Association du Pays du Grand Bergeracois
Association Pays du Grand Bergeracois
Contrat de Pays 2009-2011
Stratégie et programme d’actions prioritaires
Septembre 2009
1 Association du Pays du Grand Bergeracois
Contrat de Pays du Grand Bergeracois 2009-2011
Stratégie et programme d’actions prioritaires
Introduction : le territoire du Pays du Grand Bergeracois...... 3 Etat des lieux démographique et social ...... 5 Stratégie du territoire...... 9
Axe 1Assurer la Qualité du cadre de vie et du « vivre ensemble »...... 11
Axe 2 Créer des emplois par l’innovation et le partenariat ...... 14 Orientation1 : Développer une politique attractive par l’immobilier d’entreprises...... 14 Orientation 2 : Soutien au développement des entreprises artisanales et commerciales : Opération collective de modernisation (OCM) ...... 24 Orientation 3 : Maintien et développement des commerces en milieu rural...... 25
Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population...... 27 Orientation 1 : Créer du lien social par la culture, le sport et les loisirs ...... 27 Orientation 2: Augmenter l’offre de services à l’enfance et à la jeunesse ...... 34 Orientation 3 : Diversifier les services aux personnes âgées / dépendantes...... 40 Orientation 4 : Améliorer l’accès et la qualité des services publics ...... 43 Orientation 5 : Lutter pour le développement de l’offre de soins en milieu rural ...... 46 Orientation 6 : Faire de l’habitat un levier de développement durable et d’attractivité ...... 50
Axe 4 Mettre en œuvre le programme Leader ...... 53
Axe 5 Animer le territoire du Pays du Grand Bergeracois ...... 54
2 Association du Pays du Grand Bergeracois
Introduction : le territoire du Pays du Grand Bergeracois
Association Pays du Grand Bergeracois 43, boulevard Maine-de-Biran 24100 BERGERAC Structure Tél. 05 53 27 30 18- Fax 05 53 27 30 30 mail : [email protected] Site Internet : www.pays-de-bergerac.com Date d’arrêté du périmètre 30 septembre 2003 Date d’adoption de la Charte 20 décembre 2002 par le Pays Bassin Lindois, Bergerac Pourpre, Cadouin, Coteaux de Sigoulès, Dordogne-Eyraud-Lidoire, Entre Dordogne et Louyre,Gursonnais, Communautés de Monpaziérois, Montaigne en Montravel, Pays Beaumontois, Pays communes de Villamblard, Terroir de la Truffe, Trois Vallées du Bergeracois, Val et Coteaux d’Eymet Bardou, Boisse, Conne-de-Labarde, Faurilles, Faux, Issigeac, Monestier, Monfaucon Monmadalès, Monmarvès, Monsaguel, Communes isolées Saint-Aubin de Lanquais, Saint-Cernin de Labarde, Saint-Léon d’Issigeac, Sainte-Eulalie d’Eymet, Sainte-Radegonde
Le Pays du Grand Bergeracois est situé au sud-ouest du département de la Dordogne, à la limite de la Gironde et du Lot-et-Garonne. Il regroupe 14 cantons, 14 intercommunalités et 16 communes isolées qui composent l’arrondissement de Bergerac (carte 1). Il s’étend sur plus de 2000 km², soit un quart du territoire départemental.
Le fonctionnement territorial interne du Grand Bergeracois se détermine principalement autour de deux facteurs majeurs :
la rivière Dordogne , élément fédérateur et structurant ; et l’aire urbaine de Bergerac , au cœur du Pays, qui polarise une large part de son territoire.
La Dordogne, provenant du Massif Central, traverse le territoire d’Est en Ouest, pour se jeter dans l’estuaire de la Gironde. La vallée de la Dordogne représente historiquement un des principaux lieux d’implantation de l’activité humaine ainsi que des voies de communication terrestres (D 936-660 et la voie ferrée Bordeaux-Sarlat). Le territoire est cependant aussi structuré par un axe routier majeur Nord-Sud (RN 21 Limoges-Tarbes et D933 vers Marmande).
Bergerac est la ville chef-lieu de l’arrondissement et bénéficie d’un positionnement central au sein du Pays. Son unité urbaine compte 58 991 habitants et s’étire sur 40 km de Mouleydier à Saint-Antoine de Breuilh, sur environ 40 km. L’influence urbaine se ressent plus nettement à l’ouest du territoire, ce secteur étant également soumis à l’influence des unités urbaines girondines : Castillon, Libourne, voire Bordeaux.
Un double contraste caractérise donc la géographie du territoire : entre vallée et coteaux, historique et encore très marquante ; entre l’Ouest et l’Est, qui s’affirme.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – Introduction : le territoire 3 Association du Pays du Grand Bergeracois
Carte 1 – L'intercommunalité en Bergeracois
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – Introduction : le territoire 4 Association du Pays du Grand Bergeracois
Etat des lieux démographique et social
I. UNE HAUSSE SOUTENUE DE LA POPULATION
1 Population totale et évolution : un net regain de croissance (carte 2)
De 1999 à 2006, la population totale des communes du Pays du Grand Bergeracois est passée de 102 050 à 106 948 habitants, soit une augmentation de 4,8 % sur la période et 0,7 % par an. Cette évolution est nettement supérieure à celle observée entre 1990 et 1999, + 0,1 % par an seulement. Elle est supérieure à celle du Département de la Dordogne (+ 4,1 %) et de la France (+ 4,3 %) mais inférieure à la moyenne aquitaine (+ 6,3 %).
La hausse de population bénéficie à tout type de communes : l’appartenance à l’aire urbaine de Bergerac, la taille de la commune, sa localisation dans la vallée ou sur les coteaux, ne constituent pas des critères déterminants.
L’étalement urbain ne se fait donc plus par cercles concentriques autour de la ville-centre, comme cela avait pu être observé précédemment, mais de manière beaucoup plus diffuse.
La croissance bénéficie toutefois de manière accrue aux communes de l’ouest du territoire, où influent les pôles urbains extérieurs : Libourne et Bordeaux. La commune de Bergerac connaît une hausse sensible (+ 6,7 %), renforçant son caractère de pôle structurant.
Carte 2 – Variation de la population
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – Etat des lieux démographique et social 5 Association du Pays du Grand Bergeracois
2 Evolution naturelle et migratoire : impact des migrations
Impact du solde naturel et du solde migratoire
D’après la carte 3, la croissance de population en Dordogne apparaît essentiellement due à un solde migratoire positif important , 0,9% par an, soit un des taux les plus forts des départements d’Aquitaine après les Landes (1,5% par an), contre 0,8% en Gironde, en Lot- et-Garonne et dans les Pyrénées-Atlantiques.
En 2004-2006, 9 % des habitants du Bergeracois n’habitaient pas la Région cinq ans auparavant, chiffre compris entre la moyenne française (8%) et la moyenne aquitaine (9,7 %).
Les mouvements migratoires nationaux vers la Région Aquitaine proviennent en premier lieu, d’Ile-de-France, puis des régions limitrophes.
Par ailleurs, tout en restant en Aquitaine, 28 % des habitants du Bergeracois aujourd’hui ont changé de commune pendant cette période, ce qui souligne une mobilité locale bien supérieure aux résultats régionaux et nationaux.
Carte 3 – Evolution de la population par le solde migratoire Évolution de la population due au solde migratoire entre 1999 - 2005
Dordogne 0.9% Gironde 0.8% Lot-et-Garonne 0.8% Corrèze 0.7% Source : RP 1999, état civil, estimations de population au 1er janvier 2005 Lot 1.1%
Ces indicateurs témoignent d’une attractivité certaine du territoire, inscrite dans le mouvement d’arrivée de nouvelles populations dans le Sud et l’Ouest de la France, à la recherche d’un cadre de vie de qualité. En revanche, la Dordogne enregistre le plus sévère déficit naturel de l’Aquitaine (carte 4), ce qui trahit la part toujours importante des personnes âgées parmi sa population.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – Etat des lieux démographique et social 6 Association du Pays du Grand Bergeracois
Carte 4 – Evolution de la population par le solde naturel
Dordogne -0.4 % Gironde 0.3% Lot-et-Garonne -0.1% Corrèze -0.3% Lot -0.3 %
Source : RP 1999, état civil, estimations de population au 1 er janvier 2005
3 Structure de la population par âge : un rajeunissement relatif
Bergeracois Aquitaine France Part des 0-19 ans 21,6 % 23,0 % 25,4 % Part des 60 ans et + 29,0 % 23,6 % 20,3 % Indice de jeunesse 0,75 0,97 1,25 Source : INSEE, RGP 2004-2006
Le tableau ci-dessus montre que la structure de la population par tranche d’âges est toujours largement en faveur des personnes âgées en Bergeracois, l’indice de jeunesse étant largement inférieur aux moyennes régionales et nationales. La population est plus jeune sur l’aire urbaine, le long de la RN 21 et l’ouest du Bergeracois ; l’Est et le Sud étant beaucoup plus âgés.
Cependant, cette structure a connu une évolution importante ces dernières années. Le nombre de personnes de moins de 20 ans a en effet progressé de 6,5 %, contre 0,8 % seulement pour les plus de 60 ans. L’indice de jeunesse est alors passé de 0,71 à 0,75.
Loin de remettre en cause les rapports entre tranches d’âges, cette évolution marque un retournement de tendance, vers un rajeunissement relatif de la population, tendance également observée aux échelles régionale et nationale.
Si l’on analyse, au sein des données communales du recensement, la corrélation entre l’évolution de la structure par âge et les mouvements migratoires, on constate que : - les communes de l’aire urbaine et de l’Ouest rajeunissent et accueillent une population issue d’une autre commune, mais de la même Région ; - les communes de l’Est et du Sud restent âgées mais peuvent connaître malgré tout un solde migratoire hors Région très important.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – Etat des lieux démographique et social 7 Association du Pays du Grand Bergeracois
II. UN TERRITOIRE FRAGILE
Des revenus très inférieurs à la moyenne nationale
Revenus fiscaux de 2006
Revenu moyen par foyer Part de foyers fiscaux
fiscal imposables Bergeracois 14 140 € 44,9% Dordogne 14 368 € 46,4 % France 17 166 € 53,8 % Aquitaine 15 981 € 51,9 % (source : Ministère de l’Economie et des Finances, 2007)
Les revenus moyens par foyer fiscal en Bergeracois sont légèrement inférieurs à la moyenne départementale. Ils sont très inférieurs aux données régionales (- 12 %) et nationales (- 18 %). A l’exception du canton de Bergerac II, tous les autres présentent des revenus moyens et des taux de foyers fiscaux imposables, très inférieurs à la moyenne régionale.
Carte 5 : revenu moyen par foyer fiscal en 2006
La carte permet de définir trois profils de communes : - la ville de Bergerac : aux revenus relativement faibles, en raison de la part importante de personnes aux revenus très faibles, bénéficiant des minima sociaux notamment. - Les communes périurbaines et certaines communes de la vallée, aux revenus supérieurs à la moyenne départementale - Les communes des coteaux (Sud et Nord) aux revenus très inférieurs à la moyenne départementale.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – Etat des lieux démographique et social 8 Association du Pays du Grand Bergeracois
Stratégie du territoire
Les enjeux majeurs du Bergeracois
Comment assurer la qualité du cadre de vie et garantir l’équilibre entre les différents usages des territoires ruraux ? Le cadre de vie constitue le premier facteur d’attractivité de notre territoire. Mais il appelle deux questions : - Celle du maintien de sa qualité, menacée par le même phénomène qu’elle provoque : l’urbanisation, fruit de l’étalement urbain ou d’une attractivité externe ; - Celle de la mutation des usages des espaces ruraux, notamment l’affirmation de la fonction résidentielle, face aux fonctions économique et environnementale, unique dans l’Histoire par sa rapidité. Le défi pour le territoire sera de rechercher la conciliation des tendances en cours avec ses exigences de qualité de vie.
Comment développer des sources d’emploi par l’innovation et le partenariat ? La mutation des fonctions des espaces ruraux se traduit par une mutation importante de l’économie. On constate de plus en plus que ce sont les habitants qui induisent la création d’activités et d’emplois, alors qu’autrefois, l’arrivée d’habitants était conditionnée par la création d’emplois. Cette évolution est notamment due à la progression de la part des richesses de redistribution publique et du tourisme, par rapport aux revenus de production, et à la capacité du territoire à en tirer parti.
Ainsi, l’étalement urbain crée un potentiel énorme d’emplois dans le secteur de l’économie résidentielle, lié à la seule présence d’habitants et non à des ressources exploitables : bâtiment, services aux personnes, services liées aux préoccupations de gestion de l’espace L’allongement des déplacements domicile-travail pose un problème de fond dans le domaine des émissions de gaz à effet de serre.
Comment anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population (locale et nouveaux arrivants) ? La mutation des espaces ruraux se traduit par de nouveaux enjeux en terme de services : - une demande fortement accrue des besoins en services, inscrite dans le moyen terme au moins, due à des changements o sociologiques : évolution des demandes sociales, arrivée d’une population ayant bénéficié jusqu’ici de services urbains. o ou législatifs (APA, Loi de Cohésion Sociale), - un accroissement considérable des déplacements domicile-travail, qui emportent avec eux les déplacements domicile-services (commerciaux, publics, aux publics, etc.). Les services et les emplois se concentrent dans les mêmes lieux.
L’enjeu de relocalisation des activités économiques au plus près des lieux de vie des habitants, devient un enjeu prioritaire d’aménagement du territoire.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – Stratégie du territoire 9 Association du Pays du Grand Bergeracois
Comment maîtriser, accroître et pérenniser l’attractivité du territoire ? Le diagnostic a souligné l’existence de trois composantes possibles dans l’attractivité du territoire et de chacune de ses communes :
Une attractivité vis-à-vis de personnes âgées dans l’est du territoire, avec un nombre relativement important d’arrivées hors Région : l’enjeu serait de pérenniser ce qui fait l’attractivité du territoire (la qualité de son cadre de vie) mais aussi de maintenir cette population sur place en répondant à ses besoins spécifiques de services ;
Une attractivité vis-à-vis de jeunes dans l’aire urbaine et l’ouest du territoire, surtout infra- régionale, possiblement liée à : - la dynamique des emplois sur le pôle d’emploi de Bergerac, - l’étalement urbain autour de Périgueux, Libourne et Bordeaux ; elle traduit alors une relation d’interdépendance entre les villes, l’enjeu étant de maintenir cette population très mobile par une meilleure réponse à ses besoins.
Le départ de populations (émigration du territoire ou mouvements internes entre communes) : phénomène caché par le solde migratoire positif mais dont les motivations interrogent, et doivent poser la question d’une politique de maintien des populations ou d’accompagnement et de suivi des mobilités internes.
Stratégie 2008-2013
Afin de tendre vers les finalités de son développement et de faire face à ces enjeux, le Pays du Grand Bergeracois choisit de mettre en oeuvre la stratégie suivante :
Conduire une politique d’accueil, c’est-à-dire construire un ensemble d’actions cohérentes visant à favoriser et organiser le maintien, l’arrivée et l’intégration de populations et donc d’activités, de manière pérenne.
Les axes d’actions
Axe 1 : Assurer la qualité du cadre de vie et du « vivre ensemble » en Bergeracois Contrat de Rivière Dordogne-Atlantique Charte Forestière de Territoire Sud-Périgord Plan Climat Energie Territorial
Axe 2 : Créer des emplois par l’innovation et le partenariat Orientation 1 : Développer une politique attractive par l’immobilier d’entreprises Orientation 2 : Soutenir le développement de l’artisanat et du commerce : OCM Axe 3 : Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population Orientation 1 : Créer du lien social par la culture, le sport et les loisirs Orientation 2 : Augmenter l’offre de services à l’enfance et à la jeunesse Orientation 3 : Diversifier les services aux personnes âgées / dépendantes Orientation 4 : Améliorer l’accès et la qualité des services publics Orientation 5 : Lutter pour le développement de l’offre de soins en milieu rural Orientation 6 : Faire de l’habitat un levier de développement durable et d’attractivité
Axe 4 : Mettre en œuvre du programme Leader Axe 5 ; Animer le territoire du Pays du Grand Bergeracois
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – Stratégie du territoire 10
Axe 1 Assurer la Qualité du cadre de vie et du « vivre ensemble »
I. Contrat de Rivière Dordogne-Atlantique
Dans la Charte de Pays, la vallée de la Dordogne est définie comme l’axe fédérateur du Bergeracois. C’est la raison pour laquelle le Pays a initié avec le Pays du Libournais et EPIDOR (Etablissement Public Territorial de Bassin) un contrat de rivière sur la Dordogne- Atlantique, de Limeuil au Bec d’Ambès.
Le rôle du Pays du Grand Bergeracois en tant que fédérateur des acteurs locaux est mis à profit dans le cadre du contrat de rivière, qui repose sur un partenariat public-privé fort. Le Pays permet également d’avoir une vision globale des enjeux et des projets du territoire. Il est donc attentif à ce que les projets conduits sur la rivière soient complémentaires des projets économiques, sociaux et touristiques, devant être menés par ailleurs. Il s’agit de créer des ponts entre la rivière et la viticulture (tourisme viticole), la forêt, la valorisation du patrimoine historique et la vie culturelle du Pays.
Ce contrat, signé le 16 mai 2008, comporte 4 volets : - Améliorer la qualité de l’eau o modifier les pratiques dans l’utilisation des produits phytosanitaires ; o créer ou réhabiliter des dispositifs de traitement des eaux usées ; o etc. - Préserver les milieux, protéger les espèces et gérer la ressource o gérer les boisements alluviaux, les atterrissements et les bras morts ; o améliorer la transparence des barrages du Bergeracois et l’accessibilité des affluents aux migrateurs ; o etc. - Animation, sensibilisation et communication - Développer et mettre en valeur le territoire o Qualifier l’offre et le tourisme ; o Favoriser l’itinérance sur l’ensemble du territoire ; o Etc. Ce volet est une valeur ajoutée par rapport aux autres contrats de rivière en France. Les trois partenaires ont eu la ferme volonté de le faire figurer au sein même du contrat, afin d’affirmer l’équilibre indispensable entre protection et développement.
Les partenaires financiers s’engagent à intervenir selon les conditions arrêtées dans ses programmes d’interventions annuels ou pluriannuels, sur les trois premiers volets du contrat, pour un montant prévisionnel de 28 millions d’euros.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 11 Axe 1 Assurer la qualité du cadre de vie et du vivre ensemble
Il appartient désormais aux maîtres d’ouvrage de présenter leurs dossiers de demande, avec l’assistance d’EPIDOR et des Pays.
Les opérations du Contrat de Rivière ne relèvent pas de crédits spécifiques au contrat de Pays. Néanmoins, leur inscription constitue un engagement des acteurs du Pays à les réaliser. La participation du Conseil Régional affichée correspond au montant prévisionnel de ses aides sur les volets B et C du contrat de rivière, de 2009 à 2011.
II. Charte Forestière de Territoire Sud-Périgord
Axée sur la complémentarité des fonctions économiques, environnementales et sociales de la forêt, la Charte Forestière de Territoire a fait la part belle à la concertation pendant les deux ans de son élaboration. Conduite sur un territoire à cheval entre deux Pays (avec le Pays du Périgord Noir), elle a pour vocation de constituer une expérimentation, dont la méthode serait étendue aux autres secteurs du Sud de la Dordogne.
Le programme d’actions qui en résulte, défini en 2007, pour 5 ans, est la traduction d’une stratégie de développement durable et s’articule autour des axes suivants : - L’animation et la communication pour mobiliser les acteurs locaux autour de la stratégie - La création d’infrastructures et d’équipements - Emploi, formation et compétences - L’acquisition de références
La valeur ajoutée du Pays tient à plusieurs éléments : - La possibilité d’agir facilement à l’échelle de 32 communes, correspondant à un massif forestier homogène, zone géographique cohérente pour cette démarche ; - La mutualisation d’un projet de gestion forestière entre 6 communautés de communes ; - La mobilisation de tous les acteurs, publics et privés, habitude acquise par les Pays ; - La diffusion de l’expérience à d’autres secteurs
La mise en œuvre du programme d’actions se fait à partir de 2008 et pourra notamment s’appuyer sur les programmes Leader des deux territoires et leur volet « coopération ».
L’animation est assurée : - en Pays du Grand Bergeracois : par la Communauté de Communes de Cadouin, par convention avec les C. de C. du Pays Beaumontois et du Monpaziérois - en Pays du Périgord Noir : par la Chambre d’Agriculture de la Dordogne, garante de la cohérence d’ensemble.
Les opérations de la Charte Forestière ne relèvent pas toutes de crédits spécifiques au contrat de Pays. Lorsque c’est le cas, elles s’inscriront dans le cofinancement du Conseil Régional au programme Leader. C’est la raison pour laquelle la participation régionale n’est pas précisément déterminée à ce stade.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 12 Axe 1 Assurer la qualité du cadre de vie et du vivre ensemble
III. Plan Climat Energie Territorial
Le Plan Climat Energie Territorial doit permette de regrouper, développer et rendre visible les politiques énergétiques, d’adaptation et de lutte contre le changement climatique, du territoire. Il fixe des objectifs quantifiables adaptés à l’identité du territoire, c’est-à-dire autour d’une ou deux priorités forte, définit un programme d’actions précis pour atteindre ces objectifs et en précise les moyens d’évaluation
Il constitue une déclinaison au plan local, du Plan Climat Aquitain, et permet de cibler les actions les plus adaptées au contexte du territoire.
Il comporte 5 phases : - concertation autour de la démarche : mobiliser les acteurs - diagnostic : bilan des émissions de gaz à effet de serre, étude de la vulnérabilité du territoire au changement climatique - construction d’un plan d’action et de priorités thématiques - animation et sensibilisation - suivi et évaluation
Une expérimentation est conduite en 2009 sur quelques territoires en Aquitaine. Le Pays du Grand Bergeracois conduira à la fin 2009, une démarche d’information auprès des acteurs locaux. Les élus décideront ensuite s’ils souhaitent ou pas engager la démarche complète, qui se fait dans un cadre volontaire.
Dans la positive, le Pays du Grand Bergeracois réaliserait donc, dans le temps du contrat de Pays : - les études de diagnostic - la définition d’un plan d’actions - l’animation du Plan permettant la mise en œuvre des actions.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 13 Axe 1 Assurer la qualité du cadre de vie et du vivre ensemble
Axe 2 Créer des emplois par l’innovation et le partenariat
Orientation1 : Développer une politique attractive par l’immobilier d’entreprises
I. Contexte : une démarche concertée pour une stratégie de développement économique
a. Objectifs et méthode de la commission économie-emploi du Conseil de Développement
La commission économie emploi du Pays du Grand Bergeracois est composée de 65 membres, de trois qualités : - socioprofessionnels, représentant entreprises, chambres consulaires, associations, syndicats, etc. - élus représentants les communautés de communes ou les communes, de conseillers généraux et régionaux, de parlementaires - partenaires institutionnels : services de l’Etat, du Conseil Régional et du Conseil Général.
Son rôle est de contribuer à rapprocher collectivités et privés autour d’une réflexion pour l’avenir du territoire.
Dans un contexte de - globalisation de l’économie - relocalisation des activités, - lecture des territoires selon leurs fonctions productives ou résidentielles, la commission économie-emploi souhaite définir une stratégie partagée de développement économique sur le Pays avec notamment le renforcement du dialogue entre élus et entreprises afin d’apporter des éléments de réponses aux enjeux économiques du Grand Bergeracois.
La stratégie s’appuie sur plusieurs analyses du territoire qui ont nourri la réflexion de la commission : - Charte de Pays, déc. 2002 - Stratégie Leader, déc. 2007 - Enquête « attractivité », janvier 2009
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 14 Axe 2 Créer des emplois par l’innovation et le partenariat
Elle a soulevé les éléments de diagnostics et les enjeux suivants :
b. Eléments du diagnostic
L’immobilier des entreprises
Territoire couvert en documents d’urbanisme. La totalité des communes ont constitué ou sont en train de constituer des Plans Locaux d’Urbanisme ou des cartes communales, qui planifient l’organisation du territoire Présence de ZAE et potentiel de croissance (image positive auprès des chefs d’entreprises)
L’environnement des entreprises (les services)
Présence d’une main d’oeuvre de qualité Le territoire se désenclave : route, air, fer. Ces aménagements, dont l’intensité n’a jamais été aussi forte, contribuent fortement à l’ouverture du territoire. Déploiement d’Internet sur le territoire. Le label « Département innovant » détenu par le Conseil Général a permis la couverture en haut-débit de 94% de la Dordogne (2007). De plus, une grande part des « zones d’ombres » sera bientôt couverte grâce au déploiement du NRA-ZO. Développement touristique ayant avec un fort impact local. Le tourisme correspond au quart de l’économie du département. Le Pays de Bergerac, en Dordogne, est une véritable destination touristique, ce qui a des répercussions importantes sur la structuration de l’emploi et la saisonnalité de certaines activités. Un lieu de coordination des acteurs locaux : la Maison de l’Emploi. En terme d’emploi et de création d’entreprise, l’ensemble des acteurs locaux intervenant sur ces secteurs, sont membres de la Maison de l’Emploi.
La promotion économique du territoire
Grande qualité du cadre de vie (outil de promotion de l'entreprise). Les paysages préservés confortent l’image des entreprises locales installés dans un écrin de verdure. Bonne image extérieure des produits gastronomiques. Le territoire est notamment connu par le vin et le gras, ambassadeur de l’image de qualité de vie véhiculé par le territoire. Aéroport : comment transformer la réussite touristique en atout économique ?. En effet, malgré les aléas de la conjoncture, la fréquentation de l’aéroport ne cesse d’augmenter (de 17 000 passagers en 2002 à 295 000 passagers en 2008). Par contre, la fréquentation est essentiellement touristique. Par contre, des salariés « navetteurs », ainsi que des entrepreneurs, effectuent des navettes régulières.
Liens entre élus et entrepreneurs
Lien entreprises/territoire pour un développement local. Les territoires ont la capacité de dynamiser le tissu d’entreprises locales en élaborant une stratégie économique basé sur une connaissance fine des atouts et la mise en place d’actions fédératrices.
Le marché
Développement de filières porteuses. Prospectives sur le développement économique Présence de Périgord Développement dont la mission est d'identifier les entreprises françaises ou étrangères souhaitant s'installer en Dordogne. Des chefs d’entreprises qui exportent
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 15 Axe 2 Créer des emplois par l’innovation et le partenariat
mais ayant besoin de gagner de nouveaux marchés ; par exemple, le secteur viticole s’est doté d’un outil de connaissance de l’état du marché dans 35 pays, afin d’accompagner le développement à l’export des viticulteurs. Pourtant, la concurrence est vive et l’utilisation d’outils et de conseils appropriés fait la différence.
Les sources de financements
Le prix du foncier économique est peu élevé. En effet, il s’élève à 19 €/m² en Dordogne contre 118 €/m² en agglomération bordelaise.
Présence de structures d’accompagnement financier à la création d’entreprises (Périgord Initiative, ADIE, etc.) Elles permettent aux entreprises bénéficiaires de lancer leur activité en renforçant leurs fonds propres et en bénéficiant de conseils qui augmentent les chances de pérennisation de l’activité.
c. Les enjeux et pistes de réflexion de la commission
- Réinscrire l’économie au sein des territoires par l’animation économique (ingénierie). Les porteurs de projets économiques recherchent des conseils, une coordination et une mise en réseau des acteurs qu’un agent de développement local peut effectuer à une échelle intercommunale.
- Capitaliser les facteurs d’attractivité du territoire (ex. : zones d’activités, infrastructures de transport, offre de formation, qualité de la main d’œuvre, gamme de services, etc.). Prise de conscience chez les acteurs locaux et mise en avant pour attirer des entreprises.
- Valoriser les compétences (offre de formation, main d’œuvre, potentiels de développement). Le territoire détient des compétences (artisanat, gastronomie, services à la personne, chimie-plastique-caoutchouc, métiers saisonniers agricoles …) qui peuvent intéresser des entreprises ou des salariés. Pour les services à la personne par exemple, le territoire détient à la fois une offre de formation et des potentiels d’emplois en développement.
- Optimiser les conditions d’accueil des entreprises, des salariés et de leurs familles. Les créateurs d’entreprises, les salariés et leurs familles recherchent un accompagnement à l’installation et apprécie la connaissance fine du territoire par les acteurs locaux référents.
- Communiquer sur l’image économique de qualité du territoire et sur ses besoins. Un plan de communication est à réaliser à destination des investisseurs pour mettre en avant les atouts économiques.
- Optimiser la mise en réseau des entreprises, des filières, des structures d’accompagnement et leurs liens avec les territoires et les institutionnels. Des clubs d’entreprises permettent à des entrepreneurs de s’entraider. De plus, les structures d’accompagnement sont nombreuses mais le réseau est à organiser pour une meilleure visibilité et un suivi optimisé des porteurs de projet.
- Développer des missions de prospective économique. La connaissance des atouts et des opportunités de secteurs économiques ayant un fort potentiel est un outil d’aide à la décision important pour accompagner leur développement.
- Accompagner le désenclavement du territoire. De nombreux efforts ont été effectués (autoroute A89, contournement de Bergerac, aéroport …) pour faciliter l’accès des flux économiques au territoire.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 16 Axe 2 Créer des emplois par l’innovation et le partenariat
II. Panorama de l’existant
A. Panorama de l’existant
Début 2009, le Pays du Grand Bergeracois compte :
- 37 Zones d’Activités Economiques (hors zones majoritairement commerciales et Pôle Chimique de Bergerac) - 183,38 Ha de surface commercialisable (+ Pôle Chimique 120 Ha) - 167,33 Ha commercialisés, soit un taux de remplissage de 91 % - 16,05 Ha vacants
Présence de 3 hôtels d’entreprises
Leur localisation
Pour l’essentiel, les ZAE sont localisées selon deux logiques :
- les axes structurants suivants : D936/660 : route Libourne – Bergerac – Sarlat D933 : Bergerac – Marmande - l’agglomération de Bergerac : 133,17 Ha, soit 73 % de l’offre, toujours à proximité des grands axes routiers et ferroviaires.
La vacance est la plus forte dans les ZAE les plus petites et isolées.
Cette concentration des ZAE répond aux besoins des entreprises : - proximité des axes de circulation ; - caractère « structurant » : taille critique permettant des services communs aux entreprises
Leur vocation (artisanale, industrielle, commerciale)
- Peu de spécialisation : vocation mixte pour 65 % d’entre elles Les zones à vocation unique sont toutes artisanales. - Activité artisanale dans 81 % des cas - Activité industrielle : 41 % - Activité commerciale : 19 %
Un secteur possède une spécialisation particulièrement structurante pour le Bergeracois. Il s’agit du secteur de Bergerac-Est, constitué des ZI de Campréal (68 Ha) et de Creysse, à proximité du Pôle Chimique de la CNPE, dans le contexte de la réflexion sur la réindustrialisation de ce site.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 17 Axe 2 Créer des emplois par l’innovation et le partenariat
Carte 6
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III. Projets déposés auprès du Pays et critères de priorités
Le Pays du Grand Bergeracois a procédé à un recensement des projets existants de création, d’extension ou de requalification de Zones d’Activités Economiques ou d’autres types d’immobiliers d’entreprises.
Quatorze opérations ont été identifiées. La sélection s’est effectuée à partir des critères ci- dessous, définis en fonction des besoins des entreprises et des salariés.
localisation : la proximité des marchés Les projets doivent être localisées à proximité des bassins de population et d’emploi, et le long des axes de circulation routière, ferroviaire ou aérienne. Cela conditionne l’accès des entreprises aux marchés.
l’impact sur l’économie et l’emploi Ce critère s’appuiera sur le nombre d’entreprises prêtes à s’installer, le nombre d’emplois visés et le caractère opérationnel de l’opération. Les projets pour lesquels le maître d’ouvrage ne disposait pas d’intention écrite ou d’engagement des entreprises à venir s’installer ont été retirés. Les projets les moins avancés, ne garantissant pas la possibilité pour des entreprises de s’installer avant 2012, ont été écartés.
la réponse à un besoin de foncier Les surfaces existantes doivent être saturées (ou les ZAE les plus proches, dans le cas d’une création). Les projets situés sur des communautés de communes où existe du foncier aménagé disponible, ont été écartés.
l’apport de nouveaux services Dans la mesure du possible, les projets devront présenter un caractère innovant dans les services offerts aux entreprises ou aux salariés, afin de s’adapter à leurs nouvelles demandes, aux enjeux du développement durable, à l’économie numérique… Les projets apportant ces services ont été priorisés (Ecopôle, centre d’affaires, cf. plus bas). Les zones à vocation commerciale ont été écartées.
la dimension structurante Il s’agit de regrouper l’offre de foncier plutôt que de la disperser. Les projets s’appuieront donc sur un existant solide. Les projets devront avoir, ou permettre d’atteindre, une surface importante. La maîtrise d’ouvrage doit être intercommunale Les projets de maîtrise d’ouvrage communale ou à la surface insuffisante, ont été écartés.
IV. Les projets prioritaires du Pays du Grand Bergeracois
A la suite de cet exercice, Le 29 juin 2009, le Conseil d’Administration a retenu 7 projets prioritaires, répondant aux objectifs forts du territoire
- Augmenter l’offre de foncier, sur le territoire saturé de Bergerac : création de la ZAE des Sardines (MO : Communauté de Communes de Bergerac Pourpre).
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Ce projet consiste en l’aménagement de 13 ha de terrains commercialisables, situés le long du contournement sud de Bergerac. La communauté de communes doit faire face à de nombreuses demandes d’installation et de développement d’entreprises. La ZAE de Vallade, située à proximité immédiate, est entièrement commercialisée. Le rythme de commercialisation des terrains à usage d’activités, sur la communauté de communes, a été de 3 à 5 ha par an ces dernières années, justifiant l’aménagement de 13 ha supplémentaires pour 200-2011.
La localisation de la zone permet : - accessibilité, visibilité des enterprises - environnement économique favorable (proximité de Vallade, de services aux entreprises)
La création de la zone devrait permettre dans un premier temps l’implantation d’une vingtaine d’entreprises, soit plus de 200 emplois. Les travaux, démarrés dès 2008, se déroulent sur 4 tranches jusqu’en 2010.
- Répondre aux enjeux de l’éco-construction, par la création d’un écopôle , ZAE thématique environnement (MO : Communauté de Communes de Montaigne en Montravel)
Un groupe d’une quinzaine d’entrepreneurs et les élus de la communauté de communes travaillent depuis 2007 à l’émergence d’un projet innovant d’Ecopôle.
Celui-ci poursuit les objectifs suivants : - économique : mutualiser les moyens, locaux et services, de manière à structurer une offre locale en matière d’éco-construction (toute filière du bâtiment). - social : sensibiliser le public, solidarité inter-entreprises et partenariat public-privé. - environnemental : imaginer, concevoir et rentabiliser des modes de production écologiques.
Il s’agit d’une Zone d’Activités Economiques (ZAE) sur la thématique environnement : avec des lots privés : la zone accueillera des entreprises spécialisées dans le développement durable. Elles s’installeront sur des lots privés et répondront aux règles de la zone (cahiers des charges, règlement d’urbanisme, charte environnementale…) et un bâtiment commun comprenant : • des bureaux (en location pour des entreprises) • des salles de formations / réunions (à disposition des entreprises) • des ateliers partagés (coopération entre utilisateurs du site ; démonstration au public) et ayant pour finalité d’héberger : • des services (administratifs, animation, promotion…) • une pépinière d’entreprises (pour aider des entreprises à se développer) • une maison d’entreprises C’est aussi une vitrine des principes du développement durable à divers titres : • Architecture (matériaux et procédés écologiques) • fonctionnement mutualisé (mise en commun de moyens, des zones de stockage, etc. • démonstration (sensibilisation et initiation au grand public et aux professionnels)
- Renforcer les points forts d’activité économique dans les communes rurales : trois extensions de Zones d’Activités Economiques
Le Pays du Grand Bergeracois met donc l’accent sur le renforcement de l’offre existante, plutôt que sur la dispersion de l’activité, afin : - de constituer des entités structurantes, atteignant une taille critique - de favoriser les échanges entre les entreprises et le développement, à terme, de services communs
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Extension de la ZAE du Roc de la Peyre , à Sigoulès (MO : Communauté de Communes des Coteaux de Sigoulès)
Ce projet consiste en l’aménagement de 5,8 ha de terrains commercialisables, qui s’ajouteront aux 8,7 ha déjà commercialisés. La zone se situe à proximité immédiate de l’axe Bergerac – Marmande, à l’entrée du bourg de Sigoulès. Le Roc de la Peyre est devenu, 20 ans après sa création, un pôle d’activités structurant et innovant en milieu rural, pour le sud Bergeracois. En effet, la ZAE existante abrite des entreprises artisanales mais aussi industrielles, dont plusieurs dans des secteurs de pointe (décolletage de précision, imagerie de synthèse …). La collectivité a également créé et développé à cet endroit, un hôtel d’entreprises (7 ateliers, 11 bureaux), accueillant des activités artisanales ou de services, en création ou extension, et leur offrant des services communs.
La communauté de communes des Coteaux de Sigoulès est par ailleurs un secteur est très forte progression démographique (+ 25 % depuis 1990). Le développement de la ZAE lui permet d’équilibrer sa dimension résidentielle par une dimension productive forte. L’objectif est d’accueillir 9 entreprises et 21 emplois. Les travaux auront lieu en 2009-2010.
Extension de la ZAE du Noyer Brulé , à Lamothe-Montravel (MO : Communauté de Communes de Montaigne en Montravel)
Ce projet consiste en l’aménagement de 3,3 ha de terrains commercialisables, qui s’ajouteront aux 6 ha déjà commercialisés. La zone se situe le long de l’axe Bergerac – Libourne, offrant ainsi une très bonne accessibilité. La communauté de communes, avec ses voisines, connaît une importante croissance démographique, bénéficiant de l’influence des pôles urbains de Bergerac, Libourne et même Bordeaux. Il existe donc un important potentiel d’activités dans le domaine de l’économie résidentielle. L’extension va favoriser le regroupement d’activités économiques sur un seul site. Des perspectives de services communs (approvisionnement énergétique, etc.) émergent déjà. Les autres ZAE de la communauté de communes, n’offrent plus de foncier et ne disposent plus de capacités d’extension importante. Le Noyer Brûlé constituera le premier pôle d’activité de l’ouest Bergeracois.
L’objectif est d’accueillir 6 entreprises et 40 emplois. Une commission d’attribution des lots a été constituée afin d’examiner les candidatures notamment en terme de création d’emploi, d’augmentation des bases fiscales et au regard de critères environnementaux. Sur ce dernier point, un cahier des charges spécifiques a été conçu, intégrant des critères précis d’aménagements paysagers. Les travaux sont réalisés en 2009.
Extension de la ZAE de la Séguinie , au Buisson de Cadouin (MO : Communauté de Communes de Cadouin)
Ce projet consiste en l’aménagement de 2,5 ha de terrains commercialisables, qui s’ajouteront aux 4,2 ha déjà commercialisés. Avec 6,7 ha, la Séguinie deviendra le premier pôle d’accueil d’entreprises, à l’est de l’agglomération de Bergerac. La zone se situe le long de l’axe Bergerac – Sarlat, la commune du Buisson représentant un carrefour routier mais aussi ferroviaire.
L’objectif est d’accueillir 8 entreprises et 15-20 emplois. Il est à noter que la communauté de communes de Cadouin a mis en place depuis plusieurs années un partenariat avec les entreprises de son territoire, afin de définir une stratégie
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commune de développement économique. La réflexion sur l’aménagement de la zone a été conduite avec les entreprises. Les travaux seront réalisés en 2009-2010
- Pérenniser le tissu industriel présent sur l’agglomération de Bergerac, par la requalification du pôle de Bergerac-Est (communes de Bergerac et Creysse (MO : Communautés de communes de Bergerac Pourpre et des Trois Vallées du Bergeracois)
Les sites d’activités positionnés à l’est de l’agglomération bergeracoise sont anciens et les infrastructures sont vieillissantes : voirie détériorée, bâtiments se dégradant, signalisation obsolète … Pourtant le potentiel est très important : - plus de 1 500 emplois sont présents sur les 70ha aménagés de ce secteur ; les entreprises industrielles sont nombreuses, qui induisent autant d’emplois auprès des autres entreprises. - le Pôle Chimique de la SNPE, situé à proximité, fait l’objet d’un vaste projet de réindustrialisation. On sait combien la proximité des entreprises industrielles est un gage de pérennité (besoins communs, échanges, etc.) - la construction du Lycée des Métiers, l’aménagement d’une halte SNCF, sont l’occasion de créer une dynamique d’ensemble.
La méthode poursuivie est innovante : - démarche intercommunautaire - partenariat avec les entreprises, dans le cadre d’une charte de développement durable, engagement mutuel des collectivités et des entreprises, vers une gestion durable.
Les objectifs sont donc triples : - économiques : pérenniser les activités de la zone (transmissions et reprises des activités) grâce à de meilleurs services et de une image restaurée - environnementaux : aménagement et gestion durable de la zone - sociaux : amélioration des conditions de travail et de vie des salariés Le programme d’actions s’échelonnerait sur 5 ans.
- Création d’une offre innovante d’immobilier d’entreprises, création d’un centre d’affaires , au service des entreprises du territoire, à proximité du site de l’aéroport de Bergerac (MO : Communauté de Communes de Bergerac Pourpre)
L’aéroport de Bergerac Roumanière est passé de 12 000 à 300 000 passagers par an depuis 2001. il représente un équipement structurant pour le tourisme mais également pour les entreprises du territoire souhaitant développer leur activité export, ou les entreprises extérieures candidates à une installation en Bergeracois.
Les objectifs du centre d’affaires sont : - faire de l’aéroport un élément pour développer des entreprises et en attirer de nouvelles ; - diversifier l’offre de services et d’immobilier pour les entreprises - promouvoir une image de dynamisme économique auprès des investisseurs européens.
Le centre d’affaires serait un lieu regroupant : - des prestations de services : domiciliation de sociétés, organisation de l’accueil de groupes, recours à du secrétariat commun, services de traduction, moyens audiovisuels ; - des ressources en locaux et équipements : bureaux, salles de réunion et de conférences, show-room, accès multimédias etc.
L’étude de faisabilité permettra de définir les besoins des entreprises de l’ensemble du Bergeracois et de programmer les bâtiments et les services en fonction d’eux. Co- financement Leader possible sur l’étude. Etude 2010, travaux 2010-11.
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V. Grille de lecture des projets présentés au Contrat de Pays 2009-2011
Localisation : Réponse à un besoin de Impact sur l’économie et proximité axes foncier / l’apport de nouveaux Dimension structurante Coût l’emploi (potentiel) structurants services 20 entreprises, 200 emplois Les Sardines Le long rocade sud Travaux démarrés (2009- 3 720 000 € ZAE - Création de Bergerac 2010)
Roc de la Peyre 1km axe Bergerac- 9 entreprises, 21 emplois Les surfaces existantes sont 838 797 € ZAE - Extension Marmande Travaux prêts à démarrer occupées / il n’y a plus de Ces 5 ZAE figurent toutes foncier disponible sur parmi les 7 plus grandes l’intercommunalité ou dans un Le Noyer Brûlé Le long axe 6 entreprises, 40 emplois ZAE du Bergeracois. rayon de 10-15 km 542 860 € ZAE – Extension Libourne – Bergerac Travaux réalisés Elles répondent donc à l’enjeu de regrouper plutôt que de disperser l’offre La Séguinie Le long axe 8 entreprises, 15-20 emplois d’immobilier d’entreprises. 457 027 € ZAE – Extension Bergerac – Sarlat Travaux 2009-2010
Plus de 1500 emplois ZI ancienne en perte Bergerac Est d’attractivité Prox. Rocade Est + présents sur les zones ZAE - Charte de Développement > 1 million € nouvelle arrêt SNCF Dominante industrielle Requalification Durable avec les entreprises : (nombreux emplois induits) services communs, etc. Objectif : services pour A déterminer par Création d’un Type de services immatériels Proche aéroport Enjeu export entreprises de l’ensemble l’étude de centre d’affaires inexistants sur le Bergeracois du Bergeracois faisabilité Création d’un C. de C. Montaigne Services communs, maison et Structuration de l’offre Potentiel de 25-30 emplois 3 millions € Ecopôle en Montravel pépinière d’entreprises locale écoconstruction
Les six projets présentés par le Pays du Grand Bergeracois sont ceux qui répondent aux critères de priorité énoncés : - ils sont situés à proximité d’axes routiers, ferroviaires ou aériens structurants ; - ils s’inscrivent dans un contexte de saturation de l’offre d’immobilier - leur surface leur donne vocation à devenir les plus grandes zones de chacun des secteurs du Bergeracois - les projets sont aujourd’hui opérationnels
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Orientation 2 : Soutien au développement des entreprises artisanales et commerciales : Opération collective de modernisation (OCM)
L’Opération Collective de Modernisation de l’Artisanat et du Commerce (OCM) a pour objet de soutenir la rénovation des outils de production des petites et moyennes entreprises artisanales et commerciales du Pays du Grand Bergeracois, et de conforter le dynamisme de son tissu économique. L’OCM sera mise en place en 3 tranches opérationnelles de 12 mois sous la maîtrise d’ouvrage de l’association Pays du Grand Bergeracois, qui propose une ingénierie spécifique. Elle s’articule autour des actions suivantes :
Action 1 : Animation, coordination, bilans et évaluation de l’opération
Le suivi – animation de l’OCM Cela comprend les actions de coordination, d’information, de communication et d’animation.
Le bilan – évaluation Un bilan qualitatif et quantitatif devra être fourni par le maître d’ouvrage au Comité de Pilotage après chaque tranche opérationnelle ainsi qu’une évaluation finale. L’OCM comportera un volet relatif aux investissements en TIC (Technologies d’Information Communication). Une animation particulière sera conduite. Enfin, une proportion d’entreprises bénéficiera d’une évaluation après travaux.
L’animation se réalisera en cohérence avec la stratégie de développement du territoire : - Le programme Leader et sa stratégie d’accueil de populations et d’activités - le contrat de Pays 2009-2011 - le Pôle de Ressources Numériques Il s’agira de contribuer aux enjeux déclinés par ces programmes : maintien et développement des services au plus près des usagers et clientèles, adaptation aux mutations économiques (relocalisations, économie résidentielle, facteurs d’attractivité du territoire, etc.), accompagnement des dispositifs d’aides à la transmission-reprise d’entreprises, diffusion des outils numériques, diminution de l’empreinte écologique, etc.
Action 2 : Bilan-Conseil, accompagnement des entreprises
La réalisation de bilans-conseils individualisés auprès des entreprises Cette expertise devra aborder l’ensemble des problématiques auxquelles est confrontée l’entreprise et consacrer une part importante à la prospective et à l’innovation au sein de l’entreprise en lien avec son projet d’investissement. Ces documents seront présentés au Comité de Pilotage qui décidera de l’opportunité de poursuivre la démarche par une demande de subvention sur des travaux d’investissement.
Accompagnement des entreprises dans la constitution des dossiers de paiements
Objectifs chiffrés Bilans-conseils 150 dont TIC 50 Entreprises aidées dans leurs travaux 130 dont TIC 30 Montant total des aides aux travaux 685 000 € dont Région 129 375 €
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Orientation 3 : Maintien et développement des commerces en milieu rural
I. Etat des lieux
Carte 7 : Commerces alimentaires de moins de 300 m²
La répartition territoriale des commerces alimentaires de proximité (< 300 m²) reprend les déséquilibres géographiques de la répartition de la population. Autrement dit, les secteurs les mieux dotés sont les communes de l’unité urbaine de Bergerac, et les chefs-lieux de canton. En revanche, de larges part du territoire en sont très peu pourvus : - les coteaux nord : secteur du Landais et coteaux de Lalinde - au sud : coteaux d’Eymet, plateau d’Issigeac, cantons de Beaumont et Monpazier.
II. Enjeux
La nécessité de maintenir des services de proximité dans les communes rurales, au plus près des habitants figure parmi les priorités du Pays, dans sa stratégie. Cela favorise en effet le maintien et l’arrivée de populations, et l’affirmation d’une vitalité économique face à la fonction de plus en plus résidentielle des communes rurales.
L’enjeu de relocalisation des activités économiques au plus près des lieux de vie des habitants, devient un enjeu prioritaire d’aménagement du territoire, au nom de : o l’égalité des chances entre communes rurales, urbaines ou périurbaines,
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o l’égalité des personnes dans l’accès aux services : l’absence de moyens techniques ou technologiques (voiture, informatique) dans l’accès à l’emploi et à la vie sociale devient un véritable handicap.
Autres enjeux auxquels répondent les commerces de proximité dans le cadre de la politique d’accueil du territoire : - ils constituent des lieux de sociabilité indispensables au maintien de lien social ; - ils contribuent à une dynamique d’ensemble favorisant le maintien et le développement de services à la population ; - ils sont indispensables à l’intégration d’une frange de la population dépourvue de moyens de déplacements, le territoire étant par ailleurs inégalement équipé de transports collectifs interurbains ; - ils sont un élément de réponse aux enjeux environnementaux : en effet, ils permettent de réduire les déplacements pour des démarches quotidiennes (achat de pain …).
III. Actions prioritaires et critères
En complémentarité de l’OCM, le Pays du Grand Bergeracois souhaite soutenir les projets de création ou d’évolution de commerces et services de type « multiples ruraux », répondant aux objectifs suivants : - équilibrer l’offre territoriale : les projets situés sur les secteurs peu pourvus listés ci-dessus seront prioritaires ; - répondre aux besoins des populations : là où la fonction résidentielle est la plus marquée.
Projets identifiés dans le cadre de ce contrat de Pays
- Création d’un boulangerie en extension du multiple rural, à Singleyrac Sur les coteaux d’Eymet ; augmentation de population de 28 % entre 1999 et 2006 ; 301 habitants.
- Création d’un multiple rural à Saint-Aubin de Lanquais Sur le plateau d’Issigeac, augmentation de population de 3 % entre 1999 et 2006 ; 264 habitants. - Création d’un multiple rural à Bonneville et Saint-Avit de Fumadières Sur les coteaux de Vélines ; augmentation de population de 36 % de 1999 à 2006 ; 292 habitants.
Les projets émergeant entre 2009 et 2011 seront examinés au regard de ces critères, afin de produire l’avis du Pays, sollicité lors des demandes de fonds européens FEADER.
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Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
Orientation 1 : Créer du lien social par la culture, le sport et les loisirs
IV. Etat des lieux de l’existant
Culture
Les équipements :
Pendant toute l’année, un réseau dense de salles, réparties sur l’ensemble du territoire, est équipé pour accueillir des spectacles culturels, mais ce n’est pas leur seule vocation. Les lieux totalement dédiés aux spectacles sont peu nombreux. Ils se situent à Bergerac : un Centre Culturel Municipal (700 places) et une salle de musique amplifiée municipale gérée par une association (le Rocksane, 500 places).
S’y ajoutent des lieux de diffusion privés (cafés, notamment de Pays), les salles des compagnies de théâtre professionnelles (à Bergerac).
Trois cinémas existent avec une programmation permanente en Bergeracois : - Le Cyrano, à Bergerac (privé) - Le Lux, au Buisson de Cadouin (municipal, Art & Essai) - Cinéma d’Eymet (municipal) Deux salles (Villamblard, Monpazier) accueillent des projections sur une partie de l’année. Les cinémas publics font tous partie du réseau de salles ciné-passion. Ils permettent de donner un accès au cinéma, type équipement culturel le plus fréquenté en France, au plus près des habitants, dans un souci d’équipements de proximité. Le cinéma Le Lux attire son public bien au-delà des limites du canton du Buisson de Cadouin.
Le territoire détient aussi deux résidences d’artistes (Sainte Alvère, Monpazier), en milieu rural, démontrant l’attractivité du territoire pour ces professionnels.
Le Bergeracois possède 56 bibliothèques au sein du réseau de la Bibliothèque Départementale de Prêt. Ces équipements constituent aussi des lieux appropriés pour montrer des expositions d’artistes, du Bergeracois et d’ailleurs, pendant toute l’année.
14 musées recensés sur le Bergeracois. En majorité, ces équipements se situent géographiquement dans la vallée de la Dordogne.
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Carte 8 – Equipements culturels en Bergeracois
Les manifestations culturelles en Bergeracois
Les manifestations culturelles en Bergeracois sont nombreuses et se caractérisent par leur diversité. Les acteurs culturels poursuivent depuis plusieurs années l’objectif de permettre l’accès de la culture partout et à tous, de manière à ce qu’elle contribue de manière optimale à créer et renforcer le lien social.
Cependant, des déséquilibres subsistent encore dans la programmation : - sur l’année : la saison estivale concentre un grand nombre de manifestations, créant localement une concurrence de fait. - sur le territoire : en dehors de la période estivale, Bergerac concentre une partie importante de l’offre culturelle. Si cela peut contribuer à une meilleure audience des événements, cela réduit l’impact sur l’animation locale des communes rurales.
C’est la raison pour laquelle les acteurs locaux ont décidé de fédérer leurs manifestations sous une programmation commune pour gagner en cohérence, en lisibilité et créer des réseaux susceptibles de structurer une offre culturelle en zone rurale.
Des évènements d’envergure, projets culturels de territoire, sont portés par les acteurs locaux, associatifs pour l’essentiel. A partir de thèmes librement choisis, ceux-ci décident de l’animation qu’ils souhaitent conduire tout en s’inscrivant dans des opérations plus larges et plus cohérentes. En voici quelques exemples, pour lesquels le Pays du Grand Bergeracois est partie prenante : D’avril à juin, le Printemps des Bastides
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 28 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
A la mi-septembre, les Journées de la Rivière , dans le cadre du volet C « animation » du Contrat de Rivière Dordogne-Atlantique. En septembre-octobre, le festival Grain d’Automne
Sports
L’offre de pratique sportive est un service qui permet l’épanouissement personnel et collectif par l’échange et la rencontre. Elle contribue donc directement à la cohésion sociale et à la lutte contre l’isolement des personnes.
Equipements (carte 9)
Le Bergeracois est dans l’ensemble bien doté en équipements sportifs, selon trois niveaux : - équipements de base : près de trois communes sur quatre possèdent au moins un équipement, - équipements spécifiques et/ou de compétition dans les chefs-lieux de cantons regroupant les équipements spécifiques et/ou de compétition. - Bergerac joue dans ce contexte un rôle moteur avec la quasi-totalité de la gamme des équipements. Il faut noter la quasi-absence d’équipements dans les petites communes des coteaux. Les chefs-lieux de canton, jouent dès lors un rôle très structurant.
Carte 9 – Equipements sportifs en Bergeracois
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Acteurs
Le réseau des clubs sportifs est dense. Ceux-ci constituent des espaces de sociabilité et de citoyenneté irremplaçables. Citons en cela le football et le rugby, parmi les plus représentatifs. Ils contribuent grandement à l’animation de leurs communes, à travers la mobilisation de leurs adhérents aux manifestations locales. Ils manquent cependant d’organes de liaison et de représentation qui permettent également une mutualisation de moyens humains.
A partir de ce diagnostic, les enjeux relatifs à la culture, aux sports et aux loisirs apparaissent les suivants :
- Renforcer l’accès de tous à la culture et aux sports et valoriser le lien social généré. - Tendre vers un équilibre territorial de l’offre en renforçant les pôles de centralité ruraux - Favoriser la création culturelle locale, porteuse d’emplois. - Tendre vers un équilibre de l’offre sur toute l’année. - Développement durable : équité sociale et impact environnemental maîtrisé dans les projets culturels.
V. Projets déposés auprès du Pays et critères de priorités
Le Pays du Grand Bergeracois a procédé à un recensement des projets existants de création, d’extension ou de rénovation d’équipements en matière de culture, sports et loisirs.
Dix opérations d’équipements culturels et sportifs, ainsi que cinq projets de manifestations culturelles ont été identifiés. Une sélection a été opérée, à partir des critères ci-dessous, déclinaisons des enjeux et de notre stratégie :
Pour les équipements
1. Renforcer le rôle structurant des bourgs-centres, pôles de services ruraux, afin de donner l’accès à la culture et au sport partout et pour tous L’armature d’équipements de dimension intercommunale, présents dans les chefs-lieux de canton ruraux, représente la base de la construction d’une offre de services équilibrée et de proximité. La dimension intercommunale des projets a donc été un critère de sélection automatique. De même, il s’agit de constituer des pôles de services, proposant une gamme d’équipements adaptés aux différentes disciplines. Les projets rendant possible une diversité d’activités, dans des conditions matérielles sérieuses (compétition …) ont été inscrits en priorité.
2. Optimiser l’utilisation des équipements afin de les ouvrir au maximum au public La valeur d’un équipement repose sur l’utilisation qui en est faite par les associations, clubs, centres de loisirs, établissements scolaires, etc. L’engagement de ces structures, le planning prévisionnel d’occupation, ont donc été des éléments de sélection.
Pour les manifestations culturelles
1. Privilégier les projets à destination des habitants et réparties dans l’année Il s’agit en priorité de favoriser l’offre culturelle en dehors de la haute saison touristique.
2. Favoriser l’échange entre le public et les intervenants, pour le lien social
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 30 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
Les manifestations doivent créer les conditions d’une participation du public. Elles doivent être ouvertes au public qui ne bénéficie pas habituellement de l’offre culturelle : prix abordables, communication ciblée vers certains publics, etc.
3. Equilibre territorial : favoriser les projets ayant un impact élargi sur le territoire, en particulier sur les communes rurales. Il s’agit de privilégier les projets de territoire, avec un impact sur le pays tout entier, ou du moins sur plusieurs communautés de communes. Ils doivent s’appuyer sur la constitution de partenariats multiples et solides.
VI. Les projets prioritaires du Pays du Grand Bergeracois
Le 29 juin 2009, le Conseil d’Administration a retenu les projets répondant au mieux à ces critères de sélection :
1 - Un équipement culturel : création d’un pôle culturel au Buisson de Cadouin (MO : commune du Buisson de Cadouin).
La commune de Buisson de Cadouin, située à distance des pôles urbains, apparaît parfois « dépendante » de services situés à l’extérieur. Elle bénéficie cependant d’un rayonnement certain sur les cantons voisins, par la culture, grâce à son cinéma, classé art et essai. Cet équipement draine en effet un public originaire de 8 cantons, et connaît une fréquentation soutenue (30-40 000 spectateurs par an), l’une des plus fortes de France pour une commune de cette taille (2 000 hab. environ). La bibliothèque capte également un public bien au-delà du seul canton du Buisson.
L’objectif de la commune est donc de renforcer son attractivité par l’atout culturel, grâce à la création d’un Pôle regroupant plusieurs services culturels : - une salle de spectacles destinée à accueillir o des concerts (gradins, matériels …) o un espace de valorisation de la Grotte de Cussac, le « Lascaux de la gravure » o une seconde salle de cinéma - une médiathèque, permettant de diversifier l’offre de la bibliothèque actuelle et d’accroître son audience jusqu’à 1 200 lecteurs. - un espace culturel pour expositions, conférences, séminaires, ateliers d’art, etc.
La commune conduit actuellement une enquête auprès de l’ensemble des partenaires, des collectivités voisines et des associations et professionnels, afin de définir les besoins et les fonctionnalités précises de cet équipement. L’objectif est qu’il soit au service d’un territoire « Sud-Dordogne ». Il s’appuiera sur une programmation culturelle avec un animateur professionnel.
Travaux prévus à partir de 2010, jusqu’en 2011, par tranches.
Réponses du projet aux critères : Impact intercommunal, pôle de service rural, caractère polyvalent tout en étant professionnel Important travail de concertation avec utilisateurs futurs de l’équipement, avec établissement d’un programme d’action culturelle
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2 - Deux équipements sportifs ruraux
Aménagement d’une salle multisports intercommunale à Marsalès (MO : communauté de communes du Monpaziérois).
La communauté de communes du Monpaziérois connaît un gain de population continu depuis 1990, fruit d’une volonté d’accueil de populations par les communes et l’intercommunalité. Depuis plusieurs années, les associations sportives du canton déplorent l’inexistence d’une salle multisports sur le territoire intercommunal. La communauté de communes a par ailleurs construit un centre de loisirs sans hébergement en 2006. Cette opération était inscrite au contrat de Pays 2004-2007.
La création de la salle multisports est une étape du projet intercommunal de développement des services à la population et d’accueil de nouvelles populations, inscrite dans le long terme.
La salle sera localisée sur la commune de Marsalès, à proximité immédiate de la bastide de Monpazier, chef-lieu de canton et pôle de services à cette échelle. Sur un site comprenant déjà un terrain de rugby et des courts de tennis, elle permettra donc de compléter une offre lisible et cohérente d’équipements pour la pratique sportive. Elle offrira aux associations sportives, aux écoles primaires et au CLSH une structure moderne et fonctionnelle pour la pratique de sports, tels que le tennnis, le volley, le basket- ball et certains sports de combats.
Le projet est prêt à démarrer en 2009.
Réponses du projet aux critères : Impact intercommunal, pôle de service rural, adaptation à la diversité des disciplines (équipement adapté à chacune d’elles) ; Existence d’une demande des associations, clubs et du CLSH, garantissant l’utilisation de l’équipement
Aménagement d’une salle multisports à Eymet (MO : commune d’Eymet)
La commune d’Eymet, avec une population de 2 620 habitants, constitue un pôle de services attractif pour tout le sud-Bergeracois (cantons de Sigoulès, Issigeac, Eymet), ainsi que pour les communes lot-et-garonnaises des cantons de Miramont / Duras. Ce projet a donc une visée clairement intercommunale, même si la maîtrise d’ouvrage reste assurée par la commune-centre.
Ce secteur géographique bénéficie d’une croissance démographique importante, au bénéfice des communes les plus rurales. Ainsi, bien qu’elle n’en bénéficie pas, la commune d’Eymet doit adapter ses équipements à l’accueil d’une population plus nombreuse. Parmi ces services, la commune dispose par exemple d’un collège et du gymnase construit à proximité.
Le gymnase, situé dans le bourg d’Eymet, est utilisé pour un grand nombre de disciplines et par le collège (291 élèves). Il est utilisé à temps plein du lundi au vendredi (8h30 – 22h). Construit dans les années 1960, il souffre aujourd’hui de vétusté, liée son âge et à un usage intensif par le public. Il s’agit à présent d’offrir aux associations sportives et au collège une structure moderne et fonctionnelle pour la pratique de sports.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 32 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
Le projet de rénovation consiste donc à entreprendre les travaux de grosse maintenance, afin de résoudre les problèmes de sécurité, d’insalubrité, de fonctionnalité liée à la pratique de sports collectifs et de confort.
Les travaux sont réalisés en 2009.
Réponses du projet aux critères : Impact intercommunal, pôle de service rural, adaptation à la diversité des disciplines (équipement adapté à chacune d’elles) ; Existence d’une demande du collège, des associations et clubs, garantissant l’utilisation de l’équipement (emploi du temps de la salle est complet).
3 - Trois projets d’action culturelle de territoire
Festival Grain d’Automne 2009 - 3e année d’aide (MO : Pôle Vignobles Rivière et Coteaux du Bergeracois)
Projet culturel de territoire ayant pour but de proposer des actions concertées autour du patrimoine viticole de la région et d’encourager de nouvelles dynamiques culturelles. Le porteur de projet fédère les associations culturelles sur 6 communautés de communes, afin d’élaborer un programme commun, à travers une mobilisation sur toute l’année. Le festival permet de proposer, en dehors de la période estivale, un large éventail de manifestations : expositions, concerts, conférences, théâtre, visant essentiellement le public local. Le but est de mettre la culture à portée de tous : répartition des manifestations dans les petites communes rurales, gratuité des expositions, tarif unique de 10 € pour les autres manifestations.
Emission télévisuelles Canal Pourpre - 2e année (MO : association Canal Pourpre)
Canal Pourpre , télévision locale, propose d'organiser des émissions télévisuelles en public . Réalisées en partenariat avec les collectivités, il s’agit de présenter les projets locaux et d’organiser un débat avec les citoyens, au cours d'émissions télévisuelles diffusées en direct sur Canal Pourpre et disponibles à la demande sur le site du Pays du Grand Bergeracois. Ces émissions devront traiter de sujets ou projets publics locaux et susciter la concertation / l’échange avec le public. L’accès aux débats est gratuit et une large communication en est faite en amont vers l’ensemble de la population. Canal Pourpre se propose de réaliser 6 émissions.
Autres projets jusqu’en 2011
Le principe est d’accompagner des projets sur les trois premières années de leur réalisation. D’autres opérations culturelles pourront s’inscrire dans le contrat de Pays, jusqu’en 2011, prenant le relais des opérations déjà aidées.
Réponses de ces projets aux critères : - programmation en dehors de l’été et communication vers les habitants - participation du public, tarifs bas - partenariat avec associations, communes, etc. sur un territoire vaste
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 33 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
Orientation 2: Augmenter l’offre de services à l’enfance et à la jeunesse
I. Etat des lieux des équipements d’accueil de l’enfance et de la jeunesse
La répartition des équipements en faveur de l’enfance et de la jeunesse répond à trois caractéristiques :
Quel que soit l’équipement, on constate une concentration géographique autour des pôles urbains (Bergerac – Lalinde) et dans la vallée de la Dordogne. Les équipements sont de taille importante sur Bergerac. Au total, ce sont 14 centres de loisirs sans hébergement (assurant accueil extra et périscolaire) et 8 structures multi-accueil (crèche, halte-garderie) qui sont présents. Ces équipements sont absents d’un grand nombre de communautés de communes : 9 communautés de communes sans crèche, 5 communautés de communes sans centre de loisirs. Dès lors, les équipements présents dans les pôles secondaires (chefs-lieux de canton et autres bourgs-centres) acquièrent une dimension importante d’aménagement du territoire.
La demande en équipements est amenée à augmenter pour deux raisons : - l’augmentation de la population : + 4,5 % sur le Bergeracois de 1999 à 2006. Trois communautés de communes connaissent une augmentation de leur population supérieure à 8 % de 1999 à 2006 ; la part des 0-19 ans et le taux de natalité sont en hausse. - une évolution profonde de la demande sociale en modes de garde organisée. L’ensemble des acteurs souligne le déficit de structures multi-accueil de la petite enfance (crèche, halte garderie), situation qui tendrait à s’aggraver avec la dynamique démographique que connaît le territoire.
Parmi les points forts de ces équipements, figurent leur contribution à l’emploi et le professionnalisme des équipes en place. Souvent associatives au départ, elles ont évolué et intégré les intercommunalités compétentes.
Parmi les points faibles, figure le coût de fonctionnement des équipements. La recherche de mutualisation et de mise en réseau est donc une orientation à privilégier. Enfin, l’offre destiné au public adolescent est quasiment nulle.
A partir de ce diagnostic, les enjeux relatifs aux équipements enfance-jeunesse apparaissent les suivants :
- Répondre à l’augmentation de la demande induite par l’augmentation de la population et l’évolution de la demande sociale ; - Renforcer le rôle structurant des bourgs-centres, afin de développer l’offre de services dans les secteurs ruraux, au plus près des habitants ; - Développer l’emploi et s’appuyer sur l’expérience des équipes professionnelles présentes ; - Développer le partenariat intercommunal ou intercommunautaire pour une gestion optimisée des équipements.
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Carte 10
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 35 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
II. Projets déposés auprès du Pays du Grand Bergeracois et critères de priorités
Le Pays du Grand Bergeracois a procédé à un recensement des projets existants de création, d’extension ou de rénovation d’équipements pour l’enfance et la jeunesse : structures multi-accueil, centres de loisirs sans hébergements, etc.
Dix opérations ont été identifiées. Une sélection a été opérée, à partir des critères ci- dessous, déclinaisons des enjeux retenus et de notre stratégie :
1. Développer l’offre existante de services, afin de la conforter et de la consolider (augmentation de la capacité d’accueil)
L’investissement dans la construction d’un CLSH permet d’offrir de meilleures conditions d’accueil aux enfants. Il fait suite bien souvent à plusieurs années d’exercice dans des locaux peu adaptés ou peu pratiques (écoles, salle des fêtes …). Mais il accompagne aussi l’augmentation du nombre d’enfants accueillis : agrément pour plus de places, meilleur taux de fréquentation, aire d’attraction plus grande, etc. Le coût de fonctionnement des services à l’enfance et à la jeunesse incite aussi à rechercher la consolidation de l’existant et à la mutualisation de dépenses.
Les projets qui répondaient à ce critère, ont été priorisés.
2. Contribution à l’emploi, existence d’une structure de gestion expérimentée
Il s’agit de s’appuyer sur les compétences acquises par les collectivités ou les associations de gestion, depuis de nombreuses années.
Aussi, les projets qui ne s’appuieraient pas sur une structure de gestion expérimentée, ont été écartés. Dans tous les cas, les porteurs de projets concernés ont décidé d’engager l’activité en commençant par utiliser des équipements existants et structurer des moyens d’animation. L’opération d’investissement, consistant en l’aménagement d’un bâtiment adéquat, viendra dans un second temps, en cas de réussite de l’expérience, dans le cadre du contrat de Pays suivant.
3. Privilégier les communautés de communes connaissant une forte croissance démographique
La demande sociale en général exerce une pression sur les collectivités, pour al création de services à la population. Mais cette pression est plus forte dans les territoires qui connaissent une augmentation de leur population, marquée, en Bergeracois, par un relatif rajeunissement et une progression des 0-14 ans.
Les services représentent un atout essentiel pour retenir cette nouvelle population, souvent très mobile, mais aussi pour dynamiser les communes au-delà de leur seule fonction résidentielle d’habitat.
Les communautés de communes qui connaissent la plus importante croissance démographique sont les suivantes : Terroir de la Truffe (+ 11 %), Montaigne en Montravel (+ 10 %), Coteaux de Sigoulès (+ 9 % ).
4. Recherche de partenariats et de mise en réseau avec les structures ou collectivités voisines, innovation
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La signature d’un contrat enfance-jeunesse avec la CAF et la participation financière du conseil général sont bien évidemment des critères obligatoires de sélection.
Par ailleurs, les projets présentant une innovation dans l’organisation ou dans leur conception ont été priorisés : - partenariat entre centres : mutualisation d’équipements, etc. - normes de construction, - etc.
III. Les projets prioritaires du Pays du Grand Bergeracois
Le 29 juin 2009, le Conseil d’Administration a retenu les projets les plus structurants, soit trois projets de Centres de Loisirs Sans Hébergements.
1. Centre de Loisirs Sans Hébergement « Les Mini-Pousses », à Bonneville (MO : CC Montaigne en Montravel)
Le territoire de la communauté de communes compte deux centres de loisirs : - 6-17 ans à Saint-Antoine de Breuilh - 3-6 ans à Bonneville, depuis 2006, « hébergé » jusqu’ici dans la salle des fêtes. Le projet consiste donc à construire un CLSH adapté, pour l’accueil des 3-6 ans. L’agrément passe de 16 à 24 places sur ce site.
Le projet a les particularités suivantes :
- Dans un souci d’aménagement du territoire, la communauté n’a pas souhaité le regroupement physique en un même lieu, des deux centres. Cependant, ils sont regroupés dans leur organisation et les services apportés aux usagers : o un bus a été acquis par la collectivité, permettant aux parents de se déplacer vers le lieu le plus proche de leur domicile. o Des économies d’échelles sont réalisées : fluides, repas, personnel …, diminuant ainsi les charges de fonctionnement. - Dans un contexte de forte poussée démographique, grâce à l’influence des aires urbaines voisines, la communauté est soucieuse de garantir une offre de services et d’activités afin d’ancrer la population et de d’éviter de dépendre de sa seule fonction d’habitat. Le projet répond à la même stratégie que l’aménagement de la ZAE du Noyer Brûlé. - une démarche de Haute Qualité Environnementale est conduite, autour de cibles d’écoconstruction, d’écogestion et de santé.
Les emplois actuels sont au nombre de 4 ETP permanents et 1,5 ETP saisonnier. Le projet permettra de les maintenir et de créer 1 ETP saisonnier supplémentaire. Les travaux sont prêts à démarrer en 2009.
2. Centre de Loisirs sans Hébergement de Sigoulès (MO : Communauté de Communes des Coteaux de Sigoulès)
La communauté de communes exerce la compétence enfance-jeunesse depuis 2007. Ainsi elle gère en direct le CLSH de Sigoulès, l’un des plus structurants du Bergeracois. En effet, il est habilité pour accueillir 48 enfants 3-6 ans, 48 enfants 6-12 ans, et 12 adolescents (activités extérieures). Actuellement, l’activité de ce centre a lieu dans des locaux vieillissants et inadaptés à l’évolution des normes et de la demande de services (accès handicapés …). Le projet consiste donc à construire un bâtiment fonctionnel pour l’accueil de l’ensemble des enfants du centre.
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Il est caractérisé par :
- la construction aux normes HQE, avec une importante communication prévue sur ces méthodes, afin de les vulgariser auprès de la population ; - un impact géographique important : au-delà de la communauté de communes, le CLSH draine un public venant des secteurs d’Eymet, Loubès-Bernac (Lot-et-Garonne), Monbazillac, etc. - comme pour la CC de Montaigne en Montravel, la forte poussée démographique, motivée par l’habitat à proximité de Bergerac dans un cadre de vie de qualité, incite les élus à diversifier le développement de leur territoire vers les services et l’emploi. Le projet est complémentaire de l’extension de la ZAE du Roc de la Peyre, au sein d’une stratégie cohérente.
Les emplois actuels sont au nombre de 3,5 permanents (ETP) et 0,5 saisonnier. Le projet permettra de les maintenir et de créer 1 emploi permanent (TP) et 0,5 saisonnier supplémentaire. Les travaux sont prêts à démarrer en 2009.
3. Centre de Loisirs Sans Hébergement « Les Drôles » à Trémolat (MO : Communauté de Communes du Terroir de la Truffe)
La communauté de communes exerce la compétence enfance-jeunesse depuis 2006. Ainsi elle gère en direct les deux CLSH de son territoire : - 6-17 ans à Sainte-Alvère - 3-6 ans à Trémolat « hébergé » jusqu’ici dans les locaux de l’école.
Le projet consiste donc à construire un bâtiment fonctionnel pour l’accueil des enfants de 3-6 ans, habilité pour 16 places.
Le projet a les particularités suivantes :
- la communauté de communes a attendu d’évaluer la fréquentation du centre avant de se lancer dans le projet d’investissement ; - le lieu géographique est déterminé par le fait que le centre accueille, par convention, les enfants de la communauté de communes voisines de Cadouin (communes de Badefols, Pontours, Calès …). Le centre est donc le fait d’une coopération intercommunautaire. - le bâtiment se veut modulaire, aux normes HQE, afin d’en diminuer le prix, de maîtriser les dépenses de fonctionnement, et d’anticiper les évolutions des années suivantes : augmentation de capacité ? etc. - la réponse à une hausse de population de 11 % de 1999 à 2006
Le territoire est situé en Zone de Revitalisation Rurale
Les emplois actuels sont au nombre de 2 permanents (ETP) et 0,5 saisonnier. Le projet permettra de les maintenir et de créer 1 emploi permanent supplémentaire. L’étude architecturale est réalisée en 2009, les tes travaux auront lieu en 2010..
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IV. Grille de lecture des projets présentés au Contrat de Pays 2009-2011
Evolution démographique Capacité d’accueil Partenariat / mise en réseau / Evolution de l’emploi de la communauté de ZRR Coût totale innovation communes 3/6 ans : passer de 16 Regroupement avec le centre de Saint- à 32 4 ETP permanents + Antoine de Breuilh 1,5 ETP saisonnier progressions du territoire
CLSH de Bonneville 6/17 ans : de 40 à 48 + 10,15 % Ce sont les 3 plus fortes Accueil d’adolescents Non 582 129 € Création : 1 ETP Gestion associative Bâtiment HQE permanent (10 ans d’expérience) Contrat CAF Bâtiment HQE 3-6 ans : 48 3,5 ETP permanents Contrat CAF + 0,5 saisonnier CLSH de Sigoulès 6-12 ans : 48 + 9,41 % Forte capacité Non 668 036 € Création : 1 perm. + Expérience de 20 ans Adolescents pour activités extérieures 0,5 ETP saisonnier Convention avec communes voisines Mutualisation avec Ste-Alvère 3/6 ans : 16 2 ETP permanents (périscolaire et adolescents) 6/12 ans : 24 + 0,5 saisonnier CLSH de Trémolat + 11,03 % Convention avec CdC de Cadouin Oui 300 000 € Equipe en place Bâtiments modulaires aux normes HQE depuis 2006 (CdC) Création 1 ETP perm. Contrat CAF
Les trois projets présentés par le Pays du Grand Bergeracois sont ceux qui répondent aux critères de priorité énoncés : - ils s’appuient sur une expérience solide et contribuent au développement de l’emploi ; - les trois secteurs visés sont ceux qui connaissent la plus importante croissance démographique du Bergeracois ; - A Bonneville et Trémolat, une mutualisation avec les centres voisins est réalisée. A Sigoulès, la capacité d’accueil est déjà très importante ; - deux projets sont opérationnels immédiatement, le troisième le sera pour 2010.
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Orientation 3 : Diversifier les services aux personnes âgées / dépendantes
V. Etat des lieux des services
1 Les Services de Soins Infirmiers à Domicile - SSIAD
Le Service de Soins Infirmier à Domicile assure sur prescription médicale aux personnes âgées, malades ou dépendantes, les soins infirmiers et l'hygiène générale. Leur vocation est d'éviter l'hospitalisation des personnes âgées, faciliter le retour au domicile, à la suite d'une hospitalisation, prévenir ou retarder un placement en institution. Ces services peuvent être privés ou rattachés à une maison de retraite.
En Bergeracois, ces structures sont au nombre de 5 : Le Buisson (centre de santé), Bergerac II, Lalinde (intervenant aussi sur le canton de Beaumont), Sainte-Alvère, Eymet
2 L’aide à domicile
Depuis 2002, et la mise en place de l’APA 1, on observe une explosion de la demande de services d’aide à domicile. Cette demande a fortement modifié l’exercice de cette profession, en augmentant l’exigence de professionnalisation des personnels et d’efficacité des structures.
Ces structures sont de nature très diverses : 12 CCAS / CIAS 2 et 5 associations
La demande de services ne porte plus seulement sur les soins et la dépendance. On observe en effet, de manière profonde, l’émergence d’une demande de services à domicile, allant de l’entretien paysager au ménage en passant par du bricolage. Poussée par la mise en place du CESU (Chèque Emploi-Services Universel), cette demande offre une large perspective de développement d’emplois, si elle s’appuie sur une offre organisée et garantissant les salariés de la précarité.
3 L’accueil familial
L’accueil familial représente un intermédiaire entre le maintien à domicile et le placement en maison de retraite. Source de lien social et d’emploi, cette activité fait l’objet d’une réflexion du Conseil de Développement du Pays du Grand Bergeracois.
Le groupe de travail « accueil familial » a pour but de répondre à l’enjeu spécifique de cette profession que représente l’isolement : échange sur les pratiques, conseil dans leurs missions, en particulier lorsque survient des situations de placement d’urgence de personnes dépendantes, etc.
L’objectif est d’augmenter le nombre de places sur le Bergeracois, actuellement au nombre de 195, ne répondant pas du tout au potentiel de demande.
1 Allocation Personnalisée d’Autonomie 2 Centre Communal d’Action Sociale / Centre Intercommunal d’Action Sociale Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 40 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
4 Les maisons de retraite
Le Bergeracois compte 17 établissements, pour une capacité totale de 1 309 pensionnaires. Le niveau d’équipement pour 1000 habitants de 75 ans et + est de 114, contre 132 au niveau départemental. Deux projets sont à l’œuvre par des promoteurs privés : 65 places à Lolme, 76 places à Issigeac. Dans le cadre de la restructuration de l'hôpital de Bergerac, un projet de construction neuve portant la capacité à 115 places a été validé récemment contre 65 installés à ce jour, sur la capacité totale de 147 places.
5 Accessibilité des lieux publics aux personnes handicapées
La loi du 11 février 2005, pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », prévoit l’adaptation des bâtiments aux différents types de handicap. De nombreux efforts ont été faits au moment de la réhabilitation de bâtiments mais beaucoup de lieux restent inadaptés à certaines formes de handicaps, par exemple visuel.
6 Soins spécialisés – prise en charge du handicap mental Hors centres hospitaliers Fondation John Bost (La Force)
Etablissement Privé participant au Service Public Hospitalier 1 134 salariés : premier employeur du Bergeracois, tous secteurs confondus Maison de Santé pour Maladies Mentales 718 lits Maison de retraite 64 lits Maison d’Accueil Spécialisée 140 lits Unité de Soins de Longue Durée 20 lits Foyer à Double Tarification 28 lits
Les Papillons Blancs
Accueil de personnes handicapées mentales- 376 salariés Places : Institut médico-éducatif : 86 Institut médico-pédagogique : 30 Placement : 30 Service Educ. Spé et Soins A Domicile 35 Entreprise Spécialisée d’Aide par le Travail : 250 Accueil de jour : 16 Entreprise Adaptée : 10 Foyer d’Hébergement pour Travailleurs Handicapés : 93 Service d’Accompagnement à la Vie Sociale : 35 Foyer Occupationnel : 35 Foyer d’Accueil Médicalisé : 54
Ces structures figurent parmi les principaux employeurs du Bergeracois. Il s’agit donc d’activités essentielles pour l’équilibre économique du Bergeracois.
Enjeux : - Accès de tous aux soins et aux services au plus près du domicile - Diversifier l’offre de services aux personnes, afin de répondre aux besoins en forte évolution et permettant de développer un secteur économique fort. - Poursuivre la professionnalisation du secteur - Continuer la mutualisation des moyens et des structures et multiplier les partenariats entre les structures publiques et les structures privées.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 41 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
VI. Projets prioritaires 2009-2011
1. Construction d’un foyer d’accueil expérimental pour personnes handicapées vieillissantes (MO : Communauté de communes du Monpaziérois)
Gestion : association Les Papillons Blancs
9 ans en 1930, 40 ans en 1979, 60 ans en 2002, l’évolution de l’espérance de vie moyenne d’une personne trisomique ou handicapée mentale montre qu’elle se rapproche de celle des personnes dites « valides ». Face à cette évolution, les professionnels et les parents de l’association « Les Papillons Blancs » réclament la mise en place de réponses appropriées, quel que soit leur mode d’hébergement actuel. Une personne reconnue handicapée perd son « statut » à l’âge de 60 ans. Les parents étant alors particulièrement âgés, ne peuvent plus la prendre en charge. Elle intègre un établissement de type EHPAD, pas adapté à son handicap.
Le Foyer d’hébergement expérimental de Monpazier accueillera donc des personnes handicapées mentales, de tout le département de la Dordogne. Il comportera 45 chambres individuelles : - 20 chambres dans le bâtiment actuel de la MRC Sainte Marthe, à rénover et adapter ; - 25 chambres dans un nouveau bâtiment à construire. Repas préparés par le foyer ou l’EHPAD de Capdrot. Le projet bénéficiera de la démarche d’évaluation menée au niveau des Papillons Blancs par un « comité de pilotage qualité »
Ce type de structure sera unique en Dordogne.
Emplois : Service médical et paramédical : 3,5 ETP Aide soignants : 6 temps pleins + 2 ETP de surveillants de nuit Aides médico-psychologiques : 10 temps pleins Total : 28,5 ETP
2. Amélioration du service de portage de repas à domicile (MO : Communauté de communes du Pays Beaumontois
Le projet consiste à aménager un véhicule de manière à organiser ce service, géré par le CIAS de Beaumont, compétent sur les 13 communes de la Communauté de communes. Il contribue à favoriser le maintien des personnes dans leur lieu d’habitation.
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 42 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
Orientation 4 : Améliorer l’accès et la qualité des services publics
VII. Etat des lieux et enjeux
Le maintien et le développement de services publics physiques au plus près des usagers sont indispensables dans un objectif d’égalité d’accès aux droits.
Le territoire est doté de manière inégale de ces services (cartes 11)
Carte 11 – Les équipements et les services sur le Pays du Grand Bergeracois
Si la vallée de la Dordogne et les chefs-lieux de canton possèdent l’essentiel des services publics de base, beaucoup de communes des coteaux Nord et Sud manquent de toute présence de services.
Cela n’empêche pas certaines de ces communes de gagner un grand nombre d’habitants. Mais cette fonction de commune de résidence ne suffit pas à créer le lien nécessaire à la cohésion de la population.
Le déploiement de services publics par leur partage est une réussite sur le plan scolaire, à travers les Regroupements Pédagogiques Intercommunaux. Face aux risques de réduction des services, des solutions seront à chercher dans leur mutualisation à travers des partenariats public-public et public-privé.
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Enjeux
Dans sa stratégie de territoire, le pays du Grand Bergeracois définit le maintien des services publics au plus près des habitants, comme un enjeu majeur pour : - maintenir des liens sociaux et de citoyenneté ; - renforcer l’attractivité du territoire afin de maintenir et attirer des habitants. D’un point de vue géographique, le diagnostic soulignait également le rôle structurant joué par les chefs-lieux de canton, en particulier sur les secteurs de coteaux.
Renforcer la présence des services publics par la mutualisation En zone rurale, le maintien des services de proximité est une priorité et constitue l'un des piliers de la cohésion sociale d’un territoire. La mutualisation notamment par la création de maisons de services publics peut être une réponse à ce problème. Les solutions doivent au préalable répondre à une politique d’organisation générale des services publics à l’échelle du Pays qui permettra d’assurer un maillage équilibré du maintien des services dans nos campagnes
Utiliser les outils numériques pour renforcer la présence des services au plus près des usagers Aux conditions suivantes - Développer les usages et l’accès de tous à ces outils, après les infrastructures. - Intégrer les TIC dans toute stratégie de valorisation et de développement du territoire. - Développer des services à destination des collectivités locales
VIII. Projets prioritaires 2009 -2011
1. Aménagement d’une Maison des Services Publics à Beaumont du Périgord (MO : Communauté de communes du Pays Beaumontois)
La Communauté de Communes souhaite réaliser une Maison des Services Publics. Ce projet s’insère dans une stratégie qui vise à reconnaître aux services aux publics un rôle moteur dans le développement des communes rurales. Ce bâtiment regrouperait la mairie de Beaumont, la communauté de communes du Pays Beaumontois et le CIAS. Mais c’est aussi le moyen de développer de nouveaux services à la population : - un point emploi va être aménagé avec les partenaires, EEE Lalinde, visio guichet du Pôlemploi, Mission Locale - permanence du Trésor Public - association d’animation pour enfants - point d’accès à Internet - locaux de permanence: chambres consulaires, Pact Arim, CPAM, associations de soutien
Les financements dans le cadre du contrat de Pays ne peuvent porter que sur les parties du bâtiment qui permettent la création de nouveaux services, et non sur les bâtiments de la mairie et de la communauté de communes.
2. Pôle de Ressources Numériques 2008-2010 (MO : Pays du Grand Bergeracois)
Le « Pôle de Ressources Numériques », a pour mission de promouvoir les usages citoyens d’Internet, c’est-à-dire le développement de l’utilisation d’Internet et des Technologies de l’Information, dans les relations entre usagers et administrations.
A cet effet, l’équipe du Pays conduit cette mission et la décline en plusieurs actions :
Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 44 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
- l’animation du réseau des 20 Points d’Accès Publics à Internet (PAPI) du territoire (échange de pratiques, valorisation des services Internet, développement des usages, etc.). - la mise à disposition d’outils (vidéo-projecteur) aux collectivités et acteurs socioprofessionnels adhérents. - la promotion d’outils TIC (Relais de services publics, extranet, e-santé, Point Visio Public, ACTES…) ; - une aide à la mise en place de procédures administratives dématérialisées dns le domaine de la vie quotidienne : ex. demandes d’actes de naissance, etc. - l’organisation de formations TIC à destination des élus et de leurs personnels ; - la création de pages Internet pour l’ensemble des communes et communautés de communes ; - l’aide à la constitution d’un Système d’Information Géographique (SIG) sur le territoire ; - l’apport d’un appui technique et méthodologique auprès des collectivités locales ; - création et développement du site Internet institutionnel.
3. Création de relais de services publics (MO : communautés de communes à déterminer)
La circulaire du 2 août 2006 invite les préfets de département à labelliser, sous le nom de Relais Services Publics (RSP), des structures d’accueil polyvalent du public. Sans forme juridique imposée, les RSP peuvent être portés par une mairie, une structure intercommunale, un service de l’État ou même une association. Les RSP doivent permettre au public d’obtenir des informations et d’effectuer des démarches administratives relevant de plusieurs administrations ou organismes publics, principalement en matière d’emploi et de prestations sociales. Une charte nationale de qualité garantit le niveau de prestation de services réalisée.
Le pays du Grand Bergeracois souhaite promouvoir l’émergence de Relais de Services Publics sur son territoire car ils répondent aux enjeux de renforcement des services publics par leur mutualisation et l’accompagnement humain, en utilisant au mieux les outils numériques.
Cette promotion se fait dans le cadre du PRN. Des cofinancements Leader sont également possibles.
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Orientation 5 : Lutter pour le développement de l’offre de soins en milieu rural
La question du maintien et de l’accueil des professionnels de santé sur les territoires ruraux constitue un enjeu de taille. Elle nécessite une prise de conscience locale et l’organisation d’une stratégie d’accueil.
A cet effet, la CPAM a réalisé un état des lieux en matière d’offres et d’accès aux soins, sur le département. Basé sur le croisement de 139 indicateurs, cet état des lieux a abouti à une typologie des cantons, en fonction de leur niveau de fragilité, établie par le Pays du Grand Bergeracois. Les indicateurs concernent l’offre actuelle du canton mais aussi les risques encourus à 10 ans, les distances aux soins, notamment spécialisés, leur structure, etc.
Par ailleurs, la MSA a réalisé pour la préfecture de la Dordogne, une étude relative à l’opportunité des Maisons de Santé pluridisciplinaires sur le département. Elle fait des propositions sur l’implantation de MSP, en fonction du potentiel de professionnels de santé visés, et les caractérise en fonction de la fragilité des secteurs géographiques définis.
I. Etat des lieux et enjeux
Carte 12 – Fragilité des cantons du Bergeracois en offre de soins
La carte 12 est issue des données de la CPAM. Les cantons sont classés en trois catégories, selon leur « indice de fragilité », issu du croisement des 139 indicateurs : - + de 175 : cantons très précaires - de 117 à 175 ; cantons fragiles - < de 117 : cantons préservés ou à surveiller Pays du Grand Bergeracois – contrat de Pays 2009-2011 – 46 Axe 3 Anticiper et satisfaire les nouveaux besoins de la population
Six cantons entrent dans la première catégorie, trois dans la 2 e et cinq dans la 3 e. Les cantons très précaires cumulent : - une population âgée, donc une forte demande de soins ; - une faible densité de professionnels, souvent âgés
La notion de canton « à surveiller » prend en compte le risque de départs subits des professionnels. En effet, de plus en plus de professionnels de santé changent de lieu d’exercice en cours de carrière. Le territoire n’est donc pas garanti de leur présence jusqu’au départ à la retraite. C’est notamment le cas du canton de Lalinde.
La réforme de la permanence des soins, est un autre élément contexte à prendre en compte. Elle va aboutir à la diminution du nombre de secteurs de garde, donc à l’agrandissement de leur périmètre, particulièrement en zones rurales. Cette évolution va demander une nouvelle organisation : maisons de garde, rapprochement des différents intervenants, etc.
Enfin, les acteurs s’accordent sur le fait que, désormais, de nombreux critères doivent être pris en compte pour accueillir les professionnels de santé, au-delà de l’existence d’une patientèle : - la qualité des conditions de travail - les services existants à proximité - l’emploi pour le conjoint Cela nécessite la mise en réseau des acteurs : santé, emploi, logement, collectivités locales.
Enjeux :
- Tendre vers une équité territoriale dans l’accès aux soins ; - Mettre en place une véritable stratégie d’accueil de professionnels de santé, s’appuyant sur la mise en réseau des acteurs institutionnels, les collectivités et les professionnels.
Il est indispensable de souligner que les projets de MSP, s’ils facilitent l’exercice des professionnels, ne sont pas une réponse en soi à l’enjeu de la démographie médicale. Aussi, le Pays fera la promotion de projets destinés à attirer et maintenir les professionnels de santé, tels que : - la coordination d’une cellule d’accueil départementale, mettant en réseau les interlocuteurs des professionnels dans leurs démarches d’installation, et permettant de répondre à des préoccupations, telles que : la recherche d’emploi du conjoint, la promotion des services aux publics et des activités culturelles et de loisirs du territoire, etc. - le développement d’outils numériques tels que la télémédecine (chariots intelligents pour consultations à distance de spécialistes), etc.
Une réflexion pourra aussi être dans le domaine du déplacement des patients. Il pourra s’agir, par exemple, de coordonner les rendez-vous des personnes à mobilité réduite vers leurs différents praticiens (médecins, kinés, infirmières …) et de développer les transports adaptés. Pour cette politique globale, le pays s’appuiera en particulier sur son programme Leader.
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Projets déposés et critères de priorité
Six projets de maison de Santé pluridisciplinaire ont été identifiés par le Pays du Grand Bergeracois. Conformément aux demandes des partenaires, le conseil d’Administration a retenu un projet prioritaire pour 2009-2011, selon les critères ci-dessous.
Carte 13 – Implantation de Maisons de Santé Pluridisciplinaire (étude MAS – Préfecture 2008)
L’étude réalisée par la MSA pour la Préfecture a défini les secteurs sur lesquels il était opportun de créer une Maison de Santé pluridisciplinaire, à partir d’un cahier des charges, et les a caractérisées en fonction de leur fragilité.
Les critères retenus sont : - en priorité, privilégier les pôles de « bassins de vie » - tenir compte de l’existant : cabinets, médecins déjà installés, etc. - possibilité d’accueillir au sein d’une MSP : environ 10-15 professionnels, dont au moins 3 médecins généralistes, au moins 2 infirmières libérales et d’autres activités libérales (chirurgiens-dentistes, masseurs-kinésithérapeutes, podologue …) - critères relatifs aux bâtiments : doit être évolutif, apte à recevoir les remplaçants, un studio de garde, un point contact avec les services infirmiers et d’action sociale …
Le Pays du Grand Bergeracois reprend ces critères, pour ce qui est des projets de Maisons de Santé, en insistant sur : - la réponse à une fragilité de l'offre de soins, - l’engagement des professionnels à intégrer la MSP - la proposition de nouveaux services, permettant de faciliter la permanence des soins, l’échange entre professionnels, le rapprochement avec les services d’action sociale, etc.
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II. Projet prioritaire
Maison de Santé Pluridisciplinaire de Lalinde, aux côtés d’un Pôle de Services à la Personne (MO : Syndicat Mixte d’Action Sociale de Lalinde)
Le projet du SMAS de Lalinde, couvrant 16 communes, est de créer un bâtiment abritant 2 entités distinctes : - un Pôle de Services à la personne : o CIAS, o SIAD, o centre médico-social, o Relais d’Assistantes Maternelles, o locaux de permanence : MSA, Comité Départemental d’Education pour la Santé, CRAMA, FNAT, accueillants familiaux, Infodroit, CIDFF, etc. - une Maison de Santé Pluridisciplinaire, accueillant : o 5 médecins regroupés en 3 cabinets o 2 infirmières et une psychologue o 1 kinésithérapeute o 1 pédicure o 1 studio de garde
Le projet répond aux critères de priorité définis plus haut :
- Lalinde constitue le pôle d’un bassin de vie important, au centre d’un secteur de garde ; - le projet s’appuie sur l’adhésion des professionnels en nombre, associés à la réflexion dès 2007 ; - le canton a subi une brutale déstabilisation de l’offre de soins en 2007, avec le départ anticipé de 3 médecins généralistes sur 9 (et des répercussions sur l’exercice des médecins des cantons voisins) ; si la situation s‘est partiellement rétablie depuis, ces départs ont marqué la nécessité de consolider l’offre de soins et créer les conditions d’une plus grande coordination ; - le bâtiment est prévu pour recevoir un studio de garde et permettre une transversalité entre les différents intervenant du domaine sanitaire et social.
Les travaux auront lieu en 2009-2010.
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Orientation 6 : Faire de l’habitat un levier de développement durable et d’attractivité
L’habitat, facteur-clé d’installation de populations, représente un levier de développement pour nos territoires ruraux et une source de développement du tissu économique.
I. Etat des lieux
Evolution quantitative
Le nombre de ménages est en augmentation de 8,88 % entre 1999 et 2006, soit quasiment le double de l’évolution de la population. Le nombre moyen de personnes par ménage a diminué, passant de 2,36 personnes en 1999, à 2,26 en 2006. Les ménages une personne ont fortement progressé, de 14,6%. Cette évolution n’est pas sans conséquence pour le territoire, notamment en matière de besoins de production de nouveaux logements et donc, de pression sur le foncier.
Les résidences secondaires (et les logements occasionnels) augmentent de 17%, soit plus de 15% de l’ensemble des logements, chiffre cependant à relativiser, plusieurs types d’hébergements touristiques entrant dans cette catégorie.
En données absolues, la construction neuve de 2001 à 2005 (carte 7) profite aux communes déjà les plus peuplées de la vallée de la Dordogne, de l’Ouest et aux Chefs-lieux de canton. En données relatives, elle se répartit de la même manière que l’évolution de la population.
La vacance de logements reste stable, environ 7 %.
Carte 7 – Constructions neuves de 2001 à 2005
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Type d’habitat et mixité sociale
L’habitat individuel domine très largement (94 % des logements hors Bergerac). La part des propriétaires est prépondérante en dehors de Bergerac (75 %) mais reste tout de même importante dans le ville-centre (64,8 %).
La taille des logements a augmenté, le nombre de pièces par résidence principale passant de 4,50 pièces en 1999 à 4,68 en 2004.
Les logements sociaux appartenant aux organismes HLM sont surtout présents sur les communes de l’unité urbaine, principalement Bergerac. Ils représentaient 7,4 % de l’ensemble des logements en 2003.
Les logements sociaux conventionnés, privés et publics, se répartissent de manière plus diffuse, un quart seulement se concentrant sur l’agglomération. Mais leur nombre est faible, 212 en 2003, soit environ 0,5 % des résidences principales.
L’ensemble de ces évolutions entraîne une forte consommation d’espace autour des logements, une amplification des impacts écologiques (dépenses énergétiques des logements, déplacements domicile-travail, augmentation de l’empreinte écologique,…), des conflits d’usages etc. Il pose aussi l’enjeu de la mixité sociale à concevoir à l’échelle du territoire entier, communes urbaines comme communes rurales.
Impact sur les déplacements domicile-travail et domicile-services
Bien plus qu’une relation, c’est une véritable dynamique qui se noue entre les territoires urbains et ruraux. Néanmoins, conséquence directe du phénomène de périurbanisation et de notre attractivité « interne », les déplacements domicile-travail ont tendance à s’accroître et, réalisés essentiellement en voiture, contribuent à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
Une étude nationale de l’INSEE (mars 2007), apprend que 73 % des salariés en 2004 changent quotidiennement de commune pour se rendre à leur lieu de travail. Ce taux varie de 60 à 90 % selon que l’on habite dans un pôle d’emploi (ex. Bergerac, Lalinde) ou en périphérie de ces pôles d’emploi. En effet, les communes périurbaines rassemblent 12% des emplois salariés mais 22% des résidents. La moyenne des déplacements domicile-travail était de 26 km en 2004 (la médiane, de 8 km).
L’application de ces statistiques au Bergeracois montre que la moyenne des déplacements vers les pôles urbains, soit 26 km, concerne la quasi intégralité du territoire.
Enjeux relatifs à l’habitat : L’Habitat, enjeu central du développement durable : levier d’attractivité, maîtrise de l’énergie, mixité et équité sociale équilibre territorial
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II. Projet envisagé dans le contrat de Pays : Programme d’intérêt général
Un PIG à trois objectifs
Le programme d’intérêt général Promouvoir l’utilisation des énergies est un programme d’action renouvelables, les visant à améliorer des économies d’énergies ensemble d’immeubles ou de et de ressources logement, qui fait l’objet de la signature d’une convention Un PIG au entre le maître d’ouvrage, le Promouvoir un Préfet de Département et le service des habitat accessible président du Conseil Général à objectifs du notamment aux partir de 2006 (qui reçoit jeunes par le délégation de compétence en territoire développement du matière d’habitat). locatif
Le PIG s’adresse aux Favoriser l’amélioration propriétaires privés, occupants de l’habitat et l’accès ou bailleurs. Il permet une au logement pour les Assistance aux Maîtrises personnes à faibles d’Ouvrage gratuite. ressources
Etapes du projet : - détermination des maîtrises d’ouvrage : les communautés de communes ou syndicats ne sont pas tous compétents. Dans le cadre d’une mise en œuvre coordonnée, ce point est crucial puisqu’il guidera le système de conventionnement. - définition des priorités stratégiques – quels types de logement ? quels publics ? quelles aides ? – tenant compte des priorités de l’ANAH, du Conseil Général, délégataire, du Conseil Régional, du Plan de Relance. Un premier travail a permis de relever trois objectifs : Promouvoir les économies d’énergie et de ressources, et l’utilisation des énergies renouvelables Promouvoir un habitat locatif accessible notamment aux jeunes Favoriser l’amélioration de l’habitat et l’accès au logement pour les personnes à faibles ressources
Le calendrier de mise en œuvre sera fonction des options retenues par les collectivités : coordination par le Pays ou pas.
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Axe 4 Mettre en œuvre le programme Leader
Le Pays du Grand Bergeracois a souhaité la plus grande complémentarité entre la misse en œuvre de Leader et celle du contrat de Pays. Ces deux programmes poursuivent la même stratégie de territoire. Le cofinancement Leader / Conseil Régional aura un effet levier décisif pour la réalisation d’un certain nombre d’opérations. Pour les autres, Leader soutiendra les actions innovantes, plutôt sous forme immatérielle ou de petits investissements, réalisées en amont ou en accompagnement des opérations structurantes d’investissements soutenues par la Région.
Par exemple : Le volet du contrat de Pays consacré à l’immobiliser d’entreprises ou l’OCM sera mené de front avec les actions immatérielles et d’ingénierie déployées dans le cadre de Leader pour favoriser la création d’entreprises et d’emplois : création et animation de réseaux d’entreprises, accompagnement de projets collectifs de développement, promotion, études prospectives, etc. Sur le volet « services », Leader accompagnera l’émergence de nouveaux services, pouvant se déployer dans les équipements soutenus par la Région : outils numériques dans les services à la personne, animation de nouveaux services au publics, mutualisation de l’animation socioculturelle et sportive, etc.
La mise en œuvre de Leader favorisera également le partage et l’enrichissement de nos projets de développements, à travers des actions de coopération, en Aquitaine et en Europe.
Les fiches-actions de notre programme.
Fiche – action 1 : ....Communiquer pour connaître les ressources et créer du lien entre les habitants Fiche – action 2 : ...... Gérer les ressources et les paysages pour un Pays attractif Fiche – action 3 : ...... Création, mise en réseau et transmission d’entreprises Fiche – action 4 : ...... Le travail, source d’intégration sociale Fiche – action 5 : ...... Créer du lien social par la culture, le sport et les loisirs Fiche – action 6 : ...... Améliorer l’accès et la qualité des services à la population Fiche – action 7 : ...... Affirmer notre identité « Bergeracois, territoire d’accueil » Fiche – action 8 : ...... Coopération Fiche – action 9 : ...... Animation, gestion, suivi-évaluation et communication
La participation du Conseil Régional figurant au contrat de Pays correspond au montant prévisionnel de sa contrepartie aux projets Leader, sur 2009-2011.
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Axe 5 Animer le territoire du Pays du Grand Bergeracois
Afin que le Pays assure pleinement sa fonction d’entité coordinatrice et fédératrice, dans les missions qui lui seront confiées, il s’agit : - de favoriser l’émergence et la réalisation des projets inscrits au présent contrat de pays ; - d’animer et gérer le programme Leader, par un appui de proximité aux porteurs de projets ; - animer le Conseil de Développement dans ses missions d’appui à la réflexion sur les enjeux de développement local - de favoriser la mise en place d’outils en faveur du développement durable du territoire : Schéma de Cohérence Territoriale et Agenda 21.
Par ailleurs, le Pays du Grand Bergeracois, anime et développe le site Internet www.pays- de-bergerac.com , outil fédérateur au service de la promotion de son territoire et l’offre de services numériques au public et aux collectivités.
Cela consiste à soutenir une équipe d’animation pluridisciplinaire, assurant les missions confiées au Pays par les communes et communautés de communes.
Composition de l’équipe technique – fin 2009
- Directeur : animation générale et coordination Pays + Leader + site Internet ; - Chargé de projets : conseil de développement (3/4 temps), animation Leader ; - Chargé de projets : animation OCM (1/2 temps), animation Leader ; - Chargé de projets (mise à disposition) : tourisme et rivière ; - Animatrice Internet : animation Pôle de Ressources Numériques (1/2 temps) + site ; - Technicien Internet : intervention Pôle de Ressources Numériques (1/2 temps) + site ; - Assistante de direction et gestionnaire Leader ; - Assistante Pays et site Internet. Par ailleurs, l’animation économique, à travers la Charte Forestière de Territoire, est déléguée à la Communauté de Communes de Cadouin, par convention avec les communautés du Pays Beaumontois et du Monpaziérois.
L’émergence de projets (Plan Climat Energie, Agenda 21, Schéma de Cohérence Territoriale) en cours de contrat complètera cette action.
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