Système d’endiguement Authie Nord

REALISATION DE LA DIGUE RETRO LITTORALE DU BOIS DES SAPINS

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

PIECE E - DOSSIER D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE VALANT DOSSIER D’INCIDENCE AU TITRE DE L’AUTORISATION PREVUE AUX ARTICLES L.214-1 ET SUIVANTS DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

E1 – RESUME NON TECHNIQUE

VF MENT ORIGINAL

DATE : DECEMBRE 2019 EMETTEUR : ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - 8411835

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8411835 / Décembre 2019 Page 2 / 41 Réalisation de la digue rétro littorale du Bois de Sapin Dossier d’enquête publique CA2BM Pièce E1 – Résumé non technique

CONTROLÉ(E) APPROUVÉ(E) VERSION DESCRIPTION ÉTABLI(E) PAR DATE PAR PAR

V1 Evaluation environnementale Noëlly GAGNIERE Benoit TERRIEN 26/07/2019 Prise en compte des observations des services de V2 Noëlly GAGNIERE Benoit TERRIEN 30/08/2019 l’Etat VF 28/11/2019

ARTELIA 2, avenue Lacassagne – 69003 Lyon – TEL : 04 72 79 53 30

SOMMAIRE 3. MILIEU NATUREL ...... 16 3.1. Zonages réglementaires et d’inventaires ...... 16 DESCRIPTION DU PROJET ...... 7 3.2. Caractérisation des zones humides ...... 16 3.3. Etat initial écologique ...... 16 1. CONTEXTE ...... 8 4. PATRIMOINE CULTUREL ET PAYSAGER ET BIENS MATÉRIELS 22 2. LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE DU PROJET AU DROIT DE BOIS DE 4.1. Paysage...... 22 SAPINS ...... 8 4.2. Patrimoine et archéologie ...... 22 3. CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES DU PROJET ...... 10 5. MILIEU HUMAIN ...... 22 3.1. Création de la digue ...... 11 5.1. Population et habitat ...... 22 3.1. Mesures compensatoires ...... 11 5.2. Economie locale ...... 22 3.1. Zone tampon ...... 12 5.3. Occupation du sol ...... 22 3.2. Phase travaux ...... 12 5.4. Agriculture ...... 22 3.3. Nature et quantités de matériaux et des ressources utilisées ... 12 5.5. Activités de loisirs ...... 22 3.4. Types et quantités de résidus et d’emissions attendus ...... 12 5.6. Déplacements, infrastructures et transports ...... 22 4. ACTIONS SUR LE CORDON DUNAIRE DE BOIS DE SAPIN CONTRIBUANT À 5.7. Documents d’urbanisme ...... 22 LA STABILITÉ DU SECTEUR ...... 12 6. AMBIANCE SONORE ...... 23

PRESENTATION DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT ET 7. QUALITÉ DE L’AIR ...... 23 DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES DE MANIERE 8. RISQUES ...... 23 NOTABLE PAR LE PROJET ...... 13 8.1. Risques naturels...... 23 1. PRÉSENTATION ET JUSTIFICATION DES AIRES D’ÉTUDES ...... 14 8.2. Risques technologiques ...... 23 2. ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ...... 15 SCENARIO DE REFERENCE ET EVOLUTION DE 2.1. Climatologie ...... 15 L’ENVIRONNEMENT ...... 24 2.2. Bathymétrie, topographie et relief ...... 15 2.3. Géologie et géotechnique ...... 15 ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES SUR L’ENVIRONNEMENT 2.4. Dynamique sédimentaire ...... 15 ET MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU 2.5. Qualité des sols ...... 15 COMPENSER CES EFFETS ...... 26 2.6. Hydrogéologie...... 15 1. DOCTRINE ERC ...... 27 2.7. Eaux superficielles...... 15 2. PRINCIPALES MESURES D’ÉVITEMENT ...... 27 2.8. Usages de l’eau ...... 16

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3. INCIDENCES NOTABLES SUR L’ENVIRONNEMENT DES TRAVAUX 4.1.1. Impacts et mesures sur les conditions météo océaniques ...... 31 CONDUISANT À LA RÉALISATION DU PROJET ET MESURES ASSOCIÉES 27 4.1.2. Impacts et mesures sur la bathymétrie, la topographie et le relief ...... 31 4.1.3. Impacts et mesures sur les sols et sous-sols ...... 31 3.1. Impacts et mesures sur le milieu physique ...... 27 4.1.4. Impacts et mesures sur la dynamique sédimentaire ...... 31 3.1.1. Impacts et mesures sur le climat ...... 27 4.1.5. Impacts et mesures sur les eaux souterraines...... 31 3.1.2. Impacts et mesure sur les conditions météo-océaniques ...... 27 4.1.6. Impacts et mesures sur les eaux superficielles ...... 31 3.1.3. Impacts et mesures sur la bathymétrie, la topographie et le relief ...... 27 4.1.7. Impacts et mesures sur les usages de l’eau ...... 31 3.1.4. Impacts et mesures sur les sols et sous-sols ...... 27 3.1.5. Impacts et mesures sur la dynamique sédimentaire...... 27 4.2. Impacts et mesures sur le milieu naturel ...... 31 3.1.6. Impacts et mesures sur les eaux souterraines ...... 28 4.3. Impacts sur le patrimoine culturel et paysager et les biens matériels 31 3.1.7. Impacts et mesures sur les eaux superficielles ...... 28 4.3.1. Patrimoine archéologique ...... 31 3.1.8. Impacts et mesures sur les usages de l’eau ...... 28 4.3.2. Patrimoine culturel ...... 31 3.1.8.1 Impacts ...... 28 4.3.3. Paysage ...... 32 3.2. Impacts et mesures sur le milieu naturel ...... 28 4.3.3.1 Impacts ...... 32 3.2.1. Patrimoine archéologique ...... 29 4.4. Impacts et mesures sur le milieu humain ...... 32 3.2.2. Patrimoine culturel ...... 29 4.4.1. Impacts et mesures sur la population, le bâti et l’urbanisme ...... 32 3.2.3. Paysage ...... 29 4.4.2. Impacts et mesures sur les activités économiques et industrielles ...... 32 3.3. Impacts et mesures sur le milieu humain ...... 29 4.4.3. Impacts et mesures sur les espaces agricoles et forestiers ...... 32 3.3.1. Impacts et mesures sur la population, le bâti et l’urbanisme ...... 29 4.4.4. Impacts et mesures sur les activités de loisirs ...... 32 3.3.2. Impacts et mesures sur les activités économiques et industrielles ...... 29 4.4.5. Impacts et mesures sur les infrastructures de transport ...... 32 3.3.3. Impacts et mesures sur les espaces agricoles et forestiers ...... 29 4.5. Impacts et mesures sur l’ambiance acoustique ...... 32 3.3.3.1 Impacts ...... 29 4.6. Impacts et mesures sur la qualité de l’air ...... 32 3.3.4. Impacts et mesures sur les activités de loisirs ...... 30 4.7. Impacts et mesures sur les risques naturels ...... 32 3.3.5. Impacts et mesures sur les infrastructures ...... 30 4.7.1. Risques inondation ...... 32 3.4. Impacts et mesures sur l’ambiance acoustique ...... 30 4.7.2. Risques sismiques ...... 32 3.5. Impacts et mesures sur la qualité de l’air ...... 30 4.7.3. Risques de mouvements de terrain ...... 32 3.6. Impacts et mesures sur les risques naturels ...... 30 4.8. impacts et mesures sur la sécurité et la salubrité publique ...... 33 3.6.1. Risques inondation ...... 30 5. INCIDENCES SUR LE CLIMAT ET VULNÉRABILITÉ DU PROJET AUX 3.6.2. Risques sismiques ...... 30 CHANGEMENTS CLIMATIQUES ...... 33 3.6.3. Risques de mouvements de terrain ...... 30 5.1. Tendance de l’évolution du climat au XXIème siècle et conséquences 3.7. impacts et mesures sur la sécurité et la salubrité publique ...... 30 potentielles sur le territoire des Hauts-de-France ...... 33 4. INCIDENCES NOTABLES SUR L’ENVIRONNEMENT DE L’ÉQUIPEMENT 5.2. Incidences du projet sur le climat ...... 33 PROJETÉ EN PHASE D’EXPLOITATION ET MESURES ASSOCIÉES31 5.3. Vulnérabilité du projet aux changements climatiques ...... 33 4.1. Impacts et mesures sur le milieu physique ...... 31 4.1.1. Impacts et mesures sur le climat ...... 31

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6. INCIDENCES NÉGATIVES NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT RÉSULTANT DE SA VULNÉRABILITÉ À DES RISQUES D’ACCIDENTS OU DE CATASTROPHES MAJEURS ...... 33 7. MESURES COMPENSATOIRES ...... 34

8. MODALITÉS DE SUIVI DES MESURES MISES EN ŒUVRE EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA SANTÉ ...... 36

9. ESTIMATION DES DÉPENSES LIÉES AUX MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT ...... 36 10. EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS 36

DESCRIPTION DES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION RAISONNABLES QUI ONT ETE EXAMINEES ET PRINCIPALES RAISONS DU CHOIX EFFECTUE ...... 37

1. LES SCÉNARIOS GLOBAUX ...... 38

2. LES SCÉNARIOS LOCAUX ÉTUDIÉS ...... 38 3. ADAPTATION DU PROJET LORS DES PHASES D’AVP ...... 39

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FIGURES Figure 1 : Phénomènes du littoral de la baie d’Authie (source PAPI 2015)...... 8 Figure 2 : Stratégie d’intervention sur le système de protection en baie d’Authie [PAPI, 2015] ... 8 Figure 3 : Localisation du projet ...... 9 Figure 4 : Fonctionnement de la digue de Bois de Sapins ...... 11 Figure 5 : Coupe type de la digue de Bois de Sapins ...... 11 Figure 6 : Base chantier et zone de compensation ...... 11 Figure 7 : Localisation du projet ...... 12 Figure 8 : Aire d’étude générale ...... 14 Figure 9 : Aire d’étude du milieu naturel ...... 14 Figure 10 : Schéma de la dynamique sédimentaire actuelle en Baie d’Authie ...... 15 Figure 11 : Coupe de principe au droit du Bois de Sapin ...... 22 Figure 12 : Mesures compensatoires à la destruction de zones humides et d'espèces protégées (Alfa- Environnement, 2019) ...... 35 Figure 13 : Plan définitf du projet ...... 39

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DESCRIPTION DU PROJET

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1. CONTEXTE . Une préservation et un renforcement de la qualité du patrimoine urbain, paysager et environnemental existant, et une réflexion sur le patrimoine de demain, La baie d’Authie est un estuaire historiquement très mobile et connait notamment un processus de migration vers le Nord. Le corolaire de ce phénomène est le déplacement et le resserrement vers le Nord du chenal de l’Authie et des chenaux de marées qui soumettent la . Un développement économique et social pérenne, adapté au territoire, rive Nord à une forte érosion. Depuis la moitié du 19ème siècle, la rive Nord a été équipée de nombreux aménagements pour tenter d’enrayer ce phénomène tandis que le Sud de la baie était marqué par des renclôtures successives gagnant du terrain sur la baie. La baie . Une alerte des populations les plus exposées. d’Authie reste aujourd’hui un secteur sensible vis-à-vis du risque d’inondation et d’érosion. La stratégie globale d’aménagements sur le système de protection est synthétisée ci-dessous.

Figure 1 : Phénomènes du littoral de la baie d’Authie (source PAPI 2015)

Les enjeux urbains (tissu dense ou tissu épars) sur l’arrière littoral (Groffliers, Waben, Verton, Berck, …) du secteur Nord de la baie d’Authie nécessitent une sécurisation court-terme du fait du risque imminent auquel ils sont exposés (dès une tempête décennale qui interviendrait dans la situation actuelle). Figure 2 : Stratégie d’intervention sur le système de protection en baie d’Authie [PAPI, 2015]

C’est pourquoi la stratégie du PAPI Bresle-Somme-Authie prévoit sur ce secteur à la fois : 2. LOCALISATION GEOGRAPHIQUE DU PROJET AU DROIT DE BOIS DE SAPINS . Une sécurisation court terme des enjeux les plus exposés, Au sein de cette stratégie globale le projet objet du présent dossier porte uniquement sur la mise en œuvre de la digue retro-littoral . Prioritairement sur le secteur arrière littoral, l’ensemble des actions concourant à l’objectif de prise en compte du risque dans du Bois de Sapins. l’aménagement du territoire (SCOT Pays des trois vallées, le PLU, …).

. La faisabilité long-terme de l’adaptation des hameaux urbains en arrière littoral vis-à-vis du risque (Groffliers, arrière de Berck…),

La réduction de la vulnérabilité des entreprises et activités situées dans les hameaux urbains en zone arrière. Des diagnostics . détaillés de vulnérabilité avec la définition d’un plan d’action structurel (actions sur le bâti) ou organisationnel sont à mettre en œuvre sur le court terme,

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Réalisation de la digue rétro littorale du Bois de Sapin

Figure 3 : Localisation du projet

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3. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU PROJET . La mise en œuvre des mesures compensatoires à proximité de la digue ;

Le projet pris en compte dans le présent dossier comprend : . La mise en place d’une « zone tampon » située entre la digue et le cordon dunaire qui joue un rôle de zone tampon entre le trait de côte et la digue rétro-littorale en cas de brèche dans le cordon dunaire (zone d’expansion de crue maritime). L’acquisition de ces . L’édification de la digue en position rétro-littorale de manière à limiter le risque inondation sur le secteur de Bois de Sapin ; parcelles est nécessaire pour assurer l’entretien de la digue et la gestion du cordon dunaire.

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3.1. CREATION DE LA DIGUE L’ouvrage de protection contre la submersion marine sera un ouvrage en terre équipé d’éléments permettant d’assurer son étanchéité pour limiter les circulations d’eau sous l’ouvrage. Sa hauteur est 2,4 mètres avec une largeur en crête variant de 7 à 14 mètres. Les L‘objectif de la digue retro littorale est de retenir la submersion marine en cas de brèche dans le cordon dunaire. Elle est conçue pour pentes de talus seront végétalisées et enherbées. éviter les risques d’inondation associés à un événement maritime de période de retour 100 ans. La figure suivante présente la vue en plan de la digue projetée.

Figure 5 : Coupe type de la digue de Bois de Sapins

D’un point de vue paysager, la sinuosité du tracé de la digue rappelle les ondulations littorales du rivage et les courbes dunaires. Le profil s’inspire des dilatations du massif dunaire à l’instar d’un ruban sinueux dans le paysage, cette morphologie tend à atténuer l’artificialisation de l’ouvrage perçu.

3.1. MESURES COMPENSATOIRES

Deux parcelles ont été identifiées pour accueillir la base chantier et les compensations environnementales et agricoles. La localisation de ces parcelles est présentée sur la figure ci-dessous. Ces parcelles ont un enjeu stratégique puisqu’elles se situent au bout du Royon des gras veaux par lequel se fera l’accès au chantier.

Figure 4 : Fonctionnement de la digue de Bois de Sapins

Le tracé de la digue fait environ 1 200 mètres linéaires, il se raccorde au Nord et au Sud dans les massifs dunaires existants. La largeur de la base de la digue varie de 20 à 45 m.

Des cheminements sont créés pour les piétons sur la digue ainsi qu’un belvédère, des cheminements sont également créés en pied de Figure 6 : Base chantier et zone de compensation digue pour les piétons mais également les chevaux. La piste en crête de digue et les cheminements en pied de digue permet aussi le passage de véhicules pour l’entretien de l’ouvrage. Une rampe permet d’assurer les accès agricoles vers les parcelles situées côté mer.

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3.1. ZONE TAMPON Les travaux occasionneront la production de matériaux divers (gravats, déchets, terre…). Les déchets et débris qui seront générés pendant le chantier seront collectés et stockés dans une ou plusieurs bennes bâchées implantées sur le site, puis ils seront éliminés par Une “zone tampon” est également intégrée à l’emprise DUP, celle-ci est située entre la digue et le cordon dunaire. une ou plusieurs filières d’élimination des déchets adaptées et agréées.

Cette zone joue un rôle de zone tampon entre le trait de côte et la digue rétro-littorale en cas de brèche dans le cordon dunaire (zone Les émissions acoustiques liées aux travaux auront différentes origines : travaux de terrassements pour la réalisation de l’aménagement d’expansion de crue maritime). L’acquisition de ces parcelles est nécessaire pour assurer l’entretien de la digue et la gestion du cordon et circulations des engins. dunaire. Les opérations de chantier sont susceptibles de provoquer des vibrations. Toutefois, l’effet sera faible compte tenu de la faible présence Ainsi, dans le cadre du projet de création de la digue, les terres comprises entre la digue et la dune des sapins qui ne sont pas encore d’habitations sur des zones localisées. Par ailleurs, les travaux auront lieu uniquement de jour. propriété du Conservatoire du littoral, seront acquises afin qu’elles puissent contribuer à la gestion dynamique de la dune et à l’entretien Il n’est pas envisagé de travaux de nuit, ni d’éclairage spécifique de la digue. Le chantier et les installations de chantier respecteront les de la digue. L’acquisition de ces parcelles permettra le maintien d’une épaisseur minimale du cordon dunaire, qui constitue une digue exigences en matière de pollution lumineuse. de premier rang pour la protection du secteur face aux actions de la mer.

Toutefois, la zone tampon sera acquise par la CA2BM puis rétrocédée au Conservatoire du Littoral par le biais d’une convention. Le Conservatoire assurera la gestion de ces parcelles en phase exploitation. 4. ACTIONS SUR LE CORDON DUNAIRE DE BOIS DE SAPIN CONTRIBUANT A LA STABILITE DU SECTEUR 3.2. PHASE TRAVAUX En parallèle du projet de création de la digue du Bois de Sapins, un second projet est inscrit au sein du PAPI et consiste à réaliser un Le phasage des travaux pourra être le suivant : rechargement massif en sable au droit du secteur de Bois de Sapins. Ce projet ne fait pas l’objet du présent dossier, en revanche, il est présenté succinctement dans le présent dossier car il contribue, avec la création de la digue, à assurer la stabilité du Bois de Sapin. . Mise en place des installations de chantier, de la signalisation de chantier L’opération s’inscrit dans le cadre de la gestion « court-terme » préconisée par le et permettra d’assurer la capacité de la dune à protéger . Travaux préparatoire : préparation des zones de dépôt et d’approvisionnements, déplacement du réseau, dépose de clôtures, les terrains arrière contre des tempêtes décennales pour une durée minimale de 5 ans et de réduire les taux d’érosion. dessouchage et abattage des arbres dans l’emprise du projet, décapage et préparation du fond de forme, Le projet comprend un rechargement massif de plage pour un volume mis en place minimum de 250 000 m3, la mise en œuvre d’ouvrages déflecteurs et une opération de déblaiement des vestiges de la digue Barrois. . Réalisation de l’ouvrage, La zone de prélèvement des sédiments a été définie selon les analyses et les préconisations de l’étude bio-sédimentaire réalisée par le . Réalisation des chemins et piste, GEMEL. Cette zone se situe sur la partie sommitale de la moitié nord du poulier. La distance entre le centre de la zone de dragage et le trait de côte de la partie centrale de l’anse du bois de sapins est d’environ 1 500 m. . Pose des enrochements côté mer et du grillage anti-fouisseur sur le talus coté terre . Mise en place de la terre végétale, engazonnement, repose des clôtures si nécessaires, . Remise en état du site. Le planning actuel prévoit un début des activités de travaux forestiers en janvier 2020. L’ensemble des travaux pourra être réalisé en 9 mois.

3.3. NATURE ET QUANTITES DE MATERIAUX ET DES RESSOURCES UTILISEES

Les quantités de matériaux nécessaires à la construction de la digue ont été estimées à environ 58 000 m3 (matériaux de corps de digue, enrochements, terres végétales…). Les terres décapées sur le site seront en majeure partie réutilisée sur site dans le corps de digue ou en couverture de terre végétale.

3.4. TYPES ET QUANTITES DE RESIDUS ET D’EMISSIONS ATTENDUS

Pour la phase travaux, la question des solutions d’approvisionnement en matériaux fait l’objet d’une importante réflexion. Il sera privilégier les sources d’approvisionnement locales. Néanmoins, les différentes sources en matériaux généreront des émissions de gaz à effet de serre, estimé à 3 420 grammes d’équivalent CO2 par tonne (voies routière, source d’approvisionnement située dans un rayon Figure 7 : Localisation du projet de 65 km). Ces travaux seront impérativement réalisés entre le 15 septembre 2019 et le 15 avril 2020 afin de limiter les impacts sur les enjeux environnementaux du secteur. REALISATION DE LA DIGUE RETRO LITTORALE DU BOIS DE SAPIN DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE - E1 – RESUME NON TECHNIQUE

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PRESENTATION DE L’ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT ET DES FACTEURS SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES DE MANIERE NOTABLE PAR LE PROJET

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1. PRESENTATION ET JUSTIFICATION DES AIRES D’ETUDES

L’aire d’étude est située dans le département du Pas-de-Calais et concerne les communes de Berck, Groffliers, Waben, Conchil-le-Temple et Quend qui font partie de la Communauté d’Agglomération des 2 Baies en Montreuillois. Elle s’étend sur la rive Nord de l’estuaire de l’Authie, de l’embouchure de l’Authie au niveau du bois de Sapins jusqu’au lieu-dit le Pont à Cailloux en limite de salure des eaux dans le fond de la baie d’Authie.

Plusieurs thématiques nécessitent la prise en compte d’une aire d’étude spécifique :

. Milieu naturel : le diagnostic écologique comprend une recherche des données historiques (bibliographie) à l’échelle des communes de l’aire d’étude et complétées par des données de terrain. Les zones d’investigations sont présentées sur la Figure 9. Certaines zones n’ont pas pu être prospectées faute d’autorisation des propriétaires privés ou d’accès sur le terrain.;

. Modélisation hydraulique : l’emprise maritime est délimitée de manière élargie, de façon à ce que les conditions de niveaux d’eau et de vitesse y soient suffisamment bien connues. Elle s’étend jusqu’à 15 km au nord de l’Authie, jusqu’à 15 km au sud de la Bresle le long du littoral et à 25 km des côtes au droit de la baie de Somme.

L’emprise terrestre repose essentiellement sur la courbe de niveau 10m IGN69 afin d’intégrer, avec une bande de sécurité, l’ensemble des territoires situés sous le niveau de la cote maximale suppose de l’événement extrême à étudier.

. Analyse du milieu humain : les données relatives à la démographie, l’économie… sont acquises au niveau des cinq communes recoupées par l’aire d’étude générale.

Figure 9 : Aire d’étude du milieu naturel

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Figure 8 : Aire d’étude générale

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2. ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

2.1. CLIMATOLOGIE

Le climat régional est du type océanique tempéré avec une faible amplitude des températures et un nombre de jours de pluie assez élevé. Les hivers sont doux et en été, les températures évoluent rapidement en fonction des passages des fronts perturbés. La région est caractérisée par des pluies fréquentes et prolongées mais d’intensité assez faible : les précipitations sont de l’ordre de 627 mm d’eau par an.

Les courants principaux qui gouvernent la dynamique locale sont les courants de marée et les courants induits par la houle. Les courants sont fortement canalisés entre l’extrémité nord de la pointe de Routhiauville et la digue submersible des Sternes, ainsi qu’au droit du Bec de Perroquet du fait de la présence d’un banc central qui divise le chenal principal de l’Authie en deux bras.

Les hauteurs de houle sont limitées. Les houles proviennent du secteur Ouest au large, puis prennent une orientation Sud-Ouest à l’approche de la côte.

L’enjeu concernant le climat de l’aire d’étude est modéré.

2.2. BATHYMETRIE, TOPOGRAPHIE ET RELIEF

Les altitudes de l’aire d’étude sont comprises entre 0 et 25 m ING69. Les fonds de la baie sont très peu profonds et s’assèchent aux plus basses mers sur l’ensemble de l’estuaire (sauf dans le chenal de l’Authie). Figure 10 : Schéma de la dynamique sédimentaire actuelle en Baie d’Authie

Le cordon dunaire s’étend sur environ 2 km entre le Bec de Perroquet et la pointe du Haut-Banc, il joue le rôle de barrière littorale pour L’enjeu concernant la dynamique sédimentaire de l’aire d’étude est fort. les zones en arrière qui sont situées sous le niveau des plus hautes mers, à une altitude comprise entre +4 et +5 m IGN69. Ce cordon culmine en moyenne entre +15 et +20 m IGN69, excepté au niveau de la Grande Dune où on observe une falaise dunaire située à +30 m IGN69, et au niveau du Bois de Sapins où, au contraire, la dune est plus basse, de l’ordre de +6 m IGN69 au niveau de la brèche. 2.5. QUALITE DES SOLS Ce cordon dunaire présente une largeur comprise généralement entre 200 et 450 m, et entre 150 à 200 m au niveau de la Grande Dune. On peut toutefois remarquer la zone du Bois de Sapins où le cordon dunaire est plus étroit et constitué de points bas. Aucun site potentiellement générateur de pollution n’est présent sur l’aire d’étude. La qualité des sables au niveau du Bois de Sapins est bonne. L’enjeu concernant la topographie et la bathymétrie de l’aire d’étude est faible. L’enjeu concernant la qualité des sols de l’aire d’étude est nul.

2.3. GEOLOGIE ET GEOTECHNIQUE 2.6. HYDROGEOLOGIE L’aire d’étude est composée de dunes, limons et dépôts marins. Des campagnes de prélèvements ont permis de déterminer les caractéristiques des sédiments au niveau de la baie d’Authie, ils montrent une différenciation selon les secteurs. Au droit du Bois de L’aire d’étude est située au droit de la nappe de la Craie de la vallée de l’Authie. Cette masse d’eau est en mauvais état chimique, et bon Sapin la géologie est composée de dunes et de formations composées d’argile et de sable en retrait du cordon littoral. état quantitatif. La ressource en eaux souterraines est abondante sur ce territoire, mais particulièrement vulnérable aux pollutions de surface. Elle souffre d’une pollution par les nitrates et les pesticides, qui pourrait compromettre à terme l’exploitation de certains L’enjeu concernant la géologie de l’aire d’étude est faible. captages d’eau potable.

L’enjeu concernant les eaux souterraines de l’aire d’étude est modéré. 2.4. DYNAMIQUE SEDIMENTAIRE

Dans la baie d’Authie, les mouvements sédimentaires sont contrôlés par les vents, la houle et surtout les courants de marée en relation 2.7. EAUX SUPERFICIELLES avec le remplissage et la vidange de l’estuaire au cours de chaque cycle tidal. La dynamique globale tend à créer un exhaussement au niveau de la pointe de Routhiauville et un phénomène d’érosion sur la partie Est de la baie. La source principale d’apports d’eau douce dans la baie est l’Authie. Deux autres cours d’eau débouchent également dans la baie : le Fliers au niveau du port de la Madelon et le canal du Marquenterre au niveau des mollières sud. La masse d’eau côtière de la Warenne Au droit du Bois de Sapin on observe une érosion importante due aux courants de marée. à Ault » est elle aussi concernée par l’aire d’étude.

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Le régime hydrologique de l'Authie se caractérise par une très forte régularité des débits moyens mensuels. La qualité de l’Authie reste 3. MILIEU NATUREL globalement satisfaisante, néanmoins il subit des pollutions ponctuelles. Ainsi, il présente une qualité moyenne à médiocre pour le paramètre nitrate.

Pour la masse d’eau de la Warenne à Ault, son état écologique est moyen. L’estuaire de l’Authie est une zone sensible à cause du degré d’enrichissement en nutriments, notamment l’azote et le phosphore. La pollution physico-chimique de la baie d’Authie provient 3.1. ZONAGES REGLEMENTAIRES ET D’INVENTAIRES principalement des apports du fleuve et de ses affluents. Plusieurs périmètres d’inventaire et de protection se trouvent à proximité de la zone d’étude ou sont partiellement inclus dans son aire : L’enjeu concernant les eaux superficielles de l’aire d’étude est fort. . 3 zones Natura 2000 sont partiellement incluses dans l’aire d’étude ; . Plusieurs périmètres d’inventaires sont présents au sein de l’aire d’étude ou à proximité ; 2.8. USAGES DE L’EAU . La baie d’Authie est classée en Espace Naturel Sensible ; La nappe de la craie est la principale ressource en eau du bassin versant de l’Authie. Cette nappe est exploitée par plusieurs captages pour l’alimentation en eau potable, des captages industriels et des forages d’irrigation ou à usage agricole. Le volume prélevé est de . Un Parc Naturel Régional (PNR) est également présent sur le secteur ; l’ordre de 10 millions de mètres cube, soit 3,5% de l’apport naturel moyen. La baie de Somme est classée en site Ramsar. Néanmoins, aucun captage AEP, ni périmètre de protection, n’est situé dans l’aire d’étude. Le captage le plus proche est celui de Conchil . de Temple, situé à 1 km à l’est du sud de l’aire d’étude générale. L’enjeu concernant les usages de l’eau de l’aire d’étude est faible. 3.2. CARACTERISATION DES ZONES HUMIDES

Dans le but d’analyser le caractère humide de la zone à étudier, Alfa-Environnement a réalisé 19 relevés pédologiques sur l’ensemble du site. La végétation a été étudiée, toutefois, elle apparaît encore comme contrainte par l’exploitation passée et actuelle, notamment l’agriculture (fauche, pâturage), ou encore les plantations (boisement). Elle ne peut être considérée comme naturelle ou spontanée, aussi seul le critère pédologique peut être utilisé pour caractériser la zone humide.

Ainsi, les analyses montrent qu’une partie du site (4,52 ha) est considérée comme zone humide.

L’enjeu concernant les eaux superficielles de l’aire d’étude est fort.

3.3. ETAT INITIAL ECOLOGIQUE

Malgré les nombreuses pressions anthropiques (chasse, piétinement des prés salés, plantations…) et naturelles (érosion, évolution de la végétation) qu’elle subit, la zone d’étude présente une richesse spécifique (nombre d’espèces élevé) et une patrimonialité élevée.

En effet, située en bordure d’Authie la zone d’étude présente une mosaïque d’habitats diversifiée. Cette diversité de milieux permet à de nombreuses espèces rares et menacées d’effectuer leur cycle biologique au complet. Par ailleurs, la présence d’un réseau assez dense et diversifié de haies, fourrés et fossés offre aux espèces des axes de déplacement intéressants.

La zone d’étude se situe dans un couloir important de migration et elle représente une zone de halte migratoire privilégiée par plusieurs espèces d’oiseaux patrimoniaux rares et menacés.

Les enjeux majeurs sont principalement localisés sur la partie ouest de la zone d’étude. Quelques zones situées à l’est sont également considérées comme secteurs à enjeux majeurs. Ce classement est lié à la présence d’espèces nicheuses de l’Annexe I de la directive oiseaux et/ou d’espèce de l’annexe IV de la directive habitats.

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Amphibiens et reptile Enjeux écologiques majeurs 4 espèces d’Amphibiens inféodées à la présence de mares et de plans d’eau pour leur reproduction ont été recensées au sein de la zone Définition : Les habitats où ont été identifiées des espèces végétales protégées réglementairement, les habitats Natura 2000, les lieux d'étude - ces espèces sont principalement présentes au sein des mares du nord et du sud de la zone d'étude. Il est à noter que la zone d’observation des espèces d’oiseaux nicheurs inscrites à l’Annexe I de la Directive Oiseaux et les lieux de présence des Amphibiens inscrits centrale n’était pas accessible (partie privée) lors de relevés de terrain, celle-ci n'a donc pas été inventoriée. à l’Annexe IV de la Directive Habitats. 1 espèce de Reptile (Couleuvre à collier) a été observée dans le secteur sud, en limite des prés salés. Habitats Insectes Les enjeux les plus forts se situent principalement sur la partie nord de la zone d'étude, où 13 habitats Natura 2000 dont 2 prioritaires ont 1 espèce patrimoniale de Libellule (Sympétrum méridional) a été recensée au sein d'une zone de mégaphorbiaie au centre de la zone été recensés. Les zones de prés salés et de laisse de mer représentent un enjeu floristique important, elles abritent la majeure partie des d'étude. espèces végétales protégées et/ou patrimoniales de la zone d'étude. Les zones humides ceinturant les mares de chasse abritent également plusieurs espèces végétales protégées et/ou patrimoniales. 3 espèces d'Orthoptères patrimoniaux ont été recensées (Gomphocère tacheté, Decticelle chagrinée, Decticelle bariolée) au centre de la zone d'étude, une espèce est inféodée aux prairies, les deux autres aux milieux secs et peu végétalisés. Flore 1 espèce de Papillon patrimonial a été recensée (Azuré des nerpruns) au niveau des fourrés situés au nord de la zone d'étude. 8 espèces végétales protégées ont été recensées au sein de la zone d'étude par Alfa Environnement et 12 par EDEN62. On note la présence d'une espèce protégée nationalement : l’Elyme des sables. La Guimauve officinale (protection régionale) est très présente sur le site, en Enjeux modérés particulier au pied de la digue existante le long du chemin piéton (nombreuses stations de plusieurs centaines de pieds). Définition : La conservation de la diversité en habitats et en espèces Avifaune nicheuse Autres oiseaux nicheurs 8 espèces d'oiseaux de l'Annexe I de la Directive Oiseaux sont nicheuses sur le site. Les habitats utilisés par ces espèces sont principalement Les plans d'eau, les roselières, les haies et fourrés ainsi que les zones boisées constituent des zones intéressantes pour les oiseaux nicheurs les haies, les roselières, les prairies et les mares de pâtures. (Anatidés, Rallidés, Grèbes, Passereaux paludicoles, Fauvettes). Amphibiens et reptile Autres oiseaux migrateurs Le site abrite deux espèces d’Amphibiens de l'Annexe IV de la Directive Habitats, il s’agit du Crapaud calamite et de la Rainette verte. Ces Les zones de vasières, l'estran (hors des limites du site d'étude), les mares et les zones de prairies et de pâtures constituent des zones espèces sont présentes au sud de la zone d'étude, au sein des zones humides qui entourent les huttes de chasse. Les données EDEN62 importantes pour les oiseaux migrateurs qui y trouvent des zones de repos et de nourrissage, notamment pour les Limicoles. permettent de constater que ces deux espèces occupent de vastes secteurs à l’arrière de la digue existante. Autres espèces d’Amphibiens Mammifères Le site abrite de nombreuses mares de taille et d'exposition différentes, ces mares sont souvent à proximité de haies et/ou de fossés Le site abrite 5 espèces de chiroptères inscrites à l’Annexe IV de la directive Habitats. Un gîte d’été est également présent et suivi depuis végétalisés, offrant aux Amphibiens des zones propices à l'accomplissement complet de leur cycle biologique. La conservation de ces zones de nombreuses années au nord de la zone d’étude au sein d’une zone boisée. d'eau libre et de leurs connections représente un enjeu pour les Amphibiens. Enjeux forts Autres espèces d’Insectes Définition : Les habitats des espèces de flore et de faune patrimoniales, ainsi que les lieux importants à leurs déplacements, les lieux La conservation d'une mosaïque d'habitats diversifiée comprenant notamment des zones ouvertes, types prairies et pelouses, et la d’observation des oiseaux non nicheurs inscrits à l’Annexe I de la Directive Oiseaux. connectivité de ces milieux entre eux sont des éléments importants au maintien d'une bonne diversité en Insectes au sein de la zone Habitats d'étude. Autres espèces de Mammifère Plusieurs habitats abritent des espèces végétales patrimoniales, c'est le cas des zones boisées, des roselières, de certaines mares. Les haies, les fourrés, les prés salés, les mares ainsi que les pâtures sont des habitats importants pour de nombreuses espèces patrimoniales 1 espèce de mammifère protégée nationalement mais non patrimoniale a été présence en 2018-2019 par Alfa Environnement au sein de (oiseaux, Amphibiens, Reptiles, Insectes). On note également la présence d’un boisement poldérien sur la partie Nord de la zone d’étude, la zone d’étude, il s’agit du Hérisson d’Europe. ce boisement est d’intérêt patrimonial. Enjeux Natura 2000 Flore Définition : habitats qui n’est pas d’intérêt communautaire de par sa nature mais qui est inclus dans le périmètre d’un site Natura 2000. 45 espèces végétales sont d’intérêt patrimonial pour le site. Ces espèces occupent principalement les zones sableuses (dune blanche, Enjeux majeurs : dune grise), les prés salés et certaines zones humides ceinturant les huttes de chasse. De même, EDEN 62 a mis en évidence au sein du - Les habitats où ont été identifiées des espèces végétales protégées réglementairement périmètre de l’ENS 15 espèces patrimoniales. - Les habitats Natura 2000 Avifaune nicheuse - Les lieux d’observation des espèces d’oiseaux nicheurs inscrites à l’Annexe I de la Directive Oiseaux 35 espèces d'oiseaux nicheurs d’intérêt patrimonial ont été recensées au sein de la zone d'étude, dont plusieurs espèces en danger comme - Les lieux de présence des Amphibiens inscrits à l’Annexe IV de la Directive Habitats le Bruant des roseaux. Ces espèces occupent des milieux divers (haies, roselières, lisières de boisement). La plus forte diversité a été Enjeux forts : relevée sur la moitié nord de la zone d'étude (plus grande diversité d'habitats). - L’habitat patrimonial situé au nord (Boisement poldérien) Avifaune non nicheuse - Les habitats des espèces de flore et de faune patrimoniales et les lieux importants à leurs déplacements 8 espèces non nicheuses inscrites à l’Annexe I de la Directive Oiseaux (1 espèce hors site) fréquentent la zone d'étude. Il s'agit - Les lieux d’observation des oiseaux non nicheurs inscrits à l’Annexe I de la Directive Oiseaux principalement de Limicoles. Ces espèces occupent les zones de prés salés, les mares et les pâtures pour se nourrir et/ou stationner durant Enjeux modérés : enjeux liés à la conservation de la diversité (mosaïque) en habitats et en espèces animales la migration.

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4. PATRIMOINE CULTUREL ET PAYSAGER ET BIENS MATERIELS L’enjeu concernant la population et l’habitat de l’aire d’étude est faible.

5.2. ECONOMIE LOCALE 4.1. PAYSAGE Au sein du périmètre d’étude, le tissu d’entreprises est composé en majorité de petits et très petits établissements, les principaux Le projet s’intègre dans le paysage des dunes et estuaires d’Opale. Du fait de la faible urbanisation de ses rivages et des milieux naturels secteurs d’activité du territoire en matière de création d’emploi et de richesse sont la filière santé, les activités en lien avec le tourisme relativement étendus, en comparaison avec d'autres estuaires plus détériorés, l'estuaire de l'Authie comporte une qualité paysagère « nature », l’agriculture et les éco-activités. remarquable. L’enjeu concernant l’économie locale de l’aire d’étude est faible. La baie présente une mosaïque de paysages variés, façonnés à la fois par la dynamique naturelle du site mais aussi par l'occupation du territoire par l'homme (renclôtures, pâturages, cultures, urbanisation, ouvrages de protection contre l'érosion...). La plage du Bois de Sapins, bordée par des milieux dunaires diversifiés, offre un point de vue « naturel » de la baie, où l'action de l'homme 5.3. OCCUPATION DU SOL n'est pas marquée par des ouvrages visibles, contrairement à l’anse des Sternes voisine. L’occupation du sol au sein de l’aire d’étude est dominée d’une part par les milieux aquatiques (estuaires, marais, plans d’eau…) et d’autre part par des milieux agricoles. Ce sont ensuite les forêts et landes qui complète cette occupation des sols, avec quelques secteurs urbanisés.

L’enjeu concernant l’occupation du sol de l’aire d’étude est modéré.

5.4. AGRICULTURE

Au sein de l’aire d’étude la surface des espaces agricole est de d’environ 275 hectares (soit 1/3 de l’aire d’étude) dont plus de la moitié Figure 11 : Coupe de principe au droit du Bois de Sapin est composée de prairies. La culture de blé et d’orge représente environ ¼ des surfaces agricoles. Les zones de prairies accueillent bien souvent des activités de pâturage L’enjeu concernant le paysage de l’aire d’étude est fort. On peut également noter que la « Ferme des Hauts Près » est localisée au sein de l’aire d’étude.

L’enjeu concernant l’agriculture de l’aire d’étude est fort. 4.2. PATRIMOINE ET ARCHEOLOGIE

Le site classé « Le Marquenterre » et le périmètre de protection du « Château du Pas d`Authie et son parc » recoupent l’aire d’étude. De plus, un diagnostic archéologique préventif est en cours de prescription. 5.5. ACTIVITES DE LOISIRS

Le secteur du Bois de Sapin n’est pas concerné par un site classé ou inscrit. La Baie d'Authie est un point d’attraction touristique, les communes proches accueillent de nombreux hébergements touristiques dont quatre sont situés dans l’aire d’étude. L’enjeu concernant le patrimoine de l’aire d’étude est modéré. De plus, la baie d’Authie accueille plusieurs activités : randonnées (pédestre et équestre), activités nautique, pêche, chasse…

L’enjeu concernant les activités de loisirs de l’aire d’étude est fort. 5. MILIEU HUMAIN 5.6. DEPLACEMENTS, INFRASTRUCTURES ET TRANSPORTS

5.1. POPULATION ET HABITAT La RD940 intercepte l’aire d’étude sur sa partie Sud, au sein de l’aire d’étude se sont des routes communales et des sentiers agricoles qui desservent en majorité les différents secteurs. La navigation des engins à moteur est interdite dans l’estuaire de l’Authie. Les communes interceptées par l’aire d’étude élargie sont Berck, Groffliers, Waben, Conchil-le-Temple et Quend. Elles font parties de la Communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM) situé en Pas-de-Calais (62) ; à l’exception de Quend qui est L’enjeu concernant les déplacements, infrastructures et transports de l’aire d’étude est faible. intégrée à la Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre sur le territoire de la Somme (80).

Les communes de l’aire d’étude sont plutôt rurales, la commune de Berck est celle dont la population est la plus importante. 5.7. DOCUMENTS D’URBANISME La croissance urbaine sur le secteur s’étend au Nord de la baie par étalement et périurbanisation autour de Berck. Au sein de l’aire d’étude, plus d’une centaine d’habitations sont présentes, néanmoins au droit du Bois de Sapins, seule une habitation (siège d’une L’urbanisme sur les communes de l’aire d’étude est régi par un PLU Intercommunal. L’aire d’étude est principalement située en zonage exploitation agricole) est présente à proximité. naturel relatif à la loi Littoral. REALISATION DE LA DIGUE RETRO LITTORALE DU BOIS DE SAPIN DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE - E1 – RESUME NON TECHNIQUE

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L’enjeu concernant l’urbanisme de l’aire d’étude est faible 8.2. RISQUES TECHNOLOGIQUES

L’aire d’étude n’est pas soumise à un risque technologique. 6. AMBIANCE SONORE L’enjeu concernant les risques technologiques de l’aire d’étude est nul.

Dans l’aire d’étude, aucune voirie n’est concernée par un classement sonore ni par des cartes de bruit stratégiques.

Les principales sources d’émission sonores sont les infrastructures de transports. Au droit du secteur de Bois de Sapin, aucune source de bruit n’est identifiée. L’enjeu concernant l’acoustique de l’aire d’étude est faible.

7. QUALITE DE L’AIR

A l’échelle de l’aire d’étude du projet, la qualité de l’air reste relativement bonne du fait de sa localisation en zone rurale. Toutefois, le secteur est concerné par la pollution à l’ozone comme l’ensemble de la région.

L’enjeu concernant la qualité de l’air de l’aire d’étude est modéré.

8. RISQUES

8.1. RISQUES NATURELS

Le risque d’inondation est le principal risque présent sur l’aire d’étude, le champ d’inondation suite à une tempête décennale est très vaste (environ 2 700 ha). De nombreux ouvrages de protection sont en place au niveau de la baie d’Authie, néanmoins le système actuel est hétérogène et dégradé.

L’aléa inondation est évalué par modélisation sur l’ensemble du secteur d’étude. Les premiers débordements modélisés sur le secteur Nord de la baie d’Authie surviennent pour une tempête d’occurrence décennale en l’état actuel. Des inondations par surverse et rupture s’étendent dès lors sur tout le territoire arrière littoral jusqu’à Rang du Fliers et les abords de Berck, impactant de très nombreux enjeux.

Sur le secteur Nord Est de la Baie d’Authie, les digues de la Mollière et de l’Enclos ne sont actuellement pas en mesure de jouer convenablement leur rôle du fait d’une hauteur insuffisante des digues et de leur état fortement dégradé. Une inondation des terres arrières littorales (environ 1000 ha) par submersion marine est susceptible de se produire dès une tempête d’occurrence annuelle. Les premiers dommages résultants seraient de l’ordre de 20 millions d’euros. Le secteur dit de la Molière est soumis en outre à la divagation d’un méandre de l’Authie qui entraine une érosion localisée.

Sur le secteur Nord-Ouest de la Baie : le cordon dunaire non protégé (Bois de Sapins) et le secteur protégé (Anse des Sternes) sont directement soumis au flot et subissent une érosion très marquée. Le secteur Bois de Sapins en particulier est très affaibli par une brèche en constante évolution. Ce secteur immédiatement au sud de Berck connait une dynamique d’érosion continue depuis de nombreuses années du fait des évolutions morphologiques de la baie. Cette brèche peut donner lieu à des entrées marines très importantes lors d’une tempête ou d’une surcote marine exceptionnelle et peut ainsi inonder les quartiers les plus à l’Est de Berck.

Le champ d’inondation suite à une tempête décennale est très vaste (environ 2 700 ha), il impacte à la fois les faubourgs de Berck jusqu’à Rang du Fliers, Verton, Waben et Conchil-le-Temple. Il résulte à la fois d’une entrée maritime par la brèche du Bois de sapins et par la défaillance des digues Est (Linéaire de la digue de l’Enclos, secteur de la Madelon, secteur du débouché de l’Authie, …). Les dommages sont de l’ordre de 40 millions d’euros sur l’état actuel (2015).

L’enjeu concernant les risques naturels de l’aire d’étude est fort.

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SCENARIO DE REFERENCE ET EVOLUTION DE L’ENVIRONNEMENT

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Milieu naturel / Changements climatiques / préservation des milieux naturels / milieu agricole

agricole Les changements climatiques vont induire une modification de la biodiversité. Compte tenu de la nature du projet, les aspects pertinents de l’état actuel susceptibles d’évoluer avec ou sans mise en œuvre du projet Présence de zones agricoles. sont : . Le paysage ; EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT SANS MISE EN ŒUVRE DU PROJET AVEC LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET L’urbanisme et le développement de l’urbanisation du secteur ; . Les changements climatiques pourront être à l’origine de modification des habitats et de la Le projet n’est pas de nature à aggraver ou limiter Le milieu naturel ; . biodiversité : changements de distribution des directement les effets des changements climatiques habitats, migrations différentes, augmentation des des habitats et de la biodiversité. Les modifications . La ressource (qualité : eaux de surface et eaux souterraines), risques d’inondations. espèces invasives, assèchement des zones humides). seront identiques avec ou sans projet. Un recul du trait de côte pourra être observé du fait Toutefois, le projet impacte directement des zones de l’érosion du cordon dunaire, avec une diminution agricoles par son implantation. Les tableaux ci-après présentent les évolutions probablement de l’environnement avec et sans projet. des zones cultivables.

Paysage / Aménagement du territoire : SCOT, PLU et développement d’infrastructures et d’activités Ressource en Changements climatiques Patrimoine anthropiques eau : eaux de Les changements climatiques vont induire une modification de la quantité et qualité de la Perceptions paysagères, vues lointaines. surface et eaux ressource. Requalification de certains quartiers. souterraines EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT SANS MISE EN ŒUVRE DU PROJET AVEC LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET SANS MISE EN ŒUVRE DU PROJET AVEC LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET Malgré la mise en œuvre de mesures destinées à Le PPRL réglemente les constructions en zones Dégradation de la ressource en eau liée aux réduire l’impact du projet sur la ressource en eau, ces inondables, ces secteurs resteront non construits car dernières n’auront pas pour effet de limiter la Le projet entraîne une modification locale du changements climatiques : risque d’eutrophisation inconstructibles afin de ne pas aggraver la dégradation liée aux changements climatiques. paysage. des eaux de surface continentales, période d’étiage vulnérabilité au risque inondation. plus importantes, recharge limitée des aquifères... Effet négligeable indirect du projet sur le changement Les espaces en zone inondables resteront L’érosion du cordon dunaire du Bois des Sapins se climatique. inconstructibles. poursuivra, entraînant une modification du paysage localement et des inondations plus fréquentes.

Urbanisme/urb Changements climatiques, risques naturels

anisation Les changements climatiques vont induire une augmentation des phénomènes exceptionnels liés aux risques naturels (inondation). Eaux de surface Le PPRL donne les règles de constructibilité dans les zones concernées par le risque. et risque EVOLUTION PROBABLE DE EVOLUTION PROBABLE DE L’ENVIRONNEMENT inondation L’ENVIRONNEMENT SANS MISE EN ŒUVRE DU PROJET AVEC LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET Le PPRL réglemente les constructions en zones inondables, certains secteurs sont inconstructibles afin de ne pas aggraver le risque. L’ouvrage permet une protection des zones L’érosion du cordon dunaire du Bois des Sapins se urbanisées au sud de Berck et de Groffliers contre les poursuivra, entraînant une modification du paysage submersions marines. localement et des inondations plus fréquentes des habitations des quartiers sud de Berck et de Groffliers.

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ANALYSE DES INCIDENCES NOTABLES SUR L’ENVIRONNEMENT ET MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER CES EFFETS

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. Interdiction de brûler des déchets sur le chantier. 1. DOCTRINE ERC . Optimisation des déplacements sur le chantier et des temps d’attente des engins de pose . Intégration de préconisations au cahier des charges de l’entreprise de travaux : recours à des matériaux locaux, optimisation des La prise en compte de l’environnement doit être intégrée le plus tôt possible dans d’un projet au même titre que les éléments techniques, tournées de livraison des matériaux, bonne maintenance des véhicules et des engins financiers, etc. L’environnement a ainsi été pris en compte par l’EPTB Seine Grands Lacs que ce soit dans la réflexion sur l’opportunité du projet, le choix du projet présenté à l’enquête, sa localisation et ses caractéristiques, afin que le projet soit le moins impactant . Pour diminuer les émissions liées au traitement des déchets : augmenter le pourcentage de matériaux réutilisés sur place (au moins possible. 20 – 30 %).

De façon générale, les mesures d’évitement, et à défaut les mesures de réduction, ont été privilégiées chaque fois que cela était possible. L’impact négatif résiduel des travaux sur le climat peut être estimé négligeable. Les mesures compensatoires ne sont mises en œuvre qu’en dernier ressort pour compenser les éventuels impacts résiduels non évitables ou insuffisamment réduits (niveaux d’impact résiduel jugés significatifs). 3.1.2. Impacts et mesure sur les conditions météo-océaniques

La digue étant positionnée en retrait du cordon dunaire il n’aura pas d’incidence sur les courants ou la houle. 2. PRINCIPALES MESURES D’EVITEMENT L’impact sera donc nul. Afin de préserver la faune, la flore et les habitats dans l’emprise du projet d’endiguement au Bois des Sapins, le tracé de la digue a été adapté afin d’éviter plusieurs zones à enjeux environnementaux.

Ainsi, ont été évitées : 3.1.3. Impacts et mesures sur la bathymétrie, la topographie et le relief

Une zone à Jonc noueux (Joncus subnodulosus) et Laîche à trois nervures (Carex trinervis) où a déjà été recensé l’Epipactis des Le projet en phase chantier aura un impact sur la topographie avec la construction de la digue et les zones de stockage temporaires des . matériaux constituant la digue. La modification de topographie étant l’un des objectifs du projet, aucune mesure n’est prévue. marais (Epipactis palustris) ; L’impact résiduel du projet en phase travaux sur la topographie et la bathymétrie est positif, direct et temporaire. . Une mare où la reproduction du Triton ponctué (Lissotriton vulgaris) et du Crapaud commun (Bufo bufo) a été observée ; . Une zone de plantes aréneuses au nord ; 3.1.4. Impacts et mesures sur les sols et sous-sols . La zone de nidification de l’Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europaeus). Les effets directs du chantier sur les sols et les sous-sols peuvent être un compactage des sols lié à la circulation des engins de chantier en dehors des routes et des chemins existants (effet permanent) ou des pollutions accidentelles des sols (effet permanent, les pollutions des sols peuvent en effet être très persistantes).

3. INCIDENCES NOTABLES SUR L’ENVIRONNEMENT DES TRAVAUX CONDUISANT A Les mesures mises en place sont : LA REALISATION DU PROJET ET MESURES ASSOCIEES . Circulation des engins de chantier sur des chemins existants et pistes de chantier pour limiter les risques de compactage des sols ; La phase travaux représente la première source d’impacts sur l’environnement. Ces impacts sont toutefois pour la majorité localisés ou diffus et limités dans le temps. . Mesures préventives des risques de pollutions : locaux de chantier seront équipés d’un dispositif de fosses étanches pour la récupération des eaux usées, aires étanches aménagées et munies d’un déshuileur pour les opérations d’entretien et de ravitaillement des engins de chantier, zone de parking étanchéifiée, produits dangereux stockés sur des rétentions couvertes, stockage des déchets dans des contenants spécifiques, maintenance préventive du matériel et des engins, consignes de sécurité, 3.1. IMPACTS ET MESURES SUR LE MILIEU PHYSIQUE Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS) ;

. Mesures curatives en cas de pollution avérée : produits absorbants, kits anti-pollution, évacuation des terres polluées. 3.1.1. Impacts et mesures sur le climat

Les impacts du chantier seront majoritairement liés aux émissions de gaz à effet de serre (dont le CO2) directe (gaz d’échappement des 3.1.5. Impacts et mesures sur la dynamique sédimentaire engins de chantier) et indirecte (filière de construction des matériaux utilisés). La création de la digue rétro-littoral n’est pas de nature à modifier le fonctionnement hydro-sédimentaire. Les mesures mises en place sont : L’impact sera donc nul. . Les engins de chantier seront conformes à la réglementation en vigueur concernant les émissions de gaz d’échappement, et feront l’objet d’un entretien régulier.

. Limitation de la vitesse de circulation sur le chantier à 30 km/h. REALISATION DE LA DIGUE RETRO LITTORALE DU BOIS DE SAPIN DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE - E1 – RESUME NON TECHNIQUE

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3.1.6. Impacts et mesures sur les eaux souterraines . La Cigogne blanche, espèce inscrite à l’Annexe I de la Directive Oiseaux, sera impactée par le projet d’endiguement au Bois des Sapins en raison de la présence d’un nid à proximité immédiate de la future digue. La présence du chantier augmentera le Les travaux conduisant à la réalisation du projet peuvent être à l’origine de pollution des eaux souterraines par rejet d’effluent et dérangement, la nidification à cet endroit sera impossible durant la durée des travaux. déversement accidentel et d’un accroissement de la turbidité de l’eau par infiltration depuis les zones de déblais et remblais. . La Gorgebleue à miroir espèce inscrite à l’Annexe I de la Directive Oiseaux, niche dans une haie le long de la parcelle retenue pour Les mesures citées au paragraphe relatif aux sols et sous-sols permettront également d’assurer une protection des eaux souterraines. la compensation à la destruction d’habitats d’espèces protégées et à la destruction de zone humide. Son habitat (ici une haie et un fossé à roselière) est situé hors emprise du projet d’endiguement, toutefois, il longe l’unique accès au chantier pour les véhicules et La mise en place des mesures amène à évaluer l’impact résiduel des travaux sur les eaux souterraines comme faible. la base vie du chantier sera implantée non loin ;

. Pour les espèces d’oiseaux et de Chiroptères citées dans les formulaires standards de données des sites Natura 2000 à plus de 5 km 3.1.7. Impacts et mesures sur les eaux superficielles de distance, des échanges sont possibles. A cette échelle, l’impact est considéré comme faible au vu des surfaces et habitats considérés. En effet, ces habitats sont disponibles sur de grandes portions de la côte de la Somme au Pas-de-Calais, y compris les Les pollutions accidentelles des eaux superficielles peuvent être occasionnées par des déversements issus des engins de chantier : milieux estuariens. Les échanges sont nombreux entre tous ces habitats et l’implantation de la digue ne changera pas leur nature produit de vidange et de carburants ou des déversements de produits utilisés par les entreprises de construction. profonde, ce qui laissera l’usage du site pour ces espèces après la réalisation des travaux d’endiguement ; Les mesures mises en place sont : . La destruction partielle (650 m²) d’un habitat d’intérêt communautaire des dunes boisées du littoral nord-atlantique lors du défrichement des emprises ; . Les opérations de dépôt d’hydrocarbures, d’entretien, de ravitaillement des engins seront réalisées sur des aires étanches aménagées et munies d’installation de traitement des eaux résiduaires (aires étanches + déshuileur). Les déchets polluants ne devront pas être . Les arbres à abattre peuvent servir de gîtes aux Chiroptères, mais en général, ces arbres n’atteignent pas de grandes sections à déposés sur le chantier. l’heure actuelle. Ces gîtes ne pourront pas être maintenus sur place (toutefois, les possibilités de report sont assez nombreuses aux alentours). Il est possible que des Chiroptères soient présents dans les arbres lors de leur abattage ; . Le matériel et les engins utilisés seront soumis à un entretien régulier très strict, de manière à diminuer les risques de pollution accidentelle par des hydrocarbures et/ou huiles. . Un risque de destruction accidentelle d’individus persiste aussi bien pour les amphibiens que pour les plantes (plus modéré pour les . Des consignes de sécurité seront établies de manière à éviter tout accident : collisions d’engins, retournement. En particulier, des oiseaux qui sont plus mobiles), ainsi qu’un risque de destruction accidentelle de nids ; pistes d’accès seront aménagées afin de permettre une circulation organisée des engins sur le chantier. . La destruction partielle d’une zone humide, soit une surface de 4,5 ha environ ; . En cas de pollution accidentelle, la pollution sera confinée grâce à des produits type coussins ou boudins. Les liquides sur le sol seront absorbés avec des produits spécifiques. . Un dérangement durant la phase travaux en raison de la présence d’engins et de personnel avec une activité importante. A noter que cette perturbation sera probablement plus importante pour les oiseaux que pour les amphibiens. En ce qui concerne les La mise en place des mesures présentées ci-dessus amène à évaluer l’impact résiduel des travaux sur les eaux superficielles Chiroptères, le dérangement ne devrait pas être trop important puisque les travaux n’auront pas lieu de nuit, le risque existe pour comme faible. les gîtes d’hibernation potentiels dans les arbres à défricher.

3.1.8. Impacts et mesures sur les usages de l’eau Afin de limiter l’impact des travaux, des mesures génériques seront mises en place :

3.1.8.1 Impacts . L’emprise pour les travaux autour de la digue sera de 10 mètres de large de chaque côté, au maximum ; Aucun captage AEP ou périmètre de protection de captage n’est situé à proximité du projet. Les mesures mises en place sont identiques . Les secteurs sensibles dans cette emprise (mares, zone de transplantation, alentours de la base vie) seront mis en défens au moyen aux mesures de protection des eaux superficielles et souterraines. de barrières de type Heras ;

L’impact résiduel du projet sur les usages de l’eau est ainsi négligeable. . Des zones de moindre intérêt écologique ont été prévues pour le croisement des engins dont une zone à Renouée du Japon (dont les travaux pourront permettre l’élimination) ;

3.2. IMPACTS ET MESURES SUR LE MILIEU NATUREL . Les travaux d’abattage des arbres et des arbustes devront être débutés entre mi-septembre et fin-février afin d’éviter l’installation d’oiseaux nicheurs et la potentielle destruction de leur nid ; Le projet en phase chantier aura un impact sur : . La base de vie du chantier sera positionnée sur une partie de la mesure compensatoire. A cet endroit, les extérieurs de la base vie seront interdits d’accès. L’ensemble de la zone occupée pour le dépôt de matériaux et la base vie devra faire l’objet d’une Une station d’une dizaine de pieds de Lotier à gousse carrée (Lotus maritimus) située dans l’emprise de la digue. Le tracé ne pourra . restauration à la fin des travaux afin de terminer la mise en œuvre de la mesure compensatoire. pas être adapté, il résulte déjà d’un compromis épargnant plusieurs autres espèces protégées ; Des mesures plus spécifiques seront également mises en place : . 620 mètres linéaires de haies et une surface de 11 230 m² en lisière de boisement devront être défrichés pour permettre la création de la digue. Il s’agit d’un habitat de nidification de plusieurs espèces de passereaux protégés ; . Planifier les travaux en fonction du cycle biologique des espèces ; . Limiter les risques de pollution (y compris lumineuse) ;

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. Prendre des mesures pour éviter la propagation des espèces exotiques envahissantes ; 3.3. IMPACTS ET MESURES SUR LE MILIEU HUMAIN . Baliser les zones de circulation et protéger les secteurs à transplanter et les zones de non-intervention ; . Installer un nichoir à Cigogne blanche ; 3.3.1. Impacts et mesures sur la population, le bâti et l’urbanisme . Transplanter les stations de Lotier à gousse carrée ; En phase travaux, les incidences potentielles du projet sur la population sont liées aux éventuelles nuisances générées par le chantier : nuisances sonores, dégradation de la qualité de l’air… Ces incidences sont détaillées dans les paragraphes spécifiques qui leur sont . Récupérer les graines d’Iris fétide dans l’emprise digue et les semer sur les espaces proches ; consacrés. Le projet est situé en zone rurale, avec très peu d’habitations à proximité. Les phases d’information du public sur le déroulement des travaux contribueront à minimiser la gêne des travaux pour les riverains, . Semer des espèces végétales prairiales locales sur la digue ; habitants, commerçants, industriels. Les mesures concernant les nuisances sonores et la qualité de l’air contribueront à limiter les impacts. . Confiner la zone à Renouée du Japon identifiée sur l’accès chantier. L’incidence résiduelle du projet en phase travaux sur la population et l’habitat est négligeable. Pour l’impact des zones humides aucune mesure de réduction ne peut être mise en place, des mesures de compensation sont donc Impacts sur le patrimoine culturel et paysager et les biens matériels

3.3.2. Impacts et mesures sur les activités économiques et industrielles 3.2.1. Patrimoine archéologique Aucune activité économique, en dehors de l’agriculture, n’est située sur l’aire d’étude. La phase travaux aura un impact temporaire indirect considéré comme positif, car cette activité permettra la création d’activités au niveau local, et consistera en une source La construction de la digue rétro-littoral nécessite des terrassements, et pourra donc avoir une incidence sur les vestiges archéologiques d’emplois directs et/ou indirects (commerces locaux notamment restauration, etc.). de l’aire d’étude. La Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) a été consultée en amont sur l’aire d’étude. Le retour de la DRAC confirme la sensibilité du site au regard de l’archéologie préventive et un diagnostic préventif est en cours de prescription. L’incidence du projet en phase travaux sur les activités économiques de l’aire d’étude est ainsi positive. L’incidence résiduelle du projet en phase travaux sur le paysage est négligeable.

3.3.3. Impacts et mesures sur les espaces agricoles et forestiers 3.2.2. Patrimoine culturel 3.3.3.1 Impacts L’aire d’étude du projet de digue rétro-littorale du Bois de Sapins n’est pas située au sein d’un site inscrit ou classé. Aucun périmètre de protection de Monument Historique ne recoupe l’aire d’étude. Le projet s’implante en grande partie sur des parcelles agricoles destinées à la polyculture et à l’élevage. Le projet aura ainsi un impact sur 4 parcelles agricoles concernant 2 exploitants. Les pertes foncières pour ces exploitations restent minimes : de l’ordre de 3 à 4 % de Ainsi, l’effet du projet en phase travaux sur le patrimoine culturel est négligeable. la surface agricole utile pour l’une et de moins de 1 % pour l’autre. Le projet risque également d’impacter un chemin agricole qui permet l’accès d’une des exploitations à ses parcelles de proximité.

Le projet s’implante également sur des parcelles boisées, toutefois elles ne font pas l’objet d’une exploitation sylvicole. 3.2.3. Paysage Les mesures mises en place sont : Le projet en phase chantier perturbera le paysage local par la mise en place des installations chantier. Il générera aussi des déplacements des engins de chantier sur les emprises travaux et les voies d’accès. . Acquisition de parcelles par le maitre d’ouvrage Les mesures mises en place sont : . Mesures d’accompagnement auprès des exploitants agricoles : conversion de parcelle en prairie à la place du pâturage, faire paître les vaches dans une prairies plus éloignées… . Mise en place d’une charte « Chantier Propre » . Maintien d’un chemin d’accès entre les parcelles afin que l’exploitant garde son organisation actuelle . Les procédures de remise en état des lieux en fin de chantier et les modalités d'entretien des emprises dans l'intervalle seront strictement définies et contrôlées. L’incidence résiduelle du projet en phase travaux est faible.

. Information du public . Implantation de la base travaux en retrait du front de mer . Matériaux d’apport extérieur acheminés sur le site au fil de l’eau par les carriers, pas de stockages de matériaux à long terme.

Suite à la mise en place des mesures, l’incidence résiduelle du projet en phase travaux sur le paysage est faible.

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3.3.4. Impacts et mesures sur les activités de loisirs . Information des ouvriers par la maitre d’œuvre sur la nécessité d’éviter toute consommation superflue de carburant et de respecter les règles établies sur le chantier Les travaux auront un impact sur les activités de loisirs à proximité du projet, et en particulier sur le chemin de Grande Randonnée GR120, qui longe la plage du Bois des Sapins. Le projet sera réalisé hors période estivale. La zone de travaux sera clôturée et balisée et il L’impact résiduel du projet en phase travaux sur la qualité de l’air est ainsi négligeable. sera étudié la mise ne place d’une « déviation » temporaire pour maintenir le GR.

Concernant les activités de chasse, très présentes sur la baie d’Authie, les travaux pourront entrainer une perturbation des espèces (bruit, nuisances) et une gêne pour les chasseurs (zone chantier interdite au public). Néanmoins, cet effet sera temporaire et localisé au 3.6. IMPACTS ET MESURES SUR LES RISQUES NATURELS droit du projet, le reste de la baie d’Authie ne sera pas impactée. De plus, aucune hutte de chasse ne se trouve sur l’emprise du projet.

L’impact résiduel du projet en phase travaux sur les activités de loisirs de l’aire d’étude est négligeable. 3.6.1. Risques inondation

Sur le secteur de Bois de Sapins, le cordon dunaire non protégé est directement soumis au flot et subit une érosion très marquée. Le 3.3.5. Impacts et mesures sur les infrastructures secteur Bois de Sapins est très affaibli par une brèche en constante évolution. Le secteur du projet est inondable pour des tempêtes de période de retour 2 à 3 ans. La durée du chantier étant de l’ordre d’un an, celui-ci sera soumis au risque inondation par submersion Le projet en phase travaux n’occasionnera pas de coupure de voiries. En effet, la base chantier et le projet sont situés à l’extrémité de marine qui pourra impacter les activités. voies sans issue. Concernant l’état des voies utilisées, la réalisation des travaux pourra être indirectement responsable de dépôts de Les installations de chantier, implantées en zone inondable par submersion marine seront démantelées/évacuées en cas de risque de boues aux niveaux des voiries (issues des roues des véhicules), aussi il sera réalisé un nettoyage régulier par les entreprises des engins de chantier et bas-côtés des voies et chaussées utilisés submersion. Des consignes seront mises en place afin que les entreprises soient averties du risque de submersion par les services en charge des prévisions météorologiques. L’incidence résiduelle du projet en phase travaux sur les infrastructures est ainsi négligeable. L’impact résiduel est qualifié de négatif, direct, temporaire, à court terme et faible.

3.4. IMPACTS ET MESURES SUR L’AMBIANCE ACOUSTIQUE 3.6.2. Risques sismiques Les nuisances acoustiques liées aux phases de travaux auront différentes origines (construction de la digue, circulations des engins. Les mesures mises en place sont : Le projet en phase travaux n’est pas susceptible d’avoir une incidence sur les risques sismiques.

. Les engins de chantier respecteront les limites sonores fixées par la réglementation ; 3.6.3. Risques de mouvements de terrain . Limitation des émissions sonores avec la mise en place d’horaires de chantier en journée du lundi au vendredi ou exceptionnellement soir et week-end avec autorisation préfectorale Le projet en phase travaux n’est pas susceptible d’avoir une incidence sur les risques mouvement de terrain.

. La vitesse sera limitée sur la zone de chantier ; . Le nombre de déplacements de camions pour le transport des matériaux, les itinéraires et les conditions de leurs parcours seront 3.7. IMPACTS ET MESURES SUR LA SECURITE ET LA SALUBRITE PUBLIQUE optimisés au maximum. Il n’est pas envisagé de travaux de nuit, ni d’éclairage spécifique des équipements à proximité des zones bâties, aussi les aménagements . Suivi de la conformité des travaux à la réglementation. n’induiront pas de pollution lumineuse.

L’impact résiduel du projet en phase travaux sur l’ambiance acoustique est ainsi faible, direct et temporaire. Du fait de la nature des travaux (construction d’une digue en remblais), le projet en phase chantier ne créera pas de vibrations pouvant impacter les habitations situées à proximité.

Parce que les zones de chantiers représentent un risque pour toute personne étrangère à celles-ci, le maître d’ouvrage mettra en place 3.5. IMPACTS ET MESURES SUR LA QUALITE DE L’AIR une délimitation stricte des emprises. Le chantier sera ainsi interdit au public, et des clôtures provisoires seront posées. Les riverains seront informés des enjeux du projet, du planning prévisionnel des travaux… Le chantier provoquera une augmentation des émissions de gaz d’échappement des véhicules et engins de chantier (i.e., engins de battage, grue de chantier, etc.). Les mesures mises en place sont :

. Les mesures présentées pour le climat contribueront également à minimiser les effets sur la qualité de l’air . Les camions et engins de chanter seront conformes à la réglementation en vigueur concernant les émissions de gaz d’échappement . Nettoyage / arrosage par l’entreprise des roues des engins de chantier et des bas-côtés des voies et chaussées pour limiter les émissions de poussières

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4. INCIDENCES NOTABLES SUR L’ENVIRONNEMENT DE L’EQUIPEMENT PROJETE EN 4.1.5. Impacts et mesures sur les eaux souterraines PHASE D’EXPLOITATION ET MESURES ASSOCIEES Les impacts du projet, si existants, ne sont liés qu’au tassement des sols sous le poids de la digue rétro-littorale.

Cet impact est considéré comme négligeable étant donné l’aspect très localisé. 4.1. IMPACTS ET MESURES SUR LE MILIEU PHYSIQUE 4.1.6. Impacts et mesures sur les eaux superficielles

4.1.1. Impacts et mesures sur le climat La digue rétro-littorale n’aura pas d’incidence sur les eaux superficielles en phase exploitation.

En fonctionnement courant (hors opérations de maintenance ou de sécurité), l’aménagement ne rejette pas de gaz dans l’atmosphère. Cet impact est considéré comme nul. Aucun impact de l’exploitation de l’aménagement n’est ainsi prévu sur le climat.

L’impact but est qualifié de négatif, direct, permanent, à court terme et négligeable. 4.1.7. Impacts et mesures sur les usages de l’eau

Les aménagements prévus ne sont pas de nature à avoir un impact sur les usages de l’eau. Aucun captage d’alimentation en eau potable 4.1.1. Impacts et mesures sur les conditions météo océaniques ni périmètre de protection n’est situé à proximité immédiate du projet.

Comme indiqué au paragraphe concernant les incidences en phase travaux, le projet ne modifie pas les conditions météo océaniques. Cet impact est considéré comme nul.

Cet impact est considéré comme nul. 4.2. IMPACTS ET MESURES SUR LE MILIEU NATUREL

4.1.2. Impacts et mesures sur la bathymétrie, la topographie et le relief Le projet d’endiguement prévoit un cheminement piéton en haut de digue, risquant d’engendrer une perturbation pour l’avifaune, en particulier pour la Cigogne blanche en phase fonctionnement. Les opérations d’entretien sont également susceptibles d’impacter la Les mouvements de terres et les terrassements nécessaires à la construction de la digue rétro-littorale entraînent une modification des faune-flore du fait de l’entretien des espaces végétalisés (tontes). modelés. La digue va surplomber le terrain naturel de quelques mètres. Aucune mesure ne permettra de limiter le faible impact topographique dû à la création de la digue, étant donné que c’est la nature même du projet. Afin de préserver la faune, la flore et les habitats dans l’emprise du projet d’endiguement au Bois des Sapins, des mesures de réduction et d’accompagnement seront mises en place : L’impact résiduel est qualifié de négatif, direct, permanent, à court terme et faible. . Canaliser le public sur la digue ;

4.1.3. Impacts et mesures sur les sols et sous-sols . Mettre en place une gestion écologique sur les espaces semi-naturels de la digue et les espaces naturels périphériques.

La mise en place de la digue pourra avoir un impact sur les sols de l’aire d’étude (tassements des matériaux, risques d’érosion régressives, problèmes de stabilité…). Les mesures mises en place sont : 4.3. IMPACTS SUR LE PATRIMOINE CULTUREL ET PAYSAGER ET LES BIENS MATERIELS . Allongement du cheminement hydraulique sous l’ouvrage . Mise en place d’une clé d’étanchéité de 2,5 m de profondeur. 4.3.1. Patrimoine archéologique . Concernant les tassements, les matériaux seront mis en œuvre par couches successives soigneusement compactées conformément En phase exploitation, les ouvrages n’auront aucun impact sur le patrimoine archéologique. aux recommandations du GTR. Après re-taillage des talus amont et aval aux pentes prévues au projet, la partie supérieure des terrassements sera arasée à la cote projet en tenant compte des tassements résiduels attendus et déterminés dans l’étude des sols. Cet impact est considéré comme nul.

L’impact résiduel du projet en phase exploitation sur les sols est ainsi faible, direct, permanent. 4.3.2. Patrimoine culturel

4.1.4. Impacts et mesures sur la dynamique sédimentaire Le projet de digue rétro-littorale du Bois de Sapins n’est pas situé au sein d’un site inscrit au classé. Aucun périmètre de protection de Monument Historique ne recoupe le secteur du projet. La digue rétro-littorale n’a aucune incidence sur la dynamique sédimentaire. Ainsi, l’effet du projet en phase exploitation sur le patrimoine culturel est négligeable. Cet impact est considéré comme nul.

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4.3.3. Paysage 4.4.5. Impacts et mesures sur les infrastructures de transport

4.3.3.1 Impacts Le projet en phase exploitation n’a aucune incidence directe sur les infrastructures de transport de l’aire d’étude. Toutefois, le projet permettant de protéger la rive nord de l’Authie des inondations pas submersion marine, il permet aussi d’éviter les coupures d’axes routiers en cas d’inondation. De par la présence de la digue, le projet en phase exploitation entraine un impact direct et modéré sur le paysage. Une intégration paysagère de la digue est prévue dans le cadre du projet. Le tracé de la digue a été défini afin que sa sinuosité rappelle les ondulations L’impact du projet sur les voiries est ainsi positif, indirect et permanent. littorales du rivage et les courbes dunaires. Le profil de l’ouvrage s’inspire des dilatations du massif dunaire à l’instar d’un ruban sinueux dans le paysage. Cette morphologie tend à atténuer l’artificialisation de l’ouvrage perçu.

Suite à la mise en place des mesures, l’incidence résiduelle du projet sur le paysage est faible, direct et permanent. 4.5. IMPACTS ET MESURES SUR L’AMBIANCE ACOUSTIQUE

Du fait de sa nature, le projet n’a aucun impact sur l’ambiance acoustique de l’aire d’étude. 4.4. IMPACTS ET MESURES SUR LE MILIEU HUMAIN Cet impact est considéré comme nul.

4.4.1. Impacts et mesures sur la population, le bâti et l’urbanisme 4.6. IMPACTS ET MESURES SUR LA QUALITE DE L’AIR En phase exploitation, les aménagements n’ont aucun impact direct sur les habitations, la population et l’urbanisme. Toutefois, les aménagements permettent de protéger la population des quartiers sud de Berck et de Groffliers des inondations par submersion marine. En exploitation, l’incidence de la maintenance des ouvrages sur la qualité de l’air est liée aux émissions des véhicules de services dont L’analyse coût-bénéfice réalisée dans le cadre du Programme d’Actions et de Prévention des Inondations (PAPI) en prenant en compte l’incidence est négligeable. l’ensemble des aménagements de l’Authie nord a montré que pour des tempêtes très fréquentes (période de retour 1 an), les ouvrages permettent de protéger plus de 5 000 personnes. Le projet de digue rétro-littoral faisant partie du projet global d’endiguement Authie L’impact brut du projet en phase exploitation sur la qualité de l’air est ainsi négligeable. Nord, il participe à la protection des populations.

L’impact brut du projet en phase exploitation sur les sols est ainsi positif, modéré, direct, permanent. 4.7. IMPACTS ET MESURES SUR LES RISQUES NATURELS

4.4.2. Impacts et mesures sur les activités économiques et industrielles 4.7.1. Risques inondation En phase exploitation, les aménagements n’ont aucun impact direct sur les activités économiques et industrielles. L’objectif du projet est la protection de la rive Nord de l’Authie contre les inondations. La digue rétro littorale permet une sécurisation Cet impact est considéré comme nul. du secteur jusqu’à un objectif de protection au niveau d’un évènement maritime décennal à l’horizon 2065. Ainsi, l’effet des aménagements, et notamment de la digue rétro-littorale du Bois des Sapins sur le risque inondation est positif. 4.4.3. Impacts et mesures sur les espaces agricoles et forestiers

En phase exploitation, l’exploitant agricole dont le siège est situé à proximité de la digue pourra subir une gêne liée à la fréquentation 4.7.2. Risques sismiques piétonne de la digue et notamment des stationnements gênants. Toutefois, le projet ne sera pas générateur d’une augmentation de la fréquentation du secteur. Il n’est attendu aucun impact du projet sur le risque sismique. L’impact brut est qualifié de négatif, direct, permanent, à court terme et négligeable. Cet impact est considéré comme nul.

4.4.4. Impacts et mesures sur les activités de loisirs 4.7.3. Risques de mouvements de terrain L’aménagement n’aura pas d’impact direct négatif sur les activités de loisirs de l’aire d’étude. Il est prévu la création de cheminements Il n’est attendu aucun impact du projet sur le risque mouvement de terrain. piétons en crête de digue et pied de digue, reliant le Royon des Places et le chemin des Gras Veaux. Un belvédère sera créé en crête de digue. Un cheminement équestre est prévu le long de la digue. Cet impact est considéré comme nul. L’activité de chasse ne sera pas impacté par le projet en phase exploitation.

Ainsi, les aménagements ont un impact positif sur les activités de loisirs de l’aire d’étude.

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4.8. IMPACTS ET MESURES SUR LA SECURITE ET LA SALUBRITE PUBLIQUE La digue rétro-littorale est ainsi peu vulnérable au changement climatique.

Il n’est pas envisagé d’éclairage spécifique des équipements, aussi les aménagements n’induiront pas de pollution lumineuse. Aucun équipement installé sur le site ne génèrera de vibrations. 6. INCIDENCES NEGATIVES NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT En phase exploitation, des déchets pourront être produits lors des phases de maintenance. En effet, la fauche (digue, fossés) entrainera RESULTANT DE SA VULNERABILITE A DES RISQUES D’ACCIDENTS OU DE la production de déchets verts qui seront évacués puis traités. CATASTROPHES MAJEURS

Sur l’aire d’étude, les risques suivants ont été identifiés :

5. INCIDENCES SUR LE CLIMAT ET VULNERABILITE DU PROJET AUX CHANGEMENTS . Inondation CLIMATIQUES . Séisme: zone de sismicité très faible . Retrait/Gonflement des argiles: aléa nul au niveau de la digue retro-littorale 5.1. TENDANCE DE L’EVOLUTION DU CLIMAT AU XXIEME SIECLE ET CONSEQUENCES En premier lieu il convient de rappeler que le projet est un aménagement hydraulique destiné à réduire les risques de submersion POTENTIELLES SUR LE TERRITOIRE DES HAUTS-DE-FRANCE marine, et l’inondation de la rive Nord de l’Authie. Il sera constitué uniquement d’une digue, et présente donc peu de vulnérabilité par rapport à un risque extérieur, aucun risque lié à une catastrophe majeure n’étant identifié à proximité hormis le risque inondation pour D’après Météo France, une poursuite du réchauffement climatique au cours du XXIème siècle en Nord-Pas-de-Calais est à prévoir, quel lequel le projet est conçu. que soit le scénario considéré. Selon le scénario sans mise en place de politique climatique, le réchauffement pourrait dépasser 3°C à l’horizon 2071-2100 par rapport à la période 1976-2005. En revanche, peu d’évolution des précipitations annuelles sont attendues, mais L’étude de danger réalisée dans le cadre du projet a analysé le risque lié à l’inondation pour différents scénarios et notamment ceux les contrastes saisonniers seraient plus importants que d’ordinaire. La poursuite de la diminution du nombre de jours de gel et prenant en compte une défaillance du système d’endiguement. l’augmentation du nombre de journées chaudes est à prévoir, qu’il y ait ou non des politiques climatiques mises en œuvre. Il est également prévu un asséchement du sol de plus en plus marqué au cours du XXIème siècle en toute saison.

Cette évolution du climat peut avoir des conséquences à court et moyen terme sur la faune et la flore ainsi que sur les habitats caractéristiques de la région.

Concernant les niveaux marins, les effets du changement climatique sur l’élévation du niveau de la mer sont observés et partagés par l’ensemble des experts. Dans le cadre des études réalisés pour le PAPI BSA, l’hypothèse pessimiste a été retenue, soit :

. Horizon temporel actuel : pas de surcote liée au changement climatique . Horizon temporel + 20 ans (2035) : + 0.17 m . Horizon temporel + 50 ans (2065) : + 0.35 m . Horizon temporel + 100 ans (2115) : + 0.70 m

5.2. INCIDENCES DU PROJET SUR LE CLIMAT

En phase de construction, la génération de gaz à effet de serre due à la consommation en carburant a un impact potentiel indirect sur le climat. La génération de GES du projet est toutefois à relativiser avec les quantités de GES émises dans le Nord.

En phase exploitation, le projet n’est pas de nature à modifier directement le climat à l’échelle locale ou régionale.

5.3. VULNERABILITE DU PROJET AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES

La digue rétro-littorale est dimensionnée pour un évènement de période de retour de 100 ans, et prend en compte les conséquences du changement climatique : hausse des niveaux marins extrêmes et augmentation de la fréquence des tempêtes. De plus, l’augmentation du niveau marin et des tempêtes entraînera une augmentation de l’érosion de l’estran : des rechargements d’entretien devront être prévus afin de garantir la pérennité de la digue rétro-littorale. REALISATION DE LA DIGUE RETRO LITTORALE DU BOIS DE SAPIN DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE - E1 – RESUME NON TECHNIQUE

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7. MESURES COMPENSATOIRES

L’ensemble des mesures compensatoires seront mises en place sur des parcelles situées à proximité immédiate du projet. Le site de la mesure compensatoire représente 8,76 ha. Actuellement, la parcelle est un champ de céréales cultivé.

Les différentes mesures sont :

. La restauration d’une zone humide existante, d’une surface minimale de 150 % par rapport à la surface détruite (soit 6,78 ha). Cette mesure sera mise en place sur une parcelle en périphérie directe de la zone humide détruite. Cette parcelle, couverte de cultures actuellement, est une compensation de grand intérêt hydrologique. Afin de procéder à la compensation de destruction de zones humides, la prairie sera restaurée en prairie hygrophile brièvement à longuement inondable de l’Agrostieta stoloniferae. Elle sera fauchée la première année, le temps de l’installation et du développement des espèces végétales, puis un pâturage extensif sera mis en place dessus.

. Restauration d’habitats de mégaphorbiais et de roselières favorables aux passereaux paludicoles : un décapage localisé sera réalisé sur tout le pourtour de la parcelle, dans l’alignement des fossés existants lorsqu’il y en a. Le décaissement se fera à -40 cm du niveau actuel. Par la suite, la gestion permettra la différenciation de roselières et de mégaphorbiaies. La mesure favorisera la nidification des passereaux de zone humides et les déplacements des amphibiens. Elle favorisera l’apparition et la dispersion d’espèces végétales à enjeux. Elle augmentera également la diversité faunistique du site en attirant de nombreux insectes.

. Création de dépressions favorables à la reproduction et aux déplacements des amphibiens : de petites surfaces seront décapées sur des profondeurs plus ou moins importantes afin de laisser se développer des végétations pionnières et éphémères des berges périodiquement inondées. Les berges seront modelées en pentes douces. L’augmentation du nombre de dépressions périodiquement inondées sera bénéfique à la reproduction des amphibiens. Cette mesure permettra aussi la reproduction de certains insectes dépendant du milieu aquatique pour une partie de leur cycle de vie.

. Décapage de deux grandes surfaces au sein de la prairie mouilleuse : la mesure vise à créer des habitats favorables à l’implantation et à la dispersion d’espèces végétales à enjeux. Deux grandes dépressions seront effectuées dans la prairie mouilleuse sur laquelle sera mis en place un pâturage extensif ovin (compensation de zone humide et de zone agricole). L’une de 3 243 m² et l’autre de 2 070 m².

. Création et étoffement de haies champêtres pour la nidification des passereaux : deux petites haies morcelées sont implantées au nord et au sud de la mare de chasse dans la zone de compensation. Elles seront étoffées par plantation d’espèces locales, dont des espèces à baies, intéressantes pour l’avifaune (gîte et couvert). Une nouvelle haie sera implantée le long du périmètre nord-ouest pour créer un écran visuel avec la seconde hutte de chasse (hors emprise de la zone compensatoire).

. Gestion favorable aux habitats et aux espèces protégées : l’espèce végétale protégée transplantée (Lotier à gousse carrée), celles ayant fait l’objet de mise en défens (Jonc noueux, Laîche à 3 nervures), et l’ensemble des habitats créés dans le cadre de la compensation feront l’objet d’une gestion adaptée. Un suivi écologique sera réalisé durant l’année suivant les travaux, et un suivi des mesures mises en place sera réalisé durant 5 ans pour l’ensemble des mesures préconisées. Un suivi complémentaire à 10, 20 et 30 ans sera effectué pour les mesures compensatoires.

La carte en page suivante présente les mesures compensatoires mises en œuvre.

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Figure 12 : Mesures compensatoires à la destruction de zones humides et d'espèces protégées (Alfa-Environnement, 2019) REALISATION DE LA DIGUE RETRO LITTORALE DU BOIS DE SAPIN DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE - E1 – RESUME NON TECHNIQUE

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8. MODALITES DE SUIVI DES MESURES MISES EN ŒUVRE EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA SANTE

Les modalités de suivi de mesures sont :

. Suivi écologique du chantier par un ingénieur écologue ; . Suivi écologique des mesures : vise à s’assurer de l’efficacité des mesures mises en place et de définir l’évolution des habitats et espèces. Des indicateurs seront suivis : suivi du Lotier à gousse, du Jonc noueux, de la diversité végétale, des habitats, des passereaux, de la Cigogne blanche et des amphibiens ;

. Suivi et entretien des aménagements paysagers : opérations de surveillance et d’entretien de la végétation réalisée au minimum 3 fois par an, entre avril et septembre ;

. Les mesures de suivi relatives au milieu humain consisteront principalement à surveiller et s’assurer du bon entretien des actions mises en place pour l’adaptation des activités de loisirs implantées sur la digue (cheminements, belvédère).

9. ESTIMATION DES DEPENSES LIEES AUX MESURES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT

Le coût des mesures relatives au milieu naturel est estimé à environ 433 000 € (optimisation possible en fonction des options techniques retenues).

Le coût des acquisitions foncière nécessaire au projet est de 762 000 € HT, cette estimation a été faite par le service des Domaines sur la base d’une estimation de 1,20 €/m² pour les parcelles agricoles (pâtures, labours) et taillis et 1,70 €/m² pour les parcelles boisées.

10. EFFETS CUMULES DU PROJET AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS

Les projets identifiés sur les communes de l’aire d’étude sont les suivants :

. Projet de demande d’autorisation de renouvellement et d’extension de la carrière à ciel ouvert de sables, de graviers et de galets sur la commune de Quend (80)

. Projet de création de la zone d’aménagement concerté (ZAC) de la Frange Nord à Quend-Plage-lès-Pins (80 / Somme) - Avis sur projet du 7 août 2018

. Projet de programme pluriannuel d’entretien et de restauration des canaux de la basse vallée de l’Authie (62 et 80 / Pas-de-Calais et Somme) - Avis sur projet du 3 juillet 2018

. Projet de plan vélo baie de Somme entre Mers-les-Bains et le Pont-à-Cailloux à Quend (80 / Somme) - Avis sur projet du 31 janvier 2018

. Plusieurs dossiers ont été déposés dans le passé concernant le projet de rechargement en sable du Bois des Sapins en Baie d’Authie sur les communes de Groffliers et Berck-sur-Mer (62).

Toutefois ces projets ne sont pas susceptibles de générer des effets cumulés du fait de leur localisation et/ou de leurs caractéristiques.

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DESCRIPTION DES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION RAISONNABLES QUI ONT ETE EXAMINEES ET PRINCIPALES RAISONS DU CHOIX EFFECTUE

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Entraine une submersion très importante avec des hauteurs d’eau supérieures à 2m dans la zone de recul, La baie d’Authie est un estuaire historiquement très mobile et connait un processus de migration vers le Nord. Depuis la moitié du 19ème . siècle, la rive Nord a été équipée de nombreux aménagements pour tenter d’enrayer ce phénomène tandis que le Sud de la baie était Rapproche sensiblement les ouvrages de protection de la ville de Berck et augmente donc le risque dû à une potentielle rupture marqué par des renclôtures successives gagnant du terrain sur la baie. La baie d’Authie reste aujourd’hui un secteur sensible vis-à-vis du . d’ouvrage risque d’inondation et d’érosion. Face à ces problématiques une stratégie globale à l’échelle de la baie a été définie dans le PAPI Bresle- Somme-Authie. . Génère un surcout à l’investissement très important (env. 17 M€) du fait l’augmentation du linéaire endigué (x5) par rapport à une protection au niveau du trait de côte actuel

Le scénario 3 est quant à lui rejeté dans son application locale du fait des coûts prohibitifs du redéploiement affectant de nombreux 1. LES SCENARIOS GLOBAUX enjeux urbains sur un territoire extrêmement étendu.

Dans le cadre du PAPI, de nombreuses solutions de protection de la baie d’Authie ont été étudiées à l’échelle de l’ensemble de la baie. Il a donc été considéré sur ce secteur, dans les scénarios locaux un système de protection maintenu sur le tracé du trait de côte actuel Au niveau du Bois des Sapins, les solutions étudiées sont les suivantes. et/ou l’adoption d’une position rétro-littorale modérée.

2. LES SCENARIOS LOCAUX ETUDIES

Scénario global 1 : Confortement pour . Option 1 : Réensablement massif initial puis régulier. Maintien du trait de côte à minima à son emplacement actuel (technique de un évènement de type « tempête réensablement en cours d’étude au stade maitrise d’œuvre). Construction de deux déflecteurs de courant respectivement à 4m centennal à 50 ans (T100 H2065) » NGF (nord) et à 2m NGF (sud).

. Option 2 : Création d’une digue en position rétro littorale au-delà du cordon dunaire en érosion avec une crête à 8,2 m NGF (protection évènement centennal). Cette digue a vocation de digue de premier rang sur le moyen terme (brèches, disparition progressive du cordon dunaire).

En termes économiques, les deux options testées sont globalement équivalentes.

. Sur le secteur du bois de Sapins, l’option 1 du réensablement présente l’avantage d’une protection « douce » car réversible et s’appuyant sur le renforcement d’un cordon dunaire. Les volumes prévus pour le réensablement initial seraient de 250 000 m3.

. Les pertes annuelles seraient d’environ 35 000 m3 (au lieu de la tendance actuelle comprise entre -70 000 et -110 000 m3/an) grâce à la mise en place jointes de déflecteurs de courant. Scénario global 2 : Création d’une digue arrière littoral sur Bois de Sapins. . Cette érosion résiduelle entraine néanmoins des coûts d’entretien potentiellement importants à maintenir pour assurer la pérennité du cordon (estimés à environ 300 k€ /an). On constate à l’heure actuelle, l’absence d’une solution pérenne, techniquement viable

(des études complémentaires sont en cours), permettant de satisfaire les contraintes réglementaires, environnementales et à moindre coût. Cette solution reste donc à envisager avec une limite dans le temps de l’ordre d’une vingtaine d’années sous peine de cumuler des coûts d’entretien importants sur le long terme.

. La solution d’une digue retro-littorale permettrait de répondre au problème de submersion marine des zones arrière. Cette solution est néanmoins celle d’un aménagement structurel « dur » sur un des rares secteurs non aménagés de la baie d’Authie. Elle entérine la disparition progressive du cordon dunaire. La digue rétro-littorale envisagée a vocation de digue de premier rang sur le moyen terme (du fait de la création progressive de brèches et la disparition du cordon dunaire sur le long terme). Les coûts estimés prennent en compte cet aspect. Scenario global 3 : Recul stratégique volontaire, redéploiement de l’ensemble des enjeux se trouvant en zones inondables Dans la démarche itérative menée dans le cadre du PAPI, l’option locale retenue à détailler en version finale est celle d’une combinaison temporelle des deux options testées, l’une pouvant répondre au risque immédiat encouru tout en restant réversible (confortement sédimentaire de la brèche), l’autre une réponse structurelle à mettre en place en absence de solutions pérennes de rechargement sur le long terme.

La zone de recul envisagée en scénario global 2 :

. Ne permet pas de diminution notable du niveau d’eau dans la baie lors des évènements extrêmes,

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3. ADAPTATION DU PROJET LORS DES PHASES D’AVP

Du fait des caractéristiques du projet consistant à protéger un secteur précis, la localisation de la digue ne peut pas être modifiée. En revanche, un travail d’optimisation a été réalisé afin de limiter les impacts sur les secteurs à enjeux et notamment sur la faune-flore.

Afin de préserver la faune, la flore et les habitats dans l’emprise du projet d’endiguement au Bois des Sapins, le tracé de la digue a été adapté afin d’éviter plusieurs zones à enjeux environnementaux. Ainsi, ont été évitées :

. Une zone à Jonc noueux et Laîche à trois nervures où a déjà été recensé l’Epipactis des marais (Epipactis palustris) ; . Une mare où la reproduction du Triton ponctué et du Crapaud commun a été observée ; . Une zone de plantes aréneuses au nord ; . La zone de nidification de l’Engoulevent d’Europe. De plus, un travail a été réalisé afin de préserver autant que possible les usages actuellement en place sur le secteur : maintien des accès, intégration paysagère

Figure 13 : Plan définitif du projet

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