PRO PRO DIRECTION NATIONALE DU CONSEIL ET DU CONTRÔLE DE GESTION

Mickaël GELABALE ( SARTHE BASKET),© Dominique esthète BREUGNOT du dunk

PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B SAISON 2015-2016Exercice clos au 30 Juin 2016 PRÉSENTATION DE LA DNCCG › 03 MÉTHODOLOGIE › 06 ÉDITO DE LA DIRECTION NATIONALE DU CONSEIL ET DU CONTRÔLE DE GESTION ET POINT DE VUE DE LA COMMISSION DE CONTRÔLE DE GESTION › 08 FAITS MARQUANTS Les clubs professionnels de Basket Saison 2015-2016 › 08 Résultats sportifs › 10 COMPTES ANNUELS PRO A › 11 Compte de résultat cumulé de la PRO A › 12 Situation nette de la PRO A › 13 Les produits d’exploitation › 15 Les charges d’exploitation › 21 Résultats financier et exceptionnel › 23 Corrélation entre résultats sportifs et gestion financière › 24 COMPTES ANNUELS PRO B › 27 Compte de résultat cumulé de la PRO B › 28 Situation nette de la PRO B › 29 Les produits d’exploitation › 30 Les charges d’exploitation › 33 Résultats financier et exceptionnel › 36 Corrélation entre résultats sportifs et gestion financière › 37 FOCUS SUR LES BUDGETS DES CLUBS POUR LA SAISON 2016-2017 › 38 À PROPOS DE LA LIGUE NATIONALE DE BASKET › 39

02 Présentation de la DNCCG Qu’est-ce que la DNCCG ?

Conformément à l’article L.132-2 du Code du Sport et aux règle- - une composition de Commission garantissant une connaissance ments de la Ligue Nationale de Basket (Article 30), la Direction fine du basket professionnel ; Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion (DNCCG) est • un cadre réglementaire pertinent et adapté, qui doit évoluer régu- chargée d’assurer le contrôle de la gestion administrative, financière lièrement afin de s’adapter aux modifications du contexte. et juridique des clubs affiliés à la LNB. Les moyens mis en œuvre par la DNCCG sont notamment : OBJECTIFS : • l’indépendance, rappelée dans l’article du Code du Sport précité ; • Assurer la pérennité des associations et sociétés sportives • la compétence technique, primordiale compte tenu de la com- • Favoriser le respect de l’équité sportive plexité des dossiers : • Contribuer à la régulation économique des compétitions - un choix de travailler avec un prestataire, cabinet d’expertise • Évaluer la santé financière actuelle et future des clubs comptable indépendant ;

Composition des organes : DIRECTION NATIONALE DU CONSEIL ET DU CONTRÔLE DE GESTION Cyrille Muller Président de la DNCCG

CONSEIL SUPÉRIEUR COMMISSION DE CONTRÔLE COMMISSION D’HOMOLOGATION DE GESTION DE GESTION ET DE QUALIFICATION Commission de Contrôle de Gestion 3 membres désignés par le Comité Cyrille Muller + Directeur de la LNB issus d’un ou plusieurs Président de la DNCCG 5 membres indépendants des clubs cabinet(s) indépendant(s) désignés par le Comité Directeur d’expertise comptable Philippe Ausseur de la LNB Philippe Ausseur, Thalie Fougère Membre de la Commission de Contrôle de Gestion Alain Baudier, Bernard Coron, et Frédéric Moisant Jean-Christophe Jonon, Jean-François Mandroux et Cyrille Muller

Mathieu Maisonneuve Membre de la Commission Juridique et de Discipline

Julien Mondou Didier Primault Expert en droit du sport Expert en droit social

De gauche à droite : Philippe Ausseur, Alain Baudier, Frédéric Moisant, Thalie Fougère, Cyrille Muller, Jean-François Mandroux, Bernard Coron, Jean-Christophe Jonon

RÉFÉRENT COMMISSION DE RÉFÉRENT COMMISSION Effectif permanent de la DNCCG : CONTRÔLE DE GESTION ET CONSEIL D’HOMOLOGATION SUPÉRIEUR DE GESTION ET DE QUALIFICATION

Marie Dvorsak Mickaël Contreras Contrôleur de gestion Directeur juridique

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 03 COMMISSION JURIDIQUE ET DE DISCILPLINE DE LA LNB

CONSEIL SUPÉRIEUR DE GESTION Saisine ◗ Engagement financier dans les championnats Possibilité ◗ Saisine de recours gracieux ◗ Enquêtes / audits ◗ Proposition sur les décisions ◗ administratives Sanctions Consultation de la CCG pour avis COMMISSION COMMISSION DE CONTRÔLE DE GESTION D’HOMOLOGATION Avis de la CCG ET DE QUALIFICATION

◗ Contrôle CHAMBRE D’APPEL Conseil ◗ Transmission DE LA FFBB de documents

Dépôt des dossiers de qualification CLUBS PROFESSIONNELS Possibilité d’interjeter Qualification ou non appel du joueur / de l’entraîneur

La répartition des rôles et des responsabilités entre les différentes En outre, elle est l’instance habilitée à diligenter des contrôles et instances de la DNCCG est précisée dans les règlements de la à prononcer des sanctions. LNB : Depuis sa création en 2003, la DNCCG a toujours souhaité déli- 1/ La Commission de Contrôle de Gestion analyse les dossiers vrer une assistance et un conseil auprès des clubs professionnels, des clubs professionnels : comme symbolisé par le premier « C » de son sigle. Cette mission se concrétise au quotidien par une assistance permanente sur • Assure une mission d’information et de contrôle du respect, par les problématiques comptables, financières, sociales et fiscales les clubs, des dispositions obligatoires relatives à la tenue de la ainsi que juridiques. Ce soutien quotidien est assuré grâce notam- comptabilité, aux procédures de contrôle et à la production des ment à la présence au sein de la LNB des salariés permanents qui documents prévus par les règlements sont au contact des clubs et des membres de la Commission de • Examine la situation financière des clubs Contrôle de Gestion. Chaque club professionnel (évoluant en PRO A ou PRO B) 3/ La Commission d’Homologation et de Qualification a pour est reçu au moins une fois par an à la fin du championnat en missions : mai pour permettre à la Commission de Contrôle de Gestion • Homologation des contrats de travail des joueurs / entraîneurs d’apprécier la situation financière du groupement sportif de • Qualification des joueurs / entraîneurs la saison en cours, comprendre les principes de construction • Conseil juridique auprès des clubs pour la rédaction des contrats budgétaire de la saison à venir et valider sa participation aux et / ou sur la résolution de problématiques liées aux contrats compétitions organisées par la LNB. de travail • Conduit des audits sur place et sur pièces • Interprétation des règlements • Fournit les éléments permettant la production du bilan et du • Contrôle relatif aux titres de séjours et immatriculation à la compte de résultat du Basket Professionnel Sécurité Sociale des joueurs étrangers (hors UE et EEE) • Propose des évolutions des règlements et du plan comptable • Traitement des dossiers JFL (octroi du statut et demandes de applicable au Basket Professionnel dérogation) 2/ Le Conseil Supérieur de Gestion assure une mission d’infor- • Enregistrement des documents attestant de l’éligibilité d’un mation et de contrôle en matière de gestion. Il est le garant des joueur à prendre part aux compétitions Espoirs organisées par procédures telles que définies par le Comité Directeur de la LNB. la LNB.

04 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 Le bilan d’activité de la DNCCG (une audition minimum par club, deux ou plus pour ceux ayant DNCCGpour la saison 2015-2016 fait l’objet d’un sursis à statuer en première instance et ceux ayant exercé une demande de recours gracieux sur la décision Activité du Conseil Supérieur de Gestion et initiale d’engagement) de la Commission de Contrôle de Gestion Bilan des auditions Bilan des réunions 13 clubs convoqués pour audition devant le Conseil Supérieur de Gestion • 6 réunions plénières du Conseil Supérieur de Gestion • suite à l’analyse des comptes clôturés au 30 juin 2015 • 20 réunions à distance (conférence téléphonique ou consultation par e-mail) • suite à l’analyse des situations intermédiaires au 31 décembre 2015 • en janvier 2016 : une session de formation de l’ensemble des res- • pour motif disciplinaire ponsables administratifs et financiers des clubs de PRO A et PRO B Bilan des audits sur des sujets juridiques, comptables, fiscaux et financiers (33 clubs Un audit de trésorerie sur place et sur pièces représentés sur 36) Mesures ou sanctions • en mai et juin 2016 : audition par la Commission de Contrôle de Gestion de tous les clubs de PRO A et PRO B (ainsi que des 2 clubs • sanction disciplinaire d’une victoire au classement pour un club de de NM1 ayant validé leur accession sportive à la PRO B au terme de PRO A (révocation d’un sursis) la saison) pour la présentation de l’estimé de leurs comptes au 30 • amendes pour un montant total de 35 500 e (mesures administra- juin 2016 et de leur budget prévisionnel pour la saison 2016-2017 tives et sanctions disciplinaires)

Activité de la Commission d’Homologation et de Qualification 434 joueurs professionnels et 97 joueurs espoirs ont évolué dans les Championnats PRO A et PRO B sur la saison 2015-2016 Nombre de contrats homologués pour la saison 2015-2016

Joueurs Professionnels Selon la date de début de contrat

ère Contrats signés avant la 1 journée 195 178 de Championnat (saison régulière) - JFL 102 120 - JNFL 93 58 dont premiers contrats professionnels 26 21 Contrats signés entre la 1ère journée et le 30 mars 46 29 - JFL 10 11 - JNFL 36 18 Contrats signés après le 30 mars 2 10 Selon la durée du contrat

Contrats longs (terme au 30 juin 2016 218 200 ou plus) Contrats trouvant son terme avant le 30 juin 2016 25 17 dont contrats ensuite prolongés jusqu’au 30 juin 2016 5 4

Joueurs Espoirs Zvezdan MITROVIC et , grands artisans de la formidable saison de l’AS BASKET Joueurs Stagiaires 36 26 © JSF / Claire MACEL Joueurs Aspirants 32 11 Entraîneurs Entraîneurs principaux 21 20 Entraîneurs assistants 19 18

05 DNCCGMéthodologie

es données présentées dans ce rapport ont été établies à dans le poste « sponsoring » ainsi que de l’achat de places qui est partir des informations comptables et financières fournies intégré dans le poste « recettes de matchs ». par les clubs professionnels de PRO A et PRO B (comptes - La masse salariale tient uniquement compte de l’effectif profes- Lclôturés validés par les commissaires aux comptes au sionnel. Toutefois, selon les cas, les clubs ont pu y intégrer le salaire 15 septembre 2016 et saisis dans la matrice mise à disposition par de l’entraîneur du centre de formation si ce dernier est rattaché à la LNB). la structure professionnelle. De même, concernant les indemnités Conformément aux règlements de la LNB, ces comptes (bilans et journalières versées par la Sécurité Sociale et par les assurances comptes de résultat) ont été préparés selon les principes comptables complémentaires dans le cadre de blessure(s) de joueur(s), la généralement admis en . présentation n’est pas homogène selon les clubs et ces sommes peuvent être directement déduites du montant de la masse salariale. La présente publication fait état des comptes des groupements sportifs : Pour la saison 2015-2016, le périmètre d’analyse est le suivant : - Pour les groupements sportifs ayant créé une société pour gérer le secteur professionnel, seuls les comptes de la société sont pris en Périmètre de la PRO A : 18 clubs compte pour l’élaboration du présent rapport. Les variations du périmètre de la PRO A font suite aux résultats - Pour les autres, les comptes de l’association sont pris en compte sportifs de la saison 2014-2015 : dans leur intégralité. • Clubs relégués en PRO B à l’issue de la saison 2014-2015 : SOM Les holdings de contrôle sont exclues du périmètre de ce rapport. Boulogne et JL Bourg Basket ; Les bilans et comptes de résultats agrégés ont été obtenus par • Clubs promus en PRO A à l’issue de la saison 2014-2015 : Antibes simple addition des états fournis par les clubs. Sharks et AS Monaco Basket. Les commentaires sur les principaux chiffres présentés le sont dans Périmètre de la PRO B : 18 clubs le cadre d’une analyse globale et ne sauraient donc être considérés Les variations à l’issue de la saison 2014-2015 sont les suivantes : comme systématiquement applicables à chacun des clubs compo- • Clubs relégués en NM1 à l’issue de la saison 2014-2015 : sant les divisions professionnelles. Aix Maurienne Savoie Basket et Angers BC 49 ; Afin de faciliter la compréhension du lecteur, • Clubs promus en PRO B à l’issue de la saison 2014-2015 : - Le poste « subventions d’exploitation » ne tient normalement pas Saint-Chamond Basket Vallée du Gier et JA Vichy-Clermont compte des prestations payées par les collectivités qui sont classées Métropole.

Soirée des Trophées - L’ensemble des lauréats de la saison 2015-2016 © LNB / IS / BELLENGER

06 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 Jeremy HAZELL (ELAN CHALON) s’élève pour 2 points faciles © Charlotte GEOFFRAY 07 Édito de la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion

Cyrille Muller a Loi du 1er février 2012 visant à ren- aux organes de contrôle de gestion de la mission visant à assurer le contrôle Président de la Direction forcer l’éthique du sport avait réaffirmé financier de l’activité des agents sportifs. Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion Ll’objectif des DNCG par le triptyque Dans ce contexte et à la veille d’entamer la 15ème année d’existence de la suivant, nécessitant l’évaluation de la santé DNCCG, un indicateur clé de l’évolution économique et financière du basket financière actuelle et future des clubs : vient confirmer sa légitimité : entre le 30 juin 2002 et le 30 juin 2016, la • assurer la pérennité des associations et sociétés sportives ; situation nette cumulée de la PRO A, l’élite du basket français, est pas- • favoriser le respect de l’équité sportive ; sée de -5,7 à +4,8 millions d’euros (soit une progression de plus de • contribuer à la régulation économique des compétitions. 10 millions) ! La situation nette au 30 juin 2016 témoigne de la solidi- Aujourd’hui un nouveau projet de loi est à l’étude, qui vise à préserver té financière de la division puisqu’elle est confortée aux alentours des l’éthique du sport, à renforcer la régulation et la transparence du sport 5 millions d’euros, non loin de son record historique de la saison 2014-2015 ! professionnel et à améliorer la compétitivité des clubs. Le texte adopté le 26 Autre constat au 30 juin 2016 : la PRO A renoue avec une exploitation octobre 2016 à l’unanimité par le Sénat en première lecture* renforcerait excédentaire alors que la PRO B parvient de son côté à dégager un résultat le pouvoir des DNCG. d’exploitation largement excédentaire pour la deuxième année consécutive. La Ligue Nationale de Basket, disposant d’une DNCCG active et dynamique, Même si l’analyse est globale et que ces observations ne sauraient être ayant su évoluer au rythme des modifications légales, règlementaires et considérées comme systématiquement applicables à chacun des clubs, liées aux spécificités de son sport depuis sa création en 2003, ne verrait pas globalement, les feux sont au vert ! son fonctionnement profondément bouleversé. *ndlr : Lors de la rédaction de cet édito, l’Assemblée Nationale n’a pas encore examiné le Les avancées seraient toutefois nombreuses et considérables, portant à la texte et la date de la 2ème lecture au Sénat est prévue pour le 16 février 2017 : ces évolutions fois sur le renforcement des moyens d’actions des DNCG mais aussi ne sauraient donc être considérées comme acquises. sur l’extension de leurs prérogatives. Parmi elles, notons le transfert

FAITS MARQUANTS de la saison 2015-2016 Les Clubs Professionnels de Basket

Centre de Centre de Formation porté Formation agréé par la structure sur la saison professionnelle 2015-2016 ? du club ? ANTIBES SHARKS oui non ELAN CHALON oui oui

CHAMPAGNE CHÂLONS BASKET oui non Ce logo doit toujours être surligné de blanc. Il peut donc être utilsé sur fond clair ou foncé.

Pantone 425C Pantone 166

100% 70% 50% 0% 100% 70% oui oui • Logotype officiel JDA oui non BCM GRAVELINES DUNKERQUE oui non

STB oui oui LE MANS SARTHE BASKET oui oui CSP oui oui ASVEL oui non AS MONACO BASKET oui non SLUC NANCY BASKET oui non oui non ORLÉANS LOIRET BASKET oui oui LEVALLOIS oui non ELAN BÉARNAIS PAU LACQ ORTHEZ oui oui MÉTROPOLE BASKET oui oui SIG oui oui

08 Point de vue de la Commission de Contrôle de Gestion

Philippe Ausseur e retour à une exploitation cumulée excédentaire Président est un facteur de satisfaction pour le basket français. de la Commission Contrôle de Gestion LCependant, cela cache des situations contrastées puisque l’écart entre le meilleur résultat d’exploitation (+455 K€) et la perte la plus conséquente (-506 K€) est de près de 1 million d’euros. Il faut toutefois souligner que la belle croissance des produits d’exploitation (+5% pour la PRO A) est portée par des postes sur lesquels les clubs ont un moyen d’action direct (+9,5% pour le sponsoring privé et +4,5% pour les recettes de billetterie), ce qui est encourageant dans un contexte de baisse des concours publics. L’une des raisons de cette progression se trouve très certainement dans l’effort de structuration des clubs (+10% sur la masse salariale administrative pour la saison 2015-2016, PRO A et PRO B cumulées). Ces résultats positifs se traduisent par une nouvelle augmentation du budget moyen pour la saison 2016-2017 même si l’écart entre les clubs tend à augmenter. En effet, si sur la saison 2015-2016, la médiane était proche de la moyenne (respectivement 4,6 M€ et 4,663 M€), la saison 2016-2017 propose une répartition plus hétérogène avec un budget médian de 4,213 M€ pour un budget moyen de 4,688 M€. Cela s’explique notamment par un écart plus grand entre le budget le plus élevé et le budget le plus restreint (écart de 5,286 M€ contre 5,087 sur la saison 2015-2016). La poursuite des efforts mis en place par les clubs et la LNB devra permettre au basket professionnel français de faire face aux contextes économique et sportif. La DNCCG conti- nuera à jouer son rôle de conseil et de vigie afin d’aider les clubs dans leur démarche de développement tout en leur garantissant d’évoluer dans un environnement équitable.

Les Clubs Professionnels de Basket

Centre de Centre de Formation porté Formation agréé par la structure sur la saison professionnelle 2015-2016 ? du club ? oui oui SOM BOULOGNE oui oui JL BOURG BASKET oui oui ÉTOILE DE CHARLEVILLE-MÉZIÈRES ARDENNES non ASC DENAIN VOLTAIRE non CHARTE GRAPHIQUE 2014 DU PB86 LOGO ALM EVREUX oui oui oui oui HYÈRES- VAR BASKET oui non ESSM LE PORTEL oui non MÉTROPOLE BASKET CLUB oui oui HERMINE ATLANTIQUE oui oui BC ORCHIES non BASKET 86 oui oui CHORALE DE ROANNE oui non SAINT-CHAMOND BASKET VALLÉE DU GIER non SAINT-QUENTIN oui non BC SOUFFELWEYERSHEIM non JA VICHY-CLERMONT MÉTROPOLE non

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 09 Resultats sportifs 2015-2016

(défaites 73-80 et 61-73), l’ASVEL Lyon Villeurbanne a retrouvé ses Résultats sportifs terres et son basket pour renverser la vapeur à l’Astroballe (90-69 et 60-59) avant de réussir l’exploit de s’imposer à Strasbourg 80-77 pour 2015-2016 l’épilogue d’une saison extraordinaire ! La saison 2015-2016 a encore une fois tenu toutes En PRO B, le club Hyères-Toulon Var Basket a dominé la saison du ses promesses avec une lutte de tous les instants début à la fin pour décrocher le titre de Champion de France de PRO entre l’ensemble des clubs de PRO A et de PRO B, B au terme d’un parcours quasi-parfait (26 victoires et 8 défaites), reléguant ses poursuivants 5 victoires derrière lui. pour décrocher le titre, une accession aux playoffs ou le maintien. Parmi les prétendants à la montée, l’ESSM Le Portel faisait figure d’outsider en terminant 6ème du classement, bien que le club nor- Malgré une saison régulière compliquée (21 victoires et 13 défaites, diste ait passé l’intégralité de la saison au-dessus de la 9ème place, 5ème place au classement), marquée par une qualification pour les qualificative pour les playoffs. playoffs lors de la toute dernière journée, l’ASVEL Lyon Villeurbanne a réussi le tour de force de décrocher le 18ème titre de son histoire Opposés à la JL Bourg Basket puis au Fos Provence Basket en sans l’avantage du terrain tout au long des playoffs. quart puis demi-finale, les Portelois, menés 1 manche à 0 à chaque fois, ont su trouver les ressources pour s’imposer à l’extérieur lors Après une opposition de style en quarts de finale entre la meilleure des rencontres d’appui. En finale d’accession face à l’ALM Evreux, attaque de PRO A, l’Elan Chalon (87,8 points de moyenne) et la l’ESSM Le Portel a survolé les 2 rencontres (92-83 et 67-52) pour meilleure défense (68,8), où l’ASVEL s’est facilement imposé en offrir à son formidable public une accession historique en PRO A. 2 manches (77-65 et 79-71), les Villeurbannais ont ensuite retrouvé l’épouvantail monégasque (1er de la saison régulière et vainqueur Saluons enfin les performances de 2 clubs de PRO A en Coupe d’Europe : ® autoritaire de la Disneyland Paris Leaders Cup* LNB) pour une • La SIG Strasbourg, finaliste de l’Eurocup face à Galatasaray et qui place en finale. Alliant aura renversé des montagnes tout au long de son parcours ; solidité défensive et fluidité offensive, les • L’Elan Chalon qui a eu le privilège d’accueillir le Final 4 de la FIBA joueurs de Europe Cup mais qui aura finalement échoué à la 3ème marche du ont triomphé en 4 podium malgré son attaque de feu ! manches (73-67 / 61-67 / 65-58 / 80- Clubs engagés en Coupes d’Europe pour la saison 2015-2016 : 59), gagnant ainsi le • en Euroleague : Limoges CSP **, SIG Strasbourg ** droit d’affronter la SIG • en Eurocup : Le Mans Sarthe Basket, SLUC Nancy Basket, Strasbourg. Nanterre 92 En ballotage défavorable • en FIBA Europe Cup : Elan Chalon, STB Le Havre, ASVEL Lyon après les 2 premiers Villeurbanne épisodes à Strasbourg * Coupe des leaders ** Clubs reversés en Eurocup après le tour principal Bangaly FOFANA (SIG STRASBOURG) au dunk dans l’enfer de Abdi Ikpeçi, mythique salle du Galatasaray © SIG STRASBOURG / Franklin TELLIER

PALMARES DE LA SAISON 2015-2016

Champion ASVEL Vainqueur Promus Hyères- AS Monaco ESSM de France Lyon de la Disneyland® sportivement Toulon Basket Le Portel PRO A Villeurbanne Paris Leaders Cup* en PRO A Var Basket LNB - PRO A

Hyères- Vainqueur Aix Champion JL Bourg Promus Toulon de la Disneyland® sportivement Maurienne ADA de France Basket Savoie Basket 41 PRO B Var Basket Paris Leaders Cup* en PRO B LNB - PRO B Basket

* Coupe des leaders Le Mans Vainqueur Relégués en PRO B > STB Le Havre, Rouen Métropole Basket de la Coupe Sarthe de France Basket Relégués en NM1 > BC Orchies, BC Souffelweyersheim

10 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 ANTIBES SHARKS ELAN CHALON CHAMPAGNE CHÂLONS REIMS BASKET CHOLET BASKET JDA DIJON

BCM GRAVELINES DUNKERQUE STB LE HAVRE

LE MANS SARTHE BASKET LIMOGES CSP ASVEL LYON VILLEURBANNE AS MONACO BASKET

SLUC NANCY BASKET Près du cercle ou en périphérie, Adrian UTER (AS MONACO BASKET) aura fait étalage de son arsenal NANTERRE 92 © LNB / IS / BELLENGER

ORLÉANS LOIRET BASKET COMPTES PARIS LEVALLOIS ANNUELS ELAN BÉARNAIS PAU LACQ ORTHEZ

ROUEN MÉTROPOLEBASKET PRO SIG STRASBOURG 11 Compte de résultat cumulé de la PRO A

Réalisé Réalisé PRO A - (en milliers d'euros) % % Évolution Globale 30 Juin 2016 30 Juin 2015 Produits d'exploitation Recettes des matchs 12 539 14% 12 473 15% 66 1% Droits TV 3 413 4% 2 358 3% 1 055 45% Sponsoring 46 991 52% 43 344 51% 3 647 8% Subventions 20 060 22% 22 307 26% -2 247 -10% Reprise sur amortissement / transfert de charges 1 903 2% 2 057 2% -154 -8% Autres produits 4 809 5% 3 215 4% 1 594 50% Total produits d'exploitation 89 714 100% 85 754 100% 3 960 5% Charges d'exploitation Autres achats et charges externes 36 172 40% 34 129 39% 2 043 6% Impôts et taxes 2 463 3% 3 055 3% -592 -19% Masse salariale 35 010 39% 34 735 39% 275 1% Charges sociales 14 276 16% 14 501 16% -225 -2% Autres charges 439 0% 534 1% -95 -18% Dotations amortissements et provisions 1 038 1% 1 013 1% 25 2% Total charges d'exploitation 89 398 100% 87 967 100% 1 431 2% Résultat d'exploitation 316 -2 213 2 529 114% Résultat financier -75 -96 21 Résultat exceptionnel -246 957 -1 203 - Impôts sur les bénéfices 38 67 -29 Bénéfices ou pertes -43 -1 419 1 376

Une augmentation significative des produits des subventions des collectivités (-10%). Dans une moindre mesure, d’exploitation la progression globale s’explique aussi par l’augmentation des droits TV (+1,06 M€, soit +45%) et du poste « autres produits d’exploita- Les produits d’exploitation cumulés sur la PRO A ont augmenté de tion » (+1,6 M€, soit +50%). près de 5% entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016 (contre une hausse de 3% constatée au 30 juin 2015). Cette croissance est prin- Une croissance maîtrisée mais inégale des charges cipalement portée, comme les saisons passées, par le sponsoring d’exploitation (+3,6 M€, soit +8,5% sur la saison) et notamment le sponsoring Alors que la saison passée les produits et les charges d’exploitation privé (+9,5%) qui permet ainsi de compenser largement la diminution avaient progressé dans la même proportion (hausse aux alentours de 3%), le total des charges d’exploitation de la division a augmenté de 2% sur la saison 2015-2016, contre 5% pour les produits. Toutefois, cela recouvre des évolutions contrastées. En effet, alors que la masse salariale globale stagne (+275 K€, soit +1%), le poste « autres achats et charges externes » subit une forte augmentation de +6%, représentant plus de 2M€. Un résultat d’exploitation excédentaire et un résultat net proche de l’équilibre Après une exploitation cumulée fortement déficitaire au 30 juin 2015 (-2,2 millions d’euros), le résultat d’exploitation de la PRO A est béné- ficiaire 30 juin 2016 (+316 K€). Néanmoins, les résultats financier (-75 K€) et exceptionnel (-246 K€) négatifs pèsent toujours sur le résultat net, qui tend toutefois à se rapprocher de l’équilibre (perte cumulée de 43 K€ sur l’exercice 2015-2016). Les situations indivi- (SIG STRASBOURG) et Nobel BOUNGOU COLO (LIMOGES CSP) face à face lors du Match des Champions duelles de chaque club demeurent très contrastées, trois d’entre eux © LNB / IS / BELLENGER affichant une perte nette de plus de 100 K€.

12 PRO Décomposition du résultat net Situation nette K€ Décomposition du résultat net 1 500 de la PRO A

1 000 957 Une situation nette cumulée consolidée aux 500 316 alentours de +5 millions d’euros 0 -38 -43 -82 -96 -75 -112 -67 -239 Résultat -246 Impôts sur Évolution de la situation nette et du résultat net cumulés -500 financier Résultat les bénéfices exceptionnel

-1 000 K€ 6 000 4 745 -1 419 -1 500 4 000

-1 837 2 000 -2 000

-2 213 -2 270 0 Résultat -2 500 Bénéfice / Perte d’exploitation -2 000 2013-2014 2014-2015 2015-2016 -4 000

-6 000 Après deux années d’exploitation largement déficitaire (-1,8 €M au -5 736 -8 000 6 € 006 010 011 30 juin 2014 et -2,2 M au 30 juin 2015), la PRO A renoue avec 2002 2 2 2 2013 in 2005 in juin 0 juin 2007 0 juin 2009 0 juin 2014 une exploitation globalement bénéficiaire (+316 K€) qui permet 3 3 3 de compenser en partie les résultats financier (toujours négatif même Au 30 Au 30 juinAu 20 0330 juinAu 2004 30 ju Au 30 juinAu Au 30 juinAu 2008 Au 30 juinAu 30 juinAu 30 juinAu 2012 30 ju Au Au 30 juinAu 2015 30 juin 201 Situation nette s’il s’est légèrement amélioré) et exceptionnel (dégradé de plus de Résultat de l’exercice 1,2 M€ par rapport à la saison précédente). La saison 2015-2016 s’est ainsi clôturée avec une perte cumulée de 43 K€, contre une perte de 1,4 millions d’euros au 30 juin 2015. Nous l’avions constaté la saison dernière : en près de 15 ans, la Cette performance s’explique essentiellement par une croissance situation nette cumulée de la PRO A s’est améliorée de plus de significative des produits d’exploitation (+5%), qui couvre largement 10 millions d’euros, passant de -5,7 millions d’euros avant la création l’augmentation des charges d’exploitation (hausse inférieure à 2%). de la DNCCG en 2003 à +5 millions d’euros au 30 juin 2015. Une grande disparité de performance économique entre les clubs Malgré un léger retrait par rapport à la saison précédente (-5%), la subsiste toutefois en 2015-2016 : situation nette au 30 juin 2016 témoigne de la solidité financière de la division puisqu’elle est confortée à +4,745 millions d’euros, non loin • Comme la saison dernière, 6 clubs sur 18 clôturent avec un résultat de son record historique de la saison 2014-2015. net négatif, dont 3 affichent une perte supérieure à 100 €K . En outre, comme l’an dernier, seul le club Paris Levallois affiche une • Même s’il a diminué par rapport aux saisons précédentes (2 mil- situation nette négative au 30 juin 2016 (à hauteur de -355 K€, en lions d’euros sur la saison 2013-2014 et 1,2 millions d’euros sur la amélioration par rapport à la saison précédente). saison 2014-2015), l’écart entre la perte d’exploitation la plus conséquente et l’excédent d’exploitation le plus élevé demeure important (plus de 950 K€). Rappel règlementaire : « Lorsqu’un exercice se termine par un déficit conduisant à une situation nette négative, soit par le seul effet de l’exploitation courante, soit à la suite Résultat d’exploitation par club pour la saison 2015-2016 d’un redressement fiscal ou social, la totalité du passif ainsi

et accumulé doit être apurée sur une durée qui ne peut dépasser trois saisons. » erque et et et et A et e Bask Châlons Reims Bask et arthe Bask P yon Villeurbanne lon K€ ancy Bask Bask Métropol a UC N YENNE PRO nterre 92 StrasbourgA Dijon ris Levallois ASVEL LSL ChampagneCholet Antibes SharkSTB Les HavreMO BCM GravelinesLe Mans Dunk SNa AS MonacoRouen Bask SIG JD Orléans LoiretPa BaskElan BéarnaisElan Ch PaLimogesu Lacq Orthez CS 600 455 400 248 172 200 65 72 79 104 15 18 25 28 31 39 52 0 961 K€ -15 -163 -200 -183 -202 -400 -506 -600

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 13 Évolution du nombre de clubs en situation nette positive ou négative en PRO A

1 1 1 1 3 3 2 8 9 4 6

17 17 15 15 13 13 14 12 10 10 9

Au 30 juin 2006Au 30 juin 2007Au 30 juin 2008Au 30 juin 2009Au 30 juin 2010Au 30 juin 2011Au 30 juin 2012Au 30 juin 2013Au 30 juin 2014Au 30 juinAu 2015 30 juin 2016 Clubs en situation nette négative a permis à l’AS MONACO BASKET d’accrocher la 1ère place à l’issue de la saison régulière Clubs en situation nette positive © JSF NANTERRE / Claire MACEL

Capital social Répartition des clubs par niveau de situation Club Forme sociétale nette au 30 juin 2016 (arrondis)

3 Antibes Sharks SASP 2 500 000 e 1 e < 0 K€ 1 Elan Chalon SEM 292 000 de 0 à 100 K€ Champagne Châlons Reims SAS 470 000 e de 100 à 300 K€ 8 Basket e de 300 à 1 M € 5 Cholet Basket SASP 46 000 >1 M€ JDA Dijon SASP 889 000 e BCM Gravelines Dunkerque SEM 42 000 e STB Le Havre SASP 206 000 e À l’issue de la saison 2015-2016, 14 clubs sur 18 ont une situation Le Mans Sarthe Basket SEM 505 000 e nette supérieure à 100 K€. Limoges CSP SASP 354 000 e Comme les saisons précédentes, nous soulignons la situation nette ASVEL Lyon Villeurbanne SASP 771 000 e record du Limoges CSP, qui a augmenté de 18% par rapport à la saison précédente. Ainsi, l’écart se creuse entre les clubs : avec 1,2 M€ de AS Monaco Basket SAM * 150 000 e situation nette au 30 juin 2016, le club représente désormais plus SLUC Nancy Basket SASP 500 000 e d’un quart de la situation nette cumulée de la PRO A (contre 20% l’an Nanterre 92 SAS 56 000 e dernier). Orléans Loiret Basket SEM 170 000 e Concernant la structuration juridique, tous les clubs de PRO A sont Paris Levallois SASP 37 000 e constitués en société au 30 juin 2016. Elan Béarnais Pau Lacq Orthez SEM 625 000 e er Avec la montée sportive au 1 juillet 2015 du club Antibes Sharks, le Rouen Métropole Basket SASP 300 000 e club le plus capitalisé des deux divisions professionnelles, le capital e social cumulé sur la PRO A s’établit à 8,3 M€ contre 5,94 M€ sur la SIG Strasbourg SEM 400 000 saison 2014-2015. * SAM : Société Anonyme Monégasque Sur cette saison 2015-2016, le montant moyen du capital social d’un • l’un des clubs clôture ses comptes avec un résultat net négatif mais club de PRO A s’élève à 462 K€ (contre près de 350 K€ sur la saison proche de l’équilibre (-5 K€) ; 2014-2015). La situation capitalistique demeure toutefois contrastée au sein de la division, avec un écart important entre le club le plus • les 5 autres clubs, ayant affiché une perte entre -30 et -195 €K , capitalisé, Antibes Sharks avec un capital social de 2,5 M€, et le club bénéficiaient de réserves financières suffisantes pour assurer le le moins capitalisé, le Paris Levallois avec un capital social de 37 K€. maintien des capitaux positifs. L’exercice clôturé au 30 juin 2016 confirme que la situation financière La situation d’un autre club, affichant une perte d’exploitation consé- cumulée des clubs de PRO A est relativement saine. Sur les 6 clubs quente au 30 juin 2016, a nécessité un abandon de créances de la affichant une perte au 30 juin 2016 : part des actionnaires.

14 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 PRO

Les produits d’exploitation

Répartition des produits d’exploitation Évolution des produits d’exploitation Les produits d’exploitation ont connu une belle croissance de +5% € entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016, passant de 85,8 M à 100 % +5% 89,7 M€ (soit une hausse d’environ 4 millions d’euros). 85 754 K 89 714 K 100 2% 2% 3% 4% Sur la saison 2015-2016, un club disputant le Championnat de France 4% 5% PRO A a généré, en moyenne, 4,984 millions d’euros de produits 90 80 15% 14% d’exploitation contre 4,764 millions d’euros sur la saison précédente. 80

La structure des produits témoigne d’une évolution déjà amorcée 70 60 Reprise sur amortissement depuis plusieurs saisons : 26% 22% 60 et Transfert de charges • Le poids du sponsoring, qui représentait déjà la saison dernière plus Droits TV 50 Autres produits de la moitié des produits d’exploitation des clubs de PRO A, pro- 40 Recettes de matchs 40 gresse encore et atteint désormais 52%. Subventions d’exploitation Sponsors • Le très léger recul des collectivités constaté au 30 juin 2015 30 20 (-0,3% sur le concours global : achats de places, sponsoring public 51% 52% 20 et subventions d’exploitation inclus) s’intensifie en matière de

subventions : ces dernières contribuent dorénavant à moins d’un 10 0 quart du total des produits d’exploitation. 0 • Le poids des autres composantes des produits d’exploitation 2014-2015 2015-2016 demeure relativement stable.

Duel féroce et aérien entre Paul LACOMBE (SIG STRASBOURG) et (LIMOGES CSP) © LNB / IS / BELLENGER

15 Pourcentage cumulé des produits d’exploitation

97,3% 100% 93,9% 100% 90,1% 100% 86,2% 90% 81,8% 90% 77,3% 94,4% 80% 72,7% 88,9% 80% 67,9% 83,3% 70% 62,5% 77,8% 70% 56,9% 72,2% 60% 51,3% 66,7% 60% 45,0% 61,1% 50% 38,7% 55,6% 50% 50,0% 40% 32,3% 44,4% 40% 25,3% 38,9% 30% 18,2% 33,3% 30% 27,8% 20% 9,2% 22,2% 20% 10% 16,7% 10% 9,2% 9,0%% 7,17,1%% 7,07,0% 6,4% 6,3% 6,3% 5,6% 5,5% 5,4% 4,8% 4,6% 4,5% 4,5% 3,9% 3,8% 3,4% 2,7% 0% 0%

Sur l’axe des abscisses, les équipes sont classées dans l’ordre décroissant des produits d’exploitation. Sur l’axe des ordonnées se trouve le pourcentage cumulé des produits d’exploitation. La ligne rouge représente le cas d’une répartition parfaitement égale des produits d’exploitation entre les clubs. Plus la courbe bleue est éloignée de cette ligne, plus les produits d’exploitation sont générés sur un petit nombre de clubs. A l’inverse, si les deux courbes sont proches, cela révèle une répartition plus homogène des produits d’exploitation.

Comme la saison précédente, les produits d’exploitation sont générés Focus sur les recettes de matchs de manière relativement homogène : 7 clubs génèrent environ 50% des produits d’exploitation de la division. Évolution de l’affluence moyenne par match Le poids du club générant les plus hauts revenus dans le total des (saison régulière) produits d’exploitation de la division a légèrement diminué par rapport à la saison précédente. En effet, lors de la saison 2014-2015 Spectateurs le Limoges CSP représentait 10,4% des produits d’exploitation, contre 4 000 9,2% sur cette saison 2015-2016. 3 900 3 881

L’écart entre le Limoges CSP et le club représentant la part la plus 3 800 3 769 faible (le STB Le Havre pour moins de 3%) demeure conséquent. 3 693 3 700 3 685 3 629 3 600 3 565 3 541 3 504 3 500

3 400 3 380 3 347 3 300

3 200 3 149 3 152 3 100

3 000

5

007-2008 008-2009 013-2014 2004-200 2005-2006 2006-2007 2 2 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2 2014-2015 2015-2016

Depuis 3 saisons maintenant, la fréquentation moyenne par match diminue progressivement sur la PRO A (alors que le cumulé sur les deux divisions présente une très légère croissance inférieure à 1%). Ainsi, pour la saison 2015-2016, l’affluence moyenne par match était de 3 541 spectateurs, soit 2% de moins que la saison précédente. Il est toutefois important de noter que malgré la diminution de l’affluence moyenne constatée entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015, l’affluence totale sur la saison régulière avait progressé (1 110 370 spectateurs sur 2014-2015 contre 931 542 la saison précédente) en raison du passage de 16 à 18 clubs au 1er juillet 2014. Le taux de remplissage des salles de PRO A, sensiblement équiva-

Kyle WEEMS (SIG STRASBOURG), concentré lors du Match des Champions lent sur les saisons 2013-2014 et 2014-2015 (aux alentours de 81%) L’ASVEL LYON VILLEURBANNE a décroché le trophée de Champion © LNB / IS / BELLENGER diminue aussi et s’établit désormais à 76%. pour la 18ème fois de son histoire © LNB / Pascal ALLÉE

16 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 PRO

er All Star Game, en plus de décrocher le doublé lors du concours de dunks © LNB / IS / BELLENGER L’athlétique Yakuba OUATTARA (AS MONACO BASKET) a participé à son 1

Évolution des recettes de matchs par rapport à Affluence et recette billetterie moyenne par spectateur la progression de la fréquentation des salles

K€ Spectateurs Spectateurs € 14 000 1 400 000 12 473 12 539 9 000 11 442 8 000 16,0 12 000 10 444 1 200 000 7 000 14,0 12,0 9 405 6 000 7,15 10 000 1 000 000 5 000 10,0 4 000 8,0 8 000 800 000 3 000 6,0 2 000 4,0 6 000 600 000 1 000 2,0 0 0,0 n et et et et et et et n ijo 4 000 400 000 erque ourg e 92 A D Bask asb JD olet Nanterr Elan Chalo STB Le Havre Paris Levallois Ch YENNE PRO A Limoges CSP 2 000 200 000 Antibes Sharks Pau Lacq Orthez SIG Str UC Nancy Bask MO AS Monaco Bask SL Orléans Loiret Bask Le Mans Sarthe Bask 0 0 Rouen Métropole Bask ASVEL Lyon Villeurbanne Champagne Châlons Reims Bask BCM Gravelines Dunk 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 Elan Béarnais

Cumulé des recettes de matchs sur la PRO A Linéaire (Cumulé des recettes Recette moyenne par spectateur en euros Affluence totale de la PRO A de matchs sur la PRO A) Capacité de la salle Malgré la baisse de l’affluence, les recettes de matchs (constituées Affluence moyenne des recettes billetterie, incluant les achats de places de la part des collectivités, ainsi que des recettes annexes liées aux buvettes, Méthodologie : boutiques et programmes de matchs) ont légèrement augmenté - Recette moyenne par spectateur en euros : a été pris en compte le mon- tant de billetterie généré par les clubs en Championnat (saison régu- entre les deux saisons (+0,5%). Même si cette progression semble lière et playoffs, abonnements inclus). Sont exclus du calcul la Coupe de s’essouffler en comparaison des années précédentes (elle était régu- France, les Coupes d’Europe et matchs amicaux éventuels, les achats de lièrement située entre 9 et 11% depuis 2011-2012), dans un contexte places par les collectivités ainsi que les produits annexes liés aux soirs où la fréquentation des salles diminue, elle confirme la capacité des de matchs (buvettes, boutiques et programmes de matchs notamment). clubs de PRO A à générer de plus en plus de recettes liées aux soirs Néanmoins, pour certains clubs, les abonnements commercialisés et comptabilisés au sein du poste « abonnements » peuvent inclure d’autres de matchs. compétitions que le Championnat de France PRO A. - Spectateurs : a été prise en compte l’affluence moyenne par club en Championnat, saison régulière et playoffs inclus.

En outre, le montant total des recettes de matchs (toutes compétitions confondues) est à mettre en perspective du nombre de matchs joués par les clubs, compte tenu de leurs parcours sportifs différents (fonc- tions d’une participation ou non aux compétitions, puis du niveau atteint par le club dans la compétition). En effet, alors que la SIG Strasbourg a disputé 71 matchs dont 35 à domicile : • en moyenne, un club de PRO A a joué 47 matchs sur la saison dont 22 à domicile ;

L’ASVEL LYON VILLEURBANNE a décroché le trophée de Champion • le club qui a disputé le plus faible nombre de rencontres en a pour la 18ème fois de son histoire © LNB / Pascal ALLÉE joué 35 !

17 Nombre de matchs joués sur l’ensemble de la saison Focus sur le sponsoring 2015-2016 Évolution du poids du poste « sponsoring » dans le total des produits d’exploitation 80 Ecart de 36 matchs K % 70 50 000 60 50 60 40 000 40 30 000 30 50 20 000 20 40 Ecart de 18 matchs 10 000 10 0 0 30 9 0 2007

20 2004-20052005-20062006- 2007-20082008-200 2009-201 2010-20112011-20122012-20132013-20142014-20152015-2016 10 Sponsoring cumulé 0 Nombre total de matchs Nombre de matchs à domicile Poids du sponsoring dans le total des produits d’exploitation Maximum Moyenne Minimum Le sponsoring cumulé de l’ensemble de la PRO A atteint un nouveau record sur la saison 2015-2016. Avec une augmentation de +8% par Répartition des spectateurs par typologie de public sur rapport à la saison précédente, les clubs ont perçu près de 47 M€ l’ensemble de la PRO A de sponsoring, soit plus de la moitié des produits d’exploitation (52%).

28 % Cette tendance confirmée depuis plusieurs saisons témoigne de l’attractivité du Championnat de France PRO A (croissance supérieure Abonnés VIP 17 % à 5% par an depuis la saison 2009-2010). En effet, depuis la saison Invités 2004-2005, le sponsoring a plus que doublé. Guichet 31 % 25 %

* Données déclaratives.

Mené par un déterminé et déterminant, l’ASVEL LYON VILLEURBANNE arrache un épilogue lors des Finales LNB © LNB / IS / BELLENGER

18 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 PRO

Évolution des produits sponsoring Focus sur les subventions d’exploitation

K€ 50 000 Évolution de la répartition des subventions d’exploitation 45 000 6 190 - 10% 40 000 6 080 % 22 307 K€ 20 060 K€ 35 000 100 5 590 9% 8% 4 582 90 9% 8% 30 000 3 957 80 12% 11% 25 000 70 60 20 000 50 27 588 28 550 31 165 37 264 40 801 15 000 40 70% 73% 30 10 000 20 10 5 000 0 2014-2015 2015-2016 0 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 Autres Conseil Régional Sponsoring public Sponsoring privé Conseil Départemental Communauté Urbaine, Ville, Agglomération Depuis 2 ans, l’analyse plus approfondie du poste « sponsoring » met en évidence le fait que la croissance est portée par le partenariat privé Le soutien des collectivités sous forme de subventions a significati- € qui augmente de 9,5% sur la saison 2015-2016, soit une progression vement diminué sur la saison 2015-2016 passant de 22,3 M à 20,1 € de 3,5 M€ (contre une croissance de 6% la saison passée), alors que M , soit une diminution de 10% contrairement à la saison précé- sur la même période le sponsoring public progresse de moins de 2% dente (+3% entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015). (+110 K€). À noter : la montée en PRO A au 1er juillet 2015 de l’AS Monaco Cette hausse confirmée du montant global du sponsoring est rassu- Basket, qui ne bénéficie d’aucune subvention en provenance des rante dans un contexte où les collectivités tendent à réduire progres- collectivités, a un impact non négligeable sur l’évolution globale de sivement leur concours. ce poste. En modifiant le périmètre d’analyse pour écarter ce cas particulier, les subventions provenant des collectivités ont diminué dans une proportion inférieure à 5%. Poids du sponsoring par club Le poids de l’échelon local (Communauté Urbaine, Ville, Aggloméra- tion) reste prépondérant avec 73% des sommes publiques versées. 100% 92% Compte tenu de la diversité des moyens à disposition des collectivités 80% 65% pour soutenir le sport professionnel, il convient d’analyser globale- 55% 58% 59% 60% 51% 52% 52% 47% 48% 48% 49% 49% 49% 49% 42% 43% 46% ment l’aide financière des collectivités : 40% 38% • Subventions d’exploitation ; 20% • Sponsoring public ; 0% n et et et et et et n et ijo ourg erque e 92 asb Bask k A D • Achat de places. JD Elan Chalo Nanterr STB Le Havre Limoges CSP Cholet Paris Levallois YENNE PRO A Pau Lacq Orthez SIG Str Antibes Sharks UC Nancy Bask MO L’analyse du périmètre global du soutien des collectivités permet SL AS Monaco Bask Orléans Loiret Bask Le Mans Sarthe Bask Rouen Métropole Bask ASVEL Lyon Villeurbanne la mise en exergue d’une diminution de 7% de la contribution publique. BCM Gravelines Dun Champagne Châlons Reims Bask Elan Béarnais

Cette évolution sur les comptes cumulés reflète toutefois imparfaitement les différences qui sub- sistent entre les clubs en matière de structure budgétaire. Le modèle d’exploitation spécifique du club AS Monaco Basket, qui ne bénéficie pas de subventions publiques, est très éloigné de celui des autres clubs de PRO A avec un poids du sponsoring dans le total des produits d’exploitation s’établis- sant à 92%. Excepté ce cas particulier, le poids du sponsoring se situe en fonction des clubs entre 38% (STB Le Havre) et 65% (Nanterre 92).

Pascal DONNADIEU (JSF NANTERRE) donne ses consignes © JSF NANTERRE / Claire MACEL

19 Charles KAHUDI (ASVEL LYON VILLEURBANNE) use de tous les moyens de dissuasion pour défendre son panier © LNB / IS / BELLENGER La diminution importante des subventions versées a un impact significatif sur l’aide publique globale. Toutefois, contrairement aux années précé- Évolution de l’aide des collectivités dentes, les collectivités n’ont pas compensé la diminution de leur soutien financier en matière de subventions par le sponsoring public ou l’achat de places, ces deux postes demeurant relativement stables sur la période -7% (respectivement en hausse de 1,8% et en baisse de 2,6%). K€ 29 865 K€ 27 689 K€ 30 000 Au-delà du concours financier direct des collectivités et pour être ex- 1 478 haustif, ces aides sont à mettre en regard d’éléments ayant un impact 1 439 indirect tels que le coût de mise à disposition des salles. 25 000 6 080 6 190 Focus sur les autres produits 20 000 Le poste « autres produits » affiche une forte progression (+50%) par rapport à la saison précédente et représente 5% du total des pro- 15 000 duits d’exploitation. 5 clubs réalisent 60% du montant cumulé des autres produits. Pour ces clubs, certains de ces produits font partie 22 307 20 060 intégrante de leurs modèles économiques. 10 000 Ces produits sont principalement constitués des reversements liés à la participation des clubs aux compétitions européennes, des versements 5 000 financiers suite à l’octroi des Labels, des profits perçus dans le cadre de manifestations spécifiques, des indemnités journalières de Sécurité Sociale 0 et assurances complémentaires, des indemnités de formation et mutation... 2014-2015 2015-2016 Les reversements de la LNB auprès des clubs qui ne sont pas Achats de places directement liés aux retransmissions TV ne sont pas intégrés dans Sponsoring public le poste « droits TV », mais dans ce poste « autres produits d’ex- Subventions d’exploitation ploitation » (exemple : reversements liés au Label Club, à la parti- cipation des clubs aux compétitions européennes…) . 20 PRO

La saison dernière, l’évolution de la masse salariale allouée aux Les charges d’exploitation joueurs et entraîneurs de l’effectif professionnel représentait à elle seule 60% de l’évolution totale des charges d’exploitation. Même si elle demeure le premier poste de dépenses des clubs, après avoir Répartition des charges d’exploitation connu une augmentation significative sur les saisons précédentes Évolution des charges d’exploitation (+6% entre les saisons 2012-2013 et 2013-2014 et +8% entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015), la masse salariale « sportifs » 100 % +2% affiche un léger recul de 1%, soit une moyenne de -27 €K par club. 87 967 K 89 398 K 100 1% 1% 1% 2% Même constat que les saisons dernières : à l’instar des autres dis- 2% 3% 3% 4% 80 5% ciplines, le ratio « masse salariale sportif » / « masse salariale totale 8% 80 8% » s’établit à plus de 80%. Il est toutefois intéressant de noter que ce 11% Autres charges 12% ratio tend à diminuer (82,1% sur la saison 2015-2016 contre 83,2% Dotations amortissements 60 et provisions sur la saison 2014-2015). 12% 14% 60 Honoraires agents Impôts et taxes 40 16% 16% Frais de déplacement Évolution de la masse salariale « administratifs » 40 Autres frais généraux Frais de fonctionnement du club 20 Frais d’activité sportive +7% 20 39% 39% Charges sociales K€ Rémunération du personnel 9 000 8 797 0 8 260 8 000 0 2014-2015 2015-2016 7 000

Au 30 juin 2016, les charges d’exploitation de la PRO A s’élèvent à 6 000 € près de 89,4 millions d’euros, soit une augmentation de 1,431 M 5 000 (moins de 2%) au cours de la saison. 4 000

L’évolution maîtrisée des charges d’exploitation en comparaison des 3 000 saisons précédentes (+11% entre les saisons 2012-2013 et 2013- 2014, et +3% entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015) et la 2 000 croissance significative des produits d’exploitation (+5%) permettent 1 000 de dégager un excédent d’exploitation sur la période. 0 2014-2015 2015-2016 La structure des charges reste relativement stable entre les deux sai- sons ; le poids des différentes composantes dans le total des charges Les clubs ont en effet choisi de faire progresser la masse salariale d’exploitation a peu évolué à l’exception du poids des frais d’activité consacrée au personnel administratif, avec une augmentation sportive qui augmente de 2 points (+21%, soit 2,2 millions d’euros ). globale sur l’ensemble de la division de 7% (+537 K€). Cette évolution confirme la tendance déjà observée l’année dernière (+5% Focus sur les salaires et charges sociales entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015). Néanmoins, ce constat recouvre des situations individuelles bien contrastées : 5 clubs Les charges de personnel, composées des rémunérations et des représentent près de la moitié de la masse salariale administrative charges sociales, pèsent toujours pour près de 55% dans le total des totale, reflétant ainsi des modèles organisationnels différents charges d’exploitation (+0,10%). (présence d’un président salarié, recours à une régie commerciale ou marketing externe, externalisation plus ou moins importante du suivi Évolution de la masse salariale des joueurs et entraîneurs comptable et financier auprès de l’expert-comptable…).

K€ -1% 45 000 40 976 40 489 40 000

35 000

30 000

25 000

20 000

15 000

10 000 Laurent LEGNAME et Axel JULIEN (JDA DIJON) reçoivent un 5 000 apprentissage de la force avant la Disneyland® Paris 0 Leaders Cup LNB 2014-2015 2015-2016 © Disneyland® Paris

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 21 Masse salariale « sportif » et « administratif » taller autour de la barre des 4 millions, réduisant d’autant plus l’écart par club 2015-2016 (la SIG Strasbourg à 4,178 millions et l’ASVEL Lyon Villeurbanne à 3,963 millions d’euros). M %

6,0 Médiane : 2,6 M 100 L’amplitude entre la masse salariale la plus faible (Antibes Sharks) et 5,0 80 la plus élevée (Limoges CSP) de PRO A s’établit à 3,4 M€ (soit un 4,0 60 rapport de 4,2, contre 4,1 l’année dernière). 3,0 2,7 40 2,0 20 1,0 0,0 0 et et et et et n et et erque Bask A Dijon ole JD Focus sur les autres charges d’exploitation Lacq OrthezNanterreholet 92 Bask Elan Chalo ris Levallois STB Le Havre C Limoges CSP Antibes Sharks YENNEPa PRO A SIG Strasbourg UC Nancy BaskMO SL AS Monaco Bask Orléans Loiret Bask Le Mans Sarthe Bask Rouen Métrop ASVEL Lyon Villeurbanne Évolution des autres charges d’exploitation BCM Gravelines Dunk Elan Béarnais Pau K€ Champagne Châlons Reims Bask +6% Masse salariale chargée en M€ 40 000 Ratio masse salariale / produits d’exploitation (en %) 36 172 35 000 34 129 Comme pour la saison 2014-2015, 7 clubs ont une masse salariale 30 000 (charges sociales comprises) totale supérieure à la moyenne (établie cette saison à 2,7 millions d’euros, équivalente à celle de la saison 25 000 précédente), et 5 clubs disposent d’une masse salariale de plus de 20 000 3 millions d’euros (contre 6 clubs l’an dernier). 15 000 Même s’il conserve sa place puisque le Limoges CSP dispose une -19% 10 000 nouvelle fois de la masse salariale « sportifs » et « administratifs » la +2% -18% 5 000 plus élevée du Championnat de France PRO A, celle-ci est affichée en 3 055 2 463 1 013 1 038 € 534 439 baisse (-800 K entre les deux saisons). 0 Autres achats et Impôts et taxes Dotations aux Autres charges Contrairement à la saison dernière où le challenger présentait une charges externes amortissements et provisions masse salariale à 3,8 millions d’euros, ils sont désormais deux à s’ins- 2014-2015 2015-2016

Le promu monégasque remporte la Leaders Cup © LNB / IS / BELLENGER

22 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 PRO

Après avoir constaté un léger retrait la saison dernière, les autres Les postes suivants sont par ailleurs en légère baisse par rapport à la charges d’exploitation augmentent de 4% par rapport à la clôture au clôture au 30 juin 2016 : 30 juin 2015 et représentent 45% du total des charges pour la saison • « frais de fonctionnement du club » : -478 K€ par rapport à la saison 2015-2016. précédente (soit -4%) ; Notons toutefois que les postes suivants présentent une baisse signi- • « frais de déplacement » en baisse de -138 K€ (-3%). ficative par rapport à la saison 2014-2015 : • « impôts et taxes » (-592 K€, soit -19%) : l’évolution s’explique en partie par l’impact de la suppression de la taxe sur les spectacles au 1er janvier 2015 et de l’instauration d’une TVA à taux réduit sur la billetterie des manifestations sportives, puisque la moitié de la sai- Résultats financier son 2014-2015 était encore placée sous le régime fiscal antérieur ; et exceptionnel • « autres charges d’exploitation » (-18%).

Résultat financier au 30 juin 2016 K Évolution des « autres achats et charges externes » 15 10 5 +21% 14 000 K 0 -5 -4 12 608 -10 -15 -4% 12 000 -20 -25 10 731 -30 10 253 10 392 -35 10 000 et n et et et et et et erque Bask A Dijon JD Lacq Orthezris Levallois Elan Chalo Nanterre 92 +6% YENNESTB PRO Le A Havre Limoges CSP Cholet Bask Antibes SharksPa SIG Strasbourg Lyon Villeurbanne Pau MO UC Nancy Bask 8 000 AS Monaco Bask SL Orléans Loiret Bask 7 200 Le Mans Sarthe Bask 6 793 ASVEL Rouen Métropole BCM Gravelines Dunk Elan Béarnais 6 000 Champagne Châlons Reims Bask -3%

4 021 Nous faisons le même constat que les années précédentes : le 3 883 4 000 +2% résultat financier des clubs de PRO A n’est pas une composante significative du résultat net. Les charges financières concernent 2 192 2 228 essentiellement les dépassements de découverts ou des intérêts 2 000 d’emprunt permettant de couvrir le besoin de trésorerie. En effet, l’endettement des clubs est principalement lié à l’exploitation 0 (découverts et concours bancaires, dettes fournisseurs, personnel, Autres frais Frais de Frais d’activité Frais de Honoraires généraux fonctionnement sportive déplacement agents organismes sociaux, dettes fiscales et sociales…). du club 2014-2015 2015-2016 Résultat exceptionnel au 30 juin 2016 En comparaison de l’évolution constatée au 30 juin 2015 (+1,25% K par rapport à la saison 2013-2014), le poste « autres achats et 600 charges externes » présente une hausse significative de plus de 2 500 millions d’euros (+6%). 400 Cette progression trouve essentiellement son origine dans les postes suivants : 300 • « autres frais généraux » : +407 K€, soit +6% ; 200 100 • « frais d’activité sportive » (qui comprend principalement les honoraires autres que les honoraires agents tels que ceux liés 0 -14 à l’administratif (comptable, expert-comptable, commissaire aux -100 comptes, avocat…) ou au scouting, ainsi que les frais de loca- -200 tion de salle), qui connaît l’augmentation la plus importante avec +2,2 M€ (+21%). -300 n et et et et et et et erque A Dijon Bask À noter toutefois : cette évolution est en partie liée à la situation spé- JD Elan Chalo ris Levallois Lacq Orthez Nanterre 92 cifique de certains clubs. Limoges CSP Cholet Bask Pa YENNESTB PRO Le A Havre Pau SIG StrasbourgAntibes Sharks MO UC Nancy Bask AS Monaco Bask SL Orléans Loiret Bask Le Mans Sarthe Bask Rouen Métropole ASVEL Lyon Villeurbanne BCM Gravelines Dunk Elan Béarnais Champagne Châlons Reims Bask

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 23 Le résultat exceptionnel moyen des clubs de PRO A est de -14 K€ atteindre l’équilibre (deux clubs sont concernés sur l’exercice) ; pour la saison 2015-2016 (contre +53 K€ pour la saison 2014- • ou à l’inverse « annulant » de bons résultats d’exploitation du fait de 2015). Toutefois, l’écart demeure important (742 K€, contre 1,264 pertes exceptionnelles (trois clubs). million d’euros la saison précédente) entre le Limoges CSP qui affiche un résultat exceptionnel de -207 K€ et l’ASVEL Lyon Villeurbanne Il est intéressant de noter que 5 clubs ont un résultat exceptionnel qui équilibre son compte de résultat avec un résultat exceptionnel supérieur à 100 K€ en valeur absolue. de +535 K€. Les charges exceptionnelles peuvent être constituées de frais de Pour certains clubs, le résultat exceptionnel a un impact significatif restructuration, redressements fiscaux / sociaux, litiges prudhom- sur la clôture des comptes en fin de saison : maux et sont susceptibles de mettre en péril la pérennité du club. • permettant par exemple de compenser un déficit d’exploitation et

Corrélation entre résultats sportifs et gestion financière

K€ 4 500K€ 4 000 4 500 Corrélation entre classement sportif* 43 000500 et masse salariale sportive 3 500000

32 000500

2 500000

21 000500

1 500000

1 500000

5000 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

K€ 10 000K€ Corrélation entre classement sportif* 109 000 et total des produits d’exploitation 98 000

87 000

76 000

65 000

54 000

43 000

32 000 *Saison régulière 21 000

1 0000 droite de corrélation 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Pour la saison 2015-2016, les coefficients de corrélation sont : • Relation entre classement sportif et total des produits d’exploitation : 0,67 (contre 0,57 la saison précédente) • Relation entre classement sportif et masse salariale : 0,56 (contre 0,57 la saison précédente). Ces coefficients indiquent une corrélation relative entre le classement sportif d’une part et le total des produits d’exploitation ou le montant de la masse salariale d’autre part. Pour la saison 2015-2016, la corrélation est plus forte entre le classement sportif et le total des produits d’exploitation.

24 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 PRO

Risques sportifs et budgets Le risque majeur d’une saison sportive pour un club demeure bien sur les trois dernières saisons évidemment la relégation sportive. L’absence de qualification en Ce graphique présente la relation entre le montant du budget des Coupes d’Europe peut également constituer un risque important pour clubs de PRO A pour les saisons 2013-2014, 2014-2015 et 2015- certains clubs. Toutefois, les clubs présentent généralement une 2016 et leur classement sportif à l’issue de ces mêmes saisons : première version de leur budget prévisionnel pour la saison suivante hors Coupe d’Europe à la DNCCG. Ce n’est que lorsque la qualifica- • en abscisse se trouvent les niveaux de budget des clubs, en milliers tion est acquise que le club sollicite auprès du Conseil Supérieur de d’euros ; Gestion une actualisation de son budget et donc une révision du • en ordonnée figure le classement à l’issue de la saison régulière. montant de masse salariale accordé.

Risques sportifs et budgets K€

0 50011 000 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000 5 500 6 000 6 500 7 000 7 500 8 000 8 500 9 000 9 500 10 000 1 2 3 4

5 Si la corrélation entre budget et classement apparaît 6 moyenne par la répartition des points sur le graphique, 7 on distingue cependant deux barrières nettes : 8 • tous les clubs relégués sur ces trois dernières 9 saisons avaient un budget inférieur à 4 millions 10 d’euros ; 11 12 • aucun club avec un budget inférieur à 5,7 millions 13 d’euros ne s’est qualifié pour le plus haut niveau 14 européen (Euroleague à l’issue des saisons 2013- 15 2014 et 2014-2015, FIBA Basketball Champions 16 League à l’issue de la saison 2015-2016). 17 18 place dans classement de la saison régulière

Relégation en PRO B Maintien sans Coupe d’Europe Eurochallenge / FIBA Europe Cup / Eurocup Euroleague / FIBA Basketball Champions League Axel BOUTEILLE (ELAN CHALON) tente de contrer l’ancien international Mickaël GELABALE (LE MANS SARTHE BASKET) lors de la Disneyland® Paris Leaders Cup LNB © LNB / IS / BELLENGER

Euro- Euroleague, Maintien Relégation en challenge, FIBA Basket- Budget sans Coupe PRO B FIBA Europe ball Cham- d’Europe Cup, Eurocup pions League

< 4 M€ 46 % 39 % 15 % 0 %

Entre 4 M€ 0 % 57 % 43 % 0 % et 5,7 M€

> 5,7 M€ 0 % 25 % 31 % 44 %

Le tableau ci-dessus présente ligne par ligne les résultats des clubs par niveau de budget. Exemple : 46% des équipes avec un budget inférieur à 4 millions d’euros ont été reléguées, 15% d’entre elles se sont qualifiées en Coupe d’Europe mais pas en Euroleague ni FIBA BCL.

25 Évolution de l’écart entre les budgets moyens de PRO A et de PRO B Des écarts significatifs subsistent entre les budgets des clubs composant les deux divisions du Championnat professionnel. L’écart entreÉvolution les budgets de l’écart moyens entre de la PRO les Abudgets et de la PROmoyens B s’est de légèrement PRO A accentuéet de PRO entre B les saisons 2014-2015 et 2015-2016, confirmant la tendance observée ces dernières saisons : la moyenne des produits d’exploitation de la PRO B représentait 39% de celle de la PRO A sur la saison 2015-2016, contre plus de 43,5% sur les saisons 2008-2009 et 2009-2010.

K 6 000 50,0% 4 984 48,0% 5 000 4 623 4 764 46,0% 4 185 4 208 4 301 3 957 3 911 44,0% 4 000 43,7% 43,8% 42,0% 42,3% 3 000 40,9% 41,3% 41,1% 40,0% 39,1% BOULAZAC BASKET 39,0% 38,0% DORDOGNE 2 000 36,0% 1 781 1 778 1 902 1 862 1 946 1 729 1 713 1 712 34,0% 1 000 32,0% SOM BOULOGNE - 30,0% 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 JL BOURG BASKET ÉTOILE DE Budget moyen PRO A Budget moyen PRO B / Budget moyen PRO A (en %) Budget moyen PRO B CHARLEVILLE-MÉZIÈRESARDENNES Comparaison du résultat net entre PRO A et PRO B ASC DENAIN VOLTAIRE ALM EVREUX Évolution du résultat net des deux divisions professionnelles FOS PROVENCE BASKET K€ 1 000 HYÈRES-TOULONBASKET VAR 500 729 439 0 ESSM LE PORTEL -427 -43

-500 -127 LILLE MÉTROPOLE -1 419 BASKET CLUB

-1 000 -2 270 HERMINE NANTES ATLANTIQUE -1 500 Danse de Noël entre les enfants du Secours Populaire et les Pères Noël verts de la JSF NANTERRE © JSF NANTERRE / Claire MACEL -2 000 BC ORCHIES

-102 -2 500 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 -3 000 CHORALE DE ROANNE Résultat net cumulé PRO A Résultat net cumulé PRO B SAINT-CHAMOND BASKET VALLÉE DU GIER

SAINT-QUENTIN BASKETBALL

Les mascottes NBA ont BC SOUFFELWEYERSHEIM une nouvelle fois mis le feu à l’AccorHôtels Arena JA VICHY-CLERMONT © LNB / IS / BELLENGER MÉTROPOLE

26 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016

BOULAZAC BASKET DORDOGNE SOM BOULOGNE JL BOURG BASKET ÉTOILE DE CHARLEVILLE-MÉZIÈRESARDENNES

ASC DENAIN VOLTAIRE ALM EVREUX

FOS PROVENCE BASKET

HYÈRES-TOULONBASKET VAR ESSM LE PORTEL

LILLE MÉTROPOLE BASKET CLUB

HERMINE NANTES ATLANTIQUE BC ORCHIES Jamal JONES (LILLE MÉTROPOLE BASKET CLUB) monte au dunk lors de la rencontre face à Saint-Chamond © Christophe DELRUE POITIERS BASKET 86 CHORALE DE ROANNE COMPTES SAINT-CHAMOND BASKET VALLÉE DU GIER ANNUELS

SAINT-QUENTIN BASKETBALL

BC SOUFFELWEYERSHEIM PRO JA VICHY-CLERMONT MÉTROPOLE

27 PRO Compte de résultat cumulé de la PRO B

Réalisé Réalisé PRO B - (en milliers d'euros) % % Évolution Globale 30 Juin 2016 30 Juin 2015 Produits d'exploitation Recettes des matchs 4 465 13% 3 133 9% 1 332 43% Droits TV 817 2% 557 2% 260 47% Sponsoring 14 312 41% 16 177 48% -1 865 -12% Subventions 12 582 36% 11 325 34% 1 257 11% Reprise sur amortissement / transfert de charges 1 199 3% 847 3% 352 42% Autres produits 1 646 5% 1 480 4% 166 11% Total produits d'exploitation 35 021 100% 33 519 100% 1 502 4% Charges d'exploitation Autres achats et charges externes 13 253 39% 13 086 40% 167 1% Impôts et taxes 868 3% 768 2% 100 13% Masse salariale 13 699 40% 13 104 40% 595 5% Charges sociales 5 870 17% 5 338 16% 532 10% Autres charges 235 1% 210 1% 25 12% Dotations amortissements et provisions 357 1% 323 1% 34 11% Total charges d'exploitation 34 282 100% 32 829 100% 1 453 4% Résultat d'exploitation 739 690 49 7% Résultat financier -42 163 -205 Résultat exceptionnel -248 -134 -114 - Impôts sur les bénéfices 10 -10 20 Bénéfices ou pertes 439 729 -290

Une croissance des produits d’exploitation significative mais inégale selon les postes Les produits d’exploitation cumulés de la PRO B ont augmenté de 4% sur la saison 2015-2016. Contrairement à la PRO A, cette augmentation est portée par les subventions (+1,2 M€ soit +11% sur la saison, contre -10% sur la PRO A) et les recettes des matchs (+1,3 M€ soit +43% sur la saison, contre +1% sur la PRO A). Ces augmentations permettent de compenser la baisse sensible du sponsoring (-1,9 M€, soit -12% sur la saison) et plus précisément le sponsoring privé qui baisse de 1,6 M€. Une augmentation corrélée des charges d’exploitation Les charges d’exploitation ont augmenté de 4% sur la saison 2015-

2016, soit dans la même proportion que les produits d’exploitation, Florian CHAPUY (CHORALE DE ROANNE), 18 ans, mène le jeu permettant ainsi à la PRO B d’afficher pour la seconde saison consé- lors de la rencontre face à Saint-Chamond cutive un résultat d’exploitation globalement positif. Si la progression du poste « autres achats et charges externes » est maîtrisée, avec une 30 juin 2016 un résultat d’exploitation largement excédentaire € augmentation de 1% (+167 K ), la masse salariale et les charges (+739 K€). Malgré l’impact sur le résultat net des résultats financier € sociales augmentent sensiblement (+1,1 M ). et exceptionnel négatifs (respectivement -42 K€ et -248 K€), celui-ci € Un résultat d’exploitation largement excédentaire demeure bénéficiaire à hauteur de 439 K (soit une baisse de près de 300 K€ par rapport à la saison précédente). Néanmoins, cette per- pour la seconde saison consécutive formance globale ne reflète pas les résultats individuels de chaque La tendance constatée ces dernières saisons se confirme club : 4 clubs clôturent leur saison avec un résultat net négatif, dont et la PRO B poursuit sa progression pour atteindre au 2 affichant une perte de plus de 150 K€.

28 PRO Décomposition du résultat net Situation nette K€ de la PRO B 800 739 690 729 Décomposition du résultat net Une situation nette record pour cette division 600 439 Évolution de la situation nette et du résultat net cumulés 400

K€ 200 163 2000 119 873 1000 10 0 -30 -42 -14 -10 0 Impôts sur -102 -200 -178 Résultat -134 -1000 financier les bénéfices -248 -2000 Résultat Résultat -400 Bénéfice / Perte d’exploitation exceptionnel -3000 Situation nette Résultat de l’exercice 2013-2014 2014-2015 2015-2016 -4000

Pour la deuxième saison consécutive, le résultat d’exploitation cumulé de la PRO B est excédentaire et en progression. Cette perfor- Au 30 juinAu 2002 30 juinAu 2003 30 juinAu 2004 30 juinAu 2005 30 juinAu 2006 30 juinAu 2007 30 juinAu 2008 30 juin Au2009 30 juinAu 2010 30 juinAu 2011 30 juinAu 2012 30 juinAu 2013 30 juinAu 2014 30 juinAu 2015 30 juin 2016 mance économique permet de compenser les résultats financiers et exceptionnels (tous deux négatifs) qui se dégradent par rapport à la Au 30 juin 2016, la situation nette a été multipliée par 4,5 par rapport saison précédente pour atteindre un bénéfice net global de 439 K€, à la situation au 30 juin 2015 (soit une évolution de +684 K€ entre en baisse de 290 K€ par rapport à la saison précédente. les deux saisons). Cette progression permet d’atteindre un niveau € Le résultat d’exploitation est essentiellement porté par 2 clubs dont record sur les 15 dernières années : +873 K pour l’ensemble de l’excédent d’exploitation dépasse les 200 K€ : Boulazac Basket la division. Dordogne (+227 K€) et Hyères Toulon Var Basket (+300 K€). Le résultat d’exploitation moyen est positif (+41 K€) et relativement Répartition des clubs par niveau de situation nette stable par rapport à la saison précédente (+38 K€). au 30 juin 2016 4

< 0 K€ Résultat d’exploitation par club pour la saison 2015-2016 de 0 à 100 K€ 2 de 100 à 250 K€ K€ 9 de 250 à 500 K€ 3 400

300 300 227 200 137 La situation financière de la PRO B s’assainie progressivement : alors 79 80 100 65 71 qu’au 30 juin 2015 la moitié des clubs de la division affichaient une 38 41 47 2 5 17

486 K € situation nette négative (soit 9 clubs), ils ne sont plus que 4 au 30 0 -3 juin 2016. -27 -8 -100 -104 A l’issue de la saison 2015-2016, seuls deux clubs affichent une € € -200 situation nette supérieure à 250 K (+495 K pour le club Boulazac -186 Basket Dordogne et +299 K€ pour le club ALM Evreux Basket). La -300 moitié des clubs présente un équilibre fragile avec une situation nette et e B l x ique sket ket € etball t oltaire orte et 86 positive mais demeurant inférieure à 100 K , dont 7 affichant une Roanne et Club r Bas BC Orchies ALM Evreu Bask Va situation nette inférieure à 25 K€. SOM Boulogn YENNE PRO ovence Ba JL Bourg Bask ESSM Le P et Vallée du Gier MO Pr oitiers oulon Quentin Bask SC DenainChorale V de P -T -MézièresA Ardennes Fos Clermont Métropole BC Souffelweyersheim Saint- Hermine Nantes Atlan Lille Métropole Bask Boulazac BasHyèresket Dordogne JA Vichy- Charleville Chamond Bask

Saint- Étoile de

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 29 PRO

Concernant la structuration juridique, Capital social 7 clubs de PRO B (contre 6 la saison Club Forme sociétale ou fonds précédente) sont encore constitués en associatifs (arrondis) association au 30 juin 2016 et n’ont à ce titre pas de capital social (à l’excep- tion du club BC Souffelweyersheim qui Boulazac Basket Dordogne SASP 262 500 e affiche des fonds associatifs). SOM Boulogne Association - Cette situation explique en partie JL Bourg Basket SASP 274 000 e l’écart important entre le niveau de situation nette de PRO A et celui de Etoile de Charleville-Mézières Ardennes Association - PRO B. ASC Denain Voltaire Association - En plus de l’évolution du nombre de ALM Evreux SEM 160 000 e clubs en situation nette positive / Fos Provence Basket Association - négative, l’exercice clôturé au 30 juin 2016 présente pour la PRO B d’autres Hyères-Toulon Var Basket SAOS 75 000 e signes encourageants : ESSM Le Portel SASP 395 000 e • sur les 4 clubs clôturant leurs Lille Métropole Basket Club SASP 80 000 e comptes avec une perte au 30 juin Hermine Nantes Atlantique Association - 2016, seul un affiche une situation nette négative ; BC Orchies SAS 195 000 e • 3 clubs parmi les 4 présentant une Poitiers Basket 86 SAOS 206 000 e situation nette négative à l’issue de Chorale de Roanne SAOS 38 000 e la saison 2015-2016 sont parvenus à dégager un bénéfice et tendent Saint-Chamond Basket Vallée du Gier Association - ainsi à un retour à l’équilibre. Saint-Quentin Basketball SASP 99 000 e BC Souffelweyersheim Association 8 000 e JA Vichy-Clermont Métropole SASP 100 000 e

Les produits Les produits d’exploitation cumulés sur la PRO B ont connu une belle croissance de 4% entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016, d’exploitation passant de 33,5 M€ à 35 M€. Sur la saison 2015-2016, un club de PRO B a généré, en moyenne, Répartition des produits d’exploitation 1,94 millions d’euros de produits d’exploitation contre 1,86 millions d’euros sur la saison précédente. Évolution des produits d’exploitation Cette évolution est particulièrement portée par les postes « recettes € de matchs »100 (+43%,100 soit +1,332 M ) et « subventions d’exploitation % % +4%+4% 33 51933 K519 K 35 02135 K021 K » (+11%, soit +1,257 M€), alors que le poste « sponsoring » est en 100 100 2% 2% 2% 2% 3% 3% 3% 3% recul (-12%, soit -1,865 M€). 4% 4% 5% 5% 90 90 80 80 9% 9% 13% 13% Alors que sur la saison 2014-2015 le poids du sponsoring avait pro- 80 80 gressé de manière significative, se rapprochant de la moitié du total 70 70 des produits d’exploitation et réduisant ainsi la dépendance des clubs 34% 34% 60 60 DroitsDroits TV TV envers les collectivités publiques, la tendance s’est inversée : 60 60 36% 36% RepriseReprise sur amortissement sur amortissement et Transfertet Transfert de charges de charges 50 50 • Le poids du40 sponsoring40 diminue fortement en passant de 48% à AutresAutres produits produits 41%. 40 40 RecettesRecettes de matchs de matchs SubventionsSubventions d’exploitation d’exploitation • Le soutien des collectivités est renforcé, avec une augmentation du 30 30 20 20 48% 48% SponsorsSponsors poids des subventions passant de 34% à 36%. 20 20 41% 41% • Le poids des recettes de matchs progresse de 9% à 13%, démon- 10 10 trant une attractivité0 0 plus importante du Championnat de France 0 0 PRO B. 2014-20152014-2015 2015-20162015-2016

30 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 PRO

Pourcentage cumulé des produits d’exploitation 100% 94,2% 97,4% 100% 90,1% 100% 85,7% 90% 81,1% 90% 76,5% 80% 71,3% 80% 66,0% 70% 60,7% 70% 55,3% 60% 49,8% 60% 50% 43,5% 50% 37,3% 40% 30,8% 40% 30% 24,2% 30% 17,6% 20% 10,0% 20% 10,0% 10% 7,6% 6,6% 6,6% 6,5% 6,3% 6,2% 10% 5,6% 5,4% 5,3% 5,3% 5,2% 4,6% 4,5% 4,5% 4,1% 3,2% 2,6% CHARTE GRAPHIQUE 2014 DU PB86 LOGO 0% 0%

Sur l’axe des abscisses, les équipes sont classées dans l’ordre décrois- sant des produits d’exploitation. Sur l’axe des ordonnées se trouve le pourcentage cumulé des produits d’exploitation. La ligne rouge représente le cas d’une répartition parfaitement égale des produits d’exploitation entre les clubs. Plus la courbe bleue est éloignée de cette ligne, plus les produits d’exploitation sont générés sur un petit nombre de clubs. A l’inverse, si les deux courbes sont proches, cela révèle une répartition plus homogène des produits d’exploitation.

Comme la saison précédente, la répartition des produits d’exploitation entre les clubs de PRO B est relativement homogène : les 7 clubs aux plus hauts revenus génèrent environ la moitié des produits d’exploi- tation de la division. Le poids du club générant les revenus les plus importants dans le total des produits d’exploitation a légèrement augmenté par rapport à la saison précédente. En effet, lors de la saison 2014-2015, l’AS Monaco Basket concourrait à hauteur de 8,9% au total des produits

Les Boulazacois s’encouragent avant la finale de la Leaders Cup PRO B d’exploitation de la division, tandis que pour la saison 2015-2016, la © LNB / IS / BELLENGER JL Bourg Basket génère 10% des produits d’exploitation.

Focus sur les recettes de matchs La fréquentation moyenne par match a augmenté par rapport à la saison dernière et passe pour la première fois la barre des 2000 spec- tateurs (2054 spectateurs, soit +6,3% par rapport à la saison 2014- 2015). Cette évolution se traduit directement dans l’augmentation Évolution de l’affluence moyenne par match (saison régulière) des recettes de matchs.

Évolution des recettes de matchs par rapport Spectateurs à la progression de la fréquentation des salles 2 500 K€ Spectateurs

2 250 5 000 1 000 000 4 465 2 054 4 028 1 971 2 000 1 933 4 000 3 563 750 000 1 813 1 780 1 770 1 779 1 720 3 133 1 750 1 708 2 984 1 617 3 000 1 538 500 000 1 500 1 361 2 000

1 250 250 000 1 000

1 000 0 0 2015 2016 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016

2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014- 2015- Cumulé des recettes de matchs Linéaire (Cumulé des Affluence totale recettes de matchs)

31 PRO

Alors que l’affluence totale (saison régulière + playoffs) dans les Focus sur le sponsoring salles des clubs de PRO B augmente de 5%, les recettes de matchs (constituées des recettes billetterie incluant les achats de places de la part des collectivités, ainsi que des recettes annexes liées aux bu- Évolution du poids du poste « sponsoring » dans le total des vettes, boutiques et programmes de matchs) ont augmenté de 43% produits d’exploitation € entre les 2 saisons, soit +1,3 M . K 60 % 20 000

50 % Affluence et recette billetterie moyenne par spectateur 14 312 K€ 15 000 40 % Spectateurs 30 % 6 000 € 14,0 10 000 13,0 20 % 5 000 12,0 11,0 5 000 10,0 10 % 4 000 9,0 8,0 0 0 3 000 7,0 6,0 4,3 5,0 2 000 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 4,0 3,0 Sponsoring cumulé Poids du sponsoring dans le total des produits d’exploitation 1 000 2,0 1,0 0 0,0 et et e e m e et Après une augmentation régulière lors des 3 dernières saisons et une etball et 86 logn ortel oltaire et Club ar Bask BC Orchiein sV progression impressionnante sur les dix saisons précédentes (mon- allée du Gier ALM Evreux et Dordogne M Le P ovence Bask YENNE PRO B SOM Bou S oulon V et V oitiers Bask JL Bourg Bask tant total multiplié par 3), le sponsoring cumulé sur l’ensemble de la Quentin Bask -T Chorale de Roannopole Bask MO P ES ASC Dena Fos Pr e-Mézières ArdennesClermont Métropol Saint- Hyères PRO B baisse significativement lors de la saison 2015-2016 (-12%). En Hermine Nantes Atlantique Lille Métr Boulazacet Bask Club Souffelweyershei JA Vichy- Chamond Bask Bask conséquence, le sponsoring ne représente plus que 41% du total des Saint- Étoile de Charlevill Recette moyenne par spectateur en euros Affluence moyenne produits d’exploitation sur la saison, contre 48% la saison précédente. Capacité de la salle

Méthodologie : Évolution des produits sponsoring

- Recette moyenne par spectateurs en euros : a été pris en compte le K€ montant de billetterie généré par les clubs en Championnat (saison 20 000 régulière et playoffs, abonnements inclus). Sont exclus du calcul la Coupe de France et matchs amicaux éventuels, les achats de places 1 947 par les collectivités ainsi que les produits annexes liés aux soirs de 15 000 matchs (buvettes, boutiques et programmes de matchs notamment). 921 1 690 Néanmoins, pour certains clubs, les abonnements commercialisés 1 440 1 167 et comptabilisés au sein du poste « abonnements » peuvent inclure 10 000 d’autres compétitions que le Championnat de France PRO B. 11 305 11 149 13 542 14 230 12 622 - Spectateurs : a été prise en compte l’affluence moyenne par club en Championnat (saison régulière et playoffs inclus). 5 000 Le niveau moyen des recettes billetterie est en hausse, progressant de 3 € sur la saison 2014-2015 à 4,3 € sur la saison 2015-2016. 0 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 Néanmoins, l’écart entre le club affichant la recette billetterie Sponsoring public Sponsoring privé moyenne la plus faible (BC Orchies avec 0,7 €) et le club générant la plus importante recette (ESSM Le Portel avec 13,5 €) demeure conséquent. Au 30 juin 2015, l’évolution du poste « sponsoring » était encoura- geante : même si nous avions constaté un ralentissement de la pro- gression du sponsoring privé (+5%, contre +20% entre les saisons Répartition des spectateurs par typologie de public sur 2012-2013 et 2013-2014), la croissance se poursuivait (y compris sur l’ensemble de la PRO B le concours des collectivités territoriales). Entre les saisons 2014-2015 et 2015-2016, le sponsoring privé et le 23 % sponsoring public ont tous deux diminué, dans une même proportion Abonnés 21 % (respectivement -11% et -13%). Au 30 juin 2016, le poste « sponso- VIP ring privé » s’établit à 12,6 millions d’euros, soit un niveau inférieur à Invités 28 % Guichet celui des deux saisons précédentes. 29 %

* Données déclaratives.

32 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 K€ PRO 16 000 +9% 14 937 K€ 13 763 K€ 665 14 000 491 Poids du sponsoring par club 1 690 Évolution de l’aide des collectivités12 000 1 947 80% 70% 70% K€ 10 000 60% 16 000 +9% 60% 53% 14 937 K€ 49% 52% 50% 44% 46% 47% 47% 13 763 K€ 6658 000 41% 41% 14 000 40% 36% 491 1 690 32% 6 000 30% 25% 25% 26% 28% 11 325 12 582 22% 12 000 1 947 20% 8% 4 000 10% 10 000 0% 2 000 et et e et ortel logn etball et 86 8 000 et Club oltaire ar Bask in V BC Orchies 0 allée du Gier ALM Evreux et Dordogne ovence Bask SOM Bou YENNE PRO B 6 000 oulon V et V ESSM Le P oitiers Bask JL Bourg Bask 11 325 12 582 2014-2015 2015-2016 -T Quentin Bask MO P opole Bask Chorale de Roanne Fos Pr -Mézières Ardennes ASC DenClermonta Métropole BC Souffelweyersheim Hyères Saint- 4 000 Lille MétrBoulazac Bask Hermine Nantes Atlantique Achats de places JA Vichy- Chamond Bask Sponsoring public 2 000 Saint- oile de Charleville Subventions d’exploitation Et Le poids du sponsoring dans le total des produits d’exploitation se 0 2014-2015 2015-2016 situe en moyenne à 41%. Globalement,Achats le soutien de places des collectivités augmente de manière très si- Il existe néanmoins une grande disparité entre les clubs : le modèle gnificative : Sponsoring+9 %. Enpublic effet, la diminution du sponsoring public (-13%) économique du club Chorale de Roanne où le sponsoring représente Subventions d’exploitation est largement compensée par l’augmentation des subventions et des 70% du total des produits d’exploitation est très éloigné de celui du achats de places (+35%), soit une progression globale de la contribu- club Fos Provence Basket, où le poids du sponsoring s’établit à 8%. tion de près de 1,2 million d’euros sur l’ensemble de la division. L’écart est beaucoup plus important que celui constaté sur la PRO A.

+11% Focus sur les autres produits Focus sur les subventions d’exploitation% 11 325 K€ 12 582 K€ 100 2% 2% Les « autres produits » ont augmenté de 166 K€ (+11%) par rapport 13% 13% Évolution de la répartition des subventions d’exploitation à la saison précédente, et représentent au 30 juin 2016 près de 5% du 80 17% 19% +11% total des produits d’exploitation. 60 % 11 325 K€ 12 582 K€ Deux clubs réalisent près de la moitié (46%) du montant cumulé du 100 2% 2% 40 68% 67% 13% 13% poste « autres produits d’exploitation ». Ces produits d’exploitation sont principalement constitués : des indemnités journalières de la 80 17% 19% 20 Sécurité Sociale et des assurances complémentaires perçues dans le 60 0 cadre de blessures de joueurs, des reversements financiers de la LNB 2014-2015 2015-2016 suite à l’octroi des Labels, des indemnités de formation et transfert, 40 68% 67% Autres Conseil Régional du mécénat… 20 Conseil Départemental Communauté Urbaine, 0 Ville, Agglomération 2014-2015 2015-2016 Les charges Après uneAutres diminution conséquente du concours des collectivités Conseil Régional en matièreConseil de Départementa subventionsl la saison passée (-10%), les versements d’exploitation de subventionsCommunauté ont Urbaine, augmenté de 1,3 millions d’euros (soit +11%), Ville, Agglomération passant ainsi à 12,5 millions d’euros pour la saison 2015-2016. Répartition des charges d’exploitation Cette hausse est portée par chaque échelon puisque cette saison 2015- 2016 a vu tous les contributeurs accroître leur soutien financier sur la PRO B. Évolution des charges d’exploitation

100 À l’instar de la PRO A, le poids de l’échelon local (Communauté +4% % Urbaine, Ville, Agglomération) reste toutefois prépondérant et qua- 32 829 K 1% 34 282 K 1% 100 1% 1% 2% 2% siment stable avec 67% des sommes publiques versées. On note un 3% 3% engagement plus important des Conseils Départementaux, qui repré- 6% 5% 80 6% 7% sentent dorénavant près de 20% du total des subventions versées. 80 11% 12% Autres charges er 60 À noter : la montée en PRO A au 1 juillet 2015 de l’AS Monaco Basket, Dotations amortissements qui ne bénéficie d’aucune subvention en provenance des collectivités, et provisions 60 14% 13% a un impact non négligeable sur l’évolution globale de ce poste. Honoraires agents Impôts et taxes 40 Compte tenu de la diversité des moyens à disposition des collectivités 16% 17% Frais de déplacement pour soutenir le sport professionnel, il convient d’analyser globale- 40 Autres frais généraux Frais de fonctionnement du club 20 ment l’aide financière des collectivités : Frais d’activité sportive • Subventions d’exploitation ; 20 40% 40% Charges sociales Rémunération du personnel • Sponsoring public ; 0 0 • Achat de places. 2014-2015 2015-2016 33 PRO

Au 30 juin 2016, les charges d’exploitation de la PRO B s’élèvent à Comme la saison précédente et à l’instar de la PRO A, l’augmenta- près de 34,3 millions d’euros, soit une augmentation de 1,45 millions tion de la masse salariale globale est principalement portée par le d’euros (+4%) par rapport à la saison précédente. développement de l’effectif administratif. En effet, la masse salariale dédiée au personnel administratif augmente de 24% entre les saisons L’évolution reste maîtrisée et la croissance plus significative des 2014-2015 et 2015-2016. Cette évolution confirme le constat établi produits d’exploitation permet de dégager un excédent d’exploitation la saison dernière, au cours de laquelle ce poste avait déjà fait l’objet sur la période. d’une hausse de près de 10%. La structure globale des charges reste stable entre les deux saisons ; Les disparités en matière de structuration et d’effectifs demeurent en le poids des différentes composantes dans le total des charges d’ex- revanche toujours plus marquées en PRO B qu’au sein de l’élite. En ploitation a peu évolué. effet, la masse salariale « administratifs » moyenne s’établit à 109 K€ Le poids du poste « rémunération du personnel » dans le total des (hors charges sociales) et 5 clubs représentent près de 60 % du total. charges d’exploitation, qui avait augmenté de 3 points entre les Pour certains clubs, cela traduit un réel défaut de structuration saisons 2013-2014 et 2014-2015, reste stable à 40%. salariée qui peut constituer un obstacle à leur développement. Encore aujourd’hui, quelques clubs ne comptent qu’un seul salarié dans Focus sur les salaires et charges sociales leur effectif au sein de l’équipe administrative, voire 0 pour 3 clubs (contre un seul la saison précédente). Dans ce cas, la gestion est alors Les charges de personnel, composées des rémunérations et des intégralement sous-traitée ou assurée par des bénévoles. charges sociales, pèsent pour près de 57% dans le total des charges d’exploitation sur la clôture au 30 juin 2016 (56% au 30 juin 2015). Masse salariale « sportif » et « administratif » par club Évolution de la masse salariale M % des joueurs et entraîneurs 2,5 100 90 K€ 2,0 80 20 000 70 +4% Médiane : 1,1 1,5 60 16 796 1,1 50 16 208 1,0 40 30 15 000 0,5 20 10 0,0 0 t x B l e ke ket et s orte 10 000 oltaire et 86 etball r Bas et Club Roanne Va rg Bask ALM Evreu BC Orchies ovence Ba YENNE PRO ESSM LeSOM P Boulogn JL Bou oulon et Vallée du GierPr MO -T SC DenainPoitiers V Bask Chorale de Fos A Clermont Métropole 5 000 BC Souffelweyersheim Hyères Saint-Quentin Bask Lille Métropole Bask Hermine Nantes AtlantBoulazacique Basket Dordogne JA Vichy- Étoile de CharlevillChamonde-Mézières Bask Ardennes

Saint- 0 Masse salariale chargée en M€ 2014-2015 2015-2016 Ratio masse salariale / produits d’exploitation (en %) La masse salariale de l’effectif professionnel (joueurs et entraîneurs) demeure le premier poste de dépenses des clubs de PRO B. Cette La masse salariale (charges sociales comprises) moyenne s’établit à saison, la masse salariale a progressé de 4% (soit +588 K€), contre 1,087 million d’euros, et demeure très proche de la médiane (1,075 une légère baisse la saison précédente (-0,3%). million d’euros). L’amplitude entre la masse salariale la plus faible (BC Souf- Évolution de la masse salariale « administratifs » felweyersheim) et la plus forte (JL Bourg Basket) de PRO B est de 1,5 million d’euros (soit un rapport de 1 à 3,5). Ce rapport est très K€ proche de celui constaté la saison précédente, qui était de 1 à 3,4. +24% 3 000 2 773 La JL Bourg Basket affichait une masse salariale proche de 2 millions d’euros, soit plus élevée que certains clubs de PRO A (où la moyenne 2 500 2 234 est établie aux alentours de 2,7 millions d’euros). Le club a creusé 2 000 l’écart avec ses poursuivants puisque le challenger, le Boulazac Basket Dordogne, ne dépasse pas la barre du 1,5 million d’euros. 1 500 La part de la masse salariale dans le total des produits d’exploitation est moins inégale que la saison passée ; elle est comprise entre 44% 1 000 pour le club Fos Provence Basket et 64% pour les clubs BC Orchies et Hermine Nantes Atlantique (contre 32% et 73% pour les extrémités 500 sur la saison précédente).

0 2014-2015 2015-2016

34 Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 PRO

K 6 000 +1%

5 000 4 618 +15% 4 567

3 985 4 000 3 463

+6% 3 000 -24% 2 248 2 112 2 046 2 000 -6% 1 555

898 1 000 847 Hyères-Toulon décroche son 1er titre de Champion de France PRO B

0 Évolution des « autres achats et chargesAutres frai externess Frais de» Frais d’activité Frais de Honoraires Focus sur les autres charges d’exploitation généraux fonctionnement sportive déplacement agents du club Évolution des autres charges d’exploitation K 2014-2015 2015-2016 6 000 +1% K€ +1% 16 000 5 000 4 618 +15% 4 567 14 000 13 086 13 253 3 985 4 000 12 000 3 463

10 000 +6% 3 000 -24% 8 000 2 248 2 112 2 046 6 000 2 000 -6% 1 555 4 000 +13% +11% +12% 898 847 2 000 1 000 768 868 323 357 210 235 0 Autres achats et Impôts et taxes Dotations aux Autres charges 0 charges externes amortissements et Autres frais Frais de Frais d’activité Frais de Honoraires provisions généraux fonctionnement sportive déplacement agents 2014-2015 2015-2016 du club Les autres charges d’exploitation représentent 43% du total des L’augmentation2014-2015 de 1% du poste2015-2016 « autres achats et charges externes » charges d’exploitation pour la saison 2015-2016 et augmentent de 2% est la résultante d’une évolution contrastée des postes de dépenses le par rapport à la saison précédente, soit une augmentation de 326 K€ composant : (contre une diminution de près de 11% constatée la saison dernière). • Les postes « autres frais généraux » et « frais de fonctionnement » Plus de 80% de cette augmentation est portée par les postes suivants : augmentent respectivement de 6% et 15%, soit une augmentation globale de 658 K€ (+12%). • « autres achats et charges externes » (+167 K€) ; • A l’inverse les « frais de déplacement » et les « honoraires agents » • « impôts et taxes » (+100 K€). diminuent de 24% et 6% soit -542 K€. Notons que la diminution des Les « autres achats et charges externes » représentent toujours plus honoraires agents n’est pas particulièrement corrélée à l’évolution de de 90 % du total des autres charges d’exploitation (c’est-à-dire hors la masse salariale sportive, en hausse de 2% (hors charges). masse salariale chargée). À noter : le poste « frais d’activité sportive » demeure relativement stable par rapport à la saison précédente (+1%). Il est principalement composé des honoraires autres que les honoraires agents (comptable, expert-comptable, commissaire aux comptes, cabinet d’avocat, scouting…) ainsi que les frais de location de la salle.

35 Comme pour les saisons précédentes, le résultat financier des clubs Résultats financier de PRO B n’est pas une composante significative du résultat net. et exceptionnel En effet, le résultat financier moyen de PRO B s’établit à -2 €K et 15 clubs ont un résultat financier inférieur ou égal à 2 €K en valeur absolue. Résultat financier au 30 juin 2016 Seul un club (Fos Provence Basket) affiche au 30 juin 2016 un résultat financier affectant significativement son résultat net.

rdennes A Les charges financières concernent essentiellement les dépasse- et k ntique et Club ments de découverts ou des intérêts d’emprunt permettant de couvrir -Mézières etball et vallée du Gier ket Bas Atla s B - et Var l oltaire et 86 e le besoin de trésorerie. En effet, l’endettement des clubs est prin- x orte Roanne Clermont Métropole oulon Charleville rg Bask -T ovence Ba Chamond Bask cipalement lié à l’exploitation (découverts et concours bancaires, Pr K YENNE PRO itiers Bask SC Denain V aint- Fos JL Bou JA Vichy-MO BoulazacHyères BaskeÉtoilet Dordogne deALM EvreuESSM LePo P Chorale SOMde BoulognA Lille MétropoleHermine SaintBask Nantes-QBCuentin OrchiesBC Bask SouffelweyersheimS 5 dettes fournisseurs, personnel, organismes sociaux, dettes fiscales 0 et sociales…). -5 -2 1-10 1-15 -20 -25 -30

-CATHERINE (POITIERS BASKET 86), tête au niveau du cercle lors du concours de dunks du All Star Game © LNB / IS / BELLENGER Lenny CHARLES

36 PRO

Résultat exceptionnel au 30 juin 2016

K 80

60 40 20 0 -20 -14 Le résultat exceptionnel moyen des clubs de PRO B est de -14K€ -40 pour la saison 2015-2016 (contre -7 K€ pour la saison 2014-2015). K-60€ Comme la saison passée, l’écart demeure important (143 K€) entre 4 000 -80 le club JA Vichy-Clermont Métropole qui affiche un résultat excep- 3 500 tionnel de -85 K€ et le club ASC Denain Voltaire qui affiche un résultat -100 l B t e x et ke ket orte s € 3 000 etball et 86 oltaire exceptionnel de +58 K . Néanmoins, l’écart est moins conséquent et Club r Bas Roanne rg Bask Va BC Orchies ALM Evreu que sur la PRO A (742 K€). 2 500 YENNE PRO ovence Ba JL Bou ESSM Le P SOM Boulogn MO oulon et Vallée du GierPr -T Chorale de PoitiersSC Bask Denain V Fos -Mézières Ardennes A 2 000 BC Souffelweyersheim ille Les charges exceptionnelles peuvent être constituées de frais de res- Hyères Saint-Quentin Bask Boulazac Basket Dordogne Lille Métropole Bask Hermine Nantes Atlantique JA Vichy-Clermont Métropole tructuration, redressements fiscaux / sociaux, litiges prudhommaux 1 500 Chamond Bask et sont susceptibles de mettre en péril la pérennité du club. Saint- 1 000 Étoile de Charlev

500

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Corrélation entre résultats sportifs et gestion financière

K€ 1 800 Corrélation entre classement sportif* 1 600 et masse salariale sportive

1 400

1 200

1 000

800

600

400

200

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 K€ 4 000 Corrélation entre classement sportif* 3 500 et total des produits d’exploitation 3 000

2 500

2 000

1 500

1 000 *Saison régulière 500 droite de corrélation 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

Pour la saison 2015-2016, les coefficients de corrélation sont : Pour la saison 2015-2016, on note une très faible corrélation entre le classement sportif et la masse salariale allouée aux joueurs et entraî- • Relation entre classement sportif et le total des produits neurs en PRO B. K€ d’exploitation : 0,41 (contre 0,53 la saison précédente) 1 800 • Relation entre classement sportif et masse salariale : 1 600 0,09 (contre 0,56 la saison précédente). 1 400

Présentation1 200 des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 37 1 000

800

600

400

200

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Focus sur les BUDGETS des clubs pour la saison 2016-2017

es budgets sont ceux présentés à la Commission Contrôle Sont concernés par la masse salariale : de Gestion le 15 septembre 2016. • les entraîneurs principaux et assistants de l’équipe professionnelle ; Les masses salariales exprimées sont celles accordées • les joueurs professionnels ; Lpar le Conseil Supérieur de Gestion, actualisées au 22 sep- tembre 2016 (réunion plénière du Conseil Supérieur de Gestion faisant • les éventuels joueurs aspirants et stagiaires dans le cas où la struc- suite à la réception des comptes clôturés et budgets actualisés). Ces ture professionnelle porte le Centre de Formation. montants ne tiennent pas compte du dépassement autorisé pour les Les montants des budgets et des masses salariales de la saison clubs engagés sans réserve. 2015-2016 sont ceux publiés à la même date. Il s’agit bien de mon- Les masses salariales incluent les salaires bruts et les avantages en tants prévisionnels, étant entendu que ces données ont évolué en nature. cours de saison.

Budgets et masses salariales de PRO A pour la saison Budgets et masses salariales de PRO B pour la saison 2016-2017 2016-2017 K K 4 000 9 000 3 500 2 004 8 000 K 7 000 3 000 1 931 643 4 663 4 688 9 000 6 000 2 500 8 000 1 504 5 000 2 000 7 000 4 000 4 663 4 688 6 000 1 500 3 000 1 504 5 000 2 000 1 000 4 000 1 000 500 3 000 0 0 2 000 et et P n et et et et * et e B et et* ket 1 000 erque s 1** et** A Dijon et 86 etball 4 oltaire 0 Roanne et et Club JD ar Basket* Le Havre* P n Lacq OrthezElan Chalo Nanterre 92 ris Levallois* et et Limoges CS et Cholet Bask et et et SIG Strasbourg YENNE PRO A Pa Antibes Sharks tiers Bask YENNESTB PRO ovence Ba erque MO UC Nancy Bask ESSM Le Portel JL Bourg Bask SOM Boulogn AS Monaco Bask A Dijon oulon V MO Pr et Vallée du Gier SL -T ChoralePo dei SC Denain V JD Orléans Loiret Bask ar Basket* Clermont Métropole ALM EvreuxA Blois ABask Bask -Mézières Ardennes Le Mans Sarthe Lacq BaskOrthezElan Chalo Nanterre 92 ris Levallois Fos Limoges CS Cholet Bask SIGASVEL Strasbourg Lyon Villeurbanne YENNE PRO A Pa Antibes Sharks AD BCM Gravelines Dunk Hyères Saint-Quentin Bask MO UC Nancy Bask ESSM oulonLe Po rtelV Boulazac BaskeRouent Dordogne Métropole Bask AS Monaco Bask Elan Béarnais Pau SL -T Hermine Nantes Atlantique Lille Metropole Bask Orléans Loiret Bask JA Vichy- Le Mans Sarthe Bask Chamond Bask ASVEL Lyon Villeurbanne Champagne Châlons Reims Bask Aix Maurienne Savoie Bask BCM Gravelines Dunk Budget 2015-2016 Hyères Elan Béarnais Pau Budget 2015-2016 Saint- Budget 2016-2017 Étoile de Charleville Champagne Châlons Reims Bask Budget 2016-2017 Budget 2015-2016Masse salariale 2016-2017 Masse salariale 2016-2017 Budget 2016-2017 * Clubs évoluant en PRO B * Clubs évoluant en PRO A sur la saison 2015-2016 Masse salariale 2016-2017 sur la saison 2015-2016 ** Clubs évoluant en NM1 sur la saison 2015-2016

Budgets et masses salariales moyens et médians Budgets et masses salariales moyens et médians

M€de PRO A pour la saison 2016-2017 de PRO B pour la saison 2016-2017 M9€ M€ 9 4 8 7,291 3,468 8 7,291 3,5 7 7 6 3 6 5 4,688 2,5 4,213 5 4,688 2,004 4,213 1,980 4 2 4 3 2,331 1,5 1,262 2,005 3 2,331 1,014 2 2,005 1,435 1,504 1 2 1,435 1,504 0,622 0,643 1 0,700 0,456 1 0,700 0,5 0 0 Minimum Médiane Moyenne Maximum 0 Minimum Médiane Moyenne Maximum Minimum Médiane Moyenne Maximum

Budgets Masses salariales Budgets Masses salariales Budgets Masses salariales

38 Photo de famille lors de la 3ème édition du Camp LNB avec les joueurs et l’encadrement sportif © LNB / IS / BELLENGER

À propos de la Ligue Nationale de Basket

ette saison 2016-2017, la Ligue Nationale de Basket fêtera ses • La Disneyland® Paris Leaders Cup* LNB, tournoi à élimination directe où 30 ans ! Créée en 1987, elle organise et gère les Championnats s’affrontent les huit premiers du classement à l’issue de la phase aller de Professionnels masculins par délégation de la Fédération la saison régulière ; CFrançaise de BasketBall. • Les Finales LNB, où les deux finalistes se retrouvent durant quinze jours dans une ambiance électrique dans un format 2-2-1 (deux rencontres Deux Championnats : chez le mieux classé à la fin de la saison régulière, deux rencontres chez • La PRO A : 18 clubs se disputaient en 2015-2016 le titre de Champion le moins bien classé et l’épilogue éventuel chez le mieux classé). de France au cours d’une saison articulée en une phase régulière de 34 * Clubs évoluant en PRO A sur la saison 2015-2016 journées et des playoffs se terminant par des demi-finales et les Finales La formation : LNB en 5 manches ; ** Clubs évoluant en NM1 sur la saison 2015-2016 • La LNB a également une mission de formation professionnelle et • La PRO B : 18 clubs se disputaient en 2015-2016 le titre de Champion organise le Championnat Espoirs, où s’affrontent les meilleurs joueurs de de France au cours d’une saison articulée en une phase régulière de 16 à 21 ans. Un tournoi final regroupant les meilleures équipes Espoirs, 34 journées et des playoffs d’accession se terminant par une finale en « le Trophée du Futur », est disputé en fin de saison. 3 manches ; • Le Camp LNB, destiné aux jeunes joueurs issus des Centres de Forma- ème La saison 2015-2016 marquait aussi la 2 édition de la Leaders Cup tion et dont la 3ème édition s’est déroulée en juin 2016 à l’INSEP, s’im- PRO B organisée autour d’une phase de groupes, quarts de finale et pose désormais comme un évènement incontournable pour la formation demi-finales, puis une finale en levée de rideau du dernier match de la française ! Disneyland® Paris Leaders Cup* LNB PRO A. * Coupe des leaders Des événements : • Le Match des Champions pour lancer la saison ( LNB Show en 2015-2016) ; • Le All Star Game, rencontre de prestige entre une sélection des meilleurs joueurs étrangers et une sélection des meilleurs français évoluant dans les Championnats LNB ;

Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en championnats de PRO A et de PRO B / saison 2015-2016 39

Jakim DONALDSON (ESSM LE PORTEL) s’élève pour un dunk facile , face au STB LE HAVRE. © LNB / Jean-Philippe CARLIER

Les expérimentés de l’ELAN BEARNAIS PAU LACQ ORTHEZ, JK EDWARDS et se félicitent. L’ELAN a retrouvé les Playoffs après 9 ans d’absence ! © Eric TRAVERSIÉ

117 rue du Château des Rentiers / 75013 PARIS

Contrôleur de gestion : Marie Dvorsak - 01 53 94 27 58 co-réalisé par et la Ligue Nationale de Basket en décembre 2016