaire plutôt qu’une secteur reprend les principes généraux fixés à densification. l’échelle de l’intercommunalité (égalité de traitement). Elle ne constitue pas une exception. Audrehem Commentaires de la commission d’enquête : Ce développement est assez discutable d’autant que les parcelles sont en zone inondable :

La délimitation de la ZNIEFF1 au niveau du Il s’agit des dernières données SIG fournies par lieudit « Le Héricat », semble inexacte ; la DREAL. Absence de logique entre la délimitation de l’emplacement réservé n°14 pour extension d’un La délimitation de l’emplacement réservé sera équipement de loisirs et du STECAL NL. vérifiée auprès de la commune. Bonningues

Commentaires de la commission d’enquête : Pas d’observations particulières

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 48 Document 3/5

Le développement linéaire à l’Ouest de la Ces terrains sont en continuité directe avec les commune est une extension linéaire plutôt zones urbanisées, ils intègrent une dent creuse. qu’une densification. Ces parcelles sont La délimitation de la zone urbaine sur ce d’ailleurs situées en ZNIEFF de type 1. secteur reprend les principes généraux fixés à l’échelle de l’intercommunalité (égalité de

Clerques traitement). Ils ne constituent pas une exception.

Commentaires de la commission d’enquête : La partie non construite est effectivement assimilable à une dent creuse (environ 100 mètres). Elle est toutefois située en ZNIEFF et en outre elle est mitoyenne de bâtiments qui seraient à usage de porcherie (200 animaux) et de poulailler (4 000 poulets) :Cf. OBS LUMB-O-19 (Mme CODRON)

La zone UE située au Nord de la commune est Voir réponse formulée sur ce point dans le cadre déconnectée de la partie urbanisée et s’apparente de l’avis de la CDPENAF (voir page 3). plus à un STECAL.

Dohem Par ailleurs, il est conseillé de prévoir un zonage dédié pour le cimetière (ER n° 21).

Commentaires de la commission d’enquête : Ces zones ne seront pas reprises en STECAL car

elles reprennent des bâtiments d’activité économique existants et, tel que le SCOT le prévoit, le PLUi permet des possibilités de développement. Les zones UE se cantonnent véritablement aux emprises occupées de l’activité, ce qui encadre les possibilités d’extension.

Il convient de déplacer l’étiquetage de la zone A Le plan de zonage sera complété. (ambiguïté avec la limite de zone AK) Elnes

Le hameau « Le bout de là » a été repris en zone Ce secteur a fait l’objet de constructions urbaine mais la partie la plus à l’Est semble récentes. Il répond aux principes généraux distant du hameau et cet écart important pose d’urbanisation fixés pour les 36 communes. question. Escœuilles Commentaires de la commission d’enquête : Le classement UDco et UD s’apparente plutôt au comblement de dents creuses

- L’objet de la réserve n°34 doit être plus détaillé. Les détails seront apportés après vérification

n auprès de la commune. Ouve Wirqui

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 49 Document 3/5

Sur l’emplacement Réservé n°37, en fonction de Cette possibilité n’a pas été retenue dans le la consistance réelle des équipements projetés, la cadre des travaux d’élaboration du PLUi. définition d’un STECAL spécifique garantirait l’opération. Quercamps

Commentaires de la commission d’enquête : Il ne semble pas justifié de placer en zone A une parcelle contigüe au village, en façade d’une voie équipée, faisant face à des immeubles bâtis et faisant l’objet d’une réserve pour la création d’un emplacement de parking. Compte tenu de sa situation et de la destination ce terrain doit être considéré comme urbain. Nul doute que si, pour être acquises, les parcelles devaient être évaluées en tant que terre agricole et qu’il y ait désaccord sur le prix, le juge de l’Expropriation relèverait l’intention dolosive du classement au PLUi, à l’élaboration duquel, le bénéficiaire (la commune de QUERCAMPS) a participé.

Les 3 zones UE situées au Nord de la commune Voir réponse formulée sur ce point dans le cadre s’apparentent plus à des STECAL. de l’avis de la CDPENAF (voir page 3).

Seninghem

La reprise en UD des constructions éparses de la Il semblerait que la remarque porte sur le Plouy. route d’Escœuilles, pose question. Ce hameau se situe à moins d’un kilomètre du centre de village de Surques et est ainsi cohérent par rapport aux critères de hiérarchisation des Surques hameaux Commentaires de la commission d’enquête : Ce hameau répond effectivement au 3ème critère de hiérarchisation des hameaux. Les zones 1AU présentent une capacité de 15 Les justifications relatives à cette zone logements pour un besoin exprimé de 5 d’extension figurent au rapport de présentation constructions. Une réduction de la surface (partie 5, sous-partie 1, page 105). Son ouverte en extension est à envisager. dimensionnement vise à assurer la faisabilité technique de l’opération et à rationaliser l’aménagement au regard des réseaux présents et des enjeux d’insertion paysagère. Le fait de

dépasser les besoins en logements de la commune est sans incidence sur l’équilibre des prévisions à l’échelle du bassin de vie. Ils restent Wismes compatibles avec les estimatifs. L’équilibre à l’échelle intercommunale n’est pas affecté. La localisation de la zone peut interroger vue sur plan. Toutefois, sur le terrain, ce secteur est le seul qui offre un développement sur le long terme à la commune au vu des contraintes topographiques, des accès et des enjeux agricoles.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 50 Document 3/5

Commentaires de la commission d’enquête : Avis partagé. Les contraintes du terrain nécessitent une mise en adéquation des travaux de viabilisation par rapport au nombre minimum de

logements à réaliser. De même la topographie des lieux et les contraintes liées à l’activité agricole, peut ne laisser subsister que des emplacements excentrés par rapport à la commune.

VIII.4.2.2 LE RÈGLEMENT  La zone A Page 143 : les constructions autorisées (collecte, stockage type silo collectif) sont liées à des activités de service et ne peuvent être implantées en zone agricole. Un STECAL est à prévoir. Réponse de la CCPL : Cette disposition sera retirée du règlement. Page 164 : ajouter quelques précisions.  La zone N Réponse de la CCPL : Cette mention sera ajoutée Page 164 : ajouter quelques précisions Réponse de la CCPL : Le règlement sera complété en ce sens.  Les STECAL - Prévoir un STEACAL « Ae » (Zones UE de Seninghem ; - L’encadrement règlementaire du STECAL Na est permissif (40% emprise au sol et 40 mètres de hauteur). En outre les constructions ne peuvent être réalisées qu’à l’intérieur ou en continuité du bâti existant, ce qui permet de réduire les limites du STECAL ; - Réponse de la CCPL : - Tel que précisé suite à l’avis de la CDPENAF, la zone Na correspond aux emprises actuelles et effectives des Abbayes. Les règles d’implantation restreignent les possibilités de construction. Ces dispositions ont été discutées et validées avec la DRAC (Architecte des Bâtiments de France). Les dispositions réglementaires du secteur Ng relève d’un STECAL car les possibilités de construction sont supérieures à celles d’une zone N générique ; Réponse de la CCPL Tel que précisé suite à l’avis de la CDPENAF, un STECAL sera réalisé pour le Golf. - les emprises autorisées sont définies par construction alors qu’il convient de définir un plafond maximal pour l’ensemble de la zone. Réponse de la CCPL Tel que précisé suite à l’avis de la CDPENAF, un STECAL sera réalisé pour le Golf.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 51 Document 3/5

VIII.4.2.3 LES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT ET DE PROGRAMMATION (OAP) Il convient de prévoir un emplacement réservé pour les accès des différentes zones AU si la maîtrise foncière n’est pas assurée. Remarques particulières par commune :

Commentaires de l’État Réponse de la CCPL Commune La première remarque porte sur un secteur difficile d’accès et donc difficilement

ourt densifiable. Par ailleurs des autorisations ont Le cœur d’îlot (parcelles D995 et 699 de plus été octroyées. Pour la seconde remarque, les d’un ha) et sa localisation en UD aurait dû faire parcelles forment un ensemble inférieur à 5000

Westbéc l’objet d’une OAP densification, de même que la m². En application du SCOT, il n’a donc pas été partie constituée des parcelles D 566 et 57. réalisé d’OAP densification. Il est précisé que ces OAP ont été élaborées de façon volontaire

- Acquin puisqu’elles ne sont pas obligatoires en zone urbaine.

Les parcelles 622 et 623 (dent creuse de plus de Cette dent creuse fait moins de 5000 m² et en 50 m) pourrait faire l’objet d’une OAP application du SCOT, aucune OAP densification densification. n’a été réalisée. Bléquin Il s’agit d’une OAP de densification en dent L’OAP sera complétée.

creuse localisée en ZNIEFF 1 amis dont l’inventaire floristique et faunistique n’a pas été réalisé et pour lequel le PLUi considère qu’il appartiendra aux porteurs de projet de prévoir les éventuelles mesures spécifiques ERC. L’État considère que c’est au PLUi, via l’OAP, de Bouvelinghem proposer des mesures sans renvoyer à la responsabilité du pétitionnaire.

Même remarque que précédemment pour une L’OAP sera complétée. OAP en ZNIEFF 1. Clerques Les 2 secteurs de densification situés en bordure Voir réponses formulées précédemment. de la RD 928 relèvent de la loi Barnier et à ses

règles de recul. Les OAP devront décliner les

Cléty éléments de l’étude réalisée pour répondre aux exigences de l’article L 111-8 du code de l’urbanisme.

Le schéma du projet de cimetière ne coïncide pas Les vérifications seront effectuées et les avec la délimitation de l’emplacement réservé. modifications éventuelles seront réalisées. Dohem - OAP n°2 : les conditions de desserte par la rue Les dispositions de ces OAP seront re-

de la Brasserie paraissent insuffisantes ; questionnées en lien avec la commune. - OAP densification n°3 : son emprise ne

Elnes correspond pas à la délimitation portée du plan La correction sera effectuée. de zonage.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 52 Document 3/5

2 La parcelle A 455 pour 9 250 m située rue de la Un permis d’aménager de 15 logements a été Tirée aurait pu être l’objet d’une OAP octroyé sur cette parcelle, d’où l’absence densification. d’OAP. Escœuilles

- La parcelle 455 qui figure dans le périmètre de

l’OAP, ne figure pas comme telle au plan de Les corrections seront effectuées. zonage ; - L’OAP 1-2 aurait pu englober les principes

Lumbres d’aménagement de la zone voisine en UH pour assurer la cohérence avec l’espace vert à créer qui traversera la zone.

- La zone 1 AU de l’OAP se situe sur l’emprise

lès foncière d’une entreprise dont il n’est pas fait L’entreprise en question a cessé son activité. Les - état (cessation, requalification ?). structures sont à démolir (pas de reprise d’activité). Bléquin

Nielles

Discordance entre le descriptif qui suggère une L’OAP sera corrigée. connexion sur la RD 195 et le schéma qui figure

Pihem une zone de retournement sans bouclage.

La dent creuse à l’entrée Nord du village aurait Cette dent creuse faisant moins de 5000 m² et en pu faire l’objet d’une OAP densification. application du SCOT, aucune OAP densification n’a été réalisée. Rebergues Il y a discordance entre le principe de Les vérifications et corrections nécessaires désenclavement de l’OAP 1 depuis la rue seront effectuées principale et l’ER n° 40 prévu à cet effet. Par Le développement de l’habitat le long du stade ailleurs le développement linéaire de l’appendice vise à rationaliser les aménagements de voirie ceinturant le terrain de football ne répond pas au et de réseaux et ainsi à garantir la faisabilité de Seningh em principe de gestion économe de l’espace. l’opération. Le phasage sera rectifié. La densité retenue pour l’OAP 1 est En effet cette densité peut sembler faible. particulièrement faible. Toutefois, il est précisé que cette zone AU existe au sein du PLU actuel mais le périmètre de la zone a été très fortement réduit. Au regard du potentiel foncier de la commune des besoins en logements restant à produire étaient à

concrétisés. Cette zone a ainsi été reprise. Toutefois, les besoins étaient faibles et pour

Setques garantir un aménagement pertinent et faisable, une opération légèrement plus importante que les besoins a été définie. Sa délimitation et ses accès ont fait l’objet d’échanges avec le Département. La surface, et donc la faible densité, répondent à la volonté d’améliorer l’entrée de village et de sécuriser le carrefour.

Pour l’OAP2 compte tenu des 2 accès existants, Cette remarque sera vérifiée et discutée avec la il eut été préférable d’envisager un bouclage commune en vue d’éventuelles modifications. plutôt qu’une voie avec retournement. Surques

Concernant l’OAP 4, un minimum de 5 logts/ha En effet cette densité peut sembler faible mais n’est pas suffisant. elle s’explique par des contraintes d’accès et de topographie. Wismes

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 53 Document 3/5

Les dents creuses de plus de 50 mètres (parcelles En fonction des autorisations récemment 40-41 et 155) pourraient faire l’objet d’OAP octroyées, des OAP pourront être effectuées densification. Zudausques

VIII.5 ANNEXE 2 VIII.5.1 LES THÉMATIQUES TRANSVERSALES VIII.5.1.1 LA PRISE EN COMPTE DE L’HABITAT Le souhait de renforcement de la rénovation et de la performance énergétique est affiché dans le PADD. Plusieurs dispositifs sont mis en place en ce sens, mais le PLUi gagnerait à être précisé sur les points suivants en fixant : - un objectif chiffré de logements rénovés ; - un objectif global de sortie d’insalubrité pour les communes affichant un taux élevé de Parc Privé Potentiel Indigne. - Réponse de la CCPL Ces éléments relèvent plus d’une démarche de Programme Local de l’Habitat. Le PLUi constitue une première étape pour un territoire où la moitié des communes ne disposent pas à ce jour de documents d’urbanisme. Le dispositif de suivi s’intéressera à ces données.

VIII.5.1.2 LA PRISE EN COMPTE DE LA MOBILITÉ Le PLUi aborde la thématique « déplacement » de manière très localisée (centre urbain de Lumbres notamment) ou ponctuelle sans insister sur les parties plus rurales et ne met pas suffisamment en avant certains développements (mobilité piétonne, électromobilité, covoiturage, multimodalité…). Le PADD pourrait insister sur l’articulation entre urbanisme et déplacements (priorisation des aménagements des centres-bourgs afin de favoriser les déplacements courts et renforcement des liaisons entre le pôle urbain de Lumbres et les autres communes. L’État relève cependant que les orientations des OAP et l’OAP « Mobilité Douce » amplifient les actions en faveur d’une mobilité plus sobre, plus solidaire et plus efficace. Réponse de la CCPL Cette remarque est contradictoire avec une remarque suivante qui souligne la réalisation de l’OAP mobilité douce. En effet, des itinéraires de liaisons douces ont été définis sur l’ensemble de l’intercommunalité. Tel que précisé dans le diagnostic, des démarches d’aires de covoiturage ou de partage de véhicules sont déjà mises en place sur le territoire. C’est précisément le contenu du PADD qui vise à privilégier le développement sur les pôles de proximité et au plus proche des équipements et services, des points de desserte en transports en commun ? l’enjeu de renforcement des liaisons douces y est également souligné.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 54 Document 3/5

VIII.5.1.3 LA PRISE EN COMPTE DE L’ACTIVITÉ ET DES EXPLOITATIONS AGRICOLES Issu d’une réelle concertation avec les exploitants, le PLUi décline l’activité agricole comme un enjeu fort pour le maintien d’une vie économique et l’entretien des paysages de son territoire. La consommation de foncier agricole et naturel se veut limitée. Cependant, certains zonages risquent de porter atteinte à la pérennité de certaines exploitations (classement UD plutôt que A) en entravant leurs possibilités de développement ou en autorisant l’installation de tiers à proximité. Certains sites en sortie de bourg, auraient dû être maintenus en zone agricole et ce, même si elles sont soumises au Règlement Sanitaire Départemental. Il est rappelé que le RSD impose des reculs pouvant aller de 5 à 50 mètres voire 100 mètres sur proposition de l’Agence Régionale de Santé. À titre d’exemple : - à Zudausques, la zone Udco sur un linéaire de 100 mètres, va ajouter des tiers supplémentaires à l’exploitation RSD elle-même pastillée en A ; - au hameau de la Cantemerie à Wismes, une urbanisation linéaire significative est relevée alors que 6 exploitations agricoles RSD potentiellement ICPE sont implantées sur ce hameau. - Réponse de la CCPL - La délimitation des zones urbaines a été partagée avec la Chambre d’agriculture et directement débattue lors de réunions avec les exploitants afin de tenir compte de leurs projets éventuels de développement. - Le repérage est issu du diagnostic réalisé par la Chambre d’agriculture et a été vérifié en réunions avec les exploitants. Certains ajustements seront effectués suite à l’avis de la Chambre d’agriculture. - L’ensemble de ces tracés a été vu et partagé avec la Chambre et les exploitants. Commentaires de la commission d’enquête : Le diagnostic agricole a effectivement été établi après enquêtes approfondies sur le terrain et examen des situations particulières avec les membres de la Profession. La Chambre d’Agriculture a reconnu la qualité des échanges à ce propos.

VIII.5.2 LES PIÈCES COMPOSANT LE PROJET DE PLUI Des propositions de modifications dans la rédaction du Règlement sont proposées. Elles concernent : - les dispositions générales ; - les zones urbaines et d’urbanisation future : implantation des constructions les unes par rapport aux autres, largeur des accès directs ; - les constructions et installations réputées indispensables à l’exploitation agricole.

IX LA RÉGION La Région a accusé réception du dossier (courrier du 31 janvier 2019) mais ne l’a pas analysé.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 55 Document 3/5

La du courrier ne correspond qu’à un simple accusé de réception du dossier de PLUi de la CCPL qui leur est parvenu le 21 novembre 2018. À l’évidence, ce dossier n’a pas été examiné par les services de la Région, qui se sont contentés d’indiquer que leurs observations s’appuyaient désormais sur les travaux en cours dans le cadre de l’élaboration du Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable et d’Égalité des Territoires (SRADDET), « vis-à-vis duquel ils encouragent la cohérence ».

X SYNDICAT MIXTE LYS AUDOMAROIS Le SMLA considère que le PLUi de la CCPL intègre les orientations et objectifs définis dans le SCoT du Pays de Saint-Omer révisé (Avis du 20 février 2019). Après avoir rappelé que le PLUi de la Communauté de Communes du Pays de Lumbres devait être compatible avec le SCoT du Pays de Saint-Omer, le Syndicat Mixte Lys Audomarois (SMLA) a fait état de la réunion du Comité Syndical du 28 juin 2018 structurant le PADD autour de 5 grands défis : - valoriser les potentiels du territoire en matière de cadre de vie et de transition énergétique - anticiper les évolutions sociales et sociétales - renforcer les coopérations et solidarités à toutes les échelles - valoriser les différentes évolutions au profit du développement économique local - assurer une gestion frugale du foncier. Pour apprécier le PLUi au regard des orientations du SCoT, le SMLA estime que les orientations fondamentales en matière de structuration des espaces urbains et ruraux et de gestion frugale du foncier ont été respectées. Le PLUI intègre bien les prescriptions et recommandations en matière de de ville, de courtes distances, de renforcement des centralités et de lutte contre les logiques de dispersion et d’étalement de l’urbanisation. Il relève le renforcement de la ville relais de Lumbres par le biais d’un scénario volontariste d’évolution démographique. Les principes d’équilibre social sont traités de manière cohérente. En matière de mobilité, les orientations du SCoT sont traduites au travers des choix de localisation des secteurs de développement, de l’intégration des principes de liaisons douces au sein des OAP, et la réalisation d’une ambitieuse OAP Mobilité douce. De même en matière de développement économique, le PLUi prévoit le développement des activités en place, la structuration des parcs d’activités en fonction des surfaces disponibles et des besoins d’extension en résultant, la fin de la périphérisation des activités commerciales net la prise en compte des besoins liés à la pérennité de l’activité agricole en lien avec les enjeux liés aux zones humides et zones inondables. Affirmée dès le PADD, la préservation des espaces naturels sensibles et des continuités écologiques est retranscrite dans le règlement et via une OAP spécifique Trame Verte et Bleue.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 56 Document 3/5

Le PLUI intègre également les orientations du SCoT en faveur de la préservation des identités et éléments paysagers et patrimoniaux via le repérage des éléments à protéger. Enfin, le PLUi s’attache à la préservation des risques naturels et technologiques. Les zones à risques sont identifiées, les zones de développement évitent les secteurs sensibles et le règlement est adapté à la nature du risque. Dérogation à l’article L142-5 du code de l’urbanisme : la CCPL a sollicité du SMLA une dérogation au principe d’urbanisation limitée pour les communes d’Audrehem et de Bonningues-lès-Ardres, non couvertes par le SCoT de l’Audomarois et pour lesquelles le PLUI prévoit des zones d’urbanisation future. Le PLUi respectant les orientations du SCoT, le SMLA accorde cette dérogation.

XI SAINT-OMER FLANDRE INTERFACE D’ENTREPRISES (SOFIE) Avis favorable au PLUi (Avis du 11 janvier 2019).

XII SYNDICAT MIXTE DE LA VALLÉE DE LA HEM Avis favorable au PLUi (Avis du 4 janvier 2019).

XIII PARC NATUREL RÉGIONAL DES CAPS ET MARAIS D’OPALE

Le PNR émet un avis favorable (Avis du 28 février 2019) avec réserves : - d’avoir des densités plus ambitieuses et proches de celles préconisées par le PNR - de fournir des propositions de compléments d’analyse et de justifications en particulier sur les volets de la mobilité, la valorisation du paysage, les densités d’habitat et la valorisation du patrimoine bâti.

Réponse de la CCPL En préambule, il est souligné que l’avis du PNRCMO comporte un nombre très important de remarques dont la portée est incertaine. La conclusion précise qu’il s’agit d’« un avis sous réserve » or dans le corps de texte il s’agit la plupart de temps de recommandations. Le manque de lisibilité de l’avis n’aide pas à répondre aux remarques formulées. Par ailleurs, les propositions sont conséquentes. Elles portent tant sur le diagnostic, que sur le PADD, les OAP ou le règlement. Or la CCPL souligne le fait que le PNRCMO a fait partie intégrante de l’équipe projet en charge du PLUI. Le PNR a ainsi été destinataire de toutes les productions au fur et à mesure de leur réalisation et il participait aux diverses réunions de la commission PLUi et du comité technique. Il est ainsi regrettable que ces éléments, parfois constructifs, n’apparaissent qu’après l’arrêt du projet de PLUi, notamment pour les remarques relatives au PADD, validé et débattu en conseil communautaire et par les conseils municipaux en 2017. Commentaires de la commission d’enquête : La commission d’enquête partage le point de vue de la CCPL dans la mesure où la réponse à l’avis est constituée d’une liste d’observations et de recommandations qui auraient pu être

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 57 Document 3/5 formulées à l’occasion de la concertation préalable, lors des réunions auxquelles le PNRCMO était représenté.

XIII.1 LE PADD La CCPL met en avant sa volonté de construit son futur en harmonie avec son environnement et souligne son engagement dans la transition énergétique. Le PNR aurait toutefois souhaité une réflexion à partir de pôles de proximité se rapprochant des entités paysagères relevées dans la charte et plus axée sur l’état de la trame écologique. Par ailleurs dans le découpage du territoire et la hiérarchisation des entités de vie, il conviendrait de préciser que les secteurs résidentiels ne sont pas exclusivement ceux où on habite (zones dortoirs) mais aussi mais aussi des secteurs de production agricole, de tourisme et d’artisanat. Il conviendrait d’intégrer la notion de projet d’ensemble en opposition à une urbanisation ponctuelle de type maison pavillonnaire, avant toute étude d’aménagement. Réponse de la CCPL Les bassins de vie ont été définis en application du SCOT. La première étape consistait à identifier les pôles de proximité sur lesquels se structurent les bassins de vie. La méthode d’identification de ces pôles de proximité et bassins de vie est détaillée au rapport de présentation (partie 5, sous-partie 1, à partir de la page 45). Ces bassins reprennent justement les intitulés des entités paysagères identifiées lors de la phase de diagnostic mais viennent les préciser suivant les bases du projet politique de développement définies dans le PADD, la notion de proximité étant le fil conducteur. Ce choix de structuration n’est en rien incompatible avec les objectifs portés par la CCPL en faveur de la préservation des paysages et de la richesse environnementale du territoire. Commentaires de la commission d’enquête : Avis partagé

Il conviendrait d’intégrer la notion de projet d’ensemble en opposition à une urbanisation ponctuelle de type maison pavillonnaire, avant toute étude d’aménagement Réponse de la CCPL Ce type de remarque n’a pas de lien avec le PADD mais plutôt avec les traductions réglementaires du PADD. À ce titre, le règlement écrit soumet les zones d’urbanisation future à opération d’ensemble. Commentaires de la commission d’enquête : Le règlement stipule effectivement que les zones 1AU sont les secteurs de développement des communes et font l’objet d’OAP Le PNR estime que certains aspects de l’aménagement du territoire ne sont pas suffisamment abordés : - favorisation de nouvelles formes urbaines en intégrant la modularité et la mutualisation; - priorisation des développements ; - structuration du territoire et maillage permettant de visualiser les connexions avec les territoires voisins ; - actions en faveur de la consolidation des filières agricoles locales et de l’agriculture intégrée ou biologique ;

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 58 Document 3/5

- intégration des possibilités liées à l’extension du numérique (télétravail, espaces de co- working). Observation du PNR : l’augmentation de 9,45% sur 10 ans de la population du territoire semble un objectif assez ambitieux mais en l’absence de phasage clairement identifié des ouvertures à l’urbanisation résultant de l’évolution démographique, il doute de son impact réel pour enrayer la perte démographique du bourg-centre. Réponse de la CCPL : Ces remarques portent-elles sur le contenu du PADD ou sur ses traductions ? Afin de pouvoir répondre convenablement, ces remarques sont à préciser. Le PADD contient bien l’ensemble de ces enjeux. Pour la priorisation des développements ceux-ci sont fixés au sein du PADD (partie 2). En application de ces principes, les possibilités d’extension ont été strictement déterminées en fonction du potentiel mobilisable au sein du tissu. Certes le PLUi ne contient pas de phasage d’ouverture des zones entre communes. Cet enjeu est souligné dans le cadre du dispositif de suivi et de mise en œuvre via la mise en place d’une stratégie foncière accompagnée par l’Agence d’urbanisme dans le cadre de son Programme Partenarial d’Activité. Le PLUi constitue une étape importante sur un territoire où la moitié des communes ne comportent pas à ce jour de documents d’urbanisme et où la prise de compétence est particulièrement récente (2015). Ce type de phasage était à ce stade prématuré. Il est précisé que le type de culture n’est pas du ressort des documents d’urbanisme. Ces derniers n’ont pas de portée sur la gestion des terres. Concernant le projet démographique, celui-ci est compatible avec le SCOT. Il vise à maintenir l’attractivité du territoire en retenant toutefois un scenario moins soutenu que les dernières tendances. La répartition géographique des besoins en logements a précisément eu pour objectif de soutenir la production de logements sur Lumbres, tout en retentant un scenario réaliste et faisable (voir explications au rapport de présentation, partie 5, sous-partie 1, à partir de la page 83). Concernant la remarque sur le phasage, voir réponse précédente. Il est également précisé que le dispositif de suivi s’attachera à suivre l’évolution de la ville-relais de Lumbres. Dans le cadre de la mise en œuvre, des actions de requalification et de soutien à l’attractivité sont d’ores et déjà à l’œuvre ou à l’étude (opérations de renouvellement urbain sur la friche Leclerc, devenir de l’ancienne piscine, soutien au commerce de proximité, soutien aux professionnels de santé, création de la Boutique, poursuite de la stratégie sports de nature…) Commentaires de la commission d’enquête : La CCPL a fourni l’argumentation nécessaire en ce qui concerne la détermination du potentiel de développement, le caractère prématuré d’un phasage préalable plutôt qu’un suivi pragmatique, ou encore l’impossibilité pour le PLUI d’agir sur les pratiques culturales.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 59 Document 3/5

XIII.1.1 LES OAP XIII.1.1.1 OBSERVATIONS GÉNÉRALES Elles sont bien construites, graphiquement très lisibles avec un diagnostic et une conceptualisation utiles pour l’aménagement futur. Elles constitueront une base utile très utile pour la conception des projets de construction. D’une manière générale, elles favorisent les plantations qui constituent un véritable outil d’insertion paysagère pour les nouvelles constructions. Il serait toutefois préférable d’avoir une trame arborée dans chaque OAP que ce soit dans l’espace public ou sur les propriétés privées. Les OAP se devraient de renforcer leurs actions vis-à-vis des thématiques liées au développement durable. La défense du paysage devrait mettre en avant ses fonctionnalités (écologiques notamment) plutôt qu’uniquement esthétiques. Si les opérations doivent ouvrir de belles perspectives sur le paysage, elles offrent en contrepartie des vues sur elles même. Il conviendrait d’interdire les haies végétales monospécifiques et l’usage de bâche. Il serait préférable que les profils de voirie intègrent et anticipent le développement de tous les modes de déplacements en favorisant les circulations douces. Réponses de la CCPL : Chaque OAP contient des éléments de végétalisation visant à l’insertion passagère et au respect des enjeux écologiques. Il serait préférable que les profils de voirie intègrent et anticipent le développement de tous les modes de déplacements en favorisant les circulations douces. Voir préambule des OAP. Commentaires de la commission d’enquête : Le principe de l’anticipation pour tous les modes de circulation douce figure bien en page 13 du préambule des OAP. Enfin, il est attendu un effort pour renforcer les trames (verte, bleue et noire) et des efforts sur les constructions (résilience, énergie, mutualisation, mutabilité…). Réponse de la CCPL : Une OAP TVB a précisément été réalisée par le PNRCMO. Les autres éléments figurent soit dans les OAP soit dans le cahier de recommandations. De plus, il conviendrait de se référer aux densités proposées par le PNR pour la construction de logements. Réponse de la CCPL : Pour les densités, voir ci-après le § » justification du projet » du présent document Commentaires de la commission d’enquête : Pas d’observations particulières.

XIII.1.1.2 OBSERVATIONS PARTICULIÈRES  Préconisation d’aménagement (page 14) Il conviendrait d’intégrer la gestion des eaux pluviales dans la conception des profils de voirie.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 60 Document 3/5

 Esquerdes Site 1 (page 269) Il serait préférable que cette parcelle ne soit pas en zone AU. L’artificialisation de ce site agricole va en effet engendrer la création d’un axe routier qui va fermer des ouvertures paysagères. IL serait préférable d’urbaniser l’ilot formé par la rue des Prédevaux et le chemin de Lonval.

Réponse de la CCPL : Ce choix de zone AU est issu des ateliers de travail avec la commune et les PPA. Si le choix s’est porté sur ce secteur c’est parce que le développement n’était pas envisageable ailleurs sur la commune (contraintes d’accès, de risques, d’enjeux agricoles). Le site proposé par le PNRCMO est concerné par des enjeux agricoles et n’est pas du tout suffisant pour répondre aux besoins en logements. Par ailleurs, l’aménagement veillera à conserver les vues et à améliorer l’état de l’existant. L’existence d’un corridor écologique (identifié dans la TVB du Pays de Saint-Omer venant préciser le Plan de Parc et le schéma régional) et des enjeux liés sont bien précisés au sein de l’OAP (pages 268 à 270). L’OAP sera complété avec les éléments de recommandations évoqués. Commentaires de la commission d’enquête : Emplacement défini en atelier avec la commune. Avis partagé sur les inconvénients du site protégé vis-à-vis de l’agriculture.

 Quelmes De manière générale, des précisions seraient utile sur le phasage entre les sites lorsque plusieurs sont prévus sur la même commune. (Ex. Quelmes avec3 sites). Réponse de la CCPL : Un phasage sera ajouté en lien avec la commune Commentaires de la commission d’enquête : dont acte.  Quercamps

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 61 Document 3/5

Ce site semble constituer de l’extension urbaine et outre les problématiques de consommation du foncier de contraintes environnementale, on peut s’interroger sur l’insertion paysagère avec le bâti patrimonial sis à proximité et la préservation des haies assurant la lisibilité de l’entrée de village. Enfin la densité (9 logts/ha) parait trop faible pour permettre à échéance, une gestion économe du foncier. Réponse de la CCPL : Ce site est en accroche immédiate avec le centre du village et vient densifier la trame existante. Comme pour la commune d’Esquerdes, plusieurs temps de travail associant la commune et les PPA ont eu lieu pour choisir le site de développement, où les enjeux sont les moins forts, compte tenu du profil de la commune. Les enjeux d’insertion paysagère et de perméabilité écologique ont été pris en compte et analysés dans le cadre de l’évaluation environnementale, complétant ainsi le contenu de l’OAP. En cas de propositions plus concrètes et précises de la part du PNRCMO ? La CCPL complètera l’OAP. Les haies sont préservées via le plan de zonage. La densité peut sembler faible en effet. Toutefois, en rapport avec les besoins en logements de la commune, seuls une dizaine de logements étaient nécessaires en extension. Or pour garantir la faisabilité de l’opération en lien avec les accès de la zone, la délimitation de la zone a repris les unités foncières, permettant ainsi d’éviter un découpage incohérent du foncier agricole. Commentaires de la commission d’enquête : L’emplacement semble effectivement constituer une extension sur la zone agricole. Deux propriétaires sont concernés dont l’un, propriétaire de la partie en façade de la rue principale, s’est présenté en permanence pour faire valoir son opposition au projet du fait de son intention de construire sa future habitation principale à cet endroit. Il fait en outre valoir que l’emprise lui laisse une partie enclavée inutilisable car défoncée par la présence d’un ancien puits.

XIII.2 LE PATRIMOINE BÂTI Le PNR relève le travail d’inventaire précis qui a été réalisé pour préserver ce pan du patrimoine. XIII.2.1 ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT (P 126) et non pas « diagnostic » comme indiqué par le PNR Observation du PNR : le PNR observe que l’habitat pavillonnaire linéaire est majoritaire et a supplanté la forme « front isolé ». Il serait intéressant de préciser si cette nouvelle implantation spatiale génère des différences dans les densités. Réponse de la CCPL : Cette précision sera apportée Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

XIII.2.2 JUSTIFICATION DU PROJET Observation du PNR : il conviendrait d’associer l’objectif de garantir la qualité des espaces urbanisés et des aménagements avec la thématique du patrimoine bâti, pour mieux

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 62 Document 3/5 appréhender les actions de préconisation et de recommandation pour d’éventuelles restaurations ou rénovations thermiques. Réponse de la CCPL : Cette remarque concerne un tableau synthétique du PADD qui n’a pas vocation à être complété.

XIII.2.3 RÉFÉRENCE AU CRAUP (CAHIER DE RECOMMANDATIONS ARCHITECTURALES URBAINES ET PAYSAGÈRES) DANS LE PADD Le PNR souligne son propre savoir-faire pour accompagner des démarches de sensibilisation des propriétaires occupants à la réhabilitation énergétique du bâti ancien. Observation du PNR : le PNR fait observer qu’il conviendrait d’apporter une articulation entre le préservation du bâti représentatif et la réhabilitation thermique. Le fait d’interdire tout recouvrement de matériaux naturels extérieurs pourrait compliquer les opérations si dans certains cas une isolation par l’extérieur était la plus plausible. L’utilisation de matériaux naturels ou biosourcés compatibles avec les matériaux traditionnels pour assurer une isolation extérieure, devrait être possible dès lors que les travaux ne détériorerait pas les qualités architecturales d’ensemble du bâti. Réponse de la CCPL : Ces éléments seront ajoutés. Les fiches de prescription seront vérifiées et éventuellement modifiées. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte Observation du PNR : l’interdiction de réaliser certains percements ou certaines extensions, pose la question du devenir ou de la seconde vie de certains bâtiments. À défaut de pouvoir réaliser des travaux de modernisation certains propriétaires seront enclins à laisser leur bien en ruine. Réponse de la CCPL : Les fiches de prescription seront vérifiées et éventuellement modifiées. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

XIII.3 L’ÉNERGIE Il conviendrait d’ajouter que les enjeux de maintien de la trame noire sont à respecter. Observation du PNR : dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, la CCPL devrait se fixer des objectifs chiffrés. Les travaux d’élaboration du SRADDET prévoient une diminution de moitié de la consommation énergétique pour 2050 et un doublement. de la part des énergies renouvelables pour 2030, afin d’assurer l’autonomie énergétique du territoire.

Réponse de la CCPL : Cet objectif figure en page 41 du PADD (lutte contre la pollution lumineuse).

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 63 Document 3/5

Observation du PNR : le PLUi pourrait préciser certains zonages propices au développement de certains types d’énergies notamment le solaire au sol en indiquant que celui-ci ne doit pas entrer en concurrence avec l’activité agricole (ex : panneaux solaires sur d’anciens sites industriels). Réponse de la CCPL : Cette précision sera ajoutée, en lien avec les dispositions du SCOT en la matière. Observation du PNR : la liste des énergies renouvelables figurant en page 44 du PADD pourrait être complétée des réseaux de chaleur et inscrire l’Aa comme potentiel hydroélectrique. Réponse de la CCPL : Cette liste est issue des potentiels énergétiques mis en valeur suite à une étude menée à l’échelle du Pays de St-Omer et le potentiel hydroélectrique est marginal. La mention des réseaux de chaleur sera ajoutée. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte Observation du PNR : dans le cadre des OAP, le Parc souhaiterait une démarche plus volontaire en faveur du potentiel géothermique. Réponse de la CCPL : Le PLUi ne peut pas imposer de mise à l’étude, le code de l’urbanisme ne le permet pas et le fait d’imposer le recours à un type d’énergie à l’échelle des OAP c’est-à-dire sans étude de faisabilité ne semble pas pertinent. Commentaires de la commission d’enquête : Point de vue partagé De même sur l’OAP Lumbres Site 3 Route d’Acquin (page 30), du fait de la situation en entrée de ville, il conviendrait d’amener les aménageurs à proposer une démarche exemplaire en termes d’innovation de la forme d’habiter et du traitement des énergies renouvelables. Réponse de la CCPL : Ces éléments seront ajoutés en tant que recommandations. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

XIII.4 LA CONSOMMATION FONCIÈRE ET LA DENSITÉ XIII.4.1 DANS LE PADD Pour limiter la consommation d’espaces, 52 à 65% (page 51) des besoins en logements seront situés en renouvellement urbain notamment par comblement des dents creuses. Ces dernières mériteraient quelques recommandations pour éviter les incohérences architecturales et maintenir une place pour le végétal. Par ailleurs le PADD (page 27) pose des critères d’urbanisation des hameaux en fonction de la taille dudit hameau, de sa situation par rapport au centre du village (continuité) ou par rapport à un pôle d’équipements structurants (moins d’1 km). C’est en fonction de ces critères que la densité du hameau serait décidée

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 64 Document 3/5

Observation du PNR : le PNR estime qu’un travail sur les densités devrait être effectué dans ce contexte et qu’il serait intéressant de disposer d’une synthèse des hameaux densifiables, ainsi que du foncier mobilisé. Réponse de la CCPL : En application du SCOT, des OAP densification ont été réalisées pour les dents creuses supérieures à 5000 m². Pour celles supérieures à 1 ha, des principes d’aménagement sont précisés. Il est précisé que cette démarche d’OAP en zone urbaine ne répond pas à une obligation fixée par le Code. Commentaires de la commission d’enquête : Voir Chantal

Observation du PNR : en page 26 du PADD, il est indiqué que la CCPL gagnera 149 habitants par an avec une taille moyenne des ménages de 2,40 et que les besoins en logements supplémentaires seront de ce fait de 141 par an. Le PNR fait remarquer que pour 149 habitants répartis en ménages d’une taille moyenne de 2,40 personnes, 63 logements par an devraient suffire. Réponse de la CCPL : Ce lien est-il à faire dans le PADD ou dans le rapport de présentation ? la demande n’est pas claire. Si ce type d’éléments est à apporter, ils n’ont pas à être présents au sein du PADD qui est un document stratégique, un projet politique. Les éléments de justifications figurent au rapport de présentation. Commentaires de la commission d’enquête : Voir Chantal

Observation du PNR : selon le même mode de calcul, le tableau de répartition figurant en page 27 pour le bassin des Sources de la Hem, 195 logements seraient nécessaires pour 207 habitants soit 1,06 personnes par logement. Réponse de la CCPL : Les chiffres de production de logements ne répondent pas qu’à l’augmentation de la population mais aussi aux besoins liés au maintien de la population et au renouvellement du parc. Les chiffres sont exacts.

Commentaires de la commission d’enquête : Voir Chantal

Observation du PNR : le pourcentage de logements locatifs aidés pourrait être revu à la hausse car en page 27 du PADD, il est indiqué que 15% des logements produits correspondront à cette catégorie alors que 65% de la population y est éligible. Il importe de respecter la réglementation imposant 30% de logements sociaux. Réponse de la CCPL :

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 65 Document 3/5

Les chiffres de production de logements ne répondent pas qu’à l’augmentation de la population mais aussi aux besoins liés au maintien de la population et au renouvellement du parc. Les chiffres sont exacts Commentaires de la commission d’enquête : Voir Chantal 12.5.2. Aux termes de la justification du projet Observation du PNR : Il conviendrait de revoir les densités à la hausse en regard de ce qui est préconisé par le Parc. En l’état actuel, le projet ne peut être considéré comme correspondant à un enjeu de préservation du foncier. Ex. Zone 1AU de 8 logement/ha à Setques. Alors qu’elle se situe en accroche directe avec la RD 942. Réponse de la CCPL : Afin d’établir un projet qualitatif et partagé, les densités des opérations d’extension ont été modulées en fonction du contexte communal (niveau d’équipements, desserte en transport en commun, densité existante, contraintes topographiques, enjeux de perméabilité écologique et d’insertion paysagère). Ces densités témoignent d’un réel effort de densification par rapport à l’existant et rompent avec les opérations réalisées ces dernières années. La réalisation d’OAP densification en zone urbaine est une démarche volontaire prouvant également cet effort. Il convient de souligner que la moitié des communes de la CCPL ne disposent pas à ce jour de document d’urbanisme et que pour les autres, les documents sont relativement anciens (dont 2 POS). Le pas à franchir sur ces questions était ainsi important. Le projet de PLUi constitue en ce sens une avancée et une première étape. Ces éléments de justifications seront soulignés au sein du rapport de présentation. L’enjeu sera ensuite d’accompagner les projets d’aménagement (les densités fortes constituant encore un frein pour les habitants). Cet enjeu sera plus amplement souligné dans le dispositif de suivi et de mise en œuvre du PLUi présenté au rapport de présentation. Les densités contenues dans la Charte du Parc sont des préconisations et sont à apprécier en tant que tel. Pour l’opération prévue à Setques, voir éléments de réponse fournies en page 36 du présent document. Commentaires de la commission d’enquête : L’objectif de modération de la consommation d’espaces naturels doit prévaloir mais il importe de tenir compte des spécificités de certains secteurs. Le PLUi définit les densités plus finement que la charte, ce qui explique la modulation des densités retenues tenant compte du contexte communal. Il est exact que le territoire de la CCPL est à prédominance rurale et comporte beaucoup de petites communes qui, jusqu’ici ne disposaient pas d’un document d’urbanisme tel qu’on le conçoit de nos jours avec des critères beaucoup plus normatifs et directifs. La réalisation d’OAP densification en zone urbaine est effectivement une démarche volontaire qui permet de réduire les besoins fonciers prévus en zone d’extension urbaine. C’est en ce sens que ces OAP densification devront être conduites avec pragmatisme pour maintenir l’attractivité des communes tout en assurant la gestion frugale du foncier qui constitue l’un des défis du SCoT du Pays de Saint-Omer.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 66 Document 3/5

XIII.4.2 LES OAP AMÉNAGEMENT  OAP Lumbres Sites 1 et 2. Les densités de 22 et 25 logements/ha sont trop faibles pour Lumbres et compte tenu de l’importance du foncier. Ces éléments et l’absence de préconisation sur la forme urbaine laisse pressentir un simple quadrillage pour l’implantation de maisons individuelles. Observation du PNR : il conviendrait d’indiquer une mixité des typologies et une densité minimale de 30 logements/ha. Réponse de la CCPL : Voir réponse précédente sur les densités. La mixité des typologies sera soulignée au sein de l’OAP. Commentaires de la commission d’enquête :  OAP de Leulinghem Site 2 en densification. Le traitement des dents creuses est inexistant dans le PADD. Observation du PNR : Il conviendrait au cas présent d’ajouter des préconisations afin que la zone UD ne soit pas réservée à un habitat pavillonnaire avec un étalement linéaire qui ne fera que combler l’espace.

Réponse de la CCPL : Tel que précisé précédemment, le code n’impose pas la réalisation d’OAP en zone urbaine. Le PLUi en contient en application du SCOT et pour témoigner des efforts en faveur de la réduction de la consommation foncière

Commentaires de la commission d’enquête : l’OAP en zone urbaine est intéressante puis qu’elle permet de réaliser des opérations sur des linéaires qui ne peuvent plus être assimilés à des dents creuse. En particulier plusieurs friches pourront ainsi être requalifiées.  OAP de Quelmes Page 54. 3 Il conviendrait une identité d’insertion de 20 logements/ha. Réponse de la CCPL :

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 67 Document 3/5

 OAP Quelmes Site 2 Rue, des Berceaux Page 58 (et non 56) Observation du PNR : Une densité de 13 logts/ha peut être acceptée rue des Berceaux mais devrait être supérieure en cœur d’ilot. Réponse de la CCPL : Voir réponse précédente sur les densités.  Densité minimales : Zudausques Site de densification n°1 (page 62), Site n°2 (page 63), Bouvelinghem Site de densification n°1 (page 66), Audrehem Site n°1 Rue Principale et Site n°2 Le Poirier Setques Site n°1 Rue de Quelmes

Observation du PNR : Les densités devraient être au minimum de 20 logts/ha Réponse de la CCPL : Voir réponse précédente sur les densités.  OAP Escœuilles Site 1 en densification page 98) Le PNR estime que l’OAP devrait s’étendre aux zones urbaines à proximité car un projet peu qualitatif et s’articulant mal avec l’OAP a été validé sur le terrain voisin, rue des Marais. Sur ce projet, le permis d’aménager place la voirie le long de la berge, démultipliant de la sorte les surfaces imperméabilisée avec un découpage en raquette. Le règlement ou les OAP mériteraient donc d’être plus restrictifs sur les formes urbaines et l’imperméabilisation des sols. Observation du PNR : il serait souhaitable que ces espaces possèdent une précision concernant les attentes de densité en insistant sur les formes urbaines compactes avec des espaces de respiration : des bâtiments mitoyens avec des espaces mutualisés ou publics.

Réponse de la CCPL : L’OAP sera étendue de façon volontaire à la zone urbaine Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 68 Document 3/5

XIII.5 LA PROTECTION DES ÉLÉMENTS NATURELS XIII.5.1 DANS LE PADD Observations du PNR : Il conviendrait de préciser qu’il ne suffit pas de préserver et maintenir l’existant mais qu’il importe également de créer de nouveaux éléments naturels même en zones artificialisées. Il faudrait souligner les notions de maillage et de continuité écologiques. Il n’est pas suffisamment insisté sur la mise en valeur du réseau hydrographique d’un point de vue paysager, structurel et écologique. Réponse de la CCPL : Ces éléments figurent bien au PADD – voir page 40-41 du PADD. L’étude du maillage écologique a été effectuée par le PNRCMO dans le cadre de l’élaboration du PLUI afin de préciser la TVB établie à l’échelle du Pays de Saint-Omer. C’est sur cette base que la PNR a réalisé les OAP TVB. Commentaires de la commission d’enquête : dont acte Observation du PNR : Divers ajouts sont souhaités : - page 41 : le PLUi interdira l’artificialisation en cœur de biodiversité et intègrera la trame noire - page 42 : les aménagements en zones inondables et humides sont proscrits à l’exception de ceux nécessaires à la gestion des lieux - page 51 : la préservation du foncier agricole et des espaces naturels doit être abordée sous un angle écologique TVB et Noire.

Réponses de la CCPL : Page 41 La préservation des cœurs de biodiversité figure bien en page 4 du PADD qui stipule que le « PLUi s’attachera, en premier lieu, à éviter l’urbanisation des cœurs de nature et des sites naturels remarquables ». La lutte contre la pollution lumineuse, ce qui revient à dire la préservation de la trame noire, figure bien en page 41 du PADD. Page 42. Le fait d’éviter l’urbanisation des zones sensibles, à risques figure bien en page 42 du PADD. Pour les zones humides, elles sont visées sen tant que cœurs de nature en page 41 du PADD. Le fait de permettre les aménagements de gestion et de découverte des milieux naturels en zone inondable et humide sera ajouté. Page 51. Le PADD sera complété.

XIII.5.2 LES OAP AMÉNAGEMENTS Divers ajouts sont souhaités : - page 7 : aborder le renforcement du maillage écologique et son angle qualitatif CCPL : À quelle phrase ? parce que l’enjeu des continuités écologiques est bien identifié en page 7. - page 30 : rappeler la participation à la TVB et Noire.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 69 Document 3/5

CCPL : Un corridor n’est pas situé à proximité mais cette mention sera reportée. Par ailleurs : - page 32 : le site 4 se situe en bordure d’un cours d’eau et sur une zone en partie boisée. En compensation, il faudra assurer le développement des continuités végétales du milieu existant avec une vigilance particulière sur la ripisylve à préserver. CCPL : Le terme de compensation est ici disproportionné. La préservation de la ripisylve figure bien à l’OAP. - page 46 : zone d’activité en phasage ultérieur d’une densification existante peu intégrée au paysage. Les enjeux doivent porter davantage sur la préservation et le renforcement des trames écologiques. CCPL : À mettre en lien avec les avis de la CDPENAF et de la Chambre d’agriculture. Les principes d’aménagement de l’OAP associés aux dispositions réglementaires comprennent des mesures visant à assurer la perméabilité écologique et l’insertion paysagère des aménagements - page 52 : il est essentiel d’indiquer que le site 1 est limitrophe d’une zone N. CCPL : La page 52 sera complétée. - page 72 : la situation à proximité d’une ZNIEFF, d’un corridor et d’une zone humide implique de n’autoriser que des opérations exemplaires en termes paysager et écologique. CCPL : Les principes d’aménagement vont dans ce sens. Des recommandations seront soulignées. - page 278 : les principaux enjeux doivent faire référence au corridor écologique à maintenir comme le traitement paysager (arbres, haies, pelouses…). CCPL : Les enjeux de continuités écologiques seront soulignés Commentaires de la commission d’enquête : dont acte

XIII.6 LA VALORISATION PAYSAGÈRE XIII.6.1 DANS LE DIAGNOSTIC Le PNR relève que dans le cadre du diagnostic, le paysage et le cadre de vie ont été bien appréhendés. XIII.6.2 DANS LE PADD Il convient de préserver et renforcer l’auréole paysagère des villages afin d’accompagner leurs entrées et marquer la limite entre la partie extérieure naturelle et la zone agglomérée. Diverses remarques sont formulées : - page 27 : l’approche non quantitative ne prend pas en compte le potentiel écologique et paysager des bassins de vie. Peu qualitative, elle pourrait entraîner la défiguration des hameaux et donc du paysage rural. Des critères de développement de la capacité paysagère devraient être élaborés tels que des rations entre les zones pouvant être construites sans préjudice paysager et le nombre de logements attendus. - page 33 : les extensions de zones d’activités doivent intégrer le respect des coupures paysagères. - page 40 : il faudrait ajouter que les cônes de vue remarquables seront préservés, renforcés ou créés.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 70 Document 3/5

- page 42 : le renforcement de la place du végétal dans les espaces bâtis peut être réalisé par des plantations en voirie. Ces espaces publics jouent en effet, un rôle prépondérant dans le maintien des cœurs de biodiversité.

XIII.6.3 LES OAP AMÉNAGEMENTS Généralités : - les principes de desserte principale avec voie de contournements devraient être complétés pour favoriser l’aménagement en espaces de vie : revêtement perméable, placette végétalisée, mobilier, dessins au sol pour enfants… - pour le traitement des vis-à-vis il conviendrait d’encourager les haies plurispécifiques en reverdissement ou les grillages à plantes grimpantes et limiter les palissades à 3 mètres linéaires. - les OAP encouragent les citernes de récupération des eaux pluviales. Certaines OAP, en zone fortement imperméabilisée, mériteraient une obligation de tels équipement et de revêtements perméables.

- page 11 « construire des espaces de vie confortables et sobres en énergie » : - ajouter le renforcement des bâtis innovants dans leurs formes, la mutualisation des fonctions et leurs capacités à s’adapter à différents mode de vie (notion de résilience), insister sur l’intégration paysagère et les règles de densification ; - pour les espaces publics, ajouter la présence d’arbres via des essences locales, un système d’éclairage conforme au respect de la Trame Noire et de proposer des aménagements pour tous (enfants notamment). OAP PARTICULIÈRES :  Wismes - Site 1(page 187) : l’OAP se trouve en périphérie de bourg dans le prolongement d’une une urbanisation linéaire et les voiries internes laissent pressentir une urbanisation future vers le centre du bourg pour laquelle il convient de prévoir des aménagements végétalisés pour préserver une perméabilité et des espaces de respiration.  CCPL : Voir éléments de réponses formulés suite à l’avis de la DDTM

 Lumbres Site 4 - Rue Anatole France (pages 31et 32) : l’eau est très présente et il serait intéressant d’aménager l’espace public autour de ce thème : observatoire, panneaux informatifs, jeux d’eau… Ce renouvellement urbain avec une densité exemplaire (40 logts/ha) mériterait un contact en amont avec les aménageurs pour qu’ils saisissent bien les enjeux de secteur. Sites 1 et 2 - Avenue Bernard Chochoy (page 24) : ce site est sur un plan légèrement incliné et offrira des vues sur l’opération projetée. Pour faciliter l’intégration au bourg, la présence de l’arbre devra être renforcée. Il est préconisé des arbres avec circonférence de tronc de l’ordre de 20 cm et de 3 à 4 mètres de hauteur. Il est également conseillé de renforcer le maillage de haies. Site3 - Route d’Acquin (page 30) : site en promontoire, mêmes remarques que pour les sites 1 et 2 Espace Public - (page 36) : le PNR fait état d’un verger dont il n’a pu être trouvé trace dans le dossier. CCPL : Les études sont déjà engagées sur ce secteur avec accompagnement par la CCPL et l’Agence d’urbanisme.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 71 Document 3/5

 Leulinghem - Site d’activités de la Porte du Littoral (page 46) : l’artificialisation doit être atténuée par des plantations pour conserver la ruralité su site. CCPL : Les études sont déjà engagées sur ce secteur avec accompagnement par la CCPL et l’Agence d’urbanisme  Quelmes Site 1 - Allée du centre (page 54) : il conviendrait d’intégrer la zone N bordant le site, dans la réflexion. CCPL : Les études sont déjà engagées sur ce secteur avec accompagnement par la CCPL et l’Agence d’urbanisme Site 2 - Rue des Berceaux (page 56) : maintenir la visibilité vers le clocher CCPL : Mention sera ajoutée. Site 3 - Quelmes Route d’Acquin (page 58) : les plantations devront être « généreuses ». CCPL : Mention sera ajoutée.  Zudausques - Site de densification 2 (pages 62 et 63) : mentionner que l’auréole bocagère de même que la haie arborée doivent être maintenues.  Bouvelinghem - Site de densification 1 (page 66) : il conviendrait que les constructions doivent être de type innovant et participer à renforcer la trame écologique de la ZNIEFF). CCPL pour ces 2 sites : Ces deux sites ne revêtent pas les mêmes caractéristiques, tel que le diagnostic de terrain l’a révélé. Ces enjeux sont mis en évidence dans les OAP. Par ailleurs, les projets ne sont pas comparables. Aussi il ne serait pas pertinent d’appliquer la même densité sur les deux sites. Ce sont précisément ces préoccupations qui ont guidé la définition des principes d’aménagement. XIII.7 LES DÉPLACEMENTS XIII.7.1 DANS LE PADD La desserte ferroviaire : il conviendrait que l’hypothèse d’une liaison ferroviaire soit développée. La simple insertion, figurant en page 24, sur la vigilance à apporter sur les possibilités de réouverture d’une ligne ferroviaire pour le transport de voyageurs, ne suffit pas eu égard à l’incidence sur l’aménagement de abords. Le transport ferroviaire constituerait une excellente opportunité pour favoriser le développement local de Lumbres tel que décrit en page 18.

Réponse de la CCPL : L’enjeu de la ligne ferroviaire est souligné en lien avec le SCOT qui préserve la ligne Saint- Omer – Lumbres, confortée dans sa vocation industrielle et touristique. À plus long terme son utilisation pour un transport collectif est une solution envisagée dans l’orientation 21. En revanche, la réouverture aux voyageurs de la ligne Lumbres- n’est pas envisagée d’autant qu’elle est pour partie déférée et utilisait pour des activités touristiques. Des études du PNR permettent-elles d’identifier le potentiel de réouverture aux voyageurs de cette ligne eu égard aux investissements nécessaires ? Commentaires de la commission d’enquête : Point de vue partagé Mobilités douces : cet enjeu est bien développé mais gagnerait à être complété par le Véloroute, à la fois vecteur touristique et aide à la réflexion sur les aménagements du secteur.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 72 Document 3/5

Réponse de la CCPL : Une OAP mobilité douce identifiant tous les itinéraires a précisément été réalisée. XIII.7.2 DANS LES OAP Le Parc relève que les OAP dessinent les liaisons douces à l’échelle du bourg, ce qui assure une vraie fonctionnalité aux nouveaux espaces aménagés.  Lumbres Site 1 et 2 (page 19) : le secteur enclave une zone UH à l’Ouest du projet. Il serait souhaitable d’inclure cette zone UH dans l’OAP pour assurer une cohérence d’ensemble. En effet, l’OAP prévoit un cheminement doux depuis la route du Val, qui risque d’être contrarié par des aménagements au par coup en zone UH. CCPL : Cette zone correspond au terrain de sport du collège privé. Il n’y a pas d’enclave. Site 4 rue Anatole France (page 32) CCPL : Les études sont engagées avec les aménageurs. Site 5 rue Émile Zola (page 32) CCPL : Pas d’observation

 Leulinghem - Site 1 Porte du Littoral (page 46) : dans la terminologie « douce ou motorisée » remplacer « ou » par « et ».

XIV AVIS DES CONSEILS MUNICIPAUX DE LA CCPL

XIV.1 BILAN COMPTABLE DES AVIS

Communes AVIS 36 19 15 2 Date Favorables Défavorables de la Avec réserves délibération Sans réserves ou observations Acquin-Westbécourt 13/12/2018 x Affringues 04/12/2018 x Alquines 30/11/2018 x Audrehem 06/12/2018 x Bléquin 04/12/2018 x Bayenghem-lès-Seninghem 07/12/2018 x Boisdinghem 30/11/2018 x Bonningues-lès-Ardres 04/12/2018 x Bouvelinghem 04/12/2018 x Clerques 28/11/2018 x Cléty 07/12/2018 x Coulomby 13/12/2018 x Dohem 10/12/2018 x Elnes 11/12/2018 x Escœuilles 26/11/2018 x Esquerdes 29/11/2018 x

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 73 Document 3/5 Haut-Loquin 06/12/2018 x Journy 19/11/2018 x Ledinghem 22/11/2018 x Leulinghem les Estrehem 11/12/2018 x Lumbres 11/12/2018 x Nielles-lès-Bléquin 01/12/2018 x Ouve-Wirquin 07/12/2018 x Pihem 04/12/2018 x Quelmes 03/12/2018 x Quercamps 12/12/2018 x Rebergues 14/12/2018 x Remilly-Wirquin 04/12/2018 x Seninghem 06/12/2018 x Setques 05/12/2018 x Surques 23/11/2018 x Vaudringhem 11/12/2018 x Wavrans-sur-l’Aa 11/12/2018 x Wismes 10/12/2018 x Wisques 22/11/2018 x Zudausques 07/12/2018 x

XIV.2 AVIS FAVORABLES AVEC RÉSERVES OU OBSERVATIONS

Commune Avis Réserves ou Observations Réponse de la CCPL Alquines Fromentel : la parcelle C 517 doit être mise en Le plan de zonage sera complété 3 Réserves zone NT pour un terrain de sport ; Le classement en zone agricole permet Centre-bourg : demande que la parcelle A 793 justement la construction de bâtiments en zone A, puisse recevoir un bâtiment nécessaires à l’activité agricole. Il s’agit ici agricole d’une demande de mise à jour liée aux plans de cadastre. Dans le cadre de la lutte contre la pollution et Le fait que des terrains soient desservis par pour protéger la qualité de l’eau, le conseil les réseaux n’est pas une condition municipal demande donc que les terrains suffisante pour leur reprise en zone situés face des maisons existantes, ayant tous urbaine. Aujourd’hui, dans le respect des les réseaux, notamment le tout à l’égout, soit normes en vigueur (loi, SCOT), l’étalement intégrés en zone urbanisée. En effet, les linéaire est proscrit. La détermination des changements de normes pour construire sont limites de la zone urbaine a suivi les mêmes préjudiciables : principes pour l’ensemble des 36 communes -PC accordés dans la zone proche du en application des principes posés par le prélèvement d’eau PADD -zones prévues pour l’assainissement collectif qui ne sont plus constructibles ce qui déséquilibre les budgets. Commentaire de la commission d’enquête : l’adhésion à un projet de cohérence intercommunale implique l’acceptation de règles supra communales applicables à tous. Bayenghem- Le plan de zonage sera modifié. Parcelle B 522 : enlever le hangar qui n’existe lès-Seninghem Commentaire de la commission d’enquête : dont acte

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 74 Document 3/5

En vue de l’établissement des limites de zone urbaine et afin de prendre en compte les zones humides identifiées par le SAGE de l’Audomarois sur ce secteur, des études Parcelle B 284 : classement contesté en partie, de caractérisation ont été menées. Celles-ci le haut de la parcelle n’étant pas humide ont prouvé le caractère humide de ladite parcelle, entraînant son classement en zone naturelle. Ces éléments figurent au sein du rapport d’évaluation environnementale. Commentaire de la commission d’enquête : zone humide à maintenir puisque vérifiée sur place. Cette parcelle se situe en dehors de la partie actuellement urbanisée et constitue de l’étalement linéaire. Sa reprise n’est pas Demande de possibilité de construire sur la compatible avec les principes fixés pour parcelle ZC 13 l’ensemble des communes. Elle est également concernée par la zone rouge du PPRI. Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé Bonningues- Ces parcelles situées à l’arrière de lès-Ardres bâtiments publics ont été reprises en Sur les parcelles cadastrées A 257 à A 260, 1 Réserve intégralité en zone urbaine. La limite de la possibilité construire à plus de 50 mètres de la zone urbaine se situe ainsi à plus de 50 route pour permettre la création d’un mètres (environ 90 mètres). Les règles lotissement ou d’un béguinage en cas de d’implantation en zone urbaine définies par démolition des bâtiments situés sur celles –ci. le règlement écrit seront expliquées à la commune. Clerques Ces constructions font partie de l’enveloppe 3 Réserves urbaine du village. Ce point n’avait pas été Certaines parcelles doivent être considérées souligné lors des réunions de travail sur comme inconstructibles car trop étroites et l’élaboration du plan de zonage avec la présentant un dénivelé important. Les commune. Leur reprise en zone urbaine suit constructions actuelles ont été édifiées sans les principes généraux appliqués pour toutes autorisation. les communes. La zone urbaine ne reprend pas l’arrière des constructions et aucune dent creuse. Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé La parcelle A391 avait été proposée comme une zone d’urbanisation future pour répondre aux besoins en logements or la commune a décidé de ne pas retenir cette possibilité. Une simple reprise en zone D’autres parcelles doivent être considérées urbaine n’est pas possible. Il s’agit ici d’une comme constructibles : A391, A31, A 202, extension urbaine. A203 et A 281. Les autres parcelles ne répondent pas aux principes généraux de délimitation de la zone urbaine appliqués pour l’ensemble des communes. Elles sont en dehors de la partie actuellement urbanisée et constituent de l’étalement linéaire. Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 75 Document 3/5 La commune de Clerques ne disposant pas de document d’urbanisme, le droit de préemption sera instauré après approbation du PLUi. Il est précisé qu’il s’agit d’une Il est demandé un droit de préemption compétence intercommunale (et non communal sur la parcelle A 355 pour créer une communale) avec transfert possible. sortie depuis le parking de l’école vers la La parcelle A355 est en zone naturelle et est départementale concernée par des enjeux naturels. La commune a déjà demandé la création d’emplacements réservés (n)19 et 20) pour création de parkings. La commune doit préciser son projet. Commentaire de la commission d’enquête : le droit de préemption ne s’applique que sur les zones U et AU. La création d’un emplacement réservé s’impose donc en précisant l’équipement projeté.. Dohem Cette parcelle ne répond pas aux principes 2 Observations Propose d’appuyer lors de l’enquête publique généraux de délimitation de la zone urbaine la demande du propriétaire de la parcelle ZH appliqués pour l’ensemble des communes. 127 près du bâtiment Agri Indus, qui souhaite Elle est en dehors de la partie actuellement que celle-ci devienne terrain à bâtir malgré le urbanisée et constitue de l’étalement refus catégorique de la DDTM. linéaire. Le propriétaire a été reçu en CCPL. Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé Demande d’éclaircir le point sur les différents Des éléments d’explication seront types de constructions à vocation touristique communiqués à la mairie. autorisés dans la zone UD. Escœuilles Suppression de l’emplacement réservé n°24 Le plan de zonage sera modifié. 3 Réserves Réduction de l’emplacement réservé n°25 à la Le plan de zonage sera modifié. seule parcelle 365 Ajout d’un emplacement réservé à Le plan de zonage sera modifié. Le l’intersection RD 215 et ex RN 42 bénéficiaire et l’objet sont à préciser par la commune. Commentaire de la commission d’enquête : Dont acte pour les 3 réserves. La parcelle A368 comprend des bâtiments Les parcelles A 368 (1 rue d’Alquines) et A liés à une activité agricole classée ICPE, 225 et 226 (5 rue d’Alquines) devraient être en Haut-Loquin d’où le classement en zone agricole. zone UD. 1 Réserve Idem pour les parcelles A 225 et 226. Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé Cette parcelle en sortie de commune ne Intégrer la parcelle A 1047 rue de Lumbres en répond pas aux principes de délimitation de Ouve-Wirquin zone constructible la profondeur de la zone urbaine appliqués 2 Réserves sur l’ensemble des communes. Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé Cette remarque semble faire référence à l’OAP TVB. L’emplacement de la mare est Ne pas mettre de mare sur le terrain situé à indiqué à titre indicatif et le fait de la réaliser proximité de l’école de la rue du Cucheval. est une recommandation. Un autre endroit Elle apparait trop dangereuse pour les enfants. plus judicieux a-t-il été déterminé par la commune ? Commentaire de la commission d’enquête : il conviendra d’envisager le problème lors de la mise en place de cet élément de la TVB. Si mare il y avait, une protection efficace s’impose. Pihem Cette disposition a été validée collectivement Interdiction des clôtures peines au-delà de 4 m 3 Réserves en commission PLUi afin de préserver la de la façade arrière qualité des paysages. Ce choix a été validé collectivement en L’emprise au sol non réglementée commission PLUi

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 76 Document 3/5 Depuis la loi ALUR, il n’est plus possible de fixer une superficie minimale des terrains Pas de surface minimum pour construire. constructibles dans le règlement du plan local d’urbanisme (PLU). Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé pour les 3 réserves. Quercamps Possibilité de construire sur la partie droite de Le fait que des terrains soient desservis par 3 Réserves la Départementale 225 pour équilibrer avec la les réseaux n’est pas une condition partie gauche en raison des réseaux existants suffisante pour leur reprise en zone urbaine. De même pour la rue du Tisserand en direction Aujourd’hui, dans le respect des normes en de Tournehem sur le Hem vigueur (loi, SCOT), l’étalement linéaire est proscrit. La détermination des limites de la zone urbaine a suivi les mêmes principes pour l’ensemble des 36 communes en application des principes posés par le PADD. Ces parcelles sont en dehors de la partie actuellement urbanisée et constituent des extensions linéaires incompatibles avec les principes généraux. Commentaire de la commission d’enquête : l’adhésion à un projet de cohérence intercommunale implique l’acceptation de règles supra communales applicables à tous. Une OAP a été réalisée afin de poser les grands principes d’aménagement de ce site. Tel que prévu dans le dispositif de mise en La réalisation d’une étude approfondie sur le œuvre du PLUI, l’Agence d’urbanisme projet présenté ruelle du Hurteau pourra élaborer des études pré- opérationnelles et accompagner les projets de développement avec les porteurs de projet. Commentaire de la commission d’enquête : dont acte Surques Les références cadastrales ne semblent pas 1 Réserve être les bonnes pour certaines demandes. La parcelle A205 est attenante à des bâtiments agricoles classés ICPE et constitue une coupure agricole à préserver. Inclusion en zone constructible des parcelles C Les autres parcelles ne répondent pas aux 631, C 488, B 872, 696, 697, 698, 641 et A principes généraux de délimitation de la 205. zone urbaine appliqués pour l’ensemble des communes. Elles sont en dehors de la partie actuellement urbanisée et constituent de l’étalement linéaire.

Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé Vaudringhem Les critères de hiérarchisation des hameaux 1 Observation ont été discutés lors des réunions de travail en commission PLUi puis validé dans le PADD. Ils visent à permettre un renforcement des centres villages, au plus Risque d’isolement des hameaux à l’avenir. près des équipements et services tout en permettant le comblement de certains ensembles bâtis. Une OAP mobilité douce a été réalisée pour notamment relier des hameaux aux centres des villages. Commentaire de la commission d’enquête : dans ce secteur rural, le risque d’isolement est évident ce qui explique l’importance de l’OAP mobilité douce Wavrans-sur- Par rapport à cette demande et aux points L’OAP devra spécifier une prescription l’Aa suivants, il est nécessaire de rencontrer à visuelle du bâti en interdisant la construction Réserves nouveau la commune afin d’éviter toute de maisons semblables. De même pour la incompréhension de l’OAP et des disposition des parcelles. dispositions réglementaires.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 77 Document 3/5 Commentaire de la commission d’enquête : une action d’information sera en effet utile 4 OAP Le taux de logements à l’hectare est trop élevé, Il ne sera pas possible de baisser les densités, un minimum parcellaire de 700 m2 par les PPA jugeant que celles-ci sont trop logement devrait être imposé. faibles. Commentaire de la commission d’enquête : cette densité correspond à la volonté de freiner la consommation foncière. Les OAP demandent la réalisation d’opérations d’ensemble mais il conviendrait de préciser « sauf sur les parcelles déjà construites » pour que les fonds de jardin prissent en accueillir dans un premier temps. Le traitement des vis-à-vis et les circulations envisagées vont empêcher la constructibilité des fonds de parcelles limitrophes alors que la commune souhaiterait donner de la flexibilité sur l’implantation des constructions. 8 Autoriser les tuiles vernissées ainsi que le Ces interdictions ont été validées RÈGLEMENT soubassement en briquettes de parement sur collectivement en commission PLUi en juillet l’ensemble des zones ; 2018.

Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé Inscrire un recul obligatoire par rapport à la Le recul par rapport à la voie figure au voirie, la commune étant soumise au PAVE règlement écrit. qui prévoit la mise en conformité des trottoirs Pour pallier les problèmes de stationnement, le Le règlement impose bien la réalisation d’au PLUi doit imposer au moins une place de moins 1 place de stationnement par logement stationnement dans l’unité parcellaire devant en dehors de la voie publique. la construction La limitation du linéaire de clôtures en limites Cette disposition a été validée collectivement latérales est trop importante, il conviendrait de en commission PLUi en juillet 2018. la porter de 4 à 6 mètres linéaires ; Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé pour les 3 point ci-dessus Modifier les interdictions des zones UC et UD Ce point sera revu avec la commune pour les activités des secteurs secondaires et tertiaires pour tenir compte de l’existant (entrepôts) ; Tenir compte de préconisations et Les modifications seront effectuées prescriptions relatives à la minoterie et à l’Ancien moulin ; Commentaire de la commission d’enquête : dont acte pour les 2 points ci-dessus Les dispositions réglementaires relatives aux Ces dispositions permettent de conserver les logements d’avant 1950 ne faciliteront pas la caractéristiques du patrimoine bâti rénovation des bâtiments anciens et certaines identitaire tout en permettant de la souplesse interdictions devraient être levées dont la et de l’évolution du bâti. modification des ouvertures ; Les interdictions de construction sur la zone 1 Ce point sera revu avec la commune AUp ne correspondent pas au souhait de la commune de création d’un lieu public et d’extension du cimetière.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 78 Document 3/5 1 ÉOLIEN La commune figure parmi celles de la CCPL Les zones potentiellement favorables pour le répertoriées comme favorables au développement éolien n’ont pas été développement de cette énergie. Bien qu’elle déterminées par la CCPL mais sont issues du dispose d’une géographie et d’une altitude schéma régional. Elles sont identifiées au propice à de telles installations, le conseil sein de l’état initial de l’environnement à titre municipal n’est pas favorable à l’implantation informatif. Le PLUi n’interdit pas le d’éoliennes sur son territoire. développement éolien en sachant que ce dernier devra respecter les zones naturelles protégées, les corridors écologiques et que des études d’impact seront à réaliser par les développeurs avant toute réalisation. L’interdiction de l’éolien dans un PLU doit être fortement justifiée car en principe il n’est pas possible de s’opposer aux dispositifs d’énergies renouvelables. Wisques Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé Wisques Que la parcelle 89 de l’Abbaye Notre Dame La modification sera retenue 1 Réserve reste en zone N pour préserver le site. Zudausques ER n°46 : à la demande du maître d »ouvrage, La modification sera retenue 2 Réserves il est demandé de le déplacer de 60 mètres vers Noircame. ER n°85 à 87 : la réhabilitation de la Via Dont acte Francigena en chemin de randonnée rendrait caduc l’ER n°4. Commentaire de la commission d’enquête : dont acte pour les 2 points ci-dessus

XIV.3 AVIS DÉFAVORABLES

Commune Avis Défavorables Motifs Réponse de la CCPL Leulinghem Les parcelles 120-123-124 et 174 ne sont pas Dans le respect des normes en vigueur (loi, reprises en partie en zone U alors qu’une SCOT), l’étalement linéaire est proscrit. La déclaration préalable a été délivrée en 2017 et détermination des limites de la zone urbaine qu’un permis de construire est en cours de a suivi les mêmes principes pour l’ensemble construction (voir plan ci-dessous) des 36 communes en application des Commentaire de la commission d’enquête : principes posés par le PADD. Ces parcelles les constructions sont en cours. Il ne sera pas sont en dehors de la partie actuellement possible de revenir sur les permis accordés. urbanisée, constituent des extensions Les parcelles 333 à 335, 337, 327 377 et 379 linéaires incompatibles avec les principes ne sont pas reprises dans la zone alors que des généraux. maisons y sont implantées (voir plan ci- Par ailleurs, les parcelles 333, 334, 335, 337, dessous 327 ont été classées en zone agricole du fait de la présence d’exploitation agricole classée ICPE.

Commentaire de la commission d’enquête : Avis partagé pour les parcelles proches de l’ICPE. L’oratoire situé à l’angle de la RD 208 et de la Ce repérage pourra être ajouté après échange rue de l’Église n’est pas indiqué. avec le comité d’histoire du Haut Pays.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 79 Document 3/5 Pourquoi 1 ferme à Estrehem et 1 à Le repérage des exploitations agricoles est Leulinghem ne figurent pas dans le périmètre issu du diagnostic réalisé par la chambre contrairement aux autres ? d’agriculture. Il a été vérifié lors des ateliers de concertation avec la profession. Des erreurs ou omissions peuvent subsister. À partir de précisions, des modifications pourront être effectuées au plan de zonage Retirer la parcelle 313 près de la salle des Fêtes Cette modification sera effectuée. pour éviter les nuisances sonores (voir plan ci- dessous). Un emplacement réservé de 2000 m2 or le seul L’ER sera modifié en fonction des précisions ER (n°32) prévu pour l’extension du parking fournies par la commune. et de la salle des fêtes ne fait que 1 438 m2 (voir plan ci-dessous).

Commentaire de la commission d’enquête : dont acte pour les 4 observations qui précèdent. Le conseil municipal rappelle son désaccord L’extension de la Porte du Littoral est sur l’emplacement de la zone 1AUPL en compatible avec les dispositions du SCOT en extension de la Zone d’activités de la Porte du cours de révision et correspond aux besoins Littoral. Les parcelles sont en outre en de développement pour les prochaines déclivité vers le village, ce qui en cas de fortes années, tout en optant pour une réduction pluies, va accentuer l’arrivée d’eau sur la place forte du rythme d’artificialisation (division de l’Église. par 2). Les enjeux d’insertion paysagère et de gestion des eaux pluviales sont soulignés au sein de l’OAP. Rebergues Dans le respect des normes en vigueur (loi, SCOT), l’étalement linéaire est proscrit. La détermination des limites de la zone urbaine a suivi les mêmes principes pour l’ensemble La commune estime que 2 groupes de maisons des 36 communes en application des situées rue du Haut-Loquin et rue du Col Haut principes posés par le PADD. Ces parcelles (RD 206) doivent être repris en zone U. sont en dehors de la partie actuellement Elle demande une réunion publique avec les urbanisée, constituent des extensions propriétaires concernés. linéaires incompatibles avec les principes généraux et ne répondent pas au critère de hiérarchisation des hameaux validés au sein du PADD. Commentaire de la commission d’enquête : les 2 groupes de maisons considérés ne répondent pas aux critères de hiérarchisation des hameaux et sont de ce fait maintenus en zone agricole. La demande de la commune porte cependant sur les terrains nus situés au cœur de ces îlots et constituant des dents creuses qui, si elles étaient constructibles, ne correspondraient pas à des extensions linéaires. Setques Demande de classement en NL de la parcelle La modification sera effectuée. Un ZC74 sur 1500m² afin d’y réaliser un city emplacement réservé est-il nécessaire ? stade. Commentaire de la commission d’enquête : dont acte.

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 80 Document 3/5 L’écriture du règlement a fait l’objet de multiples réunions de travail avec les membres de la commission PLUi et les PPA. Avis défavorable sur le règlement écrit, jugé Des décisions collectives ont ainsi été prises trop contraignant. afin de garantir, dans le respect du PADD, la qualité des constructions, de leur insertion paysagère et la préservation des caractéristiques patrimoniales de la CCPL Commentaire de la commission d’enquête : avis partagé.

XV CONCLUSION

La concertation avec les Personnes Publiques Associées ayant été très constructive en amont, les observations sur le projet arrêté ont été plus contributives que critiques.

La CCPL a d'ailleurs reçu positivement ces observations puisqu'elle amendera ou complétera certaines dispositions du projet.

Lumbres le 03 juillet 2019

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 81 Document 3/5 XVI ANNEXES COURRIERS TRANSMISSION PV SYNTHÈSE Courrier de transmission à la CCPL COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE LUMBRES ENQUÊTE PUBLIQUE CONJOINTE PLAN LOCAL D’URBANISME INTERCOMMUNAL ET RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ INTERCOMMUNAL (RLPI) Du 23 avril 2019 au 29 mai 2019 inclus La Commission d’Enquête : Chantal CARNEL - Jean-Marie VER EECKE - Philippe FOVET

Décision du Tribunal Administratif de Lille : N° E 18000204/59 du 27/12/2018 Arrêté de la Communauté de Communes du Pays de Lumbres

Objet : Procès-verbal des observations des PPA et demande de mémoire en réponse À l’attention de Monsieur le Président de la Communauté de Communes du Pays de Lumbres Monsieur le Président, Je vous prie de trouver ci-après un résumé détaillé des avis de la MRAe, des PPA et des communes. Ce document a été compilé par la Commission d’Enquête à partir des différents avis rendus lors de la consultation. La Commission a sélectionné plusieurs sujets pour lesquels elle souhaite des réponses précises aux problématiques évoquées. Ils sont repérables par la mise en forme suivante : Recommandation ou observation de xxx : Réponse de la CCPL : Commentaires de la commission d’enquête : Nous vous remercions par avance pour les réponses et commentaires que vous y apporterez. Un retour avant le 23 avril serait souhaitable. Le 04/04/2019 Chantal CARNEL Présidente de la Commission d’Enquête

Jean-Marie VER EECKE Philippe FOVET

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 82 Document 3/5 Accusé de réception

Réponse de la CCPL

N° E PLUi de la CCPL – RAPPORT PARTIE 3 18000204/59 MÉMOIRE EN RÉPONSE AUX AVIS PPA 83 Document 3/5