Plan Local

d’Urbanisme

APPORT DE RESENTATION R P

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Dossier approuvé le 29 septembre 2011 Modification simplifiée le 6 février 2013

Ville de Saint-Leu-la-Forêt Urbanisme 52 rue du Général Leclerc 1 place de Chevry 95320 Saint-Leu-la-Forêt 91190 GIF SUR YVETTE Tél. 01 30 40 22 00 www.siamconseil.com www.saint-leu-la-foret.fr Ville de Saint-Leu-la-Forêt PLAN LOCAL D’URBANISME Rapport de présentation

SOMMAIRE

AVANT PROPOS Le PLU – Aspects généraux Le rapport de présentation

1ère partie DIAGNOSTIC

Chapitre I ELEMENTS DE CADRAGE

1. Situation générale 2. Le contexte intercommunal 3. Le territoire communal

Chapitre II DONNEES DEMOGRAPHIQUES

1. La population communale et ses évolutions 2. Caractéristiques des ménages et des habitants

Chapitre III DONNEES GENERALES SUR L’HABITAT

1. Evolution du parc de logements 2. Caractéristiques des logements 3. Besoins et perspectives d’évolution

Chapitre IV EQUIPEMENTS ET SERVICES A LA POPULATION

1. Le niveau d’équipements général 2. Les équipements de la commune

Chapitre V DONNEES SOCIO ECONOMIQUES

1. La population active 2. Les emplois dans le secteur 3. Le tissu économique de Saint-Leu-la-Forêt

Chapitre VI CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS

1. Les moyens de transports et de déplacements 2. Les grands flux 3. Les circulations dans la commune 4. Les orientations supra-communales et projets

2ème partie ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

Chapitre I GEOMORPHOLOGIE DU TERRITOIRE

1. Le relief 2. L’hydrologie 3. La géologie

Chapitre II LES ESPACES NATURELS ET PAYSAGERS

1. Le Grand Paysage 2. Les composantes des paysages sur le territoire communal 3. Les espaces protégés

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Chapitre III L’ANALYSE URBAINE

1. Les grandes étapes de l’urbanisation 2. Organisation urbaine et les quartiers

Chapitre IV LE PATRIMOINE

1. Le patrimoine historique protégé 2. Le patrimoine bâti et végétal d’intérêt local 3. Les sites archéologiques

Chapitre V LES CONTRAINTES DIVERSES

1. L’eau : qualités et usages 2. L’Air : contexte et qualité 3. Les infrastructures de transports : nuisances et contraintes diverses 4. Les risques naturels et technologiques

3ème partie JUSTIFICATIONS DES CHOIX RETENUS DANS LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Chapitre I LES BESOINS ET OBJECTIFS DU PROJET COMMUNAL

Les choix effectués pour établir le PADD.

Chapitre II LES CHOIX RETENUS POUR LA DELIMITATION DES ZONES

1. Généralités 2. Evolution générale des zones

Chapitre III EXPLICATIONS DES LIMITATIONS ADMINISTRATIVES A L’UTILISATION DU SOL

1. Généralités 2. Dispositions particulières par zones 3. Dispositions diverses

4ème partie EVALUATION DES INCIDENCES DU PLAN

EVALUATION DES IMPACTS SUR…

1. Le cadre physique 2. Les ressources naturelles 3. Les paysages et les espaces naturels 4. L’occupation des sols et l’urbanisation 5. Le patrimoine 6. Les circulations 7. Les risques et nuisances 8. La gestion des déchets 9. Les économies d’énergie et l’usage d’énergies renouvelables

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AVANT-PROPOS

LE PLU : aspects généraux

LE PLAN LOCAL D' URBANISME (P.L.U) est l'un des instruments de l'urbanisme de la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, modifiée par la loi Urbanisme et Habitat du 2 Juillet 2003.

Le nouvel article L.121.1 du code de l'urbanisme fixe les principes fondamentaux qui s'imposent aux PLU, il s'agit de : 1° L'équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux, la mise en valeur des entrées de ville et le développement rural ; b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;

2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs ;

3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.

Par ailleurs, le PLU doit prendre en compte différentes lois complémentaires et les documents supra-communaux qui s’imposent (SDRIF, Plan local de Déplacements, etc.), rappelés plus loin dans le rapport.

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PP RR EE MM II EE RR EE PP AA RR TT II EE

Diagnostic

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I –ELEMENTS DE CADRAGE

I.1. Situation générale

Située dans la partie sud-est du département du Val d’Oise, Saint-Leu-la-Forêt se trouve à moins d’une vingtaine de kilomètres au nord de Paris. Son territoire est au cœur de la Vallée de Montmorency, constituée d’un environnement naturel et bâti de qualité attractif entre la proche couronne parisienne, ses zones denses de la boucle de Gennevilliers et d’, et la ville nouvelle de au nord-ouest.

Sur le plan administratif, la commune, chef-lieu de canton intégrant également Saint-Prix et Monlignon, fait partie de l'arrondissement de . Bordée au sud de son territoire par l’A115, elle est limitrophe des communes suivantes : • à l’ouest, 26 230 habitants • Le Plessis-Bouchard au sud, 7 620 habitants • Saint-Prix à l’est, 7 245 habitants • au sud-est, 27 670 habitants D’une superficie de 526 ha avec une population de 14 670 habitants (RGP 2007), sa densité de population est de 28 habitants par hectare.

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I.2. Le contexte intercommunal

La commune adhère à la COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE VAL -ET -FORET , créée par arrêté préfectoral. Elle regroupe plus de 83 000 habitants et 6 communes avec Ermont, , , le Plessis-Bouchard et Saint-Prix.

Elle a pour compétences :  Aménagement de l'espace communautaire, des transports urbains et du stationnement.  Développement économique d'intérêt communautaire, formation et Obligatoires insertion.  Politique du logement et du cadre de vie.  Politique de la ville -Sécurité- Prévention.

 Protection et mise en valeur de l'environnement. Optionnelles  Eau potable.  Création, aménagement, entretien de la voirie d'intérêt communautaire.

 Politique communautaire de développement de la lecture, de la musique de la danse et du théâtre.  Rationalisation des moyens et conditions d'accès au sport.  Aide aux actions sociales destinées aux seniors dans le cadre du Facultatives maintien à domicile, des politiques de santé et d'accompagnement des

malades.  Mise en œuvre, soutien et développement d'actions événementielles et d'animations d'intérêt communautaire.  Mise en valeur et sauvegarde du patrimoine d'intérêt communautaire.

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I.3. Le territoire communal LES COTEAUX

Descendant de la butte boisée de Montmorency, les coteaux Orienté nord-sud, le territoire communal s’inscrit ont longtemps connu une vocation agricole (vignes, vergers,

au cœur de la vallée de Montmorency. Adossé à la maraîchage). Ce n’est qu’au cours du XXème siècle qu’ils se sont peu à peu transformés, pour être aujourd’hui largement butte boisée du même nom, il se caractérise par un urbanisés. étagement topographique marqué par le massif Du fait de la topographie, ils offrent des panoramas forestier de Montmorency, les coteaux ouvrant de intéressants entre la forêt et la plaine jusqu’à la butte de larges perspectives vers la vallée et la butte de Cormeilles. Et la proximité de la forêt en fait des lieux de Cormeilles au sud. qualité et recherchés pour l’habitation. Par ailleurs, une ambiance préservée du siècle LE CENTRE VILLE passé règne encore dans le cœur de la ville avec un fort parfum de « campagne ». Situé en partie centrale du territoire en transition entre les coteaux et la plaine, il s’est développé au nord de la voie Cette ambiance particulière de bourg de province ferrée, autour de la RD928 aujourd’hui dédoublée entre la rue s’ajoute à de nombreux atouts : un bon niveau de Paris/rue et du Général Leclerc et la rue de du Général de d’équipements, des relations aisées avec Cergy- Gaulle. Pontoise et le secteur du Stade de à Saint- Il présente un tissu relativement homogène constitué à la fois de maisons de bourgs et anciennes fermes établies autour de Denis, de bonnes liaisons de transit avec la cours traditionnelles mais aussi de maisons bourgeoises avec présence de l’A115 au sud, un accès à Paris en de beaux jardins. Il regroupe les fonctions centrales de transports collectifs en un temps limité. La commerces, services, équipements, etc. commune est ainsi particulièrement attrayante Même s’il connaît des mutations avec des opérations de pour des familles désireuses de s’installer à renouvellement urbain récentes, il compte parmi les derniers centre-bourgs historiques de la vallée de Montmorency et de proximité de la capitale dans des maisons la partie urbanisée du Val-d’Oise qui ont préservé leurs formes spacieuses avec un environnement protégé. urbaines traditionnelles et homogènes.

ES UARTIERS ST ET LES UARTIERS LE MASSIF DE MONTMORENCY L Q E Q DE LA PLAINE La forêt de Montmorency domine la ville et couvre plus d’un quart du territoire communal. Situés dans le prolongement est du centre ville, les premiers Inscrite en forêt domaniale, elle est ouverte au public. sont essentiellement constitués d’un tissu pavillonnaire Sa présence est un atout aussi bien dans les paysages, à formant un continuum avec l’urbanisation de Saint-Prix. travers les nombreuses perceptions depuis la ville, que dans les modes de vie, comme lieu de loisirs et espace naturel de Situés dans la moitié sud du territoire délimitée par la voie qualité aux portes de Paris. ferrée, les seconds sont composés d’une juxtaposition de Elle est considérée comme un véritable capital par beaucoup, plusieurs ensembles urbains, témoins des différentes époques Saint Loupiens et habitants des communes voisines ou de construction et de développement de l’urbanisation au franciliennes. XXème siècle. On y retrouve ainsi des quartiers pavillonnaires le long de la voie ferrée, et des maisons de ville ou opérations groupées plus denses ainsi que les ensembles collectifs des Diablots et des Terres Blanches plus au sud le long de l’A115. Ces derniers sont complétés par un pôle d’équipements et quelques commerces complémentaires à ceux du centre ville.

Enfin, on peut y intégrer la zone d’activités intercommunale à l’extrémité sud-est en bordure du Bd Brémont et de l’A115.

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II – LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES

L’analyse démographique est issue des données des recensements de l’INSEE dont le dernier date de 2007 et est complétée dans la mesure du possible par des données plus récentes de source communale.

II.1. La population communale et ses évolutions

Population des communes en 2007  La population communale

En 2007, Saint-Leu-la-Forêt compte 14 667 habitants, soit une densité moyenne de 2800 hab/km².

Elle fait partie des communes structurantes de plus de 10000 habitants dans la vallée de Montmorency, au-delà des zones denses de la 1ère couronne parisienne.

Au sein du territoire de Val-et-Forêt, elle se place en 3ème position démographique, après Ermont et Eaubonne, qui comptent plus de 20 000 habitants et représente 17,6% de la population de Val-et-Forêt.

Evolution des populations entre 1999 et 2006

Saint-Leu-la-Forêt connaît une véritable croissance après la seconde guerre mondiale : sa population a quasiment doublé entre 1955 et 1990, passant de 7 000 à 15000 habitants, avec le développement pavillonnaire et la réalisation des quartiers d’habitat collectif.

Mais à partir de 1990, une stabilisation de la croissance se fait sentir. Et depuis 1999, Saint-Leu-la-Forêt connaît une décroissance (-485 habitants, soit -3%), à l’inverse de ce que l’on observe sur le Val- d’Oise (+5%) et sur les autres communes de Val- et- Forêt (+1,9%).

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La comparaison des courbes de croissance démographique avec la communauté d’agglomération et le département démontre la spécificité du cas de la commune, où les évolutions démographiques se sont inversées au cours de la dernière décennie.

Saint-Leu-la-Forêt connaît des rythmes de croissance largement supérieur à son environnement communautaire ou départemental jusqu’en 1995. Depuis, elle connaît une décroissance significative alors que les populations valdoisienne et communautaire se stabilisent.

On notera que parmi les 33 communes de plus de 10 000 habitants du Val-d’Oise, seules 4 ont connu comme Saint- Leu-la-Forêt, une diminution de leur population (Jouy-le-Moutier, Vauréal, Garges-lès- et Franconville).

 Les facteurs de l’évolution démographique

Pour l’essentiel, l’évolution démographique est due à deux phénomènes qui se cumulent :  le mouvement naturel , défini par la différence entre les naissances et décès des Saint Loupiens.  l’évolution du solde migratoire qui traduit l’arrivée (positif) ou le départ (négatif) d’habitants à Saint-Leu-la-Forêt.

A Saint-Leu-la-Forêt, l’évolution démographique dépend essentiellement des FLUCTUATIONS DU SOLDE MIGRATOIRE : c’est principalement Forte Croissance Stablisation Décroissance l’arrivée ou le départ de populations, qui à contenir expliquent les périodes de croissance plus ou moins fortes.  Dans les années 1970 , l’arrivée de populations nouvelles est relativement importante avec la réalisation de lotissements et opérations nouvelles d’habitat.  Dans les années 80 , elle se poursuit avec la réalisation d’opérations de logements diversifiées.  Mais à partir des années 90 , elle est fortement réduite et devient négative, avec le ralentissement de la construction neuve. Toutefois , l’excès de naissances permet de compenser le départ croissant d’habitants.  Dans les années 2000 , le départ de populations se renforce et l’excès de naissances ne suffit plus à

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compenser ce départ important des habitants.

A l’échelle des quartiers …

Les évolutions ont été contrastées entre les différents quartiers :  Le quartier de la Chataîgneraie est le seul quartier à avoir connu une augmentation de population liée à la construction de logements. Avec 63 logements de plus en 7 ans, le nombre d’habitants a en effet progressé de 7% soit deux fois plus que la moyenne communale.  Les autres quartiers ont connu une décroissance et plus particulièrement les Diablots et Les Lutins, qui ont perdu 1/10 ème de leur population.

 Les migrations résidentielles depuis 1999

• Une certaine stabilité résidentielle Au recensement de 2007, près de 3 habitants sur 4 résidaient déjà sur la commune en 2000 (77 % dont 8,7% ont déménagé au sein de la commune). La moyenne d’ancienneté des emménagements sur la commune est de 15 ans pour 13 ans sur l’ensemble du Val-d’Oise. Cette situation traduit une certaine stabilité résidentielle sur la commune.

• Des mouvements migratoires importants En revanche, Saint-Leu-la-Forêt a connu des mouvements de population importants entre 1999 et 2007 : environ 3 700 habitants (soit ¼ des habitants) ont quitté la commune alors que près de 3 200 s’y sont installés (soit 22% des habitants).

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Quels profils de populations Quels profils de populations en s’installent à partent ? Saint-Leu-la-Forêt ? On constate, par contre, un départ plus marqué : • chez les jeunes de 18 à 25 ans, qui quittent le foyer familial pour suivre leurs études ou s’installer dans leur 1 er logement Selon l’âge Saint-Leu-la-Forêt semble plus • chez les jeunes ménages de 28 à 33 ans, avec particulièrement attractive pour les des parfois des enfants en bas âges. ménages de 35 à 45 ans et les familles • chez les ménages de 45 à 60 ans qui après le ménages avec enfants. départ de leurs enfants ou après un changement de situation familiale (séparation, divorce, décès, etc.) souhaitent changer de logement.

Saint-Leu-la-Forêt reste attractive pour Par contre, les nombres d’employés et d’ouvriers les cadres et professions intermédiaires. ont diminué, signifiant un départ plus fréquent de En effet, ils représentent respectivement ces catégories d’autant qu’ils ne représentent que Selon les 20 et 29% des nouveaux arrivants de plus 29% des nouveaux arrivants de plus de 15 ans. catégories de 15 ans. De plus, on constate une diminution des socio-prof. De plus, les cadres ont été les moins personnes sans activité professionnelle (640 nombreux à quitter la commune, personnes de moins alors que 340 personnes se démontrant ainsi l’attractivité de la sont installées sur la commune). commune pour ces CSP.

A l’échelle des quartiers …

A l’échelle de la commune, ce sont les quartiers Marcel Pagnol et le Rosaire qui comptent le plus de nouveaux arrivants (respectivement 30 et 25% pour une moyenne communale de 23%) A eux deux, ils concentrent plus de la moitié des personnes qui se sont installées à Saint-Leu-la-Forêt depuis 2000. Ces deux quartiers sont aussi ceux qui concentrent le plus de petits logements (1 à 2 pièces), où le turn-over reste le plus élevé.

Par contre, les quartiers comme la Châtaigneraie, les Lutins et Les Cancelles comptent des proportions de nouveaux habitants plus faibles (autour de 19%) qui peuvent s’expliquer par la présence majoritaire de propriétaires occupants et de logements individuels où la mobilité est moins marquée.

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II.2. Les caractéristiques des ménages et des habitants

■ Une population globalement vieillissante

La pyramide des âges montre que Saint-Leu-la-Forêt est une commune de familles avec enfants. En effet, les ménages de 40 à 60 ans avec leurs enfants de 10 à 20 ans sont les plus représentés. Toutefois, la population de « jeunes ménages » de 20 à 35 ans est sous-représentée par rapport aux autres tranches d’âges saint-loupiennes, mais également par rapport aux valdoisiens du même âge. Cela peut expliquer également la sous-représentation des enfants de moins de 10 ans sur la commune.

La pyramide des âges montre également une légère surreprésentation des personnes de plus de 65 ans par rapport au Val -d’Oise, témoin de l’amorce du vieillissement de la population.

Ce vieillissement devrait s’accentuer sur la commune, dans les décennies à venir, du fait de la présence importante des générations issues du baby-boom (40 à 60 ans).

La comparaison des pyramides des âges entre 1999 et 2006 montre que la décroissance démographique se traduit essentiellement par une diminution des populations de trentenaires et des moins de 15 ans au profit des tranches d’âges plus âgées, par effet du « glissement des tranches d’âges » vers les plus âgées, qui résulte :

- en grande partie de la stabilité résidentielle (moyenne des dates d’emménagement >15 ans),

- et d’un parc qui répond mal aux besoins pour attirer des jeunes ménages ou maintenir les jeunes saint loupiens sur la commune.

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La diminution de l’indice de jeunesse* traduit ces évolutions de manière plus significative sur la commune que dans les échelons supérieurs. * Indice de jeunesse = Part des moins de 20 ans Part des plus de 60 ans

A l’échelle des quartiers …

Saint-Leu-la Forêt connaît une diminution très sensible du nombre de jeunes de moins de 20 ans (530 de moins soit - 12% en 7 ans). Ce phénomène touche en fait 2 quartiers : Les Lutins et Les Diablots, qui, à eux 2, concentrent 70% de la perte d’habitants de moins de 20 ans de la commune . La Châtaigneraie est le seul quartier à avoir vu cette population croître, mais cela représente seulement 35 personnes.

En 2006, 1050 habitants sont âgés de 75 ans ou plus, soit 7% de la population. Toutefois, au regard des moyennes départementale et des communes du Val-d’Oise de plus de 10000 habitants, Saint-Leu-la-Forêt fait plutôt figure d’une commune avec une forte représentation de la population âgée. La Châtaigneraie, Marcel Pagnol et Les Diablots comptent plus d’habitants âgés en proportion (8%) que les autres (4- 6%).

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■ Un certain « desserrement » des ménages

Le nombre moyen de personnes par ménage ne cesse de diminuer à Saint-Leu-la-Forêt, à l’image des tendances départementale et nationale.

Il est ainsi passé de 3,1 à 2,5 personnes par ménage en moyenne en 45 ans. Ce phénomène s’explique par les évolutions sociales de la cellule familiale (décohabitation et mise en couple plus tardive, séparation, divorces, etc.) et est renforcé par le vieillissement démographique.

On peut préciser que si le nombre moyen de personnes par ménages était équivalent en 2006 à celui observé en 1962, Saint-Leu-la-Forêt compterait environ 3400 habitants de plus.

Cet élément met en évidence la nécessité de construire Evolution de la taille moyenne des ménages de nouveaux logements si on souhaite conserver le 1982 1990 1999 2007 même nombre d’habitants; ceci afin de pallier la Commune 2,75 2,82 2,68 2,51 diminution continue du nombre de personnes vivant dans chaque ménage. CA 2,76 2,56 2,55 2,49 Département 2,91 2,87 2,74 2,65

A l’échelle des quartiers …

Sachant que la taille moyenne «plancher» des ménages est pour un territoire de l’ordre de 2,2, le nombre moyen de personne par ménage peut continuer à baisser pour Saint-Leu-la-Forêt. La taille moyenne des ménages varie de 2,2 à 2,8 personnes par foyer selon les quartiers. Les quartiers où les ménages sont les plus petits sont en règle générale les quartiers «historiques» des communes, souvent peuplés de populations âgées, mais aussi de familles monoparentales peu mobiles et occupant des logements pouvant être inadaptés à leurs besoins.

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■ Un profil de catégories socio-professionnelles caractérisé

Répartition des actifs par Répartition des actifs par CSP en 2008 - Commune CSP en 2008- Val d’OIse Des C.S.P. plus élevées sur la commune…

 59 % de cadres sup et prof. Intermédiaires contre 45% sur le Val d’Oise

 … et seuls 1/3 d’employés et ouvriers contre ½ sur le Val-d’Oise.

■ … en relation avec les niveaux de formation des habitants

Des niveaux de formation plus élevés sur la commune …  52% des actifs saint loupiens possèdent au moins le bac, contre 40% des habitants du Val-d’Oise

L’écart avec la population du Val-d’Oise se perçoit notamment dans les niveaux de formation « extrêmes » (sans formation ou études supérieures).

■ les revenus des ménages

Avec 2 116€ par mois par unité de consommation, le revenu médian des saint-loupiens se situe bien au dessus des moyennes départementale (1 587€) et nationale (1 458€). Au sein des communes de plus de 10 000 habitants du Val d’Oise, Enghien-les-Bains est la seule à avoir un revenu médian plus élevé que celui de Saint-Leu-la-Forêt (2 212€). Environ 10% de la population de la commune vit néanmoins sous le seuil de pauvreté. On retrouve une proportion identique sur la Communauté d’Agglomération Val-et- Forêt dans son ensemble. A l’échelle nationale, il y a 2 fois plus de personnes vivant sous le seuil de pauvreté.

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III – DONNEES GENERALES SUR L’HABITAT

III.1. Evolution du parc de logements

■ Une croissance des logements qui s’atténue…

La commune connaît une croissance

importante du parc de logements dans les

années 1960 à 1999, passant d’environ 3575

à 5630 logements.

…QUI S’ATTENUE fortement à partir des

années 1999, période où la commune

connaît une décroissance démographique.

■ Un marché de l’habitat tendu

Cela engendre une forte tension du marché immobilier qui se traduit par : - la montée des prix immobiliers sur le secteur ; - la nette diminution des résidences secondaires qui se transforment en résidences principales du fait de leur revente ou de l’installation définitive de leurs propriétaires ; - la diminution du nombre de logements vacants.

La proportion de logements vacants est plus élevée sur les quartiers Marcel Pagnol et Le Rosaire que sur les autres quartiers avec respectivement 10% et 9% des logements contre 6% en moyenne communale, celle-ci étant conforme à ce que l’on observe sur la Communauté d’Agglomération ou le département dans son ensemble.

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 Un parc de logements à la fois anciens et récents

Saint-Leu-la-Forêt se différencie des grandes tendances de constructions observées sur le territoire de Val-et-Forêt et sur le département par : • un parc ancien important et bien préservé dans le centre ville : Le parc de logement ancien est important sur la commune : 30% des logements ont été construits avant 1949 contre moins de 20% à l’échelle de la Communauté d’Agglomération et du département.

• un parc des années 75 à 90 conséquent, lié au développement urbain sur les quartiers des Diablots et de la Plaine.

Alors que la croissance a principalement eu lieu entre les années 50 et 70 au niveau du département et la Communauté d’Agglomération, c’est une évolution « plus étalée » dans le temps qui s’est réalisée à Saint-Leu-la- Forêt.

 Un net ralentissement du rythme de construction, ces dernières années

Les rythmes annuels de constructions de logements sont passés de : - environ 60 logts/an entre 1990 et 1995 ; - environ 18 logts /an entre 1995 et 2005 On constate d’après l’analyse des permis de construire, une légère reprise à compter de 2005.

III.2. Caractéristiques des logements

■ Un parc de résidences principales composé de …

Une majorité de logements individuels : 64% des logements sont des maisons, pour 47% sur Val-et-Forêt et dans département) ;

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Des logements majoritairement occupés par leurs propriétaires : 77% des logements de Saint-Leu-la-Forêt pour 58% dans le département.

Des 34 communes valdoisiennes de plus de 10 000 habitants, Saint-Leu-la-Forêt est celle qui en compte le plus, devant -lès-Gonesse et Herblay qui en comptent toutes les deux 74%. Les locataires sont donc moins nombreux sur la commune, la sous-représentation étant plus forte pour ceux du parc social. Les 745 ménages saint-loupiens locataires du privé sont globalement répartis sur 3 quartiers: Marcel Pagnol, Le Rosaire, et les Diablots. Ces logements constituent une étape dans le parcours résidentiel. Le relative faiblesse du nombre de logements privés à louer constitue un frein à l’autonomisation des jeunes sur la commune.

Une majorité de logements de plus de 4 pièces (+ de 75 m²) et une faible part de petits logements (14% de logements de 1 à 2 pièces alors que les ménages de 1 à 2 personnes représentent 51% de la population).

A l’inverse, les petits logements sont peu nombreux : moins de 15% des logements ont 2 pièces ou moins. Et depuis 1999, leur nombre a légèrement diminué passant de 818 à 807 logements.

Cette situation traduit une certaine inadéquation entre : • la forte proportion des petits ménages de 1 à 2 personnes (51%) et baisse des ménages de grandes tailles. • la faible proportion de petits logements (14% de logements de 1 à 2 pièces).

Le plus souvent, les petits logements relèvent du parc privé locatif. Ils constituent généralement des logements de transition dans le parcours résidentiel. La population se renouvelle plus vite sur les territoires qui en comptent beaucoup. Compte tenu des tendances générales d’éclatement de la cellule familiale, de desserrement des ménages et des évolutions récentes sur la commune en terme de diminution de la taille des ménages, cette situation semble se conforter voire se renforcer. Dans ces conditions, elle permet difficilement de satisfaire une demande de la part de jeunes ménages en quête d’un premier logement (accession ou location) et pourrait renforcer le vieillissement de la population.

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■ Le parc social Les principales résidences de logements sociaux Au 1er janvier 2010, la commune dispose de 701 logements sociaux soit Source : observatoire de l’Habitat –CA val et Forêt environ 12% de son parc de résidences secondaires. Le parc se répartit entre 8 bailleurs dont les principaux sont : - 3F qui en gère 58% - Emmaüs près de 23%.

La majorité se situe sur le quartier Les Diablots. Il concentre en effet 460 logements, soit près de 70% du parc social implanté sur la commune. On en retrouve aussi un nombre relativement important sur Marcel Pagnol (112 logements).

Leur composition reste très homogène puisque 95% sont de type PLUS (prêt locatif à usage social).

La demande pour ces logements est importante puisque 374 dossiers de demande de logement social sont actifs. Le motif de demande le plus fréquemment donné est le coût trop important que représente le loyer dans le parc privé. Les logements de type 3 sont les plus demandés. Le taux de rotation des logements sociaux est très faible (de l’ordre de 2% alors qu’à l’échelle nationale ce sont 10% des logements qui se libèrent chaque année). Les saint-loupiens locataires du parc social semblent donc particulièrement peu mobiles. Mais ce faible taux de rotation s’explique probablement aussi par la relative jeunesse du parc social saint-loupiens, construit en grande partie à la fin des années 70 et dans les années 80.

En revanche un certain nombre de projets de logements sociaux sont en cours ou programmés sur des terrains communaux ou publics, notamment sur : - Chemin d’Apollon : 10 logements - Rue E Cavell : 10 logements - rue du Gal de Gaulle : 4 logements - rue de Boissy : 17 logements - les Diablots : 50 logements.

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III.3. Besoins et perspectives d’évolution

Les besoins et perspectives d’évolution du parc de logements sur les prochaines années s’apprécient de deux points de vue …

Quantitatifs  Le « Point Mort » qui évalue les besoins inhérents …Pour évaluer le nombre de à une production de logements permettant de maintenir logements nécessaires aux la population sans évolution démographique : ils objectifs socio-démographiques à découlent de la structure du parc de logements existants, partir de … de leur mutation et des phénomènes de desserrement des ménages.  Les besoins liés à l’augmentation de population pour répondre à la demande quantitative en rapport avec les objectifs de croissance démographique.

Qualitatifs …En tenant compte des carences et  La diversité de l’Habitat , ou les besoins demandes sur les différents répondant à une demande tenant à la diversité des produits de logements afin de produits tant dans leur typologie (collectif, individuel), favoriser la mixité et les parcours leur taille (nombre de pièces superficies), leur capacité résidentiels sur la commune. d’évolution (possibilités d’agrandissement, adaptabilité à la réduction de mobilité et au handicap), leur confort, qu’enfin dans leurs financements (social, locatif ou accession).

Ces besoins et perspectives ont fait l’objet de plusieurs scénarios et hypothèses pour les prochaines années. Détaillés ci-après, ils s’appuient sur :  l’existant, ses atouts et faiblesses ;  les étapes passées et les évolutions récentes ;  les demandes et l’analyse du marché immobilier.

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■ Les besoins issus du « point mort »

Ce calcul théorique, basé sur une méthode de calcul éprouvée et généralisée à toutes les communes, permet de définir les besoins en logements pour maintenir le nombre d’habitants de la commune. Il prend en compte 4 phénomènes liés aux évolutions sociales des ménages, et physiques du parc de logements : 1999-2007 2007-2020  Le renouvellement des logements La construction de nouveaux logements n’entraîne pas nécessairement l’augmentation du parc de logements : certains 83 logements 145 logements

logements sont vétustes ou inadaptés. Ils sont démolis et Ces trois reconstruits. phénomènes ont Tendances futures : une poursuite du phénomène dans les mêmes proportions en raison de la présence significative de peu d’incidences logements anciens et des orientations favorisant une sur l’évolution densification et un renouvellement urbain sur le centre ville. spatiale de l’urbanisation,  Les mutations de résidences secondaires puisqu’il s’agit de Les habitations secondaires relèvent d’un statut particulier puisque leurs occupants sont occasionnels. Toutefois, la mutations au sein transformation de résidences secondaires en résidences des zones urbaines principales du fait de l’installation définitive des occupants ou existantes. de leur revente est un phénomène à prendre en compte dans -19 logements -10 logements les besoins de logements. Tendances futures : Il en reste peu (39). Elles continuent à

diminuer et à se transformer en résidences principales dans une proportion peu significative.

 Les logements vacants

La diminution du nombre de logements vacants suppose la remise sur le marché de ces logements, à moins qu’ils ne soient supprimés ou convertis dans un autre usage (activités, services, équipements…) phénomène marginal. Cette variation est calculée à partir de situations de vacance au moment des recensements et doit donc être relativisée car la -78 logements -100 logements vacance peut être de courte durée et simplement liée à une mise en vente ou un changement de bail lors de la période de recensement. Tendances futures : Ils sont environ 320 en 2007. L’objectif est de les réduire en suivant des tendances moyennes et réalistes de l’ordre du -25%

C’est le facteur  Le desserrement des ménages impliquant D’une manière générale, le nombre moyen d’occupants par 134 logements logement diminue. l’augmentation (2,45 Le desserrement implique donc une augmentation du nombre pers/ménages) 381 des surfaces de logements pour loger une population égale. logements urbaines pour Tendances futures : la taille des ménages est passée de 2,81 à 256 logements 2,52 entre 1990 et 2007. Elle devrait continuer à décroître… loger une (2,40 Plusieurs hypothèses de taille de ménages à terme ont été population égale. pers/ménages) retenues pour établir la fourchette de simulations. 380 logements (2,35 pers/ménages) POINT MORT 367 logements 170 à 415 logts TOTAL 50 logts /an 13 à 32 logts/an Logements réalisés entre 2007 et 2010 130 logts TOTAL 2010- 40 à 285 logts 2020 4 à 28 logts/an

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Alors que le point mort 1999-2007 indique un besoin de 367 logements pour maintenir le nombre d’habitants, seuls 170 logement ont été construits sur cette période. Cela explique la décroissance démographique. Il a été estimé sur les prochaines années (2007-2020, 13 années), selon différentes hypothèses d’évolution démographiques et d’évolution sur le parc de logements. Dans ces hypothèses, le facteur « desserrement des ménages » reste le plus déterminant mais également le plus difficile à définir. Toutefois, le calcul du Point Mort étant réalisé sur la période de 2007 à 2020, il convient de tenir compte des constructions réalisées entre 2007 et 2010, à savoir environ 130 logements, à déduire des besoins ci-dessus. Ainsi, le Point Mort 2010-2020 est établi entre 4 et 28 logements par an. En considérant les paramètres établissant ces différentes hypothèses, un rythme de 16 à 20 logements /an semble le plus réaliste.

 Les besoins liés à la CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE modérée

La commune souhaite retrouver son niveau démographique de 1999, c’est-à-dire autour de 15 000 habitants et le stabiliser à ce seuil. Sachant que la population saint-loupienne établie au dernier recensement INSEE (2010) est de 14 669 habitants (population communale), il en découle un objectif de croissance de l’ordre de 350 habitants sur la période 2010-2020. Cet objectif passe par un besoin de produire environ 140 à 150 logements selon les hypothèses de taille des ménages (2,35 ou 2,45 pers/ménages).

 Synthèse des besoins quantitatifs de logements entre 2010 et 2020

LES PHENOMENES LES BESOINS LES RESULTATS Renouvellement des logements POINT MORT Mutations de résid. secondaires Estimé à 40, 160 ou 285 logements entre 2010 et 2020 Les logements vacants TOTAL Total des constructions estimé entre Le desserrement des ménages + 190, 310 ou 435 logements

+ CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE Vieillissement de la population et Env. 140 à 150 logements décroissance des effectifs scolaires entre 2010-2020 (environ 350 habitants et 2.35 à 2,45 hab/logt)

Ainsi les hypothèses de scénarios donnent des besoins estimés à environ : - 190 logements (hyp 1) – soit des rythmes annuels moyens de 19 logements par an ; - 310 logements (hyp2) – soit environ 31 logements par an ; - 435 logements (hyp3) – soit environ 44 logements par an.

La commune a retenu une projection intermédiaire entre les hypothèses 2 et 3, soit environ 35 logements par an.

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Cette projection s’appuie sur :  La nécessité d’une reprise modérée mais significative du rythme de construction sur le territoire. Celui-ci était de l’ordre de 18 logements /an entre 1999 et 2007.  La « couverture » des besoins du Point Mort, quelque soit l’hypothèse développée (notamment 28 logements/an dans l’hypothèse haute), sachant que l’hypothèse la plus probable établit ce besoin à environ 20 logements/an.  Le souhait d’une croissance démographique modérée conforme aux objectifs du PADD. En effet, en considérant que les 20 logts/an issus des besoins du Point Mort n’apporteront pas d’habitants supplémentaires, la croissance est fondée sur 15 logements/an sur les 10 prochaines années. Avec les hypothèses de 2,35 ou 2,45 pers./ménages, ce sont environ 350 à 370 habitants qui seraient attendus, répondant ainsi aux objectifs du seuil de 15 000 habitants.

■ Les besoins de diversité du parc de logements

La commune de Saint-Leu-la-Forêt est attractive en raison de sa situation et de son cadre de vie. Elle fait l’objet d’une forte pression foncière et d’une forte demande en logements de la part de populations diversifiées constituées en particulier :

1. de jeunes décohabitants quittant le domicile familial et souhaitant rester dans le secteur ;

2. de jeunes ménages en quête d’un premier logement en location ou en accession modérée ;

3. de personnes âgées ou de ménages monoparentaux originaires du secteur et souhaitant y rester ;

4. de familles venues de toutes régions, aux ressources plus ou moins importantes, souhaitant s’installer dans le secteur et acquérir un logement dans un cadre de vie de qualité .

Or, compte tenu des prix immobiliers pratiqués dans le secteur et du manque de certains types de logements sur le marché (faiblesse de petits logements, manque logements locatifs et faibles turn-over), certaines demandes ne peuvent être satisfaites et créent ainsi des « carences » dans le parcours résidentiel des ménages sur la commune.

Dans ce cadre, les enjeux de développement du logement visent à diversifier le parc en vue d’élargir les possibilités d’un parcours résidentiel sur la commune et notamment à permettre :

 la poursuite de réalisation de logements sociaux, financés par l’Etat ou conventionnés ;

 le développement de l’offre locative en collectif ou en « petit individuel » de type maisons de ville ;

 le développement de l’offre en accession, maîtrisée voire plafonnée en terme de prix de vente grâce à une politique foncière forte et volontariste ;

 une offre de terrains à bâtir, très rares dans le secteur, ou de logements adaptés tant pour des familles établies aux revenus confortables que pour des ménages plus modestes souhaitant une accession à la propriété dans une cadre de vie de qualité aux portes de Paris.

Les réponses et la prise en compte de ces enjeux sont développés dans la troisième partie du présent rapport sur la « justification des choix retenus et dispositions du PLU ».

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IV – LES EQUIPEMENTS ET LES SERVICES A LA POPULATION

IV.1. Le niveau d’équipements général

Répartition des équipements sur le Saint-Leu-la-Forêt dispose de nombreux territoire équipements répondant aux besoins de la vie locale.

Ils sont répartis en deux pôles principaux issus des grandes évolutions urbaines : le centre ville et les quartiers Sud (Diablots et abords du boulevard Brémont). De plus, il existe deux pôles « secondaires » : - au sud-est , avec les terrains de sports ; - au nord et haut des coteaux , avec le centre de loisirs, les terrains de tennis et la Maison d’Accueil spécialisée.

Leur organisation et leur répartition créent de zones de fortes convergences sur certains quartiers : centre ville, autour de la gare, sur les Diablots, etc.

Les pôles d’attractivité et de « convergences »

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IV.2. Les équipements de la commune

■ les équipements scolaires

La ville possède un bon niveau d’équipements scolaires et de petite enfance. La plupart des besoins en ce domaine sont satisfaits : - les écoles maternelles et primaires du centre ville sont en nombre suffisant ; - le collège bénéficie de la proximité d’équipements sportifs et d’espaces de loisirs ; - l’école privée du Rosaire accueille les enfants de la maternelle au collège et bénéficie d’un cadre arboré exceptionnel. Son recrutement est élargi aux communes voisines de la vallée de Montmorency.

L’évolution des effectifs montrent une tendance à la décroissance des effectifs en rapport avec le vieillissement de la population et la décroissance démographique. Seul l’ensemble privé du Rosaire connaît des augmentations au cours des dernières années. Regroupés sur trois sites, centre ville, sud de la Plaine et la Chaumette, au sein de secteurs parfois difficiles d’accès, ces équipements provoquent des convergences aux heures de dépose et de reprise des enfants. Le manque de cheminements adaptés depuis le nord de la commune rend les trajets vers le collège difficiles voire dangereux pour les enfants à vélo. Pour les enfants de moins de six ans, il existe un réseau d’équipements spécialisés, (centre de protection Maternelle et Infantile (PMI), crèche familiale communale avenue des Diablots et halte-garderie parentale rue Jacques Prévert).

EVOLUTION DES EFFECTIFS

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■ les équipements de sports et loisirs

Les équipements sportifs sont situés au nord (La Châtaigneraie), en centre ville (Les Dourdains) et pour leur plus grande partie au sud de la commune en bordure de l’A 115. Certains d’entre eux sont intégrés à la zone d’activités économiques. Leur accessibilité depuis l’ensemble du territoire communal doit être améliorée, en particulier pour les plus jeunes.

■ Les équipements culturels et associatifs

La Maison pour tous où se regroupent de très nombreuses activités, l’école de musique, la maison des loisirs et de la culture mais aussi la bibliothèque, bientôt remplacée par la Médiathèque aux Diablots, ainsi que le tissu associatif extrêmement riche qui couvre l’éventail presque complet des âges et des activités, forment un ensemble vivant apprécié des habitants.

■ Les autres équipements

Les services administratifs de la commune, la poste qui dispose d'une annexe au sud, ainsi que la plupart des équipements culturels et sociaux, sont regroupés dans le centre. Cette concentration contribue à l’attractivité forte du centre ville. Il est l’un des tout derniers de la vallée qui présente à la fois des qualités spatiales, historiques et commerciales réelles.

La gare est bien située au cœur de la ville et accessible. Elle est reliée au centre ville par une rue de caractère, dans laquelle alternent commerces, services et belles maisons du siècle passé. Elément de centralité évident, lien entre la plaine et le centre ville, elle bénéficie d’un bâtiment au caractère très affirmé qui s’inscrit aujourd’hui dans un espace consacré au stationnement.

Ces atouts génèrent des difficultés de circulation et de stationnement, renforcées par la fonction de transit intercommunal qu’exerce la RD 928. Il faut accepter cette mixité, typique de tout centre ville vivant, et ne pas rechercher à tout prix une solution de partage, forcément complexe compte tenu des emprises disponibles.

Par ailleurs, la commune dispose de plusieurs lieux de cultes : • Eglise St. Gilles – St. Leu • Chapelle Notre-Dame • Centre Communautaire • Temple Bouddhiste

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V – LES DONNEES SOCIO- ECONOMIQUES

V.1. La population active

■ Caractéristiques et évolution

La décroissance démographique générale se répercute sur la population active, qui décroît dans les mêmes proportions entre 1999 et 2006 (-4,3% d’actifs, -3,75 % d’habitants), passant de 7442 à 7325 actifs de 15 à 64 ans entre 1999 et 2006.

Toutefois, cette décroissance n’altère pas le taux d’activité (rapport du nombre d’actifs sur la population de +15 ans). Passant de 61,7 à 62,1% entre 1999 et 2006, sa légère augmentation s’explique par : - le recul de l’âge de départ à la retraite ; - l’augmentation des tranches d’âges « actives » dans le profil de la population saint-loupienne.

Parmi les actifs saint-loupiens … (tranche d’âges de 15 à 64 ans) • une faible part de chômeurs ; • une représentation de retraités significative.

■ Un faible taux de chômage

Fin 2008, 1230 saint-loupiens sont demandeurs d’emploi de catégories 1 à 3 hors activité réduite. Ils représentent 5,4% des actifs recensés en 2006, soit un indice de chômage parmi les plus bas des communes de plus de 10 000 habitants du département. Au sein de la Communauté d’agglomération, Eaubonne est la commune la plus touchée par le chômage.

A l’échelle infra-communale, les données les plus récentes sont en date du 31/12/2007. Elles montrent que les quartiers sont touchés inégalement par le chômage. L’indice de chômage varie de 3% pour les quartiers La Châtaigneraie et Les Lutins, à 6,2% pour le quartier Les Diablots. L’IRIS Le Rosaire se caractérise par un écart important entre les hommes et les femmes, au regard de ce que l’on observe sur les autres territoires.

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A Saint-Leu-la-Forêt comme ailleurs, les jeunes âgés de moins de 25 ans sont les habitants les plus touchés par le chômage. Ils sont 65 à la fin de l’année 2008 soit l’équivalent de 9% des actifs de moins de 25 ans. Cet indice de chômage s’approche de la moyenne départementale, alors que pour les autres tranches d’âges, l’écart est significatif et en faveur de Saint-Leu-la-Forêt.

■ et des catégories socio-professionnelles plutôt élevées

Saint-Leu-la-Forêt concentre bien plus de cadres et professions intellectuelles parmi sa population d’actifs occupés que le département ou le territoire national. A contrario, les employés et les ouvriers sont sous-représentés (1/3 des actifs occupés saint-loupiens contre la moitié des français). Notons cependant qu’en effectif, les employés et ouvriers sont plus nombreux sur la commune (2370) que les cadres et professions intellectuelles supérieures (1815). Il existe toutefois des écarts importants. Avec 1/6ème de cadres et professions intellectuelles supérieures parmi ses actifs occupés, et presque la moitié d’employés et d’ouvriers, le quartier Les Diablots est le seul à tendre vers la moyenne nationale. La Châtaigneraie se démarque par la sur-représentation des cadres et professions intellectuelles supérieures relativement à la moyenne communale (1/3 contre 1/4 des actifs occupés).

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V.2. Les emplois dans le secteur

■ Un pôle d’emplois « modeste »

En 2006, Saint-Leu-la-Forêt compte 3150 emplois, pour 6844 actifs occupés parmi les habitants. Le taux de polarisation ou indicateur de concentration d’emplois est bien plus faible que ceux du département et de la France métropolitaine : 0,46 emploi /habitant sur Saint-Leu-la- Forêt 0,84 emploi/hab sur le Val-d’Oise

Il montre ainsi que Saint-Leu-la-Forêt est une commune plutôt résidentielle. C’est aussi le cas des autres communes de la Communauté d’agglomération..

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■ La composition des emplois proposés sur la commune

La commune se caractérise par une majorité d’emplois dans les secteurs tertiaires, représentant près de 82% des emplois.

Toutefois, cette forte majorité est atténuée sur la commune en comparaison des échelons supérieurs (Communauté d’agglomération et Département) en raison d’une plus forte représentation de métiers de la construction et de l’industrie liée à la présence de la Zone d’Activités intercommunale en bordure de l’A115.

Toutefois, en mettant en parallèle les profils d’emplois proposés sur la commune et les profils des actifs résidents à Saint-Leu-la-Forêt, on constate un léger décalage entre les postes proposés et la « main- d’œuvre » disponible sur la commune.

Plus particulièrement …chez les cadres sup. et prof intellectuelles et intermédiaires : +16% actifs /emplois …chez les employés/ouvriers : -12,9% actifs /emplois.

Enfin les conditions d’emplois des postes présents sur la commune font apparaître : • une légère sur-représentation de non salariés (indépendants, employeurs, etc), liés à la présence de nombreuses petites activités commerciales, artisanales, etc ; • une part d’emplois « précaires » relativement faible : 7,2% contre 10,2% dans le Val-d’Oise (CDD, intérim, emplois aidés, stage ou apprentissage).

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V.3. Le tissu économique de Saint-Leu-la Forêt

■ Les entreprises présentes à Saint-Leu-la-Forêt

Une majorité de services et commerces

…atténuée sur la commune en comparaison des échelons supérieurs par une plus forte représentation de métiers de la construction et de l’industrie (dans les ZA).

Un tissu de petites entreprises

…de moins de 10 salariés qui représentent 95% des établissements mais 51% des salariés.

A noter … La présence de 7 entreprises de plus de 50 salariés dans le domaine des « Services ».

Une certaine stabilité des entreprises

…57% d’entre elles ont été créées depuis plus de 6 ans contre seulement 50% dans le Val-d’Oise.

■ L’organisation du tissu économique

Les activités présentes se répartissent entre :

 la zone d’activités au sud-ouest de la commune, le long de l’A115, qui regroupent plutôt des activités industrielles, artisanales ;  les pôles commerçants en centre ville et sur les Diablots ;  des petites unités réparties dans l’ensemble des zones urbanisées (activités commerciales, artisanales ou libérales , etc.).

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L’organisation du tissu économique de Saint -Leu -la -Forêt

Le commerce et l’artisanat

La ville bénéficie d’une structure commerciale active, concentrée dans la rue principale du centre ville. Cette organisation, fruit de l’histoire, participe de manière forte au renom de la commune. Elle est par nature fragile, et il convient de tout mettre en œuvre pour maintenir son attractivité, gage de son maintien durable. Le marché est un élément d’attraction fort qu’il est essentiel de préserver.

Le secteur des Diablots est le second lieu de centralité du territoire. Il accueille une moyenne surface, des petits commerces et des services. La galerie commerciale, qui devait initialement structurer l’ensemble, présente aujourd’hui un aspect vieillissant, tout à fait traditionnel des équipements commerciaux de cette époque. Les habitants y sont attachés.

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VI – CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS

VI.1. LES MOYENS DE TRANSPORTS ET DE DEPLACEMENTS

 Le réseau routier

La commune bénéficie d’une bonne desserte grâce à la présence de : - l’A115 et La proximité de 3 échangeurs et un projeté par le Département ; - différentes départementales : ces dernières sont majoritairement orientées est-ouest pour établir des liaisons intercommunales entre les différentes villes : la RD 928, la RD 144 (rue de Montmorency), la RD 502 (Bd Brémont). Les axes nord-sud sont plus rares : RD139 (av. Jean Rostand), route de .

L’organisation générale du réseau viaire de la commune fait apparaître : - Des liaisons limitées entre le nord et le sud :

- une coupure renforcée par le passage de la voie ferrée, qui n’offre que 3 points de passages « véhicules » sur la commune ;

- un réseau contrasté entre :  des voies issues du tracé viaire historique et agricole, qui ne sont pas adaptées aux trafics supportés,  des voies et avenues qui encouragent les vitesses importantes et dont les abords nécessitent une valorisation (av Jean Rostand, boulevard Brémont).

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 Le réseau de transports en commun

 Le réseau de transports ferrés

La commune bénéficie d’une desserte par la ligne SNCF permettant de rejoindre Paris via : - la gare du Nord ; - la gare Saint-Lazare (à condition de changer à Ermont-Eaubonne) ; - la ligne C du RER (à condition de changer à Ermont-Eaubonne).

L’accès de la gare doit être facilité depuis l’ensemble des quartiers, notamment par des projets de développement de circuits alternatifs à la voiture pour ne pas encombrer le site avec les besoins en stationnement.

 Le réseau de bus

Trois lignes de bus assurent les liaisons intercommunales et une desserte de la ville - le 30-14 reliant Saint-Leu-la-Forêt à la gare de Franconville en passant par le Plessis-Bouchard avec des fréquences intéressantes, notamment aux heures de pointes ; - le 30-23 reliant la gare de Saint-Leu-la Forêt à celle de Montigny-Beauchamp avec des fréquences plus limitées (toutes les ½ h aux heures de pointe) ; - le 95-03 reliant la gare de Cergy à en passant par Saint-Ouen-l’Aumone, Méry, Frépillon, Bessancourt, Taverny, Saint-Prix, avec des fréquences plus diluées (toutes les heures en heure de pointe).

Toutefois, cette desserte reste cantonnée aux quartiers situés en deçà de la voie ferrée. Cela s’explique en grande partie par la structure du réseau de voies dans les quartiers du centre ville et des coteaux : sinueuses et étroites, ces voies sont difficiles d’accès par les bus.

Dans le cadre de l’intercommunalité, des projets et réflexions sur le développement de transports en commun à la demande sont en cours pour desservir ces quartiers.

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VI.2. LES GRANDS FLUX

■ Les trafics sur les axes majeurs Si l’autoroute A 115 absorbe en limite de Les trafics sur les axes départementaux en 2008 commune le trafic à caractère régional, source Conseil Général le territoire communal est traversé par des voies de liaisons intercommunales. Un important trafic est-ouest dans la vallée de Montmorency, et nord-sud du plateau à la plaine existe. Il utilise aujourd’hui le réseau viaire ancien, peu adapté à cette fonction. Des détournements ont été réalisés, par les rues à l’intérieur du tissu pavillonnaire, peu à même de recevoir de tels flux de circulation. La commune connaît ainsi des trafics importants sur les axes traversant son territoire :  sur l’av Jean Rostand env. 15 300 véh/j (en diminution, 19 500 en 2005) ;  sur le Bd Brémont , environ 10 650 véh/j (en diminution, 12 200 en 2005) ;  sur l’avenue de Paris, plus de 10000 véh/j (en augmentation).

A l’échelle du centre ville, la rue du général de Gaulle et la rue du Général Leclerc (RD 928) supportent un trafic important (> 5 000 véhicules/jour) compte tenu de leurs caractéristiques (gabarit et environnement traversé).

De plus, certains axes ont été conçus pour le trafic de transit, mais ils sont souvent sans relation avec leur environnement. Cette perte de caractère urbain en fait des coupures infranchissables et dangereuses, mal vécues par les habitants : c’est le cas de l’avenue Jean Rostand et du boulevard Brémont. Les nuisances pour les riverains et la gêne pour les automobilistes, en particulier aux carrefours principaux et aux passages à niveau sont fortes. Les passages à niveau constituent de véritables points d’insécurité pour les piétons et les cyclistes.

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 Les migrations domicile - travail Population active travaillant … Sur Commune dans le Val dans la de résidence d'Oise Région autres

Commune 13,6% 33,1% 52,1% 1,2% CA Val-et-Foret 14,4% 32,6% 52,0% 1,1% Département 17,9% 31,8% 48,5% 1,8%

15% de sédentarité Parmi les actifs occupés habitant Saint-Leu-la-Forêt, 1 sur 7 travaille au sein même de la commune. Cette proportion est faible par rapport à ce qu’on observe habituellement en Ile-de- France. Mais rappelons que Saint-Leu-la-Forêt est une commune résidentielle, comptant moins d’1 emploi pour 2 actifs occupés. Plus de 2/5ème des habitants travaillent dans le Val d’Oise. Mais Paris reste la ville qui attire le plus de saint-loupiens (790 personnes soit 1/10ème des actifs occupés).

67% d’attractivité Les saint-loupiens représentent 1/3 des personnes qui travaillent sur la commune. Ainsi, ce sont plus de 2100 personnes qui viennent chaque jour travailler à Saint-Leu-la- Forêt. IIs résident en général dans les autres communes valdoisiennes. En effet, malgré la proximité géographique, peu d’habitants des Hauts-de-Seine ou de Seine-saint-Denis occupent un emploi à Saint-Leu-la-Forêt.

 Les modes de déplacements utilisés dans le quotidien des Saint-Loupiens

 37% des ménages disposent d’au moins 2 voitures contre 30% dans le Val-d’Oise.  58% des déplacements se font en voiture contre 55% dans le département.  Seuls 29% empruntent les transports en commun contre 34% dans le département, malgré la présence de la gare  12% utilisent des moyens non polluants (marche à pied, 2 roues) contre 11% dans le département.

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VI.3. LES CIRCULATIONS DANS LA COMMUNE

■ Le réseau de voies Le réseau de voies sur le territoire communal

 Un réseau de voies à hiérarchiser selon les usages et trafics avec des sens de circulations adaptés et des aménagements de stationnement alternés sur la voie. Les « plus » : limite les vitesses de circulations. Les « moins » : rend peu lisible le schéma de circulations et apporte des nuisances aux quartiers d’habitat.

 …Car issu de tracés historiques ou agricoles Des gabarits de voies et des environnements urbains traversés, qui sont difficilement compatibles avec les trafics supportés.

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Le réseau de voies le plus fréquent (en jaune) s’est constitué au gré des De nombreuses voies en impasse opérations d’urbanisation très souvent en opérations « fermées » autour de voies en impasses. Cette configuration permet une certain tranquillité des quartiers d’habitat, mais conduit à reporter une grande partie des trafics et échanges entre les quartiers ou villes, à des voies et axes limités en nombre et dont les gabarits ne sont pas toujours satisfaisants.

Toutefois, Saint-Leu-la-Forêt possède un remarquable réseau de sentes hérité de l’histoire agricole. Celles-ci présentent un grand intérêt né de la qualité des jardins qui les bordent, des vues découvertes vers les cœurs d’îlot et de leur échelle intime qui leur confère un caractère labyrinthique et ludique. Grâce à elles, les habitants peuvent descendre du coteau ou remonter de la plaine à la forêt en évitant les voitures et le bruit. Leur nombre, une trentaine, et la variété des paysages qui les bordent permettent de pratiquer à pied la ville autrement. Actuellement, ce réseau est partiellement complété par des pistes cyclables.

Certaines sentes présentent un caractère nettement urbain, en cheminant entre les volumes bâtis du centre ville, alors que d’autres sont de véritables sentiers ruraux, bordés de jardins potagers.

Toutes offrent des vues sur “ l’arrière de la ville ” Les nombreuses sentes présentes à Saint-Leu-la- particulièrement intéressantes. Leur présence Forêt rend possible une autre lecture de Saint-Leu-la- Forêt. Mais la pression est forte sur certaines venelles afin de les transformer en voies d’accès à des parcelles enclavées en cœur d’îlot.

Ces sentes doivent jouer un rôle essentiel dans les liaisons entre les quartiers et vers les pôles d’attraction et les pôles de convergences mis en évidence dans la partie sur les équipements et services. Elles constituent un support indéniable de développement de circulations douces.

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Ville de Saint-Leu-la-Forêt PLAN LOCAL D’URBANISME Rapport de présentation

VI.4. LES ORIENTATIONS SUPRACOMMUNALES ET PROJETS

Le Plan de Déplacements Urbains Ile- de-France : Adopté en le 15 Décembre 2000, ses objectifs visent à : - diminuer le trafic automobile ; - augmenter la marche pour les déplacements inférieurs à 1 km, ainsi que les déplacements à vélo. Ces solutions alternatives agissent en faveur de l’environnement et de la santé publique ; - favoriser le développement de pôles d’échanges de transports. La gare de Saint-Leu-la-Forêt n’a pas été retenue comme pôle d’échange principal. Toutefois, sa présence doit être prise en compte et renforcée dans les usages locaux.

Un PLD en cours d’élaboration sur le territoire de la Communauté d’Agglomération Val et Forêt : La Communauté d’Agglomération Val-et-Forêt élabore un Plan Local de Déplacement. S’appuyant sur les objectifs du PDU d’Ile de France, ce document affiche plusieurs objectifs : - diminuer le trafic automobile, - développer l'usage des transports collectifs, de la marche à pieds et du vélo, - aménager et partager la voirie pour tous, - organiser le transport et la livraison de marchandises, - encourager les entreprises à favoriser l'utilisation des transports collectifs. Dans les contextes urbain et socio-économique actuels du territoire, le PLD vise à adapter la circulation aux fortes migrations domicile - travail et domicile – école. Concernant les transports individuels motorisés et le stationnement, un meilleur partage des voiries s'avère nécessaire afin de rendre le réseau routier plus fluide. Une politique globale et uniformisée du stationnement et des conditions de sécurité doit être mise en place. Quant aux transports collectifs, plusieurs aspects doivent être améliorés : l'accessibilité multimodale des pôles gares, l'attractivité du réseau Valbus et les liaisons intra-communautaires. Pour les circulations douces, une meilleure protection des piétons et des cyclistes et la mise en place d'aménagements continus pour les personnes à mobilité réduite sont à favoriser et à développer.

Maintien du projet départemental d’échangeur sur l’A115 : Le Conseil Général a demandé le maintien de l’emplacement réservé au bénéfice du Département pour la réalisation d’un échangeur avec la RD502. Celui-ci doit permettre d’assurer une meilleure desserte du territoire au sud-ouest en complémentarité avec les projets urbains prévus au sud de l’A115 sur le Plessis Bouchard. L’emplacement réservé lié à ce projet est reporté dans les pièces du PLU (plan de zonage), son contour adapté à l’emprise globale du projet autour du boulevard Brémont.

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