A la une / Actualité

Secteur de l’hydraulique à Bouira

Une ressource de 837 millions de mètres cubes et des carences

Bouira dispos e d’une capaci té de stocka ge évalué e à plus de 837 million s de mètre s cubes. © D.R.

En dépit de cette richesse, plusieurs localités, voire communes, de la wilaya, ne disposent toujours pas de ce précieux liquide dans leurs robinets.

La wilaya de Bouira dispose de trois barrages. Le premier, d’une capacité de 640 millions m3, est celui de Koudiet Acerdoune situé dans la région ouest de la wilaya, et qui est le deuxième grand barrage du pays après celui de Beni Haroun. Le deuxième barrage, d’un volume de 167 millions de mètres cubes, est Tilesdit. Le dernier, de moindre capacité, est celui d’Oued Lakhel, qui renferme, tout de même, 30 millions de mètres cubes. Au total, Bouira dispose d’une capacité de stockage de plus de 837 millions de mètres cubes, ainsi que de divers forages, de points d’eau, de puits et de sources, qui viennent renforcer les capacités d’alimentation en eau potable, au profit des populations de la wilaya de Bouira et ses environs. En dépit de cette richesse, plusieurs localités, voire communes, de la wilaya, ne disposent toujours pas de ce précieux liquide dans leurs robinets. À titre d’exemple les communes les plus touchées sont , Souk El-Khemis, El-Mokrani et Guerrouma, dont les populations n’arrêtent pas de se plaindre de la rareté de l’eau. La commune de Guerrouma, bien que située à proximité du barrage de Koudiet Acerdoune, souffre d’un manque d’eau. Le barrage de Tilesdit alimente actuellement les communes d’, d’, d’Ath Mansour, de M'chedallah et de Chorfa, pour ne citer que celles-ci. Il est également mis à contribution dans l’irrigation des terres fertiles du plateau d’El-Esnam et de la vallée du Sahel. Toutefois, certaines localités de l’est de Bouira, à l’instar d’Aghbalou, de Raffour, de ne sont toujours pas raccordées au réseau AEP. Pour le barrage d’Oued Lakhel, il a été récemment décidé de le réserver exclusivement à l’irrigation des terres agricoles des plateaux des Arribs. Outre ces barrages, les pouvoirs publics, dans leur stratégie d’atteindre les 90% de raccordement en eau potable à travers le territoire de la willaya, ont mis en place tout un système de stations de pompage et autres réservoirs. En effet, quatre stations de pompage ont été réalisées ces cinq dernières années. Elles sont implantées respectivement dans les communes d’Aïn Türk, de et de Sour El-Ghozlane. Elles fourniront de l’eau potable aux habitants des communes de Khabouzia, de Raouraoua, de , de Hakimia, de , de , de Maâmoura et de Dirah. L’opération dudit projet a nécessité un apport financier de 240 millions de dinars. En 2012, un mégaprojet des grands transferts d’eau devant approvisionner en eau potable six communes de l’est du chef-lieu de la wilaya depuis les eaux du barrage de Tilesdit, a été lancé pour un montant de six milliards de dinars. Après plus de deux ans de retard, il a finalement été mis en service en août dernier.