Lettres et manuscrits autographes

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Expert : Thierry BODIN

MARDI 14 OCTOBRE 2008 - DROUOT richelieu

1 Pierre emmanuel Audap Alexis Velliet Henri-Pierre Teissèdre Delphine de Courtry

Lettres et manuscrits autographes DOCUMENTs HISTORIQUES DEUX NOUVEAUX SERVICES MARDI 14 OCTOBRE 2008 - À 11 H ET 14 h - LA GARANTIE DE PRIX : A 11h. Nos 1 à 128 A 14h. Nos 129 à 530 PIASA peut vous garantir un prix minimum de 80% de l’estimation. Vous aurez ainsi la sécurité de vendre tout en conservant le bénéfice de l’enchère au plus offrant.

- L’AVANCE SUR VENTE : Drouot Richelieu - Salle 8 9 rue Drouot, 75009 PIASA peut avancer jusqu’à 50% du prix estimé de votre bien, sans attendre la réalisation de + 33 (0)1 48 00 20 08 la vente.

Les conditions et modalités de ces nouveaux services peuvent vous être communiquées par vos contacts chez PIASA. EXPOSITION Privée : chez l’expert Uniquement sur rendez-vous

EXPOSITION PUBLIQUE : DROUOT RICHELIEU Lundi 13 Octobre de 11 h à 18 h

PIASA HAS RECENTLY INTRODUCED SOME NEW SERVICES expert : Thierry bodin Expert près la Cour d’Appel de Paris Syndicat français des experts professionnels en œuvres d’art - PRICE GUaRANTEES: 45, rue de l’Abbé Grégoire - 75006 Paris Tél. : 33 (0)1 45 48 25 31 - Fax : 33 (0)1 45 48 92 67 PIASA provides an exclusive guarantee service up to 80 % of the vendors pre-estimated values. [email protected] Therefore vendors will have the security of confirmed sale while retaining the benefit of selling at auction to the highest bidder. RENSEIGNEMENTS : Graziella SEMERCIYAN Tél. : +33 (0)1 53 34 10 13 - ADVANCE ON SALES [email protected]

PIASA can advance up to 50% of the estimated value of property before the sale.

5, rue Drouot 75009 Paris – Téléphone : 33 (0)1 53 34 10 10 – Fax : 33 (0)1 53 34 10 11 For full details about these new services call PIASA. www.piasa.fr - [email protected]

PIASA SA - Ventes volontaires aux enchères publiques au capital de 6 901 100 € - RCS Paris B 440 257 145 - agrément n° 2001-020 Pierre emmanuel Audap Alexis Velliet Henri-Pierre Teissèdre Delphine de Courtry

Lettres et manuscrits autographes DOCUMENTs HISTORIQUES DEUX NOUVEAUX SERVICES MARDI 14 OCTOBRE 2008 - À 11 H ET 14 h - LA GARANTIE DE PRIX : A 11h. Nos 1 à 128 A 14h. Nos 129 à 530 PIASA peut vous garantir un prix minimum de 80% de l’estimation. Vous aurez ainsi la sécurité de vendre tout en conservant le bénéfice de l’enchère au plus offrant.

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EXPOSITION PUBLIQUE : DROUOT RICHELIEU Lundi 13 Octobre de 11 h à 18 h

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PIASA SA - Ventes volontaires aux enchères publiques au capital de 6 901 100 € - RCS Paris B 440 257 145 - agrément n° 2001-020 Vente à 11 heures 1 acad émiE FranÇaise. 21 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. ou P.S., XVIIe-XIXe siècle (qqs portraits joints). 400/500 Duc de Ni v e r n o i s (1769), duc de No a i l l e s (1856), Évariste de Pa r n y (à Mlle Grécourt), F.A. Pa r s e v a l -Gr a n d m a i s o n (1807), Paul Pe l l i s s o n -Fo n t a n i e r (1673), Nicolas Po t i e r (1665), Charles Po u g e n s (3, 1801-1806), François Ro g e r (1833 à Scribe), J.A. de Ro q u e l a u r e (Malines 1804), Claude Sa l l i e r (1760), Antoine-Louis Sé g u i e r , Abel Se r v i e n (1630), Alexandre So u m e t , J.-B. Su a r d (1783), J.B.-H. du Trousset de Va l i n c o u r (1726), L.G. de Guérapin de Va u r é a l (Aranjuez 1747), Gabriel Vi l l a r (2, 179 ‑1813), C.H. Wa t e l e t (1767). 2. Louise- Françoise-Eulalie Guigues Moreton de Chabrillan, comtesse d’agoulT (1827-1894), femme de Raimond d’Agoult, colonel du 1er régiment de Hussards. 6 L.A. ou L.A.S. et 1 carte de visite aut., Sétif ou Paris 1873, à M. de La b r o u s s e ; 23 pages formats divers, la plupart à son en-tête et devise Hospitalité et bonté. 50/60 Correspondance amicale relative au projet de mariage et à la carrière de son correspondant. On joint une minute de réponse. 3. Henri François d’aguesseau (1668-1751) Chancelier de . L.A.S., Fresnes 19 février 1726, au Procureur général ; 3 pages in-4 (mouill.). 100/150 Il a « par le privilege d’une ancienne et sincere amitié, ce qui nestoit encore quune simple proposition. Mais des le moment quil s’agit d’une resolution prise, [...] il ne m’arrivera jamais de condamner la conduitte dun homme de vostre sagesse. Je nenvisage donc plus a present que ce quil peut y avoir de plus favorable dans le mariage que vous faites, et je souhaitte de tout mon cœur, comme je lespere, que vous en ayés dans la suitte toutte la satisfaction que vous meritez »… On j o i n t une importante L.S. au Premier Président, Versailles 22 juin 1729, à propos de la substitution des duchés pairies (10 pages in-fol., fortes mouill.). 4. F rançois, duc d’ALENÇON (1554-1584) quatrième fils d’Henri II et Catherine de Médicis, il devint en 1576 duc d’Anjou par la « paix de Monsieur », il intrigua avec les protestants, et tenta de prendre le pouvoir en Flandre. P.S. « Françoys », au Plessis lez Tours 13 juin 1580 ; contresignée par Bi n (?) ; vélin oblong in‑fol. 200/300 « Francoys Filz de France Frere unicque du Roy, duc d’Anjou Alençon Touraine et Berry » confirme le don d’une pension de deux mille livres au Sieur de Dr o u x , son chambellan ordinaire et lieutenant au gouvernement de Berry… 5. Charles-Alexis alexandre (1759-1825) banquier et agent de change, commissaire des guerres, éphémère ministre de la Guerre. P.A., 15 octobre 1792 ; 2 pages in-4. 100/150 Ad i e u x à l a s e c t i o n d u Fi n i s t è r e , après sa nomination comme Commissaire des guerres à l’Armée des Alpes, commandée par le général Mo n t e s q u i o u , et au nom aussi de son collègue Ba s l a u b r e , nommé adjudant à la même armée. « Persuadés que la souveraineté réside essentielement dans le peuple, que tous pouvoirs découlent de lui, nous vous faisons ici l’hommage de ceux dont nous sommes investis »… Il ne s’agit pas là d’une vaine formalité, ni de flatteries : « C’est la pure et franche expression, c’est le developement simple des principes republicains dont nous sommes imbus depuis bien longtemps, et que notre grande et glorieuse révolution n’a fait qu’affermir »… 6. ALLE MAGNE. 10 lettres ou pièces. 300/400 Fr é d é r i c -Gu i l l a u m e IV (L.S., 1821, à M. Boucher ; avec enveloppe, fendu au pli). Gu i l l a u m e Ier (L.A.S., Baden 1861). Frédéric‑Guillaume, Fr é d é r i c III (L.A.S., 1862). Au g u s t a de Prusse (L.A.S., Baden 1862). So p h i e -Ch a r l o t t e de Bavière (2 L.A.S., 1891‑1892). Friedrich Wilhelm Ri e m e r (L.A.S., Weimar 1830). Luise Ve l t e n , etc. 7. ANGLE TERRE. 8 lettres ou pièces. 300/400 George Ca nn i ng (signature). Robert Stewart lord Ca s t l e r e a g h (L.A.S. à W. Wilberforce). John Frederick William He r s c h e l (L.A.S., 1829). Lord Pa l m e r s t o n (signature). F.P. Pi t t (L.A.S., Petersbourg 1814). Robert Ro b o t h a m (L.A.S. à Lord Harffax, Skipton Castle 1632, nouvelles militaires sur Wallenstein, la prise de Maastricht...). Henry St a n l e y (L.A.S., 1841). Lettres de créance du Consul britannique en Sicile (1912). 8. Henri d’ANGOULÊME (1551-1586) fils naturel d’Henri II et de Jane Stuart, lady Fleming ; grand-prieur de France, gouverneur de Provence, amiral des mers du Levant, il prit une part sanglante à la Saint-Barthélemy. P.S. « H. d’Angoulesme », Aix 31 mai1578 ; contresignée Re gn a u l t ; 1 page oblong in-fol., cachet aux armes sous papier (plis renforcés ; portrait gravé joint). 200/250 « Henry d’Angoulesme Grand Prieur de France Cappitaine de cens hommes darmes des ordonnances du Roy Comandant pour Sa Majesté en Provence » donne commission au sieur de La V a l i è r e de pourvoir à la sûreté du pays de Fa y e n c e , où de nouveaux troubles semblent se préparer. La Valière devra pourvoir à la garde et sûreté de la ville de Fayence « et empescher quelques entreprinses que nous avons entendu que ont sur icelle aucuns tendans a revoltes et nouveaulx remuements qui pourroient estre grandement prejudicibales et apporter alterations a lestat de ceste province »... Ancienne collection du baron de Tr é m o n t (1852, n° 42). 9. Louis-Antoine de Bourbon, duc d’angoulêMe (1775-1844) fils de Charles X, il épousa Madame Royale. 2 L.A.S., Hartwell 1810 et Paris 1822 ; 1 page in-4 et adresse, et 1 page et demie in-8. 100/150 Hartwell 18 mai 1810, au comte de LA CHÂTRE, annonçant son départ pour être à Falmouth « pour le paquebot de vendredy », le remerciant « des soins que vous vous êtes donné pour les passeports », et le chargeant d’expédier ses bagages « pour Falmouth avec l’officier et l’ecclésiastique dont l’abbé de LATIL vous dira les noms »… Paris 6 décembre 1822, au Ministre de la Guerre [duc de BELLUNE], demandant que le comte DU PARC « adjudant major au 6ème de la Garde passe major en remplacement de Mr de Noirville et que le Lieutenant de Voltigeurs Chauny du 6ème passe adjudant major en remplacement de Mr du Parc »… 10. M ichelangelo ANTONIONI (1912-2007) cinéaste italien. L.S., Rome 20 janvier 1990, à Hank Ka u f m a n ; demi‑page in 4, enveloppe ; en italien. 150/200 Le filmLa Ciurma est toujours arrêté pour des problèmes de production, sans savoir quand les choses reprendront ; il lui dira si le 56 film se fait et s’ils tourneront à Miami. On j o i n t la copie de la réponse de H. Kaufman, Miami Beach 24 avril 1990.

3 Vente à 11 heures 1 acad émiE FranÇaise. 21 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. ou P.S., XVIIe-XIXe siècle (qqs portraits joints). 400/500 Duc de Ni v e r n o i s (1769), duc de No a i l l e s (1856), Évariste de Pa r n y (à Mlle Grécourt), F.A. Pa r s e v a l -Gr a n d m a i s o n (1807), Paul Pe l l i s s o n -Fo n t a n i e r (1673), Nicolas Po t i e r (1665), Charles Po u g e n s (3, 1801-1806), François Ro g e r (1833 à Scribe), J.A. de Ro q u e l a u r e (Malines 1804), Claude Sa l l i e r (1760), Antoine-Louis Sé g u i e r , Abel Se r v i e n (1630), Alexandre So u m e t , J.-B. Su a r d (1783), J.B.-H. du Trousset de Va l i n c o u r (1726), L.G. de Guérapin de Va u r é a l (Aranjuez 1747), Gabriel Vi l l a r (2, 179 ‑1813), C.H. Wa t e l e t (1767). 2. Louise- Françoise-Eulalie Guigues Moreton de Chabrillan, comtesse d’agoulT (1827-1894), femme de Raimond d’Agoult, colonel du 1er régiment de Hussards. 6 L.A. ou L.A.S. et 1 carte de visite aut., Sétif ou Paris 1873, à M. de La b r o u s s e ; 23 pages formats divers, la plupart à son en-tête et devise Hospitalité et bonté. 50/60 Correspondance amicale relative au projet de mariage et à la carrière de son correspondant. On joint une minute de réponse. 3. Henri François d’aguesseau (1668-1751) Chancelier de France. L.A.S., Fresnes 19 février 1726, au Procureur général ; 3 pages in-4 (mouill.). 100/150 Il a « par le privilege d’une ancienne et sincere amitié, ce qui nestoit encore quune simple proposition. Mais des le moment quil s’agit d’une resolution prise, [...] il ne m’arrivera jamais de condamner la conduitte dun homme de vostre sagesse. Je nenvisage donc plus a present que ce quil peut y avoir de plus favorable dans le mariage que vous faites, et je souhaitte de tout mon cœur, comme je lespere, que vous en ayés dans la suitte toutte la satisfaction que vous meritez »… On j o i n t une importante L.S. au Premier Président, Versailles 22 juin 1729, à propos de la substitution des duchés pairies (10 pages in-fol., fortes mouill.). 4. F rançois, duc d’ALENÇON (1554-1584) quatrième fils d’Henri II et Catherine de Médicis, il devint en 1576 duc d’Anjou par la « paix de Monsieur », il intrigua avec les protestants, et tenta de prendre le pouvoir en Flandre. P.S. « Françoys », au Plessis lez Tours 13 juin 1580 ; contresignée par Bi n (?) ; vélin oblong in‑fol. 200/300 « Francoys Filz de France Frere unicque du Roy, duc d’Anjou Alençon Touraine et Berry » confirme le don d’une pension de deux mille livres au Sieur de Dr o u x , son chambellan ordinaire et lieutenant au gouvernement de Berry… 5. Charles-Alexis alexandre (1759-1825) banquier et agent de change, commissaire des guerres, éphémère ministre de la Guerre. P.A., 15 octobre 1792 ; 2 pages in-4. 100/150 Ad i e u x à l a s e c t i o n d u Fi n i s t è r e , après sa nomination comme Commissaire des guerres à l’Armée des Alpes, commandée par le général Mo n t e s q u i o u , et au nom aussi de son collègue Ba s l a u b r e , nommé adjudant à la même armée. « Persuadés que la souveraineté réside essentielement dans le peuple, que tous pouvoirs découlent de lui, nous vous faisons ici l’hommage de ceux dont nous sommes investis »… Il ne s’agit pas là d’une vaine formalité, ni de flatteries : « C’est la pure et franche expression, c’est le developement simple des principes republicains dont nous sommes imbus depuis bien longtemps, et que notre grande et glorieuse révolution n’a fait qu’affermir »… 6. ALLE MAGNE. 10 lettres ou pièces. 300/400 Fr é d é r i c -Gu i l l a u m e IV (L.S., 1821, à M. Boucher ; avec enveloppe, fendu au pli). Gu i l l a u m e Ier (L.A.S., Baden 1861). Frédéric‑Guillaume, Fr é d é r i c III (L.A.S., 1862). Au g u s t a de Prusse (L.A.S., Baden 1862). So p h i e -Ch a r l o t t e de Bavière (2 L.A.S., 1891‑1892). Friedrich Wilhelm Ri e m e r (L.A.S., Weimar 1830). Luise Ve l t e n , etc. 7. ANGLE TERRE. 8 lettres ou pièces. 300/400 George Ca nn i ng (signature). Robert Stewart lord Ca s t l e r e a g h (L.A.S. à W. Wilberforce). John Frederick William He r s c h e l (L.A.S., 1829). Lord Pa l m e r s t o n (signature). F.P. Pi t t (L.A.S., Petersbourg 1814). Robert Ro b o t h a m (L.A.S. à Lord Harffax, Skipton Castle 1632, nouvelles militaires sur Wallenstein, la prise de Maastricht...). Henry St a n l e y (L.A.S., 1841). Lettres de créance du Consul britannique en Sicile (1912). 8. Henri d’ANGOULÊME (1551-1586) fils naturel d’Henri II et de Jane Stuart, lady Fleming ; grand-prieur de France, gouverneur de Provence, amiral des mers du Levant, il prit une part sanglante à la Saint-Barthélemy. P.S. « H. d’Angoulesme », Aix 31 mai1578 ; contresignée Re gn a u l t ; 1 page oblong in-fol., cachet aux armes sous papier (plis renforcés ; portrait gravé joint). 200/250 « Henry d’Angoulesme Grand Prieur de France Cappitaine de cens hommes darmes des ordonnances du Roy Comandant pour Sa Majesté en Provence » donne commission au sieur de La V a l i è r e de pourvoir à la sûreté du pays de Fa y e n c e , où de nouveaux troubles semblent se préparer. La Valière devra pourvoir à la garde et sûreté de la ville de Fayence « et empescher quelques entreprinses que nous avons entendu que ont sur icelle aucuns tendans a revoltes et nouveaulx remuements qui pourroient estre grandement prejudicibales et apporter alterations a lestat de ceste province »... Ancienne collection du baron de Tr é m o n t (1852, n° 42). 9. Louis-Antoine de Bourbon, duc d’angoulêMe (1775-1844) fils de Charles X, il épousa Madame Royale. 2 L.A.S., Hartwell 1810 et Paris 1822 ; 1 page in-4 et adresse, et 1 page et demie in-8. 100/150 Hartwell 18 mai 1810, au comte de LA CHÂTRE, annonçant son départ pour être à Falmouth « pour le paquebot de vendredy », le remerciant « des soins que vous vous êtes donné pour les passeports », et le chargeant d’expédier ses bagages « pour Falmouth avec l’officier et l’ecclésiastique dont l’abbé de LATIL vous dira les noms »… Paris 6 décembre 1822, au Ministre de la Guerre [duc de BELLUNE], demandant que le comte DU PARC « adjudant major au 6ème de la Garde passe major en remplacement de Mr de Noirville et que le Lieutenant de Voltigeurs Chauny du 6ème passe adjudant major en remplacement de Mr du Parc »… 10. M ichelangelo ANTONIONI (1912-2007) cinéaste italien. L.S., Rome 20 janvier 1990, à Hank Ka u f m a n ; demi‑page in 4, enveloppe ; en italien. 150/200 Le filmLa Ciurma est toujours arrêté pour des problèmes de production, sans savoir quand les choses reprendront ; il lui dira si le 56 film se fait et s’ils tourneront à Miami. On j o i n t la copie de la réponse de H. Kaufman, Miami Beach 24 avril 1990.

3 11. AR MÉES. Aff i c h e , Dé c r e t s de la Convention nationale, … Relatifs au mode de payement des Troupes de la République, 21 décembre 1792 18. Joseph-Nicolas Barbeau du barran (1761-1816) conventionnel (Gers). P.A.S. « Dubarran », 3 nivose II (23 décembre 1793) ; (Angoulême, impr. de P. Broquisse et L.M. Marvaud) ; grand in‑fol. (121 x 42 cm sur 3 feuilles collées), vignette (petit manque dans 2 pages et demie in-fol., en-tête Comité de Sûreté générale et de surveillance de la Convention Nationale. 100/150 marge sup.). 120/150 Pr o c è s -v e r b a l d’i n t e r r o g a t o i r e , devant le Comité de Sûreté générale, du soldat Bernard Ma r j o u l l e t dit Franc-Cœur, originaire de Appointements des officiers et des troupes en garnison, campés ou cantonnés, pour les Troupes de ligne, les Gardes Nationaux, la Muret (Haute-Garonne), arrêté comme suspect pour avoir voyagé avec de faux papiers. Il explique qu’il avait perdu son portefeuille Gendarmerie Nationale ; le Décompte de 1792 ; puis le décret « qui règle le mode de payement des Troupes de la République, à contenant l’ordre de route et des assignats : « je rencontrai un soldat qui m’ayant demandé le sujet de mes peines, m’offrit de me ceder compter du 1er Janvier 1793 », appointements et solde. On j o i n t 2 a ff i c h e s : Loi Relative au payement d’une gratification aux différens un billet d’hopital a la faveur duquel j’irois rejoindre mon bataillon. Je l’acceptai. Un autre volontaire que je trouvai mit mon nom a Corps appelés depuis le 11 Juin, 10 septembre 1792, visée par Da n t o n (Paris, Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre) ; et la place, du premier qu’il y avoit »… On j o i n t une P.S. par Fabricius Pa r i s , greffier duT r i b u n a l Ré v o l u t i o nn a i r e , 8 vendémiaire II Pr e m i e r Ta b l e a u d e s Ca m p a g n e s d e s Fr a n ç a i s , Depuis le 8 septembre 1793 … jusqu’au 15 pluviôse, an 3. Imprimé en exécution de la (29 septembre 1794 ; 1 page et demie in‑fol., en-tête Tribunal Révolutionnaire, cachet cire rouge), jugement de non‑lieu en faveur loi du 30 brumaire, an 5… (fin 1796 ; Paris, Impr. de J. Gratiot ; 58 x 85 cm). du cultivateur Mamecier. 12. asse Mblée consTiTuanTe, 1789. P.S. par 31 députés, 12 septembre 1789 ; 2 pages in-fol. (déchirures et réparations). 19. Bertrand barÈre (1755-1841) conventionnel (Hautes-Pyrénées). 4 imprimés, an II (mai-juillet 1794 ; Paris, Imprimerie Nationale) ; 150/200 in-8, brochés. 60/80 e État émargé du 19 bureau de l’Assemblée Constituante, pour le p a i e m e n t d e s f r a i s d e v o y a g e e t d e s i n d e m n i t é s d e s d é p u t é s (total Premier rapport fait au nom du Comité de Salut Public, Sur les moyens d’extirper la mendicité dans les campagnes, & sur les ll s de 25,721 5 ). Ont signé en marge : Saint-Sauveur évêque de Bazas, Seurrat de La Boullaye (Orléans), J.-B. Dumas (Orange), Costel secours que doit accorder la République aux citoyens indigens, 22 floréal (11 mai ; en double). Rapport sur les crimes de l’Angleterre (Sens), Verchère de Reffet (Autun), Bousmard (Bar-le-Duc), le marquis de Ferrières (Saumur), le comte des Roys (Limousin), L. Verdet envers le Peuple français, & sur ses attentats contre la liberté des nations, 7 prairial (26 mai). Rapport fait au nom du Comité de Salut (Sarreguemines), Millet de la Mambre (Sedan), Maillot (Toul), Jouslard d’Iversay (Poitou), Cochard (Amont), Delilia de Crose (Bugey), Public, Sur l’héroïsme des républicains montant le vaisseau le Vengeur, 21 messidor (9 juillet). Moutier (Orléans), Lallier (Montfort l’Amaury), Hernoux (Dijon), Sacher de la Palière (Coutances), La Haye de Launay (Orléans), le comte de Lévis (Dijon), le président de Frondeville (), Crussol d’Amboise (Poitou), Millet (Dourdan), Merle (Macon), Levêque 20. M aurice BARRÈS (1862-1923) écrivain. 2 L.A.S., Paris 19 décembre 1910 et s.d., à un ami ; 2 et 1 pages in-8 à en-tête (Caen), le comte de Miremont (Vermandois), Ballidart (Vitry), E. Augier (Angoulême), Brevet de Beaujour (Anjou), Pison du Galand Chambre des Députés. 150/200 (Dauphiné), le comte de Virieu (Dauphiné). François-Alexandre de La Rochefoucauld, duc de Li a n c o u r t , Président de l’Assemblée, Co n s e i l s à u n a m i q u i v e u t s e p r é s e n t e r à l’Ac a d é m i e Fr a n ç a i s e : « Bien sur que je suis à votre disposition pour exposer vos signe cette note : « Tout le monde est payé du voyage et tous Messieurs les Députés doivent être payés jusqu’au 1er juin c’est à dire de titres ; il n’y a là qu’honneur et facilité pour l’exposant, mais un aîné vaudrait mieux, un académicien plus vieux d’élection ou d’âge. manière à n’avoir plus que quatre vingt douze jours en arrière. – Ceux de Messieurs les députés qui ont déjà reçu quelques sommes Ce n’est pas un pas en arrière par modestie ; je regarde l’effet à produire sur l’Académie et il faut tenir pour un fait que je n’ai pas de les recevront en moins sur les mois futurs ». On j o i n t une a ff i c h e , Ad r e s s e de l’Assemblée Nationale aux Français, Imprimée sur rôle ni d’autorité grande au milieu de mes confrères »... – Il s’excuse de ne pas être allé à sa conférence. son ordre, envoyée aux quatre-vingt-trois Départemens et à l’Armée, [1790] (Rennes, Impr. de J. Robiquet ; 51 x 41 cm, répar.) : 21. Maurice BARRÈS. L.A.S., [avril 1911, à Jean-Marc Be r n a r d ] ; 3 pages in-8, en-tête Chambre des Députés. 150/200 « les membres de l’assemblée nationale ont juré […] de maintenir la liberté et l’égalité, ou de mourir à leur poste »... Be l l e l e t t r e s u r Bo i l e a u . « Mon cher camarade, Vous allez me faire relire Boileau. Je ne pense peut-être pas assez souvent à ce 13. Jacques AUDIBERTI. 20 d e s s i n s originaux ; 20 pages in‑4 (environ 27 x 21 cm ; papiers fragiles, qqs effrangeures ou bon français, à ce digne aïeul toujours vert. Bon pied, bon œil, et je ne puis croire à cette facheuse histoire des dindons… Boileau met déchirures marginales). 700/800 un ordre excellent dans ses idées, mais pour celles-ci, je l’avoue, j’éprouve plus d’estime que d’amour. […] Boileau, pour moi, sera En s e m b l e d e d e s s i n s o r i g i n a u x , la plupart à la plume, un au lavis, une aquarelle, un au crayon, deux au crayon noir et crayons toujours quelque maître-clerc modèle, l’idole des magistrats lettrés »… Et il ne relira pas le Lutrin, « dont mon ami Stanislas de de couleur, plusieurs avec collages : animaux, personnages ou créatures fantastiques, figures ou scènes mythologiques, formes Gu a ï t a s’enchantait avec de grands rires, quand nous avions vingt ans et que je protestais »… abstraites, la plupart d’inspiration surréaliste. On j o i n t d e u x d e s s i n s de format in-8, l’un au crayon (bête à cornes), l’un à la plume (amazone). Ancienne collection Henri Mo n d o r . 22. Maurice BARRÈS. 4 L.A.S. à divers ; 4 pages in-8. 150/200

14. Jacques AUDIBERTI. De u x d e s s i n s à la plume ; environ 21 x 27 cm chaque. 200/250 Il remercie d’une lettre « qui datée de Toul et du pays messin touche le mosellan »… Au sujet d’un article sur l’Alsace pour le Figaro… Remerciement pour une étude sur l’hôtel de Choiseul-Praslin…Carte à Paul So u d a y (septembre 1912), avec le Scènes fantastiques : homme nu porté par un monstre ; une dizaine de personnages légendaires, anges, diable, tête de mort, chevaliers… mausolée du prince d’Orange à Bar-le-Duc : « image de la jeune Lorraine. Ce cœur haussé au-dessus de la mort »… On j o i n t une Ancienne collection Henri Mo n d o r . l.a.s. de Marie Demange (sœur de Barrès), et faire-part de décès de Charles Demange, 1909 (neveu de Barrès). 15. Henri d’Orléans, duc d’auMale (1822-1897) fils de Louis-Philippe, général, il se distingua en Algérie contre Abd-el-Kader. 23 L.A.S., L.S. ou P.S. comme Colonel du 17e Régiment d’Infanterie légère, Courbevoye 1841-1842, au général He c q u e t , commandant 23. M aurice barrÈs. Ma n u s c r i t signé avec additions autographes et 9 L.A.S., 1913-1916 et s.d. ; 12 pages in-4 et 10 pages et demie la 4e brigade de la Division hors Paris ; 23 pages formats divers, qqs en-têtes du régiment Division hors Paris. 400/500 in-8, qqs en-têtes Chambre des Députés, 2 enveloppes. 200/250 5 octobre 1841, mesures pour freiner le progrès des maladies vénériennes, malgré « la répugnance très naturelle des officiers Le t t r e -p r é f a c e pour Les Flèches de l’amour d’Alberto In s u a , datée du 19 février 1914 : Barrès y fait l’éloge de l’art picaresque et des pour ce genre de service. Cependant j’ai arrêté que l’Adjudant-Major de semaine s’entendrait avec le Chirurgien major, pour savoir personnages madrilènes créés par Insua. * Un ensemble de 5 lettres à Mlle Renée La f o n t , 1913-1914, permet de suivre l’aboutissement des hommes atteints d’affections vénériennes […] le nom de la fille qui les a infectés, et en tous cas sa demeure »… 26 octobre, le de ce projet, Barrès ayant d’abord décliné d’écrire sur Insua car « il appartient à une école, à une esthétique que je n’aime pas, que j’ai mauvais état du terrain les a amenés à aller manœuvrer au Champ de Mars… 20 décembre, état des détachements du régiment combattu en la personne de Zola » ; en remettant les pages de sa préface, avec expression de sa « sympathie cordiale » pour son confrère, employés aux carrières… 26 mars 1842, sur l’absence illégale de deux militaires... 29 avril, sur l’arrestation d’un soldat qui avait il renonce à un projet de traductions… * 4 lettres à Armand Da y o t , évoquant son ralliement au Figaro après avoir « quitté Xa u », et découché… Envoi de notes sur les officiers du corps, bulletins mensuels des produits du travail, demandes de permission, mémoires signalant un catalogue où il y a une cinquantaine d’ouvrages dédicacés à Laurent Ta i l h a d e … On j o i n t une carte de visite a.s. promettant sa collaboration. ou tableaux d’emplois ou d’avancement, etc. On j o i n t une note a.s. relative à une revue (au crayon). 16. F erdinand d’AUTRICHE (1754-1806) Archiduc d’Autriche, duc de Modène et prince royal de Hongrie, frère aîné de 24. M aurice barrÈs. Ma n u s c r i t s autographes de trois Notes pour Une enquête aux pays du Levant, [1923] ; 4 pages et quart in‑4, avec Marie‑Antoinette. L.S. avec compliment autographe, Innsbrück 15 février 1795, à l’Archiduc de Wü r t e m b e r g ; 1 page in-fol. ratures et corrections. 300/400 (qqs légers défauts). 150/200 Su r l a Tu r q u i e . Textes des notes 17, 19 et 24 du tome II. La première note traite des moyens pour « contraindre l’esprit », afin de Il annonce le mariage de sa sœur Ma r i a Le o p o l d i n a avec l’Électeur de Bavière et du Palatinat Ca r l Th e o d o r . faire venir l’inspiration : « Une mécanique de l’enthousiasme. Songez à Mozart, quand l’idée musicale ne lui venait pas, il disait son chapelet. Cette répétition des apostrophes d’amour mettait en mouvement ce cœur génial. Comme le mystique a des procédés pour 17. Bernard AYRAL (1736-1810) conventionnel (Haute-Garonne). L.A.S., Paris 6 germinal II (26 mars 1794), [au général Du g u a ] ; rejoindre ses états les plus hauts, l’artiste n’en a-t-il pas pour retrouver son animation créatrice ? Lire un grand poète déclenche en 3 pages in‑4. 300/400 nous une certaine puissance »… – La deuxième examine la lutte entre « l’esprit ottoman » et « l’esprit turc », deux systèmes et deux Ét o nn a n t e l e t t r e , d a n s l e p l u s p u r s t y l e r é v o l u t i o nn a i r e , e n t i è r e m e n t r e l a t i v e à l’a ff a i r e d e s Hé b e r t i s t e s e t à l e u r e x é c u t i o n . tempéraments, la grande tradition du lycée de Galata Seraï et la nouvelle élite dont l’attitude peut se comparer avec la teutomanie en Ayral accuse les Hébertistes d’avoir été des scélérats à la solde de l’étranger, des Pitt, des Cobourg ; leur but était de détruire la République, Allemagne… – La troisième rapporte et commente des propos de M. Bompard sur le lycée de Galata Seraï, et ses élèves qui, ayant de s’emparer « du petit Ca p e t , fils du decapité, pour leur servir de manequin, de tresor ; dela, egorger la Convention, les jacquobins, poursuivi leur éducation et leur maturation politique en Europe, ont fini par faire la jeune révolution turque… et tous les plus chaud patriotes […] Le chef de ce vaste plan etoit Hé b e r t , dit Pere Duchene », avec Ro n s i n , Vi n c e n t , Mo m o r o . Ces « infernals conspirateurs » se faisaient passer près du peuple comme les meilleurs patriotes. Ils ont enfin été arrêtés et exécutés… « le 25. Odilon BARROT (1791-1873) homme politique, un des artisans de la révolution de 1848. P.A.S., cosignée par le maréchal Ma i s o n pere du chene, ce scelerat, a été maudit par tout le peuple ; sil avoit été subseptible de remords, il seroit mort de honte avant son arrivée, et Auguste de Sc h o n e n , Valognes 17 août 1830 10 heures du matin ; 1 page in‑4. 200/250 devant made guilotine. On luy a fait les honneurs, comme le plus grand scelerat ; on la guilotiné le dernier, chaquun des espectateurs, Cu r i e u x d o c u m e n t s u r l e d é p a r t d e Ch a r l e s X. « Les commissaires délégués par S. Mté le roi des Français, invitent Mons. le les plus proches, nont cessé de luy reprocher sa sceleratesse, enfin son tour est venu, il a mis la tete a la fenetre et a fermé la marche des colonel de la legion de Gendarmerie residant à Caen, à se rendre de suite de sa personne à Saint-Lô et d’y diriger les gendarmes dont scelerats ; on vendoit ce matin son arrivée en enfer, avec son escorte »… Ancienne collection Patrice He n n e s s y (cachet). il pourra disposer, il recevra dans cette ville des instructions ultérieures »…

4 5 11. AR MÉES. Aff i c h e , Dé c r e t s de la Convention nationale, … Relatifs au mode de payement des Troupes de la République, 21 décembre 1792 18. Joseph-Nicolas Barbeau du barran (1761-1816) conventionnel (Gers). P.A.S. « Dubarran », 3 nivose II (23 décembre 1793) ; (Angoulême, impr. de P. Broquisse et L.M. Marvaud) ; grand in‑fol. (121 x 42 cm sur 3 feuilles collées), vignette (petit manque dans 2 pages et demie in-fol., en-tête Comité de Sûreté générale et de surveillance de la Convention Nationale. 100/150 marge sup.). 120/150 Pr o c è s -v e r b a l d’i n t e r r o g a t o i r e , devant le Comité de Sûreté générale, du soldat Bernard Ma r j o u l l e t dit Franc-Cœur, originaire de Appointements des officiers et des troupes en garnison, campés ou cantonnés, pour les Troupes de ligne, les Gardes Nationaux, la Muret (Haute-Garonne), arrêté comme suspect pour avoir voyagé avec de faux papiers. Il explique qu’il avait perdu son portefeuille Gendarmerie Nationale ; le Décompte de 1792 ; puis le décret « qui règle le mode de payement des Troupes de la République, à contenant l’ordre de route et des assignats : « je rencontrai un soldat qui m’ayant demandé le sujet de mes peines, m’offrit de me ceder compter du 1er Janvier 1793 », appointements et solde. On j o i n t 2 a ff i c h e s : Loi Relative au payement d’une gratification aux différens un billet d’hopital a la faveur duquel j’irois rejoindre mon bataillon. Je l’acceptai. Un autre volontaire que je trouvai mit mon nom a Corps appelés depuis le 11 Juin, 10 septembre 1792, visée par Da n t o n (Paris, Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre) ; et la place, du premier qu’il y avoit »… On j o i n t une P.S. par Fabricius Pa r i s , greffier duT r i b u n a l Ré v o l u t i o nn a i r e , 8 vendémiaire II Pr e m i e r Ta b l e a u d e s Ca m p a g n e s d e s Fr a n ç a i s , Depuis le 8 septembre 1793 … jusqu’au 15 pluviôse, an 3. Imprimé en exécution de la (29 septembre 1794 ; 1 page et demie in‑fol., en-tête Tribunal Révolutionnaire, cachet cire rouge), jugement de non‑lieu en faveur loi du 30 brumaire, an 5… (fin 1796 ; Paris, Impr. de J. Gratiot ; 58 x 85 cm). du cultivateur Mamecier. 12. asse Mblée consTiTuanTe, 1789. P.S. par 31 députés, 12 septembre 1789 ; 2 pages in-fol. (déchirures et réparations). 19. Bertrand barÈre (1755-1841) conventionnel (Hautes-Pyrénées). 4 imprimés, an II (mai-juillet 1794 ; Paris, Imprimerie Nationale) ; 150/200 in-8, brochés. 60/80 e État émargé du 19 bureau de l’Assemblée Constituante, pour le p a i e m e n t d e s f r a i s d e v o y a g e e t d e s i n d e m n i t é s d e s d é p u t é s (total Premier rapport fait au nom du Comité de Salut Public, Sur les moyens d’extirper la mendicité dans les campagnes, & sur les ll s de 25,721 5 ). Ont signé en marge : Saint-Sauveur évêque de Bazas, Seurrat de La Boullaye (Orléans), J.-B. Dumas (Orange), Costel secours que doit accorder la République aux citoyens indigens, 22 floréal (11 mai ; en double). Rapport sur les crimes de l’Angleterre (Sens), Verchère de Reffet (Autun), Bousmard (Bar-le-Duc), le marquis de Ferrières (Saumur), le comte des Roys (Limousin), L. Verdet envers le Peuple français, & sur ses attentats contre la liberté des nations, 7 prairial (26 mai). Rapport fait au nom du Comité de Salut (Sarreguemines), Millet de la Mambre (Sedan), Maillot (Toul), Jouslard d’Iversay (Poitou), Cochard (Amont), Delilia de Crose (Bugey), Public, Sur l’héroïsme des républicains montant le vaisseau le Vengeur, 21 messidor (9 juillet). Moutier (Orléans), Lallier (Montfort l’Amaury), Hernoux (Dijon), Sacher de la Palière (Coutances), La Haye de Launay (Orléans), le comte de Lévis (Dijon), le président de Frondeville (Rouen), Crussol d’Amboise (Poitou), Millet (Dourdan), Merle (Macon), Levêque 20. M aurice BARRÈS (1862-1923) écrivain. 2 L.A.S., Paris 19 décembre 1910 et s.d., à un ami ; 2 et 1 pages in-8 à en-tête (Caen), le comte de Miremont (Vermandois), Ballidart (Vitry), E. Augier (Angoulême), Brevet de Beaujour (Anjou), Pison du Galand Chambre des Députés. 150/200 (Dauphiné), le comte de Virieu (Dauphiné). François-Alexandre de La Rochefoucauld, duc de Li a n c o u r t , Président de l’Assemblée, Co n s e i l s à u n a m i q u i v e u t s e p r é s e n t e r à l’Ac a d é m i e Fr a n ç a i s e : « Bien sur que je suis à votre disposition pour exposer vos signe cette note : « Tout le monde est payé du voyage et tous Messieurs les Députés doivent être payés jusqu’au 1er juin c’est à dire de titres ; il n’y a là qu’honneur et facilité pour l’exposant, mais un aîné vaudrait mieux, un académicien plus vieux d’élection ou d’âge. manière à n’avoir plus que quatre vingt douze jours en arrière. – Ceux de Messieurs les députés qui ont déjà reçu quelques sommes Ce n’est pas un pas en arrière par modestie ; je regarde l’effet à produire sur l’Académie et il faut tenir pour un fait que je n’ai pas de les recevront en moins sur les mois futurs ». On j o i n t une a ff i c h e , Ad r e s s e de l’Assemblée Nationale aux Français, Imprimée sur rôle ni d’autorité grande au milieu de mes confrères »... – Il s’excuse de ne pas être allé à sa conférence. son ordre, envoyée aux quatre-vingt-trois Départemens et à l’Armée, [1790] (Rennes, Impr. de J. Robiquet ; 51 x 41 cm, répar.) : 21. Maurice BARRÈS. L.A.S., [avril 1911, à Jean-Marc Be r n a r d ] ; 3 pages in-8, en-tête Chambre des Députés. 150/200 « les membres de l’assemblée nationale ont juré […] de maintenir la liberté et l’égalité, ou de mourir à leur poste »... Be l l e l e t t r e s u r Bo i l e a u . « Mon cher camarade, Vous allez me faire relire Boileau. Je ne pense peut-être pas assez souvent à ce 13. Jacques AUDIBERTI. 20 d e s s i n s originaux ; 20 pages in‑4 (environ 27 x 21 cm ; papiers fragiles, qqs effrangeures ou bon français, à ce digne aïeul toujours vert. Bon pied, bon œil, et je ne puis croire à cette facheuse histoire des dindons… Boileau met déchirures marginales). 700/800 un ordre excellent dans ses idées, mais pour celles-ci, je l’avoue, j’éprouve plus d’estime que d’amour. […] Boileau, pour moi, sera En s e m b l e d e d e s s i n s o r i g i n a u x , la plupart à la plume, un au lavis, une aquarelle, un au crayon, deux au crayon noir et crayons toujours quelque maître-clerc modèle, l’idole des magistrats lettrés »… Et il ne relira pas le Lutrin, « dont mon ami Stanislas de de couleur, plusieurs avec collages : animaux, personnages ou créatures fantastiques, figures ou scènes mythologiques, formes Gu a ï t a s’enchantait avec de grands rires, quand nous avions vingt ans et que je protestais »… abstraites, la plupart d’inspiration surréaliste. On j o i n t d e u x d e s s i n s de format in-8, l’un au crayon (bête à cornes), l’un à la plume (amazone). Ancienne collection Henri Mo n d o r . 22. Maurice BARRÈS. 4 L.A.S. à divers ; 4 pages in-8. 150/200

14. Jacques AUDIBERTI. De u x d e s s i n s à la plume ; environ 21 x 27 cm chaque. 200/250 Il remercie d’une lettre « qui datée de Toul et du pays messin touche le mosellan »… Au sujet d’un article sur l’Alsace pour le Figaro… Remerciement pour une étude sur l’hôtel de Choiseul-Praslin…Carte à Paul So u d a y (septembre 1912), avec le Scènes fantastiques : homme nu porté par un monstre ; une dizaine de personnages légendaires, anges, diable, tête de mort, chevaliers… mausolée du prince d’Orange à Bar-le-Duc : « image de la jeune Lorraine. Ce cœur haussé au-dessus de la mort »… On j o i n t une Ancienne collection Henri Mo n d o r . l.a.s. de Marie Demange (sœur de Barrès), et faire-part de décès de Charles Demange, 1909 (neveu de Barrès). 15. Henri d’Orléans, duc d’auMale (1822-1897) fils de Louis-Philippe, général, il se distingua en Algérie contre Abd-el-Kader. 23 L.A.S., L.S. ou P.S. comme Colonel du 17e Régiment d’Infanterie légère, Courbevoye 1841-1842, au général He c q u e t , commandant 23. M aurice barrÈs. Ma n u s c r i t signé avec additions autographes et 9 L.A.S., 1913-1916 et s.d. ; 12 pages in-4 et 10 pages et demie la 4e brigade de la Division hors Paris ; 23 pages formats divers, qqs en-têtes du régiment Division hors Paris. 400/500 in-8, qqs en-têtes Chambre des Députés, 2 enveloppes. 200/250 5 octobre 1841, mesures pour freiner le progrès des maladies vénériennes, malgré « la répugnance très naturelle des officiers Le t t r e -p r é f a c e pour Les Flèches de l’amour d’Alberto In s u a , datée du 19 février 1914 : Barrès y fait l’éloge de l’art picaresque et des pour ce genre de service. Cependant j’ai arrêté que l’Adjudant-Major de semaine s’entendrait avec le Chirurgien major, pour savoir personnages madrilènes créés par Insua. * Un ensemble de 5 lettres à Mlle Renée La f o n t , 1913-1914, permet de suivre l’aboutissement des hommes atteints d’affections vénériennes […] le nom de la fille qui les a infectés, et en tous cas sa demeure »… 26 octobre, le de ce projet, Barrès ayant d’abord décliné d’écrire sur Insua car « il appartient à une école, à une esthétique que je n’aime pas, que j’ai mauvais état du terrain les a amenés à aller manœuvrer au Champ de Mars… 20 décembre, état des détachements du régiment combattu en la personne de Zola » ; en remettant les pages de sa préface, avec expression de sa « sympathie cordiale » pour son confrère, employés aux carrières… 26 mars 1842, sur l’absence illégale de deux militaires... 29 avril, sur l’arrestation d’un soldat qui avait il renonce à un projet de traductions… * 4 lettres à Armand Da y o t , évoquant son ralliement au Figaro après avoir « quitté Xa u », et découché… Envoi de notes sur les officiers du corps, bulletins mensuels des produits du travail, demandes de permission, mémoires signalant un catalogue où il y a une cinquantaine d’ouvrages dédicacés à Laurent Ta i l h a d e … On j o i n t une carte de visite a.s. promettant sa collaboration. ou tableaux d’emplois ou d’avancement, etc. On j o i n t une note a.s. relative à une revue (au crayon). 16. F erdinand d’AUTRICHE (1754-1806) Archiduc d’Autriche, duc de Modène et prince royal de Hongrie, frère aîné de 24. M aurice barrÈs. Ma n u s c r i t s autographes de trois Notes pour Une enquête aux pays du Levant, [1923] ; 4 pages et quart in‑4, avec Marie‑Antoinette. L.S. avec compliment autographe, Innsbrück 15 février 1795, à l’Archiduc de Wü r t e m b e r g ; 1 page in-fol. ratures et corrections. 300/400 (qqs légers défauts). 150/200 Su r l a Tu r q u i e . Textes des notes 17, 19 et 24 du tome II. La première note traite des moyens pour « contraindre l’esprit », afin de Il annonce le mariage de sa sœur Ma r i a Le o p o l d i n a avec l’Électeur de Bavière et du Palatinat Ca r l Th e o d o r . faire venir l’inspiration : « Une mécanique de l’enthousiasme. Songez à Mozart, quand l’idée musicale ne lui venait pas, il disait son chapelet. Cette répétition des apostrophes d’amour mettait en mouvement ce cœur génial. Comme le mystique a des procédés pour 17. Bernard AYRAL (1736-1810) conventionnel (Haute-Garonne). L.A.S., Paris 6 germinal II (26 mars 1794), [au général Du g u a ] ; rejoindre ses états les plus hauts, l’artiste n’en a-t-il pas pour retrouver son animation créatrice ? Lire un grand poète déclenche en 3 pages in‑4. 300/400 nous une certaine puissance »… – La deuxième examine la lutte entre « l’esprit ottoman » et « l’esprit turc », deux systèmes et deux Ét o nn a n t e l e t t r e , d a n s l e p l u s p u r s t y l e r é v o l u t i o nn a i r e , e n t i è r e m e n t r e l a t i v e à l’a ff a i r e d e s Hé b e r t i s t e s e t à l e u r e x é c u t i o n . tempéraments, la grande tradition du lycée de Galata Seraï et la nouvelle élite dont l’attitude peut se comparer avec la teutomanie en Ayral accuse les Hébertistes d’avoir été des scélérats à la solde de l’étranger, des Pitt, des Cobourg ; leur but était de détruire la République, Allemagne… – La troisième rapporte et commente des propos de M. Bompard sur le lycée de Galata Seraï, et ses élèves qui, ayant de s’emparer « du petit Ca p e t , fils du decapité, pour leur servir de manequin, de tresor ; dela, egorger la Convention, les jacquobins, poursuivi leur éducation et leur maturation politique en Europe, ont fini par faire la jeune révolution turque… et tous les plus chaud patriotes […] Le chef de ce vaste plan etoit Hé b e r t , dit Pere Duchene », avec Ro n s i n , Vi n c e n t , Mo m o r o . Ces « infernals conspirateurs » se faisaient passer près du peuple comme les meilleurs patriotes. Ils ont enfin été arrêtés et exécutés… « le 25. Odilon BARROT (1791-1873) homme politique, un des artisans de la révolution de 1848. P.A.S., cosignée par le maréchal Ma i s o n pere du chene, ce scelerat, a été maudit par tout le peuple ; sil avoit été subseptible de remords, il seroit mort de honte avant son arrivée, et Auguste de Sc h o n e n , Valognes 17 août 1830 10 heures du matin ; 1 page in‑4. 200/250 devant made guilotine. On luy a fait les honneurs, comme le plus grand scelerat ; on la guilotiné le dernier, chaquun des espectateurs, Cu r i e u x d o c u m e n t s u r l e d é p a r t d e Ch a r l e s X. « Les commissaires délégués par S. Mté le roi des Français, invitent Mons. le les plus proches, nont cessé de luy reprocher sa sceleratesse, enfin son tour est venu, il a mis la tete a la fenetre et a fermé la marche des colonel de la legion de Gendarmerie residant à Caen, à se rendre de suite de sa personne à Saint-Lô et d’y diriger les gendarmes dont scelerats ; on vendoit ce matin son arrivée en enfer, avec son escorte »… Ancienne collection Patrice He n n e s s y (cachet). il pourra disposer, il recevra dans cette ville des instructions ultérieures »…

4 5 26. Julia BARTET (1854-1941) actrice. De s s i n original, signé et daté 1902 en bas à droite ; crayon gras et estompe sur papier gris, 34. Jacques BelhoMMe (1737-1824) miroitier et « docteur » (?), directeur d’une maison de santé à Charonne qui fut le 44,5 x 30,5 cm, encadré. 150/200 refuge de la noblesse pendant la Terreur. P.S. « Belhomme », Paris 23 pluviose III (11 février 1795) ; 1 page in-4, cachet encre me ne Buste de profil de Maurice Pa l é o l o g u e (1859-1944), diplomate et écrivain. La grande actrice avait aussi un beau talent de N° 18 Bel‑Ho R. Char . 400/500 dessinatrice. Tr è s r a r e d o c u m e n t s u r l a Ma i s o n b e l h o m m e . « Maison de Santé de Belhomme rue de Charonne n° 70. État nominatif des ff s 27. F rançois barThéleMy (1747-1830) diplomate et homme politique, il négocia le traité de Bâle et fut membre du Directoire détenus comme suspects nouris à 2 10 par jour. […] Femme Pinthievre, Montalban, Noël, total – 3 »… [La « femme Pinthievre » 2 P.A.S., Paris 1821-1823 ; 3 pages et demie in-4, cachets fiscaux. 150/200 est Louise‑Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, princesse de Penthièvre (1753-1821), fille du duc de Penthièvre.] Se s t e s t a m e n t s . 1er janvier 1821, « Addition à mon testament », pour augmenter les biens et revenus de sa nièce et légataire Henriette 35. Andrea BENTIVOGLIO (†1491) comte et magistrat de la ville de Bologne, il occupa six fois la charge de gonfalonier Barthélemy… 1er mai 1823. « Ceci est mon testament. Je nomme ma niece Madame Sa u v a i r e nee Jourdan ma légataire universelle. et fut ambassadeur. L.A.S., Bologne 4 juin 1484, au Florentin Giovanni La nf r e d i n i , en mission auprès du Roi de Naples ; […] Je donne à ma niece Henriette Barthelemy, mineure, l’usufruit de la moitié de mes biens. Si madite niece Barthelemy parvient 1 page in‑fol., fragment d’adresse au verso (qqs petites répar.) ; en italien. 200/300 à sa majorité, je lui lègue en outre la nue propriété des memes biens dont je viens de lui leguer l’usufruit »… On j o i n t un m a n u s c r i t Be l l e l e t t r e s u r l a s i t u a t i o n p o l i t i q u e d a n s l e s Ét a t s i t a l i e n s , quelques semaines avant la signature de la p a i x d e Ba gn o l o . Il a autographe Le Champ de Mai, couplets satiriques sur la cérémonie du Champ de Mai, où Napoléon proclama l’Acte additionnel eu des nouvelles de Lanfredini par messire Christopharo qui lui a également transmis une offre du Roi de Naples. Il rend hommage aux Constitutions de l’Empire (1er juin 1815). Plus une L.A.S. d’Alexandre Br o ngn i a r t , 4 mai 1841, au marquis de Moutiers, sur les à l’intelligence de Lanfredini et à sa connaissance de Venise et des Vénitiens, persuadé qu’on ne pouvait choisir quelqu’un de plus savants à rencontrer à Copenhague et Christiania. dévoué à la cause de la Sainte Ligue. Il a reçu du duc de Ca l a b r e un morceau de bannière enlevée aux Vénitiens rebelles. Selon 28. Auguste barTholdi (1834-1904) sculpteur. L.A.S., Paris 27 mai 1884 ; 1 page in-8. 300/400 lui, l’ennemi est dans une mauvaise position et il décrit les mouvements des troupes du duc de Calabre qui doivent être rejointes par celles de Mantoue et du Pape, espérant une paix prochaine. « Nos brochures sont encore loin d’être épuisées et je crains de vous causer de l’embarras avec la composition. Si vous voulez bien me faire faire encore 500 c’est tout ce qui sera nécessaire pour l’avenir et on débarrassera l’imprimeur. Je vous serais bien obligé 36. P ierre-Jean de béranger (1780-1857) poète et chansonnier. L.A.S., Passy 17 décembre 1848, à Hyacinthe Vi n s o n ; d’avoir la bonté de me faire tirer trois exemplaires des planches sans les plier attendu que c’est pour les faire encadrer »… [Il s’agit 2 pages in‑8, adresse. 100/120 probablement de la plaquette de Charles Talansier (dont le nom a été noté en tête de la lettre), La Statue de la Liberté éclairant le Son âge et ses mauvais yeux expliquent son silence : « bien que je sois, je m’en vante, le plus exact des hommes de lettres, à monde.] On j o i n t La Samaritaine. Évangile en trois tableaux en vers d’Edmond Ro s t a n d avec d é d i c a c e a.s. (Charpentier et Fasquelle, répondre à chacun, il m’arrive de laisser en arrière des missives qui m’ont quelquefois le plus charmé. Vous en avez la preuve […] par 1897 ; défauts). l’oubli que j’ai fait de vous remercier des jolis et spirituels couplets que vous avez eu la bonté de m’adresser. Vous m’y louez d’une 29. Henri BAUDRILLART (1821-1892) économiste. L.A.S. 23 avril 1866, au sénateur Michel Ch e va l i e r ; 12 pages in-8. 100/150 façon si aimable que j’espère que vous n’avez pas dépensé là toute votre indulgence à mon égard »… Lo ng u e l e t t r e à p r o p o s d e l a c h a i r e d’é c o n o m i e p o l i t i q u e a u C o l l è g e d e F r a n c e qu’il occupe comme suppléant de Michel Chevalier 37. P ierre-Jean de BÉRANGER. Po è m e autographe signé, L’Orage ; 1 page obl. grand in‑fol., avec l’inscription en lettres gothiques depuis quatorze ans, mais que ce dernier semble vouloir reprendre. Étonné et blessé, il reproche en termes choisis à son aîné de briser dorées Béranger. 150/200 sa vie et sa carrière malgré la légalité de cette demande : « mes titres me seront comptés, dites-vous encore, je l’espère mais vous Belle chanson en 6 couplets et refrain, sur l’air de C’est l’amour : comprendrez que je me charge de les faire valoir moi-même. Que je réussisse ou que j’échoue, j’emporte la conscience que, pendant « Chers enfans, dansez, dansez ! ces longues années d’enseignement, je n’ai rien eu à me reprocher ni envers vous […] ni envers la science dont vous m’avez fait Votre âge l’honneur de me confier le dépôt »… Échappe à l’orage : 30. F rançois de Ve n d ô m e , duc de BEAUFORT (1616-1669) « le Roi des Halles » ; petit-fils d’Henri IV, amiral, un des chefs de la Par l’espoir gaiement bercés, Fronde, mort au siège de Candie. Fin de L.A.S. « Le duc de Beaufort », [3 mars 1664] ; 1 page in‑4. 150/200 Dansez, dansez, dansez ! »… Ex p é d i t i o n d e Gi g e r i e n Al g é r i e . Il attend des instructions militaires : « Je m’apliqueray tellement que jusques aux moindres 38. É mile bergeraT (1845-1923) écrivain, gendre de Théophile Gautier. Ma n u s c r i t autographe signé, Souvenirs artistiques et petittes choses je luy en rendray bon compte, je vous suplie de l’en asseurer, et que le cœur me vole de l’envie que j’ay de trouver littéraires de Caliban. l x x i v . Rodolpho ; 6 pages in-4. 120/150 occasion d’augmenter la gloire de sa personne et de son estat » ; mais il doit recevoir promptement « des nouvelles de ce que je doibs Chronique à propos du Ro d o l f o évoqué par Théodore de Ba n v i l l e dans son poème Une fête chez Gautier. Bergerat met en scène faire dans la suitte de cette campagne car selon ses commandemens je prendray mes mesures pour luy obeir sur le pied de la lettre. cette fête de 1863, chez son futur beau-père : les membres de la famille et Rodolfo devaient jouer une pièce de Théophile Ga u t i e r , C’est ce que je veux faire toutte ma vie »… Il écrit à M. de Ma t h a r e l au sujet des « vaisseaux qui doivent passer de Ponant ». Le Tricorne enchanté… Rodolfo, ancien coulissier en Bourse devenu employé au Comptoir d’Escompte, était « un bizarre 31. BEAUX-AR TS. 7 L.A.S. 80/100 personnage, noctambule, alcoolique, joueur comme les cartes, toujours jovial et plein de bonnes histoires boulevardières […], l’un J.L. Gé r ô m e , Alcide Lo r e n t z , Oscar Ro t y (5, et notice). de ces archers du rire, assis sur les remparts de la ville, qui ne manquent pas leur philistin dans la plaine. Mais comme la plupart des railleurs il avait l’âme sensible et profondément humaine. Le revers du véritable esprit c’est la bonté »… 32. BELGIQUE. léoPold ier (1790-1865) Roi des Belges. L.A.S., Bruxelles 31 janvier 1840, à son b e a u -p è r e Lo u i s -Ph i l i pp e ; 4 pages in-4. 700/800 39. [Sarah BERNHARDT]. Vo i l e d e Ph è d r e ; mousseline de soie grège avec application de marcassites dorées, 135 x 220 cm à p r o p o s d u p r o j e t d e d o t a t i o n d u d u c d e Ne m o u r s . [Le 25 janvier 1840, le chef du gouvernement annonça les fiançailles du (qqs légers accrocs, petits manques aux marcassites). 800/1.000 deuxième fils de Louis-Philippe avec la princesse Victoire de Saxe-Cobourg-Gotha, nièce de Léopold, et un projet de loi dotant le Grand voile porté par Sarah Bernhardt dans la Phèdre de Racine, rôle qu’elle joua pendant quarante ans : « Voilà bien la plus couple de 100.000 francs de revenu annuel, plus pareille somme pour des frais de mariage et d’établissement. Ce projet suscita une touchante, la plus pure, la plus douloureuse victime de l’amour ! », écrira-t-elle à propos de Phèdre. Sarah Bernhardt avait offert ce vive opposition : repoussé le 20 février, il entraîna la chute du ministère Soult.] ... « Je tremble pour la demande faite aux Chambres voile à Sacha Guitry en 1921 : « Mon chéri, voilà, je pense, ce que tu désires. La couronne de la Princesse lointaine, la couronne de pour Nemours. The House of Commons a donné un exemple qui peut produire le plus funeste effet sur la Chambre des Députés, déjà Théodora, la robe de Phèdre »... Ancienne collection Sacha Gu i t r y (vente 17 février 1977, n° 169). si mobile. Je vous supplie de faire les plus grands efforts pour que l’affaire soit poussée aussi promptement et vigoureusement que 40. Charles de France, duc de Berry (1668-1714) troisième fils du Grand Dauphin, petit-fils de Louis XIV. P.A.S. possible. La presse est déjà comme elle l’est toujours, fort mauvaise sur cette question, si elle traîne nous la perdrons. Si cela arrivait cela « Charles », [1708] ; sur vélin oblong in‑4. 80/100 serait pourtant très triste pour le jeune couple ; vis-à-vis de mon frère cela me mettrait dans une position des plus désagréables, car la « Pour servir de quittance de la somme de trois mil livres pour la distribution de lordre de l’année 1708 ». France est naturellement considérée comme un volcan en Allemagne, et ce n’est pas sans de grandes inquiétudes qu’il y voit aller sa fille unique »… Il a communiqué à Lord Me l b o u r n e ses idées sur les relations de l’Angleterre avec la France et la Russie… 41. Charles Ferdinand, duc de BERRY (1778-1820) fils de Charles X, assassiné par Louvel. L.A.S. « Charles Ferdinand », Mülheim 33. BELGIQUE. Ferdinand-Philippe d’ORLÉANS (1810-1842) fils aîné de Louis-Philippe. L.A.S., Halle 16 novembre 1832, 16 février 1797, au comte de Me l e t t e s ; 3/4 page in-8. 180/200 [au maréchal Gé r a r d ] ; 2 pages in-4 (portrait joint). 400/500 Il est touché par les regrets exprimés par les gentilhommes de sa cavalerie, et espère rejoindre « mes chers compagnons d’armes ; le droit que j’ai de charger à leur tête m’est trop précieux pour ne pas desirer ardemment de me retrouver bientôt avec eux, et le Roy en Ex p é d i t i o n f r a n ç a i s e c o n t r e l’o c c u p a t i o n d e l a c i t a d e l l e d’An v e r s p a r l e s Ho l l a n d a i s [à la demande du Roi Léopold, le m’ordonnant de partir sans délai, y a ajouté l’assurance de mon prochain retour »... 9 novembre, un corps de 70.000 Français était entré en Belgique]. Sa satisfaction est vive : les troupes sont superbes et « animées de la plus grande ardeur & du plus pur dévouement, et elles marchent avec une rapidité & une perfection rares : nous n’avons pas laissé un 42. [Charles-Ferdinand, duc de BERRY (1778-1820)]. Louis-Pierre LOUVEL (1783-1820) assassin du duc de Berry. P.S., Rochefort seul homme en arrière, quoique nous ayons fait vingt lieues en deux marches. Quant à l’accueil de la population il est excellent, & de 10 février 1813 ; 1 page in-fol. en partie imprimée avec vignette aux armes impériales (fentes, réparation au scotch). 300/350 nature à répondre victorieusement aux déclamations des ingrats, qui lâches au moment du danger, voudraient aujourd’hui sans la Tr è s r a r e p a s s e p o r t , délivré par le Maire de Rochefort Im b e r t pour un an à Louis-Pierre Lo u v e l , « profession de sellier » et réformé sagesse du Roi Léopold, priver la Belgique du secours de ceux qui après avoir été ses créateurs, viennent la sauver pour la seconde fois. du train d’artillerie, demeurant à Versailles. Louvel est alors âgé de 29 ans et porte comme signes particuliers deux cicatrices « l’une [...] qu’on nous done des ennemis ; c’est là notre unique & constante prière ». Il sera demain à Bruxelles : « une partie de ma brigade au front et l’autre sur la joue gauche ». Louvel a signé son passeport au-dessous de son signalement. Au verso, le passeport a été visé doit pousser jusqu’à Velvorde, mais je me flatte qu’elle ne partira pas sans avoir été passée en revue par le Roi des Belges »... à Lorient, Saint-Brieux, Tours et Versailles.

6 7 26. Julia BARTET (1854-1941) actrice. De s s i n original, signé et daté 1902 en bas à droite ; crayon gras et estompe sur papier gris, 34. Jacques BelhoMMe (1737-1824) miroitier et « docteur » (?), directeur d’une maison de santé à Charonne qui fut le 44,5 x 30,5 cm, encadré. 150/200 refuge de la noblesse pendant la Terreur. P.S. « Belhomme », Paris 23 pluviose III (11 février 1795) ; 1 page in-4, cachet encre me ne Buste de profil de Maurice Pa l é o l o g u e (1859-1944), diplomate et écrivain. La grande actrice avait aussi un beau talent de N° 18 Bel‑Ho R. Char . 400/500 dessinatrice. Tr è s r a r e d o c u m e n t s u r l a Ma i s o n b e l h o m m e . « Maison de Santé de Belhomme rue de Charonne n° 70. État nominatif des ff s 27. F rançois barThéleMy (1747-1830) diplomate et homme politique, il négocia le traité de Bâle et fut membre du Directoire détenus comme suspects nouris à 2 10 par jour. […] Femme Pinthievre, Montalban, Noël, total – 3 »… [La « femme Pinthievre » 2 P.A.S., Paris 1821-1823 ; 3 pages et demie in-4, cachets fiscaux. 150/200 est Louise‑Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, princesse de Penthièvre (1753-1821), fille du duc de Penthièvre.] Se s t e s t a m e n t s . 1er janvier 1821, « Addition à mon testament », pour augmenter les biens et revenus de sa nièce et légataire Henriette 35. Andrea BENTIVOGLIO (†1491) comte et magistrat de la ville de Bologne, il occupa six fois la charge de gonfalonier Barthélemy… 1er mai 1823. « Ceci est mon testament. Je nomme ma niece Madame Sa u v a i r e nee Jourdan ma légataire universelle. et fut ambassadeur. L.A.S., Bologne 4 juin 1484, au Florentin Giovanni La nf r e d i n i , en mission auprès du Roi de Naples ; […] Je donne à ma niece Henriette Barthelemy, mineure, l’usufruit de la moitié de mes biens. Si madite niece Barthelemy parvient 1 page in‑fol., fragment d’adresse au verso (qqs petites répar.) ; en italien. 200/300 à sa majorité, je lui lègue en outre la nue propriété des memes biens dont je viens de lui leguer l’usufruit »… On j o i n t un m a n u s c r i t Be l l e l e t t r e s u r l a s i t u a t i o n p o l i t i q u e d a n s l e s Ét a t s i t a l i e n s , quelques semaines avant la signature de la p a i x d e Ba gn o l o . Il a autographe Le Champ de Mai, couplets satiriques sur la cérémonie du Champ de Mai, où Napoléon proclama l’Acte additionnel eu des nouvelles de Lanfredini par messire Christopharo qui lui a également transmis une offre du Roi de Naples. Il rend hommage aux Constitutions de l’Empire (1er juin 1815). Plus une L.A.S. d’Alexandre Br o ngn i a r t , 4 mai 1841, au marquis de Moutiers, sur les à l’intelligence de Lanfredini et à sa connaissance de Venise et des Vénitiens, persuadé qu’on ne pouvait choisir quelqu’un de plus savants à rencontrer à Copenhague et Christiania. dévoué à la cause de la Sainte Ligue. Il a reçu du duc de Ca l a b r e un morceau de bannière enlevée aux Vénitiens rebelles. Selon 28. Auguste barTholdi (1834-1904) sculpteur. L.A.S., Paris 27 mai 1884 ; 1 page in-8. 300/400 lui, l’ennemi est dans une mauvaise position et il décrit les mouvements des troupes du duc de Calabre qui doivent être rejointes par celles de Mantoue et du Pape, espérant une paix prochaine. « Nos brochures sont encore loin d’être épuisées et je crains de vous causer de l’embarras avec la composition. Si vous voulez bien me faire faire encore 500 c’est tout ce qui sera nécessaire pour l’avenir et on débarrassera l’imprimeur. Je vous serais bien obligé 36. P ierre-Jean de béranger (1780-1857) poète et chansonnier. L.A.S., Passy 17 décembre 1848, à Hyacinthe Vi n s o n ; d’avoir la bonté de me faire tirer trois exemplaires des planches sans les plier attendu que c’est pour les faire encadrer »… [Il s’agit 2 pages in‑8, adresse. 100/120 probablement de la plaquette de Charles Talansier (dont le nom a été noté en tête de la lettre), La Statue de la Liberté éclairant le Son âge et ses mauvais yeux expliquent son silence : « bien que je sois, je m’en vante, le plus exact des hommes de lettres, à monde.] On j o i n t La Samaritaine. Évangile en trois tableaux en vers d’Edmond Ro s t a n d avec d é d i c a c e a.s. (Charpentier et Fasquelle, répondre à chacun, il m’arrive de laisser en arrière des missives qui m’ont quelquefois le plus charmé. Vous en avez la preuve […] par 1897 ; défauts). l’oubli que j’ai fait de vous remercier des jolis et spirituels couplets que vous avez eu la bonté de m’adresser. Vous m’y louez d’une 29. Henri BAUDRILLART (1821-1892) économiste. L.A.S. 23 avril 1866, au sénateur Michel Ch e va l i e r ; 12 pages in-8. 100/150 façon si aimable que j’espère que vous n’avez pas dépensé là toute votre indulgence à mon égard »… Lo ng u e l e t t r e à p r o p o s d e l a c h a i r e d’é c o n o m i e p o l i t i q u e a u C o l l è g e d e F r a n c e qu’il occupe comme suppléant de Michel Chevalier 37. P ierre-Jean de BÉRANGER. Po è m e autographe signé, L’Orage ; 1 page obl. grand in‑fol., avec l’inscription en lettres gothiques depuis quatorze ans, mais que ce dernier semble vouloir reprendre. Étonné et blessé, il reproche en termes choisis à son aîné de briser dorées Béranger. 150/200 sa vie et sa carrière malgré la légalité de cette demande : « mes titres me seront comptés, dites-vous encore, je l’espère mais vous Belle chanson en 6 couplets et refrain, sur l’air de C’est l’amour : comprendrez que je me charge de les faire valoir moi-même. Que je réussisse ou que j’échoue, j’emporte la conscience que, pendant « Chers enfans, dansez, dansez ! ces longues années d’enseignement, je n’ai rien eu à me reprocher ni envers vous […] ni envers la science dont vous m’avez fait Votre âge l’honneur de me confier le dépôt »… Échappe à l’orage : 30. F rançois de Ve n d ô m e , duc de BEAUFORT (1616-1669) « le Roi des Halles » ; petit-fils d’Henri IV, amiral, un des chefs de la Par l’espoir gaiement bercés, Fronde, mort au siège de Candie. Fin de L.A.S. « Le duc de Beaufort », [3 mars 1664] ; 1 page in‑4. 150/200 Dansez, dansez, dansez ! »… Ex p é d i t i o n d e Gi g e r i e n Al g é r i e . Il attend des instructions militaires : « Je m’apliqueray tellement que jusques aux moindres 38. É mile bergeraT (1845-1923) écrivain, gendre de Théophile Gautier. Ma n u s c r i t autographe signé, Souvenirs artistiques et petittes choses je luy en rendray bon compte, je vous suplie de l’en asseurer, et que le cœur me vole de l’envie que j’ay de trouver littéraires de Caliban. l x x i v . Rodolpho ; 6 pages in-4. 120/150 occasion d’augmenter la gloire de sa personne et de son estat » ; mais il doit recevoir promptement « des nouvelles de ce que je doibs Chronique à propos du Ro d o l f o évoqué par Théodore de Ba n v i l l e dans son poème Une fête chez Gautier. Bergerat met en scène faire dans la suitte de cette campagne car selon ses commandemens je prendray mes mesures pour luy obeir sur le pied de la lettre. cette fête de 1863, chez son futur beau-père : les membres de la famille et Rodolfo devaient jouer une pièce de Théophile Ga u t i e r , C’est ce que je veux faire toutte ma vie »… Il écrit à M. de Ma t h a r e l au sujet des « vaisseaux qui doivent passer de Ponant ». Le Tricorne enchanté… Rodolfo, ancien coulissier en Bourse devenu employé au Comptoir d’Escompte, était « un bizarre 31. BEAUX-AR TS. 7 L.A.S. 80/100 personnage, noctambule, alcoolique, joueur comme les cartes, toujours jovial et plein de bonnes histoires boulevardières […], l’un J.L. Gé r ô m e , Alcide Lo r e n t z , Oscar Ro t y (5, et notice). de ces archers du rire, assis sur les remparts de la ville, qui ne manquent pas leur philistin dans la plaine. Mais comme la plupart des railleurs il avait l’âme sensible et profondément humaine. Le revers du véritable esprit c’est la bonté »… 32. BELGIQUE. léoPold ier (1790-1865) Roi des Belges. L.A.S., Bruxelles 31 janvier 1840, à son b e a u -p è r e Lo u i s -Ph i l i pp e ; 4 pages in-4. 700/800 39. [Sarah BERNHARDT]. Vo i l e d e Ph è d r e ; mousseline de soie grège avec application de marcassites dorées, 135 x 220 cm à p r o p o s d u p r o j e t d e d o t a t i o n d u d u c d e Ne m o u r s . [Le 25 janvier 1840, le chef du gouvernement annonça les fiançailles du (qqs légers accrocs, petits manques aux marcassites). 800/1.000 deuxième fils de Louis-Philippe avec la princesse Victoire de Saxe-Cobourg-Gotha, nièce de Léopold, et un projet de loi dotant le Grand voile porté par Sarah Bernhardt dans la Phèdre de Racine, rôle qu’elle joua pendant quarante ans : « Voilà bien la plus couple de 100.000 francs de revenu annuel, plus pareille somme pour des frais de mariage et d’établissement. Ce projet suscita une touchante, la plus pure, la plus douloureuse victime de l’amour ! », écrira-t-elle à propos de Phèdre. Sarah Bernhardt avait offert ce vive opposition : repoussé le 20 février, il entraîna la chute du ministère Soult.] ... « Je tremble pour la demande faite aux Chambres voile à Sacha Guitry en 1921 : « Mon chéri, voilà, je pense, ce que tu désires. La couronne de la Princesse lointaine, la couronne de pour Nemours. The House of Commons a donné un exemple qui peut produire le plus funeste effet sur la Chambre des Députés, déjà Théodora, la robe de Phèdre »... Ancienne collection Sacha Gu i t r y (vente 17 février 1977, n° 169). si mobile. Je vous supplie de faire les plus grands efforts pour que l’affaire soit poussée aussi promptement et vigoureusement que 40. Charles de France, duc de Berry (1668-1714) troisième fils du Grand Dauphin, petit-fils de Louis XIV. P.A.S. possible. La presse est déjà comme elle l’est toujours, fort mauvaise sur cette question, si elle traîne nous la perdrons. Si cela arrivait cela « Charles », [1708] ; sur vélin oblong in‑4. 80/100 serait pourtant très triste pour le jeune couple ; vis-à-vis de mon frère cela me mettrait dans une position des plus désagréables, car la « Pour servir de quittance de la somme de trois mil livres pour la distribution de lordre de l’année 1708 ». France est naturellement considérée comme un volcan en Allemagne, et ce n’est pas sans de grandes inquiétudes qu’il y voit aller sa fille unique »… Il a communiqué à Lord Me l b o u r n e ses idées sur les relations de l’Angleterre avec la France et la Russie… 41. Charles Ferdinand, duc de BERRY (1778-1820) fils de Charles X, assassiné par Louvel. L.A.S. « Charles Ferdinand », Mülheim 33. BELGIQUE. Ferdinand-Philippe d’ORLÉANS (1810-1842) fils aîné de Louis-Philippe. L.A.S., Halle 16 novembre 1832, 16 février 1797, au comte de Me l e t t e s ; 3/4 page in-8. 180/200 [au maréchal Gé r a r d ] ; 2 pages in-4 (portrait joint). 400/500 Il est touché par les regrets exprimés par les gentilhommes de sa cavalerie, et espère rejoindre « mes chers compagnons d’armes ; le droit que j’ai de charger à leur tête m’est trop précieux pour ne pas desirer ardemment de me retrouver bientôt avec eux, et le Roy en Ex p é d i t i o n f r a n ç a i s e c o n t r e l’o c c u p a t i o n d e l a c i t a d e l l e d’An v e r s p a r l e s Ho l l a n d a i s [à la demande du Roi Léopold, le m’ordonnant de partir sans délai, y a ajouté l’assurance de mon prochain retour »... 9 novembre, un corps de 70.000 Français était entré en Belgique]. Sa satisfaction est vive : les troupes sont superbes et « animées de la plus grande ardeur & du plus pur dévouement, et elles marchent avec une rapidité & une perfection rares : nous n’avons pas laissé un 42. [Charles-Ferdinand, duc de BERRY (1778-1820)]. Louis-Pierre LOUVEL (1783-1820) assassin du duc de Berry. P.S., Rochefort seul homme en arrière, quoique nous ayons fait vingt lieues en deux marches. Quant à l’accueil de la population il est excellent, & de 10 février 1813 ; 1 page in-fol. en partie imprimée avec vignette aux armes impériales (fentes, réparation au scotch). 300/350 nature à répondre victorieusement aux déclamations des ingrats, qui lâches au moment du danger, voudraient aujourd’hui sans la Tr è s r a r e p a s s e p o r t , délivré par le Maire de Rochefort Im b e r t pour un an à Louis-Pierre Lo u v e l , « profession de sellier » et réformé sagesse du Roi Léopold, priver la Belgique du secours de ceux qui après avoir été ses créateurs, viennent la sauver pour la seconde fois. du train d’artillerie, demeurant à Versailles. Louvel est alors âgé de 29 ans et porte comme signes particuliers deux cicatrices « l’une [...] qu’on nous done des ennemis ; c’est là notre unique & constante prière ». Il sera demain à Bruxelles : « une partie de ma brigade au front et l’autre sur la joue gauche ». Louvel a signé son passeport au-dessous de son signalement. Au verso, le passeport a été visé doit pousser jusqu’à Velvorde, mais je me flatte qu’elle ne partira pas sans avoir été passée en revue par le Roi des Belges »... à Lorient, Saint-Brieux, Tours et Versailles.

6 7 43. Jacques-Nicolas billaud-varenne (1756-1819) conventionnel (Paris), membre du Comité de Salut public, il fut déporté. 48. Jean-Baptiste BOUCHOTTE (1754-1840) officier, ministre de la Guerre (1793-1794). P.S. avec a j o u t s autographes, comme L.A.S. « Billaud de l’Orat. », 23 août 1784, au Dr Re gn a u l t , à Paris ; 3 pages in-8, adresse (petite déchir. au cachet). 180/200 Commandant de la place de Cambrai, Cambrai 27 mars 1793 ; 3/4 page in‑4. 50/60 Le t t r e d u f u t u r c o n v e n t i o nn e l , q u i e s p è r e f a i r e j o u e r s e s p i è c e s d e t h é â t r e . Billaud-Varenne remercie son ami pour ses compliments « Il est ordonné au détachement de la Section des quinze vingt composé de quarante huit volontaires environ de se rendre demain et pour les peines que Murgan a données. « Les lenteurs du sieur Gr a ng e r [acteur de la Comédie-Italienne] ne m’ettonnent pas puis au Cateau […] Il se comportera fraternellement avec les habitans de maniere quil ne puisse revenir aucune plainte contre lui, et sera qu’elles sont dusage. Les lettres que je pourois lui ecrire ne produiroient surement pas plus deffet que vos demarches, venant d’un tenu de prendre un billet de bien vivre de la municipalité en partant »… homme inconnu et n’ayant nuls droits pour obtenir d’etre mieux traité. Voilà donc lexpedient que j’ai imaginé. L’appas du gain […] 49. Hugues- Marie-Désiré bouffé (1800-1888) comédien. 47 L.A.S., 1837-1885 ; 78 pages formats divers, nombreuses adresses a sur le cœur humain bien du pouvoir et je me rappelle m’etre laissé dire que le sieur Granger n’etoit pas un de ceux qui y tiennent ou enveloppes. 250/300 le moins. J’ai donc le dessein de lui offrir d’adopter Murgan et pour prix du rolle qu’il y jouera daccepter la moitié de ce qui poura In t é r e s s a n t e e t a b o n d a n t e c o r r e s p o n d a n c e t h é â t r a l e , adressée à Ballande, Duponchel, Fechter, Ferville, Geoffroy, Lafeuillade, m’en revenir […] car je ne crois pas pouvoir acheter trop cher le privilege d’avoir une piece reçue et il me suffira d’avoir mes entrées Lafont, Marie Laurent, Montigny, Monval, Nourrit, Poirson, Pougin, J. de Prémaray, Provence, Eléonore Rabut, Véron, etc. Il est question pendant ces vacances »… du docteur Blanche, Bocage, Rose Chéri, Duprez, Ferville, Mlle George, Ligier, la princesse Mathilde, Numa, Poirson, Silvestre, ainsi 44. Louis, vicomte de bonald (1754-1840) écrivain, philosophe et homme politique ultraroyaliste. 6 L.A.S. et 2 L.A., [1818-1834], au que de ses spectacles, ses engagements et ses projets, sa neurasthénie, etc. On j o i n t 3 portraits dont un avec dédicace a.s. à son ami Débonnaire (1842), et une L.A.S. de Bo u ff é , directeur du Vaudeville, à Perrin (1836) ; plus divers documents. baron de Fr é n i l l y ; 17 pages et demie in-4 ou in-8. 300/400 50. Georges boulanger (1837-1891) général et homme politique. L.A.S., Jersey lundi 24 [février ou mars 1890], à une In t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e p o l i t i q u e . [1818], à la veille de son départ après « cette longue et pénible campagne », il lui adresse amie ; 4 pages in-8. 150/200 des notes sur la mission de Clermont… [1820], il a prié M. de Sa i n t -Vi c t o r de lui passer l’opuscule demandé, et la relation de la Le travail fait passer les jours promptement : « de plus j’en suis récompensé. Voyez notre succès du 16, qui a eu un retenissement mission d’Aix… 16 juin [1821], il lui confie un exemplaire de La Théorie du pouvoir… [1827], il viendra à Saint-Cloud, « non aussi grand à l’étranger qu’en France, et qui est la meilleure préparation aux élections municipales de mai. Nous revoilà en veine, nous pas pour remercier le roi, mais pour me plaindre du terrible fardeau qu’il m’a imposé et dont le poids ne peut être adouci que par voilà remontés à cheval, plus vaillants et plus vigoureux que jamais »… Il la prie de remercier Mme Ca r e t t e du second volume de l’avantage de le partager avec des hommes tels que vous »… Au Monna (Aveyron) [juillet 1828], félicitations sur la force et le sel ses Souvenirs des Tuileries… du discours de Frénilly, resté étrangement sans force dans une assemblée où se trouvent tant de royalistes. « Par quel charme tant de bonnes intentions se sont elles évanouies ? Est-ce la haute éloquence du ministre de la Justice, ou l’adresse de celui de l’Intérieur – ou 51. Charles, cardinal de BOURBON (1520-1590) cardinal, partisan des Guises, il fut proclamé Roi par les Ligueurs sous le nom de Charles X. L.A.S., Paris 29 mars [1563], à An t o i n e t t e d e Bo u r b o n , duchesse de Gu i s e ; 2 pages in‑fol. (mouillures, bords effrangés la haute considération de celui des affaires ecclésiastiques ou enfin la faconde bavarde d’Hyde de Neuville ? […]. Plus j’étudie notre avec un coin manquant ; portrait gravé joint). 600/800 Chambre et moins je la conçois »… Il a été « atteré » par les ordonnances, il déplore la haine dirigée contre la noblesse, le clergé, les Le t t r e d e c o n d o l é a n c e s a p r è s l a m o r t d e Fr a n ç o i s , d u c d e Gu i s e [fils aîné d’Antoinette, assassiné le 24 février devant Orléans riches etc., et attend peu du discours de Ch a t e a u b r i a n d : « c’est toujours de la haine et du sophisme en épigrammes qui font pitié aux par le protestant Poltrot de Méré.] Il a préféré attendre avant de lui écrire, afin de laisser s’apaiser sa douleur et de donner un peu gens sensés »… 14 décembre [1827], ses pensées se confondent devant la session prochaine : « Le ministre, je crois, n’avoit aucune d’espace à son juste deuil… « Si onques mere a eu occasion de sappaiser et louer Dieu en ung dommaige si inestimable de la mort idée de l’opinion publique je veux dire de celle qu’avoient formée les journaux, ni de l’influence du comité directeur. Voyés avec d’un tel filz vous estes celle a qui touttes les aultres Dieu a faict ceste faveur, car si vous regardez la cause de sa mort, cest lhonneur quelle hauteur il a commandé des choix aux départements et avec quelle bassesse ils ont obéi » ; il se livre à de sombres pronostics… de Dieu et le service de son prince a qui il avoyt de tout temps dedié sa vie. Et vous, madame, des sa naissance ly avies destiner, puis 20 juin 1834, félicitations sur sa traduction [L’Arioste], « une des productions les plus remarquables de notre époque qui fait de la la louange qu’il sest acquis par ses haultes prouesses et victoires, qui, coronées par la saincteté et constance de sa fin ne peuvent par littérature révolutionnaire comme notre politique et par conséquent aussi désordonnée, aussi fausse de pensée et de sentiment que le temps ny par lenvie estre amorties »… d’expression »… On j o i n t une L.A.S. de son fils Henri au même [1828]. 52. BOURBONS. 3 P.S., 1608-1636 150/200 45. . 3 imprimés révolutionnaires, [fin août 1794] ; in-8. 80/100 Henri de Bourbon, vicomte de LAVEDAN (1544-1611). P.S. avec une ligne autographe, Paris 30 août 1608 ; vélin Pamphlets contre le sanguinaire Jean-Baptiste La c o m b e , qui présida la sinistre Commission militaire de Bordeaux, dont les oblong in-4, sceau aux armes sous papier. « Cappitaine lieutenant de la compagnie de deux cens hommes d’armes des listes funèbres envoyaient jusqu’à trente personnes à la fois jusqu’à l’échafaud, et qui fut lui-même guillotiné le 15 août 1794. ordonnances de Sa Majesté », il reçoit du trésorier des guerres Jehan Goulas la somme de 690 livres pour son état. Alexandre Ro m a n e l l i , Lacombe aux enfers, ou Le Jugement de Pluton (Bordeaux, chez Faget ; 35 p., avec signature autogr. de l’auteur). * Charles de Bourbon‑Condé, comte de SOISSONS (1566-1612). P.S., 31décembre 1611 ; vélin oblong in‑4 (petite fente). Il reçoit Chanson sur l’atrocité des cruels forfaits et des injustices criantes de Lacombe, ci-devant président de la Commission Militaire de du trésorier de l’épargne Vincent Bo u h i e r Sieur de Beaumarchais , 6000 livres « pour nostre estat et appointement de Gouverneur et lieutenant general en Normandie », pour l’année 1611. * Louis de Bourbon, comte de SOISSONS (1604-1641) grand-maître Bordeaux, et Le Crime découvert. Couplets (Bordeaux, chez Moreau ; 3 p. chaque, taches). On j o i n t : Marc‑Antoine Ba u d o t , Rapport de ce qui s’est passé à Bordeaux pendant le séjour des Représentans du Peuple, Baudot & Ysabeau. Rédigé par Baudot (extrait du et gouverneur de Dauphiné. P.S., 6 mai 1636 ; demi-page in‑4, sceau aux armes sous papier (défauts, papier fragile). Certificat pour Mathieu de Th i z a r , sieur du Co u d r a y , écuyer, capitaine de compagnie d’infanterie, qui sert « auprès de nous en l’armée que nous journal de son voyage), La Réole 22 août 1793 (23 p., vignette). commandons pour le service de Sa majesté en Champaigne »… 46. Jean-Louis BORY (1919-1979) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé (signature biffée) ; demi-page in-8 (notes de typographes). 53. P ierre bourboTTe (1763-1795) conventionnel (Yonne), arrêté après les journées de Prairial et guillotiné. L.A.S., Trêves 80/100 4e jour des sansculotides II (20 septembre 1794), à ses collègues Jean-Bertrand Fé r a u d et Étienne Ne v e u ; 1 page in-fol., en-tête Le Sur Maurice Ba r r è s : « Devant Barrès, je me sens la proie de deux mouvements contraires : j’exècre et j’admire. J’exècre Représentant du Peuple, près les Armées du Rhin et de la Moselle & dans les Départemens en dépendants, vignette (lég. mouill.). “le rossignol du carnage” – qui n’a jamais été pour moi que le coq d’un patriotisme sanglant, claironnant à la mort […] mais j’admire 150/200 le rossignol – cette prodigieuse musique. Et puis pour Venise, pour Tolède, quel excellent guide. Ce que je préfère en Barrès, Ap r è s l a p r i s e d e Tr ê v e s (8 août). « Je suis désespéré, chers collegues, de n’avoir pû me rendre à Bitche comme vous pensiez que c’est sa descendance. Ce qu’il a fait de mieux, c’est André Fraigneau ». On j o i n t une L.A.S. d’Albert Th i b a u d e t , 26 mai [1924, à cela serait possible d’après la lettre que j’avais ecritte à Michaud. Des circonstances majeures m’en ont empêché, vous en trouverez Robert de Sa i n t -Je a n ], au sujet de Maurice Ba r r è s . le développement dans la copie que je vous envoye de ma lettre au Comité de Salut public ; nous nous attendons d’ailleurs a recevoir 47. Armand, chevalier de bouchard (1750-1827) officier et littérateur. L.A.S., Paris 5 août 1815, au comte de Di o n , à Londres ; les autrichiens demain ou après. Rien ne m’a fait plus de plaisir que de croire qu’ils pourroient nous attaquer. Je vous réponds que 3 pages in-4, adresse. 300/400 nous les frotterions rudement ; ne perdez pas de tems pour m’instruire de ce qu’ils auront fait sur notre gauche »… Su p e r b e l e t t r e s u r l e s m a l h e u r s d e s Ce n t -Jo u r s e t l a s e c o n d e Re s t a u r a t i o n . « De tous les meaux que Bonap. nous a faits 54. P ierre BOURBOTTE (1763-1795) conventionnel (Yonne), arrêté après les journées de Prairial et guillotiné. L.A.S. « Bourbotte », pendant quinze ans, son retour de l’Ile d’Elbe est sans comparaison le plus grand. Il a renouvelé une révolution qui paroissoit « au château du torreau » (du Taureau) 14 prairial III (2 juin 1795), à son ami Du d a nj o n ; 8 pages in‑4. 400/600 s’éteindre enfin soit par la sagesse du roi, soit par la lassitude des françois. [...] il en est résulté la plus funeste anarchie [...] Aussitôt Tr è s b e l l e l e t t r e é c r i t e d e p r i s o n . Arrêté après l’insurrection de prairial, Bourbotte a été transféré avec les autres accusés que Bonap. eut touché les cotes de France, le Dauphiné que vous savés que j’habite, témoigna une joie coupable, présage de tout ce (Romme, Soubrany, Goujon, etc.) au château du Taureau. « Il est bien doux d’avoir des amis dans le malheur […] Mon cœur affranchi de tous remords parce qu’il le fut toujours de toute que devoient attendre les amis de la Royauté. Mo n s i e u r vint à Lyon chercher à arreter la marche du fleau qui nous étoit rendu. Je espèce de crime serait plein de calme si les sollicitudes de l’amitié ne l’agitoient sans cesse ». Il exige de son ami des nouvelles, et lui m’empressois d’aller offrir mes services, lorsque j’appris l’entière dessertion des troupes »… Il rejoignit donc le duc d’Ang o u l ê m e donne les noms et les adresses des « citoyens qui ont été chargés de nous conduire au château du torreau »… Il le charge de proclamer à Nîmes, où son frère commandait la Garde nationale ; il tenta ensuite de protéger Arles des partisans de Napoléon, puis en arrivant « l’innocence d’un homme qui a toujours été estimé de tous ceux qui l’ont connu. Tu peux défier toute espèce d’accusation contre moi à Avignon il apprit la capitulation « et l’horrible violation que Gr o u c h i en avoit faite ». Rentré chez lui, il découvrit que sa femme mon âme est restée pure comme ma conduite et mes intentions le furent toujours ». Il a dans ses papiers « un canon à mitraille contre et ses enfants s’étaient sauvés après que la maison eut été attaquée. Son frère se retira chez son beau-père, pour attendre l’issue de toute espèce d’inculpation […] dans aucun tems de ma vie politique je n’ai cessé d’être digne de l’estime de mes concitoyens. Qu’il me t la guerre « qui devoit être le dernier bienfait de Bonaparte ». C’est à Lyon qu’il apprit « le succès de la bataille de Mont S Jean » soit permis de me faire entendre deux minutes et on me rendra justice. On ne pourroit m’ôter cette faculté sans se rendre coupable de [Wa t e r l o o ] ; dès le retour du Roi à Paris, il se hâta de lui porter des titres de fidélité… Il félicite son ami d’être loin d’une patrie en barbarie. Je dis plus, on commettroit un crime en me jugeant sans m’entendre, puisque rien n’est si facile que de prouver que je ne peux délire, indigne du bonheur que lui assuraient les Bourbons, car « une partie des provinces n’est animée que du plus mauvais esprit pas même être soupçonné. Si tel etoit cependant mon sort, mon bon ami, que je fusse arraché à la société sans avoir la faculté de mettre […] Mais ce qui augmente nos allarmes, c’est que ce roi n’a aucune autorité. Les puissances si généreuses l’année dernière, agissent en évidence les preuves palpables de mon innocence, c’est à toi qu’il appartient de les faire connoitre, c’est à toi à effacer la tâche qui d’après des principes bien différents aujourd’hui. C’est en maîtresses qu’elles se montrent, et le roi n’est que leur premier prisonnier. terniroit la mémoire d’un homme qui consent à mourir, mais qui veut que sa mémoire ne soit pas assaillie »… Il réclame des vêtements, […] Une inquiétude générale regne partout »… car la prison est très froide…

8 9 43. Jacques-Nicolas billaud-varenne (1756-1819) conventionnel (Paris), membre du Comité de Salut public, il fut déporté. 48. Jean-Baptiste BOUCHOTTE (1754-1840) officier, ministre de la Guerre (1793-1794). P.S. avec a j o u t s autographes, comme L.A.S. « Billaud de l’Orat. », 23 août 1784, au Dr Re gn a u l t , à Paris ; 3 pages in-8, adresse (petite déchir. au cachet). 180/200 Commandant de la place de Cambrai, Cambrai 27 mars 1793 ; 3/4 page in‑4. 50/60 Le t t r e d u f u t u r c o n v e n t i o nn e l , q u i e s p è r e f a i r e j o u e r s e s p i è c e s d e t h é â t r e . Billaud-Varenne remercie son ami pour ses compliments « Il est ordonné au détachement de la Section des quinze vingt composé de quarante huit volontaires environ de se rendre demain et pour les peines que Murgan a données. « Les lenteurs du sieur Gr a ng e r [acteur de la Comédie-Italienne] ne m’ettonnent pas puis au Cateau […] Il se comportera fraternellement avec les habitans de maniere quil ne puisse revenir aucune plainte contre lui, et sera qu’elles sont dusage. Les lettres que je pourois lui ecrire ne produiroient surement pas plus deffet que vos demarches, venant d’un tenu de prendre un billet de bien vivre de la municipalité en partant »… homme inconnu et n’ayant nuls droits pour obtenir d’etre mieux traité. Voilà donc lexpedient que j’ai imaginé. L’appas du gain […] 49. Hugues- Marie-Désiré bouffé (1800-1888) comédien. 47 L.A.S., 1837-1885 ; 78 pages formats divers, nombreuses adresses a sur le cœur humain bien du pouvoir et je me rappelle m’etre laissé dire que le sieur Granger n’etoit pas un de ceux qui y tiennent ou enveloppes. 250/300 le moins. J’ai donc le dessein de lui offrir d’adopter Murgan et pour prix du rolle qu’il y jouera daccepter la moitié de ce qui poura In t é r e s s a n t e e t a b o n d a n t e c o r r e s p o n d a n c e t h é â t r a l e , adressée à Ballande, Duponchel, Fechter, Ferville, Geoffroy, Lafeuillade, m’en revenir […] car je ne crois pas pouvoir acheter trop cher le privilege d’avoir une piece reçue et il me suffira d’avoir mes entrées Lafont, Marie Laurent, Montigny, Monval, Nourrit, Poirson, Pougin, J. de Prémaray, Provence, Eléonore Rabut, Véron, etc. Il est question pendant ces vacances »… du docteur Blanche, Bocage, Rose Chéri, Duprez, Ferville, Mlle George, Ligier, la princesse Mathilde, Numa, Poirson, Silvestre, ainsi 44. Louis, vicomte de bonald (1754-1840) écrivain, philosophe et homme politique ultraroyaliste. 6 L.A.S. et 2 L.A., [1818-1834], au que de ses spectacles, ses engagements et ses projets, sa neurasthénie, etc. On j o i n t 3 portraits dont un avec dédicace a.s. à son ami Débonnaire (1842), et une L.A.S. de Bo u ff é , directeur du Vaudeville, à Perrin (1836) ; plus divers documents. baron de Fr é n i l l y ; 17 pages et demie in-4 ou in-8. 300/400 50. Georges boulanger (1837-1891) général et homme politique. L.A.S., Jersey lundi 24 [février ou mars 1890], à une In t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e p o l i t i q u e . [1818], à la veille de son départ après « cette longue et pénible campagne », il lui adresse amie ; 4 pages in-8. 150/200 des notes sur la mission de Clermont… [1820], il a prié M. de Sa i n t -Vi c t o r de lui passer l’opuscule demandé, et la relation de la Le travail fait passer les jours promptement : « de plus j’en suis récompensé. Voyez notre succès du 16, qui a eu un retenissement mission d’Aix… 16 juin [1821], il lui confie un exemplaire de La Théorie du pouvoir… [1827], il viendra à Saint-Cloud, « non aussi grand à l’étranger qu’en France, et qui est la meilleure préparation aux élections municipales de mai. Nous revoilà en veine, nous pas pour remercier le roi, mais pour me plaindre du terrible fardeau qu’il m’a imposé et dont le poids ne peut être adouci que par voilà remontés à cheval, plus vaillants et plus vigoureux que jamais »… Il la prie de remercier Mme Ca r e t t e du second volume de l’avantage de le partager avec des hommes tels que vous »… Au Monna (Aveyron) [juillet 1828], félicitations sur la force et le sel ses Souvenirs des Tuileries… du discours de Frénilly, resté étrangement sans force dans une assemblée où se trouvent tant de royalistes. « Par quel charme tant de bonnes intentions se sont elles évanouies ? Est-ce la haute éloquence du ministre de la Justice, ou l’adresse de celui de l’Intérieur – ou 51. Charles, cardinal de BOURBON (1520-1590) cardinal, partisan des Guises, il fut proclamé Roi par les Ligueurs sous le nom de Charles X. L.A.S., Paris 29 mars [1563], à An t o i n e t t e d e Bo u r b o n , duchesse de Gu i s e ; 2 pages in‑fol. (mouillures, bords effrangés la haute considération de celui des affaires ecclésiastiques ou enfin la faconde bavarde d’Hyde de Neuville ? […]. Plus j’étudie notre avec un coin manquant ; portrait gravé joint). 600/800 Chambre et moins je la conçois »… Il a été « atteré » par les ordonnances, il déplore la haine dirigée contre la noblesse, le clergé, les Le t t r e d e c o n d o l é a n c e s a p r è s l a m o r t d e Fr a n ç o i s , d u c d e Gu i s e [fils aîné d’Antoinette, assassiné le 24 février devant Orléans riches etc., et attend peu du discours de Ch a t e a u b r i a n d : « c’est toujours de la haine et du sophisme en épigrammes qui font pitié aux par le protestant Poltrot de Méré.] Il a préféré attendre avant de lui écrire, afin de laisser s’apaiser sa douleur et de donner un peu gens sensés »… 14 décembre [1827], ses pensées se confondent devant la session prochaine : « Le ministre, je crois, n’avoit aucune d’espace à son juste deuil… « Si onques mere a eu occasion de sappaiser et louer Dieu en ung dommaige si inestimable de la mort idée de l’opinion publique je veux dire de celle qu’avoient formée les journaux, ni de l’influence du comité directeur. Voyés avec d’un tel filz vous estes celle a qui touttes les aultres Dieu a faict ceste faveur, car si vous regardez la cause de sa mort, cest lhonneur quelle hauteur il a commandé des choix aux départements et avec quelle bassesse ils ont obéi » ; il se livre à de sombres pronostics… de Dieu et le service de son prince a qui il avoyt de tout temps dedié sa vie. Et vous, madame, des sa naissance ly avies destiner, puis 20 juin 1834, félicitations sur sa traduction [L’Arioste], « une des productions les plus remarquables de notre époque qui fait de la la louange qu’il sest acquis par ses haultes prouesses et victoires, qui, coronées par la saincteté et constance de sa fin ne peuvent par littérature révolutionnaire comme notre politique et par conséquent aussi désordonnée, aussi fausse de pensée et de sentiment que le temps ny par lenvie estre amorties »… d’expression »… On j o i n t une L.A.S. de son fils Henri au même [1828]. 52. BOURBONS. 3 P.S., 1608-1636 150/200 45. BORDEAUX. 3 imprimés révolutionnaires, [fin août 1794] ; in-8. 80/100 Henri de Bourbon, vicomte de LAVEDAN (1544-1611). P.S. avec une ligne autographe, Paris 30 août 1608 ; vélin Pamphlets contre le sanguinaire Jean-Baptiste La c o m b e , qui présida la sinistre Commission militaire de Bordeaux, dont les oblong in-4, sceau aux armes sous papier. « Cappitaine lieutenant de la compagnie de deux cens hommes d’armes des listes funèbres envoyaient jusqu’à trente personnes à la fois jusqu’à l’échafaud, et qui fut lui-même guillotiné le 15 août 1794. ordonnances de Sa Majesté », il reçoit du trésorier des guerres Jehan Goulas la somme de 690 livres pour son état. Alexandre Ro m a n e l l i , Lacombe aux enfers, ou Le Jugement de Pluton (Bordeaux, chez Faget ; 35 p., avec signature autogr. de l’auteur). * Charles de Bourbon‑Condé, comte de SOISSONS (1566-1612). P.S., 31décembre 1611 ; vélin oblong in‑4 (petite fente). Il reçoit Chanson sur l’atrocité des cruels forfaits et des injustices criantes de Lacombe, ci-devant président de la Commission Militaire de du trésorier de l’épargne Vincent Bo u h i e r Sieur de Beaumarchais , 6000 livres « pour nostre estat et appointement de Gouverneur et lieutenant general en Normandie », pour l’année 1611. * Louis de Bourbon, comte de SOISSONS (1604-1641) grand-maître Bordeaux, et Le Crime découvert. Couplets (Bordeaux, chez Moreau ; 3 p. chaque, taches). On j o i n t : Marc‑Antoine Ba u d o t , Rapport de ce qui s’est passé à Bordeaux pendant le séjour des Représentans du Peuple, Baudot & Ysabeau. Rédigé par Baudot (extrait du et gouverneur de Dauphiné. P.S., 6 mai 1636 ; demi-page in‑4, sceau aux armes sous papier (défauts, papier fragile). Certificat pour Mathieu de Th i z a r , sieur du Co u d r a y , écuyer, capitaine de compagnie d’infanterie, qui sert « auprès de nous en l’armée que nous journal de son voyage), La Réole 22 août 1793 (23 p., vignette). commandons pour le service de Sa majesté en Champaigne »… 46. Jean-Louis BORY (1919-1979) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé (signature biffée) ; demi-page in-8 (notes de typographes). 53. P ierre bourboTTe (1763-1795) conventionnel (Yonne), arrêté après les journées de Prairial et guillotiné. L.A.S., Trêves 80/100 4e jour des sansculotides II (20 septembre 1794), à ses collègues Jean-Bertrand Fé r a u d et Étienne Ne v e u ; 1 page in-fol., en-tête Le Sur Maurice Ba r r è s : « Devant Barrès, je me sens la proie de deux mouvements contraires : j’exècre et j’admire. J’exècre Représentant du Peuple, près les Armées du Rhin et de la Moselle & dans les Départemens en dépendants, vignette (lég. mouill.). “le rossignol du carnage” – qui n’a jamais été pour moi que le coq d’un patriotisme sanglant, claironnant à la mort […] mais j’admire 150/200 le rossignol – cette prodigieuse musique. Et puis pour Venise, pour Tolède, quel excellent guide. Ce que je préfère en Barrès, Ap r è s l a p r i s e d e Tr ê v e s (8 août). « Je suis désespéré, chers collegues, de n’avoir pû me rendre à Bitche comme vous pensiez que c’est sa descendance. Ce qu’il a fait de mieux, c’est André Fraigneau ». On j o i n t une L.A.S. d’Albert Th i b a u d e t , 26 mai [1924, à cela serait possible d’après la lettre que j’avais ecritte à Michaud. Des circonstances majeures m’en ont empêché, vous en trouverez Robert de Sa i n t -Je a n ], au sujet de Maurice Ba r r è s . le développement dans la copie que je vous envoye de ma lettre au Comité de Salut public ; nous nous attendons d’ailleurs a recevoir 47. Armand, chevalier de bouchard (1750-1827) officier et littérateur. L.A.S., Paris 5 août 1815, au comte de Di o n , à Londres ; les autrichiens demain ou après. Rien ne m’a fait plus de plaisir que de croire qu’ils pourroient nous attaquer. Je vous réponds que 3 pages in-4, adresse. 300/400 nous les frotterions rudement ; ne perdez pas de tems pour m’instruire de ce qu’ils auront fait sur notre gauche »… Su p e r b e l e t t r e s u r l e s m a l h e u r s d e s Ce n t -Jo u r s e t l a s e c o n d e Re s t a u r a t i o n . « De tous les meaux que Bonap. nous a faits 54. P ierre BOURBOTTE (1763-1795) conventionnel (Yonne), arrêté après les journées de Prairial et guillotiné. L.A.S. « Bourbotte », pendant quinze ans, son retour de l’Ile d’Elbe est sans comparaison le plus grand. Il a renouvelé une révolution qui paroissoit « au château du torreau » (du Taureau) 14 prairial III (2 juin 1795), à son ami Du d a nj o n ; 8 pages in‑4. 400/600 s’éteindre enfin soit par la sagesse du roi, soit par la lassitude des françois. [...] il en est résulté la plus funeste anarchie [...] Aussitôt Tr è s b e l l e l e t t r e é c r i t e d e p r i s o n . Arrêté après l’insurrection de prairial, Bourbotte a été transféré avec les autres accusés que Bonap. eut touché les cotes de France, le Dauphiné que vous savés que j’habite, témoigna une joie coupable, présage de tout ce (Romme, Soubrany, Goujon, etc.) au château du Taureau. « Il est bien doux d’avoir des amis dans le malheur […] Mon cœur affranchi de tous remords parce qu’il le fut toujours de toute que devoient attendre les amis de la Royauté. Mo n s i e u r vint à Lyon chercher à arreter la marche du fleau qui nous étoit rendu. Je espèce de crime serait plein de calme si les sollicitudes de l’amitié ne l’agitoient sans cesse ». Il exige de son ami des nouvelles, et lui m’empressois d’aller offrir mes services, lorsque j’appris l’entière dessertion des troupes »… Il rejoignit donc le duc d’Ang o u l ê m e donne les noms et les adresses des « citoyens qui ont été chargés de nous conduire au château du torreau »… Il le charge de proclamer à Nîmes, où son frère commandait la Garde nationale ; il tenta ensuite de protéger Arles des partisans de Napoléon, puis en arrivant « l’innocence d’un homme qui a toujours été estimé de tous ceux qui l’ont connu. Tu peux défier toute espèce d’accusation contre moi à Avignon il apprit la capitulation « et l’horrible violation que Gr o u c h i en avoit faite ». Rentré chez lui, il découvrit que sa femme mon âme est restée pure comme ma conduite et mes intentions le furent toujours ». Il a dans ses papiers « un canon à mitraille contre et ses enfants s’étaient sauvés après que la maison eut été attaquée. Son frère se retira chez son beau-père, pour attendre l’issue de toute espèce d’inculpation […] dans aucun tems de ma vie politique je n’ai cessé d’être digne de l’estime de mes concitoyens. Qu’il me t la guerre « qui devoit être le dernier bienfait de Bonaparte ». C’est à Lyon qu’il apprit « le succès de la bataille de Mont S Jean » soit permis de me faire entendre deux minutes et on me rendra justice. On ne pourroit m’ôter cette faculté sans se rendre coupable de [Wa t e r l o o ] ; dès le retour du Roi à Paris, il se hâta de lui porter des titres de fidélité… Il félicite son ami d’être loin d’une patrie en barbarie. Je dis plus, on commettroit un crime en me jugeant sans m’entendre, puisque rien n’est si facile que de prouver que je ne peux délire, indigne du bonheur que lui assuraient les Bourbons, car « une partie des provinces n’est animée que du plus mauvais esprit pas même être soupçonné. Si tel etoit cependant mon sort, mon bon ami, que je fusse arraché à la société sans avoir la faculté de mettre […] Mais ce qui augmente nos allarmes, c’est que ce roi n’a aucune autorité. Les puissances si généreuses l’année dernière, agissent en évidence les preuves palpables de mon innocence, c’est à toi qu’il appartient de les faire connoitre, c’est à toi à effacer la tâche qui d’après des principes bien différents aujourd’hui. C’est en maîtresses qu’elles se montrent, et le roi n’est que leur premier prisonnier. terniroit la mémoire d’un homme qui consent à mourir, mais qui veut que sa mémoire ne soit pas assaillie »… Il réclame des vêtements, […] Une inquiétude générale regne partout »… car la prison est très froide…

8 9 55. Léonard Bourdon (1754-1807) conventionnel (Loiret). 5 imprimés, Re c u e i l des actions héroïques et civiques des Républicains 63. É tienne CabeT (1788-1856) écrivain et utopiste communiste. 3 L.S., Paris 1846-1847 ; 3 pages in-4, adresses (petit trou sur une Français…, nos I à V, 10 nivose II (30 décembre 1793) et sq ; in-8, rel. mod. basane brune avec faisceau doré et devise Mort aux tyrans lettre à la place du cachet). 200/250 sur le plat sup. 200/250 6 juin 1846 et 22 décembre 1847, à M. Bu t o t à Reims : il lui recommande M. Do u d a t , « l’un de nos Communistes les plus Ra r e c o l l e c t i o n c o m p l è t e des cinq numéros présentés à la Convention Nationale au nom du Comité d’Instruction publique, convaincus et les plus zélés qui va peut-être se fixer dans votre ville » ; il le remercie de l’envoi des noms de nouveaux abonnés et se le 5e étant rédigé par A.C. Th i b a u d e a u . dit « très sensible à l’accueil et au souvenir des Icariennes de Reims ». 14 octobre 1847, au libraire Ch a r a v a y à Lyon, lui donnant les On j o i n t le périodique Le Po i n t d u j o u r , ou Résultat de ce qui s’est passé la veille à l’Assemblée Nationale, prix du Voyage en Icarie et du Vrai Christianisme, ainsi que son Almanach… nos 271 à 330, 14 avril-12 juin 1790 (Paris, chez Cussac) ; 2 vol. in-8 brochés. Plus 28 numéros du périodique Le s Ac t e s d e s Ap ô t r e s , 64. Joseph cailloT (1732-1816) acteur et chanteur de la Comédie-Italienne. L.A.S. « le Pere Caillot », Saint-Germain en Laye os 1789 1790 (Paris, Dudoyer) ; brochures in-8 : n 9, 121-129, 134-139, 151-162 du journal de Jean-Gabriel Pe l t i e r . 22 décembre 1812, [à Mme Bo u i l l y ] ; 1 page in-4. 100/150 56. BOURGOGNE . [Nicolas ROLIN (1376-1462) chancelier des ducs de Bourgogne Philippe le Bon et Charles le Téméraire]. Il invite sa belle et bonne amie à dîner « avec le constant et fidèle ami Mr de Sa n t e r e , qui de son coté préviendra Ma n u s c r i t , Terrier de la terre et seignourie de Chappey..., [1444] ; volume in-fol. sur papier de 50 ff. (plus qqs blancs), reliure Madame de Beaumarchais que je désire aller lui demander a diner le mercredi suivant 30 de ce mois, toujours avec le fidele et ancienne parchemin (qqs ff. détachés à la fin du vol., qqs petits trous de vers). 1.300/1.500 constant. Je vous donne, aimable femme, le choix des deux jours, afin que vos plaisirs puissent s’accorder avec les miens [...] quand a Te r r i e r d e l a t e r r e e t s e i gn e u r i e d e Ch a p e y près de Broye (Saône-et-Loire) et ses dépendances, au sud d’Autun, appartenant vous aimer de tout mon cœur, c’est fait, minon minette. Devinez a présent, tout ce que mon cœur vous dit, et que ma mauvaise main au grand chancelier de Bourgogne, Nicolas Ro l i n , qui fut le négociateur du traité d’ (1435), le fondateur des Hospices de ne peut plus vous écrire »… Beaune, et un mécène éclairé, commanditaire de Jan van Eyck et Rogier van der Weyden. 65. calligra Phie. De s s i n c a l l i g r a p h i é à la plume, signé « Henry Roland Ecrivain Juré 1741 » ; 1 page in-4. 150/200 « Terrier de la terre et seignourie de Chappey, Lespinace le partinz, la Borde, la Vaul s. Groison, Saint Simphorien de Marmaigne Ca l l i g r a m m e en forme de crucifix, du Miserere, Psaume 50 : « Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta grande miséricorde… » et Saint Martin de Marmaigne, appartenans a noble et puissant seigneur Messire Nicolas Rolin chevalier d’Ai seigneur d’Authume et 66. P ierre-Joseph caMbon sainT-hilaire (1756-1820) conventionnel (Hérault). Aff i c h e , Ra pp o r t sur l’État de la République des lieux dessusd. Des tailles receptes rentes de deniers corvées de chavrain et de bras costumes de grains et gelines et se paient les à l’époque de la création du Comité de Salut public, sur sa situation actuelle, & précis des opérations du Comité, 11 juillet 1793 tailles aux termes de Saint Ladre des Bordes, les corvées de bras en fenaisons, les corvées de chavrain après venanges, les grains a la (Paris, Imprimerie Nationale, Supplément au Bulletin de la Convention Nationale) ; grand in-fol. (59 x 45 cm, taches). 50/60 feste de Saint Martin et les gelines a caresme entrant en la maniere plus applain et cy apres declairée »... On j o i n t une affiche, Bulletin de la Convention Nationale, 24 mai 1793, avec notamment le compte rendu de « l’insurrection Le registre est très soigneusement tenu, avec le compte de chaque redevable, par Ga u t h e r o t , qui l’a signé à plusieurs reprises. fomentée par les prêtres et les agens du roi Sarde » à Thonnes (dép. du Mont-Blanc). Reproduction page 2. 67. C aMP de JalÈs. Imprimé, Ma n i f e s t e et protestation de cinquante mille Français fidèles, armés dans le 57. Jean- François boursaulT (1752-1842) acteur et homme politique. L.A.S., 19 juin 1807, à M. Ni o n , inspecteur de la loterie Vivarais, pour la cause de la Religion et de la Monarchie, contre les usurpations de l’Assemblée se disant Nationale impériale à Melun ; 3 pages in-4, adresse. 150/200 (Au camp de Jalès, octobre 1790); in 8, 30 p. 150/200 Il a reçu sa charmante comédie de Gli Mercanti. « Le merite du traducteur ne le cede en rien a la conception de Go l d o n i et je vous Ra r e m a n i f e s t e du premier rassemblement armé contre la Révolution. avoue que jai éprouvé a la lecture de cet ouvrage un plaisir que je n’avois pas gouté depuis longtems. Qu’elle verité de dialogue ? 68. Jeanne Louise Genet, Madame CAMPAN (1752-1822) secrétaire et confidente de Marie-Antoinette, institutrice et et quels caracteres vrais ! Cept il faut convenir que le pere est un peu foible et le fils un peu trop subordonné àL é l i o mais deux mots ajoutés soit au rôle du pere soit a celui de Charles, couvriront ces petites taches »… Il explique pourquoi il voudrait jouer cette pièce pédagogue, elle dirigea la Maison d’éducation de la Légion d’honneur d’Écouen. 6 L.A., 1816-1817, à Mlle Julie Du v i d a l avant La Guerre, laquelle est à la copie. La censure en a supprimé le titre, et on lui propose Devoir et amour, « mais c’est un titre [d e Mo n t f e r r i e r ] ; 17 pages et demie in-4 ou in-8, qqs adresses (le bas de la dernière lettre a été un peu rongé). 800/1.000 bannal qui n’a rien de piquant et qui classe l’ouvrage dans tous ces drames de Honneur et nature, Honneur et indigence, Amour et Be l l e c o r r e s p o n d a n c e à s o n a n c i e nn e é l è v e , q u i d e v i e n d r a u n p e i n t r e d e r e n o m , e t é p o u s e r a Ab e l Hu g o . Mantes 7 novembre 1816, interet &c ». Il a pensé à L’Héroïsme de l’honneur… « On me parle beaucoup du Pere de famille de Go l d o n i . L’ouvrage n’est pas elle lui conseille de porter son tableau à Mme Voisin : « Elle remettra le tableau et M. Dubreuil qui est l’exactitude même vous fera sans merite autant que je puis me le rappeler »… toucher la somme dans les 24 heures »… Elle reçoit pour quelques jours la visite d’une jeune dame anglaise qu’elle a élevée avec son mari, et elle serait heureuse de Julie et son papa… 6 janvier 1817. Elle est très alarmée de son silence : « vous ne pouvés pas avoir cessé de 58. Gilbert BRESCHET (1784-1845) chirurgien et anatomiste. P.A.S., Paris 17 juillet 1828 ; 1 page in-4, timbre fiscal. 100/120 m’aimer, non, vous ne le pouvés pas plus que je ne puis cesser de m’intéresser à votre sort, à vos travaux, à vos succès […] ne me laissés Ce r t i f i c a t d e s o i n s . « Je, soussigné, Docteur en médecine, professeur agrégé en exercice et chef des travaux anatomiques de la faculté pas là, dans ma retraite que les fils de l’amitié non rompus quoiqu’eloignés, me rendent seuls suportables »… 14 janvier, elle la prie de de Médecine de Paris, chirurgien ordinaire de l’Hôtel-Dieu, […] certifie avoir donné des soins à Mr Adolphe Gilbert Sadourny, il y a l’excuser de ses étourderies et de ses impertinences, ayant confondu Julie Duvidal avec Julie Bernelle… Elle demande des précisions environ dix ans, pour un écoulement puriforme et habituel par l’oreille gauche avec dureté de l’ouïe, qu’à cette époque un séton fut sur le « bonheur futur » promis par un vieux parent, et recommande des comédies de Mme de Ge n l i s , ainsi qu’un nouveau recueil de pratiqué à la nuque », etc. ; au dos, signature du maire adjoint du XIe arrondissement. proverbes de Ca r m o n t e l l e … [Mars], sous le sceau du secret : on s’occupe de former la maison de Mme la duchesse d’Or l é a n s et 59. Jeanne de Brosse, dite de Bretagne, baronne de bressuire. P.S., Maurillon 21 mars 1570 ; demi-page in-fol. 60/80 l’éducation de ses enfants : « Sous gouvernante ou Institutrice voilà… qui vous convient. Agissés de suite, prenez bien le titre de mon Reçu donné à sa sœur, Mme de Martignon, « ayant la garde noble par auctorité du Roy » de sa fille, Marie de Lu x e m b o u r g , pour éleve il ne vous nuira pas là. Vos peintures, votre connoissance de la langue, votre piano dont il faut avouer que vous avez négligé la somme de 500 livres tournois… l’étude pour vous livrer à la peinture mais que vous reprendrés – que votre papa voye ses anciens amis »… 8 mars, elle s’inquiète de sa 60. P aul brulaT (1866-1940) écrivain. 6 L.A.S., Paris 1917-1935, à Dominique Ve c c h i n i ; 6 pages et demie in-8, enveloppes. lettre « où je vous donnois l’avis que l’on alloit former l’éducation des enfans du Duc d’Orléans, que l’on m’avoit dit que Me de G… 100/150 etoit encore en position de parler de talens tels que les vôtres – que le pere de la femme de Casimir étoit un ancien collegue de votre Co r r e s p o n d a n c e l i t t é r a i r e . 5 mai 1918 : Blessure et Belle Humeur est « alerte, vivant, pittoresque, plein de tact et de cœur ; c’est une cher papa, qu’il falloit remuer ciel, terre, pavés, gazon, et tâcher d’être attachée là »… Au château de Barai 16 août, il faut faire face œuvre d’écrivain et d’artiste. J’ai remarqué que vous n’y parliez pas de vous. Vous vous effacez modestement devant tant de souffrances au malheur avec dignité ; il y a du mérite « à chercher des ressources dans le travail de ses mains, à soutenir sa vertu par la religion, dont vous avez pris, pourtant, votre part »… 27 novembre 1923 : « Je suis encore de ce monde, et heureux d’avoir des amis tels que vous. à nourrir son jugement par d’utiles lectures […]. Combats donc tes infortunes avec courrage chere amie, ne t’arretes à rien de ce qui C’est un sinistre farceur qui avait lancé la fausse nouvelle dans l’Agence Havas »… 13 juillet 1931 : « Dans tout ce que vous écrivez, pourroit les alleger par des moyens indignes de toi, tu n’en es pas capable mais en affoiblissant son courrage on peut amollir son cœur c’est toujours le poète qui s’exprime, répand son âme. Oh ! oui, la Corse ! »… 2 janvier 1935 : « Vous savez combien je vous aime et et altérer les principes »… Il faut se garder de la solitude du cloître : « vois la religion en grand, et ta religion catholique telle qu’elle est, vous admire. Je suis heureux d’être de votre famille spirituelle »… On j o i n t une L.A.S. à Mlle Napoleone Vecchini, 1er janvier 1928. ce ne sont point des scapulaires, des coups de discipline qui en sont le côté sublime »… Enfin elle lui « ordonne » de recommencer son 61. Guillaume BRUNE (1763-1815) maréchal. L.A.S., Paris 3 mai 1812, à son avocat Br i d e n ; 1 page in-8. 150/200 portrait… On j o i n t la minute d’une lettre de recommandation pour Mlle Duvidal, ancienne élève de l’institution d’Écouen, parente de Il lui a remis « le dossier de mon affaire, je n’y ai pas trouvé les deux requêtes au Conseil d’état où est le relevé des pièces produites, mais l’Archi‑Chancelier [Cambacérès], fille d’un père qui s’est ruiné, dotée de qualités morales, de talents de peintre, etc. cela ne doit pas arrêter l’instance parce que monsieur Gérardin vous remettra ces instructions que je crois indispensables »… 69. P aix de caMPo-ForMio. Ca r t e signée par les députés Joseph Co r n u d e t , Antoine La a , François Ma r b o s et Michel Ta l o t , avant 62. F rançois-Nicolas-Léonard BUZOT (1760-1794) avocat, député et conventionnel (Eure), Girondin, il se suicida. L.A.S., 22 mai, à le 30 frimaire VI (20 décembre 1797) ; carte impr. en bleu, 8,5 cm. x 8,5 cm. 70/80 Br i s s o t d e Wa r v i l l e ; 1 page et demie in-4, adresse, cachet cire rouge (brisé ; portrait gravé joint). 300/400 « Ca r t e d’e n t r é e pour le Banquet donné par les Représentans du Peuple, à l’occasion de la Paix, le 30 Frimaire, An VI », ornée Ra r e l e t t r e au sujet du projet de Brissot qui rencontre des réactions diverses à l’Assemblée : « On m’a dit l’objection d’une couronne de laurier, du chiffre de la République Française et de motifs floraux, signée par 4 membres du Conseil des Cinq Cents, n j o i n t bannalle de Th o u r e t sur l’acheminement aux deux chambres ; mais on ajoute à cela que le projet mène directement à se passer de comme membres des deux Commissions d’Inspection. Au dos, Talot a signé à nouveau : « Le Représentant du Peuple Talot ». O Roy. Delà beaucoup d’idées creuses sur notre républicanisme. Il faut enfin briser la glace et prouver que nos calomniateurs sont dupes un imprimé : Ordre qui sera suivie dans la fête du 30 Frimaire (Paris, Imprimerie nationale, Frimaire an 6 ; in-8, 2 p.). ou bien idiots, et qu’ils ne connoissent guères ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils veulent faire. Mettons nos amis à découvert et ne nous 70. C anada. Environ 75 lettres ou pièces, XVIIIe-XIXe siècle. 500/600 laissons pas flétrir par de perfides niaiseries dont quelques hommes adroits font usage pour nous perdre »… Il lui donne rendez-vous Archives notariales, principalement concernant la famille Ma i l h o t ou Ma i l l o t , à Sainte-Anne et Saint-Pierre-les-Becquets pour le soir chez Pé t i o n . On j o i n t un lot de 36 imprimés révolutionnaires, 1789-1801 : Supplications et Doléances présentées au Roi (province du Bas-Canada) : contrats de mariage, testaments, ventes, partages, donations, constitution de rentes, concession, arbitrage, & aux États Généraux (Bordeaux 1789) ; Proclamation du Roi concernant les Émigrations ; Idées à répandre parmi les habitans de inventaires de biens, procès-verbaux de bornage, actes d’autorisation de mineur, extraits de baptême, mémoires, quittances, pétitions, la campagne… de Jos. Se r v a n ; liste des membres et Décrets de la Convention Nationale, etc. qqs lettres familiales… On j o i n t environ 35 documents notariés espagnols de la même époque, sur papier timbré.

10 11 55. Léonard Bourdon (1754-1807) conventionnel (Loiret). 5 imprimés, Re c u e i l des actions héroïques et civiques des Républicains 63. É tienne CabeT (1788-1856) écrivain et utopiste communiste. 3 L.S., Paris 1846-1847 ; 3 pages in-4, adresses (petit trou sur une Français…, nos I à V, 10 nivose II (30 décembre 1793) et sq ; in-8, rel. mod. basane brune avec faisceau doré et devise Mort aux tyrans lettre à la place du cachet). 200/250 sur le plat sup. 200/250 6 juin 1846 et 22 décembre 1847, à M. Bu t o t à Reims : il lui recommande M. Do u d a t , « l’un de nos Communistes les plus Ra r e c o l l e c t i o n c o m p l è t e des cinq numéros présentés à la Convention Nationale au nom du Comité d’Instruction publique, convaincus et les plus zélés qui va peut-être se fixer dans votre ville » ; il le remercie de l’envoi des noms de nouveaux abonnés et se le 5e étant rédigé par A.C. Th i b a u d e a u . dit « très sensible à l’accueil et au souvenir des Icariennes de Reims ». 14 octobre 1847, au libraire Ch a r a v a y à Lyon, lui donnant les On j o i n t le périodique Le Po i n t d u j o u r , ou Résultat de ce qui s’est passé la veille à l’Assemblée Nationale, prix du Voyage en Icarie et du Vrai Christianisme, ainsi que son Almanach… nos 271 à 330, 14 avril-12 juin 1790 (Paris, chez Cussac) ; 2 vol. in-8 brochés. Plus 28 numéros du périodique Le s Ac t e s d e s Ap ô t r e s , 64. Joseph cailloT (1732-1816) acteur et chanteur de la Comédie-Italienne. L.A.S. « le Pere Caillot », Saint-Germain en Laye os 1789 1790 (Paris, Dudoyer) ; brochures in-8 : n 9, 121-129, 134-139, 151-162 du journal de Jean-Gabriel Pe l t i e r . 22 décembre 1812, [à Mme Bo u i l l y ] ; 1 page in-4. 100/150 56. BOURGOGNE . [Nicolas ROLIN (1376-1462) chancelier des ducs de Bourgogne Philippe le Bon et Charles le Téméraire]. Il invite sa belle et bonne amie à dîner « avec le constant et fidèle ami Mr de Sa n t e r e , qui de son coté préviendra Ma n u s c r i t , Terrier de la terre et seignourie de Chappey..., [1444] ; volume in-fol. sur papier de 50 ff. (plus qqs blancs), reliure Madame de Beaumarchais que je désire aller lui demander a diner le mercredi suivant 30 de ce mois, toujours avec le fidele et ancienne parchemin (qqs ff. détachés à la fin du vol., qqs petits trous de vers). 1.300/1.500 constant. Je vous donne, aimable femme, le choix des deux jours, afin que vos plaisirs puissent s’accorder avec les miens [...] quand a Te r r i e r d e l a t e r r e e t s e i gn e u r i e d e Ch a p e y près de Broye (Saône-et-Loire) et ses dépendances, au sud d’Autun, appartenant vous aimer de tout mon cœur, c’est fait, minon minette. Devinez a présent, tout ce que mon cœur vous dit, et que ma mauvaise main au grand chancelier de Bourgogne, Nicolas Ro l i n , qui fut le négociateur du traité d’Arras (1435), le fondateur des Hospices de ne peut plus vous écrire »… Beaune, et un mécène éclairé, commanditaire de Jan van Eyck et Rogier van der Weyden. 65. calligra Phie. De s s i n c a l l i g r a p h i é à la plume, signé « Henry Roland Ecrivain Juré 1741 » ; 1 page in-4. 150/200 « Terrier de la terre et seignourie de Chappey, Lespinace le partinz, la Borde, la Vaul s. Groison, Saint Simphorien de Marmaigne Ca l l i g r a m m e en forme de crucifix, du Miserere, Psaume 50 : « Aie pitié de moi, ô Dieu, selon ta grande miséricorde… » et Saint Martin de Marmaigne, appartenans a noble et puissant seigneur Messire Nicolas Rolin chevalier d’Ai seigneur d’Authume et 66. P ierre-Joseph caMbon sainT-hilaire (1756-1820) conventionnel (Hérault). Aff i c h e , Ra pp o r t sur l’État de la République des lieux dessusd. Des tailles receptes rentes de deniers corvées de chavrain et de bras costumes de grains et gelines et se paient les à l’époque de la création du Comité de Salut public, sur sa situation actuelle, & précis des opérations du Comité, 11 juillet 1793 tailles aux termes de Saint Ladre des Bordes, les corvées de bras en fenaisons, les corvées de chavrain après venanges, les grains a la (Paris, Imprimerie Nationale, Supplément au Bulletin de la Convention Nationale) ; grand in-fol. (59 x 45 cm, taches). 50/60 feste de Saint Martin et les gelines a caresme entrant en la maniere plus applain et cy apres declairée »... On j o i n t une affiche, Bulletin de la Convention Nationale, 24 mai 1793, avec notamment le compte rendu de « l’insurrection Le registre est très soigneusement tenu, avec le compte de chaque redevable, par Ga u t h e r o t , qui l’a signé à plusieurs reprises. fomentée par les prêtres et les agens du roi Sarde » à Thonnes (dép. du Mont-Blanc). Reproduction page 2. 67. C aMP de JalÈs. Imprimé, Ma n i f e s t e et protestation de cinquante mille Français fidèles, armés dans le 57. Jean- François boursaulT (1752-1842) acteur et homme politique. L.A.S., 19 juin 1807, à M. Ni o n , inspecteur de la loterie Vivarais, pour la cause de la Religion et de la Monarchie, contre les usurpations de l’Assemblée se disant Nationale impériale à Melun ; 3 pages in-4, adresse. 150/200 (Au camp de Jalès, octobre 1790); in 8, 30 p. 150/200 Il a reçu sa charmante comédie de Gli Mercanti. « Le merite du traducteur ne le cede en rien a la conception de Go l d o n i et je vous Ra r e m a n i f e s t e du premier rassemblement armé contre la Révolution. avoue que jai éprouvé a la lecture de cet ouvrage un plaisir que je n’avois pas gouté depuis longtems. Qu’elle verité de dialogue ? 68. Jeanne Louise Genet, Madame CAMPAN (1752-1822) secrétaire et confidente de Marie-Antoinette, institutrice et et quels caracteres vrais ! Cept il faut convenir que le pere est un peu foible et le fils un peu trop subordonné àL é l i o mais deux mots ajoutés soit au rôle du pere soit a celui de Charles, couvriront ces petites taches »… Il explique pourquoi il voudrait jouer cette pièce pédagogue, elle dirigea la Maison d’éducation de la Légion d’honneur d’Écouen. 6 L.A., 1816-1817, à Mlle Julie Du v i d a l avant La Guerre, laquelle est à la copie. La censure en a supprimé le titre, et on lui propose Devoir et amour, « mais c’est un titre [d e Mo n t f e r r i e r ] ; 17 pages et demie in-4 ou in-8, qqs adresses (le bas de la dernière lettre a été un peu rongé). 800/1.000 bannal qui n’a rien de piquant et qui classe l’ouvrage dans tous ces drames de Honneur et nature, Honneur et indigence, Amour et Be l l e c o r r e s p o n d a n c e à s o n a n c i e nn e é l è v e , q u i d e v i e n d r a u n p e i n t r e d e r e n o m , e t é p o u s e r a Ab e l Hu g o . Mantes 7 novembre 1816, interet &c ». Il a pensé à L’Héroïsme de l’honneur… « On me parle beaucoup du Pere de famille de Go l d o n i . L’ouvrage n’est pas elle lui conseille de porter son tableau à Mme Voisin : « Elle remettra le tableau et M. Dubreuil qui est l’exactitude même vous fera sans merite autant que je puis me le rappeler »… toucher la somme dans les 24 heures »… Elle reçoit pour quelques jours la visite d’une jeune dame anglaise qu’elle a élevée avec son mari, et elle serait heureuse de Julie et son papa… 6 janvier 1817. Elle est très alarmée de son silence : « vous ne pouvés pas avoir cessé de 58. Gilbert BRESCHET (1784-1845) chirurgien et anatomiste. P.A.S., Paris 17 juillet 1828 ; 1 page in-4, timbre fiscal. 100/120 m’aimer, non, vous ne le pouvés pas plus que je ne puis cesser de m’intéresser à votre sort, à vos travaux, à vos succès […] ne me laissés Ce r t i f i c a t d e s o i n s . « Je, soussigné, Docteur en médecine, professeur agrégé en exercice et chef des travaux anatomiques de la faculté pas là, dans ma retraite que les fils de l’amitié non rompus quoiqu’eloignés, me rendent seuls suportables »… 14 janvier, elle la prie de de Médecine de Paris, chirurgien ordinaire de l’Hôtel-Dieu, […] certifie avoir donné des soins à Mr Adolphe Gilbert Sadourny, il y a l’excuser de ses étourderies et de ses impertinences, ayant confondu Julie Duvidal avec Julie Bernelle… Elle demande des précisions environ dix ans, pour un écoulement puriforme et habituel par l’oreille gauche avec dureté de l’ouïe, qu’à cette époque un séton fut sur le « bonheur futur » promis par un vieux parent, et recommande des comédies de Mme de Ge n l i s , ainsi qu’un nouveau recueil de pratiqué à la nuque », etc. ; au dos, signature du maire adjoint du XIe arrondissement. proverbes de Ca r m o n t e l l e … [Mars], sous le sceau du secret : on s’occupe de former la maison de Mme la duchesse d’Or l é a n s et 59. Jeanne de Brosse, dite de Bretagne, baronne de bressuire. P.S., Maurillon 21 mars 1570 ; demi-page in-fol. 60/80 l’éducation de ses enfants : « Sous gouvernante ou Institutrice voilà… qui vous convient. Agissés de suite, prenez bien le titre de mon Reçu donné à sa sœur, Mme de Martignon, « ayant la garde noble par auctorité du Roy » de sa fille, Marie de Lu x e m b o u r g , pour éleve il ne vous nuira pas là. Vos peintures, votre connoissance de la langue, votre piano dont il faut avouer que vous avez négligé la somme de 500 livres tournois… l’étude pour vous livrer à la peinture mais que vous reprendrés – que votre papa voye ses anciens amis »… 8 mars, elle s’inquiète de sa 60. P aul brulaT (1866-1940) écrivain. 6 L.A.S., Paris 1917-1935, à Dominique Ve c c h i n i ; 6 pages et demie in-8, enveloppes. lettre « où je vous donnois l’avis que l’on alloit former l’éducation des enfans du Duc d’Orléans, que l’on m’avoit dit que Me de G… 100/150 etoit encore en position de parler de talens tels que les vôtres – que le pere de la femme de Casimir étoit un ancien collegue de votre Co r r e s p o n d a n c e l i t t é r a i r e . 5 mai 1918 : Blessure et Belle Humeur est « alerte, vivant, pittoresque, plein de tact et de cœur ; c’est une cher papa, qu’il falloit remuer ciel, terre, pavés, gazon, et tâcher d’être attachée là »… Au château de Barai 16 août, il faut faire face œuvre d’écrivain et d’artiste. J’ai remarqué que vous n’y parliez pas de vous. Vous vous effacez modestement devant tant de souffrances au malheur avec dignité ; il y a du mérite « à chercher des ressources dans le travail de ses mains, à soutenir sa vertu par la religion, dont vous avez pris, pourtant, votre part »… 27 novembre 1923 : « Je suis encore de ce monde, et heureux d’avoir des amis tels que vous. à nourrir son jugement par d’utiles lectures […]. Combats donc tes infortunes avec courrage chere amie, ne t’arretes à rien de ce qui C’est un sinistre farceur qui avait lancé la fausse nouvelle dans l’Agence Havas »… 13 juillet 1931 : « Dans tout ce que vous écrivez, pourroit les alleger par des moyens indignes de toi, tu n’en es pas capable mais en affoiblissant son courrage on peut amollir son cœur c’est toujours le poète qui s’exprime, répand son âme. Oh ! oui, la Corse ! »… 2 janvier 1935 : « Vous savez combien je vous aime et et altérer les principes »… Il faut se garder de la solitude du cloître : « vois la religion en grand, et ta religion catholique telle qu’elle est, vous admire. Je suis heureux d’être de votre famille spirituelle »… On j o i n t une L.A.S. à Mlle Napoleone Vecchini, 1er janvier 1928. ce ne sont point des scapulaires, des coups de discipline qui en sont le côté sublime »… Enfin elle lui « ordonne » de recommencer son 61. Guillaume BRUNE (1763-1815) maréchal. L.A.S., Paris 3 mai 1812, à son avocat Br i d e n ; 1 page in-8. 150/200 portrait… On j o i n t la minute d’une lettre de recommandation pour Mlle Duvidal, ancienne élève de l’institution d’Écouen, parente de Il lui a remis « le dossier de mon affaire, je n’y ai pas trouvé les deux requêtes au Conseil d’état où est le relevé des pièces produites, mais l’Archi‑Chancelier [Cambacérès], fille d’un père qui s’est ruiné, dotée de qualités morales, de talents de peintre, etc. cela ne doit pas arrêter l’instance parce que monsieur Gérardin vous remettra ces instructions que je crois indispensables »… 69. P aix de caMPo-ForMio. Ca r t e signée par les députés Joseph Co r n u d e t , Antoine La a , François Ma r b o s et Michel Ta l o t , avant 62. F rançois-Nicolas-Léonard BUZOT (1760-1794) avocat, député et conventionnel (Eure), Girondin, il se suicida. L.A.S., 22 mai, à le 30 frimaire VI (20 décembre 1797) ; carte impr. en bleu, 8,5 cm. x 8,5 cm. 70/80 Br i s s o t d e Wa r v i l l e ; 1 page et demie in-4, adresse, cachet cire rouge (brisé ; portrait gravé joint). 300/400 « Ca r t e d’e n t r é e pour le Banquet donné par les Représentans du Peuple, à l’occasion de la Paix, le 30 Frimaire, An VI », ornée Ra r e l e t t r e au sujet du projet de Brissot qui rencontre des réactions diverses à l’Assemblée : « On m’a dit l’objection d’une couronne de laurier, du chiffre de la République Française et de motifs floraux, signée par 4 membres du Conseil des Cinq Cents, n j o i n t bannalle de Th o u r e t sur l’acheminement aux deux chambres ; mais on ajoute à cela que le projet mène directement à se passer de comme membres des deux Commissions d’Inspection. Au dos, Talot a signé à nouveau : « Le Représentant du Peuple Talot ». O Roy. Delà beaucoup d’idées creuses sur notre républicanisme. Il faut enfin briser la glace et prouver que nos calomniateurs sont dupes un imprimé : Ordre qui sera suivie dans la fête du 30 Frimaire (Paris, Imprimerie nationale, Frimaire an 6 ; in-8, 2 p.). ou bien idiots, et qu’ils ne connoissent guères ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils veulent faire. Mettons nos amis à découvert et ne nous 70. C anada. Environ 75 lettres ou pièces, XVIIIe-XIXe siècle. 500/600 laissons pas flétrir par de perfides niaiseries dont quelques hommes adroits font usage pour nous perdre »… Il lui donne rendez-vous Archives notariales, principalement concernant la famille Ma i l h o t ou Ma i l l o t , à Sainte-Anne et Saint-Pierre-les-Becquets pour le soir chez Pé t i o n . On j o i n t un lot de 36 imprimés révolutionnaires, 1789-1801 : Supplications et Doléances présentées au Roi (province du Bas-Canada) : contrats de mariage, testaments, ventes, partages, donations, constitution de rentes, concession, arbitrage, & aux États Généraux (Bordeaux 1789) ; Proclamation du Roi concernant les Émigrations ; Idées à répandre parmi les habitans de inventaires de biens, procès-verbaux de bornage, actes d’autorisation de mineur, extraits de baptême, mémoires, quittances, pétitions, la campagne… de Jos. Se r v a n ; liste des membres et Décrets de la Convention Nationale, etc. qqs lettres familiales… On j o i n t environ 35 documents notariés espagnols de la même époque, sur papier timbré.

10 11 71. CANADA . Imprimé : Loi relative aux secours accordés aux Officiers, tant civils que militaires, Acadiens & Canadiens, & à leurs 78. Zoé Talon, comtesse du CAYLA (1784-1850) maîtresse et égérie de Louis XVIII. L.A., mercredi soir, à la familles, 25 février 1791 (Lyon, Aimé de la Roche) ; in-4, 12 p. 100/150 marquise de Sa i n t e ‑Lu c e ; 1 page et quart in-8, adresse, sceau cire rouge à son chiffre couronné. 100/150 Li s t e d e s Ac a d i e n s e t Ca n a d i e n s r e n t r é s e n Fr a n c e à l a f i n d e l a Gu e r r e d e Se p t An s , après la signature du Traité de Paris de Ap r è s u n a t t e n t a t c o n t r e Lo u i s -Ph i l i pp e . ... « Le Roi est mieux et j’espère que tous les cœurs, qui lui sont attachés, peuvent se 1763, et recevant des secours du Trésor public, secours qui continueront à leur être versés ; 3 listes alphabétiques : « officiers d’épée », rassurer entièrement. L’homme n’était pas fou, le crime est complet. Voilà le 3ème article passé. Cette force de l’assemblée nous sort « officiers d’administration et de justice » et « habitants », avec indication des date et lieu de naissance, lieu de résidence et montant des émeutes et nous fait entrer, il me semble, dans la voie politique ». Elle partira pour Saint-Ouen le 10 juin... du secours. 79. M arie-Marguerite Le Valois de Villette de Mursay, comtesse de Caylus (1673-1729) auteur de Souvenirs, 72. Lazare carnoT (1753-1823) mathématicien et homme politique, conventionnel (Pas-de-Calais), membre du Comité de Salut public, nièce de Mme de Maintenon. L.A.S. (paraphe), Paris 16 mars [1722], à une demoiselle ; 10 pages petit in-4. 600/800 « organisateur de la Victoire » des armées de la République. L.A.S. (minute), Paris 13 brumaire II (3 novembre 1793), au Représentant Be l l e e t l o ng u e l e t t r e . Elle félicite cette « campagnarde » d’être à portée de s’instruire : « Vous voyés du nouveau et des du peuple Ernest Du q u e s n o y ; 1 page et demie in-4 (trace de cachet encre). 300/400 estrangers, mais je mimagine qu’un congrès est une beauté sy serieuse que tous les divertissements que donnent messieurs les In s t r u c t i o n s à Du q u e s n o y , e n m i s s i o n a u p r è s d e l’a r m é e d u No r d . Le Comité de Salut public a reçu ses lettres et arrêtés, ainsi ambassadeurs ne peuvent guere legayer et je vous avoue que le jour d’Aurincourt me plairoit davantage, je m’en fais une idée que ceux du brave Jo u r d a n . « Nous comptons beaucoup sur vos succès quoique nous en sentions les grandes difficultés. Cependant delicieuse »… Elle évoque ses courses à la campagne de l’automne dernier, « simplement pour estre ailleurs » : à Sens, en Sologne, à comme ces difficultés pourroient devenir insurmontables sans compromettre imminemment le salut de l’armée parce que vous n’êtes Suilly et chez Mme de Vi l l e t t e où elle a retrouvé le duc de Vi l l e r o y : « il a toujours esté de mes amis, et depuis la mort du Roy pas secondé comme nous l’avions espéré par la division de la Flandre maritime nous envoyons à Jourdan un arrêté qui lui permet de il me la témoigné par tant dattentions et par tous les services qui ont dependu de luy que je n’ay pas creu a mon aage devoir s’ecarter des dispositions qui lui avoient été rigoureusement prescrites. Il auroit fait beaucoup et nous serions satisfaits s’il pouvoit faire la mignone en ne voyant pas un homme dont la societé est douce et lamitié seure, voyla en verité Mademoiselle a quoy se se rendre maître de tout le pays d’entre Sambre et Meuse, et cependant nous ne perdons pas l’espoir d’apprendre qu’il a passé la renferment toutes mes veues et mes pretentions de ce costé la »… Elle aborde ensuite l’entrée à Paris de l’Inf a n t e d’Es p a gn e Sambre et battu de nouveau les despotes »… Ils demandent à He n t z , qui est à Maubeuge, de se joindre à lui ; Carnot ne peut quitter [âgée de trois ans, Marie‑Anne‑Victoire était proposée comme fiancée à Louis XV] : « je devrois m’estendre sur toutes les festes et le Comité qui est en ce moment réduit à cinq membres. « Le projet que tu nous proposes concernant le partage des contributions entre les divertissements quil y a eu ici pour larrivée de linfante, mais la gazette vous en fera les détails, je me borne a vous dire que cette les soldats et sur le pillage nous paroit bon, nous ne croyons pas cependant qu’il doive faire quant à présent la matière d’une loi, mais infante charme tout le monde, je ne l’ay pas encore veu et jattends que lempressement soit un peu moderé, je conte que j’iray un matin nous t’invitons à en faire un arrêté et à le faire mettre à l’ordre »… chés Mme de Va n t a d o u r , juger aussy d’une partie de ses agreements, [...] le Roy est serieux avec elle, et elle en est un peu blessée, elle 73. Lazare CARNOT. L.A.S., 22 fructidor IV (8 septembre 1796), à un compatriote ; 1 page in‑4. 200/250 n’a pas un trait de beauté, mais de la grace jusques au bout des doigts, [...] ma parresse augmente sy fort et mon eloignement pour La paix n’étant pas faite avec le Roi des deux Siciles, il ne pense pas que le Directoire ait déjà réfléchi à « son choix sur le poste les rues de Paris que je ne voy plus du tout que ceux qui ont la bonté de me venir chercher. Je ne say plus que garder ma chambre ou diplomatique de Naples ». Il l’assure que personne n’a pris plus de part à ses malheurs, qu’il est convaincu « de vos talens et de la courre la campagne en poste »… pureté de vos principes » et qu’il mérite d’obtenir « la justice et la récompense qui sont dues à votre zèle »… Mais il lui a déjà fait 80. Jean- François chalgrin (1739-1811) architecte. L.S., Paris 4 vendémiaire IX (26 septembre 1800), au Ministre de l’Intérieur remarquer « que le directoire est un, que ses membres ne peuvent avoir d’opinion qu’en directoire, et qu’il a décidé qu’aucun d’eux [Lucien Bo n a p a r t e ], avec apostille autographe de Lucien Bo n a p a r t e ; 1 page et demie in-4, en-tête Chalgrin, Architecte, ne se permettroit de l’émettre comme individu ». Il ne peut donc lui donner qu’une réponse vague, en lui conseillant de faire valoir Membre de l’Institut National, petite vignette. 180/200 ses droits près du ministre des relations extérieures : « Le directoire […] s’efforcera toujours de suivre le sentier de la justice ». Il lui annonce l’envoie de « l’état nominatif des employés extraordinairement à la fête du premier Vendémiaire [pose de la première 74. Charles carPeaux (1870-1904) archéologue et explorateur. 2 L.A.S., 1901-1902, au compositeur Maurice Em m a n u e l ; pierre du monument élevé à Desaix et Kléber], pour servir au paiement des honoraires en raison de la surveillance qu’ils ont exercée 2 pages petit in-4 (au crayon) et 4 pages in-8. 150/200 pendant tous les cours des travaux »… Lucien Bonaparte note, de sa main : « Que Chalgrin signe son etat et sa lettre ». On j o i n t une In t é r e s s a n t e s l e t t r e s d u f i l s d u s c u l p t e u r s u r s e s t r a v a u x à A ngk o r e t e n I n d o c h i n e . Ruines d’Angkor 19 décembre 1901 : « je suis p.a.s. du frère de Chalgrin, Mittau 12 octobre 1808, lettre de change en faveur de son frère (1 p. obl. in-8). depuis mon arrivée en Cochinchine attaché à l’École Française d’Extrême Orient où je dirige le service photographique et celui des 81. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD (1820-1883) prétendant légitime au trône de France. L.A.S. moulages que j’ai organisé. C’est même à ce titre, que je dois d’avoir été envoyé aux Ruines d’Angkor pour y prendre de nombreuses « Henry », Goritz 14 avril 1845, au baron Hy d e d e Ne u v i l l e ; 2 pages et demie in‑8, enveloppe avec cachet de cire rouge. 300/400 photos et y faire exécuter des moulages au temple du Baion lequel est décoré de bas-reliefs extrêmement intéressants. Cela rappelle Tr è s b e l l e e t i n t é r e s s a n t e l e t t r e . Le comte de Chambord veut nommer des correspondants fidèles du parti légitimiste dans les tout-à-fait dans son genre, notre statuaire si curieuse du 12e siècle et pourtant le Baion est antérieur de 3 ou 4 siècles »… Il décrit provinces : « Leur mission est de me faire connaître tout ce qui peut m’éclairer sur la situation du pays, de diriger et d’utiliser les cette merveille aux 52 tours décorées, et déplore son état de conservation : « les kmers devaient avoir de bons architectes mais de efforts des royalistes qui vont aux élections, en se conformant, à cet égard, aux intentions que j’ai manifestées, enfin de chercher déplorables contre-maîtres ». Détails sur sa direction d’une vingtaine de coolies cambodgiens, et les difficultés de transports… Il joint surtout à rallier leurs opinions et de les faire concourir à amener, par tous les moyens que la conscience, l’honneur et l’intérêt du une petite p h o t o g r a p h i e : « Bonze sur les marches de la porte d’entrée principale d’Angkor Vat »… Phan Tiet 28 mars 1902, de retour d’Angkor, il est parti « en Annam à la recherche de monuments chams »… Il évoque le paysage montagneux, la mer, la route qu’il fait pays peuvent avouer, le triomphe des principes qui peuvent seuls assurer le bonheur de la France. […] Je m’estimerai toujours à cheval, le cortège de charrettes à bufles et de coolis, les boys et interprètes qui suivent en chaise à porteurs, et les tigres qui incitent bienheureux, lorsque je pourrai trouver dans les provinces des hommes tels que vous, pour interpréter mes pensées, pour garant de mes intentions qui, vous le savez, sont toutes pour le bonheur, la gloire, et la liberté de mon pays »… Il demande à Hyde de Neuville à arriver à l’étape avant la nuit… On j o i n t un portrait photographique, une photo des fouilles de My Son, une coupure de presse d’accepter d’être son correspondant dans les deux départements qu’il habite… nécrologique ; et 4 L.A.S. de s a m è r e Mme Jean-Baptiste Ca r p e a u x relatives à la mort de Charles Carpeaux à Saïgon, juin‑juillet 1904, adr. à Maurice Emmanuel ou sa belle-mère Mme Alice Dansin (12 p. in-8). 82. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD. L.A.S. « H », 21 juillet 1857, à MM. du Gr o s r i e z ; 1 page et quart in‑4 75. Georges carPenTier (1894-1975) boxeur. L.A.S., 28 juillet, à Mme Thalaines ; 1 page in-8 (qqs petites taches). 80/100 (lég. marque de rouille, petits trous de ver). 150/200 « Ma famille partant ce soir pour la campagne m’a demandé de l’accompagner. Je vous prierai de m’excuser auprès du Docteur Il les remercie « de la part qu’ils ont prise au gain de notre procès ; espérons que ce premier triomphe du droit et de la justice ne sera si je ne venais pas demain dimanche »… pas le dernier. Je vois avec plaisir qu’aux dernières élections les abstentions ont été plus nombreuses qu’on ne s’y attendait, malgré les moyens de tous genres employés par l’autorité pour arriver au succès ». Leurs rapports lui sont très utiles et nécessaires... 76. Jean- François carTeaux (1751-1813) général de la Révolution. L.S., Q.G. à Saint-Michel 10 floréal IV (29 avril 1796), à l’adjudant général Al m e r a s , à Séez ; 1 page in-fol. à son en-tête Jean-François Carteaux, Général Divisionnaire. 80/100 83. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD. L.A.S. « Henri », Frohsdorf 9 octobre 1860, au comte Henri de Br i s s a c ; Il transmet copie d’une lettre à lui adressée par le général Po u g e t : « nous aurons peine a nous mesurer cette année avec les piémontais, 3 pages in‑8. 200/250 il n’en veulent plus & demandent la paix »… Le général major de Fo n t a gn e u x avertit Ke l l e r m a nn « quil a été signé ce même jour par le Be l l e l e t t r e d e c o n d o l é a n c e s s u r l a m o r t d e l a c o m t e s s e d e Br i s s a c . Il a d’abord refusé de croire au cruel malheur qui frappait sa general Co l l commandant larmée du Roi, et le général Bu o n a p a r t e commandant celle de France, une suspension d’armes qui doit durer famille, puis a écrit à son père « pour lui exprimer la part que je prenais à sa profonde affliction », et il se joint à sa douleur : « Votre jusqua cinq jours. Apres les négotiations pour la paix deux commissaires du roi sont partis a cet effet pour Paris »… mère était un modèle des sentiments les plus élevés et des plus éminentes vertus ». Il n’oubliera jamais son attachement : « Elle était 77. C atéchisMe républicain.4 imprimés, 1794-1796 ; in-8. 200/250 si heureuse, comme votre excellent père, de voir tous leurs enfants marcher sur leurs nobles traces ! Dieu l’a rappelée à lui pour la récompenser de tout le bien qu’elle a fait en ce monde, et pour lui épargner la vue de nouvelles catastrophes qui menacent l’Église, la Marc-François Bo ng u y o d , député du Jura : Essai d’un catéchisme sur les devoirs et les droits de l’homme (Convention France et l’Europe entière »… Nationale, Imprimerie Nationale, 36 p.). He n r i q u e z , Citoyen de la Section du Panthéon-Français : Épitres et Évangiles du Républicain, pour toutes les Décades de l’année, à l’usage des jeunes Sans-culottes (Bordeaux, chez Lavignac, an II ; 84 p., couv. parchemin). 84. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD. L.A.S. « Henri », Frohsdorf 20 mai 1861, à Henri du Gr o s r i e z ; La Ch a b e a u s s i è r e : Catéchisme Français, ou Principes de philosophie, de morale et de politique républicaine, à l’usage des 2 pages in‑8 (petits trous de ver). 200/250 écoles primaires (s.l., an IV ; 15 p.). Le Manuel des jeunes Républicains, ou Élémens d’instruction à l’usage des jeunes élèves des Be l l e l e t t r e d e c o n d o l é a n c e s pour la mort de son frère : « Je perds en celui que vous pleurez un de mes meilleurs amis, et la écoles primaires… (Arras, chez le Citoyen Leducq, an II ; [1]-66 p., cart.). On j o i n t : F. La n t h e n a s , Rapport et projet de décret sainte cause du droit un de ses plus zélés et utiles serviteurs. Les souvenirs de sa noble vie et de sa mort si chrétienne sont les seules sur l’organisation des Écoles primaires (Imprimerie Nationale ; 24 p.) ; Lettre du Citoyen Félix Le p e l l e t i e r , aux membres de la consolations qui puissent adoucir l’amertume de nos communs et trop justes regrets »… Il sait qu’il peut compter sur lui autant qu’il Convention (an II, Impr. Patriotique et Républicaine ; 14 p.). pouvait le faire de son excellent frère…

12 13 71. CANADA . Imprimé : Loi relative aux secours accordés aux Officiers, tant civils que militaires, Acadiens & Canadiens, & à leurs 78. Zoé Talon, comtesse du CAYLA (1784-1850) maîtresse et égérie de Louis XVIII. L.A., mercredi soir, à la familles, 25 février 1791 (Lyon, Aimé de la Roche) ; in-4, 12 p. 100/150 marquise de Sa i n t e ‑Lu c e ; 1 page et quart in-8, adresse, sceau cire rouge à son chiffre couronné. 100/150 Li s t e d e s Ac a d i e n s e t Ca n a d i e n s r e n t r é s e n Fr a n c e à l a f i n d e l a Gu e r r e d e Se p t An s , après la signature du Traité de Paris de Ap r è s u n a t t e n t a t c o n t r e Lo u i s -Ph i l i pp e . ... « Le Roi est mieux et j’espère que tous les cœurs, qui lui sont attachés, peuvent se 1763, et recevant des secours du Trésor public, secours qui continueront à leur être versés ; 3 listes alphabétiques : « officiers d’épée », rassurer entièrement. L’homme n’était pas fou, le crime est complet. Voilà le 3ème article passé. Cette force de l’assemblée nous sort « officiers d’administration et de justice » et « habitants », avec indication des date et lieu de naissance, lieu de résidence et montant des émeutes et nous fait entrer, il me semble, dans la voie politique ». Elle partira pour Saint-Ouen le 10 juin... du secours. 79. M arie-Marguerite Le Valois de Villette de Mursay, comtesse de Caylus (1673-1729) auteur de Souvenirs, 72. Lazare carnoT (1753-1823) mathématicien et homme politique, conventionnel (Pas-de-Calais), membre du Comité de Salut public, nièce de Mme de Maintenon. L.A.S. (paraphe), Paris 16 mars [1722], à une demoiselle ; 10 pages petit in-4. 600/800 « organisateur de la Victoire » des armées de la République. L.A.S. (minute), Paris 13 brumaire II (3 novembre 1793), au Représentant Be l l e e t l o ng u e l e t t r e . Elle félicite cette « campagnarde » d’être à portée de s’instruire : « Vous voyés du nouveau et des du peuple Ernest Du q u e s n o y ; 1 page et demie in-4 (trace de cachet encre). 300/400 estrangers, mais je mimagine qu’un congrès est une beauté sy serieuse que tous les divertissements que donnent messieurs les In s t r u c t i o n s à Du q u e s n o y , e n m i s s i o n a u p r è s d e l’a r m é e d u No r d . Le Comité de Salut public a reçu ses lettres et arrêtés, ainsi ambassadeurs ne peuvent guere legayer et je vous avoue que le jour d’Aurincourt me plairoit davantage, je m’en fais une idée que ceux du brave Jo u r d a n . « Nous comptons beaucoup sur vos succès quoique nous en sentions les grandes difficultés. Cependant delicieuse »… Elle évoque ses courses à la campagne de l’automne dernier, « simplement pour estre ailleurs » : à Sens, en Sologne, à comme ces difficultés pourroient devenir insurmontables sans compromettre imminemment le salut de l’armée parce que vous n’êtes Suilly et chez Mme de Vi l l e t t e où elle a retrouvé le duc de Vi l l e r o y : « il a toujours esté de mes amis, et depuis la mort du Roy pas secondé comme nous l’avions espéré par la division de la Flandre maritime nous envoyons à Jourdan un arrêté qui lui permet de il me la témoigné par tant dattentions et par tous les services qui ont dependu de luy que je n’ay pas creu a mon aage devoir s’ecarter des dispositions qui lui avoient été rigoureusement prescrites. Il auroit fait beaucoup et nous serions satisfaits s’il pouvoit faire la mignone en ne voyant pas un homme dont la societé est douce et lamitié seure, voyla en verité Mademoiselle a quoy se se rendre maître de tout le pays d’entre Sambre et Meuse, et cependant nous ne perdons pas l’espoir d’apprendre qu’il a passé la renferment toutes mes veues et mes pretentions de ce costé la »… Elle aborde ensuite l’entrée à Paris de l’Inf a n t e d’Es p a gn e Sambre et battu de nouveau les despotes »… Ils demandent à He n t z , qui est à Maubeuge, de se joindre à lui ; Carnot ne peut quitter [âgée de trois ans, Marie‑Anne‑Victoire était proposée comme fiancée à Louis XV] : « je devrois m’estendre sur toutes les festes et le Comité qui est en ce moment réduit à cinq membres. « Le projet que tu nous proposes concernant le partage des contributions entre les divertissements quil y a eu ici pour larrivée de linfante, mais la gazette vous en fera les détails, je me borne a vous dire que cette les soldats et sur le pillage nous paroit bon, nous ne croyons pas cependant qu’il doive faire quant à présent la matière d’une loi, mais infante charme tout le monde, je ne l’ay pas encore veu et jattends que lempressement soit un peu moderé, je conte que j’iray un matin nous t’invitons à en faire un arrêté et à le faire mettre à l’ordre »… chés Mme de Va n t a d o u r , juger aussy d’une partie de ses agreements, [...] le Roy est serieux avec elle, et elle en est un peu blessée, elle 73. Lazare CARNOT. L.A.S., 22 fructidor IV (8 septembre 1796), à un compatriote ; 1 page in‑4. 200/250 n’a pas un trait de beauté, mais de la grace jusques au bout des doigts, [...] ma parresse augmente sy fort et mon eloignement pour La paix n’étant pas faite avec le Roi des deux Siciles, il ne pense pas que le Directoire ait déjà réfléchi à « son choix sur le poste les rues de Paris que je ne voy plus du tout que ceux qui ont la bonté de me venir chercher. Je ne say plus que garder ma chambre ou diplomatique de Naples ». Il l’assure que personne n’a pris plus de part à ses malheurs, qu’il est convaincu « de vos talens et de la courre la campagne en poste »… pureté de vos principes » et qu’il mérite d’obtenir « la justice et la récompense qui sont dues à votre zèle »… Mais il lui a déjà fait 80. Jean- François chalgrin (1739-1811) architecte. L.S., Paris 4 vendémiaire IX (26 septembre 1800), au Ministre de l’Intérieur remarquer « que le directoire est un, que ses membres ne peuvent avoir d’opinion qu’en directoire, et qu’il a décidé qu’aucun d’eux [Lucien Bo n a p a r t e ], avec apostille autographe de Lucien Bo n a p a r t e ; 1 page et demie in-4, en-tête Chalgrin, Architecte, ne se permettroit de l’émettre comme individu ». Il ne peut donc lui donner qu’une réponse vague, en lui conseillant de faire valoir Membre de l’Institut National, petite vignette. 180/200 ses droits près du ministre des relations extérieures : « Le directoire […] s’efforcera toujours de suivre le sentier de la justice ». Il lui annonce l’envoie de « l’état nominatif des employés extraordinairement à la fête du premier Vendémiaire [pose de la première 74. Charles carPeaux (1870-1904) archéologue et explorateur. 2 L.A.S., 1901-1902, au compositeur Maurice Em m a n u e l ; pierre du monument élevé à Desaix et Kléber], pour servir au paiement des honoraires en raison de la surveillance qu’ils ont exercée 2 pages petit in-4 (au crayon) et 4 pages in-8. 150/200 pendant tous les cours des travaux »… Lucien Bonaparte note, de sa main : « Que Chalgrin signe son etat et sa lettre ». On j o i n t une In t é r e s s a n t e s l e t t r e s d u f i l s d u s c u l p t e u r s u r s e s t r a v a u x à A ngk o r e t e n I n d o c h i n e . Ruines d’Angkor 19 décembre 1901 : « je suis p.a.s. du frère de Chalgrin, Mittau 12 octobre 1808, lettre de change en faveur de son frère (1 p. obl. in-8). depuis mon arrivée en Cochinchine attaché à l’École Française d’Extrême Orient où je dirige le service photographique et celui des 81. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD (1820-1883) prétendant légitime au trône de France. L.A.S. moulages que j’ai organisé. C’est même à ce titre, que je dois d’avoir été envoyé aux Ruines d’Angkor pour y prendre de nombreuses « Henry », Goritz 14 avril 1845, au baron Hy d e d e Ne u v i l l e ; 2 pages et demie in‑8, enveloppe avec cachet de cire rouge. 300/400 photos et y faire exécuter des moulages au temple du Baion lequel est décoré de bas-reliefs extrêmement intéressants. Cela rappelle Tr è s b e l l e e t i n t é r e s s a n t e l e t t r e . Le comte de Chambord veut nommer des correspondants fidèles du parti légitimiste dans les tout-à-fait dans son genre, notre statuaire si curieuse du 12e siècle et pourtant le Baion est antérieur de 3 ou 4 siècles »… Il décrit provinces : « Leur mission est de me faire connaître tout ce qui peut m’éclairer sur la situation du pays, de diriger et d’utiliser les cette merveille aux 52 tours décorées, et déplore son état de conservation : « les kmers devaient avoir de bons architectes mais de efforts des royalistes qui vont aux élections, en se conformant, à cet égard, aux intentions que j’ai manifestées, enfin de chercher déplorables contre-maîtres ». Détails sur sa direction d’une vingtaine de coolies cambodgiens, et les difficultés de transports… Il joint surtout à rallier leurs opinions et de les faire concourir à amener, par tous les moyens que la conscience, l’honneur et l’intérêt du une petite p h o t o g r a p h i e : « Bonze sur les marches de la porte d’entrée principale d’Angkor Vat »… Phan Tiet 28 mars 1902, de retour d’Angkor, il est parti « en Annam à la recherche de monuments chams »… Il évoque le paysage montagneux, la mer, la route qu’il fait pays peuvent avouer, le triomphe des principes qui peuvent seuls assurer le bonheur de la France. […] Je m’estimerai toujours à cheval, le cortège de charrettes à bufles et de coolis, les boys et interprètes qui suivent en chaise à porteurs, et les tigres qui incitent bienheureux, lorsque je pourrai trouver dans les provinces des hommes tels que vous, pour interpréter mes pensées, pour garant de mes intentions qui, vous le savez, sont toutes pour le bonheur, la gloire, et la liberté de mon pays »… Il demande à Hyde de Neuville à arriver à l’étape avant la nuit… On j o i n t un portrait photographique, une photo des fouilles de My Son, une coupure de presse d’accepter d’être son correspondant dans les deux départements qu’il habite… nécrologique ; et 4 L.A.S. de s a m è r e Mme Jean-Baptiste Ca r p e a u x relatives à la mort de Charles Carpeaux à Saïgon, juin‑juillet 1904, adr. à Maurice Emmanuel ou sa belle-mère Mme Alice Dansin (12 p. in-8). 82. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD. L.A.S. « H », 21 juillet 1857, à MM. du Gr o s r i e z ; 1 page et quart in‑4 75. Georges carPenTier (1894-1975) boxeur. L.A.S., 28 juillet, à Mme Thalaines ; 1 page in-8 (qqs petites taches). 80/100 (lég. marque de rouille, petits trous de ver). 150/200 « Ma famille partant ce soir pour la campagne m’a demandé de l’accompagner. Je vous prierai de m’excuser auprès du Docteur Il les remercie « de la part qu’ils ont prise au gain de notre procès ; espérons que ce premier triomphe du droit et de la justice ne sera si je ne venais pas demain dimanche »… pas le dernier. Je vois avec plaisir qu’aux dernières élections les abstentions ont été plus nombreuses qu’on ne s’y attendait, malgré les moyens de tous genres employés par l’autorité pour arriver au succès ». Leurs rapports lui sont très utiles et nécessaires... 76. Jean- François carTeaux (1751-1813) général de la Révolution. L.S., Q.G. à Saint-Michel 10 floréal IV (29 avril 1796), à l’adjudant général Al m e r a s , à Séez ; 1 page in-fol. à son en-tête Jean-François Carteaux, Général Divisionnaire. 80/100 83. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD. L.A.S. « Henri », Frohsdorf 9 octobre 1860, au comte Henri de Br i s s a c ; Il transmet copie d’une lettre à lui adressée par le général Po u g e t : « nous aurons peine a nous mesurer cette année avec les piémontais, 3 pages in‑8. 200/250 il n’en veulent plus & demandent la paix »… Le général major de Fo n t a gn e u x avertit Ke l l e r m a nn « quil a été signé ce même jour par le Be l l e l e t t r e d e c o n d o l é a n c e s s u r l a m o r t d e l a c o m t e s s e d e Br i s s a c . Il a d’abord refusé de croire au cruel malheur qui frappait sa general Co l l commandant larmée du Roi, et le général Bu o n a p a r t e commandant celle de France, une suspension d’armes qui doit durer famille, puis a écrit à son père « pour lui exprimer la part que je prenais à sa profonde affliction », et il se joint à sa douleur : « Votre jusqua cinq jours. Apres les négotiations pour la paix deux commissaires du roi sont partis a cet effet pour Paris »… mère était un modèle des sentiments les plus élevés et des plus éminentes vertus ». Il n’oubliera jamais son attachement : « Elle était 77. C atéchisMe républicain.4 imprimés, 1794-1796 ; in-8. 200/250 si heureuse, comme votre excellent père, de voir tous leurs enfants marcher sur leurs nobles traces ! Dieu l’a rappelée à lui pour la récompenser de tout le bien qu’elle a fait en ce monde, et pour lui épargner la vue de nouvelles catastrophes qui menacent l’Église, la Marc-François Bo ng u y o d , député du Jura : Essai d’un catéchisme sur les devoirs et les droits de l’homme (Convention France et l’Europe entière »… Nationale, Imprimerie Nationale, 36 p.). He n r i q u e z , Citoyen de la Section du Panthéon-Français : Épitres et Évangiles du Républicain, pour toutes les Décades de l’année, à l’usage des jeunes Sans-culottes (Bordeaux, chez Lavignac, an II ; 84 p., couv. parchemin). 84. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD. L.A.S. « Henri », Frohsdorf 20 mai 1861, à Henri du Gr o s r i e z ; La Ch a b e a u s s i è r e : Catéchisme Français, ou Principes de philosophie, de morale et de politique républicaine, à l’usage des 2 pages in‑8 (petits trous de ver). 200/250 écoles primaires (s.l., an IV ; 15 p.). Le Manuel des jeunes Républicains, ou Élémens d’instruction à l’usage des jeunes élèves des Be l l e l e t t r e d e c o n d o l é a n c e s pour la mort de son frère : « Je perds en celui que vous pleurez un de mes meilleurs amis, et la écoles primaires… (Arras, chez le Citoyen Leducq, an II ; [1]-66 p., cart.). On j o i n t : F. La n t h e n a s , Rapport et projet de décret sainte cause du droit un de ses plus zélés et utiles serviteurs. Les souvenirs de sa noble vie et de sa mort si chrétienne sont les seules sur l’organisation des Écoles primaires (Imprimerie Nationale ; 24 p.) ; Lettre du Citoyen Félix Le p e l l e t i e r , aux membres de la consolations qui puissent adoucir l’amertume de nos communs et trop justes regrets »… Il sait qu’il peut compter sur lui autant qu’il Convention (an II, Impr. Patriotique et Républicaine ; 14 p.). pouvait le faire de son excellent frère…

12 13 85. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD. L.A.S. « henri », Frohsdorf 18 septembre 1862, au comte Stéphane de Bé a r n ; 1 page et demie in‑8 (un coin déchiré réparé au scotch). 120/150 Lettre de félicitations pour la naissance de son fils. Il se joint à sa joie paternelle et félicite sa femme : « Élevé par vous et par sa mère, votre fils aura dans le cœur le noble et fidèle dévouement de son père et de son excellent grand-père »…

86. Jean- Étienne CHAMPIONNET (1762-1800) général. P.S., Nice an VIII (fin septembre 1799) ; demi-page in‑4, en-tête Armée d’Italie … Championnet Général en Chef, beau sceau de cire rouge Général en chef de l’Armée d’Italie. 150/200 Or d r e a u g é n é r a l Er n o u f , Inspecteur général de l’Infanterie, de se rendre sans délai à Paris « pour rendre compte au Ministre de la Guerre de la situation actuelle de l’Armée d’Italie, ainsi que de son travail relatif à l’Inspection générale de l’Infanterie, et à la formation et organisation de bataillon auxiliaires »…

87. chanTs révoluTionnaires. 7 volumes ou recueils imprimés, 1793-1799 ; in-8, la plupart brochés. 200/300 Recueil d’hymnes patriotiques, chantés aux séances du Conseil général de la Commune. Par les citoyens de première réquisition et de l’armée révolutionnaire (1793 ; 71 p., cart.).* Germain Le n o r m a n d , Recueil de Chants d’alégresse, Hymnes et Couplets patriotiques, destinés pour célébrer les Décades, les Cérémonies publiques, & le triomphe des Français, imprimé par ordre du Conseil général de la Commune de Rouen (Rouen, impr. de P. Seyer & Behourt, an II ; [2 f.]-80 p.). Théophile Ma n d a r , Essai pindarique ou Chants pithiques sur la Liberté (Paris, Imprimerie des Ecoles Républicaines, an II ; 56 p., envoi sur la couverture au député Po u l t i e r ). * Cu b i è r e s , Le Calendrier républicain, poëme… précédé d’une lettre du citoyen Lalande ; suivi de trente‑six Hymnes civiques pour les trente-six Décadis de l’Année ; d’une Ode au Vengeur… (Paris, chez Mérigot et Chemin, an VII ; [2 f.]‑181 p.). * Révolutions lyriques ou Le Triomphe de la Liberté Française, composé de diverses Ariettes et Vaudevilles (Paris, chez Frère, Md et Graveur de Musique, s.d. ; 30 ff. non chiffrés), [N° 2] contenant les chants 88-117, musiques et paroles gravées. * Recueil d’hymnes, odes, etc., Relatifs aux Fêtes Décadaires, imprimés par ordre de la Commission de l’Instruction publique (18 p.). Recueil factice de 7 imprimés (cart.) : Hymnes chantés à la réunion patriotique du 9 ventose de l’an V, Hymne pour la fête de la Souveraineté du Peuple, Couplets chantés par la Légion des Dragons de Toulouse, Cantique chanté à l’O. de Toulouse dans la R. L. de la Sagesse, Le Triomphe des Sans-Culottes, etc. Plus 2 autres joints, impr. à Bourg et Semur.

88. Jacques chardonne (1884-1968) écrivain. L.A.S., La Frette 5 janvier 1957, à Jacques Br e nn e r ; 2 pages in-8. 150/200 « L’œuvre de Jean Pa u l h a n (du moins le principal) me surpasse. L’homme est mon ami depuis trente ans. J’ai pour lui une estime vibrante. Tout cela me gêne pour en parler. Il faut me poser des questions. Et je peux m’en poser à moi même. Justement, je pensais ce matin à ma sœur, la femme de Jacques Delamain, qui vient de mourir à 80 ans. Elle eut une vie rayonnante, jusqu’à la dernière minute. 91 Je crois que c’était chez elle une volonté de bonheur (ayant eu beaucoup d’afflictions) peut-être d’essence américaine ; comme chez 92 d’autres, j’ai vu une volonté de malheur »... S’il écrit trois pages sur ce sujet, il les donnera à Saisons. « Je ne peux plus écrire que sur des sujets intimes, et je n’aime pas voir ce que j’écris dans trop de mains »… On j o i n t une autre L.A.S. au même, 22 juillet 1958, demandant le numéro spécial de Saisons consacré à lui-même, pour B. Rothmund, qui écrit un livre sur lui (1 p. in 8). perdz en luy un tres grand & utille serviteur »… Il veut donner au comte de Re t z « lestat de Mareschal de France et le gouvernement 89. C harles V le Sage (1338-1380) Roi de France (1364). Ch a r t e en son nom, Paris 12 novembre 1362 ; contresignée par N. de He u r s de Provence », au sieur de Pi e nn e s « le gouvernement de Metz & pays Messin », au sieur de Cr è v e c œ u r « la lieutenance au et Fr a n ç o i s ; signature apocryphe « Charles » rapportée ; vélin oblong in‑fol. (29 x 47 cm ; qqs.petits trous). 1.500/2.000 gouvernement de Picardye », et au sieur de Be l l e g a r d e « la soubz lieutenance au gouvernement de Guyenne »… Il récompensera le Ma n d e m e n t d e Ch a r l e s V, a l o r s Da u p h i n , e n f a v e u r d u f u t u r Ch a n c e l i e r d e Fr a n c e Gu i l l a u m e d e Do r m a n s . duc d’Uz è s du premier état vacant de maréchal de France et d’un gouvernement… [Guillaume de Do r m a n s succèdera en 1371 à son frère Jean dans la charge de Chancelier de Francen qu’il occupera jusqu’à sa mort en juillet 1373.] « Charles ainsné filz du Roy de France, Duc de Normandie et dalphin de Viennoys », pour récompenser « les bons et 92. CHARLES X (1757-1836) Roi de France. L.A.S. « Charles Philippe », Edinburgh 6 juillet 1797, au comte de La Ch a p e l l e ; agreables services que nous a faiz nostre amé et feal Chancellier messire Guillaume de Do r m a n s chevalier et esperons quil nous face 4 pages in‑4. 1.000/1.200 au temps avenir et afin qui puisse mieulx et plus honestement soustenir et maintenir son estat et lestat de chevalerie, lequel de nostre Lo ng u e e t i n t é r e s s a n t e l e t t r e d u c o m t e d’Ar t o i s s u r l e s c h e f s d e l a c h o u a nn e r i e . Il lui envoie divers document, brevets, dont propre mouvement nouz lui avons donné et fait prendre », lui fait don de six cents livrées de terre à Parisis, avec, pour en acquérir la le « duplicata du pouvoir » de Lieutenant Général pour M. de Pu i s a y e , et les trois brevets de maréchaux de camp pour MM. de moitié, « trois mil flourins appellez frans » qui lui seront payés par les trésoriers de Normandie et de Dauphiné, et pour l’autre moitié La Th u i l e r i e , George Ca d o u d a l , et Me r c i e r dit La Vendée, qu’il a signés et datés… « Frappé de la justesse des raisons que vous m’avés les sommes à venir sur « les premieres forfaitures bastars espavesn ou autres aventures quelconques », et en attendant une rente développé, et de la nécessité de maintenir de l’ordre dans toutes les graces accordées, je vous les renvoie » ; il charge La Chapelle de annuelle de 600 livres sur ce que doit et devra la ville de Rouen « pour cause des halles et moulins de la dite ville »… s’occuper de ces affaires et de faire remettre ces documents aux intéressés. Il en a prévenu Pu i s a y e , « et je lui ai fait connaitre mes intentions pour ce qui concerne M. de l a Ja i l l e . [...] Je pense entièrement comme vous que dorénavant il est inutile que vous ajoutiés à 90. C harles VI le Bien-Aimé (1368-1422) Roi de France. Ch a r t e en son nom, Paris 1er janvier 1387 (1388) ; contresignée par votre signature, en l’absence de M. le Mal de Br o g l i e ». Le Mal est trop éloigné du courant des affaires, et votre signature est suffisante ». Ge h e (?) « par le Roy à la relation de monseigneur le duc de Bourgogne » ; vélin oblong in‑4 (13 x 30 cm, un peu froissée). Il lui envoie également une instruction pour lui faite connaître l’opinion qu’il s’est faite d’après son avis, « sur l’objet qui concerne le 1.500/2.000 Mis de l a Ja i l l e , et en général sur les officiers du corps de la Marine que la Révolution a placé dans un service différend de celui auquel Ordre à Jean Ch o q u e , dit De s r a m e , « maistre du clos de noz galleres », de faire faire « toste et hastivement » dès ces lettres ils étaient destiné ». Il le laisse employer cette instruction selon « votre bon esprit », lui demandant prudemment de n’en point faire de reçues, « deux cens milliers de vivetons, et cinq cens hotes toutes preptes pour le fait de larmée que nous entendons à faire ceste copies. Il pourra lui faire en connaître les résultats par l’intermédiaire de M. He c t o r . « Vous remettrés à M. De s c o r c h e s son brevet de saison desté prochain venant, pourveu toutesfois que ils ne coustent plus que autreffoiz ont cousté pour le faict de noz autres armées Capitaine, en lui prescrivant de ne point divulguer cette grace ». Il a encore délivré à Puisaye un brevet de maréchal de camp « pour de la mer »… [Le Roi avait sans doute l’intention de réitérer la tentative de descente en Angleterre qui avait échoué en 1586.] M. de Ch a l u s qui est maintenant en Bretagne »... Il ajoute qu’il ne faut parler à personne de l’adresse de Puisaye, « M. de Puisaye ayant désiré que le nom qu’il prend, et sa demeure restent ignorés, et cette mesure de prudence m’ayant paru sage et convenable »... 91. CHARLES IX (1550-1574) Roi de France. L.S. avec compliment autographe « Vostre bon frere Charles », Fontainebleau 15 mai 1573, à s o n f r è r e le duc d’Anj o u [le futur He n r i III] ; 2 pages in‑fol., adresse « A Mon frere Le duc d’Anjou » (portrait gravé 93. CHARLES X. L.A.S. « Charles Philippe », aux Thuileries 2 avril 1821, au maréchal Vi c t o r , duc de Be l l u n e ; 3/4 page in‑4, adresse joint). 2.000/2.500 « A mon cousin le Marechal Duc de Bellune », sceau de cire rouge aux armes. 200/250 Le t t r e à s o n f r è r e , l e f u t u r He n r i III, a l o r s a u s i è g e d e La Ro c h e l l e . [Il venait d’être proclamé Roi de Pologne, mais la nouvelle Il regrette de ne pas le voir avant son départ, mais le remercie « de n’avoir pas risqué de nuire à votre santé. Nous avons tous besoin n’était pas encore parvenue à Paris.] Il lui envoie un pouvoir « pour traiter & conclure un bon accort avecque les habitans de La de soigner et de conserver longtems des hommes aussy pretieux que vous, pour nous et pour la France. J’adopte absolument toutes Rochelle », ainsi qu’un mémoire « contenant mon intention, laquelle je vous prie mesnager le mieulx que vous pourrez ». Il le prie de les opinions que vous indiqués dans votre lettre, et j’espère que votre fermeté sur les lieux, et votre juste franchise au retour, seront l’avertir continuellement des négociations… Il a appris la mort du maréchal de Ta v a nn e s « dont je suis tresdeplaisant dautant que je d’une grande utilité pour assurer le triomphe des principes que vous professés ». Il lui souhaite « bon voyage et prompt retour »…

14 15 85. HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD. L.A.S. « henri », Frohsdorf 18 septembre 1862, au comte Stéphane de Bé a r n ; 1 page et demie in‑8 (un coin déchiré réparé au scotch). 120/150 Lettre de félicitations pour la naissance de son fils. Il se joint à sa joie paternelle et félicite sa femme : « Élevé par vous et par sa mère, votre fils aura dans le cœur le noble et fidèle dévouement de son père et de son excellent grand-père »…

86. Jean- Étienne CHAMPIONNET (1762-1800) général. P.S., Nice an VIII (fin septembre 1799) ; demi-page in‑4, en-tête Armée d’Italie … Championnet Général en Chef, beau sceau de cire rouge Général en chef de l’Armée d’Italie. 150/200 Or d r e a u g é n é r a l Er n o u f , Inspecteur général de l’Infanterie, de se rendre sans délai à Paris « pour rendre compte au Ministre de la Guerre de la situation actuelle de l’Armée d’Italie, ainsi que de son travail relatif à l’Inspection générale de l’Infanterie, et à la formation et organisation de bataillon auxiliaires »…

87. chanTs révoluTionnaires. 7 volumes ou recueils imprimés, 1793-1799 ; in-8, la plupart brochés. 200/300 Recueil d’hymnes patriotiques, chantés aux séances du Conseil général de la Commune. Par les citoyens de première réquisition et de l’armée révolutionnaire (1793 ; 71 p., cart.).* Germain Le n o r m a n d , Recueil de Chants d’alégresse, Hymnes et Couplets patriotiques, destinés pour célébrer les Décades, les Cérémonies publiques, & le triomphe des Français, imprimé par ordre du Conseil général de la Commune de Rouen (Rouen, impr. de P. Seyer & Behourt, an II ; [2 f.]-80 p.). Théophile Ma n d a r , Essai pindarique ou Chants pithiques sur la Liberté (Paris, Imprimerie des Ecoles Républicaines, an II ; 56 p., envoi sur la couverture au député Po u l t i e r ). * Cu b i è r e s , Le Calendrier républicain, poëme… précédé d’une lettre du citoyen Lalande ; suivi de trente‑six Hymnes civiques pour les trente-six Décadis de l’Année ; d’une Ode au Vengeur… (Paris, chez Mérigot et Chemin, an VII ; [2 f.]‑181 p.). * Révolutions lyriques ou Le Triomphe de la Liberté Française, composé de diverses Ariettes et Vaudevilles (Paris, chez Frère, Md et Graveur de Musique, s.d. ; 30 ff. non chiffrés), [N° 2] contenant les chants 88-117, musiques et paroles gravées. * Recueil d’hymnes, odes, etc., Relatifs aux Fêtes Décadaires, imprimés par ordre de la Commission de l’Instruction publique (18 p.). Recueil factice de 7 imprimés (cart.) : Hymnes chantés à la réunion patriotique du 9 ventose de l’an V, Hymne pour la fête de la Souveraineté du Peuple, Couplets chantés par la Légion des Dragons de Toulouse, Cantique chanté à l’O. de Toulouse dans la R. L. de la Sagesse, Le Triomphe des Sans-Culottes, etc. Plus 2 autres joints, impr. à Bourg et Semur.

88. Jacques chardonne (1884-1968) écrivain. L.A.S., La Frette 5 janvier 1957, à Jacques Br e nn e r ; 2 pages in-8. 150/200 « L’œuvre de Jean Pa u l h a n (du moins le principal) me surpasse. L’homme est mon ami depuis trente ans. J’ai pour lui une estime vibrante. Tout cela me gêne pour en parler. Il faut me poser des questions. Et je peux m’en poser à moi même. Justement, je pensais ce matin à ma sœur, la femme de Jacques Delamain, qui vient de mourir à 80 ans. Elle eut une vie rayonnante, jusqu’à la dernière minute. 91 Je crois que c’était chez elle une volonté de bonheur (ayant eu beaucoup d’afflictions) peut-être d’essence américaine ; comme chez 92 d’autres, j’ai vu une volonté de malheur »... S’il écrit trois pages sur ce sujet, il les donnera à Saisons. « Je ne peux plus écrire que sur des sujets intimes, et je n’aime pas voir ce que j’écris dans trop de mains »… On j o i n t une autre L.A.S. au même, 22 juillet 1958, demandant le numéro spécial de Saisons consacré à lui-même, pour B. Rothmund, qui écrit un livre sur lui (1 p. in 8). perdz en luy un tres grand & utille serviteur »… Il veut donner au comte de Re t z « lestat de Mareschal de France et le gouvernement 89. C harles V le Sage (1338-1380) Roi de France (1364). Ch a r t e en son nom, Paris 12 novembre 1362 ; contresignée par N. de He u r s de Provence », au sieur de Pi e nn e s « le gouvernement de Metz & pays Messin », au sieur de Cr è v e c œ u r « la lieutenance au et Fr a n ç o i s ; signature apocryphe « Charles » rapportée ; vélin oblong in‑fol. (29 x 47 cm ; qqs.petits trous). 1.500/2.000 gouvernement de Picardye », et au sieur de Be l l e g a r d e « la soubz lieutenance au gouvernement de Guyenne »… Il récompensera le Ma n d e m e n t d e Ch a r l e s V, a l o r s Da u p h i n , e n f a v e u r d u f u t u r Ch a n c e l i e r d e Fr a n c e Gu i l l a u m e d e Do r m a n s . duc d’Uz è s du premier état vacant de maréchal de France et d’un gouvernement… [Guillaume de Do r m a n s succèdera en 1371 à son frère Jean dans la charge de Chancelier de Francen qu’il occupera jusqu’à sa mort en juillet 1373.] « Charles ainsné filz du Roy de France, Duc de Normandie et dalphin de Viennoys », pour récompenser « les bons et 92. CHARLES X (1757-1836) Roi de France. L.A.S. « Charles Philippe », Edinburgh 6 juillet 1797, au comte de La Ch a p e l l e ; agreables services que nous a faiz nostre amé et feal Chancellier messire Guillaume de Do r m a n s chevalier et esperons quil nous face 4 pages in‑4. 1.000/1.200 au temps avenir et afin qui puisse mieulx et plus honestement soustenir et maintenir son estat et lestat de chevalerie, lequel de nostre Lo ng u e e t i n t é r e s s a n t e l e t t r e d u c o m t e d’Ar t o i s s u r l e s c h e f s d e l a c h o u a nn e r i e . Il lui envoie divers document, brevets, dont propre mouvement nouz lui avons donné et fait prendre », lui fait don de six cents livrées de terre à Parisis, avec, pour en acquérir la le « duplicata du pouvoir » de Lieutenant Général pour M. de Pu i s a y e , et les trois brevets de maréchaux de camp pour MM. de moitié, « trois mil flourins appellez frans » qui lui seront payés par les trésoriers de Normandie et de Dauphiné, et pour l’autre moitié La Th u i l e r i e , George Ca d o u d a l , et Me r c i e r dit La Vendée, qu’il a signés et datés… « Frappé de la justesse des raisons que vous m’avés les sommes à venir sur « les premieres forfaitures bastars espavesn ou autres aventures quelconques », et en attendant une rente développé, et de la nécessité de maintenir de l’ordre dans toutes les graces accordées, je vous les renvoie » ; il charge La Chapelle de annuelle de 600 livres sur ce que doit et devra la ville de Rouen « pour cause des halles et moulins de la dite ville »… s’occuper de ces affaires et de faire remettre ces documents aux intéressés. Il en a prévenu Pu i s a y e , « et je lui ai fait connaitre mes intentions pour ce qui concerne M. de l a Ja i l l e . [...] Je pense entièrement comme vous que dorénavant il est inutile que vous ajoutiés à 90. C harles VI le Bien-Aimé (1368-1422) Roi de France. Ch a r t e en son nom, Paris 1er janvier 1387 (1388) ; contresignée par votre signature, en l’absence de M. le Mal de Br o g l i e ». Le Mal est trop éloigné du courant des affaires, et votre signature est suffisante ». Ge h e (?) « par le Roy à la relation de monseigneur le duc de Bourgogne » ; vélin oblong in‑4 (13 x 30 cm, un peu froissée). Il lui envoie également une instruction pour lui faite connaître l’opinion qu’il s’est faite d’après son avis, « sur l’objet qui concerne le 1.500/2.000 Mis de l a Ja i l l e , et en général sur les officiers du corps de la Marine que la Révolution a placé dans un service différend de celui auquel Ordre à Jean Ch o q u e , dit De s r a m e , « maistre du clos de noz galleres », de faire faire « toste et hastivement » dès ces lettres ils étaient destiné ». Il le laisse employer cette instruction selon « votre bon esprit », lui demandant prudemment de n’en point faire de reçues, « deux cens milliers de vivetons, et cinq cens hotes toutes preptes pour le fait de larmée que nous entendons à faire ceste copies. Il pourra lui faire en connaître les résultats par l’intermédiaire de M. He c t o r . « Vous remettrés à M. De s c o r c h e s son brevet de saison desté prochain venant, pourveu toutesfois que ils ne coustent plus que autreffoiz ont cousté pour le faict de noz autres armées Capitaine, en lui prescrivant de ne point divulguer cette grace ». Il a encore délivré à Puisaye un brevet de maréchal de camp « pour de la mer »… [Le Roi avait sans doute l’intention de réitérer la tentative de descente en Angleterre qui avait échoué en 1586.] M. de Ch a l u s qui est maintenant en Bretagne »... Il ajoute qu’il ne faut parler à personne de l’adresse de Puisaye, « M. de Puisaye ayant désiré que le nom qu’il prend, et sa demeure restent ignorés, et cette mesure de prudence m’ayant paru sage et convenable »... 91. CHARLES IX (1550-1574) Roi de France. L.S. avec compliment autographe « Vostre bon frere Charles », Fontainebleau 15 mai 1573, à s o n f r è r e le duc d’Anj o u [le futur He n r i III] ; 2 pages in‑fol., adresse « A Mon frere Le duc d’Anjou » (portrait gravé 93. CHARLES X. L.A.S. « Charles Philippe », aux Thuileries 2 avril 1821, au maréchal Vi c t o r , duc de Be l l u n e ; 3/4 page in‑4, adresse joint). 2.000/2.500 « A mon cousin le Marechal Duc de Bellune », sceau de cire rouge aux armes. 200/250 Le t t r e à s o n f r è r e , l e f u t u r He n r i III, a l o r s a u s i è g e d e La Ro c h e l l e . [Il venait d’être proclamé Roi de Pologne, mais la nouvelle Il regrette de ne pas le voir avant son départ, mais le remercie « de n’avoir pas risqué de nuire à votre santé. Nous avons tous besoin n’était pas encore parvenue à Paris.] Il lui envoie un pouvoir « pour traiter & conclure un bon accort avecque les habitans de La de soigner et de conserver longtems des hommes aussy pretieux que vous, pour nous et pour la France. J’adopte absolument toutes Rochelle », ainsi qu’un mémoire « contenant mon intention, laquelle je vous prie mesnager le mieulx que vous pourrez ». Il le prie de les opinions que vous indiqués dans votre lettre, et j’espère que votre fermeté sur les lieux, et votre juste franchise au retour, seront l’avertir continuellement des négociations… Il a appris la mort du maréchal de Ta v a nn e s « dont je suis tresdeplaisant dautant que je d’une grande utilité pour assurer le triomphe des principes que vous professés ». Il lui souhaite « bon voyage et prompt retour »…

14 15 94. [ Charles X]. 2 P.S. par le maréchal Ma i s o n , Auguste de Sc h o n e n et Odilon Ba r r o t ; 9 et 20 août 1830 ; 2 pages in-fol. de défendre, par leur association, la place qui revient naturellement à la femme, que ce soit dans le ménage ou dans le « grand (trace de papier collant) et 1 page in‑4. 800/1.000 ménage qu’on appelle la France » : « il faut qu’elle se montre fidèle à la vocation que la Providence lui a départie, qui est de In t é r e s s a n t s d o c u m e n t s d e s Commissaires c h a r g é s d’a c c o m p a gn e r Ch a r l e s X p o u r s o n d é p a r t e n e x i l . * Argentan 9 août. transformer une foule de propositions compliquées en idées simples, je veux dire pratiques »… On j o i n t une enveloppe autogr. « Commissaires du Lieutenant Général du royaume », ils ordonnent au lieutenant Ro g e r de partir sur le champ pour Cherbourg d’envoi à Maurice Noël, au Figaro. avec l’officier Na u d e t : « Il verra sur la route les Maires et les Chefs de la Garde nationale auxquels il annoncera le prochain 100. É tienne claviÈre (1735-1793) banquier, député, ministre des Finances ; arrêté avec les Girondins, il se poignarda. passage de Charles X. Il s’assurera près d’eux de l’état des esprits, et, s’il remarque quelques symptômes menaçants pour la L.A.S., 12 février II (1793), au citoyen Be r g o n ; 1 page in-4. 150/200 sûreté de ce Prince, il nous en fera prévenir sur le champ ». À Cherbourg, il s’assurera que les bâtiments soient prêts à recevoir Cu r i e u s e l e t t r e s u r l’é m i g r a t i o n . Le bureau municipal de Ch e r b o u r g a envoyé une adresse à la Convention sur l’inactivité Charles X et sa famille, et préviendra le Préfet maritime « qu’il parait que Charles X a l’intention d’aller débarquer sur les côtes de deux pataches ; la Convention exige un rapport. « J’ai entendu parler de bâtimens qui faisoient mal leur devoir pour laisser la de Prusse ; qu’ainsi le voyage étant plus long que pour se rendre en Angleterre, les approvisionnements devront être calculés sur navigation libre en faveur des émigrés. Ces batimens sont de la douane. Ils ne peuvent pas sortir dit-on qu’ils ne prennent quelques une échelle plus étendue ». Il devra aussi s’occuper d’un dépôt pouvant recevoir tous les chevaux de la Maison du Roi et de son chaloupes chargés d’émigrés allant & venant de Jersey & c’est, dit-on, pour cela qu’ils ne sortent pas »… escorte, environ 800 bêtes, et de leur entretien… * 20 août. Les « Commissaires délégués pour accompagner le Roi Charles X » On j o i n t un certificat de non-émigration pour Joseph Carle, ouvrier à l’atelier des armes à Ouin, Rouen 13 pluvioseIII er certifient que M.R o g e r , lieutenant au 1 régiment de Grenadiers à cheval, « nous été envoyé par le Ministre de la Guerre pour nous (1er février 1795 ; et 2 imprimés : Loi Relative aux biens des Émigrés (8 avril 1792) et Bulletin des Lois de la République Française : accompagner dans notre mission et est resté avec nous jusqu’à cejourd’hui »… On j o i n t un tableau imprimé : Gardes-du-corps du Loi concernant les Émigrés (25 brumaire III : 15 novembre 1794). Roi. Compagnie de Gramont. État nominatif de MM. les Officiers supérieurs, inférieurs, Gardes et Trompettes de ladite compagnie présens au licenciement à Saint-Lo après avoir conduit le Roi Charles X à Cherbourg ; et une rapport lithographié, Rapport adressé 101. CLERG É. 4 L.A.S. 150/200 le 4 août 1830 au général La Fayette par le Colonel Beauvais-Poque, son aide de camp. Jean-Baptiste cardinal de La t i l , Louis-Ferdinand Pi e évêque de Poitiers (1863), Hyacinthe de Qu é l e n archevêque de Paris (1838, avec portrait), Nicholas cardinal Wi s e m a n (belle et longue lettre sur l’église catholique d’Angleterre). 95. CHARLES D’ORLÉANS (1391-1465) duc d’Orléans, prince et poète, père de Louis XII. Ch a r t e en son nom, 102. CLERG É. 2 L.A.S. ; 2 pages et demie in-8, une enveloppe. 20/30 Paris 17 mai 1417 ; contresignée par Se r e c y , « Par monseigneur le duc, a la relacion de Vous et de maistre Nicole le Dur, a ce commis par mondit Seigneur » ; vélin oblong in-fol. (13,5 x 30,5 cm ; traces de sceaux de cire rouge). 1.000/1.500 * Hippolyte Lo y s o n à Joseph Gubert, Vence 10 février 1910 : « J’ai donné une conférence à Vence sur la République des Paysans. On m’en demande d’autres soit ici, soit à Nice »… * Jacques Mo n s a b r é à un ami : « ne vous révoltez pas contre un accident qui ne De u x i è m e a nn é e d e s a c a p t i v i t é e n A ng l e t e r r e a v e c l e c o m t e d e V e n d ô m e . [Fait prisonnier à Azincourt en 1415, Charles d’Orléans peut être éternel »… sera retenu prisonnier à Londres pendant vingt-cinq ans. Louis Ier de Bourbon, comte de Ve n d ô m e (1376-1446), avait été lui aussi fait prisonnier à Azincourt, et resta treize ans captif en Angleterre.] « Charles Duc d’Orleans et de Valois, Conte de Blois et de 103. Gustave clusereT (1823-1900) général et homme politique. 28 L.A.S. (une non signée), 1872-1887, à Arthur Ar n o u l d ; Beaumont et Seigneur de Coucy », ordonne à son trésorier général Pierre Renier de payer à « maistre Jehan Be r n a r d , Secretaire 53 pages formats divers. 800/1.000 de nostre trescher et amé cousin le Conte de Ve n d o s m e » la somme de 56 livres 5 sols tournois « pour venir presentement de In t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e à u n a u t r e a n c i e n m e m b r e d e l a Co m m u n e , réfugié, comme lui, en Suisse. Paris à Londres en Engleterre par devers nous […] nous apporter certaines lettres closes de nostre trescher et tresamé cousin et Genève 7 juin [1872], il s’indigne de lire dans le Salut public de Lyon des accusations mensongères sur sa conduite à Lyon lors de pere le Conte d’Ar m i gn a c connestable de France, et desdictz gens de nostre dit conseil, à nous adressées, et aussi pour nous dire l’insurrection de septembre 1870 : précisions sur sa conduite envers Ch a l l e m e l -La c o u r , et diatribe contre la « trinité malpropre qui […] et exposer plusieurs choses à lui enchargées tant par nostre dit cousin et pere comme par nostre dit conseil qui tresgrandement a entassé par millions nos malheureux mobilisés du Midi dans ces charniers humains qu’ils osaient appeler des camps d’instruction », nous touchent »… [Bernard VII comte d’Ar m a gn a c (1360-1418), connétable de France et premier ministre de Charles VI, était etc. Genève 22 octobre : il veut aller à Manchester réunir des fonds pour fonder un journal, « La Marseillaise plus la profondeur et moins devenu, après l’assassinat de Louis d’Orléans (1407), le chef du parti opposé au duc de Bourgogne, auquel il donna son nom, dans la le boulevard », à distinguer du genre Rochefort… Genève 24 décembre, intéressant commentaire sur un ouvrage en cours d’Arnould : lutte des Armagnacs contre les Bourguignons ; sa fille Bonne (1399-1415) avait épousé en 1410 Charles d’Orléans.] il lui reproche « de croire encore à des manœuvres militaires révolutionnaires, à une tactique nouvelle révolution, à une action en masse 96. CHARTE. Charte, septembre 1226 ; vélin oblong in-12 (10,5 x 15,5 cm) ; en latin. 400/500 révolutionnaire », et plus grave, de ménager Ga m b e t t a : « il est aussi mauvais que Thiers et plus dangereux »… 5 janvier 1873. Encouragé par des témoignages de sympathie anglais et américains, il propose un grand manifeste signé par eux, Ga m b o n , Py a t , La Cé c i l i a , etc., Acte de vente de huit arpents de terre situés près de la grange de Vilesi (Vé l i z y ) par les seigneurs Guarinus de Mestiolus et « absolu quant aux principes, modéré dans sa forme, large dans son expression d’idées et de sentiments »... Chêne 13 mars, il s’explique Bartholomeus de Viloflerem, soldats, à Robert etH enri, fils de défunt Godefroid. Cette charte date de lap r e m i è r e a nn é e d u r è gn e d e sur ses Mémoires (manuscrits) : brièveté des vérités militaires, perception positive des Or l é a n s , éloge de Ma z z i n i , réserves quant à Sa i n t Lo u i s . Gi r a r d i n … – Il lui soumettra après correction une adresse de Py a t pour l’Espagne : « il prêchait le régicide. Ces choses se font et ne se 97. M ichel Marie CLAPARÈDE (1770-1842) général. 3 L.A.S., Q.G. du Cap ou de la Vertière 27 frimaire XI [18 décembre 1802]- disent pas »… – Il réclame ses observations sur le manifeste. « L’internationale se meurt de Blanquisme, de Jacobinisme, de nihilisme 23 nivose XI [13 janvier 1803], au général en chef Ro c h a m b e a u ; 3 pages in-fol. à son tête comme général de brigade à l’Armée de et alliance Bakouniste, il faut la retremper dans le travail et j’ai peur qu’il ne soit trop tard déjà. On ne s’allie pas impunément au Saint‑Domingue (mouillures). 400/500 Blanquisme »… – Refus de toute « politique de petite église » : « Inflexibilité surle dogme ; touts moyens pour convertir et ramener les Ex p é d i t i o n d e Sa i n t -Do m i ng u e . Claparède recommande deux de ses hommes : le citoyen Boutray qu’il désire employer comme infidèles. Voilà ma théorie politique »… Ailleurs, d’intéressantes remarques sur l’imprimerie qu’il acquiert pour donner la parole à la officier d’état-major ou de correspondance, et le citoyen Grandjean ancien secrétaire à l’état-major de la place du Cap, qui souhaite Commune ou à ses principes ; la « portée de l’exemple des États-Unis au point de vue communal et surtout du bourgeois qui l’admet »… descendre à terre « pour y vivre comme particulier ». Le 13 janvier 1803, il transmet des nouvelles des chefs noirs : « Je viens de recevoir Etc. On j o i n t la minute autogr. d’une lettre d’Ar n o u l d à Cluseret, Lugano 12 avril 1873, déclinant de signer le manifeste aux Espagnols. avis que De s s a l i n e partit samedy pour la partie sud avant son départ, lui, Cr i s t o p h e &a. ont fait arrêter Sans Soucy, Jasmin, Makaya Plus un numéro des Hommes d’aujourd’hui consacré à Challemel‑Lacour (portrait par Gill, 1879). et Lafleur, sous prétexte de les envoyer au Morne blanc […] ils ont depuis licencié toutes leurs brigades & de suite ils ont formé 104. [Jean-Marie COLLOT D’HERBOIS (1749-1796)]. Claude ROYER, curé à Chalon-sur-Saône, ce Jacobin devint Substitut des regiments dans lesquels ils incorporent tous les cultivateurs en état de porter les armes. Les noirs qui descendent dans la plaine de l’Accusateur public près le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur. L.A.S., Paris 5 prairial II (24 mai 1794), au Comité de sans une permission de leurs chefs sont fusillés sur le champ c’est Cristophe qui a fait égorger les malheureux qu’on a trouvé sur surveillance de Chalon-sur-Saône ; 4 pages in-4. 200/250 l’habitation Magdeleine, […] Cristophe est à Grandpré l’on n’a pas pu me donner des nouvelles de Clairvaux »… Te n t a t i v e d’a s s a s s i n at d e Co l l o t d’He r b o i s p a r La d m i r a l (22 mai). Il encourage ses amis dans leur conduite : « Point de grace aux 98. Jules CLARETIE (1840-1913) écrivain. 20 L.A.S. et 2 cartes de visite, Paris et Viroflay 1882-1909 ; 23 pages formats divers, aristocrates, aux modérés, aux intriguants. Vérité, justice, probité »… Puis il évoque « l’attentat affreux commis sur la representation plusieurs en-têtes Comédie Française. 150/200 nationale » dans la personne de Co l l o t d’He r b o i s : « Un scélérat a voulu l’assassiner nuitamment après avoir vainement tenté Lettres à des amis et confrères, dont Ernest Da u d e t ; plusieurs sont écrites comme Administrateur général de la Comédie Française. d’assassiner Robespierre. Mais le génie de la liberté qui veille sur les patriotes a dejoué ce sinistre complot. L’assassin a vu touttes 1886, la répétition de Scapin est close : « Rien de plus dangereux que les répétitions publiques »… 9 mars 1893 : « nous sommes ses armes devenir inutiles entre ses mains et n’a pas même pu trouver en elles l’affreuse ressource de s’enlever à la vie. Il est encombrés, j’ai trop de pièces à jouer et l’opportunisme, qui a du bon, commande de patienter et de ne pas soumettre à un Comité arrêté et le tribunal est occupé à découvrir tous les fils de cette trame. Dejà plusieurs personnes ont été arrêtées, et malgréle chargé d’œuvres une œuvre nouvelle, à l’heure présente »… 10 mars 1899 : « Ce n’est pas un voyage fait avec Dumas que j’ai silence de ce monstre sur ses complices, il paroit que cet assassinat tient à un sistême dans lequel peut être on sera très étonné de conté – le voyage de Dumas est antérieur au mien de 15 ans. C’est une série de notes qu’Adolphe Lemerre publia en 1869 avec ce trouver certains hommes »… L’action du gouvernement est « forte, grande et propre à fixer invariablement les destinées du peuple titre : Journées de voyage : Espagne et France »… Etc. On j o i n t son Discours de réception à l’Académie (1889), et des coupures français »… Royer ajoute en post-scriptum : « La nuit derniere une jeune fille de vingt ans a voulu assassiner Ro b e s p i e r r e , elle est de presse. arrêtée et le tribunal instruit sa procédure ». Ancienne collection Cr a w f o r d (cachet Bibliotheca Lindesiana). On j o i n t 4 imprimés : 99. P aul claudel (1868-1955) écrivain. Ma n u s c r i t autographe, Allocution à l’Union civique des femmes, 20 janvier 1948 ; 2 pages Jugement rendu par le Tribunal Criminel Révolutionnaire […] Qui condamne à la peine de mort sur la Place de la ci-devant in-fol. (répar. au scotch au bord inf.). 400/500 Barrière du Trône Henri Ad m i r a l , Aimée Cécile Re g n a u d , et un grand nombre de conspirateurs, atteints et convaincus d’avoir voulu « Il est toujours intimidant pour un homme de parler devant un auditoire de femmes. La chose l’est spécialement pour votre assassiner Collot d’Herbois, Robespierre, et tous les députés... (29 prairial : 17 juin 1794). Dé f e n s e d e J.M. Co l l o t , Représentant serviteur, qui a gardé de son enfance passée avec deux sœurs plus âgées et beaucoup plus malignes que lui un profond et salutaire du peuple ; Ré p o n s e de J.M. Collot, Représentant du peuple, à la pétition des Lyonnais ; Di s c o u r s fait à la Convention Nationale... complexe d’infériorité. Dans nos disputes fréquentes je ne me rappelle jamais avoir eu le dessus, et d’ailleurs, s’il m’arrivait de A l’ouverture des Débats sur le rapport de la commission des vingt-un, dans l’affaire des Représentans Billaud, Collot, Barère et présumer, quelques gifles bien appliquées avaient vite fait de me rappeler au sentiment de l’ordre normal »… Il félicite ses auditrices Vadier ; J.M. Co l l o t , Représentant du Peuple, à ses collègues. Réflexion rapides sur l’imprimé publié par Lecointre... (mars 1795).

16 17 94. [ Charles X]. 2 P.S. par le maréchal Ma i s o n , Auguste de Sc h o n e n et Odilon Ba r r o t ; 9 et 20 août 1830 ; 2 pages in-fol. de défendre, par leur association, la place qui revient naturellement à la femme, que ce soit dans le ménage ou dans le « grand (trace de papier collant) et 1 page in‑4. 800/1.000 ménage qu’on appelle la France » : « il faut qu’elle se montre fidèle à la vocation que la Providence lui a départie, qui est de In t é r e s s a n t s d o c u m e n t s d e s Commissaires c h a r g é s d’a c c o m p a gn e r Ch a r l e s X p o u r s o n d é p a r t e n e x i l . * Argentan 9 août. transformer une foule de propositions compliquées en idées simples, je veux dire pratiques »… On j o i n t une enveloppe autogr. « Commissaires du Lieutenant Général du royaume », ils ordonnent au lieutenant Ro g e r de partir sur le champ pour Cherbourg d’envoi à Maurice Noël, au Figaro. avec l’officier Na u d e t : « Il verra sur la route les Maires et les Chefs de la Garde nationale auxquels il annoncera le prochain 100. É tienne claviÈre (1735-1793) banquier, député, ministre des Finances ; arrêté avec les Girondins, il se poignarda. passage de Charles X. Il s’assurera près d’eux de l’état des esprits, et, s’il remarque quelques symptômes menaçants pour la L.A.S., 12 février II (1793), au citoyen Be r g o n ; 1 page in-4. 150/200 sûreté de ce Prince, il nous en fera prévenir sur le champ ». À Cherbourg, il s’assurera que les bâtiments soient prêts à recevoir Cu r i e u s e l e t t r e s u r l’é m i g r a t i o n . Le bureau municipal de Ch e r b o u r g a envoyé une adresse à la Convention sur l’inactivité Charles X et sa famille, et préviendra le Préfet maritime « qu’il parait que Charles X a l’intention d’aller débarquer sur les côtes de deux pataches ; la Convention exige un rapport. « J’ai entendu parler de bâtimens qui faisoient mal leur devoir pour laisser la de Prusse ; qu’ainsi le voyage étant plus long que pour se rendre en Angleterre, les approvisionnements devront être calculés sur navigation libre en faveur des émigrés. Ces batimens sont de la douane. Ils ne peuvent pas sortir dit-on qu’ils ne prennent quelques une échelle plus étendue ». Il devra aussi s’occuper d’un dépôt pouvant recevoir tous les chevaux de la Maison du Roi et de son chaloupes chargés d’émigrés allant & venant de Jersey & c’est, dit-on, pour cela qu’ils ne sortent pas »… escorte, environ 800 bêtes, et de leur entretien… * 20 août. Les « Commissaires délégués pour accompagner le Roi Charles X » On j o i n t un certificat de non-émigration pour Joseph Carle, ouvrier à l’atelier des armes à Ouin, Rouen 13 pluvioseIII er certifient que M.R o g e r , lieutenant au 1 régiment de Grenadiers à cheval, « nous été envoyé par le Ministre de la Guerre pour nous (1er février 1795 ; et 2 imprimés : Loi Relative aux biens des Émigrés (8 avril 1792) et Bulletin des Lois de la République Française : accompagner dans notre mission et est resté avec nous jusqu’à cejourd’hui »… On j o i n t un tableau imprimé : Gardes-du-corps du Loi concernant les Émigrés (25 brumaire III : 15 novembre 1794). Roi. Compagnie de Gramont. État nominatif de MM. les Officiers supérieurs, inférieurs, Gardes et Trompettes de ladite compagnie présens au licenciement à Saint-Lo après avoir conduit le Roi Charles X à Cherbourg ; et une rapport lithographié, Rapport adressé 101. CLERG É. 4 L.A.S. 150/200 le 4 août 1830 au général La Fayette par le Colonel Beauvais-Poque, son aide de camp. Jean-Baptiste cardinal de La t i l , Louis-Ferdinand Pi e évêque de Poitiers (1863), Hyacinthe de Qu é l e n archevêque de Paris (1838, avec portrait), Nicholas cardinal Wi s e m a n (belle et longue lettre sur l’église catholique d’Angleterre). 95. CHARLES D’ORLÉANS (1391-1465) duc d’Orléans, prince et poète, père de Louis XII. Ch a r t e en son nom, 102. CLERG É. 2 L.A.S. ; 2 pages et demie in-8, une enveloppe. 20/30 Paris 17 mai 1417 ; contresignée par Se r e c y , « Par monseigneur le duc, a la relacion de Vous et de maistre Nicole le Dur, a ce commis par mondit Seigneur » ; vélin oblong in-fol. (13,5 x 30,5 cm ; traces de sceaux de cire rouge). 1.000/1.500 * Hippolyte Lo y s o n à Joseph Gubert, Vence 10 février 1910 : « J’ai donné une conférence à Vence sur la République des Paysans. On m’en demande d’autres soit ici, soit à Nice »… * Jacques Mo n s a b r é à un ami : « ne vous révoltez pas contre un accident qui ne De u x i è m e a nn é e d e s a c a p t i v i t é e n A ng l e t e r r e a v e c l e c o m t e d e V e n d ô m e . [Fait prisonnier à Azincourt en 1415, Charles d’Orléans peut être éternel »… sera retenu prisonnier à Londres pendant vingt-cinq ans. Louis Ier de Bourbon, comte de Ve n d ô m e (1376-1446), avait été lui aussi fait prisonnier à Azincourt, et resta treize ans captif en Angleterre.] « Charles Duc d’Orleans et de Valois, Conte de Blois et de 103. Gustave clusereT (1823-1900) général et homme politique. 28 L.A.S. (une non signée), 1872-1887, à Arthur Ar n o u l d ; Beaumont et Seigneur de Coucy », ordonne à son trésorier général Pierre Renier de payer à « maistre Jehan Be r n a r d , Secretaire 53 pages formats divers. 800/1.000 de nostre trescher et amé cousin le Conte de Ve n d o s m e » la somme de 56 livres 5 sols tournois « pour venir presentement de In t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e à u n a u t r e a n c i e n m e m b r e d e l a Co m m u n e , réfugié, comme lui, en Suisse. Paris à Londres en Engleterre par devers nous […] nous apporter certaines lettres closes de nostre trescher et tresamé cousin et Genève 7 juin [1872], il s’indigne de lire dans le Salut public de Lyon des accusations mensongères sur sa conduite à Lyon lors de pere le Conte d’Ar m i gn a c connestable de France, et desdictz gens de nostre dit conseil, à nous adressées, et aussi pour nous dire l’insurrection de septembre 1870 : précisions sur sa conduite envers Ch a l l e m e l -La c o u r , et diatribe contre la « trinité malpropre qui […] et exposer plusieurs choses à lui enchargées tant par nostre dit cousin et pere comme par nostre dit conseil qui tresgrandement a entassé par millions nos malheureux mobilisés du Midi dans ces charniers humains qu’ils osaient appeler des camps d’instruction », nous touchent »… [Bernard VII comte d’Ar m a gn a c (1360-1418), connétable de France et premier ministre de Charles VI, était etc. Genève 22 octobre : il veut aller à Manchester réunir des fonds pour fonder un journal, « La Marseillaise plus la profondeur et moins devenu, après l’assassinat de Louis d’Orléans (1407), le chef du parti opposé au duc de Bourgogne, auquel il donna son nom, dans la le boulevard », à distinguer du genre Rochefort… Genève 24 décembre, intéressant commentaire sur un ouvrage en cours d’Arnould : lutte des Armagnacs contre les Bourguignons ; sa fille Bonne (1399-1415) avait épousé en 1410 Charles d’Orléans.] il lui reproche « de croire encore à des manœuvres militaires révolutionnaires, à une tactique nouvelle révolution, à une action en masse 96. CHARTE. Charte, septembre 1226 ; vélin oblong in-12 (10,5 x 15,5 cm) ; en latin. 400/500 révolutionnaire », et plus grave, de ménager Ga m b e t t a : « il est aussi mauvais que Thiers et plus dangereux »… 5 janvier 1873. Encouragé par des témoignages de sympathie anglais et américains, il propose un grand manifeste signé par eux, Ga m b o n , Py a t , La Cé c i l i a , etc., Acte de vente de huit arpents de terre situés près de la grange de Vilesi (Vé l i z y ) par les seigneurs Guarinus de Mestiolus et « absolu quant aux principes, modéré dans sa forme, large dans son expression d’idées et de sentiments »... Chêne 13 mars, il s’explique Bartholomeus de Viloflerem, soldats, à Robert etH enri, fils de défunt Godefroid. Cette charte date de lap r e m i è r e a nn é e d u r è gn e d e sur ses Mémoires (manuscrits) : brièveté des vérités militaires, perception positive des Or l é a n s , éloge de Ma z z i n i , réserves quant à Sa i n t Lo u i s . Gi r a r d i n … – Il lui soumettra après correction une adresse de Py a t pour l’Espagne : « il prêchait le régicide. Ces choses se font et ne se 97. M ichel Marie CLAPARÈDE (1770-1842) général. 3 L.A.S., Q.G. du Cap ou de la Vertière 27 frimaire XI [18 décembre 1802]- disent pas »… – Il réclame ses observations sur le manifeste. « L’internationale se meurt de Blanquisme, de Jacobinisme, de nihilisme 23 nivose XI [13 janvier 1803], au général en chef Ro c h a m b e a u ; 3 pages in-fol. à son tête comme général de brigade à l’Armée de et alliance Bakouniste, il faut la retremper dans le travail et j’ai peur qu’il ne soit trop tard déjà. On ne s’allie pas impunément au Saint‑Domingue (mouillures). 400/500 Blanquisme »… – Refus de toute « politique de petite église » : « Inflexibilité surle dogme ; touts moyens pour convertir et ramener les Ex p é d i t i o n d e Sa i n t -Do m i ng u e . Claparède recommande deux de ses hommes : le citoyen Boutray qu’il désire employer comme infidèles. Voilà ma théorie politique »… Ailleurs, d’intéressantes remarques sur l’imprimerie qu’il acquiert pour donner la parole à la officier d’état-major ou de correspondance, et le citoyen Grandjean ancien secrétaire à l’état-major de la place du Cap, qui souhaite Commune ou à ses principes ; la « portée de l’exemple des États-Unis au point de vue communal et surtout du bourgeois qui l’admet »… descendre à terre « pour y vivre comme particulier ». Le 13 janvier 1803, il transmet des nouvelles des chefs noirs : « Je viens de recevoir Etc. On j o i n t la minute autogr. d’une lettre d’Ar n o u l d à Cluseret, Lugano 12 avril 1873, déclinant de signer le manifeste aux Espagnols. avis que De s s a l i n e partit samedy pour la partie sud avant son départ, lui, Cr i s t o p h e &a. ont fait arrêter Sans Soucy, Jasmin, Makaya Plus un numéro des Hommes d’aujourd’hui consacré à Challemel‑Lacour (portrait par Gill, 1879). et Lafleur, sous prétexte de les envoyer au Morne blanc […] ils ont depuis licencié toutes leurs brigades & de suite ils ont formé 104. [Jean-Marie COLLOT D’HERBOIS (1749-1796)]. Claude ROYER, curé à Chalon-sur-Saône, ce Jacobin devint Substitut des regiments dans lesquels ils incorporent tous les cultivateurs en état de porter les armes. Les noirs qui descendent dans la plaine de l’Accusateur public près le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur. L.A.S., Paris 5 prairial II (24 mai 1794), au Comité de sans une permission de leurs chefs sont fusillés sur le champ c’est Cristophe qui a fait égorger les malheureux qu’on a trouvé sur surveillance de Chalon-sur-Saône ; 4 pages in-4. 200/250 l’habitation Magdeleine, […] Cristophe est à Grandpré l’on n’a pas pu me donner des nouvelles de Clairvaux »… Te n t a t i v e d’a s s a s s i n at d e Co l l o t d’He r b o i s p a r La d m i r a l (22 mai). Il encourage ses amis dans leur conduite : « Point de grace aux 98. Jules CLARETIE (1840-1913) écrivain. 20 L.A.S. et 2 cartes de visite, Paris et Viroflay 1882-1909 ; 23 pages formats divers, aristocrates, aux modérés, aux intriguants. Vérité, justice, probité »… Puis il évoque « l’attentat affreux commis sur la representation plusieurs en-têtes Comédie Française. 150/200 nationale » dans la personne de Co l l o t d’He r b o i s : « Un scélérat a voulu l’assassiner nuitamment après avoir vainement tenté Lettres à des amis et confrères, dont Ernest Da u d e t ; plusieurs sont écrites comme Administrateur général de la Comédie Française. d’assassiner Robespierre. Mais le génie de la liberté qui veille sur les patriotes a dejoué ce sinistre complot. L’assassin a vu touttes 1886, la répétition de Scapin est close : « Rien de plus dangereux que les répétitions publiques »… 9 mars 1893 : « nous sommes ses armes devenir inutiles entre ses mains et n’a pas même pu trouver en elles l’affreuse ressource de s’enlever à la vie. Il est encombrés, j’ai trop de pièces à jouer et l’opportunisme, qui a du bon, commande de patienter et de ne pas soumettre à un Comité arrêté et le tribunal est occupé à découvrir tous les fils de cette trame. Dejà plusieurs personnes ont été arrêtées, et malgréle chargé d’œuvres une œuvre nouvelle, à l’heure présente »… 10 mars 1899 : « Ce n’est pas un voyage fait avec Dumas que j’ai silence de ce monstre sur ses complices, il paroit que cet assassinat tient à un sistême dans lequel peut être on sera très étonné de conté – le voyage de Dumas est antérieur au mien de 15 ans. C’est une série de notes qu’Adolphe Lemerre publia en 1869 avec ce trouver certains hommes »… L’action du gouvernement est « forte, grande et propre à fixer invariablement les destinées du peuple titre : Journées de voyage : Espagne et France »… Etc. On j o i n t son Discours de réception à l’Académie (1889), et des coupures français »… Royer ajoute en post-scriptum : « La nuit derniere une jeune fille de vingt ans a voulu assassiner Ro b e s p i e r r e , elle est de presse. arrêtée et le tribunal instruit sa procédure ». Ancienne collection Cr a w f o r d (cachet Bibliotheca Lindesiana). On j o i n t 4 imprimés : 99. P aul claudel (1868-1955) écrivain. Ma n u s c r i t autographe, Allocution à l’Union civique des femmes, 20 janvier 1948 ; 2 pages Jugement rendu par le Tribunal Criminel Révolutionnaire […] Qui condamne à la peine de mort sur la Place de la ci-devant in-fol. (répar. au scotch au bord inf.). 400/500 Barrière du Trône Henri Ad m i r a l , Aimée Cécile Re g n a u d , et un grand nombre de conspirateurs, atteints et convaincus d’avoir voulu « Il est toujours intimidant pour un homme de parler devant un auditoire de femmes. La chose l’est spécialement pour votre assassiner Collot d’Herbois, Robespierre, et tous les députés... (29 prairial : 17 juin 1794). Dé f e n s e d e J.M. Co l l o t , Représentant serviteur, qui a gardé de son enfance passée avec deux sœurs plus âgées et beaucoup plus malignes que lui un profond et salutaire du peuple ; Ré p o n s e de J.M. Collot, Représentant du peuple, à la pétition des Lyonnais ; Di s c o u r s fait à la Convention Nationale... complexe d’infériorité. Dans nos disputes fréquentes je ne me rappelle jamais avoir eu le dessus, et d’ailleurs, s’il m’arrivait de A l’ouverture des Débats sur le rapport de la commission des vingt-un, dans l’affaire des Représentans Billaud, Collot, Barère et présumer, quelques gifles bien appliquées avaient vite fait de me rappeler au sentiment de l’ordre normal »… Il félicite ses auditrices Vadier ; J.M. Co l l o t , Représentant du Peuple, à ses collègues. Réflexion rapides sur l’imprimé publié par Lecointre... (mars 1795).

16 17 Marc Guillaume Va d i e r (Ariège), 27 floréal II (16 mai 1794) ; 1 page in-fol., en-tête Comité de Sûreté générale et de Surveillance de la Convention Nationale, sceau sous papier (qqs fentes, effrangeures et réparations). 200/300 D’après les renseignements qui lui ont été transmis, et vu les décrets de la Convention relatif aux mesures révolutionnaires, le Comité arrête « que les Cit. Po i t e v i n commissaire national du district de Mo r t a gn e et Mu t e a u fils agent national de la ed commune, seront saisis et conduits dans la maison d’arrêt dite la Force ou toute autre à défaut de place dans la première, et que les scellés seront apposés sur leurs papiers après examen et distraction de ceux qui seront trouvés suspects »… On j o i n t une a ff i c h e : Convention Nationale. Co m i t é d e Sû r e t é g é n é r a l e , 2 floréal III (21 avril 1795 ; Paris, Imprimerie de la République ; 53 x 41 cm, réparations), pour le d é s a r m e m e n t d e s terroristes , « connus pour avoir participé aux horreurs commises sous la tyrannie qui a précédé le 9 Thermidor », qui « devront déposer au comité civil de leur Section « les fusils, pistolets, sabres, piques et autres armes qui sont en leur pouvoir »…

109. CO MITÉ DE SÛRETÉ GÉNÉRALE. Jacques MarieTTe (1760-1821) conventionnel (Seine Inf.). L.A.S., cosignée par 7 autres membres du Co m i t é d e Sû r e t é g é n é r a l e : Jacques Ba i l l e u l (Seine inf.), Edme Ba i l l y (Seine et Marne), Pierre Co l l o m b e l (Meurthe), Claude Lo m o n t (Calvados), Joseph Stanislas Ro v è r e (Bouches du Rhône) et Claude Alexandre Ys a b e a u (Indre et Loire), 22 fructidor III (8 septembre 1795), aux administrateurs du département de Paris ; 1 page in-fol., vignette et en-tête Convention Nationale. Comité de Sureté générale (un peu salie). 150/200 Ils lèvent leur injonction de la veille de rester en permanence, mais ils rappellent « les circonstances difficiles ou se trouve la chose publique », et ils les invitent « à surveiller les ennemis de la chose publique », et à se mettre en mesure de se réunir « au premier danger et lorsque la Convention vous en donnera l’exemple »…

110. C oMité de sûreté générale. 3 L.S. par des membres du Comité de sûreté générale, 4 vendémiaire IV (26 septembre 1795) ; 1 page in-fol. chaque, à v i gn e t t e et en-tête Convention nationale. Comité de Sûreté générale. Section de la Police de Paris, 2 adresses (qqs petits défauts). 200/300

Me s u r e s a v a n t l a p r o c l a m a t i o n d e l a n o u v e l l e Co n s t i t u t i o n , e t a v a n t l e s t r o u b l e s d u Tr e i z e Ve n d é m i a i r e . * L.S. par Ga u t h i e r et Pé m a r t i n , aux administrateurs du Département de Paris, pour envoyer sur le champ à la Section de Police du Comité deux de leurs membres, « pour conférer sur des affaires très importantes ». * L.S. par Bo u d i n et Ga u t h i e r , aux mêmes, à 1 h. de l’après‑midi, les invitant à prendre leurs dispositions pour publier dans le jour la proclamation aux Parisiens que la Convention a adoptée dans la séance de cette nuit. * L.S. par Ba i l l e u l , Ga u t h i e r et P.M. De l a u n a y , au Comité civil de la Section du Théâtre Français, l’invitant à communiquer les arrêtés d’assemblées primaires qui ont pu être publiés et affichés dans l’étendue de la Section, depuis que la Convention a proclamé « le vœu du peuple sur l’acception de la Constitution et la sanction des décrets des cinq et treize fructidor » [décrets des « deux tiers », prévoyant une forte représentation d’anciens conventionnels dans le nouveau Corps législatif]. Au dos, minute de la réponse : on ne connaît d’autres arrêtés de l’assemblée primaire que ceux envoyés la veille, dont une protestation contre les décrets des 5 et 13 fructidor…

111. Louis Ier de Bourbon, prince de Condé (1530-1569) chef des protestants, tué à la bataille de Jarnac. L.S. avec compliment autographe « Vre bon amy Loys de Bourbon », Ainsy 23 janvier 1564 (1565), au capitaine Mo nn y n à Saint-Quentin ; 1 page in‑fol., adresse (mouillures, déchirures avec manques ; portrait gravé joint). 150/200

105 Il lui dépêche Pierre de Fr a n c h e m o n t , pauvre marchand du pays de Liège, qui veut s’en retourner chez lui, mais dont on a saisi la charrette, le cheval et les marchandises, pour les vendre en application des édits du Roi. Il implore en sa faveur « pityé et misericorde » 105. Je an COCTEAU (1889-1963). De s s i n original au crayon noir, signé et daté en bas à droite « 1943 », avec d é d i c a c e pour qu’on lui rende les biens saisis… autographe signé ; 27 x 21 cm, contrecollé sur carton. 2.500/3.000 112. Henri II de Bourbon, prince de condé (1588-1646). L.A.S., Bourbon 8 septembre 1644, à s o n f i l s [Louis II, « le Grand Condé »] ; Be a u p o r t r a i t d e Je a n Ma r a i s , en buste de profil. 1 page petit in-4 (marge gauche découpée). 150/200 Cocteau a ajouté à la plume, en haut, cette dédicace : « à mon cher Maurice avec ma première grande joie depuis bien longtemps ! J ». Ap r è s l a v i c t o i r e d e s o n f i l s à Fr i b o u r g . ... « jay la joie que je dois de vos prosperités vous estes bien obligé a Dieu cest a vous 106. COLONIES . 4 imprimés, 1785-1888. 150/200 a le remercier comme vous deves la Reine vous permet de faire tout ce quil vous plaira et jugeres a propos jespere donc me voir doresenavant hors des alarmes ou jay tousjours esté tant quaves esté dela le Rhain […]. Je suis icy avec Mr de Lo ng u e v i l l e et Louis-Sébastien Me r c i e r : L’Habitant de la Guadeloupe, comédie en trois actes (Paris, Poinçot, 1785 ; in-8, 61 p., vignettes). Mademoiselle sa fille nous y attandons vostre seur. La Reine d’Angleterre [He n r i e t t e -Ma r i e ] y est encores »… Édition originale de cette comédie créée le 15 avril 1786 au Théâtre Italien.* Loi relative à l’organisation des Troupes coloniales en régimens de ligne, 27 août 1792 (Dijon, impr. de Capel, 1792 ; in-4, 2 p.). * Further Papers relating to the 113. Henri-Jules de Bourbon, prince de condé (1643-1709) fils du Grand Condé, Grand-Maître de France, dit« Monsieur le late disturbances in Barbados, et Correspondance (1877) respecting the Constitution and administration of Barbados Prince ». L.A.S., [mai 1666], à Co l b e r t , contrôleur général des finances ; 1 page petit in-fol., adresse, cachets cire noire aux armes (London, G.E. Eyre & W. Spottiswoode, 1877‑1880 ; in-fol., 70-9 p.). * Correspondance respecting the imprisonment of Messrs. (un brisé). 100/150 F.B. Coles and A.N. Crosswell by the Haïtian authorities (London, Harrison and Sons, 1888 ; in-fol., v i i -203 p.). « Monsieur je vous suis le plus obligé du monde de la peine que vous aves prise davoir desja parle au sieur Gu a s p a r i n y de lafaire 107. co médie-FranÇaise. Imprimé : Dé c r e t i m p é r i a l Sur la surveillance, l’organisation, l’administration, la comptabilité, la pour laquelle vous lavés faict venir vous aures la bonte de voir sil vous plaist si vous jugeres plus a propos de le renvoyer a Lion pour police et discipline du Théâtre français, Paris, Imprimerie Impériale, [1813] ; in-8, 18 p. 80/100 conferer avecque les Pontsainctpiere ou de le faire demeurer icy jusques a larivée de mon courier [...] je ne puis jamais metre mes affaires en de meilleures mains quentre les vostres »… Dé c r e t d e Mo s c o u , signé au quartier impérial de Moscou le 15 octobre 1812, extrait du Bulletin des Lois (B.469, n° 8577), qui organise le Théâtre-Français. 114. Henri-Jules de Bourbon, prince de CONDÉ (1643-1709). P.A.S. « Henry Jule de Bourbon », 1706 ; sur vélin oblong in-4. 60/80

108. co Mité de sûreté générale. P.S. par Joseph Nicolas Ba r b e a u Du Ba r r a n (Gers), Moïse Ba y l e « Quitence de trois mil francs pour la pension de lordre de lannée 1706 ». On j o i n t une P.S. avec une ligne autographe, 16 août 1673 (Bouches du Rhône), Jacques Louis Da v i d (Paris, le peintre), Louis Thomas Lavicomterie (Paris), Jean-Antoine Lo u i s (Bas-Rhin) et (vélin obl. in-8), quittance de 2000 livres comme « lieutenant général de l’armée du Roy en Hollande ».

18 19 Marc Guillaume Va d i e r (Ariège), 27 floréal II (16 mai 1794) ; 1 page in-fol., en-tête Comité de Sûreté générale et de Surveillance de la Convention Nationale, sceau sous papier (qqs fentes, effrangeures et réparations). 200/300 D’après les renseignements qui lui ont été transmis, et vu les décrets de la Convention relatif aux mesures révolutionnaires, le Comité arrête « que les Cit. Po i t e v i n commissaire national du district de Mo r t a gn e et Mu t e a u fils agent national de la ed commune, seront saisis et conduits dans la maison d’arrêt dite la Force ou toute autre à défaut de place dans la première, et que les scellés seront apposés sur leurs papiers après examen et distraction de ceux qui seront trouvés suspects »… On j o i n t une a ff i c h e : Convention Nationale. Co m i t é d e Sû r e t é g é n é r a l e , 2 floréal III (21 avril 1795 ; Paris, Imprimerie de la République ; 53 x 41 cm, réparations), pour le d é s a r m e m e n t d e s terroristes , « connus pour avoir participé aux horreurs commises sous la tyrannie qui a précédé le 9 Thermidor », qui « devront déposer au comité civil de leur Section « les fusils, pistolets, sabres, piques et autres armes qui sont en leur pouvoir »…

109. CO MITÉ DE SÛRETÉ GÉNÉRALE. Jacques MarieTTe (1760-1821) conventionnel (Seine Inf.). L.A.S., cosignée par 7 autres membres du Co m i t é d e Sû r e t é g é n é r a l e : Jacques Ba i l l e u l (Seine inf.), Edme Ba i l l y (Seine et Marne), Pierre Co l l o m b e l (Meurthe), Claude Lo m o n t (Calvados), Joseph Stanislas Ro v è r e (Bouches du Rhône) et Claude Alexandre Ys a b e a u (Indre et Loire), 22 fructidor III (8 septembre 1795), aux administrateurs du département de Paris ; 1 page in-fol., vignette et en-tête Convention Nationale. Comité de Sureté générale (un peu salie). 150/200 Ils lèvent leur injonction de la veille de rester en permanence, mais ils rappellent « les circonstances difficiles ou se trouve la chose publique », et ils les invitent « à surveiller les ennemis de la chose publique », et à se mettre en mesure de se réunir « au premier danger et lorsque la Convention vous en donnera l’exemple »…

110. C oMité de sûreté générale. 3 L.S. par des membres du Comité de sûreté générale, 4 vendémiaire IV (26 septembre 1795) ; 1 page in-fol. chaque, à v i gn e t t e et en-tête Convention nationale. Comité de Sûreté générale. Section de la Police de Paris, 2 adresses (qqs petits défauts). 200/300

Me s u r e s a v a n t l a p r o c l a m a t i o n d e l a n o u v e l l e Co n s t i t u t i o n , e t a v a n t l e s t r o u b l e s d u Tr e i z e Ve n d é m i a i r e . * L.S. par Ga u t h i e r et Pé m a r t i n , aux administrateurs du Département de Paris, pour envoyer sur le champ à la Section de Police du Comité deux de leurs membres, « pour conférer sur des affaires très importantes ». * L.S. par Bo u d i n et Ga u t h i e r , aux mêmes, à 1 h. de l’après‑midi, les invitant à prendre leurs dispositions pour publier dans le jour la proclamation aux Parisiens que la Convention a adoptée dans la séance de cette nuit. * L.S. par Ba i l l e u l , Ga u t h i e r et P.M. De l a u n a y , au Comité civil de la Section du Théâtre Français, l’invitant à communiquer les arrêtés d’assemblées primaires qui ont pu être publiés et affichés dans l’étendue de la Section, depuis que la Convention a proclamé « le vœu du peuple sur l’acception de la Constitution et la sanction des décrets des cinq et treize fructidor » [décrets des « deux tiers », prévoyant une forte représentation d’anciens conventionnels dans le nouveau Corps législatif]. Au dos, minute de la réponse : on ne connaît d’autres arrêtés de l’assemblée primaire que ceux envoyés la veille, dont une protestation contre les décrets des 5 et 13 fructidor…

111. Louis Ier de Bourbon, prince de Condé (1530-1569) chef des protestants, tué à la bataille de Jarnac. L.S. avec compliment autographe « Vre bon amy Loys de Bourbon », Ainsy 23 janvier 1564 (1565), au capitaine Mo nn y n à Saint-Quentin ; 1 page in‑fol., adresse (mouillures, déchirures avec manques ; portrait gravé joint). 150/200

105 Il lui dépêche Pierre de Fr a n c h e m o n t , pauvre marchand du pays de Liège, qui veut s’en retourner chez lui, mais dont on a saisi la charrette, le cheval et les marchandises, pour les vendre en application des édits du Roi. Il implore en sa faveur « pityé et misericorde » 105. Je an COCTEAU (1889-1963). De s s i n original au crayon noir, signé et daté en bas à droite « Jean Cocteau 1943 », avec d é d i c a c e pour qu’on lui rende les biens saisis… autographe signé ; 27 x 21 cm, contrecollé sur carton. 2.500/3.000 112. Henri II de Bourbon, prince de condé (1588-1646). L.A.S., Bourbon 8 septembre 1644, à s o n f i l s [Louis II, « le Grand Condé »] ; Be a u p o r t r a i t d e Je a n Ma r a i s , en buste de profil. 1 page petit in-4 (marge gauche découpée). 150/200 Cocteau a ajouté à la plume, en haut, cette dédicace : « à mon cher Maurice avec ma première grande joie depuis bien longtemps ! J ». Ap r è s l a v i c t o i r e d e s o n f i l s à Fr i b o u r g . ... « jay la joie que je dois de vos prosperités vous estes bien obligé a Dieu cest a vous 106. COLONIES . 4 imprimés, 1785-1888. 150/200 a le remercier comme vous deves la Reine vous permet de faire tout ce quil vous plaira et jugeres a propos jespere donc me voir doresenavant hors des alarmes ou jay tousjours esté tant quaves esté dela le Rhain […]. Je suis icy avec Mr de Lo ng u e v i l l e et Louis-Sébastien Me r c i e r : L’Habitant de la Guadeloupe, comédie en trois actes (Paris, Poinçot, 1785 ; in-8, 61 p., vignettes). Mademoiselle sa fille nous y attandons vostre seur. La Reine d’Angleterre [He n r i e t t e -Ma r i e ] y est encores »… Édition originale de cette comédie créée le 15 avril 1786 au Théâtre Italien.* Loi relative à l’organisation des Troupes coloniales en régimens de ligne, 27 août 1792 (Dijon, impr. de Capel, 1792 ; in-4, 2 p.). * Further Papers relating to the 113. Henri-Jules de Bourbon, prince de condé (1643-1709) fils du Grand Condé, Grand-Maître de France, dit« Monsieur le late disturbances in Barbados, et Correspondance (1877) respecting the Constitution and administration of Barbados Prince ». L.A.S., [mai 1666], à Co l b e r t , contrôleur général des finances ; 1 page petit in-fol., adresse, cachets cire noire aux armes (London, G.E. Eyre & W. Spottiswoode, 1877‑1880 ; in-fol., 70-9 p.). * Correspondance respecting the imprisonment of Messrs. (un brisé). 100/150 F.B. Coles and A.N. Crosswell by the Haïtian authorities (London, Harrison and Sons, 1888 ; in-fol., v i i -203 p.). « Monsieur je vous suis le plus obligé du monde de la peine que vous aves prise davoir desja parle au sieur Gu a s p a r i n y de lafaire 107. co médie-FranÇaise. Imprimé : Dé c r e t i m p é r i a l Sur la surveillance, l’organisation, l’administration, la comptabilité, la pour laquelle vous lavés faict venir vous aures la bonte de voir sil vous plaist si vous jugeres plus a propos de le renvoyer a Lion pour police et discipline du Théâtre français, Paris, Imprimerie Impériale, [1813] ; in-8, 18 p. 80/100 conferer avecque les Pontsainctpiere ou de le faire demeurer icy jusques a larivée de mon courier [...] je ne puis jamais metre mes affaires en de meilleures mains quentre les vostres »… Dé c r e t d e Mo s c o u , signé au quartier impérial de Moscou le 15 octobre 1812, extrait du Bulletin des Lois (B.469, n° 8577), qui organise le Théâtre-Français. 114. Henri-Jules de Bourbon, prince de CONDÉ (1643-1709). P.A.S. « Henry Jule de Bourbon », 1706 ; sur vélin oblong in-4. 60/80

108. co Mité de sûreté générale. P.S. par Joseph Nicolas Ba r b e a u Du Ba r r a n (Gers), Moïse Ba y l e « Quitence de trois mil francs pour la pension de lordre de lannée 1706 ». On j o i n t une P.S. avec une ligne autographe, 16 août 1673 (Bouches du Rhône), Jacques Louis Da v i d (Paris, le peintre), Louis Thomas Lavicomterie (Paris), Jean-Antoine Lo u i s (Bas-Rhin) et (vélin obl. in-8), quittance de 2000 livres comme « lieutenant général de l’armée du Roy en Hollande ».

18 19 115. Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ (1736-1818) lieutenant-général des armées, il fut chef de l’armée des Émigrés. P.S., au l’entreprise de Cap de Quieres puisse reussir et que les vaisseaux de Toulon puissent y estre retournés dans le premier de juillet, je camp de Neus 16 juin 1758 ; vélin oblong in‑fol., beau s c e a u p e n d a n t de cire rouge à ses armes et à son effigie en chevalier. seray dans six jours en Roussillon pour executer vos ordres. Je pense que je n’ay pas besoin de vous dire que je les suivray toujours 150/200 très ponctuellement »… * Pézenas 25 janvier 1661. Il rend compte « de louverture des estats qui se fist hier au matin. Nous rentrerons aussy tost qu’il auront reglé leur assemblée et examiné les procurations de ceux qui y doivent entrer, pour y proposer les affaires de Charge de procureur du roi en la Maréchaussée de Dijon pour Nicolas Henry Da u b e n t o n , avocat au . On j o i n t une sa majesté. Je suplie V E de croire que j’y apporteray touts mes soins »... L.S. de Charles de Bo u r b o n -Co n d é , comte de Ch a r o l a i s (1700–1760, gouverneur de Touraine, il se battit en Hongrie contre les Turcs), Paris 6 février 1748. 123. Louis- François-Joseph de Bourbon, prince de ConTi (1734-1814) le dernier prince de Conti. P.S. et L.A.S., 1779-1780 ; 1 page et 1 page et demie in‑4. 120/150 116. Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ. L.A.S., Minden 23 juillet 1759, à son oncle, le comte de Cl e r m o n t , à l’Abbaye à Paris ; 1 page in‑4, adresse, sceau de cire rouge aux armes, marque postale Armée d’Allemagne Bas Rhin. 150/200 1779. Demande de la croix de Saint-Louis pour le S. de Lu x é m o n t , capitaine des dragons au Régiment de Conty, avec ses états de services ; il avait été aide de camp du comte de Bavière, avant d’entrer au régiment de Conti… * Versailles 30 avril 1780. Il envoie Il a bien reçu sa réponse au sujet des maréchaux des logis de la cavalerie, « qui montent tous les jours la garde chez moi, et divers mémoires et sollicitations, demandes d’augmentations de retraite ou de traitement pour des officiers de son régiment, dont le qui sont un peu humiliés, de voir manger le gendarme à ma seconde table, et de n’y pas manger ; je m’en tiens à ce que vous me lieutenant colonel M. de Ge s t a s et M. d’Al l e m a n d , major, chargé de « la survivance du commandement de la citadelle de Valence mandez et, quoiqu’en disent Mrs de la gendarmerie, le gendarme ne mangera point à ma table »... Il recevra le comte de La u r i s avec en Dauphiné »… plaisir… 124. CONVENTION NATIONALE. 3 a ff i c h e s , 1792-1793 ; grands in-fol. 200/250 117. Louis-Joseph de Bourbon, prince de condé. L.A.S., Coblentz 24 juillet 1792, à une Altesse Royale Lo i Relative à la formation de la prochaine Convention nationale, Paris 21 août 1792 (Rennes, impr. de J. Robiquet ; vignette), visée [Charles Frédéric, margrave de Baden-Durlach ?] ; 1 page et demie in-4. 200/300 par Ro l a n d et Da n t o n , s u r l e d r o i t d e v o t e « pour la formation de la prochaine Convention nationale »...* Bu l l e t i n d e l a Co n v e n t i o n ces « C’est en sortant d’une conference avec S.M. Prussienne, le Duc de Br u n s w i c k et les P François, que je prie Votre Altesse, de Na t i o n a l e . Séance du Mardi 22 Janvier 1793… (Imprimerie Nationale) : récit d’une grande fête républicaine à Mayence, éloge m’accorder, comme cela a été convenu, un rendez-vous à Manheim le 27 […] si cela ne la derangeoit pas, que ce fût a 9 h. du matin de Le Pe l e t i e r et décret sur l’organisation de ses funérailles. * Dé c r e t de la Convention Nationale, 26 juin 1793, Contenant envoi a telle auberge qu’il lui plaira m’indiquer, cela me conviendroit mieux, pour que je pusse retourner a Kreutznach, mais je la supplie d’une Adresse aux François, & relatif aux Chefs & Instigateurs de troubles tendant à armer les Sections du Peuple les unes contre les de ne pas se gêner. Je lui observe seulement, qu’il a été dit dans la conference, qu’il etoit très interressant, que je visse V.A. plutôt que autres, & à détruire l’unité & l’indivisibilité de la République. (Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre ; plis fragiles). plus tard ; je me felicite de la place qui m’est destinée, puisqu’elle me rapproche de V.A., et qu’elle me met a portée de lui marquer On j o i n t 5 a ff i c h e s , Bu l l e t i n d e l a Co n v e n t i o n Na t i o n a l e , [8 mai-4 juillet 1794] (Imprimerie Nationale ; qqs taches) ; plus un de plus près, toute l’estime que m’inspirent ses talents, sa reputation »… Supplément (séance du 9 pluviose III).

118. Louis-Joseph de Bourbon, prince de condé. P.S., Q.G. de Dubno en Wolhynie 29 juin/10 juillet 1795, contresignée par 125. CONVEN TIONNELS Saône-eT-loire. P.S. par les 6 conventionnels du département de Saône-et-Loire : Dr o ü i n ; 1 page obl. in-fol. en partie impr. à son en-tête, sceau sous papier à ses armes. 100/150 Jean‑Baptiste Ch a m b o r r e , Jean-Marie Ge l i n , Charles Mi l l a r d , François Mo n t -Gi l b e r t , Jacques Re v e r c h o n et Claude Ro b e r j o t , Ce r t i f i c a t en faveur de Jules de Va s s é , gentilhomme français qui « nous a joint aussitôt que age lui a permis de défendre la [1794], aux Représentants du Peuple composant le Comité de Législation ; 1 page in-fol. 150/200 cause de son Roi, qu’il a fait sous nos ordres les campagnes de 1795, 1796 et 1797 en qualité de sous lieutenant au regiment Pé t i t i o n c o n t r e l e s l e n t e u r s d e l a j u s t i c e à Di j o n . Ils incitent leurs collègues du Comité de Législation à faire juger promptement Dauphin cavalerie, dont son pere actuellement officier général étoit Colonel, qu’il s’est trouvé à toutes les affaires de la campagne de leurs concitoyens détenus à Dijon « pour faits de révolution », ainsi que le citoyen Paillet, de Chalon, qui s’est pourvu en cassation, et le 1796, nommément à celles des 13 août, 2 et 24 octobre, qu’il s’est conduit avec honneur, pendant qu’il a été à l’armée, se distinguant citoyen Mo nn o t et ses coaccusés qui attendent depuis des mois. « Quels sont les motifs de ces retards qui font pourrir des malheureux par son zèle, son courage et sa bonne volonté »… dans la prison ? Une crainte prétendue que l’innocence reconnue de ces citoyens n’excite de nouveaux troubles, et la presomption 119. Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ (1736-1818). L.A.S. et P.S., 1796-1800, ; 3/4 page in‑4, adresse avec sceau de cire que leurs affaires peuvent avoir quelque connexité avec celles de ceux que la Convention nationale a renvoyé pardevant le tribunal de noire, et 1 page obl. in‑fol. en partie impr. avec en-tête à ses nom et titres, grand s c e a u de cire rouge aux armes. 200/250 la Haute Saone. Nous ne pouvons nous persuader que des prétextes de cette nature puissent arrêter le cours de la justice »… En tête de la page, a p o s t i l l e a.s. de Roger Du c o s : « ecrire pour presser le jugement des prevenus »… Rühl 29 janvier 1796, au comte Étienne de Da m a s « Colonel d’un Regt de son nom » à Manheim : il pense qu’on peut croire à la parole donnée par M. Cr a ff o r d , et qu’il « fournira les fonds qui vous sont necessaires, en sus de ceux de l’ancienne armée »… * 126. Jean-Nicolas CORVISART (1755-1821). Essai sur les maladies et les lésions organiques du cœur et des gros vaisseaux…(Paris, Salzbourg 4 juillet 1800, c e r t i f i c a t en faveur de Charles-Étienne Le Cl e t O’Go g a m , « originaire de famille irlandoise et Conseiller de l’imprimerie de Migneret, 1806) ; un vol. in-8 de l v i -484-[1] p., reliure de l’époque demi-basane fauve (usagée avec accidents). au Parlement de , […] sujet fidèle pendant la révolution, que son attachement à la Monarchie et aux vrais principes, 300/400 dont il avoit juré, comme Magistrat, de ne s’écarter jamais », a poussé à quitter la France en 1792 pour se retirer en Suisse… Cu r i e u x e x e m p l a i r e a nn o t é de ce recueil des leçons cliniques du médecin de Napoléon, c o u v e r t d e n o t e s m a n u s c r i t e s : commentaires On j o i n t 1 P.S., Paris 29 décembre 1814, cosignée aussi par le marquis de Bo u t h i l l i e r , appuyant une demande de pension de et critiques souvent acerbes, portant sur la forme comme sur le fond du texte. L’auteur de ces remarques reprend vertement Corvisart Mme Malet de La Rochette. sur un grand nombre d’assertions, à propos de ses diagnostics ou des traitements proposés. Il lui reproche par exemple de déprécier 120. Louis-Henri-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ (1756-1830) lieutenant-général, il se battit dans l’émigration ; les découvertes du médecin italien Jean-Baptiste Morgagni, de s’étendre inutilement sur certaines descriptions pathologiques ou au contraire de ne pas préciser davantage certaines observations anatomiques… père du duc d’Enghien. P.S., signée aussi par sa femme Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d’Or l é a n s , Paris 3 juin 1777 ; 1 page in‑fol. 80/100 127. F rançois-Artus-Hyacinthe-Timoléon, comte de cossé (1749-1803) officier, premier gentilhomme de chambre de Ordre de payer la somme de 233 livres 6 sols 8 deniers à M. Marchais de la Tromière, ancien lieutenant des chasses de feu le Monsieur (futur Louis XVIII). L.A.S., Montpellier 4 juillet 1781, à M. de Ké r e l l e , à Cette ; 1 page in-4. 30/50 comte de Cl e r m o n t . Cette rente annuelle et viagère sera prélevée sur la succession de la Princesse de Co n t i , légataire universelle de Des affaires et l’arrivée de quelques personnes l’empêcheront d’aller lundi souper à Sète, où il ira jeudi. « Je vous prie de dire a M. de Clermont. La pièce est également signée par Louis-François-Joseph, prince de Co n t i (1734-1814), et Lo i s e a u d e B e r e ng e r , fondé messieurs les officiers du régt de Foix que je serai charmé de cette occasion d’avoir l’honneur de faire connoissance avec eux »… de pouvoir du duc de Chartres. 128. Georges courTeline (1858-1929). 3 p a g e s autographes, dont une signé ; 1 page in-4 chaque sur papier quadrillé. 130/150 121. Famille de condé. 3 L.S. ou P.S., 1755-1766. 120/150 Fragments d’un dialogue concernant une serviette perdue ; et sur la rédaction rapide, pour un canard de province d’une « scène de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Co n d é : gouverneur et lieutenant général des provinces de Bourgogne et Bresse, il ordonne de la vie soldatesque dont il avait été témoin quelques années auparavant, alors que, en qualité de cavalier de 2ème classe, il faisait son reconnaître le comte de Ga l l i f e t en sa qualité de capitaine gouverneur de la ville de Mâcon (1755). Louis Henri Joseph de Bo u r b o n : service »… demande de gratifications extraordinaires pour trois officiers du Régiment de Bourbon (1783). Louis de Bourbon, comte de Cl e r m o n t : recommandation de M. de Prissac pour inspecter son régiment de cavalerie (1766).

122. Armand de Bourbon, prince de CONTI (1629-1666) frère du Grand Condé ; lieutenant général, il participa à la Fronde, puis épousa une nièce de Mazarin ; gouverneur de Guyenne, il protégea Molière ; il commanda l’armée de Catalogne. 2 L.A.S., 1654‑1661, au cardinal Ma z a r i n ; 2 pages in‑4, et 1 page in‑4, adresse, cachets cire rouge aux armes (brisés ; portrait gravé joint).. 300/400

Lyon 6 juin 1654. Il va prendre le c o m m a n d e m e n t d e l’a r m é e d e Ca t a l o gn e (que lui a confiée Mazarin, après l’avoir marié avec sa nièce Anne-Marie Martinozzi). Il ne faut pas perdre de temps : « Je pars aujourduy de Lion et en cas que Mr de Me r i n v i l l e juge que

20 21 115. Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ (1736-1818) lieutenant-général des armées, il fut chef de l’armée des Émigrés. P.S., au l’entreprise de Cap de Quieres puisse reussir et que les vaisseaux de Toulon puissent y estre retournés dans le premier de juillet, je camp de Neus 16 juin 1758 ; vélin oblong in‑fol., beau s c e a u p e n d a n t de cire rouge à ses armes et à son effigie en chevalier. seray dans six jours en Roussillon pour executer vos ordres. Je pense que je n’ay pas besoin de vous dire que je les suivray toujours 150/200 très ponctuellement »… * Pézenas 25 janvier 1661. Il rend compte « de louverture des estats qui se fist hier au matin. Nous rentrerons aussy tost qu’il auront reglé leur assemblée et examiné les procurations de ceux qui y doivent entrer, pour y proposer les affaires de Charge de procureur du roi en la Maréchaussée de Dijon pour Nicolas Henry Da u b e n t o n , avocat au Parlement. On j o i n t une sa majesté. Je suplie V E de croire que j’y apporteray touts mes soins »... L.S. de Charles de Bo u r b o n -Co n d é , comte de Ch a r o l a i s (1700–1760, gouverneur de Touraine, il se battit en Hongrie contre les Turcs), Paris 6 février 1748. 123. Louis- François-Joseph de Bourbon, prince de ConTi (1734-1814) le dernier prince de Conti. P.S. et L.A.S., 1779-1780 ; 1 page et 1 page et demie in‑4. 120/150 116. Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ. L.A.S., Minden 23 juillet 1759, à son oncle, le comte de Cl e r m o n t , à l’Abbaye à Paris ; 1 page in‑4, adresse, sceau de cire rouge aux armes, marque postale Armée d’Allemagne Bas Rhin. 150/200 1779. Demande de la croix de Saint-Louis pour le S. de Lu x é m o n t , capitaine des dragons au Régiment de Conty, avec ses états de services ; il avait été aide de camp du comte de Bavière, avant d’entrer au régiment de Conti… * Versailles 30 avril 1780. Il envoie Il a bien reçu sa réponse au sujet des maréchaux des logis de la cavalerie, « qui montent tous les jours la garde chez moi, et divers mémoires et sollicitations, demandes d’augmentations de retraite ou de traitement pour des officiers de son régiment, dont le qui sont un peu humiliés, de voir manger le gendarme à ma seconde table, et de n’y pas manger ; je m’en tiens à ce que vous me lieutenant colonel M. de Ge s t a s et M. d’Al l e m a n d , major, chargé de « la survivance du commandement de la citadelle de Valence mandez et, quoiqu’en disent Mrs de la gendarmerie, le gendarme ne mangera point à ma table »... Il recevra le comte de La u r i s avec en Dauphiné »… plaisir… 124. CONVENTION NATIONALE. 3 a ff i c h e s , 1792-1793 ; grands in-fol. 200/250 117. Louis-Joseph de Bourbon, prince de condé. L.A.S., Coblentz 24 juillet 1792, à une Altesse Royale Lo i Relative à la formation de la prochaine Convention nationale, Paris 21 août 1792 (Rennes, impr. de J. Robiquet ; vignette), visée [Charles Frédéric, margrave de Baden-Durlach ?] ; 1 page et demie in-4. 200/300 par Ro l a n d et Da n t o n , s u r l e d r o i t d e v o t e « pour la formation de la prochaine Convention nationale »...* Bu l l e t i n d e l a Co n v e n t i o n ces « C’est en sortant d’une conference avec S.M. Prussienne, le Duc de Br u n s w i c k et les P François, que je prie Votre Altesse, de Na t i o n a l e . Séance du Mardi 22 Janvier 1793… (Imprimerie Nationale) : récit d’une grande fête républicaine à Mayence, éloge m’accorder, comme cela a été convenu, un rendez-vous à Manheim le 27 […] si cela ne la derangeoit pas, que ce fût a 9 h. du matin de Le Pe l e t i e r et décret sur l’organisation de ses funérailles. * Dé c r e t de la Convention Nationale, 26 juin 1793, Contenant envoi a telle auberge qu’il lui plaira m’indiquer, cela me conviendroit mieux, pour que je pusse retourner a Kreutznach, mais je la supplie d’une Adresse aux François, & relatif aux Chefs & Instigateurs de troubles tendant à armer les Sections du Peuple les unes contre les de ne pas se gêner. Je lui observe seulement, qu’il a été dit dans la conference, qu’il etoit très interressant, que je visse V.A. plutôt que autres, & à détruire l’unité & l’indivisibilité de la République. (Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre ; plis fragiles). plus tard ; je me felicite de la place qui m’est destinée, puisqu’elle me rapproche de V.A., et qu’elle me met a portée de lui marquer On j o i n t 5 a ff i c h e s , Bu l l e t i n d e l a Co n v e n t i o n Na t i o n a l e , [8 mai-4 juillet 1794] (Imprimerie Nationale ; qqs taches) ; plus un de plus près, toute l’estime que m’inspirent ses talents, sa reputation »… Supplément (séance du 9 pluviose III).

118. Louis-Joseph de Bourbon, prince de condé. P.S., Q.G. de Dubno en Wolhynie 29 juin/10 juillet 1795, contresignée par 125. CONVEN TIONNELS Saône-eT-loire. P.S. par les 6 conventionnels du département de Saône-et-Loire : Dr o ü i n ; 1 page obl. in-fol. en partie impr. à son en-tête, sceau sous papier à ses armes. 100/150 Jean‑Baptiste Ch a m b o r r e , Jean-Marie Ge l i n , Charles Mi l l a r d , François Mo n t -Gi l b e r t , Jacques Re v e r c h o n et Claude Ro b e r j o t , Ce r t i f i c a t en faveur de Jules de Va s s é , gentilhomme français qui « nous a joint aussitôt que age lui a permis de défendre la [1794], aux Représentants du Peuple composant le Comité de Législation ; 1 page in-fol. 150/200 cause de son Roi, qu’il a fait sous nos ordres les campagnes de 1795, 1796 et 1797 en qualité de sous lieutenant au regiment Pé t i t i o n c o n t r e l e s l e n t e u r s d e l a j u s t i c e à Di j o n . Ils incitent leurs collègues du Comité de Législation à faire juger promptement Dauphin cavalerie, dont son pere actuellement officier général étoit Colonel, qu’il s’est trouvé à toutes les affaires de la campagne de leurs concitoyens détenus à Dijon « pour faits de révolution », ainsi que le citoyen Paillet, de Chalon, qui s’est pourvu en cassation, et le 1796, nommément à celles des 13 août, 2 et 24 octobre, qu’il s’est conduit avec honneur, pendant qu’il a été à l’armée, se distinguant citoyen Mo nn o t et ses coaccusés qui attendent depuis des mois. « Quels sont les motifs de ces retards qui font pourrir des malheureux par son zèle, son courage et sa bonne volonté »… dans la prison ? Une crainte prétendue que l’innocence reconnue de ces citoyens n’excite de nouveaux troubles, et la presomption 119. Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ (1736-1818). L.A.S. et P.S., 1796-1800, ; 3/4 page in‑4, adresse avec sceau de cire que leurs affaires peuvent avoir quelque connexité avec celles de ceux que la Convention nationale a renvoyé pardevant le tribunal de noire, et 1 page obl. in‑fol. en partie impr. avec en-tête à ses nom et titres, grand s c e a u de cire rouge aux armes. 200/250 la Haute Saone. Nous ne pouvons nous persuader que des prétextes de cette nature puissent arrêter le cours de la justice »… En tête de la page, a p o s t i l l e a.s. de Roger Du c o s : « ecrire pour presser le jugement des prevenus »… Rühl 29 janvier 1796, au comte Étienne de Da m a s « Colonel d’un Regt de son nom » à Manheim : il pense qu’on peut croire à la parole donnée par M. Cr a ff o r d , et qu’il « fournira les fonds qui vous sont necessaires, en sus de ceux de l’ancienne armée »… * 126. Jean-Nicolas CORVISART (1755-1821). Essai sur les maladies et les lésions organiques du cœur et des gros vaisseaux…(Paris, Salzbourg 4 juillet 1800, c e r t i f i c a t en faveur de Charles-Étienne Le Cl e t O’Go g a m , « originaire de famille irlandoise et Conseiller de l’imprimerie de Migneret, 1806) ; un vol. in-8 de l v i -484-[1] p., reliure de l’époque demi-basane fauve (usagée avec accidents). au Parlement de Grenoble, […] sujet fidèle pendant la révolution, que son attachement à la Monarchie et aux vrais principes, 300/400 dont il avoit juré, comme Magistrat, de ne s’écarter jamais », a poussé à quitter la France en 1792 pour se retirer en Suisse… Cu r i e u x e x e m p l a i r e a nn o t é de ce recueil des leçons cliniques du médecin de Napoléon, c o u v e r t d e n o t e s m a n u s c r i t e s : commentaires On j o i n t 1 P.S., Paris 29 décembre 1814, cosignée aussi par le marquis de Bo u t h i l l i e r , appuyant une demande de pension de et critiques souvent acerbes, portant sur la forme comme sur le fond du texte. L’auteur de ces remarques reprend vertement Corvisart Mme Malet de La Rochette. sur un grand nombre d’assertions, à propos de ses diagnostics ou des traitements proposés. Il lui reproche par exemple de déprécier 120. Louis-Henri-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ (1756-1830) lieutenant-général, il se battit dans l’émigration ; les découvertes du médecin italien Jean-Baptiste Morgagni, de s’étendre inutilement sur certaines descriptions pathologiques ou au contraire de ne pas préciser davantage certaines observations anatomiques… père du duc d’Enghien. P.S., signée aussi par sa femme Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d’Or l é a n s , Paris 3 juin 1777 ; 1 page in‑fol. 80/100 127. F rançois-Artus-Hyacinthe-Timoléon, comte de cossé (1749-1803) officier, premier gentilhomme de chambre de Ordre de payer la somme de 233 livres 6 sols 8 deniers à M. Marchais de la Tromière, ancien lieutenant des chasses de feu le Monsieur (futur Louis XVIII). L.A.S., Montpellier 4 juillet 1781, à M. de Ké r e l l e , à Cette ; 1 page in-4. 30/50 comte de Cl e r m o n t . Cette rente annuelle et viagère sera prélevée sur la succession de la Princesse de Co n t i , légataire universelle de Des affaires et l’arrivée de quelques personnes l’empêcheront d’aller lundi souper à Sète, où il ira jeudi. « Je vous prie de dire a M. de Clermont. La pièce est également signée par Louis-François-Joseph, prince de Co n t i (1734-1814), et Lo i s e a u d e B e r e ng e r , fondé messieurs les officiers du régt de Foix que je serai charmé de cette occasion d’avoir l’honneur de faire connoissance avec eux »… de pouvoir du duc de Chartres. 128. Georges courTeline (1858-1929). 3 p a g e s autographes, dont une signé ; 1 page in-4 chaque sur papier quadrillé. 130/150 121. Famille de condé. 3 L.S. ou P.S., 1755-1766. 120/150 Fragments d’un dialogue concernant une serviette perdue ; et sur la rédaction rapide, pour un canard de province d’une « scène de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Co n d é : gouverneur et lieutenant général des provinces de Bourgogne et Bresse, il ordonne de la vie soldatesque dont il avait été témoin quelques années auparavant, alors que, en qualité de cavalier de 2ème classe, il faisait son reconnaître le comte de Ga l l i f e t en sa qualité de capitaine gouverneur de la ville de Mâcon (1755). Louis Henri Joseph de Bo u r b o n : service »… demande de gratifications extraordinaires pour trois officiers du Régiment de Bourbon (1783). Louis de Bourbon, comte de Cl e r m o n t : recommandation de M. de Prissac pour inspecter son régiment de cavalerie (1766).

122. Armand de Bourbon, prince de CONTI (1629-1666) frère du Grand Condé ; lieutenant général, il participa à la Fronde, puis épousa une nièce de Mazarin ; gouverneur de Guyenne, il protégea Molière ; il commanda l’armée de Catalogne. 2 L.A.S., 1654‑1661, au cardinal Ma z a r i n ; 2 pages in‑4, et 1 page in‑4, adresse, cachets cire rouge aux armes (brisés ; portrait gravé joint).. 300/400

Lyon 6 juin 1654. Il va prendre le c o m m a n d e m e n t d e l’a r m é e d e Ca t a l o gn e (que lui a confiée Mazarin, après l’avoir marié avec sa nièce Anne-Marie Martinozzi). Il ne faut pas perdre de temps : « Je pars aujourduy de Lion et en cas que Mr de Me r i n v i l l e juge que

20 21 Vente à 14 heures 134. Jean-Baptiste-Joseph DELAMBRE (1749-1822) astronome. L.A.S., à Raphaël Sa b a t i e r , membre de l’Institut ; 1 page petit in‑4, v i gn e t t e et en-tête Institut de France. Classe des Sciences Physiques et Mathématiques, adresse. 100/150 La demande de son « respectable confrère » semble aisée à satisfaire, mais ne dépend pas de lui. Il l’invite chez lui avec sa 129. [É douard DALADIER (1884-1970) homme politique.] Charles corbin, ambassadeur à Londres de 1933 à 1940. famille : « ma femme et moi nous ferons un plaisir de vous accompagner sur la terrasse si elle est accessible comme je le crois. 2 L.A.S., octobre‑novembre 1939, à Édouard Da l a d i e r , Président du Conseil ; 6 pages in-4 à en-tête Ambassade de France à Depuis près de six mois que je loge au palais du Corps législatif je n’ai encore vu cette terrasse que du quai » ; comme elle longe les Londres, une enveloppe marquée « Personnelle ». 300/400 appartements de M. de Fo n t a n e s , il ne va jamais s’y promener… Im p o r t a n t e s c o m m u n i c a t i o n s c o nf i d e n t i e l l e s a u d é b u t d e l a g u e r r e s u r l e s i n t e r v e n t i o n s d u S u é d o i s D a h l e r u s . 16 octobre, rappelant 135. Jean-Baptiste delisle de sales (1743-1816) philosophe. L.A.S. comme membre de l’Institut, jeudi 22 août [1816], à les « ouvertures de négociations tentées par un ressortissant suédois, ami de Gö r i ng , qui s’efforçait d’entraîner les Anglais dans une M. Th i r i e t , avoué ; 3 pages in-4, adresse. 100/150 conversation. […] après le discours de M. Ch a m b e r l a i n , Göring se serait écrié : “mais c’est une déclaration de guerre que nous font les Anglais !” De fait le ton de la presse allemande révélait le lendemain une irritation, une violence qui étaient les signes de la Il va bientôt publier un mémoire pour exposer la faiblesse de ses revenus et l’arriéré à lui dû par le gouvernement, faits déception causée à Berlin ». Selon ce Suédois, Göring aurait suggéré des contacts officieux entre la France, la Grande Bretagne et le « inexpugnables », ayant « l’assentiment de tous les membres du premir corps littéraire de l’Europe »… Afin d’acquitter la créance Reich. Lord Ha l i f a x estime que le gouvernement allemand ne peut donner de garantie de sa sincérité. « Il suppose que le chancelier de l’avoué, il fera activer le recouvrement de sa propre rente viagère. « Quant au moment présent je me trouve dans une pénurie de Hi t l e r se trouve actuellement placé devant le dilemme suivant : ou lancer une attaque sur les lignes françaises pour reprendre à tout numéraire, qui me fait douter si le lendemain j’auray de quoy dîner »… le moins le territoire allemand conquis par nos troupes, et ce seront des convois de blessés à travers toute l’Allemagne qui montreront que la guerre est définitivement engagée sur le front occidental, ou bien laisser les choses en l’état, ce qui risque également de 136. André DEMAISON (1893-1956) écrivain. L.A.S., Bellevue 11 février, à un confrère ; 3 pages in-4. 150/200 démoraliser la population, et d’atteindre l’armée par surcroît. J’ai dit à Lord Halifax qu’à mon avis personnel aucune paix acceptable n’était possible actuellement sans une défaite de l’Allemagne »… 8 novembre. Halifax pense comme Daladier « qu’il n’y a aucune In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l a j e u n e s s e n o i r e . « Entre un jeune Sénégalais et un jeune Dahomien, la distance est aussi grande qu’entre illusion à se faire sur la portée de ces manœuvres. On peut toutefois en profiter pour essayer d’entretenir des germes de division un jeune Bulgare et un jeune homme de Bordeaux ou de Québec. […] De toute manière la jeunesse noire s’éveille un peu partout en dans les milieux nazis et surtout pour gagner du temps ». Le Premier Ministre [Ch a m b e r l a i n ] viendra en France pour visiter le front Afrique, à mesure qu’elle entre en possession de ce qu’elle croit être l’instrument de dominations des Blancs : la connaissance, la britannique, et en profitera « pour organiser une rencontre où tous ces problèmes pourront être abordés »… science. […] Ils sont persuadés que c’est l’intelligence qui donne le pouvoir à un individu ou à une nation, alors que c’est le moral, le caractère. C’est là que se creuse le fossé entre nos races »... Etc. On j o i n t une L.A.S. par Paul Vi o l l e t (1840-1914), au sujet de la 130. DANE MARK. 2 L.S. et 2 L.A.S. 200/300 première thèse de doctorat soutenue devant la Faculté de Médecine de Paris par un Malgache.

Fr e d e r i k VI (L.S. au Roi de Würtemberg, Frederiksberg 1829, sur le mariage du Prince Friederich Ferdinand). Ch r i s t i a n VIII 137. Louise Mignot, Madame DENIS (1712-1790) nièce de Voltaire. P.A.S. au bas de la copie d’une lettre à elle adressée par Ne c k e r , (L.S. au même, Copenhague 1839, annonçant la mort de son père Frederik VI). Princesse Th y r a (2 L.A.S., 1897-1900). On j o i n t une Paris 4 mars 1779 ; 1 page in-4 (fente réparée). 200/250 L.A.S. du Prince de Ho l s t e i n (1861), plus 2 signatures découpées et des coupures de presse. Ne c k e r a fixé l’attention du Roi sur la demande des habitants de Ferney : « Sa Majesté, n’a pas pensé qu’il fut convenable de 131. Charles DAUBIGNY (1817-1878) peintre. L.A.S., lundi matin, à Ch a p e l i n ; 1 page in-8. 100/150 leur accorder un poinçon particulier, qui, dans la position où est le paÿs de Gex, ne pourroit leur être d’une grande utilité ; mais ils « Je vous ai manqué de parole. Je réparerai ma faute dimanche prochain »… On j o i n t une P.A.S., 29 juin 1853, autorisant peuvent être assurés qu’ils continueront a jouïr de la tranquilité et de la protection qu’ils ont obtenues jusqu’à ce jour »… Mme Denis « M. Martin à faire un dessin d’après mon tableau enregistré sous le n° 328 pour le journal L’Illustration ». a noté : « je sertifie la presante copie conforme a loriginal que je guarde dans mes mains. Fait à Paris ce 4 mars 1779 Denis ».

132. Jean- François-Aimé dejean (1749-1824) général, ministre et directeur de l’administration de la Guerre. P.S., Saint-Cloud 138. P ierre descaves (1896-1966) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé, Choses et Gens de Paris et d’ailleurs. Julien Green et ses 19 septembre 1806 ; 1 page in-fol., en-tête Napoléon, Empereur des Français, Roi d’Italie. 100/150 secrets, [1950 ?] ; 3 pages in-4, avec additions et corrections. 120/150 Co p i e c o nf o r m e d’u n d é c r e t d e n a p o l é o n s u r l e s o ff i c i e r s d’o r d o nn a n c e . « Il y aura près de nous douze officiers d’ordonnance qui Be l l e é t u d e s u r Ju l i e n Gr e e n , qui « peut revendiquer la place d’un des maîtres du roman français contemporain, dans un secteur nous serviront à la Guerre et dans nos camps pour transmettre nos ordres ». Ils seront sous les ordres du Grand Écuyer, et « comptés à très particulier et qui n’est qu’à lui seul. Avec Mont-Cinère en 1926, Adrienne Mesurat, en 1927 jusqu’à Moïra, le dernier-né de la suite de la Cavalerie de la Garde pour en recevoir la solde et la quantité de rations de fourages attribuées aux capitaines de cavalerie. 1950, il a dit des songes étranges, adaptés au réel, où passe et repasse la plus gratuite des inquiétudes. [...] Julien Green ou le Mutisme Indépendamment de cette solde ils recevront un traitement annuel de quatre mille francs sur notre Trésor »… intégral, élevé à la hauteur d’une institution et à la juste valeur d’un Art, parfois hermétique »… Il conclut en recommandant de 133. P ierre-François-Marie-Auguste, comte DEJEAN (1780-1845) général de cavalerie. L.A.S., Paris 29 juillet 1835, à son frère à chercher dans son Journal le Green « authentique, véridique : autre aspect de cet art du “mutisme” »… On j o i n t un t a p u s c r i t Béfort ; 2 pages et demie in‑4 (une partie du feuillet d’adresse manque, sans perte de texte). 600/800 corrigé, Julien Green et l’art du mutisme (août 1950), et des doubles dactyl., un prospectus de Moïra et une coupure de presse. EXTRAORDINAIRE TÉMOIGNAGE SUR L’ATTENTAT DE FIESCHI CONTRE LOUIS-PHILIPPE SUR LE BOULEVARD DU 139. Lucien DESCAVES. Ma n u s c r i t autographe signé, sur Maurice de Vl a m i n c k ; 2 pages petit in-4. 150/200 TEMPLE. Dejean, qui faisait partie de l’escorte du Roi, relate « tout ce que je sais sur l’épouvantable événement arrivé hier […] Nous étions partis des Tuileries à 10 heures en suivant les rues de Rivoli, de Castiglione, de la Paix, les boulevards à gauche, la rue Royale, les Be l é l o g e d e Vl a m i n c k , « un esprit net et libre, dans un corps robuste et sain » qui unit « une puissance d’orage à la plus délicate Champs Élysées ; puis revenus par le même chemin sur les boulevards. La journée était superbe, la garde nationale nombreuse et bien sensibilité tactile »... On j o i n t un manuscrit autographe sur le peintre Marcel Co s s o n (4 pages et demie petit in-4) ; et le brouillon disposée, ainsi que les spectateurs garnissant les contre allées et les fenêtres. Arrivés un peu au-delà du Cirque Olympique, et en passant autographe (3 p. in-8) d’un article nécrologique sur Georges de Po r t o -Ri c h e . devant les rangs de la 8e légion de la Garde nationale, une forte explosion se fit entendre ; mon premier mouvement fut de croire que c’était des pétards tirés en réjouissance, mais je vis à l’instant tout ce qui était derrière le Roi et devant moi, hommes et chevaux couchés 140. Camille desMoulins. Imprimé, Op u s c u l e s de l’an premier de la Liberté (Paris, Chez Garnéry, l’an premier de la Liberté par terre et baignant dans le sang. Le Mal MORTIER était étendu au milieu du boulevard ; il parait qu’il n’a pas fait un mouvement, [1789]) ; 4 parties en un volume in-8, frontispice gravé, rel. moderne demi-basane fauve. 150/200

le Gal LA CHASSE VÉRIGNI a reçu une balle dans la tête dont il est mort [...] plusieurs gardes nationaux et hommes du peuple sont Ré u n i o n d e q u a t r e p a m p h l e t s sous un titre collectif spécialement imprimé : Ré c l a m a t i o n en faveur du Mis de Saint-Huruge (12 p.). morts. On disait le Gal BLIN, du génie, mort, mais il paraît qu’il n’est que gravement blessé ; on lui a amputé une partie de la main et il ème ème La Fr a n c e Li b r e , 4 édition revue, corrigée & considérablement augmentée (71 p.). Di s c o u r s d e l a l a n t e r n e aux Parisiens, 3 édition a en outre une balle dans le corps ; le colonel de la gendarmerie RAFFÉ a une balle à travers le corps […] les Gaux COLBERT et PETIT corrigée & considérablement augmentée (67 p.). Ré p l i q u e aux deux Mémoires des Sieurs Leleu, insignes meuniers de Corbeil ; en sont blessés, mais légèrement. Le Gal BOYER a eu une balle qui a blessé son cheval à la croupe […] le cheval du Gal FLAHAUT a eu présence de M. Necker ([4]-45 p.). Le f r o n t i s p i c e gravé est ainsi légendé : Discours de la lanterne aux Parisiens, le Procureur Général les oreilles percées, [...] un instant plus tôt, le Roi, le Prince Royal, le Duc de NEMOURS et le prince de JOINVILLE étaient tués ; une portant la parole. balle qui a dévié de sa direction a blessé le cheval du Roi au cou ; il parait qu’il a reçu aussi une légère contusion au bras. Le Duc de On joint le pamphlet : J.R. Hé b e r t , auteur du Père Duchesne, à Camille Desmoulins et compagnie, [7 ? janvier 1794] BROGLIE a reçu une balle sur le 1er bouton de son habit ; M. THIERS n’a rien eu, mais il était couvert du sang de ses voisins. La revue (Imprimerie de la rue Neuve de l’Egalité) ; in-8, 12 p. a continué on était presque au bout de la ligne […]. La maison d’où est partie l’explosion est un peu en arrière des autres maisons du boulevard ; tu verras dans les journaux comment la machine était disposée ; heureusement cinq canons ont crevé, car sans cela on aurait 141. Camille desMoulins. Imprimé, Di s c o u r s Sur la situation politique de la nation, à l’ouverture de la seconde session de probablement bien plus de victimes à regretter. En revenant ce n’était qu’un cri sur les boulevards de vive le Roi, mort aux assassins ; l’Assemblée Nationale ; Prononcé à la Société des Amis de la Constitution, dans la séance du 21 octobre (Paris, Chez les Marchands arrivé sur la place Vendôme, le Roi est monté un moment à la chancellerie pour voir la Reine et est ensuite remonté à cheval pour le de Nouveautés, 1791) ; in-8 de [2]-44 p., broché. 70/80 défilé. […] Il y a eu grand dîner chez le Roi, auquel j’ai assisté, beaucoup de têtes étaient montées et après dîner, il y a eu des discussions avec l’opposition qui est venue dans le premier moment faire le chien couchant mais qui va comme à son ordinaire mettre des bâtons On j o i n t le n° 29 des Révolutions de France et de Brabant (la fin manque), avec frontispice gravé : « Les Officiers Municipaux dans les roues »… etc. de Montauban, dépouillé de l’Echarpe aux trois Couleurs devant la Milice Citoyenne de Bourdeaux ».

22 23 Vente à 14 heures 134. Jean-Baptiste-Joseph DELAMBRE (1749-1822) astronome. L.A.S., à Raphaël Sa b a t i e r , membre de l’Institut ; 1 page petit in‑4, v i gn e t t e et en-tête Institut de France. Classe des Sciences Physiques et Mathématiques, adresse. 100/150 La demande de son « respectable confrère » semble aisée à satisfaire, mais ne dépend pas de lui. Il l’invite chez lui avec sa 129. [É douard DALADIER (1884-1970) homme politique.] Charles corbin, ambassadeur à Londres de 1933 à 1940. famille : « ma femme et moi nous ferons un plaisir de vous accompagner sur la terrasse si elle est accessible comme je le crois. 2 L.A.S., octobre‑novembre 1939, à Édouard Da l a d i e r , Président du Conseil ; 6 pages in-4 à en-tête Ambassade de France à Depuis près de six mois que je loge au palais du Corps législatif je n’ai encore vu cette terrasse que du quai » ; comme elle longe les Londres, une enveloppe marquée « Personnelle ». 300/400 appartements de M. de Fo n t a n e s , il ne va jamais s’y promener… Im p o r t a n t e s c o m m u n i c a t i o n s c o nf i d e n t i e l l e s a u d é b u t d e l a g u e r r e s u r l e s i n t e r v e n t i o n s d u S u é d o i s D a h l e r u s . 16 octobre, rappelant 135. Jean-Baptiste delisle de sales (1743-1816) philosophe. L.A.S. comme membre de l’Institut, jeudi 22 août [1816], à les « ouvertures de négociations tentées par un ressortissant suédois, ami de Gö r i ng , qui s’efforçait d’entraîner les Anglais dans une M. Th i r i e t , avoué ; 3 pages in-4, adresse. 100/150 conversation. […] après le discours de M. Ch a m b e r l a i n , Göring se serait écrié : “mais c’est une déclaration de guerre que nous font les Anglais !” De fait le ton de la presse allemande révélait le lendemain une irritation, une violence qui étaient les signes de la Il va bientôt publier un mémoire pour exposer la faiblesse de ses revenus et l’arriéré à lui dû par le gouvernement, faits déception causée à Berlin ». Selon ce Suédois, Göring aurait suggéré des contacts officieux entre la France, la Grande Bretagne et le « inexpugnables », ayant « l’assentiment de tous les membres du premir corps littéraire de l’Europe »… Afin d’acquitter la créance Reich. Lord Ha l i f a x estime que le gouvernement allemand ne peut donner de garantie de sa sincérité. « Il suppose que le chancelier de l’avoué, il fera activer le recouvrement de sa propre rente viagère. « Quant au moment présent je me trouve dans une pénurie de Hi t l e r se trouve actuellement placé devant le dilemme suivant : ou lancer une attaque sur les lignes françaises pour reprendre à tout numéraire, qui me fait douter si le lendemain j’auray de quoy dîner »… le moins le territoire allemand conquis par nos troupes, et ce seront des convois de blessés à travers toute l’Allemagne qui montreront que la guerre est définitivement engagée sur le front occidental, ou bien laisser les choses en l’état, ce qui risque également de 136. André DEMAISON (1893-1956) écrivain. L.A.S., Bellevue 11 février, à un confrère ; 3 pages in-4. 150/200 démoraliser la population, et d’atteindre l’armée par surcroît. J’ai dit à Lord Halifax qu’à mon avis personnel aucune paix acceptable n’était possible actuellement sans une défaite de l’Allemagne »… 8 novembre. Halifax pense comme Daladier « qu’il n’y a aucune In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l a j e u n e s s e n o i r e . « Entre un jeune Sénégalais et un jeune Dahomien, la distance est aussi grande qu’entre illusion à se faire sur la portée de ces manœuvres. On peut toutefois en profiter pour essayer d’entretenir des germes de division un jeune Bulgare et un jeune homme de Bordeaux ou de Québec. […] De toute manière la jeunesse noire s’éveille un peu partout en dans les milieux nazis et surtout pour gagner du temps ». Le Premier Ministre [Ch a m b e r l a i n ] viendra en France pour visiter le front Afrique, à mesure qu’elle entre en possession de ce qu’elle croit être l’instrument de dominations des Blancs : la connaissance, la britannique, et en profitera « pour organiser une rencontre où tous ces problèmes pourront être abordés »… science. […] Ils sont persuadés que c’est l’intelligence qui donne le pouvoir à un individu ou à une nation, alors que c’est le moral, le caractère. C’est là que se creuse le fossé entre nos races »... Etc. On j o i n t une L.A.S. par Paul Vi o l l e t (1840-1914), au sujet de la 130. DANE MARK. 2 L.S. et 2 L.A.S. 200/300 première thèse de doctorat soutenue devant la Faculté de Médecine de Paris par un Malgache.

Fr e d e r i k VI (L.S. au Roi de Würtemberg, Frederiksberg 1829, sur le mariage du Prince Friederich Ferdinand). Ch r i s t i a n VIII 137. Louise Mignot, Madame DENIS (1712-1790) nièce de Voltaire. P.A.S. au bas de la copie d’une lettre à elle adressée par Ne c k e r , (L.S. au même, Copenhague 1839, annonçant la mort de son père Frederik VI). Princesse Th y r a (2 L.A.S., 1897-1900). On j o i n t une Paris 4 mars 1779 ; 1 page in-4 (fente réparée). 200/250 L.A.S. du Prince de Ho l s t e i n (1861), plus 2 signatures découpées et des coupures de presse. Ne c k e r a fixé l’attention du Roi sur la demande des habitants de Ferney : « Sa Majesté, n’a pas pensé qu’il fut convenable de 131. Charles DAUBIGNY (1817-1878) peintre. L.A.S., lundi matin, à Ch a p e l i n ; 1 page in-8. 100/150 leur accorder un poinçon particulier, qui, dans la position où est le paÿs de Gex, ne pourroit leur être d’une grande utilité ; mais ils « Je vous ai manqué de parole. Je réparerai ma faute dimanche prochain »… On j o i n t une P.A.S., 29 juin 1853, autorisant peuvent être assurés qu’ils continueront a jouïr de la tranquilité et de la protection qu’ils ont obtenues jusqu’à ce jour »… Mme Denis « M. Martin à faire un dessin d’après mon tableau enregistré sous le n° 328 pour le journal L’Illustration ». a noté : « je sertifie la presante copie conforme a loriginal que je guarde dans mes mains. Fait à Paris ce 4 mars 1779 Denis ».

132. Jean- François-Aimé dejean (1749-1824) général, ministre et directeur de l’administration de la Guerre. P.S., Saint-Cloud 138. P ierre descaves (1896-1966) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé, Choses et Gens de Paris et d’ailleurs. Julien Green et ses 19 septembre 1806 ; 1 page in-fol., en-tête Napoléon, Empereur des Français, Roi d’Italie. 100/150 secrets, [1950 ?] ; 3 pages in-4, avec additions et corrections. 120/150 Co p i e c o nf o r m e d’u n d é c r e t d e n a p o l é o n s u r l e s o ff i c i e r s d’o r d o nn a n c e . « Il y aura près de nous douze officiers d’ordonnance qui Be l l e é t u d e s u r Ju l i e n Gr e e n , qui « peut revendiquer la place d’un des maîtres du roman français contemporain, dans un secteur nous serviront à la Guerre et dans nos camps pour transmettre nos ordres ». Ils seront sous les ordres du Grand Écuyer, et « comptés à très particulier et qui n’est qu’à lui seul. Avec Mont-Cinère en 1926, Adrienne Mesurat, en 1927 jusqu’à Moïra, le dernier-né de la suite de la Cavalerie de la Garde pour en recevoir la solde et la quantité de rations de fourages attribuées aux capitaines de cavalerie. 1950, il a dit des songes étranges, adaptés au réel, où passe et repasse la plus gratuite des inquiétudes. [...] Julien Green ou le Mutisme Indépendamment de cette solde ils recevront un traitement annuel de quatre mille francs sur notre Trésor »… intégral, élevé à la hauteur d’une institution et à la juste valeur d’un Art, parfois hermétique »… Il conclut en recommandant de 133. P ierre-François-Marie-Auguste, comte DEJEAN (1780-1845) général de cavalerie. L.A.S., Paris 29 juillet 1835, à son frère à chercher dans son Journal le Green « authentique, véridique : autre aspect de cet art du “mutisme” »… On j o i n t un t a p u s c r i t Béfort ; 2 pages et demie in‑4 (une partie du feuillet d’adresse manque, sans perte de texte). 600/800 corrigé, Julien Green et l’art du mutisme (août 1950), et des doubles dactyl., un prospectus de Moïra et une coupure de presse. EXTRAORDINAIRE TÉMOIGNAGE SUR L’ATTENTAT DE FIESCHI CONTRE LOUIS-PHILIPPE SUR LE BOULEVARD DU 139. Lucien DESCAVES. Ma n u s c r i t autographe signé, sur Maurice de Vl a m i n c k ; 2 pages petit in-4. 150/200 TEMPLE. Dejean, qui faisait partie de l’escorte du Roi, relate « tout ce que je sais sur l’épouvantable événement arrivé hier […] Nous étions partis des Tuileries à 10 heures en suivant les rues de Rivoli, de Castiglione, de la Paix, les boulevards à gauche, la rue Royale, les Be l é l o g e d e Vl a m i n c k , « un esprit net et libre, dans un corps robuste et sain » qui unit « une puissance d’orage à la plus délicate Champs Élysées ; puis revenus par le même chemin sur les boulevards. La journée était superbe, la garde nationale nombreuse et bien sensibilité tactile »... On j o i n t un manuscrit autographe sur le peintre Marcel Co s s o n (4 pages et demie petit in-4) ; et le brouillon disposée, ainsi que les spectateurs garnissant les contre allées et les fenêtres. Arrivés un peu au-delà du Cirque Olympique, et en passant autographe (3 p. in-8) d’un article nécrologique sur Georges de Po r t o -Ri c h e . devant les rangs de la 8e légion de la Garde nationale, une forte explosion se fit entendre ; mon premier mouvement fut de croire que c’était des pétards tirés en réjouissance, mais je vis à l’instant tout ce qui était derrière le Roi et devant moi, hommes et chevaux couchés 140. Camille desMoulins. Imprimé, Op u s c u l e s de l’an premier de la Liberté (Paris, Chez Garnéry, l’an premier de la Liberté par terre et baignant dans le sang. Le Mal MORTIER était étendu au milieu du boulevard ; il parait qu’il n’a pas fait un mouvement, [1789]) ; 4 parties en un volume in-8, frontispice gravé, rel. moderne demi-basane fauve. 150/200

le Gal LA CHASSE VÉRIGNI a reçu une balle dans la tête dont il est mort [...] plusieurs gardes nationaux et hommes du peuple sont Ré u n i o n d e q u a t r e p a m p h l e t s sous un titre collectif spécialement imprimé : Ré c l a m a t i o n en faveur du Mis de Saint-Huruge (12 p.). morts. On disait le Gal BLIN, du génie, mort, mais il paraît qu’il n’est que gravement blessé ; on lui a amputé une partie de la main et il ème ème La Fr a n c e Li b r e , 4 édition revue, corrigée & considérablement augmentée (71 p.). Di s c o u r s d e l a l a n t e r n e aux Parisiens, 3 édition a en outre une balle dans le corps ; le colonel de la gendarmerie RAFFÉ a une balle à travers le corps […] les Gaux COLBERT et PETIT corrigée & considérablement augmentée (67 p.). Ré p l i q u e aux deux Mémoires des Sieurs Leleu, insignes meuniers de Corbeil ; en sont blessés, mais légèrement. Le Gal BOYER a eu une balle qui a blessé son cheval à la croupe […] le cheval du Gal FLAHAUT a eu présence de M. Necker ([4]-45 p.). Le f r o n t i s p i c e gravé est ainsi légendé : Discours de la lanterne aux Parisiens, le Procureur Général les oreilles percées, [...] un instant plus tôt, le Roi, le Prince Royal, le Duc de NEMOURS et le prince de JOINVILLE étaient tués ; une portant la parole. balle qui a dévié de sa direction a blessé le cheval du Roi au cou ; il parait qu’il a reçu aussi une légère contusion au bras. Le Duc de On joint le pamphlet : J.R. Hé b e r t , auteur du Père Duchesne, à Camille Desmoulins et compagnie, [7 ? janvier 1794] BROGLIE a reçu une balle sur le 1er bouton de son habit ; M. THIERS n’a rien eu, mais il était couvert du sang de ses voisins. La revue (Imprimerie de la rue Neuve de l’Egalité) ; in-8, 12 p. a continué on était presque au bout de la ligne […]. La maison d’où est partie l’explosion est un peu en arrière des autres maisons du boulevard ; tu verras dans les journaux comment la machine était disposée ; heureusement cinq canons ont crevé, car sans cela on aurait 141. Camille desMoulins. Imprimé, Di s c o u r s Sur la situation politique de la nation, à l’ouverture de la seconde session de probablement bien plus de victimes à regretter. En revenant ce n’était qu’un cri sur les boulevards de vive le Roi, mort aux assassins ; l’Assemblée Nationale ; Prononcé à la Société des Amis de la Constitution, dans la séance du 21 octobre (Paris, Chez les Marchands arrivé sur la place Vendôme, le Roi est monté un moment à la chancellerie pour voir la Reine et est ensuite remonté à cheval pour le de Nouveautés, 1791) ; in-8 de [2]-44 p., broché. 70/80 défilé. […] Il y a eu grand dîner chez le Roi, auquel j’ai assisté, beaucoup de têtes étaient montées et après dîner, il y a eu des discussions avec l’opposition qui est venue dans le premier moment faire le chien couchant mais qui va comme à son ordinaire mettre des bâtons On j o i n t le n° 29 des Révolutions de France et de Brabant (la fin manque), avec frontispice gravé : « Les Officiers Municipaux dans les roues »… etc. de Montauban, dépouillé de l’Echarpe aux trois Couleurs devant la Milice Citoyenne de Bourdeaux ».

22 23 142. Joseph- Marie DESSAIX (1764-1834) général, « le Bayard de la Savoie ». L.A.S., La Haye 20 vendémiaire X (12 octobre 1801), 151. M aurice donnay. (1859-1945) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé de l’avant-propos de Sous le sourire d’Élisabeth, [1924] ; au commissaire des guerres Ju l l i e n ; 2 pages in-4, en-tête Dessaix, Chef de la 27me Demi-Brigade légère. 80/100 5 pages et demie in-4. 80/100

Il déplore les désagréments subis en route par Jullien : « votre arrivée prompte est necessaire afin que l’on puisse savoir à quoi s’en Ho m m a g e à Ma d a m e Él i s a b e t h en avant-propos à son recueil de discours académiques. M. de Mo n t y o n ayant pris des dispositions tenir, sur le resultat de la mission que vous avés rempli. Je pense que le général Au g e r e a u ne tardera pas à se rendre à Paris. [...] Je vous testamentaires pour faire faire un buste d’Élisabeth de France, orné de l’inscription à la vertu, et pour le faire placer dans un lieu prie de dire à mes freres si vous avés occasion de les voir que je suis très inquiet sur le silence qu’ils observent à mon égard »… public, ce buste figure maintenant dans la salle des séances de l’Institut. Donnay rappelle la fin tragique de la princesse, condamnée à la guillotine, mais reconnue et admirée pour sa grande sérénité… On j o i n t une L.A.S. à Maurice Noël (1935) ; plus 2 l.a.s. à M. Noël u d i o n 143. di Plômes. 10 documents, pour François, Georges ou Madeleine A , 1814-1886 ; la plupart sur vélin. 100/150 par Lucien De s c av e s (1944) et Albert Du b e u x (1959). Titre pour porter la décoration du Lys, certificat de capacité de la Faculté de Droit de Paris, diplômes de bachelier ès lettres (2), bachelier en droit (2), licencié en droit (2), certificat d’admission au tableau de l’Ordre des Avocats de la Cour royale de 152. Claude-Joseph doraT (1734-1780) poète. P.A.S., Paris 17 mai 1778 ; demi-page obl. in-8. 80/100 Paris, brevet de capacité pour l’enseignement primaire… On j o i n t 11 extraits d’état civil ou certificats de première communion, de « Au quinze septembre, je païerai a Monsieur le marquis de Cramayelle la somme de six cens livres, qu’il m’a prêtée »… moralité, de catholicité, etc., pour les Audion, XVIIIe–XIXe siècles.

144. divers. Environ 90 pièces ou lettres, XVIIe-XXe siècle. 100/150 153. Gustave doré (1832-1883) dessinateur. L.A.S., samedi, à Ca m u s e t ; 3/4 page in-8. 100/120 « Je ne suis rentré hier chez moi que très tard et il m’a fallu la matinée pour savoir votre adresse que vous ne me donniez Documents sur la Do r d o gn e , notamment la famille de La Ju g i e d e l a Ch a p e l l e (contrats, supplique au Parlement de pas : veuillez donc m’excuser de ne vous envoyer que si tardivement mon acceptation avec mes remerciemens »… Bordeaux, contrat de mariage, passeport, photographie de l’hôtel à Périgueux, etc.) ; le canton de Bu g u e (vente d’une maison, décision des membres d’un conseil de fabrique, Discours du curé sur la prise d’Alger, attestations, lettres) ; requête de François de Mo n t o z o n 154. [Marie DORVAL]. So n c o u p e -p a p i e r e n i vo i r e , manche sculpté ; longueur 26,5 cm, largeur 2,5 cm. 600/800 auprès de la cour de l’élection de Périgueux… Etc. 2 a ff i c h e s de la Restauration à Bo r d e a u x , mai 1814. Titre pour porter la Décoration du Lys, avec signatures autogr. du duc d’Au m o n t , resté en blanc (1815). Documents divers : comptes de travaux et de Le manche est décoré d’un décor floral sculpté.A ncienne collection des acteurs Éléonore Ra b u t et Charles Fe c ht e r . fournitures de maison ; prospectus, cartes de visite professionnelles, mémoires de tailleur et de transporteur, notes d’hôtel et de Reproduction page 56 restaurant ; etc. 145. divers . 16 pièces, XVIIIe-XXe siècle. 80/100 156. Alfred DREYFUS (1859-1935). L.A.S., 7 octobre [1908], à M. He m e r d i ng e r ; demi-page in-8, enveloppe. 250/300

Comptes de ménage (1784-1793). Notes dactylographiées ou ronéotées : communication de Cl e m e n c e a u sur des incidents dans « Merci vivement de votre envoi. Votre article est très intéressant et le rapprochement avec l’article de la Patrie du 13 Décembre, mais le fonctionnement du Haut Commandement (juin 1918) ; note sur L’Esquisse d’une armée nouvelle du maréchal Pé t a i n (1924) ; paru en réalité dans l’après-midi du 12 Décembre, est tout à fait topique »… notes de service sur le commandement des troupes noires, l’organisation de l’infanterie allemande (1939 ?), sur l’organisation du cabinet militaire du Président du Gouvernement provisoire de la République (1946). P.S. par des généraux et officiers à propos de la 157. Affaire DREYFUS. Gabriel MONOD (1844-1912) historien. 6 L.A.S. et 1 P.A.S., Versailles 1899-1900, à Gaston Ca l m e t t e ; Flamme de Douaumont (1939). Tract du Comité d’Occupation de la Sorbonne (16 mai 1968). Etc. 14 pages in-4 ou in-8, qqs en-têtes de la Revue historique. 300/400 12 avril 1899, envoi d’un témoignage de M. d’Orval, qui « suffit à caractériser la folie particulière de Me r c i e r »… 25 avril, 146. divers. Environ 60 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. d’hommes politiques, XIXe-XXe siècle. 200/250 envoi d’une lettre de Ch a r a v a y pour insertion dans le Figaro, « d’une importance capitale »… 26 avril, lettre ouverte au directeur Amaury-Duval, L. Benelli, R. Bérenger, E. Brieux, J. de Broglie, J. Caillaux, C. Campinchi, duc de Castries, du Figaro, corrigeant le texte de sa déposition mal publié ; « M. Ha n o t a u x a cherché à infirmer l’exactitude de mon témoignage Csse B. de Clermont‑Tonnerre, P. Déroulède, P. Doumer, F. Dupanloup, Ed. Estaunié, G. Garibaldi (petit-fils), G. Giacone, relative à la conversation que j’ai eue avec lui et M. So r e l en mai 1897 » ; et il cite son « journal de l’affaire Dreyfus »… 31 août : H. de Jouvenel (3), E. La Jeunesse, R. de La Sizeranne, J. Lecanuet, Psse Mathilde, Th. Monod, comte d’Ornano, Quesnay de Beaurepaire, « depuis le commencement de l’affaire Dreyfus, je n’ai jamais voulu toucher aucune rétribution pour ce que j’ai écrit à ce sujet »… A. Sarraut, marquis de Ségur, V. Simond, B. Stasi, A. Varenne, etc. Vendredi soir, sur les remarques de M. de Fr e y c i n e t , qui a déclaré désirer l’acquittement ; ensuite « il a traité d’absurde, absurde la légende du syndicat »… 9 janvier 1900 : « Aussi longtemps qu’officiellement le bien pourra être appelé mal, et le mal bien, 147. DIVERS. 30 lettres ou pièces, d’artistes, comédiens, journalistes, écrivains… 100/150 l’innocence crime et le crime innocence, il n’y aura point d’apaisement possible en France. La réconciliation nationale ne pourra Julia Ba r t e t , André Bi l l y , Pierre Bl a n c h a r , Alfred Br u n e a u , amiral Ch o m e l , Maurice Do nn a y , Charles Fu s t e r , Paul Gi n i s t y , se faire que le jour où toutes choses seront remises à leur place par la punition des coupables, et la réhabilitation des innocents. Henri Je a n s o n , H.-R. Le n o r m a n d (cosignée par Samson Fainsilber et Henri Rollan), Gaston Me n i e r , René Ro c h e r , Raymond Su d r e , L’amnistie, qui eût été légitime et bienfaisante si la vérité proclamée par la Cour de Cassation avait reçu à Rennes une consécration Jules Tr u ff i e r , E.M. de Vo g ü é , etc. définitive, ne serait plus, après la sentence ambiguë qui a été rendue, qu’une de ces cicatrisations superficielles, sous lesquelles le mal caché continue à suppurer »… On j o i n t un manuscrit autogr. signé de Jules Qu e s n a y d e Be a u r e p a i r e (1838-1923, avocat 148. dix août. Aff i c h e , Ac t e d u Co r p s Lé g i s l a t i f , 10 août 1792 (Rennes, impr. J. Robiquet) ; grand in‑fol. (45 x 36 cm, tache marg.). et magistrat), Mes 36 000 livres de rente, [janvier 1899] (3 pages et quart in-4, découpées pour impression et remontées), sur sa 150/200 démission de la Cour de Cassation lors de l’affaire Dreyfus, et la polémique qui l’a suivie.

In s u r r e c t i o n d u Di x Ao û t . 11 heures du matin, sous la présidence de Gu a d e t : « Si la première des Autorités constituées est encore respectée ; si les Représentans du Peuple, amis de son bonheur, ont encore sur lui l’ascendant de la confiance & de la raison, 158. droi Ts de l’hoMMe. Imprimé : Lo i . Co n s t i t u t i o n F r a n ç o i s e donnée à Paris, le 14 septembre 1791 (Grenoble, J.M. Cuchet, imprimeur ils prient les Citoyens, &, au nom de la Loi, ils leur ordonnent de lever la consigne établie à la Mairie, & de laisser paroître aux du département de l’Isère) ; in-4 de 67 p., broché, bandeau. 150/200 yeux du Peuple le Magistrat que le peuple chérit »… L’Assemblée nationale invite tous les citoyens « à respecter les droits sacrés de Texte de la Constitution de 1791, avec préambule la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. l’homme, & les propriétés »… On j o i n t une autre a ff i c h e : Lo i Relative aux comptes à rendre des effets qui ont été trouvés aux Tuilleries, dans les Églises & Maisons 159. Antoine dubois (1756-1837) chirurgien et accoucheur, il accoucha Marie-Louise pour le Roi de Rome. 2 P.S., nationales ou dépendant de la Liste civile, 31 août 1792 (Rennes, impr. de J. Robiquet), visée par Se r v a n et Da n t o n , décrétant que Paris 1792 et 1831 ; 1 page obl. in-4 et in-4 en partie impr. 80/100 les effets saisis aux Tuileries, dans les églises, les maisons nationales, etc. sont tous des effets nationaux et devront être retournés au garde-meuble national... Certificat d’assiduité aux cours d’anatomie et de chirurgie, et d’exercice « aux dissections et aux opérations de chirurgie sur plusieurs cadavres dans mon amphitheatre et sous ma direction », pour le sieur Pierre Edme Ch a u v a u (24 février 1792, cachet cire 149. D oléances. Imprimé, Ca h i e r des Plaintes et Doléances des Dames de la Halle et des marchés de Paris, Rédigé au grand sallon rouge à son chiffre). Certificat d’inscription à la Faculté de Médecine pour Pierre François JosephD e l o u f (28 janvier 1831). des Porcherons, le premier dimanche de Mai, pour être présenté à Messieux les Etats-Généraux (s.l., 1789) ; in-8, 39 p., broché. 80/100 160. Charles- François DUMOURIEZ (1739-1823) général. L.A.S., 20 février 1817, à un baron ; 3/4 page in‑4 Ra r e p a m p h l e t e n l a ng a g e p o i s s a r d . (petite déchir. à un coin). 150/200 Il le prie de présenter ses respectueux hommages « aux deux princesses & de me donner des nouvelles de leur santé. Sans les soins 150. Louis-Auguste de Bo u rbo n , Prince de DOMBES (1700-1755) fils du duc du Maine, colonel général des Suisses, qu’elles ont à donner aux charmants enfans qui occupent tous leurs moments & la douce société de vos dames je trouverais leur sort gouverneur du Languedoc. L.S., Fontainebleau 8 octobre 1754, aux Diocésains de Montpellier ; 1 page in‑4 (portrait gravé joint). insuportable »… Elles ont dû recevoir des nouvelles « du cher Voyageur depuis son arrivée à Paris », et il espère qu’il aura été content 50/60 de sa réception : le moment est favorable, car tout le monde, y compris les arrivants, semble content. « Il m’a promis que pendant son Le Roi a fixé « l’assemblée des Etats de Languedoc au 28 du mois de novembre prochain dans la ville de Montpellier, son intention absence son Altesse Royale aurait la bonté de me faire passer les nouveautés & nommément les Mercures », et il prie de lui rendre est que vous vous y trouviés au jour désigné »… ce service, en y joignant les Moniteurs…

24 25 142. Joseph- Marie DESSAIX (1764-1834) général, « le Bayard de la Savoie ». L.A.S., La Haye 20 vendémiaire X (12 octobre 1801), 151. M aurice donnay. (1859-1945) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé de l’avant-propos de Sous le sourire d’Élisabeth, [1924] ; au commissaire des guerres Ju l l i e n ; 2 pages in-4, en-tête Dessaix, Chef de la 27me Demi-Brigade légère. 80/100 5 pages et demie in-4. 80/100

Il déplore les désagréments subis en route par Jullien : « votre arrivée prompte est necessaire afin que l’on puisse savoir à quoi s’en Ho m m a g e à Ma d a m e Él i s a b e t h en avant-propos à son recueil de discours académiques. M. de Mo n t y o n ayant pris des dispositions tenir, sur le resultat de la mission que vous avés rempli. Je pense que le général Au g e r e a u ne tardera pas à se rendre à Paris. [...] Je vous testamentaires pour faire faire un buste d’Élisabeth de France, orné de l’inscription à la vertu, et pour le faire placer dans un lieu prie de dire à mes freres si vous avés occasion de les voir que je suis très inquiet sur le silence qu’ils observent à mon égard »… public, ce buste figure maintenant dans la salle des séances de l’Institut. Donnay rappelle la fin tragique de la princesse, condamnée à la guillotine, mais reconnue et admirée pour sa grande sérénité… On j o i n t une L.A.S. à Maurice Noël (1935) ; plus 2 l.a.s. à M. Noël u d i o n 143. di Plômes. 10 documents, pour François, Georges ou Madeleine A , 1814-1886 ; la plupart sur vélin. 100/150 par Lucien De s c av e s (1944) et Albert Du b e u x (1959). Titre pour porter la décoration du Lys, certificat de capacité de la Faculté de Droit de Paris, diplômes de bachelier ès lettres (2), bachelier en droit (2), licencié en droit (2), certificat d’admission au tableau de l’Ordre des Avocats de la Cour royale de 152. Claude-Joseph doraT (1734-1780) poète. P.A.S., Paris 17 mai 1778 ; demi-page obl. in-8. 80/100 Paris, brevet de capacité pour l’enseignement primaire… On j o i n t 11 extraits d’état civil ou certificats de première communion, de « Au quinze septembre, je païerai a Monsieur le marquis de Cramayelle la somme de six cens livres, qu’il m’a prêtée »… moralité, de catholicité, etc., pour les Audion, XVIIIe–XIXe siècles.

144. divers. Environ 90 pièces ou lettres, XVIIe-XXe siècle. 100/150 153. Gustave doré (1832-1883) dessinateur. L.A.S., samedi, à Ca m u s e t ; 3/4 page in-8. 100/120 « Je ne suis rentré hier chez moi que très tard et il m’a fallu la matinée pour savoir votre adresse que vous ne me donniez Documents sur la Do r d o gn e , notamment la famille de La Ju g i e d e l a Ch a p e l l e (contrats, supplique au Parlement de pas : veuillez donc m’excuser de ne vous envoyer que si tardivement mon acceptation avec mes remerciemens »… Bordeaux, contrat de mariage, passeport, photographie de l’hôtel à Périgueux, etc.) ; le canton de Bu g u e (vente d’une maison, décision des membres d’un conseil de fabrique, Discours du curé sur la prise d’Alger, attestations, lettres) ; requête de François de Mo n t o z o n 154. [Marie DORVAL]. So n c o u p e -p a p i e r e n i vo i r e , manche sculpté ; longueur 26,5 cm, largeur 2,5 cm. 600/800 auprès de la cour de l’élection de Périgueux… Etc. 2 a ff i c h e s de la Restauration à Bo r d e a u x , mai 1814. Titre pour porter la Décoration du Lys, avec signatures autogr. du duc d’Au m o n t , resté en blanc (1815). Documents divers : comptes de travaux et de Le manche est décoré d’un décor floral sculpté.A ncienne collection des acteurs Éléonore Ra b u t et Charles Fe c ht e r . fournitures de maison ; prospectus, cartes de visite professionnelles, mémoires de tailleur et de transporteur, notes d’hôtel et de Reproduction page 56 restaurant ; etc. 145. divers . 16 pièces, XVIIIe-XXe siècle. 80/100 156. Alfred DREYFUS (1859-1935). L.A.S., 7 octobre [1908], à M. He m e r d i ng e r ; demi-page in-8, enveloppe. 250/300

Comptes de ménage (1784-1793). Notes dactylographiées ou ronéotées : communication de Cl e m e n c e a u sur des incidents dans « Merci vivement de votre envoi. Votre article est très intéressant et le rapprochement avec l’article de la Patrie du 13 Décembre, mais le fonctionnement du Haut Commandement (juin 1918) ; note sur L’Esquisse d’une armée nouvelle du maréchal Pé t a i n (1924) ; paru en réalité dans l’après-midi du 12 Décembre, est tout à fait topique »… notes de service sur le commandement des troupes noires, l’organisation de l’infanterie allemande (1939 ?), sur l’organisation du cabinet militaire du Président du Gouvernement provisoire de la République (1946). P.S. par des généraux et officiers à propos de la 157. Affaire DREYFUS. Gabriel MONOD (1844-1912) historien. 6 L.A.S. et 1 P.A.S., Versailles 1899-1900, à Gaston Ca l m e t t e ; Flamme de Douaumont (1939). Tract du Comité d’Occupation de la Sorbonne (16 mai 1968). Etc. 14 pages in-4 ou in-8, qqs en-têtes de la Revue historique. 300/400 12 avril 1899, envoi d’un témoignage de M. d’Orval, qui « suffit à caractériser la folie particulière de Me r c i e r »… 25 avril, 146. divers. Environ 60 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. d’hommes politiques, XIXe-XXe siècle. 200/250 envoi d’une lettre de Ch a r a v a y pour insertion dans le Figaro, « d’une importance capitale »… 26 avril, lettre ouverte au directeur Amaury-Duval, L. Benelli, R. Bérenger, E. Brieux, J. de Broglie, J. Caillaux, C. Campinchi, duc de Castries, du Figaro, corrigeant le texte de sa déposition mal publié ; « M. Ha n o t a u x a cherché à infirmer l’exactitude de mon témoignage Csse B. de Clermont‑Tonnerre, P. Déroulède, P. Doumer, F. Dupanloup, Ed. Estaunié, G. Garibaldi (petit-fils), G. Giacone, relative à la conversation que j’ai eue avec lui et M. So r e l en mai 1897 » ; et il cite son « journal de l’affaire Dreyfus »… 31 août : H. de Jouvenel (3), E. La Jeunesse, R. de La Sizeranne, J. Lecanuet, Psse Mathilde, Th. Monod, comte d’Ornano, Quesnay de Beaurepaire, « depuis le commencement de l’affaire Dreyfus, je n’ai jamais voulu toucher aucune rétribution pour ce que j’ai écrit à ce sujet »… A. Sarraut, marquis de Ségur, V. Simond, B. Stasi, A. Varenne, etc. Vendredi soir, sur les remarques de M. de Fr e y c i n e t , qui a déclaré désirer l’acquittement ; ensuite « il a traité d’absurde, absurde la légende du syndicat »… 9 janvier 1900 : « Aussi longtemps qu’officiellement le bien pourra être appelé mal, et le mal bien, 147. DIVERS. 30 lettres ou pièces, d’artistes, comédiens, journalistes, écrivains… 100/150 l’innocence crime et le crime innocence, il n’y aura point d’apaisement possible en France. La réconciliation nationale ne pourra Julia Ba r t e t , André Bi l l y , Pierre Bl a n c h a r , Alfred Br u n e a u , amiral Ch o m e l , Maurice Do nn a y , Charles Fu s t e r , Paul Gi n i s t y , se faire que le jour où toutes choses seront remises à leur place par la punition des coupables, et la réhabilitation des innocents. Henri Je a n s o n , H.-R. Le n o r m a n d (cosignée par Samson Fainsilber et Henri Rollan), Gaston Me n i e r , René Ro c h e r , Raymond Su d r e , L’amnistie, qui eût été légitime et bienfaisante si la vérité proclamée par la Cour de Cassation avait reçu à Rennes une consécration Jules Tr u ff i e r , E.M. de Vo g ü é , etc. définitive, ne serait plus, après la sentence ambiguë qui a été rendue, qu’une de ces cicatrisations superficielles, sous lesquelles le mal caché continue à suppurer »… On j o i n t un manuscrit autogr. signé de Jules Qu e s n a y d e Be a u r e p a i r e (1838-1923, avocat 148. dix août. Aff i c h e , Ac t e d u Co r p s Lé g i s l a t i f , 10 août 1792 (Rennes, impr. J. Robiquet) ; grand in‑fol. (45 x 36 cm, tache marg.). et magistrat), Mes 36 000 livres de rente, [janvier 1899] (3 pages et quart in-4, découpées pour impression et remontées), sur sa 150/200 démission de la Cour de Cassation lors de l’affaire Dreyfus, et la polémique qui l’a suivie.

In s u r r e c t i o n d u Di x Ao û t . 11 heures du matin, sous la présidence de Gu a d e t : « Si la première des Autorités constituées est encore respectée ; si les Représentans du Peuple, amis de son bonheur, ont encore sur lui l’ascendant de la confiance & de la raison, 158. droi Ts de l’hoMMe. Imprimé : Lo i . Co n s t i t u t i o n F r a n ç o i s e donnée à Paris, le 14 septembre 1791 (Grenoble, J.M. Cuchet, imprimeur ils prient les Citoyens, &, au nom de la Loi, ils leur ordonnent de lever la consigne établie à la Mairie, & de laisser paroître aux du département de l’Isère) ; in-4 de 67 p., broché, bandeau. 150/200 yeux du Peuple le Magistrat que le peuple chérit »… L’Assemblée nationale invite tous les citoyens « à respecter les droits sacrés de Texte de la Constitution de 1791, avec préambule la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. l’homme, & les propriétés »… On j o i n t une autre a ff i c h e : Lo i Relative aux comptes à rendre des effets qui ont été trouvés aux Tuilleries, dans les Églises & Maisons 159. Antoine dubois (1756-1837) chirurgien et accoucheur, il accoucha Marie-Louise pour le Roi de Rome. 2 P.S., nationales ou dépendant de la Liste civile, 31 août 1792 (Rennes, impr. de J. Robiquet), visée par Se r v a n et Da n t o n , décrétant que Paris 1792 et 1831 ; 1 page obl. in-4 et in-4 en partie impr. 80/100 les effets saisis aux Tuileries, dans les églises, les maisons nationales, etc. sont tous des effets nationaux et devront être retournés au garde-meuble national... Certificat d’assiduité aux cours d’anatomie et de chirurgie, et d’exercice « aux dissections et aux opérations de chirurgie sur plusieurs cadavres dans mon amphitheatre et sous ma direction », pour le sieur Pierre Edme Ch a u v a u (24 février 1792, cachet cire 149. D oléances. Imprimé, Ca h i e r des Plaintes et Doléances des Dames de la Halle et des marchés de Paris, Rédigé au grand sallon rouge à son chiffre). Certificat d’inscription à la Faculté de Médecine pour Pierre François JosephD e l o u f (28 janvier 1831). des Porcherons, le premier dimanche de Mai, pour être présenté à Messieux les Etats-Généraux (s.l., 1789) ; in-8, 39 p., broché. 80/100 160. Charles- François DUMOURIEZ (1739-1823) général. L.A.S., 20 février 1817, à un baron ; 3/4 page in‑4 Ra r e p a m p h l e t e n l a ng a g e p o i s s a r d . (petite déchir. à un coin). 150/200 Il le prie de présenter ses respectueux hommages « aux deux princesses & de me donner des nouvelles de leur santé. Sans les soins 150. Louis-Auguste de Bo u rbo n , Prince de DOMBES (1700-1755) fils du duc du Maine, colonel général des Suisses, qu’elles ont à donner aux charmants enfans qui occupent tous leurs moments & la douce société de vos dames je trouverais leur sort gouverneur du Languedoc. L.S., Fontainebleau 8 octobre 1754, aux Diocésains de Montpellier ; 1 page in‑4 (portrait gravé joint). insuportable »… Elles ont dû recevoir des nouvelles « du cher Voyageur depuis son arrivée à Paris », et il espère qu’il aura été content 50/60 de sa réception : le moment est favorable, car tout le monde, y compris les arrivants, semble content. « Il m’a promis que pendant son Le Roi a fixé « l’assemblée des Etats de Languedoc au 28 du mois de novembre prochain dans la ville de Montpellier, son intention absence son Altesse Royale aurait la bonté de me faire passer les nouveautés & nommément les Mercures », et il prie de lui rendre est que vous vous y trouviés au jour désigné »… ce service, en y joignant les Moniteurs…

24 25 161. Charles- François DUMOURIEZ. L.S., [Londres] 31 janvier 1820, à « Monseigneur » [duc d’Orléans, le futur Lo u i s -Ph i l i pp e ] ; 3 pages in‑8 (pet. déchirure au dernier f. sans perte de texte). 150/200

In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l a p o l i t i q u e e u r o p é e nn e , e t l’a v è n e m e n t d e Ge o r g e IV s u r l e t r ô n e d’Ang l e t e r r e . Il a été très accablé par la mort de leur illustre ami [le duc de Ke n t ], et par le terrible événement du décès du Roi Ge o r g e III, « plongeant la nation dans une affliction universelle. […]G e o r g e 4 est sur le trône ; rappelez-vous un dîner particulier que nous avons fait avec lui il y a quelques années, avec notre cher Duc de Kent : nous n’étions que nous quatre et notre conversation m’est toujours restée dans la tête, comme étant une des plus intéressantes que j’aie jamais entendue de ma vie. J’espère qu’il remplira les espérances que j’en conçus alors », bien que les terribles difficultés aient amené « l’état politique de la nation et son régime intérieur à une crise qui ne peut être calmée et devenir avantageuse, que par le bon esprit anglais, bien dirigé par l’extrême prudence et le bon emploi des qualités morales que je reconnais dans George 4 »… Puis sur la situation en Es p a gn e : il est certain que les insurgés sont maintenant à Madrid, réunis au Roi Ferdinand VII, qui, « débarrassé de ses perfides conseillers et de sa cour aussi téméraire que lâche travaille avec des ministres plus habiles et plus populaires à combler le gouffre que lui-même avait creusé, et dans lequel il allait se perdre avec toute sa nation ». Ce n’est que par cette résolution qu’il peut éviter d’avoir recours aux puissances étrangères, ce qui n’aurait pour résultat que la guerre civile. « D’ailleurs aucune de ces puissances n’est en état de se compromettre pour le secourir. La France a besoin de toute la sagesse et de toute la prudence du Roi, pour achever son grand ouvrage de rétablir en France le repos »…

162. P ierre-Jean duPlain (1742-?) imprimeur à Paris, ami de Marat, et secrétaire du district des Cordeliers au début de la Révolution ; administrateur de police. L.S., signée aussi par Le c l e r c (guillotiné avec Hébert), comme administrateurs au Département de police et de surveillance de la Commune de Paris, de la Mairie 4 novembre 1792, au citoyen Sa n t e r r e , Commandant-Général de la Force armée Parisienne ; 1 page in-fol., en-tête Département de Police. Commune de Paris, vignette. 200/300

Ré p r e s s i o n d e m a n i f e s t a t i o n s d e s y m p a t h i e p o u r L o u i s XVI c a p t i f . « Nous sommes informés que plusieurs des soldats Fédérés qui sont actuellement dans Paris parcourent les rues, pendant la nuit, en paraissant ivres, & chantent des chansons inconstitutionnelles ou dangereuses dans les circonstances présentes, telles que Vive Henri IV ; Ô Richard ! ô mon roi ! &c. Nous connaissons trop votre amour pour la tranquilité & le bonheur public, pour n’être pas certains que, dès que vous serez instruit de ces nouveaux complôts des malveillans, vous prendrez des mesures fermes & vigoureuses pour les dissiper. Vous verrez qu’il suffira que vous enjoigniez […] que tous les corps de gardes & patrouilles arrêtent ces fédérés suspects, & qu’ils soient conduits devant nous, afin d’être examinés »… Anciennes collections Georges Ca i n , puis Patrice He n n e s s y (1958, n° 144).

163. Guillaume DUPUYTREN (1777-1835) chirurgien. L.A.S. et L.S., 1806-1827, à des médecins ; 2 pages in-12 et 1 page in-8, adresses (portrait joint). 200/250

6 août 1806, au chirurgien Étienne Ta r t r a , à propos d’une invitation « de la part de la réunion des anatomistes. Mon plus grand plaisir sera toujours de me trouver avec des confrères que j’estime et que j’aime et je m’y trouverai aussitôt que les circonstances qui me forcent à rester jusqu’à 6 heures à l’Hôtel Dieu auront cessé d’exister ». – 30 août 1827, au Dr. La m o u r o u x , lui donnant rendez‑vous à propos de son « mémoire à consulter »...

164. Géraud-Christophe- Michel duroc (1772-1813) duc de Frioul, général, Grand-Maréchal du Palais. L.A.S., Paris 16 août 1808 ; 1 page et demie in-4. 150/200 171 « S.M. […] a décidé que les ducs qu’elle a nommés jouiroient a compter du jour de leur nomination des avantages quelle leur a accordés sur son tresor d’Italie. Ayant été nommé dans le mois de mars dernier je dois à compter de cette époque jouir de la somme de 60 000f qui est affectée à mon profit sur le Mont Napoléon ». Il veut savoir à qui il doit s’adresser « pour toucher ce qui est échu 167. Charles II de Lorraine, duc d’ElbeuF (1596-1657) mari de Catherine-Henriette de Vendôme, fille de Henri IV et de et dans quelle forme doit être ma quittance »… Gabrielle d’Estrées, gouverneur de Normandie et Picardie, il participa à la Fronde. L.A.S., Paris 19 mars [1649], à M. de Be l l e b r u n e , gouverneur d’Edin ; 1 page in-4, adresse, cachets cire rouge (brisés). 150/200 165. Rosalie duThé (1752-1820) danseuse. 2 L.A.S., 1789-1791, à son « cher tuteur », le banquier Pe r r e g a u x ; 1 page in-4 et 1 page in‑8, adresses. 100/150 In v i t a t i o n à s e j o i n d r e à l a Fr o n d e . Il a tardé à donner de ses nouvelles, « dans laprehension que sela vous portast prejudice mais maintenant que les parlemens les provinses et Montreuil sont pour nous je veux crere que vous feres quelque reflection la desus, et [Londres 2 juin 1789]. Elle lui confie une lettre à cacheter et à remettre lui-même au duc d’Or l é a n s : « Mi c h e l o t ma dit quelle que vous prendres sette ocasion pour rendre un servise considerable au roy et a lestat »... avoit prié Mr le Duc d’Orlean de lui faire loué sa maison, si vous pouvez lui rendre ce service je vous en serez tres obligé. Engagé je r vous prie M le Duc d’Orlean à faire bien vite une réponse »… 13 septembre [1791]. Elle lui envoie une lettre pour M. d’Or l é a n s à 168. P aul ELUARD (1895-1952) poète. De u x b r o u i l l o n s autographes pour une conférence sur la Yo u g o s l a v i e , [fin 1946 ?] ; 5 pages in-8 remettre lui-même, si possible : « il ne faut pas recevoir mes rentes avant que d’avoir sa réponse » ; elle lui demande aussi de partager au crayon, avec ratures et corrections. 800/1.000 la pension de M. Co m o n t entre sa femme et lui, « car elle me mende qu’il ne lui donne rien »… Allocution à la suite d’un v o y a g e e n Tchécoslovaquie , It a l i e , Gr è c e e t Yo u g o s l a v i e , passant en revue l’attitude de chacun des pays à l’égard du fascisme et des républicains espagnols. « J’ai compris, en Yougoslavie, ce que c’est qu’un pays libre. J’y ai vu 166. Henri duveyrier (1840-1892) voyageur et orientaliste, explorateur du Sahara. L.A.S., Paris 2 avril, à M. de La Go u t t e ; des hommes fraternels, qui s’estiment et qui s’aiment, qui travaillent dans la joie, qui n’ont plus de haines nationales. En un an, 2 pages in-8. 150/200 toutes discordes entre les nombreux peuples yougoslaves ont été rendues impossibles »… * L’autre brouillon commence par une Su r l e v ê t e m e n t d e f e m m e s a f r i c a i n e s . Il reconnaît que le terme de luxe qu’il a employé est un peu exagéré : « D’autres voyageurs évocation du voyage dans les quatre pays, puis présente deux d’entre eux, la Grèce et la Yougoslavie. « La Grèce est un pays très qui ont visité l’Afrique centrale proprement dite ont je crois écrit ce mot de luxe, pour faire rire leurs lecteurs, sans doute, lorsqu’ils malheureux », où ceux qui sont soupçonnés d’être républicains sont tourmentés, incarcérés, voire assassinés, où Eluard à dû déplacer ont mentionné un vêtement grand comme les deux mains que les femmes portaient dans un pays où les hommes sont tous nus. une conférence de crainte de troubles royalistes, etc. En Yougoslavie, l’étoile rouge, les ponts reconstruits, les chantiers peuplés « et L’infortuné docteur E. Vo g e l a commis cette faute, et il a exagéré l’erreur en donnant à ce lambeau de vêtement, qui n’est pas surtout partout cette grande dignité des hommes, l’estime et l’amour entre eux, ces manières nobles qui devraient [être] celles de tous précisément un couvre-chef le nom de frac »… On j o i n t une coupure de presse nécrologique. les hommes, sur toute la terre »… On j o i n t un tract annonçant une conférence d’Eluard sur Pi c a s s o à l’Institut français de Madrid.

26 27 161. Charles- François DUMOURIEZ. L.S., [Londres] 31 janvier 1820, à « Monseigneur » [duc d’Orléans, le futur Lo u i s -Ph i l i pp e ] ; 3 pages in‑8 (pet. déchirure au dernier f. sans perte de texte). 150/200

In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l a p o l i t i q u e e u r o p é e nn e , e t l’a v è n e m e n t d e Ge o r g e IV s u r l e t r ô n e d’Ang l e t e r r e . Il a été très accablé par la mort de leur illustre ami [le duc de Ke n t ], et par le terrible événement du décès du Roi Ge o r g e III, « plongeant la nation dans une affliction universelle. […]G e o r g e 4 est sur le trône ; rappelez-vous un dîner particulier que nous avons fait avec lui il y a quelques années, avec notre cher Duc de Kent : nous n’étions que nous quatre et notre conversation m’est toujours restée dans la tête, comme étant une des plus intéressantes que j’aie jamais entendue de ma vie. J’espère qu’il remplira les espérances que j’en conçus alors », bien que les terribles difficultés aient amené « l’état politique de la nation et son régime intérieur à une crise qui ne peut être calmée et devenir avantageuse, que par le bon esprit anglais, bien dirigé par l’extrême prudence et le bon emploi des qualités morales que je reconnais dans George 4 »… Puis sur la situation en Es p a gn e : il est certain que les insurgés sont maintenant à Madrid, réunis au Roi Ferdinand VII, qui, « débarrassé de ses perfides conseillers et de sa cour aussi téméraire que lâche travaille avec des ministres plus habiles et plus populaires à combler le gouffre que lui-même avait creusé, et dans lequel il allait se perdre avec toute sa nation ». Ce n’est que par cette résolution qu’il peut éviter d’avoir recours aux puissances étrangères, ce qui n’aurait pour résultat que la guerre civile. « D’ailleurs aucune de ces puissances n’est en état de se compromettre pour le secourir. La France a besoin de toute la sagesse et de toute la prudence du Roi, pour achever son grand ouvrage de rétablir en France le repos »…

162. P ierre-Jean duPlain (1742-?) imprimeur à Paris, ami de Marat, et secrétaire du district des Cordeliers au début de la Révolution ; administrateur de police. L.S., signée aussi par Le c l e r c (guillotiné avec Hébert), comme administrateurs au Département de police et de surveillance de la Commune de Paris, de la Mairie 4 novembre 1792, au citoyen Sa n t e r r e , Commandant-Général de la Force armée Parisienne ; 1 page in-fol., en-tête Département de Police. Commune de Paris, vignette. 200/300

Ré p r e s s i o n d e m a n i f e s t a t i o n s d e s y m p a t h i e p o u r L o u i s XVI c a p t i f . « Nous sommes informés que plusieurs des soldats Fédérés qui sont actuellement dans Paris parcourent les rues, pendant la nuit, en paraissant ivres, & chantent des chansons inconstitutionnelles ou dangereuses dans les circonstances présentes, telles que Vive Henri IV ; Ô Richard ! ô mon roi ! &c. Nous connaissons trop votre amour pour la tranquilité & le bonheur public, pour n’être pas certains que, dès que vous serez instruit de ces nouveaux complôts des malveillans, vous prendrez des mesures fermes & vigoureuses pour les dissiper. Vous verrez qu’il suffira que vous enjoigniez […] que tous les corps de gardes & patrouilles arrêtent ces fédérés suspects, & qu’ils soient conduits devant nous, afin d’être examinés »… Anciennes collections Georges Ca i n , puis Patrice He n n e s s y (1958, n° 144).

163. Guillaume DUPUYTREN (1777-1835) chirurgien. L.A.S. et L.S., 1806-1827, à des médecins ; 2 pages in-12 et 1 page in-8, adresses (portrait joint). 200/250

6 août 1806, au chirurgien Étienne Ta r t r a , à propos d’une invitation « de la part de la réunion des anatomistes. Mon plus grand plaisir sera toujours de me trouver avec des confrères que j’estime et que j’aime et je m’y trouverai aussitôt que les circonstances qui me forcent à rester jusqu’à 6 heures à l’Hôtel Dieu auront cessé d’exister ». – 30 août 1827, au Dr. La m o u r o u x , lui donnant rendez‑vous à propos de son « mémoire à consulter »...

164. Géraud-Christophe- Michel duroc (1772-1813) duc de Frioul, général, Grand-Maréchal du Palais. L.A.S., Paris 16 août 1808 ; 1 page et demie in-4. 150/200 171 « S.M. […] a décidé que les ducs qu’elle a nommés jouiroient a compter du jour de leur nomination des avantages quelle leur a accordés sur son tresor d’Italie. Ayant été nommé dans le mois de mars dernier je dois à compter de cette époque jouir de la somme de 60 000f qui est affectée à mon profit sur le Mont Napoléon ». Il veut savoir à qui il doit s’adresser « pour toucher ce qui est échu 167. Charles II de Lorraine, duc d’ElbeuF (1596-1657) mari de Catherine-Henriette de Vendôme, fille de Henri IV et de et dans quelle forme doit être ma quittance »… Gabrielle d’Estrées, gouverneur de Normandie et Picardie, il participa à la Fronde. L.A.S., Paris 19 mars [1649], à M. de Be l l e b r u n e , gouverneur d’Edin ; 1 page in-4, adresse, cachets cire rouge (brisés). 150/200 165. Rosalie duThé (1752-1820) danseuse. 2 L.A.S., 1789-1791, à son « cher tuteur », le banquier Pe r r e g a u x ; 1 page in-4 et 1 page in‑8, adresses. 100/150 In v i t a t i o n à s e j o i n d r e à l a Fr o n d e . Il a tardé à donner de ses nouvelles, « dans laprehension que sela vous portast prejudice mais maintenant que les parlemens les provinses et Montreuil sont pour nous je veux crere que vous feres quelque reflection la desus, et [Londres 2 juin 1789]. Elle lui confie une lettre à cacheter et à remettre lui-même au duc d’Or l é a n s : « Mi c h e l o t ma dit quelle que vous prendres sette ocasion pour rendre un servise considerable au roy et a lestat »... avoit prié Mr le Duc d’Orlean de lui faire loué sa maison, si vous pouvez lui rendre ce service je vous en serez tres obligé. Engagé je r vous prie M le Duc d’Orlean à faire bien vite une réponse »… 13 septembre [1791]. Elle lui envoie une lettre pour M. d’Or l é a n s à 168. P aul ELUARD (1895-1952) poète. De u x b r o u i l l o n s autographes pour une conférence sur la Yo u g o s l a v i e , [fin 1946 ?] ; 5 pages in-8 remettre lui-même, si possible : « il ne faut pas recevoir mes rentes avant que d’avoir sa réponse » ; elle lui demande aussi de partager au crayon, avec ratures et corrections. 800/1.000 la pension de M. Co m o n t entre sa femme et lui, « car elle me mende qu’il ne lui donne rien »… Allocution à la suite d’un v o y a g e e n Tchécoslovaquie , It a l i e , Gr è c e e t Yo u g o s l a v i e , passant en revue l’attitude de chacun des pays à l’égard du fascisme et des républicains espagnols. « J’ai compris, en Yougoslavie, ce que c’est qu’un pays libre. J’y ai vu 166. Henri duveyrier (1840-1892) voyageur et orientaliste, explorateur du Sahara. L.A.S., Paris 2 avril, à M. de La Go u t t e ; des hommes fraternels, qui s’estiment et qui s’aiment, qui travaillent dans la joie, qui n’ont plus de haines nationales. En un an, 2 pages in-8. 150/200 toutes discordes entre les nombreux peuples yougoslaves ont été rendues impossibles »… * L’autre brouillon commence par une Su r l e v ê t e m e n t d e f e m m e s a f r i c a i n e s . Il reconnaît que le terme de luxe qu’il a employé est un peu exagéré : « D’autres voyageurs évocation du voyage dans les quatre pays, puis présente deux d’entre eux, la Grèce et la Yougoslavie. « La Grèce est un pays très qui ont visité l’Afrique centrale proprement dite ont je crois écrit ce mot de luxe, pour faire rire leurs lecteurs, sans doute, lorsqu’ils malheureux », où ceux qui sont soupçonnés d’être républicains sont tourmentés, incarcérés, voire assassinés, où Eluard à dû déplacer ont mentionné un vêtement grand comme les deux mains que les femmes portaient dans un pays où les hommes sont tous nus. une conférence de crainte de troubles royalistes, etc. En Yougoslavie, l’étoile rouge, les ponts reconstruits, les chantiers peuplés « et L’infortuné docteur E. Vo g e l a commis cette faute, et il a exagéré l’erreur en donnant à ce lambeau de vêtement, qui n’est pas surtout partout cette grande dignité des hommes, l’estime et l’amour entre eux, ces manières nobles qui devraient [être] celles de tous précisément un couvre-chef le nom de frac »… On j o i n t une coupure de presse nécrologique. les hommes, sur toute la terre »… On j o i n t un tract annonçant une conférence d’Eluard sur Pi c a s s o à l’Institut français de Madrid.

26 27 169. E MPIRE. MonT-blanc. 6 a ff i c h e s de la Pr é f e c t u r e d u Mo n t -Bl a n c (Chambéry, Gorrin père et fils, ou C.F.L ullin, imprimeurs Expédition d’une déclaration de la citoyenne Fortunée Prudence Bretton Deschapelles, épouse du citoyen de la Préfecture, 1804-1807) ; environ 63 x 47 cm. ou 47 x 36 cm chaque. 150/200 Claude Henry Bernard Sa s s e n a y , à la suite du s e n a t u s -c o n s u l t e r e l a t i f à l’a m n i s t i e p o u r f a i t s d’é m i g r a t i o n , certifiant que son Be l e n s e m b l e , e n p a r f a i t é t a t . La première, de grand format, donne l’adresse de Po i t e v i n -Ma i s s e m y , préfet du Mont-Blanc, aux mari, embarqué sur le navire Louisa, a été pris et est détenu par les Espagnols dans l’île de la Plata... autorités civiles et judiciaires, aux fonctionnaires et administrés de son département, à propos du vote sur l’hérédité dans la 178. EUG ÈNE DE BEAUHARNAIS (1781-1824) fils de l’Impératrice Joséphine, Vice-Roi d’Italie. L.A.S., Vienne 14 février 1815, à famille de Napoléon Bonaparte, avec texte du décret impérial du 28 floréal XII (18 mai 1804). Les 5 autres donnent le texte de une dame ; 2 pages in‑8 (portrait gravé joint). 180/200 Bu l l e t i n s d e l a Gr a n d e Ar m é e de novembre 1805 (n° 24-25 et 28), octobre 1806 (nos 16-17, 23-24), janvier-février 1807 (nos 50-51, et Co ng r è s d e Vi e nn e . Il a reçu avec plaisir et intérêt sa lettre, et a été touché de son bon souvenir qui lui est d’autant plus précieux suite de 56-58) : exploits des campagnes en Autriche, Allemagne et Pologne. « que j’aime à penser à la sincérité de vos sentimens. Je suis toujours à Vienne attendant avec impatience la fin du congrès pour savoir 170. E MPIRE. ESPAGNE. 25 Bulletins des Armées Françaises, 1810-1812 ; imprimés de 4 ou 8 pages in-4 chaque, plusieurs avec quel sera mon sort »… vignette aux armes impériales. 150/200 179. F acTures. 3 f a c t u r e s au nom d’Anatole de Mo n t e s q u i o u ou de la comtesse, Paris 1833-1840 ; 6 pages in-fol., avec de beaux Bulletins consacrés aux opérations militaires de l’Armée d’Espagne, depuis le siège de Cadix jusqu’à la reddition de Valence, avec en-tête et vignettes. 100/150 rapports au Major-Général, procès-verbaux, lettres. Bulletins numérotés I à III, VI à IX, XI, XIII à XIX, XXI à XXVIII, XXXII, Ca r b o n , carrossier (long mémoire détaillé, 4 juin 1833), Eb e l i ng et Cie, tailleurs du Roi (fournitures au comte et à son XXXIV. fils, 1838‑1839), Bo l o gn i e l , doreur sur bois (grand en-tête décoratif, 7 novembre 1840). On joint un lot d’environ 100 pièces concernant 171. Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé, duc d’Enghien (1772-1804) le dernier des Condé, il combattit dans l’émigration et les finances, impôts et revenus d’Amédée-MarieC av e l i e r d u Mo n t g e o n , propriétaire puis maire de Ro u e l l e s (Orne), 1805-1851. fut enlevé et fusillé par Bonaparte. L.A.S. « LAHdE », Saint-Petersbourg 4/15 février [1798], au Comte L. de Ma r a n s à Londres ; 1 page et quart petit in‑4, adresse avec cachet de cire rouge aux armes. 1.500/2.000 180. Louis Fauche-borel (1762-1829) agent royaliste pendant la Révolution et l’Empire. Mémoire pour Louis Fauche Borel contre Charles Perlet, ancien journaliste (Paris, L.G. Michaud, imprimeur du Roi, avril 1816) ; in-4 de 102 p., broché. 50/60 Tr è s r a r e l e t t r e m i l i ta i r e d e l’é m i g r a t i o n . Il est très inquiet pour son père, n’ayant pas de nouvelles ni de renseignements à son sujet depuis cinq mois. Il est à Petersboug sur ordre de l’Empereur : « Incessement nous allons retourner en Vohlinie pour la nouvelle Mémoire véhément contre Pe r l e t , traître au Roi, responsable de la mort du neveu de Fauche-Borel en mission pour Sa organisation du corps. Mon père y devient chef d’un Rgt de grenadiers, moi d’un de dragons ». Il espère avoir des nouvelles de son père Majesté britannique, et qui a insinué des doutes quant à la fidélité de Fauche-Borel dans l’esprit de Louis XVIII et de son ministre, Blacas… Suivent diverses pièces à conviction. au plus vite, pour savoir à quoi s’en tenir... Il ajoute : « Rien de nouveau que la mort du roy de Pologne et l’arrivée du notre [Lo u i s XVIII] à Mittau ». Il donne l’adresse où lui écrire, à Dubno en Vohlinie... On j o i n t une L.S. de Sa v a r y , duc de Ro v i g o , Paris 6 juillet 1811, 181. Charles FechTer (1824-1879) acteur. 14 L.A.S., Paris, Eu et Londres 1860-1862, à Jules Sc h m i t z ; 38 pages in-8, qqs-unes à ses au comte Lavallette, directeur des Postes. chiffre et devise Faiblesse vaut vice, nombreuses enveloppes. 250/300 Reproduction page précédente Co r r e s p o n d a n c e a m i c a l e , o ù i l e s t b e a u c o u p q u e s t i o n d e s o n a c t i v i t é t h é â t r a l e . Dimanche soir [25 mars 1860], il a conduit le 172. Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, duc d’enghien. P.S. « Louis Antoine Henry de Bourbon », Gratz en Stirie 1er août 1801 ; cortège funèbre du concierge du théâtre… 25 mai 1860, engagé au Royal Princess’s Theater de Londres, il jouera Ruy Blas, Hernani, puis contresignée par le secrétaire de ses commandements Ja c q u e s ; 1 page obl. in-fol., cachet de cire rouge aux armes. 800/1.000 dans des pièces de Shakespeare ; il précise les conditions de son engagement… 20 juillet 1860, il évoque ses ennuis de censure et Ra r e c e r t i f i c a t d e s e r v i c e s d a n s l’Ar m é e d e Co n d é pour François Ignace Fr ö l i c h : « porte étendard au Regiment de Dragons de de traduction… 4 août 1860, il a une fièvre de trac : « Je n’ai pas encore mon rôle !!! Vous comprenez mes transes ? »… 26 avril notre nom, a commencé a servir en qualité de voluntaire le 11 avril 1791, fait successivement marechal des logis et officier à la dite 1861, avec son Hamlet, il tient le succès « par les cornes » : on loue les places des musiciens au public, la haute société ne manque légion, devenue Roger de Damas, le 1er janvier 1797. Nommé quartier-maître lieutenant au mois de fevrier suivant, ou il a continué aucune représentation, et il donnera une lecture à la Cour la semaine prochaine. Il jouera aussi au bénéfice de l’hospice des comédiens à en faire les fonctions le 1r avril 1798 à la formation du Regiment de Dragons de notre nom, pendant l’absence du titulaire, a fait anglais : « Ke a n s’en arrache les cheveux le pauvre homme ! » 18 juin 1861, il fait 5000 francs de recettes avec Hamlet, malgré la toutes les campagnes au Corps de Condé, a servit avec bravoure et a remplit avec zele, honneur, intelligence et fidelité les fonctions chaleur… 24 juillet 1861, épuisé, il a dû s’arrêter ; ils reprendront les répétitions d’Othello en octobre… Il est aussi question de ses dont il a été chargées de maniere à meriter notre estime »... efforts publicitaires, ses chances de faire fortune, sa femme, divers rendez-vous… 173. [Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, duc d’enghien]. Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ (1736-1818) 182. [Charles FECHTER]. William Sh a k e s p e a r e , The Devonshire “Hamlets” (London, Sampson Low, 1860) ; in-8, reliure de l’époque chef de l’armée des Émigrés. L.A.S. « Louis Joseph de Bourbon », contresignée par s o n f i l s « Louis Henry Joseph de Bourbon » maroquin vert orné d’un riche décor doré “Renaissance” sur les plats avec armoiriées au centre sur le plat sup. et le chiffre WS orné (1772‑1804), Londres 4 avril 1804, à M. Ad d i ng t o n ; 1 page in‑4. 400/500 de fleurons et masques sur le plat inf., dos orné au chiffre de Fechter CF avec sa devise, encadrement int. doré, doublures et gardes Ém o u v a n t e l e t t r e , q u e l q u e s j o u r s a p r è s l’e x é c u t i o n d u d u c d’Eng h i e n , l e u r p e t i t -f i l s e t f i l s , fusillé le 21 mars. « Dans la de soir moirée rose, tranches ciselées avec décor floral doré et peint (Hatchard & Co, London) ; emboitage (usagé) basane brune au profonde douleur, dont le Prince de Condé, et le Duc de Bourbon sont penetrés, leur cœur et leur devoir les portent egalement à chiffre de Fechter, intérieur garni de moire blanche. 700/800 reclamer avec toute confiance (hélas, s’il en est tems encore) les conseils, et l’appuy du Gouvernement genereux dont ils ont eprouvé Tr è s b e l l e é d i t i o n o ff e r t e à l’a c t e u r , g r a n d i n t e r p r è t e d u r ô l e d’Ha m l e t . Le texte donne en regard le texte des deux éditions tant de marques d’interêt ». Ils demandent à Addington un rendez-vous « où il pourroit entendre les plus malheureux des pères ». de 1603 et 1604 d’Hamlet, d’après les exemplaires du duc de Devonshire, précédé d’une préface par Samuel Timmins. On a relié 174. ES PAGNE. 4 lettres. 300/400 en tête un texte calligraphié et enluminé d’hommage à Fechter (signé par Angela Bu r d e t t Co u t t s , 10 août 1861), et le programme d’un lecture de la pièce par Fechter (23 mai 1861) entouré d’une bordure enluminée. On y a glissé un marque-page tissé à l’effigie Otton-Henri del Ca r r e t t o , marquis de Gr a n a , gouverneur des Pays-Bas : L.S. avec compliment autographe, de Shakespeare. On j o i n t deux listes manuscrites des personnalités qui assistaient aux deux lectures données par Fechter chez Bruxelles 3 avril 1682, évoquant son accession au gouvernement à la place du prince de Parme, et les détenus dans les prisons de Miss Burdett Coutts, Stratton Street à Londres, les 7 et 23 mai 1861. Cambrai. Ma r i a Ch r i s t i na de Teschen, Reine d’Espagne : 2 L.A.S., Miramar 2 sept. 1902, à la duchesse Wera von Würtemberg, après la mort de son mari Alphonse XII ; Madrid 29 juin 1905, à Maly (dame de compagnie de sa mère), évoquant l’attentat à la bombe à Paris contre son fils Alphonse XIII. Ma r i e -Be r t h e de Rohan (épouse de Don Carlos, prince de Madrid) : L.A.S. de Florence. On j o i n t qqs documents. 175. ES PAGNe. Ma n u s c r i t , La Frégate du Roi La Néréide, Journal, 30 juillet-19 septembre 1823 ; cahier in-fol. de 61 pages plus titre. 800/1.000 Jo u r n a l d e b o r d d u t e m p s d e l’e x p é d i t i o n d’Es p a gn e d e 1823. La Néréide quitte Brest pour les côtes ibériques. Sont notés des observations des côtes, îles et baies approchées, les vents, les vitesses et les dérives, les voiles aperçues, les exercices de feu… Le 12 août, mouillage dans la baie de La Corogne pour des réparations ; le 19 août, La Néréide arrive devant Ca d i x . Des ordres sont donnés par le vice-amiral Du p e r r é et le commandant Ha m e l i n qui dirigent le blocus et le siège de Cadix (capitulation le 20 septembre). 176. É TaTs-Généraux. Pr o c è s -v e r b a l des conférences sur la vérification des pouvoirs, Tenues par MM. les Commissaires du Clergé, de la Noblesse & des Communes, tant en la Salle du Comité des États-Généraux, qu’en présence de MM. les Commissaires du Roi, conformément au désir de Sa Majesté (Paris, chez Baudouin, Imprimeur de l’Assemblée Nationale, 1789) ; in-8, [2 f.]-216 p., broché (mouill.). 50/60 Procès-verbal des conférences qui se sont tenues, depuis les délibérations préliminaires, du 7 mai au 9 juin. 177. ét aTs-Unis. P.S. par Jean-Baptiste Po r é e , chancelier du Commissariat des relations commerciales de la République Française près les états de Pennsylvanie et Delaware, Philadelphie 29 thermidor X (17 août 1802) ; 2 pages et demie in-fol. plus pièce jointe (1 page in-4 en partie impr.) (tache). 100/120 182

28 29 169. E MPIRE. MonT-blanc. 6 a ff i c h e s de la Pr é f e c t u r e d u Mo n t -Bl a n c (Chambéry, Gorrin père et fils, ou C.F.L ullin, imprimeurs Expédition d’une déclaration de la citoyenne Fortunée Prudence Bretton Deschapelles, épouse du citoyen de la Préfecture, 1804-1807) ; environ 63 x 47 cm. ou 47 x 36 cm chaque. 150/200 Claude Henry Bernard Sa s s e n a y , à la suite du s e n a t u s -c o n s u l t e r e l a t i f à l’a m n i s t i e p o u r f a i t s d’é m i g r a t i o n , certifiant que son Be l e n s e m b l e , e n p a r f a i t é t a t . La première, de grand format, donne l’adresse de Po i t e v i n -Ma i s s e m y , préfet du Mont-Blanc, aux mari, embarqué sur le navire Louisa, a été pris et est détenu par les Espagnols dans l’île de la Plata... autorités civiles et judiciaires, aux fonctionnaires et administrés de son département, à propos du vote sur l’hérédité dans la 178. EUG ÈNE DE BEAUHARNAIS (1781-1824) fils de l’Impératrice Joséphine, Vice-Roi d’Italie. L.A.S., Vienne 14 février 1815, à famille de Napoléon Bonaparte, avec texte du décret impérial du 28 floréal XII (18 mai 1804). Les 5 autres donnent le texte de une dame ; 2 pages in‑8 (portrait gravé joint). 180/200 Bu l l e t i n s d e l a Gr a n d e Ar m é e de novembre 1805 (n° 24-25 et 28), octobre 1806 (nos 16-17, 23-24), janvier-février 1807 (nos 50-51, et Co ng r è s d e Vi e nn e . Il a reçu avec plaisir et intérêt sa lettre, et a été touché de son bon souvenir qui lui est d’autant plus précieux suite de 56-58) : exploits des campagnes en Autriche, Allemagne et Pologne. « que j’aime à penser à la sincérité de vos sentimens. Je suis toujours à Vienne attendant avec impatience la fin du congrès pour savoir 170. E MPIRE. ESPAGNE. 25 Bulletins des Armées Françaises, 1810-1812 ; imprimés de 4 ou 8 pages in-4 chaque, plusieurs avec quel sera mon sort »… vignette aux armes impériales. 150/200 179. F acTures. 3 f a c t u r e s au nom d’Anatole de Mo n t e s q u i o u ou de la comtesse, Paris 1833-1840 ; 6 pages in-fol., avec de beaux Bulletins consacrés aux opérations militaires de l’Armée d’Espagne, depuis le siège de Cadix jusqu’à la reddition de Valence, avec en-tête et vignettes. 100/150 rapports au Major-Général, procès-verbaux, lettres. Bulletins numérotés I à III, VI à IX, XI, XIII à XIX, XXI à XXVIII, XXXII, Ca r b o n , carrossier (long mémoire détaillé, 4 juin 1833), Eb e l i ng et Cie, tailleurs du Roi (fournitures au comte et à son XXXIV. fils, 1838‑1839), Bo l o gn i e l , doreur sur bois (grand en-tête décoratif, 7 novembre 1840). On joint un lot d’environ 100 pièces concernant 171. Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé, duc d’Enghien (1772-1804) le dernier des Condé, il combattit dans l’émigration et les finances, impôts et revenus d’Amédée-MarieC av e l i e r d u Mo n t g e o n , propriétaire puis maire de Ro u e l l e s (Orne), 1805-1851. fut enlevé et fusillé par Bonaparte. L.A.S. « LAHdE », Saint-Petersbourg 4/15 février [1798], au Comte L. de Ma r a n s à Londres ; 1 page et quart petit in‑4, adresse avec cachet de cire rouge aux armes. 1.500/2.000 180. Louis Fauche-borel (1762-1829) agent royaliste pendant la Révolution et l’Empire. Mémoire pour Louis Fauche Borel contre Charles Perlet, ancien journaliste (Paris, L.G. Michaud, imprimeur du Roi, avril 1816) ; in-4 de 102 p., broché. 50/60 Tr è s r a r e l e t t r e m i l i ta i r e d e l’é m i g r a t i o n . Il est très inquiet pour son père, n’ayant pas de nouvelles ni de renseignements à son sujet depuis cinq mois. Il est à Petersboug sur ordre de l’Empereur : « Incessement nous allons retourner en Vohlinie pour la nouvelle Mémoire véhément contre Pe r l e t , traître au Roi, responsable de la mort du neveu de Fauche-Borel en mission pour Sa organisation du corps. Mon père y devient chef d’un Rgt de grenadiers, moi d’un de dragons ». Il espère avoir des nouvelles de son père Majesté britannique, et qui a insinué des doutes quant à la fidélité de Fauche-Borel dans l’esprit de Louis XVIII et de son ministre, Blacas… Suivent diverses pièces à conviction. au plus vite, pour savoir à quoi s’en tenir... Il ajoute : « Rien de nouveau que la mort du roy de Pologne et l’arrivée du notre [Lo u i s XVIII] à Mittau ». Il donne l’adresse où lui écrire, à Dubno en Vohlinie... On j o i n t une L.S. de Sa v a r y , duc de Ro v i g o , Paris 6 juillet 1811, 181. Charles FechTer (1824-1879) acteur. 14 L.A.S., Paris, Eu et Londres 1860-1862, à Jules Sc h m i t z ; 38 pages in-8, qqs-unes à ses au comte Lavallette, directeur des Postes. chiffre et devise Faiblesse vaut vice, nombreuses enveloppes. 250/300 Reproduction page précédente Co r r e s p o n d a n c e a m i c a l e , o ù i l e s t b e a u c o u p q u e s t i o n d e s o n a c t i v i t é t h é â t r a l e . Dimanche soir [25 mars 1860], il a conduit le 172. Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, duc d’enghien. P.S. « Louis Antoine Henry de Bourbon », Gratz en Stirie 1er août 1801 ; cortège funèbre du concierge du théâtre… 25 mai 1860, engagé au Royal Princess’s Theater de Londres, il jouera Ruy Blas, Hernani, puis contresignée par le secrétaire de ses commandements Ja c q u e s ; 1 page obl. in-fol., cachet de cire rouge aux armes. 800/1.000 dans des pièces de Shakespeare ; il précise les conditions de son engagement… 20 juillet 1860, il évoque ses ennuis de censure et Ra r e c e r t i f i c a t d e s e r v i c e s d a n s l’Ar m é e d e Co n d é pour François Ignace Fr ö l i c h : « porte étendard au Regiment de Dragons de de traduction… 4 août 1860, il a une fièvre de trac : « Je n’ai pas encore mon rôle !!! Vous comprenez mes transes ? »… 26 avril notre nom, a commencé a servir en qualité de voluntaire le 11 avril 1791, fait successivement marechal des logis et officier à la dite 1861, avec son Hamlet, il tient le succès « par les cornes » : on loue les places des musiciens au public, la haute société ne manque légion, devenue Roger de Damas, le 1er janvier 1797. Nommé quartier-maître lieutenant au mois de fevrier suivant, ou il a continué aucune représentation, et il donnera une lecture à la Cour la semaine prochaine. Il jouera aussi au bénéfice de l’hospice des comédiens à en faire les fonctions le 1r avril 1798 à la formation du Regiment de Dragons de notre nom, pendant l’absence du titulaire, a fait anglais : « Ke a n s’en arrache les cheveux le pauvre homme ! » 18 juin 1861, il fait 5000 francs de recettes avec Hamlet, malgré la toutes les campagnes au Corps de Condé, a servit avec bravoure et a remplit avec zele, honneur, intelligence et fidelité les fonctions chaleur… 24 juillet 1861, épuisé, il a dû s’arrêter ; ils reprendront les répétitions d’Othello en octobre… Il est aussi question de ses dont il a été chargées de maniere à meriter notre estime »... efforts publicitaires, ses chances de faire fortune, sa femme, divers rendez-vous… 173. [Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, duc d’enghien]. Louis-Joseph de Bourbon, prince de CONDÉ (1736-1818) 182. [Charles FECHTER]. William Sh a k e s p e a r e , The Devonshire “Hamlets” (London, Sampson Low, 1860) ; in-8, reliure de l’époque chef de l’armée des Émigrés. L.A.S. « Louis Joseph de Bourbon », contresignée par s o n f i l s « Louis Henry Joseph de Bourbon » maroquin vert orné d’un riche décor doré “Renaissance” sur les plats avec armoiriées au centre sur le plat sup. et le chiffre WS orné (1772‑1804), Londres 4 avril 1804, à M. Ad d i ng t o n ; 1 page in‑4. 400/500 de fleurons et masques sur le plat inf., dos orné au chiffre de Fechter CF avec sa devise, encadrement int. doré, doublures et gardes Ém o u v a n t e l e t t r e , q u e l q u e s j o u r s a p r è s l’e x é c u t i o n d u d u c d’Eng h i e n , l e u r p e t i t -f i l s e t f i l s , fusillé le 21 mars. « Dans la de soir moirée rose, tranches ciselées avec décor floral doré et peint (Hatchard & Co, London) ; emboitage (usagé) basane brune au profonde douleur, dont le Prince de Condé, et le Duc de Bourbon sont penetrés, leur cœur et leur devoir les portent egalement à chiffre de Fechter, intérieur garni de moire blanche. 700/800 reclamer avec toute confiance (hélas, s’il en est tems encore) les conseils, et l’appuy du Gouvernement genereux dont ils ont eprouvé Tr è s b e l l e é d i t i o n o ff e r t e à l’a c t e u r , g r a n d i n t e r p r è t e d u r ô l e d’Ha m l e t . Le texte donne en regard le texte des deux éditions tant de marques d’interêt ». Ils demandent à Addington un rendez-vous « où il pourroit entendre les plus malheureux des pères ». de 1603 et 1604 d’Hamlet, d’après les exemplaires du duc de Devonshire, précédé d’une préface par Samuel Timmins. On a relié 174. ES PAGNE. 4 lettres. 300/400 en tête un texte calligraphié et enluminé d’hommage à Fechter (signé par Angela Bu r d e t t Co u t t s , 10 août 1861), et le programme d’un lecture de la pièce par Fechter (23 mai 1861) entouré d’une bordure enluminée. On y a glissé un marque-page tissé à l’effigie Otton-Henri del Ca r r e t t o , marquis de Gr a n a , gouverneur des Pays-Bas : L.S. avec compliment autographe, de Shakespeare. On j o i n t deux listes manuscrites des personnalités qui assistaient aux deux lectures données par Fechter chez Bruxelles 3 avril 1682, évoquant son accession au gouvernement à la place du prince de Parme, et les détenus dans les prisons de Miss Burdett Coutts, Stratton Street à Londres, les 7 et 23 mai 1861. Cambrai. Ma r i a Ch r i s t i na de Teschen, Reine d’Espagne : 2 L.A.S., Miramar 2 sept. 1902, à la duchesse Wera von Würtemberg, après la mort de son mari Alphonse XII ; Madrid 29 juin 1905, à Maly (dame de compagnie de sa mère), évoquant l’attentat à la bombe à Paris contre son fils Alphonse XIII. Ma r i e -Be r t h e de Rohan (épouse de Don Carlos, prince de Madrid) : L.A.S. de Florence. On j o i n t qqs documents. 175. ES PAGNe. Ma n u s c r i t , La Frégate du Roi La Néréide, Journal, 30 juillet-19 septembre 1823 ; cahier in-fol. de 61 pages plus titre. 800/1.000 Jo u r n a l d e b o r d d u t e m p s d e l’e x p é d i t i o n d’Es p a gn e d e 1823. La Néréide quitte Brest pour les côtes ibériques. Sont notés des observations des côtes, îles et baies approchées, les vents, les vitesses et les dérives, les voiles aperçues, les exercices de feu… Le 12 août, mouillage dans la baie de La Corogne pour des réparations ; le 19 août, La Néréide arrive devant Ca d i x . Des ordres sont donnés par le vice-amiral Du p e r r é et le commandant Ha m e l i n qui dirigent le blocus et le siège de Cadix (capitulation le 20 septembre). 176. É TaTs-Généraux. Pr o c è s -v e r b a l des conférences sur la vérification des pouvoirs, Tenues par MM. les Commissaires du Clergé, de la Noblesse & des Communes, tant en la Salle du Comité des États-Généraux, qu’en présence de MM. les Commissaires du Roi, conformément au désir de Sa Majesté (Paris, chez Baudouin, Imprimeur de l’Assemblée Nationale, 1789) ; in-8, [2 f.]-216 p., broché (mouill.). 50/60 Procès-verbal des conférences qui se sont tenues, depuis les délibérations préliminaires, du 7 mai au 9 juin. 177. ét aTs-Unis. P.S. par Jean-Baptiste Po r é e , chancelier du Commissariat des relations commerciales de la République Française près les états de Pennsylvanie et Delaware, Philadelphie 29 thermidor X (17 août 1802) ; 2 pages et demie in-fol. plus pièce jointe (1 page in-4 en partie impr.) (tache). 100/120 182

28 29 183. F EMMES DE LETTRES. 6 L.A.S. ; 10 pages la plupart in-8. 200/250 190. Jean- François Foullon (1715-1789) intendant, contrôleur général des finances en remplacement de Necker ; massacré le 22 juillet 1789. L.S., Versailles 5 octobre 1766, à M. de La To u r , intendant en Provence ; 3 pages in-4. 60/80 Laure Ju n o t , duchesse d’abrantès : 2 L.A.S. à Mlle Laure de Ca s a u x , dont une du 1er vendémiaire (23 septembre 1802), évoquant la mort de sa « mere justement cherie et regrettée »… * Louise COLET : 3 L.A.S. « Je m’occuperai moi même de la publication de Au sujet de 20.000 quintaux de froment « pour l’approvisionnement des vivres de votre Departement », qui ne seront payés que ces délicieux Mémoires d’une Polonaise, aussitôt qu’aura paru mon volume de poésies dont je corrige les dernières épreuves »… Elle s’ils ont été effectivement livrés par le S. Deschamps… Ra r e . enverra des billets pour l’Opéra-Comique et pour Diogène à l’Odéon, « dont la mise en scène est intéressante », etc. * Renée DUNAN : « Mon Baal est fait pour varier ma manière. Après la politique de La Triple Caresse, les galanteries de La Culotte, voici un peu 191. Antoine-Quentin Fouquier-Tinville (1746-1795) accusateur public du Tribunal révolutionnaire. P.S., 19 pluviose II d’occultisme. Je ne veux pas me clore dans une formule. […] mes livres ont fait 18 et 17 000 déjà (vendus) [...] Donc peu chaut que (7 février 1794) ; 1 page in-4 à en-tête du Tribunal Révolutionnaire […] Accusateur-Public, beau cachet cire rouge du Tribunal ce livre soit fonction de la mode »… Révolutionnaire. 500/600 « Reçu des citoyens membres composant le comité Revolutionnaire de Charenton le Pont un paquet contenant neuf pieces », dont 184. F êTes révoluTionnaires. 5 lettres ou pièces, manuscrites ou imprimées, 1791-1802. 150/200 notamment deux déclarations de B. Ro u s t a i ng , l’une datée de mai 1792, « au profit des cy devant religieux de Charenton de remettre P.S. par des officiers municipaux d’Orange, et par les administrateurs du directoire du district, Or a ng e 15 juillet 1791, mémoire ces derniers en possession de leurs biens d’apres l’acquisition qui en serait faite par le declarant »… L’Accusateur public a aussi reçu des sommes dues pour l’érection d’un autel sur la place du Cirque pour la fête civique du 14 juillet 1791. * Bi l l e t d’e n t r é e à la Fête des lettres adressées à Roustaing et sept paquets d’imprimés et journaux « aristocratiques et contrerevolutionnaires le tout concernant civique des membres des deux Conseils, 29 floréal V (18 mai 1797), à l’Odéon (banquet et concert), signé par le représentant du Peuple l’affaire des nommés Roustaing La Barolliere Quirin Jacquemain Louis Emerie dit Elie et Hauthier »… Jacques Iz o s , adressée à son collègue Ta l o t (on joint un billet adr. à Talot par le Ministre de la Guerre, 1799). * P.A.S. par l’agent 192. Joseph Fourier (1768-1830) géomètre et administrateur. L.A.S., [juin 1821 ?], à Sophie Ge r m a i n ; 1 page in-8, adresse. 80/100 Li t s k i , Varennes 23 thermidor VI (10 août 1798), procès-verbal de la fête commémorative du « jour remarquable qui a foudroyé le despotisme sur son trône, et en abolissant la Royauté, a fondé la République »… * Pr o g r a m m e impr. de la Fê t e d e l a Fo n d a t i o n d e Il la prie de venir jeudi prochain 21 juin passer une partie de la soirée chez lui. « Madame de Brellieux m’a fait esperer que l a Ré p u b l i q u e , Paris 18-23 septembre 1801, avec exposition des produits de l’industrie dans la cour du Louvre. * Ordre et marche Mademoiselle Germain seroit assez bonne pour agréer cette réunion. M.M. An d r e o s s y et de Ta s s e l seront avec nous »… du cortège de la Fê t e d e l’anniversaire d u 14 j u i l l e t , publiés par la Préfecture de Police, et ordonnance concernant la circulation, les [Le baron Fourier aida la mathématicienne dans ses recherches sur les vibrations des surfaces élastiques.] illuminations, etc., 20 messidor X (9 juillet 1802). 193. Louis FRANCHET D’ESPÈREY (1856-1942) maréchal de France. L.A.S., 3 janvier 1938, au colonel Li é b r a y , chef de la Section 185. Camille FlaMMarion (1842-1925) astronome. L.S. avec 2 lignes autographes, Juvisy 31 janvier 1915, à son confrère d’Outre-mer de l’État-Major ; 3 pages in‑8 à son en-tête, enveloppe. 150/200 Paul Th é z a r d , à Niort ; 2 pages in-8, en-tête Observatoire de Juvisy, enveloppe. 150/200 In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l’Af r i q u e . Depuis ses débuts « au 1er tirailleurs en 1876 l’armée d’Afrique s’est transformée et les Vi o l e n t e d i a t r i b e c o n t r e l a b a r b a r i e a l l e m a n d e , après les faits observés en Belgique et en France : « les Allemands contingents Maugrabins jouent un rôle important dans la défense de la France. Il faut donc que l’Afrique du Nord soit calme. […] voleurs. Réquisitions pillages, déménagements (milliards dérobés). Les Allemands assassins. Fusillades de civils, de Le Transaharien s’impose : il nous permettra d’amener des noirs en Afrique du N. pour forcer les Berbères au calme et à se battre femmes, d’enfants ; exécutions, massacres. Les Allemands destructeurs. Vandalisme, incendies bombardements, Louvain, Reims, en Europe ; en temps de paix il expédierait en A.F.O. des vins d’Algérie à la place des alcools de grains venant d’Hambourg. [...] Arras, &a. Les Allemands bêtes féroces. Atrocités, cruautés, viols, femmes empalées, mains coupées aux enfants, horreurs cyniques. Les Amitiés africaines prennent bien : cela prouve leur utilité : il ne faut pas laisse nos anciens soldats aux mains d’agents d’affaires […] C’est un retour à la barbarie et aux instincts sauvages de l’animalité, aggravés par les progrès de la science appliqués au véreux et malintentionnés »... On j o i n t une carte en fac-similé. génie de la destruction »… Etc. On j o i n t sa brochure, La Mentalité allemande dans l’histoire (1915, in-8, broché) avec envoi a.s. ; 194. Stanislas FRÉRON (1754-1802) journaliste, conventionnel (Paris), chargé de missions dans le Midi où il se signala par de plus 17 diplômes, certificats et lettres adr. au baron Louis-Joseph Se u t i n , chirurgien belge (1837-1860, mouill. et défauts). sanglantes répressions ; après Thermidor, il dirigea la jeunesse réactionnaire et fut l’amant de Pauline Bonaparte. L.A.S., 186. F erdinand FOCH (1851-1929) maréchal. L.A.S., 14 avril 1928, à Raymond Po i n c a r é , Président du Conseil ; Collège de Louis‑le‑Grand dimanche matin [mai 1776], à l’abbé Me r c i e r d e Sa i n t -Lé g e r , et P.S., 22 janvier 1781, avec 2 lignes 1 page in 8 à son en tête. 200/250 autographes ; 1 page et demie in-8 et 1 page obl. in-8. 180/200

os er « L’article aurait paru en 2 n de la Revue des deux mondes le 1 et le 15 mai, mais comme “la parole est d’argent et le silence À p r o p o s d e L’An n é e l i tt é r a i r e (journal dont Fréron a repris la direction après le décès de son père, Élie Fréron). Ayant dû d’or” à une époque où nous courons après, comme je serais désolé de rompre aucunement l’union des forces que vous faites si composer l’article de Clément qui tiendra 35 pages, il ne pourra donner qu’un article de Saint-Léger, et le prie de choisir entre la Peau heureusement, rien ne paraîtra »… On j o i n t un m a n u s c r i t autographe de Raymond Po i n c a r é , début de son discours pour la réception de bœuf et les Épithalames, sa propre préférence allant aux Épithalames : « il sera toujours temps, ce me semble, de parler d’un livre de Foch à l’Académie Française, le 5 février 1920 (1 page et quart in-4 au crayon, en-tête Présidence de la République). ancien »… – Reçu établi par le compositeur de L’Année littéraire, Fréron priant le libraire Mérigot de payer le dit mémoire.

187. M aurice FoMbeure (1906-1981). Po è m e autographe signé, Solitude, et 3 L.A.S., 1939-1940, à René La c ô t e ; 1 page et demie 195. Stanislas FRÉRON. L.A.S., 23 novembre 1790, à Louis-François Du p o r t -Du t e r t r e ; 1 page in‑4. 250/300 in-4, et 3 pages et quart in-4 (qqs en-têtes Jean-Jacques revue des lettres et des arts). 120/150 Be l l e l e t t r e , t r o i s j o u r s a p r è s l a n o m i n a t i o n d e Du p o r t -Du t e r t r e c o m m e Mi n i s t r e d e l a Ju s t i c e . … « Je vous connois depuis la Solitude, belle pièce de 36 vers : « Je marche sans arrêt / Dans cette énorme ville »... 3 lettres de juin 1939 sont relatives à une plus tendre enfance, nous avons été dans tous les tems amis et camarades ; votre élévation dont je félicite ma patrie et qui met le cachet soirée avec Léon-Paul Fa r g u e … à la Révolution, ne me fera point changer de ton. La plupart des personnes qui vous accablent aujourd’hui de leurs protestations ne carressent que votre place, et vous n’êtes pas la dupe de leurs empressemens. […] Pour moi, […] je vous chérissois autant avocat que 188. Joseph Fouché (1759-1820). L.A.S. « le duc d’Otrante » (minute), Bruxelles 16 octobre [1815, au duc de Ri c h e l i e u ], ; Garde des Sceaux ». Il lui dit franchement « que j’ai des Titres à votre souvenir, et que je compte entièrement sur vous pour changer 3/4 page in-4. 600/700 l’horrible situation où je me trouve », et lui demande, au nom de leur vieille amitié un rendez-vous au plus vite… On j o i n t 1 L.A.S. Su r s a n o m i n a t i o n à l’a m b a s s a d e d e Fr a n c e à Dr e s d e , l o r s d e l a s i gn a t u r e d u t r a i t é d e Pa r i s . « J’ai reçu, hier soir, la réponse de la veuve Élie Fr é r o n , née Royou (mère de Stanislas), 7 octobre 1789, à Be r n a r d i n d e Sa i n t -Pi e r r e (2 p. in‑4, adresse), demandant de vôtre Excellence à ma lettre du 2 ; je partirai demain dans la nuit pour me rendre à Dresde : je ne m’arrêterai que peu d’heures à sa collaboration à L’Année littéraire. Francfort. J’espère que la paix est signée à Paris par toutes les puissances et que votre ministère plus heureux que le nôtre parviendra à pacifier la France.L es difficultés sont grandes, car elle vit entre deux abîmes et l’ardeur de ses opinions la porte à se précipiter dans 196. Stanislas FRÉRON. L.A.S., 19 frimaire IV (10 décembre 1795), aux membres du Di r e c t o i r e e x é c u t i f ; l’un ou dans l’autre »… 1 page in-4 (2 petits trous d’encre). 250/300 On j o i n t une L.A.S. du comte Detlev Ei n s i e d e l n à Fouché, Dresde 17 janvier 1816, lors de la déchéance de Fouché comme Cu r i e u s e l e t t r e . Il leur envoie des « cocardes à la Marat » et des « éventails portant un crachat ou St Esprit en argent sur un régicide : le Roi de Saxe prend un intérêt véritable à sa position. « Si toutefois S.M. le Roi de France jugeoit à propos de vous fonds de crêpe, saisis en plein spectacle entre les mains de femmes qui s’en servaient effrontément », qui leur montreront sa position rappeller, il pourroit subvenir des circonstances qui pourroient empecher le Roi mon Maître, d’accomplir vos vœux »… difficile : « Le Royalisme est audacieux. Jugez en par les emblèmes dont on ose se parer en public. Je sais que ces éventails ont été portés de Paris à Marseille par une femme galante, dont tous les pas sont observés »… 189. P aul Foucher (1810-1875) écrivain, beau-frère de V. Hugo. 10 L.A.S. et 1 P.A.S., à divers ; 11 pages formats divers, une adresse. 200/250 197. Stanislas FRÉRON. L.A.S., Paris 22 thermidor VII (9 août 1799), aux Citoyens du Di r e c t o i r e Ex é c u t i f ; 1 page in-4, adresse. 200/250 Lettres adressées à Dé s a r b r e s (demande de places au théâtre), Es c u d i e r (prière de faire annoncer dans ses journaux les débuts de Mlle Genar au Gymnase, dans une pièce qu’il écrit pour elle), Ma l l e f i l l e (« La littérature est un lien cordial, même entre ceux Il figure sur la liste des candidats à l’agence de la Gu a d e l o u p e , et sollicite le suffrage des membres du directoire : « Vous mettrez de ses servants qui ne se voient pas »…), Émile Pe r r i n (demande de loge pour Moïse), etc. ; plus un reçu pour paiement de sa par là un terme à quatre années de proscription que m’a valu ma dernière mission dans le Midi. Le souvenir de quelques erreurs, de collaboration au Journal des Dames… On j o i n t 13 L.A.S. « Jules » de Jules Le c o m t e à Paul Foucher (18 pages in-8), parlant de quelques torts même, si l’on veut, qu’il faut attribuer en partie aux circonstances, et à une certaine chaleur d’imagination, et non pas Du m a s , l’actrice Ju d i t h , Auguste Va c q u e r i e , La Chronique parisienne, etc. ; et 4 lettres ou cartes de L. Alloury, Gordon Bennett, à des intentions qui ont toujours été pures et républicaines, ne feront pas, j’ose m’en flatter, perdre tout à fait le souvenir des services etc. que j’ai rendus à la patrie »…

30 31 183. F EMMES DE LETTRES. 6 L.A.S. ; 10 pages la plupart in-8. 200/250 190. Jean- François Foullon (1715-1789) intendant, contrôleur général des finances en remplacement de Necker ; massacré le 22 juillet 1789. L.S., Versailles 5 octobre 1766, à M. de La To u r , intendant en Provence ; 3 pages in-4. 60/80 Laure Ju n o t , duchesse d’abrantès : 2 L.A.S. à Mlle Laure de Ca s a u x , dont une du 1er vendémiaire (23 septembre 1802), évoquant la mort de sa « mere justement cherie et regrettée »… * Louise COLET : 3 L.A.S. « Je m’occuperai moi même de la publication de Au sujet de 20.000 quintaux de froment « pour l’approvisionnement des vivres de votre Departement », qui ne seront payés que ces délicieux Mémoires d’une Polonaise, aussitôt qu’aura paru mon volume de poésies dont je corrige les dernières épreuves »… Elle s’ils ont été effectivement livrés par le S. Deschamps… Ra r e . enverra des billets pour l’Opéra-Comique et pour Diogène à l’Odéon, « dont la mise en scène est intéressante », etc. * Renée DUNAN : « Mon Baal est fait pour varier ma manière. Après la politique de La Triple Caresse, les galanteries de La Culotte, voici un peu 191. Antoine-Quentin Fouquier-Tinville (1746-1795) accusateur public du Tribunal révolutionnaire. P.S., 19 pluviose II d’occultisme. Je ne veux pas me clore dans une formule. […] mes livres ont fait 18 et 17 000 déjà (vendus) [...] Donc peu chaut que (7 février 1794) ; 1 page in-4 à en-tête du Tribunal Révolutionnaire […] Accusateur-Public, beau cachet cire rouge du Tribunal ce livre soit fonction de la mode »… Révolutionnaire. 500/600 « Reçu des citoyens membres composant le comité Revolutionnaire de Charenton le Pont un paquet contenant neuf pieces », dont 184. F êTes révoluTionnaires. 5 lettres ou pièces, manuscrites ou imprimées, 1791-1802. 150/200 notamment deux déclarations de B. Ro u s t a i ng , l’une datée de mai 1792, « au profit des cy devant religieux de Charenton de remettre P.S. par des officiers municipaux d’Orange, et par les administrateurs du directoire du district, Or a ng e 15 juillet 1791, mémoire ces derniers en possession de leurs biens d’apres l’acquisition qui en serait faite par le declarant »… L’Accusateur public a aussi reçu des sommes dues pour l’érection d’un autel sur la place du Cirque pour la fête civique du 14 juillet 1791. * Bi l l e t d’e n t r é e à la Fête des lettres adressées à Roustaing et sept paquets d’imprimés et journaux « aristocratiques et contrerevolutionnaires le tout concernant civique des membres des deux Conseils, 29 floréal V (18 mai 1797), à l’Odéon (banquet et concert), signé par le représentant du Peuple l’affaire des nommés Roustaing La Barolliere Quirin Jacquemain Louis Emerie dit Elie et Hauthier »… Jacques Iz o s , adressée à son collègue Ta l o t (on joint un billet adr. à Talot par le Ministre de la Guerre, 1799). * P.A.S. par l’agent 192. Joseph Fourier (1768-1830) géomètre et administrateur. L.A.S., [juin 1821 ?], à Sophie Ge r m a i n ; 1 page in-8, adresse. 80/100 Li t s k i , Varennes 23 thermidor VI (10 août 1798), procès-verbal de la fête commémorative du « jour remarquable qui a foudroyé le despotisme sur son trône, et en abolissant la Royauté, a fondé la République »… * Pr o g r a m m e impr. de la Fê t e d e l a Fo n d a t i o n d e Il la prie de venir jeudi prochain 21 juin passer une partie de la soirée chez lui. « Madame de Brellieux m’a fait esperer que l a Ré p u b l i q u e , Paris 18-23 septembre 1801, avec exposition des produits de l’industrie dans la cour du Louvre. * Ordre et marche Mademoiselle Germain seroit assez bonne pour agréer cette réunion. M.M. An d r e o s s y et de Ta s s e l seront avec nous »… du cortège de la Fê t e d e l’anniversaire d u 14 j u i l l e t , publiés par la Préfecture de Police, et ordonnance concernant la circulation, les [Le baron Fourier aida la mathématicienne dans ses recherches sur les vibrations des surfaces élastiques.] illuminations, etc., 20 messidor X (9 juillet 1802). 193. Louis FRANCHET D’ESPÈREY (1856-1942) maréchal de France. L.A.S., 3 janvier 1938, au colonel Li é b r a y , chef de la Section 185. Camille FlaMMarion (1842-1925) astronome. L.S. avec 2 lignes autographes, Juvisy 31 janvier 1915, à son confrère d’Outre-mer de l’État-Major ; 3 pages in‑8 à son en-tête, enveloppe. 150/200 Paul Th é z a r d , à Niort ; 2 pages in-8, en-tête Observatoire de Juvisy, enveloppe. 150/200 In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l’Af r i q u e . Depuis ses débuts « au 1er tirailleurs en 1876 l’armée d’Afrique s’est transformée et les Vi o l e n t e d i a t r i b e c o n t r e l a b a r b a r i e a l l e m a n d e , après les faits observés en Belgique et en France : « les Allemands contingents Maugrabins jouent un rôle important dans la défense de la France. Il faut donc que l’Afrique du Nord soit calme. […] voleurs. Réquisitions pillages, déménagements (milliards dérobés). Les Allemands assassins. Fusillades de civils, de Le Transaharien s’impose : il nous permettra d’amener des noirs en Afrique du N. pour forcer les Berbères au calme et à se battre femmes, d’enfants ; exécutions, massacres. Les Allemands destructeurs. Vandalisme, incendies bombardements, Louvain, Reims, en Europe ; en temps de paix il expédierait en A.F.O. des vins d’Algérie à la place des alcools de grains venant d’Hambourg. [...] Arras, &a. Les Allemands bêtes féroces. Atrocités, cruautés, viols, femmes empalées, mains coupées aux enfants, horreurs cyniques. Les Amitiés africaines prennent bien : cela prouve leur utilité : il ne faut pas laisse nos anciens soldats aux mains d’agents d’affaires […] C’est un retour à la barbarie et aux instincts sauvages de l’animalité, aggravés par les progrès de la science appliqués au véreux et malintentionnés »... On j o i n t une carte en fac-similé. génie de la destruction »… Etc. On j o i n t sa brochure, La Mentalité allemande dans l’histoire (1915, in-8, broché) avec envoi a.s. ; 194. Stanislas FRÉRON (1754-1802) journaliste, conventionnel (Paris), chargé de missions dans le Midi où il se signala par de plus 17 diplômes, certificats et lettres adr. au baron Louis-Joseph Se u t i n , chirurgien belge (1837-1860, mouill. et défauts). sanglantes répressions ; après Thermidor, il dirigea la jeunesse réactionnaire et fut l’amant de Pauline Bonaparte. L.A.S., 186. F erdinand FOCH (1851-1929) maréchal. L.A.S., 14 avril 1928, à Raymond Po i n c a r é , Président du Conseil ; Collège de Louis‑le‑Grand dimanche matin [mai 1776], à l’abbé Me r c i e r d e Sa i n t -Lé g e r , et P.S., 22 janvier 1781, avec 2 lignes 1 page in 8 à son en tête. 200/250 autographes ; 1 page et demie in-8 et 1 page obl. in-8. 180/200

os er « L’article aurait paru en 2 n de la Revue des deux mondes le 1 et le 15 mai, mais comme “la parole est d’argent et le silence À p r o p o s d e L’An n é e l i tt é r a i r e (journal dont Fréron a repris la direction après le décès de son père, Élie Fréron). Ayant dû d’or” à une époque où nous courons après, comme je serais désolé de rompre aucunement l’union des forces que vous faites si composer l’article de Clément qui tiendra 35 pages, il ne pourra donner qu’un article de Saint-Léger, et le prie de choisir entre la Peau heureusement, rien ne paraîtra »… On j o i n t un m a n u s c r i t autographe de Raymond Po i n c a r é , début de son discours pour la réception de bœuf et les Épithalames, sa propre préférence allant aux Épithalames : « il sera toujours temps, ce me semble, de parler d’un livre de Foch à l’Académie Française, le 5 février 1920 (1 page et quart in-4 au crayon, en-tête Présidence de la République). ancien »… – Reçu établi par le compositeur de L’Année littéraire, Fréron priant le libraire Mérigot de payer le dit mémoire.

187. M aurice FoMbeure (1906-1981). Po è m e autographe signé, Solitude, et 3 L.A.S., 1939-1940, à René La c ô t e ; 1 page et demie 195. Stanislas FRÉRON. L.A.S., 23 novembre 1790, à Louis-François Du p o r t -Du t e r t r e ; 1 page in‑4. 250/300 in-4, et 3 pages et quart in-4 (qqs en-têtes Jean-Jacques revue des lettres et des arts). 120/150 Be l l e l e t t r e , t r o i s j o u r s a p r è s l a n o m i n a t i o n d e Du p o r t -Du t e r t r e c o m m e Mi n i s t r e d e l a Ju s t i c e . … « Je vous connois depuis la Solitude, belle pièce de 36 vers : « Je marche sans arrêt / Dans cette énorme ville »... 3 lettres de juin 1939 sont relatives à une plus tendre enfance, nous avons été dans tous les tems amis et camarades ; votre élévation dont je félicite ma patrie et qui met le cachet soirée avec Léon-Paul Fa r g u e … à la Révolution, ne me fera point changer de ton. La plupart des personnes qui vous accablent aujourd’hui de leurs protestations ne carressent que votre place, et vous n’êtes pas la dupe de leurs empressemens. […] Pour moi, […] je vous chérissois autant avocat que 188. Joseph Fouché (1759-1820). L.A.S. « le duc d’Otrante » (minute), Bruxelles 16 octobre [1815, au duc de Ri c h e l i e u ], ; Garde des Sceaux ». Il lui dit franchement « que j’ai des Titres à votre souvenir, et que je compte entièrement sur vous pour changer 3/4 page in-4. 600/700 l’horrible situation où je me trouve », et lui demande, au nom de leur vieille amitié un rendez-vous au plus vite… On j o i n t 1 L.A.S. Su r s a n o m i n a t i o n à l’a m b a s s a d e d e Fr a n c e à Dr e s d e , l o r s d e l a s i gn a t u r e d u t r a i t é d e Pa r i s . « J’ai reçu, hier soir, la réponse de la veuve Élie Fr é r o n , née Royou (mère de Stanislas), 7 octobre 1789, à Be r n a r d i n d e Sa i n t -Pi e r r e (2 p. in‑4, adresse), demandant de vôtre Excellence à ma lettre du 2 ; je partirai demain dans la nuit pour me rendre à Dresde : je ne m’arrêterai que peu d’heures à sa collaboration à L’Année littéraire. Francfort. J’espère que la paix est signée à Paris par toutes les puissances et que votre ministère plus heureux que le nôtre parviendra à pacifier la France.L es difficultés sont grandes, car elle vit entre deux abîmes et l’ardeur de ses opinions la porte à se précipiter dans 196. Stanislas FRÉRON. L.A.S., Marseille 19 frimaire IV (10 décembre 1795), aux membres du Di r e c t o i r e e x é c u t i f ; l’un ou dans l’autre »… 1 page in-4 (2 petits trous d’encre). 250/300 On j o i n t une L.A.S. du comte Detlev Ei n s i e d e l n à Fouché, Dresde 17 janvier 1816, lors de la déchéance de Fouché comme Cu r i e u s e l e t t r e . Il leur envoie des « cocardes à la Marat » et des « éventails portant un crachat ou St Esprit en argent sur un régicide : le Roi de Saxe prend un intérêt véritable à sa position. « Si toutefois S.M. le Roi de France jugeoit à propos de vous fonds de crêpe, saisis en plein spectacle entre les mains de femmes qui s’en servaient effrontément », qui leur montreront sa position rappeller, il pourroit subvenir des circonstances qui pourroient empecher le Roi mon Maître, d’accomplir vos vœux »… difficile : « Le Royalisme est audacieux. Jugez en par les emblèmes dont on ose se parer en public. Je sais que ces éventails ont été portés de Paris à Marseille par une femme galante, dont tous les pas sont observés »… 189. P aul Foucher (1810-1875) écrivain, beau-frère de V. Hugo. 10 L.A.S. et 1 P.A.S., à divers ; 11 pages formats divers, une adresse. 200/250 197. Stanislas FRÉRON. L.A.S., Paris 22 thermidor VII (9 août 1799), aux Citoyens du Di r e c t o i r e Ex é c u t i f ; 1 page in-4, adresse. 200/250 Lettres adressées à Dé s a r b r e s (demande de places au théâtre), Es c u d i e r (prière de faire annoncer dans ses journaux les débuts de Mlle Genar au Gymnase, dans une pièce qu’il écrit pour elle), Ma l l e f i l l e (« La littérature est un lien cordial, même entre ceux Il figure sur la liste des candidats à l’agence de la Gu a d e l o u p e , et sollicite le suffrage des membres du directoire : « Vous mettrez de ses servants qui ne se voient pas »…), Émile Pe r r i n (demande de loge pour Moïse), etc. ; plus un reçu pour paiement de sa par là un terme à quatre années de proscription que m’a valu ma dernière mission dans le Midi. Le souvenir de quelques erreurs, de collaboration au Journal des Dames… On j o i n t 13 L.A.S. « Jules » de Jules Le c o m t e à Paul Foucher (18 pages in-8), parlant de quelques torts même, si l’on veut, qu’il faut attribuer en partie aux circonstances, et à une certaine chaleur d’imagination, et non pas Du m a s , l’actrice Ju d i t h , Auguste Va c q u e r i e , La Chronique parisienne, etc. ; et 4 lettres ou cartes de L. Alloury, Gordon Bennett, à des intentions qui ont toujours été pures et républicaines, ne feront pas, j’ose m’en flatter, perdre tout à fait le souvenir des services etc. que j’ai rendus à la patrie »…

30 31 198. Charles de Frotté, capitaine, frère du comte Louis de Frotté, le chef de la chouannerie normande. 5 L.A.S. et 4 L.A.,1799‑1802, la 203. [Abel Gance]. Deux p h o t o g r a p h i e s . 120/150 s o n p è r e r o t t é plupart à , le comte Henri de F ; 40 pages in-fol. ou in-4, une adresse. 400/500 Très belle photographie de Gance dans le rôle de Sa i n t -Ju s t pour son film Na p o l é o n (photo Li pn i t z k i , tirage bistre, 25,3 x

In t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e d’u n é m i g r é a u s e r v i c e d e l’Ang l e t e r r e . Château des Dardanelles 8 mars 1799, à son frère Louis 18,3 cm) ; Abel Gance vers 1950 (photo Interpress). On j o i n t 2 L.A.S. et 5 cartes de visite autographes de la chanteuse Anna Th i b a u d (1891‑1936), 1934-1936 ; 7 invitations pour la Vente de l’orphelinat des arts, 2 p r o g r a m m e s de galas, 1 l.a.s. d’Henri Ca i n à de Fr o t t é . Il est parti pour la grande expédition ; auparavant, ils n’avaient point de « nouvelles fraîches sur la situation de Bo n a p a r t e Anna Thibaud, et un m e n u du Café de Paris dédicacé à Anna Thibaud par plusieurs artistes (Fursy, Capoul, Mévisto, etc.)… en Egipte »… Il ne s’étonne pas de ce qui s’est passé à Naples, « connaissant l’esprit agissant du Dir[ectoire] et ses vues toujours perturbatrices, et je suis convaincu que ce coup était médité en même temps que celui d’Egipte »… Buyukderé près Constantinople 204. G arde naTionale Parisienne. P.S. par Jean-Sylvain Ba i l l y , Maire de Paris, et par Marie-Joseph de La f a y e t t e , er 1 juillet, s u r l a m o r t d e s o n f r è r e [Louis de Frotté a été fusillé le 18 février 1800 à Verneuil] : il a perdu le meilleur des frères et Commandant-général de la Garde-Nationale de Paris, Hôtel-de-Ville de Paris 28 août 1790 ; vélin obl. in‑fol., en-tête des amis, « victime de son dévouement a son roi & a son pays que n’ai-je pu le rejoindre plutôt peut être ne l’aurions nous pas perdu. Garde Nationale Parisienne. 300/400 Peut‑être un moment de conversation entre lui & moi nous l’eussent conservé […] Le Roi [Lo u i s XVIII] a eu la bonté de me faire Br e v e t d e c a p i t a i n e d e Ch a s s e u r s , accordé par le Maire de Paris, sur proposition du District des Minimes, à assurer de la part “qu’il prenait à notre perte et du regret qu’il avait d’avoir perdu un brave et fidelle officier”. Ce sont ses propres Pierre François Gu i l l o t e a u d e Gr a n d e ff , pour la place de Capitaine de Chasseurs volontaires, non soldé, du 2e Bataillon de la termes »… Buyukderé 9 août. Il s’inquiète de ne pas connaître l’état des affaires « de nos malheureux royalistes ». Il attend toujours 5e Division de la Garde Nationale-Parisienne. les moyens de quitter ce pays, aidé par le frère de leur ami Sir Sidney Sm i t h ... Constantinople 10 novembre. Il a su par les journaux que son père avait reçu une visite de S.A.R. ; il ne sait de quel côté tourner ses pas, et s’inquiète de voir leurs compatriotes émigrés rentrer 205. gardes du corPs du roi. 4 pièces, XVIIe siècle. 120/150 en France. Cependant « l’Europe liguée, pour fondre sur la France & l’écraser suivant les apparences n’a point reussi, ses efforts P.S. par Lo u i s XIV (secrétaire) et Gu é n é g a u d , commission pour Michel Me s n a g e r , sieur de l a Gr a n d m a i s o n , adressée à ont été nuls, à q u i l a f a u t e ? Et entre la paix et la guerre elle paraît dans ce moment plutôt prête à s’enflammer individuellement du Louis de Béthune, capitaine des Gardes et gouverneur de Calais (sur vélin, 1665) ; 2 extraits de l’état des officiers de la Compagnie feu revolutionnaire qu’à attaquer et même à repousser le Corse victorieux qui veut la commander »… Constantinople 10 décembre. des Gardes du corps du Roi (1686 et 1689) ; certificat de service signé par le maréchal deD u r a s (1695). Il déplore encore la fin malheureuse de son noble frère, et de ses parents et compagnons d’armes ; il est étourdi par la chute « terrible & rapide » du parti royaliste ; il attend des instructions de Mittau et de l’argent… Constantinople 29 mai 1801. Il s’est 206. Adrien, comte de gasParin (1783-1862) agronome et homme politique. L.A.S., Orange 5 mars 1829, à adressé à Mylord El g i n pour payer son voyage de retour… Londres 3 janvier 1802, à Alexandre St r a t t o n (en anglais), au sujet de sa Étienne Ge o ff r o y Sa i n t ‑Hi l a i r e , au Jardin du Roi ; 2 pages in-4, adresse. 200/300 demande d’une médaille pour sa participation à la conquête d’Égypte : il était de ceux qui s’opposèrent aux attaques des Français en Be l l e l e t t r e s u r s a c a n d i d a t u r e à l’Ac a d é m i e d e s Sc i e n c e s , r e n d a n t h o m m a g e a u g r a n d n a t u r a l i s t e . Il sera probablement Syrie, et aussi à Acre, avec Sir Sidney Sm i t h , etc. On j o i n t un intéressant d o s s i e r de 21 lettres à lui adressées, 1801-1809, la plupart candidat pour la troisième fois comme correspondant dans la section d’Agriculture, « maintenant entrée dans les attributions de en anglais ou en allemand. Mrs les physiologistes » ; il prie son correspondant d’intervenir auprès de Se r r e s et Fl o u r e n s ; quant à ses titres, le « pauvre Bo s c » en aurait témoigné, « si nous n’avions eu le malheur de le perdre »… Il loue le mémoire de Ge o ff r o y Sa i n t -Hi l a i r e f i l s sur la tortue 200. P aul gaFFarel (1843-1920) historien. Ma n u s c r i t autographe signé (en tête), La Mer des Sargasses, [1872] ; 49 pages in-4, femelle : « Il sent bien l’école dont il sort et ne démentira pas sa race. Quant à vous, vous êtes devenu invisible et impalpable depuis rel. chagrin rouge, double filet doré sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons. 200/300 que vous avez adopté systématiquement le principe de la dispersion de vos ouvrages. Votre ancien patron Bo n a p a r t e vous aurait appris qu’en bonne tactique il faut frapper avec des masses ; mais vous combattez en parthe, vous harcelez votre ennemi, il vous Étude destinée au Bulletin de la Société de Géographie de décembre 1872, et consacrée à l’histoire de la navigation de la mer des trouve partout ; mais la comparaison manque de justesse car vous ne combattez pas en fuyant, et vous acceptez bien franchement Sa r g a s s e s depuis les Phéniciens ; sa géographie (limites incertaines, aspect, entraves) ; ses richesses et les possibilités d’exploitation. l’attaque »… On a relié à la suite du manuscrit un tiré à part de l’étude avec notes autogr., 9 lettres adressées à l’auteur par des géographes ou des éditeurs, et qqs coupures de presse. 207. gas Ton d’orléans (1608-1660) frère de Louis XIII. L.A.S., Paris 19 janvier 1644, à M. d u Ve r g e r , conseiller du « Roy monseigneur et neveu » en ses conseils, et intendant de la justice et finances en Bourbonnais ; 1 page in-4, adresse, cachets cire noire 201. Gaston Alexandre de GALLIFFET (1830-1909) général, il s’illustra à Sedan, réprima la Commune, fut ministre de la Guerre. aux armes sur soies noires. 400/500 13 L.A.S., 1879-1904 ; env. 35 pages in‑8 ou in‑12. 200/250 « Les marchands de la ville d’Auzance en Combrailles qui appartient a ma fille mont faict plaincte de l’assasinat qui a esté commis en leurs personnes au lieu de Rugny ». Il le prie de veiller à « faire et parfaire le proces a ceux qui se trouveront coupables afin de 28 juin 1879, à M. La ff i t t e , très intéressante lettre sur les rapports de l’armée et du clergé : « il ne faut pas se dissimuler que restablyr en quelque sorte le commerce qui a cessé depuys un long temps en cette ville. Jay sceu aussy quelle sest trouvée tellement presque tous le généraux éprouvent, au moment où ils atteignent les étoiles le besoin de prendre parti pour le clergé, de mériter des surchargée de tailles ces années precedentes que si elle ne recoyt du soulagement elle se trouvera entierement deserte. Je vous prie éloges et de se compromettre pour lui » ; il voit là un gros danger… * [Vers 1882], 4 lettres à Alfred Gr é v i n , sur sa statue en cire encores dy avoir esgard, et de la vouloir soulager en l’assiette de cette année autant quil se pourra »… pour le Musée Grévin, dont il critique la couleur des cheveux, les paupières trop épaisses, les yeux qui sont trop encastrés et surtout « morts et n’ont rien des miens – le menton pointu !!! et enganaché ; les narines sont boursouflées et tout le contraire des miennes [...] 208. M artin Charles GAUDIN, duc de Gaëte (1756-1841). 5 L.S., Paris 1802-1809, à Je a nb o n Sa i n t -An d r é , préfet du département du Je ne suis pas coquet, je n’ai pas insisté pour mon admission dans votre musée. Vous me pardonnerez donc de réclamer pour ne pas Mont-Tonnerre, à Mayence ; 6 pages in-fol. à en-tête Le Ministre des Finances ou Ministère des Finances, adresses, cachets postaux être traduit à la barre travesti en horreur comme celles qu’on voit au musée de Londres »… * 7 mars [1896 ?], curieuse « Notice sur (mouill. à une lettre). 100/150 l’invité de ce soir », Auguste duc d’Ar e nb e r g (1837-124), petit-fils du duc de Périgord… *1902-1904 , à Henri Th o u v e n e l , 6 lettres Cautionnement du receveur général du département ; nomination d’un géomètre en chef pour l’arpentage des communes ; sur le au sujet des livres pour le Cercle, de ses membres et de ses invités ; allusions au Prince Napoléon, à Deschanel, Émile Ollivier, etc. rôle de 1807 et la nouvelle matrice de la commune de Mohrlautern, etc. On j o i n t 2 P.S. par des membres du Comité Révolutionnaire des 1er et 2e arrondissements de Paris, 17-18 pluviose III (5-6 février 1795) : états émargés d’indemnités pour les membres des 202. M aurice gaMelin (1872-1958) général. L.A.S. et t a p u s c r i t signé avec additions autographes, plus 4 lettres ou pièces Comités révolutionnaires, avec 2 signatures de Ca d e t Ga s s i c o u r t , président du Conseil du 2e arrondissement. jointes, mars‑avril 1956 ; 16 pages formats divers (fentes à qqs lettres). 300/400 209. (1890-1970). L.S., 7 juillet 1958, à Robert Jo ff e t , conservateur en chef des Jardins de Paris ; Po l é m i q u e a v e c l e c o l o n e l Go u t a r d à p r o p o s d e l a c o n d u i t e d e l a g u e r r e d e 1939-1940, à la suite de la publication d’extraits 1 page in-4 à son en‑tête (lég. mouill.). 150/200 dans Le Figaro littéraire des livres du général Ga m e l i n , Servir, et du colonel Go u t a r d , 1940, la guerre des occasions perdues. « L’aimable pensée que vous avez eue de m’adresser ce bel et intéressant ouvrage consacré au Bois de Boulogne m’a beaucoup 15 mars, l.A.S. du général Th o u e n o n , ancien président de la commission d’expériences du génie en 1939. – Ta p u s c r i t du touché. Je vous en remercie et suis heureux de saisir cette occasion pour vous redire l’agrément que j’ai pris à visiter avec vous les général Ga m e l i n (7 p. in-4), en réponse à l’article de Goutard, « critique souvent très dure, du Haut Commandement de l’Armée jardins de Bagatelle, dont le charme et la beauté m’ont séduit »… On j o i n t une photographie du comte de Pa r i s en uniforme, avec française et même de celle-ci tout entière » ; Gamelin rappelle les difficultés stratégiques et matérielles auxquelles l’armée se cachet au dos : « Henri Orliac Soldat de 2e Cl. à la Légion Étrangère 1940 S.A.R. Monseigneur le Comte de Paris ». trouvait confrontée en 1939, et explique dans le détail la stratégie adoptée ; des pages collées à ce document portent d’abondants commentaires autographes de Goutard. – 23 mars. L.A.S. du colonel Go u t a r d , renvoyant ce mémoire avec ses « propres éléments de 210. P aul GAVARNI (1804-1866) dessinateur et lithographe. L.A.S. « G. », Vendredi [vers 1845-1846 ?, à sa femme ?] ; 1 page in-8. réponse ». –30 mars. L.A.S. du général Ga m e l i n à Pierre Brisson, expliquant l’impossibilité d’une offensive française en septembre 100/150

1939, et demandant qu’on ne laisse pas répandre des théories qui ne correspondent ni à la réalité ni à l’intérêt de la France… – Ch a r m a n t e l e t t r e . « Voici, amour d’enfant, le coupon pour ce soir. […] j’irai vous rejoindre à la Comédie le plus tôt possible. 5 et 9 avril. 2 L.A.S. du colonel Go u t a r d : le général d e Ga u l l e a approuvé les épreuves de son ouvrage sur 1940 (copie dactyl. jointe J’ai choisi une baignoire – ai-je bien choisi ? – Nous pourrons aller là faits comme quatre sous. Le porteur est chargé de voir aux de la lettre de De Gaulle) ; « le général Gamelin voudra toujours avoir raison » ; il cite le jugement de De Gaulle au sujet des chefs affiches – il vous dira l’heure. – Il n’y a pas, je crois, de petites pièces. Envoyez-moi la note des huitres, que j’ai oubliée. […] Je baise de 1940, notamment le général We y g a n d ; il répond aux critiques de Gamelin… Baby comme tout »…

32 33 198. Charles de Frotté, capitaine, frère du comte Louis de Frotté, le chef de la chouannerie normande. 5 L.A.S. et 4 L.A.,1799‑1802, la 203. [Abel Gance]. Deux p h o t o g r a p h i e s . 120/150 s o n p è r e r o t t é plupart à , le comte Henri de F ; 40 pages in-fol. ou in-4, une adresse. 400/500 Très belle photographie de Gance dans le rôle de Sa i n t -Ju s t pour son film Na p o l é o n (photo Li pn i t z k i , tirage bistre, 25,3 x

In t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e d’u n é m i g r é a u s e r v i c e d e l’Ang l e t e r r e . Château des Dardanelles 8 mars 1799, à son frère Louis 18,3 cm) ; Abel Gance vers 1950 (photo Interpress). On j o i n t 2 L.A.S. et 5 cartes de visite autographes de la chanteuse Anna Th i b a u d (1891‑1936), 1934-1936 ; 7 invitations pour la Vente de l’orphelinat des arts, 2 p r o g r a m m e s de galas, 1 l.a.s. d’Henri Ca i n à de Fr o t t é . Il est parti pour la grande expédition ; auparavant, ils n’avaient point de « nouvelles fraîches sur la situation de Bo n a p a r t e Anna Thibaud, et un m e n u du Café de Paris dédicacé à Anna Thibaud par plusieurs artistes (Fursy, Capoul, Mévisto, etc.)… en Egipte »… Il ne s’étonne pas de ce qui s’est passé à Naples, « connaissant l’esprit agissant du Dir[ectoire] et ses vues toujours perturbatrices, et je suis convaincu que ce coup était médité en même temps que celui d’Egipte »… Buyukderé près Constantinople 204. G arde naTionale Parisienne. P.S. par Jean-Sylvain Ba i l l y , Maire de Paris, et par Marie-Joseph de La f a y e t t e , er 1 juillet, s u r l a m o r t d e s o n f r è r e [Louis de Frotté a été fusillé le 18 février 1800 à Verneuil] : il a perdu le meilleur des frères et Commandant-général de la Garde-Nationale de Paris, Hôtel-de-Ville de Paris 28 août 1790 ; vélin obl. in‑fol., en-tête des amis, « victime de son dévouement a son roi & a son pays que n’ai-je pu le rejoindre plutôt peut être ne l’aurions nous pas perdu. Garde Nationale Parisienne. 300/400 Peut‑être un moment de conversation entre lui & moi nous l’eussent conservé […] Le Roi [Lo u i s XVIII] a eu la bonté de me faire Br e v e t d e c a p i t a i n e d e Ch a s s e u r s , accordé par le Maire de Paris, sur proposition du District des Minimes, à assurer de la part “qu’il prenait à notre perte et du regret qu’il avait d’avoir perdu un brave et fidelle officier”. Ce sont ses propres Pierre François Gu i l l o t e a u d e Gr a n d e ff , pour la place de Capitaine de Chasseurs volontaires, non soldé, du 2e Bataillon de la termes »… Buyukderé 9 août. Il s’inquiète de ne pas connaître l’état des affaires « de nos malheureux royalistes ». Il attend toujours 5e Division de la Garde Nationale-Parisienne. les moyens de quitter ce pays, aidé par le frère de leur ami Sir Sidney Sm i t h ... Constantinople 10 novembre. Il a su par les journaux que son père avait reçu une visite de S.A.R. ; il ne sait de quel côté tourner ses pas, et s’inquiète de voir leurs compatriotes émigrés rentrer 205. gardes du corPs du roi. 4 pièces, XVIIe siècle. 120/150 en France. Cependant « l’Europe liguée, pour fondre sur la France & l’écraser suivant les apparences n’a point reussi, ses efforts P.S. par Lo u i s XIV (secrétaire) et Gu é n é g a u d , commission pour Michel Me s n a g e r , sieur de l a Gr a n d m a i s o n , adressée à ont été nuls, à q u i l a f a u t e ? Et entre la paix et la guerre elle paraît dans ce moment plutôt prête à s’enflammer individuellement du Louis de Béthune, capitaine des Gardes et gouverneur de Calais (sur vélin, 1665) ; 2 extraits de l’état des officiers de la Compagnie feu revolutionnaire qu’à attaquer et même à repousser le Corse victorieux qui veut la commander »… Constantinople 10 décembre. des Gardes du corps du Roi (1686 et 1689) ; certificat de service signé par le maréchal deD u r a s (1695). Il déplore encore la fin malheureuse de son noble frère, et de ses parents et compagnons d’armes ; il est étourdi par la chute « terrible & rapide » du parti royaliste ; il attend des instructions de Mittau et de l’argent… Constantinople 29 mai 1801. Il s’est 206. Adrien, comte de gasParin (1783-1862) agronome et homme politique. L.A.S., Orange 5 mars 1829, à adressé à Mylord El g i n pour payer son voyage de retour… Londres 3 janvier 1802, à Alexandre St r a t t o n (en anglais), au sujet de sa Étienne Ge o ff r o y Sa i n t ‑Hi l a i r e , au Jardin du Roi ; 2 pages in-4, adresse. 200/300 demande d’une médaille pour sa participation à la conquête d’Égypte : il était de ceux qui s’opposèrent aux attaques des Français en Be l l e l e t t r e s u r s a c a n d i d a t u r e à l’Ac a d é m i e d e s Sc i e n c e s , r e n d a n t h o m m a g e a u g r a n d n a t u r a l i s t e . Il sera probablement Syrie, et aussi à Acre, avec Sir Sidney Sm i t h , etc. On j o i n t un intéressant d o s s i e r de 21 lettres à lui adressées, 1801-1809, la plupart candidat pour la troisième fois comme correspondant dans la section d’Agriculture, « maintenant entrée dans les attributions de en anglais ou en allemand. Mrs les physiologistes » ; il prie son correspondant d’intervenir auprès de Se r r e s et Fl o u r e n s ; quant à ses titres, le « pauvre Bo s c » en aurait témoigné, « si nous n’avions eu le malheur de le perdre »… Il loue le mémoire de Ge o ff r o y Sa i n t -Hi l a i r e f i l s sur la tortue 200. P aul gaFFarel (1843-1920) historien. Ma n u s c r i t autographe signé (en tête), La Mer des Sargasses, [1872] ; 49 pages in-4, femelle : « Il sent bien l’école dont il sort et ne démentira pas sa race. Quant à vous, vous êtes devenu invisible et impalpable depuis rel. chagrin rouge, double filet doré sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons. 200/300 que vous avez adopté systématiquement le principe de la dispersion de vos ouvrages. Votre ancien patron Bo n a p a r t e vous aurait appris qu’en bonne tactique il faut frapper avec des masses ; mais vous combattez en parthe, vous harcelez votre ennemi, il vous Étude destinée au Bulletin de la Société de Géographie de décembre 1872, et consacrée à l’histoire de la navigation de la mer des trouve partout ; mais la comparaison manque de justesse car vous ne combattez pas en fuyant, et vous acceptez bien franchement Sa r g a s s e s depuis les Phéniciens ; sa géographie (limites incertaines, aspect, entraves) ; ses richesses et les possibilités d’exploitation. l’attaque »… On a relié à la suite du manuscrit un tiré à part de l’étude avec notes autogr., 9 lettres adressées à l’auteur par des géographes ou des éditeurs, et qqs coupures de presse. 207. gas Ton d’orléans (1608-1660) frère de Louis XIII. L.A.S., Paris 19 janvier 1644, à M. d u Ve r g e r , conseiller du « Roy monseigneur et neveu » en ses conseils, et intendant de la justice et finances en Bourbonnais ; 1 page in-4, adresse, cachets cire noire 201. Gaston Alexandre de GALLIFFET (1830-1909) général, il s’illustra à Sedan, réprima la Commune, fut ministre de la Guerre. aux armes sur soies noires. 400/500 13 L.A.S., 1879-1904 ; env. 35 pages in‑8 ou in‑12. 200/250 « Les marchands de la ville d’Auzance en Combrailles qui appartient a ma fille mont faict plaincte de l’assasinat qui a esté commis en leurs personnes au lieu de Rugny ». Il le prie de veiller à « faire et parfaire le proces a ceux qui se trouveront coupables afin de 28 juin 1879, à M. La ff i t t e , très intéressante lettre sur les rapports de l’armée et du clergé : « il ne faut pas se dissimuler que restablyr en quelque sorte le commerce qui a cessé depuys un long temps en cette ville. Jay sceu aussy quelle sest trouvée tellement presque tous le généraux éprouvent, au moment où ils atteignent les étoiles le besoin de prendre parti pour le clergé, de mériter des surchargée de tailles ces années precedentes que si elle ne recoyt du soulagement elle se trouvera entierement deserte. Je vous prie éloges et de se compromettre pour lui » ; il voit là un gros danger… * [Vers 1882], 4 lettres à Alfred Gr é v i n , sur sa statue en cire encores dy avoir esgard, et de la vouloir soulager en l’assiette de cette année autant quil se pourra »… pour le Musée Grévin, dont il critique la couleur des cheveux, les paupières trop épaisses, les yeux qui sont trop encastrés et surtout « morts et n’ont rien des miens – le menton pointu !!! et enganaché ; les narines sont boursouflées et tout le contraire des miennes [...] 208. M artin Charles GAUDIN, duc de Gaëte (1756-1841). 5 L.S., Paris 1802-1809, à Je a nb o n Sa i n t -An d r é , préfet du département du Je ne suis pas coquet, je n’ai pas insisté pour mon admission dans votre musée. Vous me pardonnerez donc de réclamer pour ne pas Mont-Tonnerre, à Mayence ; 6 pages in-fol. à en-tête Le Ministre des Finances ou Ministère des Finances, adresses, cachets postaux être traduit à la barre travesti en horreur comme celles qu’on voit au musée de Londres »… * 7 mars [1896 ?], curieuse « Notice sur (mouill. à une lettre). 100/150 l’invité de ce soir », Auguste duc d’Ar e nb e r g (1837-124), petit-fils du duc de Périgord… *1902-1904 , à Henri Th o u v e n e l , 6 lettres Cautionnement du receveur général du département ; nomination d’un géomètre en chef pour l’arpentage des communes ; sur le au sujet des livres pour le Cercle, de ses membres et de ses invités ; allusions au Prince Napoléon, à Deschanel, Émile Ollivier, etc. rôle de 1807 et la nouvelle matrice de la commune de Mohrlautern, etc. On j o i n t 2 P.S. par des membres du Comité Révolutionnaire des 1er et 2e arrondissements de Paris, 17-18 pluviose III (5-6 février 1795) : états émargés d’indemnités pour les membres des 202. M aurice gaMelin (1872-1958) général. L.A.S. et t a p u s c r i t signé avec additions autographes, plus 4 lettres ou pièces Comités révolutionnaires, avec 2 signatures de Ca d e t Ga s s i c o u r t , président du Conseil du 2e arrondissement. jointes, mars‑avril 1956 ; 16 pages formats divers (fentes à qqs lettres). 300/400 209. Charles de gaulle (1890-1970). L.S., 7 juillet 1958, à Robert Jo ff e t , conservateur en chef des Jardins de Paris ; Po l é m i q u e a v e c l e c o l o n e l Go u t a r d à p r o p o s d e l a c o n d u i t e d e l a g u e r r e d e 1939-1940, à la suite de la publication d’extraits 1 page in-4 à son en‑tête (lég. mouill.). 150/200 dans Le Figaro littéraire des livres du général Ga m e l i n , Servir, et du colonel Go u t a r d , 1940, la guerre des occasions perdues. « L’aimable pensée que vous avez eue de m’adresser ce bel et intéressant ouvrage consacré au Bois de Boulogne m’a beaucoup 15 mars, l.A.S. du général Th o u e n o n , ancien président de la commission d’expériences du génie en 1939. – Ta p u s c r i t du touché. Je vous en remercie et suis heureux de saisir cette occasion pour vous redire l’agrément que j’ai pris à visiter avec vous les général Ga m e l i n (7 p. in-4), en réponse à l’article de Goutard, « critique souvent très dure, du Haut Commandement de l’Armée jardins de Bagatelle, dont le charme et la beauté m’ont séduit »… On j o i n t une photographie du comte de Pa r i s en uniforme, avec française et même de celle-ci tout entière » ; Gamelin rappelle les difficultés stratégiques et matérielles auxquelles l’armée se cachet au dos : « Henri Orliac Soldat de 2e Cl. à la Légion Étrangère 1940 S.A.R. Monseigneur le Comte de Paris ». trouvait confrontée en 1939, et explique dans le détail la stratégie adoptée ; des pages collées à ce document portent d’abondants commentaires autographes de Goutard. – 23 mars. L.A.S. du colonel Go u t a r d , renvoyant ce mémoire avec ses « propres éléments de 210. P aul GAVARNI (1804-1866) dessinateur et lithographe. L.A.S. « G. », Vendredi [vers 1845-1846 ?, à sa femme ?] ; 1 page in-8. réponse ». –30 mars. L.A.S. du général Ga m e l i n à Pierre Brisson, expliquant l’impossibilité d’une offensive française en septembre 100/150

1939, et demandant qu’on ne laisse pas répandre des théories qui ne correspondent ni à la réalité ni à l’intérêt de la France… – Ch a r m a n t e l e t t r e . « Voici, amour d’enfant, le coupon pour ce soir. […] j’irai vous rejoindre à la Comédie le plus tôt possible. 5 et 9 avril. 2 L.A.S. du colonel Go u t a r d : le général d e Ga u l l e a approuvé les épreuves de son ouvrage sur 1940 (copie dactyl. jointe J’ai choisi une baignoire – ai-je bien choisi ? – Nous pourrons aller là faits comme quatre sous. Le porteur est chargé de voir aux de la lettre de De Gaulle) ; « le général Gamelin voudra toujours avoir raison » ; il cite le jugement de De Gaulle au sujet des chefs affiches – il vous dira l’heure. – Il n’y a pas, je crois, de petites pièces. Envoyez-moi la note des huitres, que j’ai oubliée. […] Je baise de 1940, notamment le général We y g a n d ; il répond aux critiques de Gamelin… Baby comme tout »…

32 33 211. P ierre GAXOTTE (1895-1982) écrivain. Ma n u s c r i t autographe ; 6 pages et demie in-4 avec quelques ratures et corrections. femme, « il faut une femme qui ait du chien, du mordant »... Il remercie son ami de son hospitalité : « J’ai senti une maison heureuse 300/400 […] Une femme qui est belle et qu’on aime, un jardin, du silence, des bois, et une activité intellectuelle, c’est pour moi la formule In t é r e s s a n t t e x t e s u r l’h i s t o i r e , l’é c o n o m i e , l e s r e s s o u r c e s d e s p e t i t e s A n t i l l e s , et plus particulièrement l’e s c l a v a g e , dernier volet du parfait bonheur »… d’une série de cinq leçons sur les aspects de la p o l i t i q u e c o l o n i a l e d e l a Fr a n c e dans les deux derniers siècles de l’Ancien Régime. 218. Henri GHÉON (1875-1944) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé, Chansons d’Aube “quelques sensations, quelques images” « L’histoire des petites Antilles, les îles du Vent, comme on disait alors, est moins pittoresque que l’histoire de St Domingue . Ni 1897 ; titre et 46 pages in-8 reliées en un vol., reliure bradel percaline verte, titre doré (R. Carayon). 1.200/1.500 flibustiers, ni boucaniers », il s’agit dès l’origine d’une colonisation à caractère agricole et marchand : des nobles et des artisans Ma n u s c r i t d u p r e m i e r r e c u e i l d e v e r s p u b l i é p a r He n r i Gh é o n , à l’âge de 22 ans, au . C’est son tout premier français partent s’y installer, avec des aides du gouvernement, pour y développer une économie, un commerce : « Au total, en dépit livre. de leur territoire exigu, les Antilles fr., St Domingue comprise, comptaient environ 70 000 habitants français ». Au début, on produisit Il se compose de quinze beaux poèmes en vers libres, dans sa pratique de ce que Ghéon a nommé la « strophe analytique » : Prélude, La surtout du tabac, du coton, du café, du caco, et toute une agriculture diversifiée, mais la culture essentielle fut toujours la canne à petite ville est fatiguée..., Chanson, Les étoiles une à une..., Chanson, Les enfants qui cherchent des plantes..., Chanson, Le jour sucre. Les colons bénéficièrent d’une main d’œuvre abondante, celle des esclaves importés d’Afrique : « En 1789, St Domingue est couronné d’espoir..., Chanson, Les enfants dans l’enclos, Chanson, Les servantes dans la maison, Chanson, L’aube sur les comptait environ 450 000 nègres ; la Martinique, la Guadeloupe et les petites îles, environ 70 000 ». Gaxotte passe en revue l’histoire champs, Finale. de l’esclavage, les lois et les mesures françaises à ce sujet (interdiction de la torture, etc.), et le traitement des esclaves, leurs terribles Le manuscrit, soigneusement écrit au recto des feuilles à l’encre noire, présente des ratures et corrections. Citons la première conditions de vie... Il souligne le succès économique de ces îles : « avec ses 70 000 blancs et ses 500 000 nègres, les îles représentent strophe du Prélude : une puissance agricole, marchande et financière qui […] ne cesse de se développer, jusqu’à devenir un des facteurs essentiels de « Des matins mon âme est si jeune, l’économie française »… quand je vois les rideaux rosir, 212. F irmin gémier (1869-1933) acteur et metteur en scène. L.A.S., [vers 1910 ?], à Marie-Thérèse Sy l v i a c , et P.S., signée aussi par qu’elle se demande si elle s’éveille Qu i n s o n , Paris 3 septembre 1915 ; 2 pages in-8 à en-tête Théâtre Antoine, et 3 pages et demie in-4 sur papier timbré. 100/150 ou si elle naît à l’existence toute neuve »...

« Vous avez du talent, c’est incontestable. Votre pièce a les défauts du début. Elle est mal bâtie, un acte inutile une mauvaise fin 219. Jean giraudoux (1882-1944). Ép r e u v e corrigée, [2 juin 1927] ; 5 pages in-4, cachet Imprimerie A. Jourde. 100/120 et des personnages secondaires très amusants par eux-mêmes mais qui n’ont pas leurs places dans l’action. Continuez, vous ferez Épreuve de la Préface de Suzanne et le Pacifique, imprimée pour la Société des Femmes bibliophiles (Paris, Les la bonne pièce car votre dialogue est excellent, votre observation juste, pénétrante, spirituelle. Vous avez aussi le souci de vouloir Cent Une, 1927, illustrée par Laboureur), avec une correction autographe. On j o i n t une L.A.S. de son fils Jean-PierreG i r a u d o u x . dire quelque chose. Les pièces significatives sont les plus difficiles à faire »… – Co n t r a t avec Gustave Qu i n s o n à qui Gémier confie en sous-location le Th é â t r e An t o i n e , et sa direction intérimaire, prévoyant notamment la représentation de toute œuvre « du même 220. GIRONDINS. Claude CouloMbeau (1751-?) secrétaire greffier de la Commune de Paris. 2 P.S. (une griffe) comme secrétaire genre que celles habituellement représentées au Théâtre Antoine » et la revue de Ri p 1915 ; le contrat est prolongé le 3 mars 1916 greffier, 31 mai et 13 juin 1793 ; 1 page in-4 ou in-fol. chaque, avec vignette et en-tête Municipalité de Paris (piqûres). 150/200

pour les représentations de Nono de Sacha Gu i t r y … On j o i n t L’Album Comique d’avril 1908, en partie consacré à Gémier. Su r l a j o u r n é e d u 31 m a i c o n t r e l e s Gi r o n d i n s . Extraits du registre des délibérations du Conseil général ou du Corps 213. [Firmin GÉMIER]. Paire de bas gris, brodés de passementerie dorée ; longueur 87 cm (qqs reprises). 150/200 municipal. 31 mai : le Conseil général « a arrêté que le tocsin cesserait de sonner. Les Présidents des assemblées generales des Sections sont invités a prendre des mesures de concert avec les comités de Surveillance civil, et le Commandant de la force armée, Bas portés par Firmin Gémier pour jouer Le Misanthrope de Molière. Avec l.a.s. de Roger Weber offrant ce souvenir à pour cet effet »… 13 juin : le Corps municipal autorise Beaudrais et René Boucher « à se transporter se soir à la Section de Jean Darnel. Beaurepaire pour engager les citoyens de cette Section à la paix et au calme »… On j o i n t 3 imprimés relatifs à cette journée et aux 214. M arguerite-Joséphine Weimer, Mademoiselle george (1787-1867) actrice. 2 L.A.S., [1836] et 1841 ; Girondins : Décrets de la Convention nationale du 1er juin « Relatif à l’insurrection qui s’est manifestée à Paris le 31 mai » ; du 3 pages et quart in‑8, adresses. 200/250 28 juillet « Qui déclare plusieurs Députés de la Convention nationale traîtres à la Patrie »… ; brochure de Michel-Edme Pe t i t , Le Procès des 31 Mai, 1er et 2 Juin, ou la Défense des 71 Représentans du Peuple (Imp. de J.B. Colas). 17 mai [1836], à l’acteur Fe r v i l l e , directeur d’une agence pour les directeurs de province : « à présent que les troupes sont formées, je viens vous prier de vous occuper de moi. Je suis assez reposée pour me mettre en route »… 18 mai 1841, à 221. M elchior, baron de GRIMM (1723-1807) rédacteur de la Correspondance littéraire. L.A., [Saint-Pétersbourg et Tsarskoïe Selo] Marianne Le v a s s e u r : elle reçoit souvent de ses nouvelles par Aimée, à qui elle a écrit de Breslau de lui donner 50 francs. « Si tu veux 14/25 avril et 30 avril/11 mai 1781 ; 1 page in-4. 150/200

me faire un grand plaisir ma chère et bonne nourrice, tu chercheras à te loger près de la bonne et excellente Aimée. Là je serais plus « Je passe sur le corps à vos lamentations pour vous dire que la Comédie de M. Se d a i n e est très bonne et qu’on va la jouer calme sur toi ». Elle aurait aussi des amies près d’elle en cas de maladie : « Fais donc cela pour moi. […] Nouris-toi bien. Soignes-toi incessament sur le théatre de Czarsko Zélo où j’irai m’établir Dimanche. Je l’ai lue avec le plus grand plaisir, et l’auteur me fera un le plus possible pour vivre bien longtems »… cadeau de m’envoyer la tragédie en prose de Paris sauvé, et s’il consent, je la ferai jouer tout de suite, au risque de ne pas échapper à 215. M arguerite-Joséphine Weimer, Mademoiselle george. L.A.S., Paris 3 juillet 1845, à un directeur de théâtre de province ; l’épître dédicatoire ». Il reprend sa lettre quinze jours plus tard : « La Comédie de Sedaine a été jouée ici avanthier, et elle a reçu des 2 pages in-8. 120/150 applaudissemens sans fin. Ce qu’il y a de plaisant, c’est que la ville […] dit qu’elle est de moi ». « Disposant d’un congé, j’ai l’honneur de vous offrir quelques représentations sur votre théâtre. Veuillez avoir la bonté de m’informer 222. Alexandre-Balthazar-Laurent GRIMOD DE LA REYNIÈRE (1758-1838) gastronome et littérateur. L.A.S., si vous pouvez me recevoir, dans ce cas indiquez-moi votre moment et vos conditions. Les miennes sont ordinairement de moitié Château de Villers‑sur‑Orge 7 juillet 1820, à Prosper Du n a n t peintre d’histoire à Paris ; 2 pages in-4 à son en-tête et chiffre, recette après le prélèvement des frais. Si un 1r rôle peut vous être nécessaire pour faciliter les reptns je me ferais accompagner d’un adresse. 250/300 artiste de l’Odéon qui jouerait pour un jetton modique. Vous pouvez choisir dans mon répertoire. La Tour de Nesles. Lucrèce Borgia. « On vous a étrangement trompé en vous disant que ma maladie étoit la suite d’une indigestion. Plut à Dieu que cela eût été. J’en Marie Tudor. Le Manoir de Mont-Bouvier. La Chambre ardente. La Folle de la cité. Léon. La None sanglante. Jane Gray. Phèdre. aurais été quitte en 3 jours, au lieu que depuis le 18 juin, je n’ai presque pas quitté le lit ou la chambre et jusqu’au 4 juillet il ne m’est Les Pharaons (Nouveaux). Une fête de Néron. Mérope »… pas entré 6 onces de nourriture solide dans l’estomac, aussi me trouverez-vous bien changé et bien maigri »… Il donne d’abondants détails sur cette fièvre tierce ; alité et fiévreux depuis le 18 juin, il a été soigné au moyen d’émétiques et de « kin-kina à fortes doses » 216. [Marguerite-Joséphine Weimer, Mademoiselle george]. So u v e n i r s e t b i j o u x d e s c è n e d e Mademoiselle Ge o r g e ; 3 pièces. 500/700 et prend encore chaque matin « une infusion théiforme de serpentaire de Virginie ». Maintenant convalescent, il attend Dunant le plus tôt possible, sa chambre est prête, et toute la maison languit après lui, « filles, femmes, bêtes et gens, car vous êtes bon pour tous »… Attache de manteau, passementerie dorée sur velours noir (longueur 40 cm). Croix ornée, métal doré (12 x 8,5 cm). Poignard de scène, manche doré orné de 3 rangs de faux brillants et de 5 (sur 6) faux rubis. 223. [Alexandre-Balthazar-Laurent griMod de la ReyniÈre]. 25 lettres ou pièces relatives à s a m è r e , Ancienne collection Jules Cl a r e t i e . Suzanne‑Françoise de Ja r e n t e d’Or g e v a l , 1798-1815 ; environ 55 pages formats divers. 300/400 Reproduction page 56. Do s s i e r r e l a t i f a u x d e r n i è r e s v o l o n t é s e t à l a s u c c e s s i o n d e Ma d a m e d e La Re y n i è r e (morte à Paris le 19 mai 1815). Approbations signées des comptes de J.B. Ga y , chargé d’affaires de la maison de feu son mari (et futur exécuteur testamentaire), 1795-1798. État 217 P aul GÉRALDY (1885-1983) écrivain. L.A.S. « G. », La Colline, Guerrevieille-Beauvallon (Var) [30 août 1937], à Albert des sommes reçues par le citoyen Gay pour le comte de Mme de La Reynière, avec quittance signée ; constitution d’une rente viagère Wi l l e m e t z ; 3 pages et demie in‑4, enveloppe. 100/150 pour Gay, signée par Mme de La Reynière (1801). L.A.S. demandant un prêt et reconnaissance de dette a.s. (1808). Deux de ses Be l l e l e t t r e s u r Je a n Ga b i n , a u q u e l i l p e n s e p o u r s a p i è c e Du o : « Dans la mesure où on peut juger au cinéma des qualités de t e s t a m e n t s (1811 et s.d.). Copie de son dernier testament de 1814, comportant notamment le leg à son fils de quelques bijoux et de théâtre d’un acteur, ce Ga b i n est en effet excellent. Physiquement, il peut très bien être ce personnage » ; mais une pièce comme portraits de Mme de La Ferrière, de son père, de M. de Malesherbes, etc. Inventaire de ses bijoux. Réclamation de gages par une Duo, dont les scènes sont très intenses, « exige des acteurs capables de se composer une scène, de la graduer, de la monter, de lui servante. Copie du consentement à l’exécution du testament donné par son fils (1815). Notes et états de ses notaires. Correspondance donner à plein son mouvement – ce que les acteurs de cinéma ont parfaitement le droit de ne pas savoir faire. Il y a donc là un point de Gay, etc. On j o i n t un mandement d’Henri III (1583, sur le port d’armes à feu) ; et 9 L.S. ou P.S. d’administrateurs allemands ou d’interrogation grave. Mais, ceci réservé, ce Gabin est infiniment séduisant, et si Ra i m u s’avérait impossible »… Pour le rôle de la d’ecclésiastiques en Lorraine (1869-1914).

34 35 211. P ierre GAXOTTE (1895-1982) écrivain. Ma n u s c r i t autographe ; 6 pages et demie in-4 avec quelques ratures et corrections. femme, « il faut une femme qui ait du chien, du mordant »... Il remercie son ami de son hospitalité : « J’ai senti une maison heureuse 300/400 […] Une femme qui est belle et qu’on aime, un jardin, du silence, des bois, et une activité intellectuelle, c’est pour moi la formule In t é r e s s a n t t e x t e s u r l’h i s t o i r e , l’é c o n o m i e , l e s r e s s o u r c e s d e s p e t i t e s A n t i l l e s , et plus particulièrement l’e s c l a v a g e , dernier volet du parfait bonheur »… d’une série de cinq leçons sur les aspects de la p o l i t i q u e c o l o n i a l e d e l a Fr a n c e dans les deux derniers siècles de l’Ancien Régime. 218. Henri GHÉON (1875-1944) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé, Chansons d’Aube “quelques sensations, quelques images” « L’histoire des petites Antilles, les îles du Vent, comme on disait alors, est moins pittoresque que l’histoire de St Domingue . Ni 1897 ; titre et 46 pages in-8 reliées en un vol., reliure bradel percaline verte, titre doré (R. Carayon). 1.200/1.500 flibustiers, ni boucaniers », il s’agit dès l’origine d’une colonisation à caractère agricole et marchand : des nobles et des artisans Ma n u s c r i t d u p r e m i e r r e c u e i l d e v e r s p u b l i é p a r He n r i Gh é o n , à l’âge de 22 ans, au Mercure de France. C’est son tout premier français partent s’y installer, avec des aides du gouvernement, pour y développer une économie, un commerce : « Au total, en dépit livre. de leur territoire exigu, les Antilles fr., St Domingue comprise, comptaient environ 70 000 habitants français ». Au début, on produisit Il se compose de quinze beaux poèmes en vers libres, dans sa pratique de ce que Ghéon a nommé la « strophe analytique » : Prélude, La surtout du tabac, du coton, du café, du caco, et toute une agriculture diversifiée, mais la culture essentielle fut toujours la canne à petite ville est fatiguée..., Chanson, Les étoiles une à une..., Chanson, Les enfants qui cherchent des plantes..., Chanson, Le jour sucre. Les colons bénéficièrent d’une main d’œuvre abondante, celle des esclaves importés d’Afrique : « En 1789, St Domingue est couronné d’espoir..., Chanson, Les enfants dans l’enclos, Chanson, Les servantes dans la maison, Chanson, L’aube sur les comptait environ 450 000 nègres ; la Martinique, la Guadeloupe et les petites îles, environ 70 000 ». Gaxotte passe en revue l’histoire champs, Finale. de l’esclavage, les lois et les mesures françaises à ce sujet (interdiction de la torture, etc.), et le traitement des esclaves, leurs terribles Le manuscrit, soigneusement écrit au recto des feuilles à l’encre noire, présente des ratures et corrections. Citons la première conditions de vie... Il souligne le succès économique de ces îles : « avec ses 70 000 blancs et ses 500 000 nègres, les îles représentent strophe du Prélude : une puissance agricole, marchande et financière qui […] ne cesse de se développer, jusqu’à devenir un des facteurs essentiels de « Des matins mon âme est si jeune, l’économie française »… quand je vois les rideaux rosir, 212. F irmin gémier (1869-1933) acteur et metteur en scène. L.A.S., [vers 1910 ?], à Marie-Thérèse Sy l v i a c , et P.S., signée aussi par qu’elle se demande si elle s’éveille Qu i n s o n , Paris 3 septembre 1915 ; 2 pages in-8 à en-tête Théâtre Antoine, et 3 pages et demie in-4 sur papier timbré. 100/150 ou si elle naît à l’existence toute neuve »...

« Vous avez du talent, c’est incontestable. Votre pièce a les défauts du début. Elle est mal bâtie, un acte inutile une mauvaise fin 219. Jean giraudoux (1882-1944). Ép r e u v e corrigée, [2 juin 1927] ; 5 pages in-4, cachet Imprimerie A. Jourde. 100/120 et des personnages secondaires très amusants par eux-mêmes mais qui n’ont pas leurs places dans l’action. Continuez, vous ferez Épreuve de la Préface de Suzanne et le Pacifique, imprimée pour la Société des Femmes bibliophiles (Paris, Les la bonne pièce car votre dialogue est excellent, votre observation juste, pénétrante, spirituelle. Vous avez aussi le souci de vouloir Cent Une, 1927, illustrée par Laboureur), avec une correction autographe. On j o i n t une L.A.S. de son fils Jean-PierreG i r a u d o u x . dire quelque chose. Les pièces significatives sont les plus difficiles à faire »… – Co n t r a t avec Gustave Qu i n s o n à qui Gémier confie en sous-location le Th é â t r e An t o i n e , et sa direction intérimaire, prévoyant notamment la représentation de toute œuvre « du même 220. GIRONDINS. Claude CouloMbeau (1751-?) secrétaire greffier de la Commune de Paris. 2 P.S. (une griffe) comme secrétaire genre que celles habituellement représentées au Théâtre Antoine » et la revue de Ri p 1915 ; le contrat est prolongé le 3 mars 1916 greffier, 31 mai et 13 juin 1793 ; 1 page in-4 ou in-fol. chaque, avec vignette et en-tête Municipalité de Paris (piqûres). 150/200

pour les représentations de Nono de Sacha Gu i t r y … On j o i n t L’Album Comique d’avril 1908, en partie consacré à Gémier. Su r l a j o u r n é e d u 31 m a i c o n t r e l e s Gi r o n d i n s . Extraits du registre des délibérations du Conseil général ou du Corps 213. [Firmin GÉMIER]. Paire de bas gris, brodés de passementerie dorée ; longueur 87 cm (qqs reprises). 150/200 municipal. 31 mai : le Conseil général « a arrêté que le tocsin cesserait de sonner. Les Présidents des assemblées generales des Sections sont invités a prendre des mesures de concert avec les comités de Surveillance civil, et le Commandant de la force armée, Bas portés par Firmin Gémier pour jouer Le Misanthrope de Molière. Avec l.a.s. de Roger Weber offrant ce souvenir à pour cet effet »… 13 juin : le Corps municipal autorise Beaudrais et René Boucher « à se transporter se soir à la Section de Jean Darnel. Beaurepaire pour engager les citoyens de cette Section à la paix et au calme »… On j o i n t 3 imprimés relatifs à cette journée et aux 214. M arguerite-Joséphine Weimer, Mademoiselle george (1787-1867) actrice. 2 L.A.S., [1836] et 1841 ; Girondins : Décrets de la Convention nationale du 1er juin « Relatif à l’insurrection qui s’est manifestée à Paris le 31 mai » ; du 3 pages et quart in‑8, adresses. 200/250 28 juillet « Qui déclare plusieurs Députés de la Convention nationale traîtres à la Patrie »… ; brochure de Michel-Edme Pe t i t , Le Procès des 31 Mai, 1er et 2 Juin, ou la Défense des 71 Représentans du Peuple (Imp. de J.B. Colas). 17 mai [1836], à l’acteur Fe r v i l l e , directeur d’une agence pour les directeurs de province : « à présent que les troupes sont formées, je viens vous prier de vous occuper de moi. Je suis assez reposée pour me mettre en route »… Prague 18 mai 1841, à 221. M elchior, baron de GRIMM (1723-1807) rédacteur de la Correspondance littéraire. L.A., [Saint-Pétersbourg et Tsarskoïe Selo] Marianne Le v a s s e u r : elle reçoit souvent de ses nouvelles par Aimée, à qui elle a écrit de Breslau de lui donner 50 francs. « Si tu veux 14/25 avril et 30 avril/11 mai 1781 ; 1 page in-4. 150/200

me faire un grand plaisir ma chère et bonne nourrice, tu chercheras à te loger près de la bonne et excellente Aimée. Là je serais plus « Je passe sur le corps à vos lamentations pour vous dire que la Comédie de M. Se d a i n e est très bonne et qu’on va la jouer calme sur toi ». Elle aurait aussi des amies près d’elle en cas de maladie : « Fais donc cela pour moi. […] Nouris-toi bien. Soignes-toi incessament sur le théatre de Czarsko Zélo où j’irai m’établir Dimanche. Je l’ai lue avec le plus grand plaisir, et l’auteur me fera un le plus possible pour vivre bien longtems »… cadeau de m’envoyer la tragédie en prose de Paris sauvé, et s’il consent, je la ferai jouer tout de suite, au risque de ne pas échapper à 215. M arguerite-Joséphine Weimer, Mademoiselle george. L.A.S., Paris 3 juillet 1845, à un directeur de théâtre de province ; l’épître dédicatoire ». Il reprend sa lettre quinze jours plus tard : « La Comédie de Sedaine a été jouée ici avanthier, et elle a reçu des 2 pages in-8. 120/150 applaudissemens sans fin. Ce qu’il y a de plaisant, c’est que la ville […] dit qu’elle est de moi ». « Disposant d’un congé, j’ai l’honneur de vous offrir quelques représentations sur votre théâtre. Veuillez avoir la bonté de m’informer 222. Alexandre-Balthazar-Laurent GRIMOD DE LA REYNIÈRE (1758-1838) gastronome et littérateur. L.A.S., si vous pouvez me recevoir, dans ce cas indiquez-moi votre moment et vos conditions. Les miennes sont ordinairement de moitié Château de Villers‑sur‑Orge 7 juillet 1820, à Prosper Du n a n t peintre d’histoire à Paris ; 2 pages in-4 à son en-tête et chiffre, recette après le prélèvement des frais. Si un 1r rôle peut vous être nécessaire pour faciliter les reptns je me ferais accompagner d’un adresse. 250/300 artiste de l’Odéon qui jouerait pour un jetton modique. Vous pouvez choisir dans mon répertoire. La Tour de Nesles. Lucrèce Borgia. « On vous a étrangement trompé en vous disant que ma maladie étoit la suite d’une indigestion. Plut à Dieu que cela eût été. J’en Marie Tudor. Le Manoir de Mont-Bouvier. La Chambre ardente. La Folle de la cité. Léon. La None sanglante. Jane Gray. Phèdre. aurais été quitte en 3 jours, au lieu que depuis le 18 juin, je n’ai presque pas quitté le lit ou la chambre et jusqu’au 4 juillet il ne m’est Les Pharaons (Nouveaux). Une fête de Néron. Mérope »… pas entré 6 onces de nourriture solide dans l’estomac, aussi me trouverez-vous bien changé et bien maigri »… Il donne d’abondants détails sur cette fièvre tierce ; alité et fiévreux depuis le 18 juin, il a été soigné au moyen d’émétiques et de « kin-kina à fortes doses » 216. [Marguerite-Joséphine Weimer, Mademoiselle george]. So u v e n i r s e t b i j o u x d e s c è n e d e Mademoiselle Ge o r g e ; 3 pièces. 500/700 et prend encore chaque matin « une infusion théiforme de serpentaire de Virginie ». Maintenant convalescent, il attend Dunant le plus tôt possible, sa chambre est prête, et toute la maison languit après lui, « filles, femmes, bêtes et gens, car vous êtes bon pour tous »… Attache de manteau, passementerie dorée sur velours noir (longueur 40 cm). Croix ornée, métal doré (12 x 8,5 cm). Poignard de scène, manche doré orné de 3 rangs de faux brillants et de 5 (sur 6) faux rubis. 223. [Alexandre-Balthazar-Laurent griMod de la ReyniÈre]. 25 lettres ou pièces relatives à s a m è r e , Ancienne collection Jules Cl a r e t i e . Suzanne‑Françoise de Ja r e n t e d’Or g e v a l , 1798-1815 ; environ 55 pages formats divers. 300/400 Reproduction page 56. Do s s i e r r e l a t i f a u x d e r n i è r e s v o l o n t é s e t à l a s u c c e s s i o n d e Ma d a m e d e La Re y n i è r e (morte à Paris le 19 mai 1815). Approbations signées des comptes de J.B. Ga y , chargé d’affaires de la maison de feu son mari (et futur exécuteur testamentaire), 1795-1798. État 217 P aul GÉRALDY (1885-1983) écrivain. L.A.S. « G. », La Colline, Guerrevieille-Beauvallon (Var) [30 août 1937], à Albert des sommes reçues par le citoyen Gay pour le comte de Mme de La Reynière, avec quittance signée ; constitution d’une rente viagère Wi l l e m e t z ; 3 pages et demie in‑4, enveloppe. 100/150 pour Gay, signée par Mme de La Reynière (1801). L.A.S. demandant un prêt et reconnaissance de dette a.s. (1808). Deux de ses Be l l e l e t t r e s u r Je a n Ga b i n , a u q u e l i l p e n s e p o u r s a p i è c e Du o : « Dans la mesure où on peut juger au cinéma des qualités de t e s t a m e n t s (1811 et s.d.). Copie de son dernier testament de 1814, comportant notamment le leg à son fils de quelques bijoux et de théâtre d’un acteur, ce Ga b i n est en effet excellent. Physiquement, il peut très bien être ce personnage » ; mais une pièce comme portraits de Mme de La Ferrière, de son père, de M. de Malesherbes, etc. Inventaire de ses bijoux. Réclamation de gages par une Duo, dont les scènes sont très intenses, « exige des acteurs capables de se composer une scène, de la graduer, de la monter, de lui servante. Copie du consentement à l’exécution du testament donné par son fils (1815). Notes et états de ses notaires. Correspondance donner à plein son mouvement – ce que les acteurs de cinéma ont parfaitement le droit de ne pas savoir faire. Il y a donc là un point de Gay, etc. On j o i n t un mandement d’Henri III (1583, sur le port d’armes à feu) ; et 9 L.S. ou P.S. d’administrateurs allemands ou d’interrogation grave. Mais, ceci réservé, ce Gabin est infiniment séduisant, et si Ra i m u s’avérait impossible »… Pour le rôle de la d’ecclésiastiques en Lorraine (1869-1914).

34 35 227. Louis II de Lorraine, cardinal de Guise (1555-1588) archevêque de Reims, frère du Balafré, assassiné à Blois le lendemain de l’assassinat de son frère. L.S. avec compliment autographe « Vostre meilleur amy Loys Caral de Guise », Coucy 15 septembre 1587, à M. So u y z , lieutenant des habitants de la ville de Reims ; demi-page in‑fol., adresse (portrait gravé joint). 150/200

Il lui envoie la lettre demandée. Il ne « pense pas que les trouppes que conduit monsieur de Ve l l a ng l i s e soient si proche que lon dict. Je donneray tel ordre pour ce regard quil sera de besoing »… 228. Henri Ier de Lorraine, duc de GUISE, dit le Balafré (1550-1588) chef de la Ligue, un des instigateurs de la Saint-Barthélemy et adversaire des protestants, il fut assassiné sur ordre d’Henri III. L.A.S. « Henry de Lorraine », La Ferté 15 [novembre 1587], à M. de Di n t e v i l l e , son lieutenant général en Champagne ; 1 page in‑fol., adresse. 800/1.000

Be l l e l e t t r e e n p l e i n e h u i t i è m e g u e r r e d e r e l i g i o n . [À la tête des troupes catholiques, il bat les reitres et Suisses venus soutenir les Huguenots, successivement à Vimory près de Montargis (26 octobre), puis à Auneau (24 novembre).] Il a appris par le Roi l’arrivée de Dinteville, « mais j’ay esté tout estonné nayant veu nulle mention de ce que je vous prioy luy dire, ny de voz nouvelles. Je vous prie men mander les responces sy je ne vous voy au plus tost ». Il n’a pu arrêter le duc d’Au m a l e qui s’en retourne : « cella n’acroit cette compagnie doù il faisoit bonne part, et faute dargent mal commun en emmene dautres. Je mavance vers Estampes ne pouvant vivre hors leau et ayant mieux couru fortune passant près des ennemis, que mourir de fain au cul des armées »… 229. Roger de Lorraine, chevalier de GUISE (1624-1653) chevalier de Malte, il servit au siège de Gravelines, et commanda les troupes lorraines de Charles IV dans l’armée de Condé pendant la guerre civile de 1653. L.A.S., Libourne 21 août [1650], à Ga s t o n d’Or l é a n s ; 2 pages in‑4, adresse, cachets de cire rouge aux armes (brisés). 150/200

Jo l i e l e t t r e d e f é l i c i t a t i o n s pour « leureux acouchement de Madame » [le 17 août, Marguerite de Lorraine-Vaudémont venait de donner enfin à Gaston d’Orléans un fils, Jean-Gaston, duc de Valois, qui mourut deux ans plus tard] ; l’arrivée de la nouvelle a provoqué ici « une joye si grende de toust le monde qui nest pas immaginable. Pour moy estant entierement attaché comme je suis dans tous les interets de vostre Alteze Royale il ne me pouvoit jamais rien arriver qui me donnat tent de joye »… 230. F rançois GUIZOT (1787-1874) homme politique et historien. 4 L.A. (minutes), Paris 2-8 août 1830 ; sur 6 pages formats divers. 800/1.000 225 230 In t é r e s s a n t d o s s i e r d’i n s t r u c t i o n s a u x commissaires c h a r g é s d e c o n d u i r e Ch a r l e s X à s o n e m b a r q u e m e n t à Ch e r b o u r g . * 2 août. « MM. le Maréchal Marquis Ma i s o n et le duc de Co i gn y , Pairs de France, MM. le colonel Ja c q u e m i n o t et de Sc h o n e n , 224. GUERRE DE SEPT ANS. Louis-Nicolas, marquis d’AUVET (†1781) lieutenant-général. L.A., Manheim 31 août 1762 ; députés, Odilon Ba r r o t , avocat à la Cour de Cassation, sont chargés de se rendre immédiatement partout où besoin sera pour veiller 3 pages in‑4. 150/200 à la sureté de S.M. le Roi Charles X, et des Princes et Princesses de sa famille, réunis auprès de sa personne, ainsi que de toute leur suite ; et pour les aider et assister de tout leur pouvoir, jusqu’au port de Cherbourg où des bâtiments seront mis à leur disposition »… Ré c i t d e l a b a t a i l l e d e Jo h a nn i s b e r g p e n d a n t l a g u e r r e d e Se p t An s (30 août). « Notre jeune Bourbon ce al * Il est heureux d’avoir des nouvelles, d’autant que des bruits fâcheux commençaient à courir. Le Roi est satisfait des mesures [Louis Joseph de Bourbon, prince de Co n d é ] monsieur a battu hier le P héréditaire et le G Lu c kn e r ». Suit le récit des exploits du prises pour le Roi Charles X : « plus son voyage s’accélérera, plus le calme sera prompt à renaître. Vous avez raison d’insister pour prince de Co n d é dans la région de Manheim, et le déroulement de la bataille : « nous avons entendu une canonade sur les Conflans, au même instant le prince de Condé s’y est porté en personne, et voïant le danger envoïa ordre aux colonnes de doubler le pas, et à Cherbourg ; c’est là que sont les bâtimens, que tous les préparatifs ont été faits ». Le Roi a toute confiance dans les commissaires, l’artillerie de venir le plus promptement possible ». La Brigade de Boisgelin se forma en bataille sous le feu de l’ennemi et marcha et approuve totalement « les motifs qui vous ont déterminés à vous présenter sans cocarde devant le Roi Charles X ; vous ne sauriez serrée, baïonnette au fusil : « jamais on n’a vu de Cezars de cette espèce, l’infanterie de Conflans avoit disputé ce terrein pied à lui témoigner trop de soins et d’égard », le principal étant que Charles X accomplisse ce voyage le plus rapidement possible. Le pied, contre 5000 hommes pendant au moins une heure »... Il raconte les attaques de la cavalerie, le désordre du champ de bataille, général Jacqueminot ne les rejoindra pas, Charles X ayant déjà accéléré sa marche, mais le général Hu l o t les attend à Cherbourg… les prisonniers, etc. La déroute de l’ennemi a enthousiasmé les troupes qui l’ont repoussé au-delà de 4 lieues : « les cris de joye et * [8 août]. Le Roi ne voit aucun inconvénient à ce que « le Roi Charles X se dirigeât sur Honfleur, dont le rapprochement seroit d’allégresse ont été réitérés, les propos – soldats – ont été charmants et le jeune héros est adoré »… sans doute un avantage ». Cependant un embarquement à Honfleur pourrait s’avérer dangereux : « Tout est prêt à Cherbourg, et l’embarquement y sera plus facile. Cependant S.A.R. acquiert de plus en plus la conviction que la lenteur du voyage du Roi Charles X 225. Charles de Lorraine, cardinal de Guise (1524-1574) cardinal, ministre de François II et Charles IX. L.S. avec compliment autographe peut avoir pour sa propre sûreté et pour la tranquillité du pays, des inconvénients graves ». Il faut convaincre Charles X de se séparer al u b e s p i n e « Vre bon frere C. Car de Lorraine », Fontainebleau 28 juillet 1560, à Sébastien de L’A , évêque de Limoges, conseiller du de son escorte : sans elle il pourra arriver en moins de deux jours à Cherbourg. Le Roi envoie immédiatement M. de La Po m m e r a y e , Roi et ambassadeur en Espagne ; 1 page in‑fol (légère mouillure), adresse avec sceau aux armes sous papier. 1.000/1.200 député de Caen et qui y exerce une grande influence, les y retrouver… * 8 août 1830. Ordre de mission à M. de La Po m m e r a y e , In t é r e s s a n t e l e t t r e a u s u j e t d e l a d e m a n d e e n m a r i a g e d e Ma r g u e r i t e d e Va l o i s p a r l e Ro i Sé b a s t i e n d e Po r t u g a l , e t l e p r o j e t membre de la Chambre des Députés, de rejoindre à Caen les commissaires chargés d’escorter Charles X et sa famille… d e Ca t h e r i n e d e Me d i c i s d e l a m a r i e r à l’Inf a n t d’Es p a gn e . [Ce sera finalement le Roi de Navarre qui l’épousera en 1572.] 231. F rançois GUIZOT. 2 L.A.S. et 2 L.S., Paris 6-14 août 1830 ; 6 pages in‑fol. ou in‑4. 800/1.000 Le Cardinal a reçu l’ambassadeur du Portugal venu lui parler du projet « du mariaige de Madame seur du Roy avec le petit Roy In t é r e s s a n t e s i n t r u c t i o n s a u x commissaires c h a r g é s d e s u r v e i l l e r l e v o y a g e d e Ch a r l e s X à Ch e r b o u r g . * 6 août. S.A.R. de Portugal. […] Je luy feiz responce par ladvis de la Royne mere du Roy [Ca t h e r i n e d e Me d i c i s ], questant ladite dame en viduité elle avoyt tant en lesprit la perte quelle avoyt faicte quil ny avoyt moyen, avant lan expiré de son deuil de luy en parler », afin de Lo u i s Ph i l i pp e est très satisfait : « Nous nous félicitons du calme et de la convenance avec lesquels s’accomplit votre voyage. Vous aurez, ou plutôt la France aura donné là à l’Europe un beau et rare spectacle ». Le baron Lo u i s a fait expédier à Cherbourg les « 600,000 fr. gagner du temps. Ils préfèreraient cependant le Prince d’Espagne [Do n Ca r l o s ], mais comme la Reine mère ne peut aller voir le Roi d’Espagne [Ph i l i pp e II] comme elle le désirerait, « il nous a semblé quil ne sera que bon, que vous essayez dextrement de sentir et en or que le Roi avoit désirés »… * 8 août, une heure du matin. Il s’inquiète de la lenteur avec laquelle Charles X voyage, « sujet de taster ce quon sen pourra promettre, pour ce que sil y avoyt esperance du Prince nous laimeryons beaucoup mieulx quaultre party qui surprise et d’agitation ». On peut craindre que cette agitation « ne pousse la population méfiante et irritée à se porter sur la route de se peust presenter. Et en deffault de cestuy-la, il ne seroit pas à propos de laisser perdre cestuy cy, qui après laultre est le plus beau qui S.M. et à l’inquiéter dans son voyage. Si vous pouviez attirer sur une situation si grave l’attention de S.M. et la déterminer à accélérer se presente. […] Il sera bon que vous en parliez à la Royne d’Espaigne [Él i s a b e t h , sœur de Charles IX et de Marguerite] affin que de sa marche, vous rendriez, je crois, à S.M. et au repos de cette partie du royaume, un véritable service ». S.A.R. désire être informée son costé elle advise doulcement ce quelle en pourra descouvrir de leur intention ». Il recommande de n’en parler à personne… du nombre et de la nature des troupes entourant encore Charles X : une fois à Cherbourg, ils trouveront « touts prêts les bâtiments sur lesquels Sa Majesté le Roi Charles X et sa famille doivent s’embarquer », et les « Gardes du corps » devront être désarmés et licenciés. er 226. Louis I de Lorraine, cardinal de Guise (1527-1578) cardinal, évêque de Metz, archevêque de Sens, il sacra son cousin Henri III Il leur envoie des journaux pour s’informer « du progrès des événements qui se développent à Paris et partout, avec une puissance et fut surnommé « cardinal des bouteilles ». L.S. avec compliment autographe « Vre treshumble et tresobeissant subject et serviteur irrésistible »… * 10 août. Les Commissaires escortant Charles X l’ont informé que celui-ci, après avoir licencié toute sa suite, sauf ses al Loys C de Guyse », des bains de Plombières 15 mai 1572, au Roi Ch a r l e s IX ; 1 page in‑fol. (petits manques en haut de page Gardes du Corps, « s’est décidé à accélérer son voyage et qu’il couchera ce soir à Condé. Le Roi m’ordonne en conséquence de vous affectant deux mots). 200/250 engager à suspendre les mesures que vous aviez été chargé de prendre »… * 14 août. « Le Roi est informé que le Roi Charles X persiste Mo r t d u Pa p e Pi e V. Il remercie le Roi de lui avoir donné avis « du deces de nostre St Pere le Pape », et annonce qu’il va à vouloir débarquer à Ostende. […] Le Roi Charles X ne doit débarquer ni à Ostende ni dans aucun port du royaume des Pays-Bas ». Il s’acheminer vers Rome « pour vous y faire tres humble et tres obeissant service ». Il part le lendemain pour Marseille où « Vostre faut l’en informer : « ni le gouvernement Anglais, ni celui des Pays-Bas ne peuvent consentir à son débarquement à Ostende […] il faut Majesté aura commandé de se tenir quelques galleres prestes pour nous embarquer, affin que cela ne nous puysse retarder »… qu’il se décide à aller à Hambourg, si c’est dans le nord de l’Allemagne qu’il veut fixer sa résidence »…

36 37 227. Louis II de Lorraine, cardinal de Guise (1555-1588) archevêque de Reims, frère du Balafré, assassiné à Blois le lendemain de l’assassinat de son frère. L.S. avec compliment autographe « Vostre meilleur amy Loys Caral de Guise », Coucy 15 septembre 1587, à M. So u y z , lieutenant des habitants de la ville de Reims ; demi-page in‑fol., adresse (portrait gravé joint). 150/200

Il lui envoie la lettre demandée. Il ne « pense pas que les trouppes que conduit monsieur de Ve l l a ng l i s e soient si proche que lon dict. Je donneray tel ordre pour ce regard quil sera de besoing »… 228. Henri Ier de Lorraine, duc de GUISE, dit le Balafré (1550-1588) chef de la Ligue, un des instigateurs de la Saint-Barthélemy et adversaire des protestants, il fut assassiné sur ordre d’Henri III. L.A.S. « Henry de Lorraine », La Ferté 15 [novembre 1587], à M. de Di n t e v i l l e , son lieutenant général en Champagne ; 1 page in‑fol., adresse. 800/1.000

Be l l e l e t t r e e n p l e i n e h u i t i è m e g u e r r e d e r e l i g i o n . [À la tête des troupes catholiques, il bat les reitres et Suisses venus soutenir les Huguenots, successivement à Vimory près de Montargis (26 octobre), puis à Auneau (24 novembre).] Il a appris par le Roi l’arrivée de Dinteville, « mais j’ay esté tout estonné nayant veu nulle mention de ce que je vous prioy luy dire, ny de voz nouvelles. Je vous prie men mander les responces sy je ne vous voy au plus tost ». Il n’a pu arrêter le duc d’Au m a l e qui s’en retourne : « cella n’acroit cette compagnie doù il faisoit bonne part, et faute dargent mal commun en emmene dautres. Je mavance vers Estampes ne pouvant vivre hors leau et ayant mieux couru fortune passant près des ennemis, que mourir de fain au cul des armées »… 229. Roger de Lorraine, chevalier de GUISE (1624-1653) chevalier de Malte, il servit au siège de Gravelines, et commanda les troupes lorraines de Charles IV dans l’armée de Condé pendant la guerre civile de 1653. L.A.S., Libourne 21 août [1650], à Ga s t o n d’Or l é a n s ; 2 pages in‑4, adresse, cachets de cire rouge aux armes (brisés). 150/200

Jo l i e l e t t r e d e f é l i c i t a t i o n s pour « leureux acouchement de Madame » [le 17 août, Marguerite de Lorraine-Vaudémont venait de donner enfin à Gaston d’Orléans un fils, Jean-Gaston, duc de Valois, qui mourut deux ans plus tard] ; l’arrivée de la nouvelle a provoqué ici « une joye si grende de toust le monde qui nest pas immaginable. Pour moy estant entierement attaché comme je suis dans tous les interets de vostre Alteze Royale il ne me pouvoit jamais rien arriver qui me donnat tent de joye »… 230. F rançois GUIZOT (1787-1874) homme politique et historien. 4 L.A. (minutes), Paris 2-8 août 1830 ; sur 6 pages formats divers. 800/1.000 225 230 In t é r e s s a n t d o s s i e r d’i n s t r u c t i o n s a u x commissaires c h a r g é s d e c o n d u i r e Ch a r l e s X à s o n e m b a r q u e m e n t à Ch e r b o u r g . * 2 août. « MM. le Maréchal Marquis Ma i s o n et le duc de Co i gn y , Pairs de France, MM. le colonel Ja c q u e m i n o t et de Sc h o n e n , 224. GUERRE DE SEPT ANS. Louis-Nicolas, marquis d’AUVET (†1781) lieutenant-général. L.A., Manheim 31 août 1762 ; députés, Odilon Ba r r o t , avocat à la Cour de Cassation, sont chargés de se rendre immédiatement partout où besoin sera pour veiller 3 pages in‑4. 150/200 à la sureté de S.M. le Roi Charles X, et des Princes et Princesses de sa famille, réunis auprès de sa personne, ainsi que de toute leur suite ; et pour les aider et assister de tout leur pouvoir, jusqu’au port de Cherbourg où des bâtiments seront mis à leur disposition »… Ré c i t d e l a b a t a i l l e d e Jo h a nn i s b e r g p e n d a n t l a g u e r r e d e Se p t An s (30 août). « Notre jeune Bourbon ce al * Il est heureux d’avoir des nouvelles, d’autant que des bruits fâcheux commençaient à courir. Le Roi est satisfait des mesures [Louis Joseph de Bourbon, prince de Co n d é ] monsieur a battu hier le P héréditaire et le G Lu c kn e r ». Suit le récit des exploits du prises pour le Roi Charles X : « plus son voyage s’accélérera, plus le calme sera prompt à renaître. Vous avez raison d’insister pour prince de Co n d é dans la région de Manheim, et le déroulement de la bataille : « nous avons entendu une canonade sur les Conflans, au même instant le prince de Condé s’y est porté en personne, et voïant le danger envoïa ordre aux colonnes de doubler le pas, et à Cherbourg ; c’est là que sont les bâtimens, que tous les préparatifs ont été faits ». Le Roi a toute confiance dans les commissaires, l’artillerie de venir le plus promptement possible ». La Brigade de Boisgelin se forma en bataille sous le feu de l’ennemi et marcha et approuve totalement « les motifs qui vous ont déterminés à vous présenter sans cocarde devant le Roi Charles X ; vous ne sauriez serrée, baïonnette au fusil : « jamais on n’a vu de Cezars de cette espèce, l’infanterie de Conflans avoit disputé ce terrein pied à lui témoigner trop de soins et d’égard », le principal étant que Charles X accomplisse ce voyage le plus rapidement possible. Le pied, contre 5000 hommes pendant au moins une heure »... Il raconte les attaques de la cavalerie, le désordre du champ de bataille, général Jacqueminot ne les rejoindra pas, Charles X ayant déjà accéléré sa marche, mais le général Hu l o t les attend à Cherbourg… les prisonniers, etc. La déroute de l’ennemi a enthousiasmé les troupes qui l’ont repoussé au-delà de 4 lieues : « les cris de joye et * [8 août]. Le Roi ne voit aucun inconvénient à ce que « le Roi Charles X se dirigeât sur Honfleur, dont le rapprochement seroit d’allégresse ont été réitérés, les propos – soldats – ont été charmants et le jeune héros est adoré »… sans doute un avantage ». Cependant un embarquement à Honfleur pourrait s’avérer dangereux : « Tout est prêt à Cherbourg, et l’embarquement y sera plus facile. Cependant S.A.R. acquiert de plus en plus la conviction que la lenteur du voyage du Roi Charles X 225. Charles de Lorraine, cardinal de Guise (1524-1574) cardinal, ministre de François II et Charles IX. L.S. avec compliment autographe peut avoir pour sa propre sûreté et pour la tranquillité du pays, des inconvénients graves ». Il faut convaincre Charles X de se séparer al u b e s p i n e « Vre bon frere C. Car de Lorraine », Fontainebleau 28 juillet 1560, à Sébastien de L’A , évêque de Limoges, conseiller du de son escorte : sans elle il pourra arriver en moins de deux jours à Cherbourg. Le Roi envoie immédiatement M. de La Po m m e r a y e , Roi et ambassadeur en Espagne ; 1 page in‑fol (légère mouillure), adresse avec sceau aux armes sous papier. 1.000/1.200 député de Caen et qui y exerce une grande influence, les y retrouver… * 8 août 1830. Ordre de mission à M. de La Po m m e r a y e , In t é r e s s a n t e l e t t r e a u s u j e t d e l a d e m a n d e e n m a r i a g e d e Ma r g u e r i t e d e Va l o i s p a r l e Ro i Sé b a s t i e n d e Po r t u g a l , e t l e p r o j e t membre de la Chambre des Députés, de rejoindre à Caen les commissaires chargés d’escorter Charles X et sa famille… d e Ca t h e r i n e d e Me d i c i s d e l a m a r i e r à l’Inf a n t d’Es p a gn e . [Ce sera finalement le Roi de Navarre qui l’épousera en 1572.] 231. F rançois GUIZOT. 2 L.A.S. et 2 L.S., Paris 6-14 août 1830 ; 6 pages in‑fol. ou in‑4. 800/1.000 Le Cardinal a reçu l’ambassadeur du Portugal venu lui parler du projet « du mariaige de Madame seur du Roy avec le petit Roy In t é r e s s a n t e s i n t r u c t i o n s a u x commissaires c h a r g é s d e s u r v e i l l e r l e v o y a g e d e Ch a r l e s X à Ch e r b o u r g . * 6 août. S.A.R. de Portugal. […] Je luy feiz responce par ladvis de la Royne mere du Roy [Ca t h e r i n e d e Me d i c i s ], questant ladite dame en viduité elle avoyt tant en lesprit la perte quelle avoyt faicte quil ny avoyt moyen, avant lan expiré de son deuil de luy en parler », afin de Lo u i s Ph i l i pp e est très satisfait : « Nous nous félicitons du calme et de la convenance avec lesquels s’accomplit votre voyage. Vous aurez, ou plutôt la France aura donné là à l’Europe un beau et rare spectacle ». Le baron Lo u i s a fait expédier à Cherbourg les « 600,000 fr. gagner du temps. Ils préfèreraient cependant le Prince d’Espagne [Do n Ca r l o s ], mais comme la Reine mère ne peut aller voir le Roi d’Espagne [Ph i l i pp e II] comme elle le désirerait, « il nous a semblé quil ne sera que bon, que vous essayez dextrement de sentir et en or que le Roi avoit désirés »… * 8 août, une heure du matin. Il s’inquiète de la lenteur avec laquelle Charles X voyage, « sujet de taster ce quon sen pourra promettre, pour ce que sil y avoyt esperance du Prince nous laimeryons beaucoup mieulx quaultre party qui surprise et d’agitation ». On peut craindre que cette agitation « ne pousse la population méfiante et irritée à se porter sur la route de se peust presenter. Et en deffault de cestuy-la, il ne seroit pas à propos de laisser perdre cestuy cy, qui après laultre est le plus beau qui S.M. et à l’inquiéter dans son voyage. Si vous pouviez attirer sur une situation si grave l’attention de S.M. et la déterminer à accélérer se presente. […] Il sera bon que vous en parliez à la Royne d’Espaigne [Él i s a b e t h , sœur de Charles IX et de Marguerite] affin que de sa marche, vous rendriez, je crois, à S.M. et au repos de cette partie du royaume, un véritable service ». S.A.R. désire être informée son costé elle advise doulcement ce quelle en pourra descouvrir de leur intention ». Il recommande de n’en parler à personne… du nombre et de la nature des troupes entourant encore Charles X : une fois à Cherbourg, ils trouveront « touts prêts les bâtiments sur lesquels Sa Majesté le Roi Charles X et sa famille doivent s’embarquer », et les « Gardes du corps » devront être désarmés et licenciés. er 226. Louis I de Lorraine, cardinal de Guise (1527-1578) cardinal, évêque de Metz, archevêque de Sens, il sacra son cousin Henri III Il leur envoie des journaux pour s’informer « du progrès des événements qui se développent à Paris et partout, avec une puissance et fut surnommé « cardinal des bouteilles ». L.S. avec compliment autographe « Vre treshumble et tresobeissant subject et serviteur irrésistible »… * 10 août. Les Commissaires escortant Charles X l’ont informé que celui-ci, après avoir licencié toute sa suite, sauf ses al Loys C de Guyse », des bains de Plombières 15 mai 1572, au Roi Ch a r l e s IX ; 1 page in‑fol. (petits manques en haut de page Gardes du Corps, « s’est décidé à accélérer son voyage et qu’il couchera ce soir à Condé. Le Roi m’ordonne en conséquence de vous affectant deux mots). 200/250 engager à suspendre les mesures que vous aviez été chargé de prendre »… * 14 août. « Le Roi est informé que le Roi Charles X persiste Mo r t d u Pa p e Pi e V. Il remercie le Roi de lui avoir donné avis « du deces de nostre St Pere le Pape », et annonce qu’il va à vouloir débarquer à Ostende. […] Le Roi Charles X ne doit débarquer ni à Ostende ni dans aucun port du royaume des Pays-Bas ». Il s’acheminer vers Rome « pour vous y faire tres humble et tres obeissant service ». Il part le lendemain pour Marseille où « Vostre faut l’en informer : « ni le gouvernement Anglais, ni celui des Pays-Bas ne peuvent consentir à son débarquement à Ostende […] il faut Majesté aura commandé de se tenir quelques galleres prestes pour nous embarquer, affin que cela ne nous puysse retarder »… qu’il se décide à aller à Hambourg, si c’est dans le nord de l’Allemagne qu’il veut fixer sa résidence »…

36 37 232. G uyane. P.S. par Vi l l e b o i s , maréchal des camps et armées du Roi, gouverneur de la Guyane française, Cayenne 15 novembre 1787 ; 240. André Hellé (1871-1945) dessinateur, décorateur, peintre, et créateur de jouets. 6 L.A.S., 1925-1932, à Paul En a r d ; 9 pages 1 page in-fol., cachet cire rouge. 50/60 formats divers, enveloppes. 150/200

Nomination de Pascal, Raphael Ma r c h a n t d u Pe r r é comme « lieutenant de la compagnie de Dragons de la Guianne »… 19 janvier 1925, il projette d’illustrer des œuvres de Gaston Ch é r a u : « Comme il me serait agréable d’accompagner de paysages de l’île une action qui se passerait dans quelque ville ou village oléronnais » ! Il évoque les problèmes qu’il rencontre avec « les 233. hainau T. L.S. « Bourgoigne », Épernay 26 mars 1633, à M. Le Fe b v r e , contrôleur de Sa Majesté et receveur général des droits de industriels du jouet qui exposent en 1925 aux Arts décoratifs »… [8 juin 1926], il a été promu aux Arts décoratifs. 10 janvier 1932, au morte-main du comté de Hainaut ; 1 page in-fol., adresse (un peu froissée). 30/50 sujet d’un livre qu’il a illustré, Douze plus belles fables du Charentais Roger Dé v i gn e ; la crise ne le touche pas, mais atteint durement « La proposition que maviez fait, encore quelle me seroit desadvantageuse m’est encore en la memoire […] j’ai espoir que cela serat nombre de camarades « qui avaient abandonné toutes les publications saines pour se lancer dans l’aventure du livre de luxe ou dit negotié avecq les corveables, encore que je les puisse pretendre, puisque ma commission est du mesme effect que celle de leur monsr tel »… On j o i n t 4 L.A.S. ou cartes a.s. de Michel Ci r y (1958-1959), à Odette Comandon ; plus 2 l.a.s. de Pierre Ma r c i l h a c y . de Brugges »… 241. Jules heTzel (1814-1886) éditeur et écrivain. L.A.S., 20 octobre 1880, à Léon Ga m b e t t a ; 1 page in-8. 120/150

234. haÏTi. L.A.S. et 2 L.S., 1816-1863 ; 5 pages in-fol., en-têtes, une vignette. 250/300 Be l l e l e t t r e r e c o m m a n d a n t l’o r i e n t a l i s t e Cl e r m o n t -Ga nn e a u [futur directeur de l’École des Langues orientales, professeur au Baron de Du p u y , Secrétaire interprète et membre du Conseil privé du Roi d’Haïti [Ch r i s t o p h e ] : L.A.S.au duc de L’Anse, archevêque d’Haïti, Collège de France et membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres] : « c’est d’un homme de 34 ans qu’il s’agit que les Cap Henry 6 décembre 1816, an 13 de l’indépendance, à propos de l’extrême mécontentement du Roi devant les propos insultants ou gens de science considèrent comme un homme de génie dans son genre et dans sa ligne et qui est en outre charmant et excellent. menaçants de l’archevêque… * La z a r r e , général de division, provisoirement chargé du porte-feuille de la Guerre et de la présidence du Le petit poste qu’il désire : le vice-consulat de Jaffa est de ceux qu’on ne s’arrache pas et il ne le recherche que parce que là il sera Conseil des secrétaires d’État : L.S. (griffe), Port-au-Prince 16 avril 1846, au Consul général du Roi de Suède et de Norvège, pour l’inviter au centre des travaux qu’il veut achever. Ce futur membre de l’Institut n’a d’autre amour et d’autre ambition que la science [...] au service funèbre en mémoire du Président Gu e n i e r . * Fabre Ge ff r a r d , Président d’Haïti : L.S. (en-tête et vignette), Port-au‑Prince C’est Bi x i o qui lui a fait donner à Ste Barbe l’éducation que la fortune, absolument nulle de sa mère ne lui avait pas permis d’avoir. 30 décembre 1863, au secrétaire d’État de la Justice et des Cultes, pour la grâce de sept détenus à la prison de Port-au-Prince. Ganneau est un de ses, un de nos enfants. Qu’il devienne le vôtre »… On j o i n t une supplique a.s. de F.S. Ce r l e y d’Al l a n s au secrétaire d’État à la Marine, Foix 25 janvier 1819 (2 p. in-4). 235. Henri HARPIGNIES (1819-1916) peintre. L.A.S., 24 avril 1892, à son élève Go s s e l i n ; 2 pages in-8 à en-tête de la Société des Artistes Français. 50/60 242. his Toire. 22 lettres ou pièces, la plupart L.S. ou P.S., XVIIe-XIXe siècle. 200/300

Il envoie à son élève un mot de recommandation (joint) pour M. Pr e t e t , en espérant qu’il pourra lui trouver une place : « Mais J.N. Be l l av e n e (1795, au général Michaud), Bi g o t d e Pr é a m e n e u (ministre des Cultes, 1810), Da n t o n (griffe sur une Loi relative tonnerre ! ce n’est pas si facile que vous pensez »… aux certificats de résidence), général Ga s s e n d i (1801, avec griffe de Berthier), Go h i e r (griffe sur un Décret de la Convention), général Victor Le c l e r c (1801), maréchal Mo l i t o r (1810, à propos de sa dotation), Ch. Sa l i c e t i (ministre de la Police de Naples, 1806), général 236. Charles-Benoît HASE (1780-1864) philologue allemand. 14 L.A.S. ou P.A.S. et un m a n u s c r i t autographe, 1821-1864 ; 24 pages de Si s c é (1794, au général Michaud) ; plus des Arrests du Conseil d’État du Roi, un Édit du Roi, une affiche, etc. formats divers, qqs adresses. 120/150

26 mars 1821, aux libraires Tr e u t t e l e t Wü r t z , demande de renseignements bibliographiques... 1825-1826, à M. Oe l s n e r , 243. HISTOIRE. Plus de 200 documents, XVIIe-XIXe siècles. 1.000/1.200 conseiller d’ambassade du roi de Prusse, demande d’ouvrages, dont l’autobiographie du savant Schlosser… 8 octobre 1827, à Du c h e s n e aîné, pour faire visiter la Bibliothèque Royale à M. Fa l k e n s t e i n … 25 janvier 1832, à M. Bergère, lieutenant colonel du génie, pour Le t t r e s : général d’Aigremont, duc d’Ai g u i l l o n , Henry Be l z u n c e évêque de Marseille, maréchal de Ca s t e l l a n e , S. Conte, l’attribution d’un poste de professeur à l’École d’artillerie de Metz… 1er septembre 1841, à Pa s c o l l e t , directeur de la Revue générale Paul De s c h a n e l , Jules Fa v r e , Guizot de Witt, Haubersart, P. Hochet, Em. Hubaine, A. Jacquemart, Jacqueminot, Jolyfiet, biographique, sur sa vie « passée presque entièrement dans les Bibliothèques »... Etc. Ma n u s c r i t consacré à un manuscrit grec de E. Laffon Ladébat, La Lu z e r n e , L. de La Sicotière, Leroux de Lincy, Louis XIV (secrétaire), Princesse Ma t h i l d e , Ch. Maurras, l’École de médecine de Montpellier, plus la fin d’un autre manuscrit a.s. Re gn a u l t d e Sa i n t -Je a n d’Ang é l y (4), Rouher, Jules Si m o n , Ad. Thibaudeau, A. Valette, O. de Vallée, Fréd. Vaultier, A. Va v i n , R.P. Ve n t u r a , A. de Vérac, P. Verhaegen, Vieilh de Boisjoslin, P.A. Vieillard, H. de Vi e l c a s t e l , C. de Vi gn e r a l (13 à La Sicotière), 237. Alexandre- Maurice Blanc de Lanautte comte d’HauTerive (1754-1830) diplomate, ami de Talleyrand, garde des archives du baron de Villequier, G. Villers, G.M. Vindé, général Vinoy, Vivien, Voirol, colonel Voisin, Ad. Vuitry, Zédé, etc. ministère des Relations extérieures. Ma n u s c r i t autographe signé, Espagne, 15 prairial IX (4 juin 1801) ; 1 page et quart in‑4. Ac t e s divers : baux, ventes, partages, constitution de rente, procédure, acquisition de biens nationaux, reçus fiscaux, etc. Mémoire 150/200 et notes généalogiques des familles de Ma r c h a n t (Arles) et de Vi a s (Marseille). Livre de correspondance d’un négociant de Su r l’Es p a gn e e t l e Po r t u g a l . « Le prince de la paix [Go d o y ] a commencé la Campagne du Portugal sous les auspices les plus Bé z i e r s (1821-1848). Di p l ô m e s et certificats, patentes, passeports, permis de chasse, permis de circuler par véhicule automobile satisfaisans ». Olivenza et Montemajor sont sous son contrôle, et il assiège en Elvas : « son drapeau ne tardera pas à flotter sur cette (1915), etc. Im p r i m é s : édits royaux, lettres patentes, ordonnances, décrets, journaux, prospectus, etc. Aff i c h e s : Révolution (sur les ville. Cent espagnols ont mis en fuite un corps de deux mille portugais »…Il cite le courageux exemple du comte de La Li pp e , qui déserteurs), 1848, Second Empire (catastrophe d’Écully), guerre 14-18, mobilisation de 1939, ventes, etc. résista aux Anglais : « Sous la tutelle angloise, les portugais on appris à oublier qu’ils ont une patrie » ; ils semblent croire que leurs 244. his Toire. 15 pièces, la plupart imprimées, 1848-1871. 100/150 ports , leurs richesses, leurs colonies, ne servent qu’à enrichir des étrangers qui les dispersent, sans les protéger ni développer le pays. « Le tems de l’épreuve est arrivé. Les états faibles de l’Europe vont apprendre quels fruits ils peuvent attendre des alliances angloises. 1848-1849, liste de candidats et professions de foi de candidats à l’Assemblée nationale constituante ou à l’Assemblée nationale La France demande à ses amis du courage et leur promet la gloire. L’Angleterre demande aux siens de l’or et leur promet l’esclavage législative. 1870 : bon de coke délivré par la Mairie du XIVe arr. ; circulaire de Jules Ferry (Gouvernement de la Défense nationale) ; appel et la pauvreté ». L’article est accompagné d’une lettre d’envoi : « Le ministre des relations extérieures désire que l’article ci-joint du Comité des Étrennes aux Soldats ; règlement et statuts du Club républicain démocratique et socialiste du XIIIe arr. 1871 : Bulletin paraisse dans le moniteur de demain »… de la Guerre relatif à la constitution du bureau de la Chambre à Bordeaux ; circulaire de Vautrain, maire du IVe arr. ; convocation d’un membre de la Commune ; annexe au règlement de l’Union des Amis de l’Ordre ; profession de foi électorale. 238. hau Te-saône. François-André DURET, curé de Pierrecourt. 12 L.A.S., Pierrecourt 1815-1820, à Fe u r y , notaire royal à Rioz ; 20 pages in-4, adresses. 80/100 245. Lazare HOCHE (1768-1797) général. L.S., Rennes 1er vendémiaire V (22 septembre 1796), au Ministre de la Justice [Me r l i n de Douai] ; 1 page in‑4, en-tête Le Général L. Hoche. 150/200 Co r r e s p o n d a n c e amicale de l’ancien vicaire de Rioz, chargeant le notaire de diverses commissions relatives aux affaires de sa mère, et aux siennes : dette de la fabrique de la paroisse, du sieur Cornutet… On rencontre les noms de Bourdot, Dive, Millardet, Il a reçu sa lettre « relativement à la translation des prisonniers de l’intérieur dans les ports les plus voisins, pour être employés Morel, Sirot… On j o i n t la copie d’une lettre du préfet à Duret, et une lettre du notaire Belamy, Besançon 1814. au service de la marine », au nombre desquels on a dit que figuraient des condamnés à mort : « cette assertion est fausse, l’ordre du 2 fructidor ne porte effectivement que sur les gens condamnés aux fers et à la réclusion ». Toutes les mesures sont prises pour éviter 239. T héodore de Hédouville (1755-1825) général et diplomate, il contribua à la pacification de la Vendée. L.A.S., à La Fontaine le moindre risque… par Arpajon 4 novembre 1820, à M. Br é g u e t père, membre de l’Institut Royal, quai des Opticiens, à Paris ; 1 page in-8, adresse. 100/150 246. honduras . 10 documents, 1869-1875. 100/150

Son jardinier lui remettra des paniers d’un millier de pommes et de quelques poires ; il se réserve le plaisir de lui porter quelques Do s s i e r j u d i c i a i r e s u r u n p r o j e t d e c h e m i n d e f e r i n t e r o c é a n i q u e , qui préfigure l’affaire du canal de Panama.L a moitié des pièces échantillons de leurs légumes conservés. « Je vous ai envoyé mon excellente montre dont je crois avoir cassé ou dérangé le petit ressort ont été certifiées conformes aux originaux par Victor He r r a n , ministre plénipotentiaire du Honduras à Paris. Extraits de rapports en voulant toucher a l’aiguille d’avance ou de retard. Je vous prie de me la garder jusqu’à ce que j’aille la chercher moi‑même, afin sur le tracé du chemin de fer, l’implantation des ports et gares, avec estimations des coûts ; extraits de traités de commerce avec qu’elle soit parfaitement reglée ; je me contente en attendant de celle que vous avez fait arranger pour mon domestique et qui est la France, les États-Unis et la Grande Bretagne ; extrait du Times ; conclusions présentées à la Cour d’appel de Paris, exposant les réellement très bonne »… ressorts financiers du contentieux…

38 39 232. G uyane. P.S. par Vi l l e b o i s , maréchal des camps et armées du Roi, gouverneur de la Guyane française, Cayenne 15 novembre 1787 ; 240. André Hellé (1871-1945) dessinateur, décorateur, peintre, et créateur de jouets. 6 L.A.S., 1925-1932, à Paul En a r d ; 9 pages 1 page in-fol., cachet cire rouge. 50/60 formats divers, enveloppes. 150/200

Nomination de Pascal, Raphael Ma r c h a n t d u Pe r r é comme « lieutenant de la compagnie de Dragons de la Guianne »… 19 janvier 1925, il projette d’illustrer des œuvres de Gaston Ch é r a u : « Comme il me serait agréable d’accompagner de paysages de l’île une action qui se passerait dans quelque ville ou village oléronnais » ! Il évoque les problèmes qu’il rencontre avec « les 233. hainau T. L.S. « Bourgoigne », Épernay 26 mars 1633, à M. Le Fe b v r e , contrôleur de Sa Majesté et receveur général des droits de industriels du jouet qui exposent en 1925 aux Arts décoratifs »… [8 juin 1926], il a été promu aux Arts décoratifs. 10 janvier 1932, au morte-main du comté de Hainaut ; 1 page in-fol., adresse (un peu froissée). 30/50 sujet d’un livre qu’il a illustré, Douze plus belles fables du Charentais Roger Dé v i gn e ; la crise ne le touche pas, mais atteint durement « La proposition que maviez fait, encore quelle me seroit desadvantageuse m’est encore en la memoire […] j’ai espoir que cela serat nombre de camarades « qui avaient abandonné toutes les publications saines pour se lancer dans l’aventure du livre de luxe ou dit negotié avecq les corveables, encore que je les puisse pretendre, puisque ma commission est du mesme effect que celle de leur monsr tel »… On j o i n t 4 L.A.S. ou cartes a.s. de Michel Ci r y (1958-1959), à Odette Comandon ; plus 2 l.a.s. de Pierre Ma r c i l h a c y . de Brugges »… 241. Jules heTzel (1814-1886) éditeur et écrivain. L.A.S., 20 octobre 1880, à Léon Ga m b e t t a ; 1 page in-8. 120/150

234. haÏTi. L.A.S. et 2 L.S., 1816-1863 ; 5 pages in-fol., en-têtes, une vignette. 250/300 Be l l e l e t t r e r e c o m m a n d a n t l’o r i e n t a l i s t e Cl e r m o n t -Ga nn e a u [futur directeur de l’École des Langues orientales, professeur au Baron de Du p u y , Secrétaire interprète et membre du Conseil privé du Roi d’Haïti [Ch r i s t o p h e ] : L.A.S.au duc de L’Anse, archevêque d’Haïti, Collège de France et membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres] : « c’est d’un homme de 34 ans qu’il s’agit que les Cap Henry 6 décembre 1816, an 13 de l’indépendance, à propos de l’extrême mécontentement du Roi devant les propos insultants ou gens de science considèrent comme un homme de génie dans son genre et dans sa ligne et qui est en outre charmant et excellent. menaçants de l’archevêque… * La z a r r e , général de division, provisoirement chargé du porte-feuille de la Guerre et de la présidence du Le petit poste qu’il désire : le vice-consulat de Jaffa est de ceux qu’on ne s’arrache pas et il ne le recherche que parce que là il sera Conseil des secrétaires d’État : L.S. (griffe), Port-au-Prince 16 avril 1846, au Consul général du Roi de Suède et de Norvège, pour l’inviter au centre des travaux qu’il veut achever. Ce futur membre de l’Institut n’a d’autre amour et d’autre ambition que la science [...] au service funèbre en mémoire du Président Gu e n i e r . * Fabre Ge ff r a r d , Président d’Haïti : L.S. (en-tête et vignette), Port-au‑Prince C’est Bi x i o qui lui a fait donner à Ste Barbe l’éducation que la fortune, absolument nulle de sa mère ne lui avait pas permis d’avoir. 30 décembre 1863, au secrétaire d’État de la Justice et des Cultes, pour la grâce de sept détenus à la prison de Port-au-Prince. Ganneau est un de ses, un de nos enfants. Qu’il devienne le vôtre »… On j o i n t une supplique a.s. de F.S. Ce r l e y d’Al l a n s au secrétaire d’État à la Marine, Foix 25 janvier 1819 (2 p. in-4). 235. Henri HARPIGNIES (1819-1916) peintre. L.A.S., 24 avril 1892, à son élève Go s s e l i n ; 2 pages in-8 à en-tête de la Société des Artistes Français. 50/60 242. his Toire. 22 lettres ou pièces, la plupart L.S. ou P.S., XVIIe-XIXe siècle. 200/300

Il envoie à son élève un mot de recommandation (joint) pour M. Pr e t e t , en espérant qu’il pourra lui trouver une place : « Mais J.N. Be l l av e n e (1795, au général Michaud), Bi g o t d e Pr é a m e n e u (ministre des Cultes, 1810), Da n t o n (griffe sur une Loi relative tonnerre ! ce n’est pas si facile que vous pensez »… aux certificats de résidence), général Ga s s e n d i (1801, avec griffe de Berthier), Go h i e r (griffe sur un Décret de la Convention), général Victor Le c l e r c (1801), maréchal Mo l i t o r (1810, à propos de sa dotation), Ch. Sa l i c e t i (ministre de la Police de Naples, 1806), général 236. Charles-Benoît HASE (1780-1864) philologue allemand. 14 L.A.S. ou P.A.S. et un m a n u s c r i t autographe, 1821-1864 ; 24 pages de Si s c é (1794, au général Michaud) ; plus des Arrests du Conseil d’État du Roi, un Édit du Roi, une affiche, etc. formats divers, qqs adresses. 120/150

26 mars 1821, aux libraires Tr e u t t e l e t Wü r t z , demande de renseignements bibliographiques... 1825-1826, à M. Oe l s n e r , 243. HISTOIRE. Plus de 200 documents, XVIIe-XIXe siècles. 1.000/1.200 conseiller d’ambassade du roi de Prusse, demande d’ouvrages, dont l’autobiographie du savant Schlosser… 8 octobre 1827, à Du c h e s n e aîné, pour faire visiter la Bibliothèque Royale à M. Fa l k e n s t e i n … 25 janvier 1832, à M. Bergère, lieutenant colonel du génie, pour Le t t r e s : général d’Aigremont, duc d’Ai g u i l l o n , Henry Be l z u n c e évêque de Marseille, maréchal de Ca s t e l l a n e , S. Conte, l’attribution d’un poste de professeur à l’École d’artillerie de Metz… 1er septembre 1841, à Pa s c o l l e t , directeur de la Revue générale Paul De s c h a n e l , Jules Fa v r e , Guizot de Witt, Haubersart, P. Hochet, Em. Hubaine, A. Jacquemart, Jacqueminot, Jolyfiet, biographique, sur sa vie « passée presque entièrement dans les Bibliothèques »... Etc. Ma n u s c r i t consacré à un manuscrit grec de E. Laffon Ladébat, La Lu z e r n e , L. de La Sicotière, Leroux de Lincy, Louis XIV (secrétaire), Princesse Ma t h i l d e , Ch. Maurras, l’École de médecine de Montpellier, plus la fin d’un autre manuscrit a.s. Re gn a u l t d e Sa i n t -Je a n d’Ang é l y (4), Rouher, Jules Si m o n , Ad. Thibaudeau, A. Valette, O. de Vallée, Fréd. Vaultier, A. Va v i n , R.P. Ve n t u r a , A. de Vérac, P. Verhaegen, Vieilh de Boisjoslin, P.A. Vieillard, H. de Vi e l c a s t e l , C. de Vi gn e r a l (13 à La Sicotière), 237. Alexandre- Maurice Blanc de Lanautte comte d’HauTerive (1754-1830) diplomate, ami de Talleyrand, garde des archives du baron de Villequier, G. Villers, G.M. Vindé, général Vinoy, Vivien, Voirol, colonel Voisin, Ad. Vuitry, Zédé, etc. ministère des Relations extérieures. Ma n u s c r i t autographe signé, Espagne, 15 prairial IX (4 juin 1801) ; 1 page et quart in‑4. Ac t e s divers : baux, ventes, partages, constitution de rente, procédure, acquisition de biens nationaux, reçus fiscaux, etc. Mémoire 150/200 et notes généalogiques des familles de Ma r c h a n t (Arles) et de Vi a s (Marseille). Livre de correspondance d’un négociant de Su r l’Es p a gn e e t l e Po r t u g a l . « Le prince de la paix [Go d o y ] a commencé la Campagne du Portugal sous les auspices les plus Bé z i e r s (1821-1848). Di p l ô m e s et certificats, patentes, passeports, permis de chasse, permis de circuler par véhicule automobile satisfaisans ». Olivenza et Montemajor sont sous son contrôle, et il assiège en Elvas : « son drapeau ne tardera pas à flotter sur cette (1915), etc. Im p r i m é s : édits royaux, lettres patentes, ordonnances, décrets, journaux, prospectus, etc. Aff i c h e s : Révolution (sur les ville. Cent espagnols ont mis en fuite un corps de deux mille portugais »…Il cite le courageux exemple du comte de La Li pp e , qui déserteurs), 1848, Second Empire (catastrophe d’Écully), guerre 14-18, mobilisation de 1939, ventes, etc. résista aux Anglais : « Sous la tutelle angloise, les portugais on appris à oublier qu’ils ont une patrie » ; ils semblent croire que leurs 244. his Toire. 15 pièces, la plupart imprimées, 1848-1871. 100/150 ports , leurs richesses, leurs colonies, ne servent qu’à enrichir des étrangers qui les dispersent, sans les protéger ni développer le pays. « Le tems de l’épreuve est arrivé. Les états faibles de l’Europe vont apprendre quels fruits ils peuvent attendre des alliances angloises. 1848-1849, liste de candidats et professions de foi de candidats à l’Assemblée nationale constituante ou à l’Assemblée nationale La France demande à ses amis du courage et leur promet la gloire. L’Angleterre demande aux siens de l’or et leur promet l’esclavage législative. 1870 : bon de coke délivré par la Mairie du XIVe arr. ; circulaire de Jules Ferry (Gouvernement de la Défense nationale) ; appel et la pauvreté ». L’article est accompagné d’une lettre d’envoi : « Le ministre des relations extérieures désire que l’article ci-joint du Comité des Étrennes aux Soldats ; règlement et statuts du Club républicain démocratique et socialiste du XIIIe arr. 1871 : Bulletin paraisse dans le moniteur de demain »… de la Guerre relatif à la constitution du bureau de la Chambre à Bordeaux ; circulaire de Vautrain, maire du IVe arr. ; convocation d’un membre de la Commune ; annexe au règlement de l’Union des Amis de l’Ordre ; profession de foi électorale. 238. hau Te-saône. François-André DURET, curé de Pierrecourt. 12 L.A.S., Pierrecourt 1815-1820, à Fe u r y , notaire royal à Rioz ; 20 pages in-4, adresses. 80/100 245. Lazare HOCHE (1768-1797) général. L.S., Rennes 1er vendémiaire V (22 septembre 1796), au Ministre de la Justice [Me r l i n de Douai] ; 1 page in‑4, en-tête Le Général L. Hoche. 150/200 Co r r e s p o n d a n c e amicale de l’ancien vicaire de Rioz, chargeant le notaire de diverses commissions relatives aux affaires de sa mère, et aux siennes : dette de la fabrique de la paroisse, du sieur Cornutet… On rencontre les noms de Bourdot, Dive, Millardet, Il a reçu sa lettre « relativement à la translation des prisonniers de l’intérieur dans les ports les plus voisins, pour être employés Morel, Sirot… On j o i n t la copie d’une lettre du préfet à Duret, et une lettre du notaire Belamy, Besançon 1814. au service de la marine », au nombre desquels on a dit que figuraient des condamnés à mort : « cette assertion est fausse, l’ordre du 2 fructidor ne porte effectivement que sur les gens condamnés aux fers et à la réclusion ». Toutes les mesures sont prises pour éviter 239. T héodore de Hédouville (1755-1825) général et diplomate, il contribua à la pacification de la Vendée. L.A.S., à La Fontaine le moindre risque… par Arpajon 4 novembre 1820, à M. Br é g u e t père, membre de l’Institut Royal, quai des Opticiens, à Paris ; 1 page in-8, adresse. 100/150 246. honduras . 10 documents, 1869-1875. 100/150

Son jardinier lui remettra des paniers d’un millier de pommes et de quelques poires ; il se réserve le plaisir de lui porter quelques Do s s i e r j u d i c i a i r e s u r u n p r o j e t d e c h e m i n d e f e r i n t e r o c é a n i q u e , qui préfigure l’affaire du canal de Panama.L a moitié des pièces échantillons de leurs légumes conservés. « Je vous ai envoyé mon excellente montre dont je crois avoir cassé ou dérangé le petit ressort ont été certifiées conformes aux originaux par Victor He r r a n , ministre plénipotentiaire du Honduras à Paris. Extraits de rapports en voulant toucher a l’aiguille d’avance ou de retard. Je vous prie de me la garder jusqu’à ce que j’aille la chercher moi‑même, afin sur le tracé du chemin de fer, l’implantation des ports et gares, avec estimations des coûts ; extraits de traités de commerce avec qu’elle soit parfaitement reglée ; je me contente en attendant de celle que vous avez fait arranger pour mon domestique et qui est la France, les États-Unis et la Grande Bretagne ; extrait du Times ; conclusions présentées à la Cour d’appel de Paris, exposant les réellement très bonne »… ressorts financiers du contentieux…

38 39 247. Joseph-Léopold-Sigisbert HUGO (1773-1828) général, père de Victor Hugo. Ma n u s c r i t autographe, Recherches genealogiques et historiques sur la famille Hugo, [1822 ?] ; 2 pages et demie grand in-fol. sous chemise autographe in-4 (manque un coin à la chemise). 500/700

Ta b l e a u g é n é a l o g i q u e d e l a f a m i l l e Hu g o . La table commence par le nom de Pierre Antoine Hugo, « né le 15 fevrier 1532 a St Mihiel en Lorraine, mort le 7 sept. 1601, conseiller privé du grand Duc ». Une note explique l’absence de renseignements sur les ancêtres antérieurs : « Le 31 août 1670, le mal de Crequi, commandant les troupes françaises, entra dans Nancy par les ordres de Louis XIV, en chassa le Duc de Lorraine, pilla son palais, enleva les papiers du gouvernement et une partie des titres de la noblesse du pays »… Suit sa descendance, sur trois générations… Le feuillet suivant présente quatre générations : à la dernière, au milieu de ses cinq frères et sœurs, apparaît « Joseph Leopold Sigisbert Hugo né le 15 9bre 1773 a Nancy. Lieutenant general des armées du Roi de France, comte, anc. marechal de la Cour en Espagne. Marié le 15 nov. 1796 [en fait 1797] à Sophie Françoise Trébuchet de Nantes »… En tête du dernier feuillet, il inscrit son second mariage le 6 septembre 1821 avec « Cecile Tomasi Saetoni, Ctesse de Salcano », puis les trois fils nés de son premier mariage (avec des erreurs sur les dates de naissance) : Abel Joseph, Eugène et Victor Marie ; il inscrit le mariage de Victor avec Adèle Foucher, mais laisse la date en blanc (12 novembre 1822). Ce tableau a été complété par son fils Abel et par son petit-filsL éopold-Armand Hu g o , dont on joint un feuillet autographe, à propos des inexactitudes commises par le Général dans sa généalogie.

248. Abel HUGO (1798-1855) frère aîné de Victor Hugo, littérateur. Ma n u s c r i t autographe sur ses parents, [mai-juin 1821 ?] ; 7 pages et demie in-4 en colonne. 400/500

Cu r i e u x d o c u m e n t s u r s a f a m i l l e e t s o n f r è r e Vi c t o r . Il veut rapporter les paroles de sa mère, « une femme sage & honorée qui dit toujours la verité. Un jour que nous etions rassemblés elle nous dit : mes enfans, (car nous sommes trois freres, Vi c t o r qui est le plus jeune, Eu g è n e qui est plus agé & moi qui suis l’ainé de tous. Mes enfans, dit-elle, voici l’instant où vous allez devenir des 247 249 hommes. Un homme a trois devoirs à remplir, respecter les femmes, servir son roi, obeir à son Dieu. […] Alors elle dit à Victor & à Eugène, Pour servir son Roi & son pays il y a plus d’une façon d’agir. Celui qui peut entrainer un grand nombre d’hommes à faire ce qu’il fait à aimer ce qu’il aime à respecter ce qu’il respecte, est un poete ou un heros ? […] Victor & Eugène furent poëtes. Eugène chanta les infortunes des heros de notre age, il chanta d’Enghien & Condé. Depuis on ignore pourquoi il s’est tu. […] Victor chanta des heros, il chanta les Vendéens. Sa lire fidele aux Bourbons trouva des accords funebres, pour le jeune fils du Roi martyre, pour le heros assassiné. Elle trouva aussi des chants de joie, pour la naissance & le baptême de l’enfant donné par Dieu »… Abel est triste de n’être ni poète, ni héros, mais il évoque les souvenirs maternels des héros vendéens, qu’il reprit dans ses récits… Puis il évoque son père : « Mon père est vivant. C’est un homme renommé parmi les hommes de guerre. […] Mais dans un temps qui n’est pas eloigné il s’est elevé entre les gens de guerre & les hommes de la nation française, une maniere differente d’envisager la patrie. Mon père […] s’est rendu celebre parmi les hommes de guerre de la grande mais de la coupable armée »…

249. Julie DUVIDAL DE MONTFERRIER, comtesse Abel HUGO (1797-1865) peintre, épouse du frère aîné de Victor Hugo. De s s i n o r i g i n a l au crayon gras et estompe ; 26 x 22,5 cm (bords un peu jaunis). 800/1.000

Po r t r a i t d u g é n é r a l Lé o p o l d Hu g o (1773-1828). Il s’agit d’un dessin préparatoire pour le grand tableau représentant le Général, ses frères Louis et Francis, et son fils Abel, aujourd’hui conservé à la Maison de Victor Hugo. [Reproduit en appendice au tome I des Œuvres complètes de Victor Hugo, éd. Massin, n° i v , le dessin y fut attribué, à tort, à Achille Devéria, d’après une photographie conservée au même musée.] Le fils de l’artiste et petit-fils du Général,L éopold-Armand Hugo, a noté au dos du dessin : « Le gal Léopold Hugo père d’Abel et de Victor Hugo par Mlle Julie Duvidal médaille 1824 ».

250. Eugène HUGO (1800-1837) frère de Victor Hugo ; il mourut fou. Po è m e autographe, Retour de Bonaparte, 15 avril 1816 ; 4 pages in fol. (encre pâle). 400/500

Po è m e i n é d i t d e j e u n e s s e . Il se compose de 21 strophes, dont nous citerons la première : « Il est donc vrai, grand Dieu ? sa feroce démence N’a pu voir sans frémir le bonheur de la France ? Le Corse usurpateur a repassé les mers ? Que dis-je ? Il a déjà du signal des carnages Fait trembler nos rivages, Tel qu’un tigre farouche échappé de ses fers »… Les poèmes d’Eugène Hugo, mort fou, sont de l a p l u s g r a n d e r a r e t é .

251. Eugène HUGO. Ma n u s c r i t autographe signé, D’Enghien (ode), janvier 1818 ; cahier in-8 de 7 pages et quart plus titre. 800/1.000

Ve r s i o n p r i m i t i v e d u p o è m e La Mo r t d u d u c d’En g h i e n , q u i f u t c o u r o nn é p a r l’Ac a d é m i e d e s Je u x -f l o r a u x d e To u l o u s e le 6 mai 1818, avant d’être publié dans le Recueil annuel de l’Académie, et réimprimé, avec des modifications, dans la e9 livraison du Conservateur littéraire parue le 1er août 1820. Cette mise au net est datée sur la page de titre « Janvier 1818 », et comporte 235 vers (non 233 comme l’a noté l’auteur), soit 37 vers de plus que le texte donné par le Recueil, et 25 vers de plus que celui du Conservateur littéraire. Outre ces p a s s a g e s i n é d i t s (notamment des strophes entières comme les 4e et 8e du manuscrit), le manuscrit présente 252 251 d’i m p o r t a n t e s v a r i a n t e s par rapport au poème publié. Ainsi le premier et les deux derniers vers de la première strophe, que nous citons ici d’après le manuscrit :

40 41 247. Joseph-Léopold-Sigisbert HUGO (1773-1828) général, père de Victor Hugo. Ma n u s c r i t autographe, Recherches genealogiques et historiques sur la famille Hugo, [1822 ?] ; 2 pages et demie grand in-fol. sous chemise autographe in-4 (manque un coin à la chemise). 500/700

Ta b l e a u g é n é a l o g i q u e d e l a f a m i l l e Hu g o . La table commence par le nom de Pierre Antoine Hugo, « né le 15 fevrier 1532 a St Mihiel en Lorraine, mort le 7 sept. 1601, conseiller privé du grand Duc ». Une note explique l’absence de renseignements sur les ancêtres antérieurs : « Le 31 août 1670, le mal de Crequi, commandant les troupes françaises, entra dans Nancy par les ordres de Louis XIV, en chassa le Duc de Lorraine, pilla son palais, enleva les papiers du gouvernement et une partie des titres de la noblesse du pays »… Suit sa descendance, sur trois générations… Le feuillet suivant présente quatre générations : à la dernière, au milieu de ses cinq frères et sœurs, apparaît « Joseph Leopold Sigisbert Hugo né le 15 9bre 1773 a Nancy. Lieutenant general des armées du Roi de France, comte, anc. marechal de la Cour en Espagne. Marié le 15 nov. 1796 [en fait 1797] à Sophie Françoise Trébuchet de Nantes »… En tête du dernier feuillet, il inscrit son second mariage le 6 septembre 1821 avec « Cecile Tomasi Saetoni, Ctesse de Salcano », puis les trois fils nés de son premier mariage (avec des erreurs sur les dates de naissance) : Abel Joseph, Eugène et Victor Marie ; il inscrit le mariage de Victor avec Adèle Foucher, mais laisse la date en blanc (12 novembre 1822). Ce tableau a été complété par son fils Abel et par son petit-filsL éopold-Armand Hu g o , dont on joint un feuillet autographe, à propos des inexactitudes commises par le Général dans sa généalogie.

248. Abel HUGO (1798-1855) frère aîné de Victor Hugo, littérateur. Ma n u s c r i t autographe sur ses parents, [mai-juin 1821 ?] ; 7 pages et demie in-4 en colonne. 400/500

Cu r i e u x d o c u m e n t s u r s a f a m i l l e e t s o n f r è r e Vi c t o r . Il veut rapporter les paroles de sa mère, « une femme sage & honorée qui dit toujours la verité. Un jour que nous etions rassemblés elle nous dit : mes enfans, (car nous sommes trois freres, Vi c t o r qui est le plus jeune, Eu g è n e qui est plus agé & moi qui suis l’ainé de tous. Mes enfans, dit-elle, voici l’instant où vous allez devenir des 247 249 hommes. Un homme a trois devoirs à remplir, respecter les femmes, servir son roi, obeir à son Dieu. […] Alors elle dit à Victor & à Eugène, Pour servir son Roi & son pays il y a plus d’une façon d’agir. Celui qui peut entrainer un grand nombre d’hommes à faire ce qu’il fait à aimer ce qu’il aime à respecter ce qu’il respecte, est un poete ou un heros ? […] Victor & Eugène furent poëtes. Eugène chanta les infortunes des heros de notre age, il chanta d’Enghien & Condé. Depuis on ignore pourquoi il s’est tu. […] Victor chanta des heros, il chanta les Vendéens. Sa lire fidele aux Bourbons trouva des accords funebres, pour le jeune fils du Roi martyre, pour le heros assassiné. Elle trouva aussi des chants de joie, pour la naissance & le baptême de l’enfant donné par Dieu »… Abel est triste de n’être ni poète, ni héros, mais il évoque les souvenirs maternels des héros vendéens, qu’il reprit dans ses récits… Puis il évoque son père : « Mon père est vivant. C’est un homme renommé parmi les hommes de guerre. […] Mais dans un temps qui n’est pas eloigné il s’est elevé entre les gens de guerre & les hommes de la nation française, une maniere differente d’envisager la patrie. Mon père […] s’est rendu celebre parmi les hommes de guerre de la grande mais de la coupable armée »…

249. Julie DUVIDAL DE MONTFERRIER, comtesse Abel HUGO (1797-1865) peintre, épouse du frère aîné de Victor Hugo. De s s i n o r i g i n a l au crayon gras et estompe ; 26 x 22,5 cm (bords un peu jaunis). 800/1.000

Po r t r a i t d u g é n é r a l Lé o p o l d Hu g o (1773-1828). Il s’agit d’un dessin préparatoire pour le grand tableau représentant le Général, ses frères Louis et Francis, et son fils Abel, aujourd’hui conservé à la Maison de Victor Hugo. [Reproduit en appendice au tome I des Œuvres complètes de Victor Hugo, éd. Massin, n° i v , le dessin y fut attribué, à tort, à Achille Devéria, d’après une photographie conservée au même musée.] Le fils de l’artiste et petit-fils du Général,L éopold-Armand Hugo, a noté au dos du dessin : « Le gal Léopold Hugo père d’Abel et de Victor Hugo par Mlle Julie Duvidal médaille 1824 ».

250. Eugène HUGO (1800-1837) frère de Victor Hugo ; il mourut fou. Po è m e autographe, Retour de Bonaparte, 15 avril 1816 ; 4 pages in fol. (encre pâle). 400/500

Po è m e i n é d i t d e j e u n e s s e . Il se compose de 21 strophes, dont nous citerons la première : « Il est donc vrai, grand Dieu ? sa feroce démence N’a pu voir sans frémir le bonheur de la France ? Le Corse usurpateur a repassé les mers ? Que dis-je ? Il a déjà du signal des carnages Fait trembler nos rivages, Tel qu’un tigre farouche échappé de ses fers »… Les poèmes d’Eugène Hugo, mort fou, sont de l a p l u s g r a n d e r a r e t é .

251. Eugène HUGO. Ma n u s c r i t autographe signé, D’Enghien (ode), janvier 1818 ; cahier in-8 de 7 pages et quart plus titre. 800/1.000

Ve r s i o n p r i m i t i v e d u p o è m e La Mo r t d u d u c d’En g h i e n , q u i f u t c o u r o nn é p a r l’Ac a d é m i e d e s Je u x -f l o r a u x d e To u l o u s e le 6 mai 1818, avant d’être publié dans le Recueil annuel de l’Académie, et réimprimé, avec des modifications, dans la e9 livraison du Conservateur littéraire parue le 1er août 1820. Cette mise au net est datée sur la page de titre « Janvier 1818 », et comporte 235 vers (non 233 comme l’a noté l’auteur), soit 37 vers de plus que le texte donné par le Recueil, et 25 vers de plus que celui du Conservateur littéraire. Outre ces p a s s a g e s i n é d i t s (notamment des strophes entières comme les 4e et 8e du manuscrit), le manuscrit présente 252 251 d’i m p o r t a n t e s v a r i a n t e s par rapport au poème publié. Ainsi le premier et les deux derniers vers de la première strophe, que nous citons ici d’après le manuscrit :

40 41 « Debout au milieu des nuages, 260. I MMACULÉE-CONCEPTION. François-Eugène NEPVEU, architecte. Notice sur un projet de Basilique dédiée à L’ange des nuits parcourt les cieux épouvantés ; l’Immaculée‑Conception (Rome, Imprimerie de Salviucci, 1867) ; in-fol. de 20 p. et 3 pl., cart. 150/180 Sa voix tonnante appelle les orages ; Ouvrage illustré de 3 planches photographiques et dédié au Pape Pie IX. En v o i autographe signé sur la page de titre : L’aquilon et les vents marchent à ses côtés. « À Monsieur Boselli Préfet de Seine-et-Oise. Respectueux hommage de l’auteur, Versailles janvier 1868 FE Nepveu ». Le loup hurlant dans l’ombre a quitté ses repaires, Il traverse à grands pas les hameaux solitaires ; 261. indes. 2 m a n u s c r i t s d’un ancien magistrat de Po n d i c h é r y , [vers 1826 ?] ; 24 pages in-fol. et 5 pages in-4. 700/800 Réveillez-vous, ô Laboureurs ! Veillez ! veillez ! j’entends les cris de la victime… Mémoire de défense d’un ancien magistrat suspendu de ses fonctions par le nouveau gouverneur, Eugène Panon, Cette nuit est la nuit du crime ! comte De s b a s s a y n s d e Ri c h e m o n t : il rend compte d’une affaire concernant le gouvernement des Mahométans, et honore le D’un repos sans réveil redoutez les horreurs !.. » souvenir des gouverneurs précédents… – « Caractère des Bengalis » : souple, mercenaire, intrigant, avide… On j o i n t un imprimé : Les manuscrits d’Eugène Hugo, mort fou, sont de l a p l u s g r a n d e r a r e t é . Slavery in India, mars 1834 (in-fol., 42 p.) émanant de la House of Commons en vue de l’a b o l i t i o n d e l’e s c l a v a g e dans toutes les colonies anglaises ; plus un autre imprimé parlementaire concernant la traite d’esclaves à l’île Maurice. 252. Léopold-Armand HUGO (1828-1895) neveu et filleul de Victor Hugo, fils d’Abel, peintre et sculpteur. 6 L.A.S. avec d e s s i n s , [1854-1872 et s.d.] ; 26 pages in-8, une enveloppe. 300/400 262. inven Taire. P.S. par Marie Catherine Olivier veuve de Pierre Simon Ja u l t , ses enfants et autres, Paris 31 juillet 1793 ; cahier de Le t t r e s i l l u s t r é e s d e d e s s i n s o u c r o q u i s à l a p l u m e . * à son ami Armand. Lundi [mai 1854 ?], anecdotes de la vie parisienne : visite 15 pages in-4 plus couverture. 600/800 de Napoléon III et Eugénie à l’Hôtel des Monnaies, gravures chez Goupil, etc. « Le daguerréotype continue ses merveilles. Il y a un « Description générale des meubles, menus-meubles, argenterie et autres objets provenants de la succession du citoyen dessinateur qui sous le pseudonyme de Nadar a groupé en une grande lithographie [Panthéon-Nadar] les portraits caricatures des t Pierre‑Simon Ja u l t , ci devant contrôleur au bureau des ci-devant états de Br e t a gn e , décédé en sa demeure, à Paris, Rüe S Claude hommes illustres de la littérature et des arts, […] on voit en tête l’illustre poète avec son front penseur et son regard perdu sous les n° 5 Section de Bonne-nouvelle »… Cet état détaillé établit la liste et la valeur de ses biens (meubles, literie, vêtements, argenterie, chairs » (d e s s i n ). Mardi : grands travaux à Paris, près du Palais-Royal ; croquis de scènes de brouillard, de la « péniche impériale » vaisselle, ustensiles, tableaux, gravures, bustes en plâtre ou en bronze dont celui de la cantatrice Mme de Sa i n t -Hu b e r t i ), ainsi que et d’une marchande de radis… Mardi gras, scènes des fêtes à Paris, croquis d’un cocher en travesti, enthousiasme lors de la sortie quelques l i v r e s e t m a n u s c r i t s , se rapportant pour la plupart à l’histoire et à la g é n é a l o g i e … Suit un état des papiers de famille et de l’Empereur et de l’Impératrice… Vendredi, visite à Versailles ; description et croquis de jongleurs ; nouveau chemin de fer des comptes. [Pierre-Simon Ja u l t (Pontarlier 1737 – Paris 1793) fut généalogiste, archiviste et commis des rentes de la province de Paris‑Auteuil… * Lettres à s a f i l l e Zo é (1856-1876), au couvent du Sacré-Cœur à Chambéry. 20-24 juin [1871], visite chez un ancien camarade, le P. de Gabriac ; rencontre au service des ambulances d’une sœur qui avait soigné « la pauvre gd mère Julie » ; croquis Bretagne. Il avait obtenu une pension du Roi pour son don d’une collection de livres à la Bibliothèque du Roi.] d’une statue de la Mater admirabilis… 9-11 juillet [1872], description et croquis d’une étonnante voiture de tailleur de livrée ; visite 263. ITALIE. 23 lettres ou pièces. 250/300 de l’oncle Auguste, et visite au cousin Charles, etc. Reproduction page 40. Agostino Gr i m a l d i (2 longues L.A.S. au comte de Pontchartrain, Gênes 1739-1743, parlant notamment des Doria et Spinola). Signatures de Victor-Emmanuel III et Victor-Amédée III, et De Gasperi ; L.S. d’Um b e r t o II de Savoie (1864). L.S. du Vizir Al y Ca s c i a 253. Léopold-Armand HUGO. 3 d e s s i n s originaux, signés, avec n o t e s autographes au dos. 300/400 au général Donzelot à Corfou (1810). Lettres de G.G. Ortoli (Sartene 1774), Carlo Pedrotti (Turin 1858 à Escudier), etc. Diplômes * Au t o p o r t r a i t à la plume, sur vélin (20 x 15,5 cm.) : tête barbue, de profil. Au dos : « Par Léopold Hugo élève d’Horace Vernet. du Corpo dei Volontari Italiani (1866), etc. Son portrait ; croquis du marbre exposé en 1874 ». * Brouillard d’hiver. Lavis à l’encre de Chine (32 x 25 cm) : une voiture s’éloigne sur une route bordée d’arbres.Au verso, L.A. Hugo indique qu’il a exposé aux « Salons de 1874 et 77 sculpture ». * « Léopold Hugo en 264. I TALIE. bologne. 7 pièces et 3 p l a n s , 1799-1811 ; formats divers, nombreux cachets encre (Prefetto del Reno, Regno d’Italia, costume algérien et Abel de Montferrier son neveu en marocain de Tanger. Paris 1882 » (plume et crayons de couleur, 30 x 23 cm). etc.) ;en italien. 1.000/1.200 254. Victor HUGO. Actes et Paroles. I. Avant l’exil (Paris, Michel Lévy frères, 1875) ; in-8, rel. de l’époque basane fauve Do s s i e r c o n c e r n a n t l e s a c q u i s i t i o n s d’u n c o u v e n t e t d e t e r r a i n s à B o l o gn e p a r l e c o m t e A l d i n i . [Antonio, comte Al d i n i (1755‑1826), (restaurations et défauts). 300/400 homme d’État italien, fut nommé par Napoléon Président du Conseil d’État du Royaume d’Italie, puis ministre secrétaire d’État.] Édition en partie originale, avec d é d i c a c e autographe signée sur le faux-titre à un ancien député de l’Assemblée nationale Actes d’acquisition (et annexes) du couvent supprimé des sœurs de San Bernardino, près du Porto Naviglio, vendu en 1799 par législative, expulsé de France lors du coup d’État, Clément Du l a c (1805-1889) : « A mon cher et vaillant compagnon de lutte et l’Agenzia dè Beni Nazionali ; du domaine de la Carrara (1806) ; d’une maison dans la contrada Malcontenti, et de magasins de riz d’exil Clément Dulac Victor Hug[o] » (la fin de la signature a été coupée par le relieur ; mouillure en haut de page). derrière le canal Reno (1811)… Les p l a n s , au lavis et aquarellés, représentent le monastère de San Bernardino, le domaine de la Carrara (63 x 73 cm chaque), et les magasins de riz (40 x 63 cm), et sont accompagnés d’un descriptif. 255. Victor HUGO. Dé d i c a c e autographe signée sur une partition de musique imprimée ; in-4 de 3 p. (mouill.). 300/400 Mélodie d’Henri Ch a t a u sur des paroles de Victor Hugo, Comme vous oubliez !, avec vignette (Paris, O. Legouix, s.d.). Hugo a inscrit cette dédicace : « Aux pieds de l’inspiratrice. V.H. » On j o i n t une autre mélodie sur des paroles de Hugo, La Chanson de Fantine, par Hippolyte Vannier (Maison André Tramu, ; mauvais état).

256. [Victor hugo]. 7 p h o t o g r a p h i e s ; papier albuminé monté sur cartes à la marque des photographes, format carte de visite. 400/500 Bel ensemble de photographies de Victor Hugo, à mi-corps ou en pied, entre 1860 et 1875 environ, par Garnier Ar s è n e à Guernesey, E. Ba c o t , Étienne Ca r j a t , Gh é m a r frères à Bruxelles, J. Ma e s à Anvers, Na d a r , Pierre Pe t i t .

257. [Victor hugo]. 8 p h o t o g r a p h i e s ; papier albuminé monté sur cartes à la marque des photographes, format carte de visite. 500/600 Bel ensemble de photographies de Vi c t o r Hu g o e t l e s s i e n s : V. Hugo (par Pierre Pe t i t ) ; V. Hugo avec son fils Charles et Auguste Vacquerie (par Be r t a l l ) ; Juliette Drouet (par Gh e m a r à Bruxelles) ; Charles Hugo (par J. Ma e s ) ; François-Victor Hugo (par E. Ba c o t ) ; V. Hugo avec sa petite-fille Jeanne ; 2 portraits de Jeanne Hugo (par Garnier Ar s è n e à Guernesey). On j o i n t une rare épreuve photographique du portrait de Victor Hugo par Fr a n c k (signée au tampon), 15,5 x 11 cm, papier albuminé monté sur carte.

258. [Joris-Karl huysMans]. Fa i r e -p a r t de décès, [mai 1907] ; 1 page in-4 impr. 100/150 Annonce du décès de Joris Karl Huysmans, « Homme de Lettres, Président de l’Académie des Goncourt, Officier de la Légion d’Honneur », le 12 mai 1907, et invitation aux convoi, service et enterrement à l’église Notre-Dame des Champs puis au cimetière Montparnasse, le 15 mai. C’est l’exemplaire envoyé au peintre Jean-François Ra ff a ë l l i ; il provient de ses archives. 259. Î le bourbon (réunion). 3 lettres ou pièces, 1841-1843 ; 1 page in-fol. en partie impr. à en-tête Île Bourbon, 6 pages in-8 ou in-4. 100/150 22 octobre 1841, extrait mortuaire du fusilier Jean Bo u v i e r , signé par le Maire de Saint-Denis et par le Gouverneur Ba z o c h e (cachets encre). Saint-Denis 2 et 8 mars 1843, lettres d’Adolphe et William Te r r a s s o n à leur tante et cousine [Sophie Léorat, Paris] donnant des nouvelles familiales, leur vie sur Bourbon, la ville campagnarde, et la riche végétation, le climat des tropiques… 253 264 42 43 « Debout au milieu des nuages, 260. I MMACULÉE-CONCEPTION. François-Eugène NEPVEU, architecte. Notice sur un projet de Basilique dédiée à L’ange des nuits parcourt les cieux épouvantés ; l’Immaculée‑Conception (Rome, Imprimerie de Salviucci, 1867) ; in-fol. de 20 p. et 3 pl., cart. 150/180 Sa voix tonnante appelle les orages ; Ouvrage illustré de 3 planches photographiques et dédié au Pape Pie IX. En v o i autographe signé sur la page de titre : L’aquilon et les vents marchent à ses côtés. « À Monsieur Boselli Préfet de Seine-et-Oise. Respectueux hommage de l’auteur, Versailles janvier 1868 FE Nepveu ». Le loup hurlant dans l’ombre a quitté ses repaires, Il traverse à grands pas les hameaux solitaires ; 261. indes. 2 m a n u s c r i t s d’un ancien magistrat de Po n d i c h é r y , [vers 1826 ?] ; 24 pages in-fol. et 5 pages in-4. 700/800 Réveillez-vous, ô Laboureurs ! Veillez ! veillez ! j’entends les cris de la victime… Mémoire de défense d’un ancien magistrat suspendu de ses fonctions par le nouveau gouverneur, Eugène Panon, Cette nuit est la nuit du crime ! comte De s b a s s a y n s d e Ri c h e m o n t : il rend compte d’une affaire concernant le gouvernement des Mahométans, et honore le D’un repos sans réveil redoutez les horreurs !.. » souvenir des gouverneurs précédents… – « Caractère des Bengalis » : souple, mercenaire, intrigant, avide… On j o i n t un imprimé : Les manuscrits d’Eugène Hugo, mort fou, sont de l a p l u s g r a n d e r a r e t é . Slavery in India, mars 1834 (in-fol., 42 p.) émanant de la House of Commons en vue de l’a b o l i t i o n d e l’e s c l a v a g e dans toutes les colonies anglaises ; plus un autre imprimé parlementaire concernant la traite d’esclaves à l’île Maurice. 252. Léopold-Armand HUGO (1828-1895) neveu et filleul de Victor Hugo, fils d’Abel, peintre et sculpteur. 6 L.A.S. avec d e s s i n s , [1854-1872 et s.d.] ; 26 pages in-8, une enveloppe. 300/400 262. inven Taire. P.S. par Marie Catherine Olivier veuve de Pierre Simon Ja u l t , ses enfants et autres, Paris 31 juillet 1793 ; cahier de Le t t r e s i l l u s t r é e s d e d e s s i n s o u c r o q u i s à l a p l u m e . * à son ami Armand. Lundi [mai 1854 ?], anecdotes de la vie parisienne : visite 15 pages in-4 plus couverture. 600/800 de Napoléon III et Eugénie à l’Hôtel des Monnaies, gravures chez Goupil, etc. « Le daguerréotype continue ses merveilles. Il y a un « Description générale des meubles, menus-meubles, argenterie et autres objets provenants de la succession du citoyen dessinateur qui sous le pseudonyme de Nadar a groupé en une grande lithographie [Panthéon-Nadar] les portraits caricatures des t Pierre‑Simon Ja u l t , ci devant contrôleur au bureau des ci-devant états de Br e t a gn e , décédé en sa demeure, à Paris, Rüe S Claude hommes illustres de la littérature et des arts, […] on voit en tête l’illustre poète avec son front penseur et son regard perdu sous les n° 5 Section de Bonne-nouvelle »… Cet état détaillé établit la liste et la valeur de ses biens (meubles, literie, vêtements, argenterie, chairs » (d e s s i n ). Mardi : grands travaux à Paris, près du Palais-Royal ; croquis de scènes de brouillard, de la « péniche impériale » vaisselle, ustensiles, tableaux, gravures, bustes en plâtre ou en bronze dont celui de la cantatrice Mme de Sa i n t -Hu b e r t i ), ainsi que et d’une marchande de radis… Mardi gras, scènes des fêtes à Paris, croquis d’un cocher en travesti, enthousiasme lors de la sortie quelques l i v r e s e t m a n u s c r i t s , se rapportant pour la plupart à l’histoire et à la g é n é a l o g i e … Suit un état des papiers de famille et de l’Empereur et de l’Impératrice… Vendredi, visite à Versailles ; description et croquis de jongleurs ; nouveau chemin de fer des comptes. [Pierre-Simon Ja u l t (Pontarlier 1737 – Paris 1793) fut généalogiste, archiviste et commis des rentes de la province de Paris‑Auteuil… * Lettres à s a f i l l e Zo é (1856-1876), au couvent du Sacré-Cœur à Chambéry. 20-24 juin [1871], visite chez un ancien camarade, le P. de Gabriac ; rencontre au service des ambulances d’une sœur qui avait soigné « la pauvre gd mère Julie » ; croquis Bretagne. Il avait obtenu une pension du Roi pour son don d’une collection de livres à la Bibliothèque du Roi.] d’une statue de la Mater admirabilis… 9-11 juillet [1872], description et croquis d’une étonnante voiture de tailleur de livrée ; visite 263. ITALIE. 23 lettres ou pièces. 250/300 de l’oncle Auguste, et visite au cousin Charles, etc. Reproduction page 40. Agostino Gr i m a l d i (2 longues L.A.S. au comte de Pontchartrain, Gênes 1739-1743, parlant notamment des Doria et Spinola). Signatures de Victor-Emmanuel III et Victor-Amédée III, et De Gasperi ; L.S. d’Um b e r t o II de Savoie (1864). L.S. du Vizir Al y Ca s c i a 253. Léopold-Armand HUGO. 3 d e s s i n s originaux, signés, avec n o t e s autographes au dos. 300/400 au général Donzelot à Corfou (1810). Lettres de G.G. Ortoli (Sartene 1774), Carlo Pedrotti (Turin 1858 à Escudier), etc. Diplômes * Au t o p o r t r a i t à la plume, sur vélin (20 x 15,5 cm.) : tête barbue, de profil. Au dos : « Par Léopold Hugo élève d’Horace Vernet. du Corpo dei Volontari Italiani (1866), etc. Son portrait ; croquis du marbre exposé en 1874 ». * Brouillard d’hiver. Lavis à l’encre de Chine (32 x 25 cm) : une voiture s’éloigne sur une route bordée d’arbres.Au verso, L.A. Hugo indique qu’il a exposé aux « Salons de 1874 et 77 sculpture ». * « Léopold Hugo en 264. I TALIE. bologne. 7 pièces et 3 p l a n s , 1799-1811 ; formats divers, nombreux cachets encre (Prefetto del Reno, Regno d’Italia, costume algérien et Abel de Montferrier son neveu en marocain de Tanger. Paris 1882 » (plume et crayons de couleur, 30 x 23 cm). etc.) ;en italien. 1.000/1.200 254. Victor HUGO. Actes et Paroles. I. Avant l’exil (Paris, Michel Lévy frères, 1875) ; in-8, rel. de l’époque basane fauve Do s s i e r c o n c e r n a n t l e s a c q u i s i t i o n s d’u n c o u v e n t e t d e t e r r a i n s à B o l o gn e p a r l e c o m t e A l d i n i . [Antonio, comte Al d i n i (1755‑1826), (restaurations et défauts). 300/400 homme d’État italien, fut nommé par Napoléon Président du Conseil d’État du Royaume d’Italie, puis ministre secrétaire d’État.] Édition en partie originale, avec d é d i c a c e autographe signée sur le faux-titre à un ancien député de l’Assemblée nationale Actes d’acquisition (et annexes) du couvent supprimé des sœurs de San Bernardino, près du Porto Naviglio, vendu en 1799 par législative, expulsé de France lors du coup d’État, Clément Du l a c (1805-1889) : « A mon cher et vaillant compagnon de lutte et l’Agenzia dè Beni Nazionali ; du domaine de la Carrara (1806) ; d’une maison dans la contrada Malcontenti, et de magasins de riz d’exil Clément Dulac Victor Hug[o] » (la fin de la signature a été coupée par le relieur ; mouillure en haut de page). derrière le canal Reno (1811)… Les p l a n s , au lavis et aquarellés, représentent le monastère de San Bernardino, le domaine de la Carrara (63 x 73 cm chaque), et les magasins de riz (40 x 63 cm), et sont accompagnés d’un descriptif. 255. Victor HUGO. Dé d i c a c e autographe signée sur une partition de musique imprimée ; in-4 de 3 p. (mouill.). 300/400 Mélodie d’Henri Ch a t a u sur des paroles de Victor Hugo, Comme vous oubliez !, avec vignette (Paris, O. Legouix, s.d.). Hugo a inscrit cette dédicace : « Aux pieds de l’inspiratrice. V.H. » On j o i n t une autre mélodie sur des paroles de Hugo, La Chanson de Fantine, par Hippolyte Vannier (Maison André Tramu, Rio de Janeiro ; mauvais état).

256. [Victor hugo]. 7 p h o t o g r a p h i e s ; papier albuminé monté sur cartes à la marque des photographes, format carte de visite. 400/500 Bel ensemble de photographies de Victor Hugo, à mi-corps ou en pied, entre 1860 et 1875 environ, par Garnier Ar s è n e à Guernesey, E. Ba c o t , Étienne Ca r j a t , Gh é m a r frères à Bruxelles, J. Ma e s à Anvers, Na d a r , Pierre Pe t i t .

257. [Victor hugo]. 8 p h o t o g r a p h i e s ; papier albuminé monté sur cartes à la marque des photographes, format carte de visite. 500/600 Bel ensemble de photographies de Vi c t o r Hu g o e t l e s s i e n s : V. Hugo (par Pierre Pe t i t ) ; V. Hugo avec son fils Charles et Auguste Vacquerie (par Be r t a l l ) ; Juliette Drouet (par Gh e m a r à Bruxelles) ; Charles Hugo (par J. Ma e s ) ; François-Victor Hugo (par E. Ba c o t ) ; V. Hugo avec sa petite-fille Jeanne ; 2 portraits de Jeanne Hugo (par Garnier Ar s è n e à Guernesey). On j o i n t une rare épreuve photographique du portrait de Victor Hugo par Fr a n c k (signée au tampon), 15,5 x 11 cm, papier albuminé monté sur carte.

258. [Joris-Karl huysMans]. Fa i r e -p a r t de décès, [mai 1907] ; 1 page in-4 impr. 100/150 Annonce du décès de Joris Karl Huysmans, « Homme de Lettres, Président de l’Académie des Goncourt, Officier de la Légion d’Honneur », le 12 mai 1907, et invitation aux convoi, service et enterrement à l’église Notre-Dame des Champs puis au cimetière Montparnasse, le 15 mai. C’est l’exemplaire envoyé au peintre Jean-François Ra ff a ë l l i ; il provient de ses archives. 259. Î le bourbon (réunion). 3 lettres ou pièces, 1841-1843 ; 1 page in-fol. en partie impr. à en-tête Île Bourbon, 6 pages in-8 ou in-4. 100/150 22 octobre 1841, extrait mortuaire du fusilier Jean Bo u v i e r , signé par le Maire de Saint-Denis et par le Gouverneur Ba z o c h e (cachets encre). Saint-Denis 2 et 8 mars 1843, lettres d’Adolphe et William Te r r a s s o n à leur tante et cousine [Sophie Léorat, Paris] donnant des nouvelles familiales, leur vie sur Bourbon, la ville campagnarde, et la riche végétation, le climat des tropiques… 253 264 42 43 265. IT alie. [Antonio, comte ALDINI (1755-1826), homme d’État italien, nommé par Napoléon Président du Conseil d’État du Royaume 269. J ean II le Bon (1319-1364) Roi de France (1350). Ch a r t e en son nom, Paris 12 juin 1355 ; contresignée par Yv o n (?) ; vélin oblong d’Italie, puis ministre secrétaire d’État]. 112 pièces classées en 51 dossiers (manquent les nos 1 et 30, nos 29 et 35 vides), 1799-1811 ; in-4 (collée sur papier fort ; portrait gravé joint). 2.000/2.500 nombreux cachets encre ; en italien. 1.000/1.200 Ra r e m a n d e m e n t en faveur de son conseiller le comte de Ve n t a d o u r [Bernard Ier, premier comte de Ve n t a d o u r , fils d’Ebles Im p o r t a n t d o s s i e r c o n c e r n a n t s e s a c h a t s d e t e r r e s à Ga l l i e r a , p o u r c o n s t i t u e r s o n m a j o r a t . Actes de vente, VIII et de Marguerite de Beaujeu ; il avait épousé en 1338 Marguerite de Beaumont (de la maison de Brienne)], auquel le Roi fait procurations, ratifications, acquittements, certificats, baux emphytéotique ou à perpétuité, échanges, affranchissement de redevance, don d’une somme de 2.500 florins due par Aymeri Ro u l l a n t à titre de composition pour les lettres d’anoblissement que le Roi lui l d i n i investiture emphytéotique, au bénéfice du citoyen (puis du comte) AntonioA , dans la République (puis le Royaume) d’Italie… a naguères octroyées. [Aimeri Ro l l a n d ou Ro u l l a n t avait été anobli en juin 1355 en considération de ses services aux armées Le dossier concerne principalement l’achat de la Tenuta della Tombella, sur les communes de Galliera et S. Alberto, dans le (Archives Nationales, JJ 84, charte 156, f° 92) ; il figure comme chevalier dans un acte de 1346 par lequel le Roi légitimait et département du Reno ; acquisitions ou échanges d’autres propriétés pour agrandir le domaine, et autres achats dans les communes anoblissait ses sept enfants (JJ 68, 132).] « Jehan par la grace de Dieu Roys de France. A nos amez et feaulz Gens de noz comptes, et de Pieve, S. Vincenzo, Massumatico, Maccaretolo, Poggetto, etc., certains vendus comme biens nationaux et provenant des biens tresoriers à Paris. Salut et dilection. Savoir vous faisons que comme Aymeri Roullant chevalier, procréez et nez de père nonnoble, et des Dominicains de Bologne ou du chapître de S. Pietro de Bologne… De nombreuses pièces sont contenues de belles couvertures mere noble, ait nagaires composé avecques nous pour l’anoblissement que octroyé lui avons, à deux myl et cinq cens florins de à frontispice gravé ; une est accompagnée d’un plan. Florence. Nous considerans les bons et loyaulz service, que nostre amé et feal Conseiller le Conte de Ventadour a fais au temps passé Reproduction en page 4 de couverture. à noz predecesseurs et à nous, et fait encores chascun jour, lui avons donné et octroié, donnons et octroions par ces lettres de grace 266. ITalie. 9 lettres ou pièces manuscrites ou imprimées, fin XVIIIe-XIXe siècle ; en italien ou en français. 80/100 especial, les deux myl et cinq cens florins dessus ditz et lesquiex ledit Conte a receuz dudit Aymeri Roullant chevalier de nostre Extraits de naissance et de baptême, circulaire du vice-préfet de Ceneda, documents d’administrateurs ou officiers de l’Empire commandement pour lui et à son proffict »… français ou du royaume de Naples, affiche (décret) de Charles-Albert de Sardaigne, l. à en-tête de laSoccorso Garibaldi… On j o i n t une pièce en allemand relative au marquis de Bombelles. 270. Anténor joly (1801-1852) directeur du théâtre de la Renaissance. 6 L.A.S. et 1 P.S., Paris 1836-1845 ; 6 pages in-8, en‑tête Vert‑Vert, Théâtre de la Porte St Antoine et Théâtre Ventadour, nombreuses adresses, et 4 pages in-4 en partie impr. à en‑tête Théâtre Ventadour. 267. IT alie. Ma n u s c r i t , Journal de mon voyage dans la Ligurie et la Toscane, [1805-1814] ; cahier in-4 de 26 pages plus 2 p. de 150/200 notes diverses. 1.200/1.500 8 février 1836, à La j a r i e t t e , artiste dramatique au Théâtre Montmartre : « Il m’eût été agréable […] de faire quelque chose pour In t é r e s s a n t e r e l a t i o n d’u n s é j o u r e n It a l i e d e 1805 à 1814, v r a i s e m b l a b l e m e n t p a r u n f o n c t i o nn a i r e d e l’Em p i r e . [La République un recommandé d’Alphonse Karr »… 14 juillet 1836, au notaire Ca h o u e t : il viendra demain avec Tilly, « avec la situation en poche. Ligurienne, anciennement République de Gênes, avait été incorporée à l’Empire français en 1805. Le grand-duché de Toscane, occupé De là nous passerons à St Antoine pour voir les registres, si c’est nécessaire »… 16 novembre 1836, au même : il demande rendez- dès 1796 par Bonaparte, fut réuni à l’Empire en 1807.] Parti de Chambéry le 6 fructidor XIII (24 août 1805), le voyageur traverse vous avec Tilly et Villeneuve pour l’affaire du Second Théâtre Français ; « Demain […] la salle Ventadour sera éclairée, et nous y le col du Mont-Cenis, passe par Turin et Asti, avant d’arriver à Alexandrie [Al e s s a n d r i a ], chef-lieu du département de Marengo : serons tous pour juger des réparations et modifications indispensables » ; il l’invite à venir leur donner ses conseils, et aussi à dîner « L’Empereur […] veut en faire une forteresse de première ligne. Plus de 3 mille ouvriers sont actuellement employés aux fortifications, avec Hu g o et des journalistes républicains… 28 novembre 1837, e ng a g e m e n t de J.-B. Gu y o n au théâtre Ventadour pour jouer les l’on détourne les lits des fleuves du Tanaro et de la Bormida pour les faire circuler dans des fossés creusés autour de la ville et à une premiers rôles. 13 juillet 1838, à Armand Da r t o i s : Jourdheuil mérite tout le bien que Dartois et Mme Pauline lui en ont dit : « je assez grande distance ». Après Novi, apercevant la plaine de Ma r e ng o , il évoque la fameuse bataille, puis arrive à Gê n e s le 12 fructidor pourrai traiter avec ce jeune homme ; j’ai encore place pour lui, mais qu’il se hâte de se faire entendre, ou bien ma troupe sera au (30 août) : il visite le palais du gouvernement, anciennement occupé par le Doge, et maintenant par le préfet ; il admire les fortifications complet »… 28 août 1845 : « J’accepte de grand cœur l’intervention de Mrs Michel-Masson et Frédéric Thomas. Ce sont des hommes et les batteries qui défendent le port. 22 fructidor (9 septembre), il arrive à Sa v o n e , chef-lieu du département de Montenotte, et y séjourne d’intelligence et des hommes d’honneur »… On j o i n t un billet de l’Ambigu-Comique à son nom pour une loge découverte à 6 places, durant deux ans : « La population de la ville n’excède pas 5 à 6 mille ames […] le commerce est réduit à un cabotage peu important le er long des côtes » ; celui-ci pourrait se développer par le percement d’une route entre Nice et Gênes… Le narrateur explique comment 1 mars 1839, signé par Albert. s’est opérée la réunion de l’État de Gênes à l’Empire ; il s’intéresse aux mœurs locales, particulièrement celles des femmes qui prennent 271. [Impératrice joséphine (1761-1814)]. Fa c t u r e signée de Le n o r m a n d , Au Grand Turc, Paris 1er octobre 1811 ; souvent des amants, parfois désignés par les maris eux-mêmes. L’Italienne ne se défend pas d’avoir une liaison, « c’est la preuve la 1 page et demie in‑4, vignette aux armes de l’Impératrice Joséphine, en-tête Au Grand Turc… Lenormand, Premier Marchand plus certaine de son mérite ». Abordant la question religieuse, il note que les cérémonies « y sont plus multipliées et plus suivies » de Sa Majesté l’Impératrice Reine. Tient Magasin d’Etoffes de Soies de toutes espèces dans les goûts les plus nouveaux qu’en France : « on va à l’église comme ailleurs au spectacle ». En revanche, « la superstitution est encore extrême dans le païs ; on (petite déchirure marginale). 500/600 voit à Savone le Vendredi Saint exorciser publiquement de prétendus possédés ; rien de plus affligeant pour l’humanité que de voir des malheureux souvent atteints de maladies incurables, quelquefois de folie, tourmentés, frappés au pied d’un crucifix pour les délivrer Mémoire de Le n o r m a n d pour le mois de septembre 1811 : « Vendu à Sa Majesté l’Impératrice Joséphine » du taffetas, du velours, de l’éleusine, du satin, « 1 schal 5/4 cachemire françois ponceau uni à 3 bordures » (240 f.), un autre en laine rayée (120 f.), pour un de l’Esprit malin ». Le 13 octobre 1807, il quitte Savone pour Gê n e s . Le 26 mars 1808, il se rend à Fl o r e n c e , en passant par Chiavari, Sarsanne [Sarzana], Pise et Florence. Pendant un mois, il visite les monuments et jardins de cette ville : « La Galerie de Florence […] total de 1754 francs. Mme Co n s t a n t a confirmé la fourniture des objets et la comtesse d’Ar b e r g , dame d’honneur, a autorisé le renferme une des belles collections connues en tableaux, statues et morceaux de sculture dont un très grand nombre d’originaux ; la règlement. fameuse Venus de Médicis ne s’y trouve plus, mais son pied d’estal y est resté comme si elle devait leur revenir un jour de Paris »… Il 272. Jean-Andoche JUNOT (1771-1813) général, duc d’Abrantès. L.S., Lisbonne 3 décembre 1807, à M. He r m a nn , visite aussi la chapelle des Médicis, chef-d’œuvre inachevé de Michel-Ange. Après un mois à Florence, le voyageur se rend à Li v o u r n e « Commissaire du Gouvernement français à Lisbonne » ; 2 pages et demie in‑4, en-tête Le Gouverneur de Paris, Premier Aide de où il arrive (29 avril 1808). Cette ville a joué, dans le passé, un rôle commercial important. « Cet état de prospérité ne pouvait durer, Camp de Sa Majesté l’Empereur et Roi, Général en chef. 200/300 d’après la politique que dirigeait alors le gouvernement français ; des armées entrèrent en Toscane et bientôt ce païs fut occupé et réuni à la France ; cette circonstance en gênant le commerce détruisit la source de sa richesse. Bientôt le sistème du blocus de l’Angleterre adopté Im p o r t a n t e l e t t r e , é c r i t e q u e l q u e s j o u r s a p r è s l’e n t r é e d e s Fr a n ç a i s à Li s b o nn e . Junot répond article par article à la lettre par l’Empereur des français anéantit entièrement le commerce maritime à l’extérieur, les meilleures maisons restèrent dans l’inaction, d’Hermann et lui donne des instructions sur divers points. Il n’a donné aucun ordre au Sénat pour augmenter la viande, et défend les autres se bornèrent à un cabotage le long des côtes qui ne pouvait être que spéculatif »… La relation se termine par le récit d’une expressément toute augmentation sur les denrées de première nécessité, à moins d’ordre écrit de sa part, sous peine de punition... attaque des Anglais contre Livourne : « Le 11 décembre 1813 une escadre anglaise forte de neuf batimens de guerre parut inopinément « Le Conseil n’a pas le droit de disposer de l’argenterie des églises sans mon ordre », et l’officier qui s’est présenté à la Patriarchale dans les parages de Livourne ; elle effectua d’abord un débarquement à Via Reggio, petite ville de l’Etat de Lucques, pénétra la nuit était chargé par lui de ne récupérer que le mobilier et les effets « appartenant à la Couronne et aux Emigrés. Les caisses qui sont suivante jusque dans la ville de Lucques ; ce n’était qu’une fausse attaque qui produisit l’effet que le commodore anglais en attendait ; dans cette église étaient destinées à être embarquées », et n’appartenaient pas au trésor de la Patriarchale, « mais bien à celui de S.M. c’était de faire sortir de Livourne le peu d’hommes de ligne qui s’y trouvait ». Après cette manœuvre de diversion, les Anglais attaquent l’Empereur des Français ». Il ne s’oppose pas à ce qu’on fasse venir à Lisbonne l’argenterie de diverses provinces, mais « on n’y Livourne le 13 au matin avec un débarquement de 2000 hommes. Malgré l’occupation des faubourgs, la place, fermement commandée doit point toucher sans un ordre précis de ma part (ceci est pour vous seul) ». Il demande des précisions sur la chasse, afin de pouvoir par le colonel Du p r é , se défendit grâce à son artillerie et les assaillants durent réembarquer le lendemain… Le 3 février suivant, l’auteur donner des ordres, en vue de faire détruire le gibier dans certaines zones « pour l’amélioration de l’agriculture ». Il a expressément quitte définitivement la Toscane… Deux pages à la fin du manuscrit sont remplies de proverbes et de maximes de Machiavel. interdit « le port d’armes à feu, dans toute l’étendue du Portugal, parce que sous le prétexte de la chasse, il se commet beaucoup de désordres »… 268. J ean II le Bon (1319-1364) Roi de France (1350). Ch a r t e en son nom, donnée en copie ; Dole avril 1350 ; contresignée par Fo nn a n s ; vélin oblong in‑fol. (19 x 36 cm). 2.000/2.500 273. J ura. Aff i c h e , Le Conseil général de Salut public du Département du Jura, Aux Administrés du Ressort, à tous les Départemens de la République, aux treize Bataillons du Jura et à tous nos Frères d’armes de la République, 29 juin 1793 (s.l.n.d.) ; Ch a r t e c o m m e d u c d e No r m a n d i e e t d e Gu y e nn e , q u e l q u e s m o i s a v a n t d e d e v e n i r Ro i (22 août 1350). « Jehans ainsnez filz du sur 2 feuilles grand in‑fol. (52 x 42 cm chaque). 60/80 Roy de France duc de Normandie et Guyenne, Comte de Poitou, d’Anjou et du Mainne », confirme une rente de 200 livres sur la s a u n e r i e d e Sa l i n s en faveur de son conseiller Louis, comte et seigneur de Ne u f c h a s t e l au diocèse de Lausanne, jadis empêchée Curieux témoignage sur les agitations provoquées dans le Jura par le mouvement féféraliste, les fausses accusations de contre‑révolution, par son oncle Eudes, duc et comte de Bourg, dont il avait héritée de « nostre chiere dame et cousine Jehanne feu Royne de France et et la mission des Représentants du Peuple Ba s s a l et Ga r n i e r … On j o i n t une autre affiche : Respect à la Loi. Résistance à l’oppression. Contaisse de Bourg » [Jeanne de Bourgogne (1291-1330), femme de Philippe V le Long]… Bulletin du Département du Jura (n° 8), 24 juillet 1793 (Lons-le-Saunier, impr. de J.-V. Breyton, petite déchir.).

44 45 265. IT alie. [Antonio, comte ALDINI (1755-1826), homme d’État italien, nommé par Napoléon Président du Conseil d’État du Royaume 269. J ean II le Bon (1319-1364) Roi de France (1350). Ch a r t e en son nom, Paris 12 juin 1355 ; contresignée par Yv o n (?) ; vélin oblong d’Italie, puis ministre secrétaire d’État]. 112 pièces classées en 51 dossiers (manquent les nos 1 et 30, nos 29 et 35 vides), 1799-1811 ; in-4 (collée sur papier fort ; portrait gravé joint). 2.000/2.500 nombreux cachets encre ; en italien. 1.000/1.200 Ra r e m a n d e m e n t en faveur de son conseiller le comte de Ve n t a d o u r [Bernard Ier, premier comte de Ve n t a d o u r , fils d’Ebles Im p o r t a n t d o s s i e r c o n c e r n a n t s e s a c h a t s d e t e r r e s à Ga l l i e r a , p o u r c o n s t i t u e r s o n m a j o r a t . Actes de vente, VIII et de Marguerite de Beaujeu ; il avait épousé en 1338 Marguerite de Beaumont (de la maison de Brienne)], auquel le Roi fait procurations, ratifications, acquittements, certificats, baux emphytéotique ou à perpétuité, échanges, affranchissement de redevance, don d’une somme de 2.500 florins due par Aymeri Ro u l l a n t à titre de composition pour les lettres d’anoblissement que le Roi lui l d i n i investiture emphytéotique, au bénéfice du citoyen (puis du comte) AntonioA , dans la République (puis le Royaume) d’Italie… a naguères octroyées. [Aimeri Ro l l a n d ou Ro u l l a n t avait été anobli en juin 1355 en considération de ses services aux armées Le dossier concerne principalement l’achat de la Tenuta della Tombella, sur les communes de Galliera et S. Alberto, dans le (Archives Nationales, JJ 84, charte 156, f° 92) ; il figure comme chevalier dans un acte de 1346 par lequel le Roi légitimait et département du Reno ; acquisitions ou échanges d’autres propriétés pour agrandir le domaine, et autres achats dans les communes anoblissait ses sept enfants (JJ 68, 132).] « Jehan par la grace de Dieu Roys de France. A nos amez et feaulz Gens de noz comptes, et de Pieve, S. Vincenzo, Massumatico, Maccaretolo, Poggetto, etc., certains vendus comme biens nationaux et provenant des biens tresoriers à Paris. Salut et dilection. Savoir vous faisons que comme Aymeri Roullant chevalier, procréez et nez de père nonnoble, et des Dominicains de Bologne ou du chapître de S. Pietro de Bologne… De nombreuses pièces sont contenues de belles couvertures mere noble, ait nagaires composé avecques nous pour l’anoblissement que octroyé lui avons, à deux myl et cinq cens florins de à frontispice gravé ; une est accompagnée d’un plan. Florence. Nous considerans les bons et loyaulz service, que nostre amé et feal Conseiller le Conte de Ventadour a fais au temps passé Reproduction en page 4 de couverture. à noz predecesseurs et à nous, et fait encores chascun jour, lui avons donné et octroié, donnons et octroions par ces lettres de grace 266. ITalie. 9 lettres ou pièces manuscrites ou imprimées, fin XVIIIe-XIXe siècle ; en italien ou en français. 80/100 especial, les deux myl et cinq cens florins dessus ditz et lesquiex ledit Conte a receuz dudit Aymeri Roullant chevalier de nostre Extraits de naissance et de baptême, circulaire du vice-préfet de Ceneda, documents d’administrateurs ou officiers de l’Empire commandement pour lui et à son proffict »… français ou du royaume de Naples, affiche (décret) de Charles-Albert de Sardaigne, l. à en-tête de laSoccorso Garibaldi… On j o i n t une pièce en allemand relative au marquis de Bombelles. 270. Anténor joly (1801-1852) directeur du théâtre de la Renaissance. 6 L.A.S. et 1 P.S., Paris 1836-1845 ; 6 pages in-8, en‑tête Vert‑Vert, Théâtre de la Porte St Antoine et Théâtre Ventadour, nombreuses adresses, et 4 pages in-4 en partie impr. à en‑tête Théâtre Ventadour. 267. IT alie. Ma n u s c r i t , Journal de mon voyage dans la Ligurie et la Toscane, [1805-1814] ; cahier in-4 de 26 pages plus 2 p. de 150/200 notes diverses. 1.200/1.500 8 février 1836, à La j a r i e t t e , artiste dramatique au Théâtre Montmartre : « Il m’eût été agréable […] de faire quelque chose pour In t é r e s s a n t e r e l a t i o n d’u n s é j o u r e n It a l i e d e 1805 à 1814, v r a i s e m b l a b l e m e n t p a r u n f o n c t i o nn a i r e d e l’Em p i r e . [La République un recommandé d’Alphonse Karr »… 14 juillet 1836, au notaire Ca h o u e t : il viendra demain avec Tilly, « avec la situation en poche. Ligurienne, anciennement République de Gênes, avait été incorporée à l’Empire français en 1805. Le grand-duché de Toscane, occupé De là nous passerons à St Antoine pour voir les registres, si c’est nécessaire »… 16 novembre 1836, au même : il demande rendez- dès 1796 par Bonaparte, fut réuni à l’Empire en 1807.] Parti de Chambéry le 6 fructidor XIII (24 août 1805), le voyageur traverse vous avec Tilly et Villeneuve pour l’affaire du Second Théâtre Français ; « Demain […] la salle Ventadour sera éclairée, et nous y le col du Mont-Cenis, passe par Turin et Asti, avant d’arriver à Alexandrie [Al e s s a n d r i a ], chef-lieu du département de Marengo : serons tous pour juger des réparations et modifications indispensables » ; il l’invite à venir leur donner ses conseils, et aussi à dîner « L’Empereur […] veut en faire une forteresse de première ligne. Plus de 3 mille ouvriers sont actuellement employés aux fortifications, avec Hu g o et des journalistes républicains… 28 novembre 1837, e ng a g e m e n t de J.-B. Gu y o n au théâtre Ventadour pour jouer les l’on détourne les lits des fleuves du Tanaro et de la Bormida pour les faire circuler dans des fossés creusés autour de la ville et à une premiers rôles. 13 juillet 1838, à Armand Da r t o i s : Jourdheuil mérite tout le bien que Dartois et Mme Pauline lui en ont dit : « je assez grande distance ». Après Novi, apercevant la plaine de Ma r e ng o , il évoque la fameuse bataille, puis arrive à Gê n e s le 12 fructidor pourrai traiter avec ce jeune homme ; j’ai encore place pour lui, mais qu’il se hâte de se faire entendre, ou bien ma troupe sera au (30 août) : il visite le palais du gouvernement, anciennement occupé par le Doge, et maintenant par le préfet ; il admire les fortifications complet »… 28 août 1845 : « J’accepte de grand cœur l’intervention de Mrs Michel-Masson et Frédéric Thomas. Ce sont des hommes et les batteries qui défendent le port. 22 fructidor (9 septembre), il arrive à Sa v o n e , chef-lieu du département de Montenotte, et y séjourne d’intelligence et des hommes d’honneur »… On j o i n t un billet de l’Ambigu-Comique à son nom pour une loge découverte à 6 places, durant deux ans : « La population de la ville n’excède pas 5 à 6 mille ames […] le commerce est réduit à un cabotage peu important le er long des côtes » ; celui-ci pourrait se développer par le percement d’une route entre Nice et Gênes… Le narrateur explique comment 1 mars 1839, signé par Albert. s’est opérée la réunion de l’État de Gênes à l’Empire ; il s’intéresse aux mœurs locales, particulièrement celles des femmes qui prennent 271. [Impératrice joséphine (1761-1814)]. Fa c t u r e signée de Le n o r m a n d , Au Grand Turc, Paris 1er octobre 1811 ; souvent des amants, parfois désignés par les maris eux-mêmes. L’Italienne ne se défend pas d’avoir une liaison, « c’est la preuve la 1 page et demie in‑4, vignette aux armes de l’Impératrice Joséphine, en-tête Au Grand Turc… Lenormand, Premier Marchand plus certaine de son mérite ». Abordant la question religieuse, il note que les cérémonies « y sont plus multipliées et plus suivies » de Sa Majesté l’Impératrice Reine. Tient Magasin d’Etoffes de Soies de toutes espèces dans les goûts les plus nouveaux qu’en France : « on va à l’église comme ailleurs au spectacle ». En revanche, « la superstitution est encore extrême dans le païs ; on (petite déchirure marginale). 500/600 voit à Savone le Vendredi Saint exorciser publiquement de prétendus possédés ; rien de plus affligeant pour l’humanité que de voir des malheureux souvent atteints de maladies incurables, quelquefois de folie, tourmentés, frappés au pied d’un crucifix pour les délivrer Mémoire de Le n o r m a n d pour le mois de septembre 1811 : « Vendu à Sa Majesté l’Impératrice Joséphine » du taffetas, du velours, de l’éleusine, du satin, « 1 schal 5/4 cachemire françois ponceau uni à 3 bordures » (240 f.), un autre en laine rayée (120 f.), pour un de l’Esprit malin ». Le 13 octobre 1807, il quitte Savone pour Gê n e s . Le 26 mars 1808, il se rend à Fl o r e n c e , en passant par Chiavari, Sarsanne [Sarzana], Pise et Florence. Pendant un mois, il visite les monuments et jardins de cette ville : « La Galerie de Florence […] total de 1754 francs. Mme Co n s t a n t a confirmé la fourniture des objets et la comtesse d’Ar b e r g , dame d’honneur, a autorisé le renferme une des belles collections connues en tableaux, statues et morceaux de sculture dont un très grand nombre d’originaux ; la règlement. fameuse Venus de Médicis ne s’y trouve plus, mais son pied d’estal y est resté comme si elle devait leur revenir un jour de Paris »… Il 272. Jean-Andoche JUNOT (1771-1813) général, duc d’Abrantès. L.S., Lisbonne 3 décembre 1807, à M. He r m a nn , visite aussi la chapelle des Médicis, chef-d’œuvre inachevé de Michel-Ange. Après un mois à Florence, le voyageur se rend à Li v o u r n e « Commissaire du Gouvernement français à Lisbonne » ; 2 pages et demie in‑4, en-tête Le Gouverneur de Paris, Premier Aide de où il arrive (29 avril 1808). Cette ville a joué, dans le passé, un rôle commercial important. « Cet état de prospérité ne pouvait durer, Camp de Sa Majesté l’Empereur et Roi, Général en chef. 200/300 d’après la politique que dirigeait alors le gouvernement français ; des armées entrèrent en Toscane et bientôt ce païs fut occupé et réuni à la France ; cette circonstance en gênant le commerce détruisit la source de sa richesse. Bientôt le sistème du blocus de l’Angleterre adopté Im p o r t a n t e l e t t r e , é c r i t e q u e l q u e s j o u r s a p r è s l’e n t r é e d e s Fr a n ç a i s à Li s b o nn e . Junot répond article par article à la lettre par l’Empereur des français anéantit entièrement le commerce maritime à l’extérieur, les meilleures maisons restèrent dans l’inaction, d’Hermann et lui donne des instructions sur divers points. Il n’a donné aucun ordre au Sénat pour augmenter la viande, et défend les autres se bornèrent à un cabotage le long des côtes qui ne pouvait être que spéculatif »… La relation se termine par le récit d’une expressément toute augmentation sur les denrées de première nécessité, à moins d’ordre écrit de sa part, sous peine de punition... attaque des Anglais contre Livourne : « Le 11 décembre 1813 une escadre anglaise forte de neuf batimens de guerre parut inopinément « Le Conseil n’a pas le droit de disposer de l’argenterie des églises sans mon ordre », et l’officier qui s’est présenté à la Patriarchale dans les parages de Livourne ; elle effectua d’abord un débarquement à Via Reggio, petite ville de l’Etat de Lucques, pénétra la nuit était chargé par lui de ne récupérer que le mobilier et les effets « appartenant à la Couronne et aux Emigrés. Les caisses qui sont suivante jusque dans la ville de Lucques ; ce n’était qu’une fausse attaque qui produisit l’effet que le commodore anglais en attendait ; dans cette église étaient destinées à être embarquées », et n’appartenaient pas au trésor de la Patriarchale, « mais bien à celui de S.M. c’était de faire sortir de Livourne le peu d’hommes de ligne qui s’y trouvait ». Après cette manœuvre de diversion, les Anglais attaquent l’Empereur des Français ». Il ne s’oppose pas à ce qu’on fasse venir à Lisbonne l’argenterie de diverses provinces, mais « on n’y Livourne le 13 au matin avec un débarquement de 2000 hommes. Malgré l’occupation des faubourgs, la place, fermement commandée doit point toucher sans un ordre précis de ma part (ceci est pour vous seul) ». Il demande des précisions sur la chasse, afin de pouvoir par le colonel Du p r é , se défendit grâce à son artillerie et les assaillants durent réembarquer le lendemain… Le 3 février suivant, l’auteur donner des ordres, en vue de faire détruire le gibier dans certaines zones « pour l’amélioration de l’agriculture ». Il a expressément quitte définitivement la Toscane… Deux pages à la fin du manuscrit sont remplies de proverbes et de maximes de Machiavel. interdit « le port d’armes à feu, dans toute l’étendue du Portugal, parce que sous le prétexte de la chasse, il se commet beaucoup de désordres »… 268. J ean II le Bon (1319-1364) Roi de France (1350). Ch a r t e en son nom, donnée en copie ; Dole avril 1350 ; contresignée par Fo nn a n s ; vélin oblong in‑fol. (19 x 36 cm). 2.000/2.500 273. J ura. Aff i c h e , Le Conseil général de Salut public du Département du Jura, Aux Administrés du Ressort, à tous les Départemens de la République, aux treize Bataillons du Jura et à tous nos Frères d’armes de la République, 29 juin 1793 (s.l.n.d.) ; Ch a r t e c o m m e d u c d e No r m a n d i e e t d e Gu y e nn e , q u e l q u e s m o i s a v a n t d e d e v e n i r Ro i (22 août 1350). « Jehans ainsnez filz du sur 2 feuilles grand in‑fol. (52 x 42 cm chaque). 60/80 Roy de France duc de Normandie et Guyenne, Comte de Poitou, d’Anjou et du Mainne », confirme une rente de 200 livres sur la s a u n e r i e d e Sa l i n s en faveur de son conseiller Louis, comte et seigneur de Ne u f c h a s t e l au diocèse de Lausanne, jadis empêchée Curieux témoignage sur les agitations provoquées dans le Jura par le mouvement féféraliste, les fausses accusations de contre‑révolution, par son oncle Eudes, duc et comte de Bourg, dont il avait héritée de « nostre chiere dame et cousine Jehanne feu Royne de France et et la mission des Représentants du Peuple Ba s s a l et Ga r n i e r … On j o i n t une autre affiche : Respect à la Loi. Résistance à l’oppression. Contaisse de Bourg » [Jeanne de Bourgogne (1291-1330), femme de Philippe V le Long]… Bulletin du Département du Jura (n° 8), 24 juillet 1793 (Lons-le-Saunier, impr. de J.-V. Breyton, petite déchir.).

44 45 274. F rançois-Christophe KELLERMANN (1735-1820) maréchal, le vainqueur de Valmy. L.A.S., Paris 1er complémentaire XIII (18 septembre 1805), au maréchal Ma s s é n a , « commandant en chef l’armée d’Italie » ; 2 pages in‑4 à son en-tête Le Maréchal de l’Empire Kellermann, Sénateur... (onglet, qqs corrosions d’encre, répar. au scotch). 180/200 Il répond à sa lettre annonçant « votre départ et votre commandement en chef de l’armée d’Italie ». Quant à Kellermann, l’Empereur l’a nommé au commandement l’armée de réserve dans les départements du Haut et du Bas Rhin : « les circonstances me feront sans doute marcher en Suisse ce qui me liera un peu à vous, le plus près sans nul doute me seroit infiniment agréable. Vous savez, mon bon et excellent ami, tout mon estime pour votre personne et pour vos talents militaire. Jetois bien persuadé que lempereur ne vous oubliroit pas dans les grandes occasions, vous voilà à votre place je vous souhaite tous les succès »… Il lui recommande particulièrement le général de brigade Fr i r i o n qui va rejoindre son armée, « un général plein d’activité de mérite et de talents »… 275. Constantin, baron de kervyn de leTTenhove (1817-1891) homme politique et historien belge. 13 L.A.S., 1852-1869, [à Auguste Va l l e t d e Vi r i v i l l e ] ; 38 pages in-8. 150/200

Im p o r t a n t e c o r r e s p o n d a n c e é r u d i t e relative à ses travaux et recherches sur Fr o i s s a r t , un manuscrit de l’abbaye des Dunes qui reproduit des pièces inédites de grande importance pour l’histoire de France, la publication de ses Études sur Froissart (1858), le souvenir de Froissart à Valenciennes, des manuscrits de Wa t r i q u e t d e Co u v i n pour son travail sur les poètes du Hainaut, la Société de l’Histoire de France, etc. On j o i n t des notes autogr. de Va l l e t d e Vi r i v i l l e , et une l.a.s. de Paul La c r o i x . 275B. M arie-Joseph de LAFAYETTE (1757-1834) général et homme politique. P.S. comme Commandant-Général de la Garde‑Nationale‑Parisienne, cosignée par Jean-Sylvain Ba i l l y , Maire de Paris, Paris 6 août 1789 ; 1 page in-4 en partie imprimée, v i gn e t t e , cachets cire rouge. 400/500 Ce r t i f i c a t n a t i o n a l p o u r u n s o l d a t p a t r i o t e . ... « Nous étant fait représenter la Cartouche donnée par le ci-devant Commandant du Régiment des Gardes-Françoises, au nommé Jean Baptiste Mo nn e r e t , dit Monneret Caporal Compagnie de Beauvois Mais, voulant en outre lui donner, au nom de la Ville de Paris, un témoignage d’estime & de reconnoissance, pour sa bonne conduite dans la Révolution, avons expédié le présent Certificat, revêtu de Nos Signatures, & des Armes de la Ville, pour être un Monument des 280 Services qu’il a rendus à la Nation, ainsi que de la justice d’une Ville libre envers un Soldat Patriote »… 280. F rançois-Joseph LEFEBVRE (1755-1820). Ma n u s c r i t avec 12 a p o s t i l l e s autographes signées : Armée de Sambre et Meuse. 276. T homas-Arthur de lally-Tollendal (1702-1766) gouverneur des Indes, accusé de trahison et décapité. L.A.S., Paris Avant-Garde. Renseignemens sur le compte des Généraux de Bde adjudants généraux adjoints & aides de camp employés à 1er janvier 1749, au chevalier d’Es p a gn a c , brigadier des armées du Roi, aide-maréchal des logis de l’armée de Flandres, à Bruxelles ; l’Avant‑Garde, 5 prairial V (24 mai 1797) ; cahier in-fol. de 14 pages. 1.000/1.200 1 page in-4, adresse. 250/300 Im p o r t a n t m é m o i r e s u r l e s m e m b r e s d e l’Ét a t -Ma j o r d e l’Ar m é e d e Sa m b r e e t Me u s e , a b o n d a m m e n t a nn o t é p a r Le f e b v r e . Chaque Be l l e e t r a r e l e t t r e . Son souvenir l’a touché et a renouvelé son déplaisir de ne pouvoir lui rendre compliment pour compliment. page présente un rapport sur un officier, récapitulant les états de services, auquel Lefebvre ajoute un commentaire personnel, qu’il « J’ymagine cependant que l’evacuation totale faitte Ch a u v e l i n et vous recevrez quelques marques de la satisfaction du roy, vous signe chaque fois : Mo r t i e r , De s c h a m p s , St r o l z , We r l é , Be k l e r , Vi r o n , So u l e r s , Re n a u d , La b o r d e , Ra m e a u , Pa t e l , Dr o u e t . Au sujet l’aurez bien gagné l’un et l’autre et cette addition ne sera jalousée de personne, je la souhaitte de tout mon cœur et que bientot nous d’Édouard Mo r t i e r , adjudant général : « Cet officier possède aussi également les talents d’un officier d’état major, a rempli pendant nous retrouvions en passe de persuader les ministres une fois pour toutes que l’oisiveté et l’ineptie ne doivent jamais marcher vers la dernière campagne les fonctions de gal de Brigade, et a commandés mes avants postes, tant d’infanterie que de cavalerie » ; sur les graces d’un pas egal avec le travail et l’intelligence »… Maximilien‑Louis-Joseph De s c h a m p s : « Cet officier est de bonnes mœurs, a reçu une exelante éducation, a beaucoup de connoissances, 276B. LANGUEDOC. Jean-Baptiste de Marin, comte de MONCAN († 1779) maréchal de camp, commandant en Languedoc, mais a besoin d’être stimulé ». Lefebvre insiste sur l’instruction des officiers, leurs qualités au terrain ou dans le bureau ; il souligne la sénéchal et gouverneur du Rouergue. P.S., Montpellier 21 juin 1757 ; 2 pages et quart in-fol. à son en-tête et à ses armes. 50/60 bravoure de Bekler, qui lui a servi d’officier ingénieur, la fermeté et les talents du capitaine Viron, l’intrépidité du lieutenant Laborde, « bon officier de troupes légères », l’intelligence de Jean-Baptiste Dr o u e t , qui « possède les talents d’un officier d’état-major », rappelle Ordre de marche pour le bataillon de milice de Saint-Gaudens, depuis Roquefort jusqu’à Lunel « où il demeurera jusqu’à que Soulers a été le « Page du cidevant roy, malgré son éducation première a sonné des preuves dans toutes les occasions du plus pûr nouvel ordre », avec indication des étapes. Le document a été visé aux étapes par les municipalités. républicanisme, a beaucoup de talents militaires, brave, intelligent, actife, modeste, obéissant et en un mot bon officier d’état major », 277. Jacques-Léonard Goyre de laPlanche (1755-1817) conventionnel (Nièvre). Ap o s t i l l e autographe signée sur une etc… L.S. de Louis Aimé Ch â t e l , « citoyen libre dans les fers », Caen 17 octobre 1793, aux représentants du Peuple près l’Armée des 281. M arie-Adélaïde lenorMand (1773-1842) la célèbre voyante, amie de Joséphine de Beauharnais. L.A.S. avec p o è m e , Côtes de Cherbourg ; 1 page et demie in-fol. (mouill.). 80/100 14 août 1823, [à Marie Dr o u v i l l e t ] ; 1 page in-4. 100/150 Châtel reproche vertement aux représentants de garder un « silence coupable » sur ses réclamations quotidiennes, et demande « C’est à la bonne à l’excellente Marie, à qui j’adresse les vœux les plus sincères de l’amitié. Qu’elle veuille demeurer persuadée compte de la liberté qu’ils lui ont ravie, « contre le droit des gens » ; la loi saura le venger. « Vous pouvez encore éviter ce coup de tout mon attachement. Puisse t-elle venir à son tour dans cinquante ans et plus, souhaiter la fêtte à une autre Marie ? », et elle d’éclat qui ne peut que nuire infiniment à la chose publique, en me rendant à la société »… La p l a n c h e a noté en haut du document : compose un p o è m e de huit vers : « Vous avez tous les dons pour plaire ; / Esprit, raison, grace, bonté »… « Cette lettre impertinente a été adressée à mes prédécesseurs. Comme elle respire toute l’impudence du crime, je la renvoie au 282. [Louis-Michel le PeleTier de sainT-Fargeau (1760-1793) avocat, conventionnel (Yonne), assassiné la veille de l’exécution Comité révolutionnaire de Caën, a fin qu’il mette sur la liste des coupables pour Paris, celui qui l’a écrite »… de Louis XVI]. P.S. (griffe) par Co u l o m b e a u , secrétaire greffier du Conseil général de la Commune de Paris, Paris 20 janvier 1793 ; 278. Gustave LE BON (1841-1931) sociologue. L.A.S., 1er juillet 1878 ; 1 page et demie in-8. 120/150 2 pages in‑fol., vignette et en-tête Commune de Paris, adresse « Au Citoyen president de la Section des Gravillier ». 300/400 Su r u n p r o j e t d e c e r c l e s é d u c a t i f s p o u r o u v r i e r s . … « le jour où vous aurez réussi à créer un cercle semblable dans chacune des Extrait des Registres des Délibérations du Co n s e i l g é n é r a l d e l a Co m m u n e , relatant la démarche de la Société des Amis de la communes de France et à amener les ouvriers à s’y joindre, vous nous aurez rendu un service qui vaudra mieux que la restitution de Liberté et de l’Égalité, invitant les autorités à « doubler de surveillance. Ils rendent compte du crime commis sur la personne de l’Alsace et la Lorraine. Ce n’est qu’en moralisant et élevant le niveau des classes inférieures qu’on peut les transformer. Avec cette Le Pe l l e t i e r qui a été occasionné par le nommé Pa r i s cidevant garde du corps, ils annoncent que le scelerat est arrêté ils invitent au transformation se formeront des institutions nouvelles adaptées à leur nouveau niveau. Commencer par refaire les institutions comme plus grand calme. Ils demandent que tous ceux qui apporteront des nouvelles en soient responsables et que ceux qui en donneront le rêvent tous les réformateurs c’est se préparer fatalement à des révolutions inutiles »… Il promet de parler de cette idée dans son de dangereuses soient arrêtés. Cette proposition convertie en motion est arretée »… Suit la réponse du Président, insistant sur second volume « comme le moyen de moralisation qui me semble le meilleur », et s’engage à donner 50 volumes de son choix « au les « mesures nécessaires pour prévenir les malheurs dont nous menace l’attroce surveillance des laches ennemis de la Patrie. premier cercle que vous aurez fondé, et d’y faire pendant 6 mois des conférences gratuites »… Le Conseil général est pénétré d’une profonde douleur, un frère, un digne Républicain, un représentant du Souverain a été frappé 279. F rançois-Joseph leFebvre (1755-1820) maréchal, duc de Dantzig. L.S., Q.G. de Opherten 13 vendémiaire III (4 octobre 1794), par une main ennemie et sacrilège… Ah ! nous nous réunirons pour découvrir et faire punir ces affreux agens de l’aristocratie nous à un camarade ; demi-page in-fol. 100/150 déjouerons leurs exécrables projets par notre inébranlable fermeté. Rien ne pourra expier un si grand crime mais il prouve au moins De l’avant-garde de l’Armée de Sambre-et-Meuse, il annonce l’envoi de l’ordre du général en chef de ce soir : « tu verras que de combien a été juste le décret immortel qui demain va en détruire la détestable cause », c’est-à-dire l’e x é c u t i o n d e Lo u i s XVI. mon coté aussi je passerai demain la rivière de l’Ersst. J’ai fait porter cet après-midi une reconnaissance sur Caster, qui a poussé On j o i n t 2 L.S. relatives à Le Peletier de Saint-Fargeau par Conseil municipal de la ville de Da x , 15 février 1793, au sujet de la jusqu’à Kaulen, sans rien apercevoir de l’ennemi ; d’après tous les renseignemens on peut assurer qu’il a passé le Rhin. Vive la cérémonie funèbre ; et par le Cl u b Pa t r i o t i q u e d’Au x e r r e , 17 février, au sujet de son buste et de la fête de la « plantation de l’arbre Republique ! »… de la Fraternité »...

46 47 274. F rançois-Christophe KELLERMANN (1735-1820) maréchal, le vainqueur de Valmy. L.A.S., Paris 1er complémentaire XIII (18 septembre 1805), au maréchal Ma s s é n a , « commandant en chef l’armée d’Italie » ; 2 pages in‑4 à son en-tête Le Maréchal de l’Empire Kellermann, Sénateur... (onglet, qqs corrosions d’encre, répar. au scotch). 180/200 Il répond à sa lettre annonçant « votre départ et votre commandement en chef de l’armée d’Italie ». Quant à Kellermann, l’Empereur l’a nommé au commandement l’armée de réserve dans les départements du Haut et du Bas Rhin : « les circonstances me feront sans doute marcher en Suisse ce qui me liera un peu à vous, le plus près sans nul doute me seroit infiniment agréable. Vous savez, mon bon et excellent ami, tout mon estime pour votre personne et pour vos talents militaire. Jetois bien persuadé que lempereur ne vous oubliroit pas dans les grandes occasions, vous voilà à votre place je vous souhaite tous les succès »… Il lui recommande particulièrement le général de brigade Fr i r i o n qui va rejoindre son armée, « un général plein d’activité de mérite et de talents »… 275. Constantin, baron de kervyn de leTTenhove (1817-1891) homme politique et historien belge. 13 L.A.S., 1852-1869, [à Auguste Va l l e t d e Vi r i v i l l e ] ; 38 pages in-8. 150/200

Im p o r t a n t e c o r r e s p o n d a n c e é r u d i t e relative à ses travaux et recherches sur Fr o i s s a r t , un manuscrit de l’abbaye des Dunes qui reproduit des pièces inédites de grande importance pour l’histoire de France, la publication de ses Études sur Froissart (1858), le souvenir de Froissart à Valenciennes, des manuscrits de Wa t r i q u e t d e Co u v i n pour son travail sur les poètes du Hainaut, la Société de l’Histoire de France, etc. On j o i n t des notes autogr. de Va l l e t d e Vi r i v i l l e , et une l.a.s. de Paul La c r o i x . 275B. M arie-Joseph de LAFAYETTE (1757-1834) général et homme politique. P.S. comme Commandant-Général de la Garde‑Nationale‑Parisienne, cosignée par Jean-Sylvain Ba i l l y , Maire de Paris, Paris 6 août 1789 ; 1 page in-4 en partie imprimée, v i gn e t t e , cachets cire rouge. 400/500 Ce r t i f i c a t n a t i o n a l p o u r u n s o l d a t p a t r i o t e . ... « Nous étant fait représenter la Cartouche donnée par le ci-devant Commandant du Régiment des Gardes-Françoises, au nommé Jean Baptiste Mo nn e r e t , dit Monneret Caporal Compagnie de Beauvois Mais, voulant en outre lui donner, au nom de la Ville de Paris, un témoignage d’estime & de reconnoissance, pour sa bonne conduite dans la Révolution, avons expédié le présent Certificat, revêtu de Nos Signatures, & des Armes de la Ville, pour être un Monument des 280 Services qu’il a rendus à la Nation, ainsi que de la justice d’une Ville libre envers un Soldat Patriote »… 280. F rançois-Joseph LEFEBVRE (1755-1820). Ma n u s c r i t avec 12 a p o s t i l l e s autographes signées : Armée de Sambre et Meuse. 276. T homas-Arthur de lally-Tollendal (1702-1766) gouverneur des Indes, accusé de trahison et décapité. L.A.S., Paris Avant-Garde. Renseignemens sur le compte des Généraux de Bde adjudants généraux adjoints & aides de camp employés à 1er janvier 1749, au chevalier d’Es p a gn a c , brigadier des armées du Roi, aide-maréchal des logis de l’armée de Flandres, à Bruxelles ; l’Avant‑Garde, 5 prairial V (24 mai 1797) ; cahier in-fol. de 14 pages. 1.000/1.200 1 page in-4, adresse. 250/300 Im p o r t a n t m é m o i r e s u r l e s m e m b r e s d e l’Ét a t -Ma j o r d e l’Ar m é e d e Sa m b r e e t Me u s e , a b o n d a m m e n t a nn o t é p a r Le f e b v r e . Chaque Be l l e e t r a r e l e t t r e . Son souvenir l’a touché et a renouvelé son déplaisir de ne pouvoir lui rendre compliment pour compliment. page présente un rapport sur un officier, récapitulant les états de services, auquel Lefebvre ajoute un commentaire personnel, qu’il « J’ymagine cependant que l’evacuation totale faitte Ch a u v e l i n et vous recevrez quelques marques de la satisfaction du roy, vous signe chaque fois : Mo r t i e r , De s c h a m p s , St r o l z , We r l é , Be k l e r , Vi r o n , So u l e r s , Re n a u d , La b o r d e , Ra m e a u , Pa t e l , Dr o u e t . Au sujet l’aurez bien gagné l’un et l’autre et cette addition ne sera jalousée de personne, je la souhaitte de tout mon cœur et que bientot nous d’Édouard Mo r t i e r , adjudant général : « Cet officier possède aussi également les talents d’un officier d’état major, a rempli pendant nous retrouvions en passe de persuader les ministres une fois pour toutes que l’oisiveté et l’ineptie ne doivent jamais marcher vers la dernière campagne les fonctions de gal de Brigade, et a commandés mes avants postes, tant d’infanterie que de cavalerie » ; sur les graces d’un pas egal avec le travail et l’intelligence »… Maximilien‑Louis-Joseph De s c h a m p s : « Cet officier est de bonnes mœurs, a reçu une exelante éducation, a beaucoup de connoissances, 276B. LANGUEDOC. Jean-Baptiste de Marin, comte de MONCAN († 1779) maréchal de camp, commandant en Languedoc, mais a besoin d’être stimulé ». Lefebvre insiste sur l’instruction des officiers, leurs qualités au terrain ou dans le bureau ; il souligne la sénéchal et gouverneur du Rouergue. P.S., Montpellier 21 juin 1757 ; 2 pages et quart in-fol. à son en-tête et à ses armes. 50/60 bravoure de Bekler, qui lui a servi d’officier ingénieur, la fermeté et les talents du capitaine Viron, l’intrépidité du lieutenant Laborde, « bon officier de troupes légères », l’intelligence de Jean-Baptiste Dr o u e t , qui « possède les talents d’un officier d’état-major », rappelle Ordre de marche pour le bataillon de milice de Saint-Gaudens, depuis Roquefort jusqu’à Lunel « où il demeurera jusqu’à que Soulers a été le « Page du cidevant roy, malgré son éducation première a sonné des preuves dans toutes les occasions du plus pûr nouvel ordre », avec indication des étapes. Le document a été visé aux étapes par les municipalités. républicanisme, a beaucoup de talents militaires, brave, intelligent, actife, modeste, obéissant et en un mot bon officier d’état major », 277. Jacques-Léonard Goyre de laPlanche (1755-1817) conventionnel (Nièvre). Ap o s t i l l e autographe signée sur une etc… L.S. de Louis Aimé Ch â t e l , « citoyen libre dans les fers », Caen 17 octobre 1793, aux représentants du Peuple près l’Armée des 281. M arie-Adélaïde lenorMand (1773-1842) la célèbre voyante, amie de Joséphine de Beauharnais. L.A.S. avec p o è m e , Côtes de Cherbourg ; 1 page et demie in-fol. (mouill.). 80/100 14 août 1823, [à Marie Dr o u v i l l e t ] ; 1 page in-4. 100/150 Châtel reproche vertement aux représentants de garder un « silence coupable » sur ses réclamations quotidiennes, et demande « C’est à la bonne à l’excellente Marie, à qui j’adresse les vœux les plus sincères de l’amitié. Qu’elle veuille demeurer persuadée compte de la liberté qu’ils lui ont ravie, « contre le droit des gens » ; la loi saura le venger. « Vous pouvez encore éviter ce coup de tout mon attachement. Puisse t-elle venir à son tour dans cinquante ans et plus, souhaiter la fêtte à une autre Marie ? », et elle d’éclat qui ne peut que nuire infiniment à la chose publique, en me rendant à la société »… La p l a n c h e a noté en haut du document : compose un p o è m e de huit vers : « Vous avez tous les dons pour plaire ; / Esprit, raison, grace, bonté »… « Cette lettre impertinente a été adressée à mes prédécesseurs. Comme elle respire toute l’impudence du crime, je la renvoie au 282. [Louis-Michel le PeleTier de sainT-Fargeau (1760-1793) avocat, conventionnel (Yonne), assassiné la veille de l’exécution Comité révolutionnaire de Caën, a fin qu’il mette sur la liste des coupables pour Paris, celui qui l’a écrite »… de Louis XVI]. P.S. (griffe) par Co u l o m b e a u , secrétaire greffier du Conseil général de la Commune de Paris, Paris 20 janvier 1793 ; 278. Gustave LE BON (1841-1931) sociologue. L.A.S., 1er juillet 1878 ; 1 page et demie in-8. 120/150 2 pages in‑fol., vignette et en-tête Commune de Paris, adresse « Au Citoyen president de la Section des Gravillier ». 300/400 Su r u n p r o j e t d e c e r c l e s é d u c a t i f s p o u r o u v r i e r s . … « le jour où vous aurez réussi à créer un cercle semblable dans chacune des Extrait des Registres des Délibérations du Co n s e i l g é n é r a l d e l a Co m m u n e , relatant la démarche de la Société des Amis de la communes de France et à amener les ouvriers à s’y joindre, vous nous aurez rendu un service qui vaudra mieux que la restitution de Liberté et de l’Égalité, invitant les autorités à « doubler de surveillance. Ils rendent compte du crime commis sur la personne de l’Alsace et la Lorraine. Ce n’est qu’en moralisant et élevant le niveau des classes inférieures qu’on peut les transformer. Avec cette Le Pe l l e t i e r qui a été occasionné par le nommé Pa r i s cidevant garde du corps, ils annoncent que le scelerat est arrêté ils invitent au transformation se formeront des institutions nouvelles adaptées à leur nouveau niveau. Commencer par refaire les institutions comme plus grand calme. Ils demandent que tous ceux qui apporteront des nouvelles en soient responsables et que ceux qui en donneront le rêvent tous les réformateurs c’est se préparer fatalement à des révolutions inutiles »… Il promet de parler de cette idée dans son de dangereuses soient arrêtés. Cette proposition convertie en motion est arretée »… Suit la réponse du Président, insistant sur second volume « comme le moyen de moralisation qui me semble le meilleur », et s’engage à donner 50 volumes de son choix « au les « mesures nécessaires pour prévenir les malheurs dont nous menace l’attroce surveillance des laches ennemis de la Patrie. premier cercle que vous aurez fondé, et d’y faire pendant 6 mois des conférences gratuites »… Le Conseil général est pénétré d’une profonde douleur, un frère, un digne Républicain, un représentant du Souverain a été frappé 279. F rançois-Joseph leFebvre (1755-1820) maréchal, duc de Dantzig. L.S., Q.G. de Opherten 13 vendémiaire III (4 octobre 1794), par une main ennemie et sacrilège… Ah ! nous nous réunirons pour découvrir et faire punir ces affreux agens de l’aristocratie nous à un camarade ; demi-page in-fol. 100/150 déjouerons leurs exécrables projets par notre inébranlable fermeté. Rien ne pourra expier un si grand crime mais il prouve au moins De l’avant-garde de l’Armée de Sambre-et-Meuse, il annonce l’envoi de l’ordre du général en chef de ce soir : « tu verras que de combien a été juste le décret immortel qui demain va en détruire la détestable cause », c’est-à-dire l’e x é c u t i o n d e Lo u i s XVI. mon coté aussi je passerai demain la rivière de l’Ersst. J’ai fait porter cet après-midi une reconnaissance sur Caster, qui a poussé On j o i n t 2 L.S. relatives à Le Peletier de Saint-Fargeau par Conseil municipal de la ville de Da x , 15 février 1793, au sujet de la jusqu’à Kaulen, sans rien apercevoir de l’ennemi ; d’après tous les renseignemens on peut assurer qu’il a passé le Rhin. Vive la cérémonie funèbre ; et par le Cl u b Pa t r i o t i q u e d’Au x e r r e , 17 février, au sujet de son buste et de la fête de la « plantation de l’arbre Republique ! »… de la Fraternité »...

46 47 283. F erdinand de lessePs. Sur le canal maritime interocéanique [Paris, Gauthier-Villars, 1879]. In-4, 4 ff., maroquin turquoise souple, titre 290. Charles V, duc de Lorraine (1643-1690) duc sans duché, il ne put jamais rentrer dans ses états, occupés par les armées de frappé en lettres dorées sur le premier plat, dos lisse, couverture muette, étui (petite répar. au plat sup. de la couverture). Louis XIV ; il renonça à ses vœux pour une carrière militaire au service de l’Empereur, comme généralissime des armées de 1.500/2.000 l’Empire. L.A.S., Vienne 15 février 1685, à Son Excellence ; 3 pages in‑4. 200/300

Pr é c i e u x o p u s c u l e c o n t e n a n t l’a c t e d e n a i s s a n c e d u t r a c é d u Ca n a l d e Pa n a m a . Tiré à part des Comptes rendus des séances de Il n’a pu encore lui répondre sur M. de Fa r i a u x et ses officiers, n’ayant pas encore reçu la résolution de Sa Majesté l’Empereur, qui l’Académie des Sciences contenant le discours lu par Ferdinand de Lesseps le 2 juin 1879, où il plaide en faveur de l’exécution de son a aussi « demendé ladvis de ses principaux generaux sur les operations de la campagne ». Rien n’est encore décidé « mais lon entend projet de construction du canal interocéanique au Panama, et du lancement d’un appel national de capitaux s’élévant à 400 millions parlé diversement […] d’aller se poster au pont d’Ossek, dautres voudroit le siège de Bude, quelquuns de Neuiheisel, et il y en ait qui de francs. sont pour lattaque de Weisenbourg. [...] Lon dist que Mr de Bo u r n o n v i l l e voudroit venir servir l’Empereur en Hongrie »… Lesseps évoque les études faites par Wyse et Reclus, lieutenants de vaisseau, et Celler, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, ainsi que plusieurs autres ingénieurs étrangers envoyés par une société d’études française. Il parle enfin de la seconde exploration de Wyse 291. Charles Henri de Lorraine (1649-1723) comte puis prince de Vaudémont et de Commercy, gouverneur du Milanais et grand et Reclus et de leur projet « parfaitement étudié » qui fixe le tracé du canal entre Colon-Aspinwal et Panama en suivant parallèlement d’Espagne ; fils du duc Charles IV de Lorraine, il servit dans les armées de l’Empire. L.A.S., Milan 8 mars 1706, à un ami ; le tracé du chemin de fer, sur une ligne de 73 km. « Le projet de Wyse-Reclus ayant été adopté en séance générale, à une majorité 3 pages in‑4. 150/200 considérable, j’ai été désigné par les acclamations de l’assemblée entière et d’un nombreux public pour diriger l’entreprise. J’ai « Je suis dans touttes les peines et dans toutes les inquietudes du monde […] pour la sureté de votre retour, il cest epanché une promis d’imiter ce que j’avais fait pour le canal de Suez ». quarantaine de coquins de religionnaires dans le pays de Vaux », qui ont tué deux « ordinaires de France » et deux Suisses qui se Ancienne collection Philippe Zo u m m e r o ff (2005, n° 51). rendaient à Milan et à Rome ; « ces meme coquins setoient disposés à vous prendre si vous vous eties ambarqué sur le lac de Genève […]. Je ne puis y panser sans trembler ». Il lui écrit pour l’en avertir « sur vostre route de Bourgogne et sur celle de Lion », espérant 284. LIBER TÉ D’OPINION. Aff i c h e , Le tt r e s p a t e n t e s d u Ro i , Sur un Décret de l’Assemblée Nationale, du 24 Août 1789, qui déclarent le voir arriver au plus vite, en bonne santé… qu’aucun Citoyen ne peut être inquiété à raison de ses opinions, Paris 30 avril 1790 (Orléans, Imprimerie de Couret de Villeneuve) ; grand in-fol. (54 x 42,5 cm), vignette aux armes royales (manque dans le haut touchant la vignette, réparations). 70/80 292. Léopold, duc de LORRAINE (1679-1729) duc de Lorraine, il succéda en 1690 à son père Charles V, mais ses biens ne lui furent rendus qu’en 1697 par le traité de Riswick. L.A.S. et p o è m e autographe ; 1 page et demie in‑4 et 1 page in-4. 300/350 « Aucun Citoyen ne peut être inquiété à raison des opinions ou projets par lui présentés, des abus par lui dénoncés, soit dans les Assemblées élémentaires, soit dans le sein de l’Assemblée Nationale ; en conséquence, déclarons la procédure instruite par le Au sujet d’un « malheur » arrivé à Ga l l o , auquel il prend part : « je voudrois pouvoir consoler en quelque façon et sa mere et Parlement de Rouen, contre notre Procureur au Bailliage de Falaise, nulle & attentatoire à la liberté Nationale »… vous, il faut souhaiter qu’il en reviendra, je le souhaite bien »… Les armées se sont éloignées, et tout est plus calme ; mais il donne plusieurs ordres de mouvements de troupes… * « Rondeau envoyé par Monsieur de M… a un de ses amis quy luy avoit envoyé un de 285. li ttéraTure. 17 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 250/300 ses ouvrages en le priant de ne le point montrer » (15 vers) : « Pour ton honneur jay fait voir ton ouvrage »…

Louis-PierreA n q u e t i l (1801),A n q u e t i l d e B r i a n c o u r t (3, 1794-1800), Jacques-Victor B o nn e t (1844, intéressante lettre sur l’économie On j o i n t une P.A.S. par Louis de Lorraine, prince de La m b e s c (1693-1743), Versailles 11 novembre 1711, congé (cachet aux armes) ; à A. Donnadieu), Jean-Pierre Br è s (à Mme Dufrénoy), Charles De n i n a (1807, sur son Histoire des Révolutions d’Italie), C.C. Ge r o n o et une L.A.S. de Charles de Lo r r a i n e (1684-1751), Grand Écuyer de France, Marly 7 mai 1715.

(2 l. de 1826 à Albert Montémont), Léon Ha l é v y , Éloi Jo h a nn e a u (Académie Celtique, 1811), Me r l e d’Au b i gn é , R.C. Guilbert de 293. LO T ET GARONNE. Ma n u s c r i t , Livre journal du Cordier de St Tomas dit La Forme, 1776-1780 et 1825-1828 ; Pi x e r é c o u r t (1823), François Ra y n o u a r d , J.P. Abel Ré m u s a t , Ernest Re n a n (1884, à Lina Sand), F. Te r n i s i e n d’Ha u d r i c o u r t (1803). 17 pages en un cahier in-4 (nombreux feuillets vierges), timbres fiscaux, couverture et cordons vélin (mouillures). 120/150 On j o i n t une L.S. de la veuve de Louis-Sébastien Me r c i e r ; Philippe II. Tragédie en 3 actes d’Émile Ve r h a e r e n (Mercure de France, 1901, rel., avec envoi a.s.) ; et 4 lettres de peintres et graveurs (L. de Burbure, H. Simon, Ém. Thomas...). Journal de comptes concernant le bail d’une métairie à Saint-Romain, près de Castelnau, de 1776 à 1780 et de 1825 à 1828 : achats et ventes de bétail, cochons et grains ; indications des gages des saisonniers, etc. 286. li ttéraTure. 60 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XIXe-XXe siècle. 300/350 294. P ierre LOTI (1850-1923) écrivain. L.A.S., [Rochefort 15 septembre 1881], à Émile Po u v i l l o n ; 2 pages et demie in-8, enveloppe. A. Arnoux, M. Augagneur (ms), Barthélemy-Saint-Hilaire, Roger de Beauvoir (7, au prince A. de Polignac), Joseph Bertrand, 180/200 G. Boissy, J. de Bonnefon, H. Bordeaux, Louis Desnoyers, M. Donnay, Adèle Esquiros, O. Feuillet, Ch. Foley, L. Gallet, « Voici le manuscrit du Spahi [Le Roman d’un Spahi] qui vous arrive, – en attendant le volume. […] j’ai pensé que cela vous Ludovic halévy (4), A. Hermant, Edm. Jaloux, G. Jollivet, E. La Jeunesse (dessin), A. de Lamartine (à Brifaut), J. Lecomte, amuserait davantage de le lire dans ce grimoire, si vous en avez le courage : au revers des feuillets, il y a les réflexions et commentaires E. Legouvé, E. Littré, M. Luguet (sonnet), Eug. Marsan, Michel Masson (3 à Janin), C. Mauclair, Ed. Pailleron, F. Ponsard, G. Reval, de Pl u m k e t t , – quelquefois de vraies conversations entre nous deux »… On j o i n t une L.A.S., à bord du Magicien 20 mai, relative Sainte-Beuve, A. Silvestre, Sully-Prudhomme, M. Tinayre (3), etc.. On joint une copie de l. écrites de la prison de l’Abbaye pendant à des dessins et à Mon frère Yves. la Révolution. 295. P ierre LOTI. 2 L.A.S., 1888-1891 ; 3 pages petit in‑8 et enveloppe, et 4 pages in-8 (papier fragile). 250/300 287. livre de raison. Ma n u s c r i t , 1715-1720 ; volume in-fol. de 128 pages (plus ff. vierges), reliure de l’époque vélin [Rochefort 31 octobre 1888], à E. Hu b e r t , directeur du Monde Illustré. Les vacances approchent, et il lui rappelle sa promesse (reste un lacet). 150/200 « de venir me voir, avec votre petit-marin d’eau douce, en vous rendant au bord de la mer »... Auberge du Golfe Jouan mardi soir

Re g i s t r e d e d é p e n s e s e t r e c e t t e s d’u n p r o p r i é t a i r e t e r r i e n d e l’Hé r a u l t , près de Vi o l s : ventes de moutons ou de blé au boucher et [fin 1891], [à Maurice de Fl e u r y ] : « sachez que je n’ai rien d’écrit, ni rien en tête ; que de plus je suis dans un surmenage qui me au boulanger de Viols, redevances de métayers, acomptes pour le prix d’un pré, etc. ; détail des dépenses du ménage : « la dessente des tue, mes moindres minutes comptées,un manuscrit promis pour Décembre et qui ne sera jamais prêt, mon discours de réception pas troupeaux qui sont a la montagne », l’entretien des chevaux et des chèvres ; vêtements et chaussures ; ustensiles de ménage ; nourriture et commencé », etc. De plus, « le Figaro, que j’avais longtemps cru naïvement un journal ami, a été assez vilainement traître au moment vin ; tailles ; artisans ; gages de domestiques et de journaliers… On j o i n t des fragments d’un autre livre de raison manuscrit du XVIIIe de mon élection à l’Académie française ; non seulement il a refusé de publier l’article de Jean Ai c a r d me défendant contre certaines siècle, de M. de Ca d o i n e , seigneur de Ca m b o u s , près Montpellier (77 pp. in-4 plus qqs ff. chiffrés) ; plus un titre de propriété du inepties courantes[…], mais il a donné en première page un “instantané” de M. Blavet plein de venimeux sous-entendus »…

pré de Las Claquetas, 1599 (vélin in-fol.). 296. P ierre LOTI. L.A., [Hendaye vers 1891-1892], à s a n i è c e Ni n e t t e ; 3 pages petit in-4 (plis fendus réparés au papier gommé). 150/200 288. Henri II d’Orléans, duc de LONGUEVILLE (1595-1663) guerrier, un des chefs de la Fronde. L.A.S., Dieppe 2 décembre 1661 ; 2 pages oblong in‑4. 150/200 « Mon petit Ninet, Si c’est pour moi que tu as du souci, tranquillise-toi. De la peine, ça ne m’en a jamais fait, ce serait trop dire ; mais j’ai été fortement agacé les premiers jours – à présent, je m’en soucie comme d’une guigne. […] Si cela m’a diminué ... « Je juge bien comme vous quil ne se peut prandre de resolution quaprès avoir entendu le conte de Do r i a , mais jestimerois auprès de quelques négligeables imbéciles, jamais je n’ai reçu tant de lettres d’adoration, d’inconnus voulant partir l’épée au vent té Monsieur quil seroit plus apropos que ma requeste fut auparavant presantée au Roy puisquelle nengage à rien Sa M et quelle luy pour provoquer des journalistes. Au point de vue commercial, une survente de six mille volumes dans la semaine des injures »… Puis peut donner une cause legitime de nacorder pas ce que ledit conte de Doria viendroit demander au lieu que cella paroistroit estre il parle d’une lettre au ministre Ro u v i e r en faveur du père de Ninette... On j o i n t une L.A.S. à une amie [Jane Catulle-Mendès ?], se té plus de la participation de Sa M sy elle nestoit presantée quaprès, je nay neanmoins rien voullu faire que vous ne mayez fait savoir réjouissant du succès de l’œuvre du « Vestiaire ». la vollonté du Roy »... 297. P ierre LOTI. 5 L.A.S., [1896-1898] ; 10 pages in‑12 ou in-8 (une deuil à en-tête Chaloupe canonnière Le “Javelot” en mission dans 289. Nicolas- François, duc de LORRAINE (1609-1670) cardinal puis duc de Lorraine. L.A.S., 3 février 1644, à la “Bidassoa”, Commandant). 250/300 a s t o n d r l é a n s « Monsieur » [G ’O ] ; 1 page in‑fol., adresse avec sceau de cire rouge aux armes. 150/200 Hendaye [1896], sur un refus : « je ne fais pas partie de la Société des gens de lettres »… – Recommandation pour Me i l h a c « qui Il s’excuse de l’importuner trop souvent, le suppliant « den attribuer la faute a sa bonté qui men donne la hardiesse. Le chevalier de m’a promis de faire tout son possible »… – [1897], au sujet d’un Album. – [Juin 1898, à Gaston Ca l m e t t e ], au sujet de son article Le s c a l e luy dira le suject de ses lignes ». Il le supplie de lui répondre favorablement, « que je puisse ressentir en cette occasion les Musiques d’Espagne et d’un différend avec le Figaro. – [11 décembre 1898], au sujet des droits d’auteur pour les représentations de effects […] de sa protection, et quelle est accoutumée de départir à ceux qui ont l’honneur de sestre donné à elle comme moy »… Judith Renaudin.

48 49 283. F erdinand de lessePs. Sur le canal maritime interocéanique [Paris, Gauthier-Villars, 1879]. In-4, 4 ff., maroquin turquoise souple, titre 290. Charles V, duc de Lorraine (1643-1690) duc sans duché, il ne put jamais rentrer dans ses états, occupés par les armées de frappé en lettres dorées sur le premier plat, dos lisse, couverture muette, étui (petite répar. au plat sup. de la couverture). Louis XIV ; il renonça à ses vœux pour une carrière militaire au service de l’Empereur, comme généralissime des armées de 1.500/2.000 l’Empire. L.A.S., Vienne 15 février 1685, à Son Excellence ; 3 pages in‑4. 200/300

Pr é c i e u x o p u s c u l e c o n t e n a n t l’a c t e d e n a i s s a n c e d u t r a c é d u Ca n a l d e Pa n a m a . Tiré à part des Comptes rendus des séances de Il n’a pu encore lui répondre sur M. de Fa r i a u x et ses officiers, n’ayant pas encore reçu la résolution de Sa Majesté l’Empereur, qui l’Académie des Sciences contenant le discours lu par Ferdinand de Lesseps le 2 juin 1879, où il plaide en faveur de l’exécution de son a aussi « demendé ladvis de ses principaux generaux sur les operations de la campagne ». Rien n’est encore décidé « mais lon entend projet de construction du canal interocéanique au Panama, et du lancement d’un appel national de capitaux s’élévant à 400 millions parlé diversement […] d’aller se poster au pont d’Ossek, dautres voudroit le siège de Bude, quelquuns de Neuiheisel, et il y en ait qui de francs. sont pour lattaque de Weisenbourg. [...] Lon dist que Mr de Bo u r n o n v i l l e voudroit venir servir l’Empereur en Hongrie »… Lesseps évoque les études faites par Wyse et Reclus, lieutenants de vaisseau, et Celler, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, ainsi que plusieurs autres ingénieurs étrangers envoyés par une société d’études française. Il parle enfin de la seconde exploration de Wyse 291. Charles Henri de Lorraine (1649-1723) comte puis prince de Vaudémont et de Commercy, gouverneur du Milanais et grand et Reclus et de leur projet « parfaitement étudié » qui fixe le tracé du canal entre Colon-Aspinwal et Panama en suivant parallèlement d’Espagne ; fils du duc Charles IV de Lorraine, il servit dans les armées de l’Empire. L.A.S., Milan 8 mars 1706, à un ami ; le tracé du chemin de fer, sur une ligne de 73 km. « Le projet de Wyse-Reclus ayant été adopté en séance générale, à une majorité 3 pages in‑4. 150/200 considérable, j’ai été désigné par les acclamations de l’assemblée entière et d’un nombreux public pour diriger l’entreprise. J’ai « Je suis dans touttes les peines et dans toutes les inquietudes du monde […] pour la sureté de votre retour, il cest epanché une promis d’imiter ce que j’avais fait pour le canal de Suez ». quarantaine de coquins de religionnaires dans le pays de Vaux », qui ont tué deux « ordinaires de France » et deux Suisses qui se Ancienne collection Philippe Zo u m m e r o ff (2005, n° 51). rendaient à Milan et à Rome ; « ces meme coquins setoient disposés à vous prendre si vous vous eties ambarqué sur le lac de Genève […]. Je ne puis y panser sans trembler ». Il lui écrit pour l’en avertir « sur vostre route de Bourgogne et sur celle de Lion », espérant 284. LIBER TÉ D’OPINION. Aff i c h e , Le tt r e s p a t e n t e s d u Ro i , Sur un Décret de l’Assemblée Nationale, du 24 Août 1789, qui déclarent le voir arriver au plus vite, en bonne santé… qu’aucun Citoyen ne peut être inquiété à raison de ses opinions, Paris 30 avril 1790 (Orléans, Imprimerie de Couret de Villeneuve) ; grand in-fol. (54 x 42,5 cm), vignette aux armes royales (manque dans le haut touchant la vignette, réparations). 70/80 292. Léopold, duc de LORRAINE (1679-1729) duc de Lorraine, il succéda en 1690 à son père Charles V, mais ses biens ne lui furent rendus qu’en 1697 par le traité de Riswick. L.A.S. et p o è m e autographe ; 1 page et demie in‑4 et 1 page in-4. 300/350 « Aucun Citoyen ne peut être inquiété à raison des opinions ou projets par lui présentés, des abus par lui dénoncés, soit dans les Assemblées élémentaires, soit dans le sein de l’Assemblée Nationale ; en conséquence, déclarons la procédure instruite par le Au sujet d’un « malheur » arrivé à Ga l l o , auquel il prend part : « je voudrois pouvoir consoler en quelque façon et sa mere et Parlement de Rouen, contre notre Procureur au Bailliage de Falaise, nulle & attentatoire à la liberté Nationale »… vous, il faut souhaiter qu’il en reviendra, je le souhaite bien »… Les armées se sont éloignées, et tout est plus calme ; mais il donne plusieurs ordres de mouvements de troupes… * « Rondeau envoyé par Monsieur de M… a un de ses amis quy luy avoit envoyé un de 285. li ttéraTure. 17 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 250/300 ses ouvrages en le priant de ne le point montrer » (15 vers) : « Pour ton honneur jay fait voir ton ouvrage »…

Louis-PierreA n q u e t i l (1801),A n q u e t i l d e B r i a n c o u r t (3, 1794-1800), Jacques-Victor B o nn e t (1844, intéressante lettre sur l’économie On j o i n t une P.A.S. par Louis de Lorraine, prince de La m b e s c (1693-1743), Versailles 11 novembre 1711, congé (cachet aux armes) ; à A. Donnadieu), Jean-Pierre Br è s (à Mme Dufrénoy), Charles De n i n a (1807, sur son Histoire des Révolutions d’Italie), C.C. Ge r o n o et une L.A.S. de Charles de Lo r r a i n e (1684-1751), Grand Écuyer de France, Marly 7 mai 1715.

(2 l. de 1826 à Albert Montémont), Léon Ha l é v y , Éloi Jo h a nn e a u (Académie Celtique, 1811), Me r l e d’Au b i gn é , R.C. Guilbert de 293. LO T ET GARONNE. Ma n u s c r i t , Livre journal du Cordier de St Tomas dit La Forme, 1776-1780 et 1825-1828 ; Pi x e r é c o u r t (1823), François Ra y n o u a r d , J.P. Abel Ré m u s a t , Ernest Re n a n (1884, à Lina Sand), F. Te r n i s i e n d’Ha u d r i c o u r t (1803). 17 pages en un cahier in-4 (nombreux feuillets vierges), timbres fiscaux, couverture et cordons vélin (mouillures). 120/150 On j o i n t une L.S. de la veuve de Louis-Sébastien Me r c i e r ; Philippe II. Tragédie en 3 actes d’Émile Ve r h a e r e n (Mercure de France, 1901, rel., avec envoi a.s.) ; et 4 lettres de peintres et graveurs (L. de Burbure, H. Simon, Ém. Thomas...). Journal de comptes concernant le bail d’une métairie à Saint-Romain, près de Castelnau, de 1776 à 1780 et de 1825 à 1828 : achats et ventes de bétail, cochons et grains ; indications des gages des saisonniers, etc. 286. li ttéraTure. 60 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XIXe-XXe siècle. 300/350 294. P ierre LOTI (1850-1923) écrivain. L.A.S., [Rochefort 15 septembre 1881], à Émile Po u v i l l o n ; 2 pages et demie in-8, enveloppe. A. Arnoux, M. Augagneur (ms), Barthélemy-Saint-Hilaire, Roger de Beauvoir (7, au prince A. de Polignac), Joseph Bertrand, 180/200 G. Boissy, J. de Bonnefon, H. Bordeaux, Louis Desnoyers, M. Donnay, Adèle Esquiros, O. Feuillet, Ch. Foley, L. Gallet, « Voici le manuscrit du Spahi [Le Roman d’un Spahi] qui vous arrive, – en attendant le volume. […] j’ai pensé que cela vous Ludovic halévy (4), A. Hermant, Edm. Jaloux, G. Jollivet, E. La Jeunesse (dessin), A. de Lamartine (à Brifaut), J. Lecomte, amuserait davantage de le lire dans ce grimoire, si vous en avez le courage : au revers des feuillets, il y a les réflexions et commentaires E. Legouvé, E. Littré, M. Luguet (sonnet), Eug. Marsan, Michel Masson (3 à Janin), C. Mauclair, Ed. Pailleron, F. Ponsard, G. Reval, de Pl u m k e t t , – quelquefois de vraies conversations entre nous deux »… On j o i n t une L.A.S., à bord du Magicien 20 mai, relative Sainte-Beuve, A. Silvestre, Sully-Prudhomme, M. Tinayre (3), etc.. On joint une copie de l. écrites de la prison de l’Abbaye pendant à des dessins et à Mon frère Yves. la Révolution. 295. P ierre LOTI. 2 L.A.S., 1888-1891 ; 3 pages petit in‑8 et enveloppe, et 4 pages in-8 (papier fragile). 250/300 287. livre de raison. Ma n u s c r i t , 1715-1720 ; volume in-fol. de 128 pages (plus ff. vierges), reliure de l’époque vélin [Rochefort 31 octobre 1888], à E. Hu b e r t , directeur du Monde Illustré. Les vacances approchent, et il lui rappelle sa promesse (reste un lacet). 150/200 « de venir me voir, avec votre petit-marin d’eau douce, en vous rendant au bord de la mer »... Auberge du Golfe Jouan mardi soir

Re g i s t r e d e d é p e n s e s e t r e c e t t e s d’u n p r o p r i é t a i r e t e r r i e n d e l’Hé r a u l t , près de Vi o l s : ventes de moutons ou de blé au boucher et [fin 1891], [à Maurice de Fl e u r y ] : « sachez que je n’ai rien d’écrit, ni rien en tête ; que de plus je suis dans un surmenage qui me au boulanger de Viols, redevances de métayers, acomptes pour le prix d’un pré, etc. ; détail des dépenses du ménage : « la dessente des tue, mes moindres minutes comptées,un manuscrit promis pour Décembre et qui ne sera jamais prêt, mon discours de réception pas troupeaux qui sont a la montagne », l’entretien des chevaux et des chèvres ; vêtements et chaussures ; ustensiles de ménage ; nourriture et commencé », etc. De plus, « le Figaro, que j’avais longtemps cru naïvement un journal ami, a été assez vilainement traître au moment vin ; tailles ; artisans ; gages de domestiques et de journaliers… On j o i n t des fragments d’un autre livre de raison manuscrit du XVIIIe de mon élection à l’Académie française ; non seulement il a refusé de publier l’article de Jean Ai c a r d me défendant contre certaines siècle, de M. de Ca d o i n e , seigneur de Ca m b o u s , près Montpellier (77 pp. in-4 plus qqs ff. chiffrés) ; plus un titre de propriété du inepties courantes[…], mais il a donné en première page un “instantané” de M. Blavet plein de venimeux sous-entendus »…

pré de Las Claquetas, 1599 (vélin in-fol.). 296. P ierre LOTI. L.A., [Hendaye vers 1891-1892], à s a n i è c e Ni n e t t e ; 3 pages petit in-4 (plis fendus réparés au papier gommé). 150/200 288. Henri II d’Orléans, duc de LONGUEVILLE (1595-1663) guerrier, un des chefs de la Fronde. L.A.S., Dieppe 2 décembre 1661 ; 2 pages oblong in‑4. 150/200 « Mon petit Ninet, Si c’est pour moi que tu as du souci, tranquillise-toi. De la peine, ça ne m’en a jamais fait, ce serait trop dire ; mais j’ai été fortement agacé les premiers jours – à présent, je m’en soucie comme d’une guigne. […] Si cela m’a diminué ... « Je juge bien comme vous quil ne se peut prandre de resolution quaprès avoir entendu le conte de Do r i a , mais jestimerois auprès de quelques négligeables imbéciles, jamais je n’ai reçu tant de lettres d’adoration, d’inconnus voulant partir l’épée au vent té Monsieur quil seroit plus apropos que ma requeste fut auparavant presantée au Roy puisquelle nengage à rien Sa M et quelle luy pour provoquer des journalistes. Au point de vue commercial, une survente de six mille volumes dans la semaine des injures »… Puis peut donner une cause legitime de nacorder pas ce que ledit conte de Doria viendroit demander au lieu que cella paroistroit estre il parle d’une lettre au ministre Ro u v i e r en faveur du père de Ninette... On j o i n t une L.A.S. à une amie [Jane Catulle-Mendès ?], se té plus de la participation de Sa M sy elle nestoit presantée quaprès, je nay neanmoins rien voullu faire que vous ne mayez fait savoir réjouissant du succès de l’œuvre du « Vestiaire ». la vollonté du Roy »... 297. P ierre LOTI. 5 L.A.S., [1896-1898] ; 10 pages in‑12 ou in-8 (une deuil à en-tête Chaloupe canonnière Le “Javelot” en mission dans 289. Nicolas- François, duc de LORRAINE (1609-1670) cardinal puis duc de Lorraine. L.A.S., 3 février 1644, à la “Bidassoa”, Commandant). 250/300 a s t o n d r l é a n s « Monsieur » [G ’O ] ; 1 page in‑fol., adresse avec sceau de cire rouge aux armes. 150/200 Hendaye [1896], sur un refus : « je ne fais pas partie de la Société des gens de lettres »… – Recommandation pour Me i l h a c « qui Il s’excuse de l’importuner trop souvent, le suppliant « den attribuer la faute a sa bonté qui men donne la hardiesse. Le chevalier de m’a promis de faire tout son possible »… – [1897], au sujet d’un Album. – [Juin 1898, à Gaston Ca l m e t t e ], au sujet de son article Le s c a l e luy dira le suject de ses lignes ». Il le supplie de lui répondre favorablement, « que je puisse ressentir en cette occasion les Musiques d’Espagne et d’un différend avec le Figaro. – [11 décembre 1898], au sujet des droits d’auteur pour les représentations de effects […] de sa protection, et quelle est accoutumée de départir à ceux qui ont l’honneur de sestre donné à elle comme moy »… Judith Renaudin.

48 49 298. . 3 L.A.S., Rochefort 1903-1920, à la comtesse de La r i b o i s i è r e ; 5 pages et quart in‑8, enveloppes. 150/200 306. [louis xv]. Di p l ô m e c a l l i g r a p h i é de remise de son portrait avec pension, [1757] ; vélin grand in-fol. (70,5 x 55 cm, accidents

[1er avril 1903] : « Comme vous êtes bonne d’avoir pris en main la cause de mon protégé » ; il prie d’en remercier aussi M. Pé r e i r e … marginaux sans perte de texte). 700/800 [2 juillet 1912] : « oublierez-vous votre bonne promesse, faite depuis vingt ans bientôt, et qui me causerait tant de joie ? […] Ce At t e n t a t d e Da m i e n s . Bel exemple de c a l l i g r a p h i e , le texte encadré d’une couronne de laurier, accompagnant la remise par serait si gentil et amical de votre part de venir me faire une petite visite dans ma solitude ! »… [24 février 1920], félicitations pour Lo u i s XV de son portrait équestre « avec une pension de deux mille écus à Louis Augustin Tu p i gn y , doyen de ses valets de chambre, les fiançailles de son fils : « Oui, j’ai gardé le souvenir d’une charmante jeune femme avec laquelle j’ai déjeuné chez vous avant la qui a été assez heureux pour le recevoir dans ses bras et lui donner les premiers secours lors de l’attentat à sa vie par Pierre Da m i e n s guerre. [...] Je fais mes meilleurs souhaits pour le bonheur des fiancées »… le 5 janvier 1757 »…

299. Pierre LoTi. L.A.S., [mai 1905] ; 4 pages in‑8. 150/200 307. louis xvi (1754-1793) Roi de France. L.S. (secrétaire), Reims 12 juin 1775, au comte de Ma t h a n , maréchal de camp commandant Il a accepté de présider le jury de l’e x p o s i t i o n f é l i n e d e Bo r d e a u x , mais le changement de date bouleverse tout : « Vous ne vous à Caen ; contresignée par le maréchal Félix Du Mu y ; 2 pages in-fol. en partie impr., adresse. 400/500

figurez pas ce qu’est ma vie, mes instants toujours trop courts, mes moindres minutes comptées. [...] « Je renonce à voir à Paris le roi Su r s o n s a c r e . Ému par la satisfaction que ses peuples ont témoignée à l’occasion de son sacre et couronnement, hier, et pour d’Espagne, ou plutôt j’ai renoncé à cause de nos amis les chats, […] et j’ai refusé à cause de vous le dîner de l’Élysée ». Il est « forcé obtenir toutes les grâces de « l’Être suprême » qui veille sur la Monarchie, il a donné ordre aux archevêques et évêques du royaume de retourner à Paris le 6 pour l’élection académique », mais il sera bien à Bordeaux le 3… de faire chanter le Te Deum : « mon intention est que vous assistiez à celui qui sera chanté dans la principale église de la ville où 300. P ierre LOTI. L.A.S., [Hendaye 11 septembre 1906], à Mme Gaston Th o m s o n à Biarritz ; 4 pages in‑8 sur papier jaune à sa devise vous commandez, que vous invitiez les Officiers de Justice et autres de s’y trouver, que vous fassiez tirer le canon, faire des feux de Mon mal j’enchante, enveloppe. 150/200 joie, et donner toutes les marques de réjouissances publiques usitées en pareil cas »… On j o i n t une P.A.S. de Louis Alexandre de Bourbon, comte de To u l o u s e (vélin obl. in-8) ; et une signature découpée du « Plus je repense à l’incident, plus je m’en fais de souci », et il la prie de revenir vite le voir : « les convalescents, il ne faut pas les comte de Provence, futur Lo u i s XVIII. faire languir ». Qu’elle le prévienne si Ca l m e t t e sera de la partie, « non pas seulement pour que son couvert soit mis, mais à cause des crieurs basques, qui habitent loin dans la campagne. Et si Antoinette aussi doit en être, […] avertissez-moi pour que j’aie le temps 308. [LOUIS XVI]. secTion de bonconseil. P.S. par Be r g o t , président, et Jo u e n , secrétaire général, 15 janvier 1793 ; de me faire friser au petit fer ». Il ne peut en vouloir à son gardien : « il a tant à me défendre contre les curiosités indiscrètes »… Il 2 pages in‑4, en-tête Section de Bonconseil, v i gn e t t e , cachet cire rouge. 200/250 ajoute qu’il a chez lui « un jeune et aimable Pacha ; il ne vous ennuiera pas trop, j’espère »… Me s u r e s p o u r r e nf o r c e r l’a r t i l l e r i e l o r s d e l a c o n d a m n a t i o n d e Lo u i s XVI. « Les citoyens de la Section qui avaient été chargés 301. P ierre LOTI. 3 L.A.S. « Pierre », [Istanbul août-septembre 1913], à une amie ; 6 pages formats divers, une lettre sur papier jaune à de la mission d’aller chercher les canons de St Denis pour les conduire a Paris ayant rapporté à l’assemblée que le manque de cheveaux sa devise Mon mal j’enchante. 250/300 les avaient empêchés d’amener toutes les pieces d’artillerie et les munitions, […] l’assemblée a nommé pour ses commissaires les citoyens Dauphinot Périgot et Aubis à l’effet de se transporter chez le ministre de la Guerre pour l’inviter a leur réitérer un ordre pour Su r s o n s é j o u r e n Tu r q u i e . Comdilli Samedi 15 août : « En grande hâte, partant demain matin pour Andrinople, je coupe dans t le petit jardin les fleurs que vous demandez. N’ayez aucune crainte ; les Turcs me traitent et me gardent comme un souverain en retourner demain a S Denis, pour ramener a Paris ce qui reste de pieces de canon »… visite ; je suis touché de leur accueil au-delà de ce que je puis dire. Oh ! les braves gens et les gens de cœur ! Depuis le Sultan 309. LOUIS DE FRANCE (1781-1789) Dauphin, premier fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. P.A.S. « louis Dauphin », jusqu’au plus humble batelier, tout le monde me fait fête ». Il donne sa prochaine adresse à Stamboul à son retour d’Andrinople : « en 27 juin 1788 ; 1 page in‑4. 2.000/3.000 face de la mosquée de Sultan Sélim »… [Début septembre] : « Amie que j’aime bien, “En pour de” votre dévouement à ma cause, qui est la juste cause », il lui promet que « les affaires de Rochefort réglées et après mon retour de Turquie, je me reposerai dans le Ra r i s s i m e d e v o i r d’é c r i t u r e d u j e u n e d a u p h i n , f r è r e a î n é d e Lo u i s XVII, mort le 4 juin 1789. Le maître d’écriture a tracé en haut de la page la ligne modèle : « Examinons pour jugera » ; sur des lignes tracées au crayon pour calibrer la grandeur des silence ». Mi l l e v o y e lui a écrit très aimablement, et il attend l’issue de ses démarches auprès de Re i n a c h … – Il s’en veut de ne pas e e répondre mieux à ses jolies lettres, mais « le pauvre Haroun al Raschid n’a même pas le temps nécessaire à son sommeil ». Il sera lettres, le Dauphin a recopié six fois cette ligne. L’écriture est très appliquée, et le maître d’écriture a noté entre la 6 et 7 ligne l’appréciation : « très content ». Il a fait dater et signer le Dauphin en traçant d’abord cette ligne, que le Dauphin a repassée à l’encre : à Marseille le 25 et à Hendaye début octobre… « Ce 27 Juin 1788 Louis Dauphin ». 302. LOUIS XIV (1638-1715) Roi de France. L.S. (secrétaire), contresignée par Gu é n é g a u d , Paris 27 octobre 1652, au marquis de So u r d i s , gouverneur et lieutenant général aux pays et duchés d’Orléans, Chartrain, Blaisois, Dunois et Vendomois ; 1 page et demie in‑fol., adresse. 100/120 Le Roi repousse l’assemblée des États Généraux prévus le 1er novembre 1652 à Tours, au 1er février 1653 à Sens, pour la commodité de tous et ne voulant pas s’éloigner « de ma bonne ville de Paris »…

303. LOUIS XIV. L.S. « louis » (secrétaire), Versailles 29 octobre 1707, à son neveu Ph i l i pp e d u c d’Or l é a n s ; contresignée par Michel de Ch a m i l l a r d (1651-1721) ; 3 pages in‑fol., adresse « A mon neveu le Duc d’Orleans Commandant mes armées en Espagne ». 500/600

Be l l e l e t t r e a u f u t u r Ré g e n t , s u r l a p r i s e d e l a v i l l e d e Le r i d a . Sa dernière lettre lui a fait grand plaisir, « par l’esperance prochaine qu’elle me donne de voir Lerida rentrer sous l’obéissance du Roy mon petit fils [Ph i l i pp e V d’Espagne], il devra en entier à vostre fermeté la paisible possession de l’Arragon ». Il le félicite de la vivacité et la rapidité avec lesquelles « vous avez soumis cette ville, les suittes n’en scauroient estre que tres heureuses et quoyque l’entreprise du Chasteau vous paroisse difficille », il pense qu’il en viendra à bout. Il approuve sa décision d’empêcher la sortie des paysans « qui s’estoient jettez dans la ville de Lerida, et que vous les ayez fait entrer dans le chasteau, mesme que vous ayez laissé piller la ville, cet exemple de severité et de justice intimidera ceux qui auroient dans la suitte esté portez à se maintenir dans l’esprit de revolte qui ne se peut destruire que par la force et par la crainte. J’ay veu avec plaisir la maniere distinguée avec laquelle tous les officiers servent, et la parfaite intelligence qu’il y a entre les ingenieurs et les officiers d’artillerie, je suis persuadé que vous les entretiendrez aisément dans cet esprit d’union »…

304. LOUIS XV (1710-1774) Roi de France. L.S. « Louis » (secrétaire), Paris 6 octobre 1717, à M. Be r t i e r , premier Président au Parlement de Toulouse ; contresignée par Ph e l y p e a u x ; 1 page in‑fol., adresse. 200/300

Su r l a Lo t e r i e . Il a donné une déclaration « pour ordonner quil sera incessamment ouvert en l’Hotel de Ville de Paris une Lotterie pour le remboursement des billets d’Etat », et demande qu’elle doit enregistrée au Parlement de Toulouse…

305. . P.S. (secrétaire), avec la griffe du duc de Ch o i s e u l , Versailles 8 janvier 1762 ; vélin obl. in-fol. (mouill., encadrée). 50/60 Br e v e t d’a u m ô n i e r d u f o r t d e Br e s c o u (Hérault), « vacante par la destitution pour mauvaise conduite du Sr Le Roy », en faveur de Jean Baptiste Guinard prêtre du diocèse d’Agde. On j o i n t un p a s s e p o r t délivré à Béziers, 13 ventose VI (3 mars 1798).

309 50 51 298. Pierre LOTI. 3 L.A.S., Rochefort 1903-1920, à la comtesse de La r i b o i s i è r e ; 5 pages et quart in‑8, enveloppes. 150/200 306. [louis xv]. Di p l ô m e c a l l i g r a p h i é de remise de son portrait avec pension, [1757] ; vélin grand in-fol. (70,5 x 55 cm, accidents

[1er avril 1903] : « Comme vous êtes bonne d’avoir pris en main la cause de mon protégé » ; il prie d’en remercier aussi M. Pé r e i r e … marginaux sans perte de texte). 700/800 [2 juillet 1912] : « oublierez-vous votre bonne promesse, faite depuis vingt ans bientôt, et qui me causerait tant de joie ? […] Ce At t e n t a t d e Da m i e n s . Bel exemple de c a l l i g r a p h i e , le texte encadré d’une couronne de laurier, accompagnant la remise par serait si gentil et amical de votre part de venir me faire une petite visite dans ma solitude ! »… [24 février 1920], félicitations pour Lo u i s XV de son portrait équestre « avec une pension de deux mille écus à Louis Augustin Tu p i gn y , doyen de ses valets de chambre, les fiançailles de son fils : « Oui, j’ai gardé le souvenir d’une charmante jeune femme avec laquelle j’ai déjeuné chez vous avant la qui a été assez heureux pour le recevoir dans ses bras et lui donner les premiers secours lors de l’attentat à sa vie par Pierre Da m i e n s guerre. [...] Je fais mes meilleurs souhaits pour le bonheur des fiancées »… le 5 janvier 1757 »…

299. Pierre LoTi. L.A.S., [mai 1905] ; 4 pages in‑8. 150/200 307. louis xvi (1754-1793) Roi de France. L.S. (secrétaire), Reims 12 juin 1775, au comte de Ma t h a n , maréchal de camp commandant Il a accepté de présider le jury de l’e x p o s i t i o n f é l i n e d e Bo r d e a u x , mais le changement de date bouleverse tout : « Vous ne vous à Caen ; contresignée par le maréchal Félix Du Mu y ; 2 pages in-fol. en partie impr., adresse. 400/500

figurez pas ce qu’est ma vie, mes instants toujours trop courts, mes moindres minutes comptées. [...] « Je renonce à voir à Paris le roi Su r s o n s a c r e . Ému par la satisfaction que ses peuples ont témoignée à l’occasion de son sacre et couronnement, hier, et pour d’Espagne, ou plutôt j’ai renoncé à cause de nos amis les chats, […] et j’ai refusé à cause de vous le dîner de l’Élysée ». Il est « forcé obtenir toutes les grâces de « l’Être suprême » qui veille sur la Monarchie, il a donné ordre aux archevêques et évêques du royaume de retourner à Paris le 6 pour l’élection académique », mais il sera bien à Bordeaux le 3… de faire chanter le Te Deum : « mon intention est que vous assistiez à celui qui sera chanté dans la principale église de la ville où 300. P ierre LOTI. L.A.S., [Hendaye 11 septembre 1906], à Mme Gaston Th o m s o n à Biarritz ; 4 pages in‑8 sur papier jaune à sa devise vous commandez, que vous invitiez les Officiers de Justice et autres de s’y trouver, que vous fassiez tirer le canon, faire des feux de Mon mal j’enchante, enveloppe. 150/200 joie, et donner toutes les marques de réjouissances publiques usitées en pareil cas »… On j o i n t une P.A.S. de Louis Alexandre de Bourbon, comte de To u l o u s e (vélin obl. in-8) ; et une signature découpée du « Plus je repense à l’incident, plus je m’en fais de souci », et il la prie de revenir vite le voir : « les convalescents, il ne faut pas les comte de Provence, futur Lo u i s XVIII. faire languir ». Qu’elle le prévienne si Ca l m e t t e sera de la partie, « non pas seulement pour que son couvert soit mis, mais à cause des crieurs basques, qui habitent loin dans la campagne. Et si Antoinette aussi doit en être, […] avertissez-moi pour que j’aie le temps 308. [LOUIS XVI]. secTion de bonconseil. P.S. par Be r g o t , président, et Jo u e n , secrétaire général, 15 janvier 1793 ; de me faire friser au petit fer ». Il ne peut en vouloir à son gardien : « il a tant à me défendre contre les curiosités indiscrètes »… Il 2 pages in‑4, en-tête Section de Bonconseil, v i gn e t t e , cachet cire rouge. 200/250 ajoute qu’il a chez lui « un jeune et aimable Pacha ; il ne vous ennuiera pas trop, j’espère »… Me s u r e s p o u r r e nf o r c e r l’a r t i l l e r i e l o r s d e l a c o n d a m n a t i o n d e Lo u i s XVI. « Les citoyens de la Section qui avaient été chargés 301. P ierre LOTI. 3 L.A.S. « Pierre », [Istanbul août-septembre 1913], à une amie ; 6 pages formats divers, une lettre sur papier jaune à de la mission d’aller chercher les canons de St Denis pour les conduire a Paris ayant rapporté à l’assemblée que le manque de cheveaux sa devise Mon mal j’enchante. 250/300 les avaient empêchés d’amener toutes les pieces d’artillerie et les munitions, […] l’assemblée a nommé pour ses commissaires les citoyens Dauphinot Périgot et Aubis à l’effet de se transporter chez le ministre de la Guerre pour l’inviter a leur réitérer un ordre pour Su r s o n s é j o u r e n Tu r q u i e . Comdilli Samedi 15 août : « En grande hâte, partant demain matin pour Andrinople, je coupe dans t le petit jardin les fleurs que vous demandez. N’ayez aucune crainte ; les Turcs me traitent et me gardent comme un souverain en retourner demain a S Denis, pour ramener a Paris ce qui reste de pieces de canon »… visite ; je suis touché de leur accueil au-delà de ce que je puis dire. Oh ! les braves gens et les gens de cœur ! Depuis le Sultan 309. LOUIS DE FRANCE (1781-1789) Dauphin, premier fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. P.A.S. « louis Dauphin », jusqu’au plus humble batelier, tout le monde me fait fête ». Il donne sa prochaine adresse à Stamboul à son retour d’Andrinople : « en 27 juin 1788 ; 1 page in‑4. 2.000/3.000 face de la mosquée de Sultan Sélim »… [Début septembre] : « Amie que j’aime bien, “En pour de” votre dévouement à ma cause, qui est la juste cause », il lui promet que « les affaires de Rochefort réglées et après mon retour de Turquie, je me reposerai dans le Ra r i s s i m e d e v o i r d’é c r i t u r e d u j e u n e d a u p h i n , f r è r e a î n é d e Lo u i s XVII, mort le 4 juin 1789. Le maître d’écriture a tracé en haut de la page la ligne modèle : « Examinons pour jugera » ; sur des lignes tracées au crayon pour calibrer la grandeur des silence ». Mi l l e v o y e lui a écrit très aimablement, et il attend l’issue de ses démarches auprès de Re i n a c h … – Il s’en veut de ne pas e e répondre mieux à ses jolies lettres, mais « le pauvre Haroun al Raschid n’a même pas le temps nécessaire à son sommeil ». Il sera lettres, le Dauphin a recopié six fois cette ligne. L’écriture est très appliquée, et le maître d’écriture a noté entre la 6 et 7 ligne l’appréciation : « très content ». Il a fait dater et signer le Dauphin en traçant d’abord cette ligne, que le Dauphin a repassée à l’encre : à Marseille le 25 et à Hendaye début octobre… « Ce 27 Juin 1788 Louis Dauphin ». 302. LOUIS XIV (1638-1715) Roi de France. L.S. (secrétaire), contresignée par Gu é n é g a u d , Paris 27 octobre 1652, au marquis de So u r d i s , gouverneur et lieutenant général aux pays et duchés d’Orléans, Chartrain, Blaisois, Dunois et Vendomois ; 1 page et demie in‑fol., adresse. 100/120 Le Roi repousse l’assemblée des États Généraux prévus le 1er novembre 1652 à Tours, au 1er février 1653 à Sens, pour la commodité de tous et ne voulant pas s’éloigner « de ma bonne ville de Paris »…

303. LOUIS XIV. L.S. « louis » (secrétaire), Versailles 29 octobre 1707, à son neveu Ph i l i pp e d u c d’Or l é a n s ; contresignée par Michel de Ch a m i l l a r d (1651-1721) ; 3 pages in‑fol., adresse « A mon neveu le Duc d’Orleans Commandant mes armées en Espagne ». 500/600

Be l l e l e t t r e a u f u t u r Ré g e n t , s u r l a p r i s e d e l a v i l l e d e Le r i d a . Sa dernière lettre lui a fait grand plaisir, « par l’esperance prochaine qu’elle me donne de voir Lerida rentrer sous l’obéissance du Roy mon petit fils [Ph i l i pp e V d’Espagne], il devra en entier à vostre fermeté la paisible possession de l’Arragon ». Il le félicite de la vivacité et la rapidité avec lesquelles « vous avez soumis cette ville, les suittes n’en scauroient estre que tres heureuses et quoyque l’entreprise du Chasteau vous paroisse difficille », il pense qu’il en viendra à bout. Il approuve sa décision d’empêcher la sortie des paysans « qui s’estoient jettez dans la ville de Lerida, et que vous les ayez fait entrer dans le chasteau, mesme que vous ayez laissé piller la ville, cet exemple de severité et de justice intimidera ceux qui auroient dans la suitte esté portez à se maintenir dans l’esprit de revolte qui ne se peut destruire que par la force et par la crainte. J’ay veu avec plaisir la maniere distinguée avec laquelle tous les officiers servent, et la parfaite intelligence qu’il y a entre les ingenieurs et les officiers d’artillerie, je suis persuadé que vous les entretiendrez aisément dans cet esprit d’union »…

304. LOUIS XV (1710-1774) Roi de France. L.S. « Louis » (secrétaire), Paris 6 octobre 1717, à M. Be r t i e r , premier Président au Parlement de Toulouse ; contresignée par Ph e l y p e a u x ; 1 page in‑fol., adresse. 200/300

Su r l a Lo t e r i e . Il a donné une déclaration « pour ordonner quil sera incessamment ouvert en l’Hotel de Ville de Paris une Lotterie pour le remboursement des billets d’Etat », et demande qu’elle doit enregistrée au Parlement de Toulouse…

305. louis xv. P.S. (secrétaire), avec la griffe du duc de Ch o i s e u l , Versailles 8 janvier 1762 ; vélin obl. in-fol. (mouill., encadrée). 50/60 Br e v e t d’a u m ô n i e r d u f o r t d e Br e s c o u (Hérault), « vacante par la destitution pour mauvaise conduite du Sr Le Roy », en faveur de Jean Baptiste Guinard prêtre du diocèse d’Agde. On j o i n t un p a s s e p o r t délivré à Béziers, 13 ventose VI (3 mars 1798).

309 50 51 310. LOUIS XVIII (1755-1824) Roi de France. L.A.S., Vérone 19 juillet 1795, à un comte ; 1 page in‑4. 500/700 récompense »… On j o i n t le brouillon autographe incomplet d’une lettre [à Lé o p o l d II, Grand Duc de Toscane ?] : « le meilleur moyen de déconcerter les tentatives révolutionnaires, consiste à rattacher les peuples aux Gouvernemens qui les régissent car il Be l l e l e t t r e s u r Ed m o n d Bu r k e , l’o r a t e u r e t é c r i v a i n p o l i t i q u e a ng l a i s , a d v e r s a i r e a c h a r n é d e l a Ré v o l u t i o n f r a n ç a i s e . Il aimerait toujours employer le comte, et se propose de lui faire adresser ses ordres au besoin. « Il y a parmi nos malheurs des chances est certain que si on y parvient, ces tentatives cessent d’être dangereuses, & ceux qui voudraient les faire, s’en dégoutent bien vite heureuses et je suis bien sûr que vous regardez comme telle, celle qui vous a placé auprès de l’homme dont l’Europe admire le plus les […]. Ce que les Nations redoutent le plus, c’est l’arbitraire, & ce que leurs vœux appellent partout, c’est que le règne des loix le talens et les vertus et à qui nous autres bon François, nous devons le plus de reconnoissance. Je sens que si j’étois à votre place, mon remplace, & que l’ordre légal les protège contre les vexations irrégulières des agents de l’autorité »… ame s’aggrandiroit, je me regarderois comme Télémaque auprès de Termosiris. Parlez lui de moi, dites lui que comme il a partagé 318. louis -PhiliPPe. 21 lettres ou pièces dont 6 autographes et 4 portant notes autographes, 1834-1845 ; 30 pages formats divers. toutes nos peines, je partage aussi les siennes, que je regrette son fils [….] Ajoutez lui que le Roi de France, sur le Trône, ou dans 300/400 quelque retraite obscure, conservera toujours la même reconnoissance pour lui »… Do c u m e n t s p r o v e n a n t d u Ca b i n e t d u Ro i , et « ramassés dans la boue le 24 et 25 février 1848 » (comme l’indique une note au crayon). er 311. LOUIS XVIII. L.A.S., Hartwell 14 juin 1810, [au comte de La Ch â t r e ?] ; 1 page in‑4. 300/400 « Notices Dorsales » de la main du Roi : dates, titres et alliances de Louis XII et de François I … Notes autographes sur la commutation de peines (crimes d’attentats contre la sûreté de l’État, vols, tentatives de meurtre et d’assassinat, voies de fait envers des supérieurs militaires)… Alarmé par l’état de santé du duc d’Av a r a y , il consent à son départ pour la Sicile, dont le climat lui serait beaucoup plus bénéfique Notes autographes sur l’armement, les munitions et les troupes au Caire ou près du Caire (25 août 1840)… Brouillon autogr. d’une lettre que celui de l’Angleterre. Souhaitant lui épargner un voyage fatigant, il souhaite qu’il voyage en vaisseau de ligne ou en frégate plutôt à un maréchal (plus copie)… Commentaire autogr. sur la question protocolaire du terme d’adresse à employer pour le duc d’York… Liste qu’en « packet-boat » (paquebot). Il charge le comte d’effectuer au plus vite, « car la saison presse, les démarches nécessaires pour autogr. des noms et des fonctions de diverses personnalités de la Révolution et de l’Empire (alphabétique de Bailly à Broglie)… Réponses lui obtenir passage sur le premier bâtiment de l’espece cy-dessus qui fera voile pour la Méditerranée ». Cela doit dépendre du premier autogr. en marge de lettres provenant des ministères de l’Intérieur ou des Finances, à propos d’ordonnances royales… Copie d’une lettre Lord de l’Amirauté, « et c’est pour moi une satisfaction réelle de m’adresser en cette occasion à M. Yo r k e ; celui qui s’est exprimé identifiée par le Roi comme étant de l’empereur Alexandre au duc de Wellington… Supplique du sergent Pringé ; copies (notamment par comme il l’a fait dans l’affaire de M. le Duc d’Yo r k , doit se plaire à rendre un grand service à l’ami d’un Roi malheureux »… le baron Camille Fa i n ) de lettres de tiers relatives au retour des cendres de Napoléon, à la mort du duc d’Angoulême, etc. On j o i n t un 312. LOUIS XVIII. 2 L.A., 1er et 2 juillet 1798, au comte de La Ch a p e l l e ; demi-page in-8 chaque, adresses. 400/500 imprimé, Discours du Roi (aux Chambres réunies, 5 novembre 1840, avec vignette), et 3 portraits gravés.

À p r o p o s d e Je a n -Ba p t i s t e Cl é r y , va l e t d e c h a m b r e d e Lo u i s XVI a u Te m p l e . * Il a résolu de donner la croix de Saint-Louis 319. [louis-PhiliPPe]. Chevalier de broval, secrétaire des commandements du duc d’Orléans. L.A.S., Londres 2 avril 1814, « au courageux et fidèleC l e r y et de le faire recevoir par mon frere ; dressez en donc l’ordre pour mon frere, je le signerai à l’heure du à un comte ; 2 pages et demie in-4. 150/200 diné et je l’envoyerai moi-mesme à mon frere demain ». * Il demande un duplicata de l’ordre pour la réception de Cl é r y , « vous me As s u r a n c e s s u r l a l o y a u t é d u d u c d’Or l é a n s , l o r s d e l a Re s t a u r a t i o n d e s Bo u r b o n s . Il vient de recevoir une lettre du duc l’apporterez tout scellé, tout prêt pour le travail de ce matin »... On j o i n t une note administrative, 1er juillet 1798, concernant d’Orléans datée de Palerme le 8 février : « Rien de ce qui se passait, ou allait bientôt se passer en France ne pouvait être connu le Cl é r y : « c’est par ordre par écrit du Roi que ses lettres ont été expédiées, signées et envoyées à Monsieur à Edimbourg pour y être 8 Fevrier à Palerme. La nouvelle du généreux départ de Monsieur, et des Princes ses augustes Fils, ne pouvait pas même y être arrivée receu par son altesse Royale »... encore. Tout y était douleur : on s’indignait de la paix avec Murat, on frémissait des apparences qu’une autre paix serait peut-être conclue avec Buonaparte. […] à la certitude que j’ai de ses sentimens de loyauté, de zèle et de valeur, je voudrais bien pouvoir 313. louis -PhiliPPe (1773-1850) Roi des Français. L.A. (minute signée de son paraphe), 4 avril 1834, au Premier Président ajoûter celle que l’expression en parviendra promtement à Sa Majesté ; mais je n’ai que trop éprouvé déjà les incertitudes et les [de la Cour des Comptes, François marquis de Ba r b é -Ma r b o i s ] ; 2 pages in-8 avec corrections. 150/200 longueurs d’une correspondance avec la Sicile, pour ne pas craindre un nouveau retard »… « Je veux vous exprimer moi-même au moment où vous allés enfin jouir de ce repos que vous avés si bien mérité, mais que vous 320. LY on. Melville GLOVER, Collection complète des jugements rendus par la Commission révolutionnaire établie à Lyon par avés si peu connu dans le cours de votre longue & honorable carrière, combien j’apprécie vos travaux, vos services & votre caractère. les représentants du Peuple en 1793-1794 […] publiée pour la première fois par Melville Glover (Lyon, Imprimerie du Salut Je vous ai suivi dans le cours de cette proscription que je partageais avec vous, dans une autre partie de l’Amérique, & lorsque j’ai public, 1869) ; in-fol. de 12-96 ff. n. ch., rel. demi-chagrin rouge, dos orné de lions (reliure de l’époque). 1.200/1.500 encore partagé avec vous le bonheur de revoir la patrie, l’intérêt que vous m’inspiriés s’est accru par l’accord des sentimens que nous avons manifestés l’un & l’autre, pendant le peu d’instants où j’ai siégé avec vous dans la Chambre des Pairs ». Il lui offre son Un d e s 15 e x e m p l a i r e s s u r p a p i e r d e Ho l l a n d e (n° 2), enrichi de o n z e a ff i c h e s o r i g i n a l e s , correspondant aux jugements des 14, 15 portrait… (2 ex.), 21 frimaire, 5, 8, 9, 14, 16 et 18 nivose, et 17 germinal II. Toutes ces affiches sont imprimées à Commune-Affranchie, à l’imprimerie de Revol ou, pour la dernière, à l’imprimerie du Sans-culotte Destefanis. La plupart portent la numérotation manuscrite 314. LOUIS-PHILIPPE Ier. L.A. (minute), [1836], [au maréchal Cl a u z e l ] ; 1 page in‑fol. 200/300 des condamnés à mort, à la plume.

Be l l e l e t t r e s u r l e d é p a r t d u d u c d e Ne m o u r s p o u r l’Ar m é e d’Af r i q u e . Il y a un an, il lui annonçait « que mon fils aîné Plus un imprimé : Liste des contre-révolutionnaires de Lyon, qui ont été condamnés à mort par la Commission de Justice Populaire, [le duc d’Or l é a n s ] partait pour l’Afrique, & qu’il voulait s’associer aux fatigues & aux dangers de l’expédition que vous alliés depuis le 10 Brumaire jusqu’au 25… (Ville-Affranchie, Impr. de Bruyset frères ; in-4, 3 p.). entreprendre avec les braves Troupes qui sont sous vos ordres. Aujourd’hui mon second fils le Duc deN e m o u r s me réclame le même avantage, & je le lui accorde avec d’autant plus de plaisir que c’est une preuve de plus de l’affection que je porte à l’Armée, & du désir de mes enfans de s’identifier partout à sa fortune & à sa gloire ». Il se réjouit que ce soit sous les ordres de Clauzel que son fils fasse campagne : « Vous veillerés sur lui, comme vous avés veillé sur son frère »…

315. louis -PhiliPPe. L.S., Palais de Trianon 6 octobre 1838, au comte Du r o s n e l , Pair de France, lieutenant-général des armées, aide de camp du Roi ; 1 page in-fol., sceau sous papier aux armes royales, enveloppe avec secau sous papier. 120/150

Pr o c u r a t i o n d e p a r r a i n [pour servir au baptême de Louis-Philippe, duc de Po r t o , second fils de Maria II, Reine du Portugal]. « Ayant accepté avec plaisir l’invitation qui m’a été faite par Madame ma Sœur et bien aimée nièce la Reine du Portugal et des Algarves, de faire présenter, en mon nom, sur les fonts de baptême, l’Enfant Royal auquel Sa Majesté très Fidèle doit prochainement donner le jour, j’ai fait choix de votre personne pour me représenter dans cette sainte et auguste cérémonie »…

316. louis -PhiliPPe. L.A. (minute signée de son paraphe), 15 mai 1847, [à François Gu i z o t , ministre des Affaires étrangères ; 1 page in-8. 150/200

« Je crois qu’il convient que j’écrive une lettre officielle à la Reine d’EspagneI s a b e l l e II sur les coups de pistolet. Ma Reine lui en écrit une autographe aujourd’hui même qui est le jour du courier. Je voudrais que la mienne partît en même tems. Si vous me la faites préparer tout de suite, je la signerai avant de partir pour Neuilly »… On j o i n t une L.S., château d’Eu 4 septembre 1839.

317. louis-PhiliPPe. Ma n u s c r i t autographe ; 1 page et demie in-8, avec ratures et corrections. 300/400

Br o u i l l o n d’u n e a d r e s s e . « Je compte sur vous, Messieurs, pour m’aider par votre loyal concours, à raffermir de plus en plus nos Institutions, à calmer les passions qui s’agitent encore, à réprimer avec une égale vigueur les tentatives coupables de ces factions tantôt opposées, & tantôt réunies, & surtout à atteindre ce but constant de tous mes efforts, celui de voir la France heureuse & libre, jouissant en paix et en sécurité de tous les avantages que sa sagesse & sa valeur sont parvenus à obtenir & à conserver, & d’entendre tous les bons français toujours ralliés avec moi autour du Thrône & de la Charte de 1830, m’exprimer cette affection qui est ma plus douce 320 52 53 310. LOUIS XVIII (1755-1824) Roi de France. L.A.S., Vérone 19 juillet 1795, à un comte ; 1 page in‑4. 500/700 récompense »… On j o i n t le brouillon autographe incomplet d’une lettre [à Lé o p o l d II, Grand Duc de Toscane ?] : « le meilleur moyen de déconcerter les tentatives révolutionnaires, consiste à rattacher les peuples aux Gouvernemens qui les régissent car il Be l l e l e t t r e s u r Ed m o n d Bu r k e , l’o r a t e u r e t é c r i v a i n p o l i t i q u e a ng l a i s , a d v e r s a i r e a c h a r n é d e l a Ré v o l u t i o n f r a n ç a i s e . Il aimerait toujours employer le comte, et se propose de lui faire adresser ses ordres au besoin. « Il y a parmi nos malheurs des chances est certain que si on y parvient, ces tentatives cessent d’être dangereuses, & ceux qui voudraient les faire, s’en dégoutent bien vite heureuses et je suis bien sûr que vous regardez comme telle, celle qui vous a placé auprès de l’homme dont l’Europe admire le plus les […]. Ce que les Nations redoutent le plus, c’est l’arbitraire, & ce que leurs vœux appellent partout, c’est que le règne des loix le talens et les vertus et à qui nous autres bon François, nous devons le plus de reconnoissance. Je sens que si j’étois à votre place, mon remplace, & que l’ordre légal les protège contre les vexations irrégulières des agents de l’autorité »… ame s’aggrandiroit, je me regarderois comme Télémaque auprès de Termosiris. Parlez lui de moi, dites lui que comme il a partagé 318. louis -PhiliPPe. 21 lettres ou pièces dont 6 autographes et 4 portant notes autographes, 1834-1845 ; 30 pages formats divers. toutes nos peines, je partage aussi les siennes, que je regrette son fils [….] Ajoutez lui que le Roi de France, sur le Trône, ou dans 300/400 quelque retraite obscure, conservera toujours la même reconnoissance pour lui »… Do c u m e n t s p r o v e n a n t d u Ca b i n e t d u Ro i , et « ramassés dans la boue le 24 et 25 février 1848 » (comme l’indique une note au crayon). er 311. LOUIS XVIII. L.A.S., Hartwell 14 juin 1810, [au comte de La Ch â t r e ?] ; 1 page in‑4. 300/400 « Notices Dorsales » de la main du Roi : dates, titres et alliances de Louis XII et de François I … Notes autographes sur la commutation de peines (crimes d’attentats contre la sûreté de l’État, vols, tentatives de meurtre et d’assassinat, voies de fait envers des supérieurs militaires)… Alarmé par l’état de santé du duc d’Av a r a y , il consent à son départ pour la Sicile, dont le climat lui serait beaucoup plus bénéfique Notes autographes sur l’armement, les munitions et les troupes au Caire ou près du Caire (25 août 1840)… Brouillon autogr. d’une lettre que celui de l’Angleterre. Souhaitant lui épargner un voyage fatigant, il souhaite qu’il voyage en vaisseau de ligne ou en frégate plutôt à un maréchal (plus copie)… Commentaire autogr. sur la question protocolaire du terme d’adresse à employer pour le duc d’York… Liste qu’en « packet-boat » (paquebot). Il charge le comte d’effectuer au plus vite, « car la saison presse, les démarches nécessaires pour autogr. des noms et des fonctions de diverses personnalités de la Révolution et de l’Empire (alphabétique de Bailly à Broglie)… Réponses lui obtenir passage sur le premier bâtiment de l’espece cy-dessus qui fera voile pour la Méditerranée ». Cela doit dépendre du premier autogr. en marge de lettres provenant des ministères de l’Intérieur ou des Finances, à propos d’ordonnances royales… Copie d’une lettre Lord de l’Amirauté, « et c’est pour moi une satisfaction réelle de m’adresser en cette occasion à M. Yo r k e ; celui qui s’est exprimé identifiée par le Roi comme étant de l’empereur Alexandre au duc de Wellington… Supplique du sergent Pringé ; copies (notamment par comme il l’a fait dans l’affaire de M. le Duc d’Yo r k , doit se plaire à rendre un grand service à l’ami d’un Roi malheureux »… le baron Camille Fa i n ) de lettres de tiers relatives au retour des cendres de Napoléon, à la mort du duc d’Angoulême, etc. On j o i n t un 312. LOUIS XVIII. 2 L.A., 1er et 2 juillet 1798, au comte de La Ch a p e l l e ; demi-page in-8 chaque, adresses. 400/500 imprimé, Discours du Roi (aux Chambres réunies, 5 novembre 1840, avec vignette), et 3 portraits gravés.

À p r o p o s d e Je a n -Ba p t i s t e Cl é r y , va l e t d e c h a m b r e d e Lo u i s XVI a u Te m p l e . * Il a résolu de donner la croix de Saint-Louis 319. [louis-PhiliPPe]. Chevalier de broval, secrétaire des commandements du duc d’Orléans. L.A.S., Londres 2 avril 1814, « au courageux et fidèleC l e r y et de le faire recevoir par mon frere ; dressez en donc l’ordre pour mon frere, je le signerai à l’heure du à un comte ; 2 pages et demie in-4. 150/200 diné et je l’envoyerai moi-mesme à mon frere demain ». * Il demande un duplicata de l’ordre pour la réception de Cl é r y , « vous me As s u r a n c e s s u r l a l o y a u t é d u d u c d’Or l é a n s , l o r s d e l a Re s t a u r a t i o n d e s Bo u r b o n s . Il vient de recevoir une lettre du duc l’apporterez tout scellé, tout prêt pour le travail de ce matin »... On j o i n t une note administrative, 1er juillet 1798, concernant d’Orléans datée de Palerme le 8 février : « Rien de ce qui se passait, ou allait bientôt se passer en France ne pouvait être connu le Cl é r y : « c’est par ordre par écrit du Roi que ses lettres ont été expédiées, signées et envoyées à Monsieur à Edimbourg pour y être 8 Fevrier à Palerme. La nouvelle du généreux départ de Monsieur, et des Princes ses augustes Fils, ne pouvait pas même y être arrivée receu par son altesse Royale »... encore. Tout y était douleur : on s’indignait de la paix avec Murat, on frémissait des apparences qu’une autre paix serait peut-être conclue avec Buonaparte. […] à la certitude que j’ai de ses sentimens de loyauté, de zèle et de valeur, je voudrais bien pouvoir 313. louis -PhiliPPe (1773-1850) Roi des Français. L.A. (minute signée de son paraphe), 4 avril 1834, au Premier Président ajoûter celle que l’expression en parviendra promtement à Sa Majesté ; mais je n’ai que trop éprouvé déjà les incertitudes et les [de la Cour des Comptes, François marquis de Ba r b é -Ma r b o i s ] ; 2 pages in-8 avec corrections. 150/200 longueurs d’une correspondance avec la Sicile, pour ne pas craindre un nouveau retard »… « Je veux vous exprimer moi-même au moment où vous allés enfin jouir de ce repos que vous avés si bien mérité, mais que vous 320. LY on. Melville GLOVER, Collection complète des jugements rendus par la Commission révolutionnaire établie à Lyon par avés si peu connu dans le cours de votre longue & honorable carrière, combien j’apprécie vos travaux, vos services & votre caractère. les représentants du Peuple en 1793-1794 […] publiée pour la première fois par Melville Glover (Lyon, Imprimerie du Salut Je vous ai suivi dans le cours de cette proscription que je partageais avec vous, dans une autre partie de l’Amérique, & lorsque j’ai public, 1869) ; in-fol. de 12-96 ff. n. ch., rel. demi-chagrin rouge, dos orné de lions (reliure de l’époque). 1.200/1.500 encore partagé avec vous le bonheur de revoir la patrie, l’intérêt que vous m’inspiriés s’est accru par l’accord des sentimens que nous avons manifestés l’un & l’autre, pendant le peu d’instants où j’ai siégé avec vous dans la Chambre des Pairs ». Il lui offre son Un d e s 15 e x e m p l a i r e s s u r p a p i e r d e Ho l l a n d e (n° 2), enrichi de o n z e a ff i c h e s o r i g i n a l e s , correspondant aux jugements des 14, 15 portrait… (2 ex.), 21 frimaire, 5, 8, 9, 14, 16 et 18 nivose, et 17 germinal II. Toutes ces affiches sont imprimées à Commune-Affranchie, à l’imprimerie de Revol ou, pour la dernière, à l’imprimerie du Sans-culotte Destefanis. La plupart portent la numérotation manuscrite 314. LOUIS-PHILIPPE Ier. L.A. (minute), [1836], [au maréchal Cl a u z e l ] ; 1 page in‑fol. 200/300 des condamnés à mort, à la plume.

Be l l e l e t t r e s u r l e d é p a r t d u d u c d e Ne m o u r s p o u r l’Ar m é e d’Af r i q u e . Il y a un an, il lui annonçait « que mon fils aîné Plus un imprimé : Liste des contre-révolutionnaires de Lyon, qui ont été condamnés à mort par la Commission de Justice Populaire, [le duc d’Or l é a n s ] partait pour l’Afrique, & qu’il voulait s’associer aux fatigues & aux dangers de l’expédition que vous alliés depuis le 10 Brumaire jusqu’au 25… (Ville-Affranchie, Impr. de Bruyset frères ; in-4, 3 p.). entreprendre avec les braves Troupes qui sont sous vos ordres. Aujourd’hui mon second fils le Duc deN e m o u r s me réclame le même avantage, & je le lui accorde avec d’autant plus de plaisir que c’est une preuve de plus de l’affection que je porte à l’Armée, & du désir de mes enfans de s’identifier partout à sa fortune & à sa gloire ». Il se réjouit que ce soit sous les ordres de Clauzel que son fils fasse campagne : « Vous veillerés sur lui, comme vous avés veillé sur son frère »…

315. louis -PhiliPPe. L.S., Palais de Trianon 6 octobre 1838, au comte Du r o s n e l , Pair de France, lieutenant-général des armées, aide de camp du Roi ; 1 page in-fol., sceau sous papier aux armes royales, enveloppe avec secau sous papier. 120/150

Pr o c u r a t i o n d e p a r r a i n [pour servir au baptême de Louis-Philippe, duc de Po r t o , second fils de Maria II, Reine du Portugal]. « Ayant accepté avec plaisir l’invitation qui m’a été faite par Madame ma Sœur et bien aimée nièce la Reine du Portugal et des Algarves, de faire présenter, en mon nom, sur les fonts de baptême, l’Enfant Royal auquel Sa Majesté très Fidèle doit prochainement donner le jour, j’ai fait choix de votre personne pour me représenter dans cette sainte et auguste cérémonie »…

316. louis -PhiliPPe. L.A. (minute signée de son paraphe), 15 mai 1847, [à François Gu i z o t , ministre des Affaires étrangères ; 1 page in-8. 150/200

« Je crois qu’il convient que j’écrive une lettre officielle à la Reine d’EspagneI s a b e l l e II sur les coups de pistolet. Ma Reine lui en écrit une autographe aujourd’hui même qui est le jour du courier. Je voudrais que la mienne partît en même tems. Si vous me la faites préparer tout de suite, je la signerai avant de partir pour Neuilly »… On j o i n t une L.S., château d’Eu 4 septembre 1839.

317. louis-PhiliPPe. Ma n u s c r i t autographe ; 1 page et demie in-8, avec ratures et corrections. 300/400

Br o u i l l o n d’u n e a d r e s s e . « Je compte sur vous, Messieurs, pour m’aider par votre loyal concours, à raffermir de plus en plus nos Institutions, à calmer les passions qui s’agitent encore, à réprimer avec une égale vigueur les tentatives coupables de ces factions tantôt opposées, & tantôt réunies, & surtout à atteindre ce but constant de tous mes efforts, celui de voir la France heureuse & libre, jouissant en paix et en sécurité de tous les avantages que sa sagesse & sa valeur sont parvenus à obtenir & à conserver, & d’entendre tous les bons français toujours ralliés avec moi autour du Thrône & de la Charte de 1830, m’exprimer cette affection qui est ma plus douce 320 52 53 321. LY on. Aff i c h e , Liste des Contre-révolutionnaires & Révoltés de la ci-devant Ville de Lyon, condamnés à être fusillés par jugement de 331. [Jean-Paul MaraT (1743-1793)]. 3 imprimés, avril-août 1793 ; in-8. 150/200 la Commission militaire, établie en cette Commune, par Décret de la Convention Nationale, depuis le 12 octobre jusqu’au 15 novembre * So n p r o c è s à l a Co n v e n t i o n (Imprimerie Nationale) : App e l n o m i n a l … à la suite du rapport du comité de Législation, sur la de la courante année, vieux style [1793] (Ville-Affranchie, Imprimerie Nationale du Département du Rhône) ; 47 x 35 cm. 150/200 question : Y a-t-il lieu à accusation contre Ma r a t , membre de la Convention nationale ?, 13-14 avril ; Ac t e d’a c c u s a t i o n contre État nominatif de 45 condamnés à mort, avec les dates des jugements, leurs lieux de naissance, leurs professions (dont « ci-devant Ma r a t , député à la Convention nationale, 20 avril (un feuillet lég. rogné, cachet de la coll. Crawford). * Or a i s o n f u n è b r e d e Ma r a t noble », « ci-devant diâcre ») et leurs « grades ou emplois dans l’armée des rebelles ». En marge des noms, on a fait le décompte, à , l’Ami du Peuple, Prononcée par le citoyen F.E. Gu i r a u t , membre de la commune du 10 août et de la Société des Jacobins, dans la plume, du nombre de condamnés. la Section du Contrat social, devant la Convention nationale, les Autorités constituées, les Sections, les Sociétés patriotiques…, 322. LY on. Aff i c h e , Avis aux Sans-Culottes de Ville-Affranchie (Commune-Affranchie, Imprimerie Républicaine, [novembre 1793]) ; 9 août 1793 (Imprimerie des 86 dép. et de la Société des Jacobins ; cart.). On j o i n t : Discours prononcés par De s f i e u x , président de 41 x 50 cm., cachet cire rouge Commission temporaire de surveillance républicaine. 150/200 la Section Lepelletier, le jour de l’inauguration des bustes de Ma r a t & Le p e l l e t i e r (s.l.n.d.) ; et Réflexion rapides contre la translation e « la Commission Temporaire de Surveillance républicaine, prévient tous les braves Sa n s -Cu l o tt e s qui ont été de Marat au Panthéon, pour remplacer Riquetti Mirabeau, par Co u t u r i e r , député de la Mozelle, Paris 3 sans-culotide (impr. du persécutés, opprimés, torturés, qui gémissent dans l’indigence, ou qui ont des indemnités à prétendre, qu’ils doivent s’adresser, dans Bulletin Républicain). le délai de trois jours, à compter du 4 Frimaire, à leurs Sections respectives »… 332. Hugues MARET, duc de Bassano (1763-1839) secrétaire d’État et confident de Napoléon. L.S., Paris 10 avril 1815, au ff i c h e 323. LY on. A , Jugement du Tribunal Révolutionnaire séant à Ville-Affranchie, qui condamne les nommés Antoine Dunand, Ministre des Finances [Ga u d i n , duc de Gaëte] ; demi-page in‑fol. 150/200 Michel Schütz, Michel Caminet, Jean-Chrisostôme Valioud, François Molino & Joseph Nezeis, pour avoir été Membres des Comités de Surveillance de leurs Sections, à la peine de Mort, 9 frimaire II (29 novembre 1793) ; 52 x 39,5 cm., vignette révolutionnaire. Ce n t Jo u r s . « Une ordonnance du Roi rendue au moins de Xbre dernier ordonne la mise du séquestre sur les biens de la 150/200 famille de l’Empereur. S.M. désire que cette ordonnance soit insérée au Moniteur de demain »… On j o i n t une L.S. du Condamnations à mort motivées par la fourniture de main-d’œuvre et de subsistances aux rebelles, et par l’entretien de la révolte comte Lava l e t t e , directeur des Postes, 13 mai 1815, au comte Pelet de la Lozère (1 p. in‑fol. à en-tête Postes impériales de par des contributions aux frais obsidionaux. France) ; et 3 i m p r i m é s : Petit Catéchisme à l’usage du peuple françois (Paris, Schœll, 1814, in‑8) ; Approvisionnement de la place d’Huningue, signé par le Maire d’Altkirch, 7 avril 1815 (1 p. in‑4) ; Ordonnance du Roi concernant les Ponts et Monuments français, 324. LY on. Aff i c h e , Les Sans-Culottes du Comité Révolutionnaire de la Montagne et Convention réunis, à leurs concitoyens (Commune‑Affranchie, P. Bernard, an II [1793]) ; 53 x 41 cm., vignettes républicaines. 150/200 et Proclamation du général en chef des armées impériales russes, au nom de l’Empereur Alexandre, 13 juillet 1815 (2 p. in‑4).

App e l à l a d é n o n c i a t i o n e t à l’a v e u , à l a s u i t e d u s i è g e . …« pas un seul Citoyen de la Section de la Convention sur-tout, ne s’est 333. [Marie-AnToineTTe]. Félix-Louis Ventre de la Touloubre, Galart de MONTJOYE. Hi s to i r e de Marie‑Antoinette‑ présenté pour nous accuser les traîtres […] Tremblez, modérés,…. tremblez, la République vous rejette de son sein, & votre entier Joséphine‑Jeanne de Lorraine, Archiduchesse d’Autriche, Reine de France (Paris, Ve Lepetit, 1816) ; 2 vol. in-8 brochés. 50/60 anéantissement est plus prochain que vous ne pensez ! »… Troisième édition, dédiée à Madame Royale, duchesse d’Angoulême, « Revue, corrigée, augmentée du fac simile du Testament de e 325. LYON . Aff i c h e , So c i é t é Po p u l a i r e Ré g é n é r é e d e Co m m u n e -Aff r a n c h i e , Séance du 17 Fructidor,an 2 de la République, une, indivisible la Reine, calqué sur l’original »…, et ornée de figures. et démocratique (3 septembre 1794 ; Commune-Affranchie, Imprimerie Républicaine) ; grand in‑fol. (53 x 41 cm). 80/100 Discours des Représentants du Peuple Ch a r l i e r , Po c h o l l e , La p o r t e et Re v e r c h o n , accueillis dans l’ivresse générale. Charlier 334. M arie-ThérÈse d’AuTriche (1638-1683) Reine de France, épouse de Louis XIV. P.S., Versailles 15 mai 1683 ; contresignée notamment proclame : « raviver le commerce, les manufactures, encourager l’industrie, procurer à tous des moyens d’existence par le par Be r r y e r ; vélin in plano. 300/400 travail, organiser les secours et l’instruction publique : tel est l’important objet que la Convention nationale a confié à notre zèle »… Le t t r e s p o u r l a c h a r g e d e s o n p o r t e -c h a i s e d’a ff a i r e s o r d i n a i r e en faveur de Nicolas Tr e h e u x , en survivance de son père… Ra r e . 326. Louis-Aimé MAILLART (1817-1871) compositeur. 4 p a s s e p o r t s signés, Paris 1841-1849 ; 1 page in-fol. chaque en partie impr. avec nombreux cachets encre et visas, le premier monté en tête d’un carnet dans un portefeuille basane brune. 120/150 335. M arine. Capitaine PHILIBERT. Ma n u s c r i t autographe, début XIXe siècle ; in-fol. de 161 pages, cartonnage dos toile (usagé). Pa s s e p o r t s d e l’a u t e u r d e s Dr a g o n s d e Vi l l a r s , « compositeur de musique, pensionnaire de l’Académie royale de France à 1.000/1.500 Rome se rendant à Rome » (21 octobre 1841) ; « artiste ex-pensionnaire de l’Académie royale de France à Rome, allant dans les In t é r e s s a n t r e c u e i l d e r é c i t s , i n s t r u c t i o n s e t n o t e s s u r l a m a r i n e e t l’Am é r i q u e , parfaitement lisible. Mâts, vaisseaux États sardes, le Roye lombard vénitien, Venin, Trieste, la Toscane, Rome & Naples, & la Suisse » (18 mars 1847) ; pour la Belgique démâtés, « gouvernail de Pakenham », « machine d’Elwier »… Méthode de M. Romme pour le calcul de la longitude… Réduction (29 août 1849) ; nombreux visas des villes traversées. On j o i n t le passeport d’Édouard Fo u s s i e r , propriétaire, allant à Bruxelles. de la distance apparente à la distance vraie d’après la méthode de Maingen… Tableau des immersions principales de bâtiments armés 327. Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine (1676-1753). L.A.S., Sceaux dimanche au soir, à la maréchale de employés dans la flottille nationale… Instruction pratique sur la navigation de la côte de l’Amérique dans le golfe du Me x i q u e … Lo w e n d a l , à Paris ; 1 page et quart in-4, adresse, cachet cire rouge avec figure antique. 300/400 Route de l a Ha v a n e … « Sur le voyage de M. de La Pe r o u z e » (1787)… « Embassade et voyage en Ch i n e par Ma c a r t e n a y année « Il y avoit tant de monde hier icy […] qu’il me fut impossible de trouver un moment pour répondre a la lettre que vous avies pris 92, 93 et 94 » : récit détaillé du voyage du Lion… Instructions très précises pour naviguer en divers endroits d’Am é r i q u e d u No r d , à la peine de m’ecrire. Je suis bien sensible a l’amitié que vous me tesmoignés ; comme j’en connois tout le prix, vous ne devés point Sa i n t -Do m i ng u e , dans le canal de Ba h a m a … Notes ou résumés de combats navals en Amérique, en Inde… Notices sur quelques estre surprise que je m’allarme, quand je la croy rallentie, il y a si longtems que vous n’estes venuë habiter a Seaux madame, que grands capitaines : Forbin, Duguay-Trouin, Duquesne… Extrait d’un récit de la mutinerie du Bo u n t y , et de l’extraordinaire voyage j’ay craint du réfroidissement pour moy, de vostre part, vous m’assurés que vos affaires en sont la seule cause, j’espere donc que lors de la chaloupe commandée par le capitaine Bligh… Sur la marine danoise, l’île Saint-Thomas, l’île de Curaçao, etc. qu’elles seront finies vous me dédomagerés de vostre longue absence »… 336. Marine. 8 lettres ou pièces, 1807-1872. 150/200 328. M andaTs TerriToriaux. P.S. par Armand-Gaston Ca m u s (1740-1804), Représentant du Peuple, Garde des Archives de la République française, Paris 6 floréal V (25 avril 1797) ; 1 page in-fol., sceau sous papier. 100/120 Denis De c r è s , ministre de la Marine et des Colonies (1807) ; Théodore Du c o s (1852) ; vice amiral Martin Fo u r i c h o n ; contre‑amiral Ju r i e n d e La Gr a v i è r e , préfet maritime de Rochefort (1829) ; contre-amiral Antoine Germain Bidé de Ma u r v i l l e « Extrait du Registre destiné à constater le dépôt des élémens de la fabrication du Mandat Territorial, aux Archives de la (1828). Li v r e t d’o ff i c i e r pour Fr. Séb. La Vi e i l l e , commissaire adjoint, « pour constater sa situation financière » ; instructions de République Française », enregistrant le dépôt, le 22 vendémiaire, par les citoyens Reth, La Merlière et Beljambe, de 15 boîtes chiffrées mentionnées dans les procès-verbaux, « lesquelles boîtes contiennent tous les élémens qui se trouvoient à cette époque entre la Commission de marine chargée de l’inscription maritime à l’île d’Oléron (1839) ; pièce concernant la succession d’un colon de les mains du Deur des Artistes »… Saint-Domingue (1826). On j o i n t : Joannès Tr a m o n d , La Campagne de Prairial (s.l.n.d. [vers 1920], rare brochure multigraphiée de 103 p. in-fol., planche dépl., numérotée 11), étude faite pour l’École de Guerre Navale. 329. M ANÉ-KATZ (1894-1962) peintre. Ca r t e p o s t a l e a.s., [29 janvier 1938], au Dr We n e r à Paris ; carte postale ill. du paquebot Normandie, adresse, timbre et cachets postaux Le Havre à New-York. 40/50 337. M arine. 20 documents ou pièces, la plupart manuscrits, 1814-1858 ; environ 55 pages manuscrites et 12 p. imprimées, formats « Amitiés de Normandie Mané Katz ». divers ; en un volume in-fol. dos toilé. 400/500

330. Jean- Paul MARAT (1743-1793). Le s Ch a î n e s d e l’e s c l a v a g e . Ouvrage destiné à développer les noirs attentats des princes contre Documents réunis par Louis-Marie Ba j o t (1775-1854 ?), commissaire de la Marine (1822), conservateur de la bibliothèque du les peuples ; les ressords secrets, les ruses, les menées, les artifices, les coups d’état qu’ils employent pour détruire la liberté, et les Ministère puis inspecteur général des bibliothèques de la Marine et des Colonies. De l’alliance anglaise, note ms envoyée de Brest scènes sanglantes qui accompagnent le despotisme. Par J.P. Ma r a t , l’Ami du Peuple. (Paris, Imprimerie de Marat, an premier de la par le vic-amiral de Gr i v e l , préfet maritime (1840). Extraits copiés de la Revue des Deux Mondes (1854) ou de La Presse (1855), etc. République [1792]) ; in-8, 364 p., couv. muette d’origine, dos conservé, rel. mod. demi-chagrin noir. 300/400 Notice autobiographique. Minutes de lettres au ministre de la Marine ou au Prince Na p o l é o n , alors ministre de l’Algérie et des Ra r e é d i t i o n o r i g i n a l e e n f r a n ç a i s d e c e t e x t e c a p i t a l c o n t r e l e d e s p o t i s m e , que Marat avait publié en anglais en 1774 (The Chains Colonies. Minutes de notes ou rapports sur les dépenses du ministère. Listes de ministres et consuls. Extraits ou prospectus des of Slavery), avec sa couverture muette d’origine de papier fort brique, et le dos avec étiquette manuscrite. Annales maritimes et coloniales…

54 55 321. LY on. Aff i c h e , Liste des Contre-révolutionnaires & Révoltés de la ci-devant Ville de Lyon, condamnés à être fusillés par jugement de 331. [Jean-Paul MaraT (1743-1793)]. 3 imprimés, avril-août 1793 ; in-8. 150/200 la Commission militaire, établie en cette Commune, par Décret de la Convention Nationale, depuis le 12 octobre jusqu’au 15 novembre * So n p r o c è s à l a Co n v e n t i o n (Imprimerie Nationale) : App e l n o m i n a l … à la suite du rapport du comité de Législation, sur la de la courante année, vieux style [1793] (Ville-Affranchie, Imprimerie Nationale du Département du Rhône) ; 47 x 35 cm. 150/200 question : Y a-t-il lieu à accusation contre Ma r a t , membre de la Convention nationale ?, 13-14 avril ; Ac t e d’a c c u s a t i o n contre État nominatif de 45 condamnés à mort, avec les dates des jugements, leurs lieux de naissance, leurs professions (dont « ci-devant Ma r a t , député à la Convention nationale, 20 avril (un feuillet lég. rogné, cachet de la coll. Crawford). * Or a i s o n f u n è b r e d e Ma r a t noble », « ci-devant diâcre ») et leurs « grades ou emplois dans l’armée des rebelles ». En marge des noms, on a fait le décompte, à , l’Ami du Peuple, Prononcée par le citoyen F.E. Gu i r a u t , membre de la commune du 10 août et de la Société des Jacobins, dans la plume, du nombre de condamnés. la Section du Contrat social, devant la Convention nationale, les Autorités constituées, les Sections, les Sociétés patriotiques…, 322. LY on. Aff i c h e , Avis aux Sans-Culottes de Ville-Affranchie (Commune-Affranchie, Imprimerie Républicaine, [novembre 1793]) ; 9 août 1793 (Imprimerie des 86 dép. et de la Société des Jacobins ; cart.). On j o i n t : Discours prononcés par De s f i e u x , président de 41 x 50 cm., cachet cire rouge Commission temporaire de surveillance républicaine. 150/200 la Section Lepelletier, le jour de l’inauguration des bustes de Ma r a t & Le p e l l e t i e r (s.l.n.d.) ; et Réflexion rapides contre la translation e « la Commission Temporaire de Surveillance républicaine, prévient tous les braves Sa n s -Cu l o tt e s qui ont été de Marat au Panthéon, pour remplacer Riquetti Mirabeau, par Co u t u r i e r , député de la Mozelle, Paris 3 sans-culotide (impr. du persécutés, opprimés, torturés, qui gémissent dans l’indigence, ou qui ont des indemnités à prétendre, qu’ils doivent s’adresser, dans Bulletin Républicain). le délai de trois jours, à compter du 4 Frimaire, à leurs Sections respectives »… 332. Hugues MARET, duc de Bassano (1763-1839) secrétaire d’État et confident de Napoléon. L.S., Paris 10 avril 1815, au ff i c h e 323. LY on. A , Jugement du Tribunal Révolutionnaire séant à Ville-Affranchie, qui condamne les nommés Antoine Dunand, Ministre des Finances [Ga u d i n , duc de Gaëte] ; demi-page in‑fol. 150/200 Michel Schütz, Michel Caminet, Jean-Chrisostôme Valioud, François Molino & Joseph Nezeis, pour avoir été Membres des Comités de Surveillance de leurs Sections, à la peine de Mort, 9 frimaire II (29 novembre 1793) ; 52 x 39,5 cm., vignette révolutionnaire. Ce n t Jo u r s . « Une ordonnance du Roi rendue au moins de Xbre dernier ordonne la mise du séquestre sur les biens de la 150/200 famille de l’Empereur. S.M. désire que cette ordonnance soit insérée au Moniteur de demain »… On j o i n t une L.S. du Condamnations à mort motivées par la fourniture de main-d’œuvre et de subsistances aux rebelles, et par l’entretien de la révolte comte Lava l e t t e , directeur des Postes, 13 mai 1815, au comte Pelet de la Lozère (1 p. in‑fol. à en-tête Postes impériales de par des contributions aux frais obsidionaux. France) ; et 3 i m p r i m é s : Petit Catéchisme à l’usage du peuple françois (Paris, Schœll, 1814, in‑8) ; Approvisionnement de la place d’Huningue, signé par le Maire d’Altkirch, 7 avril 1815 (1 p. in‑4) ; Ordonnance du Roi concernant les Ponts et Monuments français, 324. LY on. Aff i c h e , Les Sans-Culottes du Comité Révolutionnaire de la Montagne et Convention réunis, à leurs concitoyens (Commune‑Affranchie, P. Bernard, an II [1793]) ; 53 x 41 cm., vignettes républicaines. 150/200 et Proclamation du général en chef des armées impériales russes, au nom de l’Empereur Alexandre, 13 juillet 1815 (2 p. in‑4).

App e l à l a d é n o n c i a t i o n e t à l’a v e u , à l a s u i t e d u s i è g e . …« pas un seul Citoyen de la Section de la Convention sur-tout, ne s’est 333. [Marie-AnToineTTe]. Félix-Louis Ventre de la Touloubre, Galart de MONTJOYE. Hi s to i r e de Marie‑Antoinette‑ présenté pour nous accuser les traîtres […] Tremblez, modérés,…. tremblez, la République vous rejette de son sein, & votre entier Joséphine‑Jeanne de Lorraine, Archiduchesse d’Autriche, Reine de France (Paris, Ve Lepetit, 1816) ; 2 vol. in-8 brochés. 50/60 anéantissement est plus prochain que vous ne pensez ! »… Troisième édition, dédiée à Madame Royale, duchesse d’Angoulême, « Revue, corrigée, augmentée du fac simile du Testament de e 325. LYON . Aff i c h e , So c i é t é Po p u l a i r e Ré g é n é r é e d e Co m m u n e -Aff r a n c h i e , Séance du 17 Fructidor,an 2 de la République, une, indivisible la Reine, calqué sur l’original »…, et ornée de figures. et démocratique (3 septembre 1794 ; Commune-Affranchie, Imprimerie Républicaine) ; grand in‑fol. (53 x 41 cm). 80/100 Discours des Représentants du Peuple Ch a r l i e r , Po c h o l l e , La p o r t e et Re v e r c h o n , accueillis dans l’ivresse générale. Charlier 334. M arie-ThérÈse d’AuTriche (1638-1683) Reine de France, épouse de Louis XIV. P.S., Versailles 15 mai 1683 ; contresignée notamment proclame : « raviver le commerce, les manufactures, encourager l’industrie, procurer à tous des moyens d’existence par le par Be r r y e r ; vélin in plano. 300/400 travail, organiser les secours et l’instruction publique : tel est l’important objet que la Convention nationale a confié à notre zèle »… Le t t r e s p o u r l a c h a r g e d e s o n p o r t e -c h a i s e d’a ff a i r e s o r d i n a i r e en faveur de Nicolas Tr e h e u x , en survivance de son père… Ra r e . 326. Louis-Aimé MAILLART (1817-1871) compositeur. 4 p a s s e p o r t s signés, Paris 1841-1849 ; 1 page in-fol. chaque en partie impr. avec nombreux cachets encre et visas, le premier monté en tête d’un carnet dans un portefeuille basane brune. 120/150 335. M arine. Capitaine PHILIBERT. Ma n u s c r i t autographe, début XIXe siècle ; in-fol. de 161 pages, cartonnage dos toile (usagé). Pa s s e p o r t s d e l’a u t e u r d e s Dr a g o n s d e Vi l l a r s , « compositeur de musique, pensionnaire de l’Académie royale de France à 1.000/1.500 Rome se rendant à Rome » (21 octobre 1841) ; « artiste ex-pensionnaire de l’Académie royale de France à Rome, allant dans les In t é r e s s a n t r e c u e i l d e r é c i t s , i n s t r u c t i o n s e t n o t e s s u r l a m a r i n e e t l’Am é r i q u e , parfaitement lisible. Mâts, vaisseaux États sardes, le Roye lombard vénitien, Venin, Trieste, la Toscane, Rome & Naples, & la Suisse » (18 mars 1847) ; pour la Belgique démâtés, « gouvernail de Pakenham », « machine d’Elwier »… Méthode de M. Romme pour le calcul de la longitude… Réduction (29 août 1849) ; nombreux visas des villes traversées. On j o i n t le passeport d’Édouard Fo u s s i e r , propriétaire, allant à Bruxelles. de la distance apparente à la distance vraie d’après la méthode de Maingen… Tableau des immersions principales de bâtiments armés 327. Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine (1676-1753). L.A.S., Sceaux dimanche au soir, à la maréchale de employés dans la flottille nationale… Instruction pratique sur la navigation de la côte de l’Amérique dans le golfe du Me x i q u e … Lo w e n d a l , à Paris ; 1 page et quart in-4, adresse, cachet cire rouge avec figure antique. 300/400 Route de l a Ha v a n e … « Sur le voyage de M. de La Pe r o u z e » (1787)… « Embassade et voyage en Ch i n e par Ma c a r t e n a y année « Il y avoit tant de monde hier icy […] qu’il me fut impossible de trouver un moment pour répondre a la lettre que vous avies pris 92, 93 et 94 » : récit détaillé du voyage du Lion… Instructions très précises pour naviguer en divers endroits d’Am é r i q u e d u No r d , à la peine de m’ecrire. Je suis bien sensible a l’amitié que vous me tesmoignés ; comme j’en connois tout le prix, vous ne devés point Sa i n t -Do m i ng u e , dans le canal de Ba h a m a … Notes ou résumés de combats navals en Amérique, en Inde… Notices sur quelques estre surprise que je m’allarme, quand je la croy rallentie, il y a si longtems que vous n’estes venuë habiter a Seaux madame, que grands capitaines : Forbin, Duguay-Trouin, Duquesne… Extrait d’un récit de la mutinerie du Bo u n t y , et de l’extraordinaire voyage j’ay craint du réfroidissement pour moy, de vostre part, vous m’assurés que vos affaires en sont la seule cause, j’espere donc que lors de la chaloupe commandée par le capitaine Bligh… Sur la marine danoise, l’île Saint-Thomas, l’île de Curaçao, etc. qu’elles seront finies vous me dédomagerés de vostre longue absence »… 336. Marine. 8 lettres ou pièces, 1807-1872. 150/200 328. M andaTs TerriToriaux. P.S. par Armand-Gaston Ca m u s (1740-1804), Représentant du Peuple, Garde des Archives de la République française, Paris 6 floréal V (25 avril 1797) ; 1 page in-fol., sceau sous papier. 100/120 Denis De c r è s , ministre de la Marine et des Colonies (1807) ; Théodore Du c o s (1852) ; vice amiral Martin Fo u r i c h o n ; contre‑amiral Ju r i e n d e La Gr a v i è r e , préfet maritime de Rochefort (1829) ; contre-amiral Antoine Germain Bidé de Ma u r v i l l e « Extrait du Registre destiné à constater le dépôt des élémens de la fabrication du Mandat Territorial, aux Archives de la (1828). Li v r e t d’o ff i c i e r pour Fr. Séb. La Vi e i l l e , commissaire adjoint, « pour constater sa situation financière » ; instructions de République Française », enregistrant le dépôt, le 22 vendémiaire, par les citoyens Reth, La Merlière et Beljambe, de 15 boîtes chiffrées mentionnées dans les procès-verbaux, « lesquelles boîtes contiennent tous les élémens qui se trouvoient à cette époque entre la Commission de marine chargée de l’inscription maritime à l’île d’Oléron (1839) ; pièce concernant la succession d’un colon de les mains du Deur des Artistes »… Saint-Domingue (1826). On j o i n t : Joannès Tr a m o n d , La Campagne de Prairial (s.l.n.d. [vers 1920], rare brochure multigraphiée de 103 p. in-fol., planche dépl., numérotée 11), étude faite pour l’École de Guerre Navale. 329. M ANÉ-KATZ (1894-1962) peintre. Ca r t e p o s t a l e a.s., [29 janvier 1938], au Dr We n e r à Paris ; carte postale ill. du paquebot Normandie, adresse, timbre et cachets postaux Le Havre à New-York. 40/50 337. M arine. 20 documents ou pièces, la plupart manuscrits, 1814-1858 ; environ 55 pages manuscrites et 12 p. imprimées, formats « Amitiés de Normandie Mané Katz ». divers ; en un volume in-fol. dos toilé. 400/500

330. Jean- Paul MARAT (1743-1793). Le s Ch a î n e s d e l’e s c l a v a g e . Ouvrage destiné à développer les noirs attentats des princes contre Documents réunis par Louis-Marie Ba j o t (1775-1854 ?), commissaire de la Marine (1822), conservateur de la bibliothèque du les peuples ; les ressords secrets, les ruses, les menées, les artifices, les coups d’état qu’ils employent pour détruire la liberté, et les Ministère puis inspecteur général des bibliothèques de la Marine et des Colonies. De l’alliance anglaise, note ms envoyée de Brest scènes sanglantes qui accompagnent le despotisme. Par J.P. Ma r a t , l’Ami du Peuple. (Paris, Imprimerie de Marat, an premier de la par le vic-amiral de Gr i v e l , préfet maritime (1840). Extraits copiés de la Revue des Deux Mondes (1854) ou de La Presse (1855), etc. République [1792]) ; in-8, 364 p., couv. muette d’origine, dos conservé, rel. mod. demi-chagrin noir. 300/400 Notice autobiographique. Minutes de lettres au ministre de la Marine ou au Prince Na p o l é o n , alors ministre de l’Algérie et des Ra r e é d i t i o n o r i g i n a l e e n f r a n ç a i s d e c e t e x t e c a p i t a l c o n t r e l e d e s p o t i s m e , que Marat avait publié en anglais en 1774 (The Chains Colonies. Minutes de notes ou rapports sur les dépenses du ministère. Listes de ministres et consuls. Extraits ou prospectus des of Slavery), avec sa couverture muette d’origine de papier fort brique, et le dos avec étiquette manuscrite. Annales maritimes et coloniales…

54 55 338. Anne- Françoise-Hippolyte Boutet, Mademoiselle MARS (1779-1847) actrice. Pe t i t c a r n e t avec notes autographes au crayon sur 8 pages ; in-18 oblong (6,5 x 9 cm), relié maroquin rouge grain long orné sur les deux plats d’une décoration en maillechort, doublures et gardes de soir blanche, fermoir métallique (le crayon manque). 500/600

Ch a r m a n t c a r n e t portant sur le plat supérieur le mot Souvenir entouré d’une fine guirlande florale, et sur le plat inférieur son chiffre HM couronné. On relève dans le carnet des comptes autographes sur ses dépenses et recettes, un dépôt à la Caisse 340 d’épargne, des courses à faire : « mon crèpe rose, une robe pour Nanine, [...] la robe de dentelle, une écharpe », etc. Ancienne collection Jules Cl a r e t i e .

339. [Mademoiselle MARS]. Pe t i t s a c e t p o r t e -a i g u i l l e s b r o d é s ; sac en velours vert, broderies de fils de soie blanche et jaune, fermeture de métal argenté et chaînette (18,5 x 15 cm sans la chainette) ; porte-aiguilles brodé (11,5 x 18 cm). 800/1.000

Tr è s j o l i s a c en forme d’aumônière, brodé au chiffre HM (Hippolyte Mars) couronné. Sur un pièce de soie puce, Mars a brodé son nom MARS en lettres capitales gothiques, au-dessus d’un motif floral. Ancienne collection Jules Cl a r e t i e .

340. [Mademoiselle MARS]. Co r s a g e d e r o b e d e s c è n e ; soie brodée, hauteur 27 cm environ, longueur dépliée 84 cm. 700/800

T r è s j o l i c o r s a g e à décor floral brodé, porté dans le rôle d’Araminte des Fausses Confidences de Ma r i v a u x . On joint une pièce du même tissu. Ancienne collection Jules Cl a r e t i e .

341. [Mademoiselle MARS]. Mé d a i l l o n en terre cuite ; diamètre 15 cm monté dans un cercle de métal (qqs petits accidents sur les bords). 300/400

À la façon des médaillons de David d’Angers, profil de la tête de Mlle Mars, coiffée d’une couronne de fleurs, signé Co n t e . Ancienne collection Micheline Bo u d e t .

216 342. [Mademoiselle Mars]. 12 documents autographes, signés ou imprimés. 150/200

* P.S. « pour acquit Mars », par sa mère Jeanne-Marguerite Sa l v e t a t dite Ma r s : quittance pour une livraison de cassonnade et de savon, autorisée par l’Agence des subsistances générales à la citoyenne Mars du théâtre Feydeau, [1792]. * L.A.S. de son beau-père adoptif, Wa l v i l l e , [vers septembre 1814], accordant, comme « semainier », des jours de repos à un camarade qui jouera ensuite Louis IX. * 2 L.A.S. de sa sœur Louise Ma r s aînée. Jeudi 27 septembre [1827], au baron Taylor : elle le prie de s’intéresser à sa fille Georgina, la nièce de Mlle Mars. Sceaux 9 août [1828], à M. Carnet : elle demande l’adresse de Léon Halévy, et parle avec chagrin de la perte de sa fille. *L .A.S. de Ru h e s m e à l’acteur et agent Ferville, Caen dimanche matin [16 mai 1830], lui demandant d’organiser une tournée pour Mars à Calais, Ostende, Dunkerque, Saint-Omer, Amiens… * Mlle Mars, notice biographique par M. Lireux (brochure, 2e éd., 1847) ; 4 portraits gravés ou lithographiés de Mlle Mars (plus 2 découpés de la presse) ; La Pandore du 22 mars 1830 annonçant Hernani.

343. M ARTINIQUE. 10 lettres adressées à Pierre La r n a c à Nîmes ou à sa mère Mme veuve Larnac, de Saint‑Pierre de la Martinique, Rivière‑Pilote ou Bordeaux 1743-1773 ; 24 pages in-4, la plupart avec adresses (qqs accidents). 250/300

Co r r e s p o n d a n c e f a m i l i a l e d e n é g o c i a n t s i n s t a l l é s e n Ma r t i n i q u e , « le plus beau pays du monde » et comme le paradis terrestre selon d’un des scripteurs qui vante également la beauté des femmes bien « friantes ». Une jeune nièce de Pierre Larnac lui donne 338 des nouvelles et lui promet l’envoi de quelques produits locaux. Son chargé d’affaires lui parle de lettres de change, de l’achat et de l’expédition de sucre. Un associé de Jacques Larnac, frère de Pierre, évoque l’acquisition d’une sucrerie à de très bonnes conditions, etc. Estienne La r n a c (4 lettres) relate en détail les souffrances de leur frère Jacques, décédé d’une hydropisie de poitrine jointe à d’autres maladies, ainsi que les traitements subis par Estienne atteint lui, de la maladie de Siam qu’il compare à la peste ; guéri, il est seul pour s’occuper de quatre magasins, éloignés les uns des autres ; etc.

344. M assacres de sePTeMbre. P.A.S. par Sa u c è d e , secrétaire, cosignée par No t e l e t , vice-président par intérim, du Comité 339 permanent de la Section des Quatre-Nations, 2 septembre 1792 ; 1 page in-4 (tache). 200/300

« L’assemblée des 4 Nations, Comité permanent a nommé les citoyens So m m é , Be y r e t e r , Au b r y et Da b l a n c o u r t Commissaires à l’effet de se transporter aux prisons de l’Abbaye et les autorise à se faire représenter les registres qui sont entre les mains du concierge, pour reconnoître ceux des prisonniers qui ne sont pas détenus pour des causes relatives à la révolution »… [Le Comité permanent de la Section des Quatre-Nations, dont le siège se trouvait dans le voisinage immédiat de la prison de l’Abbaye, joua un rôle important au cours des fatales journées des massacres de septembre.] Ancienne collection Patrice He n n e s s y (1958, n° 61). On j o i n t une P.S. par Pa n é et Gi r o u l , commissaires de la Section de l’Observatoire, 9 septembre 1792 (1 p. obl. in-8, cachet encre), certifiant que le fossoyeur Antoine Anée et Batiste Gobet son garçon « ont travaillé deux jours pour lenterrement » ; et une P.S. du marquis de Sombreuil, gouverneur des Invalides, 10 août 1791, certificat (in-fol. à en-tête Hôtel des Invalides). 154 345. Carlo MaTTeucci (1811-1868) physicien italien. P.A.S., Paris 2 octobre 1844 ; 2 pages in-4. 100/150 Proposition de publication pour l’éditeur Gide. « L’ouvrage de Mr Matteucci est un Traité élémentaire d’électricité en deux volumes […] et un atlas de 15 à 18 planches. Un tel ouvrage est non seulement destinée pour les Professeurs de Physique et les étudians, mais aussi aux médecins à cause du grand développement que l’auteur aura soin de donner à la partie de l’électro-physiologie »…

56 57 338. Anne- Françoise-Hippolyte Boutet, Mademoiselle MARS (1779-1847) actrice. Pe t i t c a r n e t avec notes autographes au crayon sur 8 pages ; in-18 oblong (6,5 x 9 cm), relié maroquin rouge grain long orné sur les deux plats d’une décoration en maillechort, doublures et gardes de soir blanche, fermoir métallique (le crayon manque). 500/600

Ch a r m a n t c a r n e t portant sur le plat supérieur le mot Souvenir entouré d’une fine guirlande florale, et sur le plat inférieur son chiffre HM couronné. On relève dans le carnet des comptes autographes sur ses dépenses et recettes, un dépôt à la Caisse 340 d’épargne, des courses à faire : « mon crèpe rose, une robe pour Nanine, [...] la robe de dentelle, une écharpe », etc. Ancienne collection Jules Cl a r e t i e .

339. [Mademoiselle MARS]. Pe t i t s a c e t p o r t e -a i g u i l l e s b r o d é s ; sac en velours vert, broderies de fils de soie blanche et jaune, fermeture de métal argenté et chaînette (18,5 x 15 cm sans la chainette) ; porte-aiguilles brodé (11,5 x 18 cm). 800/1.000

Tr è s j o l i s a c en forme d’aumônière, brodé au chiffre HM (Hippolyte Mars) couronné. Sur un pièce de soie puce, Mars a brodé son nom MARS en lettres capitales gothiques, au-dessus d’un motif floral. Ancienne collection Jules Cl a r e t i e .

340. [Mademoiselle MARS]. Co r s a g e d e r o b e d e s c è n e ; soie brodée, hauteur 27 cm environ, longueur dépliée 84 cm. 700/800

T r è s j o l i c o r s a g e à décor floral brodé, porté dans le rôle d’Araminte des Fausses Confidences de Ma r i v a u x . On joint une pièce du même tissu. Ancienne collection Jules Cl a r e t i e .

341. [Mademoiselle MARS]. Mé d a i l l o n en terre cuite ; diamètre 15 cm monté dans un cercle de métal (qqs petits accidents sur les bords). 300/400

À la façon des médaillons de David d’Angers, profil de la tête de Mlle Mars, coiffée d’une couronne de fleurs, signé Co n t e . Ancienne collection Micheline Bo u d e t .

216 342. [Mademoiselle Mars]. 12 documents autographes, signés ou imprimés. 150/200

* P.S. « pour acquit Mars », par sa mère Jeanne-Marguerite Sa l v e t a t dite Ma r s : quittance pour une livraison de cassonnade et de savon, autorisée par l’Agence des subsistances générales à la citoyenne Mars du théâtre Feydeau, [1792]. * L.A.S. de son beau-père adoptif, Wa l v i l l e , [vers septembre 1814], accordant, comme « semainier », des jours de repos à un camarade qui jouera ensuite Louis IX. * 2 L.A.S. de sa sœur Louise Ma r s aînée. Jeudi 27 septembre [1827], au baron Taylor : elle le prie de s’intéresser à sa fille Georgina, la nièce de Mlle Mars. Sceaux 9 août [1828], à M. Carnet : elle demande l’adresse de Léon Halévy, et parle avec chagrin de la perte de sa fille. *L .A.S. de Ru h e s m e à l’acteur et agent Ferville, Caen dimanche matin [16 mai 1830], lui demandant d’organiser une tournée pour Mars à Calais, Ostende, Dunkerque, Saint-Omer, Amiens… * Mlle Mars, notice biographique par M. Lireux (brochure, 2e éd., 1847) ; 4 portraits gravés ou lithographiés de Mlle Mars (plus 2 découpés de la presse) ; La Pandore du 22 mars 1830 annonçant Hernani.

343. M ARTINIQUE. 10 lettres adressées à Pierre La r n a c à Nîmes ou à sa mère Mme veuve Larnac, de Saint‑Pierre de la Martinique, Rivière‑Pilote ou Bordeaux 1743-1773 ; 24 pages in-4, la plupart avec adresses (qqs accidents). 250/300

Co r r e s p o n d a n c e f a m i l i a l e d e n é g o c i a n t s i n s t a l l é s e n Ma r t i n i q u e , « le plus beau pays du monde » et comme le paradis terrestre selon d’un des scripteurs qui vante également la beauté des femmes bien « friantes ». Une jeune nièce de Pierre Larnac lui donne 338 des nouvelles et lui promet l’envoi de quelques produits locaux. Son chargé d’affaires lui parle de lettres de change, de l’achat et de l’expédition de sucre. Un associé de Jacques Larnac, frère de Pierre, évoque l’acquisition d’une sucrerie à de très bonnes conditions, etc. Estienne La r n a c (4 lettres) relate en détail les souffrances de leur frère Jacques, décédé d’une hydropisie de poitrine jointe à d’autres maladies, ainsi que les traitements subis par Estienne atteint lui, de la maladie de Siam qu’il compare à la peste ; guéri, il est seul pour s’occuper de quatre magasins, éloignés les uns des autres ; etc.

344. M assacres de sePTeMbre. P.A.S. par Sa u c è d e , secrétaire, cosignée par No t e l e t , vice-président par intérim, du Comité 339 permanent de la Section des Quatre-Nations, 2 septembre 1792 ; 1 page in-4 (tache). 200/300

« L’assemblée des 4 Nations, Comité permanent a nommé les citoyens So m m é , Be y r e t e r , Au b r y et Da b l a n c o u r t Commissaires à l’effet de se transporter aux prisons de l’Abbaye et les autorise à se faire représenter les registres qui sont entre les mains du concierge, pour reconnoître ceux des prisonniers qui ne sont pas détenus pour des causes relatives à la révolution »… [Le Comité permanent de la Section des Quatre-Nations, dont le siège se trouvait dans le voisinage immédiat de la prison de l’Abbaye, joua un rôle important au cours des fatales journées des massacres de septembre.] Ancienne collection Patrice He n n e s s y (1958, n° 61). On j o i n t une P.S. par Pa n é et Gi r o u l , commissaires de la Section de l’Observatoire, 9 septembre 1792 (1 p. obl. in-8, cachet encre), certifiant que le fossoyeur Antoine Anée et Batiste Gobet son garçon « ont travaillé deux jours pour lenterrement » ; et une P.S. du marquis de Sombreuil, gouverneur des Invalides, 10 août 1791, certificat (in-fol. à en-tête Hôtel des Invalides). 154 345. Carlo MaTTeucci (1811-1868) physicien italien. P.A.S., Paris 2 octobre 1844 ; 2 pages in-4. 100/150 Proposition de publication pour l’éditeur Gide. « L’ouvrage de Mr Matteucci est un Traité élémentaire d’électricité en deux volumes […] et un atlas de 15 à 18 planches. Un tel ouvrage est non seulement destinée pour les Professeurs de Physique et les étudians, mais aussi aux médecins à cause du grand développement que l’auteur aura soin de donner à la partie de l’électro-physiologie »…

56 57 346. François Mauriac (1885-1970). L.A.S., Malagar 6 octobre 1930, [à Bernard Gr a s s e t ?] ; 1 page et demie in-4 (deuil). 200/250 In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l e s m a n i f e s t a t i o n s c o n trerévolutio nn a i r e s à Or l é a n s . … « je me proposais d’appeler toute votre Au sujet de Trois Grands Hommes devant Dieu (Le Capitole, 1930). « Vous me croirez si je vous dis que ma bonne foi est entière surveillance sur les manœuvres d’un petit nombre de séditieux qui provoquent dans votre commune la désobéissance aux lois et [...] eh bien agissons et traitons, comme doivent le faire d’honnêtes gens en ces sortes de rencontres. [...] 1) impossible d’arrêter ce se montrent ouvertement les ennemis de la Liberté. Je devais vous inviter à sévir, par tous les moyens que la Loi met dans vos livre, déjà composé. Ce serait un coup terrible pour le Capitole qui se retournerait contre moi et je ne vous fais pas l’injure de croire mains, contre les partisans du régime honteux de la Royauté qui chaque jour vont essayer leurs derniers efforts dans les spectacles que vous auriez le cœur de me faire boire un bouillon pareil, une année où les vendanges sont les plus tristes que j’aie jamais vues. 2) par les allusions les plus ridicules. […] Je suis instruit que la cocarde nationale est presque généralement abandonnée dans votre Mais je peux trouver avec vous un moyen de compenser le dommage subit. Je suis un “gage”. Vous occupez la Ruhr et la Rhénanie et commune, que les ganses blanches y ont succédées, que les chants patriotiques y sont tournés en ridicules et les deffenseurs de je vous accorde ceci ou cela – par exemple une autre préface, une autre édition classique – enfin quelque chose qui vous ferait plaisir la Liberté provoqués et insultés ». Merlin de Douai ordonne de prendre des mesures sévères pour faire cesser ces désordres et et qui serait dans vos cordes »… On j o i n t une enveloppe autogr. à Pierre Va r i l l o n , [17 août 1931]. « seconder le gouvernement dans la ferme résolution ou il est de poursuivre sans relâche les ennemis de la République »… 347. Charles de Lorraine, duc de MAYENNE (1554-1611) chef de la Ligue, il fut battu à Arques et Ivry par Henri IV, à qui il 354. Cléo de mérode (1881-1966) danseuse. L.A.S., Paris 2 décembre 1915 ; 2 pages in-8. 80/100 er finit par se soumettre. L.A.S. « Charles de Lorraine », Grenoble 26 octobre [1581], au Du c d e Sa v o i e Ch a r l e s -Em m a n u e l I ; Elle rappelle « la si aimable promesse de me faire assister à la répétition générale de votre pièce au Châtelet, cela me fera 1 page in‑fol., adresse. 200/250 un très grand plaisir ! »… On j o i n t 10 documents concernant Serge Li f a r et la danse provenant de son traducteur italien Be l l e l e t t r e a nn o n ç a n t a u d u c d e Sa v o i e l a n a i s s a n c e d e s o n s e c o n d f i l s Ch a r l e s Em m a n u e l comte de Sommerive (1581-1609). Ferdinando Re y n a , 1946‑1947. Il espère que Son Altesse voudra bien participer « a l’heur et au contantement que Dieu ma donné par un filz dont ma famme est e e accouchée ces jours passés asses heureusemant », et il la supplie très humblement de « vouloir tant honorer et le pere et le filz que de 355. MiliTaires. 16 lettres ou pièces manuscrites ou imprimées, XVII -XX siècles. 80/100 le tenir sur les fonds et lui faire porter votre nom »… Ordonnance du duc de Le s d i g u i è r e s , gouverneur et lieutenant général pour le Roi en Dauphiné (1653). Certificat de service 348. Charles de Lorraine, duc de MAYENNE (1554-1611) chef de la Ligue, il fut battu à Arques et Ivry par Henri IV, à qui il finit par (1711). Circulaire relative à l’indemnisation des pères et mères des Défenseurs de la République (1792 ?). Avis aux réquisitionnaires (1794). Convocation pour la Garde Nationale, légion de Maine-et-Loire (1813). Bon de rations pour le service des troupes alliées se soumettre. L.A.S., [1593], à « Son Altesse de Sa v o y e » ; 1 page in‑fol., adresse avec petits cachets de cire rouge aux armes. 150/200 (1815). Billets de logement et cantonnement (1812-1902). Etc. « Votre Altesse aura sceu des nouvelles de deça par la voye de Monsr le baron de la Pierre. Ce porteur luy en pourra dire tout ce 356. MiliTaires. 23 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XIXe-début XXe siècle. 120/150 que je luy en saurois mander et attendant qu’au premier jour je la puisse esclairssir plus particulièrement de tout ce quy ce passera je la supplieray très humblement de continuer ses bonnes grasses »… Amiral Be r g a s s e d u P e t i t T h o u a r s , duc de Br o g l i e (à un maréchal), général de Ci s s e y , général Alexandre Du c r o t (2), général Le F l ô , Le M y r e d e V i l l e r s , de Le u s s e (sur la destitution de Ducrot), maréchal de Ma c -Ma h o n (et longue lettre de son fils de Madagascar, 1895), 349. MÉDECINE. 2 m a n u s c r i t s , 1731 et 1743 ; 2 cahiers de 31 et 86 pages in-fol. 150/200 colonel Ma gn a n , général Me t z i ng e r , capitaine des Mo n t i s , Albert de Mu n (à un colonel), général de Né g r i e r , général A. Po u r c e t , Requêtes présentées par les médecins de la ville de Se m u r -e n -Au x o i s contre les chirurgiens de la même ville, adressées à général Sé r é d e Ri v i è r e (2), général Vi n o y , etc. Pierre Arnaud de La Br i ff e , intendant de Bourgogne et Bresse, et au Parlement de Paris. Ils contestent les prétentions des chirurgiens qu’ils accusent d’exercice illégal de la médecine : absence d’un médecin lors de leurs consultations, prescriptions de remèdes, 357. MILITARIA. 7 imprimés, 1791-1793 ; in-4 (4 avec vignette ou bandeau). 80/100 perceptions de salaires lors de séances d’anatomie, etc. [Après la création de l’Académie royale de chirurgie en 1731, l’ordonnance Lois et décrets concernant les régiments de Royal-Liégeois et de Lauzun ; le « brûlement des anciens drapeaux, étendards et guidons » ; royale du 23 avril 1743 donna une égalité de droits et de positions entre chirurgiens et médecins.] les officiers et soldats des troupes étrangères « qui embrasseront la cause de la Liberté » ; la fonte de canons de campagne, les Canonniers-

350. MÉ DECINE. Ma n u s c r i t , Mes brouillons et mes mélanges, Tome second, 1765 ; 364 pages plus 3 de titre et de table des matières, volontaires ; les vivandiers ; « le jugement des traîtres, des lâches et des fuyards »… On j o i n t un acte sur vélin ( 1779). en un volume petit in-4, cartonnage de l’époque (dos usé). 600/800 358. Emmanuel Miller (1810-1886) helléniste (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). 18 L.A.S., 1845, 1865-1867 et s.d., In t é r e s s a n t e r é u n i o n d’u n e t r e n t a i n e d’a r t i c l e s , l e t t r e s e t o b s e r v a t i o n s m é d i c a l e s , l a p l u p a r t l i é s à l’Ac a d é m i e d e Ch i r u r g i e la plupart à un ami ; 18 pages formats divers. 150/200 créée à Versailles en 1731. On relève notamment quelques pièces concernant Germain Pi c h a u t d e La Ma r t i n i è r e , nommé premier chirurgien du roi en 1759 ; les lettres patentes de l’établissement d’un hôpital fondé à Ve r s a i l l e s en 1720 et son règlement ; un placet 23 novembre 1845, hommage de productions des dernières années de sa Revue de Bibliographie analytique, pour voir « si je présente adressé au ministre Sa i n t -Fl o r e n t i n pour réclamer la mise à disposition d’un cadavre humain ; une requête pour le rétablissement des à la Chambre assez de garanties comme bibliographe » pour la place de bibliothécaire… 25 janvier 1866, indignation devant des cours publics d’anatomie et de chirurgie ; un projet d’établir une médecine gratuite pour les pauvres du royaume ; des considérations demandes indiscrètes d’Allemands, de communiquer des fragments d’Aristote, de comiques, d’historiens etc. « Il en résulterait que morales sur les hommes en place et les confidences d’intérêt ou d’amitié ; et plusieurs observations et diagnostics relatifs à des je n’aurais plus rien pour moi, et j’aurais risqué de crever de la fièvre en Orient pour le Roi de Prusse »… 19 novembre 1867, retour maladies osseuses, musculaires ou gangréneuses, à. diverses blessures ou encore à l’usage de la saignée dans la paralysie…. du manuscrit Coislin qu’il a lu « jusqu’au bout, sans être bien malin »… D’autres lettres relatives à la communication ou le prêt de Ex libris du Dr. Br o u s s i n . manuscrits ou de livres, dont un volume de Ha s e , un dictionnaire grec-français de la main de La Porte Dutheil, ses propres études... On j o i n t un manuscrit autographe signé de Ferdinand Lo t , L’Histoire à l’École des Hautes Études (11 novembre 1921 ; 9 p. in-fol.). 351. médecins eT savanTs. 14 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 400/500

Henri Ducrotay de Bl a i n v i l l e (à l’imprimeur-libraire Pitois), Mathurin-Jacques Br i s s o n (2 l.a.s. à sa femme, 1784 et 359. Henry Miller (1891-1980) écrivain américain. L.A.S., Big Sur (California) 19 mars 1951, à Charles Ca l i x t e , aux 1799), Alexandre Br o ngn i a r t (1816), Adolphe Br o ngn i a r t (1849 sur ses travaux botaniques), Paul Br o u a r d e l (carte de visite), Cahiers 333, à Paris ; 1 page in-4, adresse (trous de classeur en marge). 350/400 Eugène Ch e v r e u l (1849), Joseph De c a i s n e (1849, sur la cryptogamie), Jane Di e u l a f o y (1894), Jean-Baptiste Du m a s Il lui a envoyé « une revue américaine (Survival) ou peut-être les pages (seulement) de mon chapitre sur Ri d e r Ha gg a r d , disant (1849), Constant Du m é r i l (1849, sur son Histoire naturelle des Reptiles), Guillaume Du p u y t r e n (certificat médical, 1814), que vous pourriez le publier en votre Cahiers 333. Maintenant je vois que je l’ai déjà offert à une autre revue française et que c’était Charles Fa u v e l (2 consultations, 1868). accepté. Je vous prie donc de ne vous en pas servir – je vous enverrai d’autre chose pour votre revue très prochainement. Je m’excuse 352. F lorimond-Claude, comte de Mercy-argenTeau (1727-1794) ambassadeur d’Autriche en France, ami et homme de – c’est que je fais tout moi-même et le résultat parfois est “la confusion générale” »… confiance de Marie-Antoinette. L.A.S., Compiègne 14 août 1773, à Mme de Ne t t i n e ; 4 pages in-4. 300/400 360. François-Nicolas MOLLIEN (1758-1850) ministre du Trésor de Napoléon. 2 L.A.S., 1790 et 1797 ; 2 et 4 pages in-4. 100/120 Su r l a j e u n e d a u p h i n e Ma r i e -An t o i n e t t e . « Notre sejour a Compiegne s’est passé jusqua cette heure sans grands evenements mais point sans beaucoup de tracasseries qui forment la monnoÿe courante de ce paÿs-cÿ, la guerre des ministres entre eux n’a 1er mai 1790, à l’avocat Co c h i n , au sujet d’une décision attendue de la Cour des Aides de Montpellier ; Paris 26 vendémiaire VI cependant rien produit contre aucun, il n’ÿ a encore que des pierres d’attente, peut-être qu’a Fontainebleau les choses deviendront (17 octobre 1797), au notaire Ti r o n , longue explication sur le partage de ses biens avec sa femme : « à la place de ses diamans, plus serieuses et plus decisives au reste il nÿ a rien de certain a prevoir a cet égard, la plus grande nouvelle est que notre archiduchesse nous sommes convenus que j’aurais ma bibliotheque et peut être vingt ou trente estampes »… est maintenant bien reellement dauphine »… Il a vu Mme d’Harveley et espère s’entretenir bientôt avec Mme de Walkiers, et avec M. et Mme de Laborde. « J’apprends que vous venes de recevoir des souverains dor pour mon compte mais on ne m’en marque pas 361. M ONTAGU. Ma n u s c r i t signé par Jacques Tyrry At h l o n e , Genealogie de la tres noble, tres ancienne, et Illustre Maison des Montagu, la somme »… Comtes de Salisbury, Manchester, Mount-Hermer et Sandwich, au Royaume d’Angleterre, Saint-Germain en Laye 2 janvier 1702 ; 4 pages grand in-fol. (62 x 38 cm) sur parchemin, avec bords peints en or. 150/200 353. P hilippe-Antoine MERLIN DE DOUAI (1754-1838) député et conventionnel (Nord), membre du Comité de Salut Public, ministre, membre du Directoire, jurisconsulte. L.S. comme ministre de la Police, Paris 17 ventose IV [6 mars 1796], à Gé n é a l o g i e d e l a f a m i l l e d e Mo n t a g u , depuis Guillaume de Mo n t a g u , créé comte de Salisbury par Edward III en 1337, sa l’administration municipale d’Orléans ; 4 pages in‑4, vignette et en-tête Le Ministre de la Police générale de la République. descendance, les Montagu comtes de Ma n c h e s t e r , et enfin les Montagu comtes de Sa n d w i c h ; calligraphiée, certifiée et signée par 200/250 Jacques Tyrry At h l o n e , « Herault d’armes et Garde armorial de Sa Majesté Jacques IIIe »…

58 59 346. François Mauriac (1885-1970). L.A.S., Malagar 6 octobre 1930, [à Bernard Gr a s s e t ?] ; 1 page et demie in-4 (deuil). 200/250 In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l e s m a n i f e s t a t i o n s c o n trerévolutio nn a i r e s à Or l é a n s . … « je me proposais d’appeler toute votre Au sujet de Trois Grands Hommes devant Dieu (Le Capitole, 1930). « Vous me croirez si je vous dis que ma bonne foi est entière surveillance sur les manœuvres d’un petit nombre de séditieux qui provoquent dans votre commune la désobéissance aux lois et [...] eh bien agissons et traitons, comme doivent le faire d’honnêtes gens en ces sortes de rencontres. [...] 1) impossible d’arrêter ce se montrent ouvertement les ennemis de la Liberté. Je devais vous inviter à sévir, par tous les moyens que la Loi met dans vos livre, déjà composé. Ce serait un coup terrible pour le Capitole qui se retournerait contre moi et je ne vous fais pas l’injure de croire mains, contre les partisans du régime honteux de la Royauté qui chaque jour vont essayer leurs derniers efforts dans les spectacles que vous auriez le cœur de me faire boire un bouillon pareil, une année où les vendanges sont les plus tristes que j’aie jamais vues. 2) par les allusions les plus ridicules. […] Je suis instruit que la cocarde nationale est presque généralement abandonnée dans votre Mais je peux trouver avec vous un moyen de compenser le dommage subit. Je suis un “gage”. Vous occupez la Ruhr et la Rhénanie et commune, que les ganses blanches y ont succédées, que les chants patriotiques y sont tournés en ridicules et les deffenseurs de je vous accorde ceci ou cela – par exemple une autre préface, une autre édition classique – enfin quelque chose qui vous ferait plaisir la Liberté provoqués et insultés ». Merlin de Douai ordonne de prendre des mesures sévères pour faire cesser ces désordres et et qui serait dans vos cordes »… On j o i n t une enveloppe autogr. à Pierre Va r i l l o n , [17 août 1931]. « seconder le gouvernement dans la ferme résolution ou il est de poursuivre sans relâche les ennemis de la République »… 347. Charles de Lorraine, duc de MAYENNE (1554-1611) chef de la Ligue, il fut battu à Arques et Ivry par Henri IV, à qui il 354. Cléo de mérode (1881-1966) danseuse. L.A.S., Paris 2 décembre 1915 ; 2 pages in-8. 80/100 er finit par se soumettre. L.A.S. « Charles de Lorraine », Grenoble 26 octobre [1581], au Du c d e Sa v o i e Ch a r l e s -Em m a n u e l I ; Elle rappelle « la si aimable promesse de me faire assister à la répétition générale de votre pièce au Châtelet, cela me fera 1 page in‑fol., adresse. 200/250 un très grand plaisir ! »… On j o i n t 10 documents concernant Serge Li f a r et la danse provenant de son traducteur italien Be l l e l e t t r e a nn o n ç a n t a u d u c d e Sa v o i e l a n a i s s a n c e d e s o n s e c o n d f i l s Ch a r l e s Em m a n u e l comte de Sommerive (1581-1609). Ferdinando Re y n a , 1946‑1947. Il espère que Son Altesse voudra bien participer « a l’heur et au contantement que Dieu ma donné par un filz dont ma famme est e e accouchée ces jours passés asses heureusemant », et il la supplie très humblement de « vouloir tant honorer et le pere et le filz que de 355. MiliTaires. 16 lettres ou pièces manuscrites ou imprimées, XVII -XX siècles. 80/100 le tenir sur les fonds et lui faire porter votre nom »… Ordonnance du duc de Le s d i g u i è r e s , gouverneur et lieutenant général pour le Roi en Dauphiné (1653). Certificat de service 348. Charles de Lorraine, duc de MAYENNE (1554-1611) chef de la Ligue, il fut battu à Arques et Ivry par Henri IV, à qui il finit par (1711). Circulaire relative à l’indemnisation des pères et mères des Défenseurs de la République (1792 ?). Avis aux réquisitionnaires (1794). Convocation pour la Garde Nationale, légion de Maine-et-Loire (1813). Bon de rations pour le service des troupes alliées se soumettre. L.A.S., [1593], à « Son Altesse de Sa v o y e » ; 1 page in‑fol., adresse avec petits cachets de cire rouge aux armes. 150/200 (1815). Billets de logement et cantonnement (1812-1902). Etc. « Votre Altesse aura sceu des nouvelles de deça par la voye de Monsr le baron de la Pierre. Ce porteur luy en pourra dire tout ce 356. MiliTaires. 23 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XIXe-début XXe siècle. 120/150 que je luy en saurois mander et attendant qu’au premier jour je la puisse esclairssir plus particulièrement de tout ce quy ce passera je la supplieray très humblement de continuer ses bonnes grasses »… Amiral Be r g a s s e d u P e t i t T h o u a r s , duc de Br o g l i e (à un maréchal), général de Ci s s e y , général Alexandre Du c r o t (2), général Le F l ô , Le M y r e d e V i l l e r s , de Le u s s e (sur la destitution de Ducrot), maréchal de Ma c -Ma h o n (et longue lettre de son fils de Madagascar, 1895), 349. MÉDECINE. 2 m a n u s c r i t s , 1731 et 1743 ; 2 cahiers de 31 et 86 pages in-fol. 150/200 colonel Ma gn a n , général Me t z i ng e r , capitaine des Mo n t i s , Albert de Mu n (à un colonel), général de Né g r i e r , général A. Po u r c e t , Requêtes présentées par les médecins de la ville de Se m u r -e n -Au x o i s contre les chirurgiens de la même ville, adressées à général Sé r é d e Ri v i è r e (2), général Vi n o y , etc. Pierre Arnaud de La Br i ff e , intendant de Bourgogne et Bresse, et au Parlement de Paris. Ils contestent les prétentions des chirurgiens qu’ils accusent d’exercice illégal de la médecine : absence d’un médecin lors de leurs consultations, prescriptions de remèdes, 357. MILITARIA. 7 imprimés, 1791-1793 ; in-4 (4 avec vignette ou bandeau). 80/100 perceptions de salaires lors de séances d’anatomie, etc. [Après la création de l’Académie royale de chirurgie en 1731, l’ordonnance Lois et décrets concernant les régiments de Royal-Liégeois et de Lauzun ; le « brûlement des anciens drapeaux, étendards et guidons » ; royale du 23 avril 1743 donna une égalité de droits et de positions entre chirurgiens et médecins.] les officiers et soldats des troupes étrangères « qui embrasseront la cause de la Liberté » ; la fonte de canons de campagne, les Canonniers-

350. MÉ DECINE. Ma n u s c r i t , Mes brouillons et mes mélanges, Tome second, 1765 ; 364 pages plus 3 de titre et de table des matières, volontaires ; les vivandiers ; « le jugement des traîtres, des lâches et des fuyards »… On j o i n t un acte sur vélin (Le Mans 1779). en un volume petit in-4, cartonnage de l’époque (dos usé). 600/800 358. Emmanuel Miller (1810-1886) helléniste (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). 18 L.A.S., 1845, 1865-1867 et s.d., In t é r e s s a n t e r é u n i o n d’u n e t r e n t a i n e d’a r t i c l e s , l e t t r e s e t o b s e r v a t i o n s m é d i c a l e s , l a p l u p a r t l i é s à l’Ac a d é m i e d e Ch i r u r g i e la plupart à un ami ; 18 pages formats divers. 150/200 créée à Versailles en 1731. On relève notamment quelques pièces concernant Germain Pi c h a u t d e La Ma r t i n i è r e , nommé premier chirurgien du roi en 1759 ; les lettres patentes de l’établissement d’un hôpital fondé à Ve r s a i l l e s en 1720 et son règlement ; un placet 23 novembre 1845, hommage de productions des dernières années de sa Revue de Bibliographie analytique, pour voir « si je présente adressé au ministre Sa i n t -Fl o r e n t i n pour réclamer la mise à disposition d’un cadavre humain ; une requête pour le rétablissement des à la Chambre assez de garanties comme bibliographe » pour la place de bibliothécaire… 25 janvier 1866, indignation devant des cours publics d’anatomie et de chirurgie ; un projet d’établir une médecine gratuite pour les pauvres du royaume ; des considérations demandes indiscrètes d’Allemands, de communiquer des fragments d’Aristote, de comiques, d’historiens etc. « Il en résulterait que morales sur les hommes en place et les confidences d’intérêt ou d’amitié ; et plusieurs observations et diagnostics relatifs à des je n’aurais plus rien pour moi, et j’aurais risqué de crever de la fièvre en Orient pour le Roi de Prusse »… 19 novembre 1867, retour maladies osseuses, musculaires ou gangréneuses, à. diverses blessures ou encore à l’usage de la saignée dans la paralysie…. du manuscrit Coislin qu’il a lu « jusqu’au bout, sans être bien malin »… D’autres lettres relatives à la communication ou le prêt de Ex libris du Dr. Br o u s s i n . manuscrits ou de livres, dont un volume de Ha s e , un dictionnaire grec-français de la main de La Porte Dutheil, ses propres études... On j o i n t un manuscrit autographe signé de Ferdinand Lo t , L’Histoire à l’École des Hautes Études (11 novembre 1921 ; 9 p. in-fol.). 351. médecins eT savanTs. 14 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 400/500

Henri Ducrotay de Bl a i n v i l l e (à l’imprimeur-libraire Pitois), Mathurin-Jacques Br i s s o n (2 l.a.s. à sa femme, 1784 et 359. Henry Miller (1891-1980) écrivain américain. L.A.S., Big Sur (California) 19 mars 1951, à Charles Ca l i x t e , aux 1799), Alexandre Br o ngn i a r t (1816), Adolphe Br o ngn i a r t (1849 sur ses travaux botaniques), Paul Br o u a r d e l (carte de visite), Cahiers 333, à Paris ; 1 page in-4, adresse (trous de classeur en marge). 350/400 Eugène Ch e v r e u l (1849), Joseph De c a i s n e (1849, sur la cryptogamie), Jane Di e u l a f o y (1894), Jean-Baptiste Du m a s Il lui a envoyé « une revue américaine (Survival) ou peut-être les pages (seulement) de mon chapitre sur Ri d e r Ha gg a r d , disant (1849), Constant Du m é r i l (1849, sur son Histoire naturelle des Reptiles), Guillaume Du p u y t r e n (certificat médical, 1814), que vous pourriez le publier en votre Cahiers 333. Maintenant je vois que je l’ai déjà offert à une autre revue française et que c’était Charles Fa u v e l (2 consultations, 1868). accepté. Je vous prie donc de ne vous en pas servir – je vous enverrai d’autre chose pour votre revue très prochainement. Je m’excuse 352. F lorimond-Claude, comte de Mercy-argenTeau (1727-1794) ambassadeur d’Autriche en France, ami et homme de – c’est que je fais tout moi-même et le résultat parfois est “la confusion générale” »… confiance de Marie-Antoinette. L.A.S., Compiègne 14 août 1773, à Mme de Ne t t i n e ; 4 pages in-4. 300/400 360. François-Nicolas MOLLIEN (1758-1850) ministre du Trésor de Napoléon. 2 L.A.S., 1790 et 1797 ; 2 et 4 pages in-4. 100/120 Su r l a j e u n e d a u p h i n e Ma r i e -An t o i n e t t e . « Notre sejour a Compiegne s’est passé jusqua cette heure sans grands evenements mais point sans beaucoup de tracasseries qui forment la monnoÿe courante de ce paÿs-cÿ, la guerre des ministres entre eux n’a 1er mai 1790, à l’avocat Co c h i n , au sujet d’une décision attendue de la Cour des Aides de Montpellier ; Paris 26 vendémiaire VI cependant rien produit contre aucun, il n’ÿ a encore que des pierres d’attente, peut-être qu’a Fontainebleau les choses deviendront (17 octobre 1797), au notaire Ti r o n , longue explication sur le partage de ses biens avec sa femme : « à la place de ses diamans, plus serieuses et plus decisives au reste il nÿ a rien de certain a prevoir a cet égard, la plus grande nouvelle est que notre archiduchesse nous sommes convenus que j’aurais ma bibliotheque et peut être vingt ou trente estampes »… est maintenant bien reellement dauphine »… Il a vu Mme d’Harveley et espère s’entretenir bientôt avec Mme de Walkiers, et avec M. et Mme de Laborde. « J’apprends que vous venes de recevoir des souverains dor pour mon compte mais on ne m’en marque pas 361. M ONTAGU. Ma n u s c r i t signé par Jacques Tyrry At h l o n e , Genealogie de la tres noble, tres ancienne, et Illustre Maison des Montagu, la somme »… Comtes de Salisbury, Manchester, Mount-Hermer et Sandwich, au Royaume d’Angleterre, Saint-Germain en Laye 2 janvier 1702 ; 4 pages grand in-fol. (62 x 38 cm) sur parchemin, avec bords peints en or. 150/200 353. P hilippe-Antoine MERLIN DE DOUAI (1754-1838) député et conventionnel (Nord), membre du Comité de Salut Public, ministre, membre du Directoire, jurisconsulte. L.S. comme ministre de la Police, Paris 17 ventose IV [6 mars 1796], à Gé n é a l o g i e d e l a f a m i l l e d e Mo n t a g u , depuis Guillaume de Mo n t a g u , créé comte de Salisbury par Edward III en 1337, sa l’administration municipale d’Orléans ; 4 pages in‑4, vignette et en-tête Le Ministre de la Police générale de la République. descendance, les Montagu comtes de Ma n c h e s t e r , et enfin les Montagu comtes de Sa n d w i c h ; calligraphiée, certifiée et signée par 200/250 Jacques Tyrry At h l o n e , « Herault d’armes et Garde armorial de Sa Majesté Jacques IIIe »…

58 59 362. [Jean Charles, baron de MonTaleMberT (1757-1810) général et émigré, il combattit à Saint-Domingue puis servit dans « 9 septembre [19]16 au soir fumant un cigare » (2 p. in-8, au verso en-tête de la Compagnie d’Assurances Générales Maritimes) ; l’armée anglaise]. 19 L.A. à lui adressées à Saint-Domingue par un abbé, dont une signée « l’aumonier », Londres et Nexport réflexions sur le sentiment du malheur et du tragique, à partir d’une phrase d’Œdipe, l’espérance devenant alors la seule planche de 1793‑1796 ; 95 pages in-fol. ou in-4, qqs adresses, reliées (dans le désordre) en un vol. in-4, demi-basane brune (rel. usagée). salut, un véritable « devoir » au milieu du naufrage universel... 2.000/2.500 364. Henry de MONTHERLANT. No t e s a u t o g r a p h e s , Notes guerre ; 18 pages formats divers sous chemise. 400/500 In t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e d’u n Fr a n ç a i s é m i g r é e n Ang l e t e r r e , a d r e s s é e a u b a r o n d e Mo n t a l e m b e r t , a l o r s c o l o n e l d a n s Notes de brouillon et premier jet, portant de nombreuses marques au crayon rouge ou bleu (notamment à plusieurs reprises l’a r m é e d e s Pr i n c e s e t c h a r g é d’o r g a n i s e r u n e l é g i o n à Sa i n t -Do m i ng u e . Cet abbé, ami chargé des affaires du général et de l’éducation le titre : aux Allemands), évoquant les causes de la guerre, les morts abandonnés sur le champ de guerre, Verdun, le cimetière de son fils René en Angleterre, dont il est le « père adoptif » et « père grognon », parle avec familiarité du « papa », de « la maman », américain de Romagne-sous-Monfaucon, etc. Montherlant note ses réflexions sur le comportement des hommes, l’héroïsme, etc. du caractère et des capacités de René. Il se montre un utile intermédiaire auprès d’interlocuteurs militaires ou politiques anglais, et On j o i n t 35 pages de manuscrits, brouillons et textes divers et incomplets ; ces pages portent de nombreuses ratures et corrections, parfaitement au courant des mouvements de fonds et de troupes vers la légion Montalembert, à Saint-Domingue. Il reflète aussi la vision des passages rayés ; il y est question de poésie, de projets inaboutis comme La Syracusaine ou Jeanne d’Arc ; nombre de ses œuvres de la France révolutionnaire par un émigré. Nous ne pouvons donner ici qu’un rapide aperçu de ces longues lettres. 28 janvier [1793], sont citées : Le Maître de Santiago, Les Bestiaires, Les Jeunes Filles, Fontaines du Désir ; il fait de lui à 27 ans un flatteur portrait e x é c u t i o n d e Lo u i s XVI : « Le crime est consommé […] les monstres ont osé condamner notre malheureux roi. La faction scélerate physique : « une vraie silhouette de condottierre par Verrochio »… triomphe et le juste, l’homme par excellence n’est plus depuis lundy 21 à dix heures 22 minutes du matin ». Il raconte les questions posées aux conventionnels, la répartition des voix, les vaines protestations, ainsi que le comportement très digne de Lo u i s XVI : « Il est mort 365. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, Naissance de la pensée à l’Académie, [vers 1920] ; avec fermeté avec courage et surtout avec la resignation la plus chrétienne. Il a prié tout le long du chemin. Il a dit lui-même les prières 20 pages in-8. 700/800 des agonisants »… Il raconte aussi l’assassinat de Le Pe l e t i e r d e Sa i n t -Fa r g e a u , et les conséquences : six ans de galères pour ceux qui Te x t e i n é d i t s u r l e s j e u x s p o r t i f s e t l’a c c o r d d e l’â m e e t d e s s e n s . Le manuscrit, de premier jet, est écrit au dos de papier administratif recèleraient un émigré… 5 août. Nouvelles des redditions de Mayence et de Valenciennes, des assignats et du prix des marchandises. La d’un compagnie d’assurances, et présente de nombreuses ratures et corrections. Montherlant revient sur l’origine du nom « Académie » : guillotine « va toujours son train. Le malheureux Ch a r r i e r chef de l’insurrection du Gévaudan a été exécuté. Le général La Mo r l i è r e des jardins donnés à la république d’Athènes par Akademos, devenus gymnase. C’est après avoir vu Xénophon courir au stade que est arreté et conduit à Paris. Cu s t i n e est dans les prisons de l’Abbaye. On l’accuse d’avoir puni severement et arbitrairement les patriotes. Socrate, « ému par la noblesse de ses actions », le rencontre et, animé d’un violent « désir de l’instruire », l’entraîne à sa suite : « Nous […] On ne dit plus rien de Mr Ég a l i t é . Il est toujours dans sa prison à Marseille. Il semble que la providence le retient là en reserve pour n’aurions pas la parole de Socrate s’il n’y avait pas eu le geste de Xénophon ». De là découle une bonne partie de l’œuvre de Platon, le jour des vengeances. Vous avez appris, sans doute, la mort de Ma r a t et celle de son assassin, guillotinée le lendemain et morte avec selon Montherlant : « Doctrine de la production intellectuelle dans la beauté et dans la beauté seule »…Les championnats d’athlétisme un courage et une fermeté digne d’une meilleure cause »… Il exprime quelques réserves quant à Mo n s i e u r [le comte de Pr o v e n c e ], au stade Pershing lui inspirent quelques réflexions sur le mépris du corps par les « intellectuels » ; lui, au‑delà de la vue du corps, a « cette des craintes pour la famille royale retenue au Temple : « On assure qu’il se médite quelque coup fourré pour le 10 aoust, jour fixé pour autre vue splendidement appelée par Pic de la Mirandole “cette puissance de l’âme par quoi nous avons convenance avec les Anges” ». l’acceptation générale de la constitution republicaine. On espère pourtant que la mort de Ma r a t , la fuite de Pe t i o n , l’emprisonnement Les sports, comme les jeux olympiques dans l’antiquité, ont le pouvoir de rassembler toutes les classes sociales, dans une atmosphère de d’une foule d’autres membres tels que Br i s s o t , Ba r b a r o u x , &c. ralentiront un peu le zèle des assassins, d’ailleurs Ég a l i t é n’est plus camaraderie et une grande émotion collective et patriotique : « Oh rien, rien, rien, rien dans la vie moderne n’est plus excellent que cette là pour payer les crimes et les forfaits. Da n t o n , Ro b e s p i e r r e cependant restent encore et ils sont les maîtres. Les princes sont toujours allégresse dépouillée »… Montherlant conclut par une prière à Dieu : « Que j’aime toujours davantage les choses que vous avez créées ! dans leur coin, ils ne paroissent en rien et pour rien […] La r e i n e sera regente – à son défaut ce sera Mde Él i s a b e t h . Le prince de Co n d é Que, les unissant et les balançant en moi par une piété naturelle, j’approche de ce divin équilibre où vous maintenez là l’univers ! »… sera seul dans le conseil, il est question de retablir pour lui la charge de connétable »… 4 février [1794]. Les Alliés ont perdu leurs 366. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, Versailles, [vers 1920] ; 6 pages in-8. 120/150 avantages en Bavière et en Alsace, et les royalistes les leurs en Ve n d é e . Ces derniers, qui n’avaient jamais connu d’échec marquant, en ont essuyé un « qui a jetté l’allarme parmi eux, qui a empeché la descente, et qui à fait fusiller 2 où 3 mille de leurs prisonniers. To u l o n Notes de premier jet, et t e x t e i n é d i t s u r Ve r s a i l l e s , évoquant, lors d’une promenade, les harmonies de couleurs des jardins, des a été évacué – une partie de ses malheureux habitans se sont enfuis sur la flotte angloise. Les autres sont devenus les victimes des bassins et des bâtiments de Versailles, la fraîcheur des charmilles, la paix du parc livré aux femmes et aux enfants qui jouent, qui monstres qui les font fusiller par centaines et nous nous sommes vus une seconde fois aussi malheureux qu’on l’étoit à la fin de 92 après lui font ressentir une impression de bonheur : « Jamais je n’oublierai ce retour, ni ce soleil, ni ces voix éparses, ni cette odeur de la fameuse retraite »… Il expose la stratégie militaire des Autrichiens sous le commandement de Cl e r f a y t et Co b o u r g , des Prussiens vêtements chauds se mêlant à l’odeur de l’herbe »… sous Mo l l e n d o r f et le Roi de Prusse, et des Anglais qui pourraient débarquer en Picardie… Mo n s i e u r a écrit au maréchal de Br o g l i e , 367. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, Cocteau, [1923] ; 2 pages in-8 (au verso d’un tract pour un débat public lui envoyant argent, diamants et jusqu’aux épées de ses enfants, présents de l’Impératrice, pour être vendus et la valeur distribuée aux autour du Songe). 100/120 officiers malheureux… 1er octobre. « Les affaires de l’Europe vont toujours de mal en pis. Les françois sont les maîtres de toute la S’adressant à Co c t e a u et reprenant la fameuse expression du « mensonge qui dit toujours la vérité », Montherlant affirme que le Flandre autrichienne – Condé, Valenciennes, Le Quesnoi, &c sont repris par eux, sans qu’ils aient tiré un seul coup de canon. Et dans ce poète triche toujours et ne saurait en aucun cas être un M. Loyal, qui « au cirque et à la ville, n’a qu’un rite, un rite unique : celui de moment, ils sont sur le territoire hollandois prêts à faire le siège de quelques fortes places, où d’aller en avant »… De même en Espagne, n’y comprendre rien de rien, jamais ». Il poursuit sa comparaison en évoquant le rire d’un public face à un jeu dont il connaît pas les en Piémont, du côté du Rhin… Des signes inquiétants de principes jacobins apparaissent dans d’autres pays européens ; cependant les règles, ce public qui est aux écrivains ce que le bouffon est aux princes, « vingt cinq mille bouffons qui nous payent pour que nous exécutions sont plus rares depuis la chute de Ro b e s p i e r r e … 5 novembre. Le monstre, toujours victorieux, a forcé les alliés à se replier rions d’eux »… au-delà du Rhin ; il assiège Maëstricht, Berg-op-Zoom et il bloque Luxembourg. L’horizon est noir : « on dit que le roi de Prusse fait sa paix »… 1er juillet [1795]. Les alliés ne font rien depuis la défection du Roi de Prusse, sauf l’Angleterre, qui vient de prendre trois 368. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, Le Foyer d’infection, [1924] ; 8 pages et demie in-8, avec quelques ratures vaisseaux, et aura bientôt totalement détruit la marine française. Mo r t d e Lo u i s XVII : « Le pauvre petit roi est mort – et mort de misère et corrections (certaines au crayon bleu), au verso d’épreuves imprimées. 150/200 et d’abandon. On parle beaucoup de reconnoître Monsieur, mais rien n’est décidé – où pour mieux dire – tout est secret. La descente en Brouillon d’article sur l’embarras des possessions matérielles. Montherlant, qui a quitté la maison familiale en 1924 et « nomadisé » Bretagne [Qu i b e r o n ] est faite et a réussi, à ce qu’on assure, on y a envoyé des corps françois, des armes, de l’argent et des munitions en pendant des années, affirme qu’on possède toujours trop, que ce qu’on pense nécessaire peut toujours être réduit, qu’il faut s’obliger à abondance. […] le comte d’Ar t o i s doit y passer sous peu de jours […]. Les républicains viennent de faire une nouvelle constitution – à un grand déblayage et prendre le réflexe de supprimer régulièrement quelque chose… Probablement une première version de l’article l’instar de celle de Génève. Elle ne réussira pas mieux que les autres, mais elle peut faire traîner le mal en donnant des espérances fausses paru dans L’Intransigeant du 8 novembre 1924 sous le titre Les Maisons que l’on quitte ; Montherlant a repris certaines de ces idées ers et illusoires »… 8 octobre. « Les chouans, les vendéens sont toujours dans la même position, les 1 font la guerre comme vos nègres, les dans Appareillage et leur sinistre patience (Aux Fontaines du désir, 1927). autres se soutiennent, mais si les sections de Paris plient, si la Convention se soutient et fait passer son decret de rééelection des 2 tiers de ses membres, la republique marchera encore quelque tems. Mr le comte d’Artois est toujours sur mer, et le roi à Veronne »… 2 décembre. 369. Henry de MonTherlanT. Po è m e autographe, Incertitude ; 1 p. in‑4 collée sur une page cartonnée. 150/200 Sur la situation difficile àS a i n t -Do m i ng u e , et l’espoir suscité par les dernières victoires des Autrichiens sur les Français, et la reprise de Beau poème en prose des Olympiques (1924). Le manuscrit présente quelques ratures et corrections, et des variantes avec le texte Manheim… La France, malgré sa nouvelle constitution, est toujours en fermentation : « l’anarchie est à son comble. […] je pense que édité. les puissances finiront par faire une paix honorable »… 10 mars 1796. Il est allé à Southampton avec René de Montalembert, pour le « Il y a dans mon souvenir une cour où s’exercent des garçons, aérée, rectangulaire. représenter auprès du colonel Ne s b i t e , « l’homme du gouvernement pour les capitulations et arrangements des corps étrangers »… Il Tout autour, devisant, contemplant, nous marchons sous un portique couvert recommande aussi un ami, ancien homme de confiance du duc de Ca s t r i e s … 4 juillet. La guerre avec l’Espagne paraît imminente, et Sur le portique s’ouvrent des salles où la jeunesse se déshabille. On entrevoit un torse nu »… il y a eu un attentat régicide : « Le roi Lo u i s 18 a été assassiné à l’armée de Condé. Il étoit le soir à sa fenêtre, on lui a tiré un coup de 370. Henry de MONTHERLANT. 8 L.A. (brouillons), 1927 et 1929, à Louis Br u n des éditions Grasset et à Maurice Bo u r d e l chez Plon ; carabine. La bale lui a efleuré le front. La blessure, n’est pas dangereuse »… 9 pages formats divers sous chemise annotée. 150/200 363. Henry de MONTHERLANT (1895-1972). Ma n u s c r i t autographe, [vers 1915] ; 34 pages au verso d’un papier à en-tête de la Co r r e s p o n d a n c e s s u r l’é d i t i o n d e s e s œ u v r e s , ses contrats, ses projets en cours. Il est question de reproductions chez d’autres Compagnie d’Assurances Générales Maritimes. 500/600 éditeurs dont il veut être informé, Montherlant rappelant que Grasset n’est pas son mandataire et que c’est à la Société des Su r l’a m o u r g r e c . Dossier de notes de lectures et réflexions sur la Grèce, l’amour, l’amitié, la pédérastie, etc., inspirés par la lecture Gens de Lettres de traiter la question des droits de reproduction de ses textes. Il demande à Brun de ne pas lui faire d’ennuis s’il d’Aristote, Plutarque, mais surtout de Pl a t o n , ici abondamment cité en référence. Quelques passages sont soulignés à l’encre rouge. ne veut pas que lui-même les provoque : « ce n’est jamais moi qui romprai le premier les relations cordiales qui sont la meilleure Montherlant a utilisé certaines de ces notes dans son roman de jeunesse Thrasylle (publié en 1984). On j o i n t un m a n u s c r i t autographe, séduction de votre maison et de vous même »…

60 61 362. [Jean Charles, baron de MonTaleMberT (1757-1810) général et émigré, il combattit à Saint-Domingue puis servit dans « 9 septembre [19]16 au soir fumant un cigare » (2 p. in-8, au verso en-tête de la Compagnie d’Assurances Générales Maritimes) ; l’armée anglaise]. 19 L.A. à lui adressées à Saint-Domingue par un abbé, dont une signée « l’aumonier », Londres et Nexport réflexions sur le sentiment du malheur et du tragique, à partir d’une phrase d’Œdipe, l’espérance devenant alors la seule planche de 1793‑1796 ; 95 pages in-fol. ou in-4, qqs adresses, reliées (dans le désordre) en un vol. in-4, demi-basane brune (rel. usagée). salut, un véritable « devoir » au milieu du naufrage universel... 2.000/2.500 364. Henry de MONTHERLANT. No t e s a u t o g r a p h e s , Notes guerre ; 18 pages formats divers sous chemise. 400/500 In t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e d’u n Fr a n ç a i s é m i g r é e n Ang l e t e r r e , a d r e s s é e a u b a r o n d e Mo n t a l e m b e r t , a l o r s c o l o n e l d a n s Notes de brouillon et premier jet, portant de nombreuses marques au crayon rouge ou bleu (notamment à plusieurs reprises l’a r m é e d e s Pr i n c e s e t c h a r g é d’o r g a n i s e r u n e l é g i o n à Sa i n t -Do m i ng u e . Cet abbé, ami chargé des affaires du général et de l’éducation le titre : aux Allemands), évoquant les causes de la guerre, les morts abandonnés sur le champ de guerre, Verdun, le cimetière de son fils René en Angleterre, dont il est le « père adoptif » et « père grognon », parle avec familiarité du « papa », de « la maman », américain de Romagne-sous-Monfaucon, etc. Montherlant note ses réflexions sur le comportement des hommes, l’héroïsme, etc. du caractère et des capacités de René. Il se montre un utile intermédiaire auprès d’interlocuteurs militaires ou politiques anglais, et On j o i n t 35 pages de manuscrits, brouillons et textes divers et incomplets ; ces pages portent de nombreuses ratures et corrections, parfaitement au courant des mouvements de fonds et de troupes vers la légion Montalembert, à Saint-Domingue. Il reflète aussi la vision des passages rayés ; il y est question de poésie, de projets inaboutis comme La Syracusaine ou Jeanne d’Arc ; nombre de ses œuvres de la France révolutionnaire par un émigré. Nous ne pouvons donner ici qu’un rapide aperçu de ces longues lettres. 28 janvier [1793], sont citées : Le Maître de Santiago, Les Bestiaires, Les Jeunes Filles, Fontaines du Désir ; il fait de lui à 27 ans un flatteur portrait e x é c u t i o n d e Lo u i s XVI : « Le crime est consommé […] les monstres ont osé condamner notre malheureux roi. La faction scélerate physique : « une vraie silhouette de condottierre par Verrochio »… triomphe et le juste, l’homme par excellence n’est plus depuis lundy 21 à dix heures 22 minutes du matin ». Il raconte les questions posées aux conventionnels, la répartition des voix, les vaines protestations, ainsi que le comportement très digne de Lo u i s XVI : « Il est mort 365. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, Naissance de la pensée à l’Académie, [vers 1920] ; avec fermeté avec courage et surtout avec la resignation la plus chrétienne. Il a prié tout le long du chemin. Il a dit lui-même les prières 20 pages in-8. 700/800 des agonisants »… Il raconte aussi l’assassinat de Le Pe l e t i e r d e Sa i n t -Fa r g e a u , et les conséquences : six ans de galères pour ceux qui Te x t e i n é d i t s u r l e s j e u x s p o r t i f s e t l’a c c o r d d e l’â m e e t d e s s e n s . Le manuscrit, de premier jet, est écrit au dos de papier administratif recèleraient un émigré… 5 août. Nouvelles des redditions de Mayence et de Valenciennes, des assignats et du prix des marchandises. La d’un compagnie d’assurances, et présente de nombreuses ratures et corrections. Montherlant revient sur l’origine du nom « Académie » : guillotine « va toujours son train. Le malheureux Ch a r r i e r chef de l’insurrection du Gévaudan a été exécuté. Le général La Mo r l i è r e des jardins donnés à la république d’Athènes par Akademos, devenus gymnase. C’est après avoir vu Xénophon courir au stade que est arreté et conduit à Paris. Cu s t i n e est dans les prisons de l’Abbaye. On l’accuse d’avoir puni severement et arbitrairement les patriotes. Socrate, « ému par la noblesse de ses actions », le rencontre et, animé d’un violent « désir de l’instruire », l’entraîne à sa suite : « Nous […] On ne dit plus rien de Mr Ég a l i t é . Il est toujours dans sa prison à Marseille. Il semble que la providence le retient là en reserve pour n’aurions pas la parole de Socrate s’il n’y avait pas eu le geste de Xénophon ». De là découle une bonne partie de l’œuvre de Platon, le jour des vengeances. Vous avez appris, sans doute, la mort de Ma r a t et celle de son assassin, guillotinée le lendemain et morte avec selon Montherlant : « Doctrine de la production intellectuelle dans la beauté et dans la beauté seule »…Les championnats d’athlétisme un courage et une fermeté digne d’une meilleure cause »… Il exprime quelques réserves quant à Mo n s i e u r [le comte de Pr o v e n c e ], au stade Pershing lui inspirent quelques réflexions sur le mépris du corps par les « intellectuels » ; lui, au‑delà de la vue du corps, a « cette des craintes pour la famille royale retenue au Temple : « On assure qu’il se médite quelque coup fourré pour le 10 aoust, jour fixé pour autre vue splendidement appelée par Pic de la Mirandole “cette puissance de l’âme par quoi nous avons convenance avec les Anges” ». l’acceptation générale de la constitution republicaine. On espère pourtant que la mort de Ma r a t , la fuite de Pe t i o n , l’emprisonnement Les sports, comme les jeux olympiques dans l’antiquité, ont le pouvoir de rassembler toutes les classes sociales, dans une atmosphère de d’une foule d’autres membres tels que Br i s s o t , Ba r b a r o u x , &c. ralentiront un peu le zèle des assassins, d’ailleurs Ég a l i t é n’est plus camaraderie et une grande émotion collective et patriotique : « Oh rien, rien, rien, rien dans la vie moderne n’est plus excellent que cette là pour payer les crimes et les forfaits. Da n t o n , Ro b e s p i e r r e cependant restent encore et ils sont les maîtres. Les princes sont toujours allégresse dépouillée »… Montherlant conclut par une prière à Dieu : « Que j’aime toujours davantage les choses que vous avez créées ! dans leur coin, ils ne paroissent en rien et pour rien […] La r e i n e sera regente – à son défaut ce sera Mde Él i s a b e t h . Le prince de Co n d é Que, les unissant et les balançant en moi par une piété naturelle, j’approche de ce divin équilibre où vous maintenez là l’univers ! »… sera seul dans le conseil, il est question de retablir pour lui la charge de connétable »… 4 février [1794]. Les Alliés ont perdu leurs 366. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, Versailles, [vers 1920] ; 6 pages in-8. 120/150 avantages en Bavière et en Alsace, et les royalistes les leurs en Ve n d é e . Ces derniers, qui n’avaient jamais connu d’échec marquant, en ont essuyé un « qui a jetté l’allarme parmi eux, qui a empeché la descente, et qui à fait fusiller 2 où 3 mille de leurs prisonniers. To u l o n Notes de premier jet, et t e x t e i n é d i t s u r Ve r s a i l l e s , évoquant, lors d’une promenade, les harmonies de couleurs des jardins, des a été évacué – une partie de ses malheureux habitans se sont enfuis sur la flotte angloise. Les autres sont devenus les victimes des bassins et des bâtiments de Versailles, la fraîcheur des charmilles, la paix du parc livré aux femmes et aux enfants qui jouent, qui monstres qui les font fusiller par centaines et nous nous sommes vus une seconde fois aussi malheureux qu’on l’étoit à la fin de 92 après lui font ressentir une impression de bonheur : « Jamais je n’oublierai ce retour, ni ce soleil, ni ces voix éparses, ni cette odeur de la fameuse retraite »… Il expose la stratégie militaire des Autrichiens sous le commandement de Cl e r f a y t et Co b o u r g , des Prussiens vêtements chauds se mêlant à l’odeur de l’herbe »… sous Mo l l e n d o r f et le Roi de Prusse, et des Anglais qui pourraient débarquer en Picardie… Mo n s i e u r a écrit au maréchal de Br o g l i e , 367. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, Cocteau, [1923] ; 2 pages in-8 (au verso d’un tract pour un débat public lui envoyant argent, diamants et jusqu’aux épées de ses enfants, présents de l’Impératrice, pour être vendus et la valeur distribuée aux autour du Songe). 100/120 officiers malheureux… 1er octobre. « Les affaires de l’Europe vont toujours de mal en pis. Les françois sont les maîtres de toute la S’adressant à Co c t e a u et reprenant la fameuse expression du « mensonge qui dit toujours la vérité », Montherlant affirme que le Flandre autrichienne – Condé, Valenciennes, Le Quesnoi, &c sont repris par eux, sans qu’ils aient tiré un seul coup de canon. Et dans ce poète triche toujours et ne saurait en aucun cas être un M. Loyal, qui « au cirque et à la ville, n’a qu’un rite, un rite unique : celui de moment, ils sont sur le territoire hollandois prêts à faire le siège de quelques fortes places, où d’aller en avant »… De même en Espagne, n’y comprendre rien de rien, jamais ». Il poursuit sa comparaison en évoquant le rire d’un public face à un jeu dont il connaît pas les en Piémont, du côté du Rhin… Des signes inquiétants de principes jacobins apparaissent dans d’autres pays européens ; cependant les règles, ce public qui est aux écrivains ce que le bouffon est aux princes, « vingt cinq mille bouffons qui nous payent pour que nous exécutions sont plus rares depuis la chute de Ro b e s p i e r r e … 5 novembre. Le monstre, toujours victorieux, a forcé les alliés à se replier rions d’eux »… au-delà du Rhin ; il assiège Maëstricht, Berg-op-Zoom et il bloque Luxembourg. L’horizon est noir : « on dit que le roi de Prusse fait sa paix »… 1er juillet [1795]. Les alliés ne font rien depuis la défection du Roi de Prusse, sauf l’Angleterre, qui vient de prendre trois 368. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, Le Foyer d’infection, [1924] ; 8 pages et demie in-8, avec quelques ratures vaisseaux, et aura bientôt totalement détruit la marine française. Mo r t d e Lo u i s XVII : « Le pauvre petit roi est mort – et mort de misère et corrections (certaines au crayon bleu), au verso d’épreuves imprimées. 150/200 et d’abandon. On parle beaucoup de reconnoître Monsieur, mais rien n’est décidé – où pour mieux dire – tout est secret. La descente en Brouillon d’article sur l’embarras des possessions matérielles. Montherlant, qui a quitté la maison familiale en 1924 et « nomadisé » Bretagne [Qu i b e r o n ] est faite et a réussi, à ce qu’on assure, on y a envoyé des corps françois, des armes, de l’argent et des munitions en pendant des années, affirme qu’on possède toujours trop, que ce qu’on pense nécessaire peut toujours être réduit, qu’il faut s’obliger à abondance. […] le comte d’Ar t o i s doit y passer sous peu de jours […]. Les républicains viennent de faire une nouvelle constitution – à un grand déblayage et prendre le réflexe de supprimer régulièrement quelque chose… Probablement une première version de l’article l’instar de celle de Génève. Elle ne réussira pas mieux que les autres, mais elle peut faire traîner le mal en donnant des espérances fausses paru dans L’Intransigeant du 8 novembre 1924 sous le titre Les Maisons que l’on quitte ; Montherlant a repris certaines de ces idées ers et illusoires »… 8 octobre. « Les chouans, les vendéens sont toujours dans la même position, les 1 font la guerre comme vos nègres, les dans Appareillage et leur sinistre patience (Aux Fontaines du désir, 1927). autres se soutiennent, mais si les sections de Paris plient, si la Convention se soutient et fait passer son decret de rééelection des 2 tiers de ses membres, la republique marchera encore quelque tems. Mr le comte d’Artois est toujours sur mer, et le roi à Veronne »… 2 décembre. 369. Henry de MonTherlanT. Po è m e autographe, Incertitude ; 1 p. in‑4 collée sur une page cartonnée. 150/200 Sur la situation difficile àS a i n t -Do m i ng u e , et l’espoir suscité par les dernières victoires des Autrichiens sur les Français, et la reprise de Beau poème en prose des Olympiques (1924). Le manuscrit présente quelques ratures et corrections, et des variantes avec le texte Manheim… La France, malgré sa nouvelle constitution, est toujours en fermentation : « l’anarchie est à son comble. […] je pense que édité. les puissances finiront par faire une paix honorable »… 10 mars 1796. Il est allé à Southampton avec René de Montalembert, pour le « Il y a dans mon souvenir une cour où s’exercent des garçons, aérée, rectangulaire. représenter auprès du colonel Ne s b i t e , « l’homme du gouvernement pour les capitulations et arrangements des corps étrangers »… Il Tout autour, devisant, contemplant, nous marchons sous un portique couvert recommande aussi un ami, ancien homme de confiance du duc de Ca s t r i e s … 4 juillet. La guerre avec l’Espagne paraît imminente, et Sur le portique s’ouvrent des salles où la jeunesse se déshabille. On entrevoit un torse nu »… il y a eu un attentat régicide : « Le roi Lo u i s 18 a été assassiné à l’armée de Condé. Il étoit le soir à sa fenêtre, on lui a tiré un coup de 370. Henry de MONTHERLANT. 8 L.A. (brouillons), 1927 et 1929, à Louis Br u n des éditions Grasset et à Maurice Bo u r d e l chez Plon ; carabine. La bale lui a efleuré le front. La blessure, n’est pas dangereuse »… 9 pages formats divers sous chemise annotée. 150/200 363. Henry de MONTHERLANT (1895-1972). Ma n u s c r i t autographe, [vers 1915] ; 34 pages au verso d’un papier à en-tête de la Co r r e s p o n d a n c e s s u r l’é d i t i o n d e s e s œ u v r e s , ses contrats, ses projets en cours. Il est question de reproductions chez d’autres Compagnie d’Assurances Générales Maritimes. 500/600 éditeurs dont il veut être informé, Montherlant rappelant que Grasset n’est pas son mandataire et que c’est à la Société des Su r l’a m o u r g r e c . Dossier de notes de lectures et réflexions sur la Grèce, l’amour, l’amitié, la pédérastie, etc., inspirés par la lecture Gens de Lettres de traiter la question des droits de reproduction de ses textes. Il demande à Brun de ne pas lui faire d’ennuis s’il d’Aristote, Plutarque, mais surtout de Pl a t o n , ici abondamment cité en référence. Quelques passages sont soulignés à l’encre rouge. ne veut pas que lui-même les provoque : « ce n’est jamais moi qui romprai le premier les relations cordiales qui sont la meilleure Montherlant a utilisé certaines de ces notes dans son roman de jeunesse Thrasylle (publié en 1984). On j o i n t un m a n u s c r i t autographe, séduction de votre maison et de vous même »…

60 61 371. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, [Lampe solitaire] ; 3 pages in-8. 100/150 379. Antoine d’Orléans, duc de MonTPensier (1824-1890) dernier fils de Louis-Philippe. L.A.S. « Antoine d’Orléans », Ma n u s c r i t d e t r a v a i l abondamment raturé et corrigé d’un poème en prose du recueil Encore un instant de bonheur (1934). Lisbonne 19 février 1869, [au vicomte Paul Da r u ] ; 4 pages in-8. 200/300 « Et demain ? – C’est impossible ? – Et après-demain, à une autre heure ? – C’est impossible je t’assure, je voudrais bien, je Le t t r e é v o q u a n t u n é v e n t u e l r e t o u r e n Es p a gn e [époux de l’Infante, il avait été banni par sa belle-sœur Isabelle II ; mais à voudrais bien… // Elle allait, brillante de pâleur, sous les lumières des devantures, celle qui m’avait donné toutes ses choses l’automne 1868, le pays étant en proie à la révolution dirigée par les généraux Serrano et Prim, la Reine avait abdiqué en faveur de non profondes, et qui ne me permettait plus rien »… On j o i n t un m a n u s c r i t autographe, Nous autres gens de la fin du monde son fils Alphonse II et s’était enfuie en France ; Montpensier revendiquera le trône, puis facilitera l’avènement d’Alphonse]. « Je crois (4 p. in‑4, encre violette) ; dialogue inédit (premier titre biffé : Les Esthètes du pire), à propos d’un article sur la fin prochaine du que votre affection vous avait un peu aveuglé et fait croire comme certain ce qui n’était peut-être que possible. L’évolution faite par monde moderne… Pr i m et ses amis et ordonnée de Paris en faveur du Roi à ma demande, n’a abouti qu’à lui arracher un Non plus catégorique que le 372. Henry de MonTherlanT. De u x m a n u s c r i t s autographes, février et octobre 1944 ; 4 pages et 7 pages et demie in-4, avec ratures premier et à lui attirer les désagréments que je connais par expérience de ce qu’on appelle la candidature et que d’autres appelleraient et corrections. 400/500 la torture. Quelle sera la prochaine ? Aoste est oublié ! J’ai l’autorisation de rentrer en Espagne mais j’ignore encore quand et Su r l a Cr o i x Ro u g e Su i s s e s o u s l’Oc c u p a t i o n . – Goûters (recueilli dans Le Fichier parisien, 1952 ; écrit au dos de feuillets dactyl. comment j’en profiterai. Sur la question Reliques je suis complètement d’accord avec vous ; le clergé doit prier et prêcher la morale pour La Reine morte). Récit d’un goûter offert par la Croix Rouge Suisse aux enfants des 13e et 14e arrondissements... ‑ La Dogaresse et pratiquer tous les vertus mais ne doit jamais se mêler de la politique. Les finances sont une question bien plus complexe quand un me disait, texte inédit sur la charité et le travail d’Odette Mi c h e l i , que Montherlant surnomme la Dogaresse et qu’il secondera dans pays veut dépenser et ne paye que le moins d’impôts possibles ! »… On j o i n t une L.A.S. à un général, relative à sa nomination au son œuvre de Secours aux enfants pendant l’Occupation ; il rapporte les aveux de doute de la Dogaresse face à sa tâche immense : grade de colonel du 5e régiment d’artillerie, Vincennes 13 avril 1844 (1 p. in-4). « ôter qqs. gouttes à cette mer d’amertume et de sang qui déferlera quand même, tout identique à ce qu’elle eût été sans notre petite 380. Musique. 7 m a n u s c r i t s m u s i c a u x , la plupart autographes signés. 500/600 intervention »... Henri Du p a r c (chanson : « la faridon daine la fari don don »...), Ermerinda Fe r r a r i (Arlequin suivi de Montañesa, et 373. Henry de MONTHERLANT. De u x m a n u s c r i t s autographes, [1953-1955] ; 2 pages in-8 (dactyl. jointe) et 2 pages in-4. 120/150 Vals triste), Joaquin Ni n (El Polo), Lauro Ro s s i (L’emancipatore delle donne, ballade pour ténor et orchestre, Cremona 1880), Su r s o n t h é â t r e . – Note sur l’édition de son Théâtre choisi à l’intention de la jeunesse, avec une notice d’André Ferran August Sc i p i o (Muss, lied sur un texte de Goethe, Mannheim 1845, sur papier à bordure décorative gaufrée, et au verso 4 mesures a.s. (Hachette 1953). On n’y trouve d’extraits ni de Pasiphaé, ni de Celles qu’on prend dans ses bras, « peu appropriés à la jeunesse », ni par August Ne i t h a r d t ), Richard Ta u b e r (dédicace a.s., Dresde 1914), etc. de La Ville dont le prince est un enfant, Montherlant s’y étant opposé ; il évoque les illustrations de P.Y. Tr é m o i s pour Pasiphaé... – Sur 381. Musique eT sPecTacle. 35 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 150/200 son théâtre et la Be l g i q u e , où on joua son œuvre pour la première fois à la scène : « Vers 1926, les “Compagnons de Saint‑Lambert” jouèrent, à Liège, le dialogue (non écrit en vue de la représentation) qui clôt le second livre de mes Olympiques et qui lui donne son Julia Bartet, J. Brindejont-Offenbach, Émilie Broisat, Juliette Dantin, H. Desfontaines, Louis Diémer, Félix Galipaux, titre : Les Onze devant la Porte dorée ». Il regrette de ne pouvoir assister à la première représentation de Port-Royal, car il doit se Yvette Guilbert, Lucien Guitry, Gabrielle Kr a u s s (12), Georgette Leblanc, Gustave Nadaud, Adelina Patti, Suzanne Reichenberg, consacrer à sa « vie véritable, qui est celle de sa création […] Il faut aussi que les écrivains puissent faire un peu ce pour quoi ils sont Camille Saint-Saëns, Silvain, Cécile Sorel, B. Tokine (ms Essai d’une esthétique cinématographique), Jules Truffier, Xanrof, etc. faits »… On j o i n t une L.A. (minute), 14 juin 1958, à M. Ma t h y s s e n s de la Société des Auteurs (1 p. et demie in-4), sur Port-Royal (dont une invitation au Divan Japonais, 1896). et le refus de la Comédie Française de laisser représenter cette pièce par d’autres compagnies. 382. Musique eT SPECTACLE. Environ 35 lettres ou pièces. 250/300 a n u s c r i t 374. Henry de MONTHERLANT. M autographe, [1965], 1 page et demie in-4, avec ratures et corrections (texte dactylographié Ad. Ad a m , L. Be s o z z i , C. Ch a m i n a d e , J. Ch a r r a t , L. Ch e r u b i n i (prix d’harmonie à Marmontel, 1832), P. Gi l s o n , A.-F. Hé r o l d joint). 150/200 (poème), J. Ib e r t (partition d’Escales dédic.), Madeleine Ma l r a u x , F. Pl a n t é , Eug. Sc r i b e , etc. Plus une partition de La Parisienne No t i c e a u t o b i o g r a p h i q u e e t b i b l i o g r a p h i q u e , rédigée à la troisième personne, évoquant les expériences (guerre, sport et voyages) d’A. So w i n s k i , une photo de V. d’In d y , des quittances pour achat d’un piano… dont il a rapporté un livre. Il cite ainsi ses principaux romans et pièces de théâtre, et conclut : « Son œuvre théâtrale et romanesque 383. (1883-1945) et vicTor-EMManuel iii (1869-1947). P.S. par les deux, Sant’Anna di Valdieri vaut par une psychologie profonde. Son théâtre, en outre, a porté à la scène des débats qui, sans être jamais abstraits, et sans jamais 28 août 1931 ; 2 pages in-fol., en-tête Vittorio Emanuele III ... Re d’Italia ; en italien. 250/300 soutenir une thèse, engagent l’essentiel de l’homme et se situent à l’altitude la plus élevée. On a pu écrire qu’il était en France le seul auteur tragique de son époque »... Dé c r e t d e n aturalisatio n en faveur d’Augusto Sc h e i c h e l , sujet autrichien, né à Trieste en août 1908. Le Roi lui confère la 375. [Henry de MONTHERLANT]. 24 L.A.S. d’écrivains et de journalistes adressées à Montherlant, 1923-1970. 200/300 citoyenneté italienne… Pierre Be s s a n d -Ma s s e n e t (2), Georges Bl o n d , Henri Cl o u a r d , Pierre Do m i n i q u e , Jean-Pierre Do r i a n , André Ge o r g e , 384. N ancy. Imprimé, Re l a t i o n exacte et impartiale de ce qui s’est passé à Nancy, le 31 août et les jours précédens ; Avec Léonce de Gr a n d m a i s o n , Georges Iz a r d , Roland Laudenbach (avec brouillon de réponse de Mo n t h e r l a n t ), Émile Le c e r f , un détail circonstancié des événemens qui ont précédé et accompagné l’insurrection de la Garnison et d’une partie de François Le g r i x , Georges Le r m i n i e r (avec brouillon de réponse de Mo n t h e r l a n t ), Renaud Ma t i gn o n , Henri Pe r r u c h o t , la Garde Citoyenne, et qui l’ont occasionnée : le tout appuyé de pièces justificatives. Par M. de Lé o n a r d , Officier au Robert Po u l e t , Patrick de Ro s b o , François Se n t e i n , etc. Régiment du Mestre‑de Camp‑Général de la Cavalerie (Nancy, Paris, Metz, Strasbourg, 1790) ; in-4, [2 f.]-v i i -188 p., broché (taches, réparations) ; cachet encre du Lieutenant de Roi de la place d’Abbeville. 50/60 376. Charles Tristan, comte de MonTholon (1783-1853) général, il accompagna Napoléon en captivité. L.A.S., Versailles 10 mai 1837, er et P.A. signée du paraphe, [au général de Pr é v a l ] ; 1 page et demie in-4 et 3 pages in-fol. (petite déchir. sans manque). 385. na Poléon I (1769-1821). P.S. « Bonaparte » (secrétaire), contresignée par Alexandre Be r t h i e r , ministre de la Guerre, et par le 400/500 Secrétaire d’État Hugues Ma r e t , Saint-Cloud 27 prairial XI (16 juin 1803) ; vélin in-fol. en partie impr., en-tête Département de la er Montholon, touché par l’aigreur de Préval à la lecture du Mémorial de Las Cases, lui envoie l’explication des rancunes qui Guerre, v i gn e t t e gravée de B. Roger au nom de Bonaparte I Consul de la République (sous verre, encre un peu passée). 200/250 ont freiné sa carrière, et de sa disgrâce dont il a su la cause lors d’une dictée que lui fit Napoléon à Sainte-Hélène... – « Extrait Br e v e t d e c a p i t a i n e pour le citoyen Jean-Michel Ch e n a l , né à Paris en 1765, avec le détail de ses services et campagnes. d’une dictée de l’Empereur du 15 octobre 1818 ». Na p o l é o n réfléchit sur la part du hasard dans la destinée des hommes et des On j o i n t un état des services de Chenal délivré par le conseil d’administration de la 2e compagnie de Fusiliers Sédentaires, empires, sur l’intrigue qui mine la route sous les pas du vrai mérite, et sur l’impossibilité, pour le souverain, de faire toujours le bon Gayon 1818 ; et son brevet de chevalier de la Légion d’honneur, août 1818 (encadrés). Plus 3 L.S. de Dominique La p i e r r e à choix… Ainsi, voulant créer une maison d’honneur, Joséphine lui suggéra quelques grands noms (La Rochefoucauld, Montmorency, Michel de Saint‑Pierre (1952). Ségur…) : « Mais il me falloit de toute nécessité encadrer les vieux noms dans des noms de l’avenir et de la révolution […] Je voulois 386. NA POLÉON Ier. L.S. « Napole » avec c o r r e c t i o n a u t o g r a p h e , Chambéry 27 germinal XIII (17 avril 1805), à Jean‑Baptiste Nompère aussi en finir avec les raisonneurs de l’armée du Rhin en ralliant à ma personne si non les premiers d’entre eux, du moins les plus brillans. Caulaincourt & Savary avaient longtemps servi sous Moreau. Je les chargeai de faire sonder leurs anciens camarades ». de Ch a m p a gn y , ministre de l’Intérieur ; la lettre est écrite par Me nn e v a l ; 1 page et quart in‑4. 1.000/1.200 L’Empereur tenait à avoir Préval, mais on dit à Caulaincourt qu’il refusait avec dédain, et ce n’est que pendant les Cent Jours, en le In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l e s é c o l e s . « Je viens de voir que plusieurs écoles secondaires donnent des drapeaux à leurs jeunes fréquentant, que l’Empereur comprit qu’on l’avait trompé sur Préval « comme sur tant d’autres »… gens et des épaulettes de colonels & de capitaines : cela est indécent ». Il ne faut que des galons de sergent aux commandants de 377. Anne- Marie-Louise d’Orléans, duchesse de MonTPensier (1627-1693) la Grande Mademoiselle. P.S., Paris 18 janvier 1676 ; compagnies, et « ils ne doivent point avoir de drapeaux. Ce n’est pas à des enfans qui n’ont aucuns moyens de les défendre qu’il vélin obl. in-fol. 150/200 faut les confier ». Quant au financement des écoles : « Je n’ai jamais entendu autoriser toutes les villes à faire des dépenses pour les écoles secondaires, et les sacrifices qu’elles doivent faire sont bornés à l’entretien des bâtimens. [...] Mon idée n’a jamais été que les Nomination de Jacques Br u n e t à l’office d’huissier audiancier en l’élection de Bar-sur-Seine. écoles secondaires puissent rivaliser avec les Lycées ; & si chaque Département a une ou deux écoles secondaires qui contiennent 378. Anne Marie Louise d’Orléans, duchesse de MonTPensier. P.S., Paris 17 août 1682 ; vélin obl. in-fol., sceau cire rouge aux 2 ou 300 pensionnaires payant 600 francs, nous n’aurons pas [correction] l’espoir d’avoir un nombre suffisant de pensionnaires armes sous papier. 200/250 pour les Lycées, de manière à diminuer le nombre des élèves que nous y entretenons »… Il demande un tableau de toutes les écoles Octroi à Damase Ba i l l y e t , prieur de Cazaugitat et de Randan, de « la charge de nostre aumosnier » vacante par la mort de secondaires de l’Empire, avec le nombre de pensionnaires, etc., afin d’étudier précisément la situation : « ce n’est qu’après cela que Guillaume de Saint-Martin. je pourrai prendre une détermination positive sur cet objet »…

62 63 371. Henry de MONTHERLANT. Ma n u s c r i t autographe, [Lampe solitaire] ; 3 pages in-8. 100/150 379. Antoine d’Orléans, duc de MonTPensier (1824-1890) dernier fils de Louis-Philippe. L.A.S. « Antoine d’Orléans », Ma n u s c r i t d e t r a v a i l abondamment raturé et corrigé d’un poème en prose du recueil Encore un instant de bonheur (1934). Lisbonne 19 février 1869, [au vicomte Paul Da r u ] ; 4 pages in-8. 200/300 « Et demain ? – C’est impossible ? – Et après-demain, à une autre heure ? – C’est impossible je t’assure, je voudrais bien, je Le t t r e é v o q u a n t u n é v e n t u e l r e t o u r e n Es p a gn e [époux de l’Infante, il avait été banni par sa belle-sœur Isabelle II ; mais à voudrais bien… // Elle allait, brillante de pâleur, sous les lumières des devantures, celle qui m’avait donné toutes ses choses l’automne 1868, le pays étant en proie à la révolution dirigée par les généraux Serrano et Prim, la Reine avait abdiqué en faveur de non profondes, et qui ne me permettait plus rien »… On j o i n t un m a n u s c r i t autographe, Nous autres gens de la fin du monde son fils Alphonse II et s’était enfuie en France ; Montpensier revendiquera le trône, puis facilitera l’avènement d’Alphonse]. « Je crois (4 p. in‑4, encre violette) ; dialogue inédit (premier titre biffé : Les Esthètes du pire), à propos d’un article sur la fin prochaine du que votre affection vous avait un peu aveuglé et fait croire comme certain ce qui n’était peut-être que possible. L’évolution faite par monde moderne… Pr i m et ses amis et ordonnée de Paris en faveur du Roi à ma demande, n’a abouti qu’à lui arracher un Non plus catégorique que le 372. Henry de MonTherlanT. De u x m a n u s c r i t s autographes, février et octobre 1944 ; 4 pages et 7 pages et demie in-4, avec ratures premier et à lui attirer les désagréments que je connais par expérience de ce qu’on appelle la candidature et que d’autres appelleraient et corrections. 400/500 la torture. Quelle sera la prochaine ? Aoste est oublié ! J’ai l’autorisation de rentrer en Espagne mais j’ignore encore quand et Su r l a Cr o i x Ro u g e Su i s s e s o u s l’Oc c u p a t i o n . – Goûters (recueilli dans Le Fichier parisien, 1952 ; écrit au dos de feuillets dactyl. comment j’en profiterai. Sur la question Reliques je suis complètement d’accord avec vous ; le clergé doit prier et prêcher la morale pour La Reine morte). Récit d’un goûter offert par la Croix Rouge Suisse aux enfants des 13e et 14e arrondissements... ‑ La Dogaresse et pratiquer tous les vertus mais ne doit jamais se mêler de la politique. Les finances sont une question bien plus complexe quand un me disait, texte inédit sur la charité et le travail d’Odette Mi c h e l i , que Montherlant surnomme la Dogaresse et qu’il secondera dans pays veut dépenser et ne paye que le moins d’impôts possibles ! »… On j o i n t une L.A.S. à un général, relative à sa nomination au son œuvre de Secours aux enfants pendant l’Occupation ; il rapporte les aveux de doute de la Dogaresse face à sa tâche immense : grade de colonel du 5e régiment d’artillerie, Vincennes 13 avril 1844 (1 p. in-4). « ôter qqs. gouttes à cette mer d’amertume et de sang qui déferlera quand même, tout identique à ce qu’elle eût été sans notre petite 380. Musique. 7 m a n u s c r i t s m u s i c a u x , la plupart autographes signés. 500/600 intervention »... Henri Du p a r c (chanson : « la faridon daine la fari don don »...), Ermerinda Fe r r a r i (Arlequin suivi de Montañesa, et 373. Henry de MONTHERLANT. De u x m a n u s c r i t s autographes, [1953-1955] ; 2 pages in-8 (dactyl. jointe) et 2 pages in-4. 120/150 Vals triste), Joaquin Ni n (El Polo), Lauro Ro s s i (L’emancipatore delle donne, ballade pour ténor et orchestre, Cremona 1880), Su r s o n t h é â t r e . – Note sur l’édition de son Théâtre choisi à l’intention de la jeunesse, avec une notice d’André Ferran August Sc i p i o (Muss, lied sur un texte de Goethe, Mannheim 1845, sur papier à bordure décorative gaufrée, et au verso 4 mesures a.s. (Hachette 1953). On n’y trouve d’extraits ni de Pasiphaé, ni de Celles qu’on prend dans ses bras, « peu appropriés à la jeunesse », ni par August Ne i t h a r d t ), Richard Ta u b e r (dédicace a.s., Dresde 1914), etc. de La Ville dont le prince est un enfant, Montherlant s’y étant opposé ; il évoque les illustrations de P.Y. Tr é m o i s pour Pasiphaé... – Sur 381. Musique eT sPecTacle. 35 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 150/200 son théâtre et la Be l g i q u e , où on joua son œuvre pour la première fois à la scène : « Vers 1926, les “Compagnons de Saint‑Lambert” jouèrent, à Liège, le dialogue (non écrit en vue de la représentation) qui clôt le second livre de mes Olympiques et qui lui donne son Julia Bartet, J. Brindejont-Offenbach, Émilie Broisat, Juliette Dantin, H. Desfontaines, Louis Diémer, Félix Galipaux, titre : Les Onze devant la Porte dorée ». Il regrette de ne pouvoir assister à la première représentation de Port-Royal, car il doit se Yvette Guilbert, Lucien Guitry, Gabrielle Kr a u s s (12), Georgette Leblanc, Gustave Nadaud, Adelina Patti, Suzanne Reichenberg, consacrer à sa « vie véritable, qui est celle de sa création […] Il faut aussi que les écrivains puissent faire un peu ce pour quoi ils sont Camille Saint-Saëns, Silvain, Cécile Sorel, B. Tokine (ms Essai d’une esthétique cinématographique), Jules Truffier, Xanrof, etc. faits »… On j o i n t une L.A. (minute), 14 juin 1958, à M. Ma t h y s s e n s de la Société des Auteurs (1 p. et demie in-4), sur Port-Royal (dont une invitation au Divan Japonais, 1896). et le refus de la Comédie Française de laisser représenter cette pièce par d’autres compagnies. 382. Musique eT SPECTACLE. Environ 35 lettres ou pièces. 250/300 a n u s c r i t 374. Henry de MONTHERLANT. M autographe, [1965], 1 page et demie in-4, avec ratures et corrections (texte dactylographié Ad. Ad a m , L. Be s o z z i , C. Ch a m i n a d e , J. Ch a r r a t , L. Ch e r u b i n i (prix d’harmonie à Marmontel, 1832), P. Gi l s o n , A.-F. Hé r o l d joint). 150/200 (poème), J. Ib e r t (partition d’Escales dédic.), Madeleine Ma l r a u x , F. Pl a n t é , Eug. Sc r i b e , etc. Plus une partition de La Parisienne No t i c e a u t o b i o g r a p h i q u e e t b i b l i o g r a p h i q u e , rédigée à la troisième personne, évoquant les expériences (guerre, sport et voyages) d’A. So w i n s k i , une photo de V. d’In d y , des quittances pour achat d’un piano… dont il a rapporté un livre. Il cite ainsi ses principaux romans et pièces de théâtre, et conclut : « Son œuvre théâtrale et romanesque 383. Benito Mussolini (1883-1945) et vicTor-EMManuel iii (1869-1947). P.S. par les deux, Sant’Anna di Valdieri vaut par une psychologie profonde. Son théâtre, en outre, a porté à la scène des débats qui, sans être jamais abstraits, et sans jamais 28 août 1931 ; 2 pages in-fol., en-tête Vittorio Emanuele III ... Re d’Italia ; en italien. 250/300 soutenir une thèse, engagent l’essentiel de l’homme et se situent à l’altitude la plus élevée. On a pu écrire qu’il était en France le seul auteur tragique de son époque »... Dé c r e t d e n aturalisatio n en faveur d’Augusto Sc h e i c h e l , sujet autrichien, né à Trieste en août 1908. Le Roi lui confère la 375. [Henry de MONTHERLANT]. 24 L.A.S. d’écrivains et de journalistes adressées à Montherlant, 1923-1970. 200/300 citoyenneté italienne… Pierre Be s s a n d -Ma s s e n e t (2), Georges Bl o n d , Henri Cl o u a r d , Pierre Do m i n i q u e , Jean-Pierre Do r i a n , André Ge o r g e , 384. N ancy. Imprimé, Re l a t i o n exacte et impartiale de ce qui s’est passé à Nancy, le 31 août et les jours précédens ; Avec Léonce de Gr a n d m a i s o n , Georges Iz a r d , Roland Laudenbach (avec brouillon de réponse de Mo n t h e r l a n t ), Émile Le c e r f , un détail circonstancié des événemens qui ont précédé et accompagné l’insurrection de la Garnison et d’une partie de François Le g r i x , Georges Le r m i n i e r (avec brouillon de réponse de Mo n t h e r l a n t ), Renaud Ma t i gn o n , Henri Pe r r u c h o t , la Garde Citoyenne, et qui l’ont occasionnée : le tout appuyé de pièces justificatives. Par M. de Lé o n a r d , Officier au Robert Po u l e t , Patrick de Ro s b o , François Se n t e i n , etc. Régiment du Mestre‑de Camp‑Général de la Cavalerie (Nancy, Paris, Metz, Strasbourg, 1790) ; in-4, [2 f.]-v i i -188 p., broché (taches, réparations) ; cachet encre du Lieutenant de Roi de la place d’Abbeville. 50/60 376. Charles Tristan, comte de MonTholon (1783-1853) général, il accompagna Napoléon en captivité. L.A.S., Versailles 10 mai 1837, er et P.A. signée du paraphe, [au général de Pr é v a l ] ; 1 page et demie in-4 et 3 pages in-fol. (petite déchir. sans manque). 385. na Poléon I (1769-1821). P.S. « Bonaparte » (secrétaire), contresignée par Alexandre Be r t h i e r , ministre de la Guerre, et par le 400/500 Secrétaire d’État Hugues Ma r e t , Saint-Cloud 27 prairial XI (16 juin 1803) ; vélin in-fol. en partie impr., en-tête Département de la er Montholon, touché par l’aigreur de Préval à la lecture du Mémorial de Las Cases, lui envoie l’explication des rancunes qui Guerre, v i gn e t t e gravée de B. Roger au nom de Bonaparte I Consul de la République (sous verre, encre un peu passée). 200/250 ont freiné sa carrière, et de sa disgrâce dont il a su la cause lors d’une dictée que lui fit Napoléon à Sainte-Hélène... – « Extrait Br e v e t d e c a p i t a i n e pour le citoyen Jean-Michel Ch e n a l , né à Paris en 1765, avec le détail de ses services et campagnes. d’une dictée de l’Empereur du 15 octobre 1818 ». Na p o l é o n réfléchit sur la part du hasard dans la destinée des hommes et des On j o i n t un état des services de Chenal délivré par le conseil d’administration de la 2e compagnie de Fusiliers Sédentaires, empires, sur l’intrigue qui mine la route sous les pas du vrai mérite, et sur l’impossibilité, pour le souverain, de faire toujours le bon Gayon 1818 ; et son brevet de chevalier de la Légion d’honneur, août 1818 (encadrés). Plus 3 L.S. de Dominique La p i e r r e à choix… Ainsi, voulant créer une maison d’honneur, Joséphine lui suggéra quelques grands noms (La Rochefoucauld, Montmorency, Michel de Saint‑Pierre (1952). Ségur…) : « Mais il me falloit de toute nécessité encadrer les vieux noms dans des noms de l’avenir et de la révolution […] Je voulois 386. NA POLÉON Ier. L.S. « Napole » avec c o r r e c t i o n a u t o g r a p h e , Chambéry 27 germinal XIII (17 avril 1805), à Jean‑Baptiste Nompère aussi en finir avec les raisonneurs de l’armée du Rhin en ralliant à ma personne si non les premiers d’entre eux, du moins les plus brillans. Caulaincourt & Savary avaient longtemps servi sous Moreau. Je les chargeai de faire sonder leurs anciens camarades ». de Ch a m p a gn y , ministre de l’Intérieur ; la lettre est écrite par Me nn e v a l ; 1 page et quart in‑4. 1.000/1.200 L’Empereur tenait à avoir Préval, mais on dit à Caulaincourt qu’il refusait avec dédain, et ce n’est que pendant les Cent Jours, en le In t é r e s s a n t e l e t t r e s u r l e s é c o l e s . « Je viens de voir que plusieurs écoles secondaires donnent des drapeaux à leurs jeunes fréquentant, que l’Empereur comprit qu’on l’avait trompé sur Préval « comme sur tant d’autres »… gens et des épaulettes de colonels & de capitaines : cela est indécent ». Il ne faut que des galons de sergent aux commandants de 377. Anne- Marie-Louise d’Orléans, duchesse de MonTPensier (1627-1693) la Grande Mademoiselle. P.S., Paris 18 janvier 1676 ; compagnies, et « ils ne doivent point avoir de drapeaux. Ce n’est pas à des enfans qui n’ont aucuns moyens de les défendre qu’il vélin obl. in-fol. 150/200 faut les confier ». Quant au financement des écoles : « Je n’ai jamais entendu autoriser toutes les villes à faire des dépenses pour les écoles secondaires, et les sacrifices qu’elles doivent faire sont bornés à l’entretien des bâtimens. [...] Mon idée n’a jamais été que les Nomination de Jacques Br u n e t à l’office d’huissier audiancier en l’élection de Bar-sur-Seine. écoles secondaires puissent rivaliser avec les Lycées ; & si chaque Département a une ou deux écoles secondaires qui contiennent 378. Anne Marie Louise d’Orléans, duchesse de MonTPensier. P.S., Paris 17 août 1682 ; vélin obl. in-fol., sceau cire rouge aux 2 ou 300 pensionnaires payant 600 francs, nous n’aurons pas [correction] l’espoir d’avoir un nombre suffisant de pensionnaires armes sous papier. 200/250 pour les Lycées, de manière à diminuer le nombre des élèves que nous y entretenons »… Il demande un tableau de toutes les écoles Octroi à Damase Ba i l l y e t , prieur de Cazaugitat et de Randan, de « la charge de nostre aumosnier » vacante par la mort de secondaires de l’Empire, avec le nombre de pensionnaires, etc., afin d’étudier précisément la situation : « ce n’est qu’après cela que Guillaume de Saint-Martin. je pourrai prendre une détermination positive sur cet objet »…

62 63 387. NA POLÉON Ier. L.S. « Napo », Valladolid 13 janvier 1809, au général Cl a r k e , ministre de la Guerre ; la lettre est écrite par 394. Louis d’Orléans, duc de neMours (1814-1896) second fils de Louis-Philippe, il s’illustra en Algérie. 3 L.A.S., 1838 et 1841, à Me nn e v a l ; demi-page in‑4. 700/800 la Reine Ma r i e -Am é l i e ; 7 pages et quart in-8. 300/400

Il ordonne d’annoncer « au Duc d’Awerstadt [Da v o u t ] que le territoire de la Confédération du Rhin est inviolable ; que sous Jo l i e s l e t t r e s à s a m è r e , « c h è r e Ma j e s t é ». * Londres 8 juillet 1838. Il a été si occupé par tant d’invitations qu’il n’a pu quitter quelque prétexte que ce soit il ne doit rien laisser passer sur le territoire de Bareuth ; que cette notification est faite par courrier à la ville qu’une fois plus d’un jour. Cette semaine sera également remplie : « une revue, une course à Newmarket des bals des dîners Vienne »… &c. Je me porte du reste à merveille au milieu de tous ces plaisirs »... * Toulon 8 avril 1841. Il ne peut s’embarquer sans lui faire une dernière fois ses adieux : « ce n’est jamais sans être ému sans avoir le cœur serré que je peux voir le port de Toulon et cette mer qui 388. NA POLÉON Ier. L.S. « Np », Paris 1er mars 1809, au Pr i n c e Eu g è n e , Vice-Roi d’Italie ; 1 page in‑4 ; la lettre est écrite va bientôt être entre nous […]. J’espère, j’ai la confiance que tout se passera bien en mon absence et pour vous, et pour le Roi et pour par Me nn e v a l . 500/600 toute la famille »… * Mostaganem 17 mai 1841. Après la destruction de Tagdempt et l’occupation de Mascara, il repartira pour la Il demande « la liste des généraux et adjudans commandans employés dans mon armée d’Italie avec des notes sur leur âge, sur les France en passant par Alger pour voir Au m a l e , qu’il a recommandé au général Baraguay. « Aumale a eu le talent de plaire à tout le armées où ils ont servi et sur l’opinion que vous en avez, en distinguant ceux qui, à cause de leur âge, sont propres à employer dans monde ici, il fait parfaitement son affaire, supporte le climat et les fatigues à merveille, se porte on ne peut mieux, est toujours d’une les places, de ceux qui doivent être mis en ligne ». Il faut compléter les Vélites et les Dragons de sa Garde Royale : « les dragons sont gaieté qu’il communique à tout le monde, et vit en Afrique comme le poisson dans l’eau d’une vie qui est pour bien des gens comme bien faibles, il faut en augmenter le nombre ». Il lui tarde de voir les régiments français de l’armée d’Italie, dont chaque bataillon celle du poisson sur l’herbe »… devra comporter « 840 hommes effectif ». 395. Louis d’Orléans, duc de neMours. L.A.S., Luz 31 juillet 1846, à s o n p è r e Lo u i s -Ph i l i pp e ; 2 pages et demie in-4. 300/400

Ap r è s l’a t t e n t a t d e Jo s e p h He n r y (le 29 juillet, il avait tiré deux coups de pistolet sur le Roi, qui saluait la foule du balcon des 389. [naPoléon ier]. Ma n u s c r i t , Manuscrit venu de Ste Hélène d’une maniere inconnue, [1817 ?] ; cahier de 62 pages in-4 plus Tuileries). « Nous avons le cœur navré d’avoir vu encore une fois s’accomplir un de ces odieux attentats qui exposent une vie qui couverture, broché. 200/250 nous est mille fois plus précieuse qu’aucune des nôtres et nous souffrons bien d’être si loin de vous dans ce moment […]. Combien Cé l è b r e r é c i t a p o c r y p h e d e Na p o l é o n . Renié par le prisonnier de Sainte-Hélène, attribué tantôt à Benjamin Constant, tantôt à Mme d’actions de grâces n’avons-nous pas à rendre à Dieu pour nous avoir encore une fois si miraculeusement préservé, ainsi que les de Staël, l’auteur en est Jacob-Frédéric Lu l l i n d e Chateauvieux (1772-1842), agronome genevois. Il circula beaucoup en France sous êtres si chers à notre cœur qui vous entouraient. Car la dépêche ne parlant que de vous Sire j’aime à croire que personne et surtout forme de copies manuscrites. Le présent manuscrit est une copie de la 3e édition, parue à Londres, chez John Murray, en 1817 ; il qu’aucune de celles que nous chérissons tant n’ont été atteintes même légèrement »… donne en tête le texte du prospectus anglais. 396. Charles Robert, comte de nesselrode (1780-1862) diplomate russe. L.A.S., Saint-Pétersbourg 17 juillet 1817, au sculpteur et 390 [naPoléon ier]. Re l i q u e d e s a i n t e -Hé l è n e ; environ 7 x 24 cm. 250/300 fondeur Le n o i r Ra v r i o , à Paris ; 2 pages et quart in-4, adresse, cachet cire rouge (fentes et répar. aux plis). 100/150 Branche de cyprès enveloppée dans une feuille de papier, laquelle porte, d’un côté : « pour mad. Alquier. Sycomore pris à Son beau-père a été très content de ses envois, « aussi bien quant à la perfection du travail que pour les prix très modérés que vous Ste Hélène sur la Tombe de Napoléon ce 26 octobre 1838 de la part de mad. Th. Lavergne », et de l’autre, d’une autre main : y avez mis. […] Les surtouts et les pendules ont obtenu le plus de suffrages particulièrement le plateau rond ; deux des lustres nous « Branche de Cyprès cueillie sur la tombe de Napoléon à Ste Hélène, le 26 octobre 1838. Elle nous a été donnée le 24 novembre 1838 ont paru moins achevés, ayant l’air de n’avoir pas été dorés du tout. Mais tout le reste est d’une bien grande beauté »… me par mad Th. lavergne née Laborde établie à l’Île Maurice. Elle venait en France avec son mari sur le trois mâts la Pauline 397. neuF TherMidor (27 juillet 1794). 5 imprimés ; in-8. 100/120 de Nantes, faisant voile pour Bordeaux lorsqu’arrivée non loin de l’embouchure de la Gironde, des vents extrêmement contraires forcèrent le bâtiment à venir relâcher sur nos côtes. Elle débarqua le 22 9bre à La Rochelle et vint voir ma femme son ancienne et Causes secrètes de la révolution du 9 au 10 Thermidor, par Vi l a t e , ex-Juré au Tribunal Révolutionnaire de Paris, détenu à la bonne amie. Le bâtiment a fait la traversée en 3 mois, il a relâché 48 heures à Ste Hélène »… Force (Paris, l’an III de la République ; 70 p., défauts) ; et Continuation des Causes secrètes… (id. ; 71 p.). Discours sur la nouvelle conspiration, prononcé le 30 thermidor dans l’Assemblée générale de la Section de l’Unité, par N. Ga s t r e z , Citoyen 391. [naPoléon ier]. Re t o u r d e s c e n d r e s . 3 documents imprimés (avec 2 lithographies), [fin 1840]. 100/120 Français, employé à la Commission de l’Instruction publique (Impr. de Renaudière, 8 p.). La tête à la queue, ou première lettre de Robespierre, à ses continuateurs (Impr. de Guffroy, 30 p.). Avis aux successeurs de Robespierre, par un de ses plus chauds te Napoléon à l’ouverture du cercueil. S Hélène, 15 octobre 1840, « dessiné par Jules Rigo », lithographié par Rigo frères ; Cercueil partisans, ou Plan de conduite pour tous les animaux de la queue (Imprimerie Philantropique, 14 p.). de l’empereur Napoléon, à bord de la Belle Poule, « dessiné par un officier de la Belle-Poule », lithogr. par E. Cicéri ; avec descriptions sous forme d’extraits du Journal d’Emmanuel La s Ca s e s (2 pl. et 4 p. in-fol.). – Exhumation des restes de l’Empereur à 398. Jacques NOËL (né 1924) décorateur. De u x m a q u e t t e s d e d é c o r s pour Don Quichotte ; gouaches originales, 28,5 x 46 cm Sainte‑Hélène, suivie de Procès-verbal de l’exhumation des restes de l’Empereur à Sainte-Hélène, dressé par le Docteur Guillard, qui chaque, encadrées. 500/600 a procédé à l’ouverture du cercueil (Auch, impr. de J. Foix, 4 p. in-4, lég. découp. au dernier f. sans perte de texte). – Carton Prologue II : les comédiens, signé en bas à droite. – Le géant, avec annotations et croquis sur la droite. d’entrée : Esplanade des Invalides. Funérailles de l’Empereur. 5e Estrade... (Paris, lith. Cluis, obl. in-12, cachet sec Ministère de 399. ocTrois. Ta b l e a u m a n u s c r i t , [1823] ; environ 50 x 235 cm. 200/250 l’Intérieur. Cérémonies publiques). Sp ectaculaire t a b l e a u récapitulatif des taxes perçues par cinq bureaux du sud de la France (Central, Croix‑Haute, Peirou, 392. Charles-Guillaume naundorFF (1783 ?-1845) l’un des plus célèbres faux Louis XVII. 10 L.A.S. « Charles Louis Duc de Normandie Planques, Vidourles), de juillet à décembre 1823, sur diverses marchandises : vins, eaux‑de‑vie, huiles, bétail, volaille, poissons, Roi légitime de France », ou « Charles Louis Duc de Normandie », Camberwell 1840, à Mlle Marie de Pe r c e v a l , à Ealing ; fourrages, charbons, bois à brûler et de construction, plâtres et chaux… [Cet antique impôt local perçu par les communes sur l’entrée 11 pages in-4 ou in-8, la plupart avec adresse et cachet cire rouge. 800/1.000 des marchandises de consommation locale perdura jusqu’à la première moitié du XXe siècle.] 29 mai : « ma noble amie, sachez que ce ne sont point les sept cents livres que vous m’avez envoyées si généreusement qui 400. Louis, duc d’ORLÉANS, dit le Génovéfain (1703-1752) fils du Régent, il fut gouverneur du Dauphiné, colonel général de me rendent le plus heureux des exilés, non ! C’est ma conviction que […] vous avez été destinée par la Providence divine à être l’infanterie et chef du Conseil d’État. L.A., à Sainte-Geneviève 16 septembre 1749, au physicien Jean-Jacques Do r t o u s d e Ma i r a n ; la protection de l’orphelin du Temple »… 30 juin, il a toujours espéré retrouver sa sœur : « Elle vit, elle sait où je suis, mais 1 page et demie in‑4, adresse, sceau de cire rouge à ses armes (portrait gravé joint). 200/300

hélas elle reste loin de moi ! loin d’un frère qui malgré ses sentiments dénaturés ne peut l’oublier »… 27 juillet. Son procès Cu r i e u s e l e t t r e s c i e n t i f i q u e où il relate une expérience qui pourra servir « à une nouvelle édition de vostre ouvrage sur la glace » est remis à quinzaine. Il envoie copie de ses lettres au Roi de Prusse et à son ministre : « Vous y verrez des choses que je n’ai (Dissertation sur la glace, 1715) : « en faisant evaporer à feu lent une eau mere de sel de Glaubert fait avec le sel marin et le vitriol voulu développer que devant la justice, mais les circonstances me forcent d’en faire usage maintenant. Pourtant gardez bien le de Chypre tandis qu’il se formoit au fonds de la capsule des cristaux cubiques comme ceux du sel marin nous avons aperceu à la secret »… Ses adversaires n’échapperont plus par les paroles qu’ils ont mises dans la bouche de la duchesse d’Angoulême… superficie une pellicule en stries divergentes comme celle de la glace quand elle se forme »… etc. 16 septembre : « Soyez tranquille, car j’ai pris les mesures nécessaires, pour faire échouer toutes les intrigues imaginables, et grâce à vos bontés, j’ai pu faire ce qui était indispensable »… 21 septembre, il sera charmé de la recevoir à Camberwell… 16 novembre : 401. F erdinand-Philippe, duc d’ORLÉANS (1810-1842) fils aîné de Louis-Philippe. 2 L.A.S. « F.O. », 1838 et s.d., à s o n f r è r e le duc de Ne m o u r s ; 2 pages et quart in-8, une enveloppe avec contreseing ms. 300/400 le gouvernement de Lo u i s -Ph i l i pp e fait constamment remettre son procès, afin de gagner du temps pour de nouvelles intrigues : « Le magistrat français Za ng i a c o m i a dit que le procès du Prince ne pouvait encore avoir lieu, parce qu’il attendait des documents d’un Saint-Omer mardi 18 [septembre 1838]. Avant son départ de Paris, « je t’ai trouvé pour 700 francs une superbe paire de pistolets gouvernement étranger »… 18 novembre : « De La Barre m’écrit que le gouvernement français a fait remettre encore une fois mon sur laquelle j’ai fait graver : Donné par le Duc de Nemours camp de Lunéville 1838. – Je te l’apporterai. – Je crois qu’il sera possible procès au 17 décembre. Quelle peine pour combattre un Roi légitime devant les tribunaux ! »… de faire venir à Paris un des régiments de ton camp »… Il fait l’éloge des troupes, et de l’accueil, et de l’esprit. « Je sors de l’hôpital où je ne peux voir sans en être révolté les infirmiers avec les mêmes épaulettes que les hommes qui montent à l’assaut ! C’est infâme ! 393. (1732-1804). L.A., 17 septembre ; 1 page et quart in-4. 200/250 L’intendance finira par exciter une croisade contre elle »… * 2. « Je n’envoie pas toutes les pièces ; parce que Rémusat me dit qu’il « Je vois Monsieur que vous avez eu la bonté de charger la notte que vous maviez donné pour les exemplaires des melanges. Je les expédie. Voisin ne mourra pas de ses trois balles. La scène a été d’un ridicule fabuleux ! [...] J’ai eu peur pour Eu ; & vraiment si vous prie de retenir ce que je vous dois sur les premiers fonds qui vous entreront. Pour moi j’en fais remettre le ballot de la nouvelle cette bande de flibustiers s’était jetée sur le Tréport, un jour où le Roi y était, ils pouvaient l’enlever : c’est à faire dresser les cheveux édition du Divorce à votre corespondant »… On j o i n t une L.S. aux maire et échevins de Saint-Marcellin, Paris 12 août (mouill.). sur la tête ! »

64 65 387. NA POLÉON Ier. L.S. « Napo », Valladolid 13 janvier 1809, au général Cl a r k e , ministre de la Guerre ; la lettre est écrite par 394. Louis d’Orléans, duc de neMours (1814-1896) second fils de Louis-Philippe, il s’illustra en Algérie. 3 L.A.S., 1838 et 1841, à Me nn e v a l ; demi-page in‑4. 700/800 la Reine Ma r i e -Am é l i e ; 7 pages et quart in-8. 300/400

Il ordonne d’annoncer « au Duc d’Awerstadt [Da v o u t ] que le territoire de la Confédération du Rhin est inviolable ; que sous Jo l i e s l e t t r e s à s a m è r e , « c h è r e Ma j e s t é ». * Londres 8 juillet 1838. Il a été si occupé par tant d’invitations qu’il n’a pu quitter quelque prétexte que ce soit il ne doit rien laisser passer sur le territoire de Bareuth ; que cette notification est faite par courrier à la ville qu’une fois plus d’un jour. Cette semaine sera également remplie : « une revue, une course à Newmarket des bals des dîners Vienne »… &c. Je me porte du reste à merveille au milieu de tous ces plaisirs »... * Toulon 8 avril 1841. Il ne peut s’embarquer sans lui faire une dernière fois ses adieux : « ce n’est jamais sans être ému sans avoir le cœur serré que je peux voir le port de Toulon et cette mer qui 388. NA POLÉON Ier. L.S. « Np », Paris 1er mars 1809, au Pr i n c e Eu g è n e , Vice-Roi d’Italie ; 1 page in‑4 ; la lettre est écrite va bientôt être entre nous […]. J’espère, j’ai la confiance que tout se passera bien en mon absence et pour vous, et pour le Roi et pour par Me nn e v a l . 500/600 toute la famille »… * Mostaganem 17 mai 1841. Après la destruction de Tagdempt et l’occupation de Mascara, il repartira pour la Il demande « la liste des généraux et adjudans commandans employés dans mon armée d’Italie avec des notes sur leur âge, sur les France en passant par Alger pour voir Au m a l e , qu’il a recommandé au général Baraguay. « Aumale a eu le talent de plaire à tout le armées où ils ont servi et sur l’opinion que vous en avez, en distinguant ceux qui, à cause de leur âge, sont propres à employer dans monde ici, il fait parfaitement son affaire, supporte le climat et les fatigues à merveille, se porte on ne peut mieux, est toujours d’une les places, de ceux qui doivent être mis en ligne ». Il faut compléter les Vélites et les Dragons de sa Garde Royale : « les dragons sont gaieté qu’il communique à tout le monde, et vit en Afrique comme le poisson dans l’eau d’une vie qui est pour bien des gens comme bien faibles, il faut en augmenter le nombre ». Il lui tarde de voir les régiments français de l’armée d’Italie, dont chaque bataillon celle du poisson sur l’herbe »… devra comporter « 840 hommes effectif ». 395. Louis d’Orléans, duc de neMours. L.A.S., Luz 31 juillet 1846, à s o n p è r e Lo u i s -Ph i l i pp e ; 2 pages et demie in-4. 300/400

Ap r è s l’a t t e n t a t d e Jo s e p h He n r y (le 29 juillet, il avait tiré deux coups de pistolet sur le Roi, qui saluait la foule du balcon des 389. [naPoléon ier]. Ma n u s c r i t , Manuscrit venu de Ste Hélène d’une maniere inconnue, [1817 ?] ; cahier de 62 pages in-4 plus Tuileries). « Nous avons le cœur navré d’avoir vu encore une fois s’accomplir un de ces odieux attentats qui exposent une vie qui couverture, broché. 200/250 nous est mille fois plus précieuse qu’aucune des nôtres et nous souffrons bien d’être si loin de vous dans ce moment […]. Combien Cé l è b r e r é c i t a p o c r y p h e d e Na p o l é o n . Renié par le prisonnier de Sainte-Hélène, attribué tantôt à Benjamin Constant, tantôt à Mme d’actions de grâces n’avons-nous pas à rendre à Dieu pour nous avoir encore une fois si miraculeusement préservé, ainsi que les de Staël, l’auteur en est Jacob-Frédéric Lu l l i n d e Chateauvieux (1772-1842), agronome genevois. Il circula beaucoup en France sous êtres si chers à notre cœur qui vous entouraient. Car la dépêche ne parlant que de vous Sire j’aime à croire que personne et surtout forme de copies manuscrites. Le présent manuscrit est une copie de la 3e édition, parue à Londres, chez John Murray, en 1817 ; il qu’aucune de celles que nous chérissons tant n’ont été atteintes même légèrement »… donne en tête le texte du prospectus anglais. 396. Charles Robert, comte de nesselrode (1780-1862) diplomate russe. L.A.S., Saint-Pétersbourg 17 juillet 1817, au sculpteur et 390 [naPoléon ier]. Re l i q u e d e s a i n t e -Hé l è n e ; environ 7 x 24 cm. 250/300 fondeur Le n o i r Ra v r i o , à Paris ; 2 pages et quart in-4, adresse, cachet cire rouge (fentes et répar. aux plis). 100/150 Branche de cyprès enveloppée dans une feuille de papier, laquelle porte, d’un côté : « pour mad. Alquier. Sycomore pris à Son beau-père a été très content de ses envois, « aussi bien quant à la perfection du travail que pour les prix très modérés que vous Ste Hélène sur la Tombe de Napoléon ce 26 octobre 1838 de la part de mad. Th. Lavergne », et de l’autre, d’une autre main : y avez mis. […] Les surtouts et les pendules ont obtenu le plus de suffrages particulièrement le plateau rond ; deux des lustres nous « Branche de Cyprès cueillie sur la tombe de Napoléon à Ste Hélène, le 26 octobre 1838. Elle nous a été donnée le 24 novembre 1838 ont paru moins achevés, ayant l’air de n’avoir pas été dorés du tout. Mais tout le reste est d’une bien grande beauté »… me par mad Th. lavergne née Laborde établie à l’Île Maurice. Elle venait en France avec son mari sur le trois mâts la Pauline 397. neuF TherMidor (27 juillet 1794). 5 imprimés ; in-8. 100/120 de Nantes, faisant voile pour Bordeaux lorsqu’arrivée non loin de l’embouchure de la Gironde, des vents extrêmement contraires forcèrent le bâtiment à venir relâcher sur nos côtes. Elle débarqua le 22 9bre à La Rochelle et vint voir ma femme son ancienne et Causes secrètes de la révolution du 9 au 10 Thermidor, par Vi l a t e , ex-Juré au Tribunal Révolutionnaire de Paris, détenu à la bonne amie. Le bâtiment a fait la traversée en 3 mois, il a relâché 48 heures à Ste Hélène »… Force (Paris, l’an III de la République ; 70 p., défauts) ; et Continuation des Causes secrètes… (id. ; 71 p.). Discours sur la nouvelle conspiration, prononcé le 30 thermidor dans l’Assemblée générale de la Section de l’Unité, par N. Ga s t r e z , Citoyen 391. [naPoléon ier]. Re t o u r d e s c e n d r e s . 3 documents imprimés (avec 2 lithographies), [fin 1840]. 100/120 Français, employé à la Commission de l’Instruction publique (Impr. de Renaudière, 8 p.). La tête à la queue, ou première lettre de Robespierre, à ses continuateurs (Impr. de Guffroy, 30 p.). Avis aux successeurs de Robespierre, par un de ses plus chauds te Napoléon à l’ouverture du cercueil. S Hélène, 15 octobre 1840, « dessiné par Jules Rigo », lithographié par Rigo frères ; Cercueil partisans, ou Plan de conduite pour tous les animaux de la queue (Imprimerie Philantropique, 14 p.). de l’empereur Napoléon, à bord de la Belle Poule, « dessiné par un officier de la Belle-Poule », lithogr. par E. Cicéri ; avec descriptions sous forme d’extraits du Journal d’Emmanuel La s Ca s e s (2 pl. et 4 p. in-fol.). – Exhumation des restes de l’Empereur à 398. Jacques NOËL (né 1924) décorateur. De u x m a q u e t t e s d e d é c o r s pour Don Quichotte ; gouaches originales, 28,5 x 46 cm Sainte‑Hélène, suivie de Procès-verbal de l’exhumation des restes de l’Empereur à Sainte-Hélène, dressé par le Docteur Guillard, qui chaque, encadrées. 500/600 a procédé à l’ouverture du cercueil (Auch, impr. de J. Foix, 4 p. in-4, lég. découp. au dernier f. sans perte de texte). – Carton Prologue II : les comédiens, signé en bas à droite. – Le géant, avec annotations et croquis sur la droite. d’entrée : Esplanade des Invalides. Funérailles de l’Empereur. 5e Estrade... (Paris, lith. Cluis, obl. in-12, cachet sec Ministère de 399. ocTrois. Ta b l e a u m a n u s c r i t , [1823] ; environ 50 x 235 cm. 200/250 l’Intérieur. Cérémonies publiques). Sp ectaculaire t a b l e a u récapitulatif des taxes perçues par cinq bureaux du sud de la France (Central, Croix‑Haute, Peirou, 392. Charles-Guillaume naundorFF (1783 ?-1845) l’un des plus célèbres faux Louis XVII. 10 L.A.S. « Charles Louis Duc de Normandie Planques, Vidourles), de juillet à décembre 1823, sur diverses marchandises : vins, eaux‑de‑vie, huiles, bétail, volaille, poissons, Roi légitime de France », ou « Charles Louis Duc de Normandie », Camberwell 1840, à Mlle Marie de Pe r c e v a l , à Ealing ; fourrages, charbons, bois à brûler et de construction, plâtres et chaux… [Cet antique impôt local perçu par les communes sur l’entrée 11 pages in-4 ou in-8, la plupart avec adresse et cachet cire rouge. 800/1.000 des marchandises de consommation locale perdura jusqu’à la première moitié du XXe siècle.] 29 mai : « ma noble amie, sachez que ce ne sont point les sept cents livres que vous m’avez envoyées si généreusement qui 400. Louis, duc d’ORLÉANS, dit le Génovéfain (1703-1752) fils du Régent, il fut gouverneur du Dauphiné, colonel général de me rendent le plus heureux des exilés, non ! C’est ma conviction que […] vous avez été destinée par la Providence divine à être l’infanterie et chef du Conseil d’État. L.A., à Sainte-Geneviève 16 septembre 1749, au physicien Jean-Jacques Do r t o u s d e Ma i r a n ; la protection de l’orphelin du Temple »… 30 juin, il a toujours espéré retrouver sa sœur : « Elle vit, elle sait où je suis, mais 1 page et demie in‑4, adresse, sceau de cire rouge à ses armes (portrait gravé joint). 200/300

hélas elle reste loin de moi ! loin d’un frère qui malgré ses sentiments dénaturés ne peut l’oublier »… 27 juillet. Son procès Cu r i e u s e l e t t r e s c i e n t i f i q u e où il relate une expérience qui pourra servir « à une nouvelle édition de vostre ouvrage sur la glace » est remis à quinzaine. Il envoie copie de ses lettres au Roi de Prusse et à son ministre : « Vous y verrez des choses que je n’ai (Dissertation sur la glace, 1715) : « en faisant evaporer à feu lent une eau mere de sel de Glaubert fait avec le sel marin et le vitriol voulu développer que devant la justice, mais les circonstances me forcent d’en faire usage maintenant. Pourtant gardez bien le de Chypre tandis qu’il se formoit au fonds de la capsule des cristaux cubiques comme ceux du sel marin nous avons aperceu à la secret »… Ses adversaires n’échapperont plus par les paroles qu’ils ont mises dans la bouche de la duchesse d’Angoulême… superficie une pellicule en stries divergentes comme celle de la glace quand elle se forme »… etc. 16 septembre : « Soyez tranquille, car j’ai pris les mesures nécessaires, pour faire échouer toutes les intrigues imaginables, et grâce à vos bontés, j’ai pu faire ce qui était indispensable »… 21 septembre, il sera charmé de la recevoir à Camberwell… 16 novembre : 401. F erdinand-Philippe, duc d’ORLÉANS (1810-1842) fils aîné de Louis-Philippe. 2 L.A.S. « F.O. », 1838 et s.d., à s o n f r è r e le duc de Ne m o u r s ; 2 pages et quart in-8, une enveloppe avec contreseing ms. 300/400 le gouvernement de Lo u i s -Ph i l i pp e fait constamment remettre son procès, afin de gagner du temps pour de nouvelles intrigues : « Le magistrat français Za ng i a c o m i a dit que le procès du Prince ne pouvait encore avoir lieu, parce qu’il attendait des documents d’un Saint-Omer mardi 18 [septembre 1838]. Avant son départ de Paris, « je t’ai trouvé pour 700 francs une superbe paire de pistolets gouvernement étranger »… 18 novembre : « De La Barre m’écrit que le gouvernement français a fait remettre encore une fois mon sur laquelle j’ai fait graver : Donné par le Duc de Nemours camp de Lunéville 1838. – Je te l’apporterai. – Je crois qu’il sera possible procès au 17 décembre. Quelle peine pour combattre un Roi légitime devant les tribunaux ! »… de faire venir à Paris un des régiments de ton camp »… Il fait l’éloge des troupes, et de l’accueil, et de l’esprit. « Je sors de l’hôpital où je ne peux voir sans en être révolté les infirmiers avec les mêmes épaulettes que les hommes qui montent à l’assaut ! C’est infâme ! 393. Jacques NECKER (1732-1804). L.A., 17 septembre ; 1 page et quart in-4. 200/250 L’intendance finira par exciter une croisade contre elle »… * 2. « Je n’envoie pas toutes les pièces ; parce que Rémusat me dit qu’il « Je vois Monsieur que vous avez eu la bonté de charger la notte que vous maviez donné pour les exemplaires des melanges. Je les expédie. Voisin ne mourra pas de ses trois balles. La scène a été d’un ridicule fabuleux ! [...] J’ai eu peur pour Eu ; & vraiment si vous prie de retenir ce que je vous dois sur les premiers fonds qui vous entreront. Pour moi j’en fais remettre le ballot de la nouvelle cette bande de flibustiers s’était jetée sur le Tréport, un jour où le Roi y était, ils pouvaient l’enlever : c’est à faire dresser les cheveux édition du Divorce à votre corespondant »… On j o i n t une L.S. aux maire et échevins de Saint-Marcellin, Paris 12 août (mouill.). sur la tête ! »

64 65 402. F erdinand-Philippe, duc d’ORLÉANS. 3 L.A.S. « F.O. », 1839-1840, à la Reine Ma r i e -Am é l i e ; 4 pages et demie in-8. 300/400 sur l’acquisition, la purge des hypothèques, extraits de greffes, jugements du tribunal,etc. Le dossier compte 3 documents signés par Jo l i e s l e t t r e s à s a m è r e , « c h é r i s s i m e Ma j e s t é ». * Valenciennes 25 avril 1839. En tournée auprès des troupes, il trouve l’esprit Benoît Vé r o et François Do d a t , concernant la mitoyenneté de l’hôtel avec leurs maisons et le percement de la galerie Vé r o -Do d a t . Il de l’armée excellentissime ; « cependant sous le point de vue militaire, l’incertitude & le relâchement ont déjà produit des effets est complété par 2 p l a n s de l’hôtel, avant et après l’aménagement des bureaux du P.L.M., et des expéditions du testament de Guénin fâcheux ; et si cela continuait, le mal s’étendrait promptement » Quant à la population, elle est inquiète et souffre de la crise (décédé le 17 mars 1844) qui fait Édouard Pinçon de Va l p i n ç o n son légataire universel. commerciale et des débats politiques… * Saint-Cloud 18 août 1840. En l’absence du Roi, il ne sait rien de nouveau, « ne voyant en 412. [Jean PÂRIS DE MONTMARTEL (1690-1766)]. Ma n u s c r i t , Proces verbal d’apposition reconnoissance et levée des scellés fait de ministres que Th i e r s […] au milieu du tourbillon dans lequel il se meut ; ou pour mieux dire dans lequel il ne se meut pas, car mis après le décès de Mre Jean Paris De Montmartel, conser d’Etat, Marquis de Brunoy et autres lieux..., 3e et 4e (dernier) il fait plus de bruit que de besogne »… Il le prêche à outrance sur les fortifications de Paris, « mais cela ne sera qu’utile & cela peut volumes, septembre 1766 ; 2 forts volumes in-fol. de 790 et 907 ff.n.ch., reliure de l’époque vélin ivoire avec titre manuscrit sur le devenir impopulaire »… * Dimanche 5 h. du soir. Il tâche de « calmer le Père », mais il est bien tourmenté lui-même : « mon cœur plat sup., tranches rouges (un coin du deuxième volume cassé et rogné, dos du premier volume manquant). 1.000/1.200 est à Bruxelles. Je suis dans des angoisses affreuses pour cette si chère & excellente Louise »… Pa r t i e d e l’i n v e n t a i r e a p r è s d é c è s d e l’u n d e s p l u s c é l è b r e s f i n a n c i e r s d’An c i e n R é g i m e . [Jean Pâ r i s , dit de Mo n t m a r t e l (1690‑1766) 403. Louis- Philippe d’ORLÉANS, comte de PARIS (1838-1894) petit-fils de Louis-Philippe, héritier de la couronne sous le nom de est le cadet des quatre frères Pâ r i s , les plus célèbres financiers et fermiers généraux du XVIIIe siècle. Ce grand financier fut garde du Philippe VII. LA.S., Château d’Eu 30 septembre 1881 ; 1 page et demie in-12 aux armes (deuil). 20/30 Trésor royal, banquier de la Cour et trésorier général des Ponts et Chaussées ; Louis XV le fit marquis deB r u n o y .] Il arrivera à Cannes par le train avec son valet de chambre et restera deux jours seulement au Grand Hôtel. Dressé par le commissaire Th i é r i o n , ce volumineux procès-verbal est transcrit à l’encre noire sur papier vergé, dans une large écriture administrative avec importante marge à gauche, et cachets fiscaux de la Généralité de Paris (3 sols) sur la plupart des pages. 404. ORNE. L.A.S. du jésuite Jean Co r n e i l l e , Caen 28 août 1743 ; 4 pages in-fol. 50/60 Ces deux derniers volumes (les t. I et II manquent) nous font pénétrer dans les demeures et bureaux de ce grand et riche financier pour Longue lettre concernant un procès contre le nommé Du p i n après des inondations dans la commune de La Cochère (Orne). la levée des scellés qui avaient été apposés après son décès, et font en quelque sorte un inventaire de tous ces lieux, et donnent une Corneille fait le point sur les propositions de Dupin pour déplacer un moulin et dédommager les propriétaires des terres noyées, et certaine idée de l’importance du patrimoine considérable constitué par ces quatre frères, fils d’un aubergiste du village de Moirans. sur l’état des chaussées et gués concernés… 413. P aTrie en danger. P.S. par Philippe Charles Aimé Go u p i l l e a u (1749-1823, Vendée) et Pierre He n r y ‑La r i v i è r e 405. Alfred Guillaume Gabriel, comte d’ORSAY (1801-1852) dandy, peintre et sculpteur. L.A.S., Gore House 30 août 1848 ; (1761‑1838, Calvados), secrétaires de l’Assemblée Nationale, Paris 13 septembre 1792 ; 1 page in-fol., v i gn e t t e et en-tête Extrait du 1 page in-8 ; en anglais. 80/100 procès-verbal de l’Assemblée nationale, sceau sous papier. 100/120 Il croit que son correspondant trouvera qu’il a amélioré la ressemblance. Lady Bl e s s i ng t o n et les demoiselles Po w e r sont de cet Séance de l’Assemblée Nationale du 1er septembre. « Un pétitionnaire est admis à la barre, il demande que chaque département avis. Il espère que son correspondant lui en donnera quelques exemplaires, lorsque ce sera imprimé… Lord Ch e s t e r f i e l d lui a donné fournisse promptement 6000 hommes, pour delivrer la patrie de ses ennemis exterieurs. Il presente des mesures pour hater la levée de une gravure d’après le tableau de M. Clin qu’il trouve admirable… ces 6000 hommes par departement. Sa pétition est renvoyée au Comité militaire, et les honneurs de la seance lui sont accordés »… 406. Jean-Nicolas Pache (1746-1823) ministre de la Guerre, puis maire de Paris. P.S. comme Ministre de la Guerre et L.S. comme 414. P AYS-BAS. 14 lettres ou pièces, 1664-1859. 250/300 Maire de Paris, Paris 1792-1793 ; 1 page et demie in-fol. avec cachet cire rouge Ministre de la Guerre (petite répar.), et 1 page petit in-4. 100/150 Don Juan Domingo de Zu n i g a comte de Mo n t e r e y (Bruxelles 1670). Frédéric comte d’Ha r r a c h (Bruxelles 1741, portrait joint), Gu i l l a u m e II, Gu i l l a u m e III, la Reine So p h i e (2 L.A.S.) ; les princes d’Or a ng e Frédéric, Henri, Alexandre, Henri ; 29 octobre 1792. Le Ministre de la Guerre charge le citoyen Bo u r s a u l t de rassembler et de surveiller les chevaux de la République. Nicolas de Na s s a u , etc. « Toute commune ou section dans laquelle il se trouvera des chevaux d’émigrés ou autres appartenants à la Nation pourront les délivrer sur la demande qui leur en sera faite »… * 7 août 1793. « Un canonier de garde à l’arsenal me prévient que le Cen Duvot 415. PEINTRES. 3 L.A.S. et 1 P.A. 50/70 patissier restaurateur laisse passer par une porte de derrière de son billard des individus qui pénètrent dans le jardin ». Il demande la Henri Ca i n (à La Gandara, 1936), Raymond-Auguste De n d e v i l l e (lettre avec dessin à Louis Fabulet, Toulbec 1916), plus grande surveillance afin que « nul autre que ceux qui sont de garde ne puisse entrer dans l’arsenal »… Claudius Po p e l i n (1867), Paul Si gn a c (carte postale annotée). On j o i n t 5 documents : Jean-Toussaint Ar r i g h i (l.s., 1806), 407. Jean-Nicolas Pache (1746-1823) Maire de Paris. P.A.S., Paris 20 vendémiaire II (11 octobre 1793), avec apostille a.s. du général A. de Bo nn a r d (p.a.s., sur un fusil-mitrailleur), Jean Da u d é d’Al z o n (p.s., Le Vigan 1752, certificat de mariage), Biana Du h a m e l (l.a.s., plus qqs doc.) ; plus copie d’une lettre d’Ambroise Th o m a s . Sa n t e r r e ; 1 page in-4 (portrait joint). 150/200 Il prie le général Sa n t e r r e « de déterminer le nombre de cartouches qu’il est nécessaire que le Département de la guerre prete à la 416. Alexandre Percin (1846-1928) général. 2 L.A.S., Paris 1919 et 1926, à Victor Ba s c h ; 7 pages et demie in-8 à son en-tête. Municipalité »… Après avoir signé cette note, il prie le citoyen Br o u a s « de delivrer sur la demande du general Santerre le nombre 100/120 de cartouches qu’il est nécessaire à la Municipalité, en joignant la demande du general au présent ordre, pour servir à sa decharge »… 31 janvier 1919, envoyant sa brochure Guerre et Société des Nations… 7 février 1926, demande de renseignements sur Ba r r è r e . « On Santerre a noté à la suite : « Bon Santerre ». On j o i n t une l.s. de l’administrateur Sa n t e r r e , 26 septembre 1793, au sujet des dégâts me dit qu’il a fait partie de la Commune [...] il serait gredin, ayant été Communard, d’avoir changé à ce point. Dans tous les cas, il provoqués dans les vignes de la région parisienne par la gelée et la grêle. s’est montré, dans son interrogatoire, d’une insigne mauvaise foi. Ce qui est scandaleux, c’est que Br i a n d et Pa i n l e v é , qui voyaient 408. P adoue. Pietro BAROZZI (1441-1507) évêque de Padoue et humaniste. P.S. « Petrus ep[iscop]us paduanus propria manu » et par venir cette affaire ne l’aient pas arrêté à temps »… 17 mai 1926 : « Je ne suis pour rien dans l’invention du 75. Je n’ai créé que les le chancelier Melchior Lupatus, Padoue 19 novembre 1502 ; vélin in-plano ; en latin. 200/250 règles d’emploi : les règles de tir, et l’emploi au combat. Les inventeurs du canon ne se doutaient pas de ce qu’on pouvait tirer de leur invention » ; il a changé l’état d’esprit de l’artillerie… Etc. Diplôme de docteur en l’art de médecine délivré à Ottavio Ar r i v a b e n i . 417. Adrien PerleT (1795-1850) acteur. 9 L.A.S., 1822-1837 ; 11 pages in-4 ou in-8, nombreuses adresses. 150/200 409. F erdinando PAËR (1771-1839) compositeur, directeur de la Musique de Napoléon, puis de Louis XVIII. 4 L.A.S., 1821-1823, à Mlle Coeli de La i n é , à l’hôtel de l’Administration de la Loterie ; 5 pages in-4 ou in-8, qqs adresses. 150/200 Bordeaux 7 décembre 1822, à Gi m e l , directeur du Second Théâtre, à l’Odéon : « les motifs qui m’ont empêché d’entrer aux Français sont ceux aussi qui me feront refuser tout engagement à votre théâtre – ma mauvaise santé ne me permet pas de jouer les 27 juin 1821 : il voulait venir, mais un comité et une répétition générale l’ont retenu tard… 12 avril 1823 : il n’avait pas songé rôles du grand répertoire »… Nîmes 9 novembre 1823, à Co s t e aîné : il envoie la brochure et la musique de L’Artiste, Le Comédien à la première représentation du Mariage de Figaro au Théâtre Italien : « je vous envoie ma bonne Alphonsine laquelle m’a promis d’Étampes, Le Parrain, etc., et donne des instructions pour trouver les airs et la musique des Deux Précepteurs et La Maison en positivement de manger ma portion (en outre la sienne), et j’irai la rejoindre après le Ier acte »… 13 janvier, envoyant « le coupon loterie. Bordeaux 17 mars 1832, à Pr o v o s t : ses représentations font fureur, on lui réclame Le Légataire, Le Mariage de Figaro pour voir ce soir de sa loge la représn de Don Jouan »… 13 décembre, il envoie le duo du Barbier, « arrangé à peu près comme le et Le Mercure galant, mais il lui manque les costumes… 2 février 1835, à Fe r v i l l e , pour renouveler au directeur de Brest ses chante Made Mainvielle », et quelques autres duos ou airs… On j o i n t 8 billets imprimés de la l o t e r i e d e Sa i n t -Po i n t e t d e Mo n c e a u x « en faveur des cultivateurs et ouvriers vinicoles de M. de Lamartine » [1862]. propositions (400 fr. par représentation, plus jetons) ; il précise son répertoire : L’Homme de 60 ans, Le Comédien d’Étampes etc. 6 novembre 1837, à Ne s t o r , directeur du théâtre de Reims, précisant ses conditions et son répertoire… 1er septembre, à Mi r a : « le 410. Paris. 6 pièces, 1765-1812. 30/50 Directeur du Théâtre de Marseille est venu me relancer jusqu’ici »… D’autres lettres à Ferville et à M. Matz. On j o i n t une L.A.S. de Quittances pour le logement de soldats du Régiment des Gardes françoises à Paris (1765-1777). Quittance d’un convoi funèbre signée son père Pierre-Étienne Pe r l e t , directeur du Grand Théâtre de Lyon (1804). par Charrière, prêtre de Saint-Roch, et des frais d’inhumation (1812). On joint un fragment de placard de vente, rue de l’Échiquier, 418. P hilippe pétain (1857-1951) maréchal, chef de l’État français. Ta p u s c r i t avec c o r r e c t i o n s autographes, Di s c o u r s prononcé par er 12 floréal VII (1 mai 1799). le Maréchal Pétain Ministre de la Guerre à l’Assemblée de l’U.N.O.R., 24 mars 1934 ; 6 pages in-4. 200/250 411. PARIS. Hôtel de la reynie. Dossier d’environ 40 pièces, 1816-1846. 400/500 Discours à l’Assemblée de l’Union nationale des Officiers de réserve, appelant au développement physique et moral de la jeunesse In t é r e s s a n t e n s e m b l e de documents relatifs à cet hôtel sis au 4 de la rue du Bouloi, et acquis en 1816 par Pierre-Louis Gu é n i n du française « pour la préparer à l’accomplissement du plus sacré de ses devoirs : la défense de la Patrie »… Le Maréchal a porté au syndic des créanciers du négociant François-Antoine Ro b i t . Cet hôtel avait appartenu au lieutenant-gééral de police La Re y n i e , qui crayon une dizaine de corrections : mots changés ou ajoutés, passage biffé... y mourut en 1709, puis fut vendu en 1746 au conseiller Ro u i l l é d e Po i s s y . Il fut acquis en 1880 par la Compagnie des chemins de On j o i n t une carte postale illustrée en faveur des Blessés de la face (les Gueules cassées), avec s i gn a t u r e autographe du fer P.L.M. qui le fit démolir. L’expédition du jugement pour l’acquisition comprend une description précise de l’hôtel. Actes divers maréchal Pé t a i n (1919).

66 67 402. F erdinand-Philippe, duc d’ORLÉANS. 3 L.A.S. « F.O. », 1839-1840, à la Reine Ma r i e -Am é l i e ; 4 pages et demie in-8. 300/400 sur l’acquisition, la purge des hypothèques, extraits de greffes, jugements du tribunal,etc. Le dossier compte 3 documents signés par Jo l i e s l e t t r e s à s a m è r e , « c h é r i s s i m e Ma j e s t é ». * Valenciennes 25 avril 1839. En tournée auprès des troupes, il trouve l’esprit Benoît Vé r o et François Do d a t , concernant la mitoyenneté de l’hôtel avec leurs maisons et le percement de la galerie Vé r o -Do d a t . Il de l’armée excellentissime ; « cependant sous le point de vue militaire, l’incertitude & le relâchement ont déjà produit des effets est complété par 2 p l a n s de l’hôtel, avant et après l’aménagement des bureaux du P.L.M., et des expéditions du testament de Guénin fâcheux ; et si cela continuait, le mal s’étendrait promptement » Quant à la population, elle est inquiète et souffre de la crise (décédé le 17 mars 1844) qui fait Édouard Pinçon de Va l p i n ç o n son légataire universel. commerciale et des débats politiques… * Saint-Cloud 18 août 1840. En l’absence du Roi, il ne sait rien de nouveau, « ne voyant en 412. [Jean PÂRIS DE MONTMARTEL (1690-1766)]. Ma n u s c r i t , Proces verbal d’apposition reconnoissance et levée des scellés fait de ministres que Th i e r s […] au milieu du tourbillon dans lequel il se meut ; ou pour mieux dire dans lequel il ne se meut pas, car mis après le décès de Mre Jean Paris De Montmartel, conser d’Etat, Marquis de Brunoy et autres lieux..., 3e et 4e (dernier) il fait plus de bruit que de besogne »… Il le prêche à outrance sur les fortifications de Paris, « mais cela ne sera qu’utile & cela peut volumes, septembre 1766 ; 2 forts volumes in-fol. de 790 et 907 ff.n.ch., reliure de l’époque vélin ivoire avec titre manuscrit sur le devenir impopulaire »… * Dimanche 5 h. du soir. Il tâche de « calmer le Père », mais il est bien tourmenté lui-même : « mon cœur plat sup., tranches rouges (un coin du deuxième volume cassé et rogné, dos du premier volume manquant). 1.000/1.200 est à Bruxelles. Je suis dans des angoisses affreuses pour cette si chère & excellente Louise »… Pa r t i e d e l’i n v e n t a i r e a p r è s d é c è s d e l’u n d e s p l u s c é l è b r e s f i n a n c i e r s d’An c i e n R é g i m e . [Jean Pâ r i s , dit de Mo n t m a r t e l (1690‑1766) 403. Louis- Philippe d’ORLÉANS, comte de PARIS (1838-1894) petit-fils de Louis-Philippe, héritier de la couronne sous le nom de est le cadet des quatre frères Pâ r i s , les plus célèbres financiers et fermiers généraux du XVIIIe siècle. Ce grand financier fut garde du Philippe VII. LA.S., Château d’Eu 30 septembre 1881 ; 1 page et demie in-12 aux armes (deuil). 20/30 Trésor royal, banquier de la Cour et trésorier général des Ponts et Chaussées ; Louis XV le fit marquis deB r u n o y .] Il arrivera à Cannes par le train avec son valet de chambre et restera deux jours seulement au Grand Hôtel. Dressé par le commissaire Th i é r i o n , ce volumineux procès-verbal est transcrit à l’encre noire sur papier vergé, dans une large écriture administrative avec importante marge à gauche, et cachets fiscaux de la Généralité de Paris (3 sols) sur la plupart des pages. 404. ORNE. L.A.S. du jésuite Jean Co r n e i l l e , Caen 28 août 1743 ; 4 pages in-fol. 50/60 Ces deux derniers volumes (les t. I et II manquent) nous font pénétrer dans les demeures et bureaux de ce grand et riche financier pour Longue lettre concernant un procès contre le nommé Du p i n après des inondations dans la commune de La Cochère (Orne). la levée des scellés qui avaient été apposés après son décès, et font en quelque sorte un inventaire de tous ces lieux, et donnent une Corneille fait le point sur les propositions de Dupin pour déplacer un moulin et dédommager les propriétaires des terres noyées, et certaine idée de l’importance du patrimoine considérable constitué par ces quatre frères, fils d’un aubergiste du village de Moirans. sur l’état des chaussées et gués concernés… 413. P aTrie en danger. P.S. par Philippe Charles Aimé Go u p i l l e a u (1749-1823, Vendée) et Pierre He n r y ‑La r i v i è r e 405. Alfred Guillaume Gabriel, comte d’ORSAY (1801-1852) dandy, peintre et sculpteur. L.A.S., Gore House 30 août 1848 ; (1761‑1838, Calvados), secrétaires de l’Assemblée Nationale, Paris 13 septembre 1792 ; 1 page in-fol., v i gn e t t e et en-tête Extrait du 1 page in-8 ; en anglais. 80/100 procès-verbal de l’Assemblée nationale, sceau sous papier. 100/120 Il croit que son correspondant trouvera qu’il a amélioré la ressemblance. Lady Bl e s s i ng t o n et les demoiselles Po w e r sont de cet Séance de l’Assemblée Nationale du 1er septembre. « Un pétitionnaire est admis à la barre, il demande que chaque département avis. Il espère que son correspondant lui en donnera quelques exemplaires, lorsque ce sera imprimé… Lord Ch e s t e r f i e l d lui a donné fournisse promptement 6000 hommes, pour delivrer la patrie de ses ennemis exterieurs. Il presente des mesures pour hater la levée de une gravure d’après le tableau de M. Clin qu’il trouve admirable… ces 6000 hommes par departement. Sa pétition est renvoyée au Comité militaire, et les honneurs de la seance lui sont accordés »… 406. Jean-Nicolas Pache (1746-1823) ministre de la Guerre, puis maire de Paris. P.S. comme Ministre de la Guerre et L.S. comme 414. P AYS-BAS. 14 lettres ou pièces, 1664-1859. 250/300 Maire de Paris, Paris 1792-1793 ; 1 page et demie in-fol. avec cachet cire rouge Ministre de la Guerre (petite répar.), et 1 page petit in-4. 100/150 Don Juan Domingo de Zu n i g a comte de Mo n t e r e y (Bruxelles 1670). Frédéric comte d’Ha r r a c h (Bruxelles 1741, portrait joint), Gu i l l a u m e II, Gu i l l a u m e III, la Reine So p h i e (2 L.A.S.) ; les princes d’Or a ng e Frédéric, Henri, Alexandre, Henri ; 29 octobre 1792. Le Ministre de la Guerre charge le citoyen Bo u r s a u l t de rassembler et de surveiller les chevaux de la République. Nicolas de Na s s a u , etc. « Toute commune ou section dans laquelle il se trouvera des chevaux d’émigrés ou autres appartenants à la Nation pourront les délivrer sur la demande qui leur en sera faite »… * 7 août 1793. « Un canonier de garde à l’arsenal me prévient que le Cen Duvot 415. PEINTRES. 3 L.A.S. et 1 P.A. 50/70 patissier restaurateur laisse passer par une porte de derrière de son billard des individus qui pénètrent dans le jardin ». Il demande la Henri Ca i n (à La Gandara, 1936), Raymond-Auguste De n d e v i l l e (lettre avec dessin à Louis Fabulet, Toulbec 1916), plus grande surveillance afin que « nul autre que ceux qui sont de garde ne puisse entrer dans l’arsenal »… Claudius Po p e l i n (1867), Paul Si gn a c (carte postale annotée). On j o i n t 5 documents : Jean-Toussaint Ar r i g h i (l.s., 1806), 407. Jean-Nicolas Pache (1746-1823) Maire de Paris. P.A.S., Paris 20 vendémiaire II (11 octobre 1793), avec apostille a.s. du général A. de Bo nn a r d (p.a.s., sur un fusil-mitrailleur), Jean Da u d é d’Al z o n (p.s., Le Vigan 1752, certificat de mariage), Biana Du h a m e l (l.a.s., plus qqs doc.) ; plus copie d’une lettre d’Ambroise Th o m a s . Sa n t e r r e ; 1 page in-4 (portrait joint). 150/200 Il prie le général Sa n t e r r e « de déterminer le nombre de cartouches qu’il est nécessaire que le Département de la guerre prete à la 416. Alexandre Percin (1846-1928) général. 2 L.A.S., Paris 1919 et 1926, à Victor Ba s c h ; 7 pages et demie in-8 à son en-tête. Municipalité »… Après avoir signé cette note, il prie le citoyen Br o u a s « de delivrer sur la demande du general Santerre le nombre 100/120 de cartouches qu’il est nécessaire à la Municipalité, en joignant la demande du general au présent ordre, pour servir à sa decharge »… 31 janvier 1919, envoyant sa brochure Guerre et Société des Nations… 7 février 1926, demande de renseignements sur Ba r r è r e . « On Santerre a noté à la suite : « Bon Santerre ». On j o i n t une l.s. de l’administrateur Sa n t e r r e , 26 septembre 1793, au sujet des dégâts me dit qu’il a fait partie de la Commune [...] il serait gredin, ayant été Communard, d’avoir changé à ce point. Dans tous les cas, il provoqués dans les vignes de la région parisienne par la gelée et la grêle. s’est montré, dans son interrogatoire, d’une insigne mauvaise foi. Ce qui est scandaleux, c’est que Br i a n d et Pa i n l e v é , qui voyaient 408. P adoue. Pietro BAROZZI (1441-1507) évêque de Padoue et humaniste. P.S. « Petrus ep[iscop]us paduanus propria manu » et par venir cette affaire ne l’aient pas arrêté à temps »… 17 mai 1926 : « Je ne suis pour rien dans l’invention du 75. Je n’ai créé que les le chancelier Melchior Lupatus, Padoue 19 novembre 1502 ; vélin in-plano ; en latin. 200/250 règles d’emploi : les règles de tir, et l’emploi au combat. Les inventeurs du canon ne se doutaient pas de ce qu’on pouvait tirer de leur invention » ; il a changé l’état d’esprit de l’artillerie… Etc. Diplôme de docteur en l’art de médecine délivré à Ottavio Ar r i v a b e n i . 417. Adrien PerleT (1795-1850) acteur. 9 L.A.S., 1822-1837 ; 11 pages in-4 ou in-8, nombreuses adresses. 150/200 409. F erdinando PAËR (1771-1839) compositeur, directeur de la Musique de Napoléon, puis de Louis XVIII. 4 L.A.S., 1821-1823, à Mlle Coeli de La i n é , à l’hôtel de l’Administration de la Loterie ; 5 pages in-4 ou in-8, qqs adresses. 150/200 Bordeaux 7 décembre 1822, à Gi m e l , directeur du Second Théâtre, à l’Odéon : « les motifs qui m’ont empêché d’entrer aux Français sont ceux aussi qui me feront refuser tout engagement à votre théâtre – ma mauvaise santé ne me permet pas de jouer les 27 juin 1821 : il voulait venir, mais un comité et une répétition générale l’ont retenu tard… 12 avril 1823 : il n’avait pas songé rôles du grand répertoire »… Nîmes 9 novembre 1823, à Co s t e aîné : il envoie la brochure et la musique de L’Artiste, Le Comédien à la première représentation du Mariage de Figaro au Théâtre Italien : « je vous envoie ma bonne Alphonsine laquelle m’a promis d’Étampes, Le Parrain, etc., et donne des instructions pour trouver les airs et la musique des Deux Précepteurs et La Maison en positivement de manger ma portion (en outre la sienne), et j’irai la rejoindre après le Ier acte »… 13 janvier, envoyant « le coupon loterie. Bordeaux 17 mars 1832, à Pr o v o s t : ses représentations font fureur, on lui réclame Le Légataire, Le Mariage de Figaro pour voir ce soir de sa loge la représn de Don Jouan »… 13 décembre, il envoie le duo du Barbier, « arrangé à peu près comme le et Le Mercure galant, mais il lui manque les costumes… 2 février 1835, à Fe r v i l l e , pour renouveler au directeur de Brest ses chante Made Mainvielle », et quelques autres duos ou airs… On j o i n t 8 billets imprimés de la l o t e r i e d e Sa i n t -Po i n t e t d e Mo n c e a u x « en faveur des cultivateurs et ouvriers vinicoles de M. de Lamartine » [1862]. propositions (400 fr. par représentation, plus jetons) ; il précise son répertoire : L’Homme de 60 ans, Le Comédien d’Étampes etc. 6 novembre 1837, à Ne s t o r , directeur du théâtre de Reims, précisant ses conditions et son répertoire… 1er septembre, à Mi r a : « le 410. Paris. 6 pièces, 1765-1812. 30/50 Directeur du Théâtre de Marseille est venu me relancer jusqu’ici »… D’autres lettres à Ferville et à M. Matz. On j o i n t une L.A.S. de Quittances pour le logement de soldats du Régiment des Gardes françoises à Paris (1765-1777). Quittance d’un convoi funèbre signée son père Pierre-Étienne Pe r l e t , directeur du Grand Théâtre de Lyon (1804). par Charrière, prêtre de Saint-Roch, et des frais d’inhumation (1812). On joint un fragment de placard de vente, rue de l’Échiquier, 418. P hilippe pétain (1857-1951) maréchal, chef de l’État français. Ta p u s c r i t avec c o r r e c t i o n s autographes, Di s c o u r s prononcé par er 12 floréal VII (1 mai 1799). le Maréchal Pétain Ministre de la Guerre à l’Assemblée de l’U.N.O.R., 24 mars 1934 ; 6 pages in-4. 200/250 411. PARIS. Hôtel de la reynie. Dossier d’environ 40 pièces, 1816-1846. 400/500 Discours à l’Assemblée de l’Union nationale des Officiers de réserve, appelant au développement physique et moral de la jeunesse In t é r e s s a n t e n s e m b l e de documents relatifs à cet hôtel sis au 4 de la rue du Bouloi, et acquis en 1816 par Pierre-Louis Gu é n i n du française « pour la préparer à l’accomplissement du plus sacré de ses devoirs : la défense de la Patrie »… Le Maréchal a porté au syndic des créanciers du négociant François-Antoine Ro b i t . Cet hôtel avait appartenu au lieutenant-gééral de police La Re y n i e , qui crayon une dizaine de corrections : mots changés ou ajoutés, passage biffé... y mourut en 1709, puis fut vendu en 1746 au conseiller Ro u i l l é d e Po i s s y . Il fut acquis en 1880 par la Compagnie des chemins de On j o i n t une carte postale illustrée en faveur des Blessés de la face (les Gueules cassées), avec s i gn a t u r e autographe du fer P.L.M. qui le fit démolir. L’expédition du jugement pour l’acquisition comprend une description précise de l’hôtel. Actes divers maréchal Pé t a i n (1919).

66 67 419. Philippe PÉTAIN. L.A., [20 août 1944 ?] ; 1 page in‑12, au crayon. 200/300 426. Barnaba Chiaramonti, PIE VII (1742-1823). P.S. avec 3 lignes autographes comme cardinal évêque d’Imola, en bas d’une P.A.S. de Giuseppe Ma g i s t r e t t i , Imola 18 août 1787 ; 2 pages in-fol. ; en italien. 250/300 My s t é r i e u x b i l l e t , probablement écrit lors de son départ forcé de Vichy vers l’Allemagne, et plié sans doute pour échapper à la vigilance de ses gardiens : « Si vous avez l’occasion de revoir la personne que vous devinez vous pourriez peut-être lui remettre un Rapport de Giuseppe Magistretti sur le nouveau bâtiment du presbytère de l’église archipresbytérale à Ca s o l a Va l s e n i c o , qu’il a tract. Je dispose d’un exemplaire ». visité. Les travaux ont été exécutés honnêtement et suivant les règles, sous réserve d’opérations au toit, aux portes, au pavement et à l’escalier ; il faut aussi construire un mur d’enceinte et poser un portail en bois. Le futur pape approuve cette expertise et charge 420. Hippolyte PeTiTjean (1854-1929) peintre. De s s i n original à la plume, avec cachet d’atelier, 14,5 x 57 cm (accidents) ; n o t e M. Fantini, économe de la fabrique, de sa pleine exécution. à la suite de cette pièce, authentification signée par le patriarche de autographe avec c r o q u i s (4 pages in-8). 70/80 Venise cardinal Jacopo Mo n i c o , 5 février 1836, avec sceau aux armes sous papier. Esquisses pour un cycle décoratif, avec notes autographes, depuis la « naissance » et l’enfance, puis « adolescence ‑ éducation », « maturité – création – production », et « vieillesse – repos ». Notes au verso sur les teintes à employer. 427. Gustave PLANCHE (1808-1857) écrivain et critique. 3 L.A.S., 1832 et s.d. ; sur 3 pages in-8, un en-tête La Revue de Paris – * Notes sur les t a p i s s e r i e s d e s Go b e l i n s , avec c r o q u i s d’arbres et d’une maison. L’Artiste, adresses. 60/80

421. P ierre PHILIP dit le Sans-Culotte (1750-?) président de la Société populaire et du Comité de surveillance de Nancy où 24 juillet 1832, à Charles La d v o c a t : « Je suis entré aux Débats. Comme je conserve la revue et que j’ai promis un article par il était commissaire pour l’habillement des troupes, farouche terroriste, impliqué dans la conjuration des Égaux. P.A.S., semaine à Monsieur Be r t i n , il me sera impossible de travailler à autre chose d’ici à quelques temps. Py a t a presque fini.D e s n o y e r s n’a [fin vendémiaire III (octobre 1794)] ; 4 pages et demie in‑4. 250/300 presque rien fait. Il s’agit donc de remplacer deux plumes par deux autres »… Mardi, au même, sur les pages écrites pour le Journal des Débats. « Je les ai faites sérieuses, et je les crois bonnes »… [Samedi 11], à Arsène Ho u s s a y e , au sujet d’un traducteur… Tr è s r a r e e t i n t é r e s s a n t d o c u m e n t . Mémoire & precis pour le Citoyen Philip commissaire de l’agence de l’habillement des troupes

à Nancy. Detenû dans la maison de santé Rue Notre Dame Deschamps, au Comité de Sûreté générale. Il raconte comment, entré 428. P OÉSIES. Adolphe CHANOT. Ma n u s c r i t autographe signé, Poésies diverses, 1847-1851 ; cahier in-fol. de 80 pages, couv. à la Convention avec J.B. Lacoste, il a été dénoncé par Ma l l a r m é « comme un conspirateur », arrêté et traduit devant le Tribunal papier noir. 100/150 Révolutionnaire. Interrogé le 19 vendémiaire, il apprend les motifs de son arrestation : « c’est d’avoir en floreal dernier manifesté à plusieurs patriotes mon opinion de Ro b e s p i e r r e , Co u t h o n & St Ju s t , et mes doutes sur leurs projets que je voyais dès lors tendre En s e m b l e d e 17 p o è m e s p o l i t i q u e s , avec d’i m p o r t a n t e s c o r r e c t i o n s : Sur la mort, La Guerre, Ode sur l’immortalité, Le à détruire la Convention »… On lui reproche aussi d’avoir écrit au Ministre de la Guerre « que nous ne croyons pas votre collegue 24 février 1848, ballade, Chanson, Cris d’éveil, La Bienfaisance, La Fuite du monde, La Guerre civile (sur les tems actuels), Le Ru a m p s un bon Republicain, malgré ses moustaches à la Custines » ; Ru a m p s avait en effet refusé d’aider à fournir des souliers Doute, La Poésie, Aux Rois, Amour en folie, Sur le Christ, Le Jour des Cendres, La Sagesse, Dégoût. L’auteur semble être resté inédit « à nos frères d’armes »… Il avait également rapporté que l’opinion publique considérait Ruamps comme responsable de la trahison en librairie. On j o i n t un poème autographe signé par Amédée Gr a t i o t , La Muse, février 1839 (4 p. in-8). des généraux et de l’invasion du territoire après que les lignes de Wissembourg eussent été forcées. « Le 4me motif est d’avoir fait imprimer en ventose dernier, un ouvrage sur les événemens arrivés à Nancy pendant le sejour qu’a fait dans cette commune le 429. Raymond POINCARÉ (1860-1934) homme d’État, Président de la République. Ma n u s c r i t autographe signé, Représentant du peuple Fa u r e , dans lequel je lui reproche d’avoir persécuté les bons patriotes & d’avoir protégé les aristocrates, les 17 novembre 1924 ; 8 pages obl. in-8 découpées pour impression et contrecollées. 250/300 Royalistes et les federalistes »… On a de plus fait passer un discours prononcé lors de la fête du 31 mai contre les fédéralistes Dr o i t d e r é p o n s e envoyé à l’agence Havas après la publication par la revue Europe des Carnets d’un ambassadeur de « pour une provocation de meurtre ». Enfin on a trouvé dans ses papiers « une chanson composée pour la fete ou gateau des Rois en Georges Lo u i s (1857-1917, frère aîné et tuteur de Pierre Louÿs, il avait mené sa carrière diplomatique notamment en Égypte et en 1790 »… Il dénonce ces accusations qui n’ont d’autre source que l’erreur ou la haine : « je prouverai un patriotisme pur & continû Russie ; opposé à Poincaré, il fut rappelé de Saint-Pétersbourg en 1913, puis admis à la retraite). Ces notes de G. Louis, mettant en depuis le 14 juillet 1789, & une probité intacte comme des mœurs pures. Mais surtout que je n’ai jamais été un Buveur de sang, ainsi qu’on se plait mechament à le dire ». Il réfute une par une ces accusations et conclut en demandant sa mise en liberté « pour éviter le cause la politique belliciste de la France avant 1914 et l’emploi des fonds secrets pour manipuler la presse, présentent, selon l’ancien scandale qu’occasionneront les débats si je suis jugé publiquement »… Président de la République, trop d’invraisemblances et d’inexactitudes pour mériter aucune créance. Et Poincaré retranscrit les lettres que viennent de lui écrire Jules Ca m b o n , l’ambassadeur Da e s c h n e r , qui était en 1912 chef de cabinet aux Affaires étrangères, et 422. Phili PPe IV le Bel (1285-1314) Roi de France (1285). Ch a r t e en son nom, Paris fête de Saint Michel 1298 ; parchemin oblong Stephen Pi c h o n qui était lui ministre des Affaires étrangères, tous trois corroborant son propre avis. in-8 (7 x 23 cm, qqs taches et brunissures) ; en latin (portraits gravés joints). 700/800 430. PoliTique. 30 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 150/200 Charte concernant le Connétable d’Avignon Arnaud de Pe y r e n x , et un don de 250 livres 17 sols et 9 deniers. Étienne Ar a g o , Odilon Ba r r o t (3), J. Ba r t h é l e m y Sa i n t -Hi l a i r e , Louis Ba r t h o u (3), E. Bo c h e r , A. de Br o g l i e , Ch a r e t t e , 423. P HILIPPE D’ORLÉANS (1674-1723) le Régent. P.S., Paris 19 avril 1722 ; contresignée par De Th e s u s ; vélin in-plano, Edgar De m a ng e , Paul De s c h a n e l , Gaston Do u m e r g u e , Jules Fe r r y , Jean Ja u r è s , Th. Ju ng , G. Le y g u e s , Henri et Robert d’Or l é a n s , grand sceau cire rouge pendant sur queue (brisé, manque la partie basse). 120/150 Philippe comte de Pa r i s , Maurice Pa l é o l o g u e , Paul Re y n a u d , Jules Si m o n , Ad. Th i e r s , Vo g ü é , etc. Nomination de Jacques Du n e a u à « l’office de Notaire Royal Tabellion et gardenotes au Chatelet d’Or l é a n s »... 431. POLITIQUE. Environ 100 lettres ou pièces, XXe siècle. 200/300 424. P HILOSOPHES. Recueil de 3 imprimés, avec ajouts manuscrits sur 3 feuillets ; un vol. in-8, reliure de l’époque demi-basane G. Auphan, G. Bonnet, duc de Castries (à Montherlant), Gal de Chabot, comte de Chabrol, Corniglion-Molinier, brune. 200/300 P. Deschanel, A. Fallières, C. Floquet, A. de Fouquières, A. François-Poncet, R. Galley, Ch. de Gaulle (signature), Hulst, H. Lyautey, Fr é d é r i c II, Éloge de Vo l t a i r e , lu à l’Académie royale […] de Berlin, […] le 26 novembre 1778… (Berlin, G.J. Princesse Mathilde, Gal Metzinger, E. de Miribel, Mocquard, G. Monerville, Nivelle, G. Palewski, Henri comte de Paris, R. Poincaré, Decker ; 48 p.). * Eusèbe Sa l v e r t e , Éloge philosophique de Denys Di d e r o t …, lu à l’Institut National, le 7 thermidor an VIII M. Poniatowski, Ponsonby, R. Triboulet, F. Youlou, etc. (Paris, Surosne, an IX ; 112 p.) ; avec ajouts manuscrits sur 2 feuillets des Notes : références à différents philosophes et écrivains (Argenson, Dardanis, Hume, Necker, Rousseau…). * Antoine Di a nn y è r e , Notice sur la vie et les ouvrages de Condorcet …, nouvelle 432. É cole POLYTECHNIQUE. Gaston de roqueMaurel (1804-1878) commandant de marine ; il fut le second de l’expédition édition revue, corrigée et augmentée (Paris, Debray et Bacot, An VII ; 84 p.), avec quatrain ms au verso du titre. de Dumont d’Urville en Antarctique. Ma n u s c r i t s autographes signés, 1823-1825 (et 1828) ; plus de 1200 pages in-fol. en 3 vol. (environ 380, 340 et 480 pages), dos basane brune (abîmés), plus qqs feuillets intercalaires. 2.500/3.000 425. Jean Charles PICHEGRU (1761-1804) général. L.A.S., Q.G. à Cambrai 16 floréal II (5 mai 1794), au général en chef de l’Armée des Ardennes ; 1 page in‑fol. à en-tête Armée du Nord, Le Général en Chef de l’Armée du Nord, belle v i gn e t t e gravée. 300/400 Be l e n s e m b l e d e c o u r s d e l’Éc o l e Po l y t e c h n i q u e , d o nn é s n o t a m m e n t p a r Am p è r e e t Ar a g o . * Co u r s d’a n a l y s e . Professeur, Mr Am p è r e . […] 1ère année. Calcul différenciel, et intégral, 1823-1824 ; 2e année. Suite du Calcul intégral, par Am p è r e , In t é r e s s a n t e l e t t r e d e s t r a t é g i e m i l i ta i r e . Il donne ordre aux divisions sous Maubeuge de se réunir au Camp près de Jeumont, après 1824‑1825 ; Cours d’arithmétique sociale par Am p è r e , 1825. Leçons et analyses, démonstrations de théorèmes, applications théoriques avoir laissé des garnisons suffisantes dans les places d’Avesnes et Maubeuge. Ce rassemblement a pour but « d’attaquer l’ennemi et pratiques (loterie de France, tables de mortalité, caisse d’amortissement, rentes viagères), illustrées par environ 110 schémas sur les aîles, tandis qu’il s’enfonce dans le centre » ; il sera aux ordres du Gal De s j a r d i n s « qui devra se concerter avec toi, pour h y s i q u e r u l o ng opérer ensemble et le plutôt possible, un mouvement sur Mons. Le gal Fe r r a n d se tiendra sur la défensive au camp retranché de ou croquis marginaux. * P (incomplet des premières leçons), suivi de Cours de Physique. Professeur, M D . […] ème Réunion-sur‑Oise avec vingt cinq mille hommes, examinant les mouvemens de l’ennemi, afin de tomber sur ses derrières s’il voulait 2 année. Magnétisme, acoustique et optique, 1824-[1825], avec plus de 200 croquis ou schémas marginaux. * Cours de Ma c h i n e s . se dégarnir vis-à-vis de lui pour se porter de votre côté. J’agirai de mon côté sur la gauche, pour parvenir à me rendre maître de Professeur, Mr Ar a g o . […] 2ème année, 1825 ; Cours de Mé c a n i q u e . Professeur, Mr Am p è r e […] 1ère année. Statique et dynamique, la navigation de l’Escaut, comme je le suis de la Lys […]. Si vous parvenez à vous rendre maître de Mons, et nous d’Ypres et de 1824 ; 2ème année. Suite de la dynamique. Hydrostatique, et hydrodynamique, par Am p è r e , 1825 ; Cours d’An a l y s e . Professeur, Tournay, la position de l’ennemi deviendra aussi désavantageuse, qu’elle peut être favorable en ce moment »... Il compte donc sur lui Mr Am p è r e , 1825 ; Gnomique, [ms scientifique de Ro q u e m a u r e l , daté d’Oran octobre 1828] ; Cours de Gé o d é s i e . Professeur, pour les mouvements de la droite, tandis qu’il sera à la gauche : « J’espère que cela réussira »… Mr Ar a g o . […] 2ème année, 1824, illustrés par plus de 300 croquis ou schémas marginaux.

68 69 419. Philippe PÉTAIN. L.A., [20 août 1944 ?] ; 1 page in‑12, au crayon. 200/300 426. Barnaba Chiaramonti, PIE VII (1742-1823). P.S. avec 3 lignes autographes comme cardinal évêque d’Imola, en bas d’une P.A.S. de Giuseppe Ma g i s t r e t t i , Imola 18 août 1787 ; 2 pages in-fol. ; en italien. 250/300 My s t é r i e u x b i l l e t , probablement écrit lors de son départ forcé de Vichy vers l’Allemagne, et plié sans doute pour échapper à la vigilance de ses gardiens : « Si vous avez l’occasion de revoir la personne que vous devinez vous pourriez peut-être lui remettre un Rapport de Giuseppe Magistretti sur le nouveau bâtiment du presbytère de l’église archipresbytérale à Ca s o l a Va l s e n i c o , qu’il a tract. Je dispose d’un exemplaire ». visité. Les travaux ont été exécutés honnêtement et suivant les règles, sous réserve d’opérations au toit, aux portes, au pavement et à l’escalier ; il faut aussi construire un mur d’enceinte et poser un portail en bois. Le futur pape approuve cette expertise et charge 420. Hippolyte PeTiTjean (1854-1929) peintre. De s s i n original à la plume, avec cachet d’atelier, 14,5 x 57 cm (accidents) ; n o t e M. Fantini, économe de la fabrique, de sa pleine exécution. à la suite de cette pièce, authentification signée par le patriarche de autographe avec c r o q u i s (4 pages in-8). 70/80 Venise cardinal Jacopo Mo n i c o , 5 février 1836, avec sceau aux armes sous papier. Esquisses pour un cycle décoratif, avec notes autographes, depuis la « naissance » et l’enfance, puis « adolescence ‑ éducation », « maturité – création – production », et « vieillesse – repos ». Notes au verso sur les teintes à employer. 427. Gustave PLANCHE (1808-1857) écrivain et critique. 3 L.A.S., 1832 et s.d. ; sur 3 pages in-8, un en-tête La Revue de Paris – * Notes sur les t a p i s s e r i e s d e s Go b e l i n s , avec c r o q u i s d’arbres et d’une maison. L’Artiste, adresses. 60/80

421. P ierre PHILIP dit le Sans-Culotte (1750-?) président de la Société populaire et du Comité de surveillance de Nancy où 24 juillet 1832, à Charles La d v o c a t : « Je suis entré aux Débats. Comme je conserve la revue et que j’ai promis un article par il était commissaire pour l’habillement des troupes, farouche terroriste, impliqué dans la conjuration des Égaux. P.A.S., semaine à Monsieur Be r t i n , il me sera impossible de travailler à autre chose d’ici à quelques temps. Py a t a presque fini.D e s n o y e r s n’a [fin vendémiaire III (octobre 1794)] ; 4 pages et demie in‑4. 250/300 presque rien fait. Il s’agit donc de remplacer deux plumes par deux autres »… Mardi, au même, sur les pages écrites pour le Journal des Débats. « Je les ai faites sérieuses, et je les crois bonnes »… [Samedi 11], à Arsène Ho u s s a y e , au sujet d’un traducteur… Tr è s r a r e e t i n t é r e s s a n t d o c u m e n t . Mémoire & precis pour le Citoyen Philip commissaire de l’agence de l’habillement des troupes

à Nancy. Detenû dans la maison de santé Rue Notre Dame Deschamps, au Comité de Sûreté générale. Il raconte comment, entré 428. P OÉSIES. Adolphe CHANOT. Ma n u s c r i t autographe signé, Poésies diverses, 1847-1851 ; cahier in-fol. de 80 pages, couv. à la Convention avec J.B. Lacoste, il a été dénoncé par Ma l l a r m é « comme un conspirateur », arrêté et traduit devant le Tribunal papier noir. 100/150 Révolutionnaire. Interrogé le 19 vendémiaire, il apprend les motifs de son arrestation : « c’est d’avoir en floreal dernier manifesté à plusieurs patriotes mon opinion de Ro b e s p i e r r e , Co u t h o n & St Ju s t , et mes doutes sur leurs projets que je voyais dès lors tendre En s e m b l e d e 17 p o è m e s p o l i t i q u e s , avec d’i m p o r t a n t e s c o r r e c t i o n s : Sur la mort, La Guerre, Ode sur l’immortalité, Le à détruire la Convention »… On lui reproche aussi d’avoir écrit au Ministre de la Guerre « que nous ne croyons pas votre collegue 24 février 1848, ballade, Chanson, Cris d’éveil, La Bienfaisance, La Fuite du monde, La Guerre civile (sur les tems actuels), Le Ru a m p s un bon Republicain, malgré ses moustaches à la Custines » ; Ru a m p s avait en effet refusé d’aider à fournir des souliers Doute, La Poésie, Aux Rois, Amour en folie, Sur le Christ, Le Jour des Cendres, La Sagesse, Dégoût. L’auteur semble être resté inédit « à nos frères d’armes »… Il avait également rapporté que l’opinion publique considérait Ruamps comme responsable de la trahison en librairie. On j o i n t un poème autographe signé par Amédée Gr a t i o t , La Muse, février 1839 (4 p. in-8). des généraux et de l’invasion du territoire après que les lignes de Wissembourg eussent été forcées. « Le 4me motif est d’avoir fait imprimer en ventose dernier, un ouvrage sur les événemens arrivés à Nancy pendant le sejour qu’a fait dans cette commune le 429. Raymond POINCARÉ (1860-1934) homme d’État, Président de la République. Ma n u s c r i t autographe signé, Représentant du peuple Fa u r e , dans lequel je lui reproche d’avoir persécuté les bons patriotes & d’avoir protégé les aristocrates, les 17 novembre 1924 ; 8 pages obl. in-8 découpées pour impression et contrecollées. 250/300 Royalistes et les federalistes »… On a de plus fait passer un discours prononcé lors de la fête du 31 mai contre les fédéralistes Dr o i t d e r é p o n s e envoyé à l’agence Havas après la publication par la revue Europe des Carnets d’un ambassadeur de « pour une provocation de meurtre ». Enfin on a trouvé dans ses papiers « une chanson composée pour la fete ou gateau des Rois en Georges Lo u i s (1857-1917, frère aîné et tuteur de Pierre Louÿs, il avait mené sa carrière diplomatique notamment en Égypte et en 1790 »… Il dénonce ces accusations qui n’ont d’autre source que l’erreur ou la haine : « je prouverai un patriotisme pur & continû Russie ; opposé à Poincaré, il fut rappelé de Saint-Pétersbourg en 1913, puis admis à la retraite). Ces notes de G. Louis, mettant en depuis le 14 juillet 1789, & une probité intacte comme des mœurs pures. Mais surtout que je n’ai jamais été un Buveur de sang, ainsi qu’on se plait mechament à le dire ». Il réfute une par une ces accusations et conclut en demandant sa mise en liberté « pour éviter le cause la politique belliciste de la France avant 1914 et l’emploi des fonds secrets pour manipuler la presse, présentent, selon l’ancien scandale qu’occasionneront les débats si je suis jugé publiquement »… Président de la République, trop d’invraisemblances et d’inexactitudes pour mériter aucune créance. Et Poincaré retranscrit les lettres que viennent de lui écrire Jules Ca m b o n , l’ambassadeur Da e s c h n e r , qui était en 1912 chef de cabinet aux Affaires étrangères, et 422. Phili PPe IV le Bel (1285-1314) Roi de France (1285). Ch a r t e en son nom, Paris fête de Saint Michel 1298 ; parchemin oblong Stephen Pi c h o n qui était lui ministre des Affaires étrangères, tous trois corroborant son propre avis. in-8 (7 x 23 cm, qqs taches et brunissures) ; en latin (portraits gravés joints). 700/800 430. PoliTique. 30 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 150/200 Charte concernant le Connétable d’Avignon Arnaud de Pe y r e n x , et un don de 250 livres 17 sols et 9 deniers. Étienne Ar a g o , Odilon Ba r r o t (3), J. Ba r t h é l e m y Sa i n t -Hi l a i r e , Louis Ba r t h o u (3), E. Bo c h e r , A. de Br o g l i e , Ch a r e t t e , 423. P HILIPPE D’ORLÉANS (1674-1723) le Régent. P.S., Paris 19 avril 1722 ; contresignée par De Th e s u s ; vélin in-plano, Edgar De m a ng e , Paul De s c h a n e l , Gaston Do u m e r g u e , Jules Fe r r y , Jean Ja u r è s , Th. Ju ng , G. Le y g u e s , Henri et Robert d’Or l é a n s , grand sceau cire rouge pendant sur queue (brisé, manque la partie basse). 120/150 Philippe comte de Pa r i s , Maurice Pa l é o l o g u e , Paul Re y n a u d , Jules Si m o n , Ad. Th i e r s , Vo g ü é , etc. Nomination de Jacques Du n e a u à « l’office de Notaire Royal Tabellion et gardenotes au Chatelet d’Or l é a n s »... 431. POLITIQUE. Environ 100 lettres ou pièces, XXe siècle. 200/300 424. P HILOSOPHES. Recueil de 3 imprimés, avec ajouts manuscrits sur 3 feuillets ; un vol. in-8, reliure de l’époque demi-basane G. Auphan, G. Bonnet, duc de Castries (à Montherlant), Gal de Chabot, comte de Chabrol, Corniglion-Molinier, brune. 200/300 P. Deschanel, A. Fallières, C. Floquet, A. de Fouquières, A. François-Poncet, R. Galley, Ch. de Gaulle (signature), Hulst, H. Lyautey, Fr é d é r i c II, Éloge de Vo l t a i r e , lu à l’Académie royale […] de Berlin, […] le 26 novembre 1778… (Berlin, G.J. Princesse Mathilde, Gal Metzinger, E. de Miribel, Mocquard, G. Monerville, Nivelle, G. Palewski, Henri comte de Paris, R. Poincaré, Decker ; 48 p.). * Eusèbe Sa l v e r t e , Éloge philosophique de Denys Di d e r o t …, lu à l’Institut National, le 7 thermidor an VIII M. Poniatowski, Ponsonby, R. Triboulet, F. Youlou, etc. (Paris, Surosne, an IX ; 112 p.) ; avec ajouts manuscrits sur 2 feuillets des Notes : références à différents philosophes et écrivains (Argenson, Dardanis, Hume, Necker, Rousseau…). * Antoine Di a nn y è r e , Notice sur la vie et les ouvrages de Condorcet …, nouvelle 432. É cole POLYTECHNIQUE. Gaston de roqueMaurel (1804-1878) commandant de marine ; il fut le second de l’expédition édition revue, corrigée et augmentée (Paris, Debray et Bacot, An VII ; 84 p.), avec quatrain ms au verso du titre. de Dumont d’Urville en Antarctique. Ma n u s c r i t s autographes signés, 1823-1825 (et 1828) ; plus de 1200 pages in-fol. en 3 vol. (environ 380, 340 et 480 pages), dos basane brune (abîmés), plus qqs feuillets intercalaires. 2.500/3.000 425. Jean Charles PICHEGRU (1761-1804) général. L.A.S., Q.G. à Cambrai 16 floréal II (5 mai 1794), au général en chef de l’Armée des Ardennes ; 1 page in‑fol. à en-tête Armée du Nord, Le Général en Chef de l’Armée du Nord, belle v i gn e t t e gravée. 300/400 Be l e n s e m b l e d e c o u r s d e l’Éc o l e Po l y t e c h n i q u e , d o nn é s n o t a m m e n t p a r Am p è r e e t Ar a g o . * Co u r s d’a n a l y s e . Professeur, Mr Am p è r e . […] 1ère année. Calcul différenciel, et intégral, 1823-1824 ; 2e année. Suite du Calcul intégral, par Am p è r e , In t é r e s s a n t e l e t t r e d e s t r a t é g i e m i l i ta i r e . Il donne ordre aux divisions sous Maubeuge de se réunir au Camp près de Jeumont, après 1824‑1825 ; Cours d’arithmétique sociale par Am p è r e , 1825. Leçons et analyses, démonstrations de théorèmes, applications théoriques avoir laissé des garnisons suffisantes dans les places d’Avesnes et Maubeuge. Ce rassemblement a pour but « d’attaquer l’ennemi et pratiques (loterie de France, tables de mortalité, caisse d’amortissement, rentes viagères), illustrées par environ 110 schémas sur les aîles, tandis qu’il s’enfonce dans le centre » ; il sera aux ordres du Gal De s j a r d i n s « qui devra se concerter avec toi, pour h y s i q u e r u l o ng opérer ensemble et le plutôt possible, un mouvement sur Mons. Le gal Fe r r a n d se tiendra sur la défensive au camp retranché de ou croquis marginaux. * P (incomplet des premières leçons), suivi de Cours de Physique. Professeur, M D . […] ème Réunion-sur‑Oise avec vingt cinq mille hommes, examinant les mouvemens de l’ennemi, afin de tomber sur ses derrières s’il voulait 2 année. Magnétisme, acoustique et optique, 1824-[1825], avec plus de 200 croquis ou schémas marginaux. * Cours de Ma c h i n e s . se dégarnir vis-à-vis de lui pour se porter de votre côté. J’agirai de mon côté sur la gauche, pour parvenir à me rendre maître de Professeur, Mr Ar a g o . […] 2ème année, 1825 ; Cours de Mé c a n i q u e . Professeur, Mr Am p è r e […] 1ère année. Statique et dynamique, la navigation de l’Escaut, comme je le suis de la Lys […]. Si vous parvenez à vous rendre maître de Mons, et nous d’Ypres et de 1824 ; 2ème année. Suite de la dynamique. Hydrostatique, et hydrodynamique, par Am p è r e , 1825 ; Cours d’An a l y s e . Professeur, Tournay, la position de l’ennemi deviendra aussi désavantageuse, qu’elle peut être favorable en ce moment »... Il compte donc sur lui Mr Am p è r e , 1825 ; Gnomique, [ms scientifique de Ro q u e m a u r e l , daté d’Oran octobre 1828] ; Cours de Gé o d é s i e . Professeur, pour les mouvements de la droite, tandis qu’il sera à la gauche : « J’espère que cela réussira »… Mr Ar a g o . […] 2ème année, 1824, illustrés par plus de 300 croquis ou schémas marginaux.

68 69 433. P ORTUGAL. JEAN VI (1767-1826) Roi du Portugal. L.S. « Jean R. », Palais da Boa Vista 6 mars 1821, au 442. P eter quenNell (1905-1993) écrivain anglais. Ma n u s c r i t autographe signé, The Profane Virtues. Studies in the Roi de Würtemberg ; 1 page in fol. en français, adresse avec cachet aux armes sous papier (petites fentes marg. par bris de cachet). Eighteenth Century ; deux cahiers petit in-4 de 130 et 60 pages au crayon, cart. dos toilé, étui ; en anglais. 600/800 100/150 Manuscrit pour son recueil d’essais : The Profane Virtues. Studies in the eighteenth century (publié en 1945 à New York chez Il annonce « la naissance d’un Prince [l’Infant Jean de Portugal] dont la Princesse, épouse du Prince Royal [Pierre futur Viking), consacré à James Bo s w e l l , Edward Gi bb o n , Laurence St e r n e et John Wi l k e s . Rédigés au crayon, avec quelques ratures empereur du Brésil], mon très cher Fils, est heureusemenr accouchée »... On joint 4 documents divers. et gommages, ces manuscrits esquissent avec aisance les portraits de ces personnages qui ont marqué leur siècle. Le premier cahier se compose de quatre chapitres : I et II consacrés à Gibbon, III sur Sterne, IV sur Wilkes ; le second cahier comprend le 434. Por Tugal. P.S. (monogramme) par Ma r i e II de Gloria de Br a g a n c e , Rome 10 juin 1844 ; demi-page in-4, chapitre VI, entièrement consacré à Gibbon. En tête de chaque cahier, Peter Quennell a inscrit son nom et son adresse londonienne sceau aux armes sous papier ; en portugais. 100/120 (49 Bedford Square W.C.). En tête du premier cahier, il a également porté cette d é d i c a c e à la plume : « To Robert Abdy from Nomination du marquis de Mo n t h o l o n au grade de commandeur de l’Ordre de N.S. Jésus Christ, en reconnaissance de ses efforts P. Quennell June 1946 ». pour la juste cause de la légitimité… 443. ra MbouilleT. Copie (1810) de l’acte de v e n t e d u d u c h é d e Ra m b o u i l l e t , 29 décembre 1783 ; cahier de 29 pages in-fol. 100/150 435. POSTES. 21 lettres ou documents, manuscrits ou imprimés, 1793-1871. 300/400 Ve n t e p a r l e d u c d e Pe n t h i è v r e à Lo u i s XVI, « ci-devant Roi de France & de Navarre », et « à titre privé & sans aucune union P.S. par les Administrateurs des Postes pour l’envoi d’un courrier à Mende et Rodez, signé aussi par les conventionnels au domaine de la Couronne », du « cidevant Duché de Rambouillet », soit l’ancien marquisat acquis par « M. de Toulouse, père de Châteauneuf‑Randon et Malhes (juillet 1793). Almanach de cabinet, an VIII (Bordeaux). Lettres de service de l’employé Cottin (1823). M. de Penthièvre », les objets acquis par le comte de To u l o u s e ou le duc de Pe n t h i è v r e (terres, fiefs, maisons, hôpital, filature…), Carte de Poste de Belgique, octobre 1847. Importante minute de lettre concernant la convention de poste entre la Belgique et la réserves faites de rentes et arrérages de fermages dont le détail est donné…. France (1857), et documents impr. ou multigraphiés à ce sujet. Convention impr. entre les Postes française et allemande pour le service postal dans les départements occupés (Reims 10 mars 1871). 444. Jules RAULIN (1836-1896) chimiste et biologiste, disciple de Pasteur. Ma n u s c r i t autographe, Champ d’expériences, 1890‑1893 ; cahier petit in-4 d’environ 130 pages, dos toile noire (charnière cassée, en partie dérelié). 250/300 436. Eugène PoTTier (1816-1887) chansonnier, membre de la Commune et militant socialiste ; auteur de L’Internationale. 2 L.A.S., Ma n u s c r i t s c i e n t i f i q u e , avec quelques schémas et tableaux, rendant compte d’expériences d’agro-chimie, faites entre 1890 et Paris 1887, à Édouard Va i l l a n t ; 2 pages et demie in-8 (qqs petites fentes). 400/500 1893, sur différents semis, cultures, terrains et traitements, notamment contre le mildiou de la vigne. [En 1893, Raulin sera nommé doyen de la Faculté des Sciences de Lyon.] Be l l e s e t r a r e s l e t t r e s d e l a f i n d e s a v i e (il mourra le 6 novembre). 9 mai. « Je chante le triomphe, bien plus celui de la Commune qui se signale par votre élection que votre triomphe personnel qui je le sais n’est pour vous qu’une préocupation secondaire. à 445. Pierre RAYER (1793-1867) médecin. 2 P.S., Anctoville 15 juillet 1859 et 22 avril 1860 ; 3 pages in-fol. 200/250 l’accueil que j’ai reçu du citoyen Lefèvre Roncier je me suis dit en pensant à vous, “La Commune a passé par là.” Il m’a promis Comptes d’un notaire de Livry relatifs à la propriété de Rayer à Anctoville en Normandie, avec 7 autres feuillets de qu’après les élections il s’ocuperait de nous caser et qu’il se faisait fort d’obtenir quelque chose où le travail encombant en partie à comptes, 1856‑1866. [Pierre Ra y e r , anatomiste et dermatologue réputé, spécialiste de la biologie et de la pathologie rénales, fonda ma femme elle en puisse avoir la survivance »… 22 juin. « Votre conseil et celui du citoyen Ho v e l a c q u e sont identiques : Réitérer ma en 1848 la Société de Biologie avec Claude Bernard. En 1858, il fut nommé médecin de Napoléon III. Charcot sera l’un de ses demande au directeur de l’Assistance. Hovelacque m’a dit de la lui remettre et qu’il l’appuierait chaudement, mais je préfère vous la élèves.] On j o i n t 21 lettres de s a f e m m e Aline à lui adressées (plus 3 à leur fille Marie), et 24 de s a f i l l e Marie Rayer, à son remettre à vous […]. Un mot de mon ancien collègue et toujours ami ne peut qu’assurer la réussite de mon affaire »… père, 1839‑1845 ; ainsi qu’un ensemble de leçons de catéchisme rédigés par Al i n e Ra y e r (env. 300 p. in-4), corrigées à l’encre rouge ; plus un dossier de lettres adressées à Rayer ou à des membres de sa famille. 437. Journées de PRAIRIAL. Aff i c h e , Le s Co m i t é s de Salut public, de Sûreté générale et Militaire réunis, Aux Représentans du Peuple, près les Armées et dans les Départemens ; et aux Administartions de Département, 4 prairial III (23 mai 1795 ; Angers, Imprimerie nationale, 446. Ernest RAYNAUD (1864-1936) poète et critique. Ma n u s c r i t autographe signé, Notices littéraires. IV. Louis Dumur, [1891] ; chez Mame) ; grand fol. (45 x 34,5 cm, bords renforcés). 60/80 16 pages in-4 avec ratures et corrections (papier fragile). 150/200 Ré p r e s s i o n d e l’é m e u t e d e Pr a i r i a l . « La Loi que vous avez reçue contenant des mesures répressives contre les factieux du Article consacré à son Louis Du m u r (1863-1933), l’un des fondateurs avec Raynaud du Mercure de France, où ce texte fut fauxbourg Antoine, a reçu son entière exécution ; il a suffi de déployer l’appareil imposant de la force pour ramener les Factieux à publié. Scandaleux, Dumur n’est ni symboliste ni décadent, mais « le dernier représentant » de la littérature romantique… Suit l’obéissance. Plusieurs des Chefs ont été saisis ; la journée de demain éclairera leur supplice ; le désarmement des autres les mettra une analyse sans complaisance de son nouveau volume de vers, Les Lassitudes, où dominent le dégoût de la chair, le « désespoir hors de nuire ; et les bons Citoyens peuvent espérer que leur tranquillité ne sera plus troublée »… discret », et dont les innovations prosodiques semblent un défi aux « oreilles françaises »… On joint un manuscrit autographe signé de Georges Polti, chronique de Littérature dramatique pour le Mercure de France (1902, 6 p. in-4), sur Archytas de Métaponte 438. M ario PRASSINOS (1916-1985) peintre. De s s i n original, signé [Bendor 16 décembre 1966] ; 22,5 x 15,5 cm. 120/150 d’Henri Mazel, La Passion d’Émile Bernard, La Matrone d’Éphèse de Maurice Quillot, etc. Croquis au feutre, dédicacé et signé en bas, représentant un gros chat assis ; au dos d’un menu. 447. M ichel regnaud de SainT-Jean d’Angély (1761-1819) administrateur, magistrat, ministre. L.A.S., Paris 20 mars 1808, [à Ca m b a c é r è s ] ; 1 page in-fol. 100/150 439. PrélaTs. 5 P.S., 1708-1822 (4 avec vignette aux armes). 100/120 « Appellé par les decrets de S.M. à prendre le titre de Comte de l’empire, je prie Votre Altesse Serenissme de vouloir bien me faire Esprit Fl é c h i e r (Nîmes 1708), F.J. de Pierre de Be r n i s (en son nom), D.M. de Sa n t i n i (Nebbio 1791), J.B. cardinal Ca p r a r a delivrer les lettres patentes qui doivent m’autoriser à jouir de la prerogative que S.M. a daigné m’accorder »… On j o i n t une L.A.S. (Paris 1806), Du v a l d e Da m p i e r r e (en son nom). Plus 2 mandements impr. de l’archevêque de Paris Vintimille du Luc (1744). de l’amiral Victor-Guy Du p e r r é , Paris 13 juin 1825, plus une note.

440. M arcel PrévosT (1862-1941) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé, La Crise de la pudeur (Billet à Françoise), [1921] ; 448. religion . 7 brochures impriméss, 1649 ; petit in-4. 150/200 27 pages in-4, avec ratures et corrections. 100/150 Cardinal de Re t z , Sermon de S. Louis Roy de France, fait et prononcé devant le Roy & la Reyne Regente sa Mere. Le Politique Chronique de La Vie féminine, recueillie dans les Nouvelles Lettres à Françoise, ou La Jeune Fille d’après guerre (Flammarion, 1924). chrestien de S. Germain a la Reyne. Les Sentimens du public touchant la doctrine preschée, par le Pere Faure. Le Second Theologien Dans cette amusante lettre adressée à la mère d’un fils de 20 ans et de deux filles de 18 et de 16 ans, Prévost aborde le sujet bien d’Estat, a Messieurs les Generaux. Maximes morales et chrestiennes, pour le repos de consciences dans les affaires presentes. Suitte délicat de la pudeur, altérée par la Guerre, qui imposa le moratorium de l’éducation… Il est question de propos libres prononcés des Maximes ... Second Discours d’Estat et de religion, a Messieurs du Parlement. sans précaution, de lectures et spectacles sans surveillance ni censure, de danses « étrangères » lascives, de modes féminines et de 449. Religion. 8 lettres ou cartes, la plupart L.A.S., XIXe siècle. 200/250 « l’esprit syndicaliste » des jeunes face à la génération précédente… Félix Du p a n l o u p évêque d’Orléans (2), Fr. La g r a ng e évêque de Chartres, Cardinal La v i g e r i e (2), H.L.C. Ma r e t évêque in partibus de Sura, Pi e IX. On j o i n t un feuillet détaché du livre de prières de Saint Benoît Joseph La b r e , certifié avec le sceau de 441. P ierre-Joseph Proudhon (1809-1865) écrivain et théoricien politique. L.A.S. (minute), 13 septembre 1862, à M. Le b è g u e , l’abbé de Sept‑Fons. rédacteur du journal belge L’Écho du Parlement ; 3/4 page in‑8, avec ratures et corrections. 250/300 Brouillon de lettre pour insertion dans le journal en réponse à une lettre (signée Joseph Boniface) du député belge Louis De f r é . 450. Ernest RENAN (1823-1892) écrivain. 2 L.A.S. ; 1 page in-8 chaque, un en-tête Collège de France. 150/200 Proudhon estime que Defré s’est trop hâté de prendre la plume : « Il devait penser que je ne laisserais pas passer l’attaque de l’Écho Paris 10 avril 1884, à un savant confrère. « Sans prendre l’entière responsabilité de la cérémonie de samedi, dont nous n’avons du Parlement sans un mot de protestation ; et la prudence, à défaut de la loyauté, lui commandait d’attendre… Joseph Boniface en pas eu l’initiative, je suis assuré cependant que tout se passera bien, et que les personnes que vous amènerez ne seront pas trop a jugé autrement : il veut absolument entrer en conversation politique avec moi ». Proudhon demande à Defré et à ses confrères mécontentes »… Rosmapamon, Perros-Guirec, à M. Fa n t o n i . Il ne peut collaborer à son excellent recueil. « J’ai entrepris une de la presse bruxelloise s’ils persistent à soutenir « que je prêche l’annexion de la Belgique à la France, chose que je ne pense Histoire du peuple d’Israël. […] J’y consacre toutes mes heures du jour et de la nuit. Pardonnez-moi donc si je m’interdis tout travail point, que je n’ai jamais pensée et que je considère, dans la situation, comme une calomnie de leur part »… On j o i n t une L.A.S. de qui me détournerait de mon œuvre principale. Croyez que personne n’est plus sympathique que moi à la Revue internationale »… s a v e u v e , Passy 11 septembre 1866, à M. Le b è g u e (1 page in-8, deuil). On j o i n t une photographie de Renan dans son cabinet de travail (Nos Contemporains chez eux, Dornac et Cie, 19 x 14 cm).

70 71 433. P ORTUGAL. JEAN VI (1767-1826) Roi du Portugal. L.S. « Jean R. », Palais da Boa Vista 6 mars 1821, au 442. P eter quenNell (1905-1993) écrivain anglais. Ma n u s c r i t autographe signé, The Profane Virtues. Studies in the Roi de Würtemberg ; 1 page in fol. en français, adresse avec cachet aux armes sous papier (petites fentes marg. par bris de cachet). Eighteenth Century ; deux cahiers petit in-4 de 130 et 60 pages au crayon, cart. dos toilé, étui ; en anglais. 600/800 100/150 Manuscrit pour son recueil d’essais : The Profane Virtues. Studies in the eighteenth century (publié en 1945 à New York chez Il annonce « la naissance d’un Prince [l’Infant Jean de Portugal] dont la Princesse, épouse du Prince Royal [Pierre futur Viking), consacré à James Bo s w e l l , Edward Gi bb o n , Laurence St e r n e et John Wi l k e s . Rédigés au crayon, avec quelques ratures empereur du Brésil], mon très cher Fils, est heureusemenr accouchée »... On joint 4 documents divers. et gommages, ces manuscrits esquissent avec aisance les portraits de ces personnages qui ont marqué leur siècle. Le premier cahier se compose de quatre chapitres : I et II consacrés à Gibbon, III sur Sterne, IV sur Wilkes ; le second cahier comprend le 434. Por Tugal. P.S. (monogramme) par Ma r i e II de Gloria de Br a g a n c e , Rome 10 juin 1844 ; demi-page in-4, chapitre VI, entièrement consacré à Gibbon. En tête de chaque cahier, Peter Quennell a inscrit son nom et son adresse londonienne sceau aux armes sous papier ; en portugais. 100/120 (49 Bedford Square W.C.). En tête du premier cahier, il a également porté cette d é d i c a c e à la plume : « To Robert Abdy from Nomination du marquis de Mo n t h o l o n au grade de commandeur de l’Ordre de N.S. Jésus Christ, en reconnaissance de ses efforts P. Quennell June 1946 ». pour la juste cause de la légitimité… 443. ra MbouilleT. Copie (1810) de l’acte de v e n t e d u d u c h é d e Ra m b o u i l l e t , 29 décembre 1783 ; cahier de 29 pages in-fol. 100/150 435. POSTES. 21 lettres ou documents, manuscrits ou imprimés, 1793-1871. 300/400 Ve n t e p a r l e d u c d e Pe n t h i è v r e à Lo u i s XVI, « ci-devant Roi de France & de Navarre », et « à titre privé & sans aucune union P.S. par les Administrateurs des Postes pour l’envoi d’un courrier à Mende et Rodez, signé aussi par les conventionnels au domaine de la Couronne », du « cidevant Duché de Rambouillet », soit l’ancien marquisat acquis par « M. de Toulouse, père de Châteauneuf‑Randon et Malhes (juillet 1793). Almanach de cabinet, an VIII (Bordeaux). Lettres de service de l’employé Cottin (1823). M. de Penthièvre », les objets acquis par le comte de To u l o u s e ou le duc de Pe n t h i è v r e (terres, fiefs, maisons, hôpital, filature…), Carte de Poste de Belgique, octobre 1847. Importante minute de lettre concernant la convention de poste entre la Belgique et la réserves faites de rentes et arrérages de fermages dont le détail est donné…. France (1857), et documents impr. ou multigraphiés à ce sujet. Convention impr. entre les Postes française et allemande pour le service postal dans les départements occupés (Reims 10 mars 1871). 444. Jules RAULIN (1836-1896) chimiste et biologiste, disciple de Pasteur. Ma n u s c r i t autographe, Champ d’expériences, 1890‑1893 ; cahier petit in-4 d’environ 130 pages, dos toile noire (charnière cassée, en partie dérelié). 250/300 436. Eugène PoTTier (1816-1887) chansonnier, membre de la Commune et militant socialiste ; auteur de L’Internationale. 2 L.A.S., Ma n u s c r i t s c i e n t i f i q u e , avec quelques schémas et tableaux, rendant compte d’expériences d’agro-chimie, faites entre 1890 et Paris 1887, à Édouard Va i l l a n t ; 2 pages et demie in-8 (qqs petites fentes). 400/500 1893, sur différents semis, cultures, terrains et traitements, notamment contre le mildiou de la vigne. [En 1893, Raulin sera nommé doyen de la Faculté des Sciences de Lyon.] Be l l e s e t r a r e s l e t t r e s d e l a f i n d e s a v i e (il mourra le 6 novembre). 9 mai. « Je chante le triomphe, bien plus celui de la Commune qui se signale par votre élection que votre triomphe personnel qui je le sais n’est pour vous qu’une préocupation secondaire. à 445. Pierre RAYER (1793-1867) médecin. 2 P.S., Anctoville 15 juillet 1859 et 22 avril 1860 ; 3 pages in-fol. 200/250 l’accueil que j’ai reçu du citoyen Lefèvre Roncier je me suis dit en pensant à vous, “La Commune a passé par là.” Il m’a promis Comptes d’un notaire de Livry relatifs à la propriété de Rayer à Anctoville en Normandie, avec 7 autres feuillets de qu’après les élections il s’ocuperait de nous caser et qu’il se faisait fort d’obtenir quelque chose où le travail encombant en partie à comptes, 1856‑1866. [Pierre Ra y e r , anatomiste et dermatologue réputé, spécialiste de la biologie et de la pathologie rénales, fonda ma femme elle en puisse avoir la survivance »… 22 juin. « Votre conseil et celui du citoyen Ho v e l a c q u e sont identiques : Réitérer ma en 1848 la Société de Biologie avec Claude Bernard. En 1858, il fut nommé médecin de Napoléon III. Charcot sera l’un de ses demande au directeur de l’Assistance. Hovelacque m’a dit de la lui remettre et qu’il l’appuierait chaudement, mais je préfère vous la élèves.] On j o i n t 21 lettres de s a f e m m e Aline à lui adressées (plus 3 à leur fille Marie), et 24 de s a f i l l e Marie Rayer, à son remettre à vous […]. Un mot de mon ancien collègue et toujours ami ne peut qu’assurer la réussite de mon affaire »… père, 1839‑1845 ; ainsi qu’un ensemble de leçons de catéchisme rédigés par Al i n e Ra y e r (env. 300 p. in-4), corrigées à l’encre rouge ; plus un dossier de lettres adressées à Rayer ou à des membres de sa famille. 437. Journées de PRAIRIAL. Aff i c h e , Le s Co m i t é s de Salut public, de Sûreté générale et Militaire réunis, Aux Représentans du Peuple, près les Armées et dans les Départemens ; et aux Administartions de Département, 4 prairial III (23 mai 1795 ; Angers, Imprimerie nationale, 446. Ernest RAYNAUD (1864-1936) poète et critique. Ma n u s c r i t autographe signé, Notices littéraires. IV. Louis Dumur, [1891] ; chez Mame) ; grand fol. (45 x 34,5 cm, bords renforcés). 60/80 16 pages in-4 avec ratures et corrections (papier fragile). 150/200 Ré p r e s s i o n d e l’é m e u t e d e Pr a i r i a l . « La Loi que vous avez reçue contenant des mesures répressives contre les factieux du Article consacré à son Louis Du m u r (1863-1933), l’un des fondateurs avec Raynaud du Mercure de France, où ce texte fut fauxbourg Antoine, a reçu son entière exécution ; il a suffi de déployer l’appareil imposant de la force pour ramener les Factieux à publié. Scandaleux, Dumur n’est ni symboliste ni décadent, mais « le dernier représentant » de la littérature romantique… Suit l’obéissance. Plusieurs des Chefs ont été saisis ; la journée de demain éclairera leur supplice ; le désarmement des autres les mettra une analyse sans complaisance de son nouveau volume de vers, Les Lassitudes, où dominent le dégoût de la chair, le « désespoir hors de nuire ; et les bons Citoyens peuvent espérer que leur tranquillité ne sera plus troublée »… discret », et dont les innovations prosodiques semblent un défi aux « oreilles françaises »… On joint un manuscrit autographe signé de Georges Polti, chronique de Littérature dramatique pour le Mercure de France (1902, 6 p. in-4), sur Archytas de Métaponte 438. M ario PRASSINOS (1916-1985) peintre. De s s i n original, signé [Bendor 16 décembre 1966] ; 22,5 x 15,5 cm. 120/150 d’Henri Mazel, La Passion d’Émile Bernard, La Matrone d’Éphèse de Maurice Quillot, etc. Croquis au feutre, dédicacé et signé en bas, représentant un gros chat assis ; au dos d’un menu. 447. M ichel regnaud de SainT-Jean d’Angély (1761-1819) administrateur, magistrat, ministre. L.A.S., Paris 20 mars 1808, [à Ca m b a c é r è s ] ; 1 page in-fol. 100/150 439. PrélaTs. 5 P.S., 1708-1822 (4 avec vignette aux armes). 100/120 « Appellé par les decrets de S.M. à prendre le titre de Comte de l’empire, je prie Votre Altesse Serenissme de vouloir bien me faire Esprit Fl é c h i e r (Nîmes 1708), F.J. de Pierre de Be r n i s (en son nom), D.M. de Sa n t i n i (Nebbio 1791), J.B. cardinal Ca p r a r a delivrer les lettres patentes qui doivent m’autoriser à jouir de la prerogative que S.M. a daigné m’accorder »… On j o i n t une L.A.S. (Paris 1806), Du v a l d e Da m p i e r r e (en son nom). Plus 2 mandements impr. de l’archevêque de Paris Vintimille du Luc (1744). de l’amiral Victor-Guy Du p e r r é , Paris 13 juin 1825, plus une note.

440. M arcel PrévosT (1862-1941) écrivain. Ma n u s c r i t autographe signé, La Crise de la pudeur (Billet à Françoise), [1921] ; 448. religion . 7 brochures impriméss, 1649 ; petit in-4. 150/200 27 pages in-4, avec ratures et corrections. 100/150 Cardinal de Re t z , Sermon de S. Louis Roy de France, fait et prononcé devant le Roy & la Reyne Regente sa Mere. Le Politique Chronique de La Vie féminine, recueillie dans les Nouvelles Lettres à Françoise, ou La Jeune Fille d’après guerre (Flammarion, 1924). chrestien de S. Germain a la Reyne. Les Sentimens du public touchant la doctrine preschée, par le Pere Faure. Le Second Theologien Dans cette amusante lettre adressée à la mère d’un fils de 20 ans et de deux filles de 18 et de 16 ans, Prévost aborde le sujet bien d’Estat, a Messieurs les Generaux. Maximes morales et chrestiennes, pour le repos de consciences dans les affaires presentes. Suitte délicat de la pudeur, altérée par la Guerre, qui imposa le moratorium de l’éducation… Il est question de propos libres prononcés des Maximes ... Second Discours d’Estat et de religion, a Messieurs du Parlement. sans précaution, de lectures et spectacles sans surveillance ni censure, de danses « étrangères » lascives, de modes féminines et de 449. Religion. 8 lettres ou cartes, la plupart L.A.S., XIXe siècle. 200/250 « l’esprit syndicaliste » des jeunes face à la génération précédente… Félix Du p a n l o u p évêque d’Orléans (2), Fr. La g r a ng e évêque de Chartres, Cardinal La v i g e r i e (2), H.L.C. Ma r e t évêque in partibus de Sura, Pi e IX. On j o i n t un feuillet détaché du livre de prières de Saint Benoît Joseph La b r e , certifié avec le sceau de 441. P ierre-Joseph Proudhon (1809-1865) écrivain et théoricien politique. L.A.S. (minute), 13 septembre 1862, à M. Le b è g u e , l’abbé de Sept‑Fons. rédacteur du journal belge L’Écho du Parlement ; 3/4 page in‑8, avec ratures et corrections. 250/300 Brouillon de lettre pour insertion dans le journal en réponse à une lettre (signée Joseph Boniface) du député belge Louis De f r é . 450. Ernest RENAN (1823-1892) écrivain. 2 L.A.S. ; 1 page in-8 chaque, un en-tête Collège de France. 150/200 Proudhon estime que Defré s’est trop hâté de prendre la plume : « Il devait penser que je ne laisserais pas passer l’attaque de l’Écho Paris 10 avril 1884, à un savant confrère. « Sans prendre l’entière responsabilité de la cérémonie de samedi, dont nous n’avons du Parlement sans un mot de protestation ; et la prudence, à défaut de la loyauté, lui commandait d’attendre… Joseph Boniface en pas eu l’initiative, je suis assuré cependant que tout se passera bien, et que les personnes que vous amènerez ne seront pas trop a jugé autrement : il veut absolument entrer en conversation politique avec moi ». Proudhon demande à Defré et à ses confrères mécontentes »… Rosmapamon, Perros-Guirec, à M. Fa n t o n i . Il ne peut collaborer à son excellent recueil. « J’ai entrepris une de la presse bruxelloise s’ils persistent à soutenir « que je prêche l’annexion de la Belgique à la France, chose que je ne pense Histoire du peuple d’Israël. […] J’y consacre toutes mes heures du jour et de la nuit. Pardonnez-moi donc si je m’interdis tout travail point, que je n’ai jamais pensée et que je considère, dans la situation, comme une calomnie de leur part »… On j o i n t une L.A.S. de qui me détournerait de mon œuvre principale. Croyez que personne n’est plus sympathique que moi à la Revue internationale »… s a v e u v e , Passy 11 septembre 1866, à M. Le b è g u e (1 page in-8, deuil). On j o i n t une photographie de Renan dans son cabinet de travail (Nos Contemporains chez eux, Dornac et Cie, 19 x 14 cm).

70 71 Procès-verbaux, déclarations, pièces relatives aux poursuites de Jean-Baptiste Tourteau de Se p t e u i l , premier valet de chambre de Louis XVI et caissier de la Liste civile. On j o i n t une m a z a r i n a d e imprimée, Sommaire du Contenu au testament, de feu Monseigneur l’Eminentissime Cardinal Duc Mazarini (Avignon, G. Bramereau, 1661) ; et une P.S. par le marquis de Pu i v e r t , général gouverneur du château de Vincennes, 1816.

455. révoluTion. 3 lettres ou pièces et un imprimé, 1793-1795. 100/150

L.A.S. du colonel Th a r o gn e au colonel Colomb (Stavelot 1793). Extrait du registre des délibérations de la commune de Mello, réclamant à la Convention nationale la mise en liberté de la citoyenne Chastulé, dite La r o c h e f o u c a u l t (1794). L.A.S. du député Le r o y au citoyen Potin, évoquant les dilapidations du temps de la Terreur, [1795]. Dé c r e t s de la Convention Nationale […] concernant la répression des Conspirateurs, l’éloignement des Nobles et la Police générale de la République, 27-28 germinal II (16- 17 avril 1794 ; Marseille, impr. du Sans-Culotte Rochebrun, [1794]). On j o i n t un Édit du Roi, pour les Communautés d’Arts & Métiers de la Ville de Lyon (1777).

456. révoluTion. 6 plaquettes ou brochures imprimés, 1789-1793 ; in-8, qqs défauts. 60/80

Arrêté de l’Assemblée de représentans de la Commune de Paris, concernant la dénonciation de M. le Prince de La m b e s c , & autres, accusés du crime de Lèse-Nation, 1789. Rapport fait à l’Assemblée Nationale par le Ministre de la Guerre, 11 octobre 1791. Observations sur le décret de déportation [relatif aux ecclésiastiques non-assermentés, 1792]. Discours et opinions sur le p r o c è s d e Lo u i s XVI par J.B. Le c a r p e n t i e r , F.P.N. An t h o i n e et de Jean De Br y . On j o i n t une L.S. par Lo u i s -Ph i l i pp e , contresignée par Mo n t a l i v e t , 20 mars 1839, convocation à l’ouverture des Chambres.

457. RévoluTion eT EMPire. 7 lettres ou pièces, la plupart avec en-tête (qqs vignettes). 100/120

2 pièces concernant le District des Pères Nazareth et le marchand limonadier J.B. Harger (1789 et 1793). Ab r i a l ministre de la Justice (1802), Ay m e s président du Tribunal civil de Carpentras (1806), Antoine Simon Du r r i e u (Botzen 1809, procuration pour sa dotation et son titre de chevalier de l’Empire), Me r c i e r commandant de la place de Bois-le-Duc, comte Vi l a i n XIIII (1807), et le recteur de l’Académie de Mayence (1813, sur les livres de prix et Herder).

458. r évoluTion de 1848. Aff i c h e , Loi sur les attroupements (Troyes, Cardon imprimeur du département, juin 1848) ; 55,5 x 41,5 cm. (taches et petits manques). 20/30 Loi du 7 juin 1848, qui interdit les attroupements armés sur la voie publique, ainsi que « tout attroupement non armé qui pourrait 451 troubler la tranquillité publique »… 451. REN É Ier (1409-1480) « le bon roi René », duc d’Anjou, de Bar et de Lorraine, Roi de Naples et de Sicile, poète. L.S. 459. RICHELIEU (Indre-et-Loire). Émile SEYDEN : m a n u s c r i t autographe signé, Richelieu ; 21 pages in-4. 100/120 « Rene », Alessandria 3 septembre [1458 ?], à Bianca Maria Sf o r z a , duchesse de Mi l a n ; contresignée Jo h a nn e s ; 1 page obl. petit in-4, adresse. 1.500/2.000 Histoire de la transformation du village misérable de Richelieu, grâce à la vision du grand ministre de Louis XIII, qui y fit édifier un

Tr è s r a r e e t c u r i e u s e l e t t r e d a n s u n i t a l i e n m ê l é d e l a t i n , adressée à Bianca Maria Sf o r z a , duchesse de Mi l a n palais préfigurant Versailles »… Aménagement urbain, fondation d’écoles, construction d’une Grand’Rue et du château fastueux… (1425‑1468), née Visconti, épouse de Francesco Sforza (1450). Il lui envoie des cadeaux et des messages par son écuyer du Pl e s s e y s . puis un triste dénouement : le palais qui avait traversé la Terreur fut vendu par l’arrière-neveu du Cardinal à la Bande Noire, qui « Illustris consanguinea precarissima. Per lo magistro beco del Plesseys nostro consigliero et scudiero destuderia ve mandamo doe le dépeça… portantis : lo presente cy piczulo, ma de Vostra cortesia lo haveritis grato. Et si altre cose volitis che possonno vogliatis le ne significare e lo farnno volentiero / come piu ad plenum sopra ezo et altre cose seritis informata per lo prefato becco / Alo quale datis fede 460. Henri RIVIÈRE (1827-1883) marin, tué au Tonkin, et écrivain. L.A.S., 31 août 1880, et P.A., Hanoï 1er septembre 1882 ; come ad nuy et per lui ne fatis sapere de vostro bon stato e novelle. Illustris consanguinea precarissima altissimus vos confirmet ad 1 page et demie in-12, et demi-page petit in-4 au crayon. 200/250 votum »... Il fait précéder sa signature de ses titres : « Jehrusalem et Sicilie Rex Andeganie et Barri Dux et Vostro consanguineo ». 1880, à un ami, au sujet d’un rendez-vous au Café de Paris et d’un dîner chez Mme de Fleury. 1882, réflexions écrites six mois 452. Jean- François reubell (1747-1807) conventionnel (Haut-Rhin) et membre du Directoire. L.A.S., 15 floréal VII (4 mai 1799), à avant sa mort, au dos d’une note de blanchissage :« Ce qui fait que je reste, ce que j’aime, ce qui me retient, c’est le far-niente de un ancien collègue ; 1 page in-4. 120/150 cette vie, sa rêverie, son à-côté de la vie active que j’ai menée, que je mènerai tout là-bas à Paris, et qui m’a fatigué. Un bon cigare, un

Su r l’a s s a s s i n at d e s p l é n i p o t e n t i a i r e s f r a n ç a i s à l a Di è t e g e r m a n i q u e d e Ra s t r a d t p a r d e s s o l d a t s a u t r i c h i e n s (28 avril 1799). certain travail du cerveau, des projets, le plaisir sobre de la table, de la sympathie autour de moi, quelque inconnue, sans que je le « S’il y a séance aujourd’huy, nous enverrons un message, sur l’évenement cruel de Radstadt. S’il n’y a pas de séance nous l’enverrons désire, qui peut se dégager de l’horizon, tout cela me charme et m’emprisonne ici »… On j o i n t un fragment du manuscrit (copie) de demain. L’heure de la mort de Républicains paroit sonnée et si le corps legislatif conserve la phisionomie qu’il a, on peut prédire que son roman Combats de la vie (4 p. in-fol., pag. 470-474), et un exemplaire de sa comédie Berthe d’Estrée (Paris, Michel Lévy, 1874). nous resterons sans moyens pour les venger. L’Autriche, l’atroce Autriche aura donc été victorieuse jusques dans le sein des conseils. Plus une P.A.S. par Louis-François, baron de Ga l l i ff e t (Lyon décembre 1814, certificat) ; et une L.S. annotée par Raymond Po i n c a r é Notre dissolution sociale ne tardera pas »… à Marcel Cachin (1926). 453. révoluTion. 6 lettres ou pièces. 150/200 461. Henri rocheForT (1830-1913) journaliste et pamphlétaire. Ma n u s c r i t autographe, Une réunion publique, et 2 f r a g m e n t s Pierre-Hubert An s o n , Armand-Gaston Ca m u s (1786, sur les droits des curés et paroisses, portrait), J.N. Dé m e u n i e r (1805, sur les de manuscrits autographes ; 6 pages in-8, découpées pour composition et remontées (petites déchir.). 120/150 assurances), J.B. Tr e i l h a r d (2, 1798-1799, dont une à Fouché), F.D. Tr o n c h e t (1805). Trois sketchs dramatiques. Dans Une réunion publique, des orateurs sont quelque peu malmenés par ordre du commissaire de 454. Ré voluTion. Imprimé : Commune de Paris. Pièces qui ont rapport à l’affaire de Septeuil – Suite des pièces... (Impr. de C.F. Patris, police qui y assiste… Un fragment [Chasse impériale] met en scène l’Empereur et le Chambellan ; [La Victoire du général Pinard] Imprimeur de la Commune, [1793]) ; in-4 de 98 et 12 p., cart. demi-percaline rouge (tache d’encre au premier f.). 80/100 met en scène le général Pinard, qui débouche rue de Clichy devant ses soldats chantants…

72 73 Procès-verbaux, déclarations, pièces relatives aux poursuites de Jean-Baptiste Tourteau de Se p t e u i l , premier valet de chambre de Louis XVI et caissier de la Liste civile. On j o i n t une m a z a r i n a d e imprimée, Sommaire du Contenu au testament, de feu Monseigneur l’Eminentissime Cardinal Duc Mazarini (Avignon, G. Bramereau, 1661) ; et une P.S. par le marquis de Pu i v e r t , général gouverneur du château de Vincennes, 1816.

455. révoluTion. 3 lettres ou pièces et un imprimé, 1793-1795. 100/150

L.A.S. du colonel Th a r o gn e au colonel Colomb (Stavelot 1793). Extrait du registre des délibérations de la commune de Mello, réclamant à la Convention nationale la mise en liberté de la citoyenne Chastulé, dite La r o c h e f o u c a u l t (1794). L.A.S. du député Le r o y au citoyen Potin, évoquant les dilapidations du temps de la Terreur, [1795]. Dé c r e t s de la Convention Nationale […] concernant la répression des Conspirateurs, l’éloignement des Nobles et la Police générale de la République, 27-28 germinal II (16- 17 avril 1794 ; Marseille, impr. du Sans-Culotte Rochebrun, [1794]). On j o i n t un Édit du Roi, pour les Communautés d’Arts & Métiers de la Ville de Lyon (1777).

456. révoluTion. 6 plaquettes ou brochures imprimés, 1789-1793 ; in-8, qqs défauts. 60/80

Arrêté de l’Assemblée de représentans de la Commune de Paris, concernant la dénonciation de M. le Prince de La m b e s c , & autres, accusés du crime de Lèse-Nation, 1789. Rapport fait à l’Assemblée Nationale par le Ministre de la Guerre, 11 octobre 1791. Observations sur le décret de déportation [relatif aux ecclésiastiques non-assermentés, 1792]. Discours et opinions sur le p r o c è s d e Lo u i s XVI par J.B. Le c a r p e n t i e r , F.P.N. An t h o i n e et de Jean De Br y . On j o i n t une L.S. par Lo u i s -Ph i l i pp e , contresignée par Mo n t a l i v e t , 20 mars 1839, convocation à l’ouverture des Chambres.

457. RévoluTion eT EMPire. 7 lettres ou pièces, la plupart avec en-tête (qqs vignettes). 100/120

2 pièces concernant le District des Pères Nazareth et le marchand limonadier J.B. Harger (1789 et 1793). Ab r i a l ministre de la Justice (1802), Ay m e s président du Tribunal civil de Carpentras (1806), Antoine Simon Du r r i e u (Botzen 1809, procuration pour sa dotation et son titre de chevalier de l’Empire), Me r c i e r commandant de la place de Bois-le-Duc, comte Vi l a i n XIIII (1807), et le recteur de l’Académie de Mayence (1813, sur les livres de prix et Herder).

458. r évoluTion de 1848. Aff i c h e , Loi sur les attroupements (Troyes, Cardon imprimeur du département, juin 1848) ; 55,5 x 41,5 cm. (taches et petits manques). 20/30 Loi du 7 juin 1848, qui interdit les attroupements armés sur la voie publique, ainsi que « tout attroupement non armé qui pourrait 451 troubler la tranquillité publique »… 451. REN É Ier (1409-1480) « le bon roi René », duc d’Anjou, de Bar et de Lorraine, Roi de Naples et de Sicile, poète. L.S. 459. RICHELIEU (Indre-et-Loire). Émile SEYDEN : m a n u s c r i t autographe signé, Richelieu ; 21 pages in-4. 100/120 « Rene », Alessandria 3 septembre [1458 ?], à Bianca Maria Sf o r z a , duchesse de Mi l a n ; contresignée Jo h a nn e s ; 1 page obl. petit in-4, adresse. 1.500/2.000 Histoire de la transformation du village misérable de Richelieu, grâce à la vision du grand ministre de Louis XIII, qui y fit édifier un

Tr è s r a r e e t c u r i e u s e l e t t r e d a n s u n i t a l i e n m ê l é d e l a t i n , adressée à Bianca Maria Sf o r z a , duchesse de Mi l a n palais préfigurant Versailles »… Aménagement urbain, fondation d’écoles, construction d’une Grand’Rue et du château fastueux… (1425‑1468), née Visconti, épouse de Francesco Sforza (1450). Il lui envoie des cadeaux et des messages par son écuyer du Pl e s s e y s . puis un triste dénouement : le palais qui avait traversé la Terreur fut vendu par l’arrière-neveu du Cardinal à la Bande Noire, qui « Illustris consanguinea precarissima. Per lo magistro beco del Plesseys nostro consigliero et scudiero destuderia ve mandamo doe le dépeça… portantis : lo presente cy piczulo, ma de Vostra cortesia lo haveritis grato. Et si altre cose volitis che possonno vogliatis le ne significare e lo farnno volentiero / come piu ad plenum sopra ezo et altre cose seritis informata per lo prefato becco / Alo quale datis fede 460. Henri RIVIÈRE (1827-1883) marin, tué au Tonkin, et écrivain. L.A.S., 31 août 1880, et P.A., Hanoï 1er septembre 1882 ; come ad nuy et per lui ne fatis sapere de vostro bon stato e novelle. Illustris consanguinea precarissima altissimus vos confirmet ad 1 page et demie in-12, et demi-page petit in-4 au crayon. 200/250 votum »... Il fait précéder sa signature de ses titres : « Jehrusalem et Sicilie Rex Andeganie et Barri Dux et Vostro consanguineo ». 1880, à un ami, au sujet d’un rendez-vous au Café de Paris et d’un dîner chez Mme de Fleury. 1882, réflexions écrites six mois 452. Jean- François reubell (1747-1807) conventionnel (Haut-Rhin) et membre du Directoire. L.A.S., 15 floréal VII (4 mai 1799), à avant sa mort, au dos d’une note de blanchissage :« Ce qui fait que je reste, ce que j’aime, ce qui me retient, c’est le far-niente de un ancien collègue ; 1 page in-4. 120/150 cette vie, sa rêverie, son à-côté de la vie active que j’ai menée, que je mènerai tout là-bas à Paris, et qui m’a fatigué. Un bon cigare, un

Su r l’a s s a s s i n at d e s p l é n i p o t e n t i a i r e s f r a n ç a i s à l a Di è t e g e r m a n i q u e d e Ra s t r a d t p a r d e s s o l d a t s a u t r i c h i e n s (28 avril 1799). certain travail du cerveau, des projets, le plaisir sobre de la table, de la sympathie autour de moi, quelque inconnue, sans que je le « S’il y a séance aujourd’huy, nous enverrons un message, sur l’évenement cruel de Radstadt. S’il n’y a pas de séance nous l’enverrons désire, qui peut se dégager de l’horizon, tout cela me charme et m’emprisonne ici »… On j o i n t un fragment du manuscrit (copie) de demain. L’heure de la mort de Républicains paroit sonnée et si le corps legislatif conserve la phisionomie qu’il a, on peut prédire que son roman Combats de la vie (4 p. in-fol., pag. 470-474), et un exemplaire de sa comédie Berthe d’Estrée (Paris, Michel Lévy, 1874). nous resterons sans moyens pour les venger. L’Autriche, l’atroce Autriche aura donc été victorieuse jusques dans le sein des conseils. Plus une P.A.S. par Louis-François, baron de Ga l l i ff e t (Lyon décembre 1814, certificat) ; et une L.S. annotée par Raymond Po i n c a r é Notre dissolution sociale ne tardera pas »… à Marcel Cachin (1926). 453. révoluTion. 6 lettres ou pièces. 150/200 461. Henri rocheForT (1830-1913) journaliste et pamphlétaire. Ma n u s c r i t autographe, Une réunion publique, et 2 f r a g m e n t s Pierre-Hubert An s o n , Armand-Gaston Ca m u s (1786, sur les droits des curés et paroisses, portrait), J.N. Dé m e u n i e r (1805, sur les de manuscrits autographes ; 6 pages in-8, découpées pour composition et remontées (petites déchir.). 120/150 assurances), J.B. Tr e i l h a r d (2, 1798-1799, dont une à Fouché), F.D. Tr o n c h e t (1805). Trois sketchs dramatiques. Dans Une réunion publique, des orateurs sont quelque peu malmenés par ordre du commissaire de 454. Ré voluTion. Imprimé : Commune de Paris. Pièces qui ont rapport à l’affaire de Septeuil – Suite des pièces... (Impr. de C.F. Patris, police qui y assiste… Un fragment [Chasse impériale] met en scène l’Empereur et le Chambellan ; [La Victoire du général Pinard] Imprimeur de la Commune, [1793]) ; in-4 de 98 et 12 p., cart. demi-percaline rouge (tache d’encre au premier f.). 80/100 met en scène le général Pinard, qui débouche rue de Clichy devant ses soldats chantants…

72 73 cours de cette importante affaire des preuves bien essentielles de sa religion, de sa bonté, de sa sagesse, l’Assemblée en est pénétrée »… 13 avril 1715. Il lui envoie « le projet de Bref du Pape, avec quelques réflexions à côté. Elles ne sont pas aussi correctes qu’elles le seront, lorsqu’elles auront passé par l’examen de Mr le Chancelier et de Mr de Meaux ». Faut-il le faire connaître publiquement ? « je crois qu’il faut attendre au moins le succès de la négotiation de Mr le Duc de Noailles »... Etc.

463. M anon Phlipon, Madame ROLAND (1754-guillotinée 1793) l’égérie des Girondins. L.A., [Amiens] « Mercredy 21 janvier 1782 » [pour mardi 22 ?, à s o n m a r i ] ; 4 pages in-4. 800/1.000

Be l l e l e t t r e à s o n m a r i . Il y a eu un peu de beau temps pour la fête : « j’ai respiré l’air dans mon jardin avec plaisir et l’air me paroissoit suave et gracieux » ; mais il pleut : « il règne je ne sais quoi de sombre et d’épais qui m’abat : j’ai de la lassitude et presque du dégoût ». Elle se plaint du manque de bois et de la mauvaise qualité de celui qu’on lui a livré. Elle vient d’engager une fille : « elle me plaît par un air très propre et assez doux. [...] Si j’étais vieille comme Sara et que tu fus un patriarche, cela ne serait pas mal choisi ; elle a vingt-cinq ans, de la fraîcheur et d’assez jolis yeux. Si elle est d’ailleurs telle qu’on l’annonce on nous la débauchera quelque jour pour en faire une femme de chambre ». Elle donne des nouvelles de leur fille, qu’elle allaite et qui va mieux... Elle essaie de lire en anglais : « j’y suis autrement perdue que dans l’italien » ; il lui faut le dictionnaire… Le jardin est dans un triste état et nécessite des travaux : « N’est-ce pas une puissante raison de hâter ton retour ? Tu auras aussi de l’exercice à prendre, si tu veux, autour de mon bois […] tu pourras t’amuser dans ton bûcher où j’irai te trouver avec ma petite quand il y aura du soleil ». Elle conclut en l’embrassant « tenerissimamente », ayant sa fille au sein gauche, et veut le rassurer sur sa bonne santé, malgré sa lassitude.

464. Jean- Marie Roland de la Platière (1734-1793). Aff i c h e , Au x Pa s t e u r s des villes et des campagnes, 6 novembre 1792 (Pau, impr. de Daumon) ; grand in-fol. (43 x 30,5 cm, qqs légers défauts). 100/120 Le Ministre de l’Intérieur appelle les prêtres à soutenir la Patrie et la République, et notamment à supprimer des rituels le Domine salvum fac Regem… On j o i n t une P.S. par le Maire et 5 officiers municipaux de So ng e o n s (Oise), 16 floréal II (5 mai 1794), concernant la recherche du salpêtre ; une Instruction sur l’existence du Salpêtre dans les terres des souterreins... (Carpentras, 12 prairial II [31 mai 1794]) ; et une affiche,A rrêté du Directoire du Département de la Charente, relatif aux publications des bans de mariage, 5 février 1793 (petit trou).

465. Louis François Gaston Marie de roqueMaurel (1804-1878) officier de marine et homme politique ; il servit notamment sur l’Astrolabe sous Dumont d’Urville. Tr o i s m a n u s c r i t s autographes, 1839-1945 ; 110 pages (plus 90 ff. vierges) et en fin de volume 3 p. de calculs et notes en un vol. in-4, cartonnage partiellement débroché avec dos manquant. 1.500/1.800 En s e m b l e d e t r o i s i n t é r e s s a n t e s é t u d e s s u r l a m a r i n e . – La Déportation substituée à la peine des galères, mai-5 juillet 1839 (54 p.). Rapport sur les systèmes pénitentiaires, leurs coûts et leurs défauts, insistant sur la nécessité de bannir et d’isoler des criminels, et prônant le remplacement de bagnes et de galères par la déportation dans des colonies pénitentiaires. La Guyane ne s’y prêtant pas, Roquemaurel préconise l’installation d’un établissement pénal en Pa t a g o n i e , dans le détroit de Magellan, et dresse le tableau composant le personnel et le budget nécessaire. « Un criminel ne peut passer pour purifié, s’il n’a joui quelque temps de toute sa liberté sans songer à mal faire »… – Marine d’Espagne. Rapport adressé à la Reine Isabelle II par le ministre de la Marine Portillo, 20 janvier 1844 (4 p.). Copie incomplète d’un rapport sur l’état « décadent » de la marine espagnole et les moyens d’y remédier… – Brick le Cossard. Rapport à Mr le C. amiral Laplace, commandant la station des Antilles et du 463 Mexique…, juillet‑octobre 1845 (51 p.). Rapport sur la navigation, l’état politique et le commerce de la « côte fermée » entre le Ve n e z u e l a et la Co l o m b i e . Le Cossard s’arrête dans la colonie anglaise de Tr i n i d a d où l’esclavage a été aboli, sur l’île de Marguerite 462. Armand-Gaston- Maximilien, cardinal de ROHAN (1674-1749) évêque de Strasbourg, Grand Aumônier de France à Ju a n -Gr i e g o , « bonne relâche pour se procurer des provisions », dans les ports de La Gu a i r a qui est en train de renaître de ses ruines a i n t e n o n (Académie Française). 5 L.A.S., 1 L.A. et 1 L.S., 1708-1715, à la marquise de M ; 17 pages in‑4. 700/800 et de Pu e r t o Ca b e l l o , un des meilleurs du Nouveau Monde, où le commerce français est en plein essor bien qu’il n’y occupe encore e Tr è s i n t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e s u r l’a c c e p t a t i o n d e l a b u l l e Un i g e n i t u s , en accord avec Mme de Ma i n t e n o n , le Cardinal de Bi s s y que le 4 rang, puis dans l’île de Cu r a ç a o , colonie languissante qui n’est plus l’entrepôt du commerce interlope mais qui conserve et le chancelier Vo y s i n , ainsi que dans les mesures concertées contre le Cardinal de No a i l l e s . 24 janvier 1708. Il plaide en faveur des sœurs un souffle de vie, à Santa‑Marta en No u v e l l e -Gr e n a d e [la Colombie actuelle], et enfin à Ca r t a g è n e , autrefois un des boulevards de du couvent de la Visitation de Strasbourg, et envoie un mémoire de la Supérieure « sur les charges trop fortes qu’on leur a imposées, lors la puissance espagnole et qui aujourd’hui n’est plus qu’un « désert malsain couvert de ruines » où il n’existe qu’un seul négociant de l’union de l’Abbaye de St Estienne à leur Monastere. […] Je vous supplie de me faire sçavoir vos ordres Madame ils seront executés français. Sur son trajet de retour, Le Cassard relâche à Cu m a n a . Roquemaurel regrette que la France, qui occupe « le premier rang avec le respect que je vous dois par tant de raisons »… Samedy. Il lui envoie « un projet de déclaration qui doit précéder la convocation dans l’estime et l’affection des peuples », n’ait pas encore appliqué les moyens susceptibles de développer le commerce français entre du Concile […]. Mr le premier president et Mr le Procureur general sont mandés dimanche pour en prendre communication. C’est une les Antilles et cette côte dite fermée… – à la suite de ces trois textes, Roquemaurel a noté le titre d’une autre étude sur la constitution demarche absolument necessaire dès que Rome ne nous aide pas mais en mesme temps elle est bien importante. C’est commencer tout de et le budget de la Marine et en fin de volume, des calculs pour un budget prévisionnel du matériel de la Marine. bon un ouvrage qui m’afflige infiniment et qui pourra bien nous conduire à des extremités auxquelles je ne puis penser sans agitation »… Jeudy 23 : « Il est bien vray Madame que souvent vous avez esté utile en parlant raison aux hommes. Je l’éprouve dans le commerce que 466. P ierre-Paul royer-collard (1763-1845) homme politique et philosophe. L.A.S., 23 décembre [1832], vous me permettez d’avoir avec vous. Vos dernieres lettres ont produit en moy une joye sensible, de nouvelles forces, un redoublement au baron Pa s q u i e r , Président de la Chambre des Pairs ; 1 page in-4, adresse. 150/200 de zele et je sens en ce moment plus que jamais qu’il n’y a rien que je ne voulusse faire pour servir la religion le Roy et l’Estat ». Elle à p r o p o s d e l’Él o g e d u b a r o n Cu v i e r , prononcé par Pasquier à la Chambre des Pairs le 17 décembre 1832 : « C’étoit pour moi approuvera les progrès de l’affaire de Sa i n t -Ma u r . Il évoque la proposition faite au Roi par le père Le Te l l i e r touchant l’abbé Ti b e r g e , et un spectacle d’un grand intérêt de vous voir aux prises avec Cu v i e r . [...] vous n’êtes pas resté au-dessous de votre sujet. Et de soupçonne M. du Gu e t « d’estre l’autheur du mauvais livre par le jugement mesme des jesuittes qui font le journal de Trevoux ». Il verra qui auroit‑on pu aujourd’hui en dire autant ? […] C’est un rare avantage que beaucoup d’esprit, mais le talent de s’en bien servir demain le Roi ; M. de Po n t c h a r t r a i n « est entré dans mes vües dabord avec quelque repugnance mais ensuite de très bonne grace ». est plus rare encore »… On j o i n t 4 L.A.S. du germaniste Charles An d l e r à Henri Lichtenberger (1928-1931), et un quatrain Faut-il punir ceux qui sont soupçonnés ? Il conseille de ne frapper que ceux qui sont actifs : « je regarderois comme un fait bien marqué a.s. de Sé v e r i n e . et bien essentiel la moindre preuve qu’on pourroit avoir qu’ils contribuassent à la resistance de Mr le Card. de N. [No a i l l e s ] »… Mardy. Il sait « les inquiétudes que vostre zele pour la religion et pour la bonne cause » lui donne dans la conjoncture présente, et souhaite les 467. SAIN T-DOMINGUE. César Henri comte de LA LUZERNE (1737-1799) gouverneur des Îles sous le vent, ministre de la Marine. soulager : « La bulle sera acceptée ce soir et si quelques prelats n’acceptent pas encor formellement ils parlent de maniere à nous faire P.S., Port-au-Prince 5 septembre 1787 ; vélin obl. in-4 en partie imprimé, 2 cachets cire rouge et 2 cachets encre (trous). 150/200 esperer qu’ils s’uniront avec nous quand l’instruction pastorale sera lüe et aprouvée, cette espérance Madame me donne une joye et une Le t t r e s d e m a î t r i s e e n c h i r u r g i e en faveur de Claude Mu n e r e t , originaire de Dijon, qui souhaite s’établir à Port-au-Prince. consolation infinie ». L’archevêque de Rouen a fait un discours plein de zèle, de piété et de dignité, et le Roi « nous a donné dans le La pièce est signée par les médecins Pe y r é et T.F. chevalier de Sa i n t -Ge o r g e s , et contresignée par La Lu z e r n e , général, par l’intendant de Mo r t b o i s .

74 75 cours de cette importante affaire des preuves bien essentielles de sa religion, de sa bonté, de sa sagesse, l’Assemblée en est pénétrée »… 13 avril 1715. Il lui envoie « le projet de Bref du Pape, avec quelques réflexions à côté. Elles ne sont pas aussi correctes qu’elles le seront, lorsqu’elles auront passé par l’examen de Mr le Chancelier et de Mr de Meaux ». Faut-il le faire connaître publiquement ? « je crois qu’il faut attendre au moins le succès de la négotiation de Mr le Duc de Noailles »... Etc.

463. M anon Phlipon, Madame ROLAND (1754-guillotinée 1793) l’égérie des Girondins. L.A., [Amiens] « Mercredy 21 janvier 1782 » [pour mardi 22 ?, à s o n m a r i ] ; 4 pages in-4. 800/1.000

Be l l e l e t t r e à s o n m a r i . Il y a eu un peu de beau temps pour la fête : « j’ai respiré l’air dans mon jardin avec plaisir et l’air me paroissoit suave et gracieux » ; mais il pleut : « il règne je ne sais quoi de sombre et d’épais qui m’abat : j’ai de la lassitude et presque du dégoût ». Elle se plaint du manque de bois et de la mauvaise qualité de celui qu’on lui a livré. Elle vient d’engager une fille : « elle me plaît par un air très propre et assez doux. [...] Si j’étais vieille comme Sara et que tu fus un patriarche, cela ne serait pas mal choisi ; elle a vingt-cinq ans, de la fraîcheur et d’assez jolis yeux. Si elle est d’ailleurs telle qu’on l’annonce on nous la débauchera quelque jour pour en faire une femme de chambre ». Elle donne des nouvelles de leur fille, qu’elle allaite et qui va mieux... Elle essaie de lire en anglais : « j’y suis autrement perdue que dans l’italien » ; il lui faut le dictionnaire… Le jardin est dans un triste état et nécessite des travaux : « N’est-ce pas une puissante raison de hâter ton retour ? Tu auras aussi de l’exercice à prendre, si tu veux, autour de mon bois […] tu pourras t’amuser dans ton bûcher où j’irai te trouver avec ma petite quand il y aura du soleil ». Elle conclut en l’embrassant « tenerissimamente », ayant sa fille au sein gauche, et veut le rassurer sur sa bonne santé, malgré sa lassitude.

464. Jean- Marie Roland de la Platière (1734-1793). Aff i c h e , Au x Pa s t e u r s des villes et des campagnes, 6 novembre 1792 (Pau, impr. de Daumon) ; grand in-fol. (43 x 30,5 cm, qqs légers défauts). 100/120 Le Ministre de l’Intérieur appelle les prêtres à soutenir la Patrie et la République, et notamment à supprimer des rituels le Domine salvum fac Regem… On j o i n t une P.S. par le Maire et 5 officiers municipaux de So ng e o n s (Oise), 16 floréal II (5 mai 1794), concernant la recherche du salpêtre ; une Instruction sur l’existence du Salpêtre dans les terres des souterreins... (Carpentras, 12 prairial II [31 mai 1794]) ; et une affiche,A rrêté du Directoire du Département de la Charente, relatif aux publications des bans de mariage, 5 février 1793 (petit trou).

465. Louis François Gaston Marie de roqueMaurel (1804-1878) officier de marine et homme politique ; il servit notamment sur l’Astrolabe sous Dumont d’Urville. Tr o i s m a n u s c r i t s autographes, 1839-1945 ; 110 pages (plus 90 ff. vierges) et en fin de volume 3 p. de calculs et notes en un vol. in-4, cartonnage partiellement débroché avec dos manquant. 1.500/1.800 En s e m b l e d e t r o i s i n t é r e s s a n t e s é t u d e s s u r l a m a r i n e . – La Déportation substituée à la peine des galères, mai-5 juillet 1839 (54 p.). Rapport sur les systèmes pénitentiaires, leurs coûts et leurs défauts, insistant sur la nécessité de bannir et d’isoler des criminels, et prônant le remplacement de bagnes et de galères par la déportation dans des colonies pénitentiaires. La Guyane ne s’y prêtant pas, Roquemaurel préconise l’installation d’un établissement pénal en Pa t a g o n i e , dans le détroit de Magellan, et dresse le tableau composant le personnel et le budget nécessaire. « Un criminel ne peut passer pour purifié, s’il n’a joui quelque temps de toute sa liberté sans songer à mal faire »… – Marine d’Espagne. Rapport adressé à la Reine Isabelle II par le ministre de la Marine Portillo, 20 janvier 1844 (4 p.). Copie incomplète d’un rapport sur l’état « décadent » de la marine espagnole et les moyens d’y remédier… – Brick le Cossard. Rapport à Mr le C. amiral Laplace, commandant la station des Antilles et du 463 Mexique…, juillet‑octobre 1845 (51 p.). Rapport sur la navigation, l’état politique et le commerce de la « côte fermée » entre le Ve n e z u e l a et la Co l o m b i e . Le Cossard s’arrête dans la colonie anglaise de Tr i n i d a d où l’esclavage a été aboli, sur l’île de Marguerite 462. Armand-Gaston- Maximilien, cardinal de ROHAN (1674-1749) évêque de Strasbourg, Grand Aumônier de France à Ju a n -Gr i e g o , « bonne relâche pour se procurer des provisions », dans les ports de La Gu a i r a qui est en train de renaître de ses ruines a i n t e n o n (Académie Française). 5 L.A.S., 1 L.A. et 1 L.S., 1708-1715, à la marquise de M ; 17 pages in‑4. 700/800 et de Pu e r t o Ca b e l l o , un des meilleurs du Nouveau Monde, où le commerce français est en plein essor bien qu’il n’y occupe encore e Tr è s i n t é r e s s a n t e c o r r e s p o n d a n c e s u r l’a c c e p t a t i o n d e l a b u l l e Un i g e n i t u s , en accord avec Mme de Ma i n t e n o n , le Cardinal de Bi s s y que le 4 rang, puis dans l’île de Cu r a ç a o , colonie languissante qui n’est plus l’entrepôt du commerce interlope mais qui conserve et le chancelier Vo y s i n , ainsi que dans les mesures concertées contre le Cardinal de No a i l l e s . 24 janvier 1708. Il plaide en faveur des sœurs un souffle de vie, à Santa‑Marta en No u v e l l e -Gr e n a d e [la Colombie actuelle], et enfin à Ca r t a g è n e , autrefois un des boulevards de du couvent de la Visitation de Strasbourg, et envoie un mémoire de la Supérieure « sur les charges trop fortes qu’on leur a imposées, lors la puissance espagnole et qui aujourd’hui n’est plus qu’un « désert malsain couvert de ruines » où il n’existe qu’un seul négociant de l’union de l’Abbaye de St Estienne à leur Monastere. […] Je vous supplie de me faire sçavoir vos ordres Madame ils seront executés français. Sur son trajet de retour, Le Cassard relâche à Cu m a n a . Roquemaurel regrette que la France, qui occupe « le premier rang avec le respect que je vous dois par tant de raisons »… Samedy. Il lui envoie « un projet de déclaration qui doit précéder la convocation dans l’estime et l’affection des peuples », n’ait pas encore appliqué les moyens susceptibles de développer le commerce français entre du Concile […]. Mr le premier president et Mr le Procureur general sont mandés dimanche pour en prendre communication. C’est une les Antilles et cette côte dite fermée… – à la suite de ces trois textes, Roquemaurel a noté le titre d’une autre étude sur la constitution demarche absolument necessaire dès que Rome ne nous aide pas mais en mesme temps elle est bien importante. C’est commencer tout de et le budget de la Marine et en fin de volume, des calculs pour un budget prévisionnel du matériel de la Marine. bon un ouvrage qui m’afflige infiniment et qui pourra bien nous conduire à des extremités auxquelles je ne puis penser sans agitation »… Jeudy 23 : « Il est bien vray Madame que souvent vous avez esté utile en parlant raison aux hommes. Je l’éprouve dans le commerce que 466. P ierre-Paul royer-collard (1763-1845) homme politique et philosophe. L.A.S., 23 décembre [1832], vous me permettez d’avoir avec vous. Vos dernieres lettres ont produit en moy une joye sensible, de nouvelles forces, un redoublement au baron Pa s q u i e r , Président de la Chambre des Pairs ; 1 page in-4, adresse. 150/200 de zele et je sens en ce moment plus que jamais qu’il n’y a rien que je ne voulusse faire pour servir la religion le Roy et l’Estat ». Elle à p r o p o s d e l’Él o g e d u b a r o n Cu v i e r , prononcé par Pasquier à la Chambre des Pairs le 17 décembre 1832 : « C’étoit pour moi approuvera les progrès de l’affaire de Sa i n t -Ma u r . Il évoque la proposition faite au Roi par le père Le Te l l i e r touchant l’abbé Ti b e r g e , et un spectacle d’un grand intérêt de vous voir aux prises avec Cu v i e r . [...] vous n’êtes pas resté au-dessous de votre sujet. Et de soupçonne M. du Gu e t « d’estre l’autheur du mauvais livre par le jugement mesme des jesuittes qui font le journal de Trevoux ». Il verra qui auroit‑on pu aujourd’hui en dire autant ? […] C’est un rare avantage que beaucoup d’esprit, mais le talent de s’en bien servir demain le Roi ; M. de Po n t c h a r t r a i n « est entré dans mes vües dabord avec quelque repugnance mais ensuite de très bonne grace ». est plus rare encore »… On j o i n t 4 L.A.S. du germaniste Charles An d l e r à Henri Lichtenberger (1928-1931), et un quatrain Faut-il punir ceux qui sont soupçonnés ? Il conseille de ne frapper que ceux qui sont actifs : « je regarderois comme un fait bien marqué a.s. de Sé v e r i n e . et bien essentiel la moindre preuve qu’on pourroit avoir qu’ils contribuassent à la resistance de Mr le Card. de N. [No a i l l e s ] »… Mardy. Il sait « les inquiétudes que vostre zele pour la religion et pour la bonne cause » lui donne dans la conjoncture présente, et souhaite les 467. SAIN T-DOMINGUE. César Henri comte de LA LUZERNE (1737-1799) gouverneur des Îles sous le vent, ministre de la Marine. soulager : « La bulle sera acceptée ce soir et si quelques prelats n’acceptent pas encor formellement ils parlent de maniere à nous faire P.S., Port-au-Prince 5 septembre 1787 ; vélin obl. in-4 en partie imprimé, 2 cachets cire rouge et 2 cachets encre (trous). 150/200 esperer qu’ils s’uniront avec nous quand l’instruction pastorale sera lüe et aprouvée, cette espérance Madame me donne une joye et une Le t t r e s d e m a î t r i s e e n c h i r u r g i e en faveur de Claude Mu n e r e t , originaire de Dijon, qui souhaite s’établir à Port-au-Prince. consolation infinie ». L’archevêque de Rouen a fait un discours plein de zèle, de piété et de dignité, et le Roi « nous a donné dans le La pièce est signée par les médecins Pe y r é et T.F. chevalier de Sa i n t -Ge o r g e s , et contresignée par La Lu z e r n e , général, par l’intendant de Mo r t b o i s .

74 75 468. sainT-doMingue. 3 lettres ou pièces manuscrites (minutes), 1795-1853 ; 20 pages in-fol. ou in-4. 150/200 républicain modéré ! Il n’est rien que savant, bon médecin, dévoué à ses malades et laborieux. Me ferais-je l’avocat d’un homme qui Do s s i e r r e l a t i f à l a r é q u i s i t i o n d u n a v i r e L’Eu l a l i e par le général La v a u x , gouverneur de Saint-Domingue, en janvier 1794, pour invoquerait l’appui d’un gouvernement contre lequel il aurait de la haine ? Donc un mot de vous au ministre […] un mot de vous ne les besoins de l’Armée du Nord : les marchandises furent prises, le navire affrété pour transporter 400 hommes de troupe en divers peut jamais être sans poids et sans autorité »… points de la colonie, puis dépouillé pour équiper la galette La Pourvoyeuse et la corvette La Hyenne. (1795-1796), pétitions de Simon Ga s s i e r , négociant et armateur bordelais, détaillant les dommages subis et chiffrant ses pertes… 2 mars 1853, pétition de 475. George SAND. P.A.S., Nohant 12 septembre 1872 ; 3/4 page in-8 à son chiffre. 150/200 ses descendants à Na p o l é o n III, demandant une transaction ou « une récompense nationale pour l’immense service que notre père a « J’ai reçu de Monsieur André Boutet, la somme de trois mille cent quatre vingt dix francs, 80 centimes pour solde de tout compte rendu à l’armée coloniale »… jusqu’au 6 7bre 1872 »...

469. sain T-doMingue. P.A.S. et P.S. par le comte Charles Joseph Lo pp i n o t (1738-1819), « Commissaire du Roy pour ses Colonies 476. Casimir DudevanT (1795-1871) mari de George Sand. L.A.S., Guillery 3 août 1862, à s a f i l l e So l a ng e ; 1 page et demie in‑8. du Vent et sous le Vent », Mémoire sur l’état présent de St Domingue, et sa « suitte », août 1814 ; 14 pages et demie in-fol. 200/250 400/500 Il a été « frappé, il y a 6 semaines d’une congestion cérébrale, assez bénigne il est vrai, mais qui ne m’en a pas moins paralysé légèrement Tr è s i n t é r e s s a n t r a pp o r t s u r Sa i n t -Do m i ng u e soumis au baron de Ma l o u e t , ministre de la Marine et des Colonies, notamment la main droite. Je suis resté un mois sans pouvoir écrire […] et tu est la première à qui je puisse écrire une lettre. Ma u r i c e est marié depuis sur la « t r a i t e d e s n è g r e s » : enjeux, risques, recommandations en vue de l’abolition, qui risque d’être catstrophique pour Saint‑Domingue… Gouvernement militaire et administration civile. Placet des colons à Louis XVIII, pour favoriser la reprise deux mois, tu n’en sais rien probablement, puisque tu ne m’en parles pas ; il s’est présenté chez toi à Paris trois fois et tu lui as refusé ta de leurs propriétés et la capture des fugitifs : « La culture des terres par des libres est une chimère démontrée par seize années porte ainsi qu’à ta mère ; il n’est pas étonnant qu’on t’ait laissée tranquille puisque tu n’as pas voulu les recevoir. Maurice et sa femme de liberté »… Cours de justice, Conseil souverain, Conseil provisoire ; Sénéchaussées, juges civils et criminels ; Tribunal de sont partis d’ici avant-hier, pour retourner à Nohant ; ils ont passé quinze jours avec moi ; sa petite femme que tu connais, Mlle Ca l a m a t t a commerce, administration des « biens vacans », droits d’octroi et autres… Il termine en parlant des cultures, et des vivres de terre, est charmante. […] Tu parles de voyages et tu me dis que tu n’es pas sortie de ton lit depuis 10 mois ; je ne comprends rien à ta maladie, en recommandant notamment de rendre obligatoire « de cultiver dix quarrés de terres par vingt-cinq nègres en bananiers et vivres de puisque quand on va pour te voir, on répond que tu es sortie. Est-ce sérieux ou joue tu la comédie, c’est à n’y rien comprendre »… terre destinés a nourrir les vieillards, les infirmes, les enfans de leurs nègres travaillans, les hopitaux et leurs domestiques »… 477. M aurice sand (1823-1889) fils de George Sand, dessinateur.D e s s i n original à la mine de plomb, daté en bas à droite : « avril 1853 » ; 470. Arthur Gilles de sainT-gerMain (1833-1899) acteur. 5 L.A.S., dont 4 à Frédéric Fe b v r e , 1857-1899 ; 15 pages et demie in-8. 19,5 x 12,5 cm (encadré). 400/500 100/150 Femme en costume XVIIIe descendant une marche. 16 septembre [1857], pour faire rompre son engagement à la Comédie Française : « j’y suis arrivé sachant non seulement tout mon On j o i n t un portrait d’Alfred de Mu s s e t , copie à la mine de plomb d’après Charles Landelle, 1854 (médaillon ovale, hauteur ancien répertoire, mais encore le répertoire nouveau, cela ne m’a servi en rien » ; il expose les frustrations qu’il y a connues… – À 17 cm, sous verre). Frédéric Fe b v r e . à la veille d’une fête commémorative de la révolution de 1848, il évoque quelques-uns de leurs sujets de causerie : 478. Solange DUDEVANT-SAND (1828-1899) fille de George Sand. 3 L.A.S. (« Solange » et « S », une non signée, 1870-1876, Monte Cristo, Henri III à la Gaîté, le Lazari d’où il s’est fait mettre à la porte, et beaucoup de leurs camarades… Mardi gras 1898, il à Charles Po n c y à Toulon ; 10 pages in‑8, une adresse. 200/250 peste contre ses souffrances, contre le temps à Monte Carlo et contre l’actualité : « Est-ce embêtant le procès Dr e y f u s , et inquiétant et troublant et dangereux. Quel mauvais Français que ce Zo l a , l’auteur cambronnais de La Terre ! »… Paris 1899, il commente Cannes 28 juillet 1870. Elle regrette qu’il arrive à Cannes au moment où elle va partir pour Paris. Elle n’est pas allée à la gare voir l’interprétation de Co q u e l i n cadet de Tartuffe, et Sarah Be r n h a r d t dans Dalila. Les partenaires de Sarah ne sont pas à la hauteur des Bo u c o i r a n : « je ne l’aurais peut-être pas reconnu. Ce bon Boucoiran qui m’a appris à lire. Je lis bien mal, il est vrai et je ne l’ai pas vu créateurs, Fechter et Félix… Il le remercie de son épître évoquant la Suisse… Il est abruti par la lecture du « fameux dossier », et souhaite depuis 1839 à Nîmes »… Nohant 25 août 1871 : « Les petites sont charmantes. Ma mère se porte à merveille. Maurice agricolise. Sa que le Diable nous débarrasse de Dr e y f u s , et de Ca d e t par-dessus le marché : « je ne crois pas que Molière s’en plaigne »… femme est aimable. Il fait bon, on se baigne à la rivière sans eau sous des ombrages verts »… Montgivray 26 septembre 1876, au sujet de la succession de sa mère : « Il va falloir payer trois arbitres, cinq experts, sans compter les droits à l’Etat […] Nohant est lamentablement 471. Louis-Antoine sainT-jusT (1767-1794) conventionnel (), membre du Comité de Salut public. 4 rapports imprimés, an II triste »… (mars-avril 1794 ; Paris, Imprimerie Nationale) ; in-8, brochés. 100/150 Rapports de St.-Just, Au nom des comités de salut public et de sûreté générale, et décrets de la Convention Nationale, relatif aux 479. É mile AUCANTE (1822-1909) et Pierre-Jules HETZEL (1814-1886). L.A.S. par les deux, Paris 30 juillet 1860, personnes incarcérées, 8 et 13 ventose (26 février, 3 mars ; 23 p.). Rapport Sur les Factions de l’étranger, et sur la Conjuration ourdie à So l a ng e Du d e v a n t ‑Sa n d ; 4 pages in‑8 à en-tête du journal Les Bons Romans. 150/200 par elles dans la République française, pour détruire le Gouvernement républicain par la corruption et affamer Paris, 23 ventose Co n s e i l s littéraires . Émile Au c a n t e l’engage « à faire un petit livre quelconque […] quelque chose de piquant et de soigné comme (13 mars ; 27 p.). Rapport fait à la Convention Nationale, au nom de ses Comités de sûreté générale et de salut public, Sur la forme ; mais il ne faudrait pas choisir un sujet trop scabreux. La majeure partie du public est d’un bégueulisme facile à effaroucher ». Il Conjuration ourdie depuis plusieurs années par les Factions ciminelles, pour absorber la Révolution Française dans un changement pense qu’avec son nom et son esprit, ce pourrait être un succès : « On n’en serait plus ensuite à se demander si vous avez du talent ou non. de dynastie ; & contre Fabre-d’Églantine, Danton, Philippeaux, Lacroix & Camille-Desmoulins, prévenus de complicité dans Et vous trouveriez toutes les portes ouvertes pour écrire lucrativement ». Il doute qu’elle trouve des débouchés auprès d’autres journaux, car ces Factions, & d’autres délits personbnels contre la Liberté, 11 germinal (31 mars, [titre]-38 p.). Rapport fait à la Convention elle n’a pas fait ses preuves. À la suite, He t z e l lui suggère, de même, d’écrire « un petit volume qu’on pût donner comme un specimen de Nationale, au nom de ses Comités de sûreté générale et de salut public, Sur la Police générale, sur la Justice, le Commerce, la ce que vous pouvez faire […] une série d’études, d’observations parisiennes pouvant se réunir sous un titre attrayant, le Paris des femmes, Législation, et les Crimes des factions, 26 germinal (15 avril ; 31 p.). un Paris féminin, par exemple. Le sujet traité délicatement par vous à la façon de Made de Girardin, par vous, aurait chance de réussir. […] 472. [Bernardin de SAINT-PIERRE]. Anne-Henri Cabot, vicomte de daMPMarTin (1755-1825) officier et littérateur. Causez à Nohant de tout ceci. Pensez-y. Je n’ai pas besoin de vous dire que je ne négligerai rien de ce qui pourra vous aider »… 2 L.A.S., 1790-1791, [à Be r n a r d i n d e Sa i n t -Pi e r r e ] ; 6 pages et demie in-4. 200/300 480. Henri FAVRE (1827-1916) médecin, il soigna George Sand. L.A.S., Paris 16 avril 1870, à Li n a Sa n d ; 3 pages et demie in‑8. Be l l e s l e t t r e s à l’a u t e u r d e Pa u l e t Vi r g i n i e . Strasbourg 3 juillet 1790. « Je suis comblé de posseder Virginie aussi parce qu’elle le 100/150 méritte, elle ne me quittera plus d’un seul instant, près d’elle je verserai ces douces larmes bien preferables a tous les plaisirs bruyants »… Consultation à distance, donnant son diagnostic (fumeux et verbeux) et le traitement à suivre pour les petites Ga b r i e l l e et Au r o r e . Les libraires « fourmillent de contrefactions des Études de la nature »… Il se reproche « davoir placé l’immortel Ro u s s e a u , parmi ceux que Puis il examine longuement le cas de Ma u r i c e , qui se demande s’il doit fumer ou non… Il relate sa visite à Fl a u b e r t : « Il y a vous appellés vos ennemis. Je ne lui crois que des admirateurs et son erreur n’a point de motif coupable »… Uzès 25 avril 1791. « L’amant chez lui du Goliath qui ne brave aucun David […] Il est rude d’instinct, tendre de cœur, et vaguement élevé d’idée. L’équateur lui de Virginie, est devenu l’ami du bon Paria […] Je lui devrai tout, il m’apprit a fuir les erreurs, maintenant je lui dois de revoir dans quelles manque, mais les deux hémisphères sont au complet depuis le désert brûlant jusqu’aux glaces éternelles […] Nature bonne et esprit dispositions il faut chercher la vérité. Il n’est qu’un point dans lequel je reste un peu indecis, une bonne, une excellente femme contribue fin », etc. Il dit son intérêt pour Callirhoé (roman de Maurice Sand)… a mon bonheur, mais pour ettre très heureux il faut que le respectable St Pierre me continue quelques bontés, quelqu’estime »… 481. Antoine-Joseph sanTerre (1752-1809) brasseur, meneur des journées révolutionnaires, nommé commandant de la 473. George SAND (1804-1876). L.A.S., Palaiseau, 4 janvier 1865, à Marie Lu g u e t ; 1 page in‑8. 200/250 Garde parisienne, puis général. L.A.S. « Santerre Brasseur Fb St Antoine », Paris 6 octobre 1785, à M. de La b o u l a y e , à Sèvres ; « Mon cher Mario, J’ai reçu toutes vos jolies lettres du nouvel an, et je te charge de mes remerciements et de mes baisers, à ta petite 1 page in-4, adresse, cachet cire noire à son chiffre. 120/150 mère d’abord, et puis au sage Jacot, au bon René et à la belle Margot. L’ami Manceau se joint à moi pour vous souhaiter à tous bonne chance et santé »… « Je suis un ancien consommateur de charbon epuré j’ai même prêté, demoli &c ma brasserie pour faire les experiences. Ces messieurs m’ont accordés quelques faveurs, et même m’ont donné sous le nom de Mr Carouge une demie action que j’ai encore. 474. George SAND. L.A.S., Palaiseau 13 avril 1865, à Michel Ch e va l i e r ; 2 pages in‑8 à son chiffre. 300/400 Je désirerais […] savoir si la compagnie voudrait me vendre un bateau de charbon epuré et si elle accepterait de moi mon effet a Elle intervient en faveur du docteur Da r c h y « pour l’emploi de médecin inspecteur en chef des eaux thermales d’Evaux (Creuse). 6 mois, attendu que ce n’est que pour employer dans environ ce temps et quil me serait plus agreable de l’avoir d’avance tant pour On l’a desservi auprès du ministre des travaux publics en le faisant passer pour un rouge des plus dangereux, et il n’est pas même l’oeconomie des voitures que le derangement de mon ouvrage »…

76 77 468. sainT-doMingue. 3 lettres ou pièces manuscrites (minutes), 1795-1853 ; 20 pages in-fol. ou in-4. 150/200 républicain modéré ! Il n’est rien que savant, bon médecin, dévoué à ses malades et laborieux. Me ferais-je l’avocat d’un homme qui Do s s i e r r e l a t i f à l a r é q u i s i t i o n d u n a v i r e L’Eu l a l i e par le général La v a u x , gouverneur de Saint-Domingue, en janvier 1794, pour invoquerait l’appui d’un gouvernement contre lequel il aurait de la haine ? Donc un mot de vous au ministre […] un mot de vous ne les besoins de l’Armée du Nord : les marchandises furent prises, le navire affrété pour transporter 400 hommes de troupe en divers peut jamais être sans poids et sans autorité »… points de la colonie, puis dépouillé pour équiper la galette La Pourvoyeuse et la corvette La Hyenne. (1795-1796), pétitions de Simon Ga s s i e r , négociant et armateur bordelais, détaillant les dommages subis et chiffrant ses pertes… 2 mars 1853, pétition de 475. George SAND. P.A.S., Nohant 12 septembre 1872 ; 3/4 page in-8 à son chiffre. 150/200 ses descendants à Na p o l é o n III, demandant une transaction ou « une récompense nationale pour l’immense service que notre père a « J’ai reçu de Monsieur André Boutet, la somme de trois mille cent quatre vingt dix francs, 80 centimes pour solde de tout compte rendu à l’armée coloniale »… jusqu’au 6 7bre 1872 »...

469. sain T-doMingue. P.A.S. et P.S. par le comte Charles Joseph Lo pp i n o t (1738-1819), « Commissaire du Roy pour ses Colonies 476. Casimir DudevanT (1795-1871) mari de George Sand. L.A.S., Guillery 3 août 1862, à s a f i l l e So l a ng e ; 1 page et demie in‑8. du Vent et sous le Vent », Mémoire sur l’état présent de St Domingue, et sa « suitte », août 1814 ; 14 pages et demie in-fol. 200/250 400/500 Il a été « frappé, il y a 6 semaines d’une congestion cérébrale, assez bénigne il est vrai, mais qui ne m’en a pas moins paralysé légèrement Tr è s i n t é r e s s a n t r a pp o r t s u r Sa i n t -Do m i ng u e soumis au baron de Ma l o u e t , ministre de la Marine et des Colonies, notamment la main droite. Je suis resté un mois sans pouvoir écrire […] et tu est la première à qui je puisse écrire une lettre. Ma u r i c e est marié depuis sur la « t r a i t e d e s n è g r e s » : enjeux, risques, recommandations en vue de l’abolition, qui risque d’être catstrophique pour Saint‑Domingue… Gouvernement militaire et administration civile. Placet des colons à Louis XVIII, pour favoriser la reprise deux mois, tu n’en sais rien probablement, puisque tu ne m’en parles pas ; il s’est présenté chez toi à Paris trois fois et tu lui as refusé ta de leurs propriétés et la capture des fugitifs : « La culture des terres par des libres est une chimère démontrée par seize années porte ainsi qu’à ta mère ; il n’est pas étonnant qu’on t’ait laissée tranquille puisque tu n’as pas voulu les recevoir. Maurice et sa femme de liberté »… Cours de justice, Conseil souverain, Conseil provisoire ; Sénéchaussées, juges civils et criminels ; Tribunal de sont partis d’ici avant-hier, pour retourner à Nohant ; ils ont passé quinze jours avec moi ; sa petite femme que tu connais, Mlle Ca l a m a t t a commerce, administration des « biens vacans », droits d’octroi et autres… Il termine en parlant des cultures, et des vivres de terre, est charmante. […] Tu parles de voyages et tu me dis que tu n’es pas sortie de ton lit depuis 10 mois ; je ne comprends rien à ta maladie, en recommandant notamment de rendre obligatoire « de cultiver dix quarrés de terres par vingt-cinq nègres en bananiers et vivres de puisque quand on va pour te voir, on répond que tu es sortie. Est-ce sérieux ou joue tu la comédie, c’est à n’y rien comprendre »… terre destinés a nourrir les vieillards, les infirmes, les enfans de leurs nègres travaillans, les hopitaux et leurs domestiques »… 477. M aurice sand (1823-1889) fils de George Sand, dessinateur.D e s s i n original à la mine de plomb, daté en bas à droite : « avril 1853 » ; 470. Arthur Gilles de sainT-gerMain (1833-1899) acteur. 5 L.A.S., dont 4 à Frédéric Fe b v r e , 1857-1899 ; 15 pages et demie in-8. 19,5 x 12,5 cm (encadré). 400/500 100/150 Femme en costume XVIIIe descendant une marche. 16 septembre [1857], pour faire rompre son engagement à la Comédie Française : « j’y suis arrivé sachant non seulement tout mon On j o i n t un portrait d’Alfred de Mu s s e t , copie à la mine de plomb d’après Charles Landelle, 1854 (médaillon ovale, hauteur ancien répertoire, mais encore le répertoire nouveau, cela ne m’a servi en rien » ; il expose les frustrations qu’il y a connues… – À 17 cm, sous verre). Frédéric Fe b v r e . à la veille d’une fête commémorative de la révolution de 1848, il évoque quelques-uns de leurs sujets de causerie : 478. Solange DUDEVANT-SAND (1828-1899) fille de George Sand. 3 L.A.S. (« Solange » et « S », une non signée, 1870-1876, Monte Cristo, Henri III à la Gaîté, le Lazari d’où il s’est fait mettre à la porte, et beaucoup de leurs camarades… Mardi gras 1898, il à Charles Po n c y à Toulon ; 10 pages in‑8, une adresse. 200/250 peste contre ses souffrances, contre le temps à Monte Carlo et contre l’actualité : « Est-ce embêtant le procès Dr e y f u s , et inquiétant et troublant et dangereux. Quel mauvais Français que ce Zo l a , l’auteur cambronnais de La Terre ! »… Paris 1899, il commente Cannes 28 juillet 1870. Elle regrette qu’il arrive à Cannes au moment où elle va partir pour Paris. Elle n’est pas allée à la gare voir l’interprétation de Co q u e l i n cadet de Tartuffe, et Sarah Be r n h a r d t dans Dalila. Les partenaires de Sarah ne sont pas à la hauteur des Bo u c o i r a n : « je ne l’aurais peut-être pas reconnu. Ce bon Boucoiran qui m’a appris à lire. Je lis bien mal, il est vrai et je ne l’ai pas vu créateurs, Fechter et Félix… Il le remercie de son épître évoquant la Suisse… Il est abruti par la lecture du « fameux dossier », et souhaite depuis 1839 à Nîmes »… Nohant 25 août 1871 : « Les petites sont charmantes. Ma mère se porte à merveille. Maurice agricolise. Sa que le Diable nous débarrasse de Dr e y f u s , et de Ca d e t par-dessus le marché : « je ne crois pas que Molière s’en plaigne »… femme est aimable. Il fait bon, on se baigne à la rivière sans eau sous des ombrages verts »… Montgivray 26 septembre 1876, au sujet de la succession de sa mère : « Il va falloir payer trois arbitres, cinq experts, sans compter les droits à l’Etat […] Nohant est lamentablement 471. Louis-Antoine sainT-jusT (1767-1794) conventionnel (Aisne), membre du Comité de Salut public. 4 rapports imprimés, an II triste »… (mars-avril 1794 ; Paris, Imprimerie Nationale) ; in-8, brochés. 100/150 Rapports de St.-Just, Au nom des comités de salut public et de sûreté générale, et décrets de la Convention Nationale, relatif aux 479. É mile AUCANTE (1822-1909) et Pierre-Jules HETZEL (1814-1886). L.A.S. par les deux, Paris 30 juillet 1860, personnes incarcérées, 8 et 13 ventose (26 février, 3 mars ; 23 p.). Rapport Sur les Factions de l’étranger, et sur la Conjuration ourdie à So l a ng e Du d e v a n t ‑Sa n d ; 4 pages in‑8 à en-tête du journal Les Bons Romans. 150/200 par elles dans la République française, pour détruire le Gouvernement républicain par la corruption et affamer Paris, 23 ventose Co n s e i l s littéraires . Émile Au c a n t e l’engage « à faire un petit livre quelconque […] quelque chose de piquant et de soigné comme (13 mars ; 27 p.). Rapport fait à la Convention Nationale, au nom de ses Comités de sûreté générale et de salut public, Sur la forme ; mais il ne faudrait pas choisir un sujet trop scabreux. La majeure partie du public est d’un bégueulisme facile à effaroucher ». Il Conjuration ourdie depuis plusieurs années par les Factions ciminelles, pour absorber la Révolution Française dans un changement pense qu’avec son nom et son esprit, ce pourrait être un succès : « On n’en serait plus ensuite à se demander si vous avez du talent ou non. de dynastie ; & contre Fabre-d’Églantine, Danton, Philippeaux, Lacroix & Camille-Desmoulins, prévenus de complicité dans Et vous trouveriez toutes les portes ouvertes pour écrire lucrativement ». Il doute qu’elle trouve des débouchés auprès d’autres journaux, car ces Factions, & d’autres délits personbnels contre la Liberté, 11 germinal (31 mars, [titre]-38 p.). Rapport fait à la Convention elle n’a pas fait ses preuves. À la suite, He t z e l lui suggère, de même, d’écrire « un petit volume qu’on pût donner comme un specimen de Nationale, au nom de ses Comités de sûreté générale et de salut public, Sur la Police générale, sur la Justice, le Commerce, la ce que vous pouvez faire […] une série d’études, d’observations parisiennes pouvant se réunir sous un titre attrayant, le Paris des femmes, Législation, et les Crimes des factions, 26 germinal (15 avril ; 31 p.). un Paris féminin, par exemple. Le sujet traité délicatement par vous à la façon de Made de Girardin, par vous, aurait chance de réussir. […] 472. [Bernardin de SAINT-PIERRE]. Anne-Henri Cabot, vicomte de daMPMarTin (1755-1825) officier et littérateur. Causez à Nohant de tout ceci. Pensez-y. Je n’ai pas besoin de vous dire que je ne négligerai rien de ce qui pourra vous aider »… 2 L.A.S., 1790-1791, [à Be r n a r d i n d e Sa i n t -Pi e r r e ] ; 6 pages et demie in-4. 200/300 480. Henri FAVRE (1827-1916) médecin, il soigna George Sand. L.A.S., Paris 16 avril 1870, à Li n a Sa n d ; 3 pages et demie in‑8. Be l l e s l e t t r e s à l’a u t e u r d e Pa u l e t Vi r g i n i e . Strasbourg 3 juillet 1790. « Je suis comblé de posseder Virginie aussi parce qu’elle le 100/150 méritte, elle ne me quittera plus d’un seul instant, près d’elle je verserai ces douces larmes bien preferables a tous les plaisirs bruyants »… Consultation à distance, donnant son diagnostic (fumeux et verbeux) et le traitement à suivre pour les petites Ga b r i e l l e et Au r o r e . Les libraires « fourmillent de contrefactions des Études de la nature »… Il se reproche « davoir placé l’immortel Ro u s s e a u , parmi ceux que Puis il examine longuement le cas de Ma u r i c e , qui se demande s’il doit fumer ou non… Il relate sa visite à Fl a u b e r t : « Il y a vous appellés vos ennemis. Je ne lui crois que des admirateurs et son erreur n’a point de motif coupable »… Uzès 25 avril 1791. « L’amant chez lui du Goliath qui ne brave aucun David […] Il est rude d’instinct, tendre de cœur, et vaguement élevé d’idée. L’équateur lui de Virginie, est devenu l’ami du bon Paria […] Je lui devrai tout, il m’apprit a fuir les erreurs, maintenant je lui dois de revoir dans quelles manque, mais les deux hémisphères sont au complet depuis le désert brûlant jusqu’aux glaces éternelles […] Nature bonne et esprit dispositions il faut chercher la vérité. Il n’est qu’un point dans lequel je reste un peu indecis, une bonne, une excellente femme contribue fin », etc. Il dit son intérêt pour Callirhoé (roman de Maurice Sand)… a mon bonheur, mais pour ettre très heureux il faut que le respectable St Pierre me continue quelques bontés, quelqu’estime »… 481. Antoine-Joseph sanTerre (1752-1809) brasseur, meneur des journées révolutionnaires, nommé commandant de la 473. George SAND (1804-1876). L.A.S., Palaiseau, 4 janvier 1865, à Marie Lu g u e t ; 1 page in‑8. 200/250 Garde parisienne, puis général. L.A.S. « Santerre Brasseur Fb St Antoine », Paris 6 octobre 1785, à M. de La b o u l a y e , à Sèvres ; « Mon cher Mario, J’ai reçu toutes vos jolies lettres du nouvel an, et je te charge de mes remerciements et de mes baisers, à ta petite 1 page in-4, adresse, cachet cire noire à son chiffre. 120/150 mère d’abord, et puis au sage Jacot, au bon René et à la belle Margot. L’ami Manceau se joint à moi pour vous souhaiter à tous bonne chance et santé »… « Je suis un ancien consommateur de charbon epuré j’ai même prêté, demoli &c ma brasserie pour faire les experiences. Ces messieurs m’ont accordés quelques faveurs, et même m’ont donné sous le nom de Mr Carouge une demie action que j’ai encore. 474. George SAND. L.A.S., Palaiseau 13 avril 1865, à Michel Ch e va l i e r ; 2 pages in‑8 à son chiffre. 300/400 Je désirerais […] savoir si la compagnie voudrait me vendre un bateau de charbon epuré et si elle accepterait de moi mon effet a Elle intervient en faveur du docteur Da r c h y « pour l’emploi de médecin inspecteur en chef des eaux thermales d’Evaux (Creuse). 6 mois, attendu que ce n’est que pour employer dans environ ce temps et quil me serait plus agreable de l’avoir d’avance tant pour On l’a desservi auprès du ministre des travaux publics en le faisant passer pour un rouge des plus dangereux, et il n’est pas même l’oeconomie des voitures que le derangement de mon ouvrage »…

76 77 482. [Jean-Paul SARTRE]. 2 L.A.S. par Jacques To u r n i e r (?), animateur au centre Jeux et Arts (S.P. 79.531), 9 et 16 octobre 1945, 491. Charles de Rohan, prince de SOUBISE (1715-1787) maréchal de France. L.A.S., Scheiffe 15 juillet 1761 ; 3 pages in‑4. 400/500

à Jean Le m a r c h a n d ; 2 pages in-4 chaque. 150/200 Be l l e l e t t r e d e s t r a t é g i e é c r i t e l a v e i l l e d e l a d é f a i t e d e So u b i s e e t d e Br o g l i e à Vi l l i ng s h a u s e n , f a c e a u x t r o u p e s d e Cu r i e u x t é m o i gn a g e s u r u n p r o j e t d e r e n c o n t r e Sa r t r e -He i d e gg e r . 9 octobre : « la rencontre historique, la sensationnelle Br u n s w i c k . ... « vous deviez de préférence a tout, vous concerter avec M. de Br o g l i e s’il agissoit contre les ennemis. Les deux confrontation Sartre-Heidegger n’a pas encore eu lieu. Nous attendons tous Sartre ici depuis 8 jours. [...] il serait à Stockholm. généraux pouroient avoir besoin de vous, et chercher a vous faire prendre part a l’action. J’attens des nouvelles de M. de Broglie et Sa chambre est prête, et celle de Mme de Beauvoir. [...] Heidegger, la valise à la main, attend à 150 kms d’ici qu’on vienne le je veille les ennemis dont la gauche se trouve derriere Schedingen. Aussitôt qu’ils auront fait un mouvement je vous en instruirai, et chercher »… 16 octobre. « Il n’y a pas eu de rencontre Sartre-Heidegger. […] Sartre annonce chaque jour son arrivée par des si j’ai besoin de vous, je vous le manderai »... Il reprend sa lettre « sur les hauteurs pres le hameau de Klaeine » à trois heures pour télégrammes [...] Heidegger assis sur sa valise depuis le 2 octobre, attend qu’on vienne le chercher. Sa femme est debout sur le annoncer que la position de l’ennemi est totalement changée : « selon toute apparence, M. le Mal de Broglie ne doit rien trouver, ou toit, pour scruter l’horizon »… Ils attendaient également Éluard, Queneau, Gromaire, etc. seulement des détachements au dela de l’Agge. La droite des ennemis est considérablement renforcée. Elle s’etend beaucoup au dela de Werle, et la garde depasse de tres peu le village de Schedingen ; en sorte qu’en prenant la position convenue, nos colonnes, 483. M aurice de Saxe (1696-1750) maréchal. L.A.S., Paris 31 mars 1744 ; 1 page et demie in-4. 300/350 même de gauche debordent le flanc de l’ennemi, et se trouvent a trois quarts de lieux de distance de Borgelen, quoiqu’elles laissent Il annonce une bonne nouvelle à son correspondant : « vous feres la campagne avec moy, pour faire les foncsions d’eintandant de un intervalle entre nôtre colonne de gauche, et celle qui se trouvera intermédiaire entre vous, et elle. Comme M. de Broglie n’aura larmée dopservation » ; le comte d’Ar g e n s o n lui a dit « des chosse fort obligentes sur vostre comte, prepares vous donc pour partir ». vraisemblablement pas besoin de vous, vous chercherez a communiquer avec la colonne de M. de Ma i l l y , et de préférence vous Il compte le voir le 20 avril prochain à Valenciennes et part dans deux jours pour la Lorraine d’où il gagnera Valenciennes… porterez vôtre gauche vers nous. Si M. de Broglie ne trouve pas d’obstacles devant lui, j’imagine que la gauche se rapprochera 484. Maurice de SAXE (1696-1750) maréchal. L.A.S., au camp de la Commanderie 18 juillet 1747, à un comte ; 2 pages in-4. 300/400 de même, et nous ferons une nouvelle disposition. En attendant je ne perdrai point de vüe la gauche de nôtre armée. Elle devient Si è g e d e Be r g -o p -Zo o m (14 juillet–15 septembre 1747). Il écrit à M. de Co n t a d e s d’aller le joindre « avec ses catre batalions et intéressante »... On j o i n t une autre L.A.S., Aimeries 10 septembre (1 page in-fol.), sur la guerre de Sept Ans. 8 escadrons de dragon il en lesse deux un dans Cassan et un dans lile dOrsel il vous informera du jour de son arivée devant Lilau […] 492. S PECTACLE. [Gaston BAHEUX (1897-1966) dit « To n t o n », animateur du cabaret Le Liberty’s à Montmartre.] je luy ecris ossi de vous joindre, si vous avies besoin de luy, je crois que vous pouries abendones le bloqus de Lilau pour quelque Environ 120 lettres ou cartes et documents divers, un l i v r e d’o r , et plus de 100 p h o t o g r a p h i e s dont 22 dédicacées. 500/700 jour, lesses Contade de vant Bergen Obsom et marches avec la plus grande partye de vos troupes a Steinberg pour tacher de pencher par se cotes la et deloger Mr de Saxe Hilbours Houssen, on a voulu massurer que Sant berg netet pas fortifié, enfein vous aites bon Be l e n s e m b l e s u r c e c é l è b r e c a b a r e t e t l e d e s t i n a t a i r e d e s Le tt r e s à To n t o n d e Co l e t t e . et sage et je man raporte bien a vous sur se qui sera possible de faire. Jay posses avant hier deux gran détachemens sur Brai et Per et Le t t r e s et cartes par Germaine Be a u m o n t , Berthommé Saint-André, Francis Ca r c o , Ceria, Despierre, Dignimont, M. Garçon, j’ay fait ouvrir des marches sur Endhoven »... etc. Marcel Gimond,,Edmond Heuzé, R. Legueult, Jean Oberlé, Robert Re y , Maurice Savin, Serge, R. Subes, J. Thévenet, A. Warnod, etc. 485. Barthélémy-Joseph SCHÉRER (1747-1804) général de la Révolution, ministre de la Guerre. L.A. S., Nice 18 pluviose IV Li v r e d’o r (in-4, relié veau fauve, plats ornés) avec les signaturesde Jo Bouillon, J.D. van Caulaert, J. Charpini, Maurice Chevalier, (7 février 1796), au général Ha q u i n à Nîmes ; 1 page in‑fol., v i gn e t t e et en-tête Le Général en chef de l’Armée d’Italie. 100/150 , M. Goudeket, Luc-Albert Moreau, Marguerite Moreno, Suzy Solidor, etc. ; à la suite, 20 photographies commentées de Il prévient de la décision du Ministre de faire diriger sur l’Armée d’Italie « toutes les trouppes des deux Pyrénnées inutiles dans l’appartement de Baheux, avec ses collections de tableaux et objets... les départements méridionaux […] en conséquence vous voudrez bien diriger sur Tarascon toutes les trouppes qui sont destinées à Ph o t o g r a p h i e s : on reconnaît, entre autres, Marcel Aymé, Yves Brayer, Carco, Dignimont, Fernandel, Mistinguett, Marg. Moreno, l’armée d’Italie ». De là elles recevront un ordre de route pour venir le rejoindre à Nice. Haquin doit aussi servir dans cette armée, et Nicolas Nabokoff, R. Rey, G. Rohner, S. Solidor, et bien sûr « Tonton », et plusieurs travestis. Parmi les photographies Scherer se réjouit de le revoir près de lui... d é d i c a c é e s : Pépita Adriani, Albertin, Al Brown, Roland Caillaux, Charley, Suzy Leroy, Max Trebor, etc. 486. sciences. 24 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XVIIIe-XIXe siècle. 200/300 Be r t i l l o n , Ca d e t d e G a s s i c o u r t (1819, à Bory de Saint-Vincent), Hyacinthe Ca v e n a (Turin 1828), B. d’Eng e l h a r d t , Fe r r a n d (1782), 493. André SPIRE (1868-1966) philosophe et poète. 5 L.A.S., 1948-1949, à Mlle Marguerite Ma r t i n ; 14 pages in‑8 ou in‑12 I. Ge o ff r o y -Sa i n t -Hi l a i r e , Ja n s s e n s , H. La r r e y , Le No r m a n t (1811), H.H. Tu r n e r (1893), S. Vo r o n o ff , etc. Certificat médical, (trous de classeur). 100/120 mémoire de pharmacie, remède, billet de sortie d’hôpital, extrait mortuaire, affiche (en latin). Conseils et encouragements à une poétesse, qui commence également une thèse... « Je connais trop mal la toute récente littérature française, ou étrangère, – mon départ et mon séjour en Amérique ont fait dans ma vie un trou de lecture que je ne pourrai jamais 487. sciences. 4 L.A.S. et 2 imprimés, 1807-1936. 50/60 combler [...] Continuez à écrire, travaillez beaucoup. [...] Sauf une chance extraordinaire, la littérature ne peut nourrir un écrivain S.J. Ho nn o r a t (Propositions sur l’histoire naturelle, chimique et médicale des cantharides, 1807, avec envoi aut. au honnête, sérieux, profond ».... Dr lions), Edmond Pe r r i e r (4 L.A.S., en-tête du Muséum d’histoire naturelle), J.H. McDu nn o u g h (Guide du collectionneur d’insectes, Ottawa 1936). 494. [Germaine Necker, baronne de sTaël (1766-1817) femme de lettres]. P.S. et 2 L.A.S. 120/150

Extrait du contrat de mariage entre Robert d’El v e r f e l d , capitaine de cavalerie, et Anne-Cunigonde Staël de Hollstein 488. sciences. Ta p u s c r i t du Panorama de l’esprit contemporain d’Henri Co r b i è r e ; environ 290 pages in-4, dos toilé. 100/150 (Herbede 20 juillet 1636), délivré et certifié à Luxembourg en 1766 (copie ancienne jointe). L.A.S. de Mme Sw e t c h i n e aux Le journaliste scientifique Henri Corbière (1888-1980) a retranscrit un très grand nombre de réponses de savants (notamment les libraires Treuttel et Würtz, demandant les œuvres de Mme de Staël. L.A.S. d’Albertine de Br o g l i e (fille de Mme de Staël). Prix Nobel) à des enquêtes sur l’avenir de la Science, le rôle du savant, un hommage à Ei n s t e i n , etc. (avec qqs reproductions de lettres). En tête, L.A.S. de Corbière, appuyée par 26 signatures autographes d’académiciens et savants (L. de Broglie, G. Duhamel, J. Guitton, 495. S TANISLAS LESZCZYNSKI (1677-1766) Roi de Pologne, beau-père de Louis XV, souverain des duchés de Bar et de Lorraine. R. Huyghe, maréchal Juin, J. Lépine, A. Maurois, P. Montel, G. Ramon, J. Romains, J. Rostand, J. Wyart, etc., en vue de la publication P.S., Lunéville 30 août 1756 ; vélin obl. in-fol., sceau aux armes sous papier. 150/200 de ce travail. Plus 2 photos jointes. Commission sur arrêt rendu au Conseil royal des Finances, pour « nos chers et amez François Xavier de Lo r r e y , Marc‑Antoinede Mi l l i è r e 489. P hilippe-Paul, comte de Ségur (1780-1873) général de cavalerie, aide de camp de Napoléon, historien. L.A.S. comme et Charles Joseph Gr o m o n d , gardes marteaux ez Maitrises des eaux et forêts d’Épinal, St Diez et Mirecourt »… chef d’escadron adjoint du Grand Maréchal, Paris 11 août [1805], à Monseigneur ; 1 page et demie in-fol. 100/150 496. M aximilien de Béthune, baron de Rosny, duc de sully (1560-1641) le grand ministre d’Henri IV. L.S. « M. de Bethune », Au sujet du paiement de « mes frais de poste et de ma gratification de campagne à l’armée de Naples [...] S. téM le roi de Naples Paris 14 février 1607, aux Trésoriers généraux de France de la généralité de Caen ; 1 page in-fol., adresse (un petit coin manquant a refusé de payer ce qui étoit dû aux officiers de la grande armée pour le service qu’ils y avoient fait et en a renvoyé les payements a sans perte de texte). 400/500 votre excellence »… Au dos de la lettre, il a dressé un état des frais de poste : « Dus au capitaine Ségur pour la mission dont il a été chargé par S Mté l’empereur [...] de Vienne a Gratz et de Gratz a Pohrlitz »… « Nous avons adjugé au conseil la ferme d’ung escu par tonneau de mer en Normandie a Marcelin Chappelle pour la somme de quatre vingt sept mil livres ». Sully prie les trésoriers de le mettre au plus vite en possession, avant l’expédition du bail, « et auparavant 490. Claude- François Virot, marquis de soMbreuil (1727-1794) général, gouverneur des Invalides. P.S., signée aussi par le mesme quil vous ait fourny des cautions a Rouen, car celles quil nous a icy nommees seront suffisantes en attendant que vous en ayez vicomte de Ca r n e v i l l e , Garreau, Vidal et d’autres membres du Conseil de guerre, et par le chevalier de Gu i l l o m o n t , major de la place, receu d’aultres sur les lieux »… Lille 29 octobre 1785 ; 1 page gr. in-fol. en partie impr., en-tête De par le Roi, vignette. 80/100 497. [SULLY-PRUDHOMME]. 8 L.A.S. adressées au poète. 200/250 Ju g e m e n t c o n t r e u n d é s e r t e u r . Thomas de La u n a y dit Delaunay, cavalier de la Compagnie de Clermont au Régiment de cavalerie d’Orléans, est condamné « à la chaîne pour trente ans pour y travailler comme forçat »… On j o i n t une a ff i c h e de jugement du Sylvanie Ar n o u l d -Pl e s s y , Auguste Ba r b i e r (Athis-Mons 1878, longue et belle lettre sur La Justice), Émile De s c h a n e l Conseil de guerre contre un déserteur, signée par le greffier Lo y s o n , Prisons de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés 24 janvier 1760 (1883), Alexandre Du m a s fils, Emmanuel La n s y e r (1885), Sa i n t -Ma r c Gi r a r d i n , Joséphin So u l a r y (Lyon 1878, longue et belle (vignette aux armes royales) ; plus 2 pièces jointes. lettre sur La Justice). On joint une gravure d’Ed. Hé d o u i n .

78 79 482. [Jean-Paul SARTRE]. 2 L.A.S. par Jacques To u r n i e r (?), animateur au centre Jeux et Arts (S.P. 79.531), 9 et 16 octobre 1945, 491. Charles de Rohan, prince de SOUBISE (1715-1787) maréchal de France. L.A.S., Scheiffe 15 juillet 1761 ; 3 pages in‑4. 400/500

à Jean Le m a r c h a n d ; 2 pages in-4 chaque. 150/200 Be l l e l e t t r e d e s t r a t é g i e é c r i t e l a v e i l l e d e l a d é f a i t e d e So u b i s e e t d e Br o g l i e à Vi l l i ng s h a u s e n , f a c e a u x t r o u p e s d e Cu r i e u x t é m o i gn a g e s u r u n p r o j e t d e r e n c o n t r e Sa r t r e -He i d e gg e r . 9 octobre : « la rencontre historique, la sensationnelle Br u n s w i c k . ... « vous deviez de préférence a tout, vous concerter avec M. de Br o g l i e s’il agissoit contre les ennemis. Les deux confrontation Sartre-Heidegger n’a pas encore eu lieu. Nous attendons tous Sartre ici depuis 8 jours. [...] il serait à Stockholm. généraux pouroient avoir besoin de vous, et chercher a vous faire prendre part a l’action. J’attens des nouvelles de M. de Broglie et Sa chambre est prête, et celle de Mme de Beauvoir. [...] Heidegger, la valise à la main, attend à 150 kms d’ici qu’on vienne le je veille les ennemis dont la gauche se trouve derriere Schedingen. Aussitôt qu’ils auront fait un mouvement je vous en instruirai, et chercher »… 16 octobre. « Il n’y a pas eu de rencontre Sartre-Heidegger. […] Sartre annonce chaque jour son arrivée par des si j’ai besoin de vous, je vous le manderai »... Il reprend sa lettre « sur les hauteurs pres le hameau de Klaeine » à trois heures pour télégrammes [...] Heidegger assis sur sa valise depuis le 2 octobre, attend qu’on vienne le chercher. Sa femme est debout sur le annoncer que la position de l’ennemi est totalement changée : « selon toute apparence, M. le Mal de Broglie ne doit rien trouver, ou toit, pour scruter l’horizon »… Ils attendaient également Éluard, Queneau, Gromaire, etc. seulement des détachements au dela de l’Agge. La droite des ennemis est considérablement renforcée. Elle s’etend beaucoup au dela de Werle, et la garde depasse de tres peu le village de Schedingen ; en sorte qu’en prenant la position convenue, nos colonnes, 483. M aurice de Saxe (1696-1750) maréchal. L.A.S., Paris 31 mars 1744 ; 1 page et demie in-4. 300/350 même de gauche debordent le flanc de l’ennemi, et se trouvent a trois quarts de lieux de distance de Borgelen, quoiqu’elles laissent Il annonce une bonne nouvelle à son correspondant : « vous feres la campagne avec moy, pour faire les foncsions d’eintandant de un intervalle entre nôtre colonne de gauche, et celle qui se trouvera intermédiaire entre vous, et elle. Comme M. de Broglie n’aura larmée dopservation » ; le comte d’Ar g e n s o n lui a dit « des chosse fort obligentes sur vostre comte, prepares vous donc pour partir ». vraisemblablement pas besoin de vous, vous chercherez a communiquer avec la colonne de M. de Ma i l l y , et de préférence vous Il compte le voir le 20 avril prochain à Valenciennes et part dans deux jours pour la Lorraine d’où il gagnera Valenciennes… porterez vôtre gauche vers nous. Si M. de Broglie ne trouve pas d’obstacles devant lui, j’imagine que la gauche se rapprochera 484. Maurice de SAXE (1696-1750) maréchal. L.A.S., au camp de la Commanderie 18 juillet 1747, à un comte ; 2 pages in-4. 300/400 de même, et nous ferons une nouvelle disposition. En attendant je ne perdrai point de vüe la gauche de nôtre armée. Elle devient Si è g e d e Be r g -o p -Zo o m (14 juillet–15 septembre 1747). Il écrit à M. de Co n t a d e s d’aller le joindre « avec ses catre batalions et intéressante »... On j o i n t une autre L.A.S., Aimeries 10 septembre (1 page in-fol.), sur la guerre de Sept Ans. 8 escadrons de dragon il en lesse deux un dans Cassan et un dans lile dOrsel il vous informera du jour de son arivée devant Lilau […] 492. S PECTACLE. [Gaston BAHEUX (1897-1966) dit « To n t o n », animateur du cabaret Le Liberty’s à Montmartre.] je luy ecris ossi de vous joindre, si vous avies besoin de luy, je crois que vous pouries abendones le bloqus de Lilau pour quelque Environ 120 lettres ou cartes et documents divers, un l i v r e d’o r , et plus de 100 p h o t o g r a p h i e s dont 22 dédicacées. 500/700 jour, lesses Contade de vant Bergen Obsom et marches avec la plus grande partye de vos troupes a Steinberg pour tacher de pencher par se cotes la et deloger Mr de Saxe Hilbours Houssen, on a voulu massurer que Sant berg netet pas fortifié, enfein vous aites bon Be l e n s e m b l e s u r c e c é l è b r e c a b a r e t e t l e d e s t i n a t a i r e d e s Le tt r e s à To n t o n d e Co l e t t e . et sage et je man raporte bien a vous sur se qui sera possible de faire. Jay posses avant hier deux gran détachemens sur Brai et Per et Le t t r e s et cartes par Germaine Be a u m o n t , Berthommé Saint-André, Francis Ca r c o , Ceria, Despierre, Dignimont, M. Garçon, j’ay fait ouvrir des marches sur Endhoven »... etc. Marcel Gimond,,Edmond Heuzé, R. Legueult, Jean Oberlé, Robert Re y , Maurice Savin, Serge, R. Subes, J. Thévenet, A. Warnod, etc. 485. Barthélémy-Joseph SCHÉRER (1747-1804) général de la Révolution, ministre de la Guerre. L.A. S., Nice 18 pluviose IV Li v r e d’o r (in-4, relié veau fauve, plats ornés) avec les signaturesde Jo Bouillon, J.D. van Caulaert, J. Charpini, Maurice Chevalier, (7 février 1796), au général Ha q u i n à Nîmes ; 1 page in‑fol., v i gn e t t e et en-tête Le Général en chef de l’Armée d’Italie. 100/150 Colette, M. Goudeket, Luc-Albert Moreau, Marguerite Moreno, Suzy Solidor, etc. ; à la suite, 20 photographies commentées de Il prévient de la décision du Ministre de faire diriger sur l’Armée d’Italie « toutes les trouppes des deux Pyrénnées inutiles dans l’appartement de Baheux, avec ses collections de tableaux et objets... les départements méridionaux […] en conséquence vous voudrez bien diriger sur Tarascon toutes les trouppes qui sont destinées à Ph o t o g r a p h i e s : on reconnaît, entre autres, Marcel Aymé, Yves Brayer, Carco, Dignimont, Fernandel, Mistinguett, Marg. Moreno, l’armée d’Italie ». De là elles recevront un ordre de route pour venir le rejoindre à Nice. Haquin doit aussi servir dans cette armée, et Nicolas Nabokoff, R. Rey, G. Rohner, S. Solidor, et bien sûr « Tonton », et plusieurs travestis. Parmi les photographies Scherer se réjouit de le revoir près de lui... d é d i c a c é e s : Pépita Adriani, Albertin, Al Brown, Roland Caillaux, Charley, Suzy Leroy, Max Trebor, etc. 486. sciences. 24 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XVIIIe-XIXe siècle. 200/300 Be r t i l l o n , Ca d e t d e G a s s i c o u r t (1819, à Bory de Saint-Vincent), Hyacinthe Ca v e n a (Turin 1828), B. d’Eng e l h a r d t , Fe r r a n d (1782), 493. André SPIRE (1868-1966) philosophe et poète. 5 L.A.S., 1948-1949, à Mlle Marguerite Ma r t i n ; 14 pages in‑8 ou in‑12 I. Ge o ff r o y -Sa i n t -Hi l a i r e , Ja n s s e n s , H. La r r e y , Le No r m a n t (1811), H.H. Tu r n e r (1893), S. Vo r o n o ff , etc. Certificat médical, (trous de classeur). 100/120 mémoire de pharmacie, remède, billet de sortie d’hôpital, extrait mortuaire, affiche (en latin). Conseils et encouragements à une poétesse, qui commence également une thèse... « Je connais trop mal la toute récente littérature française, ou étrangère, – mon départ et mon séjour en Amérique ont fait dans ma vie un trou de lecture que je ne pourrai jamais 487. sciences. 4 L.A.S. et 2 imprimés, 1807-1936. 50/60 combler [...] Continuez à écrire, travaillez beaucoup. [...] Sauf une chance extraordinaire, la littérature ne peut nourrir un écrivain S.J. Ho nn o r a t (Propositions sur l’histoire naturelle, chimique et médicale des cantharides, 1807, avec envoi aut. au honnête, sérieux, profond ».... Dr lions), Edmond Pe r r i e r (4 L.A.S., en-tête du Muséum d’histoire naturelle), J.H. McDu nn o u g h (Guide du collectionneur d’insectes, Ottawa 1936). 494. [Germaine Necker, baronne de sTaël (1766-1817) femme de lettres]. P.S. et 2 L.A.S. 120/150

Extrait du contrat de mariage entre Robert d’El v e r f e l d , capitaine de cavalerie, et Anne-Cunigonde Staël de Hollstein 488. sciences. Ta p u s c r i t du Panorama de l’esprit contemporain d’Henri Co r b i è r e ; environ 290 pages in-4, dos toilé. 100/150 (Herbede 20 juillet 1636), délivré et certifié à Luxembourg en 1766 (copie ancienne jointe). L.A.S. de Mme Sw e t c h i n e aux Le journaliste scientifique Henri Corbière (1888-1980) a retranscrit un très grand nombre de réponses de savants (notamment les libraires Treuttel et Würtz, demandant les œuvres de Mme de Staël. L.A.S. d’Albertine de Br o g l i e (fille de Mme de Staël). Prix Nobel) à des enquêtes sur l’avenir de la Science, le rôle du savant, un hommage à Ei n s t e i n , etc. (avec qqs reproductions de lettres). En tête, L.A.S. de Corbière, appuyée par 26 signatures autographes d’académiciens et savants (L. de Broglie, G. Duhamel, J. Guitton, 495. S TANISLAS LESZCZYNSKI (1677-1766) Roi de Pologne, beau-père de Louis XV, souverain des duchés de Bar et de Lorraine. R. Huyghe, maréchal Juin, J. Lépine, A. Maurois, P. Montel, G. Ramon, J. Romains, J. Rostand, J. Wyart, etc., en vue de la publication P.S., Lunéville 30 août 1756 ; vélin obl. in-fol., sceau aux armes sous papier. 150/200 de ce travail. Plus 2 photos jointes. Commission sur arrêt rendu au Conseil royal des Finances, pour « nos chers et amez François Xavier de Lo r r e y , Marc‑Antoinede Mi l l i è r e 489. P hilippe-Paul, comte de Ségur (1780-1873) général de cavalerie, aide de camp de Napoléon, historien. L.A.S. comme et Charles Joseph Gr o m o n d , gardes marteaux ez Maitrises des eaux et forêts d’Épinal, St Diez et Mirecourt »… chef d’escadron adjoint du Grand Maréchal, Paris 11 août [1805], à Monseigneur ; 1 page et demie in-fol. 100/150 496. M aximilien de Béthune, baron de Rosny, duc de sully (1560-1641) le grand ministre d’Henri IV. L.S. « M. de Bethune », Au sujet du paiement de « mes frais de poste et de ma gratification de campagne à l’armée de Naples [...] S. téM le roi de Naples Paris 14 février 1607, aux Trésoriers généraux de France de la généralité de Caen ; 1 page in-fol., adresse (un petit coin manquant a refusé de payer ce qui étoit dû aux officiers de la grande armée pour le service qu’ils y avoient fait et en a renvoyé les payements a sans perte de texte). 400/500 votre excellence »… Au dos de la lettre, il a dressé un état des frais de poste : « Dus au capitaine Ségur pour la mission dont il a été chargé par S Mté l’empereur [...] de Vienne a Gratz et de Gratz a Pohrlitz »… « Nous avons adjugé au conseil la ferme d’ung escu par tonneau de mer en Normandie a Marcelin Chappelle pour la somme de quatre vingt sept mil livres ». Sully prie les trésoriers de le mettre au plus vite en possession, avant l’expédition du bail, « et auparavant 490. Claude- François Virot, marquis de soMbreuil (1727-1794) général, gouverneur des Invalides. P.S., signée aussi par le mesme quil vous ait fourny des cautions a Rouen, car celles quil nous a icy nommees seront suffisantes en attendant que vous en ayez vicomte de Ca r n e v i l l e , Garreau, Vidal et d’autres membres du Conseil de guerre, et par le chevalier de Gu i l l o m o n t , major de la place, receu d’aultres sur les lieux »… Lille 29 octobre 1785 ; 1 page gr. in-fol. en partie impr., en-tête De par le Roi, vignette. 80/100 497. [SULLY-PRUDHOMME]. 8 L.A.S. adressées au poète. 200/250 Ju g e m e n t c o n t r e u n d é s e r t e u r . Thomas de La u n a y dit Delaunay, cavalier de la Compagnie de Clermont au Régiment de cavalerie d’Orléans, est condamné « à la chaîne pour trente ans pour y travailler comme forçat »… On j o i n t une a ff i c h e de jugement du Sylvanie Ar n o u l d -Pl e s s y , Auguste Ba r b i e r (Athis-Mons 1878, longue et belle lettre sur La Justice), Émile De s c h a n e l Conseil de guerre contre un déserteur, signée par le greffier Lo y s o n , Prisons de l’abbaye Saint-Germain-des-Prés 24 janvier 1760 (1883), Alexandre Du m a s fils, Emmanuel La n s y e r (1885), Sa i n t -Ma r c Gi r a r d i n , Joséphin So u l a r y (Lyon 1878, longue et belle (vignette aux armes royales) ; plus 2 pièces jointes. lettre sur La Justice). On joint une gravure d’Ed. Hé d o u i n .

78 79 498. Tabac. 6 pièces manuscrites, 1841-1842 et s.d. ; 18 pages in-fol., une à en-tête de l’Administration des Tabacs. 120/150 507. T OULON. Jean-André-Antoine MOLTEDO (1751-1829) conventionnel (Corse). Copie conforme de lettre, Port de la Montagne – Lettre (copoe) du Directeur de l’Administration des Tabacs au ministre des Finances, 15 septembre 1841 : procédé [Toulon] 20 germinal II (9 avril 1794), au Comité de Salut public ; 3 pages et demie in‑fol. 80/100 de transformation du tabac, contrôles aux différentes étapes, etc. – « Magasin de feuilles, à Souillac. Compte matières Su r l a s i t u a t i o n à To u l o n , e t l’e x p é d i t i o n d e Co r s e . On a signalé une escadre ennemie et « des bruits circulent sourdement […] (1842) » : recettes, dépenses… – « Manufacture de Marseille. Résumé du compte 46. Exercice 1842 ». – Document récapitulatif du sur une nouvelle trame qui sourdissoit dans cette place ». Ses forces, à cause de l’expédition d’Italie, se trouvent fort réduites et il ne cadre juridique et comptable de la manufacture du tabac. – Copie du décret de 1809 sur les directeurs des régies. On j o i n t un grand peut intervenir. « L’expédition de Corse peut avoir lieu d’un jour à l’autre ; dans ce cas […] ma mission se trouve terminée. Elle est p l a n (65 x 38 cm.) dessiné à l’encre sur calque et déposé sur papier fort, pour le « Mi n i s t è r e d e s Fi n a n c e s , 2e étage », entre les rues limitée à me concerter avec mes collègues sur les moyens de ravitailler la Corse. […] Il est de mon devoir de vous prévenir que le du Mont‑Thabor, Neuve‑du‑Luxembourg, de Rivoli et de Castiglione. département du Var et particulièrement le Port la Montagne ne peuvent pas rester sans représentant du peuple […]. Le gouvernement révolutionnaire n’est pas encore en activité dans ce département, les autorités constituées ne sont pas épurées ». Sa mission terminée, il 499. Jérôme et (1874-1953 et 1877-1952) écrivains. Ma n u s c r i t autographe par Jérôme signé « Jérôme et Jean Tharaud », rejoindra son poste à la Convention, à moins que sa présence ne soit encore nécessaire… Quelques amis alsaciens et lorrains de Barrès ; 13 pages in-fol. 200/300

Ho m m a g e à Ma u r i c e Ba r r è s par ceux qui furent ses secrétaires de 1905 à 1914 et qui lui consacrèrent plusieurs ouvrages ou 508. P aul valéry (1871-1945). L.A.S., Mardi, à Georges Du h a m e l ; 2 pages in-8, en-tête Centre universitaire méditerranéen. articles. Les frères Tharaud rappellent les titres de Barrès consacrés à l’Allemagne et à l’Alsace-Lorraine, Les Grands Problèmes 150/200 du Rhin, Au service de l’Allemagne et Colette Baudoche, et ils décrivent la façon dont Maurice Barrès savait s’entourer d’amis « Ra g e o t me dit quelles simples et nobles paroles vous avez prononcées hier. Vous avez parlé selon votre nature et j’en accueille lui servant d’informateurs pour son travail en cours, parmi lesquels Pierre Bu c h e r ou le germaniste Henri Al b e r t , traducteur de l’écho selon la mienne. Vous sentez combien j’ai été touché par cet acte ! Je ne sais ce que l’événement sera. Mais quoi qu’il Nietzsche… « si différents qu’ils fussent et inégaux intellectuellement, tous ils étaient de la qualité la plus noble, et charmants, par arrive, ceux qui l’ont souhaité favorable pour moi, qui s’y sont employés avec tant de cœur, et vous qui avez, en quelque sorte, mis au quelque coin de leur esprit – celui qui avait séduit Barrès ». faîte de cet ouvrage un don de délicatesse et de désintéressement si parfait ne seront pas oubliés »… Mais il s’inquiète, car « l’idée de On j o i n t le manuscrit en partie autographe d’une conférence sur Paul Dé r o u l è d e , [1934], composée en partie d’extraits de leur faire nos élections le 22 se fortifie. Ce jour-là, jeserai à Londres, où je dois faire quelques conférences. Impossible de me dédire […]. livre La Vie et la mort de Paul Déroulède (53 p. in-fol. dont 12 entièrement autographes). Je vais lutter jeudi pour le renvoi »… On j o i n t la copie par René La l o u d’une l.a.s. de Valéry à lui adressée. 500. THÉÂTRE. Ensemble de 14 gravures sous verre. 70/80 509. Abraham Louis VAN LOO (1656-1712) peintre. L.A.S., Gent 27 mai 1698, à un Révérend Père à Bruges : 1 page in-8, adresse ; Personnages de la Comédie Italienne (Gandolin, Scaramouche...) et de la troupe de Molière. en flamand. 120/150 501. THéâTre révoluTionnaire. 14 brochures imprimées, 1793-an IV ; in-8. 150/200 Rare lettre en flamand de l’ancêtre de cette dynastie de peintres français d’origine néerlandaise, qui s’installa à Nice à la fin e 1791. Fa b r e d’Ég l a n t i n e , Le Convalescent de qualité, ou L’Aristocrate. 1793. Fa u c o np r e t , La Papesse Jeanne (avec du XVII siècle, et père de Jean-Baptiste et Carle. feuillet de changemens et additions). An II. Ar n a u l t (musique de Méhul), Horatius Coclès. J.M. De s c h a m p s , Le Poste évacué. 510. Fuite de varennes. 3 L.S. ou P.S., Metz 23 et 25 juin 1791 ; 18 pages in-fol. ou in-4. 400/500 J. Lava l l é e , Manlius Torquatus, ou La Discipline romaine. Le g o u v é , Épicharis et Néron, ou Conspiration pour la Liberté. Pi c a r Tr è s i n t é r e s s a n t e n s e m b l e s u r l e s r e m o u s c a u s é s à Me t z e t e n Mo s e l l e p a r l a f u i t e d u Ro i . (musique de Dalayrac), La Prise de Toulon. Pi g a u l t -Le b r u n , Les Dragons en cantonnement, ou La Suite des Bénédictines. Po m p i gn y , L’Époux républicain. J.B. Ra d e t , Le Noble Roturier. Ra d e t et De s f o n t a i n e s , La Fête de l’Égalité. J.S. Ra ff a r d , 23 juin. Lettre à « Messieurs de la Municipalité de Metz », signée par plus de 150 citoyens réunis dans la maison des ci‑devant Les Volontaires en route, ou L’Enlèvement des cloches. An III. Ba r r é et Lé g e r , Le Sourd guéri, ou Les Tu et les Vous. An IV. Récollets. Après l’abandon de son poste par « le chef du pouvoir exécutif », et vue l’impuissance des lois, « nous sommes arrivés au Pi g a u l t ‑Le b r u n , Les Dragons et les Bénédictines. point d’être forcés de reconnoitre que le salut du Peuple est la suprême loi, il paroitroit peu naturel et même infiniment dangereux que quelqu’autre que la Nation ou ses réprésentants légitimes pussent conserver sur elle une authorité et une puissance qu’il ne 502. ThéâTre. 28 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 150/200 tenoit que du pouvoir exécutif actuellement en défaut »… Ils demandent donc la suspension des pouvoirs délégués par le Roi. Rachel Bo y e r , G. de Ca i l l av e t , Marg. De v a l , L.Du b o s c q , Marie Fa v a r t , M. de Fe r a u d y (6), F. Ga l i p a u x , Jeanne Gr a n i e r , « Ne serions-nous pas encore parvenus à ce degré de raison et de liberté qui nous dit que le père de famille doit être maitre Maurice Lu g u e t , Blanche Mo n t e l (photo dédic.), Po l i n , Jeanne Sa m a r y (photo dédic.), Cécile So r e l , J.J. Th a r a u d , J. Tr u ff i e r , chez soi »… * 25 juin. Compte sommaire des faits relatifs à l’enlevement du Roi et de la famille Royale, des opérations et des J. Va l m y (programme signé), etc. Plus une affiche de la Tournée du Tréteau (1914). mesures arrêtées par les Directoires du Departement de la Mozelle et du District et du Conseil général de la commune de Metz réunis dans leur séance extraordinaire tenue sans interruption depuis le mercredi 22 juin 1791 neuf heures du matin jusqu’au 503. ThéâTre eT DiVERS. Environ 50 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. à l’actrice Louise Ro u s s e a u . 100/150 vendredi 24 sept heures du soir, signée par dix administrateurs. Relation détaillée des événements, et des décisions prises par les Auguste d’Ar e nb e r g , L. Au g é d e La s s u s , Sarah Be r n h a r d t , Gustave Bi ng e r , L. Delalande (police de Monaco), administrateurs : lettre du procureur de Varennes annonçant l’arrestation du Roi et d’une partie de la famille royale ; mouvements général A. Do d d s , Paul Do u m e r , Louis Én a u l t , Fu n c k -Br e n t a n o , Chekri Ga n e m , Auguste Ge r m a i n (et manuscrit), A. Gu y o n de troupes ; surveillance des frontières et des entrées et sorties de la ville ; convocation de responsables militaires et du maître de fils, Reynaldo Ha h n , abbé J. Le m i r e (6), My ng o o n -Mi n prince héritier de Birmanie, Raymond Po i n c a r é , Léonard Ri v i è r e , poste ; soupçons sur la conduite de M. de Bo u i l l é ; apposition des scellés sur les papiers de Bouillé et He y m a n ; avis donné par les Dr Emile Ro u x (2), Yvonne Sa r c e y , Si m o n -Gi r a r d , Francis Th o m é (2 p.a.s. musicales), duchesse d’Uz è s , etc. Amis de la Constitution de Metz d’une réunion de prêtres non assermentés ; députation des Amis de la Constitution, courriers de 504. THÉOPHILANTHROPES. 4 imprimés, 1794-1797 ; in-8, brochés ou cart. 80/100 Nancy, Thionville, etc. ; rapports, pétitions, décrets de l’Assemblée nationale ; mesures pour s’opposer au passage du régiment de Saxe ; nouvelles des dispositions prises pour ramener le Roi à Paris… * 25 juin. Lettre d’envoi du document précédent, signée par Marc-Guillaume Va d i e r , Rapport et Projet de décret, présentés à la Convention Nationale, au nom des comités de sûreté 7 membres des corps administratifs et municipaux de Metz, à M. Go b e r t , député, à Paris : ils ajoutent qu’ils ont pris connaissance de générale & de salut public, 27 prairial II (15 juin 1794), dénonciation de la « conspiration » de Catherine Th é o t , la Mère de la correspondance de M. de Bo u i l l é sans rien trouver qui puisse éclairer « l’infame projet qui vient d’être decouvert »… Dieu (Imprimerie Nationale, 15 p.). * Re c u e i l de cantiques, odes et hymnes, Pour les Fêtes Publiques, Religieuses et Morales, des Théophilantropes… (Paris, 1797 ; 6 ff.). * Gr a n d e conversation de la Mère de Dieu avec ses complices. Relation exacte de tout 511. VEND ÉE. Aff i c h e , Pr o c l a m a t i o n des Députés-Commissaires de la Convention Nationale, dans les Départemens d’Ille & Vilaine, & des ce qui s’est passé dans leurs assemblées fanatiques, leurs baisers mystiques, cérémonies et leur enlèvement (Paris, rue Christine Côtes du Nord, 31 mars 1793 (Rennes, impr. de J. Robiquet) ; grand in-fol. (50,5 x 39 cm), vignette. 200/250 n° 8, s.d. ; 8 p.). * Fé l i x ‑No g a r e t , Ô Fi l i i proposé aux Théophilantropes et aux Magistrats de tous les Administrations… Dé b u t s d e l’i n s u r r e c t i o n v e n d é e nn e . Proclamation des Députés-Commissaires Bi l l a u d -Va r e nn e et Se v e s t r e , mettant en garde (Impr. de J.F. Sobry, s.d., 2 ff.). les « malheureux habitants des campagnes » contre les appels à l’insurrection lancés par les ci-devant seigneurs et les prêtres 505. TilsiTT. Aff i c h e , 87e Bulletin de la Grande Armée (Charleville, impr. de Raucourt, 1807) ; 45 x 35 cm. 70/80 réfractaires, soutenus par les ennemis de la mère Patrie ; ils les engagent à rentrer dans leurs maisons et reprendre leurs travaux, à Bulletin daté de Koenigsberg, 12 et 13 juillet 1807, annonçant la signature du traité de paix à Tilsitt entre la France et la Russie, puis fournir des troupes pour défendre le pays, et de payer les contributions… avec la Prusse. On j o i n t Le Conservateur Impartial, n° 80, Saint-Pétersbourg 7/19 octobre 1813 (piq. et rouss.), avec publication 512. vend ée. Imprimé, Bulletin de la Convention Nationale. Séance du 13 ventôse III (3 mars 1795) ; Imprimerie Nationale, du XIVe Bulletin, Q.G. de Zerbst 30 septembre 1813. [1795]) ; in-8 de 8 p. 100/150 506. Arturo TOSCANINI (1867-1957) chef d’orchestre. L.A.S., [Milan] 26 août 1920, au chef argentin Ferruccio Ca l u s i o Nouvelles des armées : « La Vendée est rentrée dans le sein de la République », avec la soumission de Ch a r e t t e et des chefs à Casteggio ; 1 page in-8 (au dos d’une carte postale avec sa photographie), enveloppe ; en italien. 150/200 des armées dites du Centre et du Pays-Bas ; la résistance persistante de St o ff l e t , commandant l’armée dite d’Anjou, peut être Il annonce la première répétition d’orchestre pour expérimenter l’acoustique de la Scala après la découpe du proscenium... dangereuse… On j o i n t un Bulletin de la séance du 20 floréal III (9 mai 1795) : soumission de St o ff l e t et des chefs de son parti.

80 81 498. Tabac. 6 pièces manuscrites, 1841-1842 et s.d. ; 18 pages in-fol., une à en-tête de l’Administration des Tabacs. 120/150 507. T OULON. Jean-André-Antoine MOLTEDO (1751-1829) conventionnel (Corse). Copie conforme de lettre, Port de la Montagne – Lettre (copoe) du Directeur de l’Administration des Tabacs au ministre des Finances, 15 septembre 1841 : procédé [Toulon] 20 germinal II (9 avril 1794), au Comité de Salut public ; 3 pages et demie in‑fol. 80/100 de transformation du tabac, contrôles aux différentes étapes, etc. – « Magasin de feuilles, à Souillac. Compte matières Su r l a s i t u a t i o n à To u l o n , e t l’e x p é d i t i o n d e Co r s e . On a signalé une escadre ennemie et « des bruits circulent sourdement […] (1842) » : recettes, dépenses… – « Manufacture de Marseille. Résumé du compte 46. Exercice 1842 ». – Document récapitulatif du sur une nouvelle trame qui sourdissoit dans cette place ». Ses forces, à cause de l’expédition d’Italie, se trouvent fort réduites et il ne cadre juridique et comptable de la manufacture du tabac. – Copie du décret de 1809 sur les directeurs des régies. On j o i n t un grand peut intervenir. « L’expédition de Corse peut avoir lieu d’un jour à l’autre ; dans ce cas […] ma mission se trouve terminée. Elle est p l a n (65 x 38 cm.) dessiné à l’encre sur calque et déposé sur papier fort, pour le « Mi n i s t è r e d e s Fi n a n c e s , 2e étage », entre les rues limitée à me concerter avec mes collègues sur les moyens de ravitailler la Corse. […] Il est de mon devoir de vous prévenir que le du Mont‑Thabor, Neuve‑du‑Luxembourg, de Rivoli et de Castiglione. département du Var et particulièrement le Port la Montagne ne peuvent pas rester sans représentant du peuple […]. Le gouvernement révolutionnaire n’est pas encore en activité dans ce département, les autorités constituées ne sont pas épurées ». Sa mission terminée, il 499. Jérôme et Jean THARAUD (1874-1953 et 1877-1952) écrivains. Ma n u s c r i t autographe par Jérôme signé « Jérôme et Jean Tharaud », rejoindra son poste à la Convention, à moins que sa présence ne soit encore nécessaire… Quelques amis alsaciens et lorrains de Barrès ; 13 pages in-fol. 200/300

Ho m m a g e à Ma u r i c e Ba r r è s par ceux qui furent ses secrétaires de 1905 à 1914 et qui lui consacrèrent plusieurs ouvrages ou 508. P aul valéry (1871-1945). L.A.S., Mardi, à Georges Du h a m e l ; 2 pages in-8, en-tête Centre universitaire méditerranéen. articles. Les frères Tharaud rappellent les titres de Barrès consacrés à l’Allemagne et à l’Alsace-Lorraine, Les Grands Problèmes 150/200 du Rhin, Au service de l’Allemagne et Colette Baudoche, et ils décrivent la façon dont Maurice Barrès savait s’entourer d’amis « Ra g e o t me dit quelles simples et nobles paroles vous avez prononcées hier. Vous avez parlé selon votre nature et j’en accueille lui servant d’informateurs pour son travail en cours, parmi lesquels Pierre Bu c h e r ou le germaniste Henri Al b e r t , traducteur de l’écho selon la mienne. Vous sentez combien j’ai été touché par cet acte ! Je ne sais ce que l’événement sera. Mais quoi qu’il Nietzsche… « si différents qu’ils fussent et inégaux intellectuellement, tous ils étaient de la qualité la plus noble, et charmants, par arrive, ceux qui l’ont souhaité favorable pour moi, qui s’y sont employés avec tant de cœur, et vous qui avez, en quelque sorte, mis au quelque coin de leur esprit – celui qui avait séduit Barrès ». faîte de cet ouvrage un don de délicatesse et de désintéressement si parfait ne seront pas oubliés »… Mais il s’inquiète, car « l’idée de On j o i n t le manuscrit en partie autographe d’une conférence sur Paul Dé r o u l è d e , [1934], composée en partie d’extraits de leur faire nos élections le 22 se fortifie. Ce jour-là, jeserai à Londres, où je dois faire quelques conférences. Impossible de me dédire […]. livre La Vie et la mort de Paul Déroulède (53 p. in-fol. dont 12 entièrement autographes). Je vais lutter jeudi pour le renvoi »… On j o i n t la copie par René La l o u d’une l.a.s. de Valéry à lui adressée. 500. THÉÂTRE. Ensemble de 14 gravures sous verre. 70/80 509. Abraham Louis VAN LOO (1656-1712) peintre. L.A.S., Gent 27 mai 1698, à un Révérend Père à Bruges : 1 page in-8, adresse ; Personnages de la Comédie Italienne (Gandolin, Scaramouche...) et de la troupe de Molière. en flamand. 120/150 501. THéâTre révoluTionnaire. 14 brochures imprimées, 1793-an IV ; in-8. 150/200 Rare lettre en flamand de l’ancêtre de cette dynastie de peintres français d’origine néerlandaise, qui s’installa à Nice à la fin e 1791. Fa b r e d’Ég l a n t i n e , Le Convalescent de qualité, ou L’Aristocrate. 1793. Fa u c o np r e t , La Papesse Jeanne (avec du XVII siècle, et père de Jean-Baptiste et Carle. feuillet de changemens et additions). An II. Ar n a u l t (musique de Méhul), Horatius Coclès. J.M. De s c h a m p s , Le Poste évacué. 510. Fuite de varennes. 3 L.S. ou P.S., Metz 23 et 25 juin 1791 ; 18 pages in-fol. ou in-4. 400/500 J. Lava l l é e , Manlius Torquatus, ou La Discipline romaine. Le g o u v é , Épicharis et Néron, ou Conspiration pour la Liberté. Pi c a r Tr è s i n t é r e s s a n t e n s e m b l e s u r l e s r e m o u s c a u s é s à Me t z e t e n Mo s e l l e p a r l a f u i t e d u Ro i . (musique de Dalayrac), La Prise de Toulon. Pi g a u l t -Le b r u n , Les Dragons en cantonnement, ou La Suite des Bénédictines. Po m p i gn y , L’Époux républicain. J.B. Ra d e t , Le Noble Roturier. Ra d e t et De s f o n t a i n e s , La Fête de l’Égalité. J.S. Ra ff a r d , 23 juin. Lettre à « Messieurs de la Municipalité de Metz », signée par plus de 150 citoyens réunis dans la maison des ci‑devant Les Volontaires en route, ou L’Enlèvement des cloches. An III. Ba r r é et Lé g e r , Le Sourd guéri, ou Les Tu et les Vous. An IV. Récollets. Après l’abandon de son poste par « le chef du pouvoir exécutif », et vue l’impuissance des lois, « nous sommes arrivés au Pi g a u l t ‑Le b r u n , Les Dragons et les Bénédictines. point d’être forcés de reconnoitre que le salut du Peuple est la suprême loi, il paroitroit peu naturel et même infiniment dangereux que quelqu’autre que la Nation ou ses réprésentants légitimes pussent conserver sur elle une authorité et une puissance qu’il ne 502. ThéâTre. 28 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. 150/200 tenoit que du pouvoir exécutif actuellement en défaut »… Ils demandent donc la suspension des pouvoirs délégués par le Roi. Rachel Bo y e r , G. de Ca i l l av e t , Marg. De v a l , L.Du b o s c q , Marie Fa v a r t , M. de Fe r a u d y (6), F. Ga l i p a u x , Jeanne Gr a n i e r , « Ne serions-nous pas encore parvenus à ce degré de raison et de liberté qui nous dit que le père de famille doit être maitre Maurice Lu g u e t , Blanche Mo n t e l (photo dédic.), Po l i n , Jeanne Sa m a r y (photo dédic.), Cécile So r e l , J.J. Th a r a u d , J. Tr u ff i e r , chez soi »… * 25 juin. Compte sommaire des faits relatifs à l’enlevement du Roi et de la famille Royale, des opérations et des J. Va l m y (programme signé), etc. Plus une affiche de la Tournée du Tréteau (1914). mesures arrêtées par les Directoires du Departement de la Mozelle et du District et du Conseil général de la commune de Metz réunis dans leur séance extraordinaire tenue sans interruption depuis le mercredi 22 juin 1791 neuf heures du matin jusqu’au 503. ThéâTre eT DiVERS. Environ 50 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. à l’actrice Louise Ro u s s e a u . 100/150 vendredi 24 sept heures du soir, signée par dix administrateurs. Relation détaillée des événements, et des décisions prises par les Auguste d’Ar e nb e r g , L. Au g é d e La s s u s , Sarah Be r n h a r d t , Gustave Bi ng e r , L. Delalande (police de Monaco), administrateurs : lettre du procureur de Varennes annonçant l’arrestation du Roi et d’une partie de la famille royale ; mouvements général A. Do d d s , Paul Do u m e r , Louis Én a u l t , Fu n c k -Br e n t a n o , Chekri Ga n e m , Auguste Ge r m a i n (et manuscrit), A. Gu y o n de troupes ; surveillance des frontières et des entrées et sorties de la ville ; convocation de responsables militaires et du maître de fils, Reynaldo Ha h n , abbé J. Le m i r e (6), My ng o o n -Mi n prince héritier de Birmanie, Raymond Po i n c a r é , Léonard Ri v i è r e , poste ; soupçons sur la conduite de M. de Bo u i l l é ; apposition des scellés sur les papiers de Bouillé et He y m a n ; avis donné par les Dr Emile Ro u x (2), Yvonne Sa r c e y , Si m o n -Gi r a r d , Francis Th o m é (2 p.a.s. musicales), duchesse d’Uz è s , etc. Amis de la Constitution de Metz d’une réunion de prêtres non assermentés ; députation des Amis de la Constitution, courriers de 504. THÉOPHILANTHROPES. 4 imprimés, 1794-1797 ; in-8, brochés ou cart. 80/100 Nancy, Thionville, etc. ; rapports, pétitions, décrets de l’Assemblée nationale ; mesures pour s’opposer au passage du régiment de Saxe ; nouvelles des dispositions prises pour ramener le Roi à Paris… * 25 juin. Lettre d’envoi du document précédent, signée par Marc-Guillaume Va d i e r , Rapport et Projet de décret, présentés à la Convention Nationale, au nom des comités de sûreté 7 membres des corps administratifs et municipaux de Metz, à M. Go b e r t , député, à Paris : ils ajoutent qu’ils ont pris connaissance de générale & de salut public, 27 prairial II (15 juin 1794), dénonciation de la « conspiration » de Catherine Th é o t , la Mère de la correspondance de M. de Bo u i l l é sans rien trouver qui puisse éclairer « l’infame projet qui vient d’être decouvert »… Dieu (Imprimerie Nationale, 15 p.). * Re c u e i l de cantiques, odes et hymnes, Pour les Fêtes Publiques, Religieuses et Morales, des Théophilantropes… (Paris, 1797 ; 6 ff.). * Gr a n d e conversation de la Mère de Dieu avec ses complices. Relation exacte de tout 511. VEND ÉE. Aff i c h e , Pr o c l a m a t i o n des Députés-Commissaires de la Convention Nationale, dans les Départemens d’Ille & Vilaine, & des ce qui s’est passé dans leurs assemblées fanatiques, leurs baisers mystiques, cérémonies et leur enlèvement (Paris, rue Christine Côtes du Nord, 31 mars 1793 (Rennes, impr. de J. Robiquet) ; grand in-fol. (50,5 x 39 cm), vignette. 200/250 n° 8, s.d. ; 8 p.). * Fé l i x ‑No g a r e t , Ô Fi l i i proposé aux Théophilantropes et aux Magistrats de tous les Administrations… Dé b u t s d e l’i n s u r r e c t i o n v e n d é e nn e . Proclamation des Députés-Commissaires Bi l l a u d -Va r e nn e et Se v e s t r e , mettant en garde (Impr. de J.F. Sobry, s.d., 2 ff.). les « malheureux habitants des campagnes » contre les appels à l’insurrection lancés par les ci-devant seigneurs et les prêtres 505. TilsiTT. Aff i c h e , 87e Bulletin de la Grande Armée (Charleville, impr. de Raucourt, 1807) ; 45 x 35 cm. 70/80 réfractaires, soutenus par les ennemis de la mère Patrie ; ils les engagent à rentrer dans leurs maisons et reprendre leurs travaux, à Bulletin daté de Koenigsberg, 12 et 13 juillet 1807, annonçant la signature du traité de paix à Tilsitt entre la France et la Russie, puis fournir des troupes pour défendre le pays, et de payer les contributions… avec la Prusse. On j o i n t Le Conservateur Impartial, n° 80, Saint-Pétersbourg 7/19 octobre 1813 (piq. et rouss.), avec publication 512. vend ée. Imprimé, Bulletin de la Convention Nationale. Séance du 13 ventôse III (3 mars 1795) ; Imprimerie Nationale, du XIVe Bulletin, Q.G. de Zerbst 30 septembre 1813. [1795]) ; in-8 de 8 p. 100/150 506. Arturo TOSCANINI (1867-1957) chef d’orchestre. L.A.S., [Milan] 26 août 1920, au chef argentin Ferruccio Ca l u s i o Nouvelles des armées : « La Vendée est rentrée dans le sein de la République », avec la soumission de Ch a r e t t e et des chefs à Casteggio ; 1 page in-8 (au dos d’une carte postale avec sa photographie), enveloppe ; en italien. 150/200 des armées dites du Centre et du Pays-Bas ; la résistance persistante de St o ff l e t , commandant l’armée dite d’Anjou, peut être Il annonce la première répétition d’orchestre pour expérimenter l’acoustique de la Scala après la découpe du proscenium... dangereuse… On j o i n t un Bulletin de la séance du 20 floréal III (9 mai 1795) : soumission de St o ff l e t et des chefs de son parti.

80 81 513. j ournées de vendémiaire. 5 L.S. ou P.S., 12 vendémiaire - 9 brumaire IV (4-31 octobre 1795) ; 1 page in-fol. ou in-4 521. VIC TOR-AMÉDÉE II (1666-1732) duc de Sa v o i e , Roi de Sicile et de Sardaigne. P.S., Turin 9 mai 1724 ; 1 page in‑fol, chaque, la plupart à en-tête et vignette, qqs cachets ou sceaux sous papier. 300/400 sceau aux armes sous papier ; en italien. 100/150 12 vendémiaire (4 octobre). L.S. par P.M. De l a u n a y et Ga u t h i e r , du Comité de Sûreté générale, au Comité de Législation, Ordre de paiement de 1601 livres 4 sols 7 deniers d’argent pour dépenses secrètes. pour remplacer le citoyen Le b o i s dans ses fonctions de vice-président au Tribunal criminel de Paris, ayant prononcé, à la Section du Théâtre Français, des « discours séditieux contre la représentation nationale »… * 14 vendémiaire (6 oct.). P.S. par les 522. É tienne VIDALIN (1773-1794) conventionnel (Allier). L.A.S., Paris 25 prairial II (13 juin 1794), à ses collègues Du p i n et Re v e r c h o n ; conventionnels Au g e r , Enj u b a u l t et Ph i l i pp e -De l l e v i l l e : « les Comités de Salut public et de Sûreté générale sont autorisés à envoyer 2 pages et demie in-fol. 200/300 des Représentans du peuple partout où ils le jugeront nécessaires »… * 16 vendémiaire (8 oct.). P.S. par De f r a n c e , Du b o u l o z , Be l l e e t r a r e l e t t r e p r e n a n t l a d é f e n s e d e s o n o n c l e , a c c u s é d e c o n s p i r a t i o n e t d e c o m p l i c i t é a v e c l e s r e b e l l e s d e Ly o n . Mé j a n s a c et Pe r e z (Gers), du Comité des Transports, postes et messageries, contresignée par l’adjudant général So l i gn a c : certificat Ces accusations sont selon lui ignominieuses, il ne peut croire à cette culpabilité : « la vérité a toujours été dans sa bouche et dans pour J.B.F. Co d r o n , ex-commissaire des Guerres, ayant accompagné « nos sécrétaires-commis qui ont défendu la Représentation nationale dans les journées des 13 et 14 »… * 19 vendémaire (11 oct.). L.S. par Ga u t h i e r et P.M. De l a u n a y , du Comité de Sûreté ses écrits, je n’aurais pas été jusque là à m’apercevoir qu’il n’étoit pas dans le sens de la Révolution ». Il enjoint à ses collègue générale, au Comité civil de la Section de Brutus, invitant à apporter les papiers, registre et arrêtés de l’assemblée primaire de la d’enquêter, de frapper les coupables mais ne pas accuser les innocents, et expose tout ce qu’il doit à cet oncle qui lui a appris Section de Brutus, et à donner tous renseignements « sur les auteurs et fustigateurs de la révolte qui a existé dans les journées des à secouer les préjugés de classe, « méprisant la noblesse et la robe dans lesquelles il ne voyoit que la morgue et l’ambition de 12, 13 et 14 »… * 9 brumaire (31 oct.). L.S. par Ch a n e z , adjudant général commandant temporaire de la Place de Paris : le Comité dominer, détestant les prêtres parce qu’il n’appercevoit en eux que fanatisme et envie de tromper les hommes pour mieux les de Sûreté générale veut que « l’assemblée primaire de la Section de la Butte des Moulins se tienne dans tout autre endroit que dans subjuguer ». Il rappelle au souvenir de Reverchon qu’il connaît les actions patriotes de cet oncle, originaire de Moulins, qui a secouru l’églize St Roch »... des parents indigents et donné du travail aux malheureux, grâce à une fortune honorablement constituée mais dissipée depuis… [Un mois et demi plus tard, Vidalin décédait de maladie, trois jours avant la chute de Robespierre.] 514. Louis-Joseph, duc de VENDôME (1654-1712) général, grand guerrier, il s’illustra dans les guerres d’Espagne et en Italie contre le Prince Eugène. L.S., au camp devant Barcelone samedi [1695], au comte d’Es t r é e s , « vice admiral de France » ; demi‑page in‑4, adresse 523. M athieu-Guillaume VILLENAVE (1762-1846) littérateur, défenseur des Nantais, il réunit une énorme collection d’autographes, (petite déchirure d’angle ; portrait gravé joint). 150/200 en particulier sur la Révolution. Ma n u s c r i t autographe, 1791, 4 pages in-4. 300/400 Si è g e d e Ba r c e l o n e . « Nous sommes maistres des deux bastions […] et logés si près des deux gorges que nous allons travailler à Pi q u a n t e g a z e t t e s u r Ma d a m e d e St a ë l , l a v i e d e s é m i g r é s e t l e s n o u v e l l e s d u t e m p s . Il critique une tragédie de Madame de St a ë l , nos mines incessament. Nous manquons de madriers. Si vous pouviés nous en fournir des vaisseaux ou des galeres ce seroit un coup d’importance le plus que vous nous en pourrés donner »… qu’il l’a entendue lire le 10 mars 1791 , Mort du duc de Montmorency, qui lui semble cependant supérieure à la précédente Jeanne Gray. « Mme de Staël n’a jamais éprouvé des maux de tête, mais elle a souvent des maux de cœur. […] Ma fille, a dit plusieurs fois M. Ne c k e r , 515. Louis-Joseph, duc de VENDÔME (1654-1712). L.A.S., Lille 17 août 1706, au duc du Ma i n e ; 1 page in-4. 180/200 paroit un peu bête, mais ne vous y fiez pas. – Non, je ne suis pas bête, dit Mme de Staël. […] Elle a dit plusieurs fois : Je donnerois tout mon Le porteur de cette lettre lui rendra compte de l’affaire de la veille, « comme vos carrabiniers y ont eu la meilleure part [...] esprit et tous mes ouvrages pour une jolie figure. […] Lorsque Mme de Staël a été, l’année dernière, passer deux mois à Genève, avec son Mr de Cl o u e t y a fait des merveilles », et il écrit en sa faveur à Ch a m i l l a r t ... père, les émigrans français ont dit que c’étoit elle qui avoit soulevé le peuple », etc. Il en vient à la vie des é m i g r é s : « Rien n’égale la morgue et la bêtise des aristocrates français réfugiés à Soleure et à Fribourg. M. de Br e t e u i l , Mme de Ma t i gn o n et autres y sont insoutenables. 516. P hilippe, prince de Vendôme (1655-1727) Grand Prieur de France et lieutenant général. P.S. (deux fois), au camp devant […] Rien n’égale la bêtise des emigrans sur la Révolution française, ils sont réduits au commérage ». La vie continue cependant en Barcelone 31 juillet 1697 ; 2 pages obl. in-8 sur vélin. 70/80 France : « Me s d a m e s ont été huées sur leur route, et principalement en Dauphiné, le peuple les a poursuivies en les accablant d’injures […] Lieutenant général des armées du Roy en Catalogne, il reçoit 1729 livres pour ses appointements et « lentretien des gardes de M. de Co n d o r c e t doit sa place de commissaire au trésor royal à l’amour que M. de Mi r a b e a u avoit conçu avant sa mort pour la belle Mme de nostre compagnie de 25 hussars »… Condorcet »… Villenave continue avec d’autres potins sur l’abbé Si é y è s , sur l’abbé Ra y n a l , tombé en enfance et amoureux de Mme de Staël, sur Co n d o r c e t , etc. Il termine par les obsèques de Mi r a b e a u : « Mme de Sillery [Ge n l i s ] au convoi de Mirabeau ressembloit à Andromaque. 517. P hilippe, prince de VENDÔME. L.A.S., Paris 8 janvier 1721, à M. Co u t u r i e r à Paris ; 1 page in‑4, adresse avec sceau de cire rouge M. le duc de Ch a r t r e s [Lo u i s -Ph i l i pp e ] y étoit en habit de deuil. On dit que Mme de Sillery s’est livrée à lui et que le fils veut des appas que aux armes (beau portrait gravé joint). 150/200 son père a cessé d’honorer ». On j o i n t une L.A.S., 14 novembre 1833, à M. Lucas, au sujet du 2e volume de L’énéïde auquel il travaille. Il parlait hier au Ré g e n t qui lui a dit que Couturier ne pouvait venir demain chez lui ; il n’a qu’à envoyer les papiers « pour terminer mon affaire afin qu’il les signat. Cela me presse fort car je nay que cet argent la pour payer l’appel quon a fait ». Il le presse de 524. P hilippe de Valois, marquis de VILLETTE-MURSAY (1632-1707) petit-fils d’Agrippa d’Aubigné et cousin de terminer cette affaire… Mme de Maintenon, lieutenant général des armées navales. L.A.S., « Sous les voiles » à 34 lieues d’Ouessant 10 juillet 1691, à M. des Cl o u z e a u x , intendant général de la Marine à Brest ; 1 page et demie in-4, adresse. 100/150 518. VENISE . Jacques-Alexandre Law, marquis de laurisTon (1768-1828) maréchal. P.A.S., [1806] ; 1 page in-4. 150/200 Il demande qu’on lui envoie des herbes médicinales : « vous conserverés par la un peu de santé a un homme qui en voudroit faire Copie certifiée conforme de l’article 3 de la Co n v e n t i o n e n t r e l e s commissaires a u t r i c h i e n s e t f r a n ç a i s , passée à usage pour votre service. Je haszarde cecy par la voye de Nantes ou un corsaire de St Malo mene deux prises l’une d’une flutte qui Ve n i s e le 13 janvier 1806. « Comme d’après les ordres donnés au comte de Be l l e g a r d e , les troupes autrichiennes devraient se vient de l’Amerique ou nos affaire vont mal et l’autre d’une caische qui attendoit icy la flotte de Smyrne »… réunir à Goritz, et que d’après le plan arrangé postérieurement entre les deux Cours, les troupes françaises, doivent occuper le Comté de Goritz, la Carniole et Trieste, jusqu’à l’évacuation de l’Istrie et de la Dalmatie et Albanie, il a été convenu pour terminer 525. Siegfried WAGNER (1869-1930) musicien, fils de Richard Wagner. 2 L.A.S. ; 1 page in-8 chaque. 150/200 toute difficulté à cet égard, que les troupes françaises évacueront Laybach comme le point le plus rapproché de la Styrie, et que les troupes autrichiennes se réuniraient à Laybach comme le point le moins éloigné de Goritz, passés ceux déjà évacués par l’armée Bayreuth 17 mars (en français) : il est très touché par les compliments venant « d’un chef d’orchestre aussi expert », cela lui est française »… doublement précieux, et il se souvient avec plaisir de son séjour à Bruxelles... – À Mr Si m o n s (en anglais) : il est obligé d’annuler leur rendez-vous, car il doit rencontrer ce soir là le peintre allemand Ludwig von Ho f m a nn , et celui-ci ne parlant pas anglais, il craint 519. VICHY. 115 étiquettes imprimées, collées sur 2 cahiers in-4. 40/50 l’échec d’un tel « tête-à-trois »… On j o i n t sa p h o t o g r a p h i e avec signature et date autogr., 1926 (carte postale). Ét i q u e t t e s d e s e a u x m i n é r a l e s e t s o u r c e s d u b a s s i n d e Vi c h y , vers 1890 ; liste manuscrite en tête de l’un des cahiers. 526. Georges WAKHÉVITCH (1907-1984) décorateur. Ma q u e t t e d e c o s t u m e pour L’Or du Rhin de Richard Wa gn e r ; gouache originale, 520. Claude-Victor Perrin, dit VICTOR (1764-1841) maréchal, duc de Bellune. L.A.S., Berlin 10 novembre 1807, [à son ami 62,5 x 40,5 cm, encadrée. 400/600 De s a u g i e r s , consul général de France à Copenhague] ; 2 pages in‑4 (cahet de la collection Crawford). 200/300 Costume d’Al b e r i c h dans la production de L’Or du Rhin donnée au festival de Salzburg par Ka r a j a n en 1970, comme le précise Im p o r t a n t e l e t t r e s u r l’a t t a q u e a ng l a i s e e t l e b o m b a r d e m e n t d e Co p e n h a g u e . … « On doute ici que les Anglais aient évacué la une note autographe au dos du cadre. Seelande, on croit au contraire qu’ils s’y établiront et qu’ils tâcheront de s’y maintenir jusqu’à la paix. Dans le cas où ils auraient cette nouvelle fantaisie, il faudrait espérer que le Prince Royal aidé de la saison où nous entrons, prendrait des mesures pour se venger 527. Georges WAKHÉVITCH. Ma q u e t t e d e d é c o r pour Le Bal masqué de Giuseppe Ve r d i ; dessin original, crayon gras et estompe, signé de l’iniquité de la conduite de l’Angleterre envers lui […] Chacun est indigné des barbaries anglaises, il n’y a qu’un cri contre le en bas à droite et daté 70, 33,5 x 46,5 cm, encadré. 400/600 gouvernement pervers de cette nation. Espérons avec confiance que le tems de la vengeance n’est pas éloigné et qu’elle sera aussi terrible qu’elle est juste. Toutes les nations y sont intéressées, toutes doivent contribuer au châtiment provoqué de la superbe et Décor pour Le Bal masqué donné à l’Opéra de Genève en 1970. « Décor Ulrika », pour le 2e tableau du premier acte : il représente indigne Albion »… un port avec un bateau en construction au premier plan.

82 83 513. j ournées de vendémiaire. 5 L.S. ou P.S., 12 vendémiaire - 9 brumaire IV (4-31 octobre 1795) ; 1 page in-fol. ou in-4 521. VIC TOR-AMÉDÉE II (1666-1732) duc de Sa v o i e , Roi de Sicile et de Sardaigne. P.S., Turin 9 mai 1724 ; 1 page in‑fol, chaque, la plupart à en-tête et vignette, qqs cachets ou sceaux sous papier. 300/400 sceau aux armes sous papier ; en italien. 100/150 12 vendémiaire (4 octobre). L.S. par P.M. De l a u n a y et Ga u t h i e r , du Comité de Sûreté générale, au Comité de Législation, Ordre de paiement de 1601 livres 4 sols 7 deniers d’argent pour dépenses secrètes. pour remplacer le citoyen Le b o i s dans ses fonctions de vice-président au Tribunal criminel de Paris, ayant prononcé, à la Section du Théâtre Français, des « discours séditieux contre la représentation nationale »… * 14 vendémiaire (6 oct.). P.S. par les 522. É tienne VIDALIN (1773-1794) conventionnel (Allier). L.A.S., Paris 25 prairial II (13 juin 1794), à ses collègues Du p i n et Re v e r c h o n ; conventionnels Au g e r , Enj u b a u l t et Ph i l i pp e -De l l e v i l l e : « les Comités de Salut public et de Sûreté générale sont autorisés à envoyer 2 pages et demie in-fol. 200/300 des Représentans du peuple partout où ils le jugeront nécessaires »… * 16 vendémiaire (8 oct.). P.S. par De f r a n c e , Du b o u l o z , Be l l e e t r a r e l e t t r e p r e n a n t l a d é f e n s e d e s o n o n c l e , a c c u s é d e c o n s p i r a t i o n e t d e c o m p l i c i t é a v e c l e s r e b e l l e s d e Ly o n . Mé j a n s a c et Pe r e z (Gers), du Comité des Transports, postes et messageries, contresignée par l’adjudant général So l i gn a c : certificat Ces accusations sont selon lui ignominieuses, il ne peut croire à cette culpabilité : « la vérité a toujours été dans sa bouche et dans pour J.B.F. Co d r o n , ex-commissaire des Guerres, ayant accompagné « nos sécrétaires-commis qui ont défendu la Représentation nationale dans les journées des 13 et 14 »… * 19 vendémaire (11 oct.). L.S. par Ga u t h i e r et P.M. De l a u n a y , du Comité de Sûreté ses écrits, je n’aurais pas été jusque là à m’apercevoir qu’il n’étoit pas dans le sens de la Révolution ». Il enjoint à ses collègue générale, au Comité civil de la Section de Brutus, invitant à apporter les papiers, registre et arrêtés de l’assemblée primaire de la d’enquêter, de frapper les coupables mais ne pas accuser les innocents, et expose tout ce qu’il doit à cet oncle qui lui a appris Section de Brutus, et à donner tous renseignements « sur les auteurs et fustigateurs de la révolte qui a existé dans les journées des à secouer les préjugés de classe, « méprisant la noblesse et la robe dans lesquelles il ne voyoit que la morgue et l’ambition de 12, 13 et 14 »… * 9 brumaire (31 oct.). L.S. par Ch a n e z , adjudant général commandant temporaire de la Place de Paris : le Comité dominer, détestant les prêtres parce qu’il n’appercevoit en eux que fanatisme et envie de tromper les hommes pour mieux les de Sûreté générale veut que « l’assemblée primaire de la Section de la Butte des Moulins se tienne dans tout autre endroit que dans subjuguer ». Il rappelle au souvenir de Reverchon qu’il connaît les actions patriotes de cet oncle, originaire de Moulins, qui a secouru l’églize St Roch »... des parents indigents et donné du travail aux malheureux, grâce à une fortune honorablement constituée mais dissipée depuis… [Un mois et demi plus tard, Vidalin décédait de maladie, trois jours avant la chute de Robespierre.] 514. Louis-Joseph, duc de VENDôME (1654-1712) général, grand guerrier, il s’illustra dans les guerres d’Espagne et en Italie contre le Prince Eugène. L.S., au camp devant Barcelone samedi [1695], au comte d’Es t r é e s , « vice admiral de France » ; demi‑page in‑4, adresse 523. M athieu-Guillaume VILLENAVE (1762-1846) littérateur, défenseur des Nantais, il réunit une énorme collection d’autographes, (petite déchirure d’angle ; portrait gravé joint). 150/200 en particulier sur la Révolution. Ma n u s c r i t autographe, 1791, 4 pages in-4. 300/400 Si è g e d e Ba r c e l o n e . « Nous sommes maistres des deux bastions […] et logés si près des deux gorges que nous allons travailler à Pi q u a n t e g a z e t t e s u r Ma d a m e d e St a ë l , l a v i e d e s é m i g r é s e t l e s n o u v e l l e s d u t e m p s . Il critique une tragédie de Madame de St a ë l , nos mines incessament. Nous manquons de madriers. Si vous pouviés nous en fournir des vaisseaux ou des galeres ce seroit un coup d’importance le plus que vous nous en pourrés donner »… qu’il l’a entendue lire le 10 mars 1791 , Mort du duc de Montmorency, qui lui semble cependant supérieure à la précédente Jeanne Gray. « Mme de Staël n’a jamais éprouvé des maux de tête, mais elle a souvent des maux de cœur. […] Ma fille, a dit plusieurs fois M. Ne c k e r , 515. Louis-Joseph, duc de VENDÔME (1654-1712). L.A.S., Lille 17 août 1706, au duc du Ma i n e ; 1 page in-4. 180/200 paroit un peu bête, mais ne vous y fiez pas. – Non, je ne suis pas bête, dit Mme de Staël. […] Elle a dit plusieurs fois : Je donnerois tout mon Le porteur de cette lettre lui rendra compte de l’affaire de la veille, « comme vos carrabiniers y ont eu la meilleure part [...] esprit et tous mes ouvrages pour une jolie figure. […] Lorsque Mme de Staël a été, l’année dernière, passer deux mois à Genève, avec son Mr de Cl o u e t y a fait des merveilles », et il écrit en sa faveur à Ch a m i l l a r t ... père, les émigrans français ont dit que c’étoit elle qui avoit soulevé le peuple », etc. Il en vient à la vie des é m i g r é s : « Rien n’égale la morgue et la bêtise des aristocrates français réfugiés à Soleure et à Fribourg. M. de Br e t e u i l , Mme de Ma t i gn o n et autres y sont insoutenables. 516. P hilippe, prince de Vendôme (1655-1727) Grand Prieur de France et lieutenant général. P.S. (deux fois), au camp devant […] Rien n’égale la bêtise des emigrans sur la Révolution française, ils sont réduits au commérage ». La vie continue cependant en Barcelone 31 juillet 1697 ; 2 pages obl. in-8 sur vélin. 70/80 France : « Me s d a m e s ont été huées sur leur route, et principalement en Dauphiné, le peuple les a poursuivies en les accablant d’injures […] Lieutenant général des armées du Roy en Catalogne, il reçoit 1729 livres pour ses appointements et « lentretien des gardes de M. de Co n d o r c e t doit sa place de commissaire au trésor royal à l’amour que M. de Mi r a b e a u avoit conçu avant sa mort pour la belle Mme de nostre compagnie de 25 hussars »… Condorcet »… Villenave continue avec d’autres potins sur l’abbé Si é y è s , sur l’abbé Ra y n a l , tombé en enfance et amoureux de Mme de Staël, sur Co n d o r c e t , etc. Il termine par les obsèques de Mi r a b e a u : « Mme de Sillery [Ge n l i s ] au convoi de Mirabeau ressembloit à Andromaque. 517. P hilippe, prince de VENDÔME. L.A.S., Paris 8 janvier 1721, à M. Co u t u r i e r à Paris ; 1 page in‑4, adresse avec sceau de cire rouge M. le duc de Ch a r t r e s [Lo u i s -Ph i l i pp e ] y étoit en habit de deuil. On dit que Mme de Sillery s’est livrée à lui et que le fils veut des appas que aux armes (beau portrait gravé joint). 150/200 son père a cessé d’honorer ». On j o i n t une L.A.S., 14 novembre 1833, à M. Lucas, au sujet du 2e volume de L’énéïde auquel il travaille. Il parlait hier au Ré g e n t qui lui a dit que Couturier ne pouvait venir demain chez lui ; il n’a qu’à envoyer les papiers « pour terminer mon affaire afin qu’il les signat. Cela me presse fort car je nay que cet argent la pour payer l’appel quon a fait ». Il le presse de 524. P hilippe de Valois, marquis de VILLETTE-MURSAY (1632-1707) petit-fils d’Agrippa d’Aubigné et cousin de terminer cette affaire… Mme de Maintenon, lieutenant général des armées navales. L.A.S., « Sous les voiles » à 34 lieues d’Ouessant 10 juillet 1691, à M. des Cl o u z e a u x , intendant général de la Marine à Brest ; 1 page et demie in-4, adresse. 100/150 518. VENISE . Jacques-Alexandre Law, marquis de laurisTon (1768-1828) maréchal. P.A.S., [1806] ; 1 page in-4. 150/200 Il demande qu’on lui envoie des herbes médicinales : « vous conserverés par la un peu de santé a un homme qui en voudroit faire Copie certifiée conforme de l’article 3 de la Co n v e n t i o n e n t r e l e s commissaires a u t r i c h i e n s e t f r a n ç a i s , passée à usage pour votre service. Je haszarde cecy par la voye de Nantes ou un corsaire de St Malo mene deux prises l’une d’une flutte qui Ve n i s e le 13 janvier 1806. « Comme d’après les ordres donnés au comte de Be l l e g a r d e , les troupes autrichiennes devraient se vient de l’Amerique ou nos affaire vont mal et l’autre d’une caische qui attendoit icy la flotte de Smyrne »… réunir à Goritz, et que d’après le plan arrangé postérieurement entre les deux Cours, les troupes françaises, doivent occuper le Comté de Goritz, la Carniole et Trieste, jusqu’à l’évacuation de l’Istrie et de la Dalmatie et Albanie, il a été convenu pour terminer 525. Siegfried WAGNER (1869-1930) musicien, fils de Richard Wagner. 2 L.A.S. ; 1 page in-8 chaque. 150/200 toute difficulté à cet égard, que les troupes françaises évacueront Laybach comme le point le plus rapproché de la Styrie, et que les troupes autrichiennes se réuniraient à Laybach comme le point le moins éloigné de Goritz, passés ceux déjà évacués par l’armée Bayreuth 17 mars (en français) : il est très touché par les compliments venant « d’un chef d’orchestre aussi expert », cela lui est française »… doublement précieux, et il se souvient avec plaisir de son séjour à Bruxelles... – À Mr Si m o n s (en anglais) : il est obligé d’annuler leur rendez-vous, car il doit rencontrer ce soir là le peintre allemand Ludwig von Ho f m a nn , et celui-ci ne parlant pas anglais, il craint 519. VICHY. 115 étiquettes imprimées, collées sur 2 cahiers in-4. 40/50 l’échec d’un tel « tête-à-trois »… On j o i n t sa p h o t o g r a p h i e avec signature et date autogr., 1926 (carte postale). Ét i q u e t t e s d e s e a u x m i n é r a l e s e t s o u r c e s d u b a s s i n d e Vi c h y , vers 1890 ; liste manuscrite en tête de l’un des cahiers. 526. Georges WAKHÉVITCH (1907-1984) décorateur. Ma q u e t t e d e c o s t u m e pour L’Or du Rhin de Richard Wa gn e r ; gouache originale, 520. Claude-Victor Perrin, dit VICTOR (1764-1841) maréchal, duc de Bellune. L.A.S., Berlin 10 novembre 1807, [à son ami 62,5 x 40,5 cm, encadrée. 400/600 De s a u g i e r s , consul général de France à Copenhague] ; 2 pages in‑4 (cahet de la collection Crawford). 200/300 Costume d’Al b e r i c h dans la production de L’Or du Rhin donnée au festival de Salzburg par Ka r a j a n en 1970, comme le précise Im p o r t a n t e l e t t r e s u r l’a t t a q u e a ng l a i s e e t l e b o m b a r d e m e n t d e Co p e n h a g u e . … « On doute ici que les Anglais aient évacué la une note autographe au dos du cadre. Seelande, on croit au contraire qu’ils s’y établiront et qu’ils tâcheront de s’y maintenir jusqu’à la paix. Dans le cas où ils auraient cette nouvelle fantaisie, il faudrait espérer que le Prince Royal aidé de la saison où nous entrons, prendrait des mesures pour se venger 527. Georges WAKHÉVITCH. Ma q u e t t e d e d é c o r pour Le Bal masqué de Giuseppe Ve r d i ; dessin original, crayon gras et estompe, signé de l’iniquité de la conduite de l’Angleterre envers lui […] Chacun est indigné des barbaries anglaises, il n’y a qu’un cri contre le en bas à droite et daté 70, 33,5 x 46,5 cm, encadré. 400/600 gouvernement pervers de cette nation. Espérons avec confiance que le tems de la vengeance n’est pas éloigné et qu’elle sera aussi terrible qu’elle est juste. Toutes les nations y sont intéressées, toutes doivent contribuer au châtiment provoqué de la superbe et Décor pour Le Bal masqué donné à l’Opéra de Genève en 1970. « Décor Ulrika », pour le 2e tableau du premier acte : il représente indigne Albion »… un port avec un bateau en construction au premier plan.

82 83 CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE

FRAIS DE VENTE 528. Jacques Deprat, dit Herbert WILD (1880-1935) géologue et romancier. 19 L.A.S. et 2 cartes postales a.s., Paris et Pau AVIS IMPORTANT AUX ACHETEURS 1930‑1932, à son ami Gaston Pa l l a r d , à Moulins ; 44 pages formats divers, la plupart avec enveloppe ou adresse (plus qqs coupures STOCKAGE ET ENLÈVEMENT DES ACHATS 23,92% TTC jusqu’à 350 000 € (20% HT + TVA 19,6%) de presse). 300/400 14,352 TTC après 350 000 € (12% HT + TVA 19,6%) Be l l e c o r r e s p o n d a n c e s u r l a v i e l i t t é r a i r e e t s e s c o u r s e s e n m o n t a gn e . 20 octobre 1930, récit détaillé d’une escalade dans Pour les livres : Les acquéreurs potentiels sont invités à examiner les biens pouvant les intéresser les Pyrénées ; déception devant les faibles ventes de Claude Fa r r è r e : « Ça n’était pas fait pour la masse normale des crétins 21,10% TTC jusqu’à 350 000 € (20% HT+ TVA 5,5%) et à constater leur état avant la vente aux enchères notamment pendant les de lecteurs. […] Il faut du Pierre Be n o î t , la colossale ânerie du Soleil de minuit ! »… 20 [novembre], sur son roman L’Autre Race, et 12,660% TTC après 350 000 € (12% HT + TVA 5,5%) expositions. les manœuvres du (Ajalbert est une « girouette » hésitant entre Malraux et Giono…)… 12 décembre, le prix est allé PIASA se tient à leur disposition pour leur fournir des rapports sur l’état des Les lots dont le n° est précédé par le symbole f sont soumis à des frais à Malaisie, dont l’auteur [Henri Fa u c o nn i e r ] est millionnaire, propriétaire de plantations de caoutchouc… 16 février 1931, longue lots. additionnels de 5,5% HT, soit 6,578% TTC du prix de l’adjudication. Les lots lettre sur son prochain livre L’Ambassade oubliée, inspiré par le duc Bernard de Sa x e -We i m a r , ses idées d’unification européenne En conséquence, aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication dont le n° est précédé par le symbole • sont soumis à des frais additionnels de et la guerre de Trente ans… 2 juin, déçu par le silence de la presse, malgré son prix littéraire des Français en Asie et les ventes prononcée. 19,6% HT, soit 23,44%. TTC du prix d’adjudication. Dans certains cas, ces de L’Autre Race, il se console en haute montagne, dont il évoque la splendeur et la puissance. à de tels moments « la mort serait frais additionnels peuvent faire l’objet d’un remboursement à l’acheteur. Pour indifférente, et belle même. Et ce sont des souvenirs où l’on retourne aux mauvaises heures, quand tout nous oppresse au milieu de 1 - LES MEUBLES, TABLEAUX ET OBJETS VOLUMINEUX adjugés de plus amples renseignements, veuillez contacter notre service Comptabilité cette vie de vanité, d’agitation et de servitude »… 20 juin, Paul Ch a c k et He nn i q u e lui ont écrit des lettres très chaleureuses à propos qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs le lendemain de la vente avant au +33 (0)1 53 34 10 17. 10 heures en salle à Drouot Richelieu seront entreposés au 3ème sous-sol de de L’Ambassade oubliée ; il parle avec exaltation de la beauté et du silence de l’infini à 3000 mètres d’altitude… 30 septembre, En cas de contestation au moment des adjudications, c’est-à-dire s’il est établi e l’hôtel Drouot où ils pourront être retirés aux horaires suivants : il en est à son 31 pic, dont 16 au-dessus de 3000 mètres ; il revient d’une expédition de 4 jours à la Crête du Diable, dont il que deux ou plusieurs enchérisseurs ont simultanément porté une enchère 8h-10h / 12h-13h / 15h-17h30 du lundi au vendredi décrit les rigueurs… 30 décembre 1932, bilan de l’année : un roman, trois grandes nouvelles, début d’un autre roman, et escalades équivalente, soit à haute voix, soit par signe, et réclament en même temps cet 8h-12h le samedi formidables, éprouvantes… On j o i n t les copies carbones de 2 lettres de G. Pa l l a r d à propos de Wild, [1931]. objet après le prononcé du mot “ adjugé ”, le dit objet sera immédiatement Magasinage : 6 bis, rue Rossini - PARIS - Tél. : 33 (0)1 48 00 20 56 remis en adjudication au prix proposé par les enchérisseurs et tout le public Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en vigueur devront 529. Sébastien ZAMET (1549-1614) financier italien au service d’Henri III et Henri IV (c’est chez lui que mourut Gabrielle d’Estrées). présent sera admis à enchérir à nouveau. être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot avant enlèvement des lots et sur L.A.S., Reims 14 avril 1587, à He n r i III ; 1 page in-folio, adresse « Au Roy » (tache et mouillure sur un bord, petite réparation). Les éventuelles modifications aux conditions de vente ou aux descriptions présentation du bordereau acquitté. 300/400 du catalogue seront annoncées verbalement pendant la vente et notées sur le procès-verbal. Ra r e l e t t r e s u r l e s n é g o c i a t i o n s a v e c l e s Gu i s e s . Il essaie d’organiser une rencontre entre le duc de Gu i s e et le duc de Be l l i è v r e , par 2 – LES ACHATS DE PETIT VOLUME seront transportés chez PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze jours. l’intermédiaire du duc d’El b e u f et du duc du Ma i n e : « Je nay peu tirer aultre chose de luy si non que je demurasse icy et quil PAIEMENT depecheroit a monsieur de Guise pour le persuader de sen venir en ceste ville pour povoir avec plus de comodité tous ensanble estant Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par les acquéreurs au tarif de 1) La vente sera conduite en Euros. Le règlement des objets, ainsi que celui des 3 HT par jour calendaire et par lot. arrivé monsieur de Believre traicter des affaires »… Le duc de Guise ne pouvant venir, « Mons. Du Meyne et aultres demureront en € taxes s’y appliquant, sera effectué dans la même monnaie. Tout objet non enlevé dans les quatre semaines suivant la vente pourra faire ceste ville attandant monsieur de Believre pour sen venir tous ensamble trouver monsieur de Guise insin quilz me ont promis voiant 2) Le paiement doit être effectué immédiatement après la vente. l’objet d’un transport dans les locaux de MONIN aux frais de l’acquéreur aux bien que lon ne poura avoir auculne resolucion auparavant la venue dud. S. de Believre »… 3) L’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants : conditions tarifaires de stockage suivantes : - Par carte bancaire en salle : VISA et MASTERCARD. 530. Ignacio ZULOAGA (1870-1945) peintre espagnol. L.A.S., 11 mai, au directeur de l’Art Décoratif ; 2 pages in-8 (deuil), en - Frais fixes par lot 50€ HT (dans la limite de 150 € HT) - Par chèque bancaire certifié en euros avec présentation obligatoire d’une pièce - Frais de stockage par jour calendaire et par lot 3,80 HT. français. 80/100 € d’identité en cours de validité. - Frais fixes de manutention par lot 15€ HT. - Par virement bancaire en euros : Il l’autorise à faire photographier ses œuvres exposées au Salon et à les reproduire. « Je ne possède pas de photographies de mes Transports MONIN tableaux, et je ne fais pas partie du syndicat de la propriété artistique »… 191, boulevard Mac Donald – 75019 PARIS Code SWIFT : BNPPARB PARIS A CENTRALE Tél. : 33 (0)1 44 65 86 00 – Fax : 33 (0)1 44 65 86 01 Numéro de compte bancaire international (IBAN) : [email protected] FR 76 3000 4008 2800 0105 9294 176 BIC (Bank identification Code) : BNPAFRPPPAC PIASA SA DEPOT CLIENT : 16 boulevard des Italiens 75009 Paris PIASA suggère vivement aux acheteurs de l’informer de leurs intentions dans SVV ART L 321 6 CC le délai imparti de 14 jours afin de leur éviter des frais inutiles. Code banque Code guichet Numéro de compte clé 30004 00828 00010592941 76 3 - ASSURANCE 4) En cas de règlement par chèque étranger, la délivrance des achats sera Dès l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés sous l’entière différée jusqu’à l’avis de crédit de la banque. responsabilité de l’acheteur. Il lui appartiendra de faire assurer les lots dès 5) En espèces : l’adjudication. Les biens non retirés seront entreposés aux frais, risques et périls - jusqu’à 3 000 € frais et taxes comprises pour les ressortissants français. de l’acheteur. PIASA ne sera tenue d’aucune garantie concernant ces dépôts. - jusqu’à 7 600 € frais et taxes comprises pour les ressortissants étrangers sur présentation de leurs papiers d’identité. ESTIMATIONS Une estimation en euros du prix de vente probable, figure à la suite de chaque PIASA - Comptabilité Acheteurs est ouverte aux jours ouvrables de 9 h à lot. Il ne s’agit que d’une indication, le prix d’adjudication résultant des 18 h sans interruption (Tél. +33 (0)1 53 34 10 17). enchères peut varier, bien sûr, en plus ou en moins de cette estimation. ORDRES D’ACHAT Un enchérisseur ne pouvant assister à la vente devra remplir le formulaire CONDITIONS DE LA VENTE d’ordre d’achat inclus dans ce catalogue. PIASA agira pour le compte de L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur, et aura pour l’enchérisseur, selon les instructions contenues dans le formulaire d’ordre obligation de remettre ses nom et adresse. d’achat, ceci afin d’essayer d’acheter le ou les lots au prix le plus bas possible et Aucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant acquittement de l’intégralité des ne dépassant, en aucun cas, le montant maximum indiqué par l’enchérisseur. sommes dues. Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance des objets, pourra les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront être tenus responsables en être différée jusqu’à l’encaissement. Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non charge de l’adjudicataire. exécution de ceux-ci. Il devra acquitter, en sus du montant de l’enchère, par lot, les frais et taxes Lorsque deux ordres d’achat sont identiques, la priorité revient au premier suivants : ordre reçu. Il ne sera accepté aucune enchère téléphonique pour les lots dont l’estimation est inférieure à 300 €. PIASA EN LIGNE Si vous souhaitez recevoir en priorité les informations concernant nos ventes, veuillez nous adresser par e-mail à : [email protected], vos nom, adresse et numéro 84 de téléphone en mentionnant les spécialités qui retiennent particulièrement votre attention. Vous pouvez aussi imprimer vos ordres d’achat, consulter nos catalogues ainsi que les résultats complets de nos ventes sur notre site www. piasa.fr CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE

FRAIS DE VENTE 528. Jacques Deprat, dit Herbert WILD (1880-1935) géologue et romancier. 19 L.A.S. et 2 cartes postales a.s., Paris et Pau AVIS IMPORTANT AUX ACHETEURS 1930‑1932, à son ami Gaston Pa l l a r d , à Moulins ; 44 pages formats divers, la plupart avec enveloppe ou adresse (plus qqs coupures STOCKAGE ET ENLÈVEMENT DES ACHATS 23,92% TTC jusqu’à 350 000 € (20% HT + TVA 19,6%) de presse). 300/400 14,352 TTC après 350 000 € (12% HT + TVA 19,6%) Be l l e c o r r e s p o n d a n c e s u r l a v i e l i t t é r a i r e e t s e s c o u r s e s e n m o n t a gn e . 20 octobre 1930, récit détaillé d’une escalade dans Pour les livres : Les acquéreurs potentiels sont invités à examiner les biens pouvant les intéresser les Pyrénées ; déception devant les faibles ventes de Claude Fa r r è r e : « Ça n’était pas fait pour la masse normale des crétins 21,10% TTC jusqu’à 350 000 € (20% HT+ TVA 5,5%) et à constater leur état avant la vente aux enchères notamment pendant les de lecteurs. […] Il faut du Pierre Be n o î t , la colossale ânerie du Soleil de minuit ! »… 20 [novembre], sur son roman L’Autre Race, et 12,660% TTC après 350 000 € (12% HT + TVA 5,5%) expositions. les manœuvres du Prix Goncourt (Ajalbert est une « girouette » hésitant entre Malraux et Giono…)… 12 décembre, le prix est allé PIASA se tient à leur disposition pour leur fournir des rapports sur l’état des Les lots dont le n° est précédé par le symbole f sont soumis à des frais à Malaisie, dont l’auteur [Henri Fa u c o nn i e r ] est millionnaire, propriétaire de plantations de caoutchouc… 16 février 1931, longue lots. additionnels de 5,5% HT, soit 6,578% TTC du prix de l’adjudication. Les lots lettre sur son prochain livre L’Ambassade oubliée, inspiré par le duc Bernard de Sa x e -We i m a r , ses idées d’unification européenne En conséquence, aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication dont le n° est précédé par le symbole • sont soumis à des frais additionnels de et la guerre de Trente ans… 2 juin, déçu par le silence de la presse, malgré son prix littéraire des Français en Asie et les ventes prononcée. 19,6% HT, soit 23,44%. TTC du prix d’adjudication. Dans certains cas, ces de L’Autre Race, il se console en haute montagne, dont il évoque la splendeur et la puissance. à de tels moments « la mort serait frais additionnels peuvent faire l’objet d’un remboursement à l’acheteur. Pour indifférente, et belle même. Et ce sont des souvenirs où l’on retourne aux mauvaises heures, quand tout nous oppresse au milieu de 1 - LES MEUBLES, TABLEAUX ET OBJETS VOLUMINEUX adjugés de plus amples renseignements, veuillez contacter notre service Comptabilité cette vie de vanité, d’agitation et de servitude »… 20 juin, Paul Ch a c k et He nn i q u e lui ont écrit des lettres très chaleureuses à propos qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs le lendemain de la vente avant au +33 (0)1 53 34 10 17. 10 heures en salle à Drouot Richelieu seront entreposés au 3ème sous-sol de de L’Ambassade oubliée ; il parle avec exaltation de la beauté et du silence de l’infini à 3000 mètres d’altitude… 30 septembre, En cas de contestation au moment des adjudications, c’est-à-dire s’il est établi e l’hôtel Drouot où ils pourront être retirés aux horaires suivants : il en est à son 31 pic, dont 16 au-dessus de 3000 mètres ; il revient d’une expédition de 4 jours à la Crête du Diable, dont il que deux ou plusieurs enchérisseurs ont simultanément porté une enchère 8h-10h / 12h-13h / 15h-17h30 du lundi au vendredi décrit les rigueurs… 30 décembre 1932, bilan de l’année : un roman, trois grandes nouvelles, début d’un autre roman, et escalades équivalente, soit à haute voix, soit par signe, et réclament en même temps cet 8h-12h le samedi formidables, éprouvantes… On j o i n t les copies carbones de 2 lettres de G. Pa l l a r d à propos de Wild, [1931]. objet après le prononcé du mot “ adjugé ”, le dit objet sera immédiatement Magasinage : 6 bis, rue Rossini - PARIS - Tél. : 33 (0)1 48 00 20 56 remis en adjudication au prix proposé par les enchérisseurs et tout le public Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en vigueur devront 529. Sébastien ZAMET (1549-1614) financier italien au service d’Henri III et Henri IV (c’est chez lui que mourut Gabrielle d’Estrées). présent sera admis à enchérir à nouveau. être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot avant enlèvement des lots et sur L.A.S., Reims 14 avril 1587, à He n r i III ; 1 page in-folio, adresse « Au Roy » (tache et mouillure sur un bord, petite réparation). Les éventuelles modifications aux conditions de vente ou aux descriptions présentation du bordereau acquitté. 300/400 du catalogue seront annoncées verbalement pendant la vente et notées sur le procès-verbal. Ra r e l e t t r e s u r l e s n é g o c i a t i o n s a v e c l e s Gu i s e s . Il essaie d’organiser une rencontre entre le duc de Gu i s e et le duc de Be l l i è v r e , par 2 – LES ACHATS DE PETIT VOLUME seront transportés chez PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze jours. l’intermédiaire du duc d’El b e u f et du duc du Ma i n e : « Je nay peu tirer aultre chose de luy si non que je demurasse icy et quil PAIEMENT depecheroit a monsieur de Guise pour le persuader de sen venir en ceste ville pour povoir avec plus de comodité tous ensanble estant Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par les acquéreurs au tarif de 1) La vente sera conduite en Euros. Le règlement des objets, ainsi que celui des 3 HT par jour calendaire et par lot. arrivé monsieur de Believre traicter des affaires »… Le duc de Guise ne pouvant venir, « Mons. Du Meyne et aultres demureront en € taxes s’y appliquant, sera effectué dans la même monnaie. Tout objet non enlevé dans les quatre semaines suivant la vente pourra faire ceste ville attandant monsieur de Believre pour sen venir tous ensamble trouver monsieur de Guise insin quilz me ont promis voiant 2) Le paiement doit être effectué immédiatement après la vente. l’objet d’un transport dans les locaux de MONIN aux frais de l’acquéreur aux bien que lon ne poura avoir auculne resolucion auparavant la venue dud. S. de Believre »… 3) L’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants : conditions tarifaires de stockage suivantes : - Par carte bancaire en salle : VISA et MASTERCARD. 530. Ignacio ZULOAGA (1870-1945) peintre espagnol. L.A.S., 11 mai, au directeur de l’Art Décoratif ; 2 pages in-8 (deuil), en - Frais fixes par lot 50€ HT (dans la limite de 150 € HT) - Par chèque bancaire certifié en euros avec présentation obligatoire d’une pièce - Frais de stockage par jour calendaire et par lot 3,80 HT. français. 80/100 € d’identité en cours de validité. - Frais fixes de manutention par lot 15€ HT. - Par virement bancaire en euros : Il l’autorise à faire photographier ses œuvres exposées au Salon et à les reproduire. « Je ne possède pas de photographies de mes Transports MONIN tableaux, et je ne fais pas partie du syndicat de la propriété artistique »… 191, boulevard Mac Donald – 75019 PARIS Code SWIFT : BNPPARB PARIS A CENTRALE Tél. : 33 (0)1 44 65 86 00 – Fax : 33 (0)1 44 65 86 01 Numéro de compte bancaire international (IBAN) : [email protected] FR 76 3000 4008 2800 0105 9294 176 BIC (Bank identification Code) : BNPAFRPPPAC PIASA SA DEPOT CLIENT : 16 boulevard des Italiens 75009 Paris PIASA suggère vivement aux acheteurs de l’informer de leurs intentions dans SVV ART L 321 6 CC le délai imparti de 14 jours afin de leur éviter des frais inutiles. Code banque Code guichet Numéro de compte clé 30004 00828 00010592941 76 3 - ASSURANCE 4) En cas de règlement par chèque étranger, la délivrance des achats sera Dès l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés sous l’entière différée jusqu’à l’avis de crédit de la banque. responsabilité de l’acheteur. Il lui appartiendra de faire assurer les lots dès 5) En espèces : l’adjudication. Les biens non retirés seront entreposés aux frais, risques et périls - jusqu’à 3 000 € frais et taxes comprises pour les ressortissants français. de l’acheteur. PIASA ne sera tenue d’aucune garantie concernant ces dépôts. - jusqu’à 7 600 € frais et taxes comprises pour les ressortissants étrangers sur présentation de leurs papiers d’identité. ESTIMATIONS Une estimation en euros du prix de vente probable, figure à la suite de chaque PIASA - Comptabilité Acheteurs est ouverte aux jours ouvrables de 9 h à lot. Il ne s’agit que d’une indication, le prix d’adjudication résultant des 18 h sans interruption (Tél. +33 (0)1 53 34 10 17). enchères peut varier, bien sûr, en plus ou en moins de cette estimation. ORDRES D’ACHAT Un enchérisseur ne pouvant assister à la vente devra remplir le formulaire CONDITIONS DE LA VENTE d’ordre d’achat inclus dans ce catalogue. PIASA agira pour le compte de L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur, et aura pour l’enchérisseur, selon les instructions contenues dans le formulaire d’ordre obligation de remettre ses nom et adresse. d’achat, ceci afin d’essayer d’acheter le ou les lots au prix le plus bas possible et Aucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant acquittement de l’intégralité des ne dépassant, en aucun cas, le montant maximum indiqué par l’enchérisseur. sommes dues. Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance des objets, pourra les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront être tenus responsables en être différée jusqu’à l’encaissement. Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non charge de l’adjudicataire. exécution de ceux-ci. Il devra acquitter, en sus du montant de l’enchère, par lot, les frais et taxes Lorsque deux ordres d’achat sont identiques, la priorité revient au premier suivants : ordre reçu. Il ne sera accepté aucune enchère téléphonique pour les lots dont l’estimation est inférieure à 300 €. PIASA EN LIGNE Si vous souhaitez recevoir en priorité les informations concernant nos ventes, veuillez nous adresser par e-mail à : [email protected], vos nom, adresse et numéro 84 de téléphone en mentionnant les spécialités qui retiennent particulièrement votre attention. Vous pouvez aussi imprimer vos ordres d’achat, consulter nos catalogues ainsi que les résultats complets de nos ventes sur notre site www. piasa.fr CONDITIONS OF SALE

BUYER’S PREMIUM PARIS - DROUOT RICHELIEU - salle 8 IMPORTANT NOTICE TO BUYERS on 23,92% inc. tax, up to 350 000 (20% + 19,6% VAT) 14 OCTOBRE 2008 STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES € 14,352 inc. tax, from € 350 000 (12% + 19,6% VAT) LELETTRESTTRES E ETT M MANUSCRITSANUSCRITS AUT AUTOGRAPHESOGRAPHES For books: DOCUMENTS HISTORIQUES Potential purchasers are invited to examine and assess the condition of items 21,10% inc. tax, up to € 350 000 (20% + 5,5% VAT) they may wish to buy before the auction, notably during the pre-sale viewing. ORDRE D’ACHAT 12,660% inc. tax, from € 350 000 (12% + 5,5% VAT) PIASA is happy to provide condition reports for individual lots upon request. ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE No claims will therefore be entertained after the fall of the hammer. Lots preceded by the symbol ƒ are subject to an additional premium of lots. 5.5% + VAT (6.578% inc. VAT) on the hammer price. Lots preceded by the Joindre obligatoirement un RIB symbol • are subject to an additional premium of 19.6% + VAT (23.44% inc. En conséquence, aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication Nom et prénom Banque prononcée. VAT) on the hammer price. In certain cases these additional costs may be reimbursed. For further information, please call our accounts department on Adresse Personne à contacter 1 –BULK ITEMS (FURNITURE, PICTURES & OBJECTS) purchased at +33 (0)1 53 34 10 17. auction, and not collected from the saleroom by 10am the day after the sale, Adresse will be stored in Basement Level 3 at the Hôtel Drouot, and can be collected at In case of dispute at the fall of the hammer, i.e. if two or more bidders Téléphone the following times: simultaneously make the same bid, either vocally or by sign, and claim title Monday—Friday: 8 - 10am/ 12noon - 1pm/ 3 - 5:30pm to the lot after the word “adjugé” has been pronounced, the said lot shall be Téléphone Portable Numéro du compte Saturday 8am -12 noon immediately reoffered for sale, at the price of the final bid, and all those present bis Warehouse: 6 , rue Rossini – 75009 Paris – tel +33 (0)1 48 00 20 56 may take part in the bidding. E-mail/Fax Code banque / Code guichet The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment, must be presented Any changes to the conditions of sale or to the descriptions in the catalogue when property is collected. Storage costs are due at the current rate. présentation shall be announced verbally during the sale, and appended to the official sale ENLÈVEMENT DES ACHATS Tout objet non enlevé dans les quatre semaines suivant la vente pourra fa i r e l’objet d’un tra n s p o r t dans les locaux de MONIN aux frais de l’acquéreur, aux du bordereau acquitté. record (procès-verbal). 1 - LES MEUBLES,TABLEAUX ET OBJETS VOLUMINEUX adjugés qui conditions tari faires de stockage suivantes : n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs le lendemain de la vente - Frais fixes par lot : 50 ! HT (dans la limite de 150 ! HT) 2 – SMALL ITEMS purchased at auction and not collected after the sale will avant 10 heures en salle à Drouot Richelieu seront entreposés au - Frais de stockage par jour calendaire et par lot : 3,80 ! HT be transported to the PIASA offices and kept free of charge for a fortnight. PAYMENT 3ème sous-sol de l’hôtel Drouot où ils pourront être retirés aux horaires - Frais fixes de manutention par lot : 15 ! H T. Thereafter storage costs will be charged to the purchaser at the rate of € 3 + 1) The sale shall be conducted in euros. All payments must be effected in the suivants : 8h-10h / 12h-13h / 15h-17h30 du lundi au vendredi ; tax, per day and per lot same currency. 8h-12h le samedi. Tr ansports MONIN 2) Payment is due immediately after the sale. Magasinage : 6 bis rue Rossini - Tél. : 33 (0)1 48 00 20 56 191 boulevard Mac Donald – 75019 PARIS Property not collected within four weeks of the sale will be transported to the Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en vigueur 3) Property may be paid for in the following ways: tél : 33 (0)1 44 65 86 00 – Fax : 33 (0)1 44 65 86 01 MONIN warehouse at the cost of the purchaser, and subject to the following devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot avant enlèvement [email protected] storage costs: - by credit card in the saleroom (VISA or MASTERCARD) des lots et sur présentation du bordereau acquitté. J’ai pris connaissance des conditions généra l e s, info rmations et avis impri m é s - fixed costs per lot - 50 (up to 150 + tax) - by crossed cheque in euros, upon presentation of valid proof of identity 2 – LES ACHATS DE PETIT VOLUME seront transportés chez PIASA où € € dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi que par toute - by bank transfer in euros: ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze jours. - storage costs per day and per lot - € 3.80 + tax modification pouvant leur être apport é e, soit par avis affiché dans la salle de Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par les acquéreurs - handling costs per lot - € 15 + tax ve n t e s, soit par annonce faite avant ou pendant la ve n t e.Je vous prie d’acquéri r au tarif de 3 ! HT par jour calendaire et par lot. Transports MONIN SWIFT code : BNPPARB PARIS A CENTRALE pour mon compte personnel, aux limites indiquées en euros, les lots que j’ai 191 boulevard MacDonald – 75019 PARIS désignés ci-dessous (les limites ne comprenant pas les frais à la charge de International Bank Account Number (IBAN): l ’ a c h e t e u r ) . Tel + 33 (0)1 44 65 86 00 – Fax +33 (0)1 44 65 86 01 FR 76 3000 4008 2800 0105 9294 176 [email protected] BIC (Bank Identification Code) : BNPAFRPPPAC Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront PIASA SA DEPOT CLIENT : 16 boulevard des Italiens - 75009 Paris être tenus responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci. To avoid unnecessary costs, PIASA strongly advises purchasers to inform SVV ART L 321 6 CC of their intentions within 14 days of the sale. Bank Code Code guichet Account Number key LOT N° DESCRIPTION DU LOT LIMITE EN EUROS 30004 00828 00010592941 76

3 - INSURANCE 4) Wherever payment is made by cheque from a foreign bank account, the At the fall of the hammer the title of property shall be transferred to the purchase will not be delivered until Piasa receives the bank agreement. purchaser, who assumes immediate responsible for insurance. Uncollected 5) In cash: property will be stored at the costs, risks and perils of the purchaser. PIASA - up to € 3000 (inc. premium) for French citizens declines liability for lots placed in storage. - up to € 7600 (inc. premium) for foreign citizens upon presentation of valid proof of identity ESTIMATES PIASA’s Buyers’ Accounts Department is open weekdays 9am - 6pm An estimate in euros of the likely sale price is published after each lot. This without a break (tel +33 (0)1 53 34 10 17) is provided for indication only. The hammer price may of course be above or ABSENTEE BIDS below this estimate. Bidders unable to attend the sale must complete the absentee bid form in this catalogue. PIASA will act on behalf of the bidder, in accordance with the CONDITIONS OF SALE instructions contained in the absentee bid form, and try to purchase the lot(s) at The highest and final bidder is deemed to be the purchaser, and must provide the lowest possible price, in no circumstances exceeding the maximum amount his/her name and address. stipulated by the bidder. No lot will be transferred to the purchaser before it has been paid for in full. Written absentee bids and telephone bidding are services provided for clients. In the event of payment by cheque or bank transfer, property may be withheld PIASA and its employees decline responsibility for any errors or omissions until payment has been cleared. Any storage costs that may result are to be paid that may occur. by the purchaser. Should two written bids be identical, the first one to have been take precedence. In addition to the amount of the winning bid, the following premium per lot is Telephone bids are not accepted for lots estimated less than € 300. 5, RU E D RO U O T 75009 PA R I S also due : Date : TÉ L É P H O N E : 33 (0)1 53 34 10 10 – TÉ L É C O P I E : 33 (0)1 53 34 10 11 Signature obligatoire : w w w.piasa.fr - [email protected]

ThierryChristian Bodin GALANTARIS- Les Autographes 45, rue de l’Abbé Grégoire PIASA ON LINE Expert Les ordres d’achat doivent être reçus au moins 24 heures avant la ve n t e . If you wish to be among the first to receive information about our sales, please send us an e-mail with your name, address and telephone number, stipulating the Tél. (33) 01 45 48 25 31 37, rue La Fayette - 75009 Paris VOUS POUVEZ AUSSI IMPRIMER VOS ORDRES D’AC H AT EN LIGNE SUR W W W. P I A S A . f r specialities you are particularly interested in, to : [email protected] TélécopieTél. 33 (0 (33))1 47 0103 4549 6548 –92 Fax 67 33 (0)1 42 60 42 09 To print out absentee bid forms and consult our catalogues and auction results, please visit our website: www. piasa.fr [email protected]@galantaris.com CONDITIONS OF SALE

BUYER’S PREMIUM PARIS - DROUOT RICHELIEU - salle 8 IMPORTANT NOTICE TO BUYERS on 23,92% inc. tax, up to 350 000 (20% + 19,6% VAT) 14 OCTOBRE 2008 STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES € 14,352 inc. tax, from € 350 000 (12% + 19,6% VAT) LELETTRESTTRES E ETT M MANUSCRITSANUSCRITS AUT AUTOGRAPHESOGRAPHES For books: DOCUMENTS HISTORIQUES Potential purchasers are invited to examine and assess the condition of items 21,10% inc. tax, up to € 350 000 (20% + 5,5% VAT) they may wish to buy before the auction, notably during the pre-sale viewing. ORDRE D’ACHAT 12,660% inc. tax, from € 350 000 (12% + 5,5% VAT) PIASA is happy to provide condition reports for individual lots upon request. ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE No claims will therefore be entertained after the fall of the hammer. Lots preceded by the symbol ƒ are subject to an additional premium of lots. 5.5% + VAT (6.578% inc. VAT) on the hammer price. Lots preceded by the Joindre obligatoirement un RIB symbol • are subject to an additional premium of 19.6% + VAT (23.44% inc. En conséquence, aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication Nom et prénom Banque prononcée. VAT) on the hammer price. In certain cases these additional costs may be reimbursed. For further information, please call our accounts department on Adresse Personne à contacter 1 –BULK ITEMS (FURNITURE, PICTURES & OBJECTS) purchased at +33 (0)1 53 34 10 17. auction, and not collected from the saleroom by 10am the day after the sale, Adresse will be stored in Basement Level 3 at the Hôtel Drouot, and can be collected at In case of dispute at the fall of the hammer, i.e. if two or more bidders Téléphone the following times: simultaneously make the same bid, either vocally or by sign, and claim title Monday—Friday: 8 - 10am/ 12noon - 1pm/ 3 - 5:30pm to the lot after the word “adjugé” has been pronounced, the said lot shall be Téléphone Portable Numéro du compte Saturday 8am -12 noon immediately reoffered for sale, at the price of the final bid, and all those present bis Warehouse: 6 , rue Rossini – 75009 Paris – tel +33 (0)1 48 00 20 56 may take part in the bidding. E-mail/Fax Code banque / Code guichet The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment, must be presented Any changes to the conditions of sale or to the descriptions in the catalogue when property is collected. Storage costs are due at the current rate. présentation shall be announced verbally during the sale, and appended to the official sale ENLÈVEMENT DES ACHATS Tout objet non enlevé dans les quatre semaines suivant la vente pourra fa i r e l’objet d’un tra n s p o r t dans les locaux de MONIN aux frais de l’acquéreur, aux du bordereau acquitté. record (procès-verbal). 1 - LES MEUBLES,TABLEAUX ET OBJETS VOLUMINEUX adjugés qui conditions tari faires de stockage suivantes : n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs le lendemain de la vente - Frais fixes par lot : 50 ! HT (dans la limite de 150 ! HT) 2 – SMALL ITEMS purchased at auction and not collected after the sale will avant 10 heures en salle à Drouot Richelieu seront entreposés au - Frais de stockage par jour calendaire et par lot : 3,80 ! HT be transported to the PIASA offices and kept free of charge for a fortnight. PAYMENT 3ème sous-sol de l’hôtel Drouot où ils pourront être retirés aux horaires - Frais fixes de manutention par lot : 15 ! H T. Thereafter storage costs will be charged to the purchaser at the rate of € 3 + 1) The sale shall be conducted in euros. All payments must be effected in the suivants : 8h-10h / 12h-13h / 15h-17h30 du lundi au vendredi ; tax, per day and per lot same currency. 8h-12h le samedi. Tr ansports MONIN 2) Payment is due immediately after the sale. Magasinage : 6 bis rue Rossini - Tél. : 33 (0)1 48 00 20 56 191 boulevard Mac Donald – 75019 PARIS Property not collected within four weeks of the sale will be transported to the Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en vigueur 3) Property may be paid for in the following ways: tél : 33 (0)1 44 65 86 00 – Fax : 33 (0)1 44 65 86 01 MONIN warehouse at the cost of the purchaser, and subject to the following devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot avant enlèvement [email protected] storage costs: - by credit card in the saleroom (VISA or MASTERCARD) des lots et sur présentation du bordereau acquitté. J’ai pris connaissance des conditions généra l e s, info rmations et avis impri m é s - fixed costs per lot - 50 (up to 150 + tax) - by crossed cheque in euros, upon presentation of valid proof of identity 2 – LES ACHATS DE PETIT VOLUME seront transportés chez PIASA où € € dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi que par toute - by bank transfer in euros: ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze jours. - storage costs per day and per lot - € 3.80 + tax modification pouvant leur être apport é e, soit par avis affiché dans la salle de Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par les acquéreurs - handling costs per lot - € 15 + tax ve n t e s, soit par annonce faite avant ou pendant la ve n t e.Je vous prie d’acquéri r au tarif de 3 ! HT par jour calendaire et par lot. Transports MONIN SWIFT code : BNPPARB PARIS A CENTRALE pour mon compte personnel, aux limites indiquées en euros, les lots que j’ai 191 boulevard MacDonald – 75019 PARIS désignés ci-dessous (les limites ne comprenant pas les frais à la charge de International Bank Account Number (IBAN): l ’ a c h e t e u r ) . Tel + 33 (0)1 44 65 86 00 – Fax +33 (0)1 44 65 86 01 FR 76 3000 4008 2800 0105 9294 176 [email protected] BIC (Bank Identification Code) : BNPAFRPPPAC Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront PIASA SA DEPOT CLIENT : 16 boulevard des Italiens - 75009 Paris être tenus responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci. To avoid unnecessary costs, PIASA strongly advises purchasers to inform SVV ART L 321 6 CC of their intentions within 14 days of the sale. Bank Code Code guichet Account Number key LOT N° DESCRIPTION DU LOT LIMITE EN EUROS 30004 00828 00010592941 76

3 - INSURANCE 4) Wherever payment is made by cheque from a foreign bank account, the At the fall of the hammer the title of property shall be transferred to the purchase will not be delivered until Piasa receives the bank agreement. purchaser, who assumes immediate responsible for insurance. Uncollected 5) In cash: property will be stored at the costs, risks and perils of the purchaser. PIASA - up to € 3000 (inc. premium) for French citizens declines liability for lots placed in storage. - up to € 7600 (inc. premium) for foreign citizens upon presentation of valid proof of identity ESTIMATES PIASA’s Buyers’ Accounts Department is open weekdays 9am - 6pm An estimate in euros of the likely sale price is published after each lot. This without a break (tel +33 (0)1 53 34 10 17) is provided for indication only. The hammer price may of course be above or ABSENTEE BIDS below this estimate. Bidders unable to attend the sale must complete the absentee bid form in this catalogue. PIASA will act on behalf of the bidder, in accordance with the CONDITIONS OF SALE instructions contained in the absentee bid form, and try to purchase the lot(s) at The highest and final bidder is deemed to be the purchaser, and must provide the lowest possible price, in no circumstances exceeding the maximum amount his/her name and address. stipulated by the bidder. No lot will be transferred to the purchaser before it has been paid for in full. Written absentee bids and telephone bidding are services provided for clients. In the event of payment by cheque or bank transfer, property may be withheld PIASA and its employees decline responsibility for any errors or omissions until payment has been cleared. Any storage costs that may result are to be paid that may occur. by the purchaser. Should two written bids be identical, the first one to have been take precedence. In addition to the amount of the winning bid, the following premium per lot is Telephone bids are not accepted for lots estimated less than € 300. 5, RU E D RO U O T 75009 PA R I S also due : Date : TÉ L É P H O N E : 33 (0)1 53 34 10 10 – TÉ L É C O P I E : 33 (0)1 53 34 10 11 Signature obligatoire : w w w.piasa.fr - [email protected]

ThierryChristian Bodin GALANTARIS- Les Autographes 45, rue de l’Abbé Grégoire PIASA ON LINE Expert Les ordres d’achat doivent être reçus au moins 24 heures avant la ve n t e . If you wish to be among the first to receive information about our sales, please send us an e-mail with your name, address and telephone number, stipulating the Tél. (33) 01 45 48 25 31 37, rue La Fayette - 75009 Paris VOUS POUVEZ AUSSI IMPRIMER VOS ORDRES D’AC H AT EN LIGNE SUR W W W. P I A S A . f r specialities you are particularly interested in, to : [email protected] TélécopieTél. 33 (0 (33))1 47 0103 4549 6548 –92 Fax 67 33 (0)1 42 60 42 09 To print out absentee bid forms and consult our catalogues and auction results, please visit our website: www. piasa.fr [email protected]@galantaris.com PARIS – DROUOT RICHELIEU – Saleroomo n°8 PARIS – OCTOBERDROUOT RICHELIEU14TH 2008 – Saleroom n DATE OF AUCTION LETTERS, MANUSCRIPTS, AUTOGRAPHS’ SALE TITLE HISTORICAL DOCUMENTS ❏ ABSENTEE BID ❏ BIDDING BY TELEPHONE Please enclose your bank details Pierre emmanuel Audap Alexis Velliet Henri-Pierre Teissèdre Delphine de Courtry Surname & First Name Bank

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COLLECTION OF PURCHASES Property not collected within four weeks of the sale will be transported to the MONIN warehouse at the cost of the purchaser, and subject to the following 1 –BULK ITEMS (FURNITURE, PICTURES & OBJECTS) purchased at storage costs: ANGERS DIJON auction, and not collected from the saleroom by 10am the day after the sale, - fixed costs per lot - € 50 (up to € 150 + tax) will be stored in Basement Level 3 at the Hôtel Drouot, and can be collected - storage costs per day and per lot - € 3.80 + tax Georges Gautier E. de Vregille - C. Bizoüard at the following times: - handling costs per lot - 15 + tax Monday—Friday: 8 - 10am/ 12noon - 1pm/ 3 - 5:30pm € 16, rue Mirabeau - 49000 Angers 44, rue de Gray - 21000 Dijon Saturday 8am -12 noon Tél. : +33 (0)2 41 42 04 04 - Port. : +33 (0)6 08 69 81 07 Tél. : +33 (0)3 80 73 17 64 - Fax : +33 (0)3 80 74 21 57 bis Transports MONIN Warehouse: 6 , rue Rossini – 75009 Paris – tel +33 (0)1 48 00 20 56 [email protected] The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment, must be presented 191 boulevard MacDonald – 75019 PARIS [email protected] when property is collected. Storage costs are due at the current rate. Tel +33 (0)1 44 65 86 0010 – Fax +33 (0)1 44 65 86 01 [email protected] 2 – SMALL ITEMS purchased at auction and not collected after the sale will be transported to the PIASA offices and kept free of charge for a fortnight. I am acquainted with the terms and conditions of sale as printed in the Thereafter storage costs will be charged to the purchaser at the rate of € 3 + tax, per day and per lot. catalogue and accept to be bound by their contents as well as by any modifications that may be made to them, indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please acquire on my behalf, within the stipulated limit in euros, the lot(s) designated below (exclusive of buyer's premium). TOULOUSE LYON Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its staff can accept liability for any errors Hervé Chassaing Michel Rambert or omissions that may occur in carrying out these services. 7, rue d’Astorg - 31000 Toulouse Hôtel des Ventes Tél. : +33 (0)5 61 12 52 00 - Fax : +33 (0)5 61 12 52 05 Alfa Arts Enchères LOT N° LOT DESCRIPTION LIMIT IN EUROS [email protected] 31, rue des Tuiliers - 69008 Lyon Tél. : +33 (0)4 78 00 86 65 - Fax : +33 (0)4 78 00 32 17 [email protected]

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Michel Wittamer 404 A, Avenue Louise - 1050 BRUXELLES Tél. : +32(2) 640 56 45 - Fax : +32(2) 648 13 33 [email protected]

5 rue Drouot 75009 PARIS Date: Tel +33 (0)1 53 34 10 10 – Fax : 33 (0)1 53 34 10 11 www.piasa.fr - [email protected] Signature (obligatory): 02 51 21 64 07 h i c p r a -G e a u

p 5, rue Drouot 75009 Paris – Téléphone : 33 (0)1 53 34 10 10 – Fax : 33 (0)1 53 34 10 11 r a Absentee Bid Forms must be received at least 24 hours before the sale D www.piasa.fr - [email protected] ABSENTEE BID FORMS MAY ALSO BE PRINTED FROM OUR WEBSITE WWW.PIASA.FR PIASA SA - Ventes volontaires aux enchères publiques au capital de 6 901 100 € - RCS Paris B 440 257 145 - agrément n° 2001-020 PARIS – DROUOT RICHELIEU – Saleroomo n°8 PARIS – OCTOBERDROUOT RICHELIEU14TH 2008 – Saleroom n DATE OF AUCTION LETTERS, MANUSCRIPTS, AUTOGRAPHS’ SALE TITLE HISTORICAL DOCUMENTS ❏ ABSENTEE BID ❏ BIDDING BY TELEPHONE Please enclose your bank details Pierre emmanuel Audap Alexis Velliet Henri-Pierre Teissèdre Delphine de Courtry Surname & First Name Bank

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COLLECTION OF PURCHASES Property not collected within four weeks of the sale will be transported to the MONIN warehouse at the cost of the purchaser, and subject to the following 1 –BULK ITEMS (FURNITURE, PICTURES & OBJECTS) purchased at storage costs: ANGERS DIJON auction, and not collected from the saleroom by 10am the day after the sale, - fixed costs per lot - € 50 (up to € 150 + tax) will be stored in Basement Level 3 at the Hôtel Drouot, and can be collected - storage costs per day and per lot - € 3.80 + tax Georges Gautier E. de Vregille - C. Bizoüard at the following times: - handling costs per lot - 15 + tax Monday—Friday: 8 - 10am/ 12noon - 1pm/ 3 - 5:30pm € 16, rue Mirabeau - 49000 Angers 44, rue de Gray - 21000 Dijon Saturday 8am -12 noon Tél. : +33 (0)2 41 42 04 04 - Port. : +33 (0)6 08 69 81 07 Tél. : +33 (0)3 80 73 17 64 - Fax : +33 (0)3 80 74 21 57 bis Transports MONIN Warehouse: 6 , rue Rossini – 75009 Paris – tel +33 (0)1 48 00 20 56 [email protected] The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment, must be presented 191 boulevard MacDonald – 75019 PARIS [email protected] when property is collected. Storage costs are due at the current rate. Tel +33 (0)1 44 65 86 0010 – Fax +33 (0)1 44 65 86 01 [email protected] 2 – SMALL ITEMS purchased at auction and not collected after the sale will be transported to the PIASA offices and kept free of charge for a fortnight. I am acquainted with the terms and conditions of sale as printed in the Thereafter storage costs will be charged to the purchaser at the rate of € 3 + tax, per day and per lot. catalogue and accept to be bound by their contents as well as by any modifications that may be made to them, indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please acquire on my behalf, within the stipulated limit in euros, the lot(s) designated below (exclusive of buyer's premium). TOULOUSE LYON Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its staff can accept liability for any errors Hervé Chassaing Michel Rambert or omissions that may occur in carrying out these services. 7, rue d’Astorg - 31000 Toulouse Hôtel des Ventes Tél. : +33 (0)5 61 12 52 00 - Fax : +33 (0)5 61 12 52 05 Alfa Arts Enchères LOT N° LOT DESCRIPTION LIMIT IN EUROS [email protected] 31, rue des Tuiliers - 69008 Lyon Tél. : +33 (0)4 78 00 86 65 - Fax : +33 (0)4 78 00 32 17 [email protected]

NOTRE CORRESPONDANT EN BELGIQUE

Michel Wittamer 404 A, Avenue Louise - 1050 BRUXELLES Tél. : +32(2) 640 56 45 - Fax : +32(2) 648 13 33 [email protected]

5 rue Drouot 75009 PARIS Date: Tel +33 (0)1 53 34 10 10 – Fax : 33 (0)1 53 34 10 11 www.piasa.fr - [email protected] Signature (obligatory): 02 51 21 64 07 h i c p r a -G e a u

p 5, rue Drouot 75009 Paris – Téléphone : 33 (0)1 53 34 10 10 – Fax : 33 (0)1 53 34 10 11 r a Absentee Bid Forms must be received at least 24 hours before the sale D www.piasa.fr - [email protected] ABSENTEE BID FORMS MAY ALSO BE PRINTED FROM OUR WEBSITE WWW.PIASA.FR PIASA SA - Ventes volontaires aux enchères publiques au capital de 6 901 100 € - RCS Paris B 440 257 145 - agrément n° 2001-020 5, rue Drouot 75009 Paris - Téléphone : 33 (0)1 53 34 10 10 - Télécopie : 33 (0)1 53 34 10 11 www.piasa.fr – [email protected] 90