ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire En Réponse

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse

Energie Eolienne de le Vigeant SARL PROJET EOLIEN sur la commune de Le Vigeant (86150)

Département de la Vienne

Enquête publique

Mémoire en réponse

Energie Eolienne de Le Vigeant SARL 29, rue du Danemark Janvier 2017

56400 BRECH Commissaire Enquêteur : M. DODIN

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse

Sommaire I. Observations concernant la construction et le démantèlement ...... 3 1. Fondation d’une éolienne ...... 3 2. Impact sur la ressource en eau ...... 4 3. Autorisations cadastrales ...... 6 4. Démantèlement - Remise en état ...... 7 5. Raccordement ...... 8 II. Observations concernant le vent, la rentabilité, l’implantation ...... 9 1. Production – rentabilité – Vent ...... 9 2. Ressource en vent insuffisante ...... 14 3. Raisons du choix du projet ...... 16 4. Migration Avifaune ...... 17 5. Prise en compte des Chauves-souris ...... 21 III. Observations concernant les nuisances ...... 22 1. Le Bruit ...... 22 2. Effets des infrasons ...... 26 3. Ondes électromagnétiques ...... 28 4. Distance aux habitations ...... 28 IV. Observations multiples et diverses ...... 30 1. Concertation - information - avis au projet ...... 30 2. Eviter le mitage éolien ...... 32 3. Co2 ...... 34 4. Balance commerciale ...... 34 5. Temps de retour énergétique éolien ...... 35 6. Mesures prises en cas de pics de production ...... 35 7. L’éolien en Europe ...... 36 8. Risque de collision avifaune ...... 37 9. Radar/aviation militaire et civile ...... 38 10. Conflits d’intérêts ...... 38 11. Création d’emploi ...... 39 12. Tourisme local ...... 40 13. Impact sur le paysage ...... 41 14. Dépréciation immobilière ...... 43 15. Niveau de sensibilité des espèces d’oiseau ...... 44 16. L’effet stroboscopique ...... 46 17. Impact sur les réseaux mobiles et radioélectrique ...... 46 18. Pollution lumineuse (balisage) ...... 47 19. Retombées locales ...... 47 20. Coût de l’éolien - CSPE ...... 48 V. Observations concernant la déposition de la LPO Vienne ...... 50 1. Maintien de de la biodiversité – LPO Vienne -Evaluation des incidences ...... 50 VI. Observations concernant les capacités techniques et financières ...... 58 1. Capacités techniques et financières ...... 58 Annexes ...... 60

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I. Observations concernant la construction et le démantèlement (411)

Observation n°27/tract 28, n°11, n°14, n°16 :

- Quels sont les matériaux et les dimensions du socle enterré au pied de chaque éolienne ?

- Y-a-t-il un risque de pollution de la nappe phréatique ?

- Avez-vous l’autorisation de survol des parcelles cadastrales voisines ?

- Quel est le coût du démantèlement du socle et d’une éolienne complète ?

- Pourquoi le tracé du raccordement au réseau n’est-il pas déterminé ? Quel est son coût ? Qui le prend en charge ?

- Avez-vous des autorisations de passage de câbles pour les communes traversées entre le poste de livraison et le poste source à l’Isle Jourdain ?

1. Fondation d’une e olienne

Comme évoqué dans l’étude d’impact page 158, la fondation d’une éolienne est une structure en béton armé de type massif poids. Le massif poids est une fondation peu profonde composée d'une semelle circulaire ou octogonale en béton armé dans laquelle est coulée une virole en acier. La partie haute de cette virole émerge du massif et comporte une bride à lèvre sur laquelle sera fixé le mât de l'éolienne. La partie basse de cette virole coulée dans le béton est traversée par un maillage dense de ferraillage. Le type et le dimensionnement exact des fondations seront déterminés suite aux résultats de l’expertise géotechnique, après l’obtention des autorisations administratives. Les fondations seront toutefois similaires à celles présentées ci-dessous et respecteront les ordres de grandeur donnés.

Les fondations des éoliennes Siemens SWT-3.2-113 sont octogonales avec un diamètre d’environ 19,9m. La profondeur est d’environ 4 m. Le volume de béton sera d’environ 567 m3 correspondant à la classe C45/50 MPa et C30/37 MPa. En prenant compte une masse volumique de 25 kN/m3 (2 500 kg/m3) dans les calculs, la quantité de béton sera d’environ 1417 tonnes. La quantité d’acier utilisée pour l’armature sera d’environ 60 tonnes avec une résistance de traction garantie à 550 MPa

Les dimensions d’une fondation standard pour un mât de 92,5 m de hauteur [en millimètres] sont les suivantes :

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Dimensions d’une fondation standard pour un mât de 92,5 m de hauteur [en millimètres]

2. Impact sur la ressource en eau

L’impact du projet éolien sur l’eau est largement développé dans les chapitres suivants de l’étude d’impact :

- IV.3.1. IMPACT SUR LES EAUX SOUTERRAINES, page 191 - IV.3.2. IMPACT SUR LES EAUX SUPERFICIELLES, page 191 - IV.3.3. IMPACT SUR LA RESSOURCE EN EAU, page 193 - IV.3.4. IMPACT SUR L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE, page 193

Nous distinguons 3 pollutions possibles : la pollution lors de la création des fondations, pollution en phase de chantier et en phase d’exploitation.

Fondation :

Le massif d’ancrage des éoliennes dans le sous-sol est constitué de béton, or ce produit une fois sec est inerte et est donc non polluant vis-à-vis des eaux souterraines. Les fondations des éoliennes sont peu profondes, environ 4 m. Il n’y a aucun risque vis-à-vis des nappes phréatiques, qui sont

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Phase chantier :

Le risque de pollution ne peut avoir qu’une origine accidentelle. Il peut être dû à plusieurs éléments : - Stationnement et circulation des engins nécessaires au déroulement du chantier ; - La production de matières en suspension : l’érosion par l’eau et le vent des sols décapés, la manipulation des matériaux, le rejet des eaux utilisées pour le chantier ainsi que le ruissellement des boues de chantier lors des épisodes pluvieux peuvent entraîner un apport de sédiments ; - L’apport de résidus de ciment (coulées, poussières) lors de la fabrication de béton si celle-ci a lieu sur place ; - Le relargage de polluants chimiques (notamment des hydrocarbures sous forme d'huile ou de carburant) issus des engins de travaux intervenant sur le site ; - Les pollutions liées aux matériaux utilisés et celles provenant des zones de stockage des matériaux sur place.

La conduite du chantier dans les règles de l’art assure l’absence de rejets dans le milieu récepteur. Des mesures de précaution seront obligatoirement mises en place (liste non-exhaustive) :

 Aucun stockage de produit polluant ne sera effectué sur le site ;  Les engins seront régulièrement entretenus et maintenus en bon état de fonctionnement ;  Mise en place d’une aire adaptée et consacrée aux opérations de maintenance des engins ;  Mise en place de bacs de rétention aux endroits nécessaires (sous les réservoirs par exemple) ;  Réalisation du ravitaillement en carburant des véhicules de chantier dans les règles de l’art, ce qui réduira le risque de pollution dû à un rejet accidentel (approvisionnement à la demande par camion-citerne) ;  Mise en place d’un plan d’alerte et d’intervention en cas de pollution accidentelle pour pallier toute pollution de l’aquifère et des eaux superficielles. Des kits anti-pollution devront être disponibles.

Phase Exploitation

Aucun rejet aqueux n’est à prévoir lors du fonctionnement des éoliennes. Le ruissellement des eaux de pluie, par exemple, sur l’éolienne, les plateformes, le poste de livraison ou le chemin d’accès n’est pas susceptible d’entraîner l’écoulement de substances dangereuses.

De plus, tous les éléments stockant de l’huile sur les éoliennes du projet Le Vigeant sont équipés de détecteurs de niveau d’huile permettant de prévenir les éventuelles fuites d’huile et arrêter l’éolienne en cas d’urgence. La nacelle et la plateforme supérieure de la tour sont également conçues pour faire office de bac de rétention de secours en cas de fuites importante.

Si les recommandations sont bien respectées, l’impact en phase chantier sur les eaux souterraines est nul et très faible en cas d’accident. L’impact du projet sur les eaux souterraines en phase d’exploitation sera donc nul.

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3. Autorisations cadastrales

Toutes les parcelles concernées par l’implantation et le survol des pales des éoliennes du projet de Le Vigeant ont fait l’objet d’une autorisation de la part du propriétaire et de l’exploitant.

Vous trouverez les autorisations dans le document 8-2-AvisMairePropriétaire qui sont jointes dans dossier soumis à l’enquête publique. La liste des parcelles cadastrales qui ont fait l’objet d’une autorisation du propriétaire et de l’exploitant sont présentées, ci-dessous :

Extrait de l’annexe1 – désignation des biens de la promesse de bail du document 8-2- AvisMairePropriétaire

La carte cadastrale suivante, du projet de Le Vigeant, permet de vérifier la correspondance entre les autorisations cadastrales obtenues et les parcelles concernées par l’implantation des éoliennes et les survols des pales.

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Carte cadastrale d’implantation du projet de Le Vigeant

4. De mante lement - Remise en e tat

Les conditions du démantèlement et de la remise en état sont traitées dans l’étude d’impact aux pages 174-175. Les grandes étapes du démantèlement sont les suivantes :

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Pour rappel, dans le cadre de l’article R512-6 du Code de l’environnement détaillant les pièces nécessaires à la demande d’autorisation unique ICPE, le propriétaire donne un avis favorable sur les mesures de démantèlement et de remise en état du site proposées par l’exploitant de l’installation conformément à l’arrêté du 26 août 2011 relatif à la remise en état et à la constitution des garanties financières pour les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent.

Les mesures de remise en état seront les suivantes :

• Enlèvement des éoliennes et de l’ensemble des infrastructures (câblages souterrains, poste de livraison…) et remise en état du site avec des matériaux de qualité équivalente permettant la reprise de l’activité initiale ; • Enlèvement des fondations sur une profondeur minimale de 1 m, remblais avec des matériaux de qualité équivalente permettant la reprise de l’activité initiale ; • Décaissement des plates-formes et des chemins sur une profondeur de 40 cm et remblais avec des matériaux de qualité équivalente permettant la reprise de l’activité initiale (selon la demande du propriétaire du terrain). Il est entendu que ces mesures pourront être accentuées ou réduites, avec l’accord du propriétaire du terrain, en fonction de la législation en vigueur.

Conformément à l’article 2 de l’arrêté du 26 août 2011 relatif à la remise en état et à la constitution des garanties financières pour les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, l’exploitant constitue les garanties nécessaires à la remise en état. Le montant des garanties est de 50000 euros par éolienne et est actualisé tous les 5 ans.

Le montant de 50 000 € fixé pour la garantie de démantèlement a été déterminé par les pouvoirs publics d’après les éléments fournis par les acteurs de la filière éolienne. Il tient compte également de la valeur des matériaux qui seront récupérés sur l’éolienne démantelée.

Le montant des garanties financières que constitue la société Energie Eolienne de Le Vigeant SARL pour le parc éolien sur la commune de Le Vigeant soumis au régime ICPE d’autorisation et comprenant 5 aérogénérateurs est de 250 000 € minimum (à actualiser)

Cependant, la mise en œuvre des garanties financières impliquerait que l’exploitant soit en situation délictuelle. L’exploitant a prévu la remise en état du site indépendamment des garanties financières. La revente des éoliennes, soit pour la récupération des matériaux, soit pour le marché de l’occasion demeure une source non négligeable de revenu pour l’exploitant du parc éolien au moment du démantèlement. Les valeurs des matériaux de recyclage, même uniquement la valeur actuelle de l’acier d’une éolienne (notamment du mât) dépasse largement les montants calculés pour les garanties financières de € 50 000 par éolienne. En ne considérant que l’acier du mât, au vu des prix actuels d’environ 300 € la tonne, le recyclage et la revente des 220 tonnes d’acier du mât (soit 66 000 €) suffisent à couvrir le cout du démantèlement de chaque machine.

5. Raccordement

La procédure de raccordement électrique au réseau public se fera seulement après l’obtention de l’autorisation d’exploiter. Le réseau électrique externe qui relie le poste de livraison au poste source du réseau public de transport d’électricité sera réalisé soit par le gestionnaire du réseau de distribution Enedis, soit par le Réseau de Distribution SRD – Groupe Energie Vienne.

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Il n’y a aucune garantie que la solution proposée de raccordement au poste source de l’Isle Jourdain corresponde au raccordement définitif. Le tracé de raccordement fait suite à une demande de pré- étude simple de raccordement auprès de d’ENEDIS (voir la pré-étude simple dans la pièce 8.2- document complémentaire jointe au dossier soumis à l’enquête publique). Il est important de rappeler que la solution définitive de raccordement ne sera connue qu’au moment de la demande de proposition technique et financière (PTF), élaborée par le gestionnaire du réseau uniquement après l’obtention d’autorisation d’exploiter.

Le gestionnaire du réseau de distribution sera responsable de l’obtention des différentes autorisations administratives et foncières et de la réalisation du raccordement entre le poste de livraison et le poste source. Energie Eolienne de Le Vigeant SARL, l’exploitant du parc, aura la charge du coût des travaux.

Le gestionnaire du réseau de distribution proposera via la Proposition Technique et Financière (PTF), un tracé, un estimatif du coût et des délais pour le raccordement entre le poste de livraison et le poste source. La distance de raccordement impactera forcément sur la PTF comme la capacité d’accueil disponible du poste source, le coût moyen du MW raccordé en France était de 119 k€ (source FEE, 2013), à la charge de l’exploitant.

II. Observations concernant le vent, la rentabilité, l’implantation (412)

Observations n°1, n°4, n°6, n°7, n°11, n°14, n°16

- Aucune campagne de mesure des vents n’étant jointe au dossier, comment estimez-vous la rentabilité d’une éolienne qui en général ne produit que pendant 20%du temps ? - Avez-vous des informations complémentaires sur un bilan des éoliennes déjà installées (à proximité), notamment leur rendement ? - Sur quels critères avez-vous choisi le lieu d’implantation ? - Le projet éolien tient-il bien compte la zone et du flux migratoire des oiseaux et de la présence de chiroptères ?

1. Production – rentabilite - Vent

A/ Contexte

 national – régional

Selon les données des bilans électriques régionaux RTE (http://www.rte-france.com/fr/article/bilans- electriques-regionaux), la région la Nouvelle-Aquitaine cumulait une capacité d’éolien terrestre de 553 MW au 31 décembre 2015. La région se place ainsi au 8e rang français.

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Puissance raccordée par région 31 décembre 2015 (RTE)

Le graphique suivant montre la répartition des moyens de production en 2015 en région Nouvelle Aquitaine

Mix régional de production électrique en 2015 (GWh)et évolution par rapport à 2014 (%)

Selon RTE, « Les énergies renouvelables contribuent à 15 % de la production annuelle régionale. L’important déficit pluviométrique constaté dans la région a entrainé un recul de plus de 25% de la production hydraulique en Aquitaine Limousin Poitou-Charentes par rapport à 2014, un phénomène plus marqué qu’au niveau national (recul de 14 %). Cette situation a par ailleurs engendré une plus grande sollicitation des centrales thermiques fossiles (+25 % par rapport à 2014) et ce malgré qu’en 2015, les taux de production éolienne, solaire et bioénergies sont en forte progression »

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Nous observons grâce au graphique précédent, que depuis 2006, le pourcentage d’électricité issue des énergies renouvelables produit en Nouvelle Aquitaine a augmenté de manière continue alors que la proportion d’électricité thermique fossile et nucléaire baissait.

Evolution de la part des différentes productions dans le mix électrique annuel de la région

 Contexte départemental - local :

Le département de la Vienne compte, en 2016, 40 éoliennes en exploitation pour une puissance installée de 81,01 MW pour une production d’électricité estimée de 177, 4 GWh/an. Autour du projet de Le Vigeant, il est recensé deux parcs éoliens en cours d’exploitation sur la commune d’Adriers à 9,1 km à l’Est du projet. Selon l’exploitant de ces parcs éoliens, ils sont composés de 10 éoliennes de 2 MW et produiront en moyenne près 53 GWh/an soit la consommation électrique de près de 24500 personnes (chauffage inclus). Le parc éolien de Le Vigeant étant composé de 5 aérogénérateurs de 3,2 MW chacun, la production nette, en tenant compte des pertes par effet de sillage et de la densité de l’air, a été estimé à environ 35 200 000 kWh par an (35,2 GWh par an), basée sur une estimation de vent de 6m/s à hauteur nacelle (92,5 m). En effet, une nouvelle étude par GeoNet spécifique au projet démontre que le vent et la production sera plus importante pour ce site (6,12m/s et 38,859 GWh/an).

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Gisement éolien à l’échelle de la communauté de communes à 50m de hauteur

B /Le Facteur de charge (ou rendement) - intermittence – prise en compte des fluctuations « Le rendement ou facteur de charge d’une éolienne est le ratio entre l’énergie qu’elle produit sur une période donnée et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale. Il varie d'une éolienne à une autre, notamment en raison des régimes de vent variables. » Selon RTE, en moyenne les sites français permettent aux éoliennes de produire à leur puissance nominale l’équivalent de 2 200 heures par an, ce qui équivaut à un facteur de charge (rendement) de 25 %, La période de temps généralement considérée pour calculer un facteur de charge de référence est une année. Celui-ci s’exprime généralement en pourcentage. Prenons, par exemple, cinq éoliennes de 3,2 MW de puissance nominale du parc éolien de Le Vigeant. Sachant qu’une année correspond à 8 760 h, le parc éolien pourrait, en théorie, produire au maximum : 8 760 h x 16 MW = 140,16 GWh. Si le parc éolien considéré produit dans les faits près de 35,2 Wh en un an, son facteur de charge est égal à : 35,2 / 140,16 = env 25 %, soit environ 2 200 h annuelles de fonctionnement à pleine puissance des éoliennes.

En pratique, les éoliennes fonctionneront 80 % à 90 % du temps avec un niveau de puissance variable pendant cette période et pour des vitesses comprises entre 3m/s (10.8 km/h) et 25 m/s (90 km/h). En effet, les éoliennes fonctionnent, selon la force des vents, à tous niveaux de puissance entre quelques centaines de kW et la puissance maximale puissance nominale.

Plusieurs causes peuvent être à l’origine de l’arrêt d’une éolienne en présence de vent :

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• Vent trop faible ou trop fort : la vitesse du vent est inférieure à 15 km/h (15 à 20% du temps) ou dépasse 90 km/h, ce qui survient quelques heures par an sur des sites très exposés. • La maintenance et la réparation sont des activités qui nécessitent parfois l’arrêt de la machine quelques heures ou quelques jours par an

Facteur de charge éolien moyen, RTE

Par ailleurs, la production de l’énergie éolienne est adaptée à la consommation d’électricité pendant l’année – en moyenne plus forte en période automnale et hivernale. Les éoliennes produisent beaucoup plus à ces périodes du fait d’un vent plus important et d’une densité de l’air supérieure.

En 2015, en Nouvelle Aquitaine, la production éolienne maximale instantanée a ainsi été observée le 20 novembre à 14h avec 454 MW pour 538 MW de puissance installée, soit un facteur de charge de 84,4 % (Source RTE) !

C/ Fluctuation de production Pour pallier aux fluctuations de production (et consommation), les prévisions de production d’un parc éolien (et de la consommation) sont indispensables et doivent être précises pour assurer la stabilité du réseau électrique. Elles sont réalisées par les exploitants et transmises 24 heures à l’avance aux gestionnaires du réseau électrique (Enedis, RTE,…). Ces derniers sont en charge ensuite de l’équilibre entre production et consommation d’électricité. Les prévisions de production d’un parc éolien sont réalisées notamment à partir des prévisions météorologiques et des outils statistiques pour calculer la vitesse et la direction du vent à l’endroit précis où est installé le parc éolien. Enfin, ces données sont croisées avec l’historique de production du parc éolien et rapporté à la courbe de puissance d’une éolienne en fonction de la vitesse du vent et permettent d’obtenir une prévision heure par heure en kWh de la production d’électricité d’un parc éolien. Le gestionnaire de réseau RTE dispose d’outils nécessaires à la prévision de production éolienne en France. Consultable sur son site sont:

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- Les prévisions de production pour la journée à venir : ces informations sont disponibles et mises en ligne à 18h et sont qualifiées de « Prévisions de Référence » pour l'intégralité de la journée du lendemain. - les prévisions infra-journalières : il s'agit des prévisions recalculées au cours de la journée. Ces informations sont actualisées toutes les heures.

Pour prévoir très précisément la production régionale et nationale et adapter en conséquence les autres moyens de production (hydraulique, centrales thermiques, ...), RTE, le Réseau de Transport et de l’Electricité, a mis en place depuis plusieurs années, le système IPES (Insertion de la production éolienne dans le système). De plus, la croissance de l’énergie éolienne pourrait être accompagnée en futur par le développement des « smart grids » et de systèmes de stockage qui permettront d’optimiser les flux d’énergie dans le réseau et d’assurer l’équilibre du système électrique. Enfin, le vent ne souffle pas pareillement partout en France. La variabilité régionale de production est souvent bien compensée directement par le réseau électrique: le déficit de production dans une région est souvent compensé par le surplus de production dans une autre région – ce qui baisse les fluctuations dans le réseau.

2. Ressource en vent insuffisante

Afin de lever les doutes sur la production électrique du parc de Le Vigeant et de répondre aux nombreuses questions posées à ce sujet, une étude spécifique au projet a été réalisée par le bureau d’études GeoNet (voir annexe 1), en prenant en compte la totalité des mesures d’optimisation de bruit proposées par le cabinet acoustique JLBI dans sa note de septembre 2015.

GeoNet est un bureau d’étude établi depuis 1995 pour des expertises de vent et du productible, certifié pour la qualité selon DIN EN ISO 9001 : 2008. Avec l’expérience de plus de 3000 expertises pour des projets éoliens dans plus de 50 pays, il est accrédité par la DAkkS (organisme d’accréditation Allemande).

Cette étude, disponible avec autres études en annexe de ce document, s’appuie notamment sur :

- les données vérifiées, récoltées conforme à la norme IEC 61400-12-1 sur un mât de mesure de 100m de hauteur situé à proximité du site, - le vent géostrophique de long-terme entre 1985 et 2015 (30 ans), - les types et emplacements exacts des machines (avec l’effet de sillage pris en compte), - les hauteurs des nacelles (92,5m) - les courbes de puissance de Siemens SWT-3.2-113 (WP TE 40-0000-G385-00, mode standard, -4dB, -5dB, -6dB, du 03/18/2016).

Il en ressort :

 Une vitesse moyenne annuelle du vent à hauteur de nacelle de 6,12 m/s ; les études indépendantes pour ce secteur, notamment l’atlas et l’étude d’Asconit/Enviroconsult dans le cadre de l’élaboration de la ZDE en septembre 2009, confirment toutes, sans exception, un vent supérieur à 6m/s sur le site du projet:

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o Atlas du Schéma Régional Eolien : vent supérieur à 6m/s à Le Vigeant (et sur tout le département de la Vienne) à 100m de hauteur

o Atlas de l’étude ZDE, carte D (Asconit/Enviroconsult) : vent supérieur à 6m/s à 50m de hauteur à Le Vigeant, notamment au secteur S3 de la ZDE (Le Vigeant, Usson-du- Poitou) :

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 Une production annuelle de 38,86 GWh/an, en prenant en compte les réductions causées par le système de bridage acoustique, soit une valeur plus de 10% supérieure aux 35,2 GWh/an prise comme base de calcul dans le dossier d’étude d’impact (encore 38,1 GWh/an et plus de 8% supérieur de la base de calcul avec prise en compte des bridages pour les chauves-souris).

Si on prend l’expertise de GeoNet comme base de calcul, le facteur de charge sera d’environ 27% - après prise en compte de tous effets négatifs à la production (notamment l’effet de sillage, bridage acoustique, bridage pour les chiroptères).

Concernant la précédente étude menée par AlTech en 2007/2008 à 7,2 km au sud de notre site, souvent citée par le public lors de l’enquête, on constate que :

- Le mât utilisé a uniquement une hauteur de 49m (au lieu de 100m utilisé par GeoNet) - Les instruments utilisés à cette époque (NRG# 40P) sont des instruments avec une vielle technologie, pas suffisamment fiable - Les instruments utilisés par AlTech n’ont PAS été calibrés (voir page 5 du rapport d’AlTech), ce qui rend les résultats INUTILISABLES pour une évaluation selon Measnet et la norme IEC 61400-12-1 ! - La station météo de référence de Montmorillon utilisée pour la corrélation de long-terme est située à 29km ( !) du site avec des instruments à 10m de hauteur ( !) ; avec ces sources d’erreur potentiellement énormes, ce type de « corrélation » ne correspond plus aux normes actuelles dans ce métier - Les coefficients de corrélation sont « catastrophiques » : En moyen, le coefficient de corrélation était 77%, avec R² de 0,6. Avec ces valeurs, aucun statisticien ne pourrait parler d’une « corrélation correcte » ! En plus, la corrélation pour quelques secteurs a été en dessous de 50% (notamment à 90° et 120°, avec valeurs de corrélation de 50% et 35% uniquement, voir page 14 du rapport AlTech). Il n’y a donc AUCUNE corrélation long-terme sérieusement exploitable avec cette station météo ! - La méthodologie appliquée pour arriver à des données à la hauteur de la nacelle ne correspond pas aux exigences des normes applicables ici. En principe, la hauteur maximale acceptable en cas d’une « extrapolation » vers une hauteur plus haute que mesurée avec un mât est limitée : la hauteur du mât doit atteindre au moins 2/3 de la hauteur de la nacelle pour éviter des erreurs énormes. Dans ce cas précis, les limites de modélisation avec les valeurs d’AlTech sont donc à 75m – donc bien en dessous des hauteurs de nacelle de notre projet (92,5m). D’appliquer les valeurs d’un gradient récolté beaucoup plus bas jusqu’à 120m (page 19 du rapport AlTech) n’est pas sérieux !

3. Raisons du choix du projet

Les critères essentiels sont : - Éloignement de 500 m minimum aux habitations (arrêté 26 aout 2011) - Eloignement des zones grevées par la sécurité publique (armée, aviation civile, radiotélécommunication) - Existence d’une Zone de Développement Eolien arrêtée par le préfet

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- Zone favorable dans le Schéma Régional Eolien Poitou-Charentes - Rencontre avec les élus : accord de de principe ou délibération favorable - Autorisation des propriétaires/exploitants - Pré-diagnostique environnemental et paysager : détermination des enjeux - Concertation avec les services de l’Etat (DDT et DREAL) et prise en compte de leur avis et recommandation sur le développement

Les raisons pour lesquelles le lieu d’implantation a été choisi sont présentées en détail dans l’étude d’impact.

Extrait du sommaire de l’étude d’impact

4. Migration Avifaune

Contexte Le flux de migration s’effectue essentiellement la nuit au cours des deux phases de migration (pré et post-nuptiales). L’axe de migration majeur en France est orienté nord-est/sud-ouest. Toutefois, l’interprétation des flux migratoires est à prendre avec prudence car en fonction des conditions météorologiques (vent, brouillard, nébulosité, ascendances…), les migrateurs orientent différemment leurs axes et leur concentration varie. Les aires d’étude immédiate, rapprochée et lointaine du projet éolien de Le Vigeant sont localisées en retrait des principales voies de migration, atlantique et continentale, qui longent respectivement le littoral français et l’axe rhodanien. Signalons cependant que ces aires d’étude sont situées sur un axe secondaire de migration qui arrive du sud-ouest de la France et de l’Europe pour se diriger vers le nord-est en période post-nuptiale et inversement lors de la période pré-nuptiale.

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Synthèse régionale (ex-Poitou-Charentes) des continuités pour l’avifaune

Méthodologie Pour une bonne prise en compte des flux migratoire, le bureau d’étude Biotope s’est appuyé sur les informations recueillies dans les documents « Schéma Régional Eolien de la région Poitou-Charentes » et « Recommandations pour la prise en compte du patrimoine naturel et du paysage dans le cadre de projets éoliens en Poitou-Charentes et mode d’accès aux données » aux enjeux du site d’après la localisation des zonages d’inventaire et réglementaires, les orthophotos, suite à l’analyse de la bibliographie existante notamment les données de la LPO Vienne.

Par ailleurs, Biotope a procédé à de nombreux points d’observation par sortie répartis sur l’ensemble des aires d’étude afin de mettre en évidence ou non des axes privilégiés pour la migration des oiseaux. Ces points d’observations permettent de juger de l’importance du site pour les espèces en migration active (couloirs de déplacements) et les espèces en halte migratoire, et servent à déterminer si d’autres couloirs de migration ou stationnements d’espèces migratrices existent dans une zone de

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse dix kilomètres autour du futur site d’implantation. Le croisement des deux informations permet de définir l’enjeu réel du site pour les oiseaux migrateurs. A ces observations réalisées à partir des points fixes, viennent s’ajouter les observations réalisées lors des déplacements en voiture entre les différents points des aires d’étude rapprochée et lointaine. Cinq passages ayant pour but d'évaluer les enjeux écologiques des oiseaux en période de migration post-nuptiale ont été réalisés (29/08/2014, 18/09/2014, 27/10/2014, 28/10/2014 et 21/11/2014) et 3 passages ayant pour but d'évaluer les enjeux écologiques des oiseaux en période de migration pré- nuptiale ont été réalisés (26/02/2015, 18/03/2015 et 09/04/2015) sur les aires d’étude immédiate, rapprochée et lointaine.

La méthodologie est explicitée en annexe 1 du volet environnemental joint au dossier

L’analyse migratoire des oiseaux a été présentée et traité sous diverses thématiques que vous trouverez à partir de la page 120 de l’étude d’impact. Les parties :

- Contexte migratoire - Analyse bibliographique des espèces migratrices présentant une sensibilité maximale au risque éolien - Diversité des oiseaux migrateurs - Présentation des cortèges d’oiseaux migrateurs - Flux et altitudes de vol - Espèces réglementées - Espèces rares/menacées présentes en période de migration

Il ressort la synthèse de l’expertise des oiseaux migrateurs et les cartes suivantes:

 80 espèces ont été recensées au sein des aires d’étude en période de migration postnuptiale. Lors de la migration pré-nuptiale, ce sont 67 espèces qui ont été répertoriées. En intégrant les données bibliographiques, au moins 166 espèces sont connues sur l’ensemble des aires d’étude durant les périodes de migration.  46 espèces considérées comme rares ou menacées en Europe et/ou en France et/ou en région Poitou-Charentes ont été observées sur les aires d’étude immédiate, rapprochée et lointaine lors des inventaires de 2014/2015 et l’analyse de la bibliographie. Parmi l’ensemble de ces espèces observées ou citées en période de migration, 14 fréquentent régulièrement les aires d’étude et 5 autres espèces présentent une sensibilité importante vis-à-vis des éoliennes. Les 27 autres espèces citées sont donc considérées comme à enjeu faible de conservation.  Les flux observés en migration pré et post-nuptiales ne constituent pas un enjeu particulier sur les aires d’étude immédiate et rapprochée comparativement aux flux observés dans le département. Signalons cependant que sur l’aire d’étude lointaine, plusieurs axes de déplacement privilégiés par l’avifaune au niveau des principaux microreliefs notamment aux abords de la vallée de la Vienne ont été constatés. On notera par exemple de gros passages en migration post-nuptiale de Pigeon ramier observés au niveau de la vallée de la Vienne en 2013 (non revu en 2014).  Au sein de l’aire d’étude lointaine, les principaux enjeux sont constitués par la présence de groupes assez importants de Grue cendrée ainsi qu’un rassemblement post-nuptial d’OEdicnème criard comptant des effectifs assez importants (la centaine d’individus). Au sein des aires d’étude rapprochée et immédiate, les enjeux sont moindres.

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5. Les Chauves-souris

Par l’intermédiaire du bureau d’étude Biotope, à partir de fin août 2014 a débuté la phase des recherches en période d’activité des chauves-souris, à l’occasion de neuf sorties jusqu’en juillet 2015, soit un cycle complet. A chaque passage, des prospections nocturnes et/ou diurnes ainsi que des points écoutes sont réalisées. Des prospections visant à mettre en évidence la présence de gîtes ont également été menées. L’objectif a été d’établir un inventaire le plus exhaustif possible des espèces de chauves-souris occupant l’aire d’étude.

L’atlas des mammifères sauvages du Poitou-Charentes a été consulté pour les espèces de chauves- souris présentes sur la maille concernant la commune de Le Vigeant.

Les inventaires des chauves-souris ont été réalisés par des écoutes au sol au moyen d’enregistreurs automatiques au cours des trois périodes. Dix points d’écoute ont été réalisés dans les différents milieux présents sur l’aire d’étude immédiate et ses abords : les lisières (de bois et de haies), des milieux ouverts comme les prairies et les cultures, des milieux humides (étangs). Chaque milieu a un rôle spécifique pour les chauves-souris : transit (principalement les haies et milieux ouverts), chasse (principalement les haies, milieux ouverts et étang), abreuvement (étang) et repos.

Une évaluation spécifique pour la recherche de gîtes a été réalisée au niveau des bâtiments proches de l’aire d’étude immédiate jusqu’au bourg de Le Vigeant.

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Un point d’écoute spécifique à l’évaluation de l’activité des chauves-souris en altitude a été réalisé au cours de chaque période d’activités. Le dispositif Sonospot® permet de reconstituer les hauteurs de vol tout en identifiant les différentes espèces.

L’analyse des prospections nocturnes et diurnes réalisées sur l’aire d’étude immédiate et ses abords en 2014 et 2015, a permis d’identifier 15 espèces de chauves-souris en activité de chasse et/ou de transit sur les 25 espèces de chauves-souris recensées en région Poitou-Charentes, soit environ 60 % des espèces connues dans cette région.

L’étude environnementale conclut que « Le groupe des chauves-souris représente pour le projet d’aménagement une contrainte réglementaire par la présence d’espèces protégées. L’enjeu de conservation est considéré comme moyen, du fait de la présence de populations importantes de chauves-souris de l’annexe II de la directive « Habitats-Faune-Flore » et d’une activité moyenne à forte d’espèces sensibles et volant en altitude comme les noctules en période de migration. » L’impact résiduel sur les chiroptères, lors de la phase d’exploitation, et après mise en place des différentes mesures d’évitement et de réduction est faible pour le groupe des Pipistrelles, la Noctule commune et la Sérotine commune. Les mesures d’accompagnement proposées permettront de mettre en évidence des cas de surmortalité des chiroptères et d’agir en mettant un place un système d’asservissement des éoliennes qui limite considérablement les collisions.

L’analyse est détaillée dans l’étude d’impact au chapitre dans le chapitre I.4.3 Chauves-souris page 170. La méthodologie est explicitée en annexe 1 du volet environnemental, qui est jointe au dossier soumis à l’enquête public.

III. Observations concernant les nuisances (413)

Observations n°2, n°3, n°14, n°16

- Le bruit des éoliennes est-il perçu à plus de 2 km ? - Quels sont les effets des infrasons et des ondes électromagnétiques produits par les éoliennes sur les humains et le bétail ? Le syndrome éolien est-il une réalité ? - Les éoliennes ne sont-elles pas implantées trop près de plusieurs habitations ? - La loi de transition énergétique peut-elle fixée une distance de 1000 m ? - En 2006 l’Académie nationale de Médecine a recommandé par précaution de suspendre la construction des éoliennes d’une puissance supérieure à 2,5 MW (les éoliennes au Vigeant seraient à 3,2 MW ?) à moins de 1500 mètres des habitations. Avez-vous d’autres informations à ce sujet ?

1. Le Bruit

Certaines informations, lues ou entendues, présentent le bruit généré par les éoliennes comme une nuisance majeure. Les éoliennes modernes présentent en fait des niveaux sonores difficilement perceptibles à quelques centaines de mètres. Il est improbable que les émissions sonores d’une éolienne soient perçues à plus de 2 km. Si c’est le cas, elle est souvent liée a à une perception négatives des éoliennes.

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La Réglementation Le parc éolien Le Vigeant est soumis à autorisation au titre des ICPE et donc à l’Arrêté du 26 août2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d'une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation des ICPE.

D’après l’arrêté du 26 août 2011, les émissions sonores émises par l’installation font l’objet d’une mesure de l’émergence, différence entre le bruit ambiant (installation en fonctionnement) et le bruit résiduel (en l’absence du bruit généré par l’installation) dans les zones à émergence réglementée (ZER). Les ZER sont les zones construites ou constructibles définies par des documents d’urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l’autorisation pour les installations nouvelles ou à la date du permis de construire pour les installations existantes, soit les habitations les plus proches au projet.

L’Emergence globale réglementaire est présenté ci-dessous. Ces valeurs ne sont à respecter que si le niveau de bruit ambiant existant dans les ZER (incluant le bruit du parc éolien) est supérieur à 35 dB(A).

L’application de la réglementation décrite dans l’arrête du 26 août 2011 permet donc définir les émergences à respecter aux habitations les plus proches et des mesures de bridages en cas de dépassement des émergences autorisées et garantit une protection pendant l’exploitation du parc éolien. Des suivis acoustiques sont réalisés une fois le parc éolien mis en service et des bridages de machines peuvent être modifiés pour être conforme à la législation.

Perception du bruit : La perception du bruit varie selon les individus. Le niveau de pression sonore (exprimé en dB) diminue avec la distance. Plus on s’éloigne de la source et plus le bruit perçu diminue. Cela est valable pour les éoliennes comme pour n’importe quelle source sonore.

La courbe suivante illustre la décroissance du niveau sonore en fonction de la distance (source Ademe).

Source sonore de l’éolienne

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Les bruits générés par le fonctionnement d’une éolienne sont les suivants : - bruit aérodynamique provoqué par la rotation des pales (bout de pale) et le passage de celles-ci devant le mât - bruit mécanique provenant de la nacelle, ainsi que du pied de l’éolienne (transformateur et refroidissement) Les machines de dernière génération utilisent des technologies innovantes qui limitent ces émissions sonores. Les nouvelles géométries, l’utilisation de profils de pales spécifique à l’éolien, l’amélioration des matériaux, le capitonnage de la nacelle, l’absence de multiplicateur sur certaines éoliennes réduisent considérablement les bruits aérodynamiques et mécaniques. Ainsi, les éoliennes Siemens du projet éolien de le Vigeant sont équipés de la nouvelle technologie à entrainement direct (Direct Drive). Elles sont dispensées de la grosse boîte à vitesses qu'est le multiplicateur des éoliennes classiques, ce qui permet de réduire par deux le nombre de composants internes. Le système utilise alors un générateur synchrone à aimants permanents d'une grande simplicité limitant le bruit mécanique.

Echelle de bruit L’échelle des décibels de l’Ademe permet de positionner un certain nombre d’émissions sonores connues par rapport au bruit moyen émis par une éolienne au pied du mât et à une à une distance de 500 mètres. Comme l’illustre le graphique suivant, on considère généralement que le volume sonore d’une éolienne en fonctionnement est de 35 dB à une distance 500 m, soit l’équivalent sonore d’une discussion à voix basse.

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Environnement sonore : De manière générale, le silence n’existe pas dans l’environnement : les oiseaux, le bruit du vent dans les arbres, les activités humaines génèrent des sons. Un espace est rarement absolument calme, peut-être parfois à la campagne, la nuit, en l’absence de vent. Dans ce cas, les éoliennes restent elles aussi silencieuses. Le vent, en fonction de sa vitesse, participe à l’effet de masque. Le niveau sonore d’une éolienne se stabilise lorsque le vent atteint une certaine vitesse. Au-delà de cette vitesse, le niveau sonore du vent continue à augmenter alors que celui de l'éolienne reste stable. Le bruit du vent vient alors couvrir celui de l’éolienne.

Etude acoustique L’étude d’impact comprend une étude acoustique prévisionnelle très détaillée, permettant grâce aux simulations acoustiques réalisées avec les caractéristiques de bruit de la machine siemens (SWT- 3,2 MW et pour chaque vitesse et direction de vents, de prévoir la propagation du son autour des étoliennes et de limiter tout risque de nuisance sonore pour les riverains. Les conclusions de l’étude acoustique montrent qu’avec 5 machines de 3,2 MW, les émergences sonores seront conformes à la législation en période diurne et nocturne en appliquant un mode de fonctionnement réduit au point de chaque habitation environnante. L’étude acoustique est en annexe de l’étude d’impact jointe au dossier.

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2. Effets des infrasons

Les infrasons L’oreille humaine ne peut percevoir des événements sonores qu’à l’intérieur d’une échelle de fréquences et de niveaux sonores bien définis. Cette fourchette se situe pour un individu sain et jeune entre 20 et 20 000 Hertz. En dessous de 20 Hz se situent les infrasons qui ne sont pas audibles habituellement par l’organisme humain ; cependant, ils peuvent être perceptibles sous certaines conditions. Les sources typiques d’infrasons sont les bruits du vent, les orages, les grandes machines industrielles, la circulation urbaine, les avions et de nombreux autres objets qui existent dans notre quotidien. Les éoliennes produisent sans aucun doute aussi des infrasons, les sources d’émissions étant aérodynamiques et mécaniques. Si ces dernières peuvent effectivement, dans certains cas, avoir une influence sur la santé humaine, elles sont parfaitement inoffensives dans le cas des éoliennes.

Différentes études concluent l’absence d’impact sur la santé dû aux infrasons :

- à la demande de l’association APSA (Association pour la protection des Abers) auprès du Ministère de la Santé et des Solidarités, l’Académie Nationale de Médecine a étudié l’éventuel effet nocif des éoliennes sur la santé et notamment des infrasons. Dans son rapport de février 2006 intitulé « le retentissement du fonctionnement des éoliennes sur la santé de l’homme », l’Académie estime que « la production d'infrasons par les éoliennes est, à leur voisinage immédiat, bien analysée et très modérée et sans danger pour l'homme. Au-delà de quelques mètres des machines, les infrasons produit par les éoliennes sont très vite inaudibles et n’ont aucun impact sur la santé de l’homme ».

- L’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET), saisie par les ministères en charge de la santé et de l’environnement, a produit en mars 2008 un rapport et un avis relatifs aux effets sanitaires du bruit généré par les éoliennes. ll résulte de ce travail d’expertise que « les émissions sonores des éoliennes ne génèrent pas de conséquences sanitaires directes, tant au niveau de l’appareil auditif que des effets liés à l’exposition aux basses fréquences et aux infrasons. À l'intérieur des logements, fenêtres fermées, on ne recense pas de nuisances ou leurs conséquences sont peu probables au « vu » des bruits perçus. En ce qui concerne l'exposition extérieure, les émissions sonores des éoliennes peuvent être à l'origine d'une gêne, souvent liée à une perception négative des éoliennes.» En 2013, à nouveau, l'Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'Environnement et du travail (devenue Anses) a repris ces conclusions.

Ces différentes conclusions ont également été reprises dans le« Guide de l’étude d’impact sur l’environnement des parcs éoliens – actualisation 2010 » du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable et de la Mer.

« Les mesures d’infrasons réalisées pour toutes les dimensions d’éoliennes courantes concordent sur un point : les infrasons qu’elles émettent, même à proximité immédiate (100 à 250 m de distance), sont largement inférieurs au seuil d’audibilité.

Les bruits de la vie quotidienne généralement acceptés, comme le bruit intérieur d’une voiture particulière, présentent un niveau bien plus élevé. Dans une voiture particulière circulant à 100 km/h, les infrasons sont si forts qu’ils en sont audibles.

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Les infrasons émis par une éolienne sont donc très éloignés des seuils dangereux pour l’homme. Par ailleurs, il n’a été montré, en l’état actuel des connaissances scientifiques, aucun impact sanitaire des infrasons sur l’homme, même à des niveaux d'exposition élevés »

Concernant les effets des infrasons sur le bétail, aucune étude scientifique n’a aujourd’hui démontré que les parcs éoliens en exploitation pouvaient avoir un quelconque impact sur le bétail. Sur l’ensemble des parcs éoliens construits par le groupe WindStrom nous n’avons constaté aucun impact sur ces animaux et de retour d’exploitant sur une quelconque nuisance. De plus, d’après l’étude de Jean-Philippe Parent « L’effet des éoliennes sur le bétail et les animaux » parue en 2007 « Puisque les infrasons se situent sous les 20 Hz, seuls quelques animaux pourraient être plus sensibles que les autres. Le porc a sa limite inférieure d’audibilité à 42 Hz, la chèvre à 78 Hz, le cheval à 55 Hz et la vache à 23 Hz. La vache est donc la plus susceptible d’être sensible aux infrasons. Par contre, si elle a une réaction, cette dernière ne risque pas d’être comportementale puisque son audiogramme a été établi avec une réponse comportementale : la limite inférieure était à 23 Hz, les vaches testées ne répondaient pas à des fréquences sous les 20 Hz. Les autres animaux ont des limites inférieures d’audibilité beaucoup trop élevées pour être sensibles aux infrasons. »

A l’heure actuelle, nous pouvons conclure que les infrasons n’ont aucun effet sur la santé des hommes et celle du bétail

« Syndrome éolien » Le « Syndrome éolien » est une terminologie inventée en 2009 qui est souvent reprise par les différentes associations d’opposants à l’éolien. Des personnes habitants à proximité d’éoliennes prétendraient faire l’objet de troubles fonctionnels. Ce « syndrome » n’est aucunement reconnu par la médecine.

Pour répondre à cette question, il est intéressant de prendre en considération les conclusions de la publication n°8 « entre …O.R.L - Eolienne et nuisances sonores : autant en colporte le vent ». Une analyse et synthèse bibliographiques effectuées par le professeur Patrice Tran Ban HUY de l’Académie nationale de Médecine. Cet article rappelle qu’ « en pratique, nous sommes en permanence exposés aux infrasons, que ceux—ci résultent des turbulences aériennes, du trafic routier, des vagues océaniques voire même de notre propre respiration ou de nos battements cardiaques sans qu’un retentissement sur la santé ait pu être démontré. Comment dès lors une exposition à un bruit d'un niveau faible sinon inaudible peut- il générer des troubles fonctionnels ? Plusieurs facteurs semblent y concourir: l’inquiétude d’une population vis-à-vis d’une technologie nouvelle (…), le mécontentement des habitants de voisinage (…), la diffusion via notamment les réseaux sociaux d’informations non scientiﬁques accréditant des rumeurs pathogéniques. »

Selon une étude parue dans la revue Health Psychology « il s'agit visiblement d'un cas typique d'effet nocebo. Les effets nocebo sont des symptômes néfastes provoqués par des informations négatives. Ainsi, si, lors d'une étude médicale, on communique la liste des effets indésirables d'un traitement aux participants, certains d'entre eux souffriront précisément de ces effets sans savoir qu'on ne leur a pas administré le véritable traitement. L'effet nocebo est psychogène: c'est l'esprit qui empoisonne le corps ».

Enfin, une récente étude de l'Université de Sydney a constaté que la région d'Australie où les gens se plaignent le plus des effets néfastes des éoliennes avait été sensibilisée à ces fameux problèmes de santé par un mouvement anti-éolien, et ce depuis l'année 2009 ! (http://www.slate.fr/story/72125/eoliennes-sante-maladie)

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3. Ondes e lectromagne tiques

Les émissions électromagnétiques des éoliennes seront contrôlées afin de s’assurer de l’absence d’exposition à des champs magnétiques supérieurs à 100 μT à 50-60 Hz, valeur maximale selon la réglementation en vigueur (arrêté du 26 aout 2011) pour les lieux accueillant du public. Les autres sources d’émissions potentielles sont les câbles souterrains et le poste de livraison. Les câbles seront enterrés, et le poste de livraison est blindé. Aucun impact de la part de ces composants n’est donc à attendre. De plus, un champ électromagnétique diminue avec le cube de la distance. Les habitations étant au minimum à 527 m du pied d’une l’éolienne, l’intensité du champ magnétique sera proche de zéro. L’impact électromagnétique est alors quasi-nul. Aucune mesure spécifique n’est donc à mettre en œuvre.

4. Distance aux habitations

Le projet de Le Vigeant respecte la réglementation d’une distance minimale de 500 m de toute construction à usage d’habitation fixée par l’arrêté du 26 aout 2011. L’habitation la plus proche se situant à 527 m d’une éolienne (voir la carte des distances aux lieux-dits voisins). Nous rappelons également que l’étude d’impact acoustique montre que les émissions acoustiques des éoliens Siemens SWT-3,2 MW pourront respecter la réglementation et ainsi ne pas générer de nuisances pour les riverains. Dans le cadre de l’étude acoustique, les habitants rencontrés des hameaux les Fouillarges, Le Charreau, l’Etang Curé, Le Magnou, soit les hameaux les plus proches au projet, n’ont pas émis d’opposition au projet d’implantation de Le Vigeant.

Pour mémoire, la Mathurine est un hameau inhabité et sera amené à disparaitre dans le cadre de l’agrandissement du centre d’enfouissement. Les habitants du hameau Les Fouillarges sont concernés directement par le projet et ont tous émis des avis favorables à la réalisation du projet éolien de Le Vigeant.

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Carte des lieux-dits environnnants

La loi de transition énergétique, promulguée le 17 aout 2015, instaure également une distance minimale de 500 m à respecter entre une éolienne et les habitations. Selon l’Article 139 - LOI n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (1), la deuxième phrase du dernier alinéa de l'article L. 553-1 du code de l'environnement est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « La délivrance de l'autorisation d'exploiter est subordonnée au respect d'une distance d'éloignement entre les installations et les constructions à usage d'habitation, les immeubles habités et les zones destinées à l'habitation définies dans les documents d'urbanisme en vigueur à la date de publication de la même loi, appréciée au regard de l'étude d'impact prévue à l'article L. 122-1. Elle est au minimum fixée à 500 mètres. »

Concernant les anciennes recommandations, en 2006, de l’Académie nationale de Médecine de suspendre la construction des éoliennes d’une puissance supérieure à 2,5 MW à moins de 1500 mètres des habitations : Une mission a été confiée à l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale et du travail (AFSSET) afin d’analyser les préconisations de l’Académie. Les conclusions et les recommandations ont été publiées dans son rapport du 31 mars 2008 intitulé « Impact sanitaire du bruit généré par les éoliennes et reprises en 2013, par l’Anses. « Dans le cadre de l'expertise conduite par l'AFSSET, il apparaît que les émissions sonores des éoliennes ne génèrent pas de conséquences sanitaires directes sur l'appareil auditif. Aucune donnée sanitaire disponible ne permet d'observer des effets liés à l'exposition aux basses fréquences et aux infrasons générés par ces machines. À l'intérieur des habitations, fenêtres fermées, on ne recense pas de nuisances - ou leurs conséquences sont peu probables au vu du niveau des bruits perçus. Le groupe

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse de travail réuni par l'AFSSET recommande de ne pas imposer une distance d'espacement unique entre parcs éoliens et habitations riveraines. Dans la mesure où la propagation des bruits dépend de nombreux paramètres, locaux comme la topographie, la couverture végétale et les conditions climatiques, le groupe de travail préconise plutôt d'utiliser les modélisations actuelles, suffisamment précises pour évaluer au cas par cas, lors des études d'impact, la distance d'implantation adéquate permettant de ne pas générer de nuisance sonore pour les riverains des futures éoliennes. »http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_bruit_eoliennes_afsset.pdf

IV. Observations multiples et diverses (414)

Observation n°16 : Mme WAGON, La Petite Age 86150 LE VIGEANT,

- Sachant que le nouveau Conseil Municipal a donné le 21.01.2015, un avis défavorable au projet, pourquoi n’avez-vous pas organisé une réunion publique d’information au VIGEANT, afin d’expliquer la poursuite du projet ? - Pouvez-vous répondre à ses interrogations concernant les pièces non fournies ou imprécises ? - Compte tenu de leur hauteur, les éoliennes seront visibles plusieurs kilomètres alentour ; votre projet respecte-t-il le « Grenelle de l’Environnement », notamment en ce qui concerne le mitage du territoire et les atteintes au paysage ? - Aucune délibération municipale n’est mentionnée et annexé… La population n’a pas été informé…Absence de pièces justifiant le soutien de la communauté de communes. Absence de pièces justificatives des rencontres avec les services de l’état. Absence de l’avis de la Drac…

Observation n° 14: Mr et Mme CHAUVEAU, 86150 NERIGNAC

Observations constituées par les 12 critiques listées par l’Association de Sauvegarde de l’Environnement, du Paysage et du Patrimoine du Sud Vienne (ASEPP) : 1. Concertation - information - avis au projet

L’avis municipal n’est pas indispensable pour développer un projet éolien. Cependant, il semble compliqué d’étudier la faisabilité sans le soutien des établissements publics. C’est pour cette raison que les porteurs de projets rencontrent les élus et demandent une délibération ou un accord de principe au maire sur le projet. Le projet éolien de le Vigeant a bien fait l’objet d’un accord de principe du maire de l’équipe municipale de 2012 et une délibération favorable de son conseil en 2013. Nous rappelons que notre projet d’implantation est situé dans un secteur de Zone de Développement Eolien (ZDE) qui a été mise en place par une délibération favorable de la communauté de communes du

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Montmorillonnais (CCM) en 2008 et du conseil municipal de la commune de le Vigeant (voir »ZDE Montmorillonnais »). De fait, nous avons informé dès le début du projet la CCM via M. LEJEUNE (responsable du service développement durable), de notre intérêt au développement éolien sur ce secteur propice à l’éolien. La consultation des services de l’état est également primordiale. Elle conditionne la réussite du projet. Nous avons souhaité très rapidement avoir des avis et des recommandations de la DDTM de la Vienne notamment de la paysagiste-conseil de l’état, et ceux des services patrimoine et environnement de la DREAL ex-Poitou-Charentes. Plusieurs échanges d’informations se sont déroulés dans leurs locaux respectifs, la paysagiste-conseil est également venu au Vigeant pour visiter le site d’implantation du projet. Divers avis et recommandations ont été émis : - Une implantation linéaire à favoriser et l’espacement entre les éoliennes à prioriser; - le site artificialisé par le centre d’enfouissement et banalisé par l’agriculture; - la présence d’une ligne électrique structurant le paysage - une visibilité limitée par les boisements environnants; - un protocole environnemental qui respecte les recommandations pour la prise en compte du patrimoine naturel et du paysage dans le cadre des projets éoliens de Poitou-Charentes. Un avis est une appréciation du projet et ne constitue pas une approbation et une pièce justificative au sens des procédures d’autorisations, mais il nous oriente dans le développement du projet éolien. Ce projet a également fait l’objet de nombreuses réunions d’information en mairie et plusieurs présentations au nouveau conseil municipal, entre Avril 2014, la première prise de contact avec la nouvelle équipe municipale et la délibération du 24 juin 2015. Une réunion publique sur la thématique « la place de l’Eolien dans la transition énergétique » a même été organisée sur la commune de le Vigeant le 3 juin 2015 avec le concours de l’ADEME et ENERGIES VIENNE. A cette occasion, nous avons informé le public de l’existence du projet, le nombre des éoliennes, leur hauteur, la puissance et la localisation et l’état d’avancement du projet. Des réponses ont été apportées aux quelques interrogations de personnes présentes. Nous soulignons qu’aucune opposition ne s’est manifestée. Chaque délibération depuis 2012 comme la réunion publique a fait l’objet d’un affichage public.

Une lettre d’information sur le projet de Le Vigeant a été adressée à tous les habitants de la commune et un site internet a été mis en place avant le début de l’enquête publique (www.eolien- LeVigeant.fr) avec la possibilité de faire de commentaires, remarques ou demandes d’information sur le projet. A ce jour, ce site internet a été consulté 39 fois depuis le 04 novembre 2016 par 17 utilisateurs différents (presque 59% des utilisateurs ont consulté le site plus d’une fois), notamment pendant l’enquête publique (voir l’annexe 3 de ce mémoire). Aucun commentaire ou question ne nous est parvenu, ni par le formulaire, ni par notre adresse postale, mail, ou notre numéro de téléphone, indiqué notamment sur l’avis d’enquête publique.

Nous rappelons que, dans le cadre de la l’enquête publique le conseil municipal est appelé à donner son avis sur ce dossier sous la forme d’une délibération, comme tous les conseils municipaux des communes situées à moins de 6 km des éoliennes. Comme la commune, le conseil communautaire peut aussi émettre un avis. Ces avis seront néanmoins consultatifs. Les procédures d’autorisations du projet de Le Vigeant sont liées à une décision préfectorale.

Lors de la phase de l’instruction du dossier d’Autorisation de le Vigeant, plusieurs services ont émis un avis : les services de la DDTM (urbanisme-paysagiste-conseil…), les services instructeur de la DREAL (paysage, environnement,…), le service territorial et du patrimoine (STAP), l’Armée, l’Aviation

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse civile,… ces avis sont adressées des fois directement au service de l’inspection des installations classées. L’avis de l’Autorité Environnementale porte à la fois sur la qualité de l’étude d’impact et la prise en compte de l’environnement notamment la pertinence et la suffisance des mesures d’évitement, de réductions sur le projet.

Pour le projet éolien de le Vigeant, il est essentiel de rappeler que l’Autorité Environnementale n’a émis AUCUNE OBSERVATION dans son avis.

2. Eviter le Mitage e olien

Pour mémoire, la commune de Le Vigeant est située dans une zone favorable au développement éolien, selon le schéma régional éolien ex- Poitou-Charentes, et notre projet d’implantation est situé au sein du périmètre ZDE (Zone de Développement Eolien) « Le Vigeant Nord » qui a été instaurée par arrêté préfectoral du 16 février 2010, invalidée en juin 2012 et réhabilitée en juin 2014 La loi « grenelle II » de l’environnement du 12 juillet 2010 impose dans chaque région, un Schéma Régional Éolien (SRE), un volet annexé au SRCAE, qui a pour objectif de définir des zones favorables au développement de l’éolien. Il fixe les objectifs quantitatifs et qualitatifs de développement de la production éolienne à l’horizon 2020.Il identifie « les parties du territoire régional favorables au développement de l’énergie éolienne compte tenu d’une part du potentiel éolien et d’autre part des servitudes, des règles de protection des espaces naturels ainsi que du patrimoine naturel et culturel, des ensembles paysagers, des contraintes techniques et des orientations régionales. Il établit la liste des communes dans lesquelles sont situées ces zones. Les territoires de ces communes constituent les délimitations territoriales du schéma régional éolien au sens de l’article L. 314-9 du code de l’énergie. » (Article R222-2 du Code de l’environnement) Selon le SRE, l’insertion paysagère du projet éolien doit « maintenir des respirations paysagères afin d’éviter la saturation du paysage et limiter l’éparpillement des projets pour éviter la banalisation du territoire, le mitage de l’horizon. » « Ce document entend donc améliorer la planification territoriale du développement de l’énergie éolienne et favoriser la construction de parcs éoliens dans des zones préalablement identifiées » (source Ademe) Le projet éolien de Le Vigeant éolien est situé dans un secteur favorable au développement éolien du Sud Vienne.

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Carte des zones favorables à l’éolien du SRE et objectifs du développement éolien (ex-Poitou- Charentes).

La loi Grenelle II précise également que « le SRE doit prendre en compte les ZDE (zones de développement éolien) créées antérieurement à son élaboration ».

ZDE « Pays Montmorillonnais » Avant la mise place du SRE, nous rappelons qu’une une étude de développement éolien a été élaborée sur l’ensemble du territoire « du pays montmorillonnais » en 2008, en prenant en compte le potentiel éolien, les possibilités de raccordement aux réseaux électrique, la protection des paysages, des monuments historiques et des sites remarquables et protégés, du patrimoine archéologique, la biodiversité et la sécurité publique, dans le but notamment d’éviter le mitage éolien et d’identifier des secteurs propice à l’implantation d’éoliennes. Cette étude ZDE a a abouti à la réalisation de 8 secteurs propices au développement éolien sur les communes de : Adriers, Asnières-sur-Blour, Bouresse, Jouhet, Journet, Lathus, Le Vigeant, Luchapt, Millac, Montmorillon, Moulismes, Plaisance, Saint-Martin-l’Ars, Usson-du-Poitou. Des communes qui font aujourd’hui l’objet d’un projet éolien.

Cette étude est consultable au siège de la communauté de communes du Montmorillonnais et elle a été mise à la disposition du public lors de l’enquête publique.

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Etude paysagère Il est possible que la multiplication des projets éoliens dans diverses parties du territoire créer du mitage et banalise les paysages éoliens. A partir d’une série de points de vue, représentatifs des enjeux paysagers (voir volet paysager de Le Vigeant en annexe de l’étude d’impact), des photomontages réalistes sont étudiés afin de mesurer l’impact des effets cumulés du projet sur le paysage. Les conclusions de l’étude paysagère sont les suivantes:

« Plusieurs parcs éoliens seront présents dans l’aire d’étude éloignée : les parcs d’Usson-du- Poitou,des Brandes et des Quatre Vents à l’Ouest de la ZIP et les parcs d’Adriers et des Terres Froides(également sur la commune d’Adriers) à l’Est. Du fait de l’éloignement le projet éolien de Le Vigeant sera fréquemment masqué par des éléments existants (photomontages n°1, 3 et 8) et il n’y aura pas d’impact cumulé. Lorsque le projet sera simultanément visible avec les parcs existants (photomontages n°6 et 9), il sera peu prégnant dans le paysage et il n’y aura pas d’impact cumulés significatif ni d’effet de saturation du paysage.

Depuis l’aire d’étude intermédiaire, les séquences d’inter-visibilité avec d’autres parcs éoliens concernent principalement les séquences panoramiques en rive Est de la vallée de la Vienne (photomontages n°10, 11, 12 et 13) où sont visibles les parcs éoliens présents à l’Ouest du projet (parcs éoliens des Courtibeaux, des Quatre Vents, d’Usson et des Brandes). Le projet éolien de Le Vigeant sera fréquemment masqué par la végétation (photomontages n°10, 12 et 13) ce qui réduit significativement les fenêtres d’inter-visibilité.

Les situations d’inter-visibilité avec un autre parc éolien depuis l’aire d’étude rapprochée sont peu fréquentes et peu impactantes du fait de l’éloignement des autres parcs éoliens. Ponctuellement, des éoliennes sont visibles au loin (photomontages n°44 et 48) mais elles sont peu prégnantes et il n’y a pas d’effet cumulé significatif avec le projet éolien de Le Vigeant. »

3. Co2

La production d’électricité éolienne est un mode de production décentralisée, efficace, respectueux de l’environnement qui participe à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

D’après l’analyse des données de RTE par l’ADEME , la substitution de l’énergie éolienne aux énergies fossiles permet d’économiser en moyenne l’émission dans l’atmosphère d’environ 300 grammes de CO2/kwh Le projet d’implantation d’un parc éolien sur la commune de Le Vigeant revêt donc une certaine importance dans le cadre des actions de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre puisqu’elle permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère d’environ 11 200 tonnes de CO2 par an. http://www.ademe.fr/marches-emplois-lies-a-lefficacite-energetique-energies-renouvelables- situation-2012-2013-perspectives-a-court-terme

4. Balance commerciale

Selon la version actualisée en juillet 2012 de l’étude de l’Ademe « marché, emplois et enjeu énergétique des activités liées à l’amélioration de l’efficacité énergétique et aux énergies

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse renouvelables, la balance commerciale du secteur éolien est positive avec un marché de 1.453 M d’euros en 2010, dont 508 M d’euros liés au marché national et 945 M d’euros aux exportations. L’énergie éolienne est créatrice d’emploi. De nombreuses PME notamment se convertissent dans la fabrication de composants éoliens en France et exportent chez nos voisins. Les gains apportés par l’éolien seront de plus en plus élevés sur la balance commerciale. 5. Temps de retour e nerge tique :

L’énergie éolienne est une énergie renouvelable. Elle produit beaucoup plus d’énergie que celle dont elle a besoin au cours de son cycle de vie. Le « temps de retour énergétique » correspond au ratio entre l’énergie totale consommée au cours de sa fabrication, de son transport, de son installation, de son recyclage et l’énergie produite annuellement. Sur ce point, nous pouvons nous appuyer sur plusieurs études menées, dont celle réalisée par une revue de la littérature (Kubiszewski et al, 2011) portant sur 119 turbines analysées. Les quelques 50 études ont mis en évidence un EROI (Energy Return On lnvestment), soit le rapport entre l’énergie cumulée totale produite par l'éolienne et l'énergie primaire cumulée nécessaire pour son installation et son entretien). L’éolienne produit en 20 ans 25,2 fois plus d'énergie qu'il n'en a fallu pour la construire, l’entretenir puis la démanteler. La dette énergétique est donc remboursée en 240/25,2 mois, soit un peu moins de 10 mois.

Selon l’étude comparative de différentes études sur le sujet, présentée par le professeur Thierry de Larochelambert, la conclusion est la suivante « Toutes les analyses de cycle de vie rigoureuses et indépendantes menées par les plus grands laboratoires universitaires dans le monde montrent que l’énergie éolienne est de loin celle qui offre le plus faible temps de retour énergétique parmi tous les systèmes de production électrique, renouvelables ou non. L’investissement éolien est donc, avec les investissements dans l’économie et l’efficacité énergétiques, l’investissement productif électrique le plus efficace à réaliser en urgence pour le remplacement progressif des centrales nucléaires. » http://www.lyc-armandmulhouse.acstrasbourg.fr/IMG/pdf/Economie_EnergieEolienne_A.pdf

Le recyclage des matériaux en fin de vie permettra de diminuer encore l’impact environnemental de la fabrication.

6. Mesures prises en cas de pics de production

Selon le Syndicat des Energies renouvelables, le parc éolien français couvre actuellement 4% de la consommation totale d’électricité. Les caractéristiques de cette capacité de production sont particulièrement adaptées pour sécuriser une partie de la consommation lors des pics de consommation d’hiver : La production éolienne est nettement accrue en hiver : Le vent étant plus fort en hiver, les éoliennes produisent davantage au moment où la demande est maximale. Ainsi, en 2014, la puissance de production a atteint un maximum lors des mois de janvier, février et décembre. La fiabilité de l’énergie éolienne garantit la fourniture d’électricité éolienne lors de pics de consommation.

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La production agrégée des éoliennes réparties sur plusieurs régions et entre les différents régimes de vent permet un foisonnement qui lisse le profil de production totale. Cet effet est encore accru au niveau européen, grâce à l’interconnexion croissante des réseaux. L’éolien ne doit pas être considéré seul, mais s’intègre à un mix renouvelable plus large (solaire, biomasse, hydroélectricité, géothermie et bientôt énergies marines renouvelables), combinant des sources de production électrique variées et complémentaires, formant un foisonnement entre elles. Du fait de son caractère décentralisé et des trois régimes de vent qui caractérisent notre pays, l’éolien ne nécessite pas de capacités de réserves « de secours » visant à pallier d’éventuels dysfonctionnements, contrairement aux centrales thermiques qui, en cas de panne, privent soudainement le réseau d’une puissance très importante (jusqu’à 1 600 MW). Pour prévoir très précisément la production régionale et nationale et adapter en conséquence les autres moyens de production (hydraulique, centrales thermiques, ...), RTE, le Réseau de Transport et de l’Electricité, a mis en place depuis plusieurs années, le système IPES (Insertion de la production éolienne dans le système). http://www.enr.fr/userfiles/files/Brochures%20Eolien/Questions_r%C3%A9ponses_Eolien_SER.pdf

7. L’Eolien en Europe

D'ici à 2020, l'Union européenne s'est fixée comme objectif d'atteindre 20 % d'énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie. Parmi les énergies renouvelables figurent principalement la biomasse et les déchets, la géothermie, l'hydrométrie, le solaire, et l'éolien.

Comme l’illustre le tableau ci-après, issu de l’étude du GWEC 2015, les pays européen ont vu leur capacité en MW installé augmentée entre 2014 et 2015.

http://www.gwec.net/wp-content/uploads/vip/GWEC-Global-Win2015Report_April2016_22_04.pdf

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Des exemples :

L’Allemagne ambitionne un « tournant énergétique » (Energiewende en allemand) radical : le pays s’est engagé à sortir définitivement du nucléaire en fermant ses dernières centrales en 2022 et envisage notamment de tirer 80% de son électricité des énergies renouvelables d’ici à 2050. La production éolienne dans le mix-énergétique est en constante augmentation.

En Espagne en 2013 l’énergie éolienne couvrait 21,1% de la demande annuelle en électricité devenant la première source d’énergie du pays.

L'énergie éolienne au Danemark a assuré 42,1% de la consommation électrique du pays scandinave en 2015 et prévoit de générer 50% de son électricité consommée grâce aux turbines éoliennes en 2020. 8. Risque de collision avifaune

Une étude réalisée au Canada montre que les éoliennes représentant un danger très faible pour les oiseaux par comparaison avec les vitres, immeubles, lignes à haute tension ou chats !

« Dans de nombreux cas, les victimes de collisions semblent peu nombreuses, non seulement dans l’absolu mais aussi par comparaison avec les victimes d’autres constructions ou activités humaines.»

Les diverses études menées en Europe montrent que dans des conditions de visibilité normales, les risques de collision sont limités. Ce n’est que lors de conditions météorologiques particulières (pluie, vent violent, etc.) et de nuit que les risques deviennent importants. En cas de brouillard, le risque est généralement faible car les éoliennes ne tournent pas (absence de vent). Risque lié au projet Comme indiqué dans le volet écologique de Biotope pages 95, « Selon les connaissances actuelles et notre retour d’expérience sur la sensibilité des espèces vis-à-vis des parcs éoliens, seules trois espèces remarquables observées sur les aires d’étude semblent particulièrement sensibles au risque de collision en période de nidification : le Milan noir et les Busards Saint-Martin et cendré (parades nuptiales). Au regard des inventaires réalisés en 2015 et de l’analyse bibliographique, ces trois espèces ne semblent pas nicher sur l’aire d’étude immédiate. »

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Pour le projet de Le Vigeant, des mesures d’évitement de réduction des impacts pour ces espèces sont présentées en page 185 du volet environnemental (annexe de l’étude d’impact). Des mesures de suivi ont été également intégrées au projet, et sont détaillées à partir de la page 219 du volet environnementale.

9. Radar/aviation militaire et civile

Selon l’Article 4 de l’arrêté du 26 aout 2011, « L'installation est implantée de façon à ne pas perturber de manière significative le fonctionnement des radars et des aides à la navigation utilisés dans le cadre des missions de sécurité de la navigation aérienne et de sécurité météorologique des personnes et des biens. A cette fin, les aérogénérateurs sont implantés dans le respect des distances minimales d'éloignement indiquées ci-dessous sauf si l'exploitant dispose de l'accord écrit du ministère en charge de l'aviation civile, de l'établissement public chargé des missions de l'Etat en matière de sécurité météorologique des personnes et des biens ou de l'autorité portuaire en charge de l'exploitation du radar. »

Le projet éolien de Le Vigeant se situe à environ 75 km du radar météorologique de Cherves (86) et respecte la distance minimale de l’arrêté du 26 août 2011. Le projet d’implantation d’une hauteur totale hors sol de 149 m, pales verticale, a reçu un avis favorable des services de l’armée et des services de l’aviation civile. Elles sont consultables dans le document 8-1-Documents complémentaires du dossier d’autorisation. Ces avis ont été également favorables lors de l’instruction du dossier préalablement à l’enquête publique. 10. Conflits d’inte re ts

La prise illégale d’intérêt est souvent mise en avant par les opposants à un projet éolien. Elle est définie par l’article 432-12 du nouveau Code pénal, et est le fait pour un élu d’utiliser ses fonctions

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse au sein d’un organe d’une collectivité publique pour en tirer un avantage personnel. Trois mécanismes sont susceptibles d’entacher un projet de prise illégale d’intérêt :

 Les permis de construire délivrés par un maire intéressé (art. L422-7 du Code de l’urbanisme) ;  La délivrance d’avis de personnes intéressées dans le cadre de la procédure de délivrance d’autorisation peut entrainer l’annulation de l’autorisation (principe d’impartialité) ;  La participation d’un élu intéressé aux débats ou au vote d’une délibération du conseil municipal entraîne sont illégalité (art. L2131-11 CGCT).

Dans le cadre des projets éoliens, la décision concernant la demande d’autorisation unique est prise uniquement par le préfet du département. Aucun élu n’est concerné en tant que propriétaire / exploitant pour ce projet. Il n’y a donc pas de risque de prise illégale d’intérêt. 11. Cre ation d’emploi

D’après l’observatoire éolien 2016, réalisé par la FEE en association avec le cabinet de conseil Bearing, la filière éolienne est créatrice d’emploi en France. En 2015, le nombre d’emplois équivalents temps plein était de 14470 au sein des 790 sociétés actives dans l’éolien. Les métiers de l’éolien concernent l’ensemble de la chaîne de valeur : Etudes et Développement, Fabrication de composants, Ingénierie et Construction et Exploitation et Maintenance. Cette étude révèle également la corrélation entre la capacité éolienne installée et les emplois directs créés dans la structure actuelle de la chaîne de valeur industrielle, 1 MW installé équivaudrait à environ 1,4 emploi direct.

Vous avez présenté ci-dessous, la répartition géographique des fabricants de composant éolien en France et l’analyse du tissu éolien en région la Nouvelle Aquitaine. Ces cartes sont issues de l’Observatoire de l’éolien 2016.

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Pour le projet éolien de Le Vigeant, diverses entreprises locales interviendront dans la réalisation des travaux de terrassements, de fondations des éoliennes: excavation, ferraillage et coulage du béton ; de raccordement électrique: fourniture, pose et raccordement des câbles. Le constructeur des éoliennes Siemens, utilisées pour le projet de Le Vigeant, possède des locaux en région parisienne, en Seine-Saint-Denis. WindStrom France a été en contact avec leurs équipes de support et d’ingénierie pendant toute la conception du projet.

12. Tourisme local

Nous rappelons qu’une étude paysagère a été réalisée et est disponible en annexe de l’étude d’impact. Elle évalue l’impact du projet de parc éolien sur les monuments historiques, sites touristiques, points de vue remarquables.

La commune de Le Vigeant possède un pôle touristique majeur du département sur son territoire. Il s’agit du circuit automobile Val de Vienne à environ 5 km au Sud de l’aire d’implantation. Le Vigeant attire de nombreux touristes chaque année, qui viennent principalement pratiquer ou regarder un sport mécanique. Notre projet éolien n’empêchera pas la venue de ces touristes. Ce site touristique a été pris en compte dans l’étude paysagère. Un photomontage a été réalisé, il en ressort le commentaire paysager suivant « Le circuit du Val de Vienne est un site touristique important. Les manifestations organisées augmentent sensiblement le trafic des routes environnantes. Le projet éolien ne sera pas visible, masqué par la végétation qui entoure le site du circuit. »

Concernant les sentiers de randonnées, les itinéraires à pied ou en vélo recensés dans le pays montmorillonnais seront toujours praticables. Au contraire, des initiatives peuvent être prises afin d’en faire un lieu de visites pédagogiques ou d’informations. Des panneaux peuvent être implantés à destination des randonneurs afin de leur expliquer le fonctionnement de l’énergie éolienne et les

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse atouts pour la production d’énergie électrique. C’est un support de développement pour la commune. L’attrait d’un territoire rural ne se résume pas à ses paysages figés ou à un environnement hypothétiquement vierge d’interventions humaines. C’est avant tout la diversité des activités économiques et touristiques présentes et l’implication des acteurs locaux à travers les initiatives de développement proposées qui en font sa richesse. Dans ce contexte, et dans le cas de Le Vigeant, le parc éolien doit être vu comme un atout.

Vallée de la Vienne De plus, l’étude paysagère montre que, généralement le relief formé par les versants des vallées formera un filtre visuel et le projet éolien de Le Vigeant sera masqué (photomontages n°1, 3, 5 et 8). Dans le cas de la vallée de Vienne, dont l’emprise est importante dans le paysage, des vues panoramiques sont possibles d’un versant à l’autre (photomontages n°1 et 4). Depuis ces points de vues, le projet éolien de Le Vigeant sera fréquemment masqué mais, en l’absence de masques visuels, ponctuellement visible. Toutefois, la distance et le caractère ponctuel de ces séquences, font du projet éolien un élément peu prégnant dans le paysage qui ne modifie pas sensiblement la perception des vallées. Les sites touristiques depuis les bords de la Vienne n’auront aucune visibilité sur le parc de le Vigeant. Il en résulte que l’impact sur le tourisme est nul.

13. Impact sur le paysage

Visibilité des éoliennes L’appréciation des éoliennes dans le paysage est subjective. Certaines personnes les considèrent comme une nuisance visuelle et d’autres comme un atout, une dynamique dans le paysage, le symbole d’un changement d’ère. Le paysage n’est pas figé, il résulte toujours d’une évolution. Dans le cadre du projet éolien Le Vigeant, une étude paysagère a été réalisée par un bureau d’étude indépendant afin d’analyser les effets du parc sur le paysage. D’après les conclusions de l’étude paysagère, le contexte bocager réduit sensiblement le bassin visuel du projet éolien de Le Vigeant. L’étude a mis en évidence la discrétion relative, des éoliennes dans le paysage avec de nombreuses séquences où les éoliennes seront masquées, dissimilées ou peu prégnantes. Lorsque les éoliennes seront visibles, l’alignement sera lisible et équilibré, parallèle à la ligne électrique. Il n'y aura pas d'effet d'écrasement et le rapport d’échelle sera cohérent. Grâce à cette géométrie, l’impact visuel lié au projet éolien reste modéré puisque les éoliennes s’inscrivent harmonieusement dans le paysage. De nombreux photomontages joints à l’étude d’impact permettent d’évaluer l’impact du projet éolien sur le paysage depuis les points sensibles et les habitations environnantes au projet. L’étude paysagère a permis d’évaluer l’impact du projet éolien sur L’Isle-Jourdain. Les éoliennes ne seront pas visibles depuis l’ensemble des secteurs ouverts en direction de la vallée ce qui permet de ménager des espaces de respiration significatifs. Lorsque le projet sera visible, la géométrie en ligne permet de modérer l’impact en proposant une implantation lisible dans le paysage. Depuis Le Vigeant, l’étude rend compte de la discrétion du projet éolien par rapport à sa proximité. En effet, le vallon bocager présent au Nord-Ouest « isole » visuellement les habitations du projet éolien. Les éoliennes seront dissimulées par la végétation et le relief, même depuis les franges en

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse direction du projet. Ponctuellement, des fragments d’éoliennes seront visibles mais il n’y a ni saturation visuelle ni effet d’écrasement sur les habitations. Depuis le site touristique du circuit automobile Val De Vienne, le projet éolien ne sera pas visible, masqué par la végétation qui entoure le site du circuit. Diverses photomontages ont également été réalisés depuis des hameaux les plus sensibles afin d’évaluer au mieux l’impact du projet éolien de Le Vigeant sur la modification du paysage quotidien des riverains au projet : Nous rappelons que le hameau de la Mathurine est inhabité et sera à moyen terme détruit dans le cadre de de l’agrandissement du centre d’enfouissement. L’impact paysager a tout de même été évalué par le bureau d’étude paysager : « Les éoliennes seront visibles selon un alignement lisible, équilibré et parallèle à la ligne électrique. L'effet visuel est fort mais l'enjeu est faible car le hameau n'est plus habité, l'impact est faible. » Seules les vues depuis la frange Ouest de Millac, et notamment depuis le cimetière, sont ouvertes et embrassent un vaste panorama sur la vallée de la Vienne. À cette distance de 7,5 km environ de notre projet éolien, la hauteur apparente des éoliennes est faible et ne génère pas d'effet d'écrasement sur la vallée. De plus, la végétation présente sur le versant masquera fréquemment le parc. L’impact est faible. Depuis le hameau de la Genebrière, les vues sont filtrées par la végétation et la trame bâtie mais des percées visuelles sont possibles. Les éoliennes ne seront pratiquement pas visibles. L'emprise visuelle est très faible et leur silhouette sera fréquemment masquée par des éléments plus proches. L'enjeu pour les habitations est moyen mais l'impact est faible. Depuis le hameau de la Serpouillère, les vues sont fermées par les bâtiments agricoles. Toutefois quelques éléments arborés émergent au-dessus des toitures. Les éoliennes ne seront pas visibles. L'emprise visuelle est très faible et la silhouette du parc sera fréquemment masquée par des éléments plus proches. L'impact est nul. Depuis le hameau Chez Gilet, les vues vers le Nord-Est sont filtrées par la végétation. On distingue cependant la ligne électrique, les remblais du site de stockage des déchets. Les éoliennes seront visibles selon un alignement lisible, partiellement filtré par la végétation. Il n'y a pas d'effet d'écrasement. Aux abords du hameau et de l'étang du Magnou, le relief est mollement vallonné. Les parcelles sont cultivées, ceinturées par un bocage fragmenté. Les éoliennes seront visibles en arrière du versant, le mât partiellement tronqué par le relief. Il n'y a pas d'effet d'écrasement sur le vallon et les éoliennes seront masquées depuis l'intérieur du hameau. L'enjeu paysager est modéré et l'impact également. Les habitations du hameau des petites Fouillarges s'inscrivent dans un cadre arboré où les vues sont filtrées. Les éoliennes seront visibles selon un alignement lisible, équilibré et parallèle à la ligne électrique, visible en arrière-plan. Les habitants du hameau qui sont les plus proches du projet éolien ont tous émis favorables à la réalisation du projet éolien de Le Vigeant. Depuis la ferme de la Verrerie, les vues sont tronquées par les bâtiments agricoles et des boisements présents au Sud et à l'Ouest. Depuis la voie d'accès à l'Est, les vues s'ouvrent sur des pâtures et un vaste étang. L'alignement sera visible derrière les boisements proches, progressivement masqué par la strate arborée. Les éoliennes s'inscrivent dans la continuité de la trame existante, l'effet visuel est modéré et l'impact également. Depuis le hameau de l'Étang curé les vues sont filtrées par la végétation. Actuellement une haie de conifères masque le projet depuis la voie d'entrée du hameau ce qui limite l'impact visuel. Depuis les

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse habitations la végétation au premier plan filtrera également les éoliennes. Il n'y a pas d'effet d'écrasement sur le paysage. Depuis le hameau du Chareau, les vues sont filtrées par une haie arbustive le long de la route. Pour rappel, lors de l’étude acoustique, les habitants rencontrés des hameaux les Fouillarges, Le Charreau, l’Etang Curé, Le Magnou, soit les hameaux les plus proches au projet, n’ont pas émis d’opposition au projet d’implantation de Le Vigeant.

Garder nos paysages de bocage :

En visitant le site d’implantation du projet, nous nous rendons compte que le projet de Le Vigeant se situe dans un paysage de plateau banalisé par l’agriculture intensive. Le territoire de Le Vigeant s’inscrit certes dans le paysage de bocage typique de la Vienne mais nous avons autour du projet des terres qui sont principalement occupées par des champs cultivés. Dans le cadre du projet éolien, aucune destruction de haies et de milieux boisés n’est prévue. Les paysages de bocage de la Vienne seront dons préservées et conservées.

Photomontage en hiver

Les principales structures végétales qui composent les lignes de force, les effets d'écran, de cadrage sont majoritairement composées de boisements épais et massifs qui, même en hiver, gardent leur opacité. Lorsque les éoliennes seront visibles, les vues seront filtrées. Le rapport d'échelle sera toujours cohérent et il n'y aura pas de phénomènes de concurrence ou d'écrasement. L’apparition de l’hiver peut faire disparaitre les feuilles de certains arbres mais le tronc et les branches resteront ! De plus, comme le soleil est bas à l’horizon, les prises de vue en hiver ne seront pas adaptées aux photomontages.

14. De pre ciation immobilie re

Il est annoncé une perte de valeur du patrimoine foncier « estimée à au moins 40% » sans préciser son mode de calcul, ni si cette dépréciation s’applique à l’ensemble des biens de la commune…

Pourtant, il est difficile de lier la présence d’un parc éolien sur un territoire avec les différents critères qui jouent sur la valeur immobilière d’un bien (situation géographique, relation offre et demande, activité économique de la zone et la commune, localisation de la maison, âge du bien, orientation, etc…). L’appréciation ou non de la présence d’un parc éolien à proximité est un critère subjectif, variable d’une personne à l’autre.

Plusieurs études sur les liens entre immobilier et parcs éoliens ont été menées :

- En 2009, une étude du « Lawrence Berkeley National Laboratory » s’est intéressée à la vente de 7 500 maisons dans 9 états des Etats-Unis situées à moins de 16km d’un parc éolien. Cette étude a fait l’objet d’un important travail, puisque chacune des maisons a été visitée.

En conclusion, en se basant sur les données recueillies, les auteurs n’ont pas pu démontrer d’impact systématique, mesurable ou significatif d’un parc éolien sur le prix de vente des maisons situées à proximité.

http://canwea.ca/pdf/talkwind/Property_Value_Study.pdf

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- Plus proche de nous, dans l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais, l’association Climat Energie Environnement a cherché à évaluer en 2010 l’impact de l’énergie éolienne sur les biens immobiliers. Le cas est intéressant puisque les auteurs cherchent à « identifier si une forte densité d’éoliennes en milieu rural serait susceptible d’impacter la valeur des propriétés et l’attractivité des collectivités (désaffectation du territoire) ». Les communes à proximité de 5 parcs éoliens sont étudiées, avec notamment une analyse du nombre des permis de construire et de la valeur des biens.

Parmi les résultats apportés par l’étude, on constate que les communes proches de parcs n’ont pas connu de baisse apparente de demande de permis de construire en raison de la présence visuelle des éoliennes. Enfin, les réactions recueillies auprès des mairies sur les changements apportés par la présence d’éoliennes et sur la situation de l’immobilier depuis une dizaine d’années montrent que :

o Les prix des terrains et maisons ont fortement augmenté ces dernières années ; o Depuis 2005, le nombre de permis demandés et accordés à bien augmenté ; o Les éoliennes sont bien acceptées par les locaux ; jusqu’à présent, ce n’est pas un élément qui a pu influencer l’achat d’un terrain ou d’une maison.

https://climat-energie-environnement.info/IMG/pdf/CEERapportfinalEolien_Immobilier- revB.pdf

15. Niveau sensibilite des espe ces d’oiseau

L’évaluation des niveaux de sensibilité prévisible pour l’avifaune se base sur le croisement de deux ensembles d’informations :

- La sensibilité générale de l’espèce à la perturbation des axes de déplacement, à la perte de territoire et aux collisions, définie au moyen des informations issues de la bibliographie ; - Les éléments propres au site (abondance locale de l’espèce sur site, facteurs de concentration des oiseaux, état de conservation des habitats d’espèce, etc.) ;

La synthèse des niveaux de sensibilité prévisible, pour l’avifaune, au projet éolien de Le Vigeant est présentée sous forme de tableau page 172 du volet environnemental en annexe de l’étude d’impact.

Notons toutefois que, parmi l’ensemble des espèces rares/menacées observées en période d’hivernage, 3 présentent une sensibilité importante vis-à-vis des éoliennes. Plusieurs d’entre elles sont inscrites en Annexe I de la Directive « Oiseaux » et sont rares et/ou menacées à l’échelle de l’Europe, et pour lesquelles la France s’est engagée à prendre des mesures de conservation : 3 espèces ont été recensées en période d’hivernage : le Milan royal, la Grue cendrée et la Cigogne blanche. Toutefois, ces trois espèces semblent être anecdotiques en période d’hivernage sur les aires d’étude. Il s’agissait possiblement d’individus reprenant leur migration suite à une vague de froid plus importante sur la partie nord de la France. En effet, d’après le site internet de la LPO, aucun principal site français d’hivernage de Grue cendrée n’est situé dans le département de la Vienne

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(source : http://champagne-ardenne.lpo.fr/grues/grue_cendree.htm). Pour ce qui est du Milan royal, il en est de même ; aucun site d’hivernage n’est connu en Poitou-Charentes. Cette espèce n’est contactée qu’en migration (source : http://rapaces.lpo.fr/milan-royal/poitoucharentes). Enfin, concernant la Cigogne blanche, depuis plusieurs années, quelques oiseaux ont pris l’habitude d’hiverner en Charente-Maritime mais non dans la Vienne (source : http://www.biodiversite-poitoucharentes.org/Oiseaux-denombrement-des-cigognes-enhiver.html).

Milan noir Le Milan noir est une espèce nicheuse possible sur l’aire d’étude rapprochée. Bien que des observations régulières de l’espèce aient été réalisées sur l’aire d’étude immédiate, le Milan noir n’y est pas nicheur. Au total, une quarantaine d’individus ont été inventoriés en 2015 sur l’ensemble des aires d’étude (au repos ou en transit). Les observations sont beaucoup plus régulières sur la partie sud-ouest de l’aire d’étude rapprochée (secteur de la décharge) que sur le reste de la zone. La présence du Milan noir sur le secteur est fortement influencée par l’existence d’une décharge à proximité immédiate (limite sud-ouest de l’aire d’étude rapprochée), biaisant ainsi les résultats obtenus. La présence du Milan noir au niveau de la décharge avait été abordée dès la réunion de lancement du projet avec les services instructeurs. Cet élément anthropique concentre les oiseaux du secteur venant s’alimenter, des observations régulières ont lieu chaque année sur cette décharge avec des groupes allant jusqu’à 20 individus. Du fait que cette espèce ne soit pas nicheuse et que sa présence soit due essentiellement à l’attractivité de la décharge pour s’y nourrir, le Milan noir représente un enjeu faible à moyen sur la zone d’implantation. Cependant, suite aux échanges avec la DREAL il a été décidé de mener un suivi environnemental notamment lors de leur parade nuptiale.

Grue Cendrée Les aires d’étude sont localisées sur une zone d’observation régulière de grue en marge occidentale du couloir de migration principal de cet échassier. En fonction des conditions météorologiques, des flux plus importants peuvent se rencontrer.

Néanmoins, les suivis des parcs éoliens existants montrent que les Grues cendrées volent généralement à haute altitude, entre 200 et 800m, bien au-dessus des pales d’éoliennes. Elles évitent donc généralement les parcs éoliens et cet évitement ne perturbe pas leur migration (Soufflot 2010 – Pennycuick CJ 2008). Nous rappelons que l’emprise du parc est de 1,3 km, inférieure à 2km, distance maximum recommandée par la LPO pour permettre l’évitement du parc.

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Bien que la future zone d’implantation de parc éolien soit situé dans le couloir principal théorique de migration des Grues cendrées, sur les aires d'étude immédiate et rapprochée, les observations de Grue cendrée ont été moindres (94 individus). Lors des inventaires de terrain, les observations pour la Grue cendrée ont été plus marquées sur la partie Est de l'aire d'étude lointaine (1856 individus sur l’aire d’étude lointaine). L’axe privilégié est situé au niveau de la vallée de la Vienne à plus de 3,5 km à l’est de l’aire d’étude immédiate. En outre, la Grue cendrée, d’après le protocole de suivi environnemental des parcs éoliens terrestres, est classée en niveau 2, elle n'a donc qu'une sensibilité moyenne au risque de collisions avec les pales d'éoliennes. Selon la LPO Vienne, aucun site principal d’hivernage n’est situé dans la Vienne.

La mesure de suivi est proposée concernant le suivi de l’espèce aux 2 périodes de migration pré et postnuptiale à raison de 3 passages par période pour la première année d’exploitation puis une année tous les 10 ans. Ce suivi environnemental a pour but d’évaluer l’état de conservation des populations d’oiseaux présentes de manière permanente ou temporaire au niveau de la zone d’implantation du parc éolien. Il a également pour objectif d’estimer l’impact direct ou indirect des éoliennes sur cet état de conservation, en prenant compte l’ensemble des facteurs influençant la dynamique des populations.

Le Faucon pélérin Le Faucon pèlerin est une espèce généralement inféodées aux milieux rupestres, a été observé à différentes périodes de l’année. Quelques habitats favorables ont été identifiés au sein de l’aire d’étude lointaine mais ce milieu est absent des aires d’étude immédiate et rapprochée. L’enjeu de conservation est faible au niveau du site d’implantation

Groupes de Vanneaux De nombreux groupes de vanneaux ont été observés sur les aires d’étude mais les effectifs totaux restent limités à 10 individus sur l’aire d’étude immédiate et à 783 individus sur l’aire d’étude lointaine. Le groupe le plus conséquent était de 315 individus. La majorité des individus ont été comptabilisés sur les deux secteurs à 7,4 km au nord-ouest et 8,7 km au sud-ouest de l’aire d’étude immédiate. L’enjeu de conservation est faible au niveau du site d’implantation

16. L’effet stroboscopique

Il a été étudié dans l’étude d’impact aux pages 195 à 197. La conclusion mentionne: «Les impacts liés aux effets stroboscopiques sur le milieu humain seront limités, principalement par à l’éloignement de plus 500 m aux habitations, à l’environnement boisé autour du bâti (zone la plus exposée au papillotement) et à l’orientation préférentielle des façades. » De plus les conditions météorologiques, le bridage des éoliennes rend également les effets stroboscopiques nuls sur les habitations les plus proches. Aucun risque sanitaire n’est à prévoir dans ce domaine.

17. Impact sur les re seaux mobiles et radioe lectriques

Suite à une consultation auprès d’Orange et de l’Agence Nationale des fréquences (voir page 58 de l’étude d’impact) l’aire d’implantation du projet de Le Vigeant n’est pas grevée par les servitudes radioélectriques et mobiles. Il n’y aura aucun risque de perturbation.

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18. Pollution lumineuse (balisage)

Le balisage lumineux de jour (blanc) des éoliennes comme de nuit (rouge) est encadré et imposé pour la circulation aérienne (voit page 156 et 157 de l’étude d’impact). Les flash sont synchronisés et dirigés vers le sol pour atténuer la gêne visuelle. Des lampes LED ont reçu récemment l’accréditation de l’aviation civile et pourront être utilisées au projet de Le Vigeant. Le signalement lumineux sera alors plus progressif et beaucoup moins agressif pour les riverains.

19. Retombe es locales

A titre indicatif, les revenus approximatifs par an pour la commune de Le Vigeant et la communauté de communes du Montmorillonnais sont présentés page 289 de l’étude d’impact. Le territoire bénéfice principalement des recettes locales via l’IFER, Contribution Economique Territoriale (CET), la Taxe Foncière et l'Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseau (IFER). Les montants, ci-dessous, ont été calculés sur une base de 5 éoliennes de 3,2 MW avec les taux de l’année 2014 de la commune et de la Communauté de communes (Taux taxe foncière / CFE) : Le Vigeant 14,52 % (taxe foncière), Communauté de Communes 23,79 %.

les chiffres avancés sont d’environ 3 000€/an/éolienne pour la commune (montant minimum), et d’environ 24150€/an/éolienne pour la communauté de communes, soit un total d’environ 24 27150€/an/éolienne (ou environ 8484€/MW/an) pour les deux entités. Des exemples de parcs en fonctionnement permettent de confirmer ces chiffres :

 Dans un article du 25/02/2016 de la Gazette des Communes, le maire de Saint-Georges-sur- Arnon qui accueille 13 éoliennes sur sa commune donne le chiffre de 10 000€/MW/an de recettes fiscales ; http://www.lagazettedescommunes.com/428406/leolien-une-nouvelle-manne-fiscale- inesperee/

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 Le village d’Arfons dans le Tarn indique avoir pu rénover son école ainsi que des bâtiments communaux grâce aux ressources issues du parc éolien. http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130506trib000763322/eoliennes-la- grosse-fortune-du-petit-village-d-arfons-dans-le-tarn.html

 La communauté de communes du Pays de Mayenne (dissoute au 31/12/2015) accueille 3 éoliennes pour un total de 6MW, mises en service en 2009. En 2015, ses retombées financières étaient de 56 541€ (sont inclus la taxe foncière, la CFE, la CVAE et l’IFER), soit 9 423€/MW. http://amorce.asso.fr/fr/espace-adherents/publications/energie/economie/les-recettes- percues-par-les-collectivites-au-titre-de-la-fiscalite-eolienne/ Ces différents éléments permettent de confirmer la cohérence des montants estimatifs avancés pour le projet de Le Vigeant concernant les retombées fiscales.

20. Cou t de l’e olien - CSPE

La durée de vie d’une éolienne est de 20 ans au minimum. A propos du coût de l’énergie, ci-dessous sont récapitulés les différents tarifs d’achat d’électricité renouvelable en France :

Filière Arrêtés régissant Durée des Exemple de tarifs pour les installations mises en l'achat de l'électricité contrats service à la date de parution des arrêtés

Hydraulique 1er mars 2007 20 ans 6,07c€/kWh + prime comprise entre 0,5 et 2,5 pour les petites installations + prime comprise entre 0 et 1,68c€/kWh en hiver selon la régularité de la production

15c€/kWh pour l'énergie hydraulique des mers

Géothermie 23 juillet 2010 15 ans Métropole : 20c€/kWh + prime à l'efficacité énergétique comprise entre 0 et 8 c€/kWh

DOM : 13c€/kWh + prime à l'efficacité énergétique comprise entre 0 et 3c€/kWh

Energie éolienne 1er juillet 2014 15 ans Eolien terrestre : 8,2c€/kWh pendant 10 ans, puis entre 2,8 et 8,2c€/kWh pendant 5 ans selon les sites

Photovoltaïque 4 mars 2011 20 ans Tarifs applicables aux projets dont la demande de raccordement est envoyée entre le 1er juillet et le 30 septembre 2011 :

Installations intégrées au bâti : 42,55c€/kWh, 37,23, 36,74 ou 31,85 selon l'usage du bâtiment et la puissance de l'installation

Installations intégrées simplifiées au bâti : 26,09c€/kWh ou 27,46c€/kWh

Autre installations : 11,688c€/kWh

Cogénération 31 juillet 2001 12 ans 6,1 à 9,15c€/kWh environ en fonction du prix du gaz, de la durée de fonctionnement et de la puissance

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Combustion de matières 27 janvier 2011 20 ans 4,34c€/kWh auquel s'ajoute une prime comprise entre 7,71 non fossiles végétales et 12,53c€/kWh attribuée selon des critères de puissance, de ressources utilisées et d'efficacité énergétique. Le niveau de la prime est calculé en fonction de cette dernière.

Hormis l’énergie hydraulique, l’énergie éolienne est donc la plus compétitive parmi les différentes sources renouvelables. De plus, il est intéressant de noter le démantèlement étant pris en compte dès la conception du parc, ce tarif éolien comprends l’ensemble du cycle de vie des éoliennes.

Enfin, le Syndicat des Energies Renouvelables estime que « dans quelques années le prix de l'électricité éolienne pourrait être en France inférieur au prix de l'électricité sur le marché. L'éolien constitue un moyen de production compétitif et contribue à diminuer la dépendance des consommateurs aux combustibles fossiles dont le prix est très volatile ». La Contribution au Service Public de l’Electricité est payée par tous les consommateurs d’électricité et vise à couvrir les charges de service public d’électricité :

 L’obligation d’achat de l’électricité produite par la cogénération gaz naturel et aussi les énergies renouvelables (qui prennent le rôle central dans la Transition Energétique décidé par la majorité parlementaire en France)  La péréquation tarifaire : les surcoûts de production dans les zones non interconnectées au réseau électrique métropolitain continental (Corse, DOM, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon et les îles bretonnes). Les tarifs dans ces zones sont les mêmes qu’en métropole continentale alors même que les moyens de production y sont plus coûteux,  Les dispositifs sociaux : les pertes de recettes et les coûts que les fournisseurs supportent en faveur des personnes en situation de précarité,  Les frais de gestion de la Caisse des Dépôts et Consignation.

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Selon la Commission de Régulation de l’Energie, et pour l’année 2015, le rachat de l’électricité éolienne représente uniquement 15,2% de la CSPE qui s’établit à 19,5€/MWh. Ainsi, pour un habitant consommant 2107kWh/an, le coût annuel de l’éolien représente environ 6,2€.

L’éolien représente une petite partie de la CSPE et ne suffit pas pour expliquer son augmentation, d’autant plus que la CRE a annoncé que la part de l’éolien dans la CSPE devrait diminuer, son coût de production étant de nature stable (pas d’achat de matières premières).

V. Observations concernant la déposition de la LPO Vienne (415)

Observation n°111 : Lettre de 6pages du 14.12.16 de Mr GILARDOT Daniel

- L’emplacement de votre projet tient-il compte du plan régional éolien et du maintien de la biodiversité ? Pourquoi la LPO Vienne n’a-t-elle pas été consultée ? - L’étude d’impact par la méthode utilisée(IPA) et la période d’enquête a-t-elle été adaptée ? - Les dommages possibles sur les oiseaux d’intérêt communautaire sont-ils bien évalués ?

Observations constituées par les 12 critiques listées par l’Association de Sauvegarde de l’Environnement, du Paysage et du Patrimoine du Sud Vienne (ASEPP)

1. Maintien de de la biodiversite – LPO Vienne -Evaluation des incidences

En premier, nous rappelons que l’Autorité Environnementale n’a émis AUCUNE OBSERVATION quant à la qualité et au contenu de notre étude d’impact et donc notamment du volet environnemental.

A /Maintien de la biodiversité L’étude d’impact comporte un volet environnemental réalisé par un bureau d’étude, BIOTOPE. Il présente un état des lieux écologique sur l’ensemble de l’aire d’étude afin de révéler les principaux enjeux concernant les milieux naturels, la flore et la faune et une analyse des impacts sur le secteur de projet afin de déterminer les éventuelles mesures d’évitement, de réduction, voire de compensation nécessaires.

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Les résultats de l’étude environnementale permettent de déterminer au mieux l’implantation des éoliennes et leur disposition les unes par rapport aux autres. L’implantation d’éoliennes sur des sites reconnus sensibles est évitée

La démarche appliquée à la réalisation de cette étude s’inscrit dans la logique « Éviter puis Réduire puis Compenser » (ERC) illustrée ci-dessous.

L’ensemble des travaux du bureau d’étude Biotope, des expertises du volet environnemental sur la faune, la flore, les milieux naturels et les incidences Natura 2000 sont présentées et détaillées en annexe de l’étude d’impact.

Diverses mesures d’évitement (code E) et de réduction (code R) suivantes ont été intégrées au projet pour protéger la Faune et la Flore. Les mesures de réduction sont à appliquer en phase de chantier ou d’exploitation. Tableau 36 : Mesures d’évitement et de réduction des effets dommageables Liste de mesure d’évitement et de réduction : Mesure E01 Préserver les éléments boisés Mesure E02 Privilégier une distance d’éloignement de plus de 100 m entre le mât et la lisière

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Mesure R01 Prendre en compte la période de reproduction de la faune lors du démarrage des travaux Mesure R02 Prévention des pollutions en phase chantier Mesure R03 Entretien du pied des éoliennes Mesure R04 Suivi de l’activité chiroptérologique à hauteur de pale Mesure R05 Asservissement à l’activité des chauves-souris

Après la mise en place des mesures d’évitement (ME01 et ME02) et de réduction (MR01 à MR05), les Impacts résiduels du projet sur les différents habitats, la flore et les groupes de faune sont faibles.

L’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent au sein d'une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation des installations classées pour la protection de l'environnement (Journal officiel du 27 août 2011) fixe les mesures de suivi environnemental de l’avifaune et des chiroptères. L’article 12 de cet arrêté stipule que « au moins une fois au cours des trois premières années de fonctionnement de l’installation puis une fois tous les dix ans, l’exploitant met en place un suivi environnemental permettant notamment d’estimer la mortalité de l’avifaune et des chiroptères due à la présence des aérogénérateurs ». La société Énergie Éolienne de Le Vigeant s’engage à mettre en oeuvre l’ensemble des suivis (mortalité des chiroptères et de l’avifaune) et de s’insérer dans des protocoles détaillés existants (protocoles nationaux SFEPM, LPO, ou protocole de la région Poitou-Charentes). Le programme de suivi qui sera mis en place par l’exploitant du parc éolien de Le Vigeant sera conforme au protocole qui sera reconnu par le Ministre chargé des installations classées suite à l’implantation des machines.

Les mesures de suivi sont détaillées en annexe de l’étude d’impact, page 217 du volet environnemental.

Le projet éolien de Le Vigeant est soumis à étude d’impact au titre des articles R. 122-2 ou R. 122-3 du code de l’environnement, est également soumis à une évaluation des incidences au titre de l’article R. 414-19 du code de l’environnement. Le volet environnemental de l’étude d’impact a été réalisé par le bureau d’étude biotope et les expertises de terrain ont été menées sur un cycle complet d’un an d’août 2014 à juillet 2015.

L’ensemble des travaux du bureau d’étude Biotope, des expertises du volet environnemental sur la faune, la flore, milieux naturels les incidences Natura 2000 sont présentées et détaillées en annexe de l’étude d’impact.

Pour mémoire, Lee nombre de passages a été calibré après avoir analysé : - Les guides nationaux pour la prise en compte des enjeux faune flore dans les projets éoliens ; - Les aires d’étude immédiate et rapprochée prennent place au sein d’une « zone favorable » d’après la délimitation territoriale du schéma régional éolien (SRE) (DREAL Poitou- Charentes/SCTE/DCAT- 09/07/2012) ; - La note de recommandations pour la prise en compte du patrimoine naturel et du paysage dans le cadre de projets éoliens en Poitou-Charentes de janvier 2012 ; - La prise en compte d’un couloir d’au minimum 1 km de part et d’autre des vallées (dans le cas de ce projet éolien, 3,5 km séparent la première éolienne de la vallée de la Vienne) ; - Les données disponibles au niveau national sur les couloirs de migration des oiseaux ; - Les données disponibles au niveau des bases de données notamment celle de la LPO Vienne et des zonages d’inventaires et réglementaires dont les DOCOB ; - Notre connaissance du contexte local à travers notre retour des projets réalisés à proximité et l’analyse des ortho-photo plans ;

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- L’étude menée par CERA Environnement en 2013 au cours de 2 passages pour caractériser les végétations, 25 passages pour l’étude des oiseaux (16 de jour et 9 de nuit), 9 passages pour l’étude des chauves-souris. Les informations obtenues dans le cadre de l’étude de CERA Environnement ont été intégrées à ce rapport comme données bibliographiques et complémentaires aux passages menés en 2014 et 2015.

La DREAL est aussi contactée afin d’échanger notamment sur le déroulement des études spécifiques, les protocoles, le nombre et les périodes des sorties de terrain. En fonction des observations, des études supplémentaires sont planifiées. Un chapitre complet de l’étude d’impact est dédié aux méthodologies utilisées.

L’ensemble des méthodologies employées pour cette étude sont présentées en annexe du volet environnemental. Un tableau récapitulant l’auteur, la date, les conditions météorologiques et la durée d’observation y est également présenté en « Annexe 1. Méthodes d’inventaire de la faune, de la flore et des habitats » page 231 du volet environnemental

B/Consultation LPO Vienne Dans le volet faune, flore et milieux naturels en annexe de l’étude d’impact, la LPO Vienne est cité comme un acteur source de référence. La base de données et les données locales sur les espèces d’oiseaux du site internet de la LPO Vienne (http://vienne.lpo.fr/) ont été consultées au cours des différences périodes étudiées (hivernage, migrations, nidification) comme les travaux bibliographiques suivants : - LPO Vienne, 2011. Evaluation du parc éolien de Rochereau (Vienne) sur l’avifaune de plaine. Comparaison entre l’état initial et les 3 premières années de fonctionnement des éoliennes. Rapport final 2007-2010. LPO Vienne pour SERGIES - Rigaud T. et Granger M. (coord.), 1999. Livre rouge des oiseaux nicheurs du Poitou- Charentes. LPO Vienne -Poitou-Charentes Nature, Poitiers, France, 236 p

C / La méthode des indices ponctuels d’abondance (IPA) et période d’enquête La méthode des indices ponctuels d’abondance (IPA) a été réalisée principalement dans le cadre des observations des oiseaux en période de nidification. Cette méthode d’inventaire qualitatif est valable a consisté en l’écoute des chants nuptiaux et cris des oiseaux à partir de parcours réalisés sur les aires immédiats et rapprochés, dans les différents milieux naturels présents. L’observateur note également les différents contacts visuels qu’il peut effectuer. Au total 11 points d’écoute de ce type ont été définis sur les aires d’étude immédiate et rapprochée en prenant soin de balayer l’ensemble des milieux présents. Les écoutes sur ces points ont été répétées au cours de la saison afin d’identifier l’ensemble des espèces (nicheurs précoces, migrateurs tardifs…). Pour les oiseaux en période de nidification, le tableau des indices ponctuels d’abondance (IPA), en annexe 2 du mémoire, précise l’auteur, la date et la durée d’observation. Les oiseaux nicheurs ont été étudiés au cours de 6 passages répartis entre mi-mars pour les oiseaux précoces dont les pics et les espèces tardives en juillet. Deux passages ciblés sur les rapaces ont été réalisés en avril et en juin. Onze points IPA répartis sur l’ensemble des milieux représentatifs de l’aire d’étude rapprochée ont été suivis. A noter également que des inventaires de l’avifaune en période de reproduction ont également été réalisés sur l’aire d’étude rapprochée en juin/juillet 2013 avec notamment des inventaires nocturnes par CERA Environnement. Au regard des dates récentes des inventaires nocturnes, il n’est pas apparu nécessaires de réaliser d’autres inventaires nocturnes en 2015. Les données recueillies en 2013 ont été intégrées à l’analyse.

En période de migration, 7 points fixes d’observations (de points sur l’aire d’étude rapprochée suivis

ENERGIE EOLIENNE DE LE VIGEANT SARL Mémoire en réponse pendant 2 heures chacun et 5 points sur l’aire d’étude lointaine suivis pendant 1 heure chacun) ont été répartis sur l’aire d’étude lointaine et ont été suivis au cours de 7 passages (3 en migration prénuptiale et 4 en postnuptiale). En période d’hivernage 2 points fixes ont été suivis 1 heure chacun sur l’aire d’étude rapprochée et des transects sillonnant toute l’aire d’étude lointaine ont été réalisés au cours de 2 passages.

Le Faucon pèlerin niche au niveau de la vallée de la Vienne à 3,7 km de l’éolienne la plus proche du projet. Cette espèce peut être observée occasionnellement en chasse ou en vol au niveau du projet éolien. Bien que cette espèce soit réputée sensible au risque de collision, la sensibilité sur le site de projet est faible car la présence de l’espèce y est faible.

Concernant les rassemblements de Vanneaux huppés et de Pluviers dorés localisés à moins de 3 km du projet, la mise en place d’éoliennes ne remet pas en cause leur territoire d’hivernage. La surface impactée par les plateformes d’éoliennes est très faible, ces deux espèces peuvent être dérangées durant la phase de travaux mais les champs offriront un habitat favorable d’hivernage dès la fin du chantier.

Dans le tableau 34 de l’étude d’impact faune et flore en page 174, il est précisé le nombre d’individus observés lors des inventaires :

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Postnuptiale : Un seul groupe de 33 individus a été contacté en halte migratoire au niveau du lieu-dit « Brandes de Bagné » (nord-ouest de l’aire d’étude lointaine). Aucune observation sur l’aire d’étude immédiate. Prénuptiale : Un seul groupe de 18 individus a été contacté en halte migratoire au niveau du lieu-dit « le Petit Etang » (nord-ouest de l’aire Pluvier doré Faible aux collisions d’étude lointaine). Un groupe de 31 individus en migration active a été observé au lieu-dit « la Mathurine » (aire d’étude rapprochée). Aucune observation sur l’aire d’étude immédiate. Hivernage : 435 individus observés sur l’aire d’étude lointaine. Aucune observation de cette espèce dans les aires d’étude immédiate et rapprochée.

Postnuptiale : De petits groupes (entre 1 et 31 individus) ont été observés sur l’aire d’étude lointaine. Aucune observation sur l’aire d’étude Sensible à la perte immédiate. Vanneau huppé d’habitats par aversion Prénuptiale : De petits groupes (103,22 et 2 individus) ont été observés sur Faible aux collisions l’aire d’étude lointaine. Aucune observation sur l’aire d’étude immédiate. Hivernage : 10 individus observés sur l’aire d’étude immédiate.

D/L’évaluation des Incidences Natura 2000 : oiseaux d’intérêt communautaire Dans le cadre réglementaire de l’évaluation des incidences Natura 2000, les sites Natura 2000 pouvant être en interaction avec l’aire d’étude ont été analysés dans un rayon de 20 km. Ce rayon de 20 km correspond à la zone d’influence potentielle maximale des espèces de d’oiseaux d’intérêt communautaire pouvant être en interaction avec le projet au regard des distances de dispersion et déplacement habituelles de ces espèces.

Deux zonages réglementaires Natura 2000 directive « oiseau » ont été recensés et évalués dans l’aire d’étude autour du projet. La synthèse de l’évaluation des incidences est présentée en page 203 et les incidences Natura 2000 résiduelles du projet en page 213 du volet environnemental.

Les deux zonages recensés : - La ZPS FR 5412019 « Région de Pressac, Étang de Combourg » située à 11 km au sud-ouest de l’aired’étude immédiate a été désignée pour 66 espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire dont 30 espèces de l’Annexe 1, principalement liées aux zones humides de la vallée de la Vienne. Les milieux présents sur les aires d’études immédiate et rapprochée ne sont pas favorables aux espèces d’intérêt communautaire à l’origine de la désignation de ce site. Seules quelques espèces d’intérêt communautaire (rapaces, cigognes) peuvent fréquenter les aires d’étude en période de migration. Toutefois, même si la migration observée aux abords des aires d’étude est diffuse, la vallée de la Vienne sera bien plus favorable comme couloir de migration. Les incidences retenues sont non significatives pour l’ensemble des espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire du site FR 5412019 « Région de Pressac,Étang de Combourg ». - La ZPS FR 5412017 « Bois de l'Hospice, Étang de Beaufour et environs » située à 16,5 km au nord-est de l’aire d’étude immédiate a été désignée pour 55 espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire principalement liées aux zones humides de la vallée de la Vienne. Les milieux présents sur les aires d’études immédiate et rapprochée ne sont pas favorables aux espèces d’intérêt communautaire à l’origine de la désignation de ce site. Seules quelques espèces d’intérêt communautaire (rapaces, cigognes) peuvent fréquenter les aires d’étude en période de migration. Toutefois, même si la migration observée aux abords des aires d’étude est diffuse, la vallée de la Vienne sera bien plus favorable comme couloir de migration. Les incidences retenues sont non significatives pour l’ensemble des espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire du site FR 5412017 « Bois de l'Hospice, Étang de Beaufour et environs ».

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Parmi les espèces d’intérêt communautaire observées en période de nidification (Héron pourpré, Milan noir, Pic noir, Busard-Saint-Martin et Oedicnème criard), seuls l’Oedicnème criard et le Busard- Saint-Martin sont susceptibles de nicher sur l’aire d’étude immédiate. Ces espèces ne seront pas dérangées pendant leur reproduction en phase de travaux puisque le chantier sera réalisé en dehors de cette période. L’Oedicnème est faiblement sensible au risque de collision. Le Busard Saint-Martin n’a pas été observé nicheur sur l’aire d’étude mais est potentiel. Cette espèce est moyennement sensible au risque de collision lors des parades nuptiales. Un suivi de l’espèce sera réalisé à cette période. Le Milan noir a été observé en vol, la présence de cette espèce est due à l’existence d’une décharge à ciel ouvert située à proximité de l’aire d’étude rapprochée (à environ 1 km de l’éolienne la plus proche).

Concernant les oiseaux d’intérêt communautaire en période de migration, les espèces observées sont principalement des oiseaux fréquentant la vallée de la Vienne (Aigrette garzette, Grande Aigrette, Balbuzard pêcheur, Martin-pêcheur, Milan noir et Grue cendrée). Ces espèces ont été observées en très faibles effectifs (à l’unité) sauf 21 individus de Milan noir qui ont été observés ; leur présence est due à l’existence d’une décharge à ciel ouvert située à proximité de l’aire d’étude rapprochée (à environ 1 km de l’éolienne la plus proche) et 94 individus de Grue cendrée qui ont été observés au-dessus des aires d’étude immédiate et rapprochée (1856 individus sur l’aire d’étude lointaine) ; le projet se situe en zone d’observation régulière de la Grue cendrée mais en dehors du couloir principal de migration.

En période d’hivernage, aucune espèce d’intérêt communautaire à l’origine de la désignation des ZPS n’a été observée sur les aires immédiate et rapprochée. Seules 2 autres espèces ont été observées en faibles effectifs, le Vanneau huppé (3 individus) et le Héron cendré (2 individus). E/ Prise en compte de la Grue cendrée dans l’élaboration du projet éolien

Les flux observés pour la Grue cendrée sont importants sur l’aire d’étude lointaine. En revanche, au niveau des aires d’étude immédiate et rapprochée, les observations et le nombre d’individus observés sont moindres. Signalons que les aires d’étude sont localisées sur une zone d’observation régulière de grue en marge occidentale du couloir de migration principal de cet échassier.

Ardenne -

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LPO Champagne LPO

Site d’étude Source

Carte de localisation des couloirs de migration des Grues cendrées en France

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Les suivis des parcs éoliens existants montrent que lors de la migration, les Grues cendrées vont migrer essentiellement au niveau de la vallée de la Vienne ou volent à haute altitude, entre 200 et 800m, au-dessus des pales d’éoliennes. Elles évitent donc généralement les parcs éoliens et cet évitement ne perturbe pas leur migration (Soufflot 2010 – Pennycuick CJ 2008).

Concernant l’implantation du projet, il s’agit d’un petit parc en une seule ligne de 5 éoliennes, bien lisible dans le paysage, dont la longueur totale de la ligne atteint uniquement 1,3 km, ce qui permet donc aux Grues cendrées de contourner le parc. Cette distance est donc inférieure à 2km, distance maximum recommandée par la LPO pour permettre l’évitement du parc par les oiseaux migrateurs. La distance entre les pales d’éoliennes est d’environ 230 m (environ 330 m entre les mâts), ce qui correspond aux inter-distances classiques des parcs éoliens. Bien que la future zone d’implantation de parc éolien soit située dans le couloir principal théorique de migration des Grues cendrées, sur les aires d'étude immédiate et rapprochée, les observations de Grue cendrée ont été moindres (94 individus). Lors des inventaires de terrain, les observations pour la Grue cendrée ont été plus marquées sur la partie Est de l'aire d'étude lointaine (1856 individus sur l’aire d’étude lointaine). L’axe privilégié est situé au niveau de la vallée de la Vienne à plus de 3,5 km à l’est de l’aire d’étude immédiate. En outre, la Grue cendrée, d’après le protocole de suivi environnemental des parcs éoliens terrestres, est classée en niveau 2, elle n'a donc qu'une sensibilité moyenne au risque de collisions avec les pales d'éoliennes. La mesure de suivi S04 est proposée concernant le suivi de l’espèce aux 2 périodes de migration pré et postnuptiale à raison de 3 passages par période pour la première année d’exploitation puis une année tous les 10 ans (cf. Mesure S04 de l’étude de Biotope). F/ Prise en compte du Milan noir dans l’élaboration du projet éolien Le Milan noir est une espèce nicheuse possible sur l’aire d’étude rapprochée. Bien que des observations régulières de l’espèce aient été réalisées sur l’aire d’étude immédiate, le Milan noir n’y est pas nicheur. Au total, une quarantaine d’individus ont été inventoriés en 2015 sur l’ensemble des aires d’étude (au repos ou en transit). Les observations sont beaucoup plus régulières sur la partie sud-ouest de l’aire d’étude rapprochée (secteur de la décharge) que sur le reste de la zone. La présence du Milan noir sur le secteur est fortement influencée par l’existence d’une décharge à proximité immédiate (limite sud-ouest de l’aire d’étude rapprochée), biaisant ainsi les résultats obtenus. La présence du Milan noir au niveau de la décharge avait été abordée dès la réunion de lancement du projet avec les services instructeurs. Cet élément anthropique concentre les oiseaux du secteur venant s’alimenter, des observations régulières ont lieu chaque année sur cette décharge avec des groupes allant jusqu’à 20 individus. Du fait que cette espèce ne soit pas nicheuse et que sa présence soit due essentiellement à l’attractivité de la décharge pour s’y nourrir, le Milan noir représente un enjeu faible à moyen sur la zone d’implantation.

Les mesures proposées et favorables pour cette espèce sont les suivantes et sont détaillés dans le volet environnemental de biotope :

- La mesure d’évitement E02 « Privilégier une distance d’éloignement de plus de 100 m entre le mât et la lisière » est favorable car l’éloignement des boisements diminue le risque de collision. Le boisement, situé au sud-ouest de l’aire d’étude rapprochée au lieu-dit les « Brandes de la Reissière », pourrait être favorable au Milan noir. Les éoliennes les plus proches sont situées à 215 m pour la E4 et à 380 m pour la E3.

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- La mesure de réduction R01 « prendre en compte la période de reproduction des oiseaux lors du démarrage des travaux » est favorable à cette espèce pour éviter le dérangement des rapaces en recherche de site pour leur nidification. - L’ONCFS recommande de peindre le bout des pales d’éoliennes avec de la peinture U.V, bien détectée par les rapaces. Une autre source (NEOMYS et le Centre ornithologique Lorrain, 2004) précise que l’utilisation de cette peinture rend les pales plus visibles mais qu’elle attire les oiseaux lors des mauvaises conditions météorologiques. Les intérêts de cette pratique n’étant pas démontrés scientifiquement, la société Energie Eolienne de le Vigeant SARL a fait le choix de ne pas la mettre en œuvre, faute de retours positifs d’expérience.

- La mesure de suivi S03 est proposée en période de parade nuptiale (période réputée sensible pour les risques de collisions) pour les 3 rapaces patrimoniaux présents ou potentiels au niveau du parc (Busard cendré, Busard Saint-Martin et Milan noir) durant 4 passages en période de parade nuptiale, soit entre mi-mars et mi-mai selon les espèces, sur une même année, au moins une année au cours des trois premières années d’exploitation puis une année tous les 10 ans (cf. Mesure S03). Bien que la nidification de ces espèces n’ait pas été observée sur l’aire d’étude immédiate et suite à des échanges avec la DREAL de Poitou-Charentes, il a été décidé de mener un suivi de ces trois espèces lors de leur parade nuptiale.

Les espèces à haute valeur patrimoniale ont donc bien été prises en compte dans l’étude.

VI. Observations concernant les capacités techniques et financières (416)

Observation n°120 : Lettre de 9 pages du 16.12.16/ Pièce annexe 41

Observation n°122 : Lettre de 4 pages du 9.11.16 avec 27 pages jointes/ Pièce annexe 43 de MR PERROT Michel, adjoint au maire du VIGEANT

- Votre SARL dispose-t-elle des moyens techniques, des capacités financières et des garanties suffisantes pour mener à terme les travaux du parc éolien du VIGEANT ?

1. Capacite s techniques et financie res

La législation des installations classées prévoit que la délivrance de l'autorisation « prend en compte les capacités techniques et financières dont dispose le demandeur, à même de lui permettre de conduire son projet dans le respect des intérêts visés à l'article L. 511-1 et d'être en mesure de satisfaire aux obligations de l'article L. 512-6-1 lors de la cessation d'activité ». Une description des capacités techniques et financières (selon L’article R512-3-5° Code de l’environnement) de l’exploitant du parc éolien de Le Vigeant, est joint au dossier soumis à l’enquête. Elle comprend notamment (liste non exhaustive) :

- Une note explicative d’Energie Eolienne de Le Vigeant et de WindStrom France sarl; - Les trois derniers bilans ;

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- Le plan prévisionnel de financement sur 15 ans; - La cotation à la Banque de France de WindStrom France, associé unique d’Energie Eolienne de Le Vigeant; - Les chiffres d’affaire, le résultat net et les capacités techniques envisagées en matière de protection de l’environnement - Des lettres d’engagement de WindStrom France, du groupe WindStrom et d’organisme bancaire pour le financement de la construction, l’exploitation et la mise en place des garanties financières. Pour le projet Le Vigeant l’associé unique d’Energie Eolienne de Le Vigeant est la société WindStrom France SARL, domiciliée à la même adresse que la société exploitante, et faisant partie du GROUPE WINDSTROM, fondée en 1992, qui pendant les 24 dernières années, a réalisé le développement et la construction de plus de 395 éoliennes avec une puissance totale de plus de 765 MW, dont 18 MW en France en 2010/11 (voir liste des parcs construits dans la pièce). Le montage financier (voir plan prévisionnel) comprend le coût des éoliennes (fournir et mise en place), le coût du poste de livraison avec câblage interne, le coût des travaux d’accès au site (chemin à créer, chemin à élargir et renforcer, plateformes de montage et de stockage). Concernant les capacités techniques, la société Energie Eolienne de Le Vigeant fera appel à des intervenants qualifiés en phase de construction et d’exploitation du parc. Pour la réalisation du projet, un contrat « clef en main / service et maintenance complet (main d’œuvre et pièces inclues) est notamment envisagé avec le constructeur de machines Siemens, une entreprise reconnue mondialement. Nous rappelons que le montant des garanties financières que constitue la société Energie Eolienne de Le Vigeant pour le parc éolien sur la commune de Le Vigeant soumis au régime ICPE d’autorisation et comprenant 5 aérogénérateurs est de 250 000 € (à actualiser au moment de la constitution). Ces garanties sont obligatoires et définies dans l’arrêté du 26 août 2011 et sont constituées avant la construction (voire réponse aux observations « Démantèlement – remise en état »). En cas de revente L’article R516-1 du Code de l’Environnement autorise un changement d’exploitant mais précise qu’il doit faire au préalable l’objet d’une demande d’autorisation de changement d’exploitant adressée au Préfet. La décision du Préfet intervient ensuite dans un délai de trois mois à compter de la réception de la demande. L’arrêté préfectoral d’autorisation ICPE est pris afin d’encadrer l’exploitation du parc éolien. Cet arrêté liste tout un ensemble de prescriptions et obligations à respecter afin d’opérer le parc éolien. Ces règles doivent être appliquées indépendamment du propriétaire du parc, et, dans le cas d’une éventuelle cession, le repreneur est soumis aux mêmes prescriptions. C’est notamment le cas des garanties financières, qui doivent être maintenues, et il n’y pas lieu de craindre une éventuelle « friche industrielle » si un parc éolien est vendu.

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Annexe 1 : Etude de vent/productible (GeoNet)

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Annexe 2 : Résultat des points IPA en période de nidification sur les aires d’étude immédiate et rapprochée (2015)(voir l’annexe de l’étude impact)

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Annexe 3 : Statistique de la consultation du site internet dédié au projet (www.eolien-levigeant.fr)