CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Fronts

Photographie 26 : Zoom de la photographie précédente

Depuis les hameau du Mas et de Montroy, on voit le relief sur lequel s'inscrit la carrière par contre celle-ci est plus difficile à distinguer.

Carrière

Photographie 27 : Vue en direction du site depuis le hameau du Mas

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 204 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Photographie 28 : Vue en direction du site depuis le hameau de Montroy

Front supérieur de la carrière

Photographie 29 : Zoom de la photographie précédente

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 205 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Depuis le hameau de Trévillle, la vue sur le site n'est pas possible.

Photographie 30 : Vue en direction du site depuis le hameau de Tréville Une route communale relie tous ces lieux-dits. Il est parfois possible d'avoir une vue sur le relier du Suquet Haut et sur la carrière. Les usagers de cette voie de communication auront une vue fugace et séquentielle sur la carrière.

Ainsi entre Trévillle et Montroy, les automobilistes ont la vue suivante :

Carrière

Photographie 31 : Vue sur le site depuis la route entre Tréville et Montroy

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 206 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Entre Le Mas et Salamont, il est également possible de voir le relief du Suquet Haut, les fronts de la carrière étant plus difficiles à distinguer.

Carrière

Photographie 32 : Vue sur le site depuis la route entre Le Mas et Salamot Entre Salamot et Chabreyras, le site devient un peu plus visible.

Carrière

Photographie 33 : Vue sur le site depuis le route entre Salamot et Chabreyras

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 207 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Fronts

Photographie 34 : Zoom de la photographie précédente

En se rapprochant de Chabreyras, le Suquet du Chalard masque le site.

Suquet de Chalard

Photographie 35 : Vue en direction du site depuis le route entre Salamot et Chabreyras

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 208 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Entre Chabreyras et la Baraque, il est à nouveau possible d'apercevoir le site.

Carrière

Photographie 36 : Vue sur le site depuis la route à proximité de Charbreyras

Carrière

Photographie 37 : Zoom de la photographie précédente

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 209 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Depuis certains points de vue plus éloignés, il est possible d'apercevoir le relief sur lequel se trouve la carrière sans toutefois distinguer celle-ci. La couleur sombre de la roche ne tranche pas dans le paysage ce qui contribue à masquer la carrière.

Ainsi depuis le hameau du Ventre, les habitants ne peuvnet guère voir la carrière :

Carrière

Photographie 38 : Vue en direction du site depuis le hameau de Ventre

Depuis Usson, le Suquet Haut est visible mais la distance empèche de distinguer la carrière :

Carrière

Photographie 39 : Vue en direction du site depuis Usson

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 210 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Une vue sur le relief du Suquet Haut est aussi possible depuis la RD 310 sur le commune de Sallèdes. La photographie a été prise à 15 km de la carrière. Le zoom permet de distinguer l’exploitation, cette dernière n’est pas perceptible à l’œil nu.

Carrière

Photographie 40 : Vue sur le site depuis la RD 310, sur la commune de Sallèdes (Photo zoomée) 5.5.2. Sensibilité paysagère 5.5.2.1. Méthodologie L’appréciation de la sensibilité visuelle repose sur les critères suivants :

1. Critère 1 : degré d’exposition à la vue depuis les principaux axes de circulation, les zones habitées et les points de vue. 2. Critère 2 : degré d’ouverture interne du paysage. 3. Critère 3 : intérêt paysager. 4. Critère 4 : fréquentation du site et des points de vue sur la carrière. Cinq degrés d’appréciation peuvent être envisagés pour chacun de ces critères :

Degré d'appréciation Faible Faible à moyen Moyen Moyen à fort Fort Gradient correspondant 1 2 3 4 5 Tableau 56 : Les différents degrés d'appréciation de la sensibilité paysagère Au final, on obtient une notation globale de la sensibilité paysagère, dont le gradient maximal est établi à 20. Ainsi, on aboutit à 3 catégories de classement :

Niveau de sensibilité paysagère Gradient

Sensibilité paysagère faible 4 à 8 Sensibilité paysagère moyenne 9 à 14 Sensibilité paysagère forte 15 à 20 Tableau 57 : Les différents niveaux de sensibilité paysagère

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 211 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

On notera que cette évaluation repose principalement sur une approche de terrain détaillée ainsi que sur des recherches bibliographiques, aboutissant à une appréciation plus fine du territoire.

5.5.2.2. Résultat Au final, les notes attribuées au secteur d’étude sont les suivantes :

Valeur de la Critères Degré Degré Intérêt Fréquentation sensibilité d’appréciation d’exposition d’ouverture paysager du site paysagère

Secteur étudié 1 2 4 1 8/20

Tableau 58 : Gradient de sensibilité paysagère du secteur étudié Le secteur étudié présente une sensibilité visuelle globale faible.

La carrière est en effet peu exposée à la vue depuis les habitations, les axes de circulation du secteur ou depuis les zones fréquentées. 5.6. Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité Sites inscrits ou Pas de sites inscrits ou classés à proximité Nulle classés Bassin visuel Bassin visuel ouvert vers le Nord et l’Ouest Faible Perception visuel du La carrière actuelle est très peu perceptible Faible projet Tableau 59 : Bilan des sensibilités environnementales concernant le paysage

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 212 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

6. ASPECTS HUMAINS

6.1. Démographie 6.1.1. Population Lors du dernier recensement de 2012, la commune de SAINT-ETIENNE-SUR-USSON comptait 267 habitants. La densité moyenne de la population est de 17,1 hab/km².

De 1968 à 2012, la population a connu une alternance de phases d’augmentation et diminution. La population est néanmoins un peu moins nombreuse en 2012 qu'en 1968. On note néanmoins que depuis 1999, la tendance est ascendante.

300

250

200

150 Nd d'habitants 100

50

0 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012

Graphique 3 : Evolution de la population de Saint Etienne sur Usson

Le solde naturel (nombre de naissances – nombre de décès)est négatif depuis 1968 mais le solde migratoire positif ces dernières années permet à la population de la commune d’augmenter.

1968 à 1975 à 1982 à 1990 à 1999 à 2007 à 1975 1982 1990 1999 2007 2012

Variation annuelle moyenne - 3,1 + 1,2 -0,3 - 0,2 + 1,2 + 1,2 de la population en % - 2,1 - 0,8 -0,6 - 0,3 - 0,8 - 0,4 - Due au solde naturel en %

- Due au solde apparent des - 1,0 + 2,0 + 0,3 + 0,1 + 2,0 + 1,6 entrées sorties en %

Taux de natalité en ‰ 8,1 7,5 6,9 8,2 3,7 7,8

Taux de mortalité en ‰ 29,0 15,7 12,8 11,6 11,6 11,7

Tableau 60 : Evolution démographique de la commune de Saint Etienne sur Usson

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 213 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Les classes d'âge en 2012 sont notées dans le tableau suivant :

Classe d’âge Nombre en 2012 %

0 à 14 ans 33 12,3

15 à 29 ans 38 14,1

30 à 44 ans 44 16,5

45 à 59 ans 70 26,1

60 à 74 ans 55 20,4

75 ans ou plus 28 10,6

Tableau 61 : Répartition de la population de la commune par tranche d'âge La tranche d’âge le mieux représenté en 2012 est celui des 45 à 59 ans avec 26,1 % de la population totale.

6.1.2. Population active La population active de la commune comptait 132 personnes en 2012, soit 76,5 % de la population de 15 à 64 ans.

Parmi les actifs, 118 ont un emploi soit 68,3 %. Le taux de chômage est de 10,7 % en 2012. Il était de 3,5% en 2007.

6.1.3. Habitat En 2012 la commune de Saint Etienne sur Usson comptait 248 logements. Parmi ceux-ci 122 étaient des résidences principales (soit 49,3 % des logements), 110 des résidences secondaires et logements occasionnels (44,5 % des habitations) et enfin 15 logements étaient vacants (soit 6,1 %). Moins de la moitié du parc de logement est constitué de résidences principales Leur nombre a pourtant augmenté depuis le recensement de 2007. Les fluctuations saisonnières dues à des migrations de population doivent être très marquées sur la commune.

La majeure partie de ces logements sont des logements individuels (96,6% , soit 239 maisons). 116 résidences principales ont été construites avant 2010. Sur ces 116 habitations, 79 ont été construites avant 1946, 23 entre 1946 et 1990 et enfin 14 habitations ont été construites entre 1991 et 2009.. 6.2. Activités économiques et services 6.2.1. Activités agricoles Il y a 5 exploitations agricoles sur la commune. Elles sont tournées vers l'élévage (bovins, ovins, volaille) Deux d'entre elles sont également tournées vers la production laitière.

6.2.2. Commerces Un point multirural est présent sur la commune. C'est à la fois un point de ravitaillent, le bar, la cantine scolaire, ...

Des commerces itinérants passent également sur la commune : une boulangerie (1 fois par semaine) et une épicerie (une fois tous les 15 jours).

6.2.3. Entreprises, emploi En plus de la carrière, plusieurs artisans sont présents sur la commune (maçon, électricien, bucheron), ainsi qu'une, entreprise de travaux publics.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 214 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

6.2.4. Associations Plusieurs associations sont présentes sur la commune (Amicale laïque, club des anciens, foyer des jeunes, ...)

6.2.5. Ecole Une école en classe unique est présente sur la commune. Elle accueille une trentaine d'élève de la petite section de maternelle au CM2. 6.3. Equipements et réseaux 6.3.1. Collecte et traitement des eaux usées L'assainissement est de type collectif au bourg de la commune. Pour les hameaux, les habitations sont équipés de système d'assainissement individuel.

6.3.2. Alimentation en eau potable La commune de Saint etienne sur Usson est alimenté en eau potable par un mélange de 8 sources. Le réseau est géré par le SIVOM de la Région d' et exploité par la Lyonnaises des Eaux.

Il n'y a pas de captage AEP sue le territoire communal.

6.3.3. Collecte des déchets La collecte des déchets ménagers est assuré une fois par semaine. Pour le tri, la collecte se fait une fois tous les 15 jours.

Il existe 2 points d'apports volontaires pour le verre sur le territoire communal.

La commune fait égelement venir une benne pour les encombrants une fois par an.

Enfin la déchetterie la plus proche se trouve à .

6.3.4. Réseaux de communication La route départementale la plus proche de la carrière est la RD 144 qui relie St Etienne sur Usson à Sauxillanges. Une autre départementale passe sur la commune, il s'agit de la RD 89.

Il n'y a pas de voies ferrées ni de voies navigables à proximité du site.

6.3.5. Réseaux Aucun réseau de gaz, de téléphone ou d'eau n'est présent à proximite du site.

Le site est uniquement concerné par une ligne électrique souterraine basse tension qui arrive jusqu'au transformateur situé à proximité de l'entrée du site.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 215 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET 6.4. Occupation du sol 6.4.1. Répartition communale La superficie du territoire communal est de 1561 hectares. L’occupation du sol est répartie comme suit (Corin land cover, 2006) :

2006

Surface Pourcentage

Prairies 380,7 ha 24,4%

Système culturaux et parcellaires complexes 285,3 ha 18,3%

Forêts de feuillus 400,4 ha 25,7%

Forêts de conifères 102,6 ha 6,6%

Forêts mélangées 392,5 ha 25,1%

TOTAL 1561 ha 100,0%

Tableau 62 : Occupation des sols de la commune Les principaux modes d’occupation des sols de la commune de SAINT-ETIENNE-SUR-USSON sont, dans l’ordre, les forêts de feuillus, les forêts mélangées et les prairies

6.4.2. Document d’urbanisme La commune de SAINT-ETIENNE-SUR-USSON ne possède pas de P.O.S. ni de P.L.U. Elle est, par conséquent, régie par le Règlement National d’Urbanisme (RNU).

6.4.3. Appellation d’Origine Contrôlée Selon l'INAO, la commune de Saint Etienne sur Usson est concerné par 120 Indications Géographiques Protégées (IGP) qui concernent toutes des vins exceptés 2 : Volailles d' et Porc d'Auvergne.

Elle est également concernée par 4 Appellations d'Origine Contrôlée (AOC) - Appellation d'Origine Protégée (AOP):

 Bleu d'Auvergne  Cantal  Fourme d'  Saint Nectaire 6.4.4. Loi Montagne La commune de SAINT-ETIENNE-SUR- USSON est classée en zone de montagne.

6.4.5. Loi Littoral La commune de SAINT-ETIENNE-SUR- USSON n’est pas classée en zone littorale.

6.4.6. Parc Naturel Régional La commune de Saint Etienne sur Usson est intégrée au Parc Naturel Régional (PNR) du Livradois Forez. Le PNR du Livradois Forez est géré par un syncicat miste. Il s'étend dur 3 départements (Puy de Dôme, Haute-Loire et Loire), 179 communes et couvre une superficie de près de 284 000 ha.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 216 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Figure 65 : Carte de localisation de la commune dans le PNR du Livradois Forez

Le PNR dans sa charte 2011-2023 décrit différents axes stratégiques et objectifs. La carrière de St Etienne sur Usson peut être concernée par ceux-ci :

 Objectif stratégique 1.1 - Maintenir la biodiversité et diversifier les habitats naturels : Le réaménagement du site prévoit de mettre en place plusieurs aménagements (mare , végétalisation des remblais inertes,...) pour permettre une intégration écologique du site à la fin de son exploitation.  Objectif stratégique 1.2 : Construire les paysages de demain : - Objectif opérationnel 1.2.3 - Protéger les sites et les espaces paysagers les plus emblématiques. Dans les "hauts lieux" et les "espaces d'intérêts paysagers" qui n'ont en principe pas vocation à 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 217 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

accueillir des carrières, toute demande d'autorisation d'exploiter une nouvelle carrière devra être justifiée par des besoins en matériaux et faire l'objet d'une concertation en amont avec les services du Parc afin de garantir le caractère exemplaire du projet, tant en ce qui concerne l'intégration paysagère et environnementale, le limitation des nuisances, la durée et les conditions d'exploitation, qu'en ce qui concerne , à terme, le projet de remise en état :

La commune de St Etienne sur Usson ne se situe pas dans l'un des zonages précédemment cités.

Le Parc Naturel Régional du Livradois Forez a été contacté par courrier en janvier2016, pour avoir des informations sur des éventuelles préconisations de la charte du parc en termes de réaménagement.

Dans sa réponse de fevrier 2016 (qui figure en annexe 5) la responsable du pôle Biodiversité renseigne différentes préconisations en vis-à-vis des paysages, de la faune, et de la flore. Il n’émet pas d’avis par rapport au projet de renouvellement et d'extension de la carrière si ce n'est la remise en état du site doit faviriser un retour de la biodiversité locale et une cicratrisation paysagère maximum.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 218 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET 6.5. Patrimoine culturel 6.5.1. Vestiges archéologiques Aucun site archéologique n’a été actuellement recensé par la DRAC dans le périmètre du projet.

6.5.2. Monuments historiques D’après la DRAC d'Auvergne, aucun monument historique n'est présent sur la commune de Saint Etienne sur Usson mais plusieurs monuments historiques sont répertoriés sur les communes limitrophes.

La carrière se trouve en dehors de toute servitude de l'un de ces monuments historiques, le plus proche, l'église St Pierre aux Liens, sur le commune de Chaméane étant situé à 3,5 km à l'Est du projet. 6.6. Tourisme et loisirs Un chemin de grande randonnée est présents sur la commune, le GR du pays des rives de l' aux portes du Livradois. Un table d'Orientation est même présente sur son parcours.

La commune est concernée par un tourisme vert principalement. Les touristes recherchent le calme. Rappelons que près de la moitié des habitations sont des résidences de vacances ou des logements occasionnels.

La commune de St Etienne sur Usson offre une très belle vue sur la plaine de l'Allier et les volcans d'Auvergne.

Des gîtes et une chambre d'hôtes sont présents dans différents lieux-dits de la commune. Il y a un gite et une chambre d'hôtes à Chabanol, 2 gîtes à Berme bas et un autre à Genestine. 6.7. Trafic La Direction des Routes de Conseil départemental du Puy-de-Dôme n’a aucune donnée de comptage du trafic routier sur la RD144 entre Sauxillanges et Vernet-la-Varenne et la RD89 entre Saint-Etienne-sur-Usson et Saint-Jean-en-Val. 6.8. Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité Activités Activité essentiellement agricole Faible économiques Equipement et Uniquement réseau electrique à proximite de l'entrée Faible réseaux Occupation du sol Carrière actuelle et boisements Faible La commune de St Etienne sur Usson ne possède pas de P.O.S. ni de Urbanisme Nulle P.L.U. Le projet se situe hors des périmètres de protection de l'ensemble Patrimoine culturel de ces monuments Faible Très faible potentiel archéologique du secteur

Tourisme et loisirs Tourisme vert Faible

Tableau 63 : Bilan des sensibilités environnementales concernant le milieu humain

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 219 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

7. NUISANCES

7.1. Bruit 7.1.1. Introduction Une campagne de mesure de bruit a été réalisée le 12 mai 2015 afin d'établir l'état sonore initial du site.

Les mesures ont été effectuées selon la norme AFNOR NF S 31.010 « Caractérisation et mesurage des bruits de l’environnement » de décembre 1996 conformément à l’annexe de l’arrêté du 23 janvier 1997 intitulée « Méthode de mesure des émissions sonores ».

Elles ont été réalisées suivant la méthode dite d’expertise. L’intervalle de mesurage est de 30 minutes.

Nous avons utilisé un sonomètre intégrateur 0,1dB Fusion n° série 10537 et un calibreur acoustique 0,1dB de type CAL21 portant le numéro de série 35242180, mesures effectuées suivant la norme NF S-31-010. L’appareil est installé sur un pied à 1,5 m du sol.

Les différents niveaux de pression acoustique mesurés sont :

 Leq en dBA : niveau acoustique équivalent continu pendant la durée de la mesure

 LMax en dBA : pression sonore maximale pendant la durée de la mesure

 LMin en dBA : pression sonore minimale pendant la durée de la mesure

 L90 en dBA : niveau dépassé pendant 90 % de la durée de la mesure

 L50 en dBA : niveau dépassé pendant 50 % du temps de la mesure

 L10 en dBA : niveau dépassé pendant 10 % du temps de la mesure 7.1.2. Emplacements des mesures et conditions météorologiques Le positionnement de l’appareil lors de la mesure doit permettre d’obtenir une valeur représentative du Leq exprimé en dB(A). Les emplacements sont choisis :  En fonction des sensibilités du secteur (habitations proches) ;  De façon à intégrer au mieux l’ensemble des sources de bruit liées à l’exploitation.

Les points de mesures sont les suivants :  Point 1 : Limite Nord de la carrière  Point 2 : hameau de « Berme Haut » situées à environ 450 m à l’Ouest-Sud-Ouest de la zone d'extraction  Point 3 : hameau de « Chabanol » situées à 450 m au Nord de la zone d'extraction,  Point 4 : hameau de « La Bessède » situées à 650 m au Nord-Est de la zone d'extraction. Lors des mesures, les conditions météorologiques étaient les suivantes : temps ensoleillé, température de 23 °C et vent faible venant du Nord-Est.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 220 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Figure 66 : Localisation des mesures de bruit

7.1.3. Engins présents sur le site Dans le tableau suivant sont présentés les engins et matériels nécéssaires à l'exploitation du site ainsi que leur niveaux acoustiques.

Engin / matériel Niveau accoustique Concasseur Sandvik 105 dB(A) Concasseur primaire Metso 85 dB(A) Pelle 470 CX Case 104 dB(A) Chargeur Hunday 780 105 dB(A) Tableau 64 : Engins et niveaux acoustiques

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 221 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

7.1.4. Mesures

Point 1 : Limite de carrière (Nord)

Olivier DONEY Opérateur Société Sciences Environnement Sonomètre intégrateur 0,1dB – Fusion- n° série Sonomètre 10537 Calibreur 0,1 dB type CAL21- n° série 35242180

MESURES

Activité de la carrière En marche

Date de la mesure 12/05/15

Début de mesure 14h11

Fin de mesure 14h41

Durée de la mesure 30 minutes

Temps d'intégration 1 seconde

Conditions météorologiques Beau temps, ciel clair et dégagé

Température 23°C

Vent au niveau du microphone Nul

RESULTATS L eq (dB(A)) 48,0 L max (dB(A)) 67,5 L min (dB(A)) 40,9 L 90 (dB(A)) 43,9 L 50 (dB(A)) 45,8 L 10 (dB(A)) 48,4 Sat (%) 0

Fond sonore Installation de traitement

Bip de recul Bruits particuliers Circulation de camions

Tableau 65 : Résultats des mesures en limite de site

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 222 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Point 2 : Berme Haut

Olivier DONEY Opérateur Société Sciences Environnement Sonomètre Sonomètre intégrateur 0,1dB – Fusion- n° série 10537 Calibreur 0,1 dB type CAL21- n° série 35242180 MESURES Activité de la carrière En marche A l’arrêt Date de la mesure 12/05/15 12/05/15 Début de mesure 16h36 17h07 Fin de mesure 17h36 17h37 Durée de la mesure 30 minutes 30 minutes Temps d'intégration 1 seconde 1 seconde Conditions météorologiques Beau temps, ciel clair et dégagé Beau temps, ciel clair et dégagé Température 23°C 23°C Vent au niveau du microphone Faible de direction Nord-est Faible de direction Nord-est RESULTATS L eq (dB(A)) 41,6 43,3 L max (dB(A)) 57,8 56,2 L min (dB(A)) 34,3 36,9 L 90 (dB(A)) 36,0 39,6 L 50 (dB(A)) 37,9 42,0 L 10 (dB(A)) 44,4 45,5 Sat (%) 0 0

 Oiseaux, insectes  Oiseaux, insectes Fond sonore  Engins agricoles au travail  Engins agricoles au travail

Bruits particuliers  Passage de 3 véhicules , de  Passage de2 véhicules tracteurs et d’un bus

Tableau 66 : Résultat des mesures à Berme Haut

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 223 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Point 3: Chabanol

Olivier DONEY Opérateur Société Sciences Environnement Sonomètre Sonomètre intégrateur 0,1dB – Fusion- n° série 10537 Calibreur 0,1 dB type CAL21- n° série 35242180 MESURES Activité de la carrière En marche A l’arrêt Date de la mesure 12/05/15 12/05/15 Début de mesure 15h41 18h18 Fin de mesure 16h11 18h48 Durée de la mesure 30 minutes 30 minutes Temps d'intégration 1 seconde 1 seconde Conditions météorologiques Beau temps, ciel clair et dégagé Beau temps, ciel clair et dégagé Température 23°C 23°C Vent au niveau du microphone Faible de direction Nord-est Faible de direction Nord-est RESULTATS L eq (dB(A)) 45,7 42,6 L max (dB(A)) 60,2 59,5 L min (dB(A)) 37,3 34,3 L 90 (dB(A)) 40,6 36,0 L 50 (dB(A)) 44,0 39,3 L 10 (dB(A)) 47,9 43,8 Sat (%) 0 0  Oiseaux, insectes,  Engins agricoles dans champ couvrait à certains moment le  Oiseaux, insectes Fond sonore bruit de la carrière  Fonctionnement du concasseur de la carrière  Aboiement d’un chien  Frémissement de feuilles Bruits particuliers  Passage de camions sur le  Frémissement de feuilles chemin menant à la carrière  Bips de recul Tableau 67 : Résultat des mesures à Chabanol

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 224 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Point 4 : La Bessède

Olivier DONEY Opérateur Société Sciences Environnement Sonomètre Sonomètre intégrateur 0,1dB – Fusion- n° série 10537 Calibreur 0,1 dB type CAL21- n° série 35242180 MESURES Activité de la carrière En marche A l’arrêt Date de la mesure 12/05/15 12/05/15 Début de mesure 15h01 17h43 Fin de mesure 15h31 18h13 Durée de la mesure 30 minutes 30 minutes Temps d'intégration 1 seconde 1 seconde Conditions météorologiques Beau temps, ciel clair et dégagé Beau temps, ciel clair et dégagé Température 23°C 23°C Vent au niveau du microphone Faible de direction Nord-est Faible de direction Nord-est RESULTATS L eq (dB(A)) 45,0 47,1 L max (dB(A)) 66,3 64,1 L min (dB(A)) 33,4 32,9 L 90 (dB(A)) 36,4 37,9 L 50 (dB(A)) 39,5 41,2 L 10 (dB(A)) 44,4 48,0 Sat (%) 0 0  Eolienne d’un particulier,  Eolienne d’un particulier,  Système d’arrosage d’un jardin en Fond sonore  Oiseaux marche  Bruit carrière perceptible  Oiseaux  Passage de 4 véhicules sur la  Moto arrêt discussion Bruits particuliers RD144  Circulation plus importante (10  Circulation de camions sur la véhicules) piste d’accès à la carrière  Bruit disqueuse Tableau 68 : Résultats des mesures à La Bessède

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 225 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

7.1.5. Interprétation des résultats Les niveaux sonores mesurés sont caractéristiques d'un environnement sonore relativement calme mais toutefois marqué par l'activité régnant au niveau des habitations.

Pour les points 2 et 4, le Leq mesuré était plus important à l’arrêt de la carrière qu’en fonctionnement en raison notamment d’une activité humaine (circulation, travaux) plus développée en soirée. Depuis ces points, l’activité de la carrière est quasiment inaudible, à l’exception de la circulation de camions-bennes sur la piste d’accès à l’exploitation.

Depuis le point 3, au niveau du hameau de Chabanol, le bruit de la carrière est le plus perceptible avec notamment le passage des camions-bennes sur le chemin d’accès à la carrière, le fonctionnement de l’installation de traitement et les bips de recul.

Il faut signaler que pendant la mesure sur le point 3 en période de fonctionnement de la carrière, existait également un fond sonore assez élevé provenant d’activités agricoles. En période d’arrêt, l’activité agricole avait également cessé.

Enfin, le vent était faible mais de Nord-Est plutôt défavorable à la propagation du bruit de la carrière vers les points 3 et 3 et plutôt favorable à la propagation du bruit vers le point 2. 7.2. Poussières L’activité de la carrière est génératrice d’émissions de poussières (circulation de véhicules sur les pistes, traitements des matériaux…) essentiellement pendant les périodes sèches.

Les quantités de poussières mises en suspension dans l’atmosphère par la carrière varient en fonction de l’activité mais également en fonction de conditions externes :

 Conditions atmosphériques (pluie, force et direction des vents, taux d’humidité dans l’air, …).  Intensité du trafic des engins de chantier et des camions. Les poussières générées par les carrières seront des poussières minérales provenant de l’exploitation de roche massive. Dans le présent projet de carrière, où les matériaux sont extraits à sec, les sources de poussières potentielles seront les suivantes :

 Circulation des engins et camions sur pistes : sources mobiles, émissions dépendant directement de l’état du sol (humide ou sec),  L'installation de traitement ;  Foration pour les tirs de mines : source mobile, émissions modérées, du fait que le procédé en lui-même est générateur de poussières, mais qu’il est aussi très restreint dans l’espace. De manière générale, cette exploitation génère peu de poussières. Par ailleurs, les poussières générées affectent surtout le site exploité, où l’activité extractive se déroule, et éventuellement le long de la piste d’accès à la carrière.

Les retombées de poussières en dehors du site sont minimes, voire nulles.

Il n’existe pas de dispositif d’arrosage sur le site. 7.3. Vibrations Les vibrations peuvent avoir trois origines :

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 226 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

- La circulation des véhicules et des engins de chantier sur les pistes et les voies d’accès. Les vibrations que l’on peut ressentir à proximité immédiate d’un poids lourd en déplacement ne peuvent être perçues au- delà de quelques mètres.

- Le fonctionnement de l’installation de traitement. Les vibrations induites sont de même ordre de grandeur que celles induites par les engins.

- Les tirs de mines. Les vibrations consécutives aux tirs de mines réalisés pour l’abattage des matériaux sont à l’origine de vibrations dont l’aire de propagation est plus vaste et peut atteindre les constructions environnantes. Ces vibrations peuvent constituer une nuisance pour les habitants et cause des dégradations au niveau des habitations. La propagation des vibrations est fonction de la rhéologie des matériaux présents et du tir lui-même.

D’après l’arrêté du 22 septembre 1994, article 22.2 : « les tirs de mines ne doivent pas être à l’origine de vibrations susceptibles d’engendrer dans les constructions avoisinantes des vitesses particulaires pondérées supérieures à 10 mm/s mesurées suivant les trois axes de la construction. »

Les dernières mesures de vibrations ont été effectuées le 27 mai 2014, au niveau du hameau de Chabanol. La vitesse particulaire maximale mesurée s'élevaient à 0,25 mm/s soit légèrement inférieure à la limite imposée par la réglementation. 7.4. Projections Mis à part l’exploitation de la carrière, il n’y a aucun autre chantier susceptible de générer des projections dans le secteur de l’exploitation. 7.5. Odeurs L’exploitation d’une carrière n’est pas génératrice d’odeur spécifique. Aucun brûlage ne sera autorisé sur le site. De même les matériaux inertes accueillis sur le site sont par définition imputrescibles et ne dégageront donc pas d'odeur. 7.6. Consommations énergétiques Dans le voisinage de la carrière, la consommation énergétique est liée aux habitations, aux exploitations agricoles et à l’éclairage public. L'installation primaire et les engins du site fonctionnent au GNR (moteurs thermiques). 7.7. Emissions lumineuses La plupart du temps, les horaires d’exploitation de la carrière sont compris entre 7h00 et 18h00 du lundi au vendredi. ll n’y a pas d’activité les dimanches et jours fériés.

De ce fait, l’exploitation peut avoir recours à l’éclairage partiel du site, et à la mise en route des éclairages des engins, lorsque la lumière naturelle n’est pas suffisante (en hiver notamment).

La perturbation lumineuse n’est pas importante. 7.8. Déchets Aucun déchet n'est produit sur le site.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 227 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET 7.9. Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité Les niveaux sonores mesurés reflètent environnement sonore relativement calme mais toutefois marqué par l'activité régnant au Bruit niveau des habitations. Les habitations sont relativement éloignées Faible de la carrière

L’activité de la carrière actuelle est génératrice d’émissions de Poussières Faible poussières pendant les périodes sèches.

Vibrations La carrière génère des vibrations de l'ordre de 0,25 mm/s Faible

Seuls les tirs de mines peuvent potentiellement générer des Projections Faible projections hors de la carrière

Odeurs Aucune odeur spécifique Nulle Emissions Aucune émission lumineuse spécifique Nulle lumineuses Déchets Actuellement aucun déchet n'est produit sur le site Nulle

Tableau 69 : Bilans des sensibilités environnementales concernant les nuisances

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 228 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET 8. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

8.1. Carrières et ICPE voisines 8.1.1. ICPE voisines Selon la base de données des installations classées, il n'y a pas d'autres activités classée ICPE sur la commune de Saint Etienne sur Usson. Notons néanmoins l'existence de deux autres carrières dans un rayon de 10 km autour du site.

Commune Société Rubrique ICPE concernée

2510 (Autorisation Saint Jean en Val Laroche Bétons 2515 (Autorisation) 2510 (Autorisation Saint Genes la Tourette Chaleix TP 2515 (Autorisation) 2517 (Déclaration) Tableau 70 : Liste des carrières présentes dans un rayon de 10 km autour du site

Dans les communes adjacentes il n’y a pas d’activités SEVESO, par contre on retrouve les activités ICPE suivantes :

Commune Société Rubrique ICPE concernée

2111 (Autorisation Sauxillanges L'œuf des Monts d'Auvergne 3660 (Autorisation) 2170 (Déclaration)

Vernet la Varenne Sarron François 2102 (Autorisation)

Tableau 71 : Activités ICPE présentes sur les communes limitrophes de St Etienne sur Usson http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr 8.2. Projets instruits ou en cours d’instruction dans le Puy de Dôme 8.2.1. Projet ayant fait l'objet d'un document d'incidence et d'une enquête publique Les projets ayant fait l’objet d’un document d’incidences et d’une enquête publique dans le Puy de Dôme sont listés et publiés sur le site internet de la Préfecture du département : http://www.puy-de-dome.gouv.fr/enquetes-publiques-r1428.html

Il n'y a actuellement, en octobre 2018, sur les communes concernées par le rayon d'affichage des 3 km, aucun projet n'a fait l'objet d'un document d'incidence suivi d'une enquête publique.

8.2.2. Projet ayant fait l'objet d'une étude d'impact et d'un avis de l'autorité environnementale Les projets ayant fait l’objet d’une étude d’impact et d’un avis de l’autorité environnementale dans le Puy de Dôme sont listés et publiés sur le site internet de la DREAL Auvergne : http://www.auvergne.developpement-durable.gouv.fr/puy-de-dome-r476.html

En octobre 2018, sur les communes concernées par le rayon d'affichage des 3 km, aucun projet n'a fait l'objet d'un document d'incidence suivi d'une enquête publique.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 229 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Aucun projet n’est donc de nature à présenter des effets pouvant se cumuler avec ceux de la présente demande d’exploiter la carrière. 8.3. Aléa retrait-gonflement des argiles Les sols argileux se rétractent en période de sécheresse, ce qui se traduit par des tassements différentiels qui peuvent occasionner des dégâts parfois importants aux constructions. D’après les données fournies le site internet géorisque.gouv.fr, l’aléa retrait-gonflement des argiles est nul au niveau d'une partie de l'autorisation actuelle et moyen sur le reste du secteur d’étude.

Figure 67 : Aléa retrait gonflement des argiles 8.4. Risque sismique Le risque sismique est défini selon l'arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la catégorie dite « à risque normal » telle que définie par le décret n°2010- 1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique. D'après ce dernier décret (article 1), pour l'application des mesures de prévention du risque sismique aux bâtiments, équipements et aux installations de la catégorie dite "à risque normal", le territoire national est divisé en cinq zones de sismicité croissante :

 Zone 1 : sismicité très faible ;  Zone 2 : sismicité faible ;  Zone 3 : sismicité modérée ;

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 230 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

 Zone 4 : sismicité moyenne ;  Zone 5 : sismicité forte. La commune de Saint Etienne sur Usson est classée dans la catégorie Zone 3 (sismicité modérée)

Figure 68 : Aléa sismique 8.5. Sites amiantifères En 2004 l’InVS a commandé au BRGM une étude sur l’ensemble de la qui a abouti en mai 2005 à un recensement et classement des sites naturels amiantifères et des formations géologiques potentiellement 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 231 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET amiantifères. Les informations recueillies concernant l’amiante dans le milieu naturel, assez disparates et de précisions très variable, ont été triées et réparties en 5 clases d’aléas de présence (occurrence) d’amiante dans les formations géologiques, numéroté de 0 à 4.

Classe d’aléa Définition de la classe d’aléa Formation géologique correspondantes

Absence de minéraux Formations ne pouvant renfermer de minéraux 0 amiantifères amiantifères (ex : roches sédimentaires) Formations de type « ultrabasique », à chimie pouvant Faible probabilité d’occurrence théoriquement produire des minéraux amiantifères, mais 1 de minéraux amiantifères ne présentant aucun indice avéré (ex : éclogites, ophiolotes, lherzolites, gabbros…) Probabilité moyenne Formations de type « amphibolite » et « schistes à 2 d’occurrence de minéraux actinolite », présentant un nombre limité d’indices de amiantifères présence d’amiante Forte probabilité d’occurrence Formations de type « serpentine », présentant de 3 de minéraux amiantifères nombreux indices de présence d’amiante (chrysolite) Présence avérée de minéraux 4 Anciennes exploitation et affleurement avérés d’amiante amiantifères Tableau 72 : Aléa de présence d'amiante dans les formations géologiques La carrière n'est pas située dans une zone d'aléa définit par l'étude. Elle présente donc un niveau d'aléa 0. 8.6. Risque inondations La commune de Saint Etienne sur Usson et le site d’exploitation ne sont pas concernés par le risque inondations. 8.7. Risques technologiques Les risques technologiques sont considérés comme des risques majeurs. D'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaire, biologique, de rupture de barrage... ainsi que les risques liés aux transports collectifs (personnes, matières dangereuses).

Selon le portail thématique de la préfecture d'auvergne (www.risques.auvergne.pref.gouv.fr), aucun risque technologique n’est recensé sur la commune de Saint Etienne sur Usson où se trouve la carrière.

Le site SEVESO le plus proche se situé à Issoire.

Il n’y a pas de plan de prévention des risques technologiques sur la commune.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 232 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET 8.8. Bilan des sensibilités environnementales

Sujet Commentaire Sensibilité Risque sismique Risque modéré Faible Risque inondations La carrière se situe hors zone inondable Nulle Aléa retrait- gonflement des Aléa moyen Faible argiles La carrière n'est pas située dans une zone d'aléa définit par l'étude Site amiantifère Nulle du BRGM Risque Aucun risque technologique recensé sur la commune, le site SEVESO Nulle technologique le plus proche se situe à Issoire, à plus de 13 km Tableau 73 : Bilan des sensibilités environnementales concernant les risques

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 233 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET 9. HYGIENE, SANTE ET SALUBRITE PUBLIQUE

9.1. Populations voisines Les habitations et constructions les plus proches de cette carrière sont celles :

 de Chabanol, à environ 450 m au Nord de la zone d'extraction, 200 m des limites d'autorisation  de la Bessède, à environ 650 m au Nord-Est de la zone d'extraction, 325 m des limites d'autorisation  de Berme Haut, à environ 450 m au Sud-Ouest de la zone d'extraction, 350 m des limites d'autorisation  de Berme Bas à environ 800 à l'Ouest Sud-Ouest de la zone d'extraction, 650 m des limites d'autorisation  de St Etienne sur Usson à environ 820 m au Sud-Est de la zone d'extraction, 625 m des limites d'autorisation.

Figure 69 : Localisation des habitations les plus proches

Le centre bourg de Saint Etienne sur Usson est situé à 820 m au Sud-Est de la carrière.

Aucun établissement de soin, maison de retraite n’est implanté à proximité immédiate de la carrière. Une école à classe unique est présente sur la commune.

L’établissement de soin le plus proche se trouve à Issoire (centre hospitalier) à 13 km à l’Est-Sud-Est de la carrière.

La maison de retraite la plus proche est située sur la commune de Sauxillanges à 5,5 km au Nord-Ouest de la carrière.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 234 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET 9.2. Sources d’émissions locales 9.2.1. Air Les principales sources susceptibles de générer des émissions atmosphériques (éléments volatiles) au niveau local sont les activités agricoles et sylvicoles, le trafic sur les routes et les exploitations de carrières.

Les poussières issues de l’exploitation des carrières sont d’origine minérale. Elles proviennent de l’extraction, du traitement et de la circulation des engins d’exploitation.

Les activités agricoles et sylvicoles génèrent également des poussières liées à la nature de la couche d’altération surmontant la roche mère (sol) et résultant de l’érosion de celle-ci par des agents climatique, biologiques et chimiques. Elles génèrent également des pesticides ou des produits phytosanitaires lors des périodes de traitement.

Le trafic routier génère des gaz d’échappement ainsi que les engins de carrière et les tracteurs agricoles mais lors des périodes sèches, ils soulèvent aussi des poussières déposées sur ou au bord des chemins.

En dehors du personnel des exploitations et des usagers de la route, les populations potentiellement concernées par les émissions de poussières engendrées par ces activités sont les habitants ou tiers situés à proximité immédiate des zones où se déroulent ces activités (carrière, routes, champs, chemin d’exploitation…).

9.2.2. Eau Les principales sources susceptibles de générer des éléments et particules pouvant être transportés par l’eau et s’infiltrer dans le sous-sol (absence de ruissellement significatifs au niveau du secteur d’étude) au niveau local sont comme précédemment les exploitations de carrière, les activités agricoles, ainsi que le trafic routier.

En effet lors d’épisodes pluvieux, les particules volatiles en périodes sèches sont entrainées par les eaux météoriques, qui peuvent être absorbées par le sol, et dont l’excédent s’infiltre ensuite dans le sous-sol.

Concernant les voies de circulation, les métaux lourds, hydrocarbures, ou autres éléments chimiques contenus dans les gaz d’échappement et les pneumatiques se concentrent dans les fossés de bord de route, et peuvent également ensuite rejoindre le sous-sol en étant véhiculés par les eaux.

En considérant le bassin versant d’une source dans lequel se trouvent ces différentes activités et exploitations, les populations potentiellement concernées par les particules transportées par l’eau sont les habitants dont la ressource en eau potable possède un bassin versant intégrant ces activités (carrières, routes, champs,..).

9.2.3. Vibrations Les vibrations concernent surtout les carrières de roche massive dont le mode d’exploitation (tirs de mines) est susceptible d’engendrer des mouvements vibratoires du sol. Les tirs induisent, outre les ondes aériennes, des vibrations dans les terrains avoisinants, qui se définissent par leur amplitude, leur vitesse et leur accélération en fonction du temps.

Deux types de mouvements caractérisent principalement les vibrations générées par une carrière :

 les mouvements stationnaires liés aux unités de traitement,  les mouvements transitoires liés aux tirs de mines. Des vibrations sont également émises par les engins de chantier circulant sur la carrière et par les camions évacuant les granulats hors du site.

Les conditions de travail des employés soumis aux vibrations sont réglementées par le RGIE.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 235 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Concernant les personnes extérieures au site, les vibrations engendrées par les installations de traitement et le matériel roulant sont négligeables puisqu’elles ne sont pas en contact direct avec les engins ou l’installation de traitement.

Concernant les vibrations issues des tirs d’abattage, celles-ci peuvent être ressenties comme une gêne par certaines personnes, par trouble de leur tranquillité et crainte de la dégradation de leur bien. Les vibrations en elles-mêmes ne sont pas nocives pour la santé.

Les risques sanitaires pour les populations voisines resteront donc inexistants.

9.2.4. Bruit Les principales sources de bruit outre l’exploitation de la carrière sont les activités agricoles, le trafic des routes, le passage d’avions de lignes, ainsi que les diverses activités que l’on peut trouver au sein des communes.

Précisons que les carrières constituent une source de bruit localisée au sein de la zone d’exploitation et dont la dispersion est plus ou moins importante selon les obstacles topographiques.

Le bruit lié à la circulation sur les routes est plus ou moins ponctuel dans le temps selon l’intensité du trafic, mais sa source est largement répartie dans l’espace, étant donné le réseau routier ; il touche quasiment tous les secteurs d’un territoire.

Le bruit lié aux exploitations agricoles ou forestiers est très ponctuel dans le temps, mais sa source est également largement répartie dans l’espace, étant donné les nombreuses exploitations du secteur.

De manière générale, au regard des critères de risque pour la santé, les faibles niveaux d’exposition des populations concernées par les émissions sonores permettent d’assurer l’absence de risque sanitaire. 9.3. Identification des dangers La liste des agents chimiques, biologiques et physiques potentiels liés aux exploitations et activités mentionnées ci- avant est la suivante :  Poussières minérales et chimiques  Gaz d’échappement  Bruits  Vibrations  Hydrocarbures  Matières en suspension Les activités sur le site susceptibles d'effets sanitaires sont potentiellement liées à :  la qualité de l'air : émissions de poussières minérales naturelles, de fumées, de gaz d'échappement, de poussières chimiques  la qualité de l'eau : rejet de particules minérales et chimiques, hydrocarbures, métaux lourds…  l'émission de bruits  Les vibrations : tirs de mine. Le tableau suivant présente les agents chimiques, physiques ou biologiques pouvant être émis dans l'environnement du fait des exploitations et activités recensées précédemment.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 236 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

NOM DU POLLUANT LES EFFETS DES DIFFERENTS AGENTS SUR LA SANTE POUSSIERES

Poussières minérales Irritation des yeux, de la peau, du tractus respiratoire (toxicité aigüe) Pneumoconiose (toxicité chronique)

GAZ ET ODEUR

Le CO2 est un gaz à effet de serre. Il n’est toutefois pas considéré comme dangereux. Composés carbonés (CO, CO ) 2 Le monoxyde de carbone (Co), inodore, peut être responsable de céphalées, vertiges, asthénies ou troubles sensoriels, parfois associés à des troubles digestifs. En cas d’exposition très élevée et prolongée, il a des effets asphyxiants mortels ou peut laisser des séquelles neuropsychiques irréversibles.

Les vapeurs nitreuses (NO et NO2) et en particulier le NO2 est un gaz irritant pénétrant dans les voies respiratoires, provoquant une hyper-réactivité bronchique chez les

Composés azotés (NO, NO2) patients asthmatiques et un accroissement de la sensibilité des bronches aux infections chez l’enfant (intoxication chronique). Une intoxication aiguë entraîne tout d’abord une irritation des voies aériennes et une irritation oculaire lors de l’exposition, suivies plus tard d’une détresse respiratoire réversible qui peut parfois entraîner des séquelles fonctionnelles importantes, voire le décès. Le dioxyde d’azote a une odeur très irritante, le monoxyde d’azote une odeur douceâtre ou piquante. Apparitions de troubles neuropsychiques et digestifs Composés organiques volatils dont le Irritation locale Benzène contenu dans les Vertiges, céphalées, nausées, troubles (exposition aiguë) hydrocarbures Atteinte de la moelle osseuse (exposition chronique) Produit cancérigène (leucémie) Composés soufrés (H S et SO ) 2 4 Irritation des muqueuses, de la peau, et des voies respiratoires supérieures (toux, dyspnée) BRUIT Action spécifique : lésion de l’oreille moyenne avec baisse de l’acuité auditive. Effets non auditifs : augmentation du rythme des battements du cœur et de la tension artérielle, diminution de l’attention, de la capacité de mémorisation, agitation, Bruit réduction du champ visuel, troubles gastro-intestinaux. A long terme, ils peuvent entraîner une fatigue physique et/ou nerveuse, insomnie, boulimie, hypertension artérielle (exposition chronique à des bruits supérieurs à 85 dBA), anxiété, comportement dépressif ou agressif, … Ces conséquences liées au stress sont plus durables mais, dans la plupart des cas, elles n’aboutissent pas à des lésions irréversibles. LIQUIDES ET LIXIVIATS Hydrocarbures Risque de dermatite suite à un contact avec la peau. Bio-accumulation possible au niveau des poissons par exemple les rendant impropres à la consommation. Matières en suspension Pas d’effet direct sur la santé mais vecteur viral et bactériologique qui diminue l’efficacité des traitements par chloration ou par UV des eaux destinées à la consommation humaine. VIBRATIONS Tirs de mine Gêne pour certaines personnes, par trouble de leur tranquillité et crainte de la dégradation de leur bien. Les vibrations en elles-mêmes ne sont pas nocives pour la santé. Vibrations mécaniques (engins de Lombalgies (maux de dos). chantier et installation de Sciatiques par hernie discale. traitement) Microtraumatismes de la colonne vertébrale

Tableau 74 : Les agents chimiques, physiques ou biologiques pouvant être émis dans l'environnement

11AUX45 - Saint Etienne sur Usson 237 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

10. BILAN DES SENSIBILITES ENVIRONNEMENTALES

Sujet Commentaire Sensibilité

Géomorphologie Plateau vallonné Faible Géologie Exploitation des formations basaltiques, abondantes dans la région Nulle

Eaux de surface Eaux de ruissellement sur le site Faible

Eaux souterraines Faible infiltration au niveau de la carrière (roche très peu perméable) Faible Alimentation en eau En dehors d'un périmètre de protection de captage Nulle potable Climat Tendance continentale Nulle Vents dominants Vents de secteurs Nord-Ouest et Ouest Nulle Qualité de l'air Bonne qualité, zone rurale Nulle Présence de site Aucune contrainte liée à un espace naturel patrimonial ; ZNIEFF de protégé sur Faible type 1 à proximité l’emprise Trame verte et Proximité de réservoirs de biodiversité ; intégré à un corridor diffus Faible bleue Flore Une espèce protégée au niveau régional Forte

2 habitats d’intérêt communautaire dégradés et 3 habitats liés aux Habitats naturels Moyenne habitats aquatiques

Amphibiens et 3 espèces d’amphibiens et 3 espèces de reptiles protégées sur Forte reptiles l’emprise envisagée

17 espèces protégées nicheuses sur l’emprise du projet dont une Oiseaux Moyenne d’intérêt patrimonial

Entomofaune Pas d'espèce remarquable Faible

5 espèces sur l’emprise envisagée mais une seule qui utilise le site Chauves-souris Forte durant toute la saison ; gîtes arboricoles utilisés

Mammifères Aucune espèce protégée ou patrimoniale Faible Sites inscrits ou Pas de sites inscrits ou classés à proximité Nulle classés Bassin visuel Bassin visuel ouvert vers le Nord et l’Ouest Faible Perception visuel du La carrière actuelle est très peu perceptible Faible projet Activités Activité essentiellement agricole Faible économiques Equipement et Uniquement réseau electrique à proximite de l'entrée Faible réseaux

Occupation du sol Carrière actuelle et boisements Faible

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 238 CHALEIX TP CHAPITRE II : DESCRIPTION DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D'ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

Sujet Commentaire Sensibilité La commune de St Etienne sur Usson ne possède pas de P.O.S. ni de Urbanisme Nulle P.L.U. Le projet se situe hors des périmètres de protection de l'ensemble de Patrimoine culturel ces monuments Faible Très faible potentiel archéologique du secteur

Tourisme et loisirs Tourisme vert Faible Les niveaux sonores mesurés reflètent environnement sonore relativement calme mais toutefois marqué par l'activité régnant au Bruit niveau des habitations. Les habitations sont relativement éloignées Faible de la carrière. L’activité de la carrière actuelle est génératrice d’émissions de Poussières Faible poussières pendant les périodes sèches. Vibrations La carrière génère des vibrations de l'ordre de 0,25 mm/s Faible Seuls les tirs de mines peuvent potentiellement générer des Projections Faible projections hors de la carrière Odeurs Aucune odeur spécifique Nulle Emissions Aucune émission lumineuse spécifique Nulle lumineuses Déchets Actuellement aucun déchet n'est produit sur le site Nulle

Risque sismique Risque moyen Faible Risque inondations La carrière se situe hors zone inondable Nulle Aléa retrait- gonflement des Aléa moyen Faible argiles La carrière n'est pas située dans une zone d'aléa définit par l'étude du Site amiantifère Nulle BRGM Risque Aucun risque technologique recensé sur la commune Nulle technologique Tableau 75 : Bilan des enjeux environnementaux

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 239 CHALEIX TP

CHAPITRE III : EVOLUTION DU SCENARIO DE REFERENCE

CHAPITRE III : EVOLUTION DU SCENARIO DE REFERENCE

Conformément à l'article R. 122-5, II, 3, l'étude d'impact doit contenir la description des aspects pertinents de l'état actuel de l'environnement et de leur évolution en cas de mise en œuvre du projet, dénommée "scénario de référence", et un aperçu de l'évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les changements naturels par rapport au scénario de référence peuvent être évalués moyennant un effort raisonnable sur la base des informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles. D'autre part, l'article R. 122-20, I, 2 de ce même code précise que le rapport environnemental comprend une analyse de l'état initial de l'environnement et des perspectives de son évolution exposant notamment, les caractéristiques des zones susceptibles d'être touchées de manière notable par le projet.

Le présent chapitre vise donc à présenter un aperçu de l'évolution probable de l'environnement avec et en l'absence de mise en œuvre du projet. Cette analyse est présentée ci-dessous sous forme d'un tableau synthétique

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 241 CHALEIX TP

CHAPITRE III : EVOLUTION DU SCENARIO DE REFERENCE

Évolution Thème Sous-thème Échelle Si mise en œuvre du projet En l'absence de mise en œuvre du projet

Locale Poursuite de l'exploitation d'un gisement de basalte

Géologie Imperceptible à l'échelle régionale. Les formations basaltiques constituent une ressource Pas d'évolution Régionale naturelle abondante dans le secteur. Les quantités extraites sont faibles au regard des réserves Locale La carrière est à flanc de coteaux Relief Pas d'évolution Régionale Imperceptible à l'échelle régionale.

. Aucun périmètre de protection de captage AEP n'est concerné. L'exploitation de la carrière induit un risque de pollution accidentel aux hydrocarbures limité par les nombreuses Aucun périmètre de protection de captage AEP n'est concerné. Les terrains Locale Alimentation en mesures de précaution et de protection déjà mises en place et qui seront maintenues touchés par l'extension sont actuellement boisés eau potable Par ailleurs les matériaux exploités sont peu preméables Milieu physique La qualité des cours d'eau fait l'objet d'une surveillance à grande échelle à travers le SDAGE Loire Bretagne 2016-2021. L'objectif de bon état de « l'eau Mère et ses affluents Régionale depuis sa source jusqu'à sa confluence avec l'Allier » est fixé à 2021

L'exploitation d’une carrière de roche massive est génératrice de poussières minérales. Le tout-venant extrait présente une faible probabilité d’occurrence de minéraux de type En l'absence de mise en œuvre du projet, l'émission des poussières liée à Climat/ Locale amiante. Les mesures de poussières alvéolaires réalisées sur le site sont inférieures à la l'exploitation de la carrière sera stoppée en fin d’autorisation Qualité de l'air VLE8h00.Des mesures seront prises pour limiter les retombées sur les habitations les plus proches. Les mesures actuelles seront maintenues.

Régionale Imperceptible à l'échelle régionale L'emprise du projet n'est pas concernée par les risques d'inondation, ou technologiques. Le Locale risque sismique est modéré et l'aléa retrait-gonflement des argiles est nul sur une partie de L’arrêt de l’exploitation générera une légère baisse locale du trafic routier Risques majeurs l’exploitation actuelle et moyenne sur le reste du projet. Régionale Non-concerné Evolution des habitats situés hors emprise d’autorisation actuelle avec maturation Deux habitats d’intérêt communautaires défrichés pour une surface d’environ 1,5 ha. Les Locale progressive des fruticées et des recrues forestières. Sur l’emprise, la carrière sera Flore/habitats autres habitats impactés ne sont pas d’intérêt patrimonial. remise en état à la fin de l’autorisation actuelle. Régionale Imperceptible à l’échelle régionale Imperceptible à l’échelle régionale Perte d’habitats arbustifs pendant l’autorisation actuelle mais surface impactée Perte d’habitats forestiers et/ou arbustifs pour 19 espèces. Risque de mortalité pendant le Locale plus faible. Risque de mortalité pendant ce défrichement. La carrière sera remise Avifaune défrichement. Milieu naturel en état à la fin de l’exploitation actuelle. Imperceptible à l’échelle régionale Régionale Imperceptible à l’échelle régionale Perte d’habitats arbustifs pour les reptiles et les mammifères terrestres mais Perte d’habitats pour les chauves-souris, les mammifères terrestres et les reptiles. Risque surface impactée plus faible. Risque de mortalité pour les amphibiens et les Locale de mortalité pour les amphibiens et les reptiles sur le carreau et des autres groupes Autre faune reptiles sur le carreau et des autres groupes pendant le défrichement. La carrière pendant le défrichement. sera remise en état à la fin de l’exploitation actuelle. Régionale Imperceptible à l’échelle régionale Imperceptible à l’échelle régionale Le projet présente un renouvellement et une extension du site. L’exploitation se En l’absence de mise en œuvre du projet, le site sera remis en état à la fin de Locale rapprochera des habitations de Chabanol et la Bessède. Les habitations les plus proches Population/ l’autorisation actuelle Milieu humain seront situées à 380 m de la zone d’extraction habitat Régionale Imperceptible à l’échelle régionale

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 243 CHALEIX TP CHAPITRE III : EVOLUTION DU SCENARIO DE REFERENCE

Évolution Thème Sous-thème Échelle Si mise en œuvre du projet En l'absence de mise en œuvre du projet

La poursuite de l'extraction permet de faire perdurer les emplois directs et indirects qui y L'arrêt de l'activité de la carrière de Saint Etienne sur Usson induit un effet négatif sont associés. La carrière continuera de répondre aux besoins en granulat. La commune de Locale sur les emplois directs et Saint Etienne sur Usson ne percevra plus le revenu Saint Etienne sur Usson continuera à percevoir le revenu commercial lié au contrat de Activité commercial lié au contrat de fortage. économique fortage.

Régionale Imperceptible à l'échelle régionale

L'activité d'une carrière induit la circulation de camions afin de transporter les matériaux. Le Locale trafic à venir sera inférieur à celui connu actuellement puisque le projet présente une A la fin de l’autorisation actuelle, la carrière n’aura plus d’impact sur le trafic local. Trafic routier diminution de tonnage par rapport à l’autorisation actuelle

Régionale Imperceptible à l'échelle régionale

La surface concernée par l'extension est de 2,8 ha. Les terrains sont actuellement boisés. Ils Usage et Locale perdront leur vocation actuelle, pour devenir des terrains dédiés à l'exploitation des En cas de non-réalisation du projet, les terrains concernés demeureront boisés. occupation des matériaux. sols

Régionale Imperceptible à l’échelle régionale

Des explosifs sont utilisés pour l’extraction des matériaux. Des mesures de vibrations seront En l’absence de mise en œuvre du projet, les tirs de mines prendront fin au terme Locale Vibrations effectuées régulièrement pour controler leur conformité avec le réglementation. de l’autorisation actuelle

Régionale Imperceptible à l'échelle régionale L'émission de bruit liée à la poursuite de l'exploitation perdurera. Rappelons que l'émission La fin de l'activité au terme de l’autorisation induit l'arrêt de l'émission des bruits Locale des bruits émis par l'activité d'une carrière est encadrée et contrôlée afin d'évacuer tout Bruit associés. enjeu sanitaire Régionale Imperceptible à l'échelle régionale La carrière est peu exposée à la vue depuis les habitations, les axes de circulation du secteur ou depuis les zones fréquentées. Unité paysagère Locale/ Paysage Le réaménagement cherchera la restitution du site au milieu naturel en tenant compte des La carrière actuelle sera reboisée en fin d'exploitation. /Tourisme régionale particularités actuelles du secteur d’étude, du dépôt de déchets inertes et des potentialités écologiques futures.

Tableau 76 : Evolution du scénario de référence

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 244 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Les effets du projet sur l’environnement sont exposés ci-dessous, ainsi que la liste des risques potentiels liés à l’exploitation de la carrière. Ces risques sont donnés à titre indicatif, ils seront diminués par des précautions exposés au chapitre IV « Mesures envisagées pour supprimer, limiter et si possible compenser les inconvénients de l’installation ».

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 245 CHALEIX TP

CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 1. GEOLOGIE – GEOMORPHOLOGIE – PEDOLOGIE

1.1. Géologie 1.1.1. Effets quantitatifs Les formations volcaniques sont considérées comme une richesse naturelle non renouvelable et par conséquent, les volumes extraits représentent une diminution du patrimoine.

Néanmoins, la carte géologique montre que ce type de formations volcaniques tertiaires est relativement bien représenté sur le secteur. En fait les volumes extraits, environ 17 850 m3/ an soit environ 531 500 m3 pour la durée d'exploitation, ne représente qu'une infime proportion des volumes constituant le sous-sol du secteur.

L'effet quantitatif sur la ressource sera négligeable.

1.1.2. Effets qualitatifs L’extraction d’un volume important de matériaux peut dans certains cas compromettre la stabilité des terrains. Dans le cas de ce site, l'exploitation porte essentiellement sur des roches compactes peu enclines eux phénomènes de glissements de terrain.

Les effets potentiels se limiteront aux chutes de pierres qui pourraient se produire localement et ponctuellement depuis un front de taille non purgé et non réaménagé.

La carrière existe depuis plusieurs dizaines d’années et aucun incident de ce type n’a jamais été mentionné.

L'effet qualitatif sur la ressource sera négligeable.

1.1.3. Stockage des stériles d’exploitation, de la découverte et de la terre végétale La quantité de stériles d’exploitation est estimée à environ 28 000 m3.

Ces matériaux seront utilisés pour le réaménagement de la carrière, sous forme de remblais.

La découverte (environ 8 700 m3) et la terre végétale (environ 5 800 m3) serviront en totalité de base à la végétalisation des zones remises en état (cf. chapitre VI). Ainsi, toute la découverte et la de terre végétale restera sur la carrière, et retrouvera sa fonction de couverture du site une fois l’exploitation de la carrière achevée.

1.1.4. Stockage des matériaux inertes La société CHALEIX TP souhaite accueillir des matériaux inertes provenant de ses propres chantiers, dans le cadre de la remise en état de la carrière.

Le volume de matériaux inertes importé permettrait notamment de combler une partie de fosse d'extraction comme cela s'est déjà produit pour la partie Ouest de la carrière.

Cet apport extérieur se fera, dans la mesure du possible, en rationalisant le transport routier (apport de matériaux inertes par les camions venant chercher les granulats de la carrière).

Le volume d'accueil de matériaux inertes serait de 20 000 à 30 000 t/an soit entre 11 800 et 17 600 m3/ an.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 247 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 1.2. Géomorphologie La carrière se situe sur le flanc Nord-Ouest d'un relief culminant à 829 m. L'exploitation entame ce relief sur une hauteur de 46 m au maximum, créant ainsi une morphologie de falaise.

L'extraction prévue va accentuer cette morphologie avec un accroissement de la surface des falaises, du fait de l'extension du site. Néanmoins, il est prévu l'apport de matériaux inertes sur le site, matériaux qui remplaceront une partie des matériaux extraits. Une partie du carreau de la carrière sera remblayé selon le principe suivant :

Figure 70 : Principe de réaménagement par les inertes 1.3. Pédologie L’impact d’une exploitation sur les sols peut se mesurer par son effet sur la qualité pédologique.

Le sol est le produit de l’altération, du remaniement et de l’organisation des couches supérieures de la roche mère sous l’action de la vie, de l’atmosphère et des échanges d’énergie qui s’y manifestent. Les horizons pédologiques appelés terre végétale seront mobilisés lors des opérations de décapage. On rappellera que son épaisseur est estimée à 20 cm.

L'impact de l'exploitation sur les sols voisins de la fosse d'extraction est nul puisque ces terrains poursuivront leur lente évolution sans être affectés par les travaux réalisés.

Les effets sur les sols remaniés et décapés seront plus conséquents. Ces sols sont stockés sous forme de merlons périphériques et serviront aux travaux de remise en état. Néanmoins, le processus d'évolution des sols est très lent (échelle du millénaire) et le temps de stockage n'aura pas d'incidence importante sur les caractéristiques de ce sol.

La terre végétale sera décapée et stockée sous forme de merlon, notamment en limite Nord de la zone d'extension, puis servira au réaménagement du site. 1.4. Effets cumulés avec d’autres projets Rappelons qu’aucun projet n’est actuellement de nature à présenter des effets pouvant se cumuler avec ceux du projet d'exploitation de la carrière de St Etienne sur Usson.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 248 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

2. HYDROLOGIE – HYDROGEOLOGIE

2.1. Hydrologie Aucun cours d’eau ne traversant le site, les effets à prendre en compte sont uniquement liés aux précipitations et aux eaux de ruissellement.

2.1.1. Aspect quantitatif La roche mise à nue sur les zones à extraire modifiera légèrement l’écoulement des eaux météoriques.

En effet, le décapage de la zone et la mise à nu de la roche modifient les capacités d’infiltration et de ruissellement : l’infiltration sera augmentée dans certains secteurs (zones altérées ou facturées, ces dernières pouvant être favorisées par le minage) et rendue plus difficile dans les zones d’accumulation de fines.

Lors des précipitations, les eaux pluviales ruissellent sur la carrière dont les roches constitutives sont peu perméables. Elles peuvent également s’infiltrer partiellement dans le sol à la faveur des horizons altérés et des zones fracturées. Elles circulent alors dans la partie superficielle du massif et rejoignent le milieu aérien quand les fissures sont recoupées par la topographie.

Au niveau du remblai à l’aide de matériaux inertes, le ruissellement sera limité et l’infiltration facilitée par l’hétérogénéité et la perméabilité des matériaux. De plus, la végétalisation progressive des talus ralentira le ruissellement à la faveur de l’infiltration.

Dans le cadre de la remise en état des terrains, le carreau sera recouvert de terre végétale précédemment décapée. Cette couverture servira alors de support pour la végétalisation du site. Le ruissellement des eaux sera donc réduit, ce qui permettra de retrouver sur l’emprise, des conditions similaires à celles de terrains non décapés.

2.1.2. Aspect qualitatif Les principaux risques de pollution des eaux, au sein du site, sont les mêmes que ceux identifiés pour les eaux souterraines (paragraphe 2.2).

Les engins utilisés dans la carrière constituent le principal danger de pollution par les hydrocarbures. De nombreuses préventions seront mises en place ; elles sont décrites dans le chapitre IV de l’étude d’impact et permettront de protéger les eaux souterraines et par conséquent les eaux superficielles. Ces risques qualitatifs seront limités à la période d’exploitation.

Il existe également un risque de pollution accidentelle liée à des actes de malveillance ou à des dépôts sauvages. Ces risques sont réduits grâce à la présence des merlons, d’une clôture efficace et d’un portail à l’entrée de la carrière.

Les effets sur les eaux superficielles tant quantitatifs que qualitatifs sont faibles et peuvent être facilement réduits ou supprimés par des mesures préventives (cf. chapitre IV).

Concernant la phase de défrichement, il a été précisé que la couverture végétale sera conservée jusqu’au moment du décapage, précédent l’extraction. Le défrichement n’aura donc aucun impact sur la qualité des eaux superficielles. 2.2. Hydrogéologie Dans les roches volcaniques, les phénomènes de circulation souterraine sont restreints. L’infiltration des eaux météoriques dans les sols s’effectue au niveau de l'horizon d'altération de la roche-mère, ainsi qu’à la faveur de diaclases ou de fissures présentes dans le massif.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 249 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

2.2.1. Aspect quantitatif L'exploitation de la carrière s'effectuera hors d'eau.

Les roches volcaniques ne sont pas propices à la circulation des eaux souterraines. Aucune ressource en eau n’a été identifiée dans ces formations.

Par conséquent, la poursuite de l’exploitation de la carrière n’aura aucun impact quantitatif sur les éventuelles eaux souterraines.

2.2.2. Aspect qualitatif L’exploitation d’une carrière ne représente pas de danger direct de pollution des eaux, en ce sens que le matériau exploité et transformé en produit fini, est de la roche. C’est à dire un produit naturel non polluant, dont seul l’aspect physique est transformé pour fabriquer des granulats, et non l’aspect chimique (composition de la roche). Le procédé de traitement ne nécessite pas d’apport de produits. Il s’agit uniquement d’une action mécanique.

Une éventuelle pollution des eaux pourrait avoir lieu par infiltration de polluants dans les fissures présentes au sein du massif.

Les principaux risques de pollution sont accidentels, ou liés à un fonctionnement anormal. Ce sont :  Un déversement accidentel sur le sol d’hydrocarbures, d’huile ou de graisse lié à une collision entre engins ou à une rupture d’un circuit hydraulique d’un engin.  Une fuite d’huile de transmission depuis l’installation de traitement des matériaux (groupe mobile de concassage-criblage) ou depuis les outils d’extraction de la pierre ornementale. Notons cependant que les quantités présentes seront faibles.  Un dysfonctionnement du décanteur-déshuileur traitant les eaux de l’aire étanche  Un débordement d’un réservoir ou une erreur de manipulation au moment du ravitaillement en carburant,  Une fuite depuis un réservoir défectueux.  Un acte de malveillance : dépôts sauvages pouvant contenir des matériaux polluants dangereux, ou vandalisme (comme le vol de carburant ou de batteries) pouvant entraîner des pollutions,  Importation de matériaux non inertes sur la carrière, mélangés ou dissimulés dans les matériaux inertes.  Il n'y aura pas de stockage de produits dangereux sur le site. Ces risques sont limités dans le temps à la période d’activité de la carrière. Ils prennent fin avec l’arrêt de l’exploitation. De plus, de nombreuses mesures de précaution et de protection seront prises par l’exploitant afin de rendre ce type d’accident fortement improbable.

Ainsi, toutes les dispositions seront prises par l’exploitant pour éviter tout risque de pollution et permettre une exploitation responsable et respectueuse de l’environnement. 2.3. Alimentation en eau potable Le projet de carrière ne se situe dans aucun périmètre de protection de captage.

Les effets du projet sur les captages AEP du secteur d’étude sont donc nuls. 2.4. Effets cumulés avec d’autres projets Il n’y a pas de projet qui pourrait interférer avec la présente demande.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 250 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 3. CLIMAT

L’exploitation de la carrière par temps sec, (traitement des matériaux et circulation des engins et camions sur le site) peut, malgré les mesures de réduction prises, engendrer des émissions de poussières résiduelles à l’intérieur du périmètre d’exploitation et aux abords immédiats du site.

Les engins utilisés pour l’exploitation rejettent des gaz d’échappement dans l’atmosphère. Leur quantité est négligeable au regard de la circulation au niveau des routes et agglomérations avoisinantes.

L’impact du projet sur le climat est nul.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 251 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 4. MILIEU NATUREL

4.1. Impacts sur la continuité écologique 4.1.1. Continuité forestière Le projet entraînerait le défrichement d’environ 3,3 ha de boisements et de fruticées sur la partie Est de la colline du Suquet haut. L’aire d’étude est bien représentée en boisement même s’il s’agit essentiellement de groupements arborés et arbustifs de recolonisation post culturale. Malgré ce défrichement, le continuum forestier présent entre le Ravin des Poiriers et la vallée du ruisseau de Merlin serait toujours présent pendant et après l’exploitation. Le projet n’entravait donc pas de manière significative la continuité forestière sur l’aire d’étude ni sur la commune de St Etienne-sur-Usson.

4.1.2. Continuité des milieux ouverts La continuité écologique des milieux agricoles est essentiellement présente sur le plateau. La butte du Suquet haut est essentiellement boisée. Le projet n’entraînera pas la destruction de milieux ouverts de type prairies. L’impact du projet sur cette continuité est jugée nul.

4.1.3. Continuité des milieux aquatiques et paludéens Le projet n’a aucun impact sur les grands réservoirs de biodiversité de la continuité qui sont représentés par les nombreux ruisseaux qui prennent leur source sur le plateau et s’écoulent ensuite en direction de la vallée de l’Allier. Les quelques zones de résurgence et d’écoulement inventoriées aux abords de la colline du Suquet haut ne seront pas non plus impactées par le projet. Sur l’emprise sollicitée de la carrière, un seul élément inventorié est un composant de la continuité aquatique. Il s’agit du fossé drainant les précipitations sur l’emprise de la carrière actuellement exploitée. Le renouvellement et l’extension de la carrière va impacter ce fossé puisque sa position pourrait être modifié. Ce fossé est l’habitat d’un peuplement d’amphibiens. A l’échelle de l’aire d’étude, cet impact serait jugé modéré. A l’échelle communale et supérieure, cet impact est jugée faible puisque les nombreuses autres composantes de la continuité aquatique (ruisseaux, fossés, plans d’eau, zones humides) ne seront pas impactées.

4.1.4. Continuité des milieux thermophiles Ce continuum n’est pas clairement présent sur l’aire d’étude d’après le SRCE. A l’échelle locale, on observe cependant des prairies pâturées mésophiles à mésoxérophiles ainsi que de nombreuses fruticées sèches. Sur la carrière, une zone de pelouse tertiaire à Aira, des linéaires de fruticées et une chênaie thermocline ont été inventoriées. La pelouse et 700m² de la chênaie seraient détruits lors de l’exploitation. La carrière n’entraînerait toutefois pas d’impacts significatifs sur la continuité des milieux thermophiles du fait de la présence de surface de milieux thermophiles largement suffisante sur l’aire d’étude pour assurer le maintien de communautés thermophiles. Par ailleurs, l’extraction va créer des surfaces importantes de lithosols appréciés par la flore et la faune thermophile pionnière. 4.2. Impacts sur l'équilibre biologique Le projet aurait pour conséquence, dans le cadre du défrichement et de l’extraction, la modification des conditions du biotope qui aurait pour effet un changement des communautés animales et végétales.

Des communautés forestières à équilibre biologique jugé globalement moyen, car en grande partie d’origine post culturale, seraient remplacées par des communautés pionnières à forte valence écologique.

Une partie de l’emprise est jugé actuellement en équilibre faible du fait de l’exploitation (présence de sols nus, de friches nitrophiles, de pierriers…).

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 252 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Le projet, dans sa phase d’exploitation, entraînerait donc une baisse de la productivité primaire sur l’aire d’étude du fait de l’absence de sol et donc de l’absence des décomposeurs, des phytophages, à la base de nombreuses relations proies-prédateurs, entrainant la baisse des relations de mutualisme, de symbiose...L’équilibre biologique serait alors plus faible étant donné le peu de relations entre le milieu et les espèces.

L’équilibre biologique jugé faible à moyen actuellement du fait de l’élasticité des communautés existantes sur l’aire d’étude (notamment les sols nus et les prairies voisines) et la faible surface défrichée au regard des boisements présents sur l’aire d’étude sont des facteurs qui réduiraient l’impact du projet sur l’équilibre biologique de l’aire d’étude. 4.3. Impacts sur les ZNIEFF Etant donné que la zone du projet ne se situe pas à l’intérieur et au voisinage immédiat d’une ZNIEFF, les impacts directs temporaires ou permanents du projet sur les ZNIEFF sont nuls.

Des incidences indirectes et temporaires pourraient toutefois avoir lieu sur les deux ZNIEFF situées à moins de 2 km du projet.

Les impacts liés au bruit et aux poussières sont jugés négligeables étant donné la distance minimale de 1,5 km entre la carrière et les deux ZNIEFF, l’exploitation en cuvette et de la présence de milieux arbustifs et forestiers aux pourtours de la carrière qui seront des zones tampon aux poussières et au bruit.

Les impacts liés à une pollution accidentelle de type hydrocarbures/huile sur la ZNIEFF de type 2 Varennes et Bas Livradois sont jugés nuls étant donné que le projet ne se situe pas dans le bassin versant de la rivière de Chaméane et que les formations géologiques volcaniques étant en majorité imperméables, une pollution par infiltration puis par résurgence n’est pas à redouter.

Le lien hydrologique/hydrogéologique potentiel avec la ZNIEFF de type 1 du ruisseau de Pouchon est plus proche car le ruisseau temporaire du ravin des poiriers situé à 500 m en contrebas et au Sud de la carrière est un affluent de ce ruisseau de Pouchon. En cas de fortes précipiations une pollution accidentelle pourrait être transportée jusqu’au ruisseau des Poiriers et se déverser ensuite dans le ruisseau de Pouchon.

Toutefois, cette possibilité est jugée très peu probable étant donné : 1. La faible quantité de polluants présents sur le site (pas de stockage d’hydrocarbures sur le site et dépôt de matériaux inertes non pollués uniquement); 2. L’imperméabilité générale des sols et donc l’absence d’infiltration de la pollution ; 3. La distance séparant la carrière et le ruisseau ; 4. L’occupation du sol boisée qui limitera l’expansion par ruissellement de la pollution. Des mesures d’évitement et de réduction des risques de pollution seront toutefois prises dans le cadre général de l’exploitation. 4.4. Impacts sur les espèces végétales 4.4.1. Impact indirect permanent : destruction d'espèce végétale protégée Une soixantaine de pieds de Lilium martagon L., espèce végétale protégée en Auvergne, ont été inventoriés en bordure du chemin d’exploitation sur la parcelle n°61 et en limite de la parcelle n°60.

Le projet de carrière remettrait en cause la très grande majorité des pieds présents. Seuls quelques pieds situés à environ 10 m du chemin d’exploitation pourraient être préservés.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 253 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

La destruction de cette espèce doit juridiquement être accordée par le Conseil National de Protection de la Nature sur la base d’un dossier de demande de dérogation pour la destruction d’espèces végétales protégées.

L’impact du projet sur cette espèce végétale protégée serait donc jugé très fort si aucune mesure d’évitement n’est prise.

Les stations d’Epilobe de Dodoens ne sont pas situées sur l’emprise d’extraction envisagée. Elles ne devraient donc pas être impactées directement. Cette espèce ne fait par ailleurs pas l’objet de contraintes réglementaires et législatives en Auvergne.

Appréciation des impacts

Impact Impact direct Impact indirect temporaire indirect permanent permanent Risque de Emissions Modifications Création de destruction au Espèce Intérêt Destruction de des conditions nouveaux cours de poussières stationnelles habitats l'exploitation Très fort Lys martagon (Lilium (protection Très fort Faible Très fort Faible à modéré Nul martagon L.) régionale) Tableau 77 : Impacts du projet sur la flore protégée inventoriée sur l'emprise du projeet 4.4.2. Impact indirect temporaire : modifications des conditions écologiques locales L’extraction de roches massives va engendrer l’émission de poussières qui pourrait impacter la population de Lys martagon. Située en contexte forestier, la station semble en partie protégée de ces émissions. Dans le cadre de l’exploitation actuelle, aucune poussière n’a été remarquée sur la station, pourtant proche du chemin d’exploitation. L’impact serait donc jugé faible si la station était préservée.

4.4.3. Impact indirect permanent : risques d'implantation et d'expansion d'espèces végétales invasives Plusieurs espèces exotiques envahissantes sont déjà présentes sur le site de la carrière. L’impact de ces espèces sur la végétation locale et la biodiversité est difficile à analyser (Bart & al. 2014) mais elles ont au moins pour effet de remplacer une végétation indigène qui peut parfois être patrimoniale et d’appauvrir la richesse spécifique des communautés naturelles. L’exploitation pourrait entraîner l’expansion de ces espèces exotiques envahissantes du fait qu’elle va augmenter les surfaces de sol nu facilement colonisable par ces espèces souvent pionnières. Par ailleurs, l’importation d’inertes constitue un risque fort d’importation d’espèces invasives sur le site de la carrière et notamment d’espèces très envahissantes comme les Renouées du japon.

L’impact vis-à-vis de ce risque d’implantation et d’expansion d’espèces invasives est jugé modéré à fort au niveau local.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 254 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 4.5. Impacts sur les communautés végétales 4.5.1. Impact indirect permanent : défrichement / destruction des habitats naturels et semi-naturels Le tableau ci-après présente les surfaces d’habitats présents sur l’emprise d’extraction initiale envisagée et qui seraient donc détruits.

Habitats Habitats Natura 2000 Surface en ha Hêtraie – Chênaie neutrophile à acidicline à tendance médio-européenne oui 1,37 et montagnarde; CB:41.13; N2000:9130-4; "Polygonato - Fagetum" Frênaie post-culturale : groupement à Fraxinus excelsior et Geum 1,03 urbanum; CB:41.39; "Carpino - Fagion" Carrière en activité CB:86.31 0,92 Recrue forestière "Carpino-Fagion" CB:31.8D13 0,47 Plantation d'Epicéa; CB:83.3121 0,28 Fruticée héliophile des sols acidiphiles à Cytisus scoparius; CB:31.8411; 0,16 "Sarothamnion scoparii" Chênaie pédonculée acidicline thermocline à Melittis melissophylum; oui 0,07 CB:41.13; N2000:9130-4; "Carpino-Fagion" Pelouse courte acidicline à Aira caryophyllea, Vulpia myuros et Poa 0,06 compressa; CB:35.21; "Vulpienion bromoides" Communauté nitratophile, thermophile et estivale des cultures sur 0,05 remblais d’inertes; CB:82.3; "Panico crus-galli - Setarion viridis" Typhaie; CB:53.13; "Typhetum latifoliae" 0,02 Friche mésophile à mésoxérophile nitrocline pionnière; CB:87.1; "Echio - 0,005 Melilotetum" Tableau 78 : Liste des habitats qui seront impactés directement par l'exploitation L’exploitation de la carrière nécessiterait le défrichement de 3,3 ha de boisement. Ce boisement est composé de deux habitats d’intérêt communautaire : 1,37 ha de Hêtraie-Chênaie neutrophile et 0,07 ha de chênaie pédonculée acidicline thermophile. Ces deux habitats sont jugés d’intérêt écologique moyen du fait de leur faible état de conservation. La hêtraie neutrophile est un habitat assez peu courant en Auvergne du fait de ses exigences écologiques mais il couvre des surfaces importantes sur les cônes volcaniques du Devès (Sulmont & Petetin, 2000). Cet habitat est également inventorié sur la ZNIEFF de type 2 « Varennes et Bas Livradois ».

Les autres habitats ne sont pas d’intérêt patrimonial et présentent un enjeu faible à moyen. Ils ont une vaste répartition en Auvergne.

L’impact du projet lié la destruction de 4,43 ha d’habitats naturels et semi-naturels dont 1,44 ha d’habitats d’intérêt communautaire serait jugé faible à moyen au niveau local et négligeable à l’échelle communale et aux échelles supérieures.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 255 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Figure 71 : Cartographie des habitats naturels et semi-naturels situés sur l'emprise d'extraction initiale envisagée

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 256 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

4.5.2. Impact indirect temporaire à permanent : modifications des conditions écologiques locales L’activité sur la carrière (extraction, circulation des engins, concassage-criblage) entraînera l’émission et le dépôt de poussières sur la végétation située à proximité immédiate de la carrière. Le recouvrement des feuillages par la poussière ralentira l’activité de photosynthèse, ralentissant temporairement la croissance de la végétation. Etant donné les formations arborées situées tout autour de l’emprise d’extraction, cet effet serait cantonné aux abords immédiats de l’exploitation et s’annuleraient à chaque pluie. Cet impact est qualifié d’intensité faible compte tenu des caractéristiques du site. Il est indirect et temporaire (essentiellement en été lors des épisodes secs). Des mesures sont néanmoins à prévoir pour réduire cet effet.

Le défrichement va entraîner la modification des conditions d’éclairement sur l’emprise et sur la zone d’influence directe des travaux. Cet effet pourrait être ressenti sur la végétation voisine de l’emprise, notamment au niveau thermique ce qui pourrait provoquer une évolution de la végétation. L’impact sur les conditions écologiques stationnelles est jugé faible car très localisé et de faible intensité.

4.5.3. Impact indirect permanent ou temporaire : création d'habitats semi-naturels L’activité d’extraction va entraîner la mise à nu de sols et la création de gradins et de banquettes. Ces zones seront progressivement colonisées par des espèces végétales pionnières et seront susceptibles d’évoluer vers des pelouses acidiphiles ou des communautés de parois silicoles qui sont des habitats d’intérêt patrimonial.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 257 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Appréciation des impacts

Impact Impact direct Impact indirect temporaire indirect

permanent permanent Surface Emissions Modification des Création de Typologie Corine Biotope Intérêt écologique supprimée Destruction de conditions nouveaux (ha) poussières écologiques locales habitats Hêtraie – Chênaie neutrophile à acidicline à tendance médio-européenne et moyen 1,37 Faible Faible Faible Nul montagnarde; CB:41.13; N2000:9130-4; "Polygonato - Fagetum" Chênaie pédonculée acidicline thermocline à Melittis melissophylum; CB:41.13; moyen 0,07 Négligeable Faible Faible Nul (N2000:9130-4); "Carpino-Fagion" Typhaies et Phragmitaies; CB:53.13 et 53,11; "Typhetum latifoliae" et moyen 0,02 Négligeable Faible Faible Nul "Phragmitetum" Frênaie post-culturale : groupement à Fraxinus excelsior et Geum urbanum; faible à moyen 1,03 Faible Faible Faible Nul CB:41.39; "Carpino - Fagion" Recrue forestière "Carpino-Fagion" CB:31.8D13 faible à moyen 0,47 Négligeable Faible Faible Nul Pelouse courte acidicline à Aira caryophyllea, Vulpia myuros et Poa compressa; faible à moyen 0,06 Négligeable Faible Faible Positif faible CB:35.21; "Vulpienion bromoides" Carrière en activité CB:86.31 faible 0,93 Négligeable Faible Faible Positif fort Plantation d'Epicéa; CB:83.3121 faible 0,28 Négligeable Faible Faible Nul Fruticée héliophile des sols acidiphiles à Cytisus scoparius; CB:31.8411; faible 0,16 Négligeable Faible Faible Positif faible "Sarothamnion scoparii" Communauté nitratophile, thermophile et estivale des cultures sur remblais faible 0,05 Négligeable Faible Faible Positif faible d’inertes; CB:82.3; "Panico crus-galli - Setarion viridis" Friche mésophile à mésoxérophile nitrocline pionnière; CB:87.1; "Echio - faible 0,005 Négligeable Faible Faible Positif faible Melilotetum" Tableau 79 : Cotation des impacts du projet sur les habitats naturels et semi-naturels présents sur l'emprise du projet

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 258 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 4.6. Impact du projet sur la faune 4.6.1. Impact direct et permanent : risque de mortalité de la faune pendant la phase des travaux de défrichement et de décapage Le risque de mortalité des espèces d’oiseaux serait important si le chantier de défrichement avait lieu entre la fin mars et août, époque à laquelle les oiseaux sont en période de reproduction. 17 espèces d’oiseaux protégées sont concernées car nicheuses de manière certaine sur l’emprise de défrichement et/ou d’extraction lors des inventaires. Cet impact lié au risque de mortalité des oiseaux est jugé modéré à fort.

Le défrichement des arbres à cavités présenterait des risques importants de mortalité d’individus de chauves-souris qui utiliseraient ces cavités comme gîtes diurnes ou gîtes hivernaux. Les données de présence hivernale de Murin de Brandt ne rapportent que des sites en grottes et en mines (DIETZ C. et al., 2009 et CPEPESC Lorraine, 200912). Concernant les Pipistrelles, les types de gîtes hivernaux sont plus diversifiés. Les ouvrages de DIETZ C. et al. (2009) et de la CPEPESC Lorraine (2009) ne témoignent toutefois pas de l’utilisation de cavités arboricoles en hiver alors que cette utilisation en été est attestée par Fauvel B. en 201213. La Noctule commune et le Murin de Natterer utilise très probablement les cavités arboricoles en hiver14. Cet impact sur les chiroptères est jugé modéré à fort localement.

Un risque de mortalité des espèces d’amphibiens serait également présent car les espèces se déplacent sur de faibles distances pendant l’année (cf. tableau ci-dessous). Ce risque serait multiplié si le fossé en eau qui accueille le Crapaud commun et le Triton alpestre est remblayé et/ou déplacé en période de reproduction. Ce risque est également fort pour les Alytes accoucheurs qui s’installent dans les merlons et pentes rocailleuses et/ou sableuses en période de reproduction durant la nuit et pendant l’hiver durant l’hivernation. L’impact lié au risque de mortalité des amphibiens est jugé fort localement.

Distance Espèces Dispersion maximale 15 hivernage/reproduction Bibliographie x 100 m en fonction Alyte accoucheur 100 m Acemav 2003 des conditions Acemav 2003; Smith & Green, Crapaud commun max 1 km 3,62 km 2005 Triton alpestre 150 m 1 km Acemav 2003 Tableau 80 : Distances de déplacement connues des espèces d'amphibiens observées sur le site. A ce risque de mortalité par écrasement, il existerait un risque de mortalité par pollution accidentelle. A ce titre, les mesures actuellement en place sur la carrière exploitée seront reconduites.

Un risque de mortalité des espèces de reptiles serait également présent. Les lézards et la vipère aspic ont en effet des territoires assez restreints : 200 à 600 m² pour le Lézard vert16 ; 3 à 5 m² pour le Lézard des murailles17 et 1 ha environ pour la Vipère aspic18. L’impact local est jugé moyen à fort pour ces espèces protégées de reptiles.

12CPEPESC Lorraine. 2009. Connaitre et protéger les chauves-souris de Lorraine. Ouvrage collectif coordonné par SCHWAAB F., KNOCHEL A. et JOUAN D. Ciconia, 33, 562p. ISBN : 978-2-9533006-0-4 13FAUVEL B. 2012. Premiers résultats sur les arbres gîtes à chauves-souris et les surfaces des domaines vitaux en Champagne-Ardenne. Naturale n°4. p 100-109. 14 Groupe Chiroptères de la LPO Rhône-Alpes. 2014. Les Chauves-souris de Rhône Alpes. LPO Rhône-Alpes. Lyon. 480p. 15 SMITH A. & GREEN D. 2005. Dispersal and the metapopulation paradigm in amphibian ecology and conservation : are all amphibian populations metapopulations ? Ecography 28 : 110-128. / ACEMAV coll., DUQUET R. & MELKI F. ed., 2003. Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze. 480 pages. 16 http://www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr 17 LE HENANFF M. 2011. Stratégie reproductrice d’une espèce de Lézard à pontes multiples (Podarcis muralis) dans un environnement contraignant. Thèse de Biologie. CNRS Chizé. Université de Poitiers. 211 p. 18 http://www.polebocage.fr 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 259 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Le risque de mortalité des insectes est fort étant donné qu’il passe l’hiver soit sous forme d’œufs pour les criquets et les sauterelles, d’œufs, de chenilles ou de nymphes pour les papillons soit sous forme de larves aquatiques pour les odonates. Etant donné l’absence d’inventaire d’espèces d’insectes patrimoniales sur l’emprise du projet, l’impact serait néanmoins jugé faible.

Le risque de mortalité des mammifères terrestres apparaîtrait très faible du fait de la grande mobilité des espèces inventoriées (chevreuil, renard et sanglier) qui se tiendront à l’écart des zones de travaux. L’impact sur les mammifères est jugé négligeable.

4.6.2. Impact direct et permanent : risque de mortalité des la faune pendant l'exploitation de la carrière Durant l’exploitation de carrière, les risques de mortalité de la faune sont limités étant donné le dérangement important produit par les engins et l’activité sur le site.

Les oiseaux et les mammifères se tiennent généralement éloignés des zones exploitées.

La nuit, un risque de chute du haut des gradins est toutefois possible pour les mammifères.

La phase d’activité des chauves-souris ne coïncide pas avec les phases d’extraction. De plus, il serait très inhabituel qu’une chauve-souris utilise un gradin exploité comme gîte temporaire.

Le chargement des camions et leur déplacement sur la piste d’exploitation apporterait des risques de mortalité d’insectes, de micromammifères et de reptiles. Ces risques seraient néanmoins très limités étant donné le dérangement produit par l’exploitation. Les mammifères se tiennent généralement à l’écart des zones exploitées.

Un risque de mortalité plus important pourrait concerner les amphibiens dans le cas où l’exploitation engendrerait des ornières ou des points d’eau temporaires sur les zones de circulation et le carreau. La création de tels habitats favorables à la reproduction des amphibiens sur les zones en chantier entraînerait le risque de multiplier les situations d’écrasement. Cette situation est visible dans le cadre de l’exploitation actuelle puisque des Alytes ont été inventoriés dans les flaques temporaires et les merlons de la carrière. Il faut noter que malgré cette présence pendant l’exploitation, aucun cadavre n’a été inventorié sur le carreau en 2015.

L’impact du projet sur la mortalité de la faune en cours d’exploitation serait donc :  négligeable pour les chiroptères, les mammifères, les insectes, les reptiles et les oiseaux ;  moyen à fort pour les amphibiens. 4.6.3. Impact direct et permanent : destruction d'habitats de reproduction et/ou de chasse et/ou de repos pour la faune 4.6.3.1. Mammifères terrestres et insectes Les mammifères terrestres seraient peu impactés par la perte d’habitats. Ils ont en effet des domaines vitaux19 assez étendus ce qui leur permettrait de poursuivre leur cycle biologique hors de l’emprise d’autorisation du projet. Le Renard roux a un domaine vital compris entre 50 à 1600 ha, avec une moyenne de 300 à 400 ha ; le Sanglier utilise pour sa part entre 500 à 3000 ha et le Chevreuil peut utiliser un territoire d’environ 20 à 30 ha en fonction des saisons. Etant donné l’absence d’espèces patrimoniales, l’impact est jugé négligeable sur les mammifères terrestres.

19 Territoire utilisé au cours d’une année pour réaliser l’ensemble des activités biologiques d’une espèce : reproduction, mise bas, alimentation, repos Bibliographie : http://www.oncfs.gouv.fr 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 260 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Aucune espèce d’insecte d’intérêt patrimonial n’a été inventoriée sur l’emprise d’autorisation du projet. Le boisement, principal habitat qui serait impacté, n’a pas dévoilé beaucoup d’espèces de papillons. Les pelouses et les friches pionnières, habitats de nombreuses espèces d’orthoptères, seraient impactées mais l’extraction créera rapidement des milieux similaires. La perte d’habitats est certes significative pour un nombre important d’insectes de sols forestiers mais étant donné la présence de milieux forestiers équivalents à proximité, la viabilité des populations serait assurée. L’impact de la perte d’habitats pour l’entomofaune est jugée faible.

4.6.3.2. Chauve-souris Concernant les Chauve-souris, il s’avère que seule la Pipistrelle commune a été inventoriée tout au long de la saison. La Pipistrelle de Kuhl n’a été inventoriée qu’une fois en juin. Les 3 autres espèces ont été inventoriées en septembre à une seule reprise. Les données récoltées lors des inventaires en 2015 indiquent une faible utilisation de l’emprise au cours de la saison de mise bas mis à part pour la Pipistrelle commune pour laquelle la possibilité de présence d’une nurserie dans une cavité arboricole ne peut pas être écartée. Pour les autres espèces, en l’absence de données entre mai et juillet et/ou de présence très ponctuelle, cette possibilité est très peu probable. Pour ces mêmes raisons, la présence de sites de swarming/accouplement dans les cavités arboricoles de l’emprise s’avère également peu probable.

De manière générale, les domaines vitaux des différentes espèces de Chauves-souris sont peu étudiés (couts importants de tels suivis) et surtout varient assez fortement d’une zone géographique à une autre (GIRARD-CLAUDON J. 201120). L’étendue des domaines vitaux est en effet fonction des gîtes présents et de l’occupation du sol présents en bordure de ces derniers mais également de la météorologie et de la ressource en proies. Par ailleurs, les surfaces des domaines vitaux des femelles allaitantes (souvent les plus suivies par télémétrie) sont parfois très différentes des domaines vitaux des mâles et des femelles non allaitantes21.

En forêt, les Pipistrelles communes utilisent des surfaces restreintes pour la chasse. Arthur et Lemaire (2009) indique des déplacements de chasse de 400 m maximum autour des gîtes. Selon la bibliographie22, le territoire de chasse varie entre 3 à 92 ha. Au vu des inventaires réalisés sur le site, plusieurs Pipistrelles communes semblent chasser sur l’emprise, autant dans le boisement que sur la carrière actuelle. Les inventaires ont montré l’utilisation de cavités arboricoles par la Pipistrelle commune.

Le Murin de Brandt dont un individu a été inventorié en chasse en septembre se déplace entre 1 et 11 km de distance par rapport à son gîte pour chasser. Les territoires individuels de chasse peuvent avoisiner 200 ha voir 10 000 ha pour une grande colonie (CPEPESC Lorraine, 2009).

D’après la CPEPESC Lorraine, le Murin de Natterer chasse en moyenne dans un rayon de 3 km autour de son gîte. Les individus peuvent fréquemment changer de gîte et les surfaces de chasse utilisées oscillent entre 90 et 580 ha selon la bibliographie. Cette distance de 3 km est à peu près la même pour le rayon d’action de la Noctule commune qui utilise également plusieurs gîtes au cours de la saison (60 gîtes différents qui peuvent se trouver sur une surface 200 ha et être séparé de 12 km- in CPEPESC Lorraine, 2009).

L’impact le plus important concernant les Chauves-souris serait la perte des cavités arboricoles qui peuvent être utilisées comme gîte diurne par les espèces inventoriées.

20 GIRARD-CLAUDON, J. 2011. Bilan de quatre années d’étude de deux espèces de chauves-souris forestières. Le Bièvre, 25, p.67-73 21 ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009 ; DIETZ C. et al. 2009 ; CPEPESC Lorraine. 2009 ; GROUPE CHIROPTERES DE LA LPO RHONE-ALPES. 2014 22 ARTHUR L. & LEMAIRE M. 2009. Les Chauves-souris de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope). Muséum National d’Histoire Naturelle. Paris. 544p. / CPEPESC Lorraine. 2009. Connaitre et protéger les chauves-souris de Lorraine. Ouvrage collectif coordonné par SCHWAAB F., KNOCHEL A. et JOUAN D. Ciconia, 33, 562p. ISBN : 978-2-9533006-0-4. / DIETZ C. et al. 2009. L’encyclopédie des Chauves souris d’Europe et d’Afrique du Nord. Les encyclopédies du naturaliste. Paris. Editions Delachaux et Niestlé. 400 p. ISBN : 978-2-603-01595-7. / JOUAN D. (CPEPESC Lorraine). 2013. Rayon d’action des chiroptères en Lorraine connu par radiopistage. Poster de présentation. / GROUPE CHIROPTERES DE LA LPO RHONE-ALPES. 2014. Les Chauves-souris de Rhône-Alpes, LPO Rhône-Alpes. Lyon. 480p. 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 261 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

La perte d’habitats de chasse apparaîtrait comme un impact faible au vu des surfaces impactées par rapport aux surfaces utilisées par les différentes espèces de Chauves-souris.

4.6.3.3. Amphibiens et reptiles Lors de l’exploitation, l’emplacement du fossé de drainage des eaux de ruissellement serait modifié. Cet effet aurait pour impact une perte d’habitats de reproduction pour le Crapaud commun et le Triton alpestre. Cet impact serait donc jugé modéré à l’échelle locale et faible aux échelles communales et supérieures où de nombreux sites de reproduction sont présents. Par ailleurs, la mare présente au Nord à proximité des zones de remblais où ont été également été inventoriés des têtards serait préservée.

Le cas de l’Alyte accoucheur est différent. L’exploitation devrait entrainer du fait de la création de sols nus imperméables des flaques d’eau temporaires qui pourraient être utilisées par l’Alyte. Le projet serait donc de nature à modifier plus qu’à détruire un habitat de reproduction. Cet effet engendrerait cependant des risques de mortalité lors de l’exploitation comme nous l’avons indiquons ci-dessus.

Les reptiles présents sur l’emprise d’extraction du projet perdraient tout ou partie de leur domaine vital. Etant donné que le Lézard des murailles est courant sur l’aire d’étude et que l’extraction façonnerait des milieux favorables, le projet ne remettrait pas en cause la préservation de l’espèce sur l’aire d’étude. L’impact local sur cette espèce serait faible.

Les Vipères et les Lézards verts trouvent dans les friches arbustives et les nombreux murets de pierres sèches présents sur l’aire d’étude des habitats très favorables. Il s’avère que le projet engendrerait la destruction de l’habitat du Lézard vert et une partie de l’habitat de Vipère aspic. Concernant cette espèce, le projet ne serait pas de nature à compromettre sa présence étant donné les surfaces importantes favorables et le nombre d’individus inventoriés à différents endroits de l’aire d’étude. Toutefois, à l’échelle de l’emprise d’autorisation, l’impact lié à la perte de territoire pour le Lézard vert est jugé fort.

4.6.3.4. Oiseaux  Impacts sur les habitats de reproduction 19 espèces d’oiseaux (dont 17 sont protégées en France) qui ont été inventoriées nicheuses sur l’emprise d’extraction/défrichement envisagée du projet en 2015 perdraient un habitat de nidification.

L’habitat potentiel de l’Alouette lulu présent sur l’aire d’autorisation ne serait pas impacté par le projet car situé hors périmètre de défrichement et d’extraction. Les autres espèces patrimoniales inventoriées ne sont pas nicheuses sur l’aire d’étude.

Toutes ces espèces sont courantes en France et en Auvergne hormis le Roitelet huppé qui est jugé potentiellement menacé en France. Cette espèce est cependant largement répartie en Auvergne (source : http://www.faune- auvergne.org; carte de présence espèce en 2015).

Les effectifs des couples nicheurs impactés sont en général très faibles (entre 1 à 7). La majorité de ces espèces (10 sur 19) ont également été inventoriés hors de l’emprise d’autorisation du projet ou sur des zones qui ne seront pas impactées par le projet (limites Ouest). La majorité des espèces sont résidentes toute l’année sur le secteur. Le projet induirait une réorganisation du peuplement avien localement. Toutefois, le projet ne remettrait pas en cause la pérennité des cycles biologiques sur l’aire d’étude des espèces d’oiseaux nicheuses sur l’emprise d’extraction car des habitats favorables sont présents à proximité.

Au niveau national, l’impact du projet serait négligeable. Au maximum, le projet impacterait l’habitat de reproduction de 0,00025% des populations reproductrices au niveau métropolitain.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 262 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Au regard de cette analyse, l’impact du projet sur les habitats de nidification des oiseaux apparaîtrait modérée à l’échelle locale et négligeable aux échelles supérieures.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 263 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Nombre de couples Domaine Effectif nicheur minimal nicheurs sur emprise Statut Statut % de la population Espèce vital en (en couples) en France extraite/défrichée et ses biologique 23 patrimonial 24 française impactée limites ha 2009-2012 Accenteur mouchet 2 rés. 2 / 1000000 0,00020 Bergeronnette grise 1 rés. ? / 400000 0,00025 Fauvette à tête noire 7 migr. 0,65 / 5000000 0,00014 Grimpereau des jardins 1 rés. 1,5 / 900000 0,00011 Grive musicienne 2 rés. ? / 1000000 0,00020 Merle noir 4 rés. ? / 5000000 0,00008 Mésange à longue queue 1 rés. 10 / 400000 0,00025 Mésange bleue 1 rés. 0,5 / 2500000 0,00004 Mésange charbonnière 3 rés. 3 / 4000000 0,00008 Mésange noire 1 rés. 0,8 / 600000 0,00017 Mésange nonette 1 rés. 2,5 / 600000 0,00017 Pic épeiche 1 rés. 40 / 400000 0,00025 Pinson des arbres 2 rés. 1,5 / 7000000 0,00003 Pouillot véloce 3 migr. 1,5 / 2500000 0,00012 Roitelet huppé 1 rés. 0,15 NT en France 500000 0,00020 Rougegorge familier 5 migr. partielle 0,8 / 3000000 0,00017 Rougequeue noir 1 migr. partielle ? / 600000 0,00017 Sitelle torchepot 2 rés. 5 / 1000000 0,00020 Troglodytes mignon 4 rés. 0,5 / 3000000 0,00013 Tableau 81 : Liste des espèces d’oiseaux dont l’habitat de reproduction utilisé en 2015 sera détruit dans le cadre du projet Légende : rés. : résidente à l’année ; migr. : migratrice ; migr. partielle : migratrice partielle

23 GEROUDET P. 1951. Les Passereaux d'Europe. Tome 1. Des Coucous aux Merles. Cinquième édition. 2010. Mise à jour P. Cousin. Editions Delachaux et Niestlé. 405 p. GEROUDET P. 1953. Les Passereaux d'Europe. Tome 2. De la Bouscarle aux Bruants. Quatrième édition. 1998. Mise à jour P. Cousin. Editions Delachaux et Niestlé. 512 p 24 ISSA N. & MULLER Y. coord. 2015. Atlas des oiseaux de France métropolitaine. Nidification et présence hivernale. LPO/SEOF/MNHN. Delachaux et Niestlé. Paris. 1408p.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 264 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

 Impacts sur les habitats de repos et/ou de chasse L’emprise du projet est survolé par le Milan noir, le Milan royal, le Circaète Jean-le-Blanc, la Chouette hulotte, la Bondrée apivore ou encore le Faucon crécerelle. Ces espèces chassent avant tout dans les milieux semi-ouverts à ouverts. L’emprise d’extraction envisagée ne correspond pas à des habitats de chasse potentiels qui sont principalement les friches arbustives et herbacées situées sur les versants du dôme volcanique et qui se sont développés suite à la déprise agricole. Etant donné l’absence de modification dans les conditions de l’exploitation, ces espèces qui n’ont pas semblé dérangées par l’activité au cours de leur vol, pourraient toujours survoler le site et chasser sur les versants de la colline. L’Alouette lulu qui a été entendue au dessus du site pourrait continuer à survoler le site. Le Pic vert qui a été entendu dans la partie boisée de l’emprise perdrait une surface d’habitats de nourrissage. Son domaine vital étant généralement supérieur à 20 ha, le projet en remettrait pas en cause sa pérennité sur l’aire d’étude.

Le projet entrainerait des impacts négatifs négligeables à faibles sur les habitats de repos et/ou d’alimentation des espèces d’oiseaux non nicheuses sur l’emprise du projet mais utilisatrices du secteur d’étude.

4.6.3.5. Impact indirect temporaire : dérangement de la faune aux abords de l'emprise d'extraction lors du défrichement et de l'exploitation Un défrichement engendrerait des dérangements essentiellement d’ordre auditifs, occasionnés par les tronçonneuses et les débardeuses. Cette activité serait équivalente aux défrichements réalisés dans le cadre courant de l’exploitation forestière.

L’exploitation de la carrière et notamment les tirs de mines, le fonctionnement des engins et les diverses installations occasionnera un dérangement sonore de la faune autour de la carrière. La poussière pourrait être un facteur de dérangement supplémentaire notamment. Cet effet est limité dans le temps aux périodes d’activité diurne. Pour la poussière, l’effet est limité aux périodes sèches.

De nombreuses espèces animales ont été inventoriées à proximité immédiate de la surface actuellement exploitée (Rougequeue noir, Bergeronnette grise, Alouette lulu, Lézard vert, Alyte accoucheur) ce qui tend à montrer une accoutumance des espèces à l’activité, d’autant plus lorsque celle-ci leur créée des habitats favorables. L’impact d’un dérangement apparaîtrait plus fort lors d’une ouverture de carrière. Dans le cas du présent projet, les populations résidentes sont coutumières de l’exploitation.

Les phases d’activité de la carrière ne coïncidant pas avec les phases d’activité des chiroptères, il ne devrait pas y avoir d’impact du projet sur l’utilisation des boisements périphériques par les chauves-souris.

L’impact du projet concernant le dérangement de la faune sur l’aire d’étude apparaîtrait comme faible. Toutefois, des mesures seront prises pour notamment limiter l’émission de poussières.

4.6.3.6. Impact indirect temporaire et permanent : création d'habitats L’extraction va crée des zones dénudées, des banquettes, des gradins et des merlons. Ces nouveaux habitats qui seront parfois temporaires accueilleront rapidement des espèces d’insectes thermophiles (criquets et Lézard des murailles notamment). Les fronts de taille les plus hauts qui seront maintenus après l’exploitation pourraient être favorables aux espèces d’oiseaux rupestres (Faucon pèlerin et Hibou grand-duc).

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 265 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

4.6.4. Synthèse des impacts du projet sur la faune avant la mise en place des mesures Groupe faunistique Mammifères Chiroptères Insectes Reptiles Amphibiens Oiseaux Valeur patrimoniale Faible Moyen Faible Moyen à fort Fort Moyen Nature Destruction directe d'individus pendant les phases de défrichement et de décapage des terrains Type Direct Durée Permanent Nombre d'espèces impactées 3 3 22 3 3 19 dont 17 protégées Impact sur population locale Négligeable Moyen à fort Faible Moyen à fort Fort Fort Impact sur population régionale Négligeable Faible Nul Négligeable Faible Négligeable Nature Destruction directe d'individus pendant l'exploitation Type Direct Durée Temporaire 2 (espèces présentes sur le Nombre d'espèces impactées 3 3 22 3 3 carreau) Impact sur population locale Négligeable Négligeable Négligeable Faible Moyen à fort Faible Impact sur population régionale Nul Nul Nul Nul Faible Nul Nature Destruction d'habitats de reproduction Type Indirect Durée Permanent Nombre d'espèces impactées 0 espèce 1 potentielle 22 3 2 19 dont 17protégées Surface d'habitats d'espèces impactée 0 1,37 1,215 2,695 0,945 3,38 (ha) Impact sur population locale Négligeable Moyen Faible Moyen à fort Moyen Faible à moyen Impact sur population régionale Nul Nul Nul Faible Faible Nul Nature Destruction d'habitats de chasse et/ou de repos et/ou d'alimentation et/ou de migration Type Direct Durée Permanent 36 (espèces inventoriées sur l'aire Nombre d'espèces impactées 3 3 22 3 2 d'étude) Surface d'habitats d'espèces impactée 4,43 4,43 4,43 4,43 4,43 4,43 (ha) Impact sur population locale Négligeable Moyen Faible Moyen Moyen Négligeable à faible Impact sur population régionale Nul Nul Nul Nul Nul Nul Nature Dérangement liés à l'activité d'extraction Type Indirect Durée Temporaire 36 (espèces inventoriées sur l'aire Nombre d'espèces impactées 3 3 22 3 3 d'étude) Impact sur population locale Négligeable Faible Négligeable Faible Faible Faible Impact sur population régionale Nul Nul Nul Nul Nul Nul Nature Création d'habitats favorables au cours de l'exploitation Type Indirect Durée Permanent 2 (espèces présentes sur le Nombre d'espèces impactées 0 0 Orthoptères 3 3 carreau) Impact sur population locale Nul Nul Positif faible Positif faible Nul à positif faible Nul Impact sur population régionale Nul Nul Nul Nul Nul Nul Tableau 82 : Résumé des impacts du projet sur la faune avant la prise des mesures d’évitement et de réduction

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 266 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

4.7. Incidences du projet sur les espèces et les habitats d'intérêt communautaire des sites Natura 2000 4.7.1. Incidences sur les habitats d'intérêt communautaire Le site n’étant pas situé dans un site Natura 2000, aucune incidence directe sur les habitats d’intérêt communautaire ayant entrainé la désignation d’un ou de plusieurs sites Natura 2000 n’est possible.

L’incidence indirecte sur les habitats naturels du Val d’Allier situé à 9 km à l’Ouest du site qui serait liée à une pollution accidentelle est jugée négligeable du fait de la distance séparant ces deux sites et des mesures d’évitement et de réduction mise en place pour la protection des eaux superficielles et souterraines.

4.7.2. Incidences sur les espèces de Chauves-souris à grand rayon d'action La Barbastelle d’Europe, le Grand Murin, le Murin à oreilles échancrées, le Grand Rhinolophe et le Petit Rhinolophe sont des espèces capables de réaliser de grands déplacements entre leur site de reproduction et leurs zones de chasse. Ces espèces sont présentes sur le site du Val d’Allier situé à 9 km (au minimum) et/ou le site des vallées et coteaux xérothermiques des Couzes et Limagnes situé à 12 km au minimum de St Etienne-sur-Usson. Aucune de ces espèces n’a été inventoriée sur l’aire d’étude du projet au cours des inventaires. Les distances prises en compte dans l’évaluation préliminaire des incidences sont des distances maximales enregistrées. Les individus de ces différentes espèces prospectent généralement à des distances beaucoup plus faibles autour de leur gîte.

Le Petit Rhinolophe a pour habitat préférentiel de chasse les lisières forestières et les haies arborées (vol vers 10 m de hauteur). Son rayon d’activité de chasse autour de son gîte est en moyenne de 2.5 km. Des vols de 8 km sont documentés. Il utilise les structures linéaires et les lisières forestières lors des vols de transit. Le site semble donc un peu trop éloigné du site Natura 2000 pour être utilisé par l’espèce.

Le cas du Grand Rhinolophe est comparable au cas du Petit Rhinolophe. Son rayon de territoire de chasse est de 5 km autour du gîte en moyenne. Des distances de 14 km ont tout de même été notées. Il chasse par contre essentiellement en terrain découvert (prairies, bocage). Le site actuel ne correspond donc pas à ses préférences écologiques.

Le Grand Murin chasse à 90% en forêt. Le rayon moyen de dispersion est de 10 à 15 km avec des maxima de 25 km. Le milieu idéal est constitué de vieilles forêts caduques avec des canopées épaisses limitant les taillis sous futaie (l’espèce chasse au sol). L’emprise défrichée qui est constituée essentiellement de taillis de régénération et de taillis sous futaie ne correspond pas réellement à l’exigence de l’espèce.

Le Murin à oreilles échancrées est inféodé aux forêts diversifiées où il chasse dans la canopée. Il peut chasser également dans le bocage et les vergers. Lors de ses sessions de chasse, il ne s’éloigne guère de son gîte (environ 2 km en moyenne). Il évite les terrains dégagés lors des transits. Son rayon d’action maximal pour rejoindre un autre gîte est d’environ 15 km. Des individus ne pourraient être amenés à survoler le projet que dans le cas de transit entre gîtes. Le projet de carrière aura le cas échéant peu d’impact étant donné que les corridors écologiques boisés seront conservé tout autour de la carrière.

La Barbastelle d’Europe est inféodée aux forêts de tout type. Elle gîte derrière l’écorce des arbres et dans des cavités arboricoles. Les individus se déplacent généralement dans un rayon de 5 km de leur gîte. En fonction de la période et des régions, ce rayon peut augmenter, parfois jusqu’à plus de 15 km.

Les habitats naturels présents dans les sites Natura 2000 sont en principe préférentiellement utilisés par les espèces de Chauves-souris. De plus, les habitats détruits par le projet de carrière ne correspondent pas aux écosystèmes privilégiés par ces 5 espèces de Chauves-souris. Enfin, les distances entre le projet et les sites Natura 2000 sont

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 267 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET largement supérieurs aux rayons d’action moyens des chauves-souris. Il est donc très peu probable que ces 5 espèces viennent chasser sur l’aire d’étude. Les incidences du projet sur les territoires de chasse des espèces de chauves- souris d’intérêt communautaire présents dans les sites Natura 2000 les plus proches sont jugées négligeables.

Enfin, l’activité d’extraction de matériaux n’engendre pas de risques de mortalité pour les Chauves-souris puisque l’activité diurne de la carrière ne coïncide pas avec l’activité nocturne des Chauves-souris.

Le projet n’aura donc pas d’incidence notable sur les populations de Chauves-souris présentes sur les sites Natura 2000. Il ne remet pas en cause le bon accomplissement du cycle biologique des populations présentes sur les ZSC.

4.7.3. Incidences sur les espèces d'oiseaux à grand domaine vital Seules deux espèces reproductrices sur la ZPS du Pays des Couzes pourraient survoler le site de la carrière au cours de leur quête alimentaire. Il s’agit de l’Aigle botté et du Milan royal.

4 espèces inventoriées en migration/concentration sur la ZPS ont des domaines vitaux très vastes. Il s’agit de la Cigogne blanche, de la Cigogne noire, du Vautour fauve et du Balbuzard pêcheur. Ces espèces pourraient survoler le site en saison de migration.

De nombreuses espèces de rapaces ont été observées en vol au dessus ou aux abords de l’emprise du projet et ce y compris pendant l’exploitation. Aucun risque de mortalité n’est présent. Le projet n’engendre qu’un dérangement visuel et sonore minime qui n’a pas semblé dérangé des espèces sensibles comme le Circaète Jean-le-Blanc. L’incidence du projet apparaît donc comme négligeable vis-à-vis des oiseaux en quête alimentaire ou en migration.

Le projet n’aura donc pas d’incidences notables sur les populations d’oiseaux d’intérêt communautaire présentes sur les sites Natura 2000. Il ne remet pas en cause le bon accomplissement du cycle biologique des populations présentes sur les ZPS.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 268 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 5. PAYSAGE

Le bassin visuel de la carrière est marqué par le présence de boisements qui sont souvent des obstacles à des vues lointaines. C'est notamment le cas à l'Est et au Sud. Par contre du fait de sa position sur le flanc Nord-Ouest d'un relief, les vues se font plus lointaines en direction de l'Ouest et du Nord-Ouest.

Le réseau routier est peu développé au sein de ce bassin visuel. La présence de nombreux hameaux est à noter. La diversité des composantes paysagères et le faible degré d'anthropisation à conduit à ce que le paysage du secteur présente un intérêt paysager moyen à grand.

L'analyse paysagère faite dans l'état initial montre que la carrière est assez peu visible, en raison notamment de la couleur des roches extraites qui s'intègrent bien dans le paysage, des boisements entourant le site et des merlons paysager déjà en place. 5.1. Modification du paysage La modification du paysage consiste en un changement de la vocation première du sol, à savoir, une partie du boisement en une exploitation de roche massive. La cote du carreau reste la même qu'actuellement, c'est à dire 780 m NGF. La fosse d'extraction passera d'une surface de 0,2 ha environ actuellement, à 3.40 ha au terme de la présente demande. La surface sollicitée est faible et au regard de l’ensemble des boisements du territoire communale, cette modification est minime. 5.2. Perception visuelle du projet La présente demande agrandira la carrière actuelle en direction de l'Est, actuellement occupé par des boisements. Les boisements périphériques de la carrière seront conservés tout comme ceux présents sur la parcelle 56 au niveau de la bande des 10 m. Ils continueront à jouer un rôle d'écran.

L'extraction n'entamant pas la butte située à l'altitude de 829 m, le bassin visuel de la carrière ne sera pas modifié. Pour rappel, le bassin visuel s'ouvre en direction de l'Ouest et du Nord et est ainsi limité :  A l’Est, par les boisements en limite de site ;  Au Sud, par les boisements et la ligne de crête non entaillé du massif exploité ;  Au Nord et au Nord-Ouest, de manière discontinue en raison du relief et des boisements ;  A l'Ouest, direction de l'ouverture du bassin visuel, par la limite de perception visuelle de l’homme (à plus de 6 km du site). Compte tenu de l'éloignement des points de vues, la perception visuelle du projet restera la même qu'actuellement.

Le défrichement des nouvelles surfaces d'extraction sera peu perceptible puisque la zone défrichée sera entourée de boisements (Pour rappel, les boisements situés au niveau de la bande des 10 m sur la parcelle 56 seront laissés en place afin de constituer un écran visuel.

Comme actuellement, les vues sur la carrière seront toujours possibles depuis :  certaines habitations du hameau de Chabanol ;  le réservoir et quelques habitations du hameau de Chabreyras ;  le hameau des Baraques

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 269 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 5.3. Conclusion Les nombreux écrans (haies, boisements, topographie...) ne permettront pas de distinguer de manière franche la carrière. La carrière est en effet assez peu exposée à la vue depuis les habitations, les axes de circulation du secteur ou depuis les zones fréquentées. Les boisements resteront présents tout autour de la zone défrichée et masqueront ainsi l'exploitation.

Compte tenu de l'éloignement des points de vues, la perception visuelle du projet restera la même qu'actuellement.

La présente demande modifiera uniquement le paysage aux abords immédiats de la carrière. L’effet est donc jugé faible. 5.4. Effets cumulés avec d’autres projets Il n’y a pas de projet qui pourrait interférer avec la présente demande.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 270 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 6. MILIEU HUMAIN

6.1. Activités économiques Le projet se situant en partie sur des terrains communaux, l’activité carrière constitue une partie de l’économie de la commune de Saint Etienne sur Usson par le versement des redevances associées au contrat de fortage.

Deux personnes seront employées sur le site, sans compter les emplois indirects découlant de cette activité.

L’activité de la carrière a donc un impact positif sur l’activité économique de la commune de St Etienne sur Usson et du secteur. 6.2. Equipement et réseaux Seule une ligne électrique souterraine arrive sur le site, juqu'au transformateur. Elle restera en place

Aucun autre réseau (gaz, téléphone, ...) n'est présent sur le site. 6.3. Occupation du sol Les boisements seront remplacés par des terrains à vocation industrielle (extraction de granulats). Ces terrains conserveront leur état boisé jusqu’à leur extraction. La perte de surface (environ 3 ha) correspond à 0,3 % de la surface de boisements de St Etienne sur Usson (895,5 ha), ce qui est très faible.

La commune de St Etienne sur Usson ne possède pas de P.O.S. ni de P.L.U. 6.4. Patrimoine culturel et archéologique 6.4.1. Monuments historiques La carrière est éloignée de tout monument historique classé ou inscrit.

En cas de découverte fortuite conformément à la loi du 27 septembre 1941 modifiée et au décret 94-484 du 9 juin 1993, celle-ci sera directement signalée par l’entreprise ou par l’intermédiaire de la mairie, à la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Auvergne dont l’adresse est la suivante : Service Régional de l'Archéologie Hôtel de Chazerat 4 rue Pascal 63000 CLERMONT FERRAND

6.4.2. Patrimoine archéologique Aucun site archéologique n’a été actuellement recensé par la DRAC dans le périmètre du projet.

L’exploitation de la carrière s’effectuera conformément à la loi du 17 janvier 2001 relative à l’archéologique préventive et son décret d’application du 16 janvier 2002. Suivant la sensibilité du secteur, le préfet indiquera si un diagnostic archéologique préalable s’avère nécessaire.

L’activité de la carrière est cependant susceptible de mettre en évidence des structures archéologiques notamment lors du décapage des zones à extraire. Dans ce cas, l’entreprise préviendrait immédiatement le Service Régional de l’Archéologie d'Auvergne de toute découverte fortuite de vestiges.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 271 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 6.5. Tourisme – Loisirs D'un point de vue touristique la commune de St Etienne sur Usson présente un intérêt de par les points de vues qu'elle offre et par son calme. De nombreuses résidences secondaires sont présentes sur le territoire communale.

La carrière se trouve à l'écart du bourg et des hameaux de St Etienne sur Usson et ne recoupe aucun chemin de randonnée. Rappelons que la carrière est peu visible et le restera malgré son extension.

L’activité n’aura aucun impact sur le tourisme. 6.6. Transport L’évacuation des matériaux jusqu’aux points d’utilisation est assuré par camions. Les matériaux produits sur la carrière sont destinés à alimenter les chantiers de l'entreprise dans le secteur d'Issoire notamment.

Les transports routiers peuvent occasionner des nuisances telles que le bruit, les poussières et parfois les vibrations, avec la particularité que ces sources de bruit sont mobiles. L’impact peut donc être important lorsque les camions traversent le village.

Les camions emprunteront, pour la plupart la RD 144, qui relie Saint etienne sur Usson à Sauxillanges. Cet axe n'ayant pas fait l'objet de comptage routier, il n'est pas possible d'estimer l'impact de la carrière sur le trafic routier. On peut néanmoins calculer le nombre de rotation de camion attendu :  Avec une production moyenne de 50 000 t/an, le trafic routier peut être estimé à 10 rotations de camions par jour en considérant 250 jours ouvrés et 20 t de granulats par camions.  Avec une production maximale de 80 000 t/an, le trafic routier peut être estimé à 16 rotations de camions par jour en considérant 250 jours ouvrés et 20 t de granulats par camions. Notons également l'accueil de matériaux inertes. Ces apports extérieurs seront au maximum de 30 000t/an. Le trafic engendré par cet activité représente donc 6 rotations de camions par jour en considérant 250 jours ouvrés et 20 t de matériaux par camions. Précisons que le principe du contre-voyage sera bien sûr favorisé (les camions apportant les inertes sur le site repartent chargés en granulats), ce qui permet de réduire de moitié l’ensemble du trafic qui serait généré par ces deux activités.

Les matériaux sont vendus directement depuis la carrière. Les granulats sont pesés à l’aide la chargeuse équipée d’un pesage embarqué, puis évacués par camions.

Sans comptage routier, il est difficile d'estimer l'impact du projet sur le trafic routier. Néanmoins, le site est actuellement en activité et autorisé à 100 000 t en moyenne par an, les camions desservant le site sont donc déjà présents. Les impacts du projet de renouvellement devraient donc être similaire à ce qu'ils sont actuellement. Ils pourront même être moins marqués puisque une diminution du tonnage est demandé dans le présent dossier. 6.7. Sécurité publique Le danger que représente l’exploitation pour des personnes étrangères au chantier sera limité en nombre et en importance. Ils sont essentiellement liés à :

 l’évolution des engins  l’évolution des camions sur les pistes de chantier  l’évacuation des matériaux élaborés par camions  la projection de pierres lors des tirs de mines  la chute de pierre depuis le front de taille non purgé

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 272 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Ces risques sont pris en compte pendant l’exploitation et lors de la remise en état du site. Ainsi, toutes les mesures sont prises pour signaler la carrière et limiter l’accès aux seuls besoins de l’exploitation.

Le risque le plus important reste la collision entre un camion qui évacue les matériaux élaborés hors du site et un véhicule ou un promeneur. 6.8. Zones d'appellation d'origine Compte-tenu de la position de la carrière au sein d'un massif boisé, elle se trouve éloignée des zones potentielles de production des différents produits faisant l'objet d'appellation. Aucun élevage (bovins, volailles ,porcs, ...) ou vigne ne se trouve à proximité du projet. La carrière n'aura donc pas d'effets sur les différentes zones d'appellation recensées sur la commune de Saint Etienne sur Usson. 6.9. Agriculture La zone d'extension de la carrière concerne uniquement des parcelles boisées. Elle n'aura donc aucun impact sur les surfaces agricoles de la commune de Saint etienne sur Usson. 6.10. Effets cumulés avec d’autres projets Il n’y a pas de projet qui pourrait interférer avec la présente demande.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 273 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 7. NUISANCES

7.1. Bruit En règle générale, le bruit est ressenti comme une nuisance par les riverains et peut gêner la faune des environs. Il est généré par :

 Les fouilles archéologiques préventives ;  Les opérations de défrichement;  Les opérations de décapage de la découverte ;  Le travail de la pelle à l’extraction ;  La circulation des engins et des camions de livraisons sur le site et sur les routes des environs ;  Le traitement des matériaux. 7.1.1. Réglementation L’article 3 de l’arrêté du 23 janvier 1997 qui s’applique aux carrières depuis le décret du 24 janvier 2001 fixe les mesures d’émission sonore que doit respecter une carrière, qui est soumise à la législation des installations classées pour la protection de l’environnement.

Cet article stipule que les bruits émis par la carrière ne doivent pas être à l’origine, à l’intérieur des locaux riverains habités ou occupés par des tiers, que les fenêtres soient ouvertes ou fermées et le cas échéant, en tous points des parties extérieures (cour, jardin, terrasse) de ces mêmes locaux, d’une émergence supérieure à celle définies dans le tableau suivant :

Emergence admissible pour la Niveau de bruit ambiant existant dans les zones Emergence admissible pour période allant de 22 h à 7 h, à émergence réglementée (incluant le bruit de la période allant de 7h à 22 h, ainsi que les dimanches et l'établissement) sauf dimanches et jours fériés jours fériés Supérieur à 35 dB(A) et inférieur ou égal à 45 6 dB(A) 4 dB(A) dB(A)

Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

Tableau 83 : Cadre réglementaire pour les émergences admissibles L’émergence est définie comme étant la différence entre les niveaux de bruit mesurés lorsque l’ensemble de l’installation est en fonctionnement et lorsqu’il est à l’arrêt.

Par ailleurs, le niveau sonore exprimé en Leq ne doit pas dépasser 70 dB(A) en limite du périmètre d’exploitation autorisé en période d’activité du site.

7.1.2. Calcul des émergences Pour rappel, une campagne de mesure de bruit a été réalisée le 12 mai 2015 en limite du projet et au niveau des habitations les plus proches. Les niveaux sonores mesurés sont représentatives d'un environnement sonore relativement calme mais néanmoins marqués par l'activité agricole du secteur notamment.

Dans le cas général, l’émergence est calculée sur la base de Leq des niveaux sonores initial (carrière inactive) et résiduel (carrière active). Dans le cas particulier où Leq –L50 > 5 dB(A) (situation rencontrée lorsqu’il existe un trafic discontinu à proximité) l’émergence est calculée sur la base des indices fractiles L50 des niveaux sonores initial et résiduel (chapitre B – point 2.5 de l’annexe de l’arrêté du 23 janvier 1997).

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 274 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Niveau sonore Fonctionnement de la Lieu Différence L -L Résultat utilisé pour carrière eq 50 l'émergence

Point 2 : Marche 41,6 - 37,9 < 5 dB(A) Leq Berme Haut Arrêt 43,3 - 42,0, < 5 dB(A)

Point 3 : Marche 45,7 - 44,0 < 5 dB(A) Leq Chabanol Arrêt 42,6 - 39,3 < 5 dB(A)

Point 4 : Marche 45,0 - 39,5 > 5 dB(A) L50 La Bessède Arrêt 47,1 - 41,2 > 5 dB(A)

Tableau 84 : Niveaux sonores utilisés pour le calcul de l'émergence

On obtient ainsi les niveaux d’émergence suivants :

Niveau sonore avec Emergence Niveau sonore avec Lieu installation en Emergence calculée réglementaire installation à l'arrêt fonctionnement admissible

Point 2 : 41,6 43,3 -1,7 dB(A) 6 dB(A) Berme Haut

Point 3 : 45,7 42,6 +3,1 dB(A) 5 dB(A) Chabanol

Point 4 : 39,5 41,2 -1,7 dB(A) 6 dB(A) La Bessède

Tableau 85 : Calcul des émergences au niveau des habitations les plus proches Les émergences calculées au niveau des différents points de mesure sont toutes inférieures au seuil réglementaire admissible fixé par l'arrêté du 23 janvier 1997.

Le niveau sonore en limite de site (48,0 dB(A)) est également inferieur au seuil de 70 dB(A) fixé par la réglementation.

L'impact sonore de la carrière sur l'environnement est donc faible 7.2. Poussières Les principaux points d’émission sont :

 Le minage

Les poussières produites par la foration de trous sont très réduites car elles sont aspirées par un récupérateur placé sur la perforatrice. Elles sont en revanche beaucoup plus importantes après un tir d’abattage. De plus, la fréquence des tirs est très faible (environ 2 tirs par an) et la gêne occasionnée serait donc extrêmement ponctuelle. Enfin, la

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 275 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET configuration topographique de la carrière permet de limiter la propagation des poussières et de réduire les impacts potentiels.

 Le traitement des matériaux Les opérations de traitement restent les plus importantes sources de poussières. Leur dispersion dépend du climat (vents dominants, pluie, brouillard), de la topographie et de la granulométrie des particules véhiculées.

Les secteurs habités sont protégés des émissions de poussières par la distance qui les séparant de la carrière et par des écrans physiques (boisements, topographie…).

Si les émissions étaient importantes, les poussières pourraient avoir un effet de détérioration localisé de l’esthétique du paysage et pourraient perturber la fonction chlorophylienne de la végétation.

 Le transport Les camions et les engins se déplaçant sur les pistes ou les plates-formes par temps sec, peuvent soulever des particules accumulées.

Ce phénomène peut également exister sur le chemin d’accès mais la dispersion est très limitée.

Les stocks seront disposés à proximité de l'entrée au niveau du point bas de la carrière. Les écrans situés au Nord et au Sud (merlons, fronts de taille, ...) constitueront une protection par rapport au vent et aux envols.

Les habitations les plus proches de la carrière (La Bessède, Chabanol, Berme Haut), ne sont pas situées sous les vents dominants.

Par ailleurs, si cela s'avère nécessaire, les pistes pourront être arrosées lors des périodes sèches. L'eau sera puisée dans le bassin situé en zone basse de la carrière ou par citerne à eau de 10.000 litres, sur une berce. Cette eau qui proviendra du réseau AEP du dépôt de l’entreprise pourra donc servir aussi bien à l’arrosage, au nettoyage ….

L’impact sur les habitations sera faible au point de vue des poussières. 7.3. Vibrations 7.3.1. Vibrations liées à la circulation des véhicules et des engins de chantier Les vibrations que l’on peut ressentir à proximité immédiate d’un poids lourd en déplacement ne peuvent être perçues au-delà de quelques mètres.

Il n'y aura donc aucun effet de cet ordre hors de l’emprise du projet.

7.3.2. Vibrations liées au fonctionnement de l'installation de traitement Les vibrations induites sont du même ordre de grandeur que celles induites par les engins.

Il n'y aura donc aucun effet de cet ordre.

7.3.3. Vibrations liées aux tirs de mines Les explosifs sont utilisés à réception. Le pétitionnaire est titulaire d’un certificat d’acquisition d’explosifs délivré annuellement.

Les tirs à l’explosif sont effectués par du personnel compétent en possession d’une habilitation préfectorale, d’un permis de tir et ayant pris connaissance des consignes relatives à l’emploi des explosifs.

Les opérations de forage et de tirs de mines sont sous-traitées à une entreprise spécialisée extérieure.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 276 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Les trous de mine sont forés par une foreuse munie d’un système d’aspiration des poussières.

Les tirs de mines sont organisés pendant les jours ouvrables, en période diurne et pendant les heures d’ouverture de la carrière et conformément au plan de tir prévu.

Les tirs sont signalés par une alarme réglementaire (coups de trompe) et l’entrée de la zone d’exploitation est interdite à toute personne non concernée par le minage.

Les caractéristiques générales d'un tir type effectué le 27 mai 2014 sur le site de St Etienne sur Usson étaient les suivantes :  Hauteur des gradins : 13 à 15 m  Charge unitaire (par trou) : 42,20 kg  Nombre de trou : 51  Charge totale : 2 125 kg  Volume du tir : 5 796 m3  Vitesse de vibration enregistrée : 0,25 mm/s

Les explosifs et artifices de mise à feu seront livrés sur la carrière en fonction des besoins de l’exploitation et utilisés dès leur réception. Le risque lié à leur manipulation est limité à la zone du tir. Celui-ci reste cependant faible, car ponctuel dans le temps.

Les risques liés aux tirs de mines sont les suivants :

 Projections hors des limites du site ;  Explosion (traité dans l’étude détaillée des risques) ;  Instabilité des terrains.

Les risques de projection et d’instabilité des terrains (recul du front très en arrière de la dernière rangée de trous de mines) peuvent provenir de la structure du massif rocheux (discontinuité créant un plan de glissement) ou d’une erreur dans la chaîne de réalisation du tir de mines. Ces risques sont présents. La technique de minage étant maîtrisée, il est peu probable que les projections sortent des limites du site et le recul constaté n’est généralement que de quelques mètres.

L’arrêté du 22 septembre 1994 modifié fixe des valeurs seuils de vibrations transmises au sol à 10 mm/s au-delà desquelles des effets (fissures des maisons, ébranlement des meubles, …) pourraient être générées sur une habitation.

Des mesures de vibrations sont réalisées régulièrement au niveau de l'habitation la plus proche. La dernière a été réalisé le 27 mai 2014 au niveau d'une habitation du hameau de Chabanol. La mesure fait état d'une vitesse particulaire maximale pondérée de 0,25 mm/s soit bien en deçà de la limite maximale imposée par la réglementation. Cette mesure est présentée en annexe 6.

Les conditions d’exploitation ne changeant pas, les impacts du projet dans ce domaine resteront les mêmes qu’actuellement. 7.4. Projections L’activité de concassage-criblage et l’abattage des matériaux entraînent des projections de cailloux et blocs qui se limitent respectivement à :

 l’aire d’installation de l’unité de concassage-criblage,  au périmètre d’influence des tirs de mines.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 277 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Les seules personnes autorisées à se déplacer autour des installations de concassage-criblage sont les personnes qui travaillent sur le site ou celles qui appartiennent aux entreprises extérieures mandatées par le pétitionnaire. Celles-ci peuvent être touchées par des projections de matériaux issus des installations de criblage-concassage qui ne sont pas couvertes. Des matériaux peuvent également tomber des bandes transporteuses. Le niveau de risque reste relativement faible et le port obligatoire du casque, voire de lunettes au cours de certaines opérations, pour les employés, restreint la possibilité d’accident.

Concernant l’abattage, l’aire de projection de pierres lors de tirs de mines, est réduite à l’espace situé devant le front de taille. Par conséquent, la zone à l’intérieur de laquelle il existe un éventuel danger est très réduite.

Par ailleurs, l’éloignement substantiel des fronts principaux par rapport aux routes et aux habitations met en sécurité les usagers de la route et les riverains par rapport à toute projection de pierres.

L’impact des projections est très faible voir nul. 7.5. Odeurs Elles peuvent provenir de plusieurs sources :

 le fonctionnement de moteurs thermiques des engins de chantier,

 le brûlage de matériaux divers ou d’hydrocarbures, Conformément à la réglementation, tout brûlage est interdit sur le site. Par conséquent, aucun rejet d’éléments toxiques dans l’air n’est à craindre.

Les seules émanations de gaz d’échappement des moteurs thermiques qui sont conformes aux normes en vigueur et ne devraient pas provoquer de nuisances pour le voisinage.

Compte tenu du mode d’exploitation du site, de la configuration à flanc de coteaux du site et de l'éloignement des habitations, les nuisances liées aux odeurs et fumées peuvent être considérées comme nulles pour les riverains. 7.6. Emissions lumineuses L’activité ne générera pas d’émissions lumineuses particulières car elle ne s’exerce pas en période nocturne. Les émissions seront limitées à l’éclairage des phares et des engins pendant les périodes de faible visibilité (matin et soir en hiver, brouillard, pluie…).

Il n’y aura aucune émission lumineuse spécifique provenant de la carrière. 7.7. Déchets La gestion des déchets se fait de manière à limiter les risques au maximum. Le tri sélectif est mis en place sur la carrière et les bennes sont évacuées dans les filières appropriées.

Concernant les déchets liés au fonctionnement et à l’entretien normal des équipements, ils seront de plusieurs types :

 Déchets Industriels Dangereux (matériaux souillés divers, huiles usagées, cartouches de graisses, flexibles, filtres à huiles, batteries…).  Déchets Industriels Banals (emballages non souillés, plastiques, cartons, pneus…).  Ordures ménagères. Le volume généré est comparable à celui d’un ménage.

Les déchets collectés sur la carrière seront ramenés au siège de l'entreprise avant d'être évacués dans la filière appropriée.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 278 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

L’impact des déchets sur l’environnement sera donc nul. 7.8. Effets cumulés avec d’autres projets Il n’y a pas de projet qui pourrait interférer avec la présente demande.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 279 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 8. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

La commune de Saint Etienne sur Usson n'est pas concernée par le risque inondation.

Concernant le risque sismique, les locaux, équipements et installations de la carrière de St Etienne sur Usson se classent en catégorie d’importance I de la classe « à risque normal ». Ce décret n°2010-1254 du 22 octobre 2010 classe la commune de St Etienne sur Usson en zone de sismicité 3 (zone de sismicité modérée). Ainsi, aucune mesure préventive spécifique ne nécessite d’être appliquée aux bâtiments, équipements, installations qui se classent en catégorie d’importance I selon cet arrêté.

D’après la base de données du BRGM, le risque argile de retrait/gonflement des argiles est nul au niveau de la carrière actuelle mais moyen sur le reste de secteur d’étude

Au niveau des risques technologiques, il n'y a pas d'établissement SEVESO à proximité de la carrière, le plus proche se trouve à Issoire. Il n’y a pas de plan de prévention des risques technologiques sur la commune de St Etienne sur Usson.

Le projet n'a pas d'effet sur les risques naturels et technologiques.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 280 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 9. HYGIENE SANTE ET SALUBRITE PUBLIQUE

9.1. Préambule Le présent document constitue le volet sanitaire de l'étude d'impact tel que découlant de l'article 19 de la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle du 30 décembre 1996 codifié à l'article 122-3 et du - Livre V, Titre I - relatif aux installations classées pour la protection de l’environnement - Article R512-2 et suivants du Code de l'Environnement.

Celui-ci s'appuie sur la démarche d'évaluation simplifiée des risques préconisée par le guide de l'Institut National de Veille Sanitaire comportant les quatre étapes classiques :

 Identification des dangers,  Définition des relations dose-effet  Evaluation de l'exposition des populations concernées  Caractérisation des risques Il se conforme par ailleurs aux termes de la circulaire DGS – n° 2001-185 du 11 avril 2001 et de son annexe relative à l'analyse des effets sur la santé dans les études d'impact.

A ce titre, il ne prend pas en compte les fonctionnements accidentels de l'exploitation tels qu'explosion, incendie ou émissions de substances normalement confinées, points traités dans l'étude de dangers.

De même, les phases de démarrage et d'arrêt de l'activité ne présentant pas de spécificités, seul le fonctionnement en mode normal est analysé. On peut considérer en effet qu'il n'existe pas de mode dégradé.

De même, il s'attache au respect des principes qui sous-tendent la démarche ci-avant évoquée :

 Caractérisation des risques au regard de l'état des connaissances actuelles en la matière  Cadrage du champ de l'étude au regard des facteurs susceptibles d'influence sanitaire sur les populations concernées par le projet (au regard des données météorologiques, topographiques, usages…)  Proportionnalité : l'étude des risques doit être en relation avec la dangerosité des substances émises et/ou à la fragilité de la population exposée  Prise en compte des effets cumulatifs, directs ou indirects. Il convient de rappeler que l'exploitation est assujettie au Règlement Général des Industries Extractives (R.G.I.E.), ensemble de procédures et mesures strictes et contraignantes visant à assurer d'une part la sécurité du travail et d'autre part la santé des opérateurs. A ce titre, elle est sous le contrôle régulier des services de la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé Au Travail, seuls organismes habilités à décider l'aptitude des personnes à tel ou tel poste de travail. La DREAL a le rôle de l'Inspection du Travail vis-à-vis de l'exploitation de la carrière.

Toutefois, ces règlements fixent non seulement des limites d'exposition aux travailleurs et donc indirectement au voisinage mais imposent également divers contrôles. Le R.G.I.E et le Code du Travail ne concernent pas le voisinage proprement dit.

Définition de la relation dose-effet :

La relation dose-effet ou relation exposition-réponse ou plus simplement écrite dose-réponse exprime le changement d'effet, sur un organisme, provoqué par une quantité différente de « stresseurs » après un certain temps d'exposition. Elle peut s'appliquer à des individus (par exemple, une petite quantité n'a aucune incidence, alors qu'une grande dose est mortelle) ou à une population (par exemple, combien d'êtres vivants d'une population sont atteints selon le niveau d'exposition).

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 281 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Cette notion est l'une des bases de l'établissement de « niveaux » et « seuils d'intervention » face aux contaminants jugés les plus préoccupants, avec d'autres éléments tels que les conditions techniques et économiques du moment. 9.2. Populations voisines La carrière se situe sur le territoire de la commune de Saint Etienne sur Usson, dans le département du Puy de Dôme. Saint Etienne sur Usson est une commune comptant 267 habitants, qui se trouve :

 A 40 km au Sud-Est de Clermont-Ferrand ;  A 6 km au Sud-Est de Sauxillanges ;  A 13 km à l'Est-Sud-Est d'Issoire. Plus précisément la carrière se trouve au niveau des lieux-dits " Suquet de l'aigle" et "Sous le Suquet Haut" à environ 800 m au Nord Ouest du bourg de Saint Etienne sur Usson. Les habitations et constructions les plus proches de cette carrière sont :

 Les habitations du hameau de Berme Haut situées à 450 m à l’Ouest de la zone d'extraction et à 350 m des limites d'autorisation. L’extension sur laquelle se poursuivra l'extraction s'éloigne du hameau ;  Les habitations du hameau de Chabanol situées à environ 450 m au Nord de la zone d'extraction et à 200 m des limites d'autorisation. L’extension reste à la même distance du hameau qu'actuellement ;  Les habitations du hameau de La Bessède situées à environ 650 m au Nord-Est de la zone d'extraction, 325 m des limites. L’extension se rapproche de ces habitations ;  Les habitations du hameau de Berme Bas situées à environ 800 à l'Ouest Sud-Ouest de la zone d'extraction et à 650 m des limites d'autorisation. La zone d'extension s'éloigne du hameau ;  Les premières habitations de Saint Etienne sur Usson, situées en environ 820 m au Sud-Est de la zone d'extraction, 625 m des limites d'autorisation La zone d'extension se rapproche du bourg. On atteint le site depuis la RD 144 puis par un chemin rural, sur une distance d'envrion700 m.

Aucun établissement de soin ou scolaire, maison de retraite n’est construit à proximité de la carrière.

L'école de Saint Etienne sur Usson se trouve au bourg du village.

Les établissements de soin et de repos les plus proches se trouvent à Issoire. Une maison de retraire est également présente à Sauxillanges. 9.3. Effet sur l’hygiène et la salubrité publique L’activité concernée entraîne très peu de risques vis-à-vis de l’hygiène et de la salubrité publique. Il n’y a pas production de déchets particuliers susceptibles d’engendrer une pollution ou des nuisances. Les quelques déchets produits (liés au fonctionnement et à l’entretien normal d’une exploitation de carrière) sont collectés et évacués par les circuits légaux adéquats. Les émanations sont réduites à celles des moteurs des engins.

Seule l’utilisation d’hydrocarbures (carburant, huile hydraulique et huile des moteurs) peut être de nature à engendrer une pollution. Ce risque est cependant faible compte-tenu des mesures de prévention qui seront prises pour éviter, même en cas d’incident, le déversement intempestif d’hydrocarbures dans le milieu extérieur. Il n'y aura d'ailleurs pas de stockage de ce type de produit sur la carrière.

Par conséquent, les effets sur l’hygiène et la salubrité publiques concernent surtout les eaux superficielles et souterraines.

Pour ce qui concerne le personnel du site, un vestiaire avec sanitaires sera disponible. Ils seront alimentés en eau potable à partir de fontaine à eau. Des toilettes mobiles (chimique) de chantier seront installées sur la carrière. Les

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 282 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET eaux usées des toilettes chimiques seront récupérées et traitées par une entreprise spécialisée. Ces dispositifs sont régulièrement entretenus : nettoyage et entretien courant des locaux, entretien des toilettes…

Au vu de ces différents éléments, les effets sur l’hygiène et la salubrité publique sont jugés négligeables. 9.4. Effet sur la santé publique 9.4.1. Rappel du contexte –caractéristique du secteur Ce paragraphe est une synthèse de l’état initial de l’étude d’impact. Pour plus de détails, il convient de se reporter à chaque paragraphe de l’étude d’impact correspondant.

9.4.1.1. Situation La carrière se situe sur le territoire de la commune de Saint Etienne sur Usson, dans le département du Puy de Dôme. Saint Etienne sur Usson est une commune comptant 267 habitants, qui se trouve :

 A 40 km au Sud-Est de Clermont-Ferrand ;  A 6 km au Sud-Est de Sauxillanges ;  A 13 km à l'Est-Sud-Est d'Issoire. Plus précisément la carrière se trouve au niveau des lieux-dits " Suquet de l'aigle" et "Sous le Suquet Haut" à environ 800 m au Nord Ouest du bourg de Saint Etienne sur Usson. Les habitations et constructions les plus proches de cette carrière sont :

 Les habitations du hameau de Berme Haut situées à 450 m à l’Ouest de la zone d'extraction et à 350 m des limites d'autorisation. L’extension sur laquelle se poursuivra l'extraction s'éloigne du hameau ;  Les habitations du hameau de Chabanol situées à environ 450 m au Nord de la zone d'extraction et à 200 m des limites d'autorisation. L’extension reste à la même distance du hameau qu'actuellement ;  Les habitations du hameau de La Bessède situées à environ 650 m au Nord-Est de la zone d'extraction, 325 m des limites. L’extension se rapproche de ces habitations ;  Les habitations du hameau de Berme Bas situées à environ 800 à l'Ouest Sud-Ouest de la zone d'extraction et à 650 m des limites d'autorisation. La zone d'extension s'éloigne du hameau ; Les premières habitations de Saint Etienne sur Usson, situées en environ 820 m au Sud-Est de la zone d'extraction, 625 m des limites d'autorisation La zone d'extension se rapproche du bourg. 9.4.1.2. Géologie Le gisement exploité correspond à des formations volcaniques de type basanites. Ces sont des roches mésocrates à aspect de basalte.

Ces basanites sont recouvertes d'une couche peu épaisse de colluvions de basalte, résultant de l'altération de la roche mère. Cette formation de pente est constituée de fragments basaltiques de taille dans une matrice argileuse ou sableuse. L’épaisseur varie entre 0,5 et 2 m d’épaisseur.

9.4.1.3. Hydrologie – Hydrogéologie Aucun cours d'eau ne traverse le site.

Les formations volcaniques exploitées par la carrière de St Etienne sur Usson ne présentent pas un grand intérêt hydrogéologique. Ce sont des formations peu perméables, limitant de fait l'infiltration et favorisant le ruissellement.

Aucun ouvrage de captage n'exploite ses formations.

Aucun captage AEP n'est présent sur la commune de St Etienne sur Usson.

La commune n'est pas concernée par le risque inondation. 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 283 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

9.4.1.4. Climat Différents climats se côtoient au niveau de la région Auvergne. L’influence océanique est nette sur les plateaux de l’Ouest et sur les massifs volcaniques du Cantal, du Sancy et des Dômes. L’influence continentale est présente sur les régions centrales alors que l’influence méditerranéenne joue sur la bordure Sud-Est de la Haute-Loire. Les plaines de sont protégées par l’effet de Foëhn. 9.4.2. Sources d'émissions locales

9.4.2.1. Air Les principales sources susceptibles de générer des émissions au niveau local sont les exploitations agricoles ainsi que l’exploitation de la carrière. Les poussières issues de l’exploitation sont d’origine minérale. Elles proviennent de l’extraction, du traitement des matériaux et de la circulation des engins d’exploitation.

 Poussières environnementales La carrière de St Etienne sur Usson ayant une production annuelle inférieure à 150 000 t/an, elle n'est pas soumise à la réglementation de suivi de retombée de poussières environnementales.

 Mesures d’empoussièrement Il existe également un suivi du taux d’empoussiérage des postes de travail réalisé dans le cadre du Règlement Général des Industries extractives (RGIE). Il vise à assurer la sécurité au travail et la santé des opérateurs.

Ce suivi comprend :

 Des mesures des poussières inhalables au niveau des zones d’exposition et à proximité des sources d’émissions.  Des mesures des poussières alvéolaires siliceuses (avec mesures du taux de quartz) aux différentes zones géographiques groupant un ensemble des postes de travail. Bien que ne concernant pas directement le voisinage, ce suivi est essentiel pour évaluer les niveaux d’exposition. Il permet en effet d’étudier l’importance des émissions à la source et surtout de connaître le taux de quartz des poussières et par la même d’apprécier le risque de toxicité (risque de pneumoconiose).

Poussières inhalables Des prélèvements de poussières inhalables ont été réalisés en février 2018 sur le conducteur de la pelle. Les

résulats mettent en évidence que dans ce cas l'exposition aux poussières inhalables est inférieur à la VLE8h00 de 10 mg/m3, seuil est fixé par l’article R.4222-10 du Code du Travail.

Poussières alvéolaires Des prélèvements ont également été faits en février 2018 sur le conducteur de la pelle. Les résultats 3 montrent que l'exposition aux poussières alvéolaires sont inférieurs à la VLE8h00 de 5 mg/m et que 3 l'exposition aux poussières alvéolaires siliceuses sont en dessous de la VLE8h00 de 0,1 mg/m . Le risque de pneumoconiose pour le personnel est faible.

Les résultats de ces mesures figurent en annexe 7.

En dehors du personnel de l’exploitation, les populations potentiellement concernées par les émissions de poussières engendrées par l’activité sont les habitants ou tiers situés à proximité immédiate du site, et plus encore ceux exposés sous les vents dominants.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 284 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Les habitations les plus proches, situées sous les vents dominants sont celles du bourg de St Etienne sur Usson, elles sont à plus de 600 m des limites de la carrière.

De plus la présence de végétation et des merlons périphériques auront pour effet de diminuer la propagation des ces poussières et de les confiner dans l’enceinte de la carrière. Le risque sanitaire engendré par les émissions de poussières liées à l’activité du site est jugé nul pour les riverains du site.

9.4.2.2. Eau  Pollution accidentelle Il n'y aura pas de stockage d'hydrocarbures sur le site. Les engins sont approvisionnés en carburant sur une aire étanche équipée d’un point bas relié à un décanteur-déshuileur qui permet de traiter les éventuelles égouttures.

Le remplissage du réservoir des engins s’effectue depuis un camion citerne équipée d’une pompe munie d’un pistolet avec arrêt automatique pour éviter tout débordement.

Des produits fixants ou absorbants appropriés sont tenus à disposition dans chaque véhicule et dans chaque engin afin de retenir ou neutraliser les liquides accidentellement répandus (kits de dépollution).

En cas de fonctionnement critique, un dysfonctionnement du séparateur d’hydrocarbures, une fuite d’un réservoir d’engin ou une rupture de flexible restent toutefois possibles. Ces situations sont susceptibles d’occasionner un rejet de substance polluante vers le milieu naturel. Si une telle situation venait à arriver, les procédures d’urgence seront immédiatement mises en place et les kits de dépollution seront utilisés.

Concernant les stériles de production, il s’agit de matériaux inertes qui ne sont pas de nature à affecter la qualité des eaux et la santé humaine d’une manière plus générale.

Enfin, aucun déchet non inerte n’est accepté sur le site. Les matériaux issus du BTP (déblais terreux et matériaux béton principalement) seront acceptés après vérifications visuelles et olfactives. Chaque apport est identifié (bordereau de suivi) et localisé sur le site, ce qui permet une traçabilité de tous les matériaux accueillis sur le site.

 Pollution chronique La turbidité correspond à la présence dans l’eau de matières en suspension (argiles, grains de sable, , particules colloïdales, organismes microscopiques, etc.) qui absorbent la lumière. La consommation d’une eau très trouble peut constituer un risque pour la santé car une turbidité excessive peut protéger des micro-organismes pathogènes ou stimuler la croissance des bactéries dans les réseaux.

Rappelons qu’une accumulation de fines sur le carreau ralentit l’infiltration des eaux de pluie et permet la décantation des matières en suspension.

9.4.2.3. Vibrations Les vibrations concernent surtout les carrières de roche massive dont le mode d’exploitation (tirs de mines) est susceptible d’engendrer des mouvements vibratoires du sol. Les tirs induisent, outre les ondes aériennes, des vibrations dans les terrains avoisinants, qui se définissent par leur amplitude, leur vitesse et leur accélération en fonction du temps.

Deux types de mouvements caractérisent principalement les vibrations générées par une carrière :  les mouvements stationnaires liés aux unités de traitement,  les mouvements transitoires liés aux tirs de mines.

Des vibrations sont également émises par les engins de chantier circulant sur la carrière et par les camions évacuant les granulats hors du site.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 285 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Les conditions de travail des employés soumis aux vibrations sont réglementées par la RGIE.

Concernant les personnes extérieures au site, les vibrations engendrées par les installations de traitement et le matériel roulant sont négligeables puisqu’ils ne sont pas en contact direct avec les engins ou l’installation de traitement.

Pour les tirs de mine, la charge unitaire est limitée sur le site et les vibrations sont mesurées régulièrement. Ces mesures montrent des valeurs de vitesses particulaires pondérées largement en deçà du seuil réglementaire de 10 mm/s, seuil à partir duquel les vibrations peuvent générer un impact localisé sur une habitation (fissuration de la maison, ébranlement des meubles).

9.4.2.4. Bruit Une campagne de mesure de bruit a été réalisée le 12 mai 2015 en limite du projet et au niveau des habitations les plus proches. Les niveaux sonores mesurés sont caractéristiques d'un environnement sonore calme toutefois marqué par l'activité agricole et humaine du secteur.

Les émergences calculées au niveau des différents points de mesures sont en deçà du seuil réglementaire, tout comme la mesure en limite de site.

9.4.3. Identification des dangers et caractérisation des risques La liste des agents chimiques, biologiques et physiques potentiels pour les carrières est :

 Poussières minérales  Gaz d’échappement  Bruit  Hydrocarbures  Matières en suspension

Les activités sur le site susceptibles d'effets sanitaires sont potentiellement liées à :

 la qualité de l'air : émissions de poussières minérales naturelles, de fumées, de gaz d'échappement,  la qualité de l'eau : rejet de particules minérales, hydrocarbures,  l'émission de bruits : installation de traitement, engins de chantier, camions  les vibrations : engins de chantier et installations de traitement

Rappelons que l'activité envisagée n'est à l'origine que de peu d'émanations de substances. Aucun effluent toxique n'est généré.

Le tableau ci-après présente les agents chimiques, physiques ou biologiques pouvant être émis dans l'environnement du fait du projet. Une analyse des voies de transferts, de la nocivité potentielle, ainsi que des populations les plus exposées y est également présentée.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 286 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

NOM DU POLLUANT LES EFFETS DES DIFFERENTS AGENTS SUR LA SANTE

POUSSIERES - Irritation des yeux, de la peau, du tractus respiratoire (toxicité aigüe) Poussières minérales - Pneumoconiose (toxicité chronique) GAZ ET ODEURS

- Le CO est un gaz à effet de serre. Il n’est toutefois pas considéré comme dangereux. Composés carbonés (CO, 2 - Le monoxyde de carbone (Co), inodore, peut être responsable de céphalées, vertiges, asthénies ou troubles sensoriels, parfois associés à des troubles digestifs. En cas d’exposition CO ) 2 très élevée et prolongée, il a des effets asphyxiants mortels ou peut laisser des séquelles neuropsychiques irréversibles. - Les vapeurs nitreuses (NO et NO2) et en particulier le NO2 est un gaz irritant pénétrant dans les voies respiratoires, provoquant hyper-réactivité bronchique chez les patients Composés azotés (NO, asthmatiques et un accroissement de la sensibilité des bronches aux infections chez l’enfant (intoxication chronique). Une intoxication aiguë entraîne tout d’abord une irritation

NO2) des voies aériennes et une irritation oculaire lors de l’exposition, suivies plus tard d’une détresse respiratoire réversible qui peut parfois entraîner des séquelles fonctionnelles importantes, voire le décès. Le dioxyde d’azote a une odeur très irritante, le monoxyde d’azote une odeur douceâtre ou piquante. - Apparitions de troubles neuropsychiques et digestifs Composés organiques - Irritation locale volatiles dont le Benzène - Vertiges, céphalées, nausées, troubles (exposition aiguë) contenu dans les - Atteinte de la moelle osseuse (exposition chronique) hydrocarbures - Produit cancérigène (leucémie)

Composés soufrés (H S et 2 - Irritation des muqueuses, de la peau, et des voies respiratoires supérieures (toux, dyspnée) SO4) BRUIT - Action spécifique : lésion de l’oreille moyenne avec baisse de l’acuité auditive. - Effets non auditifs : augmentation du rythme des battements du cœur et de la tension artérielle, diminution de l’attention, de la capacité de mémorisation, agitation, réduction du Bruit champ visuel, troubles gastro-intestinaux. A long terme, ils peuvent entraîner une fatigue physique et/ou nerveuse, insomnie, boulimie, hypertension artérielle (exposition chronique à des bruits supérieurs à 85 dBA), anxiété, comportement dépressif ou agressif, … Ces conséquences liées au stress sont plus durables mais, dans la plupart des cas, elles n’aboutissent pas à des lésions irréversibles. LIQUIDES ET LIXIVIATS

- Risque de dermatite suite à un contact avec la peau. Hydrocarbures - Bio-accumulation possible au niveau des poissons par exemple les rendant impropres à la consommation.

VIBRATIONS Vibrations mécaniques - Lombalgies (maux de dos). (engins de chantier, de - Sciatiques par hernie discale. sciage et installation de - Microtraumatismes de la colonne vertébrale. traitement) Tableau 86 : Agents chimiques, physiques ou biologiques pouvant être émis dans l'environnement du fait du projet

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 287 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 9.5. Analyse des voies de transfert

NOM DU POLLUANT SOURCE VOIE DE TRANSFERT POPULATIONS CIBLES

POUSSIERES

Circulation sur le site Habitants ou tiers situés à proximité immédiate du site. Notons qu’il Poussières minérales Installation de traitement Aérienne n’existe pas d’habitations proches situées sous les vents dominants. Tirs de mine (distances supérieures à 600 )

GAZ ET ODEUR

Composés carbonés (CO, CO2) Aérienne Composés azotés (NO, NO ) Aérienne Habitants ou tiers situés à proximité immédiate du site. Notons qu’il 2 Circulation des camions et des n’existe pas d’habitations proches situées sous les vents dominants. Composés organiques volatils dont le Benzène contenu dans les engins de chantier Aérienne hydrocarbures Contact direct (distances supérieures à 600 m)

Composés soufrés (H2S et SO4) Aérienne BRUIT Opérations d’extraction Habitants ou tiers situés à proximité immédiate du site. Notons qu’il Opérations de transformation des Bruit Aérienne n’existe pas d’habitations proches situées sous les vents dominants. blocs (distances supérieures à 600 m) Circulation sur le site LIQUIDES ET LIXIVIATS

Engins Contact direct Hydrocarbures Lieux de ravitaillement Personnes employées Eaux, système karstique Fuites accidentelles

Eaux de ruissellement s’écoulant Matières en suspension Eau Pas de relation avec un captage AEP au niveau du site

VIBRATIONS

Tirs de mine Sols Habitants ou tiers situés à proximité immédiate du site. Vibrations Engins de chantier, installation de Contact direct Personnes employées traitement

Tableau 87 : Analyse des voies de transferts, de la nocivité potentielle et les populations exposées

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 288 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

9.6. Relations dose – effet et évaluation de l’exposition des populations 9.6.1. Définition des relations doses effets La relation dose-effet est spécifique d'une voie d'exposition. Elle crée un lien entre la dose de substance mise en contact avec l'organisme humain par l'intermédiaire de cette voie d'exposition et la probabilité d'un effet toxique jugé critique. Cette relation est exprimée par une valeur numérique appelée "indice" ou "Valeur Toxicologique de Référence (VTR)".

Globalement deux types de relation dose-effet sont prises en compte en fonction des mécanismes mis en jeu dans la survenue des effets toxiques :

 les effets toxiques à seuil ("ou déterministes") ;  les effets toxiques sans seuil ("ou stochastiques". Concernant les expositions chroniques, qui sont le cas pour les populations riveraines des carrières, les données sont insuffisantes. En revanche, les expositions dites professionnelles (chroniques ou aiguës) sont mieux connues et font l'objet de nombreuses recherches. Des valeurs limites d'exposition ont ainsi été établies.

L'arrêté du 22 septembre 1994 relatif aux exploitations de carrières et aux installations de premier traitement des matériaux, modifié par l'arrêté ministérielle du 5 mai 2010, précise un certain nombre de valeurs limites spécifiques et leur cadre d'application.

D'autres part, certains agent ou éléments ne sont pas réglementés au sens strict des carrières. C'est alors l'arrêté du 2 février 1998 modifié par l'arrêté du 28 février 2013 qui peut servir de référence et applicable ; il est relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des ICPE soumise à autorisation mais exclut de son champ d'application les carrières.

Les valeurs exigées par le code du travail sont données pour indication et comparaison sachant qu'il s'agit là d'une population professionnelle.

9.6.1.1. Poussières Code du travail Depuis le 1er janvier 2014, les mesures de poussières dans les mines et carrières ne sont plus régies par le RGIE - Règlement Général des Industries Extractives, dont le Titre "Empoussiérage" a été abrogé. Les zones géographiques ou postes de travail ne font donc plus l’objet d’un classement (1ère, 2ème ou 3ème classe) en fonction de l’empoussiérage de référence et de l’empoussiérage constaté.

Les nouvelles dispositions réglementaires concernant les mines et carrières, entrées en vigueur le 1er janvier 2014, sont issues de deux textes parus en 2013 :

 Le décret n°2013-797 du 30 août 2013 fixant certains compléments et adaptations spécifiques au Code du Travail pour les mines et carrières en matière de poussières alvéolaires (dont l’article 9 abroge le titre « Empoussiérage » du RGIE) ;  L’arrêté du 4 novembre 2013 relatif au contrôle de l’exposition aux poussières alvéolaires dans les mines et carrières. Ces textes complètent et adaptent les dispositions existantes de la quatrième partie du Code du Travail relative à la santé et la sécurité au travail, notamment les articles R. 4222-10, R. 4412-28 et R. 4412-38, afin de prendre en compte les spécificités des industries extractives.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 289 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Conformément à l’article 2 du décret n°2013-797 du 30 août 2013 précité, « les concentrations moyennes en poussières alvéolaires de l’atmosphère inhalée par un travailleur, évaluées sur une période de huit heures, s’appliquent également aux lieux de travail se trouvant à l’extérieur. Ces concentrations font l’objet d’un contrôle annuel par un organisme accrédité ou agréé selon l’objet du contrôle (…) Toutefois, lorsque les résultats de l’évaluation des risques à laquelle procède l’employeur (…) ne présentent qu’un risque faible pour la santé et la sécurité des travailleurs (…) et que les mesures de prévention prises sont suffisantes pour réduire ce risque, l’employeur peut ne pas procéder à ce contrôle. ». Ce qui veut dire que :

Les mines et carrières (ensemble des lieux de travail situés à l’extérieur des locaux) sont désormais soumises au respect des valeurs seuils réglementaires existantes du code du travail (jusqu’alors réservées aux locaux à pollution spécifique) constituées par les VLEP 8 heures (Valeurs Limites d’Exposition Professionnelle), soit :

 Poussières inhalables : VLEP 8 heures = 10 mg/m3  Poussières totales : VLEP 8 heures = 5 mg/m3  Poussières alvéolaires siliceuses (silice cristalline sous ses différentes formes) :  Quartz : VLEP 8 heures = 0,1 mg/m3  Cristobalite : VLEP 8 heures = 0,05 mg/m3  Tridymite : VLEP 8 heures = 0,05 mg/m3 La valeur guide OMS pour les Poussières en Suspension (PES) est de 125 µg/m3 en 24 h.

9.6.1.2. Bruit Code du travail :  Niveau d'exposition sonore quotidienne : 80 dB(A)  Niveau d'exposition acoustique de crête : 135 dB(A) Arrêté Ministériel : L’article 3 de l’arrêté du 23 janvier 1997 qui s’applique aux carrières depuis le décret du 24 janvier 2001 fixe les mesures d’émission sonore que doit respecter une carrière, qui est soumise à la législation des installations classées pour la protection de l’environnement.

Cet article stipule que les bruits émis par la carrière ne doivent pas être à l’origine, à l’intérieur des locaux riverains habités ou occupés par des tiers, que les fenêtres soient ouvertes ou fermées et le cas échéant, en tous points des parties extérieures (cour, jardin, terrasse) de ces mêmes locaux, d’une émergence supérieure à celle définies dans le tableau suivant : Emergence admissible Emergence admissible pour Niveau de bruit ambiant existant dans les pour la période allant de la période allant de 22 h à 7 zones à émergence réglementée 7h à 22 h, sauf dimanches h, ainsi que les dimanches et (incluant le bruit de l'établissement) et jours fériés jours fériés Supérieur à 35 dB(A) et inférieur ou égal 6 dB(A) 4 dB(A) à 45 dB(A) Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A) Tableau 88 : Emergence admissible selon l'arrêté du 23 janvier 1997 L’émergence est définie comme étant la différence entre les niveaux de bruit mesurés lorsque l’ensemble de l’installation est en fonctionnement et lorsqu’il est à l’arrêt. Par ailleurs, le niveau sonore exprimé en Leq ne doit pas dépasser 70 dB(A) en limite du périmètre d’exploitation autorisé en période d’activité du site.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 290 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

9.6.2. Evaluation de l’exposition des populations Ces éléments sont présentés dans le tableau suivant :

NOM DU POLLUANT DUREE D’EXPOSITION VOIE D’EXPOSITION NIVEAU D’EXPOSITION REMARQUES ET MESURES

POUSSIERES L’impact par les poussières est étroitement lié aux conditions L'empoussiérage des postes de travail atmosphériques (hygrométrie, vents dominants, …). devra être conforme à la Le suivi du taux d’empoussiérage aux postes de travail Ponctuelle : durant réglementation en ce qui concerne les Les envols de poussières liés à la circulation des engins sont liés aux Poussières minérales l’activité du site en inhalation poussières inhalables pour les zones conditions climatiques et limités dans le temps et l’espace. La vitesse période sèche exposées. Un contrôle des poussières de circulation des véhicules sera limitée à 30 km/h et les pistes sont alvéolaire et poussières alvéolaires de arrosées en période sèche. quartz devra être fait L’envol de poussières lors des tirs de mine est très épisodique et reste localisé à la zone de tir. GAZ ET ODEURS Composés carbonés 2 à 3 % de CO dans les gaz

(CO, CO2) d’échappement d’un engin bien réglé. Dans le fuel, les concentrations en Les émissions de gaz des camions et des engins de chantier seront soufre sont variables : 4 % à 2 % conformes avec la réglementation en vigueur relative aux pollutions Composés azotés (basse teneur en soufre), 1 % (très engendrées par les moteurs. (NO, NO ) 2 basse teneur en soufre), Les valeurs d’exposition de cette réglementation sont largement Inhalation Constante (durant 0,3 % (gasoil) inférieures aux valeurs limites fixées par le décret 98-360 du 6 mai Air Composés l’activité du site) 1998, modifié par le décret du 15 février 2002, en application de la Contact direct organiques volatils loi sur l’air du 30 décembre 1996 pour les polluants concernés. dont le Benzène De plus, du fait de la dilution dans l’air, les risques sanitaires associés contenu dans les seront négligeables. hydrocarbures Les engins seront entretenus et révisés régulièrement. Composés soufrés

(H2S et SO4)

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 291 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

NOM DU POLLUANT DUREE D’EXPOSITION VOIE D’EXPOSITION NIVEAU D’EXPOSITION REMARQUES ET MESURES

BRUIT Des calculs d’émergence ont été réalisés au droit des habitations les plus proches. Elles sont inférieures à 5 dB(A). En tout état de cause, ces Un contrôle régulier des niveaux sonores sera pratiqué au niveau du mesures permettent d’assurer un Constante (durant les site et des habitations les plus proches. Transmission par niveau sonore à la population voisine Bruit activités d’extraction et de La part de subjectivité reste très importante dans la perception ondes aériennes très largement inférieure à 85 dB(A) production) sonore. Cette sensibilité dépend souvent de l’environnement (seuil d’apparition des lésions externe (activité de l’individu, …) et interne de chaque riverain. auditives). Le niveau d’exposition sonore pour le personnel de la carrière est conforme à la réglementation (RGIE). VIBRATIONS Concernant les personnes extérieures au site, les vibrations engendrées par le matériel roulant sont négligeables puisqu’ils ne Les conditions de travail des employés sont pas en contact direct avec les engins. soumis aux vibrations sont Constante (pour le Compte-tenu de la distance des habitations, les vibrations Transmission par le réglementées par le RGIE. et par le personnel durant la engendrées par l’utilisation d’explosifs sont très faibles. La charge sol code de la santé publique Vibrations circulation des engins) unitaire utilisée permettra de rester largement en deçà du seuil Contact direct pour D’après les calculs prévisionnels, les Ponctuelle (lors des tirs de réglementaire de 10 mm/s de vitesse particulaire, seuil à partir les employés vitesses particulaires sont largement mine) duquel les vibrations peuvent générer un impact localisé sur une en deçà du seuil réglementaire de 10 habitation (fissuration de la maison, ébranlement des meubles). mm/s Les risques sanitaires liés aux vibrations pour les populations voisines sont jugés nuls

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 292 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

NOM DU POLLUANT DUREE D’EXPOSITION VOIE D’EXPOSITION NIVEAU D’EXPOSITION REMARQUES ET MESURES

LIQUIDES ET LIXIVIATS

Ponctuelle (en cas de Les quantités émises ne permettraient en aucun cas d’atteindre des dysfonctionnement du niveaux de toxicité aiguë. Il s’agit, dans tous les cas, de situations au dispositif d’assainissement caractère exclusivement temporaire et exceptionnel, d’autant que autonome, une éventuelle des mesures seraient rapidement prises pour remédier à la situation. pollution microbiologique Compte tenu de ces interventions (décrites au chapitre IV de l’étude Germes et bactéries (pollution fécale) avec des Eau d’impact), les niveaux d’exposition seraient nécessairement réduits, germes pathogènes voire négligeables du fait : pourrait entraîner des  des faibles quantités de polluants émises, gastro-entérites, voire des  des dilutions importantes que subiraient ces polluants entre affections comme des le site et les résurgences hépatites)  de l’absence de relation avec les captages du secteur Ponctuelle (en cas de Niveaux d’exposition non Ces risques concernent exclusivement les professionnels de certains dysfonctionnement des quantifiables compte-tenu des secteurs d’activité susceptibles de manipuler ou d’inhaler des Contact direct Hydrocarbures dispositifs de stockage, de nombreuses incertitudes sur quantités importantes d’éléments. En cas de pollution par les Eau ravitaillement, ou fuite sur l’ensemble des paramètres rentrant hydrocarbures, les quantités seraient telles que les risques de un engin) en jeu. dermites sont négligeables au niveau des populations cibles (en dehors des risques accidentels). Concernant les MES, l’eau s’écoulant dans la carrière ne s’écoule pas hors du site. Le caractère temporaire et exceptionnel des scénarios décrits permet également d’écarter les risques de toxicité chronique qui Matières en Ponctuelle (en cas d’orage Eau s’observent sur de longues périodes. suspension important par exemple) Il convient de dire que les exigences de qualité prescrites par la réglementation prennent en considération une marge de sécurité importante vis-à-vis des risques sanitaires. Le dépassement d’une valeur agit comme signal d’alarme nécessitant une intervention pour rechercher la cause en vue d’y remédier. Tableau 89 : Relation dose-effet et évaluation de l'exposition des populations

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 293 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 9.7. Conclusion – Caractérisation du risque sanitaire

L’exploitation d’une carrière de roches massives présente des risques sanitaires liés :  A la dispersion des poussières dans l’environnement proche de la carrière,  Au bruit du fonctionnement de l’installation de traitement et de la circulation des engins de chantier,  Au déversement accidentel d’hydrocarbures,

Or, les mesures prévues dans le cadre de la présente autorisation limiteront fortement ces risques.

En effet, les émissions de poussières seront réduites à la source par :

 Le positionnement de l'installation de traitement sur le carreau inférieur de la carrière,  L’arrosage des pistes par temps sec, la limitation de vitesse à 30km/h,  La mise en place de merlons périphériques et le maintien des boisements en bordure de site.  Les émissions de bruit et de vibrations seront contrôlées dès l'obtention de l'autorisation. Les estimations réalisées sont en dessous de la législation en vigueur.

Quant au risque de déversement accidentel d’hydrocarbures dans la carrière, des mesures de prévention strictes seront appliquées, à savoir :

 Pas de stockage d'hydrocarbure sur le site  Le ravitaillement des engins sera réalisé à l'aide d'un fourgon, équipé de 2 cuves, sur une aire étanche reliée à son point bas à un décanteur déshuileur ;  Des consignes d’intervention en cas de pollution sont définies et des produits fixants ou absorbants appropriés (kit antipollution) sont disponibles dans chaque engin et chaque véhicule.

Au regard de l'ensemble des éléments exposés précédemment, on peut considérer, pour les populations exposées, le risque sanitaire comme infime, voire inexistant.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 294 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 10. EFFICACITE ENERGETIQUE

Le chantier d’exploitation sera mené de manière à optimiser au maximum la capacité des engins, et donc éviter de gaspillage énergétique, synonyme pour l’exploitant de pertes économiques.

Les engins d’exploitation et d’extraction seront régulièrement entretenus afin d’éviter les surconsommations liées à un déréglage ou dysfonctionnement.

Concernant le transport, l’évacuation des matériaux, le chargement est optimisé, tout en respectant les règles de sécurité : pas de surcharge, chargement réparti de manière homogène dans les bennes, afin de ne pas créer de déséquilibre…

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 295 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 11. COTATION DES IMPACTS

Les effets analysés dans les pages précédentes, qu’ils soient positifs ou négatifs, sont classés dans le tableau ci-après selon leur nature et leur durée.

Définitions :

 Effets directs : directement attribuables aux travaux et aménagements projetés.  Effets indirects : pour lesquels la carrière est un vecteur ou un amplificateur.  Effets temporaires : limités à la phase des travaux (chantier) ou plus durables mais dont les effets s’atténuent rapidement.  Effets permanents : à l’origine de modifications définitives de l’environnement. Chaque impact recevra une notation semi-quantitative :

Négatif Positif

Impact nul 0

Impact faible - +

Impact de portée moyenne -- ++

Impact fort --- +++

Tableau 90 : Tableau de cotation des impacts

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 296 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET 11.1. Impacts de la carrière Paramètres Effet Effet Effet Effet Nature des effets environnementale direct indirect temporaire permanent Utilisation d’une ressource non 0 à - 0 0 0 à - Géologie renouvelable Risque d’instabilité 0 à - 0 0 à - 0 Modification du relief - Agrandissement Géomorphologie 0 à - 0 à - 0 à - d’une fosse artificielle Modification des écoulements 0 0 0 0 Eaux souterraines souterrains Vulnérabilité de la nappe 0 à - 0 0 à - 0 Vulnérabilité durant l’activité 0 à - 0 0 à - 0 Eaux superficielles Dynamique (infiltration, ruissellement) 0 à - 0 0 à - 0 à - Atteintes à la fonctionnalité écologique - - - - Destruction et altération de la - à -- 0 -- 0 à - végétation Milieu naturel Destruction d’habitats de la faune 0 à --- 0 à - 0 à - 0 à --- Mortalité de la faune 0 à --- 0 0 0 à --- Espèces protégées --- 0 à --- 0 à - --- Incidences sur Natura 2000 0 0 0 0 Site classé ou inscrit 0 0 0 0 Paysage Perception de l’exploitation 0 à - 0 0 à - 0 Activités économiques + + + 0 Equipement et réseaux 0 0 0 0 Occupation du sol (document 0 0 0 0 d’urbanisme, AOC…) Patrimoine culturel 0 0 0 0 Activités Tourisme loisirs 0 0 0 0 humaines Transport : Augmentation du trafic 0 à - 0 à - 0 à - 0 routier Sécurité publique : Présence d’une installation de traitement, de 0 à - 0 0 à - 0 circulations d’engins... Bruit Niveau sonore 0 à - 0 0 à - 0 Poussières Extraction, traitement, circulation 0 à - 0 0 à - 0 Vibrations Utilisation d’explosif – Tirs de mine 0 à - 0 0 à - 0 Projections Tirs de mines 0 à - 0 à - 0 Odeurs Emission d'odeur 0 0 0 Emissions Pollution lumineuse 0 0 0 lumineuses Déchets Gestion des déchets 0 à - 0 à - 0

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 297 CHALEIX TP CHAPITRE IV : DESCRIPTION DES INCIDENCES NOTABLES DU PROJET

Paramètres Effet Effet Effet Effet Nature des effets environnementale direct indirect temporaire permanent

Climat Modification du climat 0 0 Risques naturels Exposition de la carrière à ces risques 0 0 0 0 et technologiques Santé Risque de silicose pour le personnel - à -- 0 - à-- 0 Poussières Bruit Travaux d’exploitation 0 0 0 0 Communication hydrogéologique entre Eau 0 0 0 0 la carrière et un captage AEP

Gaz et Odeurs Rejet de gaz d’échappement 0 à - 0 0 à - 0

Tableau 91 : Cotation des impacts La cotation des effets présentée ci-dessus correspond aux impacts supposés dans le cas où aucune mesure n’est prise. Dans le cadre du projet, d’importantes mesures correctives seront mises en place et permettront de réduire notablement les impacts. 11.2. Impacts du défrichement

Paramètre Effet Effet Effet Nature des effets Effet direct environnemental indirect temporaire permanent

Géologie Risque d’instabilité 0 0 0 0 Pédologie Erosion 0 0 0 0 Eaux souterraines Vulnérabilité de la nappe 0 0 0 0 Eaux superficielles Infiltration, ruissellement 0 0 0 0 Atteintes à la fonctionnalité écologique 0 0 0 0 Destruction et altération de la végétation - à -- 0 à - 0 à - - à -- Destruction d’habitat de la faune 0 à --- 0 à - 0 à - 0 à --- Milieu naturel Mortalité de la faune 0 à --- 0 0 à --- 0 Espèces protégées --- 0 à --- 0 à - --- Incidences sur Natura 2000 0 0 0 0 Paysage Perception de l’emprise à défricher 0 à - 0 0 à - 0 Loisirs et Tourisme 0 0 0 0 Activités humaines Transport : Augmentation du trafic routier 0 0 0 0 Patrimoine culturel et archéologique 0 0 0 0 Niveau sonore (identique aux travaux de Bruit - 0 - 0 décapage) Tableau 92 : Cotation des impacts dus au défrichement

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 298 CHALEIX TP CHAPITRE V : VULNERABILITE DU PROJET FACE AUX RISQUES D’ACCIDENT OU DE CATASTROPHE MAJEURE

CHAPITRE V : VULNERABILITE DU PROJET FACE AUX RISQUES D’ACCIDENT OU DE CATASTROPHE MAJEURS

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 299 CHALEIX TP CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 300 CHALEIX TP CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX 1. DEFINITIONS

1.1. Catastrophes à effet limité / Catastrophes majeures Les informations et définitions présentées ci-après proviennent principalement des textes du congrès URGENCES 2009, organisé conjointement par la Société Française de la Médecine d’Urgence (SFMU) et par la société SAMU de France.

L’approche initiale de la définition d’une catastrophe est issue de l’interprétation des médecins. En 1966, le Médecin- général Inspecteur Raoul Favre définit une catastrophe comme un évènement qui « tourne mal » par inadéquation brutale entre besoins de secours augmentés et moyens disponibles insuffisants (L’Homme et les Catastrophes, SPEI, 1966). L’approche militaire est autre, puisqu’elle catégorise les catastrophes selon leur nature (naturelle, technologique, sociétale, etc.) afin de définir les dominantes lésionnelles chez les victimes et d’ainsi adapter la prise en charge des blessés.

L’importance d’une catastrophe peut être déterminée :  Par le nombre important de victimes qu’elle a induites, qui génère un retentissement social et médiatique fort ;  Par l’importance des dégâts qu’elle a occasionnée, dont l’impact est relayé par les médias. Ces dommages sont également retenus par les compagnies d’assurance ou les gestionnaires de crise. Notons que la destruction des infrastructures publiques, telles que les voies de communications et les établissements de secours, peut générer des victimes indirectes par l’impossibilité pour les sauveteurs à accéder aux survivants, et par l’incapacité des équipes médicales à opérer. Dans certains cas, la présence de corps, d’eau stagnante et l’absence d’eau potable peut favoriser le développement d’épidémies ;  Par la dimension de l’aire géographique concernée. Une catastrophe de grande ampleur mobilise un nombre important de personnels, qui sont mobilisés sur des distances considérables. Ceci tend à retarder l’arrivée des secours et favorise ainsi l’augmentation du nombre de victimes. S’il ne s’agit pas du seul enjeu lors de la survenue d’une catastrophe naturelle, le nombre de victime est clairement le critère le plus essentiel. Dans certains cas, le nombre de victimes indirectes est d’une importance dramatique. Ainsi, le tsunami provoqué par le séisme du 26 décembre 2004 dans l’Océan Indien a engendré des inondations meurtrières et laisser craindre des épidémies et des épisodes de famine.

Plusieurs aspects entrent ainsi en jeu quant à la gravité d’une catastrophe et notamment le maintien de la capacité opérationnelle des services de secours, de sûreté, les services sanitaires et le management social.

La survenue de l’ouragan Irma en septembre 2017, avec le passage d’un cyclone de catégorie 5 sur les îles de Saint Barthélémy et Saint-Martin a provoqué d’importantes destructions du bâti. L’hôpital de Saint-Martin a ainsi été lourdement endommagé, provoquant l’évacuation de 105 malades et blessés. L’incapacité des forces de l’ordre à faire face dans cette situation de chaos a été mise en exergue par les pillages qui ont succédé à la catastrophe.

On peut définir deux types de catastrophes qui s’opposent :  Les catastrophes dont la prise en charge fait appel aux moyens locaux, qui conservent leur capacité d’action sont considérées comme des catastrophes à effet limité. On peut citer l’accident du trafic avec victimes en nombre ou l’attentat urbain.  Les catastrophes qui nécessitent l’envoi de moyens supplémentaires afin de suppléer les services de secours, de sûreté, etc. locaux sont définies comme des catastrophes majeures. Ce sont les séismes, les inondations de grande ampleur, etc.  Des situations intermédiaires peuvent se rencontrer :

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 301 CHALEIX TP CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX

 Des catastrophes à effet limité qui ont un potentiel évolutif et qui peuvent durer : feux de forêts, inondations, émissions atmosphériques toxiques, etc.  Des catastrophes dont la connotation technique demande des renforts spécialisés : catastrophes nucléaires, biologiques, chimiques, catastrophes en zone de montagne, sous-marine, etc.  Des catastrophes majeures qui sont la combinaison de plusieurs chantiers de catastrophes à effet limité. Par exemple, l’hyperterrorisme urbain largement observé ces dernières années. 1.2. Risque majeur

La définition du risque majeur est donnée par le site gouvernemental www.georisques.gouv.fr.

Ce sont des risques à faible fréquence (donc plus facilement ignorés) et avec une énorme gravité (nombreuses victimes, dommages importants aux biens et à l’environnement).

Les risques majeurs sont regroupés en 3 grandes familles :  Les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique ;  Les risques technologiques : d’origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage, etc.  Les risques de transports collectifs (personnes, matière dangereuses) : ce sont des risques technologiques, même si leurs enjeux dépendent du lieu de l’accident.

L’existence d’un risque est la combinaison d’un aléa (événement catastrophique) avec la présence d’un ou plusieurs enjeux (humains, environnementaux).

Pour fixer les idées, une échelle de gravité des dommages a été produite par le ministère de l’Écologie et du Développement durable :

Classe Dommages humains Dommage matériels 0 – Incident Aucun blessé Moins de 0,3 M€ 1 – Accident 1 ou plusieurs blessés Entre 0,3 M€ et 3 M€ 2 – Accident grave 1 à 9 morts Entre 3 M€ et 30 M€ 3 – Accident très grave 10 à 99 morts Entre 30 M€ et 300 M€ 4 – Catastrophe 100 à 999 morts Entre 300 M€ et 3 000 M€ 5 – Catastrophe majeure 1 000 morts ou plus 3 000 M€ ou plus Tableau 93 : Echelle de gravité des dommages (source : Ministère de l'écologie et du développement durable) Selon le ministère de l’Écologie et du Développement durable :  Huit risques naturels principaux sont prévisibles sur le territoire national : les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, les mouvements de terrain, les avalanches, les feux de forêt, les cyclones et les tempêtes.  Quatre risques technologiques d’origine anthropique sont prévisibles sur le territoire national : le risque nucléaire, le risque industriel, le risque de transport de matières dangereuses et le risque de rupture de barrage. 1.2.1. Plan d’urgence Un plan d’urgence est un dispositif prévoyant la gestion immédiate d’un événement catastrophique, en préservant au mieux les enjeux concernés. Il est élaboré de manière à mener une action organisée et coordonnée des différents services de secours et de sûreté après la catastrophe.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 302 CHALEIX TP CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX

En France, le plan Orsec-Novi (autrefois plan Rouge) est un plan d'urgence destiné à secourir un nombre important de victimes dans un même lieu et à organiser les moyens de premiers soins. Il est à distinguer du plan Blanc, destiné à l’organisation des soins à l’arrière, et qui lui est assez souvent associé.

Le plan Orsec-Novi est déclenché par le préfet du département dès la survenue d’une catastrophe à effet limité susceptible de provoquer de nombreuses victimes (Novi étant l’abréviation de nombreuses victimes). L’objectif est de déployer des moyens suffisants et adaptés de manière rapide et coordonnée.

Deux chaînes de commandement sont mises en place sous l’autorité du commandant des opérations de secours :  La chaîne incendie-sauvetage, chargée de lutter contre le sinistre initial et de participer aux opérations de recherche, de dégagement, et de premiers secours aux victimes ;  La chaîne médicale, qui assure les gestes de prompt secours, la catégorisation, la mise en condition et l’évacuation des victimes.

Deux structures de commandement assurent la coordination des opérations : le poste de commandement fixe (PCF), souvent situé en préfecture ou au SDIS, et le poste de commandement avancé (PCA) ou opérationnel (PCO) situé sur le terrain.

La notion de « nombreuses victimes » n’est pas clairement définie, et le déclenchement du plan Orsec-Novi dépend du préfet de département.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 303 CHALEIX TP CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX 2. CONTEXTE DU PROJET

La survenue d’une catastrophe majeure a lieu lorsqu’un aléa (événement catastrophique) se déclenche dans une zone à fort enjeux, sans pouvoir être jugulé par les services de secours et de sûreté locaux. Il résulte de cet événement un lourd bilan humain et/ou matériel.

Les dommages sont d’autant plus importants que l’événement se produit rarement : la méconnaissance du contexte, voire l’oubli des catastrophes passées, explique la ré-urbanisation de certains secteurs où l’aléa est fort (implantation d’un enjeu donc augmentation du risque). Ce même manque d’expérience amène parfois à une réponse inadaptée des services de secours et de sûreté locaux qui se retrouvent dépassés.

La connaissance du contexte local permet ainsi une meilleure appréhension des problématiques liées aux aléas du secteur, et une meilleure anticipation de la réponse à apporter via les plans d’urgence. Elle permet également d’anticiper et d’éviter la survenue de sur-accidents pouvant faire évoluer une catastrophe à effet limité vers une catastrophe majeure. 2.1. Principaux risques de catastrophes majeures 2.1.1. Recensement des risques

Le site gouvernemental www.georisques.gouv.fr donne les informations concernant les risques majeurs sur l’ensemble des communes du territoire. La carrière et son projet d'extension sont localisés sur la commune de Saint Etienne sur Usson.

La commune compte 267 habitants.

Les risques recensés sur la commune sont les suivants :

 Les mouvements de terrain par affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) : un ouvrage civil est recensé sur la commune ;  Les mouvements de terrain liés aux tassement différentiels ;  Le risque sismique (zone de sismicité : 3) 2.1.2. Données historiques 2.1.2.1. Inondations Plusieurs événements historiques sont recensés dans le département du Puy de Dôme.

Nombre Dommages Date de l’événement Type d’inondation victimes(morts ou matériels (€) disparus)

Lave torrentielles, coulée de boues, lahar, 03/11/1994 – 07/11/1994 1 à 9 Inconnu crue pluviale

16/07/1835 - 16/07/1835 Crue pluviale éclair 10 à 99 Inconnu

Rupture d'ouvrage de défense, Crue pluviale, 10/11/1790 - 15/11/1790 10 à 99 Inconnu crue nivale

Tableau 94 : Evènements recensés dans le Puy de Dôme

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 304 CHALEIX TP CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX

2.1.2.2. Séismes Selon l’Observatoire Sismologique du Nord -Est de la France , on parle de « sismicité historique » pour les séismes ressentis dans le passé , sans qu’il y ait évidemment d’enregistrements instrumentaux associés. Le terme de « sismicité instrumentale » est utilisé pour désigner les tremblements de terre dont les ondes ont pu être enregistrées par des instruments géophysiques. Presque tout le département de Saône et Loire est classé en zone de sismicité modéré. L’Ouest et les Sud-Est sont pour leur part en zone de sismicité faible.

D'après le site www.sisfrance.net, 30 épicentres de séisme ont été répertoriés dans le Puy de Dôme. L'intensité maximale était comprise entre 8 et 8,5 (dommages légers).

2.1.2.3. Accidents industriels Le site gouvernemental www.aria.developpement-durable.gouv.fr recense les retours d’expérience concernant les accidents industriels survenus en France. On trouve notamment :

Date de Localisation Type Conséquences l’événement 06/05/2017 Issoire - Usine métallurgique Explosion Dommages matériels 25/02/2016 Issoire - Usine métallurgique Fuite de produits toxiques 2 personnes intoxiquées Déversement accidentelle 27/08/2007 Issoire -Usine métallurgique Réaction exothermique de soude Issoire - fabrication de matières 29/07/2002 Incendie, explosion 1 mort et plusieux blessés plastiques de base Emanations de vapeurs 20/03/2002 Issoire - Usine métallurgique 3 personnes incommodés nitreuses Issoire - fabrications d'équipements 22/09/2000 Fuite de gaz toxique - électriques et électroniques automobile Issoire - Centre de traitement de déchets 08/06/2000 Incendie - métalliques Issoire - fabrication de matières 20/05/2000 Départ de feu Dommages matériels plastiques de base Tableau 95 : Accidents industriels dans les environs du projet Aucun accident industriel n'a été répertorié sur les communes situées dans un rayon de 3 km autour du projet. 2.2. Risque de sur-accident La carrière de Saint Etienne sur Usson est un site étendu, avec une concentration humaine limitée. Le personnel n'est pas concentré à un endroit en particulier sur le site. L’enjeu humain n’est pas de nature à justifier un risque majeur. La carrière n’accueille pas de produits dangereux. Le ravitaillement des engins se fera au moyen d'un fourgon équipé de 2 cuves spéciales au dessus d'une aire-étanche reliée à une décanteur-déshuileur. Celui-ci traite l’eau en sortie de rétention. Les risques d’une contamination de grande envergure par « effet domino » sont donc inexistants. Il n’y a pas d’installation sensible et les secteurs d’instabilité potentielle sont les zones en chantier. Il n’y a aucun enjeu à ce niveau. Ainsi l’action d’un glissement de terrain, d’une tempête, etc. ne pourrait être à l’origine de nombreuses victimes. L’absence d’enjeu sur le site permet ainsi d’affirmer que la carrière ne mobilisera pas l’action des services de secours et de sûreté en cas de survenue d’un événement catastrophique. Ceux-ci pourront alors se concentrer sur d’autres zones impactées. La carrière aura donc une incidence neutre si elle est frappée par une catastrophe majeure.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 305 CHALEIX TP CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX 2.3. Méthodes et moyens d'intervention en cas d'accident 2.3.1. Traitement de l'alerte Le personnel étant dispersé sur le site, une alerte pourra être transmise grâce aux téléphones portables des employés et à leurs appareils de radio-transmission. Les secours extérieurs seront avertis :  Pendant les horaires de travail : par le personnel du site (radiotéléphone, téléphone) ;  En dehors des horaires de travail : par le voisinage.

Les coordonnées des moyens de sécurité privés ou publics auxquels il pourra être fait appel en cas d’accident seront affichées en permanence aux endroits adéquats. En cas de risque d’extension d’un sinistre au voisinage, les consignes prévoient d’avertir les voisins menacés. En cas d’épandage de produits sur ou à proximité du site, les autorités seront alertées dans les meilleurs délais, soit par la Direction de l’Entreprise (pendant les horaires de travail), soit par les secours extérieurs (en dehors de ces horaires). Les autorités compétentes en matière d’installations classées sont la DREAL et la Préfecture : DREAL – UT Puy de Dôme: 04.73.43.16.00 (Clermont Ferrand) Préfecture du Puy de Dôme : 04.73.98.63.63 (Clermont Ferrand) 2.3.2. Plans d'intervention Plan d’intervention interne (P.I.I.) Des consignes seront rédigées concernant les interventions à mener sur le site en cas d’accident.

Plan d’opération interne (P.O.I.) Sans objet étant donné les risques encourus. (Le P.O.I. est de la responsabilité de l’industriel. Il consiste en la mise en place des méthodes et moyens d’intervention par l’industriel pour protéger le personnel et les populations avoisinantes, il est dû d’office pour les installations de type SEVESO ou lorsqu’un PPI a été imposé à l’établissement et est dû au cas par cas si le Préfet en décide ainsi).

Plan particulier d’intervention (P.P.I.) Compte tenu des activités et/ou des quantités de produits qui y seront mises en œuvre et/ou stockées, cet établissement n’entre pas dans le champ d’application de la liste prévue à l’article 7-1 de la loi du 19 juillet 1976. (Le P.P.I. est réalisé par le Préfet en liaison avec les autorités, services et organismes compétents (protection civile, services départementaux d’incendie et de secours, DREAL, etc.). Il concerne l’organisation des secours en cas d’accident très grave, dont les conséquences débordent dans l’enceinte de l’usine et menacent la sécurité des populations ou la qualité de l’environnement). 2.3.3. Moyens de lutte et d'intervention Moyens privés Incendie :  Extincteurs appropriés aux risques à combattre, mis en place en nombre suffisant ;  Consignes remises à tout le personnel ;  Formation et entraînement de tout le personnel au maniement des extincteurs ;  Affichage des numéros téléphoniques des pompiers ;

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 306 CHALEIX TP CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX

 Accès au site ne présentant aucune difficulté pour une éventuelle intervention des services de secours ;  En l’absence de borne incendie à distance raisonnable de la carrière, conformément aux prescriptions des sapeurs-pompiers, une réserve d’incendie en cas de sinistre sera mise en place.

Pollution du sol et des eaux :  Kits de dépollution à disposition dans chaque engin ;  Consignes affichées et remises à tout le personnel avec numéros à contacter en cas de pollution non contrôlée ;  Formation du personnel et actions de sensibilisation.

Mesures de sécurité vis-à-vis des tiers : Le site est interdit au public. Des panneaux indiqueront la nature des dangers et les interdictions. Pendant les heures de fonctionnement, aucun visiteur ne peut circuler sans l’accord du responsable de la carrière. Un casque et des gilets fluorescents sont fournis systématiquement à tout visiteur autorisé. Rappelons que des moyens individuels de protection sont fournis à l’ensemble du personnel. Moyens publics Pompiers : 18 Gendarmerie : 17 Samu : 15

Autorité de tutelle chargée de la police des mines et carrières : DREAL – UT Puy de Dôme: 04.73.98.63.63 (Clermont Ferrand)

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 307 CHALEIX TP

CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX

CHAPITRE VI – RAISONS DU CHOIX

La décision d’entreprendre l’exploitation d’un gisement se fait en fonction des paramètres qui tiennent compte de motifs d’ordre géologiques, techniques, logistiques, économiques et environnementaux. Ces motivations sont développées dans ce chapitre ; elles doivent aussi considérer la minimisation des nuisances sur l’environnement et la possibilité de réintégrer en fin d’exploitation le site dans le paysage local.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 309 CHALEIX TP

CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX 1. JUSTIFICATION DE LA DEMANDE

Spécialisé dans le terrassement et les travaux publics, La société CHALEIX TP exploite deux carrières :  Carrière de St Etienne sur Usson (100 000t/an actuellement, 50 000 t/an demandés);  Carrière de St Genès la Tourette (50 000 t/an).

99% des matériaux produits sur ces deux carrières sont utilisés par l'entreprise CHALEIX TP dans le cadre de ses chantiers. La carrière de St Etienne sur Usson permet donc , en partie, à l'entreprise CHALEIX TP d'être indépendante en ce qui concerne la fourniture en granulats.

Le potentiel du gisement sur le site de St Etienne sur Usson représente environ 1 500 000 tonnes, ce qui assurera à l’entreprise une production pendant 30 ans à raison d’une production moyenne annuelle de 50 000 tonnes. 1.1. Durée de l’autorisation et volumes extraits L’extraction et la transformation de la roche en matériaux élaborés nécessitent un matériel important. La Société CHALEIX TP possède déjà les installations nécessaires au bon fonctionnement de la carrière de St Etienne sur Usson. Ces investissements sont très lourds pour des sociétés de la taille de PME et les amortissements sont réalisés sur une durée comprise entre 20 et 30 ans. 1.2. Les marchés Les roches extraites sur la carrière de Saint Etienne sur Usson sont utilisées à 95% par l'entreprise sur ses chantiers. Les 5% restants sont constitués par de la fourniture de matériaux (du 0/31,5 et du 0/80) pour les agriculteurs des environs qui veulent reprendre des chemins d’accès à leurs parcelles (les ¾ des 5 %) ou par des particuliers résidants à proximité des carrières ou des connaissances ayant besoin d’un petit volume de concassé.

Les matériaux sont principalement utilisé dans le département du Puy de Dôme :

 1% sur Brioude  40 % sur Issoire et ses alentours  5% sur et ses alentours  5 % sur Thiers et ses alentours  49 % sur Clermont Ferrand et ses alentours avec au moins la moitié de cette quantité sur Cournon 1.3. Autres critères L’activité de la carrière contribue au développement économique de la commune. En effet, une partie des terrains appartiennent à la commune de St Etienne Sur Usson, un contrat de foretage à été signé, ce qui assure un revenu annuel pour la commune. 1.4. Difficultés éventuelles La seule difficulté que ce dossier a pu poser est l'impossibilité de faire des sondages de réconnaissance au niveau de la zone d'extension. En effet, cette zone est boisée et il n'est pas possible de faire passer une foreuse sans procéder au préalable à un défrichement des zones à sonder et de leur accès.

Néanmoins la consultation de la carte géologique montre bien que les formations exploitées par la carrière actuelle s'étendent bien au delà de la zone d'extension demandée. Aussi, même sans sondage de reconnaissance, l'exploitant peut logiquement s'attendre à exploiter sur la zone d'extension les mêmes matériaux qu'il exploite actuellement.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 311 CHALEIX TP CHAPITRE VI : RAISONS DU CHOIX 2. CHOIX DU SITE

Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une carrière existante, dont l’autorisation est arrivée à terme. La présente demande permettra donc de pérenniser le site. Il y a ainsi une adéquation géographique entre la présence du gisement et les outils de production existants. 2.1. Géologie Le gisement exploité correspond à des roches volcaniques et plus précisément de Basanites et des colluvions de basaltes.

Les volumes en place, les moyens d’extraction et d’évacuation, en font un gisement économiquement intéressant.

Les granulats élaborés sur le site seront employés dans le secteur du BTP.. 2.2. Situation géographique et accessibilité La carrière se situe sur le territoire de la commune de St Etienne sur Usson, dans le département du Puy de Dôme. St Etienne sur Usson est une commune de 267 habitants, qui se trouve :

 A 6 km au Sud-Ouest de Sauxillanges ;  A 13 km au Sud-Est d’Issoire.  A 40 km à l'Est-Sud-Est de Clermont Ferrand ;

Plus précisément la carrière se trouve au niveau des lieux-dits "Suquet Haut" et "Suquet de l'Aigle". Les habitations et constructions les plus proches de cette carrière sont :

 de Chabanol, à environ 450 m au Nord de la zone d'extraction, 200 m des limites d'autorisation  de la Bessède, à environ 650 m au Nord-Est de la zone d'extraction, 325 m des limites d'autorisation  de Berme Haut, à environ 450 m au sud-Ouest de la zone d'extraction, 350 m des limites d'autorisation  de Berme Bas à environ 800 à l'Ouest Sud-Ouest de la zone d'extraction, 650 m des limites d'autorisation  de St Etienne sur Usson à environ 820 m au Sud-Est de la zone d'extraction, 625 m des limites d'autorisation.

L'accès à la carrière se fait depuis la RD 144 puis par une piste d'accès longue d'environ 750 m. 2.3. Etude des solutions de substitution Ce projet de renouvellement et d’extension d’une carrière de roche massive se fait au niveau d’un site existant et dans le prolongement de celui-ci.

Le fait de s’étendre à partir d’un site existant est moins impactant pour l’environnement que le fait d’ouvrir un nouveau site.

La présente demande présente par ailleurs une diminution de tonnage par rapport à l’autorisation actuelle, ce qui tend à une diminution des impacts du projet. Les impacts sont actuellement maitrisés et le resteront.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 312 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 2.4. Etude des différentes variantes Le projet consiste en un renouvellement et une extension d'une carrière existante.

Variantes du projet Emprise de renouvellement et d’extension Paramètres Emprise de renouvellement Nord ou Sud Est Ouest Oui, par l’intermédiaire de Oui, par l’intermédiaire de Oui, par l’intermédiaire de Oui, par l’intermédiaire de Accessibilité l’exploitation actuelle l’exploitation actuelle l’exploitation actuelle l’exploitation actuelle

Eau Gisement présent Gisement présent Gisement présent Gisement présent

Occupation des sols Terrain décapé, friche Boisements et prairies Boisements Boisements

Habitats de reproduction Habitats de reproduction Habitats de reproduction Habitats de reproduction d’espèces protégées de d’espèces protégées de d’espèces protégées de d’espèces protégées de reptiles et d'oiseaux; habitat reptiles, d'amphibiens, reptiles, d'amphibiens, reptiles et d'oiseaux; habitat de chasse de chiroptères; d'oiseaux; habitat de d'oiseaux; habitat de chasse de de chasse de chiroptères et du Sensibilité écologique présence du Lys martagon chasse de chiroptères et chiroptères Circaète Jean-le-Blanc (espèce végétale PR) du Circaète Jean-le-Blanc

Hors périmètre Natura 2000 Hors périmètre Natura 2000 Hors périmètre Natura 2000 Hors périmètre Natura

Augmentation de la perception Paysage Carrière peu perceptible Carrière peu perceptible Carrière peu perceptible visuelle

Possibilité de découverte Possibilité de découverte Possibilité de découverte Patrimoine archéologique Possibilité de découverte archéologique archéologique archéologique et historique archéologique

Tourisme - Loisirs Non concerné Non concerné Non concerné Non concerné

Réseaux Pas de réseau Pas de réseau Pas de réseau Pas de réseau Pas de modification Pas de modification majeure de Pas de modification majeure Pas de modification majeure Bruit – Poussières majeure de la localisation la localisation des sources par de la localisation des sources de la localisation des sources Vibrations des sources par rapport à rapport à l’actuel par rapport à l’actuel par rapport à l’actuel l’actuel

Maitrise foncière oui non Oui non

Compatible avec l’activité Compatible avec l’activité Compatible avec l’activité Compatible avec l’activité Urbanisme projetée projetée projetée projetée Tableau 96 : Etude des variantes

Légende :

Sans contrainte particulière Sensibilité faible Sensibilité moyenne Conséquence forte

Compte-tenu des besoins de l'entreprise CHALEIXTP, du fait qu'une partie des terrains ont déjà été remblayés en partie Ouest et que l'entreprise est propriétaire des terrains à l'Est, il est apparue plus opportun de s'étendre en direction de l'Est, soit dans la continuité des fronts existants. 2.5. Maîtrise foncière Le pétitionnaire dispose de la maitrise foncière de l’ensemble des parcelles (contrat de foretage avec la commune de St Etienne sur Usson et propriétaire d'une partie des parcelles, notamment celles de l'extension)).

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 313 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 2.6. Sensibilités environnementales L’exploitation d’une carrière de roche massive engendre des impacts sur l’environnement naturel et humain du secteur concerné. Dans le cadre de ce dossier, tous les paramètres ont été pris en compte et des mesures sont mises en place. Elles visent à atténuer fortement l’ensemble des nuisances pouvant résulter de l’exploitation de la carrière.

2.6.1. Sensibilités humaines Touts les calculs ou mesures réalisés montrent que les impacts engendrés par le projet (bruit, poussières, vibrations) respecteront la réglementation en vigueur sur les habitations les plus proches de la carrière.

Les poussières restent confinées aux abords immédiats des surfaces en chantier de la carrière. L’arrosage des pistes principales en période estivale contribue à réduire l’envol des poussières dans l’environnement.

Concernant les vibrations liées aux tirs de mine, la distance aux fronts de taille et la maitrise de la technique de tir et de la charge unitaire permettent d’empêcher toute nuisance.

La carrière ne se situe pas dans un périmètre de protection de captage.

Le projet se situe hors des périmètres de protection (rayon de 500 m de protection) de l'ensemble des monuments classés ou inscrits au titre des monuments historiques présent à proximité du projet.

D’après la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) d'Auvergne, il n’y a aucun vestige archéologique répertorié au niveau et à proximité du projet.

Enfin, la carrière participe au développement industriel de la région et est à l’origine d'emplois indirects.

L'accès à la carrière se fait depuis la RD 144 puis par une piste d'accès longue d'environ 750 m, ce qui permet d'éviter le bourg de St Etienne sur Usson.

Les mesures de réduction et de prévention qui seront mises en place sont décrites au chapitre IV de l’étude d’impact.

2.6.2. Sensibilités écologique L'emprise du projet n'est pas située dans un site naturel d'intérêt patrimonial (ZNIEFF, ZSC, ZPS, Arrêté de protection de biotope...). Il n'est pas non plus situé dans un réservoir de biodiversité au titre du SRCE. Il est intégré au corridor diffus qui occupe l'essentiel du plateau Livradois-Forez.

Le site du projet est constitué en grande partie de milieux anthropiques non patrimoniaux issues de l'exploitation (friches, lithosols). L'extension est constituée d'une Hêtraie-Chênaie acidicline et de boisements pionniers relativement courants en Livradois-Forez.

La communauté avifaunistique présente sur le site est courante en Auvergne. Les enjeux les plus importants sont liés à la présence d'espèces de reptiles et d'amphibiens et d'une station de Lys martagon.

Une série de mesures d'évitement et de réduction est prise pour supprimer et atténuer les mesures sur ces enjeux.

2.6.3. Sensibilité paysagère L'impact paysager de la carrière est très faible. En effet, du fait du relief la carrière n'est que peu visible depuis le Sud. La couleur des fronts et la végétation permette de masquer celle -ci depuis le Nord, l'Ouest et l'Est.

2.6.4. Réseaux Seule une ligne électrique souterraine est présente au niveau de l'entrée sur site. Elle alimente le transformateur.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 314 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

2.6.5. Occupation des sols La commune de St Etienne sur Usson ne possède pas de P.O.S. ni de P.L.U.

Le secteur du projet a une vocation essentiellement sylvicole.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 315 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

3. COMPTABILITE AVEC LE SDC

Le Schéma Départemental des Carrières est un document qui définit, en vertu de l’article 16-3 de la loi du 19 juillet 1976, les conditions générales d’implantation des carrières dans le département. Il prend en compte l’intérêt économique national, les ressources et les besoins en matériaux du département et des départements voisins, la protection des paysages, des sites et des milieux sensibles, la nécessité d’une gestion équilibrée de l’espace, tout en favorisant une utilisation économe des matières premières. Il fixe également les objectifs à atteindre en matière de remise en état et de réaménagement des sites. Toutes les autorisations de carrières doivent être compatibles avec ce schéma.

L'objectif général du schéma est de permettre la satisfaction des besoins du marché, tant en qualité qu'en quantité de matériaux, dans le respect de l'environnement.

Le schéma départemental des carrières du Puy-de-Dôme (SDC 63) actuellement en vigueur a été approuvé par arrêté préfectoral le 30 juin 2014.

Les orientations majeures de ce nouveau document sont les suivantes :

 La protection de la ressource en eau  La substitution de matériaux alluvionnaires par les matériaux de roches massives  L'économie de la ressource  La prise en compte de l'environnement et plus particulièrement des milieux naturels, du paysage et des nuisances dues au trafic routier  La proximité entre production et consommation pour limiter les transports »

Les recommandations générales du schéma des carrières du Puy de Dôme concernent les points suivants :

 Exploitation du gisement et utilisation économe des matières premières  Durée de l'autorisation d'exploiter  Implantation des carrières et consommation de proximité  Transports et nuisances, énergie  Prise en compte de la biodiversité  Insertion paysagère de l'exploitation  Exploitation et remise en état  Concertation et dialogue

Ce projet de renouvellement et d'extension de la carrière de St Etienne sur Usson est en accord avec le SDC :

 Les matériaux extraits seront utilisés en fonction de leur qualité, en sable notamment. Les matériaux pourraient également convenir à la réalisation d'enrobés.  Le tonnage a été diminué par rapport à l'autorisation actuelle afin d'être plus réaliste par rapport aux besoins du marché  Le site sera utilisé pour alimenter un marché de proximité dans un rayon d'une trentaine de kilomètres  Une étude écologique a été menée dans le cadre de cette demande d'autorisation d'exploiter  Une étude paysagère a également été menée, le site s'intègre bien dans le paysage  Un phasage présentant le principe d'exploitation du site a été fait. La remise en état se fera autant que possible simultanément à l'extraction

Le projet sollicité est en accord avec le schéma départemental des carrières sur les points suivants :

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 316 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

 le gisement extrait est de la roche massive, ce qui contribue à la protection de la ressource en matériaux alluvionnaires,  le traitement des matériaux ne nécessite pas de procédés de lavage, ce qui contribue à la préservation de la ressource,  la bonne intégration du site dans l’environnement. En effet, les impacts du site sur l’environnement sont nuls ou faibles, et il s’intègre très bien dans le paysage, comme l’ont montré les parties précédentes.

De plus, la remise en état du site sera réalisée autant que possible au fur et à mesure de l’exploitation.

Le projet est compatible avec le Schéma Départemental des Carrières du Puy-de-Dôme actuellement en vigueur.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 317 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 4. COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE

(SDAGE : Schéma Départemental d’Aménagement et de Gestion des Eaux)

Institué par la loi sur l'eau du 3 janvier 1992, le SDAGE établit les orientations de la gestion de l'eau Le SDAGE élaboré par le Comité de Bassin en application de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, a pour rôle de définir des orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de l’eau et des milieux aquatiques : il s’agit d’un document de planification ayant une certaine portée juridique. Ce document de planification, défini ici pour la période 2010-2015, permet la mise en œuvre de la directive 2000/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre2000 établissant la Directive Cadre sur l’Eau (DCE).

L’objectif de la DCE, bon état des eaux en 2015, rejoint la notion de gestion équilibrée de la ressource en eau, précisée par l’article L.211-1 du Code de l’Environnement.

Les décisions publiques dans le domaine de l'eau et des milieux aquatiques ainsi que les aides financières doivent donc être compatibles avec le SDAGE.

Le SDAGE du Bassin Loire-Bretagne a été approuvé par le Préfet coordonnateur du bassin Loire-Bretagne en date du 4 novembre 2015. Ses orientations fondamentales sont les suivantes :

Le SDAGE Loire-Bretagne se décline sous la forme de 14 objectifs

 Repenser les aménagements de cours d’eau  Réduire la pollution par les nitrates,  Réduire la pollution organique et bactériologique,  Maîtriser et réduire la pollution par les pesticides,  Maîtriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses  Protéger la santé en protégeant la ressource en eau  Maîtriser les prélèvements d’eau  Préserver les zones humides  Préserver la biodiversité aquatique  Préserver le littoral  Préserver les têtes de bassin versant  Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques  Mettre en place des outils réglementaires et financiers  Informer, sensibiliser, favoriser les échanges

 Globalement, Mettre les en objectifs place des du outils SDAGE réglementaires sont de préserver et financiers les eaux souterraines, superficielles ainsi que les milieux aquatiques Informer, associés, sensibiliser, et de restaurer favoriser et mettre les échanges en valeur le patrimoine eau.

Les caractéristiques géologiques du gisement et la localisation du site font que la carrière n’est pas génératrice de nuisances susceptibles d’affecter les écoulements et la qualité des eaux superficielles et naturelles.

De plus, la carrière respecte les prescriptions du SDAGE sur différents aspects :

 Protéger la santé en protégeant la ressource en eau Le projet ne se situe pas à proximité d'un captage destiné à l'alimentation en eau potable, ni dans un périmètre de protection. Au regard du contexte géologique, il n’influe pas ou peu sur les écoulements d’eau souterraine. L’éloignement de la carrière par rapport aux cours d’eau et aux captages non munis de périmètre de protection est suffisant pour ne pas leur porter atteinte.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 318 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

 Maitriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses Un certain nombre de mesures sont décrites au chapitre IV du présent dossier, afin de limiter tous risques de pollution du site par des substances dangereuses : notamment un contrôle régulier des engins de chantiers, sensibilisation du personnel, mise à disposition de Kit antipollution, l'absence de stockage de produits polluants sur le site…

 Préserver les zones humides Aucune zone humide d'origine naturelle n'est présente sur l'emprise d'autorisation du projet. Des dépressions humides temporaires créées indirectement par l'exploitation sur le carreau et la zone de remblais sont toutefois présentes. Ces dernières n'ont pas d'intérêt hydrogéologique ou fonctionnel. Elles ont un intérêt écologique du fait qu'elles représentent des habitats de reproduction d'amphibiens. Cet intérêt sera pris en compte par la réalisation de mesure d'évitement et de réduction des impacts.

Le projet est donc en compatibilité avec le SDAGE en évitant de dégrader des zones humides.

 Maitriser les prélèvements d’eau Le traitement des matériaux sur le site ne requiert pas d’eau de lavage, ce qui contribue à la préservation de la ressource. De plus, ce projet concerne une extraction de roches massives et non de matériaux alluvionnaires, conformément aux objectifs du SDAGE concernant la substitution des exploitations de matériaux alluvionnaires.

Le projet est compatible avec les objectifs du SDAGE du bassin Loire – Bretagne.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 319 CHALEIX TP

CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

CHAPITRE VII – MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Les mesures exposées dans ce chapitre visent à supprimer, limiter et si possible compenser les effets du projet sur l’environnement qui sont exposés au chapitre IV « Description des incidences notable du projet ».

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 321 CHALEIX TP

CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 1. GEOLOGIE – PEDOLOGIE

1.1. Géologie 1.1.1. Mesures d’évitement L’extraction de matériaux rocheux est inévitable pour produire des granulats.

Le matériau exploité présente de bonnes qualités géotechniques et permettra la fabrication des granulats performants pour des utilisations routières. Le gisement très homogène et propre, limite la génération de coproduit (stériles).

L’exploitation fait donc preuve d’une gestion économe de la ressource.

1.1.2. Mesures de réduction et de suppression des effets Le gisement exploité n’est pas sujet à générer des phénomènes important d’instabilité. Les risques de chute de pierres seront réduits par la purge systématique des fronts de taille. Les risques d’éboulements seront en outre limités pendant l’exploitation par curage et évacuation des éventuelles zones instables.

Le talutage par remblaiement de certains gradins contribuera également à empêcher leurs éventuelles déstabilisations et les chutes de pierres. En effet, les stériles de l’exploitation et surtout les matériaux inertes accueillis sur le site seront valorisés dans le cadre de la remise en état du site, et permettront de remblayer une partie de l’excavation.

Enfin rappelons que conformément à la réglementation, une bande d’au moins 10 m sera maintenue en périphérie du site, entre la limite d’autorisation et le bord de l’excavation, afin de garantir la stabilité des terrains avoisinants.

Aussi, les gradins n’excèderont pas 15 m de hauteur et seront séparés par des banquettes intermédiaires de 8 m de large minimum. 1.2. Géomorphologie 1.2.1. Mesures d’évitement Aucune mesure d'évitement n'est envisageable.

Il n'est pas possible, dans un contexte économique et de sécurité raisonnable, d'extraire des matériaux de roches massives sans créer de fosse artificielle.

La poursuite de l’exploitation existante évite cependant la création d’une nouvelle fosse, sur un nouveau site.

1.2.2. Mesures de réduction et de suppression des effets Une partie de l'excavation sera progressivement remblayé par des matériaux inertes. Ces matériaux inertes permettront dans le même temps de remblayé une partie des fronts de taille.

Les fronts des tailles situés dans l'angle Sud-Est du site seront conservés. Un chanfreinage partiel sera réalisé afin de casser leur régularité et leur donner un aspect plus naturel. Des vires à rapaces y seront réalisées. 1.3. Pédologie 1.3.1. Mesures d’évitement Aucune mesure d'évitement n'est envisageable.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 323 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

1.3.2. Mesures de réduction et de suppression des effets Le décapage sera limité aux besoins de l’exploitation de l’année en cours. Le stockage de la terre végétale sera limité, le réaménagement étant coordonné à l’exploitation.

Le réaménagement final envisage la réutilisation du sol décapé comme support à la végétalisation. La lente évolution chimique, biochimique, et biologique du sol mis en œuvre dans le réaménagement reprendra dans des conditions quasiment identiques à l’état initial. 1.4. Impact résiduel Compte-tenu de ces mesures, l’impact résiduel est et restera négligeable.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 324 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 2. HYDROLOGIE – HYDROGEOLOGIE

Les eaux météoriques ruisselleront naturellement en direction des points bas de la carrière Une partie des eaux pourra s'infiltrer directement au niveau du carreau, l'autre partie sera stockée au niveau des points bas

Dans tous les cas les eaux pluviales ne feront que transiter par le site. En conséquence, aucune mesure n’est à mettre en place concernant le volet quantitatif de l’écoulement des eaux. Les mesures décrites ci-après concernent donc uniquement l’aspect qualitatif. 2.1. Hydrogéologie Les terrains exploités par la carrière seront décapés, ils présenteront une forte vulnérabilité aux pollutions car la communication avec le réseau d’eaux souterraines sera plus rapide que sur des terrains recouverts d’un sol.

L’exploitant sera d’autant plus vigilant à la prévention des pollutions et met tout en œuvre pour les maîtriser.

2.1.1. Risque de pollution par les hydrocarbures Le principal risque réside dans une pollution accidentelle par déversement d’hydrocarbures. La prévention de ce risque passe par les mesures suivantes :

 La carrière ne disposera pas de stockage de carburant : le ravitaillement en carburant des engins s’effectue au moyen d'un fourgon équipé de 2 cuves spéciales, lorsque ce sera nécessaire.  Le ravitaillement au moyen d’une pompe munie d’un pistolet à arrêt automatique afin d’éviter tout débordement. Seule la pelle est ravitaillée directement sur le chantier, au dessus d'un bac étanche amovible pour recueillir d'éventuelles égouttures. Les autres engins sont approvisionnés en carburant sur une aire étanche spécialement réalisée à cet effet. Cette aire présente une légère pente afin de diriger les écoulements vers une grille de récupération au point bas ; les écoulements sont ensuite acheminés vers un bac décanteur-séparateur d’hydrocarbures muni d’un obturateur automatique et permettant la réalisation de prélèvements pour analyse des rejets conformément aux normes fixées dans l’arrêté préfectoral. Ce bac décanteur-déshuileur sera régulièrement contrôlé et vidangé, et les boues seront évacuées vers une installation de traitement dûment habilitée.  Le rejet du décanteur-déshuileur devra réglementairement faire l’objet d’une analyse régulière selon l’activité de la carrière.  Contrôle régulier des engins présents sur le carreau afin d’éviter les fuites d’hydrocarbures des réservoirs défectueux ou de rupture de circuit hydraulique.  Stationnement le soir ou en cas d’immobilisation prolongée sur une aire étanche.  La mise en place d’un plan de circulation des engins sur le site pour éviter les collisions.  Un plan de circulation, affiché sur le site et diffusé à chaque intervenant, permet de réduire les risques de collision et de déversement accidentel. Les pistes sont dimensionnées pour assurer une sécurité optimale au trafic des véhicules et engins circulant sur le site.  L'entretien des engins se fera à l'extérieur du site, dans le locaux de l'entreprise à Issoire. Au besoin, de petites réparations (changement flexibles, ...) seraient faites sur la plate-forme étanche. 2.1.2. Pollutions accidentelles diverses D’autres risques de pollution accidentelle (hors hydrocarbures) peuvent exister. La prévention de ces risques passe par les mesures d’évitement suivantes :

 Le traitement des eaux usées des sanitaires grâce à des WC chimiques entretenus et vidangé régulièrement par une entreprise spécialisée, 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 325 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

 La collecte et l’évacuation des déchets ménagers par le syndicat local ou par l’exploitant de la carrière,  La collecte séparative, et l’évacuation vers Issoire (atelier de CHALEIX TP), des ferrailles, des Déchets Industriels Banals (DIB) et Déchets Industriel Spéciaux (DIS : huiles usagées, filtres, cartouches de graisses, matériaux souillés, batteries…) pouvant être produits sur le site. Pour prévenir les actes de malveillance, le site restera protégé par un merlon et une clôture périphériques où seront apposées des pancartes de signalisation. L’entrée du site sera condamnable à l'aide d'un portail. Ces dispositifs feront l’objet d’un entretien régulier.

Si, malgré toutes ces mesures de prévention mises en place, une pollution survenait, toutes les mesures de réduction et de suppression seront prises immédiatement pour récupérer et éviter une diffusion dans le milieu naturel :

 Des kits de produits absorbants pouvant comporter de la poudre absorbante, des feuilles absorbantes, des boudins, des essuyeurs, des gants et des sacs de récupération, seront mis à la disposition du personnel. Ce kit permet par exemple de récupérer des liquides provenant de la rupture d’un flexible, d’une fuite, etc. Ces produits une fois usagés constituent des déchets (chiffons, produits absorbants) et sont stockés séparément comme DID (Déchets Industriels Dangereux) jusqu’à évacuation et traitement par une entreprise spécialisée.  Le personnel sera sensibilisé à la réglementation et à la protection de l’environnement, ainsi qu’aux risques de pollution. Une consigne spécifique expliquant les risques et les moyens d’intervention sera distribuée au personnel.  Toute fuite sur un engin conditionnera l’arrêt immédiat de celui-ci sur l’aire étanche et sa réparation. Rajoutons que les engins à godet présents sur le site permettront de récupérer immédiatement d’éventuels matériaux souillés, avant de les évacuer vers une décharge agréée ou un centre de stockage de déchets ultimes.

2.1.3. Risque lié à l’accueil de matériaux inertes Concernant l’accueil de matériaux inertes issus des chantiers extérieurs, la procédure rigoureuse de contrôle sera scrupuleusement respectée et permettra d’éviter toute pollution par des éventuels matériaux non inertes (mesure d’évitement). Cette procédure réglementaire est décrite au chapitre 6 de la partie « dossier de demande ». 2.2. Hydrologie Les mesures précédemment décrites pour protéger les eaux souterraines seront également efficaces pour la protection des eaux de surface. 2.3. Impact résiduel Compte-tenu de ces mesures d’évitement et de réduction, l’impact résiduel est et restera négligeable.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 326 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 3. CLIMAT

Les engins circulant sur la carrière fonctionnent au GNR (gazole non routier), carburant dont l’utilisation est obligatoire depuis le 1er mai 2011.

Le Gazole Non Routier (GNR) présente une teneur en soufre (10 mg/kg) fortement abaissée par rapport au fioul utilisé précédemment (facteur 100) ce qui réduit d’autant les concentrations dans les gaz de combustion émis.

Indirectement, les camions emportant les granulats vers les centres de consommations et les clients impliqueront

également des rejets de gaz à effet de serre (GES), sous la forme de CO2 essentiellement. La localisation de la carrière, à proximité de ces principaux clients contribue à réduire les distances de transport et par là à minimiser les rejets de GES.

Compte tenu des normes de rejet en vigueur des engins présents sur le site et du faible nombre d’engins circulant sur le site, les quantités générées seront faibles et, en tout état de cause, ne seront pas susceptibles d’affecter le climat local.

Tous les engins devront être régulièrement entretenus afin d’éviter les surconsommations liées à un dysfonctionnement.

De plus, rappelons que le trafic global généré par ce projet de renouvellement restera modéré. Le projet présentant une diminution de tonnage par rapport à l'autorisation actuelle.

Les effets sur le climat pouvant être engendrés par l’activité sur ce site étant négligeables, aucune mesure spécifique ne s’impose en dehors des mesures d’atténuation décrites ici, et déjà prises par l’exploitant.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 327 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 4. MILIEU NATUREL

La dénomination des types de mesures suit celle donnée par le document du Commissariat général au développement durable édité en janvier 2018 intitulé : Evaluation environnementale – guide d’aide à la définition des mesures ERC. 4.1. Mesures d'évitement Les lignes directrices sur la séquence ERC définissent la mesure d’évitement comme étant une « mesure qui modifie un projet ou une action d’un document de planification afin de supprimer unimpact négatif identifié que ce projet ou cette action engendrerait ».

L’évitement garanti donc l’absence totale d’impacts directs ou indirects du projet.

3 types de mesures d’évitement existent :

- L’évitement lors du choix d’opportunité : prise de décision de faire ou de ne pas faire le projet ; - L’évitement géographique : modifier la localisation du projet en amont ou pendant le projet ; - L’évitement technique : solution technique permettant d’éviter un impact. 4.1.1. E2.1a et E2.2a - mesure d’évitement géographique en phase travaux et exploitation : évitement des stations de Lys martagon Les stations de Lys martagon présentes en bas de pente de la Hêtraie ont été exclues de l’emprise d’extraction du projet. Cette population fait donc l’objet d’un délaissé d’exploitation de 1900 m².

Cette mesure d’évitement est couplée à une mesure de réduction qui a pour objectif de minimiser les risques de chute de pierres sur la station au cours de l’exploitation. Un merlon d’1,5 m de haut sera créé autour de la zone d’abandon, à 5 m de l’emprise d’extraction. Ce merlon jouera le rôle de pare-pierres au cours de l’exploitation.

Abandon de l'exploitation sur les stations à Lys martagon

Destruction d'une station d'espèce végétale Impact du projet initial protégée au niveau régional

Appréciation de l'impact du projet initial Très fort Type de mesure Evitement

Description de la mesure Abandon de l'exploitation sur la zone concernée

Coût p.m.(pour l’abandon) + 1500€ de suivi Délaissé d'exploitation de la zone concernée Mise en place et suivi Suivi de la station (comptage des pieds à N+1 puis tous les 5 ans pendant l'exploitation) Nouvelle appréciation des impacts Destruction pendant le défrichement/décapage Nul Tableau 97 : Mesure d'évitement des stations de Lys martagon

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 328 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

4.1.2. E2.1a et E2.2a - mesure d’évitement géographique en phase travaux et exploitation : évitement de l'habitat du Lézard vert La pelouse courte acidicline et les rocailles l’entourant ont été exclus de l’emprise d’extraction du projet et seront donc conservées.

Le délaissé d’exploitation réalisé est ainsi d’environ 600 m² soit la surface équivalente au domaine vital moyen du Lézard vert. Cette mesure permet d’éviter la perte d’habitat de reproduction pour le couple de Lézard vert y résidant ainsi que pour plusieurs individus de Lézard des murailles. Cette mesure permet également d’éviter des risques de mortalité de ces espèces protégées.

L’exploitation limitera la connectivité écologique de cette pelouse sèche avec le sud de l’emprise. Mais les sols nus et les friches herbacés présents sur le carreau de la carrière seront toujours utilisables par les individus de Lézard vert. La connectivité avec les ourlets et les fruticées situées à l’ouest et au nord ne sera pas perdue et la population ne sera pas isolée pendant la période d’exploitation.

Abandon de l'exploitation sur l'habitat du Lézard vert Destruction d'un habitat d'espèce animale protégée : le Lézard Impact du projet initial vert et fort risque de mortalité des individus de ces espèces Appréciation de l'impact du projet initial Fort (avant évitement) Type de mesure Evitement Abandon de l'exploitation sur la zone concernée par la présence Description de la mesure du Lézard vert Coût p.m. Délaissé d'exploitation de la zone concernée c'est-à-dire la Mise en place et suivi pelouse courte acidicline et les pierriers voisins Nouvelle appréciation des impacts Nul Tableau 98 : Mesure d'évitement de l'habitat du Lézard vert

Ces deux mesures d’évitement ont pour conséquence la diminution des surfaces d’habitats impactés par le projet. Les impacts résiduels du projet sur ces habitats sont donc un peu plus faibles à quasi nul pour la pelouse courte notamment.

Surface (en m²) Surface (en m²) Surface (en Habitats impactée emprise impactée emprise m²) évitée extraction initiale extraction définitive Hêtraie – Chênaie neutrophile à acidicline à tendance médio- européenne et montagnarde; CB:41.13; N2000:9130-4; 13696,59 12176,59 1520 "Polygonato - Fagetum" Fruticée héliophile des sols acidiphiles à Cytisus scoparius; 1609,94 1425,94 184 CB:31.8411; "Sarothamnion scoparii" Pelouse courte acidicline à Aira caryophyllea, Vulpia myuros et 618,43 34,43 584 Poa compressa; CB:35.21; "Vulpienion bromoides" Typhaie; CB:53.13; "Typhetum latifoliae" 195,06 163,06 32 Tableau 99 : Liste des habitats dont la surface de destruction est diminuée suite à la mesure d'évitement

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 329 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Figure 72 : Cartographie des mesures d'évitement correspondant au délaissé d'exploitation

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 330 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

4.2. Mesures de réduction Les lignes directrices sur la séquence ERC définissent la mesure de réduction comme étant une « mesure définie après l’évitement et visant à réduire les impacts négatifs permanents ou temporaires d’un projet sur l’environnement, en phase chantier ou en phase exploitation. ».

Elle peut agir en diminuant soit la durée de cet impact, soit son intensité, soit son étendue, soit la combinaison de plusieurs de ces éléments, ceci en mobilisant les meilleures techniques disponibles (moindre impact à un coût raisonnable). Toutes les catégories d’impact sont concernées : impacts direct, indirect, permanent, temporaire et cumulé. Les mesures de réduction sont mises en place au niveau de l’emprise du projet, plan ouprogramme ou à sa proximité immédiate.

3 types de mesures de réduction existent :

- Mesure de réduction géographique : adaptation géographique du projet ; - Mesure de réduction technique : adaptation technique du projet ; - Mesure de réduction temporelle : adaptation temporelle du projet. 4.2.1. R3.1a - mesure de réduction temporelle en phase travaux - adaptation de la période des travaux sur l’année : évitement des périodes sensibles pour la faune lors des travaux de défrichement et de décapage Le défrichement sera réalisé en dehors des périodes de reproduction des espèces animales. Cela évitera la mortalité des adultes mais aussi des jeunes et/ou des œufs. La période optimale pour le défrichement est comprise entre octobre et février inclus. En hiver, les oiseaux se rassemblent souvent en groupe et sont plus mobiles. L’effarouchement lié aux tronçonneuses et aux engins forestiers suffira à éviter les mortalités.

Concernant les chiroptères, l’emprise défrichée présente un intérêt pour quelques espèces arboricoles. Pour éviter toute mortalité, les arbres à cavités susceptibles d’héberger des individus de chiroptères arboricoles seront préalablement identifiés par un chiroptérologue et abattus en dehors des périodes d’hibernation (hiver), de reproduction (fin d’été) et de mise bas (printemps-été), soit en octobre. Cette mesure permettra aux éventuels chiroptères présents de retrouver des gîtes avant la mauvaise saison. Les arbres coupés seront laissés deux jours au sol dans le but de permettre à la faune utilisant le cas échéant les cavités de se déplacer.

Les reptiles hivernent sous des souches ou des pierriers pendant l’hiver. Les risques de mortalité sont donc toujours présents en hiver. Ainsi, le décapage sera réalisé à la sortie de l’hiver (mars-avril) époqué à laquelle les reptiles sont catifs mais n’ont pas encore débuté leur reproduction.

Réalisation des travaux de défrichement et de décapage hors période de reproduction de la faune Impact du projet initial Risques de mortalité d'individus d'espèces animales protégées Appréciation de l'impact du projet initial Fort Type de mesure Réduction

Réalisation des travaux de défrichement et de décapage hors Description de la mesure période de reproduction et/ou d’hivernage de la faune

400€ HT hors frais d’études (suivi de l’abattage des arbres à Coût cavités par un écologue) Les travaux de défrichement seront réalisés entre octobre et Mise en place et suivi début février et les travaux de décapage seront réalisés en mars/avril Nouvelle appréciation des impacts Négligeable à faible Tableau 100 : Mesure d'évitement lors des travaux de défrichement et de décapage 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 331 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

4.2.2. R3.2a - mesure de réduction temporelle en phase d’exploitation - adaptation de la période des travaux sur l’année : adaptation des périodes annuelles de travaux sur les zones temporairement non exploitées L’exploitation va engendrer la création d’habitats temporaires potentiellement favorables aux espèces animales (Lézard des murailles, Bergeronnette grise…). Il s’agit par exemple de merlons enfrichés et de stocks de stériles.

Afin d’éviter la destruction de sites de reproduction/hivernage et de réduire les risques potentiels de mortalité des espèces utilisant ces zones temporairement non exploitées, les travaux sur ces dernières ne seront réalisés qu’en mars, période permettant de concilier l’enjeu reptiles (sortie d’hibernation) et l’enjeu « oiseaux » (avant la période de reproduction).

Adaptation des périodes annuelles de travaux sur les zones temporairement non exploitées Risques de mortalité d'individus d'espèces animales protégées au Impact du projet initial cours de l’exploitation Appréciation de l'impact du projet initial Faible à fort Type de mesure Réduction

Réalisation des travaux de reprise de zones non exploitées à la Description de la mesure sortie de l’hiver

Coût p.m

Mise en place et suivi Les travaux seront réalisés en mars/avril

Nouvelle appréciation des impacts Faible à modéré Tableau 101 : Mesure de réduction temporelle visant à défricher et à décaper en dehors des périodes de forte mortalité pour la faune

4.2.3. R2.1i – mesure de réduction technique en phase de travaux et d’exploitation - dispositif de limitation de l’installation d’espèces à enjeux sur les zones impactées : travaux permettant de limiter l’installation des amphibiens sur la zone exploitée Afin d’éviter la création de points d’eau stagnants sur l’emprise d’extraction et les chemins d’exploitation, il est nécessaire de créer une rigole ou fossé qui drainera les eaux de ruissellement. Ces eaux seront ensuite collectées par une buse qui sera installée sous le chemin d’exploitation. Cette buse entrainera ensuite les eaux de ruissellement dans la zone de remblais située en parcelle 63, 69 (nord) et 67 (nord). Une fosse d’épuration sera créée en sortie de la buse. Elle sera plantée en roseau et servira de filtre pour les sédiments grossiers et la terre transportée par l’eau. Cette fosse mesurera 5 m de diamètre pour 1 m de fond (pente en 1 pour 1). Etant donné la présence d’aire étanche sur la carrière, les risques liés à une pollution accidentelle sont limitées. Cette fosse pourrait permettre le cas échéant de limiter l’expansion d’une pollution dans les autres mares créées (cf mesure de réduction ci-après).

Les dépressions humides qui pourraient se former accidentellement en période de reproduction des amphibiens (mars à juillet) sur le carreau d’exploitation seront balisées afin qu’elles ne soient pas traversées par les engins et ainsi éviter les risques de mortalité.

Les dépressions humides qui seraient présentes sur l’emprise d’exploitation (hors zone mise en défens) seront remblayées en hiver (de novembre à février inclus) avant la période de reproduction des amphibiens. Cette mesure limitera la présence d’amphibiens sur le carreau de la carrière et donc réduira les risques de mortalité d’adultes, de larves et de juvéniles.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 332 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Dispositifs permettant de limiter l’installation des espèces d’amphibiens sur le carreau Risques de mortalité d'individus d'espèces animales protégées au Impact du projet initial cours de l’exploitation Appréciation de l'impact du projet initial Moyen à fort Type de mesure Réduction

Suppression du fossé à eau stagnante de l'emprise d'extraction et Description de la mesure réalisation de fossés/rigoles à eau circulante

Coût p.m Création d'un fossé à dénivelé plus important sur l'emprise d'extraction pour éviter la création de points d'eau stagnante Mise en place et suivi favorable aux amphibiens ; busage de ce fossé sous le chemin d’exploitation et déversement des eaux de ruissellement dans une fosse d’épuration Nouvelle appréciation des impacts Négligeable à faible Tableau 102 : Mesure de réduction visant à limiter l’installation d’amphibiens sur le carreau 4.2.4. R1.2b – mesure de réduction géographique et technique en phase travaux et exploitation – dispositif de protection définitif d’une station d’une espèce patrimoniale : protection des stations de Lys martagon pendant l'exploitation Un merlon d’environ 1,5 m de haut sera réalisé en ceinture Sud et Est autour de la zone d’abandon à 5 m de l’emprise d’extraction. La zone couverte par la station de Lys martagon sera balisée par des rubans et des piquets pendant ces travaux de réalisation du merlon. Ce merlon permettra de retenir les éventuels blocs et/ou pierres éjectés lors de l’exploitation des phases les plus proches de la station. Les risques de destruction seront ainsi plus limités pendant la phase d’exploitation. La réalisation de ce merlon sera réalisée dès l’autorisation du projet en hiver et sera suivie par un botaniste.

Protection des stations de Lys martagon par un merlon

Impact du projet initial Risque de destruction de station au cours de l’exploitation

Appréciation de l'impact du projet initial Faible à modérée

Type de mesure Réduction Description de la mesure Création d’un merlon autour de la zone d’abandon 400€ HT hors frais d’études (suivi par un botaniste de la Coût création du merlon)

Repérage et délimitation de la station. Création d'un merlon en Mise en place et suivi bordure sud et est de la station.

Nouvelle appréciation des impacts Risque de destruction pendant Faible l'exploitation Emission de poussières Négligeable à faible (pas constaté en 2015) Tableau 103 : Mesures de protection des stations de Lys martagon

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 333 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

4.2.5. R2.1e - mesure de réduction technique en phase travaux – dispositif préventif de lutte contre l’érosion des sols : défrichement progressif coordonné à l'extraction La mesure de réduction des effets du défrichement sur l’érosion des sols vise à coordonner le défrichement aux besoins de l’exploitation. Cette mesure permet dans le même temps de ne pas détruire en une seule fois les habitats de reproduction de l’avifaune forestière. Ainsi les communautés pourront se reporter progressivement sur les surfaces voisines.

Dispositif préventif de lutte contre l’érosion des sols : défrichement progressif coordonné à l'extraction Impact du projet initial Perte d'habitats de reproduction pour l'avifaune Appréciation de l'impact du projet initial Modéré Type de mesure Réduction Le phasage de défrichement est coordonné au phasage Description de la mesure d'extraction Coût p.m. Défrichement en 6 phases, chaque défrichement de phase Mise en place et suivi sera réalisé d’octobre à février l'année précédente l'exploitation de la phase Nouvelle appréciation des impacts Faible à modéré Tableau 104 : Défrichement progressif coordonné à l'extraction

Figure 73 : Phasage du défrichement lors de l'exploitation de la carrière

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 334 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

4.2.6. R2.2o - mesure de réduction technique en phase d’exploitation – gestion écologique des habitats dans l’emprise d’autorisation du projet : mesures d’atténuation en faveur de la permanence de la fonctionnalité écologique sur l’emprise du projet Ces mesures sont entreprises dans le but de maintenir la fonctionnalité écologique de sites de reproduction et/ou de repos et/ou de chasse d’espèces animales partiellement affectées par le projet. D’après le guide réalisé par le MEDDE en 2013 nommé « Les conditions d’application de la réglementation relative à la protection des espèces de faune et de flore sauvages et le traitement des dérogations »25 et notamment le paragraphe page 8 et 9, ces mesures en faveur de la permanence de la fonctionnalité écologique sont des mesures d’atténuation/réduction. La nature de telles mesures est également indiqué p 91, 92 et 93 du document sur les lignes directrices nationales sur la séquence éviter, réduire et compenser les impacts sur les milieux naturels26 dans lesquelles le reprofilage d’une mare et la création de passages à amphibiens et le déplacement d’une population d’espèce végétale apparaissent comme des mesures de réduction.

4.2.6.1. Aménagements pour les amphibiens La première mesure prise pour protéger et éviter les risques de mortalité des amphibiens est l’aménagement du carreau des surfaces extraites afin d’éviter leur présence sur ce dernier.

Le second objectif est de maintenir et de développer des habitats d’acceuil pour les amphibiens.

La dépression humide actuellement présente en parcelle 59 et 69 sera maintenue et aménagée à des fins écologiques. Cette mare correspond déjà à un site de ponte du Crapaud commun et de l’Alyte accoucheur. Elle sera agrandie et les contours de ses berges en pente douce seront hétérogénéisés.

Un réseau de mares sera créé en périphérie de cette mare. Ce réseau sera alimenté principalement par les précipitations. La mareactuellement présentepourra également être alimentée par déverse de la fosse filtrante lors d’épisodes climatiques pluvieux.

On veillera à créer des mares de différentes profondeurs (de 0,5 à 1 m), à contour toujours hétérogène et à berge en pente douce. Cette situation permettra de diversifier les types de dépressions humides et donc les capacités d’acceuil de la faune aquatique mais aussi floristique. Une supercifie totale d’environ 1000 m² de mares sera créée (une mare de 450m², deux de 200m², une de 100m² et une autre de 50m²).

Des gîtes hivernaux seront réalisés à l’aide de branchages, écorces et souches (issus du défrichement) aux pourtours des mares afin d’augmenter les capacités d’accueil des amphibiens en hivernage.

Cette série d’aménagement devrait garantir la pérénnité des populations d’amphibiens présentes actuellement sur le site.

Un merlon rocailleux séparera les mares de la zone d’extraction ce qui permettra de réduire les déplacements des individus sur l’exploitation et donc de réduire les risques de mortalité pendant l’exploitation. Cette pente rocailleuse pourrait également servir d’habitats diurnes aux individus d’Alyte accoucheur.

Ces aménagements seront réalisés à N-1 l’exploitation afin de permettre un report immédiat des espèces vers les habitats de substitution.

Cette série d’aménagement sera maintenue à la remise en état ce qui permettra de péreniser la population d’amphibiens et de permettre la colonisation des nouvelles mares créées.

25http://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/guide_reglementation_protection_esp_derog_meddemai_2013.pdf 26 MEDE, CGDD & SEEIDD. 2013. Lignes directrices nationales sur la séquence éviter, réduire et compsener les impacts sur les milieux naturels. Collection « Références ». 229p. ISBN : 978-2-11-128737-2 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 335 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Gestion écologique des habitats à amphibiens Impact du projet initial Perte d'habitats de reproduction et d’hivernage Appréciation de l'impact du projet initial Modéré (avant évitement) Type de mesure Réduction

Description de la mesure Aménagements écologique d'habitats à amphibiens

Coût 3 000 € pour le terrassement + 3600€ de suivi La mare située au nord de l'emprise d'exploitation actuelle sera conservée et développée pour offrir des conditions plus favorables aux amphibiens inventoriés sur le site. La population d'amphibiens Mise en place et suivi sera suivie annuellement tous les 3 ans puis tous les 5 ans pour vérifier la présence/abondance et la reproduction des espèces (écoute nocturne, observations diurnes et nocturnes) Nouvelle appréciation des impacts Faible Tableau 105 : Gestion écologique d’habitats pour les amphibiens sur l’emprise d’autorisation

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 336 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Figure 74 : Carte de localisation des mesures de réduction des impacts sur la population d'amphibiens présente sur le site

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 337 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

4.2.6.1. Gestion écologique des boisements présents sur l’emprise du projet Le défrichement d’environ 1,2 ha de Hêtraie-Chênaie va entrainer la destruction d’habitats de nidification et d’arbres à cavités utilisés par les oiseaux et potentiellement par certaines chauves-souris. Cet impact qui risque de remettre en cause la nidification de quelques espèces est jugé modéré à l’échelle locale.

Dans le but de maintenir les populations d’oiseaux et notamment les espèces arboricoles sédentaires (Mésanges, Pic épeiche), les boisements présents sur l’emprise d’autorisation hors emprise d’extraction seront désignés en îlots de sénescence. La surface totale mise en îlot de sénescence est d’environ 1,4 ha.

Trois secteurs sont concernés. Ils sont détaillés dans le tableau ci-dessous.

Tableau 106 : Parcelles, habitats et surfaces concernées par l’ilot de sénescence Parcelle(s) cadastrale(s) Surface Habitats en place concernée(s) en m² n°59, 67 et 63 (partielle) Hêtraie-Chênaie et groupement à Fraxinus et Geum urbanum 8613 n°60 (partielle) et 61 (entière) Hêtraie-Chênaie 1557 n°65 (partielle) Hêtraie-Chênaie et groupement à Fraxinus et Geum urbanum 3775

Un îlot de sénescence est une surface forestière où l’on renonce à toute exploitation (sauf en cas de sécurité vis-à-vis des biens et des personnes) et sur laquelle les arbres peuvent accomplir leur cycle de vie naturel entier, jusqu’à et y compris leur décrépitude et décomposition. Ainsi, les micros habitats arboricoles tels que les fissures d’écorce, les pourrissements et les cavités typiques des stades de vieillissement et de sénescence peuvent se développer au bénéfice des espèces arboricoles.

Cette mesure est également favorable à la biodiversité forestière de manière générale. De nombreuses espèces végétales et animales (coléoptères, diptères, bryophytes, champignons…) sont en effet dépendantes des vieux arbres et du bois mort. Vallauri & al. 27 indiquent que 25 à 30% des espèces forestières sont inféodées aux stades avancés du cycle sylvigénétique.

Gestion écologique des boisements dans le but de réduire l'impact de la destruction d'habitats forestiers sur les oiseaux et les chiroptères Destruction d'habitats de reproduction pour les oiseaux et de Impact du projet initial gîtes potentiels pour les chauves-souris Appréciation de l'impact du projet initial Moyen Type de mesure Réduction Réduire la perte d'habitats par la création d'habitats très Description de la mesure favorables à la biodiversité sur l'aire d'étude Coût 500€ (marquage des limites des ilots) + 5000€ de cout du suivi Mise en place d'ilots de sénescence sur des boisements hors zone d'extraction ; marquage des limites des entités mises en ilots de sénescence Mise en place et suivi Suivi écologique de la mesure : état initial (IPA+points d’écoute chiroptères) et suivi tous les 5 ans au cours de l’exploitation du projet Nouvelle appréciation des impacts Faible Tableau 107 : Réduction de l’impact de destruction d’habitats

27VALLAURI D., ANDRE J., DODELIN B., EYNARD-MACHET R. & RAMBAUD D. (coord.).2005. Bois mort et à cavités, une clé pour la forêt vivante. Editions Tec&Doc, Paris, 405 pages. 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 338 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Figure 75 : Localisation des parcelles mises en ilôt de sénescence

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 339 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

4.2.7. R2.2l - mesure de réduction technique en phase de fonctionnement – installation d’abris artificiels pour la faune au droit du projet : création de gîtes pour les reptiles Afin de réduire la perte d’habitats de reproduction et la diminution de la surface disponible pour la Vipère aspic et le Lézard des murailles, des habitats de substitution seront créées en limites de la zone d’extraction et sur les zones non impactées de l’emprise d’autorisation (parcelles n°56, 58,59, 63, 67).

Les habitats de substitution prendront la forme de pierriers et de tas de branchages. Les pierres qui constituent les murets actuellement présents sur la zone d’extensions (anciennes terrasses de cultures) seront conservées et permettront de créer des murets et/ou des pierriers. Un certain volume de branchages et de troncs issus des défrichements seront également conservés et permettront de créer des tas de branchages. Ces gîtes devront couvrir au minimum 6 m² au sol chacun pour atteindre au maximum 1 m de hauteur environ. Au minimum 10 gîtes de substitution seront créés sur l’emprise d’autorisation soit une surface d’environ 60 m².

Les pierriers et les tas de branchages constitueront des abris hivernaux et des lieux de reproduction pour les Lézards des murailles, Lézard vert et Vipères aspic.

Ces aménagements seront réalisés à N-1 avant l’exploitation pour permettre une appropriation de ces habitats par les espèces avant le début de l’exploitation.

Par ailleurs, les murets de pierre situés hors de l’emprise d’extraction au sein de l’emprise d’autorisation seront systématiquement conservés.

Photographie 41 : Exemple de réalisation d’un murger dans un talus d’autoroute (source : Karch, 201128)

28 KARCH. Centre de coordination pour la protection des amphibiens et des reptiles de Suisse. 2011. Notice pratique petites structures- Murgiers. 12 p 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 340 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Création de gîtes pour les reptiles Perte d'habitats de reproduction, de chasse et de repos pour les Impact du projet initial reptiles Appréciation de l'impact du projet initial Moyen à fort Type de mesure Réduction Réalisation d'abris hivernaux et de gîtes favorables aux pourtours Description de la mesure de l'emprise d'extraction (60 m² environ) Coût 1000 €+ 2500€ de suivi

Une partie des pierres constituant les murets sur l'emprise d'extraction seront conservés pour réaliser des murgers à Mise en place et suivi différents endroits du site. Une partie des branchages et des souches issues du défrichement sera conservé et servira pour réaliser des gîtes. Un suivi écologique sera réalisé tous les 5 ans.

Nouvelle appréciation des impacts Faible Tableau 108 : Mesure en faveur des reptiles

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 341 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Figure76 : Cartographie de l’emplacement des abris hivernaux et gîtes artificiels à reptiles à réaliser

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 342 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

4.2.8. R2.1f - mesure de réduction technique en phase travaux (et d’exploitation) : dispositif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes Aucune contrainte réglementaire ou législative n’oblige à ce que les espèces exotiques envahissantes inventoriées sur le site ne soient détruites29. Toutefois, une stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes a été élaborée en mars 2017. Elle vise à protéger les écosystèmes des risques et des effets asociés aux invasions biologiques.

Les méthodes mises en œuvre pour éradiquer ces espèces se montrent généralement inefficaces pour les stations importantes ou celles en bordures de cours d’eau et routes. C’est pourquoi, afin d’éviter une colonisation ultérieure du site et d’aboutir à une situation difficilement gérable, un plan de lutte est prévu selon 2 axes :

1. Actions préventives :

- La prévention passe par une surveillance de tous les sites exploités par Chaleix et par le refus de déposer sur l’emprise du projet des stériles ou des touts venants infectés.

- L’exploitant contrôlera régulièrement l’apparition des espèces exotiques envahissantes et notamment de la Renouée du Japon et de l’Ambroisie à feuilles d’armoise, les espèces invasives les plus communes dans le cas d’apports d’inertes extérieurs au site. Il se fera secondé par un botaniste qui réalisera un inventaire sur le site tous les 3 ans.

- Dès qu’un remblai atteindra sa configuration définitive, il sera ensemencé au moyen d’espèces herbacées, après régalage de terre végétale. Ces espèces devront avoir un système racinaire important. Ce seront des espèces prairiales comme l’agrostide capillaire (Agrostis capillaris), la houlque laineuse (Holcus lanatus), le dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), la Fétuque rouge (Festuca rubra ssp. rubra). En effet, les plantes invasives se développent plus facilement sur des sols nus plutôt que sur des sols couverts d’une végétation dense et homogène.

2. Actions curatives :

En cas de présence constatée, la station sera détruite selon un protocole spécifique. Un suivi de l’éventuel reprise des plantes permettra ensuite une intervention rapide avant qu’elles ne se développent trop. Ce suivi devra être effectué pendant toute la durée de l’autorisation, jusqu’à la remise en état des terrains.

Surveillance des espèces végétales invasives Impact du projet initial Appauvrissement de la richesse spécifique locale Appréciation de l'impact du projet initial Faible à modéré Type de mesure Réduction

Surveillance des matériaux importés sur la carrière et refus de Description de la mesure déposer des matériaux infectés et suivi écologique de la carrière

Coût p.m pour l’ensemencement, 2 500€ de suivi botanique sur 30 ans Présentation des espèces végétales invasives aux salariés de Chaleix TP; ensemencement des rembalis, suivi des espèces Mise en place et suivi invasives présentes sur la carrière tous les 3 ans par un botaniste avec prise de mesure d'éradication si nécessaire Nouvelle appréciation des impacts Faible Tableau 109 : Surveillance des espèces invasives

29 Seule l’Ambroisie à feuilles d’Armoise fait l’objet d’un arrêté prescrivant sa destruction obligatoire dans le Puy de Dôme (AP n°12/01525). 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 343 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

4.2.9. R2.1k et R2.2c - mesure de réduction technique en phase travaux et d’exploitation : dispositif de limitation des nuisances (poussières) envers la faune Lors de périodes sèches et sans précipitations abondantes, les zones de circulation seront humidifiées par arrosage. Cette mesure vise à réduire la formation, l’envol et le dépôt de poussières sur les formations végétales voisines. Le merlon qui sera créé autour des zones d’extraction jouera également le rôle de barrière pour les poussières. Enfin, une bande boisée sera conservée à l’Est, au Sud et au Nord de la zone d’extraction ce qui permettra de réduire l’envolée des poussières sur l’aire d’étude.

Réduction de l'émission de poussières sur l'aire d'étude Recouvrement par les poussières des formations arborées et Impact du projet initial dérangement des animaux (nichées notamment) à proximité de l'emprise d'extraction Appréciation de l'impact du projet initial Faible Type de mesure Réduction Réduire l'émission de poussières lors de l'exploitation et minimiser Description de la mesure l'étendu de la retombée des poussières Coût p.m Arrosage du carreau et de la piste d'exploitation lors des épisodes météorologiques sans précipitations prolongées; maintien d'une bande boisée de 5 m entre l'emprise d'extraction et l'emprise Mise en place et suivi d'autorisation; création d'un merlon avec végétation le long du chemin d'exploitation au nord (mesure couplé à une mesure paysage) Nouvelle appréciation des impacts Négligeable Tableau 110 : Réduction de l'émission de poussières

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 344 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 4.3. Impacts résiduels du projet après la réalisation des mesures d'évitement et de réduction et bilan sur le besoin d’une demande de dérogation aux interdictions relatives aux espèces protégées La démarche de dérogation pour la destruction d'habitats d'espèces protégées est une démarche exceptionnelle comme mentionnée dans "Les conditions d'application de la réglementation relative à la protection des espèces de faune et de flore sauvages et le traitement des dérogations" (Ministère de l'écologie, du développement durable, et de l'énergie - Mai 2013). Ce texte précise :

"Dans ce contexte, pour une espèce donnée, la destruction, l’altération ou la dégradation sur un lieu donné, des éléments physiques ou biologiques nécessaires à la reproduction ou au repos ne remet pas en cause le bon accomplissement des cycles biologiques de cette espèce dès lors que les animaux de celle-ci, présents sur ce lieu donné, peuvent retrouver dans leur aire de déplacement naturel un territoire présentant les mêmes caractéristiques que celui détruit, altéré ou dégradé. Dans ce cas, la présence d’animaux de cette espèce n’entraîne pas sur ce lieu l’application de l’interdiction de destruction, d’altération ou de dégradation des éléments physiques ou biologiques nécessaires à la reproduction ou au repos.

Il en va ainsi pour les espèces communes qui rebâtissent chaque année un lieu de reproduction dans des milieux d’accueil fréquents en périphérie du site concerné par une destruction, altération ou dégradation. Par contre, il est interdit de détruire, altérer ou dégrader leurs sites de reproduction pendant qu’ils sont utilisés, d’autant qu’il y aurait en plus destruction des œufs voire destruction des jeunes ou des parents. L’interdiction de destruction, d’altération ou de dégradation des sites de reproduction s’applique toute l’année pour les espèces qui réutilisent le même site de reproduction lors de chaque cycle de reproduction."

Le projet entrainera la suppression en partie ou en totalité de l’habitat de reproduction de 19 espèces d’oiseauxdont 17 sont protégés. 10 de ces 19 espèces sont présentes sur l’aire d’étude et seule la Mésange noir est classée menacée. Les habitats utilisés par les espèces sont présents sur l’aire d’étude hors emprise. La perte d’habitats sera progressive étant donné que le défrichement sera réalisé de manière coordonné à l’extraction. La mise en place d’ilots de sénescence sur les boisements non impactés de l’emprise d’autorisation permettra de garantir la présence d’habitats favorables aux espèces impactées par le défrichement.

Les ilots de sénescence seront également favorables aux chiroptères qui pourront y trouver des cavités. L’impact de la perte de territoire de chasse est jugé faible.

L’impact lié à la perte d’habitats pour les espèces de mammifères et d’insectes (aucune espèce n’est protégée) est jugée négligeable faible étant donné les surfaces importantes des domaines vitaux des mammifères présents et de l’absence d’espèces d’insectes patrimoniales et de la présence d’habitats favorables sur l’aire d’étude.

L’habitat du Lézard vert n’est pas impacté suite à la réalisation d’une mesure d’évitement. La perte d’habitats pour le Lézard des murailles et la Vipère aspic est jugée faible. La mare acceuillant actuellement des espèces d’amphibiens sera également maintenue. La création d’habitats de substitution pour les amphibiens et les reptiles permet de plus de réduire l’impact de la perte d’habitats de reproduction, de chasse et de repos présents sur les zones exploitées pour ces deux groupes.

Au regard de la réglementation, il n’apparaît alors pas nécessaire de réaliser une demande de dérogation à la destruction d’habitats d’espèces protégées. Le projet ne remettra pas en cause le maintien dans un bon état de conservation des populations d’espèces protégées dans leur aire de répartition naturelle.

Par ailleurs, les mesures d’évitement permettent de ne pas impacter la pérennité des stations de Lys martagon. Aucune espèce végétale protégée n’est ainsi impactée de façon directe ou indirecte par le projet suite au choix

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 345 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI d’implantation et à la protection physique d’une station située au voisinage immédiat de l’exploitation (mesure de réduction géographique).

Les risques de mortalité des animaux pendant les phases de défrichement et de décapage sont globalement évitées par la mise en œuvre des travaux entre octobre et avril(octobre pour les chauves-souris, novembre à février pour les oiseaux, et mars/avril pour les reptiles) soit en dehors des périodes présentant le plus de risques de mortalité. L’évitement de l’habitat du Lézard vert permet également de limiter considérablement les risques de mortalité de cette espèce.

L’adaptation des périodes annuelles de travaux sur les zones temporairement non exploitées permettra également d’éviter la mortalité des espèces animales protégées liées à l’activité d’extraction (Lézard des murailles, Rougequeue noir et Bergeronnette grise).

L’aménagement de fossés, le remblaiement des flaques situées sur le carreau avant la période de reproduction mais le maintien et la mise en défens des flaques se formant pendant la période de reproduction permettent de limiter considérablement les interactions possibles entre les amphibiens et les engins au cours de l’exploitation et permettent ainsi d’éviter les risques de mortalité.

L’arrosage du carreau et la conservation d’une bande boisée autour du périmètre d’extraction permettront de limiter l’impact des envolées de poussières et du dérangement sur les communautés présentes sur l’aire d’étude.

Au regard de la réglementation, il n’apparaît pas nécessaire de réaliser une demande de dérogation pour la destruction de spécimens d’espèces animales et végétales protégées. Le projet ne remettra pas en cause le maintien dans un bon état de conservation des populations d’espèces protégées dans leur aire de répartition naturelle.

Suite à la mise en place des mesures d’évitement et de réduction, le projet n’aura pas d’impacts notables sur le milieu naturel à l’échelle locale et régionale. Le projet n’aura pas d’impacts notables sur les espèces animales protégées inventoriées sur l’aire d’étude ni sur les espèces et habitats d’intérêt communautaire présents sur les sites Natura 2000.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 346 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Groupe faunistique Flore Habitats naturels Mammifères Chiroptères Insectes Reptiles Amphibiens Oiseaux Valeur patrimoniale Négligeable à très forte Négligeable à moyen Faible Moyen Faible Moyen à fort Fort Moyen Destruction des stations de Nature de l'impact Destruction Destruction directe d'individus pendant les phases de défrichement et de décapage des terrains Lys martagon (PR) Type Direct Direct Direct Durée Permanent Permanent Permanent Impact sur population Très fort Négligeable à faible Négligeable Moyen à fort Faible Moyen à fort Fort Fort locale Impact sur population Moyen Négligeable Négligeable Faible Nul Négligeable Faible Négligeable régionale Type de mesure mises Evitement Réduction Evitement Evitement Evitement Evitement Evitement Réduction Evitement Evitement en place

Défrichement Délaissés Travaux de Délaissé Travaux de défrichement et de Travaux de défrichement des Travaux de défrichement Travaux de défrichement et décapage d’exploitation défrichement réalisés d'exploitation Travaux de décapage décapage réalisés entre Mesures Délaissé d'exploitation arbres à cavités en octobre sous et de décapage réalisés et de décapage réalisés coordonné à réalisée pour entre octobre et sur la pelouse réalisés en mars/avril octobre et février; coupe des contrôle d'un chiroptérologue entre octobre et avril entre octobre et avril l'extraction la faune février à Lézard vert arbres à cavités en octobre

Impact résiduel Nul Négligeable à faible Négligeable Négligeable Négligeable Nul Négligeable à faible Faible Négligeable Destruction des stations de Nature de l'impact Lys Martagon pendant / / Destruction directe d'individus pendant l'exploitation l'exploitation Type Indirect / / Direct Durée Permanent / / Permanent Impact sur population Faible à modéré / / Négligeable Négligeable Négligeable Faible Moyen à fort Négligeable locale Impact sur population Négligeable / / Nul Nul Nul Nul Faible Nul régionale Type de mesure mises Réduction / / / / / / / Réduction / en place Remblaiement des fossés crées pendant l’exploitation entre novembre et janvier ; Aménagement du fossé récupérant les eaux Mise en en place d'un merlon pluviales pour augmenter Mesures d'1,5 m de hauteur autour du / / / / / / / son débit et éviter les / délaissé eaux stagnantes; création d'un busage sous le chemin d'exploitation pour déverser ces eaux dans une mare = réduire la présence des espèces sur le carreau Impact résiduel Faible / / Négligeable Négligeable Négligeable Faible Négligeable à faible Négligeable

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 347 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Groupe faunistique Flore Habitats naturels Mammifères Chiroptères Insectes Reptiles Amphibiens Oiseaux Modification des conditions Modification des conditions écologiques Nature de l'impact écologiques locales/émission Dérangement liés à l'activité d'extraction/émission de poussières locales/émission de de poussières poussières Type Indirect Indirect Indirect Durée Temporaire Temporaire Temporaire Impact sur population Faible Faible Négligeable Faible Négligeable Faible Faible Faible locale Impact sur population Nul Nul Nul Nul Nul Nul Nul Nul régionale Type de mesure mises Réduction Réduction Réduction Réduction Réduction Réduction Réduction Réduction en place Arrosage du carreau, Arrosage du carreau, Arrosage du carreau, Arrosage du carreau, Arrosage du carreau, maintien d'une Arrosage du carreau, maintien maintien d'une bande Arrosage du carreau, maintien d'une maintien d'une bande Arrosage du carreau, maintien maintien d'une bande boisée maintien d'une bande boisée bande boisée autour d'une bande boisée autour de boisée autour de bande boisée autour de l'emprise boisée autour de d'une bande boisée autour de Mesures autour de l'emprise autour de l'emprise de l'emprise l'emprise d'extraction, création l'emprise d'extraction, d'extraction, création d'un merlon avec l'emprise d'extraction, l'emprise d'extraction, création d'extraction, création d'un d'extraction, création d'un d'extraction, création d'un merlon avec végétation création d'un merlon végétation création d'un merlon avec d'un merlon avec végétation merlon avec végétation merlon avec végétation d'un merlon avec avec végétation végétation végétation Impact résiduel Négligeable Négligeable Négligeable Négligeable Négligeable Négligeable Négligeable à faible Négligeable Risque d'implantation Risque d'implantation Nature de l'impact Destruction d'habitats de reproduction d'espèces invasives d'espèces invasives Type Indirect Indirect Indirect Durée Temporaire à permanent Temporaire à permanent Permanent Impact sur population Faible à modéré Faible à modéré Négligeable Faible à moyen Faible Moyen à fort Moyen Moyen locale Impact sur population Faible Faible Nul Nul Nul Faible Faible Nul régionale Type de mesure mises Réduction Réduction Réduction Réduction Réduction Evitement Réduction Réduction Réduction en place Création d'habitats de Défrichement coordonné au Défrichement substitution pour le Surveillance des matériaux Défrichement coordonné au Délaissé Aménagement d'habitats phasage d'exploitation (6 Surveillance des matériaux coordonné au Défrichement coordonné Lézard des murailles et importés, suivi de la carrière phasage d'exploitation (6 phases) d'exploitation de reproduction de phases) Mesures importés, suivi par un phasage au phasage Vipère aspic + par un botaniste tous les 3 + création d’îlots de sénescence sur la pelouse substitution à l'écart de la + création d’îlots de botaniste tous les 3 ans d'exploitation (6 d'exploitation (6 phases) défrichement/décapage ans sur l’emprise d’autorisation à Lézard vert zone d'exploitation sénescence sur l’emprise phases) coordonné à d’autorisation l'exploitation Impact résiduel Faible Faible Nul Faible Négligeable Nul Faible Faible Faible Nature de l'impact / / / Destruction d'habitats de chasse et/ou de repos et/ou d'alimentation et/ou de migration Type / / / Direct Durée / / / Permanent Impact sur population / / / Négligeable Faible à moyen Faible Moyen Moyen Négligeable à faible locale Impact sur population / / / Nul Nul Nul Nul Nul Nul régionale Type de mesure mises / / / Réduction Réduction Réduction Evitement Réduction Réduction Réduction en place Défrichement Délaissé Création d'habitats de Aménagement d'habitats coordonné au Défrichement coordonné Défrichement coordonné au Défrichement coordonné au d'exploitation substitution pour le d'hivernage de Mesures / / / phasage au phasage phasage d'exploitation (6 phasage d'exploitation (6 phases) sur la pelouse Lézard des murailles et substitution à l'écart de la d'exploitation (6 d'exploitation (6 phases) phases) à Lézard vert Vipère aspic zone d'exploitation phases) Impact résiduel / / / Nul Faible Négligeable Faible Faible Négligeable à faible

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 348 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Groupe faunistique Flore Habitats naturels Mammifères Chiroptères Insectes Reptiles Amphibiens Oiseaux Nature de l'impact Création d'habitats favorables au cours de l'exploitation Type Indirect Durée Permanent Impact sur population Nul Nul à positif Nul Nul Positif faible Positif faible Nul à positif faible Nul locale Impact sur population Nul Nul Nul Nul Nul Nul Nul Nul régionale Type de mesure mises / / / / / / Réduction Réduction / en place Aménagement d'habitats Création d'habitats de substitution de reproduction et Mesures / / / / / / pour le Lézard des murailles et Vipère d'hivernage de / aspic substitution à l'écart de la zone d'exploitation Impact résiduel Nul Nul à positif Nul Nul Positif faible Positif faible Positif faible Nul Tableau 111 : Cotation des impacts résiduels du projet après la réalisation des mesures d’évitement et de réduction

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 349 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 4.4. Modalités de suivi de la biodiversité sur la carrière en exploitation 4.4.1. Suivi des espèces floristiques invasives Un botaniste réalisera un passage sur le site de la carrière tous les 3 ans. Une liste des espèces invasives sera établie. Des procédures d’éradication seront menées si des stations de Renouée du japon, Balsamine de l’Himalaya, Ambroisie sont inventoriées. Le coût de ce suivi est d’environ 2500€ sur 30 ans hors frais d’étude et hors taxe.

4.4.2. Suivi des stations de Lys martagon Les pieds de Lys martagon seront inventoriés tous les 5 ans. Le coût de ce suivi est estimé à 1500€ HT hors frais d’études sur 30 ans.

4.4.3. Suivi des populations animales Un inventaire des amphibiens présents sur l’emprise d’autorisation du projet sera réalisé à N+1, N+2 et N+3 puis tous les 5 ans afin de vérifier la présence des différentes espèces inventoriées en 2015. Cet inventaire sera réalisé plus spécifiquement sur les mares aménagées et le carreau. Il comprendra un inventaire nocturne et un inventaire par observations diurnes des habitats aquatiques en avril et en juin.Le budget de ce suivi est estimé à 3600€ HT sur les 30 années de l’exploitation.

Le suivi des reptiles sera réalisé sur le carreau de la carrière, sur la pelouse à Aira qui fait l’objet d’un abandon d’exploitation et aux abords des abris mis en place. Ce suivi sera réalisé à N+1 la création des gîtes puis tous les 5 ans. Il comprendra une observation matinale des différents milieux cités mi-avril et début juin. Son budget est estimé à 2500€ HT.

L’avifaune et les chiroptères utilisant les ilots de sénescence seront suivis à N+1(état initial) puis tous les 10 ans. Ce suivi sera établi par la réalisation de points d’écoute de l’avifaune et des chiroptères dans chaque ilot de sénescence. Deux passages seront réalisés pour les oiseaux (début avril et mi-mai) et pour les chauves-souris (début juin et fin aout). Ce suivi qui nécessitera au total4 passages sur site par année de suivi aura un cout prévisionnel de 5000€ HT hors frais d’études.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 350 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 5. PAYSAGE

L'extraction prévue entamera le flanc Nord d'un relief. Le hameau situé au Nord de ce relief, Chabanol, pourrait avoir une vue sur les fonts de taille.

Pour que l'impact visuel soit le plus faible possible, il est prévu de garder les arbres situés dans la bande des 10 m dans la partie Nord de la zone d'extension. Néanmoins ce sont des sapins qui ne présentent pas de branches basses, aussi, en plus de leur maintien en place, il est prévu d'ériger un merlon végétalisé.

Ce merlon constituera également un écran accoustique.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 351 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 6. MILIEU HUMAIN

6.1. Patrimoine culturel 6.1.1. Monuments historiques Le projet n’est recoupé par aucun périmètre de protection au titre des monuments historiques. Aucune mesure spécifique n’est nécessaire.

6.1.2. Patrimoine archéologique Le pétitionnaire sollicitera les services de l’Etat afin qu’ils examinent si le projet est susceptible de donner lieu à des prescriptions de diagnostic archéologique.

En cas de prescription de diagnostic archéologique (mesure d’évitement), le pétitionnaire se conformera à la loi du 17 janvier 2001 modifié par la loi n° 2003-707 du 1er août 2003 relative à l’archéologie préventive et à son décret d’application du 16 janvier 2002, en ce qui concerne :

 La mise en place d’arrêtés préfectoraux spéciaux et de convention entre le pétitionnaire et les services concernés (préfet de région, INRAP).  La modalité de recouvrement des redevances. Si une découverte fortuite de vestiges archéologiques était faite au moment du décapage ou au cours de l’extraction du matériau, l’entreprise aviserait immédiatement le Service Régional de l’Archéologie d'Auvergne, 4, rue Blaise Pascal, 63 000 CLERMONT FERRAND. Toutes les mesures seront prises pour faciliter les fouilles de sauvetage qui pourraient s’avérer nécessaires.

6.1.3. Tourisme et loisirs Le projet ne nuira pas au potentiel touristique de la région. Aucune mesure spécifique ne sera nécessaire. Les mesures pour le paysage permettront d’intégrer au mieux la carrière dans son cadre naturel et donc de limiter la gène sur les touristes de passage.

Par ailleurs, la périphérie du site restera protégée par un dispositif de clôture avec des pancartes, signifiant que le chantier est interdit au public, régulièrement apposées. 6.2. Transport L'évacuation des matériaux depuis la carrière de St Etienne sur Usson ne peut se faire autrement que par la RD 144. Les marchés desservis sont situés à proximité d'Issoire, et seul le transport routier s'avère compétitif.

Il n’y a donc pas de mesure d’évitement possible. Rappelons cependant que les véhicules évacuant les matériaux empruntent un chemin rural, sur une distance de 700 m pour rejoindre la RD 144. Les camions ne passeront pas par le bourg de St Etienne sur Usson.

Les impacts conséquents au transport des matériaux sont difficilement compensables en raison de la mobilité des « effets ». Cependant, notons que les effets du transport sont faibles et atténués par l’adoption des mesures de réduction :

 Respect des horaires d’activité ;  Respect des limitations de vitesse dans l’emprise de la carrière ;

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 352 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

 Interdiction de surcharge des bennes des camions. De même, le chargement est correctement réparti dans les bennes afin d’éviter le déversement accidentel de matériaux sur la voie publique ou de rendre la maîtrise du véhicule difficile ;  Nettoyage de la voie publique en sortie de la carrière si elle était rendue boueuse par le trafic camion ;  Signalisation adaptée en sortie de la carrière et sur la RD 144. Notons également que l’activité d’accueil de matériaux inertes permettra de rationnaliser le transport routier par la pratique du contre-voyage : les camions venant décharger des matériaux inertes repartiront chargés en granulats. 6.3. Sécurité publique Pour prévenir les risques d’atteinte de la sécurité publique, toutes les mesures suivantes seront mises en place sur la carrière :

6.3.1. Mesures d’évitement Accès interdit dans l’enceinte de la carrière par une clôture et un merlon périphériques, ainsi que par un portail condamnable à l’entrée du site, fermé à clef en dehors des heures d’ouverture.

Information du public des dangers liés à l’activité par :

 Des panneaux apposés régulièrement sur la clôture signalant l’interdiction d’accès en périphérie de l’autorisation.  Des panneaux « STOP » à la sortie de la carrière ;  Des panneaux signalant le danger lié à l’extraction du gisement (chute, circulation d’engins de chantier) et les tirs de mines. Les bords de l’excavation sont maintenus à 10 m minimum des limites d’autorisation conformément à l’arrêté du 22 septembre 1994.

6.3.2. Mesure de réduction et de suppression des effets Un plan de circulation à l’intérieur de la carrière et une vitesse limitée à 30 km/h. 6.4. Zone d’appellation d’origine Le projet ne concernant pas de zone d’appellation d’origine, il n’est pas nécessaire de prévoir de mesures spécifiques. 6.5. Agriculture Le projet ne concernant pas des terres agricoles, il n’est pas nécessaire de prévoir de mesures spécifiques.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 353 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 7. NUISANCES

7.1. Bruit Les mesures de bruits réalisées en limite de site au niveau des habitations les plus proches ont mis en évidence que la carrière de St Etienne sur Usson est conforme à l'arrêté du 23 janvier 1997. L'impact sonore de la carrière est donc faible voir nul. De ce fait, les mesures de réductions pour atténuer le bruit seront en conséquence et porteront sur :

 La conformité des différents éléments constituant l'installation de traitement (concasseur-crible) à la réglementation en vigueur en matière de bruits et leur maintien en bon état par un entretien régulier. Il en est de même pour les engins mobiles et les camions de transport dont le dispositif anti-bruit (silencieux d’échappement) est vérifié périodiquement.  L’usage de tout appareil de communication par voie acoustique n’est pas prévu, sauf si leur emploi est réservé à la prévention ou au signalement d'incidents graves ou d'accidents. Les engins de chantier respecteront les normes en vigueur en matière de limitation des émissions sonores. Une vérification régulière sera effectuée pour s’en assurer.  Respect des horaires de travail.  Mise en place de merlons périphériques au fur et à mesure de l’avancement de l’exploitation et notamment en limite Nord de la zone d'extension. En effet, le hameau de Chabanol se trouvera directement dans l'axe de l'exploitation. La mise en place d'un merlon végétalisé à proximité cette limite constituera à la fois un écran acoustique et paysager efficace.

Le suivi réglementaire des niveaux sonores sera réalisé régulièrement dans le cadre de l’exploitation.

Concernant les tirs de mines, les détonateurs à micro-retard sont utilisés : ils permettent de fractionner les bruits émis (tirs en saccades moins forts qu'une explosion unique).

Compte-tenu de ces mesures de réduction, l’impact résiduel n’est pas notable. 7.2. Poussières La formation des poussières survient surtout en période sèche.

Les principaux points d’émissions sont le minage, le traitement et chargement des matériaux, et la circulation des véhicules. Concernant ces derniers, leur nombre sur la carrière est réduit.

Cependant, les mesures de réduction qui seront prises par l’exploitant permettront de fortement réduire les émissions de poussières.

7.2.1. Concernant le minage : Les poussières produites par le forage des trous de mines seront réduites car elles seront récupérées par aspiration. Sauf en présence d’un vent de forte intensité et d’un système d’aspiration défectueux, l’envol de poussières sera donc très limité dans le temps et dans l’espace.

Les tirs de mines occasionnent également la formation de poussières mais elles seront limitées au périmètre de la zone de tir et seront épisodiques.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 354 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

7.2.2. Concernant le traitement des matériaux : Le traitement que subissent les matériaux par voie sèche constituera la plus importante source de poussières sur le site. Les activités de concassage-criblage, de même que la mise en stock des matériaux pourront occasionner des émissions de poussières dont l’importance sera maximale en période estivale.

L’installation de traitement se situera sur le carreau de la carrière, elle sera donc encaissée et entourée de merlons végétalisés ou de fronts ce qui limite les envols de poussières vers l’extérieur.

7.2.3. Concernant la circulation sur piste : La circulation des engins de carrière et des camions, de même que leur chargement, peut entraîner la formation de poussières dans leur périmètre d’évolution. En effet, la surface du sol (carreau et pistes non-revêtues) est assimilable à une source de poussières. Ces dernières sont susceptibles d’être remises en suspension dans l’air avec le passage des véhicules lors de périodes sèches. De même, les poussières peuvent se déposer sur les routes d’accès à la carrière lors de la sortie des camions, entrainant une gêne pour les usagers de la route.

La vitesse sur le site et sur la piste d’accès sera limitée à 30 km/h. Cette faible vitesse limite la mise en suspension des poussières liée au déplacement des véhicules (camions et engins) sur un sol sec. Par ailleurs, si cela est nécessaire, il pourra être procéder à un arrosage des pistes et/ou de la piste d'accès par temps sec.

Précisons enfin que les engins sur pneumatiques seront les seuls engins pouvant générer des envols de poussières lors de déplacements. Cependant, ces déplacements se feront à vitesse très réduite afin d’éviter ces envols. Le déplacement d’engins à chenilles comme la pelle ne génère pas de poussière.

Compte-tenu de ces mesures de réduction, l’impact résiduel n’est pas notable. 7.3. Vibrations La vitesse des vibrations mesurée sur une construction, ne dépend pas de la quantité totale d’explosif d’une volée mais de la charge initialisée à un instant donné (charge unitaire).

Lors d’un tir, la maîtrise de cette charge instantanée (limitée) par l’emploi de détonateurs microretard (environ 30 millisecondes) permet d’étaler dans le temps le départ entre chacune des mines. Ce principe a pour conséquence de réduire fortement les vibrations issues de l’abattage de la roche.

L’arrêté ministériel du 22 septembre 1994 indique, pour la vitesse de transmission des vibrations, un seuil de 10 mm/s en dessous duquel il ne peut y avoir de désordre dans une construction.

Les mesures de réduction qui seront prises par l’exploitant permettront de fortement réduire les vibrations. La charge unitaire qui sera employée sur la carrière de St Etienne sur Usson pour les tirs d’abattage permettra d’assurer l’absence d’effet négatif pour les habitations et constructions les plus proches.

Afin d’assurer un suivi du niveau des vibrations générées par les tirs sur le site, et la conformité à la réglementation, des mesures des vitesses particulaires engendrées seront réalisées au niveau des habitations et constructions les plus proches, en l’occurrence au niveau du hameau de Chabanol.

Rappelons enfin que la technologie du minage a beaucoup évolué et progresse toujours vers le « moins de bruit », « moins de vibrations ». De plus, les tirs seront réalisés par des professionnels connaissant parfaitement les techniques à mettre en œuvre

Compte-tenu de ces mesures de réduction, l’impact résiduel n’est pas notable.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 355 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 7.4. Projections Des projections de matériaux peuvent intervenir lors des tirs de mines (abattage de la roche à l’explosif) ou lors du fonctionnement de l’installation de traitement.

Les mesures de réduction des effets mises en place seront les suivantes :

7.4.1. Lors des tirs de mines Rappelons que les opérations de tirs ne se feront pas en continu mais par campagnes très ponctuelles (environ 2 tirs par an).

L’implantation des forages et le choix de l'explosif seront réalisés de manière à mettre à profit les plans de discontinuités du gisement. Cela permet une meilleure efficacité du tir et donc une réduction des projections rocheuses non contrôlées liées aux zones de moindre résistance. De plus, l'utilisation de détonateurs à micro-retard a pour effet de réduire le risque de projections.

Rappelons que lors du tir, les roches sont fragmentées par l’onde de choc due à l’explosion et les gaz du tir projettent ensuite les fragments rocheux. En général, les distances de projections sont limitées à une trentaine de mètres, mais il peut arriver que des pierres soient envoyées à des distances plus importantes en cas d’incidents de tirs. Les projections importantes s’observent en cas de surcharge du tir ou lorsqu’une charge d’explosif se trouve trop proche de la surface de dégagement. C’est par exemple le cas lorsqu’un forage a dévié, lorsque la hauteur de bourrage est trop faible ou lorsqu’une faille fait communiquer le forage avec l’extérieur du massif.

Les tirs de mines seront effectués par une société spécialisée dans les techniques de minage. Ils seront organisés pendant les jours ouvrables lors des heures d’ouverture de la carrière.

Le contrôle géométrique des forages et l’examen du massif à abattre permettent de déceler les anomalies vues ci- dessus. Chaque tir est adapté aux caractéristiques du gisement et les projections resteront localisées aux abords immédiats du tir.

La sécurité sera assurée par le mineur boutefeu avec l’assistance du personnel de la carrière. Avant chaque tir, il définit la zone de danger et en assure l’interdiction d’accès, et ce après vérification de l’absence d’individu.

La zone de danger est en règle générale constituée de la zone d’extraction ainsi que les abords des fronts en dehors de la carrière.

Le personnel est mis à l’abri, et une surveillance visant à empêcher l’accès à une zone dangereuse est mise en place.

Le mineur-boutefeu émet un premier signal sonore (trois coups) pour annoncer le tir puis un second (un coup) après le tir lorsque tout danger est écarté.

7.4.2. Lors du fonctionnement de l’installation de traitement Les dangers liés aux projections émanant de l’installation de traitement seront réduits par l’interdiction d’accès de l’aire de l’installation à toute personne étrangère à l’entreprise ou non autorisées par l’entreprise à intervenir dans les installations. En cas d’intervention en marche, le port du casque et de lunettes de protection, sont obligatoires. Le niveau de risque de projection est néanmoins relativement faible du fait de l’entretien régulier des machines.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 356 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 8. DECHETS

8.1. Stériles de production et terres de découverte L’arrêté du 5 mai 2010 modifiant l’arrêté du 22 septembre 1994 encadre la gestion des déchets inertes et terres non polluées résultant du fonctionnement de la carrière. Ainsi, les terres de découverte et stériles de production (non valorisés) sont concernés.

Les matériaux exploités sur la carrière de St Etienne sur Usson correspondent à un gisement volcanique classique, ne présentant pas d’anomalie géochimique. Les terres et stériles résultant de cette exploitation sont donc considérés, au sens de cet arrêté, comme des déchets inertes, stables au plan physique et chimique. Aucune activité ultérieure n’a pu affecter la nature de ces matériaux. L’exploitation ne générera pas de déchets dangereux ou non inertes.

Les volumes de terre végétale, de découvertes et de stériles d’exploitation ont été respectivement estimés à environ 5 800, 8 700 et 28 000 m3. Ces volumes seront intégralement réutilisés pour le réaménagement progressif de la carrière et, dans ce cadre, ne sont pas visés par les dispositions applicables aux installations de stockage. Les stériles et la découverte permettront de taluter les merlons (notamment celui au nord de l'extension) puis les fronts de taille. La terre végétale sera stockée séparement et régalée dès que ce sera possible localement pour permettre la reprise de la végétation.

Ces matériaux ne sont pas de nature à affecter la qualité des eaux et la pente des talus de réaménagement assurera leur stabilité.

Un plan de gestion de ces déchets inertes sera établi à l’obtention de l’autorisation. Il indiquera notamment, pour la première phase quinquennale : la caractérisation des déchets, une estimation des quantités, leur origine de production, le plan des zones remblayées… 8.2. Autres déchets liés à l’exploitation Les déchets produits sur le site de St Etienne sur Usson par la société CHALEIX TP, ordures ménagères ou déchets issus des petits entretiens sur les engins ou sur l’installation, seront stockés temporairement puis évacués dès que possible au siège de l'entreprise.

Le stockage sera réalisé de la manière suivante :

 Les ordures ménagères sont stockées dans les poubelles classiques connues du grand public.  Les déchets dangereux (DID) produits (huiles usagées, filtres à huiles, matériaux souillés, batteries…) sont triés dans différents réceptacles (fûts) et également stockés à l’abri des intempéries et si nécessaire sur des bacs de rétention étanches et dimensionnés conformément à l'arrêté ministériel du 22/09/94 modifié. Ils seront évacués à Issoire dans les ateliers de l'entreprise où les déchets seront centralisés avant d'être évacués par des entreprises agréées.  Les déchets banals DIB (cartons, plastiques…), pneus éventuels, sont triés et stockés en extérieur, dans des réceptacles adéquats. Ils seront évacués à Issoire dans les ateliers de l'entreprise où les déchets seront centralisés avant d'être évacués par des entreprises agréées.  Les ferrailles (éventuelles) seront également triées et stockées en extérieur puis seront évacués à Issoire où les déchets seront centralisés avant d'être évacués par des entreprises agréées. Notons que certaines ferrailles seront conservées pour une future utilité.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 357 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

9. UTILISATION RATIONNELLE DE L’ENERGIE

Les engins utilisés pour l’extraction, le transport et le chargement sont choisis afin d’optimiser leur fonctionnement en relation avec les débits des différentes phases de l’exploitation : l’extraction, le transport, l’élaboration, le chargement des matériaux.

Le dimensionnement des engins est déterminé en fonction de la taille de l'exploitation.

L’implantation des pistes sera optimisée de manière à limiter les distances entre les fronts et l’installation de traitement, ce qui permettra des économies de carburants.

Tous les engins sont régulièrement entretenus, afin d'éviter les surconsommations liées à un dysfonctionnement.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 358 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI 10. EVALUATION DES COUTS

Les coûts présentés ci-dessous sont ceux liés au fonctionnement du site pendant sa période d’activité. Les coûts spécifiques aux mesures de réaménagement et de remise en état prévues sont quant à eux présentés dans le chapitre suivant.

Clôture (500 ml à 4 € le ml) 2 000€

Panneaux d’interdiction d’entrée 600 € Entretien du dispositif de protection périphérique du site (clôture, merlon, barbelés + 1 000 € par an pancartes de signalisation du chantier) et restauration des zones de clôture dégradées

Purge des éventuels zones ou fronts instables p.m

Terrassement de merlon anti chute et/ou paysager p.m

Arrosage des pistes si nécessaire p.m

Entretien des dispositifs de sécurité et anti-pollution 450 € par an

Entretien de l’aire étanche, entretien du décanteur-déshuileur, pompage éventuel, 600 € par an analyses d’eau régulières selon l’activité

Mesures de bruit et de vibrations p.m

Récupération des déchets triés par les entreprises agréées p.m

Suivi des mesures hors milieu naturel (montant total annualisé) 1 000€

Réalisation des mesures de réduction « faune-flore-habitats » 4 900 €

Suivi écologique de la carrière (annualisé) 500 €

Tableau 112 : Evaluation des coûts p.m. : pour mémoire

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 359 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

11. TABLEAUX DE SYNTHESE

Le tableau suivant résume :

 Les enjeux environnementaux au sens large de l’état initial  Les impacts du projet avant mesures  Les mesures d’évitement et de réduction  Les impacts résiduels après les mesures d’évitement et de réduction  Les mesures de compensations  Le bilan global environnemental du projet Les enjeux environnementaux sont définis de la manière suivante :

Sensibilités environnementales

Nulle

Sensibilité faible

Sensibilité moyenne

Sensibilité forte

Tableau 113 : Sensibilités environnementales Chaque impact recevra une notation semi quantitative :

Cotation des impacts avant/après mesures

Impact nul à très faible, négligeable ou positif

Impact faible

Impact de portée moyenne

Impact fort

Tableau 114 : Cotation des impacts

Bilan global environnemental du projet

Nul

Faible

Moyen

Fort

Tableau 115 : Bilan global environnemental du projet

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 360 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Mesures Bilan globale Sensibilité Impact résiduel après Mesure de Sujet Commentaires Impact avant mesures environnemental du environnementale mesures compensation D’évitement De réduction projet

Exploitation des formations volcaniques, Purge des fronts Pas de compensation Géologie Nulle Nul Nul Nul abondantes dans la Remblaiement nécessaire région

Remblaiement et talutage de Pas de compensation Géomorphologie Plateau vallonné Nul Nul Nul Faible certains fronts nécessaire

Contrôle régulier des engins Pas de réseau présents sur le carreau hydrologique superficiel Utilisation d'une aire étanche Pas de compensation Eaux de surface sur le site Nulle Non significaltf pour les opérations de Nul Nul ravitaillement des engins nécessaire Exploitation en dent

creuse Ravitaillement des engins à l’aide d’un fourgon équipé de 2 cuves et munie d’un pistolet Faible infiltration au à arrêt automatique niveau de la carrière

Objectif de bon état de la Faible Non significatif Un plan de circulation à masse d’eau souterraine l’intérieur de la carrière afin en 2015 de limiter les risques de collision Pas de compensation Eaux souterraines Nul Nul nécessaire Pas de stockage Objectif de bon état de la d’hydrocarbures sur le site masse d’eau souterraine Nulle Nul en 2015 Pas de réparation sur le site

Kits antipollution présents sur le site

Pas de périmètre de Alimentation en eau Mesure valable pour les eaux Pas de compensation protection de captage à Nulle Nul Nul Nul potable souterraines et de surfaces nécessaire proximité

Vents de secteurs Nord- Pour info : utilisation Pas de compensation Vents dominants - climat Nul Nul Nul Ouest et Ouest Nulle rationnelle de l’énergie nécessaire

Densité d'arcs Pas de compensation Foudre électriques supérieure à Nul Nul Nul Faible nécessaire la moyenne nationale

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 361 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Mesures Bilan globale Sensibilité Impact résiduel après Mesure de Sujet Commentaires Impact avant mesures environnemental du environnementale mesures compensation D’évitement De réduction projet

Aucune contrainte liée à Présence de site protégé un espace naturel Nul / / Nul / Nul Faible sur l’emprise patrimonial ; ZNIEFF de type 1 à proximité

Absence de site Natura Nul / / Nul / Nul Incidence Natura 2000 2000 dans un rayon de 6 Nulle km

Proximité de réservoirs Création de mares Nul à modéré Délaissé d’exploitation Nul / Nul Trame verte et bleue de biodiversité ; intégré à Faible Création d’îlot de sénscence un corridor diffus

Mise en en place d'un merlon Une espèce protégée et Très fort Délaissé d’exploitation d'1,5 m de hauteur autour du Nul / Nul Flore une espèce Forte déterminante des ZNIEFF délaissé 2 habitats d’intérêt communautaire Défrichement et décapage Pas de compensation Négligeable à faible Délaissé d’exploitation Faible Faible Habitats naturels dégradés et 3 habitats Moyenne coordonné à l’extraction nécessaire liés aux habitats aquatiques Remblaiement des fossés entre novembre et janvier 3 espèces d’amphibiens Aménagement du fossé Pas de compensation et 3 espèces de reptiles Faible à fort Délaissé d’exploitation Faible Faible Amphibiens et reptiles Forte nécessaire protégées sur l’emprise Aménagement d’habitats de envisagée reproduction et d’hivernage de substitution

Maintien d’une bande boisée 17 espèces protégées Travaux de défrichement autour de l’emprise nicheuses sur l’emprise et de décapage hors du projet dont une d’extraction Pas de compensation d’intérêt patrimonial Faible à fort période de reproduction Faible Faible Oiseaux Moyenne Présence d’habitats Défrichement coordonné au nécessaire/ Coupe des arbres à favorables aux espèces phasage d’exploitation d’intérêt communautaire cavités en octobre à proximité Création d’îlot de sénescence Maintien d’une bande boisée autour de l’emprise Travaux de défrichement d’extraction Pas de compensation Pas d'espèce et de décapage réalisés Faible Faible Entomofaune Faible Défrichement coordonné au nécessaire remarquable entre octobre et février phasage d’exploitation

Création d’îlot de sénescence

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 362 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Mesures Bilan globale Sensibilité Impact résiduel après Mesure de Sujet Commentaires Impact avant mesures environnemental du environnementale mesures compensation D’évitement De réduction projet

Travaux de défrichement Maintien d’une bande boisée réalisés entre octobre et autour de l’emprise 5 espèces sur l’emprise février d’extraction envisagée mais une seule Pas de compensation Faible à fort Nul Nul Chauves-souris qui utilise le site durant Forte Défrichement des arbres à Défrichement coordonné au nécessaire toute la saison ; gîtes cavités en octobre sous phasage d’exploitation arboricoles utilisés contrôle d'un chiroptérologue Création d’îlot de sénescence

Maintien d’une bande boisée Travaux de défrichement autour de l’emprise Pas de compensation Aucune espèce protégée Nul à négligeable et de décapage réalisés d’extraction Faible Faible Mammifères Faible ou patrimoniale nécessaire entre octobre et février Défrichement coordonné au phasage d’exploitation

Pas de site classé ou Pas de compensation Sites inscrits ou classés inscrit à proximité de la Nul Nul Nul Nulle nécessaire carrière

Ouvert vers le Nord et Bassin visuel Nul l'Ouest Faible

Perception visuel du La carrière actuelle est Maintien d’une bande Nul Création d'un merlon au Nul Nul projet très peu perceptible Faible boisée périphérique niveau de la limite Nord Activité essentiellement Pas de compensation Activités économiques Faible Faible Faible Faible agricole nécessaire

L'extraction n'aura pas Ligne electrique sous- Pas de compensation Equipement et réseaux Faible Nul lieu à proximité de la Nul Nul terraine à l'entrée du site nécessaire ligne électrique

Carrière actuelle et Pas de compensation Occupation du sol Faible Nul Délaissé d’exploitation Création d’îlot de sénescence Nul Nul boisements nécessaire

La commune de St Etienne sur Usson ne Pas de compensation Urbanisme Nulle Nul Nul Nul possède pas de P.O.S. ni nécessaire de P.L.U.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 363 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Mesures Bilan globale Sensibilité Impact résiduel après Mesure de Sujet Commentaires Impact avant mesures environnemental du environnementale mesures compensation D’évitement De réduction projet

Si une découverte fortuite de Le projet se situe hors vestiges archéologiques était des périmètres de faite au moment du décapage protection de l'ensemble ou au cours de l’extraction du Pas de compensation Patrimoine culturel Faible Nul Nul Nul de ces monuments matériau, l’entreprise nécessaire Très faible potentiel aviserait immédiatement le archéologique du secteur Service Régional de l’Archéologie d'Auvergne

Pas de compensation Tourisme et loisirs Tourisme vert Faible Nul Mesures paysagères Nul Nul nécessaire

La conformité des différents éléments constituant les installations à la Les niveaux sonores réglementation en vigueur en mesurés reflètent matière de bruits et leur environnement sonore maintien en bon état par un relativement calme mais entretien régulier toutefois marqué par Respect des horaires de Pas de compensation Bruit Faible Faible Faible Faible l'activité régnant au travail. nécessaire niveau des habitations. Mise en place de merlons Les habitations sont périphériques au fur et à relativement éloignées mesure de l’avancement de de la carrière. l’exploitation. Contrôles réglementaires de l’émergence sonore réalisés régulièrement.

L’activité de la carrière actuelle est génératrice Pas de compensation Poussières d’émissions de Faible Faible Arrosage des pistes en Faible Faible nécessaire poussières pendant les période sèche périodes sèches.

Emploi de micro-retard

Le présent projet est Respect et la maîtrise de la susceptible de générer charge unitaire instantanée Pas de compensation Vibrations Faible Faible Faible Faible des vibrations dans le Technique de tir nécessaire secteur Mesures de vibrations in situ, et suivi

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 364 CHALEIX TP CHAPITRE VII : MESURES PROPORTIONNEES ET MODALITES DE SUIVI

Mesures Bilan globale Sensibilité Impact résiduel après Mesure de Sujet Commentaires Impact avant mesures environnemental du environnementale mesures compensation D’évitement De réduction projet

Seuls les tirs de mines Tirs réalisés par du personnel peuvent potentiellement habilité Pas de compensation Projections Faible Faible Faible Faible générer des projections Mise en sécurité des environs nécessaire hors de la carrière du site avant chaque tir

Pas de compensation Odeurs Aucune odeur spécifique Nul Nul Nul Nulle nécessaire

Aucune émission Pas de compensation Emissions lumineuses Nulle Nul Nul Nul lumineuse spécifique nécessaire

Gestion et tri des déchets liés Actuellement aucun à l’exploitation, puis Pas de compensation Déchets déchet n'est produit sur Nulle Faible Faible Faible enlèvement par des nécessaire le site récupérateurs agréés

Pas de compensation Risque sismique Aléa sismique modéré Nul Nul Nul Faible nécessaire

La carrière se situe hors Pas de compensation Risque inondations Nul Nul Nul zone inondable Nulle nécessaire

Pas de compensation Risque lié aux argiles Aléa nul à moyen Nul Nul Nul Faible nécessaire

La carrière se situe à plus de 13 km du site SEVESO Pas de compensation Risque technologique Nul Nul Nul le plus proche; situé à Nulle nécessaire Issoire

Tableau 116 : Tableau de synthèse

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 365 CHALEIX TP

CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

CHAPITRE VIII – REMISE EN ETAT

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 367 CHALEIX TP

CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT 1. OBJECTIFS DE LA REMISE EN ETAT

1.1. Objectifs généraux La remise en état d’une carrière a pour objectif premier la mise en sécurité du site pour les biens et les personnes. Elle a également pour but la réaffectation du site à une autre activité : économique, culturelle, scientifique ou naturelle.

L’orientation prise pour la remise en état est dépendante du type de carrière, de l’occupation du sol initial, des aménagements réalisés au cours de l’exploitation, de la propriété foncière, des contraintes paysagères et des caractéristiques du secteur d’étude et du milieu naturel. 1.2. Caractéristiques du site L’occupation actuelle des terrains est définie par une partie de sols exploités et/ou mis à nus entrecoupés de friches arbustives et herbacées et d’une autre partie forestière.

Les principaux enjeux écologiques de l’aire d’étude sont liés à la faune forestière (oiseaux et chiroptères), aux reptiles qui sont présents sur les habitats thermophiles et aux dépressions humides plus ou moins temporaires qui hébergent des amphibiens.

Par ailleurs, un enjeu paysager est présent, et sans un réaménagement approprié, les fronts supérieurs situés au Sud de la carrière seraient visibles depuis certains points de vue.

La contrainte agricole n’est pas présente sur l’emprise du projet. 1.3. Caractéristiques techniques L’exploitation sera réalisée en 6 phases de 5 ans. La côte finale du carreau de l’exploitation sera située à 780 m NGF.

Le plus important front de taille (en limite Sud) sera composé de 3 gradins de 15 m de hauteur et d’un petit gradin de 4 à 5 m. Les sommets des fronts de taille seront respectivement situés à 795, 810, 825 m et 830 m NGF.

Les banquettes auront, au final, une largeur moyenne d’au minimum 8 m.

Le volume de matériaux réutilisables lors de la remise en état est approximativement de 44 523 m3. Ce volume est composé par 5 819 m3 de terre végétale, 8 728 m3 de stériles terreux (découverte) et 27 976 m3 de stériles d’exploitation.

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 5 Phase 6 TOTAL Surface décapée 4 394 m² 2 661 m² 6 633 m² 4 691 m² 5 868 m² 5 911 m² 30 158 m² Matériaux extraits 95 372 m3 95 733 m3 97 102 m3 96 192 m3 96 953 m3 92 737 m3 574 089 m3 Terre végétale 647 m3 531 m3 1 328 m3 938 m3 1 173 m3 1 202 m3 5 819 m3 Découverte 969 m3 798 m3 1 990 m3 1 407 m3 1 761m3 1 803m3 8 728 m3 Stériles 4 686 m3 4 722 m3 4 689 m3 4 692 m3 4 700 m3 4 487 m3 27 976m3 Matériaux 89 070 m3 89 682 m3 89 095 m3 89 155 m3 89 319 m3 85 245 m3 531 566 m3 commercialisables 249 396 t 251 110 t 249 466 t 249 634 t 250 093 t 238 686 t 1 488 385 t Tableau 117 : Volume de matériaux extraits et utilisables dans le cadre de la remise état A ce volume de matériaux réutilisables issus de l’activité de la carrière, il faut ajouter des inertes issus de chantiers voisins qui seront déposés sur la carrière. L’exploitant souhaite déposer entre 20 000 et 30 000 tonnes de matériaux inertes. L’emplacement du stockage est indiqué ci-dessous. 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 369 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

Figure 77 : Emplacement des inertes à la fin de l'exploitation

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 370 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT 1.4. Choix de la remise en état En raison de l’absence de contraintes humaines, agricoles et économiques particulières, le réaménagement cherchera donc la restitution du site au milieu naturel en tenant compte des particularités actuelles du secteur d’étude, du dépôt de déchets inertes et des potentialités écologiques futures.

La remise en état a donc pour objectif de :

 Pérenniser le maintien et le développement des populations d’amphibiens ;  Pérenniser et développer la présence de reptiles ;  Permettre l’expression des communautés pionnières tant végétales qu’animales ;  Retrouver des habitats arbustifs et arborés à long terme sur une partie de l’emprise ;  Mettre à profit l‘exploitation pour créer des habitats rupestres favorables à la faune et à la flore.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 371 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

Figure 78 : Schéma prévisionnel du réaménagement de la carrière

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 372 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

Figure 79 : Coupe schématique de la remis en état du Nord au Sud

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 373 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

Figure 80 : Coupe schématique de la remise en état d'Ouest en Est

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 374 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT 2. AMENAGEMENTS REALISES

2.1. Aménagement de fronts de taille minéral 2.1.1. Objectifs Le but de cet aménagement est de favoriser l’installation de la faune (notamment les rapaces) et la flore rupestres.

Cet aménagement sera réalisé sur les fronts situés à l’est de l’emprise d’extraction. Exposé à l’ouest, ils seront ensoleillés une grande partie de la journée ce qui est favorable à l’établissement des oiseaux rupestres.

Photographie 42 : Front rocheux (ENCEM, 200830)

Photographie 43 : Vire à Faucon pèlerin (F. DAVID sur http://rapaces.lpo.fr/faucon-pelerin/presentation)

30 ENCEM, 2008. Carrières de roches massives – Potentialités écologiques. Analyse et synthèse des inventaires de 35 carrières. ENCEM & CNC – UNPG.304 p 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 375 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

2.1.2. Travaux de terrassement Les gradins seront purgés des éléments instables et un chanfreinage partiel sera réalisé en haut de gradin afin de casser la régularité des fronts. Des vires à rapaces seront réalisées soit au cours de la purge soit à l’explosif dans le but de créer des aires à rapaces.

2.1.3. Travaux de végétalisation Aucune végétalisation ne sera réalisée. La colonisation végétale (communautés de filicales et pelouses à orpins) se réalisera naturellement. 2.2. Aménagement du carreau d'exploitation 2.2.1. Objectifs L’objectif est de laisser une place à la succession naturelle des communautés végétales qui est également propice à la diversité animale.

2.2.2. Travaux de terrassement Le carreau sera laissé intact. La colonisation végétale naturelle sera privilégiée.

La mise en place de quelques pierriers permettra à la faune (amphibiens et reptiles notamment) de trouver des refuges.

Photographie 44 : Carreau avec végétation pionnière favorable aux orthoptères (ENCEM, 2008) 2.2.3. Travaux de végétalisation Aucun travail n’est réalisé pour cet aménagement. 2.3. Création de mares sur le carreau 2.3.1. Objectifs L’objectif est de créer des habitats de reproduction favorables aux espèces d’amphibiens identifiés sur le site lors de l’état initial. Les amphibiens pourront ainsi trouver sur le site la totalité des habitats nécessaires à leur cycle vital (mares, éboulis, forêt).

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 376 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

2.3.2. Travaux de terrassement A la fin de l’exploitation, la buse passant sous le chemin d’exploitation sera enlevée. On conservera toutefois la rigole créée pour garantir l’alimentation des mares créées dans le cadre des mesures de réduction des effets.

Photographie 45 : Mare sur carreau (ENCEM, 2008)

Trois mares seront creusées dans la roche mère du carreau (en plus de la mare créée en mesure de réduction). Le substrat du fond de la mare sera, si nécessaire, recouvert de stériles pour diversifier les micro-habitats. Les fines d’exploitation et les matériaux volcaniques étant imperméables, les dépressions seront alimentées par les eaux pluviales et de ruissellement. Elles constitueront des habitats de reproduction favorables aux amphibiens et particulièrement à l’Alyte accoucheur qui est pionnier. Des blocs de pierres seront disposés à proximité de ces zones. Ils fourniront des habitats diurnes et/ou hivernaux pour les espèces.

La diversification de la profondeur des mares sera recherchée pour créer des mares temporaires (simple dépression de 10 à 20 cm de profondeur) et permanentes (à profondeur plus importante, voir ci-après).

Photographie 46 : Dépressions temporaires sur un carreu (ENCEM, 2008)

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 377 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

Les contours des mares les plus profondes seront hétérogènes et à pente douce (<30°). Les pentes douces permettent l’implantation d’espèces végétales adaptées aux grèves exondables et d’hélophytes et facilitent l’accès aux amphibiens. Une plage encore plus douce (<20°) sur 2 à 5 m de large est préconisée sur une partie des mares.

La forme des berges est aussi importante. Elle peut s’appuyer sur la microtopographie locale. Le but est de diversifier les micro-habitats aquatiques en rendant les rives sinueuses. Cette mesure de diversification des berges favorise la biodiversité.

Le creusement au sein de la mare de zones plus profondes permet de toujours garder en eau une partie de la mare même en cas de sécheresse. Ainsi, les espèces strictement aquatiques peuvent survivre. De plus, cette opération évite un comblement trop rapide de la mare par la matière organique (feuilles mortes, bois mort, sédiments…).En plus des 60 cm de profondeur creusée habituellement31, il est donc recommandé de surcreuser une partie de la mare à une profondeur d’environ 1,10m. Cette fosse doit mesurer au moins 10 m² 32.

Figure 81 : Schémas de principe de création de mares favirisatnt ou non la biodiversité (source : Arnaboldi F. et Alban N. 2006) 2.3.3. Travaux de végétalisation Aucune opération de végétalisation n’est prévue sur les mares. La colonisation végétale se fera naturellement. 2.4. Reboisement du remblai issu du dépôt de déchets inertes La préparation du sol, le choix des essences, du type de plant et le suivi les premières années du plant sont des conditions très importantes pour la réussite de la plantation33, particulièrement en conditions difficiles, ce qui est souvent le cas en réaménagement de carrières.

Le réaménagement forestier partiel de la carrière s’articule autour de :  la plantation d’environ 10 espèces adaptées aux conditions de croissance sur le site par placettes monospécifiques ;  la colonisation naturelle des zones non plantées par la végétation herbacée et arbustive.

31 Clubs Connaître et Protéger la Nature (CPN). 1999. Gérer une mare- Ce qu’il faut savoir pour entretenir et gérer une mare. Dossier technique de la Gazette des terriers. Cercles Naturalistes de Belgique, Fondation Nature et Découvertes. 74p. ISSN : 0296 – 029. 32Arnaboldi F. et Alban N. 2006. La gestion des mares forestières de plaine. Guide technique ONF. Direction Territoriale Ile de France – Nord Ouest. Agence de l’eau Artois-Picardie, Agence de l’eau Seine Normandie, Conseil Régional Ile de France. 215 p. 33VANPEENE-BRUHIER S. 2003. Réaménagement forestier des carrières de granulats. Cemagref Editions. 319 p. 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 378 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

Afin de bien mettre en œuvre ce reboisement, Chaleix TP se rapprochera du Centre régional de la Propriété Forestière (CRPF) qui pourra lui donner conseils et lui donner des informations concernant des entreprises spécialisées (pépinières, sylviculteurs) susceptibles de réaliser les travaux.

2.4.1. Préparation du sol Lors des travaux d’exploitation forestière des arbres en place, une partie des rémanents pourra être broyée et stockée sur une plateforme. La hauteur du compostage ne devra pas excéder 3m. Ils seront réutilisés comme compost lors du reboisement du site et viendront compléter le volume de terre végétale.

Le stockage de la terre végétale devra être réalisé sur un sol propre, décapé et nivelé. Pour maintenir au maximum une aération du sol et donc une vie biologique (très utile lors de l’utilisation pour la plantation), le tas de terre végétale devra être large et bas (inférieur à 2,5 m de haut). Le sommet du dépôt devra être pentu afin d’éviter la stagnation d’eau. Il est recommandé d’ensemencer le dépôt de stériles afin de limiter les phénomènes d’érosion et de permettre une vie biologique.

Le régalage de stériles sur 1,35 mètre dont 0,35 mètre de stériles terreux issus de la découverte permettra une bonne pénétration des racines. Le régalage des stériles ne devra être réalisé que quand ces derniers seront secs. Si cette opération est réalisée en conditions humides, la manipulation va compacter les stériles qui ne seront alors plus favorables à l’enracinement.

Une couche de 25 cm de terre végétale sera déposée sur les stériles. Un décompactage du sol sera réalisé si nécessaire.

Les volumes de stériles et de terre végétale issus de l’exploitation serviront essentiellement pour ce réaménagement.

2.4.2. Choix des espèces Le choix des espèces à planter est décidé en fonction des conditions hydrologiques, géologiques, écologiques et pédologiques du site d’étude.

L’objectif du réaménagement est une évolution vers la Hêtraie-Chênaie neutrophile à acidicline.

Pour le reboisement, les essences indigènes suivantes sont préconisées :

 le Bouleau verruqueux  l’Alisier blanc  le Sorbier des oiseleurs  le Noisetier  le Pommier sauvage  le Hêtre  le Charme  le Chêne sessile  le Chêne pédonculé  l’Erable sycomore  le Tilleul à feuilles en cœur

La diversification des essences permet d’hétérogénéiser les formes, les couleurs de feuillage et les sources d’alimentation pour la faune.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 379 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT

2.4.3. Choix des plants en pépinière La sélection des plants est une étape très importante pour la réussite de la plantation. Vanpeene – Bruhier insiste sur la nécessité de choisir des plants en bonne condition et d’éviter systématiquement les plants présentant des déformations du système racinaire, des collets endommagés, des plants à tiges multiples dès le collet…

Une prise de contact avec un pépiniériste local sera réalisée. Le mieux étant d’assurer une production de plants de 4/5 ans de toutes les essences préconisées pour la remise en état.

2.4.4. Densité de plantations et arrangement spatial Les plantations seront réalisées en automne. Vanpeene-Bruhier (2003) préconise une densité minimale de 1000 plants/ha. La surface approximative de plantation est de 2 ha.

Les plantations seront réalisées par placeaux d’environ 12 ares, entrecoupés de zones non plantées (colonisation naturelle). Une distance de 4 m séparera chaque ligne de plantation et, sur une même ligne, les plants seront séparés de 2 m. Ce principe répond à la nécessité de pouvoir réaliser l’entretien des plantations (dégagements et nettoiements). Les essences seront plantées par placettes monospécifiques pour éviter les effets néfastes de la concurrence interspécifique(in Vanpeene-Bruhier, 2003). Afin de masquer la rigidité de la plantation, la mise en place des plants sera décalée d’un mètre d’une ligne sur l’autre (plantation en quinconce).Cette forme géométrique permet un entretien mécanisé plus facile des plantations.

Enfin, des zones minérales seront maintenues ponctuellement afin de favoriser l’apparition de végétations de dalles rocheuses et pelouses acidiphiles, habitats à forte valeur patrimoniale.

2.4.5. Suivi et entretien Un suivi des plantations sera réalisé dès le départ et permettra, si besoin, d’adapter le mode opératoire pour les futures plantations. Un entretien mécanisé des cloisonnements sera réalisé tous les 5 ans, complété par des opérations de dégagement de plantation puis, lorsque les plants seront bien développés, de nettoiement des jeunes peuplements. Ces interventions sont indispensables pour l’avenir des plants (élimination de la végétation concurrente, maintien du gainage des plants) et permettront également de valoriser les accrus naturels qui se seront installés dans les espaces non plantés. Ces travaux assureront ainsi une diversité et un mélange d’essences.

Photographie 47 : Réaménagement d'un front taluté (CEMAGERF in VANPEENE-BRUHIER S. 2003)

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 380 CHALEIX TP CHAPITRE VIII : REMISE EN ETAT 2.5. Estimation des coûts de la remise en état Le montant des travaux de terrassement est calculé sur la base du coût interne à l’entreprise.

Type de travail Opération Coût HT

Nettoyage du site Enlèvement des stocks de vente, matériels et installations 3 500 €

Travaux de terrassement Reprise de stock, préparation de sol, création de mares… 5 000 €

Travaux de végétalisation Voir détails ci-dessous 14 858€

Travaux favorables aux Aménagement de vires à rapaces sur le front de taille 2 500 € rapaces rupestres

TOTAL 25 858 €

Tableau 118 : Montant des travaux de terrassement

Les coûts des plantations sont estimés ci-dessous.

Nature des travaux Surface (en ha) ou unité Coût HT €

Préparation du sol 2 3792

Fourniture des plants 2000 1683

Plantations des plants 2000 2451

Entretien mécanisé des cloisonnements 2 1375

Dégagements des plantations 2 2245

Nettoiement annuel localisé 2 3311

Total HT € 14858

Tableau 119 : Coût des plantations

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 381 CHALEIX TP

CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT

CHAPITRE IX – ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L’INSTALLATION SUR L’ENVIRONNEMENT

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 383 CHALEIX TP

CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT

Les impacts sont définis en fonction de la nature du projet (taille, mode de fonctionnement, fréquence de fonctionnement). L'importance de leurs effets est fonction de la vulnérabilité des milieux mis en évidence dans l'analyse de l'état initial. Il paraît donc nécessaire de rappeler les méthodes d'investigation utilisées pour définir l'état initial du site.

L'évaluation des impacts a également été définie en fonction de certains critères qui sont :

 Leur intensité.  Leur étendue géographique (locale, départementale, régionale, …).  Leur fréquence (pollution accidentelle ou chronique).  Leur durée (temporaire – permanente).  Leur nature (direct – indirect).  Leurs conséquences irréversibles ou non. Il est parfois difficile de juger un impact en raison de la subjectivité des critères d’évaluation de l’état initial et des problèmes d’échelle spatio-temporelle. En effet, la durée d’une étude d’impact est nettement inférieure à la durée d’un cycle de l’eau ou d’un cycle biologique. Les impacts sont donc évalués à un instant.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 385 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT 1. GEOLOGIE – GEOMORPHOLOGIE – PEDOLOGIE

1.1. Etat initial Il est basé sur :

 Des données bibliographiques (cartes I.G.N. n°2632 O d'Issoire, 2632 E de , 2633 O de St Germain Lembron et 2633 E de St Germain l'Herm), carte géologique du BRGM (n°742 de St Germain Lembron).  Des observations sur le terrain et la connaissance du gisement exploité depuis plusieurs années maintenant. 1.2. Evaluation des effets de l’installation Les effets sont négligeables car les volumes concernés par le projet sont insignifiants devant la masse de terrains d'origine volcanique présents sur le secteur. 1.3. Limite de la méthode Il est difficile de connaitre avec précision la géologie exacte du sous-sol.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 386 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT

2. HYDROLOGIE – HYDROGEOLOGIE

2.1. Etat initial Il est établi à partir :

 Du recensement des cours d’eau, des fossés d’écoulement, des captages pour l’alimentation en eau potable et leur état de protection,  Des consultations, des administrations ARS, DREAL, DDT,  De consultations du SDAGE.  D’une campagne de terrain avec relevé de tous les indices significatifs des circulations superficielles et souterraines. 2.2. Evaluation des effets de l’installation Il convient pour cet élément de distinguer l’impact quantitatif de l’impact qualitatif.

La connaissance de la méthode d’exploitation, du phasage et des volumes extraits permet d’évaluer l’impact quantitatif du projet.

L’impact quantitatif est appréhendé en fonction du niveau d’eau rencontré et du type de circulation existante sur le site.

L’impact qualitatif est abordé par le recensement des dangers engendrés par l’exploitation. Ces dangers sont directement liés à l’utilisation de produits polluants (hydrocarbures). Le niveau de risques est fonction de la destination et de l'exploitation ou non des eaux superficielles et souterraines qui circulent dans l’environnement de la carrière. La carrière n’appartient pas à un périmètre de protection de captage AEP

Ces impacts sont appréhendés à plusieurs échelles (échelle du site, de son bassin versant, …). 2.3. Limite de la méthode Les écoulements souterrains et superficiels ne peuvent être suivis sur un cycle complet. La physionomie des écoulements est très changeante entre période sèche et période de pluies.

Il est difficile de quantifier les effets du décapage de la terre végétale sur l'accélération du ruissellement des eaux météoriques.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 387 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT 3. MILIEU NATUREL

3.1. Etat initial Les ouvrages et sites internet consultés sont mentionnés directement dans le texte et dans la bibliographie générale.

Les méthodes d’inventaire sont précisées en tête de chaque paragraphe concernant le milieu naturel : § 5.1 pour la définition de l’aire d’étude, § 5.2 pour l’étude de la végétation et § 5.3 pour l’étude de la faune.

Ces méthodes peuvent être rappelées succinctement ci-après :

 Les différentes zones de l’aire d’étude (zone potentielle d’implantation, zone d’influence directe des travaux et zone des effets éloignés et induits) ont été définies lors du pré-diagnostic puis au cours de la première sortie en 2015 et ajustées au cours des prospections.  Les réseaux écologiques ont été appréhendés par l’analyse des cartes d’occupation du sol, les relevés de terrain et les cartes du Schéma Régional de Cohérence Ecologique d’Auvergne.  L’analyse de la végétation a été effectuée en 2015 au moyen de relevés phytosociologiques. Le site internet du Conservatoire Botanique National de Rhône-Alpes Auvergne a été consulté pour connaître les potentialités en termes d’accueil des espèces rares et protégées, des terrains de l’emprise. Une cartographie des habitats a été effectuée.  Les oiseaux nicheurs ont été inventoriés de manière exhaustive sur l’emprise d’exploitation actuelle et par une session de points d’écoute dans l’emprise d’extension et l’aire d’étude. La méthode de la repasse a été utilisée pour l’inventaire des picidés et des rapaces nocturnes. La base de données de http://faune- auvergne.org/a été consultée pour appréhender les potentialités en termes d’accueil d’espèces rares et protégées.  Les amphibiens et reptiles ont été activement recherchés au cours des sorties, par prospection visuelle des différents milieux potentiellement favorables, sur la zone potentielle d’implantation et ses abords immédiats : bord de chemin, friches, murets en pierre pour les reptiles ; trou d’eau, ornières humides, éboulis et chemins forestiers pour les batraciens. Des écoutes nocturnes et des inventaires nocturnes au phare des chants d’amphibiens ont été réalisées. 7 plaques à reptiles ont de plus été disposées sur le site et relevés à chaque visite.  Les chauves-souris ont été inventoriées par des points d’écoute au cours desquels les écholocations des chauves-souris ont été écoutées au détecteur d’ultrasons et enregistrées. Des détecteurs fixes ont également été utilisés. Afin d’estimer la capacité d’accueil des chauves-souris arboricoles, un comptage des arbres sénescents et des arbres à cavités a été effectué.  Pour les autres groupes de mammifères, l’inventaire s’est basé sur l’observation des indices laissés sur le site par les différentes espèces et par la pose d’un piège photographique. .  Le recensement des insectes a été réalisé par la méthode des transects ou des points échantillons. Les espèces ont été inventoriées par méthode directe (observation visuelle et capture au filet pour les espèces volantes) lors des différentes prospections.  L’analyse des résultats des inventaires a été synthétisée sous la forme de cartes présentant l’intérêt hiérarchisé de la zone d’étude vis-à-vis de la flore et des habitats d’une part et de la faune d’autre part.

Ainsi, l’analyse de l’état initial a été établie à partir d’une recherche bibliographique, de relevés faunistiques et floristiques sur site en 2015 et de l'analyse des biotopes.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 388 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT 3.2. Evaluation des effets de l'installation Les impacts sur la faune et la flore sont souvent les mêmes :  Destruction de la végétation ;  Mortalité de la faune peu mobile ou liée aux milieux détruits ;  Destruction des nichées ou couvées, lors du défrichement et/ou décapage ;  Migration de la faune, suite au dérangement sonore ;  Perte de biotope.

Ils sont fonction :  De la qualité du milieu ; c'est-à-dire de son originalité et sa rareté, sa diversité structurelle, ainsi que la diversité, richesse et rareté de la faune et de la flore qui le composent ;  Du rôle écologique que joue le milieu ;  Des potentialités de l'environnement direct du site ; c'est-à-dire de sa capacité d'accueil sur le plan de l'habitat, de la nourriture et de la diversité des biotopes à partir desquels se fera la recolonisation.

L’évaluation des incidences potentielles du projet ne peut se faire que si l’analyse de l’état initial est la plus complète possible, c’est-à-dire qu’elle a été menée sur plusieurs mois et saisons, sur une aire d’étude adaptée aux enjeux écologiques (la définition de l’aire d’étude permet de tenir compte du fonctionnement écologique des biocœnoses) et sur les principaux compartiments biologiques (végétation, oiseaux, mammifères, reptiles, batraciens, papillons, odonates…).

L'analyse des biotopes sur le terrain et leur relation fonctionnelle, ainsi que la connaissance de l'écologie des espèces animales et végétales constituent un élément important dans l'évaluation des impacts. En effet, le projet peut porter indirectement atteinte à une espèce, en perturbant les conditions écologiques ou en détruisant un site capital dans son cycle biologique. Il est alors nécessaire de se référer à des études scientifiques qui sont référencées en note de bas de page dans le chapitre sur les impacts.

La cartographie des groupements végétaux renseigne sur l'importance de l'impact du projet sur ceux-ci. Cet impact est fonction de leur représentativité sur l'ensemble de la commune, voire de la région. 3.3. Limite de la methode Il est difficile d'établir un état initial complet en raison :  Du problème de la météorologie annuelle qui peut parfois induire l’absence temporaire d’espèces ;  Du problème de durée qui ne couvre pas toujours un cycle biologique complet.

Rappelons que l’analyse de l’état initial a été menée ici sur deux saisons (printemps/été pour tous les groupes), limitant ainsi les problèmes de perception des effets sur la flore (vernale et tardive) et la faune, sur les populations reproductrices notamment. Les inventaires ont été réalisées à des périodes favorables et/ou optimales pour l’ensemble des groupes selon les calendriers présentés dans plusieurs guides d’études écologiques34.

34 AAEC & ECO-MED. 2012 (mise à jour). Tome 1. Guide des bonnes pratiques – aide à la prise en compte du paysage et du milieu naturel dans les études d’impact de carrières en Provence Alpes Côte d’Azur. DREAL PACA. 103 p. / DAUCOURT S. TERRAZ L. & al. 2015. Dérogation à la protection des espèces sauvages de faune et de flore. Protocoles scientifiques. DREAL Franche-Comté, Besançon. 36 p. / BIOTOPE. 2002. Guide sur la prise en compte des milieux naturels dans les études d’impact. DIREN Midi-Pyrénées. 76 p.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 389 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT

01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 Flore vernale tardive Amphibiens précoce précoce précoce tardif tardif Avifaune hivernant repro repro repro migration migration hivernant Insectes Chiroptères Repro/ hiberne transit transit repro repro transit transit hiberne transit Reptiles repro repro repro Mise-bas Mise-bas Tableau 120 : Caractérisation de la période d'observation au cours de l'année Avril, Mai, Juin et Juillet sont considérés comme les mois les plus favorables aux inventaires faunistiques et floristiques.

Période d'observation possible Période d'investigation favorable Période d'observation optimale

La réalisation d’un pré-diagnostic a permis de bien évaluer les potentialités faunistiques sur l’aire d’étude et ainsi adapter les méthodes d’inventaire aux enjeux réels.

Il est parfois délicat de définir avec exactitude les effets secondaires sur la faune. En effet, la modification de leur environnement peut changer leur comportement (transformation des habitudes alimentaires…).

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 390 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT 4. PAYSAGE

4.1. Etat initial Il est établi à partir d'observations sur le terrain et le diagnostic paysager est élaboré suivant différents critères décrits dans l'état initial. 4.2. Evaluation des effets de l’installation L'impact du projet dépend essentiellement de l'exposition du site à la vue des riverains et de la valeur paysagère du secteur concerné. 4.3. Limite de la méthode L'évaluation des effets sur le paysage est tributaire de la subjectivité de l'observateur. Il faut également déterminer une échelle significative pour laquelle le projet est visible.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 391 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT 5. MILIEU HUMAIN

5.1. Etat initial 5.1.1. L'occupation des sols La consultation des données Corin Land cover2006 et l’enquête en mairie fournissent les informations relatives à l'occupation des sols et des contraintes d'urbanisme. Une campagne de terrain appuyée s'il le faut par une enquête auprès des propriétaires ou exploitants suffisent pour connaître la vocation des sols et leur valeur agricole.

5.1.2. Le tourisme et les loisirs La consultation de cartes, de sites Internet et l'enquête en mairie fournissent les informations relatives à l'intérêt touristique et aux activités de loisirs de la commune.

5.1.3. Le trafic routier La consultation des services de la DDT, du Conseil Général 63 et de la DIR- permet de connaître la fréquentation des routes desservant le projet. 5.1.4. Population, habitat, activités économiques et commerciales La consultation de la commune fournit les données pour les activités commerciales, touristiques et de services. Des compléments d’informations pour la population et l’habitat sont recherchés auprès de l’INSEE.

5.1.5. Patrimoine archéologique et historique Les données proviennent de la consultation des services de l’état concernés (Direction Régionale des Affaires Culturelles), et de la base Mérimée, qui recense le patrimoine monumental français dans toute sa diversité : architecture religieuse, domestique, agricole, scolaire, militaire et industrielle :

http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/accueil.htm 5.1.6. Équipements et réseaux Ces données sont recueillies auprès de la mairie concernée, EDF, France Télécom…etc., et par une campagne de terrain autour du projet. 5.2. Evaluation des effets de l’installation 5.2.1. L'occupation des sols En terme quantitatif, l'impact est fonction des terrains concernés par une vocation agricole, sylvicole, etc.

5.2.2. Le tourisme et les loisirs L'impact est lié à la présence d'engins en activité à l'origine de nuisances et à un trafic de véhicules lourds. L'objectif est de décrire les nuisances d'ordre moral en ce qui concerne les activités de loisirs et la vie dans les villages.

Il est utile pour l'étude de demander l'avis des personnes pratiquant une activité de loisirs. 5.2.3. Le trafic routier L'impact est appréhendé par l'augmentation du trafic sur les routes empruntées par les camions. Il touche la sécurité routière, la sécurité des piétons, mais il se mesure également par les nuisances occasionnées (bruit, poussières).

5.2.4. Patrimoine culturel, équipements et réseaux L’impact du projet est fonction de sa localisation et des terrains qu’il concerne.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 392 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT

5.2.5. Sécurité publique Sont ici évalués les dangers que représente l’installation pour les personnes étrangères à la carrière ; ces dangers dépendent donc de la configuration du site, du matériel qui y est présent, et des activités qui y sont exercées. 5.3. Limite de la méthode 5.3.1. Le tourisme et les loisirs L'impact moral est différent selon les individus d'où la limite de la méthode.

5.3.2. Le trafic routier De même que pour le tourisme et les loisirs, les nuisances morales sont ressenties différemment d'un individu à l'autre, aussi est-il difficile de prévoir le degré de gêne engendré par l'augmentation de trafic sur les routes.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 393 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT 6. BRUIT – POUSSIERES – VIBRATIONS

6.1. Bruit 6.1.1. Analyse de l'état initial Elle consiste à réaliser des mesures des niveaux sonores en limite d'exploitation et en façade des habitations les plus rapprochées du site. Les mesures ont été réalisées le 12 mai 2015.

Ces contrôles s'effectuent avec un sonomètre intégrateur.

6.1.2. Evaluation des effets de l'installation Un contrôle des niveaux sonores sur site à été réalisé en mai 2015. Les résultats de ce contrôle étaient conformes à la réglementation c'est à dire inférieur à 5 dB(A). Dans le cadre de la présente demande d'autorisation, de nouvelles mesures des niveaux sonores seront réalisées régulièrement.

6.1.3. Limite de la méthode La nuisance morale liée au bruit est ressentie différemment d’un individu à l’autre. Seules les mesures de bruit in situ permettent une approche exacte. Cependant, elles peuvent être tributaires des conditions météorologiques du moment (notamment du vent). 6.2. Poussières 6.2.1. Etat initial L’état initial dépend des activités pouvant produire des envols de poussières dans l’environnement de la carrière. Ces dernières dépendent du mode et rythme d’exploitation, du mode de traitement des matériaux, des équipements utilisés, du matériau exploité, et de la configuration du site.

L’existence ou non de mesures de poussières environnementales dans le passé peut également être source d’informations, dans le cas bien sûr ou la carrière est soumise à cette réglementation (ce qui dépend de son rythme d’exploitation).

6.2.2. Evaluation des effets de l'installation L'approche est qualitative et tient compte de la méthode et du rythme d'exploitation, de la configuration du site, du mode de traitement des matériaux, des équipements utilisés, du matériau exploité, et des conditions climatiques dominantes (vents).

Un recensement des milieux sensibles est effectué. Des solutions sont proposées.

6.2.3. Limites de la méthode Elles résident principalement dans l'aspect quantitatif. La gêne sur la fonction chlorophyllienne causée par le dépôt de poussières sur les végétaux est encore mal connue. 6.3. Vibrations 6.3.1. Analyse de l'état initial L’état initial dépend de l’existence ou non de mesures de vibrations concernant les tirs de mine réalisés dans le passé sur la carrière. Les bâtiments les plus proches du site sont dans tous les cas recensés.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 394 CHALEIX TP CHAPITRE IX : ANALYSE DES METHODES UTILISEES POUR EVALUER LES EFFETS DE L'INSTALLATION DUR L'ENVIRONNEMENT

6.3.2. Evaluation des effets de l'installation Les effets ne sont évalués grâce aux résultats des mesures de vibrations antérieures, et par une approche "géologique" où l'on tente d'établir une relation physique entre la source (le chantier) et les éléments exposés (les habitations).

Les tirs de mines ne doivent pas être à l'origine de vibrations susceptibles d'engendrer des dommages dans les constructions avoisinantes.

Les estimations de vibrations peuvent être corrélées aux mesures "in situ". Des sismographes sont alors scellés sur les habitations et enregistrent la vitesse particulaire résultante, issue d'un tir de mine. La valeur limite de vitesse particulaire des vibrations est définie dans l'arrêté du 22 septembre 1994.

6.3.3. Limite de la méthode Le comportement des terrains n'est pas toujours prévisible en profondeur. Seules les mesures in situ permettent une approche exacte. 6.4. Projections 6.4.1. Evaluation des effets de l'installation Pour information, le rayon de projection diffère en fonction de la répartition de la charge explosive et de la résistance des terrains. Ces facteurs sont variables au sein même de la carrière.

6.4.2. Limite de la méthode Aucune.

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CHAPITRE X : AUTEURS DE L'ETUDE D'IMPACT

CHAPITRE X : AUTEURS DE L'ETUDE D'IMPACT

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CHAPITRE X : AUTEURS DE L'ETUDE D'IMPACT

Conformément aux dispositions de l’article R. 122-5 du code l'environnement, l’étude d’impact présente les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l’étude d’impact et des études qui ont contribué à sa réalisation.

La présente étude d’impact a été réalisée par l’entreprise demandeuse, avec le concours de l’agence de Besançon et de l’agence de Clermont Ferrand du bureau d’études Sciences Environnement dont le siège social est :

SCIENCES ENVIRONNEMENT

Siège social et agence de Besançon : 6, boulevard Diderot 25 000 BESANCON Tél : 03.81.53.02.60 Fax : 03.81.80.01.08 e-mail : [email protected]

Agence de Clermont Ferrand : 5 B allée des Roseaux 63 200 RIOM Tél : 04.73.38.84.73 Fax : 03.81.80.01.08 e-mail : [email protected]

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 399 CHALEIX TP CHAPITRE X : AUTEURS DE L'ETUDE D'IMPACT

Le personnel de Sciences Environnement ayant participé à la rédaction de l’étude d’impact est listé dans le tableau suivant :

Personnel de Sciences Qualification Domaine d’intervention Environnement

Gérant du bureau d'étude. Contrôle Gérard MARIEZ Docteur en Sciences de la Terre qualité

Olivier DONEY Géologue Rédaction du dossier de demande et étude d'impact (hors milieu naturel) PETIT Sandrine Chargée d'études ICPE - Environnement

Écologue

Responsable du secteur Milieu naturel et ICPE Relecture du dossier Vincent SENECHAL Formations professionnelles sur les reptiles (ATEN, 2005) et les chiroptères (CPIE Brenne & Barataud, 2013)

Inventaires flore/habitats, oiseaux, batraciens, reptiles, mammifères (dont Ecologue à Sciences Environnement Marc MANGEAT chiroptères) et insectes depuis 2010 Rédaction du volet milieu naturel et remise en état

Tableau 121 : Personnel ayant participé à l'étude

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BIBLIOGRAPHIE

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BIBLIOGRAPHIE

Dans le cadre de l’étude d’impact du présent projet, plusieurs études et/ou publications ont été utilisée afin de définir au mieux les enjeux associés. La liste de ces éléments, classés par thème d’étude est la suivante :

Localisation

 Cartes ign au 1/ 25000 n°2632 O d'Issoire, 2632 E de Cunhlat, 2633 O de St Germain Lembron et 2633 E de St Germain l'Herm  Site internet Géoportail : http://www.geoportail.gouv.fr

ICPE Existantes /ICPE en projet

 Site internet des installations classées : http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr  Site internet de la préfecture du Puy de Dôme : http://www.puy-de-dome.gouv.fr/enquetes-publiques- r1428.html  Site internet de la DREAL Auvergne : http://www.auvergne.developpement-durable.gouv.fr/puy-de-dome- r476.html

Géologie - Hydrogéologie

 Carte géologique n° 742 de Saint Germain-Lembron au 1/ 50 000- BRGM  Agence Régionale de Santé d'Auvergne Hydrologie

 « Schéma Directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire Bretagne », Agence de l’eau Loire Bretagne et DREAL Centre, Novembre 2009.

 Cartes de qualité des cours d’eau 2006-2008, Agence de l’eau Loire Bretagne

 Site internet de l’Agence de l’eau Loire Bretagne : http://www.eau-loirebretagne.fr/

 Site internet de la banque hydro : http://www.hydro.eaufrance.fr Climat Qualité de l'air

 Météo France  Le site internet : http://www.meteorage.fr  Le site internet de l'association Atmo Auvergne : http://www.atmoauvergne.asso.fr/  "Schéma Régional du climat de l'air et de l'énergie d'Auvergne (SRCAE)", Préfecture d'Auvergne, Conseil Régional d'Auvergne, juin 2012 Milieu naturel

 Le site internet : http://sig.reseau-zones-humides.org  Site internet du conservatoire Botanique du Massif Central : http://www.cbnmc.fr  Le site internet : http://faune-auvergne.org/  Le site internet : http://www.trameverteetbleue.fr/  Le site internet : http://rhone-alpes.lpo.fr  Le site internet : http://franche-comte.lpo.fr/  Le site internet : http://www.natura2000-picardie.fr/fiche_1060.pdf  Le site internet : http://odonates.pnaopie.fr/ressources/bibliographie/bibliographie-par-espece/  BAILLET Y. 2013. Inventaire et suivi de Eriogaster catax (Laineuse du Prunellier) sur l’ENS des communaux de Trept (Isère). Rapport d’étude de Flavia A.D.E. Trept. 41p

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 403 CHALEIX TP BIBLIOGRAPHIE

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14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 405 CHALEIX TP BIBLIOGRAPHIE

Paysage

 l'Atlas des paysage d'Auvergne : http://www.auvergne.developpement-durable.gouv.fr/  Site de la DREAL Auvergne http://www.auvergne.developpement-durable.gouv.fr/  Site géoportail www.geoportail.gouv.fr/accueil

Milieu humain

 Site internet de l'INSEE www.insee.fr  Conseil Général du Puy de Dôme, Direction générale des routes et de la mobilité.  Base de données CORINE Land Cover  Site internet de l'INAO : http://www.inao.gouv.fr/  Bases de données documentaires mises en œuvre par la direction de l’architecture et du patrimoine ; http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/  Direction Régionale de affaires Culturelles d'Auvergne

Poussières

 « Carrières, poussières et environnement », Etude de l’UNICEM, février 2011  « Evaluation des risques sanitaires dans les études d’impact des ICPE – substances chimiques », INERIS, 2003  « Poussières fines, Questions et réponses concernant les propriétés, les émissions, les effets sur la santé et les mesures »,  « Document de l’OFEV (Office Fédéral de l’Environnement de la Confédération Suisse) », mars 2011

Risques naturels et technologiques  Site internet : http://www.georisque.gouv.fr  Site internet : http://www.prim.net  "Recensement et classement des sites naturels amiantifères et des formations géologiques potentiellement amiantifères en France", étude du BRGM, mai 2005  Site internet : http://www.risques.auvergne.pref.gouv.fr

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 406 CHALEIX TP ANNEXES

ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 407 CHALEIX TP

ANNEXES

ANNEXE 1 : COORDONNEES GEOGRAPHIQUES DES RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 409 CHALEIX TP

ANNEXES

Les coordonnées sont données sous le système de coordonnée RGF93 (EPSG : 4171).

Numéro X Y 1 3.405705 45.512348 2 3.406161 45.511728 3 3.406473 45.510768 4 3.407557 45.511484 5 3.407099 45.51232 6 3.405341 45.512332 7 3.404288 45.511546 8 3.403713 45.511155 9 3.405169 45.51043 10 3.4045149 45.5104379 11 3.4056437 45.5126998 12 3.4045560 45.5122919 13 3.4040798 45.5111631

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 411 CHALEIX TP

ANNEXES

ANNEXE 2 : TABLEAU DES RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES TRIES ET ORDONNES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 413 CHALEIX TP

ANNEXES

Date 26/5 26/5 26/5 26/5 27/5 3/9 3/9 30/6 30/6 30/6 3/9 3/9 3/9 Numéro de relevé 1 2 3 4 5 10 9 8 6 7 12 11 13 num gps 535 529 530 531 537 / 701 577 575 576 / / / Surface 350 400 400 400 400 200 200 45 25 25 25 25 25 Recouvrement strate arborée 70 20 65 20 50 Hauteur strate arborée 25 20 17 15 22 Recouvrement strate arbustive 40 50 65 70 85 40 35 50 1 10 Hauteur strate arbustive 2 4 2 4 5 4 3 1,8 1 2 Recouvrement strate herbacée 80 90 100 100 90 95 90 60 75 60 60 85 50 Hauteur strate herbacée 0,8 1 0,8 0,8 0,8 1,5 0,7 0,8 0,4 0,3 1 1,8 0,3 Sylvofaciès TSF rege TSF taillis pelouse pente bas de plat Légère Topo avec sommet merlon merlon carreau pente banquette pente blocs Richesse spécifique strate arborée 4 3 3 4 3 0 0 0 0 0 0 0 0 Richesse spécifique strate arbustive 8 5 9 6 6 6 15 6 0 0 1 0 2 Richesse spécifique strate herbacée 26 20 28 31 30 28 34 30 29 39 23 41 20 Strate Arborée Espèces des Fagetalia sylvaticae Fagus sylvatica L. 3 1 + Quercus petraea Liebl. 1 1 + Fraxinus excelsior L. + 2 3 Carpinus betulus L. 3 Prunus avium (L.) L. 1 Quercus robur L. 4 Sorbus aria (L.) Crantz 2 Pinus sylvestris L. + Prunus domestica L. + Salix sp. + Acer campestre L. + Sorbus torminalis (L.) Crantz Hedera helix L. Pinus sylvestris L. Strate arbustive Espèces des Fagetalia sylvaticae Corylus avellana L. + 4 1 4 2 Acer campestre L. + 1 + + Fraxinus excelsior L. 3 1 2 1 Fagus sylvatica L. 1 + 1 Prunus avium (L.) L. + 1 2 Ilex aquifolium L. 3 + + Sorbus aria (L.) Crantz 1 + + Carpinus betulus L. + + Pinus sylvestris L. + 3 Populus tremula L. + 2 Hedera helix L. 1 Betula pendula Roth 1 Quercus robur L. 1 Castanea sativa Mill. +

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 415 CHALEIX TP ANNEXES

Date 26/5 26/5 26/5 26/5 27/5 3/9 3/9 30/6 30/6 30/6 3/9 3/9 3/9 Numéro de relevé 1 2 3 4 5 10 9 8 6 7 12 11 13 Ulmus glabra Huds. 3 Espèces des Crataego-Prunetea Cornus sanguinea L. + + 1 1 Ligustrum vulgare L. 1 Lonicera xylosteum L. + 2 Crataegus monogyna Jacq. + 1 2 1 Salix caprea L. 1 1 + 2 Ribes alpinum L. + Euonymus europaeus L. + Dioscorea communis (L.) Caddick & Wilkin Prunus cerasus L. 1 Picea abies (L.) H.Karst. 1 Prunus spinosa L. + Rosa canina L. + Espèces des Cytisetea scopario-striati Cytisus scoparius (L.) Link var. scoparius 2 1 + 2 Genista tinctoria L. 1 + 2 Sambucus nigra L. Strate herbacée Espèces des Querco-Fagetea Hedera helix L. 3 1 3 4 2 Epilobium montanum L. 1 + + + + Veronica chamaedrys L. + 1 1 + Vicia sepium L. + 1 1 Conopodium majus (Gouan) Loret + 1 1 Anemone nemorosa L. 2 1 Ilex aquifolium L. 1 + Mercurialis perennis L. + 1 Iris sp. 1 1 Helleborus foetidus L. + + Polypodium vulgare/interjectum 1 Lonicera periclymenum L. 2 Luzula pilosa (L.) Willd. + Lathyrus linifolius (Reichard) Bässler 1 Lonicera xylosteum L. + Ranunculus auricomus L. + Brachypodium sylvaticum (Huds.) P.Beauv. Espèces des Fagetalia sylvaticae Pulmonaria affinis Jord. + + 1 1 2 Primula elatior (L.) Hill + 1 + + Rosa arvensis 1 2 1 Dryopteris filix-mas (L.) Schott + 2 Lamium galeobdolon (L.) L. + Stellaria holostea L. + Lilium martagon L. 1 Luzula forsteri (Sm.) DC. + Sanicula europaea L. 1 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 416 CHALEIX TP ANNEXES

Date 26/5 26/5 26/5 26/5 27/5 3/9 3/9 30/6 30/6 30/6 3/9 3/9 3/9 Numéro de relevé 1 2 3 4 5 10 9 8 6 7 12 11 13 Bromopsis ramosa (Huds.) Holub + Neottia nidus-avis (L.) Rich. + Phyteuma spicatum L. Carex sylvatica Huds. Galium odoratum (L.) Scop. Espèces des Carpino - Fagion Neottia ovata (L.) Bluff & Fingerh. 1 1 + Potentilla sterilis (L.) Garcke 1 + Carex flacca Schreb. 2 Melica uniflora Retz. Melittis melissophyllum L. 1 Espèces des Cytisetea scopario-striati Genista tinctoria L. 2 + 1 1 1 Pteridium aquilinum (L.) Kuhn + 1 2 Espèces des Trifolio - Geranietea Poa nemoralis L. subsp. nemoralis + + 2 1 + 1 Teucrium scorodonia L. + + 1 1 + Fragaria vesca L. 1 1 2 Brachypodium pinnatum (L.) P.Beauv. 3 3 Inula conyza DC. + + Lathyrus sylvestris L. + Poa x figertii Gerhardt + Trifolium medium L. + Torilis japonica (Houtt.) DC. + Hypericum montanum L. Espèces des Galio-Urticetea Geranium robertianum L. 1 + + 1 + + + + Eupatorium cannabinum L. 1 2 1 + 1 1 Galium aparine L. + 1 1 2 Hypericum perforatum L. var. perforatum + 1 + Geum urbanum L. 1 + Glechoma hederacea L. 2 Urtica dioica L. + Lactuca muralis (L.) Gaertn. + Epilobium ciliatum Raf. + Lapsana communis L. + Convolvulus sepium L. 1 Galega officinalis L. 2 Espèces des Crataego-Prunetea Rubus sp. + 1 3 3 1 4 2 + + + 1 Ribes alpinum L. 1 3 1 1 + Cornus sanguinea L. + 1 + Crataegus monogyna Jacq. + + Ligustrum vulgare L. 2 Prunus spinosa L. + Ribes uva-crispa L. + Rosa canina L. + 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 417 CHALEIX TP ANNEXES

Date 26/5 26/5 26/5 26/5 27/5 3/9 3/9 30/6 30/6 30/6 3/9 3/9 3/9 Numéro de relevé 1 2 3 4 5 10 9 8 6 7 12 11 13 Sambucus nigra L. + Salix caprea L. + Espèces des Querco-Fagetea (rejets) Sorbus aria (L.) Crantz + + + + + Pinus sylvestris L. + + + + Acer campestre L. + + + Fagus sylvatica L. + + + Fraxinus excelsior L. 1 3 2 Picea abies (L.) H.Karst. + + + Quercus robur L. + + + Ilex aquifolium L. + + Acer pseudoplatanus L. + Carpinus betulus L. + Sorbus torminalis (L.) Crantz + Prunus avium (L.) L. + Tilia platyphyllos Scop. + Betula pendula Roth + Corylus avellana L. + Populus tremula L. + Espèces des Arrhenatheretea Holcus lanatus L. + + + 1 1 1 Achillea millefolium L. + + + + + Dactylis glomerata L. + + + 2 Hypochaeris radicata L. + + + + Agrostis capillaris L. + + + 2 Jacobaea vulgaris Gaertn. + + + Leucanthemum vulgare Lam. + + + Arrhenatherum elatius (L.) P.Beauv. ex J.Presl & C.Presl + + Vicia hirsuta (L.) Gray + + Plantago media L. + + Plantago lanceolata L. + + Trifolium repens L. + + Lolium perenne L. + + Rumex obtusifolius L. + 1 Poa pratensis L. + + Rumex crispus L. + + Saxifraga granulata L. + Heracleum sphondylium L. 1 Trifolium pratense L. + Carex spicata Huds. + Veronica serpyllifolia L. + Bromus hordeaceus L. + Cerastium fontanum Baumg. + Medicago lupulina L. + Vicia sativa L. + Carex caryophyllea Latourr. Primula veris L. 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 418 CHALEIX TP ANNEXES

Date 26/5 26/5 26/5 26/5 27/5 3/9 3/9 30/6 30/6 30/6 3/9 3/9 3/9 Numéro de relevé 1 2 3 4 5 10 9 8 6 7 12 11 13 Rumex acetosa L. Galium verum L. Colchicum autumnale L. Espèces des Helianthemetea guttati Arenaria serpyllifolia L. + + + + Vulpia myuros (L.) C.C.Gmel. 1 1 1 Aira caryophyllea L. 2 + Trifolium campestre Schreb. + + Filago arvensis L. + Trifolium arvense L. + Espèces des Stellarietea mediae Setaria italica (L.) P.Beauv. 1 + 3 Myosotis arvensis Hill + 1 Panicum miliaceum L. subsp. miliaceum 1 + Fallopia convolvulus (L.) Á.Löve 1 Papaver rhoeas L. + Veronica persica Poir. + Chaenorrhinum minus (L.) Lange + Helianthus annuus L. + Zea mays L. + Lysimachia foemina (Mill.) U.Manns & Anderb. + Datura stramonium L. 2 Bromus commutatus Schrad. + Bromus secalinus L. + Sonchus arvensis L. + Espèces des Chenopodietalia albi Echinochloa crus-galli (L.) P.Beauv. 1 3 Digitaria sanguinalis (L.) Scop. 1 2 Erodium cicutarium (L.) L'Hér. + Solanum nigrum L. subsp. nigrum + Senecio vulgaris L. + + Lipandra polysperma (L.) S.Fuentes, Uotila & Borsch + Fumaria officinalis L. 1 Chenopodiastrum hybridum (L.) S.Fuentes, Uotila & Borsch 1 Espèces des Sisymbrietea officinalis Erigeron canadensis L. + 1 Anisantha sterilis (L.) Nevski + + Lepidium virginicum L. 3 Portulaca oleracea L. 1 Espèces communes aux friches Sonchus oleraceus L. + + + Crepis foetida L. + 1 Chenopodium album L. + 3 Polygonum aviculare L. + Amaranthus sp. 2 Espèces des Artemisietea vulgaris Artemisia vulgaris L. 1 + + 2 + 1 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 419 CHALEIX TP ANNEXES

Date 26/5 26/5 26/5 26/5 27/5 3/9 3/9 30/6 30/6 30/6 3/9 3/9 3/9 Numéro de relevé 1 2 3 4 5 10 9 8 6 7 12 11 13 Reseda lutea L. 1 + Dipsacus fullonum L. 1 Verbascum pulverulentum Vill. + Avena barbata Link subsp. barbata + Cirsium arvense (L.) Scop. 1 Malva sylvestris L. + Espèces des Onopordetalia Daucus carota L. 1 1 1 1 1 1 Melilotus albus Medik. 1 1 1 + + 1 Helminthotheca echioides (L.) Holub 2 3 Senecio inaequidens DC. + + Cirsium vulgare (Savi) Ten. + + Echium vulgare L. 1 Crepis capillaris (L.) Wallr. + Oenothera biennis L. + Espèces des Agropyretea Epilobium dodonaei Vill. + + + 2 + Poa compressa L. 1 3 1 2 Tussilago farfara L. + 1 + Elytrigia repens (L.) Desv. ex Nevski Equisetum arvense L. Espèces des Sedo - Scleranthetea Petrorhagia prolifera (L.) P.W.Ball & Heywood 1 + Andryala integrifolia L. + 1 Trifolium angustifolium L. + Espèces des Festuco-Brometea Lotus corniculatus L. + + + Pilosella officinarum F.W.Schultz & Sch.Bip. + Sedum rupestre L. + Genista sagittalis L. 1 Carex flacca Schreb. 1 Polygala vulgaris L. + Helianthemum nummularium (L.) Mill. 1 Potentilla tabernaemontani Asch. nom. illeg. Espèces des Filipendulo et des Phragmito Valeriana officinalis L. + + + Epilobium hirsutum L. + + Glyceria fluitans (L.) R.Br. Veronica beccabunga L. Typha latifolia L. Phragmites australis (Cav.) Trin. ex Steud. Espèces des Agrostietea Agrostis stolonifera L. + 1 Ranunculus repens L. + Autres espèces Viola sp. + + Lathyrus sp. + + 14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 420 CHALEIX TP ANNEXES

Date 26/5 26/5 26/5 26/5 27/5 3/9 3/9 30/6 30/6 30/6 3/9 3/9 3/9 Numéro de relevé 1 2 3 4 5 10 9 8 6 7 12 11 13 Trifolium sp. + Potentilla sp. + Carex leersii F.W.Schultz Potentilla neglecta Baumg. Espèces des Epilobietea Rubus idaeus L. 1 + Epilobium angustifolium L. 1 Veronica officinalis L. 1 Digitalis purpurea L. + Myosotis arvensis Hill + Carex leersii F.W.Schultz +

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 421 CHALEIX TP

ANNEXES

ANNEXE 3 : LISTE ET STATUT DES ESPECES VEGETALES INVENTORIEES SUR L'AIRE D'ETUDE

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 423 CHALEIX TP

ANNEXES

Les espèces végétales patrimoniales sont notées en police rouge. Les espèces exotiques envahissantes sont notées en police mauve.

Dét. Liste Rouge Protection N°BDNFF Nom scientifique ZNIEFF Régionale régionale Auvergne 8522 Acer campestre L. LC / / 11 Acer pseudoplatanus L. LC / / 8527 Achillea millefolium L. LC / / 8553 Agrostis capillaris L. LC / / 8558 Agrostis stolonifera L. LC / / 8564 Aira caryophyllea L. LC / / 395 Andryala integrifolia L. LC / / 4411 Anemone nemorosa L. LC / / 6720 Anisantha sterilis (L.) Nevski LC / / 8642 Arenaria serpyllifolia L. LC / / 8654 Arrhenatherum elatius (L.) P.Beauv. ex J.Presl & C.Presl LC / / 459 Artemisia vulgaris L. LC / / 8724 Avena barbata Link subsp. barbata ne / / 1325 Betula pendula Roth LC / / 6671 Brachypodium pinnatum (L.) P.Beauv. LC / / 6674 Brachypodium sylvaticum (Huds.) P.Beauv. LC / / 6714 Bromopsis ramosa (Huds.) Holub LC / / 29990 Bromus commutatus Schrad. LC / / 6698 Bromus hordeaceus L. LC / / 6717 Bromus secalinus L. LC / / 5874 Carex caryophyllea Latourr. LC / / 5905 Carex flacca Schreb. LC / / 5895 Carex leersii F.W.Schultz LC (divulsa) / / 5977 Carex spicata Huds. LC / / 30451 Carex sylvatica Huds. LC / / 1328 Carpinus betulus L. LC / / 3279 Castanea sativa Mill. LC / / 9277 Cerastium fontanum Baumg. LC / / 5311 Chaenorrhinum minus (L.) Lange LC / / 2349 Chenopodiastrum hybridum (L.) S.Fuentes, Uotila & Borsch LC / / 2335 Chenopodium album L. LC / / 664 Cirsium arvense (L.) Scop. LC / / 691 Cirsium vulgare (Savi) Ten. LC / / 6293 Colchicum autumnale L. LC / / 145 Conopodium majus (Gouan) Loret LC / / 2448 Convolvulus sepium L. LC / / 30056 Cornus sanguinea L. LC / / 1329 Corylus avellana L. LC / / 4721 Crataegus monogyna Jacq. LC / / 716 Crepis capillaris (L.) Wallr. LC / / 719 Crepis foetida L. LC / / 9665 Cytisus scoparius (L.) Link var. scoparius LC / / 6754 Dactylis glomerata L. LC / / 5544 Datura stramonium L. ne / / 151 Daucus carota L. LC / / 5324 Digitalis purpurea L. LC / / 6780 Digitaria sanguinalis (L.) Scop. LC / / 2577 Dioscorea communis (L.) Caddick & Wilkin LC / / 2584 Dipsacus fullonum L. LC / / 7379 Dryopteris filix-mas (L.) Schott LC / /

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 425 CHALEIX TP ANNEXES

Dét. Liste Rouge Protection N°BDNFF Nom scientifique ZNIEFF Régionale régionale Auvergne 9891 Echinochloa crus-galli (L.) P.Beauv. LC / / 9898 Echium vulgare L. LC / / 9912 Elytrigia repens (L.) Desv. ex Nevski LC / / 3885 Epilobium angustifolium L. LC / / 3886 Epilobium ciliatum Raf. ? / / 3888 Epilobium dodonaei Vill. VU oui / 3891 Epilobium hirsutum L. LC / / 3893 Epilobium montanum L. LC / / 7397 Equisetum arvense L. LC / / 700 Erigeron canadensis L. ne / / 9954 Erodium cicutarium (L.) L'Hér. LC / / 2298 Euonymus europaeus L. LC / / 786 Eupatorium cannabinum L. LC / / 30122 Fagus sylvatica L. LC / / 4218 Fallopia convolvulus (L.) Á.Löve LC / / 1052 Filago arvensis L. LC / / 4745 Fragaria vesca L. LC / / 30131 Fraxinus excelsior L. LC / / 3314 Fumaria officinalis L. LC / / 2887 Galega officinalis L. ne / / 5037 Galium aparine L. LC / / 5062 Galium odoratum (L.) Scop. LC / / 5090 Galium verum L. LC / / 2910 Genista sagittalis L. LC / / 2914 Genista tinctoria L. LC / / 3435 Geranium robertianum L. LC / / 4758 Geum urbanum L. LC / / 3549 Glechoma hederacea L. LC / / 6931 Glyceria fluitans (L.) R.Br. LC / / 329 Hedera helix L. LC / / 2430 Helianthemum nummularium (L.) Mill. LC / / 30153 Helianthus annuus L. ne / / 4455 Helleborus foetidus L. LC / / 1101 Helminthotheca echioides (L.) Holub LC / / 187 Heracleum sphondylium L. LC / / 6947 Holcus lanatus L. LC / / 3489 Hypericum montanum L. LC / / 12268 Hypericum perforatum L. var. perforatum LC / / 967 Hypochaeris radicata L. LC / / 326 Ilex aquifolium L. LC / / 973 Inula conyza DC. LC / / 1180 Jacobaea vulgaris Gaertn. LC / / 1066 Lactuca muralis (L.) Gaertn. LC / / 3562 Lamium galeobdolon (L.) L. LC / / 997 Lapsana communis L. LC / / 12407 Lathyrus linifolius (Reichard) Bässler LC / / 2971 Lathyrus sylvestris L. LC / / 1743 Lepidium virginicum L. ne / / 1047 Leucanthemum vulgare Lam. LC / / 3955 Ligustrum vulgare L. LC / / 6333 Lilium martagon L. LC oui oui 2355 Lipandra polysperma (L.) S.Fuentes, Uotila & Borsch LC / / 6983 Lolium perenne L. LC / /

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 426 CHALEIX TP ANNEXES

Dét. Liste Rouge Protection N°BDNFF Nom scientifique ZNIEFF Régionale régionale Auvergne 1963 Lonicera periclymenum L. LC / / 1966 Lonicera xylosteum L. LC / / 2988 Lotus corniculatus L. LC / / 6172 Luzula forsteri (Sm.) DC. LC / / 6189 Luzula pilosa (L.) Willd. LC / / 4310 Lysimachia foemina (Mill.) U.Manns & Anderb. ne / / 3831 Malva sylvestris L. LC / / 3029 Medicago lupulina L. LC / / 6999 Melica uniflora Retz. LC / / 3053 Melilotus albus Medik. LC / / 30235 Melittis melissophyllum L. LC / / 2756 Mercurialis perennis L. LC / / 1400 Myosotis arvensis Hill LC / / 6478 Neottia nidus-avis (L.) Rich. LC / / 6476 Neottia ovata (L.) Bluff & Fingerh. LC / / 3914 Oenothera biennis L. ne / / 13154 Panicum miliaceum L. subsp. miliaceum ne / / 30269 Papaver rhoeas L. LC / / 2155 Petrorhagia prolifera (L.) P.W.Ball & Heywood LC / / 7063 Phragmites australis (Cav.) Steud. LC / / 1939 Phyteuma spicatum L. LC / / 30280 Picea abies (L.) H.Karst. LC / / 939 Pilosella officinarum F.W.Schultz & Sch.Bip. LC / / 7288 Pinus sylvestris L. LC / / 4094 Plantago lanceolata L. LC / / 4100 Plantago media L. LC / / 7084 Poa compressa L. LC / / 30566 Poa nemoralis L. subsp. nemoralis LC / / 7095 Poa pratensis L. LC / / Poa x figertii Gerhardt [Poa compressa L. x Poa nemoralis L. subsp. 13343 ? / / nemoralis var. nemoralis] 4207 Polygala vulgaris L. LC / / 4224 Polygonum aviculare L. LC / / 7452 Polypodium vulgare L. LC / / 5131 Populus tremula L. LC / / 4300 Portulaca oleracea L. LC / / 4804 Potentilla neglecta Baumg. ? / / 4822 Potentilla sterilis (L.) Garcke LC / / Potentilla tabernaemontani Asch. nom. illeg.= Potentilla verna L. = 4806 LC / / Potentilla neumanniana auct. 4359 Primula elatior (L.) Hill LC / / 4369 Primula veris L. LC / / 4827 Prunus avium (L.) L. LC / / 4834 Prunus cerasus L. ne / / 4836 Prunus domestica L. ne / / 4847 Prunus spinosa L. LC / / 30303 Pteridium aquilinum (L.) Kuhn LC / / 1443 Pulmonaria affinis Jord. LC / / 3291 Quercus petraea Liebl. LC / / 30308 Quercus robur L. LC / / 4499 Ranunculus auricomus L. LC / / 4561 Ranunculus repens L. LC / / 30314 Reseda lutea L. LC / /

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 427 CHALEIX TP ANNEXES

Dét. Liste Rouge Protection N°BDNFF Nom scientifique ZNIEFF Régionale régionale Auvergne 5205 Ribes alpinum L. LC / / 5212 Ribes uva-crispa L. LC / / 4863 Rosa canina L. LC / / 4932 Rubus idaeus L. LC / / 4249 Rumex acetosa L. LC / / 4262 Rumex crispus L. LC / / 4274 Rumex obtusifolius L. LC / / 5148 Salix caprea L. LC / / 1968 Sambucus nigra L. LC / / 272 Sanicula europaea L. LC / / 30340 Saxifraga granulata L. LC / / 14426 Sedum rupestre L. LC / / 1176 Senecio inaequidens DC. ne / / 1203 Senecio vulgaris L. LC / / 7134 Setaria italica (L.) P.Beauv. ne / / 5576 Solanum nigrum L. subsp. nigrum LC / / 14562 Sonchus arvensis L. LC / / 1232 Sonchus oleraceus L. LC / / 30381 Sorbus aria (L.) Crantz LC / / 4996 Sorbus torminalis (L.) Crantz LC / / 14627 Stellaria holostea L. LC / / 30402 Teucrium scorodonia L. LC / / 14803 Tilia platyphyllos Scop. LC / / 312 Torilis japonica (Houtt.) DC. LC / / 3138 Trifolium angustifolium L. ? / / 14822 Trifolium arvense L. LC / / 30487 Trifolium campestre Schreb. LC / / 30410 Trifolium medium L. LC / / 14832 Trifolium pratense L. LC / / 14834 Trifolium repens L. LC / / 1284 Tussilago farfara L. LC / / 7263 Typha latifolia L. LC / / 30488 Ulmus glabra Huds. LC / / 14875 Urtica dioica L. LC / / 14881 Valeriana officinalis L. LC / / 5483 Verbascum pulverulentum Vill. LC / / 30422 Veronica beccabunga L. LC / / 30423 Veronica chamaedrys L. LC / / 5517 Veronica officinalis L. LC / / 5522 Veronica persica Poir. ne / / 14893 Veronica serpyllifolia L. LC / / 3242 Vicia hirsuta (L.) Gray LC / / 14908 Vicia sativa L. LC / / 3266 Vicia sepium L. LC / / 14934 Vulpia myuros (L.) C.C.Gmel. LC / / 7211 Zea mays L. ne / / Amaranthus sp. LC / / Iris sp. LC / / Lathyrus sp. Potentilla sp. Rosa sp. Rubus sp. Salix sp.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 428 CHALEIX TP ANNEXES

Dét. Liste Rouge Protection N°BDNFF Nom scientifique ZNIEFF Régionale régionale Auvergne Trifolium sp. Viola sp.

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 429 CHALEIX TP

ANNEXES

ANNEXE 4 : TABLEAU DE SYNTHESE DES IPA

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 431 CHALEIX TP ANNEXES

14/04/2015 27/05/2015

Sud de la Nord de la Sud de la Nord de la Nom vernaculaire IPA1 IPA2 IPA3 IPA4 carrière carrière IPA1 IPA2 IPA3 IPA4 carrière carrière (exhaustif) (exhaustif) (exhaustif) (exhaustif)

Accenteur mouchet 1 1 Alouette lulu 0,5 Bergeronnette grise 1 Bondrée apivore 0,5 Chardonneret élégant 2*0,5 Corneille noire 3*0,5 0,5 Coucou gris 0,5 Faucon crécerelle 0,5 Fauvette à tête noire 2 1 1 2 2 2 2 1 3 2 3 Fauvette des jardins 1 Geai des chênes 0,5 0,5 Grimpereau des jardins 1 1 1 Grive musicienne 1 1 1 1 1 Merle noir 2 1 2 1 1 3*0,5 1 1 Mésange à longue queue 3*0,5 1 Mésange bleue 1 Mésange charbonnière 1 1 1 1 1 Mésange noire 1 1 Mésange nonnette 1 Milan noir 3*0,5 Pic épeiche 1 Pic vert 0,5 Pigeon ramier 3*0,5 1 Pinson des arbres 1 1 1 Pouillot véloce 2 1 3 1 1 1 2 2 1 2 Roitelet huppé 1 1 0,5 Rougegorge familier 2 1 1 1 1 2 1 Rougequeue noir 1 Sittelle torchepot 1 1 1 1 Troglodyte mignon 1 2 2 1

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 432 CHALEIX TP ANNEXES

ANNEXE 5 : REPONSE SUR PNR DU LIVRADOIS FOREZ

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 433 CHALEIX TP

ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 435 CHALEIX TP

ANNEXES

ANNEXE 6 : MESURES DE VIBRATIONS

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 437 CHALEIX TP

ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 439 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 440 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 441 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 442 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 443 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 444 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 445 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 446 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 447 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 448 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 449 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 450 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 451 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 452 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 453 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 454 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 455 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 456 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 457 CHALEIX TP

ANNEXES

ANNEXE 7 : MESURES DE POUSSIERES INHALABLES ET ALVEOLAIRES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 459 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 460 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 461 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 462 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 463 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 464 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 465 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 466 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 467 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 468 CHALEIX TP ANNEXES

14clf-48 - Saint Etienne sur Usson 469 CHALEIX TP