DUBERTRAND Christian Dossier n° : E 14000081 / 64 Commissaire Enquêteur Tribunal Administratif de Pau 1, Rue Lartigue Arrêté Préfectoral du 18 juillet 2014 65700 LAFITOLE

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Commune de SAINT-LANNE

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ENQUETE PUBLIQUE

RELATIVE A

L’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE FERME PEDAGOGIQUE « L’ŒIL DU FAUCON »

Avec Présentation au Public de rapaces

RAPPORT D’ENQUETE

Le demandeur : La SARL «Fauconnerie MARCHE» Lieu-dit « » 65700 Saint-Lanne

Destinataires : Monsieur le Préfet des Hautes Pyrénées La SARL «Fauconnerie MARCHE» Mme le Maire de Saint-Lanne Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Pau

IPCE SOMMAIRE

I) GENERALITES DE L’ENQUETE 1 Objet de l’enquête page1 1-2 Présentation du demandeur page 1 1-2-1 Historique de la société page1

1-3 CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES page 2 1-3-1 Capacités techniques page2 1-3-2 Capacités financières page 3

1-4 NATURE DES ACTIVITES page 3 1-4-1 Activité actuelle page 3 1-4-2 Activité projetée page 4

1-5 JUSTIFICATION DU PROJET page 4

1-6 PRESENTATION DE LA COMMUNE page 5

1-7 DESIGNATION DU COMMISSAIRE ENQUETEUR page 5

II) PRESENTATION DU PROJET, CADRE JURIDIQUE, DOSSIER A) Présentation du projet page 6 B) Cadre juridique pages 7 & 8 C) Composition du dossier page 9

III) ORGANISATION DE L’ENQUETE A) Publicité page10 B) Permanences page 10 C) Chronologie pages 10 & 11 D) Observations et clôture du registre d’enquête page 12 E) Conditions de déroulement de l’enquête page 12

IV) ANALYSE DU PROJET A) Le dossier page 13 B) Autres règlementations applicables page 14 C) Avis de l’Autorité Environnementale page 14 V) ANALYSE DE L’ETUDE D’IMPACT A) Impact sur l’eau page 15 B) Impact sur l’air page 16 C) Impact sur le milieu naturel page 16 D) Impact sur le milieu humain page 17 - Nuisances olfactives - Nuisances sonores E) Impact sur le milieu paysager et domaine architectural page17 F) Impact sur la santé page 18 G) Salubrité de l’élevage page18 H) Utilisation rationnelle de l’énergie page 18

VI) ANALYSE DE L’ETUDE DES DANGERS et ACCIDENTS POSSIBLES A) Généralités page 19 B) Identification des dangers et accidents possibles page 20 a) L’incendie et les risques d’explosion page 20 b) l’électricité page 21 c) Pollution de l’air page 21 d) qualité et risques sanitaires page 21 e) Pollution des eaux page 21 f) Risques climatiques et naturels page 21 g) Les accidents du travail page 22 h) La fuite des animaux page 22 i) Les accidents du public page 22 j) Les risques externes page 22 k) Les risques liés à la circulation page 22

VII) PREVENTION DES RISQUES – MESURES CORRECTIVES a)Dispositions générales page 23 b) L’installation électrique page 23 c) Les risques de pollution - L’eau page 23 - L’air page 23 - L’état sanitaire page 24 d) Les produits vétérinaires et les produits d’entretien page 24 e) La lutte contre l’incendie et les explosions page 24 f) Les ouvrages de stockage et leurs protections page 25 g) La sécurité des travailleurs page 25 h) La prévention du risque de fuite des animaux page 25 i) La prévention du risque d’accident de la circulation page 25

VIII) SYNTHESES DES OBSERVATIONS DU PUBLIC pages 26 & 27

IX) SYNTHESE DU PROJET pages 28 & 29

X) CONCLUSIONS ET AVIS MOTIVES DU COMMISSAIRE ENQUETEUR pages 30, 31 & 32 *

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GENERALITES de l’ENQUETE

1 Objet de l’Enquête :

L’enquête publique concerne la demande d’autorisation d’exploiter une ferme pédagogique « l’œil du faucon » ouverte au public sur le territoire de SAINT-LANNE (65700), lieu -dit «Le Bidos », parcelles cadastrées N° 453, 663, 672, 674, 675, 677, 678, 679, 680 et 712 section H. La personne responsable est M Valery MARCHE, gérant de la SARL « Fauconnerie MARCHE » (tél : 06 85 95 80 51 ou 06 32 33 98 30)

1-2 Présentation du Demandeur

Nom du demandeur : FAUCONNERIE MARCHE Régime juridique : S.A.R.L. (Société à Responsabilité Limitée) Gérant : Valéry MARCHE Adresse complète : Bidos 65700 SAINT-LANNE Tél : 06.85.95.80.51 / 06.32.33.98.30 N° SIRET : 504 572 876 00028 Date de création : 09 juin 2008 Responsable du dossier : M Valéry MARCHE (gérant de la société)

1-2-2 Historique de la Société

La société créée par M Valéry MARCHE a débuté en mai 2008 avec la création d’un élevage de chevaux dressés pour être utilisés pour des spectacles à thèmes. L’activité liée à la présentation d’animaux au public ne s’effectue pour l’ instant que dans ce cadre de spectacle à thème (médiéval principalement). M MARCHE est secondé dans sa tâche par Véronik, son épouse et collaboratrice. M Marche obtient le statut de jeune agriculteur en juin 2010. L’idée de création de la Ferme pédagogique « L’œil du Faucon » intervient suite à l’accident subi par Véronik entraînant la perte de l’usage de ses jambes. Cette ferme permettra de continuer à vivre pleinement la passion des rapaces. Page 2

1.2 CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES

1-3-1 Capacités techniques Titulaire d’un Brevet d’Etudes Professionnelles Agricole avec l’option Cynégétique, M Valéry Marche a approfondi ses connaissances par la préparation d un brevet de Technicien.

Lors de son service national (1991- 1992) au sein d’une base aérienne en tant que fauconnier monsieur Marche s’est formé aux soins, aux exercices ainsi qu’à la reproduction avec les rapaces grâce à deux fauconniers de la section fauconnerie de la base aérienne. M Valéry Marche a ensuite complété son expérience de 1992 à 1996 en tant que fauconnier au parc animalier de COURZIEU (69). De 1996 jusqu’à la création de la fauconnerie Marche Monsieur MARCHE a occupé le poste de Fauconnier au spectacle de PROVINS(77) pour devenir responsable de la volerie au sein de la société « vol libre ». Ces années de travail en présentation des oiseaux étaient complétées par des prestations ponctuelles d’effarouchement dans divers domaines comme les vignobles, les carrières et déchetteries. L’expérience de M MARCHE repose sur plus de 20 ans au contact direct des rapaces et du public. Elle met en évidence sa passion pour ces oiseaux et ses capacités à communiquer cette passion. L’établissement est placé sous la responsabilité et la surveillance permanente de M Valéry MARCHE titulaire d’un certificat de capacité pour l’entretien et la présentation au public dans un établissement zoologique à caractère fixe prévu à l’article L 413-2 du Code de l’Environnement. Ce certificat concerne toutes les espèces présentées. Véronik MARCHE, son épouse, a accompagné Valéry lors de nombreux déplacements et depuis 2008, elle avait en charge la surveillance et les soins des oiseaux lorsque Valery était en déplacement et ce, jusqu’à son accident. Les personnes présentes sur le site seront les suivantes : - Véronik - 2 salariés plein temps + 2 stagiaires en activité de pointe Les personnes disposeront d’une formation ou d’une expérience suffisante à la mise en œuvre des tâches qui leur seront confiées. Page 3

1-3-2 Capacités financières Le budget total prévisionnel est estimé à 95790 € ht (60 000€ pour les volières, la partie intérieure du local incubation et local technique) et 33 490€ pour le local d’accueil. Ces investissements seront financés par l’apport personnel (10%) et un emprunt sur 10 ans.

1- 4 NATURE DES ACTIVITES

1-4-1 Activité actuelle L’ensemble du site sert actuellement à l’hébergement des oiseaux utilisés pour la ferme pédagogique « l’Oeil du Faucon » dont l’activité consiste à proposer des spectacles à thèmes comprenant des démonstrations de vols de rapaces diurnes et nocturnes. Des animations pédagogiques sont également proposées sur le thème de la chasse et de l’environnement. La fauconnerie propose également des stages d’initiation à la manipulation des oiseaux, vols et rappel sur place, des stages de découverte touchant tout ce qui attrait aux oiseaux.

1-4-2 Activité projetée L’activité projetée est la présentation de rapaces au public (majoritairement des groupes scolaires) au sein d’un site dédié. Ces rapaces seront mis en scène dans des « volières à thème » ou dans des spectacles à chevaux. Chaque rapace sera installé dans un décor rappelant son milieu d’origine afin de présenter son mode de vie et son interaction avec l’environnement dans lequel il évolue à l’état naturel.

Le projet est axé avant tout sur la présentation aux enfants avec des ateliers manuels. Toutes ces activités seront effectuées dans le cadre de contrat ou d’accord avec des écoles. Page 4

1.5 JUSTIFICATION DU PROJET

Afin de diversifier ses revenus la SARL Fauconnerie MARCHE a voulu créer une nouvelle activité saisonnière tout en continuant à faire travailler les oiseaux. En 2012, madame Véronik MARCHE a perdu l’usage de ses jambes dans un accident de voiture. Mme Marche se déplace désormais en fauteuil roulant. Cet évènement a renforcé la volonté de créer une ferme pédagogique et faire partager à tous la passion pour les rapaces. L’accessibilité du site aux personnes à mobilité réduite est devenue une préoccupation de premier rang.

Ce projet s’inscrit également dans le désir de proposer des animations inhabituelles et complémentaires aux nombreuses visites de caves qui s’organisent dans la région du Madiranais.

1-6 PRESENTATION DE LA COMMUNE DE SAINT-LANNE

La commune de Saint-Lanne est une commune des Hautes-Pyrénées (65700). Située dans le canton de Castelnau-Rivière-Basse, Saint-Lanne fait partie de la communauté de communes du Val d’ et du Madiranais et de la région Midi- Pyrénées. Sa population est de 132 habitants (augmentation de 10% par rapport au dernier recensement) avec une densité de 10 hab/km2. Sa superficie est 13.10 km2 et se situe dans une altitude minimum de 118 m et maximum de 243 m. Les communes les plus proches de Saint- Lanne sont : Cannet (2km), Castelnau- Rivière-Basse (3km), Maumusson- Laguian(4km), Aydie (4km), (5km),

Prévention des risques sur la commune de Saint-Lanne (PPRI) Les risques encourus sur la commune sont : Inondation (débordements de cours d’eau) Séisme : (zone de sismicité 2) Positionnement du site sur la commune (voir plan de situation au 1/2500ème) Page 5

Le projet de la Ferme Pédagogique « l’œil du Faucon » est prévu en agrandissement des installations existantes au lieu dit « Le Bidos » sur la commune de Saint Lanne. Le site se trouve d’une part au sud-ouest de la commune et à environ 3km du bourg représenté par la Mairie et l’Eglise et d’autre part à 2.5km au nord de Madiran. La zone d’implantation est une zone agricole qui n’est pas soumise au risque inondation. Les parcelles cadastrales sont référencées : section H feuille2, parcelles n° 663, 672, 674, 675, 453, 677, 678, 679, 680, 712 représentant une surface de 27327 m2 La surface actuelle construite (bâtiments B1, B2, B3, B41, et B42 s’élève à 1168m2 A cour terme le projet entraine une augmentation de surface de 72.8m2 et à moyen terme (4 à 5 ans) avec la construction d’un appentis sur la façade sud B3 (augmentation de 108m2) amenant la surface construite à 1349m2.

1-7 Désignation du Commissaire Enquêteur :

Par décision du 12/06/2014 (N° : E 14000081/64), M Christian DUBERTRAND, retraité, demeurant 1 rue Lartigue 65700 Lafitole, auteur du présent rapport, a été désigné par Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Pau comme Commissaire Enquêteur titulaire pour mener l’enquête publique ayant pour objet : La demande d’autorisation d’exploiter une ferme pédagogique « l’œil du Faucon » par M Valery Marche sur le territoire de la commune de Saint-Lanne. Par arrêté préfectoral N° 20114199-0015 du 18 juillet 2014 l’enquête publique ci- dessus a été prescrite.

Page 6 II) PRESENTATION DU PROJET, CADRE JURIDIQUE, DOSSIER

A) Présentation et description du projet

Le dossier présenté par la SARL Fauconnerie Marche a pour objet l’exploitation d’une ferme pédagogique de présentation au public de rapaces au lieu-dit « Bidos » sur la commune de Saint-Lanne (65700). La SARL élève et dresse actuellement des rapaces (au nombre de 72) pour proposer des spectacles à thème à l’extérieur (présentation au public à partir d’installations mobiles). Les installations actuelles sur le site se composent de 29 boxes d’oiseaux, 6 volières de reproduction, 1 volière de quarantaine, 2 boxes et 1 tunnel pour le logement de chevaux,1 local de stockage et de préparation de la nourriture des oiseaux(local désigné B1), 1 hangar et 1 plate-forme de compostage couverte. Le projet consiste à présenter au public (majoritairement à des groupes scolaires) les rapaces au travers d’un parcours pédagogique. La demande d’autorisation pose sur 140 rapaces.

Le projet induit des réaménagements de l’existant et des constructions nouvelles. Six aires à thème (par continent) seront aménagées. Chaque aire sera équipée d’une ou plusieurs volières. Ces aires qui représenteront chacune un continent seront délimitées par un cordon et reliées entre elles par des allées en graviers concassés créant ainsi un circuit d’environ 600ml.

Le local B1 sera modifié pour créer un local d’accueil du public il comportera des sanitaires, une salle d’incubation et un local des jeunes (non visitable) pour une surface totale de 72, 8 m2.

De même une extension de 108 m2 sur la façade sud du tunnel est également prévue pour construire un appentis. Des gouttières seront installées. Le hangar accueillera un bâtiment préfabriqué qui servira de vestiaire pour les employés et les stagiaires ; il sera équipé d’une douche et de sanitaires.

Par ailleurs, une aire de stationnement de 1 540 m2 sera aménagée le long du RD 548. Un dispositif d’assainissement non collectif (fosse toutes eaux de 5m3 et un lit filtrant drainé sera mis en place pour gérer les eaux des vestiaires et du local d’accueil. En terme de gestion des effluents la quantité totale après projet et avant compostage sera de 10.3 t. Après compostage, la quantité à gérer sera de 6.7 t. Ces effluents seront utilisés sur le site pour aménagements paysagers et pour l’enclos enherbé des chevaux (surface totale 1 ha)

Page 7 B) Le Cadre juridique :

Classement des activités

Le projet relève du régime d’autorisation d’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) prévue à l’article L 512-1 du Code de l’Environnement au titre de la rubrique suivante :

Régime : A (autorisation), E (Enregistrement) D (Déclaration) DC (Déclaration avec contrôle périodique)

L’exploitation ne dispose pas de stockage de gaz, de fuel ou de stockage de fourrage ou d’aliments. Elle n’utilise pas de matériels fonctionnant avec des fluides sous pression.

Le rayon d’affichage de l’enquête publique est de 2 kilomètres. Il touche les communes de : Saint-Lanne (65) Castelnau Rivière Basse (65) Madiran (65) Arroses (64) Aydie (64)

Page 8 Cadre juridique :

Les principaux textes de loi utilisés pour la réalisation du présent dossier sont issus du code de l’environnement Livre II et Livre V Titre 1er.

Réglementation des Installations Classées

Résumé des différentes réglementations relatives aux Installations Cassées pour la Protection de l’Environnement visant les activités de l’établissement :

Textes de base Code de l’environnement Livre V

Arrêté du25 mars 2004 modifié par l’arrêté du 19 mai 2009 relatif aux prescriptions applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation sous la rubrique n° 2140 Prévention de la Code de l’environnement Livre II pollution de l’eau Prévention de la Décret du 25 octobre 1991 relatif à la qualité de l’air pollution de l’air Arrêté du 2 février 1998 Prévention des Arrêté du 31 mars 1980 portant réglementation des installations électriques risques des installations classées susceptibles de présenter des risques d’explosion. Gestion des Décret n° 94-609 du 13 juillet 1994 portant application du Titre IV du Livre V du déchets Code de l’Environnement relatif à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux et relatif aux déchets d’emballage dont les détenteurs ne sont pas les ménages. Décret n° 2002-540 du 18 avril 2002 relatif à la classification des déchets dangereux. Circulaire du 25 novembre 2003 sur l’interprétation du règlement européen n° 1774/2002 du 3 octobre 2002 établissant les règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux non destinés à l’alimentation humaine. Prévention des Bruit et vibrations : Loi sur le bruit (Livre V – Titre7) nuisances Arrêté du 30 avril 2004 Arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement Vibrations : Circulaire du 23 juillet 1986 relative aux vibrations mécaniques «émises dans l’environnement ».

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C) Composition du dossier : Une copie du dossier nous été remise par la Préfecture des Hautes-Pyrénées Le dossier se compose de : - Une présentation générale, - Une étude d’impact de l’installation sur son environnement, - Une étude des dangers que peut présenter l’installation, - Une notice à l’hygiène et à la sécurité du personnel, - Un résumé non technique de l’étude d’impact et de l’étude des dangers, - Un jeu de plans réglementaires.

Ce dossier a été réalisé en collaboration avec : AC Environnement - Denis TILLIER Parc d’activités EUROLACQ 64170 ARTIX (Tél : 05 59 53 99 53) - André MONJARET 21 Allée de QUINSAE 33127 MARTINAS/ JALLE Tél : 05 56 78 08 03 FAUCONNERIE MARCHE /La ferme pédagogique « l’œil du Faucon » - Véronik et Valéry MARCHE « Le Bidos » 65700 Saint-Lanne tél : 06 85 95 80 51 tél : 06 32 33 98 30

Une copie de l’Avis de l’Autorité Environnementale (au titre des articles L.122-1 et suivants du Code de l’Environnement)

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III) ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE A) Publicité : - Un avis d’enquête a été publié dans deux journaux locaux le 29 août 2014 dans « la Nouvelle République des Pyrénées et la Dépêche du Midi » (1ère parution)

- Une deuxième parution a eu lieu dans les mêmes journaux locaux le 23 septembre 2014.

- Un avis d’enquête formulée par la Préfecture a été affiché dans les mairies concernées par l’enquête publique (Saint-Lanne (siège de l’enquête),

- Madiran, Castelnau- Rivière- Basse, Arroses et Aydie (communes inclues dans le rayon d’affichage))

- Un avis d’enquête publique sur le site internet des services de l’Etat (www.hautes-pyrenees.gouv.fr

B) Permanences : Le commissaire enquêteur s’est tenu à la disposition du public afin de recevoir, en personne, les observations des intéressés à la mairie de Saint-Lanne où une salle avait été mise à sa disposition pour les besoins de l’enquête, aux jours et heures ci- après :

- Le mardi 23 septembre de 9h à 12h Le mardi 30 septembre de 9 h à 12h - Le mardi 7 octobre de 17h à 19h - Le mardi 14 octobre de 9h à 12h - Le mardi 21 octobre de 9h à 12h

C) Chronologie

- Mardi 27 mai 2014 : Appel téléphonique du T.A de Pau pour proposition d’enquête et envoi de la « déclaration sur l’honneur » - - Lundi 18 août : Rencontre avec les services de l’Etat (Mme Raymond) afin de définir les modalités de l’enquête.

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- Vendredi 29 août : 1ère parution de l’avis d’enquête sur les journaux « La Nouvelle des Pyrénées et La Dépêche du Midi » - Mardi 2 septembre : Rencontre avec Mme le Maire de Saint-Lanne (récupération du dossier) et rencontre avec le porteur de projet (M MARCHE), visite des lieux, explications diverses.

- Mardi 9 septembre : remise du dossier et du registre visés par le commissaire enquêteur.

Lundi 22 septembre 2014 : début de l’enquête publique.

- Mardi 23 septembre : 2ème parution de l’avis d’enquête sur les journaux « La Nouvelle des Pyrénées et La Dépêche du Midi ».

- Mardi 23 septembre : 1ère permanence à la mairie de Saint –Lanne 9h à 12h. Aucune personne ne s’est présentée. Pas de correspondance reçue, pas de message électronique,

Mardi 30 septembre : 2ème permanence à la mairie de Saint-Lanne 9h à 12h Aucune personne ne s’est présentée Pas de correspondance reçue, pas de message électronique,

Mardi 7 octobre : 3ème permanence à la mairie de Saint-Lanne 15h à 17h Quatre personnes (deux couples) ont présenté deux observations. Pas de correspondance reçue, pas de message électronique.

Mardi 14 octobre : 4ème permanence à la mairie de Saint-Lanne 9h à 12h Deux personnes ont formulé une observation sous forme de souhait. Pas de correspondance, pas de message électronique

Mardi 21 octobre : 5ème permanence à la mairie de Saint-Lanne 9h à 12 h Aucune personne ne s’est présentée Pas de correspondance, pas de message électronique.

Jeudi 23 octobre 12h : fin de l’enquête, récupération du dossier et du registre d’enquête à la mairie de Saint-Lanne.

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D) Observations et clôture du registre d’enquête publique Le registre d’enquête publique, dont les feuillets ont été paraphés par le Commissaire Enquêteur, mentionne deux observations du public (une troisième fait office de souhait). Aucune pièce n’y est annexée et aucun message informatique n’a été reçu.

Le registre d’enquête publique a été clos par M Christian DUBERTRAND, Commissaire Enquêteur et la totalité du dossier nous a été remis en main propre le 23 octobre 2014 à 12 heures.

Ils seront retournés avec la copie du rapport et des conclusions motivées du Commissaire Enquêteur par les soins des services de la préfecture dès que ceux ci en auront été destinataires. Il en sera de même pour le Président du Tribunal Administratif et du demandeur conformément à la réglementation en vigueur.

E) Conditions de déroulement de l’enquête publique :

Le Commissaire Enquêteur souligne l’excellent climat qui a régné tout au long de l’enquête publique. Il met en exergue le bon rapport des relations avec le personnel (secrétaires de mairies et élus de Saint-Lanne), ainsi qu’avec les porteurs du projet.

Il souligne également les bonnes conditions matérielles dans lesquelles il a pu mener cette enquête. Page 13

IV) ANALYSE DU PROJET

Du déroulement de l’enquête, il ressort que l’ensemble des obligations légales et réglementaires a été respecté.

Les mesures de publicités réglementaires ont été également respectées dans toutes les mairies concernées, sur les lieux de la future implantation, dans deux quotidiens locaux. Ces mesures ont été complétées par information sur le site Internet http:/www.hautes-pyrenees.gouv.fr rubrique consultation du public.

A) Le dossier

Le dossier présenté a été élaboré et rédigé en mars 2014 en collaboration par :

- AC Environnement : (M Denis TILLIER) Parc d’Activités EUROLACQ 64170 ARTIX (M André MONJARET) 21 Allée de Quinsac 33127 MARTIGNAS SUR JALLE

- - Fauconnerie Marche : (Valéry et Véronik MARCHE) Bidos 65700 Saint-Lanne.

Sa composition est constituée par : Une présentation générale, Une présentation de la SARL « l’œil du Faucon » (situation géographique, capacités, financières) Une étude d’impact de l’installation sur son environnement, Une étude des dangers que peut présenter l’installation, Une notice relative à l’hygiène et à la Sécurité du personnel, Un résumé non-technique de l’étude d’impact et de l’étude des dangers, Un jeu de plans réglementaires, Une annexe avec des documentations diverses : de la DREAL (ZNIEFF, Natura2000), Résultats d’analyses diverses, Avis du SPANC, de l’ARS, Schémas descriptifs des volières, et fiches descriptives des principaux oiseaux présentés.

La composition de ce dossier, dans sa totalité, n’appelle aucune remarque particulière de la part du Commissaire Enquêteur. Il répond aux dispositions prévues par le Code de l’Environnement et le décret n° 2007-1467 du 12 octobre 2007 relatif aux installations classées pour la protection de l’environnement. Page 14

B) Autres réglementations applicables vérifiées vis à vis du site :

La commune de Saint-Lanne n’a pas de document d’urbanisme. Elle est soumise au R.N.U. (Règlement National d’Urbanisme). Il n’y a pas de restriction vis-à-vis de projet de ce type.

La commune de Saint-Lanne est classée en zone de répartition des eaux. Le projet n’est pas implanté en zone vulnérable et hors zone inondable et n’est pas concerné par aucun Plan de Prévention des Risques inondation ou risques naturels.

Conformément aux articles L.414-4 et R.414-19 3°du Code de l’Environnement, le dossier entre dans le champ d’application de l’évaluation des incidences Natura 2000 pour le site suivant : FR7300889 « Vallée de l’Adour ». Le dossier fait apparaître un formulaire d’évaluation simplifiée des incidences Natura2000.

C) Avis du Préfet de la région Midi-Pyrénées, autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement, sur l’étude d’impact. (service DREAL)

Comme prescrit à l’article L 122-1 et R 512-6 du code de l’environnement, le porteur de projet a produit une analyse d’impact une étude de dangers qui a été transmise à l’autorité environnementale compétente représentée par Monsieur le Préfet de Région Midi-Pyrénées.

L’avis porte sur la qualité du dossier de demande d’autorisation et en particulier sur l’étude d’impact et l’étude de danger ainsi que sur la prise en compte de l’environnement sur le projet.

La DREAL mentionne que le dossier fourni comporte l’ensemble des pièces et documents donnant une base d’informations suffisamment développée sur le projet. L’information sur ses caractéristiques techniques, sur ses impacts ainsi que les mesures existantes et prévues se révèlent adaptées aux enjeux.

En effet compte tenu du projet et des enjeux expérimentaux identifiés, le contenu de l’étude d’impact et l’étude des dangers apparaît en relation avec l’importance des effets et des risques engendrés par l’établissement et ses activités. Page 15

V) Analyse de l’étude d’impact et prise en compte de l’environnement

a) Impact sur l’eau :

Respect de la qualité de l’eau : Le site d’élevage se situe dans le bassin versant de l’Adour, les principaux cours d’eau de la zone d’étude sont « le Bergons », « le Saget », et « l’Arrioutour ». L’étude présentée pour l’évaluation de la qualité des eaux se situe sur le Bergons. Sur le plan hydrogéologique l’étude précise que le site se situe dans un contexte imperméable (couches argileuses) avec des nappes peu perméables aux infiltrations de surfaces. Il est précisé qu’aucun captage d’eau destinée à la consommation humaine de collectivité n’existe dans les communes les plus proches (rayon de 6 à 7 kms) L’alimentation en eau d’élevage se fait à partir d’un réseau d’adduction d’eau potable de la région de Castelnau-Rivière-Basse (SIAEP de Castelnau-Rivière-Basse). Aucun puits ou forage n’existe sur le site.

La pollution concernant les eaux superficielles et souterraines provenant du site est produite par les effluents de l’élevage, les produits de nettoyage, de désinfection et de traitement utilisés par les eaux usées domestiques. La quantité d’effluents produite annuellement est faible (50kg d’azote et 30kg de phosphore). Une plate-forme de compostage récupèrera le mélange fientes +sable (10,3 t avant compostage, 6, 7 t après compostage) . Le fumier des chevaux très compact sera composté au champ. L’eau de lavage des volières et caisses de transport (eaux peu chargées en lessive) s’infiltreront dans un sol constitué par une couche de 40 cm de cailloux, graviers, sable fin. Les produits dangereux sont stockés en quantité réduite sur des bacs de rétention. Les eaux pluviales des toitures, non polluées, sont rejetées vers le milieu naturel ou récupérées dans une réserve de 10 m3 utilisées pour l’arrosage des espaces verts du site. Le volume d’eau consommé, à ce jour est de 305 m3/an. L’étude prévoit une augmentation de 10% de la consommation amenant ainsi la consommation globale à 335 m3/an. Un compteur volumétrique est installé sur la conduite d alimentation. L’ouvrage est équipé d’un dispositif de disconnexion muni d’un système anti-retour. Page 16

Les eaux domestiques (43 m3/an) avec un volume de pointe de 400l pour la partie ferme pédagogique sont collectées et dirigées vers une fosse sceptique de 5 000 l avec un système d’assainissement type «micro-station».

Avis du CE : Au vu des données révélées par l’étude il est considéré un risque pratiquement nul de pollution des eaux.

b) Impact sur l’air

Hormis les gaz d’échappement produits par les véhicules de transport du site (fourgon de transport, bus scolaires), l’activité du site n’est pas de nature à générer une pollution de l’air.

Pas de rejets industriels polluants, absence de cuvette à microclimat chaud, humide et non ventilé avec forte activité de dégradation organique.

Avis du CE : L’activité de la ferme pédagogique n’est pas de nature à créer une pollution de l’air.

c) Impact sur le milieu naturel (zone Natura 2000)

Aucune protection (ZNIEFF : Zone Naturelle Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique,Directive oiseaux, réseau Natura 2000, Sites classés …) n’a été mise en place sur la zone proche du site dans un rayon d’un kilomètre autour du site. Il en est de même sur la commune de Saint-Lanne et sur les communes voisines Madiran, Arroses, Aydie) excepté Castelnau-Rivière-Basse. Pour ce qui concerne la commune de Castelnau-Rivière-Basse, 2 ZNIEFF de type I et II du programme de modernisation sont en attente de validation officielle par le Muséum d’Histoire Naturelle. La ZNIEFF N° Z2PZ2006 de type 2 intitulée « l’Adour et milieu annexes » se situe à 6 km du site. La ZNIEFF N° Z2PZ0091 de type I intitulée « l’Adour de Bagnères à Barcelone du » couvre la partie plaine du fleuve Adour de Campan (65) à Barcelone du Gers (32). Elle présente des enjeux faunistiques et floristiques se limitant au lit mineur du fleuve et étendus aux zones humides. Cette zone se trouve également à 6 km du site. Page 17

De même Castelnau-Rivière-Basse est concernée comme Site d’Intérêt Communautaire dans le cadre de la Directive Habitats Natura 2000. Le site classé Natura 2000 est celui de la vallée de l’Adour code FR7300889 sur 2629 ha Avis du CE : L’activité envisagée sur le site n’est pas de nature à créer une nuisance sur ces espaces naturels et sensibles de part leur distance d’éloignement et du fait que les oiseaux qui volent et qui seront présentés sont dressés. Les interactions entre oiseaux du site et rapaces sauvages sont jugées faibles

d) Impact sur le milieu humain.

Nuisances olfactives : Les vents sont majoritairement de secteur Ouest, ou Nord-Ouest (29 km/h) Le site est implanté au sud du hameau «Le Bidos ». Aucune habitation ou population ne se trouve pas sous les vents dominants. Le voisinage le plus proche se trouve à 40 m des limites des installations. Avis du CE : Le volume et le type des effluents d’élevage ne sont pas de nature à générer des nuisances olfactives. Nuisances sonores : a) Le trafic routier lié à l’activité du site est essentiellement constitué par les trajets des bus scolaires et des groupes venant visiter le site (3 bus maximum par jour) b) Une étude du bruit a mis en évidence que les niveaux sonores respecteront les valeurs réglementaires. Le site n’a pas d’activité de nuit. Avis du CE : On peut supposer que le projet se révèle acceptable pour le voisinage. e) Impact paysager et prise en compte du patrimoine architectural.

La zone d’implantation du projet est qualifiée peu sensible sur le plan paysager car elle s’insère au sein d’un secteur agricole sur une zone de coteaux au sud, sud- est du hameau Le Bidos. Sur le site, les bâtiments et parcs extérieurs sont insérés dans un ensemble de haies, arbustes et clôtures en grillage de couleur verte. Page 18 Concernant le patrimoine architectural et paysager, aucune obligation au titre de la protection des sites naturels et des monuments historiques ne s’impose au site d’élevage. Concernant le bâti, l’utilisation du bois et de teintes naturelles est privilégiée et les constructions présenteront des volumes simples et de faibles hauteurs. L’analyse paysagère se révèle raisonnée aux enjeux et à la nature du projet. Les matériaux de construction sont appropriés. Le fait d’envisager des aires à thème (par continent) avec la reproduction de l’environnement végétal adapté au lieu de vie de l’oiseau met en évidence une prise en compte du paysage.

h) Impact sur la santé : Le site ne produit pas de poussières ou de rejets gazeux spécifiques. Les effluents sont compostés et de faible quantité. Les eaux résiduelles sont traitées. La sécurité du public est assurée par des distances suffisamment importantes entre le chemin de visite et les volières de présentation. i) Salubrité de l’élevage : - Les mesures pour la propreté sont : Le lavage et la désinfection des volières, La dératisation et la désinfection sur l’ensemble du site, Le vidage régulier des poubelles

Avis du CE : Ces mesures diminuent les risques vis-à-vis de l’environnement et des personnes de la zone proche du site.

- Respect d’une densité appropriée à chaque espace de rapaces dans chaque volière. Ce qui permet de réduire le risque sanitaire. - Stockage des aliments pour les oiseaux (cadavres de poussins, de cailles, de cous de poulets) dans des équipements suffisamment dimensionnés et réfrigérés. -Reprise par les services vétérinaires des déchets liés à l’élevage et en particulier à la santé des animaux.

j) Utilisation rationnelle de l’énergie : - Très peu d’énergie électrique est utilisée si ce n’est pour l’éclairage, le chauffage du lieu d’accueil, du local d’incubation, des vestiaires. - Utilisation de gasoil pour le transport des animaux.

Page 19 Avis du CE : Au vu de l’étude d’impact et de la base d’informations qui y est produite concernant le site présenté, le Commissaire enquêteur constate que l’activité engendrée ne devrait pas générer de nuisances de quelque sorte que ce soit. En effet la nature et la taille du site ne sont pas matières à créer des pollutions ponctuelles ou diffuses de l’eau, de l’air et du milieu naturel en général. Ce projet ne devrait pas avoir de conséquences néfastes sur les zones à enjeux environnementaux les plus proches.

VI) Analyse de l’étude des dangers et maîtrise des risques d’accident

A) Généralités :

L’étude des dangers réalisée répond aux dispositions de l’article R.512-1 du code de l’environnement et de l’arrêté du 29 septembre 2005.

Rappel : L’étude des dangers consiste à dresser l’inventaire des principaux risques encourus dans l’élevage et à décrire les mesures propres à réduire la probabilité et les effets d’un accident s’il survenait.

Aucune population ne se trouve dans la zone de danger significatif (50m).

Les dangers auxquels l’établissement et ses installations peuvent être exposés directement ou indirectement et de cause interne ou externe sont : l’électricité, l’incendie et l’explosion, la pollution de l’air et des eaux, le risque sanitaire, le risque climatique et naturel, les accidents de travail, la fuite des animaux, les accidents au public et les risques liés à la circulation.

L’arrêté du 29 septembre 2005 définit de manière qualitative selon 5 niveaux la probabilité de survenance des risques. A – Evènement courant B - Evènement probable C – Evènement improbable D - Evènement très improbable E – Evènement possible mais extrêmement très peu probable Page 20

L’étude a défini les dangers suivant la classification suivante :

Risque Probabilité Conséquences Zone d’effets Incendie E Destruction de bâtiments - Pollution d’air. Site de la ferme Destruction de (parcours de visite) volières et site - Pollution de l’air. Risques D Destructions de climatiques bâtiments. naturels (foudre, Destruction de Site de la ferme et vents) volière, environnement endommagement proche matériel Risques divers : Accidents D Blessures du corporels, personnel et des Site d’élevage et Accidents de la D animaux. environnement circulation Blessures des proche de visiteurs l’accident.

B) Identification des dangers : accidents possibles

a) L’incendie et les risques d’explosion.

L’étude développe le danger majeur à savoir l’incendie dont l’origine peut être électrique. Toutefois l’utilisation de l’électricité est très modérée et un contrôle des installations est assuré tous les 3 ans. Il peut y avoir également une cause liée aux étincelles lors de tronçonnage ou de soudure

Les conséquences sont limitées par l’absence de stockage d’hydrocarbures, par une faible quantité de combustibles sur le site et de matières plastiques dans les constructions, par un bon entretien du site, par une situation d’éloignement par rapport aux tiers.

Le site ne présente pas de risque d’explosion.

Page 21 b)L’électricité. Le site utilise l’électricité pour l’éclairage et le chauffage de certains locaux. Les circuits électriques existant à l’intérieur des bâtiments d’accueil du public, les risques d’électrocution du personnel sont considérés. c) Pollution de l’air. La pollution de l’air peut être considérée dans le cas d’un incendie (fumées épaisses noires chargées en carbone malodorantes et suffocantes) Les effets de cet incendie de dissiperait rapidement dans l’atmosphère n’ayant pas ainsi d’impact sur l’environnement local et donc sans conséquence pour les populations environnantes. d)La qualité de l’air et le risque sanitaire. L’étude indique une ventilation statique dans les bâtiments. Aucun dégagement de gaz, ni de poussières. Les volières sont très largement aérées. L’élevage des chevaux est semi plein air voire plein air intégral (prairie). e) Pollution des eaux. La pollution des eaux est envisagée en cas d’incendie. L’étude indique que les eaux d’extinction entraîneraient des particules en suspension, des hydrocarbures aromatiques et aliphatiques légers provenant de la combustion incomplète des matières plastiques (en faible quantité sur le site). La lutte incendie prévoit une intervention de 2 heures à 60 m3/ h soit 120 m3 d’eaux d’extinction. La parcelle enherbée (1,16 ha) située en contre bas recevra ces eaux d’extinction. Compte tenu de la configuration du terrain naturel la surface totale susceptible de recevoir ces eaux d’extinction est évaluée à 4 ha. Les 120 m3 représentent une pluie de 3 mm sur cette surface totale. L’étude conclue : La récupération des eaux d’extinction n’est donc pas nécessaire. f) Risques climatiques et naturels. L’étude indique que l’installation est conçue pour résister aux aléas climatiques, sauf catastrophe naturelle imprévisible. Le projet n’est pas implanté dans une zone présentant des risques de mouvement de terrains ou de feux de forêt.

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e) Les accidents du travail. L’étude montre différentes possibilités de risques d’accidents : sols humides donc glissants (générateurs de chute), coincement de doigt ou de membre, griffures, défaut ou manque d’éclairage, voiries insuffisantes ou mal stabilisées. f) La fuite des animaux. L’étude distingue : -La fuite d’un cheval qui pourrait engendrer un accident de type collision ou accident de la route s’il parvenait à sortir du site. - La fuite d’un rapace qui représente peu de danger. g) Les accidents au public. L’étude indique que les risques avec les animaux sont inexistants (pas de contact avec les animaux). Toutefois le risque de chute existe (glissade, trébuchement…) h) Les risques externes. L’étude indique qu’il n’y pas lieu de prendre en compte ce type de risque (pas de lignes ferroviaires et aériennes) i) Les risques liés à la circulation. L’étude distingue : - Les accidents pouvant survenir dans l’enceinte du site (notamment sur le parking visiteurs) jugés faibles en raison du faible trafic et de la surface disponible pour toute manœuvre. - Les accidents de la circulation sur la RD 548 (risque de collision à la sortie du site).

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VII) Prévention des risques – Mesures correctives Conformément à l’article L 512-1 du Code de l’environnement, l’étude des dangers définit et justifie les mesures propres à réduire la probabilité et les effets des accidents. a) Dispositions générales : Les bâtiments ont des structures et une solidité appropriées au type d’utilisation. Les zones comportant des risques de chutes sont signalées, protégées et bien visibles. Les lieux de travail sont équipés d’un matériel de premier secours adapté à la nature des risques (extincteurs, boite à pharmacie.) Les locaux de travail et leurs annexes sont entretenus et nettoyés chaque semaine. Les produits vétérinaires sont stockés dans une armoire spécifique. Les moyens d’alerter les secours sont le téléphone fixe ou mobile). Pas de dispositions particulières pour l’élevage des chevaux (plein air). b) L’installation électrique. Les installations sont réalisées conformément aux normes en vigueur (disjoncteur différentiel approprié, parafoudre, étanchéité des armoires) (normes NFC 15-100) et contrôlées tous les 3 ans par un organisme compétent. c) Les risques de pollution. L’eau : Les systèmes de traitement des eaux usées sont adaptés Le risque d’inondation est exclu.

L’air : La ventilation des bâtiments d’élevage et volières est statique. La production déjections émises par les oiseaux est faible. Leur enlèvement régulier mélangé au sable évite tout rejet d’ammoniac ainsi que toute odeur malodorante.

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L’état sanitaire : La mortalité est faible. La surveillance quotidienne permet de déceler rapidement un souci de santé. Dans le cas de mort suspecte, il est prévu une autopsie du cadavre par les services vétérinaires compétents. d) Les produits vétérinaires et produits d’entretien. Le stockage des produits vétérinaires se fait dans un local technique (B1) dans une armoire réfrigérée et une armoire simple suivant le type de produit Les produits de désinfection, de nettoyage et de traitement sont stockés dans leur emballage d’origine sur rétention. A noter que les produits de nettoyage sont tous biodégradables. Les produits désinfectants ou raticides sont achetés en faible quantité pour éviter de les stocker et ainsi diminue le risque de pollution accidentelle.

e) La lutte contre les incendies et les explosions. Les matériaux : bois, couverture en bac acier ou fibrociment et les charpentes métalliques constituant l’essentiel des constructions ne sont pas particulièrement considérés à risques. Seul le bâtiment (B3) bénéficiant d’une couverture par bâche plastique représente un risque supérieur. Les moyens de lutte sont : - 2 extincteurs régulièrement vérifiés (une fois/an) - Une réserve incendie (citerne) se trouve à 150 m environ du local B1 accueillant du public.

- Le centre de secours de Maubourguet se trouve à 18 minutes du site

Intervenants de sécurité : - Caserne de pompiers à Maubourguet (22kms) - Clinique polyvalente à Tarbes (46 km) - SAMU à Tarbes (46 kms) - Centre médico-social à Maubourguet (22km)

Il est formellement interdit de fumer sur le site.

Le risque d’explosion est extrêmement faible. Aucune zone confinée ne stocke ou n’utilise de gaz pouvant créer des zones ATEX.

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f) Les ouvrages de stockage et leurs protections. L’activité ne nécessite aucun ouvrage de stockage. La plateforme de compostage est prévue au niveau du sol.

g) La sécurité des travailleurs. Une boite à pharmacie sur le site permet de soigner les éventuelles blessures. Le nettoyage des bâtiments est effectué en dehors des heures d’ouverture au public. Le bâtiment « accueil du public, incubation, soins des rapaces » est nettoyé à la serpillère. Les volières de vie sont nettoyées à la brosse et avec des produits lessiviels. Le chemin de visite et l’aire de stationnement sont stabilisés. Les véhicules assurant les travaux nécessaires à l’exploitation sont conformes à la réglementation.

h) La prévention de risque de fuite des animaux. Les chevaux présents sur le site sont dressés pour des spectacles et ce niveau est suffisant pour limiter ce risque. Pour les rapaces, lors d’un vol d’entrainement ou de présentation, un émetteur est posé sur l’oiseau afin de pouvoir le localiser très rapidement. Afin de prévenir toute malveillance, le site est entièrement clôturé (portail fermé à clé la nuit). Un système de télésurveillance est prévu au niveau des volières d’élevage avec alarme téléphonique.

i) La prévention du risque d’accident de la circulation. Afin de réduire le risque de collision sur le site, la surface et les dimensions du parking seront suffisamment importantes. Des protections en bordure de la zone de stationnement sécuriseront davantage le passage des piétons. A l’extérieur du site (sortie du site), la visibilité sera maintenue dégagée.

Avis du CE D’une manière générale les sources de dangers nous paraissent avoir été identifiées correctement et les mesures prisent pour en diminuer les effets nous paraissent suffisantes. L’évaluation des risques sanitaires ne semble pas mettre en cause de façon notable la santé humaine. Page 26

VIII) Observations formulées par le public ou les municipalités du périmètre

Le commissaire enquêteur a relevé deux observations formulées sur le registre d’enquête. Ces observations ne sont pas défavorables au projet mais soulèvent deux questions qui concernent :

- a) la traçabilité et la provenance des rapaces - b) la période d’ouverture du site (il est mentionné dans le dossier l’activité est saisonnière sans en préciser la période)

Le 21 octobre 2014, le CE a transmis les interrogations au porteur du projet lequel nous a apporté les réponses

Nom des Personnes Observations Réponses (interrogations) Mme et M DELLERUE Pourrons-nous connaître Concernant la traçabilité des la provenance et la oiseaux (rapaces) : depuis le traçabilité des oiseaux ? 10/07/1976, tous les rapaces sont protégés par la convention de Washington. Des registres d’entrée et de sortie ainsi que les mouvements d’oiseaux sont tenus à jour et peuvent être contrôlés à tout moment par les agents de l’ONCFS. Les structures d’accueil sont elles aussi soumises à contrôle par la DSV qui permet de respecter à la lettre les obligations du code de l’environnement. C’est pourquoi, nous sommes détenteur d’une autorisation d’ouverture et d’un certificat de capacité d’élevage et à la présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques (pour tout rapace, tout corvidé) Par ailleurs les oiseaux proviennent de centres agréés ou de leur propre élevage

(respectant bien évidemment tous les critères cités auparavant.) Mme et M EDEN Pourriez-vous nous Nous sommes dans l’attente indiquer plus précisément de la Préfecture mais nous la période d’ouverture du espérons ouvrir de Pâques à la site ? Toussaint

Le CE remarque que les réponses sont satisfaisantes. Elles mettent en évidence une prise en charge professionnelle des rapaces

Par ailleurs, le Conseil municipal de Saint-Lanne, par délibération du 16 octobre 2014, apporte un avis favorable au projet, à l’unanimité. De même, M le Maire de Madiran (commune bordant le lieu-dit « Bidos » de ST- Lanne) par courrier du 22 octobre 2014, n’apporte aucune observation particulière sur le projet

IX) SYNTHESE DU PROJET

Du déroulement de l’enquête, il ressort que l’ensemble des obligations légales et réglementaires a été respecté.

Les mesures de publicités réglementaires ont été également respectées dans toutes les mairies concernées, sur les lieux de la future implantation, dans deux quotidiens locaux. Ces mesures ont été complétées par information le site internet relatif aux enquêtes publiques de la préfecture des Hautes-Pyrénées : http://www.hautes- pyrenes.gouv.fr

Le projet lui-même est suffisamment présenté et permet à toute personne non initiée à l’exploitation d’animaux non domestiques de prendre en considération les enjeux et risques liés à ce type d’activité.

Le dossier dispose des pièces de bases réglementaires : notice de présentation générale, étude d’impact de l’installation sur son environnement, étude des dangers que peut présenter l’installation, notice relative à l’hygiène et la sécurité du personnel, un résumé non technique de l étude d’impact et de l’étude des dangers, d’un jeu de plans réglementaires, une annexe (relevés de mesures divers , présentation des différentes espèces d’animaux….)

Conformément aux articles L122-1 et suivant du code l’Environnement, le dossier a fait l’objet le 22 /04/ 2014 d’une déposition auprès de l’Autorité Environnementale pour avis à donner.

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La SARL Fauconnerie Marche dresse actuellement des rapaces (70) pour proposer des spectacles à thèmes. Elle désire augmenter sa capacité et la porter à 140 rapaces environ. Le projet consiste à présenter au public (majoritairement des groupes scolaires) tous ces oiseaux sous forme pédagogique via un parcours.

Pour ce faire, le projet induit des réaménagements de l’existant et des constructions nouvelles. Six aires à thèmes définies suivant les continents : aire Amérique du Sud, aire Europe, aire Amérique du Nord, aire Afrique du Nord, Aire Asie, Aire Afrique du Sud. Chacune de ces aires seront équipées d’une ou plusieurs volières en bois et grillage mais avec un intérieur et des abords différents. Ainsi sera recréé un environnement représentatif du milieu d’origine ou de l’habitat des oiseaux exposés.

Ce projet relève de la rubrique N° 2140 soumis à l’autorisation d’exploiter dans le cadre prévu par l’ article L 512-1 du Code de l’Environnement concernant les IPCE. Le projet d’exploitation se trouve dans le lieu-dit « Le Bidos » sur la commune de Saint-Lanne à environ 3 km du bourg centre. Le lieu-dit représente un hameau de cinq habitations dans un environnement de cultures agricoles.

Le projet ne se situe pas dans une zone inondable (site construit à la hauteur de 150 à155m pour des zones de crues de 130 à135m)

Les enjeux environnementaux liés à la localisation du site ainsi qu’à ses caractéristiques (Préservation des eaux, prise en compte du cadre de vie, maîtrise des risques potentiels liés à l’activité et aux divers produits présents) ont été abordés de façon satisfaisante. . Pour les eaux superficielles : Les objectifs de la Directive Cadre sur l’eau (2000/60/CE), la DCE (bon état des eaux en 2015, la compatibilité du projet avec les dispositions du SDAGE et plus particulièrement les dispositions B30, B33, B34 zone de vigilance pollutions diffuses élevage et nitrates ont été abordés.

Le résultat conclut que les effets du projet sur les eaux de surface dépendent des conditions d’exploitation, que l’installation produit une faible quantité d’effluents (- 50 kg d’azote et <30kg de phosphore) que ces effluents sont utilisés principalement pour les plantations effectués sur le site, que les mesures prises pour limiter l’impact du projet sur la qualité des eaux superficielles permettent de préserver les écosystèmes aquatiques.

Pour les eaux souterraines : L’incidence du projet, après avoir analysé les conditions d’infiltration, la vulnérabilité des nappes au regard de la perméabilité des sols, à la consultation de l’ARS (pas de zone de captage sur la zone d’étude) ne semble pas avoir de répercussions néfastes sur ces eaux.

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L’insertion paysagère :

L’aspect paysager a été correctement abordé. Les matériaux essentiellement bois et végétaux sont corrélation avec la nature du projet. Les photographies et plans du dossier donnent une idée révélatrice du résultat attendu. Valorisation du paysage et biodiversité ont été prises en compte.

Prise en compte des nuisances affectant le cadre de vie :

Le site d’élevage se trouve dans le hameau « le Bidos » éloigné du bourg centre de St-Lanne de 3 km. Seules cinq habitations se trouvent dans un rayon entre 40 et 160m mais se situent hors vents dominants. Les principales sources de bruit sont liées au trafic routier sur la RD 548 et à l’activité agricole du secteur. Au niveau de l’exploitation les mesures ont démontré que les niveaux sonores respectaient la règlementation en vigueur. De plus, M Marche envisage de déplacer quelques volières de reproduction afin de les éloigner de la propriété voisine la plus proche.

Concernant la qualité de l’air : aucun rejet industriel ou polluant n’est généré par le projet. Seules les odeurs des animaux et des déchets, des gaz d’échappement du trafic peuvent être prises en compte. Concernant les déchets la source de nuisance olfactive est très faible du fait de la faible quantité de déjections et de déchets produits sur le site. Les mesures sont en cohérence et corrélation : maintien des locaux et des zones de vies des rapaces en parfait état de propreté, respect des densités de peuplement, et l’éloignement de l’implantation de la plate forme de stockage et de compostage.

L’analyse des dangers : Il est constaté qu’aucune population ne se trouve dans la zone de danger immédiate (50m) L’étude développe le danger majeur : l’incendie dont l’origine peut être diverse (électricité, étincelles lors de travaux de tronçonnages ou de soudures) La limitation due à l’absence de stockage d’hydrocarbure, de matières plastiques, de peu de combustible et un bon entretien du site est crédible. De manière générale les dangers possibles ont été envisagés et les moyens de maîtrise et mesures à prendre semblent être cohérents et adaptés. L’évaluation des risques sanitaires ne montre pas avoir un impact signifiant sur la santé humaine.

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CONCLUSIONS ET AVIS MOTIVES DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

L’enquête publique prescrite par l’arrêté de Monsieur le Préfet des Hautes-Pyrénées en date du 22 septembre 2014 s’est déroulée pendant 31 jours du 23 octobre 2014 inclus dans le respect des dispositions réglementaires. Cette procédure s’est déroulée dans d’excellentes conditions et s’est tenue sans difficulté particulière

Le public a été informé par voies de presse, d’affichage et voie internet.

Le dossier d’enquête publique a pu être consulté à la mairie de Saint-Lanne.

Les observations ont pu être formulées sur le registre d’enquête ouvert à cet effet à la mairie de Saint-Lanne

Vu le Code de l’Environnement et notamment

 le livre V, relatif à la prévention, des risques et nuisances, notamment, son titre 1er consacré aux installations classées pour la protection de l’environnement et son titre IV sur les déchets ;

 le livre II, relatif aux milieux physiques notamment son titre 1er consacré à l’eau en milieux aquatiques, ainsi que son titre II sur l’air et l’atmosphère ;

Vu la nomenclature des IE – décret du 20/05/1953 et ses décrets modificatifs,

Vu, l’arrêté ministériel du 25/03/2004 (modifié par arrêté du 19 mai 2009) fixant les règles générales de fonctionnement et les caractéristiques générales des établissements zoologiques à caractère fixe et permanent présentant au public des spécimens vivants de la faune locale ou étrangère relevant de la rubrique n+ 2140 de la nomenclature des IE pour la protection de l’environnement.

Vu l’arrêté ministériel du 10 août 2004 modifié fixant les conditions d’autorisation de détention d’animaux de certaines espèces non domestiques dans les établissements d’ élevage, de vente, de location, de transit ou de présentation au public d’animaux d’espèces non domestiques.

Vu l’arrêté ministériel du 25 octobre 1995 modifié relatif à la mise en œuvre du contrôle des établissements des animaux non domestiques,

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Vu l’arrêté ministériel du 2 février 1998 modifié relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation ;

Vu l’arrêté N° 2014199-0015 du 18 juillet 2014 du Préfet des Hautes-Pyrénées

Vu le registre d’enquête ouvert le 22 septembre 2014 et clos le 23 octobre 2014

Vu l’avis favorable de l’Autorité Environnementale en date du 12 juin 2014,

Considérant que : 1) le projet soumis à enquête publique a fait l’objet d’une étude détaillée et d’une analyse complète, répondant ainsi en tout point à la réglementation en vigueur pour les installations classées,

2) Le public s’est très peu manifesté au cours de cette enquête contre le projet et seulement deux observations ont été faites, (ces observations n’avaient aucun critères néfastes au projet)

3) La municipalité de Saint-Lanne par délibération du 16 octobre 2014 n’apporte pas d’objection au projet et lui donne un avis favorable à l’unanimité,

4) M Le maire de Madiran (voisin très proche du projet) par courrier du 26 octobre 2014 n’apporte aucune objection au projet,

5) La SARL Marche éprouve une véritable passion et possède une grande maîtrise ainsi qu’une grande expérience pour la gestion de ce type d’animaux (rapaces et corvidés)

6) M Valery Marche, titulaire d’un BEP agricole cynégétique est devenu un fauconnier de métier. Il possède un certificat de capacité pour l’entretien et la présentation au public prévu dans l’article L 413-2 du code de l’environnement.

7) Mme Véronik Marche a acquis une expérience complémentaire depuis 2008 ayant en charge la surveillance et les soins des oiseaux.

8) le projet a un effet pédagogique indéniable et valorisant pour tout public (enfants ou adultes).

9) Les nuisances liées au projet sont très faibles. Elles ne sont pas de caractère à nuire de façon significative à l’environnement.

10) Le projet a par un certain coté un caractère écologique (récupération des fientes mélangées au sable pour compostage… « engrais vert ».

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11) Ce projet s’intègre dans une dynamique touristique de secteur. La découverte de la multiplicité des rapaces du monde entier à la ferme « l’œil du faucon » complétée par un spectacle à thème apportera une complémentarité aux nombreux visiteurs du vignoble madiranais.

12) Le projet a un caractère novateur et son site, au travers de cette faune méconnue, suscitera un engouement de curiosité, de découvertes de traditions ancestrales (chasse, effarouchement) et donc développera sans aucun doute un intérêt indéniable pour un public non averti.

13) Le financement est basé sur des fonds privés (aucun argent public). Le coût de l’aménagement (95000€) est supporté uniquement par la SARL MARCHE (10% / fonds propre, 90% emprunt /10 ans) laquelle essaie d’en minimiser le coût en construisant : les locaux, volières, aires, etc… par soi-même.

14) Le site est accessible aux personnes handicapées.

Pour toutes ces raisons, au terme de cette enquête, nous, Christian DUBERTRAND, commissaire enquêteur émettons un avis Favorable au projet d’autorisation d’exploiter une ferme pédagogique « l’œil du faucon »

Fait et clos à lafitole, le 12 novembre 2014

Le commissaire enquêteur

Christian DUBERTRAND ANNEXES

Sommaire des annexes

Désignation du Commissaire Enquêteur N° E14000081/64 du TA de Pau

Arrêté préfectoral N° 2014199-105 du 18 juillet 2014 prescrivant l’enquête

Annonce publique sur le quotidien « La Dépêche du Midi » en date du 29 Août 2014 (1ère parution)

Annonce publique sur le quotidien « La Nouvelle République des Pyrénées » en date du 23 septembre 2014 (2ème parution).

Copie des certificats d’affichage dans les mairies d’Aydie (64), d’Arroses (64), de Castelnau-Rivière-Basse (65) , de Madiran (65) et de Saint-Lanne (65)

Copie de la délibération de la commune de Saint-Lanne approuvant le projet

Copie du courrier de M le Maire de Madiran donnant un avis positif au projet

Copie d’un extrait du registre d’enquête faisant apparaître les observations formulées

Copie du courrier du maitre d’ouvrage en réponse aux observations formulées

Copie de la conclusion générale apportée par l’Autorité environnementale validant son avis (12/06/2014)

Plan de masse mentionnant les aménagements intérieurs (échelle 1/500ème)

Plan de masse (échelle 1/100ème)

Plan de situation (échelle 1/2500ème)