musique - dossier de presse

Me 12 sept, 21h Casino-Théâtre

MAXENCE CYRIN (FR) Concert Live solo piano

©DR

Maxence Cyrin, pianiste français de grand talent, s’est fait une place de choix dans la nouvelle scène instrumentale française en revisitant les tubes new-wave rock et techno de ces deux dernières décennies. Il en fait ressortir toute la richesse mélodique et apporte une nouvelle dimension à ces désormais classiques populaires.

CHF 26 (tarifs réduits CHF 17/ CHF 12)

Billetterie www.batie.ch - [email protected] Dès le 22 août: Salle Communale de Plainpalais 52, rue du Carouge - 1205 Genève +4122 738 19 19

Contact presse Sarah Margot Calame - [email protected] +4122 908 69 52 +4178 756 25 48 MAXENCE CYRIN

Live solo piano

Ce virtuose du piano a le goût de la fée électrique et des fièvres électroniques. Il ex- celle depuis sept ans dans l’art des détournements atypiques et des stupéfiantes décolorations mélodiques. Sous ses doigts zélés, Justice, MGMT, Massive Attack, Pixies, , Nirvana ou My Bloody Valentine sont passés dans un filtre sépia d’où surgissent Satie ou Debussy. Ainsi dépouillés et désaxés, les standards pop, rock ou electro trop souvent inscrits dans une époque sonore typée pren- nent une fascinante dimension atemporelle. En trois albums audacieux, ce précoce toqué de new wave et de techno est parvenu à faire fondre un peu plus les frontières entre les genres. Tout en soulignant l’essence mélodique des répertoires. Un époustouflant tour de force qu’il restitue aussi de la plus habitée des manières en scène où il se délestera encore de ses dernières incursions originales au coeur des fantasmagories des BO de films. www.fcom.fr/maxencecyrin/

©Hugues Roualdes

Une école française

Comme certains de ses compatriotes musiciens, Maxence Cyrin voue une grande admiration pour cette école française de l’arrangement et de l’orchestration, volontiers lyrique, qui connût son heure de gloire dans les années 1970 avec des personnalités comme Michel Colombier (qui travaillait pour Gainsbourg, Pierre Henry ou même Prince), Jean-Claude Vannier (Françoise Hardy, Bashung, etc), le mé- connu Pierre Porte ou leurs héritiers des années 1990 comme Bertrand Burgalat et Neil Hannon. « Avec des gens comme Air, Sébastien Tellier ou Arnaud Fleurent-Didier, poursuit Maxence, il est évident qu’il existe une école, un son français, qui puise aujourd’hui dans cet âge d’or. C’est aussi une génération qui, comme moi, a été très marquée par les grands compositeurs de bande originale, de John Barry à Ennio Morricone, en passant par François de Roubaix ou le style enflammé de Michel Legrand. » Cette french touch cinéphile, mélodique et orchestrale, culmine sur son dernier album The Fantasist avec une poignée de thèmes enlevés.

2 De raveur à rêveur

Cette richesse d’influence et d’inspiration, Maxence Cyrin la doit à un parcours peu banal au sein de la musique française, mené entre électronique et classique, piano et synthés, home-studio et orchestre. Formé au piano et à la musique classique, le jeune Maxence Cyrin se tourne toutefois vers les atmos- phères ténébreuses de la new wave et de la musique industrielle (quelques cassettes témoignent de cette époque!) avant de figurer parmi les pionniers (méconnus) de la scène électronique française. Entre 1992 et 1996, jonglant avec les pseudonymes, il signe une multiplicité de maxis sur des labels comme Rave Age (Le premier label techno français), POF, Aspro ou les plus célèbres Planet Core Pro- ductions et Superstition, s’exerçant dans le registre de la house, de la techno voire du hardcore. Vers 1995, lassé de cinq ans d’absolutisme techno, Maxence, qui fréquente les soirées Tricatel de Ber- trand Burgalat, révise ses classiques et se tourne alors vers les standards du crooning et de l’easy-liste- ning. « J’ai découvert des trucs que je n’avais jamais écouté avant, je suis par exemple devenu fan d’Elvis, je me suis aussi refait tout Wagner, j’ai réécouté religieusement tous ses opéras et surtout je me suis mis à écrire des chansons à la Divine Comedy, ainsi que de nombreuses compositions, plus orchestrées ». C’est cette même année qu’il signe Instants, un premier album (« de jeunesse » dit-il) publié sur le label Sine Terra Firma, où l’on retrouve par exemple . S’ensuivent dix années d’activisme sur la scène médiatique et nocturne parisienne, où Maxence s’amuse sur Radio Nova, peaufine son profil de crooner, compose des dizaines et des dizaines de titres (des mer- veilles comme « Melody For A Pin-Up » ou « Please Have A Seat » » sont encore inédites) ou écrit pour la scène (une comédie musicale « Les valets de la hype », plutôt mordante). Au milieu des années 2000, passant de « raveur à rêveur » comme il le dit joliment lui-même, le composi- teur replonge avec nostalgie dans son passé de fan de techno. Avec le très remarqué Modern Rhapsodies, publié en 2005 chez F Communications, il revisite avec émotion, mélancolie et humour, et toujours au piano, quelques uns des grands tubes de l’époque des raves, du « Jaguar » d’Underground Resistance au « Windowlicker » d’, en passant par LFO, ou Massive Attack, transformant parfois son piano en un redoutable instrument percussif. En 2010, avec Novö Piano, il poursuit ce travail de relecture et d’exhumation, s’appropriant alors le répertoire de Cocteau Twins, Pixies, Justice ou Beyoncé. Dans chacune de ces reprises, on y perçoit déjà l’émotion, la sensibilité et la ferveur qui font la qualité de ses nombreux projets actuels. Aujourd’hui, Maxence Cyrin partage son temps entre les arrangements de cordes pour le prochain album de Nicolas Comment, une collaboration avec Miss Kittin, la composition de Space Between Us, un futur projet électronique et dancefloor et bien sûr la sortie de son albumThe Fantasist.

Discographie

Modern Rhapsodies - 2005 (F communications) Novö Piano - 2009 (Kwaidan Records) The Fantasist - 2012 (EOS Records/ Ekleroshock)

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