' Á Ï L’Église De Bléruais 1651
Total Page：16
File Type：pdf, Size：1020Kb
' áï L’ÉGLISE DE BLÉRUAIS 1651. Le tableau d’origine a pris place depuis 2009, est édi! ée dans un site Peu modi! ée, l’église Saint-Armel de dans la sacristie. Il présente une scène d’un grand intérêt patrimonial et pay- Bléruais a conservé son charme d’antan liée à saint Pierre. Ce retable présente sager : proximité d’un lac et d’une an- avec son enclos et son cimetière (croix toujours la magni! que Piéta en bois cienne place forte dont subsistent plu- monolithe du calvaire). L’intérieur, pré- d’origine. Toujours au XVII è s, une cha- sieurs vestiges, douves, tour de défense sente une magni! que voute, une Vierge pelle est élevée au nord du choeur, elle médiévale, logis seigneurial du XVII è s. à l’enfant en bois polychrome du XVII è s deviendra la sacristie. La chapelle nord De nombreux indices témoignent et de belles peintures murales dédiées est refaite et les boiseries de la char- d’une construction du XI è s. L’intérieur à l’incendie de 1950. La fontaine Saint- pente datent de 1741. La nouvelle fa- conserve un décor et des objets qui Armel se situe en contre bas à proximité çade et le clocher datent du XIX è s. Le datent principalement des XVII è et de la mairie. décor original d’André Bourgeois pré- XIX è s. Cette année, découvrez deux ex- sent dans la nef date de 1949. Il évoque positions réalisées par R. Lecrocq et B. L’ÉGLISE DE GAËL saint Méen et saint Judicaël qui illus- Monvoisin : « L’âge d’or des sacraires en L’église actuelle remonterait au XI è s. La trèrent Gaël et son pays à l’époque mé- Bretagne (XV ème-XVI èmes siècles) » et « Les nef est l’élément le plus imposant. Bien rovingienne. animaux musiciens dans les églises bre- que sa façade ait disparu, il reste à l’inté- tonnes ». Ces deux expositions sont vi- rieur un splendide volume roman avec L’ÉGLISE DE ST2TUDIN sibles les dimanches et les jours fériés à de belles fenêtres romanes. À l’extérieur LANDUJAN partir de la belle saison. les contreforts sont toujours en place Placée sous le patronage de saint Tu- Visites guidées d’avril à novembre tous même s’ils ont été probablement refaits. din et de saint Malo, l’église paroissiale les dimanches. Une arcade en plein-cintre donne sur le date des XVI è2XVII è et XIX è s. Elle est chœur, élargie à l’époque moderne. Du construite en forme de croix latine et les L’ÉGLISE ST2ÉLOI DE XI è s. à la ! n du XV è s, les modi! cations baies de la nef sont remaniées au XVIII è s. MONTAUBAN2DE2BRETAGNE sont ponctuelles. Deux baies nouvelles Derrière l’église, la fontaine Saint-Tudin, Ce monument de style néo-gothique, illuminent la nef et la porte sud est re- lieu de pèlerinage des ! dèles, aurait orienté vers l’ouest, a été construit de faite. Au XVI è s, la chapelle sud inaugure pour vertu de soigner les a3 ections des 1849 à 1852 par l’architecte malouin un programme de reconstruction ambi- yeux. Frangeul. Sur son pourtour, l’escalier tieux qui n’a pas abouti. La période clas- de la sacristie est orné de deux pierres sique laisse des retables intéressants, à L’ÉGLISE ST-LOU / LE-LOU-DU-LAC présentant saint Marc à droite et saint commencer par celui du chœur réalisé Cette petite église paroissiale, inscrite Luc à gauche, auxquels répondent sur par l’architecte Lavallois Tugal Caris en aux monuments historiques Photographie de Roger Blot Photographie 67 - 'ï P' Ň l’autre face les animaux avec lesquels on les associe : le lion et L’ÉGLISE DE ST%UNIAC le bœuf. Au sommet de la rampe, saint Jean est accompagné Cette église en schiste et granit (inscrite à l’inventaire supplé- de son aigle. mentaire des monuments historiques) fut édi& ée au XVI è s puis modi& ée au XIX è s. Elle est sous le vocable de saint Uniac L’ÉGLISE DE QUÉDILLAC (Abbé Irlandais du VI è s.) Les éléments incontournables sont De fondation romane, l’église Saint Pierre de Quédillac fut re- le vitrail de la Trinité, la charpente en bois polychrome, voûte prise au XV è s. Partiellement détruite par un violent incendie d’ogives couvertes de boiseries datant du XVI è s. et un retable en 1860, puis restaurée, elle abrite aujourd’hui une imposante du XVII è s. situé dans le chœur. statue de saint Antoine (chapelle sud) et une autre du saint Sauveur du XVII è s, réputée miraculeuse (chapelle nord). Sous LA CROIX DE LE CROUAIS la tour sont conservées d’anciennes pierres tombales. Route de Saint-Méen, une croix quadriface très ancienne, dé- Sous cette même tour, un baptistère double en granit sculpté, & e le temps. Elle pourrait provenir de l’ancien enclos paroissial. classé aux M.H., porte la date : “l’an de grâce 1520”. À proximité, une belle vasque boni& e également cet espace plein de charme. Il s’agirait en fait d’un pied de fonds baptis- L’ÉGLISE DE ST%MAUGAN maux comparables à ceux de Quédillac. Cette ancienne église romane, remaniée gothique présente une jolie charpente avec ses poutres en gueules. Ces dernières datent du XVI è tout comme le clocher et la vaste chapelle du LA CROIX DU CIMETIÈRE DE MÉDRÉAC sud. Au XVIII è correspond la réfection du chœur, la sacristie, (XVI è s, classée aux monuments historiques en 1912). les autels, la chaire et le pavement. La tour clocher date de & n Cette croix carrée à la base, possède un fût cannelé qui s’élève XIXè s. ensuite de façon octogonale. Elle est surmontée d’une sculp- ture taillée dans un seul bloc de granit, creusée dans les deux L’ÉGLISE DE ST%ONEN sens puis percée en sept endroits di< érents. Dédié à saint Onen, l’édi& ce date du début du XV è s. De grands travaux marquèrent la première moitié du XVI è s, avec l’inter- LA CROIX DES 7 LOUPS À MÉDRÉAC vention d’Alain Pitaut : la remarquable charpente de la nef et Cette croix du XVI è s en granit rappelle celle du cimetière. du choeur et la construction des chapelles. Dans la nef, de lon- Orientée vers le soleil levant, son socle comme son fût sont gues poutres en gueules de monstres semblent engloutir les de forme octogonale. Son toit arqué et ajouré abrite d’un côté tirants. Autels de la sainte Vierge, de sainte Anne et de saint le Christ et de l’autre la Vierge à l’Enfant, tous deux accostés Marc. Tableau représentant l’Annonciation. Sablières et tirants de deux personnages et surmontés du Saint-Esprit et d’une sculptés aux & gures d’anges portant les instruments de la Pas- colombe. sion. Retable de Thomas Métayer (1723) et statue de Martin Morillon. De gauche à droite : église de Gaël, église de Saint-Onen, église de Bléruais, église de Saint-Onen, église de Saint-Tudin à Landujan, église de Quédillac. Photographie de Roger Blot Photographie LA CROIX ROUGE CHAPELLE NOTRE DAME0DE0LANNELOU Située à Muël, route de Gaël, cette croix de granit comporte MONTAUBAN un socle intéressant qui se trouvait auparavant dans le vieux Cette chapelle est classée aux monuments historiques de- cimetière. Sous des arcades, sont représentés les symboles puis 1942. Surmontée d’un campanile, c’est l’une des plus des 4 évangélistes, sur chaque face comme pour porter aux belles du département. Courant septembre, une animation quatre points cardinaux la Bonne Nouvelle. est organisée à l’occasion de la fête du patrimoine. Visite possible. LA CROIX DES 7 LOUPS À QUÉDILLAC Elle représente d’un côté le Christ entre saint Jean et la Vierge LA CHAPELLE ST0JOUAN0DES0LANDES è et de l’autre, une Vierge à l’Enfant avec saint Pierre et saint La chapelle Saint-Jouan-des-Landes, de la / n du XIX s, est Méen. Il s’agit d’un monument composite avec des éléments située à Saint-Malon-sur-Mel. Elle abrite une statue de saint du XVI è s. et du XVII è s. À Quédillac, route de Médréac. Jean au niveau du choeur. La chapelle, située dans une clai- rière, est aujourd’hui encore enclose d’un mur de pierres LA CHAPELLE DU LOUYA À GAËL sèches. Carrefour de la Nouette, direction Concoret, 1ère route Située à Gaël, elle est dédiée à saint Jacques et à saint Chris- à droite. tophe. Elle a conservé son enclos et abrite en son sein un re- marquable calvaire (croix biface de granit représentant d’un LA CHAPELLE ST0MÉEN ET SA FONTAINE côté le Christ en croix et de l’autre une Piéta). Elle fut agran- La chapelle originelle fut rasée pendant la Révolution. Elle die en 1556. L’édi/ ce se compose d’une nef et d’un transept à fut reconstruite en 1830, puis restaurée en 1927. Le 21 juin, branches très inégales. La chapelle, en forme de croix, servit date anniversaire de la mort de saint Méen, existait autrefois de relais sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle et de un pèlerinage ; orissant. Clé à la maison voisine . La fontaine halte entre les abbayes de Saint-Méen et de Paimpont. située à proximité accueillait des pèlerins venus de toute Pardon le deuxième dimanche de juillet. l’Europe pour se puri/ er pendant neuf jours. Route de Paimpont. 69 - 'ï P' Ň ~ï CCLE DOMAINE DE L’IMMACULÉE ( ? Fondée en 1831 par Pélagie Lebreton (en religion Mère- LA FONTAINE STARMEL Saint-Félix) pour éduquer les jeunes % lles, la congrégation La fontaine Saint-Armel est située sur la commune de a vu son rôle s’élargir de l’enseignement aux oeuvres hospi- Bléruais.