Novembre 2020

TTHHEEZZAANN LLEESS BBEEZZIIEERRSS

PPLLAANN LLOOCCAALL DD’’UURRBBAANNIISSMMEE

RAPPORT DE PRESENTATION DOCUMENT n°1

12, avenue d’Elne - 66570 SAINT-NAZAIRE Tél : 04 68 80 11 45 (44) - @ : [email protected] - Site : http://www.ecosys.tm.fr/

L’initiative

La délibération du Conseil Municipal de Thézan-lès-Béziers en date du 14/04/2014 prescrit l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme. Elle en définit les objectifs suivants, tels que rédigés :

• Renforcer les conditions permettant d’assurer dans le respect des objectifs de développement durable, les principes issus des textes de la loi dite « Grenelle II », dans les différents documents du PLU (réduction des gaz à effet de serre, maîtrise de l’énergie, production énergétique à partir de sources renouvelables, préservation et remise en état des continuités écologiques, etc.) ;

• Préserver autant que possible les terres agricoles et naturelles de la commune, sauf celles retenues pour le développement urbain du village ;

• Assurer la conformité du PLU avec les autres documents d’urbanisme supérieurs, tel que le SCoT du Biterrois ;

• Intégrer de nouvelles orientations issues des réflexions en cours ou à venir de la commune ;

• Réaffirmer et identifier les espaces naturels à protéger tout en permettant la création de liaisons entre ces différents espaces pour mieux les mettre en valeur ;

• Favoriser la mixité sociale et urbaine ;

• Prévenir les risques naturels prévisibles et/ou technologiques éventuels, ainsi que les pollutions et les nuisances de toutes natures ;

• Prévoir le développement « mesuré » du village ;

• Redéfinir l’ensemble des outils règlementaires (Emplacements Réservés, Espaces Boisés Classés, espaces verts ou agricoles protégés, orientations d’aménagement, projet d’aménagement et de développement durable, bâtiments ou éléments patrimoniaux à protéger, …) en fonction des nouveaux projets qui marqueront le territoire communal ;

• Permettre et faciliter le développement des télécommunications numériques.

La délibération a été complétée le 11/08/2015 avec comme objectifs complémentaires de reconsidérer l’aménagement et l’urbanisation :

• Du secteur Sud-Ouest classé dans le PLU en vigueur en zone N5s pour tenir compte des objectifs municipaux ;

• Du secteur Sud-Est classé dans le PLU en vigueur en zone A1. Les modalités de la concertation

Les modalités de la concertation définies par la délibération du 14/04/2014 sont les suivantes :

• Affichage de la délibération de prescription pendant toute la durée des études nécessaires ;

• Des articles ou un dossier dans le journal municipal ;

• Des informations sur le site internet de la Commune ;

• Article spécial dans la presse locale ;

• Réunions éventuelles avec les associations ;

• Exposition publique et réunion publique

• Affichage dans certains lieux publics

• Dossier disponible en Mairie dès validation de certaines pièces ;

• Tenue d’un registre pour recueillir les observations du public et ce tout au long de la procédure en Mairie aux jours et horaires habituels d’ouverture ;

• Possibilité d’écrire à M le maire

• Mise en place de quelques permanences en Mairie

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Le contexte législatif Dispositions générales

Le plan local d’urbanisme est le principal document de planification de l’urbanisme à l’échelle communale. Il détermine les conditions permettant d’assurer les principes de la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000, de la loi Urbanisme et Habitat (UH) du 3 juillet 2003, de celle portant Engagement National pour l’Environnement (ENE) du 12 juillet 2010 (dite loi « Grenelle II ») et enfin de la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) du 26 mars 2014 relative au droit du logement. Il est régi par le code de l’urbanisme.

CODE DE L’URBANISME Article L101-2 (Objectifs généraux) En vigueur au 25 novembre 2018

Dans le respect des objectifs du développement durable, l'action des collectivités publiques en matière d'urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants :

1° L'équilibre entre : a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; la lutte contre l'étalement urbain ; c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; d) La sauvegarde des ensembles urbains et la protection, la conservation et la restauration du patrimoine culturel ; e) Les besoins en matière de mobilité ;

2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ;

3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ;

4° La sécurité et la salubrité publiques ;

5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ;

6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous- sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ;

7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables ;

8° La promotion du principe de conception universelle pour une société inclusive vis-à-vis des personnes en situation de handicap ou en perte d'autonomie dans les zones urbaines et rurales.

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Composition du dossier

Le dossier de PLU doit comprendre différentes pièces :

CODE DE L’URBANISME Article L151-2 (Contenu du Plan Local d’Urbanisme) En vigueur au 1 janvier 2016 Le plan local d'urbanisme comprend :

1° Un rapport de présentation ;

2° Un projet d'aménagement et de développement durables ;

3° Des orientations d'aménagement et de programmation ;

4° Un règlement ;

5° Des annexes.

Chacun de ces éléments peut comprendre un ou plusieurs documents graphiques. Ces documents graphiques peuvent contenir des indications relatives au relief des espaces auxquels il s'applique.

Le présent rapport de présentation répond aux dispositions législatives :

CODE DE L’URBANISME Article L151-4 (Contenu du Plan Local d’Urbanisme) En vigueur au 1 août 2017

Le rapport de présentation explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durables, les orientations d'aménagement et de programmation et le règlement.

Il s'appuie sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, de surfaces et de développement agricoles, de développement forestier, d'aménagement de l'espace, d'environnement, notamment en matière de biodiversité, d'équilibre social de l'habitat, de transports, de commerce, d'équipements et de services.

En zone de montagne, ce diagnostic est établi également au regard des besoins en matière de réhabilitation de l'immobilier de loisir et d'unités touristiques nouvelles.

Il analyse la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l’arrêt du projet de plan ou depuis la dernière révision du document d'urbanisme et la capacité de densification et de mutation de l'ensemble des espaces bâtis, en tenant compte des formes urbaines et architecturales. Il expose les dispositions qui favorisent la densification de ces espaces ainsi que la limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles ou forestiers. Il justifie les objectifs chiffrés de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain compris dans le projet d'aménagement et de développement durables au regard des objectifs de consommation de l'espace fixés, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale et au regard des dynamiques économiques et démographiques.

Il établit un inventaire des capacités de stationnement de véhicules motorisés, de véhicules hybrides et électriques et de vélos des parcs ouverts au public et des possibilités de mutualisation de ces capacités.

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Evaluation environnementale

En application de la loi ENE (« Grenelle II »), le décret du 23 août 2012 institue des dispositions relatives à l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme. L’extrait ci-dessous situe Thézan-lès-Béziers par rapport à ces dispositions :

CODE DE L’URBANISME Article R104-8 (Champ d’application de l’évaluation environnementale) En vigueur au 1 janvier 2016

Les plans locaux d'urbanisme font l'objet d'une évaluation environnementale à l'occasion :

1° De leur élaboration, de leur révision ou de leur mise en compatibilité dans le cadre d'une déclaration d'utilité publique ou d'une déclaration de projet, s'il est établi, après un examen au cas par cas, que ces procédures sont susceptibles d'avoir des incidences notables sur l'environnement au sens de l'annexe II de la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement

[…]

La Commune a introduit une demande d’examen au cas par cas auprès de l’Autorité environnementale, qui l’a dispensé d’Evaluation Environnementale le 08/11/2016.

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Le PLU, un projet de territoire

Pour répondre à l’ambition des lois SRU, UH et ENE dans « l’esprit et la lettre », l’élaboration du PLU a adopté une démarche de projet de territoire porté par l’équipe municipale avec :

 Trois moments :

1. Le diagnostic, qui au-delà d’un état des lieux et de l’énoncé de la problématique, a abouti à la proposition d’orientations stratégiques pour répondre à chacun des enjeux identifiés. Le diagnostic intègre la propre expertise des élus.

2. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable qui à partir des objectifs de la Commune présente les choix politiques en cohérence avec le diagnostic.

3. Enfin, la constitution du dossier, formalisation règlementaire du projet communal, précise le droit des sols.

 Trois dimensions :

1. L‘espace, la réalité géographique avec une analyse objective et sensible du paysage.

2. Les hommes, les données démographiques et sociales, les besoins de la commune en matière d’aménagement et d’urbanisme.

3. Les échanges, les flux liés aux relations domicile travail, l’économie mais également la promotion du projet communal tant vis-à-vis des services de l’Etat que de l’intercommunalité.

Le présent rapport de présentation privilégie cette logique transversale et dynamique. Il expose le diagnostic qui procède à l’analyse de l’état initial de l’environnement à partir d’une lecture du paysage, reflet de l’espace territorial ; Le paysage est le « fil conducteur » à la réflexion prenant en compte la préservation et la valorisation de la qualité architecturale et de l’environnement. La lecture du paysage se complète des données environnementales bibliographiques.

Le diagnostic établit dans un deuxième temps les prévisions de développement socioéconomique et les besoins correspondants de la Commune en matière d’urbanisme et d’aménagement, à partir de données recueillies et de l’ensemble des études déjà réalisées ou en cours.

Un échange avec les élus a validé l’état des lieux, la problématique et les enjeux, et a débattu des orientations proposées. Le projet communal a pu ainsi être formulé à partir des objectifs de la Commune en s’appuyant sur un diagnostic partagé. Le rapport de présentation explique les choix retenus concernant notamment la délimitation des zones constructibles pour l’habitat ou les activités.

Enfin, il évalue les incidences du PLU sur l’environnement et les mesures prises pour en limiter les effets notables négatifs.

4 Sommaire

A. L’espace territorial ...... 9

1. CARACTERES FONDAMENTAUX DU TERRITOIRE ...... 10 1.1 Territoire entre Massif Central méridional et Méditerranée...... 10 1.2 Une organisation entre collines du Biterrois et Orb ...... 10 1.3 En 9 unités paysagères ...... 14 1.4 Evolution des paysages (analyse diachronique de la consommation d’espaces) 16

2. ENTITES TERRITORIALES ET PAYSAGERES ...... 42 2.1 Paysage urbain (et potentiel de densification) ...... 42 2.2 Paysage agricole ...... 52 2.3 Paysage « naturel » ...... 56 2.4 Problématiques, enjeux et besoins ...... 59

3. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 60 3.1 Environnement physique ...... 60 3.2 Les pollutions ...... 75 3.3 Le Vivant : organisation et fonctionnement ...... 85 3.4 La trame verte et bleue ...... 93 3.5 L’énergie ...... 98 3.6 Problématiques, enjeux et besoins environnementaux ...... 102

B. Les acteurs du territoire ...... 103

1. HISTOIRE ...... 104 1.1 Histoire ...... 104 1.2 Archéologie ...... 106

2. POPULATION ...... 107 2.1 Démographie ...... 107 2.2 Composition ...... 109 2.3 Population saisonnière ...... 111 2.4 Problématiques, enjeux et besoins ...... 111

3. HABITAT ...... 112 3.1 Structure et évolution ...... 112 3.2 Rythme de construction ...... 119 3.3 Hébergements touristiques ...... 120 3.4 Le point mort ...... 120 3.5 Problématiques, enjeux et besoins ...... 121

4. VOIRIE ET ESPACES PUBLICS ...... 122 4.1 Circulations ...... 122

5 Sommaire

4.2 Stationnement ...... 130 4.3 Espaces publics ...... 135 4.4 Problématiques, enjeux et besoins ...... 135

5. EQUIPEMENTS ET RESEAUX ...... 136 5.1 Equipements ...... 136 5.2 Réseaux sanitaires...... 140 5.3 Déchets ...... 141 5.4 Communications électroniques ...... 142 5.5 Problématiques, enjeux et besoins ...... 142

C. Un territoire d’échanges ...... 143

1. ECONOMIE ...... 144 1.1 Structure de l’économie ...... 144 1.2 Emploi ...... 145 1.3 Agriculture ...... 146 1.4 Forêt et sylviculture ...... 167 1.5 Artisanat, commerces et services ...... 168 1.6 Tourisme ...... 169 1.7 Industrie ...... 169 1.8 Problématiques, enjeux et besoins ...... 170

2. DEPLACEMENTS ET TRANSPORTS ...... 171 2.1 Déplacements domicile - travail ...... 171 2.2 Transports collectifs ...... 173 2.3 Problématiques, enjeux et besoins ...... 174

3. INTERCOMMUNALITES ...... 175 3.1 Communautés de Communes des « Avants-Monts » ...... 175 3.2 Le Pays Haut-Languedoc & Vignobles ...... 177 3.3 Les Syndicats ...... 177

4. CONTEXTE SUPRACOMMUNAL ...... 180 4.1 Compatibilité et prise en compte des plans et schémas ...... 180 4.2 SCoT du « Biterrois » ...... 182 4.3 Autres documents et schémas ...... 187 4.4 Politiques foncières ...... 195 4.5 Risques ...... 200 4.6 Nuisances ...... 202 4.7 Servitudes d’utilité publique ...... 202 4.8 Problématiques, enjeux et besoins ...... 203

6 Sommaire

D. Du diagnostic aux orientations ...... 205

E. Justification du projet ...... 211

1. CHOIX RETENUS POUR LE PADD ...... 212 1.1 L’expression d’un projet politique… ...... 212 1.2 Au travers des orientations générales… ...... 212 1.3 … visant un développement durable ...... 214

2. MOTIFS DE LA DELIMITATION DES ZONES, DES REGLES ET DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ...... 223 2.1 Capacité d’accueil et objectif démographique ...... 223 2.2 Maîtrise foncière ...... 237 2.3 Délimitation des zones et application des règles ...... 240 2.4 Orientation(s) d’Aménagement et de programmation ...... 259 2.5 Autres éléments à justifier ...... 265

3. ARTICULATION AVEC LES POLITIQUES ET PLANIFICATIONS SUPRA- COMMUNALES ...... 275 3.1 Dispositions particulières ...... 275 3.2 Plans et schémas en compatibilité ...... 276 3.3 Prise en compte de plans et schémas complémentaires ...... 291

4. EVALUATION DES INCIDENCES DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 293 4.1 Forme urbaine et économie du foncier ...... 293 4.2 Maintien de la valeur écologique du territoire ...... 303 4.3 Préservation de l’agriculture ...... 306 4.4 Qualité des paysages ...... 309 4.5 Respect du patrimoine bâti et archéologique ...... 310 4.6 Gestion des eaux ...... 312 4.7 Prévention des risques ...... 316 4.8 Exposition aux nuisances et pollutions ...... 317 4.9 Efficacité énergétique et prise en compte du climat local ...... 318

F. Mesures d’évitement et de réduction des effets du plan ...... 320

G. Indicateurs de suivi ...... 325

1. TEXTES SUR L’EVALUATION DES PLAN LOCAL D’URBANISME ...... 326

2. INDICATEURS LOGEMENT ...... 327

3. INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX ...... 327

H. Résumé non technique ...... 329

7 Sommaire

I. Tables des matières & autres ...... 365

1. TABLE DES MATIERES ...... 366

2. INDEX ...... 375

3. PROCEDURE & PRINCIPALES ETAPES DE L’ELABORATION DU PLU ...... 384

4. SOURCES...... 385 4.1 Bibliographie ...... 385 4.2 Sites internet ...... 386

J. Evolution du projet entre arrêt et approbation ...... 388

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AA.. LL’’eessppaaccee tteerrrriittoorriiaall

9 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

1. CARACTERES FONDAMENTAUX DU TERRITOIRE

1.1 TERRITOIRE ENTRE MASSIF CENTRAL MERIDIONAL ET MEDITERRANEE

La Commune se localise dans la plaine viticole du Bas Languedoc entre Mer Méditerranée et Cévennes.

La frange Sud du territoire Thézanais se localise à vol d’oiseau à 2 kilomètres de la limite communale de Béziers, à 15 kilomètres de Pézenas, à 20 kilomètres de Narbonne, à 25 kilomètres d’, à 40 kilomètres de Sète, à 55 kilomètres de et à 20 kilomètres du littoral méditerranéen (Valras plage).

L’autoroute A9 est accessible à une quinzaine de kilomètres et l’autoroute A75 à une distance à peu près équivalente.

La Commune, au Sud-Ouest du Département de l’Hérault, appartient à la Communauté de Communes des « Avants-Monts » et au Pays « Haut-Languedoc et Vignobles ». Son territoire est couvert par le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) du « Biterrois ».

1.2 UNE ORGANISATION ENTRE COLLINES DU BITERROIS ET ORB

Le territoire s’étend sur 1365 hectares et il est marqué par la présence de l’Orb et sa plaine alluviale sur sa frange Ouest et par celle de son affluent le Taurou. L’altitude oscille entre 15 et 130 mètres.

Les éléments majeurs qui constituent les limites communales sont naturels et anthropiques. Il s’agit en premier lieu du fleuve l’Orb à l’Ouest, de la rivière du Taurou au Nord-Ouest et de son affluent le ruisseau de Grane au Nord, du ruisseau de Cantéranes au Sud / Sud-Est mais aussi de routes et chemin dont la RD154 sur un petit tronçon à l’Est.

Figure 1 : Forme du territoire et communes limitrophes

Thézan-lès-Béziers est limitrophe des communes de Murviel-lès-Béziers, Pailhès, , et Cazouls-lès-Béziers.

10 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 1 : Localisation de Thézan-Lès-Béziers

11 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 2 : Une commune située entre Mer Méditerranée et Cévennes

12 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 3 : Eléments structurants du territoire communal

13 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

1.3 EN 9 UNITES PAYSAGERES

L’analyse paysagère à l’échelle du territoire communal permet d’identifier 3 entités paysagères réparties en 9 unités.

PAYSAGE URBAIN : ✓ Centre ancien et faubourgs ✓ Quartiers pavillonnaires du Village ✓ ZAE des « Masselettes » et équipements collectifs ✓ Quartier pavillonnaire de Malhaute ✓ Zone d'Activité Economique de Malhaute

PAYSAGE AGRICOLE : ✓ Terroir de « plaine » ✓ Terroir de « pechs »

PAYSAGE « NATUREL » : ✓ Orb, affluents et leur ripisylves ✓ Activités connexes et autres usages

Superficie des unités paysagères Unités paysagères Superficie en ha Centre ancien et faubourgs 14,9 Quartiers pavillonnaires du Village 74,2 ZAE des "Masselettes" et équipements collectifs 17,1 Quartier pavillonnaire de Malhaute 25,5 Zone d'Activité Economique de Malhaute 17,7 Terroir de "plaine" 506,2 Terroir de "pechs" 326,1 Orb, affluents et leur ripisylves 102,8 Activités connexes et autres usages 278,7 TOTAL 1363,1 Tableau 1 : Superficies des unités paysagères

Centre ancien et faubourgs 74,2; 5% 17,1; 1% 14,9; 1% 25,5; 2% Quartiers pavillonnaires du 278,7; 21% Village 17,7; 1% ZAE des "Masselettes" et équipements collectifs

Quartier pavillonnaire de 102,8; 8% Malhaute

506,2; 37% Zone d'Activité Economique de Malhaute

Terroir de "plaine"

Terroir de "pechs"

326,1; 24% Orb, affluents et leur ripisylves

Activités connexes et autres usages

Graphique 1 : Proportions des superficies des entités paysagères

14 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 4 : Entités et unités paysagères de Thézan-lès-Béziers

15 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

1.4 EVOLUTION DES PAYSAGES (ANALYSE DIACHRONIQUE DE LA CONSOMMATION D’ESPACES)

La présente partie s’attache à l’analyse de la consommation des espaces urbains, agricoles, naturels et forestiers par le biais de :

 L’exploitation de données d’une étude de la CEREMA (Centre d'Etudes et d'expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement) sur la consommation d’espaces Agricoles et Forestiers (NAF) (Etat des lieux au 1er janvier 2016). Ces données proviennent de l’exploitation des fichiers fonciers acquis par le ministère auprès de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP)

 L’exploitation de données de la DREAL sur l’évolution de l’occupation du sol entre 1950 et 2010

 La prise en compte de l’évolution du PLU entre 2009 et 2019

 L’exploitation des données communales avec les permis de construire et d’aménager entre juin 2009 et juin 2019. C’est la valeur émanant de ces données qui sera retenue compte tenu de la période précise à étudier (10 ans avant l’arrêt du projet – L151-4 du Code de l’Urbanisme) et compte tenu de la plus grande précision de l’estimation qui peut en être faite.

 La visualisation de vues aériennes sur le village et le quartier de la Malhaute à différentes dates : 2001, 2012 et 2015.

1.4.1 Consommation d’espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (NAF)

Les surfaces Naturelles, Agricoles et Forestières (NAF) considérées correspondent aux terres, prés, vergers, vignes, bois, landes et eaux cadastrées.

La surface de la commune considérée en m² (selon le millésime 2016 des fichiers fonciers retraité par le CEREMA, c’est-à-dire à partir de la BD Carto de l’IGN) est de 13673480 m².

Selon l’étude de la CEREMA 27,58 ha ont été consommés entre 2006 et 2016 sur la commune, soit 2% de ses espaces NAF. Il est intéressant de rapporter la surface urbanisée à celle du territoire communal : à Thézan-lès-Béziers, cela à correspond à 202 m² / ha de territoire.

La consommation d’espaces Naturels, Agricoles et Forestiers enregistrée à Thézan-lès-Béziers a été plus de 3 fois supérieure à la moyenne observée à l’échelle de la Communauté de Communes « Avants- Monts ». En effet les 25 communes ont consommé en moyenne 8,17 ha chacune entre 2006 et 2016, soit en moyenne 0,69% des espaces naturels, agricoles et forestiers qui existaient en 2006. La consommation moyenne est de 63 m² par ha de territoire, avec un maximum de 202 m²/ha à Thézan-lès-Béziers.

Thézan-lès-Béziers est en fait la commune qui se place au 1er rang de la consommation de surfaces NAF, au 1er rang concernant le % d’espaces NAF artificialisés et donc comme vu ci-avant au 1er rang quand on rapporte le nombre de m² consommés à la surface de la commune.

Une importante superficie d’espaces naturels, agricoles et forestiers consommée (près de 28 hectares entre 2006 et 2016) qui laisse présumer d’un développement urbain considérable au cours de cette période et lors de la période 2009 - 2019.

16 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

% d'espaces % d'espaces m² Surfaces NAF m² consommés Surfaces NAF NAF NAF consommés Commune consommées / ha territoire Commune consommées artificialisés artificialisés / ha territoire 2006-2016 (m²) communal 2006-2016 (m²) 2006-2016 2006-2016 communal -1171951,47% -149Murviel-lès-Béziers -1775640,56%-55 -64170 0,57% -55Neffiès -339630,44%-31 -38964 0,16% -14Pailhès -97750,16%-17 Causses-et-Veyran -25438 0,15% -14Pouzolles -1045631,05%-103 Caussiniojouls -3943 0,04% -4 -1258041,98%-193 Faugères -40472 0,19% -16Puissalicon -1247590,95%-96 Fos -5359 0,08% -8 -41650,05% -5 -1178 -0,02% -2 -2174861,28%-128 -35883 0,25% -22Saint-Geniès-de-Fontedit -1018951,09%-109 Laurens -1841481,49% -111Saint-Nazaire-de-Ladarez -169820,06% -6 -2741951,34% -131 Thézan-lès-Béziers -275818 2,18%-202 Margon -47060 1,66% -104Vailhan -45770,04% -4 Montesquieu -9033 0,08% -6

Tableau 2 : Consommation d’espaces Naturels, Agricoles et Forestiers à Thézan-lès-Béziers et à l’échelle de la Communauté de Communes

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A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire 1.4.2 Evolution de la tache urbaine

Ces données de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) prennent en compte les constructions sous la forme de tâches qui ne sont pas toujours bien proportionnées avec parfois dans le cas de Thézan lès Béziers des inversions entre les évolutions du tissu résidentiel et du tissu des activités. Cependant elles ont le mérite de montrer globalement l’évolution depuis plus de 60 ans ce qui permet de visualiser la façon dont le tissu urbain s’est déployé et de distinguer les périodes plus ou moins importantes de consommation des espaces agricoles sur une longue période (60 ans).

1.4.2.1 Analyse quantitative

Evolution de la tâche urbaine résidentielle Evolution de la consommation Dates Espace urbanisé (en hectares) par rapport à la date antérieure

1950 48,9 1962 54,9 12% 1968 67,6 23% 1975 84,3 25% 1982 95,1 13% 1990 109,2 15% 1999 120 10% 2006 128,8 7% 2010 137,9 7% Espace dédié à des activités Evolution de la consommation Dates Espace urbanisé (en hectares) par rapport à la date antérieure 1999 9,7 2010 16,6 71%

Total en 2010 154,5 Tableau 3 : Evolution de la tâche urbaine entre 1950 et 2010

6,7% 1950 - 1962 10,2% 1962 - 1968 9,9% 14,3% 1968 - 1975 12,1% 18,8% 1975 - 1982 15,8% 1982 - 1990 12,1% 1990 - 1999 1999 - 2006 2006 - 2010

Graphique 2 : Part de la consommation d’espace pour des constructions résidentielles par périodes

18 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire Les données montrent :  Que la superficie des espaces urbanisés à vocation résidentielle a augmenté de près de 90 hectares depuis 60 ans

 Que c’est au cours des années 1960 / 1970 que l’évolution des espaces urbanisés a été la plus importante et plus précisément au cours de la période 1968 - 1975 (16,7 hectares)

 Que sur les 10 dernières années étudiées (de 1999 à 2010) la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers a été de près de 18 hectares (9,1 hectares entre 2006 et 2010)

Evolution de la consommation d'espace par périodes entre 1950 et 2010 Consommation d'espace entre 1950 et 1962 (en hectares) 6 Consommation d'espace entre 1962 et 1968 (en hectares) 12,7 Consommation d'espace entre 1968 et 1975 (en hectares) 16,7 Consommation d'espace entre 1975 et 1982 (en hectares) 10,8 Consommation d'espace entre 1982 et 1990 (en hectares) 14,1 Consommation d'espace entre 1990 et 1999 (en hectares) 10,8 Consommation d'espace entre 1999 et 2006 (en hectares) 8,8 Consommation d'espace entre 2006 et 2010 (en hectares) 9,1

TOTAL 89 Tableau 4 : Consommation d’espace pour des constructions résidentielles par période

16,7 18 1950 - 1962 16 14,1 1962 - 1968 14 12,7 10,8 1968 - 1975 12 10,8 8,8 9,1 1975 - 1982 10 1982 - 1990 8 6 1990 - 1999 6 4 1999 - 2006 2 2006 - 2010 0

Graphique 3 : Consommation d’espace pour des constructions résidentielles par période

1.4.2.2 Analyse spatiale

Les cartographies suivantes montrent que le tissu urbain du village s’est progressivement « étoffé » essentiellement vers l’Est jusqu’en 1982, vers le Nord à partir de cette date et toujours vers l’Est, vers le Nord et nouvellement vers le Nord-Ouest à partir de 1999. Concernant la quartier de la Malhaute, les constructions d’abord isolées forment une continuité linéaire à partir de 1968 le long de la rue Frédéric Mistral, puis le tissu se développe vers le Sud et le ruisseau de Cantéranes avant de former une continuité avec la Zone d’Activités Economiques.

NB : Les taux de variation présentés sur la planche de cartographies ci-après correspondent à l’évolution de la tâche résidentielle (les activités sont exclues mais en revanche elles sont comptabilisées sur le total en hectares).

19 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Figure 2 : Extraits de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers depuis 1950 au Village

20 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Figure 3 : Extraits de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers depuis 1950 à la Malhaute

21 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 5 : Evolution de la tache urbaine entre 1950 et 2010

22 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 6 : Evolution de la tache urbaine entre 1950 et 2010 au village

Carte 7 : Evolution de la tache urbaine entre 1950 et 2010 dans le secteur de la Malhaute

23 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire 1.4.3 Evolution des zones AU entre 2009 et 2019

Le PLU de Thézan lès Béziers a été approuvé en 2005 (il a ensuite fait l’objet de 8 révisions simplifiée et de 5 modifications) et la Révision générale du PLU a débuté en 2015 avec la réalisation du diagnostic. Une estimation de la consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers peut être faite en considérant « l’état » des zones AU du PLU.

Le constat est que les zones AU1 du village, AU2 entre le cimetière et la Vallon de Lamarre, AU4 de la Carrierasse, AU6 pour le dojo et la salle polyvalente, AU7 et AU7a des Masselettes sont construites ou en cours de construction. La zone AUe1 des Masselettes (ZAE) est également construite. La comptabilisation intègre partiellement le secteur économique de la Malhaute (AUe2) qui constitue un cas particulier. En effet, il était déjà à moitié construit en 2009 et sa finalisation est en cours en suivant les prescriptions de l’étude paysagère réalisée spécifiquement en 2008 dans le cadre d’une Révision allégée. Le projet photovoltaïque n'est pas comptabilisé puisqu'il correspond à de la consommation déjà effective liée à l'exploitation des carrières (Permis de 2011 - Cf Analyse des autorisations d'urbanisme)

Evolution des constructions entre 2009 et 2019 dans les zones AU du PLU (approuvé en 2005) AU1 du village "Bellavista" 0,48 AU2 entre cimetière et vallon de Lamarre 2,51 AU4 "Carrierasse" 4,73 AU6 Dojo et salle polyvalente 1,28 AU7 "Haut des Masselettes" 4,26 AU7a "Jardins des Masselettes" 3,31 AUe1 Masselettes 14,93 AUe2 Malhaute (cas particulier comptabilisé en partie) 5,8 Consommation total 37,3 Consommation habitat + équipements publics 16,57 Consommation habitat (AU6 exclu) 15,29 Détail de l'état des zones et explications sur la prise en compte ou non : Le secteur AU1 de la Malhaute a été réalisé entre 2006 et 2008 (non com ptabilisé), le secteur AU1 du village a com m encé a être am énagé en 2019 (com ptabilisé), le secteur AU2 a été essentiellem ent construit après 2009 (com ptabilisé), Le secteur AU3 qui accueille 2 constructions datant d'avant 2009 (non com ptabilisé), le secteur AU4 a été construit entre 2007 et 2011 m ais en grande partie à partir de 2009 (com ptabilisé), le secteur AU5 est viabilisé depuis plusieurs années (lotissem ent "Le Tariquet") m ais il n'est pas construit en 2019 (non com ptabilisé), le secteur AU6 a été en grande partie construit et am énagé en 2012 (com ptabilisé), le secteur AU7 a été intégralem ent construit entre 2010 et 2016 et le secteur AU7a est viabilisé et il est en cours de construction depuis 2016 (com ptabilisé) - Cf. carte du village sur la date des autorisations d'urbanisme Le secteur économ ique de la Malhaute AUe2 constitue un cas particulier puisqu'il était déjà en grande part construit en 2009 et quelques nouvelles constructions sont en cours pour sa finalisation. Il n'a donc été com ptabilisé que pour les 9 parcelles construites depuis 2009 (5,8 hectares). Entre 2005 et juin 2009, 5 parcelles avait été construites sur un total de 2 ha. Le secteur AUe1 est intégralem ent com ptabilisé entre 2009 et 2019 bien que quelques rares PC ont étaient délivrés en 2008. Par ailleurs le projet photovoltaïque n'est pas com ptabilisé puisqu'il correspond à de la consom m ation déjà effective liée à l'exploitation des carrières (Perm is de 2011 - Cf Analyse des autorisations d'urbanisme ) Tableau 5 : Evolutions des constructions au sein des zones AU du PLU approuvé en 2005

24 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

L’analyse de l’évolution de la consommation d’espace dans les zones AU entre 2009 et 2019 montre que la consommation totale a été de 37,3 hectares, de 16,57 hectares en excluant la consommation liée aux activités économiques (AUe1 et AU2) et de 15,29 hectares en excluant le secteur AU6 (1,28 hectares) relatif à l’aménagement d’équipements publics (dojo et salle polyvalente).

Carte 8 : Evolutions des constructions au sein des zones AU du PLU de 2005

25 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire 1.4.4 Evolution à partir de l’analyse des autorisations d’urbanisme

L’analyse suivante porte sur les demandes de Permis de Construire entre juin 2009 et juin 2019 à partir du registre des autorisations d’urbanisme de la Commune. Elle permet de spatialiser la plupart des autorisations d’urbanisme (une dizaine d’autorisations n’a pas pu être identifiée la plupart du temps en raison de changement de n° de parcelles) et de donner des précisions sur la nature des autorisations ce qui complète et conforte l’analyse précédente sur les zones AU du PLU approuvé en 2005 :

➢ Un peu plus de 250 permis de construire pour des nouvelles constructions ont été délivrés entre 2009 et 2019 soit environ 25 par an : environ 200 pour des logements, 24 pour des logements associés à des activités, 23 pour des activités, 3 pour des constructions agricoles, 8 pour des constructions annexes et 2 pour des constructions d’intérêt général

➢ 14 permis portent sur des extensions de bâtiments

➢ 21 permis portent sur des travaux de transformation / réhabilitation & travaux d’aménagement

➢ 1 permis porte sur l’aménagement du champ photovoltaïque dans le cadre de la reconversion des carrières

➢ Les superficies totales des parcelles concernées par les différents permis sont de 32,4 hectares pour de la construction (57% du total), 5,1 hectares (9%) pour les extensions, 2,1 hectares (4%) pour de la réhabilitation - transformation et travaux d’aménagement et 16,9 hectares pour le photovoltaïque (30%). Le total représente 56,5 hectares toutes opérations confondues.

En termes de localisation, les autorisations d’urbanisme sont situées :

• Au Village pour la plus grande partie : constructions à vocation d’habitat dans les zones d’extensions de 2005 (AU1, AU2, AU4, AU7 et AU7a) mais aussi par le comblement des « dents creuses », constructions à vocation d’habitat associées à des activités bien sûr à la ZAE des Masselettes mais aussi dans le tissu pavillonnaire, construction exclusivement à vocation d’activités à la ZAE (le supermarché est identifié en extension, il a été construit en 2007), construction de la salle polyvalente et du dojo, constructions agricoles à la ZAE mais aussi près de l’ancienne cave coopérative et dans le tissu pavillonnaire, … essentiel des travaux de transformation / réhabilitation dont une dizaine dans le centre ancien et travaux d’extension de bâtis existants par exemple pour l’ancienne cave coopérative en 2014 (autorisation également en 2017 pour implantation d’un parasol semi-ouvert).

• Dans le secteur de la Malhaute avec des constructions à vocation d’habitat dans AU1 (non comptabilisé car construit avant juin 2009 mais représenté à titre indicatif sur les cartographies) et par le comblement de « dents creuses (il ne reste qu’une « dent creuse » à ce jour), travaux d’extension, de transformation / réhabilitation, constructions d’annexes et enfin constructions à vocation d’activités dans la ZAE mais aussi dans le tissu pavillonnaire (1 pour un institut de beauté)

• Dans le secteur des carrières avec la centrale d’enrobage et le permis pour le champ photovoltaïque

• Dans la « campagne » : local pour la station d’épuration (entre 2005 et juin 2019) et chambre vanne (équipements collectifs), travaux de transformation / réhabilitation à la Grangette et à la Condamine et constructions agricole à l’Est de la RD19 au bord du Taurou et au Nord du territoire ainsi qu’aux abords du rond-point d’entrée de ville de la Carrierasse.

26 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire Superficie Type d'autorisation d'urbanisme en m² Construction logement 110824 Construction logement et activités 25923 Construction activité (commerce, hangar, ...) 79188 Construction agricole 44815 Construction annexe 5207 Construction d'intérêt général 15653 Extension de bâti existant 51333 Transformation / Réhabilitation 20938 Centrale enrobage 42008 Photovoltaïque 169276

TOTAL 565164 Tableau 6 : Le détail des différentes autorisations d’urbanisme entre 06/2009 et 06/2019

La consommation totale d’espace estimée et liée à de la construction (les extensions, transformations, constructions d’annexes ainsi que le projet photovoltaïque qui correspond à la requalification d’espaces déjà consommés par l’exploitation des carrières ou encore la centrale d’enrobage sont exclus) est de 27,6 hectares. La consommation d’espace liée à des constructions à vocation d’habitat est de 11,1 hectares. En ajoutant la consommation liée aux équipements publics la consommation enregistrée est de 12,6 hectares.

La différence avec les estimations faites au travers de l’analyse du « remplissage » des zones AU du PLU de 2005 (15,29 hectares pour de l’habitat, 16,57 hectares avec les équipements publics et 37,3 hectares avec les activités économiques) s’explique par plusieurs facteurs : Impossibilité de localiser certaines constructions à vocation d’habitat faute de changement probable de n° de parcelles (quelques parcelles pourtant construites dans les zones AU2, AU4 et AU7a ne sont pas identifiées sur les cartes de localisation des autorisations d’urbanisme), la zone AU6 et la zone AUe1 bien que viabilisés ne sont pas intégralement construites, les voiries en général ne sont pas comptabilisées dans le cadre de l’analyse des autorisations d’urbanisme, le supermarché est comptée dans la catégorie des extensions puisque sa création date d’avant 06/2009, …

Les cartes suivantes relatives au territoire, au Village et au quartier de la Malhaute avec sa ZAE spatialisent les autorisations d’urbanisme par date puis selon leur nature. Leur nature a été simplifiée pour une meilleure compréhension mais voici quelques précisions ci-après :

➢ Constructions logement / activité : cabinet médical, cabinet dentaire, hangar, atelier et bureaux

➢ Constructions à vocation exclusive d’activité : chatterie, salle de réception, garage automobile, clinique vétérinaire, salle de sport, institut de beauté (Malhaute), local contrôle technique automobile, hangars, …

➢ Constructions d’intérêt général : salle polyvalente et chambre vanne

➢ Constructions annexes : garage, cuisine d’été, terrasse, piscine et abris de jardins

➢ Travaux d’extension : extension garage et cave, extension cuisine, pièce supplémentaire, création étage, extension supermarché, extension centre technique, vérandas, …

➢ Travaux de transformation / réhabilitation : création de logements, garage en habitation, hangar agricole et caves en logement, aménagement de grenier, cabinet orthopédiste dans garage, démolition et reconstruction, rénovations, changement de destination en commerces, …

27 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

110824; 20%

169276; 30% 25923; 4%

42008; 7%

79188; 14%

20938; 4% 44815; 8% 51333; 9% 15653; 3% 5207; 1%

Construction logement Construction logement et activités Construction activité (commerce, hangar, ...) Construction agricole Construction annexe Construction d'intérêt général Extension de bâti existant Transformation / Réhabilitation Centrale enrobage Photovoltaïque

Graphique 4 : Nature et proportion des différentes autorisations d’urbanisme entre juin 2009 et juin 2019

28

A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 9 : Localisation et dates des demandes d’urbanisme entre 06/2009 et juin 2019

29 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 10 : Localisation par nature des autorisations d’urbanisme entre 06/2009 et juin 2019

30 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 11 : Localisation et dates des demandes d’urbanisme entre 2009 et 2019 au Village

31 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 12 : Localisation par nature des autorisations d’urbanisme entre 2009 et 2019 au Village

32 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 13 : Localisation et dates des demandes d’urbanisme entre 2009 et 2019 dans le secteur de la Malhaute

33 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 14 : : Localisation par nature des autorisations d’urbanisme entre 2009 et 2019 dans le secteur de la Malhaute

34 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire 1.4.5 Visualisation des principales évolutions à différentes dates (2000, 2012 et 2015)

Carte 15 : Visualisation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au Village (2000)

35 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 16 : Visualisation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au Village (2012)

36 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 17 : Visualisation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au Village (2015)

37 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 18 : Visualisation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers dans le secteur de la Malhaute (2000)

38 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 19 : Visualisation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers dans le secteur de la Malhaute (2012)

39 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire

Carte 20 : Visualisation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers dans le secteur de la Malhaute (2015)

40 A. L’espace territorial Caractères fondamentaux du territoire 1.4.6 Synthèse des analyses sur la consommation d’espace

Tableau récapitulatif des analyses sur la consommation d'espace des nouvelles constructions

Type de constructions et consommations en hectares Activités Logements et exclusivement logements (hors Constructions Total hors Sources et périodes associés aux agriculture) - Agriculture d'intérêt Annexes Total annexes et activités (hors logements aussi général agriculture agriculture) pour ZAE dans "Analyse PLU" CEREMA (NAF) 2006 - 2013 (ancienne analyse) pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 21,63 pas de distinction 2006 -2016 pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 27,58 pas de distinction DREAL (Tache urbaine) 1950 - 1962 6 pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 6 pas de distinction 1962 - 1968 12,7 pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 12,7 pas de distinction 1968 - 1975 16,7 pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 16,7 pas de distinction 1975 - 1982 10,8 pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 10,8 pas de distinction 1982 - 1990 14,1 pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 14,1 pas de distinction 1990 - 1999 10,8 pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 10,8 pas de distinction 1999 - 2006 8,8 pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 8,8 pas de distinction 2006 - 2010 9,1 pas de distinction pas de distinction pas de distinction pas de distinction 9,1 pas de distinction 1999 - 2010 17,9 6,9 Dans activités pas de distinction pas de distinction 24,8 pas de distinction Analyse du PLU en vigueur 2005 - 2015 (ancienne analyse) 16,36 16,93 pas de distinction 1,28 pas de distinction 34,57 idem total 2005 - 2019 16,84 22,73 pas de distinction 1,28 pas de distinction 40,85 idem total 2009 - 2019 15,29 20,73 pas de distinction 1,28 pas de distinction 37,3 idem total Autorisations d'urbanisme 2005 - 2015 (ancienne analyse) 15,9 3,52 1,55 2,39 0,7 24,06 21,81 2005 - 2019 19,23 8,55 5,73 2,39 0,7 36,6 30,17 2009 - 2019 13,67 7,92 4,48 1,57 0,52 28,16 23,16 Visualisation 2000, 2012 et 2015 Sans quantification (dernier orthophotoplan disponible dans l'Hérault à la date de 2015) Tableau 7 : Récapitulatif des analyses sur la consommation d’espace

La consommation retenue d’espaces agricoles, naturels et forestiers entre juin 2009 et juin 2019 est de 23,16 hectares.

41 A. L’espace territorial Entités paysagères

2. ENTITES TERRITORIALES ET PAYSAGERES

2.1 PAYSAGE URBAIN (ET POTENTIEL DE DENSIFICATION)

Le paysage urbain se décompose en 5 unités :

2.1.1 Centre ancien et faubourgs

2.1.1.1 Le noyau médiéval

Le village est organisé autour de son noyau médiéval situé sur le pech de l’église. Ce noyau épouse une trame bâtie en circulade qui s’enroule autour de l’Eglise et de l’ancien château (« La Bastille ») avec pour premières rues celle de « René Lenthéric » et celle de « François Sauzet ». Aujourd’hui consacrée à Saint-Pierre Saint-Paul, l’édification de l’église paroissiale daterait en partie du IXème siècle.

Photo 1 : Organisation en circulade autour de l’Eglise

Le tissu urbain y est plus dense qu’ailleurs. Les maisons rurales de ce vieux centre sont composées de deux ou trois étages et leur morphologie générale est assez semblable. La circulade est délimitée par les rues Pierre et Gustave Flourens ainsi que par la rue Jules Griffe.

Les venelles et les impasses permettent de parcourir le centre ancien qui était, il y a quelques dizaines d’années seulement, animé par de nombreux commerces (épiceries, boulangeries, boucheries, cafés, merceries) et des activités artisanales (menuiseries, cinéma…).

42 A. L’espace territorial Entités paysagères 2.1.1.2 Les faubourgs

Les faubourgs sont essentiellement composés de bâtis datant du XIXème et du début du XXème siècle. Leur développement est étroitement lié à l’essor de la viticulture.

Les constructions se sont greffées essentiellement dans la partie Ouest et notamment au Sud-Ouest du vieux centre de part et d’autre de l’avenue de Béziers.

Le tissu est beaucoup moins dense que dans le noyau médiéval laissant ainsi plus de place à des petits jardinets. Les constructions sont la plupart du temps organisées en « ordre continu » le long des voies mais aussi parfois selon une inclinaison à 45° par rapport aux voies.

Les constructions sont bien souvent imposantes et présentent des architectures variées liées notamment à leurs différentes vocations : bâtiments agricoles avec grandes remises, caves viticoles, maisons individuelles coquettes ou simples, pigeonnier, … ou encore la Mairie. Cette dernière a été construite en 1900, comme la statue de « La Marianne » du sculpteur biterrois Injalbert, et elle se localise au croisement des voies principales qui structurent l’espace urbain sur la place que les thézanais nomment « le bassin ».

La superficie de cette unité du centre ancien et des faubourgs est de près de 15 hectares.

Photo 2 : Avenue de Béziers et établissement Photo 3 : La Mairie des constructions en ordre continu de part et

d’autre

Photo 4 : « Marianne », place du « Bassin » et Photo 5 : L’église petits commerces de proximité

43 A. L’espace territorial Entités paysagères 2.1.2 Extensions urbaines « récentes »

Les extensions « récentes » occupent la plus grande partie de l’espace urbain avec plus de 74 hectares. Essentiellement composée de quartiers pavillonnaires qui se sont développés à Thézan-lès- Béziers depuis la fin des années 1960 (Cf. partie précédente 1.4.2 « Evolution de la tache urbaine »), cette unité intègre également d’autres éléments tels que le cimetière (environ 2 hectares), le complexe scolaire et sportif (environ 4 hectares) ou encore l’ancienne cave coopérative.

Cette unité est disposée tout autour du centre ancien et de ses faubourgs. La grande majorité des constructions ont fait l’objet d’une organisation d’ensemble sous forme de lotissements mais dans certains secteurs elles ont aussi été établies au « coup par coup » comme par exemple le long du chemin du Colombier, le long de la rue René Soulette, le long de la rue Molière, ...

Photo 6 : Quartiers pavillonnaires le long du Photo 9 : Comblement d’une « dent creuse » le chemin du Colombier long de l’avenue de Béziers

Photo 7 : Nouveau lotissement en 2019au Sud Photo 10 : Quartier pavillonnaire entre le centre du pech du cimetière ancien et l’ancienne cave coopérative

Photo 8 : Quartier pavillonnaire récent proche Photo 11 : Rue René Soulette et nouvelle de la RD19 construction en 2016

44 A. L’espace territorial Entités paysagères 2.1.3 ZAE des Masselettes et équipements

Cette unité, de 17 hectares, est localisée à l’Ouest du centre ancien entre la rue de la Carrierasse et les RD19 et RD33. Son aménagement n’est pas encore totalement finalisé du fait de l’implantation progressive des activités (restaurant, garage, salle de sport, …) dans la Zone d’Activités Economiques communautaire. Elle marque le paysage et l’entrée de ville en provenance de l’Ouest notamment du fait de la présence d’un hypermarché et d’autres constructions de tailles imposantes. Des équipements publics majeurs sont implantés à la charnière entre nouveaux quartiers d’habitat et ZAE dans la partie Nord-Est de l’unité. Il s’agit de la salle polyvalente « Instant T », du dojo et d’une aire de jeux.

Photo 12 : Vue aérienne de la construction de la ZAE des Masselettes

Photo 13 : ZAE des Masselettes en entrée de Photo 15 : La salle polyvalente « Instant T » et ville Ouest l’aire de jeux pour enfants

Photo 14 : Activités implantées le long de la rue Photo 16 : Salle polyvalente et dojo au bout de Jean Senegas la rue Antoine de Saint-Exupéry

45 A. L’espace territorial Entités paysagères

Carte 21 : Les unités paysagères du village

46 A. L’espace territorial Entités paysagères

2.1.4 Le quartier pavillonnaire de la Malhaute

Ce quartier est complètement déconnecté du village puisqu’il se situe à la pointe Sud du territoire thézanais. Plus précisément, il est étreint entre l’Orb à l’Ouest, la RD19 à l’Est, la ZAE au Nord et l’urbanisation de Lignan / Orb au Sud, de laquelle, il est séparé par le ruisseau de Cantéranes.

Cette configuration limite le développement du quartier où peu de constructions ont été établies récemment (Cf Partie précédente « Evolution à partir de l’analyse des Permis de construire et d’aménager »). Son développement initial principal remonte aux années 1960 avec un agencement des constructions le long de la rue Frédéric Mistral.

La superficie de cette unité est de 25 hectares.

2.1.5 ZAE de la Malhaute

Cette zone se situe au Nord du quartier pavillonnaire. Elle est séparée de ce dernier par une « zone tampon » d’une largeur minimale de 50 mètres. La finalisation de son aménagement initiée il y a une dizaine d’année est en cours sur sa frange Est vers la RD19 le long du chemin de la Bédissière.

La superficie de cette unité est de près de 18 hectares (environ 6 hectares sont en cours d’aménagement sur sa partie Est).

Photo 17 : Espace public dans le dernier Photo 19 : Zone tampon entre quartier d’habitat lotissement du quartier de la Malhaute et ZAE

Photo 20 : Travaux d’élargissement du chemin Photo 18 : Rue Frédéric Mistral de la Bédissière pour la desserte principale de l’extension Est de la ZAE en Mai 2017

47 A. L’espace territorial Entités paysagères

Carte 22 : Quartier pavillonnaire de la Malhaute et sa Zone d’Activités Economiques

48 A. L’espace territorial Entités paysagères

2.1.6 Capacité de densification / mutation de l’ensemble des espaces bâtis

L’analyse des Permis de construire a permis d’identifier des processus de densification et de mutation notamment dans le centre ancien et ses faubourgs (transformations de garages en habitation, hangars agricole et caves en logement, cabinet orthopédiste dans garage, démolition et reconstruction, changement de destination en commerces, …).

2.1.6.1 Capacité de renouvellement urbain et de mutation du bâti

Le potentiel que représentent « la rénovation » et « la requalification » de bâtis existants dans le centre ancien est difficilement estimable mais il est certain que le noyau médiéval et les faubourgs offrent encore un potentiel.

Ce potentiel est partiellement sous exploité. Ceci s’explique probablement en partie par le délabrement du bâti ou encore par l’absence de garage, de jardin ou de terrasse qui peuvent réfréner de potentiels acheteurs.

Toutefois, une dynamique, déjà amorcée depuis une quinzaine d’années, est à l’œuvre et des projets susceptibles de favoriser le réinvestissement du centre ancien sont envisagés :

 Travaux d’aménagements réalisés sur l’avenue de Béziers et les autres rues ou avenues qui correspondent à la RD33 en agglomération

 Requalification de la « cour Mademoiselle Emile »,

 Travaux de réhabilitation et d’aménagement recensés dans les autorisations d’urbanisme entre juin 2009 et juin 2019 (même constat que lors de l’analyse sur la période 2005 – 2015),

 Recensement des logements vacants en 2019,

 Projet de requalification de la place de l’Eglise,

 Réaffectation du bâtiment de la Poste en bar/restaurant

 …

2.1.6.2 Capacité de densification et des « dents creuses »

Les potentialités de constructions résultant du comblement de parcelles « libres » dans le tissu urbain (« dents creuses ») et encore plus de densification par le biais de divisions parcellaires sont difficiles à évaluer précisément.

Le potentiel de constructions réalisables grâce au comblement des dents creuses est de l’ordre de 40 logements au maximum.

La partie « Justification » (2.1.4 « Adéquation avec la capacité d’accueil ») évalue, détaille précisément et illustre à l’appui de cartographie le nombre de constructions potentiellement réalisables.

NB : Certaines parcelles ont été considérées dans le cadre de l’analyse des « dents creuses » mais auraient pu l’être dans celle relative aux possibilités de densification correspond à la démarche « BIMBY » (Build In My Back Yard)

Les cartographies suivantes illustrent les évolutions constatées en termes de renouvellement urbain grâce à l’analyse des autorisations d’urbanisme entre 2005 et 2015 puis entre 2009 et 2019.

49 A. L’espace territorial Entités paysagères

Carte 23 : Capacité de mutation et de densification dans le tissu urbain du village

50 A. L’espace territorial Entités paysagères

Carte 24 : Capacité de mutation et de densification dans le tissu urbain au quartier de la Malhaute

51 A. L’espace territorial Entités paysagères

2.2 PAYSAGE AGRICOLE

2.2.1 Terroir de « plaine »

Cette unité correspond à la partie agricole du territoire qui est schématiquement située à l’Ouest de la RD19. Elle couvre environ 506 hectares. Sa distinction vis-à-vis du terroir de « pechs » résulte de l’étendue plane sur laquelle sont établies les cultures. Quelques espaces qui correspondent à des tènements peuvent être mentionnés au sein de cette unité :

➢ « La Borde » : vient de l’occitan « borda » : bergerie. Ces terrains sont formés sur des terrasses anciennes d’alluvions faites de sable de gravier, de galets. Ce sont des terrains très perméables qui craignent la sècheresse où ne pousse que de l’herbe à mouton, les amandiers (et plus tard la vigne).

➢ « Gragne Porcs » : « gronha-porcs ». Tènement humide entre Orb et Taurou on peut penser que l’on y gardait les cochons ou que l’on y ramassait les herbes pour leur soupe.

➢ « Sous les horts » : sous les jardins. Tènement sous les jardins d’ et Ravanès. Terres d’alluvions de l’Orb riches et qui craignent les gelées. Terres à blé et à luzerne.

➢ « La Fenasse » du languedocien « Fenassa » : foin que l’on laisse grainer, mauvais foin. Tènement où vu la pauvreté du sol poussait du mauvais foin.

➢ « Les Cremades » : Les brulées. Peut-être terres à blé dont le chaume était brulé après la moisson.

➢ « Les Vignals » : Tènement planté de muscat.

➢ Les « Broutades ». Tènement en bordure de l’Orb où l’on amenait paître les animaux

Cette unité est marquée par la présence des domaines d’Aspiran ou Ravanès, de la Condamine ou Santa Estela et de la Grangette. A noter aussi, la réalisation récente du Domaine Levéjean près du rond-point de la ZAE des « Masselettes.

2.2.2 Terroir de « pechs »

Cette unité constituée de pechs et de vallons enserre le village sur ces franges Nord, Est et Sud. Elle s’étend sur 326 hectares ce qui porte le total de la superficie de l’entité relative au paysage agricole à un peu plus de 830 hectares soit près des 2/3 du territoire. A Thézan-lès-Béziers, au Moyen-Age et jusqu’au phylloxéra, ce sont ces terres de collines et de coteaux ensoleillés qui constitue l’espace de prédilection de la culture de la vigne. En effet, les terres les plus riches sont réservées aux foins, luzerne, avoine, vesses pour nourrir le bétail ou blé et oliviers pour nourrir les hommes, … ce qui est probablement le cas dans les vallons entre les pechs comme par exemple à Lamarre.

Les pechs situés sur le territoire thézanais sont le pech de l’Eglise sur lequel est implanté le village, le pech du Cimetière ou pech Saint-Peyre, le pech de Laval et le pech d’Astiès qui se distingue par la présence d’un boisement plus important qu’ailleurs avec une superficie de l’ordre d’une quinzaine d’hectares.

Le fait que les vignes du Biterrois furent épargnées par le phylloxéra, le développement du chemin de fer ou encore la vente à prix d’or du vin expliquent en grande part l’extension progressive de la vigne sur toutes les parcelles disponibles et aux dépends des autres cultures (blé, luzerne, ...) dans la plaine.

Les principaux domaines de cette unité sont ceux de Lamarre et d’Astiès.

52 A. L’espace territorial Entités paysagères

Photo 21 : Terres en friche au lieu-dit « la Photo 25 : Pech d’Astiès vu du vallon de Borde » Lamarre

Photo 22 : Domaine d’aspiran et lieu-dit « Sous Photo 26 : Domaine et vallon de Lamarre les Horts »

Photo 23 : Pech du cimetière vu du vallon de Photo 27 : Pech « Saint Peyre » et viticulture près Lamarre de la route de Pailhès

Photo 28 : Chevaux près de la croix de Photo 24 : Pech d’Astiès et son domaine vu de Germaine au Nord-Ouest de l’urbanisation lu bord de la RD19

53 A. L’espace territorial Entités paysagères

Carte 25 : Terroir de « plaine »

54 A. L’espace territorial Entités paysagères

Carte 26 : Terroir de « pechs »

55 A. L’espace territorial Entités paysagères

2.3 PAYSAGE « NATUREL »

2.3.1 Orb, affluents et leurs ripisylves

Cet espace correspond essentiellement à l’Orb, au Taurou et à leurs accompagnements boisés.

Il couvre une centaine d’hectares soit 8% du territoire communal en limite Ouest.

Il est source de nature libre et foisonnante et il est maillé par des sentiers. Il intègre le plan d’eau de la Malhaute qui retient plus d’un million de m3 d’eau et sert en grande partie à l’alimentation de la nappe phréatique. Il fait aussi le bonheur des pêcheurs et des promeneurs.

Photo 29 : Ripisylve de l’Orb vu du lieu-dit « Sous Photo 32 : Pont Gaston Doumergue vers Thézan les Horts » les Béziers

Photo 30 : Taurou et sa ripisylve au lieu-dit « La Photo 33 : Chemin au bord de l’Orb Borde »

Photo 34 : Plan d’eau de la Malhaute Photo 31 : L’Orb près du pont Gaston Doumergue

56 A. L’espace territorial Entités paysagères 2.3.2 Activités connexes et autres usages

Cette unité s’étend sur une superficie de l’ordre de 280 hectares soit 20% du territoire communal. Elle correspond en premier lieu à l’exploitation des carrières à l’Ouest de l’Orb, entre celui-ci et le Taurou et à l’Est de ce dernier. Y sont associées d’autres activités tels que centre de dépôts, de stockage et de valorisation de déchets inertes ou champ photovoltaïque dans le cadre des reconversions de carrières.

Par ailleurs, on note la présence de l’espace de détente du pont Gaston Doumergue à l’Ouest de l’Orb et au Nord de la RD16 en direction de Cazouls-lès-Béziers.

Enfin, la partie la plus au Sud accueille notamment le captage pour l’approvisionnement en eau potable, un espace où l’on observe un phénomène de cabanisation au Nord de la Zone d’Activités Economique de la Malhaute et des terres consacrées à du pâturage pour les chevaux en frange Ouest du quartier de la Malhaute (à priori il ne s’agit pas d’exploitations équines professionnelles puisque les terres concernées ne sont pas recensés dans les Registres Parcellaires Graphiques de 2009, 2012 et 2017 et ne sont pas identifiées comme telles dans le diagnostic agricole réalisé par la Commune – Cf Partie « Les échanges » - « Economie » - Agriculture »).

Photo 35 : Aménagement photovoltaïque Photo 38 : Aménagement photovoltaïque (2)

Photo 36 : Exploitation de carrières Photo 39 : Chevaux près de l’Orb

Photo 37 : Espace de détente en bord d’Orb Photo 40 : Village et carrière

57 A. L’espace territorial Entités paysagères

Carte 27 : Paysage « naturel » Orb, affluents et leurs ripisylves & activités connexes et autres usages

58 A. L’espace territorial Entités paysagères

2.4 PROBLEMATIQUES, ENJEUX ET BESOINS

Paysage urbain :

➢ Economie d’espace et densification

➢ Futur dessin du village et pérennité de l’insertion respectueuse du bourg dans le paysage

➢ Conservation de la richesse des entrées de ville exprimée au travers de leur diversité

➢ Traitement de la limite d’urbanisation / Dialogue avec les espaces agricoles et naturels & traitement de la transition entre constructions du centre ancien et nouveaux lotissements

➢ Préservation et mise en valeur des bâtiments emblématiques du village

➢ Réhabilitation voire réaffectation d’anciennes bâtisses du centre ancien et ses faubourgs

➢ Protection du patrimoine architectural et vernaculaire (croix, bâtisses anciennes, église, …)

➢ Renforcement des cheminements « doux » et perméabilité piétonne

➢ Qualité des équipements et espaces publics

➢ Accueil de population

➢ Finalisation de l’aménagement des Zones d’Activités Economiques des Masselettes et de la Malhaute

Paysage agricole et « naturel »

➢ Préservation du paysage agricole identitaire

➢ Diversification de la production et de l’activité agricole (agritourisme avec le potentiel des domaines remarquables : Aspiran, Condamine, Lamarre, …, oléiculture, trufficulture, …)

➢ Lisibilité des espaces agricoles et naturels notamment vis-à-vis de l’exploitation des carrières et requalifications des anciens espaces exploités

➢ Mitage et « lutte » contre la cabanisation et l’étalement urbain

➢ Requalification des anciennes carrières

➢ Exploitation photovoltaïque

➢ Préservation des ripisylves de l’Orb, du Taurou et de leurs affluents

➢ Protection et ouverture des milieux pour les paysages et la biodiversité

➢ Préservation du bouquet de grands arbres du pech d’Astiès

➢ Entretien des chemins et pistes

➢ Limitation du risque incendie

➢ Activités de « pleine nature » pour les usagers (habitants, chasseurs, randonneurs, …)

➢ Revalorisation de l’Orb et du Taurou par l’affirmation de leur présence et en prévoyant des accès aisés et aménagés et en repensant leurs cheminements dans l’optique d’établir un parcours dédié aux cheminements doux

➢ Tourisme (table d’orientation du pech de Laval, espace de détente près du pont sur l’Orb, signalétique pour la découverte des domaines remarquables, …)

➢ Prise en compte du risque inondation

59 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

3. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

3.1 ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

3.1.1 Climat

Le climat est de type méditerranéen. Il se caractérise par des hivers doux, des étés secs, un ensoleillement important (2600 à 2800 heures par an) et des vents forts. La saison estivale est marquée par une période de sécheresse tandis que l’automne est caractérisé par des précipitations fortes et irrégulières. Les pluies sont de courte durée mais souvent violentes. Les 6 graphiques suivants illustrent les caractéristiques du climat thézanais. Ces éléments sont issus du site internet « Météoblue ».

Graphique 5 : T°C et précipitations moyennes à Thézan-lès-Béziers

Graphique 6 : Jours d’ensoleillement et jours de précipitations à Thézan-lès-Béziers

60 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

Graphique 7 : Températures maximales à Thézan-lès-Béziers

Graphique 8 : Quantité de précipitations à Thézan-lès-Béziers

Les graphiques précédents montrent notamment que :

➢ Au niveau de la pluviométrie : le mois le plus pluviaux est celui de Novembre avec 80 à 90 mm de pluie mensuel et le mois d’Octobre est celui qui compte le plus de jours de pluie (12 à 13 jours)

➢ Au niveau des Températures : les mois les plus chauds sont ceux de juillet et d’août avec une moyenne maximale quotidienne de 30°c, 12 à 13 jours avec des T°c de 30°c et 2 à 3 jours avec des T°c au-delà des 35°c

➢ Au niveau de l’ensoleillement : les mois de juillet et août enregistre 13 jours de soleil

61 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

Graphique 9 : Vitesse du vent à Thézan-lès-Béziers

Figure 4 : Rose des ventes à Thézan-lès-Béziers

Les vents dominants sont la Tramontane (Ouest-Nord/Ouest et Nord/Ouest), généralement sèche, le vent Marin (Est-Sud/Est) généralement humide et pouvant apporter de fortes pluies.

62 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement 3.1.2 Géologie-pédologie décalcifiés et avec des horizons concrétionnement qui restent globalement La Commune s’inscrit pour partie sur une zone assez fortement perméables mais peuvent de dépôts continentaux anciens (de l’ère contenir des micro-nappes perchées. Ces tertiaire) à base de grès avec des bancs matériaux concernant aussi la partie Sud-Est calcaires, et pour partie dans une plaine du village. alluvionnaire de l’ère quaternaire. - Le hameau de la Malhaute est bâti sur des Le vallon dans lequel s’écoule le ruisseau de alluvions de la moyenne terrasse de l’Orb, Cantéranes avant de traverser la plaine de constitués de matériaux sablo-graveleux l’Orb correspond plus à une zone de colluvions non consolidés et couverts de limon peu à (et partiellement d’alluvions) provenant de moyennement argileux mais très peu épais l’érosion des grès en surplomb. (0 à 30 centimètres). A ces différents faciès correspondent des aptitudes agronomiques et des capacités 3.1.3 Potentiel agronomique d’infiltration différentes. Les données sur le potentiel agronomique A partir de la carte géologique du BRGM sur le proviennent du SCoT du Biterrois et de l’Institut secteur de Thézan-lès-Béziers, peuvent être mis National de la Recherche Agronomique (INRA). en évidence les points suivants : Ci-après, 2 cartes illustrent le potentiel agronomique global et le potentiel relatif à la - Le centre ancien repose sur un socle viticulture à l’échelle du territoire. rocheux à base de grès et de calcaire, avec sur la moitié Nord une couche Le potentiel relatif à la viticulture apparaît superficielle de matériaux très variés à base particulièrement intéressant à étudier dans la de blocs de grès et de sables. Il s’agit de mesure où l’Orientation technico-économique terrains présentant une forte perméabilité majoritaire des exploitations agricoles est la de surface et une assez forte perméabilité « viticulture », dans la mesure où le Chiffre en grand, qui se traduit par des résurgences d’Affaires y étant relatif est le plus important du temporaires sur le versant Ouest de la point de vue de l’économie agricole locale croupe qui porte le village ; (Cf. Partie « Les échanges » - « Economie » - Agriculture), compte-tenu du lien historique - La partie Sud du village, entre le centre étroit de Thézan-lès-Béziers avec cette culture ancien et la RD19, correspond à une zone et puisque la vigne est la culture qui prédomine de colluvions sous forme d’accumulation de dans le paysage encore de nos jours. conglomérat issu de l’érosion du versant gréseux et calcaire, mais avec des teneurs Le Vallon de Lamarre, les abords du Taurou, la en argile parfois non négligeable. Ces sols frange Ouest du quartier de la Malhaute et le hétérogènes peuvent présenter localement secteur de la « Granouillère » situé entre le des perméabilités moindres qu’au niveau pech de « Galifié » et les « Cardounettes » se du village historique mais qui restent distinguent par un potentiel fort à très fort qu’il compatible avec une infiltration des eaux s’agisse de la viticulture ou d’une manière pluviales. La partie la plus basse, c’est-à-dire globale. Le secteur « Sous les horts » et les terres la frange de 200 mètres de large en bordure situées de l’autre côté de l’Orb présentent aussi de la RD19, repose sur des alluvions de la des aptitudes culturales globales intéressantes haute terrasse de l’Orb : il s’agit de mais en revanche peu adaptées à la matériaux sablo-graveleux fortement viticulture.

63 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

Carte 28 : Géologie

Fx2, Fy et Fz : alluvions de haute, moyenne et basse terrasse (FX2 : sablo-graveleux décalcifié avec horizons consolidés / Fy : sablo-graveleux peu décalcifiés et peu compactés, avec couverture limoneuse / Fz : alluvions grossières à recouvrement limoneux.

CF : colluvions et alluvions de fond de vallon (matériaux d’érosion des versants, d’origine molassique) m2 : marnes sableuses, grès et calcaire sur couche molassiques d’origine marine m-pG : formation de conglomérats d’aspect et de granulométrie très variés (jusqu’à plusieurs mètres) provenant du démantèlement des couches molassiques et des calcaires dans des chenaux entaillés dans la molasse pM2 : sables marins, quartzeux et fins sur 40 mètres d’épaisseur

Source : Diagnostic du réseau pluvial_ENTECH_2012 (BRGM)

64 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

Carte 29 : Potentiel agronomique global

65 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

Carte 30 : Potentiel agronomique viticole

66 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement 3.1.4 Topographie 3.1.5 Hydrographie

La topographie du territoire thézanais est L’Orb et le Taurou constitue les 2 seuls cours caractérisé par une orientation générale des d’eau permanents du territoire. La distance pentes selon une orientation Nord-Est / Sud- parcourue par l’Orb sur le territoire est de Ouest vers le lit de l’Orb. l’ordre de 2,6 kilomètres tandis que celle parcourue par le Taurou représente environ 4,7 Cette orientation globale fait néanmoins l’objet kilomètres. de variations liées à la géologie et à la présence des pechs ce qui se répercutent sur L’Orb est un fleuve qui sert d’exutoire à la l’hydrographie. totalité des cours d’eau du territoire dont le Taurou qui le rejoint sur sa rive gauche au droit Ainsi au Nord du territoire, la rivière du Taurou et du Domaine d’Aspiran. Le fleuve prend sa son affluent le ruisseau de la Grane sont source dans les monts de l'Escandorgue au entourés de pentes d’orientation respective mont Bouviala à 884 mètres d’altitude. Il passe Sud-Est / Nord-Ouest et Nord-Sud. De la même notamment à Bédarieux, Lamalou-les-Bains et façon, le ruisseau du Bouquet voit son Béziers où il croise le canal du Midi avant de se écoulement encadré par des pentes plutôt jeter dans la Mer Méditerranée. d’orientation Nord-Sud liées aux présences des pechs de l’église et du cimetière au Nord et du L’Orb reçoit 3 affluents sur sa rive droite dans le pech d’Astiès. territoire thézanais. Il s’agit des ruisseaux de Rounel, des Mouchères et de Roucan L’altitude sur le territoire oscille entre 15 et 130 voire 135 mètres, maximum atteint dans la Outre le Taurou qui reçoit du Nord au Sud les partie Nord-Est. eaux des ruisseaux de la Grane (limite communale Nord), de la Granouillère et des Concernant l’urbanisation et les espaces bâtis : Masselettes (tous les 3 affluents en rive - Le quartier de la Malhaute et la Zone gauche), l’Orb réceptionne également d’Activités Economiques sont situés à une directement les eaux des ruisseaux du Bouquet altitude comprise entre 15 et 30 mètres et de Cantéranes (limite communale Sud-Est). - Le domaine de Ravanès ou d’Aspiran est Le ruisseau du Bouquet à pour affluent le situé entre 30 et 35 mètres ruisseau de Saint-Pierre ou ruisseau de la - Le domaine de la Condamine et la Carrierasse qui est busé en souterrain lors de sa Grangette sont situés entre 40 à 45 mètres traversée du village. - Le domaine de Lamarre sr trouve entre 65 et Tous ces cours d’eau intermittents ne sont 70 mètres d’altitude quasiment alimentés que par le ruissellement - Le domaine d’Astiès est localisé à une des eaux pluviales. Ils présentent la particularité altitude de l’ordre de 70 à 75 mètres d’être assez encaissés en fond de vallon en

- La partie du village situé à l’Ouest et au Sud amont de la RD19, avec des crues rapides. Ils de la circulade du centre ancien s’étend servent parfois d’exutoire des réseaux pluviaux entre des altitudes comprises entre 40 et 75 de collecteurs et de fossés. mètres tandis que les espaces urbanisés Il est à noter que le réseau de fossés agricoles situés au Nord et à l’Est du centre ancien est très peu développé, les fossés existants sont situés à des altitudes comprises entre 75 étant en général des fossés de routes ou le et 105 mètres. La circulade est située entre prolongement du réseau pluvial du village. 75 et 90 mètres.

67 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

Carte 31 : Topographie à Thézan-lès-Béziers

68 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

Carte 32 : Hydrographie et cadastre

69 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

Carte 33 : Hydrographie et vue aérienne

70 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement 3.1.6 Masses d’eau à enjeu collectif 3.1.6.2 Masses d’eau superficielles et souterraine

3.1.6.1 La Directive Cadre sur l’Eau La Commune fait partie du sous-bassin versant

La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) du 23 « Orb » (CO-17-12) d’une superficie de 1585 octobre 2000 (directive européenne 2000/60) a km². Ce sous-bassin compte 50 masses d’eau été instaurée afin de donner une cohérence à cours d’eau qui représentent 660,4 kilomètres l’ensemble de la législation avec une politique de linéaire. communautaire globale dans le domaine de Quatre masses d’eau cours d’eau sillonnent le l’eau. territoire :

Elle définit un cadre pour la gestion et la ➢ L'Orb du Taurou à l'amont de Béziers protection des eaux par grand bassin (FRDR151a) hydrographique au plan européen avec une ➢ L'Orb du Vernazobre au Taurou (FRDR152) perspective de développement durable. ➢ Ruisseau le Taurou (FRDR11072)

L’objectif général initial était d’atteindre pour ➢ Ruisseau Rhonel (FRDR11926)

2015 le bon état des différents milieux sur tout le L’état écologique de ces 4 cours d’eau est territoire européen. Les grands principes de la jugé moyen en 2009 et un objectif de bon état DCE sont : écologique à atteindre d’ici 2021 leur est ➢ Une gestion par bassin versant, assigné. Concernant l’état chimique, seule la ➢ La fixation d’objectifs par « masse d’eau », masse d’eau cours d’eau « l’Orb du

➢ Une planification et une programmation Vernazobre au Taurou » dispose de données avec une méthode de travail spécifique et avec un état jugé bon en 2015. A l’échelle du des échéances, sous-bassin 32% des masses d’eau cours d’eau

➢ Une analyse économique des modalités de ont un « Etat écologique moyen », 50% ont un tarification de l’eau et une intégration des « Bon état écologique » et 18% un « Très bon coûts environnementaux, état écologique ». Pour ce qui est de l’état chimique, 80% sont en bon état, 6% sont en ➢ Une consultation du public dans le but de mauvais état et 14% ne sont pas catégorisé. renforcer la transparence de la politique de l’eau. La liste de problèmes et mesures complémentaires associés à la masse d'eau En France, la DCE a permis de transformer les issue du Programme de mesure du SDAGE « plans de gestion » en vigueur jusque-là en adopté fin 2009 sont les suivantes : SDAGE. Un SDAGE est établi pour chaque bassin français. ➢ Dégradation morphologique pour les 4 masses d’eau cours d’eau Le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement ➢ Pollution domestique et industrielle hors et de Gestion des Eaux) a diagnostiqué sur son substances dangereuses, pollution par les territoire, les masses d’eau porteuses d’enjeu pesticides, problème de transport en application de la Directive Cadre sur l’Eau sédimentaire, altération de la continuité (Cf. Partie « Contexte supracommunal). biologique déséquilibre quantitatif pour « l’Orb du Taurou à l'amont de Béziers et « l'Orb du Vernazobre au Taurou »

71 A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

Figure 5 : Données sur l’état écologique et chimique des 4 masses d’eau cours d’eau de Thézan-lès-Béziers

Figure 6 : Données sur l’état chimique et quantitatif de la masse d’eau souterraine « Alluvions de l’Orb aval »

72

A. L’espace territorial Etat Initial de l’Environnement

La Commune est concernée par un La masse d’eau souterraine FRD0316 – classement en liste 1 de l’Orb « L'Orb en aval « Alluvions de l'Orb aval » a pour objectifs fixés du barrage d'Avène » et par un classement en par le SDAGE d’atteindre un « ‘Bon état liste 2 (qui prend effet à partir de l’entrée sur le quantitatif » pour 2015 et d’atteindre un « Bon territoire communal) du fleuve « L'Orb de état chimique » pour 2021. En 2009 les états l'amont du seuil de Gaston Doumergue à la quantitatif et chimique sont jugés médiocre. mer ». La Commune est concernée sur la frange Est L’identification au titre de la liste 1 sur des cours de son territoire par la Zone de Répartition des d'eau en très bon état écologique vise une Eaux (ZRE) « Sables astiens de Valras-Agde ». protection complète des poissons migrateurs Cette ZRE est définie en application de l'article amphihalins (Alose, Lamproie marine et R211-71 du code de l'environnement, comme Anguille sur le bassin Rhône-Méditerranée). une « zone présentant une insuffisance, autre L'objet de cette liste est de contribuer à qu'exceptionnelle, des ressources par rapport l'objectif de non-dégradation des milieux aux besoins » (c’est-à-dire en déséquilibre aquatiques. Ainsi, sur les cours d'eau ou quantitatif chronique par rapport aux tronçons de cours d'eau figurant dans cette prélèvements). liste, aucune autorisation ou concession ne Ces masses d’eau font l’objet de mesures et peut être accordée pour la construction de bénéficient du Schéma d’Aménagement et de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Gestion des Eaux (SAGE) « Orb-Libron » à la continuité écologique. La liste 2 concerne (structure porteuse : Syndicat Mixte de la Vallée les cours d'eau ou tronçons de cours d'eau de l'Orb et du Libron - S.M.V.O.L) comme outil nécessitant des actions de restauration de la de gestion concertée. La Commune est aussi continuité écologique (transport des sédiments concernée par la SAGE de « l’Astien » sur la et circulation des poissons). Tout ouvrage frange Est de son territoire (structure porteuse : faisant obstacle doit y être géré, entretenu et Syndicat Mixte d’Etudes et de Travaux de équipé selon des règles définies par l'autorité l’Astien – S.M.E.T.A). administrative, en concertation avec le La Commune est également concernée par le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant. contrat de rivière n°3 « Orb-Libron ». La Commune est dotée de 2 stations de mesures sur le Taurou (06187330) et sur l’Orb 3.1.6.3 Irrigation (06178250). La Commune est dotée d’un réseau Le sous-sol communal comprend est concerné d’irrigation. Ce réseau se localise notamment par 2 masses d’eau souterraines. Il s’agit des dans les secteurs des Masselettes et de la masses d’eau « Alluvions de l'Orb aval » et Malhaute. Les 2 lieux sont connectés par une « Formations tertiaires et crétacées du bassin branche principale qui traverse le territoire de Béziers-Pézenas » (y compris all. Du Libron). d’Ouest en Est.

73 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 34 : Masses d’eau superficielles et souterraine, SAGE et contrat de rivière

74 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

3.2 LES POLLUTIONS

3.2.1 Pollutions des sols

La base de données BASOL ne recense aucun site pollué appelant une action des pouvoirs publics sur la Commune.

En revanche l’inventaire BASIAS (historique des sites industriels et activités de services) recense 5 sites sur la Commune (Cf. cartographie et tableau ci-après). Sur ces 5 sites 2 n’ont pas pu être localisés.

Nb : le potentiel de pollution est évalué selon la circulaire du 3 avril 1996 du service de l’Environnement Industriel (SEI). La numérotation correspond à la dangerosité potentielle selon un ordre décroissant : ➢ Groupe 1 : fort

➢ Groupe 2 : moyen

➢ Groupe 3 : faible

Par ailleurs, il n’y a pas d’installation classée (ICPE) soumise à enregistrement, ni de source identifiée de radioactivité dans l’environnement.

Carte 35 : Sources de pollution potentielle par site industriel et activités de service

75 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Raison(s) sociale(s) de(s) Etat d'occupation Etat de Code Potentielle Nom(s) usuel(s) Dernière adresse Activité l'entreprise(s) du site connaissance activité Pollution connue(s)

Commerce de gros, de détail, de désserte de carburants en Etablissements LRO3400254 En activité Inventorié magasin spécialisé (station G47.30Z Groupe 1 Castille service de toute capacité de stockage)

Extraction de pierres ornementales et de Etablissements Lieu-dit "Gragne construction, de calcaire LRO3402811 En activité Inventorié B08.11Z Groupe 3 Castille Porcs" industriel, de gypse, de craie et d'ardoise (voir aussi C23.7)

Lieux-dits "Chemin de la Barque", Exploitation de gravières et LRO3402923 Guttierez "Chemin des En activité Inventorié sablières, extraction d'argiles B08.12Z Groupe 3 Causses", "La et de kaolin Borde"

Lieux-dits "Rec de Rounel", Gragnes Exploitation de gravières et Entreprise Richard LRO3402925 Porcs", En activité Inventorié sablières, extraction d'argiles B08.12Z Groupe 3 Castille "Kounga","Les et de kaolin Pounches"

Dépôt d'immondices, dépotoir à Société Andrieu LRO3402985 En activité Inventorié vidanges (ancienne appellation des V89.03Z Groupe 1 Servant déchets ménagers avant 1945)

Tableau 8 : Sources de pollution potentielle par site industriel et activités de service

76

A. L’espace territorial État initial de l’environnement 3.2.2 Pollutions de l’eau La délimitation d’une zone sensible n’a de portée réglementaire que dans le domaine de 3.2.2.1 Zones Vulnérables l’assainissement urbain : obligation d’assurer un

Afin de limiter la pollution des eaux par les nitrates, traitement renforcé des eaux usées urbaines pour la directive européenne 91/676/CEE du 12 les agglomérations de plus de 10 000 équivalent- décembre 1991, dite directive Nitrates, prévoit la habitants. Cependant cette sensibilité, mise en œuvre de programmes d'actions généralement à l’eutrophisation, doit être prise en encadrant l’utilisation des fertilisants azotés compte dans tout projet qui peut avoir une d'origine agricole. influence sur la zone sensible : établissement Les zones vulnérables sont délimitées tous les 4 ans industriel ou d’élevage entraînant des rejets riches ; elles concernent à la fois les eaux atteintes par la en nutriments par exemple. Cette prise en compte pollution et celles qui en sont menacées. doit conduire à implanter ces activités hors de la zone sensible ou à leur imposer un niveau de Sur le bassin Rhône-Méditerranée, les zones traitement comparable à celui qui est demandé vulnérables ont été validées en 2012 ; aucune aux agglomérations. d’entre elles ne concerne Thézan-lès-Béziers. 3.2.2.3 Points de surveillance 3.2.2.2 Zones Sensibles La Commune est dotée de 2 stations de mesures La directive 91/271/CEE du 21 mai 1991, relative à sur le Taurou (06187330) et sur l’Orb (06178250). l'épuration des Eaux Résiduaires Urbaines (ERU), exige la collecte et le traitement des eaux 3.2.2.4 Eaux de baignade résiduaires urbaines en fonction d'une part de la La directive cadre sur l’eau (DCE) prévoit la taille de l'agglomération et d'autre part de la protection des zones de baignade et d’activités sensibilité à l'eutrophisation du milieu récepteur. de loisirs et de sports nautiques. Les zones sensibles (sujettes à l’eutrophisation) sont Il n’y a pas de site de baignade sur la commune. les masses d’eau : • Eutrophes ou en passe de le devenir 3.2.2.5 Eau potable rapidement en l’absence de mesures de protection L'eau distribuée au village et à la Malhaute est • Destinées au captage d’eau potable, mais jugée conforme pour la consommation en termes contenant plus de 50 mg/L de nitrates bactériologique et physico-chimique (Cf. pièce • Appelant un traitement ERU rigoureux pour « Annexes sanitaires »). satisfaire aux objectifs d’autres directives

La Commune fait partie de la zone sensible « Bassin de l’Orb » (Cf. Carte suivante).

77 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 36 : Zone sensible « Bassin de l’Orb »

78 A. L’espace territorial État initial de l’environnement 3.2.3 Pollutions de l’air

Le Plan de Surveillance de la Qualité de l’Air (PSQA) 2010-2015 établit un découpage du territoire régional en UTE (Unités Territoriales d’Evaluation). Thézan-lès-Béziers fait partie de celle de la Communauté de Communes des « Avant-Monts ».

Les données disponibles sont celles d’Air LR, à l’échelle de la Communauté de Communes (graphiques et cartographies sont issus du site d’Air-LR).

3.2.3.1 Gaz à effet de serre

Pour l’année de référence 2012, les émissions de gaz à effet de serre (CO2, CH4 et N2O) ont représenté entre 186 et 384 teqCO2/km²/an sur la Commune, soit : • moins de 9 kt (eq.CO2) par habitant

• globalement moins de 581 kt (eq.CO2) par km² sauf dans les secteurs du Carte 37 : Emissions de GES en 2012 par commune village et de la Malhaute où la valeur maximale atteint entre 581 et 1375 kt (eq.CO2) ce qui correspond à la catégorie intermédiaire (catégorie 4 sur 7).

Les émissions à l’échelle de la Communauté de Communes représentent 1% des émissions départementales. Les moyennes départementale et régionale sont respectivement de 3,7 et 4,6 kg (eq.CO2) par habitant. Comme à l’échelle régionale le trafic routier est la cause principale de ces émissions.

Graphique 10 : Origine des émissions de GES en 2012 dans la CdC Carte 38 : Emissions de GES en 2012 par habitant

79

A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Graphique 11 : Origine des émissions de NOx en 2012 dans la CdC

Comme pour l’émission de GES, on peut noter que la principale origine de l’émission d’oxyde d’azote (Nox) résulte du transport routier.

Carte 39 : Emissions de GES en 2012 par km²

3.2.3.2 Oxydes d’azote

Les Nox sont les principaux traceurs de la pollution urbaine, en particulier automobile. Ils sont également une source importante de pollution photochimique.

Sur la Commune, l’émission de Nox se situe entre 750 et 1665 kg/km²/an, soit : • moins de 9 kg par habitant • globalement moins de 2822 kg par km² sauf dans le secteur du village

Les émissions à l’échelle de la Communauté de Communes représentent 1% des émissions départementales et moins de 1% des émissions régionales. Les moyennes départementale et régionale sont respectivement de 13,3 et 14,9 kg Carte 40 : Emissions de NOx en 2010 par commune (eq.CO2) par habitant.

80

A. L’espace territorial État initial de l’environnement 3.2.3.3 Particules en suspension

D’origine naturelle ou humaine, les particules en suspension dans l’air peuvent véhiculer de nombreuses nocives comme les métaux. Les particules mesurées sont celles d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM2,5) et celles d’un diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10).

Sur la Commune, l’émission de particules fines totale est de l’ordre de 451 à 744 kg/km²/an, soit : • entre 4 et 7 kg par habitant • globalement moins de 1413 kg par km² sauf dans les secteurs du village et de la Malhaute où la valeur dépasse 1413 kg par km² et surtout dans le secteur des carrières le long de la RD16 vers Cazouls-lès-Béziers où la valeur dépasse 2617 kg par km². Ceci s’explique probablement par l’activité elle-même mais aussi probablement par le trafic routier lié à l’activité. Carte 41 : Emissions de NOx en 2010 par habitant Les émissions à l’échelle de la Communauté de Communes représentent 2% des émissions départementales et 1% des émissions régionales. Les moyennes départementale et régionale sont respectivement de 4,6 et 5,7 kg (eq.CO2) par habitant.

Graphique 12 : Origine des émissions de particules dans la CdC

Carte 42 : Emissions de NOx en 2010 par km²

81

A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 43 : Emissions de particules en suspension en 2012 par commune Carte 45 : Emissions de particules en suspension en 2012 par km²

Pour l’ensemble des paramètres mesurés, les mesures réalisées montrent qu’il n’y a pas de problèmes majeurs de pollution dans l’air ambiant au vu des valeurs règlementaires propres à chaque paramètre. L’amélioration de cette situation passera par une attention particulière aux origines humaines de cette pollution : trafic routier (et notamment moteurs diesel), industries et chauffage individuel

NB : Il est à noter que compte tenu de l’exploitation de carrières à l’Ouest sur le territoire communal, l’association Air Languedoc-Roussillon procède à des campagnes de mesures de l’empoussièrement en périphérie des exploitations. Les données observées entre 2007 et 2011 ont toutefois démontré que le village et le quartier de la Malhaute ne sont pas impactés.

Carte 44 : Emissions de particules en suspension en 2012 par habitant

82

A. L’espace territorial État initial de l’environnement 3.2.4 Pollution sonore 3.2.5 Pollution lumineuse

Les transports terrestres, générateurs de nuisances sonores, font l’objet de deux Etant donné sa localisation près de l’agglomération biterroise, Thézan-lès-Béziers types de réglementation : est exposée à une pollution lumineuse.

La règlementation nationale est articulée autour de trois axes :

• Le classement des voies bruyantes et la définition de secteurs où l’isolation des locaux doit être renforcée • L’observatoire du bruit et le rattrapage des situations critiques ou "points noirs". • La prise en compte, en amont, des nuisances sonores lors de la construction ou de la modification d’une voie.

Les RD19 et RD154 sont classées comme voies bruyantes au titre au titre de la règlementation française (plus de 5000 véhicules / jour)

Le tronçon qui concerne le territoire thézanais est classé en catégorie 3, suite à la révision du classement sonore réalisée en 2014 (classement similaire à celui de 2007). Le classement n’entraîne pas l’inconstructibilité dans les secteurs affectés par le bruit (100 mètres de part et d’autre de la voie), mais il consiste à faire connaître au constructeur, et sous sa responsabilité, la nécessité de faire respecter les normes d’isolation acoustique. Figure 7 : Pollution lumineuse à Thézan-lès-Béziers

Source : www.avex‐asso.org / Frédéric Tapissier

83

A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 46 : Classement sonore en catégorie 3 des RD19 et RD154

Source : Site internet Préfecture de l’Hérault

84

A. L’espace territorial État initial de l’environnement

3.3 LE VIVANT : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

3.3.1 Périmètres d’inventaire Les espèces déterminantes et remarquables identifiées sont les suivantes : Les périmètres d’inventaires sont des zones du territoire qui ont été repérées pour leur richesse faunistique et • 1 espèce d’amphibien (Grenouille de Perez ou floristique. Ces zones n’ont pas de valeur réglementaire ; de Graf) elles sont cependant de bons indicateurs des zones • 8 espèces d’odonates sensibles à prendre en compte ou à éviter lors de • 4 espèces d’oiseaux (Chevalier guignette, Rollier l’aménagement du territoire. d'Europe, Guêpier d'Europe et Bihoreau gris) On distingue : • 1 espèce de poisson et d’écrevisse (Anguille) • Les ZNIEFF : Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistiques et Floristiques qui peuvent être de type I • 2 espèces de reptiles (secteurs de grand intérêt biologique ou écologique ou de type II (grands ensembles naturels riches et Concernant ces dernières, il s’agit des deux seules peu modifiés, offrant des potentialités biologiques espèces françaises de tortues aquatiques :

importantes) ✓ La Cistude d'Europe, protégée aux niveaux • Les ZICO : Zones Importantes pour la Conservation national et européen. Ses populations des Oiseaux nationales, présentes dans le Centre et le Sud • Les zones d’inventaire des ENS : Espaces Naturels du territoire, sont isolées géographiquement. Sensibles où un droit de préemption départemental est instauré Elle est l'espèce de reptile qui, en Europe, a le • L’inventaire régional des zones humides plus régressé, notamment en Europe centrale ; • Les autres inventaires menés à l’occasion d’études ✓ L’Emyde lépreuse, tortue palustre du Sud de la locales France et de la péninsule ibérique, protégée au niveau européen. Elle se rencontre dans les La Commune est concernée par l’inventaire lacs et rivières comme dans les mares et ZNIEFF de type I « Vallée de l’Orb » et par la ruisseaux petits et peu profonds (elle s'enfouit présence de zones humides. dans la vase pendant la phase 3.3.1.1 ZNIEFF Type I « Vallée de l’Orb » d'assèchement).

Cette ZNIEFF couvre 636 hectares répartis sur 8 Les espèces animales présentes sur le site communes de l’Hérault, dont 210 ha sur la dépendent toutes directement du cours d'eau commune de Thézan-lès-Béziers (soit 33% de la et/ou des ripisylves et de leur état de conservation. ZNIEFF et plus de 15 % du territoire communal). Elle Tout type de pollution (effluents agricoles, eaux s’étend à une altitude comprise entre 10 et 70 m. usées des agglomérations alentours), de

Elle englobe la rivière de l'Orb sur un linéaire d'une modification de la dynamique de la rivière (seuils, vingtaine de kilomètres, entre les contreforts des ouvrages hydro-électriques, captages, montagnes du Haut Languedoc et la périphérie consolidation ou rectification des berges, de Béziers. La délimitation de la ZNIEFF est extraction de matériaux) ou de travaux marquée à l'amont par l'usine hydro-électrique au d'entretien/d'exploitation des zones riveraines (et niveau de Meynard et à l'aval par le pont de la notamment les coupes et le défrichage), peut route D39 à l'aval de Lignan-sur-Orb. De part et constituer une menace pour le maintien des d'autre du cours d'eau, le périmètre comprend les espèces et de leurs habitats. zones humides périphériques : bras morts, Source : fiche ZNIEFF de type I n°000-3101 anciennes gravières, ripisylves et prairies.

85 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 47 : ZNIEFF de la « Vallée de l’Orb » et autres ZNIEFF environnantes

86 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 48 : Carte officielle de la ZNIEFF de la « Vallée de l’Orb »

87

A. L’espace territorial État initial de l’environnement 3.3.1.2 Les zones humides La couleuvre à collier se rencontre de l'Europe jusqu'en Mongolie ainsi qu'en Afrique du Nord et Le territoire communal est concerné par 2 mares dans quelques pays du Moyen-Orient. identifiées dans l’inventaire des zones humides de l’Hérault produit par le Conseil Départemental. La Elle fréquente toutes sortes de milieux mais 1ère est située au lieu-dit « Les Pounches » près du préférentiellement les milieux aquatiques, surtout pont Gaston Doumergue en allant à Cazouls-lès- les jeunes individus. Béziers (Cf. cartographie suivante). Elle accueille l’espèce « bufcal » ou « crapaud calamite » ou « crapaud des joncs ». La seconde est située en limite communale Sud près du quartier de la Malhaute et elle accueille « la couleuvre à collier ». Figure 8 : Photos du crapaud calamite et de la Le Crapaud calamite est protégé en France (par couleuvre à collier l'arrêté du 22 juillet 1993) et en Belgique. Il est Source : site internet « Coronella – Herpétofaune de mentionné dans l'annexe IV de la directive Habitat France et d’ailleurs » et par la convention de Berne (annexe II). Il est La Commune est concernée par 5 zones humides classé parmi les espèces « à surveiller » dans le livre surfaciques localisées sur les franges Nord et Rouge des vertébrés de France. surtout Ouest du territoire : L'aire de distribution de ce crapaud s'étend du sud ✓ 3 zones humides de « bordures de cours de l'Espagne jusqu'aux pays baltes et d’eau » selon la typologie du Schéma Directeur ponctuellement en Grande-Bretagne. d’Aménagement et de Gestion des Eaux C'est une espèce qui fréquente les habitats (SDAGE), relatives à l’Orb (n°34CG340050 de pionniers et ouverts (en général, les dunes et les 505 hectares), au Taurou (n°34CG340309 de laissées des rivières), mais pouvant fréquenter les 37,5 hectares) et au ruisseau de Grane gravières ou les prairies humides, du niveau de la (n°34CG340310 de 7,5 hectares) mer à 1800 mètres d'altitude. Pour la reproduction, ✓ 2 zones humides « artificielles » qui résultent de le crapaud calamite utilise de préférence les l’exploitation des gravière set sablières pièces d'eau temporaires comme les flaques, (n°34CG340298 et n° n°34CG340299 ornières et autres petites mares. respectivement de 33,4 et 61 hectares)

La couleuvre à collier « Natrix natrix » figure à Les menaces qui pèsent sur ces zones humides l'annexe III de la convention de Berne de 1982, ce sont de diverses natures : pollutions de l’eau, qui signifie qu'elle fait partie des espèces de faune artificialisation des berges des cours d’eau, protégées en Europe. Les sous-espèces Natrix assèchement des zones humides, fragmentation natrix cetti et Natrix natrix corsa figurent de l’habitat, espèces végétales envahissantes, … également à l'annexe IV de la Directive habitats, ce qui signifie que les États membres doivent 3.3.2 Les périmètres réglementaires prendre toutes les mesures nécessaires à leur stricte protection. Par ailleurs, certains pays où 3.3.2.1 Natura 2000 l'espèce est présente ont choisi de lui appliquer Aucun site du réseau Natura 2000 n’est institué sur des mesures de protection. Par exemple, la la Commune. Couleuvre à collier est protégée en France, en Belgique, au Luxembourg, au Royaume-Uni et en Suisse.

88 A. L’espace territorial État initial de l’environnement 3.3.2.2 Sites classés et inscrits 3.3.3.2 Plan National d’Action

La Commune n’est concernée par aucun site Les Plans Nationaux d’Actions pour les espèces classé ou inscrit au titre du code de menacées constituent une des politiques mises en place l’environnement. par le Ministère en charge de l’Environnement pour essayer de stopper l’érosion de la biodiversité. Ils sont codifiés à l’article L.414-9 du code de l’environnement. 3.3.3 Les protections d’espèces La Commune est concernée par le Plan National 3.3.3.1 Espèces règlementées d’Action (PNA) 2012-2016 de l’émyde lépreuse. La compilation des bases de données disponibles La répartition mondiale de l’Emyde lépreuse conclut à la présence sur le territoire communal comprend la Péninsule ibérique (Espagne, de : Portugal) et son extension dans le Sud de la ➢ Aucune espèce floristique protégée au niveau France, ainsi que l’ensemble du « Grand national ou régional parmi 257 espèces Maghreb », du Maroc jusqu’à l’Ouest de la Libye. recensées Plus au Sud, l’espèce est également présente en ➢ 1 espèce d’insecte et d’araignée protégée sur Mauritanie. 3 espèces présentes

➢ 6 espèces de mammifères protégées sur 7 espèces recensées

➢ 2 espèces de mollusques recensés dont aucune protégée

➢ 84 espèces d’oiseaux protégées (Liste communale Oiseaux Meridionalis et SNIP) parmi 101 espèces recensées

➢ 2 espèces de poissons et de crustacés aquatiques protégées sur 9 espèces recensées

➢ 14 espèces de reptiles et d’amphibiens protégées, dont le crapaud calamite et la Carte 49 : Aire de répartition mondiale de l’émyde couleuvre à collier, sur 18 recensées lépreuse

Source : Plan National d’Action 2012-2016

En France, l’essentiel des populations est concentré sur le seul département des Pyrénées- Orientales (les autres départements concernés

sont l’Hérault : le long de l’Hérault et de l’Orb & Figure 9 : Photos de 2 des 84 espèces d’oiseaux dans une moindre mesure l’Aude, le Gard ainsi protégés : l’épervier d’Europe et le Héron pourpré que peut être dans les Pyrénées-Atlantiques). Un tableau de synthèse des espèces est versé L’émyde est donc considérée comme un des dans le dossier « Annexes » et son sous-dossier reptiles le plus menacés du pays. L’objectif du PNA « Autres annexes » du PLU. Il est issu de la base de en faveur de l’émyde lépreuse est de s’assurer de données Système d’Information sur la Nature et le la conservation de l’espèce. En France, l’espèce Paysage (SNIP) qui elle-même compile les est strictement protégée ainsi que son habitat. données d’autres bases (Meridionalis, OPIE,

ONEMA, CBN-MED, Malpolon).

89 A. L’espace territorial État initial de l’environnement Il existe 2 stations d’observations ponctuelles sur l’Orb à Cessenon sur Orb et à Thézan-lès-Béziers (Sablières Saint Louis).

Figure 10 : Emyde Lépreuse

Les menaces identifiées qui pèsent sur les habitats de l’espèce sont les suivantes :

➢ L’entretien inadapté des cours d’eau peut dégrader les habitats de l’espèce, comme par exemple les entretiens mécaniques de la végétation qui risquent de blesser ou tuer des individus en cas d’intervention en période d’activité des animaux

➢ L’altération des zones terrestres (sites de ponte) environnant les cours d’eau où l’espèce est présente. Sont ainsi concernés les projets d’urbanisation, les projets d’aménagement, ... Carte 50 : Observations de l’émyde lépreuse ➢ L’assèchement des zones humides

Source : Plan National d’Action 2012-2016 ➢ La fragmentation des habitats et les pertes des connexions entre les noyaux de populations Les menaces identifiées qui pèsent sur les ➢ La canalisation des cours d’eau est également populations d’émyde sont les suivantes : une menace, cimentées verticales ➢ La translocation d’individus pouvant constituer des pièges mortels

➢ La compétition avec des espèces américaines ➢ La disparition de la végétation rivulaire, rendant introduites les tortues facilement visibles des prédateurs, ➢ La capture de l’espèce comme animal de peut conduire les populations à délaisser compagnie certains secteurs. Inversement, la présence de

➢ La prédation des pontes et des juvéniles par zones de pontes avec des sols nus ou peu des espèces carnivores autochtones : fouine, végétalisés (pelouses, vignes...) est nécessaire sanglier, blaireau ➢ Une forte contamination des eaux

➢ La prédation par les espèces exotiques ➢ La transformation de grandes zones humides envahissantes en terres agricoles (Espagne)

➢ La capture de l’espèce pour la consommation ➢ L’aménagement de zones de loisirs dans les (Huelva, Espagne) n’est plus un phénomène secteurs de présence de l’espèce peut connu en France de nos jours, mais il a pu être constituer une menace lorsque ces un facteur historique de régression aménagements se font sur des secteurs

➢ Les opérations de lutte contre les tortues de naturels ou sur les annexes hydrauliques Floride colonisés par l’espèce (gravières par exemple) ➢ Les incendies, les captures accidentelles par les pêcheurs, …

90 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 51 : Inventaire des zones humides de l’Hérault et typologie du SDAGE

91

A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 52 : Zones humides et Plan National d’Action

92 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

3.4 LA TRAME VERTE ET BLEUE

3.4.1 Un réseau à plusieurs échelles

La Trame Verte et Bleue, instaurée par le Grenelle de l’Environnement, est un outil d’aménagement du territoire qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’espaces et d’échanges sur le territoire national pour que les milieux naturels puissent fonctionner et les espèces animales comme végétales y trouvent une place durable. Cette TVB est constituée de continuités, comprenant des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques.

Figure 11 : Principe d’identification de la Trame Vert et Bleue

Figure 12 : Principes de fonctionnement de la Trame Verte et Bleue

3.4.2 A l’échelle régionale

Chaque région doit établir une cartographie de la trame verte et de la trame bleue via la réalisation d’un Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE). En Languedoc-Roussillon, il a été adopté le 20 novembre 2015 par arrêté du préfet de région, après approbation par le Conseil Régional le 23 octobre 2015.

93 A. L’espace territorial État initial de l’environnement 3.4.2.1 Objectifs 3.4.2.2 Cartographie

L’enjeu 2 du plan d’actions stratégiques La cartographie retenue et reproduite ci-après « Ménager le territoire par l'intégration de la trame (planche référencée A3), se lit au 1/100 000 ; sa verte et bleue dans les décisions déclinaison à l’échelle parcellaire est à préciser d'aménagement » comprend l’objectif 3 par chaque commune sur son territoire. « Aménagement du territoire compatible avec le Elle identifie comme réservoirs de biodiversité de maintien et la restauration des continuités trame verte mais aussi de trame bleue (zones écologiques » qui concerne les documents humides, plans d’eau et lagunes l’Orb et ses d’urbanisme : abords ainsi que l’espace entre le fleuve et le ➢ E2.3.15 Mettre en œuvre au plan local des ruisseau du Taurou. projets de maintien et de restauration des Elle identifie l’Orb comme « réservoir de continuités écologiques biodiversité » jusqu’au Pont Gaston Doumergue et ➢ E2.3.16 Transcrire les objectifs de préservation et ce dernier sur le sa partie en aval du pont, le de restauration du SRCE dans les documents Taurou, le ruisseau de Rounel et le ruisseau de d'urbanisme et de planification locale (adapter Cantéranes comme « corridors écologiques » les projets urbains aux connectivités écologiques) 3.4.3 A l’échelle communale et SCoT ➢ E2.3.17 Agir sur l'organisation de l'espace urbain en tenant compte des continuités écologiques 3.4.3.1 Trame bleue (limiter l'étalement urbain et l'habitat diffus / Le territoire communal accueille une petite dizaine favoriser les coupures vertes, les écoquartiers, la de ruisseaux dont la majorité sont temporaires (Cf. gestion différenciée des espaces verts urbains / Partie Hydrographie). aménager de nouveaux espaces de nature au cœur des zones bâties) Outre les corridors majeurs reconnus dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique L’enjeu 4 « Des pratiques agricoles et forestières (SRCE) avec l’Orb, le Taurou et les ruisseaux de favorables au bon fonctionnement écologique » Rounel et de Cantéranes tous ces cours d’eau comprend aussi dans son objectif 3 « Gestion et sont des corridors potentiels. préservation des continuités écologiques » une Ce système hydrographique est à mettre en action qui concerne le PLU : relation avec les zones humides majeures ➢ E4.3.38 Mettre en œuvre des zonages « surfaciques » liées aux eaux courantes d’une part ambitieux dans les documents d'urbanisme et aux zones humides « potentielles » et pour la préservation des terres agricoles et « ponctuelles » liées aux eaux stagnantes d’autre forestières dans la TVB (zones A et N indicées, part. Espaces Boisés Classés, Orientations Par ailleurs le Document d’Orientations Générales d’Aménagement et de Programmation (DOG) du SCoT identifie le Taurou comme spécifiques) « corridor écologique à renforcer ou à créer ». Ce ruisseau est avec l’Orb reconnus comme les principaux éléments du maillage bleu communal.

94 A. L’espace territorial État initial de l’environnement 3.4.3.2 Trame verte ➢ L’Orb, sa ripisylve et ses abords en premier lieu (ZNIEFF, identification dans le SRCE et dans le Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique SCoT, zones humides, PNA) (SRCE) identifie des secteurs « réservoirs de biodiversité ». Ils correspondent à des milieux ➢ Le Taurou, identifié par le SCoT comme corridor forestiers, à des zones humides en lien direct avec à renforcer ou à créer et second principal l’Orb et l’exploitation des sablières et gravières cours d’eau communal mais aussi à des milieux ouverts et semi-ouverts. On ➢ Les autres ruisseaux et notamment ceux de notera l’identification d’une partie des vignes Rounel et Cantéranes identifié dans le SRCE et (identifiées dans la catégorie « cultures pérennes ») dans le SCoT pour le premier comme réservoir dans le secteur « Sous les Horts » ➢ Les milieux ouverts et semi-ouverts qui bordent situé entre l’Orb et le domaine de Ravanès ou l’Orb identifiés dans le SRCE : vignes entre le Aspiran. fleuve et le domaine d’Aspiran, espaces

Le Document d’Orientations Générales (DOG) du humides en rive droite, … SCoT identifie l’Orb comme « pôle majeur de ➢ Certains boisements ou espaces tel que le biodiversité » et il considère des espaces comme pech boisé d’Astiès, un boisement à Aspiran, … « pôles d’intérêt écologique » au niveau du pech L’Orb constitue le réservoir majeur de biodiversité boisé d’Astiès et le long et aux abords du fossé dont le fonctionnement est à replacer dans le situé entre le village et le domaine d’Aspiran dans contexte à plus large échelle de continuité avec le secteur du domaine de la Condamine. les trames écologiques des communes limitrophes La déclinaison de la Trame Verte et Bleue à et plus éloignées. l’échelle locale amène à considérer :

Carte 53 : Maillage écologique identifié à l’échelle du SCoT

95 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 54 : Cartographie de la TVB à l’échelle régionale (SRCE)

96

A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 55 : Trame verte et bleue à l’échelle communale

97 A. L’espace territorial État initial de l’environnement Ce manque de mixité relatif est encore plus 3.5 L’ENERGIE exacerbé sur le territoire de la Communauté de Les politiques publiques en matière d’énergie et Communes des « Avant-Monts Centre Hérault » de climat se structurent et sont basées sur quatre (92,4% de maisons individuelles) sachant que la piliers indissociables : proportion à l’échelle départementale est de ➢ La réduction des consommations énergétiques 50,3% de maisons. (sobriété et efficacité énergétique) ➢ Le développement des énergies renouvelables 3.5.1.2 Projets et démarches ➢ La réduction des émissions de gaz à effet de d’amélioration serre ou atténuation du changement A notre connaissance, ni PIG (Programme d’Intérêt climatique Général) ni OPAH (Opération Programmée ➢ L’adaptation au changement climatique d'Amélioration de l'Habitat) ne sont en cours sur le territoire de Thézan-lès-Béziers. 3.5.1 Consommation énergétique des bâtiments Les aides départementales et régionales, en complément des subventions de l’ANAH, restent 3.5.1.1 Etat actuel des outils mobilisables pour la rénovation

La consommation énergétique des résidences énergétique, dans certaines conditions d’éligibilité. principales peut être estimée d’après la typologie et la date d’achèvement des résidences 3.5.2 Les énergies renouvelables principales (source : INSEE). 3.5.2.1 Potentiel solaire A Thézan-lès-Béziers, 61,9% des résidences L’Atlas européen du rayonnement solaire divise principales (données INSEE de 2015 des résidences l’Europe en 3 zones. La France dispose du 5ème principales construites avant 2013) ont été gisement solaire européen et Thézan-lès-Béziers fait construites avant 1990. Périodes de construction : partie de la zone C, la plus productive avec : ➢ Jusqu’en 1974 : sans réglementation thermique ➢ Entre 1975 et 1990 : soumises aux RT1974 et ➢ Un rayonnement solaire quotidien moyen : 4.4 RT1982, aujourd’hui complètement dépassées. à 5.4 kWh/m2 ➢ Une productivité moyenne annuelle d'une C’est un taux comparable à la moyenne du installation solaire : 500 à 600 kWh/m² territoire de la Communauté de Communes (61,3% datant d’avant 1990) dont le parc de résidences principales est un peu plus récent que la moyenne départementale (65,9% de résidences hors RT).

L’enjeu de la précarité énergétique et le besoin de rénovation thermique est donc relativement plus réduit.

On soulignera aussi la large prépondérance des Figure 13 : Principales zone d’ensoleillement en Europe et en France maisons individuelles (85,9% en 2015), type d’habitat plus énergétivore que les appartements : A l’échelon français, la région Languedoc- en moyenne la consommation de chauffage Roussillon fait partie de celles qui enregistrent le électrique y est de 5723 kWh/logement, contre meilleur ensoleillement annuel des modules 3641 en appartement (source : CEREN). photovoltaïques, avec une capacité optimale comprise entre 1600 et 1750 kWh/m².

98 A. L’espace territorial État initial de l’environnement L’orientation globale est de privilégier les La catégorie n°6 porte sur quelques rares secteurs installations photovoltaïques sur le bâti existant ou particuliers et notamment aux abords de l’Orb, du nouveau. Taurou ou encore sur le versant Nord-Ouest du pech du cimetière près des écoles. Le potentiel En effet, dans le cadre de l’élaboration du maximal de la catégorie n°8 c’est-à-dire allant de Schéma Régional Climat Air Energie, différents 1551 à 1600 kWh/m²/an porte sur la face Sud du scénarii de développement de l’énergie Pech d’Astiès, sur la face Sud du pech du photovoltaïque ont été présentés. cimetière et sur la partie Nord de l’urbanisation Le scénario retenu se base sur une hypothèse de existante. 2000 MWc installés et raccordés pour 2020 et se Il est à noter le parc photovoltaïque installé dans le répartit comme suit : cadre de la réhabilitation de carrière se situe dans ➢ 47 % pour le bâti d’activité soit 946 MWc ; la catégorie de 1501 à 1550 kWh/m²/an. ➢ 27 % pour le bâti résidentiel soit 555 MWc ;

➢ 25 % pour les centrales au sol soit 500 MWc. 3.5.2.2 Potentiel éolien

Le SCoT fixe des règles visant à maîtriser les Le schéma régional éolien (SRE) constitue un volet impacts paysagers et à préserver les espaces annexé au SRCAE. Il définit notamment une liste agricoles. La création d’installations de communes situées en zones favorables au photovoltaïques est privilégiée hors-sol (toitures, développement de l’énergie éolienne, opposable façades, parkings…). à la création de zones de développement de l’éolien (ZDE). Il intègre la contribution du petit Les installations photovoltaïques au sol ne peuvent éolien de moins de 50 mètres. être installées que :

➢ Sur des espaces déjà artificialisés (friches La carte de synthèse des enjeux du SRE indique industrielles, zones d’activités artisanales et des enjeux jugés forts sur l’ensemble du territoire. industrielles, anciennes carrières, décharges Des recommandations sont à respecter pour tout réhabilitées, friches aéroportuaires, délaissés projet éolien. d’infrastructures ferroviaires ou autoroutières, Il n’y a aucune installation éolienne sur la …) ; commune (source : BD Pégase, 2009 à 2014), ni ➢ Sur des espaces agricoles ou naturels : Zone de Développement Eolien (source : SRE LR). ✓ Ne présentant aucune valeur écologique, Le potentiel éolien communal est pourtant agri-paysagère ou agronomique avérée ; intéressant avec une moyenne de 5 à 6 m/s sur ✓ Et se limitant à une extension de 20 % de la l’ensemble de territoire. La carte suivante surface artificialisée impactée par un projet, représente les vitesses moyennes du vent à 50 en dehors des espaces déjà artificialisés. mètres de hauteur (ADEME version 18/10/2013). Les Les données régionales indiquent que le territoire zones où elle est inférieure à 4 m/s sont communal présente un gisement solaire considérées comme inadaptées à l’implantation relativement intéressant, allant de la catégorie 6 à d’éoliennes. 8 sur 11 catégories établies (Cf. cartographie Le SCoT ne favorise pas un développement massif suivante). de l’éolien à terre. C’est la catégorie n°7, c’est-à-dire avec un NB : Les potentiels hydroélectriques et en termes potentiel allant de 1501 à 1550 kWh/m²/an, qui de biomasse ne sont pas abordés car ils ne prédomine très largement sur l’ensemble du semblent pas être vecteurs de potentialités sur le territoire peu marqué par le relief. territoire.

99 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 56 : Gisement solaire à Thézan-lès-Béziers

100 A. L’espace territorial État initial de l’environnement

Carte 57 : Potentiel éolien à Thézan-lès-Béziers

101

3.6 PROBLEMATIQUES, ENJEUX ET BESOINS ENVIRONNEMENTAUX

Les enjeux environnementaux portent sur la possibilité de concilier le développement urbain et ses aménagements avec un ensemble écologique remarquable et reconnu. Ceci peut être engagé par :

➢ La prise en compte des impacts de l’urbanisation et de ses aménagements

➢ Isolation acoustique des bâtiments recevant du public dans les 100 mètres de la RD19

➢ Le respect de la richesse faunistique et floristique identifiés par le respect de l’intégrité des milieux « naturels » essentiel à leur maintien (Orb notamment)

➢ La prise en compte des trames verte et bleue et des corridors écologiques qu’elles forment avec la Commune

➢ L’intégration à tout projet de territoire de la problématique liée au réseau humide (cours d’eau et zones humides) et à la topographie

➢ La conservation d’une identité paysagère remarquable

➢ Le recours potentiel aux énergies renouvelables avec l’exploitation d’un potentiel avéré (énergie solaire, …) notamment dans l’optique de réduire la consommation énergétique.

Récapitulatif des périmètres d’inventaires et règlementaires et des potentialités en termes d’espèces et de zones humides :

❖ Enjeu habitats : ZNIEFF I « La Vallée de l’Orb »

❖ Enjeux relatifs à la prise en compte des Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de « l’Astien » et surtout de « l’Orb et du Libron » énumérés ci-après :

✓ Restaurer et préserver l’équilibre quantitatif permettant un bon état de la ressource et la satisfaction des usages

✓ Restaurer et préserver la qualité des eaux permettant un bon état des milieux aquatiques et la satisfaction des usages

✓ Restaurer et préserver Les milieux aquatiques et Les zones humides, en priorité via la restauration de la dynamique fluviale

✓ Gestion du risque inondation

✓ Milieu marin et risques liés au littoral

✓ Adéquation entre gestion de l’eau et aménagement du territoire

✓ Valorisation de l’eau sur le plan socio-économique

❖ 107 espèces protégées sur près de 400 espèces recensées sur le territoire

❖ Enjeux relatifs à 2 mares situées le long de l’Orb (crapaud calamite et couleuvre à collier)

❖ Enjeux relatifs aux 5 zones humides surfaciques dont 3 de « Bordures de cours d’eau » et 2 « artificielles » aux abords de l’Orb et du Taurou

❖ Plan National d’Action en faveur de l’Emyde Lépreuse le long de l’Orb

102

BB.. LLeess aacctteeuurrss dduu tteerrrriittooiirree

103 B. Les acteurs du territoire Histoire 1. HISTOIRE

1.1 HISTOIRE

Les extraits et photographies anciennes ci-dessous sont issus du site officiel de la Commune

1.1.1.1 Thézan et son histoire

Située dans la plaine du Languedoc qui est depuis toujours un couloir de circulation pour les peuples, Thézan a été souvent dans son histoire mêlée à des guerres, traversée par des invasions ou rejointe par des nouveaux habitants.

Au IXème siècle, la région est repeuplée avec des Espagnols grâce au système de l’aprision institué par Charlemagne. Ainsi les espagnols qui refusent la domination musulmane dans leur pays ou qui ont guerroyé contre les Sarrasins peuvent ou bout de trente ans devenir propriétaires de terres abandonnées à condition de les reconstituer ou de les défricher. Le surnom en est resté aux Thézanais que l’on appelle encore aujourd’hui « Lous Espanyols ».

Le premier seigneur de Thézan, un des principaux de la vicomtie de Béziers, était Alfaric Guillem qui vivait au XIème siècle et possédait plusieurs fiefs et châteaux. Son fils, Arnald épousa Mathilde Athon, fille du Vicomte de Béziers.

En 1209, il ne voulut pas se soumettre à Simon de Montfort et donna pour caution un chevalier appelé Pons de Thézan.

En 1221, les habitants de Thézan furent excommuniés.

Le 14 octobre 1226, Pons de Thézan et Pierre de Corneilhan prêtèrent serment de fidélité au Roi, devant l’Evêque de Béziers en la chapelle d’Aspiran de Ravanès située près du domaine.

En 1247, Guillem, fils de Pons assista à l’abdication du dernier Vicomte de Béziers.

En 1287, Pons reçu l’ordre du Roi de fortifier le château de Thézan.

En 1300, Jean de Levis devint maître du château et le vendit au seigneur Bringuier de Saint-Geniès.

En 1301, les habitants de Thézan l’achèteront pour 2200 livres. Puis les grandes compagnies commirent de nombreux ravages dans la région à tel point qu’en 1361 on n’osa pas sortir des remparts pour faire les vendanges.

Au XVIème siècle, Thézan a été très convoité et assiégé à maintes reprises, principalement en 1587 par le Maréchal de Joyeuse et en 1588 par le Duc de Montmorency.

NB : Pour ce qui est de l’histoire de Thézan, il existe deux ouvrages de Monsieur Aimet OURMET : Tome I « Tesano en bas Languedoc » et Tome II Thézan-lès-Béziers, c’était le bon temps » et l’ouvrage de Monsieur Roger Guy « L’histoire de Thézan-lès-Béziers ». Ces documents sont consultables à la médiathèque Fernand Roques.

104 B. Les acteurs du territoire Histoire 1.1.1.2 Thézan et la viticulture

La culture de la vigne, autour de la Méditerranée est, semble-t-il antérieure à l’occupation romaine. A Thézan, au Moyen-Age et jusqu’au phylloxera, elle colonise les coteaux ensoleillés et pas forcément les terres les plus riches (qui sont réservées aux foins, luzerne, avoine, vesses pour nourrir le bétail ou blé et oliviers pour nourrir les hommes). C’est le cas notamment de LA VIGNASSE, les VIGNALS, LES VIGNOTS, LES MUSCADELS tènement planté de muscat.

La vigne est dans l’antiquité et au Moyen-Age une culture essentielle car le vin sert à désinfecter l’eau très souvent source de maladie et d’épidémie pendant les périodes de sècheresse.

Avant la découverte et l’utilisation de l’hydride sulfureux comme conservateur, les vins ne sont consommables que des vendanges au mois d’avril-mai. A moins d’avoir les moyens de la Reine d’Egypte, Cléopâtre, il était possible de désacidifier le vin avant de le boire en y ajoutant des perles.

C’est pour cette raison que le Languedoc était réputé au XVIIIème et début XIXème siècle pour sa fine (alcool obtenu par distillation) et ses vins doux qui se conservaient et pouvaient donc voyager même plusieurs mois en barriques, tonneaux et autres pièces de bois.

Au XIXème siècle, le biterrois a été épargné par le phylloxéra. Le vin se vendant à prix d’or, la vigne a envahi toutes les parcelles disponibles, même les terres à blé ou à luzerne : il était plus économique d’acheter la nourriture des hommes et des animaux que de la produire.

Avec l’arrivée du « chemin de fer » le vin connaît un nouvel essor. D’une part, il voyage plus vite et peut atteindre les grandes villes où il est consommé et d’autre part, il est l’essentiel de la nourriture des travailleurs de force donc des mineurs qui extraient le charbon indispensable au fonctionnement des locomotives. Pour produire une telle quantité de vin les viticulteurs s’organisent, en 1901 Jean Jaurès inaugure la première cave coopérative à Maraussan.

En 1904, les ouvriers agricoles du Biterrois se mettent en grève. Cette grève est peu ou pas suivie à Thézan. En revanche en 1912 Thézan et connaîtront une grève longue et dure.

Pour expliquer cette grève, il faut se remémorer les conditions de vie des ouvriers agricoles à cette époque. En haut de l’échelle sociale, il y avait le Propriétaire et directement sous son autorité le Régisseur ou Maître d’affaire qui organisait le travail et avait donc sous son autorité le Ramonet qui avait la responsabilité des chevaux. Venaient ensuite les laboureurs qui étaient employés à l’année et enfin les journaliers qui étaient employés à la journée. Le matin, les journaliers « allaient à l’embauche » sur le bassin où les régisseurs venaient choisir la main-d’œuvre nécessaire aux travaux de la journée.

Au moment des vendanges et de la taille, les journaliers sont embauchés pour toute la saison que durent les travaux. En janvier 1912, en pleine saison de taille, les ouvriers agricoles de Thézan réunis au Café de la Pipe décident de se mettre en grève. Ils réclament deux litres de vin par jour, une majoration de salaire de 50 centimes et que les journaliers soient embauchés à l’année.

Devant cette pénurie de main-d’œuvre certains « propriétaires » embauchent des tailleurs en dehors de Thézan, et devant la détermination des grévistes, les font encadrer par l’armée pour assurer leur sécurité. Les hussards investissent Thézan et le Café de la Pipe. La grève se durcit encore.

105 B. Les acteurs du territoire Histoire Dans la nuit du 12 au 13 avril 1912, des grévistes saccagent les vignes de certains propriétaires : 23 000 pieds de vigne sont taillés à blanc, piétinés, brisés. Cette action divise les grévistes, certains ne comprennent pas la destruction de leur outil de travail. Les gendarmes arrêtent les meneurs. Des grévistes ne trouvent plus d’embauche. Le Maire Pierre DELCELLIER joue les conciliateurs avec succès. Les ouvriers obtiennent l’embauche à l’année, une réduction d’horaires, une majoration de salaire et deux litres de vin par jour pour les « journaliers » et trois litres pour les laboureurs. Cette grève a duré 112 jours et laisse encore aujourd’hui des plaies pas tout à fait cicatrisées. Les grévistes avaient composé une chanson sur l’air de l’Internationale qui commençait ainsi : « Propriétaires réfractaires, vous êtes mal habitués, vous avez exploité nos pères, avec ses fils il faut compter… ». Cette grève de 1912 lance le début des grandes manifestations, l’organisation syndicale des vignerons et l’organisation moralisée du marché.

1.2 ARCHEOLOGIE

Les éléments relatifs à l’archéologie sont présentés dans la pièce annexe spécifique : « Archéologie ».

106 B. Les acteurs du territoire Histoire 2. POPULATION

2.1 DEMOGRAPHIE

2.1.1 Une population en croissance constante sauf au cours des années 1980

Hormis pour la période 1982-1990, où la population communale a baissé de 8 personnes, le nombre d’habitant de Thézan-lès-Béziers n’a cessé de croître depuis les années 1950.

Evolution de la population de Thézan les Béziers

1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2010 2015

Population 1 360 1 442 1 499 1 957 2 016 2 008 2 077 2 422 2 667 2 918

Evolution par période 4% 31% 3% 0% 3% 17% 10% 9%

Evolution annuelle moyenne 0,66% 3,82% 0,43% -0,05% 0,38% 2,37% 2,53% 1,88%

Densité moyenne (hab/km²) 105,6 109,8 143,4 147,7 147,1 152,2 177,4 195,4 213,8

Source: INSEE (25/02/2019)

Tableau 9 : Evolution de la population thézanaise

Evolution de la population de Thézan lès Béziers

3 500 2 918 3 000 2 667 2 422 2 500 2 077 1 957 2 016 2 008 2 000 1 499 1 442 1 500 Nombred'habitants 1 000

500

0 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2010 2015

Evolution de la population de Thézan les Béziers

Graphique 13 : Une augmentation de la population depuis les années 1950

Le recensement en 2015 fait état de 2918 thézanais avec un taux de croissance annuel moyen d’environ 1,9%. La population a probablement atteint plus de 3000 habitants au cours des 4 dernières années compte tenu de la réalisation de nouveaux quartiers à vocation d’habitat.

107 B. Les acteurs du territoire Histoire 2.1.2 Un solde naturel positif depuis 1999

La croissance démographique résulte essentiellement du solde migratoire positif. Ce dernier a d’ailleurs compensé un solde naturel négatif ou nul entre 1968 et 1999. Depuis cette date, l’augmentation de la population est particulièrement marquée avec des taux de croissance annuels moyens de l’ordre de 2% et plus ce qui est plus important qu’à l’échelle du Département (1,4%) et qu’à l’échelle de la Communauté de Communes (1,7%). Il est à noter que Thézan se démarque du reste de la Communauté de Communes par un solde naturel positif qui demeure négatif dans l’EPCI depuis 1968.

Variation moyenne de la population de Thézan-lès-Béziers 1968/1975 1975/1982 1982/1990 1990/1999 1999/2010 2010/2015 Variation annuelle moyenne en % 3,9 0,4 0 0,4 2,3 1,8 Solde naturel en % 0 -0,4 -0,3 -0,1 0,1 0,3 Solde migratoire en % 3,9 0,8 0,3 0,5 2,2 1,5 Taux de natalité en %o 12,8 7,2 8 8,7 10,2 13,2 Taux de mortalité en %o 12,7 11 11,2 9,7 9,5 10,3 Variation moyenne de la population du département de l'Hérault 1968/1975 1975/1982 1982/1990 1990/1999 1999/2010 2010/2015 Variation annuelle moyenne en % 1,3 1,2 1,5 1,3 1,4 1,4 Solde naturel en % 0,3 0,1 0,2 0,2 0,3 0,3 Solde migratoire en % 1,1 1,1 1,3 1,1 1,1 1,1 Taux de natalité en %o 13,9 12,1 12,4 12,1 12,1 12 Taux de mortalité en %o 11,3 10,8 10,4 9,6 9,1 8,9 Tableau 10 : Evolution des soldes naturels et migratoires de Thézan-lès-Béziers

Variation moyenne par période intercensitaire de la population de Thézan-lès-Béziers entre 1968 et 2015

4

3,5

3

2,5

2

1,5

1

0,5

0

-0,5 1968/1975 1975/1982 1982/1990 1990/1999 1999/2010 2010/2015

Solde naturel en % Solde migratoire en % Variation annuelle moyenne en %

Graphique 14 : Une croissance démographique essentiellement lié au solde migratoire

Une croissance démographique imputable à plus de 80% au solde naturel migratoire positif.

108 B. Les acteurs du territoire Population

2.2 COMPOSITION

2.2.1 Structure en âge

La répartition entre femmes et hommes est à l’avantage des premières avec un taux de 52%. La prédominance de la proportion de femmes est assez saisissante pour les catégories d’âges supérieures, notamment pour les personnes âgées de 75 à 89 ans, ce qui illustre parfaitement une espérance de vie plus longue. Population par sexe et âge en 2015 Homme % Femmes % TOTAL % Ensemble 1399 100 1518 100 2917 100,0% 0 à 14 ans 268 19,2 257 16,9 525 18,0% 15 à 29 ans 219 15,6 228 15 447 15,3% 30 à 44 ans 256 18,3 269 17,7 525 18,0% 45 à 59 ans 306 21,8 317 20,9 623 21,4% 60 à 74 ans 240 17,1 246 16,2 486 16,7% 75 à 89 ans 97 6,9 168 11,1 265 9,1% 90 ans ou plus 13 0,9 33 2,2 46 1,6%

0 à 19 ans 346 24,7 336 22,1 682 23,4% 20 à 64 ans 793 56,7 830 54,7 1623 55,6% 65 ans ou plus 260 18,6 352 23,2 612 21,0% Source: INSEE (25/02/2019) Tableau 11 : Population par âge et par sexe en 2015 à Thézan-lès-Béziers

La structure par âge en 2015

1,6% 90 ans ou plus

75 à 89 ans 9,1%

60 à 74 ans 16,7%

45 à 59 ans 21,4%

30 à 44 ans 18,0%

15 à 29 ans 15,3% 18,0% 0 à 14 ans

0,0% 5,0% 10,0% 15,0% 20,0% 25,0%

0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 à 74 ans 75 à 89 ans 90 ans ou plus

Graphique 15 : La prépondérance de la classe d’âge des personnes âgées 45 ans à 59 ans

La Commune présente en 2015 une classe d’âge des personnes âgées de 45 à 59 ans (21,4%) plus importante qu’à l’échelle départementale (19%) et qu’à l’échelle de la Communauté de Commune (20%).

109 B. Les acteurs du territoire Population La classe d’âge des personnes âgées de 45 à 59 ans a augmenté de 2,3 points entre 2010 et 2015 vraisemblablement au détriment de la catégorie des personnes âgées de 30 à 44 ans qui a elle baissé de 3,4 points. Ce phénomène est aussi à l’œuvre à l’échelle du Département pour lequel la part de toutes les catégories d’âge de moins de 60 ans a baissé.

Population par âge en 2010 et 2015

2015 % 2010 % Ensemble 2919 100,0% 2668 100,0% 0 à 14 ans 525 18 490 18,4 15 à 29 ans 447 15,3 375 14 30 à 44 ans 526 18 571 21,4 45 à 59 ans 623 21,3 506 19 60 à 74 ans 486 16,6 426 16 75 ans et plus 312 10,7 300 11,2

Tableau 12: Hausse de la part des personnes âgées de 45 à 59 ans entre 2010 et 2015

Evolution de la répartition par classe d'âge

11,2 75 ans et plus 10,7 16 60 à 74 ans 16,6 19 45 à 59 ans 21,3 21,4 30 à 44 ans 18 14 15 à 29 ans 15,3 18,4 0 à 14 ans 18

0 5 10 15 20 25

2010 2015

Graphique 16 : Evolution de la répartition par classes d’âge

L’analyse de l’évolution des différentes classes d’âges entre 2010 et 2015 montre un vieillissement démographique. En effet toutes les catégories d’âges de 45 ans et plus ont augmenté sauf pour la catégorie d’âge des plus de 74 ans. A noter toutefois la légère hausse de la proportion des habitants âgés de 15 à 29 ans. A l’échelle du département les parts des classes d’âges de moins de 60 ans sont toutes en diminution.

Une tendance au vieillissement démographique illustrée par l’augmentation de la proportion des catégories d’âges de plus de 45 ans (hormis celle des 75 ans et plus).

110 B. Les acteurs du territoire Population 2.2.2 Les ménages

L’étude de l’évolution des ménages montre une diminution sans interruption du nombre de personnes composant ces derniers. Cette baisse est observable de manière globale sur l’ensemble du territoire français et résulte en grande part au phénomène de décohabitation (rupture conjugale avec familles monoparentales, foyers sans cohabitation de plusieurs générations) et du vieillissement démographique global (personnes âgées seules dans un logement).

Evolution de la taille moyenne des ménages

3,5 3,1 3,0 2,9 3,0 2,7 2,5 2,4 2,4 2,5

2,0 Taille moyenne des 1,5 ménages

1,0

0,5

0,0 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015

Graphique 17 : Evolution de la taille des ménages

La taille moyenne des ménages est passée de 3,1 personnes en 1968 à 2,4 personnes en 2015. Cette taille moyenne est de 2,1 personnes par ménage à l’échelle départementale et 2,3 personnes par ménage à l’échelle de la Communauté de Communes.

Une taille moyenne de 2,4 personnes par ménage qui sera à prendre en compte dans le cadre du calcul de logements à produire pour atteindre l’objectif démographique de la Commune.

2.3 POPULATION SAISONNIERE La Commune n’accueille pas de structure d’accueil touristique importante. Elle compte quelques chambres et tables d’hôtes. La proportion et le nombre de résidences secondaires laisse présager d’un accroissement de la population en période estivale relativement limité (la proportion de résidences secondaires en 2015 est de 5,4%). On peut estimer que la population estivale supplémentaire représente environ 8% de la population permanente. Cette donnée est celle qui a été retenue dans le cadre de la réalisation du Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable de 2010 et correspond à la proportion de résidences secondaires recensée par l’INSEE en 1999 et 2010 avec 8,4% (il est probable que la valeur de 5,4% enregistrée en 2015 soit partiellement erronée avec un « rebasculement » de résidences secondaires en logements vacants).

Une population estivale maximale estimée de l’ordre de 230 habitants (8% de 2918 habitants permanents) qui peut nécessiter des besoins supplémentaires en termes d’aménagement, de capacité d’équipements et qui représente un potentiel touristique.

2.4 PROBLEMATIQUES, ENJEUX ET BESOINS La problématique est de pouvoir répondre aux besoins d’une population qui a fortement augmenté depuis 1999 (taux de l’ordre de 2% de croissance annuelle moyenne) et qui continue d’augmenter (lotissements en cours de réalisation) mais aussi de pallier au vieillissement relatif de la population. Il s’agit donc de permettre la production de logements et préférentiellement des logements permettant l’accueil de jeunes ménages (la proportion des 15-29 ans a augmenté de 1,3 point entre 2010 et 2015).

111 B. Les acteurs du territoire Habitat 3. HABITAT

3.1 STRUCTURE ET EVOLUTION 3.1.1 Composition du parc et évolution

Le nombre de logements a presque triplé depuis la fin des années 1960 en passant de 506 à 1454 unités.

Le parc communal de logements est composé à 85% de résidences principales en 2015 et ceci depuis 1990. Cette proportion était plus importante auparavant, représentant jusqu’à plus de 95% en 1968.

Le parc de logements vacants aurait été multiplié par plus de 20 entre 1968 et 2015 et par plus de 2 depuis 1999. La Commune recense 120 logements vacants en 2016 (Cf. Partie suivante sur les logements vacants recensés par la Commune en 2016).

Années 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 Nombre total de logements 506 689 738 853 988 1291 1454 Variation en % par période 36,2% 7,1% 15,6% 15,8% 30,7% 12,6% Résidences principales 484 646 686 733 838 1094 1237 Résidences secondaires 16 11 22 57 83 109 78 Logements vacants 6 32 30 63 67 88 139 % de résidences principales 95,7% 93,8% 93,0% 85,9% 84,8% 84,7% 85,1% % de résidences secondaires 3,2% 1,6% 3,0% 6,7% 8,4% 8,4% 5,4% % de logements vacants 1,2% 4,6% 4,1% 7,4% 6,8% 6,8% 9,6% Source: INSEE (25/02/2019) Tableau 13 : Evolution du parc de logements à Thézan-lès-Béziers

1600 1454 1291 1400 1237 1200 988 1094 Nombre total de 853 logements 1000 689 738 838 Résidences 800 686 733 principales 506 646 Résidences 600 484 secondaires 400 Logements vacants 109 32 63 83 139 200 16 30 88 78 6 11 22 57 67 0 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015

Graphique 18 : Evolution du parc de logements à Thézan-lès-Béziers

En comparaison avec les échelons territoriaux supérieurs, le taux de résidences principales est beaucoup plus important à Thézan-lès-Béziers puisque l’Hérault et la Communauté de Communes compte respectivement une proportion de résidences principales de l’ordre de 74% et 75%.

Une part relativement importante de résidences principales et de logements permanents.

112 B. Les acteurs du territoire Habitat 3.1.2 Logements vacants

Notion de logement vacant pour l'INSEE Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l'un des cas suivants : - Proposé à la vente, à la location ; - Déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d'occupation ; - En attente de règlement de succession ; - Conservé par un employeur pour un usage futur au profit d'un de ses employés ; - Gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (exemple un logement très vétuste...).

Notion de logement vacant pour les IMPOTS Un logement vacant est un logement vide de meubles ou avec un mobilier insuffisant, c'est-à-dire ni occupé, ni donné en location.

Un premier recensement des logements vacants avait été réalisé en 2016 par la Commune. Ce recensement avait abouti à l’identification de 120 logements (sur la base de la définition de l’INSEE).

La commission communale des impôts a réalisé un nouvel inventaire en mai 2019 à partir d’un fichier transmis par le service des impôts. Cet inventaire correspond donc aux logements vacants au titre des impôts. Il en résulte que les logements occupés (loués ou vendus) ne sont pas comptabilisés. Le travail d’identification par la Commune a aussi pu bénéficier de l'aide des agents recenseurs (recensement de la population effectué en 2019).

Le nombre de logements vacants identifiés en 2019 est de 19 unités. Outre la différence liée à la prise en compte de la définition des impôts, ce chiffre beaucoup plus faible de logements vacants résulte aussi en partie du fait que la Commune avait 2 opérations de logements sociaux livrés mais non attribués en 2016.

Parmi les logements vacants identifiés en 2019, 1 seul se situe au quartier de la Malhaute. 11 d’entre eux sont des maisons.

Les logements vacants se localisent rue de l’Abbé Nouari, rue Lucie Aubrac, le long de l’avenue de Béziers, rue du Capitaine Nicolle Farret, rue du docteur Pierre Cug, rue de l’égalité, rue Gustave Flourens, rue Lafontaine, rue du lieutenant Etienne Pascal, rue Molière, rue Emile Pastre et sur la place de la Tour.

Les cartes suivantes localisent les logements vacants à l’échelle du territoire communal, au village et au quartier de la Malhaute. Les 120 logements vacants identifiés en 2016, selon la notion de l’INSEE, sont aussi représentés à titre informatifs.

19 logements vacants identifiés en 2019 au titre des impôts

113 B. Les acteurs du territoire Habitat

Carte 58 : Localisation des logements vacants au village

114 B. Les acteurs du territoire Habitat

Carte 59 : Localisation des logements vacants au quartier de la Malhaute

115 B. Les acteurs du territoire Habitat

Carte 60 : Localisation des logements vacants à l’échelle de la Commune

116 B. Les acteurs du territoire Habitat 3.1.3 Configuration et date de construction des logements

En 2010 et 2015 le parc de logements est principalement composé de maisons (87,5% en 2010 et 85,9% en 2015). A l’échelle du Département la proportion de maisons est de 48,9% (50,1% en 2010) et elle est de 91,5% à l’échelle de la Communauté de Communes.

Un recensement sur les résidences principales construites avant 2013 (1178 unités à ce moment-là) fait état de :

 283 résidences construites avant 1919 soit près d’1/4 du parc (12,6% à l’échelle du Département et 27% à l’échelle de la Communauté de Communes des « Avant-Monts Centre Hérault »)

 37 résidences construites entre 1919 et 1945 soit 3,2% (5,5% à l’échelle du Département et 6,8% à l’échelle de la Communauté de Communes)

 153 résidences construites entre 1946 et 1970 soit 13% (16% à l’échelle du Département et 7,4% à l’échelle de la Communauté de Communes)

 255 résidences construites de 1971 à 1990 soit 21,6% (31,1% à l’échelle du Département et 20,1% à l’échelle de la Communauté de Communes)

 247 résidences construites entre 1991 et 2005 (21%) et 202 résidences construites entre 2006 et 2012 (17,2%) soit 38,2% de résidences construites depuis le début des années 1990 (34,1% à l’échelle du Département 38,7% à l’échelle de la Communauté de Communes)

La proportion de logements anciens thézanais (avant 1945) est très largement supérieure à la proportion observée dans le Département (27,3% contre 18,1%) mais elle est moindre qu’à l’échelle de la Communauté de Communes (33,8%).

Le parc de logement thézanais est composé pour près de ses ¾ par des logements de 4 pièces et plus (78,1% à l’échelle de la Communauté de Commune et 56,9% à l’échelle du département). A contrario, la part de logements de 2 pièces et moins est relativement faible par rapport à l’échelon départemental avec près de 4 fois moins de logements de ce type (5,3% contre 22,4%).

Toutefois, il est à noter une évolution globale positive (+2,6 points) de la proportion des logements de 3 pièces et moins depuis 2010 (23,6% en 2010 contre 26,2% en 2015). Cette évolution est également à l’œuvre à l’échelle du Département.

2015 % 2010 % 1 pièce 7 0,6 8 0,8 2 pièces 58 4,7 47 4,3 3 pièces 258 20,9 202 18,5 4 pièces 429 34,7 373 34,1

5 pièces ou plus 484 39,2 463 42,4 Tableau 14 : Logement en fonction du nombre de pièces et évolution entre 2010 et 2015

Un parc de logements qui se caractérise par la part importante de logements construits avant 1945 et par la proportion relativement importante de logement construits depuis 1990 par rapport à l’échelon départemental. Un parc de logements de taille réduite (3 pièces et moins) en augmentation et qui représente plus d’1/4 des résidences principales mais qui demeure faible comparativement au Département. Ceci s’explique en partie par la prépondérance des logements de type maisons (86%).

117 B. Les acteurs du territoire Habitat

484 500 463 429 450 400 373 350 1 pièce 300 258 2 pièces 250 202 3 pièces 200 4 pièces 150 5 pièces ou plus 100 58 47 50 7 8 0 2015 2010

Graphique 19 : Evolution du nombre de logements selon le nombre de pièces

3.1.4 Mode d’occupation des logements

Le nombre de propriétaire recensés en 2015 est de 890 pour 1237 logements soit une proportion de 72% contre 72,9% en 2010 (75,8% à l’échelle de la Communauté de Communes).

Le taux de propriétaire est également en baisse à l’échelle du département mais à cette échelle la proportion de propriétaires est beaucoup plus faible (53,8% en 2015 et 55,2% en 2010).

Un mode d’occupation des logements (plus de 70% de propriétaires) qui associé avec le taux plus important de logements de 5 pièces et plus (près de 40%) semble limiter les possibilités de trajectoire résidentielle c'est-à-dire la possibilité de trouver un logement sur un même territoire à plusieurs étapes de sa vie (habitant jeune seul, couple, couple avec un enfant, couple avec plusieurs enfants, couple avec départ des enfants et personne âgée seule).

3.1.5 Logement social

La Commune compte 55 logements sociaux « officiels » notamment grâce à l’appui « d’Hérault Habitat ». Ces logements correspondent à du locatif et à de l’accession à la propriété et il s’agit à la fois de maisons de plein pied et de semi collectifs. Beaucoup d’entre eux ont été réalisés lors des opérations d’aménagement récentes. A ces logements sociaux « officiels » s’ajoutent des logements mis à la location à des loyers modérés voire très modérés par des particuliers notamment dans le centre ancien.

En considérant 55 logements sociaux « officiels » et les 1237 résidences principales (donnée INSEE 2015 mise à jour en 02/2019), le taux de logement sociaux à Thézan est de 4,4%.

Le SCoT prescrit à chaque commune de se fixer un objectif minimal de production de logements aidés en fonction de sa taille.

Il propose que les communes non soumises aux obligations de la loi SRU, ce qui est le cas de Thézan-lès- Béziers, fixent les contributions suivantes : « Pour les communes comprises entre 1 500 et 3 500 habitants : un taux de 10 % de logements aidés en 2025 ou une proportion de 1 logement aidé sur 4 construits dans les opérations neuves ».

118 B. Les acteurs du territoire Habitat 3.1.6 Mobilités résidentielles

Les mobilités résidentielles sont étudiées dans la partie « C. Territoires d’échanges » - 2. Déplacements et transports.

3.2 RYTHME DE CONSTRUCTION

La partie « A. L’espace territorial » - 1. Caractères fondamentaux du territoire - 1.4 Evolution des paysages (Analyse diachronique de la consommation d’espaces) développe en détail cette thématique.

3.2.1 Evolution

Un peu plus de 250 permis de construire pour des nouvelles constructions essentiellement à vocation d’habitat ont été délivrés entre juin 2009 et juin 2019 soit environ 25 par an.

3.2.2 Consommation foncière

L’analyse de la consommation des espaces urbains, agricoles, naturels selon différentes sources montre que :

❖ D’après les données du Centre d'Etudes et d'expertise sur les Risques, l'Environnement, la Mobilité et l'Aménagement (CEREMA) 27,58 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers auraient été consommés entre 2006 et 2016 soit plus de 3 fois plus que la moyenne observée à l’échelle de la Communauté de Communes des « Avant-Monts ». La Commune se place au 1er rang de la consommation de surfaces NAF, au 1er rang concernant le % d’espaces NAF artificialisés et au 1er rang quand on rapporte le nombre de m² consommés à la surface de la commune.

❖ D’après les données « Tâche urbaine » de la Direction Régionale de l’Aménagement, de l’Environnement et du Logement (DREAL), la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers a été de 17,9 hectares entre 1999 et 2010 pour des constructions à vocation résidentielle. En y ajoutant l’évolution des espaces consommés du fait du développement des activités cette consommation atteint 24,8 hectares

❖ L’analyse de l’évolution de la consommation d’espace dans les zones AU entre 2009 et 2019 montre que la consommation totale a été de 37,3 hectares, de 16,57 hectares en excluant la consommation liée aux activités économiques (AUe1 des Masselettes et AUe2 de la Malhaute en partie) et de 15,29 hectares en excluant le secteur AU6 (1,28 hectares) relatif à l’aménagement d’équipements publics (dojo et salle polyvalente)

❖ D’après l’exploitation des autorisations d’urbanisme (permis de construire et d’aménager) entre juin 2009 et juin 2019, la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers a été de 23,16 hectares

NB : les facteurs explicatifs de la différence entre l’estimation faite par l’analyse de l’évolution du PLU et celle faite par le biais de l’étude des autorisations d’urbanisme est développée dans la partie « 1.4 Evolution des paysages »

Les données les plus précises (autorisations d’urbanisme), corroborées par la visualisation de vue aérienne sur le village à différentes dates (2000, 2012 et 2015), montrent que la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers entre juin 2009 et juin 2019 est de 23 hectares.

119 B. Les acteurs du territoire Habitat

3.3 HEBERGEMENTS TOURISTIQUES Cf Partie ci-avant 2.3 « Population saisonnière ».

3.4 LE POINT MORT

S’ajoute au besoin en logements pour satisfaire l’accroissement démographique, un besoin résultant du « point mort » c'est-à-dire à population constante (même si la Commune choisissait de ne pas augmenter sa population).

Ce second besoin est engendré par des évolutions sociales (desserrement des ménages) et l’évolution de la construction et des destinations des constructions existantes (nombre de constructions produites sur un laps de temps déterminé, reconversion de bâtiments en logements, transformation de résidences principales en résidences secondaires, évolutions des nombres de résidences secondaires et des logements vacants, …).

A Thézan les Béziers, le calcul de ce second besoin se focalise sur le desserrement des ménages (qui résulte du vieillissement de la population et de l’augmentation de la durée de vie, de la baisse du nombre moyen d'enfants par femme, de la multiplication de familles monoparentales ou encore de la décohabitation plus précoce des jeunes adultes et qui induit ainsi une baisse de la taille moyenne des ménages) et sur l’évolution des constructions nouvelles qui sont pour la période récente essentiellement des résidences principales (baisse du nombre de résidences secondaires entre 2010 et 2015 : de 109 unités à 78 unités).

On ne parlera donc pas forcément d’un besoin résultant du « point mort » mais plus précisément d’un besoin résultant du desserrement des ménages.

Le calcul de ce besoin se base sur une hypothèse à partir des chiffres INSEE de 2010 à 2015, développée ci-après, pour avoir un aperçu de son ampleur et ainsi une estimation de constructions supplémentaires nécessaires à population constante.

1. Selon la période de référence à étudier et son point de départ (1990, 1999 ou 2010 jusqu’à 2015 dernière donnée officielle de l’INSEE – mise à jour le 25/02/2019) il s’agit d’estimer le nombre de résidences qui auraient été nécessaires à la date de départ pour loger la population de l’époque en prenant en compte la taille des ménages de l’année de fin, soit 2015. • Dans le cas de Thézan les Béziers, il s’agit par exemple de savoir combien de résidences principales auraient été nécessaires en 2010 (la population était de 2667 habitants) avec la taille moyenne de ménage de 2015 (2,4 selon l’INSEE). • Calcul sur la période 2010-2015 : 2667/2,36 = 1131 logements

2. En soustrayant à cette valeur les résidences principales qui existaient réellement en 2010 soit 1094 constructions, on obtient le nombre de logement qui ont servi potentiellement au desserrement des ménages soit 37 logements. • Calcul sur la période 2010-2015 : 1131 - 1094 = - 37 logements

3. Pour obtenir le besoin annuel on divise par le nombre d’années de la période soit 5 ans dans ce cas • Calcul sur la période 2010-2015 : -37/5 = besoin de 7,32 logements/ an

120 B. Les acteurs du territoire Habitat 4. On calcule ensuite le nombre de nouvelles RP réalisées entre 2010 et 2015 et on calcule la moyenne / an • Calcul sur la période 2010-2015 : 1237-1094 = 143 puis 143/5 = 28,6

5. Ceci permet ensuite de calculer la part des constructions ayant servi au desserrement sur la période, Après avoir calculé les nouvelles constructions principales réalisées au cours de la période ci-avant (soustraction des RP de 2015 : 1237 par les RP de 2010 : 1094 = 143), on calcule le % des logements ayant potentiellement servi au desserrement (37) par rapport au nombre de nouvelles constructions de la période (143) • Calcul du pourcentage de constructions ayant servi au desserrement par rapport au total des constructions nouvellement créées entre 2010 et 2015 (37/143) *100 = 26%)

Calcul du "point mort" entre 2010 et 2015 Population 2010 2667 Taille des ménages 2015 2,36 Nbre de RP nécessaires en 2010 si la taille des 1131 ménages 2015 avait été atteinte RP observées en 2010 1094 Logements ayant satisfait 37 au desserrement sur 5 ans Moyenne par an 7,32 RP en 2015 1237 Nouvelles RP 2015-2010 143 Moyenne par an 28,6 Part desserrement 26% Tableau 15 : Estimation du besoin en logements à population constante

En s’appuyant sur cette hypothèse qui porte sur la période intercensitaire la plus récente (2010 - 2015 = 7,32), la valeur retenue correspond à la réalisation de 7,32 logements / an pour répondre au desserrement des ménages.

3.5 PROBLEMATIQUES, ENJEUX ET BESOINS L’enjeu de la commune en matière de d’habitat porte sur la réponse aux besoins en logement de la population et notamment des jeunes ménages. La capacité de la commune a proposé ou permettre la création de logements de taille réduite (moins de 3 pièces) ou familiale à des prix abordables sera déterminante pour répondre aux enjeux démographiques et économiques.

La continuation des dynamiques de renouvellement urbain et de création ou requalification de logements sociaux sont essentielles pour permettre la mixité sociale.

121 B. Les acteurs du territoire Habitat 4. VOIRIE ET ESPACES PUBLICS

4.1 CIRCULATIONS 4.1.1 Voies carrossables

Les voies principales à l’échelle du territoire sont :

 La RD19 qui relie Lignan / Orb, Thézan-Lès-Béziers et Murviel-Lès-Béziers. Elle dessert le village sur sa frange Ouest avec les 2 principales entrées de ville qui correspondent à l’avenue de Béziers et à la rue de la Carrierasse. Son tracé est d’une longueur approximative de 4,1 kilomètres sur le territoire communal

 La RD154 avec son embranchement sur la RD19 qui permet de rallier Corneilhan puis Béziers. Sa longueur est de l’ordre de 570 mètres sur le territoire thézanais.

 La RD33 qui traverse l’urbanisation à partir de la RD19 (avenue de Béziers, rue du Docteur Philémon Rastoul, rue de la République et route de Pailhès ou avenue Delcellier) et permet d’aller à Pailhès (longueur d’environ 2,1 kilomètres). Elle comporte « une annexe » (ancienne RD33e1) qui correspond à la route de Murviel-Lès-Béziers à partir du Monument aux Morts c’est-à-dire au niveau de l’embranchement entre la rue de la République et l’avenue Delcellier (longueur d’environ 1280 mètres)

 La RD16 qui permet d’aller à Cazouls-Lès-Béziers. Son embranchement sur la RD19 en direction de Murviel-Lès-Béziers se situe hors du territoire communal ainsi que l’essentiel de son parcours (environ 1 kilomètre sur le territoire communal). Elle quitte le territoire communal juste après le passage sur le Pont Gaston Doumergue au-dessus de l’Orb

Peuvent aussi être citées des routes et chemins de moindre importance en termes de gabarit et de desserte mais qui jouent un rôle essentiel dans la desserte des différents lieux du territoire :

 Le chemin de desserte de la Zone d’Activités Economique de la Malhaute

 Le chemin entre le quartier de la Malhaute et le Domaine d’Aspiran ou Ravanès dont les divers prolongements permettent :

✓ D’aller vers l’Ouest et l’Orb et notamment aux captages pour l’alimentation en eau potable

✓ D’aller vers le Nord et Saint-Paul dans le secteur des carrières

✓ D’aller vers l’Est, le Domaine de la Condamine et le village pour aboutir en face de l’avenue Georges Clémenceau de l’autre côté de la RD19. Le chemin de la Barque est relié à cette voie et permet aussi de rejoindre Saint-Paul et les bords de l’Orb

 Le chemin qui fait face à la rue de la Carrierasse de l’autre côté de la RD19 (rond-point d’entrée de ville) qui permet d’aller dans le secteur des carrières, sur les bords du Taurou et à la station d’épuration

 Le chemin d’Astiès qui relie la RD154 à la partie Sud du village située près du Domaine de Lamarre en traversant le pech d’Astiès

 Le chemin entre le cimetière et la RD33 vers Pailhès

 Le chemin des « Cardounettes » qui relie la RD33 (route de Murvièl à la rue René Soulette)

 L’ensemble des chemins d’exploitation agricole

122 B. Les acteurs du territoire Habitat

Photo 41 : RD19 Photo 45 : Chemin faisant face à la rue de la Carrierasse vers les carrières et la STEP

Photo 42 : RD33 en provenance de Pailhès Photo 46 : Chemin d’Astiès

Photo 43 : Ancienne RD33e1 route de Murvièl Photo 47 : Chemin entre le cimetière et Pailhès

Photo 48 : Chemin des Cardounettes Photo 44 : RD16 et Pont Doumergue

123 B. Les acteurs du territoire Habitat

Carte 61 : Réseau routier majeur à Thézan-Lès-Béziers

124 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics En agglomération, les voies structurantes majeures sont les suivantes :

 La RD33 qui correspond successivement du Nord au Sud à l’avenue de Béziers, à la rue du Docteur Philémon Rastoul, à la rue de la République puis à l’avenue Delcellier. Elle permet de traverser le village et passe notamment près du centre ancien, devant la Mairie et permet d’aller aux équipements scolaires et sportifs

 La rue de la Carrierasse qui permet d’accéder à la Zone d’Activités Economique des Masselettes, permet de desservir l’ensemble des nouveaux lotissements mais aussi la salle polyvalente et le dojo par le biais de l’avenue Saint-Exupéry. Elle est reliée à la RD33 correspondant à la route de Murvièl

 L’avenue Georges Clémenceau qui garantit la desserte des quartiers d’habitat entre rue de la Carrierasse et avenue de Béziers dont elle est parallèle avec une jonction entre la RD19 et la RD33 du fait de son prolongement par la rue Emile Pastre

 La rue René Soulette qui permet la desserte de l’urbanisation au Nord de l’avenue Delcellier et de faire le tour de cette dernière par son prolongement par les chemins de Granouillère et de Roubinou

 La rue Pierre Curie qui permet de relier la route de Pailhès au centre ancien

 La rue de l’Egalité qui lie le centre ancien au cimetière

 Les rues Jules Griffe, Pierre et Gustave Flourens qui délimite le pourtour du noyau médiéval

 Les rues François Sauzet et René Lenthéric qui entoure l’Eglise et sa place

 La rue Molière qui permet la desserte des quartiers pavillonnaires à l’Est du centre ancien et sur le versant Sud du pech du cimetière

 Le chemin du Colombier prolongé à l’Est par les rues Madame de Sévigné et Charles Guy en frange Nord du vallon de Lamarre et qui marquent la limite d’urbanisation Sud

 Les rues Pasteur et Cabane qui relie les rues Molière et le chemin du Colombier et ses prolongements successifs évoqués ci-avant

 La rue Maurice Jourdan qui permet d’accéder à l’école primaire

 L’avenue Victor Hugo et la rue Frédéric Mistral qui organise la desserte du quartier de la Malhaute

 …

Photo 49 : Avenue de Béziers vers la RD19 Photo 50 : Avenue du Docteur Philémon Rastoul

125 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics

Photo 51 : Avenue Delcellier Photo 55 : Rue de l’Egalité

Photo 52 : Avenue Georges Clémenceau Photo 56 : Chemin du Colombier

Photo 53 : Rue Pierre Curie Photo 57 : Rue Pasteur prolongée par le chemin d’Astiès

Photo 54 : Rue Maurice Jourdan Photo 58 : Rue Victor Hugo à la Malhaute

126 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics 4.1.2 Circulation piétonne et « douce »

La Commune n’est pas dotée de pistes cyclables spécifiques. Des projets de liaisons existent toutefois vers les communes limitrophes. Certains de ces projets sont énoncés ou représentés dans le Schéma Départemental cyclable de 2013-2018 (entre Murviel-lès-Béziers et Corneilhan et vers Lignan / Orb).

Suite aux efforts consentis pat la Commune depuis plus d’une dizaine d’années, le village est désormais doté d’un réseau principal pour les déplacements piétons (créations systématiques de trottoirs dans les nouveaux quartiers d’aménagement : avenue de la Carrierasse, avenue Antoine de St-Exupéry, … amélioration de l’existant dans le centre ancien et plus largement notamment : avenue de Béziers, avenue Delcellier, projets de plans d’alignement sur des voies étroites, …. Du fait de l’étroitesse voire de la configuration des voies et de l’agencement des constructions dans le centre des aménagements spécifiques ne pourront pas être aménagés, … mais ces voies étroites et venelles sont d’ores et déjà essentiellement utilisées sans le recours aux véhicules motorisés.

On notera l’existence de passage inutilisables par les véhicules motorisés qui sont notamment localisés dans le secteur des écoles, dans les lotissements proches de l’ancienne cave coopérative ou encore entre la rue de l’Abbé Pierre et la rue Achille Théron. Concernant le lien entre ces 2 rues, il s’agit d’un escalier qui permet d’aller des lotissements récents vers le centre en passant au niveau du Monument aux Morts. Cet itinéraire peut présenter une alternative au manque de continuité « douce » entre la rue de la Carrierasse et la route de Pailhès ou avenue Delcellier. En effet dans ce secteur la circulation est difficile du fait de la configuration des lieux (embranchement de plusieurs voies, ordre continu des constructions, présence du Monument aux Morts, arrêt de bus, …) avec un « goulot d’étranglement » qui empêche la réalisation de trottoirs.

Ceci étant, plus globalement, le territoire est maillé par des chemins et sentiers dont certains partent du village et permettent de s’enfoncer dans les espaces de la « campagne ». Ce réseau de sentiers et de chemins constitue autant de cheminements « doux ». Il est d’ailleurs le support avéré ou pressenti à de nombreux parcours « doux ». Le maintien en état des chemins et sentiers est un enjeu majeur.

Les cartes suivantes présentent les voiries à l’échelle du village et du territoire. Elles sont hiérarchisées selon leur degré d’importance. La définition du degré d’importance des voies résulte d’une analyse de leur gabarit, de la présence ou non de trottoirs, de leur localisation dans le tissu urbain et surtout de leur rôle pour le fonctionnement du territoire (desserte « annexe » par exemple seulement pour de l’habitat ou desserte majeure par exemple entre des pôles générateurs de déplacement : écoles, Mairie, salle polyvalente, cimetière, …)

Photo 59 : Passage piéton spécifique entre rue Photo 60 : Escalier pour un itinéraire alternatif de l’Abbé Pierre et rue du capitaine Marques

127 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics

Carte 62 : Hiérarchisation des voies à l’échelle du village

128 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics

Carte 63 : Hiérarchisation des voies sur l’ensemble du territoire

129 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics

4.2 STATIONNEMENT

Comme dans beaucoup de centres anciens, le noyau urbain de Thézan-Lès-Béziers « pâtit » d’une insuffisance de places de stationnement. Ceci amène fréquemment les usagers à utiliser la voie publique comme espace de stationnement.

La Commune s’investit sur la création et la requalification d’aire de stationnement avec par exemple la requalification en 2016-2017 du parking stratégique de la « Cour de Mlle Emile » proche de la Mairie et des commerces de proximité du centre, la création de stationnement le long des avenues de Béziers et Delcellier suite à la requalification de la voirie, la réalisation d’aires de stationnement associées aux équipements publics : salle polyvalente, maisons de retraite, médiathèque, …

Photo 61 : Stationnement avec et sans Photo 64 : Stationnement à la cour Mlle Emile marquage à la place de l’Eglise après la requalification du parking

Photo 62 : Aire de stationnement de la salle Photo 65 : Aire de stationnement du parvis de la polyvalente « Instant T » maison de retraite

Photo 63 : Stationnement linéaire dans un Photo 66 : Stationnement sans marquage au nouveau lotissement cimetière

130 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics Concernant les lotissements pavillonnaires, le stationnement s’organise très fréquemment le long des voies sur des espaces parfois sans marquage mais plus ou moins voué à cet effet. Les lotissements récents disposent pour la plupart d’aire de stationnement « officielles » avec marquage notamment aux Masselettes, à l’impasse des Canelles en frange Sud-Est de l’urbanisation, dans les lotissements récemment créés entre la cave coopérative et l’hypermarché, …

Les aires de stationnement « officielles » et publiques représentent une capacité de plus de 680 places de stationnement auxquelles s’ajoute une quarantaine de places dans des parkings clos (maisons de retraite et école maternelle). Près des 2/3 de ces places sont localisées dans la ZAE des Masselettes avec le parking de l’hypermarché et des commerces. Ce nombre est plus important puisque des places avec marquage ne sont pas comptabilisées dans les secteurs de la ZAE des Masselettes, dans les rues de certains lotissement pavillonnaires, …

Localisation Type Capacité ZAE Masselettes (Hypermarché - commerces) "Officiel" (avec marquage) 402 Salle polyvalente "Officiel" (avec marquage) 50 Cour de Mlle Emile "Officiel" (avec marquage) 40 Cour de Mlle Emile près de la rue de la République "Officiel" (avec marquage) 2 Complexe sportif (boulodome, city-stade, …) "Officiel" (avec marquage) 25 Avenue de Béziers linéaire "Officiel" (avec marquage) 20 Avenue de Béziers (parvis maison de retraite) "Officiel" (avec marquage) 7 Impasse des Canelles "Officiel" (avec marquage) 22 Place de l'Eglise (dont 13 avec marquage) "Officiel" (avec marquage) 18 Rue du Capitaine Nicolle Farret (4 lieux) "Officiel" (avec marquage) 16 Lotissement Haut des Masselettes "Officiel" (avec marquage) 15 Rue de la Grangette "Officiel" (avec marquage) 10 Ancienne poste - Rue de la Tournejolle "Officiel" (avec marquage) 6 Ancienne poste - Rue Edmond Rostand (Poste) "Officiel" (avec marquage) 5 Ancienne poste - Rue Edmond Rostand "Officiel" (avec marquage) 5 Rue du Capitaine Guy Marquès "Officiel" (avec marquage) 6 Ecole maternelle "Officiel" (avec marquage) 5 Rue du Docteur Philémon Rastoul "Officiel" (avec marquage) 8 Rue du lieutenant Pascal "Officiel" (avec marquage) 2 Rue Jean-Jacques Rousseau (Malhaute) "Officiel" (avec marquage) 8 Médiathèque - Rue Edmond Rostand "Officiel" (avec marquage) 12 Total "Officiel" (avec marquage) 684 Résidence service "le Patio du Pech" "Officiel" (avec marquage) - clos 22 Maison de retraire "l'Orée du pech" "Officiel" (avec marquage) - clos 10 Ecole maternelle "Officiel" (avec marquage) - clos 7 Total "Officiel" (avec marquage) - clos 39 Avenue Delcellier (Route de Pailhès) "Non officiel" (sans marquage) 34 Terrain vague le long de la rue Pierre Curie "Non officiel" (sans marquage) 30 Cimetière "Non officiel" (sans marquage) 20 Rue Alphonse Daudet "Non officiel" (sans marquage) 20 Ecole primaire "Non officiel" (sans marquage) 8 Rue Jean-Jacques Rousseau (Malhaute) "Non officiel" (sans marquage) 4 Total "Non officiel" (sans marquage) 116 Dont places pour personnes handicapées : Hypermarché (14), Cour Mlle Emile (1), Ecole maternelle (1), Complexe sportif (2), Salle polyvalente, …

Tableau 16 : Capacité de stationnement

L’estimation du nombre de places non officielles, c’est-à-dire sans marquage, s’élève à plus d’une centaine d’unités (cimetière, école maternelle, …).

Une capacité de stationnement de plus de 800 places avec 680 places « officielles » publiques.

131 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics

Carte 64 : Localisation des aires de stationnement

132 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics

Carte 65 : Localisation et qualité des aires de stationnement

133 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics

Carte 66 : Capacités des aires de stationnement

134 B. Les acteurs du territoire Voirie et espaces publics

4.3 ESPACES PUBLICS Les espaces publics se concentrent en grande partie à proximité des équipements publics (Mairie avec la place du « Bassin », complexe scolaire et sportif, salle polyvalente et dojo avec aire de jeux, …) ou en sont eux-mêmes.

Espaces et équipements publics sont ainsi étroitement liés. La partie 5.1 « Equipements et réseaux » liste les différents équipements.

4.4 PROBLEMATIQUES, ENJEUX ET BESOINS

➢ Traitement voire élargissement de certaines voiries du centre ancien

➢ Aménagement de trottoirs et complémentarité avec les passages et traversées piétonnes

➢ Création de liaisons « douces » entre les différents pôles générateurs de déplacements (centre du village, écoles, complexe sportif de la route de Pailhès, salle polyvalente et dojo, ZAE des Masselettes, aire de jeux pour enfants, …) et entre le village et le quartier de la Malhaute

➢ Réaménagement des places de l’église et de la Mairie

➢ Développement d’un réseau supracommunal pour les modes de déplacement « doux » (piétons, cycles, chevaux, …)

➢ Entretien des chemins et sentiers

➢ Traitement des aires de stationnement et des espaces publics existants et création de nouveaux (place de la Mairie, …)

➢ Création de places de stationnement publiques notamment dans le centre ancien

➢ Prévisions de places privées voire publiques dans le cadre des futurs aménagements

135 B. Les acteurs du territoire Equipements et réseaux

5. EQUIPEMENTS ET RESEAUX

5.1 EQUIPEMENTS La Commune est dotée des équipements suivants :

 La Mairie  L’église

Photo 67 : La Mairie et la Marianne

 L’école primaire Louis Prunet

Photo 70 : L’église

L'église paroissiale de Thézan-lès-Béziers est l'ancienne chapelle seigneuriale baptisée Notre Dame. Elle est aujourd'hui consacrée à

Saint-Pierre Saint-Paul. Déjà mentionnée en Photo 68 : L’école primaire Louis Prunet 1290, elle remonterait, en partie au IXème siècle.

 L’école maternelle Jean Delhon de 2005 Cette ancienne chapelle castrale a subi de multiples transformations au cours des guerres de religion avec notamment la construction d'un château fort et de ses remparts, jusqu'à ce que Thézan soit rattaché au royaume en 1589.

Elle fut remaniée en 1802, et son chevet roman, précédemment formé de trois absides à pans a été restructuré. Elle abrite deux vierges en bois

ème ème doré des XVII et XIX siècles et possède Photo 69 : L’école maternelle Jean Delhon une cloche datée de 1667, classée Monument Historique le 2 juillet 1959. Des travaux de Les 2 écoles accueillent environ 250 élèves en restauration de la façade et des vitraux ont été tout répartis en une dizaine de classes à entrepris en 1992 et achevés en 1995 ; la hauteur de 2/3 pour l’école primaire et 1/3 restauration de sa toiture s'est terminée en pour l’école maternelle. 2003.

136 B. Les acteurs du territoire Equipements et réseaux

 Le cimetière  La maison de retraite « l’Orée du pech » et la résidence service le « Patio du pech »

Photo 71 : Le cimetière Photo 73 : La maison de retraite de retraite  Le Monument aux Morts « l’Orée du pech » et la résidence service le « Patio du pech »

 La salle polyvalente « Instant T »

Photo 72 : Le Monument aux Morts

Thézan a été la première commune de France Photo 74 : La salle polyvalente et son à prendre la décision d’ériger un monument à esplanade la mémoire de ses soldats tombés à la guerre  Le dojo de 1914-1918.

En effet, le 24 décembre 1914, a été prise par le Conseil Municipal la décision d’ériger un monument à la mémoire des soldats tués pendant la guerre. Elle faisait suite à l’annonce au tout début du conflit des deux premières victimes thézanaises, le soldat François Sauzet âgé de 22 ans et le caporal René Lenthéric âgé de 31 ans alors conseiller municipal. Photo 75 : Le dojo Le Monument aux Morts, œuvre du sculpteur Magrou disciple d’Injalbert, a été édifié par Le dojo et la salle polyvalente sont des décision du conseil municipal en date du 21 équipements récents réalisés lors de mars 1919. l’aménagement des nouveaux quartiers et de la ZAE des Masselettes. La salle polyvalente En 1923 il fut entouré d’une grille réalisée par dispose d’un hall d’une capacité de 90 Damien Ramonet, serrurier à Thézan. 59 personnes et d’une salle polyvalente pouvant Thézanais ont péri lors de conflits mondiaux. accueillir 300 personnes.

137 B. Les acteurs du territoire Equipements et réseaux

 Boulodrome à la route de Pailhès  Centre Yvan Marty

Photo 76 : Boulodromes de la route de Pailhès Photo 80 : Centre Yvan Marty

 Boulodrome de la rue de la Carrierasse  Bar-Restaurant (ancienne Poste)

Photo 77 : Boulodrome au bord de la rue de la Photo 81 : Bar-restaurant (ancienne poste) Carrierasse et de la RD19  Le stade Thierry Santa  La station d’épuration

Photo 78 : Le stade Thierry Santa Photo 82 : La station d’épuration

 Le skate-park et le city-stade  Le captage pour l’eau potable

Photo 79 : Skate-park et city-stade Photo 83 : Captage AEP

138 B. Les acteurs du territoire Equipements et réseaux A ces équipements publics parfois aussi espaces publics s’ajoutent les espaces publics majeurs supplémentaires suivants :

 2 aires de jeux à la Malhaute (rues Rousseau et Balzac) et 2 aires de jeux au village

Photo 88 : Place Voltaire

Photo 84 : Aire de jeux rue Rousseau

Photo 89 : Place de l’Horloge

Photo 85 : Aire de jeux rue Balzac

Photo 90 : Aire de pique-nique de Savignac

Photo 86 : Aire de jeux Instant T

Photo 91 : Espace public « tampon » le long de la RD19

Photo 87 : Aire de jeux lotissement les Canelles

139 B. Les acteurs du territoire Equipements et réseaux

5.2 RESEAUX SANITAIRES

5.2.1 Eau potable

La Commune est dotée d’un Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable de 2006 et actualisé en 2010. Elle est alimentée en eau potable depuis le captage de la plaine d’Aspiran situé sur la parcelle cadastrale section AT n° 159 et qui fait l’objet de périmètres de protection. Ce captage exploite la nappe d'accompagnement de l'Orb.

Ce captage était exploité par le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement (SIAEPA) de Thézan-Pailhès qui a été dissous au 31/12/2017 car la nouvelle Communauté de Communes des Avant-Monts a repris la compétence « Eau-Assainissement ». Le captage abrite 3 ouvrages de production : 1. Le Forage dit « Thézan Nord 2009 » 2. Le Forage dit « Corneilhan » 3. Le Forage dit « Thézan Sud 2010 »

Le mode d’exploitation était l’affermage, jusqu’au 1er janvier 2018, avec pour exploitant La Lyonnaise des Eaux qui gérait et entretenait les installations d’eau potable en tant que délégataire de service. Le service comprenait la production, le traitement, le transport et la vente de l'eau potable sur le territoire des communes de Thézan, Pailhès et Corneilhan. En 2019, la Commune est en délégation de service public.

5.2.2 Eaux usées

La Commune est dotée d’un Schéma Directeur d’Assainissement de 2002 et actualisé dans le cadre du PLU notamment pour la redélimitation du périmètre d’assainissement collectif.

Comme pour l’eau, la Commune est en délégation de service public.

La station de Thézan‐Pailhès se situe à l'Ouest de la commune de Thézan-Lès-Béziers, entre le village et l'Orb (Parcelle n°90 de la section cadastrale AN). Elle traite les eaux usées du bourg de Thézan et de la commune de Pailhès. Elle est de type boues activées, de capacité nominale de 4500 EH et est prévue pour fonctionner avec une charge moyenne de 750 m3/j. La mise en service de cette station a eu lieu en juillet 2008 en lieu et place de l’ancienne station d’épuration de 2500 EH qui a atteint sa capacité maximale depuis 2005. Les eaux traitées rejoignent le ruisseau du Taurou, à 3 km environ de la confluence avec l'Orb. La nouvelle station d’épuration est évolutive est pourra être adaptée selon les besoins.

5.2.3 Eaux pluviales

La Commune est dotée d’un diagnostic de 2012 (actualisation) sur le réseau pluvial et d’un règlement antérieur.

5.2.4 Eaux de baignade

La Commune n’est pas concernée.

NB : La pièce « Annexes sanitaires » expose plus en détail les informations relatives aux réseaux sanitaires.

140 B. Les acteurs du territoire Equipements et réseaux

5.3 DECHETS

5.3.1 Gestion des déchets

Le Plan Départemental d’Elimination des Déchets de l’Hérault avait été approuvé en 1996 puis révisé en 2002. Le département s’est doté d’un guide des déchets puis d’une Charte (2008) comme outils de suivi de ce Plan.

Il a été remplacé le 13 octobre 2014, par un PPGDND (Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux). Comme son nom l’indique, il ne traite ni des déchets dangereux, ni des déchets inertes, ni des déchets d’équipements électriques et électroniques.

5.3.2 Collecte et traitement

La Communauté de Communes des « Avant-Monts » a pour compétence la gestion des déchets. Elle adhère au Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères (SICTOM) de Pézenas.

Ce dernier est chargé de la collecte et du traitement des ordures ménagères. Différentes filières de traitement existent et s’articulent autour des filières de valorisation (unités de recyclage ou de compostage) ou d’élimination (centres d’enfouissement techniques). La collecte se fait par des containers jaunes (cartons, plastiques, papiers, journaux etc. ...) et des containers verts (ordures ménagères, emballages ménagers non recyclables etc. …).

La carte suivante localise les points d’apport de recyclables au village.

Carte 67 : Points d’apports volontaires pour les recyclables

141 B. Les acteurs du territoire Equipements et réseaux

5.4 COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES Conscients que le haut débit constitue un enjeu majeur d’attractivité des territoires, l’ancienne Région Languedoc Roussillon et les quatre Conseils généraux se sont engagés, avec le soutien de l'Europe, à mettre en œuvre une opération ambitieuse visant à réduire la fracture numérique. Le plan régional « Languedoc Roussillon Haut Débit » (partenariat public/privé avec France Telecom) met tout en œuvre pour étendre l'accès du haut débit à l'ensemble du Languedoc-Roussillon par la création d'un réseau ouvert à tous fournisseurs d'accès à internet. Les habitants auront le choix parmi les offres existant sur le marché, selon la technologie déployée pour leur raccordement : filaire, Wifi ou satellitaire. Par ailleurs, la Région a lancé en février 2011 et achevé en février 2013, avec l’Etat et les Départements, l’élaboration d’un Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique du Territoire (SDTAN). Objectif : lutter contre la fracture numérique en proposant un aménagement numérique équilibré du territoire. Le SDTAN présente un diagnostic de la desserte en haut et très haut débit et proposera un scénario cible du service très haut débit en Languedoc-Roussillon. Ce service sera assuré par la fibre jusqu’à l’abonné pour 76% et pour le reste, par d’autres technologies comme la radio ou le satellite. L’évolution vers le très haut débit doit se faire pour l’ensemble des habitants, entreprises et services publics, dans des conditions économiques acceptables afin que tous puissent en bénéficier.

La Commune est desservie par la fibre optique depuis 2009 grâce à la démarche « Num’Hér@ult » menée par le Conseil Départemental. Cette desserte ne se fait « que » de central téléphonique en central téléphonique dont celui de Thézan-Lès-Béziers (qui alimente aussi les communes de Cessenon / Orb, de Murviel-lès-Béziers, de Corneilhan et de Lignan / Orb) et ne va donc pas directement chez les particuliers. Ceci étant le débit a ainsi été très largement amélioré et il semble qu’il soit suffisant pour servir les activités locales (il est conditionné par la distance au central).

La Commune a depuis longtemps été sensible à cette thématique ce qui lui a d’ailleurs valu d’être consacrée « Ville internet » en 2004. Ainsi le centre multimédia a intégré la bibliothèque en 2006 donnant ainsi naissance à la médiathèque « Fernand ROQUES ». Cette dernière permet depuis de répondre à une demande notamment d’étudiants et de demandeurs d’emplois. L’école primaire est également dotée d’ordinateurs dont le parc a été renouvelé tout récemment.

5.5 PROBLEMATIQUES, ENJEUX ET BESOINS

➢ Conception d’un projet cohérent avec la capacité résiduelle des réseaux sanitaires (assainissement et alimentation en eau potable)

➢ Prise en compte des contraintes liées au ruissellement et à l’assainissement pluvial

➢ Flux de déchets à maîtriser pour réduire le coût et l’impact (problématique départemental) : l’enjeu est celui de l’équipement des nouveaux quartiers (incitation) et de la maîtrise de l’étalement urbain (réduction des contraintes de collecte)

➢ Pérennité de la gamme d’équipements qui s’étoffe et dont certains sont très récents (salle polyvalente et dojo, école maternelle, maison de retraite, réorganisation de la Mairie pour l’intégration de l’agence postale et la mise aux normes concernant l’accessibilité aux personnes handicapées notamment, …)

➢ Complémentarité de la gamme d’équipements avec les projets à l’échelle de la Communauté de Communes du « Avant-Monts Centre Hérault »

➢ Amélioration du réseau de communication numérique et desserte des foyers par la fibre optique

142

CC.. UUnn tteerrrriittooiirree dd’’éécchhaannggeess

143 C. Un territoire d’échanges Economie

1. ECONOMIE

1.1 STRUCTURE DE L’ECONOMIE L’analyse des données INSEE au 31/12/2016 montre que, hors agriculture, le principal secteur d’activité de la Commune est la construction. Il représente 1/4 de l’ensemble des entreprises par secteur d’activité (24,9%). Cette représentation est comparable à l’échelon intercommunal (23,3%) mais beaucoup plus importante qu’à l’échelle départementale (15,2%) où le secteur d’activité prépondérant est le « Commerce, transports, hébergement et restauration » qui représente respectivement 25,7% et 28,1%.

Nombre % Ensemble 201 100 Industrie 16 8 Construction 50 24,9 Commerce, transports, hébergement et restauration 49 24,4 Services aux entreprises 38 18,9

Services aux particuliers 48 23,9 Graphique 20 : Nombre d'entreprises par secteur d'activité au 31 décembre 2016

16; 8% 50; 25% 48; 24% Industrie

Construction

Commerce, transports, 38; 19% hébergement et restauration Services aux entreprises

Services aux particuliers

49; 24%

Graphique 21 : Nombre d'entreprises par secteur d'activité au 31 décembre 2016

Viennent ensuite le secteur du commerce, transports, hébergement et restauration (24,4%), celui des services aux particuliers (23,9%) celui du service aux entreprises (18,9%) et enfin celui de l’industrie (8%). Pour les services aux particuliers, le taux thézanais est supérieur à celui de la Communauté de Communes (22%) et égal à celui du Département (23,9%) ce qui témoigne de la gamme relativement avantageuse de services sur le territoire : maison de retraite, .... C’est également le cas du secteur industriel probablement en lien avec le contexte local industriel lié à l’exploitation des carrières puisque le taux intercommunal est de 6,2% et celui à l’échelle du Département est de 5,6%. Par incidence, le secteur de services aux entreprises est moindre en termes de représentation par rapport aux 2 échelons supérieurs (25,7% dans la Communauté de Communes et 29% dans le département).

144 C. Un territoire d’échanges Economie

1.2 EMPLOI 1.2.1 Actifs et inactifs

Entre 2010 et 2015 le nombre d’actifs âgés de 15 à 64 ans a augmenté de 178 personnes, alors que celui d’inactifs a baissé de 37 personnes. Le nombre d’actifs occupés a augmenté (81) ainsi que le nombre de personne en recherche d’emploi (97).

Emplois des personnes âgées de 15 à 64 ans 2015 2010 Nombre d'actifs 1374 1196 Actifs occupés 1148 1067 Chômeurs 226 129 Inactifs 406 443

Source: INSEE, RP 2015 exploitations principales Tableau 17 : Evolution du nombre d’actifs et d’inactifs entre 2010 et 2015

1374 1400 1196 1148 1200 1067

1000 Nombre d'actifs 800 Actifs occupés Chômeurs 600 443 406 Inactifs 400 226 129 200

0 2015 2010

Graphique 22 : Evolution du nombre d’actifs et d’inactifs entre 2010 et 2015

L’analyse du taux d’emploi par catégorie d’âge montre que les jeunes de 15 à 24 ans présentent un taux de 27,3%, que les personnes âgées de 25 à 54 ans présente un taux d’emploi de plus de 4/5 (80,3%) et que le taux d’emploi des personnes âgées de 55 à 64 ans est de l’ordre de 2/5 (43,1%).

A titre de comparaison le taux d’emploi des jeunes est supérieur à ceux enregistrés aux échelons supérieurs (26,4% dans la Communauté de Communes et 23,2% dans le Département) ce qui est aussi le cas pour les catégories des 25 à 54 ans et des 55 à 64 ans sauf pour cette dernière catégorie où le taux départemental est supérieur de 1,8 point (respectivement 78,8% et 40,3% pour la Communauté de Communes et le 74,3% et 44,9% pour le Département.

145 C. Un territoire d’échanges Economie 1.2.2 Statut et conditions d’emploi

Plus des ¾ des actifs sont des salariés en 2015 (75,8%) avec une répartition équitable entre hommes et femmes. Le taux d’actifs salariés est en hausse par rapport à 2010 (74,5%).

La proportion d’actifs salariés est plus importante à Thézan-lès-Béziers qu’à l’échelle de la Communauté de Communes (67,4%) mais moins importante que dans le département (82,7%). La dynamique de hausse du pourcentage de salariés ne s’observe pas à l’échelle du département puisque les salariés représentaient 83,7% en 2010 (pas de données concernant l’intercommunalité).

1.3 AGRICULTURE 1.3.1 L’espace agricole

L’analyse paysagère identifie 832 hectares « agricole » ou potentiellement exploitables soit environ 61% du territoire communal. La partie suivante « Occupation du sol et évolution de l’espace agricole » développe plus en détail cette thématique.

En plus du développement de l’urbanisation, l’espace agricole est « amputé » d’une partie de sa superficie en raison de la présence de l’Orb et des espaces « naturels » associés mais aussi à cause de l’exploitation des sablières et gravières. Cette dernière, qui présente un enjeu économique et social majeur du territoire thézanais, est en concurrence directe avec l’agriculture.

1.3.2 Les statistiques agricoles

Le dernier Recensement Général Agricole (RGA) de 2010 fait état de 35 exploitations dont le siège est localisé sur la Commune soit une division par près de 2 depuis 2000 (75) et par plus de 3 depuis 1988 (114).

1988 2000 2010 Exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune 114 76 35 Travail dans les exploitations agricoles (en unité de travail annuel) 111 75 52 Superficie agricole utilisée (en hectare) 930 839 771 Cheptel en unité de gros bétail, tous aliments 9 0 23 Superficie en terres labourables en hectare 68 124 100 Superficie en cultures permanentes (en hectare) 853 712 660 Superficie toujours en herbe en hectare s 0 9 Graphique 23 : Evolutions agricoles principales entre les RGA de 1988 et 2010

Depuis 1988 la Surface Agricole Utile (SAU) des exploitations dont le siège est localisé sur la Commune a diminué de 159 hectares en passant de 930 hectares à 771 hectares. Cette baisse résulte essentiellement de celle de la superficie des cultures pérennes (141 hectares de moins) et bien sûr en premier lieu de la vigne.

Il est à souligner que les superficies en terres labourables (qui peuvent être apparentées au moins partiellement aux friches) ont connu une évolution contrastée entre les différents recensements et qu’elles représentent 32 hectares de plus en 2010 qu’en 1988. Les superficies toujours en herbe ont également augmenté depuis 2000 potentiellement en lien avec le développement d’une filière en faveur de l’élevage pour les chevaux. Enfin, on notera également l’augmentation du cheptel de gros bétail.

146 C. Un territoire d’échanges Economie

Thézan-Lès- Béziers

Carte 68 : La viticulture comme OTEX majoritaire à Thézan-Lès-Béziers

La Commune est reconnue comme ayant pour Orientation technico-économique majoritaire des exploitations agricoles « la viticulture ».

Les illustrations suivantes issues du document « Portrait de l’agriculture » réalisé en septembre 2017 par la Communauté de Communes des « Avants-Monts » présentent des données qui proviennent d’une estimation du nombre d’exploitations agricoles de la Chambre d’Agriculture. Sont à noter, la baisse généralisée du nombre d’exploitations par commune à l’échelle de la Communauté de Communes ainsi que la baisse des exploitations thézanaises entre 2010 et 2017.

147 C. Un territoire d’échanges Economie

Figure 14 : Evolution du nombre des exploitations à l’échelle de la Communauté de Communes

Source : « Portrait de l’agriculture » réalisé en septembre 2017 par la Communauté de Communes des « Avants- Monts » (données de la Chambre d’Agriculture)

148 C. Un territoire d’échanges Economie

Carte 69 : Nombre de sièges d’exploitation par commune en 2000

Carte 70 : Nombre de sièges d’exploitation par commune en 2017

Source : « Portrait de l’agriculture » - Communauté de Communes des « Avants-Monts » (données de la Chambre d’Agriculture)

149 C. Un territoire d’échanges Economie

1000 930 Superficie agricole 853 900 839 utilisée (en hectare) 771 800 712 660 Superficie en cultures 700 permanentes (en hectare) 600 Superficie en terres 500 labourables en hectare 400 Superficie toujours en 300 herbe en hectare

200 124 100 68 Cheptel en unité de gros 100 nc 9 0 0 9 23 bétail, tous aliments 0 1988 2000 2010

Graphique 24 : Evolution de la SAU entre 1988 et 2010

Par ailleurs, les données issues du RGA de 2010 permettent de dire, qu’à l’échelle de la Communauté de Communes, les chefs d’exploitation sont vieillissants. En effet, la catégorie la plus représentée est celle des personnes âgées de 50 à 60 ans juste avant la catégorie des personnes âgées de plus de 60 ans (qui est toutefois dominante en termes d’exploitations non professionnelles). Est également à souligner la professionnalisation progressive des exploitations qui représentent 59% du total en 2017 contre respectivement 50% et 43% en 2010 et 2000.

1.3.3 Occupation du sol et évolution de l’espace agricole

Cette partie présente l’évolution de l’occupation du sol et donc particulièrement celle des espaces agricoles puisque ces derniers représentent près des 2/3 de la superficie du territoire. Elle s’appuie successivement sur les données de 2009, 2012 et 2017 issues du Registre Parcellaire Graphique (RGP), sur les données d’occupation du sol du SCoT (2001 et 2015) et sur un relevé d’occupation du sol réalisé par un exploitant thézanais en 2017. Ces données sont opportunément amendées par le document « Portrait de l’agriculture » réalisé en septembre 2017 par la Communauté de Communes des « Avants-Monts » (ce document est versé dans son intégralité dans les annexes du PLU et son sous-dossier « Autres Annexes »).

1.3.3.1 Le Registre Parcellaire Graphique (entre 2009 et 2017)

La cartographie suivante montre l’évolution des ilots déclarés cultivés entre 2009 et 2012. Rares sont les parcelles qui étaient déclarées en 2009 et qui ne le sont plus en 2012 (secteurs de Lamarre, du pech d’Astiès, de la Zone d’Activités Economiques de la Malhaute, des carrières et au Nord de l’urbanisation). A contrario donc, des parcelles des parcelles sont nouvellement déclarées en 2012 dans le secteur de Lamarre et du pech d’Astiès, au Nord de l’urbanisation, le long de la RD19 au niveau de la Zone d’Activité Economique des Masselettes mais aussi près de l’ancienne cave coopérative et au Nord de la ZAE de la Malhaute et surtout dans le secteur situé tout autour du Domaine d’Aspiran ou Ravanès jusqu’à la limite de l’espace exploité en sablières et gravières, en valorisation des déchets inertes et du champ photovoltaïque aménagé récemment.

150 C. Un territoire d’échanges Economie

Carte 71 : Recensement Parcellaire Graphique à l’échelle de la Commune en 2009 et 2012

151 C. Un territoire d’échanges Economie Les 2 cartographies suivantes montrent les évolutions entre 2012 et 2017 et entre 2009 et 2017. Cette dernière permet d’observer, comme lors de l’analyse entre 2009 et 2012, que rares sont les parcelles qui étaient déclarées en 2009 et qui ne le sont plus en 2017.

On note toutefois qu’un îlot conséquent situé entre Aspiran et le Taurou n’est plus déclaré. Il s’agit d’une exploitation de carrière en cours.

Photo 92 : Ilot important non déclaré en 2017

Quelques autres parcelles ne sont pas non plus déclarées dans des secteurs déjà pour beaucoup préalablement identifiés : pech d’Astiès, vallon de Lamarre (1 seule), Nord de l’urbanisation, près de l’Orb, … mais aussi à l’Ouest de la Zone d’Activités Economique de la Malhaute, près de la Grangette ou encore entre la route de Murvièl et la rue Antoine Arquenia, … Ces terrains correspondent globalement d’une part à des terres proches de l’urbanisation et dont l’exploitation est probablement en concurrence avec cette dernière et d’autre part à des parcelles de petites tailles et/ou difficiles d’accès.

Il est en revanche important de signaler que les parcelles nouvellement déclarées en 2012 par rapport à 2009 le sont toujours en 2017 aux abords de Ravanès, dans le vallon de Lamarre et à l’Est de ce dernier. De plus et surtout, il semble qu’une dynamique positive de reconquête de l’agriculture s’opère aux abords du Taurou près de sa confluence avec l’Orb.

152 C. Un territoire d’échanges Economie

Carte 72 : Recensement Parcellaire Graphique à l’échelle de la Commune en 2012 et 2017

153 C. Un territoire d’échanges Economie

Carte 73 : Recensement Parcellaire Graphique à l’échelle de la Commune en 2009 et 2017

154 C. Un territoire d’échanges Economie 1.3.3.2 Les données d’occupation du sol du SCoT

La comparaison des cartographies du SCoT fait apparaître des évolutions significatives :

➢ Le secteur des carrières situé à l’Est de l’Orb s’est déployé vers l’Est au détriment de friches, des cultures annuelles et jachères, de vignes, de vergers ou encore de garrigues, pelouses et milieux naturels ouverts, … et a laissé partiellement place en 2015 sur sa partie Est à des zones humides et lagunes associées ainsi qu’à des plans d’eau et étangs. A l’Ouest de l’Orb l’agriculture a quasiment disparu au bénéfice des plans d’eau et étangs

➢ Les vergers, oliveraies et petits fruits ont quasiment intégralement disparu à l’Ouest de la RD19 (déploiement de la vigne en grande partie) notamment dans la partie située au Sud et en bordure Ouest du Domaine de la Condamine. En revanche des oliveraies ont été plantées en frange Sud du pech d’Astiès

Photo 93 : Vignes puis plantation d’oliviers du côté Sud du pech d’Astiès

➢ La vigne a partiellement été remplacée dans le secteur du Domaine d’Aspiran ainsi que le long des ruisseaux du Taurou et de son affluent le Grane par des friches, des cultures annuelles et jachères ce qui semble corroborer les données statistiques du RGA

➢ L’urbanisation s’est déployée sur les franges Nord, Nord-Ouest (ZAE des Masselettes notamment) et Est du village ainsi que dans le vallon de Lamarre le long du chemin des vignes. Ceci essentiellement au détriment de la vigne.

Les cartes, graphiques et le tableau suivant illustrent et comptabilisent les évolutions de l’espace entre 2001 et 2015 à partir de l’exploitation des données du Système d’Information Géographique (SIG) du SCoT. La catégorie « Réseaux routiers » n’a pas pu être étudiée en raison de l’absence de donnée et il est à noter que la catégorie « Plans d’eau artificiels, industriels ou pluviaux » n’est présente que pour l’année 2015 (seule différence concernant les catégories identifiées). Il s’agit de l’aménagement des bassins de rétention en bordure de RD19 notamment dans le cadre de l’aménagement de la ZAE des Masselettes.

155 C. Un territoire d’échanges Economie

Carte 74 : Occupation du Sol en 2001 (données SCoT)

156 C. Un territoire d’échanges Economie

Carte 75 : Occupation du Sol en 2015 (données SCoT)

157 C. Un territoire d’échanges Economie

1% 1% 0% 0% 1% 0% 2% 0% 0% 0% 1% 1% 0% 0% 0%

1% 0% 4% 1% 1%

7% 0%

11% 4% 4% 6% 3%

9%

44%

Réseaux routiers Bâti collectif Bâti individuel dense Bâti individuel lâche Bâti isolé Tissu urbain continu Zones d'activités économiques Zones d'équipements collectifs Espaces associés aux réseaux Espaces bâtis de sports et de loisirs Espaces ouverts de sports et de loisirs Terrains vagues et friches urbaines Parcs aménagés Parkings Centre d'enfouissement, déchetterie, station d'épuration Chantiers Décharges Extraction de matériaux Friches Prairies Maraîchage, serres, autres cultures annuelles, intercultures et jachères Vergers, oliveraies et petits fruits Vignes Garrigues, pelouses et milieux naturels ouverts Forêts Cours d'eau Ripisylves Plans d'eau et étangs Plages et étendues de sable Plans d'eau artificiels, industriels ou pluviaux Zones humides et lagunes associées Graphique 25 : Occupation du Sol en 2001 et proportions (données SCoT)

158 C. Un territoire d’échanges Economie

1% 1% 0% 0% 0% 0% 2% 0% 0% 0% 1% 1% 0% 0% 0% 1% 0% 5% 0% 3%

5% 1%

0% 4% 4% 13% 7%

12%

36% 1%

Réseaux routiers Bâti collectif Bâti individuel dense Bâti individuel lâche Bâti isolé Tissu urbain continu Zones d'activités économiques Zones d'équipements collectifs Espaces associés aux réseaux Espaces bâtis de sports et de loisirs Espaces ouverts de sports et de loisirs Terrains vagues et friches urbaines Parcs aménagés Parkings Centre d'enfouissement, déchetterie, station d'épuration Chantiers Décharges Extraction de matériaux Friches Prairies Maraîchage, serres, autres cultures annuelles, intercultures et jachères Vergers, oliveraies et petits fruits Vignes Garrigues, pelouses et milieux naturels ouverts Forêts Cours d'eau Ripisylves Plans d'eau et étangs Plages et étendues de sable Plans d'eau artificiels, industriels ou pluviaux Zones humides et lagunes associées Graphique 26 : Occupation du Sol en 2015 et proportions (données SCoT)

159 C. Un territoire d’échanges Economie

Superficie Superficie Occupation du sol en ha en en hectares Evolution en ha Evolution en % 2001 en 2002 Réseaux routiers NC NC Bâti collectif 0,18 0,36 0,19 103,97% Bâti individuel dense 20,25 20,25 0,00 0,00% Bâti individuel lâche 32,43 35,18 2,76 8,50% Bâti isolé 11,26 12,80 1,54 13,69% Tissu urbain continu 9,95 9,92 -0,03 -0,29% Zones d'activités économiques 10,40 17,95 7,55 72,61% Zones d'équipements collectifs 0,84 2,64 1,80 213,84% Espaces associés aux réseaux 1,72 3,11 1,39 80,92% Espaces bâtis de sports et de loisirs 0,17 0,39 0,22 128,39% Espaces ouverts de sports et de loisirs 1,96 5,67 3,71 189,63% Terrains vagues et friches urbaines 9,92 8,14 -1,78 -17,98% Parcs aménagés 1,99 2,41 0,42 20,86% Parkings 1,35 3,40 2,05 151,65% Centre d'enfouissement, déchetterie, station d'épuration 4,19 4,62 0,44 10,39% Chantiers 3,40 8,45 5,05 148,61% Décharges 1,67 3,25 1,58 94,33% Extraction de matériaux 22,39 54,92 32,53 145,33% Friches 125,89 84,03 -41,86 -33,25% Prairies 2,15 13,73 11,58 539,54% Maraîchage, serres, autres cultures annuelles, intercultures et jachères 183,85 224,04 40,18 21,86% Vergers, oliveraies et petits fruits 45,52 22,56 -22,96 -50,43% Vignes 759,38 626,35 -133,04 -17,52% Garrigues, pelouses et milieux naturels ouverts 151,01 210,20 59,18 39,19% Forêts 103,99 119,74 15,74 15,14% Cours d'eau 74,12 72,69 -1,43 -1,93% Ripisylves 65,16 64,87 -0,29 -0,45% Plans d'eau et étangs 72,62 85,13 12,51 17,23% Plages et étendues de sable 9,68 3,31 -6,36 -65,74% Plans d'eau artificiels, industriels ou pluviaux (seulement en 2015) 2,20 2,20 Zones humides et lagunes associées 18,01 25,79 7,77 43,15% Tableau 18 : Evolution des superficies par catégories entre 2001 et 2015 (données SCoT)

160 C. Un territoire d’échanges Economie Les 2 cartes suivantes, issues du document « Portrait de l’agriculture » réalisé en septembre 2017 par la Communauté de Communes des « Avants-Monts », montrent la prédominance de la viticulture dans l’occupation du sol des communes situées au Sud du périmètre de la Communauté de Communes (la frange Nord étant en grande partie forestière), l’importance des milieux aquatiques à Thézan-lès-Béziers et les évolutions de l’espace agricole à Thézan entre 2001 et 2015.

Carte 76 : Occupation du sol en 2015 dans la Communauté de Communes

Carte 77 : Evolution de l’espace agricole à Thézan-Lès-Béziers entre 2001 et 2015

161 C. Un territoire d’échanges Economie 1.3.3.3 Relevé d’occupation du sol d’un exploitant thézanais

L’approche suivante présente un intérêt dans la mesure où elle récente (2017) mais surtout parce qu’elle a été réalisée par un exploitant agricole thézanais. Ce relevé d’occupation du sol est simplifié par rapport à celui réalisé par le SCoT. Il offre une vision différente : celle de l’agriculteur qui n’est pas la même que celle de l’urbaniste, du naturaliste, … En effet, par exemple, là où un agriculteur voit une friche et donc une terre inexploitée sans véritable intérêt un naturaliste y verra un milieu semi-ouvert qui peut être précieux en termes de biodiversité.

Superficie en Occupation du sol hectares Vigne 510,10 Olivier 10,85 Pêche 3,87 Kiwi 1,87 Blé 54,15 Friches, jachères, … 227,55 Potagers, jardins, … 0,76 Chevaux 28,29 Boisement 33,06 Plans d'eau, ancienne carrière, ripisylve 113,22 Champ photovoltaïque 17,79 Domaine et bâti isolé 14,96 Traitement déchets inertes 6,73 Exploitation carrière 55,10 Espace bâti et artificialisé 126,85 TOTAL 1205 Tableau 19 : Occupation du sol en 2017 (données communales)

1% 1% 5% 11% 1%

9% 42% 3%

2%

0%

1% 19% 5%

0% 0%

Vigne Olivier Pêche Kiwi Blé Friches, jachères, … Potagers, jardins, … Chevaux Boisement Plans d'eau, ancienne carrière, ripisylve Champ photovoltaïque Domaine et bâti isolé Traitement déchets inertes Exploitation carrière Espace bâti et artificialisé Graphique 27 : Occupation du sol et proportion en 2017 (données communales)

162 C. Un territoire d’échanges Economie

Carte 78 : Occupation du sol en 2017 (données communales) NB : A la différence de celle des données du SCoT, cette analyse ne s’est pas affranchie du parcellaire (occupation du sol la plus importante actée). Par ailleurs toute la superficie du territoire communal n’est pas comptabilisée car le réseau routier et le réseau hydrographique ne sont pas cadastré. Enfin, il est à noter que la partie Est de la ZAE de la Malhaute, près de la RD, apparaît en friches alors qu’elle a été construite depuis 2017 et que la finalisation de l’aménagement est en cours.

163 C. Un territoire d’échanges Economie 1.3.4 Poids économique de l’agriculture, appellations et agriculture bio

1.3.4.1 Un poids économique important dominé par la viticulture

Le relevé d’occupation du sol réalisé par un exploitant agricole thézanais lui a permis de rencontrer la plupart des exploitants du territoire. Il en résulte des données qui viennent compléter celles du RGA de 2010 et de la Communauté de Communes.

D’après l’étude de la Communauté de Communes, Thézan-Lès-Béziers se place en 2ème position des communes dont la Production Brute Standard (PBS) est la plus élevée lorsque l’on rapporte cette dernière au nombre d’exploitation (90 000€) et en 5ème position sur 25 en considérant l’intégralité de la PBS estimée à 3 millions d’€.

La Commune qui réalise la PBS la plus importante est Roquessels et celle dont les exploitations réalisent la PBS la plus importante est Murviel-Lès-Béziers.

Graphique 28 : Production Brute Standard dans la Communauté de Communes

NB : La Production Brute Standard (PBS) correspond à un potentiel de production des exploitations et permet de classer les exploitations selon leur dimension économique. La PBS est tributaire de coefficients issus de valeurs moyennes calculées sur une période. Cette dernière peut s’assimiler à un chiffre d’affaire théorique généré par l’activité agricole. La production brute standard est fonction du nombre total d’exploitation.

D’après les données communales de 2017, le chiffre d’affaire annuel lié à l’agriculture s’élève à 4,6 millions d’euros. Comme au niveau spatial, c’est la viticulture qui domine avec un chiffre d’affaire qui représente plus de 90% du total. Comme l’indique l’étude de la Communauté de Communes, la diversification des activités agricoles est donc toute relative. Ceci en raison de freins liés à l’histoire, liés à l’accessibilité au foncier, liés aux potentialités d’irrigation, …

En termes de vinification, selon les données des Douanes, en 2013, 35% de la production viticole est vinifiée en cave particulière. Le reste est amené en cave coopérative. On compte 5 sièges de cave coopérative sur le territoire (Abeilhan, Faugères, Saint-Genis-de-Fontedit, Puimission et Murviel-lès- Béziers).

164 C. Un territoire d’échanges Economie Les viticulteurs du territoire apportent donc leur récolte à ces 5 caves coopératives ou bien aussi à des caves situées en dehors du territoire intercommunal. Autrement dit, d’apports des caves coopératives ne suivent pas les limites administratives.

La cave coopérative de Thézan-Lès-Béziers ne sert plus comme tel mais elle a gardé sa vocation agricole en lien avec la viticulture. Située en entrée de ville le long de la RD19 en provenance de Corneilhan ou de Ligan / Orb, elle est désormais aménagée en caveau de vente pour le Dom aine « La Croix des Vignals ».

Photo 94 : L’ancienne cave coopérative de Thézan-lès-Béziers

Chiffre Nombre Exploitation à Exploitants Hectares d'Affaire d'Emploi titre professionnels annuel en € direct secondaire

Exploitations total 782 4 681 000 61 19 19

Exploitation viticole 632 4 300 000 55 15 15

Exploitation fruitière 53 381 000 6 3 2

Exploitation équine 31 Néant Néant 1 2 Source : Commune Parmi les 15 exploitants professionnels viticoles 10 d'entre eux ont moins de 40 ans Tableau 20 : Chiffre d’affaire par type d’exploitation à Thézan-Lès-Béziers

Le nombre d’emplois directs liés à l’agriculture est d’une soixantaine, le nombre d’exploitants professionnels serait d’une vingtaine (35 en 2010 d’après le RGA).

165 C. Un territoire d’échanges Economie 1.3.4.2 Les différentes appellations et indications du terroir

La Commune est concernée par les appellations et indications suivantes :

➢ AOC oléicole « Lucques du Languedoc ». Cette appellation est présente sur l’ensemble du territoire de la Communauté de Communes. La sélection parcellaire se fait au niveau des vergers. Toutes les oliveraies sont par défaut aptes ce qui est donc très probablement le cas des cultures situées entre le pech d’Astiès et la RD19 par exemple.

➢ Indications Géographiques Protégées (IGP) « Pays d’Oc », « Pays d’Hérault » et « Volaille du Languedoc » qui concernent l’ensemble du territoire intercommunal.

➢ IGP « Coteaux de Béziers »

➢ IGP « Cotes de Thongue »

➢ IGP « Coteaux d’Ensérune »

Les IGP ne sont pas délimitées à la parcelle mais à l’échelle communale.

Carte 79 : Thézan-Lès-Béziers concernée par toutes les IGP en présence sur le territoire intercommunal

La Commune n’est concernée par aucune AOC viticole. En revanche elle est la seule du territoire intercommunal à avoir l’ensemble des Indications Géographiques Protégées (6 au total).

166 C. Un territoire d’échanges Economie 1.3.4.3 Agriculture biologique

D’après l’étude de la Communauté de Communes, le nombre d’exploitations produisant en agriculture Biologique progresse nettement (+44%) sur le territoire, passant de 59 en 2011 à 85 en 2015.

Moins de 10 % des exploitations viticoles sont certifiées AB.

Les opérateurs des filières sont également présents sur cette part de marché : 11 transformateurs et distributeurs (négociants) participent à la dynamique.

Thézan-Lès-Béziers est l’une des 4 communes du territoire intercommunal qui compte plus de 5 exploitations labellisées bio avec Cabrerolles, Murviel-lès-Béziers et Abeilhan.

Carte 80 : Une agriculture Bio bien représentée à Thézan-Lès-Béziers

1.4 FORET ET SYLVICULTURE

Il n’y a pas de forêt publique sur le territoire ni d’exploitation sylvicole. Les espaces forestiers, en augmentation entre 2001 et 2015 (Cf. données SCoT), correspondent essentiellement aux ripisylves de l’Orb et du Taurou, au pech boisé d’Astiès et à quelques boisements isolés (près du Domaine d’Aspiran, …).

A noter que le territoire intercommunal, en grande part forestier dans sa partie Nord, compte 6 entreprises de « sylviculture et autres activités forestières » situées sur les communes du nord du territoire dont 5 sont des groupements forestiers : Groupements Forestiers (GF) de Cabrerolles Autignac, de Causses et Veyran, de Saint Nazaire de Ladarez, de Fomabu et de la Coste

167 C. Un territoire d’échanges Economie

1.5 ARTISANAT, COMMERCES ET SERVICES Les commerces et services de proximité sont en nette diminution depuis plusieurs années. La réduction de l’attractivité du centre ancien s’est traduite par la fermeture progressive de la plupart des commerces et services de proximité y étant situés notamment dans les rues du Docteur Philémon Rastoul et Jules Griffe (fermeture de café, reconversion de la Poste, …). La Zone d’Activités Economiques des Masselettes, avec son hypermarché, constitue une concurrence non négligeable qui impacte forcément les commerces du centre ancien. Ce dernier accueille encore des commerces de proximité de « base » au niveau de la place du « Bassin » : boulangerie, pharmacie, presse et salon de coiffure.

D’après les données INSEE, communales et les observations de terrain, on peut notamment citer en 2015 :

 1 agence immobilière  1 centre sportif avec tennis à la ZAE des

 1 boucherie Masselettes

 1 fleuriste  4 dentistes

 1 magasin de vêtement  5 kinésithérapeutes

 1 pressing / Laverie automatique  3 médecins généralistes

 2 boulangeries dont « l’épis gourmand » à la  10 infirmiers place de la Mairie  1 vétérinaire

 2 pharmacies dont la pharmacie du Bassin à la place de la Mairie

 1 vendeur de fenêtres, portes et volets le long de l’avenue de Béziers, …

 … auxquels s’ajoutent tous les entrepreneurs en lien avec le secteur de la construction (maçons, plombiers, électriciens, …) notamment à la ZAE de la Malhaute

Photo 95 : Les commerces de proximité du centre ancien

 4 coiffeurs dont « Chantal coiffure » à la place de la Mairie

 1 bureau de poste remplacé par une agence postale intégrée dans le bâtiment de la Mairie en 2016/2017

 Le nouveau bar-restaurant à la place de l’ancien bureau de poste et en activité Photo 96 : Entreprise de BTP à la Malhaute depuis septembre 2017  … et les commerces et services issus de  L’hypermarché des Masselettes et sa l’aménagement de la ZAE des Masselettes station-service (garage, contrôle technique automobile,  4 restaurants salle de sport, salle de réception, entreprise

 3 instituts de beauté de piscines, chatterie, …)

168 C. Un territoire d’échanges Economie

1.6 TOURISME

Le tourisme est une compétence intercommunale. L’office de tourisme est situé à Magalas dans la Zone d’Activités Economiques « L’Audacieuse ».

Il n’y a pas d’activité touristique identifiée dans les données statistiques. La population supplémentaire estimée est présentée dans la partie « Population saisonnière ».

La Commune est dotée de nombreux atouts pour un développement économique touristique à la fois d’envergure mais aussi respectueux de l’environnement et complémentaire avec les équipements et projets intercommunaux : patrimoine historique et naturel remarquable (noyau médiéval, domaines agricoles d’envergure, présence de l’Orb, …), niveau avantageux d’équipements ou encore proximité directe de Béziers, de la Mer Méditerranée (Valras-Plage, Cap d’Agde, …) et des axes autoroutiers principaux (A9 et A75).

1.7 INDUSTRIE Le territoire communal est marqué par la présence de gravière et sablières localisées en bord d’Orb. Ceci résulte du fait que dans la section séparant le pont Doumergue du seuil de La Malhaute, le lit de l’Orb est fortement enfoncé dans la basse terrasse alluviale.

D’après le relevé d’Occupation du sol réalisé par le SCoT et présenté précédemment, les superficies affectées à l’exploitation sont passées de 22 à 55 hectares entre 2001 et 2015.

Une situation des gravières en 1990 avait été établie en 2005 dans le cadre de l’élaboration du PLU. Cette situation avait été établie dans le cadre de l’étude générale effectuée à la demande du SIVU de la Moyenne Vallée de l’Orb. A ce jour seule la société Castille et probablement la société Guttierez exploitent encore des carrières d’après la base de données BASOL (Cf. partie 3.2.1 « Pollutions des sols »).

Une demande d’extension avait été faite par la Société Castille (N° E de la carte suivante « Sablières et Gravières » en 1990) et autorisée pour une superficie complémentaire de 16ha 45a. A ce jour aucune nouvelle extension n’a été acceptée et la Commune ne souhaite vraisemblablement pas en permettre notamment dans l’optique de préserver le terroir.

Situation en 1990 (source : rapport de présentation du PLU de 2005)

La gravière de l’entreprise Capecchi (N°8) a cessé toute activité avant 1990.

En 1990, six gravières étaient autorisées sur la commune de Thézan-lès-Béziers :

❖ N°3 lieu-dit « Pech de Roumels » / Société Castille (Arrêté préfectoral du 14 avril 1983)

❖ N°4 lieu-dit « Basse Gaunede » / S.A. Sablières du Littoral (Arrêté préfectoral du 28 avril 1986)

❖ N°5 lieu-dit « Le Mortier » / S.A. MAZZA (Arrêté préfectoral du 18 janvier 1974)

❖ N°6 lieu-dit « Le Mortier » / Entreprise Guttierez (Arrêté préfectoral du 6 décembre 1983)

❖ N°7 lieu-dit « Sous les Horts » / Entreprise Guttierez (Arrêté préfectoral du 19 août 1985)

169 C. Un territoire d’échanges Economie

Carte 81 : Situation de l’exploitation des carrières en 1990

Source : Rapport de présentation du PLU de 2005

1.8 PROBLEMATIQUES, ENJEUX ET BESOINS ➢ Pérennité de l’agriculture, promotion de l’agriculture locale et vente directe (concurrence avec les carrières, diversification, constructibilité agricole, …)

➢ Maintien et développement de la gamme de commerces de proximité dans le centre ancien (concurrence avec la ZAE des Masselettes)

➢ Maintien du tissu des entreprises artisanales, des commerces et des services dont administrations et pérennité des 2 Zones d’Activité Economiques

➢ Développement touristique

➢ Développement des télécommunications numériques

170 C. Un territoire d’échanges Economie 2. DEPLACEMENTS ET TRANSPORTS

2.1 DEPLACEMENTS DOMICILE - TRAVAIL

2.1.1 Des déplacements domicile-travail importants

En 2015, 75,8% des actifs travaillent hors de la Commune. Ce pourcentage est relativement important et très largement supérieur à la moyenne départementale (55,6%). Il est aussi plus important qu’à l’échelle du territoire intercommunal (71,1%).

Les déplacements domicile travail à Thézan et dans le département en 2015

La localisation de l'emploi en 2015 Thézan-Lès-Béziers Actifs travaillant dans la Commune de résidence 24,0% Actifs travaillant hors de la Commune de résidence 76,0% Département Actifs travaillant dans la Commune de résidence 44,7% Actifs travaillant hors de la Commune de résidence 55,3% Le moyen de transport utilisé pour se rendre au travail Thézan-Lès-Béziers Voiture, camion, fourgonnette 87,6% Deux roues 2,2% Marche à pied 5,0% Pas de transport 3,2% Transports en commun 2,1% Département Voiture, camion, fourgonnette 75,1% Deux roues 5,2% Marche à pied 6,8% Pas de transport 4,1% Transports en commun 8,8%

Tableau 21 : Les ¾ des thézanais travaillent hors du territoire communal

Cette proportion de travailleurs exerçant à l’extérieur a très légèrement baissé depuis 2010 puisqu’elle représentait alors 76%. L’aménagement de la Zone d’Activités Economiques des Masselettes n’a vraisemblablement pas eu d’impact, du moins pour l’instant, sur la réduction des déplacements domicile-travail. Cette dynamique est identique à l’échelle du Département car bien que légère il y a une aussi une diminution des personnes travaillant à l’extérieur (55,3% en 2010).

2.1.2 Les moyens de transport utilisés pour aller au travail

Concernant le moyen de transport utilisé pour se rendre au travail, la Commune se distingue de l’ensemble du Département par un l’emploi prépondérant des véhicules motorisés (87,6% dans la Commune contre 75,1% dans le Département). Dans la Communauté de Communes aussi, l’emploi des véhicules motorisés est prégnant et plus important que dans le Département (85,7%).

171 C. Un territoire d’échanges Economie L’utilisation des transports collectifs est plus de 4 fois inférieure à celle enregistrée sur l’ensemble du département (respectivement 2,1% contre 8,8%), ce qui est aussi le cas sur l’ensemble du territoire intercommunal (2%). En fait, la part de tous les modes de transports, hormis celui de « Voiture, camion et fourgonnette », est inférieur à l’échelle communale par rapport à l’échelle départementale.

5,0% 3,2% 2,1% 2,2% Voiture, camion, fourgonnette Deux roues

Marche à pied

Pas de transport

Transports en commun 87,6%

Graphique 29 : Moyen de transport utilisé pour les déplacements domicile/travail à Thézan

6,8% 4,1% 8,8% Voiture, camion, fourgonnette 5,2% Deux roues

Marche à pied

Pas de transport

Transports en 75,1% commun

Graphique 30 : Moyen de transport utilisé pour les déplacements domicile/travail dans l’Hérault

2.1.3 L’équipement automobile des ménages

A Thézan-Lès-Béziers 89,8% des ménages disposent d’au moins une voiture en 2015 et il s’agit d’une tendance en baisse depuis 2010 puisque lors du recensement cette année-là la proportion était de 90,2%. A l’échelle du Département, 82,4% des ménages disposent d’au moins une voiture en 2015 contre 82,5% en 2010.

Plus de 40% des ménages thézanais sont équipés de 2 voitures ou plus alors qu’à l’échelle du Département moins d’1/3 des ménages sont concernés. Il est à noter la tendance est à la hausse à Thézan-Lès-Béziers alors qu’elle est en baisse globale dans l’Hérault.

172 C. Un territoire d’échanges Déplacements et transports Equipement automobile des ménages A Thézan-Lès-Béziers 2015 % 2010 % Ensemble 1237 100 1094 100 Au moins un emplacement réservé 917 74,1 814 74,4 au stationnement Au moins une voiture 1111 89,8 987 90,2 1 voiture 540 43,6 500 45,7 2 voitures ou plus 571 46,2 487 44,5 Dans le Département 2015 % 2010 % Ensemble 516 421 100 468 814 100 Au moins un emplacement réservé 343 186 66,5 309 203 66 au stationnement Au moins une voiture 425 699 82,4 386 711 82,5 1 voiture 260 128 50,4 235 088 50,1 2 voitures ou plus 165 571 32,1 151 623 32,3

Tableau 22 : Equipement automobile des ménages

2.2 TRANSPORTS COLLECTIFS La Commune est desservie par 1 ligne du réseau « Hérault Transport ». Il s’agit de la ligne n°205 le long de la RD19 puis de la RD33 entre Lignan /Orb et Pailhès. Cette ligne part de la gare routière de Béziers. A noter que la ligne n°204 traverse le territoire communal mais sans arrêt.

Carte 82 : La desserte par le réseau « Hérault Transport »

Source : Site internet Hérault Transport

173 C. Un territoire d’échanges Déplacements et transports Les communes desservies par la ligne n°205 sont les suivantes : Gare routière de Béziers, Lignan / Orb, Thézan-Lès-Béziers et Pailhès.

Les communes desservies par la ligne n°204 (qui ne fait que traverser le territoire) sont les suivantes : Gare routière de Béziers, Corneilhan, Murviel-lès-Béziers, Causses et Veyran et St-Nazaire de Ladarez.

La Commune est dotée de 6 arrêts de bus (Cf. cartographies sur le stationnement) :

 A la Malhaute

 Au niveau de la rue de la Carrierasse à son croisement avec la rue du Docteur Pierre Cugnenc : « arrêt du centre commercial »

 Au niveau du Monument aux Morts

 Au niveau de l’avenue Delcellier en sortie de ville vers Pailhès près du complexe sportif et scolaire (RD33) : « arrêt du stade ».

 Au niveau de l’avenue Clémenceau le long de la RD19

 Au niveau du lotissement « les Vergers »

Ces 6 arrêts sont accessibles dans les 2 sens. Une place pour les Utilisateurs de Fauteuil Roulant (UFR) est disponible dans chaque bus. Les 2 arrêts du centre commercial et de l’avenue Clémenceau sont utilisés pour leur prise en charge mais pas les 4 autres.

En termes de cadence, la ligne dessert la Commune 8 fois par jour soit 16 fois au total en considérant l’ensemble des aller-retours. En 2019, l’horaire le plus matinal est à 7h15 au stade et l’horaire le plus tardif est à 18h42 également au stade.

Photo 97 : Arrêt de bus de l’avenue Photo 98 : Arrêt de bus près du Monument aux Clémenceau Morts

2.3 PROBLEMATIQUES, ENJEUX ET BESOINS

➢ Améliorations des dessertes et cadences de transports en communs

➢ Amélioration de la prise en charge des Utilisateurs de Fauteuil Roulant

➢ Connexion avec les grands réseaux en mode de déplacements doux

➢ Aide au développement du covoiturage (mise en relation des covoitureurs)

174 C. Un territoire d’échanges Déplacements et transports 3. INTERCOMMUNALITES

3.1 COMMUNAUTES DE COMMUNES DES « AVANTS-MONTS »

La Communauté de Communes des « Avants-Monts Centre Hérault » a été créée le 1er janvier 2013 à la suite de la fusion de 3 Communautés de Communes (Coteaux et châteaux, Framps 909 et Faugères).

Depuis le 1er janvier 2017, la Communauté de Communes « Orb-Taurou » a intégré la Communauté de Communes des « Avants-Monts Centre Hérault » pour être en conformité avec la Loi NOTRe. Les Communes d’Abeilhan et de ont également rejoint la Communauté de Communes à la suite de la dissolution de la Communauté de Communes du « Pays de Thongue ». Une cartographie suivante, relative au Pays « Haut-Languedoc & Vignobles », illustre les évolutions des Communautés de communes depuis 2014.

Le siège de la Communauté de Communes est situé à Magalas. Son territoire accueille plus de 25 000 habitants et sa superficie est de 353 km² (densité de plus de 70 habitants au km²).

La Communauté de Communes regroupe 25 communes :

Abeilhan Laurens Puimisson Autignac Magalas Puissalicon Cabrerolles Margon Roquessels Causses-et-Veyran Montesquieu Roujan Caussiniojouls Murviel-lès-Bèziers Saint-Geniès-de-Fontedit Faugères Neffiès Saint-Nazaire-de-Ladarez Fos Pailhès Thézan-lès-Béziers Fouzilhon

Gabian Tableau 23 : Liste des communes de la Communauté de Communes des « Avants-Monts »

3.1.1 Les compétences

Les compétences de la Communauté de Communes, à l’instar de toutes les communautés de communes, se sont développées ces dernières années. Les principales sont les suivantes :

 Urbanisme  Eau et Assainissement

 Développement économique (Zone  Ramassage des ordures ménagères, tri d’Activités Economique dont celle des sélectif, ramassage des encombrants Masselettes, projet atelier-relais de Laurens, (monstres) & Déchèteries …)  Tourisme (office de tourisme de Magalas et  Environnement (projet de Plan Climat Air bureaux d’accueil de Murviel-Lès-Béziers et Energie, équipement avec aire de Roujan) & Patrimoine remplissage et de rinçage, Centre de  Enfance/Jeunesse et périscolaire / Crèches Ressources Développement Durable / Relais Assistante Maternelle (CREDD) de Vailhan, développement des mobilités douces, …)  …

175 C. Un territoire d’échanges Planification communale

Carte 83 : Le territoire de la Communauté de Communes des « Avants-Monts Centre Hérault »

176 C. Un territoire d’échanges Planification communale

3.2 LE PAYS HAUT-LANGUEDOC & VIGNOBLES

3.2.1 Présentation générale et territoire

Le Pays Haut-Languedoc & Vignobles est un territoire organisé de 102 communes et de 4 communautés de communes : ➢ La Communauté de communes des « Avants-Monts Centre Hérault » dont fait partie Thézan-lès- Béziers ➢ La Communauté de communes « Sud Hérault » (17 communes) ➢ La Communauté de communes « Grand Orb » (24 communes) ➢ La Communauté de communes du Minervois au Caroux (36 communes)

Il regroupe plus de 80000 habitants.

3.2.2 Les missions du Pays

Le Pays compte 5 Maisons de Services Au Publics (MSAP) localisées à , à , à et à Roujan. L’une d’entre elle est « itinérante » : , Quarante, Saint-Chinian et Cessenon / Orb.

Les principales missions du Pays portent sur :

 La Culture et les loisirs (assistance aux communes dans le cadre de manifestations, …)

 L’Economie (observatoire économique du Pays pour aider les entreprises à promouvoir leur projet, …)

 L’Environnement (mise en œuvre d’un Plan Climat Territorial, Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte, …)

 L’Habitat et le logement (Opération Programmé pour l'Amélioration de l'Habitat)

 Les services à la population et la santé

 Le Tourisme (Schéma Local d’Organisation et de Développement Touristique, …)  Le Patrimoine (Opération Grand Site, …)

3.3 LES SYNDICATS

Les principaux syndicats auxquels la Commune adhère sont les suivants :

➢ Le Syndicat Mixte des Vallées de l'Orb et du Libron (SMVOL) structure porteuse du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)

➢ Le Syndicat Intercommunal d'Adduction d'Eau Potable et d'Assainissement (SIEPA) qui a été dissous en fin d’année 2017 suite à la prise de compétence Eau – Assainissement par la Communauté de Communes des « Avants-Monts »

➢ Le Syndicat Intercommunal à Vocation Unique de la moyenne vallée de l’Orb

➢ Le Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple de Savignac

➢ … Syndicat de la gendarmerie, Office de tourisme, Hérault Energies, …

177 C. Un territoire d’échanges Planification communale

Carte 84 : Territoire du Pays « Haut Languedoc & Vignobles » et évolution des Communautés de communes

178 C. Un territoire d’échanges Planification communale

Carte 85 : Territoire du Pays « Haut Languedoc & Vignobles » et Communautés de communes en 2019

179 C. Un territoire d’échanges Planification communale 4. CONTEXTE SUPRACOMMUNAL

4.1 COMPATIBILITE ET PRISE EN COMPTE DES PLANS ET SCHEMAS

L’articulation du PLU avec les dispositions, plans et programmes d’échelon territorial supérieur n’est jamais de l’ordre de la conformité, qui est la plus stricte notion d’opposabilité juridique (ce rapport-là exigerait que les dispositions du PLU soient strictement identiques à celles du document de portée supérieure). Les articles L112-3 à L112-4, L131-1 à L131-8, et L132-1 à 132-3 du Code de l’Urbanisme font référence et imposent selon le cas :  Un rapport de compatibilité (non-contrariété des orientations fondamentales et participation même partielle à l’objectif défini)  Un rapport de prise en compte (simple non-contrariété des objectifs généraux) Cette articulation sera directe ou indirecte selon qu’il existe ou pas un SCoT approuvé.

Article L131-4 du Code de l’Urbanisme

Les plans locaux d'urbanisme et les documents en tenant lieu ainsi que les cartes communales sont compatibles avec : 1. Les schémas de cohérence territoriale prévus à l'article L. 141-1 2. Les schémas de mise en valeur de la mer prévus à l'article 57 de la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 3. Les plans de déplacements urbains prévus à l'article L. 1214-1 du code des transports 4. Les programmes locaux de l'habitat prévus à l'article L. 302-1 du code de la construction et de l'habitation 5. Les dispositions particulières aux zones de bruit des aérodromes conformément à l'article L. 112-4 Article L131-7 du Code de l’Urbanisme

En l'absence de schéma de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme, les documents en tenant lieu et les cartes communales sont compatibles, s'il y a lieu, avec les documents énumérés aux 1° à 10° de l'article L. 131-1 et prennent en compte les documents énumérés à l'article L. 131-2. Lorsqu'un de ces documents est approuvé après l'approbation d'un plan local d'urbanisme, d'un document en tenant lieu ou d'une carte communale, ces derniers sont, si nécessaire, rendus compatibles ou les prennent en compte dans un délai de trois ans. Article L131-1 du Code de l’Urbanisme Les schémas de cohérence territoriale sont compatibles avec : 1. Les dispositions particulières au littoral et aux zones de montagne prévues aux chapitres I et II du titre II ou les modalités d'application de ces dispositions particulières lorsqu'elles ont été précisées pour le territoire concerné par une directive territoriale d'aménagement prévue par l'article L. 172-1 2. Les règles générales du fascicule du schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires prévu à l'article L. 4251-3 du code général des collectivités territoriales pour celles de leurs dispositions auxquelles ces règles sont opposables 3. Le schéma directeur de la région d'Ile-de-France prévu à l'article L. 123-1 4. Les schémas d'aménagement régional de la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et La Réunion prévus à l'article L. 4433-7 du code général des collectivités territoriales 5. Le plan d'aménagement et de développement durable de Corse prévu à l'article L. 4424-9 du code général des collectivités territoriales 6. Les chartes des parcs naturels régionaux prévues à l'article L. 333-1 du code de l'environnement 7. Les chartes des parcs nationaux prévues à l'article L. 331-3 du code de l'environnement 8. Les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux prévus à l'article L. 212-1 du code de l'environnement 9. Les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux prévus à l'article L. 212-3 du code de l'environnement

180 C. Un territoire d’échanges Planification communale 10. Les objectifs de gestion des risques d'inondation définis par les plans de gestion des risques d'inondation pris en application de l'article L. 566-7 du code de l'environnement, ainsi qu'avec les orientations fondamentales et les dispositions de ces plans définies en application des 1° et 3° du même article L. 566-7 11. Les directives de protection et de mise en valeur des paysages prévues à l'article L. 350-1 du code de l'environnement 12. Les dispositions particulières aux zones de bruit des aérodromes prévues à l'article L. 112-4. Article L131-2 du Code de l’Urbanisme Les schémas de cohérence territoriale prennent en compte : 1. Les objectifs du schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires prévu à l'article L. 4251-3 du code général des collectivités territoriales 2. Les schémas régionaux de cohérence écologique prévus à l'article L. 371-3 du code de l'environnement 3. Les schémas régionaux de développement de l'aquaculture marine prévus à l'article L. 923-1-1 du code rural et de la pêche maritime 4. Les programmes d'équipement de l'Etat, des collectivités territoriales et des établissements et services publics 5. Les schémas régionaux des carrières prévus à l'article L. 515-3 du code de l'environnement 6. Les schémas départementaux d'accès à la ressource forestière. Article L131-5 du Code de l’Urbanisme Les plans locaux d'urbanisme et les documents en tenant lieu prennent en compte le plan climat-air- énergie territorial prévu à l'article L. 229-26 du code de l'environnement et les schémas départementaux d'accès à la ressource forestière. Article L131-6 du Code de l’Urbanisme Lorsque le plan local d'urbanisme, le document en tenant lieu ou la carte communale a été approuvé avant l'un des documents énumérés aux 1° à 4° de l'article L. 131-4, il est, si nécessaire, rendu compatible avec ce document : 1. Dans un délai d'un an s'il s'agit d'un schéma de cohérence territoriale ou de trois ans si la mise en compatibilité implique une révision du plan local d'urbanisme ou du document en tenant lieu 2. Dans un délai de trois ans s'il s'agit d'un schéma de mise en valeur de la mer ou d'un plan de déplacements urbains 3. Dans un délai de trois ans s'il s'agit d'un programme local de l'habitat, ramené à un an si ce programme prévoit, dans un secteur de la commune, la réalisation d'un ou plusieurs programmes de logements nécessitant une modification du plan. Le plan local d'urbanisme n'est pas illégal du seul fait qu'il autorise la construction de plus de logements que les obligations minimales du programme local de l'habitat n'en prévoient.

Le PLU doit être compatible avec ces documents supra communaux s’ils existent ou les prendre en compte. De ces rapports de compatibilité et de prise en compte dépend la mise en cohérence des politiques, des réflexions et études menées.

4.1.1 Amendement Dupont

La Commune n’est pas concernée.

4.1.2 Loi Littoral

La Commune n’est pas concernée.

4.1.3 Loi Montagne

La Commune n’est pas concernée.

181 C. Un territoire d’échanges Planification communale

4.2 SCOT DU « BITERROIS »

Le périmètre du SCoT du Biterrois a été fixé par arrêté Préfectoral le 11 juin 2003. Ce territoire rassemble 87 communes, intégrées au sein de dix Etablissements Publics de Coopération Intercommunale qui ont évolué ensuite au nombre de sept pour être groupés aujourd’hui en cinq EPCI depuis le 1er janvier 2017 (Communauté d’Agglomération « Béziers-Méditerranée » en jaune sur la cartographie suivante, Communautés de Communes « Avant-Monts » en marron et à laquelle appartient Thézan-Lès-Béziers, La « Domitienne » en vert foncé, « Sud Hérault » en vert à l’Ouest et « Hérault-Méditerranée » en vert à l’Est).

Ce bassin de vie se situe à l’Ouest du département de l’Hérault, et rassemble 270 000 habitants. Il s’étend du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc au Nord jusqu’à la Mer Méditerranée au Sud, et du département de l’Aude à l’Ouest au Bassin de Thau à l’Est.

Le SCoT du Biterrois a été approuvé le 27 juin 2013 et complété le 11 octobre 2013. Il est en révision depuis la fin de l’année 2014 (décision de la fin d’année 2013) pour prendre en compte les exigences règlementaires supplémentaires (Lois « Grenelle II » et « ALUR » notamment).

Les étapes de la Révision du SCoT toujours en cours sont les suivantes : ➢ 2015 : Ateliers de travail avec les politiques, les partenaires et les institutionnels ➢ Fin 2015 : Commissions Territoriales ➢ 2016 : Avancement du diagnostic et préparation des conférences débats ➢ 2017 : Conférences débats ➢ 2018 : Réunions Publiques et rédaction du Document d’Orientation et d’Objectifs ➢ 2019 : Rédaction du Document d’Orientation et d’Objectifs

Carte 86 : Le SCoT et les 5 EPCI qui le composent Source : Site internet du SCoT Biterrois

182 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal Du fait de la Révision, le Document d’Orientations Générales a évolué pour s’appeler aujourd’hui le Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO) qui intègre des exigences plus qualitatives pour la vie des citoyens :

➢ Intégration d’un livret supplémentaire, le DAAC (Document d’Aménagement Artisanal et Commercial),

➢ Réduction de la consommation d’espace en luttant contre la périurbanisation,

➢ Préservation des espaces affectés aux activités agricoles ou forestières,

➢ Equilibrage de la répartition territoriale des Commerces et services,

➢ Amélioration des performances énergétiques,

➢ Réduction des gaz à effet de serre,

➢ Préservation de la biodiversité et des écosystèmes.

L’analyse continue de la compatibilité du projet de PLU avec le SCoT s’est donc faite sur la base des documents approuvés de 2013 avec toutefois des échanges avec les services en charge du SCoT tout au long de l’élaboration.

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) du SCoT se fixe les 6 grands défis suivants :

➢ Construire un nouveau fonctionnement touristique,

➢ Conforter et diversifier l’économie du Territoire et son armature commerciale,

➢ Dynamiser l’attractivité du territoire par le développement d’un urbanisme attractif, ainsi que de la qualité de vie quotidienne,

➢ Structurer le territoire autour de ses centralités : urbaines, de bassin ou secondaires,

➢ Affirmer un projet de développement cohérent sur l’ensemble du littoral,

➢ Préserver la qualité environnementale du territoire.

Le Document d’Orientations Générales (qui sera remplacé par le Document d’Orientation et d’Objectifs à l’issue de la Révision) fixe 8 grandes orientations générales :

➢ La préservation du socle environnemental du territoire,

➢ Une urbanisation qui maîtrise la consommation de l’espace,

➢ Une offre de logements qui réponde à tous les besoins,

➢ L’optimisation des infrastructures de transport,

➢ La répartition des services à la population pour une couverture optimale du territoire,

➢ Le renforcement de l’attractivité économique avec une structuration des offres commerciales et un redéploiement de l’activité touristique,

➢ Le développement d’un urbanisme durable et de projet,

➢ L’accompagnement de la mise en œuvre et du suivi du SCOT.

Les tableaux suivants exposent le contenu du DOG avec lequel le PLU doit être compatible. Ces tableaux montrent les orientations qui concernent plus ou moins le territoire thézanais ou pas du tout. La partie « Justification » du présent rapport de présentation présente plus en détail ces orientations et leurs objectifs et la compatibilité du PLU avec ces derniers.

183 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Carte 87 : Périmètre du SCoT du Biterrois

184 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Ce qui concerne plus ou Axes & objectifs Orientations moins directement Thézan 1.1 Etablir un maillage écologique 1.1.1 : Protection des Pôles Majeurs de Biodiversité pour concilier aménagements 1.1.2 : Préservation des Pôles d’intérêt écologique urbains et sauvegarde de la 1.1.3 : Protection de la trame bleue biodiversité 1.1.4 : Identification des Corridors Ecologiques 1.2.1 : Mise en valeur du Grand Paysage 1.2 : Préserver l’identité des grandes 1.2.2 : Préservation et Valorisation des Paysages Agricoles unités paysagères et valoriser les 1.2.3 : Protection et Valorisation du Patrimoine Rural éléments structurants du territoire 1.2.4 : Mise en Valeur du Canal du Midi 1.2.5 : Lutte contre la Cabanisation et l’altération du Paysage 1.3.1 : Gestion économe de l’eau 1.3 : Pérenniser et Exploiter 1.3.2 : Préservation des fonctionnalités et de la qualité des milieux aquatiques rationnellement les Ressources 1.3.3 : Gestion durable de l’approvisionnement en matériaux Naturelles 1.3.4 : Développement maîtrisé des énergies renouvelables 1.4.1 : Limitation de l’artificialisation des espaces agricoles 1.4 : Conforter la pérennité 1.4.2 : Préservation locale des espaces à fort potentiel économique et protection des espaces agricoles fragilisés Axe n°1 : Préserver le socle socle le Préserver : n°1 Axe économique de l’espace agricole environnemental du territoiredu environnemental 1.4.3 : Préservation de la fonctionnalité des outils de production agricole pour garantir sa qualité 1.4.4 : Réduction du mitage des espaces agricoles 2.1.1 : Objectifs de densité de l’habitat 2.1 : Renforcer l’efficacité et la 2.1.2 : Reconquête des espaces déjà urbanisés, notamment les centres-villes et centres des villages cohérence de l’urbanisation 2.1.3 : Principe de compacité 2.2.1 : Objectif général de consommation foncière 2.2 : Maîtriser la consommation 2.2.2 : Application des objectifs de consommation foncière à l’habitat foncière 2.2.3 : Application des objectifs de consommation foncière aux activités économiques 2.3.1 : Transcription des espaces mentionnées dans la Loi « Littoral » sur le Biterrois 2.3 : Appliquer la Loi « Littoral » au 2.3.2 : Conditions générales d’urbanisation dans les communes littorales sans s’étaler sans contexte Biterrois 2.3.3 : Conditions générales d’urbanisation dans les Espaces Proches du Rivage (EPR)

Axe n°2 : Urbaniser Urbaniser : n°2 Axe 2.3.4 : Conditions d’établissement et vocation des hameaux nouveaux 3.1.1 : Objectifs généraux de répartition de la population sur le territoire 3.1 : Proposer une offre de logement 3.1.2 : Cadrage de la production globale de logements diversifiée pour répondre à tous les 3.1.3 : Objectifs de production du logement social besoins 3.1.4 : Accueil des Gens du Voyage 3.2 : Répartir les services à la 3.2.1 : Définition d’un niveau minimum de services accessibles en tout point du territoire population et les équipements pour 3.2.2 : Principe de répartition des nouveaux équipements et services sur le territoire une couverture optimale du territoire 3.2.3 : Renforcement du rôle des centres-bourgs/centres-villes 3.3.1 : Incitation au report modal 3.3.2 : Développement de l’offre de transports en commun quotidien 3.3 : Mettre à niveau l’infrastructure 3.3.3 : Optimisation des gares comme lieux de convergence des différents modes de déplacements et soutien de transport et développer l’offre de de l’implantation d’une nouvelle gare TGV mobilité alternative 3.3.4 : Préservation de la continuité des emprises ferroviaires désaffectées déplacervivreet au Axe n°3 : Se loger, se se loger, Se : n°3 Axe 3.3.5 : Constitution d’un réseau de voies douces 2 3.3.6 : Du réseau aux besoins du territoire

185 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Ce qui concerne plus ou Axes & objectifs Orientations moins directement Thézan 4.1.1 : Objectifs Généraux de répartition des activités 4.1.2 : Objectifs pour les pôles de développement d’intérêt territorial 4.1 : Organiser l’accueil des activités 4.1.3 : Objectifs pour les zones d’activités à vocation locale 4.1.4 : Implantation des activités économiques spécifiques au littoral 4.2.1 : Répartition des Commerces 4.2.2 : Localisation des commerces 4.2 : Structurer l’Offre Commerciale 4.2.3 : Aménagement commercial dans les centres 4.2.4 : Grands Espaces de Développement Commercial (GEDC)

l’attractivité 4.3.1 : Diversification de l’hébergement 4.3 : Redéployer l’attractivité 4.3.2 : Mobilité Touristique Axe n°4 : Renforcer Renforcer : n°4Axe touristique 4.3.3 : Equipements touristiques spécifiques

économique du territoiredu économique 4.3.4 : Constitution d’un arc de projet rétro-littoral 5.1.1 : Encourager la prise en compte des risques, pollutions et nuisances au sein du territoire 5.1.2 : Arrêt de l’urbanisation dans les zones à risque fort d’inondation 5.1 : Réduire les interférences entre 5.1.3 : Organisation d’un recul stratégique de l’urbanisation dans les zones soumises à l’érosion du trait de côte espaces urbanisés et zones à risques ou à risque de submersion 5.1.4. Prévenir les risques technologiques 5.2.1 : Surveillance de la bonne insertion de l’urbanisation dans les sites 5.2 : Améliorer l’interface entre 5.2.2 : Définition de limites nettes entre espace urbain et espace rural espace urbain et espace naturel et 5.2.3 : Valorisation des transitions entre urbanisation et espaces agricoles agricole 5.2.4 : Amélioration de la qualité des entrées de ville 5.3.1 : Recherche de la qualité architecturale et urbaine 5.3 : Développer et conforter la 5.3.2 : Mixité fonctionnelle qualité des espaces bâtis 5.3.3 : Qualité des espaces publics 5.3.4 : Intégration des principes environnementaux

durableprojet deet 5.4.1 : Implantation des équipements de gestion des déchets 5.4 : Appliquer les principes 5.4.2 : Prévention de la pollution de l’eau par l’assainissement environnementaux et de 5.4.3 : Gestion du ruissellement développement durable 5.4.4 : Intégration des principes environnementaux à l’échelle du tissu urbain Axe n°5 : Développer un urbanisme urbanisme Développerun : n°5Axe 5.4.5 : Intégration des principes environnementaux aux ports Tableau 24 : Document d’Orientations Générales du SCoT et territoire thézanais

186 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

4.3 AUTRES DOCUMENTS ET SCHEMAS Le PLU doit être compatible avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et s’ils existent avec le ou les Schémas d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE), avec le Schéma de Mise en Valeur de la Mer (SMVM), avec le Plan de Déplacements Urbains (PDU), avec le Plan Local de l’Habitat (PLH), avec le Plan d’Exposition au Bruit (PEB), avec la Charte de Parc Naturel Régional et avec la Charte de Parc National et avec Plans de Gestion des Risques d'inondation (PGRi).

4.3.1 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

Document de planification pour l’eau et les milieux aquatiques à l’échelle du bassin, le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) Rhône-Méditerranée 2016-2021 est entré en vigueur le 21 décembre 2015, en continuité de celui ayant couru de 2009 à 2015. Il fixe pour une période de 6 ans les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la directive européenne sur l’eau, ainsi que les orientations du Grenelle de l’environnement pour un bon état des eaux initialement prévu d’ici 2015 mais pouvant par dérogation être reporté à 2021 voire 2027.

Le SDAGE fixe les grandes orientations de préservation et de mise en valeur des milieux aquatiques, ainsi que des objectifs de qualité à atteindre d'ici à 2015, 2021 ou au plus tard 2027. Il comprend 9 orientations fondamentales, reprenant les 8 orientations fondamentales du SDAGE 2010-2015 qui ont été actualisées et incluant une nouvelle orientation fondamentale, l’orientation fondamentale n° zéro « s’adapter aux effets du changement climatique » :

• OF 0 : S’adapter aux effets du changement climatique

• OF 1 : Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité

• OF 2 : Concrétiser la mise en œuvre du principe de non-dégradation des milieux aquatiques

• OF 3 : Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement

• OF 4 : Renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau Les documents d’urbanisme se doivent de concrétiser en particulier l’objectif général de non dégradation des milieux aquatiques en : − Limitant le développement de l’urbanisation dans les secteurs où l’atteinte du bon état des eaux est remise en cause, du fait de pollutions ou de prélèvements dans une ressource en déficit chronique − Limitant l’imperméabilisation des sols et encourageant les projets permettant de restaurer les capacités d’infiltration (ce qui limite la pollution des eaux en temps de pluie et le risque d’inondation par ruissellement) − Protégeant les milieux aquatiques, les zones humides et leurs espaces de fonctionnement, les zones de sauvegarde pour l’alimentation en eau potable, les zones d’expansion des crues − S’appuyant sur des schémas eau potable, assainissement et pluvial à jour

• OF 5 : Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé

• OF 6 : Préserver et restaurer le fonctionnement naturel des milieux aquatiques et des zones humides

• OF 7 : Atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l’avenir

• OF 8 : Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques

187 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

4.3.2 Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux « Orb-Libron »

Le SDAGE peut être décliné plus localement à l’échelle d’une unité hydrographique telle qu’un bassin versant, un aquifère, … dans le cadre d’un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).

Thézan-Lès-Béziers appartient aux SAGE « Orb-Libron » et de « l’Astien » (Cf. cartographie Partie A.3.1 « Environnement physique »). La structure porteuse du SAGE « Orb-Libron » est le Syndicat Mixte de la Vallée de l'Orb et du Libron (S.M.V.O.L)

Le périmètre du SAGE Orb-Libron couvre 1817 km² sur 104 communes (99 dans l’Hérault), dont Thézan- Lès-Béziers. L'arrêté portant approbation du SAGE Orb-Libron a été signé le 05 juillet 2018. Les principales étapes de l’élaboration du SAGE ont été les suivantes : ➢ 2007-2009 : émergence du SAGE ➢ 27 Août 2009 : arrêté préfectoral délimitant le périmètre du SAGE ➢ 19 Novembre 2009 : arrêté préfectoral portant création de la Commission Locale de l’Eau (CLE) ➢ 13 Mars 2013 : Validation de l’Etat des lieux et du diagnostic ➢ 7 Novembre 2013 : Validation des tendances et des scénarios ➢ 16 Octobre 2014 : Validation du choix de la stratégie ➢ 15 Décembre 2016 : Validation du projet de SAGE par la CLE ➢ 30 Octobre 2017 à 8 Décembre 2017 : Enquête Publique ➢ Délibération finale de la CLE : 22 Mars 2018 ➢ Approbation : 5 Juillet 2018

Le Projet d’Aménagement et de Gestion Durable identifie 7 enjeux avec 29 objectifs.

Le tableau suivant expose le contenu du PAGD avec lequel le PLU doit être compatible. Il montre les enjeux et objectifs associés qui concernent plus ou moins le territoire thézanais ou pas du tout. La partie « Justification » du présent rapport de présentation présente la compatibilité du PLU avec ces derniers.

Carte 88 : Unités paysagères du Bassin Orb-Libron (source : Diagnostic SAGE)

188 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Ce qui concerne plus ou moins Enjeux Objectifs directement Thézan-Les-Béziers OG A.1 : Fixer les règles d’un partage de l’eau équilibré des cours d’eau Orb et Libron et des ENJEU A : Restaurer et préserver aquifères directement associés l’équilibre quantitatif permettant OG A.2 : Suivre et évaluer le respect des objectifs quantitatifs et l’impact des prélèvements un bon état de la ressource et la toutes ressources confondues satisfaction des usages OG A.3 : Mener une politique volontariste et ambitieuse de maîtrise de la demande et d’économies d’eau pour tous les usages et toutes ressources confondues OG B.1 : Préserver la qualité des eaux captées pour l’alimentation en eau potable, en particulier via la maîtrise de l’occupation des sols OG B.2 : Etendre les actions visant la réduction des contaminations par les pesticides hors des ENJEU B : Restaurer et préserver la zones à enjeu « alimentation en eau potable » qualité des eaux permettant un OG B.3 : Améliorer l’efficacité des systèmes d’assainissement des collectivités de façon à bon état des milieux aquatiques atteindre et maintenir le bon état des milieux aquatiques et la satisfaction des usages OG B.4 : Lutter contre l’eutrophisation des cours d’eau OG B.5 : Assurer une qualité de l’eau permettant les usages de loisirs (hors littoral) OG B.6 : Connaître et prendre en charge la pollution toxique OG C.1 : Améliorer et diffuser la connaissance des zones humides ENJEU C : Restaurer et préserver Les milieux aquatiques et Les zones OG C.2 : Préserver, restaurer et gérer les zones humides humides, en priorité via la OG C.3 : Lutter contre les espèces exotiques envahissantes restauration de la dynamique OG C.4 : Restaurer la continuité biologique fluviale OG C.5 : Restaurer et/ou préserver la dynamique fluviale et rétablir le transport solide OG D.1 : Mettre en oeuvre et pérenniser la politique du PAPI dans le cadre de la Stratégie ENJEU D : Gestion du risque Locale de Gestion du Risque Inondation (SLGRI) inondation OG D.2 : Maintenir la dynamique partenariale autour de la gestion du risque inondation OG D.3 : Connaitre et maîtriser les risques liés au ruissellement pluvial OG E.1 : Renforcer les liens entre bassin versant et littoral OG E.2 : Objectiver l’impact du territoire sur le milieu marin ENJEU E : Milieu marin et risques OG E.3 : Contribuer à réduire les rejets à la mer en contaminants chimiques liés au littoral OG E.4 : Préserver la qualité des eaux de baignade littorales OG E.5 : Contribuer à la restauration hydromorphologique de l’espace littoral

OG E.6 : Analyser l’origine de la salinisation des terres et identifier les solutions envisageables Tableau 25 : Projet d’Aménagement et de Gestion Durable du SAGE et territoire thézanais n°1

189

C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Ce qui concerne plus ou moins Enjeux Objectifs directement Thézan-Les-Béziers OG F.1 : Mettre en cohérence développement de l’urbanisation et disponibilité et protection ENJEU F : Adéquation entre gestion des ressources en eau de l’eau et aménagement du OG F.2 : Garantir la prise en compte dans les documents d’urbanisme des objectifs de territoire protection des zones à enjeux du SAGE OG F.3 : Améliorer la cohérence entre les activités agricoles et la gestion des ressources en eau OG G.1 : Favoriser la capacité des collectivités à renouveler leurs équipements AEP et assainissement pour permettre la préservation du bon état des milieux aquatiques ENJEU G : Valorisation de l’eau sur OG G.2 : Valoriser les retombées socio-économiques liées à l’eau pour soutenir les politiques le plan socio-économique de préservation de la ressource et des milieux aquatiques

OG G.3 : Accompagner la mise en oeuvre de la compétence GEMAPI

Tableau 26 : Projet d’Aménagement et de Gestion Durable du SAGE et territoire thézanais n°1

190

C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal 4.3.3 Plans de Gestion des Risques d'inondation (PGRi)

4.3.3.1 La directive inondation La directive inondation a été adoptée en 2007 par l’Union Européenne pour réduire les conséquences négatives des inondations sur les territoires exposés en :

➢ Élaborant les évaluations préliminaires des risques inondations (EPRI) à l’échelle de chaque bassin, ➢ Identifiant, sur cette base, les territoires les plus exposés (TRI – Territoires à Risques Importants d’inondation) ➢ Réalisant une cartographie des risques sur chaque TRI ➢ Élaborant sur chaque bassin un plan de gestion des risques d’inondation (PGRI) et sur chaque TRI une stratégie locale de gestion des risques d’inondation (SLGRI) évaluant les progrès accomplis tous les 6 ans.

Les décisions administratives prises dans le domaine de l’eau, les PPRI et les documents d’urbanisme (SCoT et en l’absence de SCoT, PLU et cartes communales) doivent être compatibles avec le PGRI.

4.3.3.2 La Stratégie Nationale de Gestion des Risques d’Inondation (SNGRI)

Cette stratégie a été arrêtée début octobre 2014, dans le cadre de la directive inondation, par le ministère en charge de l’écologie à l’issue d’une concertation avec les collectivités, les services de l’Etat, les associations, les acteurs économiques, …. Elle vise le développement de territoires durables face aux inondations à travers trois objectifs :

1. Augmenter la sécurité des populations exposées

2. Stabiliser à court terme et réduire à moyen terme le coût des dommages liés à l’inondation

3. Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés

4.3.3.3 Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI)

Le PGRi du Bassin Rhône Méditerranée a été arrêté le 7 décembre 2015.

Le PGRI traite d’une manière générale de la protection des biens et des personnes. Que ce soit à l’échelle du bassin Rhône-Méditerranée ou des TRI, les contours du PGRI se structurent autour des 5 grands objectifs complémentaires :

1. Le respect des principes d’un aménagement du territoire qui intègre les risques d’inondation.

2. La gestion de l’aléa en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques

3. L’amélioration de la résilience des territoires exposés

4. L’organisation des acteurs et des compétences pour mieux prévenir les risques d’inondation

5. Le développement et le partage de la connaissance

La Commune n’est pas concernée par l’un des 31 Territoires à Risques Importants d’inondation et fait partie des périmètres de Stratégie Locale de Gestion des Risques d’Inondation (SLGRI) des bassins de l’Orb, du Libron et de l’Hérault. Elle se trouve juste en limite du TRI de Béziers-Agde. Elle est concernée par un Plan de Prévention du Risque inondation (PPRi).

NB : La Commune n’est pas concernée par un Plan de Déplacements Urbains, ni par Plan Local de l’Habitat, ni par un Parc Naturel Régional ou un Parc National, ni par un Plan d’Exposition au Bruit.

191 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal Le PLU doit prendre en compte s’ils existent, le Schéma Régional D’Aménagement de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRDDET), le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), le Schéma Régional de Développement de l'Aquaculture Marine (SRDAM), les Projets d’Intérêt Général et Opérations d’Intérêt National (PIG et OIN) et le Schéma Régional des Carrières (SRC).

4.3.4 Schéma Régional d'Aménagement, de Développement Durable et d'Egalité des Territoires (SRADDET) Le Schéma Régional d'Aménagement, de Développement Durable et d'Egalité des Territoires (SRADDET) est un nouveau schéma de planification dont l'élaboration est confiée aux régions. Il a été créé par la loi « Notre » (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) en août 2015.

Ce document n’existe pas encore. Il doit être adopté par le conseil régional dans les trois années qui suivent le renouvellement général de cette assemblée. Le projet de schéma est soumis à enquête publique. Il fait l'objet d'un bilan dans les six mois suivant le renouvellement général des conseils régionaux pour voir si une révision s'impose.

Ce schéma fixe les objectifs de moyen et long termes en matière d'équilibre et d'égalité des territoires, d'implantation des différentes infrastructures d'intérêt régional, de désenclavement des territoires ruraux, d'habitat, de gestion économe de l'espace, d'intermodalité et de développement des transports, de maîtrise et de valorisation de l'énergie, de lutte contre le changement climatique, de pollution de l'air, de protection et de restauration de la biodiversité, de prévention et de gestion des déchets.

Il regroupe ainsi des schémas préexistants tels que le schéma régional climat air énergie, le schéma régional de l'intermodalité, et le plan régional de prévention et de gestion des déchets.

Ce schéma doit respecter les règles générales d'aménagement et d'urbanisme à caractère obligatoire ainsi que les servitudes d'utilité publique affectant l'utilisation des sols. Il doit être compatible avec les SDAGE, ainsi qu'avec les plans de gestion des risques inondations. Il doit prendre en compte les projets d'intérêt général, une gestion équilibrée de la ressource en eau, les infrastructures et équipements en projet et les activités économiques, les chartes des parcs nationaux sans oublier les schémas de développement de massif.

4.3.5 Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) Le préfet de région a confié, le 5 juillet 2011, à la DREAL Languedoc-Roussillon dans la feuille de route « eau-biodiversité-paysage » la mission d’élaborer le Schéma Régional de Cohérence Ecologique. Il constitue l’outil régional de la mise en œuvre de la Trame Verte et Bleu.

L’année 2011 s’est traduite par la mise en œuvre de la feuille de route SRCE validée lors du premier comité de pilotage Etat/Région du SRCE en date du 19 avril 2011.

• 5 groupes de travail techniques (GTT) ont été constitués :

1. « Trame bleue Zones humides » 2. « Aménagement - Urbanisme » 3. « Paysages » 4. « Naturalistes » 5. « Agriculture »

192 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal • Conclusion d’un marché d’accompagnement pour l’élaboration et la concertation sous maitrise d’ouvrage DREAL LR.

• Rencontres bilatérales avec les acteurs socioprofessionnels conduites par l’Etat et le Conseil régional de novembre à décembre, permettant de présenter les objectifs du SRCE et d’identifier les enjeux et les questions soulevées par ce schéma.

Un second comité de pilotage Etat-Région a été réuni le 06 décembre 2011 pour valider les travaux conduits en 2011 et arrêter les perspectives 2012.

Le 10 janvier 2012 a eu lieu une réunion du comité technique du SRCE pour restituer les travaux conduits en 2011.

Le 22 octobre 2013 la première phase du projet s’est terminée pour ouvrir sur la version 2, proposée à la concertation du 17 février au 31 mars 2014.

Le SRCE a été adopté le 20 novembre 2015 par arrêté du préfet de région, après approbation par le Conseil régional le 23 octobre 2015.

Les éléments relatifs au SRCE sont développés dans « l’Analyse de l’Etat Initial de l’Environnement » § « Trame verte et bleu ».

4.3.6 Schéma Régional des Carrières Il n’existe pas à ce jour de schéma régional des carrières.

4.3.7 Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) Les collectivités sont incitées, depuis le plan climat national de 2004, à élaborer des plans climat territoriaux déclinant, dans leurs compétences propres, une véritable politique climatique et énergétique locale. La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte modernise les Plans Climat Energie Territoriaux existants (PCET) par la mise en place du Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET).

Thézan-Lès-Béziers n’est à ce jour pas concerné par un PCAET. Il est à noter que le Conseil Départemental a réalisé un Plan Climat Energie Territorial (PCET) portant sur la période 2013 - 2018.

Ce PCET comporte un plan d’action décliné en 4 axes stratégiques et 15 fiches actions :

Axes stratégie 1 : L’aménagement et l’urbanisme « post carbone » :

➢ Fiche action n°1 : Lutter contre l’étalement urbain

➢ Fiche action n°2 a : Accompagner la mise en œuvre de projets de développement durable dans les contrats de territoire

➢ Fiche action n°2 b : Faire du département de l’Hérault un territoire bas carbone

Axe stratégique 2 : La lutte contre la précarité énergétique

➢ Fiche action n°3 : Lutter contre la précarité énergétique sous tous ses aspects

➢ Fiche action n°4 : Conforter la qualité et les performances énergétiques des bâtiments durables sous maîtrise d’ouvrage du Conseil Général

➢ Fiche action n°5 : Garantir la performance énergétique des logements avec des loyers toujours accessibles

193 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal Axe stratégique 3 : L’adaptation au changement climatique du territoire et de ses activités

➢ Fiche action n°6 : Accompagner les partenaires publics et privés dans leurs projets de lutte contre le changement climatique

➢ Fiche action n°7 : Construire un programme de sensibilisation des acteurs et du grand public aux impacts du changement climatique sur le département de l’Hérault

➢ Fiche action n°8 : Adapter le cadre bâti aux effets du changement climatique

➢ Fiche action n°9 : Rationnaliser les usages de la ressource en eau sur le territoire de l’Hérault

➢ Fiche action n°10 : Adapter la stratégie touristique départementale aux effets du changement climatique.

Axe stratégique 4 : L’intégration du « facteur 4 » dans les politiques bâtiments et transports du Département

➢ Fiche action n°11 : Impulser la démarche « bâtiments durables méditerranéens » dans les préconisations départementales

➢ Fiche action n°12 : Favoriser les déplacements et la mobilité durables

➢ Fiche action n°13 : Produire des routes durables pour moins de gaz à effet de serre

➢ Fiche action n°14 : Mettre en place des télé-centres départementaux

➢ Fiche action n°15 : Optimiser l’occupation des bureaux départementaux

Il est à noter que de nombreuses actions permettant de répondre aux actions du PCET sont déjà engagées ou également traduites dans d’autres documents : Schéma Départemental de la Mobilité et des Déplacements, actions d’Hérault transports, politiques d’Hérault Habitat et Hérault Energie, mise en place du FATMEE et de la gestion du FSL, …

4.3.8 Schéma Régional de développement de l’aquaculture marine La Commune n’est pas concernée.

De nombreux autres schémas et plans régionaux et départementaux existent. Ils ne sont pas traités dans le PLU mais sont la plupart du temps pris en compte dans les plans et schémas avec lesquels le PLU doit être compatible ou qu’il ne doit pas « contrarier » (prise en compte) : ✓ Schéma Départemental des écosystèmes

✓ Schéma Départemental de la Mobilité et des Déplacements

✓ Schéma Départemental cyclable

✓ Schéma stratégique départemental des équipements de DFCI

✓ Schéma Régional de Développement Economique

✓ Schéma Départemental de Développement Touristique

✓ Schéma Départemental pour l’accueil et l’habitat des gens du voyage

✓ Schéma Départemental de développement du tourisme et des loisirs

✓ Schéma Départemental d’enseignement musical

✓ Plan Départemental Espaces Sites Itinéraires (PDESI)

✓ Plan Départemental de l’Habitat

✓ …

194 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

4.4 POLITIQUES FONCIERES

4.4.1 Acquisitions des Conservatoires (CEN et CELRL)

La Commune n’est pas concernée.

4.4.2 Espaces Naturels Sensibles

La Commune est concernée par des propriétés d’Espaces Naturels Sensibles (ENS) situé le long de l’Orb avec notamment la base départementale de loisirs de « Savignac – Saint-Marcel ».

Carte 89 : Propriétés d’Espaces Naturels Sensibles

4.4.3 Maîtrise foncière communale

La Commune détient l’ensemble des espaces publics et des terrains qui accueillent des équipements publics (écoles, stade, centre Yvan Marty, Mairie, Eglise, …).

A l’échelle du territoire communal, elle dispose de terrains qui accueillent l’ancienne station d’épuration de la Malhaute et la nouvelle du village, de terrains situés le long du Taurou, dans le secteur de Saint-Paul, au vallon de Lamarre et au Nord du village. A l’échelle du village, outre les espaces et équipements publics, la Commune est également détentrice du foncier et partiellement du bâti autour de la « Cour de Mlle Emile » (stationnement en centre ancien récemment requalifié) ou encore de la parcelle qui accueillait l’ancienne Poste aujourd’hui reconvertie en bar-restaurant (une agence postale a été créée concomitamment au réaménagement du bâtiment de la Mairie). Elle a récemment acquis 2 parcelles le long de la route de Murvièl en frange Est de la ZAE des Masselettes pour l’aménagement d’espaces et d’équipements publics ou encore une parcelle pour la création d’une aire de stationnement dédiée à la médiathèque.

195 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Carte 90 : Propriétés communales à l’échelle de la Commune

196 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Carte 91 : Propriétés communales à l’échelle de la Commune et détail

197 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Carte 92 : Propriétés communales à l’échelle du village

198 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Carte 93 : Propriétés communales à l’échelle du village et détail

199 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

4.5 RISQUES

4.5.1 Risques naturels

4.5.1.1 Le risque inondation

Thézan-lès-Béziers dispose d’un Plan de Prévention des Risques inondation (PPRi) du fait de l’exposition d’une partie de son territoire aux crues de l’Orb. Ce PPRi de la « Moyenne Vallée de l’Orb » a été approuvé le 14 mai 2002 (prescription du 7 février 2001) et indique que le territoire communal concerné par les inondations représente 32% de la surface totale. Les secteurs inondés sont limités aux abords du Taurou, du ruisseau de la Condamine, du ruisseau de la Cantérane et de l’Orb.

En outre, il convient de préciser que le risque d’inondation sur les secteurs habités de Thézan est essentiellement lié au ruissellement pluvial lors de fortes averses, par manque de capacité du réseau pluvial communal. Les insuffisances au niveau pluvial se manifestent surtout au niveau du secteur de la RD19. Il s’agit des exutoires d’une partie importante des zones d’enjeu du développement de la commune. Grâce à l’aménagement récent de bassins de rétention en bord de RD19, la Commune a remédié en grande partie à ces insuffisances.

Selon ce PPRi, la commune est confrontée à la présence d’espaces en zones rouges « R » qui sont des zones inondables naturelles peu ou non urbanisées et d’aléa indifférencié.

Y sont interdits tous travaux, de quelque nature qu’ils soient, hormis :

- Les reconstructions de bâtiments dont tout ou partie du gros œuvre a été endommagé par une crue ;

- Les constructions nouvelles et les créations de logements ;

- Les créations d’ouverture en dessous de la côte de PHE (Plus Haute Eaux) ;

- La création et l’extension des sous-sols ;

- Les créations de campings et parcs résidentiels de loisirs ainsi que l’augmentation de leur capacité.

Le PPRI approuve n’ayant pas qualifié l’aléa exceptionnel (présence d’un alea résiduel) le PLU doit interdire toute construction à caractère vulnérable ou stratégique dans l’emprise de la zone inondable située entre l’enveloppe de la crue centennale et celle de la crue exceptionnelle cartographiée sur l’Atlas des Zones inondables (AZI) du bassin versant de l’Orb réalisé par la DREAL en janvier 2015.

L’intégralité du dossier du PPRi est versé en Annexe du dossier de PLU.

4.5.1.2 Le risque incendie

Thézan-lès-Béziers n’est pas dotée de Plan de Prévention des Risques d’Incendie de Forêt (PPRif). Toutefois, la commune est concernée par un risque incendie de forêt faible suivant le DDRM (Dossier Départemental des Risque Majeurs) de l’Hérault.

Le risque « incendie de forêt » se limite pour tout le territoire de Thézan-lès-Béziers au bosquet « Pech du Bouquet », localisé au sud des zones bâties. En outre, suivant la DDTM et le Préfecture de l’Hérault, les parcelles étudiées ne sont pas concernées par le zonage réglementaire relatif au débroussaillement, les zones soumises à autorisation de défrichement.

Un document spécifique relatif aux Obligations Légales de Débroussaillement ainsi qu’au Risques sont versé en Annexe du dossier de PLU.

200 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Carte 94 : Le Plan de Prévention du Risque inondation à Thézan-Lès-Béziers

201 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal 4.5.1.3 Le risque retrait-gonflement d’argiles

La Commune est soumise au phénomène de retrait et gonflement des argiles. Il se manifeste par une variation de la quantité d’eau dans les terrains argileux, il en résulte des événements contraignants pour les constructions (fissures, ruptures de canalisation, dislocations…) car le sol peut subir des gonflements (périodes humides) ou des tassements (périodes sèches). L’aléa présent sur le territoire thézanais est moyen. Des mesures de précaution et d’anticipation qui devront être prises lors de la réalisation de nouvelles constructions.

4.5.1.4 Le risque sismique

La Commune est soumise à un aléa de sismicité faible soit le niveau 2 sur 5 (très faible, faible, modéré, moyen, fort).

4.5.2 Risques de Transport de Matières Dangereuses

Thézan-lès-Béziers est concernée par le risque Transport de Matières Dangereuses « Route » à hauteur de la Route Départementale RD19 et par un risque induit par la présence d’une canalisation de gaz naturel haute pression : St Martin de Crau- DN 800 (Servitude d’Utilité Publique).

4.6 NUISANCES Cf. Partie A.3.2. « Les pollutions » (bruit, …)

4.7 SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE

4.7.1 Servitudes relatives à la conservation du patrimoine 4.7.1.1 Patrimoine naturel forêt

La Commune est impactée sur l’ensemble de son territoire par une servitude relative aux Obligations Légales de Débroussaillement (OLD).

4.7.1.2 Patrimoine naturel eaux

La Commune est concernée par 5 servitudes attachées à la protection des eaux potables et des eaux minérales (servitudes de type AS1) :

✓ Périmètre de Protection Eloignée (PPE) du « Forage de la plaine de Sévignac » - par Déclaration d’Utilité Publique du 05/02/1999 (sur la commune de Cazouls-lès-Béziers)

✓ Périmètre de Protection Eloignée (PPE) du « Puits Carlet Rayssac Tabarka » - par Déclaration d’Utilité Publique du 02/06/1982 (sur les communes de Béziers et Maraussan)

✓ Périmètre de Protection Rapprochée (PPR) et Périmètre de Protection Eloignée (PPE) du « Forage Corneilhan Sud, Thézan Nord 2009 et Thézan Sud 2010 » - par Déclaration d’Utilité Publique du 16/01/2012 (sur la commune de Thézan les Béziers)

✓ Périmètre de Protection Eloigné (PPE) du « Puits Limbardié Nord et Sud » - par Déclaration d’Utilité Publique du 15/04/2013 (sur la commune de Cazouls-lès-Béziers)

✓ Périmètre de Protection Eloigné (PPE) des forages « La Barque » - sans DUP et apparemment en projet

202 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal 4.7.2 Servitudes relatives à l'utilisation de certaines ressources et équipements

Le territoire est concerné par :

✓ Un ouvrage de transport de gaz naturel haute pression « Saint-Martin de Crau / Cruzy DN800 » (dangers graves et significatifs) – Servitude de type I3

✓ Une ligne aérienne 225 000 volts « Montahut – St Vincent » - Servitude de type I4

✓ Une servitude relative au cimetière - Servitude de type INT1

4.7.3 Servitudes relatives à la salubrité et à la sécurité publiques

Le territoire est impacté par la servitude relative au Plan de Prévention du Risque inondation approuvé par Arrêté Préfectoral du 14/05/2002.

La pièce annexe « Servitude d’Utilité Publique » » comprend un tableau récapitulatif et des éléments informatifs sur les servitudes.

4.8 PROBLEMATIQUES, ENJEUX ET BESOINS

➢ Compatibilité avec le SCoT et son projet de Révision

➢ Compatibilité avec le SDAGE et les SAGE et autres documents nécessitant une compatibilité

➢ Prise en compte des risques

➢ Prise en compte des servitudes

➢ Cohérence avec les documents supracommunaux et notamment les projets de territoire à l’échelle de la Communauté de Communes et à l’échelle du Pays Haut-Languedoc & Vignobles

203 C. Un territoire d’échanges Contexte supracommunal

Carte 95 : Servitudes d’Utilité Publique

204

DD.. DDuu ddiiaaggnnoossttiicc aauuxx oorriieennttaattiioonnss

Les enjeux…, ou ce qui est en jeu

205

Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Economie d’espace et densification ❖ Futur dessin du village et pérennité de l’insertion respectueuse du bourg dans le paysage  Limiter la consommation d’espace notamment par la ❖ Conservation de la richesse des entrées de ville exprimée mobilisation du potentiel existant dans le tissu urbain, par la Paysage urbain : au travers de leur diversité « reconquête » du centre ancien et par le recentrage des - Centre ancien et faubourgs ❖ Traitement de la limite d’urbanisation / Dialogue avec les secteurs d’extensions près du village espaces agricoles et naturels & traitement de la transition  Préserver le paysage et notamment la qualité des entrées de - Quartiers pavillonnaires du entre constructions du centre ancien et nouveaux ville et la transition entre espace bâti et « campagne » Village lotissements Préservation et mise en valeur des bâtiments  Préserver et mettre en valeur le patrimoine architectural et - ZAE des « Masselettes » et ❖ emblématiques du village vernaculaire équipements collectifs ❖ Réhabilitation voire réaffectation d’anciennes bâtisses du  Poursuivre les acquisitions foncières et immobilière pour

- Quartier pavillonnaire de centre ancien et ses faubourgs parfaire la gamme d’équipements et d’espaces publics « Malhaute » ❖ Protection du patrimoine architectural et vernaculaire  Organiser le réseau en faveur des modes de déplacements - Zone d'Activité (croix, bâtisses anciennes, église, …) « doux », le réseau viaire et le stationnement ❖ Renforcement des cheminements « doux » et perméabilité Economique de  Définir un objectif démographique ambitieux tout en limitant piétonne « Malhaute » la consommation d’espace ❖ Qualité des équipements et espaces publics  Garantir l’insertion paysagère des ZAE ❖ Accueil de population ❖ Finalisation de l’aménagement des Zones d’Activités Economiques des Masselettes et de la Malhaute L’territorial espace ❖ Préservation du paysage agricole et viticole identitaire ❖ Diversification de la production et de l’activité agricole  Soutenir l’activité agricole (constructibilité agricole et (agritourisme avec le potentiel des domaines d’habitation pour les exploitants, autorisation d’activités remarquables : Aspiran, Condamine, Lamarre, …, annexes complémentaires touristiques, éviter la déstabilisation oléiculture, trufficulture, …) des exploitations en place, …) Paysage agricole : ❖ Lisibilité des espaces agricoles et naturels notamment vis-à-  Préserver et « reconnaître » les terres agricoles qui présentent - Terroir de « plaine »" vis de l’exploitation des carrières et requalification des un enjeu paysager (le long de la RD19, dans le vallon de anciens espaces exploités Lamarre, sur certains points hauts visibles de loin, …) et un - Terroir de « pechs » enjeu productif (potentiel agronomique) ❖ Entretien des chemins  Garantir l’entretien des chemins d’exploitation et de lutte ❖ Limitation du risque incendie contre les incendies ❖ Mitage et « lutte » contre la cabanisation et l’étalement  Favoriser la promotion des produits agricoles locaux urbain

Tableau 27 : Du diagnostic aux orientations (1)

206

Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Requalification des anciennes carrières ❖ Exploitation photovoltaïque ❖ Préservation des ripisylves de l’Orb, du Taurou et de leurs affluents ❖ Protection et ouverture des milieux pour les paysages et la  Garantir la requalification des anciennes carrières biodiversité Paysage naturel : ❖ Préservation du bouquet de grands arbres du pech  Permettre la production d’énergie photovoltaïque - Orb, affluents et leur d’Astiès  Préserver les éléments « naturels » remarquables (boisements, ripisylves ❖ Activités de « pleine nature » pour les usagers (habitants, ripisylves, …) chasseurs, randonneurs, …) - Activités connexes et autres  Promouvoir et encadrer la découverte » du territoire (mise en ❖ Revalorisation de l’Orb et du Taurou par l’affirmation de place de parcours balisés, panneaux pédagogiques, …) pour usages leur présence et en prévoyant des accès aisés et la qualité du cadre de vie et le développement potentiel

aménagés et en repensant leurs cheminements dans d’activités touristiques l’optique d’établir un parcours dédié aux cheminements doux ❖ Tourisme (table d’orientation du pech de Laval, espace de détente près du pont sur l’Orb, signalétique pour la découverte des domaines remarquables, …)

❖ Enjeu habitats / faune / flore : ZNIEFF de type I « La vallée de l’Orb »  Prendre en compte les richesses faunistique et floristique identifiées par le respect de l’intégrité des milieux « naturels » ❖ Enjeux relatifs à la prise en compte du « SAGE Orb-Libron » L’territorial espace essentiel à leur maintien (classement en zone Agricole et/ou ❖ 107 espèces protégées sur près de 400 espèces recensées Naturelle & éventuelles protections supplémentaires : Espaces sur le territoire et Plan National d’Action en faveur de Boisés Classés, éléments remarquables au titre du L151-23°, l’Emyde Lépreuse le long de l’Orb encadrement de la constructibilité agricole, encadrement de ❖ Enjeux relatifs à 2 mares situées le long de l’Orb (crapaud la fréquentation, …) Etat Initial de l’Environnement calamite et couleuvre à collier) et aux 5 zones humides  Assurer la compatibilité du Plan Local d’Urbanisme et des surfaciques dont 3 de « Bordures de cours d’eau » et 2 futurs aménagements avec les objectifs du Schéma « artificielles » aux abords de l’Orb et du Taurou d’Aménagement et de Gestion des Eaux « Orb-Libron » : ❖ Prise en compte des trames verte et bleue avec corridors fonctionnement écologique, qualité de l’eau, gestion écologiques (continuité « naturelle » et sans mitage par quantitative et limitation du risque d’inondation des constructions des corridors identifiés sur le territoire  Favoriser le développement des énergies renouvelables tout communal notamment par le Schéma Régional de en respectant les prescriptions du SCoT et les autres politiques Cohérence Ecologique et dans le SCoT supracommunales ❖ Enjeux de développement des énergies renouvelables

Tableau 28 : Du diagnostic aux orientations (2)

207

Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Croissance démographique & Equilibre intergénérationnel par rapport au vieillissement  Encadrer l’augmentation de la population Population démographique relatif (augmentation de la  Atténuer le vieillissement démographique relatif par l’accueil ou le maintien sur le territoire part des catégories d’âge de plus de 45 ans de jeunes ménages entre 2010 et 2015)

❖ Production de logements pour répondre à  Diversifier le parc de logements (configuration, mode d’occupation) l’accroissement démographique et au  Mener une politique en faveur de la remise sur le marché des logements vacants et/ou desserrement des ménages (2,4 personnes par délabrés avec l’éventuelle recours à des procédures de mise en péril et/ou à la mise en foyer en 2015) place d’Emplacements Réservés Habitat ❖ Résorption du parc de logements vacants (19  Déployer une gamme d’hébergements touristiques en fonction des besoins selon la définition des impôts)  Prévoir des logements sociaux dans le cadre de l’aménagement des secteurs d’extension ❖ Développement de l’hébergement touristique présentant une superficie suffisante voire dans le cadre de programme de logements

❖ Création de logements sociaux d’une certaine ampleur et situés dans le tissu urbain existant (réhabilitation d’anciennes grandes bâtisses, grande « dent creuse ») ❖ Traitement voire élargissement de certaines voiries du centre ancien ❖ Aménagement de trottoirs et complémentarité avec les passages et traversées piétonnes ❖ Création de liaisons « douces » entre les différents pôles générateurs de déplacements  Améliorer la lisibilité, l’accessibilité et la qualité des espaces publics du village, entre le village et le quartier de la  Faciliter la convergence par le biais des modes de déplacements « doux » vers les différents Malhaute et en lien avec les politiques

Les acteurs du territoire du acteurs Les pôles générateurs de déplacements (centre du village, écoles, complexe sportif de la supracommunales route de Pailhès, salle polyvalente et dojo, aires de jeux, ZAE des Masselettes, transports en Voirie et ❖ Traitement des aires de stationnement et des commun, …), entre le village et le quartier de la Malhaute, et vers les communes espaces espaces publics existants et création de limitrophes publics nouveaux (places de l’Eglise et de la Mairie, …)  Planifier si besoin des aires de stationnement et imposer la réalisation d’un minimum de ❖ Création de places de stationnement place de stationnement dans le cadre des futurs aménagements publiques notamment dans le centre ancien et prévision de places privées voire publiques  Interdire la création d’impasses lorsque les contraintes techniques le permettent (exigüité dans le cadre des futurs aménagements du centre ancien, topographie, …) ❖ Amélioration du maillage de voies motorisée (limiter la création d’impasse et d’accès privés) ❖ Prise en compte du déplacement des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) et favorisation des modes de déplacements doux Tableau 29 : Du diagnostic aux orientations (3)

208

Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Conception d’un projet cohérent avec la capacité résiduelle des réseaux sanitaires (assainissement et alimentation en eau potable) ❖ Prise en compte des contraintes liées au ruissellement et à l’assainissement pluvial

 Optimiser les rendements et « rentabiliser » les réseaux / la ❖ Flux de déchets à maîtriser pour réduire le coût et l’impact collecte des déchets (problématique départemental) : l’enjeu est celui de l’équipement des nouveaux quartiers (incitation) et de la  Programmer le cas échéant des équipements publics et maîtrise de l’étalement urbain (réduction des contraintes concrétiser les projets d’amélioration (transformation du de collecte) bâtiment de la Mairie, projet sur le bâti du centre Yvan Marty, …) Equipements et réseaux ❖ Pérennité de la gamme d’équipements qui s’étoffe et dont certains sont récents (salle polyvalente et dojo, école  Prendre en compte la gestion du pluvial dans le cadre de maternelle, maison de retraite, aires de jeux pour enfants, l’aménagement des secteurs d’extension voire pour l’existant réorganisation de la Mairie pour l’intégration de l’agence (Emplacements Réservés) postale et la mise aux normes concernant l’accessibilité  Prendre en compte les aménagements futurs potentiels en

Les acteurs du territoire du acteurs Les aux personnes handicapées notamment, …) matière de desserte numérique ❖ Complémentarité de la gamme d’équipements avec les projets à l’échelle de la Communauté de Communes des « Avants-Monts Centre Hérault » ❖ Amélioration du réseau de communication numérique et desserte des foyers par la fibre optique  Favoriser le maintien et le développement de l’agriculture ❖ Pérennité de l’agriculture, promotion de l’agriculture (constructibilité agricole, logement pour les agriculteurs avec es locale et vente directe (concurrence avec les carrières, règles d’encadrement en termes d’implantation, d’emprise diversification, constructibilité agricole, …) et de hauteur) ❖ Maintien et développement de la gamme de commerces  Permettre l’installation d’activités économiques compatibles de proximité dans le centre ancien (concurrence avec la avec la vocation résidentielle des quartiers d’habitat comme ZAE des Masselettes) certains existent déjà (institut de beauté à la Malhaute, Economie ❖ Maintien du tissu des entreprises artisanales, des vendeur de fenêtres le long de l’avenue de Béziers, …) commerces et des services dont administrations et  Protéger et faciliter le maintien des commerces du centre pérennité des 2 Zones d’Activité Economiques  Augmenter l’offre d’hébergements touristiques (opportunités ❖ Développement touristique des domaines agricoles de Lamarre, de la Condamine, …) ❖ « Capitalisation » du patrimoine environnemental et  Faire reconnaitre le patrimoine identitaire (signalétique,

Un territoire d’ territoire Un échang paysager démarches communautaires avec offices de tourisme voire protections au titre du PLU) Tableau 30 : Du diagnostic aux orientations (4)

209

Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Favorisation de l’utilisation des modes de déplacements « doux » et de leur complémentarité avec les transports collectifs  Faciliter l’accès « doux » aux transports en commun et la ❖ Améliorations des dessertes et cadences de transports en perméabilité piétonne dans le tissu urbain du village communs notamment vers les pôles générateurs de déplacements ❖ Amélioration de la prise en charge des Utilisateurs de  Elaborer une politique en faveur des déplacement « doux » Déplacements et transports Fauteuil Roulant au-delà du village (quartier de la Malhaute et communes ❖ Connexion avec les grands réseaux en mode de limitrophes)

déplacements doux  Créer des trottoirs et aménagements adaptés aux Personnes ges ❖ Aide potentielle au développement du covoiturage (mise A Mobilité Réduite dans les secteurs d’extensions et améliorer n en relation des covoitureurs) l’accessibilité aux Utilisateurs de Fauteuil Roulant ❖ Encadrement de la fréquentation et favorisation de la écha découverte du territoire par le biais des chemins et sentiers ’

 Décliner les politiques intercommunales à l’échelle ❖ Synergie de moyens et prise en compte des « Projets de communale (transports collectif et piste cyclable, collecte, territoire » menés par la Communauté de Communes des Intercommunalité traitement et valorisation des déchets, services à la « Avants-Monts Centre Hérault » et par le Pays « Haut- population, développement des télécommunications Languedoc & Vignobles » numériques, développement du tourisme, …) Un territoire d territoire Un

❖ Articulation et prise en compte voire mise en compatibilité du projet de PLU avec les politiques d’aménagement supra communales et les servitudes  S’assurer de la compatibilité du projet de PLU avec les ❖ Positionnement et attractivité du territoire au sein de la Politiques supracommunales orientations du SDAGE, du SAGE, avec le PGRi… et de la prise Communauté de Communes « Avants-Monts Centre en compte d’autres politiques SRCE, …, et des risques Hérault », dans le Pays « Haut-Languedoc & Vignobles »et au-delà ❖ Prise en compte des risques naturels

Tableau 31 : Du diagnostic aux orientations (5)

210

EE.. JJuussttiiffiiccaattiioonn dduu pprroojjeett

211 E. Justification du projet Choix retenus pour le PADD

1. CHOIX RETENUS POUR LE PADD

1.1 L’EXPRESSION D’UN PROJET POLITIQUE… Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable est la pièce maîtresse du PLU et donne la primauté au projet. Réalisé sur la base du diagnostic et de ses conclusions, il exprime le projet des élus pour la commune et fait l’objet d’un débat.

Dans le cadre du PLU de Thézan-Lès-Béziers, le PADD a fait l’objet de 5 débats qui résultent de la prise en compte de l’évolution de la réflexion des élus, de la prise en compte de projets émergents et de la concertation avec les partenaires institutionnels : Conseil Départemental, DDTM, SCoT, Chambre d’Agriculture, … avec les acteurs économiques du territoire (agriculteurs), … et avec la population.

Les orientations générales qu’il contient définissent ainsi une politique d’ensemble apportant des réponses aux problèmes identifiés et une ligne directrice globale quant aux enjeux mis en évidence.

A Thézan-Lès-Béziers, le projet de fond est d’organiser l’accueil de population et d’activités en limitant la consommation d’espace (« renouvellement » du tissu bâti existant et notamment du centre médiéval) tout en améliorant la qualité du réseau d’espaces et d’équipements publics et de valoriser plus largement le cadre de vie.

1.2 AU TRAVERS DES ORIENTATIONS GENERALES… Pour répondre aux enjeux croisés du territoire ainsi qu’aux objectifs communaux, les orientations générales relèvent du choix politique. Elles sont la base du PADD et seront déclinées à travers le parti d’aménagement retenu par et pour Thézan-Lès-Béziers. Elles s’articulent autour de 3 axes et de 9 objectifs :

1.2.1 « Renforcer l’attrait du centre ancien »

Cet axe traite spécifiquement du centre ancien du village et montre ainsi l’importance que lui accorde la Commune. Il s’agit notamment de la requalification et de la réorganisation d’un espace public majeur qui le compose, à savoir la place de l’église. Les moyens à mettre en œuvre pour garantir l’attractivité résidentielle, économique voire touristique du centre sont évoqués (stationnement, qualité architecturale, mobilisation des logements vacants, politique immobilière, façades en trompe-l’œil, …).

Les 2 objectifs et orientations stratégiques choisis à cet effet sont :

 RÉAMÉNAGER LE « CŒUR » DE VILLE  Rendre sa « place » à l’Eglise  Favoriser le réinvestissement des lieux par l’offre en stationnement et les actions sur le patrimoine immobilier

 « VEILLER » AU RESPECT DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL & EN FAVORISER LA DÉCOUVERTE  Garantir l’harmonie des couleurs et encadrer les travaux d’aménagement  Développer le circuit de façades en trompe-l’œil

212 E. Justification du projet Choix retenus pour le PADD

1.2.2 « Planifier une urbanité durable par l’affirmation de pôles et d’un maillage vecteurs de dynamisme socio-économique »

Cet axe porte sur l’objectif démographique que se fixe la Commune. Il aborde les moyens envisagés pour accueillir cette nouvelle population avec la mobilisation de potentialités dans le tissu urbain existant mais aussi l’instauration de secteurs d’extension. Préalablement à la définition de ces derniers, les grands principes permettant de circonscrire le futur dessin de « la ville » sont définis (paysage, protection des espaces agricoles, disposition des équipements générateurs de déplacements, …). Sont aussi évoqués les politiques visant à garantir l’attractivité de la Commune pour l’installation de nouveaux habitants avec un souci de mixité sociale (gamme d’équipements, logements à caractère social, aménagement des ZAE, …)

Les 5 objectifs et orientations stratégiques choisis à cet effet sont :

 VISER UN OBJECTIF DÉMOGRAPHIQUE DE 3600 HABITANTS À L’HORIZON 2030  « COMPOSER » LA VILLE DE DEMAIN  « Dessiner » le contour urbain  Remodeler le tissu urbain existant  Prévoir des extensions  « Asseoir » le niveau et la qualité des équipements

 « SERVIR » LA CRÉATION DE LOGEMENTS A CARACTÈRE SOCIAL & LA DIVERSIFICATION DU PARC DE LOGEMENT

 SOUTENIR LE DÉVELOPPEMENT DES ZONES D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

 FACILITER L’ACCÈS AUX TÉLÉCOMMUNICATIONS NUMÉRIQUES

1.2.3 « Restaurer, sauvegarder et valoriser les espaces naturels et agricoles »

A l’échelle plus large du territoire, ce second axe a trait à la protection et à « l’exploitation » des ressources naturelles (énergies renouvelables, …) et touristiques avec toujours l’ambition de préserver le capital environnemental et d’améliorer la qualité du cadre de vie. Il s’agit aussi de favoriser le maintien de l’activité agricole et notamment identitaire viticole.

Les 2 objectifs et orientations stratégiques choisis à cet effet sont :

 « AFFIRMER » LA VOCATION AGRICOLE DU TERROIR  Instaurer une limite définitive de l’exploitation des carrières  Affirmer l’identité et l’activité viticole

 VALORISER LE CAPITAL ENVIRONNEMENTAL ET LE CADRE DE VIE  Protéger et valoriser l’environnement et la biodiversité  Pérenniser et développer les moyens de la découverte du territoire et de l’amélioration du cadre de vie  Poursuivre l’engagement pour le développement des réseaux d’énergie

213 E. Justification du projet Choix retenus pour le PADD

1.3 … VISANT UN DEVELOPPEMENT DURABLE 1.3.1 Qu’est-ce que le développement durable ?

Au cœur des démarches de planification, le développement durable s’articule autour de trois principes fondamentaux :

➢ La prévention de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie

➢ L’équité et la cohésion sociale

➢ L’efficacité économique, susceptible de modifier les modes de production et de consommation

En matière d’aménagement, la mise en œuvre des principes du développement durable renvoie aux grands enjeux auxquels sont désormais confrontées les agglomérations, et dans une moindre mesure les villages :

❖ L’étalement urbain, ses conséquences sur la qualité de l’environnement, et ses répercussions sociales et économiques

❖ Une fracture physique et sociale qui s’accentue, en lien avec l’état de l’habitat et des quartiers

❖ La surconsommation des espaces naturels et ruraux, source de dégradation des paysages et insoutenable à moyen terme, à modérer au profit d’une organisation rationnelle de l’espace

1.3.2 Et à Thézan-Lès-Béziers ?

L’article L151-5° du Code de l’Urbanisme liste de façon non exhaustive les thèmes de réflexion à considérer pour s’assurer de la durabilité d’un projet communal. Le PADD des élus, débattu pour la 5ème fois le 1er juillet 2019, comprend des choix et des réponses sur chacun d’eux.

214 E. Justification du projet Choix retenus pour le PADD

OBJECTIFS & ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU THEMES DU L151-5 DU CODE DE L’URBANISME AXE DU PADD CONCERNE PRECISIONS DES OBJECTIFS PADD

L’ensemble des thématiques suivantes touche de près ou de loin cette thématique « Aménagement & Urbanisme ». Cette dernière est donc concernée par l’intégralité des axes, objectifs et déclinaisons en orientations stratégiques du PADD. Les objectifs et orientations AMENAGEMENT & URBANISME Les 3 axes peuvent avoir une « redondance » dans plusieurs thématiques. Ils sont alors soit mentionnés dans la thématique qui apparaît comme ayant le plus de lien avec eux soit traités dans plusieurs thématiques si ce lien trouve un « écho » important dans plusieurs d’entre elles. Maintenir et améliorer la gamme des équipements existants favorables à la qualité du cadre de vie et permettant de limiter les « Composer » la ville de demain déplacements (écoles, équipements sportifs : N°2 : « Planifier une urbanité durable par dojo, stade, boulodrome, city-stade, skate- « Asseoir » le niveau et la qualité des l’affirmation de pôles et d’un maillage park, … salle polyvalente, ... et projets équipements vecteurs de dynamisme socio- potentiels pour le centre Yvan Marty et économique » « Dessiner » le contour urbain l’espace entre le city-stade et le ruisseau de la EQUIPEMENT Carierrasse // Prise en compte de la Remodeler le tissu urbain existant localisation des équipements générateurs de déplacements dans le cadre des opérations envisagées en « renouvellement urbain » et pour la définition des secteurs d’extension. Mettre en valeur le centre ancien et N°1 : « Renforcer l’attrait du centre Réaménager le « cœur » de ville notamment l’église et sa place par la ancien » Rendre sa place à l’église réorganisation et la limitation du stationnement.

N°2 : « Planifier une urbanité durable par Définir les grands principes permettant de l’affirmation de pôles et d’un maillage « Composer » la ville de demain circonscrire le futur dessin de « la ville » (pas de vecteurs de dynamisme socio- « Dessiner » le contour urbain conurbation avec Pailhès, ne pas transgresser économique » les limites constituées par des ruisseaux, … « Contenir » le développement de « Affirmer » la vocation agricole du terroir l’exploitation des carrières et instaurer une limite définitive d’exploitation dans l’optique N°3 « Restaurer, sauvegarder et valoriser PAYSAGE Instaurer une limite définitive de de préserver le terroir de plaine, le paysage et les espaces naturels et agricoles » l’exploitation des carrières l’environnement en général. // Limitation du mitage et interdiction de la constructibilité Affirmer l’identité et l’activité viticole agricole dans les secteurs présentant un intérêt paysage et agronomique majeur.

« Veiller » au respect du patrimoine Garantir l’intégration des futurs travaux de N°1 : « Renforcer l’attrait du centre reconstruction en cas de démolition partielle architectural & en favoriser la ancien » ou complète, de restauration et de découverte réhabilitation.

215 E. Justification du projet Choix retenus pour le PADD

OBJECTIFS & ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU THEMES DU L151-5 DU CODE DE L’URBANISME AXE DU PADD CONCERNE PRECISIONS DES OBJECTIFS PADD

Poursuivre les actions de protection et de mise en valeur (gestion durable des ripisylves, Valoriser le capital environnemental et le ballades pédagogiques, opérations de nettoyage, …) // Lutter contre le phénomène cadre de vie de cabanisation. Protéger et valoriser l’environnement et Identifier et protéger les éléments la biodiversité remarquables (Trame Verte et Bleue, …) // Adopter une Approche Environnementale de N°3 « Restaurer, sauvegarder et valoriser Poursuivre l’engagement pour le l’Urbanisme. développement des réseaux d’énergie PROTECTION DES ESPACES NATURELS, les espaces naturels et agricoles » Utiliser le gisement de production d’énergies AGRICOLES ET FORESTIERS & « Affirmer » la vocation agricole du terroir Evaluer la pertinence de la mise en place d’un Périmètre de Protection et de Mise en PRESERVATION OU REMISE EN BON ETAT Instaurer une limite définitive de Valeur des Espaces Agricoles et Naturels DES CONTINUITES ECOLOGIQUES l’exploitation des carrières Périurbains // Classer en zone agricole strictement protégée (pas de constructibilité Affirmer l’identité et l’activité viticole agricole admise) les espaces présentant des aptitudes culturales « supérieures » ou présentant un intérêt paysager avéré.

N°2 : « Planifier une urbanité durable par « Composer » la ville de demain Préserver les espaces agricoles et naturels l’affirmation de pôles et d’un maillage « Dessiner » le contour urbain remarquables // Limiter la consommation vecteurs de dynamisme socio- d’espace agricoles et naturels. économique » Prévoir des extensions

Viser un objectif démographique de 3600 Donner la possibilité de construire de habitants à l’horizon 2030 nouveaux logements pour répondre à l’objectif démographique : « Miser » en N°2 : « Planifier une urbanité durable par « Servir » la création de logements à premier lieu sur la capacité d’accueil déjà l’affirmation de pôles et d’un maillage caractère social et la diversification du existante dans le tissu urbain, Poursuivre les vecteurs de dynamisme socio- parc de logements efforts en matière de création de logements économique » sociaux (20% dans les secteurs d’extension HABITAT « Composer » la ville de demain présentant une superficie suffisante) et de logements de petite taille, pour faciliter une Prévoir des extensions trajectoire résidentielle. Réaménager le « cœur » de ville Viser le réinvestissement du centre ancien, N°1 : « Renforcer l’attrait du centre identifier et favoriser la résorption du parc de Favoriser le réinvestissement des lieux par logements vacants, engager des procédures ancien » l’offre en stationnement et les actions sur de biens vacants et sans maître, mise en le patrimoine immobilier place potentielle d’Emplacements Réservés.

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E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

OBJECTIFS & ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU THEMES DU L151-5 DU CODE DE L’URBANISME AXE DU PADD CONCERNE PRECISIONS DES OBJECTIFS PADD

Réorganiser la circulation et remédier au stationnement « anarchique » grâce à l’amélioration de l’agencement du tissu bâti et de l’offre en stationnement « Composer » la ville de demain N°2 : « Planifier une urbanité durable par Poursuivre les efforts consentis en termes de l’affirmation de pôles et d’un maillage Remodeler le tissu urbain existant traitement des voiries majeures (avenue de Béziers, avenue Delcellier, …) et de création vecteurs de dynamisme socio- Faciliter l’accès aux télécommunications de cheminement « doux » sécurisés (trottoirs, économique » numériques traversées piétonnes). Améliorer la qualité de la desserte des télécommunications numériques peut être de nature à limiter les déplacements

Créer du stationnement (rue Pasteur, secteurs TRANSPORTS ET DEPLACEMENTS Réaménager le « cœur » de ville d’extension, …) et traiter qualitativement les aires de stationnement existantes (Cour de Favoriser le réinvestissement des lieux par N°1 : « Renforcer l’attrait du centre Mlle Emile, …) l’offre en stationnement et les actions sur ancien » Limiter le stationnement sur la place de l’église le patrimoine immobilier L’objectif de limitation de l’étalement urbain Rendre sa place à l’église sera potentiellement bénéfique en termes de limitation des déplacements motorisés.

Valoriser le capital environnemental et le Promouvoir les circuits communautaires de VTT cadre de vie et de découverte du territoire N°3 « Restaurer, sauvegarder et valoriser Créer un itinéraire consacré aux les espaces naturels et agricoles » Pérenniser et développer les moyens de cheminements « doux » de Lignan sur Orb et la découverte du territoire et de du quartier de la Malhaute, à Thézan au l’amélioration du cadre de vie village puis jusqu’à Murviel les Béziers

Poursuivre une politique pour le Valoriser le capital environnemental et le développement des réseaux d’énergies renouvelables et la réduction des cadre de vie RESEAUX D’ENERGIE & consommations énergétiques (réalisation N°3 « Restaurer, sauvegarder et valoriser Protéger et valoriser l’environnement et progressive de GTB : Gestion Technique de DEVELOPPEMENT DES les espaces naturels et agricoles » la biodiversité bâtiment pour une meilleure maîtrise de COMMUNICATIONS NUMERIQUES l’énergie) Poursuivre l’engagement pour le Assurer l’exploitation de l’aménagement d’un développement des réseaux d’énergie champ photovoltaïque dans le cadre de la reconversion d’une ancienne carrière.

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E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

OBJECTIFS & ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU THEMES DU L151-5 DU CODE DE L’URBANISME AXE DU PADD CONCERNE PRECISIONS DES OBJECTIFS PADD

EQUIPEMENT COMMERCIAL (CF. « DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET LOISIRS » & « EQUIPEMENTS »)

Soutenir le développement des activités économiques Poursuivre l’aménagement des ZAE des Masselettes et de la Malhaute N°2 : « Planifier une urbanité durable par Faciliter l’accès aux télécommunications l’affirmation de pôles et d’un maillage numériques Maintenir voire développer le niveau vecteurs de dynamisme socio- d’attractivité des commerces et services de économique » Composer la ville de demain proximité du centre avec la potentielle mise en place mise en place de secteur de « Asseoir » le niveau et la qualité des diversité commerciale à protéger équipements

Restructurer les espaces publics majeurs du Réaménager le « cœur » de ville centre ancien permettra indirectement de soutenir les commerces de proximité (création Favoriser le réinvestissement des lieux par d’un bar-restaurant à la place de l’ancienne l’offre en stationnement et les actions sur poste, création d’une Boulangerie-Pâtisserie- le patrimoine immobilier Salon de thé, mesures en faveur de la DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET N°1 : « Renforcer l’attrait du centre facilitation du stationnement, …) LOISIRS ancien » « Veiller » au respect du patrimoine Favoriser l’accueil de population dans le architectural & en favoriser la centre ancien servira indirectement les intérêts découverte des commerces de proximité en présence Faire connaître et développer éventuellement Développer le circuit de façades en le circuit de façades en trompe-l’œil peut trompe-l’œil permettre l’afflux de touristes bénéfique aux activités économiques thézanaises

Valoriser le capital environnemental et le Poursuivre la préservation de l’environnement cadre de vie qui se traduit par des activités de loisirs : jardins pédagogiques à l’école maternelle, ballades Protéger et valoriser l’environnement et pédagogiques, … et améliorer la N°3 « Restaurer, sauvegarder et valoriser la biodiversité communication sur le site de Savignac les espaces naturels et agricoles » Maintien et amélioration des diverses Pérenniser et développer les moyens de manifestations organisées sur le territoire, des la découverte du territoire et de parcours VTT, développement de l’agro- l’amélioration du cadre de vie tourisme, …

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E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

OBJECTIFS & ORIENTATIONS STRATEGIQUES DU THEMES DU L151-5 DU CODE DE L’URBANISME AXE DU PADD CONCERNE PRECISIONS DES OBJECTIFS PADD

Objectif de modération de la consommation d’espace en divisant cette dernière par plus de 2 par rapport à celle de la dernière décennie si l’on ne comptabilise que la consommation liée à la production de logements et par près de 4 si l’on comptabilise aussi les superficies dédiées à des activités LUTTE CONTRE L’ETALEMENT URBAIN ET N°2 : « Planifier une urbanité durable par « Composer » la ville de demain économiques. De plus, la Commune l’affirmation de pôles et d’un maillage MODERATION DE CONSOMMATION DE Prévoir des extensions mise sur la mobilisation ou la production vecteurs de dynamisme socio- de logements dans le tissu urbain existant L’ESPACE économique » « Dessiner » le contour urbain à hauteur d’au moins 1/3 du besoin nécessaire pour répondre à son objectif démographique. Définir les grands principes permettant de circonscrire le futur dessin de « la ville » et de limiter indirectement l’étalement urbain sur la base de critères objectifs

NB : Les axes du PADD concernés par les diverses thématiques, à traiter obligatoirement, sont « ordonnés » en fonction de l’importance de leur « lien » avec ces dernières (ils ne sont pas forcément classés selon leur ordre (Axe n°1, Axe n°2 et Axe n°3) Tableau 32 : Le traitement des différentes thématiques définies par le Code de l’Urbanisme dans le PADD

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E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 96 : Carte de synthèse du PADD au village

220 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 97 : Carte de synthèse du PADD au village – annotée avec objectifs et orientations

221 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 98 : Carte de synthèse à l’échelle de la Commune

222 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2. MOTIFS DE LA DELIMITATION DES ZONES, DES REGLES ET DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT

2.1 CAPACITE D’ACCUEIL ET OBJECTIF DEMOGRAPHIQUE

2.1.1 Point d’équilibre : le point-mort

Comme vu dans la partie diagnostic (Partie B. 3.4 « Le Point Mort »), un besoin supplémentaire en logements est à prendre en compte en plus de celui lié à l’accroissement démographique. Il s’agit d’un besoin lié au desserrement des ménages.

Le besoin estimé en logements lié au desserrement des ménages est de 7,32 logements / an (estimation sur la période intercensitaire la plus récente de l’INSEE : 2010/2015) soit 73 logements à un horizon de 10 ans (date d’approbation présumée du PLU en 2020 et horizon 2030 défini par le SCoT).

2.1.2 L’objectif voulu

L’objectif démographique résulte de la volonté de viser une croissance démographique à la fois suffisante pour garantir la pérennité d’équipements publics importants et notamment des écoles mais aussi ambitieuse pour faciliter l’essor socio-économique local insufflé depuis quelques années (création de la ZAE des Masselettes, aménagement de la maison de retraite, création d’équipements sportifs, …).

Dans un premier temps cet objectif démographique était d’atteindre 4000 habitants à l’horizon 10 ans donc en 2030. Après la réunion avec les Personnes Publiques Associées avant l’arrêt du dossier en Mai 2017, l’objectif démographique a été abaissé à 3600 habitants pour un horizon de 2025 (5 ans à partir de l’approbation présumée du PLU). Finalement cet objectif démographique a été fixé, pour le 5ème débat du PADD, à 3600 habitants en 2030 soit à un horizon de 10 ans pour correspondre au nouvel horizon du SCoT (en cours de Révision)

Ce nouvel objectif démographique et ce nouvel horizon garantissent une compatibilité avec les nouvelles prescriptions du SCoT. En effet ce dernier définit d’une part un taux de croissance annuel moyen de 1,8% à l’échelle du bassin de proximité de Thézan-Lès-Béziers (1,9% avant sa révision) et d’autre part un horizon fixé à 2030 (2025 avant la révision) pour les objectifs de répartition de population et de logements.

NB : En prenant en compte les données INSEE de 2014 (ancienne) et de 2015 (nouvelle) et en appliquant le taux de croissance annuel défini par le SCoT du Biterrois sur le bassin de vie de Thézan-lès- Béziers pour le nouvel horizon 2030 (+ 1,8%), la population serait respectivement de 3886 habitants et de 3813 habitants. Si on considère la population officielle communiquée par la Commune en 2019 avec les mêmes facteurs de calcul, la population 2030 serait de 3615 habitants (Cf. série de tableaux ci-après). L’objectif démographique du PADD est donc en adéquation avec les projections démographiques lorsque l’on considère la dernière donnée de 2019 de l’INSEE.

L’objectif démographique communal est de 3600 habitants à l’horizon 2030.

Cet objectif est compatible avec les nouvelles prescriptions du SCoT en cours de Révision (horizon 2030 au lieu de 2025 et taux de croissance annuel de la population fixé à 1,8% au lieu de 1,9%)

223 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Hypothese avec calcul de l'évolution de la population thézanaise en considérant le taux de croissance annuel du bassin de vie fixé par le SCoT (1,8%) et la population communale au 1er janvier 2019 (INSEE)

Année 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030

Population 2971 3024 3079 3134 3191 3248 3307 3366 3427 3488 3551 3615

Hypothese avec calcul de l'évolution de la population thézanaise en considérant le taux de croissance annuel du bassin de vie fixé par le SCoT (1,8%) et la population communale recensée par l'INSEE en 2014 (ancienne donnée)

Année 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030

Population 2921 2974 3027 3082 3137 3194 3251 3310 3369 3430 3491 3554 3618 3683 3750 3817 3886

Hypothese avec calcul de l'évolution de la population thézanaise en considérant le taux de croissance annuel du bassin de vie fixé par le SCoT (1,8%) et la population communale recensée par l'INSEE en 2015 (nouvelle donnée)

Année 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030

Population 2918 2971 3024 3078 3134 3190 3248 3306 3366 3426 3488 3551 3615 3680 3746 3813

Tableau 33 : Compatibilité de l’objectif démographique avec les prescriptions du SCoT à l’horizon 2030

224

E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

2.1.3 Besoin en logements

La population thézanaise est de 2971 habitants selon l’INSEE en 2019 donc 629 habitants supplémentaires seraient à loger pour atteindre l’objectif démographique de 3600 habitants à l’horizon 2030. Avec une taille moyenne des ménages de 2,4 personnes / foyer en 2015 (la taille moyenne des ménages de 2019 serait de l’ordre de 2,3 si on considère 2971 habitants et 1286 résidences principales), il faudrait donc remettre sur le marché et/ou produire 262 logements.

Parmi les prescriptions du SCoT (Document d’Orientations Générales en vigueur) les prescriptions sur la production de logements priment sur les prescriptions relatives au taux de croissance prévu en termes de population.

Pour la période 2012-2025, le SCoT prescrit la réalisation de 4300 logements neufs à l’échelle du bassin de proximité dont 45% affectés aux centralités urbaines que sont les 2 communes de Murviel-lès-Béziers et Cazouls-lès-Béziers soit 1935 logements.

Il reste donc 2365 logements à répartir entre les 6 communes restantes : Thézan-lès-Béziers, Corneilhan, Lignan / Orb, Maraussan, Pailhès et Puimisson.

En considérant une répartition équitable entre les 6 communes, Thézan-Lès-Béziers peut produire 394 logements neufs. Le besoin de logement à produire en fonction de l’objectif démographique est largement donc compatible avec les prescriptions du SCoT à l’horizon 2025.

Pour rappel, Le SCoT du Biterrois a été approuvé le 27 juin 2013 et complété le 11 octobre 2013. Il est en révision depuis la fin de l’année 2014 (décision de la fin d’année 2013) pour prendre en compte les exigences règlementaires supplémentaires (Lois « Grenelle II » et « ALUR » notamment).

Le Document d’Orientations Générales (DOO) est en cours de rédaction en 2019. Pour garantir la compatibilité de la Révision du SCoT avec celle du PLU de la commune, cette dernière a veillé à prendre en compte les nouvelles dispositions du DOO. Il s’avère que pour être en adéquation avec le SCoT et son nouveau DOO, la commune peut produire 39 logements / an soit 390 à l’horizon 10 ans soit 2030 en admettant que le PLU soit approuvé en 2020 (le nouvel horizon du DOO du SCoT est également fixé à 2030).

225 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2.1.4 Adéquation avec la capacité d’accueil

Les lois récentes et successives (loi Engagement National pour l’Environnement du 12/07/2010, loi de Modernisation de l’Agriculture et de la Pêche du 27/07/2010, loi pour l'Accès au Logement et un Urbanisme Rénové du 24/03/2014, loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt du 13/10/2014, …) amènent à « penser » les projets d’abord en termes de renouvellement urbain et de densification avant de songer à consommer des terres naturelles, agricoles et forestières.

Par conséquent, il convient d’analyser 4 « ressources » potentiellement mobilisables pour la création de logements avant de songer à l’ouverture à l’urbanisation :

1. Remise sur le marché des logements vacants,

2. Comblement des « dents creuses » dans le tissu bâti existant, c'est-à-dire la capacité d’accueil résiduelle dans la Partie Actuellement Urbanisée (Zone U)

3. Changement de destination de constructions existantes présentant un potentiel (ancienne cave viticole, ancien bâtiment public…)

4. Démarche « Bimby » (Build In My Back Yard) qui consiste à densifier la ville via les quartiers pavillonnaires en procédant à des divisions parcellaires

2.1.4.1 Logements vacants

Le nombre de logements vacants est de 19 d’après un recensement communal de 2019 sur la base de la notion de « logement vacant » pour les impôts. Cette donnée est retenue car elle apparaît plus fiable que celle de l’INSEE. Deux cartographies sur la localisation des logements vacants au village et au quartier de la Malhaute sont versées dans la partie du Diagnostic B. « 3. Habitat » ainsi que sur la cartographie suivante « Synthèse du renouvellement urbain au village ».

2.1.4.2 « Dents creuses »

Les « dents creuses », présentent une superficie d’environ 2 hectares. Elle permettrait la réalisation de 40 constructions en considérant une densité de 20 logements / ha. Ce potentiel pourrait être moindre, de l’ordre de 30 logements estimés, selon le type « d’opération utilisées » (au « coup par coup » ou en opération d’aménagement « d’ensemble »). La valeur la plus importante est retenue soit 40 unités.

Il y a 21 « dents creuses » au village et 1 à la Malhaute dans les zones à vocation d’habitat.

Les projets communaux et les espaces et équipements publics existants sont déduits de la comptabilisation des « dents creuses » (stade, écoles, tennis, aire de stationnement de la maison de retraite, projet de création d’ateliers municipaux, …).

Certains espaces pouvant être assimilés à des « dents creuses » sont en fait des jardins attenant et associés à des constructions existantes. Du fait de leur appartenance à la même propriété que la construction à laquelle ils sont associés, ils ont été considérés dans le cadre de l’estimation des possibilités de densification (démarche Build in My Back Yard : BIMBY).

Deux cartographies sur la localisation des « dents creuses » au village et au quartier de la Malhaute sont versées ci-après.

226 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 99 : Identification des « dents creuses » au village

227 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 100 : Identification des « dents creuses » au quartier de la Malhaute

228 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

2.1.4.3 Changements de destination des constructions existantes

Les possibilités de changements de destination de constructions (réhabilitation d’anciennes caves, de granges, ...) présentent « un vivier » difficilement quantifiable qui serait de l’ordre d’une cinquantaine à une centaine de logements. L’analyse des autorisations d’urbanisme entre 2005 et 2015 montre qu’il y aurait eu une vingtaine de mutation de bâti (démolition et reconstruction, transformation d’ancienne cave en logements, …) quasiment intégralement pour la création de logements. L’analyse complémentaire entre juin 2009 et juin 2019 identifie la poursuite de cette dynamique de rénovation et de transformations de bâtis en logements.

2.1.4.4 Division parcellaire pour de la densification (démarche BIMBY)

Comme l’opportunité de mutation des espaces bâtis et de changement des destinations de constructions existantes, le potentiel que présente la démarche BIMBY est difficilement estimable. Ceci notamment parce que les opportunités résultent de démarches privées et qu’elles sont conditionnées parfois par des contraintes techniques (capacité des réseaux, desserte viaire, …).

L’estimation du potentiel présenté par ce facteur de « renouvellement urbain » est réalisée de la façon suivante :

 En considérant le potentiel que représentent les jardins attenants et associés à des constructions existantes (évoqués dans la partie relative aux « dents creuses » ci-avant). Le nombre de jardins comptabilisés est de 12 pour une superficie totale d’environ 1,4 hectare (11 au village et 1 au quartier de la Malhaute). En considérant la potentielle réalisation de constructions au « coup par coup », le potentiel de logements productibles est donc de 12 unités. En considérant une densité de 20 logements / ha, le potentiel de logements productibles est de 29 unités.  Par l’identification des parcelles construites à vocation d’habitat dont la superficie est supérieure à 2000 m². Sont exclues de cette identification les parcelles déjà considérées au travers des « dents creuses » préalablement et bien sûr les parcelles de jardins attenants et associés à des constructions existantes prises en compte ci-avant. Il est à noter que toutes les autres parcelles de plus de 2000 m² à vocation d’habitat sont retenues pour évaluer un potentiel maximum (même les parcelles accueillant déjà 2 voire 3 constructions principales, les parcelles difficilement accessibles, les parcelles « à cheval » entre zone à vocation d’habitat et zone à vocation économique et les parcelles accueillant de grande bâtisse dont le reste du terrain sert parfois à du stationnement qui sont identifiées comme pouvant faire l’objet d’une densification). Ce potentiel maximum s’élève à 15 unités au village et à 7 unités au quartier de la Malhaute soit un total de 22 logements productibles par ce biais en considérant des opérations « au coup par coup ».  Un total de logements productibles par le biais de la densification (BIMBY) qui s’élève à 51 unités

Un potentiel maximum total de logements pouvant être remis sur le marché ou construits grâce au renouvellement urbain estimé à 210 unités : logements vacants (19), « dents creuses » (40), mutation de bâti existant (100) et démarche BIMBY (51). Plusieurs cartographies et un tableau de synthèse concernant la mobilisation des « dents creuses » et la démarche BIMBY sont versés ci-après.

229 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Potentiel des "dents creuses" Nombre de Superficie Potentiel de Type Précisions parcelles totale en m² construction Dent Creuse : habitat (au "coup par coup") Parcellaire < 500 m² 9 3328 9 Dent Creuse : habitat (au "coup par coup") 500 m² < Parcellaire < 1000 m² 6 4281 6 Dent Creuse : habitat (au "coup par coup") 1000 m² < Parcellaire < 2500 m² 6 7740 6 Dent Creuse : habitat (petites opérations) Parcellaire > 2500 m² (calcul avec 20 logements / ha) 1 4581 9 Dent Creuse : habitat total Calcul selon le type d'opérations (petites opérations ou "coup par coup") 22 19930 30 Dent Creuse : habitat total Calcul en fonction de la superficie totale avec densité de 20 logements / ha 22 19930 40 Autres informations issues de l'analyse des "dents creuses" et concernant les constructions à vocation d'habitat qui seraient construites entre 2019 et approbation du PLU Nombre de Superficie Potentiel de Type Précisions parcelles totale en m² construction Construction à vocation d'habitat réalisé en 2019 Avenue de Béziers 1 598 1 Construction à vocation d'habitat en cours Haut des Masselettes et Jardins des Masselettes, le Tariquet, secteur Cannelles, … 21 14131 21 Opération à vocation d'habitat en cours (15) 3 opérations dont 2 avec 6 lots (lot. "Bellavista" et rue Pasteur) et 1 avec 3 lots 15 9991 15 Total de logements réalisés ou en cours 37 24721 37

Dent Creuse : activités économiques ZAE des Masselettes (7) et de la Malhaute (5) - Bord de RD (1) 9 19879 9 Espaces et équipement publics Mairie, salle polyvalente, dojo, écoles, tennis, stade, aires de jeux pour enfants, ... 30 61167 30 Projet d'espaces et d'équipements publics Ateliers techniques, aire de stationnement rue Pasteur, … 8 17620 8 Potentiel de densification (démarche BIMBY) Nombre de Superficie Potentiel de Type Précisions parcelles totale en m² construction Jardin associé à une construction voisine Parcellaire < 500 m² 2 921 2 Jardin associé à une construction voisine 500 m² < Parcellaire < 1000 m² 5 3451 5 Jardin associé à une construction voisine 1000 m² < Parcellaire < 2500 m² 3 3874 3 Jardin associé à une construction voisine Parcellaire > 2500 m² (calcul avec 20 logements / ha) 2 6171 2 Jardin associé à une construction voisine TOTAL Calcul selon le type d'opérations (petites opérations ou "coup par coup") 12 14417 12 Jardin associé à une construction voisine TOTAL Calcul en fonction de la superficie totale avec densité de 20 logements / ha 12 14417 29 Parcelle d'une superficie supérieure à 2000 m² Hors comptabilisation des "dents creuses" et des jardins associés 22 22 Potentiel total densification BIMBY Potentiel maximum des jardins associées et des parcelles > 2000 m² 34 51 Tableau 34 : Synthèse sur la mobilisation des « dents creuses » et la démarche BIMBY

230 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 101 : Superficies des parcelles dans le tissu bâti au village (estimation BIMBY)

231 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 102 : Superficies des parcelles dans le tissu bâti au village (estimation BIMBY)

232 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 103 : Potentiel BIMBY au village

233 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 104 : Potentiel BIMBY au quartier de la Malhaute

234 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 105 : Synthèse du renouvellement urbain au village

235 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 106 : Synthèse du renouvellement urbain au quartier de la Malhaute

236 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2.1.4.5 Secteurs d’extension

Ils sont au nombre de 2. Il s’agit des secteurs AU1 et AU2 « Granouillère & Rouïre » avec une superficie totale d’environ 6,2 hectares (respectivement 3,9 hectares et 2,3 hectares) et qui en prenant en compte une densité de 20 logements / ha permettraient la réalisation de 124 logements sans soustraire les surfaces « allouées » aux voiries, stationnements et espaces publics, bassins de rétention, …

Un potentiel de 124 logements productibles par le biais des extensions urbaines.

Le tableau suivant synthétise l’adéquation de l’objectif démographique avec la capacité d’accueil.

2.1.5 Compatibilité SCoT : renouvellement urbain et densité

Il est à noter que le SCoT prescrit une part minimale de production de logements en renouvellement urbain atteignant 19%. En retenant la production admise par le SCoT, en cours de révision, de 390 logements neufs (Cf. partie précédente « 2.1.3 Besoin en logements »), il faudrait donc que la Commune envisage à minima dans son document d’urbanisme la production de 74 logements par le biais du renouvellement urbain.

Il est important de souligner que la réponse au besoin en logements pour répondre à l’accroissement démographique se ferait pour plus d’1/3 (39%) grâce au renouvellement urbain soit plus de 2 fois que ce qui est prescrit par le SCoT.

Ajoutons à cela que les densités prises en compte dans le cadre de l’évaluation du nombre de logements productibles par le biais de l’aménagement des secteurs d’extension, mais aussi des constructions hypothétiquement réalisées en renouvellement urbain, va au-delà de la densité prescrite par le SCoT (16 logements / hectares). La densité considérée est en effet de 20 logements / hectares.

Enfin, il est aussi à souligner qu’il est fait abstraction du besoin lié au desserrement des ménages dans le cadre du potentiel de production de logements estimés. Ceci puisque c’est essentiellement le renouvellement urbain (associé à la comptabilisation des constructions finalisées en 2019 ou en cours) qui permettra d’abord de répondre à l’accroissement démographique (le potentiel en extension n’est pas suffisant et ne représente que 47% de la réponse au besoin en logement : 124 unités avec une densité de 20 logements / hectares pour un besoin de 262 unités).

La réponse intégrale à ce besoin lié au desserrement des ménages se ferait donc obligatoirement par la mobilisation d’opportunités en renouvellement urbain.

2.2 MAITRISE FONCIERE

La maîtrise foncière communale porte essentiellement sur des équipements et espaces publics. Quelques autres terrains et bâtiments propriétés communales sont susceptibles d’aider à faire aboutir des projets communaux urbains (autour de la « Cour Mlle Emile », le long de l’ancienne route de Murviel-Lès-Béziers, …) et peuvent servir des enjeux écologiques (emplacement de l’ancienne station d’épuration de la Malhaute en bord de l’Orb, terrain en bord de Taurou, …).

237 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Adéquation entre potentiel d'accueil en zones U et AU à vocation d'habitat & objectif démographique de 3600 habitants en 2030

Besoins en logements Habitants Logements à produire 679 habitants supplémentaires pour atteindre 3600 habitants 262 Besoin à population constante (desserrement) 73 Total du besoin en logements 335 Capacité d'accueil Constructions à vocation d'habitat finalisées en 2019 ou en cours (finalisation prévue avant approbation du projet de PLU)

Type d'opération Nombre de logements estimés Aménagement en cours ou finalisé "au coup par coup" 22 Aménagement uniquement en cours "petites opérations" ("le Fort",…) 15 Total de logements qui seraient produit entre 2019 et l'approbation PLU 37 Renouvellement urbain en juin 2019 Nombre de logement Potentiel mobilisé maximum pouvant être remis sur le marché ou construits

Logements vacants (source : impôts) 19 "Dents creuses" 40 Mutation de bâti 100 Divisions parcellaires - démarche BIMBY 51 Total maximal en renouvellement urbain 210 Extensions urbaines Nombre de logement (densité minimale de 16 logements / Noms hectare prescrite par le SCoT mais 20 log / ha considérés ) AU1-AU2 "Granouillère-Rouïre" 124 Total maximal en extension 124 Total de la capacité d'accueil (renouvellement urbain et extensions) Total maximum de logements pouvant être réalisés 334 Total de logements pouvant être réalisés en mobilisant la moitié du 229 potentiel maximum estimé en renouvellement urbain Conclusion Part de la réponse au besoin en logement (sans desserrement) apportée par les constructions réalisées en 2019 ou qui le seront avant 14% l'approbation du PLU : 37 logements sur 262 Part de la réponse au besoin en logement (sans desserrement) apportée 39% par la moitié du potentiel renouvellement urbain : 105 logements sur 262 Part de la réponse au besoin en logement (sans desserrement) apportée 47% par les extensions : 124 logements sur 262 En faisant abstraction du besoin en logements supplémentaires lié au desserrement des ménages (73 logements estimés sur 10 ans), le besoin en logements pour atteindre la population de 3600 habitants est de 262 unités. La mobilisation de la moitié du potentiel maximum estimé en "renouvellement urbain" (105 logements sur 210) ajouté au potentiel estimé en "extension" (124) permettrait de produire 232 logements. En y ajoutant les 37 constructions réalisées en 2019 ou qui le seraient avant l'approbation du projet de PLU (37 unités) le total s'élève à 266 logements et permet ainsi de répondre à l'objectif démographique. La réponse au besoin supplémentaire hypothétique lié au desserrement des ménages (73) pourra potentiellement se faire par le recours au reste du potentiel estimé en renouvellement urbain.

Tableau 35 : Synthèse sur l’adéquation de l’objectif démographique avec la capacité d’accueil

238 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 107 : Potentiel global de logements productibles dans le cadre du PLU

239 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

2.3 DELIMITATION DES ZONES ET APPLICATION DES REGLES 2.3.1 Zones urbaines « U »

Les zones urbaines sont dites « zones U ». Peuvent être classés en zone urbaine, les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.

2.3.1.1 Zone UA

Cette zone correspond groupement très homogène du centre ancien de l’agglomération dans laquelle les capacités des équipements publics permettent d’admettre immédiatement les nouvelles constructions.

Elle comprend essentiellement de l’habitat en ordre continu ainsi que des services et activités diverses liés à la vie urbaine notamment le long de la rue du Docteur Philémon Rastoul et autour de la place de la Mairie. Le PLU instaure un secteur de diversité commerciale à protéger pour les commerces de proximité ce qui interdit le changement de destination des rez-de-chaussée commerciaux et/ou de services pour une autre vocation.

Carte 108 : La zone UA au village

Cette zone pourra accueillir un maximum de destinations de constructions existantes. L’objectif est de permettre une mixité fonctionnelle en interdisant néanmoins les sous-destinations de constructions jugées d’emblée incompatibles avec la vocation première d’habitat (commerces de gros, industrie et entrepôts). Les constructions destinées à l’exploitation agricole et forestière sont également proscrites. Toutefois, compte-tenu de l’existence de caves, des extensions sous conditions de ce type de constructions sont admises.

240 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP Les autres sous-destinations admises (artisanat et commerce de détail, restauration, activités où s’effectue l’accueil d’une clientèle, hébergement hôtelier et touristique, bureau et centre de congrès et d’exposition) sont autorisées sous réserve d’être compatibles avec la vocation de la zone et notamment de ne pas générer de dangers ou de nuisances pour la commodité du voisinage.

Il est à noter que pour favoriser la mixité sociale et servir l’objectif de création sociaux, la Commune a choisi d’imposer que dans le cadre de la réalisation d’un programme de logements comportant plus de 600 m² de surface de plancher, il doit être réalisé une part minimale de logements locatifs sociaux et/ou en accession à la propriété équivalente à 20% de l’offre totale.

La zone s’étend sur 12 hectares.

2.3.1.2 Zone UB

Cette zone correspond à l’ensemble des extensions pavillonnaires récentes (elle intègre tous les nouveaux quartiers aménagés depuis la modification n°5). Elle concerne le village mais aussi le quartier de la Malhaute en frange Sud du territoire et qui forme une conurbation avec la Commune de Lignan sur Orb.

La zone a vocation à être densifiée.

Elle comprend essentiellement de l'habitat mais aussi de petites activités économiques associées (cordonnier, salon d’esthéticienne, …). Ces activités doivent être compatibles avec la vocation principale de la zone, à savoir l’habitat, et doivent respecter les règles en matière de stationnement.

La zone se découpe en 4 secteurs :

 Le secteur « UB » qui porte quasiment sur l’intégralité de la zone au village et sur le quartier de la Malhaute ;  Le secteur « UBa » plus dense, correspond au lotissement situé en contrebas du parking du cimetière.  Le secteur « UBb » du lotissement relativement dense des « Jardins des Masselettes » (en cours de finalisation). Il s’articule autour des rues de la Carierrasse et Antoine de Saint-Exupéry respectivement en frange Sud et Ouest et son aménagement doit prêter une attention particulière vis-à-vis des équipements publics en frange Nord-Ouest (dojo et salle polyvalente) et vis-à-vis de la proximité de la RD33 à l’Est (traitement avec l’espace agricole / naturel limitrophe)  Le secteur « UBc » qui correspond aux constructions établies sur la partie Est du chemin des vignes dans le vallon de Lamarre

La création de ces secteurs UBa, UBb et UBc résulte de l’instauration de règles différentes en termes de hauteur (5,5 mètres pour UBc, 7 mètres pour UBa et 7,5 mètres pour UBb au lieu de 9 mètres pour la zone UB), en termes d’emprise au sol (40% pour UBc, 50% pour UB et pas règlementé pour UBa et UBb) et en termes d’obligation de création de stationnement concernant les constructions à vocation d’habitat. Ces différences de règlementation se justifie notamment par un objectif d’intégration paysagère (UBc dans le vallon de Lamarre, UBa sur les hauteurs du pech du cimetière et UBb sur le secteur haut des Masselettes). La règlementation du secteur UBb, en cours de finalisation, a été grandement reprise pour ne pas changer les règles en cours d’aménagement.

Les destinations et sous de destinations interdites sont les mêmes dans les 4 secteurs : exploitation agricole et forestière, restauration, commerces de gros, cinéma, industrie, entrepôt et centre de congrès et d’exposition.

241 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP Comme pour la zone UA et pour les mêmes raisons les extensions de constructions destinées à l’exploitation agricole et forestière sont admises sous conditions.

Carte 109 : La zone UB et ses 4 secteurs au village

Carte 110 : La zone UB au quartier de la Malhaute

242 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 111 : Le secteur UBa près du cimetière

Carte 112 : Le secteur UBb

Les secteur UBa et UBb sont en cours d’aménagement.

243 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 113 : Le secteur UBc au Vallon de Lamarre

Pour la zone UB dans son intégralité, les mêmes dispositions qu’en zone UA sont prises pour favoriser la mixité sociale (création de logements à caractère social pour les programmes de logements à partir de 600 m² de surface de plancher). Certaines « dents creuses », dont certaines parcelles de plus de 2500 m² identifiées dans le cadre de l’estimation du potentiel intra-urbain, sont susceptibles de pouvoir servir cet objectif.

Outre l’incompatibilité potentielle avec le caractère majeur d’habitat de la zone, la raison principale de l’interdiction des sous-destination de restauration, de cinéma et de centre de congrès et d’exposition est de favoriser indirectement leur implantation dans le centre ancien et dans certaines zones d’activités.

La zone s’étend sur près de 90 hectares dont 24 hectares correspondant au quartier de la Malhaute, 8000m² correspondant au lotissement en contrebas du cimetière, 2,3 hectares correspondant au lotissement des « Jardins des Masselettes » et 5500 m² correspondant au secteur des vignes.

2.3.1.3 Zone UE

Cette zone correspond aux zones d’activités du village comprenant d’une part une bande localisée le long de la RD19 en entrée Sud avec notamment l’ancienne cave coopérative transformée en cave particulière et intégrant d’autre part la Zone d’Activités Economiques des « Masselettes » entre la RD19 et la RD33 en entrée Nord en provenance de Murviel-lès-Béziers.

Elle correspond également à la zone d’activités qui se situe en périphérie Nord du quartier de la Malhaute détaché du village et qui forme une conurbation avec l’urbanisation de la Commune de Lignan sur Orb. Elle est bordée par la RD19 située sur sa limite Est et à partir de laquelle sa desserte principale s’organise.

244 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP L’aménagement de cette zone de la Malhaute est en cours de finalisation (12 hectares étaient déjà construits et/ou aménagés avant cette dernière phase de travaux). Il concrétise un projet qui date de 10 ans et qui avait fait l’objet d’une étude paysagère dans le cadre d’une Révision allégée du PLU (2008). Les conclusions de l’étude sont pour leur grande part reprises par le biais de prescriptions paysagères et architecturales intégrées au présent règlement.

La zone se découpe en 4 secteurs :

 Le secteur « UE1 » en entrée Sud par la RD19 qui correspond à l’ancienne cave coopérative et qui est accessible à partir de l’avenue de Béziers. La force de l’architecture de la cave coopérative doit être protégée ;  Le secteur « UE2 » qui s’articule autour de l’avenue Georges Clémenceau. Ce secteur doit s’inscrire comme une articulation entre l’ancienne cave coopérative et la zone des Masselettes afin de garantir une unité en front de RD19 ;  Le secteur « UE3 » de la Zone d’Activités Economique des Masselettes desservi par la rue de la Carierrasse (projet de raccord avec la RD33).  Le secteur « UE4 » qui correspond à la Zone d’Activités Economique de la Malhaute accessible à partir de la RD19 et en provenance du quartier d’habitat du même nom.

Carte 114 : La zone UE et ses 3 secteurs du village

La différenciation entre ces 4 secteurs résulte notamment des différentes destinations de constructions qui y sont interdites. La destination de logement est interdite dans le secteur UE1 de la cave coopérative et elle est admise sous certaines conditions pour les 3 autres secteurs (présence permanente et nécessaire, création simultanée ou postérieure à celle du bâtiment d’activité avec intégration dans ce dernier et surface de plancher de 120 m² maximum

245 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP De plus, les constructions appartenant aux sous-destination d’hébergement hôtelier et touristique, de cinéma et de centre de congrès et d’exposition sont interdites en secteur UE4 de la Malhaute.

La destination de cinéma est aussi interdite dans le secteur UE2 car si ce type de construction doit être installé l’objectif est que l’emplacement se situe dans la ZAE des Masselettes ou dans le centre ancien.

Carte 115 : Le secteur UE4 au Nord du quartier d’habitat de la Malhaute

Enfin, la destination d’exploitation agricole et forestière est aussi admise sous la condition de la compatibilité avec le voisinage dans toute la zone et ses 4 secteurs (UE1 correspond à la cave coopérative et UE2 et UE3 accueillent des hangars agricoles).

Il est à noter que différentes dispositions en termes d’implantation, d’emprise au sol, de hauteur, de règlementation des clôtures, de retrait des accès, de plantation, … sont édictées pour favoriser l’intégration paysagère des zones d’activités mais aussi dans l’optique de ne pas accroitre de potentiels risques en matière de sécurité routière.

Les règles relatives à la ZAE de la Malhaute sont particulièrement étayées en ce sens avec la reprise des règles de la révision spécifiquement dédiée en 2008 et des préconisations de l’étude paysagère réalisée dans ce cadre. Cette règlementation particulière porte notamment sur le traitement des entrées des espaces privées, sur l’intégration paysagère des zones de stockage, sur les éclairages ou encore sur les enseignes.

La zone s’étend sur un peu plus de 35 hectares : UE1 avec 1 hectare, UE2 de 9000 m², UE3 de 16 hectares et UE4 avec 17 hectares.

246 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 116 : Les secteur UE1 et UE2

Carte 117 : Le secteur UE3 des Masselettes

247 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2.3.1.4 Zone Uep

Cette zone se situe d’une part au Nord-Est de la Zones d’Activités Economiques des « Masselettes » en bord de la RD33 (route de Murviel-lès-Béziers) et d’autre part entre le centre ancien et la route de Pailhès.

Elle a exclusivement vocation à accueillir des constructions destinées aux équipements d’intérêts collectif et aux services publics.

Dans le secteur de la ZAE des « Masselettes », elle accueille la salle polyvalente ainsi qu’un dojo et un projet de réalisation des ateliers techniques municipaux y est programmé.

Dans le secteur de la route de Pailhès, y sont établis les écoles maternelle et primaire, le stade Thierry SANTA, un court de tennis, les boulodromes, un skate-park et un city-stade.

Carte 118 : La zone Uep et ses 2 sous-secteurs

Outre l’ensemble des sous-destinations d’équipements d’intérêt collectif et de services publics, les habitations sont également autorisées sous conditions.

La zone couvre une superficie d’environ 5 hectares (8500 m² aux Masselettes).

248 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2.3.2 Zones à urbaniser « AU »

Les zones à urbaniser sont dites " zones AU ". Peuvent être classés en zone à urbaniser les secteurs destinés à être ouverts à l'urbanisation.

Lorsque les voies ouvertes au public et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone et que des orientations d'aménagement et de programmation et, le cas échéant, le règlement en ont défini les conditions d'aménagement et d'équipement, les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les orientations d'aménagement et de programmation et, le cas échéant, le règlement.

Lorsque les voies ouvertes au public et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU n'ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, son ouverture à l'urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision du plan local d'urbanisme comportant notamment les orientations d'aménagement et de programmation de la zone.

Cette zone correspond aux secteurs d’extension essentiellement destinés à accueillir de l’habitat mais aussi des activités compatibles.

Elle couvre environ 6,2 hectares localisés au village (il n’y a pas d’extension programmée au niveau du quartier de la Malhaute). La zone AU1 couvre 3,9 hectares et la zone AU2 porte sur 2,3 hectares.

Elle fait l’objet d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation relative aux 2 secteurs qui la composent.

La zone se découpe en 2 secteurs :

 Le secteur « AU1 » de la « Granouillère » en frange Nord de l’urbanisation et au Nord de la route de Pailhès (RD33)  Le secteur « AU2 » du « vallon de Rouïre » en frange Nord de l’urbanisation et au Sud de la route de Pailhès (RD33) dont l’aménagement sera « associé » avec celui de la « Granouillère » pour garantir le traitement de l’entrée de ville

Concernant les destinations de constructions, ce sont les mêmes qui sont interdites dans les 2 secteurs AU et qui correspondent à celles interdites en zone UB puisqu’au terme de leur aménagement ces zones seront reclassées comme telles : exploitation agricole et forestière, restauration, commerces de gros, cinéma, industrie, entrepôt et centre de congrès et d’exposition.

Les 2 secteurs sont soumis à la réalisation d’une Opération d’Aménagement dite « d’ensemble » au principe de réalisation de 20% de logement à caractère social.

La construction du projet avec les Personnes Publiques Associées (PPA) et la réflexion menée dans le cadre de la réalisation des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) ont permis d’affiner la délimitation de cette zone d’aménagement (réduction de la superficie sur la partie Nord du fait des remarques des PPA notamment pour la prise en compte du paysage et de la topographie, étirement relatif de la partie Sud-Est de la zone AU2 pour organiser la gestion du pluvial, …).

249 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 119 : La zone AU

L’emplacement de AU1 et de AU2 découle de la prise en compte des principes du « dessin » futur de la ville envisagé par la Commune et développé dans le PADD (Objectif : « Composer » la ville de demain). Il s’agit entre autres de ne pas transgresser la limite Ouest au-delà de la RD19, de ne pas franchir le ruisseau du Bouquet au Sud-Ouest du tissu bâti ou encore de protéger les terres agricoles du vallon de Lamarre.

Cet emplacement est par ailleurs et surtout un lieu stratégique : proximité d’équipements publics majeurs (écoles, stade et autres aménagements sportifs, opportunité de traiter l’entrée de ville en provenance de Pailhès, proximité directe des transport collectifs, proximité relative du centre ancien, continuité de cheminement « doux » jusqu’au centre ancien par l’utilisation de l’avenue Delcellier, …

250 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2.3.3 Zone agricole « A »

Les zones agricoles sont dites « zones A ». Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles.

2.3.3.1 Présentation générale de la zone et de ses règles

Il s’agit de la zone agricole à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Elle concerne donc à la fois les terres agricoles effectivement cultivées mais aussi les terres non cultivées et cultivables, qui présentent un intérêt agronomique, biologique ou économique.

Elle représente 730 hectares soit un peu plus de la moitié du territoire communal.

Elle comporte une zone agricole strictement protégée (les constructions agricoles y sont ainsi interdites et seules les constructions d’intérêt collectif et destinées aux services publics y sont admises).

La zone se découpe en 2 secteurs :

 Le secteur « A » qui offre des possibilités de construire  Le secteur « Ap » localisé sur le pourtour du village, le long de la RD19, dans le vallon de Lamarre, autour du pech d’Astiès et entre le quartier d’habitat et la zone d’activités de la Malhaute dans l’optique de préserver le paysage et des cônes du vues.

Conformément à la législation, seules les constructions destinées à l’exploitation agricole et forestière et aux services publics ou d’intérêt collectif sont admises dans le secteur A.

Carte 120 : La zone A

251 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP Les conditions d’acceptation de la création de logements en zone A (pas dans le secteur Ap) sont les suivantes : ✓ Qu’elles soient destinées au logement d’un exploitant agricole dont la présence permanente et rapprochée est nécessaire au fonctionnement de l'exploitation (directement liées à une exploitation agricole et au statut d’agriculteur du pétitionnaire) ; ✓ D’être réalisées simultanément ou postérieurement aux bâtiments agricoles auxquels elles sont liées et qu’elles ne puissent, après leur construction, être disjointes de l'exploitation ; ✓ De ne pas aboutir à la création de plus d’un logement par exploitation ; ✓ D’être établies à proximité immédiate du siège d’exploitation c'est-à-dire à une distance maximale d’implantation de 30 mètres vis-à-vis de ce dernier, distance mesurée au point le plus éloigné du logement sauf si une distance plus grande est requise par exemple dans le cadre d’exploitation à vocation d’élevage ; ✓ Que la surface y étant dédiée n’excède pas le tiers de la surface totale du bâtiment agricole considéré et ne dépasse pas une superficie de plancher de plus de 120 m² ; ✓ Qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages.

Toujours en zone A, la création d’annexes des constructions existantes à destination d’habitation est admise à raison d’une seule annexe (hors piscine) par construction à vocation d’habitation à compter de l’approbation du présent PLU, à condition : ✓ De ne pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site ; ✓ Que la création de l’annexe n’aboutisse pas à la création d’un nouveau logement ; ✓ Que son emprise au sol totale (hors piscine) ne dépasse 30 m² ; ✓ D’être implantées à une distance maximale de 15 mètres vis-à-vis de la construction principale, distance mesurée au point le plus éloigné de l’annexe ; ✓ De ne pas dépasser 3,5 mètres de hauteur.

Dans l’ensemble de la zone A, les piscines sont autorisées à la condition : ✓ De ne pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site ; ✓ D’être implantées à une distance maximale de 15 mètres vis-à-vis de la construction principale, distance mesurée au point le plus éloigné de la piscine.

L’objectif est ici de ne pas pénaliser les constructions à vocation d’habitation préexistante à la protection stricte de ces espaces agricoles.

Il est à noter que des changements de destinations sont admis pour 2 domaines agricoles remarquables dont l’un est situé dans le secteur Ap (Domaine de Lamarre) et l’autre en zone A (Domaine de la Condamine).

2.3.3.2 Délimitation du secteur Ap

La délimitation du secteur « Ap » résulte essentiellement de motifs paysagers : entrée de village par Pailhès, cône de vue en provenance de Murviel-lès-Béziers, protection du vallon de Lamarre, protection autour du pech d’Astiès (objectif de la délibération de complétude des objectifs de la prescription), protection autour du pech du cimetière ou encore le long de la RD19.

252 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP Elle s’appuie aussi sur d’autres critères tels que la présence de canalisations souterraines d’irrigation (anciennement considérées comme une Servitude d’Utilité Publique de type A2), le potentiel agronomique des terres (Cf cartographies « Potentiel agronomique globale » et « Potentiel agronomique viticole » de la Partie A du diagnostic 3.1.3 Potentiel agronomique), la présence de zones de présomption de prescriptions archéologiques, ...

Il est à noter que ce projet de classement en secteur « Ap » reprend partiellement un zonage du PLU en vigueur qui interdit déjà la constructibilité agricole : secteur N1 et N2 autour du pech d’Astiès et dans le vallon de Lamarre, autour du pech du cimetière, au Nord-Ouest de l’urbanisation du village près du pech de Galifié, … secteur N6 en entrée de village par Pailhès ou encore secteur A2a au Nord de l’urbanisation.

Une part relativement importante de la zone N a été reclassée en zone A pour mieux correspondre à la réalité de l’utilisation et de l’occupation du sol.

Au-delà du motif paysage, de la volonté d’éviter le mitage, de la prise en compte du potentiel agronomique, … le secteur « Ap » a surtout été établi en concertation avec les agriculteurs (associés depuis le début du PLU notamment du fait de la problématique avec les exploitations de carrière) pour s’assurer qu’il n’entraverait pas la réalisation de potentiels futurs projets agricoles qui seraient identifiés

Suite aux remarques des PPA lors des réunions d’association, et notamment de la Chambre d’Agriculture et Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), le projet de délimitation a également évolué (secteur Ap instauré entre le quartier d’habitat de la Malhaute et la ZAE, réduction du secteur Ap notamment sur la frange Ouest de la ZAE de la Malhaute, …).

Carte 121 : Le secteur Ap autour du village

253 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 122 : Le secteur Ap entre quartier d’habitat et ZAE de la Malhaute

A l’issue de l’ensemble de ces évolutions, le secteur A constructible pour les agriculteurs représente une superficie de plus de 522 hectares et le secteur Ap couvre une superficie de 206 hectares. La superficie pouvant accueillir des constructions agricoles représente près de 40% de la superficie totale du territoire.

2.3.4 Zone naturelle « N »

Les zones naturelles et forestières sont dites « zones N ». Peuvent être classés en zone naturelle et forestière, les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison :

1. Soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique ; 2. Soit de l'existence d'une exploitation forestière ; 3. Soit de leur caractère d'espaces naturels ; 4. Soit de la nécessité de préserver ou restaurer les ressources naturelles ; 5. Soit de la nécessité de prévenir les risques notamment d'expansion des crues.

Outre la protection des paysages au niveau du pech d’Astiès, du pech du cimetière, en entrée de ville le long de la RD19 (bassins de rétention) et dans le village, la zone vise la préservation de corridors écologiques (Orb et sa ripisylve et ruisseau du « Bouquet), de la plaine d’Aspiran (espace fonctionnel de zone humide) et elle intègre des secteurs d’exploitation de carrière, de traitement de déchets ainsi que de production d’énergie photovoltaïque.

La zone représente 485 hectares soit environ 35% du territoire communal.

254 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP La zone se découpe en 6 secteurs :

 Le secteur « N » qui correspond notamment aux pechs, à la plaine d’Aspiran et aux corridors écologiques où seules les constructions d’intérêt collectif et destinées aux services publics sont admises  Le secteur « Nc » relatif à l’exploitation des carrières  Le secteur « Nc1 » pour l’accueil d’activités connexes à l’exploitation de carrières (ex : centrale d’enrobage, centrale à béton, unité de valorisation des agrégats)  Le secteur « Nd » avec des centres de dépôts inertes ainsi que le stockage de déchets inertes avec leur valorisation  Le secteur « Ns » pour la production d’énergie solaire  Le secteur « Nt » du méandre de Savignac, quasiment intégralement soumis au risque d’inondation, pour l’implantation d’activités liées au tourisme et aux activités sportives sans nouvelle construction.

Toutes les destinations de constructions hormis celle relatives aux équipements d’intérêt collectif et services publics sont interdites. Ces dernières sont admises sous conditions.

Comme dans le secteur A, les travaux de restauration ou travaux d’extension mesurés de constructions à usage d’habitation existantes sont autorisés, à raison d’une seule extension à partir de l’approbation future du PLU, sous réserve : ✓ De ne pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site ; ✓ Qu’il n’y ait pas création d’un nouveau logement ; ✓ De ne pas augmenter de plus 20 % la surface de plancher (ou l’emprise au sol lorsque la construction ne génère pas de surface de plancher) de la construction initiale ; ✓ De ne pas dépasser 200 m² de surface totale de plancher après travaux (existant + extension) ; ✓ De se limiter à la hauteur de la construction initiale.

Carte 123 : La zone N

255 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP La règlementation des différents autres secteurs est la suivante :

Dans le secteur Nc :

L’exploitation des carrières est autorisée sous réserve : 1) De réaliser une réhabilitation débutant 6 mois au maximum après la fin de l’extraction et effectuée dans un délai de 2 ans ; 2) De respecter une réhabilitation conforme à celle prévue dans le cadre de l’autorisation préfectorale.

Ce secteur n’a pas été modifié car la Commune a décidé de préserver son terroir et donc de mettre un terme à ce type d’exploitation.

Carte 124 : Le secteur Nc

Dans le secteur Nc1 :

Est autorisée, l’implantation d’activités connexes à l’exploitation de carrières (ex : centrale d’enrobage, centrale à béton, unité de valorisation des agrégats) à la condition de répondre aux normes en vigueur.

Dans le secteur Nd :

Sous réserve de la remise en état du site, de la prise en compte de l’environnement, des paysages ainsi que des risques conformément aux règles en vigueur, sont autorisés : ✓ Les installations de traitement des matériaux ✓ Les unités de concassage broyage des matériaux ✓ Les locaux, dépôts, bungalows, liés à l’activité.

256 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 125 : Le secteur Nc1

Carte 126 : Le secteur Nd

257 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 127 : Le secteur Ns

Carte 128 : Le secteur Nt

258 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Dans le secteur Ns :

Sont autorisés, les aménagements nécessaires à la production d’énergie photovoltaïque sous réserve d’'assurer leur insertion dans l'environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone.

Ce secteur a été réduit de près de moitié par rapport au secteur équivalent du PLU en vigueur (N5s). Il est désormais délimité sur la base du Permis d’Aménager délivré pour la mise en place du projet.

Dans le secteur Nt :

Est autorisée, l’implantation d’activités et d’aménagements, sans nouvelle construction, liés au tourisme et aux activités sportives sous réserve d'assurer leur insertion dans l'environnement et leur compatibilité avec le maintien du caractère naturel, agricole ou forestier de la zone.

Sa délimitation n’a pas changé.

Le tableau ci-après synthétise les règles les plus importantes concernant les zones U et AU du PLU.

2.4 ORIENTATION(S) D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION

Pour traduire sa politique d’aménagement inscrite dans le PADD et ses 3 axes, la Commune a élaboré 2 Orientations d’Aménagement et de Programmation. Ces 2 OAP portent :

1) Sur les 2 secteurs d’extension « Granouillère-Rouïre » des zones AU1 et AU2 dont l’aménagement sera étroitement associé du fait de leur positionnement proche et du fait du besoin d’une coordination pour des raisons techniques et paysagère (aménagement de la voirie et de l’entrée de ville de part et d’autre de la RD33, gestion du pluvial, traitement de la frange paysagère et fonctionnelle avec l’espace agricole, …) ; 2) Sur la thématique des déplacements. Cette OAP comprend des schémas de principes à différentes échelles pour traduire la politique en matière de déplacements (échelles du territoire, du village et du centre ancien). Elle a été réalisée suite aux remarques des PPA lors des réunions d’association.

Rappelons que les OAP s’imposent aux projets opérationnels dans un rapport de compatibilité. Leurs principes d’aménagement se traduisent essentiellement sous la forme de schémas (Pièces n°5 du PLU).

Photo 99 : Secteur d’extension de Rouïre

259 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

UA Usage du sol & destination Caractéristiques urbaines, architecturales, environnementales et paysagères Equipements et réseaux OCC INTERDITES OCC CONDIT PART MIXITE VOLUMETRIE & IMPLANTATION QUALITE TRAITEMENT ENVIRON STATIONNEMENT DESSERTE VOIRIE DESSERTE RESEAUX Exploitation agricole et forestière Secteur de diversité commerciale à protéger Hauteur clôtures 1,80 m RACCORD Sous destination de commerces de gros (Rue Philémon Rastoul et place Mairie) Pourcentage pente toit max de 33 % EN Sous-destination d'industrie et entrepôt Nuancier SOUTERRAIN

Autres sous-destinations de commerce et activités de service Habitation : 1 place par logement et 1 place par tranche de 60 m² Autres sous-destination d'activités des secteurs secondaire ou tertiaire Artisanat : 40% de surface de plancher Extension des constructions agricoles Restauration : 40% de surface de plancher Alignement sur les voies et emprises publiques existantes Activités avec clientèle : Ordre continu limite latérale à l’autre Hébergement : 1 place par chambre Pas de limite d'emprise Bureau : 40% de surface de plancher Hauteur max : 12 mètres Emplacement cycles pour habitation et bureau si plus de 2 neufs

Choix essences correspondant aux caractéristiques de l’espace (Guide CAUE)

UB,UBa, UBb Usage du sol & destination Caractéristiques urbaines, architecturales, environnementales et paysagères Equipements et réseaux et UBc OCC INTERDITES OCC CONDIT PART MIXITE VOLUMETRIE & IMPLANTATION QUALITE TRAITEMENT ENVIRON STATIONNEMENT DESSERTE VOIRIE DESSERTE RESEAUX Exploitation agricole et forestière 5 mètres limite de propriété / emprises publiques Habitation UB et UBa : 1 place par logement et 1 par tranche de 60 m² Commerce de gros, restauration et cinéma et / aux voies publiques ou privées à usage public Habitation en UBb : 2 places par logement (sauf parcelle < 300 m²) Industrie, entrepôt et centre de congrès UBb avec dispositions particulières Habitation en UBc : 2 places par logement et 1 sur voie publique 3 mètres par rapport aux limites séparatives Artisanat : 60% de la surface de plancher RACCORD Sous destinations d’artisanat & commerce de détail UB : 50% d'emprise max Activités avec clientèle : 60% de la surface de plancher EN Activités de services avec accueil d’une clientèle UBc : 40% d'emprise max Hébergement : 1 place par chambre SOUTERRAIN Hébergement hôtelier et touristique UBa et UBb : emprise non règlementée Bureau : 60% de la surface de plancher Bureau Hauteur max UB : 9 mètres (2 niveaux) Emplacement cycles pour habitation et bureau si plus de 2 neufs Hauteur max UBa : 7 mètres (1,5 niveau) Hauteur max UBb : 7,5 mètres (1,5 niveau) Impasses proscrites en UBb et UBc Hauteur max UBc : 5,5 mètres Emplacement de borne pour rechargement électrique Emplacement pour fibre optique lors des travaux Hauteur clôtures 1,80 m en UBb et UBc si création ou réfection voirie Dispositions particulières de clotures pour UBb et UBc Pourcentage pente toit max de 33 % 20% de logements sociaux Nuancier à partir de 600 m² de surface de plancher Préservation des plantations existantes ou remplacement Dans le cadre d'opérations 15% d'espaces libres d'accompagnement avec plantations Choix essences correspondant aux caractéristiques de l’espace (Guide CAUE)

UE1, UE2, Usage du sol & destination Caractéristiques urbaines, architecturales, environnementales et paysagères Equipements et réseaux UE3 et UE4 OCC INTERDITES OCC CONDIT PART MIXITE VOLUMETRIE & IMPLANTATION QUALITE TRAITEMENT ENVIRON STATIONNEMENT DESSERTE VOIRIE DESSERTE RESEAUX UE1 : Habitation 5 mètres par rapport aux emprises publiques Habitation UE2, UE3 et UE4 : 1 place par logement et 1 par tranche de 60 m² Constructions annexes à l'habitation sauf en UE3 UE1 et UE4 : respectivement à 20 m et 30 m de l'axe de la RD19 Artisanat : 60% de la surface de plancher UE2 et UE4 : Sous-destination cinéma UE4 : clotures à 10 mètres de l'axe de la RD19 Restauration : 60% de la surface de plancher RACCORD Seulement UE4 : 4 mètres par rapport aux limites séparatives (5 mètres en UE4) Commerce de gros : 60% de la surface de plancher EN Sous-destination hébergement hôtelier et touristique Emprise au sol maximum de 50% sauf en UE4 avec 20% Activités avec clientèle : 60% de la surface de plancher SOUTERRAIN Sous-destination centre de congrès et d'exposition Hauteur max : 8 mètres sauf pour UE4 si justification Hébergement : 1 place par chambre Industrie : 60% de la surface de plancher Hauteur clôtures 1,80 m Bureau : 60% de la surface de plancher Exploitation agricole et forestière (conditions différentes UE1) Dispositions particulières pour UE4 Emplacement cycles pour habitation et bureau si plus de 2 neufs UE2, UE3 et UE4 : Habitation Commerces et activités de services Nouvel accès proscrits sur la RD19 (sauf pour pour UE2 et UE4 avec sous-destinations interdites) UE1 et UE2 avec accès exclusif par les Autres activités des secteurs secondaires ou tertiaire avenues de Béziers et Clémenceau (sauf pour UE4 avec sous-destinations interdites) UE4 avec recul de 4 mètres des entrées de parcelles UE2 : Plantation d'un front végétalisé en bord de RD19 avec accueil poids-lours 1 arbre de haute tige pour 4 emplacements de stationnement Préservation des plantations existantes ou remplacement Dans le cadre d'opérations 15% d'espaces libres d'accompagnement avec plantations Néant Choix essences correspondant aux caractéristiques de l’espace (Guide CAUE)

Usage du sol & destination Caractéristiques urbaines, architecturales, environnementales et paysagères Equipements et réseaux Uep OCC INTERDITES OCC CONDIT PART MIXITE VOLUMETRIE & IMPLANTATION QUALITE TRAITEMENT ENVIRON STATIONNEMENT DESSERTE VOIRIE DESSERTE RESEAUX Exploitation agricole et forestière 5 mètres par rapport aux emprises publiques Néant RACCORD Commerce et activités de service 3 mètres par rapport aux limites séparatives EN Autres activités des secteurs secondaire ou tertiaire Pas de limite emprise SOUTERRAIN Hauteur max : 13 mètres Sous-destination habitation 1 arbre de haute tige pour 4 emplacements de stationnement (Présence permanente nécessaire) Préservation des plantations existantes ou remplacement Choix essences correspondant aux caractéristiques de l’espace (Guide CAUE) Néant

AU1 et AU2 Usage du sol & destination Caractéristiques urbaines, architecturales, environnementales et paysagères Equipements et réseaux OCC INTERDITES OCC CONDIT PART MIXITE VOLUMETRIE & IMPLANTATION QUALITE TRAITEMENT ENVIRON STATIONNEMENT DESSERTE VOIRIE DESSERTE RESEAUX Exploitation agricole et forestière 5 mètres par rapport aux emprises publiques Habitation : 3 places par logement dont 1 publique RACCORD Restauration, commerce de gros et cinéma 3 mètres par rapport aux limites séparatives (ou nul pour annexes) Artisanat : 60% de la surface de plancher EN Industrie, entrepôt et centre de congrès Pas de limite emprise (mais disposition pour annexes) Activités avec clientèle : 60% de la surface de plancher SOUTERRAIN Hauteur max : 9 mètres et 2 étages (12 mètres logements sociaux) Hébergement : 1 place par chambre Bureau : 60% de la surface de plancher Hauteur clôtures 1,80 m Toutes les constructions admises avec Opération d'Ensemble et OAP Pourcentage pente toit max de 33 % Impasses proscrites Artisanat et de commerce de détail Frange paysagère sur tout le pourtour avec traitement homogène Emplacement de borne pour rechargement électrique Activités de services où s’effectue l’accueil d’une clientèle des murs de clotures et accompagnement végétal avec même essence Emplacement pour fibre optique lors des travaux Hébergement hôtelier et touristique Bureau 1 arbre de haute tige pour 4 emplacements de stationnement Habitation avec logements sociaux (20%) Préservation des plantations existantes ou remplacement Dans le cadre d'opérations 10% d'espaces libres d'accompagnement avec plantations Néant Choix essences correspondant aux caractéristiques de l’espace (Guide CAUE)

Tableau 36 : Synthèse des principales règles pour les zones U & AU

260 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2.4.1 OAP du secteur « Granouillère-Rouïre »

Les principes d’aménagement imposés sur ces 2 secteurs d’extension associés sont les suivants : - De mener le projet sous la forme d’une Opération d’Aménagement (d’Ensemble) - De créer un giratoire sur la RD33 et de structurer le réseau viaire et « doux » avec l’élargissement de chemins existants et la création de voies hiérarchisées (définition des accès pour les voiries structurantes et secondaire, traitement des chemins existants, « greffe » programmée entre amorce de voirie du tissu bâti existant et le futur quartier, largeurs minimales des voiries hiérarchisées, interdiction d’impasse, création d’au moins 1 trottoir adapté aux Personnes à Mobilité Réduite, passage « doux » au-dessus du ruisseau de la Carierrasse, …) - De construire au minimum 20% de logements sociaux - D’atteindre une densité de 16 logements / hectare - De créer des espaces et du stationnement publics (au moins 1 espace public de « rencontre » par secteur d’extension, plantations par rapport au stationnement et globalement, 3 places de stationnement dont 1 sur l’espace public) - D’organiser le pluvial et créer des bassins de rétention (au moins 1 bassin de rétention ou une noue paysagère par secteur d’extension, dispositifs pluviaux le long des nouvelles voiries et voies à requalifier) - De garantir l’intégration paysagère et environnementale (traitement homogène de la frange urbaine en termes de clôtures et de végétalisation, préservation de certains talus et du caractère « rural » de certains chemins, préservation du ruisseau et de sa ripisylve en corrélation avec la protection au titre du L151-23°, étude paysagère pour préciser les hauteurs de constructions selon les lieux, adaptation des lots à la topographie, nuancier). NB : Il est à noter que cette OAP a fait l’objet de nombreuses évolutions notamment en lien avec la co-construction du projet avec les Personnes Publiques Associées (réduction du secteur d’extension sur sa frange Nord, principe de traitement paysager prolongé sur cette frange Nord, …).

2.4.2 OAP thématique sur les déplacements doux

Cette OAP édicte des principes globaux qui ne doivent pas être compromis par de potentiels projets. En effet, comme l’a fait remarquer le Conseil Départemental lors d’une réunion PPA, il s’agit de se limiter en termes de degré de précisions car la Commune ne peut pas anticiper sur les projets futurs départementaux (notamment concernant les aménagements le long des RD).

Les grands principes aux trois échelles du territoire, du village et du centre sont les suivants : - Echelle communale et supracommunale : Lier le village par des aménagements cyclables et plus généralement doux à chacune des communes limitrophes (Murviel-lès-Béziers, Pailhès, Lignan / Orb et par incidence au quartier de la Malhaute, Corneilhan, Cazouls-Lès-Béziers) - Echelle du village : Relier par des liaisons sécurisées les différents pôles d’intérêt avec un maillage permettant d’accéder aux transports en commun (Centre ancien avec Mairie, commerces et Eglise, ZAE des Masselettes, salle polyvalente et dojo, écoles et complexe sportif, cimetière, …) - Echelle du centre ancien : affirmation du maillage « doux » principal à l’échelle du village (RD33 avec avenue de Béziers, rue du docteur Philémon Rastoul, rue de la République, avenue Delcellier) et développement du maillage secondaire du centre ancien en fonction des centres d’intérêt (commerces de proximité, Mairie, Eglise et sa place, circuit de façades en trompe-l’œil, éléments architecturaux et patrimoniaux identifiés dans le guide touristique de l’ancienne Communauté de Communes Orb-Taurou).

261 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 129 : Schéma d’aménagement des secteurs « Granouillère-Rouïre » (AU1 et AU2)

Figure 15 : Photographies avec illustration des principes d’aménagement de l’OAP n°1

262 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 130 : OAP thématique « déplacements » à l’échelle de la Commune

Carte 131 : OAP thématique « déplacements » à l’échelle du village

263 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 132 : OAP thématique « déplacements » à l’échelle du centre ancien

Carte 133 : OAP thématique « déplacements » à l’échelle du centre ancien avec étapes circuit

264 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

2.5 AUTRES ELEMENTS A JUSTIFIER

2.5.1 Emplacements Réservés

Article L151-41-du Code de l’Urbanisme Le règlement peut délimiter des terrains sur lesquels sont institués : 1. Des emplacements réservés aux voies et ouvrages publics dont il précise la localisation et les caractéristiques ; 2. Des emplacements réservés aux installations d'intérêt général à créer ou à modifier ; 3. Des emplacements réservés aux espaces verts à créer ou à modifier ou aux espaces nécessaires aux continuités écologiques ; 4. Dans les zones urbaines et à urbaniser, des emplacements réservés en vue de la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logements qu'il définit ; 5. Dans les zones urbaines et à urbaniser, des servitudes interdisant, sous réserve d'une justification particulière, pour une durée au plus de cinq ans dans l'attente de l'approbation par la commune d'un projet d'aménagement global, les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement. […]

Le Plan Local d’Urbanisme défini 18 Emplacements Réservés.

Les Emplacements Réservés instaurés dans le PLU portent sur : - Des élargissements de voirie sur le pourtour de la ZAE de la Malhaute (ER n°1 à n°3), le long de la rue Mme de Sévigné (ER n°8a, n°8b et n°8c), le long de la RD19 de la limite Nord jusqu’à la jonction avec la RD154 (ER n°14a et n°14b), le long de la RD33 entre le village et la RD19 (ER n°17) et le long de la RD33 entre la rue Curie et la limite communale avec Pailhès (ER n°18)

- Des raccords de voirie programmés entre les rues Lucie Aubrac et Albert Camus en frange Ouest de l’urbanisation près de la rue de la Carierrasse (ER n°5), entre le chemin de Thézan à Pézenas et la rue Mme de Sévigné (ER n°9), entre la voie de desserte de la ZAE des Masselettes et la RD33 ou route de Murvièl (ER n°10)

- La création d’une piste cyclable le long de la RD19 à partir du quartier de la Malhaute vers le Nord (ER n°4a et 4b) – les élargissements et raccords de voiries cités précédemment sont souvent l’occasion de réaliser conjointement des aménagements adaptés aux déplacements « doux »

- La création de giratoire sur la RD19 au niveau de la rue de la Carierrasse (ER n°15) et au niveau de la Voie Communale n°3 près du Domaine de la Condamine (ER n°16)

- La création de fossés entre la RD19 et le Taurou (ER n°12) et la création de bassins de rétention le long de la RD19 au Nord de la ZAE des Masselettes (ER n°11)

- L’aménagement d’une aire de stationnement située à la rue Pasteur (ER n°7)

- Le réaménagement de la place de l’église (ER n°6)

- Un aménagement paysager en limite Nord-Ouest de la ZAE des Masselettes (ER n°13)

Ces Emplacements Réservés sont instaurés au bénéfice de la Commune et du Département.

Des Emplacements Réservés qui transcrivent les objectifs du PADD de la Commune et des OAP en matière de déplacements, de gestion du pluvial, d’offre en stationnement pour favoriser l’attractivité du centre pour l’accueil de population et de prise en compte du paysage.

265 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 134 : Localisation des Emplacements Réservés

266 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 135 : Les Emplacements Réservés à l’échelle du village

Le PLU définit l’emprise des Emplacements Réservés sur le plan de zonage et en précise leur destination prévue, ainsi que la collectivité, le service ou l’organisme public bénéficiaire dans la pièce qui leur est relative (Pièce 03-3).

267 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2.5.2 Eléments à préserver

Articles L151-19 du Code de l’Urbanisme Le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou architectural et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation.

Articles L151-23 du Code de l’Urbanisme Le règlement peut identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les sites et secteurs à protéger pour des motifs d'ordre écologique, notamment pour la préservation, le maintien ou la remise en état des continuités écologiques et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation. Lorsqu'il s'agit d'espaces boisés, ces prescriptions sont celles prévues aux articles L113-2 et L421-4. Il peut localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés et les espaces non bâtis nécessaires au maintien des continuités écologiques à protéger et inconstructibles quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les desservent.

Cette identification peut donc concerner des espaces mais aussi des éléments « linéaires » ou « ponctuels ». Elle implique un accord de la Commune pour une modification de l’élément identifié (à minima une déclaration préalable). L’ensemble des éléments repérés sont « ponctuel » (13) et « surfaciques » (il n’y a pas d’éléments linéaires).

25 éléments ou groupe d’éléments sont identifiés et protégés au titre des L151-19° et L151-23° du Code de l’Urbanisme. Ils sont donc classés, pour leur protection voire leur mise en valeur, en fonction de leur « nature » soit au titre du L151-19° soit au titre du L151-23° du Code de l’Urbanisme. Pour tous les éléments protégés, toute destruction, même partielle, ou dégradation est interdite.

L151-19° : L151-23° : 17. Pech boisé « d‘Astiès » 1. Croix de la place de « la Tour » 18. Boisement de la plaine d‘Aspiran 2. Croix de « Mission » 19. Ruisseau du « Bouquet » et ripisylve à Rouïre 3. Croix du « Cimetière » 20. Trame bleue de l’Orb, du Taurou et des 4. Croix de « Lamarre » ruisseaux majeurs (Bouquet, affluent du 5. Croix « d’Astiès » Taurou et ruisseaux et fossés de Lamarre) 6. Croix de « Germaine » 21. Noue près de Lamarre ou « Théron » 7. Croix de « Ravanès » 22. Noue près de la rue Etienne Querelle 8. Croix de la « Condamine » 23. Noues près d’Aspiran 9. Vierge dans son habitacle 24. Cyprès « d‘Astiès » 10. Chapelle de « Ravanès »

11. Domaine de « Ravanès » ou « d’Aspiran » 24 éléments ou groupes d’éléments identifiés et protégés comme éléments remarquables. 12. Domaine « d’Astiès »

13. Domaine de « Lamarre »

14. Domaine de la « Condamine »

15. Le Pigeonnier « Rastoul »

16. Ensemble haie/muret/fossé à la Condamine

268 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 136 : Localisation des éléments protégés au titre des L151-19° et L151-23°

269 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 137 : Localisation des éléments protégés au titre des L151-19° et L151-23° au Village

270 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 138 : Localisation des éléments protégés au titre des L151-19° et L151-23° au Village (vue aérienne)

271 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2.5.3 Changement de destination en zone Agricole

Article L151-11° du Code de l’Urbanisme Dans les zones agricoles, naturelles ou forestières, le règlement peut : […] 2° Désigner, en dehors des secteurs mentionnés à l'article L. 151-13, les bâtiments qui peuvent faire l'objet d'un changement de destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'activité agricole ou la qualité paysagère du site. Le changement de destination est soumis, en zone agricole, à l'avis conforme de la commission départementale de la préservation des espaces agricoles, naturels et forestiers prévus à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime, et, en zone naturelle, à l'avis conforme de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. […]

Deux bâtiments sont identifiés à ce titre. Il s’agit des Domaines de Lamarre et de la Condamine. Les 2 bâtis se situent en zone A.

La Commune envisage potentiellement aussi l’identification future d’autres bâti et notamment des Domaines d’Aspiran ou Ravanès et d’Astiès. En l’absence de projets précis cette identification n’a pas été encore réalisée pour ces 2 bâtisses localisées en zone N (dans le cadre d’une évolution future du PLU).

Les Personnes Publiques Associées ont suggéré lors d’une réunion de co-construction du projet de n’identifier que des parties précises des bâtiments de Lamarre et de La Condamine. Faute de pouvoir déterminer précisément à ce jour les morceaux de bâtiments qui seraient susceptibles de changer de destination, la Commune a pris le parti d’identifier l’ensemble des corps de bâtis. Il est à noter que ces domaines sont aussi protégés en tant qu’éléments remarquables à protéger.

Le changement de destination de ces bâtiments d'intérêt patrimonial et architectural, pastillés sur les documents graphiques, est autorisé sous conditions dans le règlement écrit. Ces conditions sont les suivantes : ❖ De ne pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site ;

❖ Qu’il n’y ait aucun ajout à la construction existante avec une préservation intacte de l’enveloppe extérieure (seule une rénovation intérieure est autorisée) et d’utiliser les matériaux d’origine.

Le changement partiel de destination des bâtiments identifiés vise l’accueil d’activités « agrotouristiques et festives ». Cette volonté communale se traduit au titre du Code de l’Urbanisme par des changements de destinations en faveur : de la restauration, d’activités de services ou s’effectue l’accueil d’une clientèle ou encore d’hébergement hôtelier et touristique. D’autres sous-destinations sont également potentiellement acceptables. Le Domaine de la Condamine est déjà utilisé à des fins autres qu’agricoles avec notamment de la restauration.

Dans tous les cas, le permis pour le changement de destination nécessitera l'avis conforme de la Commission Départementale de la Préservation des Espaces naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) prévue à l'article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime. La Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS) n’est pas concernée puisque les 2 bâtiments sont classés en zone A (aucun en zone N). A noter que l’identification potentielle future des domaines d’Aspiran et d’Astiès nécessiterait elle par la suite un passage en CDNPS puisque les 2 bâtis sont à ce jour classés en zone N.

Les 2 domaines font l’objet d’une description avec cartographies et photographies dans le règlement écrit.

272 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP

Carte 139 : Changement de destination admis pour les domaines de Lamarre et de la Condamine

2.5.4 Secteur à programme de logements mixité sociale

Les obligations en matière de production de logement sociaux résultent de l’article n°55 de la Loi Solidarité et Renouvellement Urbain de 2000 : Les communes de plus de 3500 habitants, situées dans les agglomérations de plus de 50000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants, et dans lesquelles les logements locatifs sociaux représentent moins de 20% du nombre de résidences principales, doivent prendre des dispositions pour faciliter la réalisation de ces logements en vue d'atteindre, à long terme, cet objectif de 20%. Cette obligation a été renforcée d’abord par la loi du 18/01/2013 qui a étendu cette obligation aux communes dites « isolées » (c’est à dire n’appartenant pas aux agglomérations ou EPCI définis ci- dessus, mais qui ont plus de 15 000 habitants et qui sont en croissance démographique) puis par le décret du 1er août 2014 qui fixe la liste des agglomérations, des EPCI et des communes isolées, assujettis à une obligation de 20 % de logements sociaux. Cette même loi a par ailleurs porté le taux légal de 20 à 25 % dans les secteurs qui nécessitent une production de logements sociaux supplémentaires.

A ce jour, la Commune n’est pas concernée par l’obligation de réaliser 20% de logements sociaux : ➢ Elle n’appartient pas à l’unité urbaine de Béziers au sens de l’INSEE c'est-à-dire à l’unité urbaine (Béziers, Boujan/Libron, Lignan/Orb, Maraussan et Villeneuve les Béziers) ; ➢ Elle n’appartient pas à l’agglo de Béziers comme EPCI « Béziers Méditerranée » ; ➢ Elle n’a pas plus de 15 000 habitants (cas des communes « isolées » n’appartenant pas à une agglomération ou à un EPCI visés) ; ➢ L’adhésion à la Communauté de Communes des « Avants Monts » en 2017 ne donne pas lieu à l’appartenance à une agglomération ou un EPCI à fiscalité propre de plus de 50 000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants (la population de la Communauté de Communes est de l’ordre de 26000 habitants)

273 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP Pour répondre aux prescriptions du SCoT (communes comprises entre 1 500 et 3 500 habitants : taux de 10 % de logements aidés ou une proportion de 1 logement aidé sur 4 construits dans les opérations neuves) pour anticiper sur les obligations futures (objectif démographique de 3600 habitants en 2030) et pour servir son objectif inscrit dans le PADD, la Commune a pris des dispositions en matière de création de logements sociaux.

Ainsi l’ensemble des zones U et AU à vocation principale d’habitat, donc hors zones spécifiquement dédiées aux activités économiques (UE1, UE2, UE3 et UE4) et hors zone spécifiquement dédiée aux équipements collectifs (Uep) font l’objet de dispositions pour la création de logements sociaux.

Dans la zone UA et dans la zone UB avec l’ensemble de ses secteurs il est exigé que « dans le cadre de la réalisation d’un programme de logements comportant plus de 600 m² de surface de plancher, une part minimale de logements locatifs sociaux et/ou en accession à la propriété équivalente à 20% de l’offre totale doit être produite ».

Pour les secteurs AU1 et AU2, il est la réalisation d’une part minimale de logements locatifs sociaux et/ou en accession à la propriété équivalente à 20% de l’offre totale.

Carte 140 : Secteur à programme de logements mixité sociale au Village

La zone UB correspondant au quartier d’habitat de la Malhaute est intégralement concernée par les dispositions en matière de création de logements sociaux.

274 E. Justification du projet Motifs des choix zonage, règlement, OAP 2.5.5 Secteur de diversité commercial à protéger

Dans l’optique de protéger les commerces et favoriser la diversité commerciale (commerce de détail et de proximité), le changement de destination des rez-de-chaussée commerciaux et/ou de services est interdit le long de la rue du Docteur Philémon Rastoul et autour de la place de l’Hôtel de ville identifiées sur le règlement graphique et sur la cartographie ci-après. Les réhabilitations le long de ces axes pourront prévoir la création de surfaces commerciales et/ou de services en rez-de-chaussée.

Carte 141 : Secteur de diversité commerciale à protéger

2.5.6 Espaces Boisés Classés

Il n’y a pas d’Espace Boisé Classé (EBC) sur le territoire thézanais.

3. ARTICULATION AVEC LES POLITIQUES ET PLANIFICATIONS SUPRA- COMMUNALES

3.1 DISPOSITIONS PARTICULIERES

3.1.1 Directive Territoriale d’Aménagement et de Développement Durable

La Commune n’est pas concernée par une Directive Territoriale d’Aménagement et de Développement Durable.

3.1.2 Loi Littoral

Le territoire thézanais n’est pas concerné par la Loi Littoral.

3.1.3 Loi Montagne

Le territoire thézanais n’est pas concerné par la Loi Montagne.

275 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

3.2 PLANS ET SCHEMAS EN COMPATIBILITE

3.2.1 SCOT

Le territoire thézanais est couvert par le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) du « Biterrois ». Les tableaux suivants montrent que le projet de PLU de Thézan-Lès-Béziers est compatible avec les axes, objectifs et orientations du Document d’Orientations Générales (DOG qui va être remplacé par le Document d’Orientation et d’Objectifs en cours de rédaction en 2019) qui concernent le territoire.

3.2.2 Schéma de Mise en Valeur de la Mer (SMVM) La Commune n’est pas concernée par un Schéma de Mise en Valeur de la Mer.

3.2.3 Plans de Déplacements Urbains (PDU) La Commune n’est pas concernée par un Plan de Déplacements Urbains. 3.2.4 Plan Local de l’Habitat (PLH) La Commune n’est pas concernée par un Plan Local de l’Habitat. 3.2.5 Plan d’Exposition au Bruit (PEB) La Commune n’est pas concernée par un PEB. NB : Puisque la Commune est concernée par un SCoT, son PLU doit avant tout être compatible avec ce dernier qui lui-même est compatible avec les documents suivants (L131-1° du Code de l’Urbanisme). La démonstration de la compatibilité du SCoT est suffisante mais une démonstration de la compatibilité avec certains documents majeurs est toutefois développée ci-après (SDAGE, SAGE et PGRi). 3.2.6 Charte de Parc Naturel Régional La Commune n’est pas concernée par une Charte de Parc Naturel Régional.

3.2.7 Charte de Parc National La Commune n’est pas concernée par un Parc National.

3.2.8 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Le PLU doit être compatible avec les orientations fondamentales et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Rhône-Méditerranée (Dispositions applicables pour 2016-2021 en partie C.4.3.1 du Diagnostic). Parmi les 9 orientations fondamentales du SDAGE, les documents d’urbanisme sont en lien direct avec l’orientation OF 4 : Renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau.

Le PLU comprend des mesures visant à limiter l’imperméabilisation des sols : ❖ Traitement des espaces libres pour lesquels un % minimum d’occupation du sol est requis dans le cadre d’opérations afin de participer à l’insertion de la construction dans le site, à l’amélioration du cadre de vie ainsi qu’au développement de la biodiversité et à la gestion des eaux pluviales

❖ Les aménagements réalisés sur le terrain doivent favoriser l’infiltration ou la rétention des eaux pluviales avant d’en garantir l’écoulement dans le réseau pluvial collectif par des dispositifs adaptés à l’opération et au terrain.

De plus des principes d’aménagement de nature à servir les dispositions du SDAGE sont édictés dans le cadre des OAP : créations de bassins de rétention, dispositifs pluviaux à créer dans le cadre de la réalisation de nouvelles voiries ou du réaménagement de l’existant, protection de la TVB, …

Le PLU de Thézan-lès-Béziers est compatible avec le SDAGE Rhône-Méditerranée

276 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan L'Orb et ses abords sont classés en zone Naturelle au titre du Les espaces identifiés par le SCoT et cartographiés comme des « pôles PLU. Une partie de ce classement correspond au secteur Nc 1.1.1 : Protection des majeurs de biodiversité » doivent demeurer naturels et inconstructibles. relatif à l'exploitation des carrières. Ce secteur n'est pas étendu Pôles Majeurs de Ces espaces ne doivent pas être enclavés ni dissociés des milieux dans le cadre de la révision du PLU. Ce dernier impose Biodiversité environnementaux avec lesquels ils sont en relation. A Thézan-lès- notamment à ce que soit réalisé une réhabilitation débutant 6 Béziers, il s'agit de l'Orb et de ses abords. mois au maximum après la fin de l’extraction et effectuée dans un délai de 2 ans.

L'Orb et ses abords sont classés en zone Naturelle au titre du Au sein de ces espaces d’intérêt écologique, il convient de maintenir PLU. Une partie de ce classement correspond au secteur Nc les continuités écologiques permettant le déplacement des espèces relatif à l'exploitation des carrières (Cf.précisions ci-avant). la animales et végétales, de maintenir le bon état de leur biodiversité, de rive gauche du Taurou et le fossé entre l'urbanisation du même que les zones protégées (ZNIEFF, Natura 2000), les espaces boisés 1.1.2 : Préservation village et Aspiran ainsi que des espaces agricoles qui sont non fragmentés ou encore les espaces agricoles mixtes. A Thézan-lès- des Pôles d’intérêt situés de part et d'autre sont classés en zone Agricole mais Béziers, il s'agit de l'Orb et de ses abords notamment sur sa rive droite écologique avec des protections supplémentaires le cas échéant (L151-19° et entre le fleuve et le ruisseau du Taurou, de la rive gauche du Taurou "Ensemble : haie / Muret / fossé à la Condamine" et L151-23° : en limite communale Nord, du Pech boisé d'Astiès et partiellement du "Trame Bleue"). Le pech d'Astiès est classé en zone Naturelle fossé entre l'urbanisation du village et Aspiran ainsi que des espaces inconstructible et fait l'objet d'une protection supplémentaire agricoles qui sont situés de part et d'autre. au titre du L151-23° pour les boisements les plus remarquables. 1.1 Etablir un maillage L'ensemble de la Trame Bleue identifiée dans le SCoT, mais écologique pour aussi d'autres cours d'eau tel que le ruisseau du Bouquet, sont concilier classés en zone A ou en zone N. Ils font l'objet d'une protection aménagements au titre du L151-23°. NB : le classement intégral en secteur "N" urbains et "classique" ne peut être opéré du fait de l'exploitation actuelle sauvegarde de la Les abords immédiats des cours d’eau et des plans d’eau doivent être et en cours de finalisation des carrières (imbrication entre biodiversité maintenus à l’état naturel (zone tampon) ou bien recréés. Ces zones terroir, entre carrières et cours d'eau et leurs abords). Le tampons peuvent être le support de voies douces et d’activités de 1.1.3 : Protection de la classement intégral en zone Naturelle pourra intervenir loisirs. Les zones humides quant à elles sont inconstructibles et doivent trame bleue ultérieurement dans le cadre d'une évolution du PLU et suite à être maintenues en zonage naturel. A Thézan-lès-Béziers, il s'agit de la réhabilitation des carrières. Les abords de l'Orb sont l'Orb et de ses abords notamment sur sa rive droite et entre le fleuve et identifiés dans l'OAP relative aux déplacement "doux" comme le ruisseau du Taurou ainsi que de ce dernier. pouvant être le support de voies douces. Toutes les zones humides sont classées en zone N avec en plus un classement de ce type pour le secteur "Sous les Horts", bien qu'il soit cultivé essentiellement en vigne, car il est reconnu comme "Espace fonctionnel de zone humide". Axe n°1 : Préserver le socle environnemental du territoiredu environnemental socle le Préserver : n°1 Axe Les corridors écologiques participent au maintien ou à la restauration d’un maillage écologique sur l’ensemble du territoire. Le SCoT a 1.1.4 : Identification cartographié schématiquement les principaux corridors constitués des des Corridors haies, des ripisylves, des boisements discontinus, … Ces corridors Cf. ci-avant Ecologiques doivent être maintenus et renforcés et tout projet les traversant doit être réalisé de manière à les conserver. A Thézan-lès-Béziers, le Taurou est identifié comme "corridor écologique à renforcer ou à créer.

Tableau 37 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°1)

277 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan Le PLU impose, au travers des OAP correspondantes, la création de franges paysagères pour les 2 secteurs d'extension AU1 et AU2. Les essences locales ne pouvant être imposées, le Afin de minimiser l’impact de l’urbanisation existante ou en projet, des PLU comporte des préconisations vis-à-vis des essences à 1.2.1 : Mise en valeur aménagements paysagés (avec essences locales) doivent être créés privilégier ou à éviter (Annexe du règlement). De plus le PLU du Grand Paysage afin de faire office « d’écran végétal » ou de contribuer à comporte des dispositions en faveur de la création l’amélioration esthétique et visuelle des zones urbanisées . d'aménagements paysagers pour améliorer l'existant (Masselettes par exemple) notamment au travers des Emplacements Réservés n°4 et n°13 Dans l'optique de préserver, les espaces agricoles attractifs et spécifiques ainsi que les espaces à forte valeur paysagère, où il y a un Le projet ne s’implante sur aucun secteur à enjeux agri- potentiel paysager et agricole identifiés par le SCoT, l’urbanisation doit 1.2 : Préserver paysager. La consommation d’espace sera divisée par plus de 1.2.2 : Préservation et être contenue. Ainsi, sur les secteurs présentant un potentiel agri- l’identité des 2 par rapport à celle de la dernière décennie si l’on ne grandes unités Valorisation des paysager, les projets d’aménagement doivent être précédés d’un comptabilise que la consommation liée à la production de paysagères et Paysages Agricoles diagnostic agricole précisant les enjeux. Les secteurs où sont à l’étude logements et par près de 4 si l’on comptabilise aussi les valoriser les des projets de mise en place de dispositifs de protection (PAEN, ZAP), la superficies dédiées à des activités économiques. éléments vocation agricole des espaces concernés doit être maintenue par les structurants du documents d’urbanisme. territoire 24 éléments ou groupe d’éléments sont identifiés et protégés au titre des L151-19° et L151-23° du Code de l’Urbanisme : Les documents d’urbanisme doivent recenser et protéger les éléments 1.2.3 : Protection et Domaines de la Condamine, de Lamarre, d'Aspiran ou les plus remarquables du patrimoine rural (domaines remarquables et Valorisation du Ravanès et d'Astiès, chapelle de Ravanès, pigeonnier Rastoul, écrins boisés, petit patrimoine vernaculaire, patrimoine hydraulique, Patrimoine Rural ensemble de croix, arbre remarquable (cyprès d'Astiès), Trame … ). Bleue, ensemble haie / muret / fossé vers Aspiran, boisements d'Astiès et d'Aspiran et noues. Le projet instaure des secteurs Ap où même la constructibilité 1.2.5 : Lutte contre la agricole ne sera pas admise. Il s'agit de préserver les paysages Cabanisation et notamment dans le vallon de Lamarre, le long de la RD19 l’altération du (Village et Malhaute) et de la RD33, autour du pech boisé Paysage d'Astiès ou encore en frange Nord de l'urbanisation. Les projets de développement doivent être évalués au regard de la disponibilité de la ressource, notamment ceux sur la nappe astienne. 1.3 : Pérenniser et Aucun nouveau projet urbain ne se localise dans les Périmètres En outre, les points de prélèvement de l’eau brute connus doivent être de Protections des captages du territoire ou supracommunal Axe n°1 : Préserver le socle environnemental du territoiredu environnemental socle le Préserver : n°1Axe Exploiter 1.3.1 : Gestion protégés, y compris ceux n’étant pas utilisés (périmètres de protection rationnellement les mais qui impacte le territoire thézanais. Les forages de Thézan économe de l’eau en zone naturelle ou agricole). Les projets susceptibles d’impacts sur les Ressources sont classés en zone N. La ressource est disponible pour bassins d’alimentation des captages pour l’alimentation en eau Naturelles répondre aux besoins liés à l'accroissement démographique. potable doivent faire l’objet d’une étude d’incidences sur la qualité de l’eau. Tableau 38 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°2)

278 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan Pour réduire les risques de pollution, les projets doivent intégrer des dispositifs de maîtrise des impacts sur le plan hydraulique et Les cours d'eau principaux ainsi que leur ripisylves sont environnemental afin d’être compatible avec le SDAGE (ménager des 1.3.2 : Préservation protégés dans le cadre de l'identification de la Trame Bleue au espaces ayant un rôle de filtre naturel comme les haies, boisements… ). des fonctionnalités et titre du L151-23°. La ressource et les équipements sanitaires sont De plus, le développement des communes ne peut s’effectuer que si de la qualité des suffisants pour répondre aux besoins liés à l'accroissement les projets ont définis des mesures répondant aux problématiques liées milieux aquatiques démographique. Le secteur thézanais concerné par la zone de à l’eau potable, à l’assainissement… vulnérabilité est classée en zone A voire Ap et N. 1.3 : Pérenniser et En outre, il convient de préserver et de restaurer les boisements Exploiter alluviaux qui peuvent être classés en EBC. rationnellement les L’extension ou le renouvellement de carrières dans les espaces 1.3.3 : Gestion durable Ressources constituant le maillage écologique est soumis à une étude préalable Il n'y a pas d'extension des carrières prise en compte dans le de Naturelles vérifiant la préservation de la biodiversité. De plus, les documents cadre de la Révision du PLU; Les zones urbanisées et prévues à l’approvisionnement d’urbanisme doivent assurer un espace tampon de 100 mètres entres l'urbanisation sont à plus de 100 mètres des carrières. en matériaux les carrières et les zones d’urbanisation . Le secteur Ns anciennement N5s a été réajusté pour se limiter 1.3.4 : La création d’installations photovoltaïques est privilégiée hors-sol. au Permis d'Aménager délivré et dont l'objet est de réhabiliter Développement Toutefois, les installations photovoltaïques au sol sont possibles sous une ancienne carrière par la mise en place d'une exploitation maîtrisé des énergies réserve de s’implanter sur des espaces artificialisés ou pollués . photovoltaïque aménagée en 2017. Le surplus de l'ancien renouvelables secteur N5s a été reclassé en zone A. Le PLU a été réalisé en concertation étroite avec la profession agricole notamment suite à la volonté de limiter le développement des carrières. La consommation d’espace Le développement urbain doit se faire en concertation avec la sera divisée par plus de 2 par rapport à celle de la dernière profession agricole afin de ne pas pénaliser, ou le moins possible, la 1.4.1 : Limitation de décennie si l’on ne comptabilise que la consommation liée à viabilité économique des exploitations , mais aussi de définir des l’artificialisation des la production de logements et par près de 4 si l’on orientations pertinentes encadrant le développement urbain. Préserver espaces agricoles comptabilise aussi les superficies dédiées à des activités le potentiel agricole implique de maintenir la vocation agricole sur la économiques. De plus, la Commune mise sur la mobilisation 1.4 : Conforter la majorité des terrains. pérennité ou la production de logements dans le tissu urbain existant économique de pour plus d'1/3 du besoin nécessaire pour répondre à son l’espace agricole objectif démographique. pour garantir sa Les terroirs supports de labels doivent être protégés par les documents La commune n’est concernée par aucune aire Origine qualité 1.4.2 : Préservation d’urbanisme communaux (zones AOC/AOP). De plus, pour maintenir d’Appellation Contrôlée (AOC) viticole. Les zones AOC locale des espaces à les potentiels productifs et la qualité des paysages agricoles, les Languedoc les plus proches sont localisées à plus d’un fort potentiel communes doivent tenir compte des enjeux cartographiés par le SCoT Axe n°1 : Préserver le socle environnemental du territoiredu environnemental socle le Préserver : n°1 Axe kilomètre sur les communes de Murviel-lès-Béziers et économique et (secteurs sensibles, fort potentiel… ). Ainsi, les secteurs identifiés par le Corneilhan. En revanche, elle est concernée par l'AOC oléicole protection des SCoT ont vocation à demeurer des espaces agricoles et les projets "Luscques du Languedoc" et par les IGP "Coteaux de Béziers" et espaces agricoles concernant ces zones doivent être justifiés par un diagnostic agricole "Coteaux d'Ensérune". Le PLU n'est pas concerné par les fragilisés approfondi afin de démontrer qu’ils préservent les espaces où le secteurs à enjeux identifiés dans le SCoT. potentiel est avéré. Tableau 39 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°3)

279 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan Le développement urbain peut enclaver certaines circulations 1.4.3 : Préservation de agricoles. Il faut alors les identifier puis rétablir, dans chaque projet, la fonctionnalité des Aucune circulation agricole ne sera entravée par les secteurs l’accès à ces parcelles agricoles. Ainsi, les projets urbains doivent tenir outils de production d'extension urbains. compte des besoins de développement d’activités des caves agricole coopératives afin de tout faire pour ne pas les enclaver. 1.4 : Conforter la Il convient de veiller au strict respect des règles de construction sur les Conformément à la législation, seules les constructions dédiés pérennité espaces agricoles. Il faut donc interdire les constructions sauf celles auix équipement d'intérêt collectif et services publics et à économique de nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif et à l’exploitation l'exploitation agricole et forestière sont admises. Les l’espace agricole agricole . Par exemple, les caveaux de vente sont complémentaires à habitations sont admises sous certaines conditions strictes pour garantir sa 1.4.4 : Réduction du l’activité agricole et peuvent, à ce titre, être autorisés. (présence permanente et rapprochée nécessaire, qualité mitage des espaces De plus, tout logement nécessaire à l’activité agricole devra être simultanément ou postérieurement au bâtiment d'activité, agricoles intégré dans la même unité architecturale que les bâtiments ou surface de plancher limitée à 120 m², ...). Toutefois, le installations justifiant sa création (hangar, ferme… ). Ainsi, la logement n'est pas nécessairement à intégrer dans l'unité construction de logement permettant une déconnection des architecturale du bâtiment d'activité (30 mètres au

Axe n°1 : Préserver le socle socle le Préserver : n°1 Axe installations agricoles qui ont justifié sa création doit être proscrite. environnemental du territoiredu environnemental maximum).

Le SCoT a prescrit des densités moyennes minimales d’habitat suivant les communes : 35 logements par hectare pour Agde, Béziers ou Pézénas, 30 logements à l’hectare sur Boujan, Cers et Villeneuve-les- Béziers, 25 logements par hectare dans les centralités de bassin, 20 Les Orientations d'Aménagement et de programmation (OAP) 2.1.1 : Objectifs de logements par hectare dans les centralités secondaires et enfin 14 des 2 secteurs d'extension AU1 et AU2 imposent des densités densité de l’habitat logements par hectare dans les communes non identifiées comme minimales de 16 logements / hectares. centralités , ce qui est le cas de Thézan-lès-Béziers. Il faut noter que ces objectifs peuvent être majorés (dans les 4 bassins de proximité adossés au centre aggloméré biterrois). Pour Thézan-lès-Béziers, cette valeur a été réhaussée à 16 logements / hectares .

Une identification exhaustive des dents creuses a été opérée notamment pour démontrer l'adéquation entre l'objectif démographique et la capacité d'accueil. La Commune 2.1 : Renforcer œuvre, hors PLU, pour le réinvestissement du centre ancien. l’efficacité et la Concernant le phasage cette disposition ne peut pas être cohérence de respecter pour plusieurs raisons : 1) Difficulté à concevoir un l’urbanisation La prescription vise à identifier les « dents creuses », les friches et les aménagement différé de la Granouillère (AU1) ou de Rouïre espaces désaffectés, ou tout autre espace pouvant faire l’objet d’une 2.1.2 : Reconquête (AU2) l’un par rapport à l’autre pour des raisons évidentes de densification, notamment par des opérations de démolition et des espaces déjà financement et d’organisation (rond-point, voiries, réalisation reconstruction, ou de restructuration, dans un délai de 10 ans. De plus, urbanisés, notamment des « logements sociaux, … ) liées à leur interdépendance, 2) les documents d’urbanisme doivent laisser 50% des superficies dédiées les centres-villes et La mobilisation ou la production de logements dans le tissu à l’urbanisation future à vocation majoritaire d’habitat, fermées à centres des villages urbain existant représente la plus d'1/3 du besoin nécessaire à l’urbanisation tant que la moitié des potentialités d’urbanisation à Axe n°2 : Urbaniser sans s’étaler sans Urbaniser : n°2 Axe l'objectif démographique visé, or l'utilisation des "dents l’intérieur des secteurs déjà urbanisés n’a pas été consommée . creuses" et plus généralement des biais de production de logements dans le tissu urbain (logements vacants, divisions parcellaires et mutation de bâti existant) résultent de démarches privées (la plus grande "dent creuse" fait l'objet de rétention depuis des décennies et se trouve au milieu du tissu urbain où elle est en plus exploitée en vigne), ...

Tableau 40 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°4)

280 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan Une zone d’urbanisation future dont le périmètre est en contact avec Les secteurs AU1 et AU2 sont en contact avec l'urbanisation 2.1 : Renforcer l’urbanisation existante sur moins d’un tiers de sa longueur ne sera existante pour 46% de leur périmètre global (850 mètres sur l’efficacité et la 2.1.3 : Principe de autorisée que si le projet urbain démontre clairement l’intérêt et la 1850 mètres). L'OAP "Granouillère-Rouïre" prend en compte cohérence de compacité validité de ce choix (contraintes topographiques, zones de risques, l'articulation avec l'urbanisation existante : raccord viaire et l’urbanisation servitudes, nuisances… ). Le SCoT incite donc à l’aménagement de raccord "doux", traitement du pluvial, traitement des franges, quartiers structurés et mieux articulés avec l’urbanisation existante. ... Le PADD du SCoT prévoit une réduction de 50% du rythme d’artificialisation d’espace par rapport au développement réalisé sur Le PLU prévoit 6,2 hectares pour de l'habitat et aucune la période 2000-2008 (350 hectares par an). Ainsi, le SCoT fixe pour la nouvelle extension pour les activités économiques, 2.2.1 : Objectif général totalité du territoire une enveloppe globale maximale de commerciales et touristiques ni pour les voiries et équipements de consommation consommation foncière réelle de 2 250 hectares naturels ou agricoles publics. La consommation d'espace est considérablement foncière d’ici l’année 2025, soit environ 175 hectares par an (1480 hectares pour réduite par rapport à la dernière décennie et plus d'1/3 du les résidences principales, 600 hectares pour les activités économiques, potentiel pour l'accueil de population est localisé dans le tissu commerciales et touristiques et 170 hectares pour les voiries et bâti existant. équipements publics). Cet objectif se décline en enveloppe de surfaces à urbaniser pour chaque bassin de proximité et chaque centralité urbaine. Ces enveloppes se définissent en fonction des objectifs de constructions neuves nécessaires à l’accueil des nouvelles populations, des objectifs de densité moyenne d’habitat, et prenant en compte qu’une part des Le PLU prévoit un maximum de 124 logements neufs produits 2.2.2 : Application des logements seront réalisés en renouvellement urbain. Pour la période en extensions (en appliquant une densité de 20 logements / 2.2 : Maîtriser la objectifs de 2012-2025, le SCoT prescrit la réalisation de 4300 logements neufs à hectares) ce qui est en deça des 394 logements productibles consommation consommation l’échelle du bassin de proximité dont 45% affectés aux centralités prescrit par le SCoT (390 logements dans le cadre de la révision foncière foncière à l’habitat urbaines que sont les 2 communes de Murvièl les Béziers et Cazouls les du SCoT non approuvée à ce jour). Béziers soit 1935 logements. Il reste donc 2365 logements à répartir entre les 6 communes restantes : Thézan les Béziers, Corneilhan, Lignan / Orb, Maraussan, Pailhès et Puimisson. En considérant une répartition

Axe n°2 : Urbaniser sans s’étaler sans Urbaniser : n°2 Axe équitable entre les 6 communes, Thézan peut produire 394 logements neufs . Pour le développement des zones d’activités économiques, commerciales ou d’hébergement touristique, le SCoT fixe une enveloppe globale de 600 hectares pour l’ensemble du territoire. 2.2.3 : Application des Le PLU ne prévoit aucune nouvelle consommation foncière Depuis la date d’approbation du SCoT, les zones AU et NA ouvertes et objectifs de liées à des activités économiques (secteur UE3 et UE4 entrées en phase opérationnelle (dossier de réalisation ZAC, PAE, consommation correspondant respectivement aux ZAE de la Malhaute et des permis d’aménager… ) sont considérées comme faisant partie de la foncière aux activités Masselettes en cours de finalisation). Les secteurs UE1 et UE2 partie urbaine initiale de la commune. Les autres par contre sont économiques sont dans l'urbanisation existante. considérées comme des extensions d’urbanisation. Ainsi, toute nouvelle création de zone d’urbanisation future viendra en déduction des enveloppes définies. Tableau 41 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°5)

281 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan L'objectif démographique communal fixé dans le PADD est de 3.1.1 : Objectifs Les hypothèses de projection démographique retenues dans les divers 3600 habitants à l'horizon 2030. En applicant le taux de généraux de documents doivent être compatibles avec les principes de répartition croissance de 1,8% annuel prescrit par le SCoT (dans le cadre répartition de la de la population, affirmés dans le PADD du SCoT. A l’échelle du bassin de sa révision avec la transformation du DOG en DOO au population sur le de proximité de Thézan, le taux de croissance annuel moyen de la cours de l'année 2019), la population qui découle par rapport territoire population fixé par le SCoT est de 1,9% . à la population recensée en 2019 par l'INSEE (2971 habitants) est de 3615 habitants. Le SCoT précise des objectifs à atteindre quant à la production de logements, mais aussi des objectifs minimums de renouvellement des Le PLU prévoit 124 logements neufs produits en extensions logements anciens et de production de logements neufs dans le tissu (avec une densité de 20 logements / hectare) ce qui est en urbain existant, décliné par centralité urbaine et bassin de proximité. deça des 394 logements productibles prescrit par le SCoT (390 3.1 : Proposer une 3.1.2 : Cadrage de la Ces objectifs peuvent être atteints au travers d’opérations de logements seraient admissible avec la révision en cours du offre de logement production globale réhabilitation de logements insalubres, des SCoT lors de son approbation). La mobilisation ou la diversifiée pour de logements démolitions/reconstructions, et des opérations de densification en production de logements dans le tissu urbain existant répondre à tous les secteurs déjà construits. Le bassin du territoire deMurvièl-lès-Béziers et représente plus d'1/3 du besoin nécessaire à l'objectif besoins Cazouls-lès-Béziers fixe un objectif de 4300 constructions neuves, avec démographique visé soit bien plus que les 19% requis par le 19% en part minimale de renouvellement et densification , et 45% SCoT. réservée aux centralités (1935 constructions pour les centralités). La Commune impose dans le règlement du PLU la réalisation Le SCoT demande à chaque commune de se fixer un objectif minimal d'une part minimale de logements locatifs sociaux et/ou en de production de logements aidés pendant la durée d’application du accession à la propriété équivalente à 20% dans AU1 et AU2. SCoT. Pour les communes entre 1500 et 3000 habitants, il faudra 3.1.3 : Objectifs de De plus, elle impose pour les zones UA et UB à ce que "Dans le atteindre un taux de 10% de logements aidés en 2025 (ou 1 logement production du cadre de la réalisation d’un programme de logements social sur 4 construits dans les opérations nouvelles). logement social comportant plus de 600 m² de surface de plancher, il doit être Enfin, pour les communes de plus de 3500 habitants, il faudra atteindre réalisé une part minimale de logements locatifs sociaux et/ou un taux de 15% de logements aidés (ou 1 logement social sur 3 en accession à la propriété équivalente à 20% de l’offre construit dans les nouvelles opérations). totale". Tous les habitants doivent disposer dans un rayon de 5km d’un 3.2.1 : Définition d’un La Commune dispose déjà de l'ensemble de ces services et commerce alimentaire, d’une structure d’accueil de la petite enfance, niveau minimum de équipements au village. Il est à noter que les secteurs d’une école maternelle et élémentaire, d’un cabinet médical, d’un services accessibles en d'extension sont à proximité immédiate des équipements 3.2 : Répartir les point multiservices publics et d’un dispositif d’hébergement ou services à la tout point du territoire scolaires et sportifs. d’assistance aux personnes âgées. population et les

Axe n°3 : Se loger, se déplacer vivrequotidienet au se loger, Se : n°3 Axe Les équipements et services récents sont accessibles à la équipements pour 3.2.2 : Principe de population du fait de leur localisation près des axes principaux une couverture répartition des L’implantation des nouveaux équipements et services sur le territoire de circulation qui ont été réaménagés pour permettre les optimale du territoire nouveaux doit être guidée par un souci d’accessibilité et de maximalisation de la déplacements doux (avenue de Béziers pour Mairie et agence équipements et population desservie. postale, Médiathèque, commerces du centre, maison de services sur le territoire retraite, ... avenue Delcellier pour équipements scolaires et sportifs, ...) Tableau 42 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°6)

282 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan Le PADD expose cette volonté qui se traduit notamment par La présence d’équipements publics dans les centres génère une l'instauration d'un secteur de diversité commerciale à protéger 3.2 : Répartir les fréquentation incitant la création d’autres services et commerces. Dès en zone UA le long de la rue du Docteur Philémon Rastoul et services à la lors, l’implantation des nouveaux équipements publics seront autour de la place de l’Hôtel de ville, la délocalisation de population et les 3.2.3 : Renforcement prioritairement localisés dans les centres-villes, à condition que l'agence postale dans le bâtiment de la Mairie pour une équipements pour du rôle des centres- l’activité soit compatible avec le milieu urbain. De plus, les services de reconversion en bar-restaurant, … Certaines sous-destinations une couverture bourgs/centres-villes transports en commun devront desservir directement les centres-villes. de constructions (restauration, de cinéma et de centre de optimale du Le SCoT recommande d’apporter la plus grande attention à la qualité congrès et d’exposition) sont interdites en zone UB pour territoire des espaces publics. favoriser indirectement leur implantation dans le centre ancien et dans certaines zones d’activités. 3.3 : Mettre à Une OAP sur les déplacement doux et leur complémentarité niveau avec les arrêt de bus et les aires de stationnement est produite 3.3.1 : Incitation au l’infrastructure de dans le cadre du PLU. Elle prend en compte la liaison identifié report modal

et vivrequotidienet au transport et entre Cazouls-lès-Béziers et Murvièl-les-Béziers le long de la développer l’offre RD16. de mobilité 3.3.6 : Du réseau aux

Axe n°3 : Se loger, se déplacer se loger, Se : n°3 Axe Cf. ci-avant "Incitation au report modal" alternative besoins du territoire La Commune dispose de 2 ZAE. Des mesures en matière de 4.1.1 : Objectifs L’objectif de l’orientation est d’accroître le nombre d’emplois, stationnement (ER) et en matière de préservation des Généraux de d’assurer le développement de toutes les composantes du territoire, commerces (secteur de diversité commerciale à protéger) répartition des de répondre au développement des services de proximité et de réduire sont incluses dans le PLU pour favoriser l'attractivité du centre- 4.1 : Organiser activités les déplacements domicile-travail. ancien. l’accueil des activités Afin de compléter l’offre en matière de proximité et d’initiatives 4.1.3 : Objectifs pour locales, de petites zones d’activités d’intérêt local sont aménagées les zones d’activités à La Commune dispose de 2 ZAE. par les communes. Elles seront destinées à recevoir principalement des vocation locale artisans et des petites entreprises d’industrie, du BTP ou du transport.

L’équipement commercial minimal est défini de façon à répondre aux besoins courants et ensuite à la diversité des demandes. Dès lors, un point multiservices doit être présent dans tous les villages, une supérette alimentaire et quelques commerces spécialisés doivent être 4.2 : Structurer implantés dans les bassins de centralité secondaire. De plus, sur un 4.2.1 : Répartition des l’Offre territoire de centralité de bassin, un ensemble commercial diversifié La Commune dispose des commerces requis Commerces

économique du territoiredu économique Commerciale doit être présent (avec un supermarché alimentaire) et enfin, sur un territoire de centralité urbaine, un pôle commercial urbain très

Axe n°4 : Renforcer l’attractivité Renforcer : n°4 Axe diversifié doit être présent. L’offre en surfaces alimentaires suit donc le rythme de croissance de la population permanente et de la fréquentation touristique. Tableau 43 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°7)

283 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan Les commerces doivent s’implanter selon les prescriptions générales applicables à l’urbanisation (décrite dans les orientations et objectifs de l’axe 2), autrement dit, de manière compacte et en continuité du tissu urbain. L’implantation dans les centres-villes est à privilégier à 4.2.2 : Localisation des celle des entrées de ville et des espaces périphériques peu connectés La Commune dispose des commerces requis commerces au tissu urbain. Toutefois, le déploiement d’espaces commerciaux en extension de l’urbanisation est soumis à une étude ou à un plan 4.2 : Structurer d’aménagement d’ensemble (pour l’intégration paysagère et l’Offre fonctionnelle, pour un calibrage adéquat de la voirie… ). Commerciale Le PADD expose cette volonté qui se traduit notamment par l'instauration d'un secteur de diversité commerciale à protéger 4.2.3 : Aménagement L’objectif est que les communes aménagent leurs centres-villes afin d’y en zone UA le long de la rue du Docteur Philémon Rastoul et commercial dans les favoriser l’installation de tous commerces et services et de faciliter autour de la place de l’Hôtel de ville, la délocalisation de centres l’accessibilité des clientèles. l'agence postale dans le bâtiment de la Mairie pour une reconversion en bar-restaurant, … par des aménagements programmés pour du stationnement, ... économique du territoiredu économique Afin de développer l’offre d’hébergements touristiques sur le territoire 4.3 : Redéployer Le PLU n'interdit pas les hébergements touristiques au sein des 4.3.1 : Diversification et de dynamiser le tourisme vert, les documents locaux d’urbanisme Axe n°4 : Renforcer l’attractivité Renforcer : n°4 Axe l’attractivité exploitations agricoles. Il permet le changement de de l’hébergement veilleront à laisser des possibilités de développer des hébergements sur touristique destination de bâtiments agricoles (Condamine et Lamarre) les domaines viticoles et les sièges d’exploitations agricoles. Les collectivités veilleront, en amont des réflexions et projets d’urbanisme, de développement et d’aménagement, à : réduire les 5.1.1 : Encourager la nuisances sonores, prévenir et gérer les risques naturels et Le PLU n'augmente pas l'exposition de la population aux prise en compte des technologiques, l’intégration des plans de prévention des risques risques. Aucune nouvelle urbanisation n'est prévue le long de risques, pollutions et naturels approuvés ou à défaut des documents d’information sur les la RD19 (catégorie 3 en termes de classement sonore). L'OAP nuisances au sein du risques relevant de l’Etat tels que les cartes d’aléas rendues sur les déplacements vise un articulation entre les différents territoire opposables, ..., préserver la qualité de l’air notamment en modes de déplacements. encourageant l’articulation entre l’urbanisation et les transports en commun Les documents d’urbanisme communaux devront déterminer les conditions permettant d’arrêter les aménagements induisant des Les secteurs d'extension ne sont pas situés dans une zone 5.1 : Réduire les 5.1.2 : Arrêt de occupations humaines régulières dans les zones les plus dangereuses et inondable et ils comporteront des dispositifs de rétention (en interférences entre l’urbanisation dans les de les limiter dans les autres zones. De plus, ils devront préserver les plus de ceux déjà existants) afin de limiter le risque. La plupart espaces urbanisés zones à risque fort capacités de stockage et d’écoulement des crues, et sauvegarder les des zones inondables ("Sous les Horts", bord d'Orb en général,

projet et zones à risques d’inondation espaces de liberté des cours d’eau. Ces prescriptions sont applicables ruisseau du Bouquet, ...) sont classés en zone Naturelle ce qui aux zones inondables identifiées ou non par un PPRi (atlas des zones implique que même la constructibilité agricole y est proscrite. inondables) Pour prévenir ces risques technologiques et maîtriser l’urbanisation autour des établissements, canalisations et activités présentant un Le PLU n'augmente pas l'exposition de la population aux risque majeur, les documents d’urbanisme devront intégrer les risques technologiques. Aucune nouvelle urbanisation n'est 5.1.4. Prévenir les dispositions des démarches de PPRT. Ils détermineront les dispositions prévue dans les secteurs impactés par les risques liés aux risques permettant de maîtriser l’urbanisation dans les périmètres délimités par canalisations de gaz et électrique (servitude d'Utilité Publique technologiques les études de danger des installations existantes et organiser le recul I3 et I4). Aucun nouveau développement urbain n'est des habitations, lorsque cela est possible. Les activités nouvelles programmé le long de la RD19. pouvant présenter des risques devront être localisées à l’écart des

Axe n°5 : Développer un urbanisme durable deurbanisme et Développerun : n°5 Axe zones urbanisées ou à urbaniser. Tableau 44 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°8)

284 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan L’objectif est de valoriser et de pérenniser les silhouettes villageoises Le PADD définit le contour futur de Thézan-lès-Béziers. Ce dessin constituant une spécificité du territoire. Le SCoT identifie les silhouettes s'appuie sur les critères suivants : ne pas transgresser la limite villageoises sensibles à protéger ainsi que les différentes typologies de Ouest au-delà de la RD19, ne pas dépasser le chemin et le villes et villages. Sur Thézan-lès-Béziers, village de coteaux, la silhouette ruisseau qui forment la limite N-O au niveau de la ZAE des « 5.2.1 : Surveillance de villageoise est à préserver. De plus, il faut conserver ou créer une trame Masselettes », éviter de nouvelles constructions au Nord de la la bonne insertion de végétale qui accompagne le village historique et cadre les extensions RD33 (route de Murvièl les Béziers) jusqu’à la rue René Soulette l’urbanisation dans les bâties, mais également de densifier les abords du village sur le coteau (paysage et topographie), ne pas franchir le ruisseau du « sites en articulant village ancien et nouvelles constructions. Il est également Bouquet » au S-O, protéger les terres agricoles et le paysage du demandé d’éviter l’urbanisation entre le village et la route principale vallon de Lamarre au Sud et harmoniser et traiter la limite et irriguant la plaine et de maintenir les vues remarquables depuis et vers garantir l’identité thézanaise en évitant une potentielle le village conurbation avec Pailhès

Un soin particulier doit être apporté au traitement des espaces de contact entre ville et campagne dans les projets de développement 5.2.2 : Définition de urbain. Il sera favorisé par la préservation des éléments de maillage et L'OAP "Granouillère-Rouïre" imposent la réalisation de frange 5.2 : Améliorer limites nettes entre de continuité depuis les espaces ruraux ou naturels (haies, chemins, au niveau des secteurs d'extensions, l'adaptation de l’interface entre espace urbain et ruisseaux… ), par la valorisation des réserves foncières par des l'aménagement à la topographie du site (préservation de espace urbain et espace rural opérations de préverdissement (plantations précoces… ), ou encore talus, hauteur des constructions, … ) espace naturel et par la construction de lisières urbaines s’appuyant sur des espaces agricole plantés à conserver et/ou des compositions architecturales de qualité.

Le PLU prévoit la création de franges paysagères dans le cadre 5.2.3 : Valorisation des Les communes devront identifier les espaces de transition entre de l'aménagement des secteurs d'extension (OAP). Les espaces transitions entre urbanisation et espaces agricoles, qui devront être protégés de toute agricoles limitrophes sont classés en zone A et N avec pour la urbanisation et artificialisation avec un classement dans les documents d'urbanisme zone A le classement éventuel dans un secteur spéfifique "Ap" espaces agricoles permettant d'accueillir des aménagements et projets valorisants. (inconstructibilité agricole) en fonction des enjeux paysagers, agronomiques, ... La RD19 n’est pas identifiée comme un itinéraire routier sur lequel le traitement qualitatif des entrées de ville s’impose. Démarche de requalification et de valorisation des entrées de ville les Toutefois, la Commune veille dans le PLU à la qualité de 5.2.4 : Amélioration de plus stratégiques du territoire. Une cartographie repère les itinéraires l'entrée de ville concernée par les principaux secteurs la qualité des entrées routiers sur lesquels le traitement qualitatif des entrées de ville s’impose. d'extensions (AU1 et AU2) le long de la RD33 (OAP). Par ailleurs de ville En outre, elle repère les communes à enjeux paysagers où toutes les des Emplacements Réservés dédiés à un traitement paysager entrées de ville doivent être traitées qualitativement. le long de la RD19 à la ZAE des Masselettes sont reconduits dans le cadre du PLU. Le règlement du PLU encadre à sa mesure la qualité architecturale (nuancier, finalisation des constructions et murs L'objectif est d’obtenir sur l’ensemble du village une qualité de clôtures, … ). Les règles relatives à l'intégration paysagère, Axe n°5 : Développer un urbanisme durableprojet deurbanisme et Développerun : n°5 Axe architecturale (patrimoine ancien, constructions neuves, enseignes, … ) aux enseignes et à la fonctionnalité des ZAE sont reprises bien 5.3.1 : Recherche de dans le cadre des opérations de rénovation, de que leur aménagement soit en cours de finalisation. Des 5.3 : Développer et la qualité démolition/reconstruction et de nouvelles réalisations (raccordement racccordements aux voies et espaces publics des zones conforter la qualité architecturale et aux voies et espaces publics des zones mitoyennes, possibilités de mitoyennes sont programmés notamment pour le secteur AU1. des espaces bâtis urbaine raccordement des opérations futures sur ses propres voies et espaces Plusieurs points d'accès sont imposés. Les voies en impasse publics, interdiction des impasses, prévision de plusieurs points d'accès, sont "résolument à éviter" (contraintes techniques du centre- ...). ancien et parfois liées à la topographie dans des secteurs déjà aménagés (zones U) et elles sont proscrites dans les 2 secteurs d'extension (AU1 et AU2). Tableau 45 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°9)

285 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan

Afin d’assurer une mixité fonctionnelle, dans les zones à dominante Le PLU n'interdit pas les activités économiques compatibles d’habitat, le règlement d’urbanisme ne pourra interdire la présence de avec la vocation d'habitat dans les quartiers résidentiels. Il commerces ou d’activités économiques compatibles avec l’habitat (pas instaure un secteur de diversité commerciale à protéger en de nuisance). Dans les centres encien, les documents d'urbanisme doivent zone UA le long de la rue du Docteur Philémon Rastoul et 5.3.2 : Mixité prévoir le cas échéant : la création d’espaces publics de convivialité ou de autour de la place de l’Hôtel de ville. Une OAP sur les fonctionnelle poches de stationnement, des itinéraires de circulation douce et des déplacements traite spécifiquement de la thématique des secteurs dans lesquels il est interdit de convertir les locaux commerciaux ou déplacements doux aux différentes échelles du territoire d’activités situés en rez-de-chaussée d’une construction existante, en local (Commune, Village et centre-ancien) avec la prise en compte d’habitation de la localisation des commerces et des équipements majeurs.

Le PLU impose la réalisation de trottoirs sur au moins un côté L’objectif est que dans toutes les nouvelles opérations d’urbanisation, de la chaussée et aux normes pour les Personnes A Mobilité quelle que soit leur vocation, les espaces publics devront être de qualité et Réduite dans le secteurs d'extension, des élargissements des garantir l’accessibilité à tous les usagers (y compris PMR), la fonction de 5.3 : Développer et voiries existantes pour être en adéquation avec les besoins circulation automobile, un cheminement confortable et sécurisé des conforter la qualité 5.3.3 : Qualité futurs, il prévoit du stationnement automobile et cycles pour piétons et des modes doux, le stationnement automobile et cycles, ou des espaces bâtis des espaces certaines vocations de constructions, il impose la création encore une organisation hiérarchisée des voies assurant la perméabilité publics d'espaces publics d'une superficie minimale, ... Des % avec les opérations d’aménagement voisine. Pour les zones d’activités minimum de plantations (au moins 15% sauf pour UE4 avec économiques et commerciales, les nouveaux ensembles de plus de 2 500 10%) sont imposés sur le terrain d'assiette des ZAE et autres m² de surface de plancher, devront comporter au minimum 10 % zones économiques. Des recommandations sont faites vis à vis d’espaces verts ou arborés. des essences de plantations (annexes du règlement du PLU).

Les objectifs visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les 5.3.4 : consommations énergétiques tout en augmentant la production Le PLU permet l'aménagement et l'exploitation du champ Intégration d’énergies renouvelables. Les projets de développement du photovoltaïque dans le cadre d'une reconversion de carrière. des principes photovoltaïque seront à privilégier sur des bâtiments existants ou futurs afin Il n'y a pas de règles qui empêche des innovations environnemen de limiter la consommation foncière. Pas d'interdiction d'innovations architrecturales en faveur de l'environnement. taux architecturales favorables à l’environnement (toitures ou façades

Axe n°5 : Développer un urbanisme durableurbanisme projetdeet Développer un n°5: Axe végétalisées, orientation bioclimatique du bâtiment… ).

Tableau 46 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°10)

286 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Plus ou Axes & objectifs Orientations Précisions sur les orientations moins Compatibilite SCoT / PLU Thézan

L'ensemble des constructions des zones U et AU doivent être raccordées au réseau collectif. La nouvelle STEP de Thézan est 5.4.2 : Prévention de Les nouvelles zones ouvertes à l’urbanisation devront être en mesure de répondre à l'accroissement démographique la pollution de l’eau conditionnées par les capacités de traitement de l’assainissement et le prévu. Par ailleurs, hors PLU, de lourds travaux en matière de par l’assainissement raccordement au réseau collectif. séparation des réseaux pluvial et assainissement dans le centre ancien ont récemment été réalisés.

5.4 : Appliquer les Les documents locaux d’urbanisme poursuivront l’amélioration de la Des ouvrages de rétention des eaux pluviales sont imposés principes gestion des eaux pluviales dans les zones urbanisées existantes. Pour pour l'aménagement de chacune des zones AU1 et AU2 (OAP). environnementaux 5.4.3 : Gestion du cela, il pourra être réservé, notamment à leur périphérie, les espaces Toute nouvelle voie et tout nouvel accès doit être et de ruissellement nécessaires pour créer des ouvrages de régulation. La part des eaux accompagné d’un dispositif permettant la gestion du pluvial développement pluviales rejetées dans le réseau d’assainissement doit être réduite par (canaux et fossés, bassins de rétention, noues « paysagères », durable la limitation des surfaces imperméabilisées. … ).

Les opérations d’urbanisation d’une superficie supérieure à 5 hectares

durableprojetdeet 5.4.4 : Intégration des doivent faire l’objet d’une étude visant à définir les mesures principes Idem que l'objectif précédent. Principe de frange urbaine, de susceptibles de limiter leur impact environnemental, notamment au environnementaux à création de bassin de rétention, protection du ruisseau et de la regard de la préservation des ressources (air, eau, matériaux), de la l’échelle du tissu ripisylve en limite Sud du projet sur AU1 et AU2, … consommation énergétique, de la gestion des déchets et des besoins

Axe n°5 : Développer un urbanisme Développer un n°5: Axe urbain en déplacement.

Tableau 47 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°11)

287 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

3.2.9 Schéma d'Aménagement et de Gestion de l'Eau (SAGE) Le projet de PLU est compatible avec le SAGE Orb-Libron dont le Programme d’Aménagement et de Gestion Durable (PAGD) est présenté exhaustivement dans la Partie Diagnostic (Cf. C.4.3 « Autres documents et schéma). Dans le tableau suivant qui démontre la compatibilité, seuls les objectifs qui concernant le PLU de Thézan-lès-Béziers sont repris.

3.2.10 Plans de gestion des Risques d'inondation Le PLU doit être compatible avec les objectifs de gestion des risques d’inondation définis par le PGRI ainsi qu’avec les orientations fondamentales et dispositions de ce plan, qui concernent les dispositions communes avec les orientations fondamentales du SDAGE :

 Sur la prévention des inondations au regard de la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau

 Pour la réduction de la vulnérabilité des territoires face au risque d’inondation comprenant notamment des mesures pour la maîtrise de l’urbanisation

Les objectifs de gestion du risque inondation établis par le PGRi Rhône-Méditerranée 2016-2021, sont les suivants :

Tableau 48 : Objectifs du PGRi Rhône-Méditerranée

288 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Ce qui concerne plus ou moins directement Enjeux Objectifs Compatibilité SAGE / PLU Thézan-Les-Béziers

OG A.3 : Mener une politique ENJEU A : Restaurer et préserver volontariste et ambitieuse de maîtrise l’équilibre quantitatif permettant un Le PLU ne compromet pas l'amélioration du rendement des de la demande et d’économies bon état de la ressource et la réseaux AEP ou d'irrigation. d’eau pour tous les usages et toutes satisfaction des usages ressources confondues

Le PLU ne prévoit aucun secteur d'extension nouveau dans les Périmètres de Protection Rapprochés des captages qui OG B.1 : Préserver la qualité des eaux concernent son territoire (Servitude d'Utilité Publique) et dont Disposition B.1.6 : Préserver les zones de sauvegarde captées pour l’alimentation en eau certains correspondent à des Zones de Sauvegarde Exploitée dans les potable, en particulier via la maîtrise (Carlet-Rayssac-Tabarka , Limbardie, Plaine de Sévignac et plans et programmes d’aménagement de l’occupation des sols Thézan-Corneilhan) ou à des zones de sauvegarde non exploitée ENJEU B : Restaurer et préserver la actuellement ("La Barque"). La pièce annexe n°4-4 relative aux qualité des eaux permettant un bon SUP fait figurer les captages prioritaires. état des milieux aquatiques La Commune est dotée d'un Schéma Directeur des Eaux et la satisfaction des usages Pluviales avec un diagnostic mis à jour en 2012 ainsi que d'un OG B.3 : Améliorer l’efficacité des Dispositions B.3.1 Planifier les équipements d’assainissement des règlement pluvial. La Commune est dotée d'une nouvelle systèmes d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales / B.3.3 Evaluer et station d'épuration aux normes et inaugurée en 2008. Le Schéma collectivités de façon à réduire les flux de pollution générés Directeur d'Assainissement de 2002 est mis à jour atteindre et maintenir le bon état des par les projets d’urbanisation et concomitamment au PLU notamment concernant le zonage milieux aquatiques d’aménagement d'assainissement collectif / Les constructions des zones U et AU doivent être raccordées au réseau collectif d'assainissement. Les zones humides et la trame bleue sont classées en zone N voire A et Ap dans le cadre du PLU. Certains éléments sont protégés en tant qu'élement remarquable pour un motif Disposition C.2.2 Assurer la compatibilité écologique (Trame bleue de l'Orb, du Taurou, … ). Le classement OG C.2 : Préserver, restaurer et gérer d’urbanisme avec l’objectif de préservation en zone N (constructibilité agricole non admise) et non en zone les zones humides des zones humides A de la plaine d’Aspiran au lieu-dit « Sous les horts » résulte de son identification en tant qu’espace fonctionnel de zone humide (Orb) et comme « cours d’eau » dans le Schéma Régional de ENJEU C : Restaurer et préserver Les Cohérence Ecologique (SRCE). milieux aquatiques et Les zones Le PLU comporte des préconisations vis-à-vis des plantations humides, en priorité via la restauration de la dynamique OG C.3 : Lutter contre les espèces (Règlement et ses annexes « "liste noire des espèces » pour éviter fluviale exotiques envahissantes les plantations d’espèces dites « invasives »& Mini guide du CAUE « Quels végétaux pour le Languedoc-Roussillon ? ») OG C.4 : Restaurer la continuité La Trame bleue est identifiée et protégée au titre du L151-23° biologique dans le cadre du PLU. Disposition C.5.1 Préserver l’espace de mobilité des OG C.5 : Restaurer et/ou préserver la cours dynamique fluviale et rétablir le d’eau dans les plans et programmes Idem que pour les objectifs précédents de l'enjeu C. transport solide d’aménagement (documents d’urbanisme, schéma des carrières) Tableau 49 : Compatibilité du PLU avec le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux « Orb-Libron » n°1

289 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

Ce qui concerne plus ou moins directement Enjeux Objectifs Compatibilité SAGE / PLU Thézan-Les-Béziers OG D.1 : Mettre en oeuvre et Les cours d'eau concernés par des crues avec des risques pérenniser la politique du PAPI dans le Disposition D.1.6 Préserver les champs d’expansion identifiés dans le Plan de Prévention du Risque inondation (PPRi) cadre de la Stratégie Locale de de crue et dans l'Atlas des Zones Inondables (AZI) sont classés en zone N Gestion du Risque Inondation (SLGRI) et A.

La Commune est dotée d'un Schéma Directeur des Eaux pluviales avec un diagnostic mis à jour en 2012 ainsi que d'un ENJEU D : Gestion du risque Dispositions D.3.1 Améliorer la prise en charge de la règlement pluvial / Le PLU instaure des dispositions de nature à inondation gestion des eaux pluviales par les collectivités / D.3.4 limiter le ruissellement : Traitement des espaces libres pour OG D.3 : Connaitre et maîtriser les Eviter, réduire et compenser l’impact des nouvelles lesquels un % minimum d’occupation du sol est requis dans le risques liés au ruissellement pluvial surfaces imperméabilisées, notamment en favorisant cadre d’opérations, aménagements réalisés sur le terrain doivent l’infiltration et la favoriser l’infiltration ou la rétention des eaux pluviales avant rétention du ruissellement à la source d’en garantir l’écoulement dans le réseau pluvial collectif par des dispositifs adaptés à l’opération et au terrain, ...

OG F.1 : Mettre en cohérence développement de l’urbanisation et disponibilité et protection des ressources en eau ENJEU F : Adéquation entre gestion OG F.2 : Garantir la prise en compte Disposition F.2.1 Veiller à la traduction dans les Le PLU prend en compte les zones d’intérêt actuel et futur pour de l’eau et aménagement du dans les documents d’urbanisme des documents l’AEP (B.1.6) , les zones humides (C.2.2) , l’espace de mobilité territoire objectifs de protection des zones à d’urbanisme des objectifs et des mesures de fonctionnel des cours d’eau (C.5.1) et les champs d’expansion enjeux du SAGE protection concernant les zones à enjeux du SAGE de crue (D.1.6). OG F.3 : Améliorer la cohérence entre Disposition F.3.2 Favoriser le maintien des activités L'ensemble des terres agricoles irrigables sont classées en zone A les activités agricoles et la gestion agricoles dans les zones irrigables voire Ap et N. des ressources en eau Tableau 50 : Compatibilité du PLU avec le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux « Orb-Libron » n°2

290

E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales Les PLU sont concernés par l’objectif GO1, dont le principe est la non-dégradation de la situation existante, et en particulier d’appliquer les mesures suivantes :

D.1-6 Éviter d’aggraver la vulnérabilité en orientant le développement urbain en dehors des zones à risque

Les principes de planification ont été respectés dans le PLU de Thézan-lès-Béziers, qui est concerné par le PPRi « Moyenne vallée de l’Orb » et par l’AZI du bassin versant de l’Orb, car aucun développement urbain n’est envisagé dans la zone de risque. L’ensemble des espaces soumis au risque identifié et non construits sont classés en zone Naturelle ou Agricole (les secteurs d’extension projetés ne sont pas concernés).

D.1-8 Valoriser les zones inondables et les espaces littoraux naturels

Le territoire communal n’est pas concerné.

D.2-1 Préserver les champs d’expansion des crues

Le tableau précédent « Compatibilité du PLU avec le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux « Orb-Libron » expose la prise en compte de cet objectif (Dispositions D.1.6, D.3.1 et D.3.4).

D.2-4 Limiter le ruissellement à la source

Comme évoqué précédemment (Compatibilité avec le SDAGE) des dispositions sont prises dans des Orientations d’Aménagement et de Programmation et dans le règlement en faveur de la limitation du ruissellement.

Plus généralement le classement en zone N ou A voire en secteur Ap est une mesure qui permettra de limiter l’artificialisation des sols. Par ailleurs la protection au titre du L151-23° de la Trame Bleue est également une mesure de nature à réduire le ruissellement.

Le projet de PLU est compatible avec les objectifs de gestion des risques d’inondation du PGRi.

3.3 PRISE EN COMPTE DE PLANS ET SCHEMAS COMPLEMENTAIRES

3.3.1 Schéma Régional D’Aménagement de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRDDET) La Commune n’est pas encore concernée par un SRADDET.

3.3.2 Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) Le plan d’action stratégique du SRCE comprend 6 enjeux avec une déclinaison d’objectifs et de dispositions. Ces 6 enjeux sont :

1. Intégration des continuités écologiques dans les politiques publiques

2. Ménager le territoire par l'intégration de la trame verte et bleue dans les décisions d'aménagement

3. Transparence des infrastructures pour le maintien et la restauration des continuités écologiques

4. Des pratiques agricoles et forestières favorables au maintien et à la restauration des continuités écologiques

5. Les continuités écologiques des cours d’eau et des milieux humides

6. Des milieux littoraux uniques et vulnérables

291 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales L’enjeu 2 « Ménager le territoire par l'intégration de la trame verte et bleue dans les décisions d'aménagement » comprend l’objectif 3 « Aménagement du territoire compatible avec le maintien et la restauration des continuités écologiques » qui concerne les documents d’urbanisme :

 E2.3.15 Mettre en œuvre au plan local des projets de maintien et de restauration des continuités écologiques

 E2.3.16 Transcrire les objectifs de préservation et de restauration du SRCE dans les documents d'urbanisme et de planification locale (adapter les projets urbains aux connectivités écologiques)

 E2.3.17 Agir sur l'organisation de l'espace urbain en tenant compte des continuités écologiques (limiter l'étalement urbain et l'habitat diffus / favoriser les coupures vertes, les écoquartiers, la gestion différenciée des espaces verts urbains / aménager de nouveaux espaces de nature au cœur des zones bâties)

L’enjeu 4 « Des pratiques agricoles et forestières favorables au bon fonctionnement écologique » comprend aussi dans son objectif 3 « Gestion et préservation des continuités écologiques » une action qui concerne le PLU :

 E4.3.38 Mettre en œuvre des zonages ambitieux dans les documents d'urbanisme pour la préservation des terres agricoles et forestières dans la TVB (zones A et N indicées, Espaces Boisés Classés, Orientations d’Aménagement et de Programmation spécifiques)

Toutes les mesures du SDAGE relatives à la gestion des milieux aquatiques et humides et à la qualité des eaux sont prises en compte dans le SRCE. La compatibilité observée du PLU avec le SDAGE est donc valable avec le SRCE.

3.3.3 Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) La Commune n’est pas concernée un PCAET

3.3.4 Régional de Développement de l'Aquaculture Marine (SRDAM) La Commune n’est pas concernée un SRDAM.

3.3.5 Projet d’Intérêt Général et Opération d’Intérêt National (PIG et OIN) La Commune n’est pas concernée par un PIG ou un OIN.

3.3.6 Schéma Régional des Carrières (SRC). La Commune n’est pas concernée par un SRC.

292 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

4. EVALUATION DES INCIDENCES DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT

4.1 FORME URBAINE ET ECONOMIE DU FONCIER 4.1.1 Economie des superficies consommées

L’économie de l’espace a une incidence directe sur l’agriculture et sur la biodiversité. Il s’agit de la première problématique qui se doit d’être traitée dans un document de planification urbaine.

Non seulement l’espace est un bien fini mais son gaspillage, l’étalement urbain, a des incidences autant environnementales que sociales (temps de déplacements, lien social, ...) et économiques (externalisation des coûts d’infrastructures, coûts des déplacements, …).

4.1.1.1 Un projet économe pour de l’habitat

Compte tenu de la configuration du territoire communal et de ses spécificités (enjeux agricoles importants, concurrence entre exploitation des carrières et terroir, richesse écologique en lien avec la présence de l’Orb et du Taurou, urbanisation du village et du quartier de la Malhaute en conurbation avec Lignan /Orb, risque inondation, présence de la RD19, …), l’économie de l’espace et son « optimisation » ont soulevé des questionnements constants tout au long de l’élaboration de ce projet.

La partie suivante représente et quantifie la répartition des zones définies sur le territoire.

Les zones A Urbaniser instituées par le PLU occupent au total 6,2 ha, soit 0,5% du territoire communal.

Ces 6,2 hectares sont essentiellement voués à accueillir de l’habitat (activités économiques compatibles admises en interdisant toutefois certaines destinations de constructions comme en zone UB pour favoriser l’implantation de certaines activités dans le centre -ancien et les ZAE : restauration, cinéma et centre de congrès et d’exposition). Les 2 secteurs d’extensions sont ouverts à l’urbanisation.

Le PLU ne prévoit aucune nouvelle consommation foncière liées à des activités économiques (secteur UE3 et UE4 correspondant respectivement aux ZAE de la Malhaute et des Masselettes en cours de finalisation). Les secteur UE1 et UE2 sont dans l'urbanisation existante.

La Commune s’est fixée un objectif démographique de 3600 habitants à l’horizon 2030. L’accueil de cette nouvelle population se fera pour plus d’1/3 grâce à la production de logements dans le tissu bâti existant (logements vacants, « dents creuses », densification par des divisions parcellaires et changement potentiel de destination de bâti) et la réponse au besoin résultant du desserrement des ménages se fera intégralement par ce biais (Cf. Parie E 2.1.4 « Adéquation avec la capacité d’accueil »).

Rappelons que la consommation d’espace sera divisée par plus de 2 par rapport à celle de la dernière décennie si l’on ne comptabilise que la consommation liée à la production de logements et par près de 4 si l’on comptabilise aussi les superficies dédiées à des activités économiques.

A terme lorsque le projet communal sera réalisé (horizon 10 ans), l’enveloppe urbanisée de Thézan-Lès- Béziers (zones U et AU) occupera 10,8% de la superficie de son territoire.

293 E. Justification du projet Articulation avec les politiques supracommunales

4.1.1.2 Comparatif entre PLU en vigueur et Révision : 3 ha restitués aux zones A et N

La comparaison entre le zonage du PLU en vigueur et le projet de Révision Générale illustre les économies d’espace engendrées par cette dernière.

Le PLU en vigueur divise le territoire communal comme suit :

Repartition des superficies du PLU en vigueur Zonage Surface (ha) % U 89,6 6,6% AU 60,2 4,4% A 657,6 48,4% N 552,3 40,6% TOTAL 1360

Tableau 51 : Zonage et superficies du PLU en vigueur

La part cumulée des zones U et AU de la Révision du PLU (10,8% de la superficie du territoire communal) est moindre que celle des zones U et AU du PLU en vigueur (11% de la superficie du territoire). La superficie additionnée des zones U et AU de la Révision du PLU est de 146,8 hectares alors que la superficie des zones U AU du PLU en vigueur est de 149,7 hectares soit une réduction de 3 hectares.

Repartition des superficies dans la Révision du PLU Zonage Surface (ha) % U 140,6 10,3% AU 6,2 0,5% A 728,7 53,6% N 484,4 35,6% TOTAL 1360

Tableau 52 : Zonage et superficies du projet de Révision du PLU

L’analyse de la répartition des superficies des zones montre que :

- La zone U augmente de 57% avec l’intégration de 51 hectares qui ont accueillis de nouvelles constructions à vocation d’habitat ou d’activités (ZAE des Masselettes et de la Malhaute en cours de finalisation)

- La zone AU est réduite de près de 90% avec 54 hectares de moins

- La zone A augmente de plus de 10% avec l’incorporation de 71 hectares

- La zone N est réduite d’environ 12% avec près de 68 hectares de moins

Ce constat détaillé montre que globalement les superficies des zones constructibles U et AU ont été réduites de 3 hectares au bénéfice des zones A et N du PLU.

294 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

Carte 142 : Répartition des zones de la Révision du PLU sur le territoire

295 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

Carte 143 : Zones construites et constructibles du PLU en vigueur et de la Révision sur la Commune

296 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

Carte 144 : Zones construites et constructibles du PLU en vigueur et de la Révision au village

297 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

4.1.1.3 Evolution détaillée entre projet de Révision et PLU en vigueur

Les cartographies précédentes montrent de façon simplifiée (à l’échelle de la Commune et du village) les évolutions entre zones construites et constructibles du PLU en vigueur et celles du projet de Révision. Elles illustrent ainsi la restitution globale des 3 hectares de superficies aux espaces agricoles et naturels dans le cadre du de la présente Révision.

Les propos suivants et cartographies suivantes identifient de façon plus détaillée les évolutions entre PLU en vigueur et projet de Révision. Ces évolutions sont mentionnées selon une logique de localisation d’Ouest en Est et du Sud au Nord concernant le territoire communal puis à l’échelle du village.

A l’échelle du territoire communal :

 Les limites des zones constructibles du quartier d’habitat de la Malhaute et de la Zone d’Activités Economique restent inchangées. Le quartier d’habitat classé en U4 et AU1 (lotissement Saint-Bruno réalisé depuis la dernière évolution du PLU) au titre du PLU en vigueur est reclassé en zone UB dans le cadre de la Révision. La ZAE de la Malhaute dont l’aménagement programmé a fait l’objet d’une Révision en 2008 est en cours de finalisation et est reclassée en UE4.

 La zone tampon entre quartier d’habitat et ZAE de la Malhaute, classé en zone A1 « standard » au titre du PLU en vigueur et constructible pour les agriculteurs est reclassé en zone N pour sa partie à l’Ouest de la rue Victor Hugo et en secteur Ap concernant sa partie à l’Est jusqu’à la RD19. Dans les 2 cas les constructions agricoles ne seront pas admises. Ceci pour de multiples raisons : préservation du paysage et du potentiel agronomique, prise en compte de l’espace fonctionnel de zone humide en lien avec l’Orb, espace de transition entre activités et zone d’habitat, … Il est à noter que le classement en secteur Ap entre rue Victor Hugo et RD19 résulte de la prise en compte des remarques des partenaires institutionnels.

 Les secteurs A4 et N4 du PLU en vigueur sont respectivement reclassés en zone A et secteur Ap d’une part et en zone N d’autre part. Ces secteurs spécifiques avaient été instaurés pour limiter la hauteur des constructions du fait d’une contrainte au passage de transport d’énergie électrique. Cette contrainte correspond à une Servitude d’Utilité Publique qui s’impose au PLU et qui ne portent plus que sur un petit espace correspondant au secteur A4.

 Les limites de tous les secteurs N situés à l’Ouest de la RD19 restent inchangées sauf concernant le secteur Ns (N5s dans le PLU en vigueur) qui est réduit pour correspondre strictement au Permis d’Aménager de champ photovoltaïque créé dans le cadre de la requalification d’une carrière. Le surplus est reclassé en zone Nc correspondant à l’exploitation des carrières en vue d’une requalification. Les différents secteurs N à l’Ouest de la RD19 et dont les limites ne sont pas modifiées sont renommés ainsi : N1 correspondant aux bords de l’Orb à la plaine d’Aspiran et au ruisseau du Bouquet en N, N3 de la plaine touristique de Savignac en Nt, N4 en N, N5 et N5a pour les carrières en Nc et Nc1 et N5d en Nd (centres de dépôts et de stockage de déchets inertes). A noter également le reclassement du domaine de la Condamine en zone A et non plus en secteur N2 au titre du PLU en vigueur. L’objectif du secteur N2 était de permettre un changement de destination et des aménagements extérieurs liés à de nouvelles activités économiques. La Révision du PLU reporte partiellement ce principe à l’aide du « surzonage » avec une identification au titre du L151-11° du Code de l’Urbanisme. Il en est de même pour le Domaine de Lamarre mais qui lui est reclassé en secteur Ap.

298 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement  Un nouveau sous-secteur Nc1, pour l’accueil d’activités connexes à l’exploitation de carrières, est instauré en frange d’un secteur Nd. Ce nouveau classement résulte de la prise en compte d’une activité préexistante qui n’apparaissait pas dans le document d’urbanisme en vigueur (classement en zone A). Il s’agit d’une modification opérée après la réunion de Mai 2017 avec les Personnes Publiques Associées avant arrêt du projet (prise en compte d’une remarque de l’avis préalable du courrier du 02/06/2017 de la Chambre d’Agriculture).  Dans le secteur du pech d’Astiès un remodèlement a été effectué entre zone A et N pour mieux rendre compte de l’occupation du sol et des potentialités agronomiques. La zone N a été réduite pour correspondre aux boisements du pech qui sont par ailleurs en grande partie protégés en tant qu’élément remarquable (L151-23°). Cette redistribution a aussi été faite autour du pech du cimetière.  Le secteur Ap instauré autour du village reprend en fait partiellement un zonage du PLU en vigueur qui interdit déjà la constructibilité agricole et qui avait été mis en place pour des motifs paysagers : secteur N1 et N2 autour du pech d’Astiès et dans le vallon de Lamarre, autour du pech du cimetière, au Nord-Ouest de l’urbanisation du village près du pech de Galifié, … secteur N6 en entrée de village par Pailhès ou encore secteur A2a au Nord de l’urbanisation. L’objectif est, à l’instar des pechs d’Astiès et du Village, de mettre en exergue le caractère agricole de ces espaces et de les protéger le cas échéant (paysage, potentiel agronomique, …) en s’étant assuré au préalable de ne pas compromettre de projets agricoles identifiés (concertation avec les agriculteurs pour l’instauration du secteur Ap).

A l’échelle du village :  La zone U1 du centre-ancien n’est pas modifié mais seulement renommé en UA.  Les zones U2 et U3, dont les règles en vigueur ne justifiaient plus une distinction, sont fusionnés en zone UB (comme d’ailleurs la zone U4 de la Malhaute vue précédemment). L’ensemble des zones AU à vocation d’habitat du PLU en vigueur et désormais construites ou en cours d’aménagement (AU1, AU2, AU3, AU4, AU7 et AU7a) sont aussi reclassées en zone UB avec parfois des sous-secteurs (UBb pour AU7a et UBc pour AU3).  Les secteur UE1 et UE2 ne sont pas modifiés si ce n’est pour intégrer à UE1 au lieu de UE2 l’avenue de Béziers  Les secteurs AUe1 de la ZAE des Masselettes et AU6 pour des équipements collectifs sont respectivement reclassés secteur UE3 et Uep. Un redécoupage entre les 2 zones est effectué pour plus de cohérence.  Le secteur AU5 (8,78 ha) est largement réduit sur sa partie Nord reclassée en zone A. La partie Sud correspond au secteur AU1 de la Révision (3,89 ha). Ce secteur intègre aussi des terrains initialement en zone N6 notamment dans l’optique d’organiser le pluvial et de prévoir la réalisation d’un giratoire. L’affinement des 2 secteurs d’extension résultent en partie des suggestions des Personnes Publiques Associées. C’est essentiellement cette modification qui explique la restitution de 3 hectares aux espaces agricoles et naturels.  Les secteurs N1 (reclassés en N) sont maintenus en bord de RD19 (bassins de rétention) et au Sud du centre-ancien. Le secteur N1 à l’Est du centre ancien est reclassé en zone UB. Un secteur N est créé le long de la route de Murvièl (RD33) pour concrétiser le principe de zone tampon déjà effectif dans l’OAP du PLU en vigueur qui concerne le secteur UBb (anciennement AU7a).  Le secteur AU2 de la Révision porte sur la zone A1 du PLU en vigueur mais aussi sur la zone U2 concernant sa frange Ouest pour permettre une articulation avec l’urbanisation existante.

299 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

Carte 145 : Superposition du PLU en vigueur et du projet de Révision à l’échelle de la Commune

300 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

Carte 146 : Superposition du PLU en vigueur et du projet de Révision à l’échelle du village

301 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement 4.1.2 Densités

La densité imposée pour les 2 secteurs d’extensions dans le cadre des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) est celle prescrite par le SCoT soit 16 logements / hectares. Aucune limite d’emprise au sol n’est imposée (10% d’espaces libres de constructions sont toutefois requis).

Par ailleurs la densification n’est pas « bridée » dans la zone UA et dans les secteurs UBa et UBb puisqu’aucune emprise au sol n’y sont non plus règlementée (UB avec 50% au maximum et UBc avec 40% au maximum).

4.1.3 Fonctionnement et cohérence urbaine

Diverses dispositions ont été prises dans le PLU pour « garantir » et améliorer l’organisation et la qualité urbaine :  Emplacements Réservés pour des élargissements et des raccordements de voiries entre rues Lucie Aubrac et Albert Camus, …), pour du stationnement (rue Pasteur, …), pour des équipements et espaces publics (Place de l’Eglise, ...), pour des aménagements paysagers de nature à marquer une transition durable entre espaces bâtis et espaces agricoles et naturels, …

 Protection et mise en valeur potentielle d’éléments patrimoniaux remarquables (L151-19°)

 Instauration d’un secteur de diversité commerciale à protéger

 Instauration d’un secteur à programme de logements mixité sociale qui portent sur toute la zone U ou AU hors zones dédiés aux activités économiques et aux équipements publics

 Reclassement en UB (initialement en A1) de l’espace compris entre la rue de l’Egalité et la rue du Pardon à l’Ouest du cimetière. En effet cet espace n’a plus et n’aura plus de vocation agricole

 Instauration du secteur Uep relatif aux équipements publics pour le complexe scolaire et sportif le long de la route de Pailhès (initialement en zone U2)

 Simplification globale du zonage urbain et remodèlement pour améliorer la cohérence (secteur des Masselettes notamment)

 Maintien ou instauration de franges urbaines inconstructibles par un classement en zone N et en secteur Ap

 …

Le projet de PLU propose de petites opérations organisées et encadrées par des OAP :

- Mener le projet sous la forme d’une opération d’aménagement (d’ensemble)

- Créer des accès viaires à partir de la desserte existante (rue Pierre Curie, connexion à une amorce de voirie du lotissement limitrophe pour AU1, chemin de Roubinou et de Granouillère, giratoire sur la RD33) et en garantir la fonctionnalité

- Créer des voiries de desserte internes accompagnées d’au moins un trottoir aux normes d’utilisation pour les Personnes A Mobilité Réduite (PMR)

- Interdiction de la création d’impasse pour l’aménagement de AU1 et AU2

- Composer des espaces publics « de rencontre » pour chacun des secteurs AU1 et AU2 (espace vert agrémenté de bancs, aire de jeux, …)

- Aménager 2 places de stationnement hors garage dans le cadre de la réalisation de logements et une place supplémentaire sur l’espace public

302 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement - Composer une transition paysagère et fonctionnelle avec les espaces agricoles et naturels environnants

- Peindre les constructions dans des teintes respectueuses du site et autorisées dans le règlement (nuancier)

- …

Par ailleurs une OAP spécifique sur les déplacements permet d’entériner les principes d’aménagement de nature à ne pas compromettre la fonctionnalité pour les déplacements piétons et motorisés.

4.2 MAINTIEN DE LA VALEUR ECOLOGIQUE DU TERRITOIRE

4.2.1 Un projet favorable à la biodiversité

Le PLU n’est pas un outil approprié à la gestion de la biodiversité. Par ailleurs, l’état initial de l’environnement n’a pas révélé d’enjeu naturaliste prioritaire.

Toutefois le projet comprend quelques mesures a priori favorables au maintien voire à l’accroissement de la biodiversité dite ordinaire sur la Commune :

 Le projet communal comprend comme 3ème axe « Restaurer, sauvegarder et valoriser les espaces naturels et agricoles » avec comme objectif « Valoriser le capital environnemental et le cadre de vie ». Ce 3ème axe comprend aussi un objectif qui s’adresse plus particulièrement à l’agriculture susceptible de servir la biodiversité (la préservation des terres agricoles et de leur diversité permet d’offrir une mosaïque de milieux potentiellement favorables aux espèces).

L’objectif général est de « reconnaître », protéger et de mettre en valeur des éléments « naturels » remarquables et identitaires ou à minima de soustraire des zones constructibles les espaces susceptibles d’être utiles au maintien et au développement de la biodiversité. Il s’agit également de sensibiliser et d’entériner les différentes démarches en faveur de la protection de la biodiversité.

 Le règlement et les OAP traduisent cette volonté :

❖ Obligations de recourir à des opérations d’aménagement dite « d’ensemble » qui permettront de concevoir le projet d’extension avec cohérence.

❖ Classement en N, en A ou en secteur Ap de l’ensemble des espaces identifiés comme ayant un intérêt écologique reconnu aux échelles supracommunales (SRCE, SCoT, Inventaire des zones humides, …) ou locale

❖ Protection au titre du L151-23° de la Trame Bleue et de boisements remarquables qui constituent de potentiels refuges pour certaines espèces sur des espaces artificialisés par l’agriculture et l’urbanisation : bois d’Astiès, d’Aspiran, …

❖ Limitation du risque de mitage et de dérives avec l’inconstructibilité même agricole de la zone N et du secteur Ap

❖ Recommandations sur le choix des essences dans les espèces présentées dans le Guide des espèces locales du Conseil de l’Architecture, de l’Environnement et de l’Urbanisme (CAUE) et dans la « liste noire des espèces invasives »

303 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement 4.2.2 Prise en compte des continuités écologiques

Les continuums écologiques principaux du territoire, identifiés dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), sont intégralement préservés avec un classement en zone N.

Dans le SRCE ces continuums correspondent à l’Orb et ses abords avec les espaces de confluence de certains de ses affluents dont le Taurou. Une partie de ces continuums est classé en secteur Nc relatif à l’exploitation des carrières mais elle est vouée à être reclassé à terme en zone N « stricte » une fois les requalifications effectuées.

Au-delà du SRCE, la déclinaison de la Trame Verte et Bleue à l’échelle du territoire amène à considérer les cours d’eau dont le Taurou considéré comme corridor à renforcer dans le Document d’Orientations Générales du SCoT. L’ensemble des cours d’eau d’intérêt et leurs ripisylves sont protégés comme éléments remarquables au titre du L151-23° du Code de l’Urbanisme.

On notera que par rapport aux réservoirs de biodiversité identifiés par le SRCE plus largement qu’à l’échelle du territoire, la définition des zones constructibles et aménageables du PLU ne constituent pas des obstacles à des potentielles continuités. De la même façon, les secteurs d’extension programmés ne constituent pas des obstacles vis-à-vis des « pôles majeurs de biodiversité » et « pôles d’intérêt écologique » identifiés dans le SCoT. Le boisement d’Astiès, considéré comme tel est aussi protégé en tant qu’élément remarquable.

La carte suivante montre que le PLU classe intégralement en A et N les espaces qui présentent des enjeux potentiels ou avérés en termes de biodiversité : Mares, Zones Humides et espaces fonctionnels associés dont certains sont des propriétés du Conseil Départemental (Espaces Naturels Sensibles), Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de la « Vallée de l’Orb », Espace concerné par le Plan National d’Action en faveur de l’Emyde Lépreuse, …

4.2.3 Evaluation des incidences Natura 2000

Compte tenu de la démonstration des 2 paragraphes précédents et de l’éloignement relatif des différents secteurs d’extension par rapport aux sites NATURA 2000 les plus proches (Zone de Protection Spéciale du « Minervois » à plus de 11 kilomètres à l’Ouest, ZPS de « l’étang de Capestang » et « Est et Sud de Béziers » à plus de 15 kilomètres respectivement au Sud-Ouest et au Sud-Est, Zone Spéciale de Conservation des « Collines du narbonnais » à environ 15 kilomètres au Sud…), le projet de PLU n’aura pas d’incidences notables sur l’environnement.

304 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

Carte 147 : La préservation des enjeux écologiques identifiés aux échelles supracommunale et locale

305 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

4.3 PRESERVATION DE L’AGRICULTURE

Les données statistiques du dernier Recensement Général Agricole (RGA) de 2010 font état d’une diminution de la Surface Agricole Utilisée (SAU) depuis 1988 (de 930 à 771 hectares). Toutefois les données sur l’occupation du sol issues du SCoT (de 2001 et 2015) et de la Commune (2017) ainsi que du Relevé Parcellaire Graphique (2009, 2012 et 2017) montrent que cette réduction n’est pas forcément effective depuis le début du 21ème siècle. En effet il est probable qu’il y ait une légère diminution des terres agricoles et notamment des cultures pérennes mais certainement moins importante que celle mis en évidence par le RGA car un « roulement » semble être à l’œuvre entre friches, cultures annuelles et jachères et notamment les vignes. Les constatations de terrains et la concertation avec les agriculteurs montrent qu’une dynamique de replantation est plus ou moins à l’œuvre.

Les espaces agricoles et notamment la culture de la vigne participent de façon indéniable et primordiale à l’identité locale, à la qualité de vie et des paysages de l’espace communal.

Le PLU prend en compte l’activité agricole :

 Dans le PADD et son axe n°3 avec l’objectif « d’Affirmer la vocation agricole du terroir » et dans une moindre mesure indirectement dans l’axe n°2 et son objectif « Composer la ville demain » et leurs orientations stratégiques :

❖ « Affirmer l’identité et l’activité viticole » (axe n°3) avec les objectifs d’éviter le mitage et les dérives, de préserver le paysage, de permettre la constructibilité agricole aux endroits stratégiques et notamment près des réseaux, d’identifier les bâtis remarquables pouvant faire l’objet de diversification des activités, d’entretenir les chemins d’exploitation, … ou encore d’évaluer la pertinence de la mise en place d’un Périmètre de Protection et de Mise en Valeur des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PPMVEANP) dénommé par simplification « PAEN ».

❖ « Instaurer une limite définitive de l’exploitation des carrières » (axe n°3) avec pour ambition de mettre fin à l’exploitation des carrières par le biais d’extensions « au coup par coup » et d’affirmer une limite franche et « durable » entre exploitation des carrières et activités autres qu’agricoles vis-à-vis du terroir de plaine en allant du Sud au Nord du territoire au bord de l’Orb

❖ « Dessiner le contour urbain » (axe n°2) avec la volonté de préserver les espaces agricoles en s’appuyant sur les principes fondamentaux du dessin du village (protection du vallon de Lamarre : limite Sud, pas de conurbation avec Pailhès : limite Est, ne pas dépasser la RD19 : limite Ouest, …)

 Dans le règlement écrit et son zonage ainsi que dans les OAP :

❖ En instaurant un secteur Ap où la constructibilité agricole n’est pas admise pour préserver le paysage et les terres agricoles d’intérêt (potentiel agronomique, irrigation, …). Ce secteur délimité en concertation avec la profession agricole et par la prise en compte de certaines des remarques des Personnes Publiques Associées (mise en place d’un secteur Ap à la Malhaute, réduction de l’enveloppe initiale du secteur Ap au Nord-Ouest de la ZAE des Masselettes, …) représente 206 hectares soit environ 15% du territoire communal.

❖ En instaurant une zone A qui représente près de 730 hectares dont plus de 520 hectares pouvant accueillir des constructions agricoles (soit près de 40% du territoire et plus de 70% de la zone A pouvant accueillir des constructions agricoles)

306 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement ❖ En augmentant de plus de 70 hectares la zone A dans le cadre de la Révision par rapport à la zone A du PLU en vigueur (restitution globale de 3 hectares d’espaces agricoles et naturels, « redistribution entre zones A et N dans le secteur des pechs, dans le vallon de Lamarre, …).

❖ En instaurant une limite au développement des carrières (pas d’extension du zonage y étant relatif) et autres activités non agricoles (traitement des déchets inertes et champ photovoltaïque)

❖ En permettant la constructibilité des constructions destinées à l’habitation sous certaines conditions de nature à éviter le mitage et de potentielles dérives (présence nécessaire et rapprochée, réalisation simultanée ou postérieure à celle du bâtiment agricole, pas plus d’un logement, de préférence intégrées au volume général des bâtiments agricoles auxquels elles sont associées ou d’être contiguës à ces derniers ou à défaut à moins de 30 mètres, surface de plancher limitée à 120 m² et à 1/3 de la superficie du bâti agricole)

❖ En identifiant 2 bâtis remarquables pouvant faire l’objet d’un changement de destination sous certaines conditions : domaine de Lamarre et de la Condamine

❖ En renforçant la cohérence générale du zonage du document d’urbanisme par des ajustements vis-à- vis de la zone Naturelle et vis-à-vis de la zone U (espace entre rue de l’égalité et rue des pardons, …) et par la suppression de multiples secteurs (A2, A3 et A4) qui prenaient en compte des contraintes qui s’imposent au PLU mais ne justifient pas la création d’un secteur particulier (Servitude d’Utilité Publique relative aux canalisations électriques, protection des captages

La carte suivante montre la zone A et le croisement avec le potentiel agronomique global des terres (données du SCoT).

Il est à noter que parmi les 3 espaces identifiés comme présentant des aptitudes très importantes à l’échelle de la Commune, 2 sont au moins partiellement classés en secteur Ap : le vallon de Lamarre et le pech de Galifié.

Concernant le secteur de la plaine d’Aspiran, le choix a été fait d’un classement en zone N (espace fonctionnel de zone humide), mais ce classement implique aussi une inconstructibilité et donc évitera du mitage. Les abords du Taurou sont quant à eux classés en zone A ou N et N « indicé ».

Les abords du village présentent un potentiel agronomique moyen, assez fort ou fort à très fort sauf sur la frange Ouest au-delà de la RD19. La carte met en exergue que les secteurs d’extension de « Granouillère- Rouïre » se localisent dans le secteur limitrophe du village présentant le plus faible potentiel agronomique. Les espaces proches du village à potentiel assez fort ou fort à très fort sont en grande partie classés en secteur Ap et ainsi préservés de toute constructibilité. Seule la partie à potentiel assez fort au Nord-Ouest de la Zone d’Activités Economiques des Masselettes n’est pas classée en Ap (prise en compte des remarques des Personnes Publiques Associées).

La réflexion menée avec les acteurs locaux et les partenaires institutionnels (Chambre d’Agriculture, Direction Départementale des Territoires et de la Mer, …) pour la délimitation du secteur Ap pourrait servir de « base » dans l’éventualité où la Commune souhaiterait instaurer un Périmètre de Protection et de Mise en Valeur des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PPMVEANP) dénommé par simplification « PAEN » (Axe n°3 du PADD).

307 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

Carte 148 : Un classement en secteurs A, Ap et N des secteurs agricoles à fort potentiel

308 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

4.4 QUALITE DES PAYSAGES 4.4.1 Intégration au grand paysage

Le paysage n’a pas été simple volet du diagnostic territorial ; il en a été l’outil d’analyse qui a mis en avant les problématiques et les enjeux paysagers et d’organisation de l’espace.

Le PLU prend en compte le paysage :

 Dans le PADD et ses 3 axes avec les objectifs « Veiller au respect du patrimoine architectural et en favoriser la découverte », « Composer la ville de demain » et « Affirmer la vocation agricole du terroir »

 Il est difficile de trouver une traduction réglementaire à l’ensemble des problématiques que soulève la prise en compte du paysage dans les opérations d’aménagement. C’est cependant prépondérant pour la bonne réussite d’intégration dans l’environnement des projets et cette traduction est donc récurrente dans les pièces règlementaires du PLU :

❖ Principes d’aménagements des OAP pour permettre une transition harmonieuse avec les espaces agricoles et naturels limitrophes ❖ Instauration de zones Agricole et Naturelle inconstructibles dans des secteurs stratégiques et notamment autour du village, au quartier de la Malhaute et autour des pechs ❖ Réduction de 3 hectares de la superficie des zones U et AU de la Révision par rapport aux zones U et AU du PLU en vigueur ❖ Protection d’éléments remarquables identifiés au titre des L151-19° et L151-23° ❖ Règlementation des couleurs des constructions avec un nuancier disponible en Mairie ❖ …

4.4.2 Entrées de ville

Les entrées de village de Thézan-Lès-Béziers sont de différentes natures et sont au nombre de 6 principales :  L’entrée de village par le Nord-Ouest en utilisant la RD33 est préservée puisqu’aucune nouvelle construction supplémentaire à vacation d’habitat n’est admise dans le cadre de la Révision du PLU. Le maintien d’Emplacements Réservés pour le traitement paysager aux abords de la ZAE des Masselettes (ER n°13), l’élargissement prévu de la voirie (ER n°17) ou encore l’instauration d’une zone tampon classée en zone N en arrivant au village sont susceptibles de préserver voire d’améliorer la qualité de l’entrée de ville qui restait champêtre jusqu’à l’aménagement de la ZAE. Une attention particulière devra être toutefois apportée aux potentielles constructions agricoles qui seraient étables entre la RD33 et la RD19 (espace retiré du secteur Ap inconstructible suite aux remarques des PPA)  Les entrées de village principales et secondaires le long de la RD19 (rue de la Carierrasse, avenues Clémenceau et de Béziers) pourront être potentiellement traitées dans le cadre des élargissements de voirie, des créations de carrefour et des aménagements de bassins de rétention concernant la route départementale (ER n°11, n°14, n°15 et n°16). L’instauration du secteur Ap de part et d’autre de la voie servira également la préservation du paysage  L’entrée de village en provenance de Pailhès sera à « composer » dans le cadre de l’aménagement des secteurs à vacation d’habitat AU1 et AU2 (franges urbaines, giratoire, bassin de rétention paysagers, hauteur des constructions, …). Le classement en zone N inconstructible du pech et en secteur Ap de part et d’autre de la route permettront d’éviter du mitage

309 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement  L’entrée de village par le chemin d’Astiès peut être qualifiée de pittoresque puisqu’elle offre une vue splendide sur le village avec le pech du cimetière, le domaine de Lamarre en premier plan, le clocher de l’église, … Cette entrée sera préservée puisque le pech d’Astiès est classé en zone N et son pourtour et le vallon de Lamarre sont classées en secteur Ap. Des dispositions spécifiques notamment vis-à-vis des hauteurs de constructions près du pech du cimetière ou sur la frange Ouest du vallon de Lamarre éviteront l’altération du paysage

 Concernant les entrées dans la ZAE de la Malhaute par le biais de la RD19 avec le chemin de desserte principal ou par le biais de la rue Victor Hugo, l’instauration des secteur Ap à l’Est de cette dernière et de la zone à l’Ouest permettront d’éviter de nouvelles constructions susceptibles de nuire au paysage. Par ailleurs le recul des clôtures par rapport à la RD et les règles architecturales définies en 2008 et reprise dans le cadre de la Révision pourront servir l’objectif de qualité d’entrée de ville.

 Plus généralement les éléments patrimoniaux protégés le long de ces voies comme éléments remarquables participent à la qualité des entrées (croix de germaine, vierge dans son habitacle le long de la RD19, croix d’Astiès, boisement d’Astiès, croix de la Condamine, Croix de Lamarre, Domaine de Lamarre et de la Condamine, …)

4.5 RESPECT DU PATRIMOINE BATI ET ARCHEOLOGIQUE

4.5.1 Prise en compte du patrimoine architectural et urbain

Le PADD comporte l’objectif « Veiller au respect du patrimoine architectural » avec ses 2 orientations stratégiques « Garantir l’harmonie des couleurs et encadrer les travaux d’aménagement » et « Développer le circuit de façades en trompe-l’œil ». Cette seconde orientation a pour objet d’entériner le principe d’une promenade de fresque en fresque permettant de parcourir la circulade et ses abords immédiats et ainsi de découvrir ou redécouvrir l’atmosphère et le patrimoine remarquable des lieux (Monument aux Morts, Mairie, Pigeonnier RASTOUL, Tour de l’horloge, Eglise, …).

Concernant le règlement du PLU, la Commune a pris le parti de rédiger un article « II.2) QUALITE URBAINE, ARCHITECTURALE, ENVIRONNEMENTALE ET PAYSAGERE » du PLU relativement succinct pour toutes les zones mais qui comprend des règles que la Commune pourra concrètement faire appliquer lors des projets.

En effet, une multitude de règles peuvent être intégrées dans cet article mais le PLU ne fait pas l’architecture (il ne peut pas par exemple imposer des matériaux ou les interdire mais seulement règlementer les « aspects extérieurs »).

Les règles édicter sont toutefois écrites de façon à garantir l’intégration des futures constructions : règlementation vis-à-vis des couleurs des façades avec référence au nuancier disponible en Mairie, vis- à-vis des toitures, vis-à-vis des clôtures, vis-à-vis des énergies nouvelles et des climatiseurs, … et plus généralement des équipements techniques et accessoires aux constructions. Ces règles sont parfois uniquement inscrites dans les dispositions générales du règlement du PLU dans la mesure où elles s’appliquent à l’ensemble du territoire.

Plusieurs éléments remarquables de type bâti sont protégés au titre du L151-19 : Pigeonnier Rastoul, Chapelle et Domaine de Ravanès, Domaine de Lamarre, Domaine d’Astiès, Domaine de la Condamine, croix de la place de la Tour, de mission, du cimetière, …

310 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement Par ailleurs 2 bâtis agricoles sont identifiés au titre du L151-11° comme pouvant faire l’objet d’un changement de destination car ils offrent des potentialités évidentes de mise en valeur autre que celle de vocation d’habitat (Domaine de Lamarre et de la Condamine). C’est déjà le cas du Domaine de la Condamine avec un restaurant. L’une des conditions de ce changement de destination est qu’il n’y ait aucun ajout à la construction existante avec une préservation intacte de l’enveloppe extérieure (seule une rénovation intérieure est autorisée) et d’utiliser les matériaux d’origine.

4.5.2 Prise en compte du patrimoine archéologique

La Commune est concernée par 6 Zones de Présomption de Prescription Archéologique (ZPPA) ainsi que par 4 sites archéologiques qui sont présentés dans l’annexe correspondante du PLU. Les sites archéologiques sont localisés dans les ZPPA.

L’inconstructibilité (zone N et secteur Ap) du vallon de Lamarre et du pech d’Astiès, près de l’Orb ou encore le long de la RD19 au niveau de sa jonction avec la RD33 de la route de Murviel-lès-Béziers servent potentiellement l’objectif de préservation des espaces comportant ou pouvant comporter des vestiges archéologiques.

Carte 149 : 4 des 6 Zones de Présomption de Prescription Archéologique en zone inconstructibles

Des zones identifiées comme ZPPA ou sites archéologiques ne sont pas ou ne peuvent pas être préservés de toute constructibilité. C’est le cas dans la circulade ou sur un espace situé au Nord-Est du domaine d’Aspiran (constructibilité agricole admise). La présence avérée ou soupçonnée de ces vestiges impliquera une attention particulière lors de travaux.

311 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

4.6 GESTION DES EAUX

4.6.1 L’économie de la ressource en eau potable

Partout, les opérations d’aménagement ou de construction sont autorisées sous réserve d’une capacité suffisante de la ressource en eau potable.

En effet l’article « III.2) Desserte par les réseaux » de l’ensemble des zones U et AU impose que : « Toute construction ou installation nouvelle doit être raccordée par des canalisations souterraines au réseau public de distribution d’eau potable de caractéristiques adaptées et alimenté en quantité suffisante par une ressource conforme à la règlementation en vigueur ».

Les dispositifs de récupération d’eaux de pluie, ne sont pas interdits. Cette non-interdiction offre à chacun la possibilité d’une réutilisation de l’eau pluviale pour certains usages comme l’arrosage des jardins et le lavage des véhicules, ce qui participe individuellement à l’économie de l’eau potable.

Les annexes sanitaires détaillent le contexte et concluent à l’adéquation du projet avec la capacité de la ressource en eau. Cette démonstration est reportée ci-après.

Les 3 tableaux suivants font une estimation de la consommation en eau potable en 2010 (premier tableau basé sur les données du SDAEP de 2010) et en 2025 puis 2033 à l’issue des aménagements dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme d’une part pour une population de 3600 habitants (second tableau) et d’autre part pour un population de 4000 habitants (3ème tableau). En effet l’objectif démographique du Projet d’Aménagement et de Développement Durable est de 3600 habitants à l’horizon 2025 ans et de 4000 habitants à l’horizon 15 ans.

Le tableau sur l’estimation de la consommation d’eau potable nécessaire en 2030 montre que la ressource est suffisante pour répondre à l’accroissement démographique prévu (3600 habitants permanents auxquels s’ajoutent les habitants de Pailhès).

Ceci même en comptabilisation le besoin supplémentaire de la population estivale (sur 2 mois soit 62 jours et estimé dans le SDAEP à hauteur de 8% supplémentaire par rapport à la population permanente) et en considérant la consommation collective (12 m3 / jour estimée en 2010 et réhaussée à 24 m3/jour pour 2030 notamment pour la prise en compte des nouveaux équipements publics réalisés depuis 2010 : salle polyvalente, dojo, …).

La prise en compte supplémentaire du besoin nécessaire pour la défense incendie des 2 communes (soit 120 m3/jour multipliés par 2 = 240 m3/jour montre que le rendement en AEP (réseaux, pompage, …) doit être au moins de 75% pour 3600 habitants.

L’objectif démographique du PLU de 3600 habitants à l’horizon 2030 est donc en adéquation avec la ressource en eau.

312 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

Capacité et besoins en 2010

Approvisionnement Autorisation du débit horaire maximum Débit journalier maximum selon DUP Débit annuel maximum Captage : forage Thézan Nord 2009, forage Thézan Sud 2010 et forage 145 m3 / h 2000 m3 / j 430 000 m3 / j Corneilhan Sud (seuls 2 ouvrages peuvent fonctionner simultanément) Estimation de la consommation en 2010 sans la consommation collective (158 litres / habitant / j)

Population thézanaise et de Pailhès desservie en 2010 Consommation estimée de la Consommation estimée de la (SDAEP) population en m3 / jour en 2010 population en m3 / an en 2010

3100 490 178777

Consommation estimée avec la Consommation estimée de la Population thézanaise et de Pailhès en période estivale population estivale en m3 / jour en population en m3 / an en 2010 avec 2 desservie en 2010 (SDAEP) 2010 mois de population estivale

3370 532 179521

Estimation de la consommation en 2010 avec la consommation collective (12 m3 / j)

Consommation totale estimée de la Consommation estimée de la Population thézanaise et de Pailhès desservie en 2010 population en m3 / jour en 2010 avec population en m3 / an en 2010 avec la (SDAEP) la consommation collective consommation collective

3100 502 183157

Consommation estimée avec la Consommation estimée de la Population thézanaise et de Pailhès en période estivale population estivale en m3 / jour en population en m3 / an en 2010 avec 2 desservie en 2010 (SDAEP) 2010 mois de population estivale 3370 544 198728

Déduction du besoin pour la défense incendie (120 m3 pour chaque commune) et rendement AEP nécessaire

Débit journalier maximum avec la Débit annuel maximum avec la Capacité AEP minimale nécessaire avec prise en compte soustraction du besoin pour la soustraction du besoin pour la population estivale & besoins collectifs et défense incendie défense incendie défense incendie

53,49% 1760 342400

NB : Le ratio de consommation du SDAEP est estimé à 158 L/hab/j en 2010 pour le village de Thézan les Béziers et Pailhès et celui pour le quartier de la Malhaute et Corneilhan est estimé à 113 L/hab/ j. C'est la valeur la plus haute de 158 L/hab/j qui a été retenue pour les estimations du tableau .

Tableau 53 : Estimation de la consommation d’eau potable en 2010

313 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

Capacité et besoins en 2030

Approvisionnement Autorisation du débit horaire maximum Débit journalier maximum selon DUP Débit annuel maximum Captage : forage Thézan Nord 2009, forage Thézan Sud 2010 et forage 145 m3 / h 2000 m3 / j 430 000 m3 / j Corneilhan Sud (seuls 2 ouvrages peuvent fonctionner simultanément) Estimation de la consommation en 2030 sans la consommation collective (158 litres / habitant / j)

Population permanente estimée de Thézan et Pailhès en 2030 Consommation estimée de la Consommation estimée de la (PADD Thézan et estimation de 700 habitants pour Pailhès) population en m3 / jour en 2030 population en m3 / an en 2030

4300 679 247981

Population de pointe estimée de Thézan et Pailhès en 2030 Consommation estimée avec la Consommation estimée de la (PADD Thézan et estimation de 700 habitants pour Pailhès) - population estivale en m3 / jour en population en m3 / an en 2030 avec 2 8% de plus comme estimée en 2010 2030 mois de population estivale

4644 734 248725

Estimation de la consommation en 2030 avec la consommation collective (24 m3 / j)

Consommation totale estimée de la population en m3 / jour en 2030 avec Consommation estimée de la la consommation collective (en Population thézanaise et de Pailhès estimée en 2030 population en m3 / an en 2030 avec la considérant que les besoins collectif consommation collective ont été multiplié par 2 soit 24 m3 / jour) : création salle polyvalente, dojo, …

4300 703 256741 Consommation estimée avec la Consommation estimée de la Population thézanaise et de Pailhès estimée en période population estivale en m3 / jour en population en m3 / an en 2030 avec 2 estivale en 2030 2030 mois de population estivale 4644 758 276579

Déduction du besoin pour la défense incendie (120 m3 pour chaque commune) et rendement AEP nécessaire

Débit journalier maximum avec la Débit annuel maximum avec la Capacité AEP minimale nécessaire avec prise en compte soustraction du besoin pour la soustraction du besoin pour la population estivale & besoins collectifs et défense incendie défense incendie défense incendie

74,98% 1760 342400

NB : Le ratio de consommation du SDAEP est estimé à 158 L/hab/j en 2010 pour le village de Thézan les Béziers et Pailhès et celui pour le quartier de la Malhaute et Corneilhan est estimé à 113 L/hab/ j. C'est la valeur la plus haute de 158 L/hab/j qui a été retenue pour les estimations du tableau.

Tableau 54 : Estimation du besoin en eau potable à l’horizon 2030 pour 3600 habitants

4.6.2 Gestion des eaux usées

La Commune est équipée d’une station d’épuration pour le traitement des eaux usées du village. Les eaux usées du quartier de la Malhaute sont dirigées vers la STEP de Lignan / Orb (ancienne station d’épuration en bord d’Orb démolie)

Dans toute les zones U et AU, l’article n°III.2 impose à ce que : « Toute construction ou installation doit évacuer ses eaux usées par des canalisations souterraines raccordées au réseau public collectif d’assainissement ».

314 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement De plus il précise : « Les eaux résiduaires, doivent être, si nécessaires soumises à une préépuration appropriée à la nature ou degré de pollution avant tout rejet dans le réseau public d’assainissement » et que « l’évacuation des eaux usées et des effluents dans les fossés, cours d’eau et égouts pluviaux est interdite ».

Pour les zones A et N, le règlement indique qu’en l’absence de réseau public : « Toutes les eaux usées et matières usées doivent être dirigées sur des dispositifs de traitement exécutés conformément aux prescriptions des textes en vigueur ».

Les dispositions prises dans le cadre du PLU permettront de maîtriser les éventuels rejets polluants dans le milieu « naturel ».

4.6.3 Eaux pluviales

Les articles III.2 de toutes les zones du PLU, demandent à ce que : « Les aménagements réalisés sur le terrain doivent favoriser l’infiltration ou la rétention des eaux pluviales avant d’en garantir l’écoulement dans le réseau pluvial collectif par des dispositifs adaptés à l’opération et au terrain ».

Ils prévoient une gestion adaptée en cas d’absence de réseau collectif : « En l’absence de réseau, ou en cas de réseau insuffisant, les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales (et visant à la limitation des débits évacués de la propriété) sont à la charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain ».

De plus dans les dispositions générales, le règlement impose que :

 « La zone non aedificandi, le long des cours d'eau et des fossés dans laquelle l'édification de construction, murs de clôture compris, ainsi que tout obstacle susceptible de s'opposer au libre cours des eaux est interdit, est fixée à 3 mètres de part et d'autre des bords des fossés. Ce recul est porté à 10 mètres concernant la zone V du zonage d’assainissement pluvial ».

 « Dans le cadre du réaménagement ou de la création d’ouvrages voués à la gestion du pluvial sur les cours d’eau et les fossés en limite du domaine communal, une demande est à effectuer auprès de la Commune pour la réalisation de busage ».

 « Les rejets d’eaux pluviales d’origine urbaine dans les fossés des routes départementales fassent l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’administration départementale accompagnée à minima d’une notice hydraulique justifiant la non-aggravation du fonctionnement hydraulique du réseau d’assainissement routier en situation future ».

De plus ces mêmes dispositions générales ainsi que les chapeaux de chaque zone font référence au règlement pluvial existant et les chapeaux de zones font le cas échéant référence au zonage pluvial concerné.

Plus globalement la Commune a pris des dispositions par le biais :

 Des OAP avec la prévision de bassins de rétention et de dispositifs adaptés dans les secteurs d’aménagement lors de la réalisation de nouvelles voiries ou du réaménagement de voiries existantes

 D’une trame d’Emplacements Réservés à cet effet : ER n°11 (bassin de rétention le long de la RD19 au Nord-Ouest de la ZAE des Masselettes), ER n°1 à n°3 et n°14 pour des élargissements de voirie qui doivent être drainées, …

315 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

4.7 PREVENTION DES RISQUES

4.7.1 Risques naturels

4.7.1.1 Inondation et ruissellement

L’Orb, le Taurou et les ruisseaux (Grane, Bouquet et Cantéranes) concernés par le risque d’inondation, sont intégralement classés en zone Agricole ou Naturelle. Seules les franges urbaines Sud déjà construites du village (Bouquet) et du quartier d’habitat de la Malhaute (Cantéranes) classées en zones UB sont concernées par le risque inondation.

4.7.1.2 Incendie de feu de forêt

Le zonage du PLU, par des classements en zone A, permet l’exploitation des terres agricoles aux abords du village. Ceci peut permettre de limiter le risque incendie. Le classement en secteur Ap et N de la zone tampon entre habitat et activités de la Malhaute est susceptibles aussi de limiter ce risque.

4.7.2 Risques technologiques

Les dispositions du PLU n’amènent pas à augmenter les risques technologiques potentiels relatifs à la présence de la RD19 ni à ceux éventuels relatifs à la présence de lignes électriques ou de gaz (classement en zone N ou A).

4.7.3 Sécurité routière

La RD19 présente un enjeu en termes de sécurité routière vis-à-vis des accès au village par les avenues Clémenceau et de Béziers ainsi qu’au domaine de la Condamine et vis-à-vis de l’accès à la ZAE de la Malhaute par le chemin de desserte principal (les accès au village par la rue de la Carierrasse avec un giratoire et au quartier d’habitat de la Malhaute avec un feu sont sécurisés).

Le règlement interdit tout nouvel accès sur la RD19 pour les zones concernées : Zones UB, UE, A et N.

La création programmée d’un giratoire en entrée de village par Pailhès (OAP des secteurs AU1 et AU2) permettra de limiter les risques.

Des Emplacements Réservés sont susceptibles d’améliorer la sécurité routière dans le cadre d’élargissement de voirie ou pour la création de carrefour (ER n°15 et n°16).

Par ailleurs d’autres dispositions retenues veillent simplement à ce que :

 Les accès apportent le moins de gêne possible à la circulation publique

 Les voiries satisfassent aux exigences de sécurité, de protection civile et de lutte contre l’incendie

 Les caractéristiques (et notamment la largeur) des accès permettent l’accès et la bonne circulation des véhicules de secours (protection civile et brancardage) et de lutte contre l’incendie

 Les accès répondent aux conditions de sécurité publique vis-à-vis de l’importance du projet, de sa localisation, de sa configuration et notamment celle de ses accès ainsi que de l’importance du trafic et de la visibilité.

316 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

4.8 EXPOSITION AUX NUISANCES ET POLLUTIONS

4.8.1 Traitement des déchets

C’est la Communauté de Communes des « Avant-Monts Centre Hérault » qui a pour compétence les collectes des ordures ménagères et sélective. Elle adhère au Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères (SICTOM) de Pézenas. Ce dernier est chargé de la collecte et du traitement des ordures ménagères.

Le PLU indique dans l’article III.2 des zones UA, UB et AU que : « Un emplacement à conteneur à ordures d’un accès direct sur la rue peut être exigé en fonction de la situation de l’opération et du nombre de logements ». Les secteurs d’extension AU1 et AU2 sont situés à proximité directe du point d’apport recyclable situé sur la route de Pailhès près des boulodromes.

Les annexes sanitaires détaillent le contexte et concluent à l’adéquation du projet avec la capacité du système de collecte et des filières de traitement des déchets.

4.8.2 Bruit

La Commune est concernée par le classement sonore de catégorie 3 de la RD19 et de la RD154. Aucun secteur d’extension n’est programmé près de ces voies et donc cette nuisance n’est pas augmentée dans le cadre de la Révision du PLU.

La favorisation du recours aux modes de déplacements « doux » et l’affirmation de la politique communale au travers de l’OAP y étant dédiée est un potentiel vecteur de réduction du bruit en lien avec les véhicules motorisés.

4.8.3 Gestion des déplacements et qualité de l’air

La LAURE (Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie) du 30 décembre 1996 a pour objectif de mettre en œuvre le droit reconnu à chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé. L’obligation générale pour tous les documents d’urbanisme est de maîtriser les besoins de déplacements et de prévenir les pollutions et nuisances (art L101-2 du Code de l’Urbanisme).

En matière de gestion des déplacements, le projet de PLU :

 Planifie 2 secteurs d’extension en continuité de l’existant, et lutte donc à son échelle contre l’étalement urbain générateur de déplacements motorisés (plus d’1/3 de l’accueil de population pour répondre à l’objectif démographique se fera dans le tissu urbain existant et 100% du besoin lié au desserrement des ménages)

 Prévoit de nouvelles voies douces incitant au déplacement sans voiture pour les habitants (OAP)

 Affirme des principes concernant les déplacements dans l’OAP thématique y étant spécifiquement dédiée

 Comporte des solutions de stationnement pour résorber les problèmes identifiés

❖ 2 places de stationnement hors garage imposées par nouveau logement et 1 sur l’espace public

❖ Aire de stationnement programmée à la rue Pasteur (ER n°9)

❖ Réaménagement de la place de la Mairie permettra une réorganisation avec une potentielle piétonnisation

317 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement

4.8.4 Pollution des sols

L’article L125-6 du Code de l’Environnement prévoit que les documents d’urbanisme prennent en compte les données rendues publiques par l’Etat sur le risque de pollution des sols.

Aucun site pollué appelant une action des pouvoirs publics n’est recensé sur le territoire communal

De plus l’absence d’autorisation de dispositif d’assainissement autonome dans toutes les zones U et AU peuvent servir l’objectif de protection de la qualité des sols.

4.9 EFFICACITE ENERGETIQUE ET PRISE EN COMPTE DU CLIMAT LOCAL

Les domaines sur lesquels les documents d'urbanisme peuvent actionner des leviers pour traiter de la question énergétique sont très transversaux, avec des effets indirects qui peuvent sembler insignifiants mais qui pris ensemble, participent à orienter la situation énergétique du territoire.

Bien que la commune soit périurbaine donc impliquant pour ses habitants des déplacements motorisés (ce qui est partiellement illustré par les statistiques INSEE qui font état que plus des ¾ des habitants travaillent dans une autre commune que celle de résidence), les élus ont souhaité planifier un urbanisme rationnel qui « va dans le bon sens ». La politique retenue n’est pas aussi volontariste que celle qui peut être élaborée sur les territoires urbains, puisque l’enjeu est aussi de ne pas réduire l’attractivité résidentielle par des règles trop exigeantes.

Les pièces règlementaires du PLU encadrent toutefois les futurs projets en leur imposant quelques dispositions favorables ; et on a veillé à ne pas restreindre les possibilités d’utilisation de dispositifs alternatifs (énergies renouvelables, matériaux écologiques, …) pour les pétitionnaires qui le souhaiteront.

Le champ photovoltaïque identifié est autorisé dans le cadre du PLU dans le cadre de la requalification d’une carrière s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique locale.

Le tableau suivant présente des leviers d’action et des dispositions du PLU qui contribuent plus ou moins ou pas à l’efficacité énergétique.

318 E. Justification du projet Evaluation des incidences sur l’environnement Effet attendu Levier Disposition du PLU sur l’énergie et le climat Secteurs d’extension avec objectif de mobilisation du potentiel dans le tissu urbain existant pour plus d’1/3 du besoin lié à Densification ++ l’accroissement démographique et pour 100% du besoin induit par le desserrement des ménages Densité de 16 logements / hectares imposé

t Mixité des formes urbaines dans le cadre des OAP des secteurs + d’extension Secteur d’extension en périphérie du tissu bâti mais localisés près du centre ancien (AU1) et Organisation « courtes près des équipements scolaires et sportifs (AU1 + distances » et AU2) mais relativement loin de la ZAE des Aménagemen Masselettes Stabilisation du foncier agricole (A et Ap & N)

Gestion du foncier Maîtrise de l’étalement urbain avec 3 hectares + restitué à la zone A par rapport au PLU en vigueur (essentiellement au Nord de AU1) Conditionnement de la OAP et Règlement 0 constructibilité

Développement des Quartiers en extension près des transports + transports en commun collectifs situés à la route de Pailhès Disposition en faveur des modes de Promotion des modes doux déplacements doux (création obligatoire de +++ trottoirs, OAP thématique, …)

Aucune mais secteurs d’extension AU1 et AU2

nsports et mobilité et nsports Maîtrise et contrôle de - l’usage de la voiture à proximité directe des transports en commun Tra avec voie douces envisagées et effectives s

s Règles de constructions n’interdisant pas Adaptation des bâtiments l'utilisation et le développement des énergies 0 aux enjeux énergétiques renouvelables Bâtiment

Identification du potentiel de développement des Champ photovoltaïque existant et autorisé 0

énergies renouvelables Promotion du nergies

E développement Pas de dispositions dans le PLU 0 (mobilisation du bâti, réseaux de chaleur…)

Commerces et services plus ou moins autorisés

Relocalisation dans toutes les zones U et AU et secteur de + diversité commerciale à protéger dans le centre ivités ivités Act onomiques

éc Production agricole Préservation du foncier agricole (A et Ap & N) +

+++ : effet positif maximal - : faible effet négatif ++ : effet positif significatif 0 : pas d’effet (neutre) - - : effet négatif significatif + : faible effet positif - - - : effet négatif très impactant Tableau 55 : Evaluation des impacts du PLU sur l’efficacité énergétique

319

FF.. MMeessuurreess dd’’éévviitteemmeenntt eett ddee rréédduuccttiioonn ddeess eeffffeettss dduu ppllaann

320

Grâce à la démarche progressive de considération des enjeux environnementaux, le PLU de Thézan-Lès-Béziers comprend des mesures intégrées destinées à :  Éviter les impacts majeurs sur l’environnement  Réduire les conséquences dommageables inévitables

La politique exprimée par le PADD est particulièrement précautionneuse vis-à-vis des enjeux environnementaux. En ont découlé les dispositions du zonage, du règlement et des OAP.

On liste ici les dispositions du plan qui formalisent concrètement le projet et qui limitent son impact sur l’environnement.

Pour rappel, ces mesures d’évitement et de réduction sont décrites par thèmes dans les paragraphes précédents de la partie « 4. Evaluation des incidences sur l’environnement », qui comme son nom l‘indique présente une analyse complète des effets attendus, y compris négatifs.

E= Evitement & R = Réduction

321

Composante Enjeu identifié lors de l’état initial de Dispositions pour l’évitement ou la réduction des incidences Propos du PADD environnementale l’environnement dommageables (zonage, règlement, OAP) Besoin en logements pour l’accueil de Adéquation objectif démographique / extensions urbaines nouveaux habitants et notamment de jeunes Division par plus de 2 avec mobilisation ou production de logements dans le tissu ménages (équilibre démographique) et de la consommation urbain existant à hauteur d’1/3 du besoin nécessaire pour diversification du parc de logements d’espace par rapport à celle de la dernière répondre à son objectif démographique et pour l’intégralité Consommation de 23,16 hectares entre juin décennie si l’on ne du besoin lié au desserrement des ménages. R 2009 et juin 2019, de 13,67 hectares en ne comptabilise que la Economie de 3 hectares ha par rapport aux secteurs considérant que l’habitat (7,92 hectares pour consommation liée à la constructibles en vigueur (restitution à la zone A) activités économiques et 1,57 hectares pour production de équipements publics) – Analyse des logements et par près Extensions en continuité de l’existant & organisation imposée Consommation autorisations d’urbanisme sans de 4 si l’on comptabilise par les OAP d’espace comptabilisation des voiries, des places de aussi les superficies stationnement, … (échelle parcellaire). dédiées à des activités VALEUR RETENUE POUR OBJECTIF CHIFFREE DE économiques MODERATION DE LA CONSOMMATION D’ESPACE Objectif « Planifier une NB : L’analyse de l’évolution de la consommation d’espace par l’analyse des zones AU entre 2009 et 2019 urbanité durable par Inconstructibilité stricte des espaces naturels (N) et des l’affirmation de pôles et E montre que la consommation totale a été de 37,3 espaces agricoles à préserver (Ap) hectares, de 16,57 hectares en excluant la consommation d’un maillage vecteur de liée aux activités économiques (AUe1 et AU2) et de 15,29 dynamisme socio- hectares en excluant le secteur AU6 (1,28 hectares) relatif économique » et à l’aménagement d’équipements publics (dojo et salle orientation « Prévoir des polyvalente). extensions » »

Ensemble des espaces à enjeux écologiques identifiés dans le SRCE, ZNIEFF de type I « Vallée de l’Orb » dans le SCoT, par des inventaires, … classés en zone N ou Ap (inconstructibles), A (constructible pour les agriculteurs) ou N Territoire non concerné par un site NATURA « indicé » voué à devenir N à terme. 2000 (plus proche à 11 km à l’Ouest) E Protection en tant qu’éléments remarquables de tous les corridors Zones Humides potentielles et avérées dans et du pech boisé d’Astiès (L151-23°) ainsi que d’autres éléments la partie Ouest du territoire (Orb et Taurou) identifiés dans le diagnostic (boisement d’Aspiran, noues, …) Schéma Régional de Cohérence Ecologique Objectif « Valoriser le Ecosystèmes et avec en jeux dans le secteur de l’Orb et du capital biodiversité Taurou à la confluence avec le fleuve environnemental et la biodiversité » Enjeu de « corridor à renforcer ou à créer » Classement en zone N de 36% du territoire et en zone A de identifié par le SCoT pour le Taurou sur tout R son cours, « pôle d’intérêt écologique » pour 54% (zones U et AU représentent 11% du territoire) l’Orb, « pôle d’intérêt écologique » pour le boisement du pech d’Astiès et ruisseau du « Bouquet » identifié comme corridor

322

Composante Enjeu identifié lors de l’état initial de Dispositions pour l’évitement ou la réduction des incidences Propos du PADD environnementale l’environnement dommageables (zonage, règlement, OAP)

Réduction de 3 hectares des zones U et AU dans la Révision du PLU par rapport aux zones U et AU du PLU en vigueur E (10,8% dans la Révision contre 11% du territoire dans le PLU)

Préservation du paysage agricole (Vallon de Objectifs « Veiller au OAP et règlement avec règles et principes pour assurer Lamarre, flancs des pechs boisés avec AOC respect du patrimoine l’intégration paysagère des futures constructions et futurs Lucques par exemple, bord de RD19, …) architectural et en aménagements (franges urbaines, hauteur des constructions, nuancier, toitures, …) et Emplacements Requalification des anciennes carrières et favoriser la Réservés pour traitement paysager (Masselettes et bord de intégration paysagère du champ découverte », RD) photovoltaïque « Composer la ville de Paysages demain », « Affirmer la Pas d’extension du zonage relatif à l’exploitation des Mise en valeur des éléments vernaculaires et vocation agricole du carrières et réduction du secteur pour le photovoltaïque structurants terroir » et « Valoriser le R capital Protection d’éléments au titre des L151-19° et L151-23° (croix, Lisibilité dans le grand paysage avec environnemental et le arbres isolés, boisements remarquables, Domaines économie d’espace, densification et sans cadre » remarquables, chapelle de Ravanès, pigeonnier de Rastoul, « saupoudrage » de constructions ensemble haie / muret / fossé à la Condamine, …) Instauration d’un secteur Ap inconstructible pour la préservation du paysage le long de la RD19, autour des pechs et dans le vallon de Lamarre

Prise en compte des trames verte et bleue et Classement en zone N ou A de la trame Verte et Bleue (+ des corridors écologiques qu’elles forment protection L151-23° de la Trame Bleue), des zones humides, Intégration à tout projet de territoire de la du champ d’expansion des crues et de l’espace de problématique liée au réseau humide (cours mobilité des cours d’eau E d’eau et zones humides) et à la topographie Assainissement collectif imposé pour toutes les zones U et AU SAGE « Orb-Libron » et dans une moindre Objectifs « Composer la mesure « Nappe Astien » (préserver l’espace ville de demain » et Adéquation du projet avec la capacité des réseaux Gestion des eaux de mobilité des cours d’eau, les champs « Valoriser le capital d’expansion des crues, les zones humides, environnemental et le Aucun rejet non épuré dans le milieu naturel améliorer la prise en charge des eaux de cadre » Limitation de l’imperméabilisation avec % d’espaces libres ruissellement, limiter l’imperméabilisation, …) et plantations dans le cadre d’opérations OF 4 : Renforcer la gestion de l’eau par R bassin versant et assurer la cohérence entre Opérations d’aménagement d’ensemble (OAP) qui traitent aménagement du territoire et gestion de de l’organisation du pluvial (bassins de rétention, dispositifs l’eau (SDAGE) le long des voiries)

323

Composante Enjeu identifié lors de l’état initial de Dispositions pour l’évitement ou la réduction des incidences Propos du PADD environnementale l’environnement dommageables (zonage, règlement, OAP)

Risque inondation (ruissellement) Risque sismique Prise en compte de la Servitude d’Utilité Publique PM1 et dans une moindre mesure des servitudes I3 et I4 Prévention des Risque retrait / gonflement argiles Objectif « Composer la Référence au zonage d’assainissement pluvial et son R risques ville de demain » Risque incendies de feux de forêts règlement dans le règlement du PLU Risque mouvement de terrain Mesures de gestion pluviale (voir gestion des eaux) Risque de rupture de barrage

Pas de pollutions particulières si ce n’est dans Objectif « Valoriser le Exposition aux Pas d’extension du secteur des carrières le secteur des carrières capital nuisances et Pas de nouvelles possibilités de constructions le long des R Exposition au bruit le long de la RD19 et de la environnemental et le pollutions RD19 et RD154 RD154 cadre »

Secteurs d’extension en continuité de l’urbanisation et situés à des endroits stratégiques (écoles, complexe sportif, près du centre ancien, …) de nature à limiter les déplacements Objectifs « Faciliter l’accès aux Liaisons douces prévues pour inciter au déplacement piéton télécommunications dans les secteurs d’extensions (OAP) numériques », Instauration d’un secteur de diversité commerciale à « Réaménager le cœur Déplacements automobiles relativement protéger dans la zone UA important (domicile-travail) – plus de 75% des de ville », « Composer la Efficacité thézanais travaillent hors de la Commune ville de demain » / Constructions destinées à l’artisanat et autres activités R énergétique Objectif « Affirmer la compatibles avec de l’habitat autorisées dans l’ensemble Aménagement photovoltaïque vocation agricole du du tissu urbain terroir » et son orientation « Instaurer Autorisation sous conditions des éoliennes domestiques dans une limite définitive de toutes les zones U, AU, A et N sauf dans le noyau ancien l’exploitation des délimité par les rues Jules Griffe, Pierre Flourens et Gustave carrières » Flourens (secteur sensible de la zone UA) Autorisation du recours aux énergies renouvelables dans le cadre des constructions

Tableau 56 : Synthèse des mesures d’évitement et de réduction des impacts environnementaux intégrées au PLU (R=réduction ; E=évitement)

324

GG.. IInnddiiccaatteeuurrss ddee ssuuiivvii

325 G. Indicateurs de suivi

1. TEXTES SUR L’EVALUATION DES PLAN LOCAL D’URBANISME

Article L153-27 du Code de l’Urbanisme Neuf ans au plus après la délibération portant approbation du plan local d'urbanisme, ou la dernière délibération portant révision complète de ce plan, ou la délibération ayant décidé son maintien en vigueur en application du présent article, l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou le conseil municipal procède à une analyse des résultats de l'application du plan, au regard des objectifs visés à l'article L. 101-2 et, le cas échéant, aux articles L. 1214-1 et L. 1214-2 du code des transports. L'analyse des résultats porte également, le cas échéant, sur les unités touristiques nouvelles mentionnées à l'article L. 122-16 du présent code. L'analyse des résultats donne lieu à une délibération de ce même organe délibérant ou du conseil municipal sur l'opportunité de réviser ce plan.

Article L153-28 du Code de l’Urbanisme Lorsque le plan local d'urbanisme tient lieu de programme local de l'habitat, la durée de neuf ans mentionnée à l'article L. 153-27 est ramenée à six ans et l'évaluation porte également sur les résultats de l'application de ce plan au regard des objectifs prévus à l'article L. 302-1 du code de la construction et de l'habitation. L'autorité administrative compétente de l'Etat peut, après la délibération prévue au deuxième alinéa de l'article L. 153-27, demander les modifications qu'elle estime nécessaire d'apporter au plan lorsque ce dernier ne répond pas aux objectifs définis à l'article L. 302-2 du code de la construction et de l'habitation. Dans un délai d'un mois, l'établissement public de coopération intercommunale fait connaître à l'autorité administrative compétente de l'Etat s'il entend procéder aux modifications. A défaut d'accord ou à défaut d'une délibération approuvant les modifications demandées dans un délai d'un an à compter de la demande de modifications, l'autorité administrative compétente de l'Etat engage la mise en compatibilité du plan.

Article L153-29 du Code de l’Urbanisme Lorsque le plan local d'urbanisme tient lieu de programme local de l'habitat, l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale réalise, trois ans au plus tard à compter de la délibération portant approbation ou révision de ce plan, un bilan de l'application des dispositions de ce plan relatives à l'habitat au regard des objectifs prévus à l'article L. 302-1 du code de la construction et de l'habitation. Ce bilan est transmis à l'autorité administrative compétente de l'Etat. Il est organisé tous les trois ans dès lors que le plan n'a pas été mis en révision.

326 G. Indicateurs de suivi

2. INDICATEURS LOGEMENT

Fréquence de Critère Indicateur Source mesure Nombre de logements autorisés Commune Nombre de logements livrés (autorisations) Typologie des nouveaux Base de données logements Sit@del Nombre de logements sociaux Satisfaction des besoins Nombre de demandes Commune en logements locatives insatisfaites Agences immobilières Annuelle Nombre de résidences secondaires déclarées Commune Nombre de logements vacants Localisation des nouveaux logements (U ou AU) Echéancier de l’ouverture à Progression de la population Commune l’urbanisation communale par rapport aux hypothèses de 2019

3. INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX

Des indicateurs sont définis afin de suivre les effets du PLU sur chaque composante environnementale. Ils sont comme généralement articulés autour du modèle Pression-Etat-Réponse (PER), reposant sur le principe de causalité.

Les activités humaines et les politiques sectorielles sont des sources de stress pour l’environnement qui se trouve dans un état, dans une situation donnée. Les pressions engendrées par ces différentes sources de stress ont des incidences sur le milieu naturel et humain. Des mesures sont alors prises en réponse aux incidences (négatives) causées sur l’environnement.

• Les indicateurs d’état rendent compte de l’état de l’environnement et permettent de détecter d’éventuels impacts négatifs imprévus. Ils ont une fonction descriptive et doivent être comparés à un état de référence (ici l’état initial de l’environnement) pour apprécier les conséquences des actions.

• Les indicateurs de pression permettent une évaluation directe de l’effet des politiques mises en œuvre (en mesurant l’évolution des constructions de logements individuels ou la répartition modale des déplacements par exemple)

• Les indicateurs de réponse permettent d’évaluer les efforts de la collectivité pour améliorer l’état de l’environnement ou réduire les sources de dégradation

Le but n’est pas de décrire parfaitement la situation du territoire, mais de pouvoir décrire précisément son évolution en essayant de reconnaître l’effet du PLU dans les différentes évolutions qui seront observées.

327 G. Indicateurs de suivi

Composante Fréquence de Indicateur Type d’indicateur Source environnementale mesure Surface urbanisée Indicateurs Commune (autorisations) Annuelle Surface de terres agricoles et naturelles d’état DRAAF et Agrimer (évolutions de la SAU) Consommation d’espace Indicateur de Commune (autorisations) Evolution de la densité dans l’enveloppe urbaine Tous les 2 ans pression Cadastre (BD parcellaire / BD Majic) Surface urbanisée Commune (autorisations) Surface boisée DRAAF et Agrimer (évolutions de la SAU) Annuelle Indicateurs Surface de terres agricoles ONF (BD Carmen) d’état Ecosystèmes et biodiversité Commune (déclarations de travaux sur les Suivi des continuités identifiées Annuelle espaces 151-19 et 23°) Indicateur de Surface de réservoirs biologiques DREAL LR Tous les 2 ans réponse Paysages Surface de terres agricoles Indicateur d’état DRAAF et Agrimer (évolutions de la SAU) Annuelle Paramètres écologiques et chimiques des cours Agence de l’eau RMC d’eau et des nappes du bassin versant Indicateurs SAGE « Orb-Libron » Gestion des eaux Tous les 3 ans d’état Communauté de Communes « Avant-Monts Rendement du réseau AEP Centre Hérault » Surface urbanisée exposée au risque inondation Communes (autorisations) Préfecture Nombre d’arrêtés de catastrophe naturelle Indicateurs PrimNet Tous les 5 ans d’état SDIS Nombre de départs de feux et surfaces incendiées Bd Prométhée Commune (autorisations) Prévention des risques Nombre d’opérations incluant un système de gestion Autorité environnementale (études des eaux pluviales « à la parcelle » d’impact et dossiers loi sur l’eau) Indicateurs de Inspection des installations classées (ICPE) Annuelle Nombre d’entreprises à risque pression Registre des émissions polluantes (IREP) Nombre de caves particulières sans traitement des Commune effluents Chambre d’Agriculture Fréquentation des transports en commun Conseil Départemental de l’Hérault Indicateurs Linéaire de cheminements doux Commune et Département Tous les 3 ans d’état Nombre de sites pollués BASOL, Basias Exposition aux nuisances et Répartition modale des déplacements (au moins pollutions INSEE domicile-travail) Indicateurs de Tous les 5 ans Quantité de déchets produits, taux de recyclage et pression Communauté de Communes « Avant- taux de saturation des équipements Monts » Commune (autorisations) Nombre d’actions individuelles engagées en faveur Indicateur de Efficacité énergétique CERTU (installations et puissance ENR par Tous les 2 ans des énergies renouvelables réponse commune)

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HH.. RRééssuumméé nnoonn tteecchhnniiqquuee

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Objet et contexte de l’Enquête Publique

COORDONNEES DU MAITRE D’OUVRAGE

Communauté de Communes des Avant-Monts Centre Hérault ZAE l’Audacieuse 34 480 Magalas 04 67 36 07 51 [email protected]

GENESE DU PLU

La Commune dispose d’un Plan Local d’Urbanisme approuvé le 12 juillet 2005 et modifié à plusieurs reprises :

La délibération du Conseil Municipal de Thézan-lès-Béziers en date du 14/04/2014 prescrit la Révision générale du Plan Local d’Urbanisme. Elle en définit les objectifs suivants, tels que rédigés :

 Renforcer les conditions permettant d’assurer dans le respect des objectifs de développement durable, les principes issus des textes de la loi dite « Grenelle II », dans les différents documents du PLU (réduction des gaz à effet de serre, maîtrise de l’énergie, production énergétique à partir de sources renouvelables, préservation et remise en état des continuités écologiques, etc.) ;

 Préserver autant que possible les terres agricoles et naturelles de la commune, sauf celles retenues pour le développement urbain du village ;

 Assurer la conformité du PLU avec les autres documents d’urbanisme supérieurs, tel que le SCoT du Biterrois ;

 Intégrer de nouvelles orientations issues des réflexions en cours ou à venir de la commune ;

 Réaffirmer et identifier les espaces naturels à protéger tout en permettant la création de liaisons entre ces différents espaces pour mieux les mettre en valeur ;

 Favoriser la mixité sociale et urbaine ;

 Prévenir les risques naturels prévisibles et/ou technologiques éventuels, ainsi que les pollutions et les nuisances de toutes natures ;

 Prévoir le développement « mesuré » du village ;

 Redéfinir l’ensemble des outils règlementaires (Emplacements Réservés, Espaces Boisés Classés, espaces verts ou agricoles protégés, orientations d’aménagement, projet d’aménagement et de développement durable, bâtiments ou éléments patrimoniaux à protéger, …) en fonction des nouveaux projets qui marqueront le territoire communal ;

 Permettre et faciliter le développement des télécommunications numériques.

La délibération a été complétée le 11/08/2015 avec comme objectifs complémentaires de reconsidérer l’aménagement et l’urbanisation :

 Du secteur Sud-Ouest classé dans le PLU en vigueur en zone N5s pour tenir compte des objectifs municipaux ;

 Du secteur Sud-Est classé dans le PLU en vigueur en zone A1.

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CONCERTATION

Les modalités de la concertation définies par la délibération du 14/04/2014 sont les suivantes :

 Affichage de la délibération de prescription pendant toute la durée des études nécessaires ;

 Des articles ou un dossier dans le journal municipal ;

 Des informations sur le site internet de la Commune ;

 Article spécial dans la presse locale ;

 Réunions éventuelles avec les associations ;

 Exposition publique et réunion publique

 Affichage dans certains lieux publics

 Dossier disponible en Mairie dès validation de certaines pièces ;

 Tenue d’un registre pour recueillir les observations du public et ce tout au long de la procédure en Mairie aux jours et horaires habituels d’ouverture ;

 Possibilité d’écrire à M le maire

 Mise en place de quelques permanences en Mairie

Ces modalités ont été respectées comme suit :

Affichage de la délibération pendant toute la durée des études d’élaboration

Documents mis à disposition du public sur le site internet de la Commune

1 réunion publique : Moyens • 28/10/2016 : Réunion informative sur le PLU et sur le PADD d’information Informations dans le « Bassin » (bulletin municipal local) depuis le début des travaux, dans la presse, par affichage papier et distribution de flyer, sur les 2 panneaux d’affichage électronique et sur le site internet de la Commune

Un registre destiné aux observations de toute personne intéressée a été mis à disposition du public tout au long de la procédure en Mairie.

La réunion publique été l’occasion de débats sur le Projet d’Aménagement et Moyens de Développement Durable. d’expression Permanences en Mairie.

Réunions avec les associations et notamment avec « l’Association de préservation de l’environnement et des paysages de Thézan-Lès-Béziers »

Les points soulevés lors de la concertation ont été examinés et pris en compte.

Ci-après quelques illustrations sur les moyens d’information mis en œuvre.

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ASSOCIATION DE L’ETAT ET DES PERSONNES PUBLIQUES ASSOCIEES

Deux réunions d’association des Personnes Publiques Associées (PPA) ont eu lieu en cours d’élaboration :

 10/05/2016 : Présentation des enjeux du diagnostic, du PADD et des premiers travaux sur les secteurs d’extension pressentis (projets de schéma d’aménagement des OAP). Cette réunion s’est tenue avec la participation de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de l’Hérault, du Conseil Départemental, du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du « Biterrois et du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS). Les PPA excusées étaient la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL), la Chambre d’Agriculture et l’Agence Régionale de la Santé (ARS).

Les thématiques abordées ont notamment été les suivantes : Point sur le Porter A Connaissance et sur le diagnostic (Servitudes d’Utilité Publique, potentiel d’accueil dans le tissu urbain existant, …), objectif démographique et la production de logements, compatibilité du projet de PLU avec le SCoT, réalisation de logements sociaux, évolution récente de la règlementation portant sur les moyens de lutte contre le risque incendie, délimitation à venir des zones Agricole et Naturelle, remodèlement du zonage pour permettre la création d’atelier municipaux le long de la route de Murviel-Lès-Béziers, aspect extérieur des constructions à la ZAE des Masselettes, déplacements, … et projet de schéma d’aménagement de l’OAP des secteurs d’extension pressentis de « Granouillère-Rouïre » avec des recommandations (réduction du secteur sur sa frange Nord, extension du secteur de la Granouillère vers l’Est pour « jointer » les 2 secteurs d’extension, d’éviter la réalisation d’impasse, de prévoir des perméabilités douces, …)

Après cette réunion 2 courriers ont été envoyés à la Commune par la DDTM (14 Novembre 2016) et par la Chambre d’Agriculture (21 septembre 2016) avec des observations vis-à-vis du projet.

 14/06/2017 : Présentation du projet avant arrêt. Cette réunion s’est tenue avec la participation de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de l’Hérault, du Conseil Départemental, du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du « Biterrois », de la Chambre d’Agriculture, de la Communauté de Communes des Avant-Mont Centre Hérault, du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) et du Maire et du 1er adjoint de la commune de Pailhès. L’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine (UDAP) n’avait pas pu assister à la réunion.

Les thématiques abordées ont notamment été les suivantes : Modification de l’objectif démographique et de son horizon (3600 habitants à l’horizon 2025 et 4000 habitants à l’horizon 15 ans au lieu de 4000 habitants à l’horizon 10 ans) pour garantir la compatibilité avec le SCoT, compatibilité du nombre de logements à produire avec le SCoT, analyse de la consommation d’espace sur la dernière décennie, défense incendie, capacité des réseaux et périmètre d’assainissement collectif, projets agricoles et zonage « Ap » (inconstructibilité agricole), zone tampon à la Malhaute et autorisation des logements pour les artisans à la ZAE, point sur les Emplacements Réservés notamment avec le CD34, ajouts potentiels de protection d’éléments remarquables (L151-19° et -23°), possibilités de changement de destination en zone A, production d’une OAP sur les déplacements, … ainsi que des remarques sur des points précis du règlement et son zonage, sur les Orientations d’Aménagement et de Programmation ainsi que sur la justification du rapport de présentation.

Après cette réunion 4 courriers ont été envoyés à la Commune dont 2 par la DDTM (12 Juin 2017 et 27 septembre 2017), 1 par la Chambre d’Agriculture (2 Juin 2017) et 1 par l’Agence Régionale de la Sante (6 Juin 2017) avec des observations vis-à-vis du projet.

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Caractéristiques du projet

PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Ce document dit PADD, exprime le projet des élus pour le territoire thézanais à l’horizon 2030 (horizon du SCoT). C’est lui qui donne l’ambition, la cohérence et le sens des dispositions du PLU. Ses orientations ont été choisies pour répondre aux enjeux identifiés par le diagnostic (voir tableaux en pages suivantes) et sont organisées en 3 axes :

❖ Renforcer l’attrait du centre ancien »

Cet axe traite spécifiquement du centre ancien du village et montre ainsi l’importance que lui accorde la Commune. Il s’agit notamment de la requalification et de la réorganisation d’un espace public majeur qui le compose, à savoir la place de l’église. Les moyens à mettre en œuvre pour garantir l’attractivité résidentielle, économique voire touristique du centre sont évoqués (stationnement, qualité architecturale, mobilisation des logements vacants, politique immobilière, façades en trompe-l’œil, …).

Les 2 objectifs et orientations stratégiques choisis à cet effet sont :

 RÉAMÉNAGER LE « CŒUR » DE VILLE  Rendre sa « place » à l’Eglise  Favoriser le réinvestissement des lieux par l’offre en stationnement et les actions sur le patrimoine immobilier

 « VEILLER » AU RESPECT DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL & EN FAVORISER LA DÉCOUVERTE  Garantir l’harmonie des couleurs et encadrer les travaux d’aménagement  Développer le circuit de façades en trompe-l’œil

❖ « Planifier une urbanité durable par l’affirmation de pôles et d’un maillage vecteurs de dynamisme socio-économique »

Cet axe porte sur l’objectif démographique que se fixe la Commune. Il aborde les moyens envisagés pour accueillir cette nouvelle population avec la mobilisation de potentialités dans le tissu urbain existant mais aussi l’instauration de secteurs d’extension. Préalablement à la définition de ces derniers, les grands principes permettant de circonscrire le futur dessin de « la ville » sont définis (paysage, protection des espaces agricoles, disposition des équipements générateurs de déplacements, …). Sont aussi évoqués les politiques visant à garantir l’attractivité de la Commune pour l’installation de nouveaux habitants avec un souci de mixité sociale (gamme d’équipements, logements à caractère social, aménagement des ZAE, …)

Les 5 objectifs et orientations stratégiques choisis à cet effet sont :

 VISER UN OBJECTIF DÉMOGRAPHIQUE DE 3600 HABITANTS À L’HORIZON 2025  « COMPOSER » LA VILLE DE DEMAIN  « Dessiner » le contour urbain  Remodeler le tissu urbain existant  Prévoir des extensions  « Asseoir » le niveau et la qualité des équipements  « SERVIR » LA CRÉATION DE LOGEMENTS A CARACTÈRE SOCIAL & LA DIVERSIFICATION DU PARC DE LOGEMENT  SOUTENIR LE DÉVELOPPEMENT DES ZONES D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES  FACILITER L’ACCÈS AUX TÉLÉCOMMUNICATIONS NUMÉRIQUES

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❖ « Restaurer, sauvegarder et valoriser les espaces naturels et agricoles »

A l’échelle plus large du territoire, ce second axe a trait à la protection et à « l’exploitation » des ressources naturelles (énergies renouvelables, …) et touristiques avec toujours l’ambition de préserver le capital environnemental et d’améliorer la qualité du cadre de vie. Il s’agit aussi de favoriser le maintien de l’activité agricole et notamment identitaire viticole.

Les 2 objectifs et orientations stratégiques choisis à cet effet sont :

 « AFFIRMER » LA VOCATION AGRICOLE DU TERROIR  Instaurer une limite définitive de l’exploitation des carrières  Affirmer l’identité et l’activité viticole

 VALORISER LE CAPITAL ENVIRONNEMENTAL ET LE CADRE DE VIE  Protéger et valoriser l’environnement et la biodiversité  Pérenniser et développer les moyens de la découverte du territoire et de l’amélioration du cadre de vie  Poursuivre l’engagement pour le développement des réseaux d’énergie

Ci-après les cartes de synthèse du PADD à l’échelle du village puis du territoire communal et à leur suite sous la forme de tableaux les enjeux identifiés dans le cadre du diagnostic

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Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Economie d’espace et densification ❖ Futur dessin du village et pérennité de l’insertion respectueuse du bourg dans le paysage  Limiter la consommation d’espace notamment par la ❖ Conservation de la richesse des entrées de ville exprimée mobilisation du potentiel existant dans le tissu urbain, par la Paysage urbain : au travers de leur diversité « reconquête » du centre ancien et par le recentrage des - Centre ancien et faubourgs ❖ Traitement de la limite d’urbanisation / Dialogue avec les secteurs d’extensions près du village espaces agricoles et naturels & traitement de la transition  Préserver le paysage et notamment la qualité des entrées de - Quartiers pavillonnaires du entre constructions du centre ancien et nouveaux ville et la transition entre espace bâti et « campagne » Village lotissements  Préserver et mettre en valeur le patrimoine architectural et - ZAE des « Masselettes » et ❖ Préservation et mise en valeur des bâtiments emblématiques du village vernaculaire équipements collectifs ❖ Réhabilitation voire réaffectation d’anciennes bâtisses du  Poursuivre les acquisitions foncières et immobilière pour

- Quartier pavillonnaire de centre ancien et ses faubourgs parfaire la gamme d’équipements et d’espaces publics « Malhaute » ❖ Protection du patrimoine architectural et vernaculaire  Organiser le réseau en faveur des modes de déplacements - Zone d'Activité (croix, bâtisses anciennes, église, …) « doux », le réseau viaire et le stationnement ❖ Renforcement des cheminements « doux » et perméabilité Economique de  Définir un objectif démographique ambitieux tout en limitant piétonne « Malhaute » la consommation d’espace ❖ Qualité des équipements et espaces publics  Garantir l’insertion paysagère des ZAE ❖ Accueil de population ❖ Finalisation de l’aménagement des Zones d’Activités Economiques des Masselettes et de la Malhaute L’territorial espace ❖ Préservation du paysage agricole et viticole identitaire ❖ Diversification de la production et de l’activité agricole  Soutenir l’activité agricole (constructibilité agricole et (agritourisme avec le potentiel des domaines d’habitation pour les exploitants, autorisation d’activités remarquables : Aspiran, Condamine, Lamarre, …, annexes complémentaires touristiques, éviter la déstabilisation oléiculture, trufficulture, …) des exploitations en place, …) Paysage agricole : ❖ Lisibilité des espaces agricoles et naturels notamment vis-à-  Préserver et « reconnaître » les terres agricoles qui présentent - Terroir de « plaine »" vis de l’exploitation des carrières et requalification des un enjeu paysager (le long de la RD19, dans le vallon de anciens espaces exploités Lamarre, sur certains points hauts visibles de loin, …) et un - Terroir de « pechs » enjeu productif (potentiel agronomique) ❖ Entretien des chemins  Garantir l’entretien des chemins d’exploitation et de lutte ❖ Limitation du risque incendie contre les incendies ❖ Mitage et « lutte » contre la cabanisation et l’étalement  Favoriser la promotion des produits agricoles locaux urbain

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Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Requalification des anciennes carrières ❖ Exploitation photovoltaïque ❖ Préservation des ripisylves de l’Orb, du Taurou et de leurs affluents ❖ Protection et ouverture des milieux pour les paysages et la  Garantir la requalification des anciennes carrières biodiversité  Permettre la production d’énergie photovoltaïque Paysage naturel : ❖ Préservation du bouquet de grands arbres du pech - Orb, affluents et leur d’Astiès  Préserver les éléments « naturels » remarquables (boisements, ripisylves ❖ Activités de « pleine nature » pour les usagers (habitants, ripisylves, …) chasseurs, randonneurs, …) - Activités connexes et autres  Promouvoir et encadrer la découverte » du territoire (mise en ❖ Revalorisation de l’Orb et du Taurou par l’affirmation de place de parcours balisés, panneaux pédagogiques, …) pour usages leur présence et en prévoyant des accès aisés et la qualité du cadre de vie et le développement potentiel

aménagés et en repensant leurs cheminements dans d’activités touristiques l’optique d’établir un parcours dédié aux cheminements doux ❖ Tourisme (table d’orientation du pech de Laval, espace de détente près du pont sur l’Orb, signalétique pour la découverte des domaines remarquables, …)

❖ Enjeu habitats / faune / flore : ZNIEFF de type I « La vallée space territorial space de l’Orb »  Prendre en compte les richesses faunistique et floristique identifiées par le respect de l’intégrité des milieux « naturels » ❖ Enjeux relatifs à la prise en compte du « SAGE Orb-Libron » L’ e essentiel à leur maintien (classement en zone Agricole et/ou ❖ 107 espèces protégées sur près de 400 espèces recensées Naturelle & éventuelles protections supplémentaires : Espaces sur le territoire et Plan National d’Action en faveur de Boisés Classés, éléments remarquables au titre du L151-23°, l’Emyde Lépreuse le long de l’Orb encadrement de la constructibilité agricole, encadrement de ❖ Enjeux relatifs à 2 mares situées le long de l’Orb (crapaud la fréquentation, …) Etat Initial de l’Environnement calamite et couleuvre à collier) et aux 5 zones humides  Assurer la compatibilité du Plan Local d’Urbanisme et des surfaciques dont 3 de « Bordures de cours d’eau » et 2 futurs aménagements avec les objectifs du Schéma « artificielles » aux abords de l’Orb et du Taurou d’Aménagement et de Gestion des Eaux « Orb-Libron » : ❖ Prise en compte des trames verte et bleue avec corridors fonctionnement écologique, qualité de l’eau, gestion écologiques (continuité « naturelle » et sans mitage par quantitative et limitation du risque d’inondation des constructions des corridors identifiés sur le territoire  Favoriser le développement des énergies renouvelables tout communal notamment par le Schéma Régional de en respectant les prescriptions du SCoT et les autres politiques Cohérence Ecologique et dans le SCoT supracommunales ❖ Enjeux de développement des énergies renouvelables

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Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Croissance démographique & Equilibre intergénérationnel par rapport au vieillissement  Encadrer l’augmentation de la population Population démographique relatif (augmentation de la  Atténuer le vieillissement démographique relatif par l’accueil ou le maintien sur le territoire part des catégories d’âge de plus de 45 ans de jeunes ménages entre 2010 et 2015)

❖ Production de logements pour répondre à  Diversifier le parc de logements (configuration, mode d’occupation) l’accroissement démographique et au  Mener une politique en faveur de la remise sur le marché des logements vacants et/ou desserrement des ménages (2,4 personnes par délabrés avec l’éventuelle recours à des procédures de mise en péril et/ou à la mise en foyer en 2015) place d’Emplacements Réservés Habitat ❖ Résorption du parc de logements vacants (19  Déployer une gamme d’hébergements touristiques en fonction des besoins selon la définition des impôts)  Prévoir des logements sociaux dans le cadre de l’aménagement des secteurs d’extension ❖ Développement de l’hébergement touristique présentant une superficie suffisante voire dans le cadre de programme de logements

❖ Création de logements sociaux d’une certaine ampleur et situés dans le tissu urbain existant (réhabilitation d’anciennes grandes bâtisses, grande « dent creuse ») ❖ Traitement voire élargissement de certaines voiries du centre ancien ❖ Aménagement de trottoirs et complémentarité avec les passages et traversées piétonnes ❖ Création de liaisons « douces » entre les différents pôles générateurs de déplacements  Améliorer la lisibilité, l’accessibilité et la qualité des espaces publics du village, entre le village et le quartier de la  Faciliter la convergence par le biais des modes de déplacements « doux » vers les différents Malhaute et en lien avec les politiques

Les acteurs du territoire du acteurs Les pôles générateurs de déplacements (centre du village, écoles, complexe sportif de la supracommunales route de Pailhès, salle polyvalente et dojo, aires de jeux, ZAE des Masselettes, transports en Voirie et ❖ Traitement des aires de stationnement et des commun, …), entre le village et le quartier de la Malhaute, et vers les communes espaces espaces publics existants et création de limitrophes publics nouveaux (places de l’Eglise et de la Mairie, …)  Planifier si besoin des aires de stationnement et imposer la réalisation d’un minimum de ❖ Création de places de stationnement place de stationnement dans le cadre des futurs aménagements publiques notamment dans le centre ancien et prévision de places privées voire publiques  Interdire la création d’impasses lorsque les contraintes techniques le permettent (exigüité dans le cadre des futurs aménagements du centre ancien, topographie, …) ❖ Amélioration du maillage de voies motorisée (limiter la création d’impasse et d’accès privés) ❖ Prise en compte du déplacement des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) et favorisation des modes de déplacements doux

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Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Conception d’un projet cohérent avec la capacité résiduelle des réseaux sanitaires (assainissement et alimentation en eau potable) ❖ Prise en compte des contraintes liées au ruissellement et à l’assainissement pluvial

 Optimiser les rendements et « rentabiliser » les réseaux / la ❖ Flux de déchets à maîtriser pour réduire le coût et l’impact collecte des déchets (problématique départemental) : l’enjeu est celui de l’équipement des nouveaux quartiers (incitation) et de la  Programmer le cas échéant des équipements publics et maîtrise de l’étalement urbain (réduction des contraintes concrétiser les projets d’amélioration (transformation du de collecte) bâtiment de la Mairie, projet sur le bâti du centre Yvan Marty, …) Equipements et réseaux ❖ Pérennité de la gamme d’équipements qui s’étoffe et dont certains sont récents (salle polyvalente et dojo, école  Prendre en compte la gestion du pluvial dans le cadre de maternelle, maison de retraite, aires de jeux pour enfants, l’aménagement des secteurs d’extension voire pour l’existant réorganisation de la Mairie pour l’intégration de l’agence (Emplacements Réservés) postale et la mise aux normes concernant l’accessibilité  Prendre en compte les aménagements futurs potentiels en

Les acteurs du territoire du acteurs Les aux personnes handicapées notamment, …) matière de desserte numérique ❖ Complémentarité de la gamme d’équipements avec les projets à l’échelle de la Communauté de Communes des « Avants-Monts Centre Hérault » ❖ Amélioration du réseau de communication numérique et desserte des foyers par la fibre optique  Favoriser le maintien et le développement de l’agriculture ❖ Pérennité de l’agriculture, promotion de l’agriculture (constructibilité agricole, logement pour les agriculteurs avec es locale et vente directe (concurrence avec les carrières, règles d’encadrement en termes d’implantation, d’emprise diversification, constructibilité agricole, …) et de hauteur) ❖ Maintien et développement de la gamme de commerces  Permettre l’installation d’activités économiques compatibles de proximité dans le centre ancien (concurrence avec la avec la vocation résidentielle des quartiers d’habitat comme ZAE des Masselettes) certains existent déjà (institut de beauté à la Malhaute, Economie ❖ Maintien du tissu des entreprises artisanales, des vendeur de fenêtres le long de l’avenue de Béziers, …) commerces et des services dont administrations et  Protéger et faciliter le maintien des commerces du centre pérennité des 2 Zones d’Activité Economiques  Augmenter l’offre d’hébergements touristiques (opportunités ❖ Développement touristique des domaines agricoles de Lamarre, de la Condamine, …) ❖ « Capitalisation » du patrimoine environnemental et  Faire reconnaitre le patrimoine identitaire (signalétique,

Un territoire d’ territoire Un échang paysager démarches communautaires avec offices de tourisme voire protections au titre du PLU)

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Thèmes Enjeux diagnostiqués Orientations de la Commune

❖ Favorisation de l’utilisation des modes de déplacements « doux » et de leur complémentarité avec les transports collectifs  Faciliter l’accès « doux » aux transports en commun et la ❖ Améliorations des dessertes et cadences de transports en perméabilité piétonne dans le tissu urbain du village communs notamment vers les pôles générateurs de déplacements ❖ Amélioration de la prise en charge des Utilisateurs de  Elaborer une politique en faveur des déplacement « doux » Déplacements et transports Fauteuil Roulant au-delà du village (quartier de la Malhaute et communes ❖ Connexion avec les grands réseaux en mode de limitrophes) déplacements doux  Créer des trottoirs et aménagements adaptés aux Personnes ❖ Aide potentielle au développement du covoiturage (mise A Mobilité Réduite dans les secteurs d’extensions et améliorer en relation des covoitureurs) l’accessibilité aux Utilisateurs de Fauteuil Roulant ❖ Encadrement de la fréquentation et favorisation de la découverte du territoire par le biais des chemins et sentiers

 Décliner les politiques intercommunales à l’échelle ❖ Synergie de moyens et prise en compte des « Projets de communale (transports collectif et piste cyclable, collecte, territoire » menés par la Communauté de Communes des Intercommunalité traitement et valorisation des déchets, services à la « Avant-Monts Centre Hérault » et par le Pays « Haut- population, développement des télécommunications Languedoc & Vignobles » numériques, développement du tourisme, …)

❖ Articulation et prise en compte voire mise en compatibilité du projet de PLU avec les politiques d’aménagement supra communales et les servitudes  S’assurer de la compatibilité du projet de PLU avec les ❖ Positionnement et attractivité du territoire au sein de la Politiques supracommunales orientations du SDAGE, du SAGE, avec le PGRi… et de la prise Communauté de Communes « Avant-Monts Centre en compte d’autres politiques SRCE, …, et des risques Hérault », dans le Pays « Haut-Languedoc & Vignobles »et au-delà ❖ Prise en compte des risques naturels

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ZONAGE & REGLEMENT

❖ Le zonage et son règlement

Le territoire est entièrement couvert par 4 types de zones :

Les zones U (Urbanisées) sont les zones admettant déjà des constructions et en principe suffisamment équipées pour en admettre d’autres. Ces zones sont :

 UA : groupement très homogène du centre ancien avec essentiellement de l’habitat en ordre continu ainsi que des services et activités diverses liés à la vie urbaine notamment le long de la rue du Docteur Philémon Rastoul et autour de la place de la Mairie. Le PLU instaure un secteur de diversité commerciale à protéger pour les commerces de proximité ce qui interdit le changement de destination des rez-de-chaussée commerciaux et/ou de services pour une autre vocation.

 UB : ensemble des extensions pavillonnaires récentes (elle intègre tous les nouveaux quartiers aménagés depuis la modification n°5). Elle concerne le village mais aussi le quartier de la Malhaute en frange Sud du territoire et qui forme une conurbation avec la Commune de Lignan sur Orb. Cette zone comprend essentiellement de l'habitat mais aussi de petites activités économiques associées (cordonnier, salon d’esthéticienne, …). Ces activités doivent être compatibles avec la vocation principale de la zone, à savoir l’habitat, et doivent respecter les règles en matière de stationnement. Elle est divisée en plusieurs secteurs (UBa, UBb et UBc) pour lesquels des règles différentes sont édictées en termes de hauteur (5,5 mètres pour UBc, 7 mètres pour UBa et 7,5 mètres pour UBb au lieu de 9 mètres pour la zone UB), en termes d’emprise au sol (40% pour UBc, 50% pour UB et pas règlementé pour UBa et UBb) et en termes d’obligation de création de stationnement concernant les constructions à vocation d’habitat. Des sous-destinations de constructions ne sont pas admises pour favoriser leur implantation dans les zones UA et UE (restauration, cinéma et centre de congrès et d’exposition).

 UE : zones d’activités du village comprenant d’une part une bande localisée le long de la RD19 en entrée Sud avec notamment l’ancienne cave coopérative transformée en cave particulière et intégrant d’autre part la Zone d’Activités Economiques des « Masselettes » entre la RD19 et la RD33 en entrée Nord en provenance de Murviel-lès-Béziers. La zone concerne également à la zone d’activités en cours de finalisation qui se situe en périphérie Nord du quartier de la Malhaute détaché du village. Elle est divisée en plusieurs secteurs (UE1, UE2, UE3 et UE4). La différenciation entre ces 4 secteurs résulte notamment des différentes destinations de constructions qui y sont interdites. Par exemple la destination de logement est interdite dans le secteur UE1 de la cave coopérative et elle est admise sous certaines conditions pour les 3 autres secteurs (présence permanente et nécessaire, création simultanée ou postérieure à celle du bâtiment d’activité avec intégration dans ce dernier et surface de plancher de 120 m² maximum). Il est à noter que différentes dispositions en termes d’implantation, d’emprise au sol, de hauteur, de règlementation des clôtures, de retrait des accès, de plantation, … sont édictées pour favoriser l’intégration paysagère des zones d’activités mais aussi dans l’optique de ne pas accroitre de potentiels risques en matière de sécurité routière.

 Uep : zone exclusivement vocation à accueillir des constructions destinées aux équipements d’intérêts collectif et aux services publics. Outre l’ensemble des sous-destinations d’équipements d’intérêt collectif et de services publics, les habitations sont également autorisées sous conditions. Elle se situe d’une part au Nord-Est de la Zones d’Activités Economiques des « Masselettes » en bord de la RD33 (route de Murviel-lès-Béziers) et d’autre part entre le centre ancien et la route de Pailhès.

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La zone AU (A Urbaniser) destinés à être ouverte à l’urbanisation pour une vocation essentielle d’habitat :

 AU1 & AU2 : secteurs de la « Granouillère » (3,9 hectares) et du « vallon de Rouïre » (2,3 hectares) en frange Nord de l’urbanisation respectivement au Nord et au Sud de la route de Pailhès (RD33) avec un aménagement qui sera « associé » pour garantir notamment le traitement de l’entrée de ville.

Les constructions destinées à l’exploitation agricole et forestière y sont proscrites ainsi que les sous-destinations suivantes : restauration, commerces de gros, cinéma, industrie, entrepôt et centre de congrès et d’exposition. Elle fait l’objet d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation et est soumise à la réalisation d’une Opération d’Aménagement dite « d’Ensemble ». De plus le principe de réalisation de 20% de logement à caractère social y est imposé.

La zone agricole (A) correspond aux secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. La zone A représente plus de la moitié du territoire communal (environ 730 hectares).

La zone se découpe en 2 secteurs :

 A : secteur qui offre des possibilités de construire. Conformément à la législation, seules les constructions destinées à l’exploitation agricole et forestière et aux équipements d’intérêt collectif et de services publics sont admises dans le secteur A. Les logements des agriculteurs et les activités de diversification nécessaires et complémentaire de l’activité agricole sont admis sous conditions.

 Ap : localisé sur le pourtour du village, le long de la RD19, dans le vallon de Lamarre, autour du pech d’Astiès et entre le quartier d’habitat et la zone d’activités de la Malhaute dans l’optique de préserver le paysage et des cônes du vues ainsi que les terres présentant un potentiel agronomique avéré. La constructibilité agricole n’y est pas admise.

La zone naturelle (N) secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels, soit de la nécessité de préserver ou restaurer les ressources naturelles, soit de la nécessité de prévenir les risques notamment d'expansion des crues.

Outre la protection des paysages au niveau du pech d’Astiès, du pech du cimetière, en entrée de ville le long de la RD19 (bassins de rétention) et dans le village, la zone vise la préservation de corridors écologiques (Orb et sa ripisylve et ruisseau du « Bouquet), de la plaine d’Aspiran (espace fonctionnel de zone humide) et elle intègre des secteurs d’exploitation de carrière, de traitement de déchets ainsi que de production d’énergie photovoltaïque.

La zone représente 485 hectares soit environ 35% du territoire communal.

Toutes les destinations de constructions hormis celle relatives aux équipements d’intérêt collectif et services publics sont interdites. Ces dernières sont admises sous conditions au même titre que les travaux de restauration et d’extension des constructions à vocation d’habitat préexistantes.

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La zone se découpe en 6 secteurs :

 « N » : correspond notamment aux pechs, à la plaine d’Aspiran et aux corridors écologiques où seules les constructions d’intérêt collectif et destinées aux services publics sont admises

 « Nc » : relatif à l’exploitation des carrières

 « Nc1 » : pour l’accueil d’activités connexes à l’exploitation de carrières (ex : centrale d’enrobage, centrale à béton, unité de valorisation des agrégats)

 « Nd » : avec des centres de dépôts inertes ainsi que le stockage de déchets inertes avec leur valorisation

 « Ns » : pour la production d’énergie solaire

 « Nt » : du méandre de Savignac, quasiment intégralement soumis au risque d’inondation, pour l’implantation d’activités liées au tourisme et aux activités sportives sans nouvelle construction

❖ Le « surzonage »

Les Emplacements Réservés :

Le PLU comportent 18 Emplacements Réservés.

Les Emplacements Réservés instaurés dans le PLU portent sur :

- Des élargissements de voirie sur le pourtour de la ZAE de la Malhaute (ER n°1 à n°3), le long de la rue Mme de Sévigné (ER n°8a, n°8b et n°8c), le long de la RD19 de la limite Nord jusqu’à la jonction avec la RD154 (ER n°14a et n°14b), le long de la RD33 entre le village et la RD19 (ER n°17) et le long de la RD33 entre la rue Curie et la limite communale avec Pailhès (ER n°18)

- Des raccords de voirie programmés entre les rues Lucie Aubrac et Albert Camus en frange Ouest de l’urbanisation près de la rue de la Carierrasse (ER n°5), entre le chemin de Thézan à Pézenas et la rue Mme de Sévigné (ER n°9), entre la voie de desserte de la ZAE des Masselettes et la RD33 ou route de Murvièl (ER n°10)

- La création d’une piste cyclable le long de la RD19 à partir du quartier de la Malhaute vers le Nord (ER n°4a et 4b) – les élargissements et raccords de voiries cités précédemment sont souvent l’occasion de réaliser conjointement des aménagements adaptés aux déplacements « doux »

- La création de giratoire sur la RD19 au niveau de la rue de la Carierrasse (ER n°15) et au niveau de la Voie Communale n°3 près du Domaine de la Condamine (ER n°16)

- La création de fossés entre la RD19 et le Taurou (ER n°12) et la création de bassins de rétention le long de la RD19 au Nord de la ZAE des Masselettes (ER n°11)

- L’aménagement d’une aire de stationnement située à la rue Pasteur (ER n°7)

- Le réaménagement de la place de l’église (ER n°6)

- Un aménagement paysager en limite Nord-Ouest de la ZAE des Masselettes (ER n°13)

Ces Emplacements Réservés sont instaurés au bénéfice de la Commune et du Département.

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Zonage graphique simplifié

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Zonage graphique détaillé

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Les éléments remarquables protégés au titre des L151-19° et L151-23° du Code de l’Urbanisme

24 éléments ou groupe d’éléments sont identifiés et protégés au titre des L151-19° et L151-23°. Ils sont donc classés, pour leur protection voire leur mise en valeur, en fonction de leur « nature » soit au titre du L151-19° soit au titre du L151-23°. Pour tous les éléments protégés, toute destruction, même partielle, ou dégradation est interdite. Ils font l’objet d’une fiche descriptive dans le règlement écrit et sont identifiés sur le règlement graphique.

L151-19° : L151-23° : 17. Pech boisé « d‘Astiès » 1. Croix de la place de « la Tour » 18. Boisement de la plaine d‘Aspiran 2. Croix de « Mission » 19. Ruisseau du « Bouquet » et ripisylve à Rouïre 3. Croix du « Cimetière » 20. Trame bleue de l’Orb, du Taurou et des ruisseaux 4. Croix de « Lamarre » majeurs (Bouquet, affluent du Taurou et ruisseaux 5. Croix « d’Astiès » et fossés de Lamarre) 6. Croix de « Germaine » 21. Noue près de Lamarre ou « Théron » 7. Croix de « Ravanès » 22. Noue près de la rue Etienne Querelle 8. Croix de la « Condamine » 23. Noues près d’Aspiran 9. Vierge dans son habitacle 24. Cyprès « d‘Astiès » 10. Chapelle de « Ravanès » 11. Domaine de « Ravanès » ou « d’Aspiran » Les changements de destination admis en 12. Domaine « d’Astiès » zone A au titre du L151-11° 13. Domaine de « Lamarre » 1. Domaine de Lamarre 14. Domaine de la « Condamine » 2. Domaine de la Condamine 15. Le Pigeonnier « Rastoul » 16. Ensemble haie/muret/fossé à la Condamine

Secteur à programme de logements mixité sociale

L’ensemble des zones U et AU à vocation principale d’habitat, donc hors zones spécifiquement dédiées aux activités économiques (UE1, UE2, UE3 et UE4) et hors zone spécifiquement dédiée aux équipements collectifs (Uep) font l’objet de dispositions pour la création de logements sociaux.

Dans la zone UA et dans la zone UB avec l’ensemble de ses secteurs il est exigé que « dans le cadre de la réalisation d’un programme de logements comportant plus de 600 m² de surface de plancher, une part minimale de logements locatifs sociaux et/ou en accession à la propriété équivalente à 20% de l’offre totale doit être produite ». Pour le secteur AU1 et pour l’aménagement conjoint des secteurs AU2 et AU3, il est respectivement exigé la réalisation d’une part minimale de logements locatifs sociaux et/ou en accession à la propriété équivalente à 25% et à 20% de l’offre totale.

Secteur de diversité commercial à protéger

Dans l’optique de protéger les commerces et favoriser la diversité commerciale (commerce de détail et de proximité), le changement de destination des rez-de-chaussée commerciaux et/ou de services est interdit le long de la rue du Docteur Philémon Rastoul et autour de la place de l’Hôtel de ville identifiées sur le règlement graphique et sur la cartographie ci-après. Les réhabilitations le long de ces axes pourront prévoir la création de surfaces commerciales et/ou de services en rez-de-chaussée.

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ORIENTATION D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION

Pour traduire sa politique d’aménagement inscrite dans le PADD et ses 3 axes et pour prendre en compte les remarques des PPA (déplacements), la Commune a élaboré 2 Orientations d’Aménagement et de Programmation :

❖ « Secteur Granouillère-Rouïre » (zone AU1 et AU2 dont l’aménagement est associé))

❖ OAP thématique sur les déplacements aux échelles du centre-ancien, du village et de la Commune

Exemple du schéma d’Aménagement de l’OAP « Déplacements » à l’échelle du village

Les OAP s’imposeront aux projets opérationnels dans un rapport de compatibilité. Les principes d’aménagement des OAP se traduisent essentiellement sous la forme de schémas. Ces principes portent sur la création d’espaces publics, sur la création de logements sociaux, sur les densités, sur la création de cheminement « doux » et sur les déplacements, sur la gestion du pluvial, sur l’intégration paysagère, sur les éléments protégés en tant qu’éléments remarquables, sur la localisation des accès, des voiries et leurs largeurs, …

ARTICULATION AVEC LES POLITIQUES ET PLANIFICATIONS SUPRA-COMMUNALES

Le PLU n’est concerné ni par la loi Montagne, ni par la loi Littoral, ni par un SMVM (Schéma de Mise en Valeur de la Mer) ni par une DTADD (Directive Territoriale d’Aménagement et de Développement Durable), ni par une charte de PNR (Parc Naturel Régional), ni par une charte de Parc National, ni par un PDU (Plan de Déplacements Urbains), ni par un PLH (Plan Local de l’Habitat), ni PEB (Plan d’Exposition au Bruit). Elle n’est non plus concernée par un PIG (Projet d’Intérêt Général) ni une OIN (Opération d’Intérêt National).

En revanche, le PLU est concerné par le SCoT (Schéma de Cohérence Territorial) du « Biterrois » en cours de révision en 2019, par le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) « Rhône- Méditerranée » 2016-2021, par les SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) « Orb-Libron » et « Astien », par le SRCE (Schéma Régional de Cohérence Écologique) adopté le 20 novembre 2015 et par le PGRI (Plan de Gestion des Risques Inondations) « Rhône-Méditerranée » 2016-2021.

Le PLU est compatible avec le Document d’Orientations Générales du SCoT qui a fait l’objet d’une analyse détaillée et avec les SDAGE, SAGE SRCE et PGRI.

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Incidences du PLU

DURABILITE DU PROJET

L’article L151-5 du code de l’urbanisme liste les thèmes à aborder pour s’assurer de la durabilité du PADD. Le PADD de Thézan-Lès-Béziers a été examiné en ce sens ; il répond à l’obligation d’exprimer une politique sur les thèmes suivants : ✓ Lutte contre l’étalement urbain et modération (objectifs chiffrés) de la consommation d’espace ✓ Aménagement et urbanisme ✓ Equipement ✓ Paysage ✓ Protection des espaces naturels, agricoles et forestiers ✓ Préservation ou remise en bon état des continuités écologiques ✓ Habitat ✓ Transports et déplacements ✓ Développement des communications numériques et les réseaux d’énergie ✓ Equipement commercial ✓ Développement économique et loisirs

FORME URBAINE ET ECONOMIE DU FONCIER

❖ Adéquation entre l’objectif démographique et la capacité d’accueil

L’objectif démographique est de 3600 habitants à l’horizon 2030 (comme le SCoT). Avec une taille moyenne des ménages de 2,4 personnes / foyer, il faudrait donc remettre sur le marché et/ou produire 262 logements pour répondre à l’accroissement démographique envisagé auxquels s’ajoutent 73 logements nécessaires pour répondre au besoin de logements lié au desserrement des ménages soit 335 logements au total.

Le potentiel de logements, dans la Partie Actuellement Urbanisée peut être estimé à 210 unités :

 19 logements vacants (source et définition des impôts 2019)

 40 logements réalisables grâce à la mobilisation des « dents creuses »

 100 logements productibles grâce aux hypothétiques changements de destination (estimation en fonction des observations faites lors de la période 2009 / 2019 par l’analyse des autorisations d’urbanisme)

 51 logements par le biais de divisions parcellaires (estimation potentiellement faite dans le cadre de l’évaluation des opportunités présentées par les « dents creuses » - pas de parcelles bâties susceptibles d’accueillir encore de l’habitat et classée en zone U au titre du PLU d’une superficie de plus de 2000 m²)

Le potentiel en extension peut être estimé à 124 logements :

 Secteurs AU1 et AU2 « Granouillère - Rouïre » : avec une superficie d’environ 6,2 hectares et en prenant en compte une densité de 20 logement / ha permettraient la réalisation de 124 logements sans soustraire les surfaces « allouées » aux voiries, stationnements et espaces publics, bassins de rétention, …

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Adéquation entre potentiel d'accueil en zones U et AU à vocation d'habitat & objectif démographique de 3600 habitants en 2030

Besoins en logements Habitants Logements à produire 679 habitants supplémentaires pour atteindre 3600 habitants 262 Besoin à population constante (desserrement) 73 Total du besoin en logements 335 Capacité d'accueil Constructions à vocation d'habitat finalisées en 2019 ou en cours (finalisation prévue avant approbation du projet de PLU)

Type d'opération Nombre de logements estimés Aménagement en cours ou finalisé "au coup par coup" 22 Aménagement uniquement en cours "petites opérations" ("le Fort",…) 15 Total de logements qui seraient produit entre 2019 et l'approbation PLU 37 Renouvellement urbain en juin 2019 Nombre de logement Potentiel mobilisé maximum pouvant être remis sur le marché ou construits

Logements vacants (source : impôts) 19 "Dents creuses" 40 Mutation de bâti 100 Divisions parcellaires - démarche BIMBY 51 Total maximal en renouvellement urbain 210 Extensions urbaines Nombre de logement (densité minimale de 16 logements / Noms hectare prescrite par le SCoT mais 20 log / ha considérés ) AU1-AU2 "Granouillère-Rouïre" 124 Total maximal en extension 124 Total de la capacité d'accueil (renouvellement urbain et extensions) Total maximum de logements pouvant être réalisés 334 Total de logements pouvant être réalisés en mobilisant la moitié du 229 potentiel maximum estimé en renouvellement urbain Conclusion Part de la réponse au besoin en logement (sans desserrement) apportée par les constructions réalisées en 2019 ou qui le seront avant 14% l'approbation du PLU : 37 logements sur 262 Part de la réponse au besoin en logement (sans desserrement) apportée 39% par la moitié du potentiel renouvellement urbain : 105 logements sur 262 Part de la réponse au besoin en logement (sans desserrement) apportée 47% par les extensions : 124 logements sur 262 En faisant abstraction du besoin en logements supplémentaires lié au desserrement des ménages (73 logements estimés sur 10 ans), le besoin en logements pour atteindre la population de 3600 habitants est de 262 unités. La mobilisation de la moitié du potentiel maximum estimé en "renouvellement urbain" (105 logements sur 210) ajouté au potentiel estimé en "extension" (124) permettrait de produire 232 logements. En y ajoutant les 37 constructions réalisées en 2019 ou qui le seraient avant l'approbation du projet de PLU (37 unités) le total s'élève à 266 logements et permet ainsi de répondre à l'objectif démographique. La réponse au besoin supplémentaire hypothétique lié au desserrement des ménages (73) pourra potentiellement se faire par le recours au reste du potentiel estimé en renouvellement urbain.

Synthèse sur l’adéquation de l’objectif démographique avec la capacité d’accueil

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❖ Economie des superficies consommées Les zones A Urbaniser instituées par le PLU occupent au total 6,2 ha, soit 0,5% du territoire communal.

A terme lorsque le projet communal sera réalisé (horizon 10 ans), l’enveloppe urbanisée de Thézan-Lès-Béziers (zones U et AU) occupera 10,8% de la superficie de son territoire. La part cumulée des zones U et AU de la Révision du PLU (10,8% de la superficie du territoire communal) est moindre que celle des zones U et AU du PLU en vigueur (11% de la superficie du territoire). La superficie additionnée des zones U et AU de la Révision du PLU est de 146,8 hectares alors que la superficie des zones U AU du PLU en vigueur est de 149,7 hectares soit une réduction de 3 hectares.

❖ Densités La densité imposée pour les 2 secteurs d’extensions dans le cadre des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) est celle prescrite par le SCoT soit 16 logements / hectares. Aucune limite d’emprise au sol n’est imposée (10% d’espaces libres de constructions sont toutefois requis). Par ailleurs la densification n’est pas « bridée » dans la zone UA et dans les secteurs UBa et UBb puisqu’aucune emprise au sol n’y non plus est règlementée (UB avec 50% au maximum et UBc avec 40% au maximum).

❖ Fonctionnement et cohérence urbaine Diverses dispositions ont été prises dans le PLU pour « garantir » et améliorer l’organisation et la qualité urbaine :  Emplacements Réservés pour des élargissements et des raccordements de voiries entre rues Lucie Aubrac et Albert Camus, …), pour du stationnement (rue Pasteur, …), pour des équipements et espaces publics (Place de l’Eglise, ...), pour des aménagements paysagers de nature à marquer une transition durable entre espaces bâtis et espaces agricoles et naturels, …  Protection et mise en valeur potentielle d’éléments patrimoniaux remarquables (L151-19°)  Instauration d’un secteur de diversité commerciale à protéger  Instauration d’un secteur à programme de logements mixité sociale qui portent sur toute la zone U ou AU hors zones dédiés aux activités économiques et aux équipements publics  Reclassement en UB (initialement en A1) de l’espace compris entre la rue de l’Egalité et la rue du Pardon à l’Ouest du cimetière. En effet cet espace n’a plus et n’aura plus de vocation agricole  Instauration du secteur Uep relatif aux équipements publics pour le complexe scolaire et sportif le long de la route de Pailhès (initialement en zone U2)  Simplification globale du zonage urbain et remodèlement pour améliorer la cohérence (secteur des Masselettes notamment)  Maintien ou instauration de franges urbaines inconstructibles par un classement en zone N et en secteur Ap

De plus le projet de PLU propose de petites opérations organisées et encadrées par des OAP : - Mener le projet sous la forme d’une opération d’aménagement (d’ensemble) - Créer des accès viaires à partir de la desserte existante (rue de l’égalité, rue Pierre Curie, connexion à une amorce de voirie du lotissement limitrophe pour AU1, chemin de Roubinou et de Granouillère, giratoire sur la RD33) et en garantir la fonctionnalité - Créer des voiries de desserte internes accompagnées d’au moins un trottoir - Interdiction de la création d’impasse pour l’aménagement de AU1 et AU2 - Composer des espaces publics « de rencontre » pour chacun des secteurs AU1 et AU2 - Aménager du stationnement - Composer une transition paysagère et fonctionnelle avec les espaces agricoles et naturels environnants - …

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Superposition du PLU en vigueur et du projet de Révision à l’échelle du village

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MAINTIEN DE LA VALEUR ECOLOGIQUE DU TERRITOIRE

❖ Un projet favorable à la biodiversité

Le PLU n’est pas un outil approprié à la gestion de la biodiversité. Par ailleurs, l’état initial de l’environnement n’a pas révélé d’enjeu naturaliste prioritaire. Toutefois le projet comprend quelques mesures a priori favorables au maintien voire à l’accroissement de la biodiversité dite ordinaire sur la Commune :

❖ Obligations de recourir à des opérations d’aménagement dite « d’ensemble » qui permettront de concevoir le projet d’extension avec cohérence.

❖ Classement en N, en A ou en secteur Ap de l’ensemble des espaces identifiés comme ayant un intérêt écologique reconnu aux échelles supracommunales (SRCE, SCoT, Inventaire des zones humides, …) ou locale

❖ Protection au titre du L151-23° de la Trame Bleue et de boisements remarquables qui constituent de potentiels refuges pour certaines espèces sur des espaces artificialisés par l’agriculture et l’urbanisation : bois d’Astiès, d’Aspiran, …

❖ Limitation du risque de mitage et de dérives avec l’inconstructibilité même agricole de la zone N et du secteur Ap

❖ Recommandations sur le choix des essences dans les espèces présentées dans le Guide des espèces locales du Conseil de l’Architecture, de l’Environnement et de l’Urbanisme (CAUE) et dans la « liste noire des espèces invasives »

❖ Prise en compte des continuités écologiques

Les continuums écologiques principaux du territoire, identifiés dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), sont intégralement préservés avec un classement en zones N.

On notera que par rapport aux réservoirs de biodiversité identifiés par le SRCE plus largement qu’à l’échelle du territoire, la définition des zones constructibles et aménageables du PLU ne constituent pas des obstacles à des potentielles continuités. De la même façon, les secteurs d’extension programmés ne constituent pas des obstacles vis-à-vis des « pôles majeurs de biodiversité » et « pôles d’intérêt écologique » identifiés dans le SCoT. Le boisement d’Astiès, considéré comme tel est aussi protégé en tant qu’élément remarquable.

La carte suivante montre que le PLU classe intégralement en A et N les espaces qui présentent des enjeux potentiels ou avérés en termes de biodiversité : Mares, Zones Humides et espaces fonctionnels associés dont certains sont des propriétés du Conseil Départemental (Espaces Naturels Sensibles), Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de la « Vallée de l’Orb », Espace concerné par le Plan National d’Action en faveur de l’Emyde Lépreuse, …

❖ Evaluation des incidences Natura 2000

Compte tenu de la démonstration des 2 paragraphes précédents et de l’éloignement relatif des différents secteurs d’extension par rapport aux sites NATURA 2000 les plus proches (Zone de Protection Spéciale du « Minervois » à plus de 11 kilomètres à l’Ouest, ZPS de « l’étang de Capestang » et « Est et Sud de Béziers » à plus de 15 kilomètres respectivement au Sud-Ouest et au Sud-Est, Zone Spéciale de Conservation des « Collines du narbonnais » à environ 15 kilomètres au Sud…), le projet de PLU n’aura pas d’incidences notables sur l’environnement.

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Préservation des enjeux écologiques identifiés aux échelles supracommunale et locale

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PRESERVATION DE L’AGRICULTURE

L’activité agricole est relativement limitée sur le territoire communal. Sa pérennité voire son redéploiement constitue un enjeu important, tant sur le plan économique, que social et paysager.

Le PLU prend en compte l’activité agricole :

 Dans le PADD et son axe n°3 avec l’objectif « d’Affirmer la vocation agricole du terroir » dans une moindre mesure indirectement dans l’axe n°2 et son objectif « Composer la ville demain » et leurs orientations stratégiques :

 Dans le règlement écrit et son zonage ainsi que dans les OAP :

❖ En instaurant un secteur Ap où la constructibilité agricole n’est pas admise pour préserver le paysage et les terres agricoles d’intérêt (potentiel agronomique, irrigation, …). Ce secteur délimité en concertation avec la profession agricole et par la prise en compte de certaines des remarques des Personnes Publiques Associées (mise en place d’un secteur Ap à la Malhaute, réduction de l’enveloppe initiale du secteur Ap au Nord-Ouest de la ZAE des Masselettes, …) représente 206 hectares soit environ 15% du territoire communal.

❖ En instaurant une zone A qui représente près de 730 hectares dont plus de 520 hectares pouvant accueillir des constructions agricoles (soit près de 40% du territoire et plus de 70% de la zone A pouvant accueillir des constructions agricoles)

❖ En augmentant de plus de 70 hectares la zone A dans le cadre de la Révision par rapport à la zone A du PLU en vigueur (restitution globale de 3 hectares d’espaces agricoles et naturels, « redistribution entre zones A et N dans le secteur des pechs, dans le vallon de Lamarre, …).

❖ En instaurant une limite au développement des carrières (pas d’extension du zonage y étant relatif) et autres activités non agricoles (traitement des déchets inertes et champ photovoltaïque)

❖ En permettant la constructibilité des constructions destinées à l’habitation sous certaines conditions de nature à éviter le mitage et de potentielles dérives (présence nécessaire et rapprochée, réalisation simultanée ou postérieure à celle du bâtiment agricole, pas plus d’un logement, de préférence intégrées au volume général des bâtiments agricoles auxquels elles sont associées ou d’être contiguës à ces derniers ou à défaut à moins de 30 mètres, surface de plancher limitée à 120 m² et à 1/3 de la superficie du bâti agricole)

❖ En identifiant 2 bâtis remarquables pouvant faire l’objet d’un changement de destination sous certaines conditions : domaine de Lamarre et de la Condamine

❖ En renforçant la cohérence générale du zonage du document d’urbanisme par des ajustements vis-à- vis de la zone Naturelle et vis-à-vis de la zone U (espace entre rue de l’égalité et rue des pardons, …) et par la suppression de multiples secteurs (A2, A3 et A4) qui prenaient en compte des contraintes qui s’imposent au PLU mais ne justifient pas la création d’un secteur particulier (Servitude d’Utilité Publique relative aux canalisations électriques, protection des captages

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QUALITE DES PAYSAGES

Le paysage n’a pas été simple volet du diagnostic territorial ; il en a été l’outil d’analyse qui a mis en avant les problématiques et les enjeux paysagers et d’organisation de l’espace.

Le PLU prend en compte le paysage :

 Dans le PADD et ses 3 axes avec les objectifs « Veiller au respect du patrimoine architectural et en favoriser la découverte », Composer la ville de demain et « Affirmer la vocation agricole du terroir »

 Il est difficile de trouver une traduction réglementaire à l’ensemble des problématiques que soulève la prise en compte du paysage dans les opérations d’aménagement. C’est cependant prépondérant pour la bonne réussite d’intégration dans l’environnement des projets et cette traduction est donc récurrente dans les pièces règlementaires du PLU :

❖ Principes d’aménagements des OAP pour permettre une transition harmonieuse avec les espaces agricoles et naturels limitrophes

❖ Instauration de zones Agricole et Naturelle inconstructibles dans des secteurs stratégiques et notamment autour du village, au quartier de la Malhaute et autour des pechs

❖ Réduction de 3 hectares de la superficie des zones U et AU de la Révision par rapport aux zones U et AU du PLU en vigueur

❖ Protection d’éléments remarquables identifiés au titre des L151-19° et L151-23°

❖ Règlementation des couleurs des constructions avec un nuancier disponible en Mairie

❖ Prise en compte de la qualité des entrées de ville

RESPECT DU PATRIMOINE BATI ET ARCHEOLOGIQUE

❖ Prise en compte du patrimoine architectural et urbain Le PADD comporte l’objectif « Veiller au respect du patrimoine architectural » avec ses 2 orientations stratégiques « Garantir l’harmonie des couleurs et encadrer les travaux d’aménagement » et « Développer le circuit de façades en trompe-l’œil ». Cette seconde orientation a pour objet d’entériner le principe d’une promenade de fresque en fresque permettant de parcourir la circulade et ses abords immédiats et ainsi de découvrir ou redécouvrir l’atmosphère et le patrimoine remarquable des lieux (Monument aux Morts, Mairie, Pigeonnier RASTOUL, Tour de l’horloge, Eglise, …).

Plusieurs éléments remarquables de type bâti sont protégés au titre du L151-19 : Pigeonnier Rastoul, Chapelle et Domaine de Ravanès, Domaine de Lamarre, Domaine d’Astiès, Domaine de la Condamine, croix de la place de la Tour, de mission, du cimetière, …

❖ Prise en compte du patrimoine archéologique La Commune est concernée par 6 Zones de Présomption de Prescription Archéologique (ZPPA) ainsi que par 4 sites archéologiques qui sont présentés dans l’annexe correspondante du PLU. Les sites archéologiques sont localisés dans les ZPPA.

L’inconstructibilité (zone N et secteur Ap) du vallon de Lamarre et du pech d’Astiès, près de l’Orb ou encore le long de la RD19 au niveau de sa jonction avec la RD33 de la route de Murviel-lès-Béziers servent potentiellement l’objectif de préservation des espaces comportant ou pouvant comporter des vestiges archéologiques.

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GESTION DES EAUX

❖ L’économie de la ressource en eau potable Partout, les opérations d’aménagement ou de construction sont autorisées sous réserve d’une capacité suffisante de la ressource en eau potable.

En effet l’article « III.2) Desserte par les réseaux » de l’ensemble des zones U et AU impose que : « Toute construction ou installation nouvelle doit être raccordée par des canalisations souterraines au réseau public de distribution d’eau potable de caractéristiques adaptées et alimenté en quantité suffisante par une ressource conforme à la règlementation en vigueur ».

Les dispositifs de récupération d’eaux de pluie, ne sont pas interdits. Cette non-interdiction offre à chacun la possibilité d’une réutilisation de l’eau pluviale pour certains usages comme l’arrosage des jardins et le lavage des véhicules, ce qui participe individuellement à l’économie de l’eau potable.

Les annexes sanitaires détaillent le contexte et concluent à l’adéquation du projet avec la capacité de la ressource en eau

❖ Gestion des eaux usées La Commune est équipée d’une station d’épuration pour le traitement des eaux usées du village. Les eaux usées du quartier de la Malhaute sont dirigées vers la STEP de Lignan / Orb (ancienne station d’épuration en bord d’Orb démolie)

Dans toute les zones U et AU, l’article n°III.2 impose à ce que : « Toute construction ou installation doit évacuer ses eaux usées par des canalisations souterraines raccordées au réseau public collectif d’assainissement ».

De plus il précise : « Les eaux résiduaires, doivent être, si nécessaires soumises à une préépuration appropriée à la nature ou degré de pollution avant tout rejet dans le réseau public d’assainissement » et que « l’évacuation des eaux usées et des effluents dans les fossés, cours d’eau et égouts pluviaux est interdite ».

Pour les zones A et N, le règlement indique qu’en l’absence de réseau public : « Toutes les eaux usées et matières usées doivent être dirigées sur des dispositifs de traitement exécutés conformément aux prescriptions des textes en vigueur ».

Les dispositions prises dans le cadre du PLU permettront de maîtriser les éventuels rejets polluants dans le milieu « naturel ».

❖ Eaux pluviales Les articles III.2 de toutes les zones du PLU, demandent à ce que : « Les aménagements réalisés sur le terrain doivent favoriser l’infiltration ou la rétention des eaux pluviales avant d’en garantir l’écoulement dans le réseau pluvial collectif par des dispositifs adaptés à l’opération et au terrain ».

Ils prévoient une gestion adaptée en cas d’absence de réseau collectif : « En l’absence de réseau, ou en cas de réseau insuffisant, les aménagements nécessaires au libre écoulement des eaux pluviales (et visant à la limitation des débits évacués de la propriété) sont à la charge exclusive du propriétaire qui doit réaliser les dispositifs adaptés à l’opération et au terrain ».

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PREVENTION DES RISQUES

❖ Risque inondation L’Orb, le Taurou et les ruisseaux (Grane, Bouquet et Cantéranes) concernés par le risque d’inondation, sont intégralement classés en zone Agricole ou Naturelle. Seules les franges urbaines Sud déjà construites du village (Bouquet) et du quartier d’habitat de la Malhaute (Cantéranes) classées en zones UB sont concernées par le risque inondation.

❖ Risque incendie Le zonage du PLU, par des classements en zone A, permet l’exploitation des terres agricoles aux abords du village. Ceci peut permettre de limiter le risque incendie. Le classement en secteur Ap et N de la zone tampon entre habitat et activités de la Malhaute est susceptibles aussi de limiter ce risque.

❖ Risques technologiques Les dispositions du PLU n’amènent pas à augmenter les risques technologiques potentiels relatifs à la présence de la RD19 ni à ceux éventuels relatifs à la présence de lignes électriques ou de gaz (classement en zone N ou A).

❖ Sécurité routière La RD19 présente un enjeu en termes de sécurité routière vis-à-vis des accès au village par les avenues Clémenceau et de Béziers ainsi qu’au domaine de la Condamine et vis-à-vis de l’accès à la ZAE de la Malhaure par le chemin de desserte principal (les accès au village par la rue de la Carrierasse avec un giratoire et au quartier d’habitat de la Malhaute avec un feu sont sécurisés).

Le règlement interdit tout nouvel accès sur la RD19 pour les zones concernées : Zones UB, UE, A et N.

Des Emplacements Réservés sont susceptibles d’améliorer la sécurité routière dans le cadre d’élargissement de voirie ou pour la création de carrefour (ER n°15 et n°16).

Par ailleurs d’autres dispositions retenues veillent simplement à ce que :

 Les accès apportent le moins de gêne possible à la circulation publique

 Les voiries satisfassent aux exigences de sécurité, de protection civile et de lutte contre l’incendie

 Les caractéristiques (et notamment la largeur) des accès permettent l’accès et la bonne circulation des véhicules de secours (protection civile et brancardage) et de lutte contre l’incendie

 …

EXPOSITION AUX NUISANCES ET POLLUTIONS

❖ Traitement des déchets Le PLU indique dans l’article III.2 des zones UA, UB et AU que : « Un emplacement à conteneur à ordures d’un accès direct sur la rue peut être exigé en fonction de la situation de l’opération et du nombre de logements ». Les secteurs d’extension AU1 et AU2 sont situés à proximité directe du point d’apport recyclable situé sur la route de Pailhès près des boulodromes.

Les annexes sanitaires détaillent le contexte et concluent à l’adéquation du projet avec la capacité du système de collecte et des filières de traitement des déchets.

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❖ Bruit La Commune est concernée par le classement sonore de catégorie 3 de la RD19 et de la RD154. Aucun secteur d’extension n’est programmé près de ces voies et donc cette nuisance n’est pas augmentée dans le cadre de la Révision du PLU. La favorisation du recours aux modes de déplacements « doux » et l’affirmation de la politique communale au travers de l’OAP y étant dédiée est un potentiel vecteur de réduction du bruit en lien avec les véhicules motorisés.

❖ Gestion des déplacements et qualité de l’air En matière de gestion des déplacements, le projet de PLU :  Planifie 2 secteurs d’extension en continuité de l’existant, et lutte donc à son échelle contre l’étalement urbain générateur de déplacements motorisés (plus d’1/3 de l’accueil de population pour répondre à l’objectif démographique se fera dans le tissu urbain existant et 100% du besoin lié au desserrement des ménages)  Prévoit de nouvelles voies douces incitant au déplacement sans voiture pour les habitants (OAP)  Affirme des principes concernant les déplacements dans l’OAP thématique y étant spécifiquement dédiée  Comporte des solutions de stationnement pour résorber les problèmes identifiés  2 places de stationnement hors garage imposées par nouveau logement et 1 sur l’espace public  Aire de stationnement programmée à la rue Pasteur (ER n°9)

❖ Pollution des sols Aucun site pollué appelant une action des pouvoirs publics n’est recensé sur le territoire communal. De plus l’absence d’autorisation de dispositif d’assainissement autonome dans toutes les zones U et AU peuvent servir l’objectif de protection de la qualité des sols.

EFFICACITE ENERGETIQUE ET PRISE EN COMPTE DU CLIMAT LOCAL

Les domaines sur lesquels les documents d'urbanisme peuvent actionner des leviers pour traiter de la question énergétique sont très transversaux, avec des effets indirects qui peuvent sembler insignifiants mais qui pris ensemble, participent à orienter la situation énergétique du territoire. Bien que la commune soit périurbaine donc impliquant pour ses habitants des déplacements motorisés (ce qui est partiellement illustré par les statistiques INSEE qui font état que plus des ¾ des habitants travaillement dans une autre commune que celle de résidence), les élus ont souhaité planifier un urbanisme rationnel qui « va dans le bon sens ». La politique retenue n’est pas aussi volontariste que celle qui peut être élaborée sur les territoires urbains, puisque l’enjeu est aussi de ne pas réduire l’attractivité résidentielle par des règles trop exigeantes.

Les pièces règlementaires du PLU encadrent toutefois les futurs projets en leur imposant quelques dispositions favorables ; et on a veillé à ne pas restreindre les possibilités d’utilisation de dispositifs alternatifs (énergies renouvelables, matériaux écologiques, …) pour les pétitionnaires qui le souhaiteront.

Le champ photovoltaïque identifié est autorisé dans le cadre du PLU dans le cadre de la requalification d’une carrière s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique locale.

Le tableau suivant présente des leviers d’action et des dispositions du PLU qui contribuent plus ou moins ou pas à l’efficacité énergétique.

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Effet attendu Levier Disposition du PLU sur l’énergie et le climat Secteurs d’extension avec objectif de mobilisation du potentiel dans le tissu urbain existant pour plus d’1/3 du besoin lié à Densification ++ l’accroissement démographique et pour 100% du besoin induit par le desserrement des ménages Densité de 16 logements / hectares imposé

t Mixité des formes urbaines dans le cadre des OAP des secteurs + d’extension Secteur d’extension en périphérie du tissu bâti mais localisés près du centre ancien (AU1) et Organisation « courtes près des équipements scolaires et sportifs (AU1 + distances » et AU2) mais relativement loin de la ZAE des Aménagemen Masselettes Stabilisation du foncier agricole (A et Ap & N)

Gestion du foncier Maîtrise de l’étalement urbain avec 3 hectares + restitué à la zone A par rapport au PLU en vigueur (essentiellement au Nord de AU1) Conditionnement de la OAP et Règlement 0 constructibilité

Développement des Quartiers en extension près des transports + transports en commun collectifs situés à la route de Pailhès Disposition en faveur des modes de Promotion des modes doux déplacements doux (création obligatoire de +++ trottoirs, OAP thématique, …)

Aucune mais secteurs d’extension AU1 et AU2

nsports et mobilité et nsports Maîtrise et contrôle de - l’usage de la voiture à proximité directe des transports en commun Tra avec voie douces envisagées et effectives s

s Règles de constructions n’interdisant pas Adaptation des bâtiments l'utilisation et le développement des énergies 0 aux enjeux énergétiques renouvelables Bâtiment

Identification du potentiel de développement des Champ photovoltaïque existant et autorisé 0

énergies renouvelables Promotion du

Energies développement Pas de dispositions dans le PLU 0 (mobilisation du bâti, réseaux de chaleur…)

Commerces et services plus ou moins autorisés Relocalisation dans toutes les zones U et AU et secteur de + diversité commerciale à protéger miques ivités ivités o Act on Production agricole Préservation du foncier agricole (A et Ap & N) + éc

0 : pas d’effet (neutre) - : faible effet négatif +++ : effet positif maximal - - : effet négatif significatif ++ : effet positif significatif - - - : effet négatif très + : faible effet positif impactant

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Indicateurs de suivi

TEXTES SUR L’EVALUATION DES PLAN LOCAL D’URBANISME

Article L153-27 du Code de l’Urbanisme Neuf ans au plus après la délibération portant approbation du plan local d'urbanisme, ou la dernière délibération portant révision complète de ce plan, ou la délibération ayant décidé son maintien en vigueur en application du présent article, l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale ou le conseil municipal procède à une analyse des résultats de l'application du plan, au regard des objectifs visés à l'article L. 101-2 et, le cas échéant, aux articles L. 1214-1 et L. 1214-2 du code des transports. L'analyse des résultats porte également, le cas échéant, sur les unités touristiques nouvelles mentionnées à l'article L. 122-16 du présent code. L'analyse des résultats donne lieu à une délibération de ce même organe délibérant ou du conseil municipal sur l'opportunité de réviser ce plan.

Article L153-28 du Code de l’Urbanisme Lorsque le plan local d'urbanisme tient lieu de programme local de l'habitat, la durée de neuf ans mentionnée à l'article L. 153-27 est ramenée à six ans et l'évaluation porte également sur les résultats de l'application de ce plan au regard des objectifs prévus à l'article L. 302-1 du code de la construction et de l'habitation. L'autorité administrative compétente de l'Etat peut, après la délibération prévue au deuxième alinéa de l'article L. 153-27, demander les modifications qu'elle estime nécessaire d'apporter au plan lorsque ce dernier ne répond pas aux objectifs définis à l'article L. 302-2 du code de la construction et de l'habitation. Dans un délai d'un mois, l'établissement public de coopération intercommunale fait connaître à l'autorité administrative compétente de l'Etat s'il entend procéder aux modifications. A défaut d'accord ou à défaut d'une délibération approuvant les modifications demandées dans un délai d'un an à compter de la demande de modifications, l'autorité administrative compétente de l'Etat engage la mise en compatibilité du plan.

Article L153-29 du Code de l’Urbanisme Lorsque le plan local d'urbanisme tient lieu de programme local de l'habitat, l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale réalise, trois ans au plus tard à compter de la délibération portant approbation ou révision de ce plan, un bilan de l'application des dispositions de ce plan relatives à l'habitat au regard des objectifs prévus à l'article L. 302-1 du code de la construction et de l'habitation. Ce bilan est transmis à l'autorité administrative compétente de l'Etat. Il est organisé tous les trois ans dès lors que le plan n'a pas été mis en révision.

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INDICATEURS LOGEMENT

Fréquence de Critère Indicateur Source mesure Nombre de logements autorisés Commune Nombre de logements livrés (autorisations) Typologie des nouveaux Base de données logements Sit@del Nombre de logements sociaux Satisfaction des besoins Nombre de demandes Commune en logements locatives insatisfaites Agences immobilières Annuelle Nombre de résidences secondaires déclarées Commune Nombre de logements vacants Localisation des nouveaux logements (U ou AU) Echéancier de l’ouverture à Progression de la population Commune l’urbanisation communale par rapport aux hypothèses de 2017

INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX

Des indicateurs sont définis afin de suivre les effets du PLU sur chaque composante environnementale. Ils sont comme généralement articulés autour du modèle Pression-Etat-Réponse (PER), reposant sur le principe de causalité.

Les activités humaines et les politiques sectorielles sont des sources de stress pour l’environnement qui se trouve dans un état, dans une situation donnée. Les pressions engendrées par ces différentes sources de stress ont des incidences sur le milieu naturel et humain. Des mesures sont alors prises en réponse aux incidences (négatives) causées sur l’environnement.

• Les indicateurs d’état rendent compte de l’état de l’environnement et permettent de détecter d’éventuels impacts négatifs imprévus. Ils ont une fonction descriptive et doivent être comparés à un état de référence (ici l’état initial de l’environnement) pour apprécier les conséquences des actions.

• Les indicateurs de pression permettent une évaluation directe de l’effet des politiques mises en œuvre (en mesurant l’évolution des constructions de logements individuels ou la répartition modale des déplacements par exemple

• Les indicateurs de réponse permettent d’évaluer les efforts de la collectivité pour améliorer l’état de l’environnement ou réduire les sources de dégradation Le but n’est pas de décrire parfaitement la situation du territoire, mais de pouvoir décrire précisément son évolution en essayant de reconnaître l’effet du PLU dans les différentes évolutions qui seront observées.

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Composante Fréquence de Indicateur Type d’indicateur Source environnementale mesure Surface urbanisée Indicateurs Commune (autorisations) Annuelle Surface de terres agricoles et naturelles d’état DRAAF et Agrimer (évolutions de la SAU) Consommation d’espace Indicateur de Commune (autorisations) Evolution de la densité dans l’enveloppe urbaine Tous les 2 ans pression Cadastre (BD parcellaire / BD Majic) Surface urbanisée Commune (autorisations) Surface boisée DRAAF et Agrimer (évolutions de la SAU) Annuelle Indicateurs Surface de terres agricoles ONF (BD Carmen) d’état Ecosystèmes et biodiversité Commune (déclarations de travaux sur les Suivi des continuités identifiées Annuelle espaces 151-19 et 23°) Indicateur de Surface de réservoirs biologiques DREAL LR Tous les 2 ans réponse Paysages Surface de terres agricoles Indicateur d’état DRAAF et Agrimer (évolutions de la SAU) Annuelle Paramètres écologiques et chimiques des cours Agence de l’eau RMC d’eau et des nappes du bassin versant Indicateurs SAGE « Orb-Libron » Gestion des eaux Tous les 3 ans d’état Communauté de Communes « Avant-Monts Rendement du réseau AEP Centre Hérault » Surface urbanisée exposée au risque inondation Communes (autorisations) Préfecture Nombre d’arrêtés de catastrophe naturelle Indicateurs PrimNet Tous les 5 ans d’état SDIS Nombre de départs de feux et surfaces incendiées Bd Prométhée Commune (autorisations) Prévention des risques Nombre d’opérations incluant un système de gestion Autorité environnementale (études des eaux pluviales « à la parcelle » d’impact et dossiers loi sur l’eau) Indicateurs de Inspection des installations classées (ICPE) Annuelle Nombre d’entreprises à risque pression Registre des émissions polluantes (IREP) Nombre de caves particulières sans traitement des Commune effluents Chambre d’Agriculture Fréquentation des transports en commun Conseil Départemental de l’Hérault Indicateurs Linéaire de cheminements doux Commune et Département Tous les 3 ans d’état Nombre de sites pollués BASOL, Basias Exposition aux nuisances et Répartition modale des déplacements (au moins pollutions INSEE domicile-travail) Indicateurs de Tous les 5 ans Quantité de déchets produits, taux de recyclage et pression Communauté de Communes « Avant- taux de saturation des équipements Monts » Commune (autorisations) Nombre d’actions individuelles engagées en faveur Indicateur de Efficacité énergétique CERTU (installations et puissance ENR par Tous les 2 ans des énergies renouvelables réponse commune)

364

II.. TTaabblleess ddeess mmaattiièèrreess && aauuttrreess

365

1. TABLE DES MATIERES

A. L’espace territorial ...... 9

1. CARACTERES FONDAMENTAUX DU TERRITOIRE ...... 10 1.1 Territoire entre Massif Central méridional et Méditerranée...... 10 1.2 Une organisation entre collines du Biterrois et Orb ...... 10 1.3 En 9 unités paysagères ...... 14 1.4 Evolution des paysages (analyse diachronique de la consommation d’espaces) 16 1.4.1 Consommation d’espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (NAF) ...... 16 1.4.2 Evolution de la tache urbaine ...... 18 1.4.2.1 Analyse quantitative ...... 18 1.4.2.2 Analyse spatiale ...... 19 1.4.3 Evolution des zones AU entre 2009 et 2019 ...... 24 1.4.4 Evolution à partir de l’analyse des autorisations d’urbanisme ...... 26 1.4.5 Visualisation des principales évolutions à différentes dates (2000, 2012 et 2015) ...... 35 1.4.6 Synthèse des analyses sur la consommation d’espace ...... 41

2. ENTITES TERRITORIALES ET PAYSAGERES ...... 42 2.1 Paysage urbain (et potentiel de densification) ...... 42 2.1.1 Centre ancien et faubourgs ...... 42 2.1.1.1 Le noyau médiéval ...... 42 2.1.1.2 Les faubourgs ...... 43 2.1.2 Extensions urbaines « récentes » ...... 44 2.1.3 ZAE des Masselettes et équipements ...... 45 2.1.4 Le quartier pavillonnaire de la Malhaute...... 47 2.1.5 ZAE de la Malhaute ...... 47 2.1.6 Capacité de densification / mutation de l’ensemble des espaces bâtis ...... 49 2.1.6.1 Capacité de renouvellement urbain et de mutation du bâti ...... 49 2.1.6.2 Capacité de densification et des « dents creuses » ...... 49 2.2 Paysage agricole ...... 52 2.2.1 Terroir de « plaine » ...... 52 2.2.2 Terroir de « pechs » ...... 52 2.3 Paysage « naturel » ...... 56 2.3.1 Orb, affluents et leurs ripisylves ...... 56 2.3.2 Activités connexes et autres usages ...... 57 2.4 Problématiques, enjeux et besoins ...... 59

3. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 60 3.1 Environnement physique ...... 60 3.1.1 Climat ...... 60

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3.1.2 Géologie-pédologie ...... 63 3.1.3 Potentiel agronomique ...... 63 3.1.4 Topographie ...... 67 3.1.5 Hydrographie ...... 67 3.1.6 Masses d’eau à enjeu collectif ...... 71 3.1.6.1 La Directive Cadre sur l’Eau ...... 71 3.1.6.2 Masses d’eau superficielles et souterraine ...... 71 3.1.6.3 Irrigation ...... 73 3.2 Les pollutions ...... 75 3.2.1 Pollutions des sols ...... 75 3.2.2 Pollutions de l’eau ...... 77 3.2.2.1 Zones Vulnérables ...... 77 3.2.2.2 Zones Sensibles ...... 77 3.2.2.3 Points de surveillance ...... 77 3.2.2.4 Eaux de baignade...... 77 3.2.2.5 Eau potable ...... 77 3.2.3 Pollutions de l’air ...... 79 3.2.3.1 Gaz à effet de serre ...... 79 3.2.3.2 Oxydes d’azote ...... 80 3.2.3.3 Particules en suspension ...... 81 3.2.4 Pollution sonore ...... 83 3.2.5 Pollution lumineuse ...... 83 3.3 Le Vivant : organisation et fonctionnement ...... 85 3.3.1 Périmètres d’inventaire ...... 85 3.3.1.1 ZNIEFF Type I « Vallée de l’Orb » ...... 85 3.3.1.2 Les zones humides ...... 88 3.3.2 Les périmètres réglementaires ...... 88 3.3.2.1 Natura 2000 ...... 88 3.3.2.2 Sites classés et inscrits ...... 89 3.3.3 Les protections d’espèces ...... 89 3.3.3.1 Espèces règlementées ...... 89 3.3.3.2 Plan National d’Action ...... 89 3.4 La trame verte et bleue ...... 93 3.4.1 Un réseau à plusieurs échelles ...... 93 3.4.2 A l’échelle régionale...... 93 3.4.2.1 Objectifs ...... 94 3.4.2.2 Cartographie ...... 94 3.4.3 A l’échelle communale et SCoT ...... 94 3.4.3.1 Trame bleue ...... 94 3.4.3.2 Trame verte ...... 95 3.5 L’énergie ...... 98 3.5.1 Consommation énergétique des bâtiments ...... 98 3.5.1.1 Etat actuel ...... 98

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3.5.1.2 Projets et démarches d’amélioration ...... 98 3.5.2 Les énergies renouvelables ...... 98 3.5.2.1 Potentiel solaire ...... 98 3.5.2.2 Potentiel éolien ...... 99 3.6 Problématiques, enjeux et besoins environnementaux ...... 102

B. Les acteurs du territoire ...... 103

1. HISTOIRE ...... 104 1.1 Histoire ...... 104 1.1.1.1 Thézan et son histoire ...... 104 1.1.1.2 Thézan et la viticulture ...... 105 1.2 Archéologie ...... 106

2. POPULATION ...... 107 2.1 Démographie ...... 107 2.1.1 Une population en croissance constante sauf au cours des années 1980 ...... 107 2.1.2 Un solde naturel positif depuis 1999 ...... 108 2.2 Composition ...... 109 2.2.1 Structure en âge ...... 109 2.2.2 Les ménages ...... 111 2.3 Population saisonnière ...... 111 2.4 Problématiques, enjeux et besoins ...... 111

3. HABITAT ...... 112 3.1 Structure et évolution ...... 112 3.1.1 Composition du parc et évolution ...... 112 3.1.2 Logements vacants ...... 113 3.1.3 Configuration et date de construction des logements ...... 117 3.1.4 Mode d’occupation des logements ...... 118 3.1.5 Logement social ...... 118 3.1.6 Mobilités résidentielles ...... 119 3.2 Rythme de construction ...... 119 3.2.1 Evolution ...... 119 3.2.2 Consommation foncière ...... 119 3.3 Hébergements touristiques ...... 120 3.4 Le point mort ...... 120 3.5 Problématiques, enjeux et besoins ...... 121

4. VOIRIE ET ESPACES PUBLICS ...... 122 4.1 Circulations ...... 122 4.1.1 Voies carrossables ...... 122 4.1.2 Circulation piétonne et « douce » ...... 127

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4.2 Stationnement ...... 130 4.3 Espaces publics ...... 135 4.4 Problématiques, enjeux et besoins ...... 135

5. EQUIPEMENTS ET RESEAUX ...... 136 5.1 Equipements ...... 136 5.2 Réseaux sanitaires...... 140 5.2.1 Eau potable ...... 140 5.2.2 Eaux usées ...... 140 5.2.3 Eaux pluviales ...... 140 5.2.4 Eaux de baignade ...... 140 5.3 Déchets ...... 141 5.3.1 Gestion des déchets ...... 141 5.3.2 Collecte et traitement ...... 141 5.4 Communications électroniques ...... 142 5.5 Problématiques, enjeux et besoins ...... 142

C. Un territoire d’échanges ...... 143

1. ECONOMIE ...... 144 1.1 Structure de l’économie ...... 144 1.2 Emploi ...... 145 1.2.1 Actifs et inactifs ...... 145 1.2.2 Statut et conditions d’emploi ...... 146 1.3 Agriculture ...... 146 1.3.1 L’espace agricole ...... 146 1.3.2 Les statistiques agricoles ...... 146 1.3.3 Occupation du sol et évolution de l’espace agricole ...... 150 1.3.3.1 Le Registre Parcellaire Graphique (entre 2009 et 2017) ...... 150 1.3.3.2 Les données d’occupation du sol du SCoT ...... 155 1.3.3.3 Relevé d’occupation du sol d’un exploitant thézanais ...... 162 1.3.4 Poids économique de l’agriculture, appellations et agriculture bio ...... 164 1.3.4.1 Un poids économique important dominé par la viticulture ...... 164 1.3.4.2 Les différentes appellations et indications du terroir ...... 166 1.3.4.3 Agriculture biologique ...... 167 1.4 Forêt et sylviculture ...... 167 1.5 Artisanat, commerces et services ...... 168 1.6 Tourisme ...... 169 1.7 Industrie ...... 169 1.8 Problématiques, enjeux et besoins ...... 170

2. DEPLACEMENTS ET TRANSPORTS ...... 171

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2.1 Déplacements domicile - travail ...... 171 2.1.1 Des déplacements domicile-travail importants...... 171 2.1.2 Les moyens de transport utilisés pour aller au travail ...... 171 2.1.3 L’équipement automobile des ménages ...... 172 2.2 Transports collectifs ...... 173 2.3 Problématiques, enjeux et besoins ...... 174

3. INTERCOMMUNALITES ...... 175 3.1 Communautés de Communes des « Avants-Monts » ...... 175 3.1.1 Les compétences ...... 175 3.2 Le Pays Haut-Languedoc & Vignobles ...... 177 3.2.1 Présentation générale et territoire ...... 177 3.2.2 Les missions du Pays ...... 177 3.3 Les Syndicats ...... 177

4. CONTEXTE SUPRACOMMUNAL ...... 180 4.1 Compatibilité et prise en compte des plans et schémas ...... 180 4.1.1 Amendement Dupont ...... 181 4.1.2 Loi Littoral ...... 181 4.1.3 Loi Montagne ...... 181 4.2 SCoT du « Biterrois » ...... 182 4.3 Autres documents et schémas ...... 187 4.3.1 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux ...... 187 4.3.2 Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux « Orb-Libron » ...... 188 4.3.3 Plans de Gestion des Risques d'inondation (PGRi) ...... 191 4.3.3.1 La directive inondation ...... 191 4.3.3.2 La Stratégie Nationale de Gestion des Risques d’Inondation (SNGRI) ...... 191 4.3.3.3 Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) ...... 191 4.3.4 Schéma Régional d'Aménagement, de Développement Durable et d'Egalité des Territoires (SRADDET) 192 4.3.5 Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ...... 192 4.3.6 Schéma Régional des Carrières ...... 193 4.3.7 Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET)...... 193 4.3.8 Schéma Régional de développement de l’aquaculture marine ...... 194 4.4 Politiques foncières ...... 195 4.4.1 Acquisitions des Conservatoires (CEN et CELRL) ...... 195 4.4.2 Espaces Naturels Sensibles ...... 195 4.4.3 Maîtrise foncière communale ...... 195 4.5 Risques ...... 200 4.5.1 Risques naturels ...... 200 4.5.1.1 Le risque inondation ...... 200 4.5.1.2 Le risque incendie ...... 200

370

4.5.1.3 Le risque retrait-gonflement d’argiles ...... 202 4.5.1.4 Le risque sismique ...... 202 4.5.2 Risques de Transport de Matières Dangereuses ...... 202 4.6 Nuisances ...... 202 4.7 Servitudes d’utilité publique ...... 202 4.7.1 Servitudes relatives à la conservation du patrimoine ...... 202 4.7.1.1 Patrimoine naturel forêt ...... 202 4.7.1.2 Patrimoine naturel eaux ...... 202 4.7.2 Servitudes relatives à l'utilisation de certaines ressources et équipements ...... 203 4.7.3 Servitudes relatives à la salubrité et à la sécurité publiques ...... 203 4.8 Problématiques, enjeux et besoins ...... 203

D. Du diagnostic aux orientations ...... 205

E. Justification du projet ...... 211

1. CHOIX RETENUS POUR LE PADD ...... 212 1.1 L’expression d’un projet politique… ...... 212 1.2 Au travers des orientations générales… ...... 212 1.2.1 « Renforcer l’attrait du centre ancien » ...... 212 1.2.2 « Planifier une urbanité durable par l’affirmation de pôles et d’un maillage vecteurs de dynamisme socio-économique » ...... 213 1.2.3 « Restaurer, sauvegarder et valoriser les espaces naturels et agricoles » ...... 213 1.3 … visant un développement durable ...... 214 1.3.1 Qu’est-ce que le développement durable ? ...... 214 1.3.2 Et à Thézan-Lès-Béziers ? ...... 214

2. MOTIFS DE LA DELIMITATION DES ZONES, DES REGLES ET DES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ...... 223 2.1 Capacité d’accueil et objectif démographique ...... 223 2.1.1 Point d’équilibre : le point-mort...... 223 2.1.2 L’objectif voulu...... 223 2.1.3 Besoin en logements ...... 225 2.1.4 Adéquation avec la capacité d’accueil ...... 226 2.1.4.1 Logements vacants ...... 226 2.1.4.2 « Dents creuses » ...... 226 2.1.4.3 Changements de destination des constructions existantes ...... 229 2.1.4.4 Division parcellaire pour de la densification (démarche BIMBY) ...... 229 2.1.4.5 Secteurs d’extension ...... 237 2.1.5 Compatibilité SCoT : renouvellement urbain et densité ...... 237 2.2 Maîtrise foncière ...... 237 2.3 Délimitation des zones et application des règles ...... 240 2.3.1 Zones urbaines « U » ...... 240 2.3.1.1 Zone UA ...... 240

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2.3.1.2 Zone UB ...... 241 2.3.1.3 Zone UE ...... 244 2.3.1.4 Zone Uep ...... 248 2.3.2 Zones à urbaniser « AU » ...... 249 2.3.3 Zone agricole « A » ...... 251 2.3.3.1 Présentation générale de la zone et de ses règles ...... 251 2.3.3.2 Délimitation du secteur Ap ...... 252 2.3.4 Zone naturelle « N » ...... 254 2.4 Orientation(s) d’Aménagement et de programmation ...... 259 2.4.1 OAP du secteur « Granouillère-Rouïre » ...... 261 2.4.2 OAP thématique sur les déplacements doux ...... 261 2.5 Autres éléments à justifier ...... 265 2.5.1 Emplacements Réservés ...... 265 2.5.2 Eléments à préserver ...... 268 2.5.3 Changement de destination en zone Agricole ...... 272 2.5.4 Secteur à programme de logements mixité sociale ...... 273 2.5.5 Secteur de diversité commercial à protéger ...... 275 2.5.6 Espaces Boisés Classés ...... 275

3. ARTICULATION AVEC LES POLITIQUES ET PLANIFICATIONS SUPRA- COMMUNALES ...... 275 3.1 Dispositions particulières ...... 275 3.1.1 Directive Territoriale d’Aménagement et de Développement Durable ...... 275 3.1.2 Loi Littoral ...... 275 3.1.3 Loi Montagne ...... 275 3.2 Plans et schémas en compatibilité ...... 276 3.2.1 SCOT ...... 276 3.2.2 Schéma de Mise en Valeur de la Mer (SMVM) ...... 276 3.2.3 Plans de Déplacements Urbains (PDU) ...... 276 3.2.4 Plan Local de l’Habitat (PLH) ...... 276 3.2.5 Plan d’Exposition au Bruit (PEB) ...... 276 3.2.6 Charte de Parc Naturel Régional ...... 276 3.2.7 Charte de Parc National ...... 276 3.2.8 Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)...... 276 3.2.9 Schéma d'Aménagement et de Gestion de l'Eau (SAGE) ...... 288 3.2.10 Plans de gestion des Risques d'inondation ...... 288 3.3 Prise en compte de plans et schémas complémentaires ...... 291 3.3.1 Schéma Régional D’Aménagement de Développement Durable et d’Egalité des Territoires (SRDDET) 291 3.3.2 Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ...... 291 3.3.3 Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) ...... 292 3.3.4 Régional de Développement de l'Aquaculture Marine (SRDAM) ...... 292 3.3.5 Projet d’Intérêt Général et Opération d’Intérêt National (PIG et OIN) ...... 292

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3.3.6 Schéma Régional des Carrières (SRC)...... 292

4. EVALUATION DES INCIDENCES DU PLU SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 293 4.1 Forme urbaine et économie du foncier ...... 293 4.1.1 Economie des superficies consommées ...... 293 4.1.1.1 Un projet économe pour de l’habitat ...... 293 4.1.1.2 Comparatif entre PLU en vigueur et Révision : 3 ha restitués aux zones A et N ...... 294 4.1.1.3 Evolution détaillée entre projet de Révision et PLU en vigueur ...... 298 4.1.2 Densités ...... 302 4.1.3 Fonctionnement et cohérence urbaine ...... 302 4.2 Maintien de la valeur écologique du territoire ...... 303 4.2.1 Un projet favorable à la biodiversité ...... 303 4.2.2 Prise en compte des continuités écologiques ...... 304 4.2.3 Evaluation des incidences Natura 2000 ...... 304 4.3 Préservation de l’agriculture ...... 306 4.4 Qualité des paysages ...... 309 4.4.1 Intégration au grand paysage ...... 309 4.4.2 Entrées de ville ...... 309 4.5 Respect du patrimoine bâti et archéologique ...... 310 4.5.1 Prise en compte du patrimoine architectural et urbain ...... 310 4.5.2 Prise en compte du patrimoine archéologique ...... 311 4.6 Gestion des eaux ...... 312 4.6.1 L’économie de la ressource en eau potable ...... 312 4.6.2 Gestion des eaux usées ...... 314 4.6.3 Eaux pluviales ...... 315 4.7 Prévention des risques ...... 316 4.7.1 Risques naturels ...... 316 4.7.1.1 Inondation et ruissellement ...... 316 4.7.1.2 Incendie de feu de forêt ...... 316 4.7.2 Risques technologiques ...... 316 4.7.3 Sécurité routière ...... 316 4.8 Exposition aux nuisances et pollutions ...... 317 4.8.1 Traitement des déchets ...... 317 4.8.2 Bruit ...... 317 4.8.3 Gestion des déplacements et qualité de l’air ...... 317 4.8.4 Pollution des sols ...... 318 4.9 Efficacité énergétique et prise en compte du climat local ...... 318

F. Mesures d’évitement et de réduction des effets du plan ...... 320

G. Indicateurs de suivi ...... 325

1. TEXTES SUR L’EVALUATION DES PLAN LOCAL D’URBANISME ...... 326

373

2. INDICATEURS LOGEMENT ...... 327

3. INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX ...... 327

H. Résumé non technique ...... 329

I. Tables des matières & autres ...... 365

1. TABLE DES MATIERES ...... 366

2. INDEX ...... 375

3. PROCEDURE & PRINCIPALES ETAPES DE L’ELABORATION DU PLU ...... 384

4. SOURCES...... 385 4.1 Bibliographie ...... 385 4.2 Sites internet ...... 386

J. Evolution du projet entre arrêt et approbation ...... 388

374

2. INDEX

Index cartographique

Carte 1 : Localisation de Thézan-Lès-Béziers ...... 11 Carte 2 : Une commune située entre Mer Méditerranée et Cévennes ...... 12 Carte 3 : Eléments structurants du territoire communal ...... 13 Carte 4 : Entités et unités paysagères de Thézan-lès-Béziers...... 15 Carte 5 : Evolution de la tache urbaine entre 1950 et 2010...... 22 Carte 6 : Evolution de la tache urbaine entre 1950 et 2010 au village ...... 23 Carte 7 : Evolution de la tache urbaine entre 1950 et 2010 dans le secteur de la Malhaute ...... 23 Carte 8 : Evolutions des constructions au sein des zones AU du PLU de 2005 ...... 25 Carte 9 : Localisation et dates des demandes d’urbanisme entre 06/2009 et juin 2019 ...... 29 Carte 10 : Localisation par nature des autorisations d’urbanisme entre 06/2009 et juin 2019 ...... 30 Carte 11 : Localisation et dates des demandes d’urbanisme entre 2009 et 2019 au Village ...... 31 Carte 12 : Localisation par nature des autorisations d’urbanisme entre 2009 et 2019 au Village ...... 32 Carte 13 : Localisation et dates des demandes d’urbanisme entre 2009 et 2019 à la Malhaute ...... 33 Carte 14 : : Localisation par nature des autorisations d’urbanisme entre 2009 et 2019 à la Malhaute ..... 34 Carte 15 : Visualisation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au Village (2000)35 Carte 16 : Visualisation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au Village (2012)36 Carte 17 : Visualisation de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers au Village (2015)37 Carte 18 : Visualisation de la consommation d’espaces à la Malhaute (2000) ...... 38 Carte 19 : Visualisation de la consommation d’espaces à la Malhaute (2012) ...... 39 Carte 20 : Visualisation de la consommation d’espaces à la Malhaute (2015) ...... 40 Carte 21 : Les unités paysagères du village ...... 46 Carte 22 : Quartier pavillonnaire de la Malhaute et sa Zone d’Activités Economiques ...... 48 Carte 23 : Capacité de mutation et de densification dans le tissu urbain du village...... 50 Carte 24 : Capacité de mutation et de densification dans le tissu urbain au quartier de la Malhaute .... 51 Carte 25 : Terroir de « plaine » ...... 54 Carte 26 : Terroir de « pechs » ...... 55 Carte 27 : Paysage « naturel » Orb, affluents et leurs ripisylves & activités connexes et autres usages ..... 58 Carte 28 : Géologie ...... 64 Carte 29 : Potentiel agronomique global ...... 65 Carte 30 : Potentiel agronomique viticole ...... 66 Carte 31 : Topographie à Thézan-lès-Béziers ...... 68 Carte 32 : Hydrographie et cadastre ...... 69 Carte 33 : Hydrographie et vue aérienne ...... 70 Carte 34 : Masses d’eau superficielles et souterraine, SAGE et contrat de rivière ...... 74 Carte 35 : Sources de pollution potentielle par site industriel et activités de service ...... 75 Carte 36 : Zone sensible « Bassin de l’Orb » ...... 78 Carte 37 : Emissions de GES en 2012 par commune ...... 79 Carte 38 : Emissions de GES en 2012 par habitant ...... 79

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Carte 39 : Emissions de GES en 2012 par km² ...... 80 Carte 40 : Emissions de NOx en 2010 par commune ...... 80 Carte 41 : Emissions de NOx en 2010 par habitant ...... 81 Carte 42 : Emissions de NOx en 2010 par km² ...... 81 Carte 43 : Emissions de particules en suspension en 2012 par commune ...... 82 Carte 44 : Emissions de particules en suspension en 2012 par habitant ...... 82 Carte 45 : Emissions de particules en suspension en 2012 par km² ...... 82 Carte 46 : Classement sonore en catégorie 3 des RD19 et RD154 ...... 84 Carte 47 : ZNIEFF de la « Vallée de l’Orb » et autres ZNIEFF environnantes ...... 86 Carte 48 : Carte officielle de la ZNIEFF de la « Vallée de l’Orb » ...... 87 Carte 49 : Aire de répartition mondiale de l’émyde lépreuse ...... 89 Carte 50 : Observations de l’émyde lépreuse ...... 90 Carte 51 : Inventaire des zones humides de l’Hérault et typologie du SDAGE ...... 91 Carte 52 : Zones humides et Plan National d’Action ...... 92 Carte 53 : Maillage écologique identifié à l’échelle du SCoT ...... 95 Carte 54 : Cartographie de la TVB à l’échelle régionale (SRCE)...... 96 Carte 55 : Trame verte et bleue à l’échelle communale ...... 97 Carte 56 : Gisement solaire à Thézan-lès-Béziers ...... 100 Carte 57 : Potentiel éolien à Thézan-lès-Béziers ...... 101 Carte 58 : Localisation des logements vacants au village ...... 114 Carte 59 : Localisation des logements vacants au quartier de la Malhaute ...... 115 Carte 60 : Localisation des logements vacants à l’échelle de la Commune ...... 116 Carte 61 : Réseau routier majeur à Thézan-Lès-Béziers ...... 124 Carte 62 : Hiérarchisation des voies à l’échelle du village ...... 128 Carte 63 : Hiérarchisation des voies sur l’ensemble du territoire ...... 129 Carte 64 : Localisation des aires de stationnement ...... 132 Carte 65 : Localisation et qualité des aires de stationnement ...... 133 Carte 66 : Capacités des aires de stationnement ...... 134 Carte 67 : Points d’apports volontaires pour les recyclables ...... 141 Carte 68 : La viticulture comme OTEX majoritaire à Thézan-Lès-Béziers ...... 147 Carte 69 : Nombre de sièges d’exploitation par commune en 2000 ...... 149 Carte 70 : Nombre de sièges d’exploitation par commune en 2017 ...... 149 Carte 71 : Recensement Parcellaire Graphique à l’échelle de la Commune en 2009 et 2012 ...... 151 Carte 72 : Recensement Parcellaire Graphique à l’échelle de la Commune en 2012 et 2017 ...... 153 Carte 73 : Recensement Parcellaire Graphique à l’échelle de la Commune en 2009 et 2017 ...... 154 Carte 74 : Occupation du Sol en 2001 (données SCoT) ...... 156 Carte 75 : Occupation du Sol en 2015 (données SCoT) ...... 157 Carte 76 : Occupation du sol en 2015 dans la Communauté de Communes ...... 161 Carte 77 : Evolution de l’espace agricole à Thézan-Lès-Béziers entre 2001 et 2015 ...... 161 Carte 78 : Occupation du sol en 2017 (données communales) ...... 163 Carte 79 : Thézan-Lès-Béziers concernée par toutes les IGP en présence sur le territoire intercommunal166 Carte 80 : Une agriculture Bio bien représentée à Thézan-Lès-Béziers ...... 167 Carte 81 : Situation de l’exploitation des carrières en 1990 ...... 170

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Carte 82 : La desserte par le réseau « Hérault Transport » ...... 173 Carte 83 : Le territoire de la Communauté de Communes des « Avants-Monts Centre Hérault » ...... 176 Carte 84 : Territoire du Pays « Haut Languedoc & Vignobles » et évolution des CdC ...... 178 Carte 85 : Territoire du Pays « Haut Languedoc & Vignobles » et CdCen 2019 ...... 179 Carte 86 : Le SCoT et les 5 EPCI qui le composent ...... 182 Carte 87 : Périmètre du SCoT du Biterrois ...... 184 Carte 88 : Unités paysagères du Bassin Orb-Libron (source : Diagnostic SAGE) ...... 188 Carte 89 : Propriétés d’Espaces Naturels Sensibles ...... 195 Carte 90 : Propriétés communales à l’échelle de la Commune ...... 196 Carte 91 : Propriétés communales à l’échelle de la Commune et détail...... 197 Carte 92 : Propriétés communales à l’échelle du village ...... 198 Carte 93 : Propriétés communales à l’échelle du village et détail ...... 199 Carte 94 : Le Plan de Prévention du Risque inondation à Thézan-Lès-Béziers ...... 201 Carte 95 : Servitudes d’Utilité Publique ...... 204 Carte 96 : Carte de synthèse du PADD au village ...... 220 Carte 97 : Carte de synthèse du PADD au village – annotée avec objectifs et orientations ...... 221 Carte 98 : Carte de synthèse à l’échelle de la Commune ...... 222 Carte 99 : Identification des « dents creuses » au village ...... 227 Carte 100 : Identification des « dents creuses » au quartier de la Malhaute ...... 228 Carte 101 : Superficies des parcelles dans le tissu bâti au village (estimation BIMBY) ...... 231 Carte 102 : Superficies des parcelles dans le tissu bâti au village (estimation BIMBY) ...... 232 Carte 103 : Potentiel BIMBY au village ...... 233 Carte 104 : Potentiel BIMBY au quartier de la Malhaute ...... 234 Carte 105 : Synthèse du renouvellement urbain au village ...... 235 Carte 106 : Synthèse du renouvellement urbain au quartier de la Malhaute ...... 236 Carte 107 : Potentiel global de logements productibles dans le cadre du PLU ...... 239 Carte 108 : La zone UA au village ...... 240 Carte 109 : La zone UB et ses 4 secteurs au village ...... 242 Carte 110 : La zone UB au quartier de la Malhaute ...... 242 Carte 111 : Le secteur UBa près du cimetière ...... 243 Carte 112 : Le secteur UBb ...... 243 Carte 113 : Le secteur UBc au Vallon de Lamarre ...... 244 Carte 114 : La zone UE et ses 3 secteurs du village ...... 245 Carte 115 : Le secteur UE4 au Nord du quartier d’habitat de la Malhaute ...... 246 Carte 116 : Les secteur UE1 et UE2 ...... 247 Carte 117 : Le secteur UE3 des Masselettes ...... 247 Carte 118 : La zone Uep et ses 2 sous-secteurs ...... 248 Carte 119 : La zone AU ...... 250 Carte 120 : La zone A ...... 251 Carte 121 : Le secteur Ap autour du village ...... 253 Carte 122 : Le secteur Ap entre quartier d’habitat et ZAE de la Malhaute ...... 254 Carte 123 : La zone N ...... 255 Carte 124 : Le secteur Nc...... 256

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Carte 125 : Le secteur Nc1...... 257 Carte 126 : Le secteur Nd ...... 257 Carte 127 : Le secteur Ns ...... 258 Carte 128 : Le secteur Nt ...... 258 Carte 129 : Schéma d’aménagement des secteurs « Granouillère-Rouïre » (AU1 et AU2) ...... 262 Carte 130 : OAP thématique « déplacements » à l’échelle de la Commune ...... 263 Carte 131 : OAP thématique « déplacements » à l’échelle du village ...... 263 Carte 132 : OAP thématique « déplacements » à l’échelle du centre ancien ...... 264 Carte 133 : OAP thématique « déplacements » à l’échelle du centre ancien avec étapes circuit...... 264 Carte 134 : Localisation des Emplacements Réservés ...... 266 Carte 135 : Les Emplacements Réservés à l’échelle du village ...... 267 Carte 136 : Localisation des éléments protégés au titre des L151-19° et L151-23° ...... 269 Carte 137 : Localisation des éléments protégés au titre des L151-19° et L151-23° au Village ...... 270 Carte 138 : Localisation des éléments protégés au titre des L151-19° et L151-23° au Village (aérien) .... 271 Carte 139 : Changement de destination admis pour les domaines de Lamarre et de la Condamine... 273 Carte 140 : Secteur à programme de logements mixité sociale au Village ...... 274 Carte 141 : Secteur de diversité commerciale à protéger ...... 275 Carte 142 : Répartition des zones de la Révision du PLU sur le territoire ...... 295 Carte 143 : Zones construites et constructibles du PLU en vigueur et de la Révision sur la Commune .... 296 Carte 144 : Zones construites et constructibles du PLU en vigueur et de la Révision au village ...... 297 Carte 145 : Superposition du PLU en vigueur et du projet de Révision à l’échelle de la Commune...... 300 Carte 146 : Superposition du PLU en vigueur et du projet de Révision à l’échelle du village ...... 301 Carte 147 : La préservation des enjeux écologiques identifiés aux échelles supracommunale et locale305 Carte 148 : Un classement en secteurs A, Ap et N des secteurs agricoles à fort potentiel ...... 308 Carte 149 : 4 des 6 Zones de Présomption de Prescription Archéologique en zone inconstructibles ...... 311

Index des figures

Figure 1 : Forme du territoire et communes limitrophes ...... 10 Figure 2 : Extraits de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers depuis 1950 au Village . 20 Figure 3 : Extraits de la consommation d’espaces depuis 1950 à la Malhaute ...... 21 Figure 4 : Rose des ventes à Thézan-lès-Béziers ...... 62 Figure 5 : Données sur l’état écologique et chimique des 4 masses d’eau cours d’eau ...... 72 Figure 6 : Etat chimique et quantitatif de la masse d’eau souterraine « Alluvions de l’Orb aval » ...... 72 Figure 7 : Pollution lumineuse à Thézan-lès-Béziers ...... 83 Figure 8 : Photos du crapaud calamite et de la couleuvre à collier ...... 88 Figure 9 : Photos de 2 des 84 espèces d’oiseaux protégés : l’épervier d’Europe et le Héron pourpré ...... 89 Figure 10 : Emyde Lépreuse ...... 90 Figure 11 : Principe d’identification de la Trame Vert et Bleue ...... 93 Figure 12 : Principes de fonctionnement de la Trame Verte et Bleue ...... 93 Figure 13 : Principales zone d’ensoleillement en Europe et en France ...... 98 Figure 14 : Evolution du nombre des exploitations à l’échelle de la Communauté de Communes ...... 148 Figure 15 : Photographies avec illustration des principes d’aménagement de l’OAP n°1 ...... 262

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Index des graphiques

Graphique 1 : Proportions des superficies des entités paysagères ...... 14 Graphique 2 : Part de la consommation d’espace pour des constructions résidentielles par périodes ...... 18 Graphique 3 : Consommation d’espace pour des constructions résidentielles par période ...... 19 Graphique 4 : Nature et proportion des différentes autorisations d’urbanisme entre juin 2009 et juin 2019 28 Graphique 5 : T°C et précipitations moyennes à Thézan-lès-Béziers ...... 60 Graphique 6 : Jours d’ensoleillement et jours de précipitations à Thézan-lès-Béziers ...... 60 Graphique 7 : Températures maximales à Thézan-lès-Béziers ...... 61 Graphique 8 : Quantité de précipitations à Thézan-lès-Béziers ...... 61 Graphique 9 : Vitesse du vent à Thézan-lès-Béziers ...... 62 Graphique 10 : Origine des émissions de GES en 2012 dans la CdC ...... 79 Graphique 11 : Origine des émissions de NOx en 2012 dans la CdC ...... 80 Graphique 12 : Origine des émissions de particules dans la CdC ...... 81 Graphique 13 : Une augmentation de la population depuis les années 1950 ...... 107 Graphique 14 : Une croissance démographique essentiellement lié au solde migratoire...... 108 Graphique 15 : La prépondérance de la classe d’âge des personnes âgées 45 ans à 59 ans ...... 109 Graphique 16 : Evolution de la répartition par classes d’âge ...... 110 Graphique 17 : Evolution de la taille des ménages ...... 111 Graphique 18 : Evolution du parc de logements à Thézan-lès-Béziers ...... 112 Graphique 19 : Evolution du nombre de logements selon le nombre de pièces...... 118 Graphique 20 : Nombre d'entreprises par secteur d'activité au 31 décembre 2016 ...... 144 Graphique 21 : Nombre d'entreprises par secteur d'activité au 31 décembre 2016 ...... 144 Graphique 22 : Evolution du nombre d’actifs et d’inactifs entre 2010 et 2015 ...... 145 Graphique 23 : Evolutions agricoles principales entre les RGA de 1988 et 2010 ...... 146 Graphique 24 : Evolution de la SAU entre 1988 et 2010 ...... 150 Graphique 25 : Occupation du Sol en 2001 et proportions (données SCoT) ...... 158 Graphique 26 : Occupation du Sol en 2015 et proportions (données SCoT) ...... 159 Graphique 27 : Occupation du sol et proportion en 2017 (données communales) ...... 162 Graphique 28 : Production Brute Standard dans la Communauté de Communes ...... 164 Graphique 29 : Moyen de transport utilisé pour les déplacements domicile/travail à Thézan ...... 172 Graphique 30 : Moyen de transport utilisé pour les déplacements domicile/travail dans l’Hérault ...... 172

Index des photographies

Photo 1 : Organisation en circulade autour de l’Eglise ...... 42 Photo 2 : Avenue de Béziers et établissement des constructions en ordre continu de part et d’autre ...... 43 Photo 3 : La Mairie ...... 43 Photo 4 : « Marianne », place du « Bassin » et petits commerces de proximité ...... 43 Photo 5 : L’église ...... 43 Photo 6 : Quartiers pavillonnaires le long du chemin du Colombier ...... 44 Photo 7 : Nouveau lotissement en 2019au Sud du pech du cimetière ...... 44 Photo 8 : Quartier pavillonnaire récent proche de la RD19 ...... 44 Photo 9 : Comblement d’une « dent creuse » le long de l’avenue de Béziers ...... 44

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Photo 10 : Quartier pavillonnaire entre le centre ancien et l’ancienne cave coopérative ...... 44 Photo 11 : Rue René Soulette et nouvelle construction en 2016 ...... 44 Photo 12 : Vue aérienne de la construction de la ZAE des Masselettes ...... 45 Photo 13 : ZAE des Masselettes en entrée de ville Ouest ...... 45 Photo 14 : Activités implantées le long de la rue Jean Senegas ...... 45 Photo 15 : La salle polyvalente « Instant T » et l’aire de jeux pour enfants ...... 45 Photo 16 : Salle polyvalente et dojo au bout de la rue Antoine de Saint-Exupéry ...... 45 Photo 17 : Espace public dans le dernier lotissement du quartier de la Malhaute ...... 47 Photo 18 : Rue Frédéric Mistral...... 47 Photo 19 : Zone tampon entre quartier d’habitat et ZAE ...... 47 Photo 20 : Travaux d’élargissement du chemin de la Bédissière ...... 47 Photo 21 : Terres en friche au lieu-dit « la Borde » ...... 53 Photo 22 : Domaine d’aspiran et lieu-dit « Sous les Horts » ...... 53 Photo 23 : Pech du cimetière vu du vallon de Lamarre ...... 53 Photo 24 : Pech d’Astiès et son domaine vu de lu bord de la RD19 ...... 53 Photo 25 : Pech d’Astiès vu du vallon de Lamarre...... 53 Photo 26 : Domaine et vallon de Lamarre ...... 53 Photo 27 : Pech « Saint Peyre » et viticulture près de la route de Pailhès ...... 53 Photo 28 : Chevaux près de la croix de Germaine au Nord-Ouest de l’urbanisation ...... 53 Photo 29 : Ripisylve de l’Orb vu du lieu-dit « Sous les Horts »...... 56 Photo 30 : Taurou et sa ripisylve au lieu-dit « La Borde » ...... 56 Photo 31 : L’Orb près du pont Gaston Doumergue ...... 56 Photo 32 : Pont Gaston Doumergue vers Thézan les Béziers ...... 56 Photo 33 : Chemin au bord de l’Orb ...... 56 Photo 34 : Plan d’eau de la Malhaute ...... 56 Photo 35 : Aménagement photovoltaïque ...... 57 Photo 36 : Exploitation de carrières...... 57 Photo 37 : Espace de détente en bord d’Orb ...... 57 Photo 38 : Aménagement photovoltaïque (2) ...... 57 Photo 39 : Chevaux près de l’Orb ...... 57 Photo 40 : Village et carrière ...... 57 Photo 41 : RD19 ...... 123 Photo 42 : RD33 en provenance de Pailhès ...... 123 Photo 43 : Ancienne RD33e1 route de Murvièl ...... 123 Photo 44 : RD16 et Pont Doumergue ...... 123 Photo 45 : Chemin faisant face à la rue de la Carrierasse vers les carrières et la STEP ...... 123 Photo 46 : Chemin d’Astiès ...... 123 Photo 47 : Chemin entre le cimetière et Pailhès ...... 123 Photo 48 : Chemin des Cardounettes ...... 123 Photo 49 : Avenue de Béziers vers la RD19...... 125 Photo 50 : Avenue du Docteur Philémon Rastoul ...... 125 Photo 51 : Avenue Delcellier ...... 126 Photo 52 : Avenue Georges Clémenceau ...... 126

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Photo 53 : Rue Pierre Curie...... 126 Photo 54 : Rue Maurice Jourdan ...... 126 Photo 55 : Rue de l’Egalité ...... 126 Photo 56 : Chemin du Colombier...... 126 Photo 57 : Rue Pasteur prolongée par le chemin d’Astiès ...... 126 Photo 58 : Rue Victor Hugo à la Malhaute ...... 126 Photo 59 : Passage piéton spécifique entre rue de l’Abbé Pierre et rue du capitaine Marques ...... 127 Photo 60 : Escalier pour un itinéraire alternatif ...... 127 Photo 61 : Stationnement avec et sans marquage à la place de l’Eglise ...... 130 Photo 62 : Aire de stationnement de la salle polyvalente « Instant T » ...... 130 Photo 63 : Stationnement linéaire dans un nouveau lotissement ...... 130 Photo 64 : Stationnement à la cour Mlle Emile après la requalification du parking ...... 130 Photo 65 : Aire de stationnement du parvis de la maison de retraite ...... 130 Photo 66 : Stationnement sans marquage au cimetière ...... 130 Photo 67 : La Mairie et la Marianne ...... 136 Photo 68 : L’école primaire Louis Prunet ...... 136 Photo 69 : L’école maternelle Jean Delhon ...... 136 Photo 70 : L’église ...... 136 Photo 71 : Le cimetière ...... 137 Photo 72 : Le Monument aux Morts ...... 137 Photo 73 : La maison de retraite de retraite « l’Orée du pech » et la résidence le « Patio du pech » ...... 137 Photo 74 : La salle polyvalente et son esplanade ...... 137 Photo 75 : Le dojo ...... 137 Photo 76 : Boulodromes de la route de Pailhès ...... 138 Photo 77 : Boulodrome au bord de la rue de la Carrierasse et de la RD19 ...... 138 Photo 78 : Le stade Thierry Santa ...... 138 Photo 79 : Skate-park et city-stade ...... 138 Photo 80 : Centre Yvan Marty ...... 138 Photo 81 : Bar-restaurant (ancienne poste) ...... 138 Photo 82 : La station d’épuration ...... 138 Photo 83 : Captage AEP ...... 138 Photo 84 : Aire de jeux rue Rousseau ...... 139 Photo 85 : Aire de jeux rue Balzac ...... 139 Photo 86 : Aire de jeux Instant T ...... 139 Photo 87 : Aire de jeux lotissement les Canelles ...... 139 Photo 88 : Place Voltaire ...... 139 Photo 89 : Place de l’Horloge ...... 139 Photo 90 : Aire de pique-nique de Savignac ...... 139 Photo 91 : Espace public « tampon » le long de la RD19 ...... 139 Photo 92 : Ilot important non déclaré en 2017 ...... 152 Photo 93 : Vignes puis plantation d’oliviers du côté Sud du pech d’Astiès ...... 155 Photo 94 : L’ancienne cave coopérative de Thézan-lès-Béziers ...... 165 Photo 95 : Les commerces de proximité du centre ancien ...... 168

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Photo 96 : Entreprise de BTP à la Malhaute ...... 168 Photo 97 : Arrêt de bus de l’avenue Clémenceau ...... 174 Photo 98 : Arrêt de bus près du Monument aux Morts ...... 174 Photo 99 : Secteur d’extension de Rouïre ...... 259

Index des tableaux

Tableau 1 : Superficies des unités paysagères...... 14 Tableau 2 : Consommation d’espaces Naturels, Agricoles et Forestiers à Thézan-lès-Béziers et à l’échelle de la Communauté de Communes ...... 17 Tableau 3 : Evolution de la tâche urbaine entre 1950 et 2010 ...... 18 Tableau 4 : Consommation d’espace pour des constructions résidentielles par période ...... 19 Tableau 5 : Evolutions des constructions au sein des zones AU du PLU approuvé en 2005 ...... 24 Tableau 6 : Le détail des différentes autorisations d’urbanisme entre 06/2009 et 06/2019 ...... 27 Tableau 7 : Récapitulatif des analyses sur la consommation d’espace ...... 41 Tableau 8 : Sources de pollution potentielle par site industriel et activités de service...... 76 Tableau 9 : Evolution de la population thézanaise ...... 107 Tableau 10 : Evolution des soldes naturels et migratoires de Thézan-lès-Béziers ...... 108 Tableau 11 : Population par âge et par sexe en 2015 à Thézan-lès-Béziers ...... 109 Tableau 12: Hausse de la part des personnes âgées de 45 à 59 ans entre 2010 et 2015 ...... 110 Tableau 13 : Evolution du parc de logements à Thézan-lès-Béziers ...... 112 Tableau 14 : Logement en fonction du nombre de pièces et évolution entre 2010 et 2015 ...... 117 Tableau 15 : Estimation du besoin en logements à population constante ...... 121 Tableau 16 : Capacité de stationnement...... 131 Tableau 17 : Evolution du nombre d’actifs et d’inactifs entre 2010 et 2015 ...... 145 Tableau 18 : Evolution des superficies par catégories entre 2001 et 2015 (données SCoT) ...... 160 Tableau 19 : Occupation du sol en 2017 (données communales) ...... 162 Tableau 20 : Chiffre d’affaire par type d’exploitation à Thézan-Lès-Béziers ...... 165 Tableau 21 : Les ¾ des thézanais travaillent hors du territoire communal ...... 171 Tableau 22 : Equipement automobile des ménages ...... 173 Tableau 23 : Liste des communes de la Communauté de Communes des « Avants-Monts » ...... 175 Tableau 24 : Document d’Orientations Générales du SCoT et territoire thézanais ...... 186 Tableau 25 : Projet d’Aménagement et de Gestion Durable du SAGE et territoire thézanais n°1 ...... 189 Tableau 26 : Projet d’Aménagement et de Gestion Durable du SAGE et territoire thézanais n°1 ...... 190 Tableau 27 : Du diagnostic aux orientations (1) ...... 206 Tableau 28 : Du diagnostic aux orientations (2) ...... 207 Tableau 29 : Du diagnostic aux orientations (3) ...... 208 Tableau 30 : Du diagnostic aux orientations (4) ...... 209 Tableau 31 : Du diagnostic aux orientations (5) ...... 210 Tableau 32 : Le traitement des différentes thématiques définies par le CU dans le PADD ...... 219 Tableau 33 : Compatibilité de l’objectif démographique avec les prescriptions du SCoT ...... 224 Tableau 34 : Synthèse sur la mobilisation des « dents creuses » et la démarche BIMBY ...... 230 Tableau 35 : Synthèse sur l’adéquation de l’objectif démographique avec la capacité d’accueil ...... 238 Tableau 36 : Synthèse des principales règles pour les zones U & AU ...... 260

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Tableau 37 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°1) ...... 277 Tableau 38 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°2) ...... 278 Tableau 39 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°3) ...... 279 Tableau 40 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°4) ...... 280 Tableau 41 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°5) ...... 281 Tableau 42 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°6) ...... 282 Tableau 43 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°7) ...... 283 Tableau 44 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°8) ...... 284 Tableau 45 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°9) ...... 285 Tableau 46 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°10) ...... 286 Tableau 47 : Analyse de la compatibilité du PLU avec les objectifs du DOG du SCoT (n°11) ...... 287 Tableau 48 : Objectifs du PGRi Rhône-Méditerranée ...... 288 Tableau 49 : Compatibilité du PLU avec le SAGE « Orb-Libron » n°1 ...... 289 Tableau 50 : Compatibilité du PLU avec le SAGE « Orb-Libron » n°2 ...... 290 Tableau 51 : Zonage et superficies du PLU en vigueur ...... 294 Tableau 52 : Zonage et superficies du projet de Révision du PLU ...... 294 Tableau 53 : Estimation de la consommation d’eau potable en 2010 ...... 313 Tableau 55 : Estimation du besoin en eau potable à l’horizon 2030 pour 3600 habitants ...... 314 Tableau 55 : Evaluation des impacts du PLU sur l’efficacité énergétique ...... 319 Tableau 58 : Synthèse des mesures d’évitement et de réduction des impacts environnementaux intégrées au PLU (R=réduction ; E=évitement) ...... 324

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3. PROCEDURE & PRINCIPALES ETAPES DE L’ELABORATION DU PLU

Grandes étapes Dates

Délibération prescrivant le PLU 14 Avril 2014

Délibération de complétude des objectifs 11 Août 2015

Réunion de lancement 2 Novembre 2015

Réunion de partage des enjeux du diagnostic 19 Décembre 2015

Ecriture du PADD 19 Décembre 2015 et 30 Janvier 2016

Réunion de présentation du diagnostic et des 10 Mai 2016 premiers travaux sur le PADD aux PPA

Débat n°1 sur le PADD 5 Septembre 2016

Réunion Publique de présentation du PADD 28 Octobre 2016

Débat n°2 sur le PADD 22 Mars 2017

Ateliers de travail sur la traduction règlementaire De Mars 2016 à Avril 2017 (10 ateliers)

Réunion de présentation du dossier de PLU 31 Mai 2017 avant arrêt aux PPA

Débat n°3 sur le PADD 11 Juillet 2017

Débat n°4 sur le PADD 28 Novembre 2017

Débat n°5 sur le PADD 1er Juillet 2019

Arrêt du PLU et bilan de la concertation

Enquête Publique

Approbation du PLU

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4. SOURCES

4.1 BIBLIOGRAPHIE

Auteur Titre Année

Services de l’Etat Porter A Connaissance (PAC) Mai 2016

Commune Plan Local d’Urbanisme (5ème Modification) 2013 - 2014

2005 - 2015 et Commune Permis de Construire et Permis d’Aménager 2009 - 2019

Commune Bulletins municipaux « Le Bassin » 2001 à 2019

Commune Analyse agricole par l’exploitant Laurent PRADES Octobre 2017

Commune (ENTECH Révision) Schéma Directeur Assainissement 2017-2018

Commune (ENTECH) Schéma Directeur Assainissement d’Alimentation en Eau Potable Octobre 2010

Commune (ENTECH) Schéma Directeur Assainissement des Eaux Pluviales Octobre 2012

Aimé OURMET Tome II de l’histoire de Thézan « C’était le bon temps »

Comité de Bassin Rhône-Méditerranée Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2016-2021 Janvier 2016

Comité de Bassin Rhône-Méditerranée Diagnostic Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’eau Orb-Libron 31/10/2016

Conseil Départemental de l’Hérault Atlas Départemental des zones Humides 2006

Schémas et plans départementaux (écosystèmes, mobilités et déplacements, cyclable, énergie Conseil Départemental de l’Hérault Juin 2013 solaire, développement économique, touristique, habitat, PCET, déchets, …)

Ancienne Communauté de Communes Orb-Taurou Guide de visite de Thézan lès Béziers

Communauté de Communes des Avant-Monts Portrait de l’agriculture du territoire Septembre 2017

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Auteur Titre Année

Schéma de Cohérence Territorial du Biterrois Intégralité du schéma approuvé & diagnostic territorial de la Révision

DREAL « » Plan de Gestion des Risques d’inondation bassin Rhône-Méditerranée 2015-2021 2015

DREAL « Occitanie » Fiches inventaires (ZNIEFF, …) et protections règlementaires (ZSC) 2016

Réseau de Transport d’Electricité (RTE) Rapport sur le bilan électrique et perspective en 2015 dans la région Occitanie 2015

4.2 SITES INTERNET

Organisme Sites Internet

Commune de Thézan les Béziers https://www.ville-thezan-les-beziers.fr/fr

INSEE http://www.insee.fr/fr/

DREAL Occitanie http://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/

GEST’EAU http://www.gesteau.eaufrance.fr/

Conseil Départemental de l’Hérault http://www.herault.fr/

Préfecture de l’Hérault http://www.herault.gouv.fr/

Communauté de Communes des Avants-Monts http://www.avant-monts.fr/

SCoT du Biterrois http://scot-biterrois.fr/

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Organisme Sites Internet

Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt http://agreste.agriculture.gouv.fr/

Inspection des installations classées http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/

Inventaire des émissions AIR LR (réseau Atmo) http://www.air-lr.org/

Ministère de l’Environnement, de l’énergie et de la Mer http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/

Météo France http://climat.meteofrance.com/chgt_climat2/

Légifrance (Code de l’Urbanisme) https://www.legifrance.gouv.fr/

BRGM infoterre.brgm.fr

Certains des documents ou des sites cités ci-avant ont également permis la réalisation des autres pièces du PLU.

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JJ.. EEvvoolluuttiioonn dduu pprroojjeett eennttrree aarrrrêêtt eett aapppprroobbaattiioonn

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