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Yonne

Cosne Cla.mecy . Tannay Côte Pouilly . Grenois d’Or . . Lor.mes Brin.on La Charité Montsau.che . P.rémery St-.Saulge Cher Châte.au-Chinon . S.t-Pierre . Fou.rs . Saône Allier et Loire

Avec ses vastes cultures et prairies, ses innombrables sources, Grenois est une commune typique des Vaux d’Yonne. Eglises, chapelles, puits et autres croix se dressent ou se tapissent entre bois et «montagnes». Entre ciel et terres… Entre ciel et terres

lavoir au XVIIIè siè- hameau communal. L’église de La deux communes ont leur propre cle», rapporte le Montagne, construite au XIIè siècle église. Dans le bourg de Grenois, Messager de lorsque s’installa un prieuré de l’église dédiée à Sainte Radegonde, l’Amitié, journal de bénédictins, fut le lieu de culte est de style néo-byzantin. Le cime- la paroisse de tière qui entoure l’église de la Tannay. De nomb- Le chanvre Montagne est toujours celui de la reux puits permet- paroisse. A mi-pente du chemin tent de capter ces et le vin escarpé qui conduit à cette église, eaux. Une « Place dédiée à Sainte Geneviève, s’érige aux puits » a commun des villages de Grenois (à une stèle à la gloire des d’ailleurs été bapti- 100 m en contrebas) et de Talon. Académiciens locaux. On peut lire sée il y a peu de Depuis la fin du XIXè siècle, les sur la pierre : « Le Nivernais à ses temps. Outre les céréales, on cultivait autrefois le chanvre que l’on peignait L’église du bourg, dont la construction lors des longues soi- s’est achevée en 1892, a été bâtie afin rées d’hiver. Sur le d’éviter aux paroissiens d’escalader la flanc de la « monta- Montagne où se trouve l’autre église. gne », plus de 100 ha de vignes donnaient un vin de bonne qua- lité jusqu’aux rava- Terre de céréales, selon sa racine ges du phylloxera. latine (Granetum), le sol de Grenois Les trois collines entourant le bourg est l’un des plus riches de cette par- de Grenois expliquent assez bien tie occidentale des Vaux d’Yonne. l’histoire du pays. A l’est, « La TLa multitude de sources qui jaillis- Montagne » (369 m), qui prolonge sent çà et là y est sans doute pour le Mont Gué dominant , la quelque chose. L’eau coule dans les commune voisine. Au nord et à La colline d’Hubans, au sommet de laquelle se niche la petite caves, les granges, les chapelles. « l’ouest, « Le Bois du Grand chapelle du XIIè siècle, échangée en 1852 avec la commune de Griffé » (341 m). Au sud, enfin, A tel point que l’ancienne chapelle Grenois, contre un droit d’eau, par sa propriétaire d’alors, Zoé de du bourg a été transformée en « La butte d’Hubans », seul Cayla, maîtresse de Louis XVIII.

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La Place aux Puits témoigne des multiples sources qui alimentent les sols de Grenois.

L’église de la Montagne, bâtie au XIIè siècle, res- taurée au XIXè et XXè siècles, renferme une curiosité : un puits avec une margelle de pierre d’un seul bloc, encastré dans le mur, donnant sur une fontaine sacrée. Chaque été, la messe du 15 août est célébrée dans cette église.

dicapée avait retrouvé l’usage de Survoler la “Montagne” ses jambes. Cette croix fut Grenois d’ailleurs un lieu de pèlerinage Canton : e drôles d’oiseaux survolent le jusque dans les années 30, le jour Brinon-sur-Beuvron Dciel de Grenois depuis de la Saint-Marc. A l’intersection quelques années. Lorsque le ciel est Arrondissement : de la D 135 et la route de Cervenon, Clamecy dégagé, leurs ailes colorées se gon- la Croix Bouchet, datant de 1730, flent sous le vent du sud. Ces drô- Superficie : 1450 ha fut aussi le théâtre d’un événement Population : 120 habitants les d’oiseaux, ce sont des « libéris- singulier. Durant la Révolution, un (Grenoillais) tes ». Entendez par là de sympa- patriote « excité » grimpa sur le Maire : Raymond Cointe thiques homo sapiens sapiens assou- monument de pierre pour blasphé- Mairie : 03 86 29 65 91 vissant le geste mythique d’Icare. mer. La croix s’écroula sur lui et le Adeptes et pratiquants expérimen- tua. Elle fut consolidée avec des Rendez-vous: tés de parapente, les Neversois tiges métalliques. Aujourd’hui Fête patronale Sainte Fabrice et Patrick avaient, dans un encore, la cassure reste visible… Radegonde le 13 août premier temps, jeté leur dévolu sur (Le Messager de l’Amitié). la butte d’Hubans. Bien vite, ils ont Si, au milieu du XIXè, Grenois remarqué, au nord, cette large comptait près de 800 habitants – la Jules Renard, dont la plaque en crête dominant d’immenses plaines. 3è commune du canton de Brinon faïence de Nevers sur pierre de « En accord avec le maire, on a défri- alors – sa population, retombée à Volvic est apposée sur le mur du ché une parcelle de forêt, explique Patrick. Ce qui nous permet de 104 en 1990, est remontée à 120 en lavoir-chapelle. Durant les années décoller depuis la Montagne et en même temps de dégager la vue sur la 2000. Parmi ces 120 Grenoillais, on 80, Louis Mouloise – qui succéda à petite église. Avec seulement une soixantaine de mètres de dénivelé, on note 84 retraités. Les adultes tra- Albert Gougeat – s’attacha à rendre arrive à voler plus de deux heures en dynamique, au dessus de la com- vaillent sur place ( 6 agriculteurs) la vie de ses concitoyens plus agré- mune. Et ce, grâce au vent du sud qui vient buter sur la colline ». Ce ou généralement aux alentours able en réaménageant les chemins site s’adresse toutefois aux parapentistes avertis, en raison princi- (Clamecy, Tannay, ). Pour forestiers notamment et en réno- palement de l’étroitesse de sa zone d’envol. Mais pour les « libéris- vant l’église du bourg avec l’élec- tes » expérimentés, Dieu que la Montagne est belle! L’âme trification cloches et la réfection du des poètes toit . Maire depuis 1995, Raymond Immortels » (Mancini-Nivernois, Bussy-Rabutin de Brinon, aux Cointe, après avoir procédé à l’ins- De Radonvilliers, André Dupin, Joncourt puis à Zoé de Cayla. une poignée d’entre eux, les activi- tallation de l’agréable aire de Maurice Genevoix). Egérie du parti conservateur, maî- tés sont plus éloignées : Nevers pique-nique avec vue panoramique Le Bois du Grand Griffé relie tresse de Louis XVIII, elle échan- ou… Paris. Quant aux enfants – et à l’aménagement (avec les prati- Grenois à la douce vallée du gea la chapelle en 1852 avec la une dizaine – ils fréquentent les éta- quants) d’une aire de décollage Beuvron. Il se prolonge à l’ouest commune de Grenois contre un blissements scolaires de Clamecy, pour parapente aux abords de l’é- jusqu’à et Beuvron au droit d’eau, afin que son métayer Tannay, , Cosne et Château- glise de la Montagne, travaille sur nord. C’est dans cette forêt que se puisse faire boire ses bêtes dans la Chinon. un plan de régénération de la forêt. trouve l’essentiel des 106 hectares fontaine du village. Une autre particularité forte de Entre ses nombreuses références réservés à l’affouage. Autre particularité de Grenois : ses Grenois tient dans son attachement directes (lieux de culte, croix…) ou En direction de Brinon, la butte croix. On en recense une dizaine aux hommes de lettres de la région. paraboliques (vol libre) aux voies d’Hubans est l’une des plus belles dont certaines sont rattachées à Sous l’impulsion de Maître célestes et la poésie champêtre de collines du Haut Nivernais. Sa peti- quelques souvenirs …ou légendes. Gougeat – maire pendant 20 ans – ses terres, Grenois est une commu- te chapelle, annexe du château en Ainsi la Croix des Corps, dans la les rues du bourg portent, depuis les ne attachante. Inspiratrice même. ruines des Saint-Vérain Rongefer forêt du Grand Griffé, sur le che- années 70, le nom d’écrivains célè- Ce n’est pas Bernard Follis, peintre (XIIè), se détache sur le plateau min du Mazot, fut installée ici le 14 bres. Claude Tillier, Achille nivernais installé ici depuis une entre les tilleuls et les grands septembre 1726. Quinze ans plus Millien, Franchy, Romain Rolland, vingtaine d’années, qui vous dira le sapins. Elle appartint ensuite aux tôt, c’est à cet endroit qu’une han- Henri Bachelin…. Ou encore la rue contraire.

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