Diagnostic de territoire / Communauté de Communes de Soulaines – FS Conseil -– Septembre 2013
Diagnostic de t erritoire de la
Communauté de Communes de Soulaines
FS Conseil
Septembre 2013
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SOMMAIRE
Introduction ...... 5
A – Etat des lieux ...... 11
I - Présentation du territoire ...... 13 1. Un territoire en limite de département, relativement isolé ...... 13 2. Un territoire éclaté entre 3 pôles ...... 15 3. Un territoire qui se caractérise par une activité singulière : les centres de stockage des déchets nucléaires de faible et moyenne activité à vie courte et de très faible activité ...... 16 II – Diagnostic ressources ...... 19 1. Les ressources naturelles et patrimoniales ...... 19 1.1. Un patrimoine naturel exceptionnel, une biodiversité remarquable ...... 19 1.2. Un paysage et un patrimoine bâti propices à la découverte...... 21 1.3. Une ressource en eau à protéger ...... 24 1.4. Un sous-sol riche ...... 26 1.5. Une forêt à valoriser ...... 26 1.6. L’énergie renouvelable, une Communauté de Communes volontaire ...... 27 2. Les ressources humaines ...... 29 2.1. Une démographie stable ...... 29 2.2. Un territoire d’actifs ...... 33 3. Le cadre de vie ...... 36 3.1. Un parc de logements qui évolue peu ...... 36 3.2. Un marché de l’habitat plutôt actif ...... 38 3.3. Un niveau de services à la personne performant ...... 41 3.4. Une quarantaine d’associations, un quart de la population fédérée ...... 47 3.5. Un cadre de vie agréable, mais un manque de lieux fédérateurs ...... 49 4. Les ressources économiques ...... 53 4.1. Une Communauté de Communes active en matière de développement économique mais l’emploi toujours en recul ...... 53 4.2. L’agriculture secteur majeur du territoire ...... 58 4.3. Des atouts touristiques et un potentiel de développement ...... 60 Conclusion/Enjeux du territoire ...... 68
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B – Projet stratégique ...... 73
C –Programme d’actions ...... 79 - Axe 1 - Un projet économique qui valorise les potentiels du territoire ...... 81 - Axe 2 - Bien vivre en Soulainois ...... 110 - Axes transversaux – Mise en œuvre du projet de territoire ...... 121
Annexes ...... 123
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Introduction
La Communauté de Communes de Soulaines a été créée, il y a 20 ans, par arrêté préfectoral du 24 décembre 1993. Elle fait suite à un syndicat intercommunal dont la compétence était principalement l’entretien des espaces verts des communes.
Elle regroupe les 21 communes du canton 1 et compte 2 681 habitants en 2013 2. Territoire rural, faiblement peuplé, elle voit ses efforts porter ses fruits avec une augmentation de sa population continue depuis 1990 (+9,5%) alors que la population de l’arrondissement de Bar -sur-Aube chute de 7,5% depuis 1990.
Les deux actes fondateurs de cette intercommunalité de projets ont été le choix du régime fiscal de TPU (Taxe Professionnelle Unique) en 2007 qui affirmait la volonté de partager les ressources du territoire et, en 2009, la prise de compétence enfance av ec l’accueil scolaire, périscolaire et extrascolaire.
Ses compétences sont vastes (voir statuts annexe n°1), ses principaux axes de travail sont : § Le développement économique : l’étude du potentiel éolien qui a donné lieu à une implantation privée de 5 éoliennes à Lévigny, la mise en place de deux zones d’activités économiques et d’un soutien à l’immobilier d’entreprises qui ont permis de maintenir ou créer près de 70 emplois. § L’action sociale d’intérêt co mmunautaire avec notamment la gestion de deux Regroupements Pédagogiques Intercommunaux (RPI), de deux accueils de loisirs et la construction de la Maison Médicale de Soulaines-Dhuys. § La protection et la mise en valeur de l’environnement avec l’entretien des sites et espaces naturels sensibles et notamment l’étang de Ramerupt à Petit-Mesnil et la collecte des déchets ménagers. § Les services de proximité avec la participation de la Communauté de Communes au financement de services de maintien à domicile pour les personnes âgées et diverses prestations et travaux pour le compte des communes (secrétariat, fourniture et entretien informatique , entretien des cimetières…).
Aujourd’hui, la Communauté de Communes veut donner un nouvel élan à son action. Elle souhaite définir un projet volontariste pour renforcer l’attractivité de son territoire et, pour cela, mettre en œuvre une politique cohérente de développement et d’aménagement de l’espace communautaire qui mobilise l’ensemble des communes du territoire.
1 Chaumesnil, Colombé-la-Fosse, Crespy le Neuf, La Chaise, Eclance, Epothémont, Fresnay, Fuligny, Juzanvigny, Lévigny, Maison-lès-Soulaines, Morvilliers, Petit-Mesnil, La Rothière, Saulcy, Soulaines-Dhuys, Thil, Thors, Vernonvilliers, Ville-aux-Bois, Ville-sur-Terre 2Population légale 2013 5
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C’est pourquoi la Communauté de Communes s’engage dans l’élaboration d’un diagnostic de territoire, document stratégique afin : § d’i mpulser une dynamique globale au territoire, § de mieux comprendre les valeurs de cet espace de vie avec les acteurs et les habitants et ainsi faire émerger son identité, § de définir les priorités d'intervention pour les dix ans à venir et les partager avec les habitants, les acteurs insitutionnels, les intercommunalités voisines, § d’élaborer avec un programme d'actions pluriannuel.
OBJET DE LA MISSION
û L’objet de la présente mission est :
§ La réalisation d’un diagnostic quantitatif et qualitatif de l’existant ou état des lieux dans le but : - d'apporter une vision globale et dynamique du territoire (ses atouts, ses potentiels de développement mais aussi ses faiblesses) et donner les clefs de compréhension permettant de mettre en évidence les enjeux qui fondent son identité, - de comprendre l’évolution du territoire afin de donner d es éléments de prospective sur 10 à 15 ans, - de recenser les besoins, les attentes des habitants et des acteurs. § La définition d'un projet stratégique qui soit l’expression de l’ambition collective pour le territoire. Il servira de cadre de référence pour les opérations qui seront conduites sur le territoire ces prochaines années. § L’élaboration d’un programme d’actions pluriannuel opérationnel permettant de donner de la cohérence au développement et à l’aménagement du territoire.
û Le présent document comprend 3 parties :
Ü A - L’état des lieux Le parti pris pour la formalisation de l’état des lieux a été d’exposer les ressources du territoire, ses dynamiques et de les mettre en perspective avec les témoignages des acteurs et les habitants du territoire. L’état des lieux s’organise en 3 parties : - La présentation du territoire. - Le diagnostic ressources qui comprend les ressources naturelles, les ressources humaines, le cadre de vie et les ressources économiques. - La conclusion/enjeux.
Les données statistiques ont été comparées, à chaque fois que cela a été possible, aux données des trois communautés de communes qui bordent le Soulainois : celles du Briennois, du Pays du Der, de la Région de Bar-sur-Aube.
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Ü B - Le projet stratégique du territoire Le projet stratégique définit les axes d’intervention et les objectifs prioritaires du projet de territoire pour la Communauté de Communes de Soulaines. Il tient compte : § des enjeux identifiés dans le diagnostic, § des compétences et politiques conduites par la Communauté de Communes de Soulaines, § des synergies avec les territoires limitrophes, les Communautés de Communes de la Région de Bar-sur-Aube, du Pays du Der et du Briennois.
La stratégie constitue le cadre commun de cohérence dans lequel s’inscrira, par la suite, le programme d’actions. Elle est formalisée par des axes stratégiques déclinés en objectifs prioritaires.
Ü C – Le programme d’actions Les actions à conduire sur le territoire pour les prochaines années sont exposées sous forme de fiches actions opérationnelles. Le programme d’actions constitue la feuille de route du projet de territoire pour les prochaines années.
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METHODOLOGIE
Ü L’Etat des lieux a été réalisé à partir de : § La capitalisation et l’analyse de données quantitatives et notamment : - la situation démographique, le parc de logement : données du recensement général de la population 2009 (RGP) INSEE, SITADEL. - la situation économique (emploi, agriculture, forêt, tourisme…) : données RGP Insee 2009, données Agreste, données du CRPF Champagne-Ardenne (Centre Régional de la Propriété Forestière), données de la Mission Locale de la Côte des Bar. § Un entretien avec le Président et le directeur de la Communauté de Communes. § Un entretien avec chacun des maires de la Communauté de Communes ou son représentant, § Un entretien avec les Présidents des communautés de communes du Briennois, de la Région de Bar-sur-Aube, du Pays du Der. § Un entretien avec M. Torres directeur de l’Andra, Mme Potel du Syndicat mixte Nord Est Aubois (SMNEA) , Mme Faivre , directrice de l’Accueil de loisirs de Soulaines -Dhuys, Mme Chaillot directrice de l’Accueil de Loisirs de Morvilliers, M. Jonet Président et M. Bellenoue directeur du Centre Permanent d’Initiation à l’Environnement (CPIE) de Soulaines, d’un entretien téléphonique avec M. Tournebize, vice Président du Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient. § 3 groupes de travail qui ont réuni des chefs d’entreprises et d’exploitation, des opérateurs touristiques, des associations et ont permis de préparer les enquêtes. Une trentaine de personnes y ont participé. § Un groupe de travail avec les acteurs de la santé ou du social. § Les résultats des 5 enquêtes conduites auprès : Tout au long du texte vous trouverez ces - des habitants : 298 questionnaires retournés, cadres qui donnent des informations issues de l’exploitation des soit un taux de réponse de 26,5 %. questionnaires des habitants dont vous - des opérateurs touristiques : 5 questionnaires trouverez l’in tégralité des résultats en retournés, soit un taux de réponse de 31,2%. annexe n°2 - des chefs d’entreprises : 21 questionnaires retournés, soit un taux de réponse de 14% - des chefs d’exploitations et des viticulteurs : 23 questionnaires retournés, soit un taux de réponse de 13% - des associations : 17 questionnaires retournés, soit un taux de réponse de 40 %.
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Ü Le Projet stratégique du territoire a été défini par la commission aménagement du territoire lors de deux séminaires de travail.
Ü Le programme d’actions a été élaboré par des groupes de travail partenarial où étaient invités les élus des commissions concernées et des personnes ressources. 8 groupes ont été constitués : § Groupe 1 : Mise en œuvre du projet de développement des nouvelles technologies de télécommunication. § Groupe 2 : Renforcement de l’attractivité touristique du territoire. § Groupe 3 : Mise en place de projets fédérateurs pour le territoire. § Groupe 4 : Promotion du territoire pour attirer de nouvelles activités économiques. § Groupe 5 : Création d’emplois dans l’agriculture. § Groupe 6 : Réactivation d’un projet de Service d’Aide par le Travail. § Groupe 7 : Politique de l’habitat de la Communauté de Communes. § Groupe 8 : Un projet éducatif pour les enfants et les jeunes du territoire.
LES ATTENTES DES ELUS QUANT A CETTE MISSION
Les élus du territoire rencontrés se sont exprimés sur les points forts, les points faibles du fonctionnement de la Communauté de Communes ainsi que sur leurs attentes vis-à-vis du diagnostic de territoire.
n Points forts
§ Une Communauté de Communes qui dispose de moyens financiers qui lui ont permis de prendre de nombreuses compétences et de développer des services qui : - facilitent la vie des communes : secrétariat, fourniture de matériel informatique, entretien des cimetières, entretien des espaces verts, - améliorent le confort des habitants : embellissement des villages, service de ramassage des ordures ménagères gratuit pour les ménages, aides pour le maintien à domicile pour les personnes âgées. Il est à noter que la compétence scolaire, périscolaire et extrascolaire n’est jamais citée. § Des projets, une mise en commun des moyens, une volonté de faire, la Communauté de Communes est bien gérée. § Une bonne entente et une solidarité entre les élus du territoire, la nouvelle génération fait fi des querelles et des jalousies des « anciens » (entre villages, entre grandes familles, entre propriétaires forestiers et propriétaires de terres agricoles, etc.) § Des emplois créés : emplois communautaires.
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n Points faibles/craintes
Le fonctionnement de la Communauté de Communes ne présente pas de points faibles. En revanche, les craintes exprimées sont : § Le fait que le territoire soit jalousé en raison des retombées économiques de l’Andra alors qu’il est petit et peu peuplé. Certains élus craignent de se retrouver isolés, de devenir « une réserve d’indiens » et de « passer à côté » ou de ne pas être partie prenante des initiatives qui se prennent sur les territoires alentours alors que ces derniers sont indispensables à la vie des habitants du soulainois. § Quelques élus craignent que la Communauté de Communes ne s’approprie toutes les compétences, que les communes ne servent plus à rien, qu’il n’y ait plu s de conseils municipaux.
n Attentes vis-à-vis de la mission
Les 3 attentes principales citées par les élus sont, par ordre décroissant : § Créer de l’emploi, la situation économique étant difficile sur les territoires alentours. Il faut pouvoir « garder nos jeunes ». (cité 5 fois). Quelques élus soulignent la nécessité de réfléchir à l’installation de jeunes agriculteurs. § Valoriser le territoire pour faire venir de nouveaux habitants (cité 4 fois) et, pour ce faire, mettre en oeuvre une politique foncière (cité 3 fois). § Mobiliser les habitants pour qu’ils favorisent l’animation de leur territoire et que se développent des activités de loisirs (cité 3 fois).
Ont été cités deux fois : § Repenser la carte scolaire pour éviter la fermeture de classes. § Développer l’ activité touristique notamment les promenades à vélo.
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A – Etat des lieux
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I - Présentation du territoire
1. UN TERRITOIRE EN LIMITE DE DEPARTEMENT, RELATIVEMENT ISOLE
La Communauté de Communes de Soulaines est située au sud est du département de l’Aube, en limite du Parc Naturel régional de la Forêt d’Orient à l’ouest et du département de la Haute Marne à l’est. Il est également proche de celui de la Marne.
Elle appartient au Pays du Nord Est Aubois qui couvre les 62 communes des 3 cantons de Brienne, Chavanges et Soulaines, « trait d’union de la région des grands lacs de Champagne puisqu’encadré par les lacs de la forêt d’Orient et le lac du Der »3. Elle est tournée vers la capitale départementale Troyes (61 000 habitants) et son agglomération le Grand Troyes (129 000 habitants) qui est pourtant à plus d’une heure de trajet alors qu’elle est plus près de Saint-Dizier, principale ville de la Haute Marne 4. Elle est également à plus d’ une heure de Chaumont, Préfecture de la Haute-Marne 5.
3 Assemblée générale du Pays du Nord Est Aubois – 11 juillet 2012 4 Saint-Dizier : 26 100 habitants - Communauté de communes de Saint-Dizier, Der et Blaise : 43 600 habitants 5 Chaumont : 23 400 habitants - Communauté de communes du Pays Chaumontais : 31300 habitants. 13
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n Une trame viaire plutôt confortable qui rend aisé les déplacements
La communauté de communes est bordée : - Au Nord, par la D 400 qui relie Nancy – Saint-Dizier – Troyes, route départementale classée à grande circulation qui permet de rejoindre l’autoroute A26 Troyes -Reims, mais pas directement. - A l’Ouest, par la D 396 qui traverse Brienne -le-Château et rejoint Bar-sur-Aube via la D 619 (Troyes-Bar-sur-Aube-Chaumont). C’est une route très fréquentée qui comptabilisait en 2009 7 581 véhicules/jour - Observatoire Régional des Transports de Champagne-Ardenne.
Elle est traversée d’est en ouest par la D 960 qui re lie Doulevant-le-Château dans la Haute-Marne à Brienne-le-Château et du Nord au Sud par la D 384 qui vient de Montier-en-Der et va à Bar-sur-Aube. Le maillage de voies permet de rejoindre, pour les communes du sud ouest, directement Bar-sur-Aube, pour les communes du Sud-Est et de l’Est directement les D 396 ou la D 619 et pour celles du Nord, directement la D 400.
L’autoroute A5 est relativement éloignée (entre 30 et 50 minutes pour atteindre le péage) mais cette dernière permet de rejoindre aisément l’ ensemble les principaux axes du réseau autoroutier français.
n Une offre de transport collectif limitée à 3 communes hors le transport scolaire
Aucun transport en commun ne dessert la Communauté de Communes en son sein en dehors des transports scolaires.
La gare la plus proche se situe à Bar-sur-Aube d’où l’on peut rejoindre Troyes en 30 minutes en train TER (plus d’une heure en autocar TER qui prend le relai à certaines heures) ou Chaumont en une vingtaine de minutes en train (3/4 d’heures en autocar).
Des lignes régulières de bus des Courriers de l’Aube mises en place par le Conseil général desservent les communes du département. La ligne Troyes – Brienne-le-Château - Saint-Dizier permet à Epothémont et Juzanvigny de bénéficier d’une bonne desserte vers Brienne-le-Château avec 5 allers par jour (2 le matin et trois le soir) et 6 retours (deux en milieu de journées et 4 le soir). 3 points d’arrêts sont proposés à Brienne-le-Château. Le tarif est élevé : 3€ pour un aller, possibilité de prendre une carte mensuelle à 60 € 6. Cette ligne de bus va en une heure à Troyes. 2 liaisons sur 9 s’arrêtent à Brienne -la-Vieille et Dienville. Les tarifs sont, au départ d’Epothémont de 10,95€ le trajet et de 219€ pour la carte mensuelle. 2 bus par jour, un le matin et un le soir, rejoignent Troyes à Saint-Dizier et s’arrêtent à Brienne -le- Château. La commune de La Rothière est desservie par le bus qui joint Brienne-le-Château à Bar-sur-Aube : un aller et retour par jour pour 6,95 € l’aller, la carte mensuelle est à 139 €.
6 A titre de comparaison, le Conseil général du Puy-de-Dôme a mis en place un tarif unique à 2€ quelque soit le trajet et un abonnement mensuel à 45 €. Dans le Cantal, le trajet est à 1,50 €.
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2. UN TERRITOIRE ECLATE ENTRE 3 POLES
La Communauté de Communes est au carrefour d’aires d’influence : § de la Sous-préfecture de Bar-sur-Aube, au Sud, pôle d’équipement et de services supérieurs : présence du lycée, d’une offre commerciale avec hypermarchés, d’équipements sportifs (piscine….) § de Brienne-le-Château et de Montier-en-Der, pôles d’équipements et services intermédiaires .
Soulaines-Dhuys, chef lieu de canton, ne dispose que de quelques services de proximité, leur nombre est insuffisant pour constituer un vrai pôle d’attraction. De surcroît, la commune est excentrée et donc en dehors des flux du territoire.
Selon les habitudes, le lieu de travail, les réseaux amicaux ou familiaux, les habitants se partagent pour aller faire les courses, aller à la banque ou pour un rendez-vous médical entre Bar-sur-Aube, Montier- en-Der ou Brienne-le-Château. Les enfants des communes au Nord d’une ligne Thil, Fuligny, Eclance fréquentent le collège de Brienne- le-Château, les autres, celui de Bar-sur-Aube. Les élèves de Thors qui sont scolarisés, pour la plupart, en maternelle et élémentaire à Colombey-Les-Deux Eglises, vont au collège dans cette même commune.
Bar-sur-Aube et Brienne-le-Château sont deux pôles d’emploi de proximité. Les habitants qui n’ont pas d’emploi sur le territoire de la Communauté de Communes travaillent principalement dans ces deux communes ainsi que dans l’aire urbaine de Troyes qu’ils rejoignent en voiture et parfois en train (de Bar - sur-Aube), quelques uns vont en Haute-Marne (dans les fonderies, forges, aciérie).
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3. UN TERRITOIRE QUI SE CARACTERISE PAR UNE ACTIVITE SINGULIERE : LES CENTRES DE STOCKAGE DES DECHETS NUCLEAIRES DE FAIBLE ET MOYENNE ACTIVITE A VIE COURTE ET DE TRES FAIBLE ACTIVITE
n Les centres de stockage
Le territoire de la Communauté de Communes de Soulaines a été identifié par l’Agence nationale des déchets radioactifs (Andra) comme l’un des rares sites français présentant des qualités géologiques pour pouvoir accueillir le stockage de déchets radioactifs.
Deux centres de stockage sont implantés 7 : § Un pour les déchets de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC) sur les finages de la Ville au Bois, Soulaines-Dhuys et Epothémont (site de 95 ha dont 30 réservés au stockage). Il a ouvert en 1991. Plus de 10 000 m 3de déchets y sont stockés chaque année. Fin 2011, cela représentait 255 140m 3 de déchets, le centre pouvant en accueillir 1 million de m 3. Ces déchets sont liés à la maintenance et au fonctionnement des installations nucléaires et des laborataires de recherche, d’hôpitaux. Ils sont collectés auprès d’environ 1000 producteurs. Après compactage ou solidifications s’ils sont liquides, ils sont stockés en surface dans des ouvrages de béton armé. Les prévisions donnent un besoin de 1 200 000 m 3 en 2030. Ces déchets représentent 60% des déchets radioactifs. § Un pour les déchets de très faible activité (TFA )8 sur un site à Morvilliers qui s’étend sur 45 ha dont 28,5 ha réservés au stockage. Ce centre de stockage est implanté depuis 2003. Il est conçu pour accueillir 650 000 m 3 de déchets. 20 000 à 30 000 m 3 y sont stockés chaque année. Fin 2011, 203 435 m 3 de déchets s’y trouvaient déjà. Certains peuvent bénéficier d’un traitement spécifique (compactage, solidification puis stabilisation). Une fois conditionnés ils sont stockés en surface dans des alvéoles. Ces déchets proviennent essentiellement du fonctionnement et du démantèlement des installations nucléaires et des industries classiques utilisant des matériaux naturellement radioactifs auxquels il faut ajouter les matériaux provenant d’anciens sites pollués par la radioactivité (gravats, terre…). Les pré visions estiment le besoin en 2030 à 1 300 000 m 3. § Deux bâtiments ont été créés en 2012 sur ce site 9 pour de nouvelles activités : - un bâtiment de regroupement de déchets non électronucléaires (550m²) pour les orienter vers d’autres installations : réception, identification, contrôle et éventuellement reconditionnement - un bâtiment d’entreposage (2000 m²) pour l’accueil temporaire de colis de déchets non électronucléaires n’ayant pas encore de filière de stockage (environ 250 m 3par an).
7 Inventaire national des matières et déchets radioactifs 2012 – Andra et Ministèr e de l’Ecologie du Développement Durable et de l’Energie
8 Ce type de déchet est considéré, dans la plupart des pays européens, comme des déchets conventionnels. 9 Rapport annuel centre de stockage des déchets de très faible activité de l’Aube (2011) A ndra 16
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n L’impact de ces centres de stockage de déchets
La décision d’implanter ces centres de stockage a été longue et douloureuse pour le territoire et ses habitants. Pour le centre de stockage des déchets FMA-VC, elle a été prise en 1985. Des manifestations regroupant plus de 700 personnes ont eu lieu lors de l’enquête publique , l’année suivante . Le site a été déclaré d’utilité publique en 1987. Les travaux ont démarré en 1988 et le site a été officiellement ouvert en 1991. La campagne de communication mise en œuvre à l’époque n’a pas été très bien vécue par les habitants. Une nouvelle concertation a été conduite en 1999 pour le centre de stockage des déchets très faiblement radioactifs. Le site est déclaré d’utilité publique et d’intérêt national en 2001. L’autorisation d’exploitation est donnée en 2003.
Les questions de sécurité des habitants du territoire et de protection de l’environnement sont majeures . L’activité nucléaire est suivie : § La Commission Locale d’Informa tion de Soulaines a été créée dès 1985 par arrêté conjoint du Préfet et du Président du Con seil Général de l’Aube , conformément à la circulaire du 15 décembre 1981. Sa volonté est de produire une « information indépendante, fiable, rigoureuse… accessible e t compréhensible par le plus grand nombre ». Depuis, l ’article 22 de la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire précise ses missions : « Auprès de tout site comprenant une ou plusieurs installations nucléaires de base … est instituée une commission locale d'information chargée d'une mission générale de suivi, d'information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d'impact des activités nucléaires sur les personnes et l'environnement pour ce qui concerne les installations du site. La commission locale d'information assure une large diffusion des résultats de ses travaux sous une forme accessible au plus grand nombre ». Dans ce cadre, La CLI de Soulaines commande des études auprès de laboratoires indépendants ou de l’instit ut national de veille sanitaire, telle l’« Etude des niveaux de radioactivité dans les environs du Centre de Stockage de l’Aube » ou l’ « Etude sanitaire des populations vivant autour du Centre de Stockage de l’Aub e » et assure une information continue du public notamment via un site internet et un bulletin semestriel. Les études concluent au faible impact de la présence des centres. Pour ce qui concerne l’activité des déchets de très faible activ ité, 2 commissions ont été mises en place, une pour le suivi du site Daher NCS à Epothémont et une Commission Locale d’Information et de Suivi du centre Centre de Stockage des déchets de Très Faible Activité (CSTFA) de Morvilliers.
§ Une surveillance radiologique et physico-chimique est réalisée par l’Andra dans l’environnement du centre : suivi atmosphérique, de l’eau du bassin d’orage, des eaux de surface (eau des ruisseaux), des eaux souterraines, des sédiments avec un système de comparaison des valeurs o btenues afin de suivre l’évolution des résultats.
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Pour assurer la plus grande transpar ence, l’Andra communique sur le fonctionnement des centres de stockage et propose des visites sur rendez-vous ou lors de journées portes ouvertes. Un pavillon d’accu eil , à l’entrée du site, présente une exposition sur ses activités ; des conférences, expositions sont organisées, pour certaines, sur le territoire et de nombreuses publications sont à disposition sur demande comme le rapport annuel, « le journal de l’And ra » qui est trimestriel…. Une enquête conduite par l’Andra auprès de la population en 2011 indique que la présence des centres est bien acceptée mais relève « quelques inquiétudes sur l’impact sanitaire ».
Une opposition présente sur le territoire, rappelle la nécessité d’une obligation de vigilance dans le temps sur un sujet aussi sensible et induit une communication rigoureuse.
L’impact de l’Andra est très positif sur le plan économique. Les centres de stockage génèrent de l’emploi direct et indirect (180 emplois) ; les contraintes sont compensées par des dotations financières issues de la taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base. Les collectivités de l’Aube et de la Haute-Marne en bénéficient, en premier lieu la Communauté de Communes de Soulaines puis celle du Pays en Der. 48 % du produit de cette taxe bénéficient aux communes et EPCI des départements de l’Aube et de la Haute-Marne au travers de subventions pour la mise en œuvre de leur projet. L’Andra soutient des manifestations scientifiques ou culturelles sur ces deux départements, participe à la plateforme d’initiative locale Aube Initiatives qui permet de soutenir les jeunes entrepreneurs…. Par ailleurs, pour conserver la mémoire d’un tel outil industriel, l’Andra a lancé en 2010, en partenariat avec le Musée d’Art Moderne de Troyes, le financement d’un projet artistique pluridisciplinaire.
L’implantation de l’Andra est une question sensible, elle n’est pas assumée totalement par les élus et donne lieu à des positions parfois ambigües. Néanmoins un « certain » consensus existe qui fait que lors de l’appel à candidature pour une nouvelle recherche de site pour l’implantation d’un centre de stockage de déchets de faible activité à vie longue en 2012, 40 candidatures ont été recueillies dont 5 provenant de communes du canton de Soulaines.
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II – Diagnostic ressources
1. LES RESSOURCES NATURELLES ET PATRIMONIALES
1.1. Un patrimoine naturel exceptionnel, une biodiversité remarquable
La communauté de communes de Soulaines se situe à proximité immédiate : § du Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient et ses lacs créés pour régulariser les cours de l’Aube et de la Seine et approvisionner la capitale en eau.
§ du lac du Der Chantecoq au Nord Est, le plus grand lac artificiel de France (48km²) qui régule le cours de la Marne.
Elle se partage entre deux régions naturelles : § Le barrois au sud constitué de plateaux calcaires avec des coteaux plantés de vignobles, des pelouses calcaires, des forêts de hêtres § La champagne humide avec la présence d’argiles, de forêts de feuillus, mais aussi de surfaces en herbe. Cette alternance de prairies, de forêts, de zones humides (étangs, mares) et la proximité des lacs d’Orient qui accueillent des oiseaux migrateurs favorise la grande biodiversité du territoire. C’est l’un des écosystèmes les plu s riches de la région Champagne-Ardenne .
n Une densité d’espaces naturels inventoriés
En avril 1991, les étangs de la Champagne Humide qui s ‘étendent sur les départements de la Marne, de la Haute-Marne et de l’Aube ont été reconnus par les états signataires de la Convention de Ramsar « zone humide d’importance internationale notamment pour les oiseaux d’eau ». « Vastes forêts, multitude d’étangs, mares, rivières et prairies inondables, gravières….. , cette diversité des milieux…. favorise une vie sauvage abondante » tant végétale que faunistique poissons, amphibiens, insectes ou oiseaux remarquables dont la grue cendrée est l’emblème. « L’Etat s’est engagé à assurer la conservation et l’utilisation rationnelle de ce site…., aussi il appartient à tous, habitants, usagers, visiteurs de participer à sa préservation 10 »
10 Etangs de la Champagne humide – Site Ramsar. Etat, région Champagne Ardenne, PNR forêt d’Orient 19
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û 15 communes du territoire11 sont dans le périmètre de la zone RAMSAR « Champagne Humide ».
Les sites les plus remarquables : § L’étang de Ramerupt situé à Petit -Mesnil, copropriété du Conservatoire d'espaces naturels de Champagne-Ardenne (CENCA) et de la Communauté de Communes de Soulaines a bénéficié d’un arrêté portant protection de biotope en 1994 et a été classé Réserve Naturelle Régionale en 2010 par la Région Champagne-Ardenne. Le CENCA en assure la gestion. Un sentier et deux observatoires ont été aménagés pour découvrir la faune et la flore de l’étang. § Le Bois d’Humegnil -Epothémont et ses étangs classés Natura 2000 en raison de deux types de forêt juxtaposée : la chênaie-charmaie et la forêt d’aulnes, frênes et ormes lisses. C’est une zone de protection pour les oiseaux 12 et une ZNIEFF (Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique 13 ). L’étang du grand Verdat est propriété communale et géré par le Centre Permanent de l’Environnement (CPIE) du Pays de Soulaines. Il est ouvert au public.
11 Chaumesnil, Crespy le Neuf, La Chaise, Epothémont, Fuligny, Juzanvigny, Morvilliers, Petit-Mesnil, La Rothière, Soulaines- Dhuys, Thil, Vernonvilliers, Ville-aux-Bois, Ville-sur-Terre 12 ZICO : inventaire scientifique visant à recenser les zones les plus favorables pour la conservation des oiseux sauvages. La ZICO s’étend sur Juzanvigny. 13 L’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. Cet inventaire est devenu aujourd’hui un des éléments majeurs de la politique de protection de la na ture. 20
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§ Les autres ZNIEFF sont « les bois, prairies et étangs entre Ville-aux-Bois, Soulaines-Dhuys Fuligny et la Chaise » qui couvrent également Morvilliers et Ville-sur-Terre ; « La Côte Debout, la Côte l'Echelle, Ambronvau et Bocquemont à Colombé-le-Sec et Colombé-la-Fosse », la « forêt Domaniale de Val d'Ajou et camp militaire de Brienne » qui s’étend sur Crespy -le-Neuf.
1.2. Un paysage et un patrimoine bâti propices à la découverte
n 4 entités paysagères
La diversité paysagère s’explique par la richesse du Barrois viticole : Le paysage est composé sous-sol, le canton de Soulaines se trouve aux confins de de coteaux marqués par une succession plusieurs entités géologiques donc paysagères : la de vallées et la présence de la vigne entre Champagne crayeuse, champagne humide, le barrois céréales et forêt ouvert et le barrois viticole. Barrois ouvert Il s’agit d’un paysage ouvert de cot eaux aux faibles pentes avec une céréaliculture C’est un territoire vallonné, avec de très belles vues, son intensive. altitude varie entre 130 m (127 m à Crespy-le-Neuf) et Champagne humide 340 m (342 m à Colombé-la-Fosse). Le paysage est marqué par la présence de zones humides, barrages et réservoirs, par des peupleraies et des forêts importantes Il présente une grande variété de paysages : cultures et une alternance de zones de cultures et céréalières sur de grandes parcelles ouvertes, prairies, d’élevage. Champagne centrale vignobles, forêts de chênes, frênes, charmes, bouleaux Le paysage est caractéristique des avec de nombreux arbres remarquables, quelques espaces dédiés à l’agriculture moderne, plantations de résineux, quelques vergers proches des sur des terrains de craie à la topographie molle. habitations ; des mares, des étangs, des rivières.
DGEAF de l’Aube 14
Plusieurs types de villages contribuent à cette diversité : villages groupés perchés sur des coteaux, villages rues qui peu vent s‘étendre sur plus d’un km. Ce sont pour la plupart des villages bien entretenus, fleuris, coquets.
15 ménages font de la beauté des paysages un des points forts du territoire
14 Le DGEAF (Document de Gestion des Espaces Agricoles et Forestiers) est un document de "porter à connaissance" élaboré sous l’égide de l’Etat en département, à destination des collectivités, des services de l’Etat et des organismes ayant des pr ojets sur les territoires del’Aube.
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n Un patrimoine bâti protégé à mieux valoriser
Soulaines-Dhuys est un joli village où la présence de l’eau est remarquable avec la résurgence de la Dhuys, ses ponts qui enjambent les ruisseaux dont le pont d’une arche Henri IV inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques et ses belles maisons de bois dont l’une présente des façades recouvertes d’essences de châtaigner inscrite elle aussi à l’inventaire 15 , sa chapelle à pans de bois et son église du XVIème siècle toutes deux classées Monuments Historiques.
Le charme des villages, avec quelques belles églises notamment celle de Ville-aux-Bois classée Monument Historique ou celles de Ville-sur-Terre ou Colombé-la-Fosse 16 , inscrites à l’inventaire 12 ménages aiment à faire (cependant elles sont toutes fermées sans indication pour les découvrir les églises des visiter) ; des maisons de maîtres ou châteaux, grandes bâtisses de villages pierre aux couleurs variées comme celui de la Chaise, d’Eclance, de Fuligny dont certains éléments sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques ; la présence de petit patrimoine ( croix, lavoirs, fontaines…) ; les très belles écoles/mairie, mais aussi les arbres et quelques vergers, les mares contribuent au charme de ce territoire où il est agréable de séjourner.
Les villages sont regroupés, seules quelques fermes isolées marquent le paysage. Il est à noter la ferme de Cornet, à Saulcy, ancienne grange de l'abbaye de Clairvaux inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques.
n Une histoire économique à se réapproprier
La lecture du paysage révèle également une histoire économique et sociale du territoire où se sont développés, au cours des siècles de nombreuses activités en lien avec la richesse du sous-sol et l’activité agricole. La présence de grandes propriétés témoignent d’une organisation sociale autour de grands domaines et de grandes familles.
L’Ouest de la Communauté de Communes est une zone de passage, la voie romaine traverse La Rothière et des bornes ou stèles à La Rothière, Chaumesnil et Morvilliers témoignent de la Campagne de France de Napoléon. Les étangs ont été cré és de la main de l’homme au fur et à mesure du défrichage de la forêt au XI et XIIème siècle -il y a même eu une économie liée à la pêche qui s’est développée jusqu’au XIXème - ; dans les villages, des bâtiments rappellent une ruralité très active où, se côtoyaient les activités agricoles, les nombreux métiers liés à l’agriculture et la forêt (bûcherons, charbonniers, charrons…) , des petites entreprises qui ont existé jusqu’à récemment : tuileries, fromageries, distillerie de betteraves... et des commerces.
15 Est inscrit également aux monuments histo riques la partie centrale de la Maison communale avec l’escalier et la porte. 16 La croix du cimetière de Colombé-la-Fosse est également inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques 22
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n Un patrimoine valorisé, créateur de richesse culturelle et d’emploi : le CPIE du Pays de Soulaines.
L’étang de la Chaise acheté par l’Andra dans le cadre des replantations compensatoires et géré par l’ONF a été aménagé pour le public. Cela a été le poin t de départ des animations pédagogiques : « les journées vertes en Pays de Soulaines » co-animées par le Conservatoire des Espace Naturels, l’ONF et des bénévoles de la Communauté de Communes. Cette action a initié la création de l’association Soulaines T ourisme Environnement en janvier 1998 qui obtenait le label Centre Permanent d’Initiation à l’Environnement (CPIE) l’année suivante. Les missions des CPIE sont la sensibilisation et l’éducation de tous à l’environnement et l’accompagnement des territoires au service des politiques publiques et des projets d’acteurs. La vocation du CPIE du Pays de Soulaines est de « valoriser le patrimoine naturel et humain du canton de Soulaines ». C’est un acteur majeur du territoire qui contribue à la connaissance du territoire, à lui forger une identité, à améliorer son potentiel touristique.
13 salariés occupent les locaux situés dans le domaine de Saint-Victor où est assuré un accueil du public et se répartissent en deux pôles :
§ un pôle étude qui travaille sur la faune, la flore, la qualité de l’eau ou sur l’éolien (études d’impacts, suivi des implantations …). Il assure des prestations de conseil en matière de gestion environnementales (conseil technique et scientifique sur les dossiers Natura 2000 ou les
mesures agro environnementales avec la Chambre d’agriculture de l’Aube). § un pôle animation qui propose une animation de projet (création, restauration de mares, jardin pédagogique de Saint-Victor …) et un large évantail d’animations pédagogique s en direction des scolaires dans le cadre d’une convention avec le Syndicat Mixte Nord Est Aubois et pour tout public avec des rendez-vous toute l’année : conférences, visites. Il organise, par exemple, un « Marathon photo », le « troc des plantes »... Le CPIE relaie également les opérations nationnales comme la n uit des étoiles, la nuit de la chouette… § Des jeunes volontaires en service civique ont une mission de médiation nature : ils gèrent le jardin pédagogique de Saint-Victor qui a été réhabilité en 2 012, contribuent à l’amélioration des connaissances naturalistes du territoire intercommunale, proposent des animations scientifiques et mobilisent les habitants pour les conduire (comptage d’oiseaux…).
Le périmètre d’intervention du CPIE dépasse aujourd’ hui largement le territoire de la Communauté de Communes . C’est le seul CPIE de la région Champagne -Ardenne et il travaille sur le territoire national.
Les projets du CPIE pour le territoire sont : § de travailler sur les bonnes pratiques de jardinage, de conduire une action de valorisation du maraîchage et des arbres fruitiers… § de créer un centre de sauvegarde de la faune sauvage. Il n’existe pas de structure d’accueil des animaux sauvages blessés en Champagne-Ardenne et en Lorraine.
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1.3. Une ressource en eau à protéger
n Pour partie en Champagne humide, l’eau constitue un élément identitaire : rivières, étangs, mares.
« Invisibles à la surface des terres du plateau du Barrois, les rivières sont bien présentes ... Elles courent dans les entrailles de la terre et seuls quelques gouffres ou dolines comme dans le village de Fresnay ou la Fosse Cormont à Ville-sur-Terre trahissent leur existence. S’infiltrant depuis des millénaires dans les calcaires, l’eau a ainsi transformé le sous -sol local en véritable gruyère. A la rencontre de la Champagne argileuse, ces eaux souterraines remontent à la surface, bloquées dans leur cheminement par cette barrière imperméable. Ainsi, naissent la plupart des rivières de la région et en particulier la plus belle d’entre elles, la Laine »17
n Un projet global pour préserver et améliorer la ressource en eau
û Un approvisionnement en eau potable satisfaisant.
La distribution de l’eau potable est assurée par le Syndicat Départemental des Eaux de l'Aube (SDDEA).
û Des efforts à poursuivre pour limiter les rejets
Le territoire de la Communauté de Communes de Soulaines étant « tête de bassin », la question de la maîtrise des rejets est majeure.
Ü Habitat : Un assainissement à mettre aux normes En raison de la faible densité, seules 3 communes so nt dotées d’un ass ainissement collectif : Colombé- la- Fosse avec un lagunage roseau, sa station a une capacité de 500 équivalents habitants, Morvilliers dont la station est conforme et Soulaines-Dhuys qui a un projet de réfection de sa station d’épuration.
Les autres communes ont un assainissement individuel mais encore insuffisamment mis aux normes. § Les s chémas d’assainissement ont été réalisés mais pas l’ état des lieux ni les travaux à Chaumesnil, Eclance, Epothémont, Fresnay, Fuligny, Juzanvigny, La Rothière, Maison-lès- Soulaines, Saulcy, Thil, Thors, Vernonvilliers. § Les travaux sont en cours à Crespy le Neuf, Petit-Mesnil, Ville-aux-Bois, Ville-sur-Terre. § Les travaux ont été réalisés à Lévigny. § A La Chaise, les installations sont contrôlées par la commune.
Ü Activités agricoles et d’entretien des espaces verts : un bilan à effectuer Selon les témoignages, les viticulteurs ont quasi tous leurs installations personnelles, en fonction de la capacité de leur pressoir, les éleveurs concernés disposent d’i nstallations aux normes. Cette question est cependant à creuser sur la conformité des équipements au regard de l’évolution des activités et de la règlementation.
17 Le canton de Soulaines autrefois – CCS – CPIE du Pays de Soulaines – décembre 2000 24
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La question des pratiques quant à l’utilisation des produits phytosanitaires, à leur stockag e avant ramassage ou aux vidanges des tonneaux est aussi à évaluer. Les viticulteurs et les agriculteurs se sont engagés, depuis plusieurs années, à faire évoluer leurs pratiques et à diminuer l’utilisation des pesticides de façon conséquente (40% en 10 ans). Les chefs d’exploitation jugent qu’ils pratiquent, à 80% une agriculture qui peut s’apparenter à une agriculture raisonnée 18 , l’ensemble de la filière étant très sensibilisée à ces questions là. Un groupement d’agriculteurs d’une cinquantaine de membres du canton travaille à l’amélioration des pratiques culturales avec un objectif de produire mieux.
Ü Un contrat global qui mobilise des financements pour atteindre un bon état écologique de l’eau La Communauté de Communes se trouve sur le bassin versant de la Voire qui comprend des communes de la Haute-Marne et de la Marne. Le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Voire assure l’entretien de la Voire et de ses affluents selon une programmation pluriannuelle. Il a en charge le suivi de la qualité des rivières.
Le contrat global de la Voire et du Ravet a été signé entre les conseils généraux de l’Aube et de la Haute-Marne, le SMNEA et les acteurs de la gestion de l’eau (l’Agence de l’eau Seine -Normandie, le Syndicat mixte d’Aménagement du Bassin de la Voire, le Syndicat départemental des eaux de l’Aube). Il vise un bon état écologique de l’eau fixé par la directive -cadre européenne d’ici 2015. 51 communes de l’Aube sont concernées dont celles de la Communauté de Communes de Soulaines. Un programme d’actions a été défini. 5 thématiques sont développées : l’agriculture, l’eau potable, l’assainissement, le milieu aquatique, l’artisanat et l’industrie. Les actions visent à restaurer et améliorer les milieux aquatiques, la ressource en eau potable, la qualité des eaux superficielles et souterraines. Des aides sont mobilisées notamment pour l’entretien des rivières, l’amélioration de l’assainissement non collectif.
n Des risques d’inondation
Le Plan de Prévention des Risques d'Inondation n’est pas encore réalisé pour le te rritoire de la Communauté de Communes. Cependant 4 communes ont fait l’objet d’une reconnaissance d’un état de catastrophe naturelle en raison d’inondations et coulées de boue : Colombé-la-Fosse en 1987, 1993 et 2012, Eclance en 1983, Juzanvigny en1983 et 1985 et Lévigny en 1998. Cela est dû à la montée des eaux des rivières lors des crues mais aussi, pour partie, à l’engorgement des réseaux d’ eaux pluviales lorsque les pluies sont abondantes. Des améliorations ont été apportées dans les communes comme à Lévigny où le réseau d’eaux pluviales a été refait. La commune de Soulaines-Dhuys a également été inondée en 1981 puis en 2001. Depuis des aménagements ont été réalisés en aval, à hauteur d’un moulin pour faciliter l’écoulement.
18 Réunion de la commission aménagement du 18 mars 2013 25
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1.4. Un sous-sol riche
Selon le terroir et sa géologie, le sous-sol est fait de sable, d’argile, de calcaire... Cette richesse a, de tout temps, été exploitée. Le sable a été utilisé, très tôt, pour la fabrication du verre, l’argile a fait la richesse du territoire quand les toits de chaume ont été interdits. C’est en raison de ce sous -sol argileux que l’Andra a implanté ses centres de stockage. Le calcaire a été exploité dans le barrois pour le bâtiment et la construction des routes, ces carrières sont aujourd’hui fermées. La plaine de la Brienne constitue le cône alluvionnaire de l’Aube où se sont déposés, au dessus des minéraux utilisés pour les bétons, calcaire, grève, et limons. Ce site a été très convoité. Aujourd’hui, une seule carrière est présente sur le territoire de la Communauté de Communes de Soulaines. Il s’agit de la carrière de granulats de Petit-Mesnil et La Rothière exploitée par l’entreprise Holcim granulats France. 250 000 tonnes par an de granulats (sables et graviers) sont extraits. L’autorisation d’exploit ation court jusqu’au 15 mai 2018.
Le site qui sera rétrocédé à la commune de L a Rothière sera réaménagé. D’ores et déjà diverses actions sont conduites avec le CPIE : maintien d’une colonie d’hirondelles de rivage, création de milieux favorables aux batra ciens, l’étude de réaménagement écologique du site.
1.5. Une forêt à valoriser
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Le taux de boisement de la Communauté de Communes de Soulaines est relativement important, 4 communes ayant plus de 50% de leur territoire boisé. En effet, le territoire accueille l’un des 7 massifs forestiers majeurs 47 ménages aiment de l’Aube : le massif forestier de Soulaines qui est aussi l’un des deux découvrir et faire principaux massifs forestiers de la Champagne humide avec celui de la découvrir la forêt forêt d’Orient. 15 indiquent que le Ce massif s’étend sur une bande centrale de la Communauté de point fort du territoire Communes entre Epothémont au Nord (bois d’Humegnil), La Rothière à est la présence de forêts l’Ouest (Bois de La Rothière) jusqu’à à Fuligny au Sud. Il est considéré comme bien géré selon le Document de Gestion des Espaces Agricoles et Forestiers de l’Aube.
Au sud, deux bois forestiers sont présents celui de Beauregard au sud de Fresnay qui a été replanté en partie en résineux et celui de Hantelle à Thors dans le barrois.
La forêt privée est à la fois composée de très grandes propriétés ou très morcelée selon les communes. Elle est exploitée principalement pour de la vente de grumes et de bois de chauffage.
Un quart de la forêt est publique soit 2 133 ha. Elle est gérée soit par l’ONF soit par des organismes privés, soit directement par les habitants, la plupart des communes autorisant l’affouage.
Le massif de Soulaines est très prisé par les chasseurs notamment pour sa population de cervidés. Ces derniers, comme les sangliers provoquent des dégâts dans les cultures agricoles ce qui fait l’objet d’indemnisations de la part de la fédération départementale de la chasse, le montant des indemnisations étant croissant. Les forêts publiques sont louées ou mises à disposition aux sociétés de chasse locale.
La forêt n’est pas valorisée sur le plan touristique, hors activité de chasse avec la location des forêts privées. Plusieurs projets ont été initiés pour créer des boucles de randonnées pédestres qui passaient par la forêt, faire découvrir les arbres remarquables ou proposer des animations autour du brame du cerf. Ces projets ont tous échoué.
1.6. L’énergie renouvelable, une Communauté de Communes volontaire
La Communauté de Communes de Soulaines a conduit, en 2006, des études sur le potentiel éolien du site de Lévigny et son impact paysager, puis sur la faisabilité du projet. Ce dernier a été accompagné jusqu’à l’obtention du permis de construire. 5 éoliennes de 3 unités en S.I chacune ont été installées par un privé. Les élus ont voté contre l’implantation de nouvelles éoliennes sur le territoire mais, ce vote est désormais obsolète. En effet, la loi BROTTE du 11 mars 2013 supprime les Zones de Développement Eoliens (ZDE) et désormais c’est le Sch éma Régional Eolien (SRE) qui définira les implantations. Une réflexion a été engagée pour mettre en place un réseau de chaleur à partir de la méthanisation. Ce projet a été abandonné, pour l’instant, la densité de bâti n’étant pas suffisante pour une utilisation optimum du réseau.
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Ressources naturelles et paysagères
Points forts : Des espaces ruraux d’une grande richesse écologique. Une grande variété de paysages et un patrimoine bâti qui apportent un charme certain au territoire. Une qualité de l’eau satisfaisante, la pollution est diffuse dans ce territoire très rural, sans trop de structures d’élevage industriel donc de concentration de polluants. Un massif forestier majeur, la forêt de Soulaines qui dispose de bois de qualité. La présence du CPIE qui permet un travail de sensibilisation et de protection dans la durée,
Points faibles : Une faible prise de conscience de la singularité du territoire et de ses richesses tant naturelles que bâties par les habitants du territoire. Une forêt fermée, connue des habitants qui l’apprécient mais non aménagée pour une ouverture au public.
Opportunités : Des outils pour protéger et mettre en valeur les espaces les plus sensibles (réserve naturelle régionale, zones Natura 2000, 4 ZNIEFF) Une bonne surveillance des eaux (eaux superficielles et souterraines) dans le cadre du suivi de l’impact environnemental des centres de stockage La mise en œuvre du contrat global de la Voire et du Ravet qui vise un bon état écologique de l’eau d’ici 2015
Menaces : Le rajeunissement des forêts comme la diminution des surfaces en herbe : l’alternance de prairies, forêts, zones humides étant garantes de la biodiversité. La surface en herbe est passée de 1922 ha en 2000 à 1358 ha en 2010.
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2. LES RESSOURCES HUMAINES
2.1. Une démographie stable
n Une croissance démographique uniquement due au solde naturel
En 2009, la Communauté de Communes compte 2681 habitants soit 71 de plus qu’en 1999 (cela représente une progression de 2,7%). La densité moyenne très faible est de 11,5 habitants au km² (contre 34,9 sur la Communauté de Communes de Bar-sur-Aube et 30,2 sur la Communauté de Communes du Briennois). Si l’on compare la dynamique démographique du territoire avec celle des communautés de communes alentours, on constate que la Communauté de Communes de Soulaines fait partie des plus dynamiques (bien qu’inférieure à la croissan ce départementale). Toutefois, la croissance du Pays du Der en Haute Marne reste largement supérieure (7%). Dynamique démographique du territoire 20000
Evolution 1999- 15000 2009 CC de Soulaines +2,7% 10000 CC du Briennois +2,3% CC du Pays du Der +7,1% 5000 CCRB -7,7% 0 Aube +3,8% 1968 1975 1982 1990 1999 2009 CC Soulaines CC de la Région de Bar sur Aube Cette croissance démographique est le CC le Briennois CC du Pays du Der seul fait du solde naturel (+0,3 entre 1999 et 2009), le solde migratoire étant nul (contrairement aux périodes intercensitaires précédentes où il était positif). Entre 2009 et 2010, la Communauté de Communes de Soulaines a perdu 6 habitants.
û Un dynamisme le long de la RD 960
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La population se concentre principalement sur 2 communes : Soulaines-Dhuys (311 habitants) et Morvilliers (305 habitants) soit près du quart de la population communautaire.
Les croissances démographiques les plus fortes sont enregistrées sur les communes de Soulaines-Dhuys (41 habitants supplémentaires), de Maisons-lès-Soulaines (+26), de Ville-aux-Bois (+7) et de La Chaise (+6). La dynamique démographique se concentre le long de la D 960. 11 communes connaissent une baisse de la population (la plus forte baisse est enregistrée sur la commune de Thors avec 22 habitants de moins entre 1999 et 2009).
û Les nouveaux arrivants
Les élus témoignent d’une arrivée rég ulière de jeunes 27 ménages soit 9% des répondants au couples: questionnaire vivent sur le territoire depuis moins de 5 ans. § Des enfants qui reviennent occuper une maison La moitié est des couples avec enfants. 1/3 familiale ou font construire. est des ouvriers ou des employés. § Quelques actifs qui travaillent dont l’un travaille 40% se sont installés sur le territoire en sur le territoire ou à proximité. raison de la proximité de leur lieu de travail.
n Un territoire jeune
La Communauté de Communes de Soulaines est particulièrement jeune par rapport aux territoires voisins. Les moins de 20 ans représentent près du quart des habitants de la Communauté de Communes (part la plus élevée des territoires alentours).
Structure de la population - 2009
60%
40%
20%
0% Moins de 20 ans 20 à 65 ans Plus de 65 ans
CC de Soulaines CC du Briennois CC du Pays du Der CC de la région de Bar sur Aube
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