MAIRIE D’ORRY LA VILLE

DEPARTEMENT DE L’ ARRONDISSEMENT ET CANTON DE

PROCES-VERBAL DU CONSEIL MUNICIPAL DU 17 JUIN 2013

L’an deux mille treize le dix-sept juin à vingt heures quarante, le Conseil Municipal de la Commune d’ORRY LA VILLE, légalement convoqué, s’est réuni dans le lieu ordinaire de ses séances, sous la Présidence de Monsieur Serge PARA, Maire.

Étaient présents : M. PARA, Maire, MM. FOUCHER, BUISSON, LEJEUNE, MMES COURBEZ, GARCIA, RONCHI adjoints, MM. HUCHET, BALS, BOURBILIERES, HERRY, BRUNETEAU, MME ETIENNE, ALBOUSSIERE, JEUNET conseillers.

Étaient absents excusés : M. VAN DER LINDEN qui a donné pouvoir à M. BRUNETEAU M. CAPRA qui a donné pouvoir à M. LEJEUNE Mme DELEUZE qui a donné pouvoir à M. BALS M. VAN GEIT qui a donné pouvoir à M. HERRY M. RIVET qui a donné pouvoir à Mme JEUNET M. BOUCHEZ qui a donné pouvoir à M. FOUCHER

Était absent non excusé: Mme MAHIEU

Secrétaire de séance : Mlle ALBOUSSIERE

La séance est ouverte à 20h40.

1. objet : Désignation du secrétaire de séance.

Mlle Alexia ALBOUSSIERE est désignée Secrétaire de séance.

2. objet : Approbation du procès-verbal du 28 mars 2013

M. le Maire propose au vote l’approbation du procès-verbal du 28 mars 2013 et demande à l’assemblée si les membres présents ont des remarques ou des questions à émettre à ce sujet.

M. Huchet demande à prendre la parole en sa qualité de secrétaire de séance lors du conseil du 28 mars 2013.

M. Huchet : J’ai constaté une divergence sur le PV transmis par mail à tous les élus, page 29, sur ce qu’aurait dit M. Buisson. Il y a en effet une différence d’appréciation entre ce que j’aurais entendu et ce qu’auraient entendu M. le Maire et la DGS. M. Buisson pourra sans doute nous éclairer sur ce qu’il a réellement dit.

M. Buisson : Pourrais-tu me donner plus de précisions ?

M. Huchet : Oui, c’est au point 12, sur les subventions aux associations. M. Herry lisait justement une déclaration de la liste minoritaire et terminait en disant « Le Maire sans regarder le dossier à tout de

1 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013 suite, dit : « c’est de la foutaise, les commerçants peuvent se payer eux-mêmes leur publicité ». Et M. le Maire ajoutait : « C’est faux ».

D’après la version de M. le Maire et de la DGS, M. Buisson aurait dit : « oui, c’est totalement faux » alors que je j’ai relevé pour ma part : « Je ne me souviens pas, je ne sais pas ».

M. Buisson : Pendant la réunion, on a travaillé chaque montant attribué, ça je m’en souviens très bien et je veux que cette mention soit précisée. Je n’ai pas entré des chiffres brutalement dans un ordinateur.

M. le Maire : Je pense maintenant que l’on va clore les débats, il y a suffisamment de sujets à voir ce soir.

M. Herry : C’est trop facile M. le Maire de clore les débats de cette façon.

M. le Maire : Il n’y a jamais eu autant de débats que dans nos conseils.

M. Herry : J’ai d’autres choses à dire sur ce compte rendu, il n’y a pas que ce point-là. : La 1ère déclaration de la liste minoritaire en page 1, c’est écrit M. Herry dit alors que c’était une déclaration de la liste et non, mon intervention personnelle.

M. le Maire : C’est effectivement très important. Adressez-vous au secrétaire de séance M. Herry.

M. Herry : Pour revenir à la réponse de M. Buisson à mon intervention lors de la réunion sur les subventions, il a bien dit : « Je ne me souviens pas, je ne sais pas ».

M. Buisson : C’est ce que je viens de dire…

M. Huchet : Donc, proposons une phrase pour modifier le PV.

M. le Maire : Bon concluons maintenant. M. Herry, il faudrait peut-être assumer que vous attaquiez la mairie, que vous contactiez la Sablière, que vous contactiez Oise Habitat pour casser les projets… Assumez M. Bruneteau que vous allez vous faire passer pour un adjoint au centre de gestion ! Assumez vos actions cachées !

On rajoute donc, en accord avec M. Buisson, la phrase suivante : « Je ne me souviens plus de ce point. C’est faux, l’analyse détaillée a été faite par la commission ».

M. Buisson : Oui c’est ça.

M. Huchet : C’est à moi de proposer.

M. le Maire : On a toujours été ouvert sur le fait que les secrétaires pouvaient être de l’opposition. Tout ce que j’en retiens, c’est tout un pataquès pendant une semaine sur un compte rendu. Vous ne vous êtes intéressés qu'à une seule chose dans ce PV : c’est là où on cartonnait le Maire.

Mais vous n’imaginez pas un seul instant que le secrétaire de séance va rédiger seul le compte rendu alors que la DGS s’en sort très bien puisqu’elle ne participe pas au débat.

C’est comme sous l’ancienne mandature, où il n’y avait pas de débat d’ailleurs…

M. Herry : C’est un mensonge, comment pouvez-vous affirmer de telles choses alors que vous n’êtes jamais venu à un conseil municipal.

M. le Maire : Ce n’est pas vrai, M. Huchet, tu peux le confirmer, souviens-toi, j’étais venu, notamment, pour débattre sur les publicités dans Orry la Ville.

M. Huchet : Je ne m’en souviens pas.

2 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Mme Jeunet : C'est au secrétaire de séance de faire le compte-rendu. Le maire ne doit pas faire de modifications.

M. Le Maire : Ce n’est pas cela le véritable processus : c’est le secrétaire qui doit rédiger… mais ce n’est absolument pas faisable ! et ce n’a jamais été fait comme cela.

M. Huchet : Ce n’est pas parce que c’est l'usage que la DGS rédige le PV qu’il faut oublier le rôle du secrétaire. La DGS rédige mais c’est au secrétaire de le relire et d’apporter les modifications nécessaires.

M. le Maire : On fait comme cela depuis 5 ans et demi. Et cela était fait de même auparavant quand tu étais élu dans l’ancienne municipalité.

Il est par conséquent décidé d’insérer cette phrase en lieu et place de l’intervention : « Oui c’est totalement faux » et Monsieur le Maire propose aux membres du conseil municipal de voter le procès- verbal ainsi modifié.

Voté

Contre : H. HERRY

Abstention : C. BRUNETEAU

Pour : 19

M. Herry demande la parole afin de lire la déclaration des conseillers municipaux issus de la liste minoritaire :

Importances des sujets à l’ordre du jour, compte rendu.

Nous tenons à donner à nouveau notre point de vue, à l'ensemble des conseillers et de la population, sur ce sujet, en effet :

Quel est le rôle souhaitable d’un conseil municipal pour respecter les grands principes de notre démocratie ?

Quel est le rôle prévu par la loi, dans le code des collectivités territoriales ?

Quels doivent être les propos tenus, retranscris dans les comptes rendus ?

Qui est celui qui est garant de ces comptes rendus ?

Chacun devrait le savoir et y réfléchir avant de s’asseoir autour de cette table !!

Le maire interprète à sa manière tout cela, refuse d’accepter la réalité des textes de lois, cherche à imposer par la force ou la menace ce qu’il veut.

Cette attitude est la cause évidente de l’ambiance qui règne autour de cette table.

De ce fait le maire fait croire qu’il est la victime d’un conseil municipal devenu un calvaire alors qu’il en est le principal responsable.

Surcharger les ordres du jour, envoyer des gros documents au dernier moment est la technique choisie par le maire, pour museler le conseil !!

Cela ne gêne pas ceux qui votent sans lire les dossiers, cela ne gêne que ceux qui ont envie de voter en leur âme et conscience dans l’intérêt des Orrygeois et de notre village.

Ces méthodes ne sont pas celles que souhaitent les habitants.

Les comptes rendus, dont la responsabilité relève du secrétaire de séance selon la loi, sont systématiquement revus et travaillés par vous M. le maire, de façon à éliminer ou transformer le plus

3 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013 possible les propos qui ne plaisent pas et pour en ajouter certains, non exprimés, dont le seul but est de jeter un discrédit mensonger sur la liste minoritaire.

Quelle bien triste manœuvre.

Les mensonges présents au dernier compte rendus en sont encore une fois, l’exemple même, qui montre que vous n’êtes pas capables d’assumer les propos que vous avez tenus.

En échange, vous mentez ouvertement oralement et par écrit en manipulant le compte rendu.

A la question, le maire a-t-il dit « foutaise, les commerçants peuvent se payer leur publicité eux- mêmes » en parlant du dossier de subventions des commerçants, M Buisson a répondu au conseil municipal de mars 2013 : je ne sais pas, je n’ai pas fait attention.

Le maire a écrit dans le compte rendu et malgré les remarques du secrétaire de séance, que M. Buisson a dit : « tout à fait », faisant croire ainsi à la population qu’il était d’accord avec les propos du maire, exprimés au conseil de mars 2013, par ailleurs mensongers.

Nous constatons en séance que M. Buisson confirme la version de la liste minoritaire.

La vérité est ainsi rétablie.

Bref tout cela n’est pas très sérieux, ni très honnête et nous force à tout vérifier !!

Nous n’en dirons pas plus sur ces écarts comportementaux, ces pratiques habituelles du maire, qualifiées à juste titre de dérives dictatoriales à de nombreuses reprises.

M. le Maire : Vous êtes insultants auprès du Maire mais aussi des élus. Le PV, je ne l’ai pas modifié, vous me croyez ou vous ne me croyez pas… deuxième point : je n’ai pas à recevoir des leçons de démocratie de la part de personnes qui passent leur temps à téléphoner au directeur de Oise Habitat pour casser les projets et qui passent leur temps à téléphoner à la Sablière en envoyant des documents pour casser le projet et faire en sorte qu’ils nous attaquent en justice.

M. Herry : Ce que vous dites est faux M. le Maire.

M. le Maire : Bien entendu comme il est faux que vous avez attaqué en justice la commune sans le dire aux Orrygeois… mais dans ce cas, la justice nous transmets ses conclusions et nous avons ainsi la preuve des actions que vous menez sans le dire à quiconque : vous l’aviez oublié sans doute…. Ce n’est pas vrai que vous vous êtes fait lamentablement rejeté par un juge en justice pour avoir attaqué la commune ?

M.Herry : Je peux parler du référé puisque vous avez fait un abus de pouvoir.

M. Le Maire : le juge a tranché contre votre demande, les élus ont eu le jugement, cela suffit.

3. objet : Liste des décisions prises dans le cadre de la délégation accordée au Maire par le Conseil Municipal

L’article L.2122-23 du Code Général des Collectivités Territoriales dispose notamment que le Maire doit rendre compte à chacune des réunions obligatoires du conseil municipal des décisions prises par lui en vertu de l’article L.2122-22 du même code.

En conséquence, l’Assemblée est informée :

- De l’attribution du marché suivant : Marché à procédure adaptée « Travaux d’entretien et de mise aux normes locaux Orry Enfance ». On a continué à mettre aux normes les locaux d’Orry enfance car il y en avait vraiment besoin. Société choisie : Richard Germain pour un montant de 25 046.99 € TTC Acte d’engagement signé le 22/05/2013

4 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

- Des consultations suivantes : Contrat pour l’étude d’impact acoustique concernant le projet « niveau zéro acoustique » pour la MLC Société choisie : Grandmougin conseils pour un montant de 1 000.00 € HT

Contrat pour l’exécution d’une mission de maîtrise d’œuvre avec la société SPMC pour les travaux de réhabilitation de la maison paroissiale. Montant de la mission : 6 560.06 € HT

Contrat pour l’exécution d’une mission sécurité protection de la santé avec la société SPMC pour les travaux de réhabilitation de la maison paroissiale. Montant de la mission : 1 196.00 € HT

- Des frais d’études suivants : Relevé topographique complémentaire pour le projet de construction de la Maison des Loisirs et de la culture, par le Cabinet André d’un montant de 2 461.59 € TTC. Facture réglée le 06/05/2013

Plan du cimetière par le cabinet André. Facture réglée le 23/05/2013, montant : 2 350.14 €. On a démarré une démarche de plusieurs années sur une nouvelle gestion : plans, récupération des concessions.

Réflexion de réutilisation de l’ancienne école maternelle auprès d’Archi gestion. Montant 526.24 €. Facture réglée le 02/04/2013, suite à une demande de l’opposition.

Frais d’études auprès du cabinet Goutal pour le service urbanisme, montant : 2 643.16 €. Factures réglées le 18/04/2013 et le 23/05/2013.

Frais liés aux contentieux en urbanisme auprès du Cabinet Goutal, montant : 427.57 €. Facture réglée le 23/05/2013

- Des achats et installations suivants : Réfection des wc handicapés salle des rencontres. Société ADES DECO. Montant : 3 145.17 €. Facture réglée le 04/04/2013

Réfection des wc handicapés salle polyvalente. Société ADES DECO. Montant : 3 725.23 €. Facture réglée le 06/05/2013

Travaux électriques cuisine salle des rencontres. Société Ledrappier Bruno SARL. Montant : 3 154.34 €. Facture réglée le 28/05/2013

Cuisine équipée pour la salle des rencontres. Montant 12 928.76 €. Société ATF Patrick Lamaison. Facture réglée le 28/05/2013

Fourniture et pose de d’horloges astronomiques pour un montant de 10 752.04 €. Facture réglée le 04/04/2013. Société ADI.

Achat d’une tondeuse autoportée pour un montant de 11 222.80 €. Facture réglée le 30/04/2013. Société Duport 95.

Achat d’une tronçonneuse thermique pour un montant de 657.80 € et d’une tronçonneuse élagueuse de 316.94 €. Factures réglées le 02/04/2013. Société Duport 95.

Achat de bacs à déchets ménageres auprès de Plastic Omnium. Facture réglée le 04/04/2013 : 530.31 €

Consommation de carburant mars 2013 : 802.81 € Consommation de carburant avril 2013 : 650.33 €

Achat d’un sèche-linge pour l’école maternelle d’un montant de 329.00 € auprès de Darty. Facture réglée le 25/04/2013

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Achat d’un aspirateur et d’une cafetière pour la salle des rencontres : 274.63 €. Facture réglée le 06/05/2013 auprès de Cora.

Fournitures diverses pour les services techniques pour un montant de 418.65 € auprès de Brico Dépôt en avril/mai et de 757.02 € auprès de Duport 95 (facture réglée le 12/04/2013)

Sable pour terrain de boules pour un montant de 221.45 € auprès de Point P. Facture réglée le 02/05/2013

Peinture et white spirit chez Zolplan pour un montant de 248.53 €. Facture réglée le 02/05/2013

Reproduction de clés auprès de Rigaut Frères pour un montant de 135.00 €. Facture réglée le 18/04/2013

10 tonnes d’enrobés à froid auprès de la société Colas. Montant 1 598.45 €, facture réglée le 06/05/2013

Fournitures administratives en avril/mai : Lyreco : 1 550.09 € (dont commande ramettes de papier pour l’année entière) UGAP : 18.18 € SEDI : 56.44 €

Achat de livres : 54 livres auprès de la Plume d’Orry pour un montant de 758.17 € pour la médiathèque. Factures réglées en mai. Abonnement auprès de Bayard Presse pour un montant de 171.40 € pour la médiathèque. Facture réglée le 28/05/2013 Abonnement auprès de Milan Presse pour un montant de 49.00 € pour la médiathèque. Facture réglée le 28/05/2013

Vêtements pour les agents des services techniques auprès de GK PRO (110.01 €) et de Hentges (301.72 €). Factures réglées le 18/04/2013

Vêtements pour les agents de l’école maternelle et de la cantine auprès de l’UGAP pour un montant de 223.19 €. Facture réglée le 25/04/2013

Révision et réparation d’un véhicule : 861.73 € auprès de Modern’Garage. Facture réglée le 25/04/2013

Changement pare-brise d’un tracteur (pris en charge par l’assurance), 455.45 €, société Depla SA. Facture réglée le 29/04/13

Guides du mariage et du permis de construire auprès de Berger Levrault. Montant : 42.46 €. Facture réglée le 02/05/2013

Mémento du garde champêtre (abonnement arrêté) : 54.00 € auprès de Territorial Editions. Facture réglée le 23/05/2013

Guide du policier municipal : 124.90 € auprès de Territorial Editions. Facture réglée le 28/05/2013

Plantes auprès de Paris Nord Plantations pour un montant de 199.29 €. Facture réglée le 12/04/2013

Terreau et écorces auprès de SAS nati vert pour un montant de 860.00 €. Facture réglée le 06/05/2013

- Des services suivants : Mise en fourrière d’un véhicule : 56.06 € auprès de DEQUIVRE Pierre. Facture réglée le 11/04/2013

- Pour les fêtes et cérémonies : Pour le festival théâtre :

6 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Prestation Son et Lumières auprès d’Anthony ANDOR pour un montant de 1 200.00 €. Facture réglée le 11/04/2013 Spectacle La Berlue pour un montant de 65.33 €. Facture réglée le 06/05/2013 auprès de SACD Spectacle Homme et Galant Homme pour un montant de 105.70 €. Facture réglée le 105.70 € auprès de SACD Location de matériel : 159.61 €. Facture réglée le 07/05/2013 auprès de la Paierie Générale de Picardie Location de salle auprès du cinédori : 1 000.00 €. Facture réglée le 02/04/2013

Cérémonie du 4 mai : Support couronne cérémonie du 4 mai : 35.52 € auprès de la Fournithèque. Facture réglée le 06/05/2013 Buffet : 107.00 € auprès de la Boucherie des 3 Forêts. Facture réglé le 21/05/2013 Visite Abbaye de Chaalis : 186 € réglé auprès de l’Office de Tourisme de Senlis. Facture réglée le 21/05/2013 Repas : 233.50 € au restaurant de la Forêt. Facture réglée le 24/05/2013

Pot jeunes citoyens : 150.23 € auprès d’Intermarché. Facture réglée le 23/04/2013

Achat de ballons et de maillots pour le tournoi de foot pour un montant de 159.95 €. Facture réglée le 06/05/2013

- Des frais d’éditions et de parutions : Annonce report enquête publique PLU, Oise Hebdo : 43.42 €, facture réglée le 18/04/2013 Double parution annonce enquête publique Le Parisien : 264.32 €, facture réglée le 18/04/2013 Double parution annonce enquête publique Le Courrier Picard : 285.46 €, facture réglée le 16/04/2013

M. Herry : J’ai une remarque à faire par rapport aux frais d’études pour la transformation de l’ancienne école maternelle en maison des loisirs et de la culture. Dans un des précédents conseils, la liste minoritaire ici présente, et M. Huchet, avaient demandé une seconde étude. En parallèle, M. Van Geit a tout seul fait une demande d’étude. Vous avez décidé de donner suite sans que le conseil municipal ne vote d’ailleurs, à la demande de M. Van Geit. Et maintenant, vous osez dire que c’est la demande de la liste d’opposition. Il ne faudrait peut-être pas mélanger les deux ! Vous avez d’un côté 5 élus, que vous avez balayé d’un revers de la main, et vous avez accepté pour des raisons qui vous sont propres et qui m’échappent, une demande d’un seul conseiller : M. Van Geit. Vous osez ensuite écrire sur le site de la mairie qui vous sert de blog personnel, que c’est une demande de la liste minoritaire. Mais ce n’est pas une demande de la liste minoritaire. C’est la demande de M. Van Geit tout seul.

M. le Maire : Quand M. Van Geit est intervenu, personne de la liste d’opposition n’est intervenu pour dire : « c’est l’idée de M. Van Geit, on n’en veut pas ». Quand M. Van Geit a proposé cette approche, de bonne foi d’ailleurs, c’était pour moi un discours de liste d’opposition vu que personne ne s’y était opposé. Il est vrai cependant que dans votre liste il y a beaucoup d’avis différents et de votes contraires… ce sera bien difficile pour gérer la commune si vous êtes élus ! J’ai donc dit : vous avez un projet alternatif M. Van Geit, donc allez-y. Vous êtes aussi ensuite intervenu pour dire que vous aviez un 2ème projet, et je vous ai répondu : mais combien avez-vous donc de projet alternatif ? Je signale qu’il y a un accord pour une étude et non pas pour 15 études. Autre point, je rappelle que vous êtes intervenu en réunion publique pour dire que vous aviez déjà étudié un dossier, une nouvelle idée que vous aviez eu une semaine avant… que vous aviez déjà les chiffres d’investissement et de fonctionnement… alors que ça fait 4 ans que l’on travaille sur ce sujet.

M. Herry : Vous travaillez tout seul !

M. Buisson : C’est faux !

M. le Maire : C’est faux. M. Buisson avait redonné toutes les dates des réunions de travail en réunion publique.

M. Herry : Vous êtes malhonnête !

M. le Maire : Oui nous sommes malhonnêtes, mensongers…

7 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. Huchet : J’aimerais prendre la parole.

M. le Maire : Oui, mais c’est la dernière intervention.

M. Huchet : Je rappelle que l’on a empêché un certain nombre de commissions de se réunir. J’ai des mails pour preuves.

M. le Maire : Mais oui bien sûr, vous êtes des malheureux…

M. Herry : Je vois que l’on dépense de l’argent auprès du cabinet Goutal en urbanisme, j’aimerais bien savoir pourquoi ?

M. le Maire : Oui bien sûr. Vous savez qu’on a un PLU ?

M. Herry : Oui, mais de manière plus précise ?

M. le Maire : Vous voyez, à force de nous attaquer sur tout et partout, on est obligé de tout vérifier.

M. Herry : Mais non, pas partout !

M. le Maire : Vous avez raison, juste à la préfecture et à la sous-préfecture.

M. Herry : Arrêtez d’interpréter, on n’attaque pas la commune sur tout et partout, donnez donc des preuves sur nos interventions auprès de la préfecture.

M. le Maire : Vous êtes dans le guinness book, vous êtes le 1er de la commune à avoir attaqué la commune.

M. Herry : C’est le maire que l’on attaque, pas la mairie.

M. le Maire : Vous n’attaquez pas le maire, mais une fonction, vous attaquez donc la commune, encore une confusion dans vos analyses et jugements.

4. Objet : Approbation du compte de gestion 2012 : budget principal et budget eau et assainissement.

M. le Maire : Il s’agit comme chaque année de voter pour deux types de comptes qui sont les comptes de gestion et les comptes administratifs. Vous vous souviendrez que les comptes de gestion et administratif sont des comptes séparés qui émanent de la trésorerie et de la commune. Ces comptes doivent être pareils. En l’occasion, les deux comptes sont convergents, ils sont totalement identiques.

M. Buisson : Oui et dans les mêmes valeurs que lors du vote du budget.

M. le Maire : Exactement, donc on vote dans un premier temps pour le compte de gestion et dans un second temps pour le compte administratif où je sortirai pendant les votes.

Monsieur le Maire rappelle que le compte de gestion constitue la reddition des comptes du comptable à l'ordonnateur.

Il doit être voté préalablement au compte administratif.

Monsieur le Maire présente au vote la délibération suivante :

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment son article L.2121-31 relatif à l'adoption du compte administratif et du compte de gestion

Après s’être fait présenter les comptes de gestion du budget principal et du budget eau et assainissement dressés par le receveur accompagné des états de développement des comptes de tiers ainsi que les états de l’actif, du passif, des restes à recouvrer et des restes à payer,

Après s’être assuré que le receveur a repris dans ses écritures le montant de chacun des soldes figurant au bilan de l’exercice 2012, celui de tous les titres émis et de tous les mandats de paiement

8 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013 ordonnancés et qu’il a procédé à toutes les opérations d’ordre qu’il lui a été prescrit de passer dans ses écritures,

Considérant que les opérations de recettes et de dépenses sont régulières et suffisamment justifiées,

Considérant que le compte de gestion était à mis à la disposition des membres du conseil municipal à leur demande,

Le Conseil Municipal est appelé à approuver :

- le compte de gestion du budget principal du trésorier municipal pour l’exercice 2012 (extraits joints à la présente délibération).

- le compte de gestion du budget eau et assainissement du trésorier municipal pour l’exercice 2012

Ces comptes de gestion n’appellent ni observation, ni réserve, de la part de Monsieur le Maire sur la tenue des comptes.

Voté : Contre : 4 MM. HERRY, VAN GEIT, BRUNETEAU, VAN DER LINDEN Abstention : 2 JEUNET, RIVET Pour : 15

5. Objet : Présentation et vote du compte administratif 2012 : budget principal et budget eau et assainissement.

M. le Maire propose à l’assemblée de désigner M. Buisson comme président de séance pour le vote du compte administratif.

M. Buisson : On retrouve en effet les mêmes valeurs dans le compte administratif par rapport au compte de gestion. M. Buisson propose la présente délibération au vote :

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L.2121-14, L.2121-21 et L.2121-29 relatifs à la désignation d'un président autre que le maire pour présider au vote du compte administratif et aux modalités de scrutin pour les votes de délibérations,

Vu le code général des collectivités territoriales et notamment son article L.2121-31 relatif à l'adoption du compte administratif et du compte de gestion

Considérant qu’un président de séance doit être élu pour présider la séance lors de l'adoption du compte administratif,

Considérant que Monsieur Le Maire s'est retiré pour le vote du compte administratif,

Vu le compte de gestion de l'exercice 2012 dressé par le comptable,

Considérant que le compte administratif était à mis à la disposition des membres du conseil municipal à leur demande,

1/ Il est proposé au vote l'approbation du compte administratif du budget principal:

Résultat de l’exercice DEPENSES RECETTES

Section de fonctionnement 3 280 658,59 € 3 631 239,13 €

Excédents reportés de la section 1 156 218,55 € fonctionnement

Total fonctionnement 3 280 658,59 € 4 787 457,68 €

9 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Section d’investissement 1 000 263,10 € 277 923,75 €

Excédents reportés de la section 58 866,47 € fonctionnement

Total investissement 1 000 263.10 € 336 790,22 €

TOTAL 4 280 921,69 € 5 124 247,90 €

Soit un résultat de clôture de 843 326,13 € + 840 842,74 € (RAR 2011).

Soit 1 684 168,87 € de résultat de clôture.

Résultats propres de l’exercice :

Fonctionnement : 350 580, 54 €

Investissement : - 722 339, 35 €

Résultat cumulé avec RAR DEPENSES RECETTES

Section de fonctionnement 3 280 658,59 € 3 631 239,13 €

Excédents reportés de la section 1 156 218,55 € fonctionnement

Total fonctionnement 3 280 658,59 € 4 787 457,68 €

Section d’investissement 1 000 263,10 € 277 923,75 €

Excédents reportés de la section 58 866,47 € fonctionnement

Total investissement 1 000 263.10 € 336 790,22 €

Restes à réaliser 509 956.00 €

TOTAL 4 790 877,69 € 5 124 247,90 €

Soit un résultat cumulé de 333 370,21 € + 840 842,74 € (RAR 2011)

Soit 1 174 212,95 € de résultat de clôture

2/ Il est proposé au vote l'approbation du compte administratif du budget eau et assainissement :

Résultat de l’exercice DEPENSES RECETTES

Section d’exploitation 3 994,65 € 78 264,84 €

Excédents reportés 709 784,47 €

10 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Total exploitation 3 994,65 € 788 049,31 €

Section d’investissement 13 837,35 € 0,00 €

Excédents reportés 184 256,28 €

Total investissement 13 837,35 € 184 256,28 €

TOTAL 17 832,00 € 972 305,59 €

Soit un résultat de clôture de 954 473.59 €

Résultats propres de l’exercice :

Fonctionnement : 784 054,66 €

Investissement : 13 837,35 €

Résultat cumulé avec RAR DEPENSES RECETTES

Section d’exploitation 3 994,65 € 78 264,84 €

Excédents reportés 709 784,47 €

Total exploitation 3 994,65 € 788 049,31 €

Section d’investissement 13 837,35 € 0,00 €

Excédents reportés 184 256,28 €

Total investissement 13 837,35 € 184 256,28 €

Restes à réaliser 167 945,00 €

TOTAL 185 777,00 € 972 305,59 €

Soit un résultat cumulé de 786 528,59 €

Voté : Contre : 4 MM. HERRY, VAN GEIT, BRUNETEAU, VAN DER LINDEN

Abstention : 2 JEUNET, RIVET

Pour : 15 6. Objet : Répartition des sièges au sein du Conseil Communautaire à compter du prochain renouvellement général des conseils municipaux.

M. le Maire : Nous allons rejoindre la communauté de communes de l’aire cantilienne à compter du 1er janvier 2014 selon le schéma imposé par le Préfet. A ce titre, des délibérations doivent être prises avant la fin de l’année 2013, voire avant fin juin. Des groupes de travail se sont réunis dans lesquels interviennent les maires de chaque commune ou des adjoints au maire. Il y a plusieurs types de groupes de travail comme les finances, les compétences et celui dont nous allons parler maintenant sur les futures répartitions de sièges. M. le Maire invite M. Lejeune à prendre la parole.

11 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. Lejeune : Vous avez tous eu le rapport de présentation au conseil municipal de 5 pages, je ne pense pas qu’il soit utile que je le relise, si ce n’est pour comparer les 2 tableaux : ce qu’avait prévu l’Etat et ce que propose la communauté de communes. Dans ce qui est prévu par la loi, au prorata du nombre d’habitants, 10 sièges étaient attribués à Chantilly, 9 sièges à , 9 sièges à , 3 à Orry la Ville, et les petites communes n’avaient quant à elles plus qu’un seul siège. En groupe de travail de gouvernance à la communauté de communes, on avait la possibilité de faire autrement avec ces 41 sièges. Le souhait de l’ensemble des communes était que les petites communes puissent bénéficier d’un peu plus de représentativité tout en diminuant les sièges attribués aux communes plus importantes. Ce qui vient à dire que Chantilly, Gouvieux et Lamorlaye qui avaient 10, 9 et 9 n’auront plus que 5 sièges chacune. Par contre, Orry la Ville qui devait avoir 3 sièges, aura dorénavant 4 sièges. La composition de la communauté de communes sera ainsi répartie : Apremont : 3 sièges, Avilly St Léonard : 3 sièges, Chantilly : 5 sièges, Coye-la-Forêt : 4 sièges, Gouvieux : 5 sièges, Lamorlaye : 5 sièges, La Chapelle en Serval : 3 sièges, Mortefontaine : 3 sièges, Orry la Ville : 4 sièges, : 3 sièges et Vineuil-St-Firmin : 3 sièges.

M. le Maire : Pour avoir connu la CCPS, je dirai que les communautés de communes sont des machins pour reprendre l’expression du Général de Gaulle, mais il faut reconnaitre sans hésitation que les élus de la CACC en particulier des grandes communes ont eu un geste intéressant pour un équilibre démocratique entre les communes. Des questions ?

M. Herry : Oui, j’ai une question. Vous félicitez le geste des grandes communes pour la répartition des postes, une répartition qui est par ailleurs très démocratique. Cependant, du temps de la communauté de communes de Senlis, vous trouviez très démocratique que les grandes communes puissent imposer leurs choix. C’est un retournement de veste, mais c’est bien vous évoluez vers la démocratie depuis toutes ces années…

M. le Maire : Je réponds sur ce premier point, c’est faux, ce n’est pas ce que j’ai dit. J’étais vice président de la communauté de communes du pays de Senlis, j’avais d’ailleurs en charge d’étudier les modifications de statuts de la CCPS pour modifier éventuellement les équilibres. J’avais fait une étude sur une quinzaine de communautés de communes et d’agglomération. La répartition de Senlis était une répartition normale, dans le cadre des villes phares dans une communauté de communes où le taux des votants représente 60 % de la population de la communauté de communes. Dans l’aire cantilienne, la disposition est différente, il n’y a pas de villes phares mais des communes à proportion à peu près équivalente, donc avec une répartition plus répartie. Ça n’a donc rien à voir avec la CCPS.

M. Herry : Dès que l’on a une interprétation différente de la votre, l’interprétation est soit fausse, soit méchante…

M. le Maire : Non mais vous dites que j’ai changé d’avis, j’ai droit de dire que c’est faux, les contextes ne sont pas les mêmes. Et je viens de vous expliquer que vous vous trompez une nouvelle fois par méconnaissance de ce que sont les communautés de communes.

M. Herry : Vous avez un trouble de la personnalité. Autre question : Entre le 1er janvier et les futures élections, il va y avoir 2 titulaires et 2 suppléants.

M. le Maire : Oui en effet, et il y aura un vote.

M. Herry : Je trouve très sympathique de la part des grandes communes que la répartition du nombre de réprésentants soit plus équitable. Cela permettra en effet que ce ne soit pas une ou deux communes qui imposent leur volonté.

M. le Maire : OK M. Herry, c’est important de le souligner. Mais je rappelle cependant que la situation à la CCPS était totalement différente.

M. Herry : Mais non M. le Maire, c’est votre interprétation.

M. le Maire propose au vote la délibération suivante :

Considérant que chaque membre du conseil municipal ait été destinataire du rapport de présentation,

Monsieur le Maire présente au vote la délibération suivante : 12 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment son article L. 5211-6-1 ;

Vu la délibération du conseil de la Communauté de l’Aire Cantilienne du 25 octobre 2012 en faveur de l’extension du périmètre de la Communauté de Communes de l’Aire Cantilienne aux communes de La Chapelle-en-Serval, Mortefontaine, Orry-la-Ville et Plailly ;

Vu les délibérations des conseils municipaux adoptées à ce sujet ;

Vu l’arrêté préfectoral, notifié le 14 janvier 2013, qui porte extension du périmètre de la CCAC à compter du 1er janvier 2014 ;

Vu la délibération du Conseil communautaire en date du 22 mars 2013 proposant la répartition des sièges au sein de l’organe délibérant ;

Considérant la volonté de la Communauté de l’Aire Cantilienne de se doter d’une gouvernance respectueuse de chacun, garante d’un fonctionnement consensuel,

Considérant que la loi 16 décembre 2010 modifiée, notamment par la loi du 31 décembre 2012, modifie en profondeur la gouvernance du bloc local (communes/communautés), et prévoit notamment de nouvelles règles de répartition des sièges au sein des assemblées délibérantes des EPCI à fiscalité propre ;

Considérant que l’article L 5211-6-1 du CGCT fixe le nombre et les conditions de répartition des sièges au sein de l’organe délibérant à dater du renouvellement général des conseils municipaux qui interviendra en 2014 ;

Considérant que le nombre total des sièges est établi en application d’un tableau prévu à l’article précité, auquel on ajoute un siège pour chaque commune dont la population est inférieure au quotient électoral, avec application du critère de la population municipale simple.

Considérant que pour la CCAC, le nombre de sièges minimum, déterminé en fonction de la population municipale de l’EPCI, s’établira à 38 (chiffre indiqué par le législateur pour les EPCI dont la population municipale est comprise entre 40.000 et 49.999 habitants), chiffre auquel s’ajoutent 3 sièges (pour les communes inférieures au quotient), soit un total de 41 sièges, à se répartir à la proportionnelle ;

Considérant qu’il est loisible aux communes, avant la fin du mois de juin 2013, de convenir d’un accord amiable, prenant en compte notamment le critère de la population, et qu’en pareil cas le nombre le nombre maximal de sièges autorisé pour le futur conseil communautaire de la CCAC peut s’élever jusqu’à à 51 sièges.

Considérant qu’un comité de pilotage a conclu à l’unanimité en faveur des principes suivants : fixation du nombre de sièges à 41 ; attribution de 3 sièges par commune, soit 33 sièges répartis de manière fixe ; répartition des 8 sièges restants en fonction du poids de la population ; Considérant que selon cette hypothèse, la répartition des sièges au sein de l’assemblée délibérante serait la suivante :

Considérant que cet accord doit être conclu à la majorité des deux tiers au moins des conseils 13 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013 municipaux des communes membres de la Communauté représentant la moitié de la population totale de celles-ci ou l’inverse ;

Considérant l’intérêt pour les communes de se prononcer sur la proposition de répartition des sièges faite par le Conseil communautaire ;

Après en avoir délibéré, le conseil décide :

Article 1er : le conseil municipal adopte la répartition des sièges au conseil communautaire à compter du prochain renouvellement général des conseils municipaux selon le tableau suivant :

Article 2 : le conseil municipal demande également au préfet de bien vouloir arrêter cette répartition dans les délais fixés par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur

Article 3 : Le Maire est chargé d’exécuter la présente délibération en tant que de besoin.

Voté à l’unanimité 7. Objet : Modification en partie de la délibération du 30 novembre 2010 sur la durée d’un bail Emphytéotique.

M. le Maire : Face aux évolutions des normes en matière de construction, Oise Habitat est venu nous informer que toutes ces contraintes alourdissaient les coûts de construction de l’ordre de 20 à 30 %. On a cherché des solutions afin de pouvoir aider Oise Habitat à amortir ce surcoût. Nous avons eu plusieurs propositions de leur part, dont à revoir le montant des subventions, le taux d’attribution des logements, de prendre en charge la route qui fera plus de 100 000 €… Nous avons proposé de modifier la durée du bail emphytéotique qui était de 60 ans pour le porter à 70 ans.

Je rappelle que cette démarche est novatrice dans les environs, même si on retrouve tout de même les maisons de l’OPAC qui ont été construites sous la mandature de M. Rivet.

Il y aura donc une rétrocession de la construction à la commune en fin de bail, la commune restant propriétaire du terrain.

En ce qui concerne les logements tremplins, on restera décisionnaire sur l’attribution de ces logements de solidarité. La commune, avec le bail emphytéotique deviendra titulaire des terrains et du bâtiment à la fin du bail.

Il est donc proposé au conseil de relâcher les contraintes de Oise Habitat sur les surcoûts de ces constructions suite à la modification des normes en votant sur l’extension de la durée du bail à 70 ans.

M. Herry : J’ai quelques questions. La RT 2012 s’applique au 1er janvier 2013, j’avais cru comprendre que le permis avait était déposé avant le 1er janvier 2013 et qu’il avait été accordé.

M. le Maire : Il a été déposé mais n’a pas été accordé.

M. Herry : Pour quelles raisons ?

14 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. le Maire : Pour une raison liée au POS et qui n’a pas été vu par Oise Habitat. C’est simple, les terrains étaient couverts par un emplacement réservé pour y faire un jardin pédagogique, même si c’était un peu surprenant. Il faut redéposer un nouveau permis avec la RT 2012 sur les règles du PLU.

M. Herry : Votre surcoût financier va être absorbé en dix ans de bail donc ?

M. le Maire : Non, il ne sera pas absorbé en dix ans de bail, mais c’est à eux de prendre en compte le surcoût financier et à nous d’y participer en partie. Vous n’avez toujours pas compris ce dont nous parlons depuis bien longtemps : il n’y a pas de surcoût pour la commune puisque c’est Oise habitat qui finance.

M. Herry : J’ai vu que les voisins demandaient la construction d’un mur.

M. le Maire : Oui ou d’un dispositif qui leur permettrait d’être plus protégé du bruit des voitures. On va regarder pour prendre en charge la construction de ce mur.

Monsieur le Maire propose au vote la délibération suivante :

Par délibération du 30 novembre 2010, le conseil municipal avait donné son accord pour la signature d’un bail emphytéotique avec Oise Habitat sur les parcelles cadastrées AD 256, 258 et 260 afin de permettre la construction de logements dits tremplins.

Ce bail était prévu pour une durée de 60 ans.

Cependant, des contraintes liées au règlement d’urbanisme ont entraîné le retard du programme. Désormais, Oise Habitat doit faire face à des surcoûts notamment à cause des nouvelles réglementations comme la RT2012 (réglementation thermique 2012).

Afin de poursuivre ce projet dans les meilleures conditions possibles entre Oise Habitat et la Commune d’Orry la Ville, il est proposé aux membres du conseil municipal de modifier en partie la délibération du 30 novembre 2010 sur la durée de du bail : porter celle-ci à 70 ans au lieu de 60 ans.

Voté à l’unanimité

8. Objet : Autorisation pour Monsieur le Maire à signer une convention avec Concordia.

M. Foucher : On va continuer la rénovation de la même façon que les années précédentes.

M. le Maire : On doit signer une convention avec Concordia comme pour les autres années pour pouvoir continuer cette rénovation.

Monsieur le Maire propose au vote la délibération suivante :

La Commune souhaite, pour la 3ème année consécutive, confier à l’association « Concordia » un chantier international de jeunes bénévoles. Les travaux à réaliser concernent la rénovation de l’église conformément aux dispositions de la convention jointe.

La Commune participe financièrement à hauteur de 4 100 € et s’engage à adhérer à l’Association pour l’année 2013. L’adhésion est de 20 €.

L’Eglise est inscrite au Bâtiment de , à ce titre un permis de construire a fait l’objet d’une demande et est en cours d’instruction.

Monsieur le Maire demande au Conseil municipal de bien vouloir l’autoriser à signer la convention avec l’Association Concordia.

Voté à l’unanimité 9. Objet : Autorisation pour le SMVO à signer un contrat avec l’Eco-Mobilier.

M. le Maire : Pour rappel, le SMVO est un syndicat qui s’occupe du traitement des déchets et il a besoin d’avoir les accords de toutes les communes membres pour travailler avec les éco-organismes

15 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013 et pour obtenir des subventions. En l’occasion, ce soir nous allons voter pour 2 éco-organismes : ECO-Mobilier et ECO-DDS dont vous avez eu la description.

Monsieur le Maire invite la délibération au vote :

Le Comité Syndical du SMVO du 22 mars dernier s’est prononcé favorablement, pour la signature d’un contrat avec l’Eco-organisme ECO MOBILIER.

Cet éco-organisme, créé en janvier 2013, a pour objectif d’organiser et de soutenir des filières de traitements des mobiliers mis sur le marché.

Les collectivités territoriales ayant la compétence collecte et/ou traitement des déchets ont la possibilité de signer un contrat avec ECO MOBILIER.

Le SMVO, en charge du traitement des déchets encombrants collectés sur son réseau de déchetteries, ainsi que le traitement des encombrants collectés en porte à porte ou sur rendez-vous chez nos adhérents, souhaite signer avec cet éco organisme, afin de pouvoir bénéficier des soutiens financiers ECO MOBILIER.

Les soutiens attendus sont estimés à hauteur de 400 000 € par an.

Ce soutien viendra diminuer les charges de traitement des encombrants collectés en déchetteries et en porte à porte par les adhérents.

Afin de pouvoir signer ce contrat, chaque structure adhérente au SMVO doit délibérer pour donner autorisation au SMVO de signer un contrat avec ECO MOBILIER.

C’est ainsi que Monsieur le Maire demande au conseil municipal d’autoriser le SMVO à signer un contrat avec l’éco-organisme ECO MOBILIER, afin de bénéficier des soutiens financiers. Voté à l’unanimité

10. Objet : Autorisation pour le SMVO à signer un contrat avec l’ECO Organisme ECO DDS.

Monsieur le Maire propose au vote la délibération suivante :

Le Comité Syndical du SMVO du 22 mars dernier s’est prononcé favorablement, pour la signature d’un contrat avec l’Eco-organisme ECO DDS.

Cet éco-organisme, agréé en avril 2013, a pour objectif d’organiser et de soutenir des filières de traitements des déchets diffus spécifiques des ménages.

Les collectivités territoriales ayant la compétence collecte et/ou traitement des déchets ont la possibilité de signer un contrat avec ECO DDS.

Le SMVO, en charge du traitement des déchets dangereux collectés sur son réseau de déchetteries, souhaite signer avec cet éco organisme, afin de pouvoir bénéficier des soutiens financiers ECO DDS.

Le montant du soutien viendra est estimé à hauteur de 100 000 € par an.

Ce soutien viendra diminuer les charges de traitement des déchets dangereux collectés en déchetteries.

Afin de pouvoir signer ce contrat, chaque structure adhérente au SMVO doit délibérer pour donner autorisation au SMVO de signer un contrat avec ECO DDS.

C’est ainsi que Monsieur le Maire demande au conseil municipal d’autoriser le SMVO à signer un contrat avec l’éco-organisme ECO DDS, afin de bénéficier des soutiens financiers.

Voté à l’unanimité

11. Objet : Autorisation pour Monsieur le Maire à signer la convention de partenariat relative à la création et au fonctionnement d’une bibliothèque du réseau de la médiathèque Départementale de l’Oise.

16 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. le Maire invite M. Buisson à prendre la parole.

M. Buisson : Il n’y a rien de nouveau, le conseil général uniformise un type de convention pour qu’elle soit la même pour toutes les communes. Il n’y a rien de pénalisant ni pour la commune, ni pour les bénévoles qui travaillent à la médiathèque. C’est juste un point de forme, il n’y a rien d’engageant. Cette convention a pour objet de préciser les modalités de partenariat entre le département et la commune. Objectif de la convention : le département et la commune se proposent de développer le service de lecture publique sur le territoire avec l’aide de la MDO, avec la possibilité pour la commune d’accéder aux ressources possédées par le conseil général. C’est ce qui se passe d’ailleurs aujourd’hui. On a aujourd’hui à la médiathèque 2 500 ouvrages qui proviennent de la médiathèque de l’Oise et qui sont renouvelés plusieurs fois par an. Par exemple, on n’a aucun CD ni DVD appartenant à la commune, en revanche on utilise ceux de la MDO qui sont renouvelés 4 fois par an dans leur intégralité. Cette convention a pour but de faire bénéficier chaque Orrygeois d’une ressource de lecture du département qui est de 500 000 ouvrages.

M. le Maire : Le département voulait combattre le fait que certaines communes faisaient payer non seulement un abonnement ou un droit d’entrée mais aussi les ouvrages lors des emprunts.

M. Buisson : Il faut aussi donner des moyens financiers réguliers à la médiathèque, nous sommes à 6000 euros, soit au-delà du minimum imposé. On prend en charge également les formations des bénévoles.

M. le Maire : Ce qui me permet de féliciter les nombreux bénévoles supplémentaires, et Jean-Michel Buisson en particulier. On a transformé cette bibliothèque un peu vieillissante en une médiathèque dynamique.

M. Huchet : Je souhaiterais qu’on associe à cette réussite M. Claude Rivet qui participe également beaucoup et pas seulement M. Jean-Michel Buisson.

M. le Maire : Je suis d’accord, mais à une différence près : M. Rivet s’occupe de la bibliothèque depuis de nombreuses années en tant qu’élu et bien avant qu’on s’en occupe, mais navré de le dire, la dynamique n’était pas au rendez-vous, pour le moins. La dynamique a été apportée par Jean-Michel Buisson.

M. Herry : C'est une honte ! Ces jugements de valeur en plein conseil, c’est scandaleux.

M. le Maire : Je n’ai pas porté de jugement de valeur, mais juste fait référence à des faits, face à ce que disait M. Huchet.

Mme Jeunet : Je précise que j’étais quand même présente à l’origine des débats le samedi matin sur l’agrandissement de la bibliothèque et si Claude Rivet ne s’était pas battu, je pense que ça ferait longtemps que l’on aurait enterré cette bibliothèque. Claude a sauvé la bibliothèque.

M. le Maire : Mais, est-ce que vous avez écouté ce que j’ai dit ? J’ai dit que Claude Rivet n’était pas le leadership de cette nouvelle dynamique.

Mme Jeunet : Je trouve que ce n’est vraiment pas élégant de ta part.

M. le Maire : Ce n’est pas que ce n’est pas élégant… et tu n’as pas vécu l’évolution de la bibliothèque, comme vous d’ailleurs M. Herry. Ce n’était pas évident au départ entre ceux qui ne voulaient rien bouger, conserver leurs habitudes et ceux qui voulaient bouger.

Mme Jeunet : Si vous avez réussi à garder les anciens bénévoles, c’est quand même grâce à Claude Rivet qui a fait pas mal le tampon. Alors, je pense que l’on peut au moins lui rendre un peu cet hommage.

17 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. Buisson : Mais personne n’a dit, et moi le premier que Claude Rivet ne méritait pas et je m’entends très bien avec lui, il n’y a aucun problème.

M. le Maire : Je rappelle que « créer une dynamique » n’a rien à voir avec « gérer une situation ». Je réaffirme que M. Rivet n’a pas contribué à créer la dynamique. Nous allons donc voter pour cette convention :

La médiathèque d’Orry-la-Ville bénéficie du soutien du conseil général par le biais d’une convention initiale relative à la création et au fonctionnement d’une bibliothèque du réseau de la Médiathèque Départementale de l’Oise (MDO).

Le conseil général propose de moderniser cette convention et propose aux membres du conseil municipal la convention qui leur a été transmise. L’évolution des pratiques culturelles a conduit, en effet, la médiathèque départementale à moderniser et à développer les services offerts aux bibliothèques de son réseau.

Monsieur le Maire demande aux membres du conseil municipal de lui accorder la signature de cette convention.

Voté à l’unanimité

12. Objet : Acquisition du terrain dit « l’Oréal » cadastre AE N°492.

M. le Maire : Concernant le terrain l’Oréal, la position de la majorité est de chercher à acheter le terrain l’Oréal. Ce terrain a donné lieu à de nombreuses négociations depuis plus de 4 ans et demi et on a enfin abouti à un accord sur une valeur des 10 hectares à 1,8 millions. Pour information, si on transformait ces 10 hectares en habitation, la commune ferait un bénéfice de 10 millions d’euros, ce que nous n’avons jamais voulu, ni la minorité, ni la majorité.

« rires et chahuts dans l’assemblée »

M. le Maire : Eh oui, il paraît qu’il y a une opposition minoritaire, non une minorité opposante, enfin plutôt une minorité dormante. Elle intervient pour détruire et casser : à l’époque, M. Herry avait contacté directement l’Oréal au titre de sa profession sans en parler à personne… une habitude.

M. Herry : Je me suis retiré des négociations car les négociations « coups de boules », ce n’est pas mon style M. le Maire.

M. le Maire : Mais vous aviez contacté sans autorisation du conseil, ni de personne.

M. Herry : Mais je n’ai besoin de l’autorisation de personne, car on vit dans un pays libre et on parle à qui on veut.

M. le Maire : Et non vous représentez les Orrygeois et devez respecter le conseil municipal et au travers lui le Maire qui était en charge des négociations. Vous outrepassiez vos droits. Mais vous le dites bien : vous n’en avez rien à faire. De plus vous les aviez contacté par un intermédiaire afin de dire à l’Oréal que les négociations que l’on menait n’étaient pas les bonnes, merci, vous le reconnaissez enfin. C’est ce que vous avez fait pour la Sablière, la voie douce, Oise Habitat…

M. Herry : On n’est pas dans l’Allemagne nazie M. le Maire ! Vous êtes un Hitler !

M. le Maire : Je ne vous permets pas de dire ça ! C’est honteux, scandaleux et pitoyable ! Je suis un démocrate convaincu. C’est honteux, vous n’êtes qu’un moins que rien quand vous dîtes ça !

M. Herry : Ce n’est pas une insulte ça ?

M. Huchet : C'est beaucoup plus un Mussolini !

18 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. le Maire : Allez au tribunal devant un juge pour lui dire que vous m’avez traité de Hitler et de nazi et que moi je vous ai répondu que vous n’étiez qu’un moins rien lorsque que vous aviez dit cela. Vous donnez une mauvaise image de la république et de la démocratie locale avec ces paroles.

Je vous rappelle le contenu d’un mail que j’ai fait en juin 2008 : je vous proposais une ouverture pour que nous travaillions ensemble et votre réponse a été un courrier recommandé en préfecture !

M. Herry : C’est faux !

M. le Maire : Je mets à disposition ce mail à qui le veut. La preuve, c’est que Jean-Claude Lejeune de votre liste, est venu me voir pour me dire qu’il voulait travailler pour les Orrygeois. Vous, vous avez voulu continuer à critiquer, surveiller et casser ! Merci de noter ces points dans le PV.

M. Herry : Les élucubrations du maire n’ont pas à y être notées…

M. le Maire : Ah les déclarations du maire ne doivent pas y être notées ? On est dans une démocratie. Revenons à l’acquisition du terrain l’Oréal.

M. Foucher : J’aimerais quand même revenir sur ce que vient de dire M. Herry. C’est quand même assez lamentable que l’on contacte l’Oréal, alors que M. le Maire et d’autres élus sont en train de négocier avec l’Oréal. C’est quand même lamentable de saper le boulot de la commune.

M. Herry : Mais M. Foucher, qu’est-ce qui vous permet de croire que M. le Maire dit la vérité quand il dit que je contacte l’Oréal ?

M. le Maire : Mais vous l’avez dit juste avant !

M. Herry : Mais vous ne le savez pas !

M. Foucher : Mais, si vous venez le dire !

M. Herry : Mais je n’ai pas dit ça ! Mais quelle preuve vous avez ?

M. le Maire : Donc on note que le maire raconte des histoires…

M. Herry : Mais ce n’est pas Médiapart ici !

M. Huchet : C’est M. le Maire qui provoque encore une fois.

M. le Maire : Messieurs les membres de l’opposition, vous dites que je provoque et vous me traitez de menteur. De toutes les façons, ce sont les Orrygeois qui décideront avec les prochains votes. C’est la démocratie.

Nous parlons maintenant de l’Oréal, y-a-t-il des questions ?

M. Herry : la liste minoritaire a une déclaration à lire. Jusqu’à présent une seule vision a été donnée sur le blog personnel de M. le Maire et aucune autre sur les possibilités liées à ce terrain. Alors que lorsqu’on interprète et analyse la situation de ce terrain depuis 4 ans, d’ailleurs tous les dossiers durent 4 ans ici, c’est bizarre…

M. le Maire : Est-ce que vous pourriez me dire où en est le dossier dojo dont vous avez voulu avoir la charge ?

M. Huchet : Encore de la polémique !

M. le Maire : Ce n’est pas de la polémique, en 8 mois on a eu 2 pages écrites par l’association de judo… et c’est censé être l’analyse de besoin et de projet de l’opposition !

M. Herry : Je lis la déclaration de la liste minoritaire :

Le terrain L’Oréal : refus de se porter acquéreur

19 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Nous tenons à préciser à l'ensemble des conseillers et de la population, les raisons pour lesquelles plusieurs élus pensent qu’il ne faut surtout pas engager cette dépense.

Les raisons sont simples :

Le maire veut faire dépenser 1.8 millions d’euros aux Orrygeois au lieu de 100 à 120 000 euros !!

-En effet, 10 ha de bois coûtent environ dans l’Oise, 120 000 euros. Au prorata, donc, 8.5 ha coûtent environ 102 000 euros.

La mairie peut donc acheter ces 8.5 ha pour 100 000 euros et laisser L’Oréal vendre le terrain constructible directement à un promoteur pour 1.8 millions d’euros !

Cela aurait été très simple si le règlement d’utilisation de cette zone avait été connu !

Le maire veut donc suite à ses nombreuses hésitations et intimidations improductives, faire porter aux élus et aux Orrygeois le risque financier et juridique de cette entente de dernière minute, que L’Oréal est bien trop content d’accepter dans ces conditions !

Eh oui, 1.8 millons d’euros sans aucune condition, au lieu de 120 000 euros !

N’oublions pas que L’Oréal a récupéré en grande partie sa mise de fond grâce à la vente des 3 ha sur le territoire de la Chapelle en Serval, qui elle a su rapidement fixer le règlement de ces 3 hectares.

- Il n’est pas nécessaire de se porter acquéreur d’un terrain pour en maitriser son utilisation.

- Il n’est pas nécessaire d’acheter les 1.5 ha de terrain devenus constructibles pour du logement, pour pouvoir disposer les 8.5 ha restants.

- Cette dépense de 1.8 millions d’euros coûtera 50 000 euros par an aux Orrygeois, en intérêts, tant que le terrain ne sera pas revendu. Pendant 2 ou 3 ans ??

Personne ne voudra acheter ce terrain si le règlement précis au PLU n’existe pas.

Selon les jours, certainement par calcul électoral, les textes du maire, sur son blog de campagne (le site de la mairie en fait, eh oui !!) varient.

Le prix de ces 1.5 ha peut varier du simple au double, et ne peut être établi qu’en fonction des m² constructibles et du type d’habitat, logements sociaux ? 20 pavillons ? 15 pavillons ? COS ? CES ?...

Donc il faudra revoir le PLU à peine fini et cela prend du temps.

Le zonage est à l’évidence calculé par le maire, pour que L’Oréal encaisse 1.8 millions d’euros sans conditions et non 120 000 euros !!

Donc l’Oréal va encaisser 1.8 millions d’euros sans prendre aucun risque, alors que l’on pourrait se contenter d’acheter 8 euros/hectare pour 100 000 euros. Tout ça, pourquoi ? Parce que le règlement n’est pas défini au PLU malgré que le dossier dure depuis 5 ans. Ça, ce sont les choix de M. le Maire.

On enclenche 1,8 millions d’euros alors qu’avec 100 000 euros, on pourrait acheter 1,5 hectares. L’Oréal est bien trop content de vendre 1,8 millions, il récupère sa mise de départ avec la vente de son terrain côté La Chapelle en Serval. Ce n’est pas une réussite, c’est un cadeau fait à l’Oréal, faut pas inverser les choses !

C’est notre interprétation et elle tient la route, car je vends des terrains au sein de la direction immobilière d’un grand groupe M. le Maire.

M. le Maire : Mais oui bien sûr, j’ai une commission aussi sur cette vente….

M. Herry : Mais pourquoi riez-vous M. le Maire ? Vous avez découvert beaucoup de choses pendant ce mandat, y compris les négociations de ce type.

20 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. le Maire : Oui mais vous, vous connaissiez tout d’avance, bien entendu.

En réponse, je crois qu’il y a beaucoup de confusions dans tout cela : notamment sur l’aspect 120 000 euros et sur l’Oréal qui aurait son hectare et demi de constructible pour 1,8 millions.

Nous achetons à l’Oréal les 10 ha pour 1,8 millions et nous revendrons pour 1,8 millions d’euros (voire un peu plus) moins de 2 ha constructibles ! donc nous avons plus de 8 Ha pour 1 euro.

L’Oréal perd bien entendu de l’argent puisque l’achat a été de 4,6 millions. Il en gagne effectivement coté La Chapelle en Serval contrairement à nous.

Vous dites que nous aurions pu acheter 8 ha pour 100 000 euros. Nous allons les acheter pour 1 euro ! Vous n’avez toujours pas bien compris semble-t-il.

Vous dites que vous trouvez que l’Oréal s’en sort trop bien. Négocier ce n’est pas mettre l’autre à genoux M. Herry. Vous savez négociez quand vous représentez un grand groupe comme vous le dites… mais quand là nous sommes une petite entité la commune devant un grand groupe, et pour ma part je sais que c’est une toute autre affaire, car contrairement à vous j’ai été en PME et en grand groupe. Une bonne négociation c’est d’essayer de faire en sorte que chacun sorte la tête haute et non pas de chercher à écraser l’autre.

Concrètement nous allons payer zéro euro les 8 ha car nos frais seront couverts par la zone constructible que nous vendrons. Vous voyez notre approche coutera donc moins cher que la vôtre.

M. Herry : Mais on ne va les payer zéro ! Ou vous n’avez pas compris ce que je viens de dire !

M. le Maire : Il y a éventuellement un prêt relais, mais avec notre décision, il y a un prêt sur 2/3 ans qui pourrait couter effectivement de l’ordre de 100 000 euros, qu’on peut amortir par une vente de quelques centaines de M2 constructibles en plus. Avec votre décision on paye 100 000 euros dans tous les cas.

Dans un cas, c’est l’Oréal qui vend les 1,5 hectares pour avoir 1,8 millions et dans l’autre cas c’est la commune. Je ne vois pas la différence in fine. Cependant, votre démarche est illégale, sachez que dans le cadre d’une commune, c’est illégal et dangereux.

On ne peut pas dire en effet : « je te donne ça en zone constructible et tu me vends le reste ».

M. Herry : Ce n’est pas illégal, vous racontez n’importe quoi.

M. le Maire : Mais si, nous l’avons clairement vu il y a trois ans sur une des approches explorée.

Premier point: si une personne vient nous voir, et nous dit : « j’ai un hectare de terrain, vous me laissez construire 4 maisons et après je vends le reste à la commune pour 100 000 euros ! » C’est illégal.

Second point : je précise que dans ce cas-là, il aurait fallu que le PLU précise que la zone constructible était clairement en niveau 1, donc constructible immédiatement. Vous donniez donc à l’Oréal 1,5 hectares de constructible et vous espériez ensuite pouvoir acheter le reste à l’Oréal. C’est d’une naïveté totale !

M. Huchet : Il y a 2 thèses qui s’affrontent : le mieux, c’est que nous ayons recours à des consultations sur ces 2 thèses. Entre les deux solutions proposées, je pense que celle proposée par M. Herry est plus judicieuse, mais je peux me tromper. C’est quand même facile d’avoir des expertises écrites pour pouvoir comparer les deux solutions. Tu as toujours refusé de procéder à ces consultations, il est clair que dans ces conditions je ne pourrai pas voter ce soir sur cette délibération.

21 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. le Maire : Je constate 2 choses : c’est que les solutions sont à peu près finalement équivalentes pour la commune.

M. Huchet : Non, il y en a une qui comporte beaucoup plus de risques que l’autre.

M. le Maire : Oui celle de M. Herry. Mais elles sont à peu près équivalentes en termes de coût pour la commune. M. Herry je rappelle également que vous étiez pour une zone totalement naturelle sur ce terrain. Je peux vous garantir que dans de telles circonstances l’Oréal aurait clôturé son terrain laissé en friche…

Enfin je termine en précisant qu’il n’est pas normal de dire que vous n’aviez pas accès aux aspects juridiques, on avait exploré plusieurs montages lors de réunions.

M. Buisson : Dire que l’Oréal a récupéré sa mise avec la Chapelle en Serval : c’est faux. La plus-value sur la Chapelle est de l’ordre de 800 000 €. De notre côté ils l’ont acheté 4,3 millions, ils le revendraient 1,8 millions, ça fait 2,5 millions de perte. J’enlève 0,8 millions, il reste 1,7 millions de perte pour l’Oréal. Donc, ce que tu dis M. Herry est faux car ils ne retrouvent pas leur mise.

Je donne mon point de vue sur les deux thèses : personnellement à la place de l’Oréal, 8 hectares à 120 000 euros, je les garde et j’attends une prochaine municipalité qui pourrait passer ce terrain en zone constructible.

Pour la deuxième solution, on achète à 1,8 millions d’euros, je suis d’accord, on paye sur 2 ou 3 ans a 50 000 euros par an. Mais d’un autre côté, la commune qui n’a plus de réserve foncière devient propriétaire de quelques hectares et à terme la municipalité pourra en tirer des bénéfices.

On voit bien que tous les terrains dans la région se vendent bien et très vite, le risque est vraiment minime, nous vendrons bien avant ces trois ans la partie constructible.

M. Huchet : Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas acheter ces 8 hectares et demi, au contraire. La question est de savoir si on peut acheter ces hectares de zone verte si l’Oréal vend directement la partie constructible aux lotisseurs. Il y a donc des montages juridiques que je suis prêt à étudier, et je sais qu’ils existent. C’est ce que l’on a proposé lors du groupe de travail « l’Oréal » au mois de juin l’an dernier. Ça m’a été refusé et ce qui me heurte ce que nous n’avions pas pu en parler sereinement en commission et mettre à plat ces deux solutions.

M. le Maire : Pendant 2 ans, François, tu as participé avec Jean-Michel et moi à ces négociations, et on avait exploré toutes les solutions envisageables à l’époque.

M. Huchet : J’avais pris position dès 2008 de ne pas tout acheter, seulement ce qui était en zone naturelle.

M. le Maire : Je demande à M. Herry et à toi François de m’expliquer la différence entre ces 2 solutions in fine ? Surtout que nous avons déjà des propositions d’aménageurs qui tournent entre 110 et 130 euros le m2 !

M. Herry : M. le Maire, il faudrait que vous arrêtiez de déclarer que nos solutions sont irréalistes.

M. Buisson : Pourtant M. Herry, c’est ce que tu as fait dans ta déclaration commune à notre sujet, sur le Maire.

M. le Maire : Pourriez-vous enfin répondre à ma question ?

M. Herry : Premièrement il n’y a jamais eu de consultation écrite d’avocat, donc tout ce que vous dites n’est qu’interprétation.

M. le Maire : C’est encore faux. De plus, les consultations d’avocats à l’initiative du Maire n’ont pas à être communiquées à des personnes en qui je n’ai aucune confiance et qui distribuent les informations pour casser les projets. C’est vous donner des armes pour casser nos démarches. 22 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. Herry : Apparemment le cabinet Goutal aurait fait une analyse et M. le Maire refuse de nous la donner alors que c’est à l’ordre du jour.

M. le Maire : On est prudent face à une opposition qui envoie des documents à l’extérieur !

M. Bourbilières : M. Herry, maintenant il faut expliquer les choses !

M. Herry : Cette zone naturelle de 8 hectares vaut 100 000 euros. On peut donc se porter très facilement acquéreur de cette zone pour 100 000 euros.

M. Buisson : Dans ce cas l’Oréal ne vendra pas et attendra une nouvelle municipalité qui pourrait changer le zonage ! Soyons réalistes !

M. Herry : Il est très simple de classer cette zone naturelle avec un droit de préemption renforcé par exemple ou un emplacement réservé. Il est quand même très simple de se porter acquéreur de ce terrain, je ne vois pas où est le problème.

M. le Maire : Mais vous prenez la direction générale de l’Oréal pour des débutants !

M. Herry : Vous dites que les 1,5 hectares restants valent 1,8 millions, mais vous n’en savez rien ! Vous vous êtes engagés dans le PLU à faire du social. On sait très bien que lorsqu’on fait du social sur un terrain, on perd un gros pourcentage de la valeur du terrain parce que les conditions de financement ne sont pas les mêmes. Donc tous les logements sociaux seront rue du Stade pour récupérer. Ensuite vous avancez que nous avons évolué sur notre position, non, nous commentons votre point à l’ordre du jour. Vous dites aussi que l’Oréal va tout clôturer, tout interdire, ça on ne sait pas d’où ça vient. J’aimerais terminer en disant 2 choses : les terrains constructibles étaient en zone verte et vous avez demandé une dérogation auprès du Préfet pour que cela devienne une zone constructible alors que ça pouvait très bien rester en zone verte.

M. le Maire : Mais non, c’était une zone naturelle destinée au sport !

Par ailleurs, nous avons prévu une part social éventuelle, mais faible. Vous affirmez que nous ne connaissons pas les prix, mais nous avons d’ores et déjà des évaluations, valant quasi engagement, sans ambiguïté.

M. Herry : Vous avez donc transformé cette zone sportive naturelle en zone constructible avec une dérogation au Préfet pour y coller des logements sociaux. Vous dites après que l’Oréal va clôturer son terrain si celui-ci est en zone naturelle, mais c’est ce que la Sablière va faire aussi avec son terrain qui ne vaudra plus rien.

M. le Maire : Il est déjà fermé au public le stade …. Ça ne changera rien ! Vous parlez de la Sablière… vous voyez que vous agissez en sous main sur ce sujet, pour lequel vous souhaitez, vous l’opposition, que les maisons soient construites à la place de la forêt. Par ailleurs nous ne « collons » pas de logements sociaux, mais pensons aux Orrygeois en toute solidarité.

Je vous le demande une nouvelle fois M. Herry, c’est quoi la différence in fine ? A la fin on se retrouve avec 8 hectares, à la seule différence que votre solution est illégale et dangereuse.

M. Herry : Avec notre solution, il n’y a pas de risque financier. Alors qu’avec votre solution, la mairie va porter pendant 3 ans un prêt relais.

M. le Maire : Et un prêt relais n’est pas un risque financier à Orry ou les terrains se vendent rapidement, il suffit de voir en combien de temps ont été vendus ceux de Flint près de l’école maternelle ! par ailleurs votre solution n’est pas légale.

M. Herry : Mais comment pouvez-vous dire ça ? Vous vous appuyez sur un écrit d’avocat ? Non, vous vous appuyez sur du vent !

23 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. le Maire : Oui bien sûr, nous sommes très mauvais et inconscients… Je peux vous dire cependant que j’ai l’habitude de consulter régulièrement des avocats. M. Herry, je vous signale que vous n’avez pas donné la solution sur un point essentiel : comment gérer, au-delà de l’aspect légal, le fait que l’Oréal se retrouve avec 1,5 hectares constructibles en cassant la promesse de vente, vous avez un problème de séquencement. Votre démarche est très naïve et on vous l’a répété plusieurs fois.

M. Herry : Je ne comprends même pas ce que vous dites…

M. le Maire : ça prouve bien que vous n’avez pas analysé le dossier, donc n’affirmez pas que la solution ne soit pas la bonne.

M. Herry : Vous gardez vos dossiers secrets, comment voulez-vous qu’on les analyse ?

M. le Maire : Je ne donne pas les informations détaillées sensibles en cours de négociations aux personnes qui cassent les projets. Allez-y, dites-moi que vous n’avez pas essayé de contacter le directeur de Oise Habitat ! Vous n’avez toujours pas répondu à ma question M. Herry, lorsque vous donnez à un droit à construire d’1,5 hectares, comment pouvez-vous être certain qu’on vous vende le reste ?

Mme Jeunet : Je ne comprends pas un point : qu’est-ce qui empêcherait l’Oréal, si on sectionne le terrain en une zone constructible et une zone verte, de mettre en vente un morceau à un promoteur et l’autre morceau à la commune ?

M. le Maire : Parce qu’il faut que le PLU soit voté avec la partie en zone constructible immédiate, pour qu’un promoteur achète : ils ne sont pas naïfs. Dans le PLU, nous avons mis volontairement la zone constructible sur le terrain l’Oréal en niveau 2 pour que ce ne soit pas constructible immédiatement le PLU voté, mais que cela demande une modification du PLU pour passer en niveau 1. Ce que nous allons faire une fois que nous aurons le terrain acheté. Aucun promoteur n’achèterait donc un terrain en niveau 2.

Nous avons fait ainsi pour éviter de nous faire avoir. En effet si nous l’avions mis en niveau 1 comme le suggère M. Herry et l’opposition, l’Oréal aurait donc eu le droit à construire et auraient pu alors le vendre en effet à un promoteur, mais. Mais ils auraient tout à fait pu changer d’avis quel que soit le compromis signé, pour ce qui concerne la vente des 8 ha à la commune ! il suffit d’un changement de PDG pour que nous nous fassions avoir ou un changement d’avis de ce même PDG. C’est ce qu’ils ont déjà fait avant en promettant qu’ils installeraient leur centre de recherche…ce qu’ils n’ont pas fait finalement. Faire comme le veut M Herry serait donc très dangereux pour la commune qui aurait risqué d’avoir permis à L’Oréal de vendre pour 1,8 millions et de rester propriétaire ! Bien naïf comme stratégie.

On achète les 10 ha à la valeur des domaines qui est d’1,8 millions, puis on met en zone constructible immédiate niveau 1 en changeant le PLU, on vend le terrain et on garde les 8 ha… simple et sans aucun risque.

M. Herry : D’un point de vue global budgétaire : 150 000 euros d’intérêts en 3 ans, la maison de la culture va coûter 120 000 euros par an minimum, 100 000 euros aussi par an avec le changement des rythmes scolaires, ça veut dire que nous ne pouvons plus rien faire d’autre. Finalement, c’est plus facile d’acheter 100 000 euros que de payer 150 000 euros d’intérêts.

M. le Maire : Oui, vous avez raison…. Fondamentalement, 50 000 euros c’est énorme comme différence sur une opération de telle ampleur… la différence, c’est le risque. Mais comme je l’ai déjà indiqué, il nous suffit de vendre 1000 m2 de plus pour toucher… 120 000 euros de plus et financer le cout (max) du prêt relais. Ou est donc le problème ? 1000 m2 c’est moins de deux maisons en plus…

M. Huchet : Je pense que c’est un risque que l’on peut éviter. Il y a des montages juridiques que nous ne pouvons pas inventer tout seul et c’est pour cela qu’il faut travailler avec des avocats. 24 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Mme Etienne : ça veut dire que si c’est l’Oréal qui décide, ils auront le droit de construire n’importe quoi

M. le Maire : Je pense qu’Isabelle a raison, on maitrisera beaucoup mieux ce qu’il y a dessus si on achète l’ensemble et qu’on est propriétaire.

Donc votre inquiétude première, c’est 50 000 euros, c’est certes beaucoup mais pas fondamental. Ce que signalent Messieurs Herry et Huchet, c’est que nous ne sommes absolument pas certains de vendre ces 1,5 hectares pour en gros 1,8 millions.

M. Herry : Cette solution aurait pu être trouvée en 6 mois, pourquoi vous avez mis 4 ans et demi ?

M. le Maire : Figurez-vous que la Direction Générale de l’Oréal est passée de 4,6 millions de départ à 3,6 millions en 1 an et demi, est ensuite passé à 2,4 millions en 2 / 3 ans pour enfin à 1,8 millions.

Mais ce que vous ne comprenez pas c’est qu’il faut du temps pour converger sur les bonnes solutions. Tout le monde sait décider vite pour de mauvaises.

J’ai déjà une proposition d’achat sur 120 euros le m2 avant négociation.

Mme Jeunet : J’ai une dernière question, comment va-t-on sortir 1,8 millions ?

M. le Maire : L’hypothèse est de faire un prêt relais d’1,8 millions d’euros maximum sur une période maxi de 3 ans, le temps de modifier la zone au PLU. Cette hypothèse est confortée par la première proposition que nous venons de recevoir sur la base de 120 euros le m2, niveau de prix que nous visions.

M. Bals : J’aurais aimé également avoir une étude juridique sur ces 2 montages pour que ce soit vraiment clair. Au départ, avant les débats, j’étais vraiment pour la solution proposée par la majorité, mais je ne dis pas que j’ai changé d’avis.

M. le Maire : Ce n’est pas possible, on doit notifier notre accord fin juin. Et finalement, quelle est la différence entre ces 2 solutions ?

La liste minoritaire a basculé d’une solution où il fallait tout en zone naturelle qui aurait été fermée, et tout d’un coup on découvre qu’elle voulait qu’on achète…

M. Huchet : Ah non, on ne découvre pas, on en avait déjà parlé en juin 2012 lors d’une réunion de la commission l’Oréal.

M. le Maire : Donc merci de reconnaître que l’on avait déjà exploré toutes les solutions juridiques ! Et pourquoi étudier 15 solutions qui aboutissement à la même chose ? Tu vois ce que je veux dire Frédéric ? On a une proposition aujourd’hui à 120 euros le m2, c’est l’ordre de grandeur que l’on vise depuis le début. On a besoin aussi d’une réserve foncière pour la commune.

M. Bals : Et les 0,7 hectares rue du Stade ?

M. le Maire : Ces 0,7 hectares étaient prévus en réserve pour les logements tremplins. Mais, maintenant, on va pouvoir travailler sur un réaménagement total de la zone l’Oréal et du stade.

Il est temps de passer au vote sur ce débat :

L'entrée d’Orry la Ville en venant de La Chapelle en Serval constitue une transition très importante entre les deux communes.

Dès 2000, il était prévu que la société L'Oréal, propriétaire du terrain, installe un centre de recherche de plus de 500 personnes.

En 2007, la société L'Oréal a annoncé à la commune l'abandon de son projet et sa volonté de rechercher un autre industriel en remplacement, en accord avec la commune.

25 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Dès 2008, la municipalité a indiqué qu’elle ne voulait pas de société en substitution, car elle n’était pas favorable de toute façon à la transformation de l'entrée de la commune par un gros projet équivalent à celui de l'Oréal.

La municipalité actuelle a par ailleurs indiqué qu’elle voulait que la commune achète les 10 ha détenus à Orry la Ville par l'Oréal.

Il avait été par ailleurs proposé à la commune de la Chapelle en Serval de réfléchir conjointement à un aménagement d'ensemble, ce qui n'a pas été accepté.

Après plus de 4 ans de négociation, la société L'Oréal a accepté de vendre son terrain à la Commune conformément au montant évalué par les domaines à savoir 1,8 millions d'euros.

Il faut souligner que si la commune le souhaitait, cet achat pourrait être suivi de la mise en constructibilité de l'ensemble de la zone, ce qui conduirait la commune à encaisser une plus-value de l’ordre de 10 millions d'euros.

Mais il n'est question d'une telle décision, et le PLU a prévu la mise en constructibilité de terrains permettant de couvrir l'achat de tout le terrain et les coûts induits.

Une grande zone naturelle de plus de 8 ha est prévue afin de maintenir l'entrée de la commune en espace vert, permettant de marquer l'entrée de la commune et d’offrir aux habitants un lieu de promenade et d'agrément.

Il est proposé au conseil de voter pour l'achat de ce terrain au prix de 1,8 millions (plus frais associés) et d’autoriser Monsieur le Maire à signer toutes les pièces afférentes. Voté : Contre : 7 Mme JEUNET, MM RIVET, HERRY, VAN GEIT, BRUNETEAU, HUCHET, VAN DER LINDEN. Pour : 14

13. Objet : Autorisation pour Monsieur le Maire à signer une convention avec Orry Enfance.

M. le Maire invite M. Lejeune à présenter la délibération.

M. Lejeune : Vous avez tous eu le projet de convention pour Orry enfance ? Nous donnons tous les ans une subvention à Orry enfance afin qu’elle puisse exercer son activité auprès des enfants. Comme la somme est importante, on est obligé d’avoir une convention. Cette convention permet d’assurer que l’argent que nous donnons soit bien utilisé. Il suffit de passer tous les jours devant Orry enfance pour savoir que c’est utilisé à bon escient. C’est une formalité que nous impose tous les ans le trésor public pour le versement de la subvention.

M. le Maire propose au vote la délibération suivante :

Par délibération du 28 mars 2013, le conseil municipal a adopté le budget primitif 2013 et a également accordé une subvention de fonctionnement de 164 000 € à Orry Enfance.

Considérant le montant accordé pour la subvention de 164 000 €, il est nécessaire de remettre à jour la convention avec Orry Enfance et d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention suivante : ARTICLE 1 – OBJET DE LA CONVENTION L'association « ORRY ENFANCE » a pour objet l'accueil de jeunes enfants en halte-garderie, L'accueil périscolaire et l'accueil en CLSH lors des vacances scolaires des enfants.

Pour ce faire, l'association dispose des structures et du personnel suffisant à la réalisation de ces Actions. Compte tenu de l'intérêt de ces actions, la Commune a décidé d'en faciliter la réalisation en allouant des moyens financiers à l'association.

ARTICLE 2 – UTILISATION DE LA SUBVENTION La Commune octroie à l'association une subvention pour la mise en œuvre d'action(s), dans le cadre 26 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013 exclusif de la poursuite par celle-ci d'une activité d'ordre périscolaire, CLHS et halte-garderie en conformité avec son objet associatif tel que déterminé dans les statut de celle-ci, préalablement communiqués à la Commune. La subvention faisant l'objet de la présente convention a été accordée pour la réalisation de : l'accueil de jeunes enfants en halte-garderie, l'accueil périscolaire et l'accueil en CLSH lors des vacances scolaires des enfants.

ARTICLE 3 – MONTANT ET VERSEMENT DE LA SUBVENTION La subvention de fonctionnement est fixée à 164 000 €.

ARTICLE 4 – REDDITION DES COMPTES, CONTROLES FINANCIERS En contrepartie du versement de la subvention, l'association devra communiquer à la Commune, au plus tard 6 mois après la date de clôture de leur exercice comptable : - son bilan, son compte de résultat ainsi que ses annexes certifiées par le Président de l'association ou le commissaire aux comptes, - le rapport du commissaire aux comptes (si l'association a cette obligation ou si elle a fait volontairement appel à un contrôle exercé par un commissaire aux comptes) - le rapport d'activité de l'année écoulée. D'une manière générale, l'association s'engage à justifier à tout moment, sur la demande de la Commune, de l'utilisation des subventions reçues. Elle tiendra sa comptabilité à sa disposition pour répondre de ses obligations. L'association s'engage à fournir un compte rendu financier propre à l'objectif subventionné signé par le Président ou une personne habilitée dans les 6 mois suivant sa réalisation. L'association s'engage à tenir sa comptabilité par référence aux principes du Nouveau plan comptable général et aux avis du Centre National de la Comptabilité relatifs au secteur associatif.

L'association devra prévenir sans délai la Commune de toute difficulté économique rencontrée au cours de la gestion. Les deux parties conviendront ensemble, dans la mesure des capacités de chacun, des dispositions à prendre en préservant la responsabilité recherchée par l'association en qualité d'organisme public subventionneur. Toute somme qui n'aura pas été utilisée conformément à son objet sera reversée de plein droit à la Commune, sans que celui-ci n'ait à en faire la demande.

ARTICLE 5 – CONTROLE DE L'UTILISATEUR DES DENIERS PUBLICS A/ Prescriptions légales L'article 612-1 du code de commerce prescrit que toute personne morale de droit privé non commerçante ayant une activité économique doit faire certifier ses documents comptables par un commissaire aux comptes si deux des trois conditions suivantes sont réunies : -le total du bilan est supérieur à 1 550 000 € -le chiffre d'affaires ou le montant des ressources excède 3 1 00 000 €, -la personne morale emploie plus de 50 salariés. L'article 612-4 du code de commerce dispose qu'un commissaire aux comptes ainsi qu'un suppléant devront être nommés par les associations recevant par an plus de 153 000 € d'aides directes et/ou indirectes de personnes publiques, et qu'un bilan, un compte de résultat et une annexes devront être établies. Conformément au quatrième alinéa de l'article 10 de la loi n°2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec administration : « Lorsque la subvention est affectée à une dépense déterminée, l'organisme de droit privé bénéficiaire doit produire un compte rendu financier qui atteste de la conformité des dépenses effectuées à l'objet de la subvention. Le compte rendu financier est déposé auprès de l'autorité administrative qui a versé la subvention dans les 6 mois suivant la fin de l'exercice pour lequel elle a été attribuée (…). » Ce compte rendu doit être établi conformément aux dispositions prévues par l'arrêté du 11 octobre 2006 relatif à ce compte rendu financier. Ce compte rendu financier ci-dessus visé contiendra l'analyse la plus détaillée de l'utilisation des derniers publics par l'association, rapportée à l'objet de la subvention tel que défini à 'article 2 de la présente convention. Sur demande tous les renseignements complémentaires demandés lui seront délivrés sous huitaine.

L'association s'engage à s'acquitter des obligations légales à sa charge.

B/ Stipulations particulières L'association gestionnaires et utilisatrice de derniers publics, s'engage à mettre la Commune en mesures de procéder à tout moment, éventuellement sur pièces et sur place, pour toute opérations, à tous les contrôles qu'il jugera nécessaire quant à l'utilisation de la subvention attribuée.

27 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

ARTICLE 6 – RESPECT DU CARACTERE D'INTERET GENERAL DES DEPENSES DE L'ASSOCIATION L'association prend acte de ce que l'utilisation de la subvention allouée ne peut avoir d'autre objectif que celui de servir l'intérêt général communal au travers de son action. En cas de violation par l'association de l'une des clauses de la présente convention, la Commune pourra procéder à une mise en demeure par le biais d'une lettre recommandée avec demande d'avis de réception. Le non-respect des dispositions légales ci-dessus rappelées ainsi que toutes celles ayant trait, d'une manière générale, à la transparence financière implique de plein droit le reversement de la subvention en tout ou partie. Le reversement fera l'objet d'une injonction délivrée par voie de lettre recommandée avec demande d'accusé de réception par la Commune et sera poursuivi par voie de titre exécutoire s'il n'est pas fait droit à l'injonction sous quinzaine.

ARTICLE 7 – ASSURANCES L'association souscrira toutes les polices d'assurance nécessaires pour garantir sa responsabilité civile. Elle paiera les primes et cotisations de ces assurances sans que sa responsabilité de la Commune puisse être mise en cause. Elle devra justifier à chaque demande de l'existence de telles polices d'assurance et du système de primes correspondantes.

ARTICLE 8 – MODALITES DE PAIEMENT Dans le cas d'une subvention de fonctionnement Le règlement de cette subvention sera effectué selon les procédures comptables publiques en vigueur et suivant la description donnée dans l'article 3, en une seule fois à la signature de la convention, ou en paiement fractionnés sur présentation de mémoires devant obligatoirement comporter :  le montant initial de la subvention allouée,  le montant total des sommes déjà versées,  le montant total restant à verser,  les références bancaires (RIB),  un bilan final de l'action subventionné.

Ÿ Dans le cas d'une subvention d'investissement : Le règlement de cette subvention sera effectué selon les procédures comptables publiques en vigueur et suivant la description donnée dans l'article 3 de la présente convention. Chaque acompte ne pourra être versé qu’ 'au vu d'un mémoire devant obligatoirement comporter :  le montant initial de la subvention allouée,  le montant total des sommes déjà versées,  le montant total restant à verser,  les références bancaires (RIB),  un bilan intermédiaire de réalisation de l'action subventionnée, Le montant global des acomptes à verser ne pourra dépasser 80% du montant total de la subvention attribuée. Le solde de la subvention sera versé au vu d’une déclaration d’achèvement de l’opération définie aux articles 1 et 2 de la présente convention établi et certifié par le bénéficiaire de l’aide, et d’un décompte final de l’action subventionnée faisant apparaître les dépenses et les recettes. Une proratisation du versement du solde pourra être effectuée en fonction des dépenses réalisées. Si l’association vient à cesser son activité en cours d’action, plus aucun versement de la subvention ne pourra intervenir. De même, toute subvention versée et non utilisée fera l’objet d’un reversement à la Commune.

ARTICLE 9 – LES ACTIONS DE COMMUNICATION

Les actions de communication entreprises par le bénéficiaire de cette subvention, devront mentionner que l’investissement a été réalisé avec le soutien financier de la Commune.

Toute communication ou publication du bénéficiaire, sous quelque forme ou sur quelque support que ce soit, doit mentionner qu’elle n’engage que son auteur et que le commune n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations contenues dans cette communication ou cette publication.

Voté à l’unanimité

28 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

14. Objet : Autorisation pour Monsieur le Maire à signer une convention générale de maitrise d’ouvrage pour les travaux d’investissement à réaliser sur le domaine public routier départemental en agglomération avec le conseil général avec une modification des travaux portant sur la non réalisation de l’aménagement cyclable

M. le Maire : Nous avons besoin d’une convention pour réhabiliter une partie de la rue de la Chapelle avant que le Conseil général ne refasse la départementale.

M. Foucher : Dans un premier temps ce sera la partie entre le centre et l’intermarché. La totalité sera faite par le conseil général, mais en 2 ans.

M. le Maire : Nous, de notre côté, on doit refaire une partie de trottoirs et de bordures afin qu’ils puissent faire une route dans de meilleures conditions. Mais le conseil général a introduit une nouvelle notion sur les aménagements cyclables. La convention indique la chose suivante : c’est que la chaussée ne permet pas techniquement l’aménagement d’une piste cyclable mais qu’une solution sera étudiée pour réaliser une voie partagée avec les vélos et voitures avec identification au sol de la partie vélo. Ça ne veut pas dire que l’on fera, on y réfléchira en commission circulation.

M. Huchet : J’ai bien noté ce que tu as dit sur le problème d’un aménagement d’une piste cyclable sur toute la longueur à cause de la largeur de la voie à certains endroits. Cependant, cette piste pourrait être réalisée sur une partie.

M. le Maire : Oui en effet, ça pourrait être réalisé sur une partie et non sur toute la longueur.

M. Huchet : Oui mais la signature de cette convention n’en permettra pas la réalisation.

M. le Maire : Non, le conseil général voulait que l’on aménage une piste de chaque côté, et nous indiquons que nous signons la convention en promettant d’étudier les solutions pour faciliter la circulation des vélos en toute protection. Il faut rassurer le conseil général sur la volonté de la commune d’aménager un espace cyclable.

M. Huchet : La voie partagée avec des vélos à cet endroit, je n’y crois pas trop.

M. le Maire : Oui, on va rechercher une solution et c’est bien ce que l’on indique dans cette convention.

Mme Jeunet : J’ai 2 – 3 remarques : j’ai lu le document et c’est inscrit qu’il y a la création d’un ilot directionnel. Je n’étais pas au courant.

M. le Maire : Mais si, cela a été présenté il y a un an et demi en commission circulation, avec en plus une simulation sur ordinateur faite par un membre.

Mme Courbez : Oui, ça fait un moment qu’on en parle.

Mme Jeunet : Mais je ne parle pas de la simulation de M. Heinrich mais de la convention avec le conseil général.

M. le Maire : On demande au conseil général d’avoir autorisation de le faire sur leur domaine, ce n’est pas le conseil qui nous impose un ilot directionnel.

Mme Jeunet : C’est dommage, la commission circulation aurait pu se réunir sur cette convention pour en discuter.

M. le Maire : Pour ça ?? Je signale que c’est une convention d’occupation… à chaque fois qu’on touche à une départementale on doit signer une convention !

Mme Jeunet : C’est pour éviter des erreurs, comme pour le passage piéton.

M. le Maire : Mais quelle erreur sur le passage piéton ??? Vous voyez comment vous tirez des conclusions ! Ce passage clouté dont vous parlez est privé !!!

Mme Jeunet : Mais dans ces cas-là, il faut répondre.

29 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. le Maire : Répondre à des gens qui nous disent que nous faisons des erreurs avant même de se renseigner ! C’était un passage privé qui correspondait au règlement de lotissement qui avait été fait en accord avec l’ancienne municipalité… ce n’est pas nous qui l’avions décidé, mais à part ça on a fait une erreur !!!

Je constate que vous nous aviez fait des tonnes de mails avec insultes associées comme quoi on faisait n’importe quoi !...

Mme Jeunet : Arrête de dire qu’on t’a insulté, je te pose juste une question !

M. le Maire : Je ne parle pas de toi en l’occasion. Mais tu conclus sans savoir lorsque tu dis que nous avions fait des erreurs !

Mme jeunet : Il manque tout de même l'adaptation PMR.

M. le Maire propose au vote la délibération suivante :

Monsieur le Maire expose au Conseil municipal que les travaux d’aménagement de la rue de la Chapelle (RD 118) doit faire l’objet d’une convention générale de maîtrise d’ouvrage pour les travaux d’investissement à réaliser sur le domaine public routier départemental en agglomération avec le conseil général.

A l’article 4-1 de la convention dans le cadre de loi LAURE (Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie) n°96-1236 du 30 décembre 1996, article 20, codifié au code l’Environnement par l’article L228-2, il est demandé de mettre au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloir indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circulation.

Considérant que le projet de convention a été transmise à tous les membres du conseil municipal ;

Dans ces conditions, Monsieur le Maire demande aux membres du conseil municipal :

- D’approuver la non réalisation d’un aménagement cyclable rue de la Chapelle au motif que la largeur de la voie ne le permet pas, cependant la solution d’un trafic partagé autos/vélos est à l’étude afin de permettre la création d’une voie cyclable sécurisée.

- D’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention générale de maîtrise d’ouvrage précitée.

Voté : Abstention : 5 MM HUCHET, BRUNETEAU, HERRY, VAN DER LINDEN, VAN GEIT Pour : 16

15. Objet : Approbation du projet du Plan Local d’Urbanisme.

M. le Maire : Il faut déjà se rappeler que le plan local d’urbanisme a déjà fait l’objet d’un vote l’an dernier. Suite à ce vote, il y a eu enquête publique qui a donné lieu à un rapport du commissaire enquêteur. Il y a eu également une commission tenue par Caroline, à laquelle je n’étais pas, sur toutes les remarques au niveau du PLU. La commissaire enquêtrice a rendu son rapport en précisant qu’elle était d’accord sur chacune des réponses données par la ville, sur les modifications à la marge suite aux remarques des Orrygeois, de l’opposition, de l’Etat, du PNR…

Je peux passer en revue toutes ces remarques :

Secteur rue de la Chapelle : c’est la partie devant l’école maternelle en zone N. Il y a 3 propriétaires sur cette partie qui sont venus nous voir. Pour 2 de ces propriétaires, ils souhaitaient sur ces terrains construire une maison pour leur enfant. Ils souhaitent donc étendre très largement la zone constructible sur cette partie verte. On a étudié leurs situations, dans le cadre du PLU, ils peuvent tout de même construire sur la partie constructible qui est située plus près de la rue de la Chapelle. Cette solution a été acceptée par une des deux personnes. La seconde souhaite en effet que la zone constructible soit vraiment élargie, mais ce n’est pas possible car ce n’est pas dans l’esprit du PLU, ni du PADD. Donc on décide de maintenir la zone verte, qui permettra tout de même aux deux propriétaires de construire une maison pour leur enfant.

30 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Pour le 3ème propriétaire, il s’agit d’un terrain qui était constructible avec le POS, mais enclavé. Son terrain était à proximité d’une petite zone boisée classée. Avec le PLU, on souhaitait donc créer un poumon vert en classant son terrain en zone verte. Cependant, il s’avère que ce poumon vert ne serait pas forcément visible par les Orrygeois passant par la rue, de plus tous les réseaux sont installés le long de la rue du 18 juin. Nous avons donc conclu que cette zone pouvait être constructible mais à condition d’un aménagement d’ensemble cohérent. D’ailleurs, je précise que ça ne pourra pas être construit avant une période de 5 ans…

Entre parenthèse, je tiens tout de même à remercier toutes les personnes qui ont travaillé sur le PLU, dont François Huchet, même si on ne s’entend plus, car il a mené un gros travail et un travail de fond. Je remercie aussi ceux qui ont contribué au PLU, dont certains membres de l’opposition qui ont travaillé au départ, bien que ça n’ait pas continué… Je remercie aussi Jean-Claude Lejeune qui avait pris le relais aussi pendant un temps et à Caroline Garcia au moment final où il y a eu vraiment beaucoup de boulot.

Terrains concernés par les emplacements réservés : il y avait en effet prolifération des emplacements réservés, dont certains étaient difficiles à mettre finalement en œuvre. Certains ont été supprimés et d’autres fortement réduits. Celui concernant les parkings au niveau de la salle des rencontres, a été réduit, surtout au niveau des terrains qui avaient accès à la rue du 18 juin sans passer par les parties communales. Pour dessiner cet emplacement, on avait tiré un peu long jusqu’à l’école maternelle sans vraiment faire d’analyses du nombre de voitures. On a donc fait une étude qui nous a permis de réduire cet emplacement réservé et qui permettrait le stationnement d’une vingtaine d’autos, encore faut-il que la commune veuille d’acheter ces terrains un jour… il faudrait que les propriétaires des deux maisons vendent pour que la commune puisse se porter acquéreur de cet emplacement réservé dans sa totalité. On a supprimé également la voie douce qui passait le long de l’intermarché. On a modifié aussi un emplacement réservé qui était situé le long des services techniques. Le tracé, en effet, coupait sur l’entrée et le portail d’une propriété.

La zone sportive séparée entre UL et Nl : Il y avait beaucoup de confusions entre les constructions et les installations sportives dans les remarques faites sur ce sujet lors de l’enquête publique. Ce qui est clair, depuis le début, c’est que l’esprit du PLU est de pouvoir maitriser les constructions qui ont un impact visuel important sur la commune. Pour le stade notamment, il y a plusieurs choses. Le report des 0.7 hectares, notamment, qui sera revu dans le cadre du réaménagement de la zone quand on aura acheté le terrain l’Oréal avec une modification dans le PLU. Au-delà de ce réaménagement de la partie de la zone du stade, avec le PLU, nous souhaitons volontairement maitriser la construction d’un terrain couvert de tennis. Des dossiers ont été déposés au conseil général pour des demandes de subvention, mais nous n’avons jamais été informés du style qui serait construit. Nous sommes pourtant allés sur le terrain, il y a 1 an et demi me semble-t-il, et nous avions proposé au président de l’association de tennis, différentes idées ou options avant de conclure. Il n’est pas possible d’accepter la construction d’un court couvert sans en connaître les modalités. Ceux qui existent actuellement sont très bien, mais il faut l’avouer, pas très esthétique. Il n’était donc pas question de donner un chèque en blanc à une nouvelle construction sans étudier les différentes solutions et sans connaître le projet d’architecture. Je signale aussi le fait que notre position était tout à fait favorable à ce que ce soit le court couvert qui soit fait avant la piste de course. Dialoguons donc au lieu de mettre la commune devant le fait accompli : c’est le sens du choix fait dans le PLU.

Il y a également le fait que l’on coupe le stade avec le PLU, en deux zones différentes de constructions possibles, afin qu’il n’y ait pas d’extensions de nouvelles tribunes du côté où il n’y en a pas aujourd’hui, du côté où c’est vert. Bien évidemment, une modification du PLU pourra être envisagée, dès lors qu’un projet sera présenté et validé. D’ailleurs, comme le PLU va être révisé, c’est l’occasion pour le SIVOM de présenter un projet qui pourra être intégré visuellement et dans un cadre maitrisé. Le cadre de la rue des Pâturages est quand même sympa, d’ailleurs malgré nos oppositions avec François Huchet, c’est grâce à François Huchet et à Jean-Paul Foucher particulièrement qui ont beaucoup travaillé sur cette rue, que cette rue est une réussite. La construction du city park y contribue. Il ne faudrait donc pas gâcher tout cela par une grosse construction de tennis couvert que l’on ne maitriserait pas.

Zone de protection environnementale à Montgrésin et zone humide : D’une part, pour la zone humide, c’est une zone qui a été tracée par les services de l’Etat. Il se trouve qu’une habitante s’est aperçue que son terrain était situé suffisamment en hauteur pour ne pas être concerné par la zone humide. Nous avons donc écouté sa demande et nous lui avons conseillé de justifier par des études que son

31 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013 terrain ne pouvait pas être localisé dans une zone humide, ce qu’elle a fait. On a donc modifié sur le PLU le tracé de la zone humide. Pour Natura 2000, la bande des 50 mètres : A Montgrésin, on avait tenté de laisser plus de possibilités de construire, notamment sur les grands terrains. Cependant, ça nous a été clairement reproché, voire refusé. Ça a fait l’objet de gros débats avec le PNR, les services de l’Etat. Donc on a réussi à faire passer quelques extensions suivant l’ordre de grandeur des terrains, mais nous avons du restreindre ce que nous envisagions.

Mme Garcia : On a gardé les caractéristiques de ce qui était prévu en zone UC sur Montgrésin en zone N pour les maisons déjà construites. Cependant, on ne pourra plus construire de nouvelles maisons sur ces terrains à Montgrésin, ce qui était cependant possible au départ. On a aussi modifié les règlementations sur la taille des dépendances, ce n’est plus calculé en fonction de la taille des terrains.

M. le Maire : On voulait en effet redonner un peu d’air aux habitants, mais on a dû revoir notre copie en fonction des remarques de l’Etat et du PNR qui au demeurant avaient leur pertinence. Il fallait aussi se méfier sur Montgrésin des découpages possibles des grands terrains en lotissements.

M. Huchet : Sur Montgrésin, il y a aussi autre chose : la création d’un secteur UBb.

M. le Maire : On avait décidé de réduire la bande de construction à 20 mètres par rapport à la voie pour éviter les constructions en 2ème ou 3ème rideau. Cependant, sur la remarque d’un Orrygeois qui disait que finalement la distance de construction de 20 mètres par rapport à la voie était trop peu par rapport à son terrain. On a regardé sur toute la zone l’implantation des constructions, et en moyenne nous étions à 20 ou 30 mètres. On a donc étendu dans cette partie-là de 20 à 30 m.

Le terrain l’Oréal : Nous en avons déjà discuté longuement. Mais on peut cependant parler de la bande des 30 mètres ou 50 mètres. Notre réflexion est la suivante : tout d’abord il faut savoir que du côté de l’Oréal, nous reverrons tout l’aménagement une fois que nous serons propriétaires. Deuxième point : cet aménagement doit absolument tenir compte de ce qui va se faire à la Chapelle. Aujourd’hui, nous connaissons à peu près ce qui est prévu. Ce n’est pas encore sûr, mais il y a 20 mètres de retrait (imposé par le PNR), donc 50 en tout en ajoutant les 30 mètres de notre côté. Par contre on ne sait ce qu’il y aura du côté de la départementale. Notre point de vue est toujours le même, et depuis longue date contrairement à ce que voulait l’opposition : ne faisons pas une bande de 50 mètres d’espaces boisés classés qui nous auraient même empêché de travailler sur cette zone quand nous serons propriétaires. Nous n’allions tout de même pas nous contraindre nous même ! Il est très probable, de mon point de vue personnel, qu’il faille faire un talus assez important pour cacher ce qui va être un R+2+combles, probablement un hôtel. Alors vouloir mettre 50 m boisé classé tout le long, voulue par l’opposition, était général et dogmatique, donc inadapté à la réalité du terrain, car peut-être faudra-t-il mettre 70 m à certains endroits et seulement 30 à d’autres. Avec le boisé classé voulu par l’opposition, on aurait déjà un problème pour faire une bute et cette bande de protection tout le long ne serait donc pas adaptée au terrain. Maintenant que l’on va avoir la propriété de l’ensemble et que l’on va savoir ce que va faire le Chapelle, on pourra regarder ce que l’on pourra faire comme aménagement et modifier le PLU en conséquence avec pourquoi pas une bande de boisé classé. On confirme donc que tout ce que nous avons eu en critiques et en tracts sur cette zone, étaient malvenus car on l’aurait payé chèrement par la suite.

La zone agricole : évolution du N et du A*. On a souhaité dès le début de l’élaboration du PLU, dont moi en particulier, éviter de construire des hangars agricoles n’importe où (ce qui était possible dans le POS), car on veut maitriser dans le PLU tout ce qui a un aspect visuel fort. Donc on avait proposé de ne pouvoir plus construire des hangars partout où il y a culture, en particulier près des habitations. Cela ne veut pas dire que nous voulions interdire l’agriculture vu que nous avons augmenté le nombre de zones agricoles de façon très significative. Mais on ne veut pas des hangars n’importe où, nous avions donc souhaité un zonage en A* pour que le conseil municipal décide ou non d’accorder la construction. La chambre d’agriculture est intervenue sur ce zonage restrictif qui est apparemment unique dans le département. Nous avons donc recherché un terrain d’entente : une grande majorité de ces terrains sont situés en site classé qui engendre une démarche lourde et contraignante pour la moindre construction. Toute cette zone classée est assez loin des habitations. On a donc accepté de réduire la zone A* et de la limiter à une zone proche des habitations. Ça parait une solution équilibrée de notre point de vue.

32 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Diverses demandes de constructions en zone N et demandes de classement en zone U : beaucoup de personnes du côté de Montgrésin sont venues pour nous demander que leur terrain classé en zone N (non constructible) soit classé en zone constructible alors même qu’avec le POS il était déjà en zone N. Mais si les personnes ont acheté sur Montgrésin, c’est aussi parce que c’est sympa avec de grands terrains naturels. Nous n’avons donc pas donné suite à ces demandes.

Hauteur en limite séparative en UA : Il y avait des possibilités de construire trop haut sur les limites séparatives même s’il n’y avait aucune construction à l’adossement sur le terrain voisin. On a donc réduit la hauteur pour ce cas de figure.

La justification règlementaire dans le secteur 1AUa et le secteur 1AU : il fallait surtout qu’on explicite la différence entre ces 2 zones.

Mme Garcia : 1AUa c’est là où ce sera constructible à terme, c’est la zone du stade et de la rue du 18 juin.

M. le Maire : Autoriser plus de densité en UB : on a fait des études sur la densification comme le suggère le Grenelle mais aussi pour protéger un certain nombre de zones qui était constructible. La densification au centre est suffisante, même l’Etat l’a confirmé. L’Etat l’a aussi confirmé grâce à l’urbanisation prévue à proximité du stade et sur une partie du terrain l’Oréal, sinon le PLU aurait été refusé pour insuffisance de zones constructibles.

Permettre la réalisation d’un collecteur d’eau usée et de ses infrastructures en A et N : le SICTEUB est venu nous voir assez tardivement sur la construction de ce collecteur. Je rappelle qu’au départ, c’était 3 collecteurs qui étaient prévus à Orry, nous en sommes maintenant à un seul suite à des négociations fermement menées. Du côté Montgrésin, c’est indispensable car ça monte vraiment, du côté du lavoir, il va falloir creuser car le système actuel rejette tout dans le Rhû et enfin, celle sur la Chapelle devant le stade, nous n’en voulions pas. Le collecteur va venir de Coye-la-Forêt sur Montgrésin. La solution proposée est de construire la pompe de relevage, près du pont, loin des habitations et qu’elle soit cachée. On a demandé à ce que cet équipement soit indolore, inodore et incolore, le plus enfoui possible.

PLU et gestion forestière : on avait clairement annoncé qu’il nous fallait un certain nombre de garanties sur une action au moins partielle sur les coupes à blanc, au moins celles à proximité des habitations. Nous avons proposé des solutions alternatives reconnues possible par l’ONF.

Mme Jeunet : Mais ils continuent tout de même de couper, ça n’a pas beaucoup changé.

M. le Maire : Il ne s’est rien passé, oui mais pourquoi ? On a lancé un sondage auprès des Orrygeois et nous avons eu très peu de réponses en retour. On a fait une réunion publique, où la plupart des élus qui disent aujourd’hui qu’il ne s’est rien passé ne sont pas venus… et l’ONF et l’Institut de France, eux étaient venus justifier leur raisonnement. Je dirai que les seuls qui ont dit que ce n’était pas normal sont les élus de la majorité ! Même les associations nous ont dit qu’elles comprenaient. Le PNR ne prend aucune position sur ce point.

Mme Jeunet : Eh bien c’est dommage, c’est tout de même un point intéressant car ils ont peut-être un rôle à jouer.

M. le Maire : Je le sais, j’en ai pourtant discuté avec le Président et la Directrice, je suis aussi déjà intervenu devant différents maires en proposant même une solution pour l’Institut de France. S’ils coupent autant, c’est aussi parce que le Duc d’Aumale avait dit à l’époque qu’il fallait couper le bois pour le vendre afin d’entretenir le château de Chantilly. Ça remonte tout de même à plus d’un siècle et demi ! Comme le bois n’a plus la même valeur qu’avant, ils coupent de plus en plus pour alimenter. Cela rapporte à peu près 700 000 euros de revenus. J’avais donc soumis l’idée à l’Institut de France et au PNR, même si les habitants allaient être éventuellement contre dans un premier temps, que chacun donne 5 euros. Cela aurait permis de regrouper entre 400 000 et 500 000 euros sur tout le domaine de l’institut de France, pour un meilleur environnement. La seule solution était pourtant je pense cet impôt de 5 euros mais elle a été rejetée par le PNR, l’Institut de France, l’ONF et par la majorité des élus présents lors d’une réunion à ce sujet. M. Poupart de l’ONF, lors de la réunion publique, avait tout de même fini par avouer suite à mes questions insistantes : « Oui si nous avions de l’argent, nous ne couperions pas comme nous le faisons, nous laisserions des emplacements et nous couperions légèrement en replantant au fur et à

33 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013 mesure ». C’est vraiment une question d’argent et non de gestion. Ils n’ont pas assez d’argent pour entretenir le château de Chantilly. Donc, pour la gestion forestière, nous avons introduit dans le PLU le fait que des efforts doivent être faits pour que les abords des habitations soient au maximum protégés des coupes à blanc, au moins pour que les résidents ne se trouvent pas avec des coupes rases devant chez eux. Nous avons essayé de l’étendre au plus mais avec grandes difficultés et opposition.

Pour le terrain non urbanisable de la Sablière : depuis 5 ans nous essayons d’éviter la construction de ces maisons dans la forêt près du PNR. Nous avons donc maintenu cette position en le classant en zone N. Il est fort possible que la Sablière attaque en justice, les juges jugeront, nous sommes dans un état de droit.

Mme Jeunet : Mais quel est le problème avec les maisons de la Sablière ? On ne les verra pas.

M. le Maire : Comment ça on ne les verra pas ? Mais est-ce que tu as vu les plans ?

Mme Jeunet : Alors les constructions de la Sablière ça choque, alors que sur le terrain l’Oréal non ?

M. le Maire : Mais ça n’a rien à voir, et pour 2 raisons : la 1ère, c’est que depuis que l’on est là, on a eu 4 voire 5 autorisations de construire par an alors que la moyenne était d’une dizaine ou d’une douzaine par an depuis de nombreuses années, sauf les dernières années avec le Vieux Village et le Clos St Jean III avec ses 2,9 hectares de constructible. Je veux donc vous dire que nous n’avons autorisé aucun lotissement. Et avoir 1 hectare ou 1,5 hectares sur 1 mandature, même 2 mandatures, ça n’a rien d’aberrant, il faut bien que les gens aussi se logent. 2ème point : c’est quand même très différent d’avoir cet espace naturel qui va se retrouver avec 10 maisons jumelles entre l’entrée du PNR et des services techniques ! Tout cet espace boisé sera rasé et recouvert de ces constructions alors que le PNR souhaite créer une entrée touristique par là-bas.

Mme Jeunet : Ah formidable…

M. le Maire : Tu peux critiquer autant que tu veux, c’est notre position. Est-ce clair ? Je signale que les anciens élus avaient refusé les demandes du PNR d’adapter le projet pour qu’il n’y ait pas les 10 maisons en front de rue mais plus en retrait. Vous soutenez aussi cette démarche, ce n’est pas un problème, alors que nous, nous nous battons pour éviter ces constructions.

Mme Jeunet : Mais je te demande juste pourquoi ? Ne viens pas me dire que je soutiens tout ce qui a été fait par l’ancienne municipalité.

M. le Maire : Je croyais que tu étais dans une liste minoritaire ou d’opposition, que vous aviez des remarques à l’enquête publique et que vous aviez contacté la Sablière. Si tu ne sais pas ce qu’écrit M. Herry en ton nom sur l’enquête publique… il faut le lui demander, car c’est bien ce qu’il a écrit. Après vous n’êtes pas solidaire du projet de M. Van Geit, ensuite tu n’es pas au courant pour la Sablière… vous êtes une liste ou pas ? Essayez de raisonner ensemble sur ce que vous voulez faire !

Secteur UAc trop haut : Sur le PLU arrêté, la hauteur était équivalente au reste de la zone UA, la remarque n’était donc pas objective

Surface de zone UE trop faible sur le territoire : nous avons maintenu la même position depuis le début du PLU, c’est de dire que nous avons préféré insérer dans le tissu bâti les activités liées à l’artisanat, plutôt que de faire des zones artisanales ou des zones économiques qui ont tendance trop souvent à ressembler à des zones industrielles. On a choisi clairement de ne pas poursuivre ce qui était prévu dans le POS, notamment sur la zone l’Oréal. On ne souhaite pas non plus trop de zone de stockage. Je pense que la sociologie a évolué depuis 15 ans à Orry et les Orrygeois ne souhaitent plus les mêmes choses depuis.

Hauteur des bâtiments en zone UAc : la hauteur des bâtiments publics en zone UAc doivent être adaptés aux projets de la commune et à l’environnement, et en cas d’extension de logements, le bâtiment ne devra pas dépasser le bâtiment existant. Notamment, sur la MLC et la résidence des aînés, nous avons donc décidé que nous ne serions pas plus haut que la maison Rostand. C’est une bonne position dans cette zone et ça ne fera pas comme au Vieux village une hauteur de R+2+combles.

34 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Secteur Nj : Une remarque judicieuse a été faite sur le secteur Nj, rue des Pâturages. Nous avions prévu d’édifier des jardins familiaux le long de la voie douce. Cependant, cette voie douce a connu pas mal de complications et nous n’avons pas pu le faire malheureusement. Vu la façon dont c’est parti, d’ailleurs parce que certains élus d’opposition ont téléphoné au propriétaire pour que ça ne se fasse pas, nous avons donc décidé de prendre en compte la remarque de M. Chevallier, ancien Maire, de supprimer la zone Nj. Ceci permettra d’éviter la construction de cabanons que nous n’aurions pas maîtrisés. On pourra éventuellement étudier à nouveau cette zone dans le cadre de la révision du PLU si nous réussissons à résoudre les différents problèmes sur ce dossier de voie douce.

Parcelle boisée, nouvel EBC, 15 route Manon, demande un zonage en UB : c’était une personne qui voulait qu’on mette en UB une zone qui est classée en zone boisé classée. Ce classement était déjà au POS. Nous ne retenons donc pas cette demande.

Le règlement n’autorise que les dispositifs solaires en façade opposée à la rue : on nous fait la remarque que ça ne correspond pas toujours à la position de l’ensoleillement. Mais, c’était la position de l’ABF déjà depuis un certain temps et la position que l’on avait prise aussi sur toutes les autorisations d’urbanisme. On ne veut pas transformer Orry la Ville avec des toits solaires visibles de la rue. De plus, le rendement reste à déterminer et d’ailleurs c’est souvent pour revendre à EDF… Le solaire oui mais pas avec n’importe quelle conséquence sur Orry.

Annexes sanitaires et cohérence avec le schéma directeur d’assainissement : On a revu l’annexe sanitaire en modifiant la partie sur Montgrésin uniquement en précisant qu’un assainissement collectif en partie sera mis en place, mais sans date associée. La proximité de la nappe phréatique à certains endroits faisait craindre que le filtre de terre ne soit pas suffisant pour laisser Montgrésin totalement en assainissement individuel. Comme la technologie avance, je pense qu’il faudra refaire une étude sur la capacité technologique à absorber l’assainissement individuel à Montgrésin. Le SICTEUB étudiera aussi de son côté la possibilité d’un assainissement collectif à Montgrésin mais qui ne pourra probablement pas de toutes les façons relier toutes les habitations et ça coutera très cher… A ma connaissance, ça n’a jamais été budgété, il n’y a jamais eu d’évaluations faites par la commune, juste par le SICTEUB.

Annexes sanitaires / eau potable : l’annexe sera modifiée selon les remarques de l’ARS. C’était très technique, on a vu cela avec la Lyonnaise et les instances associées.

Changement de la zone A en zone UB pour la maison construite 29 rue de Commelles : C’est à la demande de Mme Germain Van Butsele agricultrice, et aussi d’élus d’opposition, de mettre sa maison en zone constructible. Ça n’a pas été modifié.

Modification du tracé entre la zone UAb et UB : C’était en effet un trait qui n’était pas placé sur la bonne zone cadastrale. Il fallait le repousser d’un cran, c’était purement une erreur.

Densification autour du centre : Une remarque a été faite demandant d’augmenter la densification autour du centre. Mais des études ont été faites par la commune et la DDT, la mesure proposée dans le PLU nous paraît adaptée.

M. Huchet : J’ai des observations à faire. Certaines évolutions récentes me font poser pas mal de questions autant sur la méthode que sur le fond.

Je rappelle que la commission PLU a été élue en conseil municipal en 2008 et son rôle était de suivre l’élaboration du PLU et d’en proposer des arbitrages. Mais alors que s’est-il passé avec l’enquête publique ? Cette enquête publique a eu lieu, et la commission PLU ne s’est jamais réunie !

M. le Maire : C’est faux !

M. Huchet : Tu ne peux pas dire que c’est faux, tu ne sais pas ce que je vais dire. Donc la commission PLU ne s’est jamais réunie après remise du rapport par le commissaire enquêteur.

M. le Maire : ça c’est vrai, mais ce qui est faux c’est de dire que la commission n’avait pas vu les remarques.

35 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. Huchet : Donc sur le fond, il n’y a eu qu’une seule réunion de la commission PLU le 10 avril alors que le rapport n’était pas encore connu. Ensuite quand le rapport a été connu, la commission PLU n’a jamais été consultée, ni sur les réponses à formuler au commissaire enquêteur, ni sur les suites à donner à son rapport, et pire même, nous n’avons pas été informés nous élus, ni membres de la commission PLU que le rapport avait été remis. Il a fallu que je le demande, que je vienne le chercher en le demandant bien à l’avance, sinon je n’aurais même pas su qu’il était revenu, c’est scandaleux ! Est-ce que vous croyez que c’est une manière normale de faire ? Ce n’est pas compliqué, je vais faire circuler des documents pour que vous voyiez comment cela se passe dans une commune civilisée : Coye la Forêt. Dans la commune de Coye la Forêt, le projet de PLU a été présenté, l’enquête publique s’est déroulée du 3 septembre 2012 au 6 octobre 2012. Le rapport du commissaire enquêteur a été reçu le 6 novembre 2012. La commission PLU élargie avec des membres extérieurs, pas seulement des élus a statué le 30 novembre 2012. Voilà ce qui se passe dans une commune normale. Toutes les modifications qui ont été faites ici, ont été faites en ne faisant qu’une seule concertation avec les membres de la commission PLU.

M. le Maire : C’est absolument faux !

M. Huchet : Donc pas de concertation, pas de débat démocratique, je crois que c’est posé. Maintenant je vais vous poser une question : quels sont ceux qui ont lu le rapport du commissaire enquêteur ?

M. le Maire : Cette question ne nous intéresse pas. Les questions polémiques pour démontrer que les autres sont mauvais ne nous intéressent pas. C’est bon, on sait que nous avons des méthodes différentes de la normalité… Je vous rappelle par exemple qu’il y a eu une réunion publique à laquelle bien peu d’élus de l’opposition étaient présents.

M. Huchet : Le minimum de ton devoir de maire consistait à nous prévenir que le rapport du commissaire enquêteur était arrivé et qu’il fallait organiser une réunion en retour.

M. le Maire : Mais oui, de toutes les façons, on bosse mal sur tous les sujets… on connait le refrain. Je signale que les dates de réunions publiques étaient pour le moins connues et les élus qui s’intéressent au sujet savent qu’il y a un délai fixé pour la remise du rapport.

M. Huchet : Je vais me concentrer maintenant sur 2 points : la zone l’Oréal et le SIVOM et d’autre part sur la zone centrale UAc. Pour la zone l’Oréal et le SIVOM : quelques soient les Orrygeois que l’on consulte, ils n’admettent pas que l’on ait mis 7000 m2 de logements devant la rue du Stade. Si tu ne l’as pas entendu, moi je l’ai entendu.

M. le Maire : Oui, tu as une pétition de 25 signataires… c’est facile d’aller faire peur aux gens aux pâturages, en leur disant que tout va être construit…. C’est la campagne électorale qui démarre !

M. Huchet : Non, nous ne sommes pas en campagne mais dans un débat et je peux te dire que beaucoup d’Orrygeois m’ont fait part de leur inquiétude. C’est quand même ce qui est arrivé de plus choquant cette zone constructible ! Elle est apparue l’an dernier juste avant que l’on arrête le PLU sans qu’il n’y ait de débat entre nous.

M. le Maire : Non, d’ailleurs au début, on envisageait 3,6 hectares, dont toi.

M. Huchet : Je ne te parle pas de l’Oréal mais de la zone devant la rue du Stade.

M. le Maire : Bon alors tu préfères 3,6 hectares sur la zone l’Oréal ou 0,7 hectares et 1,5 hectares de l’autre.

M. Huchet : Ce que je dis, c’est que ces 7000 m2 sont arrivés pratiquement au dernier moment, ce n’était pas du tout prévu au départ et c’est arrivé juste avant l’arrêt du PLU.

M. le Maire : Non, c’était 6 ou 7 mois avant l’arrêt du PLU.

M. Huchet : Je ne comprends pas qu’on mette autant de logements au beau milieu d’un espace vert…

M. le Maire : C’est bon François, on a compris, c’est dans le procès-verbal du conseil ! Par ailleurs je te rappelle que tu as voté d’un seul homme la création de 100 logements, la moitié derrière l’église (en

36 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

R+2+combles ce qui ne se voit pas ailleurs à Orry) et l’autre moitié aux pâturages… à la place d’espaces verts !

M. Huchet : ça c’est déjà un premier problème. Ensuite, il y a aussi les terrains du SIVOM. Le nouveau zonage va nous obliger à modifier la répartition des terrains actuellement loués au SIVOM. Si j’ai bien compris, ces 7000 m2 se situent sur un des terrains loués au SIVOM.

M. le Maire : Oui c’est le terrain réservé au lancer du marteau.

M. Huchet : Donc c’est effectivement peut être une complication. On aurait pu réfléchir à une solution qui aurait consisté à mettre ces 7000 m2 de logements autre part.

M. le Maire : Mais on est d’accord pour réfléchir à un autre endroit…

M. Huchet : On avait 1 an pour le faire et on n’a rien fait.

M. le Maire : On a expliqué tout à l’heure que c’était volontaire et que l’on allait procéder par la suite à une révision du PLU pour faire un aménagement d’ensemble et non un aménagement séparé.

M. Huchet : Il se trouve que nous avons pris connaissance des modifications, que j’approuve d’ailleurs, qui est celle de ré-étendre la zone 1AUa qui se trouve dans le virage de la rue du 18 juin. Donc là nous avons augmenté une surface.

M. le Maire : Oui ça fait 3 ou 4 maisons.

M. Huchet : Oui, 3 ou 4 maisons. Or, il se trouve qu’on lui a mis une densité relativement faible, 0,3 de COS me semble-t-il. On aurait pu déjà diminuer les 7000 m2 de la rue du Stade en proportion de cette nouvelle surface créée. Si nous avions terminé en allant jusqu’au bout de la logique, en mettant la même densité prévue dans le POS, c’est-à-dire un COS de 0,6 à cet endroit, nous aurions pu quasiment procéder à la suppression des 0,7 hectares rue du Stade. Donc, nous avions une solution qui avait d’ailleurs été proposée lors de la commission que Caroline avait animée.

Mme Garcia : Oui mais le Maire n’était pas présent et je ne lui en avais pas fait retour.

M. le Maire : par ailleurs les objectifs des deux zones n’ont rien à voir, les lier n’a pas de sens.

M. Huchet : On aurait pu donc trouver des solutions de rechanges qui n’étaient pas conflictuelles, mais on n’a discuté de rien. Il y a d’autres points comme celui de modifier le tracé entre la zone UL et Nl. Ça répondait à un certain nombre de demandes formulées par le SIVOM ou encore l’ADUPNO. Finalement, on ne voit rien apparaître. On aurait pu trouver des solutions pour réaliser des petits abris sur le terrain Nl sans pour autant briser le visuel et la perspective. On n’a rien cherché là-dessus, c’est pourtant évoqué à de nombreuses reprises. Il n’y a eu aucune discussion avec le SIVOM, on n’avait pourtant 1 an pour étudier, mais rien n’a été fait. Il n’y a eu qu’une seule réunion PLU organisée le 10 avril par Caroline.

M. le Maire : Non, il y en a eu d’autres réunions avant, dont avec le SIVOM.

M. Huchet : Il n’y a pas de eu de réunions efficaces. De plus, il n’y a même pas eu de compte rendu…

M. le Maire : Mais vous en avez discuté plusieurs fois lors de la réunion PLU de ce sujet ; quant à leur efficacité il est bien évident qu’elle était efficace lorsque tu en étais chargé mais que depuis….

M. Huchet : Je pense que lorsque j’étais adjoint à l’urbanisme, on en discutait autrement.

M. le Maire : Oui bien sûr, tu étais meilleur, vous étiez meilleurs… Je rappelle ceci dit que la commission propose, mais c’est le conseil qui décide.

M. Huchet : Donc on n’a rien fait là-dessus et on n’a rien fait sur la zone 2AU non plus. On nous demande d’approuver ce soir la zone en nous disant qu’on va la modifier plus tard. En attendant, on va voter pour un truc et ensuite on ne sait pas ce qu’il se passera.

M. le Maire : Mais on l’a expliqué pendant une demi-heure ce qu’il se passera ! Arrête d’affirmer des choses fausses ! Ne reviens pas 15 fois sur les mêmes choses !

37 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. Huchet : Il y a 30 mètres de différence avec la Chapelle en Serval, et tu nous dis qu’il y aura 20 mètres de l’autre côté. Il y aura peut-être 20 mètres aujourd’hui, mais demain ça peut changer. Je pense qu’il aurait été plus prudent d’avoir 50 mètres chez nous.

M. le Maire : Mais on le sait ! Tu l’as déjà affirmé 15 fois ! et aussi avec tes tracts nous accusant de tout et de n’importe quoi !

M. Huchet : Il me semblait au départ, en 2008, que 30 mètres, ça semblait suffisant. Et c’est toi qui m’a amené sur le terrain pour me démontrer que 50 mètres c’était mieux.

M. le Maire : Absolument, j’ai toujours été pour 50 mètres et non 30. Mais je sais écouter les autres avis. Par ailleurs, 30 plus 20, ça fait 50 !!

M. Huchet : Les 50 mètres, il faut qu’ils soient chez nous pour maîtriser !

M. le Maire : On va modifier le PLU en tenant compte de ce qu’il sera fait à la Chapelle. Le boisé classé que tu voulais nous contraignait totalement. Quant à maîtriser, tu me fais rire avec l’opposition qui proposait des solutions avec lesquelles on ne maîtrisait rien.

M. Huchet : Tu nous expliques que tu vas modifier le PLU dans moins de 2 ans, mais tu ne sais pas ce qu’ils feront de cette bande de 20 mètres ! Ils vont peut-être construire, y faire passer une route, tu n’en sais rien !

M. le Maire : Non, va donc voir les documents d’urbanisme de La Chapelle. Mais c’est bon, on a compris vos positions, entre les différents conseils, les tracts…

M. Huchet : Je pense qu’il faut qu’il y ait une bande de 50 mètres et qu’elle soit en espace boisé classé. C’est la seule garantie que nous avons de ne pas revenir en arrière. Tu as dit tout à l’heure que c’était se mettre un clou dans le pied, mais dans ce cas-là on ne prendrait jamais de réglementation de peur de se tromper. On aurait pu pendant 1 an réfléchir sérieusement aux contours exacts de cette bande. On n’a pas fait de vraie étude, et au dernier moment, on nous balance le plan. Moi en tant qu’élu, je l’ai eu jeudi dernier, donc au dernier moment. Tu nous dis maintenant qu’un plan d’ensemble va être fait pour cette zone, bon très bien… Mais je ne comprends pas pourquoi on ne l’a pas étudié avant. Ça fait quand même 5 ans que nous sommes sur le sujet. On nous demande de voter maintenant sur quelque chose de manifestement boiteux et que de toutes façons, ça va changer par la suite… Ce soir, qu’est-ce qu’on nous demande de voter ? - Des conflits assurés avec le SIVOM parce que l’on va empiéter sur le lancer de marteau, etc. - Aucune garantie pour la bande verte - 7000 m2 de logements sociaux au beau milieu des terrains d’entraînement - 14000 m2 de logements sans aucune règle d’urbanisme, juste à côté de la Chapelle et des Pâturages Je suis désolé mais le PLU pouvait et devait nous donner des garanties sur ces sujets-là. Mais on a des interrogations et ce qu’il contient aujourd’hui va dans le mauvais sens. Je pense que ça pose un problème.

M. Lejeune : Je ne suis pas d’accord sur la manière dont cela se passe. Le Maire propose de voter le PLU. Tu commentes François, OK, mais il n’a pas à te répondre. Ensuite, on vote, point barre. Il n’y a pas de débat à engager, ça ne sera pas modifié.

M. Huchet : Mais on aurait tout à fait le droit de le modifier à condition que la majorité le décide.

M. le Maire : Cependant Jean-Claude, si je ne réponds pas sur certains points, je vais laisser dire des choses qui sont fausses. Je précise de nouveau que les 50 mètres boisés classés demandés de longue date sans même connaître ce qui allait être fait côté la Chapelle était une très mauvaise idée, car nous contraignait alors pour tout aménagement naturel en vue de « cacher » les constructions côté La Chapelle. Aménagements qui d’ailleurs ne pourraient pas être faits si l’Oréal restait propriétaire comme l’Opposition le souhaitait ! La position de M. Huchet est comme souvent dogmatique et ne voit pas un cran plus loin.

M. Huchet : Le deuxième point où je m’interroge, c’est la zone UAC, là où on va construire la MLC et la résidence pour les personnes âgées. J’ai vu dans le PLU qu’on nous propose de construire jusqu’à une hauteur qui ne dépasserait pas la maison Rostand. Ça veut dire qu’on va passer à 11 mètres, au lieu de 9,50 mètres.

38 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. le Maire : ça ne veut pas dire que l’on va passer à cela, mais que l’on peut le faire.

M. Huchet : Oui mais c’est pareil. On pourrait dans ce cas dire que l’on va mettre 50 mètres et dire que l’on ne va pas le faire. La réglementation doit avoir un sens. Ce qui m’embête, c’est que l’on n’a pas fait d’étude d’impact, ni de simulation 3D. La seule simulation 3D que l’on ait, c’est celle de la MLC.

M. Buisson : Mais ne dis pas de choses fausses !

M. le Maire : Il y a eu plusieurs projets présentés en réunion publique ! Les simulations 3D ont même été montrées en réunion d’élus et publiques.

M. Huchet : La seule simulation dont on dispose est celle de la MLC qui nous donne qu’une vue très partielle de ce secteur !

M. Buisson : Tous les bâtiments ont été pris en compte dans la simulation 3D.

M. le Maire : C’est une zone publique maitrisée par la mairie.

M. Huchet : Maitrisée ou pas par la Mairie, au lieu de dire : on fait peut être une pointe à un endroit à 11 mètres pour la MLC, ce qui peut se concevoir, mais là c’est toute la zone : les écoles, les anciennes écoles, l’école maternelle. C’est absurde, ce n’est pas cela qu’il fallait faire ! On aurait pu tomber d’accord…

M. le Maire : Non, à l’arrêt du PLU, à ta demande, on a limité les hauteurs en attendant, et en fonction des projets, et décidé d’adapter les hauteurs aux projets. Ç’était dit en conseil municipal, et à ta demande en plus !

M. Huchet : Ce que je dis, c’est que mettre la hauteur à 11 mètres sur cette zone, alors que l’on aurait pu la mettre ponctuellement sur la MLC ou sur la résidence des personnes âgées, ça pouvait se concevoir. Là, sans réfléchir, c’est toute la zone qui est à 11 mètres. Au départ, la commission PLU avait unanimement décidé de tout ramener à 9,50 mètres dans le centre du village.

M. le Maire : La commission ne décide pas ! C’est un lapsus très significatif ! C’est le conseil municipal qui décide ! Par ailleurs la hauteur ne sera pas supérieure à ce qui existe. Je te rappelle que tu donnes des leçons alors que tu as voté avec l’ancienne municipalité pour des bâtiments beaucoup plu haut derrière la Maire ! Que de changements d’avis... Il est faux de dire que la commission PLU était unanime… j’en fais notamment partie !

M. Huchet : La commission PLU décide de ce qu’elle va proposer au conseil. L’avis unanime de la commission était tout de même de tout ramener à 9,50 mètres.

M. Buisson : On avait dit en conseil municipal que les hauteurs s’adapteraient au projet !

M. Huchet : Mais je n’ai jamais dit le contraire !

M. le Maire : A partir de maintenant, on limite le temps de parole ! M. Huchet, combien de temps de parole ?

M. Huchet : 5 minutes, si je ne suis pas interrompu. A l’origine, la commission PLU avait prescrit une hauteur limitée à 9,50 mètres. Et maintenant, qu’est-ce que l’on fait ? Eh bien, on change, parce que ça nous arrange ! On applique le mauvais proverbe : Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! On ne montre donc pas le bon exemple aux citoyens Orrygeois. Si les règles sont rigoureuses pour les Orrygeois, elles doivent l’être pour nous aussi. Donc conclusion : qu’ils s’agissent des méthodes employées depuis 1 an, des hauteurs au centre ou de la zone SIVOM / l’Oréal, ce PLU ne correspond à ce que nous en attendions et surtout pas à ce que les Orrygeois en attendaient. Donc je voterai contre et je demande à chacun de réfléchir aux conséquences de son vote.

M. Bourbilières : De toutes façons, tu ne seras jamais d’accord avec rien tant que ce n’est pas toi qui décideras de la chose ! C’est l’image que tu donnes.

39 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M . Huchet : ah ! tu penses ça ?

M. Herry : J’ai une déclaration de la liste minoritaire.

M. le Maire : la déclaration de la liste minoritaire… Mme Jeunet, vous en faites partie ou pas ? J’essaie de comprendre… vous allez être d’accord avec ce qu’il va dire ?

M. Herry : Je vais lire la déclaration de la liste minoritaire :

Le PLU et le Grenelle : Nous tenons à préciser à l'ensemble des conseillers et de la population, les raisons pour lesquelles plusieurs élus pensent qu’il est nécessaire et utile que le vote final du PLU soit repoussé de quelques mois. Les raisons sont simples : - La première raison est le délai accordé pour se mettre en régularité avec la loi dite du Grenelle 2. Nous avons jusqu’à fin 2015, pour prendre en compte les nouvelles exigences, c’est pour cela que l’on se précipite avant le 1er juillet. Par souci d’économie financière et de rapidité, il faut que cela soit fait immédiatement. Le bureau d’études actuel a déjà réfléchi à la question, il avait même dit que ce n’était pas très difficile de prendre en compte le nouveau plan Grenelle. Le dossier est bien connu, depuis presque 5 ans que cela dure. En quelques semaines, cela peut être fait. Au lieu de cela, il va falloir que l’on revote, que l’on choisisse un nouveau cabinet d’études, que l’on rectifie, que l’on révise, et tout ça à peine le PLU validé…

L’absence de règlement précis pour les 2 zones constructibles liées au dossier L’Oréal. Au lieu de cela, il faudra si nous ne le faisions pas tout de suite, les rectifications demandées conformément à l’article L 121 -1 du code de l’urbanisme, il faudra recommencer toute la procédure. A peine le PLU voté, nous sommes repartis pour au moins un an ou deux ans de travail avec tous les frais associés.

La seconde raison est sur la forme : Certaines positions ont été prises à la va-vite en juin 2012, dont cette fameuse zone prise sur le terrain du SIVOM parce qu’à l’époque il y avait un projet de préemption.

M. le Maire : Mais quelle préemption ? Il n’a jamais été question de préemption. Pour ce qui est de la révision du PLU elle aura deux utilités : La zone l’Oréal nous oblige à faire en deux temps contrairement à ce que vous souhaitez sous peine de prendre le risque qui a été longuement présenté précédemment. La prise en compte de modifications éventuelles du PLU en fonction des premiers retours de son application après plusieurs mois. Par ailleurs vous le dites vous-mêmes, la prise en compte du grenelle II serait légère … nulle complication donc si elle est faite dans un an ou deux, vous êtes donc incohérent dans vos affirmations.

M. Herry : Le dossier du commissaire enquêteur : on n’en a pas été informé et la réunion PLU, on n’en a pas eu. Ça c’est fait à la va-vite entre quelques personnes sans respecter le rôle des commissions, tout ça pour respecter le délai du 1er juillet. Même si de nombreux points techniques sont bénéfiques pour l’aspect général de notre village, sachant que l’on n’a pas remercié ici ni l’APSOM, ni l’ADUPNO

M. le Maire : J’ai remercié toutes les personnes qui avaient travaillées.

M. Herry : De nombreuses personnes ont travaillé sur un certain nombre de points très bénéfiques mais d’autres points ont été imposés de force, à la dernière minute par le Maire. Par exemple : la perte de valeur de terrains que l’on spolie à des Orrygeois ; la partie de terrain de 7000 m² d’espace naturel, partie intégrante des terrains sportifs transformée par dérogation en terrain constructible pour rentabiliser la transaction L’Oréal ; les immeubles construits en centre village sans hauteur précise, les fonciers devenus inconstructibles en centre village, la zone L’Oréal, sans bande verte en boisé classé ; les nouvelles règles pour le TLBU découvertes en séance ….. Pour revenir à la zone UAc, on parle d’hauteur maximale qui ne devra pas dépasser la hauteur des constructions dans le secteur. C’est quoi le secteur ?

M. le Maire : C’est la maison Rostand.

40 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

M. Herry : En résumé, la première raison : le non-respect du Grenelle 2, la deuxième raison : la forme, la façon dont ça était fait et la troisième raison : le fond, certains Orrygeois se sont faits spolier, on découpe le SIVOM, la non-prise en compte de la bande des 50 mètres etc, on ne pourra pas voter pour.

Monsieur le Maire : Je vais conclure sur 2 points : vous auriez voulu la prise en compte du Grenelle 2 en 3 semaines, il vaut mieux y penser lors de la révision du PLU sur un temps plus long. Sur la commission PLU, elle a été consultée sur les points essentiels. Tout ce que vous nous aviez indiqué, cela a été vu en commission PLU pendant l’enquête publique. Je rappelle que la commission PLU ne décide pas, mais c’est le conseil qui décide, vous avez tendance à l’oublier. Enfin, sur la spoliation, il ne s’agit pas de spoliation mais de politique communale en matière d’urbanisme annoncée dans les documents de départs proposés par la commission à laquelle vous apparteniez et auxquels vous avez participé, chose certes inhabituelle mais réelle en l’occasion. Vous critiquez donc ce que vous avez proposé…

Nous allons maintenant procéder au vote de la délibération portant approbation du PLU :

Monsieur le Maire rappelle au conseil municipal qu’aux termes de l’article L123-10 du Code de l’Urbanisme, le Conseil municipal doit délibérer pour approuver le projet de révision générale du Plan d’Occupation des Sols valant Plan Local d’Urbanisme.

Vu la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000, relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain,

Vu la loi n°2003-590 du 2 juillet 2003 Urbanisme et Habitat,

Vu le décret n°2001-260 du 27 mars 2001, modifiant le code de l’urbanisme et le code de l’expropriation pour cause d’utilité publique et relatif aux documents d’urbanisme,

Vu le code de l’urbanisme,

Vu la délibération en date du 16 juin 2008 prescrivant l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme,

Vu les débats sur les orientations générales du Projet d'Aménagement et de Développement Durable qui ont eu lieu au sein du conseil municipal le 6 Juillet 2009 et le 10 Avril 2012,

Vu la délibération du conseil municipal en date du 20 juin 2012 arrêtant le projet de plan local d’urbanisme et qui rend le bilan de la concertation du public,

Vu l’arrêté portant avis de la CDCEA du 25 octobre 2012,

Vu l’arrêté préfectoral portant avis de la CDNPS le 21 mars 2013,

Vu la décision en date du 7 décembre 2012 du Président du Tribunal Administratif d’Amiens relative à la nomination du commissaire enquêteur titulaire et son suppléant,

Vu l’arrêté municipal du 12 février 2013 prescrivant l’enquête publique relative au Plan Local d’Urbanisme,

Vu le résumé non technique portant sur le plan local d’urbanisme transmis au Président du Tribunal Administratif d’Amiens dans le cadre de l’enquête publique,

Vu le projet de plan local d’urbanisme arrêté, les avis émis sur le projet par les collectivités ou organismes associés ou consultés et le porter à connaissance du Préfet,

Vu le rapport et les conclusions du commissaire-enquêteur du 24 mai 2013,

Vu le projet de Plan Local d’Urbanisme qui comprend un rapport de présentation, le projet d’aménagement et de développement durable, le règlement et les annexes,

Considérant que les résultats de ladite enquête justifient quelques modifications mineures du Plan Local d’Urbanisme :

- Évolution modérée de la répartition zones U et AU et zone N

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- Reconfiguration, simplification et réduction de certains emplacements réservés.

Deux seront supprimés : celui réservé à l’extension du cimetière (commune déjà propriétaire du terrain et celui réservé au passage de la voie douce le long d’Intermarché.

- Suppression de la zone UC en Zones de protection environnementale à Montgrésin : zones humides et Natura 2000 : Réduction de la constructibilité afin de respecter la légalité, et conformément aux demandes de l'État. Ces zones sont principalement situées dans le hameau de Montgrésin. Les zones UC seront remplacées par les Zones N.

- Suppression d’une partie du zonage A*, remplacé un zonage N.

- Dans une zone de Montgrésin, création d’un zonage UBb modifiant les règles d’implantations

- Suppression d’une partie de la zone N (terrains Maillet), remplacée par une zone 1AU*

- Hauteur des constructions à l’adossement en zone UA : Permettre les constructions en limite séparative à 9.5 m uniquement si adossement sur mur existant. Construction à 3.5 m de hauteur si adossement inexistant.

- Les dispositions relatives au stationnement sont précisées dans le secteur Np2.

- La signification des zones 1AU et 1AUa est expliquée d’une façon plus explicite.

- Pour les coupes à blancs : Modulation des modalités d'application de la loi Paysage aux boisements, les coupes à blancs devront être évitées aux lisières des forêts

- La hauteur des bâtiments est modifiée en zone UAc :

la hauteur maximale ne devra pas dépasser la hauteur totale de la construction la plus haute située dans le secteur à la date d'approbation du P.L.U.

- Suppression du secteur Nj rue des Pâturages.

- Ajustement de la zone UB Route Manon à Montgrésin.

- L’annexe sanitaire est corrigée et mentionne que le schéma directeur d’assainissement prévoit la mise en place de l’assainissement collectif à Montgrésin

- L’annexe sanitaire est modifiée sur l’eau potable en fonction des remarques de l’ARS.

- Modification du tracé de la zone entre les zones UAb et UB pour la réalisation de logements aidés

Considérant que ces évolutions ne remettent pas en cause l’économie générale du projet de P.L.U. arrêté,

Considérant que le Plan Local d’Urbanisme tel qu’il est présenté au conseil municipal est prêt à être approuvé conformément à l’article L.123-10 du code de l’Urbanisme,

Après avoir entendu l’exposé de Monsieur le Maire, le conseil Municipal est invité à délibéré pour décider :

- d’approuver le Plan Local d’Urbanisme tel qu’il est annexé à la présente délibération,

La présente délibération fera l’objet, conformément aux articles R.123-18 , R.123-24 et R.123-25 du code de l’urbanisme, d’un affichage en mairie durant un mois et d’une mention dans un journal.

La présente délibération sera exécutoire dans un délai d’un mois suivant sa réception par le Préfet si celui-ci n’a notifié aucune modification à apporter au plan local d’urbanisme ou dans le cas contraire à dater de la prise en compte de ces modifications.

42 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Après l’accomplissement de la dernière des mesures de publicité visées ci-dessus, la date à prendre en compte pour l’affichage est celle du premier jour où il est effectué.

Conformément à l’article L.123-10 du code de l’urbanisme approuvé est tenu à la disposition du public en mairie d’Orry la Ville aux heures d’ouverture du secrétariat ainsi qu’à la Direction Départementale des Territoires (40 rue Jean Racine – BP 317 – 60021 )

Voté : Contre : 7 Mme JEUNET, MM RIVET, HERRY, VAN DER LINDEN, BRUNETEAU, VAN GEIT, HUCHET.

Pour : 14

16. Objet : Autorisation pour le SIECCAO de gérer les données de sectorisation de la commune.

Monsieur le Maire : Il s’agit d’un point technique, le SIECCAO s’occupe des champs filtrants, des eaux pour nous alimenter en eau. Ils ont besoin de faire un point sur l’ensemble des données de toutes les communes et demandent l’autorisation de pouvoir les gérer. C’est vraiment un point technique, il n’y a pas de conséquences ni négatives ni positives pour la commune.

Monsieur le Maire propose au vote la délibération suivante :

Par courrier du 10 avril 2013, le SIECCAO a fait part de sa proposition d’assurer la gestion des données de sectorisation de la commune.

En effet, depuis octobre 2012, la Lyonnaise des Eaux a installé à la demande du SIECCAO, 26 débitmètres positionnés aux entrées et sorties des communes, afin de connaître notamment le rendement du réseau de chaque commune.

L’analyse des données effectuées sur ces nouvelles installations par la Lyonnaise des Eaux permettra de préciser :

- aux communes si les rendements sont bien à la hauteur de ceux demandés par le contrat passé entre la commune et la Lyonnaise des Eaux - au SIECCAO, tous les 6 mois, lors d’une réunion de sectorisation : le rendement du réseau SIECCAO, les volumes envoyés dans chaque commune, les débits journaliers et mensuels.

C’est dans ces conditions que le SIECCAO souhaite assurer la gestion des données de sectorisation de toutes les communes.

Cette gestion des données de sectorisation par le SIECCAO n’entraînera pas de surcoût pour les collectivités. En effet, le SIECCAO a besoin de l'ensemble de ces données afin de mieux appréhender les réseaux dans leur ensemble.

Les "missions" du SIECCAO seront de : - récupérer les données auprès de la Lyonnaise des Eaux afin d’optimiser la gestion des données et de pouvoir en avoir un aperçu dans sa globalité, - vérifier leur validité et que l'intégralité des données soient transmises, - traiter les données et examiner le rendement des réseaux des communes, - prévenir les communes dans l’hypothèse où leur rendement est mauvais (pour qu'elles puissent engager rapidement un plan d'action) - transmettre ensuite leurs données aux communes.

C’est ainsi que Monsieur le Maire demande aux membres du conseil municipal l’autorisation pour le SIECCAO à gérer les données de sectorisation de la commune d’Orry la Ville.

Voté à l’unanimité

43 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

17. Objet : Autorisation pour le Maire de solliciter une subvention auprès du fonds d’amorçage d’aide aux collectivités territoriales pour la mise en œuvre de la verbalisation électronique.

M. le Maire : La verbalisation (contravention de circulation) électronique a été demandée initialement par le SICGPOV pour les verbalisations sur le parking. On a donc profité de l’occasion pour l’appliquer sur le reste de la commune. On ne met pas énormément de contraventions, uniquement quand c’est vraiment nécessaire. C’est un achat de matériel, on demande donc une subvention auprès du fonds d’amorçage d’aide aux collectivités territoriales pour la mise en œuvre de la verbalisation électronique. C’est destiné aux 2 policiers municipaux que nous avons dans nos effectifs (l’un affecté au parking de la Gare pour le SICGPOV)

M. le Maire propose au vote la délibération suivante :

La loi de finances rectificative pour 2010 a créé un fonds d’amorçage, pour aider les communes ou leurs groupements à faire l’acquisition d’un dispositif de mise en œuvre du procès-verbal électronique.

Les communes faisant l’acquisition des équipements nécessaires à l’utilisation de ce procédé peuvent bénéficier, depuis le 1er janvier 2011 et pour 3 ans, d’une aide à hauteur de 50% de la dépense, dans la limite des 500 € par terminal et des crédits du fonds disponibles.

Grace à procédé, l’agent de police municipale saisit sur PAD toutes les données utiles (immatriculation du véhicule, date et lieu d’infraction). Ces dernières remonteront par télétransmission jusqu’au centre national de traitement des infractions dématérialisé permettra la simplification des tâches administratives et une plus grande rapidité d’exécution (le nouveau procédé prendra 10 minutes en moyenne contre 20 actuellement).

La commune a mis en place ce dispositif pour la police municipale d’Orry la Ville.

Le coût de cette opération est de 2 420.62 € TTC (correspondant à la mise en place du logiciel délivré par la préfecture, paramétrage, formation et acquisition de 2 PDA).

Ce projet pourrait bénéficier d’une subvention par l’agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI).

Monsieur le Maire présente la délibération suivante au vote :

Vu le code général des collectivités territoriales,

Vu le décret 2009-598 du 29 mars 2011, portant création de l’agence nationale de traitement automatisé des infractions,

Vu l’arrêté du 14 avril 2009, autorisant la mise en œuvre de traitements automatisés dans les communes, ayant pour objet la recherche et la constatation des infractions pénales par leurs fonctionnaires et agents habilités,

Vu l’arrêté du 20 mai 2009, modifiant l’arrêté du 13 octobre 2004, portant création d’un système de contrôle automatisé,

Considérant que le système de verbalisation électronique présente toutes les garanties de fiabilité nécessaire, notamment par sa mise en œuvre dans les services de l’Etat,

Après avoir entendu cet exposé et en avoir délibéré,

Le conseil municipal autorise le maire à solliciter une subvention la plus élevée possible auprès de l’ANTAI, nécessaire à la réalisation de cette opération.

Les crédits correspondants tant en dépense qu’en recette sont inscrits dans les différents chapitres et articles du budget.

Voté : Abstention : 1 M. HUCHET Pour : 20

44 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

18. Objet : Autorisation pour le Maire de solliciter une subvention auprès de Conseil Général pour les manifestations « Oise se souvient »

M. le Maire invite Mme Ronchi à prendre la parole.

Mme Ronchi : On a été contacté par le Conseil général pour organiser dans le cadre du centenaire de la 1ère guerre une manifestation. Même si ce ne sera plus l’équipe en place comme ce sera en novembre 2014, on a considéré que ce serait bien de participer. On va beaucoup s’aider d’un document réalisé par M. Dupuich où sont répertoriés les noms des Orrygeois sur le monument aux morts. Il y aura des panneaux sur chacun avec toutes les informations possibles. Tout cela a un coût, et pour demander une subvention par le Conseil général, il fallait demander votre accord ce soir.

M. le Maire propose au vote la délibération suivante :

L’année 2014 marquera le début des commémorations du centenaire de la 1ère Guerre mondiale. Cet évènement occupe une place importante dans l’histoire de l’Oise, département en effet situé sur la ligne de front. Le département porte encore les stigmates des combats et des bombardements qui l’ont frappé durement. L’Oise reste un symbole avec la signature de l’armistice en forêt de Compiègne le 11 novembre 1918.

C’est ainsi que le conseil général de l’Oise a décidé de se mobiliser autour des commémorations organisées pour ce centenaire et d’aider toute personne, tout groupe, toute association ou institution publique à présenter ses projets culturels, patrimoniaux, artistiques, de mémoire, pédagogiques, touristiques en lien avec la grande guerre.

La commune d’Orry la Ville s’est porté candidate à l’appel du projet du Conseil général pour ce centenaire.

Afin que ce projet puisse prétendre à une demande de financement auprès du Conseil général de l’Oise, il est nécessaire que le conseil municipal autorise Monsieur le Maire à en faire la demande.

Voté à l’unanimité

19. Objet : Fonction publique/personnels titulaires de la FPT avancement de grade : Mise à jour du tableau des emplois avec suppression des anciens postes.

M. le Maire : ça correspond principalement à quelques agents qui ont eu des avancées en matière de grade. C’est vraiment de la gestion administrative des ressources humaines. Il s’agit de gérer ces avancements de grade en supprimant les grades précédents.

M. Herry : Est-ce que l’on peut savoir à quel emploi ça correspond ?

M. le Maire : Justement, ce n’est pas un emploi. C’est ce que vous avez confondu lorsque vous aviez attaqué la commune en justice. Il ne s’agit pas d’emploi mais de grade !

M. Herry : Il s’agit de quels agents ?

M. le Maire : La gestion du personnel relève du Maire. Vous confondez 2 choses : la fonction et le poste. Après plus de 5 ans, vous ne savez toujours pas comment fonctionne la fonction publique. Je n’ai pas à vous dire à qui ça correspond, car ça concerne les agents personnellement. Chaque grade supprimé correspond à un grade créé. Quand il y a des avancées de grade, on supprime les grades précédents associés.

M. Herry : Mais à quoi correspond la suppression des anciens postes ?

M. le Maire : Il y a des postes qui peuvent être supprimés au travers des avancées de grades.

M. Herry : Est-ce que seul le conseil municipal peut supprimer un poste ? Enfin un emploi ?

M. le Maire : Mais vous confondez tout ! ça n’a pas de sens. Je vous précise que se sont des postes inscrits au budget…

M. Herry : Quel poste voulez-vous supprimer ?

45 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Mme Ronchi : On parle de grade !!

M. Herry : Oui mais c’est marqué suppression de poste, pas suppression de grade.

M. le Maire : S’il y a un avancement de grade, on supprime l’ancien poste, c’est clair ? Pour illustrer un exemple : le gardien de police municipale passe brigadier de police municipale, on supprime donc le poste de gardien de police municipale. Ça correspond à des évolutions de grade, est-ce clair ?

M. le Maire propose au vote la délibération suivante :

Suite aux Comités Techniques Paritaires qui se sont déroulés en avril dernier pour les agents titulaires de la fonction publique territoriale de catégories C et B, certains agents de la commune d’Orry la Ville peuvent bénéficier d’un avancement au grade supérieur.

C’est dans ces conditions que M. le Maire propose aux membres du conseil municipal de modifier le tableau du personnel communal afin d’intégrer ces nouveaux avancements :

Agents de catégorie C :

Grade à supprimer Grade à créer Date d’effet Adjoint technique 2ème classe Adjoint technique 1ère classe 01/01/2013 Adjoint technique 2ème classe Adjoint technique 1ère classe 01/06/2013 Gardien de police municipale Brigadier de police municipale 01/01/2013

Agent de catégorie B :

Grade à supprimer Grade à créer Date d’effet Rédacteur principal 2ème classe Rédacteur principal 1ère classe 01/08/2013

Les crédits nécessaires à la rémunération des agents nommés et aux charges sociales s’y rapportant sont prévus au budget.

Voté : Abstention : 6 Mme JEUNET, MM RIVET, HERRY, VAN DER LINDEN, BRUNETEAU, VAN GEIT. Pour : 15

20. Objet : Inscription de cinq classes de découvertes pour l’année scolaire 2013/2014.

M. le Maire invite M. Lejeune à prendre la parole.

M. Lejeune : Je n’ai pas eu les montants exacts par la directrice, mais je peux vous affirmer que le montant n’excédera pas la subvention allouée pour les classes de neige. En principe, ça devrait même être inférieur.

M. le Maire : A noter qu’il n’y aura plus de classe de neige, ce n’est pas notre décision mais celle de l’école, il y a donc un remplacement par les classes de découverte.

M. le Maire propose au vote la délibération suivante :

La prochaine année scolaire, les classes de neige seront remplacées par les classes de découvertes.

Vu le code général des collectivités territoriales,

Vu la loi n°82-213 modifiée du 2 mars 1982 relatives aux droits et libertés des communes, des départements et des régions,

46 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Considérant qu’il convient de dresser la liste des classes susceptibles de bénéficier d’un séjour en classe d’environnement durant l’année scolaire 2013/1014,

Vu les résultats du conseil d’école réuni le 07/06/2013,

Il est proposé au vote selon les conditions suivantes :

L’inscription de 5 classes de découvertes pour une durée de 5 jours, soit 128 enfants bénéficiaires. Ces classes se dérouleront en mars 2014.

Voté à l’unanimité

21. Objet : Instauration du Droit de Préemption Urbain.

M. le Maire : Il faut instaurer le droit de préemption en même temps que l’on vote le PLU. Le droit de préemption est renforcé comme sur le POS.

M. Huchet : Peux-tu me donner la différence entre le droit renforcé et le droit simple ?

M. le Maire : Tu dois le savoir, sur le POS c’était déjà renforcé. Ce n’est pas une extension du droit de préemption sur des zones sur lesquelles le droit s’applique mais sur un type de construction.

M. Herry : La différence, c’est que l’on peut préempter sur un immeuble ou une copropriété de moins de 10 ans.

M. le Maire : OK on est d’accord sur ce point. Je précise qu’on ne peut pas préempter en zone N.

M. le Maire propose au vote la délibération suivante :

Par délibération présentée à ce même Conseil municipal, le Plan Local d’Urbanisme d’Orry-la-Ville est approuvé.

De nouveaux zonages ont donc été définis par ce document d’urbanisme, qu’il importe par conséquent de mettre en adéquation avec les périmètres d’application du droit de préemption urbain en cohérence avec les objectifs du PLU de développement du territoire.

Le DPU peut être institué sur tout ou partie des zones urbaines (U) et des zones d’urbanisation future (AU) délimitées par ce plan d’urbanisme une fois approuvé.

Par ailleurs le droit de préemption urbain peut également, aux termes de l’article L 211-4 du Code de l’Urbanisme être sensiblement renforcé pour être notamment étendu à l’ensemble des biens immobiliers aliénés en copropriété et aux immeubles bâtis, quelle que soit leur date de construction.

Un tel élargissement du champ d’action du DPU trouve sa pleine justification dans les objectifs stratégiques que s’est donnée la commune d’Orry la Ville :

- Principe d’un urbanisme raisonné en maîtrisant le développement urbain, en optimisant les extensions urbaines, en améliorant la qualité du tissu bâti et en promouvant l’écologie urbaine. - Principe de préservation du cadre de vie et de l’environnement - Principe de pérenniser l’activité commerciale du centre-village

En effet l’instauration d’un DPU renforcé sur l’ensemble des zones U et AU du Plan Local d’Urbanisme permettra de renforcer l’action foncière communale et d’accroître la capacité d’anticipation sur le moyen et le long terme.

C’est ainsi que Monsieur le Maire propose la délibération suivante au vote :

Vu les dispositions de la loi d’aménagement du 18 juillet 1986 (modifiée les 23.12.1986 et 17.07.1987) et du décret d’application 87.844 du 22 avril 1987 relatif aux dispositions en matière de droit de préemption,

Vu la délibération en date du 17 juin 2013 approuvant le Plan Local d’Urbanisme,

47 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Considérant que la Commune, dotée d’un PLU peut instituer par délibération le droit de préemption urbain sur toutes les zones U et AU définies au PLU conformément aux dispositions des articles L 221.1 et suivants et R 211.1 et suivants du code de l’urbanisme,

Monsieur le Maire propose au conseil municipal d’instituer le droit de préemption urbain sur le nouveau périmètre des zones U et AU du PLU,

Entendu l’exposé de Monsieur le Maire et afin de donner à la commune la possibilité de constituer des réserves foncières qui recevront, à terme, des opérations destinées à favoriser son développement économique et social, ou toutes actions spécifiques entrant dans le cadre des actions définies à l’article L 300.1 du code de l’urbanisme,

Le conseil municipal :

- Décide d’instituer le droit de préemption urbain sur le nouveau périmètre des zones U et AU du PLU telles que définies aux plans joints, - Charge Monsieur le Maire d’effectuer les démarches nécessaires à l’institution de ce droit :  Affichage en Mairie de cette délibération pendant 1 mois,  Publicité dans 2 journaux diffusés dans le département - Fera diffuser une copie de cette délibération et des plans :  à la Sous-Préfecture de Senlis  au directeur départemental des services fiscaux  au Conseil supérieur du notariat  à la chambre départementale des notaires  au Barreau constitué près du tribunal de grande instance  au Greffe du Tribunal de Grande Instance

Voté : Contre : 2 Mme JEUNET, RIVET Abstention : 4 MM BRUNETEAU, HERRY, VAN DER LINDEN, VAN GEIT Pour : 15

22. Objet : Création d’un poste dans le cadre du dispositif des emploi d’avenir.

M. le Maire : Il s’agit de transformer le CUI d’un intervenant aux services techniques qui est là depuis 1 an. Plutôt que de le laisser en CUI, nous avons pensé au contrat d’avenir qui est plus intéressant pour la personne en termes de formations et plus intéressant pour la commune en termes de prise en charge par l’Etat. C’est une façon aussi de contribuer à la politique, indépendamment du gouvernement, d’accès à l’emploi pour les jeunes.

M. Herry : En parlant des CUI, on n’a jamais su ce qu’avaient donné les études sur les performances énergétiques…

M. le Maire : Vous voulez des dossiers pour les descendre derrière ! C’est bon, on a compris, on connait votre démarche M. Herry. Vous avez voté contre les CUI, contre notre politique de solidarité et notre politique jeune. Dans tous les cas, ce jeune a trouvé un boulot grâce à nous dans le domaine qui le concerne.

M. le Maire propose à plusieurs reprises le vote de la délibération.

M. le Maire : M. Herry, ça fait 15 fois que je demande le vote, ce sera noté au PV que vous passez votre temps à parler lors des votes des délibérations. Votre technique est connue pour retarder les conseils.

M. le Maire propose à l’assemblée le vote de la délibération suivante :

Accessibles aux jeunes âgés de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés ainsi qu’aux personnes handicapés de moins de 30 ans, les emplois d’avenir visent à fournir une première expérience professionnelle.

Les critères d’accès évoluent en fonction du niveau de diplôme.

Les emplois d’avenir sont destinés au secteur non-marchand et les collectivités territoriales sont les principaux employeurs concernés. Ce dispositif prévoit l’attribution d’une aide de l’Etat liée à 48 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013 l’engagement de la collectivité en matière d’accompagnement du jeune (contenu du poste, tutorat, formation…).

Les jeunes sont recrutés dans le cadre d’un contrat de travail de droit privé qui bénéficie des exonérations de charges appliquées aux contrats d’accompagnement dans l’emploi.

La personne bénéficiant de cet emploi à la commune d’Orry-la-Ville bénéficiera de ce contrat pour une durée de 24 mois maximum, du 1er juin 2013 au 31 mai 2015 et sera affectée aux services techniques. La durée hebdomadaire de service sera égale à 35 heures de travail effectif.

La rémunération sera égale au SMIC, soit à un taux horaire de 9,43 € brut.

La durée du contrat ne pourra pas excéder pour cet agent 24 mois. Il a en effet déjà bénéficié d’un CUI pendant une durée d’un an du 1er juin 2012 au 31 mai 2013.

Pendant cette période, l’Etat s’engage à verser une aide à hauteur de 75 % du SMIC. Le Conseil Général interviendra, en complément des aides publiques, à hauteur de 20 % la 1ère année et 15 % la 2ème année sur le coût du salaire brut.

C’est dans ces conditions que Monsieur le Maire demande aux membres du Conseil municipal de voter la délibération suivante :

Vu la loi n°2012-1189 du 26 octobre 2012 portant création des emplois d’avenir, Vu le décret n° 2012-1210 du 31 octobre 2012 relatif à l’emploi d’avenir, Vu le décret n° 2012-1211 du 31 octobre 2012 tirant les conséquences des articles 7, 8 et 13 de la loi portant création des emplois d’avenir, Vu l’arrêté du 31 octobre 2012 fixant le montant de l’aide de l’Etat pour les emplois d’avenir,

Le conseil municipal décide de :

- Créer 1 poste en emploi d’avenir - D’autoriser Monsieur le Maire à signer tout acte nécessaire à la mise en œuvre du dispositif et à percevoir l’aide de l’Etat et du Conseil Général - D’autoriser Monsieur le Maire à signer le contrat d’engagement

Les crédits nécessaires sont prévus au budget.

Voté : Contre : 6 Mme JEUNET, RIVET, BRUNETEAU, VAN GEIT, HERRY, VAN DER LINDEN Pour : 15

23. Objet : Questions diverses

M. le Maire demande s’il y a des questions diverses.

A 1H05, Messieurs Lejeune, Foucher et Bourbilières quittent la séance.

Mme Jeunet : Le pressing a des problèmes avec une fuite d’eau.

M. le Maire : Le problème rencontré par le pressing sur la fuite d’eau ne dépend pas de nous. C’est un bail 3/6/9 en commercial, il est donc pris en l’état. Je dirais même qu’ils ne l’ont pas pris en l’état mais mieux. Car les agents des services techniques sont intervenus afin que le local soit en meilleur état alors qu’on n’avait aucune obligation à le faire. Dans un bail 3/6/9, tous les frais liés aux aménagements intérieurs, aux fuites avec les voisins, aux modifications sont à la charge du locataire. C’est un type de bail classique avec des conditions plus dures que ceux des particuliers, et encore on l’a allégé avec les conditions liées au versement de la caution. Le problème, c’est que le responsable du pressing ne comprend pas ce qu’est un bail 3/6/9. La fuite vient d’amont, et dans un bail 3/6/9, notre assurance n’a pas à assumer cela, on n’a pas le droit. C’est l’assurance du pressing qui doit prendre en charge, c’est une fuite de l’autre propriétaire et non une fuite de toit. Même si c’était une copropriété, ça se passerait de la même façon. Je l’ai vu au moins 10 fois à ce sujet ! Je lui ai proposé de téléphoner avec lui à son assureur, mais il ne veut pas, à chaque fois il me dit que c’est à notre assureur de prendre en charge.

49 Procès-verbal du conseil municipal d’Orry la Ville du 17 juin 2013

Je précise enfin que si le pressing a trouvé des locaux à Orry, c’est grâce à l’action que nous avons menée et c’est grâce à nous qu’ils sont restés à Orry-la-Ville car nous avions acheté le crédit agricole.

La séance est levée à 1H10.

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