ement évelopp Le d vention social et la pré Santé

Rapport annuel d’activité 2009

Conseil général de l’ Direction du développement social et de la prévention de santé

Édito

in 2009, la Direction de la coordination territoriale et la Direction de la prévention santé ont fusionné pour devenir la Direction du Fdéveloppement social et de prévention santé. Ce rapprochement structurel se justifie par la nécessaire synergie entre actions médico-sociales et sociales. Il permet, dans un projet départemental adossé aux territoires des Maisons départementales des solidarités (MDS), d’actualiser les orientations stratégiques de cet axe de prévention et de renforcer la prise en charge du volet santé dans le travail social.

L’ambition du Conseil général de l’Essonne est toujours de lutter contre les inégalités sociales et territoriales. Sa priorité est d’assurer un service public efficace par la meilleure utilisation des compétences médicales, sociales et administratives sur l’ensemble du territoire départemental. Et sa méthode est la corrélation entre les politiques départementales, nationales et les actions menées par les professionnels au sein des 5 Centres départementaux de prévention santé (CDPS) et des 10 Maisons Départementales des Solidarités (MDS). Implantés sur de nombreux sites géographiques afin d’être au plus près de la population, les MDS (21 sites) et les CDPS (6 sites) sont des structures déconcentrées qui facilitent la mise en œuvre des politiques départementales territorialisées.

Cette troisième publication, destinée aux Élus locaux et aux partenaires, dresse un état des lieux des activités sociales et médico-sociales menées en 2009 en Essonne, tenant compte des caractéristiques des territoires liées en partie à l’urbanisation et à la densité démographique.

Michel BERSON Président du Conseil général Protection

Solidarité

Prévention

4 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Sommaire

Edito ...... p 3 La DCT devient la DDSPS ...... p 6 • Les MDS (présentation, les missions) ...... p 6 • Les CDPS (présentation, les missions) ...... p 6 Les Cartes (les MDS, les CDPS, les PMI et les CEPF) ...... p 7-8-9 L’organigramme ...... p 10 Les chiffres clés du département ...... p 11 • L’accueil en MDS ...... p 12 • L’accueil en CDPS ...... p 12 La population reçue ...... p 15 La prévention et protection de l’enfance ...... p 18 • Les informations préoccupantes ...... p 18 • Les mesures enfance ...... p 19 • Les visites médiatisées ...... p 22 • Les adoptions ...... p 22 • Les aides financières ...... p 23 La protection maternelle et infantile ...... p 24 • La santé de l’enfant à domicile, en centre de pmi et en bilans en école maternelle ...... p 24 • La santé des femmes ...... p 24 • La planification familiale ...... p 26 • Les modes d’accueil ...... p 26 La lutte contre les exclusions ...... p 29 • L’accès aux droits ...... p 29 • Les actions en CDPS : CMEO (pour bénéficiaires RMI) et CEMDO (pour jeunes de la mission locale) ...... p 29 • Les dispositifs ...... p 29 • Le logement ...... p 32 • Le soutien et les aides au budget ...... p 34 Promotion pour la santé ...... p 35 • Les vaccinations ...... p 35 • La lutte contre les virus du sida, des hépatites B et C et les maladies sexuellement transmissibles (syphilis, …) ...... p 35 • La lutte contre la tuberculose ...... p 35 • L’éducation pour la santé ...... p 36 • Récapitulatif des demandes accordées pour les jeunes de moins de 26 ans 2007-2009 ...... p 38

La protection des personnes majeures ...... p 39 • La mesure d’accompagnement social personnalisé (MASP) ...... p 39 • Personnes particulièrement vulnérables (PPV) ...... p 39 Les interventions financières ...... p 40 Les interventions collectives ...... p 41 Récapitulatif des spécificités de chaque site ...... p 42 Conclusion ...... p 46 Annuaire des MDS, des CDPS, des PMI et des CPEF en Essonne ...... p 47-54 Glossaire ...... p 55 Sigles utilisés dans ce document ...... p 57

Ce rapport d’activité a été réalisé avec la contribution des directions de la DGAS (DPMI, DPPE, DILEE, GIP FSL, le Pôle ressources du Service des moyens et l’Observatoire social)

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 5 La DCT devient la DDSPS

LA DIRECTION DE LA Présentation des Maisons départementales COORDINATION TERRITORIALE des solidarités (MDS) (DCT) DEVIENT 10 MDS réparties sur 21 sites, constituent l’échelon déconcentré dans le domaine social et médico-social du LA DIRECTION DU DEVELOPPEMENT Département : SOCIAL ET DE PREVENTION SANTÉ • / • Athis-Mons/Savigny sur Orge, (DDSPS) • Grigny/Viry-Châtillon, • //, • Chilly-Mazarin/Massy, La création de la Direction du Développement Social et de • Corbeil-Essonnes/Mennecy, Prévention Santé (DDSPS) est issue du rattachement de la • /Etampes, Direction à la Prévention Santé (DPS) à la Direction de la • Évry/Ris-Orangis, Coordination Territoriale (DCT). Ce rapprochement structurel • /, se justifie par la synergie nécessaire du sanitaire et du • Brétigny sur Orge/Sainte Geneviève des Bois. social. C’est l’opportunité d’actualiser les orientations stratégiques Les missions des MDS : de la Prévention santé, réalisées en parties par 6 Centres • l’accueil du public, départementaux de prévention santé (CDPS) dans un projet • la prévention et la protection de l’enfance départemental adossé aux territoires des Maisons • la protection maternelle et infantile départementales des solidarités (MDS), et de renforcer la • l’aide aux personnes en difficulté prise en charge du volet santé dans le travail social. Les travailleurs sociaux, les médecins, infirmières et les puéricultrices sont amenés à collaborer dans le cadre du Présentation des Centres départementaux service qu’ils rendent à la population. Ces différents acteurs de prévention (CDPS) se sont rapprochés pour concevoir un projet positif et pédagogique afin d’offrir des perspectives nouvelles et 5 CDPS répartis sur 6 sites : originales adaptées à la demande sociale et surtout dans un • Arpajon, objectif d’amélioration des services au public. • Corbeil-Essonnes, • Etampes, • Évry, • Juvisy-sur-Orge, • Massy.

Les missions des CDPS : • Mettre en œuvre des actions de santé publique dans le cadre d’une convention financière avec l’État ; • Développer des actions de prévention et de promotion de la santé s’adressant aux publics les plus vulnérables (vaccinations, lutte contre la tuberculose, lutte contre le sida, dépistage des cancers).

6 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Les cartes

Les sites territorialisés de la DDSPS (Direction du Développement social et de Prévention Santé) au 31 décembre 2009 :

• les Maisons Départementales des Solidarités • les Centres Départementaux de Prévention et de Santé s e t i d r e s t é n i t i r n a o i d t i l c o u S d o s r e p d e r e t t n e i o e j i d p o A C e l - a 0 r 1 é 0 n 2 é l G i r n v o a i t - c e G I r i S D e - 05 km l u 1 l l 9 e G C C - - I 3 S 0 D 0 : 2 n O o i P t a O s T i l D a B Limi te s de s MD S Les sites d’Athis-Mons é

Limi te s de s CDPS r - t N e G n I o :

et Viry-Chatillon sont situés dans les i t s p e

Si te s MD S e Si te s CDP S c c r n u o mêmes locaux à Juvisy-sur-Orge o C S

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 7 Les centres de planification et d’éducation Familiale et de Protection Maternelle au 31 Octobre 2009

8 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Les centres de protection infantile de l’Essonne au 30 avril 2009

Centres de protection infantile - PMI (61)

Camions itinérants de protection infantile (2)

YERRES

VIGNEUX SUR-SEINE

LONGJUMEAU

Document disponible auprès du service départemental de PMI du Conseil général de l’Essonne Hôtel du Département Boulevard de - 91012 Évry cedex Téléphone : 01 60 91 99 23 - 01 60 91 98 52

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 9 L’organigramme

Directrice

10 maisons Assistante départementales de direction des solidarités

Directeur adjoint Directrice adjointe Directrice prévention santé du développement social adjointe

Assistante Chargée de missions Chargé de missions de direction programmation communication et formations

Médecin Conseillère technique responsable Chef de service Assistante du chef adjointe pratiques du centre de lutte coordination des de service et des chargés professionnelles et anti-tuberculeuse moyens de missions interventions collectives

centre de lutte Conseillère anti-tuberculeuse technique adjointe coordination des sites qualifiants Assistante Assistante de gestion administrative ressources humaines 6 responsables des missions de Conseillère technique prévention santé adjointe logement - hébergement Assistante Assistante de gestion administrative des ressources financières 5 centres et logistiques départementaux Conseillère technique de prévention santé adjointe protection de la personne

5 assistants 10 travailleurs administratifs sociaux volants volants

10 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Les chiffres clés du département

Présentation du territoire Données sociales Le Revenu de Solidarité active (RSA) Données territoriales • Le nombre de bénéficiaires du RSA au 31/12/2009, • 1 820 km 2 (15 % de la superficie d’Île-de-France) sur le département de l’Essonne : RSA (socle + activité • 196 communes + majoré) = 18 033 • 1 198 276 habitants Les logements sociaux Données démographiques en Essonne (source : INSEE, recensement 2006) Depuis le 1 er mars 2007, les taux de logements sociaux sont calculés par commune à partir des données de la DDE et des Les tranches d’âge résidences principales en 1999. D’après ce mode de calcul, la moyenne départementale est de 24,4 %. • 29 % ont moins de 20 ans, Ils sont concentrés essentiellement sur le Nord Est du • 55 % ont moins de 60 ans, département. • 16 % ont 60 ans et plus 29 communes concentrent 75,2 % des logements sociaux : Fleury-Mérogis (81,4 %), Évry (59,5 %), Les Ulis (54,7 %), Composition des ménages Grigny (49,1 %), Corbeil-Essonnes (45,5 %), Vigneux sur Seine (45,3 %), Massy (43,9 %) et Athis-Mons (38,1 %). • Taille moyenne des ménages : Sur les 78 communes concernées par la loi SRU* en 2,5 personnes (Île-de-France : 2,3) Essonne, 41 ne remplissent pas l’obligation donnée par • Familles monoparentales : l’article 55 de cette même loi, de réalisation de 20 % de 14 % (1999 : 12,4 %) logements sociaux. • Familles nombreuses : 11,6 % (1999 : 11,3 %) La population active

Stabilité du taux d’étrangers : Avec une population active élevée (597 595 personnes) et un taux de chômage de 7,9 % (Ile de France = 10 %, • 8,6 % en 2006 France = 9,9 %), il faut cependant signaler que 42,5 % • 8,5 % en 1999 des Essonniens travaillaient hors de l’Essonne en 2006.

La ville du Bois @ Lionel Antoni

*L’article 55 de la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) impose aux communes de plus de 1500 ha en région parisienne et de plus de 3500 ha dans les autres régions qui font partie d’une agglomération de 50 000 ha de compter au minimum 20 % de logements sociaux.

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 11 Les chiffres clés du département

L’accueil dans les maisons L’accueil en CDPS en 2009 départementales des solidarités Consultation de dépistage anonyme et gratuit en 2009 (cdag)

• Nombre de personnes venues en consultation individuelle Accueil administratif pour information et/ou dépistage : 6 442 (source : progiciel ATMS*) • Dont nombre de personnes dépistées pour au moins un test VIH (et/ou hépatite) : 6 184 Accueil téléphonique au standard • Nombre de personnes venues en consultation pour remise de résultats : 5 639 • 404 145 appels téléphoniques sur l’ensemble des sites • Nombre d’informations (sans test) : 258 (382 075 en 2008 soit + 5,5%) • Nombre de consultations : 12 081 • moyenne journalière : 77 appels/j (73/j en 2008) • % de rendu : 91,2 % • minimum de la moyenne journalière : 36/j (40/j en 2008) • maximum de la moyenne journalière : 148/j (125/j en 2008) Vaccination • médiane : 50 % des sites ont plus de 80 appels/j • Nombre de personnes vaccinées : 1 788 Accueil physique en MDS • Nombre de doses vaccinales : 5 851 (hors permanences extérieures) Tuberculose • 180 668 personnes accueillies sur l’ensemble des sites (163 375 en 2008 soit + 9,6%) • Nombre de cas signalés dans le département : 166 • moyenne journalière : 35 accueils/j (31/j en 2008) • Nombre de cas signalés hors département : 94 • minimum de la moyenne journalière : 11/j (10/j en 2008) • Nombre de radiologies pulmonaires : 2 521 • maximum de la moyenne journalière : 68/j (71/j en 2008) • Nombre de consultations : 154 • médiane : 50 % des sites ont plus de 36 accueils/j

Accueil social et médico-social (source : progiciel ATMS)

• Nombre de dossiers au pôle accueil : 23 210 (22 004 en 2008 soit + 5,2 %) • Nombre de dossiers au pôle accompagnement : 15 361 (16 483 en 2008 soit - 6,8 %) • Ménages (foyers) ayant eu au moins un entretien sur le site : 37 445 (38 408 en 2008 soit - 2,5 %) • Nombre total d'entretiens effectués sur le site (TS polyvalence, enfance, CESF, conseiller insertion RMI, TMS) : 117 825 (115 088 en 2008 soit + 2,3 %)

* ATMS : logiciel métier utilisé par tous les agents de la MDS (Action Territoriale Médico Sociale)

12 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Les chiffres clés du département

Aide sociale à l'enfance 2008 2009 % d'évolution Les informations préoccupantes 2857 2954 + 7 % Les mesures enfance (MDS et autres partenaires) Les aides à domicile (AED) 1382 1267 - 8,3 %

Les aides éducatives en milieu ouvert(AEMO) 1681 1750 + 4,1 %

Les autres mesures enfance : enfants confiés à l’ASE (pupilles, délégation d’autorité parentale à l’ASE, tutelle, ordonnance de placement provisoire, accueil 2496 2479 - 0,7 % provisoire, contrat jeune majeur) Les aides financières ASE Le nombre de demandes 9475 14186 + 49 %

Les dépenses 3423 357 € 3786 929 € + 10,6 % Montant moyen accordé pour une aide financière ASE/site 361,3 € 267 €

Le logement 2008 2009 % d'évolution Les assignations 2971 2989 + 0,6 % Fonds Solidarité Logement (FSL) : demandes effectuées par les MDS uniquement + budget

547 658 + 20,3 % FSL accès 402 136 € 517 060 € + 28,6 %

812 987 + 21,6 % FSL maintien 2089 655 € 1911 645 € - 8,5 %

Nuitées d’hôtel 2009 : 89 502 nuitées pour 4 094 familles bénéficiaires, montant = 5 435 867 €

Le RSA 2008 2009 % d'évolution Au 31/12/2009 : 23 158 foyers allocataires dont 17 915 relevant d’un droit à l’accompagnement (données CAF)

La PMI 2008 2009 % d'évolution La protection infantile Nombre d’enfants suivis dans le cadre de la prévention précoce à 5382 5035 - 6,5 % domicile par les puéricultrices Nombre d'enfants vus en dépistage dans le cadre des bilans de 17842 15813 - 11,4 % santé à l’école maternelle La protection maternelle et la planification familiale Nombre de personnes ayant consulté en planification familiale 11 651 11 784 + 1,1 % Nombre de femmes enceintes suivies par les sages femmes 1585 1683 + 6,2 % Nombre d’entretiens effectués par les conseillères conjugales 5358 5491 + 2,5 % Nombre de jeunes de – de 20 ans ayant consulté 4008 4151 + 3,6 % Nombre de collégiens ayant bénéficié d'une information 13050 9069 - 30,5 % sur la vie affective Les assistants maternels Le nombre d'assistants maternels au 31/12 10027 10438 + 4,1 %

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 13 Les chiffres clés du département

Les jeunes de moins de 26 ans 2008 2009 % d'évolution Les demandes de FSD 92 79 (18 576 €) - 14,1 % Les demandes de FSL (accès et maintien) 121 169 + 39,7 % Les demandes Contrats jeunes majeurs (1 e demande + renouvellements) 801 871 + 8,7 % Les demandes de FADJ (nombre de jeunes aidés) 303 362 + 19,5 %

Le Fonds solidarité départemental (FSD) Bons de transport 1472 interventions Aides financières 1473 interventions

Le Fonds solidarité énergie (FSE) 2008 2009 % d'évolution Tous partenaires 5299 5723 + 8 % MDS uniquement 3427 4228 + 23,4 %

Le volume des interventions financières en 2009

Répartition des dépenses des différents dispositifs

Aide sociale à l’enfance (ASE) Secours exceptionnels, Fonds solidarité logement (FSL) accès et maintien : 2 428 790 allocations mensuelles, € nuitées Promhotel : 6 968 790 € Fonds de solidarité départementale aide financières et transport : 373 399 € Fonds d’aide auxjeunes (FDAJ) : 98 253 € RMI/RSA : 323 086 €

Fonds solidarité énergie (FSE) : 990 889 €

14 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La population reçue

MDS Arpajon/Brétigny © Florence Levillain L’accueil est une mission de service public du Pour répondre aux difficultés occasionnelles ou durables Conseil général pour tout public sans exclusion rencontrées par la population, chaque MDS apporte au et partagée par l’ensemble des équipes. Elle public un accueil immédiat et sans rendez-vous assuré par vise l’égalité de traitement des usagers. toute ou partie de l’équipe en fonction d’une organisation choisie et si nécessaire un accompagnement : L’accueil en MDS : l’accueil social • un accueil désectorisé (l’usager peut être reçu par tout travailleur social quel que soit son lieu de domicile) et (source : progiciel ATMS*) immédiat. Par ailleurs, chaque MDS organise un accueil

L’accueil en MDS

Nombre d’accueil téléphoniques enregistrés sur ATMS* Moyenne départementale = 19 245 Moyenne départementale = 8 603 Nbre de ménages accueillis physiquement et enregistrés sur ATMS (les usagers uniquement)

40000

35000

30000

25000

20000

15000

10000

5000

0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St

* ATMS : logiciel métier utilisé par tous les agents de la MDS (Action Territoriale Médico Sociale) RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 15 La population reçue

Les entretiens effectués par l’équipe socio-éducative du département

Nombre d’entretiens par les TS polyvalence, enfance Le nombre d’entretiens est en lien avec le nombre d’agents présents sur la MDS. Nombre de ménage ayant au moins un entretien

4000 14000 12028 12028 3500 12000 3055 3000 2857 8943 10000

2500 2228 2221 2204 2113 6732 8000 1901 2000 1821 1774 1678 1564 1589 6000 1419 1428 6514 5231 6057 1500 1303 6694 4321 1064 6514 5978 991 4984 4406 987 4000 1000 797 850 5427 3973 4144 3466 2000 500 4279 2822 2991 0 2275 2199 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St

téléphonique permettant, pour le public, d’avoir, en Les problématiques repérées permanence, un professionnel chargé d’écouter sa (source : progiciel ATMS) demande, de l’informer sur ces droits, de l’orienter ou de lui fixer un rendez-vous sur une permanence sociale, Les problématiques « enfance en danger » et évitant un déplacement sur le site central ; « hébergement d’urgence » ne sont pas les plus importantes en nombre, mais évoquées en terme de charge de travail. • un accompagnement social sectorisé pour les ménages Les ménages les plus précarisés cumulent, souvent, dont la situation le justifie par un travailleur social plusieurs facteurs de difficultés. gardant ainsi un ancrage sur les quartiers ou les communes en vue de poursuivre les actions La problématique « accès aux droits » a augmenté de 4,8 % partenariales, collectives ou de développement entre 2008 et 2009. Il semblerait que les partenaires social local. réorientent facilement, vers les MDS, les usagers pour une aide à la constitution des dossiers, notamment, CAF et • Nombre de dossiers au pôle accueil : CRAMIF. 23 210 (22 004 en 2008 soit + 5,2 %) • Nombre de dossiers au pôle accompagnement : 15 361 (16 483 en 2008 soit – 6,8 %) • Ménages (foyers) ayant eu au moins un entretien sur le site : 37 445 (38 408 en 2008 soit – 2,5 %) • Nombre total d'entretiens effectués sur le site (TS polyvalence, enfance, CESF, conseiller insertion RMI, TMS) : 117 825 (115 088 en 2008 soit + 2,3 %)

16 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La population reçue

Problématiques repérées lors des entretiens sociaux en nombre et en %

Enfance en danger 2002 = 4% Hébergement d’urgence Surendettement 1780 = 3% 2709 = 5%

Logement/hébergement 2975 = 6% Difficultés financières 19409 = 36% Santé 3470 = 6%

Logement 6948 = 13%

accès aux droits 14386 = 27%

Consultation de dépistage anonyme et gratuit

Nombre de personnes venues en consultation individuelle Nombre de personnes dépistées pour au moins un test VIH

Nombre de personnes venues en consultation pour remise de résultats Nombre de consultations

3000

2500

2000

1500

1000

500

0 l s y y y on ei e r is s aj rb p Év v as rp o am Ju M A C Ét

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 17 La prévention et la protection de l’enfance

La loi du 5 mars 2007 qui réforme la pro tection Les informations préoccupantes (ip) de l’enfance a rappelé la responsabilité du Président du Conseil général comme chef de file de ce domaine. Elle impose dans chaque dépar- En Essonne, depuis mai 2008, la cellule départementale de tement la création d’une cellule de recueil de signalement (CDS) centralise toutes les informations dites l’information préoccupante chargée de centra - dorénavant préoccupantes. La CDS qualifie l’information de liser l’ensemble des informations préoccu - préoccupante et organise son traitement (analyse, pantes relatives aux mineurs en danger ou qui évaluation et décision des suites à donner) en lien avec les risquent de l’être (art. L 226-3 CASF) . MDS et les inspecteurs de l’aide sociale à l’enfance. L’information préoccupante telle que posée par la loi du 5 mars 2007 remplace, en l’élargissant, la notion précédente

Les informations préoccupantes en 2008 et 2009 Le nombre d’informations préoccupantes (IP) est en augmentation depuis 2008 2009 3 ans, soit + 7 % avec 2954 IP en 2009, 2857 en 2008 et 2761 en 2007

400

350

300

250

200

150

100

50

0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St Âge des enfants concernés par les informations préoccupantes Entre 2008 et 2009, les enfants concernés par les informations préoccupantes 2008 2009 sont beaucoup plus jeunes : +5,2 % pour les 0-3 ans ; -5,5 % pour les 12-18 ans 50

41,3 % 40 35,8 % 30,7 % 30,4 % 30

20 15,8 % 15 % 15,4 % 10,6 % 10

0 [ 0-3 [ ans [ 3-6 [ ans [ 6-12 [ ans [ 12-18 [ ans

18 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La prévention et la protection de l’enfance

d’information dite « signalante » telle que définie par la loi famille et s’appuie sur la collaboration de cette dernière. du 10 juillet 1989 relative à la prévention des mauvais Elle suppose, par ailleurs, que les conditions d’existence en traitements. termes de santé, de moralité, d’éducation, d’entretien De manière plus concrète, on appelle information permettent à l’enfant de demeurer au domicile. L’AED est préoccupante toute information susceptible de laisser une mesure à visée éducative, associant une écoute, une craindre un danger ou un risque de danger par rapport à un aide, un soutien, un accompagnement et une médiation. mineur. Celle-ci tend à faire évoluer la situation familiale en évitant qu’elle ne se dégrade et en restaurant les liens.

Les mesures enfance L’AEMO est une mesure judiciaire à visée éducative d’une durée limitée, décidée par le juge des enfants, confiée Conformément à la loi de mars 2007, un partenariat s’est au Président du Conseil général, assurée par ses services ou développé dans le domaine de la prévention, majoritaire- par délégation à une association habilitée. Contractualisée ment pour des situations d’enfants en risque de danger afin avec les parents, cette mesure concerne les enfants de d’accompagner les parents et les soutenir dans leur rôle 0 à 18 ans. Elle vise à la protection d’un mineur. éducatif. Les mesures mises en œuvre par le Département Elle associe une écoute, une aide, un soutien, un interviennent sur la base d’une évaluation de la situation. accompagnement et une médiation. L’AEMO s’inscrit dans une évolution favorable de situation (maintien au Les aides éducatives à domicile (AED) domicile ou retour après un placement judiciaire) et vise et les aides éducatives en milieu ouvert là encore à prévenir une dégradation de la situation voire (AEMO) à la restaurer.

L’AED est une mesure administrative de prévention à Les chiffres sur les sites sont très disparates, ils varient durée limitée, éventuellement renouvelable et de 17 à 166 AED et de 25 à 167 AEMO en 2009. contractualisée avec les parents. Elle concerne les enfants La moyenne départementale est de 61 pour les AED de 0 à 18 ans. Elle se met en place avec l’accord de la et 83,6 pour les AEMO.

AED et AEMO en 2009

AED MDS + partenaires AEMO MDS + partenaires

180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 19 La prévention et la protection de l’enfance

Le nombre d’AED a légèrement diminué dans les MDS Les autres mesures enfance : 2 479 enfants (-16,5 %), une des raisons est le transfert de mesures des confiés à l’ASE (2 496 en 2008) MDS vers les prestataires (ex : site d’Evry : 10 mesures AED confiées au SAEMF). Les enfants confiés à l'ASE : les pupilles de l’État, les Évolution 2008-2009 (MDS et partenaires) : AED : - 8,32% ; délégations d'autorité parentale à l'ASE, les tutelles, AEMO : + 4,15% les ordonnances de placement provisoire, les accueils provisoires, et les contrats jeunes majeurs.

Les travailleurs d’intervention sociale et familiale (TISF)

Nb d’heures effectuées En 2009 : 442 familles aidées et 49 841 heures d’intervention Nb d’interventions distinctes 7895 80 7029 70

60 5302 5401 5160 4927 50 70 57

40 3779 41 38 39 30 2580 2553 2586 35 2580 1980 1623 27 1584 1650 20 1500 25 1280 27 19 19 934 307 17 10 14 15 19 400 480 10 3 5 8 9 4 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St Les enfants confiés à l’ASE en 2008 / 2009

2008 2009

350

300

250

200

150

100

50

0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St

20 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La prévention et la protection de l’enfance

Les différents lieux de placements des enfants confiés à l’ASE

en établissements

en lieux de vie et assimilés

en accueil familial

200 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St

Les différents lieux de placements • Cependant, on constate, depuis quelques années, une nette augmentation de jeunes présentant d’importants • Les jeunes sont principalement accueillis dans des troubles psychologiques voire psychiatriques. Les établissements (1452 jeunes soit 49% des accueils), au structures d’accueil ne sont pas adaptées à ce type de sein des familles d’accueil de l’aide sociale à l’enfance ou prise en charge. des placements familiaux associatifs (1223 jeunes soit 42% des accueils), et dans des lieux de vie (265 jeunes soit 9 % des accueils).

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 21 La prévention et la protection de l’enfance

Les visites médiatisées 1206

885 813 719

335 290 286 225 187 212

/ y y y n s s u e n n on ss c ro e gi a v jo is ig ill a ne e p n se iè a ss av t n tg m ra i ev rp u S ha / M e n ta O la n A co / C M o É s- Pa e r s y- rin / M / i / G a n ir a il / n / R s te M o V az e il da y li S -M / rb e ur r U / is y -M o av o Év s y h gn ly C r D Le n t ri il D tig A G Ch / é oy Br un Br

l’agrément des personnes qui souhaitent adopter Les visites médiatisées et loi n° 2005-744 du 4 juillet 2005) .

Les visites médiatisées sont un dispositif qui consiste à ne En Essonne, la procédure d’agrément en vue d’adoption est faire se rencontrer des parents et leur enfant qu'en présence organisée par le service des adoptions et de l’accès aux d'une tierce personne, suite à une décision judiciaire. origines de la Direction de la Prévention et de la Protection Elles sont destinées à favoriser et à améliorer la relation de l’Enfance. parentale. Dans ce cadre, ce service travaille en collaboration étroite avec les MDS. En effet, les évaluations sociales et 5 158 visites médiatisées en Essonne en 2009 pour éducatives, les évaluations psychologiques des demandes 925 jeunes concernés. d’agrément en vue d’adoption sont réalisées par les travailleurs sociaux Enfance, les psychologues enfance des 2009 a vu un accroissement très important du nombre de MDS et les travailleurs sociaux du service des adoptions et visites médiatisées et/ou accompagnées. de l’accès aux origines. Le magistrat demande la présence du psychologue pour des Le suivi des enfants adoptés à l’étranger est également situations à problématiques familiales très complexes. confié aux travailleurs sociaux des MDS et, dans un objectif Cette augmentation d’activité nécessite des locaux adaptés, de continuité du travail engagé avec les familles, au qui n’est pas sans poser problème dans certains sites. travailleur social qui a réalisé l’évaluation de la demande d’agrément (dans la mesure du possible).

Les adoptions 98 évaluations des demandes d’agrément effectuées par les MDS au 31/12/2009 L’adoption est une mission qui relève de l’Aide sociale à l’enfance au regard des articles L 222-5, L 225-1 et suivants du code de l’action sociale et des familles. Toute personne qui souhaite engager un projet d’adoption, national ou international, doit être titulaire d’un agrément délivré par le Président du Conseil général (cf. loi 96-604 du 05 juillet 1996, décret 98-771 du 1 er septembre 1998 relatif à

22 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La prévention et la protection de l’enfance

Les aides financières • 1 675 928 € sont versés au titre des secours exceptionnels • 2 089 655 € sont destinés aux allocations mensuelles Les aides financières de l’Aide sociale à l’enfance : secours exceptionnels et Le Département de l’Essonne finance, au titre de l’Aide allocations mensuelles sociale à l’enfance, également les nuitées d’hôtel pour familles avec enfant(s) à raison de 3 203 207 € en 2009. Les dépenses du secteur enfance et famille mises en œuvre € par les MDS en 2009 est de 3 765 583 soit une moyenne Nombre de familles aidées : 7624 en 2008 ; 8205 en 2009 départementale par site de 179 313 €, le montant moyen d’une aide financière ASE est de 267 €

Protection

Solidarité

Prévention

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 23 La protection maternelle et infantile (pmi)

La PMI a pour mission la prise en charge de la Le graphique suivant permet de faire ressortir le nombre promotion de la santé globale (au sens de important des enfants de moins d'un an suivis par rapport au l’Organisation mondiale de la santé) de la nombre de naissances de l'année n-1. jeune mère, de l’enfant de moins de 6 ans et des futurs parents. Certains territoires suivent plus de 90% des enfants de En MDS, les équipes pluridisciplinaires mettent cette tranche d'âge (Draveil, Dourdan, Évry, Grigny, en place les activités médico-sociales pré- Ris et Les Ulis). Un seul site -Marcoussis- suit tout juste un ventives, participent aux actions de prévention peu plus de la moitié des naissances de l'année (47%). des mauvais traitements et de prise en charge À noter, la situation de Grigny qui suit plus d'enfants que de des mineurs maltraités. Elles assurent l’agré- naissances déclarées (familles hébergées). ment des assistants maternels et familiaux, forment et suivent les assistants maternels. • Des consultations spécifiques en allaitement sont mises Elles contrôlent et suivent les établissements en place dans 4 centres de PMI de Courcouronnes, et services d’accueil de la petite enfance (823 Brétigny-sur-Orge, et de Bures sur Yvette. 175 mères en sur le département). ont bénéficié.

• Plusieurs ateliers massage bébé sont ouverts en centre de PMI. Ils offrent une approche différente La santé de l'enfant a domicile, d’accompagnement de la parentalité aux familles en centre de pmi et en bilans en école essonniennes. maternelle • Le 14 lieux d'accueil parent-enfant sont ouverts et offrent leurs services aux familles. La protection infantile Les bilans de santé en école maternelle • 7 006 enfants (contre 5 382 en 2008) ont été suivis par des puéricultrices dans le cadre de la prévention précoce 7 491 enfants ont été vus dans le cadre d’un bilan de santé à domicile. 27% des nouveaux nés de l’Essonne (contre complet par un médecin à l’école maternelle (contre 7 467 30% en 2008) sont vus à domicile par une puéricultrice en 2008). On constate cependant une baisse significative du (60% à Palaiseau et 8% à Mennecy). nombre d'enfants vus dans le cadre des dépistages (auditif et visuel) : 15 813 en 2009 (17 842 en 2008) soit près de • Les puéricultrices du département ont réalisé 11% en moins. 10 986 visites à domicile auprès d’enfants (contre Le graphique ci-contre démontre un taux important 11 176 en 2008, soit - 1,7%) pour un total de d'examens effectués en bilans maternels sur les territoires 7 006 enfants suivis (contre 7 229 en 2008, soit - 3,1%). suivants : Arpajon et Etampes (au-delà de 70% de la tranche d'âge) mais faible sur les territoires tels que Brunoy et • 8 123 demi-journées de consultations de Protection Infantile Mennecy (de 15% à 20% de la tranche d'âge). ont été réalisées en 2009 (8 603 en 2008 soit -5 %). Les médecins ont réalisé 65 555 consultations médicales (70 140 en 2008). 24 942 enfants de moins de 6 ans ont La santé des femmes été suivis en protection infantile (34 819 en 2008). Les activités de Protection Maternelle sont exercées en • 76% des enfants de moins d'un an de l’Essonne sont centre de PMI par les médecins et les sages-femmes et à suivis en centre de PMI dont 34% exclusivement par des domicile uniquement par les sages-femmes. puéricultrices (contre respectivement 80% et 34% en 2008). 39 181 enfants ont été reçus par les puéricultrices • 1 683 femmes ont été suivies par des sages femmes, soit ou infirmières en dehors des consultations médicales. 9% des femmes enceintes (1 585 en 2008 soit une augmentation de 6%). Ce taux varie de 3% à Draveil, • Le travail des puéricultrices évolue et s'oriente de plus en 5% à Mennecy et 6% à Chilly (territoires non couverts) plus vers l'accueil en centre de PMI plutôt qu'à domicile. à 13% à Corbeil, 15% à Palaiseau et 17% à Au total, les puéricultrices ont suivi 7 006 enfants à Ste Geneviève. L'objectif est de maintenir un taux élevé domicile et 5 035 en centre de PMI.

24 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La protection maternelle et infantile (pmi)

Nombre d’enfants de moins d’un an suivis en Protection Infantile

nombre de naissances 2008 nombre total d’enfants de moins d’un an suivis en centre nombre d’enfants suivis en centre exclusivement par les puéricultrices nombre d’enfants suivis à domicile par les puéricultrices

1600

1400

1200

1000

800

600

400

200 0 n is s e e y il n n y il y n s y is y n is u y is jo s n rg rg o e ro ri ss e ec a e vr g n lo l a n o a us o O O un av e za a rb n rd p É n rig til U se tig b rp o -M r- r- Br r tg a M o n ou am ra G a es ai ré s A rc is su su D n M C e D t -O h L al B de a th - - o y- M É is -C P e M A sy ny M ill R ry v vi ig h Vi iè u v C ev J Sa n Ge e St

Bilans de santé en écoles maternelles et dépistages

% des enfants vus par le médecin

nombre d’enfants ayant suivis un dépistage

1400 81% 77% 1200 68% 64% 57% 1000 54% 54% 47% 800 45% 44% 51% 35% 600 28% 39% 38% 400 30% 32% 22% 22% 22% 200 14% 0 6% n is s e e y il n n y il y n s y is y n is u y is jo s n rg rg o e ro ri ss e ec a e vr g n lo l a n o a us o O O un av e za a rb n rd p É n rig til U se tig b rp o -M r- r- Br r tg a M o n ou am ra G a es ai ré s A rc is su su D n M C e D t -O h L al B de a th - - o y- M É is -C P e M A sy ny M ill R ry v vi ig h Vi iè u v C ev J Sa n Ge e St

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 25 La protection maternelle et infantile (pmi)

% de femmes enceintes suivies en Protection Maternelle (sur la base des naissances 2007)

% de femmes enceintes suivies en PM

Nombre de naissances 2008

1600 17% 1400 15% 1200 13%

1000 11% 11% 11% 10% 10% 9% 12% 800 9% 7% 7% 7% 600 7% 7% 400 6% 5% 5% 200 4% 3% 0 n is s e e y il n n y il y n s y is y n is u y is jo s n rg rg o e ro ri ss e ec a e vr g n lo l a n o a us o O O un av e za a rb n rd p É n rig til U se tig b rp o -M r- r- Br r tg a M o n ou am ra G a es ai ré s A rc is su su D n M C e D t -O h L al B de a th - - o y- M É is -C P e M A sy ny M ill R ry v vi ig h Vi iè u v C ev J Sa n Ge e St

de suivi dans les MDS où le taux de précarité et de très • À noter qu'il n'existe pas de centre de planification sur le jeunes femmes est le plus élevé. site de Marcoussis. • 2 400 femmes enceintes ont été suivies en centres de • Les conseillères conjugales ont effectué 5 491 entretiens PMI en 2009 (2 249 en 2008), 14,7% d'entre elles ne (5 358 en 2008). bénéficient pas de couverture par la Sécurité sociale • 186 de ces entretiens sont liés à la violence, avec des (15,4% en 2008). chiffres élevés sur Grigny (50) et Les Ulis (60). • 6 513 examens ont été effectués par des médecins et des • 14 000 collégiens ont bénéficié d’une information sur la vie sages femmes (6 128 en 2008 soit une augmentation de affective par le personnel des centres de planification et 6%). d'éducation familiale au sein de leur collège, avec ou non • Inscrits dans la loi 2007-293 du 5 mars 2007 réformant la l’intervention de l'Info Bus, ou en centre de planification. protection de l'enfance, les sages-femmes ont mis en place dans les centres, les entretiens précoces avec les femmes enceintes dits "entretiens du 4 ème mois" : 1 354 entretiens ont eu lieu en 2009 (798 en 2008). Les modes d'accueil

Le taux d’activité des femmes en Essonne est de 85,8% soit La planification familiale 4 points supérieur à la France métropolitaine. Les agréments et suivis des assistants maternels • 11 784 personnes (11 651 en 2008) ont consulté en planification familiale dont 4 151 ont moins de 20 ans (contre 4 008 en 2008 soit une augmentation de 3,4%), Les assistants maternels ont un agrément délivré par le ce qui représente 35% des consultants (contre 34% en Président du Conseil général, pour garder des enfants à leur 2008) ; le taux atteint les 59% sur Mennecy. domicile. Ils bénéficient d’une formation de 120 heures dont • Cette année, un accent tout particulier est mis sur les 60 heures avant le premier accueil. consultants mineurs : ils représentent, en moyenne, 21% Le département compte en 2009, 9 738 assistants du nombre total des consultants en planification, avec maternels agréés (9 850 en 2008 soit une baisse d'à une pointe à 37% sur le site de Brétigny. peine 1%).

26 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La protection maternelle et infantile (pmi)

% des consultants mineurs par rapport au total des consultants en planification

% des consultants mineurs

Nombre de consultants en planification

1600 37% 1400 35%

1200

1000 27% 27% 24% 29% 23% 800 22% 21% 21% 21% 25% 600 19% 21% 16% 20% 400 19% 18% 19% 200 13% 0 n is s e e y il n n y il y n s y is y n is u y is jo s n rg rg o e ro ri ss e ec a e vr g n lo l a n o a us o O O un av e za a rb n rd p É n rig til U se tig b rp o -M r- r- Br r tg a M o n ou am ra G a es ai ré s A rc is su su D n M C e D t -O h L al B de a th - - o y- M É is -C P e M A sy ny M ill R ry v vi ig h Vi iè u v C ev J Sa n Ge e St

Nombre d’assistants maternels

Nombre d’assistants maternels au 31/12/2008 Nombre d’assistants maternels au 31/12/2009

900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 n is s e e y il n n y il y n s y is y n is u y is jo s n rg rg o e ro ri ss e ec a e vr g n lo l a n o a us o O O un av e za a rb n rd p É n rig til U se tig b rp o -M r- r- Br r tg a M o n ou am ra G a es ai ré s A rc is su su D n M C e D t -O h L al B de a th - - o y- M É is -C P e M A sy ny M ill R ry v vi ig h Vi iè u v C ev J Sa n Ge e St

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 27 La protection maternelle et infantile (pmi)

905 nouveaux agréments ont été délivrés durant l’année de projets parentaux, associatifs et publics et développer 2009 (contre 786 en 2008). l’offre d’accueil essonnienne. À ce titre, 129 places Le nombre d'assistants maternels varie de 378 à d’accueil régulier supplémentaires ont été créées. Ste Geneviève à 765 sur Mennecy. Les aides en investissement instruites par le service et Les assistants familiaux votées en commission permanente pour les projets portés par des collectivités, se sont élevées à 2 534 000 €. Les assistants familiaux ont un agrément délivré par le 96 communes sur les 196 du département proposent Président du Conseil général, et accueillent des enfants un mode d’accueil. Les subventions en fonctionnement confiés par l’Aide Sociale à l’Enfance. engagées sont d’environ 9 millions d’euros.

Le département compte en 2009, 603 assistants familiaux Sur les 265 établissements Petite Enfance, les médecins agréés dans le département (555 en 2008 soit une responsables des missions PMI (RMPMI) et les augmentation de 1%). puéricultrices cadre de territoire (PCT) ont réalisé plus de 32 nouveaux agréments ont été délivrés durant l’année 2009. 100 visites de suivi et contrôle. Le nombre d'assistants familiaux varie de 4 à Palaiseau à Plus de 100 visites d’accueil de loisirs et d’accueils plus de 80 sur les territoires de Mennecy, Etampes, Draveil. périscolaires ont été effectuées par les RMPMI et les médecins de secteurs. Les établissements et services d'accueil du jeune enfant

En 2009, l’assemblée départementale a voté de nouvelles orientations en matière d’aides aux collectivités et aux associations à but non lucratif afin de soutenir les porteurs

28 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La lutte contre les exclusions

L’accès aux droits Cette réforme d'ampleur s'est donnée pour objectif : - De simplifier les dispositifs existants par la fusion du RMI et de l’API Le Conseil général concourt à répondre aux besoins de - D'inciter à la reprise d’emploi pour les bénéficiaires chacun en matière d’accès aux droits : de minima sociaux - informer sur les droits sociaux fondamentaux des individus - De réduire la pauvreté en France notamment pour les (logement, santé, éducation, formation…), personnes en activité professionnelle mais disposant - orienter vers les structures les mieux appropriées, de faibles revenus du travail - évaluer et accompagner en cas de nécessité. Le dispositif RSA distingue deux catégories de bénéficiaires : En 2009, 14 386 foyers (selon la source ATMS) ont rencontré 1/ Les personnes sans ressource, ou travaillant à des travailleurs sociaux pour la problématique dont la temps très partiel : Le montant de l'allocation, dite demande principale était l’accès aux droits. "RSA forfaitaire ou Rsa socle" est financé par le Département pour les personnes sans ressources. Cette allocation se substitue au revenu minimum d'insertion Les actions en CDPS (RMI) et à l'allocation parent isolé (API). En cas de reprise d'activité à temps très partiel, le Rsa La consultation médicale d’évaluation et d’orientation forfaitaire est complété par un Rsa activité financé par l'État. (CMEO) pour les adultes « en difficulté » (RSA) • repérer les problèmes de santé, évaluer leur incidence Le Département a désormais la responsabilité d'organiser sur la précarité et les ruptures sociales ; l'accompagnement de l'ensemble de ce public et notamment • (re)mobiliser sur la santé, favoriser l’accès aux soins ; des ex-allocataires de l'API qui jusqu'alors ne bénéficiaient • soutien technique aux services instructeurs ; pas d'un droit à l'accompagnement. • étude de situation, réunion de nouveaux bénéficiaires, réunion d’anciens consultants, échanges de pratiques. 2/ Les foyers ayant des revenus allant de 500 euros • nombre de personnes reçues : 52 sur 81 personnes jusqu'à 1,04 SMIC : le montant de leur allocation, dite adressées. "RSA activité" est pris en charge par l'État. Ils n'ont pas de droit ou d'obligation en matière d'accompagnement. La consultation d’évaluation médicale de diagnostic et d’orientation (CEMDO) pour les jeunes des Missions Le nombre de bénéficiaires du RSA au 31/12/2009, sur le locales et des jeunes majeurs suivis en MDS Département de l'Essonne est de 23 158 foyers allocataires • évaluer l’adéquation entre l’état de santé et le projet dont 17 915 relevant d'un droit à l'accompagnement professionnel ou la formation ; (données CAF). • valoriser l’entretien et le développement du capital santé ; • faciliter le recours et l’accès aux soins ; La mise en œuvre de la réforme en Essonne • soutien technique à la construction des parcours, étude de situation, échanges de pratiques, évaluation. L'objectif premier du Département a été d'assurer pour • nombre de personnes reçues : 16 sur 27 personnes le 1 er juin 2009 la continuité des droits des allocataires RMI adressées. et API basculant dans le dispositif RSA et d'éviter toute rupture d'accès aux droits pour les nouveaux entrants. Les dispositifs Les MDS et les Réseaux locaux d'appui ont pleinement été mobilisés sur ce chantier puisqu'ils interviennent à toutes les phases du processus : information des potentiels LE RMI/RSA demandeurs, instruction des droits, orientation et mise en œuvre des accompagnements contractualisés. La réforme du Revenu de solidarité active La nouvelle organisation proposée au sein des MDS L'année 2009 a été marquée par la mise en œuvre de la privilégie la réactivité des prises en charge et la continuité réforme du Revenu de Solidarité Active (RSA). La loi du des différentes étapes de parcours : axe majeur de ce er 1 décembre 2008 généralisant le RSA et réformant les processus, le 1 er rendez-vous d'accompagnement est er politiques d'insertion est entrée en vigueur au 1 juin. systématiquement pris lors du premier entretien

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 29 La lutte contre les exclusions

Le nombre d’allocataires RSA socle + socle et activité au 31/12/09

2200 2104 1980 1760 1745 1540 1409 1320 1100 1081 1111 998 966 914 888 880 761 751 674 722 726 660 614 539 541 507 435 440 350 220 197 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St

d'instruction / orientation. L'objectif est d'assurer ce premier + 5 211 décisions d'orientation "social" soit 56 % rendez-vous d'accompagnement dans les 4 semaines + 4 037 décisions d'orientation "emploi", soit 44 % suivant cet entretien. Sachant que le public des MDS est un public plutôt familial, Les orientations vers un accompagnement la tendance à proposer des accompagnements sociaux est social ou professionnel plus prégnante au sein du service social départemental (61 % d'orientations sociales). Le dispositif RSA distingue les accompagnements sociaux et socio-professionnels des accompagnements emploi. L'accompagnement contractualisé Après le premier entretien d'instruction / orientation, une proposition d'accompagnement social ou emploi est faite à Les données fin 2009 sur la contractualisation n'ont pu être l'allocataire. stabilisées avec le changement des systèmes d'information En Essonne, Les MDS (travailleurs sociaux et conseillers liés à la réforme du RSA. d'insertion) assurent une partie de l'accompagnement social et socio professionnel des allocataires du RSA en lien avec Dans le cadre de la réforme, un nouveau contrat les 30 CCAS partenaires du Département (accompagnement d'accompagnement personnalisé est désormais proposé aux social des personnes isolées), la CAF (accompagnement allocataires du RSA. Ce contrat vise à mieux intégrer la social des foyers monoparentaux de moins de trois ans) et notion de parcours en donnant des repères temporels et un Pôle emploi (accompagnement professionnel) qui ont contenu précis et concret aux actions à mener. Il insiste sur également cette responsabilité. la valorisation des atouts des personnes. Il favorise un Un peu moins de 9 250 actes d'orientations ont été posés de meilleur tuilage entre les différentes étapes de parcours. juin 2009 à mars 2010 traitées majoritairement par les MDS (61 %, soit plus de 5 600 décisions) puis les CCAS Le fonds solidarite départemental (FSD) (37 %) et la CAF (2%). Le Fonds de Solidarité Départemental (FSD), destiné aux Ces orientations concernent : personnes isolées sans enfant à charge, se décline en trois + pour 49 % des nouveaux entrants RSA types d’aide : + pour 42% des ex allocataires RMI • les aides financières accordées aux personnes isolées ne + pour 10 % des situations non identifiées relevant d’aucune autre forme d’aide financière. Elles (nouveau entrant ou ex RMI) sont attribuées à la suite d’une évaluation financière Les orientations se répartissent de la manière suivante :

30 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La lutte contre les exclusions

Le fonds de solidarité départemental par thématique

Nombre de bénéficiares Nombre d’interventions 600 564 540 538 480 420

360 327 339 300 240 167 173 180 180 165 149 154 120 60 11 11 16 16 23 24 18 18 0 Dette Divers EDF eau En attente Formation Impots taxe Loyer Mobilier Titre de location télécom autre habitation hébergement habitat séjour dispositif Le fonds de solidarité départemental

Nombre d’interventions Nombre de bénéficiaires 126 126 124 125

104 100 129 132 130 92 84 81 80 75 68 108 69 61 96 60 88 83 53 49 80 50 66 69 42 69 45 64 35 38 30 53 29 53 25 47 45 25 36 38 32 29 26 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St établie par un travailleur social ou médico-social dans le Le fonds solidarité énergie ( FSE ) cadre du dispositif de lutte contre les exclusions (voir histogrammes ci-dessus) Le FSE vise à apporter une aide d’urgence aux personnes • les nuitées d’hôtel accordées principalement aux en situation de précarité se trouvant dans l’impossibilité personnes isolées en rupture d’hébergement, parfois en d’assumer leurs obligations relatives au paiement des complément d’autres aides, fournitures d’énergie (EDF, GDF, chauffage, eau, téléphone) • les aides au transport, sur le réseau ferré régional ou Une augmentation des demandes de ce dispositif en 2009 : national. 5 729 contre 5 299 en 2008. Les aides financières étant allouées aux familles à revenus très modestes, on peut dire que la situation financière des familles est de plus en plus précaire et ne permet pas aux dépenses d’énergie.

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 31 La lutte contre les exclusions

Nombre de demandes FSE en 2009

800

700 667 600 533 500 435 400 338 348 304 323 300 272 281 232 228 218 213 196 210 200 195 172 144 146 165 103 100 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St Le logement d’impayés de loyers locatifs permettant d’agir au plus vite pour venir en aide aux familles en difficulté.

Les expulsions Le fonds de solidarité pour le logement (FSL)

On constate une augmentation du nombre de concours Il s’agit d’un dispositif d’action sociale et d’insertion des aux forces publiques depuis quelques années et notamment populations concourant à la mise en œuvre du droit au sur le site d’Évry, communes d’Évry et Courcouronnes. logement pour tous. Environ la moitié des ménages convoqués se présentent Le FSL de l’Essonne apporte une aide à toute personne ou aux rendez-vous proposés par les travailleurs sociaux. famille demeurant en Essonne éprouvant des difficultés De plus en plus de sites participent à des commissions particulières en raison notamment de l’inadaptation de ses

Nombre d’assignations et de concours à la force publique en 2009

Assignations Concours à la force publique 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St

32 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La lutte contre les exclusions

Demandes effectuées par les MDS uniquement

Moyenne départementale sur 21 sites : FSL Accès = 31 ; FSL Maintien = 47 FSL accès 2009 : 658 demandes (2008 : 547) FSL Accès FSL maintien 2009 : 987 demandes (2008 : 812) FSL Maintien FSL A = % d’évolution 2008/2009 : + 20 % FSL M = % d’évolution 2008/2009 : + 21,5 % 120 115 108 99 101 96 91 86 84 73 72 65 60 60 55 48 48 47 45 39 43 39 37 39 37 36 36 34 33 34 32 29 28 26 24 23 25 23 24 20 20 22 17 16 19 15 19 12 12 9 7 3 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St ressources ou de ses conditions d’existence. Le territoire Nord-Essonne est confronté, de par sa Le FSL de l’Essonne accorde dans des conditions précises géographie, à un afflux de demandes d’hébergement hors des aides financières ou d’accompagnement social frontières territoriales. spécifique à des personnes entrant dans un logement locatif Le dispositif « nuitées d’hôtel » du Conseil général se (locataires, sous locataires ou résidents de foyer) et se substitue de plus en plus au 115 (État) qui se désengage trouvant dans l’impossibilité d’assumer leurs obligations en ne prenant plus en charge les femmes enceintes, les relatives au paiement du loyer et des charges. familles avec enfants de moins de 3 ans et les jeunes de moins de 21 ans. Le fonds de solidarité pour le logement intervient de la manière suivante : Les accords collectifs • il accorde des aides financières sous forme de prêt sans intérêt et/ou de subvention pour accéder à un logement Un travailleur social établi un diagnostic social qui met en ou pour s’y maintenir, évidence l’aptitude du ménage à occuper le logement, de • il se porte caution au paiement des loyers pour l’accès à façon autonome. un logement, 52 bailleurs sont signataires. • il prescrit et finance des mesures d’accompagnement L’engagement des partenaires doit permettre l’attribution social lié au logement, effective de logements sociaux aux ménages confrontés à • il attribue des subventions aux associations assurant de des difficultés financières, d’insertion sociale et la gestion locative d’insertion. économique, dans le respect de la mixité sociale des villes et des quartiers. Il s’inscrit dans le cadre du Plan Les hébergements Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD). Sur les 1197 familles confrontées à un problème d’hébergement identifié (source ATMS) : • 12,4 % ont trouvé une solution grâce au 115, 357 accords collectifs ont été réalisés durant • 19 % ont été hébergé à l’hôtel par la MDS, l’année 2009 en MDS. • 2,26 % sont allées en CHRS.

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 33 La lutte contre les exclusions

Le droit au logement opposable (DALO) Leur intervention consiste à mettre en place un accompagnement social, à rendre autonomes les personnes Dans le cadre des recours DALO, les travailleurs sociaux des ou familles rencontrant des difficultés d'ordre social ou MDS peuvent être amenés dans le cadre de financier, les personnes âgées, les handicapés, les l'accompagnement des familles, à les aider à constituer leur bénéficiaires du RSA, les migrants, par exemple. dossier, voire à joindre des éléments d'évaluation si Ils peuvent mettre en place des projets afin de proposer des nécessaire, notamment pour les familles logées à l'hôtel services qui contribueront au développement des territoires. avec financement au titre de l'Aide sociale à l’enfance. Par ailleurs, les travailleurs sociaux des MDS peuvent Sur l’année 2009, les 20 CESF ont effectué : également être sollicités pour les familles qu’ils • 14 480 entretiens auprès de 1 409 familles (dont la moitié connaissent, par le secrétariat de la commission de environ sont des nouveaux dossiers) médiation, afin d’apporter des éléments d'évaluation pour la • Pour des motifs d’endettement et de surendettement en prise de décision. priorité, de dette locative et autres conseils. • Les principales actions entreprises sont des bilans budgétaires, des actions éducatives budgétaires et l’aide Le soutien et les aides au budget à la constitution de dossiers de surendettement. Les CESF sont amenées, de plus en plus, à faire des Les conseillers en économie sociale accompagnements d’usagers au tribunal dans le cadre de et familiale (CESF) dossier de surendettement.

Ils sont travailleurs sociaux. Leurs aptitudes particulières résident dans l'accent mis sur la gestion de la vie quotidienne, le rétablissement des droits et prestations aux personnes, ainsi que sur leurs capacités à mener des activités collectives.

MDS Montgeron @ Lionel Antoni

34 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Promotion pour la santé

Vaccination

2400 2308 2160 Nbr de personnes vaccinées 1920 Nbr de doses vaccinales 1680 1440 1200 1102 960 773 741 720 613 664 480 314 344 244 228 240 133 175 0 Arpajon Corbeil Étampes Évry Juvisy Massy

Les vaccinations transmissibles (CIDDIST) par agrément préfectoral, et proposent jusqu’à 10 heures de consultation de dépistage hebdomadaire sur site. Les CDPS sont habilités « centres de vaccinations » • Deux actions de dépistage particulières sont menées et proposent des séances ouvertes à tout public et des chaque année : Action gare et Journée départementale de vaccinations au cours des consultations (consultation dépistage autour du 1 er décembre (journée mondiale de médicale d’évaluation et d’orientation, consultation lutte contre le Sida). d’évaluation médicale de diagnostic et d’orientation). • Par ailleurs des actions d’information et de prévention Un entretien individuel avec le médecin du CDPS permet hors murs sont effectuées par les équipes des CDPS. de délivrer une information, d’éliminer les contre-indications • Nombre de personnes venues en consultation individuelle éventuelles, et de prescrire, de fournir et d’injecter les pour information et dépistage : 6 442 vaccins nécessaires du calendrier vaccinal en vigueur. Ainsi, • Nombre d’entretiens individuels : 12 081 (taux de rendu 5 851 doses vaccinales ont été délivrées à des résultats : 91,2 %) 1788 personnes.

Les équipes des CDPS mènent en parallèle de l'acte technique des informations collectives ou individuelles en La lutte contre la tuberculose direction des jeunes sur l'intérêt de la vaccination, les vaccins du voyageur et le calendrier vaccinal et son Les services du Conseil général sont chargés de la évolution. prévention et du dépistage de la tuberculose. Ce sont les équipes des CDPS qui mettent en œuvre les mesures d'investigations, de suivi et de prévention autour La lutte contre les virus du sida, d'un cas de tuberculose. Elles sont soutenues dans cette démarche par des pneumologues hospitaliers qui assurent des hépatites b et c, et les infections au sein des CDPS des consultations, la prescription éventuelle et le suivi des traitements. sexuellement transmissibles Ces mesures concernent la plupart du temps des (syphilis….) collectivités (foyers de migrants, établissements scolaires, sociétés privées, maisons de retraite…) et nécessitent une Cette mission est déclinée sous plusieurs formes : information du public ainsi que, parfois, le déplacement sur site d'un camion de radiologie (notamment en foyer de • Les CDPS sont habilités consultation de dépistage migrants). Par ailleurs, un suivi à 3, 12 et 18 mois est anonyme et gratuit (CDAG) et centre d’information, de nécessaire et demande un travail de préparation, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement convocations et de courrier de rappel important.

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 35 Promotion pour la santé

Tuberculose (nombre de cas)

45 43 Nbr de cas signalés 40 dans le département 37 36 Nbr de cas signalés 30 hors département 27

20 20 18 17 14 15 9 9 8 7

0 Arpajon Corbeil Étampes Évry Juvisy Massy

Tuberculose (radiologie / consultations)

1000 956

Nbr de radiologies pulmonaires 800 Nbr de consultations

600 557 462 401 400 382 387 338 230 200 127 87 104 32 0 Arpajon Corbeil Étampes Évry Juvisy Massy

Toute tuberculose maladie* ou infection latente* chez un enfant de moins de 15 ans fait l’objet d’une déclaration obligatoire (DO) auprès de la DDASS. Le signalement immédiat de tuberculose (SIT) permet de prendre contact rapidement avec le cas index et son entourage et de débuter plus précocement le dépistage. Le projet de développement d’un service spécialisé CLAT dans l’Essonne est prévu en début d’année 2010.

L’éducation pour la santé

Cette politique de promotion de la santé, destinée à tout public, a pour cible privilégiée les adolescents et les jeunes adultes. Ces actions portent principalement sur la sexualité et les vaccinations. Elles peuvent se dérouler : Collège de Villebon © Florence Levillain • en établissements scolaires, • au CDPS, *Définitions • dans les foyers d’hébergement, de migrants et CADA, Tuberculose maladie : la maladie est déclarée, il existe des signes physiques. • et suivant les sollicitations. Infection latente : le bacille est présent dans l’organisme, mais ne donne pas de signe clinique et nécessite la mise sous traitement

36 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La jeunesse

Les contrats jeunes majeurs Les actions éducatives pour la santé

Les contrats jeunes majeurs s’adressent aux jeunes de Destinées à tout public, les actions éducatives pour la santé 18-21 ans. Ils font l’objet d’un accompagnement éducatif sont menées également en direction des jeunes et des individualisé assuré par les travailleurs sociaux enfance adultes en situation de vulnérabilité. Ces actions portent des MDS afin d’acquérir une autonomie et un soutien pour principalement sur la sexualité et les vaccinations. Elles l’élaboration de leur projet d’insertion sociale et/ou peuvent se dérouler en CDPS ou hors murs, sur projet ou à professionnelle. Ils peuvent bénéficier d’une allocation la demande. jeune majeur si cela s’avère nécessaire pour réaliser leur projet. 517 jeunes ont été concernés au 31/12/2009 par L’Info bus cette activité (871 contrats jeunes majeurs délivrés sur l’année 2009 : 295 premiers contrats + 576 renouvellements Cette action, pilotée par la DPMI en collaboration avec et 378 allocations jeunes majeurs ont été versées). l’Education nationale, le Mouvement français du planning Généralement, un accompagnement conjoint avec la familial et la Direction adjointe de la prévention santé, Mission locale est proposé. s’adresse aux classes de 4ème des collèges. Deux intervenants animent un espace de parole autour de la vie affective et la sexualité. Le bus reste au collège une Les aides financières : FSL, FSD semaine. Les personnels des CDPS participent à ce dispositif en fonction des besoins recensés par la DPMI et et fonds d’aide aux jeunes ( FADJ ) de leur disponibilité. Nombre d’interventions (1 ou 2 séances) assurées par le Le Fonds départemental d’aide aux jeunes (FDAJ) est une CDPS : aide attribuée aux jeunes de 18 à 25 ans révolus, destinée à 21 soit 10 % des interventions. favoriser leur insertion sociale et professionnelle et, le cas Nombre d’élèves vus en séance par le CDPS : 440 soit 17 % échéant, leur apporter des secours temporaires de nature à des élèves vus. faire face à des besoins urgents. En 2009, la demande d’intervention est plus importante en Sur les 3 700 aides accordées dans le cadre du FDAJ, 700 zone rurale. A noter, une couverture insuffisante des ont été faites par les MDS dont 119 attribuées directement collèges de l’Essonne, l’objectif étant de passer au moins sur sites. une fois dans chaque territoire.

Les contrats jeunes majeurs (1 er contrat et renouvellement)

Nbr d’individus bénéficiaires

Nbr de 1 er contrat et de renouvellements 120 113

96 93

62 67 60 72 65 56 53 50 44 50 42 48 36 33 35 35 31 31 33 30 34 24 23 26 26 24 18 21 23 22 19 20 17 19 13 9 4 12 11 12 11 0 1 4 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 37 La jeunesse

Les aides financières pour les jeunes de - de 26 ans

FSL

FSD

FADJ 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 n is s y y n in sy il cy y il n n s ry is is u y is jo ss on gn gn llo ar s be e no ve ro da pe v g Ul ea gn o pa u vi ri ti z a r n ru ra e r m É an s is ti b r o -M a G a a M Co en B D tg ou a r e la ré es A rc is S Ch -M on D Ét -O L a B d a th y- ly M is P e M A ir il M R èv V Ch vi ne Ge e St Sexualité en 3 ème jeunes des collèges et lycées (forum) puis les migrants (foyer, CADA), les jeunes en insertion et les personnes Ces interventions privilégient les collégiens qui ne atteintes d’un handicap. bénéficient d’aucune information par d’autres structures ou organismes ou sont mises en place à la demande de l’établissement. Sous forme de groupe de parole, ces Récapitulatif des demandes accordées séances d’une heure et demie permettent d’aborder les thématiques autour de la sexualité et de délivrer des pour les jeunes de moins de 26 ans messages de prévention et d’identifier les lieux ressources. La majorité des interventions ont été réalisées sur les 2007-2009

Collèges vus Elèves vus Les demandes de FSL ont largement augmenté notamment les FSL 2007 23 2005 accès (+84,8 % en 3 ans) alors que les demandes FSD ont diminué 2008 25 2480 de 41,2 %. Les contrats jeunes majeurs ont légèrement augmenté (+ 14 % pour les 1 res demandes et + 5,7 % pour les renouvelle- 2009 18 1792 ments) mais les allocations jeunes majeurs ont diminué (- 9,6 %). territoires d’Etampes, d’Arpajon et de Corbeil-Essonnes. Le manque de moyens humains, la priorité d’autres missions Contrats Contrats Allo- FSL JM JM cations FSL accès FSD (CDAG, vaccinations, tuberculose) pour les territoires de maintien (1 ère (renou- Jeunes Juvisy, Évry et Massy, la mobilisation pour la campagne demande) vell) majeurs nationale de vaccination grippe H1N1 explique la diminution du nombre d’élèves touchés par ces interventions en 2009. 2007 46 28 258 545 417 136 Autres actions d’éducation pour la santé 2008 84 40 278 533 362 92 Ce sont principalement des interventions autour de la sexualité et des infections sexuellement transmissibles 2009 85 40 295 576 378 80 et/ou autour des vaccinations. Elles touchent en majorité les

38 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS La protection des personnes majeures

La mesure d’accompagnement social l’unanimité lors de la séance de l’Assemblée départementale du 19 octobre 2009 et est effective depuis personnalisé ( MASP ) le 4 novembre 2009. Cette délégation ne remet pas en cause la compétence du Adoptée le 5 mars 2007, la MASP, une des mesure prévue Conseil général en la matière, le Département restant par la loi portant réforme de la protection juridique des décideur et signataire du contrat avec le bénéficiaire. majeurs, est entrée en vigueur le 1 er janvier 2009. Le législateur a substitué à la tutelle aux prestations sociales adultes un nouveau dispositif. Il s'ouvre tout Personnes particulièrement d'abord par la mise en place d'un accompagnement social personnalisé (MASP), mesure conventionnelle mise à la vulnérables ( PPV ) charge du Département. Dans le cadre de sa mission d’aide à toute personne en La mesure d’accompagnement social personnalisé mobilise difficulté sociale, le Conseil général estime nécessaire de deux types d’actions : tout tenter pour faire cesser toute situation de maltraitance • une aide à la gestion budgétaire ; dont il a connaissance. • un accompagnement social individualisé. Cependant le nombre reste stable sur les dernières années. Le recours à un médecin conventionné est obligatoire et le La MASP est confiée au Département, qui peut, toutefois, coût de l’expertise est à la charge de la personne. déléguer sa mise en œuvre. Le choix du Conseil général a On constate une collaboration significative avec les centres été de déléguer par convention cette mesure à une locaux d’information et de coordination (CLIC). association. En 2009, les MDS ont évalué 19 situations de PPV, La convention de délégation à l’Union départementale des 15 signalements ont été transmis au juge. associations familiales de l’Essonne a été adoptée à

MDS Corbeil @ Lionel Antoni

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 39 Les interventions financières

 Les aides financières de l’Aide sociale à • 67 928,55 €pour l’hébergement, l’enfance : secours exceptionnels et allocations • 1 589,6 €pour le transport, mensuelles • 25 567,16 €pour la vie quotidienne, Le montant des aides financières versées au titre de l’ASE • 1 744,35 €pour autres motifs. en 2009 est de 6 968 790 € • 1 675 928 €sont versés au titre Les sommes versées sont très disparates et vont de 280 € des secours exceptionnels soit 24 % (Étampes) à 9 080 €(Savigny) en fonction des demandes. • 2 089 655 €sont destinés aux allocations À Savigny, 46 jeunes ont bénéficié d’une aide financière mensuelles soit 30 % pour un hébergement soit 85 % des sommes versées. • 3 203 207 €sont destinés aux nuitées (PROMHOTEL) soit 46 %  Le Fonds solidarité départemental

Le Fonds solidarité logement Aides % d’évolution % d’évolution % d’évolution  Année Transports TOTAL 2 428 705 €représentent le budget total du FSL en 2009 financières 2008/2009 2008/2009 2008/2009 (MDS et autres partenaires) : • 517 060 €pour le FSL accès soit 21,3 % du budget FSL, • 1 911 645 €pour le FSL maintien soit 78,7 %. 2008 423 950 € 12 014 € 435 964 €

FSL % d’évolution FSL % d’évolution % d’évolution - 13,1 % - 58 % - 14,4% Année TOTAL ACCÈS 2008/2009 MAINTIEN 2008/2009 2008/2009

2009 368 354 € 5045 € 373 399 €

2008 402 136 € 2089 655 € 2491 791 € Le budget total des aides financières versées au titre du + 28,6 % - 8,5 % -2,5% FSD est de 373 399 €en 2009 (435 964 €en 2008 soit une 2009 517 060 € 1911 645 € 2428 705 € baisse de - 14,4 %) Il se décompose comme suit : • 368 354 €pour les aides financières (423 950 €en 2008), • 5 045 €pour le transport (12 014 €en 2008).

 Le RMI/RSA Le budget total des aides financières au titre du RMI est de 323 086 €en 2009 (249 311 €en 2008 soit + 30 %) RMI / RSA 323086 € FSE FDAJ 3 % 990889 € 98253 € 9 %  Le Fonds solidarité énergie 1 % % d’évolution Année Montant FSD 2008/2009 ASE 373399 € 6968790 € 2008 790 171 € 3 % 62 % 25,8 % 2009 993 689 €

FSL 2428705 € 22 %  Le Fonds départemental d’aide aux jeunes Le budget du FADJ attribué par les MDS en 2009 est d’un montant total de 102 536 € • 5 706,5 €pour la formation,

40 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS LLeessaicnttievrivtéesntmioennséceoslelencMtivDeSs

Les interventions collectives de la DGAS sont recensées Quelques exemples en 2009 : dans un catalogue élaboré annuellement. - Site d’Étampes : « Femmes aux 100 ressources », Pour la DDSPS, on remarque une augmentation des (recherche d’élaboration de l’action avec les usagers) ; interventions collectives pour lesquelles les équipes de - Site de Montgeron : « Atelier jardin », terrain sont impliquées et notamment : (partenariat avec le service des Espaces Verts du Conseil - le nombre d’actions des équipes polyvalence et enfance général de l’Essonne) ; est passé de 20 à 27 entre 2008 et 2009, - CDPS d’Arpajon : « Information et sexualité au CAT - le nombre d’actions des équipes CDPS est passé de 52 de Marcoussis », (action en faveur des personnes à 61 sur la même période. handicapées).

En complément de l’accompagnement au quotidien des cadres des MDS, des temps d’échange en direction des professionnels autour de ce mode d’intervention se développent avec, par exemple, le thème des loisirs ou de la culture en mars 2009, en lien avec d’autres directions telle que la Direction de la Culture. Devant le succès de cette première manifestation, elle est reconduite en 2010 autour du thème de la parentalité.

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 41 Récapitulatif des spécificités de chaque site

ARPAJON • Répartition de la population par tranche d’âge pratiquement identique à la MD* sur le site • La tranche d’âge des + 75 ans > +2,4 % pour la commune d’Arpajon, due à la présence de 3 établissements pour personnes âgées • Fort taux de demandeurs d’emploi (par rapport à la population active) : 9,5 % (MD = 7,7 %) • Aucune demande de FSD, ni FSL accès pour les jeunes de moins de 26 ans

ATHIS-MONS • 2e plus fort taux des + 75 ans, après Draveil : 7,10 % (MD = 6 %) • Plus fort taux de ménages 1 personne : 32,4 % (MD=26,8 %), Juvisy sur Orge, la commune la plus élevée avec 39,9 % • Fort taux de logements sociaux sur la commune d’Athis-Mons : 35,8 % (MD = 20,4%) • Plus fort taux de bénéficiaires ASS** : 13,9 % (MD = 11,3 %)

BRÉTIGNY-SUR-ORGE • Plus fort taux de la population active : 52,3 % (MD* = 49,9%) • Paradoxe : le site a le plus fort taux d’évolution du nombre de DEFM*** entre 2007 et 2008 : 9,1 % (MD = 6,2 %) • Un nombre important de bénéficiaires du RMI/RSA dû en partie à la sédentarisation des gens du voyage : 46,6 % (MD = 40,9 %) • Montant moyen le plus élevé pour une aide financière ASE soit 641,93 € (MD = 438 €)

BRUNOY • Taux d’étrangers à Epinay sous Sénart : 14,7% (MD = 8,6 %) • Un des plus bas taux des ménages 1 personne à la Varenne Jarcy : 13,2 % (MD = 26,8 %) • 2e site avec le plus grand nombre d’agréments AM et AF au 31/12 : 789 (MD = 522) après Mennecy • Plus grand nombre de bons de transport FSD délivrés : 131 (MD = 70) et le plus grand nombre d’aides financières FSD délivrées (avec Corbeil-Essonnes) : 126 (MD = 67)

CHILLY-MAZARIN • Site avec la population la plus élevée (84 017 habitants) • Un taux de population active relativement important : 51,2 % (MD = 49,9 %) • Plusieurs zones industrielles sur le territoire • Pourcentage important d’enfants suivis en prévention précoce à domicile : 51 % (MD = 27 %) • Plus grand nombre d’évaluations individuelles AM/AF effectuées sur l’année :463 (MD= 311) • Contrôles les plus importants pour les établissements en accueil périscolaire : 54 % (MD = 23 %)

CORBEIL-ESSONNES • Population relativement jeune sur la commune de Corbeil-Essonnes alors que les plus de 40 ans se situent sur les communes avoisinantes. • 2e taux le plus important d’allocataires de minima sociaux : 10 % (MD = 7 %) • Taux d’étrangers : 11,2 % (MD = 8,8 %) surtout sur les communes de Corbeil-Essonnes : 17,9 % et Boissy le Cutté :15,3 % • Taux important de logements sociaux sur la commune de Corbeil-Essonnes : 33,8 % (MD = 20,4 %)

DOURDAN • 2e taux le plus bas pour la tranche d’âge des jeunes 21-25 ans : 5,3 % (MD = 7 %) • Faible taux de ménages de 1 personne sur ce site : 22,9 % (MD = 26,8 %) et de familles monoparentales : 11,7 % (MD = 14 %) • 2e taux le plus faible d’étrangers après Mennecy : 4,6 % (MD = 8,8 %), la commune de est à 0 % • Peu de demandeurs d’emploi : 6,6 % (MD = 7,7 %) • Plus faible taux de bénéficiaires RMI par rapport à la population : 33,1 % (MD = 40,9 %)

*MD = moyenne départementale ; **ASS = allocation soutien solidarité ; ***DEFM = demandeurs d’emploi en fin de mois

42 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Récapitulatif des spécificités de chaque site

DRAVEIL • Plus fort taux des + 75 ans : 7,2 % (MD = 6 %) et 2ème taux le plus élevé des + 60 ans : 19,1 % (MD = 16 %) • 3e taux le plus élevé de familles nombreuses : 12,9 % (MD = 11,6 %) et de familles monoparentales : 17 % (MD = 14 %) • 3e taux le plus bas de couples sans enfant : 33,7 % (MD = 35,4 %) et de population active : 47,3 % (MD = 49,9 %) • 2e taux le plus élevé d’allocataires ASS : 12,7 % (MD = 11,3 %) • Vigneux est la commune ayant le 4 e taux le plus élevé de logements sociaux : 42,1 % (MD = 20,4 %)

ÉTAMPES • Site comprenant 45 communes • Secteur rural • Le site a le 2 e taux le plus bas de logements sociaux après Marcoussis : 3,9 % (MD* = 20,4%) la commune d’Étampes : 26 % • 2e taux de bénéficiaires AAH le plus élevé après Mennecy : 39,1 % (MD = 28,9 %) Présence de structures d’hébergement • La commune d’Etampes est la 2 e du département où le taux d’allocataires CAF à bas revenus est élevé : 38,6 % (MD = 25,8 %) • Plus grand nombre d’aides financières FSD accordées aux jeunes - 26 ans : 14 (MD = 3,8) et parallèlement plus petit montant de FDAJ accordé : 280 € (MD = 4912 €)

ÉVRY • 2e taux le plus élevé des 0-20 ans : 33,5 % (MD* = 29 %) après Grigny (36,8 %) • 2e taux le plus élevé de familles monoparentales : 21 % (MD = 14 %) après Grigny : 21,1 %, la commune d’Evry : 22,9 % • 2e taux le plus élevé de logements sociaux : 46 % (MD = 20,4 %) après Fleury-Mérogis : 70,2 % • 2e taux le plus élevé d’allocataires de minima sociaux : 13,7 % (MD = 7 %) après Grigny : 19,1 % • Taux d’étrangers : 14,5 % (MD = 8,8 %), la commune d’Evry : 16,5 % • Taux le plus élevé d’informations préoccupantes en 2009 : 11,3 % (MD = 4,8 %)

GRIGNY • 1 seule commune sur ce site • Plus fort taux des 0-20 ans : 38,8 % (MD = 29 %) notamment les 0-6 ans : 14,8 % (MD = 10%) • Plus fort taux de familles monoparentales : 21,1 % (MD = 14 %) et de familles nombreuses : 27,5 % (MD = 11,6 %) • Taux d’étrangers : 25,7 % (MD = 8,8 %) • 2e plus fort taux de logements sociaux : 41,3 % (MD = 20,4 %) après le site d’Evry • Plus fort taux d’allocataires de minima sociaux : 19,1 % (MD = 7 %) • Plus fort taux de demandeurs d’emploi : 14,9 % (MD = 7,7 %)

MARCOUSSIS • Plus faible taux de familles monoparentales : 9,1 % (MD = 14 %) • Taux d’étrangers : 4,8 % (MD = 8,8 %) • Plus faible taux de logements sociaux : 3,7 % (MD = 20,4 %) • Faible taux d’allocataires de minima sociaux : 4,6 % (MD = 7 %) malgré plus fort taux d’allocataires RMI : 50,9 % (MD = 40,9 %) • Plus faible taux de demandeurs d’emploi : 5,1 % (MD = 7,7 %) avec une population active relativement importante : 51, 2 % (MD = 49,9 %)

MASSY • 3e commune la plus peuplée de l’Essonne après Evry et Corbeil-Essonnes • Taux important de familles monoparentales sur la commune de Massy : 18,2 % (MD = 14 %) • Taux important de ménages 1 personne sur le site : 30 % (MD = 26,8 %) • Taux important de logements sociaux essentiellement sur la commune de Massy : 32,2 % (MD = 20,4 %) • Taux le plus important d’allocataires minimum vieillesse : 15,9 % (MD = 10,3 %)

*MD = Moyenne départementale

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 43 Récapitulatif des spécificités de chaque site

MENNECY • Le site regroupe 36 communes • Plus petit taux de familles monoparentales : 9,9 % (MD* = 14 %) • 2e faible taux de ménages 1 personne après Marcoussis : 22,2 % (MD* = 26,8 %) • Plus fort taux d’AAH : 39,5 % (MD* = 28,9) • Plus faible taux de minima sociaux : 3,2 % (MD* = 7 %) • Taux d’étrangers : 3,8 % (MD* = 8,8 %) • Plus grand nombre d’assistants maternels et familiaux au 31/12/09 : 859 (M* = 522) • Plus grand nombre d’AED** + AEMO*** en MDS : 68 (MD = 20,4)

MONTGERON • Le taux le plus élevé des 60 ans et + : 19,3 % (MD = 16 %) • Plus faible taux des familles nombreuses : 8,9 % (MD =11,6 %) • 2e taux le plus faible de la population active après Sainte Geneviève des Bois : 47,3 % (MD = 49,9 %) • Peu d’allocataires de minima sociaux : 5,6 % (MD = 7 %) • Taux d’étrangers : 7 % (MD = 8,8 %) essentiellement regroupés sur la commune de Montgeron : 10 %

PALAISEAU • Plate-forme sociale, accueil commun avec CCAS de Palaiseau • 2e taux le plus faible en 0-20 ans : 26,8 % (MD = 29 %) • Taux le plus élevé de couples sans enfant : 38,7 % (MD = 35,4 %) • 2e taux le plus faible de minima sociaux : 3,8 % (MD = 7 %) • Taux d’étrangers : 5,4 % (MD = 8,8 %) • 2e taux le plus faible de demandeurs d’emploi : 5,4 % (MD = 7,7 %) • Plus petit nombre de demandes d’aides financières ASE : 198 (MD = 770) et d’informations préoccupantes : 71 (MD = 152)

SAINTE GENEVIÈVE DES BOIS • Plus bas taux des 0-6 ans : 8,7 % (MD=10 %) • La commune de Fleury-Mérogis concentre 70,9 % de logements sociaux (plus fort taux de l’Essonne ; MD = 20,4 %) • Taux le plus bas de population active : 47,1 % (MD = 49,9 %) • Fort taux de femmes enceintes suivies par des sages femmes : 17 % (MD = 9 %) • Plus fort pourcentage de contrôles sur établissements petite enfance : 41 % (MD = 21 %) • Demandes importantes de FSL maintien sur le site : 101 demandes (MD = 47) après le site de Corbeil-Essonnes (115)

SAVIGNY • 2e taux le plus faible des 0-20 ans : 26,9 % (MD = 29 %) après Palaiseau • 2e taux le plus élevé de couples sans enfant : 38,1 % (MD = 35,4 %) après Palaiseau • 3e taux le plus faible de familles nombreuses : 9,2 % (MD = 11,6 %) • Sortie des dispositifs de la ville pour la commune de Savigny sur Orge en raison du taux de logements sociaux inférieur à 20 % : 14,5 % (MD = 20,4 %)

LES ULIS • La commune des Ulis concentre un taux de familles monoparentales supérieur à la MD : 20,3 % (MD = 14 %) • Faible taux d’allocataires de minima sociaux : 5,1 % (MD = 7 %) sauf pour la commune des Ulis : 10 % • Les logements sociaux sont essentiellement regroupés sur la commune des Ulis : 47,6 % (MD = 20,4 %) • Plus petit nombre de demandes FSE sur ce site : 103 (MD = 272)

**AED = aide éducative à domicile ; ***AEMO = aide éducative en milieu ouvert

44 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Récapitulatif des spécificités de chaque site

VIRY-CHATILLON • 1 seule commune sur ce site • Population relativement âgée : 18,6 % pour les + 60 ans (MD = 16 %) • 2e taux le plus important de ménages 1 personne après Athis-Mons : 30,9 % (MD = 26,8 %) • Taux d’étrangers : 10,5 % (MD=8,8) • Taux important de logements sociaux : 33,1 % (MD = 20,4 %)

RIS-ORANGIS • Sur la commune de , faible taux de ménages 1 personne : 12,7 % (MD* = 26,8 %) • La population étrangère du site : 9 % essentiellement concentrée sur la commune de Ris-Orangis : 10,8 % (MD = 8,6 %) • Les bénéficiaires des minima sociaux résident principalement sur la commune de Ris-Orangis : 7,6 % (MD = 7 %) • 2e taux le plus fort d’enfants de moins d’1 an suivis en protection infantile : 105 % (MD = 76 %) après Grigny (123 %)

*MD = Moyenne départementale

MDS Évry @ Alexis Harnichard

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 45 Conclusion

n 2009, le regroupement des directions de la prévention santé et de la coordination territoriale, (devenant depuis le 15 octobre 2009, la Edirection du développement social et de prévention santé) s’est imposé comme la meilleure prise en compte de la dimension santé dans le travail social, une approche plus globale de la santé dans les MDS et au-delà, une meilleure transversalité entre les équipes et la construction d’un projet de santé départemental décliné territorialement.

La pression de la demande sociale (nous constatons une augmentation du public de près de 10%) nous oblige à définir nos priorités d’intervention sociale. Le travail social aujourd’hui connaît une évolution importante : des réformes conséquentes depuis 5 ans (la protection de l’enfance, le RSA ; la mesure d’accompagnement social personnalisé etc..) l’élargissement du public, le désengagement de certains partenaires dans un contexte de stabilisation des moyens. Aussi, nous avons décidé de nous engager dans la construction d’un schéma du développement social afin de mener une réflexion sur le travail social et son application en Essonne, de donner du sens et du contenu au pilotage des politiques départementales territorialisées.

Par ailleurs, nous poursuivons la mise en œuvre des évolutions territoriales puisque depuis 2007, les MDS ses sont inscrites dans des changements de périmètres pour s’adapter aux nouvelles dynamiques partenariales.

L’année 2009 a été marquée par l’ouverture de la maison du sud Essonne sur le site d’Etampes ayant permis de regrouper la MDS d’Etampes Dourdan mais aussi quelques services départementaux (CLA, RLA, UTD) à proximité du CDPS, constituant un renforcement du travail collaboratif.

Enfin, dans la poursuite de cette dynamique, la plate forme sociale d’Athis Mons (regroupant la MDS d’Athis et les CCAS d’Athis - Mons et Juvisy-sur -orge) accueille depuis le 1 er septembre 2010 le public. Ce lieu unique de réponse avec des outils partagés, des espaces ressources ouverts aux partenaires, constitue un projet innovant pour notre département.

Répartis sur tout le territoire essonnien, les professionnels de l’action sociale et de santé sont très investis dans l’écoute, l’orientation et l’accompagnement. Si les interventions d’ordre individuel sont toujours prédominantes, les actions collectives augmentent et seront encore à développer car constituent une des meilleures réponses pour rendre l’usager acteur.

46 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Les Maisons départementales des solidarités

ASSISTANTS TERR. MDS ADRESSE / TÉL / FAX DIRECTEURS DIRECTEURS ADJOINTS ADMINISTRATIFS & LOGISTIQUES

25 bis, route d'Egly Porte C (91290) Michelle DUCHOUX Danièle DUCASSE ARPAJON Tél : 01 69 17 14 40 06 75 28 88 47 01 69 17 14 41 Fax : 01 64 90 14 18 LD : 01 64 90 40 23 Anne TISSIER 1 06 75 28 88 51 7, rue du fond des prés (91460) Nadine NOEL MARCOUSSIS Tél : 01 69 63 35 90 LD : 01 64 49 81 38 01 69 63 35 94 Fax : 01 69 01 27 57

Centre Hoche - Immeuble Atlantis Martine FREREBEAU Marie-José VARENNE 4, rue Condorcet (91260 Juvisy s/O) 06 08 10 50 64 Corinne SEKHER ATHIS-MONS 06.08.10.50.21 Tél : 01 69 12 36 70 LD : 01 69 12 36 71 LD : 01 69 12 16 43 01 69 12 36 74 Fax : 01 69 12 36 89 LC : 01 69 24 42 65 2

6 bis, rue de Morsang (91600) LD : 01.69.12.35.11 Sophie LENEINDRE SAVIGNY Tél : 01 69 12 35 10 06 08 10 50 64 LC : 01.69.24.96.71 01.69.12.35.12 Fax : 01 69 12 35 29

6 ter avenue des Tuileries (91350) Grigny Carline LASSIRE Tél. : 01 69 02 11 50 - Fax : 01 69 02 05 55 GRIGNY (à/c du 6/09/10) Service social enfance 01.69.02.11.54 Fax : 01.69.02.67.70 Marie-Jeanne GANDRILLE Joëlle MERCIER 06 48 39 19 26 3 06 33 93 07 91 LD : 01 69 02 08 60 Centre Hoche - Immeuble Atlantis - LD : 01 69 02 77 19 LC : 01 69 02 67 88 4 rue Condorcet (91260) Juvisy sur Orge Carine GARNIER VIRY-CHATILLON Tél. : 01 69 12 36 70 - Fax : 01 69 12 36 89 01.69.12.18.06 Service social enfance Fax : 01.69.02.67.70

12 rue des Peupliers (91800) Nicolas LANGLOIS Michèle THOREAU BRUNOY Tél. : 01 60 47 94 00 Horia BELKHELFA 06.08.10.50.62 01.60.47.94.02 Fax : 01 60 47 94 19 06.08.10.50.33 LD : 01.60.47.94.01 LD : 01.60.47.94.01

Château des Sables Mireille LAPLACE 173 rue Pierre Brossolette (91210) Patricia CHEVALLIER DRAVEIL LD : 01.69.42.36.41 06.08.10.49.99 4 Tél. : 01 69 42 14 45 01.69.42.83.42 LC : 01.69.42.72.99 LD : 01.69.42.99.79 Fax : 01 69 40 14 51

LD : 01.69.52.44.28 2 rue Louis Armand (91230) Mireille LAPLACE LC : 01.69.52.10.06 Christiane TILLIET MONTGERON Tél. : 01 69 52 44 44 Nicolas LANGLOIS 01.69.52.44.25 Fax : 01 69 52 44 10 LD : 01.69.52.44.28

2, avenue François Mitterrand (91380) Nicole SIOHAN Annick ROUANET Danielle JOLY-JUHENTON CHILLY-MAZARIN Tél : 01 69 79 93 35 06.75.85.63.13 06.75.85.82.05 01.69.79.93.40 Fax : 01 69 34 79 27 LC : 01.69.34.53.19 LD : 01 69 79 93 68 5 4, avenue de France (91300) Olga CARQUEVILLE MASSY Tél : 01 69 75 12 40 LD : 01.69.75.12.48 LD : 01.69.75.44.45 01.69.75.12.43 Fax : 01 69 20 79 12

Christian RECCHIA 5 Rue Marcel Paul (91100) 01.60.89.93.75 CORBEIL - Bernadette BLONDEL Christine MERY Tél : 01 60 89 93 60 ESSONNES 06.89.99.65.93 06.77.55.62.49 Fax : 01 60 89 30 00 LD : 01.60.89.93.76 LD : 01.60.89.96.56 Nathalie PORET 6 01.60.89.93.74

18, avenue du Buisson Houdart (91540) 06.89.99.65.93 LD : 01.69.90.64.84 Isabelle RAIMBAUD MENNECY Tél : 01 69 90 64 80 01.69.90.64.83 Fax : 01 64 57 18 92

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 47 Les Maisons départementales des solidarités

ASSISTANTS TERR. MDS ADRESSE / TÉL / FAX DIRECTEURS DIRECTEURS ADJOINTS ADMINISTRATIFS & LOGISTIQUES

Château des Sables 173 rue Pierre Brossolette (91210) Catherine BADIN DOURDAN Tél : 01 69 42 14 45 01.64.59.26.42 Fax : 01 69 40 14 51 Marie-Christine FADIN Nicole LEYS 06 07 62 64 49 06.08.10.50.32 7 LC : 01.60.81.07.97 LD : 01.69.16.14.30 Maison du Conseil général LC : 01.69.92.92.51 du sud Essonne LD : 01.69.16.16.51 Martine MONTEMBAULT ÉTAMPES Promenade des Prés (91150) 01.69.16.14.29 Tél. : 01 69 16 14 25 Fax : 01 64 94 83 41

Nicole DUMEC Michelle INGLOT Boulevard de l'Ecoute s'il Pleut (91000) 06.08.10.50.74 Anne ROGER 01.60.87.76.26 ÉVRY Tél : 01 60 87 76 20 LD : 01.60.87.76.21 06.07.63.85.76 Fax : 01 69 91 27 96 / 01 60 87 65 76 LC : 01.69.36.40.78 LD : 01.60.86.65.73 Myriam BERISOT 01.60.87.53.98

8

85 bis, route de Grigny (91136) Françoise PLISSON RIS-ORANGIS Tél : 01 69 02 77 50 LD : 01 69 02 77 52 01.69.02.77.51 Fax : 01 69 06 86 45

Tour Alpha - 128, avenue des Champs Claudine MERCHEZ Monique RASTOIX Lasniers (91940) 06.77.55.77.12 Florence ISSARTIER LES ULIS 06.33.58.78.52 Tél : 01 64 86 11 10 LD : 01.64.86.11.16 01.64.86.11.15 LD : 01.64.86.11.16 Fax : 01 69 28 03 45 LC : 01.69.29.91.38 9

8 avenue du 1 er mai-ZA des Glaises (91120) LD : 01.69.31.87.28 LD : 01.69.31.53.27 Marie-Paule BOUERY PALAISEAU Tél : 01 69 31 53 20 LC : 01.60.14.00.56 LC : 01.60.14.00.56 01.69.31.53.23 Fax : 01 60 14 28 35

Geneviève GREFFIN 9, rue du Bois de Châtres (91220) 06.75.28.88.41 Pascale LARTIGUE BRÉTIGNY Tél : 01 60 84 63 81 LD : 01.60.84.20.84 01.60.84.94.04 Fax : 01 69 88 00 31 / 01 60 84 57 85 LC : 01.60.84.41.93 Serge CHAILLOU 10 01.60.84.84.82 06.32.20.11.44 4, rue Frédéric Joliot Curie (91700) SAINTE GENEVIEVE Messaouda CONSTANTIN Tél : 01 69 46 57 60 LC : 01.69.46.57.61 DES BOIS 01.69.46.57.89 Fax : 01 69 25 12 57

48 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Les centres départementaux de prévention et de santé

CDPS ADRESSE -TEL. & FAX RCDPS

12, rue Saint Blaise Sophie DROSS ARPAJON 91290 Arpajon Tél : 01.64.90.14.54 Fax : 01.60.83.10.32

5, Boulevard de l'Ecoute s'il Pleut ÉVRY 91035 Evry cedex Marie-Hélène BOYER Tél : 01.60.77.73.52 Fax : 01.60.77.93.41

1, rue Pierre Sémard CORBEIL 91100 Corbeil Essonnes Marie-Hélène BOYER Tél : 01.64.96.02.49 Fax : 01.60.89.44.32

90, rue de la République Annick GOURIN ÉTAMPES 91150 Etampes Tél : 01.64.94.53.99 Fax : 01.69.92.82.02

Place du Maréchal Leclerc Geneviève HOURDEQUIN JUVISY 91260 Juvisy-sur-Orge Tél : 01.69.21.49.22 Fax : 01.69.56.97.62

35 bis, rue Marx Dormoy Corinne KNAFF MASSY 91300 Massy Tél :01.69.20.88.87 Fax : 01.69.53.11.37

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 49 Centres de protection maternelle et infantile du département de l’Essonne

Communes Adresses Téléphone Site de rattachement

ARPAJON - 91290 25 bis route d’Egly 01.64.90.36.11 ARPAJON

ATHIS-MONS- 91200 6 allée d’Ozonville 01.60.48.26.19 ATHIS

ATHIS-MONS -91200 10, rue Marx Dormoy 01.69.38.22.21 ATHIS

1 bis rue des trois Parts BONDOUFLE -91070 06.77.55.78.06 RIS-ORANGIS Maison de Quartier BRÉTIGNY-SUR-ORGE - 5-7 rue Édouard Branly 01.60.84.47.75 BRÉTIGNY 91220

BREUILLET - 91650 8 rue des Écoles 01.64.58.58.52 DOURDAN

BRUNOY - 91800 130 rue de Cerçay 01.69.43.75.04 BRUNOY

CHILLY-MAZARIN - 91380 6-8 rue Olivier Beauregard 01.69.10.59.61 CHILLY

CORBEIL-ESSONNES- 91100 7 Boulevard Henri Dunant 01.64.96.69.72 CORBEIL

La Nacelle Bt S CORBEIL-ESSONNES -91100 01.64.96.40.98 CORBEIL Rue Bernardin de St Pierre Les Tarterêts CORBEIL-ESSONNES -91100 01.60.88.11.17 CORBEIL 28-30 rue Gustave Courbet Espace Brel-Brassens COURCOURONNES - 91080 01.64.97.28.26 ÉVRY 8 Place des Copains d’Abord

DOURDAN - 91410 1 rue St Pierre 01.64.59.56.40 DOURDAN

DRAVEIL - 91210 173 rue Pierre Brossolette 01.69.40.16.41 DRAVEIL

ÉPINAY-SOUS-SÉNART - 6 rue Johann Strauss 01.69.39.04.35 BRUNOY 91860 01.69.10.08.30 ÉPINAY-SUR-ORGE -91360 10 rue de la Division Leclerc CHILLY 06.33.05.14.04

ÉTAMPES - 91150 12 rue Magne 01.64.94.04.96 ÉTAMPES

ÉTAMPES - 91150 Rue du Pont St Jean 01.64.94.76.45 ÉTAMPES

ÉTRÉCHY - 91580 4 Boulevard des Lavandières 06.84.75.47.12 ÉTAMPES

50 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Centres de protection maternelle et infantile du département de l’Essonne

Communes Adresses Téléphone Site de rattachement

ÉVRY "Agora"- 91000 11 Boulevard de l’Europe 01.64.97.29.91 ÉVRY

ÉVRY "Pyramides" - 91000 110 Place Salvador Allende 01.60.79.02.75 ÉVRY

1 Boulevard de l’Écoute s’il ÉVRY "Parc aux Lièvres" - pleut 01.60.77.05.49 ÉVRY 91000 M.D.S ÉVRY Centre Essonne VRY "Champtier du Coq" - 6 allée Victor Hugo 01.60.77.47.71 ÉVRY 91000 Champtier du Coq

FLEURY-MÉROGIS -91700 60 rue André Malraux 01.69.46.67.06 STE GENEVIÈVE

Centre Social GIF-SUR-YVETTE - 91190 01.69.07.32.57 LES ULIS Route de l’Abbaye

GRIGNY - 91350 Avenue des Sablons 01.69.06.43.06 GRIGNY

11 Place aux Herbes GRIGNY - 91350 01.69.45.03.73 GRIGNY Grande Borne

IGNY - 91430 14 rue Ambroise Croizat 06.32.20.65.47 PALAISEAU

JUVISY-SUR-ORGE -91260 53, rue de Montessuy 01.69.21.49.94 JUVISY

LIMOURS - 91470 Rue du Saut du Loup 06.77.55.77.03 MARCOUSSIS

LISSES - 91090 52 rue Paul Bouchard 01.64.97.22.67 EVRY

LONGJUMEAU - 91160 142 rue Pierre et Marie Curie 01.69.74.13.14 CHILLY Centre Social

MARCOUSSIS - 91460 17 rue Alfred Dubois 01.69.80.04.15 MARCOUSSIS

MASSY "Opéra" - 91300 10, allée de Nantes 01.69.81.73.60 MASSY

MASSY "Villaine" - 91300 2 rue Édouard Herriot 01.60.13.03.13 MASSY

MENNECY - 91540 18 rue du Buisson Houdart 01.69.90.64.81 MENNECY

55 bis avenue de la MONTGERON - 91230 01.69.03.54.85 MONTGERON République

MORANGIS - 91420 3 résidence de l’Ormeteau 01.69.09.43.16 CHILLY

MORSANG-SUR-ORGE - 31 rue de l’Épargne 01.69.46.09.58 SAVIGNY 91390

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 51 Centres de protection maternelle et infantile du département de l’Essonne

Communes Adresses Téléphone Site de rattachement

ORSAY - 91400 69 rue de Paris 01.69.28.49.42 LES ULIS

PALAISEAU - 91120 3 bis rue du Mont 01.60.14.17.81 PALAISEAU

QUINCY-SOUS-SÉNART - 8 Résidence le Vieillet 01.69.00.98.52 BRUNOY 91480

RIS-ORANGIS - 91130 2 rue du Moulin à vent 01.69.06.60.36 RIS

RIS-ORANGIS -91130 3 rue du Docteur Crespin 01.69.06.30.20 RIS

ST GERMAIN-LES-ARPAJON 1 rue Salvador Allendé - Bt 7 01.64.90.66.91 ARPAJON - 91290 ST MICHEL-SUR-ORGE - 4 Rue Gounod 01.60.15.17.64 BRÉTIGNY 91240 Bois de Roches

STE GENEVIÈVE - 91700 35 route de Montlhéry 01.60.16.68.86 STE GENEVIÈVE

14 rue d’Holbach STE GENEVIÈVE - 91700 01.60.15.12.20 STE GENEVIÈVE Résidence St Hubert SAULX-LES-CHARTREUX - 46 rue de la Division Leclerc 01.64.48.94.50 CHILLY 91160

SAVIGNY-SUR-ORGE - 91600 28 rue des Près St Martin 01.69.05.74.14 SAVIGNY

SAVIGNY-SUR-ORGE - 91600 8 rue Van Gogh 01.69.05.46.29 SAVIGNY

Centre Commercial LES ULIS - 91940 01.69.07.28.49 LES ULIS "Les Boutiques"

LES ULIS - 91940 20 Résidence le Bosquet 01.69.07.81.52 LES ULIS

VERRIÈRES LE BUISSON - 72 rue d’Estiennes d’Orves 01.60.11.62.24 MASSY 91370

VIGNEUX-SUR-SEINE - 91270 1 allée Louis Blériot 01.69.40.89.35 DRAVEIL

VIGNEUX-SUR-SEINE - 91270 115 rue Pierre Brossolette 01.69.00.12.73 DRAVEIL

VIRY-CHÂTILLON -91170 1 allée Ambroise Paré 01.69.24.35.17 GRIGNY

2 avenue de Bretagne VIRY-CHÂTILLON - 91170 01.69.12.38.50 GRIGNY Espace Lacore

YERRES - 91330 4 rue du Clos des Abbesses 01.69.49.76.80 MONTGERON

52 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Centres de planification et d’éducation familiale du département de l’Essonne

Communes Adresses Téléphone Site de rattachement

ARPAJON - 91290 25 bis route d’Egly 01.64.90.36.11 ARPAJON

ATHIS ATHIS-MONS- 91200 Parc d’Ozonville 01.60.48.26.19

BRÉTIGNY-SUR-ORGE - BRÉTIGNY 5-7 rue Édouard Branly 01.60.84.47.75 91220

CHILLY CHILLY-MAZARIN - 91380 6-8 rue Olivier Beauregard 01.69.10.59.67

CORBEIL CORBEIL-ESSONNES- 91100 7 Boulevard Henri Dunant 01.64.96.69.72

Les Tarterêts CORBEIL CORBEIL-ESSONNES -91100 01.60.88.11.17 28-30 rue Gustave Courbet

DOURDAN DOURDAN - 91410 1 rue St Pierre 01.64.59.56.40

ÉPINAY-SOUS-SÉNART - BRUNOY 6 rue Johann Strauss 01.69.39.12.51 91860

ÉTAMPES ÉTAMPES - 91150 12 rue Magne 01.64.94.88.44

ÉVRY ÉVRY "Agora"- 91000 11 Boulevard de l’Europe 01.64.97.41.35

11 Place aux Herbes GRIGNY GRIGNY - 91350 01.69.45.03.73 Grande Borne

Centre Social CHILLY LONGJUMEAU - 91160 01.69.74.13.16 142 rue Pierre et Marie Curie

MASSY MASSY "Thomas" - 91300 16 rue Albert Thomas 01.69.20.65.68

MASSY MASSY - 91300 10 allée de Nantes 01 69 81 73 60

MENNECY - 91540 18 rue du Buisson Houdart 01.69.90.64.81 MENNECY

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 53 Centres de planification et d’éducation familiale du département de l’Essonne

Communes Adresses Téléphone Site de rattachement

55 bis avenue de la MONTGERON - 91230 01.69.03.54.85 MONTGERON République

MORSANG-SUR-ORGE - 31 rue de l’Épargne 01.69.46.09.58 SAVIGNY 91390

ORSAY - 91400 69 rue de Paris 01.69.28.49.42 LES ULIS

PALAISEAU - 91120 3 bis rue du Mont 01.60.14.17.81 PALAISEAU

RIS-ORANGIS - 91130 2 rue du Moulin à vent 01.69.06.60.36 RIS

ST MICHEL-SUR-ORGE - 4 Rue Gounod 01.60.15.17.64 BRÉTIGNY 91240 Bois de Roches

STE GENEVIÈVE - 91700 35 route de Montlhéry 01.60.16.68.86 STE GENEVIÈVE

SAVIGNY-SUR-ORGE - 91600 28 rue des Près St Martin 01.69.05.74.14 SAVIGNY

LES ULIS LES ULIS - 91940 20 Résidence le Bosquet 01.69.07.81.52

VERRIÈRES LE BUISSON - 72 rue d’Estiennes d’Orves 01.60.11.62.24 MASSY 91370

VIGNEUX-SUR-SEINE - 91270 1 allée Louis Blériot 01.69.40.89.35 DRAVEIL

VIGNEUX-SUR-SEINE - 91270 115 rue Pierre Brossolette 01.69.00.12.73 DRAVEIL

2 avenue de Bretagne VIRY-CHÂTILLON - 91170 01.69.12.38.50 GRIGNY Espace Lacore

YERRES - 91330 4 rue du Clos des Abbesses 01.69.49.76.80 MONTGERON

54 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Glossaire

AIDE SOCIALE A L’ENFANCE (ASE) • un ménage sans famille : la cohabitation de frères et sœurs par exemple ; L’intervention des équipes de l’ASE vise à garantir • une famille est la partie d'un ménage comprenant au l’épanouissement des enfants et des jeunes majeurs moins 2 personnes et constituée, soit d'un couple marié essonniens (dans le cadre de la prévention spécialisée), ou non, avec ou sans enfants, soit d'un adulte avec un ou prévenir les risques de danger auxquels ils pourraient être plusieurs enfants. Dans une famille, l'enfant doit être exposés dans un objectif global de soutien aux familles et célibataire (lui-même sans enfant) ; plus particulièrement aux parents à partir d’actions • une famille nombreuse : Une famille est dite nombreuse éducatives parfois adossées à une aide financière. lorsqu’elle comprend 3 enfants ou plus ; • une famille monoparentale : Une famille monoparentale « Information préoccupante » : souvent improprement comprend un parent isolé et un ou plusieurs enfants nommées « signalements », il s’agit des informations célibataires (n’ayant pas d’enfants). caractérisant un enfant en danger, qui peuvent parvenir d’horizons divers. Les minima sociaux

« signalement » : sera considéré comme signalement, toute Le système de protection sociale français compte neuf information concernant un enfant en danger, ayant fait minima sociaux qui se définissent comme des prestations l’objet d’une évaluation pluridisciplinaire et, si possible, sociales non contributives (sans contrepartie de cotisations). pluri institutionnelle et aboutissant à la préconisation de Les minima sociaux sont des allocations différentielles dont mesures administratives ou d’une saisine judiciaire. les montants et les conditions peuvent varier selon de nombreux critères (âge, nationalité, situation familiale …). ASSISTANTS MATERNELS Le montant de l’allocation versée est déterminé en fonction des autres ressources de l’allocataire de sorte que la Les assistants maternels sont des personnes habilitées par somme des deux ne dépasse pas le plafond fixé. un agrément délivré par le Président du Conseil général, à garder des enfants à leur domicile, elles bénéficient d’une • Jusqu’au 31 mai 2009, le RMI est une allocation qui formation de 60 heures répartie sur 5 ans. garantit un revenu minimum. Il est géré par les conseils généraux et versé par la Caisse d’allocations Familiales CENTRE DE PLANIFICATION ET D’EDUCATION (CAF) ou la MSA (Mutualité Sociale Agricole), à toute FAMILIALE personne de 25 ans ou plus (ou de moins de 25 ans avec des enfants à charge) sans ressources ou ayant des Un centre de planification et d’éducation familiale est un ressources inférieures à un plafond fixé par décret. lieu d’information, de prévention et de consultation. Il dispose d’équipes qualifiées composées de conseillères • L'API (Allocataire de parent Isolé) est versée aux conjugales, médecins, gynécologues, psychologues, sages personnes isolées assumant seules la charge d'enfant(s) femmes, puéricultrices et/ou infirmières. de moins de 3 ans. La femme seule enceinte est assimilée à un parent isolé. CENTRE DE PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE • Le RSA : depuis le 1 er juin, le Revenu de Solidarité Active Un centre de protection maternelle et infantile accueille les s’est substitué au Revenu Minimum d’insertion et à femmes enceintes et leurs enfants jusqu’à 6 ans, il leur l’allocation parent isolé. Les bénéficiaires essonniens assure des soins médicaux, un suivi de la grossesse et présents dans ces dispositifs ont basculé dans le RSA. pratique les visites systématiques, l’accès est gratuit. Ce dernier vise également l’ensemble des personnes en activité professionnelle mais disposant de revenus DONNEES DEMOGRAPHIQUES inférieurs à 1.04 SMIC pour une personne seule. Le dispositif RSA est également mobilisable pour ces Les ménages (source : INSEE 2006) : personnes.

• un ménage : un ménage désigne l'ensemble des • L'AAH (Allocation aux Adultes Handicapées) est occupants d'une résidence principale, qu'il y ait ou non versée aux personnes de 20 à 60 ans, handicapées sans des liens de parenté, un ménage peut ne comprendre ressource ou disposant de ressources modestes dont le qu'une personne handicap apprécié par la COTOREP (Commission

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 55 Glossaire

Technique d'Orientation et de Reclassement trouvent dans l’impossibilité d’assumer leurs obligations professionnel), entraîne l'impossibilité de travailler, ou qui relatives au paiement du loyer, des charges, des fournitures ont un taux d'incapacité d'au moins 80 %. Un couple peut d’eau, d’énergie et de services téléphoniques. recevoir 2 allocations. Le FSL est par ailleurs chargé de financer l’accompagnement social lié au logement. • L'ASS (Allocation de Solidarité Spécifique) est destinée aux chômeurs qui ont épuisé leurs droits PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE (PMI) d'assurance chômage. Le bénéficiaire doit justifier d'au moins 5 années d'activité salariée au cours des 10 La PMI a pour mission la prise en charge de la promotion de dernières années précédent la rupture du contrat. la santé globale (au sens de l’Organisation mondiale de la santé) de la jeune mère, de l’enfant de moins de 6 ans et • L'ASV (Allocation Supplémentaire Vieillesse) est un des futurs parents. complément de ressources qui permet de porter au niveau du "minimum vieillesse" les revenus des personnes âgées En MDS, les équipes pluridisciplinaires mettent en place les disposant de faibles moyens d'existence. L'allocataire doit activités médico-sociales préventives, participent aux être âgée de plus de 65 ans (ou de 60 ans en cas actions de prévention des mauvais traitements et de prise d'incapacité de travail), être titulaire d'avantages de base en charge des mineurs (< 6 ans) maltraités. Elles assurent des régimes obligatoires d'assurance vieillesse ou d'une l’agrément des assistantes maternelles et des assistants allocation spéciale vieillesse et disposer de ressources familiaux, forment et suivent les assistantes maternelles. inférieures au minimum vieillesse. Elles contrôlent et suivent les établissements et services d’accueil de la petite enfance. • L’AI (Allocation d’insertion) est réservée aux détenus libérés, aux personnes en attente de réinsertion, aux rapatriés, aux réfugiés et aux demandeurs d’asile.

• L’allocation veuvage , s’adresse aux conjoints survivants d’assurés sociaux décédés.

• L’allocation supplémentaire d’invalidité s’adresse aux personnes de moins de 60 ans, titulaires d’une pension d’invalidité de très faible montant, servie par la sécurité sociale au titre d’une incapacité permanente.

• L’allocation équivalent retraite bénéficie aux chômeurs de moins de 60 ans totalisant déjà 160 trimestres de cotisation à l’assurance vieillesse.

FONDS D’AIDE AUX JEUNES (FDAJ) est une aide financière attribuée aux jeunes âgés de 18 à 25 ans afin de faciliter leur insertion professionnelle et/ou sociale et parer aux urgences.

FONDS DE SOLIDARITE DEPARTEMENTAL (FSD) est un soutien financier pour les personnes isolées démunies sans enfant à charge (aides financières, bons de transport, nuitées d’hôtel).

FONDS SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT (FSL) accorde dans les conditions définies par son règlement intérieur, des aides financières sous forme de cautionnement, prêts ou subventions à des personnes qui entrent dans un logement locatif ou qui, étant locataires, se

56 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Sigles utilisés dans ce document

AAH Allocation adulte handicapé AED Aide éducative à domicile AEMO Aide éducative en milieu ouvert ANAEM Agence Nationale d’Accueil des Etrangers et des Migrations API Allocation parent isolé ASE Aide sociale à l’enfance ASS Allocation soutien solidarité ASV Allocation supplémentaire vieillesse ATMS Action territoriale médico-sociale (logiciel métier) CADA Centre d’accueil pour demandeur d’asile CAF Caisse d’allocations familiales CCAS Centre communal d’action sociale CDAG Consultation de Dépistage Anonyme et Gratuit CDAPL Commission départementale des aides publiques au logement CDPS Centre départemental de prévention et de santé CHRS Centre d’hébergement et de réinsertion sociale CIDDIST Centre d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles CEMDO Consultation d’Evaluation Médicale de Diagnostic et d’Orientation CMEO Consultation Médicale d’Evaluation et d’Orientation CI Conseiller d’insertion DCT Direction de la Coordination Territoriale DDE Direction Départementale de l’Equipement DDSPS Direction du Développement Social et la Prévention Santé DPMI Direction de la protection maternelle et infantile DPPE Direction de la prévention et la protection de l’enfance FDAJ Fonds départemental d’aide aux jeunes FSE Fonds solidarité energie FSL Fonds solidarité logement FSD Fonds solidarité départemental IDF Ile-de-France MD Moyenne départementale MDS Maison départementale des solidarités MSA Mutualité sociale agricole OPP Ordonnance de placement provisoire PPV Personne particulièrement vulnérable RLA Réseau local d’appui RMI Revenu minimum d’insertion RSA Revenu de Solidarité Active SAFT Structure d’accueil familial territorialisé TISF Technicien d’intervention sociale et familiale TS Travailleur social TSE Travailleur social enfance

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 57 Notes personnelles

58 - R APPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS Notes personnelles

RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉ DES MDS - 59 0 1 0 2 e r b m e v o N - t r a c i h C e i l i m E

Conseil général de l’Essonne : e t t e u q a DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET DE PRÉVENTION SANTÉ M

Directrice : Sylvie Gand 8 0 0 2 V / 1 0 0 9 O S

Contact : Catherine Benoit, chargée de mission I E É I F Tél. : 01 60 91 99 42 - Email : [email protected] I T R E C 1 9

Egram social-Infos institutionnelles-Territorialisation G C e i r e m i r p m i : n o i t a s i l a é R