Département de la HAUTE-SAVOIE

---oooOooo--- COMMUNE DE CORNIER

ENQUÊTE PUBLİQUE du 29 mars au 29 avril 2019 N° T.A.: E18000404 / 38

Révision du Plan Local d’Urbanisme

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR Jean François MARTIN et ses CONCLUSIONS MOTIVÉES RAPPORT

Sommaire I) I / GÉNÉRALITÉS CONCERNANT L’ENQUÊTE ...... 3 1. Préambule ...... 3 1.1 – Présentation géographique de la commune ...... 3 1.2 – Contexte territorial ...... 6 2. Objet de l’enquête ...... 8 3. Cadre juridique ...... 15 4. Nature et caractéristiques du projet ...... 16 II) II / ORGANISATION ET DEROULEMENT ...... 21 II. 1. Pièces présentées à la consultation ...... 21 II. 2. Mesures de publicité ...... 23 II. 2.1 Parution dans les journaux ...... 23 II. 2.2 Affichage réglementaire ...... 23 II. 2.3 Autres formes de publicité et de communication ...... 23 II. 3. Modalités de consultation du public ...... 24 II. 4. Déroulement de l’enquête et clôture des opérations: ...... 24 III) III / ANALYSE DES OBSERVATIONS ...... 26 III.1. Recensement des opérations ...... 26 III. 2. Analyse des observations ...... 26 III.2.1. Avis des personnes publiques ...... 26 III.2.2. Observations du public et commentaires du commissaire enquêteur ...... 35 III.2.3. Courriers reçus et commentaires du commissaire enquêteur ...... 40 III.2.4. Observations sur le registre dématérialisé...... 45 III.2.5. Communes voisines et organismes...... 46 III. 3. Remarques diverses ...... 46 III. 4. Communication au pétitionnaire ...... 47 III.4.1. Modalités de communication...... 47 III.4.2. Réponses du pétitionnaire...... 48 IV) IV / ANALYSE ET ÉVALUATION DU PROJET ...... 49

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 2 I / GÉNÉRALITÉS CONCERNANT L’ENQUÊTE

1. Préambule

1.1 – Présentation géographique de la commune

D’une superficie de 6,78 km², CORNIER s’étale entre la vallée de l’Arve et le talus des Bornes dans l’écharpe de la Plaine des Rocailles, entre les routes de la ROCHE sur FORON à THONON et de la ROCHE sur FORON à . Son altitude varie de 912 m au hameau de Moussy à 453 m à celui de la Madeleine.

Cette commune de Haute-Savoie (74800), s’inscrit dans un bassin de vie attractif, par la qualité du site, son dynamisme économique, et sa proximité avec la Suisse.

Traversée du NORD-EST au SUD par l’autoroute A410 reliant à ANNEMASSE- GENEVE et La Vallée de l’Arve, la commune ne bénéficie pas d’échangeur direct. La RD 903 traverse la partie EST et dessert directement le quartier de la Madeleine. Une réflexion concernant les croisements avec la RD 6 et la RD 19 est en cours. La RD 2 traverse la commune coté OUEST et relie La ROCHE sur FORON - REIGNIER - ANNEMASSE.

Plusieurs cours d’eau irriguent le territoire de la commune, le ruisseau de Sion, le ruisseau de Chantemerle, le ruisseau de chez Jaillet, le ruisseau de la Madeleine, le Berny et leurs affluents. Sans oublier Pétale, Trépan, Moussy, Massy qui assurent le drainage OUEST/EST vers le bas de l’Arve. Aucun forage ni aucune source ne sont présents sur le territoire.

CORNIER compte environ 1300 habitants et la croissance de sa population tend à s’accélerer depuis de nombreuses années. La population active de 684 en 2015, est en constante augmentation. Plus de 90% de la population active va travailler hors de la commune. 280 personnes sont titulaires d’un permis dans la canton de GENEVE. 90% utilisent un véhicule individuel pour se rendre sur leur lieu de travail. La desserte en transports collectifs hormis les scolaires étant quasi inexistante, les déplacements pendulaires sont donc très importants. La commune comprend plus de 600 logements, dont la grande majorité sont des maisons individuelles. La part des logements locatifs représente plus de 26%, et les logements sociaux environ 5% du parc total. Un projet de construction d’une résidence séniors de 49 logements locatifs est en cours de réalisation. Tout cela alors que la commune n’est pas soumise à l’article 55 de la loi SRU. Le PLH, adopté le 19 mars 2013, dans lequel s’est engagé CORNIER à travers la Communauté de Communes du Pays Rochois (CCPR) a défini un objectif de 30 logements locatifs aidés sur 5 ans qui doivent être répartis entre le PLAI (15%), le PLUS (75%) et le PLS (10%).

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 3 345 ha, soit plus de la moitié de la surface du territoire sont utilisés par l’agriculture. 7 exploitations ont leur siège sur la commune, dont 4 exploitations bovins-lait, 2 éleveurs de chevaux et un maraicher. Cette surface , labourable, épandable et mécanisable a une très grande valeur agronomique. De plus la commune est concernée par l’AOC Reblochon, l’AOC Abondance et l’IGP Tomme et Emmental de Savoie. La commune de CORNIER est composée du centre bourg et de plusieurs hameaux (Moussy, la Madeleine, la Fornasse, Chez Quoex, le Marais, Pierre Grise, le Pralet, la Bathia entre autres,…). Le territoire communal offre des repères patrimoniaux dont l’impact sur le paysage n’est pas négligeable : Le clocher et son église, la commanderie de Moussy, la Maladière de Vége au hameau de la Madeleine, l’ancienne scierie du Châtelet, l’ancienne Mairie, l’ancienne ferme de la Mollard … La commune fait partie du canton de La ROCHE sur FORON, de la Communauté de Communes du Pays Rochois, et de l’arrondissement de BONNEVILLE.

Elle est entourée des communes de PERS-JUSSY, , , , LA ROCHE sur FORON, .

Carte de localisation de la commune

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Cornier et le nouveau canton de la Roche sur Foron

Des zones humides classées ZNIEFF type 1 sont situées sur le plateau des Bornes. Dans la Plaine des Rocailles et des zones humides du plateau des Bornes sont classées ZNIEFF type II.

Une voie ferrée traverse la partie Ouest de la commune, reliant la ROCHE sur FORON à ANNEMASSE.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 5 1.2 – Contexte territorial

CORNIER appartient au périmètre du projet d’agglomération du Grand GENEVE. Le projet franco-valdo-genevois est déterminant, car il donne corps à une organisation métropolitaine consolidée en matière de mobilité, d’urbanisation et d’environnement. Il permet de développer des stratégies communes en matière de santé, d’économie, de social, de culture et de sécurité, et développe un sentiment d’appartenance à un même bassin de vie.

Mues par certains intérêts communs, les collectivités de ce bassin, se sont peu à peu fédérées et organisées, à différents niveaux :

 A l’échelle du projet d’Agglomération franco-valdo-genevois (212 communes, 955.000 habitants)  A l’échelle du canton (27 communes, +54.000 habitants).  A l’échelle de la Communauté de Communes avec la création du Schéma de Cohérence Territoriale du Pays Rochois avec lequel le PLU élaboré doit être compatible.  A l’échelle intercommunale, dans le cadre de la Communauté de Communes du Pays Rochois (9 communes, environ 24 000 habitants). La CCPR est un pôle d’habitat, de services et économique. Elle est dotée de multiples compétences, dont la politique du logement et du cadre de vie, le ramassage des ordures ménagères, l’Office du Tourisme, les transports, l’aménagement de l’espace… etc.

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Pays Rochois a été approuvé le 11 février 2014 et regroupe 24 000 habitants sur 9 communes. Le PLU de CORNIER doit être compatible avec ce document, qui est le principal document de référence, intégrateur des diverses politiques publiques, en matière d’urbanisme, de transport et d’habitat, d’environnement et de développement économique.

Comme il doit respecter les prescriptions de la loi montagne, et notamment être dimensionné en cohérence avec les diverses sensibilités écologiques et paysagères du site.

D’autres lois sont venues compléter les contraintes d’un PLU. La loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain), la loi U.H (Urbanisme et Habitat), la Loi Engagement National pour l’Environnement (ENE) dite Grenelle et la loi ALUR notamment.

Le PLU de CORNIER doit prendre en compte les servitudes d’utilités publiques instituées sur la commune, dans un but d’intérêt général. La commune dispose d’une carte des aléas, mais n’est pas couverte par un PPRn opposable, ni par un PPRt.

Cornier est exposé au risque lié au transport de matières dangereuses. De plus, une conduite de gaz naturel traverse la commune.

Le réseau EDF de lignes à haute tension est omniprésent sur le territoire de la commune. Un poste de transformation EDF qui s’est développé au fil du temps, constitue aujourd’hui le nœud d’un réseau important.

Enfin le PLU doit prendre en compte :

 Le SDAGE du bassin Rhône Méditerranée 2016-2021, en matière de gestion des ressources d’eau,

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 6  Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de l’Arve,  L’Assemblée Régionale de Coopération du Genevois français,  Le Schéma régional de Cohérence Ecologique,  Le projet de contrat corridor « Bargy-Glières-Môle »,  Le Plan de Protection de l’Atmosphère,  Le Programme Local de l’Habitat  Le Contrat Corridor « Arve-Porte des Alpes »,  Le Plan Climat-Energie Territorial de Haute-Savoie,

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 7 2. Objet de l’enquête

Le PLU a été approuvé en 2005. Il a fait l’objet de plusieurs procédures d’évolution. En 2015, il est apparu nécessaire de réviser ce PLU afin, notamment de le rendre compatible avec le SCoT du Pays Rochois.

Le 24/03/2005, la commune a approuvé son premier Plan Local d’Urbanisme. Deux modifications (26/10/2006 et 27/07/2009), deux simplifications (27/07/2009 et 20/12/2010) et deux modifications simplifiées (24/09/2012 et 26/11/2014) ont suivi.

Le 1 décembre 2015, le conseil municipal a donc décidé de prescrire la révision du PLU pour élaborer un nouveau PLU.

Un registre de concertation a été mis à disposition du public, dont le bilan a été tiré lors du conseil municipal du 12 novembre 2018. Lors de ce même conseil, il a été décidé d’arrêter le projet du Plan Local d’Urbanisme de CORNIER et de le transmettre aux PPA conformément au code de l’Urbanisme.

 Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable. (PADD).

L’article L123-1-3 précise :

« Le projet d’aménagement et de développement durable définit les orientations générales des politiques d’aménagement, d’équipement, d’urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservations ou de remises en bon état des continuités écologiques. Le projet d’aménagement et de développement durable arrête les orientations générales concernant l’habitat, les transports et déplacements, le développement des communications numériques, l’équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenus pour l’ensemble de l’établissement public de coopération intercommunal ou de la commune. Il fixe les objectifs de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain ».

Le PADD affiche les grands principes d’aménagement de la commune. C’est le projet politique exprimant les objectifs de la commune en matière de développement économique et social, d’environnement et d’urbanisme à l’horizon de 10 à 20 ans.

Avec la loi Engagement Nationale pur l’Environnement (juillet 2010), la loi ALUR (mars 2014), le PADD ne comporte plus que les orientations générales de la commune. Il doit respecter les articles L.101 et L.151-5 du Code de l’Urbanisme.

C’est le résultat d’une volonté politique tout en étant partagé par les habitants. Il a été discuté en conseil municipal le 2/10/2017 et présenté en réunion publique à la population le11/10/2017.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 8

Les objectifs poursuivis par la commune de CORNIER sont les suivants :

 Axe n°1 : Axe social. Maitriser la croissance et l’urbanisation. Il s’agit de :

 Maitriser et de d’organiser la croissance démographique pour permettre à Cornier d’assurer son pôle de proximité.  Maitriser la production de logements pour permettre d’accueillir la population future et maintenir celle d’aujourd’hui.  Fixer des objectifs pour limiter la consommation de l’espace.  Encourager la diversité des formes urbaines et développer des densités plus importantes afin de préserver un cadre de vie et offrir un accès au logement pour tous.  Améliorer le cadre de vie et adapter les équipements publics à la croissance démographique.  Construire un projet à l’échelle des déplacements piétons/cycles et développer de nouvelles formes de mobilité.

 Axe n°2 : Cadre de vie. Préserver et valoriser le cadre de vie. Pour :

 Préserver l’armature écologique du territoire au travers de la prise en compte de la trame verte et bleue, préserver les espaces naturels à forte valeur patrimoniale, et intégrer les espaces de nature ordinaire dans la réflexion de développement.  Maitriser et réduire les sources de pollution.  Tendre vers un développement urbain réduisant son impact. environnemental en limitant la pression sur les ressources naturelles, que sont le foncier, l’eau, les énergies…  Mettre en place un véritable projet paysager à l’échelle globale de la commune.  Mettre en place un véritable projet paysager à l’échelle urbaine.  Agir sur le développement urbain pour maitriser les besoins énergétiques et préserver la qualité de l’air.

 Axe n°3 : Economie. Encadrer et développer l’économie. Pour cela :

 Assurer le développement de l’emploi local en permettant le maintien et le développement des activités économiques.  Favoriser l’implantation d’entreprises artisanales dans des conditions respectueuses du site et de l’environnement.  Conforter et développer les commerces et services de proximité autour des polarités urbaines, et plus généralement au sein du tissu bâti existant.  Renforcer la centralité du chef-lieu.  Développer l’activité liée au tourisme vert et sportif.  Préserver et pérenniser l’activité agricole existante dans sa dynamique économique, sociale, environnementale et paysagère.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 9  Les Orientations d’Aménagement et de Programmation. (OAP).

Prévues par l’article L123-1-4 du code de l’urbanisme, les OAP permettent à la commune d’orienter sa vision de l’aménagement au-delà du formalisme du document réglementaire, sur l’ensemble des thèmes à considérer sur chacune des cinq orientations retenues. Les OAP définissent un potentiel de 7,5 ha, soit environ 180 logements dans ce projet de PLU.

Chaque OAP a fait l’objet d’échanges avec les propriétaires concernés.

Cinq (5) OAP ont été élaborées dans le PLU de CORNIER, pour les principaux sites urbanisés de la commune dans le but de : - Limiter l’étalement urbain et recentrer l’urbanisation. - Mettre en place des formes urbaines plus denses, diversifiées et adaptées à l’environnement bâti. - Organiser les déplacements, les accès, les parkings, les cheminements piétons entre les structures urbaines, sans oublier les futures voiries. - Traiter de façon qualitative l’espace urbain. - Echelonner le développement sur la durée du PLU en cohérence avec les capacités des équipements.

 OAP Chef-Lieu. Zone UA :

 Ce secteur couvre 1 ha, entre la route du Chatelet et la route de . 50 logements pourront y être édifiés, avec une hauteur maximum R+3+C. 25% de logements locatifs sociaux, en nombre et en surface sont prévus.  Des continuités piétonnes et cycles, des parkings suffisants aériens et souterrains, des plantations arborées et des espaces verts privatifs au sud devront être réalisés. La lisière boisée au nord devra être préservée.

 OAP Le Pralet. Zones 1AUB et AUH : 90 logements sont prévus sur les 4 ha de ce secteur. Trois types d’habitat, un collectif R+2+C, 11m maximum au faitage ; Un habitat intermédiaire de 11m maximum de hauteur, et un habitat individuel R+1+C maximum avec une hauteur au faitage maximum de 9m. Les accès seront assurés depuis la route du Pralet et la route du village. En aucun cas depuis la RD903. Continuités piétonnes et cycles, des parkings suffisants devront être réalisés. Plantations arborées et espace vert public de type paysager devront être aménagés ainsi que des lisières paysagères au cœur de l’opération détachées de la circulation automobile pour garantir un cadre de vie qualitatif.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 10  OAP La Madeleine : Zone 1AUB :

Ce secteur couvre environ 1,2 ha avec un accès depuis la route de la Vuachère et une servitude de passage route de la Madeleine. 20 à 25 logements sont prévus, en habitat collectif avec un maximum de 11m au faitage (règles de la zone UB), et en habitat individuel et intermédiaire avec une hauteur maximum R+1+C (règles de la zone UH dans ce cas). Continuités piétonnes et cycles, des parkings suffisants devront être réalisés. Plantations arborées et espace vert public de type paysager devront être aménagés afin de préserver des espaces de respiration, et de garantir un cadre de vie qualitatif.

 OAP Moussy : Zone 1AUH :

0,9ha de surface pour cet OAP. Ce sont 9 à 10 habitations individuelles, d’une hauteur maximum R+1+C qui sont prévues. Elles devront être implantées de manière à limiter les vis-à-vis, et proposer un bon ensoleillement. Une lisière paysagère boisée d’environ 10m sera préservée. Les boisements existants seront conservés.

 OAP Champ Ravy Veige : Zone 1AUH :

Ce site couvre 0,4 ha dont les accès seront assurés depuis la route de Veige et la route de Champ Ravy. 5 Logements individuels ou intermédiaires pourront y être édifiés, d’une hauteur maximum R+1+C. Et toujours des continuités piétonnes et cyclistes d’une largeur de 1,50m, et des cheminements doux ouverts au public pour permettre de parcourir les espaces ouverts et paysagers. Des lisières paysagères devront être aménagées au cœur et en lisière de l’opération, détachées de la circulation automobile.

Chaque aménagement concernant ces 5 OAP pourra faire l’objet le cas échéant d’un Projet Urbain Partenarial ou d’une majoration de la Taxe d’Aménagement ou de tout autre dispositif fiscal. La réalisation de l’aménagement et des constructions devra contribuer à économiser les ressources énergétiques. Et respecter, si elles existent, les annexes « eaux pluviales ».

 Les emplacements réservés.

Ils traduisent les orientations du PADD, à différents niveaux, et en particulier sur la question des déplacements. Ils sont au nombre de 24 et ont pour principaux objets :

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 11  Les voiries ou tronçons de voiries nouvelles nécessaires à la desserte des zones urbaines, à leur fluidité et aux échanges à l’intérieur ou aux franges des zones urbanisées,  Le renforcement du maillage des déplacements doux, (ER9,10,15,16,19,23 et 24).  Les terrains prévus pour des équipements de superstructure ou d’infrastructure.

ER n°1 : cet emplacement réservé est défini le long de l’autoroute A40, en partie aval pour création d’une voie de desserte. Il s’agit pour la collectivité de mettre un projet ambitieux visant à desservir la zone d’activités du Chatelet. En effet cet emplacement réservé doit permettre aux poids lourds et camions d’éviter la traversée du chef-lieu, de réduire les nuisances, d’améliorer la sécurité. Cet emplacement réservé longe l’autoroute depuis l’intersection vers le pont du Chatelet, en reprenant la route du Châtelet et vient se connecter à la route de la Vignettaz en reprenant le chemin rural de Balme.

ER n°2 : cet emplacement réservé est défini afin d’élargir une voie de liaison pour des raisons de sécurité au chemin de la Fruitière sur le secteur de Moussy.

ER n°3 : cet emplacement réservé est défini pour aménager le chemin de la Luche et permettre la mise en place d’une plateforme.

ER n°4 : cet emplacement réservé est destiné à l’élargissement du chemin rural dit de Trepan. Il s’agit d’améliorer la circulation pour la sécurité des usagers.

ER n°5 : cet emplacement réservé est destiné pour aménager le chemin de l’Essert et améliorer les conditions de circulation, pour la sécurité des usagers.

ER n°6 : cet emplacement réservé doit permettre d’améliorer les conditions de circulation automobile pour l’impasse des Carrés, de créer des cheminements piétons entre un secteur d’habitat et la centralité du chef-lieu.

ER n°8 : Cet emplacement réservé doit permettre d’améliorer les conditions de circulation automobile, en permettant d’aménager le chemin de la Loue.

ER n°9 : cet emplacement réservé doit permettre de renforcer le maillage « mode doux » du territoire. Il s’agit de créer une liaison entre les secteurs urbains que sont le chef-lieu et La Madeleine (Le Pralet), en empruntant les chemins ruraux existants (chemin de la Loue) et les chemins d’usage, tout en évitant d’impacter l’activité agricole. Il s’agit de connecter par modes doux deux polarités de développement.

ER n°10 : cet emplacement réservé est défini pour la création de modes doux. Il s’agit à travers cet ER de mailler des chemins ruraux existants et de permettre une liaison entre le chef-lieu et la plaine des Rocailles. Le développement des modes doux est un des objectifs de la révision du PLU.

ER n°11 : cet emplacement réservé est destiné pour développer des stationnements publics en entrée du chef-lieu. Ce tènement est justifié car il est à proximité immédiate de l’Eglise, proche des équipements sportifs (skate parc). Il convient donc de combler un déficit de stationnement public sur un secteur où les usages sont avérés.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 12 ER n°12 : cet emplacement réservé est destiné pour aménager la desserte du secteur de La Madeleine. Il s’agit de sécuriser l’accès entre la RD903, la route de la Madeleine, la route du Pralet et le site de l’entreprise de logistique. Une réflexion sur cette intersection dangereuse a conduit à la définition de cet ER.

ER n°13 : cet emplacement réservé est destiné pour la création d’une voie de desserte. Il s’agit de répondre à un schéma de circulation global à l’échelle du secteur de la Madeleine Cette voie doit permettre de contourner le centre de la Madeleine et d’assurer une liaison entre la route de la Vuachere et la route de la Madeleine. Cet emplacement réservé répond à la création de voies nouvelles, nécessaires à la desserte d’une future zone urbaine. Il s’agit pour la collectivité d’anticiper en cohérence avec le schéma de l’OAP.

ER n°14 : cet emplacement réservé est destiné à améliorer les conditions de circulations et permettre une connexion entre le chemin de Trois Posés et la route du Pralet.

ER n°15 : cet emplacement réservé est destiné à améliorer les cheminements mode doux en permettant d’élargir la route de la Madeleine afin de créer des trottoirs. Il s’agit de permettre une continuité le long de cet axe. Le développement des modes doux est un des objectifs de la révision du PLU.

ER n°16 : cet emplacement réservé est destiné à améliorer les cheminements mode doux en permettant d’élargir la route de la Madeleine afin de créer des trottoirs. Il s’agit de permettre une continuité le long de cet axe. Le développement des modes doux est un des objectifs de la révision du PLU.

ER n°17 : cet emplacement réservé est destiné pour l’aménagement du croisement entre la RD903 et la RD6, afin de sécuriser les traversées et la circulation de ce secteur à très forte circulation. Il s’agit de sécuriser une intersection dangereuse.

ER n°18 : cet emplacement réservé est destiné pour la création d’une voirie nouvelle. La fonction de cette nouvelle infrastructure est de contourner le chef-lieu pour desservir la zone d’activités du Chatelet. Actuellement le trafic à destination de ce secteur passe exclusivement par le chef-lieu de CORNIER, créant des graves problèmes de nuisance, de sécurité (présence de nombreux équipements publics dont des équipements scolaires, 200 logements, 400 habitants). Pour des mesures évidentes de sécurité, la collectivité souhaite trouver une solution viable en définissant cet emplacement réservé.

ER n°19 : cet emplacement réservé est destiné à améliorer les cheminements mode doux en permettant d’élargir la route de la Madeleine afin de créer des trottoirs. Il s’agit de permettre une continuité le long de cet axe. Le développement des modes doux est un des objectifs de la révision du PLU.

ER n°20 : Cet emplacement réservé est destiné pour assurer la desserte et la connexion entre le chemin de Veige et l’impasse de Champs Ravy. Il s’agit pour la collectivité d’anticiper en cohérence avec le schéma de l’OAP de la zone 1AU Champ Ravy Veige et de créer un shunt à l’intersection dangereuse entre la route de la Madeleine et le chemin de Veige.

ER n°21 : cet emplacement réservé répond à la création de voie nouvelle, nécessaire à la desserte d’une future zone urbaine. Il s’agit pour la collectivité d’anticiper en cohérence avec le schéma de l’OAP de la zone 1AU du Pralet.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 13 ER n°22 : cet emplacement réservé doit permettre d’améliorer les conditions d’accessibilité entre la RD903 et le hameau de la Madeleine. Il s’agit de sécuriser une intersection dangereuse. Il répond à une solution technique possible par la création d’un rond-point.

ER n°23 : cet emplacement réservé doit permettre de renforcer le maillage « mode doux » du territoire. Il s’agit de créer une liaison entre les secteurs urbains que sont le chef-lieu et Moussy, en empruntant les chemins ruraux existants (chemin de la Vignettaz, chemin Bois d’Enfer) et les chemins d’usage, tout en évitant d’impacter l’activité agricole. Il s’agit de connecter par modes doux deux polarités de développement.

ER n°24 : cet emplacement réservé doit permettre de renforcer le maillage « mode doux » du territoire. Il s’agit de créer une liaison entre les secteurs urbains que sont le chef-lieu et Moussy, en aménageant la route de la Vignettaz. Il s’agit de connecter par modes doux deux polarités de développement.

 Les aléas et autres risques.

 Il est à noter que tout le territoire de la commune est soumis au risque d’exposition au plomb.  D’après la carte réalisée en 2003 et notifiée par le Préfet, les aléas sont de niveau plutôt faible. Des risques de glissement de terrain dans le secteur de Moussy. En revanche, tous les cours d’eaux traversant la commune peuvent être soumis à des ravinements et des manifestations torrentielles qui peuvent être forts. Les zones humides ne présentent pas de dangers particuliers.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 14 3. Cadre juridique

Les dispositions législatives et règlementaires, relatives à l’élaboration d’un PLU, complétées par la loi 2010-788 du12 juillet 2010 portant Engagement National pour l’Environnement, dite Loi Grenelle 2, sont codifiées par les articles L123-1 à L123-19 et R123-1 à R123-33 du code de l’environnement, ainsi que par les articles L153-1 à L153- 60, R151-1 à R153-22 du code de l’urbanisme.

La commune de CORNIER, du fait de l’avancement de la procédure au 1/01/2016, a choisi l’option d’intégrer les nouvelles dispositions issues du décret du 28/12/2015 par délibération du conseil municipal, en date du 18/09/2018.

La commune est soumise aux dispositions de la loi montagne.

Le territoire de la commune de CORNIER est organisé par un PLU datant de 2005, ayant fait l’objet d’une modification en 2006 et 2009, puis des révisions simplifiées approuvées en 2009 et 2010, suivis de modifications simplifiées en 2012 et 2014. Le 1 décembre 2015, le conseil municipal a décidé la mise en révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER.

Ce Plan Local d’Urbanisme, doit aux termes de l’article L 123-9 du Code de l’Urbanisme, s’inscrire dans le projet du SCoT du Pays Rochois adopté le 11 février 2014 duquel il fait partie.

Le PLU, soumis à la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) du 13 décembre 2000, doit s’inscrire à la base d’une hiérarchie de normes, de principes et d’orientations de nature supra communale: a) L’Article L.110 du code de l’urbanisme qui définit le principe de gestion économe des sols et impose aux collectivités publiques d’harmoniser leurs décisions en matière d’utilisation de l’espace. b) L’Article L.121-1 du code de l’urbanisme définit des principes qui précisent en matière d’urbanisme la notion de développement durable.

La loi ALUR du 24 mars 2014 modifie l’article L.123-1-5 du code de l’urbanisme, et supprime le COS (Coefficient d’Occupation des Sols). Il est remplacé par le CES (Coefficient d’Emprise au Sol), notion reprise dans ce projet.

La loi ELAN du 23 novembre 2018, portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, complète la loi ALUR et s’applique à CORNIER.

Le PADD qui structure le projet de PLU avait été adopté le 2 octobre 2017.

Sur la commune de CORNIER, 3 axes étant considérés comme bruyants, le décret n°95- 22 du 9 janvier 1995, l’arrêté du 5 mai 1995 et l’arrêté du 30 mai 1996 sont applicables en matière de règlementation du bruit.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 15 4. Nature et caractéristiques du projet

Le règlement fait partie des pièces du dossier du PLU. Il se compose de 17 articles. Il définit les règles applicables en cohérence avec le PADD, à l’intérieur de chacune des zones.

Les zones urbaines, UA (urbanisation dense), UB (urbanisation de densité moyenne à conforter), UE (secteur urbain spécialisé pour les équipements publics et d’intérêts collectifs structurants), UH (urbanisation de densité faible à moyenne), UR (secteur urbain correspondant aux infrastructures routières et ferroviaires), UX (secteur urbain spécialisé pour les activités économiques), UXA (secteur mixte d’accueil des constructions à vocation économique avec une existence de logements).

Les zones à urbaniser à court ou moyen terme, 1AUA (secteur à urbaniser à court et moyen terme pour conforter le chef-lieu), 1AUB (secteur à urbaniser de densité moyenne à court et moyen terme), 1AUH (secteur à urbaniser de densité faible à moyenne à court et moyen terme).

Les zones naturelles, N (secteur naturel), NE (secteur naturel accueillant des services et des équipements publics), NH (secteur correspondant aux zones humides), NPR (secteur correspondant au secteur naturel de la Plaine des Rocailles).

Les zones agricoles, A (zones agricoles), AA (espaces agricoles animaliers), AP (espaces à forte valeur paysagère).

Le règlement présente les caractéristiques de chacune à savoir :  Le champ d’application territorial du PLU  Les dispositions particulières applicables dans toutes les zones ou dans plusieurs d’entre elles. o Les Orientations d’Aménagement et de Programmation. (OAP). o Les adaptations mineures rendues nécessaires par la nature des sols, la configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes o La reconstruction à l’identique d’un bâtiment détruit ou démoli ; à condition qu’il soit détruit depuis moins de 10 ans, qu’il ait été régulièrement édifié, que sa destination soit conservée ou soit conforme aux occupations et utilisations du sol prévues dans la zone. o Les clôtures. Elles sont soumises à déclaration préalable sur tout le territoire communal par délibération. o Les constructions existantes non conformes. Lorsqu’une construction existante n’est pas conforme à une ou plusieurs dispositions édictées par le présent règlement, ne peuvent être autorisés que les travaux qui ont pour objet d’améliorer la mise en conformité de cette construction aux dites règles. o La réfection de toitures non conformes. Sont admises pour des raisons d’étanchéité et de sécurité, conformément à l’article 5

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 16 du règlement de zone, et pour celles conduisant à une légère surélévation uniquement du fait de l’usage de matériaux d’isolation, et ce, nonobstant l’application de l’article 5 du règlement de chaque zone. o Les modalités de calcul des reculs par rapport aux limites. Elles ne sont prises en compte qu’au-delà de 1,20m. Sauf si elles sont susceptibles d’atteinte à la sécurité de la circulation publique. o L’aspect extérieur des constructions. En aucun cas, les bâtiments, installations et divers modes d’utilisation du sol ne doivent par leur dimension, leur situation ou leur aspect extérieur porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains. o Les dérogations aux règles de volumétrie (Article 4). Il pourra être dérogé à ces règles dans le cadre de rénovation ou de réhabilitation de constructions et uniquement pour des raisons de mise en conformité thermique. Cette dérogation ne sera possible jusqu’à +0,30m. o Sécurité des accès. Le nombre des accès sur les voies publiques pourra être limité ou refusé dans l’intérêt de la sécurité des usagers de la voie publique ou pour des personnes utilisant cet accès. Ils seront également refusés si les caractéristiques de ces voies rendent difficile la circulation des engins de lutte contre l’incendie. o Les modalités de réalisation des aires de stationnement. En dehors des bords d’une voie pour le stationnement en ligne, les dimensions minimums doivent être de 5.00mx 2.50m. Les places réservées aux personnes à mobilité réduite devront être conformes aux normes. Les aires de stationnement sur un terrain concerné par un projet doivent être desservies soit par un seul accès sur la voie publique, soit par plusieurs accès distants les uns des autres de 50m au moins. o Prise en compte des aléas naturels. Dans les secteurs soumis à aléas naturels forts, toute nouvelle occupation ou utilisation du sol ne devra pas être de nature à aggraver les risques ni à en provoquer de nouveaux. Dans les secteurs soumis à aléas naturels moyens et faibles, les occupations et utilisations du sol admises, devront prendre toutes les dispositions nécessaires permettant d’assurer la sécurité des personnes. o Mesures conservatoires le long des cours d’eau. Les rives naturelles des cours d’eau doivent être maintenues en espace libre de toute construction et de tout remblais, en respectant un recul vis-à-vis des cours d’eau, à adapter en fonction des situations topographiques. (Cf croquis ci-dessous).

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 17

 Les dispositions applicables aux lotissements de moins de 10 ans. Les règles du PLU s’appliquent après une période de 10 ans à compter de la délivrance de l’autorisation de lotir. Pendant cette période, les règles d’urbanisme contenues dans les documents d’un lotissement restent applicables.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 18  Les définitions. Tous les termes utilisés dans le règlement et le PLU sont définis dans le chapitre dispositions générales du Règlement.  L’implantation des constructions sur les terrains UA n’est pas règlementé sur une même propriété. En zone UB et UH, la distance entre 2 constructions principales doit être au moins égale à 8 m. (2 m au moins entre les constructions principales et leurs annexes. En UE la distance doit être au moins de 3 m de la limite séparative, et les piscines à 2 m par rapport aux limites des propriétés voisines. En Ux la distance à la limite séparative doit au moins être égale à 5 m.  L’emprise au sol (CES) qui varie de 0.50 pour les zones UA, 0,25 pour les zones UB et 0,15 pour les zones UH. Pour les zones UE, Ux et UR elle n’est pas règlementée.  La hauteur des constructions, qui varie de 13,50 m pour le secteur UA à 9 m pour le secteur UH. Dans le cas de toitures terrasses autorisées, la hauteur est de 7 m à l’acrotère.  Le stationnement doit répondre aux besoins de l’opération. Un minimum de 2 places par habitation est requis. La réalisation de stationnement vélos est obligatoire.  Le pourcentage d’espaces verts au minimum, varie de 10% pour la zone UA à 20% en zone UB et 25% en UH doit être réalisé hors stationnement et voirie, dont 50% en un tenant maximum.

Le 5 mars 2019, Monsieur Gilbert ALLARD, Maire de CORNIER a pris l’arrêté municipal n° 12/2019 prescrivant l’enquête publique relative à la procédure de révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de CORNIER, conformément aux articles L123-1 et suivants et R123-9 et suivants du Code de l’Environnement, et aux articles L.153-19 et suivants et R.153-8 et suivants du code de l’Urbanisme.

Afin de respecter les prescriptions du SCoT, qui établit une croissance démographique annuelle de 2% par an, la commune devra se doter de 200 logements supplémentaires à l’horizon 2030. Ce potentiel devra se réaliser essentiellement dans les zones 1AU, c’est- à-dire les OAP. La commune affiche la volonté de poursuivre l’effort de diversité des formes de logements et de densification fixés par le Scot du Pays Rochois, c’est-à-dire 40% de logements individuels, 40% de formes intermédiaires 20% de logements en immeuble collectif. De plus, et bien que la commune ne soit pas soumise à la Loi SRU et qu’elle dispose de 29 logements aidés, soit 5% de son parc, elle souhaite améliorer ce taux de 4% dans le parc de logements futurs.

Ce projet de PLU fait des efforts sur le zonage, Les zones urbanisées représentent une superficie totale de 100,71 ha, soit 14,85% du territoire, et 1,20 ha de moins que celles du PLU en cours. Les zones à urbaniser représentent une superficie totale de 6,69 ha, soit moins de 1% du territoire, et 15 ha de moins que le PLU actuel. 3,80 ha de tènements prévus pour les activités économiques sont reclassés en zones agricoles et naturelles.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 19 La zone agricole et ses secteurs représentent une superficie totale de 374,90 ha, soit 55.28% du territoire. La zone naturelle et ses secteurs représentent une superficie totale de 195,90 ha, soit 28.88% du territoire.

Carte des zones retirées par rapport au PLU de 2005

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 20 II / ORGANISATION ET DEROULEMENT II. 1. Pièces présentées à la consultation Le dossier qui a été mis à la disposition du public lors de la consultation, était constitué des documents suivants : - Un registre d’enquête (coté et paraphé par mes soins) - Un dossier d’enquête contenant : o Rapport de Présentation. (Pièces n° 1) - Annexe au Rapport de Présentation : Diagnostic (Pièce 1.1) o Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD). (Pièces n°2) o Les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP). (Pièce n°3) o Le Règlement écrit. (Pièce n° 4) o Le Règlement graphique. Plan de zonage au 1/5000. (Pièce n° 5). o Les servitudes d’utilité publique. (Plan, liste) (Pièces n°6). - Procédure de mise à jour. Liste des servitudes d’utilité publique affectant l’occupation des sols. (Pièce 6.1). - Plan des servitudes d’utilité publique. (Pièce n°6.2) . o Les annexes sanitaires. (Pièces n°7). - Annexes sanitaires aux PLU. (Volets eaux usées, eaux potables, eaux pluviales et déchets). (Pièces n°7.1). - Carte 1/4000 annexe sanitaire volet eaux potables. (Pièce n°7.2). - Carte1/4000 annexe sanitaire volet eaux pluviales, diagnostic. (Pièce n°7.3). - Carte 1/4000 annexe sanitaire au PLU. Volet eaux pluviales, règlementation. (Pièce n°7.4) - Carte 1/4000 annexe sanitaire au PLU. Volet eaux pluviales, travaux et recommandations. (Pièce n°7.5) - Carte 1/4000 annexes sanitaires, volets eaux usées. (Pièce n°7.6). o Les annexes informatives (Pièce n°8) - Décision de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale. (Pièce n°8.1). - Carte des aléas au 1/10000. (Pièce n°8.2). - Risque d’exposition au plomb. (Pièce n°8.3). o Compte rendu du débat sur le projet d’aménagement et de développement durable dans le cadre de la révision du PLU. (Pièce n°9). o Extrait du registre des délibérations du 1 décembre 2015, portant sur la mise en révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune. Pièce n°10). o Extrait du registre des délibérations du 17 septembre 2018, portant sur l’application des dispositions des articles L.151-1 et suivants du code de l’urbanisme dans leur rédaction en vigueur à compter du 1 janvier 2016. (Pièce n° 11). o Extrait du registre des délibérations du 12 novembre 2018, portant sur le bilan de la concertation et arrêt du projet de révision générale du Plan Local d’Urbanisme. (Pièce n°12). o Arrêté du Maire n°12/2019 en date du 5 mars 2019 prescrivant l’enquête publique relative à la procédure de révision du Plan Local d’urbanisme (PLU) de la commune de CORNIER. - o Avis des Personnes Publiques Associées (PPA) ou consultées. (Pièces n°13). - Avis de l’AREA. (Pièce n°13.1) - Avis de la commune d’ARENTHON. (Pièce n°13.2) - Avis de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Haute- Savoie. (Pièce n°13.3). - Avis de la CDPNAF. (Pièce n°13.4). - Avis de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. (Pièce n°13.5). - Avis du Conseil Départemental 74. (Pièce n°13.6). - Avis de la DDT 74. (Pièce n°13.7). - Avis de GRT GAZ. (Pièce n°13.8). - Avis INAO. (Pièce n°13.9). - Avis RTE. (Pièce n°13.10) - Avis du SCoT du Pays Rochois. (Pièce 13.11). - Avis de la Chambre d’Agriculture Savoie Mont-Blanc. (Pièce n°13.12). - o Annonces Légales. (Pièces n°14). - Dauphiné Libéré du 8 mars 2019. Publication annonces légales. (Pièce n° 14.1). - Le Messager du 14 mars 2019. Publication annonces légales. (Pièce n° 14.2) - Dauphiné Libéré du 2 avril 2019. (Pièce n°14.3) - Le Messager du 4 avril 2019. (Pièce n°14.4)

o Certificat d’affichage ; (Pièce n°15).

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 22 II. 2. Mesures de publicité

II. 2.1 Parution dans les journaux  1ère parution

 Le Dauphiné libéré : vendredi 8 mars 2019

 L’Essor Savoyard : jeudi 14 mars 2019

 2ème parution

 Le Dauphiné libéré : mardi 2 avril 2019

 L’Essor Savoyard : jeudi 4 avril 2019

Les originaux de chacun de ces documents font parties des pièces présentées à la consultation.

II. 2.2 Affichage réglementaire A l’occasion de sa permanence en mairie, le commissaire enquêteur a pu vérifier que l’affichage avait été assuré correctement selon les prescriptions figurant dans l’arrêté municipal.

Il a ainsi constaté que l’avis légal était disposé notamment sur le panneau d’affichage municipal sur la place de la Mairie.

Un certificat d’affichage a été dressé par le maire de la commune et fait partie du dossier.

II. 2.3 Autres formes de publicité et de communication Monsieur le Maire a organisé deux réunions d’information pour présenter les enjeux du territoire, les orientations générales, le PADD et l’avant-projet. Le 25 janvier 2017, une réunion pour parler du diagnostic territorial a eu lieu devant 50 personnes, et le 11 octobre 2017, également à la salle communale, une cinquantaine de personnes a assisté à la présentation du PADD.

Le 2 octobre 2017, le PADD a été présenté au conseil municipal.

Soucieuse de respecter la loi, d’informer et d’écouter les habitants de CORNIER, un registre de concertation a été ouvert, 17 personnes y ont porté des remarques ou adressé des courriers à la Mairie. Un bilan en a été tiré, joint au dossier.

Tout au long de la procédure, la population a été informée via la mise à jour et en ligne sur le site de la commune de tous les documents approuvés, par des articles et des brèves, ainsi que par une lettre d’information spécifique sur le PADD.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 23 Des informations sont parues dans le bulletin municipal, et sur le site internet de la commune. Deux réunions publiques ont eu lieu, le 25 janvier 2017 et le 11 octobre 2017. Le 1/02/2016 dans le bulletin municipal de février 2016, une information sur le lancement de la procédure de révision du PLU est parue. Le 28 janvier 2017, un article du Dauphiné Libéré est consacré à la réunion publique du 25/01/2017. Le 1/02/2017 Mise en ligne de la présentation faite en réunion publique. Le 1/06/2017, information dans les « brèves cornériandes n°4 » sur la gestion des déplacements et des chemins ruraux. Le 1/10/2017, information dans le feuillet d’information spécial PLU sur la synthèse des enjeux et du PADD, et invitation à participer à la réunion publique n°2. Le 13/10/2017 le Dauphiné Libéré rend compte de la réunion publique n°2 du 11/10/2017. Le 18/10/2017, mise en ligne de la présentation du PADD faite en réunion publique. Le 1/02/2018, information dans le bulletin municipal de février 2018 sur l’état d’avancement de la révision du PLU.

II. 3. Modalités de consultation du public Cette enquête publique s’est déroulée pendant 32 jours consécutifs, du vendredi 29 mars à 8h30 au lundi 29 avril 2019 à 18h00 en mairie de CORNIER.

Pendant cette période, le public pouvait prendre connaissance du dossier et formuler ses observations aux jours et heures habituels d’ouverture des bureaux :

- Le lundi, mardi, mercredi et jeudi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 18h00 - Le vendredi et samedi de 8h30 à 11h30.

En accord avec Monsieur Le Maire, le commissaire enquêteur s’est tenu cinq fois à la disposition du public en mairie :

- Le vendredi 29 mars 2019 de 8h30 à 11h30, - Le mercredi 10 avril 2019 de 14h00 à 18h00, - Le samedi 13 avril 2019 de 8h30 à 11h30. - Le mardi 23 avril 2019 de 8h30 à 12h00. - Le lundi 29 avril 2019 de 13h30 à 18h15.

Un dossier électronique a été mise à disposition du public pendant toute la durée de l’enquête sur le site https://www.registre-dematerialise.fr/1000. II. 4. Déroulement de l’enquête et clôture des opérations: Après réception de la décision en date du 11 janvier 2019, de désignation du commissaire enquêteur par Monsieur Christian SOGNO, Vice-président au Tribunal Administratif de Grenoble, contact a été pris avec Monsieur Gilbert ALLARD, Maire de la commune de CORNIER, qui m’a reçu en présence de Monsieur Jean Luc TURCO, DGS de la commune de CORNIER pour déterminer les modalités du déroulement de l’enquête publique et prendre connaissance du dossier.

Après étude, j’ai coté et paraphé les pièces qui ont été présentées au public car elles m’apparaissaient suffisamment explicites et compréhensibles par quiconque.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 24

Lors des permanences, à l’occasion de quelques moments sans visiteur, mais également après les permanences, des entretiens ont eu lieu avec Monsieur le Maire pour échanger sur certaines demandes.

La visite sur les lieux

Pour me rendre compte des conséquences réelles de cette révision, Monsieur le Maire m’a transporté le jeudi 21 mars 2018 de 9H00 à 11H00, sur les lieux visés, et nous avons fait le tour de la commune.

Pour une meilleure connaissance de la commune, pour mieux appréhender les projets et avoir des compléments d’information sur certaines demandes liées au PLU, je me suis rendu à plusieurs reprises dans les hameaux, et observé les dires des personnes reçues.

Climat de l’enquête

L’enquête publique s’est déroulée conformément à la règlementation en vigueur. Les dispositions matérielles ont été tout à fait convenables. L’enquête s’est déroulée dans un climat serein et calme, aucun incident à signaler.

Clôture de l’enquête.

L’enquête s’est terminée le jeudi 29 avril 2019 à 18 h 15. J’ai clos le registre d’enquête et j’ai pris possession :

- Du registre d’enquête publique, - Des courriers adressés au Commissaire Enquêteur, - Du dossier soumis à l’enquête.

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Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 25 III / ANALYSE DES OBSERVATIONS III.1. Recensement des opérations Au cours de cette enquête, j’ai reçu un total de 31 personnes, ou groupes de personnes.

Le registre contient 21 observations.

6 courriers ou dossiers ont été envoyés ou remis en main propre au commissaire enquêteur.

III. 2. Analyse des observations

III.2.1. Avis des personnes publiques Les PPA (Personnes Publiques Associées) ont participé à une réunion de travail le 17 mars 2017. L’ensemble des pièces leur a été présenté lors d’une réunion le 6 septembre 2018. Bien que les PPA ont été associées à la procédure du projet de révision du Plan Local d’Urbanisme de CORNIER un courrier recommandé avec AR, signé par le Maire et daté du 21/12/2018, les invitait à manifester leurs commentaires et à donner leur avis sur le projet.

La Préfecture de Haute-Savoie à travers la DDT 74 fait plusieurs observations.  Préserver le cadre de vie qualitatif :  Délimiter au plus près l’enveloppe urbaine dédiée à de l’habitat individuel. Supprimer les tènements périphériques 923 chez Quoëx, 1366 à Moussy et la partie constructible des parcelles 428 et 429 au chef-lieu. Je partage cet avis.  Réinterroger les emplacements réservés. Les ER n+1 et n°18 sont destinés à la desserte de la zone d’activité. L’une longe l’autoroute, l’autre traverse une zone agricole pour éviter le centre de village. Je suis d’avis de supprimer l’ER n°18, et de suivre la déviation qui est étudiée avec la commune d’ARENTHON. L’ER 17 qui permet d’aménager le croisement de la RD903 et RD6 semble démesuré. Revoir sa délimitation. Les ER n°12, 14 et 22 ont un fort impact sur les tènements agricoles et les bâtiments patrimoniaux. Une autre solution devra être étudiée. Les élargissements de voies, y compris pour les modes doux, ne doivent pas conduire à la destruction des anciens murets de clôture ou de bordures des anciens réseaux viaires. Revoir les emplacements réservés n°2 et19.

 Prise en compte des espaces naturels et agricoles, de l’environnement et des paysages.  L’état initial de l’environnement est satisfaisant et bien pris en compte dans le projet. Les mesures sont prises pour préserver les espaces forestiers de manière satisfaisante, grâce à l’application de l’article L.151-23 du code de l’urbanisme.  Les zones humides de l’inventaire départemental sont bien identifiées en NH, exceptée la zone humide n°74ASTERS1294 La Fornasse Ouest/Le Chatelet Sud. Régulariser cette situation en classant UH les parties des parcelles n°OA0037 et OA2636 déjà remblayées. Le reste des parcelles sera classé en NH. Le règlement de la zone N devra autoriser les installations et constructions nécessaires à la gestion forestière.  Espaces agricoles. La surface agricole utile déclarée en 2018 dans le RPG s’élève à 313 ha. Le projet de PLU impacte 9 ha, auxquels il convient de rajouter 4 ha dédiés aux emplacements réservés pour renforcer ou créer de nouvelles dessertes. Le dimensionnement au plus juste de ces dessertes, ainsi que la délimitation au plus près des bâtis permettra de réduire l’impact sur les espaces agricoles.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 26 La zone NE qui jouxte le chef-lieu et réservée aux pratiques sportives devra justifier ses dimensions.  Assainissement non collectif. Le zonage d’assainissement devra impérativement tenir compte de l’aptitude des milieux. Notamment : - Luche, chez Baillat, Petit Bois, chez Quoëx (UH) zonés en ANC. Le PLU devra préciser les filières à retenir pour l’assainissement non collectif. Faute de quoi les permis de construire ne pourront être délivrés. - Luche de La Balme (UE), Le Bugnon (UH), Chucolet (UX), La Madeleine Village (1AUH) le zonage d’assainissement devra être précisé. - Chucolet, Pantet, Communal d’Aval, Chez Baron, Le Bugnon, La Pérouze (UX, UXA, UH) secteurs zonés en assainissement collectif futur. Les parcelles non construites du secteur ne pourront l’être que lorsque l’assainissement sera raccordé au réseau.  Patrimoine à préserver ou mettre en valeur. - Les prescriptions liées aux bâtiments patrimoniaux devront être renforcés. Les volets roulants interdits. Toute démolition est proscrite et devra être restaurée comme à l’origine, les éléments liés aux énergies renouvelables, devront être intégrés au maximum.  Prise en compte du PLH.  Les prescriptions du PLH pour CORNIER sur la période 2013-2019 prévoit 25% de LLS soit 30 logements. Le SCoT dans ce projet en prévoit 50.  Afin d’atteindre cet objectif, il est proposé d’imposer 25% de LLS au niveau de l’OAP du Pralet, qui prévoit 90 logements, et sur l’OAP de la Madeleine qui en prévoit 25. Cela avec 30 logements locatifs sociaux d’atteindre voire de dépasser l’objectif fixé par le Scot. Se mettre enaccord avec le SCoT.  Orientations d’Aménagement et de Programmation.  Les secteurs de développement de l’urbanisation sont soumis à des OAP de qualité, situés en confortement des hameaux principaux. Une densification sera recherchée et une véritable greffe architecturale devra être opérée. Alignements, sens du faîtage, volumétrie, angles d’implantation, niveaux de seuils devront être imposés. L’espace public devra faire l’objet d’une attention particulière. La commune, devant appliquer le plan de protection de l’atmosphère, devra imposer qu’une partie de l’énergie utilisée soit renouvelable et produite sur site comme le permet l’article L151-21 du code de l’urbanisme.  Prise en compte des risques technologiques :  Une canalisation de gaz haute pression traverse la commune. A ce titre, il est interdit de développer des programmes d’habitats, d’espaces ou d’équipements publics à proximité.  Le PLU doit prendre en compte les contraintes liées aux risques technologiques en particulier en raison de l’arrêté préfectoral n° DREAL-IUD2S74-2016-27 du 30 mai 2016.Le rapport de présentation doit être complété en ce sens. Cela implique des servitudes d’utilité publique (SUP) d’implantation et d’effets pour la maitrise de l’urbanisation instaurant des périmètres délimités au titre de l’article R.123-11b du code de l’urbanisme.  Déchets inertes :  Il pourrait être opportun d’envisager de créer un site de déchets inertes non valorisables compte tenu des nombreux chantiers envisagés sur la commune. J’approuve. La commune devra réfléchir à ce site, compte tenu de l’important programme de constructions envisagé.

CONCLUSION :

La Préfecture donne un avis favorable pour le projet de PLU de CORNIER qui doit le faire évoluer en tenant compte des avis formulés ci-dessus.

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 ANNEXE : Réflexions, suggestions sur certaines pièces du dossier.

 Le droit de préemption urbain. La commune devra délibérer sur l’institution ou la mise à jour du DPU. Cela pourra se faire ne même temps que l’approbation du PLU et la délibération instaurant le DPU ne prendra effet que lorsque le PLU sera opposable.  Sécurité incendie. Le SDIS attire l’attention de la commune sur la nécessité de renforcer le réseau, d’améliorer la défense incendie, de s’assurer des dimensionnements des réservoirs dédiés à la défense incendie (120m3 minimum), de s’assurer des dimensionnements des besoins en eau pour la défense incendie sur l’ensemble du territoire dans les zones de développement et d’exploitation agricole.

 Les différentes pièces constitutives du dossier.

 Rapport de présentation. La commune de CORNIER dispose d’une carte des aléas au 1/10000 notifiée par le préfet le 15 avril 2013 laquelle est citée dans le rapport et les annexes du PLU. Supprimer la mention (p172) « les secteurs identifiés d’aléas forts par les services de l’Etat sont repèrés dans les servitudes d’utilité publique ». Quatre sites potentiellement pollués sur le territoire de la commune contrairement à ce qui est indiqué page 94 du rapport de présentation. En fonction de l’état résiduel des terrains et travaux de réhabilitation effectués, l’aménagement de ces sites pourra être soumis à des restrictions d’usage.  Règlement écrit. Il conviendrait d’ajouter dans l’OAP de la zone AUH de Moussy qu’un recul de 10 m depuis l’axe du ruisseau est à maintenir de toute construction ou remblai. Ce ruisseau est identifié par un fort aléa de débordement torrentiel sur la carte des aléas(T3). Le règlement écrit que pour chaque zone, dans le secteur des aléas forts, « toute nouvelle occupation ou utilisation du sol ne devra pas être de nature à aggraver les risques ni à en provoquer de nouveaux ». Il conviendrait plutôt d’indiquer que « toute nouvelle occupation ou utilisation du sol, de quelque nature qu’elle soit, y compris les terrassements de tout volume et autres dépôts de matériaux (notamment les produits dangereux ou flottants), est interdite dans les secteurs d’aléa fort ».  Annexes. Le secteur UE n’est pas zoné en assainissement ni en assainissement collectif. Or la notice du PLU dit « toute construction à usage d’habitation ou tout local pouvant servir au travail, au repos, à l’agrément, à l’accueil du public, doit être raccordé au réseau public d’assainissement ». Il convient de mettre en cohérence les documents.  PLU, version dématérialisée : A l’approbation du PLU, la commune sera tenue, d’une part, de remettre à l’Etat l’intégralité du PLU au format CNIG, et d’autre part de le mettre en ligne sur le Géoportail de l’urbanisme (GPU) au moyen du compte utilisateur que vous avez activé le 15/12/2016.

La Chambre de Commerce et d’Industrie de la Haute-Savoie  Avis favorable (sans remarque).

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat  Avis favorable sous réserve de la prise en compte des remarques ci-dessous :

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 28  Dans le règlement, sur la zone UA la surface plancher est limitée à 150 rn 2par unité créée pour l’artisanat et le commerce. Cette surface pourrait être revue à la hausse pour permettre des activités de proximité de s'installer et de développer des projets hybrides (250 m2 nous parait raisonnable).  Toujours dans le règlement en UX les logements sont autorisés sous conditions. Selon la CMA, en zone UX et UXA, les logements destinés à la maintenance et au gardiennage du site ne devraient pas dépasser 20%- 25% de la surface de plancher totale du bâtiment de l'activité, dans une limite maximale de 50 m².  En A dans le même règlement, les points de vente des productions agricoles sont autorisés. La Chambre de Métiers et de l'Artisanat ne s'oppose pas à des points de vente de produits transformés à conditions que ces derniers soient inscrits au Répertoire des Métiers pour toute activité de transformation/ élaboration des produits et restent en lien avec la production agricole. Cela pourrait être rajouté au règlement.  Concernant le PADD, partage le projet de renforcer le chef-lieu en regroupant l'équipement commercial, facilitant l'accès aux commerces (parkings, cheminements) et en identifiant un linéaire de protection commerciale au titre de l'article L151-19 du CA.  Pas de remarque concernant les OAP.  Il n’existe pas sur la commune de stockage concernant les déchets du BTP.

La CDPENAF, (Commission Départementale de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers). Ce PLU propose un projet construit avec une réflexion intéressante sur les cheminements mode doux qui se traduit par de nombreux emplacements réservés.  AVIS FAVORABLE sous les réserves suivantes :  Privilégier pour la desserte de la zone d’activité l’option qui aboutit sur la RD903 en passant sur le territoire de la commune d’ARENTHON, et en conséquence en redéfinir les emplacements réservés. Cela me parait juste.  Vérifier que le règlement de la zone N permet les installations et les constructions nécessaires à la gestion forestière.  Que les emprises réservées pour l’aménagement de la RD903 soient réduites au minimum.  Redimensionner la zone NE en fonction des besoins qui seront définis.  Cerner au plus près de la zone bâtie la délimitation du zonage UH.

Agricultures et Territoires. A donné un avis favorable, sous la réserve des demandes d’évolution ci-dessous : A noter que la réponse de la Chambre d’Agriculture est arrivée hors délais.  Concernant le zonage :  Demande le retrait des deux emplacements réservés ER1 et ER18 et l’identification potentielle d’un tracé bien moins impactant le long de l’autoroute en partie Est de la route du Chatelet reprenant la voie préexistante en direction de la commune d’ARENTHON.  Sur le secteur du chef-lieu, demande le retrait de la zone UH les parcelle n°423, 428 et 429 et leur reclassement en zone A. Avis favorable.  Sur les secteurs La Madeleine, Le Pralet, Moussy, zones 1AUH et 1AUB, demande une augmentation de la densification, permettant une optimisation du foncier, et un phasage dans l’ouverture à l’urbanisation des zones 1AU.  Sur le secteur Moussy, zone UXA, demande une limitation en partie Nord de la parcelle 1008.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 29  Sur le secteur Ouest du chef-lieu, zone A, demande l’identification des bâtiments d’une exploitation agricole présents sur les parcelles n°2340, 602 et 603.  Règlement :  Zone A ; Article A2 2-3. Demande le remplacement du terme ‘seul logement de fonction » par celui de « logement de surveillance » et la suppression de la mention « bâtiment nouveau situé à moins de 20 mètres du siège de l’exploitation ».  Zone AA ; Article A2 2-3, Compléter l’alinéa « les bâtiments d’hébergement des animaux et le logement des chefs d’entreprise nécessaires à la surveillance et au bon fonctionnement, sous réserve d’être intégrés dans un même volume », par la mention « superficie maximum de 40m² de surface de plancher ».

 Le Conseil Départemental de Haute-Savoie. Avis favorable à l’unanimité. Après avoir pris connaissance du dossier de PLU arrêté, le Conseil Départemental de Haute-Savoie donne un avis favorable au titre des compétences obligatoires du Département, et sous réserve de la prise en compte des remarques ci-dessous.  Accès :  Le département souhaite être associé aux réflexions menées par la commune pour l’accessibilité aux futures OAP situées le long des routes départementales.  Respecter un recul entre les EBC et les routes départementales :  Le recul est de 10m par rapport par rapport au domaine public, afin de permettre, le cas échéant, des aménagements de voirie et/ou l’exploitation du réseau routier départemental.  Le département pourra proposer un recul plus important, dans le cas de la détermination des limites du périmètre des EBC ou haies à protéger. Notamment au regard d’une topographie plus contraignante et sous réserve que ces dispositions ne soient pas incompatibles avec des fonctions de protection vis-à-vis des risques naturels.  Respecter un recul entre les constructions et les routes départementales (RD) :  Les reculs doivent s’inscrire dans les objectifs de maintien de la sécurité et de la viabilité sur le réseau routier départemental.  Le règlement mentionne des reculs de 10 et 15m par rapport à l’axe des RD hors agglomération, voire de 8m de l’emprise publique dans les zones UX. Le département demande à ce que ses préconisations sur le recul soient intégrées dans le règlement et inscrits au plan de zonage : - 25m de l’axe des RD classées à grande circulation ou hiérarchisées dans le réseau structurant : RD 903 - RD 2. - 18m de l’axe des RD hiérarchisées en E (économique) ou L (local) :RD6 - - RD 19B. Pour mémoire, le Département recommande que le recul adopté ne soit pas inférieur à 12m par rapport à l’axe de la RD mais il pourra être admis d’aligner les constructions nouvelles sur le bâti existant.  Gérer les eaux pluviales aux abords des routes départementales :  Les eaux concentrées par l’urbanisation ne doivent pas être rejetées dans le réseau d’assainissement propre à la voirie départementale. Compléter l’article 9-3 du règlement en ce sens.  Intégrer dans le règlement un point sur l’aspect des clôtures situées à proximité des carrefours et des accès :

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 30  La hauteur des dispositifs de clôture ne devra pas excéder la côte de 0,80men tout point de dégagement de la visibilité afin de ne pas créer une gène pour la circulation publique.  Consulter le Département sur les Emplacements Réservés (ER) à proximité des routes départementales (RD) :  Emplacements Réservés 8, 11, 13, 12, 17, 22 devront faire l’objet d’une concertation ou d’une validation du CD.  Idem pour les emplacements réservés 15, 17, 19, 18 et 24 correspondants à des élargissements ou créations de voies.  Pour les OAP, les conditions de sécurité et de visibilité au droit des débouchés devront être vérifiées. Largeur de voirie, aménagement devront être compatibles avec le développement de l’urbanisation des opérations et du trafic qui en découleront.  Le département souhaite être destinataire d’une version numérisée (ou éventuellement papier) lorsque le PLU sera approuvé.

le SCoT du Pays Rochois. Avis favorable avec une recommandation relative à l’inscription d’une servitude de mixité sociale supplémentaire, visant au minimum 25% de logements locatifs sociaux sur la zone à urbaniser du Pralet faisant l’objet d’une OAP. Les préconisations suivantes sont à prendre en compte.  Une structuration et un développement équilibré du Pays Rochois :  Le projet de PLU respecte les préconisations du SCoT en ce qui concerne les 2% maximum de prévision de croissance de la population (soit 400 habitants), et le besoin de l’ordre de 200 logements sur la période 2013-2028.  Au regard des arguments et des dispositions prises par la commune dans son PLU, pour permettre le contournement du chef-lieu, sécuriser les intersections de la Madeleine et assurer des cheminements doux entre les hameaux et le chef-lieu, le projet respecte les préconisations du SCoT.  La CCPR recommande à la commune de CORNIER la mise en place d’une servitude de mixité supplémentaire exigeant la réalisation de 25% de logements locatifs sociaux au sein de l’OAP du Pralet et répondre ainsi aux objectifs du SCoT. (50 logements locatifs sociaux).  Le Développement Economique du Pays Rochois :  Le Projet de PLU est conforme aux prescriptions du SCoT. Il respecte les zones économiques et préserve l’activité agricole en augmentant les surfaces en zone A.  Ce projet respecte l’implantation de nouveaux commerces et le développement de ceux existants conformément aux prescriptions du SCoT.  Une Gestion Durable du Pays Rochois :  15 ha de zone AU ont été classés en zone agricole ou naturelle dans le projet.  Les corridors et continuités écologiques ont été protégés au titre de l’article L.151- 23 du Code de l’Urbanisme.  Les zones humides ont été classées en zone NH strictement inconstructibles.  Une bande de 10m doit rester libre de toute construction et remblai de chaque côté des cours d’eau.  L’armature paysagère du SCoT a bien été respectée.  Quelques remarques d’ordre technique :  Elles concernent le rapport de présentation écrit et son annexe, le PADD, le plan de zonage, le règlement écrit, les OAP et les annexes sanitaires. Des erreurs de transcriptions, qui ne remettent pas en cause la validité des documents et l’avis favorable.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 31  Commune d’ARENTHON Avis favorable par délibération du conseil municipal du novembre 2018.

 RTE Rappelle que sur ce territoire sont implantés des ouvrages de du réseau public de transport d’électricité. Ligne 400kV CORNIER – GENISSIAT-Poste 1 Ligne 400kV CORNIER - MONTAGNY les LANCHES 1 Ligne 2 x 225kV – CORNIER 1 et 2 Ligne 225kV CORNIER – – GENISSIAT poste 1 Ligne 225kV CORNIER – GENISSIAT poste 2 Ligne 225kV CORNIER – PRESSY 1 Ligne 225kV CORNIER – RIDDES 1 Ligne 225kV CORNIER – ST TRIPHON 1 Ligne 2 x 63kV ANNEMASSE – CORNIER 1 et 2 Ligne 63kV ARGONNAY – CORNIER 1 Ligne 63kV BOEGE – CORNIER 1 Ligne 63kV BONNEVILLE – CORNIER 1 Ligne 63kV BORLY – CORNIER 1 Ligne 63kV CORNIER – ST JULIEN en GENEVOIS 1

Poste 400kV de CORNIER. (EDF et SNCF).

Les lignes électriques haute tension précitées, traversent les zones UE, UH, UR, UX, UXA, 1AUB, A, AP, N, NH et NPR de la commune.

 Report des servitudes I4. Nos remarques concernant le plan des servitudes et la liste des servitudes ont bien été prises en compte.  Règlement. Les règles de construction et d’implantation ne sont pas applicables aux ouvrages exploités par RTE. Aussi, article 2-1 des zones AP (p69), N, NH, et NPR (p84), il faudrait insérer : Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sont autorisées dans l’ensemble de la zone, sous-secteurs compris, et que les travaux de maintenance ou de modification de ces ouvrages sont donc également autorisés pour des exigences fonctionnelles et/ou techniques.  Incompatibilité avec les Espaces Boisés Classés. Pas de remarque à formuler.

AREA. Le territoire est traversé par l’A410 et non l’A40 ou A41 comme il est mentionné parfois.  Prise en compte de l’infrastructure autoroutière:  Les prescriptions d’isolement acoustique. Annexer l’arrêt de prescription d’isolement acoustique et la carte délimitant les bandes de bruit.  Déclaration préalable au permis de démolir et à l’édification de clôtures. Prévoir une exception aux déclarations préalables pour les clôtures autoroutières et le permis de démolir dans les délibérations du conseil municipal. Les interventions nécessitent parfois des mesures d’urgence et de sécurité.  Analyse des plans graphiques :  Emplacements réservés. Supprimer les emplacements réservés institués sur le DPAC et le domaine propre d’AREA. (ERn°24, n°18, n°01 et l’ER n°01).

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 32  Secteur d’intérêt écologique. Ne pas instituer de secteur écologique au sein de la zone Ur. La création ou l’aménagement d’un ouvrage de franchissement faunistique ne peut être imposé aux infrastructures, car leur réalisation ne peut être autorisée que s’ils ont été inscrits dans le contrat de plan Etat-Région.  Analyse des prescriptions règlementaires:  Prescriptions règlementaires appliquées au secteur UR. Pour rappel, le DPAC est classé en zone UR. Etendre le régime de constructibilité de la zone UR pour tenir compte des besoins de gestion et d’entretien du domaine public.  La prise en compte de la loi Barnier. Il conviendrait de rappeler expressément la marge inconstructible de 100m de part et d’autre de l’autoroute A410 dans la mesure ou les zones A et N admettent notamment des constructions qui n’entrent pas dans le régime des exceptions imposées par l’article L.111-7 du CU. En zone A et N il est préconisé d’imposer un recul d’au moins égal à la hauteur (H=L) pour les constructions et installations d’intérêt collectif ou nécessaires aux services publics, (autres que celles liées à l’activité autoroutière qui doivent pouvoir s’implanter librement aux abords de l’autoroute à laquelle elles sont liées), ainsi qu’une bande inconstructible de 50m de part et d’autre de l’axe des autoroutes pour toutes les autres constructions ou installations non liées à l’activité autoroutière. Ces reculs permettront également de répondre aux risques d’insécurité pour les usagers qui peuvent être engendrés lorsque la hauteur des constructions implantées aux abords des axes est trop importante (risque de chutes sur le domaine public).  En matière de gestion des eaux pluviales. Il serait possible de préciser au sein des articles des zones A, N et UX que les constructions et installations non liées à l’activité autoroutière ne peuvent rejeter leurs eaux pluviales dans le réseau ou les ouvrages de gestion liés à l’autoroute, sauf autorisation exprès du gestionnaire.  En matière de hauteur des constructions :  Tenir compte des risques et contraintes aux abords de DPAC et limiter la hauteur des équipements, affouillements et exhaussements des sols pouvant être réalisés (autre que ceux liés à l’activité autoroutière).  En matière d’aspect extérieurs :  Renforcer les prescriptions en matière d’aspect extérieurs aux abords du DPAC dans la poursuite des efforts mis en place au sein du règlement.

GRT gaz La règlementation associée à la présence d’ouvrages de transport de gaz naturel est prise en compte dans le PLU. Toutefois quelques remarques à tenir compte.  Rapport de présentation.  Page 100, il est bien indiqué dans les risques technologiques que la commune est impactée par le transport de matières dangereuses, dont une canalisation de transport de gaz naturel. Toutefois il n’est pas fait mention de l’installation annexe.  Les moyens mis en œuvre pour tenir compte de ce risque dans le choix de développement, doivent également être exposés.  PADD :  Il serait utile de rappeler de ne pas développer de programme d’habitats, d’espaces ou d’équipements publics à proximité des ouvrages de transport de gaz naturel haute pression.  Règlement : La présence des deux ouvrages GRTgaz doit être signalée avec les distances de la SUP d’implantation et de passage et des distances des SUP d’effets pour la maitrise de l’urbanisation.  Pour permettre une bonne exploitation de GRTgaz il est souhaitable de faire apparaitre en tête de règlement du PLU, « sont admis dans l’ensemble des zones définies ci-après, sauf mention contraire les canalisations (enterrées et installations

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 33 annexes) de transport de gaz ou assimilé y compris les ouvrages techniques nécessaires à leur fonctionnement et leur bornage ainsi que les affouillements et exhaussements inhérents à leur construction et aux interventions ultérieures relatives au maintien de la sécurité ».  Les interdictions et règles d’implantation associés à la servitude d’implantation et de passage de la canalisation (zone non aedificandi et non sylvandi).  Les interdictions et règles d’application associées aux servitudes d’utilité publique d’effets pour la maitrise de l’urbanisation et de détailler les modalités de l’analyse de la compatibilité. Pages 19, 36, 45, 55, 72, 85 les règles mentionnées pour les 3 zones sont incomplètes.  Obligation d’informer GRTgaz de toute demande de permis de construire, de certificat d’urbanisme opérationnel, ou de permis d’aménager concernant un projet situé dans l’une des zones précitées de nos ouvrages. La règlementation anti endommagement en rappelant le site internet du Guichet Unique des réseaux pour les Déclarations de Travaux (DT) et Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux (DICT).  Changement de destination des zones.  Les changements de destination devront être conformes aux spécifications de la canalisation et de l’installation annexe de transport de gaz et de leurs SUP d’effets pour la maitrise de l’urbanisation.  Il convient d’éviter la création de zone urbaine U ou zone à urbaniser AU dans les SUP des ouvrages GRTgaz et la densification des zones déjà ouvertes à l’urbanisation.  Plan des Servitudes d’Utilité Publique  La représentation des SUP I3’ (SUP 1) des deux ouvrages doit être matérialisée pour intégrer les SUP de maitrise de l’urbanisation. La légende mérite d’être complétée.

Institut National de l’Origine et de la Qualité.  Pas d’opposition au projet mais l’INAO demande à ce que les remarques suivantes soient prises en compte :  CORNIER appartient à l’aire géographique des AOP « Abondance et Reblochon ». Elle se trouve également dans les aires de production IGP agroalimentaires, « Emmental de Savoie, Emmental français EST-Central, Gruyère, Pommes et Poires de Savoie, Raclette de Savoie et Tomme de Savoie ». L’INAO souhaite que les sigles et origines ci-dessus soient mentionnés dans le rapport.  L’INAO demande à ce que les parcelles du chef-lieu n°421, 423, 428 (en partie) et 429 (en partie) soient reclassées en A et non plus en zone U. Je partage cet avis pour les parcelles n° 428 et 429.  L’INAO demande à ce que la zone NE destinée à de l’équipement public, impactant un tènement agricole, soit réduite et ajustée en fonction du futur projet.  Que la densité de l’OAP du Pralet soit augmentée, et la diminution de la zone AUb en retirant la parcelle 2756.  Que la surface de l’ER17 soit diminuée afin de moins impacter la zone agricole.  Que le projet de contournement (ER18) du chef-lieu soit abandonné et qu’un tracé impactant moins la plaine agricole soit trouvé. Je partage ces deux derniers avis.

Avis du Commissaire Enquêteur ; D’une façon générale, les personnes publiques associées approuvent les orientations du PADD, et donnent un avis favorable à la révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER. Mais les diverses observations sont à prendre en compte. Certaines l’ont déjà été.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 34 III.2.2. Observations du public et commentaires du commissaire enquêteur Observations déposées dans le registre.

Beaucoup de personnes sont venues, m’ont fait part de leurs inquiétudes (ou satisfactions), de leurs désirs et souvent sont revenues pour me laisser un courrier. Elles sont en général notées dans le registre.

R01- Monsieur CURTELIN Mathieu. Souhaiterait que son terrain n° 1329 dans la zone Calamagne sur la commune de CORNIER soit constructible. Réponse du Commissaire Enquêteur. Cette parcelle est située en zone agricole et non dans une dent creuse. Avis défavorable.

R02- Madame Nicole PASQUIER. Propriétaire de la parcelle n°96 située à Moussy ne comprend pas son déclassement AU pour devenir agricole. « Il fait bon d’être au conseil municipal… et cultivateur… » Réponse du Commissaire Enquêteur. Cette parcelle est classée en zone A dans le projet de PLU. Elle pourrait devenir constructible lors d’une prochaine révision du PLU. Les parcelles voisines ne sont pas constructibles non plus. Avis défavorable.

R03-BRAISSAN Loïc et Kévin. Souhaiteraient que les parcelles 195 et 196 collées à GEFCO puissent passer en UX pour l’implantation de notre société de travaux publics. Réponse du Commissaire Enquêteur. Une partie de la zone est humide, et à ce titre il n’est plus possible de la rendre constructible ou aménageable pour une activité quelconque. Qui plus est, cette zone n’est pas destinée à être agrandie, donc je donne un avis défavorable à ce projet.

R04- R06- BRAISSAN Ephyse. Souhaiterait que les parcelles 2627 et 102, deviennent constructibles, vu leur situation à coté de maisons existantes, et que de l’autre côté de la rue, sur la commune d’AMANCY, tout est construit. Souhaiterait également que la parcelle 395 de la Madelaine, redevienne constructible comme auparavant. D’autant que la Madelaine est une zone à urbaniser dans le PLU. Réponse du Commissaire Enquêteur. Ces parcelles sont dans le projet de PLU en zone A. La parcelle 395 doit le rester pour l’instant. Les parcelles 2627 et 102 ne sont pas dans l’enveloppe urbaine ni dans une dent creuse. Elles pourraient le devenir lors d’une révision future, ne serait ce que pour faire un vrai hameau avec la commune d’Amancy. Avis défavorable.

R05- Monsieur BRAISSAND Kévin. (Parcelle n°672). Souhaiterait construire sa résidence principale sur cette parcelle, derrière sa grand-mère, étant donné que toute la rue est déjà construite et donc tous les réseaux sont déjà existants. Réponse du Commissaire Enquêteur. Il y a déjà une maison sur cette parcelle, mais elle est sur la zone NPR, secteur Naturel de la Plaine des Rocailles. Donc inconstructible. De plus la rue n’est pas toute construite comme il est dit. Avis défavorable.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 35 R07- Madame SEIDENBINDER Marine. Propriétaire de la parcelle 1505 sur le lieu-dit de Moussy souhaiterait qu’elle devienne constructible pour un projet personnel, celui de construire sa résidence principale. Réponse du Commissaire Enquêteur. Cette parcelle est déjà constructible. Mais elle fait avec ses voisines l’objet d’une OAP. L’OAP est réalisée que si les propriétaires vendent leurs parcelles. Le propriétaire peut construire sur sa parcelle mais doit respecter le règlement de l’OAP ou du zonage affecté à la parcelle. Avis favorable dans ces conditions.

R08- Madame Edith LACOMBE. Propriétaire des parcelles 290 et 1055 à la Madeleine classée en A. Aimerait pouvoir construire une seule maison pour son fils, sur ce terrain. Réponse du Commissaire Enquêteur. Ces parcelles ne sont pas dans une dent creuse, ni dans l’enveloppe urbaine. Elles sont mitoyennes avec l’OAP de la Madeleine, et dans le PLU de 2005 étaient constructibles. Une modification future pourrait les rentre constructible. Avis défavorable.

R09- Monsieur FOURNIER Michel. Souhaiterait construire sur la parcelle 1341 à Moussy. Réponse du Commissaire Enquêteur. Cette parcelle pourrait être dans une dent creuse, mais n’a pas été retenue en tant que telle faute semble-t-il d’entente entre voisins. Mais lors d’une prochaine modification de PLU, cette zone devrait être constructible. Avis défavorable.

R10- Monsieur CHANRON David. Propriétaire des parcelles 2695 (10a45) et 650 (6a39) à Pierre Grise. Souhaiterait que la parcelle 2695 soit rattachée à la zone UH et non pas NPR car la Communauté de Communes lui a fait installer une filière de traitement des eaux usées sur cette parcelle, conjointe à la 650.

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Réponse du Commissaire Enquêteur. L’installation d’une filière de traitement des eaux usées n’implique pas la transformation en zone constructible de la parcelle. Ces parcelles doivent rester en NPR. Avis défavorable.

R11- Monsieur BIBOLLET Jean Bernard. La parcelle 532 est dans le plan de zonage classé en boisé, et la parcelle 805 en pré. Or c’est l’inverse qui devrait être. Toutes les deux sont situées à Moussy haut. Réponse du Commissaire Enquêteur. Cela ne change pas le zonage qui est en N.

R12- Monsieur DEMULE Guy. (Propriétaire des parcelles 921 et 219 situées à Moussy haut). Souhaiterait que ces parcelles contiguës et situées entre 2 zones construites et en bord de rue deviennent constructibles. Réponse du Commissaire Enquêteur. Ces parcelles méritent d’être constructibles vues leur situation. Mais pour l’instant elles ne sont pas situées dans une zone de réseaux d’assainissement collectif. Il faudra préciser les filières d’assainissement retenues pour que la commune donne ou pas un avis positif à un permis de construire. Avis favorable si faisabilité.

R13- Madame CONTAT Christiane et Madame DEMULE Mireille. Souhaitent que les parcelles B248 et B250 situées à Moussy le haut deviennent constructibles UA. Souhaitent que la partie proche des habitations des parcelles 1355 et 1358 deviennent constructibles, comme celle du voisin n° 923. Réponse du Commissaire Enquêteur. Avis défavorable pour les parcelles B248 et B250 qui doivent rester agricoles. Cela reviendrait à une extension du hameau. Avis défavorable pour les parcelles 1355 et 1358 pour les mêmes raisons. Rappelons également que ce hameau est en zone d’assainissement non collectif. En revanche, il n’est pas logique que la parcelle 923 soit constructible. Ce n’est pas une dent creuse, mais une extension du hameau, non justifiable, je propose donc qu’elle revienne en zone A.

R14- Monsieur COTTEN Michel. Souhaiterait que le chemin de la Loue soit raccordé à la route de la Fornasse via le chemin bordé par les parcelles 439, 440, … Réponse du Commissaire Enquêteur. Relier les hameaux au chef-lieu par des cheminement doux est une volonté affichée par la commune. Avis favorable sous réserve d’une protection de la zone humide

R15- Messieurs DORANGE-PATORET Alexis et Roland. GAEC La Roche Blanche. Souhaiterait placer 1800m² constructible sur la parcelle 428 au chef-lieu, afin de pérenniser la santé financière de l’exploitation laitière, qui est implantée sur la commune depuis 4 générations. Ce terrain touche le lotissement voisin et n’impute en rien sur le corps de ferme. Réponse du Commissaire Enquêteur. Avis défavorable. Cette parcelle comme la voisine n°429 ne font pas partie d’une dent creuse. Elles doivent rester agricole. Avis défavorable aux demandes.

R16- COTTERLAZ-RANNARD, Christian et Nicole. Souhaitent aménager par du remblai inerte les parcelles n° 821, 820 et 822 afin d’améliorer l’exploitation agricole des terrains

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 37 autour dont nous sommes propriétaires et exploitants. Nous nous engageons à faire contrôler les dépôts et à la remise en place des surfaces afin qu’elles soient exploitables pour permettre la pérennité de notre exploitation laitière. Réponse du Commissaire Enquêteur. Rappelons tout d’abord qu’une bande de 10 m de part et d’autre des cours d’eau doit rester « libre de toute construction et de tout remblai » au titre des dispositions générales du règlement. Travaux et aménagements sont soumis à autorisation ou à déclaration en application de l’article R214-1 du code de l’environnement. Les dépôts doivent impérativement être soumis à un contrôle par un organisme reconnu afin de ne pas risquer de polluer ou détériorer l’environnement. Avec ces réserves, je donne un avis favorable. Reste à obtenir l’accord de la Mairie et des services de l’Etat. Priorité pourra être donné à la commune de CORNIER pour ses déchets inertes, celle-ci ne disposant pas à l’heure actuelle de site destiné à cet usage.

R17- Messieurs CHAVANNE Guy et Jean Claude ; Agriculteurs à la Madeleine. Délégué SAFER. Propriétaire d’une ferme à la Madeleine Cornier. Ont 30 vaches et génisses en lait AOP Reblochon. La ferme se trouve à coté de l’OAP Champs Ravy Veige. Aimerait que ce terrain reste en agricole très longtemps. Réponse du Commissaire Enquêteur. Des habitations privées sont installées très proches du bâtiment de la ferme, et certaines depuis longtemps. L’OAP Champs Ravy-Veige est prévue sur les parcelles adjacentes. 5-6 logements sont prévus. Ils devront respecter la distance réglementaire entre bâtiments agricoles et résidences privées. Ni la Chambre d’Agriculture, ni l’INAO, ni la CDPNAF et ni la Préfecture ne demandent une annulation de cette OAP ou une contrainte quelconque. Avis défavorable à cette demande.

R18- Madame DEAGE Monique. Propriétaire des parcelles 1236 et 1237.Sa famille ayant depuis décennies subies nuisances de l’autoroute (réquisition de terrains), pylône EDF, les parents ayant payé une succession pour une zone constructible, il n’y a pas de raison pour qu’on les déclasse. Il ne restait plus que ces parcelles constructibles pour transmettre aux enfants et petits-enfants. Regrette ces décisions prises sans concertation. Réponse du Commissaire Enquêteur. Ces parcelles ont été classées en AP. Donc totalement inconstructibles. Elles ne font pas partie de l’enveloppe urbaine, ne sont pas dans une dent creuse, et situées dans une zone en assainissement non collectif. Il faudra attendre une révision du PLU pour réfléchir à leur constructibilité. Avis défavorable.

R19- Monsieur DESULMOND Daniel. 645 route de la Fornasse. Parcelles n°34, 35, 58. Voudrait savoir s’il peut couper son bois qui est classé NH et dont le bois est dangereux pour les habitations. Quant à la parcelle n°2632, voudrait savoir pourquoi elle est amputée d’une partie de sa zone constructible dont la succession a été payée en rapport. Réponse du Commissaire Enquêteur. Dans le règlement écrit, page 85, dans le secteur de servitude de zone humide (L.151-23) et la zone NH, il est écrit « sont autorisés sous conditions... les travaux d’entretien ou d’exploitation de la couverture végétale (coupes et exportation, broyage in-situ) ». Le règlement de droits de successions pour un terrain constructible n’implique pas le droit à rester constructible à vie. Le SCoT ayant fixé la capacité constructible en fonction de l’évolution démographique de CORNIER (+2%), ce secteur n’a pas été jugé prioritaire, ne faisant pas partie de l’enveloppe urbaine définie. Qui plus est, une partie de ces terrains sont en zone humide et donc à protéger. Avis défavorable.

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R20- Mademoiselle PIOUTAE Delphine (Parcelles 75 et 2923 au 1128 Rte de la Fornasse), et Monsieur PIOUTAZ Marcel. (Parcelles 2465, 247, 246, 2924, 87, 85, 88, 81 à la Madeleine). Afin de pérenniser l’exploitation agricole en vue de la remettre aux prochaines générations, de nouvelles parcelles ont été achetées (n° 2924, 87, 85, 88 et 81) pour pouvoir construire un hangar de stockage et de fourrage. Le rapport avec la mairie a toujours été compliqué, qui lui a refusé un hangar sur la 247, acquis à l’époque en agricole (+1 ha constructible) et passé dans le projet de PLU en AP. A ce jour, un hangar est essentiel pour que les générations futures puissent travailler dans de bonnes conditions. Mademoiselle PIOUTAZ souhaite, en parallèle de l’exploitation de bovins, développer des gites à la ferme avec le réseau « Accueil Paysan », une petite ferme pédagogique, et pourquoi pas un magasin de produits à la ferme. A ce jour, on peut tout imaginer, cependant, nous avons le sentiment que l’on nous empêche de travailler et pourtant nous sommes présents sur la commune depuis plus de 20 ans. De plus, la CCPR nous demande pas plus tard que la semaine dernière 150m² pour mettre des poubelles sur une zone agricole protégée. Est-ce normal ? Réponse du Commissaire Enquêteur. Avis favorable en ce qui concerne la construction d’un hangar de stockage et de fourrage. C’est effectivement indispensable. En revanche pour le reste, la zone est classée AP. Elle était auparavant dans le PLU en cours en partie A. Il n’est pas possible d’envisager pour l’instant la possibilité de développer une activité de gites à la ferme ou de magasin lié à cette activité. Dans le secteur AP, les constructions et installations nouvelles sont interdites, y compris agricoles, excepté les ouvrages nécessaires au fonctionnement des services publics ou d’intérêts collectifs. A ce propos, la réalisation d’une aire de collecte des déchets ménagers sur ces terres n’est pas portée sur le futur plan de zonage. Une localisation plus centrale serait une meilleure solution. En conséquence, avis favorable pour la construction d’un hangar agricole, et défavorable pour l’implantation de gite et le reste.

R21- Monsieur BUISSON Denis. Indivision demanderait de faire un basculement entre deux parcelles 71 et 74 lieu-dit chez Floquety (La Fornasse) pour respecter les zones agricoles et habitées. Réponse du Commissaire Enquêteur. Il s’agirait de remettre environ 600m constructibles sur la parcelle 74, qui l’était déjà partiellement dans le PLU actuel, et d’enlever la même surface de la parcelle 71 à mettre en agricole. Sur le principe, je n’y vois pas d’inconvénient. A discuter de la faisabilité avec la commune. A noter quand même que qu’à ce jour l’assainissement n’est pas collectif, et qu’il faudra respecter le règlement de la zone UH.

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Observations faites pendant les permanences.

31 personnes sont venues pendant les permanences. Certaines n’ont rien déposé, voulant seulement se renseigner. D’autres sont venues et revenues. Les courriers déposés m’ont tous été remis en main propre, souvent après échanges et explications.

III.2.3. Courriers reçus et commentaires du commissaire enquêteur

C01-Madame Monique FLOQUET. (Parcelle n°2451) rond-point de Moussy. Sollicite le maintien de la parcelle en zone artisanale. Souhaite la vendre et a signé une promesse synallagmatique de vente sous conditions suspensives. Réponse du commissaire enquêteur. Cette parcelle est située dans le projet de PLU en zone UXA. Elle est donc en zone mixte d’activités artisanales et industrielles. A noter que l’accès par la route départementale ne pourra se faire sans l’accord du Conseil Départemental. Avis favorable pour le maintien en UXA.

C02-Monsieur Yann DECREMPS. Société DECREMPS BTP. Exploitant et propriétaire de deux installations classées ICPE dans la zone du Chatelet, depuis 1988. Dans le projet PLU, elles sont classées UX. Souhaiterait que dans le règlement soit rajouté dans le chapitre « autres activités des secteurs secondaires ou tertiaires » une sous destination dénommée « installation classée pour la protection de l’environnement ». En outre, le chapitre 2.2 ne correspond pas aux activités de la zone en cours. Les mentions interdisant « l’ouverture et l’exploitation de carrières », « les dépôts de matériaux et de déchets de toute nature » sont en contradiction avec l’activité présente sur le site, avec autorisations, depuis plus de 30 ans. Demande à ce que ces mentions soient supprimées. Enfin, il est écrit que la hauteur totale des constructions ne devra pas excéder 11m. Or la centrale à béton à une hauteur de 23.85m. Il faudrait donc ajouter une mention spéciale pour les ICPE est leur laisser une hauteur de 25m pour être conforme aux activités de la zone. Réponse du commissaire enquêteur. Avis favorable. Cette entreprise emploie 40 personnes sur la commune, et existe depuis 30 ans. Une ICPE n’est pas une qualification donnée à la légère par la DREAL, après enquête publique spécifique. Il s’agit sans doute d’une imprécision ou d’un oubli dans la rédaction du projet de PLU. Je donne un avis favorable à ces demandes.

C03-Monsieur Florent BOUVARD. Courrier préparé par Maitre Blandine , Avocate. Propriétaire de la parcelle n° A 2789 vers Champ Daval. Conteste la classification en zone A de cette parcelle, qui n’a aucun caractère agricole, parce que de habitations se trouvent au Sud-Ouest contiguë à cette parcelle et que donc il s’agit d’une dent creuse (!), que le terrain est entièrement viabilisé, et dès lors, le projet est entaché d’une erreur manifeste d’appréciation, que ce classement manque totalement de cohérence et qu’il est manifestement illégal. Demande à ce que les parcelles n°2789 et 2691 soient classées en zone U en continuité avec celle déjà existante. Il pourrait également être envisagé de limiter le classement en zone U de la seule parcelle n° 2789 ou encore de classer en partie la parcelle n° 2789 en UH.

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Réponse du commissaire enquêteur. Ces parcelles ne correspondent pas totalement à la définition d’une dent creuse. Qui plus est, priorité dans la philosophie de ce projet de PLU, et des préconisations du SCoT, priorité est donné au chef-lieu, aux hameaux de la Madeleine et celui de Moussy. Ces parcelles ont toute latitude pour devenir constructibles lors d’une prochaine révision du PLU. Les arguments développés ne peuvent en aucun cas remettre en cause les choix de la commune pour son projet de PLU. Ces parcelles doivent rester à l’agriculture. Avis défavorable.

C04- Sylvie et Jean LACOMBE. (Parcelles n°6, 7 et 11 au Chatelet). La maison est située sur la parcelle 7. Projettent d’effectuer le réaménagement des granges et écuries afin de les transformer en appartements dans la limite du volume du bâtiment. En plus, ils doivent créer des parkings ou garages en fonction du nombre d’appartements créés. Demandent à pouvoir

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 41 les réaliser sur les parcelles 6 et 11, par le changement de destination ou zonages des parcelles. Réponse du Commissaire Enquêteur. L’intérieur des bâtiments peut être modifié sans problème. Les parkings peuvent être effectués sur les zones demandées, mais doivent éviter l’imperméabilisation par un goudronnage excessif. Avis favorable sous ces conditions.

C05- Monsieur DETRAZ Noël : (Parcelle 2899 à Champ d’Aval). Voudrait savoir si sa parcelle est constructible. Ainsi que la parcelle n° 2900, propriété de son frère DETRAZ Elie ? Réponse du Commissaire Enquêteur : Ces parcelles sont situées en zone UH, donc constructibles.

C06- Monsieur Jean Luc DEAGE. Un dossier documenté de 22 pages est remis en mains propres au Commissaire Enquêteur et concerne le classement en UX de la zone d’activités du Chatelet. Toutes les remarques concernant cette zone sont extraites du rapport de présentation du projet de PLU. La localisation géographique et l’enclavement de cette zone ne sont pas appropriés. Elles sont génératrices de trafic de camions important, de lourds investissements routiers sont nécessaires, elle est saturée et d’un « qualitatif très moyen dans le domaine de l’urbanisme, architectural et environnemental ». Elle est localisée en zone ZNIEFF et son impact sonore est nuisible car il peut déranger la faune présente.

Zone du Chatelet sur la commune

La présence d’une installation ICPE concerne l’unité de production de béton prêt à l’emploi, et est soumise à l’arrêté du 8/08/2011 applicable au titre de l’article 2518. L’impact sur l’environnement est important. Selon « l’article 7 de l’arrêté du 8 juillet 2011, l’exploitant prend les dispositions appropriées qui permettent d’intégrer l’installation dans le paysage, notamment pour améliorer l’intégration des silos élevés. L’ensemble des installations est maintenu propre et entretenu en permanence.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 42 Les abords de l’installation, placés sous le contrôle de l’exploitant, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté. Les émissaires de rejet et leur périphérie font l’objet d’un soin particulier ». De plus la présence de silos relatifs au stockage de céréales ou de graines, dans cette zone, génère des poussières très volatiles qui touchent tout le secteur. La localisation sur un site patrimonial oblige à des mesures de conservation ou de sauvegarde, dont il n’est pas tenu compte ici. L’extension de la zone d’activité du Chatelet se situerait au sein de la ZNIEFF 2. Or le DOO précise que le PLU « devra éviter l’extension de l’urbanisation au sein de ces espaces, sauf si la démonstration est apportée qu’il est impossible de prévoir les extensions urbaines dans un autre lieu ». Or cette démonstration n’est pas apportée. (Extensions possibles dans les sites de la Bathia et du Marais, et dans les zones UXA), ou par la création d’une autre zone.

POS Actuel Projet de PLU

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Des nuisances sonores, un trafic routier intense une qualité de l’air, des poussières et rejets atmosphériques seront aggravés par l’agrandissement de cette zone principalement dédiée aux BTP. Les Accès à la zone par le contournement routier ne sont pas satisfaisants. Le contournement Est du chef-lieu, la traversée du corridor écologique inscrit au SRCE de la Région Rhône-Alpes seront impactés par l’extension de cette zone.

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En pointillé rouge le scénario alternatif au contournement Est de CORNIER ; En jaune la limite communale.

Enfin, il est repris, partiellement, les avis des PPA, AREA, Chambre d’Agriculture, CDPNAF, Préfecture de Haute-Savoie, INAO, sur les emplacements réservés, à revoir. En conclusions, il y a atteinte à une zone ZNIEFF type 1, Atteinte à une zone ZNIEFF type II, Non-respect des prescriptions du DOO, non-respect des articles l 523-4 et L523-5 du code du patrimoine et atteinte à des corridors et continuités écologiques. « Il est donc porté opposition suivante du projet de PLU 2019 de CORNIER : 1. Opposition au reclassement des zones AU du secteur Chatelet du PLU approuvé le 26 novembre 2014 en zone UX du PLU 2019. 2. Opposition à l’agrandissement de la zone UX sur les parcelles 466 et 467 ; 3. Opposition à la réserve pour contournement routier en direction du Nord-Est (voie à élargir), pour raccorder la RD 903 avec une courte voie nouvelle qui passerait au nord du hameau de Publet, sur la commune d’ARENTHON. » Réponse du Commissaire Enquêteur. L’installation de cette zone et de l’entreprise de travaux publics date de 1989. Une autorisation permanente a été délivrée le 9 aout 1989. Tout s’est donc fait dans les règles, et aujourd’hui le dossier de reclassement en ICPE est en phase de renouvellement. Sauf erreur, il pourrait faire l’objet d’une enquête publique. Cette zone est à l’écart des principales zones constructibles, et à ce titre dérange le moins possible. La route d’accès pose, elle un problème. Et le projet de PLU a étudié 3 solutions. - ER 18, par la création d’une voie de contournement du chef-lieu, à travers une zone AP, je ne suis pas favorable,

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 44 - ER 01, le long de l’autoroute, par l’élargissement et l’aménagement du la route rejoignant Vignettaz. Cette route a l’avantage d’éviter complètement les zones habitées. Elle est appropriée, et une négociation avec AREA pour l’empiètement sur son domaine, mais cela parait difficile, compte tenu de l’inaliénabilité du DPAC ! A suivre. - La troisième solution est un accès par ARENTHON. Cette solution semble être la moins mauvaise. Mais le projet est à développer et doit se faire en coopération avec la commune d’ARENTHON. Ce projet a ma préférence.

Les corridors écologiques, tels qu’ils sont définis dans le projet, ne sont en aucun cas impactés par cette zone. Ils ont fait l’objet d’un travail par un écologue et un paysagiste dans le cadre du diagnostic du PLU et en accord avec le SCoT pour être le plus protégé possible. Ces corridors sont plus impactés par l’autoroute que par cette zone Les ZNIEFF ne sont pas en elle-même une protection règlementaire. Elles sont toutefois révélatrices d’un intérêt biologique qui doit être pris en compte. La zone UX du châtelet est dans une ZNIEFF de type II. A ce titre elle a un intérêt écologique non négligeable. Il est vrai que sa qualité et son originalité méritent d’être prise en compte. Une extension de la zone UX sur les parcelles 466 et 467 et le reclassement des zones 1AUx en zone UX pour intégrer les constructions existantes et répondre aux objectifs du SCoT peuvent perturber cet équilibre. Des mesures de préservation devront être mises en place dans la mesure du possible. Il ne faut pas multiplier les zones d’activité sur le territoire. Elles sont déjà bien encadrées et répertoriées. L’agrandissement de cette zone, spécialisée, me parait judicieux, et peu consommatrice de surfaces. J’y suis favorable. On ne multipliera pas les zones de nuisances, que ce soit au niveau sonore ou au niveau de la pollution de l’air.

Le propre d’un projet de PLU est de faire des choix. Choix entre le moindre mal, choix de protection des paysages, de la population, des zones d’habitation, des couloirs de circulation, des zones humides, de la flore et de la faune, des activités économiques, des paysages, choix sur l’avenir du territoire. Ces choix doivent se faire en fonction de la géographie, de l’histoire, des contraintes administratives et de l’évolution démographique. Le SCoT, le contexte intercommunal, le code de l’environnement et le code de l’urbanisme sont des contraintes vigilantes et garantes du bon sens du projet. Compte tenu de cet environnement rigoureux, le projet d’extension de 1,3 ha de la zone d’activité du Chatelet ne me parait pas une aberration écologique, urbanistique, géographique, économique ou industrielle. Avis favorable à cette extension limitée.

III.2.4. Observations sur le registre dématérialisé. Un site et une adresse électronique a été créée spécialement pour cette enquête. Le registre dématérialisé y figure, à l’adresse : https://www.registre-dematerialise.fr/1000 Ouvert au public le 29 mars 2019, il a été clos le 29 avril 2019 à 18h00

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 45 Le registre montre que la population s’est intéressée au projet de PLU de CORNIER. Même si personne n’a laissé d’observation sur ce registre dématérialisé.

III.2.5. Communes voisines et organismes. Conformément aux articles L123.8 et R123-16 du code de l’urbanisme, des organismes pouvaient à leur demande être consultés au cours de la procédure. Il s’agit des communes voisines, les ECPI voisins, les associations compétentes en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme, d’environnement, d’architecture et d’habitat, de déplacement, les associations locales d’usagers agréés de protection de l’environnement. (Art L123.8 et L 121.5 du CU et L141.1 du code de l’environnement). De même, dans la mesure où ils sont concernés, le Centre Régional de la Propriété Forestière (CRPF), l’Institut National des Appellations d’Origine (INAO) et la Chambre d’Agriculture ont pu être consultés.

III. 3. Remarques diverses

Cette enquête a peu mobilisé la population de CORNIER qui a été préparé visiblement à ce projet de PLU. Néanmoins, 287 personnes sont allées sur le registre dématérialisé et ont chargé 555 fichiers.

La fréquentation a été soutenue en dehors de la première permanence, même si elle est restée très modérée en regard des enjeux que peut représenter en général un PLU.

La grande majorité des questions et demandes a porté sur le zonage, et la constructibilité de leurs parcelles.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 46 III. 4. Communication au pétitionnaire

III.4.1. Modalités de communication. A l’issue de l’enquête publique, j’ai fait parvenir à la Mairie de CORNIER par mail le 30 avril 2019, le procès- verbal de notifications regroupant les observations et questions liées à cette enquête.

Bonjour, L'enquête est terminée, reste le rapport à écrire. Elle s'est bien déroulée, les conditions étaient optimums, et aucun incident n'a été déploré. J'ai reçu une trentaine de personnes, 21 ont laissé un avis dans le registre, et 6 m'ont remis en mains propres des courriers. 287 personnes ont consulté le registre électronique et 555 dossiers ont été téléchargés. Ce qui prouve l'intérêt des habitants pour la modification de ce PLU

Quelques questions : 1-Dans le quartier du Chatelet, il y a 3 bâtiments patrimoniaux recensés. Un propriétaire envisage d'effectuer des aménagements d'appartements dans ses granges et écuries, mais en respectant le volume et l'architecture extérieure actuelle. Quid des parkings indispensables ? Souhaiterait pour cela un changement de zonage ou de destination des parcelles 6 et 11. C'est en limite de couloir écologique et la zone est en assainissement non collectif. Pour ma part, si le changement de destination est envisageable, les parkings ne seront pas en revêtement imperméabilisé.

2- J'ai une demande de terrain constructible, aux Moulins. Une lettre d'avocat accompagne cette demande. Je ne partage pas du tout l'avis et les injonctions de cette avocate. Néanmoins je pense que partiellement ce terrain pourrait être constructible. Il viendrait en remplacement des zones constructibles enlevées et n'augmenterait pas ladite zone.

3- Si l'on écoute les uns et les autres, si on lit bien les PPA, aucune déviation n'est envisageable pour la desserte de la zone d'activité de la Madeleine. Or tout le monde s'accorde pour dire que la traverse du village n'est plus acceptable. Je pense que l'accès par la commune d'Arenthon est la moins mauvaise solution. Si comme vous le dites, une discussion a lieu en ce sens avec Arenthon.

4- Dans la zone AP, toute construction est interdite. C'est une zone avant tout agricole, et je ne comprends pas qu'un agriculteur ne puisse pas construire un hangar ou un bâtiment exclusivement lié à son exploitation. Je pense qu'il faut y remédier. D'autant et c'est un paradoxe, la collectivité peut construire pour les besoins d'équipements publics.

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 47 5- Les OAP sont toutes situées dans des dents creuses. Certaines sont très proches de bâtiments et d'exploitation agricole. Est-ce règlementaire, toléré ?

6- Un agriculteur voudrait mettre des remblais contrôlés sur son champs en pente. Qui contrôlera ? Ces champs resteront agricoles et dans la mesure où le contrôle est effectif, et que le respect des talwegs et des ruisseaux est bien réel, je ne suis à priori pas contre. Qu'en pense la collectivité ?

7- Pensez-vous qu'il soit envisageable d'agrandir la zone GEFCO aux deux parcelles adjacentes 195 et 196 pour une entreprise de BTP ? Il y a une zone humide à une extrémité et un emplacement réservé à l'autre, ce qui diminuerait la surface utilisable. Je suis dubitatif.

Je vous remercie pour les réponses que vous m'apporterez. Cordialement.

Jean François MARTIN Commissaire Enquêteur

III.4.2. Réponses du pétitionnaire. Elles me sont parvenues par mail en date du 3 mai 2019.

Bonjour,

Je vous prie de trouver ci-joint nos éléments de réponses à vos interrogations :

1/Changement de zonage au Chatelet pour réhabilitation Le règlement de la zone N n’interdit pas la réalisation des projets du pétitionnaire, tant au niveau de la réhabilitation que de la création de places de stationnements.

2/Demande de terrains constructible aux Moulins Face aux nombreuses demandes similaires dans ce secteur, notamment de la même famille, le conseil municipal n’a pas souhaité étendre les zones Uh. En effet, cela viendrait compliquer la situation et supprimer du terrain agricole aujourd’hui exploité.

3/Contournement du Chef-Lieu Nous sommes tout à fait d’accord avec vous en pensant que l’accès par Arenthon est la moins mauvaise des solutions. Notre projet va dans ce sens, pour autant que les exigences en termes d’aménagements, de la chambre d’agriculture, ne soient pas trop importantes.

4/Construction en zone Ap Les contraintes des zones Ap sont départementales et leur objectif est de ne permettre aucune construction afin d’éviter les problèmes de mitage. Il n’y en a d’ailleurs peu sur la commune. En

Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 48 l’espèce, il est important de souligner que le pétitionnaire en question possédait des constructions agricoles qui ont été transformées en habitation et que le PLU actuel autorisait la construction de bâtiments agricoles.

5/Exploitations agricoles et OAP Les constructions dans les OAP respecteront les reculs vis-à-vis des exploitations agricoles.

6/Remblais en zone agricole Nous ne sommes pas contre les remblais à condition qu’un contrôle se fasse par rapport à cet aménagement et qu’ils soient validés par la commune. Toute demande devra faire l’objet d’une demande ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement) auprès des services de l’état.

7/Agrandissement de la zone GEFCO Les services de l’état ont supprimé cette zone d’extension artisanale, de plus les zones d’activités sont désormais de la compétence de l’intercommunalité qui n’en a prévu ici.

Restant à votre disposition, Cordialement.

Je n’ai rien à ajouter aux réponses et commentaires qui sont cohérents avec l’ensemble du projet et m’a conforté dans mes réponses apportées.

IV / ANALYSE ET ÉVALUATION DU PROJET

Les aspects positifs du projet  Une consommation limitée de l’espace. (épaississement du tissu urbain, urbanisation des dents creuses, notion d’enveloppe urbaine).  Un dossier très complet.  Une bonne communication préalable de la commune sur le projet.  Ce projet redonne plus de 20 ha à l’agriculture par rapport au PLU en vigueur. Les aspects qui mériteraient d’être approfondies  Les OAP et zones 1AUb ne sont pas datées pour leurs réalisations.  Les installations sportives vers Chez Baron et situées en zone NE ne sont pas portées sur le plan de zonage.

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Révision du Plan Local d’Urbanisme de la commune de CORNIER (74800). TA N°18000404/38 Page 49 Enfin, le Commissaire enquêteur a rédigé son avis sur le Projet de Révision du Plan Local d’Urbanisme de la Commune de CORNIER et ses conclusions motivées, qui font l’objet de la seconde partie du rapport :

Conclusions motivées du commissaire enquêteur

Fait à Saint Sylvestre, le 15 mai 2019

Le commissaire Enquêteur Jean François MARTIN

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