ARTICLE

Compléments au Catalogue de la Flore de la Nièvre

Roger Goux*

Résumé Modifications intervenues dans la flore de la Nièvre, depuis 2008, date de parution du catalogue de cette flore. Actualisation de stations et de taxons, stations et taxons nouveaux, taxons non revus, xénophytes envahissants. Bilan et perspectives.

Mots-clés : flore Nièvre, stations,inédites, taxons nouveaux ou actualisés, taxons non revus, xénophytes envahissants.

Abstract Changes in the flora of the Nièvre department since the publication of the catalog in 2008. Updating of stations and taxa, new stations and taxa, taxa not reviewed, invasive xenophyt. Balance sheet and outlook.

Key words : flora Nièvre, original stations, new or updating taxa, taxa not reviewed, invasive xenophyt.

* 9 route Jean Dequennes - Sainte-Hélène - 58400 VARENNES-LÈS-NARCY

Introduction Depuis juin 2008, date à laquelle fut publié le Catalogue de la Flore de la Nièvre par la revue scientifique Bourgogne-Nature, la flore de ce département n’a cessé de se modifier. C’est dans l’ordre de la nature. Ces modifications, qui varient selon les lieux, dépendent d’un grand nombre de facteurs tant climatiques que physiques, biologiques ou anthro- piques. L’impact humain n’étant pas des moindres. Après ces quatre années écoulées, il m’a semblé opportun de récapituler les modifications notoires observées dans notre flore, qu’il s’agisse de stations nouvelles ou de taxons nouveaux, de réactualisations inattendues, d’expansions de xénophytes ou au contraire de stations détruites ou encore d’espèces non revues. A chaque fois que cela s’impose, j’aurai soin de préciser, en écriture italique, les menaces qui pèsent sur la plante ou son milieu et les mesures de sauvegarde susceptibles d’être mises en œuvre. A toutes fins utiles, je note les taxons dont la présence plus ou moins

oux insolite, mentionnée par un seul décou- G vreur n’a pas été, à ma connaissance, Roger confirmée par la suite. Ce travail n’est pas seulement le fruit d’observations personnelles, il doit tout autant au concours de divers botanistes qui m’ont fait part de leurs propres découvertes et dont les noms apparaîtront au fil de cette mise à jour et auxquels j’adresse dès maintenant mes vifs remerciements. L’ordre suivi est celui du Catalogue, en respectant ses numéros d’ordre, tou- tefois, l’adjonction de nouveaux taxons ou parfois la promotion de certains dans la numérotation viendra très vite Vallée de la Talvanne. en décaler l’ordonnance. Pour rester en conformité avec les graphismes employés dans mon Catalogue, je me devais de continuer à écrire en caractères gras romains les taxons indigènes et en italique les espèces introduites. J’ai donc appliqué aussi cette règle aux taxons figurant dans le Bilan conclusion. En ce qui concerne les espèces envahissantes figurant dans ce même paragraphe, il convenait pour respecter les normes du Catalogue de les écrire en caractères italiques, maigres ou gras selon l’importance de leur implantation.

Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 72-74 Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 75-83 75 Les unités systématiques Hyacinthacées Lycopodiacées 118. Scilla autumnalis L. : très importante station sur la levée de la Loire près de Passy, (côté Cher 3. Lycopodium annotinum L. subsp. annotinum : par conséquent) mise à mal par le tracé d’une piste modeste station d’une vingtaine de pieds au cyclable. La plante se maintient dans le lit majeur du Télégraphe près des Brenets (2010, Gautherin, fleuve à l’étang de Mesves notamment. Goux). L’une des rares stations, sinon la seule, connue actuellement qui soit proprement nivernaise. 119. Scilla bifolia L. : AC dans l’ensemble de la Sa sauvegarde dépend d’une bonne information des Nièvre. Particulièrement abondante dans la vallée de forestiers concernés, suivie d’une gestion appropriée la Vrille entre Annay et Neuvy-sur-Loire (2008, Goux). du site, évitant sa coupe à blanc aussi bien que son 120. Hyacinthoides non-scripta (L.) Chouard ex embroussaillement. Rothm. subsp. non-scripta : R. dans la vallée alluviale Osmundacées de la Loire. Petite population d’une dizaine d’individus dans le Bois des Plantons près d’Herry (Cher), (2009, 17. Osmunda regalis L. : étonnante station d’environ Goux) ; une dizaine d’individus également à la Pointe, 25 pieds dans une aulnaie tourbeuse du Taillis de près de La Charité (Nièvre) (2008 et 2011, F. Simon, la Vache, en forêt domaniale des Bertranges (2008, J.C. Felzines, Goux). Gilet - ONF, in litt.). La découverte est d’autant plus surprenante que la station se situe à 1,200 km de la - Hyacinthoides non-scripta subsp. hispanica (Mill.) maison forestière de la Bertherie et à moins de 500 m Kerguélen : jusqu’à ces années dernières la plante de la Fontaine de la Vache ; tous lieux fréquentés était cantonnée au Val de Loire (La Celle-sur-Loire, de longue date par nombre de botanistes. La station Mesves, , Boisgibault…) ; la découverte d’un comporte en outre de remarquables peuplements pied au Rond de Lucien Turc en Bertranges (av. 2011) de Carex : C. elongata (abondant), C. pendula augure peut-être une expansion de cette sous-espèce (abondant), C. pallescens, C. sylvatica, C. remota, W-méditerranéenne. C. vesicaria. Désormais connue des agents de l’ONF, Orchidacées sa sauvegarde paraît assurée. 131. Epipactis palustris (L.) Crantz : petite population Aspléniacées (8 pieds dénombrés en 2011) qui se maintient depuis 29. Phyllitis scolopendrium (L.) Newman subsp. de nombreuses années (1966, Loiseau & Braque) scolopendrium : importante station au moulin de dans un fossé, en bord de route, près de Fontenoy, Corbelin à La Chapelle-Saint-André. Habitat de ravin dans la vallée du Fontbout, un affluent du Nohain. et d’éboulis à tout le moins semi-naturel. Autre station 146. Gymnadenia odoratissima (L.) Rich. : tout notoire à Brain, près de , en milieu comparable. en étant beaucoup plus rare que sa congénère Cératophyllacées Gymnadenia conopsea, la plante avait été notée en de nombreuses localités du plateau nivernais et de 54. Ceratophyllum submersum L. submersum : Basse-Bourgogne : Parigny-les-Vaux, Varennes-lès- présence à confirmer à Mesves-sur-Loire, (2007, , Pougues, Soulangis, La Marche, , etc. P. Juillard). (Un numéro d’ordre ayant été affecté, (Boreau, 1857). Par la suite, elle est encore donnée comme on le voit, à la plante, il s’ensuivra un déca- comme « moins rare qu’il n’y paraît » aux environs lage de numérotation. D’autres suivront qu’il serait de Nevers, La Charité, Clamecy (Braque & Loiseau, fastidieux de préciser à chaque fois). 1972). Il était même possible de la considérer comme assez commune dans la dition restreinte de Juncaginacées

74. Triglochin palustre L. : présence à confirmer à oux G Moulins-Engilbert au lieu-dit la Javotte (Bugnon et al., 1993). Roger Amaryllidacées 108. Narcissus poeticus L. subsp. poeticus : réconfortante réactualisation de la plante dans la vallée de la Talvanne, aux Pénissiaux (Donziais). Le Narcisse était présent en abondance dans trois des prairies visitées en ce printemps 2011 (plus d’un millier de pieds au total). Il s’agit de prairies de fauche occasionnellement pâturées. La mise en culture de diverses prairies de cette vallée avait fait craindre le pire pour la plante. La pratique semble heureusement circonscrite. Narcisses dans la vallée de la Talvanne

76 Roger Goux Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 75-83 Compléments au Catalogue de la Flore de la Nièvre , Pougues, Parigny-les-Vaux et Varennes- communautés d’ourlets printaniers subnitrophiles : Vauzelles où, par exemple (E. Boitier, 1995) comptait Ranunculus ficaria, Veronica hederifolia, Arum 65 pieds à Mimont, 163 pieds aux côtes d’Orge à maculatum, Stellaria media, Bellis perennis, etc. Chaulgnes, etc. ! L’absence de mentions récentes s’apparente en premier examen au Stellarietalia laissait présumer que la plante avait disparu de son holosteae Géhu 2000. Comme à Pouilly-sur-Loire aire potentielle. L’heureuse réactualisation que nous où perdure la seule autre station connue de cette venons d’effectuer, dans la ZNIEFF du coteau de Gagée, sur le pourtour d’un terrain de foot, il appa- Chaumois, à Parigny-les-Vaux (6 pieds, en 2011, raît que la plante peut supporter le passage voire un dans un secteur restreint de la ZNIEFF) ne saurait piétinement modéré. lever cependant la sérieuse hypothèque qui pèse sur cette plante et les milieux qu’elle occupe. Le coteau aleure de Chaumois bénéficie d’un suivi exceptionnel, L alors que d’une façon générale les végétations du Mesobromion sont vouées à l’embroussaillement. Espèce très menacée donc, en raison de la dégrada- Jean-Claude tion de ses milieux. 148. Dactylorhiza incarnata (L.) Soò subsp. incarnata : quelques pieds au marais de Touffoux, com. La Chapelle-Saint-André (mai 2010, J.F. Thomas, in litt.). Ce marais alcalin situé à la source du ruisseau de Corbelin, d’une superficie de 5 ha env. héberge diverses espèces intéressantes, voire patrimoniales : Thelypteris palustris, Juncus subnodulosus, Callitriche obtusangula, Myriophyllum verticillatum, Zannichelia palustris, Menyanthes trifoliata. La rareté de pareils Gagea pratensis milieux en Nivernais peut justifier la mise en œuvre de mesures conservatoires pour ce marais qui, malgré les 172. Gagea villosa (Bieb.) Sweet : présente en visites de divers botanistes (J.C. Felzines, G.Causse, mélange avec Gagea pratensis sur la Promenade des J.F. Thomas, R. Goux) n’a jamais fait l’objet d’un Halles à Decize (2010, J.C. Laleure). Il ne semble inventaire exhaustif, d’ailleurs difficile à réaliser compte pas que le voisinage étroit des deux espèces ait tenu des conditions d’accès. entraîné la création d’hybrides. Aucun n’est d’ailleurs mentionné pour celles-ci dans la littérature. Il est vrai 152. Dactylorhiza viridis (L.) Bateman, Pridgeon & que leurs doubles stations sont rarissimes. Selon Chase : toujours présent à Margis, près Beaumont- J.C. Laleure : « il n’apparaît pas de menaces à court la-Ferrière (moins de 10 pieds) (2009, Goux). terme pour les deux espèces… mais qu’en sera-t-il le La prairie intrasylvatique, humide qui l’héberge, jour où l’on abattra les platanes vieillissants (de la soumise à un pâturage modéré, n’a pas subi de Promenade) ». La découverte d’une population d’une transformations significatives depuis la découverte trentaine de pieds sur un talus graveleux écorché de la plante en 1994. du lit majeur de la Loire à Brain près de Decize ne 154. Anacamptis laxiflora (Lam.) Bateman, Pridgeon réactualise pas vraiment la station signalée en 1900 & Chase : autrefois présent aux abords du terrain à Brain dans des cultures et vignes par Gagnepain d’aviation de Cosne-sur-Loire, dans diverses prairies (2011, Laleure, Goux). humides attenantes. Les opérations de drainage et l’embroussaillement consécutif ont sans doute irré- aleure médiablement détruits les milieux. L 161. Orchis simia Lam. : petit effectif de trois pieds

chétifs dont un seul médiocrement fleuri, sur un Jean-Claude talus fauché, au Puisac près de Pouilly-sur-Loire. L’exceptionnelle sécheresse sévissant en ce printemps 2011 explique en partie cet état de fait. Liliacées 171. Gagea pratensis (Pers.) Dumort. subsp. pra- tensis : découverte d’une importante station sur la Promenade des Halles à Decize (2010, J.C. Laleure). Selon Laleure, la Promenade repose « sur des allu- vions sablo-limoneuses déposées par les deux bras de la Loire entourant le vieux Decize ». Le cortège des Gagea villosa plantes compagnes constitué d’espèces banales des

Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 75-83 Compléments au Catalogue de la Flore de la Nièvre 77 173. Tulipa sylvestris L. : revue aux Saulaies de Renonculacées Nevers au cours de ce printemps 2011. Au moins 424. Nigella arvensis L. : donnée comme disparue une douzaine de plantes selon S. et J.P. Tourlonias de notre flore. Heureuse réactualisation de la plante (in litt.). La plante mentionnée de longue date dans dans la Champagne de . Une dizaine de les vignes des Saulaies (Boreau, 1857) paraît donc pieds en lisière de champ - (2008, Goux). S’agissant avoir trouvé là un refuge à sa convenance. d’une messicole, il est à craindre que cette réactua- Cypéracées lisation soit sans lendemain. Le seul espoir réside dans une persistance exceptionnelle de semences. 195. Cyperus eragrostis Lam. : continue sa migration descendante de la Loire, une touffe notée à Mesves- 425. Thalictrella thalictroides (L.) E. Nardi : impor- sur-Loire (2011, Goux). tante station dans la vallée de la Vrille entre Annay et Neuvy-sur-Loire ; également au Bois des Fourneaux 198. Cyperus longus L. : considérée comme disparue com. de . Non menacée. L’Isopyre est bien de notre flore après une brève incursion à Germigny représenté en Nivernais calcaire, dans des vallons en 1952, la plante vient d’être observée à Decize boisés, humides, en général à l’abri d’interventions dans un fossé entre le canal et un supermarché dévastatrices. (2008, Bourand, in litt.). Espèce notée à tort dans le Catalogue comme introduite. 436. Adonis annua L. subsp. annua : se maintient en lisière de cultures dans l’ensemble du Donziais. 200. Pycreus flavescens (L.) P. Beauv. Ex Rchb. : Notable population (env. 50 pieds) tout au long d’un quelques pieds découverts en bordure d’un trou d’eau chemin de terre bordant des cultures (colza, céréales dans la zone humide de Saint-Eloi (2011, Goux, du domaine de Carcot, près La Charité). Quelques Gelos). Espèce menacée, en grande régression dans pieds observés dans la Champagne d’Ouche (mai l’ensemble de son aire bourguignonne. 2009, Goux). 201. Cladium mariscus (L.) Pohl : la petite population, 442. Ranunculus arvensis L. : 3 individus, en lisière notée en 1981 dans un fossé de la vallée du Nohain en de moissons, entre Le Chaillou et le Petit bordure de route, près de Fontenoy (com. de Suilly- (2009, Goux). Une messicole éphémère, en régres- la-Tour) se maintient égale à elle-même en 2011. sion considérable. 206. Carex appropinquata Schumach. = C. para- 453. Ranunculus monspeliacus L. : en régression ? doxa Willd. - Hémicrypt. en touradons. Espèce Non revue dans la vallée de la Loire, aussi bien nouvelle pour la Nièvre. Bord des eaux, marécages en aval qu’en amont du Bec d’Allier, au cours de tourbeux, prairies marécageuses en milieu alcalin - deux campagnes de prospection, en 2010 et 2011 (Magnocaricion elatae) - RRR : une station dans la (Goux, Vaucoulon). Le manque d’eau, dans ses vallée du Nohain à la Fringale près de Perroy (2009, groupements du Koelerio-Phleion, peut constituer Causse, in litt.) qui s’ajoute à 2 stations connues en une explication à cette raréfaction/disparition, car Morvan - Euras. en culture, depuis de nombreuses années, la plante Juncacées continue de montrer une belle vitalité. 268. Juncus subnodulosus Schrank. : au marais Papavéracées de Touffoux (2008, Causse, in litt.) (cf. no148, à 480. Corydalis solida (L.) Clairv. : notable population Dactylorhiza incarnata). à l’étang de Marvy aux Pelus (2009, Goux). PR dans Poacées le Val de Loire, en milieu frais et sols riches au pied de haies ou en lisière de forêts. Non menacé. 339. Bromus benekenii (Lange) Trimen : la station de Villefargeau à Saint-Loup (Causse, Felzines, Goux, Amaranthacées 2005) a été donnée par erreur, Brome confondu avec 553. Amaranthus deflexus L. : nouvelle station à une forme juvénile de B. arvensis. Noté par ailleurs Saint-léger-des-Vignes. Cette adventice ne se ren- à Alligny-Cosne, Moissy-Moulinot, Montigny-aux- contre guère en dehors du milieu urbain. Amognes (2005, Causse). Polygonacées - Bromus madritensis L. : présence à confirmer sur les sables de Loire à La Charité (2007, Mignotte). 589. Reynoutria japonica Houtt. : peste végétale qui continue sa progression, supplantant par son 360. Hordeum secalinum Schreb. : R en dehors exubérance les espèces autochtones et détruisant du Val de Loire. Sur Mauroin com. de Michaugues les groupements végétaux en place. R. sachalinensis (Goux, 2008). et l’hybride R. x bohemica participent à un degré 363. Avenula pratensis (L.) Dumort. subsp. praten- moindre de la même nuisance. Initialement canton- sis : PC à R - Fachin (2006, Fedoroff). Autrefois nées à la vallée de la Loire et à quelques terrains AC Val de Loire : La Marche, , Pougues, vagues et bords de route, ces intruses se rencontrent Germigny, Soulangis, Parigny-les-Vaux. Egalement désormais dans de nombreux milieux : forêts, lieux à Clamecy (Boreau, 1857). marécageux, dépotoirs.. Ces plantes se multiplient

78 Roger Goux Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 75-83 Compléments au Catalogue de la Flore de la Nièvre avec beaucoup de vigueur de façon végétative. Ainsi Rosacées le moindre fragment de rhizome peut-il être à l’origine - Duchesnea indica (Andr.) Focke : au voisinage d’une nouvelle colonie. Les moyens de lutte doivent d’une décharge sauvage - Bois de Baulon-Evêché donc tenir compte de cette vitalité. Le canton de Vaud, en forêt domaniale de Guérigny - (2009, Goux). en Suisse, confronté au même problème propose divers moyens de lutte : Onagracées • L’arrachage (efficace seulement sur de jeunes peuplements) ; 939. Ludwigia grandiflora (Michx.) Greuter & • le fauchage manuel des pousses encore peu Burdet : ce xénophyte égale en nuisance pour le élevées, en le répétant jusqu’à 4 à 6 fois dans milieu aquatique la Renouée du Japon pour le milieu l’année et ceci pendant 4 à 7ans, en évacuant et terrestre. Nombreux sont les bras morts de la Loire en incinérant les déchets ; à être envahis. (Voir le peuplement de la Maison • la couverture du sol pendant au moins un an avec Rouge, com. de Sougy-sur-Loire) - Depuis l’année un géotextile synthétique non tissé de couleur de sa découverte en Nièvre, 1988, la plante a soudai- noire, résistant au déchirement et à la perforation ; nement pris une expansion considérable. Eradiquer • l’emploi de produits chimique comme le la Jussie des milieux aquatiques s’avère délicat, tant glyphosate ; la plante a des possibilités de croissance et de dissé- • le recouvrement, après fauchage, par des espèces mination importantes. L’observation selon laquelle concurrentes comme les ronces ; des coléoptères indigènes opportunistes des genres • le pâturage (la plante possède une très bonne Galerucella et Altica se mettraient à la consommer valeur fourragère). L’appétence est favorisée par ne peut représenter qu’un appoint dérisoire à une la mise en place d’abreuvoirs et de sel près des éradication intégrée. massifs à rabattre ; oux

• la lutte intégrée en conjuguant plusieurs de ces G moyens. Roger Euphorbiacées 653. Euphorbia falcata L. subsp. falcata : quelques individus revus en bordure de cultures à Carcot aux env. de La Charité (juin 2008, Goux). Station précaire à l’égal de toutes celles qui sont inféodées aux cultures. Linacées 667. Radiola linoides Roth : encore présent en forêt des Bertranges (2009, Goux, Causse), Forêt de Guérigny (2009, Goux), en populations cependant moins fournies que par le passé. Violacées 683. Viola alba Besser : la plante non revue depuis Jussie à Maison rouge longtemps vient d’être signalée au coteau Martin com. de Druy-Parigny (2009, J.C. Laleure, in litt.). A été - Epilobium brachycarpum C. Presl. : sables de Loire notée également, plus anciennement, à Entrains-sur- à Teinte (2008, J.C. Laleure). Espèce en expansion ? Nohain (1996, Inventaire forestier national). 943. Epilobium collinum C.C. Gmel. : Borne des Fabacées cinq Seigneurs (2009, Goux). 745. Lathyrus nissolia L. : deux pieds notés en 946. Epilobium lanceolatum Sebast. & Mauri subsp. périphérie de la zone marécageuse de Saint-Eloi Lanceolatum : quelques pieds le long d’un mur à (2011, Goux). (2008, Goux). 761. Medicago polymorpha L. subsp. polymorpha : Brassicacées petite population sur sol argilo-siliceux en forêt 962. Hesperis matronalis L. subsp. matronalis : 1 communale de Chaulgnes, ligne des Ducs de Nevers individu fleuri, au gué du Petit Sichamps, sur la Nièvre (2009, Goux). d’ com. de Sichamps (mai 2009, Goux). 767. Trifolium aureum Polich. : notable population 995. Thlaspi arvense L. : 4 pieds notés en lisière (> 50 pieds) dans le Bois de Valton en forêt doma- d’un champ de colza, près de St-Péraville dans les niale des Bertranges. Station suivie depuis 2005. Ne Amognes (nov. 2011, Goux). Espèce en régression semble pas menacée. comme tant d’autres liées aux cultures.

Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 75-83 Compléments au Catalogue de la Flore de la Nièvre 79 999. Biscutella controversa Boreau : dénombrement oux d’une cinquantaine de pieds (y compris en rosette) G sur la terrasse de Teinte (2010, Goux, Vaucoulon). Roger Revue en 2011, la station, loin d’avoir périclité des suites de la sécheresse locale, a prospéré de façon frappante. Heureuse réactualisation qui ne doit pas cependant faire oublier la précarité de la station, actuellement plus réduite qu’elle ne l’était autrefois. Deux risques à éviter : la tendance au boisement ou l’évolution vers une prairie dense mésotrophe à eutrophe. La sécheresse lui semble bénéfique. Balsaminacées 1051. Impatiens parviflora DC. : Très importante population en bordure de la route forestière des Vaux Lurins en forêt domaniale de Bellary (2009, Goux). Espèce en passe de devenir envahissante, ainsi qu’elle apparaît dans diverses régions de ? Impatiens parviflora en forêt de Bellary Ericacées Lamiacées 1052. Erica cinerea L. : R en Donziais et environs de Cosne-sur-Loire. Petite station en Forêt domaniale 1149. Nepeta cataria L. : découverte d’une petite de Cosne. population d’une dizaine d’individus en bordure d’une pâture à La Charnaye com. de Tronsanges, dans Primulacées une communauté rudérale thermophile d’Onopordon 1075. Centunculus minimus L. : quelques indivi- acanthium et Centaurea calcitrapa (pour ne retenir dus revus dans le Radiolion linoidis, en forêt des que les espèces les plus notoires) . L’Herbe aux Bertranges (2009, Causse, in litt.). Plante rare et chats est devenue rarissime en Nivernais, sans que discrète a priori non menacée dans cette forêt doma- l’on s’en explique vraiment la raison (2010, Goux). niale, mais qui ne se raréfie pas moins. Orobanchacées Asclépiadacées 1244. Orobanche picridis F.W.Schultz : Espèce - Asclepias syriaca L. = A. cornuti Decaisne - Herbe non revue en Nièvre depuis plus d’un siècle et que à la ouate - Hémicrypt. Latex toxique. Naturalisée l’on donnait pour disparue, mais qui vient d’être à Saint-Léger-des-Vignes, au bord du canal (2010, réactualisée de façon inattendue, par la découverte J.C. Laleure, in litt.) ; sur le bord de l’Yonne à de deux importantes stations, dans des jachères, (2010, Gautherin, in litt.) – N.Am. intro- l’une à la Montagne St-Aubin près d’Oisy et l’autre duite au xviie. au Mont Martin près de Dornecy (2009, Causse, in litt.). La rareté présumée de cette Orobanche tient Gentianacées probablement à une insuffisante prospection de 1086. Gentiana cruciata L. subsp. cruciata : aucun certaines régions du Nivernais. des 6 pieds notés en 2007 au Mont Lancioux n’a été 1245. Orobanche purpurea Jacq. : toujours présente retrouvé, ni en 2009, ni en 2010 quoique leur empla- à Sainte-Hélène com. de Varennes-lès-Narcy depuis cement n’ait apparemment subi aucune altération. sa découverte en 1992. Population d’une vingtaine 1088. Gentianella ciliata (L.) Borkh : découverte d’individus notée en 2010, dans une prairie de fauche d’une nouvelle station particulièrement réduite à Arrhenatherum elatius qui comportait notamment : (1 pied) à Châteauneuf-Val-de-Bargis (2009, S. et Lathyrus tuberosus, Lathyrus hirsutus, Anacamptis J.P. Tourlonias, in litt.). La station se trouve sur le pyramidalis (> 30 pieds), Achillea millefolium, etc. site récemment protégé de la Butte aux orchidées. Par 1249. Lathraea clandestina L. : espèce bien repré- ailleurs, la station de Gagy perdure tout en connais- sentée dans le bois des Plantons, près d’Herry (Cher). sant de surprenantes fluctuations (de quelques Station située dans une forêt alluviale du lit majeur de individus, généralement <10 depuis sa découverte la Loire, découverte par N. Pointecouteau (2008, in en 1988, à 50 en 2009 et 8 en 2010). Les lambeaux litt.). Bien qu’ en dehors des limites administratives de de Mesobromion erecti, envahis de buissons qui lui notre département, il nous paraît utile de mentionner servent de cadre, courent le risque à moyen terme cette espèce et plus généralement toutes les espèces de finir en fruticée impénétrable. intéressantes de la vallée de la Loire quelle que soit la rive à laquelle elles appartiennent, tant il est vrai que cette vallée est une entité naturelle supra-admi- nistrative tout comme l’est le Morvan.

80 Roger Goux Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 75-83 Compléments au Catalogue de la Flore de la Nièvre Convolvulacées Astéracées - Cuscuta scandens Brot. : parasite de diverses - Erigeron annuus (L.) Desf. subsp. strigosus (Muhl. espèces cultivées ainsi que de Renouées et Bidents Ex Willd.) Wagenitz : serait absent de France. Erigeron – Sud-Eur.. Aurait été observée dans le Val de Loire annuus est un complexe apomictique d’où l’on peut (O. Bardet et al. Atlas de la flore sauvage de retenir pour la Nièvre la var. ou subsp. septentrionalis, Bourgogne, 2008) ; à confirmer. selon B. Bock (d’après Flore med.) in Tela Botanica.. - Convolvulus cantabrica L. : la localité de La Marche 1453. Xanthium albinum (Widder) Scholz & Sukkop (2002, Boudin, CBNBP), très en marge de l’aire, subsp. albinum : présence douteuse pour la France typiquement subméditerranéenne de cette espèce, et a fortiori pour la Nièvre (2010, FELZINES, in litt.). a été citée par erreur. - Petasites pyrenaicus (L.) G. Lopez = P. fragrans Apiacées (Vill.) C. Presl. : population d’une bonne centaine de pieds, échappés d’un jardin, sur un talus à Montifault 1334. Anthriscus caucalis M. Bieb : friche à Passy- près de Murlin (2011, Goux). les-Tours (2009, Goux). En lisière de culture (colza) sur sol calcarifère à Fontenille, com. de Tracy-sur- - Senecio inaequidens DC. : un pied aux Chamonds, Loire (2011). Fugace, tantôt ici tantôt là en marge dans le lit majeur de la Loire, com. de (2009, des cultures ou dans les endroits fumés. Goux). Espèce envahissante déjà bien implantée dans le sud et l’ouest de la France, mais qui ne s’est 1367. Sison amomum L. : deux nouvelles localités, signalée en Nièvre jusqu’à maintenant que par des (en compensation d’autres non revues) : celle des incursions ponctuelles en milieu perturbé. Jacons près de Saint-Loup et celle de Montigny-aux- Amognes (2008, Goux). Cette Apiacée méditerra- 1503. Cirsium dissectum (L.) Hill : la station de néo-atlantique se trouve ici proche de la limite est Saint-Eloi, signalée par Felzines en 1980, existait de son aire de distribution. encore en 2011, bien représentée par plusieurs dizaines de pieds. La prairie marécageuse qui 1370. Falcaria vulgaris Bernh. : réapparaît, quand l’héberge fait l’objet de mesures de sauvegarde par le fauchage du chemin qui l’héberge lui en laisse le l’association mela (Maison de l’environnement entre temps, à Vauvrilly près de La Charité-sur-Loire. Plante Loire et Allier) . R en Nièvre et en Bourgogne de façon générale, mais C dans l’ouest et le sud-ouest. Là où elle est présente, 1511. Silybum marianum (L.) Gaertn. : longtemps fait montre d’une grande vitalité. cantonné au Clamecycois, et autrefois au sud du département, le Chardon-Marie gagne depuis peu 1380. Thysselinum palustre (L.) Hoffm. : revue en l’ensemble du Nivernais calcaire, à chaque fois 2010 sur les bords du canal de la Jonction à Nevers. dans des cultures : Champagne d’Ouche com. de La plante se maintient en ses localités au bord du La Marche, Champ Bara com. de Champvoux, La canal latéral à la Loire (côté Cher), comme à celui Tuilerie com. de , les Champs du lait com. de de la Jonction sans que les fauchages périodiques Varennes-lès-Narcy (2009 à 2011, Goux). Il pourrait nuisent gravement à son maintien. Par sa proximité être tentant d’y voir là le signe d’un réchauffement de l’eau, elle échappe souvent à ceux-ci. climatique, si tant d’autres facteurs aussi bien 1389. Torilis nodosa (L.) Gaertn. subsp. nodosa : intrinsèques qu’extrinsèques à la plante n’étaient petite population d’une vingtaine d’individus, en également envisageables. milieu rudéral à Munot com. de La Marche (2011). 1563. Crepis sancta (L.) Bornm. : bien représenté dans les vignes et les friches de la Montagne St-Aubin oux

G à Oisy (2011, Goux). La plante peut également se rencontrer dans les cimetières, notamment dans Roger celui de La Charité-sur-Loire. 1569. Hieracium peleterianum Mérat subsp. lige- ricum Zahn : noté sur les sables de Teinte (2008, Laleure). 1603. Adoxa moschatellina L. : forêt domaniale de Cosne. Espèce au total AC dans les sous-bois frais à humides sur substrat calcaire ou eutrophe.

Lathraea clandestina dans le Bois des Plantons

Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 75-83 Compléments au Catalogue de la Flore de la Nièvre 81 Bilan Conclusion Parmi les satisfactions nous retiendrons les éléments suivants : Divers taxons non revus depuis plus de cinquante ans - pour certains - ont été réac- tualisés ; tels sont : Cyperus longus, Nigella arvensis, Nepeta cataria, Orobanche picridis, Viola alba. Un seul taxon est nouveau pour la Nièvre : Asclepias syriaca. Les nouvelles stations sont naturellement plus nombreuses. Parmi les plus significatives, retenons celle de Decize pour Gagea pratensis et Gagea villosa, celle du marais de Touffoux pour Dactylorhiza incarnata et celle du Taillis de la Vache pour Osmunda regalis ou encore à titre de réactualisation, celle de la vallée de la Talvanne pour Narcissus poeticus. Les milieux naturels peu affectés par l’action anthropique, publics ou privés, protégés ou non qui présentent des espèces patrimoniales ne sont pas légion. En plus de ceux qui ont été évoqués dans cette « mise à jour », et de ceux qui font déjà l’objet de mesures conservatoires avérées aussi bien en Nivernais qu’en Morvan, il convient de signaler au moins deux localités remarquables : - Bois Rabot au sud de Cosne, propriété privée, où l’on a pu noter - non récemment - : Euphorbia villosa, Genista anglica, Erica tetralix, Gentiana pneumonanthe, Serratula tinctoria, Scorzonera humilis, Hypochaeris maculata et le rarissime Tephroseris helenitis. - L’île du Saulois près de La Celle-sur-Loire, une chasse gardée, qui offre de non moins remarquables groupements végétaux comportant notamment : Gratiola officinalis, Scutellaria hastifolia, Oenanthe fistulosa, Teucrium scordium subsp. scordium, Inula britannica, Carex vulpina… pour ne citer que les taxons les plus rares. L’existence de telles propriétés, plus ou moins accessibles, laisse espérer l’existence d’autres relictes botaniques, là où le naturaliste n’est pas toujours le bienvenu. Afin de dissiper l’illusion trop optimiste d’un enrichissement toujours plus grand de notre patrimoine botanique, il est honnête et utile d’en montrer aussi la face sombre. Certes une prise de conscience écologique s’est imposée depuis l’époque où l’on asséchait à tout va les zones humides, arrachait les haies, plantait sans discernement des espèces étrangères dans nos forêts, ou l’on épandait généreusement engrais, pesticides et her- bicides dans nos cultures… Mais souvent le mal a été fait de façon irrémédiable et il est encore trop de tenants d’une agriculture industrielle pour que l’on puisse se satisfaire de la situation. Les contraintes économiques même assorties de développement durable ne sont pas de nature à favoriser le maintien de la biodiversité. Il est peu probable que l’on revoie ces messicoles qui égayaient nos campagnes, si ce n’est en marge des cultures ou domestiquées dans des parcelles ad hoc, ces haies qui abritaient une flore diversifiée, ces prairies humides à Narcisses, à Dactylorhizas des vallées de la Loire ou même de la Vrille ou encore ces prairies marécageuses où abondaient Oenanthes et Gratioles ? La rentabilité qui prévaut en la matière s’accommode mal d’une parcellisation des terres pas plus que d’une trop grande diversité édaphique. Par ailleurs la dynamique de bon nombre de xénophytes qui évincent les espèces en place et défigurent les groupements phytosociologiques constitue aussi une sérieuse pré- occupation. Parmi les plantes particulièrement envahissantes, il a été retenu : Reynoutria japonica et Ludwigia grandiflora, espèces à la nuisance affirmée, ainsi que Impatiens parviflora, en passe de le devenir, mais bien d’autres sont déjà naturalisées dans le Val de Loire et au-delà : Ambrosia artemisiifolia, Berteroa incana, Conyza canadensis, Erigeron annuus, Aster lanceolatus, Acer negundo, Robinia pseudoacacia, etc. Les forêts comptent également de nombreuses espèces introduites, pas forcément envahis- santes. Mais ces plantations de Chêne d’Amérique, de Sapin de Douglas, d’Epicéa, de Pin noir d’Autriche et autre Pin Weymouth montrent çà et là d’évidentes tendances à la dissémination et de toute façon détruisent l’authenticité du milieu forestier. La plupart de ces introductions sont le fait délibéré ou involontaire de l’Homme et à ce titre ne présentent aucun intérêt sociologique, ni chorologique. Il n’en reste pas moins vrai que l’introduction d’espèces étrangères est peu préjudiciable, dès lors qu’elle se fait naturellement, graduellement, sans le coup de pouce de l’Homme et qu’elle reflète à l’échelle planétaire des modifications biotiques essentielles. C’est ainsi que s’est constituée en grande partie notre flore au fil des millénaires lors des glaciations et des réchauffements intercurrents. On pourrait même se féliciter de la biodiversité qui en résulte. Mais il n’en va plus de même lorsque le phénomène s’accélère et prend les proportions d’une invasion faisant disparaître groupements et espèces en place.

82 Roger Goux Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 75-83 Compléments au Catalogue de la Flore de la Nièvre Remerciements J’adresse de cordiaux remerciements à tous ceux qui m’ont fait part directement ou indirectement de leurs découvertes ou observations ou encore à ceux qui, à des titres divers, ont contribué à cette « premier complément à la flore de la Nièvre » : M. Bourand, G. Causse, J.C. Felzines, C. Gilet, J.C. Laleure, N. Pointecouteau, J.F. Thomas, S. et J.P. Tourlonias, P. Vaucoulon. Je tiens tout particulièrement à rendre hommage à la mémoire d’Henri Gautherin, un ami de toujours, compagnon de maintes sorties naturalistes, prématurément décédé en septembre 2010.

Bibliographie

Bardet O., Fedoroff E., Causse G., Goux R. 2008. Catalogue de la flore de la Royer J.M., Felzines J.C., Misset Moret J. 2008. Atlas de la flore Nièvre. Rev. Sci. Bourgogne-Nature, C., Thevenin S. 2006. Synopsis sauvage de Bourgogne. Biotope, Hors-série 5-2008. Maison du Parc – commenté des groupements Mèze (Collection Parthénope) ; Saint-Brisson. 144 p. végétaux de la Bourgogne et de Muséum national d’Histoire naturelle, la Champagne-Ardenne. S.B.C.O aleure L J.C. 2010. Découverte d’une o Paris, 752 p. nouvelle station de Gagée des prés nouvelle série, n sp. 25. 394 p. Bugnon F. et al. 1993. Nouvelle flore de (Gagea pratensis) dans la Nièvre. Bourgogne I Catalogue général et Rev. Sci. Bourgogne-Nature. Maison Fichier bibliographique. Bull. sc. de du Parc – Saint-Brisson. 3 p. Bourg. Hors série. Tome 1, 217 p.

Sites internet consultés http://www.tela-botanica.org (chorodep, e-flore), 2010 http://www.vd.ch/themes/environnement/faune-et-nature/faune-et-flore/flore-et-champignons/plantes-envahissantes/  Renouée du Japon Reynoutria japonica (fiches PDF), 2010

Rev. sci. Bourgogne-Nature - 15-2012, 75-83 Compléments au Catalogue de la Flore de la Nièvre 83