Plan de Prévention des Risques Naturels

Risques littoraux et incendie de forêt

Arrêté d’ouverture d’enquête 17-1333 du 6 juillet 2017 Décision TA n° E17000097/86 du 2 juin 2017 Enquête du 16 Août 2017 au 20 septembre 2017

Commission d’enquête : Président Christian Chevalier Membres : Christian Leclercq et Jacques Le Hazif.

Ce dossier comporte 3 pièces indissociables : 9Pièce 1 – Le Rapport d’enquête

DESTINATAIRES : Pièce 1 bis – Les Annexes Monsieur le Préfet de la Charente Maritime à Pièce 2 - Les conclusion et l’avis motivé Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Poitiers

SOMMAIRE

1 PROCEDURE ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE ...... 1.1 OBJET DE L’ENQUETE ...... 7 1.1.1 définition d’un p p r...... 7 1.1.2 généralités ...... 8 1.2 L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE ...... 8 1.3 LA CONCERTATION ...... 9 1.3.1 bilan de la concertation ...... 10 1.4 LES AVIS DE LA CONSULTATION ...... 16 1.5 CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE ...... 17 1.6 - ORGANISATION DE L’ENQUETE ...... 18 1.6.1 information du public ...... 18 1.6.2 - Publicité ...... 18 1.6.3 -Publicité complémentaire sur site internet ...... 19 1.6.4 Affichage et information...... 19 1.6.5 Modalités de consultation du public ...... 19 1.7 - DOCUMENTS MIS A L’ENQUETE ...... 20 1.7.1 Composition du dossier d’enquête publique ...... 20 1.8 - DEROULEMENT ET CLOTURE DE L’ENQUETE : ...... 22 1.8.1 Avant l’ouverture de l’enquête : ...... 22 1.8.2 Pendant l’enquête...... 23 1.8.3 Clôture de l’enquête ...... 24 1.9 – CONCLUSION DU CHAPITRE PROCEDURE ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE ...... 24

2 PRESENTATION DU DOSSIER ...... 2.1 - CADRE DE L’ETUDE ...... 26 2.1.1 généralités ...... 26 2.1.1.1 RAPPEL ...... 26 2.1.2 objets de l’étude ...... 27 2.1.3 les objectifs d’un p p r n ...... 27 2.1.4 définition des aléas ...... 28 2.1.4.1 LA SUBMERSION MARINE ...... 28 2.1.4.2 L’EROSION LITTORALE ...... 29 2.1.4.3 LES INCENDIES DE FORET ...... 29 2.1.5 définition des enjeux ...... 29 2.1.6 détermination du zonage et du règlement...... 30 2.1.6.1 POUR L’EROSION LITTORALE (RECUL DU TRAIT DE COTE) ...... 30 2.1.6.2 POUR LA SUBMERSION MARINE ...... 30 2.1.6.3 POUR LES INCENDIES DE FORET ...... 31 2.1.6.4 POUR LES ZONES MULTIRISQUES ...... 31 2.1.7 le règlement...... 32 2.1.7.1 OBJECTIFS...... 32 2.1.7.2 LE ZONAGE DU P P R N...... 32 2.1.7.3 REGLEMENTATION DES PROJETS ...... 32 2.1.8 conclusions sur le contenu du dossier...... 39

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3 OBSERVATIONS DU PUBLIC ...... 3.1 -CONTEXTE GENERAL ...... 40 3.2 -LES STATISTIQUES ...... 41 3.3 –OBSERVATIONS – AVIS NEUTRES ...... 59 3.4 OBSERVATIONS - AVIS RESERVES ...... 62 3.5 OBSERVATIONS – AVIS DEFAVORABLES ...... 71 3.6 OBSERVATIONS – AVIS FAVORABLES ...... 87 3.7 OBSERVATIONS GENERALISTES N’ENTRANT PAS DANS LE CHAMP DE L’ENQUETE ...... 91 3.8 - QUESTIONNEMENT DE LA COMMISSION D’ENQUETE ...... 92 3.9 - MEMOIRE EN REPONSE AUX OBSERVATIONS ...... 92

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Nous soussignés,

Christian CHEVALIER, Président de la commission d’enquête, Christian LECLERCQ et Jacques LE HAZIF, membres titulaires de la commission,

Désignés par décision N° E17000097/86 en date du 2 juin 2017, de Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Poitiers en vue de procéder à l’enquête publique ayant pour objet l’approbation du plan de prévention des risques naturels prévisibles sur le territoire de l’ile de Ré, exposons dans le présent rapport les opérations que nous avons conduites pour accomplir la mission qui nous a été confiée. Le présent rapport concerne la commune de SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES.

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INTRODUCTION

Par lettre adressée au Tribunal Administratif de POITIERS, enregistrée le 22 mai 2017, Monsieur le préfet de la Charente Maritime demande la désignation d’une commission d’enquête en vue de procéder à une enquête publique ayant pour objet l’approbation du plan de prévention des risques naturels prévisibles sur le territoire de l’Ile de Ré.

Pour faire suite à cette demande, par décision n° E17000097/86 du 2 juin 2017 (cf. annexe1), Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Poitiers désigne Christian CHEVALIER domicilié à Niort (79), en qualité de président de la commission d’enquête, Christian LECLERCQ et Patrice BOULAY respectivement domiciliés à Chatelaillon-Plage et à (17) en qualité de membres titulaires.

Le 26 Juin 2017, Patrice BOULAY fait connaître au Tribunal Administratif son impossibilité de poursuivre la mission qui lui a été confiée pour raisons de santé.

En réponse à l’indisponibilité de Patrice BOULAY, par décision de remplacement d’un commissaire en date du 27 juin 2017, le Tribunal Administratif désigne Jacques LE HAZIF domicilié à Niort (79).

Monsieur le Préfet de la Charente-Maritime fixe les modalités de la procédure à adopter par la commission d’enquête. Ainsi, il décide que l’enquête sera conduite commune par commune pendant 36 jours, du 16 Août 2017 au 20 septembre 2017 inclus et prend un arrêté d’ouverture d’enquête propre à chacune des communes composant le territoire de l’Ile de Ré.

Le 19 juillet 2017, la préfecture de la Charente-Maritime fait connaître à la commission d’enquête sa décision de reporter à une période ultérieure l’enquête publique concernant la commune de LOIX. Le dossier la concernant fait l’objet de modifications entraînant de nouvelles consultations. De ce fait, l’enquête publique portera sur les 9 autres communes composant l’Ile.

La présente procédure concerne la commune de SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES. Elle est diligentée conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral n° 17-1333 en date du 6 juillet 2017. (Cf. annexe 2)

Au terme de la procédure prescrite, la commission d’enquête disposera d’un délai de 30 jours pour rédiger son rapport et les conclusions motivées qui s’y rapportent et faire parvenir l’ensemble à Monsieur le Préfet de la Charente Maritime, conformément aux dispositions de l’article 9 de l’arrêté préfectoral de référence. Simultanément, copie en sera adressée à Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Poitiers.

Le présent rapport récapitule donc le déroulement de la procédure, énumère et synthétise les pièces du dossier mis à l’enquête et contient en annexe le procès-verbal de synthèse des observations communiqué au porteur du projet lors d’un entretien intervenu dans la huitaine suivant la clôture de l’enquête publique, de même qu’il contient le mémoire en réponse adressé par ce dernier.

Ainsi, les documents rédigés par la commission d’enquête en exécution des dispositions de l’arrêté préfectoral n°17-1333 du 6 juillet 2017 s’articulent de la manière suivante :

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Pièce 1 - Le rapport d’enquête présenté suivant le plan ci-après : - Chapitre 1 - Procédure et déroulement de l’enquête, - Chapitre 2 - Présentation du dossier, - Chapitre 3 - Observations du public

Pièce 1 bis- Les annexes au rapport d’enquête.

Pièce 2 – Les conclusions et l’avis motivé contenus dans un document séparé. Cet avis constitue une pièce spécifique dans laquelle la commission d’enquête indique si ses conclusions sont favorables ou non à l’opération projetée, ou comportent des réserves ou des recommandations.

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1 PROCEDURE ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

1.1 OBJET DE L’ENQUETE

Le territoire de l’ile de Ré dispose d’un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) daté du 19 juillet 2002. Des événements tempétueux répétés ont impacté une grande partie du littoral français, sur la façade de la Manche, de l'Atlantique et de la Méditerranée faisant apparaître ou confirmant à divers degrés des risques d’érosion littorale et de submersion marine. Cela a été particulièrement le cas en Charente-Maritime, lors des événements hydrométéorologiques du 27 au 28 février 2010 (tempête Xynthia) et du 27 décembre 1999 (tempête Martin) qui ont fait des victimes et engendré de nombreux dégâts sur l'ensemble de la façade Atlantique et de ses terres basses (surverse par-dessus les protections ou destruction de celles-ci et submersions généralisées sur l'ensemble des zones basses du territoire). Au terme de récentes études approfondies tenant compte des derniers évènements calamiteux survenus sur l’Ile de Ré, certains indicateurs ont conduit les services de l'État à décider la révision du plan de prévention des risques naturels (PPRN) décliné à l’échelle communale afin que le document réglementaire révisé qui prendra en compte la globalité du risque, permette la gestion des demandes d'occupation des sols sur ce territoire. Sur toutes les communes, trois phénomènes naturels sont étudiés : - le recul du trait de côte par l'érosion littorale, - la submersion marine (submersion temporaire par la mer des terres situées en dessous des niveaux des plus hautes eaux marines) provoquée par franchissement de paquets de mer ou la surverse sur les protections existantes, - les incendies de forêt en raison de la présence de massifs boisés importants, La Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de la Charente-Maritime a été chargée de l'instruction du projet sous l'autorité du préfet. Afin de réaliser les parties techniques de ce document, et après consultation, le Bureau d'études ARTELIA a été retenu pour déterminer les aléas érosion littorale et submersion marine puis élaborer le document. L'aléa feu de forêt à quant à lui à été déterminé par l'ONF et intégré par ARTELIA aux documents réglementaires. C’est donc à l’issue de l’enquête publique diligentée concomitamment sur les communes composant le territoire de l’Ile de Ré que, nanti des dépositions des maires et des observations du public, l’Etat sera appelé à approuver à l’échelle communale, un plan de prévention des risques naturels (PPRN), des risques littoraux (érosion littorale et submersion marine) et d’incendie de forêt, qui couvrira l’ensemble du territoire Rhétais.

1.1.1 DEFINITION D’UN P P R

Un plan de prévention des risques, ou PPR, est un document réalisé par l’État qui réglemente l’utilisation des sols à l'échelle communale, en fonction des risques auxquels ils sont soumis. Cette réglementation va de l’interdiction de construire à la possibilité de construire sous certaines conditions. Les risques à prendre en compte sont anthropiques et/ou naturels (Inondations, mouvements de terrains, incendies de forêt, avalanches, tempêtes, submersions marines, séismes…) Le PPR est un dossier réglementaire de prévention qui fait connaître les zones à risques et définit les mesures pour réduire les risques courus. Le PPR appartient donc aux mesures de sécurité

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page͹ mises en place face aux risques majeurs. Il prévoit l’information préventive des citoyens, la protection des lieux habités par les collectivités et l’État, les plans de secours et d’évacuation. Il règlemente l’occupation des sols, tient compte des risques naturels dans l’aménagement, la construction et la gestion des territoires.

1.1.2 GENERALITES

Le PPRN constitue un des outils d'une politique plus globale de prévention, mise en place par le Gouvernement. Cette politique qui vise notamment à sécuriser les populations et les biens, doit aussi permettre un développement durable des territoires, en engageant les actions suivantes : -mieux connaître les phénomènes et leurs incidences, -assurer, lorsque cela est possible, une surveillance des phénomènes naturels, -sensibiliser et informer les populations sur les risques les concernant et sur les moyens de s'en protéger, -prendre en compte les risques dans les décisions d'aménagement et les actes d'urbanisme, -protéger et adapter les installations actuelles et futures, -tirer les leçons des événements naturels dommageables lorsqu'ils se produisent.

Le PPRN est un des outils privilégiés de cette politique.

La Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) est chargée, sous l'autorité du préfet, représentant de l'État dans le département de la Charente-Maritime, d'instruire l'élaboration du projet de plan de prévention des risques naturels (PPRN) et d'assurer les consultations nécessaires. Le PPRN est soumis à l'avis du conseil municipal de la ou des communes sur le territoire desquelles le plan sera applicable, à ceux d'autres collectivités territoriales (Conseil Départemental, Conseil Régional, Communautés de Communes concernées) ainsi qu'à ceux de différents services et organismes dont notamment la Chambre d'Agriculture, le Service Départemental d'Incendie et Secours (SDIS), la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL). Le projet de PPRN peut faire l'objet de modifications pour tenir compte des avis recueillis lors des consultations et de l'enquête publique. Ces modifications restent ponctuelles et ne peuvent remettre en cause les principes généraux de zonage et de réglementation. Elles ne peuvent conduire à changer de façon substantielle l'économie du projet, sauf à soumettre de nouveau le projet à enquête publique.

Le PPRN est approuvé par arrêté préfectoral.

Le PPRN est un document évolutif. Il peut être révisé ou modifié à l'occasion de l'apparition de nouveaux phénomènes historiques ou après la mise en place de mesures compensatoires conduisant à une modification du niveau de l'aléa. Comme pour son élaboration et sa mise en œuvre, l'État est compétent pour la révision ou la modification du PPRN.

1.2 L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE

Par arrêté préfectoral en date du 27 novembre 2014, l’autorité environnementale a jugé que la présente révision du PPRN de l’île de Ré n’était pas susceptible d’avoir une incidence notable sur l’environnement et ne nécessitait donc pas la conduite d’une évaluation environnementale.

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1.3 LA CONCERTATION

La démarche de concertation en continu avec la population est un des fondements de l’élaboration des plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) ; elle est prévue par les articles L.562-3 et R.562-2 du Code de l’environnement. Un dialogue a été mené tout au long de l’étude entre l'État et les différents acteurs. Les services de l’État ont constitué un comité technique (COTECH) et un comité de pilotage (COPIL) en charge du suivi des études liées à l’élaboration de ce document. Pour les COPIL, toutes les collectivités parties prenantes dans le secteur, sont invitées et représentées.

Pour les communes, des réunions plénières et bilatérales se sont tenues selon les thématiques traitées. Ont été associés à l’élaboration du PPRN les représentants des collectivités et organismes suivants : ,ݷ Les dix communes concernées ,ݷ La Communauté de Communes de l'Île de Ré ,ݷ Le Conseil Départemental de la Charente-Maritime ,(ݷ Le Conseil Régional Poitou-Charentes (puis nouvelle Aquitaine ,ݷ Le Service Départemental d’Incendie et de Secours ,ݷ La Chambre d’Agriculture de la Charente-Maritime ,ݷ La Chambre de Commerce et de l’Industrie de la Charente-Maritime .ݷ Le Comité Régional de la Conchyliculture

Les modalités de la concertation avec la population ont été définies dans l'arrêté de prescription de chaque PPRN du présent bassin.

Deux séries de réunions publiques ont été organisées :

í Une première reprenant la démarche des PPRN jusqu’à la présentation des cartes d’aléas, les : í 9 décembre 2014 à Ars-en-Ré pour les communes du secteur Nord ; í 14 décembre 2014 à Bois-Plage en Ré pour les communes du secteur Sud.

íUne deuxième exposant l’intégralité de la démarche des PPRN, jusqu’à l'aboutissement des projets de cartes réglementaires et de règlements, les : í 6 mars 2017 au Bois-Plage en Ré pour les communes du secteur Sud ; í 8 mars 2017 à Ars-en-Ré pour les communes du secteur Nord. Ces réunions publiques ont fait l’objet de publicité et d’articles dans la presse (Sud-Ouest et Phare de Ré). En complément de ces réunions, des documents pédagogiques spécifiques ont été élaborés et mis à la disposition du public. Ainsi, pour chacune des 10 communes, chaque phase de l’élaboration des PPRN fait l’objet d’un panneau dédié, exposé en mairie.

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1.3.1 BILAN DE LA CONCERTATION

Ainsi, le présent bilan a pour objet de rendre compte de la mise en œuvre des modalités d’association/concertation. L’intégralité du bilan est jointe au dossier mis à l’enquête. Il convient d’en retenir : À l’échelle de la commune de SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES, sept panneaux ont été exposés dans les locaux de la mairie : - Trois premiers panneaux communs à tout le bassin d’études, intitulés : - Un PPRN : pour quoi faire et comment ? (panneau 1), - Pourquoi une révision du PPRN approuvé en 2002 ? (panneau 2), - PPRN et PAPI : Quelle articulation ? (Panneau 3), - Quatre autres affichant le bassin d’études avec un zoom sur le territoire de la commune, correspondant à chacune des phases de la démarche d'élaboration du PPRN, intitulés : - Connaissance des événements historiques (panneau 4), - Événements de référence et aléas (panneau 5), - Inventaire des enjeux (panneau 6), - Définition du zonage et règlement » (panneau 7), Avec mise à disposition, à proximité, d’un cahier à remarques destiné à recevoir les observations ou commentaires de la population. Par ailleurs, ces panneaux ont été exposés lors des différentes réunions publiques qui se sont tenues sur le territoire de l’île de Ré.

Les réunions publiques

Deux séries de deux réunions publiques ont été tenues. Elles ont été organisées par regroupement de communes tel que : xSecteur Nord de l’île : Les Portes en Ré, Saint Clément des Baleines, Ars en Ré, Loix et La Couarde sur Mer, xSecteur Sud de l’île : Rivedoux-Plage, Sainte Marie de Ré, , Saint Martin de Ré et Le Bois- Plage en Ré. Les réunions ont eu lieu aux dates suivantes : xPour la présentation des aléas érosion côtière, submersion marine et incendie de forêt : xle 9 décembre 2014 à Ars en Ré pour les 5 communes du secteur Nord, xle 15 décembre 2014 au Bois-Plage en Ré pour les 5 communes du secteur Sud, xPour la présentation des projets de documents réglementaires : xle 6 mars 2017 au Bois-Plage en Ré pour les 5 communes du secteur Sud, xle 8 mars 2017 à Ars en Ré pour les 5 communes du secteur Nord,

L’information de la population sur la tenue de ces réunions a été assurée par voie de presse dans le journal Sud-Ouest et par remise d’affiches auprès des élus.

Il a également été demandé aux communes, dans la mesure du possible, d’informer leurs administrés par le biais éventuellement d’un bulletin municipal et/ou de leur site internet.

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La diffusion de plaquettes d’information

Par ailleurs, lors des réunions publiques, afin de mieux informer les populations impactées mais également pour que les personnes concernées par les risques puissent garder un document d’information pédagogique, la DDTM a élaboré deux plaquettes d’information explicitant la démarche des PPRN et les principaux résultats techniques des analyses menées. Ces plaquettes ont été remises aux maires de façon concomitante avec la mise à disposition des panneaux, afin d’assurer une plus large communication sur la procédure : xla plaquette n° 1 en décembre 2014 relatant la démarche du lancement de la réflexion, la définition des évènements historiques, la définition des événements de références ainsi que la caractérisation et la qualification des aléas. Cela correspond aux cinq premiers panneaux ; xla plaquette n°2 en février 2017 relative au recensement des enjeux et à la définition du zonage réglementaire et des principes réglementaires associés. Cette plaquette correspond aux deux derniers panneaux.

Outre la diffusion assurée par les services de l’État au moment des réunions publiques, la diffusion de ces plaquettes d'information a également été laissée aux soins des services des mairies préalablement et postérieurement aux réunions publiques.

Le site internet des services de l’État

Le site internet de la DDTM avec sa partie consacrée aux risques naturels et plus principalement au Plan de Prévention des Risques Naturels de l’île de Ré est accessible au public à l’adresse suivante : http://www.charente-maritime.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et- technologiques/Risques-naturels-et-technologiques/Les-plans-de-prevention-des-risques- naturels-PPRN-a-l-etude/Ile-de-Re

Le site a été alimenté au fur et à mesure de l’avancement de l’élaboration du PPRN afin de pouvoir mettre à la disposition du public les cartes, les présentations des réunions publiques ainsi que les plaquettes et les panneaux d’information qui ont été présentés notamment au cours des réunions publiques.

De plus, l’information de la tenue de ces réunions publiques a également été relayée sur ce site internet.

Les autres démarches Par courrier en date du 19 avril 2017, le maire de Saint Clément des Baleines a fait savoir qu’il avait mis en œuvre les moyens d’informations demandés par la DDTM sans avoir recours à d’autres démarches complémentaires.

Les saisines des particuliers

Au total, tout au long de la procédure, ce sont 25 saisines de particuliers qui ont été transmises à la DDTM. Ces saisines visent des demandes de compléments d’informations notamment sur les sujets suivants : xl’impact du PPRL sur les terrains de camping,

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page11 xl’impact du PPRL sur l’urbanisme de l’ile de Ré en général, xla transmission de relevé topographique, xdes demandes d’information ou de correction des cartes d’aléas à court ou long termes. xla contestation ou des demandes de changement de situation de terrain vis à vis des aléas. xdes demandes relatives à des actes d’occupation des sols.

La synthèse des différentes réunions tenues avant la prescription du PPRN

Dès le début des études techniques lancées par les services de l’État en 2012, les élus et les différentes collectivités du secteur ont été associées à la démarche notamment au travers de : – 6 Comités de Pilotage (COPIL), – 7 Comités Techniques, – 2 réunions bilatérales.

Au cours de ces réunions, ont été associés en plus des collectivités locales, le bureau d’études Artélia qui a élaboré toute la partie technique du document mais également, le cas échéant, le bureau d’études Casagec mandaté par la Communauté de Communes (CdC) de l’île de Ré, la Préfecture de Charente-Maritime, le centre d’études techniques maritimes et fluviales (CETMEF), la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) et le Ministère de l’Écologie du Développement Durable et de l’Énergie. Notons qu’au cours de la phase d’élaboration des aléas submersion marine, les études techniques réalisées par le bureau d’étude Artelia ont fait l’objet d’une contre-expertise réalisée par le bureau d’études Casagec à la demande de la Communauté de Communes de l’Île de Ré. Dans ce contexte, de nombreuses réunions d’échanges ont eu lieu entre 2013 et 2014.

Réunion du 14 février 2012 – lancement de la révision du PPRN Il a été exposé aux élus les raisons de la révision du PPRN Île de Ré, le déroulement des études et le contexte d’évolution des doctrines réglementaires. Réunions du 31 août au 18 septembre 2012 – séries de réunions bilatérales Une première série de réunions bilatérales s’est déroulée par commune afin d’expliquer la procédure de révision et de recenser les spécificités propres à chaque commune et rencontrer les services. Pour la commune de Saint-Clément-des-Baleines, cette réunion a eu lieu le 6 septembre 2012. Réunion du 24 septembre 2012 – Comité de Pilotage Le travail réalisé a été présenté aux élus locaux : critique du PPRN actuel, historique des vimers, définition des événements de référence et qualification des aléas. Réunion du 30 octobre 2012 – Comité technique Cette réunion a réuni la DDTM17, la CDC de l’île de Ré et Artélia pour échanger sur la prise en compte des digues (tronçons, altimétries). La CDC de l’île de Ré a présenté à cette occasion les remarques du bureau d’études Casagec sur les études techniques menées par les services de l’État. Réunions du 12 mars au 3 avril 2013 – série de réunions bilatérales Feux de Forêt ONF

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La méthodologie pour déterminer l’aléa feux de forêt a été présentée par l’ONF aux communes en présence du SDIS. Pour la commune de Saint-Clément-des-Baleines, cette réunion a eu lieu le 13 mars 2013. Réunion du 27 mai 2013 – Comité technique Cette réunion a été réalisée à la demande de la CdC de l’île de Ré pour préparer le Comité de Pilotage du 11 juin 2013. Elle a eu lieu en présence de la DDTM 17, de la CdC de l'île de Ré et des bureaux d’études Artelia et Casagec. Réunion du 11 juin 2013 – Comité de Pilotage À cette occasion, Artélia a présenté aux élus le calage de la modélisation hydraulique ainsi que les premiers résultats obtenus pour l'événement de référence Xynthia + 20 cm au large. Réunion du 21 juin 2013 – Comité technique La CDC de l’île de Ré et son bureau d’étude Casagec ont présenté à la DDTM 17 et Artelia leurs interrogations et leurs remarques suite au précédent Comité de Pilotage du 11 juin 2013. Réunion du 24 juin 2013 – Comité de pilotage La DDTM17 a présenté aux élus la modélisation hydraulique et les 1ers résultats obtenus pour l’évènement Xynthia +20 cm. Réunion du 04 juillet 2013 – Comité technique Cette réunion technique avait pour objet la présentation par la DDTM 17 et Artélia du scénario « PAPI » à la CdC de l'île de Ré accompagné du bureau d’études Casagec. Réunion du 10 septembre 2013 – réunion MEDDE Présentation au ministère, en présence de Madame la Préfète et de la CdC, de la méthodologie appliquée notamment pour la prise en compte des ouvrages PAPI. Réunion du 10 octobre 2013 – Comité de Pilotage Au cours de cette réunion ont été présentées les remarques des élus, leur prise en compte dans les études techniques et les cartes d’aléas avec prise en compte de l’exposition à la houle et de l’extension cohérente des coefficients de rugosité dans la modélisation. Réunion du 22 octobre 2013 – rencontre associations Madame la Préfète et la DDTM ont rencontré les associations de l’Île de Ré pour répondre à leurs observations et expliquer la caractérisation de l’aléa. Réunion du 25 octobre 2013 – Comité technique Cette réunion s’est tenue en présence de la DDTM 17, de la CdC de l’île de Ré ainsi que des bureaux d’études Artelia et Casagec. Elle a permis d’analyser les cartes de calage et les cartes de l’aléa naturel (sans aucune prise en compte de protection) Réunion du 15 janvier 2014 – Comité Technique Une réunion a eu lieu avec les services techniques de la CdC et des représentants de l’IGN afin de faire le point sur la critique de précision de l’outil Litto3D formulée par la CdC. Après comparaison avec les données topographiques fournies par la CdC, il s’est avéré que la tolérance du produit Litto3D reste conforme aux spécifications du produit. Réunion des 16 janvier et 4 février 2014

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Plusieurs réunions ont eu lieu entre le directeur de cabinet de Madame la Ministre du MEDDE, la DGPR et les Préfètes de Région Poitou-Charentes et de département de la Charente-Maritime. L’objectif de ces réunions était de confronter les différentes études État et CdC afin de dégager des modes de conciliation. Réunion du 24 juin 2014 – Comité technique Cette réunion a rassemblé la DDTM 17, la CdC de l’île de Ré, Artelia, Casagec, la DGPR et les experts du Ministère de l’Écologie du Développement Durable et de l’Énergie. Casagec a présenté son modèle hydraulique et son analyse ce qui a permis aux experts de trancher sur la pertinence de ce modèle. Réunion du 03 juillet 2014 Cette réunion entre la directrice de cabinet de Madame la Ministre du MEDDE et le président de la CdC a été l’occasion d’échanger sur les éléments de l’étude Casagec qui pouvaient être finalement retenus dans la définition des aléas de submersion marine. Réunion du 24 juin 2014 Cette réunion a rassemblé la DDTM 17, la CdC de l’île de Ré, Artélia, Casagec, la DGPR et les experts du Ministère de l’Écologie du Développement Durable et de l’Énergie. Le bureau d’études Casagec a présenté son modèle hydraulique et son analyse ce qui a permis aux experts de trancher sur la pertinence de ce modèle. Réunion du 06 novembre 2014 – Comité de Pilotage Lors de ce dernier Comité de Pilotage ont été présenté les dernières cartes d'aléas intégrant la nouvelle doctrine de prise en compte des ouvrages de protection faisant suite à l’arbitrage national, puis le Porter à Connaissance et enfin les suites de l'étude. Réunion du 07 novembre 2014 – rencontre associations

Madame la Préfète et la DDTM ont rencontré les associations de l’Île de Ré pour faire suite au COPIL de la veille et leur présenter à leur tour, les aléas de submersion marine.

La synthèse des différentes réunions tenues après la prescription du PPRN

Réunions publiques des 9 et 15 décembre 2014 Ces réunions publiques ont permis de présenter aux populations concernées : xla démarche d’élaboration des PPRN ; xla présentation des études préalables sur la détermination des aléas ; xla présentation du Porter à Connaissance ; xles grands principes des règlements des PPRN ; xles modalités de prise en compte des ouvrages PAPI ; xla suite de la procédure.

Réunion bilatérale du 10 mars 2015

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Cette réunion, tenue dans la commune de Saint Clément des Baleines, a été l’occasion d’échanger sur l’application du porter à connaissance émis à la suite de la parution des cartes d’aléas de submersion marine.

Réunion du 17 juillet 2015 – Comité de Pilotage Ce dernier Comité de Pilotage a été l’occasion de présenter les projets de zonages réglementaires ainsi que les grands principes réglementaires associés.

Réunions bilatérales du 23 juin 2015 au 23 septembre 2015 Ces réunions avaient pour objet : x la présentation des premiers recensements des enjeux, x la présentation des premiers projets de carte réglementaire et de règlement (risques littoraux), x la proposition d’évolution des principes réglementaires, x des échanges sur l’ensemble des documents, x la présentation de la suite de la procédure et de son calendrier. Les 10 communes ont été rencontrées individuellement : SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES, le 8 juillet 2015.

Réunion du 1er février 2016 – contraintes architecturales Monsieur le Préfet, la DDTM, la DREAL et le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine ont rencontré la CdC de l’île de Ré pour présenter les adaptations architecturales qui pouvaient être faites dans les centre-bourgs mais également dans les quartiers « résidentiels » pour intégrer les prescriptions de mise hors d’eau édictées dans les projets de règlement.

Réunions bilatérales des 12 septembre, 26 octobre et 03 novembre 2016 Ces réunions, qui se sont tenues entre les services de l’État et de la CdC de l’ile de Ré avaient pour objectif d’échanger sur les enjeux intercommunaux et ont permis d’aboutir à la définition des zones fortement urbanisées sur lesquelles des adaptations réglementaires sont adoptées au travers des projets de règlement. Par ailleurs, elles avaient également pour but de préparer les comités de suivi d’élaboration des projets de règlement mis en place par Monsieur le Préfet.

Comités de suivi des 05 octobre, 17 novembre et 02 décembre 2016 À l’initiative de Monsieur le Préfet, des comités de suivi ont été instaurés avec pour but d’échanger avec la communauté de communes sur l’élaboration des documents réglementaires mais également sur le calendrier de prise en compte des travaux PAPI par exemple. Ces comités ont notamment conduit à valider la méthodologie de définition des zones fortement urbanisées.

Réunions bilatérales du 12 décembre 2016 au 23 février 2017 Ces réunions avaient pour objet :

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x la présentation de la carte des enjeux complétée au vu de la précédente réunion bilatérale intégrant les zones fortement urbanisées, x la présentation des derniers projets de carte réglementaire et de règlement associé, x des échanges sur l’ensemble des documents, x la présentation de la suite de la procédure et de son calendrier. Les 10 communes ont été rencontrées individuellement : SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES le 17 février 2017.

Réunion publiques des 6 et 8 mars 2017 Ces réunions publiques ont permis de présenter aux populations concernées : xLa démarche d’élaboration des PPR ; xUn rappel des modalités de prise en compte des ouvrages PAPI ; xLa construction des documents réglementaires ; xLes grands principes des règlements des PPRN ; xLa suite de la procédure.

Réunion du 13 avril 2017 Suite aux réunions publiques de mars 2017, une rencontre entre Monsieur le Préfet accompagné des services de l’État et le président du conseil départemental s’est tenue pour présenter la méthode de prise en compte des ouvrages de protection.

1.4 LES AVIS DE LA CONSULTATION

Le dossier mis à l’enquête publique contient les courriers en réponse aux sollicitations des services préfectoraux : -Le courrier en réponse de la Direction Générale de la Prévention des Risques à Paris. Ce service ministériel indique qu’il n’entre pas dans la liste es services à consulter au titre de l’article R.562-7 du code de l’environnement. -La Chambre de Commerce et d’industrie (CCI) La Rochelle ne formule pas de remarque particulière sur les éléments qui ont permis l’élaboration du PPRN, toutefois elle observe qu’une très grande partie de l’Ile, principalement le Nord, se trouve classée dans des zones à risques et sont donc non constructibles. Elle fait des propositions quant au volet économique. -La Chambre d’agriculture de Charente-Maritime expose une série de remarques qui, si elles sont prises en compte, conduisent cette chambre consulaire à émettre un avis favorable au projet de PPRN. -La Fédération Départementale de l’Hôtellerie de Plein Air 17 qui, quand bien même que sa saisine pour avis ne soit pas prescrite par le code de l’environnement, se livre à une série de remarques sur 11 pages dont certaines sont appuyées par des justifications légales et conclut par un avis défavorable au projet.

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-Le département de la Charente-Maritime qui émet un avis défavorable dans l’attente de modifications demandées. -La communauté de communes de l’Ile de Ré qui, après avoir commenté divers points du dossier et argumenté ses points de vue a délibéré en défaveur du projet de PPRN pour l’ensemble des 10 communes composant le territoire Rétais. -Le conseil municipal de la commune de SAINT CLEMENT DES BALEINE qui, après avoir considéré les points d’accord et de désaccord a délibéré défavorablement au projet du PPRN.

1.5 CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE

Divers lois, décrets (dont certains sont codifiés) et circulaires régissent la prévention des risques (naturels, technologiques), et définissent notamment les procédures d’élaboration des plans de prévention des risques correspondants : La loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages. La loi n° 2004-811 du 13 août 2004 sur la modernisation de la sécurité publique. Cette loi institue les plans communaux de sauvegarde (PCS) à caractère obligatoire pour les communes dotées d’un PPRN. Ces plans sont un outil utile au maire dans son rôle de partenaire majeur de la gestion d’un événement relevant de la sécurité civile. Les articles L562-1 à L562-9 du Code de l’environnement relatifs aux plans de prévention des risques naturels prévisibles (loi n° 95-101 du 2 février 1995 modifiée). Les articles L.561-1 à L.561-5 et R.561-1 à R.561-17 du Code de l’environnement relatifs à l’expropriation des biens exposés à certains risques naturels majeurs menaçant gravement des vies humaines ainsi qu’aux modalités de gestion du fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM). Les articles R.562-1 à R.562-10.2 du Code de l’environnement relatifs aux dispositions d’élaboration des plans de prévention des risques naturels prévisibles et à leurs modalités d’application (décret n° 95-1089 du 5 octobre 1995 modifié). Les principales circulaires : • circulaire du 24 janvier 1994 des ministres de l’Intérieur, de l’Équipement et de l’Environnement relative à la prévention des inondations et à la gestion des zones inondables • circulaire n° 94-56 du 19 juillet 1994 du ministre de l’Environnement relative à la relance de la cartographie réglementaire des risques naturels prévisibles, • circulaire du 24 avril 1996 relative aux dispositions applicables au bâti et aux ouvrages existants en zones inondables, • circulaire n° 97-106 du 25 novembre 1997 relative à l'application de la réglementation spécifique aux terrains de camping situés dans les zones à risques. • circulaire interministérielle du 30 avril 2002 relative à la politique de l’État en matière de risques naturels prévisibles et de gestion des espaces situés derrière les digues de protection contre les inondations et les submersions marines,

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• circulaire du 3 juillet 2007 relative à la consultation des acteurs, à la concertation avec la population et à l’association des collectivités territoriales dans les plans de prévention des risques naturels prévisibles, • circulaire du 7 avril 2010 sur les mesures à prendre suite à la tempête Xynthia du 28 février 2010, • le plan submersion rapide validé au conseil des ministres le 13 juin 2010, • circulaire du 2 août 2011 relative à la mise en œuvre des plans de prévention des risques naturels littoraux, • circulaire du 27 juillet 2011 relative à la prise en compte du risque de submersion marine dans les plans de prévention des risques naturels littoraux.

Cette enquête trouve également sa justification dans les documents suivants :

-Les pièces du dossier transmis en vue d’être soumis à l’enquête publique ; -La liste départementale des commissaires enquêteurs des Deux-Sèvres et de la Charente Maritime pour l’année 2017 ; -La décision du 2 juin 2017 de Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Poitiers désignant les membres de la commission d’enquête ; -La décision de remplacement d’un commissaire enquêteur en date du 27 juin 2017 de Monsieur le Président du Tribunal Administratif de Poitiers.

1.6 - ORGANISATION DE L’ENQUETE

1.6.1 INFORMATION DU PUBLIC

En liaison avec la commission d’enquête, le service compétent de la préfecture de la Charente Maritime a fixé les dates d’ouverture et de clôture de l’enquête publique sur le territoire de chacune des communes composant le territoire de l’Ile de Ré (A l’exception de celle de Loix) et en a défini les modalités d’exécution. Ainsi cette procédure s’est déroulée pendant trente six jours consécutifs du mercredi 16 Août 2017 au mercredi 20 septembre 2017 inclus conformément à l’Arrêté n° 17-1333 du 6 juillet 2017. La présente enquête concerne la commune de SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES Un dossier d’enquête a été déposé en mairie ainsi qu’un registre d’enquête.

1.6.2 - PUBLICITE

La publicité dans la presse qui devait être effectuée dans deux journaux régionaux ou locaux à diffusion départementale, sous la rubrique « annonces légales » quinze jours au moins avant l’ouverture de l’enquête soit avant le 1er Août 2017 et rappelée dans les huit premiers jours de celle-ci soit entre le 16 et le 23 Août 2017 a bien été réalisée dans les journaux diffusés dans le département de la Charente Maritime, ainsi qu’il y figure au tableau ci-après.

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Journaux 1ère insertion 2ème insertion

Sud Ouest 26 juillet 2017 18 Août 2017 (Charente Maritime)

Le Phare de Ré 26 juillet 2017 16 Août 2017

La commission d’enquête a pu constater la réalité de cette publicité parue dans les délais légaux. Copie des articles de journaux est annexée au présent. (cf. annexes 3 à 6)

1.6.3 -PUBLICITE COMPLEMENTAIRE SUR SITE INTERNET

Quinze jours avant l’ouverture de la présente procédure et pendant toute la durée de celle-ci, l’avis d’enquête et le dossier mis à l’enquête ont été mis en ligne sur le site internet de la préfecture de la Charente Maritime www.charente-maritime.gouv.fr conformément à l’article 2 de l’arrêté préfectoral de référence. Ce procédé permet d’étendre et de parfaire l’information du public sur les particularités du projet et sur l’existence de l’enquête qui en découle ainsi que sur les modalités de son exécution. Toute information complémentaire sur le dossier a pu être demandée auprès de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer – service urbanisme, aménagement, risques et développement durable – unité prévention des risques – 89 avenue des Cordeliers CS 80000. 17018 La Rochelle cedex1.

1.6.4 AFFICHAGE ET INFORMATION

L’avis d’enquête a été publié par voie d’affiches quinze jours au moins avant le début de l’enquête, soit avant le 1er Août 2017 et maintenu pendant toute la durée de celle-ci, soit jusqu’au 20 Septembre 2017 inclus, sur les panneaux dédiés habituellement à cet effet en mairie de Saint Clément des Baleines. Cet affichage est justifié par un certificat établi par le maire de la commune. (Cf annexe 8) Dans les mêmes conditions, les services de la DDTM ont procédé à l’affichage du même avis sur les lieux ou à proximité des zones concernées par le PPRN. Les affiches étaient de dimensions et couleurs conformes aux textes en vigueur. Un huissier de justice a été mandaté par les services de l’Etat pour contrôler la réalité et la continuité de l’affichage de l’avis d’enquête sur le territoire des communes ouvertes à l’enquête publique. Les trois constats qu’il a effectués, photographies à l’appui, ont été remis au mandant. Ils sont disponibles en préfecture de la Charente-Maritime.

1.6.5 MODALITES DE CONSULTATION DU PUBLIC

Conformément aux dispositions de l’article 4 de l’arrêté d’ouverture d’enquête du 6 juillet 2017 l’un des commissaires enquêteurs a tenu permanence dans le lieu ci-dessous indiqué, aux dates et heures suivantes :

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Mairie de SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES :

- Jeudi 17 Août 2017 de 10h00 à 12h00 ;

- Vendredi 25 Août 2017 de 10h00 à 12h00 ;

- Mardi 29 Août 2017 de 10h00 à 12h00 ;

- Vendredi 8 septembre 2017 de 14h00 à 16h00 ;

- Mardi 12 septembre 2017 de 10h00 à 12h00. Les horaires habituels d’ouverture au public de la mairie de SAINT-CLEMENT-DES- BALEINES ont été respectés. Le calendrier ci-dessus a été scrupuleusement suivi. En outre, les pièces du dossier et le registre d’enquête à feuillets non mobiles cotés et paraphés par la commission d’enquête ont été tenus à la disposition du public pendant toute la durée de l’enquête aux jours et heures habituels d’ouverture de la mairie indiqués à l’article 4 de l’arrêté de référence, soit du lundi au jeudi de 09h00 à 12h00 et le vendredi de 09h00 à 16h30. L’ensemble des documents était accessible à tous et consultable en toute liberté. Enfin, toute observation pouvait être adressée au président de la commission d’enquête par courrier postal à l’adresse de la Mairie de Saint-Clément-des-Baleines, 41 rue de la mairie, ou déposé à cette même adresse ou bien encore par courrier électronique à l’adresse suivante : pref- [email protected] En cours d’enquête, il est apparu que le public avait des difficultés pour adresser ses observations par courrier électronique. Seulement quelques-uns étaient reçus. L’adresse a été corrigée par les services préfectoraux le 29 Août 2017, pour lire : [email protected] Cette modification d’adresse a été aussitôt diffusée dans la presse. (Le phare de Ré et Sud Ouest). Au final, les deux adresses sont restées accessibles.

1.7 - DOCUMENTS MIS A L’ENQUETE

1.7.1 COMPOSITION DU DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Le dossier d’enquête prescrivant l’ouverture d’une enquête publique préalable à l’approbation du Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) comporte les documents suivants : ¾ Une note de présentation de 87 pages reliées contenant également 19 annexes : Annexe 1 : Arrêté préfectoral du 28 novembre 2014, prescrivant l’établissement d’un PPRN sur le territoire de la commune de SAINT CLEMENT DES BALEINES, Annexe 2 : L’érosion côtière, Annexe 2-1 : Tableau d’identification du taux d’érosion, Annexe 2-2 : Carte d’évolution du trait de côte (secteur Nord), Annexe 2-3 : Carte d’évolution du trait de côte (secteur Sud),

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Annexe 2-4 : Carte de la position du trait de côte en 2110 (secteur Nord), Annexe 2-5 : Carte de la position du trait de côte en 2110 (secteur Sud), Annexe 2-6 : Carte de l’aléa érosion côtière, Annexe 3 : Historique des vimers, Annexe 4 : Retour d’expérience de l’évènement Xynthia, Annexe 5 : Calage de l’évènement Xynthia, Annexe 6 : Tableaux des défaillances, Annexe 7 : Cartes des aléas submersion marine, Annexe 7-1 : Carte de l’aléa naturel à court terme (sans ouvrage de protection) Annexe 7-2 : Carte de l’aléa court terme (Xynthia + 20 cm) – hauteurs, vitesses et aléas, Annexe 7-3 : Carte de l’aléa long (Xynthia + 60cm) – hauteurs, vitesses et aléas,

Annexe 7-4 : Carte informative de l’aléa court terme PAPI (Xynthia + 20 cm) hauteurs, vitesses et aléas, Annexe 8 : Cartes des aléas incendie de forêt, Annexe 9 : Cartes des enjeux. ¾ Huit cartes à l’échelle 1/5 000 - 1 des hauteurs pour le scénario de référence +20 cm sans digue -1 des vitesses pour le scénario de référence + 20 cm sans digue -1 des hauteurs pour scénario de référence + 20 cm -1 des vitesses pour scénario de référence + 20 cm -1 des hauteurs pour le scénario de référence + 60 cm -1 des vitesses pour le scénario de référence + 60 cm -1 des hauteurs pour le scénario informatif PAPI – Evènement de référence + 20 cm -1 des vitesses pour le scénario informatif PAPI – Evènement de référence + 20 cm ¾ Un règlement et des annexes, ¾ Une carte de zonage réglementaire à l’échelle 1/ 5 000, dite document de travail, ¾ Le bilan de la concertation, ¾Les avis de la consultation En outre le dossier mis à la disposition du public dans les lieux de permanence contient également : ¾ Le registre d’enquête. ¾ L’arrêté préfectoral d’ouverture d’enquête N° 17-1333 en date du 6 juillet 2017.

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1.8 - DEROULEMENT ET CLOTURE DE L’ENQUETE :

1.8.1 AVANT L’OUVERTURE DE L’ENQUETE :

¾Dès réception de la décision de sa désignation par Monsieur le Président du Tribunal Administratif, le président de la commission d’enquête a pris attache avec les deux autres membres titulaires. De même il a pris contact avec la personne en charge du dossier au Bureau des affaires environnementales de la Préfecture de la Charente Maritime et il a été convenu de réunir la commission d’enquête et les services de l’Etat pour une première présentation des modalités de l’enquête publique. ¾Cette réunion s’est déroulée dans les locaux de la préfecture de La Rochelle le lundi 19 juin 2017 de 14h00 à 16h00. Elle était présidée par Madame Mallet responsable du service environnement de la préfecture, accompagnée de Monsieur Daviet en charge du dossier d’enquête et a rassemblé les services de la DDTM et les trois membres de la commission d’enquête. Elle avait pour but de dégager les premiers éléments de compréhension tant du dossier en cours de finalisation que de la conduite de l’enquête publique. Sur ce dernier point, il a été indiqué à la commission que l’enquête publique se déroulerait commune par commune. A cet effet, un arrêté d’ouverture d’enquête spécifique à chacune d’elles serait pris et de ce fait, il appartiendrait à la commission de rédiger un rapport et des conclusions propres à chaque commune composant le territoire de l’Ile de Ré. A l’issue de cette réunion, chaque membre de la commission a reçu un exemplaire dématérialisé du dossier de consultation réglementaire sur support DVD. ¾Le 26 Juin 2017, Patrice Boulay, membre de la commission d’enquête fait connaître son incapacité à poursuivre sa mission pour raison de santé. Il est remplacé par décision du 27 juin 2017 du Tribunal Administratif de Poitiers par Jacques Le Hazif. ¾Le 27 Juin 2017, de 10h00 à 12h00, la commission d’enquête s’est transportée dans les locaux de la DDTM à La Rochelle où elle a établi le calendrier des permanences à tenir dans chacune des mairies composant le territoire de l’Ile de Ré, soit au total 50 permanences, dans le respect des jours et horaires habituels d’ouverture de chacune d’elles. A l’issue de ce travail fastidieux, elle a été reçue par Monsieur Charton, porteur du projet, auquel les premières questions ont été posées sur diverses difficultés rencontrées. A la suite de quoi, l’intéressé a remis à la commission l’ensemble des dossiers d’enquête sur support papier. ¾Le 7 juillet 2017, de 07h30 à 17h30, la commission s’est transportée sur l’Ile de Ré où elle a procédé à une reconnaissance des lieux, des principaux ouvrages de défense à la mer, a pris contact avec les 10 mairies composant le territoire, a rencontré 4 maires. ¾Le 17 juillet 2017, la Préfecture de La Rochelle nous fait parvenir sur support dématérialisé les 10 arrêtés d’ouverture d’enquête concernant chacune des communes composant le territoire de l’Ile de Ré, datés du 6 juillet 2017. ¾Le 20 juillet 2017, la préfecture nous fait connaître qu’une erreur matérielle a été relevée sur la carte réglementaire de la commune de Loix. De ce fait, le processus de consultation réglementaire est relancé pour une durée de deux mois. Par conséquent, l'enquête publique ne pourra pas avoir lieu sur cette commune aux dates prévues. L’arrêté d’ouverture d’enquête devient caduc et dès lors l’enquête publique portera sur 9 communes seulement. ¾Le même jour, les services de la DDTM transmettent sur support dématérialisé le bilan de la concertation concernant chacune des 9 communes encore soumises à l’enquête publique.

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¾Le 21juillet 2017, de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h30, la commission d’enquête s’est réunie à Bessines (Deux-Sèvres) pour faire le point sur les travaux réalisés par chacun de ses membres. La première partie du rapport partiellement rédigée a été relue et corrigée. Un résumé commun à tous les dossiers a été finalisé, relu et corrigé. Chacun a pu s’approprier la philosophie du dossier d’enquête et il était indispensable d’en mesurer la convergence. ¾Le 1er Août 2017 de 9h30 à 12h00, la commission d’enquête s’est transportée en préfecture de La Rochelle où elle a ouvert, coté et paraphé les 9 registres d’enquête. De même elle a contrôlé et paraphé toutes les pièces des 9 dossiers qui seront mis à la disposition du public dans les points d’enquête. Elle a pris possession des 9 arrêtés d’ouverture d’enquête sur support papier, datés du 6 juillet 2017. ¾Le même jour de 14h00 à 16 h00, la commission a rencontré à nouveau la maitrise d’ouvrage et lui a posé une série de questions, notamment quant à la difficulté qu’elle rencontre dans la lecture des plans de zonage. ¾Le 2 Août 2017, elle s’est assurée auprès des mairies concernées de la réalisation effective de l’affichage, tant sur leurs panneaux dédiés à cet effet que sur le terrain. Aucune défection n’a été constatée ou portée à sa connaissance.

1.8.2 PENDANT L’ENQUETE

¾Le jeudi 17 Août 2017, un membre de la commission d’enquête a tenu permanence de 10h00 à 12h00 en mairie de SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES. Aucun courrier n’est parvenu avant l’ouverture de la procédure. Le registre d’enquête est vierge de toute observation. L’affichage de l’avis d’enquête est réalisé conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral d’ouverture d’enquête. Deux personnes se sont présentées au cours de la permanence et ont été reçues par le commissaire enquêteur.

¾Le Vendredi 25 Août 2017 de 10h00 à 12h00, le même commissaire enquêteur s’est tenu à la disposition du public au même lieu. L’affichage de l’avis d’enquête était maintenu. La fréquentation du public s’est nettement intensifiée et ce sont 14 personnes qui se sont présentées et ont été reçues individuellement ou par petits groupes venus ensemble pour les mêmes questions.

¾Le mardi 29 Août 2017 de 10h00 à 12h00, seulement 4 personnes se sont présentées et ont été reçues par le commissaire enquêteur de permanence. L’affichage de l’avis d’enquête contrôlé initialement était maintenu.

¾Le vendredi 8 Septembre 2017, de 14h00 à 16h00, la fréquentation s’est de nouveau intensifiée et ce sont 12 personnes qui se sont présentées et qui ont pu être reçues par le commissaire enquêteur de permanence. A l’issue de cette permanence, conformément aux textes en vigueur et à l’article 6 de l’arrêté d’ouverture d’enquête, le commissaire enquêteur a procédé à l’audition de Monsieur Gilles Duval, maire de Saint-Clément des Baleines. (Cf. Annexe 7)

¾Le mardi 12 septembre 2017, de 10h00 à 12h00, lors de son ultime permanence, le commissaire enquêteur a reçu 7 personnes. Toutes ont été renseignées. Un dernier contrôle, sur son passage, de l’affichage de l’avis d’ouverture d’enquête a permis au commissaire enquêteur de constater le maintien de celui-ci.

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1.8.3 CLOTURE DE L’ENQUETE

¾ A l’expiration de la période consacrée à l’enquête publique, le 21 septembre 2017 au matin, un membre de la commission d’enquête prend possession en mairie de SAINT CLEMENT DES BALEINES du dossier mis à l’enquête, du registre d’enquête et des pièces qui l’accompagnent. En outre, il prend possession du certificat d’affichage de l’avis d’enquête. (Cf. annexe 9)

¾ Le jeudi 28 septembre 2017 de 15 heures à 17 heures, au cours d’un entretien qui s’est tenu dans les locaux de la DDTM à LA ROCHELLE, le président de la commission d’enquête a remis au pétitionnaire (représenté par Monsieur CHARTON, responsable de l’unité Prévention des Risques) le procès-verbal de synthèse contenant les observations du public recueillies au cours de l’enquête et valant pour la commune de SAINT CLEMENT DES BLEINES, ainsi que les propres questionnements de la commission. (cf. Annexe 8). Assistaient également à cet entretien Messieurs NIETO et MERIOUA de la DDTM et Christian LECLERCQ, membre de la commission d’enquête. ¾Le mardi 3 octobre 2017, compte tenu du volume des observations et de la complexité de certaines d’entre elles, le pétitionnaire fait connaitre ses difficultés à produire ses mémoires en réponse aux observations dans les délais qui lui sont impartis. ¾Immédiatement, le président de la commission d’enquête prend contact avec le service en charge du dossier en préfecture de La Rochelle, l’informe des difficultés rencontrées et demande par écrit qu’un délai supplémentaire soit accordé à la commission pour rendre ses travaux. ¾Le 10 octobre 2017, par courrier, Monsieur le Préfet de la Charente Maritime accorde le délai supplémentaire de 15 jours (Cf. Annexe 10) ¾ Le 18 octobre 2017, le pétitionnaire a consigné et fait parvenir ses réponses aux observations dans un mémoire. (Cf. annexe 11) En possession de tous les éléments utiles qu’elle a pu réunir, la commission d’enquête est alors en mesure de rédiger son rapport et de formuler son avis. En conséquence de quoi, le 31 octobre 2017, elle fait parvenir à Monsieur le Préfet de la Charente Maritime son rapport avec les pièces annexées et ses conclusions motivées. Ces documents sont accompagnés de l’exemplaire du dossier déposé et mis à la disposition du public en mairie de Saint- Clément des Baleines et du registre d’enquête publique clos par le président de la commission. Simultanément, une copie du rapport, de ses annexes et des conclusions est adressée à Monsieur le Président du Tribunal Administratif de POITIERS.

1.9 – CONCLUSION DU CHAPITRE PROCEDURE ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

L’enquête publique s’est déroulée sans incident ni entrave à la libre expression du public. Durant cette période de 36 jours consécutifs, le dossier d’enquête était consultable sur le site de la préfecture de La Charente-Maritime. De même, en dehors des permanences de la commission d’enquête le public a eu toute latitude pour prendre connaissance dudit dossier en mairie de Saint-

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Clément des Baleine et pour formuler toutes remarques par l’un des moyens offerts et précisés ci- avant. Aucune anomalie n’a été constatée par la commission d’enquête, aucune observation ou contestation n’a été portée à sa connaissance quant au déroulement de la procédure d’enquête publique, laquelle a été conduite conformément aux textes en vigueur et dans le total respect des dispositions de l’arrêté préfectoral n° 17- 1333 du 6 juillet 2017. Compte-tenu des divers supports de diffusion de l’information utilisés en amont de cette procédure, (publicité dans 2 journaux à 2 reprises – Apposition d’affiches format A2 de couleur jaune dans l’aire d’étude concernée par l’enquête - Apposition d’affiches de format A2 sur les panneaux municipaux dédiés – Publicité et mise en ligne du dossier d’enquête sur le site internet de la préfecture de La Rochelle, la population concernée à quelque titre que ce soit, ne pouvait ignorer l’existence de l’enquête publique et les objectifs qu’elle poursuivait. En conséquence, la commission d’enquête est en mesure de certifier le bon déroulement de l’ensemble des opérations qui ont été conduites.

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2 PRESENTATION DU DOSSIER

Ainsi qu’il a été indiqué précédemment, le dossier d’enquête intègre les documents suivants :

-Une note de présentation reliée et 19 annexes insérées, -Huit cartes à l’échelle 1/ 5 000, -Une carte de zonage réglementaire à l’échelle 1/ 5 000, dite document de travail, -Un règlement de 162 pages reliées avec annexes, -Le bilan de la concertation, -Les avis de la consultation. En outre le dossier mis à la disposition du public dans les lieux de permanence contient également : -Le registre d’enquête. -L’arrêté préfectoral d’ouverture d’enquête n°17-1333 en date du 6 juillet 2017.

2.1 - CADRE DE L’ETUDE

2.1.1 GENERALITES

Selon l’article R.562-10 du Code de l’environnement, le PPRN peut être révisé selon la même procédure que celle suivie pour son élaboration (articles R.562-1 à R.562-9 du Code de l'environnement). L’approbation du nouveau plan, emporte abrogation des dispositions correspondantes de l’ancien plan.

2.1.1.1 RAPPEL

Face aux événements tempétueux répétés, une grande partie du littoral français (façades de la Manche, de l'Atlantique et de la Méditerranée) est concernée par les risques d'érosion littorale et de submersion marine. Cela a notamment été le cas, en Charente-Maritime, lors de l'événement hydrométéorologique du 27 au 28 février 2010 (tempête Xynthia) qui a engendré de nombreux dégâts sur l'ensemble de la façade Atlantique et de ses terres basses (surverse par-dessus les protections ou par destruction de celles-ci et submersions généralisées sur l'ensemble des zones basses du territoire). Sur l'île de Ré, différents critères ont conduit les services de l'État à décider de réviser le plan de prévention des risques naturels (PPRN) de l'île de Ré datant de 2002 afin que le document réglementaire soit plus adapté à la nouvelle connaissance du risque.

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2.1.2 OBJETS DE L’ETUDE

Sur les communes de l'île de Ré, trois phénomènes naturels sont étudiés :

x le recul du trait de côte par l'érosion littorale,

x la submersion marine (submersion temporaire par la mer des terres situées en dessous des niveaux des plus hautes eaux marines ou provoquée par franchissement de paquets de mer),

x les incendies de forêt.

2.1.3 LES OBJECTIFS D’UN P P R N

Au regard des risques naturels, les PPRN permettent :

x une meilleure connaissance des phénomènes d'érosion littorale, de submersion marine, et d'incendie de forêt,

x la définition d'actions en vue de protéger les personnes et les biens,

x un développement durable des territoires concernés en prenant en compte les risques et en adaptant et protégeant les installations actuelles et futures,

x la sensibilisation et l'information de la population sur les risques.

La présente démarche concerne la révision du PPRN des dix communes de l'île de Ré, approuvé par arrêté préfectoral du 19 juillet 2002, dans le but d'élaborer un PPRN actualisé par commune.

Cette étude, de la compétence de l'État, est conduite par les services de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) avec l'appui du bureau d'étude ARTELIA concernant les risques littoraux, et de l'ONF concernant le risque territorial (communes concernées, Communauté de Communes de l'île de Ré, Conseil Départemental). L'information de la population est prévue sous différentes formes de concertation au cours de la procédure (panneaux, réunions publiques). Les PPRN de chaque commune seront approuvés par le Préfet après enquête publique et consultation des Collectivités Territoriales et de différents services institutionnels pour chacun des risques étudiés, il s'agit : • de réviser les aléas, pour intégrer les ouvrages de protection d'ores et déjà réalisés dans le cadre du PAPI, • de répertorier les enjeux actuels et futurs (zones habitées, activités, bâtiments publics, routes...) sur les zones soumises à chaque aléa,

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• d'établir, par croisement des aléas et des enjeux, la cartographie du zonage réglementaire et d'associer un règlement spécifique à chaque zone.

2.1.4 DEFINITION DES ALEAS

Cette phase a débuté par une recherche d'informations sur les événements majeurs ayant affecté l'île dans le passé.

2.1.4.1 LA SUBMERSION MARINE La circulaire du 27 juillet 2011 du MEDDTL, ainsi que le Guide méthodologique d'élaboration des PPRL de 2014 définissent les principes à prendre en compte dans le cadre de l'établissement de Plans de Prévention des Risques Littoraux (PPRL). Pour définir les aléas, il faut s'appuyer sur un événement de référence de base qui est soit l'événement historique le plus fort s'il est suffisamment important, soit un événement d'occurrence centennale calculé. L'événement retenu doit au moins être qualifié de centennal, c'est-à-dire qu'il a 1 % de probabilité de se produire chaque année.

Pour toutes les communes de l'île, Xynthia a été retenue comme événement hydrométéorologique de référence.

La circulaire citée ci-dessus impose que deux aléas de référence soient étudiés afin de prendre en compte le changement climatique : • aléa court terme (CT) : événement de référence + 20 cm pour le niveau marin au large (définition de la constructibilité des projets), • aléa long terme (LT) : événement de référence + 60 cm pour le niveau marin au large (définition des mesures de réductions de la vulnérabilité ou « cote plancher »).

À partir de ces niveaux marins, et en prenant en compte, dans une modélisation adaptée et calée pour la reproduction de l'événement Xynthia, le risque de rupture des ouvrages de protection (hypothèses de brèches et d'effacement), la propagation des volumes franchissant les protections a été reproduite. Les résultats des modélisations permettent de caractériser et de cartographier à l'échelle cadastrale les hauteurs d'eau et les vitesses d'écoulement qui ont servi de base à la définition des aléas submersion du PPRN de L'île de Ré. L'aléa submersion marine est défini par deux critères : • la hauteur d'eau, obtenue par la comparaison des cotes d'eau atteintes et la topographie du terrain naturel (à partir du modèle numérique de terrain Litto3D), • la vitesse d'écoulement maximale et la dynamique des eaux. Pour les 2 événements (CT et LT) et par croisement des hauteurs d'eau et des vitesses d'écoulement calculées, quatre niveaux d'aléas, ont été définis et cartographiés à l'échelle cadastrale et par commune.

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Après une phase d'expertise contradictoire ayant abouti à de légères adaptations de l'aléa pour prendre en compte la spécificité des protections de l'île de Ré, l'aléa a été validé par les experts de l'État. Sur cette base validée, et en fonction des travaux PAPI engagés (ou dont l'achèvement est programmé avant fin 2017), de nouvelles modélisations prenant en compte ces nouvelles protections (La Flotte-en- Ré, Loix, St Clément-des-Baleines et Rivedoux-Plage) ont été menées en 2015/2016 et les cartes des aléas adaptées sur ces communes. Toutes ces cartographies sont remises aux communes ; elles sont disponibles sur http://www.charente-maritime.gouv.fr.

2.1.4.2 L’EROSION LITTORALE Le taux d'érosion annuel historique identifié par secteur homogène du littoral, a permis, à partir de la position du trait de côte actuel, de définir la position de celui-ci à l'horizon 100 ans. L'aléa érosion littorale est matérialisé par la bande de terrain susceptible d'être érodée à l'échéance de 100 ans (zone comprise entre le trait de côte actuel et celui à l'horizon 2100). Seul un niveau d'aléa fort a été retenu pour ce phénomène en considérant son caractère irréversible.

2.1.4.3 LES INCENDIES DE FORET La description des peuplements, de la combustibilité, de l'inflammabilité et de l'éclosion potentielle a permis de déterminer l'intensité et l'occurrence des risques. Le croisement de ces deux variables a permis d'obtenir l'aléa incendie de forêt, et la détermination des différents niveaux d'aléa que sont l'aléa très faible, faible et moyen (typologie adaptée à la réalité des incendies sur l'île de Ré). Par ailleurs, un recensement des moyens de défendabilité (poteaux incendies, pistes coupe- feux) a été engagé et pris en compte pour identifier le zonage réglementaire.

2.1.5 DEFINITION DES ENJEUX

Cette phase a été menée en premier lieu par approche de synthèse des éléments disponibles et en concertation entre les services de l'État et la communauté de communes. Par ailleurs, lors de réunions bilatérales menées ensuite entre chaque commune et l'État, les documents produits ont été concertés et modifiés pour intégrer la vision locale des enjeux communaux. Les enjeux correspondent à l'ensemble des personnes, des biens, du patrimoine et des activités concernés par les aléas identifiés sur chaque commune. Ils sont appréciés, dans les zones exposées aux aléas, de façon qualitative à partir de l'occupation des sols actuelle et celle envisagée à court ou moyen termes. Lors de cette phase, un important travail de concertation notamment des services de la communauté de communes de l'île de Ré a été mené sur la définition des zones fortement urbanisées. Sont ainsi concernés les secteurs délimités par des voies de communication (îlots urbains) qui comportaient une densité de 20 habitations à l'hectare en 2010 (référence lors de la survenue de Xynthia). Ces zones fortement urbanisées feront l'objet d'adaptations réglementaires dès lors qu'elles sont soumises à un aléa modéré de submersion marine (voir chapitre sur le règlement).

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Par ailleurs, lors des réunions bilatérales, les élus ont pu faire part aux services de l'État de tous leurs projets dans les zones à risques afin que soit examinée, dans le cadre du document réglementaire final, leur acceptabilité. À noter que, sur la totalité de l'île, plus de 5000 habitants permanents sont exposés au risque submersion (environ 30 % de la population) et plus de 1500 au risque incendie (env. 10 %).

2.1.6 DETERMINATION DU ZONAGE ET DU REGLEMENT

La détermination du zonage sur chaque parcelle est engagée en croisant les aléas et les enjeux du territoire. Dans les zones où l'aléa est important, le principe retenu est d'inscrire dans le document une inconstructibilité future des parcelles concernées pour les nouveaux projets. Toutefois, des possibilités sont offertes sur les bâtis existants pour permettre la réalisation d'extensions ou de réhabilitations, tout en réduisant la vulnérabilité de l'ensemble. De même, dans les zones aujourd'hui non urbanisées et sans enjeux futurs identifiés, ce même principe est mis en œuvre (sauf pour les zones naturelles soumises à un aléa submersion faible à long terme qui restent en totalité constructible). Par ailleurs, pour tous les projets autorisés, des prescriptions constructives permettront de se prémunir du risque identifié.

2.1.6.1 POUR L’EROSION LITTORALE (RECUL DU TRAIT DE COTE) Tous les terrains situés dans la zone soumise au recul du trait de côte sont identifiés en zone Re à caractère totalement inconstructible.

2.1.6.2 POUR LA SUBMERSION MARINE La zone immédiatement située en arrière des ouvrages de protection (Cf. le chapitre « bande de précaution » de la circulaire du 27 juillet 2011), est zonée avec un principe d'inconstructibilité forte (Zone Rs1) en raison de l'intensité du risque lié à la rupture potentielle des protections. Pour ce même risque, en fonction de l'importance de l'aléa et par croisement avec les enjeux du territoire, il a été créé 2 zones à caractère inconstructible (Rs2 et Rs3) et 2 zones où l'urbanisation sera autorisée (Bs1 et Bs2). Pour les terrains soumis à un risque à court terme modéré situés dans un secteur urbanisé dense et historique, une zone spécifique dérogatoire a été créée (zone orange - Os). Dans ces secteurs, la constructibilité sous condition dans les terrains considérés comme des dents creuses en termes d'occupation urbaine et sur les parcelles vierges identifiées sur la carte de zonage réglementaire sera admise.

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2.1.6.3 POUR LES INCENDIES DE FORET

Pour le risque incendie de forêt, les zones urbanisées en aléa faible restent constructibles (zone Bf), comme les zones en aléa moyen mais présentant une bonne défendabilité en raison des dispositifs d'intervention existants au moment de l'étude. Pour tous les autres secteurs soumis à l'aléa incendie de forêt (Zone Rf), les constructions nouvelles seront interdites (zones en rouge pâle sur la carte de zonage).

2.1.6.4 POUR LES ZONES MULTIRISQUES

De nombreux terrains sur l'ensemble de l'île sont soumis à deux des aléas identifiés séparément ci-avant ; pour tous ces terrains, le zonage retenu identifie dans sa dénomination le risque le plus important avec sa qualification sur l'urbanisation des terrains concernés (ex Rs3f = zone soumise au risque submersion dans un secteur où l'inconstructibilité future est retenue et soumise également au risque incendie qui ajoutera des prescriptions sur ce risque aux projets pouvant être autorisés). Pour le risque submersion marine apparaissent également les cotes de référence à court ou à long termes à retenir (en m NGF) selon les natures des projets. Dans le cadre des études d'élaboration des PPRN, une concertation est engagée avec la population et se concrétise par différentes actions.

• Élaboration de Plaquettes d'Informations

• Les services de l'État ont mis ces plaquettes à la disposition des services municipaux qui en assurent la diffusion auprès de la population. Elles sont également mises sur le site Internet des services de l'État : http://www.charente-maritime.gouv.fr/ Constitution de panneaux d'information exposés dans chacune des mairies : • Les différentes phases des études font l'objet de 7 panneaux d'information exposés en mairie. • Un cahier de remarques est mis à disposition du public en mairie, à proximité de ces panneaux, afin de recueillir en continue l'avis des riverains sur le travail présenté. Organisation de réunions publiques : • Deux séries de deux réunions publiques sont organisées, par regroupement de communes, au Nord et au Sud. • Les deux premières réunions se sont tenues au mois de décembre 2014. Elles ont permis à la population de prendre connaissance du travail effectué jusqu'à la détermination des aléas en détaillant les études menées par les services de l'État. • Les deux autres réunions auront lieu le 6 et le 8 mars 2017 et vont permettre de présenter le travail de qualification des enjeux et les principes retenus pour la détermination du zonage et du règlement sur tous les terrains soumis aux aléas identifiés. • L'information de la population quant à la tenue de ces réunions publiques a été assurée par des mentions dans la presse locale et par un affichage dans les communes.

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2.1.7 LE REGLEMENT

2.1.7.1 OBJECTIFS En application du code de l'environnement, le règlement détermine les mesures d’interdiction ou de prévention à mettre en œuvre pour répondre aux objectifs suivants :

- maîtriser le développement urbain pour : • prévenir le risque pour les personnes, en particulier dans les zones d’exposition aux aléas littoraux (submersion marine et érosion) et incendie de forêt où, quels que soient les aménagements, la sécurité des personnes ne peut pas être garantie intégralement ; • limiter, voire réduire, les dommages aux biens existants et futurs et faciliter le retour à la normale après un évènement. - pour la submersion marine, maintenir la capacité d’écoulement et d’expansion des eaux afin ne pas aggraver le risque pour les zones situées à l’amont et à l’aval ; - limiter les probabilités de départ de feu de forêt ; - faciliter l’organisation des secours et informer la population sur le risque encouru. Ainsi, le plan de prévention des risques naturels maîtrise le développement urbain dans les zones exposées à l’aléa tout en conciliant les impératifs de prévention et les besoins socio-économiques de développement lorsque l’intensité de l’aléa le permet.

2.1.7.2 LE ZONAGE DU P P R N

Le zonage du PPRN est élaboré par croisement entre : • les aléas de référence soit : • l’aléa érosion marine ou recul du trait de cote, • l’aléa submersion de référence (aléa court terme ou long terme), • l’aléa incendie feu de forêt. Et : • les enjeux recensés par une analyse de l’occupation du sol et de sa vulnérabilité à la date de l’élaboration du PPRN. Dans le respect des objectifs visés ci-dessus, le périmètre du PPRN, correspondant à l’ensemble des zones soumises aux aléas littoraux (érosion et submersion marines) ainsi qu’à l’aléa incendie feu de foret définies dans la note de présentation, a été divisé en dix sept zones selon le type et l’intensité du phénomène (aléa) et l’occupation du sol existante (enjeux).

2.1.7.3 REGLEMENTATION DES PROJETS

D'une manière générale, le règlement interdit toute opération qui aurait pour conséquence l'augmentation significative de la population exposée, l'augmentation du nombre de logements ou de la capacité d'accueil, l'aggravation de la vulnérabilité des personnes et des biens.

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Dispositions applicables selon la situation du projet de travaux, ouvrages, installations, constructions et occupations du sol ; 1- Dans les 7 zones de risque érosion et submersion marine

Pour l'érosion littorale :

La zone rouge Re à caractère totalement inconstructible concerne tous les terrains situés dans la zone soumise au recul du trait de côte à 100 ans. Sont toutefois admis sous conditions la gestion et l'entretien des biens existants, les ouvrages de protection contre la mer et les travaux d'infrastructures existants. Le règlement de la zone rouge Re précise un certain nombre d'utilisations et d'occupations du sol interdites concernant notamment l'habitat ainsi que d'autres activités et aménagements, avec cependant quelques exceptions. Il énumère également une liste d'occupations du sol admises sous conditions du respect de prescriptions particulières, liste qui comprend notamment la surélévation de bâtiments par la construction d'une zone refuge, les pratiques agricoles, la modernisation des terrains de camping existants et les infrastructures liées aux réseaux divers...etc.

Pour la submersion marine :

La zone rouge Rs1, où l'inconstructibilité forte est la règle générale, concerne l'ensemble des zones submersibles dans la bande de précaution située immédiatement derrière les ouvrages de protection dont la rupture potentielle aggrave le risque de submersion (effet de vague) Comme au paragraphe précédent, sont énumérées les utilisations et occupations du sol interdites, ou admises sous conditions parmi lesquelles on trouve de nouvelles rubriques telles que les activités liées à la conchyliculture, à celles nécessitant la proximité immédiate de l'eau, à l'agriculture et à l'exploitation forestière et diverses autres activités et aménagements, dont les activités de plein air (terrains de sports et piscines enterrées notamment).

Pour ce même risque de submersion marine, en fonction de l'importance de l'aléa et par croisement avec les enjeux du territoire, 3 zones à caractère inconstructible ont été créées (Rs2, Rs3 et Os) et 2 zones où l'urbanisation sera autorisée (Bs1 et Bs2) :

La zone rouge Rs2, où l'inconstructibilité est la règle générale qui concerne toutes les zones naturelles, agricoles et urbanisées situées dans les secteurs d'aléa très fort à court terme (hors zones Re et Rs1 ci-dessus)

Ici on retrouve également la liste des utilisations et occupations du sol interdites, ou admises sous conditions qui traite sensiblement des mêmes rubriques que pour la zone Rs1 avec des prescriptions qui peuvent notablement varier.

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La zone rouge Rs3, où l'inconstructibilité est la règle générale, qui concerne :

• les zones naturelles en aléas faible, modéré, et fort pour l’aléa à court terme et les zones naturelles hors aléa à court terme et en aléas modéré, fort et très fort à long terme, • les zones urbanisées en aléas modéré et fort pour l’aléa court terme (hors zones fortement urbanisées ou centre urbain en aléa modéré), • les zones urbanisées en aléa faible mais desservies par des voies situées en aléa modéré, fort ou très fort, (hors zones rouges Re, Rs1 et Rs2 identifiées précédemment)

Là encore, suit la liste des utilisations et occupations du sol interdites, ou admises sous conditions sensiblement différentes de celles des autres zones déjà décrites.

La zone orange Os qui correspond aux secteurs fortement urbanisés ou de « centre urbain historique » soumis à un aléa submersion marine modéré à court terme.

Cette zone spécifique dérogatoire a été créée pour admettre dans ces secteurs la constructibilité sous conditions dans les terrains considérés comme des 'dents creuses' en termes d'occupation urbaine ainsi que sur les parcelles vierges identifiées sur la carte de zonage réglementaire.

L'inconstructibilité reste cependant la règle générale dans la zone orange Os Mais on trouve dans la liste des utilisations et occupations du sol admises sous conditions, à la rubrique 'habitat', la possibilité d'édifier des constructions nouvelles dans les dents creuses et sur les unités foncières vierges identifiées sur la carte des zonages ainsi qu'un certain nombre d'autres projets de modification, d'extension ou de changement de destination ou d'usage de bâtiments.

La zone bleue Bs1 correspond aux zones urbanisées soumises à un aléa submersion marine faible à court terme, où l’intensite faible de l’aléa permet d’admettre une densification ou un développement urbain à condition de respecter des mesures de nature à réduire la vulnérabilité des personnes et des biens.

La constructibilité est la règle générale, sous réserve de l’observation de prescriptions.

En sus du PPRN, les projets sont assujettis aux dispositions du document d’urbanisme en vigueur sur la commune mais également soumis au respect des règles de constructions « conditions d'utilisations et d'exploitations » destinées à limiter et à réduire leur vulnérabilité, sous la responsabilité des maîtres d’ouvrages et des professionnels qui interviennent pour leur compte.

Le règlement impose notamment que sauf s’il en est disposé autrement, le niveau fini du premier plancher aménagé devra être situé au-dessus de la cote de référence (court ou long terme selon les préconisations émises).

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La zone bleue Bs2 correspond à des secteurs non exposés par l’aléa submersion marine à court terme mais définis comme submersibles pour l’aléa long terme (horizon 2100).

Elle concerne : • l’ensemble des zones urbanisées comprises entre les limites de l'aléa court terme et long terme, • l’ensemble des zones naturelles en aléa faible pour le long terme.

Le contrôle de l’urbanisation a donc pour objectif de s’assurer de la sécurité des personnes au travers des conditions d’évacuation.

La constructibilité sous conditions est la règle générale à l’exception de certains établissements sensibles et stratégiques.

Pour les occupations ou utilisations du sol admises sous conditions, les projets sont soumis à une série de dispositions dont le respect du niveau fini du premier plancher aménagé qui devra être situé au-dessus de la cote de référence (long terme)

2- Dans les 2 zones de risque incendie de forêt

La zone rouge Rf, concerne des zones soumises aux seuls aléas incendies de forêt.

Elle comprend :

• les zones qualifiées de naturelles, pouvant comporter quelques enjeux isolés de type campings et/ou activités, soumises au risque incendie de forêt quel que soit le niveau d’aléa à l’exception des zones de débroussaillement, • les zones urbanisées ou comportant des activités économiques, ainsi que des campings et des activités de loisirs insérées dans une zone urbanisée, soumises a un aléa incendie de forêt en aléa moyen avec une défendabilité moyenne du territoire.

L’inconstructibilité est la règle générale, notamment toute occupation du sol susceptible de générer l’arrivée de population supplémentaire est interdite.

Sont toutefois admis, sous conditions, certains travaux d’extension limitée, d’entretien, d’aménagement et de réparation et certains ouvrages techniques et d’infrastructures, ainsi que les constructions intervenant dans la défense contre l’incendie.

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La zone Verte Vf concerne toutes les zones urbanisées et d’activités économiques, ainsi que les campings et les activités de loisirs en zone urbanisée, soumises uniquement a un aléa incendie de forêt :

• en aléa faible avec bonne ou moyenne défendabilité du territoire, • en aléa moyen, mais uniquement si la défendabilité du territoire est bonne,

L’intensité faible de l’aléa dans ces zones permet d’admettre une densification ou un développement urbain à condition de respecter des mesures de nature à réduire la vulnérabilité des personnes et des biens.

Le contrôle de l’urbanisation de cette zone a pour objectifs : -de s’assurer de la sécurité des personnes, -de ne pas aggraver, voire de réduire, la vulnérabilité des biens et des activités exposés.

La constructibilité est la règle générale, sous réserve de l’observation des prescriptions, règles de constructions, conditions d'utilisation et d'exploitation, à l’exception de certains bâtiments ou installations sensibles.

3- Dans les zones mixtes : 8 zones • La zone rouge hachurée vert Ref correspond à toutes les zones Re soumises à la fois à l’aléa érosion du littoral (recul du trait de cote a 100 ans) et incendie de forêt (tout niveau d’aléa) et pour lesquelles il n’a pas été identifié de mesures de protections économiques et efficaces pour empêcher le recul identifié.

• la zone rouge hachurée vert Rs1f, qui concerne l’ensemble des zones Rs1, zones submersibles dans la bande de précaution, également soumises a un aléa quelconque au titre du risque incendie feu de forêt ;

• la zone rouge hachurée vert Rs2f, qui concerne l’ensemble des zones Rs2, en aléa très fort à court terme pour le risque de submersion marine, également soumises à un aléa quelconque au titre du risque incendie feu de forêt ;

• la zone rouge hachurée vert Rs3f, qui concerne l’ensemble des zones Rs3, également soumises à un aléa quelconque au titre du risque incendie feu de forêt ;

• la zone rouge hachurée bleu Rfs, qui concerne l’ensemble des zones Rf, également soumises aux zones urbanisées en aléa faible à court terme, les zones urbanisées comprises entre les limites des deux aléas (court terme et long terme), ainsi que les zones naturelles en aléa nul à court terme et faible à long terme au titre du risque submersion marine ;

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• la zone orange hachurée en vert Osf, qui concerne l'ensemble des zones Os, également soumises à un aléa quelconque au titre du risque incendie feu de forêt.

• la zone bleue hachurée en vert Bs1f, qui concerne l’ensemble des zones Bs1, également soumises au risque incendie de forêt dans toutes les zones urbanisées en aléa faible (quelle-que soit la défendabilité) ou modéré avec une bonne défendabilité du territoire ;

• la zone verte hachurée en bleu Vfs, qui concerne l’ensemble des zones Vf, également soumises au risque submersion marine dans toutes les zones urbanisées comprises entre les limites des deux aléas (court terme et long terme), ainsi que les zones naturelles en aléa nul à court terme et faible à long terme.

Pour toutes les zones mixtes énumérées ci-dessus, l'inconstructibilité est la règle générale. Sont toutefois admis sous conditions, la gestion et l’entretien courant des biens existants, les travaux de mise aux normes, et certaines infrastructures ou certains ouvrages techniques, notamment liés à la défense des côtes contre la submersion et à l’incendie de forêt. Pour ce qui concerne la commune de SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES, le zonage apparait dans l’illustration suivante accompagnée d’une légende explicative.

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2.1.8 CONCLUSIONS SUR LE CONTENU DU DOSSIER

Au terme de sa lecture, il apparaît à la commission d’enquête que le dossier est très technique et difficilement assimilable pour le non initié. Cependant, conforme aux dispositions de l’article R 123-8 du Code de l’environnement, il comprend les diverses rubriques requises. Il est dépourvu d’un résumé non technique. Ce document non obligatoire en l’espèce aurait concouru à une meilleure compréhension du dossier par le grand public.

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3 OBSERVATIONS DU PUBLIC

3.1 -CONTEXTE GENERAL

L'enquête publique qui intéressait la commune de SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES, permettait au public de déposer des observations sur le registre mis à sa disposition, d’y faire des propositions ou contre-propositions, de rencontrer un commissaire enquêteur, de faire parvenir des courriers au président de la commission d’enquête à l’adresse de ladite mairie par les moyens habituels (acheminés par la poste, remis en mains propres, déposés dans le registre ou adressés par courrier électronique). C’est dans un climat généralement apaisé que s’est déroulée cette procédure qui a bénéficié : -de la publicité légale réalisée à deux reprises dans deux journaux, -d’un affichage effectif et constamment maintenu sur les panneaux habituellement dévolus à cet effet de la commune et en divers points de l’aire géographique du projet, -de la publication de l’avis d’enquête quinze jours avant l’ouverture de celle-ci sur le site internet de la Préfecture de la Charente Maritime, -de la mise en ligne du dossier d’enquête sur le site informatique de cette même préfecture. Au final, Elle n’a pas fait l’objet de désordre ni de commentaires particulièrement véhéments au sein de la population. Dès l’apposition sur le terrain des affiches indiquant l’ouverture de l’enquête publique, La presse s’est emparée du sujet. Ce sont les voix des opposants qui ont été répandues et la population a été appelée à se mobiliser. Le bilan des observations déposées par public est exposé ci-après. Il porte principalement sur les points suivants : Observations du public : Les zonages -La constructibilité -La méthodologie -Les défenses à la mer -Le dossier mis à l’enquête -Le règlement -Les PAPI -L’habitat mobile -Les PCS -Les incidences économiques -La défense incendie…

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3.2 -LES STATISTIQUES

Les observations pouvaient être déposées suivant quatre possibilités : -Inscrites sur le registre d’enquête mis à la disposition du public en mairie de SAINT CLEMENT-DES- BALEINES et désignées par la lettre « R », -Adressées par courrier au président de la commission d’enquête à l’adresse de la mairie, 41 place de la mairie SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES et désignées par la lettre « C » -Adressées par courrier électroniques à : [email protected] et désignées par la lettre « E » -Déposées oralement auprès de la commission d’enquête et désignées par la lettre « O »

La collecte des interventions du public est récapitulée dans le tableau ci-dessous :

Inscriptions Courriers Observations Nombre Lieu des au registre électroniques orales observations permanences Courriers ( R ) (C) (E) (O) Mairie de SAINT 133 CLEMENT DES 94 23 16 0 BALEINES

NOTA:

L’ensemble des observations a été communiqué au maitre d’ouvrage dans un procès-verbal de synthèse (Cf. Annexe 9). Cette synthèse est accompagnée de toutes les contributions, dans leur intégralité. En réponse, ce dernier a adressé un mémoire dans lequel il traite tout d’abord d’une manière générale les grands thèmes applicables à toutes les communes, suivis des réponses aux observations recueillies à SAINT CLEMENT DES BALEINES. Il s’exprime ainsi qu’il suit : « Compte-tenu du nombre de remarques formulées, seuls les avis neutres et réservés ont fait l’objet de retours de la part des services de l’État. Dans ce cadre, il a été observé qu’un grand nombre de remarques appelait des réponses communes pouvant être regroupées en différents thèmes. Ainsi, les pages suivantes présentent des développements détaillés, complémentaires à la note de présentation, qui permettent d’apporter à la commission des éclairages sur la procédure mise en œuvre.

D’autre part, de nombreuses observations concernent des demandes d’analyses particulières à la parcelle. Une attention particulière a été portée par les services de l’État dans le traitement de ces dossiers sans toutefois pouvoir être exhaustif à ce stade. Ainsi, la commission est informée que ce travail d’analyse au cas par cas se poursuivra jusqu’à l’aboutissement de l’approbation du présent PPRN. Aussi, en cas de questionnements complémentaires, les services de l’État se tiennent à la disposition de la commission d’enquête pour de nouvelles sollicitations, quelle qu’en soit la forme

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(courrier, courriel, tenue d’une réunion assortie d’un compte-rendu, etc...). Enfin, l’analyse des dossiers a permis de mettre en exergue plusieurs cas de figure :

1- Le dépositaire a fourni des relevés topographiques. Dans ce cas, sans présumer du résultat, ces derniers seront analysés et intégrés aux études afin de faire évoluer, le cas échéant, les aléas et, par voie de conséquence, le zonage réglementaire.

2- Le dépositaire n’a fourni aucun justificatif technique pour étayer sa demande. Dans cette situation, les services de l’État ne peuvent donner de suite favorable à la demande.

3-Une erreur matérielle est détectée dans l’élaboration des documents réglementaires suite à l’alerte d’un dépositaire quant à la situation de sa parcelle, avec ou sans base justificative. Bien entendu, l’erreur sera corrigée au profit du dépositaire et la correction sera intégrée aux documents qui seront approuvés. »

THEMES GENERAUX DEVELOPPES PAR LE MAITRE D’OUVRAGE

1- La remise en cause des modélisations

La méthodologie appliquée pour modéliser les deux événements Xynthia +20 et Xynthia +60 est critiquée. Plusieurs personnes pensent qu’elle surestime le risque et que la méthode de brêchage des ouvrages est beaucoup trop contraignante.

La méthodologie de modélisation employée est décrite de manière détaillée aux paragraphes III.3.II à V de la note de présentation (Cf. pages 41 à 69).

Il convient de rappeler que les études des services de l’État ont fait l’objet d’une contre-expertise de la part des services de la communauté de communes de l’île de Ré. Afin de procéder à un arbitrage sur les outils déployés, un groupe d’expert national a été nommé par le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie.

Les conclusions de l’expertise ont conduit à préciser que les outils employés dans l’une ou l’autre des études étaient similaires et qu’ils fournissaient des résultats équivalents dès lors que les hypothèses retenues pour alimenter ces modèles étaient proches, voire identiques.

Par ailleurs, concernant les différents paramètres du modèle employé par les services de l’État, il est à noter que ces derniers ont systématiquement fait l’objet d’une validation de la part du centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) et de la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) et répondent ainsi à l’état de l’art en vigueur sur ces thématiques, mais aussi aux principes de la circulaire du 27 juillet 2011 et du guide d’élaboration des PPRL de mai 2014.

Commentaire de la commission d'enquête : Effectivement, la méthodologie appliquée pour modéliser l'aléa Xynthia + 20cm et Xynthia + 60cm même si elle est décrite dans la note de présentation, reste incomprise par un grand nombre et c'est l'un des éléments essentiels qui ont fait débat dans ce projet. La commission s'est également et longuement interrogée. Le fait que l'expertise contradictoire demandée par la communauté de communes de l'ile de Ré conclut à des

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page42 résultats équivalents dès lors que les hypothèses retenues pour alimenter ces modèles étaient proches, voire identiques devrait sembler plus rassurant, plus réaliste et davantage crédible. Vu le haut niveau d'expertise des organismes qui ont validé la méthodologie et les paramètres du modèle utilisé, la commission d'enquête estime que ces derniers offrent toutes les garanties de fiabilité. Dans l’esprit, cette méthodologie est associée à la circulaire du 27 juillet 2011 et à son guide de 2014. La commission pense que la circulaire qui offre un certain nombre d’ouvertures a été appliquée avec rigueur et que des avancées sont encore possibles. Elle s’en expliquera dans ses conclusions.

1.1- Le changement climatique

La prise en compte de l’événement long terme et d’une surélévation de +60 cm du niveau de la mer est jugée très pessimiste par la population.

La circulaire du 27 juillet 2011 prévoit d’avoir recours à la production d’un scénario dit à long terme dans lequel 60 cm sont ajoutés au niveau moyen de la mer afin de prendre en compte les conséquences du changement climatique à 100 ans. Ce scénario permet notamment définir le niveau des mesures de réduction de la vulnérabilité des personnes et des biens à appliquer aux projets nouveaux (exemple : cote plancher des bâtiments).

Il y a lieu de relever qu’au moment de l’élaboration de la circulaire, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoyait, pour la même échéance de 100 ans, une élévation moyenne du niveau des océans de 1 mètre. Toutefois, la DGPR a décidé de retenir une vision plus optimiste que ce scénario d’élévation du niveau des océans, en fixant le seuil à 60 cm.

Si le scénario long terme produit dans le cadre du PPRL qui en découle peut paraître pénalisant, il ne s’agit cependant pas du scénario le plus pessimiste.

Commentaire de la commission d’enquête : Effectivement, même si parfois les scientifiques ne sont pas en accord total sur la montée du niveau des océans, tous la prédisent. Des études revues en 2015 laissent envisager une hausse du niveau des océans de 90 cm d’ici à 2100. Dans ces conditions, la cote plancher élevée à 60 cm dans le projet de révision du PPRN n’apparaît pas excessive. Aussi, la commission partage l’avis de la maîtrise d’ouvrage, même si elle est bien consciente des contraintes occasionnées pour la population concernée. Dans ces conditions, il ne peut être soutenu que les services de l'Etat aient agi avec excès de prudence en réduisant de moitié ou presque les prévisions du GIEC sur l'élévation moyenne du niveau des océans.

1.2- La prise en compte des ouvrages de protection

Pour mémoire, le principe de prise en compte des ouvrages de protection découle de la circulaire du 27 juillet 2011 relative à la prise en compte du risque de submersion marine dans les plans de prévention des risques naturels littoraux.

En premier lieu, le principe qui doit guider la prise en compte des ouvrages de protection dans les PPRL est qu’une zone protégée par une digue reste une zone inondable.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page43

Par ailleurs, la circulaire rappelle qu’aucun ouvrage ne pouvant être considéré comme infaillible, le PPRL doit prendre en compte un risque de rupture (localisée ou générale, selon les caractéristiques de l’ouvrage).

De plus, les ouvrages de protection doivent être intégrés au PPRL dans leur état existant au moment de l’approbation de ce dernier.

Ainsi, en théorie, le choix du scénario de défaillance de l’ouvrage (rupture généralisée, brèche) doit provenir des éléments techniques fournis par le gestionnaire (dans le cadre de la réalisation des études de danger). Cependant, ces éléments peuvent ne pas être disponibles au moment de l’élaboration du PPRL. Dans ce cas, les services de l’État appliquent une méthode simplifiée basée sur l’analyse de l’état des ouvrages et de leur niveau de surverse.

D’un point de vue topographique, lorsque que la crête de l’ouvrage est surversée par plus de 20 cm pour le niveau marin de référence du PPRL, un principe d’effacement total des ouvrages est systématiquement appliqué. Dans les autres cas, un scénario de rupture est retenu (Cf. page 58 à 69 de la note de présentation). Dans le cas d’un ouvrage résistant à l’aléa de référence et à la condition que le gestionnaire fournisse les études techniques nécessaires (validées par l’État), la largeur de la brèche peut être diminuée, mais sans être inférieure à 50 m. Enfin, l’analyse des défaillances doit être menée à l’échelle de chaque tronçon d’ouvrage de protection.

Pour répondre à ces dispositions, les protections du littoral ont été découpées en tronçons homogènes tels que décrit en page 58 de la note de présentation, et ce de manière concertée avec les différentes parties prenantes en matière de protection du littoral.

Sur chacun des tronçons, un scénario de défaillance forfaitaire a été retenu, sauf lorsque l’ouvrage de protection dispose d’une étude danger. Dans ce dernier cas, les hypothèses de défaillances définies dans l’étude danger ont été reprises dans la définition des aléas de submersion marine du PPRL, sans toutefois que le scénario de défaillance soit inférieur à 50 m de brèches par 500 ml d’ouvrage de protection.

Concernant les ouvrages de protection qui seront réalisés après l’approbation des PPRL, ces derniers ne peuvent être intégrés aux scénarios des PPRL. En revanche, sur la base des connaissances actuelles des futurs ouvrages, des modélisations sont engagées afin de caractériser et qualifier les différents aléas de submersion marine qui serviront de base à une révision du PPRL, une fois les travaux achevés.

Aussi, il est à noter que la protection du littoral est désormais organisée en systèmes d’endiguements fermés. Cela signifie que : xune même zone est protégée par un ensemble d’ouvrages de différentes natures, xle « cordon de protection » ainsi formé est raccordé à chaque extrémité sur des points hauts du territoire empêchant tout contournement des ouvrages par une submersion en cas d’événement.

Dans le cadre de la présente procédure de révision des PPRL de l’île de Ré, la réfection des ouvrages n’est que partiellement effectuée et les systèmes d’endiguement ne sont pas complets. Ainsi, les effets des travaux effectués jusqu’à ce jour sur les ouvrages de protection ont parfois un effet limité sur les zonages du PPRL. À titre d’exemple, une commune telle que Saint Clément des Baleines peut à la fois être impactée par les submersions venant de la côte Ouest, tout comme par celles provenant de l’intérieur du Fiers d’Ars. Le système d’endiguement est alors à la fois constitué de la

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page44 digue des Doreaux et des digues du Fiers d’Ars. À ce jour, les travaux des digues du Fiers d’Ars n’étant pas entrepris, le système de protection ne peut être considéré comme complet et « fermé ». Ainsi, les effets de la protection des Doraux sur le PPRL ne sont pas optimums.

Enfin, les défaillances pratiquées sur l’ensemble des ouvrages de protection interviennent une heure avant le pic de pleine mer, de manière concomitante, à l’exception des digues de second rang où la défaillance intervient de manière décalée, la défaillance intervenant dès lors que la seconde digue est sollicitée à pleine charge. La dynamique de défaillance (brèche ou arasement à la cote du terrain naturel en arrière immédiat des ouvrages) influe sur les volumes entrant à l’intérieur des terres (et donc sur les cotes d’inondation dans ces secteurs), mais également sur la dynamique des vitesses d’écoulement.

Des analyses de sensibilité menées en 2012 lors de l’élaboration des études préalables au PPRN « Nord Département » ont précisé en détail la dynamique à retenir. Ces éléments ont été validés par le centre d’études techniques maritimes et fluviales (CETMEF) du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer et confirmés dans le cas particulier du bassin d’études de l’île de Ré.

D’autre part, des tests ont été menés en pratiquant les défaillances une à une, sans concomitance. Le cumul de ces différents résultats conduit à retenir des niveaux de plans d’eau équivalents à ceux obtenus par concomitance de toutes les défaillances telles que pratiquées aujourd’hui. La méthodologie retenue ne s’avère donc pas majorante.

Commentaire de la commission d’enquête : De ce thème important car souvent mentionné dans les observations du public, toujours incompris et faisant parfois l’objet de quolibets, la commission retient : que la protection du littoral est désormais organisée en systèmes d’endiguements fermés. Cela signifie qu’une même zone est protégée par un ensemble d’ouvrages de différentes natures, que le cordon de protection ainsi formé est raccordé à chaque extrémité sur des points hauts du territoire, empêchant tout contournement des ouvrages par une submersion en cas d’événement calamiteux. Dans le cadre de la présente procédure de révision du PPRL de l’île de Ré, la réfection des ouvrages n’est que partiellement effectuée et les systèmes d’endiguement ne sont pas complets. C’est pourquoi les effets des travaux effectués jusqu’à ce jour sur les ouvrages de protection ont parfois un effet limité sur les zonages du Plan. D’autres ouvrages sont à construire, mais ils relèvent des programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI), lesquels sont portés par la communauté de communes. Au terme de ces travaux, susceptibles d’engendrer des modifications de zonages, le PPRN devrait être, en toute logique, révisé pour en tenir compte. Ceci conduirait à donner tort à bon nombre de requérants qui s’insurgeaient contre le fait que des travaux réalisés sur des ouvrages ou bien que des ouvrages étaient édifiés à grands frais pour rien, puisqu’il n’en était pas tenu compte. Enfin, c’est le pire scénario suivant lequel l’ensemble des ouvrages serait défaillant concomitamment une heure avant le pic de pleine mer qui fait sourire ou hurler. La commission d’enquête comprend bien les arguments avancés par la maîtrise d’ouvrage qui ne fait qu’appliquer une méthode dont le fondement lui paraît difficile à appréhender. Elle note toutefois qu'une seule défaillance de digue entraîne des niveaux d'inondation aussi hauts que dans le cas d'une rupture généralisée, cette dernière hypothèse ayant été fortement contestée par le public.

1.3- La topographie

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page45

Concernant les sources topographiques employées, ces dernières sont listées au paragraphe III.3.II.2.3 Bathymétrie et topographie de la note de présentation.

La principale source d’information est issue du produit Litto3D fourni par l’Institut Géographique National. Cette technologie permet de disposer d’un point altimétrique par m² de territoire, avec une précision altimétrique de l’ordre de 20 cm et planimétrique de 50 cm. À l’échelle de l’île de Ré, il s’agit de la plus grande source d’information topographique précise disponible. En effet, si des relevés topographiques réalisés par des géomètres experts peuvent être disponibles, ils ne le sont pas pour l’ensemble du territoire. D’ailleurs, les données altimétriques issues de relevés effectués par des géomètres experts ont été introduites dans les modèles à chaque fois qu’elles ont été fournies à la DDTM 17. Il s’agit principalement d’informations disponibles pour les ouvrages de protection. D’autre part, l’engagement des services de l’État a été de dire que dès lors qu’un relevé était fourni par un particulier, il serait pris en compte dans les documents.

Toutefois, la prise en compte de relevés plus précis que Litto 3D présente les limites suivantes. En premier lieu, il est rappelé que la définition des aléas relève d’un croisement hauteur/vitesse. La modification altère ces deux paramètres. Dans l’hypothèse où un relevé topographique effectué par un géomètre expert donnerait des valeurs plus élevées que Litto 3D, la hauteur sur le terrain serait plus faible. Néanmoins, de ce fait, la section d’écoulement serait réduite d’autant, ce qui aurait pour conséquence d’augmenter les vitesses d’écoulement. Dans ce contexte, il n’est pas assuré que la fourniture d’une altimétrie plus précise permette de faire évoluer systématiquement le niveau d’aléa à la baisse. L’expérience sur d’autres territoires a démontré que nous pouvions avoir le phénomène inverse. En second lieu, il est à noter que la fourniture d’une topographie plus fine que Litto3D n’aura de réel impact qu’en limite extérieure de zone inondable. Il paraît peu opportun pour une parcelle soumise à un aléa fort de fournir un relevé de manière à passer en zone d’aléa faible. En effet, les marges d’erreur restent faibles et ne permettent pas, dans la majorité des cas, d’influer réellement sur le zonage réglementaire. En ce sens, il est rappelé qu’une réunion a eu lieu le 15 janvier 2014 au sujet de la précision de l’outil Litto3D, en présence de l’IGN, des services de la CdC de l’île de Ré et des services de l’État. Cette réunion avait notamment pour but de confronter les données altimétriques de la CdC avec celles de Litto 3D. La réunion a permis de rappelé que l’erreur quadratique moyenne du produit Litto 3D était de l’ordre de 15 cm sur l’île de Ré et que les écarts avec les données de la CdC étaient inférieures à 30 cm et respectait donc les spécifications générales de Litto 3D.

Pour conclure, les services de l’État analyseront les données qui ont pu être fournies lors de cette phase d’enquête publique. Toutefois, sans présumer de leur impact final sur la définition des aléas et donc du zonage réglementaire, l’expérience et les différents tests de sensibilité menés ont montré que l’influence de ce paramètre permettait de faire évoluer favorablement peu de cas. Enfin, il est également à noter que dans le cadre des études CASAGEC, l’altimétrie employée est celle de Litto3D.

Commentaire de la commission d’enquête : La principale source d’information est issue du produit Litto3D fourni par l’Institut Géographique National. Cette technologie permet de disposer d’un point altimétrique par m² de territoire, avec une précision altimétrique de l’ordre de 20 cm et planimétrique de 50 cm. La commission note que dans le cadre des études demandées par la communauté de communes au bureau CASAGEC, l’altimétrie adoptée relève du même outil. Elle retient aussi que les données altimétriques issues de relevés effectués par des géomètres experts ont été introduites dans les modèles à chaque fois qu’elles ont été fournies à la DDTM 17 et que celles qui ont été fournies lors de l’enquête publique seront prises en compte. Dans ces conditions, certains requérants sont susceptibles de voir évoluer favorablement le zonage qui les intéresse.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page46

1.4- La prise en compte des bâtiments dans les modélisations

Compte-tenu de l’échelle des études, les outils ne permettent pas de modéliser à un à un tous les bâtiments, les murs ou les obstacles aux écoulements sur le territoire. Ce procédé demanderait une force de calcul trop importante qui n’existe pas à ce jour au sein des différents bureaux susceptibles d’intervenir dans ces domaines. En revanche, les obstacles aux écoulements et notamment la densification de l’urbanisation, sont pris en compte au travers du coefficient de rugosité tel que décrit en page 54 de la note de présentation. Ce point a notamment fait l’objet d’échanges avec le bureau d’études CASAGEC et les services de la CdC de l’île de Ré, avant d’être adapté et corrigé par les services de l’État pour tenir compte des observations formulées. Par ailleurs, il est à noter que le modèle de submersion marine développé par le bureau d’études CASAGEC repose sur ce même principe de prise en compte des bâtiments par le biais d’un coefficient de rugosité.

Commentaire de la commission d’enquête : Cet aspect très technique a retenu l’attention de la commission qui ne pouvait l’expliquer de manière rationnelle. La réponse du pétitionnaire lui un donne un éclairage supplémentaire satisfaisant. Une fois encore, elle constate que les études conduites par l’Etat et celles demandées par la CDC reposent sur le même principe incluant un coefficient de rugosité.

1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia

Le PPRN se base sur un événement de référence de type Xynthia auquel sont ajoutés + 20 cm au large afin de prendre en compte les premiers effets du changement climatique (Cf. circulaire du 27 juillet 2011). Par ailleurs, en association à ce niveau d’eau plus élévé que Xynthia, il est pratiqué des défaillances dans les ouvrages de protection qui peuvent différer et/ou être supérieure à celles observées lors de la tempête Xynthia. Dans ce contexte, les entrées d’eau sur le territoire modélisées sont supérieures à celles constatées lors de la tempête Xynthia. C’est également pourquoi le PPRN classe des zones inondables alors qu’elle n’ont pas été impactées lors de la tempête Xynthia. Commentaire de la commission d’enquête : Nombre de requérants se sont refusé à admettre le principe expliqué ci-dessus. Puisque ils n’avaient pas été inondés lors de l’évènement Xynthia il n’y a aucune raison de classer leurs biens en zone inondable. Cette réponse de la maîtrise d’ouvrage est tout à fait recevable. En effet, pour pouvoir simuler l'effet des protections, il faut revenir au large pour appliquer les données observées lors de l'évènement : Niveau de la mer, vitesse et direction du vent, hauteurs de houle...etc...Donc les calculs présentés dans les observations à partir des niveaux atteints lors de Xynthia, sont établis sur une base erronée, ou pour le moins différente de celle adoptée par le PPRN.

2- Les travaux PAPI : prise en compte

Concernant l’intégration des travaux sur les ouvrages de protection dans le cadre du PAPI, il convient de se reporter au paragraphe « I) Les ouvrages de protection réalisés dans le cadre du PAPI » de la note de présentation (pages 63 à 65) qui décrit l’impact de ces travaux sur le scénario de défaillance des ouvrages intégré dans le PPRL, ainsi que le calendrier de prise en compte de ces ouvrages dans le PPRL.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page47

Commentaire de la commission d’enquête : Ce thème a été commenté ci-avant (Prise en compte des ouvrages de protection)

2 .1- Le dimensionnement des ouvrages de protection

À ce jour, sur le bassin de l’île de Ré, deux procédures coexistent, à savoir le plan de prévention des risques naturels (PPRN) et le programme d’actions de prévention des inondations (PAPI).

Le PPRN est une procédure qui relève de la compétence des services de l’État. Son objectif premier est la prévention. De ce fait, le PPRL réglemente l’urbanisation afin de réduire la vulnérabilité des personnes et des biens, de faciliter la résilience du territoire, tout en conservant comme principe que le risque zéro n’existe pas, notamment en matière de défaillance des ouvrages de protection.

Le PAPI, quant à lui, est une procédure portée par la communauté de communes de l’île de Ré. Son objectif est, notamment au travers de son axe 7, de réaliser des ouvrages de protection. Ainsi, le dimensionnement des ouvrages de protection dans le cadre de cette procédure est défini par le porteur du PAPI. Le porteur de PAPI définit le niveau de protection (Xynthia, Xynthia + 20 cm, Xynthia + 60 cm,…), ainsi que le système de protection dans lequel s’inscrit chaque ouvrage. Les choix retenus sont validés par la Commission Mixte Inondation qui réunit un grand nombre d’acteurs, dont des représentants des services de l’État, des élus, des assureurs, etc …

La validation du dimensionnement des ouvrages se base à la fois sur un impératif de protection des populations existantes (et non pas à venir) mais également sur une analyse coût/bénéfice multi-critères. À titre d’exemple, le dimensionnement d’un ouvrage peut être validé lorsque le coût des personnes et des biens protégés par l’ouvrage est supérieur à l’investissement des travaux à engager puis de l’entretien à assurer sur l’ouvrage en question.

De manière générale, les coûts des protections engendrés pour un niveau de protection équivalent à un événement de type Xynthia + 60 cm sont trop importants au regard des enjeux protégés (analyse coût/bénéfice négative). C’est pourquoi, les ouvrages sont principalement dimensionnés pour des événements de type Xynthia ou Xynthia + 20 cm pour lesquels les analyses coût/bénéfice s’avèrent positives. Toutefois et dans certains cas, la conception des digues retenues permettra, le cas échéant, de faire évoluer ces ouvrages vers un niveau de protection supérieur (Xynthia + 60cm) si cela s’avère nécessaire dans le futur, du fait du changement climatique.

Commentaire de la commission d’enquête : les précisions apportées quant aux ouvrages de protection réalisés dans le cadre des PAPI sont appréciées. Elles répondent à des interrogations multiples de requérants. La commission retient entre autre que les choix du porteur du PAPI sont validés par la commission mixte inondation qui réunit un grand nombre d’acteurs dont les représentants des services de l’Etat, des élus et des assureurs notamment. En outre, elle note que les ouvrages sont principalement dimensionnés pour des évènements de type Xynthia ou Xynthia + 20 cm pour lesquels les analyses coût/bénéfice s’avèrent positives. Il ressort et c’est important que dans certains cas, la hauteur de ces ouvrages pourra évoluer vers un niveau de protection supérieur (Xynthia + 60 cm) si besoin. Dans cette hypothèse, il conviendrait de dimensionner les fondations des ouvrages en fonction des surcharges à leur appliquer dans le futur.

2.2- Les questions relatives à la mise en œuvre du PAPI

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page48

Ce sujet est de la compétence du maître d’ouvrage du PAPI, à savoir de la communauté de communes de l’île de Ré, et non du PPRL.

3- Le PPRL de l’île de Noirmoutier

L’élaboration du PPRL de Noirmoutier a été prescrite avant l’entrée en vigueur de la circulaire du 27 juillet 2011 qui prévoit d’intégrer la prise en compte du changement climatique au travers de deux scénarios court et long termes, en l’occurrence, respectivement, Xynthia + 20 cm et Xynthia + 60 cm à l’échelle de l’île de Ré. De ce fait et en l’état, la procédure concernant l’île de Noirmoutier n’est pas soumise à l’application de la circulaire du 27 juillet 2011 (pas de rétroactivité de ce texte) et donc à la production de deux scénarios court et long termes. Toutefois, afin de prendre en compte les ouvrages de protection qui seront réalisés dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations de l’île de Noirmoutier, les PPRL de ce bassin vont devoir être révisés. Dès lors, le PPRL de Noirmoutier entrera en révision sur les bases de la circulaire du 27 juillet 2011 et aboutira notamment à la caractérisation et la qualification de deux aléas submersion marine court et long termes.

Commentaire de la commission d’enquête : Des requérants ont cité l’exemple de l’Ile de Noirmoutiers dont le PPRL avait été appréhendé différemment. La réponse de la maîtrise d’ouvrage en explique clairement les motifs.

4- Le risque incendie de forêt

4.1- La définition du risque incendie de forêt

Concernant la caractérisation et la qualification du risque incendie de forêt du bassin Île de Ré, la note de présentation rappelle en synthèse la méthodologie employée, pages 70 à 75. Pour mémoire, la détermination des aléas incendie de forêt repose sur l’analyse du couvert végétal du territoire, ainsi que sur les probabilités d’éclosion des feux. L’étude a été confiée au bureau d’études de l’ONF, agence de Bruges (33), dès 2011. Elle comprenait l’expertise du précédent PPRN, l’actualisation des données, la cartographie de l’aléa Incendie de Forêt, la cartographie des enjeux et de défendabilité du territoire.

Dans l’élaboration de ce dossier, l’agence de Bruges s’est appuyée sur l’agent ONF local. En effet, ce dernier a été informé et étroitement associé à la démarche pour faire remonter des informations qu'il jugeait pertinentes et faire part de son expérience sur ce territoire qu'il connaît parfaitement. En revanche, il n'a pas participé à la phase de relevés terrain et de description/caractérisation de la végétation que l’agence de Bruges a réalisée en régie. En effet, d'expérience, il est considéré plus stratégique d'avoir une analyse homogène de la végétation là où l'interprétation humaine pourrait biaiser la description de part une vision trop locale. Cependant, l’agent local de l’ONF a participé à la deuxième campagne terrain pour aller vérifier les informations que l’agence de Bruges avait collecté lors de ses rencontres avec les maires. Des photos et des comptes rendus ont été effectués par l’agent local pour valider les remarques des collectivités. Commentaire de la commission d’enquête : Ces précisions agréent la commission. Il lui apparaissait que dans le dossier d’enquête, l’aléa incendie de forêt était peu développé et le fondement de l’étude n’apparaissait pas clairement.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page49

Dans l’approche qui a été menée, les contours des aléas ne se cantonnent pas uniquement aux périmètres des seuls massifs boisés mais portent également sur des zones d’interface entre le milieu forestier et les zones urbaines. En effet, un incendie provenant d’un massif peut se propager à la zone urbaine située immédiatement en abord de ce dernier et, inversement, la zone urbaine précédemment visée peut être source de départ de feu vers le massif en question (Cf. page 74 de la note de présentation). C’est pourquoi, des zones urbaines d’apparence peu boisée peuvent être sujettes à un aléa incendie de forêt généralement qualifié de faible. Cette méthodologie de travail a été présentée aux élus lors d’une séquence de réunions bilatérales avec chaque commune du 12 mars au 3 avril 2013. Il est à noter que chacune de ces réunions s’est tenue en présence d’un représentant du service départemental d’incendie et de secours. À l’issue de ces réunions, les élus ont formulé des observations qui ont été à l’origine d’une nouvelle campagne de relevés de terrain effectués par l’ONF de fin août à début octobre 2013. Ces nouveaux relevés ont conduit à modifier légèrement les cartes d’aléas. Du fait du contexte sensible lié à la problématique de submersion marine, ces cartes ont été communiquées aux élus en janvier 2015, sans que ces dernières fassent l’objet de nouvelles observations de la part des élus. Le zonage réglementaire incendie de forêt a donc été réalisé sur la base de ces cartes d’aléas incendie de forêt modifiées.

Commentaire de la commission d’enquête : Ces précisions sont importantes et elles viennent contredire des allégations de requérants et même des propos tenus par des élus. Il convient de noter notamment que des cartes modifiées ont été communiquées aux élus sans qu’elles fassent l’objet de nouvelles observations de leur part.

Enfin, comme spécifié dans la note de présentation, l’élaboration du zonage réglementaire incendie de forêt repose sur le croisement de 3 paramètres : x les aléas incendie de forêt, x les enjeux du territoire (zones naturelles, zones urbaines, terrains de campings, etc.), x la défendabilité du territoire. Sur ce dernier point, il est à noter que, globalement, l’ensemble des zones urbaines bénéficient d’une bonne défendabilité. Par conséquent, au regard de la matrice d’élaboration du zonage incendie de forêt jointe ci-dessous et dont les principes sont exposés littéralement dans la note de présentation, l’aléa incendie de forêt génère peu ou pas d’inconstructibilité en zone urbaine. Toujours dans ces mêmes zones, des prescriptions sur les matériaux des constructions sont requises pour réduire la vulnérabilité des personnes et des biens. En revanche, en zone naturelle, tout comme pour la submersion, le principe du PPRN est de ne pas ajouter de nouvelle urbanisation dans des zones qui en sont dépourvues aujourd’hui et qui sont soumises à un quelconque niveau d’aléa. Ainsi, le principe général est que le risque incendie de forêt ne génère d’inconstructibilité que dans les zones naturelles ;

Commentaire de la commission d’enquête : Les requérants critiques quant au zonage du risque incendie qui a été défini dans le PPRN sont invités à revoir le principe général qui est que le risque incendie de forêt ne génère d’inconstructibilité que dans les zones naturelles. Les justifications apportées paraissent donc satisfaisantes, l'impact de l'aléa incendie de forêt sur les zones concernées est très réduit en ce qui concerne le caractère constructible

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4.2- Le débroussaillement

Les obligations de débroussaillement relèvent de l’application de l’arrêté préfectoral du 5 juillet 2007 portant classement de massifs forestiers à risque feux de forêt. Pour mémoire, en zone urbaine, les propriétaires de terrains doivent débroussailler la totalité de la surface de leurs parcelles, bâties ou non. Pour les terrains localisés en zone naturelle, les propriétaires de constructions et installations de toute nature doivent débroussailler dans un rayon de 50 m autour de leurs constructions et installations et sur une largeur de 10 m de part et d’autre des voies privées qui y conduisent, y compris sur les fonds voisins avec l’accord des propriétaires concernés. Enfin, les propriétaires de terrains de camping doivent débroussailler la totalité de la surface de leurs campings et sur une profondeur de 50 m autour de leurs campings.

Le règlement du PPRL sera mis en conformité sur ces points. Par ailleurs, il est rappelé que le règlement du PPRL imposera et rappellera les dispositions relatives au débroussaillement à chaque propriétaire qu’il soit public ou privé.

Commentaire de la commission d’enquête : La réponse de la maîtrise d’ouvrage laisse apparaître l’abandon d’une contrainte de débroussaillage dans un rayon de 100 m autour des constructions et installations et figurant dans le dossier d’enquête, pour se conformer uniquement à l’arrêté du 5 juillet 2007 indiquant que ce débroussaillage est à effectuer dans un rayon de 50 m seulement. Cette contrainte a été abondamment critiquée par le public et la commission avait des difficultés à la comprendre dès lors qu’elle s’appliquait d’une manière inégale d’une commune à l’autre sans véritable fondement. A l’évidence, cet assouplissement du règlement qui réduit la largeur de débroussaillement obligatoire de 100m à 50m autour des installations est de nature à satisfaire la demande des propriétaires et gestionnaires de campings.

5- La carte des enjeux

Dans le cadre la procédure d’élaboration des cartes réglementaires, un recensement préalable des enjeux a eu lieu sur chaque commune, suite à des échanges avec les élus. Ce travail permet d’avoir une vision du développement d’un territoire et donc d’orienter éventuellement des arbitrages en vue de l’écriture du règlement.

Pour autant, les projets inscrits sur la carte des enjeux ne valent pas systématiquement validation de la part des services de l’État.

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Commentaire de la commission d’enquête : Cet avis est partagé. En outre à l’inverse, si l’on en juge à quelques situations constatées en cours d’enquête, il semble que certains enjeux n’ont pas été portés en temps utile à la connaissance des services de l’Etat qui aurait pu les intégrer dans son étude.

6- Questions liées à l’urbanisme, la constructibilité et la compensation

Certains particuliers, dont les terrains se situent pour la plupart en Rs3, demandent que leurs parcelles soient inclues en zone constructible. Ils exposent leur cas personnel et demandent, le cas échéant, la possibilité de percevoir une compensation au titre de la perte de valeur de leurs terrains de fait leurs inconstructibilités.

Pour rappel, le zonage est issu du croisement des aléas et des enjeux du territoire. Le zonage Rs3, dans la plupart des cas traités, correspond aux zones urbanisées en aléas modéré et fort, ce qui traduit un niveau de risque important, en premier lieu pour les personnes, puis pour les biens.

Dès lors, il n’est pas possible de modifier le zonage uniquement sur demande d’un pétitionnaire sans justifications techniques. En revanche, cela pourrait être le cas si les pétitionnaires fournissaient des informations susceptibles de remettre en cause le niveau d’aléa sur la zone considérée, comme par exemple des relevés altimétriques, et donc le zonage réglementaire par croisement avec les enjeux. D’un point de vue technique, le zonage réglementaire pourra également évoluer suite à une révision du PPRN pour intégration de travaux PAPI susceptibles de modifier le degré d’aléas.

Commentaire de la commission d’enquête : Cet aspect du dossier a été précédemment évoqué sur le thème de l’altimétrie et il convient de préciser à l’adresse des requérants que la fourniture d’informations particulièrement fondées pourrait influer favorablement sur le zonage retenu. La commission a bien pris note que la perte de valeur des terrains ne peut être compensée du fait de leur inconstructibilité. Cette proposition a été entendue et réitérée à plusieurs reprises lors des permanences de la commission. Un certain niveau d’indemnisation aurait cependant réglé quelques situations très singulières et particulièrement douloureuses pour d’humbles propriétaires de terrains soit achetés au prix fort ou acquis par héritage familial et devenus inconstructibles.

Enfin, l’élaboration d’un PPRL repose sur un principe de traitement égalitaire et homogène des territoires en fonction du niveau d’aléas auxquels ils sont exposés. C’est pourquoi, la délimitation des zonages repose sur des critères objectifs tels que les contours des zonages des documents d’urbanisme ou les contours des différents niveaux d’aléas. Dès lors, lorsqu’un bien est situé à l’intérieur d’une zone d’enjeux homogène soumise à un même niveau d’aléa, il n’est pas possible d’isoler uniquement une ou deux parcelles dans ces secteurs sur demande d’un pétitionnaire, non fondée techniquement, pour y appliquer un traitement réglementaire plus favorable. D’un point de vue réglementaire, il est à noter, pour la zone Rs3, que même si l’inconstructibilité est la règle générale, les dispositions du règlement permettent de faire des extensions et des aménagements sous certaines conditions, dès lors qu’une construction existe déjà sur la parcelle.

Commentaire de la commission d’enquête : Le dossier d’enquête est suffisamment clair sur cet aspect.

6.1- La compensation financière

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Une fois approuvé, le plan de prévention des risques naturel devient une servitude d’utilité publique. Or, à ce jour, ni les dispositions législatives et réglementaires, ni la jurisprudence du Conseil d’État ne permettent une indemnisation des propriétaires dont les terrains sont frappés d’inconstructibilité.

6.2- La création des étages

Le règlement du PPRL autorise les étages dans les zones réglementaires, tout en les encadrant en fonction de l’intensité d’exposition au risque de submersion marine.

6.3- Les dents creuses

Une définition de la dent creuse associée à un exemple de principe figure au glossaire du règlement. Elle est rappelée ci-dessous : Parcelle ou ensemble de parcelles, situées entre deux bâtiments, non bâties et créant une discontinuité du front dense, voire continu. Au sens du présent document, la notion de dent creuse est à apprécier au sens du régime d’écoulement des eaux (obstacles aux écoulements) et non au vu de ب ا .l’aspect architectural ou autre A contrario n’est pas une dent creuse la parcelle située en limite de zone urbanisée et pouvant contribuer à l’extension de l’urbanisation, à partir du moment où elle n’est pas cernée de constructions insérées dans un tissu dense. De même, ne peut être considérée comme dent creuse : xun groupe de parcelles pouvant accueillir un lotissement de résidences individuelles, xdes parcelles nues cernées de constructions, dès lors qu’elles résultent d’une division parcellaire intervenue après la date d’approbation du présent PPRL.

Exemple d’implantation nouvelle dans une dent creuse

Les dents creuses sont principalement localisées dans les centre-bourg « historiques » où l’on retrouve des configurations de bâtiments implantés de manière continue sans interstices entre eux et donnant ainsi une vision de front bâti continu.

À l’échelle de l’île de Ré, le zonage Os reposait initialement sur le croisement des centre-bourgs historiques identifiés dans les documents d’urbanisme principalement par les zonages Ua (zone fortement urbanisée) situés en aléa modéré, pour lesquels des dispositions réglementaires adaptées à la densité de l’urbanisation étaient prévues dans les projets de règlement. L’objectif était de rendre constructible les parcelles dites en dent creuse.

À la suite des échanges avec les élus et la communauté de communes, ces périmètres ont été élargis à des zones urbanisées répondant à une densité de 20 bâtiments par hectare. L’élargissement des

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page53 périmètres ainsi identifiés a conduit à mettre en exergue la présence de parcelles dénuées de toute construction (parcelles vierges) ne répondant pas à la notion de dent creuse. Ces parcelles ont alors été matérialisées par un détourage vert foncé sur les cartes réglementaires. Toutefois, compte-tenu de l’espace disponible sur ces parcelles et de leur configuration s’approchant davantage d’une configuration de type lotissement, des dispositions architecturales spécifiques ne s’imposaient pas comme pour les dents creuses localisées en bordure de rue dans des fronts bâtis continus.

Afin d’évaluer le potentiel constructible et d’éviter la division parcellaire qui induirait une augmentation du nombre de constructions et de personnes exposées et qui ne peut à proprement parlé être interdite par le règlement du PPRL, les services de l’État ont demandé aux collectivités d’identifier ces parcelles sur lesquelles le principe de constructibilité serait admis. Ainsi, en zone Os, il n’est possible de réaliser une construction que dans les dents creuses et sur les parcelles vierges identifiées sur la carte réglementaire.

Commentaire de la commission d’enquête : Ce volet du dossier a été souvent l’objet de questionnements auprès de la commission laquelle y voyait une certaine singularité dans la mesure où la notion de dent creuse dans ce type de dossier est à apprécier au sens du régime d’écoulement des eaux, ce qui la différencie quelque peu de la définition habituelle usitée dans les documents d’urbanisme. Les précisions apportées et concernant les zones Os dans les centres-bourgs historiques devraient intéresser prioritairement les élus encore dans l’expectative quant au comblement de ces dents creuses. Ce thème est conclu par une phrase très claire « en zone Os, il n’est possible de réaliser une construction que dans les dents creuses et sur les parcelles vierges identifiées sur la carte réglementaire », ce qui ne laisse place à aucune ambigüité ou interprétation.

7- La mort de l’Île de Ré du fait de l’inconstructibilité

Sur l’île de Ré, la population permanente a augmenté depuis 1968 jusqu’à 2000, puis elle s’est stabilisée. Sur certaines communes, la population permanente augmente. Cette situation n’est pas induite par le PPRN. Par ailleurs, depuis 50 ans, les résidences secondaires ont été multipliées par 4 et les principales par 2,5. Elles représentent aujourd’hui les 2/3 des habitations de l’Île de Ré. Là encore, le PPRN est étranger à ce phénomène.

8- Les campings

Dans son courrier, la FDHPA vise particulièrement la situation des terrains qui se trouvent sur plusieurs zonages réglementaires issus, parfois de différents types de risques.

Pour mémoire, l’objectif d’un PPRN est de réglementer l’urbanisation des territoires en fonction du niveau d’aléa auquel un bien est exposé. Dès lors, il est courant d’être confronté à des parcelles qui sont impactées par plusieurs niveaux d’aléas et donc soumis à plusieurs zonages réglementaires différents. Dans ce cas, le chapitre « 2. Réglementation des projets » du règlement explique la démarche à suivre pour savoir à quelle réglementation est assujettie chaque portion de la parcelle. Cette problématique est d’autant plus vraie lorsque nous sommes en présence, soit de grandes parcelles, soit de grandes étendues issues de regroupement de parcelles.

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Dans le cadre de l’élaboration des zonages réglementaires, il aurait pu être choisi de pratiquer comme l’entend la fédération, à savoir de n’avoir qu’un seul de type de zonage pour les établissements d’hôtellerie de plein air. Ce choix n’a pas été retenu pour deux raisons : xil ne reflète pas la réalité de l’exposition des établissements aux risques, xle principe d’un PPRL est de toujours retenir la situation la plus défavorable. Dès lors et pour exemple, lorsqu’un établissement est à la fois couvert pour partie par un zonage lié à la submersion marine et pour partie par un zonage lié au feu de forêt, la pratique voulue par la FDHPA aurait conduit les services de l’État à élaborer un zonage qui regroupe les deux contraintes sur la totalité de l’emprise de l’établissement, ce qui peut être très contraignant. En effet, il ne serait pas pertinent d’appliquer des dispositions liées aux incendies de forêt sur des parcelles uniquement soumise à la submersion et vice versa.

Même si l’application de la règle peut s’avérer complexe dans certains cas, il est à noter que la majorité des établissements ne sont pas dans cette situation et que l’option retenue semble la plus équitable et la moins pessimiste.

En complément et pour la parfaite information de la commission, suite à son avis formulé en retour de la consultation officielle, la FDHPA a été reçue par le directeur départemental des territoires et de la mer le 15 septembre dernier.

Cette entrevue a eu pour objet d’évoquer les nombreux points qui ont été repris dans les différents registres d’enquête.

Les réponses apportées figurent ci-dessous :

La FDHPA 17 fait état d’une erreur d’appréciation du feu de forêt sur le secteur du camping la Tour des Prises à La Couarde sur Mer.

Après vérification, il s’avère que : xle coeur du massif situé au Sud-Ouest par rapport au camping est en aléa modéré, xla propagation au camping est possible par rayonnement ou feu de cime d’où la présence d’un aléa faible sur le camping, xla commune n’a pas formulé de remarque particulière lors des réunions bilatérales.

Enfin, la DDTM sollicitera le bureau d’études de l’ONF qui a conduit les analyses sur ce secteur, pour confirmation.

La FDHPA 17 demande de remplacer le terme « implantation » par « stationnement » pour les résidences mobiles de loisirs. Ce point sera corrigé dans les règlements.

Pour la FDHPA 17, le règlement semble lier les nouvelles implantations de résidences mobiles de loisirs avec l’augmentation de la capacité d’accueil.

Le principe retenu par la DDTM 17 est que la modernisation d’un terrain de camping ne doit pas conduire à augmenter la capacité d’accueil de ce dernier et le nombre d’habitation légère de loisir (HLL) et/ou de résidences mobiles de loisir (RML). Sur ce dernier point, la raison de l’interdiction de nouveaux RML ou HLL réside dans le fait que contrairement aux caravanes, ces derniers restent en place toute l’année sur les terrains et ne sont pas facilement manœuvrables en cas d’alerte provenant des services météorologiques.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page55

De ce fait, leur vulnérabilité est maximum en cas d’événement. Par ailleurs, il y a parfois de l’habitat à l’année dans les RML et HLL.

La FDHPA 17 stipule également qu’il n’est pas possible, d’un point de vue strictement juridique, de faire une distinction entre les emplacements pour tentes et caravanes et les autres emplacements, si ce n’est ceux dédiés aux HLL. De même, il n’est pas possible, d’un point de vue juridique, d’interdire en droit de l’urbanisme l’occupation d’un emplacement de camping autorisé par une RML.

En réponse, le but du PPRL est de limiter l’apport de population sur les campings existants situés en zone à risque. C’est pourquoi, la rédaction actuelle parle de « non augmentation de la capacité d’accueil ». Par ailleurs, il est vrai que les arrêtés d’exploitation des campings sont établis sur la base du nombre d’emplacements. De ce fait, au vu des échanges, il a été convenu de revoir la rédaction de ce point pour permettre l’augmentation du nombre d’emplacements sous réserve que ce dernier ne conduise pas à augmenter la capacité d’accueil.

La FDHPA 17 identifie que le rapport de présentation ne justifie pas l’interdiction d’implanter de nouvelles RML.

Ce point sera corrigé pour l’approbation et sera basé sur la vulnérabilité de l’installation du fait qu’on ne peut la déplacer facilement notamment.

La FDHPA 17 propose l’arrimage des RML pour permettre d’en augmenter le nombre sur les terrains de camping. D’autre part, la fédération fait également état du PPRL de la baie de l’Aiguillon de 2012 pour l’arrimage des installations légères. Après vérification : xce PPRL est en révision, xil interdit les nouveaux RML en zone rouge, xle PPRL parle bien d’installations légères et non de HLL comme ce la peut être spécifié par la Fédération, xle PPRL interdit l’ouverture des établissements du 31 octobre au 1er mars.

Par ailleurs, la dernière approbation du PPRL du pays de Monts le 30 mars 2016 évoquée par la Fédération ne parle que d’ancrage des HLL.

Pour la DDTM 17, la proposition d’ancrage des RML n’est pas réaliste : xpour des raisons matérielles (taille et poids des corps morts nécessaires, résistance des chaînes ou des barres, etc...), xcar il n’y a pas de garantie de mise en place, xcar ce dispositif ne réduit pas plus la vulnérabilité du RML en cas d’événement, xcar il limite simplement la dérive si le dispositif est mis en place et résiste bien.

La FDHPA 17 souhaite que le règlement définisse la notion de camping-cars et aire d’accueil des camping-cars. Une réflexion sera portée sur le sujet.

La FDHPA 17 formule des remarques sur les installations et établissements visés par l’arrêté de 1999 (arrêté dit de « débroussaillement »). La DDTM 17 rappelle qu’elle ne fait que citer le titre de l’arrêté en question qui se limite aux terrains de camping et de caravanage et installations assimilées.

La FDHPA 17 réagit sur la disposition concernant le maintien et la plantation de manière continue des espèces très combustibles qui sont proscrits. La DDTM 17 rappelle l’esprit de la règle qui visait

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page56 particulièrement l’enlèvement ou l’arrachage de petites végétations malades par exemple, pour lesquelles il ne semble pas abusif, soit de pratiquer des coupures, soit effectivement de procéder à leur remplacement par des essences moins combustibles. Au vu de la remarque, le mot « maintien » sera supprimé dans la rédaction de cette disposition.

La FDHPA 17 conteste la bande de débroussaillement sur 100 m. La DDTM 17 mettra le règlement des PPRN en conformité avec l’arrêté de 1999 qui prévoit une bande de 50 m.

La FDHPA 17 ne juge pas pertinentes les dispositions de mise en place d’un éclairage de sécurité. Même s’il peut s’agir d’une disposition du cahier de prescription de sécurité du camping, rien n’empêche au PPRL de le prescrire et le PPRL est tout à fait légitime à prescrire des moyens d’informations du public.

La FDHPA 17 fait remarquer que la responsabilité de l’affichage incombe à la commune et aux propriétaires ou exploitants. Le PPRL mentionne entre parenthèse que ce chapitre vise à la fois la commune et les propriétaires ou exploitants pour rappeler qu’il s’agit d’une responsabilité collective. Toutefois, la rédaction sera corrigée pour lever cette difficulté (Exemple : « le maire définit les consignes de sécurité dans la commune et organise leurs modalités d’affichage »).

La FDHPA 17 alerte sur l’autorité responsable de l’élaboration du cahier de prescription et de ses vérifications par la sous-commission. Ce point du règlement sera maintenu mais corrigé pour affecter les responsabilités aux bons acteurs.

La FDHPA fait une remarque sur la distance d’un terrain de camping à une voie ouverte à la circulation publique d’une largeur suffisante pour permettre l’évacuation en cas de sinistre. Le terme « en tout point » est au centre du débat posé par la FDHPA. Dès lors, la DDTM proposera une rédaction différente qui précisera que les zones de regroupement en vue des évacuations soient distantes de moins de 200 m d’une voie ouverte à la circulation d’une largeur suffisante.

La FDHPA interpelle la DDTM 17 sur le fait qu’il n’existe pas de mobil-home qui répondent aux normes de classement au feu édictées dans le règlement. Si la norme exigée peut être légèrement déclassée par la DDTM 17, il n’en demeure pas moins qu’on ne peut pas admettre une nouvelle implantation de mobil-home dans une zone à risque incendie de forêt sans contre-partie en matière de conception et de résistance au feu. La simple présence de moyen de défendabilité active (extincteur, borne incendie, etc...) ne garantit pas leur bonne mise en œuvre. Dès lors, l’esprit d’un PPR est également de prévoir des mesures passives en matière de conception. Pour faire un parallèle avec la submersion marine, la mesure passive consiste en la mise hors d’eau. En matière d’incendie de fôret, on construit avec des matériaux adaptés au feu. Si le pétitionnaire ne répond pas à ces exigences, alors l’implantation sera interdite. Par ailleurs, en l’absence de cette exigence, nous aurions un traitement différencié avec des maisons d’habitation alors même qu’un mobil-home apparaît plus vulnérable au feu qu’une construction d’une habitation traditionnelle.

Commentaire de la commission d’enquête : Le maître d'ouvrage développe des arguments qui paraissent fondés lorsqu'il refuse certaines modifications du règlement. En revanche, il propose plusieurs assouplissements propres à satisfaire les revendications de la FDHPA 17. La commission en prend acte. Les réponses sont exhaustives, claires et précises.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page57

9- Le zonage réglementaire

9.1- Le format des cartes réglementaires Du point de vue de l’échelle, les cartes réglementaires sont élaborées au 1/5000ème, comme la majorité des documents d’urbanisme. Il s’agit là d’une règle nationale qui permet de prime abord une bonne localisation des parcelles sur les documents. Toutefois, le cas échéant, des focus peuvent être effectués, notamment lorsque que la densité des bâtiments le justifie. Par ailleurs, en ce qui concerne les couleurs employées, là encore, elles répondent à un cadre national qui prévoit que les zones d’inconstructibilité doivent plutôt être de couleur rouge et les zones constructibles de couleur bleu. Compte-tenu de l’aspect multi-risque de ce PPRN, la couleur bleu a été déclinée en vert clair pour les zones constructibles en aléa incendie de forêt et en zone rose pour les zones inconstructibles au titre de ce même aléa.

Commentaire de la commission d’enquête : Effectivement, certains requérants ont critiqué les couleurs employées pour définir les divers zonages et les difficultés de se reporter aux mêmes couleurs dans la légende. La commission reconnaît s’être heurtée aux mêmes difficultés et prend acte que ces couleurs répondent à un cadre national.

9.2- Les zonages multiples sur un même parcelle

Lorsqu’une même parcelle est concernée à la fois par plusieurs zonages réglementaires, il convient d’appliquer les principes décrits au paragraphe 2. Réglementation des projets (régimes d’autorisation) du règlement. Par ailleurs, il est parfois demandé un lissage des zonages à la parcelle. Cette modification peut s’entendre si elle ne conduit pas à changer l’économie d’une parcelle en étendant trop largement une zone constructible en remplacement d’une zone inconstructible. Toutefois, pour être égalitaire, ce procédé devrait résulter d’un critère objectif et ne devrait pas concerner que les personnes qui ont déposé une observation à l’enquête. Commentaire de la commission d’enquête : Ce lissage d’un zonage à la parcelle a été plusieurs fois sollicité et ces demandes paraissent le plus souvent légitimes, notamment lorsqu’une partie de la parcelle se trouve en zone blanche sans contrainte et l’autre en zone bleue, Bs1 ou Bs2.

10- Le risque sismique dans les PPRN

Le PPRN de l’Ile de Ré ne traite pas du risque sismique.

Le dispositif réglementaire parasismique repose sur les articles R.563-1 à R.563-8 du code de l’environnement, ainsi que leurs arrêtés ministériels d’application. Cette réglementation a été actualisée par la parution des décrets n°2010-1254 et 2010-1255 du 22 octobre 2010 relatifs à la prévention du risque sismique et portant délimitation des zones de sismicité du territoire français. Ces nouveaux textes réglementaires sont entrés en vigueur au 1er mai 2011.

L’objectif de cette réglementation parasismique est la sauvegarde du maximum de vies humaines pour une secousse dont le niveau d ‘agression est fixé pour chaque zone de sismicité.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page58

La réglementation parasismique impose différents niveaux d’exigences de résistance aux séismes selon le niveau de risque à la personne et l’impact socio-économique que présente la défaillance de chaque ouvrage. Ainsi le code de l’environnement identifie deux classe de risques : xles ouvrages à « risque normal » sont les bâtiments, installations et équipements pour lesquels les conséquences d’un séisme sont circonscrites à leurs occupants et à leur voisinage immédiat (article R563-3 du code de l’environnement). xles ouvrages à « risque spécial » regroupent certains équipements et installations, les barrages, les installations classées pour la protection de l’environnement et les installations nucléaires de base.

Au regard de ces différents textes, les communes de l’Ile de Ré sont classées en zone 3 « risque modéré ». Ce zonage impose l’application de règles parasismiques pour les constructions neuves et aux bâtiments existants dans le cas de certains travaux d’extension notamment. Ces règles sont définies par les normes Eurocode 8 qui définissent les conditions auxquelles doivent satisfaire les constructions pour atteindre ce but. Elles ne sont donc pas reprises dans le règlement du PPRN.

Par ailleurs, le risque sismique peut avoir un impact sur la stabilité des ouvrages de protection et donc par voie de conséquence dans la définition des aléas et du zonage réglementaire. De part les scénarios de défaillance retenus en ce qui concerne les ouvrages de protection, il peut être considéré que ce risque est implicitement pris en compte. Par ailleurs, le risque sismique est analysé dans les études de dangers réalisées sur les ouvrages de protection dont les scénarios de défaillance définis sont repris dans les modélisations PPRL le cas échéant.

Commentaire de la commission d’enquête : Saisie à plusieurs reprises de cette interrogation, la commission se devait d’y répondre. Les éléments apportés par la maîtrise d’ouvrage à cet égard sont clairs.

Commentaire de la commission sur l’ensemble des thèmes généraux présentés ci- dessus : La commission d’enquête constate que le document produit est de grande qualité. Les grands thèmes évoqués, discutés ou rejetés par l’ensemble des requérants y sont amplement traités. En outre le maître d’ouvrage a répondu à chacune des observations contenues dans le procès-verbal de synthèse. Globalement la commission valide l’ensemble des réponses apportées, et y ajoute chaque fois qu’il lui paraît souhaitable ses propres commentaires.

3.3 –OBSERVATIONS – AVIS NEUTRES

R 1 : COLLEU Valérie 3 parcelles vierges identifiées rue de Bellevue au Gillieux, par contre une comporte une habitation non achevée

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page59

Plan de zonage peu lisible.

Réponse du maître d’ouvrage : L’identification des parcelles vierges pourra être mise à jour.

R 3 : BONNET Bernard Pourquoi la nouvelle digue n’impacte-t-elle pas le PPRL

Réponse du maître d’ouvrage : En matière de protection contre les inondations, leur impact sur le PPRL est maximal lorsque le système de protection est dit « fermé ». Au cas de Saint Clément des Baleines, le système de protection se compose des digues de la façade atlantique mais également des digues du Fier d’Ars qui a ce jour ne sont pas réalisées. Dès lors, malgré la protection des Doreaux, la submersion marine continue à arriver par le Fier. Une carte informative montrant l’évolution des aléas une fois tous les ouvrages de protection réalisés est disponible en annexe de la note de présentation. Commentaire de la commission d’enquête : La réponse du maitre d’ouvrage confirme bien que la protection contre les inondations est un système fermé, inter dépendant avec les communes avoisinantes, et que son efficacité ne pourra être démontrée que lors de l’achèvement de tous les travaux.

R 4 : DELABY Laurent Lecture complexe, la réfection des ouvrages n’est pas prise en compte, de même que le risque économique L’hypothèse +60 est irréaliste

Réponse du maître d’ouvrage : Cf. 2- les travaux PAPI et 1-1 le changement climatique

R 5 : COGNON Jean Michel et Bénédicte

Documents nombreux et complexes. Pourquoi l’investissement de 10 M€ de la nouvelle digue ne modifie pas les cartes. L’impact économique n’est pas pris en compte.

Réponse du maître d’ouvrage : En matière de protection contre les inondations, leur impact sur le PPRL est maximal lorsque le système de protection est dit « fermé ». Au cas de Saint Clément des Baleines, le système de protection se compose des digues de la façade atlantique mais également des digues du Fier d’Ars qui a ce jour ne

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page60 sont pas réalisées. Dès lors, malgré la protection des Doreaux, la submersion marine continue à arriver par le Fier. Une carte informative montrant l’évolution des aléas une fois tous les ouvrages de protection réalisés est disponible en annexe de la note de présentation. - Cf. 2- les travaux PAPI et 1-1 le changement climatique

R 7 : BERNARD 326, route du phare Demande que les constructions soient arrêtées, la majorité des constructions s’est faites sur des terrains bas alors que les terrains hauts ont été délaissés

Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 17 : DEMS Frédéric Se dit méfiant vis-à-vis d’un Etat versatile, Fait confiance aux élus qui se montrent responsables pour l’avenir des rhétais

Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 23 : SEGUIN Pierre et Marie Comprennent les restrictions formulées par l’état et la position des maires. Demande à ce que soit trouvée une position médiane qui pourrait satisfaire tout le monde.

Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R2 34 : LAROCHE Agnès Il est difficile de penser que la mer suivra les plans du PPRN. Souhaite une réflexion différente et faisant appel au bon sens.

Réponse du maître d’ouvrage : Lors de l’élaboration du PPRL de 2002, les mêmes remarques ont été formulées par une partie des élus et de la population. L’expérience a montré que Xynthia a dépassé les prévisions du PPRN de 2002. Nous sommes là dans le même cas de figure. Commentaire de la commission d’enquête : La commission partage le point de vue du maitre d’ouvrage et note que le nouveau projet du PPRN intègre les paramètres concernant l’évolution du niveau des eaux prévisibles à l’objectif 2100.

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C 12 : PAILLOL Claude Propriétaire de la parcelle qui était constructible, cadastrée AO 95, rue des tadornes aux Doreaux, qui est classée en zone rouge Rs3. Demande le reclassement de la parcelle.

Réponse du maître d’ouvrage : La parcelle se situe en aléa modéré à court terme dans une zone qui ne correspond pas à une zone urbaine dense. Dès lors, le classement en Rs3 conduit à retenir une inconstructibilité sur cette parcelle. - Cf. paragraphe IV.1.II Zonages et principes réglementaires de la note de présentation.

C 20 : SAS Les Pérouses du phare La carte de relevé de hauteur est erronée car le terrain est contigu sur les 2 cotés par des routes en zone Bleu et il est classé en Rouge clair. Il demande une rectification pour cette anomalie. Souhaite agrandir le bureau d’accueil du camping ce qui ne semble pas possible actuellement. Réponse du maître d’ouvrage : La parcelle se situe en aléa modéré à court terme dans une zone naturelle. Dès lors, le classement en Rs3 conduit à retenir une inconstructibilité sur cette parcelle. Toutefois, les bâtiments existants d’activité comme le bâtiment d’accueil peuvent faire l’objet d’une surélévation et/ou d’une extension dans les conditions fixées par le règlement de la zone Rs3. Commentaire de la commission d’enquête : Satisfaction est donnée au requérant pour son projet de modification de l’accueil de son établissement.

3.4 OBSERVATIONS - AVIS RESERVES

R 2 : LEFEVRE Patrice

Trouve curieux que la bordure des terrains situés le long de la rue soit en zone Rs2au lieu de Rs3 La maison au N) 178 est construite 60 cm au-dessus du sol. Ce classement n’est pas justifié

Réponse du maître d’ouvrage :

Le classement d’une zone est relatif au niveau du terrain naturel sur une parcelle et non par rapport au seuil d’une habitation. Au cas présent, le classement en Rs2 à la fois aux hauteurs d’eau mais également aux vitesses d’écoulements qui conservent un seuil important passé la route.

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- Cf 1.4- La prise en compte des bâtiments dans les modélisations

R 6 : Mme LAGIER Possède un terrain chemin des roches maritimes qui est en dent creuse et non constructible et trouve cela anormal.

Réponse du maître d’ouvrage :

Pas de référence cadastrale pour situer le terrain. Toutefois, dans ce secteur, une partie des terrains est en zone Bs1 donc constructible et les secteurs en aléa modéré font apparaître des parcelles vierges pour lesquelles la constructibilité est également admise. - Cf. paragraphe III.5.1. Méthodologie de la note de présentation

R 8 : VIARD TCHOUKRIEL Elisabeth Demande que la parcelle AV15 lieudit La Pine redevienne constructible au titre d’une dent creuse. Ayant payé des droits de successions pour ce terrain à bâtir, elle estime qu’il s’agit d’une spoliation. Le renforcement des digues doit mettre en sécurité la population. Le PPRN est une décision de Parisiens qui ont ouvert un parapluie.

Réponse du maître d’ouvrage :

Bien que située en zone fortement urbanisée, cette parcelle est soumise à un aléa fort de submersion marine pour lequel les dispositions relatives aux dents creuses des zones Os ne sont pas applicables. - Cf. paragraphe III.5.1. Méthodologie de la note de présentation Commentaire de la commission d’enquête : C’est un des nombreux cas constatés ou une décision d’inconstructibilité d’un terrain porte préjudice au propriétaire. Ces mesures rétroactives provoquent un sentiment d’injustice et d’incompréhension pour la majorité des déposants concernés par ce problème.

R 9 : Mme DEVYNCK L’estimation des risques d’inondation est surprenante et irrationnelle La carte de zonage n’intègre pas les protections apportées par les digues. Un PPRL est nécessaire mais les solutions proposées sont incohérentes.

Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protections - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

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R 10 : Mr FOURNALES La révision ne tient pas compte des travaux engagés pour la reconstruction et le prolongement des digues. Pourquoi l’état a-t-il validé une couteuse stratégie de gestion des risques matérialisée par le PAPI, sans tenir compte de ces effets dans la cartographie. Le scénario maximaliste est injustifié au regard des conséquences qu’il apporte pour la vie du territoire. C’est une décision hors sol, technocratique et coupée de la réalité du terrain. St Clément deviendra une commune fantôme. Se déclare contre le PPRL

Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protections - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

R 12 : DUPIC Marylène et Bertrand Compte tenu des travaux sur la digue des DOREAUX, celle-ci n’est pas bréchable. La position de l’état sur ce point est sans fondements

Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protections - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

Il est rappelé au cas présent que les hypothèses de brèche retenues dans le PPRL sont issues de l’étude de danger diligentée par le maître d’ouvrage de la digue.

R 15 : Hubert et Mme Le terrain situé au 77 rue de l’Armandel est à cheval en Rs3 et Bs1, les maisons autour sont en Bs1 ou OS. La cohérence voudrait que l’ensemble soit en Bs1. Le PPRN ne tient pas compte de la construction des nouvelles digues.

Réponse du maître d’ouvrage :

- Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protections - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte - Cf. paragraphe III.5.1. Méthodologie de la note de présentation

R 28 : LUCAS Michel

Pense que la réfection des digues a amené une durabilité et une efficacité supérieure aux anciennes. Propose une concertation entre les cabinets d’experts et qu’un accord état CDC raisonnable

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page64 soit trouvé avant que les décisions engageant l’avenir soient prises.

Réponse du maître d’ouvrage : La concertation a conduit à retenir dans le PPRN les défaillances définies par l’étude de danger de l’ouvrage. L’effet des digues sur le PPRN sera maximal une fois les digues du Fier réalisée (Cf. carte informative PAPI annexée à la note de présentation).

R 29 : FERRAND Denis et Aliette Compte tenu de la réfection des digues et des enrochements le zonage leur parait excessif.

Réponse du maître d’ouvrage :

- Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

R 43 : SAGL… Christian et Catherine Bien que nécessaire le projet de l’état devrait être aménagé compte tenu des travaux importants engagés. (relevé Xynthia +20 uniquement) Trouver également un compromis entre l’état et la CDC Ile de ré.

Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations particulières

R 48 : DUVAL Gérard Le PPRN donne matière à incohérence sachant que la commune a été légèrement inondée au Doreaux suite au manque d’entretien des digues. Le PPRN est un moyen de rayer de la carte l’ile de Ré. Il faut revoir le plan et s’inspirer des Pays Bas.

Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia

R 49 : LE PAGE Le PPRN montre l’incohérence de notre administration qui envisage des brèches simultanées sur l’ensemble des digues qui ne sont plus entretenues. C’est la mort annoncée de ce village.

Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protections

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page65

R 50 : BOUGEOIS Xynthia s’est attaquée à des digues vétustes sans entretien. Pourquoi tabler maintenant sur 51% de destruction de digues neuves ? A-t-on l’intention de ne pas entretenir ces couteuses réfections. C’est une incohérence du projet. Réponse du maître d’ouvrage :

- Cf. 1.2- la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

En ce qui concerne la digue des Doreaux qui est la seule digue du système de protection de Saint Clément ayant fait l’objet à ce jour de travaux, deux brèches de 50 m sont réalisées sur un linéaire total de presque 1200 m. Cela représente un peu moins de 10 % du linéaire.

R2 23 : BILLET La commune déjà sinistrée par la désertification croissante risque de se transformer en réserve sauvage à l’horizon 2100. Si le risque est présent, malgré les lourds investissements réalisés à ce jour, la faillibilité de tous les ouvrages est ubuesque. Les élus doivent reprendre la main.

Réponse du maître d’ouvrage :

Le principe de faillabilité des ouvrages est un principe de base de l’élaboration des PPR et précisé dans la circulaire du 27 juillet 2011.

R2 30 : DROUHAUD Les technocrates auraient pu s’appuyer davantage sur les habitants qui ont une expérience approfondie. La construction de la digue est une garantie pour l’avenir. Il faut construire rapidement les logements sociaux sous peine de désertification. Le bon sens devrait éclairer les esprits

Réponse du maître d’ouvrage : Si la digue est une garantie pour l’avenir, une défaillance ne peut pas être écartée et exclue. C’est pourquoi, afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens au travers de l’urbanisme, le PPRL prévoit des défaillances dans les ouvrages de protection pour éviter d’implanter de nouvelles constructions dans des zones dangereuses et réduire la vulnérabilité des nouvelles constructions notamment par la mise hors d’eau des planchers.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page66

Commentaire de la commission d’enquête : Cette réponse résume bien la position du maitre d’ouvrage, dictée par la circulaire de juillet 2011. Le principe défendu est un choix du législateur mais qui n’est pas partagé par la majorité des déposants qui, au vu des travaux engagés et réalisés pour la réfection des digues, se pose la question de la pertinence de ces travaux si ces ouvrages sont bréchables.

C 3 : BENARD Jean Luc Reconnait que le plan a été discuté sauf les bréchages des digues, une heure avant la pleine mer. L’administration se retranche derrière la circulaire de 2011. Ils demandent : La révision du coefficient de bréchage, d’éditer des cartes sans effacement de digues, d’imposer un contrôle technique des digues, et de refaire des cartes avec un coefficient objectif. Réponse du maître d’ouvrage :

Le bréchage des digues a été concerté et validé à l’échelon national ce qui ne se pratique dans d’autres bassins de risques du département. Le scénario de défaillance est affiné au regard des études de danger qui sont réalisés sur les ouvrages de protection au fur et à mesure de leur réfection dans le cadre du PAPI. Commentaire de la commission d’enquête : Le PPRN en cours est conforme à la méthodologie de la circulaire de juillet 2011 qui est la base de tout PPRN en .

C 6 : CLASSEN Mr et Mme Concerne la parcelle ZD 30, nouvelle désignation AP95, qui est en bleu et jaune orangé alors qu’il n’y a pas eu d’inondation sous Xynthia. Le zonage dans l’ensemble du secteur est incohérent au vu du rehaussement de 15 cm de la rue du Chiron.

Réponse du maître d’ouvrage :

Cf. 1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia

C 9 : ANGOT Patrick A fait l’acquisition d’un bien en janvier 2017 en toutes connaissances de cause des contraintes Xynthia +20 et +60, Déjà en 1976 il était interdit de construire à moins de 30 cm du sol. Réponse du maître d’ouvrage :

Sans observations

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E 1 : ROBERT Gérard et DECLERCQ Michèle

La commune a été peu impactée et se retrouve dans un zonage difficile. Approuve les positions de la commune et de la communauté de communes. Les ruptures d’ouvrages ne reposent sur aucun fondement scientifique ou d’expériences.

Réponse du maître d’ouvrage :

Cf. paragraphe III.3.IV.3.1 Identification de l’ensemble des ouvrages de la note de présentation

E 2 : Pierre BOULANGER 23, rue des quatre chemins 17111 LOIX. Révision du PPRN Saint-Clément des Baleines : Je souhaite participer à l’enquête publique sur le PPRN, en demandant une révision de la méthodologie adoptée afin que : 1) Les travaux de remise en état des digues soient pris en compte, 2) Soit revu et corrigé le principe irréaliste de multiples brèches simultanées et instantanées, indépendamment de l’état des digues, et ce, sur le périmètre de l’Ile, y compris sur les défenses de second et troisième rang. Puisque l’aléa Xynthia + 60 est retenu, les digues puissent être rehaussées en conséquence.

Réponse du maître d’ouvrage :

- Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

E 3 et 4 : LUCAS Michel Pense que la réfection des digues a amené une durabilité et une efficacité supérieure aux anciennes. Propose une concertation entre les cabinets d’experts et qu’un accord état CDC raisonnable soit trouvé avant que les décisions engageant l’avenir soient prises. Réponse de maître d’ouvrage :

La concertation a conduit à retenir dans le PPRN les défaillances définies par l’étude de danger de l’ouvrage. L’effet des digues sur le PPRN sera maximal une fois les digues du Fier réalisée (Cf. carte informative PAPI annexée à la note de présentation).

E 6 : HEUDE Rémi Demande une extension concernant la porte d’entrée de sa maison située au 65, rue de la boulangerie. Le PPRN demande un seuil à 3.60 m alors que sa cote est à 3.00 m, demande une dérogation.

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Réponse du maître d’ouvrage :

Toute création d’extension s’accompagne d’une mise hors d’eau de cette dernière. En revanche, une nouvelle ouverture sans avoir recours à une extension est envisageable à condition de démontrer que la vulnérabilité du bâtiment n’en est pas augmentée.

Commentaire de la commission d’enquête : La réponse du maitre d’ouvrage est satisfaisante et laisse entrevoir au requérant une possibilité de réaliser les travaux envisagés.

E 7 : LAQUEILLE Yves Ne se déclare pas favorable à la position de la commune qui est défavorable au PPRN, position dictée uniquement par le rejet du projet à Moulin Rouge. Ce projet lui parait situé dans une zone soumise à la montée des eaux du Fier. La faillibilité des digues laisse perplexe au regard des pratiques d’autres pays, en particulier les Pays Bas. Il faut construire sur de l’existant et rénover les maisons anciennes

Réponse du maître d’ouvrage :

Sans observations

E 8 : RIVOIRE Michel Sa maison est située au 107, rue des pots clairs en Rs3, alors que la maison voisine plus près de la mer est en Bleu. Ne comprend pas les zonages différents des maisons de la rue du Chiron. Regrette que la zone du Moulin ne permette pas une zone commerciale, un centre-ville et une salle des fêtes.

Réponse du maître d’ouvrage :

La nature des différents zonages provient du croisement entre les aléas de submersion court terme et le recensement des enjeux du territoire => Cf. paragraphe IV.1.Zonages et principes réglementaires. Concernant la rue du Chiron, les maisons sont en zone Rs3 du fait de l’altimétrie des terrains. Concernant la zone du Moulin, une proposition a été réalisée par les services de l’État au travers de la création d’une zone d’intérêt stratégique permettant de construire les logements sociaux (Cf. 11- La zone d’intérêt stratégique). Commentaire de la commission d’enquête : Les doutes du requérant sont levés quant à la zone du Moulin où effectivement grâce à la création d’une ZIS, des logements sociaux pourront être construits au bénéfice de la commune.

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E 11 : DUCHARME Christophe Le règlement est d’une complexité administrative maximale. Le PPRN et PLUi devraient être présentés ensemble. La cote LT 4,50m est excessive car cela fait 90 cm au-dessus de Xynthia. On devrait parler de surface de plancher plutôt que d’emprise ( due à l’isolation des bâtiments) Demande que les permis passent devant une commission Etat, ABF, CAUE et CDC. Il propose différents réflexions pour les rubriques habitations (voir lettre jointe) (Même observation sur plusieurs communes)

Réponse du maître d’ouvrage : L’élaboration du PLUi intègrera les PPRL révisés. Concernant la cote LT, Cf. le changement climatique On ne parle pas de surface de plancher (sauf pour les surélévations) mais d’emprise au sol hydraulique car un des objectifs du PPRL est de limiter les freins aux écoulements. De ce fait, il convient de raisonner par rapport aux enveloppes extérieurs des bâtiments et non celles intérieurs. Pour les permis, le service instructeur est libre de consulter pour avis les services de l’État sauf dans certains secteurs où ces avis sont obligatoires. Les dispositions du règlement sont issues à la fois des guides de bonnes pratiques d’élaboration des PPRL mais également de l’expérience de l’instruction des demandes d’autorisation d’occupation des sols. Aussi, les difficultés et démonstrations présentées par Monsieur Ducharme sont connues et ne semblent pas pouvoir faire l’objet d’une intégration dans le règlement.

Commentaire de la commission d’enquête : La complexité du règlement et les difficultés de sa lecture et de sa compréhension notamment par la population vont obliger les services instructeurs à une grande vigilance et il faudra du temps pour instaurer de bonnes pratiques.

E 12 : COUVREUX Bernadette Trouve excessives et non adaptées les mesures que veut imposer l’Etat.

Réponse du maître d’ouvrage :

Sans observations

E 14 et 15 : NIZARD Alain Les documents cartographiques sont peu lisibles. Le modèle de calcul n’est pas fourni et est très sensible au maillage, ainsi que le calage du modèle.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page70

Ces conditions débouchent sur un dossier imprécis et arbitraire

Réponse du maître d’ouvrage : Il n’est matériellement pas possible de fournir le modèle. Toutefois, chacun de ses paramètres a été concerté avec la communauté de communes et son bureau d’études CASAGEC. Dans ce cadre, des critères comme les coefficients de rugosité ont ajustés pour tenir compte des observations. D’autres critères ont également fait l’objet d’une expertise nationale et ont été validés suite aux adaptations demandées. Le travail réalisé ne peut donc pas être qualifié d’arbitraire.

Commentaire de la commission d’enquête : La réponse du maitre d’ouvrage confirme l’adéquation des deux études réalisées, après quelques ajustements techniques, en ce qui concerne la modélisation.

E 16 : MARINE Michel Approuve la position de la commune. Possède un terrain rendu inconstructible alors qu’il est entouré de maisons.

Réponse du maître d’ouvrage :

Sans observations

3.5 OBSERVATIONS – AVIS DEFAVORABLES

R 11 : CAILLAUX Marinette Craint que sa commune devienne une ville fantôme. L’eau n’est venue que dans le village des Doreaux. Se déclare contre le PPRL. Réponse du maître d’ouvrage : Cf. 1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia

R 13 : De WAUHERT Conteste la méthodologie de conception de la carte qui ne tient pas compte des observations locales. L’hypothèse des ruptures de digues est sans fondement. Réponse du maître d’ouvrage :

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page71

-Cf. chapitre III.3.IV.3. Prise en compte des ouvrages de protection sur l’ensemble du littoral de la note de présentation L’ensemble des observations locales ont été arbitrées nationalement et ont été intégrées le cas échéant dans l’élaboration des cartes (Cf. même chapitre que ci-dessus)

R 18 : MARTIN Valérie Est contre le PPRN qui ne permet pas l’évolution de l’ile. (zone artisanale et logements sociaux) Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 19 : JACOBEE Martine Est contre le PPRN, L’avenir de l’ile et de St Clément en dépend. Souhaite la construction de logements sociaux. Réponse du maître d’ouvrage : Concernant la zone du Moulin, une proposition a été réalisée par les services de l’État au travers de la création d’une zone d’intérêt stratégique permettant de construire les logements sociaux (Cf. 11- La zone d’intérêt stratégique)

R 20 : AFCHAIN Jean Est contre le PPRN. Son application nuit au village, l’entraine vers sa mort si la jeunesse ne peut rester sur place.

Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 21 : CITERU Christine Est contre le PPRN. Le projet ne tient pas compte des travaux de protection effectués. Le village va devenir fantôme. Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

R 22 : SIEGRIST martine Est contre le PPRN qui ne tient pas compte des réalités géographiques et sociales. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page72

R 25 : LE CABEC Mr et Mme Ne sont pas d’accord avec le projet, les décisions sont prises par des personnes qui ne sont pas déplacés pendant la tempête Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 26 : MIRE Dit non au PPRN en l’état actuel. L’investissement pour la digue ne sembla pas protéger la commune. Quelle solution pour l’unique terrain rue du moulin Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. Les travaux PAPI : prise en compte Concernant la zone du Moulin, une proposition a été réalisée par les services de l’État au travers de la création d’une zone d’intérêt stratégique permettant de construire les logements sociaux (Cf. 11- La zone d’intérêt stratégique)

R 27 : CHASSAGNOUX Marie Historiquement la plus grande partie du village n’a pas été submergée, ce que le PPRN ne prend pas en compte. Comment investir dans les logements sociaux. Se déclare contre le PPRN Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia. Concernant la zone du Moulin, une proposition a été réalisée par les services de l’État au travers de la création d’une zone d’intérêt stratégique permettant de construire les logements sociaux (Cf. 11- La zone d’intérêt stratégique)

R 32 : DUPIC Janine et Jean François Désapprouve le PPRN proposé par l’état qui mène le canton nord à la mort. Il faut admettre les constructions en dents creuses. Ne comprend pas les investissements à propos des digues si elles ne protègent pas les habitations. On ne doit pas agrandir les zones constructibles et garder la règle des 20%. Fait confiance aux élus de l’ile qui sont sur le terrain et pas à ceux de l’état. Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

La construction des dents creuses est admise sous condition dans les zones d’aléa modéré en secteur

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page73 fortement urbanisé délimité en association avec la commune et la communauté de communes.

R 38 : DEPARDON Patrick Désapprouve le PPRN synonyme de mort du village. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 39 : GEOFFROY famille Défavorable au PPRN. Il faut mieux prendre en compte l’impact des travaux effectués sur les digues. Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

R 40 : GAUDILLAT Alain Se demande si nous ne vivons pas un simulacre de démocratie. Il n’y aura jamais de risque zéro. Les niveaux NGF +60 et +20 lui semblent bizarres. N’y a-t-il pas un moyen terme qui permettrait de s’adapter aux conditions climatiques tout en préservant le patrimoine économique, culturel et social ? Pourquoi reconstruire à grands frais des digues pour les faire disparaitre dans les brêchages. Déclare que l’enquête publique est une caricature qui n’a que pour seul but de respecter les processus édictés alors que la décision est déjà prise Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. note de présentation sur la méthodologie et le contexte - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

R 42 : RIRO Norbert Déclare être devant un abus de pouvoir de l’état qui depuis 70 ans n’a pas entretenus la digue des Doreaux, la reconstruit et la déclare bréchable. Les contraintes de construction sont inadmissibles pour la commune la moins impactée. Demande une explication concernant la destruction et le bréchage des digues une heure avant la marée. Réponse du maître d’ouvrage : - Cf.III.3.IV.3. Prise en compte des ouvrages de protection sur l’ensemble du littoral et plus particulièrement le chapitre H) Dynamique de constitution des brèches ou d’effacements d’ouvrages.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page74

R 45 : OMEDES Martine Ne comprend pas les bréchages sur la digue des Doreaux Comment évaluera le dossier après la fin des PAPIS du Fiers d’Ars ? Les PPRN sont de bonnes choses encore faut-il qu’ils soient réalistes. Donne un avis défavorable au PPRN Réponse du maître d’ouvrage : En ce qui concerne la digue des Doreaux qui est la seule digue du système de protection de Saint Clément ayant fait l’objet à ce jour de travaux, deux brèches de 50 m sont réalisées sur un linéaire total de presque 1200 m. Cela représente un peu moins de 10 % du linéaire. Ce scénario est issu de l’étude de danger fournie par le maître d’ouvrage de la digue. Pour avoir une vision des aléas une fois les ouvrages du Fier d’Ars réalisés, il convient de se reporter à la carte informative dite « PAPI » annexée à la note de présentation.

Commentaire de la commission d’enquête : La digue des Doreaux est l’élément essentiel de la protection de Saint Clément mais la mise en sécurité totale dépendra de la fin des travaux du PAPI des communes limitrophes.

R 46 : NEVEUR Jacques Donne un avis défavorable au PPRN Sans observations

R 47 : AMELIN Christian Ce plan est réalisé par des technocrates dans un bureau. . Le terrain c’est la CDC, on doit laisser faire les gens du cru qui ont de la compétence. Donne un avis défavorable. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 51 : DEPARDxx Isabelle Ce plan catastrophe est complètement utopique. Des travaux importants ont été réalisés sans en tenir compte. Les brèches sur plusieurs mètres sont incohérentes. Veut-on la mort du village ? Des nouveaux logements sont indispensables et si rien n’est construit les jeunes déserteront le village. Avis défavorable Réponse du maître d’ouvrage : Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page75

R 52 : FARINEAU Michèle Est totalement défavorable au PPRN. C’est une erreur d’appréciation que de considérer les brèches faillibles, surtout pour les nouveaux ouvrages qui sont plus solides. La zone de sécurité lui apparait trop contraignante, certaines parties du règlement incompatibles avec la réalité du terrain. Qu’en est-il des logements sociaux prévus ? Totalement opposé au PPRN Réponse du maître d’ouvrage :

- Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. Les travaux PAPI : prise en compte Concernant la zone du Moulin, une proposition a été réalisée par les services de l’État au travers de la création d’une zone d’intérêt stratégique permettant de construire les logements sociaux (Cf. 11- La zone d’intérêt stratégique)

R 54 : GODON MF Il est à craindre que l’excès de réglementations et d’obligations tue le village avant n’importe quel Vimer…. Avis défavorable Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 3 R2 : NOGUEIRA Graciete Est défavorable au PPRN qui nuit au développement de la commune et à la vie des personnes de l’ile. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 4 R2 : NOGUEIRA Maria Est contre le PPRN qui sera la mort du village. Sans observations

R 5 R2 : NOGUEIRA Anibal Est contre le PPRN qui sera la mort du village et des entreprises. Cela va rendre difficile l’installation de personnes à l’année dans l’ile. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

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R 6 R2 : Anonyme Contre le PPRN Sans observations

R 7 R2 : TREFCON Chantale et Michel Sont contre le PPRN : Seules 3 maisons et des terres agricoles ont été inondées sur la commune Alors que la commune est très étendue les voies de communication et la place du village n’ont pas été frappées. Pas de prise en compte des importants travaux de protection La zone du moulin Rouge a été épargnée alors que les travaux sont gelés à ce jour (logements sociaux) Réponse du maître d’ouvrage :

- Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. Les travaux PAPI : prise en compte - Cf. 1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia. Concernant la zone du Moulin, une proposition a été réalisée par les services de l’État au travers de la création d’une zone d’intérêt stratégique permettant de construire les logements sociaux (Cf. 11- La zone d’intérêt stratégique).

R 8 R2 : CLOPINET D Habituellement confiant dans les services de l’Etat se déclare perplexe en constatant l’intransigeance et la rigidité déployée à l’occasion du PPRN. Cela semble révéler des aprioris et une position dogmatique de l’Etat. Avis défavorable Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 9 R2 : BESNIER Lina L’EDD des ouvrages n’est pas pris en compte par l’Etat qui s’obstine à appliquer une méthode forfaitaire. Le PPRN doit permettre le développement durable des territoires selon la circulaire de 2011… Est contre le PPRN Réponse du maître d’ouvrage : En ce qui concerne la digue des Doreaux qui est la seule digue du système de protection de Saint Clément ayant fait l’objet à ce jour de travaux, deux brèches de 50 m sont réalisées sur un

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page77 linéaire total de presque 1200 m. Cela représente un peu moins de 10 % du linéaire. Ce scénario est issu de l’étude de danger fournie par le maître d’ouvrage de la digue. Le scénario de défaillance retenu n’est donc plus issu du forfait élaboré par les services de l’État.

R 10 R2 : RAFFARIN Gérard La population ainsi que le développement de l’ile méritent une approche plus locale et moins technologique. Contre le PPRN Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 11 R2 : DUBE Jean Claude Est contre le PPRN. Les arguments ne sont pas plausibles techniquement. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 12 R2 : BONNIN Claudette Des digues neuves bréchées alors que le cordon dunaire est qualifié de pérenne !!! Le projet de l’Etat est en contradiction avec les études sérieuses réalisées par la CDC. Serait favorable à un PPRN qui protège l’individu, l’environnement durable de l’ile et faire face au développement à venir. Nous risquons de mourir d’un PPRN plutôt que de la mer. Avis défavorable Réponse du maître d’ouvrage : La largeur de la protection naturelle du cordon a été jugée suffisante pour résister aux assauts d’une tempête de type Xynthia + 20 cm. En ce qui concerne la cohérence des études, cf. 1- La remise en cause des modélisations.

R 13 R2 : LAGORD Denis « Hypothèse irréaliste, aucune validation terrain » Principe de précaution poussé à l’extrême. Contre le PPRN Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

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R 14 R2 : FARINEAU Jean Pierre l s’étonne que l’Etat qui a participé à la rénovation des digues les rendent bréchables, cela montre un gaspillage financier. Les hauts fonctionnaires se mettent à l’abri sous un bon parapluie. Le zonage de construction est complètement ubuesque et bloque la construction de logements sociaux. Parler de submersion simultanée est méconnaitre le phénomène des marées et son décalage de niveau au même moment. Dit non au PPRN Réponse du maître d’ouvrage : Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

R 15 R2 : BEAUTE Sylvie Se déclare contre le PPRN pour : La non prise en compte des travaux d’experts financés par la CDC L’hypothèse complètement surréaliste de rupture de digues Le PPRN va entrainer la mort du village Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. III.3.IV.3. Prise en compte des ouvrages de protection sur l’ensemble du littoral L’ensemble des observations locales ont été arbitrées nationalement et ont été intégrées le cas échéant dans l’élaboration des cartes.

R 16 R2 : BEAUTE Christian Le travail réalisé pour la réfection de la digue est remarquable. Est contre le PPRN Les hypothèses retenues pour la rupture des digues sont délirantes et irréalistes, comment faire croire qu’une digue rehaussée de 60 cm soit bréchable au point de conduire à une ruine quasi généralisée. L’Etat n’a pas pris en compte des travaux d’experts financés par la CDC C’est la mort de notre village. Réponse du maître d’ouvrage : - Cf.III.3.IV.3. Prise en compte des ouvrages de protection sur l’ensemble du littoral L’ensemble des observations locales ont été arbitrées nationalement et ont été intégrées le cas échéant dans l’élaboration des cartes. En ce qui concerne la digue des Doreaux qui est la seule digue du système de protection de Saint Clément ayant fait l’objet à ce jour de travaux, deux brèches de 50 m sont réalisées sur un linéaire total de presque 1200 m. Cela représente un peu moins de 10 % du linéaire. Ce scénario est

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page79 issu de l’étude de danger fournie par le maître d’ouvrage de la digue.

R 16 R2 : BLANDIN Bernard Est contre le PPRN Sans observations

R 18 R2 : SOULE Elisabeth Contre le PPRN. La nouvelle digue protégera bien plus que l’ancienne le village. L’avenir des habitants est compromis par le manque de logements sociaux. Réponse du maître d’ouvrage :

Concernant la zone du Moulin, une proposition a été réalisée par les services de l’État au travers de la création d’une zone d’intérêt stratégique permettant de construire les logements sociaux (Cf. 11- La zone d’intérêt stratégique).

R 21 R2 : BREAL Thierry Il a été préféré une approche générique ou le risque maximal a été de règle. Il n’y a pas d’étude sur la capacité d’absorption du marais pour faire tampon à la submersion. La digue des Doreaux a été refaite et est déclarée bréchable, une heure avant la pleine mer. Qui sont ces experts derrières leur bureau et jamais sur le terrain ? Réponse du maître d’ouvrage : Le bureau d’études retenus par les services de l’État possède une grande renommée et expérience au niveau national ainsi que sur le plan international. La capacité d’absorption des marais est prise en compte intrinsèquement dans le modèle par le biais d’un coefficient de rugosité adapté et par la prise en compte d’un niveau bas des marais dans les conditions initiales du modèle.

R 25 R2 : NOGUEIRA Manuela Est en désaccord avec le PPRN. Veut un village vivant et des résidents permanents au lieu des résidents secondaires. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 26 R2 : JACOB Catherine Est contre le PPRN

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Sans observations

R 27 R2 : TOURNEUR Jacques Est contre le PPRN Sans observations

R 28 R2 : LEQUART Claude Contre le PPRN. Soutient le conseil municipal pour la réalisation du Moulin Rouge. La digue qui est terminée protège le village. Réponse du maître d’ouvrage :

Concernant la zone du Moulin, une proposition a été réalisée par les services de l’État au travers de la création d’une zone d’intérêt stratégique permettant de construire les logements sociaux (Cf. 11- La zone d’intérêt stratégique).

R 31 R2 : KOUYOUMDJIAN Ludwig et Geneviève Ont entière confiance en l’équipe municipale qui prennent de bonnes décisions. Cette enquête est une perte de temps. Il y a une contradiction entre ce PPRN et les travaux faits sur les digues. Contre le PPRN Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

32 R R 2 : ROGER Albane et Johan L’avenir du village est dans les enfants, pas de possibilité de logement amène à la mort de la commune. Contre le PPRN Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 33 R2 : DA COSTA Défavorable au PPRN Sans observations

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R 35 R2 : GAUJARD N’a pas été inondé mais se trouve maintenant en zone inondable. Est contre le PPRN. Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia.

R 37 R2 : VERNERET Hubert On peut anéantir ce village de bien d’autres façons à cause de développements impossibles. Est contre le PPRN qui tuera le village. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 38 R2 : De la FOURNIERE Contre le PPRN qui veut la mort du village Sans observations

R 39 R2 : VISINER Alain Est contre le PPRN qui annonce la mort de St Clément et qui empêche les jeunes de se loger sur l’ile. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

R 40 R2 : WATBLED D Est contre le PPRN car St Clément est la commune la moins touchée par Xynthia. C’est la mort de notre village. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

C 2 : COURTEMANCHE Didier Trouve le dossier très complet et facilement accessible sur le net. Il y a une tare originelle à cette construction fondée sur l’hypothèse de défaillances des digues, qui ne sont pas étayées techniquement et n’ayant fait l’objet d’aucune concertation. Oui le PPRN doit exister mais non à celui présenté qui ne présente pas dans son fondement initial une rigueur méthodologique requise Réponse du maître d’ouvrage :

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- Cf. note de présentation en général. Les hypothèses de brèches ont été concertées et arbitrées puis validées nationalement par un groupe d’experts.

C 4 : OEHMICHEN M Soutiens la position de la mairie au sujet du PPRN. Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

C 5 : RAUBY Paulette Soutient l’avis défavorable prononcé par la commune. Elle trouve incompréhensible la non prise en compte des travaux sur les digues de ST Clément. Réponse du maître d’ouvrage : En ce qui concerne la digue des Doreaux qui est la seule digue du système de protection de Saint Clément ayant fait l’objet à ce jour de travaux, deux brèches de 50 m sont réalisées sur un linéaire total de presque 1200 m. Cela représente un peu moins de 10 % du linéaire. Ce scénario est issu de l’étude de danger fournie par le maître d’ouvrage de la digue. - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

C 7 : De la MOTTE Gilles Remercie le Maire d’avoir fait distribuer une publication à propos du PPRN. Il approuve la décision du conseil municipal à propos du PPRN. Il estime que celui-ci est une responsabilité partagée entre l’état et les collectivités locales, l’état définissant les grandes lignes et le modèle à appliquer, le reste étant confié aux communes. Cela évitera quelques incohérences : Pas de prise en compte de l’effet amortisseur du marais face à la submersion Pas de maillage suffisant et réaliste des mesures. Destruction instantanée des ouvrages une heure avant la marée haute. Les contraintes associées au PPRN sont disproportionnées par rapport à l’impact de Xynthia. Il faut préserver la démographie, le tissu social et l’activité économique des territoires.

Réponse du maître d’ouvrage : La capacité d’absorption des marais est prise en compte intrinsèquement dans le modèle par le biais d’un coefficient de rugosité adapté et par la prise en compte d’un niveau bas des marais dans les conditions initiales du modèle. Cf. III.3.IV.3. Prise en compte des ouvrages de protection sur l’ensemble du littoral

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Le PPRL n’est pas basé sur Xynthia mais sur un événement supérieur (Cf. 1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia).

C 10 : DEFRENNE Rita et Robert Sont opposés au PPRN. St Clément n’a subi qu’une inondation partielle sur des zones non construites et des champs sauf aux Doreaux. La digue n’a pas été entretenue, la nouvelle digue est solide et surélevée et prétendre qu’elle est bréchable ne tient pas compte de sa réfection. St Clément était la commune la moins touchée par Xynthia et finalement la plus défavorisée par le PPRN Le PPRN paralyse l’évolution de St Clément. Réponse du maître d’ouvrage : Le PPRL n’est pas basé sur Xynthia mais sur un événement supérieur (Cf. 1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia). En ce qui concerne la digue des Doreaux qui est la seule digue du système de protection de Saint Clément ayant fait l’objet à ce jour de travaux, deux brèches de 50 m sont réalisées sur un linéaire total de presque 1200 m. Cela représente un peu moins de 10 % du linéaire. Ce scénario est issu de l’étude de danger fournie par le maître d’ouvrage de la digue.

C 11 : SOULE Christian St Clément n’est pas une réserve pour qu’une population vieillissante, l’apport de jeunes habitants confortera le dynamisme de la commune. Avis défavorable Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

C 13 : PENAUD Lucienne Constate la disproportion entre la réfection des digues et leur bréchages ce qui va amener la mort du village. Contre le PPRN Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

En ce qui concerne la digue des Doreaux qui est la seule digue du système de protection de Saint Clément ayant fait l’objet à ce jour de travaux, deux brèches de 50 m sont réalisées sur un linéaire total de presque 1200 m. Cela représente un peu moins de 10 % du linéaire. Ce scénario est issu de l’étude de danger fournie par le maître d’ouvrage de la digue.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page84

C 14 : PENAUD André Constate la disproportion entre la réfection des digues et leur bréchages ce qui va amener la mort du village. Est en attente des 30 logements sociaux dans la zone du Moulin Rouge Contre le PPRN Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

En ce qui concerne la digue des Doreaux qui est la seule digue du système de protection de Saint Clément ayant fait l’objet à ce jour de travaux, deux brèches de 50 m sont réalisées sur un linéaire total de presque 1200 m. Cela représente un peu moins de 10 % du linéaire. Ce scénario est issu de l’étude de danger fournie par le maître d’ouvrage de la digue.

C 15 : NOGUEIRA Miguel Est contre le PPRN. Veux avoir le droit de continuer à vivre, à l’année, à St Clément, de pouvoir travailler et maintenir les commerces Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

C 17 : NEVEUR Jacques Le PPRN ne propose pas de protection mais une submersion pour 2100, ceci au détriment d’un avenir économique. Il faut étudier une protection complète de l’ile. Avis défavorable Réponse du maître d’ouvrage : La mise en place de protection contre les submersions (digues) relève de la compétence du maître d’ouvrage du programme d’actions de prévention des inondations qui est la communauté de communes de l’île de Ré.

C 18 : DUVAL Gilles C’est le village le plus impacté par la destruction des digues durant Xynthia (800m) C’est le moins impacté, 20 maisons avec moins de 10 cm d’eau C’est le seul village sans logements sociaux. Les travaux de la digue sont terminés et toujours autant de rouge sur la carte. Avis défavorable Réponse du maître d’ouvrage :

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- Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte En ce qui concerne la digue des Doreaux qui est la seule digue du système de protection de Saint Clément ayant fait l’objet à ce jour de travaux, deux brèches de 50 m sont réalisées sur un linéaire total de presque 1200 m. Cela représente un peu moins de 10 % du linéaire. Ce scénario est issu de l’étude de danger fournie par le maître d’ouvrage de la digue. - Cf. 1.5- Incohérence de la procédure du fait de l’absence de submersion lors de Xynthia.

C 19 : REPAIN Cyril Avocat mandaté par la Fédération Départementale de L’Hôtellerie de Plein Air de Charente Maritime. La fédération attire l’attention sur la situation des terrains de camping situés sur plusieurs zonages (submersion et feu de forêt) Le dossier évoque, entre autres : Le règlement Les règles de construction Les mesures de prévention et de sauvegarde La FDHPA émet un avis défavorable au PPRN

(Voir la lettre d’observation dans sa globalité. Cet avocat a déposé dans la plupart des communes par courrier postal et par mail) Réponse du maître d’ouvrage : Cf. 8- les campings

C 22 : DESIMPELAERE Représente la SCI La Salicorne, 182, rue des Chaumes, Les Gillieux. S’est vu refuser un permis de construire pour un bâtiment à fonction de garage. Ce dossier a été rejeté à Poitiers et Bordeaux. Contre le PPRN Réponse du maître d’ouvrage : Sans observations

E 10 : SIMONNET Jean Pierre Donne un avis défavorable au PPRN Malgré une digue toute neuve à 10 M€ on nous promet de l’eau dans le village. Les services de l’Etat sont-ils aussi incompétents pour dépenser une telle somme avec si peu de résultats ?

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Réponse du maître d’ouvrage : - Cf. 1-2 la prise en compte des ouvrages de protection - Cf. 2- Les travaux PAPI : prise en compte

E 13 : NEUVILLE Henry Sont opposés au projet de PPRN. Les hypothèses et calculs du bureau d’études contiennent de nombreuses erreurs. L’Etat a refusé de confronté son point de vue pour obtenir un consensus Le PPRN bloque le développement de la commune. Réponse du maître d’ouvrage : Les travaux des services de l’État ont été contre-expertisé par les services de la CdC et le bureau d’études CASAGEC. Cette contre-expertise a fait l’objet d’un arbitrage national par un groupe d’experts qui a demandé à ce que certains critères de la contre-expertise soient retenues dans les études de l’État. Cf. chapitre III.3.IV.3. Prise en compte des ouvrages de protection sur l’ensemble du littoral de la note de présentation.

3.6 OBSERVATIONS – AVIS FAVORABLES

R 14 : VRIGNAUD Nicolas …. Favorable au PPRN

R 16 : De VINZELLES Favorable au PPRN qui protège les personnes et les territoires.

R 30 : PARENT Nicole Se déclare globalement favorable au PPRN. Mais il ne faudrait pas nuire à la construction de logements sociaux pour l’avenir de l’ile.

Réponse du maître d’ouvrage :

R 31 : DEFRANCE Philippe Est favorable au PPRN en dépit que son habitation soit en Rs2. Ce plan est un minimum vital pour sauvegarder le territoire, en protégeant son intégrité, il défend les intérêts de tous. Il faut stopper le durcissement des sols, lutter contre les décharges sauvages qui interdisent aux marais de jouer leur rôle. Réponse du maître d’ouvrage :

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R 33 : De VILLAINES Charles

Approuve le PPRN pour la protection des personnes et des biens.

R 34 : De NAZETTE P Compte tenu du risque de submersion est favorable au PPRN

R 35 : Anonyme Compte tenu du risque de submersion est favorable au PPRN

R 36 : Anonyme Compte tenu du risque de submersion est favorable au PPRN

R 37 : Anonyme Compte tenu du risque de submersion est favorable au PPRN

R 41 : Mme PLAIDEAU Donne un avis favorable au PPRN.

R 44 : BIDAULT des CHARONS Olivier Depuis 50 ans l’état et les communes ont laissé les digues sans entretien. Le PAPI qui est cohérent doit être mené jusqu’au bout. Le PPRN semble cohérent car il évalue les risques à leur maximum. Il sera nécessaire que le futur PLUi adapte les constructions futures en permettant la construction à étage. Le risque incendie de forêt est loin d’être nul. Donne un avis favorable au PPRN

Réponse du maître d’ouvrage :

R 53 : ORLIANxxx Léo Avis favorable au PPRN

R 1 R2 : HIVA Marie Christine Représente l’Association pour la Protection des Sites de St Clément. Considère qu’il doit y avoir un seul PPRN pour l’Ile de Ré. Donne un avis favorable au PPRN.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page88

L’ile est un territoire fragile et menacé et pour la partie nord en grande partie en dessous du niveau de la mer (cote NGF 2,8 à 3) Le PPRN est garant des vies humaines, des terres, des outils de travail et des biens. Hélas nos élus montrent un engouement démesuré pour un accroissement immodéré de l’urbanisation. Réponse du maître d’ouvrage :

R 2 R2 : BIABAUD Marc Henry Avis favorable au PPRN car il freine la constructibilité sur cette ile qui est un territoire fragile. Les nouvelles infrastructures favorisent la circulation des véhicules et des visiteurs. Cependant ce PPRN génère des injustices sur le plan immobilier. La submersion par le Fier et les marais n’est pas traitée clairement.

Réponse du maître d’ouvrage :

R 19 R2 : FAUVET Christian Approuve le PPRN

R 20 R2 : BERNARD Joël et Jeannine Donnent un avis favorable au PPRN au vu des derniers évènements climatiques des Antilles. Demandent de repenser la situation du Moulin Rouge afin de permettre les logements sociaux. Réponse du maître d’ouvrage :

R 22 R2 : ORLIANGES approuve le PPRN

R 24 R2 : VIAL Denis Favorable au PPRN

R 29 R2 : VIGNE Jean Pierre - VIE Fabienne Sont favorables au PPRN qui est le garant des vies humaines, des outils de travail et des biens. Il est un frein à la pression de l’urbanisme.

Réponse du maître d’ouvrage :

R 36 R2 : DEVILLE Pierre Est favorable au PPRN qui répond au changement climatique. Il est irresponsable d’urbaniser les zones submersibles.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page89

C 1 : Du PASQUIER Rémi Apporte son soutien au PPRN et précise que le durcissement des règles d’urbanisme est inévitable, il faut permettre de densifier l’urbanisme. Réponse du maître d’ouvrage :

C 8 : HUBLOT Gérôme - Donne un avis favorable au PPRN

C 16 : FURGE Michel Soutiennent le PPRN qui protégera des submersions de la mer et des marais.

C 21 : SACRE Antoine Donne un avis favorable au PPRN qui protège la population et le territoire de l’ile. Cependant est réservé sur la hauteur des futures constructions à étage. Réponse du maître d’ouvrage :

C 23 : MASSE Michelle Est favorable au PPRN qui envisage des mesures préventives maximales.

E5 : Jean-Pierre GOUMARD 4, rue du Général Lapasset - 17410 Saint-Martin de Ré. Le déposant indique les raisons qui justifient un avis favorable aux PPRL présentés et les faux arguments avancés par certains maires et la CDC dans leur campagne publique contre les PPRL : 1) L’Etat considère que les digues sont faillibles et il a raison. 2) Le changement climatique et la montée du niveau des mers ne sont plus des hypothèses. 3) L’opposition aux PPRL au prétexte qu’ils ont un impact négatif sur le maintien de la vie à l’année est un argument fallacieux. La rareté actuelle des terrains à bâtir limite le nombre des maisons neuves à construire. Le Rétais n’a pas les moyens d’acheter pour vivre à l’année sur Ré. Les communes perdent des habitants, des classes ferment, le petit commerce intra-muros disparaît, les volets sont clos 10 mois sur 12. 4) On a beaucoup construit sur l’Ile ces 50 dernières années. En saison, l’Ile est saturée. Dans la mesure où les jeunes Rétais sont exclus du marché immobilier, a-ton besoin de nouveaux terrains constructibles ? Seule la construction de nouveaux logements à loyer maîtrisé devrait être prévue. 5) La CDC a fait faire une contre-expertise par le cabinet CASAGEC et s’appuie sur les conclusions de ce dernier pour contester les dispositions présentées par l’Etat. Les cartes sont très peu différentes puisque les logiciels de calcul sont les mêmes. La question que se pose le déposant : « CASAGEC est-il vraiment plus compétent qu’ARTELIA dont les compétences et la dimension internationale sont connues ? L’intéressé a déposé dans les mêmes termes dans toutes les communes où l’enquête publique est ouverte.

Enquête publique : Révision du PPRN sur le territoire de l’Ile de Ré. Commune de Saint-Clément-des-Baleines. RAPPORT D’ENQUETE  Page90

Réponse du maître d’ouvrage : Le travail du bureau d’études CASAGEC a été jugé de qualité par le groupe d’experts national. Comme le fait remarquer le déposant, les outils sont similaires, seuls les hypothèses de base changent et influent donc sur les résultats obtenus.

E 9 : SACRE Antoine - Donne un avis favorable au PPRN

3.7 OBSERVATIONS GENERALISTES N’ENTRANT PAS DANS LE CHAMP DE L’ENQUETE

Suite à une erreur matérielle relevée dans le dossier de révision du PPRN de l’Ile de Ré, la commune de LOIX a été exclue du périmètre de la présente enquête publique diligentée du 16 Août 2017 au 20 septembre 2017 sur les 9 autres communes du territoire de l’Ile de Ré. Or, 10 observations déposées par des résidents de la commune de LOIX parvenues par courrier électronique ne visent expressément aucune des communes ouvertes à l’enquête. Elles n’ont donc pu être intégrées dans aucun des registres mis en place dans les 9 autres communes de l’Ile. La commission ne veut les ignorer. Elle a récapitulé leurs allégations dans un document spécifique qu’elle a remis au pétitionnaire. La liste de ces déposants s’établit comme suit : 1-Pierre BOUTEILLE : 18, rue des Minées 17111 LOIX. 2-Dominique TESNIERE 32, rue du Moulin 17111 LOIX. 3-Jean Jacques MEYER 54, rue de l’Oiselière 17111 LOIX. 4- Marc GUIRAUD 17, rue des Mines 17111 LOIX. 5 – Monsieur et Madame Alain GUTHIER 10, rue du Peulx à LOIX. 6 – Régis BAUDONNIERE 41, Route du Pertuis 17111 LOIX. 7 – Yves VIDALING 9, rue des Charrettes 17111 LOIX 8 – Edouard et Brigitte DUFOUR 31, rue du Moulin 17111 LOIX. 9– Jean-Luc et Marie-France CORTELLA rue du Passage à LOIX. 10 – JF – PION 3 impasse du Moulin 17111 LOIX. En outre ces 10 déposants sont invités à réitérer leurs propos lors de l’enquête publique qui sera ouverte sur le territoire de la commune de LOIX pendant un mois à compter du 17 octobre 2017. Par ailleurs 4 courriers sont parvenus après la clôture de l’enquête publique et n’ont pas été pris en compte. Il s’agit de : -BLANC Jean-Jacques et Monique 11, impasse des bleuets à Saint-Clément des Baleines. Courrier électronique adressé le 21 septembre 2017 à 16h31 ; -Henry et Nathalie NEUVILLE, demeurant à Combs la Ville. Courrier parvenu en mairie de Saint-Clément des Baleines le 22 septembre 2017.

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-Pierre SACRE, domicilié à Paris. Courrier parvenu le 22 septembre 2017 en mairie de Saint- Clément des Baleines. -Emile MOZARA domicilié à GAP. Courrier parvenu en mairie de Saint-Clément des Baleines le 21 septembre 2017.

3.8 - QUESTIONNEMENT DE LA COMMISSION D’ENQUETE

La commission s’interroge quant à la zone du moulin Rouge acquise par la commune qui n’a pas été reprise au titre des enjeux et qui est devenue inconstructible. Réponse du maître d’ouvrage : Cf. 11- La zone d’intérêt stratégique

3.9 - MEMOIRE EN REPONSE AUX OBSERVATIONS

Il convient de rappeler que le mémoire produit par le maître d’ouvrage en réponse aux observations est versé dans son intégralité dans le dossier 1 bis, annexes au rapport d’enquête. Les réponses apportées à chacune des observations en ont été extraites et sont reproduites ci-dessus par des textes de couleur bleue (cf. annexe 11 ) La commission d’enquête termine ici son rapport dont les points principaux seront repris dans ses conclusions et avis motivé, objet du document n° 2 distinct mais indissociable du présent. Les pièces de nature à attester de la légalité de la procédure d’enquête publique sont regroupées dans le dossier n°1 bis, annexé au présent rapport.

A Niort, le 31 Octobre 2017 Christian CHEVALIER Président de la commission d’enquête

Christian LECLERCQ Jacques LE HAZIF Membre de la commission d’enquête Membre de la commission d’enquête

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