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;:?JE IECC7?H; N°43 )

mois ce sont écoulés depuis la parution du dernier numéro de IECC7?H; 4RéalisaSon, le temps pour notre équipe de mettre en place une nouvelle Q @>DHFJ: structure d’édition. Eh oui, vous avez ) CZlh entre les mains le premier numéro de RéalisaSon indépendant ! Q 8=6J97>OC:HH &% AZhcdjkZVjmegdYj^ihkjh|aÉ6:H En dehors de ce changement administratif et pour ma part, &- 8^c‚bV:med>ciZgcVi^dcVa un virage de 180° à l’Ouest avec un retour en France, rien de modifié dans le magazine. Vous retrouverez les mêmes Q A>K:HDJC9 rubriques, les signatures habituelles, les articles émanant de ') Aɂi‚YZh[Zhi^kVah nos partenaires internationaux et dont nous jugeons le contenu (% Gd\ZgLViZghVkZX7g^iÉGdl susceptible d’intéresser le lectorat francophone. Q A:H;:JM9:A6G6BE: Notre désir de voler de nos propres ailes a été salué par la () 9jh]dl½ZiYjWjh^cZhh profession et nous remercions les annonceurs qui intègrent RéalisaSon dans leur plan de communication. De notre Q >CHI6AA6HDC côté, nous continuerons à faire tout notre possible pour )% AÉdgYZIjg^c soutenir l’industrie de l’audio et rendre compte des avancées )( AZedh^i^dccZbZciYZhZcXZ^ciZh technologiques, nombreuses dans nos métiers. Q HIJ9>DHC6EH=DI Pour ce numéro, Cinéma Expo oblige, nous sommes allés )- YZB‚\V|Db‚\V faire un tour de côté du cinéma numérique avec, sous la plume d’un Alain Delhaise toujours au top et à qui Q 6A6ADJE: nous souhaitons la bienvenue dans nos colonnes, 7 pages *% 9Vk^Y=de`^ch!bjh^X^ZcZiXVeiZjgYÉVibdhe]ƒgZh dédiées aux poids lourds de la projection. hdcdgZh Replongez-vous dans l’ambiance des festivals de l’été et découvrez QB6I:G>:A un musicien hors du commun en page 52. *) 6@<LBH")% *+ 9dhh^Zgb^XgdhKd^mhVch[^a Enfin, si vous voulez savoir comment soutenir votre +' 9dhh^ZgegdXZhhZjghYÉZcXZ^ciZhYZhdcdg^hVi^dc publication, rendez-vous : +- 9dhh^Zgegd_ZXi^dccjb‚g^fjZ a) en page 31, b) sur notre site Internet Q JCB:I>:G c) au prochain Satis ! ,) IdjiZXZfjZkdjhYZkZohVkd^ghjgaVe]VhZ 8edd[b[Yjkh[ =_i„b[9bWha Q :A:B:CI6>G:BDC8=:GL6II"HDC ]$YbWha6h[Wb_iWied$Yec ,- AVEdhiegdYjXi^dchdcZcIK=9

RéalisaSon est édité par : A.L. SIGNALETIQUE, SARL au capital de 7 622 €, ?D:;N:;I7DDED9;KHI Siège social : 117 rue de la Porte de Trivaux - 92140 Clamart. Tél. : 01 46 30 47 00 - Fax : 01 46 30 47 66 -( 6:H ,, >C6 Email : [email protected] ', 6E< ), >#H#:# N° d’immatriculation - RC : 414 371 351 (* 6I:>H +* ?#I#H#:# Directeur de Publication : Antoine LAMEY Rédactrice en Chef, Editrice Associée )* 6J9>DEDA: &* A#I#G#I# Gisèle Clark - Tél. : 06 29 79 85 69 *( 6J9>M *, C:MD E-mail : [email protected] , 7DH8= '( E>ADI:;>ABH Rédacteur en Chef Adjoint . 7DJN:G )& GDC9HDC Terry Nelson – Tel : +41 (0)24 420 25 75 &. 86:"H'8:7 ,( H6I>H E-mail : [email protected] Ont collaboré à ce numéro : &, 9><>9:H>B:9>6 Christophe Anet, Olivia Clain, Gisèle Clark, Alain David, Alain Delhaise, '. 9K' HNHI:BH Franck Ernould, Mark Frink, John Murray, Didier Maingreaud, Terry Nelson. (. :6HN8DB6J9>D &( N6B6=6 Gestion des abonnements, listings prestataires : '* ;JC@I>DCDC: -) N6B6=6 Emily Clark – Tel : 01 34 24 20 73 – E-mail : [email protected] ' >BE68I9>HIG>7JI>DC Impression : A.L. SIGNALETIQUE - 117 rue de la Porte de Trivaux - 92140 Clamart. Commission paritaire : 0306 K 05620

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed B;A?EIGK; * News

Q APG recommande Powersoft pour la forte puissace Depuis le lancement au début de cette année des nouveaux systèmes «line Array» APG6000 et ISOLINE et des subwoofers TB218S, APG France était à la recherche d’amplificateurs capables d’offrir les performances requises par ces systèmes de forte puissance. Après une vaste étude, de nombreux tests et évaluations techniques sans perdre de vue les caractéristiques d’ergonomie qu’impose l’ex- ploitation professionnelle en «touring», APG France a sélectionné les nouveaux amplis numériques Powersoft Digam K. Le premier critère de choix portait sur la qualité de restitution dans les basses fréquences qui, d’après APG s’avère trop souvent le point sensible des amplificateurs à alimentation à découpage. Les me- sures et les tests d’écoute effectués avec le premier ampli de la série (K6) sur le subwoofer TB218S (2400 W AES, 4 Ohms) ont été parfaitement probants : même rondeur qu’avec les plus puissants amplificateurs traditionnels avec une dynamique largement supérieure. Avec un poids de 14 Kg et une hauteur de seulement 1U ces amplis permettent d’améliorer les conditions de manipulation, de transport et de stockage des racks. Ces amplificateurs sont disponibles avec ou sans le traitement numérique intégré ce qui les rend compatibles avec tous les différents modes de processing de haut-parleurs APG. Depuis Juin 2006, APG France recommande désormais la série K Powersoft pour l’amplification de ses produits série Matrix Array, série Isoline et des subwoofers SUB238S et TB218S. www.apg.tm.fr

Q Retour en France pour Audix Les microphones Audix sont de retour sur le territoire français. Le fabricant américain offre une large gamme de produits audio professionnels de qualité comprenant des microphones pour le live ou pour le studio avec des micros voix (OM-6 et OM-7) et d’autres, plus spécialisés pour les batteries (D2,D4 et D6 pour la grosse caisse), ou polyvalents. Robert Collins, ingénieur du son de scène de Mark Knopfler, a utilisé les «Micro D» pour les toms et le D6 pour la grosse caisse sur la dernière tournée d’Eric Clapton. Quand à Wonder, il a récemment acheté une paire d’AUDIX SCX25A pour Wonderland Studios. www.audixfrance.com

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Q A lire - Colorimétrie appliquée à la vidéo de Jacques Gaudin - Gestion des médias numériques de Jean-Noël Gouyet et Jean- François Gervais Ces collaborateurs de l‘Institut nous ont concocté deux ouvrages sérieux mais très agréables à lire. Le premier cité, s’est particulièrement fait attendre ; il traite d’un sujet fondamental et que l’on croyait connaître. Plongez- vous dans ses pages et jonglez avec le CD-ROM interactif qui l’accompagne. Les 23 applications qui le composent représentent un travail unique qui mériterait une version anglaise. C’est à la fois bien fait, passionnant et instructif pour tous ceux que l’image intéresse. Inutile de préciser que les illustrations, nombreuses et remarquables sont en couleur. Du grand art ! Le second traite d’un sujet plus récent puisqu’il n’est d’actualité que depuis la numérisation des nos chaînes image et son. Le lecteur y trouvera toutes informations sur les normes de compression, les formats de fichier, s’initiera aux métadonnées avant d’entrer dans le MPEG7 et le MPEG21. Les fonctions de la gestion des médias sont ensuite passées en revue l’une après l’autre : acquérir, éditer, stocker et servir. La protection et la gestion des droits, la distribution et la vente des documents sont également abordées avant de laisser la place à un examen détaillé des solutions proposées par les éditeurs de solutions présentes sur le marché. A noter enfin qu’une abondante liste de liens Internet est distillée au long de l’ouvrage pour obtenir des compléments, trouver des normes, des livres blancs ou des tutoriels sur les sujets traités dans cet ouvrage.

Q Etats généraux du son Le compte à rebours est paraît-il, annoncé. Les Etats généraux du son réuniront à Veyrins du 4 au 6 octobre prochains près de 120 professionnels et spécialistes de l’ensemble des domaines du son de France et de Belgique afin d’établir des constats communs, de définir ensemble des propositions à mettre en oeuvre au cours des prochaines années pour développer une dynamique autour des pro- blématiques du son, donner un véritable statut au Q Copier CD & DVD son, favoriser un état d’esprit du « être ensemble», Primavera Technology est une société américaine déterminer des points communs à toutes les disci- spécialisée dans la fabrication de matériel de du- plines du son ! Pour ce faire, Le centre du son avait plication. Elle présentera à l’AES de San Francisco lancé à Paris en juin dernier un Manifeste, véritable (sur le stand de son distributeur local) une machine appel à doléances proposé à chacun, professionnels à dupliquer les CD et les DVD d’une capacité de ou non, pour une meilleure reconnaissance du son, 20 disques qui paraît particulièrement intéressante de ses professionnels et de leurs domaines. pour les entreprises ou collectivités désirant pro- Nous avons tenté en vain d’en savoir davantage sur duire de petites quantités de documents. Utilisant ces débats traitant « des problématiques » et espé- un bras robotisé, le Disc Publisher SE effectue tout rons, pour le succès de cette louable initiative, que d’abord la gravure du disque, puis injecte directe- les professionnels pourront être présents à ces Etats ment l’impression d’encre sur la surface du disque Généraux du son qui se déroulent en même temps avec une résolution de 4800 dpi, ce qui donne que la convention américaine de l’Audio Engineering une très bonne qualité pour les documents photo- Society, à laquelle participe en principe, l’ensemble graphiques. de la presse audio pro et bon nombre de fabricants, L’appareil est fourni avec un software pour Mac et  importateurs et distributeurs de matériel. PC, pour un prix départ US de 1’495 $. •T www.lecentreduson.info/Manifeste/ Les marchés ciblés sont les services marketing et de • U communication, les écoles, les agences de photos • R Q pour la duplication, la sauvegarde ou l’archivage de • Q Les news c'est aussi sur : données numériques (audio, data, vidéo, photos). • C www.realisason.com www.primera.com/ Po D;MI  N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed   pour une installation facile.

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Q Pro Tools HD 7.2

Q 80 bougies pour Digidesign a annoncé la disponibilité du logiciel Pro Tools HD 7.2., qui est une mise à niveau indispen- Rupert Neve sable pour tout utilisateur de systèmes Pro Tools|HD Pionnier de la console analogique, Rupert Neve a souf- ou ICON travaillant dans les domaines de la musi- flé ses 80 bougies en juillet dernier. Depuis 2002, que ou de la postproduction. Cette nouvelle version Rupert Neve et son épouse Evelyn sont citoyens amé- propose de très nombreuses nouvelles fonctionna- ricains et résident à Wimberley (Texas), siège de la lités dont le système d’automation très complet, société Rupert Neve Designs Inc. des capacités vidéo étendues, de révolutionnaires Né en Angleterre à Newton Abbot (Devonshire), Rupert workflows intégrant les enregistreurs portables mul- Neve a passé son enfance à Buenos Aires (Argentine), ticanaux, des fonctionnalités d’enregistrement op- où son père était agent pour la «British and Foreign timisées pour le doublage et le nouveau plug-in Bible Society». On peut dire qu’il a commencé à d’analyse du signal DigiRack SignalTools. construire du matériel audio (amplis et postes de Cette nouvelle version apporte des améliorations au radio), dès l’âge de 13 ans, et après être rentré en montage audio et vidéo, le support des métadata des Angleterre vers la fin de la deuxième Guerre Mondiale, enregistreurs portables, les fonctions de doublage est entré au «Service de Sa Majesté la Reine», dans et l’automation complète du mixage. les transmissions. www.digidesign.com Après avoir travaillé dans le domaine de la Public Address et de l’enregistrement sur disque, et construit son propre équipement audio, Rupert Neve fonda l’en- Q Radio France choisit AXIA treprise qui porte son nom en 1961, et aligna les suc- cès qu’on lui connait dans le domaine du broadcast,du Radio France a choisi la technologie audio sur IP de film et surtout, de l’industrie discographique. Siemens AXIA pour réaliser plusieurs liaisons audio linéaires se porta acquéreur de Neve en 1985, Rupert démarra non compressées de ses programmes grâce au ré- Focusrite et en parallèle, mit ses talents de déve- seau IP par le biais de fibres optiques dédiées. loppeur à disposition d’autres fabricants audio (Amek, Le but principal est une migration rapide sur une Summit Audio et Taylor Guitars, pour n’en citer que infrastructure existante, de l’audio, de la signali- quelques uns). Il ne compte plus les Tech Awards et sation et des transmissions de données de ses 24 figure en bonne place dans le «Hall of Fame»où il se programmes antennes (12 principaux et 12 secours) tient aux côtés de Ray Dolby et Sir Geroge Martin. destinés aux départs de modulations satellites FM/ Depuis 2004, la société Rupert Neve Designs Inc. DAB et UER. (dont le capital est détenu à 100% par Rupert et Ces liaisons, situées à la maison de Radio France, Evelyn Neve), continue à fabriquer des modules de sont destinées à relier l’ancien CDM au nouveau. traitement de signal audio, avec la gamme Portico Elles sont temporaires pendant les travaux de ré- comprenant des préamplis, des EQ, des compres- novation et d’installation de la nouvelle matrice seurs/limiteurs. d’acheminement audio. Happy Birthday Mr Neve ! De plus, des modules analogiques AXIA supplémen- www.rupertneve.com taires ont été raccordés au réseau LAN de Radio France afin d’assurer le transport et la distribution des signaux de l’ancien CDM vers les salles de for- mation localisées avenue du Général Mangin. Q Roger Reidon chez Afin de répondre aux besoins de Radio France transmis à l’importateur Save Diffusion, AXIA a su Diversity faire évoluer rapidement le firmware de ses modules Après 21 ans de bons et loyaux services chez audio en implémentant le niveau audio variable pour Uduco/44.1, Roger Reidon a réapparu sur nos radars chacune des sorties audio. Rappelons qu’AXIA est chez Diversity, où il peut être joint au : distribué par Save Diffusion. +33-(0)6 77 55 13 16, email : [email protected] www.savediffusion.fr www.diversity.fr D;MI

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Les innova ons de la implicité

Numéro 1 de la sonorisation des lieux publics, de la sonorisation de sécurité et du matériel électroacoustique professionnel, Bouyer AR 4100 n’en finit pas d’innover. Témoin : quatre nouveaux équipements Amplificateur multipuissance d’avant-garde qui ajoutent à la performance une facilité d’utilisa- L’amplificateur polyvalent AR 4100, tion hors compétition. dernier-né de la gamme Excellence, propose au choix 3 configurations de BEE VOX La sonorisation puissance (4 x 100 W ou 2 x 200 W EVOLUTION ou bien encore 1 x 400 W) pour une au doigt et à l’œil simplification maximum des systèmes de sonorisation des lieux publics ou sys- Conçu pour la sonorisation des es- tèmes de sonorisation de sécurité. paces de petite ou moyenne impor- tance, avec une capacité de 8 à 16 sorties, Bee Vox Evolution offre une souplesse inégalée de configuration et de gestion de la sonorisation à tra- vers le réseau IP. Trois éléments com- La superposition de 4 amplificateurs AR 4100 permet, par exemple, de sonoriser posent le nouveau système : 16 zones en n’occupant que 8 unités dans - un écran à dalle tactile et son micro une baie de sonorisation. - un organiseur WI-FI - un serveur au standard 19’’, SA 3126 à intégrer à la baie de sonorisation. Amplificateur - Lecteur CD/MP3 - Tuner tout en un

Dès son lancement commercial, cet amplificateur «tout en un» de la gamme Une colonne pour mieux Crescendo (comprenant 3 sorties ligne ALTAVOX entendre où que l’on soit 100 V, un pré-amplificateur 6 entrées à gestion de priorité, un tuner AM/ FM La sveltesse de cette nouvelle co- et un lecteur CD/MP3) s’est imposé lonne (3 cm d’épaisseur pour 7 cm comme une référence sur chacun de SPL ses marchés : moyennes surfaces de de large et 1,40 m de haut) cache 88 dB(A)/1W/1 m vente, hôtels, salles de réunion, lieux de une performance unique dans sa 98 dB(A) 10 W/1m culte, etc. catégorie : un champ acoustique uni- Bande passante forme dans la bande 500 Hz - 4 kHz, 300 – 11 000 Hz Directivité qui procure une égale intelligibilité (- 6dB(A)) en tout point de l’espace sonorisé, 235° à120° x 50° même très réverbérant. de 500 à 4 000 Hz Permet la diffusion de messages dans Idéalement adapté aux volumes Colonne 3 zones distinctes, dont la sélection est de faible ou moyenne importance, ligne 100 V , 10 W programmable en face avant ou réalisée Décroissance spatiale depuis un pupitre microphone Altavox s’intègre avec facilité et dis- sélecteur de zone. Gain de 2 dB par doublement crétion à toutes les structures, fixes de la distance au regard d’une ou mobiles. colonne classique.

480, avenue de Paris - 82000 Montauban Tél: 05 63 21 30 00 - Fax: 05 63 03 08 26 BOUYER E-mail : [email protected] - Web : www.bouyer.com 9>7K:8KI?D;II '& Les nouveaux produits vus à l’AES

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Ce n’est pas parce qu’on a zappé un numéro que nous allions priver les lecteurs du compte-rendu d’une convention AES, surtout quand elle s’est tenue à Paris après 6 années d’absence, et pour la première fois, Porte de Versailles. www.aes.org ertes, la convention de mai Nous citerons pour mémoire, les dé- dernier ne fait peut-être pas mos en continu de Yamaha/Nexo, :kYŽjƒZ[i C partie des plus importan- l’atelier permanent Digidesign, tes en termes de surface d’expo, le l’auditorium de Radio France et Z_ijh_Xkj[khi partage en deux lieux , 80% du pro- l’implication de la Maison Ronde gramme des conférences se dérou- dans le programme des conférences Funky Junk lant dans le bâtiment 7, et une mé- et des Technical Tours, l’assistance Du beau monde, comme d’habitude, téo bien capricieuse n’encourageait d’Audioland pour la fourniture de sur le stand Funky Junk… On a pu pas les visiteurs à faire des allées et produits acoustiques Auralex des- y découvrir le gestionnaire d’écoute venues, pourtant, les commentaires tinés à l’aménagement des audito- stéréo Audient Centro, qui accueille sur cette convention ont été plutôt riums, la collaboration de Dispatch 6 entrées stéréo analogiques, 6 nu- positifs, et cela tient à plusieurs fac- pour l’ équipement et l’opération de mériques, 3 systèmes d’écoute et teurs que nous allons détailler dans l’espace des " Application Seminars ", propose 2 départs Cue, un Talkback ce qui suit. le parc d’ordinateurs prêté par Apple intégré. France, etc.. David Manley, après quelques pé- ripéties juridiques, a repris le droit C[hY_Wkn d’utiliser son nom sur les appareils qu’il conçoit – à lampes, comme de \hWd‚W_i bien entendu. L’occasion de décou- vrir, dans leur belle livrée rouge, irons tout d’abord un coup de le MVCO (tranche de console com- chapeau aux distributeurs et plète), le DAC (convertisseur N/A 20 T à quelques fabricants fran- :kiWd]d[k\ bits), l’ELMU (compresseur/limiteur çais qui, malgré les multiples solli- 4 canaux), le SVC (compresseur sté- citations des salons, ont joué le jeu ZWdib[icƒZ_Wi réo)… de l’AES Paris, non seulement pour La console ATB de Malcom Toft est leur propre clientèle, mais aussi ’arrivée des nouveaux mé- fidèle aux modèles Trident 70 et 80 pour les étrangers qui représen- dias type E-Zines à côté de originaux, dont il était le concepteur. tent, en Europe, une bonne moitié L la presse papier (ou en pro- Disponible en versions 16, 24 et 32 des visiteurs. Le développement des duits complémentaires de celle-ci) voies, avec 8 bus de sortie, la console Exhibitors Seminars, la création a apporté du peps à notre bientôt intègre même, sur option, une carte des " Application Seminars ", fu- sexagénaire grande dame de l’audio. de sortie numérique/FireWire. rent autant de nouveaux produits Certes il y a eu quelques grincements de conférences que les exposants de dents quand les niveaux sonores Juke Box Ltd ont plébiscités, sans pour autant re- sortaient du raisonnable, mais pour Juke Box Ltd avait aménagé sur son nier l’aspect " académique " du pro- ceux qui visitent les AES améri- stand un beau studio autour d’une gramme traditionnel qui fait toujours caines (où les exposants n’hésitent SSL AWS900 " toutes options " et la réputation de l’AES. Ils ont été pas à engager des musiciens pour d’un système d’écoute Focal Pro. On pour les exposants l’occasion de s’en- démontrer leurs produits), Paris of- pouvait y écouter, en situation, pra- gager à fond dans l’organisation qui frait à petite échelle, un avant-goût tiquement tout ce qu’importe Juke représente leurs métiers, que ce soit de San Francisco. Un grand merci à Box : du Chandler Germanium au pour faire des conférences, prêter du MacMusic et Audiofanzine pour leur préampli micro AEA Ribbon Pre, matériel, effectuer des prestations. dynamisme. des plug-ins Universal Audio aux B;IDEKL;7KNFHE:K?JILKIÀBÊ7;I

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Les nouveaux produits vus à l’AES '' préamplis Universal SOLO. C’était en Guil a profité de la Convention pour d’une construction plus tradition- permanence l’affluence sur le stand, signer la distribution des moniteurs nelle, ce qui a permis de baisser les où les démos à la SSL se succédaient de studio Lipinski Sound et du mi- prix (100 euros de moins). Ce sont à un rythme effréné. Dommage que cro à membrane triangulaire JJ Labs quand même des ADAM, aucun SSL n’ait pu fournir pour l’AES le Ehrlund. doute : tweeter à ruban, boomer de tout nouveau Duende… www.smsfrance.com 170 mm à membrane en nid d’abeille, www.jukeboxltd.com double ampli de 50 W efficaces, connectique XLR/RCA… Gke_Z[d[k\ www.adam-audio.com Y^[pb[i A.S.A. & Gemincore Deux petits Frenchies qui montent… \WXh_YWdji5 Les deux entreprises ont partagé à l’AES un espace de démo présentant la gamme A.S.A. de moniteurs pas- ImporAudio sifs ainsi de nouveaux monitors actifs Chez ImporAudio, difficile de man- équipés des modules d’amplification quer une des grandes nouveautés numérique Gemincore développés Apogee de l’année : l’Ensemble, dis- par CL3. Chaque module amplifica- ponible depuis début juillet. Il s’agit teur rassemble toutes les fonctions d’une interface audio numérique nécessaires au traitement du signal FireWire conçue spécifiquement AL.SO depuis le connecteur d’entrée audio pour une intégration totale avec le jusqu’au connecteur de sortie haut- Derrière ALternate SOundings se logiciel Apple Logic Pro. Elle offre parleur. Il suffit de lui rajouter une cache Olivier Bolling – ex-Directeur 8 entrées/sorties analogiques, dont alimentation de puissance, linéaire Technique des studios Plus XXX. 4 préamplis micro (2 avec points ou à découpage. Quand on connaît les idées nova- d’insert, 2 avec entrée instrument), www.cl3.fr et www.asa.fr trices de l’individu, on se doute que 8 entrées/sorties ADAT (les ports ses traitements de dynamique (on optiques sont commutables S/PDIF), n’ose employer le terme trop réduc- 2 entrées/sorties S/PDIF coaxiales. teur de " compresseur "…) ne seront Soit, en tout, 36 canaux gérés simul- pas comme les autres ! Il exposait et tanément. Elle inclut les technolo- faisait écouter sur le stand Audio gies exclusives à Apogee : SoftLimit Addict un Dynax et un Compax, qui (maximisation des niveaux d’entrée ont impressionné les cadors améri- sans saturation), UV22HR (algo- cains présents sur le salon, de George rithme de dithering pour passer de Elysia Massenburg à Bernie Grundman… 24 à 16 bits dans les meilleures condi- Dans la série " compresseurs artisa- Depuis, Olivier a lancé une gamme tions), Intelliclock (circuits d’horloge naux de rêve ", l’alpha, signé Elysia, US (préampli micro Britus), prévoit sophistiqués, réduisant le jitter). frappe fort… Le look est impression- une gamme Black Valve… Mais Rappelons qu’Imporaudio distribue nant, tout autant que les circuits quand dort-il ? les produits Charter Oak, Dangerous internes : l’étage réducteur de gain www.alternatesoundings.com Music, Millmennia, SonoPak, Summit, utilise une configuration exclusive Yellow Tools et Z-Systems. de 16 transistors discrets, maintenus www.imporaudio.fr à température constante, et les étages audio de l’appareil (dont la réponse SMS en fréquence s’étend sur plusieurs Adossé au stand des casques alle- MHz), en pure Classe A, n’utilisent mands Ultrasone, SMS exposait ni condensateurs ni amplis op. une bonne partie de son offre, avec www.elysia.com quelques premières françaises : les Adam contrôleurs de volume SPL Volume Le constructeur allemand avait fait Cirrus Logic 2 et 8, l’égaliseur Passeq, modèle le déplacement avec une bonne par- Ce célèbre producteur de circuits passif embarquant pas moins de 72 tie de sa gamme d’enceintes acous- intégrés réputés, parmi lesquels fi- filtres… Étaient également présentes tiques – qu’on pouvait admirer soit gurent une longue liste de circuits sur le stand les convertisseurs nu- dans l’expo, soit dans un salon dédié qui réalisent des fonctions dans le mériques Mytek Digital et le nou- aux plus gros modèles. La nouveauté domaine de l’audio numérique, pré- veau micro Violet Design Stereo était un petit modèle : les A7. Un peu sentait sur son stand une jolie vitrine Flamingo et Black Hole. Hervé Le plus grandes que les Artist, elles sont meublée de toute une série de cartes

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de circuits imprimés de démonstra- Sennheiser présente l’émetteur Le processeur audio SA Fractal tion, d’évaluation et de référence de poche SK 5212, qui allie hau- F24 signé Stage Accompany est un pour les intégrateurs des circuits in- tes performances et taille réduite. système DSP de gestion de système tégrés de la gamme. Ces ensembles Complément idéal de l’émetteur à d’enceintes, 2 entrées/4 sorties, com- sont tous parfaitement fonctionnels main haut de gamme SKM 5200, le binant les technologies FIR et IIR et sont accompagnés d’une documen- SK 5212 est compatible avec un grand pour effectuer des corrections dans tation détaillée. Particulièrement nombre de microphones Sennheiser, le domaine temporel et le domaine bien conçues et très pédagogiques, et il s’alimente avec une seule pile fréquentiel. Afin d’assurer une pro- ces cartes constituent également LR06. tection intégrale des transducteurs, une riche base de travaux pratiques trois limiteurs différents sont utili- pour l’apprentissage des fonctions de sés : un limiteur d’excursion pour l’audio numérique. une protection mécanique, un li- La partie matérielle regroupe autour miteur thermique pour éviter toute du composant principal, objet de surchauffe et un limiteur Hard Knee l’étude proposée par la carte, tous les pour le niveau de sortie. Un module composants nécessaires au bon fonc- CobraNet permet son intégration tionnement de celui-ci, la connecti- dans des installations de grande que complète destinée à l’alimenta- échelle. tion de la carte, à l’introduction des www.stageaccompany.com signaux d’entrée et à la récupération des signaux de sortie. Lorsque cela Digigram présente l’interface audio est nécessaire, aux cartes sont joints Parmi les autres nouveautés USB professionnelle UAX220-Mic. les logiciels indispensables à leur Sennheiser, citons le récepteur Elle convient à des applications très bonne mise en œuvre. Diversity miniature EK 3041, des- diverses, grâce à ses deux préamplis Dans la gamme actuellement dis- tiné au montage sur des caméscopes micro (avec alimentation fantôme) ponible qui compte déjà près de et compatible avec les sabots des ap- d’un gain maximal de 50 dB et à ses 150 produits, on trouve ainsi les pareils de marques Sony, Panasonic, deux sorties ligne (+10 dBu maxi). convertisseurs analogique-numé- Thomson et Ikegami ; sans oublier le Les entrées/sorties s’effectuent en sy- rique et numérique-analogique, les récepteur miniature EK 3253, déve- métrique, sur des connecteurs XLR. codecs stéréo et multicanaux, des loppé pour les applications d’in-ear L’interface possède également un amplificateurs de puissance et des monitoring et l’émetteur stéréo SR ampli casque dédié, avec jack stéréo circuits d’interface et de conversion 3256. et réglage de niveau. de fréquence d’échantillonnage. On y trouve encore des cartes destinées L’antenne hélicoïdale A 5000-CP Le pilote offre deux modes d’enregis- à l’étude de processeurs de signaux convient aux applications d’émission trement : stéréo ou double mono, et (DSP : Digital Signal Processor) les plus exigeantes, et couvre tout le permet de travailler à une fréquence dans le domaine de l’audio. spectre UHF, de 450 à 960 MHz. d’échantillonnage de 32/44,1/48 kHz Cette antenne à polarisation cir- et à une résolution de 8, 16 ou 24 bits culaire élimine virtuellement les en full duplex. problèmes de multipropagation et www.digigram.com réduit les variations de niveau du si- gnal, tout en améliorant les perfor- mances des systèmes non-Diversity. L’antenne peut se monter sur pied, sur fixation murale ou sur un gril d’éclairage (avec pince Matthews). Rycote étend sa gamme de bonnettes anti-vent pour microphones avec la Le contrôleur réseau NET 1 permet ‘Baby Ballgags’, le système ‘Softie’ de superviser jusqu’à 10 récepteurs ; proposant une gamme de dispositifs on peut cascader plusieurs appareils Sound Devices étend sa gamme 700 de fixation et de bonnettes, et les pour des systèmes multicanaux. Le d’enregistreurs numériques porta- bonnettes ‘Smoothie’ disponibles en NET 1 propose des fonctions de bles, avec les modèles 702 et 702T 5 couleurs et trois tailles pour s’adap- gestion de fréquences, avec une ex- (version avec timecode). Le modèle ter à différents microphones. Le nou- ploration du spectre et une assigna- 702 est identique au modèle 722 deux veau catalogue de la marque est éga- tion de fréquences automatique, la canaux, à ceci près qu’il troque le lement disponible, chez Pilote Films, surveillance s’effectuant depuis un disque dur interne pour une mémoire distributeur français. PC externe. Compact Flash. Les enregistreurs www.rycote.com www.sennheiser.fr peuvent être utilisés en mode 16 ou B;IDEKL;7KNFHE:K?JILKIÀBÊ7;I

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24 bits, et gèrent des fréquences mente soit par 4 piles LR06, soit par et de monitoring où une très haute d’échantillonnage allant jusqu’à une tension continue externe, issue qualité sonore est requise. Parmi ses 192 kHz. par exemple de la caméra. fonctionnalités, citons une courbe de www.sounddevices.com www.holophone.com réponse plate, indépendamment de l’impédance de charge, une très faible Le microphone multicanal H3-D Dorrough a commercialisé un indi- sensibilité aux interférences électro- signé Holophone constitue une so- cateur audio analogique de loudness magnétiques, un taux de distorsion lution ‘économique’ pour les pro- Series III, pourvu de convertisseurs virtuellement indépendant de la ductions demandant une prise de A/N 24 bits/96 kHz. Les indicateurs fréquence et un contrôle en boucle son directe en 5.1. L’appareil intègre utilisent un nouvel affichage de cor- entièrement passif. Divers modules 5 microphones ‘full range’ pour les rélation de phase à 3 vitesses, possè- sont disponibles selon les besoins en canaux L/C/R/Ls/Rs, plus un mi- dent un port RS-232 duplex assurant puissance, en configurations mono et crophone réservé aux graves pour le le contrôle à distance des fonctions, double canal. canal LFE. Les microphones sont ali- et de nombreuses fonctions d’alarme. www.hypex.nl mentés depuis une source de tension La télécommande RW-100-B permet continue 24 à 48 Volts externe, et le de choisir et d’accéder facilement H3-D est livré avec un câble multi- aux différents modes de fonction- paire d’une longueur de 15 mètres, nement (Gauche/Droite, Somme & terminé par six connecteurs XLR. Différence, Phase/Somme, décompte Le microphone se monte sur pied ou des alarmes, mode de référence, peak se suspend depuis un dispositif adé- auto et peak hold…). quat, ou depuis le plafond. www.dorrough.com Calrec Audio Ltd propose le système de traitement haute densité "Bluefin", Le Combimux, de la marque offrant jusqu’à 480 canaux mono sur Mandozzi Electronics est un sys- une même carte DSP. Développée tème universel de transmission pour utilisation dans le système de de données audio et de signaux de console Alpha, la carte Bluefin dou- contrôle, via des canaux d’un dé- ble la puissance de la console, sans bit de 2 Mbits/s. Il est basé sur une coût supplémentaire ; une bonne conception modulaire en rack, auto- nouvelle pour les propriétaires d’Al- Autre nouveauté Holophone : le sys- risant différentes configurations pha, qui peuvent désormais faire tème de microphone Surround H4 avec les divers modules disponibles, évoluer leurs systèmes de console à "Super Mini", prévu pour un mon- dont l’utilisateur peut personnaliser moindre coût. tage sur caméra, dans le cadre de le fonctionnement en divers modes Pour répondre aux exigences de la tournages cinéma ou télévision, de ITU-T et ISO/MPEG. HDTV, Bluefin offre 78 voies 5.1 reportages, documentaires, etc. Parmi les fonctions du Combimux, (avec égaliseurs et traitements de dy- L’appareil prend la forme d’une ‘tête’ citons une transmission uni ou bidi- namique), 8 groupes 5.1 (également miniaturisée, avec 5 microphones rectionnelle, des interfaces analogi- pourvus d’égaliseurs et de traite- ‘full range’ et un microphone dédié ques ou AES/EBU, le drop et l’insert ments de dynamique), 4 sorties prin- au canal LFE. Les sorties du préam- vers ITU-T G.737, un contrôle local cipales, 48 sorties multipistes et 20 plificateur s’effectuent sur 3 mini- ou à distance via PC (logiciel fourni) départs auxiliaires. Parmi les autres jacks stéréo, une sortie casque et une grande souplesse de configu- avantages, citons un dégagement de ‘Virtual Surround’ également sur ration. Côté matériel, le système de chaleur et une consommation élec- connecteur mini-jack plus une sortie compose d’un châssis rackable 3 U et trique réduits ; l’utilisation d’une se- matricée au niveau ligne (encore sur de 8 modules : d’un CPU ; d’un mo- conde carte assure une redoncance mini-jack stéréo) compatible Dolby dule d’interface E1 de débit 2 Mbits/ totale, pour les productions diffusées Pro Logic II et assimilés. s gérant les entrées/sorties locales ; en direct. d’un encodeur ; d’un décodeur ; d’un www.calrec.com Parmi les fonctions utiles, citons une Codec ; d’un module X.21 pour les entrée (avec alimentation fantôme flux de données ; d’un module de Le Dolby Media Producer, des Dolby 48 Volts) permettant d’utiliser un données et d’un module d’alimenta- Laboratories, est conçu pour répon- microphone externe pour le canal tion (un ou deux par châssis). dre aux besoins des formats DVD central (par exemple, un microphone www.mandozzi.ch actuels et futurs (les nouveaux sup- de commentateur), ainsi qu’une fonc- ports HD). Il s’agit d’un ensemble de tion Zoom assurant une directivité Hypex Electronics offre une gamme trois logiciels séparés : Dolby Media plus marquée sur les canaux avant, de modules amplificateurs travaillant Encoder, Dolby Media Encoder et ce qui permet de " suivre " au son les en classe Class D, pour intégration Dolby Media Tools, tournant sur gros plans à l’image. L’appareil s’ali- dans des systèmes de sonorisation Mac G5. B;IDEKL;7KNFHE:K?JILKIÀBÊ7;I

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L’encodeur permet d’encoder des projets aux formats Dolby Digital VjidjgY6cYn LddY!g‚YVXiZjg Plus, Dolby Digital, Dolby TrueHD ZcX]Z[YZA^kZ HdjcY>ciZgcVi^dcVa! et MLP Lossless. Trois ‘clients’ d’en- aZh[VWg^XVcih YZXdchdaZh codeur sont livrés, ce qui permet à cjb‚g^fjZh YZhi^c‚ZhVja^kZ# plusieurs opérateurs d’accéder à un serveur central. Fuji Sound Co est un nom bien éta- consoles. La console numérique Le décodeur est conçu en tant bli sur le marché de l’installation "Scenario" répond aux besoins de qu’unité autonome, et permet de dé- haut de gamme au Japon, grâce à sa nombreuses applications de concert, coder tous les formats Dolby (jusqu’à gamme de produits Hyfax ; la mar- et intègre nombre des fonctions de l’ 8 canaux discrets), ainsi que d’écou- que étend désormais ses activités à "Expert". ter en mode Utilisateur Final. Il offre l’Europe. Les microphones qui pendouillent des fonctions de contrôle de trans- La console numérique de sonorisa- misérablement la tête en bas au ports d’une machine vidéo externe, tion "Expert" (développée particu- bout de leur câble constituent sou- via un connecteur Sub-D 9 points lièrement pour le théâtre) combine vent un problème (technique autant (protocole standard). un feeling analogique et l’aspect qu’esthétique) en enregistrement ou Le logiciel Media Tools permet de pratique qu’offre le numérique. Le en broadcast live, et Hyfax offre une réparer ou de modifier des projets concept de base de la console est une solution élégante, grâce au dispositif déjà encodés, sans devoir décoder double couche à accès rapide, qu’il de suspension de micros sur 3 points les fichiers – par exemple, ajouter s’agisse de voies séparées, de grou- 3PSM-26. Programmable, ce système un timecode à des fichiers qui en pes de voies ou de toutes les voies. se compose d’une manivelle micro- sont dépourvus, édition des me- Une section matrice très complète phone avec électronique intégrée, tadata, stripping de fichiers ou de est également intégrée. Parmi tou- d’une télécommande et d’une confi- timecode. Le logiciel est également tes les fonctions intéressantes, ci- guration microphonique 1-3 points, conçu pour tourner sur un ordina- tons un affichage 8/16 caractères avec jusqu’à 6 lignes microphone. Le teur autonome. pour nommer les voies – un aspect système s’utilise en installation fixe www.dolby.com pas toujours présent sur d’autres ou en portable. LES REGLES VIENNENT DE CHANGER

MEDIORNET propose la seule solution professionnelle de réseau de distribution multimedia vidéo, audio et data, sur fibre optique qui n'accepte aucun compromis sur la qualité des signaux et leur transport.

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www.hyfax.co.jp Ikhb[ijWdZZ[bÊ?D7 ;c_b[I_ced[j Jc^c\‚c^ZjmhnhiƒbZYZaZXijgZdei^fjZYZhY^hfjZh,-idjghVgZiZcj 9oh_bb[8h_iiej cdigZViiZci^dc#8ZgiZhaÉVeeVgZ^ag‚Va^h‚YVchaZXVYgZYÈjcegd_Zicdbb‚ EgZhidheVXZcɂiV^ieVhe]nh^fjZbZcieg‚hZcibV^hjcegd\gVbbZ AViVaZcijZjhZ:b^a^ZH^bdc k^Y‚dZc[V^hV^ijcZeg‚hZciVi^dck^kVciZ#AZegdX‚Y‚Zmead^i‚YVchXZ Zihdc^c\‚c^ZjgYjhdc$ aZXiZjg[V^iaÉdW_ZiYZeajh^ZjghWgZkZih[gVcV^hZi^ciZgcVi^dcVjm# Xg‚ViZjgYÉdW_ZihhdcdgZh AZeg^cX^eZYZXZaZXiZjg!hVchVjXjcXdciVXie]nh^fjZVkZXaZY^hfjZ 8ng^aaZ7g^hhdidciaVg\ZbZci aj^"b„bZ!Xdch^hiZ|‚XaV^gZgjcZodcZYZaVhjg[VXZYjY^hfjZVkZX Y‚eVhh‚aZXVYgZYjY^hXdjgh jcZhj^iZYZgV^ZhXdadg‚Zh!aVXdjaZjgcZY‚eZcYVcifjZYZaÉVc\aZ YÉdjkZgijgZYZXZiiZ6:H! YÉ^cX^YZcXZYZaVajb^ƒgZ#6egƒhg‚[aZm^dchjgaZheVgd^hYjh^aadc!Zc Zceg‚hZciVcifjZafjZh X]VfjZed^ci!jcZhZjaZY^gZXi^dc!YdcXjcZhZjaZXdjaZjgeVgi^X^eZ|aV jcZhYZh^ciZg[VXZhfjZ Xg‚Vi^dcYÉjcZ^bV\ZYjh^aadcYVchaVXVb‚gV#AZh^bV\ZhV^ch^dWiZcjZh aZhZXdcY|Xg‚‚edjgaV Xdchi^ijZciYZhhZXi^dchXdY‚ZhZcXdjaZjgYjh^\cVaVjY^dZcgZ\^hig‚ egZb^ƒgZZifjÉZaaZji^a^hZ hjgaZY^hfjZ#AZh^\cVag‚Xje‚g‚ZhiegVi^fjZbZci^cY‚eZcYVciYj VkZX WZVjXdje YZ Wg^d c^kZVjYZajb^cVcXZg‚[a‚X]^Z0hZjaZaVXdjaZjgg‚[a‚X]^ZXdbeiZ# eZcYVcihZhXdcXZgih#8ng^aaZ 6cdiZgfjZX]VfjZgdiVi^dcYjY^hfjZeZgbZiaÉVcVanhZh^bjaiVc‚ZYZ ZchZ^\cZaÉ^c[dgbVi^fjZ| eajh^Zjghg‚kdaji^dchkd^h^cZhYjh^aadc# >G86B!Zi:b^a^Z!fj^hÉZhikj 8ZegdX‚Y‚ZhiW^Zc‚k^YZbbZciVkVciV\ZjmeVggVeedgiVjmhnhiƒbZh Y‚XZgcZgjcZK^Xid^gZYZaV YZaZXijgZigVY^i^dccZah!b‚XVc^fjZheVgXZfjÉ^acÉ^bedhZYÉVWdgYVjXjc Bjh^fjZXVi‚\dg^Zbjh^fjZ XdciVXiVkZXaVhjg[VXZYjY^hfjZ!fjÉ^acZYZbVcYZZchj^iZVjXjc ‚aZXigdc^fjZZc'%%)![V^i X]Vc\ZbZciYZXVgidjX]ZdjYZed^ciZYZaZXijgZ!fjÉ^acZgZfj^ZgieVh aÉjcVc^b^i‚|X]VXjcZYZ YZcZiidnV\Zigdehd^\c‚YjY^hfjZZifjÉ^aeZgbZiaVaZXijgZYZY^hfjZh hZhVeeVg^i^dchhX‚c^fjZh# V[[ZXi‚hYZhXgViX]Zh#EVggVeedgi|hZhfjZafjZhXdcXjggZcihfj^dci AZ[^abAVBVgX]ZYZ ‚\VaZbZcigZXdjgh|jchnhiƒbZYZaZXijgZdei^fjZ!^aeg‚hZciZVjhh^jc aÉ:beZgZjg!YdciZaaZV XZgiV^ccdbWgZYÉVkVciV\ZhXdbbZjcZeg‚X^h^dcYZaZXijgZYZ&%©b h^\c‚aVeVgi^i^dcdg^\^cVaZ! hZjaZbZci!Vja^ZjYZ&©b]VW^ijZaaZbZci!aVedhh^W^a^i‚YÉji^a^hZgaZh [jidhXVg^h‚|=daanlddY! ^bV\ZhegdYj^iZhedjgY‚iZXiZgaZhhZXiZjghd‘aZh^\cVaZhicdc[^VWaZ bV^hVkZXjcZVjigZbjh^fjZ |XVjhZYZaVeg‚hZcXZYZhXgViX]ZhdjYZedjhh^ƒgZZiYZeZgbZiigZ bVYZ^cJ#H#6#EdjgiVci! V^ch^hVgZXdchigjXi^dc#EVgV^aaZjgh!aZg‚\aV\ZYZaÉVeeVgZ^aZhiYÉjcZ _jhi^XZaj^[’igZcYjZ|EVg^h! \gVcYZh^bea^X^i‚/jcZh^beaZXdbbVcYZbVcjZaaZYZaVb^hZVjed^ci XVgXÉZhijcZ\gVcYZbV_dg^i‚ ZiYZaÉVc\aZYZg‚[aZm^dc# YÉVb‚g^XV^ch bZbWgZh AZh^\cVaVjY^ddWiZcjYZkgV^iVeg^dg^edjkd^g„igZZmead^i‚hVch YZaÉ6:Hfj^Vhh^hiZciVjm XdggZXi^dceVgi^Xja^ƒgZYVchaZXVhd‘aÉdchdj]V^iZXdchZgkZgaZhY‚[Vjih X‚g‚bdc^ZhYÉdjkZgijgZ Yjhjeedgidj„igZXdgg^\‚VjbdnZcYZeaj\"^chhe‚X^Va^h‚h|Y‚[^c^g# YZhXdckZci^dch#AVYdjXZ JcZg‚[aZm^dcZhiZcXdjghhjgXZhj_Zi#AÉ>C6‚ijY^ZVXijZaaZbZciaZh :b^a^Z!idjiZ‚bjZYZhZkd^g egdedh^i^dchYZeVgiZcVg^Vi^cYjhig^ZafjÉ^aVgZjZhVkVciaVb^hZhjg VeeaVjY^geVgYZhZmeZgih! aZbVgX]‚YjegdYj^i# VXdcfj^hhdcVjY^id^gZ! GVeeZadchfjÉ^aZm^hiZYZhb^aa^dchYZY^hfjZh,-idjgh!hdjkZci fjVci|8ng^aaZ7g^hhdi!^aV jc^fjZhfj^hdcihidX`‚hYVchaZhVgX]^kZhhdcdgZh!YVchaZhX]VˆcZh eVgi^Xja^ƒgZbZci^ci‚gZhh‚ YZgVY^dfj^edjggdciV^ch^egd[^iZgYÉjcZcjb‚g^hVi^dceVgi^Xja^ƒgZbZci aÉVhh^hiVcXZVkZX7G66=! Z[[^XVXZV[^cYZaZjgegdXjgZgjcZji^a^hVi^dccdjkZaaZ!hVchY‚\gVYVi^dc jcXdcigaZjgYÉZ[[ZihkdXVjm hjeea‚bZciV^gZZijcZe‚gZcc^hVi^dcVkZXaVfjVa^i‚fjZb‚g^iZci edgi‚eVg:b^a^Zhjghdc hdjkZciidjhXZhZcgZ\^higZbZcih# VkVci"WgVh!Zi869G:!jc XdcigaZjgaVhZgfj^g‚edcY HX]‚bVYZeg^cX^eZYZaZXijgZ

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FWhJ[hhoD[bied Cinema Expo International

La 15è édition du CEI (Cinema Expo International) a fourni une fois de plus aux milieux professionnels du cinéma européen l’occasion de se rassembler autour de nouveaux matériels et surtout, de débattre de l’avenir de la profession avec le numérique.

epuis sa première édition à Cette 15è édition a mis l’accent Pour commencer, on apprenait que Bruxelles, en 1991, le CEI sur les programmes des séminai- 64 % des films projetés en Europe D mène une carrière remar- res, dont le sujet principal était, viennent des USA, et même 28% quable, donnant tort aux éternels vous l’aurez deviné, le cinéma nu- dans les cinémas d’art et essai. En Cassandre qui proclamaient que mérique. Pour beaucoup, l’année Mai, les trois plus grands succès du cette exposition ne durerait pas. 2005 a marqué le vrai démarrage box office étaient Da Vinci Code, L’ex-Sunshine Group (devenu du D-Cinema, mais, les sceptiques Mission Impossible : III et L’Âge de aujourd’hui le groupe Film de VNU avaient raison, c’est en 2006 que Glace 2, ce qui a mené la discussion Expositions) a su écouter ses clients la tendance devient visible ; on se sur le sujet « les chiffres d’affaire (les visiteurs comme les exposants) met du coup à discuter des aspects européens se font sur les produits et on est parvenu aujourd’hui à une financiers, ainsi que des implica- US ». En termes de sorties en numé- formule quasi-imbattable. Toutefois, tions techniques, de façon plus rique, Disney et Fox sont leaders, plutôt que de se reposer sur ses lau- détaillée. mais Warner Brothers rattrape ra- riers, le CEI essaie d’optimiser ses La convention s’ouvrait avec le pidement son retard. Avec 21 % des programmes en permanence : ses Forum Européen de Cinema Expo, films US disponibles en numérique, 15 prochaines années d’existence divisé en deux parties : « Adopter le message adressé aux salles de ci- semblent donc assurées ! résolument le cinéma numérique : néma est : « Équipez-vous mainte- son impact sur le paysage de la dis- nant ! ». tribution et de l’exposition euro- Comment financer le passage au péennes » et « La réalité des plans cinéma numérique ? Trois répon- et modèles business d’aujourd’hui ». ses : investissements réalisés par Ces deux sessions étaient prési- les salles elles-mêmes ; subventions dées par David Hancock de Screen publiques ; Virtual Print Fees (mo- Digest, la première étant présen- dèle US), où le distributeur paie une tée par Anders Geertsen, de l’Ins- prestation à la salle de cinéma parce titut Danois du Film et du Forum qu’elle projette le film en numéri- Européen du Cinéma Numérique. que, ce qui économise les coûts liés à 9?D;C7;NFE?DJ;HD7J?ED7B

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Cinema expo international '/ la fabrication de la copie 35 mm. Corollaire de la solution VPF : tous les distributeurs doivent participer à long terme pour qu’elle puisse fonctionner, et ne pas avoir « d’artistes solo » : autrement dit, la règle est la même pour tout le monde (ça vous rappelle quelque chose ?). Dkcƒh_gk[fekhjekjb[ cedZ[

a situation en Europe est par ailleurs différente de celle aux USA ; à ce sujet, Hollywood et l’Eu- L rope doivent se concerter pour inventer un modèle européen pour la VPF, où les distributeurs européens paieraient leur part, ce qui permettrait de partager les coûts équitablement. Un des défis auxquels devront faire face les salles de cinéma européennes est de savoir impliquer les petites salles, de façon à ce que le cinéma numérique ne soit pas réservé aux « gros » (qui représentent 90 % du marché). Le point de bascule sera atteint lorsque la masse critique de films sortant à la fois en numérique et en 35 mm sera atteinte – ce qui amorcera la disparition de l’image ar- gentique. Les distributeurs de films doivent par ailleurs comprendre pleinement les opportunités et la souplesse qu’offre le numérique ; ce ne sont plus seulement des films, mais en fait n’importe quels programmes numé- riques qui peuvent être projetés à un large public. Dans le même temps, il faut mettre l’accent sur « l’attrait du grand écran » : ce type de spectacle n’est pas concevable chez soi. Un peu plus tard, Chuck Goldwater (de chez Christie) faisait remarquer que les ventes de projecteurs 2K com- patibles JPEG augmentaient, et que l’intégration avec des équipements spécifiés DCI en faisait partie. La progres- sion naturelle sera ensuite de migrer du 2K au 4K, via des évolutions des systèmes existants. Une nouvelle tendance est la croissance du nombre de nouvelles sociétés offrant des packages numériques com- plets, formation incluse. Même si une intégration com- plète peut représenter une bonne idée, cette situation aura tendance à exclure les installateurs établis ; autrement dit, leur précieuse expérience pourrait disparaître en chemin. Toutefois, cela signifie aussi que les installateurs doivent absolument rassembler leurs capacités numériques, s’ils ne veulent pas rester sur le bord du chemin. La spécification DCI n’est pas propriétaire, mais il doit exister un processus de certification, et l’Institut Frauenhofer est en train de préparer un programme. Le cinéma repose sur les standards – on peut projeter un film 35 mm n’importe où dans le monde – et le cinéma numérique ne fera pas exception. Il devra également ap- porter une valeur ajoutée – se contenter de remplacer la pellicule ne suffira pas. Le séminaire se terminait avec quelques observations de Dolby et Kodak. Jason Power (Dolby) notait qu’en Europe, par nature, la situation est diverse : certains sont enthou-

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siastes, d’autres plutôt méfiants. La Il existe énormément de docu- question du financement du passage ments historiques sur pellicule B[\kjkh au cinéma numérique est également 35 mm : tout cela sera-t-il perdu à très importante. Autre point : le mi- quelques exceptions spécifiques ZkY_dƒcW lieu du cinéma tout entier reconnaît près ? que le cinéma numérique implique • Les salles elles-mêmes devront dkcƒh_gk[0 non seulement un modèle économi- être à la hauteur. Aucun intérêt que, mais aussi un choix d’équipe- à offrir une image superbe et un bW):5 ment, et que les aspects de mainte- excellent son si la salle n’est pas nance et d’exploitation seront d’une au niveau. Ces derniers temps, importance capitale. Brian Kercher beaucoup de multiplexes ont été (Kodak Digital Cinema) déclarait construits « à l’économie » ; ils que les composantes séparées ne auront des difficultés à se mon- suffisent pas, et qu’il faut souligner trer compétitifs par rapport à le potentiel du cinéma numérique : de vraies salles, où l’accent a sera-t-il meilleur ? Selon lui, utiliser été placé sur la qualité et non une nouvelle technologie pour faire sur une approche de type « fast la même chose n’a pas grand intérêt food », conçue pour attirer des (voir le débat sur la transition de glandeurs sur les sièges. la télévision analogique à la télévi- ?VbZh8VbZgdc/jc\gVcYX^c‚VhiZ!bV^hVjhh^ jcZmXZaaZcidgViZjg!Ydi‚YÉjchda^YZWV\V\Z sion numérique !), mais s’ouvrir de iZX]c^fjZ# nouvelles possibilités est essentiel. B[idekl[Wkn Un évènement majeur du CEI 2006 Le côté spectaculaire doit être amé- était un séminaire intitulé « Cinéma lioré, et il faut s’ouvrir aux nouveaux fheZk_ji numérique : le futur, c’est mainte- contenus, ce qui contribuera à des nant ! », avec une intervention du recettes plus lucratives. Il terminait réalisateur James Cameron, pour qui en disant « Le numérique peut être l’avenir du cinéma numérique réside complexe, mais il faut des partenai- dans la 3D (ou “films en relief”). res pour le faire fonctionner et le ren- Julian Levin et Paul Hanneman, dre plus simple ! ». Et évidemment, de la Twentieth Century Fox, ex- Kodak a l’intention d’être un de ces pliquaient que la Fox était engagée AZbZhhV\ZZhiXaV^g!^a[Vji[V^gZYjX]^[[gZ partenaires… dans la transition de la pellicule au numérique, et que le standard doit B[fe_djZ[lk[ être le DCI – mettant l’accent sur le fait que le DCI n’étant pas proprié- Z[HƒWb_iWIed taire (ce n’est qu’un standard !), il n’y a rien à payer. « Le mouvement D’un point de vue personnel, ces dis- a commencé aux États-Unis, où on cussions soulèvent trois questions à compte déjà 600 écrans numériques propos du cinéma numérique : en exploitation ». James Cameron allait droit au but • Tout d’abord, le spectacle cinéma- en disant « Le cinéma est en crise. tographique doit être amélioré, et Nous avons atteint un stade où la offrir davantage, et en meilleur, qualité disponible chez soi est un que ce qui est aujourd’hui dispo- sérieux rival. La question est : « Le nible pour le marché domestique. AÉVb‚cV\ZbZciYZhhVaaZh!XÉZhiVjhh^aZhdc cinéma numérique peut-il améliorer La valeur représente également La partie expo reflétait la maturité la dimension spectaculaire dans le un facteur important : je me croissante des appareils destinés au cadre de la projection d’un film ? souviens de l’époque où aller cinéma numérique, et la disponibi- Selon moi, oui, et je pense que le 3D au cinéma constituait vraiment lité de serveurs dédiés pour le cinéma est l’aspect le plus important du ci- une soirée dehors, avec un vrai témoignait d’un certain raffinement néma numérique ». Pourtant, entre programme, et pas seulement dans les produits disponibles. Nous 1952 et 1955, 46 films 3D ont été réa- voir un film avec plein de pubs reviendrons sur ce sujet dans le pro- lisés, et très peu après : pourquoi ? avant et des bruits de pop corn chain numéro. En attendant, nous « La technologie était limitée, la qua- pendant, sans parler du reste… vous invitons à lire le dossier sur lité de projection précaire et les films • Lors de la transition vers le nu- la projection numérique, concocté eux-mêmes, encore pire ! En numé- mérique, combien d’archives sont par Alain Delhaise à quelques pages rique, les caméras sont parfaites, et (ou seront)-elles transférées ? d’ici. les projecteurs numériques n’occa- 9?D;C7;NFE?DJ;HD7J?ED7B

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Cinema expo international (' sionnent aucune fatigue oculaire. tourne, on ajoute les effets d’images Pourrait-on considérer le cinéma 3D La cadence d’image est un aspect virtuelles (CGI), puis on traite pour comme une mode ? James Cameron essentiel, un projecteur traditionnel obtenir le résultat final. À partir n’en croit rien : « Les nouveaux films ne peut monter aux 100 images par d’aujourd’hui, tous mes films seront doivent se placer dans la catégorie « à seconde (voire davantage) requises en 3D – deux histoires de science- aller voir ». La 3D peut-il sauver le pour la 3D. Si on utilise une cadence fiction sont d’ores et déjà prévues, cinéma ? Qui sait… Les recherches de 144 Hz, en alternant les images et nous avons de nouvelles caméras montrent que la demande est bien gauche et droite, l’œil les perçoit numériques 3D prêtes à la fabrica- là, et que plus il y en a, plus le projet comme simultanées, et c’est un autre tion ». [fruit d’une collaboration avec devient viable. Une des différences argument dans le débat opposant la Sony et Fujinon, le modèle est bap- fondamentales entre le film 35 mm pellicule au numérique ». tisé ‘Fusion Camera’] et le numérique consiste dans la pos- Cameron a participé au développe- sibilité de projeter des spectacles en ment d’une caméra numérique 3D direct en 3D, ce qui ouvre les portes voici six ans, et le fait que les pro- à une participation virtuelle accrue. jecteurs numériques d’aujourd’hui Par ailleurs, ce n’est pas un support peuvent gérer sans problème les domestique, il n’y a donc pas de ris- contenus 3D pourrait donner le coup que de piratage. Par ailleurs, la 3D de pouce nécessaire pour aider le ci- est compatible 2D, donc un bon film néma numérique à s’imposer, et en reste un bon film. Le côté 3D repré- faire un spectacle cinématographi- sente une valeur ajoutée, et ne com- que unique. « Le cinéma numérique promet en rien le film 2D,Il y a une a perdu du temps, il a été introduit sorte de ‘Renaissance’ qui démarre en retard, et les possibilités marke- aux États-Unis, mais la 3D doit de- ting de promotion vers le public n’ont venir internationale. Pour résumer, pas été exploitées. Il faut donner des Le nouveau film, «Monster House», la 3D peut contribuer à l’avènement raisons spécifiques et des dates de était cité comme exemple de marke- du cinéma numérique, mais sur un sortie aux distributeurs, pour qu’ils ting 3D : « Le sortir en 3D n’a ajouté Grand Écran – pas un mini ! ». puissent assurer la promotion du que 2 % au prix de revient global, produit ». De fait, deux sorties 3D ré- et plus de 200 écrans sont déjà prêts centes, « Polar Express » et « Chicken pour le projeter ». Little », ont représenté 25% des re- Sujet sensible en ce qui concerne cettes pour seulement 2% des écrans les films 3D : les lunettes spéciales ! par rapport à la version 2D tradi- « Le but est de faire désirer par le tionnelle. Autrement dit, le marché public, qu’elles soient considérées est là ! James Cameron a également comme un plus, et non comme un souligné le fait que côté films, c’est inconvénient. On en utilise actuel- d’abord le contenu qui importe. « Il lement de deux types : les passives, faut avant tout une bonne histoire : qui nécessitent un écran argenté, et le côté 3D est comme un turbo, il les actives, avec lesquelles on peut donne un plus, et accélérera l’évolu- projeter sur un écran standard. La FekhYedYbkh[ tion vers le cinéma numérique ». qualité est identique, le projecteur est identique, et nous devons envisa- Une séance de questions/réponses ger le standard DCI actuel, le 2K. très vivante s’ensuivait. Parmi les James Cameron ajoutait quelques sujets soulevés : mots d’avertissement : « Les an- ciennes lunettes anaglyphiques • Et le cinéma 3D à domicile ? (un côté rouge et un côté bleu) sont – La technologie est là, mais fa- MAUVAISES ! Elles conviennent briquer le produit est un autre aux moins de cinq ans dans le pu- problème. blic, mais ça s’arrête là. Le cinéma • En termes de projections d’évé- 3D est comme les formats Cinerama nements en direct, la Coupe du KdikhYe“j et Panavision lorsqu’ils sont sortis – Monde de Football 2010 a été une marque de prestige, désirable, demandée, et pourrait se voir c_d_c[ qui doit être mise en valeur comme en salle de cinéma ! telle. Il devient par ailleurs de plus • En termes de prise de vue, fil- Au fait, comment filme-t-on en en plus facile de retraiter des films mer les nouvelles productions 3D ? « Comme pour toutes les pro- classiques, anciens, en 3D, ce qui en 3D est recommandé. Les ductions, c’est un mélange. On accroît encore l’intérêt ». traitements 3D à partir de 2D

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reviennent cher aujourd’hui, et Autre point important : les organisateurs, The Film Group/VNU Expositions, donnent un effet à environ 86 % ont su respecter et prolonger la tradition du Sunshine Group (normal, ce sont (pour l’anecdote, «Superman presque les mêmes personnes !) et écouter les visiteurs comme les partici- Returns» a glissé juste après la pants – au sens large, leurs clients ! Quelle idée ;-) Mais les résultats sont là. deadline, ce qui a conduit à en sél ectionner des passages afin RéalisaSon tient à remercier tout le monde à la CEI pour leur collaboration de les traiter en 3D pour les sor- et leur souhaite autant de succès pour les 15 prochaines années. Rendez-vous ties en salle IMAX) l’année prochaine à Amsterdam, du 25 au 28 Juin 2007.

AVYZgc^ƒgZhd^g‚ZVeZgb^hYZg‚Va^hZgjceZi^iZmead^i/g‚jc^gidjiZaɂfj^eZ8:>$KCJedjgaVe]did Comme déjà noté dans ces pages, la hdjkZc^g/YZ\VjX]Z|Ygd^iZ/?d]c;VaaV!B^iX]CZj]VjhZg!6cYgZlZi7dWHjch]^cZ!Zi9Zgg^XBVhi gZedgiV\Ze]didh/<^hƒaZ8aVg` Cinema Expo International est très proche de la convention idéale : elle couvre tous les secteurs de cette activité, et, malgré un programme toujours plus chargé et des événe- ments toujours plus nombreux, on arrive presque toujours à tout voir, sans recouvrement. L’industrie de la projection cinématographique ne pèse peut-être pas bien lourd au ni- veau mondial, mais il est évident que la production cinéma doit la prendre très au sérieux, et soutenir massive- ment la Convention.

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B?L;IEKD: (* Avec qui ils ont tourné cet été

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La France ne compte pas moins de 700 festivals de musique (toutes disciplines confondues) et la grande bataille pour les têtes d’affiche se joue de plus en plus tôt. Voici une petite sélection de manifestations, vues sous l’angle des >chiVaaVi^dcZc6E<edjg9Vcn7g^aaVci# marques, histoire de se replonger un peu dans l’ambiance 7F=0bed]k[ des vacances. - Restons à Valenciennes, pour un Et cet été, le Boom Festival, qui en- fehjƒ[ focus cette fois sur le concert d’inau- chante le Portugal tous les deux ans guration du tramway de la ville. durant la première semaine d’août, es systèmes de diffusion so- Billy Crawford, Bootleg, ABBA, les a profité des travaux de Funktion nore en alignement APG L5 étaient soignés sous les faders de One. Ce festival mêle les arts sur les L Matrix Array ont arrosé l’été Patrick Clerc, et équipés en façade, bords du lac Indanha-a-Nova, avec : feu d’artifice de Grande Saintes, toujours par ACS, d’une configu- une philosophie soigneusement psy- festival Rock en Stock à Etaples ration mixte joignant APG6000 chédélique, où par conséquent le son, (Watcha, Parabellum, Marcel et son et APG4000 ainsi que d’une ligne l’image, l’humain jouent d’une har- Orchestre, H.F. Thiéfaine), concert centrale de huit subs TB218S. Là monie capitale. Bonne Resolution. d’inauguration à Valenciennes (Billy encore le contrôle du champ de dif- Crawford, Bootleg, ABBA, les L5), fusion sonore impliqué par le site fut grande scène de la Fête de la Musique apprécié. :_=_9e0 à Strasbourg (Thierry Crusem, Novastar, Blankass, La Grande dkcƒh_gk[ed Sophie), concert au Casino de St-

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Avec qui ils ont tourné cet été (+ notamment une D1 en retour sur le festival de chan- Et notamment ce- son française et de rock des Sarabandes de Bouchaud, à lui des Sy48, la Rouillac au théâtre gallo-romain, choix qu’elle a réitéré dernière console sur la grande scène du festival Blues Passions à Cognac, de mixage audio- dont elle portait les responsabilités du matériel son avec numérique d’In- la société Capton Live (33). Capton Live d’ailleurs, s’est novaSon, dédiée également exprimée en DiGiCo pour sa prestation au au live, compacte, Festival de la Presqu’île Cap Ferret. Arpège (06) ne s’en flexible, rapide à est pas privée non plus, installant une D5 en façade pour prendre en main, le festival des Nuits du Sud. et Sy80, qui se prédispose tant au live qu’aux ins- :_]_Z[i_]d0kdƒjƒX_[d 8ÉZhih’g!dcadjeZaZ\gdheaVchjgaVKZcjZYZ tallations fixes, 9^\^YZh^\c!bV^h!Y^VcigZ!jcZWZaaZe]didYj XdcXZgiYZBVhh^kZ6iiVX`!VcZ[V^ieVhYZbVa½ dotée entre autres L[dk[ du système de déploiement de faders (layers) XFAD d’InnovaSon et de capacités d’attribution de fonctions e concept Venue fait des adeptes, qui n’ont bien sûr précises à chaque fader. pas manqué de s’en servir cet été. Cette plate-forme - Le son de l’Eurovision, qui s’est tenu cette année L de mixage dédiée au live, comportant la console à Athènes, dans le lieu qui reçut les JO en 2004, était D-Show, des racks d’entrées/sorties locaux et déportés, placé sous la houlette de la société grecque Enttech SA. un système de monitoring contrôlé par l’artiste et une Les besoins de diffusion sonore, tant sur le site qu’en interface d’enregistrement Pro Tools, a notamment brillé termes de transmission télévisuelle, ont pu être cou- au Montreux Jazz Festival, mais a aussi accompagné les verts par une configuration comptant quatre consoles tournées d’artistes tels que Beck ou Shakira. audionumériques, soit deux Sy48 en façade et deux Sy80 - Au Monteux Jazz Festival, dont le son était aux soins de en retour, aménagées en deux systèmes, A et B, chacun la société suisse Niveau 2, on retrouvait le système sur établit autour d’une Sy48 et d’une Sy80 articulées par trois des principaux sites de concert. Plus de 30 ingénieurs un Stagebox. du son ont ainsi pu le piloter, et profiter entre autres de l’option HDx qui intègre jusqu’à 128 canaux de Pro Tools HD au système, autorisant les enregistrements bien sûr, mais également l’enrichissement du son des concerts, et offrant la possibilité de procéder à des balances virtuelles, fort appréciable lorsque le groupe est encore sur la route quelques minutes avant sa prestation ! - Radiohead, Springsteen s’y adonnaient déjà, cet été Beck a emporté Venue sur les routes. L’ingénieur du son façade Sean Sullivan en a manifestement apprécié la rigueur apportée en live : le show est mené comme l’album en studio, indique-t-il. Les avantages des balances virtuelles et le rapport capacités/compacité du système sont aussi en premières places dans ses commentaires. - A la suite de son album sorti l’année dernière, Shakira est en tournée. Les ingénieurs du son façade, Brad Madix, et retours, Vish Wadi, aiment à rester en Digidesign tout du long, du studio à la scène. On imagine comme ils ont apprécié de se mettre au système Venue : la compacité, la qualité sonore sont là encore mises en avant. ?ddelWIed0Z_nWdi ZÊ[n_ij[dY["kddekl[Wk be]e"[j¾

e point commun entre l’Eurovision, Jazz à Vienne, Hooverphonics, Ben Harper ? Un été en musique L bien sûr, mais aussi le choix du matériel InnovaSon. N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed B?L;IEKD: (, Avec qui ils ont tourné cet été

d’une manifestation musicale cet été, via des prestataires aussi divers D[ne0Y^WkZ" qu’efficaces tels que Potar Hurlant, Dispatch, La boîte à Sons, Arpège, i^emi"=[e¾ Audiolive pour ne citer qu’eux. es Geo portent bien leur nom et - La tournée estivale d’I Muvrini, savent faire le tour du monde par exemple, comptant 22 concerts eux aussi. Et ces systèmes de en Corse, fut confiée à un système L diffusion sonore en alignement, se L-Acoustics fourni par Dispatch présentant sous trois principales dis- et comprenant 12 V-DOSC, 6 dV- positions, D, T, S, ont également pro- DOSC et 8 dV-Sub, système auquel I Kdjh„iZhVjXÃjgYZaÉ:jgdk^h^dc!Vjm fité de l’été pour quelques installations XdbbVcYZhYÉjcZ>ccdkVHdcHn)-# Muvrini s’est attaché. Les particula- fixes, comme ce fut le cas par exem- - 26 ans de Jazz à Vienne, et cette rités des chants polyphoniques cor- ple de l’Ostelbienhalle de Beilrode, année encore, d’heureuses brochet- ses et en l’occurrence les prestations qui reçoit un Geo S, choix de la so- tes d’artistes, pimentées de légendes en plein air ont amené l’ingénieur du ciété Berger Veranstaltungstechnik, vivantes telles que Sonny Rollins, son Madje Malki à trouver des dis- en coopération avec Camco GmbH, Gilberto Gil, George Benson. entre positions de spatialisation du son ca- cette dernière officiant notamment autres ! La configuration a mobilisé pables de “resserrer l’image sonore dans l’amplification. Camco a par une console Sy80 en façade, et une autour des gens, pour un sentiment ailleurs placé plusieurs Geo D en autre, l’InnovaSon Grand Live, pour de proximité”, comme il le précise, Allemagne. l’enregistrement audio du DVD, four- entre autres avantages. - On retrouve Camco et les Geo sur nies par La Boîte à Sons. Et ce fut la tournée allemande du spectacle la seconde occasion pour le festival “Saturday Night Fever”, écrit par d’utiliser la récente carte DioES, les Bee Gees, et parcourant 11 vil- qui se connecte à la console et joue les pour 44 concerts. Le Geo T a eu l’interface EtherSound de 64 canaux les préférences de FeedBack GmbH, audio bi-directionnels apte à lier les chargée du son, et l’ingénieur Cedric diverses régies son. Beatty qui l’a utilisé en a entre autres - Hooverphonics, en tournée tout apprécié la maîtrise du rendu des l’été, a vu son ingénieur façade s’en- voix, d’importance dans les comédies ticher d’une Sy48, louée à la société musicales. Artotech. Sa route a croisé celle de Ben Harper lors du festival Rock HnhiƒbZA"6Xdjhi^XhK"9DH8edjg>Bjkg^c^# Werchter, qui, lui, a pris ses habitu- - Partons à Vence, où les Nuits du des avec une Grand Live, régies atti- Sud ont fait résonner les musiques du trées auxquelles EML, chargée de la monde de plus de 25 artistes durant production matérielle du festival, a un mois. La scène se dressant sur une su faire place. place de la commune attendant jus- qu’à 7 000 personnes, le défi était de ne rien sacrifier à la précision et à la B#7Yekij_Yi0 puissance du son pour le public, tout HnhiƒbZA"6Xdjhi^XhK"9DH8edjg>Bjkg^c^# en épargnant le voisinage. Pour le - Les systèmes Geo D, T, S ont été choi- remporter, l’ingénieur du son Alain L#:EI9[j sis par Melpomen pour sonoriser le Courieux, via Arpège, a opté pour un festival Solidays en juillet. Orchestré système Kudo en façade, présentant AkZeWkjekhZk par Solidarité SIDA, l’événement a notamment neuf enceintes suspen- présenté plus de 60 concerts animant dues par côté, au placement facilité. cedZ[ cinq scènes sur l’Hippodrome de - Trois jours de juin voient le pop- Longchamp durant trois jours. Deux ernard Lavilliers, Le Roi rock investir Cergy (95) depuis dix scènes étaient équipées en Geo D, Soleil, I Muvrini, BB King, ans. Le Furia Sound Festival ac- soit en l’occurrence 12 D10 et 4 subs Massive Attack, Bob Dylan, cueillait cette année Mickey 3D, Les B CD18 par côté, la seconde 6 D10 et Brian Adams, Coldplay, Depeche Têtes Raides, La Grande Sophie… 3 CD18, un système dont Thierry Mode, Red Hot Chili Pepper, Plus de 50 artistes ont animé les trois Tranchant de Melpomen relève la Madonna, les festivals Interceltique scènes déployées par Potar Hurlant. musicalité et la facilité d’utilisation. de Lorient, Eurockéennes de Belfort, On retrouvait là l’usage des systè- Nexo également pour les trois autres Nuits du Sud, Jazz à Montauban, mes V-DOSC et Kudo, adaptés aux scènes, la principale profitant d’un Jazz à Vienne, Furia, Northsea Jazz, scènes selon leurs dispositions par- Geo T. Et Melpomen a joué du Geo Flevo… L-Acoustics a équipé plus ticulières. 7L;9GK??BIEDJJEKHDx¾

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sur nombre d’autres festivals cet che/droite), 28 subs Adamson T21 été : Anjou, Francofolies, Escales, au sol et 8 JBL HLS suspendus, Routes du Rock, etc., réservant 16 Adamson Y10 en centerfill, 24 au Jazz à la Défense un système Adamson SpekTrix en outfield, des Alpha. MTD 115 L-Acoustics pour les re- - La Fête de la Musique bat son tours, amplification Lab Gruppen et plein en Suisse, déployant une qua- Crest, processeurs BSS OmnidDrive, rantaine de scènes intérieures ou Lake Contour, et les consoles du fes- AZXVgk^Y‚dYÉ6jY^dIZX]c^fjZ extérieures, entre autres multiples tival s'appelaient Midas XL4, H3000, manifestations de rue bien sûr. La DiGiCo D5. société Zap Audio, chargée du son de certaines d’entre elles, leur a of- 7l[YOWcW^W" fert cette année leurs premiers Geo D et S, le D allant à la plus grande, se 9hWfedd[fWii[ livrant à un public de plus de 6 000 personnes. Wkdkcƒh_gk[$ 7ZWc$$$iedd[} 9Wh^W_n

Est-il encore nécessaire de présenter les Vieilles Charrues ? En 15 années d'existence, le festival de Carhaix a acquis ses lettres de noblesse, et se positionne comme l'une des plus grandes manifestations du genre en C’est toujours un immense plaisir Comme les années précédentes (de- France et même en Europe (200'000 que de retourner à Craponne sur puis 2000), c’est la société Audio personnes), au même titre que Arzon pour le plus grand Festival Technique qui a fourni la prestation Glastonbury, Roskilde et Rock de Country Music Européen qui, son et image, avec la fourniture de Werchter. en 20 années d’existence, est passé tout le parc de sonorisation façade, de 6’000 à 25’000 spectateurs, sans retours, mais aussi le car vidéo, les Environ 80 groupes se sont succédés pour autant perdre la spontanéité de écrans de diffusion (un écran rond sur les 3 scènes avec en têtes d'affi- ses débuts. sur la scène et des Jumbotron), et ches Madness, Placebo, The Editors, même le générateur pour le courant The Pixies, Tracy Chapman,Johnny électrique. Hallyday et Julien Clerc. La sonorisation de façade se com- Aux commandes du son, on retrouve posait d’enceintes actives 4 voies l'entreprise brestoise Audiolite, qui C2 MH4 VMB (24 têtes par côté) et rappelons-le, s'occupe du festival des pour les basses, toujours par côté, Vieilles Charrues depuis sa création, 6 caissons bas médium composés et qui a fourni le matériel Adamson de deux 15 pouces par caisson et 6 ainsi que du JBL HLS pour les subs HjghXƒcZ!aZhLZY\Zh6jY^dEZg[dgbVcXZ subs composés de 2 HP 18 pouces pa- accrochés. "R.A.S". a déclaré sereine- Organisé sous une forme associative villonnés. Sous le devant de la scène, ment Thierry Tanguy, "après tout, ce à laquelle se joignent des prestataires 10 subs composés de deux 18 pouces n'est pas notre premier festival, alors professionnels, « Craponne Country en radial direct géraient la proximité on est censé avoir acquis de l'expé- Rendez-vous » se tient sur trois jours, et permettaient d’aller chercher une rience !" Parole de Breton ! avec un plateau composé d’artistes octave supplémentaire vers le bas. L'équipement de la scène Glenmore de la scène country venus de France L’ensemble du système était géré comprenait 48 Adamson Y18 (gau- mais surtout des USA. par six processeurs MultiDac, le 7L;9GK??BIEDJJEKHDx¾

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Avec qui ils ont tourné cet été (/ tout matricé par un Gallileo de chez Meyer, routant les systèmes ligne par IkhiY„d[ ligne. En effet, cette année, Audio Le site sur lequel se déroule ce fes- Technique a complété son parc avec tival se prête particulièrement à la du matériel Meyer (nous reviendrons diffusion du son. Il bénéficie d’un plus en détail sur les développements relief naturel avec un dénivelé entre d’Audio Technique dans un prochain la place où est située la scène et le 6aV[VVYZXdbbZVjmgZidjgh/NVbV]VEB*9 numéro – ndlr), et en effectuant fond du site, lequel se trouve relevé Autre changement, les deux pistes des essais, Bernard Gousset et son de presque trois mètres « ça ne se de danse qui se trouvaient face à fils Vincent se sont aperçus que le remarque pas trop visuellement », la scène ont été reculées derrière la Gallileo s’avérait être un excellent nous dit Vincent, en charge de l’ins- tour hébergeant la sono de façade outil de matriçage. tallation de la sonorisation, « mais (un écran géant, à l’arrière de la quand on fait les allées et venues, on tour, permet toutefois aux danseurs la sent bien dans les mollets à la fin de garder un œil sur ce qui se passe de la journée ». Un récent élargis- sur la scène). Pour les organisateurs, sement du site a cependant mis en ce changement est plus sympa pour avant une petite zone d’ombre avec les artistes qui préfèrent avoir devant une perte d’aigus sur un des côtés, eux des gens qui les écoutent et qui =jWZgi?Vc^hhdcZi7ZgcVgY

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Roger Waters (en Surround !) et les Who étaient au programme du festival Hyde Park Calling, qui s’est déroulé à Londres les 1er et 2 juillet 2006. L’occasion, pour le prestataire Britannia Row, de mettre à l’épreuve des line arrays Outline, en plus des traditionnels arrays EV et V-DOSC…

ettre en place un concert les avec fatalisme quand il entend le cadre de sa tournée mondiale en plein air n’est jamais un bruit qui le dérange… mais dès qui ont été mis à contribution : un M une sinécure. Que dire, qu’un son non désiré, porté par le rig Audio Rent/Clair Audio, géré alors, quand on assure la partie tech- vent, vient frapper ses élégantes fe- par Trip Khalaf (ingénieur du son nique pour plusieurs festivals rock nêtres, il se met à tirer des ficelles, façade), Bob Weibel (ingénieur sys- de grande envergure, en plein centre avec l’entrain d’un marionnettiste au tème), Robin Fox (ingénieur du son d’une des villes les plus peuplées au carnet d’adresse bien fourni ! retours) et Christian Holland (tech- monde ? C’est comme si on ouvrait nicien scène). Mais le muscle, la puis- grand la porte aux ennuis, avec une Quoi qu’il en soit, les forces obscures sance provenaient de chez Britannia pancarte « Entrez sans frapper ! ». ont été domptées, et les concerts se Row ! Encore fallait-il savoir quelles C’est pourtant ce qu’a fait le pres- sont déroulés sans aucun problème. considérations prendre en compte, tataire londonien Britannia Row, L’un des plus exigeants a été sans dès la planification du concert… pendant quatre semaines en juin et conteste celui du Samedi 1er juillet : Grant : « Premier facteur : la taille juillet… dans le cadre des célébrations du 35è du lieu du concert ! Il fallait essayer anniversaire du groupe Hard Rock d’obtenir une couverture régulière (la structure derrière, entre autre, et cohérente sur une zone de 140 les Hard Rock Cafés du monde en- mètres de large et de 200 mètres de tier), Roger Waters (ex-bassiste de long ! Nous avons fourni le système Pink Floyd et principal compositeur gauche/droite – un X-Line Electro- des albums du groupe entre 1973 Voice –, deux stacks retardés – du V- et 1983), secondé par Nick Mason DOSC –un système quadriphonique, (membre fondateur du Pink Floyd) comprenant deux séries d’enceintes à la batterie et par un groupe d’excel- de chaque côté du terrain, disposées ;jb[ile_i_di5 lents musiciens, donnait Dark Side of à environ 90° les unes des autres, et the Moon en concert (comme il allait une série d’enceintes arrière. Nous e très grands artistes se sont le faire à Magny-Cours deux semai- avions encore une autre série d’en- succédé sur scène, bravant les nes plus tard). Petit détail : le son du ceintes de chaque côté des tours des D éventuels cauchemars logisti- concert était en Surround ! poursuites, derrière chaque tour de ques : officiels officieux, problèmes mixage, tournées face à la scène, re- de transport, chaos dans le public et Bryan Grant, MD chez Britannia tardées par rapport aux enceintes de autres joyeusetés – sans compter le Row, avait déjà un système de fa- Surround arrière, qui couvraient les voisinage huppé de Park Lane. Ce çade stéréo sur place, installé précé- derniers 50-60 mètres vers la scène, quartier de Londres rassemble les demment pour d’autres événements afin d’entendre correctement les maisons et immeubles les plus ina- au Hyde Park. Il a toutefois fallu canaux arrière de la quadriphonie bordables de la ville : c’est un peu procéder à certaines modifications dans cette zone, c’était la plus lon- comme si on organisait Les Vieilles afin de satisfaire les exigences par- gue portée. Là, nous avons utilisé du Charrues au Bois de Boulogne, côté ticulières de ce concert. Côté façade, Outline, un système italien que nous Neuilly ! Ce genre de résident ne se c’est l’équipe et le matériel qu’utilise venons d’acheter et qui nous a donné contente pas de hausser les épau- habituellement Roger Waters dans entière satisfaction. <;IJ?L7B>O:;F7HA97BB?D=

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Festival Hyde Park Calling ))

B[iodZhec[Z[ entendu du Outline à Turin, voici que nous ne faisons que des tournées quelques mois, et qui avait été im- ou des festivals : en fait, nous faisons bWcWhgk[ pressionné par la qualité du son, la de plus en plus de tout ! ». bande passante et la régularité du ni- orsqu’un prestataire de la re- veau sonore, même loin. Nous avons nommée de Britannia Row donc décidé d’essayer un système ». Kdce_iikh L s’écarte du cercle restreint des grands noms et achète du matériel Mais si Britannia Row décide d’ache- fbWY[ moins connu, il y a de quoi éveiller ter du matériel, c’est que le marché la curiosité… Quelle est donc la rai- est porteur ? « Ah, vous savez, nous ette année, les diverses pres- son de cet intérêt pour la marque avons toujours besoin de davantage tations (parfois sans aucun Outline ? « Nous sommes en train de matériel », plaisante Grant. « Nous C rapport entre elles) se dé- d’évaluer en ce moment les produits sommes comme des junkies, c’est af- roulant à Hyde Park s’étendaient sur Outline », explique Grant, « Et pour freux ! Oui, nous avons accru notre plusieurs semaines : comment Grant l’instant, tout se passe bien. Nous les stock. Nous avons acheté davantage a-t-il procédé ? Installer un système avons également utilisés sur la scène d’enceintes : Aspect, Outline… et le laisser sur place ? « En quelque C, à Hyde Park, pour le festival 02 Nous avons acheté d’autres conso- sorte », explique-t-il. « Le système Wireless ; lors de la commémoration les : DiGiCo, PM1D, digidesign… principal gauche/droite restait le du 80è anniversaire de la Reine à En fait, il n’y a pas un seul domaine même : c’est la jauge qui variait, selon Buckingham Palace ; et à Somerset dans lequel nous n’ayons pas investi les concerts. Nous avons commencé House. Nous leur menons la vie dure, ces derniers temps… Tragique, non ? à Hyde Park le 17 juin, avec les Foo et jusqu’ici, je suis favorablement im- Mais ces temps-ci, le marché est très Fighters, pour un public de 85 000 pressionné. Tout d’abord, par leur fluctuant. Je pense que pour tout le personnes environ. Nous avons qualité sonore : les systèmes ont un monde, 2006 sera une bonne année, utilisé un système gauche/droite et très bon son, mais restent petits, lé- même si c’est difficile à dire quand quatre stacks avec délai. Puis la jauge ger et faciles à mettre en œuvre ». on observe de l’intérieur. Nous est descendue pour les événements avons travaillé sur des projets vrai- qui suivaient (O2) : il a suffi d’ajouter « Ce n’est pas une science d’une préci- ment intéressants : Robbie Williams, un stack avec délai au système gau- sion absolue. Nous recherchons une Depeche Mode, David Gilmour, che/droite. Après, c’était Hyde Park enceinte de taille moyenne : nous Hard-Fi… Simply Red est en tournée Calling : le même système gauche/ avons donc cherché d’abord du côté avec nous, Robert Plant commence droite, complété par deux stacks avec des grandes marques – c’est ainsi bientôt – ça n’arrête jamais ! Chez délai, pour Roger Waters le Samedi que nous avons acheté un système nous, les activités sont très diverses, et The Who le Dimanche ». Turbosound Aspect – mais souvent, nous avons un large spectre : par c’est une écoute en situation qui em- exemple, nous allons vers l’institu- Aucun moment d’angoisse ? « Non ! porte la décision. En l’occurrence, tionnel, pour Harley Davidson ré- Tous ces événements d’un coup, ça c’est Mike [Lowe, associé de Grant cemment, et nous travaillons aussi force la concentration. Il n’y a eu et Directeur Financier] qui avait pour la télévision. Je ne peux pas dire aucun hystérique, aucune agression physique… ». Et côté Surround ? Y a-t-il eu des essais pour Britannia Row ? « Non, nous avons tout ins- tallé le jour même, mais pour être honnête, il faut signaler que Roger Waters, Trip Khalaf, Bob Weibel et toute l’équipe sont bien rodés désor- mais : ils sont en tournée depuis un petit moment, et il nous a suffi de fournir les enceintes supplémentai-

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res. Ils ont beaucoup répété, pour sante, sans filet de sécurité : il faut ne respectons pas les autres, il n’y s’assurer que le son Surround allait trouver le compromis idéal entre un aura plus de concert l’an prochain… fonctionner correctement. Mon but public qui veut entendre la musique N’importe qui peut acheter le maté- était de leur donner ce qu’il fallait fort et les voisins qui se soucient riel nécessaire pour ce type de pres- pour cela. C’était Hyde Park, c’était d’autres aspects, comme le vent ou tation, mais au final, c’est l’équipe un gros concert, et je pense que Trip la température, la musique venant qui le fait vivre. J’ai la chance de pou- Khalaf et Bob Weibel ont fait un su- bien après. Tous ces facteurs sont à voir compter sur des collaborateurs per-boulot ». double tranchant : dès qu’on favorise de bonne volonté, qui prennent leurs l’un, l’autre est mécontent. C’est très responsabilités au sérieux, et qui se dur ! ». rendent compte que nous sommes tous du même côté ». Mais à partir de l’instant où le groupe entre sur scène, et que c’est Gary Cooper écrit sur l’aspect tech- son ingénieur du son qui est aux nique du milieu de la musique de- commandes du système, quel est le puis plus de 30 ans. Il habite en 7GN6C

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FWh:_Z_[hCW_d]h[WkZ DUSHOW ... et du BUSINESS

Leader français de la prestation audio avec Dispatch, leader de la prestation Lumière avec Arpège, et fort de 10 autres filiales, le groupe DUSHOW SA conforte sa position dans l’Hexagone malgré une concurrence toujours plus large. Depuis quelques mois il a même élargi son implantation hors de métropole, aux Antilles et en Espagne, et sa palette de services, avec la vidéo. Eric Alvergnat, aux commandes du groupe, a accepté de passer au grill de nos interrogations... ondateurs de la société R-Son : Peut-être s’agit-il d’une nels, porteurs de projets nouveaux Dispatch, il y a 23 ans, Eric stratégie déterminante, avec des ou animateurs de structures viables F Alvergnat et les sept autres soutiens financiers importants... mais en difficulté. actionnaires physiques de ce qui de- E.A. : Notre stratégie est " inexis- viendra Dispatch SA puis le groupe tante ", au grand dam de notre par- Nous avons, c’est vrai, un parte- Dushow SA se sont retrouvé autour tenaire financier, qui nous interroge naire financier présent au capital d’une idée simple : " faire un peu de régulièrement sur celle-ci.... (un large du groupe. A l’origine, il s’agis- son, et de la lumière, autour de la sourire barre le visage de notre in- sait de 3i, une société de Capital musique ". En 2006, ils sont à la tête terlocuteur). Je veux dire, en réalité, Développement, laquelle a cédé d’un groupe qui compte 12 filiales, qu’il n’y a pas de " plan " expansion- sa participation à Crédit Agricole 165 salariés permanents, et dont le niste du groupe. Notre principale Private Equity. De notre point de Chiffre d’Affaires consolidé (" ex- préoccupation est de maintenir nos vue, cette présence (minoritaire à purgé de toutes les activités intra- entreprises en bonne santé finan- 9,25%) est surtout l’assurance d’avoir groupe ", précise le PDG) s’établissait cière, pour y conserver le niveau un interlocuteur spécialisé et asso- en 2005 à 36 Millions d’Euros. d’emploi et l’ambiance positive qui en cié en cas de besoin. Pour l’instant découlent. Nos acquisitions ou créa- nous n’avons jamais eu à solliciter Réalisa-Son : Votre progression a tions nouvelles de filiales n’ont, pour une telle aide : ce partenaire dispose été régulière et sans à-coups nota- seules justifications, que de répon- donc d’une position confortable et bles. Il y a-t-il un secret dans cette dre à une évolution de nos marchés rémunératrice, mais leur présence réussite spectaculaire ? (technique ou géographique) ou à une avertie constitue un levier disponible Eric Alvergnat : Au risque de vous sollicitation extérieure de profession- bien rassurant pour nous. décevoir, les seules méthodes qui nous agréent sont celles du travail bien fait, de la rigueur de gestion (des hommes, des matériels et des services) et une bonne dose d’op- portunisme, associée, toujours, à la passion de nos métiers !

Notre réussite n’est pas spectacu- laire, comme vous l’entendez : elle est le fruit d’un marché en expansion permanente, qui a vu le nombre de prestataires décupler. Nous étions au plus une trentaine, il y a deux décen- nies, nous sommes aujourd’hui près de 300 ! Dans ce contexte, le simple souci de la qualité de service nous a permis de progresser sereinement, au fil d’une réputation bien établie. ;H?97BL;H=D7JIKHB;=H?BB

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G^VY:a6WZYBVg^cV8VaVWj^\ :Xa^ehZ E.A. : Nous avons, en effet, accueilli portante du groupe : c’est Arpège, trois nouvelles entreprises au sein du aujourd’hui, qui pèse le plus lourd groupe. En 2004, ce fut la création de et emploie le plus de salariés. Peu Showtime, société de prestation (son, importe d’ailleurs... notre seule lumière et vidéo) en Martinique. En satisfaction est que chacune soit le 2005, celles d’Alabama (site EMGP, leader français dans son domaine de aux portes de Paris), spécialisée dans prestation : le son pour Dispatch, la prestation vidéo, et d’Eclipse à la lumière pour Arpège mais aussi DEKID; Barcelone (son et lumière). Caméléon, Spectaculaires, Projectis ou Les Ateliers Lumière. Et surtout IECC;IF7I Les deux premières sont issues de qu’elles soient saines ! A quoi bon le rencontres avec des porteurs de volume si l’on est faible ? :;I=;DI:; projets, que nous avons décidé de supporter, et la troisième (le rachat :E=C;C7?I d’une structure existante) s’est im- ;IF7=D;" posé en raison d’une évolution des :;IFH7=C7J?# marchés. Comme je le disais à propos 97H7á8;I$$$;J de la gestion financière du groupe, GK;I nous n’avons pas de stratégie d’ex- L?:;E7=E=E pansion déclarée, mais nous écou- R-Son : Est-ce alors une méthode de tons beaucoup les hommes qui ont R-S : Même si votre discours est in- gestion ? Y aurait-il une " recette " des idées et les mouvements de nos téressant à entendre, nous n’allons maison ? marchés. Toute l’histoire du groupe pas en rester sur ce simple énoncé E.A. : Côté gestion, je vais encore est construite sur cette réactivité philosophique ! Dans les faits, et vous décevoir ! C’est désespérément permanente aux opportunités et aux par l’exemple !, quelles sont les classique : un endettement quasi contraintes : de la passion dépassion- raisons précises qui ont conduit inexistant, une politique d’amortis- née en quelque sorte... aux trois dernières créations ou sement sévère et des achats raison- acquisitions que vous avez cité ? nés. Mais n’y voyez pas une religion : C’est le marché qui commande, et quelles sont leurs ambitions ? les besoins particuliers des nouvelles avec lui ceux qui l’animent : les leurs moyens ? leur intérêt pour sociétés créées, telles qu’ Alabama ou clients, les créateurs, les fournis- le groupe ? Nous ne pouvons pas Showtime, ont nécessité des inves- seurs. Nous ne faisons que répon- croire que seul un certain oppor- tissements importants. Par ailleurs, dre à la demande, avec une forte tunisme explique tout... l’obsolescence de plus en plus rapide valeur ajoutée de qualité, d’écoute E.A. : Quand je parle de notre op- du matériel et la concurrence étran- et de conseil auprès de tous. Puis portunisme, c’est de curiosité perma- gère, rendent de plus en plus justifié nous adaptons nos ambitions à nos nente et de réactivité qu’il s’agit. Cela et énergique notre choix d’amortisse- moyens. C’est pourquoi le groupe n’exclut pas la raison et les calculs. ment sur trois ans. Rien n’est cepen- DUSHOW SA compte des entre- Ni l’évaluation des risques et des dant prouvé : le temps qui passe nous prises de tailles très variées : de 2 ambitions. a souvent conforté dans nos choix salariés permanents, pour la plus de bon sens, nous n’avons donc pas petite, à 45 pour la plus importante. Et il est vrai que les trois dernières de raison de remettre cela en cause. C’est pourquoi aussi la société d’ori- sociétés sont exemplaires de notre Peu enclins aux effets de modes et gine, Dispatch, n’est plus la plus im- attitude, car elles ont toutes une jus- aux recettes toutes prêtes, nous ne tification différente. sommes pas des gens de dogme, mais plutôt des pragmatiques (en bon tech- La plus inattendue, pour nous comme niciens), et s’il faut changer, nous pour nos concurrents, est sans doute changerons... Alabama. Nous n’avions, en effet, ja- mais montré de volonté de rivaliser R-S Puisque nous parlons change- sur le difficile marché de la vidéo et ment... il semble que l’actualité de de la projection d’images. Mais il y ces derniers mois ait été riche en a des rencontres qui changent par- nouveautés au sein du groupe et fois le cours des évènements. Quand que vous ayez fait quelques entorses Didier Viricel, fort d’une grande ex- aux principes que vous nous aviez périence dans ce domaine, nous a énoncé il y a trois ans : pas de pro- contacté comme partenaires poten- jet hors de la métropole, des métiers tiels de son projet, nous avions quel- bien cernés (son et lumière)... ques certitudes, à savoir que :

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- le marché est en expansion, et de lumière, qui peuvent ainsi complé- Riad El Abed et Marina Calabuig, qu’il est porteur d’affaires. Les ter plus aisément leur offre en vidéo, bien intégrés sur le marché, avaient clients ont de plus en plus souvent assurées du soutien et de l’expertise besoin de partenaires pour démar- tendance à confier l’ensemble de d’Alabama. rer. Ils les ont trouvé, avec un apport la maîtrise d’œuvre audiovisuelle C’est aussi une histoire d’hom- décisif de la holding Dushow SA et à un seul prestataire : celui à qui mes qui a conduit à la création de sa filiale Arpège SA. Il s’agit donc ils confient le plus gros budget, de Showtime, aux Trois Ilets, en d’une société de droit espagnol, à ca- en l’occurrence celui de la vi- Martinique. Jamais nous n’aurions pitaux français. Avec un parc maté- déo. implanté spontanément une telle riel raisonnable, mais aidée par les société, si nous n’avions pas croisé sociétés du groupe pour répondre - les investissements sont colos- le chemin de Franck Bessol. Son ex- à de grosses prestations, Eclipse saux et que le marché est tenu périence de la prestation (Régiscène, compte aujourd’hui 4 permanents et par des opérateurs bien plus gros Edge Technology) et de la région (il devrait réaliser un C.A. de un mil- que notre petite PME. Qu’ainsi y avait tenu un club de plongée du- lion d’euros pour sa première année l’acquisition d’une société exis- rant quatre ans), nous ont séduit et pleine. C’est très encourageant... tante était surdimensionnée convaincu qu’il y avait une place à pour DUSHOW SA. prendre dans les Caraïbes, à partir des Antilles françaises. 9>79KD Le talent de Didier a été de nous dé- La concurrence y est assez forte, cer- montrer qu’à côté de ces " majors " tes, mais disséminée et de qualité très H;IJ;C7?JH; vivaient (et de manière fort saine) partagée. Les méthodes de rigueur et de nombreuses entreprises de taille de sérieux préconisées par Franck :;IED moyenne. Et c’est ainsi que nous ont déjà montré leur efficacité. avons décidé de faire cette incursion Pour le groupe, il ne s’agit pas d’es- :;IJ?D nouvelle dans le monde de la vidéo, pérer un doublement de son C.A., armés de la passion de Didier, de son mais nous avons découvert avec sa- R.S. :Nous aimerions compren- excellent relationnel sur ces marchés tisfaction que nos clients de métro- dre... quand vous parlez de l’aide et de son expertise technique. pole, qui se rendent régulièrement en des autres sociétés du groupe à la Notre apport a été l’investissement Martinique, en Guadeloupe, à Saint- petite ibère, entendez-vous que le de base (3 millions d’euros) pour Martin ou en Guyane, apprécient d’y groupe favorise les échanges inter- créer un parc d’écrans et de projec- trouver un point de chute technique nes et peut ainsi créer un déséqui- teurs qui permette de répondre à une qui leur est familier par ses méthodes libre sur les marchés régionaux en large palette de prestations. Notre et ses services. faveur de ses filiales ? projet commun est aujourd’hui de Quand au rachat de la société espa- E.A. : Ce sont là des jeux dangereux nous positionner dans l’ombre des gnole Eclipse Iluminacion i Sonido, que nous n’encourageons pas, bien grandes sociétés (100 à 150 salariés) dont le siège est à Barcelone, il tient au contraire. Si j’ai mis en avant, avec une entreprise qui ne dépassera d’abord au constat économique au début de notre entretien, le C.A. pas 25 salariés. des dirigeants de la société niçoise consolidé (expurgé) du groupe c’est Nous avons saisi l’opportunité que Arpège : une partie de leurs clients que nous considérons que notre nous proposait Didier Viricel et, très importants de la Côte d’Azur, véritable valeur commerciale tient pour l’instant, nous n’avons qu’à salons ou grosses conventions, ont aux contrats externes. L’existence nous en réjouir, car elle connaît une eu tendance à migrer vers Barcelone de grands parcs de matériels dans progression régulière et emploie déjà ces dernières années. Il fallait donc des sociétés comme Dispatch et 10 personnes, après quelques mois suivre ces clients, mais leur offrir un Caméléon à Paris, Arpège à Nice, Les d’existence. Et elle s’intègre bien coût concurrentiel. Ateliers Lumière à Bordeaux, est une dans le groupe : à la fois comme ap- L’opportunité s’est présenté avec facilité pour les structures de plus pe- porteur d’affaires et comme complé- Eclipse, structure existante mais tite taille, qui savent y trouver des ment technique des sociétés de son et microscopique. Ses deux dirigeants : réponses techniques performantes. ;H?97BL;H=D7JIKHB;=H?BB

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Mais nous refusons de mettre en pé- Les deux seuls cas où nous avons ac- ril une société au profit d’une autre : cepté un investissement particulier les règles internes sont donc des plus sont : Showtime, que l’éloignement strictes entre nous. Si une société du transatlantique prive quasiment groupe bénéficie évidemment d’un de solutions de location au sein du tarif préférentiel de location, tout groupe, et Alabama, qui est seule en contrat entre deux entités du groupe son domaine au sein de DUSHOW est âprement (mais amicalement) SA. des sociétés : plus il y a de travail, discuté. L’acheteur ne doit pas payer plus il y a d’entreprises et plus il y a plus cher en interne : il vérifie qu’il d’emplois ! Et croyez-moi, il faut ces- a bien le meilleur prix. Le loueur doit ?DJ;HC?JJ;D# ser de faire écho à ceux qui montrent réaliser une marge : il s’attache à la du doigt notre profession : autour de cohérence de son prix de vente. 9;0IJEF7KN l’attribution du label de prestataire Chez nous, donc, une start-up comme c’est une véritable pédagogie de ges- Eclipse doit se créer elle-même son 9H?J?GK;I tion humaine qui s’est mise en place marché, sans espoir de faire sa marge pour faire disparaître le plus large- au détriment de ses consœurs plus ?D@KIJ?aZhiV^ch^Vj emploient directement. XÃjgYjhj_Zi!egƒhYZh\gVcYhhijY^dhYÉZcgZ\^higZbZciIKZikd^h^c Les permanents, eux, sont ceux qui YZhZheg^cX^eVjmXdcXjggZcih# valorisent nos entreprises en mettant à disposition de ces intermittents des He‚X^Va^h‚ZYVchaZYdbV^cZYZaVk^Y‚d!6aVWVbVVWdgYZfjVigZ installations correctes, bien mainte- VXi^k^i‚hVjhZgk^XZYZaVIK!YZaɂkƒcZbZci^ZaZiYjheZXiVXaZ nues et prêtes à l’emploi. La plupart k^kVci/ des sociétés ont maintenant compris " AVY^[[jh^dc‚XgVchYZidjiZhiV^aaZh!‚XgVch\‚Vcih qu’il est plus intéressant que ces sala- " AVegd_ZXi^dcegd_ZXiZjghYZidjiZhiV^aaZh riés soient bien intégrés, socialement " AVXVeiVi^dceaViZVjmXVb‚gVh mieux couverts et donc plus sensibi- " AVYjea^XVi^dcaVWdgVid^gZ^ci‚\g‚ lisés à la pérennité de leur outil de travail et de leur emploi. La qualité EdjgaZhWZhd^chYZXZiiZYZgc^ƒgZVXi^k^i‚!6aVWVbVhÉZhiYdi‚YZ passe par le bon sens ! hijY^dhYÉVji]dg^c\#:aaZZbead^ZVj_djgYÉ]j^Y^meZgbVcZcih# R-Son : Pourtant on entend encore EajhYÉ^c[dgbVi^dch/lll#VaVWVbV"bZY^V#Xdb bien des critiques.... E.A. : Quand j’entends encore certains discours de responsables d’administrations publiques ou po- litiques dénonçant des abus cela me fait vraiment sursauter car cela n’est ;H?97BL;H=D7JIKHB;=H?BB

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Eric Alvergnat sur le grill *' pas vrai. La vérité de la situation est simple : plus de mar- ché, plus d’entreprises, plus de permanents, mais aussi plus d’intermittents ! Dès lors que les dérives de la " permittence " sont ré- glées (ce qui est le cas de toutes les sociétés sérieuses aujourd’hui), il faut chercher ailleurs les causes des dé- séquilibres et les remèdes à y apporter. Sans tuer l’excep- tionnel intérêt de ce système ! Que des responsables de collectivités territoriales ou d’ad- ministrations publiques, organisateurs ou financeurs de la multiplicité des spectacles et évènements publics, puis- sent ignorer que la demande de loisirs et d’animations est croissante : cela m’étonne fortement. Systèmes UHF Que des responsables de grandes entreprises, ou leurs représentants, grands amateurs d’évènements et de com- pour Visite guidée munication (donc de projection, de lumière et de son) ne prennent pas en compte la croissance de nos marchés et celle, parallèle, des besoins en techniciens spécialisés pour officier : cela m’interroge. D’autant que les formations initiales (écoles, université) ou intermédiaires (en cours de carrière) à nos métiers se sont multipliées, alors qu’elles n’existaient pas il y a vingt ans... Tout cela explique la multiplication des emplois, qu’ils soient permanents ou intermittents. Le rejet de la respon- sabilité du déséquilibre du système d’indemnisation sur les seules épaules des patrons de PME que nous sommes n’a plus lieu d’être : c’est une facilité de discours et un véritable abandon de responsabilité qui agace !

Voilà qui a le mérite d’être clair. Et si nous avons peu parlé de technique avec notre interlocuteur, c’est que nous voulions mieux connaître ce qui explique la réus- site de ce groupe majeur dans le paysage français de la prestation audiovisuelle. Un groupe qui s’étoffe ré- gulièrement de nouveaux fleurons et fait ainsi mieux que résister aux assauts d’une concurrence accrue. Une concurrence qui vient de l’hexagone mais aussi des pays frontaliers, comme la Belgique. Mais ceci est un autre dossier... I>EMJ?C;0EKJH;#C;H$$$ ;JFBKII?7aZih!ZaaZ gVndccZVj_djgYÉ]j^hjgaÉZchZbWaZYZh6ci^aaZh 5 rue d'Apollo - Parc d’Activités de Montredon [gVcV^hZhZihjgaV

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Chaque soir, la scène accueillait le Festival de Turin : deux groupes L’audio remporte locaux, trois le dernier soir. Les cé- rémonies de remise des médailles étaient suivies par des concerts de de l’or aux Jeux grands artistes italiens, comme Andrea Bocelli et Ennio Morricone, ou internationaux comme Duran d’Hiver Duran, Jamiroquai, Anastacia, Whitney Houston, Avril Lavigne, Les Jeux Olympiques d’Hiver qui se de remise des 55 médailles olympi- Ricky Martin ou Lou Reed. sont tenus en 2006 à Turin (Italie) ques. Elle a aussi accueilli un cer- avaientt constitué une belle vitrine tain nombre de concerts. À l’opposé Agora de l’Aquila, prestataire sur les pour les grands noms internatio- de la gigantesque scène fournie par cérémonies d’ouverture et de clôture naux dans le domaine de l’audio. Italstage, qui se faisait remarquer des Jeux Olympiques d’Hiver, avait Côté broadcast comme côté sonori- pas un décor en acier poli construit également fourni le gros système sation, les technologies les plus ré- par Gio Forma, la place hébergeait audio de la Piazza Castello et de la centes étaient utilisées, pour un effet également la Media Tower, dotée de Piazza San Carlo toute proche, re- impressionnant. La ville de Turin a la même spectaculaire finition « mi- liées par fibre optique transportant vécu à l’heure des Jeux pendant plus roir », qui abritait la régie de sono de les signaux audio et vidéo, ce qui d’un mois. Même si c’est le Stade façade pour l’événement. permettait au public de suivre sur Olympique qui a plus particulière- écran géant ce qui se passait sur la ment attiré l’attention – le sound Conçue, mise en place et gérée par scène principale. L’écran gigantes- designer, Gary Hardesty, avait spé- Get Live, un groupe constitué par que retransmettait, en journée, la cifié un système Ethersound pour les Clear Channel Entertainment, Four couverture télévisée des événements cérémonies officielles d’ouverture et One Music et Set Up, la salle est le par la RAI. de clôture –, d’autres endroits, dissé- fruit d’une collaboration entre le minés sur les différents sites olympi- designer Italo Rota, le directeur La configuration audio utilisée sur ques, étaient tout aussi intéressants artistique Roberto de Luca, le pro- la Place des Médailles consistait en d’un point de vue son. Flashback sur ducteur exécutif David J. Goldberg, un système principal : 12 enceintes cet événement. Italo Lupi, le concepteur d’éclairages V-DOSC L-Acoustics suspendus de Giovanni Pinna et le concepteur so- chaque côté de la scène et 18 cais- Pendant toute la durée des Jeux, la nore Daniele Tramontani, qui a une sons de graves 218 L-Acoustics (8 de baroque Piazza Castello (« Place du longue expérience en tant qu’ingé- chaque côté, 2 au centre de la scène). Château ») a été rebaptisée « Place nieur du son façade, concepteur et Deux downfills dV-DOSC prenaient des médailles », puisque c’était là responsable son sur des événements place de chaque côté, au-dessus des que se déroulaient les cérémonies majeurs, en Italie et ailleurs. caissons, plus 8 autres, en retrait, sur BÊ7K:?EH;CFEHJ;:;BÊEH¾

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l’avant-scène, en tant que frontfills. Comme l’endroit où se tenait le pu- blic n’était pas symétrique, le système retardé se composait, à gauche, de deux tours utilisant 9 dV-DOSC et 3 subs 218, et à droite d’un système plus gros : 13 V-DOSC et 8 Sub 218, puisque c’était là que prenait place la plus grande partie du public.

Deux consoles numériques DiGiCo D5, 112 voies chacune, étaient uti- lisées pour la façade et les retours. Aux manettes : Andrea Corsellini et Massimo Manunza. Toutefois, pour Crown et Schertler pour l’orchestre. pour la retransmission des images les concerts du Festival de Turin, Côté retours, la gigantesque scène des compétitions permettait le soir Gianmario Lussana (façade) et tournante (700 m2) accueillait 16 au public de suivre les cérémonies Mimmo Lettini (retours) utilisaient UM1P Meyer et 18 Outline HARD et les concerts. La configuration de deux systèmes Digidesign VENUE, 212 SP, modèles actifs d’une grande sonorisation utilisée ici était fournie chacun pilotant une D-Show 96 discrétion, plus 20 retours ampli- uniquement par le constructeur ita- voies. N’oublions pas, sur la liste du fiés ultra-compacts Outline Micra lien Outline : elle alliait des Butterfly matériel utilisé pour les cérémonies II SP pour l’orchestre et 10 canaux Hi-Packs, des caissons Victor Live et de remise de médailles, une paire de HF de retours personnels (In-Ear des amplificateurs et des processeurs consoles Yamaha 02R pour le son Monitoring) Sennheiser EW 300 propriétaires. « Les arrays Outline façade et broadcast. Pour les quel- IEM G2. Le prestataire vidéo, Global, sonnent bien, et nous les avons déjà ques artistes principaux qui avaient envoyait via fibre optique un retour utilisés sur d’autres projets de haut exigé une console de retours analo- audio + vidéo depuis la grande place niveau : par exemple, en renfort au gique, Agora fournissait également vers la place San Carlo voisine, où sein de l’énorme système conçu par une Midas H4000. Les signaux issus l’écran vidéo géant utilisé la journée Gary Hardesty pour les cérémonies des groupes et de la cérémonie de re- mise des médailles étaient envoyés à l’équipe de la TOBO (Turin Olympic Broadcasting Organization), qui gé- rait les liaisons montantes vers les satellites. Sur scène, les micros HF utilisés étaient 4 Sennheiser SKM 5200 équipés de capsules Neumann KK105S et 16 Sennheiser evolution G2 SKM 935 – on comptait par ailleurs 85 micros, de marques diver- ses, pour les groupes, plus 45 micros Schoeps MK 4 utilisés en overheads et une combinaison de transducteurs

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JcZeZi^iZeVgi^ZYZaɂfj^eZYZegdYjXi^dcfj^ XdbW^cVcijcVheZXi»ZcY^gZXi¼ZijcZgZigVchb^hh^dcYVchaZbdcYZ VigVkV^aa‚|Ijg^c#9Z\VjX]Z|Ygd^iZ/9Vk^YZ EZieVgi^X^eVcih‚iV^ZcigZa‚\j‚ZhVjXZcigZb„bZYjhiVYZ!Zi d’un point de vue technique, dans ^a[VaaV^ieg‚kd^gedjgX]VXjcjcZhdcdg^hVi^dc!jcegd\gVbbZVjY^dZiYZh le projet. Toutefois, chaque section gZidjghY^[[‚gZcih#AZhnhiƒbZVjY^deg^cX^eVaX]d^h^eVg=VgYZhinZhiaZa^cZ de l’équipe audio a dû résoudre une VggVnYZ]VjiZY‚[^c^i^dcfjÉ^aVXdcjedjgEVcVhdc^X!‚igZcc‚hjgaZh?Zjm série de problèmes sans que ce soit Danbe^fjZhYÉ6i]ƒcZhZc‚i‚'%%)#AZhYZjmhnhiƒbZhVccZmZh‚iV^ZciYZh décelable – l’événement était quo- a^cZVggVnhBZnZgHdjcYB>ADZiB>86# tidiennement transmis en direct 6kZXVjiVciYZhdjgXZhhdcdgZhZiYÉZbeaVXZbZcihYZY^[[jh^dc!Y^hh‚b^c‚h par satellite pendant une heure. hjgjcZVjhh^\gVcYZhjg[VXZ!=VgYZhinVY‚X^Y‚YÉji^a^hZgjcWVX`WdcZZc Comme l’explique Tramontani en [^WgZdei^fjZVhhjgVcijcY‚W^iYZ&<^\VW^i$hZXdcYZ!hZgkVci-odcZhYZ plaisantant, « L’équipe audio broa- Y^hig^Wji^dc‚fj^e‚ZhYZX}WaZh8Vi*Z&%%BZi&<^\V#AZigV[^XYZhYdcc‚Zh dcast avait un travail relativement ZiaVgZYdcYVcXZg‚hZVj‚iV^Zci\‚g‚heVgYZhhl^iX]ZhZiYZhigVchXZ^kZgh facile. Le plus dur pour eux était de :i]ZgcZi9a^c`ji^a^hVciaZegdidXdaZHeVcc^c\IgZZHIE#AZhYdcc‚ZhVjY^d ne pas se tromper d’hymne national cjb‚g^fjZh!Vj[dgbViE8B!‚iV^ZciZckdn‚Zh$g‚Xje‚g‚ZhhjgaZg‚hZVj en fonction des athlètes qui partici- eVgaÉ^ciZgb‚Y^V^gZYZ&*^ciZg[VXZh:i]ZghdjcY-XVcVjm9^\^\gVb:H--&! paient aux cérémonies ! ». Il fallait eVg+Wg^Y\ZhVjY^d:i]ZgcZi:H-^c-Zcig‚ZhVcVad\^fjZhZi-Wg^Y\Zh quand même coordonner trois évé- VjY^d:i]ZgcZi:H-dji-hdgi^ZhVcVad\^fjZh#wiV^Zci‚\VaZbZciji^a^h‚Zh' nements complètement différents ^ciZg[VXZhg‚hZVj:i]ZghdjcYYZjmXVcVjm:H''%"A!XdbbjiVWaZhZcZcig‚Z se déroulant successivement sur la djZchdgi^Z#AZadjZjg6\dgV!‚bVcVi^dcYZaÉ6fj^aV![djgc^hhV^iidjhaZh même scène : en tout, quatre heures, VeeVgZ^ah0aÉVhhdX^‚YZ=VgYZhin!9Vc^ZaZIgVbdciVc^!hÉZhidXXje‚YZaV précédées par des matinées et des XdcXZei^dcY‚iV^aa‚ZYjg‚hZVjVjY^dZiYZaV\Zhi^dcYjg‚hZVj:i]ZghdjcY! après-midi consacrés aux innom- VkZXaZhdji^ZciZX]c^fjZYZEgVhZ:c\^cZZg^c\# brables soundchecks – un défi rem- 9Zeajh!=VgYZhinZiIgVbdciVc^ji^a^hV^Zci‚\VaZbZciYZhegdXZhhZjgh porté avec panache par les régisseurs YÉZcXZ^ciZhMI69E'++hjgX]VXjcYZh)'XajhiZghYZa^cZ"VggVnhXdbedhVci expérimentés Tony Soddu et Diego aZhnhiƒbZji^a^h‚VjidjgYjhiVYZ#»8dbbZaZhiVYZhZY‚ead^Zhjg(+%•! Spagnoli, ainsi que l’équipe de Clear ZifjÉ^a[VaaV^iXg‚Zgigd^hodcZhh‚eVg‚ZhYZXdjkZgijgZedjgaZhh^ƒ\Zh Channel, menée par Danilo Zuffi. Vjc^kZVjYjiZggV^cZiedjgaZhgZidjghYZhXƒcZ!cdjhVkdchY’ji^a^hZg YZhY‚aV^h!YZh‚\Va^hVi^dchZiYÉVjigZheVgVbƒigZhY^hi^cXihedjgX]VfjZ XajhiZgYÉZcXZ^ciZh¼!Zmea^fjZIgVbdciVc^!fj^VejegdX‚YZg|Y^hiVcXZ|YZh 8[bb[l_jh_d[ g‚\aV\Zh[^chhjgaZh9E''+!idjiZcbVgX]VciYÉjcXajhiZg|aÉVjigZVjidjg YjhiVYZ!Zcji^a^hVcijcZiVWaZiiZE8 fekhEkjb_d[ hVch[^aZiaZad\^X^Za6jY^d8dgZYÉMI6# JcVjigZE8edgiVWaZ!ji^a^h‚YVchaV Le fabricant italien Outline a rem- g‚\^ZYZXdcigaZ![V^hV^i‚\VaZbZci porté un grand succès à Turin ; ses idjgcZg6jY^d8dgZ0^aeZgbZiiV^i systèmes étaient utilisés non seule- YÉV[[^cZgZcXdgZaZeVgVb‚igV\ZVj ment au stade olympique (voir photo c^kZVjYZhYdcc‚Zhcjb‚g^fjZh ci-contre), mais aussi à la Piazza YjhnhiƒbZYZhdcdg^hVi^dcZiYZh Castello (la Place des Médailles) et odcZhVjY^d# à la Piazza San Carlon où on comp- 8ZiVgi^XaZV‚i‚^c^i^VaZbZciejWa^‚YVch»A^kZHdjcY>ciZgcVi^dcVa¼ tait pas moins de 40 systèmes Hi- IgVYjXi^dc;gVcX`:gcdjaY# Pack Butterfly CDH 483 suspendus BÊ7K:?EH;CFEHJ;:;BÊEH¾

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed L’audio remporte de l’or aux Jeux d’Hiver *+ de part et d’autre d’un écran géant, la lourde responsabilité des micros Le temps de passage d’un groupe appuyés par 18 caissons de graves HF. Rien de facile dans cette tâche, ou d’une cérémonie à une autre Victor Live, posés au sol. Le maté- la place concentrant un nombre im- était extrêmement limité – 6 à 7 riel d’amplification et de contrôle pressionnant de caméras pour les minutes au maximum. Imaginez la rassemblait 36 amplificateurs de retransmissions télé – et on sait que mise en place, dans ce délai, d’un puissance numériques Outline T6.5 là où il y a des caméras vidéo, il y a orchestre de 100 musiciens et d’un et deux processeurs Genius 26. À la des réseaux d’ordres en HF. Le spec- chœur de 80 personnes, avec 107 Place des Médailles, le concert d’En- tre était donc bien encombré, d’où capteurs et retours… même avec nio Morricone utilisait, à lui seul, des risques de trous lors des trans- une scène tournante ! La neige, 20 retours Outline Micra II. missions HF des signaux issus de la la pluie et les températures néga- « On dit que les Jeux Olympiques scène. « Grâce au support technique tives venaient encore compliquer de Turin 2006 ont constitué pour impeccable assuré par l’importateur la tâche. « Nous avons montré au l’Italie une opportunité de montrer italien de Sennheiser, Exhibo SpA, monde ce dont les équipes italien- son excellence dans tous les domai- et au soutien du fabricant allemand nes de production sont capables ! », nes, de la mode au design, grâce à lui-même, nous avons réussi à ex- conclut Tramontani. « Que ce soit ses technologies de pointe », s’en- ploiter des antennes aux limites des à la place des médailles ou au stade thousiasme Giorgio Bifi, d’Outline. bandes de fréquences disponibles, olympique, il a fallu des mois de « Cela fait des années que nous nous sans rencontrer le moindre pro- travail acharné, mais les résultats vantons de fabriquer des systèmes blème », ajoute Tramontani. étaient là, pour tous ceux qui ont de sonorisation entièrement « Made La logistique se compliquait encore, regardé… ou écouté ! ». In Italy », je ne peux donc pas nier puisqu’il fallait décharger les gros que nous étions vraiment fiers camions remplis de matériel, passer Mike Clark est un journaliste audio d’avoir le privilège de participer à le contenu devant une sécurité très professionnel vivant à Rimini un événement aussi extraordinaire, tatillonne qui posait des scellés, puis (Italie). Il remercie Giovanni avec autant de matériel utilisé ! ». l’acheminer, dans des camionnet- Pinna et Davide Grilli pour leur Massimo Manunza, ingénieur du tes, jusqu’à la place des médailles, précieuse contribution à l’écriture son retours sur les artistes « têtes où les scellés étaient brisés sous la de cet article. Son e-mail : d’affiche », avait également écopé de surveillance de la police ! [email protected].

FWh7bW_d:Wl_Z Audio-Technica aux J O

ors de chaque JO, un organisme de télévision est créé aux équipes en charge de la captation. Tout se qui influe pour assurer la mise en œuvre et la captation pour sur le Son Antenne passe par ses mains et surtout par L l’ensemble des chaînes retransmettant les épreuves ses oreilles. Le tout pour 3 milliards de téléspectateurs ; c’est le Host Broadcaster. Il est en charge d’établir le durant 900 heures de retransmission. cahier des charges, de définir le nombre et la position des caméras, micros, régies et autres paraboles, de les installer et d’organiser les ressources humaines pour la fourniture des images et des sons. Ce n’est pas une mince affaire car chaque Fédération sportive doit donner son accord pour l’implantation du matériel sur l’aire de jeu : il y a 15 sports pour les JO d’hiver et 41 pour ceux d’été. Autant dire qu’il faut se préparer longtemps à l’avance et avec une précision exemplaire pour éviter toute contestation et tout retard.

Dennis Baxter, consultant audio, a été retenu une fois de plus comme Olympic Sound Designer par le Host Broadcaster, en 2006 le TOBO (Torino Olympic 9Zcc^h7VmiZg Broadcasting Organization). Son travail consiste à éta- blir, pour les 7 lieux de compétition, le plan audio à sou- Pour la cinquième fois consécutive, Audio-Technica a mettre à l’avance aux producteurs et financiers, puis aux décidé de sponsoriser l’événement en fournissant tous les 15 Fédérations, aux 94 télévisions présentes et finalement micros, filaires comme HF, la logistique de distribution

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sur site et les équipes pour la HF. Cela a représenté au deuxième opérateur, les micros étant groupés par 2 ou total 1.250 micros et 3.000 accessoires. Pour les jeux d’été, 3. L’emplacement des micros est critique non seulement c’est pire : env. 3.200 micros. Aux JO, le ticket d’entrée pour la prise de son mais aussi pour s’isoler des 110 dB est assez élevé ! SPL de la sono.

Le retour d’expérience est la récompense du fournisseur car son matériel est soumis à rude épreuve : micros dehors au froid durant 3 semaines pendant lesquelles les techni- ciens vous écoutent et vous jugent. La collaboration D. Baxter et A-T pour les JO a également conduit à la mise au point d’un micro 5.1 (AT895) ainsi qu’à la réalisation de micros canon stéréo (AT815, 825 et 835ST) et d’un micro de surface stéréo (AT849). Et elle a confirmé la qualité et la directivité du micro de studio AT4050 pour les ambiances.

Dans le cas du Hockey, la surface est fermée par des vitres. Une prise de sons extérieure n’apporte qu’un complé- ment dans les basses en cas de choc et il est impossible de poser des micros sur la glace. La solution vient de micros suspendus (il a fallu obtenir de percer des trous dans la toiture de la patinoire de Turin pour descendre les câbles micro) et de micros PZM placés sur la surface vitrée, côté glace.

A Athènes, quelques micros HF ont été utilisés avec beaucoup de mal car les hauteurs sont infestées de radios pirate n’apparaissant pas sur le plan de fréquence local. Une fois les plus gênantes réduites au silence, c’est l’armée Préparer les Jeux se fait longtemps à l’avance car, en plus qui est arrivée pour sécuriser le site avec ses fréquences des Fédérations, il faut tenir compte de la neige et avoir propres et secrètes, brouillant tout à la ronde. A Turin, passé tous ses câbles en été en repérant bien où ils étaient Audio-Technica n’a pas reculé en installant 42 micros car il faudra les retrouver à la pelle à neige et à la tronçon- HF sur les joueurs et arbitres du Curling. Quant neuse à glace. Il faut également avoir pris des options, les on sait que 40 fréquences étaient utilisées sur 1.800 m2 vendre et s’y tenir. Sydney en 2000 a ainsi vu les débuts seulement (et souvent 8 émetteurs dans quelques mètres de la prise de son en stéréo pour les Jeux, Salt Lake City carrés), on réalise la difficulté de conception du plan de en 2002 a eu la cérémonie d’ouverture retransmise en fréquences, et on imagine le soin apporté à la directi- Surround alors qu’Athènes en 2004 a vu les débuts du vité des antennes après l’expérience difficile d’Athènes. 5.1 pour les épreuves. La conception, la mise en œuvre et l’exploitation a été assurée directement par des techniciens HF d’Audio- Turin a eu la moitié des épreuves couverte en 5.1 tout Technica Japon. Même l’exploitation n’était de tout repos en ayant une prise de son compatible avec le matriçage  car 8 h d’antenne par jour nécessitent pas mal de piles et Lt Rt, de nombreux pays diffusant en Dolby Pro Logic. un étiquetage sans faille des émetteurs. Cela conduit à mener une réflexion sur l’esthétique de la prise de son et sur ce que l’on souhaite faire passer. Le  sport à la télévision est aussi un divertissement et il faut  en avoir pour son plaisir (ou son argent). Cela amène à des 9 prises de sons très présentes et des mixages «à la hache» 06 avec peu de nombreux micros ouverts parmi beaucoup de 3# micros possibles (43 micros sur le Hockey). Parfois même, "# les sons viennent d’un sampler en cas d’impossibilité de )8' prise de son présente.  )8' Chaque sport représente une difficulté. Par exemple, la # descente de Bobsleigh nécessite 84 micros, 99 entrées '+

sur la console et 2 opérateurs. Le tout s’enchaîne très vite La plupart des sports d’hiver impliquent un déplacement +1 : le mixage est fait manuellement (sans utiliser les Tallies important de la source sonore donc une sélection perma- des 42 caméras) en commençant d’un côté de la console nente et rapide du meilleur micro. Faire du son pour les par un opérateur et se finissant 48 voies plus loin par le JO n’est pas de tout repos ni avant, ni pendant. BÊ7K:?EH;CFEHJ;:;BÊEH¾ N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed     *01#/" * 60 0

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Évidemment, plus l’enceinte est pro- Comment placer che du mur et plus celui-ci est lourd, plus l’atténuation est prononcée.

ses enceintes Problème : cette atténuation n’est pas compensable ! Imaginons en effet Le placement optimal des enceintes acoustiques a toujours que vous amplifiiez le son direct de 15 dB ; l’énergie réfléchie augmente constitué un sujet délicat. Le passage au multicanal n’a rien elle aussi de 15 dB, et, se recombi- arrangé ! Il est donc utile de revoir ses bases pour parvenir, nant avec l’énergie directe, provo- que le même creux dans la courbe dans des conditions qui ne sont jamais idéales, au meilleur de réponse ! En théorie, il suffirait résultat possible, en évitant les pièges les plus communs. d’absorber cette énergie pour élimi- ner le problème, mais le mur arrière n a trop souvent tendance Certaines enceintes, dites « de bi- extrêmement épais et poreux qui en à oublier que le rendu final bliothèque », sont conçues d’emblée résulterait est tout simplement ingé- O d’un système d’écoute dépend pour un placement en « demi-es- rable dans la réalité. énormément des propriétés acousti- pace ». Autrement dit, leur courbe ques du local lui-même et de la façon de réponse est équilibrée lorsqu’el- Le remède imparable à ce phéno- dont les enceintes y sont disposées. les sont adossées à un mur ; si on les mène : encastrer l’enceinte. Plus de En stéréo, la situation est déjà diffi- place au beau milieu d’une pièce, retour d’onde arrière, plus de trou… cile ; en Surround, les difficultés sont elles manqueront de grave ! Laissez Un remède efficace consiste à placer multipliées. Or, il suffit de connaître toutefois respirer l’évent arrière, s’il l’enceinte soit loin, soit très près du quelques principes de base et de les est implanté là… Nombre d’enceintes mur (10/20 cm) ; dans les deux cas, appliquer avec un peu de rigueur actives sont munies de correcteurs le phénomène ne se produit plus à des pour éliminer les problèmes les plus permettant de retrancher quelques fréquences vraiment audibles. marquants, sans aucun accessoire dB dans le registre grave : ils sont ésotérique. Voici quelques pistes à prévus pour compenser ces place- suivre… ments. B[ieb"b[ickhi" b[fbW\edZ¾

remier aspect, trop souvent oublié ou négligé : le volume P (au sens « mathématique » du terme) de radiation de l’enceinte dans 6/:heVXZa^WgZXdadccZhjge^ZYÄ7/9Zb^" &ZgXVh/ZcXZ^ciZhhjge^ZY!hVchXV^hhdcYZ le local. Imaginons qu’on la place à 10 ZheVXZbdciV\Zhjg‚ig^ZgÄ8/FjVgiYÉZheVXZ \gVkZh Vc\aZVkZXYZjmb’ghÄ9/=j^i^ƒbZYÉZheVXZ mètres de hauteur, en plein air : son Xd^cVkZXigd^hb’gh# Dans ce cas, l’enceinte émet une par- énergie rayonnera dans un espace tie importante de son énergie sous « total ». Si on la pose sur le sol, elle B[ckhWhh_„h[ 120 Hz, avec des longueurs d’onde ne « voit » plus qu’un demi-espace ; la de l’ordre de plusieurs mètres. Il moitié de l’énergie émise se trouvant a réflexion de l’énergie sur le convient donc de la placer soit près réfléchie par la surface dure, on en- mur arrière a un autre effet du mur (en laissant au minimum 5 registre un gain (théorique) de 6 dB L parasite… On prouve, mathé- à 10 cm), soit assez loin (au-delà de dans les graves (en gros, en dessous matiquement, que lorsque la distance 2,2 m), en évitant absolument la ré- de 200 Hz). Si on l’adosse à une paroi, séparant l’enceinte du mur arrière est gion comprise entre 1 m et 2,2 m – posée au sol, l’énergie réfléchie est égale au quart de la longueur d’onde qui correspond à une atténuation encore doublée (soit +12 dB) ; et si d’un son, l’énergie sonore réfléchie marquée des fréquences comprises on met l’enceinte dans un coin, on revient « inversée », ce qui, par re- entre 86 et 39 Hz. Et plus l’enceinte passe à +18 dB dans les graves, de combination avec l’énergie origi- descend bas dans le grave, plus la façon tout à fait naturelle, sans aucun nale, provoque un creux de 15 à 20 limite supérieure de la distance « à égaliseur ni amplificateur ! dB dans la réponse en fréquence. éviter » augmente. 9ECC;DJFB79;H¾

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Comment installer ses enceintes */

immanquable lorsque les enceintes, On parle souvent du « cercle ITU », comme on le voit trop souvent, sont le cercle 5.1 idéal : n’oublions pas posées sur le bandeau de la console ! que pour décrire un cercle, il suffit Pour s’en apercevoir, c’est facile : posez d’un bout de ficelle et d’un point de une couette sur la console, et écoutez référence ! Pour vérifier l’espace- la différence… La solution : les poser ment des enceintes, faites tourner sur des pieds (ce qui évitera, de sur- un bout de corde à partir de votre 'ƒbZXVh/ZcXZ^ciZhhjge^ZY!VkZXXV^hhdcYZ croît, toute vibration parasite), et les position d’écoute… et ayez le cou- \gVkZh 8Zfj^Zhi|‚k^iZg6KD>9!ZiXZfj^Zhi installer au-dessus du bandeau, tout rage de déplacer les enceintes s’il le 688:EI67A: en conservant les tweeters à hauteur faut, de façon à bien obtenir les 30° à Le système de bass management ren- d’oreille et en les orientant vers vous. l’avant et les 110° à l’arrière. Vérifiez voie la génération des graves au cais- Placer des plots de mousse acoustique également que tous les tweeters sont son, qu’on plaquera au mur ou qu’on sous les enceintes elles-mêmes ne peut à la même hauteur : la tolérance de éloignera au maximum de 60 cm. Les pas faire de mal… l’oreille humaine est de 7° d’angle. enceintes elles-mêmes doivent être L’homogénéité du champ Surround placées de façon à ce que les éventuels est à ce prix. creux dans le grave ne se trouvent pas dans leur bande passante. La Iocƒjh_[Zk distance « acceptable » s’étend donc ici jusqu’à 1,1 m du mur ; de 1,1 à fbWY[c[djZWdi 2 mètres, tout va bien ; au-delà, on risque d’avoir des problèmes tempo- b[beYWb ¿\VjX]Z!jcZY^hedh^i^dcXdbeaƒiZbZci rels de raccordement avec l’énergie Vhnb‚ig^fjZ#Igd^h‚XgVch8GIW^ZcbVhfjVcih our avoir une stéréo équili- YÉjcXi‚!g^ZcYZaÉVjigZ!jcZiVWaZZcA du caisson. ZmXZcig‚Z/gZXZiiZeVg[V^iZedjgjcZ‚XdjiZ brée à l’écoute, il faut perce- Y‚h‚fj^a^Wg‚Z# voir les canaux gauche et droit ¿Ygd^iZ!VegƒhbdY^[^XVi^dc/YZh‚XgVcheaVih! P bd^chZcXdbWgVcihZib^Zjmg‚eVgi^h!igd^h de façon rigoureusement identique. iVWaZheajheZi^iZhVja^ZjYÉjcZhZjaZ!Zi g‚eVgi^Zhhnb‚ig^fjZbZci!eajhjcZ|aÉVgg^ƒgZ! Iocƒjh_[Zk C’est évidemment impossible si vous YZgg^ƒgZaZhZcXZ^ciZhYZHjggdjcY# avez une baie vitrée à votre droite et beYWb des rideaux à votre gauche, ou une bibliothèque remplie à gauche et un es « recettes » précédentes dé- 8_Xb_e]hWf^_[ rack plein à droite : les réflexions/ coulent de la seule prise en absorptions s’effectuent alors de fa- AVWVhZYZXZiVgi^XaZZhi compte des réflexions arrière. L çons complètement différentes ce qui jciZmiZZcVc\aV^hYZ). Mais les autres réflexions doivent brouille l’image stéréo, même si elle eV\Zh!‚Xg^ieVg8]g^hide]Z aussi être maîtrisées ! Elles peuvent est équilibrée sur l’enregistrement. 6cZiZi6cYgZlaedBVgi^`V^cZc!KZ^``d=nkŽcZc!AVgh" tiplie le nombre d’enceintes, et qu’on Dad[?Vc[adY!?VgbdBVh`d# réponse sont à craindre. C’est presque introduit un caisson de graves.

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed IJK:?EID7FI>EJ +& de Méga à Oméga

FWh

Une nouvelle équipe à la barre. Au début de l’année, des bruits couraient sur la fermeture du studio Méga à Suresnes. Faux ! L’équipe déjà en place a créé une nouvelle société, Oméga, pour exploiter deux studios, les deux autres étant cédés à des producteurs. C’est désormais à Véronique Vincent et « ses garçons » de faire tourner un des plus beaux studios parisiens !

e studio Méga est créé en 1987 Tout poussait donc Thierry Rogen à comme pour les banques, quatre stu- par l’ingénieur du son Thierry faire un break personnel en tant que dios étaient trop chers à racheter et L Rogen, Porte de la Muette à producteur et ingénieur du son. Il de- à exploiter, peut-être que trois voire Paris, dans un bunker construit pen- mande par conséquent à Véronique deux seulement seraient suffisants. dant la deuxième guerre mondiale. Les Vincent, son associée dans Méga, de deux studios eurent un énorme suc- s’impliquer de plus en plus dans le Quand Véronique entame le tour des cès, de nombreux artistes nationaux fonctionnement du studio. organismes bancaires pour leur pré- et internationaux y travaillèrent, mais senter son projet de reprise, elle fait l’endroit devenait trop petit. En 1996, Véronique avait commencé à travailler face à une certaine froideur… et doit la décision est prise : Méga déménage pour Méga en 1992 en tant que consul- accepter d’entendre un certain nom- à Suresnes. Nouvel endroit signifie tant financier. Thierry l’embauche en bre de « non ». En France, les employés nouveaux studios : 4 studios haut de 1994 ; elle devient alors responsable qui veulent racheter leurs entreprises gamme, équipés avec des consoles du planning, et prend de plus en plus (RES, Rachat de l’Entreprise par ses SSL 9000 ou Axiom MT, lumière du d’importance dans le fonctionnement Salariés) peuvent être aidés par des jour, système de monitoring haut de journalier du studio. Avec le temps, organismes d’État. Ceux-ci soute- gamme « fait maison »… Le succès est Véronique améliore son expérience naient le projet de Véronique avec une énorme, et des artistes comme Sting, et prouve au « monde masculin des très bonne note, mais ce n’était pas Céline Dion, Johnny Hallyday, etc., studios » qu’une femme peut fort bien suffisant. Le projet Oméga mettra un viennent régulièrement enregistrer à gérer ce business. certain temps pour trouver le bon par- Méga, à 10 mn des Champs-Élysées tenaire financier, mais finalement, au ou de l’Arc de Triomphe. L’incendie puis la crise ne la découra- début de cette année, c’est HSBC qui gent pas, ce que l’on peut toujours res- décide de suivre la vision du business sentir dans la nouvelle équipe Oméga. de Véronique. « Les petits », parmi lesquels on trouve Fabrice Leyni, Patrick Marconcini, Francois Gauthier, Fabrice Brun, Kddekl[Wk Angel Ramos, Rodolphe Plisson, sont tous animés par la même énergie que ZƒfWhj Véronique Vincent, et partagent sa vision à long terme du business. epuis Février, les Studios Kd[jh„i Oméga tournent à plein ren- Évidement, les résultats financiers D dement. Méga était perçu cWklW_i[ 2004-2005 furent mauvais. Thierry comme un studio de prestige, seu- Rogen, voulant commencer à pro- lement dédié aux artistes « haut de Wddƒ[$ duire sa propre musique, désire passer gamme » . Oméga, aux mêmes en- la main. Véronique, déjà responsable droits avec presque les mêmes équi- Méga, tout va bien… jusqu’à de Méga, lui propose de racheter tous pements et les mêmes personnes, l’incendie du 17 avril 2004 les studios. accueille aujourd’hui régulièrement Adans le plus grand studio. La des séances avec de nouveaux artis- parfaite rénovation de l’endroit et des En Novembre 2005, l’équipe Méga tes, et des labels indépendants inves- équipements prend 6 mois, période n’avait toujours pas trouvé de par- tissent le Studio A… qui avait failli, durant laquelle plusieurs albums ne tenaire financier pour les suivre. Il au cœur des difficultés, perdre sa peuvent se faire à Méga. À la fin de est alors décidé de créer une nouvelle magnifique console en « L » : « À un l’année, la crise du disque commence société à partir de zéro au lieu de moment, nous étions prêts à vendre à toucher plusieurs studios parisiens. garder l’ancienne structure Méga. Et la SSL 9000XL 96 voies du studio A : :;Cx=7ÀECx=7

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed de Méga à Oméga +' les preuves d’intérêts et les témoigna- ges d’amitiés m’ont remotivée, et j’ai 7LHC instantanément arrêté le processus de vente ! », raconte Véronique. AVhdX^‚i‚6KGBZhiXg‚‚ZZccdkZbWgZ'%%)eVgK‚gdc^fjZK^cXZci Au même moment (fin 2005), Zi6c\ZaGVbdh#HZhVXi^k^i‚h/aZbVhiZg^c\ZiaVY^hig^Wji^dcYZ François Delabrière, ingénieur hjeedgihbV\c‚i^fjZh# du son et réalisateur français bien AVXVW^cZYZBVhiZg^c\!igƒhkVhiZ!Zhi‚fj^e‚ZYZbVi‚g^Za]Vji connu, déjà installé au studio D de- YZ\VbbZcdiVbbZcijcZ‚XdjiZ*#&7LCVji^ajh!Vbea^[^‚ZZc puis quelque temps, demande d’y BX>cidh]!YZhXdckZgi^hhZjghEg^hb!YZhegdXZhhZjghVcVad\^fjZh apporter des modifications. À titre ]VjiYZ\VbbZBjkg^c^!Eg^hX^aaV!BVgi^cHdakZ^\]! son des États-Unis qui viennent ici 8jcc^ZL^aa^VbhZiaZh7#D#YZ»>¼!»BVhhVˆ¼!»Bnhi pour la première fois. Cela n’était >K¼!»IgVchedgiZg>>¼!»GZkdakZg¼!»AZGd^HdaZ^a¼!»6hi‚g^m¼! jamais arrivé avec la 9000J. C’est la »?ZVc"E]^a^eeZ¼½ bonne surprise de ce changement ! », 6egƒhaV[ZgbZijgZYZhhjXXjghVaZhFjVciZ\nZm"6beZm!jcYZh explique Véronique. eajh\gVcYhcdbhYVchaZYdbV^cZYZhhjeedgihbV\c‚i^fjZhZc Ce Studio D de Méga devient donc :jgdeZ!6c\ZaGVbdh!9^gZXiZjgYZhKZciZhedjgaV;gVcXZ!aÉ:heV\cZ le Studio B d’Oméga. Dans le même ZiaÉ6[g^fjZVgZeg^haVY^hig^Wji^dcZmXajh^kZYZhegdYj^ihFjVciZ\n temps, un accord pour utiliser l’an- ^chigjbZciVi^dc!VjY^dZik^Y‚dVjhZ^cYÉ6KGB!‚k^iVciV^ch^Vj cien Studio B est trouvé avec Bruno bVgX]‚[gVcV^haVgjeijgZYÉVeegdk^h^dccZbZciZiVhhjgVciaV Mercère, un ingénieur du son musi- Xdci^cj^i‚YZhhZgk^XZhYZaVbVgfjZ#6KGBY^hig^WjZ‚\VaZbZci que, TV et film. Il y installe un sys- ZcZmXajh^k^i‚aZhY^hfjZhYjgh;^gZL^gZEgd6kVhidgZiFjVciZ\n! tème ICON Digidesign au sein d’une Y‚Y^‚hVjmegd[Zhh^dccZahYZaÉVjY^dk^hjZa!gZa‚\jVciV^ch^aZhVjigZh configuration davantage orientée Y^hfjZhYjghYjbVgX]‚[gVcV^h|YZh»egdYj^ihYZhjeZgbVgX]‚¼# « travail à l’image ». L’occasion pour 6KGBY^hig^WjZ‚\VaZbZciaZhegdYj^ihk^Y‚d!VjY^dZi^c[dgbVi^fjZh Oméga d’intéresser de nouveaux HdcnZi;j_^#FjZafjZhXa^Zcih6KGBBV\cZi^Xh/HcZXbV!6^gWjh!G;>! clients du monde de la post produc- 8C:H!;gVcXZI‚a‚k^h^dc!I‚a‚idiV!8dchZ^aYZaÉ:jgdeZ!6jY^idg^jbh tion, non habitués à fréquenter les YZ?d^ck^aaZ½aZhhijY^dhYÉZcgZ\^higZbZcicZgZeg‚hZciZcifjÉjcZ studios musique. eZi^iZeVgi^ZYZaÉVXi^k^i‚ Véronique Vincent, déjà associée 6KGBZhi»c^X]‚Z¼VjXÃjgYjHijY^dDb‚\V!XZfj^eZgbZiYÉd[[g^g dans AVRM, structure spécialisée YZhegZhiVi^dchXdbea‚bZciV^gZhZijc^fjZhZc;gVcXZ# dans le mastering et la vente de sup- AVa^hiZYZh‚fj^eZbZcihYZhhijY^dhDb‚\VhZigdjkZhjgaZh^iZ ports magnétiques située à quelques lll#hijY^d"dbZ\V#[g mètres du studio B, décide de lier les deux sociétés. AVRM possède un très beau studio de Mastering : un concept unique et original spécifique à Oméga. Jamais un studio indépen- dant n’avait intégré de cabine de mastering. La réputation d’AVRM se développe grâce à Rodolphe Plisson, l’ingénieur de Mastering qui travaille en Stéréo et en 5.1 sur du matériel haut de gamme. AVRM exposait d’ailleurs lors de la récente AES de Paris. Le mot de la fin revient à Véronique : « Nous croyons en notre société, nous IdjiZaɂfj^eZYÉDbZ\Vg‚jc^ZYVchaZhijY^d7 9Z\VjX]Z|Ygd^iZ/;gVcd^hc\‚c^ZjgYjHdc!GdYdae]ZEa^hhdc^c\‚c^Zjg YZbVhiZg^c\!6KGB!6c\ZaGVbdh6KGB!EVig^X`BVgXdcX^c^GZhedchVWaZIZX]c^fjZ!6WYVaaV]:a même si parfois nous pensons que @]Vdj^hidX`bVc!6ccZ"8]g^hi^cZ:bVcjZaa^6hh^hiVciZ nous sommes un peu fous ! »

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed 7B7BEKF; +( David HOPKINS

FWh=_i„b[9bWha David Hopkins Musicien et capteur d’atmosphères

8ZiiZZheƒXZYZhdjXdjeZkdaVciZZhijc ^chigjbZci[VWg^fj‚ZcHj^hhZZiWVei^h‚ »=dcY¼bV^c#>ahZ_djZXdbbZjchiZZaYgjb! VkZXaZhbV^chedjgdWiZc^gjchdcigƒhejgZi sonores Xg^hiVaa^c!djVkZXYZhWV\jZiiZh[Zjig‚Zhedjgjc hdceajheZgXjhh^[# « exotique », un Tanpura indien dont Comment faire le tour du B[iZƒXkji il ne s’est jamais séparé. L’objet sent encore le patchouli ! (D’ailleurs, cha- monde en musique ? Il Son parcours est assez similaire à ce- que pièce de cette collection enrichit lui de tout musicien des sixties, avec suffit d’aller faire une petite le studio de son odeur particulière, un début précoce. C’est en effet vers éveillant trois sens d’un seul coup : ballade dans les Côtes les 9 ans qu’il « construit » son pre- la vue, l’odorat et l’ouie – ndlr). d’Armor. Visite d’un « studio mier instrument de percussion, avec un morceau d’imperméable tendu sur pas comme les autres » et une boîte à biscuits, et gratifie le voi- :[bÊ?dZ[} rencontre du maître des lieux sinage de ses premiers essais de free jazz (peu appréciés par l’entourage qui va avec. L’occasion de familial). La crise de l’adolescence bÊ?hbWdZ[ découvrir (ou redécouvrir) passe par l’achat d’une batterie bas de gamme « le pire, c’était les cym- le son des instruments bales » ? se souvient-il, et avec un acoustiques. groupe de copains « nous faisions de notre mieux pour imiter les Kinks, les Stones, les Who, et autres héros « S’il est un instrument pour lequel de notre g-g-g-g-generation, mais je je pense avoir quelque talent, c’est pense que je n’étais pas vraiment doué le bodhran », dit David Hopkins pour la batterie ». JcEFA?DI

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed David HOPKINS +)

faire un virage de 180° à l’ouest, avec collection d’instruments et famille. L’enrichissement culturel se poursuit avec sa participation à de nombreux groupes (un petit tour sur le site web de l’artiste s’impose), et avec les nom- breux fest noz, David découvre la différence entre une gavotte et un plinn.

AZBdja^cYZ@Zg]VaZXhjgaZhWdgYhYjIg^Zjm#>a [Vji_jhiZhÉ]VW^ijZgVjWgj^igdhZ½ '(WdiWkfWoi Z[iYekYeki

Quelques tournées bretonnes plus tard, David fait de la musique son métier et des percussions sa spécia- lité. Au cours d’un voyage à travers 9Vk^YÄ=de^"=de`^chVjmXdbbVcYZhYZhdc]dbZhijY^d# la France, passant près de la frontière La carrière musicale de David se partage entre les concerts (avec différents suisse avec d’autres musiciens, ils se groupes constitués ou en formation organisée pour un événement spécifique), disent « pourquoi pas ? », et le bus et un travail plus personnel de création, pour lequel il s’est doté de l’outil qu’est prend la direction de l’Helvétie. Les son studio d’enregistrement. autres resteront 6 mois, et lui 12 ans. C’est en Suisse alémanique, à Zurich – la partie du pays la plus éveillée à l’ouverture culturelle – ndlr) que 9Wji8_hZi David rencontrera de merveilleuses Le moulin dans lequel s’est installé David Hopkins est composé de deux par- musiques et d’excellents musiciens ties, une section habitation, et le studio. Pour construire ce dernier, il a dû de styles et de traditions très variés en déloger le précédent locataire : Birdy, un geai qui vivait là tranquillement. (le jazz, la musique des Balkans, Installé dans sa nouvelle volière, Birdy a terminé sa vie en continuant d’imiter les traditions arabes et anatolien- le chat, d’autres oiseaux, la radio, et tous les sons qui passaient à sa portée. nes). Fasciné par « les musiques du monde » bien avant que le terme de Cette anecdote a son importance car la vie, la musique de David Hopkins « World Music » ne soit galvaudé sont fortement influencées par la nature et surtout les animaux. Vivant qua- comme il l’est aujourd’hui, c’est en siment en ermite dans son moulin, les voyages et les tournées lui apportant Suisse que se développera son désir suffisamment son content de contacts sociaux et d’enrichissement spirituel, il de collectionner les instruments. Ainsi, darboukas, bendir, davul, sanza, berimbao, tamas, s’ajou- tent à sa palette de couleurs sono- res, car vous l’aurez deviné, David Hopkins ne fait pas qu’entasser les instruments de musique, il en joue ! Parfois il se dit en voyant l’envahis- sante collection, qu’il aurait mieux fait de s’orienter vers la philatélie.. Je ne suis pas d’accord avec ça, et puis avec tout le vent qu’il y a en Bretagne, les timbres, c’est dangereux ! B[f^Wh[#ek[ij

Lorsque les allées et venues entre la Suisse et la Bretagne devinrent très fréquentes, David Hopkins décide de

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed 7B7BEKF; +* David HOPKINS

puise son inspiration dans les sons de Côté instruments mélodiques, un C5021,et quelques accessoires la nature, au point que c’est devenu large espace du studio est dédié aux Behringer (compresseur/limiteur, un mode de vie. Son portable ne vous flûtes et bois venus de tous les coins enhancer), correcteur de pitch embêtera pas avec une sonnerie stri- de la terre, avec notamment une pièce Antares ATR1a. dente ou un air à la mode. La chat ou rare, une flûte harmonique Urua de Enfin pour mixer, David se sert d’un le coq viendront rappeler quelqu’un 2,5 m de long, instrument joué par DAT DA-30 Tascam et d’un graveur désire lui parler (et ce sont des sons les indiens Kamayura, voisinant avec Philips CDR765. « maison »). la Fujara slovaque, le Kaval bulgare, Un échantillonneur Akai 2000, un le Ney oriental, la Queña de Bolivie, pad de percussions Roland SPD 20 Si vous écoutez son dernier album le shakuhachi japonais, le Duduk et un module EMU «Planet Earth» « Parallel Horizons », ce que je arménien, le Shenai indien, le May module viennent compléter cette conseillerais à toute personne aimant turc, la Ghaita marocaine, l’Arghul panoplie du home studio version les sons de faire, vous constaterez egyptien, le didjeridoo australien, vintage. que non seulement les instruments etc. Les cordes sont représentées par du studio ont une large part dans un Santoor indien, un Dozon’goni la liste des « crédits », mais aussi le malien, un Qeychak iranien, un Kora tonnerre, Rookie le chat, quelques sénégalais, une paire de Guimbri mouettes, l’escalier du moulin, etc.. marocains, un Saraswati indien, un se sont invités aux séances d'enre- Rebab marocain, deux Rbaba egyp- gistrement.. tiens, un Riti sénégalais, un Thran vietnamien, une guitare lap steel des années soixante, une basse fretless, Depuis juin dernier, une réverbe le vieux Tanpura des débuts, etc.. 9ŽjƒCki_gk[ Lexicon PCM70 a fait son entrée Portion congrue question claviers dans le studio, et c’est un peu grâce avec un harmonium indien portable à cet achat que j’ai eu l’occasion de et un sytnhé Korg N5. faire plus ample connaissance avec le maître de céans. L’anecdote est exemplaire, car elle met en scène un 9ŽjƒJ[Y^d_gk[ personnage audiophile dont la com- pétence et la gentillesse méritent Ici, pas de station de travail audio- d’être citées. JcVeZgjYZaVhZXi^dceZgXjhh^dch|eZVj!VkZX numérique, mais une recherche aZhY_ZbW‚hZiVjbjg!aZhiVbWdjg^chYÉ:\neiZ# constante du micro qui permettra de donner le meilleur résultat sur un instrument (ce sont les oreilles qui décident). Pour l’enregistrement en studio, David apprécie particulière- ment son Rode NT2 au travers d’un préampli à lampes Bellari, ou son cou- ple de micros russes Oktava MC012, ou encore son Electrovoice PL20, AÉZheVXZXdgYZhVkZXZcVgg^ƒgZeaVc!aZh Comme beaucoup d’internautes, WVaaV[dch!ZiYZkVci!aZhb^Xgdh# considéré comme un Vintage. David achète de temps en temps des Le descriptif des instruments conte- La console est une Behringer MX8000 objets sur E-Bay, ce fût le cas pour la nus dans cette espèce de caverne d’Ali et le support d’enregistrement un réverbe Lexicon. Malheureusement, Baba suffirait à lui seul de remplir un disque dur Fostex 2424. Côté écou- le vendeur n’avait pas pris la précau- numéro de journal, tant David peut tes, c’est sans surprise, des Genelec tion d’un emballage soigné et cet un être prolifique en explications sur 1029a plus subwoofer (Samson 260 objet bien mal en point qui arriva au leur origine, leur son. Rien que pour en amplification). Le rack d’effet Moulin de Kerhalec. Diagnostic d’un la section percussion, on y trouve comprend quelques valeurs toujours réparateur local : affichage cristaux des congas, congas, djembés, darbu- sûres, multi-effets Lexicon MPX1, liquides et potard de volume pulvéri- kas, bendirs, bodhrans, dafs, water TC Electronic M-ONE, Delay TC sés (ça c’était la face visible de l’ice- drums, kpanlogos, tamas, ingomés, Electronic D-Two, réverbe Yamaha berg). Ayant eu vent de l’affaire, je balafons, sanzas, sabars, anklungs, REV500, multi-effet Boss SX700, propose mon aide et contacte SCV tablas, davuls, surdo, cajon, blekete, réverbe Roland SRV2000 (Vintage), (c’était à l’AES de Paris). Pas de bol, kanjiras, udus, ghatams, gongs, et delay Digitech «Time Machine» 7.6, Lexicon maintient ses pièces déta- tout un paquet d’objets divers et va- deux delays Paradis Loop, spatiali- chées 10 ans et la PCM70 en affiche riés qu’on peut gratter, secouer ou seur Vesta Fire «Space Commander», un de plus au compteur. Christophe sur lesquels on peut taper dessus. un compresseur à lampe TL Audio

:7L?:>EFA?DI Masson me signale toutefois qu’il a N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed David HOPKINS ++ dans son équipe de techniciens, un « enthousiaste » comme on dit, qui, :[bW=k_dd[ii}bWfecf[}lƒbe après avoir fait sa semaine d’atelier, Ji^a^h‚Zc>gaVcYZXdbbZ^chigjbZci»g^ijZa¼cdiVbbZciVj passe ses week-ends à démonter des bdbZciYZhbd^hhdch!aZWdY]gVcZhi^cY^hhdX^VWaZYZaVbjh^fjZ effets Vintage. Quatre semaines plus igVY^i^dccZaaZ^gaVcYV^hZ#>ahZ_djZVkZXjcZWV\jZiiZ|YdjWaZWdjaZ tard, Olivier Fourmentin – c’est le jcZYZX]VfjZXi‚!ZiaZhcjVcXZhVXdjhi^fjZhZiidcVaZhhdci nom du chirurgien qui a opéré la Z[[ZXij‚ZhVkZXaÉVjigZbV^c!fj^Veej^ZhjgaVeZVj|aÉ^ci‚g^Zjg Lexicon à cœur ouvert, nous envoie YZaÉ^chigjbZci#AZhWdY]gVchVcX^ZchcZhÉVXXdgYV^ZcieVh!dc un bulletin de santé rassurant. Je aZhX]Vj[[V^iZcaZhVeegdX]VciYÉjcZhdjgXZYZX]VaZjg!ZidcaZh rapporte l’objet à David qui peut en- gZ[gd^Y^hhV^i|aÉZVj!djeajhhdjkZci!|aV

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N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed C7J;H?;B +, AKG WMS 40 Pro Flexx

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Pour accroître son offre dans le domaine des micros HF, AKG propose les systèmes WMS40 Pro Flexx : 1 canal commutable parmi trois fréquences, facile à utiliser, prix étudié. Que peut-on attendre de ces références, déclinées à partir des systèmes haut de gamme de la marque ?

es micros HF font désormais main), Pre senter (avec micro cravate L’émetteur portable PT 40 utilise un partie du quotidien des profes- CK55 L et émetteur de poche), Sports boîtier compact, en plastique solide ; Lsionnels de l’audio. Naguère (avec micro sur serre-tête C 444 L et son antenne est fixe, et il est ali- réservés aux budgets conséquents, émetteur de poche) et Instrumental menté par une seule pile LR06 (AA). ils sont aujourd’hui d’une utilisation (câble guitare MKG L et émetteur de L’utilisateur dispose d’un sélecteur tout à fait commune. On note une poche). Pour cet article, nous avons à trois positions (Off – Mute – On) grande disparité entre les prix et les utilisé un ensemble Presenter. Les et d’un connecteur XLR-QG pour le performances des divers systèmes fonctionnalités de son émetteur de microphone (ou le câble de guitare). disponibles ; l’adage « On en a pour poche sont quasi-identiques à celles Le couvercle du compartiment pile son argent » reste de mise. Toutefois, de l’émetteur à main. coulisse facilement, ce qui simplifie les systèmes à prix budget ont vu leur Le récepteur Diversity SR 40 pos- le remplacement de la pile ; il révèle qualité croître ces dernières années. sède un look voisin de celui du un potentiomètre de réglage de gain, Ignorant les polémiques relatives aux WMS 4000, et possède un boîtier à gauche de la pile, et un sélecteur à fabrications bon marché, RéalisaSon en plastique résistant. La face avant trois positions pour le choix de la fré- a testé un des derniers systèmes HF possède une implantation simple quence. La languette de verrouillage économiques sortis : l’AKG WMS 40 et directe : deux antennes fixes du couvercle fait aussi office de tour- Pro Flexx. (une de chaque côté), orientables nevis pour le réglage du gain, et une comme désiré. De gauche à droite, petite fenêtre ménagée dans le couver- on recense une touche On/Off, une cle permet de vérifier le type de pile Fhƒi[djWj_ed LED verte indiquant le niveau du utilisé. Très utile. signal HF, une LED rouge pour le ]ƒdƒhWb[ Mute, un sélecteur horizontal cou- lissant à trois positions permettant omme son nom l’indique, le de choisir l’une des trois fréquences système AKG WMS 40 Pro fixes (la couleur donnant la bande C Flexx est destiné à une utilisa- de fréquences réglée), des LED A tion PROfessionnelle. Évidemment, et B montrant quelle antenne est il n’est pas à la hauteur d’une tour- active, une LED verte (OK) pour le née ou de grandes représentations niveau audio (de -30 à +3 dB), une théâtrales, mais sans aller jusque là, LED rouge (CLIP) pour la surcharge comment le système se prête-t-il à la (niveau > +3 dB) et un réglage de grande diversité d’applications « or- niveau de sortie, VOLUME, agissant dinaires » ? Depuis quelque temps, sur 26 dB, pour gérer aussi bien des AKG décline vers le bas son système signaux micro que ligne. haut de gamme, le WMS 4000 ; une Le panneau arrière offre une sortie Parmi les autres fonctionnalités, on approche sans doute plus efficace symétrique sur XLR, une sortie asy- note une LED donnant l’état de la que d’essayer d’améliorer des ap- métrique sur jack, un potentiomètre pile – vert = OK, rouge = à changer, pareils « budget ». Par conséquent, de réglage de niveau de Squelch et une pince pour ceinture et une éti- conçue à Vienne, fabriquée ailleurs, un connecteur pour l’alimentation quette à code couleur pour la bande la gamme Flexx se compose de quatre externe. Une étiquette indique les de fréquences et les fréquences instal- ensembles : Vocal (avec émetteur à trois fréquences préréglées. lées. 7A=MCI*&FHE

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ligne (en procédant aux réglages de tre 660 et 865 MHz ; si on désire tra- ÀbÊkiW][ niveau appropriés). Le niveau de vailler en multicanal (plus de trois) bruit de fond du système très réduit. avec plusieurs systèmes, il convient onfigurer le Pro Flexx est très Sur des voix masculine et féminine de le spécifier lors de l’achat. Un kit simple : il suffit de brancher (en l’occurrence, la mienne et celle de de montage en rack est également l’alimentation, de sélectionner C notre vénérée Rédactrice en Chef), il disponible. la fréquence à utiliser sur l’émetteur a suffi d’une légère égalisation pour Même si nous n’avons pas pu le tester et le récepteur, de brancher le mi- obtenir un son naturel et plaisant. directement, l’émetteur à main HT crophone, c’est tout. Évidemment, Autre point impressionnant : la 40 offre les mêmes fonctionnalités en fonction du microphone utilisé portée de l’émetteur. Le signal reste que l’émetteur de poche. Petite dif- et de la voix du chanteur/orateur, il fort même à travers portes et murs, férence : le potentiomètre rotatif de faudra sans doute régler le gain sur ce qui laisse supposer un comporte- réglage de gain est remplacé par un l’émetteur, mais il n’y a là rien de plus ment sain même dans des conditions sélecteur High/Low. normal. Le fabricant recommande de difficiles sur scène… Seul petit bémol : on ne peut pas le régler de façon à n’allumer la LED La fonction Mute permet de désacti- connecter d’antenne externe. Mais rouge (Clip) que sur les crêtes de si- ver le microphone sans pour autant il est vrai que dans ce cas, on utilisera gnal ; dans la pratique, ce procédé couper l’émetteur, et passer de Off ou sans doute un système plus sophisti- fonctionne parfaitement. Mute à On ne crée aucun bang ou pop. qué. Recommandé. On note un léger fade-in lorsqu’on Le micro cravate CK 55 possède une passe directement de Off à On. directivité cardioïde : il donne un son plutôt naturel. La sortie symétrique fournit une tension d’environ 500 mV pour un réglage de gain optimal, 9edYbki_ed ce qui est suffisant pour alimenter e système WMS 40 Pro Flexx une enceinte active dans le cadre impressionne par sa simplicité PRIX : 319 euros HT (Vocal et d’applications de petite sonorisation et sa qualité audio ; il consti- Instrument), 369 euros HT (Sport), (discours…). L tue une solution abordable pour des 349 euros HT (Presenter) Nous avons mené des tests plus ap- situations où on doit concilier perfor- Distributeur : profondis avec une console, en utili- mances et prix budget. Il travaille en- SCV Audio - www.scv.fr sant une entrée micro et une entrée kbtivrmdo^aba

NEXO S.A. NEXO LatAM Far East 154 allée desC.C. Erables No 33. Suc 49 NEXO Asia ZAC de PARISCaballito NORD II(1449) GPO Box 806 B.P. 50107 Buenos Aires Hong Kong F-95950 RoissyArgentina CDG CEDEX SAR China France Tel: +54 114 432 1911 Tel: +852 9096 3472 Tél: +33 1 48Fax: 63 +54 19 14 114 431 1007 Fax: +852 2104 3214 E-mail: [email protected]: [email protected] www.nexo-sa.com

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed C7J;H?;B +. Panorama des micros HF pour le chant

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N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed Panorama des micros HF pour le chant +/

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N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed C7J;H?;B ,( Processeurs numériques pour enceintes

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un alignement impeccable des trans- L’apparition des enceintes amplifiées, B[dkcƒh_gk[ ducteurs d’une enceinte, en jouant dotées de leur traitement interne, sur des micro délais, mais aussi de semblait signer le déclin des contrô- i_cfb_\_[b[i synchroniser les enceintes d’un ar- leurs externes, mais les ingénieurs ray, ou de faciliter la gestion de gros système avaient déjà réassigné leurs Yed\_]khWj_edi systèmes distribués. Les processeurs DSP aux tâches de gestion des ar- numériques permettent de reconfi- rays. En parallèle, les utilisations de epuis l’avènement des pro- gurer rapidement les installations en mixage matrice se sont développées, cesseurs numériques pour fonction des applications envisagées. dans le cadre d’applications combi- D enceintes (c’était au début des Et les loueurs peuvent enfin créer des nant différentes salles, par exemple années 90, avec le Yamaha D-2040), racks d’amplificateurs « universels », dans les grands salons d’hôtels. Et les ingénieurs du son de sonorisa- utilisables avec n’importe quel mo- des options telles que les entrées nu- tion ont appris à faire confiance à dèle d’enceinte de leur stock. mériques ou les ports Ethernet, qui ce type de DSP, jusqu’à le considérer semblaient jusqu’alors reléguées au comme une panacée pour toute une marché des installateurs, se sont ré- série de problèmes liés aux encein- vélées constituer des avantages, tant tes. Les techniciens système arrivent pour les consoles numériques que désormais à dompter des salles dif- pour les tablettes PC sans fil. Elles ficiles, tandis que les concepteurs constituent désormais des fonctions d’enceintes « lissent » les défauts en standard sur les produits récents. Les optimisant divers paramètres. Au fonctions DSP des enceintes finiront départ, le but recherché était essen- à l’intérieur même des réseaux de de- tiellement de fournir des crossovers main, mais dans un futur proche, el- précis et de pouvoir les mémoriser, les sont gérées entre les consoles et les afin de les retrouver facilement. amplificateurs : un endroit sûr, per- Depuis, les fonctionnalités ont consi- mettant l’optimisation de systèmes, dérablement évolué : sont venus se que les ingénieurs système peuvent greffer des égaliseurs graphiques, gérer en toute indépendance. Voici des processeurs de dynamique, sup- un tour d’horizon du marché dans presseurs de Larsen, etc. Travailler le domaine des processeurs numéri- dans le domaine numérique permet ques d’enceintes actuels. 7bjeCWn_:h_l[)$* mmm$Wbje$Yec

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N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed

realisas SALON INTERNATIONAL des techniques du spectacle

à Paris les 28 et 29 novembre 2006 de 9 h 30 à 18 h 30

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FWh7bW_d:[b^W_i[ Le D-Ciné en quelques traits… et en projection

A la fin du 20ème siècle, les progrès technologiques ont été tels que d’une part la projection électronique n’était alors plus considérée par les professionnels du cinéma comme réservée aux images de télévision et que d’autre part un réel besoin de normes s’exprimait. La publication de celles-ci en 2005 a véritablement ouvert la voie à l’équipement massif des cabines avec des projecteurs haut de gamme dont nous allons étudier les technologies mises en œuvre avant de considérer les produits proposés par les différents constructeurs. :[bWj[Y^deiWdi cki_gk[¾

IVWaZVj&/dXXjeVi^dcYjXdciZcZjg»98>¼hZadcaZ[dgbVi^bV\Z# cW_iWl[YZƒce La figure 1 donne à la même échelle les images de télé- B[iifƒY_\_YWj_ediZk:9?l'$& vision en SD et en HD, ainsi que les images D-Cinema Zk(&`k_bb[j(&&+ en 2 et 4K.

e DCI (Digital Cinema Initiatives) est une struc- ture qui a été établie par les 7 majors d’Hollywood L (Disney, Fox, Metro-Goldwyn-Mayer, Paramount Pictures, Sony Pictures Entertainment, Universal Studios et Warner Bros.) afin de définir des spécifications mi- nimales que l’ensemble des éléments de la nouvelle chaîne cinéma doivent respecter pour être labellisés D- Cinema.

Le système « Digital Cinema » souvent abrégé en D- Cinema doit être capable de fournir un spectacle en ;^\jgZ&/^bV\ZhIKZi9"8^cZbV|aVb„bZ‚X]ZaaZ salle au moins égal en qualité à celle que l’on connaît Le tableau 2 fournit une liste de résolutions incorporant aujourd’hui avec une copie d’exploitation 35 mm. des images de l’informatique jusqu’à plus de 36 millions Ont été retenus les formats 2K en 24 et 48 images/s et 4K de pixels. en 24 images/s. À fréquence image identique, le format 4K demande 4 fois plus de débit que le 2K, c’est pourquoi le 4K à 48 images/s est pour le moment laissé de côté. Les liaisons locales retenues sont la double liaison SMPTE 372M HD-SDI (High Definition-) à 3 Gb/s et la double double liaison SMPTE 372M HD- SDI à 6 Gb/s. Les formats objets de la spécification sont insérables dans un même conteneur dont le rapport largeur/hauteur est de 1,896. Dans le cas d’un rapport largeur/hauteur de l’image à projeter inférieur à 1,896 le conteneur est utilisé pleine hauteur et partiellement en largeur ; dans le cas contraire, il est utilisé pleine largeur et partiellement en hauteur comme le montre le tableau 1 ci-joint. IVWaZVj'/g‚hdaji^dc^bV\ZYZaÉM<6VjL=JM<6 B;:#9?Dx¾

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a figure 2 présente les technologies de base, à mi- cromiroirs, à cristaux liquides et à cristaux liquides L sur silicium que nous allons détailler ici.

;^\jgZ)/jce^mZa9B9‚XaVi‚# Bʃlebkj_edZkYecfeiWdj

es versions plus récentes ont vu une réduction de la taille de chaque miroir afin d’augmenter la densité ;^\jgZ'/Yj9B9VjA8dH# B[iW\\_Y^[khi}c_Yhec_he_hi L des pixels donc la résolution de l’image projetée pour une taille de composant donnée. C’est ainsi que les modèles actuels ont un pixel qui ne mesure plus que La technologie des DMD (DMD : Digital Micromirror 13,7 μm en tout au lieu de 17. La résolution 2K (2048 x Display) a été mise au point par Texas Instruments 1536 pixels) est maintenant courante avec les circuits Inc au début des années 90. L’afficheur à micromiroirs les plus performants. L’angle de déviation a été porté à consiste dans ses premières versions en une mosaïque de ± 12 ° pour obtenir un meilleur contraste. La cellule cellules de mémoire vive (SRAM : Static Random Access mémoire associée à chaque pixel a évolué vers la DDRAM Memory) surmontée par une structure de miroirs. Il y a (Double-Data-rate synchronous dynamic Random Access un miroir par cellule de mémoire. Ces miroirs peuvent Memory). pivoter d’un angle de ± 10 ° par rapport à leur position de repos, dans le plan de la face avant du composant. Le contenu de la cellule de mémoire associée commande ce pivotement ce qui permet un mode de fonctionnement en interrupteur, en tout ou rien. L’une des deux positions décalée de 10° réfléchit la lumière envoyée par une lampe vers l’objectif de projection, l’autre position la renvoie vers un piège à lumière (figures 3 et 4). Il s’agit donc bien d’un système d’affichage par réflexion.

La taille de chaque miroir est de 16 μm x 16 μm avec un espace de 1 μm entre miroirs voisins.

;^\jgZ*/aZeg^cX^eZYj7L9B La reproduction correcte d’une échelle de gris entre le noir et le blanc impose le recours à une méthode de modulation numérique de largeur d’impulsion (BPWM : Binary Pulse Width Modulation). L’intervalle de balayage vertical est divisé en intervalles de temps dont la durée offre, selon la position du miroir associée, une variation du niveau de lumière du pixel considéré comme le montre la figure 5. Des contrastes dépassant la valeur 1000 :1 sont ainsi obtenus. C’est à l’évidence le niveau du signal électronique à projeter pour le pixel considéré qui commande la durée #;^\jgZ(/aZeg^cX^eZYZ[dcXi^dccZbZciYj9B9# pendant laquelle le pixel est en position « ON ».

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Le fait de placer les circuits de commande à transistors BWh[ij_jkj_edZ[i sous chacun des pixels donc hors du parcours de la lu- mière permet une réduction importante de l’espace sépa- Yekb[khi rant les pixels voisins et améliore grandement le facteur de remplissage (fill factor) du composant, autrement dit es modèles haut de gamme qui nous intéressent la proportion de la surface réellement employée à la ré- dans ce document font appel à trois circuits DMD, flexion de la lumière, qui détermine l’efficacité lumineuse un par voie primaire R, V et B. La figure 6 montre L du système. comment la lumière blanche issue de la lampe est séparée en trois voies, un peu comme dans les caméras vidéo Trois circuits LCoS sont nécessaires pour permettre au moyen de filtres dichroïques. Après modulation de une bonne restitution des couleurs à partir d’une mo- chacune des voies au niveau des trois circuits DMD, les dulation séparée de la lumière des voies R, V et B puis voies de retour sont combinées et envoyées vers l’optique d’une superposition des trois faisceaux avant l’optique et l’écran de projection. de projection.

On reproche souvent à la technologie LCoS son manque de contraste reproductible, entre 500 et 800 :1 et la relative faiblesse de la durée de vie de sa source de lumière, com- prise entre 1000 et 1500 heures. Les couches d’alignement de type organique provoquent souvent une réduction de la durée d’utilisation du système. C’est pourquoi des va- riantes de cette technologie ont été imaginées afin d’en améliorer les performances.

#;^\jgZ+/hncdei^fjZYjegd_ZXiZjgig^"9B9# A ce jour, ce sont près de 8 millions de pastilles DMD, BWj[Y^debe]_[ tous modèles confondus, qui ont été vendues dans le monde entier. A noter que l’ensemble des trois pastilles :#?B7Z[@L9 DMD et des éléments optiques associés est commercialisé VC a présenté son premier projecteur en technologie par TI sous le nom DLP Digital Light Processing. D-ILA (D-ILA : Digital Image Light Amplifier) en J 1998 et a pu très vite atteindre une vraie résolution B[iW\\_Y^[khi}Yh_ijWkn HD de 1920x1080 pixels avec un circuit de 20 mm. Comme les cristaux liquides nématiques réagissent di- b_gk_Z[iikhi_b_Y_kc rectement au niveau de tension appliquée, l’échelle de gris reproduite dépend uniquement de la valeur de cette La technologie LCoS (LCoS : Liquid Crystal on Silicon) tension sur chacun des pixels. La réponse obtenue n’est peut être considérée comme une combinaison entre deux pas caractérisée par la présence de liseré sur les contours technologies d’affichage celle qui a recours aux cristaux et de bruit spatial quelquefois notés avec la technique de liquides (les LCD : Liquid Crystal Devices) qui fonctionne la modulation de largeur d’impulsions. La figure 8 fournit par transmission et celle des micromiroirs que nous ve- une coupe du composant D-ILA. nons de présenter, qui fonctionne par réflexion. Les cellules de cristaux liquides sont directement dépo- sées sur un substrat de silicium dont la surface commune est rendue parfaitement réfléchissante. Une coupe de principe est donnée en figure 7. Des tensions de com- mande jouent sur la torsion et l’alignement des cristaux liquides donc sur la transmission de la lumière au travers de la couche des cristaux liquides.

;^\jgZ-/XdjeZYj9">A6# La méthode d’alignement proposée par JVC ne fait pas appel aux couches d’alignement organiques (souvent en polyamide) habituellement rencontrées dans les systèmes à cristaux liquides. Une grande stabilité est ainsi obtenue ;^\jgZ,/XdjeZYZeg^cX^eZYjA8dH# comme l’ont montré des tests de vieillissement accéléré. B;:#9?Dx¾

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Le temps de réponse du D-ILA est très court (inférieur des trois voies R, V et B. Chaque pixel ne mesure que 8,5 à 12 ms en tout) ce qui le rend parfaitement adapté aux μm de centre à centre avec un espacement entre pixels fréquences verticales vidéo. D’une manière générale ce voisins de 0,35 μm. Ces valeurs ne provoquent pas l’effet temps de réponse est directement fonction de l’épaisseur de store constaté avec des intervalles plus importants de la couche de cristaux liquides. Ici, elle n’est que de liés aux surfaces inactives nécessaires au masquage des l’ordre de 3 μm. transistors de la matrice active. Ici, ces transistors sont placés derrière la surface réfléchissante, dans le substrat Le mode par réflexion autorise l’emploi d’une couche de de silicium. Plus de 92 % de la surface du SXRD est cristaux liquides plus fine que dans le cas du mode par ainsi consacrée à la réflexion de la lumière, c’est ce que transmission puisque la lumière traverse dans ce cas deux l’on appelle le facteur de remplissage, comme l’illustre la fois cette couche, avant et après réflexion, ce qui double coupe de la figure 10. effectivement la modulation de la lumière.

La totalité de la surface à l’exception de l’isolation entre électrodes de pixels est utilisée pour la réflexion ce qui permet d’atteindre un rapport d’ouverture très élevé. Une intensité lumineuse particulièrement importante peut être envisagée.

Déjà constatée avec la technologie ILA™, la reproduction d’images au contraste élevé résulte de l’orientation verti- cale des cristaux liquides. Des valeurs dépassant 1000 :1 sont courantes. Elles dépendent également de la concep- tion du système optique. ;^\jgZ&%/XdjeZYjHMG9# Afin d’atteindre une grande durée de vie, le SXRD emploie La caractéristique de contraste reproductible élevé obtenu également des couches d’alignement non organiques. avec les cristaux liquides à orientation verticale provient du fait que non modulés, les cristaux liquides donnent Le contraste reproduit dépasse les 4000 :1. La reproduc- un vrai noir. tion des noirs est particulièrement soignée.

Trois circuits D-ILA sont nécessaires à la restitution des couleurs dans les projecteurs haut de gamme dont on voit le synoptique sur la figure 9. B[iceZ„b[iZ_ifed_Xb[i

a société Texas Intruments Inc. propose avec ses systèmes DLP des fonctions spécifiques au nom- L bre de quatre qui se nomment respectivement : CineLink™, CineCanvas™, CinePalette™, et CineBlack™. Elles sont chargées de proposer une gestion de la sécurité et des améliorations des caractéristiques des projecteurs qui y ont recours dans leur conception chez les différents constructeurs. ;^\jgZ./hncdei^fjZYjegd_ZXiZjgIg^9">A6# CineLink™ Security management : cette fonction permet BWj[Y^debe]_[ en particulier le cryptage, le chiffrage de la liaison locale séparant le serveur du projecteur et ajoute un filigranage INH:Z[IEDO (watermarking) au sein du contenu du fichier qui assure le traçage des copies illégales des films piratés. a technologie SXRD (SXRD : Silicon X-tal Reflective Display, X-tal signifie Crystal) emploie CineCanvas™ Image management : cette fonction offre L de nouveaux cristaux liquides à alignement ver- l’insertion de sous-titres, la correction des distorsions de tical. l’image ainsi que le changement de sa résolution.

La technologie SXRD offre une résolution inégalée et CinePalette™ Color management : cette fonction permet permet d’atteindre le vrai 4K du cinéma numérique, 4096 l’extension de la gamme de couleurs reproduites et diver- x 2160 pixels soit près de 9 millions de pixels sur chacune ses corrections portant sur les couleurs.

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CineBlack™ Contrast management : cette fonction as- Le projecteur DP100 s’installe sur un socle support spé- sure une pleine restitution de l’échelle tonale des couleurs cifique ; seul, il mesure 640 (H) x 730 (l) x 1170 (L) mm depuis le noir profond jusqu’au blanc pur. et associé à son socle 1466 (H) x 730 (l) x 1170 (L) mm pour un poids total de 205 kg. H[cWhgk[ Dans la même gamme, le modèle DP90 proposé par le même constructeur est une version moins puissante équi- La valeur lumens ANSI donnée pour les projecteurs du pée d’une lampe au xénon de 1,5 à 4 kW ; il est réservé marché représente une valeur de flux mesurée selon la mé- aux écrans ne dépassant pas les 15 m de base. thode de l’ANSI (American National Standards Institute) ; La fonction économie de puissance offerte par ce modèle elle constitue par conséquent une valeur fiable. permet une amélioration de la durée de vie de la lampe qui peut atteindre 200 %.

87H9E:F'&& Le projecteur DP90 s’installe soit sur un socle support spécifique, soit en suspension au plafond ; seul, il mesure 640 (H) x 730 (l) x 1186 (L) mm et son bloc d’alimentation 295,3 (H) x 329,5 (l) x 474 (L) mm. Le poids du projecteur est de 120 kg et celui du bloc d’alimentation de 20 kg. 9>H?IJ?;9F(&&&

Fondé sur la technologie DLP Cinema™ de Texas Instruments Inc. (TI) le projecteur D-Cine Premiere DP100 de Barco incorpore trois circuits d’une résolu- tion individuelle de 2048 x 1080 pixels et de 30,5 mm de diagonale (1,2”). Il fournit un flux lumineux de 18 000 lumens ANSI de valeur maximale avec un contraste de 2000:1. Il est ainsi capable de projeter des images sur des écrans pouvant atteindre 25 m de base, en dépassant les recommandations émanant de la SMPTE jusqu’à une largeur de 20 m. La lampe qui l’équipe est une lampe au xénon de puis- Le projecteur CP2000 est pourvu de trois circuits DMD sance comprise entre 3 et 7 kW selon le flux demandé DLP Cinema™ de TI d’une résolution de 2048 x 1080 par l’utilisateur. pixels. Il peut être équipé d’une lampe au xénon proprié- L’ensemble composé des pastilles DMD et de tout le sys- taire CDXL d’une puissance de 2, 3, 4.5 ou 6 kW selon tème optique est regroupé dans un unique élément scellé, les besoins de puissance. donc parfaitement étanche à la poussière, ce qui garantit L’éclairement fourni dépasse les valeurs recommandées une plus grande longévité d’utilisation. par la SMPTE de 150 Lux pour des écrans jusque 25 m de Le projecteur exploite les fonctions de gestion de sécurité base. Le contraste est supérieur à 2000:1. Le projecteur et d’amélioration des images CineBlack™, CinePalette™ et peut recevoir une optique à choisir parmi 7 zooms plus CineLink™ de TI. un objectif spécifique pour le format cinémascope. Il est par ailleurs totalement compatible avec le logiciel D-Cine Communicator du même constructeur que ce Sa conception modulaire permet à la fois une adaptation dernier considère comme le logiciel de commande et de aisée aux besoins de chaque utilisateur, une maintenance diagnostic le plus avancé du marché. simplifiée et une grande évolutivité. Le logiciel agent SNMP (Small Network Management Les entrées vidéo comprennent deux liaisons HD-SDI Protocol) assure un monitoring total et permanent de (SMPTE 292M), jumelées ou non par sélection et deux tous les circuits internes au projecteur. Il permet une DVI, jumelées ou non également. Les formats HD et D- insertion facile de l’appareil au sein de petits réseaux Cine de base sont les suivants : 1920 x 1080 @ 24P ou et indique toute action menée au sein du projecteur. Il 24psf (par exemple MPEG-2, format MXF) et 2048 x 1080 facilite également les interventions de maintenance sur @ 24P ou 48P (conforme au rapport du DCI). Une grande le DP100. Le contrôle des circuits de l’appareil peut aussi variété d’autres formats sont également supportés. être réalisé à partir d’un écran tactile. Un écran tactile de 14,5 cm dispose de touches de préré- Les signaux d’entrée comprennent deux entrées HD-SDI glages définies par l’utilisateur et permet l’affichage des (SMPTE 292M) séparées ou jumelées et deux DVI, sépa- paramètres principaux en projection comme l’état de la rées ou jumelées également. lampe ou la température des pastilles DMD. B;:#9?Dx¾

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Une fonction baptisée (LampLOC™) assure un position- pour un réglage optimal de l’image sur l’écran et sont nement optimal de la lampe sur trois axes et une autre bien adaptés aux installations mobiles. fonction (LiteLOC™) gère le maintien dans le temps de la puissance lumineuse émise. La commande peut s’effectuer par réseau Ethernet @L9:B7#GN'= et par RS232. Christie a également développé un sys- tème de commande et de monitoring par réseau appelé ChristieNET™. Avec son socle qui offre un espace au format 19’’ de 355 mm de hauteur, le projecteur CP2000 pèse 305 kg. :?=?J7BFHE@;9J?ED ?DJBB?=>JD?D=*&>:#J

Digital Projection Intl. propose la série Lightning avec en Fondé sur la technologie D-ILA le projecteur DLA-QX1G haut de gamme le modèle 40 HD-T équipé de trois pastilles de JVC est équipé de 3 circuits D-ILA de 33 mm de dia- DMD d’une résolution de 2048 x 1560 d’un diagonale de gonale (ou 1,3’’) ; il offre à la fois une résolution QXGA 32 mm (ou 1,26”). Le flux lumineux obtenu atteint 21 000 (2048 x 1536 pixels) couvrant ainsi le format 2K du D- lumens ANSI avec un contraste supérieur à 1600 :1. Cinema et a fortiori la restitution des images à tous les La température de couleur est réglable entre 3 000 et formats haute définition de la télévision jusqu’au 1920 9 300 K. x 1080 pixels, un flux lumineux de 7 000 lumens ANSI Parmi les autres caractéristiques de l’appareil, notons un avec comme source lumineuse une lampe au xénon de 2 ensemble DMD et optique scellé pour éviter l’entrée des kW et un contraste dépassant 1000 :1. Sa consommation poussières dans le système. électrique est de 2 800 W. La lampe utilisée est une lampe propriétaire au xénon Ses dimensions sont : 743 (l) x 368 (H) x 943 (L) mm de 4 kW d’une durée de vie de 750 heures, particulière- sans l’objectif et son poids est de 85 kg dans les mêmes ment bien refroidie avec un masque réflecteur directif conditions. et un échangeur thermique radial. A noter encore qu’un Le traitement des signaux couleur est effectué sur 10 compteur horaire numérique est incorporé afin de bien bits et la correction de gamma l’est sur 12 bits. Trois connaître la durée d’utilisation de la lampe. préréglages de température de couleur et de gamma sont Une version un peu moins puissante existe également, le disponibles. Il dispose de circuits capables de s’adapter 35 HD-T équipé d’une lampe de même conception mais à des fréquences horizontales comprises entre 31,5 kHz de 3,5 kW seulement. Le flux lumineux obtenu est de et 135 kHz et à des fréquences verticales de 24, 25, 30, 16 000 lumens ANSI. 48, 50, 60 et 120 Hz Les signaux d’entrée acceptés vont jusque 12 caractères Les circuits d’entrée sont conçus de façon modulaire. binaires par primaire R, V et B au travers d’une double Trois modules peuvent être installés simultanément à liaison DVI (jumelées ou non). Associés au commutateur choisir parmi les signaux suivants : RVB analogiques MMS 1000, les projecteurs de la série Lightning HD-T sous la forme RVBHV du format VGA au QXGA, RVB peuvent recevoir de nombreux formats de sources vidéo, numériques sous la forme RVBHV du format VGA au HD et issues d’ordinateurs. QXGA, HDTV analogique en composantes (Y, Pb, Pr), La commande de ces modèles peut se réaliser par réseau HD-SDI - HDTV numérique en 24P, 25P, 30P, 50i, 60i. local (LAN “802.11b”) et par liaison RS232. Les modules d’entrée HD-SDI et HDTV analogique sont D’une réalisation très robuste, le projecteur 40 HD-T proposés en option. atteint les dimensions suivantes (hors support) : 1103 mm La télécommande répond à la norme RS-232C par connec- (L) x 721 mm (l) x 475 mm (H) et un poids de113 kg (châs- teur Mini D-sub 9 broches avec également une possibilité sis seul). de commande par mini jack stéréo. La version 35 HD-T atteint les dimensions suivantes (hors Le projecteur DLA-QX1G peut être équipé d’un objectif support) : 1103 mm (L) x 721 mm (l) x 475 mm (H) et un de projection de focale fixe (deux modèles) ou d’un zoom poids de113 kg (châssis seul). (deux modèles également) qui offrent pour trois d’entre Ces projecteurs s’installent en plafond ou sur socle, bé- eux la fonction de décalage d’optique en horizontal et néficient d’un décalage d’optique horizontal et vertical en vertical.

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des caractéristiques plus modestes, y compris jusqu’au IEDOIHN#H''&9; grand public avec dans ce cas des modèles mono-DMD. Cependant, dans les appareils mis sur le marché récem- ment, figure le projecteur 2K tri-DMD iS8-2K de NEC, capable d’équiper des salles pourvues d’un écran de taille réduite par rapport aux modèles présentés ci-dessus.

Exploitant la technologie SXRD de ce constructeur, le D;9_I.#(A projecteur SRX-R110CE de Sony renferme trois circuits SXRD dont la diagonale mesure 39,3 mm (ou 1,55’’). Il est le premier projecteur et le seul pour le moment à pro- poser une résolution « vraie 4K » de 4096 x 2160 pixels ce qui correspond à 4 fois la résolution de la télévision en haute définition de 1920 x 1080 pixels. Il peut donc également afficher ces derniers en mode double image D’une remarquable compacité, il ne mesure que 670 mm HD ou même en quadruple image HD dans les cas où ces (l) x 423 mm (H) x 752 mm (L) pour un poids de 68 kg, « multisignaux » sont nécessaires. ce projecteur utilise la technologie des micromiroirs de La source de lumière employée est une lampe au xénon Texas Instruments Inc. L’image fournie peut aller jusqu’à de 2 kW avec système de double lampe et sélection de une résolution de 2048 pixels en horizontal x 1080 pixels plusieurs modes de fonctionnement. Le projecteur SRX- en vertical (2K). Il peut couvrir un écran de 8 m de base R110CE livre un f lux de 10 000 lumens ANSI ; un second au maximum avec un contraste de 1700 :1. modèle de la même gamme, de référence SRX-R105CE La lampe au xénon de 1,25 kW et d’une durée de vie de équipé avec une lampe xénon de 1 kW livre un flux de 1 500 h est placée dans un ensemble autonome, sorte de 5 000 lumens ANSI. Ce projecteur se caractérise encore module extractible à l’arrière de l’appareil qui offre un par un contraste élevé dépassant 1800:1 et un temps de changement de lampe rapide et d’une grande simplicité. réponse très court de l’ordre de 5 ms. Le décalage de l’optique de projection permet un ajuste- Chaque projecteur dispose de quatre positions pour re- ment précis de l’image projetée sur l’écran. Une mémoire cevoir les modules d’entrée analogiques et numériques spécifique stocke les valeurs de zoom et de décalage de en option qui offrent une grande flexibilité en matière l’optique selon plusieurs configurations. de signaux d’entrée : analogique, SD et HD-SDI 4:2:2, La puissance de la lampe est réglable dans une large plage double HD-SDI. découpée en 32 niveaux de la plus faible à la plus forte. Le projecteur est également conforme aux recomman- Une compensation de la variation de la puissance de la dation du DCI (Digital Cinema Initiatives) pour ce qui lampe sur une longue durée peut ainsi être effectuée. concerne le système de gestion des couleurs et celui de Le traitement des signaux R, V et B s’effectue sur 15 ca- gestion numérique des droits (Cinelink™). ractères binaires ce qui garantit une grande fidélité dans Les deux projecteurs proposés par Sony peuvent recevoir la reproduction des signaux issus de sources HD comme un objectif choisi dans une sélection de quatre zooms de la télévision en haute définition et le cinéma numérique rapport 1,5X, 2X, 2,5X et 4X, livrés en option. Leur main- (D-Cinema). tenance est annoncée comme aisée. Un pupitre simple de Les signaux d’entrée acceptés comprennent le HD-SDI télécommande est fourni avec chaque appareil. (1920 x 1080 en 24,25 et 30 images/s, P et SF, 1280 x 720 Le contrôle des projecteurs peut s ‘effectuer par Ethernet en 24,25 et 30 images/s, P), le double HD-SDI (1920 x et par PC en RS 232 ; plusieurs projecteurs peuvent être 1080 en 24,25 et 30 images/s, P) et les signaux informa- commandés à partir d’un même PC. A noter encore que la tiques en VGA, SVGA, XGA et SXGA. calibration de l’appareil sur simple PC est aisée et facilitée par la fourniture d’un logiciel spécifique. Sony a annoncé au mois de mars dernier avoir dépassé le 9edYbki_ed chiffre de 50 projecteurs SXRD 4K livrés aux Etats Unis. Les pastilles SXRD sont assemblées dans le KTC (Kokubu Les 160 000 salles de cinéma à équiper ne le seront certes Technology Center) au Japon. Selon ses responsables, ce- pas en quelques années, même si le responsable de l’asso- lui-ci est capable de produire 3 million de pastilles par ciation des propriétaires de salles aux États Unis vient de an, toutes versions confondues. déclarer que dans dix ans il n’y aurait plus de projection en 35 mm dans son pays. Cependant, le renouvellement 7kjh[iceZ„b[i des matériels de cabine des salles de cinéma est mainte- nant bien lancé. N’oublions pas les applications de type eaucoup d’autres appareils utilisent la technolo- salles de spectacle qui demandent aussi des appareils de gie des micromiroirs de Texas Instruments Inc., forte puissance capables de fournir des images de grande le plus souvent pour des marchés demandant qualité.

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FWh@e^dCkhhWo Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur… LA PHASE !

Un des termes utilisés le plus abusivement en audio est « réponse en phase ». Si j’avais gagné un euro à chaque fois que j’ai entendu la phrase « Cette enceinte possède une réponse en phase linéaire », tout le Groupe Harman serait à moi ! De plus, le plus souvent, ceux qui prononcent ce genre de phrases en connaissent autant sur la phase que sur les ;^\jgZ&/JcZdcYZh^cjhd‰YVaZ mœurs sexuelles des pingouins de la Terre la table inclinée possède toujours une surface ‘linéaire’ ! Adélie. Qu’est-ce que la réponse en phase ? Autrement dit, par ‘réponse plate’, nous voulons dire une réponse en phase linéaire, sans pente. Comment juger une bonne réponse en Espérons que cette tentative aidera le lecteur moyen non phase ? Et une mauvaise ? Comment agir sur seulement à mieux comprendre les bases de la phase, mais aussi à reconnaître les foutaises quand il en entendra. Le la réponse en phase ? Et quelle importance ? lecteur plus avancé, pour sa part, pourra tenter d’obtenir Entend-on vraiment la différence ? Pour le une réponse en phase plate avec ses enceintes favorites, en utilisant des DSP possédant les fonctions de filtrage savoir, lisez ce qui suit… appropriées. B[iXWi[iZkYedY[fjZ[ B[iXWi[i

f^Wi[ a première chose à comprendre est que la phase N’EST PAS la polarité (et ce, malgré l’expression e concept de phase n’est pas facile à expliquer, mais L « inversion de phase »). La phase d’un signal se nous allons essayer, dans cet article, de donner au mesure toujours par rapport à une référence, tandis L lecteur une bonne idée de ce qu’est la phase, com- qu’il existe à la fois des polarités relatives et absolue. ment agir dessus, et en quoi elle influe la qualité sonore. Lorsqu’une pression positive sur la membrane d’un mi- Pour ceux d’entre vous qui se rappellent mon article sur crophone se traduit par un mouvement vers l’extérieur l’alignement des transducteurs (paru dans Live Sound en du cône du haut-parleur, le système possède une polarité juillet 2003, cf. le site Web, www.livesoundint.com/ar- absolue positive. Lorsque deux haut-parleurs se déplacent chives/2003/july/align/align.php), ce sera plus difficile. simultanément dans le même sens, ils ont la même pola- Doter une enceinte active d’une réponse en phase plate est rité relative, quelle que soit leur polarité absolue. Inverser une tâche si ésotérique que la plupart des fabricants d’en- la polarité inverse d’un signal inverse sa forme d’onde ceintes de sonorisation ne savent pas comment procéder. (symétrie par rapport à l’axe horizontal sur l’affichage Pourtant, la plupart des enceintes qui sonnent le mieux d’un oscilloscope), et toutes les fréquences sont touchées sont optimisées pour une réponse en phase plate. On parle de façon identique. La phase, elle, ne peut pas être ‘posi- souvent de ‘réponse en phase linéaire’ – des mots qui tive’, ‘négative » ou ‘inversée’. Elle ne peut que se décaler sonnent très high tech et qui impressionnent ceux qui se (‘déphasage’) par rapport à un signal de référence dans le laissent berner par les jargons techniques. Je pense que le temps. Le ‘décalage de phase’ ou ‘déphasage’ est provoqué terme ‘réponse plate’ est plus précis. On comprend bien la par un retard de l’arrivée d’un signal par rapport au signal différence entre une table plate et une table inclinée, mais de référence. ¾B7F>7I;

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F^Wi[[j_dj[h\ƒh[dY[i

orsque vous combinez un signal avec le même signal mais re- tardé, les déphasages se produisant aux diverses fréquences L produisent un filtrage en peigne, dont la courbe de réponse est illustrée dans la Figure 4 – qui correspond à un délai de 1 ms inséré dans le chemin du signal. Les creux prononcés qu’on trouve dans la courbe de réponse sont provoqués lorsque les deux signaux, d’amplitude égale, se trouvent déphasés de 180°. Il en résulte une annulation totale de l’énergie, ce que représente chaque trou. On remarque que le premier trou se situe à 500 Hz. Pourquoi ? ;^\jgZ'/k^hjVa^hVi^dcZc(9YZaVhe^gVaZYZe]VhZYÉjcZdcYZh^cjhd‰YVaZÄfj^Zhi h^b^aV^gZ|jcXdgYdcYZi‚a‚e]dcZhe^gVa‚# Parce qu’à cette fréquence, un retard d’1 ms correspond exacte- ment à une demi-longueur d’onde. Le signal original et le signal retardé sont alors déphasés de 180°, ce qui correspond à une inver- sion de polarité. On trouve les trous suivants à 1500 Hz, 2500 Hz, 3500 Hz, 4500 Hz, 5500 Hz, etc. Pourquoi ces valeurs ? Parce que 1 milliseconde correspond à la période d’un son de fréquence 1000 Hz, le phénomène d’annulation se reproduit donc tous les 1000 Hz. Et le premier trou correspond toujours à la moitié de la fréquence séparant les valeurs successives. Prenons un autre exemple : cette fois, appliquons un délai de 5 ms au signal. Une période de 5 millisecondes correspond à une fréquence de 200 Hz. Par conséquent, le premier trou dans la courbe de réponse du filtre en peigne se trouvera à 100 Hz (fré- quence correspondant au déphasage de 180°), et les trous suivants ;^\jgZ(/AZXZgXaZYZe]VhZ#KjZhjgaZXi‚YZaVe]VhZYZaÉdcYZh^cjhd‰YVaZ# à 300 Hz (100 + 200), 500 Hz, puis 700, 900, 1100, etc. Ce que confirme la Figure 5.

;^\jgZ)/AVXdjgWZYÉjc[^aigZZceZ^\cZ La Figure 1 illustre la représentation traditionnelle d’une onde sinusoïdale, la phase étant indiquée en degrés. Il s’agit d’une réduction 2D de la spirale tridimensionnelle de la Figure 2. La Figure 3 est un cercle, où les degrés de phase, de 0° à 360°, sont 9ekhX[iZ[hƒfedi[ régulièrement espacés. Imaginez un générateur produisant le cou- rant électrique de fréquence 50 Hz distribué sur le secteur. Il le [df^Wi[ produit grâce à un mouvement circulaire au fil du temps, qu’on peut représenter sous la forme d’une spirale. Lorsqu’un signal est retardé par rapport à un autre, le décalage de phase correspond simplement à l’éloignement, sur la spirale, du signal retardé. Dans le cas de fréquences graves, de grande longueur d’onde (lambda), 100 Hz par exemple, un déphasage de 90° (soit lambda/4) correspond à un décalage temporel de 2,5 ms (soit 90 cm environ). Dans les aigus, à 10 kHz par exemple, le même déphasage de 90° ne représente que 2,5 μs (9 mm). Par conséquent, des déphasages élevés dans les aigus ne correspondent qu’à des retards relative- ment faibles, tandis que des déphasages réduits dans les graves correspondent à des retards plus importants. Ce qui montre que ;^\jgZ+8djgWZgdj\Z/g‚edchZZce]VhZ"8djgWZWaVcX]Z/g‚edchZZc[g‚fjZcXZ la phase dépend de la fréquence, contrairement à la polarité. N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed 9Ê;IJKDC;J?;H -, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur… La phase

a Figure 6 représente, superposées, la courbe de La phase relative du signal retardé par rapport au signal de réponse en phase du signal original, non retardé, référence n’est de 180° que pour la fréquence de 100 Hz. L et la courbe de réponse en fréquence. Notez que les Pour les autres trous, le déphasage est de 540° (180 + réponses en phase et en fréquence sont référencées par 360) à 300 Hz, de 900° à 500 Hz, etc. Ce principe prévoit rapport au signal de type balayage de fréquence (sweep) exactement l’emplacement de tous les trous, et explique généré par le banc de mesure. Compte tenu des perfor- le côté répétitif du filtre en peigne (Figure 9). mances de celui-ci, on peut considérer qu’elles sont plates, donc qu’elles peuvent servir de référence pour mesurer la phase du signal retardé. Si nous visualisons la courbe de réponse en phase et en fréquence du signal retardé lui-même, nous voyons le retard de phase par rapport au signal test (Figure 7). Cette courbe de phase devient verticale à l’emplacement des trous dans la réponse en fréquence, ce qui indique qu’à ce point, la phase est de ±180° ; à ce point, les signaux retardé et de référence sont relativement à + et – 180° l’un par rapport à l’autre.

;^\jgZ. 7ZZ_j_edZ[f^Wi[ Ye^ƒh[dj[[j_dYe^ƒh[dj[

a Figure 10 représente la réponse en fréquence du signal original superposée à celle du filtre en L peigne obtenu par le mélange signal original/signal retardé. N’oubliez pas que les points les plus hauts, tom- bant entre chaque trou dans la courbe de réponse, corres- ;^\jgZ, pondent à un niveau supérieur de 6 dB à l’amplitude de chacun des signaux mélangés. Normal : ils sont en phase, H[fb_Z[f^Wi[ donc l’amplitude de leur somme double, ce qui correspond à +6 dB. Pour un décalage de phase de 90°, la somme ourquoi la phase apparaît-elle à cet endroit comme correspond à +3 dB. A 120°, on ne voit aucune augmen- une ligne verticale reliant les points –180° et tation ou diminution du niveau sonore, mais uniquement 180° ? Parce que la visualisation conventionnelle P un décalage de la forme d’ondes centré temporellement par défaut de la phase fait intervenir un repli. Dans la entre les deux signaux. À 180°, les signaux s’annulent Figure 8, nous avons « déplié » la visualisation de la (en théorie : dans la pratique acoustique, cela équivaut phase, afin de montrer sa vraie forme. Elle montre qu’un à une atténuation de 30 à 40 dB, et en électronique, de retard de 5 millisecondes provoque un décalage de phase 100 dB). Si vous moyennez la région située sous la courbe bien plus important pour les courtes longueurs d’ondes du filtre en peigne (en ajoutant les creux et les bosses), que pour les longues. 5 millisecondes ne représentent vous obtenez une énergie supérieure de 3 dB à celle de l’un que 90° de décalage (soit lambda/4) à 50 Hz, mais 9000°, ou l’autre signal. Il s’agit d’une sommation incohérente, soit 25 longueurs d’onde (1 longueur d’onde = 360°) à et ce chiffre de 3 dB correspond toujours à une moyenne 5 kHz. On oublie souvent cette relation logarithmique en large bande. lorsqu’on regarde une représentation de la réponse en fréquence/phase.

;^\jgZ- ;^\jgZ&%/H^\cVaYZg‚[‚gZcXZ!g‚edchZZc[g‚fjZcXZeaVcZ ¾B7F>7I;

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F^Wi[[jZ_W]hWcc[i febW_h[i

uel est l’aspect d’un filtre en peigne sur une repré- il y a ceux qui maîtrisent sentation polaire ? Des lobes, comme le montre la les techniques et ceux qui Q Figure 11, qui représente deux sources ponctuelles aimeraient les maîtriser. parfaites, omnidirectionnelles, séparées d’1,70 m (soit 5 ms de différence de marche pour une vitesse du son de 340 m/s). La réponse polaire à 100 Hz montre une annulation les premiers prononcée des deux côtés des sources – là où le déphasage ont choisi l’ina. entre les sources est de 180°. Cette courbe ne montre pas technique une annulation parfaite, car le logiciel lisse les données et production son qui correspondent à des échantillons prélevés tous les 5°. Mais si vous placez un micro calibré en l’un des deux le seul centre de formation points d’annulation et mesurez la courbe de réponse de agréé DIGIDESIGN, deux sources dont la courbe de réponse est parfaitement STEINBERG et YAMAHA plate et ne se gênant pas mutuellement (ponctuelles), vous retrouveriez exactement notre filtre en peigne pour 5 ms. codage multicanal : formats et supports - 3 jours C’est en utilisant des délais numériques pour modifier les le son multicanal : prise de son - 10 jours relations de phase entre deux sources, donc en créant des lobes, qu’on arrive à obtenir des subwoofers directifs, des le son multicanal : mixage à l'image - 10 jours paires de boomers dipôles, et des line arrays empilables. Mais c’est là un autre univers… stages sélectionnés dans notre catalogue : 11 pôles d’expertise et plus de 250 formations Nous espérons que vous avez désormais une meilleure financements : AFDAS, AUVICOM, FONGECIF… idée de ce qu’est la phase, et de son comportement. L’étape suivante consiste à étudier la distorsion de phase induite tél : 01 49 83 24 24 - www.ina.fr par des filtres crossover typiques, comment elle se corrige, nous construisons l’avenir de votre mémoire et en quoi la qualité sonore s’en trouve améliorée. Nous y reviendrons dans un prochain numéro de RéalisaSon. John Murray est le Rédacteur en Chef Technique du magazine Live Sound. Il travaille dans le son depuis plus de 30 ans, avec des passages chez Electro-Voice, MediaMatrix et TOA. Il est l’auteur de deux papers pour l’AES, a présidé six ateliers Syn-Aud-Con, enseigne à la NSCA et est assistant à l’Université ICIA InfoComm.

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N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed xBxC;DJ7H;CED9>;HM7JJ#IED -. La post-production Son en TV HD

FWh7bW_d:Wl_Z La post-production Son en TV HD

Les mixeurs Film sont habitués au 5.1 . Les studios et mixeurs travaillant pour la TV et le téléfilm vont devoir s’y mettre : la TV HD est native en 5.1 et les chaînes de la TNT s’y mettront, à l’instar de NRJ12. Mais où sont les nouveautés et différences ?

'est parti : les commandes de France Télévisions le nom de Dolby Pro Logic. Le téléspectateur doit être sont spécifiées en 5.1 même pour la SD (com- équipé d’un décodeur domestique pour remplacer le SDU4 C prendre Définition Standard, alias SECAM de l’auditorium, décodeur inclus dans le quadruple ampli 625 lignes). Le Dolby Pro Logic n'est pas mort mais son de salon alimentant les 4 HP. Le canal de transmission grand frère va s'imposer. Au passage, j'ai lâché le nom : doit évidemment être stéréophonique (Nicam, satellite DOLBY. Je sais, certains s'étranglent et préfèreraient dire analogique, TNT). S’il ne l’est pas ou si le téléspectateur MPEG. D'ailleurs, ni le HD Forum1 ni Canal+ HD ne ne possède que 2 HP ou un seul, le même signal Lt Rt est dise LE nom mais tous imposent le «Dialog Level dans les envoyé en stéréo sur les enceintes L et R ou sommé en Metadata». On dirait du Molière ! Appelons un chat, un mono sur le HP présent. DE même si la canal de transmis- chat : le 5.1 est natif Dolby en TV HD. Cet article parlera sion est monophonique. Contractuellement le producteur, beaucoup de Dolby uniquement parce la TV HD utilise et donc son mixeur, est responsable de la compatibilité beaucoup les procédés Dolby. stéréo et mono du programme. B[iedckbj_YWdWb[dJL

e mixage téléfilm ou sportif connaît le 4 canaux LCRS (Fig. 1) depuis une décennie. Le support de L diffusion optimal étant stéréophonique et analo- gique à l’origine, les 4 canaux sont matricés, le temps de la transmission, en 2 canaux appelés Lt Rt puis décodés ;^\#'ÄAZ*#&Yj9daWn9^\^iVa sur 4 canaux à la restitution. Le matriçage n’étant pas Utilisé en film et en DVD, le 5.1 du Dolby Digital (Fig. transparent, les auditoriums sont équipés d’une matrice 2) est arrivé en 1992 avec ses 6 canaux, répartis 3 / 2 selon SEU4 dans la chaîne d’enregistrement, complétée d’un la dénomination ISO : 3 devant, 2 derrière. Les différences décodeur SDU4 dans la chaîne d’écoute. On utilise le consistent en une Ambiance maintenant stéréo LS – RS vocable Lt Rt pour signifier que le signal est matricé, par et en l’apparition d’un canal d’Effets Basse Fréquence opposition à un signal Lo Ro qui est stéréophonique pur, LFE. Apparu en 1998, le 6.1 du Dolby Digital EX (Fig. comme un CD musical par exemple. 3) ajoute un canal central arrière BS mais qui est matricé pour la diffusion avec LS et RS. Au final la transmission est bien organisée autour du 5.1, même si le flux com- porte parfois l’indicateur EX. Comme pour le Dolby Pro Logic, le téléspectateur devra investir dans un décodeur domestique spécifique.

;^\#&ÄAZh)XVcVjmYjA8GHYdXjbZcih9daWnAVWh Ce principe, inventé pour le cinéma et exploité sous le nom de Dolby Surround, est utilisé à la télévision sous

1 Charger les spécifications de Prêt A Diffuser du HD ;^\#(ÄAZ+#&Yj9daWn9^\^iVa:M Forum sur… B7FEIJ#FHE:K9J?ED¾

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed La post-production Son en TV HD -/

B[iifƒY_\_YWj_edi Z[iF7:

a diffusion numérique du DVB-T (télévision nu- mérique terrestre), alias ATSC aux USA ou TNT L en France, offre la possibilité de transmettre un flux numérique de sons mono, stéréo Lo Ro, stéréo Lt Rt ou 6 canaux. Le DVB-S, alias TV HD par satellite, est natif en 5.1 mais l’immense majorité des clients étant encore en TV SD, la monophonie et le Lt Rt sont toujours d’actualité en diffusion. ;^\#)ÄHncX]gdIg^"AZkZaYZaV=9 Attention, la HD peut être analogique ou numérique : le Le HD Forum et Canal+HD sont d’accord sur le fait que générateur est différent, ou du moins équipé d’options le mixage 5.1 n’est pas approprié à la diffusion en mono différentes. En HD analogique (SMPTE 274M et 296M), ni Lt Rt, principalement pour des raisons de timbre et le signal est transporté en composantes sur 3 câbles (Y, Cr de niveau. Ils demandent donc à recevoir sur le même et Cb). En HD numérique (SMPTE 292M), le signal est support un mixage 5.1 et un mixage Lt Rt, qui devra être transporté en sériel dans un seul câble SDI, avec l’audio compatible mono et stéréo comme par le passé. Si le Lt Rt inséré en fin de parcours. Dans les 2 cas, la bande pas- n’est disponible, le producteur devra fournir une stéréo sante ou le débit devenant gigantesque, les câbles doivent Lo Ro compatible mono. être de qualité supérieure (par exemple, série Brilliance de Belden). Ceci est d’autant plus important si l’image transférée est conservée pour la diffusion ou l’archivage BÊ_c W ][  >: (report des mixages sur le PAD en SDI, par exemple).

’image HD est différente de l’image habituelle du fait de son format et de sa définition. Les 2 défini- B[J_c[9eZ[ L tions en lice actuellement (1920 x 1080i et 1280 x 720p) sont dans le rapport 1,77. Nul doute que ce rapport e Time Code utilisé pour la synchronisation en et cette définition conduisent à une perception diffé- HD ne change pas de nature ni de fonction. Si la rente de l’action et donc du montage et du mixage. De vidéo est numérique, le TC peut aussi être enregis- ce fait, il est important de s’équiper d’un écran ou d’un L tré comme D-VITC dans la suppression Trame (comme vidéo-projecteur adéquat. l’est le VITC mais en ligne 9 au lieu de 19) ou comme ATC dans la suppression Ligne (comme l’est l’audio inséré), Le ticket d’entrée en HD est élevé pour le montage et la mais il ressortira néanmoins toujours en LTC. post-production Son (magnétoscope lecteur HD et/ou lecteur HD à disque dur + générateur de synchro HD) La nouveauté vient du 24 im/s normalisé en HD et utilisé d’autant plus que le seul tambour de tête HD coûte le pour le film en image numérique. Le cinéma utilise déjà prix d’un VTR SD et qu’il s’use 2 fois plus vite. une configuration similaire : projecteur film en 24 et enregistreurs numériques en 25 sont synchronisés par un BWhƒ\ƒh[dY[l_Zƒe maître virtuel qui convertit le TC 25 en bi-phase 24. Maintenant cette opération doit être faite entre 2 référen- ous étions dans un monde compliqué en SD : ces vidéo et 2 solutions (Fig. 5) s’offrent au studio : nous avions 3 références vidéo (PAL, NTSC et NTSC DF). Nous avons fait des progrès depuis N - il dispose d’un générateur de synchro HD à double car maintenant nous en avons 19 en HD entre 24, 25 sortie PAL 25 et HD 24 : la synchro s’effectue par un et 30 im/s, 1080 ou 720 lignes, normal ou Drop Frame, maître virtuel comme auparavant et il est possible de entrelacé, progressif ou Segmented Frame. Le signal de passer le magnétoscope en Enregistrement, synchro analogique HD est maintenant sur 3 niveaux (300 mV, 0 V et -300 mV) pour obtenir une meilleure pré- - il ne dispose que du PAL 25 habituel : la synchro cision du point de synchronisme (Fig. 4). Il faudra donc s’effectue par un synchroniseur particulier (du genre impérativement acquérir un nouveau SPG (Générateur MC-1 ou TG2 de CB Electronics) qui contrôle le ma- de Signaux de Synchro) pour faire fonctionner l’ensemble gnétoscope en Programable Play (asservissement ou vous contenter du N&B. permanent en Play, suffisamment précis pour main- tenir la phase) mais le mode Enregistrement n’est pas possible.

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- subwoofer placé indifféremment avec une bande pas- sante comprise entre 20 et 100 Hz - niveau d’écoute de chacune des 5 enceintes à 78 dB SPL (C) pour un bruit rose compris entre 500 et 2.000 Hz - niveau d’écoute du subwoofer 10 dB plus fort que les 5 autres enceintes, mesuré dans sa bande passante avec un analyseur en 1/3 octave (Fig. 7), pour remuer efficacement le canapé ou les tripes.

;^\#*ÄHncX]gdc^hVi^dcAI8')13AI8'* Dans certains cas de figure, il peut être intéressant d’utiliser un PAL24 dit Slow PAL, cohérent temporel- lement avec le PAL25, qui permettra de piloter certains ;^\#,Ä8Va^WgVi^dcVXdjhi^fjZYjXVcVaA;:YdXjbZciH99H équipements tolérants (Beta SP ou DA98 par exemple). Au mixage, le canal LFE doit être considéré comme op- La synchronisation nécessitera toutefois un convertis- tionnel. De ce fait, les signaux basse fréquence importants seur de code 24 <> 25 (du genre TG1 ou TG2 de CB pour la compréhension de l’œuvre doivent être mixés Electronics). dans les enceintes pleine bande. Le canal LFE est réservé aux effets très basse fréquence dont l’absence ne nuirait B[iƒYekj[i pas à l’intégrité artistique de l’œuvre. Dans les cabines de contrôle PAD ou les consoles de videmment le studio devra s’équiper de 6 encein- mixage comme d’antenne, il peut se poser un problème tes donc l’agencement, la réponse en fréquence lors du contrôle acoustique par un décodeur-ampli domes- et le niveau d’écoute ont été parfaitement définis E tique. Il arrive souvent que le gain acoustique de 10 dB soit et normalisés par l’ITU-R, la SMPTE, l’UER et l’AES, déjà effectué sur la sortie Ligne du canal LFE. Dans ce à la différence du LCRS basé uniquement sur une cas, on obtiendrait une différence de 10 dB entre l’écoute Recommandation Dolby. de la console et celle du décodeur domestique. Certains constructeurs, comme Genelec (Fig. 8), ont prévu une télécommande (activée par la sélection d’écoute) qui sup- prime le gain acoustique de 10 dB lors de l’écoute d’un décodeur domestique.

;^\#-ÄI‚a‚XdbbVcYZ &%Y7Yj,%,%6 Le Bass Management est une technique qui vise à ré- duire la taille des 5 haut-parleurs en confiant leurs basses au sub-woofer (Fig. 9) dont la bande passante est éten- ;^\#+Ä9^hedh^i^dcYZhZcXZ^ciZh9dXjbZciJ:G due jusqu’à 160 Hz. Très utilisée en Home Cinéma, cette Le plus extraordinaire est que tout le monde est d’accord y technique est acceptée pour le contrôle mais l’auteur la compris Dolby. Vous pouvez donc utiliser indifféremment déconseille pour le mixage. ITU-R BS.775-1, SMPTE RP200, UER 3276-S12 ou AES TD1001, dont voici un résumé :

- 5 enceintes identiques placées sur un cercle (Fig. 6) à hauteur d’oreilles, pleine bande (sauf si Bass Management), et dont les tweeters sont alignés ho- rizontalement, - bande passante linéaire ± 3 dB de 40 Hz à 16 kHz avec une décroissance de 1 dB / octave à partir de 2 kHz, ;^\#.Ä7VhhBVcV\ZbZci

B7FEIJ#FHE:K9J?ED¾ 2 Téléchargeable gratuitement sur le site de l’UER N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed La post-production Son en TV HD .'

Les enceintes Arrière ne sont pas retardées comme en Pro que l’audio linéaire. Les équipements où ces erreurs ne Logic et la seule recommandation consiste à retarder les peuvent pas arriver sont certifiés Dolby Partners. C’est enceintes trop proches pour que toutes soient temporel- le cas, par exemple, des magnétoscopes HD de Sony qui lement alignées sur un même cercle. reconnaissent le flux Dolby E et affichent Data au-des- sus du bargraph audio. Celui-ci affiche un niveau Full Scale comme d’habitude mais au moins l’opérateur est :ebXo; rassuré.

a question essentielle est de savoir comment faire L’assignation des 8 pistes est parfaitement normalisée tenir 6 pistes sur un magnétoscope qui n’en a que 4. (ITU-R BS.1384, SMPTE 320M et UER R91), mondia- L Et encore, 6 pistes c’est sans compter avec le mixage lement reconnue y compris en France mais attention compatible Lt Rt, donc 8 pistes au total. En français. Mais l’assignation des pistes en Dolby E est différente pas avec la VO comme à Canal+HD ou pas en Lo Ro ou de l’assignation en film : Lt Rt sur 8 langues comme Eurosport ou Euronews. La 1 L – 2 R – 3 C – 4 LFE – 5 LS – 6 RS – 7 Lo ou Lt – 8 solution est simple : réduire le débit, alias compresser Ro ou Rt les données. La réduction de débit permet de multiplier le débit par un facteur 12 à 20. Mais une compression n’est pas neutre et les cycles de IodY^hed_ic[Zk codage-décodage (tandem coding) ont vite fait de dégra- der le signal. Il est courant d’avoir 6 à 10 cycles lors de la CWij[hF7: Distribution, c’est-à-dire entre Contribution (capta- tion, post-production) et Diffusion (hertzienne, satellite, omme le Dolby E prend une image à coder le ADSL ou DVD). C’est beaucoup trop pour la plupart des signal, le son ne serait pas synchrone sur le codecs (codeurs-décodeurs) qui supportent entre 1 et 5 C VTR du PAD si on n’y prêtait pas attention. Les cycles au maximum. Recommandations HD sont claires : le son et l’image doi- Le plus gros problème vient du fait que la trame com- vent être synchrones sur le PAD (Fig. 10). Il faut reporter pressée n’est pas de même durée que la trame Image : 32 le son sur le VTR avec un offset d’une image en codant le ms en AC-3, 24 ms en MPEG1 et MPEG2, 21,33 ms en signal en Dolby E (DP 571). De la sorte, le son et l’image MPEG2 AAC à comparer aux 40 ms de l’image PAL. Il sont synchrones dans le flux qui va et vient du serveur est donc impossible de synchroniser les débuts de trame de diffusion. Ce flux peut être coupé en une seule fois à pour pouvoir couper les 2 flux au même moment, ce qui la même ligne de la même image. est pourtant le but d’un serveur de diffusion ou d’une régie finale.

Le Dolby E contourne ces difficultés en procurant :

- une manipulation de 8 sons mono, - une compression d’un facteur constant de 4 - une trame de la durée d’une image quelque soit le standard utilisé, - une trame synchronisée sur la trame vidéo pour couper toujours au bon endroit (entre les lignes 11 et 30), - 10 cycles garantis de codage-décodage, - un temps de codage constant égal à une image, ;^\#&%ÄHncX]gdc^hVi^dcZc9daWn: - un temps de décodage constant égal à une image. La recommandation Dolby est différente : offset de 2 ima- ges au report sur le Master pour qu’il soit synchrone en De la sorte, il est possible d’enregistrer 8 canaux sur une lecture du VTR. Cette solution fonctionnerait bien mais paire de pistes (8 / 4 = 2) et donc 16 canaux sur un VTR donnerait une image de désynchronisme sur le serveur 4 pistes, sous forme de 2 AES3. Si le diffuseur emploie de diffusion. Dans la solution actuelle, l’image de désyn- un magnétoscope numérique, il peut insérer l’audio en chronisme existe maintenant en sortie du serveur, après SDI et utiliser alors un routeur monoplan. Les 16 pistes passage de Dolby E en PCM (DP 572). Mais ces 40 ms sont du SDI peuvent même se transformer en 64 canaux grâce une goutte dans l’océan d’ennuis qui guettent le diffuseur au Dolby E ! : temps de codage image en MPEG2 ou 4, temps de codage en AC3, etc… Tout ceci se finit avec une ligne à retard L’audio étant compressé, il est interdit de manipuler le dans le son avant la fabrication du flux MPEG_PS qui flux audio (gain, SRC, dither, etc) ce qui est fort ten- lui contient un Time Code pour que le décodage chez le tant quand l’audio compressé prend le même chemin téléspectateur conserve le synchronisme.

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed xBxC;DJ7H;CED9>;HM7JJ#IED .( La post-production Son en TV HD

se suivent sans différence de niveau sonore. C’est la mé- BWc[ikh[Zkd_l[Wk tadonnée Dialog Normalisation à laquelle les mixeurs de Direct vont devoir s’habituer puisque l’indicateur de a mesure du niveau regroupe 2 aspects : le niveau Dialog Level (D570 ou LM 100 par exemple) fait mainte- électrique, opération technique, et le niveau sonore, nant partie de leur environnement (Fig. 14). L opération artistique et de confort. Le niveau élec- trique est donné dans l’amorce par un signal au niveau d’Alignement, défini en Europe par le Recommandation R68 de l’UER (Cf. Réalisason 42).

;^\#&)ÄAB&%% Afin d’obtenir une constance du niveau sonore entre programmes écoutés en stéréo, il est demandé aux OPS ;^\#&&Ä>YZci^[^XVi^dchi‚g‚dJ:GG). de Direct de fournir un son avec le Dialog Level à -27 En conséquence, l’amorce des pistes 7 et 8 doit contenir dBfs (A) mesuré sur 10 s glissantes et aux mixeurs de un signal de 1 kHz au Niveau d’Alignement avec identi- studio de fournir le Dialog Level mesuré sur l’intégralité fication du canal Gauche selon UER R49 (Fig. 11). Les du programme (cette métadonnée est transmise dans le canaux 1 à 6 ont également un signal de 1 kHz au même flux Dolby E). Niveau d’Alignement avec une identification différente entre la Recommandation HD Forum (Fig. 12) et la Recommandation UER 3304 retenue par Canal+HD 9eZ[Yi (Fig. 13). Les opérateurs préfèrent l’identification UER car elle identifie sans ambiguïté le canal Gauche alors e débit demandé pour 6 canaux est bien trop im- que celle du HD Forum, étant cyclique, ne permet pas de portant (env. 4,9 Mb/s) pour être transmissible. La s’y retrouver aussi vite. L compression employée est l’AC3 de Dolby, la même qu’en film et DVD. La seule différence est que le débit standard en DVD est de 448 kb/s alors qu’en film et en TVHD il est de 384 kb/s.

Bien que ce débit soit vraiment plus faible qu’en MPEG2 AAC, il est parfois encore trop grand, surtout si l’on trans- met plusieurs langues. C’est pourquoi TPS HD utilise le nouvel algorithme Dolby appelé Dolby Digital Plus ou E-AC3 (le E n’a rien à voir avec Dolby E mais veut dire ;^\#&'Ä>YZci^[^XVi^dcbjai^XVcVa=9;dgjb Amélioré). Le débit standard est alors de 192 kb/s pour les 6 canaux. Comme il n’existe pas encore de décodeur Dolby Digital Plus sur le marché, c’est le décodeur satellite (Set-up Box) qui convertit le flux en AC3 à 640 kb/s (Fig. 15). De la sorte, tout est transparent pour l’utilisateur et on évite les problèmes de tandem coding (Cf. Dolby E) en recodant au débit maximal de l’AC3.

;^\#&(Ä>YZci^[^XVi^dcbjai^XVcVaJ:G((%) Durant des décennies, il a été tenu pour acquis que le niveau moyen de la parole était aux alentours du Niveau d’Alignement sans qu’aucune norme ou recommandation ne l’exige ni même ne l’envisage. Or le spectateur utilise la parole comme indicateur pour régler son volume sonore, subissant le niveau donné aux effets et à la musique. Ainsi la production monophonique, stéréophonique et matricée Pro Logic a toujours considéré le 0 VU ou le -9 du Q-PPM ;^\#&*Ä7VhhBVcV\ZbZci DIN comme étant le niveau normal de la parole. Dans ces L’autre différence entre AC3 et E-AC3 est le nombre de modes, seul le Niveau d’Alignement, en tête de PAD, fait canaux. En effet la trame E-AC3 permet de comporter office de référence. 13.1 canaux. Sans doute une réponse au MPEG2 AAC qui peut en comporter 48. Les métadonnées du Dolby Digital permettent d’amener jusqu’à l’auditeur le niveau moyen de la parole constaté Satisfait, pas satisfait, vous pouvez écrier à l’auteur sur le programme, de telle sorte que les programmes 5.1 [email protected] B7FEIJ#FHE:K9J?ED¾

N° 43 - septembre / octobre 2006#HƒWb_iWIed

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