Basiliek Van Koekelberg

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à la carte PLACE R. DE L ARMISTICE AV. EMILE BOSSAERT EUGENE SIMONIS Koekelberg CHAUSSÉE DE JETTE AV. SEGHERS Promenades R. LEON FOUREZ

R. DU PARC ELISABETH AV. DU CHÂTEAU AV. DE L'INDÉPENDANCE BELGE R. JULES BESME AV. DE LA LIBERTÉ PLACE DE BASTOGNE 1. Au cœur du BOULEVARDvieux LEOPOLD Koekelberg II

SQUARE FÉLIX D DépartVANDE SANDE : rue Deschampheleer - métro Ribaucourt A Arrivée : place Victoria - bus 20 AV. DU KARREVELD R AV. DE LA LIBERTÉ . HE R. DES BRAVES RK R. JULES BESME Durée: environ 1h30OLI ERS R. DE NORMANDIE CIMETIERE DE MOLENBEEK-ST-JEAN BOULEVARD LOUIS METTEWIE R. GEORGE-DIT-MARCHALR. VAN BERGEN E R. FÉLIX VANDE SANDE N N R. DE L ARMISTICE -A E T IN R A

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E G R. HERKOLIERSç D É ' > S L E E R. MONTAGNE AUX ANGES L . D JU R . à R R. DE LA TANNERIE PLACE CHATEAU-FERME DU KARREVELD HENRI VANHUFFEL ! ) R. DU RELAIS SACRÉ TÉ D RI U R. DU JARDINIER à la carte: un nouveau regard - EC è S A L § à la carte sur votre commune E R D R. DE GANSHOREN . . E R. FRANCOIS DELCOIGNER MI & LE SERGIJSELS R. HOUZEAU DE LEHAIE Découvrez les trésors du petit patrimoine qui IMPASSE DES C COMBATTANTS & SQUARE H KOEKELBERG nous entoure. Parcourez des coins inconnus. A DE NOVILLE U S é R S ( E Suivez l’itinéraire et n’hésitez pas à jouer! R. LÉON AUTRIQUE É E

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Avec cette collection de cartes-promenades P R > > J . D ET M E T A R. STEPMAN R. DE LÉGLISE SAINTES ANNE E H

richement illustrées, les communes bruxelloises R. DUz CUBISME TI SC SS E a> D R. DU NEEP ER R. sont passées à la loupe. Un carnet à emmener en AN > DS PLACE VAN HOEGAERDEN balade ou à consulter chez soi. R. SAINT-JULIEN

R . A N e Koekelberg à la carte T O R. VAN HOEGAERDE ET U IN Q E CR. P. PIERMEZ A C Située au Nord-Est de la Région, Evere est une commune J O N U EA R . J T bien connue de ceux qui se rendent à l’aéroport R CHAUSSÉE DE GAND international ou qui cherchent à rejoindre l’autoroute. NATIONALES IRES LO G Son nom est souvent associé à l’Otan et aux grands buildingsES . D V de la périphérie. Mais il sufﬁ t de quitter une des grandesA artères et de rentrer dans les quartiers pour non seulement découvrir une commune riche de patrimoine mais également 2. Promenade Royale humer un air de village que la Région a su conserver. D Départ et A arrivée : angleAV avenue de la Liberté et avenue du Panthéon . D ES bus 20, tram 19, métro Simonis GL OIR C’est ce que nous dévoile le douzième numéro de la collection ES NA AV. DE L'HÔPITAL FRANCAIS Durée: environ 1h30 TIO à la carte, dédiée au patrimoine des communes qui composeN NA CHAUSSÉE DE JETTE

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notre belle Région. Objet idéalement formaté pour T être

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tenu en main, ce petit guide pédagogique donne à chacunU la

V R. DES ARCHERS possibilité de déambuler dans la ville et d’aiguiser son regardA TUNNEL LEOPOLD II AV. DE JETTE sur ses détails. texte à venirR. M. L. UYTROEVER AV. DE LA BASILIQUE AV. DU PANTHEON PARVIS DE LA BASILIQUE À partir de textes courts et de belles illustrations, l’amateur AV. EMILE BOSSAERT d’architecture ou l’amoureux de nature se familiariseraR. O. LEPREUX à ç PARC ELISABETH R. DU PETIT-BERCHEM R. OMER LEPREUX R. DU COMPTOIR l’histoire et au développementAV. DU CHÂTEAU urbanistique d’Evere. Il pourra aller au devant de la ville en suivant deux promenades qui > PARC ELISABETH

AV. DE LA BASILIQUE ç dévoilent le passé rural et attirent l’attention sur les espaces ! > A AV. SEGHERS V. R. DE NECK verts tout autant que sur les trésorsR. EMILE DEROOVER d’architecture Art Déco DU PA NT à HE et moderniste dont la commune recèle ! è ON

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Je vous souhaite d’agréables découvertes … ( > TUNNEL R20 R. DE LA CARRIÈRE AV. AV. DE LA PAIX Charles Picqué ) PLACE R. DE L ARMISTICE AV. EMILE BOSSAERT é Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, EUGENE SIMONIS CHAUSSÉE DE JETTE chargé de Monuments et Sites > AV. SEGHERS R. LEON FOUREZ

R. DU PARC ELISABETH AV. DU CHÂTEAU AV. DE L'INDÉPENDANCE BELGE - R. JULES BESME AV. DE LA LIBERTÉ PLACE DE BASTOGNE - & BOULEVARD LEOPOLD II R. DES BRAVES a SQUARE FÉLIX a D VANDE SANDE > z AV. DU KARREVELD AV. DE LA LIBERTÉ R. H ERK R. JULES BESME OLI ERS R. DE NORMANDIE R. VAN BERGEN

CIMETIERE DE E N MOLENBEEK-ST-JEAN BOULEVARD LOUIS METTEWIE R. GEORGE-DIT-MARCHAL N R. FÉLIX VANDE SANDE -A E T IN A Les solutions du jeu (pages centrales). Dans le sens des aiguilles d’une montre en commençant par le S Koekelberg R R. DE L’ARMISTICE E E K IS coin supérieur gauche : A 2, B 3, C I, L 12, G 17,texte C 12, A à 11, venir K 12, I 12, D 22 C R. ALBERT DILLIE L E G B E 'É L R. HERKOLIERS D E S E D L . R. MONTAGNE AUX ANGES U R . J R R. DE LA TANNERIE PLACE CHATEAU-FERME DU KARREVELD HENRI VANHUFFEL

R. DU RELAIS SACRÉ TÉ RI U R. DU JARDINIER EC S LA E D R R. DE GANSHOREN . . E R. FRANCOIS DELCOIGNER MI LE SERGIJSELS R. HOUZEAU DE LEHAIE IMPASSE DES C COMBATTANTS SQUARE H DE NOVILLE A U R. LÉON AUTRIQUE S R S E É E E L D E E H

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R. DU PARC ELISABETH AV. DU CHÂTEAU AV. DE L'INDÉPENDANCE BELGE R. JULES BESME AV. DE LA LIBERTÉ PLACE DE BASTOGNE 1. Au cœur du BOULEVARDvieux LEOPOLD Koekelberg II

SQUARE FÉLIX D DépartVANDE SANDE : rue Deschampheleer - métro Ribaucourt (lignes 2 et 6) A Arrivée : place Victoria - bus 20 AV. DU KARREVELD R AV. DE LA LIBERTÉ . HE R. DES BRAVES RK R. JULES BESME Durée : environ 1h30OLI ERS R. DE NORMANDIE CIMETIERE DE MOLENBEEK-ST-JEAN BOULEVARD LOUIS METTEWIE R. GEORGE-DIT-MARCHALR. VAN BERGEN E R. FÉLIX VANDE SANDE N N R. DE L ARMISTICE -A E T IN R A

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Avec cette collection de cartes-promenades P R > > J . D ET M R. STEPMAN E T A R. DE L’ÉGLISE SAINTE-ANNES E H

R . A N e Koekelberg à la carte T O R. VAN HOEGAERDE ET U IN Q E CR. P. PIERMEZ A C La commune de Koekelberg se situe, au sens littéral comme J O N U EA R . J T au ﬁ guré, dans l’ombre de la Basilique du Sacré-Cœur. R CHAUSSÉE DE GAND Et si l’on contournait cette ﬁ gure tutélaire pour découvrir NATIONALES IRES LO G d’autres richesses de ses quartiers? ES . D V A Dans la première partie, nous retournons dans le temps pour nous retrouver à l’époque où les moutons pâturaient 2. Promenade Royale encore sur le plateau de Koekelberg. Nous découvrons D Départ et A Arrivée : angleAV avenue de la Liberté et avenue du Panthéon ensuite comment l’industrie s’installa dans la commune . D ES Bus 20 (Liberté), tram 19 (Besme), GL métro Simonis avant l’entrée en scène de Léopold II qui intègrera la OIR ES NA AV. DE L'HÔPITAL FRANCAIS Durée : environ 1h30 TIO commune dans son vaste projet de développement urbain.N NA CHAUSSÉE DE JETTE

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Les promenades nous emmènent le long d’avenues portantA des noms

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évocateurs des projets du souverain, bordées de maisons magniﬁ. ques,

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ou le long de vieilles chaussées rythmées par les vestiges TUNNEL LEOPOLD II AV. DE JETTE R. M. L. UYTROEVER AV. DE LA BASILIQUE AV. DU PANTHEON PARVIS de logements ouvriers, d’ateliers d’artisans et d’estaminets. DE LA BASILIQUE Nous découvrons également les remarquables habitations sociales réalisées par quelques architectes modernistes AV. EMILE BOSSAERT R. O. LEPREUX ç PARC ELISABETH R. DU PETIT-BERCHEM des années 1930 pour le compte du FoyerR. OMER koekelbergeois.LEPREUX R. DU COMPTOIR AV. DU CHÂTEAU Enﬁ n, le désormais incontournable petit jeu proposé dans cette > PARC ELISABETH

AV. DE LA BASILIQUE ç publication se concentre sur la basilique nationale et nous ! > A AV. SEGHERS V. R. DE NECK R. EMILE DEROOVER DU invite à en observer aussi bien l’intérieur que l’extérieur, PA NT à HE à la découverte du vocabulaire des objets et mobilier d’églises. è ON

AV. DE BERCHEM-SAINTE-AGATHE ( § Je vous souhaite une excellente promenade! > TUNNEL R20 R. DE LA CARRIÈRE AV. AV. DE LA PAIX Rudi Vervoort ) PLACE R. DE L ARMISTICE AV. EMILE BOSSAERT é EUGENE SIMONIS Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, CHAUSSÉE DE JETTE chargé de Monuments et Sites > AV. SEGHERS R. LEON FOUREZ

R. DU PARC ELISABETH AV. DU CHÂTEAU AV. DE L'INDÉPENDANCE BELGE - R. JULES BESME AV. DE LA LIBERTÉ PLACE DE BASTOGNE D - & BOULEVARD LEOPOLD II R. DES BRAVES a SQUARE FÉLIX a VANDE SANDE > z AV. DU KARREVELD AV. DE LA LIBERTÉ R. H ERK R. JULES BESME OLI ERS R. DE NORMANDIE R. VAN BERGEN E CIMETIERE DE N MOLENBEEK-ST-JEAN BOULEVARD LOUIS METTEWIE R. GEORGE-DIT-MARCHAL N -A R. FÉLIX VANDE SANDE E T IN A Les solutions du jeu (pages centrales). Dans le sens des aiguilles d’une montre en commençant par le S R E R. DE L’ARMISTICE E Koekelberg K IS coin supérieur gauche : 2B, 3C, 9I, 5E, 7F, 4D, 10J, 1G, 6A, 8H. C L E R. ALBERT DILLIE G B É E ’ L R. HERKOLIERS D E S E D L . R. MONTAGNE AUX ANGES U R . J R R. DE LA TANNERIE PLACE CHATEAU-FERME DU KARREVELD HENRI VANHUFFEL

R. DU RELAIS SACRÉ TÉ RI U R. DU JARDINIER ÉC S LA E D R R. DE GANSHOREN . . E R. FRANCOIS DELCOIGNER MI LE SERGIJSELS R. HOUZEAU DE LEHAIE IMPASSE DES C COMBATTANTS SQUARE H DE NOVILLE A U R. LÉON AUTRIQUE S R S E É E E L D E E H

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Au cœur du vieux Koekelberg

Cette promenade nous emmène sur les traces du passé industriel du quartier et de la vie quotidienne des ouvriers de jadis, leurs cafés, leurs écoles, leurs logements… Durée : environ 1h30

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Les quartiers à la loupe

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R. DU PARC ELISABETH AV. DU CHÂTEAU PLACE DE R. JULES BESME Un paysage champêtre BASTOGNE AV. DE L'INDÉPENDANCE BELGE AV. DE LA LIBERTÉ BOULEVARD LEOPOLD II

Les chaussées de Gand et de Jette SQUARE FÉLIX Un hameau médiéval VANDE SANDE AV. DU KARREVELD R AV. DE LA LIBERTÉ . HE R. DES BRAVES RK L’émergence d’un faubourg industriel R. JULES BESME OLI ERS

Impasses et cités industrielles R. DE NORMANDIE R. VAN BERGEN E N BOULEVARD LOUIS METTEWIE R. GEORGE-DIT-MARCHAL N Victoria, biscuits et chocolats R. FÉLIX VANDE SANDE -A E T IN A Le plateau de Koekelberg R S R. DE L’ARMISTICE E E K IS C L E R. ALBERT DILLIE B G Le chemin de fer, césure urbaine E 'É L R. HERKOLIERS D E S E D L . R. MONTAGNE AUX ANGES Une nouvelle artère, le boulevard Léopold II U R . J R R. DE LA TANNERIE PLACE HENRI VANHUFFEL

R. DU RELAIS SACRÉ TÉ RI U R. DU JARDINIER ÉC S LA E D R R. DE GANSHOREN . . E R. FRANCOIS DELCOIGNER MI LE SERGIJSELS R. HOUZEAU DE LEHAIE Berchem ok IMPASSE DES C COMBATTANTS SQUARE H DE NOVILLE A U S R. LÉON AUTRIQUE S R Promenade Royale É E E E L D E E H R J P . D ET M R. DU CUBISME E T HA R. STEPMAN R. DE L’ÉGLISE SAINTE-ANNES E C TI S Une promenade sur le plateau de Koekelberg, SS DE E R. RA R. DU NEEP N DS PLACE VAN dans un quartier destiné initialement à accueillir HOEGAERDEN le roi Léopold II et la haute bourgeoisie. R. SAINT-JULIEN

ET Un parcours à la découverte d’hôtels de U CQ A R J . N A maître et de maisons bourgeoises, mais aussi EA N . J T R O R. VAN HOEGAERDE IN E d’habitations plus modestes ou plus récentes. R. P. PIERMEZ C O U R Durée : environ 1h30 T CHAUSSÉE DE GAND En savoir plus • CABUY, Y., DEMETER, S., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles, 11,Koekelberg . Ministère de la Région Bruxelles-Capitale et Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles, 1995. • SUTTER, D., Koekelberg. Au ﬁ l du temps… Au cœur des rues…, Drukker, 2012. • TONDEUR, F., Koekelberg, Guides des communes de la région bruxelloise, CFC-Éditions, Bruxelles, 2000.

Koekelberg ok Koekelberg à la carte

Koekelberg, industrielle et royale

Au XIIIe siècle, Koekelberg est un petit bourg champêtre, établi dans la vallée du Paruck autour de la seigneurie de Koekelberg et essentiellement tourné vers des activités agricoles et d’élevage. Regroupé lors de l’occupation française avec Berchem-Sainte-Agathe, le village de Koekelberg devient une entité à part entière en 1841, quand il acquiert son autonomie. À l’inverse de Berchem-Sainte-Agathe, qui reste essentiellement rurale, la commune accueille des activités industrielles et artisanales dans sa partie basse. Elles attirent une importante population ouvrière qui se regroupe autour d’une multitude de ruelles, de cours et d’impasses. Le tissu urbain se densiﬁ e, le nombre d’habitants passe de 1.900 en 1841 à 5.000 en 1880. Sous le règne de Léopold II, l’urbanisation se poursuit vers l’ouest. Le plateau de Koekelberg, qui offre une vue incomparable sur Bruxelles, est choisi en 1880 pour y développer un quartier résidentiel destiné aux classes aisées, autour d’un vaste parc. Poumon vert de la commune, le parc Élisabeth abrite aujourd’hui ce monument emblématique pour l’ensemble du pays, la basilique nationale. Avec ses 20.000 habitants, la deuxième plus petite commune de la région bruxelloise (1,17 km 2) est aujourd’hui essentiellement résidentielle. La parcourir, c’est aller sur les traces d’un passé industriel, découvrir des quartiers d’essence très différente et une immense richesse patrimoniale.

Rédaction, recherches et iconographie Cartes : Bruxelles Urbis ®© – Distribution : Anne-Marie Pirlot CIRB av. des Arts 20, 1000 Bruxelles Comité d’accompagnement Collection Belﬁ us Banque-Académie royale Anne-Sophie Walazyc, Cabinet du Ministre-Président de Belgique – © ARB-MRBC Aude Stordeur et Gaëtan Van der Smissen Philippe de Gobert © AAM de la commune de Koekelberg Alfred de Ville de Goyet © MRBC-MBHG Wim Robberechts © MRBC-MBHG Coordination Marcel Vanhulst © MRBC-MBHG Paula Dumont, Direction des Monuments et des Sites Remerciements Relecture Le Collège des Bourgmestre et Échevins Murielle Lesecque et Brigitte Vander Brugghen, de la commune de Koekelberg Direction des Monuments et des Sites Graphisme Autres illustrations www.generis.be Archives d’Architecture Moderne Archives de la commune de Jette Impression Archives générales du Royaume, cartes et plans – © AGR JCBGAM printing

Dépôt légal D/2013/6860/008. Cette carte-promenade est distribuée gratuitement. Koekelberg à la carte

Un paysage champêtre Un hameau médiéval Jusqu’à son voûtement, en 1869, le ruisseau C’est l’acquisition, vers 1250, d’un domaine du Paruck, afﬂ uent de la Senne, marquait situé entre Berchem, Molenbeek-Saint-Jean et la séparation entre Molenbeek-Saint-Jean Laeken par la famille seigneuriale « de Koekelberg » et le hameau de Koekelberg. Ses méandres qui est à l’origine du hameau de Koekelberg. expliquent la sinuosité des limites communales… En 1264, la seigneurie est inféodée à l’abbaye de Dans la vallée du Paruck, les terres humides Dieleghem à Jette tandis que la chapelle Sainte-Anne, favorisent le développement d’une activité fondée vraisemblablement au début du XIVe siècle

d’élevage et de maraîchage. Plusieurs étangs, NATIONALES par le seigneur de Koekelberg, dépend de l’abbaye IRES LO G ES alimentés par le ruisseau, servent de viviers. . D de Grimbergen. Elle sera rattachée ultérieurement V A Quant au plateau de Koekelberg, il est mis à la paroisse de Berchem-Sainte-Agathe. Le village en exploitation céréalière dès le XIIe siècle. s’étend peu à peu, à proximité du manoir et le long des chaussées de Gand et de Jette. AV. DE L'HÔPITAL FRANCAIS

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PLACE R. DE L ARMISTICE AV. EMILE BOSSAERT EUGENE SIMONIS CHAUSSÉE DE JETTE AV. SEGHERS R. LEON FOUREZ PLACE DE R. DU PARC ELISABETH R. JULES BESME BASTOGNE AV. DE L'INDÉPENDANCE BELGE AV. DE LA LIBERTÉ BOULEVARD LEOPOLD II

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R. DU RELAIS SACRÉ TÉ RI de Gand et de Jette CU R. DU JARDINIER É S LA E D R R. DE GANSHOREN . . E R. FRANCOIS DELCOIGNER MI LE Les chaussées de Gand et de Jette sont toutes deux SERGIJSELS R. HOUZEAU DE LEHAIE IMPASSE DES C COMBATTANTS SQUARE H DE NOVILLE A U des voies de circulation très anciennes. Dès le début R. LÉON AUTRIQUE S R S E É E E L D E E H e P R. JE du XIII siècle, le Steenwech, actuelle chaussée de Gand, R. DU CUBISME D T AM E T H R. DE L'ÉGLISE SAINTE-ANNES E C TI S R. STEPMAN SS DE E R. RA relie Bruxelles à la Flandre et la Rhénanie. C’est une route R. DU NEEP ND S PLACE VAN HOEGAERDEN commerciale très fréquentée, capitale pour les échanges R. SAINT-JULIEN ET U CQ entre la ville et la campagne et l’approvisionnement urbain JA R . N A EA N . J T R O R. VAN HOEGAERDE IN en denrées alimentaires. L’ancien chemin de Wemmel, R. P. PIERMEZ E C O U R actuelle chaussée de Jette, facilite les communications T CHAUSSÉE DE GAND entre l’abbaye de Dieleghem et Bruxelles. C’est essentiellement le long de ces deux artères que va se concentrer l’habitat.

Un athénée Art Déco

« L’école, c’est par excellence le lieu familier salles de dessin, quatre laboratoires dédiés dans les locaux. Dotée de tout le matériel de l’enfant et plus cet endroit sera clair et à la physique, la chimie et la biologie, une didactique moderne, l’établissement répond, beau et plus l’enfant y développera son salle de gymnastique, une salle de musique, selon les critiques de l’époque, « à ce qu’on cerveau dans des conditions harmonieuses » une bibliothèque et deux salles d’étude. Un peut attendre de mieux dans ce domaine ». (Henri Jacobs, 1924). principe général doit déterminer le choix des En cinq ans, la population scolaire de l’école matériaux : « un maximum de qualité pour un passera de 60 à 600 élèves ! Expérimenté en matière d’architecture scolaire, prix de revient relativement bas ». l’architecte Henri Jacobs (1864-1935) a déjà derrière lui la construction d’une quinzaine En collaboration avec son fils Henri-Aimé d’établissements scolaires – dont deux rue (1896-1964), Jacobs conçoit un édifice de Herkoliers – lorsqu’il accepte d’édiﬁ er, en 1933, style Art Déco, dont la façade monumentale l’Athénée royal de Koekelberg (rue Omer et géométrique est soulignée par un porche Lepreux 15). Principalement connu pour ses d’entrée imposant, souligné par un balcon en réalisations Art nouveau, Jacobs nous surprend fer forgé. L’ossature est en béton armé, les en rompant radicalement avec son style de façades étant recouvertes d’un parement de prédilection pour ce nouveau bâtiment scolaire. brique, de pierre bleue et de granito lavé.

Le programme imposé par l’administration De grandes baies ﬂ anquées de châssis mé- communale est important : 39 classes, deux talliques permettent à la lumière de pénétrer Koekelberg à la carte

L’émergence d’un faubourg industriel Victoria, biscuits et chocolats Au XIXe siècle, la partie basse de la commune s’industrialise. Fabriques En 1896, une biscuiterie industrielle, créée par trois pâtissiers bruxellois, (briqueteries, fonderies…) et industries (ateliers de tissage, teintureries, tanneries, s’installe sur le plateau de Koekelberg. Dénommée « Manufacture distilleries, brasseries…) s’établissent à proximité du ruisseau du Paruck et des étangs. de biscuits et desserts Victoria », elle produit, en s’inspirant des Ces activités artisanales et industrielles attirent une importante population ouvrière. productions anglaises, boudoirs, macarons, petits-beurre... Cette poussée démographique fulgurante entraînera en 1841 la scission entre les En 1908, elle ajoute la fabrication de chocolat à ses activités. villages de Koekelberg et Berchem-Sainte-Agathe, réunis depuis l’occupation française Après la Première Guerre mondiale, le succès de la production en une seule entité. Koekelberg devient ainsi une commune autonome à part entière, chocolatière nécessite la construction d’une nouvelle chocolaterie,

devant assumer intégralement les difﬁ cultés administratives NATIONALES rue de l’Armistice (arch. Arthur Pladet, 1921). Le célèbre grenadier, IRES LO G ES . D emblême de la marque, voit le jour en 1938 et son produit phare, et ﬁ nancières liées à cette vague de migration ouvrière. V A le Big Nuts, en 1953. À l’Expo 58, le pavillon Victoria accueillera plus de 230.000 enfants en cinq mois ! L’usine Victoria fermera ses portes en 1970. Une partie AV. DE L'HÔPITAL FRANCAIS

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S H de ses bâtiments sera cédée à la chocolaterie- TUNNEL R20 GL R. VANDERBORGHT

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V S R. DES ARCHERS A PARVIS DE LA BASILIQUE TUNNEL LEOPOLD II AV. DE JETTE R. M. L. UYTROEVER AV. DE LA BASILIQUE chocolat – le Belgium Chocolate Village – sera

AV. DU PANTHEON installé dans l’ancienne biscuiterie, rue De Neck. AV. EMILE BOSSAERT R. O. LEPREUX PARC ELISABETH R. DU PETIT-BERCHEM R. OMER LEPREUX R. DU COMPTOIR AV. DU CHÂTEAU

PARC ELISABETH AV. DE LA BASILIQUE

R. EMILE DEROOVER AV. SEGHERS AV. R. DE NECK DU PA NT HE ON AV. DE BERCHEM-SAINTE-AGATHE

TUNNEL R20 R. DE LA CARRIÈRE AV. AV. DE LA PAIX

PLACE R. DE L ARMISTICE AV. EMILE BOSSAERT EUGENE SIMONIS CHAUSSÉE DE JETTE AV. SEGHERS R. LEON FOUREZ PLACE DE R. DU PARC ELISABETH AV. DU CHÂTEAU R. JULES BESME BASTOGNE AV. DE L'INDÉPENDANCE BELGE AV. DE LA LIBERTÉ BOULEVARD LEOPOLD II

SQUARE FÉLIX VANDE SANDE AV. DE LA LIBERTÉ AV. DU KARREVELD R . HE R. DES BRAVES RK R. JULES BESME OLI ERS

R. DE NORMANDIE R. VAN BERGEN

R. DU RELAIS SACRÉ TÉ Impasses et cités industrielles RI U R. DU JARDINIER ÉC S LA E D R R. DE GANSHOREN . . E R. FRANCOIS DELCOIGNER MI LE L’afflux d’ouvriers et d’artisans, attirés par les SERGIJSELS R. HOUZEAU DE LEHAIE IMPASSE DES C COMBATTANTS SQUARE H DE NOVILLE A manufactures et les usines, engendre une importante U R. LÉON AUTRIQUE S R S E É E E L D E E H densiﬁ cation du parcellaire et l’apparition de multiples R J P . D ET M R. DU CUBISME E T HA R. STEPMAN R. DE L'ÉGLISE SAINTE-ANNES E C TI S SS DE E R. quartiers d’habitations ouvrières. Les familles s’entassent RA R. DU NEEP N DS PLACE VAN dans des maisons basses insalubres, situées dans des HOEGAERDEN R. SAINT-JULIEN

ET U ruelles et impasses débouchant sur la chaussée de Jette, des CQ A R J . N A EA N . J T R O R. VAN HOEGAERDE bataillons carrés – maisons ouvrières sur cour étroite – ou des cités de I N R. P. PIERMEZ E C O U R logements ouvriers groupés autour d’un espace commun. Le paupérisme T croissant favorise la propagation de maladies. Les épidémies de choléra CHAUSSÉE DE GAND de 1832, 1849 et 1866 sont particulièrement sévères dans la localité.

Au temps où Koekelberg brassait…

Les brasseries De Boeck, construites entre des bières tchèques et allemandes auprès 1877 et 1897, produisaient « lambic, faro, des consommateurs incita des industriels bière de ménage, bière brune et blonde… » entre prenants à se lancer dans la fabrication et leur spécialité était le vieux lambic. Elles de bières de fermentation basse. formaient autrefois un complexe important et homogène de bâtiments – brasserie, malterie, Ses produits phares étaient la Munich, la magasin à bière, bureaux... –, organisés autour Petite Bavière (bière de ménage) et surtout de rues intérieures (rues Delcoigne, Van le Bock de Koekelberg. Hoegaerde et Schmitz). De cet ensemble industriel, seule subsiste aujourd’hui la maison des maîtres-brasseurs à l’angle des rues Delcoigne et Van Hoegaerde. Autrefois, la bière était préférée à l’eau, À Koekelberg, une activité brassicole est attestée souvent impropre à la consommation et dès le XIIIe siècle. Au XVIIe siècle, on y dénombre La Grande Brasserie de Koekelberg, en soupçonnée d’être à l’origine d’épidémies huit brasseries. Mais c’est le XIXe siècle qui est exploitation depuis 1887 sur le plateau de de peste ou de choléra. C’était la boisson l’âge d’or des bières koekelbergeoises avec Koekelberg (avenue de la Liberté), fut l’une populaire par excellence, consommée en l’installation de deux établissements dont des premières, avec la Brasserie Wielemans- grande quantité par les Bruxellois. la croissance fut spectaculaire. D’artisanale, Ceuppens de Forest, à brasser la Pilsner ou l’activité devient industrielle. « pil’s ». En effet, le succès grandissant Koekelberg à la carte

Le plateau de Koekelberg Une nouvelle artère, le boulevard Leopold II En décembre 1868, le conseil communal approuve, d’après le plan de Victor Besme, Dès 1861, l’ingénieur Victor Besme projette la création d’un boulevard qui prolongerait la création « d’un nouveau quartier sur le plateau » organisé autour d’un Palais de le boulevard d’Anvers et relierait le nord de Bruxelles au plateau de Koekelberg. l’Industrie. Abandonné, ce projet est remplacé en 1872 par l’idée d’un « Quartier royal » : Pour clore la perspective, il imagine d’édiﬁ er un Palais de l’Industrie dans l’axe Besme conçoit un immense parc au centre duquel est implantée une résidence royale du boulevard. Si le projet de voirie est approuvé par arrêté royal en août 1864, entourée de villas. La résidence ne voit pas plus le jour. Léopold II propose ensuite ce n’est qu’en 1891 que l’artère est enfin terminée. Elle facilitera le l’érection d’un Panthéon national, commémorant le 50e anniversaire de développement d’un nouveau quartier sur le plateau et jouera un rôle l’Indépendance de la Belgique. Un parc, dont les 17 hectares important dans l’expansion démographique de la commune. Le long du

s’étendent sur les communes de Koekelberg et Ganshoren, lui NATIONALES boulevard s’élèveront peu à peu hôtels de maître et maisons. En 1956, IRES LO G ES sert d’écrin. Autour du parc, sont tracées plusieurs avenues, . D en prévision de la venue de millions de visiteurs à l’Expo 58, un plan de V A dénommées du Panthéon, des Gloires nationales, modernisation de la voirie, mis en œuvre pour faciliter de l’Indépendance... Ce nouveau plan est l’accès au Heysel, transforme le boulevard arboré en mis en œuvre dès 1880 mais autoroute urbaine. La perspective de la basilique de AV. DE L'HÔPITAL FRANCAIS

N AV CHAUSSÉE DE JETTE

O . D E E

S ﬁ nalement, en 1903, Léopold II H Koekelberg est déﬁ gurée par un viaduc routier et TUNNEL R20 GL R. VANDERBORGHT

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AV. DU CHÂTEAU P A

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décidera de remplacer . LE il faudra attendre 1986 pour qu’il soit démonté

V S R. DES ARCHERS A PARVIS DE LA BASILIQUE TUNNEL LEOPOLD II AV. DE JETTE le Panthéon par une R. M. L. UYTROEVER AV. DE LA BASILIQUE et remplacé par un tunnel.

basilique dédiée AV. DU PANTHEON AV. EMILE BOSSAERT R. O. LEPREUX PARC ELISABETH R. DU PETIT-BERCHEM R. OMER LEPREUX au Sacré-Cœur. R. DU COMPTOIR

PARC ELISABETH AV. DE LA BASILIQUE

R. EMILE DEROOVER AV. SEGHERS AV. R. DE NECK DU PA NT HE ON AV. DE BERCHEM-SAINTE-AGATHE

TUNNEL R20 R. DE LA CARRIÈRE AV. AV. DE LA PAIX

SQUARE FÉLIX VANDE SANDE AV. DE LA LIBERTÉ AV. DU KARREVELD R . HE R. DES BRAVES RK R. JULES BESME OLI ERS

R. DE NORMANDIE R. VAN BERGEN

R. DU RELAIS SACRÉ TÉ RI U R. DU JARDINIER ÉC S LA E D R R. DE GANSHOREN . . E Le chemin de fer, césure urbaine R. FRANCOIS DELCOIGNER M I LE SERGIJSELS R. HOUZEAU DE LEHAIE IMPASSE DES C COMBATTANTS SQUARE H DE NOVILLE A U En 1871-1872, la construction de la ligne de chemin S R. LÉON AUTRIQUE R S E É E E L D E E H R J P de fer de ceinture, qui relie par l’Ouest les gares du Nord . D ET M R. DU CUBISME E T HA R. STEPMAN R. DE L'ÉGLISE SAINTE-ANNES E C TI S SS DE E R. RA et du Midi, aura pour effet de retarder l’urbanisation R. DU NEEP N DS PLACE VAN HOEGAERDEN vers l’ouest et d’accentuer les différences entre le cœur R. SAINT-JULIEN

ET U CQ de Koekelberg, faubourg industriel, urbanisé et populaire, A R J . N A EA N . J T R O R. VAN HOEGAERDE IN et le haut-Koekelberg essentiellement résidentiel. En outre, E R. P. PIERMEZ C O U R l’absence d’harmonisation entre l’ouverture de la ligne T CHAUSSÉE DE GAND de contournement et le projet d’urbanisation du plateau de Koekelberg isolera la place Simonis pendant presque un quart de siècle.

La Basilique nationale du Sacré-Cœur, chef-d’œuvre Art Déco

Mais la Première Guerre mondiale interrompt 2.500 dessins laissés par l’architecte. Consacrée le chantier et en 1920, après bien des aléas, en 1951, la basilique ne sera cependant l’architecte Albert Van huffel est sollicité réellement terminée qu’en 1970. Elle répond pour un nouveau projet, moins onéreux que aux vœux du cardinal Mercier qui préconisait le précédent. Il ébauche les esquisses d’un une plus grande centralité de l’autel. Placé édifi ce en béton armé, qui sont approuvées, sous la coupole, il est bien visible depuis les et présente à l’Exposition des Arts décoratifs 4.000 places mises à disposition des fi dèles. de Paris en 1925 une maquette en plâtre qui remportera le Grand prix d’architecture. Pour L’intérieur de la basilique dégage une atmos- mener ce projet pharaonique à bien, Van huffel phère unique due à l’emploi de blocs décoratifs s’entoure de l’ingénieur Raphaël Verwilghen en terracotta de teinte jaune ocre. Leur fonction et du spécialiste en béton armé Gustave Magnel ; est à la fois esthétique et fonctionnelle : creux En 1904, un premier projet de basilique est l’ingénieur-architecte Paul Rome les rejoint en au niveau des colonnes et des nervures de confi é à l’architecte louvaniste Pierre Langerock. 1930. De nouvelles fondations sont réalisées voûte, ils sont « farcis » de béton armé pour Celui-ci dessine les plans d’une fl amboyante entre 1926 et 1930, la construction de l’abside renforcer la structure en béton. Visuellement, église néogothique inspirée de la « cathédrale débute en 1930. ces blocs en terre cuite émaillée donnent à la idéale » de Viollet-le-Duc. La cérémonie de décoration intérieure de l’édifi ce une remar- pose de la première pierre a lieu en 1905 et À la mort de Van huffel en 1935, le projet quable cohérence et font de cet édifi ce un les fondations débutent en 1908. est poursuivi par Rome sur base des quelques ensemble unique dans l’histoire de l’architecture.

Promenade 1 Au cœur du vieux Koekelberg

Cette promenade nous emmène sur les traces du passé industriel du quartier et de la vie quotidienne des ouvriers de jadis, leurs cafés, leurs écoles, leurs logements… ˜ ‘ (

Plan à l’intérieur du rabat D Départ : rue Deschampheleer – métro Ribaucourt (lignes 2 et 6) é Rue Deschampheleer 16-22, 1886 ( Chaussée de Jette 117-119, A Arrivée : place Victoria – bus 20 La société Adolphe Delhaize a aussi arch. J. Costermans, 1913 Durée : environ 1h30 édiﬁ é pour ses directeurs quatre Cet immeuble de rapport cache une maisons d’habitation. Observez-les ancienne mini « cité industrielle ». bien : de style néoclassique, elles En effet, alors que son immeuble de sont rigoureusement identiques. rapport est en cours de construction le long de la chaussée de Jette, le “ Impasse des Combattants, propriétaire sollicite l’autorisation 1840-1880 « de pouvoir construire des ateliers Au XIXe siècle, les impasses étaient dans les fonds du terrain », de part Fernand, Victor, Albert ou Arthur nombreuses du côté de la chaussée de et d’autre d’une impasse accessible Jette. Pour des questions de salubrité, par une entrée cochère intégrée Voici quatre détails des immeubles du Foyer koekelbergeois, situés elles ont peu à peu disparu. Cette dans le bâtiment à front de rue. rue Antoine Court. Fernand Brunfaut est l’auteur de l’immeuble d’angle, Très rudimentaires, ces petits viennent ensuite les immeubles signés par Victor Bourgeois (n os 1-3), impasse, dénommée jusqu’en 1918 ateliers étaient loués à des artisans. Albert de Valeriola (nos 5-7) et Arthur Pladet (no 9). Pouvez-vous restituer « impasse de l’Empereur », est l’une En passant, jetez un coup d’œil aux chaque détail à leur auteur ? des rares à avoir subsisté. Comme vous pouvez le voir, les maisons sont toutes trois maisons éclectiques situées aux bâties sur le même plan : deux travées nos 139, 141 et 143. Construites à la ﬁ n et un seul étage. Au total, quatre du XIXe siècle, elles abritaient toutes pièces et un grenier sous comble où trois un estaminet au rez-de-chaussée ! s’entassaient des familles entières. D’ailleurs, à cette époque, presqu’une Aujourd’hui, les maisons de l’impasse, maison sur deux de la chaussée de charmante petite enclave tranquille, Jette était un débit de boisson… sont très recherchées !

§ Chaussée de Jette 149, arch. De gauche à droite : Albert de Valeriola, Arthur Pladet, Fernand Brunfaut, Victor Bourgeois. Victor Brunfaut, Fernand Pladet, Arthur Valeriola, de Albert : droite à gauche De ‘ Chaussée de Jette 107, XIXe siècle Maurice Van Cauwelaert, 1930 Cette maison, en décrochement par Dans ce quartier au bâti plutôt ancien, rapport à l’alignement, nous rappelle que les immeubles modernistes sont rares. & Rue Deschampheleer 26, 1866 épicerie Adolphe Delhaize au rez-de la chaussée de Jette est une très ancienne Cet austère bâtiment en briques o Ici se trouvaient autrefois les anciens chaussée (n 34). En 1900, elle poursuit voie de communication, le long de laquelle sombres, qui surplombe les maisons établissements Adolphe Delhaize et Cie. son extension et érige des écuries du l’habitat était dense et essentiellement voisines, capte le regard. La façade, os L’immeuble à front de rue, de style côté de la rue du Jardinier (n 82-102) : populaire. Des boutiques d’artisans et très simple, est inspirée de néoclassique, abritait les bureaux. celles-ci pouvaient accueillir plus de surtout des cafés-estaminets étaient l’architecture hollandaise. C’est le N’hésitez pas à franchir le passage septante chevaux ! En 1919, les installés tout au long, à l’exemple de contraste entre les bandeaux de couvert, vous découvrirez à l’arrière, bâtiments sont cédés aux Grandes cette bâtisse qui fut longtemps un café. fenêtres horizontales et la baie en intérieur d’îlot, les anciens ateliers Laiteries réunies tandis que Delhaize D’autres constructions de la rue sont verticale de la cage d’escalier qui lui s’installe au quartier maritime. et entrepôts. En 1895, le succès conduit également très anciennes. Essayez de donne vie. Des carreaux de céramique En 2001, les ateliers en intérieur

la société à construire, à l’angle des rues les repérer, elles n’ont qu’un étage… noire soulignent le rez-de-chaussée

ou les n les ou 151-153-155-157… 151-153-155-157…

Deschampheleer et du Jardinier, un d’îlot seront restaurés par l’architecte os commercial, occupé jusque dans

145-147 n les loin, plus et 115 n° 110, N°

immeuble de rapport avec une vaste anversoise Inge Sleutel. os les années 1960 par un café.

& & é ( § Promenade 1

è ! ! ! à )

è Chaussée de Jette 184, architectes Arthur Pladet et Albert à Maison communale, la façade, elle est rythmée par un arch. Hilaire Schoeps, 1906 de Valeriola (rue Herkoliers 4-6-8, place Henri Vanhuffel 6, étonnant clocher et un mur aveugle Cet immeuble de rapport éclectique rue de la Sécurité 30, rue du Relais arch. Constant Delplace, 1882 ; dans lequel sont inscrits des simili- attire l’attention avec sa façade sacré 27). Comparez les deux François Deplaen 1903 ; pilastres. N’hésitez pas à pousser polychrome, mêlant briques blanches immeubles, ils ont été construits Henri-Aimé Jacobs, 1939 et 1957 la porte : à l’intérieur, vous pourrez vernissées et briques orangées. à vingt ans d’intervalle… En 1880, quasi 40 ans après la découvrir des céramiques de l’artiste L’architecte a jonglé avec les couleurs constitution de Koekelberg en Max der Linden, représentant les saints. en soulignant les bandeaux et les ç Rue Herkoliers 35-37, commune autonome, la construction encadrements de baies. Admirez la arch. Henri Jacobs, 1907 d’une maison communale est enfi n - Rue de l’Église Sainte-Anne 61, 1890 travée centrale soulignée par deux Nous voici devant l’ancienne école approuvée. Son plan est classique : D’inspiration néogothique, la maison balcons en fonte et l’allège fl eurie communale des fi lles, composée un plan rectangulaire, deux étages, ne manque pas d’attirer l’attention en céramique. de deux bâtiments en brique jaune, une toiture à la Mansart, un porche avec son arc trilobé reposant, au niveau rehaussés de pierre bleue. Ils s’articulent et un escalier monumental. L’édifi ce de l’étage, sur des colonnettes en ! Le Foyer koekelbergeois, autour d’un préau couvert orné d’une est inauguré en juillet 1882. En 1903, pierre bleue posées sur des consoles. chaussée de Jette 190 et rue de la spectaculaire frise de sgraffi tes signée l’architecte communal Deplaen Observez la lucarne : son petit pignon Sécurité 51, arch. Auguste Roussel, Adolphe Crespin qui représente les ajoute une aile au bâtiment, dans en bois répond au pignon principal. 1954 cinq continents et leur faune ainsi le respect du style initial. Son aspect Créée en avril 1921, la société du que plusieurs symboles et allégories. actuel est l’œuvre d’Henri-Aimé a Foyer Victoria, Foyer koekelbergeois fut très active Plusieurs sgraffi tes ornent la façade Jacobs qui remaniera l’ensemble rue Autrique 21 et rue du Cubisme 22, durant l’entre-deux-guerres. de style éclectique : vous pouvez en 1939, lui conférant un style arch. Arthur Pladet, 1922 La Seconde Guerre mondiale mit notamment y voir le hibou, symbole de Art Déco géométrique. À l’intérieur, Ces deux immeubles de douze un frein à ses activités. Ce n’est qu’en la connaissance. Construite en intérieur admirez l’escalier monumental. logements, séparés par une cour 1954 que de nouvelles constructions d’îlot, sur une parcelle de superfi cie Avec ses rampes en fer forgé, intérieure, sont construits à l’initiative sont entreprises. Cet immeuble de limitée, l’école s’intègre parfaitement il est particulièrement réussi… de la société coopérative Le Foyer quatre étages abrite au total seize dans le tissu urbain. Aujourd’hui, Victoria, fondée en 1922 par la appartements : huit par entrée. le bâtiment abrite un espace culturel ) Église Sainte-Anne, biscuiterie-chocolaterie du même nom. Il est assez représentatif de et social, l’Atelier 35. rue de l’Église Sainte-Anne 66, Comme vous pouvez voir, chaque l’architecture moderniste : les lignes Dans la même rue, au n° 68, se arch. Jean Cosse et Brigitte De Groof, immeuble est prolongé par un horizontales sont très marquées, trouve une autre école signée Jacobs, 1986-1989 immeuble du Foyer koekelbergeois accentuées par les fenêtres en l’actuelle Gemeentelijke Basisschool Cette église est la troisième église (rue Autrique 23-25, arch. Arthur Pladet ; bandeaux tandis que les cages « De Kadeekes », construite en 1912. Sainte-Anne ! La première, construite en rue du Cubisme 24-26, arch. Albert d’escalier en briques de verre, traitées Vous verrez que dans ces deux édifi ces, 1839, s’est avérée au fi l du temps trop de Valeriola). Perpendiculairement en décrochement, accentuent la Jacobs utilise le vocabulaire décoratif exigüe et est remplacée, en 1908, par à ces deux ensembles, sur la même géométrisation de l’ensemble. La même de l’Art nouveau avec sobriété. une église de style néogothique signée parcelle, s’élève un immeuble de année, Roussel signera non loin de là par l’architecte Edouard Ramaekers. Fernand Brunfaut (rue Stepman 6-10). un immeuble d’angle similaire (rue Si vous tournez à gauche dans la rue Cette dernière est fi nalement démolie Les cinq immeubles s’élèvent sur Herkoliers 30, rue du Relais sacré 24). de l’Église Sainte-Anne, vous arrivez en 1985 pour des raisons de stabilité. quatre niveaux. Si les matériaux sont En face, de l’autre côté de la rue, place Vanhuffel. Elle a été dessinée par Lui succède un édifi ce contemporain, homogènes, une certaine diversité au se trouve un autre immeuble du Victor Besme en 1873 et réaménagée d’une grande simplicité, dessiné par niveau de l’ornementation des façades Foyer koekelbergeois, signé par les en 2008 par le bureau d’études AGORA. l’architecte Jean Cosse. Observez les caractérise.

ç ç ç - a a Promenade 1

Promenade 2 Promenade royale

Une promenade sur le plateau de Koekelberg, dans un quartier destiné initialement à accueillir le roi Léopold II et la haute bourgeoisie. a z z Un parcours à la découverte d’hôtels de maître et de maisons bourgeoises, © AAM mais aussi d’habitations plus modestes ou plus récentes…

Plan à l’intérieur du rabat En 1970, lorsque Victoria cessera programme de construction. Afi n de D Départ et A Arrivée : angle avenue de la Liberté et avenue du Panthéon ses activités, le Foyer Victoria sera diversifi er le paysage urbain, la société Bus 20 (Liberté), tram 19 (Besme), métro Simonis absorbé par le Foyer koekelbergeois. subdivise le terrain à bâtir en plusieurs Durée : environ 1h30 Et, pour la petite histoire, à cet parcelles, confi ées chacune à un emplacement coulait autrefois architecte. Au total, une cinquantaine le Paruck… de logements sont mis en chantier. Au bout de la rue, vous pouvez Si les gabarits des immeubles sont voir, transformé en centre sportif, homogènes, les façades présentent des le bâtiment des anciennes caisseries différences notables. Les voyez-vous ? Van Campenhout, elles-mêmes La société sera modérément satisfaite Allons voir si la rose… installées à la place d’une du bâtiment construit par Bourgeois Lors de la promenade, nous allons découvrir plusieurs maisons construites ancienne tannerie fondée en 1842… (nos 1-3) auquel elle reproche l’austérité par Fernand Lefever. Si vous êtes joueur, voici plusieurs détails de fl eurs. de la façade. Bourgeois sera le seul À vous de les retrouver. z Bovenhuis, rue du Cubisme 11-21, des quatre architectes du groupe à être arch. V. Bourgeois, 1922 écarté des projets suivants ! Ce sévère immeuble à appartements Observez bien la grille qui ouvre sur de dix logements peut être considéré l’intérieur d’îlot, du côté de la rue Jean comme le premier manifeste de Jacquet. Nous venons de voir sa jumelle. l’architecture moderniste à Bruxelles. Vous en souvenez-vous ?

Il est construit à l’initiative de la toute 6-10. Stepman Rue

jeune coopérative de propriétaires de la Cité Moderne de Berchem-Sainte- Seghers. avenue 93 77, 84, 90, : droite à gauche De Agathe. Chaque appartement dispose d’une entrée individuelle au rez-de- chaussée d’où le nom « Bovenhuis » & Avenues du Panthéon 1 et de la en ferronnerie, très représentative (maison à l’étage), un concept importé Liberté 2, arch. Albert Callewaert, du style… La propriété, très arborée, des Pays-Bas par Bourgeois. Il en 1930 est importante : avenue de la Liberté, résulte un enchevêtrement complexe Cet imposant hôtel particulier, construit vous verrez les garages à côté du n° 10. de logements ! En 1923, la rue prend le à la demande de l’industriel Oscar Traversez l’avenue du Panthéon et nom de rue du Cubisme, en référence Bossaert – par ailleurs bourgmestre admirez les maisons avec du recul en au cubisme architectural. de la commune et directeur de la empruntant le chemin qui longe le parc. chocolaterie Victoria –, s’inscrit dans Elles sont très différentes, comme vous e Le Foyer koekelbergeois, rues la mouvance Art Déco, très en vogue allez le découvrir, et nombre d’entre Antoine Court 1-9 et Jean Jacquet dans l’entre-deux-guerres. Il témoigne elles attirent le regard… En traversant, 14-16, arch. Fernand Brunfaut, du savoir-faire de l’architecte : admirez soyez prudents et faites attention Victor Bourgeois, Albert de la composition originale du bâtiment au tram ! Valeriola, Arthur Pladet, 1921 et la douceur de l’angle arrondi au Quelques mois après sa création croisement des deux rues, les frises Un petit coup d’œil en passant sur trois au mois d’avril 1921, le Foyer sculptées soulignant l’encadrement maisons jumelles de style éclectique, koekelbergeois lance ce premier des baies et la corniche, la porte d’entrée construites en 1900 (nos 6-7-8).

é é ˜ ˜ è è

é Avenue du Panthéon 14, Voyez-vous la petite niche au faîte plusieurs maisons individuelles. de la façade, un deuxième balcon. arch. Henri Mardulyn, 1928 du pignon ? Une fi gure est sculptée À l’aise avec les styles, il manie Sous la corniche, un spectaculaire Nous voici devant la maison personnelle à l’intérieur. tout aussi bien le style Beaux-Arts panneau de céramique représente de l’architecte Mardulyn. Il l’occupera Un petit détour par l’avenue de que l’éclectisme ou, comme pour des cigognes. pendant plus de quarante ans ! l’Indépendance belge vous permettra cet immeuble, l’Art Déco. Remarquez L’immeuble, qui s’inscrit dans la de découvrir une maison d’un style le contraste entre les briques sombres ! Avenue du Panthéon 59, tendance Art Déco, est particulièrement assez peu représenté dans la commune, Belvédère et les bandeaux clairs arch. Fernand Lefever, 1913 soigné. Admirez la composition de la le style cottage. soulignant les volumes des loggias. Nous voici devant la maison personnelle façade, rythmée par l’alternance de Cela confère du rythme et une de l’architecte Lefever. Elle est brique rouge et de pierre blanche, les ( Villa Jeanne, avenue de expressivité certaine au bâtiment. particulièrement soignée, c’est la carte détails décoratifs et les ferronneries, l’Indépendance belge 16, Admirez aussi les petits vitraux : ces de visite de l’architecte qui y a installé très réussies. arch. C. Van Wilder, 1912 assemblages de formes géométriques, ses bureaux ! De style Art nouveau, Au n° 18, vous pouvez voir un Inspiré de l’architecture rurale anglaise, dans l’esprit du temps, sont très elle arbore d’intéressants sgraffi tes bel exemple de façade de style le style cottage est rarement utilisé décoratifs ou plutôt… Art Déco. et ferronneries. Deux putti jouent sur néoclassique… pour des maisons entre mitoyens Les réalisations de Lefever sont la porte d’entrée, les voyez-vous ? mais est plutôt réservé à des villas. signées en façade, en bas à droite. Admirez aussi la fi nition des fenêtres “ Avenue du Panthéon 25-26, Il privilégie les pignons ornés de Attention, la pierre bleue est parfois divisées par des petits bois et l’auvent arch. Jean L’Ancre, 1913 colombages, les fermes apparentes, très usée, il faut être très attentif… vitré au-dessus de la porte d’entrée. Avec leurs panneaux de céramique, les loggias et les balcons en bois… Contrairement à l’apparence, la maison ces deux maisons jumelles de style La façade, recouverte de briques Avenue du Panthéon, il y a sept n’est pas en pierre mais recouverte éclectique attirent le regard ! Au nombre vernissées, est particulièrement maisons qui portent sa signature. d’un enduit qui imite ce matériau :

de quatorze, ils sont placés en allèges réussie. Pouvez-vous les retrouver ? c’est beaucoup moins coûteux !

46, 55, 56, 58, 59, 61, 64. 61, 59, 58, 56, 55, 46, N

sous les fenêtres et les bow-windows N’hésitez pas à continuer dans l’avenue. os Que sont des putti ?

petits enfants jouffl us ou des angelots. Ils symbolisent l’amour. symbolisent Ils angelots. des ou us jouffl enfants petits et représentent des cygnes, des fl eurs Un peu plus loin, au n° 26, s’élève une des désigne italienne, Renaissance la à emprunté terme, Ce et deux têtes féminines... La céramique intéressante maison néo-baroque de décorative de façade aura beaucoup l’architecte Borgers. è Avenue du Panthéon 41, Tournez à gauche dans l’avenue Seghers de succès entre la fi n du XIXe siècle arch. S. Raemdonck, 1908 et la Première Guerre mondiale, En revenant vers l’avenue du Panthéon, Voici une maison qui vaut la peine ç Avenue Seghers 103, arch. ensuite elle disparaîtra peu à peu. regardez bien la loggia de la maison d’être distinguée car sa composition Victor Bourgeois 1925, 1934 et 1948 Art Déco au n° 12, sa géométrisation est assez complexe. Au-dessus de la C’est dans l’idée d’en faire le quartier ‘ Villa Madeleine, avenue du est peu banale ! porte d’entrée, l’imposte – composée général du mouvement moderne à Panthéon 27, arch. Edmond Douay, d’une fenêtre géminée soulignée Bruxelles que Bourgeois construit 1910 § Avenue du Panthéon 31-32, d’une arcature en pierre bleue –, cette habitation en 1925. Infl uencée Cette maison bourgeoise, de style avenue de l’Indépendance belge 6, est prolongée par un cul de lampe par Le Corbusier, elle est organisée éclectique, arbore au deuxième étage arch. Fernand Lefever, 1932 sur lequel repose un petit oriel en de façon peu conventionnelle : un panneau en céramique portant Voici notre première rencontre avec pierre. Celui-ci occupe la travée de les espaces de vie sont au sous-sol, le l’inscription « Villa Madeleine ». l’architecte Lefever, très actif dans droite tandis que le long des deux bureau d’architecte au rez-de-chaussée En dénommant ainsi leur habitation, la commune. Outre cet immeuble à autres travées court un balcon en et, au premier étage, un espace libre. les propriétaires entendent sans doute appartements d’angle, il a signé fonte. Au-dessus, un toit formant On accède à la maison par la porte du affi rmer leur réussite sociale ! dans l’avenue, entre 1916 et 1927, auvent soutient, sur toute la largeur garage, il n’y a pas de porte d’entrée.

‘ ‘ ( § ! ! ç Promenade 2

Plusieurs transformations successives Lefever manie très tardivement le - Avenue Seghers 21 et 44, z Avenue de la Liberté 29-31 modifi eront radicalement la façade style Art nouveau, généralement arch. L. et R. Bonne, 1960 (n° 21) Construites en 1881, ces deux maisons et feront oublier que l’habitation de abandonné après la Première Guerre et 1962 (n° 44) aux pignons en escalier sont de style Bourgeois était, à l’origine, l’un des mondiale. La façade est décorée d’un Ces deux immeubles d’angle, néo-Renaissance fl amande, en vogue premiers manifestes de l’architecture grand panneau en sgraffi to dans les situés de part et d’autre de dans la deuxième moitié du XIXe siècle. moderniste à Bruxelles. tons ocres, orné de compositions l’avenue, sont signés par les Symétriques, elles se différencient par fl orales. Certains motifs, comme mêmes architectes. Dans l’esthétique la couleur de leur parement en brique : les guirlandes de roses stylisées, du style Expo 58, ils marient divers jaune au n° 29 et rouge au n° 31. rappellent la manière de Paul Cauchie matériaux pour les façades et halls Il y a d’autres différences, (si vous en avez l’occasion, ne d’entrée : briques vernissées, les voyez-vous ?

manquez pas d’aller voir la maison mosaïques, céramiques, bois ancres… Balcon, personnelle de l’artiste, rue des Francs exotiques… Dans un souci de 5 à Etterbeek, elle est remarquable). diversité, les panneaux de mosaïque Admirez aussi l’allège en sgrafﬁ to, bleu clair sont cependant posés traitée dans le même esprit. différemment : verticaux d’un côté, horizontaux de l’autre. De même, Comparez l’immeuble actuel avec ) Avenue de l’Indépendance belge vous remarquerez que les architectes la photo ancienne : voyez-vous ce 54, arch. R. Claeys, 1936 n’ont pas traité l’angle de la même qui a changé ? Ce petit immeuble à appartements, manière : d’un côté, avec son pan d’une symétrie parfaite de part et coupé, l’immeuble a trois façades Du Lefever, encore et toujours du d’autre de l’angle, est manifestement tandis que son vis-à-vis est à deux Lefever ! On pourrait presque rebaptiser inspiré par le modernisme : notez façades. Jetez un petit coup d’œil l’avenue du nom de l’architecte. En la sobriété des lignes et les balcons sur la poignée de la porte d’entrée effet, il n’y construit pas moins de arrondis aux rampes tubulaires, du n°44 : elle est décorée d’un quatorze maisons entre 1923 et 1931, recouverts d’un enduit. Comme vous le discret motif émaillé. réparties des côtés pair et impair ! Avec constatez, l’accent est particulièrement Continuez l’avenue Seghers et brio, il jongle avec les différents styles ; mis sur l’angle avec un jeu de décroche- tournez à gauche dans l’avenue l’éclectisme, l’Art nouveau ou l’Art Déco ments. Dès la construction, un commerce de la Liberté. n’ont pas de secret pour lui. est installé au rez-de-chaussée. Regardez attentivement le parement a Avenue de la Liberté 42-44, Comme le long de l’avenue du clair qui souligne la vitrine, il est 34-36, 28-30, 10-12 Panthéon, elles sont toutes signées. délicatement moucheté de bleu ciel ! Ces maisons jumelles de style

Essayez de les repérer… Si vous tournez à droite, dans néoclassique ont été construites

Côté pair : 82, 84, 90, 92, 94. 92, 90, 84, 82, : pair Côté Côté impair : 73, 77, 79, 81, 83, 85, 89, 91, 93. 91, 89, 85, 83, 81, 79, 77, 73, : impair Côté l’avenue de l’Indépendance en 1882 et ﬁ gurent parmi les plus belge, vous pourrez découvrir de anciennes du quartier. Les façades, nombreuses maisons Art Déco. enduites de blanc, sont très sobres. à Avenue Seghers 77, L’une d’entre elles, avec ses deux Chaque paire a cependant une arch. Fernand Lefever, 1924 hublots, est représentative du style particularité : les maisons sont Avec cette maison inscrite dans la paquebot. La voyez-vous ? construites en miroir, une entrée

lignée de la Sécession viennoise, 88. N° à gauche et une entrée à droite !

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JEU / SPEL

au cœur de la basilique 1. Trouvez les détails La Basilique nationale du Sacré-Cœur n’est pas une église comme Les photographies dans les médaillons représentent du mobilier A. autel les autres. Voulue par le roi Léopold II, c’est un monument national, ou des objets liturgiques. Promenez-vous dans l’église pour B. confessionnal construit sur un plateau qui domine la ville de Bruxelles. C’est tenter de les retrouver et inscrivez dans la première bulle le C. lutrin aussi une des plus grandes basiliques du monde, après la numéro qui correspond à leur emplacement sur le plan. D. fonts baptismaux Basilique Saint-Pierre de Rome. Trouvez le terme juste E. crucifix N’hésitez pas à faire, extérieurement, le tour du monument. 2. F. tabernacle Vous verrez que tous les volumes convergent vers le dôme (X). Comme vous allez le découvrir, le vocabulaire liturgique est tout G. bénitier Du côté du parc, l’édifice est précédé d’escaliers monumentaux à fait spécifique. Trouvez la correspondance entre le détail et et d’un narthex à cinq arcades (Y). Les deux parties du transept son appellation et inscrivez cette lettre dans la seconde bulle. H. tintinnabule (clochette) se terminent chacune par cinq chapelles rayonnantes : elles sont I. conopée (baldaquin) dédiées aux neuf provinces et à la colonie du Congo (Z) et affirment Solutions du jeu ? Voir sur le rabat des cartes J. orgue le caractère national de l’édifice. Z

2 10 8 7 X Y

9 3

1 4

I n het hart van de basiliek 1. Vind de details De Nationale Basiliek van het Heilig Hart is geen kerk als alle De foto’s in de medaillons tonen kerkmeubilair of liturgische A. altaar andere. Gebouwd op aandringen van koning Leopold II is het een voorwerpen. Probeer ze te vinden terwijl u door de kerk wandelt B. biechtstoel nationaal monument, gelegen op een hoogte die de stad Brussel en schrijf in de eerste cirkel het nummer dat overeenstemt met C. koorlessenaar domineert. Het is ook een van de grootste basilieken ter wereld, hun plaats op het plan. D. doopvonten na de Sint-Pietersbasiliek in Rome. Vind de juiste term E. kruisbeeld Neem rustig de tijd om langs buiten helemaal rond de basiliek 2. F. tabernakel te wandelen. U zult zien dat alle volumes gericht zijn op de Zoals u zult zien, heeft de katholieke liturgie haar eigen specifieke G. wijwatervat koepel (X). De hoofdingang, langs de kant van het park, wordt woordenschat. Vind de overeenkomst tussen het detail en zijn voorafgegaan door een brede monumentale trap en een narthex benaming en noteer deze letter in de tweede cirkel. H. tintinnabulum (klokje) of portaal met vijf arcaden (Y). De twee delen van het transept I. conopeum (baldakijn) eindigen elk op vijf straalvormige kapellen die gewijd zijn aan de Oplossingen van het spel? Zie omslag J. orgel negen Belgische provincies en de vroegere kolonie Congo (Z). Ze onderstrepen het nationale karakter van de basiliek.