1) LA TENDRESSE 2) JE N’AURAI PAS LE TEMPS 3) LE CHANT DES COTONNIERS 4) LES CHIQUITOS 5) TRA LU BOIE 6) MARIA SUZANNA 7) LES COPAINS D’ABORD 8) LE TOURBILLON DE LA VIE 9) DEMAIN JE DORS 10) L’HOMME A LA MOTO 11) MON AMIE LA ROSE 12) UNE BELLE HISTOIRE 13) LE POUVOIR DES FLEURS 14) LAISSEZ ENTRER LE SOLEIL 15) SIFFLER SUR LA COLLINE 16) QUAND LA MUSIQUE EST BONNE 17) LE SUD 18) QUAND’E TU BALLI 19) VENITE CUN ME 20) MISTRAL GAGNANT 21) UN AUTRE MONDE 22) LE JAZZ ET LA JAVA

La tendresse (Bourvil)

On peut vivre sans richesse, Presque sans le sou. Des seigneurs et des princesses, Y-en-a plus beaucoup. Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas. Non, non, non, non : on ne le pourrait pas.

On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien. Etre inconnu dans l'histoire Et s'en trouver bien. Mais vivre sans tendresse, il n'en est pas question. Non, non, non, non : il n'en est pas question.

Quelle douce faiblesse, Quel joli sentiment, Ce besoin de tendresse Qui nous vient en naissant. Vraiment, vraiment, vraiment.

Le travail est nécessaire, Mais s'il faut rester Des semaines sans rien faire, Eh bi en... on s'y fait. Mais vivre sans tendresse, le temps vous paraît long, Long, long, long, long : le temps vous parait long.

Dans le feu de la jeunesse, Naissent les plaisirs, Et l'amour fait des prouesses Pour nous éblouir. Oui mais sans la tendresse, l'amour ne serait rien. Non, non, non, non : l'amour ne serait rien.

Quand la vie impitoyable, Vous tombe dessus. On est plus qu'un pauvre diable, Broyé et déçu. Alors sans la tendresse, d'un coeur qui nous soutient, Non, non, non, non : on n'irait pas plus loin.

Un enfant vous embrasse, Parce qu'on le rend heureux. Tous nos chagrins s'effacent, On a les larmes aux yeux. Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...

Dans votre immense sagesse, Immense ferveur, Faites donc pleuvoir sans cesse, Au fond de nos coeurs, Des torrents de tendresse pour que règne l'amour... Règne l'amour... jusqu'à la fin des jours.

1 Je n’aurai pas le temps paroles: Pierre Delanoë – musique: Michel Fugain

Mmm…. Je n'aurai pas le temps, pas le temps

Même en courant Plus vite que le vent Plus vite que le temps Même en volant Je n'aurai pas le temps, pas le temps

De visiter toute l'immensité D'un si grand univers Même en cent ans Je n'aurai pas le temps de tout faire

J'ouvre tout grand mon coeur J'aime de tous mes yeux C'est trop peu Pour tant de coeurs et tant de fleurs Des milliers de jours C'est bien trop court, bien trop court

Et pour aimer Comme l'on doit aimer quand on aime vraiment Même en cent ans Je n'aurai pas le temps, pas le temps

2 Le chant des cotonniers (Roland Vlachopoulos)

Le jour se lève, il faut travailler (ter) Si tu rêves, ils viennent te chercher

Cueille les graines sur les cotonniers (ter) Sur la plaine toute la journée.

Rythme la récolte au son de ta voix (ter) La révolte est un chant pour toi.

Retrouve l'âme des chants africains (ter) Cette flamme qui brûle dans tes mains.

A Congo Square*, au son des tambours (ter) Ils libèrent leurs peines pour un jour.

Le jour se lève, tu vas travailler (ter) Sur la plaine toute la journée.

Final: Le jour se lève, tu vas travailler (ter) Un jour ou l'autre, tu sentiras souffler Dans tes rêves, un vent de liberté.

Le jour se lève, il faut travailler Si tu rêves, ils viennent te chercher….

Congo square : quartier de la Nouvelle Orléans où les anciens esclaves se réunissaient pour retrouver leur racines africaine au son des tambours.

3

Chiquitos

C ‘est aujourd’hui la fête à Quito en Equateur Toute la ville se pare de ses plus belles couleurs C’est plein d’hommes et de femmes sur les terrasses des cafés Les enfants dans la rue n’arrêtent pas de danser

Refrain Les chiquitos, les chiquitas, Dans’nt en claquant des mains Les chiquitos, les chiquitas, Dans’nt en frappant des pieds

C ‘est la musique de la terre, de la mer et du vent C ‘est la berceuse qu’on chante pour endormir son enfant Les refrains des pêcheurs, les airs de flûtes des bergers Les complaintes lointaines des planteurs de café

Refrain Les chiquitos, les chiquitas, Dans’nt en claquant des mains Les chiquitos, les chiquitas, Dans’nt en frappant des pieds

Et quand la nuit descend sur Quito en Equateur On s’amuse et on rit,jusqu’au matin de bonne heure. C’est plein d’hommes et de femmes sur les terrasses des cafés Les enfants dans la rue n’arrêtent pas de danser

Refrain Les chiquitos, les chiquitas, Dans’nt en claquant des mains Les chiquitos, les chiquitas, Dans’nt en frappant des pieds

4 Trà lu boie è lu sumere (traditionnel)

Trà lu boie è lu sumere Ma guardate lu zitellu Stesu annant’u a la filetta Si ne dorme cusì bellu Pare un gigliu dilicatu Pare fattu à lu pinellu

Riturnella Ninni nanna, o divin’amore Cusì bellu è cararellu Ti feremu’na cullana di stelle Dorm’ind’è la mandria In lu to viculellu. Senza panni, in la frisculina Lu to agnellu, ti riscalerà E la Vergine Maria Cun San Ghjiseppu Ti viculerà.

Purteremu lu Ghjesucciu In li monti di Cuscione Cumè noi parlerera corsu Tissaremu u so pilone Biarà latte di capra Manghjerà brocciu è fiadone.

Riturnella

5 Maria Szuzanna Michèle Bernard

1.Elle a débarqué dans la class’ 2.J’ai attendu à la sortie 3.Ses petits frères l’attendaient Un vrai courant d’air Pour accompagner Devant la roulotte Drôle de dégaine et drôle de race Cett’môm’qui m’avait pas souri Et tous ensemble ils sont rentrés Un matin d’hiver Même pas parlé En fermant la porte Au beau milieu de la dictée Elle a mis sa main dans la mienne Elle a fait adieu de la main Sur le ciel et la voie lactée J’ai suivi la p’tite Bohémienne Et j’ai rebroussé mon chemin Elle s’est assise tout près de moi Le long d’un boulevard tout gris Jusqu’à ma maison de ciment Derrière le p’tit bureau de bois Aux pauvres arbres rabougris Où d’vait s’inquiéter ma maman

La maîtresse a dit elle s’appelle Trois caravanes sous la neige En m’retournant j’ai vu encore Maria Szuzanna Autour d’un grand feu Derrière le rideau Elle sera là jusqu’à Noël Comme un immobile manège Ses yeux noirs qui brillaient si fort Puis elle s’en ira Et des hommes entre eux Qui tenaient si chaud Alors ça pouvait arriver Qui parlent une langue inconnue À l’école on a pas revu Au beau milieu de la dictée Étonnés que je sois venue L’ enfant né en terre inconnue Une môm’fagotée comm’l’orage Dans la gadoue chercher du miel L’orage n’a plus éclaté Fille du vent et du voyage Au pays des Romanichels Au beau milieu de la dictée

Refrain Refrain Refrain O Maria Szuzanna où es-tu O Maria Szuzanna où es-tu O Maria Szuzanna où es-tu Dans quelle nuit t’es-tu perdue Dans quelle nuit t’es-tu perdue Est-ce de t’avoir aperçue Reste-t’il pour croquer ta vie Manouche Reste-t’il pour croquer ta vie Manouche À belles dents croquer ta vie Manouche Quelques dents dans ta bouche Quelques dents dans ta bouche Que j’ai eu dans la bouche O de Varsovie à Saragosse O de Varsovie à Saragosse O ce désir si fort de partir Roulottes tu toujours ta bosse Roulottes tu toujours ta bosse Et chanter pour ne pas trahir Si belle encore mais comme tes semblables Si belle encore mais comme tes semblables L’enfant qui va sa vie coûte que coûte Toujours indésirable Toujours indésirable Sur l’infini des routes

6 Les copains d’abord (Georges Brassens)

Non, ce n'était pas le radeau Au rendez-vous des bons copains De la Méduse, ce bateau, Y avait pas souvent des lapins, Qu'on se le dis' au fond des ports, Quand l'un d'entre eux manquait à bord, Dis' au fond des ports. C'est qu'il était mort. Il naviguait en pèr' peinard Oui, mais jamais, au grand jamais, Sur la grand-mare des canards, Son trou dans l'eau n' se refermait, Et s'app'lait Les copains d'abord, Cent ans après, coquin de sort Les copains d'abord. Il manquait encor

Ses «fluctuat nec mergitur» Des bateaux, j'en ai pris beaucoup, C'était pas d' la littératur', Mais le seul qui ait tenu le coup, N'en déplaise aux jeteurs de sort, Qui n'ait jamais viré de bord, Aux jeteurs de sort. Mais viré de bord, Son capitaine et ses mat'lots Naviguait en père peinard N'étaient pas des enfants d' salauds, Sur la grand-mare des canards, Mais des amis franco de port, Et s'app'lait Les copains d'abord, Des copains d'abord. Les copains d'abord. C'étaient pas des amis de lux', Des petits Castor et Pollux, Des gens de Sodome et Gomorrh', Sodome et Gomorrh'. C'étaient pas des amis choisis Par Montaigne et la Boéti', Sur le ventre ils se tapaient fort, Les copains d'abord.

C'étaient pas des anges non plus, L'Évangile, ils l'avaient pas lu, Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors, Toutes voil's dehors. Jean, Pierre, Paul et compagnie, C'était leur seule litanie, Leur Credo, leur Confiteor, Aux copains d'abord.

Au moindre coup de Trafalgar, C'est l'amitié qui prenait l' quart, C'est ell' qui leur montrait le nord, Leur montrait le nord. Et quand ils étaient en détress', Qu' leurs bras lançaient des S.O.S., On aurait dit des sémaphores, Les copains d'abord.

7 Le tourbillon de la vie (Jeanne Moreau)

Elle avait des bagues à chaque doigt Des tas de brac’lets autour des poignets Et puis elle chantait avec une voix Qui sitôt, m'enjôla.

Elle avait des yeux, des yeux d'opale Qui m’ fascinaient, qui m’ fascinaient Y avait l'ovale d’ son visage pâle De femme fatale qui m'fut fatale.(x2)

On s'est connu, on s'est reconnu On s'est perdu d’ vue, on s'est r' perdu d' vue On s'est retrouvé, on s'est réchauffé Puis on s'est séparé.

Chacun pour soi est reparti Dans l'tourbillon d’ la vie Je l'ai r’vue un soir aïe, aïe, aïe Ça fait déjà un fameux bail.(x2)

Au son des banjos je l'ai reconnue Ce curieux sourire qui m'avait tant plu Sa voix si fatale, son beau visage pâle M'emurent plus que jamais

Je m’ suis soûle en l’écoutant L'alcool fait oublier le temps Je m’ suis réveillé en sentant Des baisers sur mon front brûlant. (x2)

On s'est connu, on s'est reconnu, On s'est perdu d’ vue, on s'est r'perdu d’ vue On s'est retrouvé, on s'est séparé Puis on s'est réchauffé

Chacun pour soi est reparti Dans l'tourbillon d’ la vie Je l'ai r’vue un soir ah la la Elle est retombée dans mes bras. (x2)

Quand on s'est connu Quand on s'est reconnu Pourquoi s’ perdre de vue, se reperdre de vue ? Quand on s'est retrouvé Quand on s'est rechauffé Pourquoi se separer ?

Alors tous deux on est r’parti Dans l’ tourbillon d’ la vie On a continué a tourner Tous les deux enlacés. (x3) 8 Demain, je dors

Tout’ la s’maine, depuis lundi Tout’ la s’maine, depuis lundi Et j’r’commence le lundi J’attends l’sam’di J’attends l’sam’di J’attends l’sam’di J’attends l’sam’di J’attends l’sam’di J’attends l’sam’di Et quand c’est sam’di, je m’dis: Et quand c’est sam’di, je m’dis: Et quand c’est sam’di, je m’dis: Demain, je dors jusqu’à midi!.. Demain, je dors jusqu’à midi!.. Demain, je dors jusqu’à midi!..

Jusqu’à midi dans mon lit! Etes-vous tout seul da ns vot’lit Tout’la s’maine j’ai des ennuis Et si ça m’dit Non mais dit’s donc Mais dans mon lit, Et si ça m’dit J’vous d’mand’ pardon!.. Mais dans mon lit, Non seulement jusqu’à midi, Ça n’regarde que moi si j’suis Mes ennuis je les oublie Mais tant pis, c’est permis Seul ou non dans mon lit Midi et d’mi!.. Jusqu’à midi!.. Dans mon lit, Dans mon lit, Je me prélasse Je mets ma tête Jusqu’à midi!………...et d’mi!.. Sur l’oreiller… Sous l’oreiller... Des rêves passent C’est ma cachette Pour m’égayer… Pour oublier... Le réveil Je me fais Ne sonn’ra Un’maison Pas à sept heures moins le quart Sous mes draps, sous l’édredon Non car C’est bon Je l’ai mis dans le placard!.. Je m’installe à ma façon... Quand je fais la grasse matinée Ah!Ne pas me lever de bonne heure Il peut sonner, sonner! Voilà le vrai bonheur!..

9 L'homme à la moto

Il portait des culottes, des bottes de moto, Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos. Sa moto qui partait comme un boulet de canon Semait la terreur dans toute la région.

Jamais il ne se coiffait, jamais il ne se lavait, Les ongles pleins de cambouis mais sur les biceps il avait Un tatouage avec un coeur bleu sur la peau blême Et juste à l'intérieur on lisait «Maman, je t'aime». Il avait une petite amie du nom de Marie-Lou; On la prenait en pitié, une enfant de son âge, Car tout le monde savait bien qu'il aimait avant tout Sa chienne de moto bien davantage...

Il portait des culottes, des bottes de moto, Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos. Sa moto qui partait comme un boulet de canon Semait la terreur dans toute la région.

Marie-Lou, la pauvre fille, l'implora, le supplia, Dit «Ne pars pas ce soir, je vais pleurer si tu t'en vas.» Mais les mots furent perdus, les larmes pareillement Dans le bruit de la machine et du tuyau d'échappement. Il bondit comme un diable avec des flammes dans les yeux; Au passage à niveau, ce fut comme un éclair de feu Contre une locomotive qui filait vers le Midi. Et quand on débarrassa les débris...

On trouva sa culotte, ses bottes de moto, Son blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos Mais plus rien de la moto et plus rien de ce démon Qui semait la terreur dans toute la région...

10 Mon amie la rose Françoise Hardy

On est bien peu de chose Est morte ce matin Et mon amie la rose La lune cette nuit Me l'a dit ce matin A veillé mon amie A l'aurore je suis née Moi en rêve j'ai vu Baptisée de rosée Eblouissante et nue Je me suis épanouie Son âme qui dansait Heureuse et amoureuse Bien au-delà des nues Aux rayons du soleil Et qui me souriait Me suis fermée la nuit Me suis réveillée vieille Crois celui qui peut croire Moi, j'ai besoin d'espoir Pourtant j'étais très belle Sinon je ne suis rien Oui j'étais la plus belle Des fleurs de ton jardin Ou bien si peu de chose C'est mon amie la rose On est bien peu de chose Qui l'a dit hier matin. Et mon amie la rose Me l'a dit ce matin Vois le dieu qui m'a faite Me fait courber la tête Et je sens que je tombe Et je sens que je tombe Mon coeur est presque nu J'ai le pied dans la tombe Déjà je ne suis plus

Tu m'admirais hier Et je serai poussière Pour toujours demain.

On est bien peu de chose Et mon amie la rose

11 Une belle histoire Paroles: Pierre Delanoë Musique: Michel Fugain

C'est un beau roman, c'est une belle histoire C'est une romance d'aujourd'hui II rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard Elle descendait dans le midi, le midi Ils se sont trouvés au bord du chemin Sur l'autoroute des vacances C’était sans doute un jour de chance Ils avaient le ciel à portée de main Un cadeau de la Providence Alors pourquoi penser au lendemain?

Ils se sont cachés dans un grand champ de blé Se laissant porter par les courants Se sont raconté leur vie qui commençait Ils n’étaient encore que des enfants, des enfants Qui s’étaient trouvés au bord du chemin Sur l'autoroute des vacances C'était sans doute un jour de chance Qui cueillirent le ciel au creux de leurs mains Comme on cueille la Providence Refusant de penser au lendemain

C'est un beau roman, c'est une belle histoire C'est une romance d'aujourd'hui II rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard Elle descendait dans le midi, le midi Ils se sont quittés au bord du matin Sur l'autoroute des vacances C’était fini le jour de chance Ils reprirent alors chacun leur chemin Saluèrent la Providence En se faisant un signe de la main

II rentra chez lui, là-haut vers le brouillard Elle est descendue là-bas dans le midi C'est un beau roman, c'est une belle histoire C'est une romance d'aujourd'hui

12 Le pouvoir des fleurs Paroles: Alain Souchon. Musique Laurent Voulzy

Je m’ souviens on avait Changer les âmes Des projets pour la terre Changer les cœurs avec des Pour les hommes comme la nature Bouquets de fleurs x2 Faire tomber les barrières, les murs, La guerre au vent Les vieux parapets d'Arthur L'amour devant Grâce à des fleurs des champs }

Fallait voir Imagine notre espoir, Tu verras qu'on aura On laissait nos cœurs Des foulards, des chemises Au pouvoir des fleurs Et que voici les couleurs vives Jasmin, lilas, Et que même si l'amour est parti C’étaient nos divisions nos soldats Ce n'est que partie remise Pour changer tout ça Par les couleurs, les odeurs, Les parfums Changer le monde Changer le vieux monde Changer les choses avec des bouquets Pour faire un jardin De roses Changer les femmes Tu verras x2 Changer les hommes Tu verras x2 Avec des géraniums Le pouvoir des fleurs Changer tout ça Je m’ souviens, on avait Des chansons, des paroles Changer les âmes Comme des pétales et des corolles Changer les cœurs avec des Qu’écoutait en rêvant Bouquets de fleurs x2 La petite fille au tourne-disque folle La guerre au vent L'amour devant } Le parfum Grâce à des fleurs des champs Imagine le parfum L'Eden, le jardin, Reprise x3 C'était pour demain, Mais demain c'est pareil, Le même désir veille Là tout au fond des coeurs Tout changer en douceur

13 Laissons entrer le soleil Julien Clerc

On se guette, On se guette, Traqués, à bout de souffle Traqués, à bout de souffle Marchant Marchant Pétrifiés dans nos manteaux Pétrifiés dans nos manteaux D'hiver D'hiver Refoulés aux frontières Refoulés aux frontières Du mensonge Du mensonge Des nations qui crèvent. Des nations qui crèvent. Tués par des rêves chimériques Tués par des rêves chimériques Ecrasés de certitudes Ecrasés de certitudes Dans un monde glacé de solitude Dans un monde glacé de solitude

Savoir Chantons Si quelque part il y a Nos rêves d’espoir sur un sitar L'espoir Sitar D’être un jour les enfants De toile d’araignée Du hasard Et chantons Je vois ma vie projeter La vie qui est en nous et autour Son futur dans l'espace De nous Et le silence me répond, En secret, son secret

Laissez, laissez, entrer le soleil Laissez, laissez, entrer le soleil Laissez, laissez Laissez, laissez Laissons, laissons, entrer le soleil Laissons, laissons, entrer le soleil Laissons, laissons Laissons, laissons Let the sun shine Let the sun shine Let the sun shine in Let the sun shine in The sun shine in The sun shine in

14 Siffler sur la colline

Oh oh, oh oh (bis)

1)Je l'ai vue près d'un laurier, elle gardait ses blanches brebis Quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraîche elle m'a dit C'est d'rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies Mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais y rouler aussi Elle m'a dit…

Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline De l'attendre avec un petit bouquet d’églantines J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue Zaï, zaï, zaï zaï….

2)A la foire du village, un jour je lui ai soupiré Que je voudrais être une pomme suspendue a un pommier Et qu'à chaque fois qu'elle passe elle vienne me mordre dedans Mais elle est passée et tout en me montrant ses jolies dents

Elle m'a dit... Elle m'a dit d'aller siffler la-haut sur la colline De l'attendre avec un petit bouquet d’églantines J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue Zaï, zaï, zaï zaï…. Oh oh, oh oh

Final : Oh oh, oh oh Oh oh, oh oh

15 Quand la musique est bonne Jean-Jacques Goldman

J'ai trop saigné sur les Gibson J'ai trop rodé dans les Tobacco road II n 'y a plus que les caisses qui me résonnent Et quand je me casse je voyage toujours en fraude Des champs d’ coton dans ma mémoire Trois notes de blues c 'est un peu d'amour noir Quand j’ suis trop court quand j’ suis trop tard C 'est un recours pour une autre histoire.

Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne sonne sonne Quand elle ne triche pas

Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne sonne sonne Quand elle guide mes pas

J'ai plus d'amour j'ai pas le temps J'ai plus d'humour j’ sais plus d'où vient le vent J'ai plus qu'un clou une étincelle Des trucs en plomb qui me brisent les ailes Un peu de swing un peu du King Pas mal de feeling et de décibels C'est pas l'usine c 'est pas la mine Mais ça suffit pour se faire la belle

Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne sonne sonne Quand elle ne triche pas

Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne sonne sonne Quand elle guide mes pas

16 Le Sud Nino Ferrer

1) C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane, À l'Italie II y a du linge étendu sur la terrasse Et c'est joli

On dirait le Sud, le temps dure longtemps Et la vie sûrement plus d'un million d'années, Et toujours en été

2) Y'a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse Y'a plein de chiens, Y'a même un chat, une tortue, des poissons rouges, II ne manque rien

On dirait le Sud, le temps dure longtemps Et la vie sûrement plus d'un million d'années, Et toujours en été

Dim,dim…. Refrain: « oh…. »

3) Un jour ou l'autre, il faudra qu'il y ait la guerre On le sait bien, On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire, On dit c'est le destin

Tant pis pour le Sud, c’était pourtant bien, On aurait pu vivre, plus d'un million d'années, Et toujours en été

Dim,dim….

17 Quand’è tù balli FELI

Lascia da cantu amarore è tristezza Amarore è tristezza A vita hè corta è u tempu ùn aspetta E u tempu ùn aspetta

Lascia da cantu amarore è tristezza Amarore è tristezza Veni à ballà piglia gustu à a festa

Ripigliu: Quand’è tù balli pocu impreme l’eta Tuttu ognunu s’arrizza è si mette à ballà Tuttu ognunu s’arrizza è si mette à ballà

Quand’è tù balli pocu impreme l’eta Tuttu ognunu s’arrizza è si mette à ballà Faci à strappa catene Metti focu in le vene

A notte và spampillente di lumi Batte a festa u piacè corre à fiumi U piacè corre à fiumi Ne trema l’aria è a terra dinù S’infiara l’ora quand’è tù balli tù

Ripigliu: Quand’è tù balli pocu impreme l’eta Tuttu ognunu s’arrizza è si mette à ballà Tuttu ognunu s’arrizza è si mette à ballà

Quand’è tù balli pocu impreme l’eta Tuttu ognunu s’arrizza è si mette à ballà Faci à strappa catene Metti focu in le vene

Quand’è tù balli pocu impreme l’eta Tuttu ognunu s’arrizza è si mette à ballà Tuttu ognunu s’arrizza quand’è tù balli tù

18 Venite cù mè I Muvrini

Vi ne vurria parlà A soia hè ferita D'issu paisolu Appesu à e cime Dateli una voce È dateli un nome Ci ghjoca u sole Più nimu a sà Ci veghja a luna Ma nimu ci stà Dite perchè Dite perchè Dite perchè Dite, dite Dite perchè Dite mi perchè Dite, dite Dite mi perchè Vi ne vurria cantà D'issi paisoli E case stanu ochjiserrate Chi sanu a storia Tutt'accumpulate Li pesanu l'anni Andemu dumane Ci so e funtane È tombanu l'ore Di un'eternità Chi ùn volenu more Ma nimu a sà Venite cù mè Venite cù me Dite perchè Venite, venite Dite perchè Venite cù me Dite, dite Dite mi perchè

Un ghjornu s'hè vo ci ghjunghjite Fateli una vita

19 MISTRAL GAGNANT paroles et musique: Renaud Séchan

Ah!... m'asseoir sur un banc Et les coco-boërs Cinq minutes avec toi Et les vrais roudoudous Et regarder les gens Qui nous coupaient les lèvres Tant qu'y en a Et nous niquaient les dents Te parler du bon temps Et les Mistral gagnants Qu'est mort ou qui r'viendra En serrant dans ma main Tes p'tits doigts Ah!... m'asseoir sur un banc Cinq minutes avec toi Pis donner à bouffer Regarder le soleil À des pigeons idiots Qui s'en va Leur filer des coups d' pied Te parler du bon temps Pour de faux Qu'est mort et je m'en fous Et entendre ton rire Te dire que les méchants Qui lézarde les murs C'est pas nous Qui sait surtout guérir Mes blessures Que si moi je suis barge Ce n'est que de tes yeux Te raconter un peu Car ils ont l'avantage Comment j'étais, mino D'être deux Les bombecs fabuleux Et entendre ton rire Qu'on piquait chez l' marchand S'envoler aussi haut Car-en-sac et Mintho Que s'envolent les cris Caramels à un franc Des oiseaux Et les Mistral gagnants Te raconter enfin Ah!... marcher sous la pluie Qu'il faut aimer la vie Cinq minutes avec toi Et l'aimer même si Et regarder la vie Le temps est assassin Tant qu'y en a Et emporte avec lui Te raconter la Terre Les rires des enfants En te bouffant des yeux Et les Mistral gagnants Te parler de ta mère Et les Mistral gagnants Un p'tit peu

Et sauter dans les flaques Pour la faire râler Bousiller nos godasses Et s' marrer Et entendre ton rire Comme on entend la mer S'arrêter, repartir En arrière

Te raconter surtout Les Carambars d'antan

20 Un autre monde Téléphone

Je rêvais d'un autre monde Où la terre serait ronde Où la lune serait blonde Et la vie serait féconde

Je dormais à poings fermés Je ne voyais plus en pieds Je rêvais réalité Ma réalité

Je rêvais d'une autre terre Qui resterait un mystère Une terre moins terre à terre Oui je voulais tout foutre en l'air

Je marchais les yeux fermés Je ne voyais plus mais pieds Je rêvais réalité Ma réalité m'a alité

Oui je rêvais de notre monde Et la terre est bien ronde Et la lune est si blonde Ce soir dansent les ombres du monde

A la rêver immobile Elle m'a trouvé bien futile Mais quand bouger l'a faite tourner Ma réalité m'a pardonné

21 Le jazz et la java Claude Nougaro

Quand le jazz est Quand le jazz est Quand le jazz est là Quand le jazz est là La java s’en La java s’en La java s’en va La java s’en va Il y a de l'orage dans l'air Il y a de l'orage dans l'air Il y a de l'eau dans le gaz Il y a de l'eau dans le gaz Entre le jazz et la java Entre le jazz et la java

Chaque jour un peu plus Pour moi jazz et java Y a le jazz qui s'installe C'est du pareil au même ALORS la rage au cœur J'me saoule à la Bastille La java fait la malle Et m'noircis à Harlem Ses p’tit's fesses en bataille Pour moi jazz et java Sous sa jupe fendue Dans le fond c'est tout comme Elle écrase sa Gauloise Le jazz dit « Go men » Et s’en va dans la rue La java dit « Go hommes »

Quand le jazz est Quand le jazz est Quand le jazz est là Quand le jazz est là La java s’en La java s’en La java s’en va La java s’en va Il y a de l'orage dans l'air Il y a de l'orage dans l'air Il y a de l'eau dans le gaz Il y a de l'eau dans le gaz Entre le jazz et la java Entre le jazz et la java

Quand j’écoute béat Jazz et java copains Un solo de batterie Ça doit pouvoir se faire V’là la java qui râle Pour qu'il en soit ainsi Au nom de la patrie Tiens, je partage en frère Mais quand je crie bravo Je donne au jazz mes pieds À l 'accordéoniste Pour marquer son tempo C ’est le jazz qui m'engueule Et je donne à la java mes mains Me traitant de raciste Pour le bas de son dos Et je donne à la java mes mains Pour le bas de son dos

22 Chants

1) LA TENDRESSE 2) JE N’AURAI PAS LE TEMPS 3) LE CHANT DES COTONNIERS (Danse, écoute et chante vol. 13) 4) LES CHIQUITOS (Danse, écoute et chante vol. 13) 5) TRA LU BOIE 6) MARIA SUZANNA (Fête de la musique 2002) 7) LES COPAINS D’ABORD 8) LE TOURBILLON DE LA VIE ( les enfants de la Zique 2004-2005) 9) DEMAIN JE DORS (Fête de la musique 2004) 10) L’HOMME A LA MOTO (Fête de la musique 2004) 11) MON AMIE LA ROSE (Fête de la musique 2004) 12) UNE BELLE HISTOIRE ( les enfants de la Zique 2004-2005) 13) LE POUVOIR DES FLEURS 14) LAISSEZ ENTRER LE SOLEIL 15) SIFFLER SUR LA COLLINE 16) QUAND LA MUSIQUE EST BONNE 17) LE SUD 18) QUAND’E TU BALLI 19) VENITE CUN ME 20) MISTRAL GAGNANT 21) UN AUTRE MONDE ( les enfants de la Zique 2002-2003) 22) LE JAZZ ET LA JAVA ( les enfants de la Zique 2004-2005)

Cette « compil » est le fruit d’un travail en collaboration avec plusieurs écoles du département, et notamment les chorales de: Biguglia, Borgu, Furiani, Santa Maria di Lota, Siscu, Ville di Petrabugnu… Je voudrais remercier tous les maîtres et maîtresses qui m’ont permis de décou- vrir et/ou « essayer » ces chansons dans leurs classes: Anne, Josiane, J.Jacques, Michèle, Marie Hélène, Marie Lou, Marie-Pierre, Mo- nique, Patricia, Sylvie, Thierry ... Un merci particulier à Myriam qui a écrit et paginé une grande partie des textes pour le répertoire de l’école de Borgu, et dont le présent ouvrage s’inspire largement. L’ensemble enfin a été réalisé avec l’amicale complicité (et compétence) de Henri Patrizi.

Didier Figarella

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