Revue De Presse Du 4 Juin

REVUE DE PRESSE

4 juin 2021

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MÉDIAS édias Msociaux

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PRODUIT PAR Le Devoir, 4 juin 2021, page A3

III SANTÉ PUBLIQUE nements offrant des spectacles exté- rieurs » à compter du 25 juin prochain. « Il pourrait y avoir un festival-bal, je ne sais pas, en plein air », a lancé L'idée des « festivals- M. Legault à la presse, tout en conve- nant qu' « il ne faut pas qu'il pleuve par exemple ». « Avoir une activité en plein air, je bals » de Legault pense qu'il y a des moyens d'avoir des accommodements », a poursuivi l'élu caquiste. Il a rappelé qu'un maximum fait grincer des dents de 2500 personnes seront autorisées « debout ou assises sans place assi- cents auront été en grande partie vac- gnée » sur le site d'un festival dès le MARCO BELAIR-CIRINO cinés... depuis au moins deux semai- lendemain de la fête nationale, « à CORRESPONDANT PARLEMENTAIRE nes, souligne-t-il à quelques jours du condition de respecter les mesures sa- A QUEBEC lancement des « sorties scolaires » nitaires de base ainsi que d'autres LE DEVOIR vers les centres de vaccination. mesures spécifiques ». Par le biais de ses conseillers politi- François Legault a aussi suggéré la Le premier ministre, François Legault, ques, M. Legault a « demandé » au tenue de cérémonies de remise de di- avance l'idée d'organiser des « festi- Dr Arruda de « trouver un compromis plômes « même en dehors des heures vals-bals » afin de permettre la tenue pour nos jeunes » afin qu'ils puissent de classe » durant lesquelles chacun de ce rite de passage cher au coeur des marquer de belle façon la fin des étu- [reste] à sa place à l'école ». « Il me finissants dans le respect des règles des secondaires sans ouvrir la porte à semble que ça, c'est possible », a-t-il sanitaires. Ses propos ont suscité quel- « une éclosion [...] caus[ant] des dé- fait valoir. ques grincements de -dents dans 1 en- gâts graves ». « Je trouve ça triste, Aussitôt, les lieux de culte, les cen- tourage du directeur national de santé surtout après l'année qu'ils ont vécue, tres funéraires ainsi que des entreprises publique, le Dr à la veille de célébrer leur 10e, 25e ou Horacio Arruda, a ap- qu'il n'y ait pas de bal. [Ils] méritent 50e pris Le Devoir. d'avoir quelque chose », a-t-il soutenu anniversaire ont revendiqué à leur Un festival et un bal des finissants, dans un point de presse sur la colline tour l'assouplissement des mesures sa- « ce n'est pas du tout le même niveau parlementaire jeudi. « J'ai eu un bal nitaires régissant leurs activités. de risque », indique un membre de après le secondaire. J'ai eu un bal Disant être soucieux de la « cohé- l'équipe de Santé publique sous le cou- après le cégep. Puis, j'ai eu un bal rence » des mesures sanitaires, le vert de-l'anonymat, car il n'est pas au- après l'université. Je me souviens très Dr Arruda a promis de réviser « rapi- torisé à s'entretenir avec les médias. bien des trois événements. On a eu du dement » les règles encadrant les acti- « Les bals de finissants sont beaucoup fun... et ça a marqué ma vie », a relaté vités de fin d'année scolaire : des ri- plus dangereux puisque les partici- l'élu de 64 ans. tuels sacrés pour plus d'un finissant du pants se connaissent. Et l'alcool se Le chef du gouvernement s'est per- secondaire. mêle parfois de la partie », poursuit-il. mis d'énoncer quelques pistes de ré- Le sous-ministre associé à la Santé a Les réticences de la Direction géné- flexion au bénéfice des experts de san- dit composer non pas avec de la rale de la santé publique s'estompe- té publique. Il a notamment rappelé le « pression politique », mais plutôt ront vite dans trois semaines lorsque feu vert donné, non sans conditions, à avec la « pression populaire ». la plupart des régions seront passees la « reprise des festivals et autres évé- « On va vous revenir rapidement », au jaune ou au vert et que les adoles- a-t-il promis.

COVID - 19 au Québec

Moyenne sur 7 jours du nombre de cas quotidien 3000

1" 15 1er 15 1e' 15 1" 15 1er 15 , 3 janv. févr. mars avril ; mai juin

Moyenne sur 7 jours du nombre de décès quotidien 60

Zef 15 1 er 15 ter 15 ter 15 1" 15 3 janv. févr. mars avril mai juin

Nombre de doses administrées

6 000 000 6 808 484

Vaccins cumul I fe dose

Vaccins cumul 2e dose 488 584

1" 15 1" 15 1" 15 1 er 15 1' 15 3 janv. févr. mars avril mai juin

Données INSPQ Infographie Le Devoir

ACTUALITÉS

UN RÊVE ENCORE LOIN DE LA RÉALITÉ POUR DES PARENTS

LOUISE LEDUC l'architecture du projet mixte ». d'écoles primaires prioritaires du LA PRESSE Ministère ». « Ce projet est toujours en cours d'analyse dans l'objectif CHOSE DITE N'EST PAS d'évaluer différentes options « Les étapes et les consultations se CHOSE FAITE d'implantation dans un contexte de multiplient sans fin. Il y a des milliers rareté de terrain. Le Centre de d'autres écoles au Québec, pourquoi services scolaire de Montréal et le est-ce si impossible d'en construire En 2009, devant le même Office de ministère de l'Éducation analysent une dans Griffintown ? » consultation publique de Montréal, différentes options. » les autorités de santé du Sud-Ouest et Mélissa Boucher s'est battue de Verdun réclamaient déjà qu'une « M. Le Nigen a pourtant noté qu'« en pendant des années pour que son attention particulière » soit portée « juin 2020, le gouvernement avait quartier, qui a été pensé à l'ouest du au développement de services de préparé le projet de loi 61 pour Vieux-Montréal à partir de 2003 sans garde et d'écoles », entre autres devancer les échéanciers pour 202 qu'aucune école n'y soit prévue, en infrastructures à prévoir pour leS projets d'infrastructures. Il avait alors obtienne une. familles. refusé de prioriser [leur] projet d'école ». Mme Boucher a finalement envoyé « On nous dit toujours que tout est sa fille dans une école privée, à sous contrôle et que le projet avance Depuis le 14 décembre 2018, LaSalle. « On aurait pu l'inscrire à bien, qu'il ne faut pas s'inquiéter, enchaîne-t-il, « le Centre de services l'école Petite-Bourgogne, mais elle mais chaque petite étape prend des scolaire de Montréal a deux offres de explose déjà. mois », résume Etienne Le Nigen, un terrains acceptables en main pour père de famille qui attend également aller de l'avant avec le projet d'école. De « génération » de parents en avec impatience une école à Il a reçu 2,2 millions pour débloquer génération » de parents, les résidants Griffintown pour ses deux enfants. le projet. Malgré cela, on a encore très se passent le flambeau en mettant à peu de choses concrètes ». jour la chronologie des multiples Ce que comprend le comité de démarches entreprises depuis 2009. parents du quartier, c'est que deux Au Centre de services scolaire de nouveaux écueils bloquent Montréal, Alain Perron, porte-parole, La dernière en date ? Jeudi, la Ville a actuellement la mise en chantier indique que la nouvelle consultation annoncé avoir adopté une d'une école. sur le projet mixte (école-logements) « modification réglementaire ne prolonge nullement la livraison permettant la construction d'une école D'une part, l'OPCM a certes donné d'une école, mais contribue plutôt à la de 12 classes, assortie de logements son appui à une nouvelle école, mais à bonification du programme sociaux et communautaires. « Cette une école qui fasse partie d'un projet pédagogique dans la planification des école, nous la rêvons depuis des mixte incluant aussi des logements et nouvelles écoles grâce à la années », a déclaré Benoit Dorais, des équipements collectifs. Et cela participation de la communauté afin maire de l'arrondissement du Sud- amène une réflexion supplémentaire. de répondre plus justement aux Ouest. « Nous continuerons de besoins des élèves ». travailler en partenariat avec le D'autre part, au fil des ans, une ministère de I'Education et le Centre nouvelle école est devenue tellement M. Le Nigen regarde tout le dossier de services scolaire de Montréal nécessaire qu'une seule ne suffira et se fait réaliste. « Nos chances de jusqu'au bout pour voir ce rêve plus. Il en faut donc deux. Mais pour voir l'école ouvrir en 2023 sont de devenir réalité [...]. » cela, le Centre de services scolaire de plus en plus minces. » Montréal doit obtenir le feu vert du En mars (au terme de consultations), ministère de l'Éducation. l'Office de consultation publique de Montréal (OPCM) a recommandé « à Au ministère de l'Éducation, on la Ville d'effectuer une consultation nous a indiqué par courriel que le auprès des résidants du quartier sur projet d'école dans Griffintown « fait partie des projets de construction La Presse Plus, 4 juin 2021, page AS9

ARTS ET ÊTRE DES IDÉES POUR FÊTER MALGRÉ TOUT

MAYSSA FERAH « On a choisi de jumeler le bal à la - Annabelle Rémillard LA PRESSE collation des grades. La journée va se conclure par un lancer du mortier. » Pour elle, un bal rime avec glamour et danse. Pas question de laisser sa L'année a été rude pour les jeunes - Eric Deguire, directeur général du robe rose ornée de bijoux étincelants du secondaire, privés de sports Collège St-Jean-Vianney dans le placard. Son comité a donc d'équipe, de vie sociale et d'un rite de proposé quelque chose. Les finissants passage loin d'être anodin : le bal de Le tout sera capté en direct pour que se réuniront fin juin - à deux mètres fin d'études. Avec l'annonce de les parents assistent à la remise des de distance - sur la piste d'athlétisme l'annulation de l'évènement attendu diplômes. On donne aussi la de l'école. depuis cinq ans, comment marquer le possibilité aux bulles-classes de coup ? Des écoles secondaires du communiquer virtuellement par Chacun d'entre eux aura droit à un Québec se creusent les méninges pour Zoom. parent accompagnateur, avec qui ils offrir aux futurs diplômés l'occasion pourront danser. Avant de se dire au revoir et de célébrer ce Après cinq ans sur les bancs d'école l'interdiction [des bals], on avait droit nouveau chapitre. à tisser des liens et à créer des à trois accompagnateurs. Maintenant, souvenirs, on pourra fêter et lâcher c'est seulement un. On s'est dit que ça Difficile d'organiser un évènement son fou. « Je suis quelqu'un d'assez pourrait être un parent, car c'est la quand de nouvelles consignes joyeux et positif dans la vie, mais ce même bulle. Nos parents pourront rentrent en simultané et au compte- yoyo est difficile à gérer. C'est hyper ensuite nous voir recevoir le diplôme. gouttes, admet Eric Deguire, directeur important, le bal. Tu as besoin de On va quand même vivre un beau du Collège St-Jean-Vianney, souvenirs impérissables pour clore ce moment. On aurait une danse père- établissement privé à Rivière-des- chapitre de ta vie et passer à une autre fille et mère-fils. » Prairies. « Cet aspect changeant étape. Nos finissants de l'année complique les choses. On sent la passée nous en parlent. Ils veulent déception des élèves.., mais aussi des leur bal quand ce sera possible », APPELS À DES parents ! » explique le directeur. ASSOUPLISSEMENTS Qu'à cela ne tienne. Le 21 juin sera jour de fête... dans le respect des UNE DERNIÈRE DANSE Jeudi matin, le premier ministre consignes sanitaires. Six activités François Legault a annoncé avoir choisies par les finissants se tiendront Annabelle Rémillard fait partie du demandé au directeur national de à l'extérieur. Les jeunes pourront y comité d'élèves chargé d'organiser le santé publique, le Dr Horacio Arruda, participer en rotation, séparés par bal. Comment rendre ce moment d'évaluer si des activités différentes bulles-classes, vêtus de leurs plus spécial malgré les contraintes ? se pouvaient être offertes aux jeunes et à beaux atours. demande la finissante de l'école leurs familles. Il demande à la Santé secondaire Le Tremplin, à Malartic, en publique de trouver un « compromis Au menu : espace photo, tapis Abitibi. « On ne s'attendait pas à avoir ». Plus tôt cette semaine, le Dr Arruda rouge, salle de karaoké, cocktail, hors- le bal de nos rêves, mais quand avait dit vouloir « réévaluer la d'oeuvre, bar à bonbons, un défi même... », explique-t-elle à La Presse, situation ». Selon lui, la couverture TikTok spécial et un spectacle la mine basse. vaccinale chez les jeunes d'âge d'humour. secondaire demeure trop faible pour Le contexte de sa cohorte est qu'ils se rassemblent sans risquer Ce n'est pas tout. La direction particulier : ils ne sont que 38 d'éclosions. La décision continue réserve des surprises aux élèves pour diplômés cette année. toutefois de susciter la grogne. Près de les récompenser après une année 20 000 personnes ont signé une éprouvante, annonce M. Deguire, « On est un petit groupe, ça rend la pétition en ligne qui appelle les énigmatique. distanciation plus facile. On pensait autorités à revoir leur décision vraiment pouvoir fêter. » d'annuler les bals. Avec des festivals qui se tiennent à l'extérieur et les terrasses des restaurants ouvertes, les

autorités auraient pu faire preuve de plus de flexibilité envers les jeunes, qui se sentent une fois de plus laissés de côté, estime Delphine Beauchemin, 17 ans, finissante au Collège Notre- Dame, à Montréal, et instigatrice de la pétition. La Presse Plus, 4 juin 2021, page B2

ÉDITORIAL VITE, DES ADO-COMMODEMENTS RAISONNABLES !

ALEXANDRE SIROIS LA PRESSE

histoire. Ils sont parmi ceux qui paient le plus lourd N'y ont-ils pas assez goûté, nos ados ? tribut.

La moindre des choses qu'on puisse faire, alors que la Leur quotidien a été chamboulé alors qu'ils traversent situation épidémiologique s'améliore rapidement et que la une période charnière de leur vie. date de leurs bals des finissants et des cérémonies de remise des diplômes approche à grands pas, ce serait de Leur milieu de vie a été transformé en champ de bataille. prévoir des accommodements. La santé physique, pour beaucoup, a écopé.

Ils ont besoin d'une tape dans le dos, pas d'un nouvel Et que dire de leur santé psychologique. Les statistiques, obstacle à franchir. à ce sujet, sont accablantes. Les témoignages des médecins les confirment. Et les récentes directives émises par la Santé publique au sujet des activités pour les finissants nous font penser à de Et cette détresse tombe bien mal. On manque de nouvelles barrières, installées à quelques mètres de la ligne ressources en santé mentale. d'arrivée, alors que les coureurs sont tous épuisés. Les listes s'allongent et les moyens mis de l'avant par Heureusement, tant Horacio Arruda que François Legault Québec pour y remédier sont à peu près aussi efficaces ont promis des changements. que d'essayer de clouer du Jell-O sur un mur. Offrir à nos ados des activités de finissants dignes de ce Ne perdons pas de temps. nom ne va pas empêcher la pandémie de leur empoisonner la vie. Mais ce serait un baume sur leurs Nos jeunes le méritent amplement. plaies. Et ça permettrait d'atténuer certaines frustrations. On les comprend de trouver leur sort injuste alors que les terrasses accueillent de nouveau des clients et que La Combien de sacrifices ont-ils faits, nos ados pour qu'on Ronde peut ouvrir ses portes, comme d'ailleurs les puisse aplatir la courbe le plus rapidement possible ? musées et les cinémas. Ils n'avaient pas grand-chose à gagner sur le plan *** individuel. L'idée était surtout de protéger leurs aînés et nos hôpitaux. Évidemment, les accommodements devront être raisonnables. Pourtant, ils ont - en majorité - respecté avec un grand sérieux les recommandations de la Santé publique. Personne ne veut voir les éclosions se multiplier dans la foulée des bals de finissants. Masques, écouvillons, distanciation, école en mode virtuel, etc. Depuis le début de cette guerre contre la pandémie, les Mais ce qu'il faut comprendre, aussi, c'est que les écoles jeunes sont de loyaux soldats. avaient déjà fait des pieds et des mains pour organiser diverses activités de finissants tout en se conformant aux Mais cette loyauté a un prix. mesures sanitaires en vigueur. Notamment en organisant les cérémonies à l'extérieur, par petits groupes. Oh, la COVID-19, directement, est pour eux généralement inoffensive ! Mais indirectement, c'est une tout autre C'est ce que confirme la Fédération québécoise des

directions d'établissement d'enseignement, qui est d'ailleurs en discussion avec Québec pour la suite des choses.

Elle réclame par-dessus tout des assouplissements de deux ordres.

1. Les parents devraient pouvoir participer aux bals avec les finissants ; c'est possible en respectant les mesures de distanciation avec les autres familles.

2. Les écoles devraient pouvoir organiser ces activités en dehors des périodes de cours.

On peut aussi penser que faire preuve de plus de souplesse va permettre de minimiser le risque de multiplication des fêtes de finissants qui ne seraient pas encadrées par le milieu scolaire. ***

On a eu du fun et ça a marqué ma vie », a répondu François Legault jeudi lorsqu'on l'a questionné au sujet des bals de finissants.

Permettez-nous bien humblement une autre suggestion pour ceux qui sont en train de réfléchir à la meilleure façon d'accommoder les élèves et leurs familles.

Dormons simplement aux écoles la possibilité, tout en respectant les mesures sanitaires, d'organiser des cérémonies qui vont marquer la vie de nos ados. La Presse Plus, 4 juin 2021, page B5

DÉBAT

OPINION : NÉGOCIAJIONS DU SECTEUR PUBLIC LES STRATEGIES DE FRANÇOIS LEGAULT

JEAN-CLAUDE BERNATCHEZ PROFESSEUR TITULAIRE, RELATIONS DE TRAVAIL, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

L'entente récente visant 60 000 syndiqués de la FTQ dans le l'éventualité d'un mur budgétaire. Les dirigeants secteur public (santé-éducation) représente un syndicaux comprennent par ailleurs qu'une valorisation développement intéressant qui fait suite à l'accord de salariale de 2 % est peut-être optimale dans le contexte principe intervenu antérieurement avec les enseignants actuel. regroupés à la Centrale des syndicats du Québec. Nous voilà dans une négociation ciblée qui envoie aux oubliettes En effet, chaque point de pourcentage représente une toute idée de front commun syndical. dépense colossale dans un Etat qui jongle déjà avec une dette cumulée de 200 milliards. À racler une réticence syndicale à la fois, François Legault espère faire le tour du jardin avant la fin de l'été et récolter Sur le plan informationnel, les deux parties courtisent avant la froidure automnale. À ce jour, les ententes l'opinion publique avec leurs enjeux respectifs. Mais cela intervenues se situent a priori dans le cadre de la politique ne fonctionne pas. Car la vaste majorité des citoyens qui gouvernementale qui autorise une majoration, salariale ne travaillent pas dans la fonction publique ne s'y voient autour de 2 % pour l'ensemble des employés de l'Etat. pas concernés.

Comment cette valorisation financière est-elle allouée ? La UN SEUL DOSSIER À GÉRER progression salariale n'est plus linéarisée. Par exemple, les salaires au bas des échelles de rémunération sont Sur le plan relationnel, la pandémie a ramené le augmentés davantage que ceux des échelons supérieurs. gouvernement à la gestion d'un seul dossier, celui d'une crise. C'est la règle de l'État sauveteur, d'un virus En outre, comptant sur le volontariat, le gouvernement persécuteur, des Québécois victimes. Par conséquent, le remplace des départs d'effectifs en pénurie en allongeant gouvernement n'a pas révélé de difficultés de gestion les horaires du travail à temps partiel. Il « déprécarise » puisqu'il n'a pas vraiment géré ; la pandémie captant également des emplois occasionnels en leur attribuant un tout comme un trou noir. Un seul dossier lui a fait perdre horaire de travail prévisible. Cela facilite une meilleure des plumes, c'est celui du projet de tunnel Québec-Lévis. prise en charge des besoins familiaux de plusieurs employés, qu'il s'agisse de leurs jeunes enfants ou de leurs Donc, la qualité des relations entre le gouvernement et parents vieillissants. Sur le plan budgétaire, cette opération les citoyens n'a pas vraiment été endommagée, ce qui de réorganisation du travail s'effectue normalement sans n'aurait probablement pas été le cas si le gouvernement coût additionnel. avait eu à gouverner dans la normalité. Cette négociation multisectorielle se comprend sous l'angle Par ailleurs, le fait que les échanges entre les de cinq stratégies : négociateurs gouvernementaux et patronaux se situent essentiellement en ligne, ou dans un cadre distancé, les invite à passer promptement à autre chose. Sur le plan politique, le gouvernement entend conserver sa Habituellement, les acteurs sociaux se retrouvent dans cote favorable dans 1 opinion publique. Par ailleurs, des établissements hôteliers avec leurs équipes l'histoire aidant, les syndicats sont conscients que respectives, motivant leurs attentes respectives d'une l'approbation de la population ne serait pas gagnée agape à l'autre, le bon vin aidant. En clair, les gens d'avance si des grèves perturbaient le service public. Du veulent sortir d'un cadre relationnel contraint qui, en soi, moins, ce serait un pari risqué. favorise une perspective d'entente.

Sur le plan argumentatif, le gouvernement plaide Sur le plan temporel, François Legault veut placer cette La Presse Plus, 4 juin 2021, page B5

négociation derrière lui afin de mieux investir dans la syndiqués, les infirmières n'ont pas dit leur dernier mot. préparation d'une campagne électorale qui approche à Invoquant la lourdeur graduelle de la clientèle, elles grands pas. veulent modifier l'organisation du travail, réduire les charges de travail et augmenter les salaires afin Avant l'arrêt Saskatchewan de la Cour suprême, en 2015, d'améliorer l'attractivité du métier. Leur démarche, à qui érige l'exercice de la grève en droit fondamental, le l'instar des autres catégories professionnelles, sont gouvernement était plutôt attentiste. Il laissait monter la véhiculées dans une société surtaxée, dont le pression vers la population. Dès que l'opinion publique gouvernement, par le passé, n'a pas hésité à faire des manifestait de l'impatience à l'endroit des conséquences coupes budgétaires afin de protéger la cote du Québec des grèves, il en profitait pour récupérer du capital sur les marchés financiers. Par exemple, en 1982, les politique en promulguant une loi spéciale pour établir les régimes de retraite ont été désindexés et une réduction conditions de travail. Toutefois, cette stratégie n'est plus salariale imposée. Entre les demandes syndicales et possible. l'assainissement des finances publiques, 1^État restera toujours coincé entre ses rôles contradictoires Mais tout n'est pas réglé ! Outre d'autres groupes élargis de d'employeur et de législateur. Cette condition glaciale transcende les négociations collectives dans le secteur public.

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une rdticence s'1-+4.4.rca'se a da fol so f~rançnis Legs espere fa,re (e# du jardNu avert b fir dr té at r stet avant la (rai autamna[e Le Journal de Montréal, 4 juin 2021, page 20

Nos ados peuvent

« bâtir leur party » Un projet voit le jour pour une célébration en pandémie

Une entrepreneure de 24 ans veut avait possiblement le droit d'être trois permettre aux finissants du secon- adresses, etc. Tout peut être fait à l'exté-

daire de marquer en grand la fin rieur, toute la nourriture peut être faite

d'un important chapitre de leur vie d'avance et servie séparément », explique malgré les restrictions imposées Mme Reid, qui a lancé en 2019 une entre-

par la pandémie. prise de services de traiteur.

LAURENT LAVOIE RENDRE HOMMAGE Le Journal de Montréal À l'instar des quelques parents qui ont « C'est au-delà d'être juste un party, lance fait appel à l'équipe de Justine Reid, Véro- Justine Reid, instigatrice du projet "Ton nique Guénette tenait à rendre hommage bal unique". Je ne peux pas croire qu'on ne à sa fille de 16 ans, Léa-Rose. prendra pas le temps de célébrer ». « J'ai vu tout le travail qu'elle fait avec Les autorités ont annoncé que les bals sa persévérance, sa détermination. Je ne de finissants seraient interdits. Devant la pouvais pas croire qu'elle ne pouvait pas grogne de parents et d'enfants, on songe à avoir quelque chose à la hauteur de ce autoriser que des événements aient lieu à que les autres ont déjà reçu par le passé », l'extérieur (voir texte ci-contre). soutient Mme Guénette. Mais cette saga n'a pas ralenti la femme de Comme enseignante au secondaire, cette Laval dans ses démarches pour lancer son maman dit bien connaître l'importance de initiative. Elle s'est entourée d'une grosse marquer la fin de ce chapitre. équipe comptant notamment une maquil- Elle a donc décidé de mettre le paquet

leuse, une photographe et une styliste. pour Léa -Rose et ses six amis. Le soir du Pour une vingtaine de dollars, les jeunes Mme Gué- 26 juin dans la cour arrière de ados mettent la main sur une trousse d'aide nette, un bar à bonbons et une machine à qui inclut plusieurs recettes et des conseils maïs soufflé seront entre autres au menu, de décorations. Ils peuvent aussi assister à en plus d'un espace pour la prise de photos. une série d'ateliers pour « bâtir leur party ». « Ça va être l'énergie de notre gang tout « La façon que ça a été créé, c'est à la ensemble qui va faire que ça va être une lumière de l'été dernier, à savoir qu'on plus belle soirée », estime Léa-Rose.

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© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 4 juin 2021, page 18 Le Journal de Montréal, 4 juin 2021, page 20

Sr Apuwlique' Legault a suggéré de permettre des bals de finissants en plein air MARC-ANDRÉ GAGNON Comme la tenue de festivals sera per- Bureau parlementaire mise avec une assistance maximale de 2500 Le premier ministre François Legault a personnes à compter du 25 juin, M. Legault fait pression auprès de la Santé publique a demandé à la Santé publique de consi- afin d'évaluer la possibilité de permettre, dérer la possibilité d'organiser des « fes- par exemple, l'organisation de bals de finis- ti-bals » à l'extérieur. sants en plein air. « Ce que je leur ai demandé, c'est d'es- Relancé à ce sujet, le premier ministre sayer de trouver, effectivement, un com- a dit partager la déception exprimée par promis pour nos jeunes, qui méritent les finissants du secondaire, depuis qu'ils d'avoir quelque chose », a dit le premier ont appris que les traditionnelles festivités ministre. de fin d'année ne seraient pas permises. Le directeur national de santé publique, « Je trouve ça triste, surtout après l'an- Horacio Arruda, a expliqué que ce n'est née qu'ils ont vécue, qu'il n'y ait pas de pas tant « par pression politique » que par bal », a reconnu M. Legault, qui garde un « pression populaire » que M. Legault lui a bon souvenir des bals de finissants qu'il fait cette suggestion. a personnellement eu l'occasion de vivre. « J'ai entendu le cri du coeur de plusieurs parents », a dit le Dr Arruda, qui s'est enga- PERMETTRE LES « FEST1 - BALS » gé mercredi à réévaluer sa position. Personne au gouvernement ne souhaite « Indépendamment [du fait] que le PM que les bals deviennent des lieux d'éclo- me l'ait demandé ou pas, j'aurais fait une sion, mais le premier ministre croit « qu'il réévaluation », a-t-il assuré. « On va vous y a moyen d'avoir des accommodements » revenir rapidement, on sait que les gens pour les finissants. sont en attente », a-t-il promis.

Un Brad Pitt. suivi trace par la police la

Wait for second dose cut in half Quebecers' vaccine booster dates can be moved up starting next Monday

Arruda. Now, let's finish the job." PHILIP AUTHIER "Someone who received the As- Dubé suggested Quebecers ad- traZeneca (vaccine) who does not just their appointments now, be- QUEBEC With the goal of getting a want to receive another AstraZen- first vaccine dose into 75 per cent fore going on vacation this sum- eca for personal reasons or due to mer, for their own peace of mind of Quebec adults achieved three a lack of confidence, will be able to weeks early, Quebec outlined a and to beat the rush later. change," he said. Dubé also announced a newvac- plan Thursday for people to move But he added the risk of minor up their second doses of COVID -19 cination target. Quebec would like side-effects after a switch is higher. 75 per cent of the adult population vaccine. The details of the plan came even (12 and up) to have both doses by Starting Monday, Quebecers 80 as Arruda and Dubé recognized and older can go on the Clic Santé Aug. 31, which is near back-to- that administering the second dos- school time for thousands of stu- website and set a new appointment es or booster shots in a pandemic is for their shot. A day later, it is peo- dents. always more difficult than the first. ple 75 and older and then down the One reason Quebec believes it "This is big order," Dubé said, line every weekday to cover all age can hit the new deadline is because adding his challenge is to make brackets. it is reducing the time interval be- people see the advantage of the The last batch, 18 and older, is tween a first and second dose from second dose. He ran down the list: 16 to eight weeks following a rec- June 23. travel, a return to school, the end In all, 3 million appointments ommendation of the Comité sur of masks. l'immunisation du Québec. can be adjusted over the next "We want to do all those good month, Health Minister Christian Dubé repeated a pitch for youth things," Dubé said. "So that's what to step up. Statistics show the 18- Dubé said at a news conference. the second dose is, a return to what When a new appointment is made, to 40-year-old bracket is still not I would call quasi-normality." showing enough interest in their the first will be automatically can- "Naturally, the second dose is al- first dose, a block of 220,000 peo- celled. ways abit more difficult for all kinds The Clic Santé web site will iden- ple. As he mentioned Tuesday, of reasons," Arruda said. "There are tify the location of the original site Dubé said hours are being added people who feel protected by the to vaccination centres to woo more and type of vaccine of a client and first dose or are just negligent." propose the same for the second. people in. Daniel Paré, the director of Que- The easiest way to pick a site dif- Dubé offered a further carrot. bec's vaccination program, said ferent from the first is to simply go Youth from the ages of 16 to 29 will one key difference from the first to a walk-in clinic where you don't have to have received both of their round to the second is nobody an- need an appointment. doses before the end of August if ticipates any shortages of vaccine. People also have the option of CEGEPs and universities are to A total of 12,000 employees are not changing their appointments reopen as planned. working on the vaccination cam- The number of new cases con- if they don't feel it is necessary. paign, he said. While it is recommended you tinues to drop in Quebec. A total "The deal was two doses," Paré of 267 new cases were reported stick with the same vaccine for said. "The social contract we the second shot as the first, nobody on Thursday, and six more deaths. signed a couple of months ago is will be forced to do that, noted the [email protected] that the COVID -19 vaccine is two director of public health, Horacio doses. So we did 50 per cent of it.

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QUEBEC COVID-19 VACCINATION PROGRESS BY AGE GROUP

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Data as of June 3, 2021

WHEN YOU CAN REBOOK YOUR SECOND DOSE OF COVID-19 VACCINE

June 7: Ages 80+ June 14: Ages 55+ June 21: Ages 30+

June 8: Ages 75+ June 15: Ages 50+ June 22: Ages 25+

June 9: Ages 70+ June 16: Ages 45+ June 23: Ages 18+

June 10: Ages 65+ June 17: Ages 40+

June 11: Ages 60+ June 18: Ages 35+

Don't give up on prom yet: Legault an open-air `prom festival,' as long doctor, when someone asks him PHILIP AUTHIER as it does not rain? to examine a situation, he acts. He "I've asked public health to try to may have not been clear enough in QUEBEC Premier François Legault find a compromise because I un- his initial announcement because said there is still hope students derstand how important it is for he sees different people are inter- maybe able to participate in a form young people." preting his advisory in different of graduation ball this year. On Wednesday, graduates, par- ways. Legault told reporters he knows ents and school administrators He said a ceremony to present how disappointed Quebec stu- expressed frustration that proms a diploma is one thing, "before dents are with the situation — he were not being authorized for a and after" graduation parties are said he has fond memories of his second year in a row because of another. own proms — and said he still the COVID-19 situation. "So I am evaluating," Arruda hopes something can be done. They wondered why it is OK for said. "I am not alone in this. I "I understand how important citizens to gather at places such as am working with my colleagues. they are," Legault told reporters the Bell Centre but not for proms. You know everyone has opinions at a news conference. "I was there. Public health director Horacio which are a bit different. I had this kind of evening. There Arruda said Wednesday that the "But independent of whether the are different things we can do." vaccination rate among young premier asked or not, I would have He said as an example that grad- people is not high enough to allow re-evaluated the situation. We will uates might be able to receive their proms to take place. have a discussion about this with diplomas at an inside location Later, at a news conference with my directors and get back to you with parents present on a Satur- Health Minister Christian Dubé, rapidly. day night if physical distancing is Arruda said he is indeed looking "I know people are waiting." respected. at options because he heard the Legault made the comments "I think it's doable," Legault said. message. a day after Education Minister He noted that starting on June "It isn't political pressure," Ar- Jean-François Roberge outlined 25, outdoor festivals will be al- ruda said. "I would call this more a back-to-school plan for the fall. lowed. popular pressure, from a disap- [email protected] "Can we have something like pointed public." twitter.com/philipauthier that for students? "Can they have He added that like any good

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© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites 04/06/2021 Étudiants trompés, mensonges, pressions financières : des collèges privés mis au ban | Radio-Canada.ca

INFO

Étudiants trompés, mensonges, pressions fnancières : des collèges privés mis au ban

Le gouvernement Legault lance une série d’actions pour « mieux encadrer les pratiques éducatives des collèges privés non subventionnés et le recrutement d’étudiants internationaux », a appris Radio-Canada.

La ministre de l'Enseignement supérieur Danielle McCann va resserrer les règles entourant les collèges privés non subventionnés. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT

Romain Schué 4 h 00 | Mis à jour à 7 h 20

Les constats sont clairs et ne soufrent d’aucune interprétation. Des « lacunes » ont été constatées par le ministère de l’Enseignement supérieur (MES) dans le réseau des collèges privés non subventionnés.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1798658/colleges-prives-quebec-immigration-inde-legault-enquetes-encadrement 1/4 04/06/2021 Étudiants trompés, mensonges, pressions financières : des collèges privés mis au ban | Radio-Canada.ca Les « exigences » seront « resserrées » et les établissements devront mieux se conformer « aux encadrements légaux et réglementaires ».

Ces éléments fgurent dans un plan d’action qu’a pu consulter Radio-Canada, qui comprend plusieurs mesures, intitulé « Assurer la qualité des services éducatifs dans les collèges privés et encadrer le recrutement d’étudiants étrangers ».

Des enquêtes ont été lancées par le gouvernement Legault l'automne dernier, à la suite de reportages de Radio-Canada, faisant état d’un lucratif marché et d’un recrutement massif d’étudiants indiens par une poignée de collèges privés non subventionnés. Il y a désormais plus d’Indiens obtenant un permis d’études au Québec, que de Français et de Chinois réunis.

« Les vérifcations faites ont permis de constater des pratiques questionnables sur le plan du recrutement, des pratiques commerciales, de la gouvernance, des conditions d’enseignement. »

— Extrait du Plan d’action du MES

Cette multiplication des collèges privés non subventionnés, principalement dans la région montréalaise, et cette augmentation soudaine d’étudiants indiens à qui l’on promet une immigration au Canada, n’ont pas été sans conséquence, selon les constats du MES.

Par exemple, des établissements ont menti en réalisant de fausses déclarations. « Certains collèges présentent des écarts importants entre le nombre d’étudiants déclaré au Ministère et les inscriptions réelles », peut-on lire dans ce rapport.

Des rapports qui ne seront pas dévoilés

Le ministère de l’Enseignement supérieur (MES) a mené plusieurs démarches depuis la fn de l’automne dernier. Une enquête administrative, concernant notamment le recrutement et le fonctionnement de certains établissements, a été menée en interne. Une « évaluation du processus global d’octroi des permis » a aussi été réalisée. Ce mandat a été donné à l’École nationale d’administration publique. Ces rapports ne seront cependant pas rendus publics, a-t-on confé à Radio-Canada, puisqu’ils contiennent des éléments sensibles.

Scolarité au second rang, contrats illégaux

Les pratiques de recrutement et les « informations incomplètes ou trompeuses » transmises aux étudiants internationaux sont également déplorées, tout comme le traitement réservé à ces derniers, qui payent environ 25 000 $ pour des formations courtes et professionnelles, délivrées en anglais uniquement. Celles-ci ouvrent la porte à un permis de travail d’une durée maximale de trois ans. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1798658/colleges-prives-quebec-immigration-inde-legault-enquetes-encadrement 2/4 04/06/2021 Étudiants trompés, mensonges, pressions financières : des collèges privés mis au ban | Radio-Canada.ca Des étudiants sont « sujets à des pressions fnancières qui leur engendrent divers problèmes socioéconomiques », d’après ce document ministériel. Des exemples sont cités, comme le « travail clandestin », une « difculté » pour « se faire rembourser », une « insécurité fnancière », un « état de détresse » et des « mariages de convenance ». Ces éléments « les poussent à reléguer la scolarité au second rang », souligne le MES.

Selon le ministère, qui s’inquiète de la qualité de l’enseignement proposé, les frais de commission des frmes de recrutement « peuvent être exorbitants ». Radio-Canada avait appris qu’ils peuvent s’élever à 50 %, même s’ils tournent en moyenne à 20 ou 30 % des droits de scolarité, selon les collèges.

Ces montants, fxés par des frmes « dont l’intérêt principal n’est pas les études », ont « des répercussions sur la facture scolaire de l’étudiant », afrme le MES, qui dénonce un manque de transparence et le profl de « certains dirigeants ».

« Les dirigeants de certaines frmes de recrutement sont impliqués ou liés à des individus impliqués dans des stratagèmes douteux de recrutement d’étudiants internationaux. »

— Extrait du Plan d’action du MES

Fin novembre, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) a d’ailleurs accusé de fraudes des personnes derrière plusieurs collèges privés, en raison de leur implication antérieure avec la Commission scolaire Lester-B.-Pearson.

Des « pratiques commerciales douteuses » sont aussi dénoncées du côté du paiement des droits de scolarité. Des contrats « ne respectent pas la Loi » et sont imprécis, dit le MES, en évoquant « des plaintes » à propos du « remboursement des frais de scolarité et d’autres frais ainsi que des pénalités facturées par les collèges à la suite de la résiliation de contrats par ces étudiants ».

Récemment, la ministre Danielle McCann a indiqué que son ministère avait reçu des « centaines de plaintes ». Une demande d’action collective a été déposée à ce sujet fn octobre en Cour supérieure contre une frme de recrutement.

Une équipe dédiée à la vérifcation

Pour remédier à ces « lacunes », le gouvernement Legault compte implanter plusieurs mesures « à partir de maintenant ». L’ensemble de ce processus sera « entièrement terminé d’ici la fn de l’année », promet le MES dans son plan d’action.

Un plafond d’étudiant sera imposé à ces collèges privés, en fonction de leur capacité d’accueil, a-t-on assuré à Radio-Canada. Ce chifre « sera inscrit sur les permis et établira la limite d’étudiants à inscrire par établissement ».

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1798658/colleges-prives-quebec-immigration-inde-legault-enquetes-encadrement 3/4 04/06/2021 Étudiants trompés, mensonges, pressions financières : des collèges privés mis au ban | Radio-Canada.ca Pour s’assurer du respect de cette obligation, « une équipe dédiée à la vérifcation » sera prochainement mise en place. Ces inspecteurs, qui s’ajouteront aux fonctionnaires actuels du ministère, iront, sur place, plusieurs fois dans l’année, pour analyser le fonctionnement et les pratiques des établissements.

À l’heure actuelle, précise ce plan d’action, les « déclarations » de certains collèges privés « ne sont pas nécessairement validées ou corroborées ». « Le processus d’octroi des permis aux collèges privés est opérationnel, mais les activités de suivi et de vérifcation des collèges privés nécessitent d’être renforcées », détaille-t-on.

« Certains collèges présentent des lacunes, voire des non-conformités, concernant les locaux et les équipements servant à ofrir les services éducatifs. »

— Extrait du Plan d’action du MES

De telles mesures avaient été réclamées par plusieurs partis politiques et experts.

D’autres éléments devraient être présentés ce vendredi par Danielle McCann, notamment un resserrement plus global de la Loi sur l’enseignement privé. La ministre avait déjà évoqué la possibilité d’interdire le paiement en liquide des frais de scolarité ou encore d’élargir la vérifcation des antécédents des dirigeants.

Des permis pourraient aussi être révoqués, mais dans un premier temps, Québec enverra aux établissements concernés des correctifs à mettre en place.

Romain Schué

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1798658/colleges-prives-quebec-immigration-inde-legault-enquetes-encadrement 4/4 *Métro (site internet), 4 juin 2021, page NA

Suspension du conseil d'établissement de l'école Saint-Donat

Par: Frederic Hountondji

L'école primaire Saint-Donat dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve fonctionne sans son conseil d'établissement (CE), lequel a été suspendu par le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM). L'affaire a rebondi à l'Assemblée nationale.

Benoît Demuy, président du conseil d'établissement suspendu, explique que les six représentants du personnel de l'école auraient boycotté volontairement les réunions de l'instance. D'après lui, ils auraient agi ainsi pour amener le Centre de services scolaire à suspendre le conseil.

Révélant la cause probable du litige, M. Demuy rapporte que les six représentants des parents voulaient envoyer à ces derniers un sondage. Le but aurait été de recueillir leurs avis sur le programme d'anglais intensif.

«On est six parents du conseil qui se sont fait élire en disant qu'on aimerait explorer différentes avenues pour le programme de l'école», indique 1 ancien président. A ses dires, les six représentants du personnel ne voulaient pas discuter du sujet et n'entendaient pas que les parents soient sondés.

M. Demuy a noté qu'après trois séances sans quorum, le Centre de services scolaire a suspendu le conseil d'établissement. Pour lui, on est en présence d'une situation exceptionnelle au Québec. En mars dernier, le CE tenait sa troisième réunion sans les représentants de l'école.

«Une situation préoccupante» pour le CSSDM Le 6 avril, Francyne Fleury, directrice générale intérimaire du CSSDM, a adressé une lettre à M. Demuy pour lui signifier qu'une situation préoccupante perdurait depuis un certain temps au sein du conseil d'établissement de l'école Saint-Donat.

Elle a mentionné que plusieurs rencontres et discussions ont été organisées pour trouver une solution, mais qu'elles ont été toutes infructueuses. La directrice générale a évoqué alors une impasse majeure qui ne pouvait durer.

«En effet, lors des trois dernières séances du conseil d'établissement de l'école, le quorum n'a pu être constaté. Par conséquent, je me vois dans l'obligation de suspendre les fonctions et les pouvoirs du conseil d'établissement jusqu'à la fin de l'année scolaire 2020-2021», a tranché Mme Fleury.

Alain Perron, responsable des communications du CSSDM, précise à Métro que cette dernière a agi conformément à la Loi sur l'instruction publique (LIP). Il ajoute que durant la période de suspension, les fonctions et les pouvoirs du CE sont exercés par la direction de l'école pour ne pas paralyser le fonctionnement de l'établissement et assurer la réussite des élèves.

«Évidemment, cette décision n'a pas été prise de gaieté de coeur par le CSSDM. Elle vise à offrir un environnement scolaire optimal aux élèves et à permettre à notre équipe-école de se dédier entièrement à un objectif que nous partageons tous: la réussite scolaire», a appuyé la directrice de l'école Saint-Donat, Mullie Régis, dans une lettre envoyée aux parents.

Intervention du comité de parents des écoles de Montréal La suspension du CÉ est décriée par le comité de parents des écoles du Centre de services scolaire de Montréal. Dans une résolution adoptée lors d'une séance virtuelle le 27 avril, et signée par son président Marc Étienne Deslauriers, il a demandé au CSSDM et au ministre de l'Éducation d'annuler la décision.

Il a invité par ailleurs tous les conseils d'établissement des écoles de ce centre de services, ainsi que de l'ensemble du Québec, «à dénoncer cette grave atteinte aux rôles et fonctions de démocratie locale des parents qui s'engagent ainsi dans leur conseil d'établissement.»

La députée Marwah Rizqy interroge le ministre de l'Éducation Saisie du dossier, Marwah Rizqy, critique en éducation et députée de Saint-Laurent, a interpellé au salon rouge de l'Assemblée nationale le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge. Elle a réitéré que les représentants de l'équipe- école se sont absentés délibérément à trois rencontres consécutives du CE pour ne pas discuter d'une mésentente sur un point et amener le CSSDM à suspendre l'instance.

Mme Rizqy a souligné que la décision de suspendre le conseil d'établissement a été prise malgré l'opposition des parents de 1 école.

«Est-ce que vous êtes capable, Monsieur le ministre, de rétablir la situation pour permettre aux parents bénévoles qui veulent s'impliquer dans leur école de quartier de pouvoir retourner au conseil d'établissement?», a interrogé la députée.

Elle a tenu à rappeler que le CE prend des décisions importantes qui ont trait notamment au budget de l'école et aux frais facturés aux parents. M. Roberge a qualifié la situation de particulière. «Je pense que c'est quelque chose qui est sérieux, c'est quelque chose sur laquelle on va se pencher», a-t-il promis.

Du ter au 8 mai, une pétition a été lancée pour demander au ministre d'ordonner la reprise des activités du CÉ. Le document a été signé par 271 parents de l'école. L'établissement compte quelque 345 élèves. *Métro (site internet), 4 juin 2021, page NA

COVID-19: la tendance à la baisse continue au Québec

Par: Martin Nolibé

Tandis que le Québec profite du déconfinement, la pandémie de COVID-19 semble ralentir dans la province alors que les chiffres continuent de baisser, journée après journée. La province enregistre une légère baisse de ces nouveaux cas de COVID-19 tout comme les hospitalisations et les éclosions actives.

Le Québec recense 267 nouvelles infections dans les dernières 24 heures. C'est la quatrième journée consécutive sous la barre des 300 nouveaux cas.

Le nombre d'éclosions actives de COVID-19 continue de baisser avec 466 éclosions en date du 2 juin, inférieures à la moyenne des 7 derniers jours (625) et à celle des 28 jours (1055). Une transmission du virus en ralentissement qui se voit confirmé par un taux de reproduction effectif (Rt) à 0,70.

Les hospitalisations sont aussi en baisse pour une 10e journée consécutive. Les hôpitaux québécois enregistrent une diminution de 23 par rapport à la veille pour un cumul de 317 patients atteints de COVID-19. Les soins intensifs enregistrent eux aussi une baisse de 9 patients depuis la veille pour un cumul de 68.

Six décès supplémentaires au Québec Le total des personnes infectées par la COVID-19 depuis le début de la pandémie est de 371 082. Parmi eux, 356 582 sont depuis considérées comme rétablies.

Montréal enregistre toujours la part la plus importante des nouveaux cas de la province, avec 100 infections recensées.

Du côté des variants, selon les données de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) au 2 juin, le taux de positivité aux variants «préoccupants» sur les sept derniers jours augmente légèrement avec un taux à 91,3%.

Le Québec enregistre dans le même temps 6 décès supplémentaires, dont 1 décès dans les dernières 24 heures, 4 décès entre le 27 mai et le 1er juin et 1 décès à une date inconnue. Le bilan humain de la COVID-19 au Québec s'élève à 11 144 décès.

Les prélèvements réalisés le 1er juin s'élèvent à 29 054.

62,7% de la population québécoise vaccinée Ce sont 88 625 doses de vaccin supplémentaires qui viennent s'ajouter au total de la province (dont 85 230 dans les dernières 24 heures et 3395 avant le 2 juin). Avec ces nouveaux chiffres, c'est près de 5 808 464 de doses de vaccin contre la COVID-19 qui ont été distribuées au Québec. 8 513 doses ont été administrées hors du Québec portant le total cumulé des Québécois vaccinés à 5 816 977.

Le ministère de la Santé précise que, jusqu'à présent, 6 427 659 doses ont été reçues. Une livraison de 90 500 doses du vaccin Moderna est toujours attendue cette semaine.

588 écoles avec cas actifs de COVID - 19 au Québec Le Ministère de l'Éducation a mis à jour ses données concernant les infections dans le milieu scolaire pour la date du 1er juin. Les cas positifs confirmés et actifs sont en forte baisse, avec 1073 cas dans le réseau scolaire de la province (976 élèves et 97 membres du personnel).

Les cas de variants continuent leur hausse dans les classes, avec 2126 (+9) cas de variants confirmés et 1340 cas présomptifs (+9) depuis le 12 mars.

Sur les 27 849 cas positifs rapportés depuis la rentrée, près de 26 776 sont rétablis et de retour à l'école.

Le nombre de classes actuellement fermées est en baisse de 59 pour un total de 477 classes. Deux écoles sont actuellement fermées ou partiellement fermées.

Depuis le 5 janvier 2021, 2571 écoles ont rapporté un ou des cas positifs de COVID-19 au sein de leur établissement. De ce nombre, 1983 écoles ne présentent plus de cas actifs depuis 14 jours et sont retirées du compte. Le nombre d'écoles ayant au moins un cas positif actif baisse de 30 pour un cumul à 588. La Tribune (Numérique), 4 juin 2021, page NA

laTribune Troisième journée de grève pour le personnel enseignant du Cégep SABRINA LAVOIE La Tribune

Les membres du Syndicat du personnel enseignant du Cégep Étudiants à besoins particuliers de Sherbrooke (SPECS-CSN) se sont mobilisés jeudi matin devant l'institution d'enseignement en vue de faire pression sur Les enseignants de la FNEEQ — CSN exigent aussi des le gouvernement. Ces derniers réclament notamment plus de ressources afin de mieux encadrer les étudiants en situation de ressources afin de remplir leur mission de formation. handicap (EESH) ainsi que ceux ayant obtenu une faible moyenne générale au secondaire. «Les services publics ne sont pas une dépense, mais un investissement pour l'avenir », affirme d'emblée Julie Dionne, o Nous le martelons depuis un bon moment : ça nous prend présidente du SPECS-CSN. «Nous souhaitons mettre de la des ressources dédiées pour le corps enseignant, car, dans le pression sur nos administrations, nos établissements et le cas des EESH, c'est une population qui a augmenté de plus de gouvernement, car tout le monde doit prendre conscience des 1 500 % au cours des dernières armées dans le réseau. Nous enjeux que nous soulevons ». sommes également préoccupés par les prochaines cohortes étudiantes, qui se trouvent actuellement en secondaire 3, 4 et 5 Déclenchée en fin de session, cette journée de grève survient et qui auront été éprouvées dans leur cheminement scolaire par au moment où les étudiants ont déjà remis leurs travaux et fait la pandémie» déclare-t-elle. leurs examens. La pandémie de COVID-19 aura par ailleurs exacerbé le La présidente du SPECS-CSN indique que de nombreuses problème de pénurie de main-d'oeuvre dans les programmes heures ont jusqu'à maintenant été consacrées à la négociation du techniques liés au domaine de la santé, notamment celui de renouvellement deleur convention collective échue depuis plus soins infirmiers. d'un an. «La surcharge de travail et le manque de ressources exercent «Nous avons considérablement réduit le spectre de nos une pression énorme sur le corps enseignant», mentionne le demandes pour les concentrer sur des enjeux de ressources syndicat par voie de communiqué. essentielles pour les conditions d'apprentissage de notre population étudiante, notamment. Là, il faut que ça débloque, il faut que le gouvernement fasse preuve d'ouverture et entende nos propositions, d'autant plus qu'on l'entend annoncer des projets couteux, comme le troisième lien », déplore Julie Dionne.

Elle dénonce par ailleurs les différents fossés qui se creusent entre diverses catégories d'enseignants. « C'est une réalité bien présente dans le réseau collégial. Nos collègues à la formation continue, qui enseignent notamment à des gens en requalification professionnelle, travaillent pour 50 % de la rémunération du personnel oeuvrant au régulier. Ce fossé énorme crée des problèmes d'attraction et de rétention des personnes qualifiées pour donner la formation, alors que le Québec vit une crise de la main-d'oeuvre dans plusieurs domaines. On a dû faire appel à notre personnel régulier pour qu'il accepte de donner des cours en plus des cours réguliers cet été, ça ne peut plus durer, on va bruler les profs! », raconte-t- elle. La Tribune (Numérique), 4 juin 2021, page A17

laTribune D'autres grèves annoncées dans les milieux scolaire et de la santé

MARIE-CHRISTINE BOUCHARD La Tribune

Les Estriens devront encore composer avec plusieurs c'est aussi pour défendre des services publics de qualité grèves la semaine prochaine, alors qu'au moins deux pour l'ensemble de la population du Québec. Notre centres de services scolaires de la région sont touchés par patience a elle aussi atteint ses limites. Le premier des mandats de grève et que les membres de l'Alliance du ministre Legault et la présidente du Conseil du trésor personnel professionnel et technique de la santé et des sont responsables de cette détérioration du climat de services sociaux (APTS), en grève, manifesteront aussi travail dans les établissements », a déclaré le vice- lundi et mardi devant plusieurs édifices du CIUSSS de président de l'APTS, Benoit Audet. l'Estrie-CHUS.

Le Centre de services scolaire de la Région-de- Sherbrooke et le Centre de service scolaire des Sommets sont visés par un avis de grève provenant du syndicat du personnel professionnel de soutien (SPPEE-CSQ). Le personnel de soutien sera en grève le mercredi 9 juin de 0 h 01 à 11 h 59, ce qui force les deux centres de services scolaires à fermer leurs écoles pour toute la journée.

« Veuillez noter qu'il est toujours possible que la situation évolue rapidement et que les syndicats annulent une grève à la dernière minute. Surveillez vos courriels et le Facebook du CSSRS pour rester à l'affut des dernières informations », mentionne dans un courriel envoyé aux parents le directeur du CSSRS Christian Provencher. Rappelons en effet qu'une grève était prévue ce jeudi 3 juin au CSSRS et que celle-ci a été annulée aux environs de 14h45 la veille (2 juin).

Par ailleurs, les 4600 membres estriens de l'APTS seront en grève lundi et mardi, pour mettre en application le mandat de grève obtenu auprès de ses 60 000 membres québécois. Deux autres journées de grève sont prévues les 21 et 22 juin.

Les membres de l'APTS iront manifester devant plusieurs établissements du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, dont l'Hôtel-Dieu et différents CHSLD.

« Ce n'est pas de gaieté de coeur que nous annonçons ces quatre journées de grève générale mais nous sommes obligés d'y recourir pour faire entendre raison au gouvernement Legault, qui s'entête à ignorer les problèmes vécus par le personnel professionnel et technique du RSSS. Ce n'est pas seulement pour obtenir des conditions de travail décentes et la reconnaissance de I'expertise de nos membres que nous faisons cette grève,

Le Nouvelliste (Numérique), 4 juin 2021, page A4

leNouvelliste

Vaccination: la réponse est bonne

chez les 12 à 17 ans MATTHIEU MAX-GESSLER Le Nouvelliste

La vaccination ne ralentit pas dans la région, alors que USSSJ ÇQ .LIvEse, le CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec se POUR DEVANCER SON prépare à distribuer plus tôt que prévu une seconde dose RENDEZ.VOU5 POUR LA à l'ensemble de la population au cours des prochaines semaines. Par ailleurs, si les 18 à 38 ans semblent plus difficiles à convaincre, ce n'est pas le cas des 12 à 17 ans - et de leurs parents - qui ont déjà répondu en grand nombre alors que la vaccination en milieu scolaire n'a même pas débuté.

«On a de très bonnes nouvelles du côté des 12 à 17 ans: on a déjà 13 500 jeunes vaccinés ou qui ont pris rendez- vous sur un total d'environ 33 000», confirme Guillaume Cliche, agent d'information pour le CIUSSS. I^UeJtt .:n Il reste donc environ 20 000 premières doses à distribuer aux adolescents de la région. La campagne de vaccination dans les écoles débutera la semaine prochaine.

En ce qui concerne la seconde dose des vaccins, le gouvernement du Québec a annoncé jeudi que sa distribution pourra être devancée à huit semaines. Le CIUSSS a donc invité les personnes qui ont reçu une Selon Guillaume Cliche, les premières plages horaires première dose de vaccin contre la COVID-19 à prendre qui seront disponibles lundi débutent dans la semaine rendez-vous pour devancer leur seconde dose, à partir de du 21 juin et s'étendent jusque dans la semaine du 5 la semaine prochaine. Les personnes âgées de 80 ans et juillet. plus pourront obtenir un nouveau rendez-vous à partir du 7 juin. Dès le 8 juin, ce sera au tour des personnes de Cet enchaînement de prise de rendez-vous est 75 ans et plus, et ainsi de suite au cours des jours beaucoup plus rapide que lors de la distribution des ouvrables suivants. La prise d'un nouveau rendez-vous premières doses, qui s'est d'abord faite au compte- pour obtenir une seconde dose sera donc permise pour goutte, à partir de la fin de 2020. M. Cliche indique toutes les personnes de 18 ans et plus lorsqu'arrivera le 23 toutefois que l'arrivage des doses est beaucoup plus juin. régulier qu'il y a quelques mois. Al y avait un manque de doses pour la première dose, ça arrivait de façon plus graduelle, mais la, il y a une bonne quantité de doses qui sont confirmées et qui viendront pendant l'été. C'est pour ça qu'on peut ouvrir plus rapidement les plages de rendez-vous, cette fois-ci», explique-t-il.

La prise de rendez-vous se fera au

www.quebec.ca/vaccinCOVID. 3aurIcie et Centre- ci +a -Qu :?f,,., c Avant d'annoncer une date pour les jeunes de 12 à 17 ans, le gouvernement souhaite terminer l'administration de leur première dose, qui doit se déployer dès la semaine prochaine dans les écoles de la région.

Rappelons que la vaccination sans rendez-vous pour recevoir une première dose du vaccin de Pfizer se poursuit pour encore quelques jours dans la région. Vendredi, les centres de vaccination de Drummondville, Shawinigan, La Tuque, Nicolet, Victoriaville et Kingsey Falls seront ouverts. Samedi, ce sera également le cas des centres de Shawinigan, Nicolet et Victoriaville. Enfin, dimanche, les centres de Shawinigan et Victoriaville seront aussi accessibles sans rendez-vous.

La vaccination sans rendez-vous pour recevoir une CO3n0 n.e: .1. -...... etCt?rrtre-„vL..ébee seconde dose du vaccin AstraZeneca se poursuivra Au r, e7inn-, vendredi à Victoriaville et à Drummondville. n....^.

Les plages horaires varient grandement d'un site à l'autre, il est donc recommandé de les consulter sur le site du CIUSSS MCQ avant de se déplacer.

Selon les données mises à jour jeudi par le CIUSSS, 325 En Mauricie, le seul cas détecté est à Trois-Rivières. 769 Mauriciens et Centricois ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, soit 62,3 % de la population. De ce nombre, 27 434 personnes avaient reçu Une éclosion est par ailleurs en cours aux Résidences une seconde dose. Le CIUSSS souhaite toutefois en René-Léosa, à Drummondville. Douze résidents et trois vacciner encore au moins 66 000 pour atteindre son employés ont contracté la COVID-19 dans cette ressource objectif, soit que 75 % de la population soit vaccinée. intermédiaire jusqu'à présent. Forte diminution des hospitalisations Le nombre de cas actifs a lui aussi fait du surplace, à 97 pour l'ensemble de la région, soit seulement un de plus Alors que le nombre de nouveaux cas est demeuré que mercredi. Près des deux tiers (63) des cas actifs sont inférieur à 10, jeudi, le nombre d'hospitalisations a connu au Centre-du-Québec. une baisse importante, en Mauricie et au Centre-du- Québec. En effet, sur les neuf patients atteints de la Le CIUSSS compte par ailleurs sept personnes rétablies COVID-19 qui occupaient mercredi une civière dans la de plus que la veille. région, trois ont obtenu leur congé, selon le plus récent bilan du CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Aucun nouveau décès n'a été rapporté dans la région. Il ne reste donc que six personnes hospitalisées dans la région. Deux d'entre elles sont toujours aux soins En ce qui concerne les variants, selon l'INSPQ, la intensifs. Mauricie et le Centre-du-Québec comptent 94 cas de la souche britannique et toujours un seul de la souche Le nombre de nouveaux cas de COVID-19 dépistés dans indienne. La région a un taux de positivité aux variants la région demeure pour sa part comparable aux bilans des préoccupants de 77,6 %, alors que la moyenne derniers jours. On en dénombre huit, dont plus de la provinciale est de 91,4 %. moitié (5) sont attribués à la MRC d'Arthabaska, au Centre-du-Québec. On compte également deux cas dans la MRC de Drummond. Le Nouvelliste (Numérique), 4 juin 2021, page A17

le Nouvelliste Symposium des arts visuels de Louiseville: des lauréats à l'Escale

MARTIN LAFRENIÈRE Le Nouvelliste

Le talent de cinq élèves de l'école secondaire l'Escale de oeuvre de l'artiste-peintre Michelle J. Trépanier). Louiseville vient d'être reconnu par le biais d'un concours alliant poésie et arts visuels. Les prix ont été offerts par la Caisse Desjardins de l'ouest de la Mauricie. Le comité de sélection était formé Le Symposium des arts visuels de Louiseville a depuis de membres du Club littéraire de Louiseville. des années un volet qui conjugue ces deux éléments à son activité. Réalisé en collaboration avec le Club littéraire de Louiseville et cette école secondaire, le volet arts visuels et poésie propose aux élèves d'écrire un poème inspiré d'une oeuvre d'arts visuels. Même si le symposium est sur pause en 2021 en raison de la pandémie, le concours a été conservé.

«Le comité organisateur a décidé d'annuler l'édition 2021 à cause des règles sanitaires à respecter et de l'incertitude de pouvoir tenir l'exposition habituelle. En signe de remerciements et de reconnaissance à nos collaborateurs, nous avons décidé de maintenir le volet «conjuguer arts visuels et poésie» malgré tout», déclare par voie de communiqué la présidente du comité organisateur du Symposium des arts visuels de Louiseville, Raymonde Loyer.

Arianne Robert a remporté le premier prix pour son poème Amour Chrysalide, inspiré d'une oeuvre de l'artiste-peintre Diane Lussier. Elle a reçu une bourse de 100 $.

Le deuxième prix a été remis à Camille Vallières. Son poème La quête d'une vie, inspiré d'une oeuvre de l'artiste-peintre Lisa-Marie Lemay, lui vaut une bourse de 75 $.

Benoît Bastien a mérité le troisième prix et une bourse de 50 $ pour son poème intitulé Regret du loup. Ce poème est inspiré d'une oeuvre de l'artiste-peintre Stephen Babin.

Des mentions d'honneur ont été remises à Blanche Grenier pour son poème L'abandonné éclairé (inspiré d'une oeuvre de l'artiste Jean Delisle) et à Sharlyne Brière pour son poème Une vie emprisonnée (inspirée d'une Le Quotidien (Numérique), 4 juin 2021, page A14

'Quotidien Une troisième grève chez les professionnels dans les écoles du Lac-Saint-Jean

PATRICIA RAINVILLE Le Quotidien

Une autre journée de grève se prépare le 9 juin prochain, dans le milieu de l'éducation. Le personnel professionnel des Centres de services scolaires du Pays-des-Bleuets et du Lac-Saint-Jean débrayera en avant-midi.

Il s'agit de la troisième grève annoncée chez les professionnels en éducation, qui comprend les psychologues, orthophonistes, travailleurs sociaux, agents de service social, conseillers en orientation, orthopédagogues, psychoéducateurs et conseillers en formation scolaire, entre autres.

En raison de la vaccination dans les écoles, ce ne sont pas tous les établissements scolaires qui suspendront leurs cours durant l'avant-midi.

Tous les parents et élèves adultes ont d'ailleurs reçu une communication écrite de la part de leur école ou centre. Le Quotidien (Numérique), 4 juin 2021, page AC11 Le Nouvelliste (Numérique), 4 juin 2021, page AC11 La Voix de l'Est (Numérique), 4 juin 2021, page NA La Tribune (Numérique), 4 juin 2021, page AC12

Quotidien Une pétition pour la tenue de bals de finissants avait réuni 8500 signatures

LA PRESSE CANADIENNE

Une pétition lancée en début de semaine qui réclame que les autorités québécoises fassent marche arrière et permettent la tenue de bals de finissants et d'hommages en présence des parents avait réuni près de 8500 signatures, jeudi matin. L'objectif préliminaire de cette pétition inscrite sur le site www.change.org a été établi à 10 000 signatures. Elle a été lancée par Justin Montambault, un étudiant de l'École secondaire de Donnacona, à l'ouest de Québec.

Le texte accompagnant la pétition avance que les jeunes de 16 à 18 ans ne comprennent pas pourquoi il est possible de s'entasser dans des magasins avec des gens qu'on ne connaît pas, mais qu'un bal de finissants, dans un gymnase d'école, avec les mesures sanitaires, en bulle classe, ne puisse avoir lieu en dehors des heures de classe.

En demandant aux autorités de réviser leur position sur la tenue d'événements pour les finissants, le texte leur réclame de prouver que les jeunes et l'éducation sont vraiment une priorité.

Lundi dernier, le directeur national de la Santé publique, le Dr Horacio Arruda, a retiré aux étudiants le privilège de tenir des bals de finissants, signalant que la situation évidémiologique ne permettait pas de rassemblements d une telle ampleur où la distanciation est extrêmement difficile à maintenir ou à surveiller. Il a donné le feu vert à des célébrations de remise de diplômes, mais en respectant les bulles-classes et en excluant les parents.

Mercredi, le Dr Arruda a toutefois déclaré qu'il pourrait revoir sa directive, disant comprendre la frustration et la colère qui gronde au Québec à ce sujet. Il s'est engagé à refaire une évaluation très rapide avec ses équipes.

De son côté, le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a affirmé que le gouvernement avait demandé au Dr Arruda de refaire ses devoirs et de permettre que quelque chose soit fait pour célébrer la réussite scolaire et la fin du secondaire des étudiants. La Revue de Terrebonne, 2 juin 2021, page 30

SCOLAIRE

Pénélope Clermont // [email protected]

Grève annulée pour les professionnels et le personnel de soutien

Prévue le jeudi 3 juin, la journée de grève des membres du Syndicat des professionnelles et professionnels Laval-Rive-Nord (SPPLRN) ainsi que de la section locale 2057 du Syndicat • La journée du 3 juin est canadien de la fonction publique maintenue (SCFP), représentant le personnel comme de soutien, est annulée. La journée une journée pédagogique qui avait été déplacée pédagogique par le Centre de services scolaire des et les services de Affluents (CSSDA) à cette date de- garde seront meure et les services de garde seront ouverts. ouverts. (Photo: archives) Les 354 membres du SPPLRN au sein du née de grève était annulée en raison des gnants qu'ils aient signé une entente collec- CSSDA, dont des psychologues, des tra- négociations intensives qui se poursuivent tive, mais il est temps que le gouvernement vailleurs sociaux, des orthopédagogues, à ce moment. comprenne que les professionnels ont aussi des ergothérapeutes et des conseillers un rôle primordial dans les écoles.» d'orientation, avaient annoncé la semaine Par conséquent, la journée du 3 juin est dernière qu'ils devaient être en grève de 9 h maintenue comme une journée pédago- « Une école n'est pas à 13 h, le 3 juin. En parallèle, de 10 h à 14 h, gique et les services de garde seront ou- les 2 600 employés du SCFP du même ter- seulement représentée verts. La journée du 4 juin demeure une ritoire, en l'occurrence des techniciens en journée de classe habituelle et les services par des enseignants. éducation spécialisée, des concierges, des de garde seront ouverts. Les écoles du ter- Enlever une secrétaire, électriciens, des secrétaires et des éduca- ritoire informeront les parents des modali- trices en service de garde, devaient faire de une orthophoniste ou tés d'inscription de leur enfant à la journée même. pédagogique. un orthopédagogue Devant ce fait, le CSSDA avait choisi de crée un manque.» fermer ses établissements et de suspendre DES EMPLOIS ESSENTIELS, — Julie Tassé, présidente du SPPLRN les cours en devançant une des journées SELON LES SYNDICATS pédagogiques en réserve prévue le 4 juin. Pour Julie Tassé, présidente du SPPLRN, la Comme le personnel en service de garde situation vécue ici illustre à quel point les fait partie du personnel de soutien, les ser- écoles ne peuvent pas fonctionner sans vices de garde ne devaient pas non plus le personnel de soutien. «Une école n'est être ouverts le 3 juin. pas seulement représentée par des enseignants. Enlever une secrétaire, une ortho- Samedi matin, le CSSDA a cependant fait phoniste ou un orthopédagogue [crée un savoir sur sa page Facebook et par un mes- manque]. C'est là qu'on peut voir que tout sage envoyé aux parents des élèves que les le monde a sa place et son importance, syndicats l'avaient informé que ladite jour- dit-elle. On est content pour les ensei-

Selon Pierre-Olivier Brisebois, de la section locale 2057 du SCFP, ce caractère in- dispensable prend tout son sens lorsqu'on pense aux éducatrices en service de garde, dont l'absence a un impact direct sur les parents. «Elles ont été les premières à ré- pondre présentes en début de pandémie pour offrir des services de garde d'urgence pour les travailleurs essentiels. Elles se sont revirées de bord pour donner ce service et le gouvernement ne reconnaît pas leur travail à sa juste valeur. C'est déplorable», dénonce-t-il.

M me Tassé est d'avis que des services de première qualité en milieu scolaire passent par un meilleur salaire, principalement pour accroître l'attractivité du réseau pour les professionnels. «C'est une augmentation salariale de 2% que l'on demande pour suivre le coût de la vie. C'est pas mal le nerf de la guerre», expose-t-elle en conclusion. Texte en collaboration avec Renée-Claude Doucet

Communiqué (s) Communiqué de presse Pour diffusion immédiate

Malgré la pandémie, mission accomplie pour le Rendez-vous panquébécois virtuel et l‘édition 2020-2021 de Secondaire en spectacle Secondaire en spectacle fut une rare activité ayant eu lieu malgré tout, grâce à la détermination des responsables du parascolaire des écoles secondaires du Québec

LAVAL, 3 JUIN 2021 - C’est une mission accomplie pour l’édition virtuelle du 20e Rendez-vous panquébécois (RVPQ) qui s’est déroulé du 28 au 30 mai. Étape ultime du programme Secondaire en spectacle qui a eu lieu malgré tout en 2020-2021, l’événement a présenté deux spectacles virtuels réunissant des lauréats de partout au Québec, une cérémonie d’ouverture à grand déploiement diffusée dans les écoles et une vingtaine de formations en arts de la scène, le tout offrant une bouée de motivation aux élèves du secondaire devant la rareté des activités parascolaires cette année.

Les prestations des lauréats ainsi que la nouvelle chanson Secondaire en spectacle du porte-parole Pierre-Yves Roy- Desmarais sont disponibles à rvpqvirtuel.com et sur les médias sociaux de Secondaire en spectacle.

CONTRE VENTS ET MARÉES, FAIRE TOUTE UNE SCÈNE – MÊME MOBILE, MÊME VIRTUELLE – POUR LES JEUNES PASSIONNÉS

« Ce fut un véritable tour de force de réaliser cet événement et, plus largement, Secondaire en spectacle dans un contexte de pandémie. », explique Louis-Philippe Lemay, directeur général du Rendez-vous panquébécois. « Alors que l’offre d’activités parascolaires se réduisait au fur et à mesure que les directives sanitaires s’amplifiaient, Secondaire en spectacle et les responsables qui portent le projet dans les écoles ont su trouver la voie de passage pour offrir une expérience virtuelle à la fois motivante et sécuritaire, et ce, au moment où c’était plus important que jamais pour les jeunes. »

Communiqué de presse Pour diffusion immédiate

Pour réussir à présenter deux soirées de spectacles, l’équipe du RVPQ a dépêché la scène mobile du Mixbus studio sur les routes du Québec à la rencontre des lauréats des quatre coins de la province, de Val-d’Or à Carleton en passant par Lebel-sur-Quévillon, Lévis, Drummondville, Amqui et Gatineau. Les artistes de la grande région métropolitaine ont quant à eux eu la chance de se produire en direct au studio du Lab – Espace créatif de Laval.

Toute cette opération fut notamment possible grâce à Long & McQuade, partenaire de Secondaire en spectacle, qui a prêté gracieusement tous les instruments de musique nécessaires pour que les participants puissent faire briller leur talent sur ces scènes.

DES RENCONTRES ET DES MOMENTS FORMATEURS

Des professionnels de tous les horizons ont offert des formations aux 300 jeunes artistes, animateurs, techniciens, journalistes, organisateurs et participants libres En complément des spectacles, le RVPQ est ainsi l’occasion de découvrir ou de cristalliser des passions en côtoyant virtuellement des artistes de renommée tels que Pierre-Yves Roy-Desmarais, Safia Nolin, la drag queen Rita Baga, les membres de Clay & Friends, les chorégraphes Alex Francoeur et Alex Carlos (Alex&Alex) et Pascal Morrissette, qui s’est généreusement prêté à une entrevue avec les jeunes journalistes de Secondaire en spectacle.

LE PARASCOLAIRE, FACTEUR DE MOTIVATION SCOLAIRE : PARI RÉUSSI POUR LE RVPQ VIRTUEL ET SECONDAIRE EN SPECTACLE

Au terme d’une année hors de l’ordinaire marqué par une disette d’activités parascolaires, Secondaire en spectacle a maintenu le cap, permettant à des milliers de jeunes de s’accrocher à un projet sécuritaire et motivant.

« Ça vraiment illuminé mon année parce que c'était un peu plate faire l'école à la maison et tout, donc ça m'a vraiment motivé à continuer. », confie Naïla Shanti Haller du Collège Saint-Charles-Garnier de Québec. Même écho chez cette autre participante en 2e secondaire : « Secondaire en spectacle m'a donné de l'espoir durant la pandémie. J'ai été occupée à travailler sur mon numéro. J'ai ressenti énormément de fierté en recevant des prix. Ça m'a aidé à traverser cette période difficile, même en version virtuelle. »

En virtuel ou à huis clos, modulé selon les mesures sanitaires en vigueur dans les différentes régions de la province, le plan de relance covid.secondaireenspectacle.qc.ca a été porté avec un dévouement exceptionnel par des centaines d’intervenants et enseignants dans les écoles, assurant aux jeunes une participation flexible et sans risque, peu importe l’évolution des mesures de santé publique.

Une pertinence décuplée pour 2021-2022

Au terme d’une édition essentiellement virtuelle sous le signe de l’adaptation et l’inventivité, le Rendez-vous panquébécois virtuel clôt en beauté une année de grands projets pour la corporation Secondaire en spectacle.

Qu’il s’agisse d’un projet pilote d’improvisation théâtrale au secondaire à venir en 2021-2022, du spectacle La Grande évasion : Secondaire et Cégeps en spectacle avec Patrice Michaud et invités diffusé à ICI ARTV en mars (disponible sur ICI TOU.TV), d’un mémoire et d’actions qui trouvent largement écho dans le Plan de relance pour la réussite éducative ou du développement d’une communauté de pratique pour les intervenants socioculturels en milieu scolaire, la pandémie aura été l’occasion pour Secondaire en spectacle de pousser sa mission encore plus loin, soit de contribuer au sentiment de valorisation et au développement des jeunes à travers la pratique d’activités de loisir culturel en milieu scolaire. Considérant les enjeux de motivation scolaire auxquels le monde de l’éducation au sortir de la pandémie, cet objectif voit sa pertinence décuplée.

Si les conditions sanitaires sont réunies, la prochaine année scolaire permettra également à Laval d’accueillir finalement en personne les centaines de jeunes participants de partout au Québec lors du 21e Rendez-vous panquébécois qui aura lieu 26 au 29 mai 2021.

Communiqué de presse Pour diffusion immédiate

À PROPOS DE SECONDAIRE EN SPECTACLE

Depuis plus de 25 ans, Secondaire en spectacle « fait toute une scène » pour développer l’estime des jeunes, soutenir la motivation scolaire et faire rayonner la culture en français dans nos écoles. Présent aux quatre coins du Québec, il permet à des milliers de jeunes chaque année de se familiariser avec les arts de la scène que ce soit par des prestations, l’animation, la technique de scène, le journalisme et le volet Organisateurs qui offre un premier contact avec la gestion d’événements.

La réalisation du RVPQ virtuel fut possible grâce à Sports Laval, la ville de Laval, le Collège Letendre, le Mixbus Studio et le Lab Espace Créatif ainsi que les partenaires nationaux du programme, soit le gouvernement du Québec, Long & McQuade, la Fabrique culturelle, les Unités régionales de loisir et de sport du Québec, la Fédération des centres de services scolaires du Québec et la Fédération des établissements d’enseignement privés. Soulignons également la précieuse implication des intervenants socioculturels, enseignants, directions, coordonnateurs régionaux et bénévoles à la source de nouvelles amitiés et d’expériences marquantes depuis 1994.

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Informations :

Pierre-Yves Roy-Desmarais et Secondaire en spectacle : Rendez-vous panquébécois 2021 :

Gabriel Raymond Louis-Philippe Lemay Responsable des communications Directeur général Corporation Secondaire en spectacle Rendez-vous panquébécois 2021 [email protected] [email protected] 819 696-8116 450 664-1917 #203

Compléments :

Spectacles des lauréats, entrevue de Pascal Morrissette, chanson de Pierre-Yves Roy-Desmarais : https://rvpqvirtuel.com

- Lien direct, spectacle du samedi : https://youtu.be/eMTBUdDgQLs - Lien direct, spectacle du dimanche : https://youtu.be/3WyHb4Hg10k - Lien direct, entrevue de Pascal Morrissette : https://youtu.be/rB4bx3Md4qQ - Lien direct, chanson de P.-Y. Roy-Desmarais : https://www.facebook.com/secondaireenspectacle/posts/10158351022792725

Photos des jeunes, tournée du Mixbus studio en région : https://drive.google.com/drive/folders/1Pj5K865YVqgcduAeW7hlGQVPfQ0CVW8c?fbclid=IwAR1ecBC8X1CJD7ksrNY2iFus4cPRs XnBfoDvg6hbroXENXnwh-O2ttCY_-k

Vidéo : Témoignages et remerciements des jeunes participants adressés à leurs responsables du parascolaire : https://youtu.be/vGEzUaaiQgg