APPROBATION

JANVIER 2008 PLU de Maxéville Rapport de présentation

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SOMMAIRE

I. L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 6 A. LE TERRITOIRE DANS SON ENSEMBLE ...... 6 1. Situation géographique de l’agglomération nancéienne...... 6 2. Positionnement stratégique de la commune par rapport à l’agglomération ...... 7 3. Caractéristiques environnementales...... 7 a. Climatologie ...... 7 b. Topographie ...... 8 c. Géologie ...... 10 d. Nature des sols...... 14 e. Hydrologie ...... 16 B. OCCUPATION BIOPHYSIQUE DU SOL...... 18 1. Patrimoine bâti ...... 18 a. Développement urbain ...... 18 b. Sites remarquables ...... 19 c. Sites archéologiques ...... 20 2. Patrimoine naturel ...... 21 a. Espaces naturels ...... 21 b. Espaces agricoles ...... 27 c. Faune et flore ...... 28 3. Paysages ...... 30 a. Le secteur du Plateau de Haye ...... 31 b. Les coteaux...... 32 c. Le village urbain de Maxéville-centre...... 33 d. La rive gauche de la Meurthe...... 33 e. Des infrastructures contraignantes sur le plan paysager...... 33 C. LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES...... 34 1. Les risques naturels ...... 35 a. Les risques liés aux inondations...... 35 b. Les risques liés aux mouvements de terrain ...... 37 c. Les risques miniers...... 39 d. Historique des arrêtés de catastrophe naturelle...... 41 2. Les risques technologiques...... 42

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D LA QUALITE ENVIRONNEMENTALE ...... 44 1 La qualité de l’air ...... 44 2 Les nuisances sonores ...... 46 3 La collecte et le traitement des déchets ...... 47 4 L’eau potable...... 49 5 L’assainissement ...... 50 II. DIAGNOSTIC...... 52 A. FONCTIONNEMENT URBAIN ...... 52 1. Structure de l’urbanisation de Maxéville...... 52 2. Accessibilité/mobilité...... 53 a. Réseaux routiers et ferrés ...... 54 b. Transports en commun ...... 56 c. Stationnement...... 56 d. Les pistes cyclables...... 57 e. Randonnées ...... 57 3. Grandes emprises...... 58 a. Equipements communaux...... 58 b. Equipements d’agglomération ...... 59 B. PROJETS URBAINS...... 60 C. HABITAT ET POPULATION...... 61 D. EMPLOI ET SITES D’ACTIVITES ...... 68 III JUSTIFICATION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE ...... 73 A. JUSTIFICATION DE L'APPLICATION DU PARTI D'AMENAGEMENT ET D'URBANISME...... 73 1. Les grandes entités au nord de l'autoroute : conforter la fonction d'agglomération ...... 74 a. Finaliser l’insertion du parc d’activités Saint Jacques II dans le site...... 74 b. Prévoir l’évolution du site des carrières Solvay Nord ...... 74 c. Préserver le Bois Harmand ...... 75 2. Le Plateau : rénover et créer de la ville...... 75 a. Améliorer l’accessibilité aux grands équipements et à la Ville Haute...... 75 b. Offrir de nouveaux lieux de vie ...... 76 c. Créer un nouvel équipement sportif...... 76 d. Préparer l’implantation du futur centre pénitentiaire...... 76 e. Accompagner le dispositif de zone franche urbaine (Z.F.U.)...... 77 f. Aménager une aire d’accueil des gens du voyage...... 77 g. Prendre en compte les risques miniers...... 77 3. L’entrée nord : marquer la fonction d’entrée de ville...... 78 a. Valoriser une des entrées d’agglomération : l’avenue des Quatre Vents ...... 78 b. Traiter la porte Nord de l’agglomération ...... 78 c. Requalifier les abords du canal et du faisceau ferré...... 79 4. Les coteaux : mettre en valeur le patrimoine naturel...... 79 a. Organiser des liaisons entre le plateau et le centre ville ...... 79 b. La valorisation paysagère du terril Solvay et des coteaux...... 80 c. Prendre en compte les risques naturels de glissement de terrains et les risques miniers...... 80 5. Le centre-ville : revaloriser la ville constituée...... 81

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a. Revaloriser les espaces urbains centraux (BREM, Craffe IUFM)...... 81 b. Accompagner la redynamisation du commerce de proximité...... 82 c. Urbaniser les espaces encore disponibles...... 82 6. Entre Meurthe et canal : accompagner le projet de boulevard Meurthe- canal ...... 82 a. Assurer la restructuration urbaine accompagnant le boulevard urbain...... 82 b. Renouveler les parcs économiques ...... 83 c. Prendre en compte les risques naturels d’inondation...... 83 B. PRESENTATION DE L’EVOLUTION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE...... 84 1. La prise en compte des normes supra-communales ...... 84 a. Le Schéma de Cohérence territoriale...... 84 b. Le cinquième Programme Local de l’Habitat de l’Agglomération ...... 84 c. Les principes de l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme ...... 86 d. Les annexes et les servitudes d’utilité publique...... 86 2. L’exposé des changements apportés par la révision...... 88 3. La justification du zonage et du règlement d’urbanisme ...... 97 IV LES INCIDENCES DU P.L.U. SUR LES ESPACES NATURELS ET URBAINS ...... 113

Sommaire des illustrations cartographiques et des tableaux

Schéma de localisation de la commune dans l’agglomération ...... 6 Relief topographique de l’agglomération ...... 8 Carte des contraintes géotechniques ...... 11 Profils géologiques constatés sur l’agglomération...... 13 Caractéristiques hydrologiques du Grand Nancy ...... 15 Les grandes entités naturelles de l’agglomération...... 21 Les composantes naturelles de la commune...... 25 Structuration et occupation des sols ...... 54 Grandes emprises...... 58 Répartition par classe d'âge...... 63 Taille des ménages...... 64 Taille des logements, type et statut d’occupation des logements...... 64 Résidences selon l’époque d’achèvement...... 66 Taille des logements en m2 ...... 67 Actifs par catégorie socio-professionnelle ...... 69 Zone de redynamisation urbaine et zone franche urbaine...... 70 D'où viennent les actifs travaillant dans la commune ? ...... 72

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I. L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

A. LE TERRITOIRE DANS SON ENSEMBLE

1. Situation géographique de l’agglomération nancéienne

Forte de 256 000 habitants, la communauté urbaine du Grand Nancy s’est construite au croisement de deux couloirs d’échanges que sont l’A 31 permettant de relier la mer du Nord à la Méditerranée, tandis que l’axe est-ouest, matérialisé par la Nationale 4 relie Paris à Strasbourg.

Le département de Meurthe-et-Moselle, d’une superficie de 5 246 km², qui prend place au cœur de la , est bordé par les départements de la Moselle à l’est, de la Meuse à l’ouest et des Vosges au sud et a pour chef lieu Nancy, qui se situe le long de la Meurthe en amont de sa confluence avec la Moselle.

Depuis 1955, les communes proches de Nancy se sont organisées en un district urbain devenu communauté urbaine du Grand Nancy. Cet établissement de coopération intercommunale regroupe 20 territoires ayant des caractéristiques géographiques et physiques communes.

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2. Positionnement stratégique de la commune par rapport à l’agglomération

Maxéville fait partie de cet ensemble de communes et se situe en première couronne de l’agglomération, à 3 km au nord-ouest de la ville centre. Elle jouxte les communes de et de Nancy au sud, de Malzéville à l’est. Au nord, son territoire est limitrophe de celui de Velaine-en- Haye qui est hors agglomération nancéienne et se rattache à la communauté de communes de Pompey.

La transition avec ses communes voisines se fait en l’absence de rupture géographique nette au sud et à l’ouest par de vastes étendues forestières. En revanche, à l’est, sa limite avec Malzéville est formalisée en grande partie par la Meurthe et au nord par le vallon de Bellefontaine.

La Communauté Urbaine du Grand Nancy couvre une superficie de plus de 140 km². La commune de Maxéville en représente 5,6. Elle est ainsi en terme de superficie l’une des plus petites communes de l’agglomération. Son territoire s’inscrit entre la vallée de la Meurthe et le plateau de Haye.

Géographiquement, la commune est contrainte par le relief des côtes de la Meurthe et la présence de grandes infrastructures routières, ferroviaires et fluviales qui sont autant de coupures nuisant à l’unité urbaine de la commune : l’A 31 et ses échangeurs, la RD 570 ancienne route de Metz, le faisceau ferré Paris-Strasbourg, le canal de la Marne au Rhin. Si ces infrastructures ont infléchi le développement de la commune, elles font aussi de Maxéville la porte Nord de l’agglomération nancéienne.

3. Caractéristiques environnementales

a. Climatologie

Le climat lorrain est un climat océanique à influence continentale. Il est caractérisé par des étés chauds et humides et des hivers froids. La température moyenne à Nancy est relativement basse (9, 6° C) et le nombre de jours de gel est de l'ordre de 80. La pluviosité assez abondante se situe entre 700 et 800 mm et se répartit équitablement sur l'année. Les brouillards fréquents (70 jours par an) contribuent à une humidité atmosphérique significative.

La configuration du relief de côte que l’on trouve dans l’agglomération nancéienne met en évidence des différences climatiques en fonction de l’exposition des revers de côtes. Les pentes bien ensoleillées, chaudes et relativement sèches, orientées est et sud bénéficient d’un climat d’abri propice à l’implantation de vergers. Les pentes tournées vers le nord sont nettement moins ensoleillées, plus fraîches et plus humides, conditions moins propices à la mise en culture et à l’urbanisation. Sur l’agglomération, les fronts de côtes sont majoritairement orientés est et sud.

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b. Topographie

A l’échelle de l’agglomération

Implantée au contact de la dépression centrale Lorraine (plaines agricoles du Vermois, du Xaulnois et du Xaintois) et des côtes de Moselle couronnées par le massif de la forêt de Haye (12 000 hectares), le Grand Nancy occupe un site caractérisé par la percée de la Meurthe au travers de l’obstacle naturel du relief. S’étageant de plus de 400 mètres sur le plateau, à 200 mètres au niveau de la Meurthe, le relief nancéien est marqué par le front de côte qui forme un amphithéâtre ouvert en direction du sud/sud-est. Le site primitif de Nancy s’inscrit plus précisément entre le lit de la Meurthe et la ligne d’escarpement des « côtes de Moselle » qui surplombe le site urbain du fait de l’important dénivelé. On peut ainsi distinguer trois entités topographiques :

- À l’ouest, se trouve le plateau calcaire de la forêt de Haye. Il culmine à une altitude située entre 350 et 450 mètres. Au nord-est ; le plateau de Malzéville, qui a une altitude maximale de 380 mètres, est une butte témoin détachée du massif du Grand Couronné. Il est séparé du plateau de la forêt de Haye par la vallée de la Meurthe.

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- Les coteaux marquent la transition entre la vallée de la Meurthe et le plateau. Du fait de la nature des roches calcaires des coteaux, le front de côte est plus abrupt que le talus.

- La vallée de la Meurthe prend place au pied des côtes de Moselle. Cette vallée, peu encaissée en amont, traverse de larges plaines au sud-est de l’agglomération. Au nord, la vallée se rétrécie et s’encaisse entre les coteaux de Maxéville et de Malzéville. L’altitude de la vallée varie entre 200 mètres au niveau de la Meurthe et 250 mètres au pied des coteaux.

Concernant le territoire de Maxéville, il présente une topographie mouvementée. En effet, le ban communal se développe sur un relief de côtes qui s'est développé autour du lit de la Meurthe et qui constitue une identité forte de l'agglomération nancéienne (on parle souvent de la "cuvette nancéienne").

Les pentes en présence peuvent être très fortes avec un maximum proche des 20 % lorsque l'on se rapproche du plateau de Haye. La différence d’altitude entre la vallée de la Meurthe et le plateau de Haye est très importante puisque de 195 mètres au niveau de la rivière, on arrive à 350 mètres au niveau du plateau soit une différence de plus de 150 mètres sur une distance assez courte : au maximum de la pente (entre le fuseau de l’A 31 et la limite du secteur exploité par GSM), les dénivelées peuvent dépasser les 50 % ce qui limite l’occupation du sol et favorise le maintien de massifs boisés.

La topographie qui marque le ban communal, constitue une contrainte importante en matière d’urbanisation, mais elle constitue aussi un trait majeur dans l’organisation de la structure paysagère de la ville.

En terme de géographie physique, le territoire communal se caractérise par un relief très marqué avec d’Ouest en Est :

- un secteur de plateau bordé de boisements et sites d’exploitation des carrières Solvay qui représente près de 60% de la superficie communale. Il s’étend entre 320 et 360 m d’altitude. Sa morphologie a été considérablement modelée par anthropisme (activité minière avec de nombreux talus, des falaises, des dépressions et des aménagements de routes et autoroute avec des zones de remblai et de déblai).

- une zone de coteaux sur laquelle s’est développée l’urbanisation d’origine autour du vieux village (30% de la superficie communale), s’étend entre 200 et 320 m d’altitude). Elle a fait l’objet de nombreux aménagements visant à traiter les ruptures de pente, des terrasses.

- la vallée de la Meurthe dans laquelle s’est poursuivi le développement urbain représente 12 % de la superficie communale. Les variations du relief peu marquées sont essentiellement dues aux aménagements et apports de remblai destinés pour l’essentiel à mettre certaines installations hors d’atteinte des crues.

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c. Géologie

A l’échelle de l’agglomération

Le fond de vallée est constitué d’alluvions déposées par la Meurthe qui reposent sur des formations gréseuses et marneuses. Les plaines du sud-est et de l’est de l’agglomération nancéienne sont de nature principalement argileuse. Le coteau possède différentes couches qui se superposent : les argiles qui constituent sa base sont surmontés d’une couche ferrugineuse qui se situe elle-même sous une couche calcaire. Enfin, le plateau est recouvert d’une épaisse couche de calcaires variant de 100 mètres à plus de 130 mètres selon les endroits.

En ce qui concerne Maxéville D’un point de vue géologique, Maxéville est en présence de formations secondaires du Jurassique recouvertes par des formations superficielles dans la vallée de la Meurthe.

Les formations secondaires appartiennent au Dogger en haut de coteau et au Lias sur le reste de la pente :

- Dogger : la partie maxévilloise du plateau de Haye ainsi que le haut de côte est constitué par des calcaires du Bajocien. Juste au-dessous, une mince bande de minerai de fer ("Minette") de l'Aaléénien affleure. Des formations superficielles étendues (alluvions, couvertures limoneuses) viennent largement recouvrir les formations secondaires identifiées sur la commune.

- Lias : à mi-pente jusqu'à la plaine alluviale de la Meurthe affleurent des formations du Toarcien (Grès supraliasiques).

Les activités des carrières ont perturbé le profil géologique du plateau. L’épaisseur prélevée est, a priori, restée constante pendant toute l’exploitation (24 m de calcaires oolithiques du Bajocien supérieur – Balin), de la surface jusqu’à l’horizon argileux des marnes de . Cependant, on ne peut écarter la possibilité de l’existence de lambeaux de calcaires du Bajocien supérieur sur les marnes. En effet, les levés topographiques réalisés en partie ouest du site, à la fin de l’exploitation en 1985, indiquent une cote plancher supérieure de 2 à 5 mètres environ au-dessus du toit supposé des marnes.

Les données d’archives mettent en évidence l’existence de différentes zones de remblais sur le site.

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Source : ANTEA, site des anciennes carrières Solvay Sud (54), communes de Maxéville et Nancy, synthèse générale des données géotechniques, mars 2002

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Carrière sud

La bordure Est : Les remblais y seraient constitués de terres de déblais ou de découverte, relativement homogènes et anciens (30 à 50 ans), donc stabilisés. Ces remblais ne devraient pas poser de problèmes de terrassement (sauf tenue de fouilles profondes en cas de rencontre de zones de rétention d’eau). Dans cette zone, les remblais auraient une épaisseur moyenne de 20 mètres puis de 25 m en approchant de la bordure sud.

La partie médiane : Les remblais y sont dits de « décharge ». Ce sont des remblais plus récents (20 à 30 ans) constitués essentiellement de terres de terrassement mais aussi de matériaux de démolition. Par ailleurs, le site à servi de décharge d’objets encombrants (appareils ménagers, literie, etc.). Ces déchets étaient ensuite recouverts. Il existe donc sous les remblais un certain nombre de ces dépôts susceptibles d’évoluer dans le temps. Leur localisation précise n’est pas connue et occasionnerait un traitement préalable dans le cadre d’opérations d’aménagement.

La partie centrale : La partie centrale de la carrière est subdivisée en deux zones, la principale en façade Est dont l’épaisseur varierait de 15 à 20 m ; la seconde en façade ouest avec une épaisseur de remblais estimée entre 7 et 15 m.

La bordure Ouest : L’épaisseur des remblais diminue en allant vers l’ouest pour n’atteindre que 1 à 8 mètres environ en bordure ouest. Ce secteur est la partie de la carrière où les remblais sont les plus récents. Si l’on écarte la zone des terrasses, la plate-forme de base a été définitivement remblayée en 1999.

Au niveau du substratum calcaire, si l’on fait abstraction des marnes de Longwy, peu épaisses, le substratum est constitué par les polypiers supérieurs ayant une épaisseur moyenne de 15 m. Ces calcaires ont une grande résistance mécanique. Le principal problème est lié à la présence éventuelle de karst. Ceux-ci se développent dans les horizons calcaires et sont liés à la fissuration du massif. A priori, on peut considérer que les zones de risque majeur, liées à la présence de karsts, sont limitées au rebord du plateau et à proximité immédiate des accidents tectoniques. Le risque devrait donc être relativement faible sur le secteur étudié.

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d. Nature des sols

L’agglomération nancéienne est un espace très urbain, peu de terrains ont encore des profils pédologiques « naturels ». La nature de ces sols varie principalement en fonction de la composition des sous-sols et des conditions topo climatiques. On distinguera quatre types de sols « naturels » sur l’agglomération :

• les sols du plateau calcaire du massif forestier de Haye qui sont recouverts d’une formation superficielle d’argile appelée Terra Fusca. Ils sont propices à l’exploitation forestière ;

• les sols humides du talus des coteaux qui sont composés d’un sous-sol argileux et recouverts par une quantité de colluvions calcaires plus ou moins importantes (dépôts de bas de pente, relativement fins, formés d'éléments arrachés aux versants). Ils sont riches et par conséquent, très favorables à l’exploitation arboricole ;

• les sols des plaines du sud et sud-ouest de nature plus ou moins argileuses. Il s’agit de terrains offrant des potentialités agricoles notables propices aux cultures céréalières et prairiales ;

• les sols de la vallée « naturelle » de la Meurthe (situés entre les communes de Laneuville- devant-Nancy et Art-sur-Meurthe) qui sont très riches par les apports en alluvions fertiles de la rivière. Etant situés sur la nappe phréatique alluviale, ils sont également très humides et sont propices aux cultures prairiales.

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e. Hydrologie

Eaux souterraines

A l’échelle de l’agglomération

Trois aquifères (nappes phréatiques) sont constatées sur le territoire de l’agglomération nancéienne et parmi eux, deux sont soumis à une vulnérabilité notable face aux pollutions engendrées par l’activité humaine :

• L’aquifère des calcaires du Dogger, situé au niveau du plateau calcaire de l’ouest de l’agglomération, est le plus sensible aux problèmes de pollution. Ce phénomène s’explique par l’absence de filtration des eaux par le calcaire.

• La vallée renferme l’aquifère des alluvions de la Meurthe. Sa composition en sables et graviers, le rend perméable et donc vulnérable.

• Le troisième aquifère est celui des grès du trias inférieur. Il se situe sur les territoires de plaine de l’agglomération. Cette nappe phréatique est captive (c’est-à-dire isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable) et très profonde ce qui la rend moins sensible à d’éventuelles pollutions.

Pour le territoire communal

Sur Maxéville, et plus précisément sur le plateau de Haye les calcaires du Bajocien sont très fissurés et localement karstifiés créant des cavités et par la perte observable des ruisseaux. Les formations du Bajocien peuvent donc être considérées comme un grand réservoir d’eau. Ils reposent sur les marnes micacées qui constituent le plancher de l’aquifère. Mais, la densité des galeries de mines, ajoutée au réseau de failles importante semble avoir modifié les écoulements hydrogéologiques.

Une Déclaration d’Utilité Publique mise en place par arrêt préfectoral le 5 juin 1996 porte sur ; une dérivation des captages de sources de Bellefontaine de la commune de et l’établissement de périmètres de protection de ses points d’eau. Cette procédure de protection concerne en partie les secteurs Ouest et Nord-ouest de la commune de Maxéville. Ces périmètres de protection éloignés et rapprochés préviennent, à des degrés divers, de toute introduction directe ou indirecte de substances polluantes dans la nappe d'où l'eau destinée à la consommation humaine est extraite.

• le périmètre de protection rapprochée : il a pour but de protéger le captage vis-à-vis des migrations souterraines de substances polluantes. Sa surface est déterminée par les caractéristiques de l'aquifère, des débits de pompage, de la vulnérabilité de la nappe. En , le temps de transfert entre la pollution et le captage retenu est d'environ 50 jours, ce qui représente suivant les terrains, une surface comprise entre 1 et 10 hectares. Sur ce périmètre, peuvent être interdits ou réglementés toutes les activités, installations et dépôts susceptibles de nuire directement ou indirectement à la qualité des eaux. • le périmètre de protection éloignée : ce dernier périmètre n'a pas de caractère obligatoire. Sa superficie est très variable et correspond à la zone d'alimentation du point d'eau. Il renforce le périmètre précédent. Les activités peuvent être réglementées compte tenu de la nature des terrains et de l'éloignement du point de prélèvement.

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Eaux superficielles

A l’échelle de l’agglomération

L’agglomération nancéienne fait partie du bassin hydraulique de la région Rhin-Meuse. La Meurthe constitue le patrimoine hydrologique principal de la communauté urbaine, de même que le canal de la Marne au Rhin, ouvrage artificiel mais structurant du territoire. Il est à noter que depuis les années 1980, la rivière a fait l’objet, dans sa traversée de l’agglomération, d’importants travaux d’aménagement et de recalibrage visant à maîtriser les risques d’inondations. La première tranche des travaux réalisée avant les inondations de décembre 1988, a permis de constater une diminution du niveau de la crue de plus d’un mètre et de sauvegarder les quartiers voisins.

Outre ces grands cours d’eau, la topographie de l’agglomération, encerclée de relief de côte, implique la présence de nombreux cours d’eau secondaires ou ruisseaux qui descendent les dénivelés principalement à l’ouest et au nord-est. Aujourd’hui, un nombre important d’entre eux est néanmoins busé et enfoui. Sur les zones de coteaux, le ruissellement de surface est quasiment absent car l’eau s’écoule depuis le haut des plateaux par infiltration et réapparaît sur la pente à la faveur d’une couche imperméable mêlant marnes et argiles.

Concernant la Meurthe, la qualité des eaux est contrôlée par une unique station située à Art-sur- Meurthe au passage de la RD 126 en amont de la ville de Nancy.

Les objectifs de qualité des cours d’eau sont fixés pour satisfaire des usages de l’eau parfois exigeants (baignade, production d’eau potable,…) et pour maintenir un fonctionnement biologique équilibré. La Meurthe possède un objectif de qualité 2 (passable) au SDAGE. En 2002, la qualité de la Meurthe à l’amont de Nancy était de 3 (médiocre), ce qui n’est pas conforme d’une classe avec l’objectif de qualité (données de 1994-2002). L’objectif était respecté depuis 1994 (mis à part 1998). A l’aval de Nancy, l’influence des rejets de l’agglomération y est très sensible (notamment à cause de NH4, des nitrites, la DCO mais une amélioration des phosphates).

Le SDAGE détermine des objectifs de qualité pour chaque hydrosystème établit au regard des vocations, des usages prioritaires et des fonctions naturelles à maintenir, à restaurer ou à faire coexister au sein de l’hydrosystème. Un objectif a été fixé par le SDAGE en 1984 et réaffirmé en 1996 qui tient compte des caractéristiques de la Meurthe de l’activité industrielle qui s’est développée en amont de l’agglomération nancéienne.

Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Rhin-Meuse met l’accent sur les différents aspects de la reconquête de la qualité des eaux. Ses principales priorités sont :

- la maîtrise et la préservation de la ressource en eau souterraine qui rend notamment nécessaire une maîtrise du développement des gravières dans les lits majeurs, - la réduction de la pollution toxique d’origine agricole, domestique et industrielle, - la fiabilité et la performance de la chaîne de dépollution, dans un contexte où l’ensemble du bassin Rhin-Meuse a été classé zone sensible en application du décret « eaux résiduaires », - la limitation des risques dus aux inondations, l’accent étant mis sur les mesures préventives et la nécessaire solidarité à mettre en oeuvre au niveau des bassins hydrographiques pour étudier et engager des actions cohérentes, - la protection des zones humides et la restauration des cours d’eau dont beaucoup ont été dégradés par des aménagements intempestifs ou par l’absence d’entretien.

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Concernant Maxéville

Le patrimoine hydrologique de Maxéville est principalement constitué par la Meurthe qui marque la limite Est du ban communal et le canal de la Marne au Rhin. Le SDAGE concernant Maxéville fait apparaître un certain nombre d'indications, parmi lesquelles :

- sa localisation au sein de la nappe des grès du Trias inférieur,

- la présence de formations alluvionnaires le long de la Meurthe. Ces formations sont signalées comme principalement vulnérables aux pollutions chimiques,

- une qualité des eaux de la Meurthe signalée comme « bonne passable » à médiocre (indices 2 et 3). l'objectif est d’arriver à stabiliser la qualité au niveau de l’indice 2 (passable),

- l'existence d'un Plan des Surfaces Submersibles (valant Plan de Prévention des Risques) auquel la commune est soumise.

B. OCCUPATION BIOPHYSIQUE DU SOL

1. Patrimoine bâti

a. Développement urbain

A l’échelle de l’agglomération

La ville de Nancy a connu sa première grande phase d'expansion planifiée avec la réalisation de la Ville Neuve au début du XVIIe siècle. À cette époque, Nancy comptait 18 000 habitants et les communes alentours n'étaient que de petits villages pour la plupart de moins de 80 habitants.

Il faudra ensuite attendre la fin du XIXe siècle pour que Nancy connaisse à nouveau une période de forte croissance, à la fois démographique (création de quartiers résidentiels à l’ouest de la ville) et économique (développement des industries entre Meurthe et canal).

A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, une première vague d’urbanisation va atteindre les communes périphériques de la première couronne. De grands ensembles s’implantent dans les espaces nancéiens encore disponibles, mais aussi dans les banlieues (Les Provinces à Laxou, la Californie à Jarville, la ZUP à Vandœuvre-lès-Nancy...), car il faut répondre à l'augmentation de la population. Parallèlement, des opérations de rénovation urbaine (Saint-Sébastien, place Thiers) sont réalisées pour pallier l'obsolescence d'un cadre bâti en voie de dégradation.

A cette première phase d'urbanisation des banlieues a succédé, dès la fin des années 1960, une forte activité de construction de pavillons (Clairieu à Villers-lès-Nancy, les Ensanges à , le Nid à Malzéville, etc.). On voit ainsi s'implanter des lotissements dans les communes de périphérie. Progressivement, ce phénomène prend de d'ampleur et s'étend aux communes de la deuxième couronne (, , , etc.).

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À partir des années 1980, le centre-ville est réhabilité et le tissu économique, en reconversion, s'implante en marge de l'agglomération sur les pôles technologiques de Brabois et de Maxéville/Saint-Jacques. On assiste ainsi à une spécialisation accrue de l’espace où les activités s’implantent en périphérie à proximité des grands axes routiers. Par ailleurs, alors que l’on observe une baisse démographique dans les communes de la première couronne du Grand Nancy, la ville de Nancy voit sa population croître sensiblement.

A Maxéville

L’urbanisation de la commune s’est concentrée, dans un premier temps, autour du noyau historique à flanc de coteau, puis s’est développée sur la partie basse entre Meurthe et canal, l’urbanisation du Plateau de Haye dès les années 60 avec les secteurs résidentiels d’habitat social de Champ-le-Bœuf et des Aulnes, a permis de répondre au besoin d’extension de l’agglomération.

L’implantation des activités économiques est ancienne et marque fortement l’image de la ville. Le développement économique s’est d’abord opéré sur Maxéville bas (brasserie, Vins de la Craffe), puis s’est développé entre Meurthe et canal, pour ensuite gagner le Plateau (carrières Solvay et plus récemment les zones d’activité Saint Jacques I et II de part et d’autres de l’A 31, le pôle santé de Gentilly,…).

Le handicap du relief a donc été vaincu progressivement. Aujourd’hui, le plateau (anciennes carrières Solvay) concentre d’importantes réserves foncières doublées d’une bonne desserte routière et autoroutière. A ce titre, il constitue un potentiel de développement important pour toute l’agglomération nancéienne.

b. Sites remarquables

Patrimoine historique

La commune de Maxéville ne présente pas de monuments historiques classés ou inscrits. Cependant, certaines parties de son territoire sont concernées par des périmètres de protection de monuments protégés situées sur le territoire des communes voisines de Champigneulles, Malzéville et Nancy.

Les périmètres de protection d’un rayon de 500 m des servitudes relatives aux monuments historiques qui ont un impact sur le territoire de Maxéville sont générés par les monuments suivants : Les maisons de Jean Prouvé, sises 6, rue Augustin-Hacquard à Nancy, classées en totalité, la maison d’habitation et la maison « à portique » depuis le 2 novembre 1987. La maison Paul Cavalier, sise 93, rue de Metz à Nancy inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le 11 mai 1981.

Le château du Bas et son parc, un site classé depuis le 5 mai 1955. Le site de l’oppidum de la Fourasse (enceinte préhistorique), à Champigneulles, bénéficie d’une protection au titre des sites historiques depuis le 16 septembre 1923. La Douêra, sis rue du Lion d’Or à Malzéville pour les façades, toitures, le jardin, à l’exception du mur de clôture depuis le 29 juin 1993.

Données sources : Inventaire des monuments historiques et des sites

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Pour information, la commune de Maxéville présente un patrimoine architectural contemporain comme la salle de spectacles du Zénith conçue par l’architecte D. Sloann, ou le bâtiment d’activités construit initialement pour l’usine Thomson (architecte R. Castro). Certains bâtiments présents sur le secteur des anciennes caves des Vins de la Craffe constituent des témoins intéressants d’une architecture industrielle du XIXème siècle.

Enfin, la commune présente quelques ouvrages d’art et constructions marquantes définissant des repères à l’échelle de l’agglomération ; la Tour Panoramique du quartier des Aulnes, ainsi que l’ouvrage de bretelle autoroutière « survolant » le centre-ville, en sont des exemples.

c. Sites archéologiques

On recense entre autre sur la commune :

- un site protohistorique en bordure de l’A 31, - un site Gallo romain au « Haut de l’Orme », - les abords de l’oppidum de la Fourasse (site étendu sur le territoire de Champigneulles).

Néanmoins, cette liste ne peut être considérée comme exhaustive du fait de l’existence de sites potentiels pouvant être signalés par divers indices (grottes, abris sous roches, anomalies phytographiques, certains lieux dits…), et toute découverte doit être signalée au service régional de l’archéologie lorraine.

La destruction éventuelle de vestiges est soumise à des sanctions pénales. De plus les demandes d’autorisation de construire dans certains secteurs délimités ou concernant des projets de plus de 3 000 m² seront transmises pour instruction au conservateur régional de l’archéologie.

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2. Patrimoine naturel

a. Espaces naturels

Les grandes entités naturelles de l’agglomération

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La communauté urbaine du Grand Nancy a un patrimoine naturel important composé de grandes entités qui résultent de sa situation topographique mais également d’éléments historiques de son développement. On distingue ainsi :

• les secteurs non urbanisés de coteaux de l’Ouest et du Nord-est occupés par des zones de vergers, des jardins ou des friches. Ces secteurs font l’objet d’une politique de valorisation au niveau communautaire en réponse à l’un des objectifs de la Charte d’environnement signée en 1997 (la protection et la valorisation de la trame verte de l’agglomération);

• le patrimoine forestier du massif de Haye qui représente une vaste emprise sur les communes de l’ouest (Maxéville, Laxou, Villers-lès-Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy et Ludres) ; La richesse de l’agglomération en espaces forestiers s’explique en grande partie par la présence, à l’Ouest de son territoire, du Massif de forêt de Haye. Couvrant plus de 10 000 ha, il compose largement le paysage des communes de Maxéville, Laxou, Villers, Vandoeuvre, et Ludres. Le patrimoine forestier du Grand Nancy est également constitué des différents bois des communes de l’Est et du Sud de l’agglomération. Les plus importants d’entre eux se trouvent sur les territoires de Saulxures (Bois Lacour, Bois de Saulxures), Pulnoy (Bois de Pulnoy), Art-sur-Meurthe (Bois de la Fraise, Bois d’Essey, Bois de la Brulée, etc.) ou encore de Fléville (Bois du Frahaut, des Sapins, des Fourneaux, etc). Au Nord, le plateau de Malzéville avec les bois de l’Hôpital et de ainsi que la butte Sainte Geneviève participent également de manière significative au patrimoine forestier de l’agglomération.

• les secteurs naturels de plaines principalement situés à l’est, qui font l’objet d’une exploitation agricole ;

• les secteurs des berges « naturelles » et d’expansion des crues de la Meurthe situées sur les territoire de Laneuveville, Art-sur-Meurthe et Tomblaine.

Certains secteurs font l’objet de procédures nationales voire européennes de protection et de valorisation :

- La charte forestière de territoire sur le massif de Haye. Cette charte s’étend sur près de 42 000 ha incluant tout le massif boisé du plateau de Haye (plus de 10 000 ha dont 60% sont en forêt domaniale) et les territoires limitrophes agricoles. Ce vaste territoire accueille plus de 365 000 habitants. L’enjeu est de mettre en valeur 4 fonctions principales de cette forêt périurbaine à savoir, ses fonctions de production, d’accueil du public, de sa contribution à la définition des grands paysages et à sa fonction écologique. Les objectifs sont de :

- Développer les pôles de loisirs et les liens qui existent entre eux. - Rendre la forêt accueillante. - Renforcer les liens entre la forêt et les usagers. - Reconstituer la forêt de manière durable.

- La ZNIEFF de type I sur les territoires de Malzéville, , , Lay-Saint- Christophe, Saint Max et s’étendant sur 546 ha.

Révision janvier 2008 22 PLU de Maxéville Rapport de présentation

L'inventaire distingue 2 types de zones :

- La zone de type I : elle couvre un territoire correspondant à une ou plusieurs unités écologiques homogènes. Cette zone abrite obligatoirement au moins une espèce ou un habitat caractéristique, remarquable ou rare, justifiant le périmètre.

- La zone de type II : elle contient des milieux naturels formant un ou plusieurs ensembles possédant une cohésion élevée et entretenant de fortes relations entre eux. Elle se distingue de la moyenne du territoire régional environnant par son contenu patrimonial plus riche et son degré d'artificialisation plus faible.

Cet espace a été classé en 1984 pour ses pelouses (environ 270 ha) et en 1987 pour les parties forestières (environ 270 ha).

Seules stations de Primula vulgaris et ses hybrides actuellement connues. Cette subatlantique est d'ailleurs accompagnée d'autres espèces subatlantiques. On note la présence d’espèce remarquable Fumana procumbens (plante protégée en Lorraine) typique des pelouses les plus sèches et une colonie hétérotopique de Calluna vulgaris, avec la présence de calluna halleriana, plante protégée en Lorraine (Fond de roncière possédant d'autres espèces remarquables), espèce acidophile caractérisant un type rare de pelouse décalcifiée, habitat rarissime en Lorraine.

Une partie de ce territoire est classée en site Natura 2000 sur les communes de Dommartemont, Eulmont, Lay-Saint-Christophe, Saint-Max s’étendant sur 439 ha. Ce classement repose pour la partie forestière sur une hêtraie-chênaie mésoxérophile sur calcaires et une chênaie pédonculée de fond de vallon calcicole. Et pour la pelouse, la classification repose sur une pelouse mésophile à brome érigé accueillant 143 espèces recensées dont 8 espèces rares et protégées. Ce classement est aussi justifié par les pelouses en continum sur 242 ha, soit une situation unique pour la Lorraine où la taille moyenne des pelouses calcicoles est de l’ordre de 20 ha. Cette dimension exceptionnelle se traduit par une diversité floristique non égalée. Ce plateau accueille une grande biodiversité (avifaune, entomofaune, herpétofaune) grâce à la présence des micro-habitats variés. Au total (pelouse plus forêt), on peut estimer la richesse biologique à 250/300 espèces. Ce site figure parmi les 15 pelouses les plus remarquables de Lorraine sur les 124 recensées. L'Union européenne a adopté deux directives, l'une en 1979, l'autre en 1992 pour donner aux Etats membres un cadre commun d'intervention en faveur de la préservation des milieux naturels.

Sur la base des observations scientifiques, la directive prévoit la création d'un réseau « Natura 2000 ». Cette appellation générique regroupe l'ensemble des espaces désignés en application des directives « Oiseaux » et « Habitat ». Il doit permettre de réaliser les objectifs fixés par la convention sur la diversité biologique, adoptée lors du « Sommet de la Terre » de Rio de Janeiro en 1992 et ratifiée par la France en 1996. Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales qui s'y attachent.

Les sites naturels, qui seront finalement retenus dans le réseau Natura 2000, feront l'objet d'orientations de gestion. Celles-ci seront concrétisées dans des documents d'objectifs (DOCOB) établis en concertation avec les partenaires locaux. Les documents d'objectifs permettront notamment d'évaluer les moyens nouveaux éventuellement nécessaires pour assurer les opérations d'entretien jugées favorables au maintien des habitats d'intérêt communautaire et habitats d'espèces d'intérêt communautaire.

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En mettant en avant les principes de gestion partenariale et de fixation d'un cadre négocié, cette démarche s'inscrit dans les principes du développement durable.

- une ZNIEFF de type I sur Maxéville elle couvre un territoire correspondant à une ou plusieurs unités écologiques homogènes. Cette zone abrite obligatoirement au moins une espèce ou un habitat caractéristique, remarquable ou rare, justifiant le périmètre.

- des sites classés et inscrits : Loi du 2 mai 1930 (article L. 341-1 à L. 341-22 du code de l'environnement) qui a pour objet la protection des monuments naturels et des sites à caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Les sites inscrits ont pour objet la sauvegarde de formations naturelles, de paysages, d'ensembles bâtis et leur préservation contre toute atteinte grave (destruction, altération, banalisation…). Cette mesure entraîne pour les maîtres d'ouvrages l'obligation d'informer l'administration de tous projets de travaux de nature à modifier l'état ou l'aspect du site. Le classement est un degré supérieur de protection. Il fait obligation de maintenir pérennes les qualités qui font l'identité du site (espace bâti ou naturel). L’agglomération possède un certain nombre de sites remarquables de grande surface :

- Camp romain de César ou d’Afrique sur Ludres, et réparti sur 16 ha, - Le château de Fléville, et son vallon Nord répartis sur 300 ha, - Le vallon de la Roanne et chevalements de puits de sel sur Art-sur-Meurthe et Varangéville répartis sur 645 ha, - Le parc de Montaigu à Laneuveville-devant-Nancy devant Nancy et Jarville répartis sur 14 ha, - Le château de Saulxures-lès-Nancy réparti sur 8 ha servitudes de protection des sites, servitudes de protection des sites et monuments naturels, le château et son parc : site inscrit le 28 janvier 1970, - 4 parcs urbains de Nancy dont la Pépinière.

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Les composantes naturelles de Maxéville

Les espaces boisés couvrant les coteaux tels que le bois Songeur ou le secteur de la Fourasse constituent des coupures vertes de qualité. Les coteaux abritent également à l’extrême Nord de la commune sur le secteur des « Hauts des Vignes » de nombreux vergers et jardins familiaux.

Au Sud-Ouest du ban communal sur le secteur du plateau, le bois Harmand marque la présence de la forêt de Haye. Par ailleurs, cette forêt communale de Champigneulles est concernée par une servitude d’utilité publique relative à un classement en bois et forêts de protection soumis au régime forestier.

Ce bois accueille une ZNIEFF de type I. L’intérêt de ces deux sites dans le bois est représenté par la présence d’une hêtraie calcicole avec des affleurements rocheux. Ce vallon représente un vallon le plus méridional en accueillant une station de l’Asplenium viride, dit la Doralille verte, espèce de fougère protégée en Région Lorraine. Cette station est liée à la présence de rochers ou parois rocheuses calcaires ombragés.

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Dans la vallée, la présence de la Meurthe et du canal de la Marne au Rhin constituent des atouts environnementaux indéniables.

Par ailleurs, la commune dispose de parcs, jardins, et espaces de loisirs publics répartis sur les trois pôles urbains.

Concernant les espaces verts centraux, le parc de la mairie, récemment étendu, offre au secteur central de la commune un espace public de grande qualité. Par ailleurs, les grands parcs des propriétés du Grand Sauvoy, de la maison de retraite Notre Dame du Bon Repos et de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres, complètent la trame paysagère du centre de Maxéville. Sur le Plateau, les zones résidentielles de Champ-le-Boeuf partagent, avec la commune de Laxou, le vaste parc de Champ-le-Bœuf.

Sur le plateau, la présence du massif forestier de la forêt de Haye souligne partiellement la limite communale Ouest. Plus au Nord, les pentes dénudées du terril, tumulus artificiel résultant de l’ancienne exploitation de matériaux calcaires par l’entreprise Solvay, en marquent l’extrémité.

Dans le quartier de la Ville Haute, 12 ha d’espaces verts avec la création d’un grand parc central sont prévus à terme dans le cadre des projets d’ouverture à l’urbanisation des carrières Solvay.

b. Espaces agricoles

A l’échelle de l’agglomération

La communauté urbaine du Grand Nancy compte 37 exploitations agricoles actives dont la majeure partie d’entre elles est localisée sur les communes du sud est de l’agglomération (Laneuveville-devant-Nancy, Saulxures-lès-Nancy, Fléville et Art-sur-Meurthe). Ces territoires ont en effet moins fait l’objet du processus d’extension urbaine de l’agglomération et ont conservé un tissu urbain rural.

Nancy était entourée d’une ceinture verte de maraîchage qui a pratiquement disparue aujourd’hui. Ainsi, la communauté urbaine compte encore, parmi les 37 exploitations agricoles, neuf maraîchers qui exploitent des terrains sableux le long de la Meurthe.

Le diagnostic de l’agriculture sur la communauté urbaine du Grand Nancy montre des entreprises agricoles aux caractéristiques similaires à celles des exploitations du département, dont la surface agricole utile (SAU) est de 111 ha pour les exploitations à temps complet. Par ailleurs, sur l’ensemble du département, les terres labourables sont un peu plus importantes que les prairies.

A Maxéville

Sur le ban communal, il n’existe plus de siège d’exploitation, ni même de surface agricole.

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c. Faune et flore

A l’échelle de l’agglomération

Grâce à la Charte de l’Environnement, un certain nombre d’inventaires non exhaustifs ont été réalisés sur la flore, les oiseaux et les reptiles. Du fait de la diversité des milieux et de leur imbrication facilitant les échanges (milieux forestiers sur les plateaux et en plaine, zones humides et cours d’eaux, milieux salés continentaux, pelouses calcaires sur les coteaux, milieux en mutations favorisant la recolonisation, on recense un certain nombre d’espèces dont certaines sont d’intérêt régional, voire national. Au niveau flore, on recense 610 espèces sur 1 500 présentes en Lorraine dont 13 sont protégées régionalement ou nationalement et 34 présentent un intérêt patrimonial local.

En matière de faune

Au niveau de l’avifaune, on recense à peu près 150 espèces d’oiseaux. Sur ces 150 espèces, on en recense 90 sur les bords de Meurthe. Ce chiffre est intéressant si on le rapporte au nombre d’espèces observables en Lorraine (à peu près 300).

Dans ce bilan, on peut remarquer que :

- 22 sont inscrites à l’annexe I de la Directive Oiseaux - 20 ont un statut de conservation défavorable en France - 64 ont un statut de conservation globalement défavorable en Lorraine dont 47 ont un statut particulièrement défavorable (« en danger »à « en déclin ») et 17 ont un statut « à surveiller ».

La présence de certaines espèces à forte valeur patrimoniale souligne l’existence de milieux disposant encore de bonnes potentialités d’accueil pour l’avifaune malgré une forte pression urbaine.

Au niveau herpétologie (amphibiens et reptiles), on recense 12 espèces d’amphibiens sur les 18 présentes en Lorraine et 8 espèces de reptiles sur les 9 présentes en Lorraine. Toutes ces espèces sont protégées au niveau national sauf la tortue de Floride.

En matière de flore : Se trouve sur l’agglomération une diversité qui se traduit par :

- une végétation halophile d’origine industrielle entre Art-sur-Meurthe et Laneuveville-devant- Nancy. Ce site constitue un milieu rare à l’échelle nationale (uniquement en Lorraine et en Auvergne, hors près salés littoraux) et accueille 48 espèces recensées, - une végétation des eaux courantes et stagnantes regroupant 158 espèces recensées dont 5 protégées régionalement, - des complexes agro-pastoraux (prairies et pelouses) regroupant 143 espèces recensées dont une protégée régionalement, - des pelouses calcaires regroupant 125 espèces recensées dont une protégée régionalement et des plantes exogènes ramenées par les militaires,

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- une chênaie thermophile avec la présence du Laser trilobum (présent uniquement en Lorraine au niveau national) dans les boisements de coteaux regroupant 120 espèces recensées dont une protégée au niveau national et deux régionalement, - une hêtraie neutrophile et chênaie-charmaie regroupant 119 espèces recensées dont deux protégées régionalement, - des milieux en mutation comme les carrières Solvay au niveau du terril regroupe 30 espèces recensées dont une d’intérêt patrimonial car rare en Lorraine et les coteaux en friche regroupant 38 espèces recensées.

Concernant Maxéville :

En matière de faune.

Sur le territoire de Maxéville, près d’une quarantaine d’espèces d’oiseaux sont recensés tels que martinet noir, hirondelle de cheminée et de fenêtre, corbeau freux, choucas des tours, mouette rieuse, corneille noire, cygne tuberculé, colvert, mésange bleue et charbonnière, serin cini, moineau domestique, pouillot véloce, pics vert et épeiche, faucon crécerelle, pinson des arbres, buse variable, tourterelle turque, bouvreuil, étourneau, fauvette à tête noire, merle noir, pie, rouge- gorge, grimperau, sitelle, torchepot, verdier, héron cendré, grand cormoran, alouette des champs, épervier, grèbe castagneux, poule d'eau, foulque, troglodyte, pigeons ramier et biset,… Sachant que les espèces forestières n'ont pas été recensées et qu'il s'agit là autant d’espèces nicheuses, qu'hivernantes ou de passage.

En matière de la flore : Maxéville est concernée par la chênaie thermophile et les milieux en mutation. La commune accueille sur son territoire un peu plus de 20 % de surface boisée et forestière. Les essences forestières dominantes sont présentes sous forme de futaie à base de chênes, de charmes et de hêtres. Des pins et diverses essences calcicoles sont également rencontrées. En certains endroits des coteaux, sur des sols plus lourds, on trouve des essences résistantes aux milieux asphyxiants, tels que les cerisiers, peupliers, frênes, aubépine, acacias, noisetiers.

Situés dans le fond de vallée et de talweg, sites gorgés d’eau, on trouve des saules et un cortège d’espèces hydrophiles.

Séparé du centre de Maxéville par l’autoroute A 31, le secteur du Haut des Vignes accueille les espaces de vergers et de jardins familiaux. La commune a engagé des actions visant à la revalorisation des coteaux, elles se traduisent par :

- une Opération Programmée d’Amélioration des Vergers en en partenariat avec le Grand Nancy ; - la création d’un verger pédagogique destiné à transmettre des savoirs-faire ; - la constitution d’un verger conservatoire permettant la préservation d’une diversité de variétés Lorraines d’arbres fruitiers.

Par contre, le secteur du Plateau, initialement site agricole, puis secteur d’exploitation de matériaux calcaires pour les usines Solvay, le secteur du Plateau est partagé par la tranchée de l’A 31, a subi de profonds bouleversements dans le fonctionnement de son écosystème initial.

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L’acquisition par les collectivités (Indivision Solvay regroupant Etablissement Public Foncier de Lorraine, Grand Nancy, Ville de Nancy, ville de Maxéville) dès les années 80 a permis l’enclenchement d’un processus de requalification paysagère pour ces espaces fortement dégradés.

Les actions de réhabilitation pour les carrières Sud après exploitation se sont traduites par un pré- verdissement destiné à re-végétaliser le fond de la carrière Sud, complété par d’immenses travaux de terrassements et de remodelage du front de taille nord (près d’un million de mètres cubes de matériaux rapportés). L’ensemble des travaux ont eu comme principal objectif de recomposer un espace paysager et de préfigurer une ouverture à l’urbanisation du site.

Les carrières Nord, espaces partagés avec la commune de Champigneulles, ont fait également l’objet d’actions paysagères plus modestes (sécurisation des fronts de tailles, préfiguration des accès au fond de carrière, …) menées par la société GSM dans le cadre des dernières campagnes d’exploitations de matériaux calcaires.

3. Paysages

A l’échelle de l’agglomération

La diversité du relief, de l’occupation des sols et des utilisations de l’espace sont des facteurs naturels et anthropiques qui concourent à la variété et à la richesse des paysages sur l’agglomération.

La situation topographique de l’agglomération, s’apparentant à un amphithéâtre, permet de distinguer de grandes entités paysagères souvent caractéristiques de plusieurs ensembles de communes. D’ouest en est, le Grand Nancy offre ainsi une succession de grands paysages.

Tout d’abord, le plateau couvert par la forêt de Haye (12 000 hectares) offre un paysage à dominante naturelle et boisée. Il s’étend sur les communes de Maxéville, Laxou, Villers-lès-Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy, Houdemont et Ludres et forme, lorsque l’on vient de , un épais écrin vert autour de l’agglomération.

Par la suite, le plateau laisse place aux dénivelés des communes de coteaux, de l’ouest du territoire communautaire. Ces pentes sont occupées par le triptyque traditionnel et fonctionnel lorrain (espaces boisés, jardins ou vergers et pacages) qui s’organise autour des villages anciens. Cette composition favorise des paysages communs, à dominante naturelle et arbustive, sur les communes de Laxou, Villers-lès-Nancy et Vandœuvre-lès-Nancy. Au nord-est, la commune de Malzéville est également constituée d’importants secteurs de coteaux qui offrent des paysages similaires.

La vallée de la Meurthe est également un élément de structuration qui unit fortement les territoires traversés mais qui, en même temps, offre des paysages diversifiés, marqués par des séquences urbaines ou sauvages.

Révision janvier 2008 30 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Ainsi, entre Maxéville et Tomblaine, le cours de la rivière a fait l’objet d’aménagements et d’opérations de recalibrage qui ont permis l’urbanisation d’anciens secteurs inondables et, notamment à Nancy, la reconquête de l’ensemble du secteur Meurthe canal. Les paysages offerts y sont principalement urbains avec, selon les endroits, une proximité plus ou moins forte entre la rivière et les quartiers. Au sud de l’agglomération, les paysages sont essentiellement sauvages et préservés par les zones d’expansion des crues localisées sur les communes plus rurales de Art- sur-Meurthe et de Laneuveville-devant-Nancy. Ces espaces font le plus souvent l’objet d’une exploitation agricole, compatible avec les risques d’inondations.

Les territoires du sud et de l‘est de l’agglomération sont donc encore marqués par des paysages agricoles même si certaines communes connaissent, depuis quelques années, une progression significative de leurs espaces urbanisés. Ces terres agricoles qui assurent la continuité de la ceinture verte de l’agglomération sont ponctuées de petits espaces boisés interstitiels.

L’ensemble et la diversité des espaces verts de l’agglomération contribuent ainsi à structurer son territoire grâce au maintien d’un développement équilibré entre les espaces construits et les espaces naturels. Cet équilibre doit être maintenu grâce à un programme d’actions définies dans le cadre du plan paysage qui doit être élaborée par la communauté urbaine du Grand Nancy.

Les grandes structures paysagères de Maxéville

Plusieurs grandes séquences paysagères de qualité sont présentes sur Maxéville :

- 1/ - le secteur du Plateau de Haye, - 2/ - les coteaux qui dominent la vallée de la Meurthe, - 3/ - le centre ancien et ses espaces de verdure, - 4/ - la rive gauche de la Meurthe.

a. Le secteur du Plateau de Haye

Très nettement perceptible depuis toute l’agglomération, le Plateau de Haye s’identifie par deux caractéristiques fortes :

- la présence du front de côte qui marque la limite du plateau de Haye, particulièrement mis en évidence par une nette cassure topographique et sa couverture forestière ;

- les différents modes d’implantation du bâti qui opposent la faible densité des secteurs disparates d’habitats individuels à la présence visuelle incontournable et massive des grands ensembles du Haut-du-Lièvre et de Champ-le-Bœuf. La volumétrie des bâtiments, celle des deux barres de logements et de la tour panoramique, apparaît aujourd’hui comme une véritable donnée paysagère.

Les carrières Solvay

L’acquisition par les collectivités (Indivision Solvay regroupant l’EPFL, le Grand Nancy, la Ville de Nancy, et la ville de Maxéville) dès les années 80, a permis l’enclenchement d’un processus de requalification paysagère pour ces espaces fortement dégradés par des années d’exploitation de matériaux calcaires.

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Ces actions pour les carrières Sud se sont traduites par un pré-verdissement destiné à re- végétaliser le fond de la carrière Sud, complété par d’immenses travaux de terrassements et de remodelage du front de taille nord (près d’un million de mètres cubes de matériaux rapportés). L’ensemble des travaux a eu comme principal objectif de préfigurer une ouverture à l’urbanisation du site et d’assurer un remodelage du front de taille.

Les carrières Nord

Ces espaces partagés avec la commune de Champigneulles ont fait également l’objet d’actions paysagères plus modestes (sécurisation des fronts de tailles, préfiguration des accès au fond de carrière, …) menées par la société GSM dans le cadre des dernières campagnes d’exploitation de matériaux calcaires.

Sur le plateau, la présence du massif forestier de la forêt de Haye souligne partiellement la limite communale Ouest. Plus au Nord, les pentes dénudées du terril, tumulus artificiel résultant de l’ancienne exploitation de matériaux calcaires par l’entreprise Solvay, en marquent l’extrémité.

b. Les coteaux

Véritable transition paysagère entre le plateau de Haye et la vallée de la Meurthe, les coteaux de Maxéville dominent les zones urbaines de Maxéville-bas et offrent ainsi une toile de fond boisée aux zones d’habitat du centre ancien de la commune.

Le coteau offre une double orientation au Nord-Est et à l’est. Il s’offre aux vues lointaines comme partie de l’ensemble des coteaux qui marquent la limite Ouest de la zone agglomérée du tissu urbain nancéien. Les boisements sont caractéristiques de ces coteaux créant une ligne verte en bordure du plateau de la forêt de Haye.

La forêt communale a été renforcée par le biais d'acquisitions foncières : c'est le cas notamment du bois du Chêne du Bon Dieu. D'autres acquisitions sont projetées. Des itinéraires pédestres ont été aménagés dans cet espace forestier. Un sentier pédagogique a été mis en place par la Ligue de Protection des Oiseaux. Un belvédère devrait être établi une fois les acquisitions foncières adéquates réalisées.

Au-dessous des secteurs boisés, des espaces de vergers et de jardins sont entretenus, sur des pentes plus douces avant d’arriver sur la partie des coteaux où se trouve le centre historique de Maxéville. La commune de Maxéville, a engagé pour ses espaces des actions visant à la revalorisation des coteaux, (Opération Programmée d’Amélioration des vergers, création d’un verger pédagogique, constitution d’un verger conservatoire,…).

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c. Le village urbain de Maxéville-centre

Entre la partie la plus abrupte des coteaux et le lit majeur de la Meurthe, pincé entre des grandes voies de transit se déploie le centre historique de Maxéville. La partie centrale de la commune offre des allures de village, en effet, la préservation de grandes zones de vergers et de jardins privés vient enserrer les secteurs urbains par des espaces de verdure.

Ces espaces de vergers constituent sur la commune une véritable trame verte qui assure une transition paysagères de qualité entre le plateau de Haye et la vallée de la Meurthe

d. La rive gauche de la Meurthe

La Meurthe, limite communale naturelle entre Maxéville et Malzéville, constitue un lieu de promenade privilégié et de plus en plus recherché. Les travaux d’aménagement de cette deuxième section engagés dès 1986 ont permis de lutter contre les inondations et de développer des itinéraires de loisirs dans le cadre de l’aménagement des berges.

Dans le cadre des opérations de requalification des berges de Meurthe, des plantations ont été réalisées afin d’agrémenter le parcours qui se situe à proximité de sites industriels. Des sentiers proposent des parcours aux marcheurs et cyclistes, par ailleurs, le réaménagement des berges de Meurthe facilite la pratique des activités en lien avec l’eau .

La poursuite de l’aménagement des berges du canal constitue maintenant un enjeu en matière d’aménagement paysager pour la commune de Maxéville.

e. Des infrastructures contraignantes sur le plan paysager

La situation de Maxéville, porte d’agglomération, si elle est porteuse d’une certaine dynamique notamment en matière économique, induit de nombreux effets de coupure.

En effet, le territoire communal de Maxéville concentre dans sa partie Ouest un ensemble d’infrastructures qui se déploient ensuite pour irriguer toute l’agglomération, à savoir :

- l’autoroute A 31 avec la bretelle de sortie de Nancy-centre, - la RD 570 (route de Metz), - la voie ferrée Paris-Strasbourg qui pourrait voir son volume augmenter par l’introduction d’une troisième voie, - la voie ferrée Jarville-Champigneulles, - la Meurthe, - le canal de la Marne au Rhin.

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Il faut rajouter aussi les voiries en projet à l’étude :

- le boulevard urbain Meurthe-canal (jonction entre l’A 31 et la RD 674) dont l’emprise devrait se situer au niveau de la voie ferrée Jarville-Champigneulles, laquelle sera légèrement décalée,

- la réaménagement de l’échangeur de l’A 31 situé au droit du parc d’activités de la ZAC St Jacques II.

Toutes ces infrastructures constituent des coupures visibles dans le paysage communal, d’autant plus qu’elles sont concentrées dans un fuseau étroit dont la largeur varie de 500 à 1 500 mètres dans la partie urbanisée de la commune.

C. LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

Les communes de l’agglomération sont soumises à un certains nombre de risques naturels et technologiques.

Mouvement de Effondrement Nombre total de risques Communes Inondations Barrage Industriel TMD terrain minier majeurs par communes

Art-sur-Meurthe 1113 Dommartement 1 1 Essey-les-Nancy 1113 Fléville-devant-Nancy 112 112 Houdemont 112 Jarville-La-Malgrange 1113 Laneuveville-devant- 111115 Nancy Laxou 112 Malzéville 11 1 14 Maxéville 11 11 15 Nancy 11 11116 Pulnoy 11 2 Saulxures-lès-Nancy 11 Seichamps 1113 Tomblaine 1113 Vandœuvre-lès-Nancy 112 Villers-lès-Nancy 1 1 St Max 11

Total 7 12 3 9 4 16 51

La loi du 22 juillet 1987, a rendu obligatoire la prise en compte des risques naturels dans les documents d’urbanisme, obligation renforcée par la loi SRU (art. R 123.11), la Communauté Urbaine du Grand Nancy exerçant la compétence de l’urbanisme réglementaire, et les services de l’État ont défini conjointement une méthodologie pour l'élaboration d’un atlas de l'aléa « mouvements de terrain » sur l'ensemble des communes de l'agglomération affectées par ce risque. Ce travail aboutira à la prescription de PPR communaux.

Révision janvier 2008 34 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Le risque est la confrontation d'un aléa avec des enjeux.

Le PPR apporte des solutions réglementaires. Il réglemente l'utilisation des sols en fonction des risques naturels auxquels ils sont soumis et définit les règles d’urbanisme, de construction et de gestion qui s’appliqueront au bâti existant et futur. Il réglemente donc fortement les nouvelles constructions dans les zones très exposées. Dans les autres secteurs, il veille à ce que les nouvelles constructions n'aggravent pas les phénomènes (facteurs de risques) et ne soient pas vulnérables en cas de catastrophe naturelle. Ces règles peuvent traiter de l'urbanisme, de la construction ou de la gestion des espaces.

La réglementation dépend :

- de la vocation de la zone (urbaine, rurale), - de l’importance du risque et son impact (humain ou économique), - de la destination ou l’usage des constructions.

Ainsi dans le cadre du porter à connaissance de la présente révision, l'Etat a produit une cartographie des aléas mouvements de terrains. A partir du moment où le terrain d'assise d'un projet s'inscrit dans les zones à risque ainsi mises en évidence, il est fortement recommandé de réaliser une étude géotechnique afin de prendre les dispositions constructives adéquates.

1. Les risques naturels

La diversité des sites rencontrés sur la communauté urbaine du Grand Nancy expose la population à divers risques naturels.

a. Les risques liés aux inondations

A l’échelle de l’agglomération

Enfin, la présence de la Meurthe implique des problèmes d'inondabilité de la vallée. L'agglomération nancéienne est vulnérable face à ce risque majeur du fait de l'intense urbanisation du lit mineur et majeur de la Meurthe mais de grands travaux d’aménagement ont été entrepris pour limiter au maximum ces risques d’inondation. D'autre part, l'imperméabilisation du sol (bâtiments, voiries, parkings, etc.) limite l'infiltration des pluies et accentue le ruissellement, ce qui occasionne la saturation et le refoulement du réseau d'assainissement des eaux pluviales.

La commune de Maxéville est concernée par des zones inondables liées aux crues de la Meurthe.

Un plan des surfaces submersibles (PSS) a été établi en 1956. Néanmoins, suite à la réalisation des travaux de recalibrage de la Meurthe et notamment leur 4e phase qui s’étend du barrage de Nancy au pont de la Concorde, les surfaces soumises au risque d’inondation ont été largement diminuées ce qui a permis de reconquérir différents espaces en bord de Meurthe. Des études ont été réalisées par SOGREAH dans le cadre des aménagements de la Meurthe, sur la révision des zones submersibles. Elles serviront de base à l’élaboration d’un plan de prévention de risques (PPR) destiné à remplacer l’actuel PSS du 10 septembre 1956 valant PPR.

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La Meurthe, affluent de rive droite de la Moselle, connaît des débordements assez fréquents. Elle prend sa source dans le massif des Vosges, traverse les Vosges et la Meurthe & Moselle avant de rejoindre la Moselle à Frouard et . La Meurthe, dans le département de Meurthe-et-Moselle, a connu de nombreuses crues, dont la crue de fin 1947 –début 1948, et plus récemment les crues de 1982 et 1983 (périodes de retour de 20 à 40 ans). La crue de 1947–1948 est un peu supérieure à la crue centennale. C'est la crue de référence pour la prévention des risques.

L'Atlas des Zones Inondables (AZI) de la Meurthe est une cartographie des secteurs de vallée soumis aux crues de cette rivière, établi à la suite d'une étude hydraulique complète. Il constitue un outil d'amélioration de la connaissance. Il présente les contours rétablis des zones inondables par les crues caractéristiques de la Meurthe. L'atlas constitue un outil d'amélioration de la connaissance pour l'élaboration du Plan de Prévention des Risques inondation (PPRi). Il sert aussi à l'amélioration de la prévision de crues, à la protection contre les pollutions, etc. Cet atlas représente la limite de l'inondation ainsi que la hauteur calculée de submersion.

Les niveaux d’aléas d’inondation sont :

- aléa faible à : moins de 1 m d’eau en crue de référence - aléa fort : de 1 à 2 m d’eau en crue de référence - aléa très fort : plus de 2 m d’eau en crue de référence.

Une étude hydraulique complète des écoulements de crue a été entreprise et des simulations informatiques (par utilisation de modèles numériques) ont été effectuées. Les résultats de cette étude et son application à la topographie actualisée ont permis de présenter les zones inondables pour les maxima de diverses crues caractéristiques, centennale, décennale, trentennale. Toutefois, ces différentes crues, dont les courbes des débits ont été reconstituées, sont appliquées et ses effets simulés par le modèle numérique au fond topographique de vallée actuel : il a donc bien été cartographié l'ensemble des zones qui seraient théoriquement inondées si ces crues se reproduisaient et non pas les zones qui ont réellement été inondées à cette époque (information historique mais qui n'a plus valeur de référence compte tenu des modifications apportées au fil du temps dans le fond de vallée).

La représentation cartographique se traduit par des tramages de plus en plus foncés par tranches successives de hauteur de submersion :

▪ bleu très clair : submersion comprise entre 0,00 et 0,50 mètres ▪ bleu clair : submersion comprise entre 0,50 et 1,00 mètres ▪ bleu clair dense : submersion comprise entre 1,00 et 1,50 mètres ▪ bleu moyen : submersion comprise entre 1,50 et 2,00 mètres ▪ bleu foncé : submersion supérieure à 2,00 mètres.

Ce nouvel atlas, réalisé dans l'état actuel du fond de vallée après aménagement de la Meurthe suite aux crues de 1982-83, est destiné à servir de base scientifique à la révision sous forme de plans de prévention des risques « inondations » des plans de surfaces submersibles de 1956.

Ce document prend en compte tous les travaux hydrauliques réalisés sur la Meurthe par la communauté urbaine (construction d’un nouveau barrage, endiguement, rescindage et creusement du lit, végétalisation et aménagement des berges). Néanmoins, la commune connaît encore des zones inondables liées à la Meurthe et à des remontées d’eaux par les réseaux. De plus, dans les zones urbaines et inondables, l'urbanisation peut quelquefois être autorisée sous certaines conditions.

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b. Les risques liés aux mouvements de terrain

A l’échelle de l’agglomération

La présence de coteaux calcaires à l'ouest de l'agglomération et au niveau du plateau de Malzéville pose des problèmes de glissements de terrains, de chutes de pierres, de coulées de boues et d'effondrements ou d'affaissements ayant des conséquences matérielles ou humaines plus ou moins graves. Ce phénomène d'instabilité des sols est aggravé par la présence d'anciennes exploitations minières à flanc de coteaux.

Par ailleurs, la base du talus du coteau, la vallée de la Meurthe et les plaines du sud-ouest de l'agglomération ont une composition géologique argileuse pouvant gonfler et se tasser sous l'effet de l'eau ou, au contraire, de la sécheresse. Dans les deux cas, ceci peut avoir des conséquences pour les constructions.

A l’échelle de Maxéville

En ce qui concerne le niveau géotechnique, il faut être particulièrement vigilant :

- aux bords extrêmes du plateau qui sont des zones dangereuses pour les grandes constructions dans la mesure où le rebord, très aminci par l'érosion, est fréquemment déversé, formant des blocs de grande dimension en équilibre sur les marnes sous- jacentes. Souvent même, des glissements de grande dimension ont détaché du plateau et déplacé sur les marnes, des panneaux de calcaire bajocien de plusieurs centaines de mètres.

- au niveau des formations marneuses de versant (Toarcien) qui peuvent être sujettes aux glissements de masse ou superficiels, glissements naturels ou se produisant lorsque l'on impose une charge ou une modification de régime hydraulique.

Ces phénomènes sont accentués par le climat de la région de type continental océanique. Il accélère l’érosion des calcaires, les alternances gel-dégel de l’hiver favorisent l’ouverture des fractures et les eaux de ruissellement favorisent l’érosion superficielle des sols puis par infiltration, la dissolution des calcaires avec formation de cavités karstiques.

Ce sont des glissements marqués par des mouvements de masse qui se développent dans des matériaux meubles et en général fins. Ces glissements se différencient en trois types distincts :

Les glissements profonds circulaires sont des mouvements caractérisés en général par l'existence d'une zone de départ nette et par un bourrelet frontal plus ou moins marqué. Il se produit en particulier en terrains meubles (schistes carton, formations marneuses sus-jacentes, manteau d’altération et colluvions), dans les roches homogènes à faible cohésion ou très divisées. Leur moteur est de façon importante l’eau à travers par exemple la modification de conditions hydrauliques locales ou à des épisodes pluvieux. La commune n’est pas sujette à ce genre de glissements de grande ou petite ampleur. Le déclenchement d’un phénomène régressif sous l’effet d’actions humaines (remblais-déblais, inflitration d’eau,...) n’est pas à exclure. Sur le territoire de Maxéville, le seul glissement de volume relativement important concerne le terril de l’exploitation Solvay. Il n’a eu aucune incidence sur le secteur bâti.

Les mouvements de reptation sont caractérisés par un moutonnement de faible amplitude, relativement serré et par l’absence de surface de rupture nette. C’est un glissement lent de faible profondeur. En secteur urbanisé, la reptation peut provoquer une fissuration des structures à fondations très superficielles telles que les murets de jardin, ou bien désorganiser certaines clôtures ou trottoirs de voiries. Sur le ban communal, ce phénomène affecterait principalement les colluvions marneuses recouvrant le Toarcien.

Révision janvier 2008 37 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Les glissements superficiels sont caractérisés par un bourrelet de pied, des formes moutonnées ou des terrassettes en surface, une surface de rupture nette et une géométrie relativement plane. Ces glissements sont souvent induits par un déboisement ou l’abandon en friches de terrains cultivés. Il n’est pas recensé de type de glissement sur le ban communal. Sur le territoire communal, aucun glissement superficiel n’a été noté historiquement. Mais certains indices laissent penser que le risque existe et que certains ouvrages en ont souffert et que d’autres en souffrent. Ils sont principalement situés aux extrêmes Nord et Sud : Les Folies, La Justice, Le Grand Sauvoy.

Le territoire de Maxéville est aussi concerné par des zones à risque de tassement ou d’affaissement. On a observé ce phénomène dans le cimetère Nord. L’eau circulant à l’interface entre les colluvions de pentes et les marnes ou argiles s’infiltre par des fissures. La circulation hydrique provoque la dissolution du calcaire et emporte les parties fines. Une cavité se crée et se développe au cours du temps. La cavité se comble par effondrement du toit provoquant des dépressions en surface dans les colluvions de pentes. Dans le secteur du Plateau, la présence de karsts en profondeur est très fortement pressentie car tous les élements favorables à leur création existent : fortes circulations d’eau, faiblesses strucuturales dans les calcaires, couches peu perméables en base. Les secteurs des ZAC St Jacques (réseau de failles) et de la rue Jean Monnet (creux synclinal) sont concernés.

La méthode de définition de l’aléa consiste à réaliser une synthèse des données recueillies sur le secteur (anciens mouvements, géologie, hydrogéologie, topographie, végétation...) et à définir les secteurs pour lesquels les différents paramètres sont propices au déclenchement d’un glissement de terrain ou pourraient le devenir. Ensuite, la définition de l’aléa se réalise en référence aux mouvements naturels observés dans la région.

Cinq niveaux d’aléas sont retenus : très fort ; fort ; moyen ; faible ; présumé nul.

Un secteur est recencé comme aléa très fort : les falaises de carrière non entretenues, sans protection et comportant des signes de dégradation avancée. Et notamment, celles en bordure d’autoroute.

Les secteurs d’aléa fort sont localisés sur le secteur des carrières, à mi-pente du coteau aucun front de carrière n’a donné lieu à des travaux de renforcement et de sécurisation durables. Sur le coteau, certains secteurs sont soumis à un équilibre dynamique qui pourrait être rompu par exemple par déboisement ou terrasse mal contrôlés.

Les secteurs d’aléa moyen sont :

- les secteurs limitrophes au terril peu fréquentables puisque nécessitant une autorisation d’accès. Néanmoins, on remarque des traces de passage. Localement des petits mouvements de solifluxion ont été repérés. En raison d’un faible développement végétal, une intense érosion y règne ; - Sur les pentes boisées de cuesta où la pente n’est pas trop forte et la puissance de la végétation restreignent les risques de mouvement ; - Au lieu dit “Des Folies” et du bout du sentier de la Justice ; - D’un massif en avancée topographique situé à l’ancien débouché des mines vers les n° 34- 38 rue du 13 septembre 1944 ; - Des terrains en contrebas de l’avenue du Général Patton, à la jonction avec l’avenue Pinchard et la bretelle de liaison avec l’autoroute A31.

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Les secteurs d’aléa faible sont :

- les secteurs limitrophes aux zones d’exploitation comportant des remblais non consolidés et des zones de décharge sauvage - zone au-dessus du terril, reboisé et ayant souffert de la tempête de 1999 avec une érosion superficielle sous forme de chenaux d’écoulement - zones bénéficiant de la protection apportée par les aménagements de l’A31 et par une configuration structurale évacuant les eaux vers l’Ouest. Ces zones sont principalement situées au niveau du village et aux lieux dits Les Pourveaux, La cote Le Prêtre, Le Froid Côté, l’avenue Pinchard, Les Folies, Les Hérissés, La Justice, le Chaud Côté, la République, Près de l’Eglise, Derrière l’Eglise et l’avenue du Général Patton. - zones de berges et de reliefs alluviaux du fait de la présence dynamique de l’eau en partie basse, notamment au lieu dit les Fourches Patibulaires.

c. Les risques miniers

A l’échelle de l’agglomération

L’agglomération est aussi concernée par les risques miniers qui peuvent se traduire par des phénomènes d’affaissement de terrain ou d’effondrements. L'affaissement est un tassement de terrain caractérisé par la formation d'une cuvette en surface alors que l'effondrement est un phénomène brutal généralement accompagné de secousses sismiques et de fractures ouvertes en périphérie de la zone effondrée. Lorsqu'il y a ruine de l'édifice souterrain elle va progressivement se répercuter en surface. Les terrains vont s'affaisser ou s'effondrer pour retrouver une nouvelle assise.

Sur l’agglomération, on recense :

- Arrêté préfectoral du 19 mars 1991 délimitant un périmètre de risques d'affaissements dus à la dissolution du sel à Laneuveville-devant-Nancy (Arrêté Préfectoral du 19 mars 1991). - Exploitation du sel par dissolution en cours à Art-sur-Meurthe, Laneuveville-devant-Nancy, Saulxures-lès-Nancy - Anciens sondages d'exploitation par dissolution réalisés au toit du sel à Art-sur-Meurthe, Laneuveville-devant-Nancy, Tomblaine - Communes concernées par des zones d'aléas miniers (données fin 2004) à Nancy et Maxéville (liste non définitive, études en cours).

La concession de mine de fer dite de « Maxéville » a été abandonnée et renoncée par arrêté ministériel du 13 novembre 1992. Celle dite de « Boudonville » existe toujours.

En décembre 2004, la direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) a rendu publique une étude des aléas miniers réalisée par GEODERIS sur les concessions minières de Boudonville et de Maxéville, qui couvre l’espace compris entre le versant sud du vallon de Bellefontaine à Champigneulles au nord et la rue de la colline à Nancy au sud.

Les principaux résultats de l’étude GEODERIS montrent que :

▪ La plus grande partie du plateau est dégagée de tout aléa. ▪ De nombreuses zones de fontis se répartissent sur les bords du plateau. ▪ On retrouve aussi des fontis sous un long tronçon de l’avenue Raymond-Pinchard, accès principal du plateau côté nord, ainsi que sous l’avenue du Général Patton (accès nord de Nancy par la RD 570) et sous l’autoroute A 31 (deux secteurs, dont un à proximité du mur de soutènement récemment construit entre l’A 31 et la rue de la République).

Révision janvier 2008 39 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Les risques miniers concernent essentiellement les secteurs du plateau de Haye. Les risques de fontis concernent l’extrême Est de la ZAC, au niveau du rebord du plateau. Des risques de mouvements résiduels concernent la partie Est de la ZAC, au-delà de l’actuelle rue Jean-Monnet.

Au niveau du secteur des mines, la présence de galeries liées aux concessions de Champigneulles, Bellefontaine, Maxéville et Boudonville ont un impact sur la stabilité du site apportant une garantie hydrogéologique de transfert des eaux de la nappe des calcaires vers l’Ouest. Les galeries constituent des drains potentiels en cas de montée importante des eaux.

L’autoroute A 31 passe dans une zone sensible. Mais les aménagements ont réduit le risque de mouvement. Néanmoins, certains secteurs ont souffert de l’impact des travaux (par les vibrations et chocs divers).

Par ailleurs, des activités minières ont été menées sur le ban communal de Maxéville. Des zones de défruitement sont présentes sur les hauts de coteaux et ont également fait l'objet d'une communication par l'Etat dans le cadre du porter à connaissance. Une cartographie et une notice accompagnent ces informations.

La commune est aussi concernée par les risques miniers. En décembre 2004, la direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) a rendu publique une étude des aléas miniers réalisée par GEODERIS sur les concessions minières de Boudonville et de Maxéville, qui couvre l’espace compris entre le versant sud du vallon de Bellefontaine à Champigneulles au nord et la rue de la colline à Nancy au sud.

Les principaux résultats de l’étude GEODERIS sont les suivants :

La plus grande partie du plateau est dégagée de tout aléa.

De nombreuses zones de fontis se répartissent sur les bords du plateau sur Nancy et Maxéville.

Sur Nancy et Maxéville, on retrouve des fontis sous un long tronçon de l’avenue Raymond- Pinchard, accès principal du plateau côté nord, ainsi que sous l’avenue du Général-Patton à Maxéville (accès nord de Nancy par la RD 570) et sous l’autoroute A 31 (2 secteurs, dont un à proximité du mur de soutènement récemment construit entre l’A 31 et la rue de la République à Maxéville).

Les zones de fontis concernent pour certaines des enjeux importants. Il est donc nécessaire d’étudier sans délais les mesures à prendre pour éviter d’éventuels accidents. La DRIRE et GEODERIS réaliseront les études nécessaires.

En fonction de l’expérience acquise sur les zones d’exploitation minière du Nord du département, les principes suivants sont recommandés :

- La zone de mouvements résiduels peut être rendue constructible, sans trop de contrainte, sous réserve du respect des dispositions constructives émanant du rapport CSTB.

- Les zones de fontis seront considérées inconstructibles (application de l’article R. 111-2 du Code de l’urbanisme). Seuls les travaux sans rapport avec le risque ou ayant pour effet de diminuer la vulnérabilité de la construction ou d’augmenter la sécurité des personnes seront autorisés.

Toute information concernant les aléas risques naturels n’est pas opposable aux autorisations d’urbanisme mais doit être prise en compte par les administrations. La prise en compte de ces cartes est réalisée par une mention de l’existence potentielle d’un aléa dans le chapeau du réglement des zones concernées.

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d. Historique des arrêtés de catastrophe naturelle

La commune de Maxéville a fait l’objet d’un certain nombre d’arrêtés dit de « catastrophe naturelle » :

Type de catastrophe Publication au Début le Fin le Arrêté du JO du Inondation - Par une crue (débordement de cours 08/12/1982 31/12/1982 11/01/1983 13/01/1983 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée de 08/12/1982 31/12/1982 11/01/1983 13/01/1983 boue Inondation - Par une crue (débordement de cours 08/04/1983 12/04/1983 16/05/1983 18/05/1983 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée de 08/04/1983 12/04/1983 16/05/1983 18/05/1983 boue Inondation - Par une crue (débordement de cours 25/05/1983 30/05/1983 20/07/1983 26/07/1983 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée de 25/05/1983 30/05/1983 20/07/1983 26/07/1983 boue Inondation - Par une crue (débordement de cours 07/06/1997 07/06/1997 17/12/1997 30/12/1997 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée de 07/06/1997 07/06/1997 17/12/1997 30/12/1997 boue Inondation - Par une crue (débordement de cours 06/08/1999 06/08/1999 07/02/2000 26/02/2000 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée de 06/08/1999 06/08/1999 07/02/2000 26/02/2000 boue Mouvement de terrain 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 Inondation - Par une crue (débordement de cours 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 d’eau) Inondation - Par ruissellement et coulée de 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 boue Mouvement de terrain - 01/07/2003 30/09/2003 22/11/2005 13/12/2005 Tassements différentiels

Révision janvier 2008 41 PLU de Maxéville Rapport de présentation

2. Les risques technologiques

A l’échelle de l’agglomération

La prévention des risques industriels se fait à travers la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) qui sont des installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients pour la commodité du voisinage, la santé, la sécurité, la salubrité publique, la protection de la nature et de l’environnement, la conservation des sites et des monuments. Le territoire du Grand Nancy compte un certain nombre d’ICPE.

Certaines de ces installations présentent de tels risques et conséquences qu’elles sont classées sous la forme des ICPE sous autorisation et servitudes (AS), dites SEVESO. Elles sont régies par la directive 2003/105 du 16 décembre 2003, concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, modifiant la Directive SEVESO II. Leur réglementation spécifique vaut servitude d’utilité publique.

L'exploitant d'une entreprise classée SEVESO II SEUIL HAUT doit, au titre de la réglementation, élaborer un plan d'urgence interne lui permettant d'intervenir le plus rapidement et efficacement possible sur tout incident ou accident afin d'éviter qu'il dégénère en accident majeur. Il doit également mettre en place un Système de Gestion de la Sécurité (SGS) de telle sorte que son organisation même contribue à la réduction des risques ainsi qu’un Plan d’Opération Interne (POI). Il doit fournir toutes les informations nécessaires à la maîtrise de l’urbanisation et à la mise en place d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI). Il doit enfin revoir régulièrement ses études de dangers en fonction des modifications de son usine. On recense :

- le centre Gaz de France à pour du stockage souterrain de gaz référencé sous le code minier, - l’entreprise Multi Appro à Ludres pour des produits phytosanitaires référencée sous le seuil AS.

Un plan de prévention des risques technologiques (PPRT) a été élaboré en 2006 pour les installations de GDF. Un autre a été prescrit en 2007 pour l’entreprise Multi appro. L'élaboration de PPRT pour les établissements SEVESO II seuil haut1 prévoyant, entre autres : - la délimitation de zones où les constructions sont interdites ou subordonnées à des prescriptions, - l'expropriation de secteurs à risques importants d'accident et présentant un danger très grave pour la vie humaine, - l'instauration d'un droit de délaissement ; le coût étant supporté par l'Etat, la collectivité et l'industriel (art. L. 515-16 du code de l'environnement), - l'application des mesures aux constructions existantes, - l'extension des mesures (études de danger) pour le transport de matières dangereuses en lien direct avec les établissements SEVESO II.

Les obligations réglementaires des établissements classés SEVESO SEUIL BAS sont définies par l'arrêté de mai 2000 qui prévoit en particulier la mise en œuvre par l'industriel d'une Politique de Prévention des Accidents Majeurs (PPAM) et informer le public et son personnel. L’usine Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy, stockant de l’ammoniac, est concernée.

Au niveau des risques industriels, ce site de la Madeleine est soumis à un périmètre de SEVESO II qui instaure une distance d’isolement autour de ces installations de 110 m correspondant à un périmètre de sécurité relatif au stockage de l’ammoniac.

Révision janvier 2008 42 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Dans le but de minimiser les risques relatifs à ces installations, la loi 76-663 du 19 juillet 1976 modifiée par la loi n° 87-565 du 22 juillet 1987 définit des procédures relatives aux installations classées pour la protection de l’environnement suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut présenter l'exploitation de ces installations.

Une installation peut être :

- non classée, - classée et soumise à déclaration en préfecture (installation assez dangereuse), - classée et soumise à autorisation en préfecture (installation plus dangereuse).

Cette classification s’opère pour chaque établissement en fonction de différents critères : activités, procédés de fabrication, nature et quantité des produits élaborés, stockés.

Sur le territoire de la communauté urbaine, sont ainsi soumis au régime des ICPE le CHU de Brabois, les centres de recherche, les stations services, les établissements stockant en quantité notable des produits inflammables, etc.

On dénombre aussi :

- des centres de stockage de déchets industriels : Solvay, Novacarb, - un établissement présentant un risque majeur (entrepôt FM à Ludres), - un silos à Nancy (Les Grands Moulins).

Les risques liés au transport des matières dangereuses :

Par ailleurs, l'approvisionnement en produits courants indispensables au fonctionnement d'entreprises du Grand Nancy ou hors de l'agglomération (carburant, gaz...) nécessite d'être transité à l'intérieur du tissu urbain nancéien. Ce transit s’effectue par le réseau routier (A 31, A 330...), ferré (ligne Paris-Strasbourg) ou fluvial (canal de la Marne au Rhin). Le risque de transport de matières dangereuses, ou risque TMD, est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces matières. Les principaux dangers sont : - l’explosion avec des risques de traumatisme directs ou par onde de choc, - l’incendie avec des risques de brûlures et asphyxie, - la dispersion dans l’air, l’eau et le sol de produits dangereux avec risque d’intoxication par inhalation, par ingestion ou par contact. Il est fait un cas particulier de ce type de risques car les enjeux varient en fonction de l’endroit où se développe l’accident.

Il est important de connaître : - les risques liés au TDM : flux, itinéraires, points noirs. - les points sensibles : points de captage d’eau, zones d’habitat, établissements scolaires et hospitaliers.

Le transport des matières dangereuses est soumis à l’arrêté du 1er juin 2001 relatif au transport des marchandises dangereuses par la route, dit arrêté ADR. La loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels (suite à l’explosion de l’usine AZF de Toulouse) complète les dispositifs réglementaires dans le domaine de la prévention et de la réparation des dommages. Elle vise à développer davantage la conscience du risque au sein de la population, à mieux maîtriser l’urbanisation dans les zones à risques et à mieux prévenir le danger. Elle complète les dispositifs législatifs existants en donnant la primauté à la prévention. Elle instaure notamment les PPRT (Plans de Prévention des Risques Technologiques). Ils détermineront autour des sites SEVESO les zones inconstructibles et celles où seront imposés des travaux de protection.

Révision janvier 2008 43 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Un risque technologique spécifique : le risque de rupture de barrage

L’agglomération nancéienne est soumise au risque de rupture du barrage-réservoir de Pierre- Percée. Le risque barrage est un événement accidentel se produisant sur un ouvrage appelé « grand barrage », comportant à la fois un réservoir d'une capacité supérieure ou égale à 15 millions de mètres cubes et une digue d'une hauteur d'au moins 20 mètres. La manifestation du risque « barrage » est la rupture de digue. Cette rupture, qu'elle soit partielle ou totale, entraînerait le déferlement d'une onde de submersion, plus ou moins importante, provoquant en aval une inondation. La fonction du barrage-réservoir de Pierre-Percée est, à l'origine, de sauvegarder le potentiel de production de la centrale nucléaire de CATTENOM en Moselle. En outre le barrage permet également le soutien des étiages de la Meurthe lorsque son débit devient inférieur à 7 m³/s à Damelevières. Le tracé de l'onde de submersion a été approuvé par le Comité Technique Permanent des barrages lors de sa séance du 23 juin 2000. Neuf communes de l’agglomération sont concernées par la zone d’inondation spécifique. Cette zone est en aval de la zone de proximité immédiate qui s'arrête en un point où l'élévation du niveau des eaux est de l'ordre de celui des plus fortes crues connues.

A l’échelle de la commune

La commune accueille sur l’ensemble de ses sites économiques plusieurs entreprises et activités soumises à déclaration comme la STEP (station d’épuration du Grand Nancy) et des entreprises soumises à autorisation comme les entreprises Permali, Tradilor,…

D LA QUALITE ENVIRONNEMENTALE

Lutter contre les nuisances et les atteintes à la santé constitue l’un des 12 axes de progrès définis dans le cadre de l’élaboration de l’Agenda 21 du Grand Nancy. Comme toute agglomération de taille moyenne, les nuisances et pollutions constatées sur le Grand Nancy résultent des inconvénients de l’urbain et de l’évolution des modes de vie.

1 La qualité de l’air

A l’échelle de l’agglomération

La qualité de l’air est évaluée en comparant les concentrations de polluants mesurés dans l’air ambiant avec les valeurs de références issues des différentes réglementations existantes. En Europe, la directive n°96/62/CE du 27 septembre 1996 a défini le cadre de l’évaluation et de la gestion de la qualité de l’air. La France se dote de la Loi n°96-1236 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (30 décembre 1996).

Le plan régional pour la qualité de l’air (PRQA) en Lorraine, approuvé en 2001, fixe des orientations sur cinq ans portant notamment sur : • l’organisation de la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé humaine et les milieux par un pôle sanitaire ; • la maîtrise des pollutions atmosphériques dues aux sources fixes (essentiellement la production d’énergie, la chimie et la parachimie, la sidérurgie et les traitements de surface) ; • la maîtrise des émissions dues aux sources mobiles principalement en milieu urbain ;

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• des actions de communication et d’information. Il implique ainsi les réseaux de mesure, les médecins, les services sanitaires et associations, les préfectures de département, les services régionaux (principalement Drire et Drass) pour la métrologie et le suivi sanitaire. Un plan de protection de l’atmosphère (PPA) concerne Nancy. Dans le cadre de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996, ce plan fait partie des mesures de planification visant à stabiliser et/ou réduire les émissions de polluants.

Les plans de protection de l’atmosphère (PPA) introduits par la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (1996) ont principalement pour but de ramener la concentration des polluants dans l’atmosphère à des niveaux inférieurs aux valeurs limites fixées à l’annexe I du décret modifié n° 98-360 du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l’air.

La réalisation de ces plans permettra de répondre aux exigences de l’article 8 de la directive européenne n° 96/62/CEE du 27 septembre 1996 concernant l’évaluation et la gestion de la qualité de l’air ambiant. Le suivi de ces plans fait l’objet, à ce titre, d’une attention particulière de la part de la Commission européenne.

Le code de l’environnement prévoyait que l’ensemble des agglomérations de plus de 250 000 habitants serait couvert par ces plans de protection de l’atmosphère, soit 26 plans, avant le 30 juin 1998. La parution tardive du décret d’application (2001) ne saurait justifier plus de retard dans l’élaboration des plans. Le PPA, approuvé par arrêté préfectoral, liste les mesures concrètes et précises pour maîtriser et réduire les émissions atmosphériques des sources fixes et mobiles dans l’agglomération ou la zone concernée. L’élaboration de ces PPA, sous l’égide des DRIRE, suppose notamment : l’établissement d’une concertation ouverte avec tous les acteurs intéressés par la pollution atmosphérique ; la connaissance de l’état de qualité de l’air et de ses évolutions prévisibles ; l’évaluation de l’impact des mesures déjà mises en oeuvre le cas échéant ; une articulation pertinente entre les différents outils de planification de la loi sur l’air (plan régional de la qualité de l’air, plan de déplacement urbain).

La qualité de l’air sur le territoire de la communauté urbaine du Grand Nancy est mesurée par l’association AIRLOR qui effectue des relevés en milieux urbains et périurbains. L’agglomération dispose de 5 stations de mesure : Fléville, Tomblaine, Nancy Poincaré, Nancy Kennedy, Nancy Brabois.

L’indice ATMO, qui mesure la pollution atmosphérique moyenne quotidienne, permet de disposer d’une information synthétique sur la qualité de l’air. D’après le rapport d’activité 2003 d’AIRLOR, l’étude de cet indice fait ressortir que la qualité de l’air a tendance à être stable sur l’agglomération.

L’évolution de l’indice ATMO est en grande partie dépendante de l’évolution des conditions météorologiques. Il est par conséquent difficile de dégager des conclusions sur les 4 exercices. Il est toutefois intéressant de noter que l’indice le plus fréquemment rencontré (près de 70% du temps en moyenne depuis l’année 2000) est celui qualifié de «bon». Par contre, les indices qualifiés de «moyen à médiocre» ont tendance à prendre le pas sur les «très-bon», phénomène lié aux épisodes caniculaires que nous avons connus en été 2003.

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Evolution de l'indice ATMO sur l'agglomération nancéienne

80 70 2000 60 50 2001 % 40 2002 30 20 2003 10 0 Très bon Bon Moyen à Mauvais Très Pas médiocre mauvais d'indice Source : Rapport d’activitésQualité 2003 de l'air d’AIRLOR. Bilan de la Qualité de l’air.

Les indices en 2004 sont majoritairement qualifiés de bon à très bon (de 1 à 4), avec une amélioration de la situation par rapport à 2003 : on obtient en effet 83% des indices qualifiés de bon à très bon en 2004 contre 66% en 2003, et 10% des indices qualifiés de moyen en 2004 contre 18% en 2003. Ce constat est essentiellement dû à un été 2004 très médiocre pour la saison, d’où une production limitée en ozone, polluant essentiellement à l’origine des indices de qualité d’air en cette période de l’année.

On ne dénombre pas d’industrie occasionnant des rejets atmosphériques polluants majeurs dans l’atmosphère sur l’agglomération nancéienne. La pollution constatée sur le territoire communautaire est causée principalement par la circulation automobile et les installations de chauffage des bâtiments. Néanmoins, certaines entreprises rejètent des polluants.

De par ces caractéristiques, agglomération construite dans une cuvette d’altitude moyenne de 210 mètres, son centre est implanté dans un secteur plutôt défavorable à une bonne dispersion des masses d’air.

2 Les nuisances sonores

A l’échelle de l’agglomération

La lutte contre les nuisances sonores fait partie des objectifs fixés dans le cadre de la mission développement durable menée par la communauté urbaine du Grand Nancy qui doit établir pour le 30 juin 2007 une carte de bruit rassemblant les données qui permettent d’évaluer l’exposition au bruit dans l’environnement et prévoyant son évolution. Pour mi 2008, un plan de prévention du bruit dans l’environnement définissant les objectifs de prévention et qui recense les mesures prévues pour prévenir ou réduire les nuisances sonores, sera élaboré.

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A l’échelle de la commune

La commune est concernée par trois infrastructures bruyantes, à savoir :

- l’A31, l’A33 répertoriées en classe 1 - le diffuseurs A31 Nancy Centre répertoriés en classe 3 - la bretelle autoroutière A31- avenue du général Patton la RD 570, la RD30,… répertoriée en classe 3 - avenue Pinchard, l’avenue Patton répertoriées en classe 4 - la voie ferrée Paris- Strasbourg répertorié en classe 1

niveau sonore au point de niveau sonore au point de Catégorie référence, en période diurne référence, en période nocturne dB (A) dB (A) 1 83 78 2 79 74 3 73 68 4 68 63 5 63 58

La classe 1 prévoit une bande de protection de 300 mètres de chaque côté de la voie, la classe 2, une bande de 250 mètres, la classe 3, une bande de protection de 100 mètres de chaque côté de la voie, la classe 4, une protection de 30 mètres de chaque côté de la voie et la classe 5, une bande de 10 mètres.

Lors de la construction de bâtiments nouveaux à proximité des voies existantes, des prescriptions d’isolement acoustique doivent être respectées par les constructeurs. L’objectif est de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour atteindre dans les logements un niveau de bruit de 35 dB(A) le jour et de 30 dB(A) la nuit.

3 La collecte et le traitement des déchets

A l’échelle de l’agglomération

La collecte et le traitement des déchets sont assurés par la communauté urbaine du Grand Nancy. L’agglomération collecte et élimine 100 000 tonnes de déchets par an. L’opération de collecte est assurée par la RIMMA et NANCY ENERGIE à travers des contrats d’exploitation et de concession.

Une fois collectés, les « écosacs » (contenant les déchets recyclables) sont dirigés vers le centre de tri de Ludres, ouvert début 2001, où l’on sépare les différents constituants que sont le carton, les briques alimentaires, les différents plastiques, les boîtes métalliques et aluminium. Ils sont alors mis en balles et stockés avant leur prise en charge par les repreneurs désignés par Eco- Emballages (société agréée par l'Etat et chargée de percevoir une taxe auprès des industriels et d'aider ainsi les collectivités locales sur les opérations de collecte sélective et de tri).

Les déchets non valorisables sont incinérés à l’usine de Ludres. Ouverte durant l’été 1995, elle possède un haut niveau de performance : les fumées et les effluents liquides sont traités pour rejeter le moins de polluants possible dans l’environnement. L’incinération des ordures ménagères permet le chauffage de 4 000 logements à l’aide d’un système de récupération de chaleur. Cette usine d’incinération fait l’objet d’un chantier de modernisation pour améliorer le rendement de la combustion et diminuer les rejets de polluants dans l’environnement afin d’anticiper sur les futures directives européennes qui fixent des exigences nouvelles dans le domaine de la préservation de l’environnement.

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L'incinération des déchets engendre deux sous-produits :

• Les mâchefers : leur tonnage représente près de 30 % du poids des ordures ménagères entrant. Les mâchefers de Ludres sont régulièrement définis comme valorisables et donc immédiatement réutilisables (confortement de carrières souterraines, sous couche routière…) ;

• Les résidus d'épuration des fumées d'incinération d'ordures ménagères (REFIOM) concentrent la majeure partie de la pollution contenue dans les déchets Ils représentent 2,6 % du tonnage des ordures ménagères entrant ; ces résidus sont transportés jusqu'à un centre d’enfouissement technique, analysés, traités chimiquement (selon les résultats de l'analyse), traités physiquement (transformés en blocs de béton) et enfouis sur le site.

Les filières d'élimination des déchets

recyclage CET 13% 21%

compostage 3%

incinération 63%

Source : rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’élimination des déchets (exercice 2003).

Un plan départemental d’élimination des déchets a été mis à l’enquête publique et approuvé en 2001 par arrêté préfectoral. Ce plan est opposable aux personnes morales de droit public. Ce plan permet de fixer les grandes orientations de la gestion des déchets de Meurthe-et-Moselle pour les années à venir. Les objectifs qui sous-tendent ces grandes orientations se déclinent aussi bien en termes qualitatifs que quantitatifs. Ils permettent d’une part de répondre aux exigences réglementaires et, d’autre part, d’envisager l’évolution de l’organisation territoriale de la gestion des déchets pour le département de la Meurthe-et-Moselle.

Ce plan détermine différents objectifs comme :

• la réduction des déchets à la source (limitation des usages des sacs plastiques…) ;

• le développement des déchetteries ;

• la résorption des décharges sauvages ;

• la collecte des déchets ménagers spéciaux (collectes spécifiques, déchetteries…).

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En ce qui concerne le tri sélectif par apport volontaire aux conteneurs, ont été collectées en 2003 : 5 059 tonnes de verre soit une progression de 4,4 % par rapport à 2002 et 4 899 tonnes de papier soit une progression de 0,6 % par rapport à 2002. Le verre est acheminé à l'usine de Gironcourt où, après élimination des indésirables (métal, porcelaine, ...) il est utilisé pour la fabrication de canettes. Le papier est transporté à Laneuveville où sont triées les différentes sortes de papiers et cartons avant envoi en papeterie, principalement à Golbey et Kaysersberg.

Pour les déchets encombrants (mobilier, gravats, déchets verts, bois, huiles, piles, ferraille…), neuf déchetteries ont été aménagées et réparties sur l’ensemble du territoire de la communauté urbaine. Sur place, des bennes sont mises à la disposition des usagers pour que la majorité des déchets triés puisse être recyclée. En 2003, 32 836 tonnes de déchets divers ont été collectés, soit une progression de 1,3 % par rapport à 2002. Sur ce tonnage trié, la ferraille, le bois et les cartons sont recyclés, les végétaux sont compostés et les gravats sont enfouis dans les centres d’enfouissement technique de classe 2 (déchets ménagers).

A l’échelle de la commune

Une déchetterie est implantée sur son territoire, située sur le plateau de Haye entre l’ancien secteur d’exploitation et l’autoroute A31. Elle occupe une emprise foncière de 1,7 ha, par ailleurs, sont réparties sur la commune des bornes permettant le tri sélectif du verre et du papier.

Par ailleurs, sur le territoire de la commune, le ramassage des déchets est effectué deux fois par semaine et les déchets recyclables sont ramassés une fois par semaine. Un ramassage des objets encombrants est effectué quatre fois par an.

4 L’eau potable

A l’échelle de l’agglomération

L’eau potable distribuée sur tout le territoire de la communauté urbaine du Grand Nancy est prélevée dans la Moselle à hauteur de Messein. Chaque jour, 120 000 m³ y sont puisés pour satisfaire les besoins de l’agglomération. Par ailleurs, une réserve de 3,5 millions m³ a été aménagée à Richardménil pour pallier l’insuffisance éventuelle du débit de la Moselle et prévenir le cas échéant les risques de pollution.

L’eau est ensuite acheminée par aqueduc vers l’usine E. Imbeaux de Vandœuvre-lès-Nancy où elle subit de multiples traitements. La direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS), qui effectue plus de 800 analyses annuelles tout au long du parcours effectué par l’eau, a mis en évidence que sur l’année 2003, l’eau était de bonne qualité bactériologique. A ces analyses, il faut ajouter les prélèvements faits par le Grand Nancy qui réalise plus de 200 analyses supplémentaires.

Par ailleurs, un schéma directeur eau potable est en cours d’élaboration.

A l’échelle de Maxéville

La commune est alimentée gravitairement par 3 réservoirs : Haut du Lièvre, d’une capacité de 4 215 m3, Saint Charles (20 000 m3) et Saint Jacques (2 110 m3), un volume total de plus de 544 000 m3 est distribué annuellement.

La commune de Maxéville compte 1383 foyers desservis par 38 km de réseau d’eau dont 30,6 km sont en fonte ductile et 5,2 km en fonte grise, par ailleurs sont recensés près de 350 branchements en plomb.

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Par ailleurs, le réseau incendie est assuré par 116 poteaux et bouches d’incendie répartis sur le territoire dont une présentant un débit inférieur à 30 m3.

Dans le cadre de l’aménagement du plateau, le réseau d’eau potable du Plateau et des coteaux et le réseau surpressé des grands ensembles sont alimentés par le réservoir du Haut-du-Lièvre. Ce réservoir alimente aussi le réservoir Saint-Jacques construit au nord de l’autoroute A31 pour desservir les secteurs Saint-Jacques II, les installations du Zénith et une grande partie de Maxéville. Le service de l’hydraulique urbaine de la communauté urbaine du Grand Nancy indique que « l’étude des réseaux actuels permet d’envisager la desserte en eau potable du secteur [la ZAC Ville Haute] à partir des installations existantes. Une extension du réservoir du Haut du Lièvre est possible, ainsi que l’utilisation complète de la capacité du réservoir Saint-Jacques. L’alimentation de ces réservoirs pourra également être sécurisée ».

La commune ne présente pas de problème majeur de distribution.

5 L’assainissement

A l’échelle de l’agglomération

La communauté urbaine du Grand Nancy possède un réseau d’assainissement traitant séparément les eaux usées issues de l’activité humaine et les eaux pluviales résultant de l’imperméabilisation des sols.

Les eaux usées des communes de l’agglomération nancéienne sont acheminées vers les stations d’épuration de Maxéville grâce à 750 km de collecteurs (égouts).

Un schéma directeur relatif à l’assainissement des eaux usées et pluviales sera pour sa part achevé d’ici 2007.

A l’échelle de Maxéville

Il y a près de 50,5 km de canalisations qui parcourent le territoire communal de Maxéville. Le réseau d’assainissement de la commune est de type séparatif à près de 39,5 %.

Les eaux usées recueillies par les réseaux communaux sont acheminées gravitairement vers la station d’épuration de Maxéville, après relevage par la station de Saint Jacques II. On dénombre 3 bassins de rétention des eaux de pluies, celui de Solvay, d’un volume de 2 500 m3 et enterré, du Zénith, d’un volume de 4 700 m3 et également enterré et celui de St Jacques, d’un volume de 600 m3 à ciel ouvert, qui retiennent les eaux en cas de fortes pluies et 6 déversoirs d’orages se rejetant dans la Meurthe, qui soulagent les réseaux d’assainissement toujours en période pluvieuse.

Implantée entre Meurthe et canal, cette station assure le traitement avant rejet dans le milieu naturel des eaux usées provenant du bassin nord de l’agglomération. Cette installation hydraulique a fait l’objet d’investissements importants de la part de la Communauté Urbaine, afin de mettre en oeuvre un procédé bio-technologique (système Biolift) et de renforcer l’étanchéité des installations pour une meilleure maîtrise des nuisances olfactives. Par ailleurs, une revalorisation du site est maintenant engagée avec le lancement par le Grand Nancy, d’un programme de requalification architecturale.

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Il n’y a pas de problème majeur de collecte des effluents EU et EP.

Sur le plateau, deux types de réseaux coexistent sur le secteur :

- réseau unitaire côté sud sur les rues Raymond-Pinchard et Ambroise-Paré ; - réseau séparatif côté nord sur la rue Blaise-Pascal et la RD 30.

Le secteur se raccorde au bassin versant du vallon de Maxéville au nord. Des bassins de rétention des eaux pluviales ont été réalisés au niveau du Zénith et des anciennes carrières Solvay et des techniques dites alternatives ont été mises en œuvre lors de la création du Zénith (fossé de régulation du parking) pour réguler l’augmentation des eaux de ruissellement liée à l’imperméabilisation des sols.

Au vu des caractéristiques du projet, qui privilégie les techniques alternatives de traitement des eaux de pluie, les études du service hydraulique urbaine indiquent que :

- la réalisation de quelques aménagements permettra d’acheminer les eaux usées jusqu’à la station d’épuration via le vallon de Maxéville ;

- tous les secteurs urbanisés nouveaux qui le nécessitent, seront desservis par des réseaux séparatifs.

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II. DIAGNOSTIC

A. FONCTIONNEMENT URBAIN

1. Structure de l’urbanisation de Maxéville

Trois composantes urbaines sont identifiables

L’importance du relief a favorisé un développement de la commune en une structure stratifiée qui peut se décomposer schématiquement en trois zones d’urbanisation parfaitement identifiables présentant des ambiances urbaines contrastées :

- la ville centre développée autour d’un noyau ancien, dans la continuité duquel se sont inscrits progressivement des secteurs d’habitat ouvrier (cité Solvay), des secteurs d’habitat social, et puis, plus récemment dans son extrémité Nord, des secteurs d’habitat pavillonnaires.

- la ville basse développée entre le canal de la Marne au Rhin et la Meurthe, qui offre une image de faubourg mêlant activités et habitat. Ce secteur accueille également la principale station de retraitement des eaux de l’agglomération nancéienne.

Révision janvier 2008 52 PLU de Maxéville Rapport de présentation

- le Plateau, qui a fait l’objet d’une urbanisation dès les années 60 répondant aux besoins d’extension de l’agglomération. Cette partie du territoire isolée du centre de la commune par les espaces boisés des coteaux, accueille :

- les secteurs résidentiels d’habitat social de Champ-le-Bœuf, ainsi que le secteur des Aulnes,

- la salle de spectacles du Zénith, équipement culturel majeur de l’agglomération,

- répartis de part et d’autres de l’A 31, se trouvent :

- les grands sites d’activités Saint-Jacques I et Saint-Jacques II, ils bénéficient d’une bonne accessibilité et participent au rayonnement de la commune, - les zones d’urbanisation future des anciennes carrières Solvay Sud et les secteurs de développement de zones de loisirs des carrières Solvay Nord.

2. Accessibilité/mobilité

A l’échelle de l’agglomération

La communauté urbaine du Grand Nancy a élaboré un plan de déplacements urbains approuvé le 7 juillet 2000. Il définit, sur le long terme, l’organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement sur tout le territoire du Grand Nancy. Nouvelle approbation de ce plan en 2006.

Le PDU vise en tout premier lieu à limiter les nuisances liées à l’utilisation de la voiture en ville. Par ailleurs, ce document est destiné à mettre en cohérence l’organisation des différents modes de déplacements.

Le projet en cours s’est fixé cinq objectifs majeurs :

• Répondre à l’augmentation de la demande en déplacement,

• Favoriser les modes de déplacements alternatifs,

• Réaménager l’espace public pour les piétons,

• Développer l’offre en transport en commun,

• Intégrer les livraisons au fonctionnement du centre-ville pour favoriser de développement économique, commercial et culturel.

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a. Réseaux routiers et ferrés

A l’échelle de l’agglomération

Depuis 2002, un nouveau dispositif a été mis en place en ce qui concerne la compétence voirie sur l’ensemble de l’agglomération nancéienne. Cette compétence relève de la Communauté depuis 1999 mais désormais, le Grand Nancy ne confie plus ces missions aux communes : elle assume en direct l’entretien de la voirie, des espaces verts, le nettoiement mécanique, etc. Cette nouvelle organisation se traduit par l’intégration de 300 agents communaux dans les rangs des services de la communauté urbaine du Grand Nancy.

A l’échelle de la commune

La situation d’entrée d’agglomération se traduit par d’importants flux de trafic transitant sur le territoire communal : la RD 570 supporte un trafic moyen journalier de 20 000 véhicules/jour, l’avenue du Rhin 14 000 (échangeur Solvay) et l’échangeur de Nancy centre près de 25 000 véhicules/jour.

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Le maillage de dessertes routières principales

L’A 31 et son dispositif d’échangeurs sont l’héritage d’un concept de dessertes des centres d’agglomération qui date des années 70, basé sur la notion de « pénétrante ». Cette infrastructure supporte un trafic très dense qui représente plus de 87 000 véhicules/jour, et présente un impact environnemental (pollution, nuisances sonores,…) considérable sur les secteurs de la commune jouxtant l’autoroute et ses bretelles d’accès. Un dispositif d’échange assure dans le sens Nord-Sud une desserte des trois entités urbaines, toutefois, le système de demi-échangeurs reporte des flux de trafics vers le centre de la commune et contribue à la saturation des parcours urbains. La route de Metz (RD 570), dont la fonction d’entrée d’agglomération qui superpose des trafics d’échelle communale, intercommunale et d’agglomération génère des dysfonctionnements importants. La reconfiguration du carrefour Courbet/Lafayette par le Grand Nancy, a permis d’améliorer l’écoulement des trafics aux heures de pointe, et d’en limiter le caractère accidentogène. Au-delà de problèmes chroniques de saturation et de densité de trafic plus de 18 000 véhicules/jour (tous sens confondus), l’absence de prise en compte des déplacements des cyclistes et des piétons constitue un dysfonctionnement majeur. L’avenue du Rhin sur le plateau, au-delà d’une fonction d’entrée d’agglomération, assure la desserte de l’ensemble des secteurs résidentiels de Champ-le-Bœuf, la superposition de ces différentes natures de trafics génère des conflits d’usages et des problèmes de saturation à la hauteur de son intersection avec la rue de la Moselle.

Le maillage de dessertes routières secondaires

La desserte plus locale des trois entités urbaines de la commune est assurée par un réseau dense de voiries. Toutefois, les liaisons inter-quartiers sont fortement contraintes par la présence des infrastructures. Cette situation impose des points de passage et contribue à un accroissement des trafics sur des voiries au gabarit peu adapté. Les rues du centre de la commune assurant les dessertes d’Est en Ouest et plus particulièrement de l’axe central République, Courbet ou Leclerc, sont concernées par ces difficultés. La rue de la République (RD 30), puis la rue Courbet, assurent une partie des liaisons Est-Ouest entre Champ-le-Bœuf et le centre de la commune, l’examen des comptages démontre également une fonction de desserte intercommunale vers Malzéville. Par ailleurs, dans le cadre des liaisons Est-Ouest, des désordres structurels apparus sur le pont franchissant le canal et assurant la liaison entre les rues Courbet et Lafayette, ont imposé la mise en place d’une interdiction aux véhicules de plus de 15 tonnes. Enfin la démarche de renouvellement urbain de la ville Haute et l’ouverture à l’urbanisation s’accompagneront du redéploiement du réseau de desserte secondaire sur le Plateau et le coteau.

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Le réseau ferré

La commune de Maxéville ne dispose pas de gare de voyageurs. Elle est parcourue par le faisceau ferré reliant notamment Paris à Strasbourg qui s’inscrit dans le dispositif d’entrée d’agglomération. L’arrivée du TGV devra s’accompagner d’une requalification, en terme d’image, de cette pénétrante urbaine.

b. Transports en commun

La commune de Maxéville est desservie par 7 lignes de bus. Malgré ce bon niveau de desserte par les transports en commun, des dysfonctionnements sont relevés :

- les boucles de fin de ligne n’assurent pas la desserte des secteurs les plus au Nord de la commune, - les liaisons inter-quartiers sont limitées et contraintes par le faisceau d’infrastructures développé sur le territoire communal (voie ferrée, A 31, canal), - l’absence de desserte en transports en commun depuis les secteurs centraux vers les zones d’emplois du Plateau et du pôle santé de Gentilly. Comme l’ensemble des communes de l’agglomération qui ne sont pas directement situées sur la ligne de tram n°1, Maxéville bénéficie, avec les lignes 131, 132 et 133, d’un rabattement sur le point central à Nancy. Les lignes 111 et 112 irriguant Champ-le-Bœuf assurent une connexion intermodale sur le secteur Gare/République à Nancy.

En complément du réseau Stan, la ligne 10 du réseau suburbain permet via la route de Metz, de rejoindre les communes de Champigneulles, Frouard et de Pompey.

c. Stationnement

Le stationnement est un problème récurrent des grandes villes notamment dans leur hyper centre. Pour faire face à cette problématique, la communauté urbaine s’est dotée de nombreux parkings dont les 2/3 environ sont en ouvrage. Les parkings relais doivent également jouer un rôle important en proposant aux usagers de laisser leur véhicule en périphérie puis de prendre le tramway pour se rendre dans le centre.

L’armature viaire offre des capacités de stationnement importantes, cependant un problème récurrent de saturation est relevé aux abords de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM). Le déficit de stationnement de cet établissement est à l’origine de dysfonctionnements sur la rue Courbet et le secteur du Clos des Moines. Des solutions provisoires sont proposées sur les secteurs des anciennes caves de la Craffe dans l’attente d’un projet de réaménagement du site de l’IUFM.

Révision janvier 2008 56 PLU de Maxéville Rapport de présentation

d. Les pistes cyclables

A l’échelle de l’agglomération

L’agglomération nancéienne s’est dotée d’un plan vélo en 1997 grâce auquel il existe aujourd’hui 110 km de pistes cyclables. Une partie de ces pistes permet d’assurer le maillage et la circulation des vélos dans l’hyper centre de Nancy. La charte de l’environnement, signée en 1997 entre le Grand Nancy et le ministère de l’environnement, a notamment pour objectif de développer le réseau deux roues afin de redécouvrir des sites urbains et naturels et de relier les différents itinéraires existants.

A l’échelle de la commune

Le réseau cyclable maxévillois, s’il est étendu, couvre peu le territoire communal. En effet, son axe Est-Ouest est fortement contraint par la topographie marquée des coteaux.

Les itinéraires de loisir, tracés lors du réaménagement des rives de Meurthe, assurent dans un cadre environnemental requalifié des liaisons vers l’hyper-centre de l’agglomération. Par ailleurs, ces itinéraires se connectent au-delà de l’agglomération aux circuits des boucles de la Moselle.

Dans le cadre du projet de boulevard Meurthe canal un renforcement du schéma cyclable est attendu.

e. Randonnées

A l’échelle de l’agglomération

La communauté urbaine du Grand Nancy a mis en place 160 km de chemins et de sentiers répartis en 27 itinéraires. Ces initiatives sont intervenues dans le cadre de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine, des espaces naturels, des vergers, des coteaux, des canaux… Le balisage de ces circuits permet de découvrir ces différents sites.

A l’échelle de la commune

Maxéville est parcourue par plusieurs itinéraires piétons de loisirs qui se développent tant sur le plateau, que sur les coteaux et les berges de Meurthe. Le centre de la commune est doté d’un réseau de sentiers et venelles lui permettant des connexions de qualité entre les différents itinéraires.

Le secteur des carrières Solvay Nord offre des possibilités de valorisation d’itinéraires, vers les sites du Vallon de Bellefontaine assurant des liaisons avec Champigneulles.

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3. Grandes emprises

a. Equipements communaux En terme d’équipements sportifs, les complexes sportifs Marie Marvingt, Léo Lagrange et le stade de football Laurent Luzi déploient une trame d’équipements sportifs se répartissant sur les trois secteurs de la ville.

En terme de structures sociales et médico-sociales, le Foyer du Grand Sauvoy implanté sur le site du Grand Sauvoy est une structure associative qui accueille une population de 18 à 25 ans en insertion. Par ailleurs, au travers du Centre d’Hébergement et de Réadaptation Sociale, l’association du Grand Sauvoy propose 130 places sous forme d’hébergement éclaté. L’institution J. B. Thierry est une association qui regroupe l’Institut Médico-Educatif, l’Etablissement pour Enfants Polyhandicapés et la Maison d’Accueil Spécialisée. Cette institution, destinée à l’hébergement, l’éducation, et aux soins des enfants et des jeunes adultes malades, handicapés mentaux, offre plus de 130 places en internat et près de 90 places en semi-internat. Le centre de consultation et de soins médico-psychologiques est spécialisé dans le secteur de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. En marge des établissements à caractère médico-social le centre de semi-liberté de Maxéville, implanté rue de la République, est géré par la Direction Régionale des Services Pénitentiaires. Ce centre permet l’application de peines d’emprisonnement tout en préservant la possibilité de poursuivre une activité en dehors d’un établissement pénitentiaire. Concernant les seniors, la commune compte une maison de retraite : Notre Dame du Bon Repos. Cet établissement a une capacité d’hébergement de 200 places. Son centre de rencontres ainsi que son vaste parc, sont des espaces ouverts aux personnes âgées de la commune.

Révision janvier 2008 58 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Concernant les équipements d'enseignement, Maxéville dispose de 4 écoles maternelles et de 3 écoles primaires. Sur Champ-le-Bœuf, les groupes scolaires Jules Romain et Saint-Exupéry assurent la maternelle et la primaire. Sur Maxéville centre se trouvent l'école maternelle dite du centre et l'école mixte d'application qui reçoit les élèves du primaire. Sur le plateau, le quartier des Aulnes est doté d'une école maternelle (école Moselly).

Maxéville ne comprend aucun établissement d'enseignement secondaire.

b. Equipements d’agglomération

La commune accueille de nombreux équipements d’échelle d’agglomération.

La salle de spectacles du Zénith, équipement d’échelle d’agglomération, est un des grands espaces événementiels qui contribue au rayonnement de l’agglomération nancéienne voire du . Le Zénith et ses infrastructures occupent une assiette foncière de plus de 9 hectares. Cette infrastructure d’une capacité de 6 000 spectateurs peut être portée à 25 000 spectateurs grâce à sa conception modulable et la réversibilité de sa scène. Un projet de modernisation de cet équipement majeur va être engagé. Les travaux vont permettre l’agrandissement de la scène, et une rationalisation de ses capacités. L’objectif de cette modernisation est de répondre aux exigences techniques des spectacles actuels, d’améliorer le confort, de renforcer sa polyvalence, et d’augmenter ses capacités de plus de 1 500 places. Ce projet permettra au Zénith de rester compétitif à l’échelle du Grand Est, l’achèvement des travaux est annoncé pour fin 2006. Cet équipement est doté d’un parc de stationnement de 2 500 places, qui offre un espace pour l’organisation de manifestations locales (évènements communaux, brocantes,…), par ailleurs, cet espace est aussi utilisé comme aire d’évolution pour l’apprentissage de la conduite. Plus ponctuellement, cet espace de stationnement encore est identifié comme un des site destiné à l’accueil temporaire de gens du voyage à l’occasion de très grands rassemblements sur le Grand Est.

- Le centre intercommunal Laxou – Maxéville situé au cœur du quartier de Champ-le-Bœuf, complète, dans une dimension inter-communale, la fonction culturelle et de loisirs du plateau. Il propose une salle de spectacles pouvant accueillir 350 personnes ainsi qu’une salle de banquet d’une capacité de 200 personnes.

La commune de Maxéville possède aussi une trame d’équipements sportifs d’échelle d’agglomération. Elle accueille des équipements dédiés aux sports mécaniques. La piste de « Maxi Run » occupe l’allée Ouest du parking du Zénith. Cette piste permet la pratique encadrée de courses d’accélération. L’Association Sportive Automobile Nancy en assure la gestion. Le Stanislas moto-club dispose d’un espace de 9,8 hectares sur le site des carrières Solvay Nord. Ce terrain permet la pratique sportive de la moto tout terrain. Le bail d’occupation a été reconduit récemment par l’Etablissement Public Foncier de Lorraine gérant de l’Indivision Solvay, pour une période de 18 ans, soit jusqu’en 2022.

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Un pôle santé privé de plus de 1000 lits sur le secteur de Gentilly.

Le pôle santé de Gentilly occupe un ensemble foncier de près de 10 hectares qui est réparti sur les territoires de Maxéville (1,8 hectares) et de Nancy. Cette plateforme hospitalière est composée par la polyclinique Majorelle, la clinique Ambroise Paré, et le Médipôle qui regroupe la Polyclinique de Gentilly, la clinique Saint Don, le centre d’imagerie médicale Jacques Callot et un ensemble de cabinets médicaux. Par ailleurs, dans le cadre du schéma de développement hospitalier, le site accueille maintenant un centre d’urgence , en complément du SAMU 54.

L’enseignement supérieur est présent sur le territoire communal avec l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres : l’IUFM. Ses effectifs représentent environ 2 000 étudiants et près de 250 formateurs. A une échelle régionale, l’établissement est également un centre d’examen, ainsi qu’un lieu de manifestations (centre de rencontres, colloques, conférences,…). La commune accueille aussi deux organismes de formation professionnelle installés sur le parc d'activités de Saint Jacques II : le Centre de Formation d'Apprentissage de l'Industrie et le GERAPE ASFO.

B. PROJETS URBAINS

- Le renouvellement et de l’aménagement urbain du plateau. L’ensemble de ce site a été retenu, en 2001, au titre de la Politique de la Ville, par l’Etat dans le cadre du dispositif « Grand Projet de Ville » (G.P.V.) et, depuis 2004 au titre du Projet de Rénovation Urbaine dans le cadre de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). C’est plus à l’échelle de la Ville Haute que se situe le périmètre opérationnel de cette démarche de renouvellement et de développement urbain impulsé à travers le dispositif partenarial de l’ANRU. Si, aujourd’hui, les termes de rénovation urbaine se sont substitués à ceux du Grand Projet de Ville, la Ville Haute est toujours un site où se concentrent les outils déployés au titre de la Politique de la Ville (ZFU, ZRU, PLH, …). Sur le territoire de Maxéville, près de 300 logements en collectifs ou en individuels, sur les 1 200 prévus dans le cadre du projet d’aménagement du Plateau sont programmés.

Le redéploiement urbain se traduit par une véritable extension de la ville sur le site des anciennes carrières Solvay accompagnée de projets d’équipements : la maison d’arrêt, un équipement sportif intercommunal et une aire d’accueil pour les gens du voyage. Parallèlement, le site a été partiellement retenu comme Zone Franche Urbaine (Z.F.U.). dont une partie couvre des terrains libres des secteurs Solvay (5 hectares répartis sur Maxéville et Nancy) qui doivent accueillir, à terme, les entreprises qui s’y seront implantées avec l’appui du dispositif d’accompagnement financier et d’incitation à la création d’emplois et à l’embauche locale.

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- La restructuration urbaine des espaces desservis par le futur Boulevard Meurthe canal. Ces espaces qui vont bénéficier de l’effet de levier induit par la réalisation du boulevard Meurthe Canal, seront l’objet d’une re-dynamisation de leur fonctionnement urbain et d’une mise en valeur de leur paysage. Le caractère artisanal et industriel des zones d’activités doit être préservé. La recherche d’une cohabitation harmonieuse entre tissus économiques et espaces résidentiels se traduit par une réflexion spécifique portant sur les espaces de transition formant une charnière entre ces formes urbaines opposées.

- Le renouvellement urbain et de l’image de la ville centre : Il s’agit de la valorisation des friches urbaines présentes le long du faisceau ferré et de la route de Metz. La réflexion sur le centre intègre la ré-affectation des bâtiments de l’IUFM et de la création d’un nouvel équipement culturel sur le site des anciennes Caves de la Craffe, complété par un renforcement du schéma de voirie. Les réflexions dans le cadre d’une restructuration du patrimoine immobilier de l’IUFM a pour objectif, à terme, de regrouper les locaux de l’établissement sur le site de Maxéville. La restructuration du secteur de la Craffe permettra la création d’un équipement à vocation culturelle et de loisirs. Le secteur de la BREM est concerné par un programme de commerces et d’activités tertiaires ;

La revalorisation et la redynamisation du site commercial de la Cascade sont prévus. Cette opération se fera dans le cadre de l’O.R.U. (Opération de Renouvellement Urbain).

C. HABITAT ET POPULATION

Population

A l’échelle de l’agglomération

La communauté urbaine du Grand Nancy a connu une expansion importante de sa population dans les années 50 avec le « baby-boom ». Cette croissance a essentiellement profité aux communes de la périphérie même si Nancy, dans la période récente, renoue avec la croissance démographique. L’agglomération a connu durant les quinze dernières années, une faible augmentation globale de sa population, atteignant environ 260 000 habitants.

Au recensement de 1999, l’agglomération nancéienne comptait 258 268 habitants. De 253 067 habitants en 1962, la communauté urbaine a ainsi gagné en moyenne 1 % par an jusqu’en 1999. Au cours de cette période, trois grandes étapes peuvent être plus particulièrement distinguées :

- 1962-1975 correspond à une période d’exode urbain nancéien au profit des banlieues. La dépopulation de Nancy amorcée en 1962 est alors plus que compensée par l’expansion des communes périphériques de première couronne. - 1975-1982 correspond à une période de stabilisation globale de la population où les gains de la périphérie (communes de deuxième couronne de l’Est et du Sud) compensent tout juste la perte de population de la ville centre. - 1982-1999 est une période marquée par une reprise du dynamisme démographique de Nancy et par une croissance modérée mais régulière de l’ensemble de l’agglomération.

Révision janvier 2008 61 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Le Grand Nancy pourrait cependant connaître à l’horizon 2020 une érosion de sa population (- 300 habitants par an en moyenne entre 1999 et 2020). Ce repli, même limité, trouverait son origine principale dans l’impact du vieillissement de la population sur sa dynamique démographique ainsi que dans la poursuite probable de la périurbanisation.

La structure par âge du Grand Nancy présente toutes les caractéristiques propres aux villes étudiantes avec une sur représentation des classes d’âge de 16 à 29 ans. Avec ses 46 000 étudiants, l’agglomération nancéienne est le 5e pôle universitaire français, intégrant 10% des élèves ingénieurs formés en France. Pourtant, le vieillissement de la population du Grand Nancy s’est déjà traduit entre 1990 et 1999 par une réduction de la part de la population des jeunes enfants et de la population des 30-45 ans au profit de la population de plus de 45 ans.

Comme le montrent les projections de population à l’échelle de la Meurthe-et-Moselle Sud, ce phénomène devrait encore s’amplifier dans les années à venir, entraînant par la même une nouvelle réduction du mouvement naturel, principal moteur de la croissance démographique d’une zone structurellement déficitaire en terme de solde migratoire. La communauté urbaine ne devrait pas échapper à cette tendance structurelle même si l’ampleur de ce vieillissement devrait être moins prononcée dans les communes disposant d’un parc locatif important.

A l’échelle de la commune

Entre 1968 et 1975, Maxéville a participé à l’expansion démographique de l’agglomération : la population a doublé en vingt ans, passant de 4 500 à 9 000 habitants.

Evolution comparée des populations de Maxéville et du Grand Nancy depuis 1962

1962 1968 1975 1982 1990 1999 Grand Nancy 207 770 231 933 252 292 250 951 256 371 258 268 Maxéville 5 094 6 354 9 425 8 910 8 667 8 978

Après une période de faible baisse démographique, la commune gagne plus de 300 habitants entre 1990 et 1999, pour atteindre 8 978 habitants en 1999. Maxéville est la seule commune de première couronne à ne pas enregistrer de baisse de population sur la dernière période inter- censitaire. Cette croissance s’explique principalement par une offre croissante de logements sociaux.

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REPARTITION PAR CLASSE D'AGE

35%

30%

25%

20% % Grand Nancy 15% Maxéville 10%

5% 0% 0-19 20-39 40-59 60-74 75 et+ âge

La répartition géographique de la population mérite aussi attention. En effet, elle est répartie entre deux entités distinctes : - les quartiers du plateau, Champ-le-Boeuf et les Aulnes, où vivent 43 % de la population, - le centre-ville et Meurthe Canal qui regroupent les 57 % restants. Cette composition urbaine a induit plusieurs strates de population, assez hétérogènes tant au plan spatial que social. Maxéville est, comme la ville centre, une commune plus urbaine dans son histoire et sa morphologie que les communes de deuxième couronne dont le développement est plus récent. N’ayant pas les caractéristiques d’une ville étudiante, c’est une commune jeune puisque 27 % de sa population a moins de 20 ans. Maxéville toutefois connaît un vieillissement de sa population, à l’instar des autres communes de l’agglomération.

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Maxéville Nomb re d e personnes

250 source Insee Recensement s 199 0 199 9

200

15 0

recensement 1999

10 0

50

Recensement 199 0

0 0 5101520253035404550556065707580859095 et plus

Il est constaté, d’une part, une érosion lente des jeunes et jeunes adultes jusqu’à 40 ans, d’autre part, une augmentation plus rapide des personnes âgées à partir de 70 ans. Si Maxéville est réputée être une ville dynamique économiquement, elle demeure fragile socialement. Le nombre de personnes isolées et de familles monoparentales va croissant, et la population de la commune compte parmi les moins riches de l’agglomération.

Le taux de chômage demeure élevé et le niveau de qualification de la population est faible. Ces caractéristiques impliquent des services à la population développés et adaptés :

- en matière d’équipements : crèches, maisons de retraite, équipements scolaires ; - en matière de services : pôle emploi-formation, sports, culture, politique de la ville.

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Habitat

A l’échelle de l’agglomération

Le parc de logements de la communauté urbaine comptait 128 977 logements en 1999, soit près de 11 200 logements de plus qu’en 1990.

Depuis 1968, le nombre de logements total a augmenté de 65 % et celui des résidences principales de 57 % alors que la population ne croissait dans le même temps que de 12 %, soit à un rythme cinq fois inférieur. Entre 1990 et 1999, le phénomène est encore plus marquant dans la mesure où la population a augmenté de 0,8 % alors que le parc des résidences principales a augmenté 12 fois plus vite avec une augmentation de 9,4 % sur la même période.

Décohabitation et réduction de la taille des ménages contribuent à réduire l’impact de la croissance du parc de logements sur la croissance de la population. La taille moyenne des ménages a baissé d’un peu moins d’un habitant par logement depuis 1968.

Au 1er janvier 2003, le Grand Nancy concentre plus de la moitié du patrimoine locatif social du département, et environ un logement sur cinq dans le Grand Nancy est géré par les organismes HLM. 95 % de ces logements sont collectifs, et 63 % du parc est constitué de logements de type T3 ou T4. Il existe d’importantes disparités géographiques puisque six communes (Jarville, Laxou, Maxéville, Nancy, Saint-Max et Vandœuvre-lès-Nancy) concentrent 81 % du parc de logements locatifs sociaux et les neuf grands quartiers d’habitat social, classés « quartiers prioritaires » rassemblent à eux seuls 56 % du parc. L’évolution du parc locatif social au sein du Grand Nancy est une des préoccupations fortes du 5e PLH.

A l’échelle de la commune Sur Maxéville, l’évolution du parc de logements a connu deux principaux temps forts. Le premier avec la réalisation de 306 logements dans le quartier « les Aulnes », dont 109 pour la seule tour panoramique, entre 1962 et 1968, en marge de la construction du quartier du Haut-du-Lièvre sur Nancy. Mais surtout, le second, avec la création de 955 logements entre 1968 et 1975 avec l’urbanisation de Champ-le-Boeuf, quartier intercommunal. Après 1975, à l’instar des tendances observées dans l’ensemble de l’agglomération, le rythme annuel de progression du parc s’est ralenti : de l’ordre de 25 logements par an.

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Maxéville accueille en partie l’un des plus grand quartier d’habitat social de l’agglomération : le site de Champ-le-Boeuf qui s’étend à la fois sur Maxéville et Laxou compte à lui seul 1 660 logements sociaux, dont 955 situés sur le territoire de Maxéville. La commune compte près de 3 300 résidences principales en 1999 (+6,1 % par rapport à 1990). La création de logements nouveaux s’est produite essentiellement dans le parc collectif. Le parc de logements est récent : 80% des logements datent des 50 dernières années.

RESIDENCES SELON D'EPOQUE D'ACHEVEMENT

60

50

40

% 30 maxéville cugn 20

10

0 avant 1949 1949-1974 1975-1989 1990 et après

Avec près de 1 754 logements HLM compris en quasi-totalité dans des immeubles collectifs, Maxéville est la commune qui concentre le plus fort taux de logements HLM sur son territoire (53 % contre 41 % pour Vandoeuvre et 38 % pour Jarville).

Le parc social est principalement collectif (71 %), notamment dans de grands immeubles (78 % d’entre eux comptent 10 logements et plus). Le nombre de logements HLM est en augmentation (+5,4 % entre 1990 et 1999) du fait de l’achèvement des derniers programmes en ville centre. Par ailleurs, le nombre de logements individuels n’a pas cru entre 1990 et 1999 (0,7%). La vente de logements sociaux par les bailleurs (dont Batigère) favorise l’accession des locataires à la propriété et permet à la commune de compter davantage de propriétaires depuis 10 ans.

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Le parc de logements de Maxéville comporte, toutes proportions gardées, beaucoup moins de logements d’une ou deux pièces que la moyenne du Grand Nancy. La place des logements de trois et quatre pièces est, par contre, plus importante à Maxéville que dans le Grand Nancy. L’importance qu’occupe le parc HLM ainsi que la faible population d’étudiants logés à Maxéville, expliquant notamment ces chiffres. La place importante du parc HLM ainsi que la moindre propension à l’accueil des étudiants ont un impact sur la taille des logements : les 1 et 2 pièces ne regroupent que 16 % des logements.

Le marché de l’immobilier

Concernant le marché de l’ancien, l’ensemble des communes du Grand Nancy ont connu une diminution des transactions des logements individuels anciens de l’ordre de 15% entre 2002 et 2003. Cette perte de vitesse fait suite à une progression constante du nombre de transactions depuis 1998. Le nombre de transactions de logements collectifs anciens dans le bassin de vie a, pour sa part, augmenté de 13% entre 2002 et 2003. Cette augmentation, bien que générale, a été plus forte sur Nancy (+15%) que sur le reste de l’agglomération (+10%). L’évolution constatée s’inscrit dans une augmentation constante depuis 1992 puisque sur le bassin de vie, le nombre de transactions a augmenté de près de 60%. Les prix de ces transactions n’ont cessé de croître lors des 10 dernières années (logement individuel ancien : +50%, logement collectif ancien : +32%) même si la hausse des prix s’est ralentie au cours des 3 dernières années.

Aujourd’hui, un logement collectif ancien de type T4 qui se trouve à Nancy s’échange à une valeur de 95 000 Euros tandis que le même logement situé dans le Grand Nancy hors ville centre sera vendu 83 000 Euros. En revanche, le prix moyen d’une maison individuelle de type T4 est de 110 000 Euros dans Nancy, contre 124 000 Euros à l’extérieur de Nancy.

Concernant, les constructions neuves, les transactions en collectif et en ancien représentent 6% du marché. Grâce à la réalisation d’opérations groupées, le nombre de transactions sur le marché des logements neufs a augmenté de 5% entre 2002 et 2003. En 2002, le prix moyen relevé sur le territoire du Grand Nancy pour un appartement de 2,7 pièces s’élève à 59 500 Euros soit 11% de plus qu’en 2001. A cette même période, le prix des maisons individuelles était de 143 000 Euros pour un 5,1 pièces.

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Concernant Maxéville

Sur le territoire communal de Maxéville, le nombre moyen de transactions entre 1992 et 2002 est de 61. Par contre, 2002 a été une année record depuis 10 avec 78 transactions (37 pour l’individuel avec un prix moyen de 115 000 Euros et 41 pour le collectif avec un prix moyen de 62 000 Euros). Le taux de revente est de 2,2%. Concernant les constructions neuves, depuis 1999, le nombre de logements commencés restent faible passant de 7 à 5. La construction neuve en individuel est provisoirement limitée par la pénurie de disponibilité foncière. Au regard des faibles disponibilités foncières, la construction neuve d’immeubles collectifs est privilégiée. Des programmes immobiliers se construisent sur les quelques « dents creuses » qui subsistent sur le centre bourg (ex : projet de 22 logements en accession à la propriété construits « sous l’Eglise »).

D. EMPLOI ET SITES D’ACTIVITES

A l’échelle de l’agglomération

En 1999, la communauté urbaine compte 126 900 emplois (Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy , Laxou et Ludres offrent 76 % des emplois) pour 114 900 actifs. En 1999, pour 100 actifs, les entreprises de la communauté urbaine offrent plus de 110 emplois. Le développement économique de l’espace communautaire s’est traduit par une tertiarisation croissante de l’emploi et des activités (en 1999, 85 % des emplois sont dans le secteur tertiaire). Les secteurs d’activités à dominante publique (éducation, Santé et action sociale, Administration publique) et le commerce de détail sont les principaux secteurs pourvoyeurs d’emplois. Toutefois, compte-tenu de la spécificité nancéienne du poids des emplois dans le secteur des services à la population, le développement d’une « économie résidentielle » assise sur la création de revenus et la consommation caractérise de plus en plus le Grand Nancy.

Parallèlement, le nombre d'habitants s'accroît et la population active résidant dans le Grand Nancy est en recul depuis 1975. Le Grand Nancy est donc un pôle d'emploi dont l'aire urbaine s'étend et rayonne de plus en plus, ce qui contribue à renforcer les flux de migrations domicile-travail de la périphérie vers l’agglomération centre.

Cette croissance de l’emploi a profité principalement aux communes de la première couronne nancéienne. Le mouvement de repli de l’emploi dans la ville centre amorcé à partir de 1975 s’est progressivement ralenti dans les années 90, atténuation qui semble perdurer depuis.

A l’échelle de la commune Maxéville compte quatre principaux secteurs d’activités :

• santé/action sociale : il regroupe une soixantaine d’entreprises dont deux emploient plus de 200 salariés (Foyer du Grand Sauvoy, Institution J.B. Thierry). Dans ce même secteur d’activités, sur le plateau et sur le territoire de Nancy, s’est développé le Médipôle qui accueille notamment un centre d’imagerie médicale, des cliniques qui représentent près de 1 200 emplois. • secteur industriel avec le secteur du BTP et de la construction qui regroupe 49 entreprises. Mais aussi, les activités de fabrication de biens d’équipement qui marquent plus fortement le tissu économique de Maxéville que les autres communes de l’agglomération. Le domaine de l’équipement mécanique, électrique et électronique compte 3 entreprises de plus de 200 salariés.

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• services aux entreprises : des entreprises donnant du conseil et de l’assistance aux entreprises.

• commerce de gros : ce secteur rassemble 59 entreprises et présente une représentation supérieure aux autres communes de l’agglomération.

Maxéville présente trois principaux pôles d’emplois :

• ZAC Saint Jacques I : site de 7 hectares créé en 1986, aujourd’hui achevé, qui accueille une trentaine d’entreprises, totalisant environ 850 emplois. Les activités sont principalement orientées vers les services aux entreprises. Il compte une entreprise qui offre à elle seule plus de 400 emplois. Sous l’influence du Médipole de Nancy, la ZAC accueille aussi la clinique Saint-Don et un centre d’imagerie médicale.

• ZAC Saint Jacques II : située sur la partie occidentale d’une vaste ZAC de 143 hectares, le parc d’activités s’étend sur 42 hectares. Une douzaine d’entreprises y sont installées et elles offrent plus de 200 emplois. Les deux sites sont complémentaires et ils permettent à certaines entreprises de se relocaliser in situ, à l’occasion de l’accroissement de leurs activités. • L’ensemble industriel Jean Prouvé et le parc d’activités Lafayette : ces deux sites sont inscrits entre le canal et la Meurthe et regroupent plus d’une centaine d’établissements pour un millier d’emplois. L’activité industrielle y est bien implantée. Les petites entreprises occupent des cellules de locaux partagés. Par ailleurs, la zone d’activité Lafayette se caractérise aussi par une spécialisation dans le domaine commercial et alimentaire avec la présence des traiteurs et des restaurateurs.

En centre-ville, se retrouvent les activités traditionnelles liées au commerce et services de proximité, à l’artisanat, aux professions libérales et à l’administration. Le quartier intercommunal de Champ-le-Boeuf recèle plus de 2 400 emplois. Si la plupart des activités sont localisées sur Laxou, la partie maxévilloise du quartier compte de nombreuses entreprises artisanales et du secteur tertiaire. De nombreuses entreprises individuelles y sont ainsi disséminées. Classé en zone prioritaire, le quartier a été intégré à la Zone Franche Urbaine (ZFU) qui permettra notamment d’en revitaliser le tissu.

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La majorité des activités économiques présentes sur le Plateau est arrivée à la suite des derniers développements urbains à la fin des années 1980. Elles se situent en périphérie des quartiers d’habitat social qui recèlent, quant à eux, très peu d’activités et de sites appropriés pour en accueillir.

Cette situation a justifié le classement des quartiers d’habitat social du Plateau en zone de redynamisation urbaine (ZRU) en 1996, puis la création d’une zone franche urbaine (ZFU) au 1er janvier 2004. Au travers du dispositif ZFU, les pouvoirs publics et l’État poursuivent l’ambition d’infléchir la spirale de la déprise économique des quartiers en difficulté et d’aider au retour à l’emploi. Le territoire se fixe pour objectif la création de 500 emplois sur 5 ans.

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Lors de la création de la ZFU, en moins de 6 mois, les quelques milliers de mètres carrés de locaux disponibles ont presque tous été commercialisés à une vingtaine d’entreprises créant ou transférant ainsi plus de 100 emplois sur la zone.

Les capacités d’accueil étant désormais quasiment nulles, il est primordial d’acquérir et/ou de transformer certains bâtis, au plus vite, afin de permettre d’accueillir de nouvelles entreprises ou associations. Il ne faut, en effet, pas négliger la durée du dispositif ZFU qui arrive à terme le 31 décembre 2008, car au-delà de cette échéance, l’attrait des exonérations fiscales et sociales ne sera plus un argument dans le choix d’implantation des entreprises.

À ce jour, une forte demande émane des petites et moyennes entreprises de services ou d’artisanat, mais l’offre immobilière se raréfie.

De nouvelles perspectives sur Solvay sont offertes. Ont été classés en ZFU, depuis janvier 2004, 6 ha de terrains non encore viabilisés mais situés à proximité immédiate du pôle médical de Gentilly. L’objectif poursuivi par cette extension est de « permettre l’implantation d’activités économiques de taille moyenne sur une zone spécialement aménagée et non concurrentielle des zones existantes ».

En terme d’équipement commercial, Maxéville ne compte pas sur son territoire de zones commerciales d’échelle communautaire. Toutefois, les Maxévillois peuvent accéder facilement aux principaux pôles commerciaux de l’agglomération qui leur sont les plus proches : - la Sapinière à Laxou, - le centre-ville de Nancy, - et hors Communauté Urbaine, le site du Saule Gaillard à Frouard.

Le site d’activités Jean Prouvé-Lafayette recèle quelques établissements de grande distribution (alimentaire, équipement de la maison et divers commerces spécialisés).

Le commerce de proximité s’est maintenu en centre-ville à la fois autour de la mairie sur la rue de la République et dans la section Sud de la rue de Metz.

Au niveau de l’emploi, d’après le recensement de 1999, la commune de Maxéville compte 4 115 actifs de plus de 15 ans. Le taux de chômage s’élève à 16 % contre 12,5 % pour l’ensemble du Grand Nancy. Parmi l’ensemble des actifs résidents ayant un emploi, seule une proportion de 20 % occupent un travail sur le territoire de la commune.

Révision janvier 2008 71 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Par ailleurs, Maxéville est l’une des villes de l’agglomération ayant un taux d’emploi supérieur à 100 %. Avec 129 %, la ville offre plus d’emplois qu’elle ne compte d’actifs. Cela signifie que les entreprises Maxévilloises drainent les actifs dans l’ensemble de l’agglomération et au-delà, mais aussi que les Maxévillois vont travailler à l’extérieur de la commune. L’examen des catégories socioprofessionnelles des Maxévillois actifs montre une prédominance marquée des employés et ouvriers. Corrélativement, les cadres et professions intermédiaires sont moins représentés, malgré l’offre constituée par les sièges sociaux des entreprises du BTP et les entreprises du secteur médical. Ces précédents constats illustrent le phénomène de migrations alternantes. L’évolution du profil des actifs de Maxéville présente les caractéristiques suivantes : - glissement de la classe ouvrière vers celle des employés ; - baisse du nombre d’emplois offerts par le secteur industriel et essor du secteur tertiaire, des services et du commerce.

Révision janvier 2008 72 PLU de Maxéville Rapport de présentation

III JUSTIFICATION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE

A. JUSTIFICATION DE L'APPLICATION DU PARTI D'AMENAGEMENT ET D'URBANISME

Afin de conforter son développement et sa place dans l’agglomération, il s’agit pour la commune de relever les quatre enjeux suivants :

• La promotion de la mixité sociale et de la cohérence territoriale

Il s’agit de régénérer le lien entre le plateau, le centre-ville et le secteur Meurthe-Canal et de coupler certaines fonctions d’agglomération avec la vie de quartier. Enfin, il s’agit, à l’échelle strictement communale, d’amener les indicateurs sociaux et économiques à un meilleur niveau, avec l’objectif de promouvoir une plus grande mixité et une meilleure cohésion sociale et fonctionnelle du territoire.

• Le rénovation et l’aménagement urbain du Plateau

L’ensemble de ce site a été retenu, depuis 2004, au titre du Projet de Rénovation Urbaine dans le cadre de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (A.N.R.U.). Le redéploiement urbain en projet se traduit par une extension de la ville sur le site des anciennes carrières Solvay accompagnée de projets d’équipements : le centre pénitentiaire, un équipement sportif intercommunal et une aire d’accueil pour les gens du voyage. Parallèlement, le site a été partiellement retenu et étendu comme Zone Franche Urbaine (Z.F.U.) dont une partie doit accueillir, de l’activité.

• La restructuration urbaine des espaces desservis par le futur boulevard Meurthe- Canal

Ces espaces vont bénéficier avec la réalisation du boulevard Meurthe Canal d’une redynamisation. Le caractère artisanal et industriel des zones d’activités doit être préservé dans la recherche d’une cohabitation harmonieuse entre tissus économiques et espaces résidentiels.

• Le renouvellement urbain et de la poursuite du changement d’image de la ville

Il s’agit de la valorisation des friches urbaines présentes le long du faisceau ferré et de la route de Metz. La réflexion sur le centre intègre la ré-affectation des bâtiments de l’IUFM et la création d’un nouvel équipement culturel sur le site des anciennes Caves de la Craffe, complété par un renforcement du schéma de voirie.

Ces enjeux se traduisent sur le territoire au travers de six orientations générales complémentaires.

Révision janvier 2008 73 PLU de Maxéville Rapport de présentation

1. Les grandes entités au nord de l'autoroute : conforter la fonction d'agglomération

a. Finaliser l’insertion du parc d’activités Saint Jacques II dans le site

Î Réponses au diagnostic :

Situés entre le faisceau autoroutier et la forêt de Haye ces espaces accueillent des fonctions et des équipements d’agglomération comme le Zénith et le parc d’activités Saint Jacques II. L’ancien site ASAT voit sa reconversion économique engagée avec l’implantation dans une partie des locaux existants de la société IRH Environnement.

Le parc d’activités présente aujourd’hui encore des disponibilités foncières qui sont des enjeux majeurs de développement tant pour la commune de Maxéville que pour l’ensemble de l’agglomération.

Ce site dédié aux activités, situé en position favorable par rapport aux grands axes de communication, va bénéficier de l’effet induit par les aménagements de desserte prévus en lien avec le projet de Rénovation Urbaine et de développement urbain du plateau. Par ailleurs, le réaménagement de l’échangeur SOLVAY permettra un accès à l’A 31.

Î Réponses réglementaires :

Le parc d’activités Saint Jacques II est inclus dans le périmètre opérationnel de la ZAC Saint Jacques II. Les règlements des zones 1 AUX et UX qui en président l’urbanisation n’ont pas été modifiés. La définition du futur échangeur nécessitera une modification du PLU afin de faire évoluer l’emprise correspondante de l’emplacement réservé n°3.

b. Prévoir l’évolution du site des carrières Solvay Nord

Î Réponses au diagnostic :

L’exploitation des carrières Solvay Nord est maintenant achevée, les 20 hectares de ce site contigus à celui du Zénith restent cependant soumis à de fortes contraintes minières et sont réputés non urbanisables. La vocation future du site, orientée vers les loisirs et la détente, est préfigurée par des traitements paysagers qui seront poursuivis sur les secteurs de la partie la plus au nord du site. Par ailleurs, des liens sont à établir avec le projet de développement et de rénovation urbaine d’agglomération ouvrant à l’urbanisation le site des carrières Sud.

Î Réponses réglementaires :

Ce site, inclus dans le périmètre de la ZAC Saint Jacques II, est classé en zone 1 AUE, zone d’urbanisation future destinée à accueillir des équipements de loisirs.

Révision janvier 2008 74 PLU de Maxéville Rapport de présentation

c. Préserver le Bois Harmand

Î Réponses au diagnostic :

Le Bois Harmand appartient à la vaste forêt domaniale de Haye qui s’étend sur les plateaux à l’Ouest de l’agglomération. Protégé au titre des forêts domaniales et isolé par le faisceau de l’A 31, ce bois d’exploitation doit être protégé et maintenu dans sa vocation actuelle.

Î Réponses réglementaires :

Le Bois Harmand est classé en zone naturelle 1 N. Le dispositif réglementaire est complété par la protection au titre des espaces boisés classés.

2. Le Plateau : rénover et créer de la ville

a. Améliorer l’accessibilité aux grands équipements et à la Ville Haute

Î Réponses au diagnostic :

L’ouverture à l’urbanisation du Plateau permettra de rendre les infrastructures plus utiles au développement de Maxéville. Avec le confortement de l’échangeur Solvay l’ensemble des sites économiques seront alors en prise directe avec l’autoroute. Par ailleurs, des aménagements de voiries participeront au renforcement de l’urbanité de l’avenue des Quatre Vents.

Dans le cadre de l’extension du réseau, le projet de ligne TCSP (ligne 2) contribuera à renforcer la desserte du plateau par les transports en commun.

Les accès au pôle des cliniques de Gentilly seront étudiés. Ainsi, par l’intermédiaire du futur boulevard de l’Ouest, une liaison nouvelle verra le jour entre la partie maxévilloise du pôle des cliniques et l’avenue Pinchard. La rue Jean Monnet est dévoyée afin de permettre l’implantation du centre pénitentiaire lui-même contrainte par les zones d’aléas d’effondrements miniers. La trame urbaine du plan directeur du Plateau est organisée selon des perpendiculaires et des parallèles à l’axe du « Cèdre bleu » :

Î Réponses réglementaires :

Les accès ainsi que les liaisons viaires nécessaires pour irriguer le projet Plateau seront réalisés dans le cadre opérationnel de la ZAC Ville Haute.

La réserve des emprises nécessaires à la réalisation de l’échangeur Solvay est prévue avec l’emplacement réservé n°3. L’extension du réseau de tram et la création de la future ligne 2 sont anticipées avec le déclassement d’espaces boisés classés sur deux bandes de 10 m de part et d’autres de l’avenue Pinchard. L’objectif est d’assouplir cette réglementation très contraignante, notamment si des travaux d’aménagement de la voie sont nécessaires.

Révision janvier 2008 75 PLU de Maxéville Rapport de présentation

b. Offrir de nouveaux lieux de vie

Î Réponses au diagnostic :

Le projet de l’architecte Chémétoff sur le Plateau développe un concept de « parc actif », ouvert, habité et équipé. Au Nord, sur le territoire de Maxéville, le Parc des Sports accueillera de nouveaux terrains de sport.

Au sud, le parc des Carrières sera d’un accès plus libre, avec des terrains de jeux ouverts, des jardins familiaux. Les jardins offriront une pièce atelier et une parcelle de terre cultivable ou un jardin d’agrément.

De nouvelles habitations en front de parc, constitueront les limites sur les rues de l’Est et de l’Ouest et participeront au rééquilibrage du taux de logements sociaux sur l’agglomération.

Î Réponses réglementaires :

La réalisation de cet équipement d’échelle communautaire a été prise en considération lors d’une précédente modification du POS. Le PLU en reprend les éléments. L’emprise de ce centre pénitentiaire est classée en zone 1 AUP.

c. Créer un nouvel équipement sportif

Î Réponses au diagnostic :

Le renforcement de la structure sportive à une échelle communale et inter-communale est maintenant acté dans le cadre de l’ouverture à l’urbanisation du Plateau. Il se traduira par la création de terrains de sports, sur le territoire de Maxéville, et sera partie intégrante du parc public, élément central qui fonde le renouvellement du plateau.

Î Réponses réglementaires :

La réalisation de cet équipement d’échelle intercommunale a été prise en considération lors d’une précédente modification du POS. Le PLU en reprend les éléments. Les emprises prévues pour accueillir les équipements sont classées en zone 1 AUC.

d. Préparer l’implantation du futur centre pénitentiaire

Î Réponses au diagnostic :

L’implantation du nouveau centre pénitentiaire est prévue sur le plateau. Sa position est déterminée par la composition d’un ensemble d’espaces publics. Avant d’être un ensemble de bâtiments le centre pénitentiaire est un îlot géométriquement défini, délimité par un cadre formé de glacis et de bassins qui recueillent les eaux pluviales. Ces éléments participent à la définition d’un nouveau paysage. La maison d’arrêt prend alors la dimension d’un équipement urbain qui s’insert dans la nouvelle trame des espaces publics du plateau.

Révision janvier 2008 76 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Î Réponses réglementaires :

La réalisation de cet équipement d’échelle communautaire a été prise en considération lors d’une précédente modification du POS. Le PLU en reprend les éléments. L’emprise de ce centre pénitentiaire est classée en zone 1 AUP.

e. Accompagner le dispositif de zone franche urbaine (Z.F.U.)

Î Réponses au diagnostic :

L’objectif du dispositif économique de ZFU est de créer plus de 500 emplois sur le secteur du plateau. Face à un potentiel économique raréfié à l’échelle de l’agglomération, le périmètre de la ZFU a été étendu de plus d’un hectare sur le territoire de Maxéville à proximité du pôle des cliniques de Gentilly. Un projet de zone d’activités incluant des ateliers relais est à l’étude.

Î Réponses réglementaires :

Ce dispositif a été pris en considération lors d’une précédente modification du POS. Le PLU en reprend les éléments. La partie de la ZFU qui couvre Maxéville est classée en zone 1 AUD.

f. Aménager une aire d’accueil des gens du voyage

Î Réponses au diagnostic :

La réalisation d’aires d’accueil des gens du voyage est prévue sur le site du Plateau conformément aux orientations du schéma départemental d’accueil des gens du voyage, à l’élaboration duquel le Grand Nancy et la ville de Maxéville ont été associés. Le Grand Nancy, compétent pour la réalisation de ses installations, a aménagé ces aires au Nord du futur centre pénitentiaire.

Î Réponses réglementaires :

La réalisation de cet équipement d’échelle communautaire a été prise en considération lors d’une précédente modification du POS. Le PLU en reprend les éléments. L’aire d’accueil est classée en zone 1 AUV.

g. Prendre en compte les risques miniers

Î Réponses au diagnostic :

Les espaces situés entre l’actuelle rue J. Monnet et les coteaux sont concernés par des risques miniers résiduels liés à la présence d’anciennes mines de fer ainsi que par des risques naturels de mouvement de terrains. La prévention des risques est prise en considération et le patrimoine paysager sera mis en valeur grâce à des aménagements légers ayant les loisirs pour vocation.

Révision janvier 2008 77 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Î Réponses réglementaires :

L’existence de ces risques est prise en compte avec la mention de leur présence dans le rapport de présentation et dans le chapeau de zone des secteurs concernés, du recours aux dispositions de l’article R. 111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un permis de construire ou de l’assortir de prescriptions spéciales si les constructions sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.

3. L’entrée nord : marquer la fonction d’entrée de ville

Maxéville est traversée par de grands axes de communication : l’A 31 et ses échangeurs, la RD 570 (route Metz), la voie ferrée Paris- Strasbourg et le canal de la Marne au Rhin.

L’entrée Nord de l’agglomération est composée par un système complexe de voiries associant échangeurs autoroutiers, liaisons intercommunales et dessertes communales.

La RD 570 (route de Metz) ainsi que son interface avec le futur boulevard urbain marqueront une nouvelle entrée de ville. Le traitement de ces espaces publics doit également s’accompagner de celui du faisceau ferré.

a. Valoriser une des entrées d’agglomération : l’avenue des Quatre Vents

Î Réponses au diagnostic :

Cette entrée d’agglomération sera traitée, dans le cadre de l’amélioration de la desserte du plateau, liée au grand projet urbain qui s’y développe, et de la redéfinition de l’accessibilité au centre commercial de La Cascade. Au-delà d’une adaptation fonctionnelle liée au projet A 32, il s’agit par un traitement urbain et paysager de leur donner un statut de véritable entrée de ville et de porte d’agglomération.

Î Réponses réglementaires :

Dans le cadre du présent règlement, l’avenue des Quatre Vents est classée en zone UA et partiellement en zone UXb. Ce classement n’emporte pas d’effet sur la réalisation de travaux d’aménagements paysagers.

b. Traiter la porte Nord de l’agglomération

Î Réponses au diagnostic :

La valorisation de la rue de Metz (RD 570), ainsi que le traitement de la nouvelle porte Nord de l’agglomération définie par le futur boulevard Meurthe canal permettront d’offrir une nouvelle image aux territoires traversés.

Révision janvier 2008 78 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Î Réponses réglementaires :

Dans le cadre du présent règlement, la rue de Metz est classée en zone UA et partiellement en zone UB. Ce classement n’emporte pas d’effet sur la réalisation de travaux d’aménagements paysagers.

c. Requalifier les abords du canal et du faisceau ferré

Î Réponses au diagnostic :

La poursuite de l’aménagement des berges du canal est un enjeu important accompagnant la démarche d’aménagement paysager de l’entrée Nord d’agglomération.

La requalification des abords du faisceau ferré, est maintenant rendue nécessaire avec l’arrivée prochaine du TGV, il s’inscrira dans une dynamique de revalorisation initiée tant par la commune, dans le cadre de la mutation des espaces centraux BREM, secteur des caves de la Craffe, IUFM, que par le Grand Nancy, avec l’aménagement paysager et fonctionnel de la route de Metz.

Un traitement des abords de la ligne Paris-Strasbourg, véritable porte ferrée de l’agglomération, devra être envisagé en partenariat avec la SNCF et RFF.

Î Réponses réglementaires :

Dans le cadre du présent règlement, ce faisceau ferré est classé en zone UB et partiellement en zone UYa. Ce classement n’emporte pas d’effet sur la réalisation de travaux d’aménagements paysagers. La zone UF destinée exclusivement aux équipements ferroviaires a été supprimée dans le PLU.

4. Les coteaux : mettre en valeur le patrimoine naturel

a. Organiser des liaisons entre le plateau et le centre ville

Î Réponses au diagnostic :

Les coteaux sont des éléments importants du patrimoine naturel et paysager de Maxéville qui assurent l’interface paysagère entre le secteur du Plateau et la Ville Centre.

Le projet d’urbanisation du Plateau prévoit notamment d’y créer des liaisons douces et de renforcer les relations entre la rue Leclerc et l’avenue Patton et entre les Aulnes et la rue de la République.

Il s’agit de mettre en relation les itinéraires piétons de loisirs qui se développent sur le Plateau, et en berges de Meurthe via les nouveaux cheminements piétonniers et les sentes des coteaux.

Révision janvier 2008 79 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Î Réponses réglementaires :

Les coteaux sont classés en zone naturelle 1 N et les boisements existants sont protégés au titre des espaces boisés classés (EBC). La création des liaisons nécessite un déclassement d’EBC. Toutefois, les études nécessaires pour en fixer le tracé précis ne sont pas suffisamment avancées. Afin de ne pas déclasser des emprises trop importantes, dues aux imprécisions actuelles, le parti a été pris de ne procéder à ces ajustements à l’occasion de la présente révision mais d’une procédure postérieure.

b. La valorisation paysagère du terril Solvay et des coteaux

Î Réponses au diagnostic :

L’arrêt des activités d’extraction dans le secteurs des carrières Nord conduit à prévoir la mise en valeur des pentes Nord du terril. Les coteaux et plus particulièrement les secteurs de vergers sont mis en valeur à travers des actions de conservation et de sensibilisation comme l’opération programmée d’amélioration des vergers et la constitution de vergers conservatoires et pédagogiques destinée à transmettre des savoir-faire.

Î Réponses réglementaires :

Ces espaces ont été classés en zone naturelle 1 N dont la vocation est d’assurer la protection paysagère des coteaux tout en permettant leur valorisation et en prenant en compte les constructions existantes.

c. Prendre en compte les risques naturels de glissement de terrains et les risques miniers

Î Réponses au diagnostic :

Le secteur des coteaux est concerné par des risques naturels de mouvement de terrains ainsi que par des risques miniers résiduels dus à la présence d’anciennes mines de fer.

La protection prévue relève ainsi à la fois de la mise en valeur du paysage et de la prévention des risques.

Î Réponses réglementaires :

L’existence de ces risques est prise en compte avec la mention de leur présence dans le rapport de présentation et dans le chapeau de zone des secteurs concernés, du recours aux dispositions de l’article R. 111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un permis de construire ou de l’assortir de prescriptions spéciales si les constructions sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.

Révision janvier 2008 80 PLU de Maxéville Rapport de présentation

5. Le centre-ville : revaloriser la ville constituée

a. Revaloriser les espaces urbains centraux (BREM, Craffe IUFM)

Î Réponses au diagnostic :

Si les espaces urbains du centre de Maxéville paraissent contraints et ne disposent que de faibles possibilités d’extension, la revalorisation de la ville s’illustre par la mutation de plusieurs sites.

Le site de la BREM

Le site des anciens entrepôts frigorifiques de la SA BREM accueille une surface de vente qui renforce l’offre de commerce de proximité existant rue de Metz, cette opération sera à terme complétée par un programme tertiaire.

Par ailleurs, cette première reconquête urbaine participe à l’engagement de revalorisation de la section sud de la rue de Metz qui se traduira par une première phase de travaux de sécurisation.

Le secteur des anciennes caves de la CRAFFE

Propriété de la commune, l’ancien site des caves la Craffe, implanté au centre d’un secteur d’activités, dotera la ville d’un équipement à vocation culturelle et de loisirs. Cet espace accueillera une médiathèque, un espace multimédia, des ateliers de culture scientifiques, et une salle des fêtes.

Il sera complété d’une part avec des espaces spécifiques dédiés au milieu culturel et associatif et d’autre part au service technique de la ville.

Ce projet de restructuration s’accompagne d’une réflexion sur le désenclavement de ce secteur avec la création d’une nouvelle liaison entre la rue du Général Leclerc et l’avenue du Général Patton. Cette future rue aura comme objectifs d’améliorer les circulations en centre-ville, de renforcer et de proposer de meilleures conditions de fonctionnement pour les entreprises présentes sur le site et enfin d’assurer la desserte des équipements projetés.

Le regroupement de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres

Le projet de regroupement de l’IUFM sur le site de Maxéville, annonce la libération du site de Nancy. Ce projet s’inscrit dans le processus de requalification de la ville centre, avec une réflexion importante portant sur l’organisation du stationnement.

Î Réponses réglementaires :

Ces orientations sont traduites dans le corps réglementaire des zones UB et UYa qui permettra la mutation de ces sites. La création de la liaison entre la rue du Général Leclerc et l’avenue du Général Patton est matérialisée par l’emplacement réservé n°4.

Révision janvier 2008 81 PLU de Maxéville Rapport de présentation

b. Accompagner la redynamisation du commerce de proximité

Î Réponses au diagnostic :

Le linéaire commercial existant dans le centre-ville de Maxéville doit être mis en valeur afin d’en préserver la fonction de proximité.

Une première action est engagée avec le projet de restructuration du site de la BREM.

Cette mutation permettra d’initier une réinitialisation des fonctions de proximité sur le secteur de la rue de Metz et plus largement sur le centre de la commune.

Par ailleurs, est prévu un traitement des espaces publics, passant notamment par la gestion du stationnement.

Î Réponses réglementaires :

Le centre-ville est classé en zone UA, correspondant aux caractéristiques de la forme urbaine ancienne et dont le règlement permet d’assurer la mixité des fonctions nécessaires au centre.

c. Urbaniser les espaces encore disponibles

Î Réponses au diagnostic :

Quelques espaces non bâtis et présentant un intérêt en terme d’urbanisation sont encore présents à proximité immédiate du centre-ville. Leur urbanisation participera à la revalorisation de la ville.

Î Réponses réglementaires :

Ces espaces font l’objet de classement en zones à urbaniser 1 AU et 1 AUA dont les règlements permettront une urbanisation maîtrisée en respectant les caractéristiques du tissu urbain existant.

6. Entre Meurthe et canal : accompagner le projet de boulevard Meurthe- canal

a. Assurer la restructuration urbaine accompagnant le boulevard urbain

Î Réponses au diagnostic :

Le boulevard Meurthe Canal, infrastructure d’échelle communautaire, permettra de compléter et d’achever la rocade interne de l’agglomération. Il constituera une nouvelle porte urbaine pour Maxéville.

Il aura comme effet direct de réorganiser la desserte et les échanges des secteurs d’activités Lafayette et Jean Prouvé et absorbera une part des trafics enregistrés dans le centre de la commune.

Révision janvier 2008 82 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Les conditions du raccordement du boulevard sur la RD 657 par un ouvrage d’art permettront à la fois de marquer et de requalifier une des portes Nord de l’agglomération.

Par ailleurs, la création d’un franchissement supplémentaire du canal contribuera à faciliter les relations inter-quartiers à l‘échelle de la commune et à renforcer des liaisons Est-Ouest à une échelle de l’agglomération.

La possibilité d’un raccordement du boulevard Meurthe canal avec l’A 31 au Nord de Maxéville est maintenue.

Son impact en termes de restructuration urbaine se mesurera avec la requalification des espaces publics dans les secteurs d’activités, la mise en valeur des berges du canal, le confortement de la vocation résidentielle et la création d’un parc public sur le secteur des Cadières, générant un véritable effet de vitrine, il participera à la lisibilité et au renouvellement des parcs économiques Jean Prouvé et Lafayette.

Î Réponses réglementaires :

Les emplacements réservés nécessaires au projet de boulevard Meurthe-Canal sont maintenus dans le PLU. Parallèlement à la révision du document d’urbanisme, une procédure de déclaration d’utilité publique permet d’acquérir la maîtrise foncière nécessaire.

b. Renouveler les parcs économiques

Î Réponses au diagnostic :

La création du boulevard Meurthe canal aura un impact sur les entités foncières que constituent les parcs d’activités J. Prouvé et Lafayette. Elle sera l’occasion de les revaloriser grâce à une accessibilité simplifiée et renforcée.

Ces sites vont voir leur attractivité améliorée grâce à leur nouveau positionnement dans le réseau routier de l’agglomération qui assurera désenclavement et lisibilité.

Î Réponses réglementaires :

Le renouvellement des parcs économiques aura lieu dans le cadre réglementaire mis en place dans le POS et maintenu dans le PLU. Le règlement de la zone UY dont la vocation principale est l'accueil des activités permettra d’en encadrer les mutations.

c. Prendre en compte les risques naturels d’inondation

Î Réponses au diagnostic :

Les espaces compris entre Meurthe et canal, dans leur partie Sud, sont concernés par les risques d’inondation liés à la Meurthe. Des travaux d’aménagement hydraulique ont été menés afin d’en canaliser le cours et d’éviter que les crues s’épandent. Ils sont réalisés dans le cadre d’un vaste programme d’intervention sur la Meurthe.

Révision janvier 2008 83 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Î Réponses réglementaires :

L’existence de ces risques est prise en compte avec la mention de leur présence dans le rapport de présentation et dans le chapeau de zone des secteurs concernés, du recours aux dispositions de l’article R. 111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un permis de construire ou de l’assortir de prescriptions spéciales si les constructions sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.

B. PRESENTATION DE L’EVOLUTION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE

1. La prise en compte des normes supra-communales

a. Le Schéma de Cohérence territoriale

En application de l’article L. 122-2 du Code de l’urbanisme, modifié par la loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003 : « dans les communes qui sont situées à moins de quinze kilomètres de la périphérie d’une agglomération de 50 000 habitants au sens du recensement générale de la population, […], et qui ne sont pas couvertes par un schéma de cohérence territoriale applicable, le plan local d’urbanisme ne peut être modifié ou révisé en vue d’ouvrir à l’urbanisation une zone à urbaniser délimitée après le 1er juillet 2002 ou une zone naturelle. […] ».

« Il peut être dérogé aux dispositions des deux alinéas précédents […], soit lorsque le périmètre d’un schéma de cohérence territoriale incluant la commune a été arrêté, avec l’accord de l’établissement public prévu à l’article L. 122-4 ».

Si le périmètre de SCOT Sud Meurthe-et-Mosellan a été arrêté, son Syndicat mixte n’a pas encore été constitué. Le préfet de Meurthe-et-Moselle demeure donc compétent pour se prononcer sur les demandes de dérogation précitées. Sont soumis à dérogation, les ouvertures à l’urbanisation, c’est-à-dire le classement en zone urbaine (U) ou à urbaniser (AU) de terrains classés en zone naturelle (NB, NC ou ND) dans le document d‘urbanisme antérieur.

b. Le cinquième Programme Local de l’Habitat de l’Agglomération

La récente loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales accentue la place du Programme Local de l’Habitat (PLH) comme document cadre de la politique locale de l’habitat.

Révision janvier 2008 84 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Elle fait de l’existence d’un PLH adopté et conforme au nouveau contenu qu’elle définit, la condition de la délégation de compétences des aides à la pierre aux intercommunalités qu’elle désigne. C’est le contenu du programme d’actions, territorialisé, du PLH qui sert de base aux conventions de délégation de compétences (la convention ayant pour objectif de mettre en œuvre le PLH).

La Communauté Urbaine a développé sur son territoire plusieurs générations de PLH. Elle met en œuvre actuellement son cinquième PLH qui a été approuvé en décembre 2002 et révisé en janvier 2005 pour tenir compte des récentes évolutions législatives (loi du 1er août 2003 dite loi Borloo et la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales).

Le Vème PLH ainsi modifié s’appliquera pour une durée de 6 ans de décembre 2002 à décembre 2008.

Les cinq grandes orientations suivantes de la politique de l’habitat sont fixées dans le Vème PLH du Grand Nancy :

Orientation n°1 : promouvoir et développer une offre nouvelle pour répondre à l'ensemble des besoins.

Orientation n °2 : mettre en place une politique concertée de renouvellement du parc locatif social : vers une territorialisation de l'offre locative sociale et une nouvelle politique de peuplement.

Orientation n °3 : améliorer et amplifier la valorisation du parc privé existant.

La mise en œuvre des OPAH thématiques et territorialisées sur le Grand Nancy doit se poursuivre. Les objectifs en matière de logements privés portent sur un total de 8 000 logements qui comprennent :

- la production d’une offre de 1 400 logements privés à loyers maîtrisés dont 50% à loyers conventionnés à l’aide personnalisée au logement (APL), - la remise sur le marché locatif de 6 000 logements privés vacants depuis plus de 12 mois, - le traitement de 300 logements indignes (insalubrité, péril, risque, plomb), - le traitement des copropriétés en difficulté.

Orientation n °4 : apporter des réponses aux populations confrontées à des besoins spécifiques.

Orientation n °5 : promouvoir et animer la politique locale de l'habitat.

Le Projet de Rénovation Urbaine :

Les dispositions du Projet de Rénovation Urbaine (PRU) contribuent à l’application des dispositions du PLH en prenant en considération les différents sites de rénovation urbaine ainsi que ceux destinés à accueillir des logements supplémentaires à travers son zonage. Elles promeuvent la mixité de l’habitat et des fonctions urbaines par le biais de son règlement d’urbanisme. Le PLU répond ainsi aux orientations du Vème PLH de l’agglomération.

Révision janvier 2008 85 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Le Projet de rénovation urbaine de l’Agglomération traduit les orientations du PLH. La rénovation urbaine constitue un projet ambitieux avec 33 500 habitants concernés sur 700 ha, soit 5 % du territoire et 13 785 logements sociaux. Elle vise la recherche d’une plus grande cohérence territoriale, l’intégration des territoires dans la dynamique de développement de l’agglomération et in fine l’amélioration globale de leur image. Autrement dit, la rénovation urbaine doit permettre de refonder une identité valorisante et de retrouver une urbanité quelque peu mise à mal dans ces quartiers.

Depuis 30 ans, les efforts publics conséquents sont mis en oeuvre pour les dynamiser et infléchir la spirale de la paupérisation. Malgré tous ces efforts, la précarité subsiste et l'intégration de ces quartiers dans le tissu urbain est à renforcer.

Cette stratégie cherche à déclencher une dynamique de revalorisation urbaine progressive, qui s’appuie sur le potentiel de développement réel dont disposent malgré tous les sites, tout en proposant à court terme des actions concrètes qui amélioreront la vie au quotidien des habitants des quartiers.

c. Les principes de l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme

La révision du PLU de Nancy a été conduite dans le souci d’une compatibilité avec les principes généraux édictés par l’article L. 121-1 du code de l’urbanisme en matière de gestion équilibrée de l’espace entre les zones naturelles dans le respect des objectifs du développement durable, tenant compte de la diversité des fonctions urbaines et de la mixité sociale, de l’utilisation économe des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux.

En particulier, le document de planification permet de :

- Protéger les sites et paysages naturels et de prévenir les risques naturels reconnus par un classement en zone naturelle des secteurs concernés ; - Protéger les principales zones boisées avec l’inscription en espaces boisés classés ; - Permet le renouvellement et la rénovation urbaine de la ville ; - Ouvrir à l’urbanisation dans une proportion cohérente avec les perspectives de développement de la commune, dans le souci de répondre à des besoins différenciés ; - Accompagner le développement urbain d’un développement de l’armature d’équipement.

d. Les annexes et les servitudes d’utilité publique

Les articles R. 123-13 et R. 123-14 du code de l’Urbanisme précisent le contenu des annexes du PLU. Il s’agit notamment des servitudes d’utilité publique soumises aux dispositions de l’article L. 126-1 ainsi que des bois ou forêts soumis au régime forestier.

ƒ La liste des informations contenues dans les annexes :

• Les périmètres des Zones d’Aménagement Concerté (Z.A.C.) existantes sur le territoire de la commune : la ZAC Saint Jacques II créée par délibération du conseil communautaire le 25 octobre 2002 ; la ZAC de la Ville Haute créée par délibération du conseil communautaire le 7 juillet 2006.

Révision janvier 2008 86 PLU de Maxéville Rapport de présentation

• Les périmètres à l’intérieur desquels s’applique le droit de préemption urbain défini par les articles L. 211-1 et suivant du Code de l’urbanisme, instauré par une délibération du conseil de communauté du Grand Nancy en date du 9 février 1996.

• Le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transport terrestre et ferroviaire dans lesquels des prescriptions d’isolement acoustique ont été édictées en application de l’article L. 570-1 du code de l’environnement et des l’arrêtés préfectoraux des 31 août 1998 et 22 septembre 1998 qui déterminent les protections à apporter le long de certaines infrastructures routières et ferroviaires.

• Les annexes sanitaires, c’est-à-dire les plans des réseaux de prélèvement et de distribution de l’eau potable, de collecte et de traitement des eaux usées et des eaux pluviales ainsi que leurs notices descriptives respectives.

ƒ La liste et les plans des servitudes d’utilité publique :

La liste des servitudes d’utilité publique, accompagnée de ses planches graphiques, est annexée au PLU.

• A1 La protection des bois et forêts soumis au régime forestier

Cette protection concerne, sur le territoire de Maxéville, les forêts communales de Champigneulles et de Maxéville.

• AC1 La protection des monuments historiques

Les édifices inscrits ou classés à l’inventaire des monuments historiques bénéficient d’un périmètre de protection, qu’ils soient implantés à Maxéville ou dans les communes limitrophes. Ces édifices sont l’enceinte préhistorique de la Fourasse à Champigneulles ; la maison Paul Cavalier, 93 rue de Metz à Nancy ; la maison de Jean Prouvé, 6 rue Augustin Hacquard, à Nancy et le domaine de la Douëra à Malzéville.

• AS1 La conservation et la protection des eaux potables et minérales

Maxéville est concernée par les périmètres de protection rapprochés et éloignés des captages des sources de Bellefontaine de la commune de Champigneulles.

• EL2 La défense contre les inondations - Les zones submersibles

Cette servitude délimite des zones de grand débit (A) et des zones complémentaires (B) de crue de la Meurthe.

• EL3B Halage et marchepied

Cette servitude s’applique le long de la Meurthe et du canal de la Marne au Rhin.

Révision janvier 2008 87 PLU de Maxéville Rapport de présentation

• EL7 Plans d’alignements

Ces plans servent à élargir le gabarit de certaines voiries routières. Les linéaires concernant les RD 570 et RD 30 sont figurés sur les planches graphiques annexées à la liste des servitudes d’utilité publique.

• I4 Les canalisations électriques

Cette servitude concerne les lignes aériennes de transport d’électricité de 63 kV de Champigneulles à Essey et de Champigneulles à Laxou.

• I6 Les autorisations de recherche ou d’exploitation des mines et carrières

Cette servitude concerne la concession minière de Boudonville.

• PT1 La protection contre les perturbations électromagnétiques des faisceaux hertziens

L’objet local de cette servitude concerne le centre de Laxou U.E.R.N.

• PT2 La protection contre les obstacles

L’objet local de cette servitude concerne le centre des services techniques de la navigation aérienne de l’aérodrome de Nancy-Essey. Elle instaure des cotes de hauteur au-dessus desquelles aucun immeuble ne peut être érigé.

• T1 Servitude applicable aux propriétés riveraines des zones ferroviaires

Cette servitude concerne les lignes ferroviaires Paris – Strasbourg et Champigneulles - Jarville.

• T7 Servitude de dégagement pour les installations particulières des relations aériennes

Il s’agit d’une servitude aéronautique de dégagement relative aux aérodromes de Nancy- (cote 482 m NGF) ainsi que Toul-Rosière (427 m NGF).

2. L’exposé des changements apportés par la révision

Le plan de zonage du P.L.U., accompagné de son règlement d’urbanisme, fait application des orientations générales d’aménagement et d’urbanisme du P.A.D.D. La réglementation est aussi adaptée pour tenir compte des changements législatifs et réglementaires survenus depuis la dernière révision. Les paragraphes suivants exposent les divers changements apportés au document d’urbanisme antérieur.

Révision janvier 2008 88 PLU de Maxéville Rapport de présentation

La prise en compte des risques sur le territoire :

La commune de Maxéville est concernée par des risques de mouvements de terrain sur les coteaux, par des risques d’effondrement dus aux activités minières passées ainsi que par un risque d’inondation dû aux crues de la Meurthe. Toutefois, à ce jour, aucun plan de prévention des risques (PPR) n’a été approuvé par l’Etat les concernant.

L’information sur les risques de mouvements de terrain s’effectue grâce à la carte des aléas de mouvements de terrains. Confrontées aux enjeux urbains communaux, elles doivent permettre à terme l’élaboration d’un PPR - mouvements de terrain.

L’information sur les risques miniers se fait par l’intermédiaire des dernières cartes d’aléa minier transmises par les services de l’Etat. Des études complémentaires plus précises ont été et seront effectuées sur l’ensemble des secteurs urbains concernés par ces risques.

L’information sur le risque d’inondation se fait par l’intermédiaire des dernières cartes des zones submersibles transmises par les services de l’Etat. Des études complémentaires seront effectuées sur les secteurs urbains concernés par ces risques.

En l’attente de l’élaboration des PPR qui ont valeur de servitudes d’utilité publique et seront opposables en tant que telles, l’existence de ces risques est prise en compte de deux manières dans le PLU :

- Exposé détaillé des risques dans la partie « Etat initial de l’environnement » du rapport de présentation, - mention dans le chapeau de zone des secteurs concernés, de l’application éventuelle des dispositions de l’article R. 111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un permis de construire ou de l’assortir de prescriptions spéciales si les constructions sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.

Le zonage a été établit en mettant en regard les parties urbanisées de la commune et les risques existant. Ainsi les surfaces concernées par des risques, quelque soit leur nature, qui étaient classées en zone urbaine dans le POS ont été maintenues en zone urbaine dans le PLU.

Les zones à urbaniser soumises à l’aléa d’inondation situées entre le canal et la Meurthe ont été maintenues dans le PLU. Il est toutefois précisé dans le règlement d’urbanisme que les constructions n’y seront envisageables qu’à la condition que la cote d’altitude du niveau du plancher des parties habitables ne soit pas située sous la cote NGF de 195 mètres.

Aucune partie de zone à urbaniser n’est soumise aux aléas de mouvement de terrain fort à très fort ni aux risques d’affaissement miniers. Ainsi la zone naturelle 1 N a été étendues sur des emprises autour de l’axe de l’autoroute A 31 jusqu’à la voie de desserte du Zénith, alors même qu’aucune constructions n’étaient envisageables dans cet espace à la topographie trop marquée. De la même façon, la zone 1 AUE a été réduite au profit de la zone naturelle dans le secteur des carrière nord où des travaux de terrassement et de paysagement ont été réalisés à l’issue de la cessation d’exploitation. Toutefois, le classement en zone 1 AUD a été maintenu sur l’emprise du merlon situé le long de l’autoroute dans la mesure où, le projet de renouvellement urbain de la Ville Haute ne prévoit pas d’urbanisation de la zone d’aléa de mouvement de terrain.

Révision janvier 2008 89 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Ce sont les zones naturelles qui couvrent la majeure partie des espaces soumis aux aléas de mouvement de terrain et d’affaissement miniers. Leur réglementation, par nature, ne permet pas de constructions nouvelles. Elles sont, en outre, fréquemment doublées d’espaces boisés classées qui assurent la protection des boisement existants et qui prohibent toute construction.

La compatibilité avec le Plan de Déplacements Urbains :

L’évolution de la rédaction des normes de stationnement dans le PLU de Maxéville est la conséquence de la double évolution du contexte réglementaire propre au document d’urbanisme et du plan de déplacements urbains arrêté par la Communauté Urbaine du Grand Nancy le 17 février 2006.

L’examen de la desserte en transports en commun de la commune de Maxéville emporte un constat : la commune n’est ni desservie par une ligne de transport en commun en site propre, ni concernée par l’anneau de desserte routière de l’hypercentre. Par conséquent, les normes spécifiées par le PDU dans ces deux hypothèses ne sont pas traduites dans le PLU dans les mêmes termes qu’elles le sont dans la ville centre.

Les normes applicables au stationnement des vélos :

Les normes de stationnement applicables aux vélos issues du PDU, sont reproduites intégralement dans le règlement d’urbanisme du PLU de Maxéville.

Suivant la nature et l'utilisation des constructions, des places de stationnement réservées aux vélos doivent être créées selon les normes suivantes :

▪ habitat : - individuel : pas de norme, - collectif : un emplacement pour 70 m² de SHON avec un minimum d’un emplacement par logement ; ▪ lieu de travail : un emplacement pour 5 salariés ;

▪ établissement scolaire et universitaire : - école primaire : un emplacement pour 8 à 12 élèves, - collège et lycée : un emplacement pour 3 à 5 élèves, - université : un emplacement pour 5 à 8 étudiants ;

▪ établissement recevant du public (salles de réunions, de spectacles, gymnase…) : un emplacement pour 10 personnes comptées dans l’effectif admissible ;

▪ hôtel : un emplacement pour 10 chambres,

▪ restaurant : un emplacement pour 25 m² de salle de restaurant ;

La superficie à prendre en compte pour le stationnement est de 1,5 m² par emplacement. La surface du local affecté au stationnement des vélos ne peut être inférieure à 3 m².

Ces normes, déterminées pour les constructions neuves, pourront être adaptées pour les rénovations et changements d’usages intervenant dans le tissu bâti existant, en particulier en cas d’impossibilité physique ou architecturale.

Révision janvier 2008 90 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Pour favoriser l’usage du vélo dans les déplacements quotidiens, leur stationnement doit faire l’objet d’une attention particulière dans les documents d’urbanisme. Ceux-ci comprendront des dispositions afin de faciliter le stationnement des vélos selon les principes suivants :

- un ou plusieurs locaux fermés doivent être aménagés pour le stationnement des vélos, en fonction de la destination des constructions, de leur ampleur et de la commodité des accès aux aires de stationnement ; - les locaux destinés au stationnement des vélos doivent être aménagés de plain-pied, aisément accessible depuis la rue, clos, intégrés aux constructions et équipés de systèmes de fixation performants.

Les normes applicables au stationnement des véhicules automobiles :

Le PDU arrêté par la Communauté urbaine, dans la continuité du PDU de juillet 2000, détermine trois principes qui s’imposent directement au PLU ( art. L. 123-1 du Code de l’urbanisme) :

« L’ajustement des normes de stationnement des voitures à la qualité de desserte en transports collectifs urbains a pour objectif de dissuader l’usage de la voiture dans les déplacements pendulaires (exemple domicile – travail) en :

- • limitant les possibilités de stationnement au lieu d’emploi, - • favorisant le stationnement résidentiel, - • développant l’offre des modes alternatifs à la voiture particulière. »

Les normes de stationnement qui étaient applicables dans le POS de Maxéville n’ont été fondamentalement modifiées. Celles qui concernent les constructions à usage d’habitation ont été renforcées, dans l’esprit du PDU qui a pour objectif de limiter les déplacements pendulaires en permettant le stockage des véhicules automobiles dans les lieux d’habitation, pour les communes de premières et deuxième couronne de l’agglomération.

« Pour toute unité foncière située, en totalité ou en partie, à moins de 300 m d’un arrêt actuel ou futur d’un transport en commun en site propre ou d’une ligne à haut niveau de qualité de service, quand les lignes auront été déterminées, la norme de stationnement minimum applicable aux bâtiments ayant un usage autre que d’habitation de la zone considérée sera réduite de 20 % ». « Dans le centre, c’est-à-dire à l’intérieur du contour extérieur de l’anneau, le PLU fixera un maximum d’aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments à usage autre que d’habitation ».

En plus d’être compatibles avec ces dispositions, le PLU doit respecter les prescriptions de l’article L. 121-1 du Code de l’urbanisme qui dispose que « les plans locaux d’urbanisme déterminent les conditions permettant d’assurer la maîtrise des besoins de déplacements et de la circulation automobile ».

Comme par le passé, les normes de stationnement peuvent être adaptées en fonction de la morphologie urbaine, de la position plus ou moins centrale de la zone concernée et de la qualité de la desserte par les transports en commun.

Révision janvier 2008 91 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Concernant l’impossibilité de réalisation :

En cas d’impossibilité de réalisation des emplacements de stationnement prévus par le PLU « sur le terrain d’assiette ou dans son environnement immédiat », le constructeur peut (art. L.421-3 du Code de l’urbanisme) : obtenir une concession à long terme dans un parc public de stationnement existant ou en cours de réalisation, acquérir les places dans un parc privé de stationnement existant ou en cours de réalisation ; ou, à défaut, le pétitionnaire « peut être tenu de verser à la commune une participation ». La ville de Maxéville a instauré cette participation.

La rédaction précédente du code ne comprenait pas « ou dans son environnement immédiat » et la commune avait adopté un rayon de 300 m (en général) autour des opérations pour autoriser la réalisation de places de stationnement en dehors de la parcelle d’assiette du projet.

Compte tenu de la nouvelle rédaction de code, il ne paraît pas opportun de maintenir la définition d’un rayon de 300 m dans le PLU de Maxéville.

ƒ La prise en compte du classement sonore des infrastructures de transport terrestre :

Les arrêtés préfectoraux des 31 août 1998 et 22 septembre 1998 qui déterminent les mesures de protection acoustique à apporter le long de certaines infrastructures routières et ferroviaires sont bien pris en compte par le P.L.U. Les périmètres qui en découlent sont reportés sur les planches annexes en vertu de l’article R.123-13 §13 du code de l’urbanisme. A l’intérieur de ces périmètres, des prescriptions particulières relatives à l’isolation phonique des constructions sont rendues obligatoires aux abords des infrastructures classées à grande circulation ainsi que des voies ferrées visées par les arrêtés préfectoraux.

ƒ L’évolution des emplacements réservés :

Les emplacements existants dans le POS dont l’objet a été réalisé sont supprimés. Les autres sont reconduits dans le PLU.

N° Destination Bénéficiaire Superficie Evolution 1 Rocade périphérique : bouclage CUGN 65 300 m² Maintenu Nord 2 Boulevard Meurthe Canal CUGN 21 786 m² Maintenu

3 Création d’un échangeur RD 400 / CUGN 77 565 m² Maintenu A 31 4 Création de la rue des caves de la CUGN 6 394 m² Maintenu Craffe 5 Rue Lafayette : Elargissement du CUGN 138 m² Supprimé pont sur le canal 6 Création d’une desserte automobile Commune 489 m² Supprimé à partir de la rue de Lorraine 7 Création d’un giratoire entre l’avenue CUGN 575 m² Modifié du Gal de Gaulle / rue Ambroise Paré et la RD 30 8 Création d’une desserte automobile CUGN 918 m² Modifié et piétonne à partir de la rue Gambetta prolongée 9 Elargissement de la ruelle du CUGN 2 454 m² Maintenu Dimanche 10 Création d’une desserte automobile Commune 708 m² Supprimé à partir de la rue de Lorraine

Révision janvier 2008 92 PLU de Maxéville Rapport de présentation

N° Destination Bénéficiaire Superficie Evolution 11 Elargiss ement du sentier du Haut de CUGN 475 m² Maintenu Lesse 12 Création d’une desserte automobile Commune 571 m² Maintenu à partir de la rue Charcot 13 Réaménagement à 8 mètres CUGN 2 051 m² Supprimé d'emprise du sentier derrière l'église à partir de la rue de la République 14 P rolongement de la rue Jean Jaurès CUGN 2 801 m² Modifié

16 Liaison R. Pinchard (Nancy) – RD 30 CUGN 28 000 m² Supprimé et voie de ceinture de la Maison d’arrêt *CUGN : Communauté Urbaine du Grand Nancy

L’emplacement réservé n°7 voit son emprise réduite et limitée à la partie nord de son assiette. En effet, sa partie sud est comprise dans le périmètre de la ZAC Ville Haute. Elle sera aménagée dans ce cadre opérationnel maîtrisé par la collectivité.

L’emplacement réservé n°8 voit son emprise réduite car la commune n’envisage plus la création d’une liaison viaire entre la rue A. Briand et la rue Gambetta prolongée. Le projet de liaison piétonne est cependant maintenu.

L’emplacement réservé n°14 voit son tracé modifié afin de répondre aux contraintes techniques de création de cette voie future qui assurera la liaison entre la rue La Fayette et le futur boulevard Meurthe-Canal .

L’emplacement réservé n°16 est supprimé bien que son objet ne soit pas encore réalisé dans la mesure où il sera réalisé dans le cadre des travaux d’aménagement de la ZAC Ville Haute dont le foncier est maîtrisé par la collectivité.

La nouvelle liste des emplacements réservés et sa numérotation :

Ancien N° Destination Bénéficiaire Superficie N° 1 1 Rocade périphérique : bouclage Nord CUGN 65 290 m² Boulevard Meurthe Canal CUGN 21 785 m² 2 2

Création d’un échangeur RD 400/ CUGN 77 565 m² 3 3 A 31

Création de la rue des caves de la CUGN 6 395 m² 4 4 Craffe Aménagement du carrefour des rues CUGN 77 m² 5 Ø A. Fruchard et rue du Gué

Révision janvier 2008 93 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Ancien N° Destination Bénéficiaire Superficie N° Création d’un giratoire entre l’avenue CUGN 280 m² 6 7 du Gal de Gaulle, la rue Ambroise Paré et la RD 30 Création d’une liaison piétonne à CUGN 220 m² 7 8 partir de la rue Gambetta prolongée Elargissement de la ruelle du CUGN 2 455 m² 8 9 Dimanche

Elargissement du sentier du Haut de CUGN 475 m² 9 11 Lesse Création d’une desserte automobile à Commune 570 m² 10 12 partir de la rue Charcot Prolongement de la rue Jean Jaurès CUGN 2 880 m² 11 14

ƒ La maîtrise de la densité urbaine :

Le COS est supprimé :

Les réformes du Code de l’urbanisme ont entraîné la suppression de l’article qui régissait le dépassement du COS (article 15) et le versement de la participation qui était exigé dans les cas de sur-densité. La densité urbaine est désormais régie par l’emprise au sol, la hauteur maximum des constructions (leur nombre de niveaux) ainsi que les règles d’implantation par rapport aux voies et aux limites séparatives.

L’emprise au sol est maintenue dans le PLU :

Une emprise maximum variant de 50 à 60 % est appliquée dans les zones urbaines (U) à l’exception de la zone UA pour laquelle l’emprise n’est pas limitée et de la zone UY dans laquelle elle est fixée à 70 %. Dans les zones à urbaniser, seules les zones 1 AUA correspondant à l’opération sous l’Ancienne Eglise dans laquelle il est prévu un tissu urbain peu dense et dans la zone 1 AUX dans laquelle l’emprise est fixée à 50 % sous condition de superficie totale de terrain, à vocation principale d’activités.

La règle de caractéristique minimum de terrains est supprimée :

Depuis les réformes du Code de l’urbanisme, le recours à ce type de norme étant très limitativement encadré par des contraintes techniques liées à l’assainissement ou par des exigences spécifiques en matière de paysage. Ainsi, toute règle a été supprimée en ce qu’elle prévoyait du superficie minimale de terrain pour être constructible.

Révision janvier 2008 94 PLU de Maxéville Rapport de présentation

La rédaction des articles 6 et 7 de chaque zone est simplifiée :

Des principes valables pour l’ensemble des zones à vocation principale d’habitation et aux occupations qui en sont les compléments sont posés :

- un recul de 5 m minimum par rapport au domaine public et des exceptions figurant sur les planches graphiques - une implantation des constructions en limite séparative ou avec un recul de 3 m minimum et L=H/2 et des exceptions figurant sur les planches graphiques.

Ces principes sont modérés par des règles régissant l’implantation des constructions en fond de parcelle par exemple ou encore par des règles plus souples comme celles prévues pour l’opération du Plateau – Ville Haute.

Des exceptions sont prévues pour tenir compte des tissus urbains existants comme le centre-ville (UA) où les constructions en ordre continu à l’alignement sont possibles, les secteurs présentant des spécificités tels que la cité Solvay ou les zones d’activités.

La hauteur des constructions assure un gabarit d’enveloppe :

La règle régissant la hauteur des constructions s’articule avec celles prévues en terme d’emprise au sol et de marge de recul selon les zones. Elle est, dans le PLU de Maxéville, en général encadrée par une hauteur maximum au faîtage, complétée d’une hauteur à l’égout de toiture dans certaines zones.

Ces règles de hauteur sont adaptées au tissu existant, ainsi elles sont exprimées en nombre de niveaux dans la zone UD recouvrant des immeubles collectifs tandis qu’elles sont portées à 20 voire 22 m dans les zones destinées aux activités. Spécifiquement, les hauteurs déterminées pour les opérations d’urbanisation future de la Ville Haute sont plus importantes que celles fixées pour les zones à urbaniser prévues autour du centre-ville. Elles sont aux échelles des opérations.

La protection des espaces verts :

Le classement en zone naturelle N assure la protection de portions du territoire à raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, esthétique ou écologique. Dans ces zones, la constructibilité est strictement limitée et encadrée. Une révision simplifiée ou une révision du document d’urbanisme est, en principe, nécessaire pour les déclasser.

La zone ND qui couvrait le canal, la Meurthe est baptisée zone 2 N. La zone ND qui assurait la protection des boisements et vergers sur les coteaux ainsi que le bois Harmand est baptisée zone 1 N.

Révision janvier 2008 95 PLU de Maxéville Rapport de présentation

ƒ Les modifications du zonage et du règlement :

L’évolution du découpage des zones urbaines :

Les limites de zone ont pu faire l’objet de repositionnements marginaux selon l’axe de certaines voies ou selon des limites de parcelles.

La zone UF, qui était destinée exclusivement à l’usage du transport ferré est supprimée. Ces emprises sont redistribuées au profit des zones voisines.

Le secteur du PAE des Folies, classé en zone UBa dans le POS est renommé zone UF sans que le périmètre de la zone soit modifié.

La distinction entre les zones UA, UB, UC et UD ainsi que les sectorisations qui y sont opérées sont maintenues. La zone UL est renommée zone UE dans le cadre de l’harmonisation de la nomenclature des zones à l’échelle de l’agglomération.

La zone UX1, destinée aux activités est rebaptisée zone UX. La zone UX2, destinée aux activités est rebaptisée zone UY. Le découpage en secteurs de ces zones n’est pas modifié. La limite de la zone UX1b est décalée de l’autre côté de l’avenue des Quatre Vents afin de permettre la réalisation de constructions à usage d’activités sur la frange du secteur dit de l’Alérion. Les parcelles situées en zone UX2 le long de la rue du 8 mai, entre les jardins familiaux et la Meurthe sont classées en zone UB afin d'en permettre la mutation d’usage vers une fonction d’habitat.

L’évolution du découpage des zones à urbaniser

Les zones à urbaniser 1 NA sont rebaptisées zones 1 AU en vertu de la réforme opérée par la loi S.R.U.

Dans le cadre de l’harmonisation de la nomenclature des zones à l’échelle de l’agglomération, la zone 1 NAL est rebaptisée 1 AUL, sans que ses limites ne soient modifiées.

Les zones à urbaniser situées sur le Plateau voient leurs limites recalées selon l’évolution du projet d’urbanisation. Si les zones 1 NAP et 1 NAV ne sont pas modifiées, la zone 1 NAC est réduite aux emprises nécessaires pour la réalisation des équipements sportifs prévus.

Les autres parties de cette zone qui préfiguraient la conservation d’une trame paysagère sont reclassées en zone 1 AUD afin de disposer de la souplesse réglementaire nécessaire à l’urbanisation des espaces desservis par le futur échangeur. Ce reclassement ne remet pas en cause le principe de protection de la trame paysagère ainsi que des espaces pré-verdis (merlon de l’autoroute, ancien front de taille).

Révision janvier 2008 96 PLU de Maxéville Rapport de présentation

L’évolution du découpage des zones naturelles

Les zones naturelles ND sont rebaptisées zones N en vertu de la réforme opérée par la loi S.R.U.

Les emprises des zones ND du POS restent inchangées dans le PLU à l’exception de deux secteurs qui connaissent un reclassement.

La zone ND correspondant aux jardins familiaux située le long de la rue du 8 mai est classée en zone 2 N en raison du risque d’inondation.

Le secteur de zone NDa situé au nord du quartier des Aulnes est reclassé en zone de réserve foncière destinée à une urbanisation future : 2 AU.

L’évolution de la réglementation applicable :

Un toilettage de la rédaction du règlement a été effectué pour tenir compte des évolutions des usages et de la réglementation.

ƒ Les chapeaux de zone sont supprimés. Ces petites présentations des zones ont, au même titre que les différents articles, un caractère réglementaire ce qui peut s'avérer préjudiciable en cas de contradiction entre l’énoncé du chapeau de zone et le contenu du règlement.

Le chapeau de zone a, en revanche, été conservé dans les zones concernées par le risque inondation. Un court paragraphe signale le risque et l’application de l’article R. 111-2 du Code le l’urbanisme.

ƒ Les articles 1 et 2 : Occupations et utilisations du sol interdites ainsi qu’occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières

La réforme opérée par la loi S.R.U. a inversé la proposition des deux premiers articles de chaque zone. Les occupations et utilisations du sol interdites et celles soumises à des conditions particulières sont expressément énoncées. Celles qui ne le sont pas sont par conséquent autorisées.

3. La justification du zonage et du règlement d’urbanisme

ƒ La description du zonage du PLU :

Tableau de correspondance de nomenclature Zones du PLU Zones du P.O.S. Secteurs de zone Secteurs de zone

du PLU du POS UA UA

UAa UAa

Révision janvier 2008 97 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Tableau de correspondance de nomenclature Zones du PLU Zones du P.O.S.

UAb UAb

UB UB UBa UBb UBi

UF UBa

UC UC

UD UD UDa UDa UDai

Ø UF

UE UL UEa

UX UX1 UXa UX1a UXb UX1b

UY UX2 UYa UX2a UX2ai UX2i

1 AU 1 NA 1AUA 1NAa 1NAi

Révision janvier 2008 98 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Tableau de correspondance de nomenclature Zones du PLU Zones du P.O.S. 1 AUC 1 NAC

1 AUD 1 NAD

1 AUE 1 NAL

1AUP 1 NAP

1 AUV 1 NAV

1 AUX 1 NAX 1AUXa 1NAxa 2 AU Ø

1 N ND 1 Na NDa 1 Nb NDb NDbi 2 N NDi 2 Nb

ƒ La description du règlement d’urbanisme :

Les zones urbaines du PLU :

- La zone UA, partie centrale de la commune.

Cette zone comporte les secteurs suivants : . secteur UAa : le long de la rue de Metz. . secteur UAb : en limite avec le canal de la Marne au Rhin.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Révision janvier 2008 99 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de préservation du tissu urbain observée dans le centre-ville. Ainsi, le plan de zonage repère des continuités bâties à conserver et il impose aux constructions d’être édifiées d’une limite séparative à l’autre, sur le front bâti.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée.

La hauteur maximum des constructions est prévue au regard de celle des constructions existantes. Une hauteur relative est prévue afin de préserver une distance de deux alignements de part et d’autres de la rue.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, au rythme, à la composition, aux percements, aux matériaux, à la modénature et aux détails des façades existantes.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

- La zone UB, zone d'habitat plus récente autour du centre ancien.

Cette zone comporte le secteur suivant : . secteur UBa : partie haute de la rue de la République et tissu pavillonnaire de Champ le Bœuf.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de préservation du tissu urbain observée. Les prospects sur alignement sont détaillés par rue. Le secteur UBa fait exception à l’application de la règle au-delà de la bande de 20 m depuis l’alignement.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 100 PLU de Maxéville Rapport de présentation

La hauteur maximum des constructions est prévue au regard de celle des constructions existantes. Une hauteur relative est prévue afin de préserver une distance de deux alignements de part et d’autres de la rue.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

- La zone UC, zone d'habitation homogène des cités Solvay.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer l’application de la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes, dans un objectif de préservation de cette urbanisation typique.

La hauteur maximum des constructions est prévue pour assurer la bonne insertion de toute construction d’un point de vue paysager. Une hauteur relative est prévue afin de préserver une distance de deux alignements de part et d’autre de la rue.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, permet d’assurer l'intégration des constructions nouvelles à la volumétrie dans les séquences de bâtiments, aux matériaux, à la modénature des façades existantes.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13) sont peu contraignantes, dans un ensemble qui s’avère plutôt dense.

- La zone UD, quartiers d'habitat collectif des « Aulnes » et de Champ le Bœuf.

Cette zone comporte le secteur UDa : quartiers d’habitations collectives entre la Meurthe et le canal.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 101 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de préservation des espaces libres dans un tissu présentant des immeubles de hauteurs importantes.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 4 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

La maîtrise de la densité contribuant à la qualité urbaine du site est assurée par l’emprise au sol maximum de 50 %.

La hauteur maximum des constructions est prévue au regard de celle des constructions existantes. Elle est minorée à 5 niveaux dans le secteur UDa.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

- La zone UE, zone d’équipements collectifs et de loisirs.

Cette zone comporte le secteur UEa : secteur dit de « l’Alérion » dans lequel des constructions à usage d’habitation sont autorisées suivant un objectif de densification urbaine, dans le cadre du projet du Plateau.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 4 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 102 PLU de Maxéville Rapport de présentation

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 50 %.

Une hauteur absolue de construction est instaurée dans le secteur UEa afin de maintenir une cohérence de gabarit de construction et de créer des perspectives en harmonie avec les espaces environnant.

L’article 12 relatif au stationnement est compatible avec les dispositions du PDU.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines en complément de l’emprise au sol.

- La zone UF, quartier des « Folies ».

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes. Les documents graphiques relayent le règlement dans la détermination des reculs exigés par rapport aux voies publiques.

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 35 %. Dans la continuité de l’objectif de préservation des paysages de coteaux, l’emprise au sol et la hauteur sont limitées pour des motifs paysagers. En effet, les coteaux constituent une part importante de l’identité paysagère de la commune et de l’agglomération. Grâce à ces règles, le PLU permet d’y construire tout en garantissant le maintien de leur aspect vert et naturel.

La hauteur maximum des constructions est prévue non pas au regard de celle des constructions existantes mais dans un objectif de contrôle de la densité urbaine. Son point de référence prend en compte la topographie du site.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, prévoit des dispositions contraignantes afin d’assurer l'intégration des constructions dans le tissu bâti avoisinant, en respectant la topographie du site. L’article 11 réglemente aussi les clôtures dans cette zone où les prospects laissent une plus grande place aux clôtures.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 103 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines en complément de l’emprise au sol.

- La zone UX, zone à usage d'activités inscrite sur le plateau.

Cette zone comporte les secteurs suivants : . secteur UXa : parc d’activités Saint-Jacques I. . secteur UXb : site d’activités inscrit dans le quartier de Champ le Bœuf.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 4 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 50 %. Par exception, dans le secteur UXb cette emprise est portée à 60 %.

La hauteur maximum des constructions est prévue pour permettre des constructions à usage d’activités.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions permet d’intégrer les dépôts dans le paysage.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent la prise en compte d’aménagements paysagers dans les opérations.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 104 PLU de Maxéville Rapport de présentation

- La zone UY, zone à usage d'activités inscrite dans la vallée de la Meurthe.

Cette zone comporte le secteur UYa : terrains qui cohabitent avec des sites d’habitat.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes. Une exception est ménagée dans le secteur UYa pour tenir compte des implantations existantes le long de la rue de la Meurthe.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 4 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

L’emprise au sol maximum de 70 %, en relation avec la densité existante dans les parcs d’activités.

La hauteur maximum des constructions est prévue pour permettre des constructions à usage d’activités. Dans le secteur UYa, la hauteur maximum est réduite afin de prendre en compte la localisation des activités au sein d’espaces principalement destinés au logement et présentant des hauteurs moins importantes.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions permet d’intégrer les dépôts dans le paysage.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent la prise en compte d’aménagements paysagers dans les opérations.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 105 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Les zones à urbaniser du PLU :

- La zone 1 AU, est une zone d’urbanisation future dans la partie ancienne de la commune.

Zone d'urbanisation future à vocation principale d'habitat dont l’urbanisation doit être réalisée par des opérations d’aménagement d’ensemble. Cette zone n’est pas encore équipée.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites. L’article 2 édicte les conditions nécessaires à l’urbanisation de la zone sous forme d’opérations d’ensemble :

- la création d'une surface minimale de plancher hors oeuvre nette de 500 m², - le terrain d'assiette de l'opération d’une surface minimale de 3 000 m². - être raccordable directement aux voiries et réseaux divers, - ne pas laisser de terrains délaissés inconstructibles.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que part rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes.

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 30 %. Dans la continuité de l’objectif de préservation des paysages de coteaux, l’emprise au sol et la hauteur sont limitées pour des motifs paysagers. En effet, les coteaux constituent une part importante de l’identité paysagère de la commune et de l’agglomération. Grâce à ces règles, le PLU permet d’y construire tout en garantissant le maintien de leur aspect vert et naturel.

La hauteur maximum des constructions est prévue au regard de celle des constructions existantes dans les espaces avoisinants.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines en complément de l’emprise au sol.

- La zone 1 AUA, recouvre le quartier « sous l'ancienne église » à vocation d’habitat résidentiel à dominante d’habitat individuel.

Zone d'urbanisation future à vocation principale d'habitat dont l’urbanisation doit être réalisée par des opérations d’aménagement d’ensemble. Cette zone n’est pas encore équipée.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 106 PLU de Maxéville Rapport de présentation

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation d’intégrer l’opération dans le tissu urbain existant en tenant compte des différences relatives de hauteurs et des caractéristiques des voiries existantes.

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum de 30 %.

La hauteur maximum des constructions est prévue au regard de celle des constructions existantes dans les espaces avoisinants et dans l’esprit d’inciter à la construction de logements de type individuel.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnements sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines en complément de l’emprise au sol.

- La zone 1 AUC, est particulièrement destinée à accueillir des espaces verts aménagés ainsi que des installations et équipements de loisirs, sportifs et culturels qui en sont les compléments ou les accessoires. Cette zone n’est pas encore équipée.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que part rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de gérer ces implantations avec une grande souplesse.

La hauteur maximum des constructions est prévue afin d’assurer une bonne insertion des bâtiments accompagnant les équipements dans le cadre paysager du Plateau.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, procède de la même intention.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 107 PLU de Maxéville Rapport de présentation

- La zone 1 AUD est destinée à accueillir un tissu urbain mixte. Cette zone n’est pas encore équipée.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de gérer ces implantations avec une grande souplesse.

La hauteur maximum des constructions est prévue afin d’assurer une bonne insertion des bâtiments accompagnant les équipements dans le cadre paysager du Plateau et se raccordant aux hauteurs existantes notamment dans la perspective de ceux du Haut du Lièvre.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, procède de la même intention.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

- La zone 1 AUE est une zone d’urbanisation future à vocation de loisirs. Cette zone n’est pas encore équipée.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites. L’article 2 édicte les occupations et utilisations des sols admises dans la zone sous forme d’opérations d’ensemble.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de gérer ces implantations avec une grande souplesse.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 108 PLU de Maxéville Rapport de présentation

- La zone 1 AUP est particulièrement destinée à accueillir un centre pénitentiaire ainsi que toutes les constructions, équipements et installations qui y sont liés. Cette zone n’est pas encore équipée.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de gérer ces implantations avec une grande souplesse.

- La zone 1 AUV est une zone particulièrement destinée à l’aménagement d’une aire d’accueil des gens du voyage ainsi qu’à la construction de tous les équipements et installations qui la composent. Cette zone n’est pas encore équipée.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de gérer ces implantations avec une grande souplesse.

La hauteur maximum des constructions est prévue afin d’assurer une bonne insertion des bâtiments accompagnant les équipements dans le cadre paysager du Plateau.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, procède de la même intention.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 109 PLU de Maxéville Rapport de présentation

- La zone 1 AUX correspond au parc d’activités Saint Jacques II.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites. Dans le secteur 1 AUXa, sont admises en outre les constructions à usage d’hôtel et de restauration. L’article 2 édicte les occupations et utilisations des sols admises dans la zone sous forme d’opérations d’ensemble.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de gérer ces implantations avec souplesse en tenant compte de la vocation d’activités de la zone.

La maîtrise de la densité contribuant à maintenir la qualité urbaine est assurée par l’emprise au sol maximum modulée selon un critère de superficie de parcelle d’assiette de 40 % à 50 %.

La hauteur maximum des constructions est prévue afin d’assurer une bonne insertion des bâtiments accompagnant les équipements dans le cadre paysager du Plateau et répondant aux exigences techniques des constructions destinées à accueillir de l’activité.

Le dispositif de l’article 11 relatif à l’aspect extérieur des constructions, vise à assurer l'intégration des constructions nouvelles dans leur environnement et notamment les aires de dépôt.

L’article 12 relatif au stationnement prend en compte les dispositions du PDU. Les normes de stationnement sont conformes à celles exigées sur l’ensemble de la commune.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines en complément de l’emprise au sol.

- La zone 2 AU :

Cette zone qui correspond à une partie de l’emprise de la ZAC Ville Haute est une zone de réserve foncière. Cette zone n’est pas encore équipée. Son ouverture à l’urbanisation est conditionnée par une future modification du PLU.

Toutes les occupations et utilisations des sols y sont interdites. Dans le reste du corps de règles, les articles 6 et 7, qui doivent impérativement prévoir des prescriptions, permettent une implantation en limite où à l’alignement.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 110 PLU de Maxéville Rapport de présentation

Les zones naturelles du PLU :

Sont classés en zone naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels.

- La zone 1 N

Il s'agit d'une zone naturelle, non équipée qui n’a pas vocation à être urbanisée au-delà de l’urbanisation qu’elle peut présenter.

Elle comprend le secteur 1 Na correspondant au secteur du Haut des Vignes dans lequel sont admises les constructions à usage d’habitation ainsi que les transformations, extensions ou adjonctions limitées à 15 % de la SHON des constructions existantes.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de préservation la très faible densité observée dans cette zone naturelle.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 4 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

La hauteur maximum des constructions prévue est la même pour l’ensemble des zones naturelles.

L’article 12 relatif au stationnement soumet tout projet à une appréciation de ses besoins propres en stationnement, dans cette zone qui n’a pas vocation à être davantage urbanisée.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 111 PLU de Maxéville Rapport de présentation

- La zone 2 N

Il s'agit d'une zone naturelle non équipée qui a vocation à protéger les espaces non urbanisés de rétention des crues de la Moselle. Cette zone n’a pas vocation à être urbanisée.

Elle comprend le secteur 2 Na correspondant à des espaces de jardins, dans lequel sont admis les abris de jardins de moins de 12 m² de surface et de moins de 3 m de hauteur absolue.

Les occupations et utilisations des sols qui ne s’avèrent pas adaptées à la vocation de la zone sont interdites. Toutefois, les aires d’accueil des gens du voyage y sont admises afin de mettre le dispositif réglementaire en cohérence avec le schéma départemental d’accueil des gens du voyage.

Les articles 3 et 4 relatifs à l’accès et à la voirie ainsi qu’à la desserte par les réseaux mettent en place les normes exigibles au regard des nécessités relatives à leur gestion. Des normes supplémentaires ont été ajoutées de façon à traiter des spécificités du tissu urbain de la commune de Maxéville. Ainsi, les dimensions minimum des accès ont été prévues proportionnellement au nombre de logements qu’ils desservent dans un objectif d’amélioration des conditions de sécurité du trafic automobile.

La disposition 4.4 vient relayer la politique d’enfouissement des réseaux secs.

Les prescriptions relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ainsi que par rapport aux limites séparatives répondent à la préoccupation de préservation la très faible densité observée dans cette zone naturelle.

La règle d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est harmonisée. Les constructions non contiguës doivent respecter une distance de 4 mètres minimum les unes par rapport aux autres.

La hauteur maximum des constructions est prévue dans la continuité de celle réglementée dans la zone urbaine UB voisine.

L’article 12 relatif au stationnement soumet tout projet à une appréciation de ses besoins propres en stationnement, dans cette zone qui n’a pas vocation à être davantage urbanisée.

Les dispositions concernant les espaces libres et les plantations (article 13), assurent les respirations urbaines.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 112 PLU de Maxéville Rapport de présentation

IV LES INCIDENCES DU P.L.U. SUR LES ESPACES NATURELS ET URBAINS

Le décret n° 2001-260 du 27 mars 2001 relatif à la Loi Solidarité et Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000 modifiant le code de l’urbanisme dispose que le rapport de présentation « analyse de l’état initial de l’environnement,(…) évalue les incidences prévisibles des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur (art. R-123.2 code de l’urbanisme) ».

Par ailleurs, la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (art. L.121-1) donne pour objectif au plan local d’urbanisme de déterminer les conditions devant assurer « l’équilibre entre le renouvellement urbain, un développement urbain maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et paysages, d’autre part, en respectant les objectifs du développement durable ».

ƒ Les mesures prises pour la protection des espaces naturels

Maxéville est une commune présentant une urbanisation essentiellement regroupée à l’ouest de l’autoroute et de la bretelle d’accès à Nancy centre et sur le plateau (zones d’activités et de services, quartier Champ-le-Bœuf). La commune présente de nombreux espaces qui participent à la qualité du cadre de vie et du paysage de l’agglomération : le bois Harmand, le bois Songeur ainsi que les coteaux. Le Plateau est marqué par l’activité humaine : les anciennes carrières Solvay. Le PLU à travers son règlement et son zonage assure la préservation de l’ensemble de ces espaces et tient compte de leur spécificité.

Les espaces naturels les plus sensibles des berges de la Meurthe sont classés en zone 2 N. Les boisements et les coteaux sont classés en zone 1 N. Les principales masses boisées ainsi que les parcs urbains sont protégés au titre des espaces boisés classés.

ƒ Les mesures prises pour la protection des espaces urbains

Le règlement d’urbanisme promeut la protection et la mise en valeur de l’environnement bâti à travers les règles relatives aux constructions adaptées au tissu urbain inventorié par les diverses zones. Les règles de hauteur visent à harmoniser les façades tout en laissant certaines marges d’évolution du bâti. Les règles de raccordement tendent à une meilleure insertion des constructions dans le tissu ancien ou constitué.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 113 PLU de Maxéville Rapport de présentation

ƒ Les incidences du PLU sur la qualité de l’air

Aucun impact sur la qualité de l’air n’est prévisible considérant que le PLU ne modifie pas profondément l’urbanisme de la commune.

Les incidences du P.L.U. sur la qualité de l’air les plus prévisibles concernent l’urbanisation du secteur de Bois la Dame, dans la mesure où celle-ci devrait générer des déplacements supplémentaires en termes de flux de véhicules particuliers, source de pollution de l’air.

Par ailleurs, le Grand Nancy, dans la continuité des préconisations du P.D.U, tient compte de la dimension des déplacements doux dans ses aménagements : continuité des pistes cyclables, volonté de développer les logiques de circulation piétonne. Le développement des transports en commun contribue à permettre des déplacements plus vertueux en terme de qualité de l’air.

ƒ Les incidences du PLU sur la qualité de l’eau

Aucun impact sur la qualité de l’eau n’est prévisible considérant que le PLU ne modifie pas profondément l’urbanisme de la commune. Il ne génère pas non plus de prescriptions susceptibles d’affecter la qualité des eaux superficielles ou souterraines.

Les obligations réglementaires de traitement des eaux usées, qu’elles soient industrielles ou ménagères, prévues par les règles sanitaires communautaires et relayées par les dispositions des articles 4 des différentes zones concourent à assurer une limitation de la pollution des sols et des eaux de surface.

En outre, le zonage répond aux prescriptions du schéma d’assainissement et ne permet pas d’urbanisation supplémentaire dans des secteurs présentant des contraintes ou des difficultés techniques de mise en œuvre de l’assainissement des eaux usées par un collecteur ou un dispositif de traitement individualisé.

Le PLU a par ailleurs pour seul incidence, d’autoriser le recours aux techniques alternatives de gestion des eaux pluviales, dans le respect de la réglementation en vigueur, ce qui permet de mieux respecter le cycle naturel de l’eau.

En ce qui concerne le projet d’extension de l’urbanisation du Plateau, les points suivants sont à prendre en considération :

- la capacité du réseau est suffisante pour assurer un accroissement de la population prévisible, - afin de limiter les débits de fuite des eaux pluviales dans les réseaux, tant d'un point de vue qualitatif que quantitatif, des techniques alternatives aux réseaux seront privilégiées (bassin de rétention sur site).

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 114 PLU de Maxéville Rapport de présentation

ƒ Les incidences du P.L.U. sur la réduction des nuisances sonores :

Le P.L.U intègre les prescriptions des arrêtés préfectoraux des 31 août 1998 et 22 septembre 1998 qui déterminent les mesures de protection acoustique à apporter le long de certaines infrastructures routières et ferroviaires. Les périmètres qui en découlent sont reportés sur les planches annexes en vertu de l’article R.123-13 §13 du code de l’urbanisme. A l’intérieur de ces périmètres, des prescriptions particulières relatives à l’isolation phonique des constructions sont rendues obligatoires aux abords des infrastructures classées à grande circulation ainsi que des voies ferrées visées par les arrêtés préfectoraux.

ƒ Les incidences du PLU sur la prévention des risques naturels prévisibles

La commune de Maxéville est concernée par des risques d’inondation, de mouvement de terrain et d’aléas miniers. Néanmoins, à ce jour, aucun Plan de Prévention des Risques (PPR) n’a été établi les concernant.

L’information sur les risques de mouvements de terrain s’effectue grâce à la carte des aléas de mouvements de terrains. Confrontées aux enjeux urbains communaux, elles doivent permettre à terme l’élaboration d’un PPR.

L’information sur les risques miniers se fait par l’intermédiaire des dernières cartes transmises par les services de l’Etat. Des études complémentaires seront effectuées sur les secteurs urbains concernés par ces risques. L’information sur le risque d’inondation se fait par l’intermédiaire des dernières cartes des zones submersibles transmises par les services de l’Etat. Des études complémentaires seront effectuées sur les secteurs urbains concernés par ces risques.

En l’attente de l’élaboration des PPR qui ont valeur de servitudes d’utilité publique et seront opposables en tant que telles, l’existence de ces risques est prise en compte de deux manières dans le PLU :

- mention dans le rapport de présentation, - mention dans le chapeau de zone des secteurs concernés, du recours aux dispositions de l’article R. 111-2 du Code de l’urbanisme qui permet de refuser un permis de construire ou de l’assortir de prescriptions spéciales si les constructions sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.

R é v i s i o n j a n v i e r 2 0 0 8 115 PLU de Maxéville Rapport de présentation

INDEX DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ABF : Architecte des Bâtiments de France

ADUAN : Agence d’Urbanisme et de Développement de l’Aire Urbaine Nancéienne

AIRLOR : Association pour la surveillance et l’étude de la pollution atmosphérique en Lorraine

CUGN : Communauté Urbaine du Grand Nancy

EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale

ICPE : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

OPAH : Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat

OPAV : Opération Programmée d’Amélioration des Vergers

PDU : Plan des Déplacements Urbains

PLH : Programme Local de l’Habitat

PLU : Plan Local d’Urbanisme

POS : Plan d’Occupation des Sols

PPR : Plan de Prévention des Risques

PPRI : Plan de Prévention des Risques d’Inondations

SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SCOT : Schéma de COhérence Territoriale

SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme

SRU : Solidarité et Renouvellement Urbains (loi du 13 décembre 2000)

ZAC : Zone d’Aménagement Concerté

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