PLAN LOCAL D’URBANISME

MÉTROPOLITAIN

CAHIER COMMUNAL

PIÈCE N°5.1.5

¢ PLUM prescrit par délibération du conseil métropolitain du 11 juillet 2017 ¢ PLUM arrêté par délibération du conseil métropolitain du 29 avril 2021 ¢ PLUM approuvé par délibération du conseil métropolitain du …

SOMMAIRE

¢ PRÉAMBULE

¢ LES DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES RELATIVES À L’ASPECT EXTÉRIEUR DES CONSTRUCTIONS ¢ Dispositions transversales ¢ Les façades ¢ Les façades commerciales ¢ Les toitures ¢ Les menuiseries ¢ Les clôtures ¢ Les plantations d’arbres et traitements des espaces paysagers

¢ LES ÉLÉMENTS BATIS REMARQUABLES IDENTIFIES AUX DOCUMENTS GRAPHIQUES AU TITRE DE L’ARTICLE L. 151-19 DU CODE DE L’URBANISME COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

¢ LES ÉLÉMENTS PAYSAGERS IDENTIFIÉS AUX DOCUMENTS GRAPHIQUES AU TITRE DE L’ARTICLE L. 151-23 DU CODE DE L’URBANISME

3

PRÉAMBULE

¢ GENERALITES

La commune de Combleux est située à l’est Juste avant cette confluence, le canal de l’agglomération orléanaise. Son territoire possède un deuxième bras qui le prolonge de seulement 110 ha, s’inscrit dans la région jusqu’à Orléans. La Bionne, qui marque la naturelle du Val de Loire. Principalement limite nord de Combleux, se jette dans cette composé d’espaces naturels (environ 55 %), il extension du canal. Le territoire compris est bordé au sud par la Loire, élément majeur entre la Loire et la Bionne est marqué par une dans le paysage et la vie de la commune. Un crête entre les deux bassins versants de ces canal la reliant à la Seine en passant par le cours d’eau. Le tissu urbain de la commune canal de , rejoint le fleuve au milieu de s’y implante : l’essentiel du bâti se trouve sur la commune, via une écluse de dénivellation. la partie est.

¢ TOPOGRAPHIE

Le relief est sensible sur la commune : mètres en allant vers la partie nord-est de Combleux se situe sur une crête entre la Combleux. vallée de la Bionne et celle de la Loire. Les vallées constituent les points bas du territoire avec 96 mètres d’altitude pour celle de la Bionne et 94 mètres d’altitude pour celle de la Loire. Le relief s’élève ensuite jusqu’à 108

4 ¢ GÉOLOGIE

Le calcaire de Beauce (Aquitanien) constitue de teinte brun-rouille. On y trouve aussi des le soubassement géologique de la commune. graviers et des galets. La Loire et la Bionne Il affleure sur les coteaux de la Loire et de la ont creusé leur lit dans le calcaire de Beauce. Bionne. Fragmenté et fissuré, il est le siège de Leur fond de vallée est composé d’alluvions fréquents phénomènes karstiques : dolines, actuelles et subactuelles. Au niveau des îles gouffres et cavités souterraines. Les et des grèves, elles sont de couleur grise ou irrégularités présentes au niveau de la blonde et sont principalement formées de surface du fait d’une forte érosion, ont été sables grossiers à l’intérieur desquels on comblées, à l’est de la commune, par des trouve des poches de sable plus fin ou des alluvions anciennes. Elles sont constituées bancs irréguliers de graviers et galets. par des sables grossiers faiblement argileux,

¢ TERRITOIRE ET BIODIVERSITE

Les espaces naturels constituent des de protection spéciale de « la Vallée de la composants majeurs de l’identité de la Loire du » (directive Oiseaux) s’inscrit commune. Ce territoire en bord de Loire sur sensiblement le même espace que la présente une richesse naturelle importante zone précédente. La principale différence avec de nombreuses espèces animales et par rapport au secteur désigné au titre de la végétales. Sur Combleux, la zone spéciale de directive Habitats, est le canal sur Combleux conservation de « la Vallée de la Loire de qui n’appartient pas cette fois au site de à Belleville-sur-Loire » (directive protection. L’intérêt majeur de ces sites Habitats) s’inscrit dans le lit mineur de la repose sur les milieux et les espèces ligériens Loire auquel on ajoute les berges. Ce secteur liés à la dynamique du fleuve. Leur constitue un espace où les habitats et les désignation en zone Natura 2000 a espèces menacées sont protégés. La zone notamment pour but de maintenir et/ou de

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement restaurer à un bon état de conservation, les (Pers.) Schult.), la Prêle occidentale habitats et les espèces d’intérêt (Equisetum x moorei Newman), le Leersie communautaire présents sur ces secteurs. faux riz (Leersia oryzoides (L.) Sw.), le La Loire traverse la commune d’est en ouest Peuplier noir (Populus nigra L.)… Par ailleurs, au niveau de sa limite sud. Sa présence de nombreuses espèces animales se sont fonde l’existence même de la commune. La installées dans cet espace naturel. Le Castor morphologie de son lit a changé au cours du d’Europe (Castor fiber Linnaeus) y vit et s’y temps, transformant le territoire communal. reproduit chaque année. Cet animal est Le fleuve apporte par ailleurs, à la commune inscrit sur la liste rouge mondiale de l’UICN un caractère naturel remarquable, de par la (2008) et la liste rouge des mammifères biodiversité présente et de par l’aspect continentaux de Métropolitaine paysager. Son lit mineur au niveau de (2009) : il bénéficie donc d’une protection Combleux possède un intérêt biologique particulière. Concernant la faune piscicole, le remarquable et appartient ainsi à deux site accueille aussi provisoirement des Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Anguilles Européennes (Anguilla anguilla) Faunistique et Floristique : la première de lors de leur migration. Cette espèce est elle type I3, se concentre sur une petite partie de aussi inscrite sur la liste rouge mondiale de la Loire au niveau de Combleux et Saint- l’UICN (2008) ainsi que sur la liste rouge des Denis-en-Val, alors que la seconde, de type poissons d’eaux douces de France II4, est plus étendue et couvre toute la Métropolitaine en tant qu’espèce en danger boucle septentrionale de la Loire orléanaise, critique d’extinction. Elle est donc entre Saint-Laurent-Nouan (41) et règlementée. Enfin, différentes espèces (45). L’inventaire ZNIEFF est un instrument d’oiseaux sont désignées comme étant

de connaissance. Il peut constituer une d’intérêt communautaire. Le Martin-pêcheur COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT preuve de la richesse écologique de certains d’Europe (Alcedo atthis) et la Sterne territoires – et ainsi de l’opportunité de les pierregarin (Sterna hirundo) en font partie et sauvegarder – mais n’a pas de portée sont présents sur les lieux. Ces deux espèces règlementaire pour leur protection. Les sont inscrites sur la liste rouge mondiale de espaces émergés du lit mineur du fleuve l’UICN (2008) et la liste rouge des oiseaux sont composés d’îlots boisés ou non et de nicheurs de France Métropolitaine (2008). grèves sableuses nues ou végétalisées, Par ailleurs au niveau de la pointe comprise 5 formant un paysage typique de la Loire entre le canal et la Loire, « la Patache », ainsi moyenne. qu’au niveau du secteur de « la Canche », les berges du fleuve sont occupées par des L’inventaire ZNIEFF y recense de nombreux roseaux (Phragmites australis) associés à de habitats plus ou moins temporaires du fait la Baldingère (Phalaris arundinacea). Le de l’étiage du fleuve. Une multitude Carex aïgu (Carex acuta) est aussi trouvé le d’espèces végétales et animales y vivent. long de « la Patache ». Par ailleurs, des Différentes formations végétales se habitats d’intérêt européen y sont aussi développent sur les grèves et les berges présents tels que les mégaphorbiais exondées : la communauté pionnière à petits eutrophes5 des eaux douces dont le Liseron souchets, à chénopodes ou encore à bidents des haies (Calystegia) sepium), le Houblon en sont des exemples. Ces groupements de (Humulus lupulus) ou encore le Cabaret des végétaux sont identifiés comme des habitats oiseaux (Dipsacus fullonum) sont des d’intérêt communautaire par le réseau espèces caractéristiques. Natura 2000. Ils sont par nature instables et dépendants de la dynamique fluviale. Ils La rive gauche du canal est identifiée dans le forment un tapis végétal plus ou moins cadre du réseau Natura 2000, comme un dense de petites plantes annuelles. Des habitat ayant un potentiel fort pour l’accueil espèces végétales comme la Pulicaire de coléoptères tels que le Grand Capricorne commune (Pulicaria vulgaris) – espèce (Cerambyx cerdo) et le Lucane cerf-volant protégée au niveau national –, la Lindernie (Lucanus cervus). Ces deux insectes sont fausse-gratiole (Lindernia dubia (L.) Pennell) règlementés. Le Grand Capricorne est – espèce envahissante –, le Souchet de notamment inscrit sur la liste rouge Michel (Cyperus michelianus (L.) Link), la mondiale de l’UICN (2008). Renouée douce (Polygonum mite Schrank) ou encore le Chénopode rouge Les boisements : (Chenopodium rubrum L.) sont présentes. La commune de Combleux possède des D’autres espèces sont également sur le site : arbres remarquables sur son territoire. ils l’Armérie faux-plantain (Armeria arenaria sont présents au sein des boisements

naturels importants, des boisements des domaine de la Closerie possède quant à lui grandes propriétés, sous forme d’arbres des spécimens impressionnants de cèdres isolés dans les propriétés privées mais aussi notamment. d’arbres d’ornement sur l’espace public. • •Les arbres isolés des propriétés privées • Les boisements naturels : Certains arbres isolés se démarquent dans le Deux ensembles arborés sont présents sur la paysage combleusien. Ils apparaissent commune. remarquables par leur dimension ou leur Le premier se situe au niveau du secteur de positionnement au centre d’un champ, en « la Canche », à l’ouest de Combleux ; et le bordure d’une voie… Sans en faire la liste second, sur le secteur des « Pâtures », dans exhaustive, différents exemples peuvent être le prolongement de la pointe comprise entre donnés. Le platane dans la pointe de le canal et la Loire, au sud-est de la l’embouchure, impressionne par sa taille. commune. Une peupleraie arborescente s’y D’autres individus de grande dimension est installée. Cet ensemble constitue un comme des pins, sapins, thuyas géants sont habitat d’intérêt communautaire au titre du aussi présents dans certains jardins. réseau Natura 2000. Par ailleurs, des • Les arbres d’ornement dans l’espace boisements plus dispersés s’étendent le long public de la Bionne et de la RD960. Des peupliers Il s’agit principalement d’alignements sont essentiellement trouvés le long du d’arbres en bord de rues et le long du canal cours d’eau. ou au coeur des espaces publics. Des • Les boisements remarquables des grandes essences ornementales comme le tilleul ou le propriétés platane sont identifiées. Deux saules- Quelques grandes propriétés sont pleureurs se distinguent aussi le long du implantées sur le territoire combleusien. canal. Elles correspondent à des anciennes propriétés à vocation agricole ou viticole. La zone bâtie Des essences mélangées de feuillus et de Il est important de préciser que la pins sont présentes le long de la route biodiversité – même si elle est plus limitée – départementale, au niveau des propriétés de n’est pas absente des espaces construits. Le Grand’Maison et de la Roseraie, mais aussi tissu urbain lâche grâce aux aérations 6 dans les domaines du Grand Poinville et du constituées par les jardins, permet Pressoir Rouge. Certains arbres sont d’accueillir diverses espèces animales – remarquables par leur dimension. Le notamment l’avifaune – et végétales.

¢ PAYSAGE URBAIN

Origine et évolution de la commune douce vers la Loire, et un riche sol • Un territoire bien situé et bien desservi alluvionnaire en font un lieu propice à Les origines historiques de Combleux sont l’agriculture et à la viticulture. On notera mal connues. Le nom semble mentionné aussi que le hameau de Bionne, situé à la dans un récit racontant la guerre, en 532, jonction des limites des trois communes de entre Childedert et Clotaire pour la Saint- Jean-de-Braye, Combleux et Chécy, possession d’Orléans. Bien qu’il n’existe de part et d’autre du gué grâce auquel la aujourd’hui pas d’éléments suffisants pour voie antique franchissait la Bionne, existait en avoir la certitude, une occupation déjà au XVIe siècle. Les premières références humaine de ce site à une époque reculée ne certaines à Combleux apparaissent semble- serait pas surprenante. En effet, situé à la t-il avec les mentions liées à un Seigneur de rencontre de la Loire – voie commerciale Poinville, membre de l’antique famille importante dès l’antiquité et ressource orléanaise Colas des Francs, au tout début alimentaire primordiale (pêche) –, de la du XVIe siècle. Les terres du domaine de Bionne – petite rivière qui a de tous temps Poinville englobaient la majeure partie du abrité de nombreuses pêcheries (jusqu’à territoire communal actuel et s’étendaient Boigny-sur- Bionne où les poissons de Loire probablement plus loin vers Chécy. Jusqu’à remontaient) – et d’une importante voie la création du canal d’Orléans à la fin du gallo- romaine qui reliait Orléans à Nevers et XVIIe siècle, les métairies du domaine et la Autun, le site présentait toutes les qualités et viticulture ont porté l’essentiel de l’activité toute l’accessibilité souhaitables pour un économique de Combleux. Trop proche du établissement de choix. Par ailleurs, port d’Orléans pour avoir un intérêt l’orientation au sud des terrains, en pente fonctionnel, Combleux n’a jamais connu

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement d’activité, autre que marginale, liée à la du canal, particulièrement intense et marine de Loire. probablement continue de l’aube au crépuscule. Nombre de maisons anciennes

• Un territoire contraint de Combleux implantées près du canal Combleux dispose aujourd’hui d’un territoire disposent d’une «chambre haute», pièce de 110 ha, géographiquement contraint entre d’habitation située à l’étage et servant de la Loire et les communes limitrophes de refuge en cas d’inondation. Cette Saint-Jean-de-Braye et Chécy. A une disposition, extrêmement rare dans les époque plus ancienne, ce territoire a semble- maisons populaires des XVIIIe et XIXe siècles t-il été plus grand car il s’étendait aussi sur qui sont généralement de plain-pied, se de grandes îles situées en Loire (dans le retrouve dans d’autres communes aussi secteur du Bois de l’Île). Les changements soumises au risque d’inondation (à par successifs de la morphologie du lit de la exemple) et montre que les habitants Loire au fil des siècles ont notamment fait avaient conscience du risque et cherchaient disparaître des îles ainsi qu’un ou plusieurs à se protéger, sans vouloir renoncer chenaux d’écoulement (qui ont pu être plus cependant aux avantages (économiques, importants que le chenal nord) en rive sud sociaux) que leur procurait le fait d’habiter à du fleuve. L’existence d’anciens chenaux de cet endroit. Loire, à l’époque du Haut Moyen-âge, sur les communes de Saint-Denis-en-Val et • L’impact de la construction du canal et, est avérée. Les terres sud de plus tard, de son prolongement vers Combleux furent, à la demande de leurs Orléans habitants, rattachées à Saint-Denis-en-Val en La création du canal à la fin du XVIIème

1829. siècle a eu plusieurs effets sur la commune : COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

• Un territoire soumis aux caprices du fleuve − La transformation de l’activité agricole en Comme hier, le territoire de Combleux est activité commerciale fluviale. aujourd’hui très largement touché par le De commune constituée d’exploitations risque d’inondation lié au fleuve. Les agricoles (métairies du Grand Poinville) et données du PPRI en vigueur montrent que viticoles, Combleux devient, à partir de la toute la partie située en front de Loire et une mise en service du canal, la plaque tournante 7 bande située le long de la Bionne sont du transport des denrées et matériaux entre concernées, ce qui représente plus de la l’Orléanais et Paris (via le canal du Loing et moitié (hors zone fluviale) de la commune. Si la Seine). Cette (r)évolution économique les implantations bâties les plus anciennes influence radicalement l’urbanisation qui, sont principalement situées sur des points dispersée suivant l’implantation des hauts du terrain (Poinville, Grand’Maison) et exploitations, se concentre autour du donc à l’abri relatif des inondations, il n’en débouché du canal en Loire. Bien qu’une est pas de même pour les secteurs importante activité viticole perdure jusqu’à directement en contact avec le canal. La la fin du XIXème siècle, Combleux n’est plus Patache, le quartier de l’Embouchure et la une commune agricole dès le XVIIIème rive nord du canal ont été les secteurs sur siècle. lesquels s’est porté l’essentiel de l’urbanisation de la fin du XVIIe siècle − Le morcellement du territoire communal. jusqu’au début du XXe siècle. Ces quartiers Le débouché du canal en Loire et plus tard ont donc pleinement subi les grandes crues son prolongement vers Orléans ont du XIXe siècle (1825, 1846, 1856, 1866). On fractionné le territoire, créant les îles de la peut voir les marques des deux dernières sur Patache et de l’Embouchure. Malgré la façade du restaurant «La Marine» dans le l’existence de plusieurs passages entre les quartier de l’Embouchure. Le fait que ces îles et le reste de la commune, ce clivage quartiers soient restés les points privilégiés territorial est resté prégnant et a été de l’urbanisation pendant une longue accentué par un mode d’urbanisation qui a période, malgré le risque, s’explique dans la vu, par exemple, la concentration des mesure où c’est là que se trouvait le coeur demeures de maîtres-mariniers sur l’île de de l’activité économique du village, l’Embouchure. Néanmoins, cette particularité dépendante entièrement du canal. La du paysage combleusien constitue l’un des proximité entre lieux d’habitation et lieux de charmes du village. travail était stratégique dans la mesure où cette activité commerciale était, au moins − La «réorientation» de l’urbanisation pendant la période de plus grande activité

L’urbanisation autrefois constituée selon un individuelles installées au milieu de grandes mode agricole dispersé, s’est concentrée sur parcelles (environ 1500 m² en moyenne). Il les bords du canal sous la forme de maisons est peu probable que l’implantation d’IBM en de ville et est venu créer un bourg à distance 1966 ait été le moteur essentiel de ce de l’église, alors que celle-ci aurait développement, les communes voisines logiquement dû être le point focal d’un (Saint- Jean-de-Braye notamment) offrant renforcement de l’agglomération. L’église plus de possibilités pour répondre aux reste donc aujourd’hui un élément qui ne besoins des employés. Bien que la période participe pas au caractère de centralité du n’ait amené que 70 habitants nouveaux bourg. (environ) à Combleux, la superficie urbanisée nouvelle est presque équivalente à • L’implantation d’IBM tout le tissu urbanisé antérieurement, ce qui En 1966, l’installation d’IBM vient occuper rend compte d’un mode d’urbanisation une part significative du territoire communal. particulièrement consommateur de foncier à Si cette implantation va permettre à la l’époque. Ce constat est confirmé par la commune de disposer de confortables période suivante (1982-1999) qui, pour une ressources budgétaires pendant 35 ans, elle augmentation de population sensiblement aura pour effet d’isoler un peu plus la dans les mêmes proportions que la période commune de ses voisines. La carte d’État- précédente, ne va connaître qu’une major de 1844 montre en effet clairement extension très faible du tissu urbanisé. l’existence de plusieurs chemins menant vers Depuis 2000, le clos des Grazons, plus Saint-Jean-de-Braye au nord et à l’est (l’un importante opération de lotissement jamais d’eux est le prolongement de la rue réalisée à Combleux – 30 lots de 1000 m² en abraysienne des Longues Allées), et un moyenne chacun –, a été le support principal réseau viaire qui justifie la position de de l’urbanisation. l’église, alors située à la «croisée des chemins». • La typologie du bâti en deux parties, aux La propriété d’IBM va interrompre ces caractéristiques sensiblement différentes chemins et les accès au territoire de Deux parties s’articulent sur une ligne Combleux se feront uniquement par le nord imaginaire qui passe au nord de la rue du 8 à partir de la RD960 et par Chécy à l’est. À Cas Rouge, parallèlement à celle-ci. La partie l’ouest, seul le chemin de halage va subsister située au sud est fortement dominée par les : il y a «fermeture» physique de toute la constructions anciennes, essentiellement limite communale ouest / nord-ouest. antérieures aux années 1950, tandis que la partie nord est principalement composée de • La structure du bâti bâti contemporain postérieur aux années Avant 1954, l’essentiel du bâti est concentré 1950. Chacune de ces parties comporte elle- le long du canal et, particulièrement, à même plusieurs ensembles. l’embouchure. Le peu de bâti disséminé sur le reste du territoire communal correspond • Pour la partie sud : d’une part aux anciennes propriétés à - Les «micro-hameaux» vocation agricole (Poinville, Grand’Maison, Ils sont les points forts de la structure du …) ou viticole (Pressoir Rouge), et d’autre paysage bâti de ce secteur. Ils partagent part au hameau de l’église qui, avec ses certaines caractéristiques communes : quelques maisons, a constitué le premier − Les micro-hameaux sont constitués de bourg de Combleux avant la création du bâtis anciens fortement structurés, mais canal. Sur la période 1955-1967, la création assez hétérogènes car constitués d’un de bâti nouveau est peu importante : mélange de bâtis liés à l’agriculture ou la quelques maisons équitablement réparties viticulture et de bâtis qui trouvent leur sur l’ensemble de la commune origine dans les activités fluviales ou (probablement moins d’une vingtaine). batelières anciennes du territoire. Pendant cette période, la population − Le mode d’implantation de ce bâti ancien augmente d’environ 50 habitants, ce qui est est identique dans ces hameaux : un compatible avec cette faible extension du alignement sur rue (ou sur venelle, le cas tissu urbanisé. C’est entre 1968 et 1981 que échéant) des bâtiments ou des murs de Combleux connaît son plus fort clôture qui les accompagnent, induisant un développement en matière d’habitat. Les dessin «en creux» très marqué de l’espace implantations nouvelles vont occuper tout le public, généralement à petite échelle, et la centre géographique de la commune. Il perception d’une densité construite s’agit essentiellement de maisons localement assez forte. Il faut souligner que

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement le bâti ancien y est en général d’une très • Pour la partie nord : bonne qualité architecturale et souvent - L’habitat contemporain restauré ou réhabilité avec soin. La partie nord se compose principalement

− La nécessité pour les habitants de se de maisons contemporaines construites protéger, autant que possible, des durant les soixante dernières années. inondations est prise en compte dans Architecturalement très mélangé, ce bâti fait certains bâtiments anciens et se traduit soit coexister des formes et des volumes très par des «chambres hautes», pièces disparates, de tous les styles. Ce mélange habitables en étage assez rares dans le bâti important pourrait être attribué au fait que ancien non «bourgeois», ou par des rez-de- Combleux n’a pas connu, avant les années chaussée surélevés parfois de manière 2000, d’opération de lotissement de taille importante (par exemple, maison éclusière à importante. L’urbanisation diffuse a donc été la pointe de la Patache). Malgré ces prédominante et soumise aux «modèles» éléments communs, chaque hameau est architecturaux et économiques du moment, différent des autres et a sa propre identité qui ont changé au fil des décennies. L’un des urbaine essentiellement en raison de ses éléments constants de cette urbanisation est dominantes architecturales. la taille moyenne des parcelles qui reste Le hameau de l’Embouchure est caractérisé importante : entre 1 000 et 1 500 m². Un par des anciennes demeures de maître autre élément commun au bâti de cette mariniers et des bâtiments d’exploitation du période est le mode d’implantation : le canal alors que le hameau situé au bâtiment se positionne au milieu de la croisement de la venelle de la Passerelle et parcelle, très en retrait de l’alignement, le de la rue du Cas Rouge est identifié par plus fréquemment à une distance comprise l’organisation géométrique de son espace entre 10 et 15 m de la rue. La troisième COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT public et les demeures bourgeoises qui y caractéristique commune à ce secteur prédominent. Le hameau de la Passerelle, urbanisé est la prédominance des clôtures sur la Patache, rappelle un village de végétalisées, associées ou non à des pêcheurs alors que le hameau de l’église éléments en dur. Avec la présence fréquente représente le premier bourg, et premier d’arbres de haute tige entre le bâti et la rue, espace public, de Combleux et l’extrémité rendue possible par le recul important, est de la rue du Cas Rouge se distingue par clôtures et plantations contribuent à 9 son enfilade de maisons de mariniers de masquer parfois de manière importante le même volumétrie. bâti et donc à diminuer fortement sa Les «maisons du canal» perception depuis la rue. Le long du canal ou face à la Loire, ce bâti se Le bâti ancien caractérise par une grande diversité Parmi l’habitat contemporain «surnagent» d’architectures et d’époques. On y trouve, des éléments dispersés de bâti ancien, mélangées, des demeures bourgeoises de la maisons de maître ou bâtiments agricoles et fin du XIXe siècle, des maisons de mariniers viticoles, qui viennent ponctuer ce secteur. de la première moitié du XIXe mais aussi des Bien qu’étant minoritaire en quantité, ce bâti maisons «de villégiature» des Orléanais du a une très forte présence visuelle favorisée début du XXe siècle. L’alternance des par son mode d’implantation : alignement influences architecturales, du style sur rue, accompagnement par des murs ou «Cabourg» à un style quasi méditerranéen des grilles, mitoyenneté de certains en passant par des caractéristiques plus bâtiments (annexes). Sa grande qualité locales (style «longère» de bâtiments architecturale et, parfois, son caractère agricoles encore présents), suivant l’époque assez original (demeures de viticulteurs rue de construction des maisons contribue à du Pressoir Rouge) en font un élément créer, à travers un certain désordre marquant du paysage urbain. apparent, une ambiance de «maisons de - Le Clos des Grazons bord de mer» assez détendue. Les maisons Bien que partie intégrante de ce secteur comprennent quasiment toutes un étage. nord, le Clos des Grazons constitue pourtant L’implantation est faite plutôt avec un léger un cas particulier. Avec presque 5 hectares, recul par rapport à l’alignement, même si c’est la plus grande opération de lotissement l’importance de ce recul est variable, de d’ensemble – hormis le cas différent d’IBM – l’ordre de 3 à 5 mètres en général. Les de Combleux. Son échelle l’inscrit d’emblée à clôtures sur rue sont presque toujours l’écart du processus d’urbanisation lente de réalisées en «dur», l’élément végétal y est la commune. De plus, son bâti, qui dispose assez peu utilisé. par ailleurs d’indéniables qualités par son inspiration de styles architecturaux locaux,

présente une très forte homogénéité malgré toutes ses qualités intrinsèques, dans architecturale et volumique qui tranche sur une logique de rupture avec le paysage la diversité perceptible sur le reste de la urbain de la commune, né de la commune. La présence d’espaces verts confrontation et de l’articulation des petites d’une échelle inusitée par rapport à ce qui échelles, plutôt que dans la continuité. peut être rencontré ailleurs sur la commune contribue aussi à inscrire ce lotissement,

10

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

DISPOSITIONS TRANSVERSALES

Dans l’objectif d’assurer l’insertion des Les règles concernant les caractéristiques constructions dans leur environnement de des façades, des toitures et des clôtures manière pérenne et qualitative, le choix des définies dans les zones urbaines peuvent être matériaux, doit garantir un aspect satisfaisant adaptées pour les équipements d’intérêt et respectueux des lieux. collectif et services publics, notamment pour des raisons liées au fonctionnement et à la Il est recommandé que les extensions des sécurité des établissements. constructions existantes prennent en compte le gabarit, le rythme des façades et Les constructions doivent être adaptées par l’organisation de la ou des construction(s) leur type ou leur conception à la typologie existantes dans un souci de bonne locale et s’inspirer de l’architecture intégration architecturale et paysagère. traditionnelle du Val de Loire.

Les constructions doivent être adaptées par Les constructions, dont l'aspect général ou leur type ou leur conception à la topographie dont les détails architecturaux sont d'un type du terrain. Le terrain naturel doit être régional affirmé, étranger à la région, sont préservé dans ses caractéristiques et être interdites (exemples : chalets savoyards, modifié de la manière la plus limitée possible. architectures néo-classiques, haciendas...). En zone inondable, aucun remblai ne sera autorisé (cf.PPRI). COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

¢ LES RACCORDEMENTS AUX RESEAUX

Les raccordements aux réseaux doivent être possible, ils sont peints dans le ton de la prioritairement souterrains. En cas façade. d’impossibilité d’enfouissement des réseaux 11 (électrique, téléphonique...) ceux-ci doivent être réalisés afin d’être peu visibles en façade depuis le domaine public. Si l'encastrement des réseaux n'est pas

¢ LA HAUTEUR DU REZ-DE-CHAUSSEE PAR RAPPORT AU TERRAIN NATUREL

Le niveau du rez-de-chaussée des la façade de celle-ci. Dans les secteurs constructions à usage d’habitation ne doit couverts par le PPRi, il convient de suivre les pas être situé à plus de 0,80 m par rapport prescriptions de cette servitude d’utilité au terrain naturel ou au niveau du trottoir publique, qui s’impose au PLUM. longeant la construction, relevé au milieu de

¢ LES SYSTEMES DE PRODUCTION D’ENERGIE RENOUVELABLE

L’installation de systèmes de production d’énergie renouvelable doit être intégrée de façon harmonieuse à la construction.

¢ LES DISPOSITIFS DE RECUPERATION DES EAUX DE PLUIE ET DES CHAUFFE-EAUX SOLAIRES

Les dispositifs de récupération des eaux de être visibles depuis les emprises et voies pluies et les dispositifs de panneaux solaires publiques, ou, si cela est techniquement doivent être implantés de manière à ne pas possible, être intégrés de manière

satisfaisante depuis le domaine public (intégration paysagère ou architecturale). ¢ LES RAMPES DE PARKING

Les rampes de parking, destinées à desservir les parcs de stationnement, doivent être intégrées dans la construction. Dans le cas où la configuration du terrain ou des contraintes techniques ne le permettraient pas, elles doivent être traitées de manière à s’harmoniser avec la construction et les espaces extérieurs.

12

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

LES FAÇADES

¢ DISPOSITIONS TRANSVERSALES

Toutes les façades des constructions doivent Sont interdits en façade sur l'espace public être traitées avec le même soin que les les sorties de chaudières à ventouse, les façades principales et en harmonie avec elles. réservoirs d'eau, les blocs de climatisation et Les pignons aveugles doivent être animés et les paraboles et autres récepteurs hertziens. faire l’objet d’un traitement de modénature Si leur positionnement sur une des autres (corniches, bandeaux, etc…) et/ou d’enduits. façades est nécessaire, ceux-ci doivent être dissimulés par un choix de teintes permettant Pour les constructions existantes, les murs en de les intégrer au mieux dans pierre (notamment pierre de taille) ou l'environnement bâti et paysager. briques prévus pour être apparents doivent être préservés. Lorsqu'une autre mise en œuvre s'avère techniquement impossible, les blocs de Pour les constructions situées à l’alignement climatisation doivent être dissimulés en de la rue, les installations techniques, façade derrière une grille perforée ou dans un compteurs, boîtes aux lettres et autres percement existant, ou dissimulés par une équipements doivent être intégrés dans haie. l'épaisseur de la maçonnerie sans saillie par rapport à la façade en tenant compte de la Les descentes d'eaux pluviales doivent être COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT composition et de l'équilibre de celle-ci et en intégrées de manière harmonieuse dans la préservant les éléments de décor et composition générale de la façade, par soubassements en pierre. exemple en étant placées au droit des murs de refend. Les descentes d’eaux pluviales doivent être intégrées dans la composition architecturale Les filets brise-vue, les canisses, les brandes de la façade. Les rejets d’eau pluviale des naturelles ou artificielles, ainsi que tout type 13 balcons, loggias et terrasses doivent être de matériau d'occultation rapporté sur les canalisés de façon à éviter toutes salissures balcons sont limitées à la hauteur de la des façades. rambarde et harmonisées avec la teinte du bâti. Tout élément d’imitation d’effet « pastiche » tel que colonnes, frontons… est interdit. Les matériaux utilisés pour restaurer ou transformer un bâtiment existant sont Les constructions doivent intégrer et affirmer identiques ou similaires en texture et en le rythme parcellaire de la rue dans leurs couleur à ceux qui ont servi pour la façades et toitures. A défaut de repères, construction d’origine, sauf s’il s’agit chaque façade d’un seul tenant ne doit pas d’améliorer l’aspect extérieur. excéder un linéaire de 20 m à tous les niveaux, du rez-de-chaussée aux combles ou Hors domaine public, les évacuations de à l’attique. conduit de chauffage à condensations devront être limités en dépassement du mur Pour les façades présentant une longueur de de la façade. plus de 15 mètres le long des voies ouvertes à la circulation publique, la composition des Pour les constructions identifiées au titre de façades et des rythmes architecturaux doit l’article L.151-19 : éviter les linéaires trop importants grâce à • Tout projet d'extension de caractère des changements de modénature et de traditionnel doit reprendre le même traitement architectural de nature à rompre traitement que la façade dont elle l’uniformité. constitue l'extension ; S’ils ne sont pas intégrés dans la • Tout projet d'extension d'expression construction, les caissons de volets doivent contemporaine doit s'inscrire dans le être dissimulés par lambrequin en harmonie respect de la volumétrie du bâtiment avec la façade. originel ;

¢ LES MATÉRIAUX ET LES TEINTES

Les matériaux préfabriqués en vue de Les matériaux d’aspect brillant, réfléchissant recevoir un enduit tels que briques creuses, et les couleurs vives sont proscrits à parpaings de ciment agglomérés, béton brut l'exception de ceux destinés aux enseignes et ou cellulaire, … ne doivent pas rester logos. apparents. Seuls sont autorisés les bardages en bois, en Les matériaux destinés à être vus pose horizontale ou en pose verticale avec (maçonnerie en brique avec ou sans jeux de système de couvre joints, à peindre ou à polychromie, pierre de taille…) ne doivent pas laisser griser. être recouverts. Lorsque les façades sont en bois, il est Les retraits de l'épaisseur de l'enduit pour privilégié de les laisser à l’état naturel. En cas dénuder partiellement telle ou telle pierre d’utilisation d’un produit de finition, le sont interdits. Le décroutage des façades résultat doit être mat et de couleur claire. enduites (et prévues comme telles dans leur conception) est interdit. Les bardages métalliques galvanisés en plaques ondulées, nervurés ou planes sont La mise en œuvre d’éléments industrialisés interdits, sauf en cas de remaniement de imitant des matériaux traditionnels est bâtiment existant et utilisant déjà ce interdite. matériau.

Les enduits teintés dans la masse sont Le blanc pur est interdit pour les enduits, de préférés aux peintures, en raison de leur même que les teintes vives sur la totalité durabilité. d’une façade. Le noir et les couleurs vives sont autorisés sur un pan de façade. L'application de peinture sur les enduits (hors technique de badigeon traditionnelle) ou sur Les murs en pierres apparentes dispersées 14 les briques est interdite. dans l'enduit, les motifs fantaisie formant relief sont interdits. Les enduits et peintures de ravalement ne doivent pas présenter de relief important. Il Deux teintes au maximum sont autorisées est ainsi recommandé qu’ils soient effectués par projet : teinte neutre (blanc/blanc cassé avec finition talochée, grattée ou grésée. pour le volume principal) et teinte vive et contrastée pour les volumes secondaires se Les appareillages de pierre de taille ou brique rapprochant des teintes naturelles encadrant les baies ou en renfort de maçonnerie (harpe) ou d'angle, ainsi que les Concernant les enduits de ravalement, des décors d'origine (bandeaux, linteaux sculptés, aplats de couleur sont autorisés pour mouluration des baies...) doivent être permettre une mise en valeur des éléments respectés, l'enduit devant arriver au nu de la architecturaux, notamment pour la mise en pierre ou de la brique. valeur d’encadrements de fenêtre.

Les constructions d’aspect bois à rondins visibles sont interdites, sauf pour les constructions techniques.

¢ LES PERCEMENTS

Les percements doivent être intégrés dans la Les percements doivent être de préférence composition générale des façades plus hauts que larges et reprendre les (proportions, rythme et éléments de proportions et le rythme de l’architecture modénature). locale.

Les caissons de volets roulants installés en En cas de nouveaux percements saillie de la façade sont interdits. d’ouvertures, les encadrements sont identiques aux encadrements des ouvertures existantes et respectent l’ordonnancement

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement général de la façade (alignement et gabarit des ouvertures).

¢ LES MODÉNATURES

Les modénatures sont recommandées en Les façades des constructions nouvelles tant qu’elles mettent en valeur l’aspect visibles depuis la rue et intégralement architectural du bâtiment. réalisées en enduit (sans modénature) sont proscrites. La mise en œuvre sur les façades des modénatures et des éléments de marquage qui s’harmonisent avec les constructions avoisinantes est recommandée.

Afin d’assurer la longévité et la qualité de l’aspect extérieur des constructions, les façades sur rue comportent une proportion minimale de matériaux pérennes tels que les parements de brique, pierre, bois, sous forme de panneaux, bardages, linteaux, jambages, bandeaux, etc.

RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

15

LES FAÇADES COMMERCIALES

¢ DISPOSITIONS TRANSVERSALES

Les rez-de-chaussée commerciaux forment Le vitrage est placé dans l’épaisseur de la avec les étages une composition menuiserie. Les verres utilisés sont clairs et architecturale complète. Une cohérence transparents. d’ensemble dans le traitement architectural est recherchée entre la façade commerciale Les stores bannes sont autorisés à condition et le reste du bâtiment. qu’ils : • ne dépassent pas le haut de la façade La création de percements dans le cadre de commerciale au niveau de leur fixation ; façades commerciales (vitrines) doit être • ne dépassent pas la longueur de la façade ; réalisée en cohérence avec l’ordon- • ne dépassent pas la largeur du trottoir ; nancement général des ouvertures. • soient mobiles, avec un mécanisme discret et une pose adaptée au type de La hauteur des aménagements des façades devanture ; commerciales ne doit pas dépasser le niveau • ne nuisent pas à l’aspect général de bas des appuis de fenêtre du premier étage. l’immeuble ;

• soient d’une couleur qui s’harmonise avec Lorsqu’une façade commerciale existante la façade. présente un intérêt patrimonial ou

architectural (modénatures, panneaux en Il est privilégié de retrouver, lors de travaux bois travaillés, appareillage en pierres, etc.), de rénovation, les ouvertures d’origine de celle-ci doit être préservée ou mise en valeur. façades commerciales ayant pu être

masquées. Les vitrines peuvent être établies soit en

retrait de 25 centimètres minimum par La hauteur des rez-de-chaussée 16 rapport à l’alignement de la façade, soit au nu commerciaux doit être au minimum de 3 du mur. mètres pour les constructions nouvelles.

Les matériaux de placage d’aspect marbre,

ardoises, tôles, fibrociment, glace réfléchis-

sante... sont interdits.

¢ LES COULEURS

Les couleurs vives ne peuvent être utilisées que pour souligner l’architecture, sur de petites surfaces ainsi que sur les éléments menuisés.

¢ LES ENSEIGNES

Lorsque le rez-de-chaussée (des bâtiment et de la rue. Le bandeau doit constructions nouvelles ou lors d’une également se limiter au linéaire des vitrines modification) doit comporter l’emplacement commerciales. d’un bandeau destiné à recevoir une enseigne, Il doit être séparé de façon visible Les enseignes doivent être de taille modeste du premier étage. Il doit également être et s’intégrer dans leur environnement urbain proportionné à la taille des locaux, du et paysager.

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

LES TOITURES

¢ DISPOSITIONS TRANSVERSALES

Les toitures doivent être considérées comme Des toitures à un seul versant sont autorisées la cinquième façade du bâtiment et traitées pour les annexes et les extensions. avec soin. • Pour les appentis accolés au pignon de la construction principale, les toitures La réalisation d’éléments de toiture ponctuels doivent être réalisées avec le même justifiés par les besoins de la composition matériau et doivent avoir une inclinaison peut être autorisée à condition que ceux-ci minimale de 15°. ne dénaturent pas le volume général de la construction et de la toiture en particulier et Pour les constructions à destination s’intègrent avec le bâti existant. d’exploitation agricole, l’aspect imitation bardeau bitumineux est interdit. L’emploi de matériaux à caractère provisoire ou destinés à être recouverts est interdit. Les paraboles, antennes de télévision et autres éléments techniques doivent être La forme des toitures n’est pas réglementée disposés dans les combles dès lors que cette (toiture à pente, toitures terrasses, toitures à prescription est techniquement possible. courbe intégrale…). Les matériaux de couverture des toitures des COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT Une végétalisation des toitures terrasses est annexes inférieures à 15 m ² et à 3,5 m de haut recommandée dans la mesure du possible. devront être en harmonie avec la construction principale. Dans le cas de toitures à pente, la pente de toit doit être comprise entre 35° et 50°. Les prescriptions des dispositions spécifiques • Cette disposition ne concerne pas les relatives à la forme et aux matériaux de annexes. couverture des toitures peuvent ne pas 17 • Cette disposition ne concerne pas les s'appliquer : vérandas et piscines couvertes. • aux serres, vérandas, marquises, abris, jardins d'hiver et locaux techniques de piscine ; • aux équipements d’intérêt collectif et services publics.

¢ LES CONSTRUCTIONS EXISTANTES

Les toitures traditionnelles en ardoise, en Pour les constructions existantes, la réfection tuile en terre cuite petit moule ou les de toiture doit respecter le style de la toitures-terrasses correspondant à la construction (pentes et matériaux) existante. typologie d'origine du bâtiment doivent être conservées.

¢ LES TOITURES À PENTES

Les combles doivent présenter une unité de et 50° ou dans le même angle que la volume et de conception. construction existante Le débord des toitures à pentes est limité à 50 cm maximum. Des toitures à un seul pan peuvent être Une pente plus ou moins importante peut autorisées pour les constructions adossées à être autorisée dans le cadre d’une réfection à une autre construction ou à un mur existant l’identique d’une construction existante. (en appentis).

Dans le cas d’une extension avec pente de Si les toitures sont en tuile, la pose de tuiles toiture cette dernière est comprise entre 30° plates est obligatoire. Cette disposition ne

s’applique pas pour l’extension des de tuiles plates. constructions déjà existantes non-couvertes

¢ LES AUTRES TOITURES

Les toitures-terrasses d’une superficie Les toitures de type Mansart ne peuvent minimale de 50 m² doivent être aménagées abriter qu’un seul niveau habitable et ne dans une optique écologique : soit peuvent représenter plus d’un tiers de la végétalisées, soit de manière à hauteur de la construction. retenir/récupérer les eaux pluviales, soit avec des installations d’exploitation d’énergie Les toitures terrasses sont autorisées à solaire. condition qu’elles fassent l’objet d’un traitement qui, par leur volume, les matériaux, Les toitures-terrasses peuvent également les couleurs et le traitement de l’acrotère, accueillir de l’agriculture urbaine (jardin garantisse une bonne insertion dans le site, y potager, ruche…). compris depuis des points de vue plus éloignés.

¢ LES LUCARNES ET CHÂSSIS DE TOIT

Le faîtage des lucarnes doit être inférieur à Les dispositifs d’éclairage naturel créés dans celui de la toiture. un comble (lucarnes, châssis de toit, verrières etc…) doivent présenter des dimensions et un Les châssis de toit doivent être de teinte ordonnancement en cohérence avec la foncée et doivent être disposés dans le plan composition des façades, en particulier pour de la toiture, avec l’objectif de ne pas celles donnant sur les emprises publiques ou dépasser les tuiles ou ardoises de couvert. Ils rues. sont alignés entre eux, et implantés dans la 18 partie inférieure des combles.

¢ LES PANNEAUX SOLAIRES

Les châssis des panneaux solaires dans l’ordonnancement et la composition (thermiques et photovoltaïques) doivent architecturale d’ensemble de la construction. s’intégrer parfaitement dans l’épaisseur de la toiture sans former de saillie par rapport à la Les panneaux solaires avec ballon extérieur couverture existante. Ils doivent s’intégrer sont interdits.

¢ LES CHEMINÉES

Les cheminées doivent être simples et bien respecter les dispositions des souches de proportionnées. cheminée existantes

Les cheminées d'origine des constructions Les cheminées devront être couvertes d’un identifiées au titre de l’article L. 151-19 du parement. Les tubes en inox apparents sont Code de l’urbanisme doivent être préservées interdits. et restaurées. Si leur remplacement s'avérait nécessaire ou en cas de création nouvelle, les souches de cheminée neuves doivent

¢ LES GARDE-CORPS ET ACROTERES

Sauf impossibilité technique avérée, le rehaussement des acrotères doit être privilégié par rapport à l’implantation de garde-corps de sécurité pour les toitures terrasses. Les ouvrages techniques situés en toiture doivent être masqués par l’acrotère.

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

¢ MATÉRIAUX ET TEINTES

Les revêtements d’aspect plaques métalliques galvanisées ondulées, nervurées Les matériaux de couverture autorisés sont ou planes, ainsi que les revêtements en l’ardoise naturelle ou artificielle, la petite tuile matière plastique sont interdits sauf en cas plate à recouvrement ou à emboîtement, le de remaniement de bâtiment existant et zinc, ou des matériaux d’aspect et de teinte utilisant déjà ce matériau. similaires. Les extensions vitrées pourront utiliser pour couverture le verre transparent Pour les constructions à destination ou un matériau translucide. d’exploitation agricole, seul l’aspect imitation bardeau bitumineux est interdit.

LES MENUISERIES

¢ DISPOSITIONS TRANSVERSALES

Pour toutes menuiseries, les profils fins COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT seront privilégiés afin de favoriser les surfaces vitrées.

¢ LES TEINTES

Les menuiseries sont obligatoirement en 19 harmonie avec l’environnement bâti et d’une couleur uniforme pour toute la maison. Néanmoins, les portes d’entrée et de garage peuvent prendre une teinte différente.

LES CLÔTURES

¢ DISPOSITIONS TRANSVERSALES

Les clôtures sur rue ou en vis-à-vis des voies longueur du mur démoli sera limitée à la publiques doivent être constituées : largeur de la nouvelle construction. • soit d'un mur bahut d’une hauteur de 1 m maximum, surmonté d’un barreaudage en Les travaux sur les clôtures de plus de 2 m de métal ou en bois, doublé ou non d'une hauteur, existantes à la date d’approbation haie vive ; du PLU, sont autorisés. • soit d’un mur plein d’une hauteur de 1,80 m maximum ; Si la construction principale est implantée en • soit d’une haie vive ; limite séparative, la hauteur de la clôture peut • soit d’un grillage doublé d’une haie vive. être portée ponctuellement à 2 mètres, sur une longueur de 5 mètres maximum, dans le Les clôtures en limites séparatives doivent prolongement de la construction. être constituées : Les clôtures doivent, dans leur aspect, leurs • soit d'un mur bahut, surmonté d’un dimensions et les matériaux employés, barreaudage en métal ou en bois, doublé participer à la qualité des espaces publics et ou non d'une haie vive ; favoriser la biodiversité ainsi que le respect • soit d’un mur plein d’une hauteur de 1,80 m du cycle naturel de l’eau. maximum ;

• soit d’un grillage ajouré, doublé ou non Les clôtures ne sont pas obligatoires, mais d'une haie vive ; lorsqu'elles existent, elles doivent contribuer • soit d’une haie vive ; à l'embellissement et à l'amélioration de l'espace par le choix des matériaux ou des La hauteur des clôtures est limitée à 1,80 m, essences végétales. 20 portails et piliers compris. Les murs en pierre existants doivent être La hauteur des murs bahuts est limitée à 1 m. conservés et restaurés à l’exception des suppressions rendues nécessaires pour Les clôtures doivent être en harmonie avec permettre la réalisation des accès, limités aux les clôtures avoisinantes en tenant compte stricts besoins de desserte du terrain. du bâti et du site environnants. Ces dispositions doivent être particulièrement Les clôtures peuvent être doublées de haies suivies s'il existe des clôtures repérées végétales d’essences locales ou régionales. comme élément du patrimoine identifié au titre de l’article L. 151-19 du Code de l’urbanisme dans l’environnement du site de projet.

La plantation d’une haie vive d’essence locale ou régionale (charme, hêtre, houx, cornouiller, noisetier, troène, …) en limite de propriétés sera privilégiée.

Les murs pleins en pierre ne pourront être transformés en murs bahut. En cas de sinistre, les murs en pierre devront être reconstruits à l’identique.

La démolition des murs en pierre de pays existants est interdite sauf : • pour l’aménagement d’accès (de 4 m maximum) ; • en cas d’implantation d’une nouvelle construction à l’alignement des voies, la

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

Pour les clôtures sur rue : PPRI), les clôtures ne doivent pas constituer • Une délimitation claire entre le domaine un obstacle au passage de l’eau dans le cas public de voirie et l’espace privé est de crues et de décrues. Lorsqu’il existe sur la

privilégiée, clôture des dispositifs créés pour limiter • Pour intégrer les coffrets techniques et les l’impact des crues (systèmes favorisant une boîtes aux lettres, le mur bahut peut porosité des clôtures), ceux-ci doivent être ponctuellement être réhaussé, dans la entretenus et leur usage préservé. limite d’un tiers de la hauteur totale de la clôture. Dans les zones A et N : • Lorsqu’elles sont composées d’un grillage Les clôtures doivent avoir un aspect doublé d’une haie végétale, la haie sera valorisant le caractère agricole et/ou naturel implantée prioritairement côté rue. de la zone. En cas de clôtures pleines • Les plaques préfabriquées en béton sont existantes, celles-ci doivent permettre le interdites. passage de la petite faune.

Dans les secteurs concernés par des risques Les clôtures peuvent être constituées de inondation : poteaux en bois, sans soubassement Dans les secteurs soumis aux risques maçonné et de fil de fer lisse, ou de grillage. d’inondation rappelés par l’OAP risques Les clôtures peuvent être simplement naturels (dont ceux concernées par le PPRI), constituées de haies vives d’essence locale les clôtures sont soumises aux dispositions ou régionale (charme, hêtre, houx, réglementaires du PPRI, annexé au présent cornouiller, noisetier, troène, …), notamment PLU. pour les clôtures situées en limites

séparatives. COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT Les dispositions du PPRi s’appliquent obligatoirement. Les murs de clôture situés sur rue doivent être traités en harmonie avec les façades des Dans les secteurs soumis aux risques constructions. d’inondation (dont ceux concernées par le

21 ¢ LA COMPOSITION

Une attention particulière doit être apportée Les clôtures d’aspect claustras sont interdits. dans la conception et la réalisation des clôtures : L’utilisation de poteaux et plaques en béton • En évitant la multiplicité des matériaux, brut est interdite sur rue ou en vis-à-vis du • En recherchant la simplicité des formes et domaine public. des structures.

Les haies traditionnelles, taillées ou libres, doivent être constituées de plusieurs espèces locales, caduques ou persistantes (charme, érable champêtre, hêtre, orme résistant, if, houx, troène, buis, lierre, groseillier, cassissier, lilas, viornes, merisier sauvage, églantier, épine noire, framboisier, cornouillers, genet à balais, noisetier, plantes grimpantes…).

¢ LA MESURE DE LA HAUTEUR DE LA CLOTURE

La hauteur est mesurée : • du sol naturel avant remaniement jusqu’au La hauteur de la clôture peut être découpée point le plus élevé pour les clôtures en en sections de 5 à 10 mètres, à moduler selon limite séparative, l’importance de la pente et la longueur de la • à partir du domaine public jusqu’au point clôture. La hauteur est mesurée au milieu de le plus élevé pour les clôtures sur rue. chaque section.

La hauteur de la clôture est comptée sur l’ensemble de son linéaire. (cf. schéma et définition de la hauteur).

Lorsqu'il existe un dénivelé, la portion de clôture jouant le rôle de soutènement est comprise dans le calcul de la hauteur et H aucun point du linéaire ne peut dépasser.

La clôture peut suivre la pente du terrain naturel. La hauteur est mesurée aux deux Dans le cas d’une clôture mitoyenne, la extrémités de la clôture. hauteur maximale autorisée est mesurée à partir du point le plus bas du terrain naturel.

22 H

¢ LES MATERIAUX, TEINTES ET ASPECTS

Les matériaux utilisés en clôture doivent présenter un caractère pérenne conservant un aspect qualitatif dans le temps.

¢ LES HAIES VEGETALES

Lorsque qu'une haie vive composée d’essences locales et variées existe, elle est préservée. Si son état sanitaire ne le permet pas, la plantation d’un panachage de 3 essences locales minimum est conseillée afin d'éviter des haies monovariétales. La plantation d’espèces invasives est proscrite (cf. OAP paysages et trame verte et bleue).

¢ LES PORTAILS ET PORTILLONS

Les battants de portails et portillons ne harmonie avec la clôture (couleurs, doivent pas s’ouvrir sur le domaine public. matériaux, hauteur) et la conception architecturale d’ensemble des constructions Les portails et portillons doivent être de et espaces libres. Ils sont pleins ou ajourés, qualité, simples et proportionnés à la clôture sans excès de surcharges décoratives. à laquelle ils se rattachent. Ils sont traités en

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

LES PLANTATIONS D’ARBRES ET TRAITEMENT DES

ESPACES LIBRES

¢ DISPOSITIONS TRANSVERSALES

Les espaces libres doivent être aménagés Le projet paysager doit être conçu comme selon une composition paysagère soignée, un accompagnement ou un prolongement de adaptée à l’échelle du terrain et aux lieux la construction. environnants. Cette composition privilégie les espaces verts d’un seul tenant et, si possible, Pour les opérations d’aménagement portant contigus aux les espaces libres des terrains sur une surface de terrain de plus de voisins, pour le bénéfice de la trame verte 3000 m² dans la zone, 10 % de la surface du urbaine. terrain minimum sont aménagés en espaces verts collectifs plantés d’arbres de haute tige. Les arbres existants doivent être préservés. Cette superficie est d’un seul tenant ou reliée Quand leur abattage ne peut pas être évité par des cheminements piétonniers. Seules les pour des raisons sanitaires ou de dangerosité installations légères liées à la valorisation de vis-à-vis de la construction, des arbres dont ces espaces y sont autorisées (aires de jeux, le développement est à terme équivalent cheminements doux, …). Ces aménagements doivent être replantés sur le terrain d’assiette devront respecter l’environnement dans COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT du projet. lequel ils s’insèrent pour une intégration harmonieuse dans le paysage. Les allées piétonnes doivent être réalisées avec des matériaux perméables (pavés à Les constructions doivent être implantées de joints enherbés, dalles en pas japonais, sable manière à conserver les plus beaux arbres. stabilisé, platelage bois, etc.).

23

¢ LES PLANTATIONS D’ARBRES

Afin de préserver la biodiversité et les Les plantations devront être composées écosystèmes locaux, la plantation d’essences d’espèces limitant les besoins en eau et végétales locales ou indigènes doit être favorisant les services écologiques (captation privilégiée au détriment d’espèces exotiques carbone, régulation des eaux, limitation de la (cf. OAP paysages et trame verte et bleue) pollution atmosphérique). potentiellement invasives. Les plantations doivent être composées d’essences variées.

¢ LES ESPACES DE STATIONNEMENT ET LEUR VÉGÉTALISATION

Les aires de stationnement extérieures doivent être réalisées dans un souci de limitation de l’imperméabilisation des sols.

Les aires de stationnement extérieures doivent être localisées par petites unités.

Un périmètre non-imperméabilisé doit être Gravillon Béton drainant Dalle respecté au pied des arbres plantés. Il doit alvéolaire garantir le bon développement de l’arbre ; sa superficie doit être adaptée à l’essence choisie.

Les revêtements de voies et stationnement doivent être réalisés avec des matériaux perméables (gravillon) ou semi-perméables

Pavés à joints Platelage bois enherbés

comme le béton drainant et poreux, les dalles alvéolaires de type « evergreen ».

24

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

LES ÉLÉMENTS BÂTIS REMARQUABLES IDENTIFIÉS

AUX DOCUMENTS GRAPHIQUES AU TITRE DE L’ARTICLE L. 151-19 DU CODE DE L’URBANISME ¢ PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

En complément du principe d’interdiction des démolitions, transformations ou dénaturations des éléments bâtis remarquables fixées par l’article DC-1.2.1 relatif aux dispositions communes à toutes les zones, les prescriptions suivantes définissent les conditions générales de conservation de ce patrimoine. Elles sont complétées le cas échéant par des prescriptions particulières et, dans tous les cas par l’OAP Patrimoine, dans un rapport de compatibilité.

L’architecture, l’unité et la volumétrie des >> Les toitures constructions anciennes ou présentant un Pour les constructions existantes, la intérêt architectural identifiées au titre de réfection de toiture doit respecter le style l’article L. 151-19 du code de l’urbanisme de la construction (pentes et matériaux) doivent être préservées et / ou valorisées existante sauf si, pour les constructions lors de tous travaux de ravalement ou de identifiées au titre de l’article L.151-19 du réhabilitation. code de l’urbanisme, une altération antérieure s’est produite et a conduit à une Pour tous travaux sur un bâtiment identifié dénaturation de l’aspect initial de la ou ayant un intérêt architectural, les construction. Dans ce cas, un retour à COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT éléments de décor et de modénature l’état initial est possible et souhaitable. doivent être préservés ou restaurés à l’identique s’ils ont été recouverts. Les >> Les menuiseries éléments de structures prévus pour être • Les menuiseries des fenêtres et les volets visibles (brique, pierre, métal, etc.) doivent et persiennes traditionnels doivent être être laissés apparents. conservés chaque fois que leur état le permet et restaurés si nécessaire. 25 Les travaux d’aménagement et les constructions réalisés sur les parcelles >> Les ferronneries contiguës à ces éléments de patrimoine • Les ferronneries de qualité en fer forgé bâti doivent être élaborés de façon à ne sont conservées et/ou réutilisées pas porter atteinte à ce patrimoine. (heurtoir, serrures...).

>> Les façades >> Les portes de garage Pour les constructions identifiées au titre • Les mécanismes roulants sont interdits, de l’article L. 151-19 du code de l’urbanisme, notamment en remplacement de portes toute modification de façades, devantures de garage existantes. ou couverture (volume, modénature, mise en œuvre, matériaux...) doit se faire dans le >> Les clôtures respect de l'ordonnancement architectural, • Les portes et portails anciens des de la composition et de la technique clôtures doivent être préservés et originelle : système constructif, respect entretenus, des matériaux... sauf si une altération antérieure s’est produite et a conduit à une • La création ou la modification de dénaturation de l’aspect initial de la clôtures et portails doit permettre une construction. Dans ce cas, un retour à valorisation de la construction identifiée, l’état historique initial est possible et et être traitée d’une manière comparable souhaitable. au bâti repéré en lui-même.

¢ LISTE DES ÉLÉMENTS BÂTIS REMARQUABLES, CLASSÉS SELON LES TYPOLOGIES ET INTENTIONS DE PROTECTION DÉFINIES PAR L’OAP PATRIMOINE

Les éléments bâtis remarquables identifiés par les documents graphiques font l’objet d’une classification, par commune, entre 7 types de patrimoine bâti ponctuel (déclinés en 18 catégories de patrimoine bâti) et 6 types d’ensembles patrimoniaux.

1° Éléments bâtis remarquables : le bâti ponctuel

Adresse et informations N° Catégorie Photo complémentaires 1302 7 route de Bionne Châteaux et parc

1303 13 rue de Froidure Maisons de maitre

26 1304 15 rue de Froidure Maisons de maitre

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

Adresse et informations N° Catégorie Photo complémentaires

1541 37 rue du Cas Rouge Longères, fermes et bâtis de ferme

COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT 1542 36 rue du Cas Rouge Maisons de maitre

27

1543 38 rue du Cas Rouge Longères, fermes et bâtis de ferme

1601 chemin de l'église Bâtiments religieux

Adresse et informations N° Catégorie Photo complémentaires 1606 1 chemin de l’église Villas et maisons de villégiature

1609 route de Bionne, la Grand Châteaux et parc Maison

Château, parc, murs et portail

1610 route de Bionne, la Grand Châteaux et parc Maison

Château, parc, murs et portail

1611 route de Bionne, la Grand Châteaux et parc Maison 28 Château, parc, murs et portail

1612 Route de Bionne Maisons de ville La Roseraie ou de bourg

1613 Route de Bionne Maisons de La Roseraie maitre

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

Adresse et informations N° Catégorie Photo complémentaires

1681 4 rue de Froidure Maisons de maitre

1682 6 rue de Froidure Longères, fermes et bâtis de ferme RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

29 1683 7bis rue aux Anes Longères, fermes et bâtis de ferme

576 11 rue de Froidure Petit patrimoine

Adresse et informations N° Catégorie Photo complémentaires 577 15 rue de Froidure Petit patrimoine

578 8 rue des Moulins Petit patrimoine

580 déversoir Ouvrages d'art

30 581 Passerelle Venelle de la Ouvrages d'art Patache

583 rue de la Passerelle Villas et maisons de villégiature

584 le petit Poinville, chemin Villas et maisons de l'église de villégiature

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

Adresse et informations N° Catégorie Photo complémentaires

585 Ecluse de l’embouchure Ouvrages d'art

586 chemin de l'église Petit patrimoine

587 restaurant la Marine, Maisons à l'embouchure boutique ou à

ateliers COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

31 588 l'embouchure Petit patrimoine

590 Ecluse de la patache Ouvrages d’art

Adresse et informations N° Catégorie Photo complémentaires 591 chemin de contre -halage Petit patrimoine

592 chemin de contre -halage Petit patrimoine

593 la Patache Maisons de maitre

32

2811 Chemin de contre halage Maisons de ville ou de bourg Maison éclusière

2° Éléments bâtis remarquables : les ensembles patrimoniaux

Adresse et informations N° Catégorie Photo complémentaires 722 Chemin de halage Ensembles bâtis en lien avec l’eau Maisons de mariniers

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

721 Chemin de la Patache Ensembles bâtis en lien avec l’eau RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

33

¢ FICHES D’IDENTIFICATIONS COMPLÉMENTAIRES

Les éléments bâtis remarquables identifiés précédemment ont parfois fait l’objet de fiches particulières par les plans locaux d’urbanisme communaux. Ces fiches comportaient le plus souvent des éléments d’identification, d’histoire ou d’inscription paysagère du patrimoine ainsi identifié. Orléans Métropole a souhaité conserver et retranscrire ces fiches, qui témoignent de cette richesse et qui complètent, sans le modifier, le dispositif de classification et de protection du PLUM.

34

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

35

36

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

37

38

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

39

40

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

41

42

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

43

44

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

45

46

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

LES ÉLÉMENTS PAYSAGERS IDENTIFIÉS AUX

DOCUMENTS GRAPHIQUES AU TITRE DE L’ARTICLE L. 151-23 DU CODE DE L’URBANISME

Dans le cadre du diagnostic du PLUM, une expertise a été menée sur les arbres, alignements d’arbres ou ensembles paysagers pouvant participer de la qualité paysagère de la commune. L’inventaire s’applique indifféremment aux parcelles privées et espaces publics qui comportent un arbre ou un groupe d’arbre notamment visible depuis l’espace public et présentant des qualités esthétiques. En complément du règlement du PLUM qui fixe les conditions de conservation de ces arbres protégés par l’article DC-1.1.8 et des documents graphiques qui les identifie dans l’espace, ces éléments paysagers font l’objet de fiches d’identification figurant ci- après. RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

47

48

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

49

50

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement

RÈGLEMENT / CAHIER COMMUNAL / CAHIER RÈGLEMENT

51

52

PLAN LOCAL D’URBANISME MÉTROPOLITAIN Règlement