MONTCEAUX L’ETOILE

N°29 - JANVIER 2018

Vœux du Maire ...... p 2 à 3 Projet d’aménagement de la place de l’église ...... p 4 Pratique ...... p 5 Etat civil 2017 ...... p 6 Bienvenue aux nouveaux habitants ...... p 6 Budget 2017 ...... p 7 Le R.P.I. Anzy-Montceaux- ...... p 8 à 9 Les projets des écoles de nos trois villages ...... p 10 à 13 Des points propres,… qui doivent le rester ! ...... p 14 Végétaux, est-ce bien leur place ? ...... p 15 De la redevance à la taxe ...... p 17 Communiqués ...... p 18 La gendarmerie communique ...... p 19 Les sapeurs-pompiers de ont besoin de renforts ...... p 20 à 21 Don du sang ...... p 21 Transport associatif ...... p 22 Brionnais Découvertes ...... p 23 Un procès d’tsesse ...... p 24 à 26 L’origine du pays Brionnais (suite) ...... p 27 à 31 Quand circulaient les rumeurs… ...... p 32 à 34 Montceaux l’Etoile pendant la Grande guerre – Année 1918 ...... p 35 Conseil municipal de 1918 ...... p 35 Etat civil 1917 ...... p 36 Foyer rural Montceaux – Vindecy – ...... p 37 A.S.F. Montceaux l’Etoile ...... p 38 à 39 Associations sportive Montcellienne – Section boules ...... p 40 à 41 Club « Les Marguerites » ...... p 41 Comité d’Animation ...... p 42 à 43 Anim’ Ecoles...... p 44 à 46 Calendrier des manifestations 2017 ...... p 47 à 48

Magazine annuel d’informations municipales Directeur de la publication : M. Vincent de LA CELLE Crédit photos : Nicolas MATHON pour la couverture Impression : Esprit Com 1

L’année 2017 qui s’achève a été une année sombre pour notre commune. De nombreux deuils l’ont affectée. Dès le mois de janvier, nous apprenions avec tristesse le décès d’Anna Bonnefoy, conseillère municipale de 1965 à 1971, sans doute la première conseillère municipale de Montceaux l’Etoile, puis quelques jours après, celui de Marie-Louise Bordes, veuve de Raymond Bordes, ancien adjoint et mère de Michel, ancien conseiller municipal, et de Marie Claire. A la fin du mois de février, Christian Meunier, qui avait servi la commune le temps d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi de deux ans, était emporté malgré sa lutte très courageuse contre « le crabe ». A la fin du mois de mars, c’était au tour de Jacques Guillemet, conseiller municipal de 1971 à 2001, adjoint de 1977 à 1987 puis de 1989 à 1995 et maire de 1987 à 1989. J’ai eu la chance de l’avoir comme adjoint entre 1992 et 1995 et il a été d’un grand soutien et de très bons conseils dans mes premiers pas de maire. Je garderai de lui le souvenir d’un homme toujours prêt à rendre service, d’une grande probité et surtout de quelqu’un de profondément gentil. Au mois de mai, Marc Romezin, domicilié près du carrefour du Taluchet sur la route de Vindecy décédait. Enfin, à la mi-août, c’était au tour de Juliette Gautheron, figure très attachante du hameau de Conde, de nous quitter. Six décès dans une année pour une petite commune comme la nôtre, c’est beaucoup, c’est trop. A chacun des membres et proches de leurs familles, nous redisons notre amitié et l’assurance que nous ne les oublierons pas.

Heureusement, du bonheur vient apaiser un peu la tristesse de ces décès. D’abord, la joie de la naissance de quatre garçons, Raphaël, Clément, Léandre et Andréas. Déjà en 2016 étaient nés quatre garçons… Félicitations à leurs heureux parents et longue et belle vie à eux quatre. Christophe Meunier, sur ma délégation spéciale, a eu l’honneur et le plaisir de marier son frère, Florent, avec Camille Bernigaud. Célébrer un mariage est un moment solennel et d’émotion. Quand c’est le mariage d’un membre de sa famille que l’on célèbre, l’émotion est largement multipliée. Bravo et félicitations aux jeunes mariés.

Les travaux de mise aux normes d’accessibilité des bâtiments communaux ont commencé en 2017 et se poursuivront sur plusieurs années. Nous avons aménagé la cour de l’école afin de supprimer la marche devant la porte d’entrée et la remplacer par une pente douce. Les toilettes de la

2 salle des fêtes ont été refaites et peuvent désormais accueillir des personnes à mobilité réduite. En 2018, ce devrait être le tour des toilettes publiques de la place de l’église d’être mises aux normes. Des travaux de voirie ont été effectués. La route allant de la croix de Conde à la départementale 982, la rue sous l’église et une partie de la route des Verniauds ont été regoudronnées. Le mur d’enceinte de la place de l’église a été restauré et son coût entièrement pris en charge par l’association des amis de l’église que je remercie très vivement. Les finances de la commune n’auraient pas permis cette restauration et le mur menaçait de tomber par endroits, notamment le mur de soutènement côté Est. Le reste de l’aménagement de la place de l’église sera également pris en charge par l’association. Il consistera en l’agrandissement de la partie enherbée de la place et dans le remplacement des tilleuls, en mauvais état sanitaire. Vous trouverez en page suivante un plan du projet de la place de l’église. Les tilleuls de la promenade, du mail, seront aussi remplacés mais une autre année. Avec cet aménagement, nous aurons une belle continuité avec la place de la mairie et une mise en valeur des bâtiments, notamment de l’église, joyau de l’art roman brionnais qui est régulièrement visité par les touristes.

Je remercie les dirigeants et les membres des associations qui, tout au long de l’année, se démènent à proposer des activités, des spectacles, des animations, des sorties à tous ceux qui le souhaitent et qui créent le lien social indispensable à toute vie en communauté. Je remercie aussi les employés municipaux pour leur implication et le sérieux avec lequel ils s’acquittent de leurs tâches au service de la population et de l’environnement communal.

Administrer une petite commune rurale comme la nôtre devient de plus en plus difficile avec des moyens financiers en baisse et des dépenses obligatoires en hausse. Il faut faire preuve de beaucoup d’invention pour pouvoir continuer à investir pour l’avenir tout en gérant le présent. Votre conseil municipal s’y emploie avec détermination et je l’en remercie.

Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et de passer de belles fêtes de fin d’année.

J’ai une pensée toute particulière pour les malades à qui je souhaite à la fois rétablissement et courage.

Avec le conseil municipal, nous serons heureux de vous retrouver samedi 6 janvier à 18 heures à la salle communale pour fêter la nouvelle année et partager la galette des rois. Nous en profiterons pour accueillir et faire connaissance avec les nouveaux habitants qui nous ont rejoints cette année, et à qui nous souhaitons la bienvenue.

Vincent de LA CELLE

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Pelouse

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Mairie ......  03.85.25.14.85 courriel : [email protected] Site internet : http://montceaux-letoile.fr/ Heures d’ouverture : Lundi de 9 heures 00 à 12 heures 00 Jeudi et Vendredi de 13 heures 45 à 17 heures 15 Vincent de LA CELLE, Maire ......  03.85.25.01.40 Georges PROST, 1er adjoint ......  03.85.25.32.88 Alain CHEMY, 2ème adjoint ......  03.85.25.24.49

Agence postale ......  03.85.25.11.71 Heures d’ouverture : du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 00

RPI Anzy – Montceaux – Vindecy Ecole d’Anzy le Duc ......  03.85.25.32.70 Ecole de Montceaux l’Etoile ......  03.85.25.39.45 Ecole de Vindecy ......  03.85.25.15.54

Nourrices agréées sur le R.P.I. BONNETON Aurélie (Anzy le Duc) ......  06.74.11.19.25 BOUILLON Dominique (Anzy le Duc) ......  03.85.25.25.03 CARRE Gisèle (Vindecy) ......  03.85.25.13.47 NAFFETAS Elodie (Vindecy) ......  03.85.25.35.34

Communauté de Communes du Canton de Marcigny ......  03.85.25.37.08 Adresse : 5, place du Cours 71110 MARCIGNY Heures d’ouverture : les lundi, mercredi et vendredi de 8 h à 12 h les lundi et vendredi de 14 h à 17 h Collecte des ordures ménagères : tous les mercredis (sortir les poubelles la veille), sauf mercredi 15 août férié, reporté au vendredi 17 août Collecte des encombrants : vendredi 15 juin (s’inscrire en mairie) Déchèterie de Marcigny (ancien entrepôt SNCF) ...... et fax 03.85.25.22.09 Heures d’ouverture : Les lundi, mercredi, vendredi et samedi de 8 h 30 à 12 h 30 et 13 h 30 à 18 h 00 Fermé les jours fériés

Cure de Marcigny ......  03.85.25.03.27 Pour les obsèques ......  06.83.98.04.03 Madame Monique BLANC, pour les intentions de messes......  03.85.25.14.23

Pompiers ......  18 Gendarmerie ......  17 EDF (Sécurité – Dépannage) ......  09 72 67 50 71

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NAISSANCES  BORDAT Raphaël, né le 3 mars 2017  FILIOL Clément, né le 15 mars 2017  MATHIAS Andréas, né le 15 juillet 2017  JACQUEROUX Léandre, né le 24 septembre 2017

MARIAGE Par délégation spéciale du Maire, le benjamin du Conseil Municipal, Christophe Meunier, a eu la joie de célébrer le mariage de son frère, Florent, avec Camille Bernigaud, le 12 août 2017

DECES  Anna BONNEFOY née MEUNIER, le 23 janvier 2017  Marie-Louise BORDES née NARBOUX, le 2 février 2017  Christian MEUNIER, le 22 février 2017  Jacques GUILLEMET, le 23 mars 2017  Marc ROMEZIN, le 10 mai 2017  Juliette GAUTHERON née DUMOULIN, le 14 août 2017

Monsieur Anthony BOURGEON et Melle Lucie BERLAND (La Tour) Madame Rachel BORDAT et ses enfants (Le Bourg) Monsieur Hugues de VICHY (Le Taluchet) Monsieur et Madame GRANGE CHAVANIS (Le Bourg) Famille Arnaud NEVERS (Conde) Famille Jérôme VELON (Les Bruyères) 6

Sont inscrits ci-après les principales dépenses et recettes du budget prévisionnel 2017. Le budget complet est consultable en mairie et mis en ligne sur le site internet de la commune.

PRINCIPALES RECETTES Taxe d’habitation ...... 50 248 € Taxe foncière (bâti) ...... 19 903 € Taxe foncière (non bâti) ...... 18 223 € Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) ...... 1 342 €

Dotations de l’Etat (Dotation générale de fonctionnement et dotation de solidarité rurale, …) ...... 48 152 € Subventions (Etat, Conseil Départemental) ...... 15 875 €

Participation de la Poste pour l’Agence Postale Communale (à déduire des charges de personnel) ..... 13 524 €

Participation de l’Etat à l’emploi aidé (à déduire des charges de personnel) ...... 7 300 € Locations ...... 12 900 €

PRINCIPALES DEPENSES Charges de personnel ...... 55 361 € Entretien des bâtiments communaux ...... 52 610 € Entretien de la voirie communale ...... 36 498 € Participation au SIVOS du RPI (école primaire) ...... 38 720 €

Aménagement de la place de l’église (entièrement financée par l’association des amis de l’église) ...... 36 400 € Indemnités des élus ...... 14 060 € Achat de tablettes numériques pour l’école ...... 8 100 € Fourniture d’électricité (chauffage et éclairage public) ...... 8 000 € Contingent d’incendie ...... 7 664 € Frais postaux et de télécommunication ...... 2 300 € Subventions au CCAS et aux associations ...... 1 700 €

TAUX DES IMPOTS Taxe d’habitation ...... 13,95 % Taxe foncière (bâti) ...... 9,01 % Taxe foncière (non bâti) ...... 35,18 % Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) ...... 23,13 %

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Le R.P.I. ANZY-MONTCEAUX-VINDECY est maintenant bien connu de tous, puisque chaque année nous détaillons dans ce magazine les effectifs de nos écoles et les services périscolaires. Toutefois, pour les nouveaux habitants, il nous faut réexpliquer ce qu’est le R.P.I. Le R.P.I. est le Regroupement Pédagogique Intercommunal des écoles d’ANZY LE DUC, MONTCEAUX L’ETOILE et VINDECY. Chaque commune a son école et chaque école accueille des niveaux scolaires différents. Les trois communes ont délégué leur compétence scolaire à un syndicat intercommunal à vocation scolaire appelé SIVOS du RPI ANZY MONTCEAUX VINDECY qui a en charge, outre les frais de scolarisation, la gestion du transport scolaire d’école à école, la cantine, la garderie périscolaire, et les temps d’activités périscolaires créés lors de la réforme des rythmes scolaires. Ces derniers seront d’ailleurs appelés à disparaître à la rentrée 2018-2019, les modalités pour le retour à la semaine des 4 jours étant en cours d’étude. Les horaires de tous les services et leur fonctionnement sont consultables sur les sites internet des communes (www.montceaux-letoile.fr et www.vindecy.fr ou www.vindecy.com ). En septembre 2017, 85 enfants ont fait la rentrée dans nos écoles. Ils représentent 55 familles.

A ANZY LE DUC, les 24 enfants en maternelle sont toujours encadrés par Mme Nadine PURAVET. Mme Yvette PERRIER dite « Marie », ATSEM employée du SIVOS la seconde. La classe des CE1-CE2, dirigée par Mme Amandine QUERET compte 20 élèves.

Photo Michel SOUILLAT – La Renaissance

A MONTCEAUX L’ETOILE, Mme Béatrice VERNUSSE enseigne à 9 GS et 10 CP.

Photo Michel SOUILLAT – La Renaissance

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A VINDECY, les 12 CM1 et les 10 CM2 ont eu la joie d’accueillir une nouvelle maîtresse, Mme Victoria NOLLET.

Photo Michel SOUILLAT – La Renaissance

Les trois communes et le SIVOS font de leur mieux pour garder leurs écoles, en les équipant de toutes les ressources pédagogiques et éducatives nécessaires aux apprentissages ainsi qu’en organisant les services périscolaires, afin de faciliter la vie des familles et de maintenir un cadre de vie paisible – n’est-ce pas l’insigne et remarquable avantage de la ruralité ? - et respectueux de l’enfance.

Les grands enfants de la photo ci-dessous posent bien sagement, surtout les garçons avec leurs mains derrière le dos – n’est-ce pas suspect ? Les filles, elles, n’ont apparemment rien à cacher – n’est-ce pas douteux ? Pourtant, dans les deux « genres », leurs sourires épanouis inclinent à penser que simplicité et cordialité dominaient l’évènement… sans ombre au tableau. Ces grands enfants se sont réunis le jour de la sortie, avec parents et enfants du RPI, à l’occasion du départ de M. REGARD, enseignant de l’école de VINDECY et de Mme Hélène BUISSON, employée du SIVOS à la cantine et aux activités périscolaires de l’école primaire d’ANZY LE DUC. Le premier avait demandé sa mutation dans l’école de son propre village ; la deuxième avait fait valoir ses droits à la retraite après de « bons et loyaux services », Photo Charlotte REBET – selon l’expression consacrée à laquelle nous Le Journal de Saône-et-Loire préférons, de « précieux et dévoués services ». Le Maire de VINDECY, Lucien DEMEULE, et la Présidente du SIVOS, Béatrice GODILLOT, les ont remerciés de leur implication dans la vie de nos communes et de leurs services rendus auprès de nos chers bambins. En ce jour de sortie et d’adieux, cet hommage mérité ne pouvait pas ne pas être couronné par le classique et néanmoins amical « pot de départ », accompagné de petits cadeaux et de témoignages. Nul n’a chanté le traditionnel « les cahiers au feu et le maître au milieu »… Diantre, les coutumes foutent le camp ! Faut dire, à la décharge de nos enfants, que leurs conditions éducatives n’ont plus vraiment grand-chose à voir avec celles que nous, parents et grands- parents, avons connues.

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Ecole d’ANZY LE DUC (PS & MS maternelle + CE1 & CE2)

Depuis septembre 2017 : On est sorti dans la forêt des CHARMAYS (les PS-MS et CE1-CE2) On a pratiqué de la « balle ovale » (les CE1-CE2) pendant plusieurs lundis.

En décembre : On est allé voir un spectacle de cirque à MARCIGNY (pour tout le RPI) On a participé à 4 ateliers scientifiques sur l’alimentation au LAB 71 à DOMPIERRE-LES-ORMES (les PS-MS)

Dès janvier 2018 : On va avoir 10 séances de natation (les CE1-CE2) à PARAY-LE-MONIAL On va se préparer au projet Colegram autour du chant-chorale sur le thème de la fête foraine avec toutes les classes du RPI.

Article préparé par les CE1-CE2

Ecole de MONTCEAUX L’ETOILE (GS maternelle & CP)

La « Fête de la science »

« Au mois d'octobre, on a fait des expériences pour savoir si des objets coulent ou flottent ; on a essayé avec du bois, du polystyrène, des barquettes en aluminium, du papier, du carton, des coupelles en plastique…Notre mission était ensuite de fabriquer des bateaux ; une fois construits, on les a mis sur l'eau, on les a pris en photo pour envoyer au « maître du jeu », parce que c'était une mission proposée par l'Education Nationale, et il a dit qu'on avait réussi. On a mis de l'eau partout dans la classe, mais c'était bien. » 10

La salade de fruits

« On a essayé de reconnaître des fruits cachés dans un sac en les touchant, ça n'était pas toujours facile. Ensuite on les a triés : fruits à noyau, fruits à pépins, fruits à coque, fruits avec la peau qui se mange, fruits avec la peau qui ne se mange pas. Puis on a épluché les fruits, on les a coupés en petits cubes, on les a mélangés dans un saladier et on a mangé la salade de fruits ; c'était délicieux. »

Le cinéma

« On est allé au cinéma à MARCIGNY avec la classe maternelle d'ANZY LE DUC. On a regardé 6 court-métrages ; ce sont des films animés qui ne durent pas longtemps, de 3 à 7 minutes chacun. C'était bien. En sortant, le monsieur nous a donné des cartes avec des images des petits films. On va y retourner encore 2 fois. »

Ecole de VINDECY (CM1 & CM2)

La Fête de la science

Nous avons travaillé sur un projet appelé «Fête de la science». Ce projet est départemental. Nous avons fait trois défis et trois missions. Pour le défi 1, il fallait fabriquer une boussole ; pour le défi 2, il fallait trouver comment nettoyer l'eau sale ; et dans le défi 3, il fallait trouver un moyen de faire chauffer l'eau. La mission 1 s'intéressait à différents ponts ; la mission 2 était sur les volcans ; et dans la mission 3, il fallait reconnaître les plantes comestibles ou non comestibles. Pour réaliser ces défis et ces missions nous avons chacun amené du matériel de chez nous (éponges, bassine, tissus, polystyrène, carton...). Il y avait aussi un maître du jeu qui nous a validé nos défis. Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de valider tous les défis mais nous avons beaucoup aimé ce projet !

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Ecole et cinéma Nous allons voir 3 films avec Ecole et cinéma. Le 1er film que nous avons vu s'appelle « Jiburo ». La traduction de ce film en français est « Le chemin de la maison ». Le nom du réalisateur est Lee JEONG- HYANG. Ce film dure 87 minutes et est sorti en le 28 septembre 2005. Le genre de ce film est une comédie dramatique. Voici un synopsis de « Jiburo » : Sang -WOO est un petit garçon de 7 ans, fils unique capricieux. Il est élevé par sa mère qui est seule à SEOUL. Durant les vacances, elle confie son fils à sa mère afin de chercher un travail. L’enfant va se retrouver dans un village isolé, chez une très vieille femme muette qu’il ne connaît pas et qui mène une vie si éloignée des années 2000, qu’on pourrait se croire revenu au XIXème siècle. Nous sommes allés voir ce film avec l’école d'ANZY-LE-DUC (CE1/CE2). Nous avons aimé ce film même si parfois nous le trouvions triste.

Le 2ème film que nous allons voir s'appelle « Phantom Boy ». Les noms des 2 réalisateurs sont Alain GAGNOL et Jean-Loup FELICIOLI. Le genre de ce film est une animation. La durée du film est de 1h24 et il est sorti le 15 juin 2015. Léo, 11ans, est un jeune adolescent qui vie à NEW-YORK de nos jours. La vie n'est pas drôle pour lui : il est hospitalisé à cause d'une maladie. Heureusement, il possède un pouvoir extraordinaire : celui de se dédoubler pour planer dans les airs sous une forme immatérielle et invisible, tandis que son corps physique reste endormi. Sous cette forme, il peut aller partout même traverser les murs.

Enfin, nous irons voir « Jour de fête » de Jacques TATI. Ce film est une comédie qui dure 75 minutes. Il est sorti en 1949. Des forains s'installent dans un calme village. Parmi les attractions se trouve un cinéma ambulant où le facteur découvre un film documentaire sur ses collègues américains. Il décide alors de se lancer dans une tournée à "l'américaine".

Nous allons le voir avec les CE1 et CE2 d'ANZY-LE-DUC.

Le théâtre Nous organisons un projet théâtre pour juin 2018 avec l'école de SAINT-YAN avec une classe de CE2-CM1. Nous jouerons 4 pièces de théâtre: Le Heuledope, d'Isabelle RENARD ; Sacré Valentin, de René STAMEGNA ; Les nouvelles réformes, de Jacky VIALLON ; Kiritimati, de Jean -Louis SAUZADE.

Voici l'avis de la maîtresse de VINDECY sur ce projet: « Ça me plaît, c'est un projet qui me tient à cœur. Ma pièce préférée est Le Heuledope, tout simplement parce que c'est drôle, bien écrit, j'aime la diversité des personnages et la référence aux Daltons ». 12

Maintenant, voici les particularités de ces pièces :  Le Heuledope est drôle et il y a une référence aux Daltons.  Dans Sacrée Valentin, il y a beaucoup de déguisement, d'entrées et de sorties.  Kirimati a un rapport avec l'histoire (les Colons et les colonies).  Les Nouvelles Réformes est une situation inversée de l'école : Le maître est toujours en retard, le dernier élève est le 1er...

Halloween On a apporté des citrouilles à l'école. On a creusé dans la citrouille et on a enlevé la chair et les pépins. Ensuite, on est allé sur Internet et on a trouvé des têtes de citrouilles. Après on a reproduit les têtes de citrouille sur la citrouille. On a fait des dessins de vampires, de fantômes, de sorcières et de chauve-souris. On a eu un livre et on a eu des choses à faire dessus. On a fait des sorcières en papier cartonné. Vendredi 20 octobre : on est allé à l'école tous déguisés. L'après-midi on a fait une photo en groupe, ensuite on a regardé «Les noces funèbres» de Tim BURTON. Il a duré 1h30 min environ et voici l'histoire : Il était une fois un jeune garçon prénommé Victor qui ne voulait pas se marier. Lorsqu'un jour il rencontra une jeune fille prénommée Victoria. Lorsque le mariage fut mis en place, Victor n'arrive pas à dire ses répliques. Quand il est dans la forêt, sans faire exprès il met la bague sur une morte. Ensuite, Emilie emmène Victor chez les morts. Le monde des morts est en couleurs et le monde des vivants est en noir et blanc. Victor a réussi à se marier avec Victoria.

Noël Pour Noël l'école de VINDECY a décoré la classe avec : des boules de Noël, des bonhommes de neige et des guirlandes de Noël. Nous avons fait des cartes de vœux en origami. Nous avons regardé un film d'animation : L'étrange Noël de Monsieur Jack, fait par Tim BURTON. Nous avons regardé ce film parce que nous avons déjà regardé un film de ce réalisateur et cela nous permet de voir le style de film qu'il fait. Nous avons fait des chants de Noël. La maîtresse a un calendrier de l'avent que nous ouvrons tous les jours sur le TBI. Nous aimerions avoir un chocolat par jour !

L’équipe de la rédaction remercie beaucoup l’ensemble des élèves et de leurs maîtresses pour leur participation à ce bulletin municipal. Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, une très belle et bonne année.

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Au fil des mois, nous constatons de plus en plus d’actes d’incivilité près des points d’apport volontaire. Des déchets en tout genre sont tout simplement posés à côté des colonnes de tri. Nous pouvons distinguer deux catégories de dépôts :

Les déchets recyclables, mais qui ne sont Les autres déchets : ordures ménagères, pas déposés dans les conteneurs restes de repas, électroménagers, encombrants non recyclables, …

Ceci est vraiment déplorable, les points d’apport volontaire sont destinés à recevoir les emballages recyclables, le verre et le papier, ce ne sont pas des lieux de dépôt de déchets. Ces emplacements doivent au contraire rester propres et accueillants pour les habitants qui trient leurs déchets avec soin.

Bien sûr, les ordures abandonnées sont ramassées par les agents communaux et intercommunaux, mais cela représente une surcharge de travail considérable, qui pourrait être évitée si chacun respectait les règles de savoir vivre.

Sachez que tout dépôt de déchets, hors des emplacements désignés à cet effet par l’autorité administrative compétente fait l’objet d’une amende pénale, pouvant aller jusqu’à 1 500 €, ainsi que la confiscation du véhicule utilisé pour transporter les déchets…

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Depuis l’ouverture de la déchèterie, les quantités de végétaux apportées chaque année par les usagers ne cessent d’augmenter.

Charger ses déchets verts dans son coffre ou sa remorque est devenu un automatisme pour certains.

Dépôt en déchèterie, 4 mois de stockage sur la plateforme à en une journée d’ouverture

Ce graphique expose bien ce phénomène. Evolution de l'apport de Après avoir stagné une sixaine d’années autour de 300-350 tonnes végétaux en déchèterie par an, nous observons une 800 augmentation spectaculaire ces dernières années, pour finir par 600 doubler en 5 ans et atteindre en 2016, 700 tonnes de végétaux 400 déposées en déchèterie par les 200 particuliers. Si nous ajoutons les dépôts des 0 professionnels (communes,

paysagistes), ce ne sont pas moins

2011 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2012 2013 2014 2015 2016 2000 de 1000 t de végétaux traités en une année !

Le service est à votre disposition mais doit être utilisé de manière réfléchie. A part les végétaux de grosses sections, la plupart du contenu de la benne déchets verts pourrait être réutilisé chez soi pour enrichir son terrain.

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Le sol n’est pas un simple support de culture, c’est le lieu de vie de nombreux organismes et une réserve de minéraux pour nos plantes (azote, phosphore, potassium et oligoéléments). Or, ce stock de nourriture pour les végétaux n’est pas infini et doit être renouvelé régulièrement.

Plutôt que d’exporter la matière végétale, nous devons rendre au sol au moins une partie de ce qu’il nous a donné en utilisant sur place les déchets de jardin.

Le compostage et le paillage sont des moyens simples d’apporter de la matière organique, des nutriments et de dynamiser la vie du sol.

La pelouse : Laisser la tonte sur place : en se décomposant, elle enrichit votre sol et nourrit le gazon. En paillage : les tontes sont un matériau de choix pour protéger et nourrir les sols. Une couche de gazon peut être déposée entre les légumes dans le jardin. Cette pratique simple est d’une aide précieuse en été : moins d’arrosage, moins de désherbage…

Les feuilles mortes : Encore un matériau idéal, pour protéger et nourrir vos sols pendant l’hiver. Le paillage permet de recycler facilement les quantités importantes de feuilles. Pour limiter l’envol, il est préférable de broyer les feuilles (avec une simple tondeuse) avant de les répartir sur le sol. Une couche de quelques centimètres peut être installée sur le jardin, au pied des arbres, dans les massifs… Les feuilles vont protéger le sol du gel et des pluies pendant l’hiver et être décomposées. La vie souterraine sera ainsi favorisée et la structure du sol améliorée.

Fanes de légumes, petits branchages, plantes vivaces : Ces éléments plus grossiers peuvent nécessiter un broyage. Pour cela, inutile d’investir dans un broyeur, la tondeuse à gazon est un appareil très efficace. Le broyat obtenu sera utilisé en paillage ou composté.

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Ces gestes simples peuvent vous éviter quelques aller-retour fastidieux à la déchèterie, en réutilisant à la maison tous les végétaux souples (tontes, tailles, fanes de jardin et de parterre) pour faire à la fois du paillage et du compost et vous permettent donc de gagner du temps et de l’argent !!!

Si vous souhaitez en apprendre d’avantage sur les techniques de paillage - compostage et sur le jardinage au naturel, d’une manière plus général, nous vous proposons de participer à une formation à la Communauté de Communes de Marcigny. A l’issue de cette formation vous pourrez vous procurer un composteur pour la somme de 20 €.

Bulletin d’inscription à découper ou recopier et à déposer dans la boite aux lettres de la Communauté de Communes, vous pouvez également vous inscrire par mail : [email protected] Nous vous communiquerons la date ultérieurement, quand nous aurons atteint un nombre d’inscrits suffisant. ------FORMATION COMPOSTAGE ET JARDINAGE AU NATUREL NOM : …………………………..………………… PRENOM : ……………………………………. ADRESSE : …………………………………………………………………………………………... NUMERO DE TELEPHONE : ……………………………………………………………………….. MAIL : ………………………………………………………………………………………………... Je souhaite acquérir un composteur : OUI - NON

A compter de 2018, la redevance est remplacée par la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, basée sur la taxe du foncier bâti et dont le taux est voté chaque année par le conseil communautaire.

Comme la redevance, la taxe permet le financement de la totalité du service d’enlèvement et de traitement des déchets, c'est- à-dire la collecte hebdomadaire des ordures ménagères, leur transport et leur traitement, le tri et le traitement des déchets recyclables collectés aux points d’apport volontaire et l’accès à la déchèterie pour les autres déchets, recyclables ou non. Il est maintenu la redevance spéciale pour les professionnels (artisans commerçants, agriculteurs, …) basée sur la production réelle de déchets, qui seront, de fait, exonérés de la taxe sur leur lieu d’exploitation professionnel. Un système de plafonnement permettra d’éviter les montants de taxe élevés. 17

ELAGAGE DES HAIES Il est rappelé que l’élagage des haies doit être terminé au 31 décembre de chaque année. Dans le cas où leur réalisation n’aurait pas été effectuée, la commune se verrait l’obligation de le faire et de le facturer aux personnes concernées (arrêté municipal du 13 juin 2016).

BRUITS DE VOISINAGE Par arrêté du 30 juillet 2001, Monsieur le Préfet de Saône-et-Loire a réglementé les bruits de voisinage. Beaucoup de règles sont à appliquer. En voici une, issue de l’article 10 : « Les travaux de bricolage et de jardinage utilisant des appareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité sonore tels que tondeuse à gazon, motoculteur, tronçonneuse, perceuse, raboteuse, scie, pompe d’arrosage… ne sont autorisés qu’aux horaires suivants : - Les jours ouvrables de 8 h à 12 h et de 14 h à 19 h - Les samedis de 9 h à 12 h et de 15 h à 19 h - Les dimanches et jours fériés de 10 h à 12 h

BRULAGE DES DECHETS Le Règlement Sanitaire Départemental interdit tout brûlage des déchets à l’air libre tout au long de l’année, quel que soit la nature des déchets : déchets verts, branchages, pneus et bâches plastiques, etc.

CHIENS ERRANTS On nous signale tout au long de l’année l’errance de chiens. Propriétaires, surveillez vos animaux, l’amende peut vous coûter cher !

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L’utilité d’appeler rapidement Lorsque vous constatez un événement inhabituel dans votre voisinage, il est toujours utile de faire appel à la Gendarmerie. Ce qui vous paraît bizarre n’est probablement pas anodin, notamment quand vous connaissez bien votre voisin ! Appeler rapidement permettra, à minima, de réaliser une levée de doute et, dans le meilleur des cas, d’éviter la commission d’un méfait voire le résoudre ! Appelez le 17 ou le 03.85.25.04.46.

Rappel sur les appels de phares Vous ne savez pas pour quelles raisons les gendarmes se trouvent sur le bord de la route ! Il se peut qu’ils soient là pour arrêter les auteurs d’infractions graves au préjudice des personnes ! Ils peuvent aussi être présents pour arrêter les auteurs d’infractions graves au Code de la Route… y compris celui qui roule bien trop vite devant votre domicile ! Alors, cessez de faire des appels de phares, vous ne permettez qu’aux délinquants d’éviter de se faire arrêter !

Major LAGOUTTE Brigade de gendarmerie de MARCIGNY

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Le centre d’incendie et de secours de Marcigny est l’une des 64 unités opérationnelles du Service Départemental d’Incendie et de Secours de Saône-et-Loire. Les 25 sapeurs-pompiers volontaires qui le composent assurent au quotidien la distribution des secours dans 23 communes du secteur (9 600 habitants).

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La situation du centre évolue. Sous l’effet de la demande grandissante de sécurité et d’assistance de la part de la population, la sollicitation du centre augmente très nettement. Les sapeurs-pompiers de Marcigny réalisaient 350 sorties de secours en 2012, ils en ont réalisé 415 en 2016 (soit + 18,57 %).

Du fait de cette évolution, et de la baisse de la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires la journée, le centre de Marcigny est soumis à une charge opérationnelle qui devient préoccupante.

Pour résoudre cette problématique dans des conditions acceptables par nos concitoyens et les collectivités, le centre d’incendie et de secours cherche à renforcer ses effectifs de sapeurs-pompiers volontaires.

L’objectif est de pouvoir mobiliser en permanence au minimum 6 sapeurs-pompiers pour répondre aux demandes de secours.

Les sapeurs-pompiers de Marcigny recherchent donc des femmes ou des hommes qui souhaiteraient s’épanouir dans une action concrète de solidarité au sein d’un collectif fort, en devenant sapeur- pompier volontaire.

Pour s’engager dans cette mission, il suffit de pouvoir fournir de la disponibilité en période de journée (entre 7h00 et 19h00), d’être en bonne santé, d’être âgé entre 18 et 55 ans, d’avoir une situation stable, et d’habiter dans un rayon d’environ 10 mn autour du centre d’incendie et de secours. Au quotidien, vous avez besoin des sapeurs-pompiers pour vous porter secours. Aujourd’hui, c’est eux qui ont besoin de vous pour assurer leurs missions dans des conditions acceptables, et pour tout simplement garantir le service public de secours de proximité.

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Venez donner votre sang à la salle des fêtes de Marcigny les :

Vendredi 12 janvier 2018 de 8 h 30 à 12 h 30 Vendredi 23 mars 2018 de 8 h 30 à 12 h 30 Vendredi 18 mai 2018 de 8 h 30 à 12 h 30 Vendredi 27 juillet 2018 de 8 h 30 à 12 h 30 Vendredi 28 septembre 2018 de 15 h 30 à 19 h 30 Vendredi 23 novembre 2018 de 8 h 30 à 12 h 30

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L’association Brionnaise d’Entraide a créé un service de transport associatif qui fonctionne déjà depuis quelques années sur plusieurs communes du secteur. Ce service pourrait être étendu aux habitants de la commune à condition d’avoir des bénévoles domiciliés sur la commune.

Quel est le but ? Mettre en place un service de transport social et non commercial assuré par des bénévoles du village pour des personnes âgées ou dépendantes ou n’ayant pas de moyens de locomotion.

Pour quels déplacements ? Tout déplacement lié à des courses, des rendez-vous chez le médecin, le coiffeur, le vétérinaire…etc., ou occasionné par des évènements (visite de malades, obsèques, correspondance de transport en commun…etc.).

Comment ça marche ?  Le service de transport est assuré par des bénévoles, selon leurs disponibilités. Ils doivent préalablement s’inscrire en mairie. Les usagers de ce service qui feront appel à eux devront les indemniser à hauteur de 0,42 € le km, correspondant au coût minimum par km d’un véhicule.  Les personnes intéressées par ce service doivent de leur côté s’acquitter, auprès du transporteur bénévole, du tarif au km fixé chaque année par le Conseil d’administration de l’association, mais également d’une cotisation annuelle d’adhésion à l’association de 4 €, déposée en mairie. La liste des chauffeurs bénévoles leur sera communiquée.

Quelles conditions ? La distance des déplacements ne doit pas être supérieure à un rayon de 50 km. L’attente ne doit pas excéder 2 heures, trajets non compris. Les transports ne seront pas assurés, sauf exception à l’appréciation du bénévole, les jours fériés et en cas de graves intempéries.

Et l’assurance ? L’assurance personnelle du transporteur suffit. Il devra néanmoins, si nécessaire, le signaler à son assureur. Par ailleurs, dès lors qu’il aura gratuitement adhérer à l’association (l’inscription en mairie suffit), cette adhésion le garantie au titre du contrat « responsabilité civile » souscrit par l’association.

Retraités, vous avez du temps libre ; vous avez une voiture ; vous voulez rendre service pour des déplacements solidaires ?

Personnes sans moyens de locomotion, personnes âgées ou dépendantes, vous voulez vous déplacer grâce à des chauffeurs bénévoles ?

Faites-vous connaître en mairie 22

Des activités pour tous depuis bientôt 20 ans

Créée en 1998, autour du centre VTT, en partenariat avec l’Etoile Cycliste de Marcigny, et de la randonnée pédestre, l’association participe aujourd’hui activement à la vie du territoire grâce aux nombreuses activités qu’elle a développées, pour tout public, de la maternelle à la résidence pour personnes âgées.

ANIMATION JEUNESSE - Loisirs, sorties, informations et prévention sont proposés aux adolescents, durant les vacances et les périodes scolaires. Animation Jeunesse organise également des initiations informatiques, un accompagnement à la recherche d’emploi, du baby-sitting, des formations BAFA… 03 85 25 28 59 / rue Fressinet 71110 Marcigny / [email protected]

CIEL BLEU – L’accueil de loisirs Le Ciel bleu accueille les enfants, à partir de 3 ans, après l’école et durant les vacances. Au programme : activités manuelles, sports, jeux et sorties. 03 85 25 34 52 / esplanade Quentin Ormezzano 71110 Marcigny / [email protected]

LOISIRS SPORTIFS ET CREATIFS – Diététique, sport, santé ; gym d’entretien ; step ; randonnée pédestre et vannerie sont proposés aux adultes, toute la semaine. Pour les enfants, éveil sportif, multisports, VTT et roller sont organisés chaque mercredi (à partir de 4 ans). 03 85 67 85 48 / esplanade Quentin Ormezzano 71110 Marcigny / [email protected]

CENTRE VTT ET TOURISME – Les 500 km de circuits balisés permettent, selon leur difficulté, soit la balade familiale soit l’entraînement sportif. De la simple location de vélos (VTT, Vélos à Assistance Electrique, VTC) ou rollers jusqu’à l’organisation d’une journée, d’un week-end ou d’une semaine touristique, BRIONNAIS DECOUVERTES mêle sports de plein air et visites pour découvrir la région. 03 85 67 85 48 / esplanade Quentin Ormezzano 71110 Marcigny / [email protected]

Grâce à l’intérêt porté aux différentes activités et au dynamisme de l’association, qui regroupe plus de 400 adhérents et emploie 7 salariés, BRIONNAIS DECOUVERTES devrait fêter ses 20 ans en 2018 ! www.brionnais-decouvertes. com

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Il y a juste cent ans naissait Charles FRANCOIS dans la maison familiale du bourg de Montceaux l’Etoile (actuellement la maison de Mme Jamet). Après des études à Paray-le-Monial, il est ordonné prêtre de la communauté du Prado. Curé de la Roche-Vineuse, Milly-Lamartine, Igé et Verzé, il est décédé à 36 ans en 1953, de la polio. Sous le pseudonyme d’Emery Barmont, il a écrit plusieurs contes en patois charolais. Une anecdote le concernant : Mme Berger, tante de Mlle Marie Antoinette Fommerand, corrigeait son patois et en retour il prenait les taupes de son jardin ! Efficace partage des compétences. Voici un premier conte : « Un procès d’tsesse ». Merci à Marie Antoinette Fommerand et à Jacques Bonnefoy pour leur contribution à cette redécouverte.

L’Piarre est fou d’la tsesse. O pense quà ça. O sait lavou qu’les lapins et les ièvres s’catsant. Ol a compté les compagnies de peurdrix… Quand ol entre dans eun’ tarre, o r’nifle cment son tsin. Nos dirot qu’o chint l’gibier…

Dans l’temps, o tsessot deuvé son fusil du premi dzo d’la tsesse tant qu’au dri. Et quand al étot fremée, o savot ben pouser des collets dans les boutsures. Y en a ben qu’s’en apercevint et qu’li fayint des fârces : Un matin, ol a trouvé des bâtons d’enfilés dans tes ses collets. Un aut’coup, ol a trouvé pris un lapin en patte, denvé des roulettes. Dans c’té coups là, l’Piarre dzeurot pas qu’il li fayot pas piaisi d’vé qu’les aut’ j’savint braconni.

Un biau dzo, y en a que s’sant dit : Y est l’Piarre qu’y tue tout, pasqu’o fout ran vé sé pendant qu’nos travaillans. A ben, faut monter eun’ société d’tesse p’lempetsi de tsessi tos les dzos et d’tuer noté ièvres. Au bout d’quéq’ temps, y étot fait. L’Piarre a ben été oblidzi de s’met’ d’la société pasque sa locatrie est pas trop grande et qu’o vout tsessi su tot’ la commune.

L’gârde, y est l’père Gondard. Y est un vieux, un chtit bout bossu et que martse les pis en d’dans. Ol est vilain c’ment un pou, ol est pas bien fin, ol est cretou. Mais surtout, ol est d’zaloux d’la tsesse, et y est c’t’affaire-là qu’fait les bons gârdes.

Dans la semaine, y a deux dzos pe tsessi. C’té dzos, l’Piarre part quand l’solé est pas levé et rentre à la neu. Mais, c’est qu’ol en voudrot ben mé. Alors, os’ promeune envé son fusil su l’épaule.

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« Y a ran d’dans, qu’o dit, y est p’habitude, dze martse mé dret denvé mon fusil ». Mais de temps en temps, nos entend un coup d’fusil… A l’en crère, y est dzamais lui.

Mais l’aut’ lundi, l’père Gondard s’est dit : « Dz’ l’érai ! » Ol a don fait lu qu’allot prend’ le car pe Mas’ny, a peu ol est r’veni p’un aut’ tsemin. L’Piarre, qu’l’avot vu partir y a ben trouvé drôle pisqu’y étot pas la foire. Mais o s’est dit : Profitons-en. Ol a pris son fusil, ol a sifflé son tsin et ol est parti p’les tsmins.

Ol avot à peine sauté l’etsali du pré bossu qu’un ièvre li sort dans les dzambes. Ol l’laiche détaler, o tire et ol l’abat du premi coup.

« Ah ! Dz’ t’y prend, grand’ canaille ! (y étot l’père Gondard qu’sortot d’dari un beuchon… Le tsin rapportot l’ièvre). - Ah ben, quoi ? que dit l’Piarre. - - Y est lundi. Te tsesses, t’es pris. T’as un procès-verval ! Y t’coûtera tsaud ! - Allons, t’fatse pas. Prend l’ièvre et on s’en va amis. - Te m’as pas r’gardé ! - Coben qu’t’vous ? Mais fais m’pas d’histoires ! - Dz’ vous ran ! T’es pris. T’as un procès. - Ah, y est cment ça ? Ah ben, fais-le, ton procès, mais dz’ vous un papi pas que te mettros encor’ des mentries ! - Vins vé mé. D’zai pas d’papi su mé. - Tchins, en vla ! (l’Piarre sortot de sa potse un prospectus qu’étot bianc d’un couté). - Dz’ai ran p’écrire. - Tchins, vla un crayon ! - Dz’ai pas mes lunettes ! - … A peu o sait p’t’êt’ ben guère écrire pisqu’o sait à peine lire ! (y étot l’Frédéric qu’arrivot d’voir ses bêtes). Dz’ vas t’l’écrire ton procès, vieux ! - Si t’vous… - Y est ça que dit l’Piarre en clignant d’l’œil au Frédéric, pour qu’ol arrandze l’affaire à son avantadze. - Qui qu’y faut met ? - Ben… qu’le Piarre tsessot… - Non, dze tsessos pas ! - Alors, qui qu’te fayos denvé ton fusil ? - Y est p’habitude, t’sais ben que dze l’porte tot l’temps, mais ol est dzamais tsardzi. - Ol étot ben tsardzi, pisque t’as tué l’ièvre ! - Ah, y étot eune cartoutse qu’étot restée d’hier sans que dz’y voye ! - A peu, t’as ben tiri ! - Ah, ça non ! L’coup est parti tot seul ! - Grand’ canaille ! Gibier du diabe… T’es pris, et bien pris.

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- Battez-vous pas, que dit Frédéric. V’la c’que dz’ai écrit : « L’gârde Gondard a surpris l’Piarre au moment où un coup de son fusil v’not d’tuer un ièvre ». Dze dis pas qu’ol y a fait à l’esqueprès, mais dze dis pas non pus que l’coup est parti tot seul. L’tribunal verra. - Bon ! que dit Gondard. - Allons, que dit l’Piarre, nos vans transiger ! - Non ! T’es pris, et bien pris. T’t’es assez foutu d’mé, des coups, grand malappris ! T’as pus qu’à signer ! (Piarre signa. Gondard étout, non sans peine). - Ah ben, a c’t’heure, que dit Frédéric, faut porter ça au maire pe faire met’ l’catset d’la mairie. Y est cment ça qu’y s’fait…

Le père Gondard piéya le bout d’papi, l’mit dans sa potse et y partirent laichant l’Frédéric. Y pensint si tellement à c’tu procès, qu’y en oubliint l’ièvre. Le tsin étot en train d’li mandzi la beuille. Sitôt qu’y furent dans l’tsmin, Frédéric allondza un coup d’pis au tsin et prit l’ièvre. « Dz’y ai ben droit, comm’ frais d’secrétariat ! ».

Mossieur l’maire vit v’ni les deux hommes.

« Alors, qui qu’y a à vot’ service ? - Faudrot met’ un coup d’tampon sus c’tu papi. » que djot Gondard.

Le maire dépiéya l’papi…

« Cotsons ! Y est pas des tsouses que s’écrivant ! Lavi vous don les pis denvé l’iau ben tsaude et fayi pas tant d’histoires ! - S’lavi les pis p’un procès d’tsesse ! que djot Gondard… - Dz’y comprends pus ran, que djot l’Piarre. - Ah ben quoi ? que dié l’maire. Dze lis : « Les soussignés r’connaissant qu’y s’sant dzamais lavé les pis en depeu l’dzo d’leu mariadze, et y d’mandant à mossieu l’maire d’les faire passi au service de désinfection. » - Y est un coup au Frédéric ! - Fripouille !... »

Dze sais pas tote la suite, mais y ant ben du s’arrosi aut’ tsouse qu’les pis denvé aut’tsouse que d’iau tsaude, pasque, l’soir, y a fallu que l’Frédéric les remmène dans sa r’morque ousqu’o v’not d’livrer des cotsons. Quand ol les a depotsi tsacun dans leu cor, tot piens de f’mi, leux feunes les y ant trouvé collées dans l’dos des étiquettes que l’Frédéric avot volées à la gare : « A désinfecter à l’arrivée ! ».

Mais l’farceur a ran ousé d’mandi au Piarre pe li avoir évité un procès d’tsesse. Ol a ésu pou d’êt’ mal reçu !

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Comment le Pays Brionnais s’est constitué à l’époque gauloise aux IV° et III° siècles avant notre ère (suite)

L’HABITAT RURAL

L’habitat rural connaît deux formes fondamentales : le village et la ferme privée dont la taille était à la mesure du rang social des agriculteurs ; les ‘manoirs’ des riches propriétaires (Fig.8)1 pouvaient être pour partie morcelés en petits lots attribués à des tenanciers, paysans d’un rang social inférieur.

Fig.8. Restitution d’une ancienne ferme aristocratique, voir F.Malrain et al. 2002, p.145.

Curieusement on retrouvera ce type de partage des domaines aristocratiques au Moyen Age avec les manses ou tenures qui sont des parties du domaine possédées par le maître et concédées à des paysans (Rossi 2009, p.160). La ferme gauloise, quelle que fût sa taille, le ‘manoir’ aristocratique ou la simple ferme paysanne, était construite en bois ; elle était plus un groupe de cabanes qu’une grande maison ou un manoir (Fig.8). Il a fallu attendre l’époque romaine pour que les nouvelles fermes, les ‘VILLAE’, fussent de nobles constructions en pierre (Fig.9).

1 La numérotation des figures prend la suite de la numérotation des figures de la première partie de cette étude parue dans le N°28 (Janvier 2017) du Bulletin municipal. 27

Fig.9. Villa gallo-romaine de St Emilion en Gironde (Extrait de G.Coulon et JC.Golvin).

Des villages, on trouve la trace dans les lieux-dits : la trace latine vicus sous la forme Les Vifs ; les traces gauloises, d’une part treba, le hameau, sous la forme Les Trèves2, d’autre part bona, le village, sous la forme Bonnand et Les Sorbonnes3. Le village était de petite taille car il regroupait essentiellement des artisans, et des paysans pauvres qui assuraient le travail sur les terres des grands domaines ; les fermes, qu’elles fussent des petits paysans ou des riches aristocrates, ne formaient pas des villages, elles étaient isolées et dispersées dans la campagne. Les villages tels que nous les connaissons se sont développés assez tard, dans les siècles suivants, pour devenir de petits centres économiques ; il est légitime de penser que beaucoup des villes et villages actuels étaient à l’origine des vicus gaulois. Nous verrons cela dans un instant.

La ferme gauloise aristocratique (Fig.8) était construite dans un enclos entouré d’une haie, cet enclos avait nom gortia en gaulois : or on rencontre un dérivé de ce gortia dans le Bois de la Gueurce et Marcilly La Gueurce au nord de ; ce qui laisse supposer qu’il y avait là une ferme gauloise importante et que déjà, bien avant l’époque romaine, entre les III° et II° siècle avant JC, cette partie du Brionnais était habitée et cultivée par la tribu du pagus4 brionnais, à une époque où la tribu exigeait un territoire à la mesure de son développement. On assiste alors dans les pagus à la multiplication des lieux d’habitats agricoles : se propagent à l’infini des fermes de toutes tailles, émaillées de hameaux ou villages ; les noms des lieux défrichés tels que Béluze, Breuils et Verchères pouvaient désigner l’emplacement de ces fermes.

Mais LA VILLE N’EXISTE PAS. « C’est exactement l’inverse de la politique territoriale que les administrateurs romains apprennent aux Gaulois, à partir de l’époque d’Auguste » (Bruneaux, p.245). À partir d’Auguste en effet les Romains créent en Gaule d’innombrables villes qui, à l’image de Rome, sont des centres administratifs et économiques, mais aussi culturels et religieux avec amphithéâtres, arènes, temples, etc ; Lugdunum en est un bel exemple ! Effectivement dans notre région, mises à part et Semur qui étaient des forteresses ou des centres religieux de l’époque gauloise, les villes du Brionnais datent soit de l’époque gallo-romaine, soit du Moyen Age ; datent de l’époque gallo-romaine celles qui se terminent par y, comme par exemple Marcigny, Ligny,

2 On rencontre Les Vifs à Montceaux l’Etoile, les Trèves, en particulier vers , Saint Igny de Vers, Saint Igny de Roche et Saint Germain la Montagne. 3 Respectivement à l’ouest de Vindecy et sur la route de Montceaux à SaintYan. 4 Le pagus était le territoire de la tribu : voir le précédent Bulletin municipal (n°28, janvier 2017) page 28. 28

Chassigny, Fleury, etc. ; ces centres habités qui se terminent par y représentent près de 50% du total des villes ou villages du Brionnais ; ils sont formés d’une racine gallo-romaine suivie d’un suffixe domanial gaulois qui était acu à l’origine5 ; Marcigny, par exemple, est formé de la racine Marcinius, le chevalier (dérivée du gaulois marcos, le cheval) suivie du suffixe domanial acu : d’où Marciniacu, le domaine du chevalier, puis Marcigny.

Un certain nombre des villes et villages actuels conservent dans leur nom une racine qui était déjà, à n’en pas douter, le nom donné par les Gaulois à leurs villages à partir du III° siècle avant notre ère : Ainsi vindos, blanc, racine de Vindecy ; cassanos, le chêne, racine de Chassagne, etc.

LA FORÊT ET LES LIMITES DU BRIONNAIS

Comme je l’ai dit plus haut et comme on peut le voir sur la Fig. 8, les parcs à bestiaux et les terres à fourrage sont gagnées sur les parties boisées du paysage, mais en aucune façon sur les bois de haute futaie. Pour deux raisons :

A La première raison : « la forêt « était trop nécessaire à la vie des hommes qui lui demandaient une matière première indispensable à leur habitat et à leur artisanat » (Brunaux, p.51) : n’oublions pas que les fermes, y compris celles des aristocrates étaient en bois et nécessitaient un bois de qualité pour les charpentes et les piliers ; par ailleurs les Gaulois excellaient dans les métiers du bois, ils sont considérés comme les meilleurs charrons de l’Antiquité : ils ont, par exemple, inventé le tonneau ( le mot tonneau est d’origine gauloise : tunna) et transmis la technique du char à quatre roues (le carpentum). Aussi sélectionnent-ils les forêts qui sont « soigneusement utilisées, et donc préservées pour fournir le principal matériau de construction…une grande partie du territoire français acquiert ainsi une physionomie qui est celle que nous connaissons aujourd’hui.…» ‘(Brunaux, p.271). Il est alors légitime de penser que les Bois du cœur Brionnais actuel que sont, par exemple, Bois de Montmegin, Bois de Launay, Bois de la Fay, Bois Morvent, etc., au nord et au sud de Semur en Brionnais, font partie de ces forêts préservées de l’époque gauloise (II° siècle avant JC).

B La seconde raison : pour mieux comprendre, nous devons préciser l’aspect et les limites de ce territoire rural qu’est le pagus. Le pagus n’a pas de limites précises : aucune limite matérielle concrétisée ou définitive sur le terrain. Le cœur du territoire où s’installe la tribu est constitué de clairières, de terres cultivables ; l’espace périphérique est généralement constitué de forêts profondes et de montagnes qu’on a appelées des ‘déserts frontières’ (Planhol, p.26). Ainsi le territoire normal d’un pagus apparaît comme une « clairière cultivée, entourée de masses forestières plus ou moins continues (Planhol, pp.26-27) ». Un autre type de limite peut être constitué par des cours d’eau.

Qu’en est-il dans notre Pays brionnais ? La première limite incontournable est la Loire ; la Loire était-elle frontière ? Oui, la présence d’Iguerande est là pour nous rappeler que La Loire est une limite : Iguerande, nom d’origine gauloise, désignait la frontière (randa) par les eaux (ico). La Loire, en Brionnais, sépare le territoire des Ségusiaves et des Arvernes sur la rive gauche de celui des Éduens sur la rive droite. Donc première conclusion : le pagus de notre tribu s’arrêtait à la Loire ; les territoires d’outre Loire rattachés aujourd’hui au canton de Marcigny faisaient alors partie de la cité des Ségusiaves et à l’extrême ouest des Arvernes.

5 Ce suffixe acu demeure ac en Languedoc (Florac), devient y en Langue d’Oil (Fleury) et ieux en Franco-provençal (Fleurieux) ; l’influence franco-provençale est présente à Fleury qui, en patois est dit Fleurieu !

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En ce qui concerne les déserts frontières constitués de monts et forêts, examinons les cartes du Brionnais de l’est, jusqu’aux limites du Grand Brionnais. Si l’on suit les limites actuelles du Brionnais en partant d’Iguerande,

1) tout l’est et une grande partie du nord-est sont entourés de montagnes et de forêts ; la Fig.10 en est une belle illustration :

Fig.10. Monts et forêts qui formaient les déserts-frontières, au nord est et à l’est de Chauffailles.

- au sud de Coublanc, on a Montbernier et Bois Gauthay. - au nord-est de Chauffailles on a Monternat, Mont Chélut et Montaigu et immédiatement au-delà des limites du Brionnais actuel, toutes les montagnes recouvertes de forêts qui montent vers St Germain la Montagne, Propières, St Clément de Vers (Fig.10). - à la frontière actuelle entre les cantons de Chauffailles et de , au nord d’Anglure, la montagne de Dun et le Bois Dreuillien. - puis en continuant vers le nord, le long des limites actuelles : Bois des Roches, Bois des Vavres. - puis en face de , Montrouan, , les monts entre Gibles et Montmelard, puis la Montagne de Saint Cyr. - au nord-est en continuation du Bois de Dyo et de la montagne qui en est la suite, le Gros Bois et le Bois de La Gueurce (gaulois gortia : champ enclos).

Il est important de souligner que tous ces monts et ces forêts qui se trouvent en dehors des limites du Brionnais actuel sont enclos dans les limites du Grand Brionnais (Fig.11) :

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Fig.11. Les déserts-frontières sont enclos dans les limites du Grand Brionnais (traits pointillés).

2) Au nord et au nord-ouest du Brionnais, la plus vaste partie n’est pas bornée par des déserts frontières ; on peut alors logiquement penser que les limites du pagus pouvaient être partiellement celles du Grand Brionnais : d’est en ouest, St Julien de Civry nommé au XI° S.Julianum de Brianeis (St Julien en Brionnais), , Martigny, Busseuil, Versaugues, Sélore, Puthière, Saint-Yan.

On remarquera un fait important : au sud du Brionnais actuel, aucun désert-frontière en direction de Charlieu, ce qui pourrait conforter l’hypothèse d’une limite du pagus laquelle inclurait le territoire du Charlieu actuel qui était inclus dans le Grand Brionnais. En revanche, comme on vient de le voir, tout l’est et le nord-est du Brionnais sont entourés de ce qu’on a appelé des déserts-frontières : les limites actuelles du Brionnais, dans ces régions, n’ont aucune valeur historique, si l’on remonte à l’époque gauloise ; les frontières actuelles du Brionnais ont été fixées très tardivement depuis le Bas Moyen Age jusqu’à l’époque où se sont constitués les cantons, à la Révolution et sous Napoléon en 1800.

Dans le prochain numéro du Bulletin municipal seront abordés les deux thèmes suivants : a) Les contacts avec les tribus et peuples voisins. b) Le nom du Pays brionnais.

Références

Brunaux Jean Louis, Nos ancêtres les Gaulois, Le Seuil, Paris, 2008. Coulon, G. et Golvin J.CL., Voyage en Gaule romaine, Actes Sud-errance, Paris, 2002. Goudineau Christian et Peyre Christian, Bibracte et les Éduens, Errance, 1993. Malrain F., Matterne V. et Méniel P., Les paysans gaulois, Errance, 2002. Planhol (de-) Xavier, Géographie historique de la France, Fayard, 1988. Rossi Mario, Les noms de lieux du Brionnais-Charolais, Publibook, 2009.

(à suivre)

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Avant la révolution industrielle, c’est à dire les chemins de fer, puis l’automobile, tout le monde (ou presque) circulait à pied. Petites et longues distances ne faisaient peur à personne. Jules Garmier raconte ce « mot » d’un habitant de « parti de grand matin » et arrivant « à l’heure de l’absinthe » chez un ami à Chalon sur Saône, qui s’entend dire par son hôte : « Tu dois être fatigué ? » et qui lui répond : « Non, dégourdi ! ». Nos ancêtres se dégourdissaient régulièrement. Et lors de ces marches incessantes, pour le marché, la foire, les pâtures, la famille, pour chercher du travail dans une autre région, ils faisaient des rencontres, nombreuses, bavardes ou peu loquaces, mais toujours fertiles en nouvelles, en ragots, en rumeurs… Aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux qui véhiculent les « fake-news », hier, les rencontres entre marcheurs propageaient les rumeurs.

En voici deux, qui ont bien occupé Montceaux l’Etoile dans les années 1770 - 80, une vraie, une fausse, pour notre édification à tous.

Au printemps 1771, la rumeur est venue probablement de gens qui ont été sur les marchés ou foires du Bourbonnais : voilà qu’ils annoncent que des bandes de pillards sévissent dans la région, ils volent, ils pillent, ils brûlent les maisons, ils tuent, ils sont des centaines, ils se rapprochent de la Loire. Ils vont certainement venir chez nous. Les gens se barricadent et une délégation d’habitants se rend chez le Marquis de Vichy au château, le suppliant d’intervenir. Leur supplique est certainement pressante car le marquis fait porter illico (20 mai 1771) un pli à frère Dominique, tabellion au monastère de Sept-Fonds pour demander ce qu’il y a de vrai dans tout cela :

« Sur les bruits qui courent ici, Monsieur, l’effroi s’est répandu, il est même général. Permettez que je m’adresse à vous avec la plus grande confiance pour vous demander des instructions authentiques pour d’après m’adresser ou au Commandant de la Province ou au Ministre de la Guerre pour lui demander des troupes si le cas l’exigeait […] Permettez-moi de vous demander combien ils étaient en nombre ? Quelles espèces de gens c’étaient ? Quelles espèces de propos ont-ils tenus ? Etaient- ils à cheval ? Ont-ils assassiné chez vous ? Ont-ils, dans leurs propos, annoncé des projets ? Sont-ils armés ? Ont-ils l’air de contrebandiers ou de voleurs avérés ? Enfin, Monsieur, ayez la bonté de m’éclairer autant que vous le pourrez parce que de votre lettre dépend le rétablissement de la tranquillité dans le pays ou les moyens pour y rétablir la sûreté. On a débité tant de nouvelles dans le pays qu’en vérité on ne sait que croire… »

La réponse de frère Dominique (datée du lendemain), au risque d’inquiéter, a le mérite d’être claire :

« Monsieur, j’aurai l’honneur de vous dire que nous sommes encore dans la crainte ; ces bonnes gens sont répandus dans nos bois et ceux des environs, depuis la Loire jusqu’à Chevagne. Nous avons à Dompierre 30 cavaliers de maréchaussée, 15 soldats du régiment de la Reine et 20 autres soldats à Saligny. Le bruit court que l’on en a pris quelques-uns mais rien ne transpire autrement. Il n’est que trop vrai que la vie de plusieurs de nous a couru grand risque. Cent fois nous a-t-on couché en

32 joue. Fusils, baïonnettes, pistolets, rien ne leur manquait, mais grâces immortelles en soient rendues au Seigneur, nous en avons été quittes pour la peur et pour l’or et pour l’argent qu’il a fallu leur donner. Point de meurtre, à la réserve d’un d’eux qui s’est blessé lui-même et que ses camarades ont achevé. C’est une bande à peu près comme celle de Mandrin, les chefs à cheval, le reste de la canaille, des contrebandeurs, de marchands forains etc. Leur propos, ou leur dessein, est d’enlever autant de l’argent qu’ils pourront, d’aller en Suisse, de faire la contrebande. Ils préméditent de retourner à l’abbaye, de tuer, de mettre le feu, etc. Voilà leur propos, leur dessein. Ils sont venus au nombre de 103 mais ils sont davantage dans le pays. Ainsi, vous voyez, Monsieur, que c’est un pêle-mêle de voleurs bien mis, de contrebandeurs et autres bandits. Dieu veuille y mettre sa main. Il en passe toujours quelques-uns aux environs qui viennent dépouiller les métairies pour la nourriture seulement, pain, viande, etc, et se retirent enduite dans les bois. […] Nous souhaitons de tout notre cœur que vous ne vous ressentiez point de ces effrayantes incursions… »

Peu rassurants, les propos de frère Dominique ont certainement été édulcorés envers la population et la promesse de demander l’armée (Monsieur de Vichy a le bras long) a dû calmer les esprits. D’ailleurs les bandits ne franchiront pas la Loire.

En voici une autre. A l’été 1780, M. Meillerand, procureur fiscal, prend le taureau par les cornes. Voilà des mois qu’une rumeur insistante court dans Montceaux et tous les villages circumvoisins (comme on dit) : il y aurait eu deux hommes de tués sur le chemin de Paray à Marcigny et leurs corps auraient été jetés dans l’étang de Diou (ce grand étang aujourd’hui disparu dont on voit toujours les traces grâce aux milliers de joncs dans le grand creux juste après le carrefour d’Arcy, le chemin à l’époque le contournait et passait presque au pied du château). L’insistance et la durée de cette rumeur font qu’il porte plainte « contre des quidams non dénommés » afin qu’une enquête soit ouverte et qu’on convoque des témoins… Enfin, ceux qui répandent le fameux bruit. On va être édifiés. C’est qu’il est emprunté, ce fameux chemin ! Voilà le défilé des gens convoqués : François Peyrat journalier de Montceaux, 30 ans, Françoise Menot de l’Hôpital, 54 ans, Marie Chasset de Baugy, 21 ans, Louise Lamétherie de Montceaux, 18 ans, Marie Gribet d’Anzy, 22 ans, Etienne Rota, journalier de Montceaux, 46 ans, François Devers d’Anzy, 10 ans (oui, dix ans), Jean Bernard, vigneron de Marcigny, 50 ans, Jean-Claude et François Morgat, fils du meunier sur l’, 18 et 20 ans, Pierrette Cortier de Versaugues, 58 ans, Catherine Menot de Vindecy, 48 ans, Hilaire Guittat, fils d’un voiturier de Baugy, 23 ans, Vivant Meilheurat, laboureur à Vindecy, 30 ans, François Tramoy, fils d’un laboureur de la Villeneuve, 12 ans, Claude et Jean Labrosse, laboureurs au Taluchet, 25 et 23 ans, Joseph Guichard, laboureur à l’Hôpital le Mercier, 36 ans… plus un ou deux qui ne se sont pas présentés.

Les auditions, avec le temps de décliner les identités, de faire prêter serment, d’interroger, de relire les dépositions, dureront du 25 juillet au 1er août.

Qu’apprend-on des interrogatoires ? Rien. Les uns après les autres, tous déposent « ne rien savoir des faits » et qu’ils ont « seulement ouï dire par bruit commun, ne pouvant désigner aucunes personnes, qu’il y avait été tué deux personnes et jeté dans l’étang de Diou, ne sachant même pas par qui… »

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Bien sûr, on « presse » un peu les déposants. Marie Gribet raconte « que le jour de la St Pierre dernière, l’on lui dit qu’il y avait deux cadavres dans l’étang de Diou, qu’elle y fut pour les voir et qu’elle n’en trouva point, même aucunes marques qu’il y en ait eu, que le bruit s’était répandu et qu’il se répand encore… » Le petit François Devers « a entendu dire par les bergers qui viennent autour de chez lui qu’il y avait deux hommes tués qui étaient dans l’étang de Diou, qu’il a bien été voir mais qu’il ne les a pas vus… » Jean Bernard envoie la balle aux autres : « a ouï dire, il y a environ huit jours, par le fils Morgat cadet, meunier à Montceaux, que ce dernier l’avait ouï dire par un particulier qu’il ne dénomme pas… » Interrogés, les fils Morgat répondent qu’ils l’ont ouï dire « par bruit commun, qu’ils ne se rappellent pas les personnes… »

Mais si on insiste auprès des gens, on finira bien par en tirer quelque chose : Catherine Menot est un peu plus loquace, elle explique « que, demeurant proche l’étang de Diou, y menant et faisant paître les bestiaux dans les environs, elle n’a vu ni ouï dire avoir trouvé ni vu aucun cadavre dans ledit étang » mais elle ajoute « qu’aux environs des Rois dernier (Epiphanie, 6 janvier, nous sommes fin juillet !) elle entendit une nuit crier d’un cri affreux dans le courant de la nuit mais qu’elle n’a jamais su ce que c’était… » Hilaire Guittat fait un témoignage de voiturier : « Il avait ouï dire qu’il y avait un marinier de Pouilly qui s’était trouvé perdu pendant quelque temps et qu’on lui avait dit être mort et jeté dans l’étang de Diou mais que depuis ce temps il était à Decize où il travaille… qu’au surplus ayant passé et repassé dans le chemin de Paray à Marcigny, il n’a rien vu et il ne lui est rien arrivé… » Claude Labrosse est plus affirmatif sur le premier témoin : « Il a ouï dire par le public que le petit Tramoy avait dit avoir vu un cadavre dans l’étang de Diou ». Mais le petit Tramoy (12 ans), s’il reconnait « qu’étant proche de l’étang de Diou il mène paître tous les jours ses bestiaux dans ledit étang et dans les environs », il n’a par contre « vu aucun cadavre » …

Finalement le témoignage le plus intéressant sera peut-être celui des trois femmes, Françoise Menot, Marie Chasset et Louise Lamétherie dont les trois récits identiques (elle étaient ensemble) sont le suivant : « Aux environs des vendanges dernières (il y a donc dix mois), passant dans le grand chemin de Paray à Marcigny, venant de Montceaux, et sur environ les deux heures après minuit… étant vis-à-vis la maison qu’occupe actuellement et depuis plusieurs années le nommé Devers cabaretier sur le bord du chemin vis-à-vis l’étang de Diou, elle entendit crier par trois fois différentes, d’un cri affreux dont elle prit peur, dans ladite maison, ce qui lui fit précipiter ses pas avec sa compagnie (les deux autres femmes), et qu’à son retour dans la ville de Marcigny avec sa même compagnie, elles rencontrèrent la femme du nommé Devers devant la porte de sa maison à qui elles demandèrent ce qu’étaient les cris qu’elles avaient entendus la nuit en passant devant chez elle, à quoi ladite Devers répondit que c’était des haleurs (ceux qui tirent les bateaux sur la Loire) qui demandaient à coucher chez elle et qu’elle ne voulut pas les ouvrir. »

Ainsi naissent probablement les rumeurs. Des cris dans la nuit se transforment en hommes assassinés, dont tout le monde a entendu parler mais que personne n’a vus. Devant l’absence de corps, de preuves, de témoignages probants, le procureur Meillerand et le juge Terrion classeront l’affaire sans suite. Mais quelles femmes aujourd’hui se risqueraient à aller à pied, à deux heures du matin, de Montceaux à Marcigny ? Et sans téléphone portable !

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Morts pour la France  DESCHAINTRE Benoît, chasseur au 114° Bataillon de chasseurs à pied, tué le 30 mars 1918 au combat au Sud-Est de MONTDIDIER  AUGAGNEUR Claude Marie, né le 1er janvier 1898 à VAUBAN, du 29° régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le 14 août 1918 sur le champ de bataille d’ASSAINVILLIERS dans la somme.  RAQUIN Jean-Baptiste, tué à l’ennemi le 8 octobre 1918 dans les Ardennes.

Sous la Présidence de M. Pelletier, le conseil :  choisit le local de M. PRIMALOT Antoine situé au lieu des Vergnauds de la commune pour établir un atelier de distillation public des mares, poirés, cidre et lies de la commune de Montceaux et ses communes voisines si besoin est.

 établit la liste des répartiteurs des impôts :

Titulaires domiciliés dans la commune Suppléants - LEGRAND François - BERNARD André - LAPRÔTE Benoît - PALLOUX Henri - FRANCOIS Emery - FRANCOIS Jean-Marie - PRIMALOT Antoine - RAQUIN François - FOMMERAND Claude-Marie - LAPRÔTE Jean

Titulaires non domiciliés dans la commune Suppléants - COZENOT François - GRIVOIS Pierre - PREAU Louis - JANVIER Jean - PELLETRAT Jean-Claude - DUCROUX Paul - BORDAT Jules - MOUSSIERE Benoît

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NAISSANCES  Le 7 mars, Antonin, Léon et Jean BONNEFOY, nés à La Guerne  Le 13 décembre, Charles FRANCOIS, né au Bourg

MARIAGES  Le 17 janvier, François LEGRAND, cultivateur, demeurant à Montceaux l’Etoile, et Marie SOUDY, sans profession, demeurant à Montceaux l’Etoile

DECES  Le 19 janvier, au Bourg, Marie BERNARDET veuve FRANCOIS, sans profession, 89 ans  Le 21 janvier, au Bourg, Antoinette MOUSSIERE veuve LAFFAGE, sans profession, 88 ans  Le 7 mars, à la Guerne, Léon et Antonin BONNEFOY, nés ce jour  Le 8 mars, à la Guerne, Jean BONNEFOY, 1 jour  Le 3 avril, à Conde, François BORDE, rentier, 73 ans  Le 23 mai, au Taluchet, Claudine Joséphine DUMONT veuve BLOND, sans profession, 71 ans  Le 27 juin, Jeanne Joséphine BELAT, sans profession, 20 ans  Le 27 juillet, à la Place Barbier, Laurent JAME, cultivateur, 63 ans  Le 1er décembre, à la Coche, Françoise DUMONT veuve BURTIN, sans profession, 69 ans  Le 30 décembre, au Bourg, Claudine MEUNIER épouse LAURENT, sans profession, 46 ans

Et trois transcriptions :  Le 30 juin, transcription de l’acte de décès de Claude Marie FOMMERAND, mort pour la France à Valmy (Marne) le 7 octobre 1915 à l’âge de 28 ans  Le 5 novembre, transcription de l’acte de décès de Jean-Claude JACQUET, mort pour la France à Montigny sur Vesle (Marne) le 21 mai 1917 à l’âge de 39 ans  Le 4 décembre, transcription du jugement déclaratif du décès de Marius FRANCOIS, mort pour la France, disparu à Albain Saint Nazaire (Pas de Calais) le 18 juin 1915 à l’âge de 23 ans

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Notre association regroupe trois communes : Montceaux l’Etoile, Vindecy et Versaugues, avec aussi des adhérents de Paray-le-Monial, Baugy et Marcigny.

Notre activité principale est le théâtre avec des acteurs de tout âge.

Cette année nous avons présenté notre spectacle en avant-première à Marcigny, nous étions invités conjointement par le Crédit Agricole et l'EHPAD de Marcigny. Nous avons enchainé avec 5 représentations à la salle de Montceaux l’Etoile avec une pièce comique "Nous n'irons plus au bois ou l'arbre à came".

Nous avons aussi fait un concours de belote, un barbecue au bord de l'eau, participé au téléthon à Versaugues.

Dernièrement une petite sortie a réuni 53 personnes en direction de Clermond Ferrand, avec une visite de l'Aventure Michelin et pour clore cette journée le spectacle des Bodin’s au Zénith.

Pour 2018, nous vous proposerons une comédie en 3 actes "Pas toutes à la fois" les 3, 10, 11, 16 et 17 février, à la salle de Montceaux l’Etoile.

Un grand merci à tous (acteurs, personnes qui donnent la main....), ainsi qu'à nos municipalités pour leur aide efficace.

Présidente : Marie PICHOIX / Secrétaire : Brigitte BOURGEON / Trésorier : Jean François MATRAS

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La saison 2016/2017 a plutôt été satisfaisante avec le maintien de l’équipe A en seconde division et une saison difficile pour l’équipe B en raison de nombreux blessés. Le club remercie Augusto MACHADO pour tout le travail fourni au cours de la saison.

Pour cette année, c’est toujours Augusto MACHADO qui aura les commandes du groupe séniors et qui sera U11 secondé par Bernard LAUVERGEAT en provenance de NEUILLY EN DONJON. Les objectifs pour la saison 2017/2018 seront donc le maintien pour l’équipe A et que notre équipe B continue de se faire plaisir le dimanche, sachant que le groupe s’est élargi avec l’arrivée d’une quinzaine de nouveaux joueurs.

Ce sera une grande année pour le club qui fêtera ses 50 années d’existence le samedi 14 juillet 2018.

Les jeunes sont toujours aussi nombreux, ce qui est une grande fierté pour le club. Et pour la 4ème année consécutive, le nombre de nos licenciés franchit encore la barre des 100. U8/U9

Les manifestations organisées par le club ont toujours autant de succès et seront reconduites.

U6/U7 Le club remercie les responsables de jeunes pour leur travail, les sponsors pour leur générosité (maillots, ballons, fournitures matériaux pour les vestiaires), les parents pour le transport des enfants et les communes de MONTCEAUX L’ETOILE, VINDECY, ANZY LE DUC et VERSAUGUES pour leurs subventions.

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Vous pouvez également retrouver toutes les infos du club sur notre site internet asfrmontceaux.footeo.com. ainsi que sur notre page Facebook

Calendrier de manifestations 2017/ 2018

Samedi 25 novembre 2017 Tirage des grilles à la mairie de MONTCEAUX Samedi 27 janvier 2018 Soirée dansante à ANZY LE DUC Lundi 02 avril 2018 Randonnée pédestre. Départ salle des fêtes ANZY LE DUC à 8h Mai 2018 Concours de pétanque place de la mairie à MONTCEAUX L’ETOILE Samedi 14 juillet 2018 50 ans du club au stade

EFFECTIFS DE L’ASSOCIATION

EFFECTIF EFFECTIF CATEGORIES RESPONSABLES 2016/2017 2017/2018 MACHADO Augusto Séniors 43 56 LAUVERGEAT Bernard

U 13 5 16 DURAND Emmanuel

U 11 18 7 LOUVETON Philippe

DURAND Christophe U 9 15 14 MEUNIER Florent

U 7 12 2 JANVIER Maurice

Baby ballons 3 0

Dirigeants 12 12

TOTAL 108 107

L’ASF vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

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Saison 2016-2017

* Challenges et concours : Toutes les manifestations ont pu se dérouler aux dates prévues.

Du côté éliminatoires, aucune équipe n'attendra les fédéraux avec tout de même la défaite des deux quadrettes emmenées par Hubert et Pierre-Louis JACOB en partie qualificative à MARCIGNY ; de même en simple pour David BONNET à BOURBON LANCY.

Pour la partie concours, le 16 doublettes complet a vu la victoire de la doublette GUINET/COURTOIS (PARAY LE MONIAL) face à ALAIZE (SAINT CHRISTOPHE).

Les challenges Loulou MANGIN et René BONNET ont eu lieu le 15 juillet et ont permis de « battre les records » tant en terme de joueurs (38) que de repas (56). Les challenges ont été remportés par l'équipe de Florent (Challenge René BONNET), Gilbert HUMBERT de CHAMBILLY (challenge Loulou) et Maurice LAHAIX de GILLY SUR LOIRE associé aux joueurs de MELAY (Loulou). Le Challenge Jeunes s'est déroulé le 5 septembre (20 joueurs) et a été remporté par l'équipe emmenée par Florent MEUNIER et pour la première fois, en hommage à Christian MEUNIER décédé ce début d'année 2017, une coupe est adjugée à la seconde équipe conduite par Tonio.

La coupe sociétaire, jouée fin mai, a été remportée par David et Laurent.

Deux équipes étaient présentes au but d'Honneur à MELAY sous la chaleur de la fin août, mais malgré la victoire des deux parties pour Florent et Laurent qui se classent 3ème, aucun trophée n'est ramené…

N.B : En 2018 les Challenges BONNET/MANGIN auront lieu exceptionnellement le 30 juin (rdv 14h00 sur les jeux + repas en soirée) en raison des 50 ans du foot qui auront lieu le 14 juillet.

* Fonctionnement association :

Cinq réunions, en dehors de l'assemblée générale, ont jalonné la saison pour organiser les différentes manifestations. Le nombre de licenciés s'est maintenu avec quelques nouvelles recrues venant compenser les départs.

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Les locations de matériel « forfaitisées » ont été maintenues comme prévu auprès du comité des fêtes.

L'adhésion au boulodrome de PARAY a été reconduite et les entraînements sont restés réguliers sur l'hiver le jeudi et se sont poursuivis sur nos jeux depuis avril.

Du point de vue aménagements, le dossier de déclaration/permis de construire pour le bungalow a été finalisé et l'installation de la structure a été réalisée cette fin d'année. Les divers aménagements restant à effectuer (couverture, bardage, plantation d'arbres) le seront d'ici à la fin du printemps 2018 afin d'offrir un accueil optimum tant aux adhérents qu'aux participants extérieurs lors des concours. La question de la réfection des jeux reste à l'étude par l'importance du budget...

Les projets : - aménagement local - participation aux Associations Sportives en avril 2018 - soirée ou autre manifestation ?

Le président David BONNET

Nous maintenons notre club avec 40 adhérents, 2 réunions par mois : 2ème et 4ème mercredi. Le 4ème, nous marchons dans la campagne environnante.

Nous serions très heureux d'accueillir de jeunes retraités.

Nous avons gagné les jeux cantonaux 2 années de suite. Nous sommes dans l'obligation de les organiser en 2018 (le jeudi 23 août). Nous sollicitons les associations et aussi les volontaires pour nous aider, nous recevons 12 communes voisines. Merci de me contacter au 0951313402, ou bien à la mairie de Montceaux. La présidente, Marie-Edith MEUNIER

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ANIMATIONS 2017

Fête du village La fête du village s'est déroulée les 24 et 25 juin. Le samedi après-midi a eu lieu le concours de pétanque.

La nouveauté de cette année a été de proposer de la joue de bœuf au repas du samedi soir. L'animation dansante a été assurée par le comité. Dimanche, le vide-grenier avec emplacements gratuits a attiré de nombreux exposants et visiteurs. La fin de matinée fut musicale grâce à "l'orchestre de rue" de l'harmonie de MARCIGNY. Un accordéoniste a animé le repas de midi où il a été servi du jambon à la plancha. Les enfants ont pu chevaucher les poneys du MOULIN DE VAUX.

Festival des mômes Le mercredi 12 Juillet, a eu lieu la journée du Festival des Mômes, organisée conjointement avec le collectif d’associations du festival des mômes et « Brionnais-Découvertes ». Cette journée s'est déroulée dans l'enceinte du centre aéré du CIEL BLEU. Des animations et des spectacles étaient proposés tout au long de la journée.

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Gymnastique Tous les mercredis soirs de 19h00 à 20h00, hors période de vacances scolaires, des cours d'activité physique d'entretien sont prodigués par une monitrice de Brionnais découvertes. Il n'est pas trop tard pour venir perdre quelques calories, venez découvrir cette activité gratuitement pendant deux séances.

Décoration du village

Comme chaque année le comité d'animation a embelli le bourg avec la décoration des sapins. Vous pouvez également découvrir un tableau devant la Mairie sur le thème de la glace, où vous rencontrerez ours… et divers personnages. Le verre de l'amitié a été partagé avec les habitants de Montceaux l'Etiole le 8 décembre dans la salle de réunion de la Mairie.

Si vous voulez venir rejoindre le comité pour nous aider et participer aux manifestations, nous vous accueillerons avec le plus grand plaisir.

L’équipe du Comité d’Animation espère vous retrouver lors des animations à venir, et vous souhaite une BELLE ET HEUREUSE NOUVELLE ANNEE 2018.

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L'année scolaire 2016/2017 s'est bien déroulée puisque ce sont près de 5 000 € qui ont été reversés aux quatre classes du RPI ANZY MONTCEAUX VINDECY grâce aux différentes manifestations d'Anim' Ecoles. Cela a permis aux enfants des classes de maternelle et de GS/CP de partir à COURZIEU au « parc des loups » avec un spectacle de rapaces et aux deux classes de grands de découvrir les grottes d’AZE et le Haras de . Grâce à ces bénéfices, les enfants ont également participé au projet « Ecole et Cinéma » (chaque classe se rend 3 fois au cinéma pour découvrir des films dont ils n'ont pas l'habitude : films muets, noir et blanc… etc.). Ils ont fait des rencontres inter-écoles ; les plus grands ont vu un spectacle théâtral sur la prévention des accidents domestiques et ont fait le cross de MARCIGNY. Les GS/CP ont participé au « prix des incorruptibles » (prix de littérature jeunesse). Un spectacle a été offert pour Noël. Les classes d’ANZY LE DUC ont participé au projet COLEGRAM à MARCIGNY qui portait sur l'art contemporain : ils ont pu visiter une exposition au Musée Franck POPPER à MARCIGNY puis, après réalisation de leurs œuvres, exposer eux-mêmes dans ce musée. Autant de projets intéressants et enrichissants, que les enseignants portent et qui ne sont possibles que grâce au financement d'Anim' Ecoles.

Les bénéfices d'Anim' Ecoles sont le résultat de différentes manifestations :

 la Marche du 11 novembre 2016 à VINDECY qui n'a connu qu'un succès mitigé (351 marcheurs) car le temps n'était pas de la partie. Les personnes qui participent à cette marche sont toujours ravies du cadre et des différents ravitaillements « faits maison ». Un repas est également servi dans la salle des fêtes.

 La vente de pizzas a été reconduite le 28 janvier dernier et fut une belle réussite. Le point de distribution se trouvait à ANZY LE DUC.

 La vente de brioches a eu lieu le 1er avril sur les communes d’ANZY LE DUC, MONTCEAUX L’ETOILE et VINDECY. Les parents bénévoles passent dans les maisons pour proposer une brioche au prix de 4 €. La population des différentes Communes accueille toujours de manière conviviale les vendeurs et apprécie cette opération. Nous vous en remercions.

 La fête de l'école a eu lieu le vendredi 23 juin à la salle des fêtes d’ANZY LE DUC. C'était là- encore un très bon moment. Les plus petits ont proposé un spectacle sur le thème des 4 saisons.

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Les parents ont pu admirer les plus grands sur des chants, des danses ou diverses acrobaties. Puis, pendant que parents et grands-parents buvaient un petit apéritif, les enfants ont pu jouer sur une structure gonflable ou gagner des jeux. Enfin un repas (jambon/gratin) était servi dans la salle.

Notons un bon investissement des familles lors de ces différentes rencontres, notamment pour la marche et la vente de brioches où il y a besoin de beaucoup de monde. Cela contribue à la réussite de ces manifestations et aussi à la motivation des membres du bureau. Chaque nouveau parent qui rejoint l'association, que ce soit aux réunions ou au moment de donner un coup de main, est le bienvenu.

Pour clôturer cette année scolaire, le barbecue d'Anim' Ecoles où chacun apporte un plat s'est déroulé le samedi 24 juin à VINDECY dans la convivialité, comme toujours.

Lors de l'Assemblée Générale du 15 septembre, les dates de l'année ont été fixées :  La traditionnelle marche du 11 novembre a eu lieu à VINDECY. Malheureusement, la pluie est venue s'inviter et ce ne sont que 217 courageux marcheurs qui ont pu profiter de cette jolie marche. Des lasagnes étaient proposées au repas. Malgré le temps maussade, la journée s'est passée dans la bonne humeur !

Préparation de la Marche

Buvette de la marche

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La bonne humeur sur les ravitaillements malgré la pluie

 L'opération pizzas est reconduite et se déroulera le samedi 13 janvier 2018.  La troupe théâtrale d’ANZY LE DUC jouera au profit de l'association le samedi 3 mars 2018.  La vente de brioches aura lieu le samedi 24 mars 2018 sur les Communes d’ANZY LE DUC, MONTCEAUX L’ETOILE et VINDECY.  La fête de l'école se déroulera le vendredi 29 juin à ANZY LE DUC

Quelques départs de parents cette année, les enfants étant rentrés en sixième. Le bureau a donc été quelque peu modifié :

 Co-Présidents : Guillaume FARNIER (VERSAUGUES) Raphaël BOURGEON (MONTCEAUX L’ETOILE)  Vice-Présidents : Pierre PELLETIER (MONTCEAUX L’ETOILE) Marc DELAUMENI (MONTCEAUX L’ETOILE)  Trésorier : Vivien RABOUTOT (MONTCEAUX L’ETOILE)  Trésoriers adjoints : Pierre-Jean BEFORT (MONTCEAUX L’ETOILE) Ophélie GAMBY (MONTCEAUX L’ETOILE) David MARTIN (ANZY LE DUC)  Secrétaire : Géraldine MAILLET (ANZY LE DUC)  Secrétaire adjointe : Céline THERET (ANZY LE DUC)  et de nombreux membres.

Une équipe nouvelle et dynamique qui a à cœur de financer les différents projets des enseignants pour les enfants.

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LES RENCONTRES HEBDOMADAIRES

OBJET PERIODICITE ORGANISATEUR LIEU Tous les 2èmes Club Les Rencontres du Club Salle des fêtes mercredis du mois Marguerites Rencontres du Club Tous les 4èmes Club Les Salle de réunions de et marche mercredis du mois Marguerites la mairie Marchés Tous les 1ers L’Art’ Conce Café Place de la mairie gourmands dimanches du mois Cours de Tous les mercredis Comité d’Animation Salle des fêtes gymnastique de 19 h 00 à 20 h 00

LES MANIFESTATIONS ANNUELLES

DATE OBJET ORGANISATEUR LIEU

6 janvier à Vœux du Maire Commune Salle des fêtes 18 heures Club Les 10 janvier Assemblée Générale Salle des fêtes Marguerites Association Sportive Salle culturelle 27 janvier Soirée bœuf bourguignon du Foyer Rural d’Anzy le Duc 13 janvier Opération pizzas Anim’ Ecoles Au Bourg

Date non Salle de réunions de Assemblée Générale Comité d’Animation définie la mairie 3, 10, 11, 16 et Séances théâtrales Foyer Rural Salle des fêtes 17 février Salle culturelle 3 mars Théâtre Anim’ Ecoles d’Anzy le Duc 24 mars Opération brioches Anim’ Ecoles Au porte à porte

Randonnée pédestre des Association Sportive Départ 8 h salle des 2 avril passerelles du Foyer Rural fêtes d’Anzy le Duc 30 avril Foire L’Art’ conce Café Le Bourg

Date non Association Sportive Concours de pétanque Place de l’église définie du Foyer Rural Club Les 9 mai Concours de manille Saint Yan Marguerites 47

DATE OBJET ORGANISATEUR LIEU

10 mai Concours officiel ASM Boules Boulodrome

Coupe des sociétaires à 18 mai ASM Boules Boulodrome 18 heures 10 juin Pique-nique Foyer Rural

Ecoles du RPI et Salle culturelle 29 juin Fête des écoles Anim’ Ecoles d’Anzy le Duc 23 et 24 juin Animations du village Comité d’Animation Le Bourg

Challenge Mangin et Boulodrome et salle 30 juin ASM Boules Challenge René Bonnet des fêtes 7 ou 8 juillet Repas de chasse Société de Chasse Salle des fêtes

14 juillet 50 ans du Club ASFR Stade

Boulodrome et Salle 4 août Challenge Jeunes ASM Boules des fêtes Club des 23 août Concours cantonal Salle des fêtes Marguerites Club Les 27 août Concours de Scrabble Salle des fêtes Marguerites Club Les 5 septembre Concours de belote Saint-Yan Marguerites 14 septembre Assemblée générale ASM Boules Salle des fêtes

Elaboration du calendrier Salle de réunions de 5 octobre des manifestations 2017 la mairie 14 octobre Repas du CCAS CCAS Salle des fêtes

Date non Salle de réunions de Assemblée générale Foyer Rural définie la mairie 11 novembre Marche du 11 novembre Anim’ Ecoles Vindecy

17 novembre Concours de cartes Foyer Rural Salle des fêtes

24 novembre Décoration du village Comité d’Animation

8 décembre Illuminations Comité d’Animation

Club Les 9 décembre Repas de Noël du Club Salle des fêtes Marguerites

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