vallée de l’ n°3 Tél :[email protected] Délégation Vallée del’Arve : Atelier Equithés,65 routedesS’nailles,74310LesHouches. Mail :@mountainwilderness.org –site:www.france.mountainwilderness.org 5 placeBirHakeim,38000Grenoble. Tél :04.76.01.89.08 Mountain Wilderness France, MaisondelaNatureetl’Environnement del’Isère, Membre del’associationcitoyenne dePassy Conseiller municipaldePassy Miche Duby Voilà unbeaudéfiquechacun d’entrenouspourrait relever danslacommuneoùilvit. nature, dedégradations dumilieuquifragilise lesplusdémunis,dedéveloppement durable, dejusticesociale? présents auseindesconseilsmunicipauxafindefaireentendrenosconvictions enmatièredeprotectionla Mais aufait,àl’approche desprochaines échéances électorales (mars2008),neserait-il pastempsd’être rent, alimentéesparlesdifficultésrencontréesétablissementssanitairesduPlateaud’Assy. combien detemps?Lesillusionséconomiquessurlarichesse apportéepardenouveaux équipementsperdu- pes demilitantsconstitués,personnalités,ledésertPlatésurlacommunePassy aétépréservé.Pour tion maisaussidepropositions,peuvent s’organiser, êtreentendus.Grâceàl’actionconjuguéed’élus,degrou- en associationsdoivent sefaireentendre;auseindecomitésréflexion,lescontre-pouvoirs, forces d’opposi- La mobilisationdoitêtregénérale, àtousleséchelons delasociété,dulocalauglobal.Lesindividus rassemblés Pouvons-nous séparerl’ordresocialdecequirelèverait del’écologie? Le vent depentenousrafraîchit etnousinspire. l’Homme, rongéeparlamaladie. Au-dessous denous,lalangueglaciaireduPréBarquijustifiaitsibiensonnomestgrisâtre,contaminéepar gées, desalpagesfleuris,chemins arides,desarêtessuspenduesafindepréserver cepatrimoinenaturel. du nécessaireengagementdesmontagnardsquenoussommesauprèsdetousceuxquivivent despentesennei- Nos pasdansleslacetssouslepetitcolFerret sesuspendentlorsqu’ilestquestiondedémocratie participative, sont évoqués toutaulongduchemin. deux agneauxorphelins,menacéspardegrands corbeaux,etlasatisfactiondel’éleveur àquiilsontétérendus biodiversité, la cohabitationentrelesdifférentsutilisateursdelamontagne,lesauvetage parl’undenous nication tapageuse,nosinquiétudesfaceàl’équilibrefragile denotreenvironnement etl’appauvrissementdela Les convictions mitigéesdeséluslocauxenmatièredeprotectionlamontagnemalgré,parfois,unecommu- ses compagnonsdecordée. ment l’avoir évoqué, d’atteindre lesommetensemble,enprenantnotretemps,chacun marchant aurythmede pentes quelesfondateursdeMountain Wilderness, ilyaquatorzeans.Nousavions tousl’intention,sansnulle- D’exploit sportif,iln’enfutpasquestion.Sécurisésparnotreguideetami, Toni, nousavons parcouru lesmêmes son versant italienétaitdotéedelaparolehumaine. C’est peut-êtrelaquestionqu’auraient puseposerlesmarmottesetaccenteursindiscretssilafaunefamilièrede une montagneauxesprits? Le MontDolentqui,à3823mètres,marquelafrontièreentreSuisse,l’ItalieetFrance a-t–ilvocation d’être ou l’université d’étédeMountain Wilderness Un belanniversaire surlespentesduDolent traverse, qu’en cet instant fragile, vous (vous ?oubienl’opacité deschoses, Le Grand Dehors?D’abordlasensation aiguë, bouleversante, delaprésence du mondeautour desoi,cette ivresse légère, quand vous sentezqu’il vous la grisaille quotidienne, lepoids ?)nefaites del’ici-bas plus obstacle. Bulletin local Bulletin mountain wilderness édito Michel Le Bris france arve n°3

Téléphérique de la Vallée Blanche Le combat continue !

Toni Clarasso

Le projet d’aménagement de la par Funivie Monte Bianco suscite incompréhension, colère et émotion. En attendant de prendre connaissance du dossier dans ses moindres détails, nous vous livrons une première prise de position émanant de Toni Clarasso, guide de haute-montagne.

Au cœur du massif du , au-dessus de l’une des plus belles vallées glaciaires, Là où on ne devrait regarder que des cimes enneigées, Elles sont là, présentes, me rappelant que l’homme (moderne) est tout puissant. Elles traversent la Vallée Blanche comme moi. Elles suivent leur câble comme je suis la trace. Elles me dépassent puis s’arrêtent à mon niveau. Elles m’observent, peut-être. Elles m’obsèdent. Pourquoi sont-elles là ? Je ne sais pas qui a eu cette idée. Je ne veux pas le savoir. Je subis leur présence contre nature. J’essaie de les oublier. Je me concentre sur mes pas. Elles s’éloignent, passent le rognon puis disparaissent à l’horizon. Elles ne m’ont peut-être pas vu ? Je me dis qu’elles aussi vont m’oublier…

Je ne suis pas contre les remontées mécaniques et bien souvent je les utilise pour abréger les longues marches d’approche. Les installations en périphérie des massifs sont source de travail. Le ski alpin et l’alpinisme bénéficient de ce moyen de transport. Mais l’intérieur du massif doit rester vierge de toute installation mécanique, Pour préserver une nature intacte.

Quel est l’intérêt d’une telle installation ? Le randonneur qui traverse la Vallée Blanche, de l’ à la Pointe Helbronner, retourne à par ces installations. Une alternative consiste à passer le tunnel du Mont Blanc en transport en commun et partir d’Helbronner. Le téléphérique italien fonctionne toute l’année et donne accès directement au refuge Torino. Est-ce le côté financier ? Non, je ne crois pas l’homme capable de défigurer la montagne pour si peu. Je pense à une erreur d’appréciation. Nul n’est à l’abri d’une erreur. Mais les erreurs se réparent avec un peu de bon sens.

Ou alors, installons un télé au (deux heures gagnées pour le Mont Blanc). Un autre au refuge du Goûter ! Finies les réservations et fini le couloir de la mort ! Le Mont Blanc à la journée, le soir devant la télé…

Samedi 13 Octobre 2007, à partir de 9 h 30, salle Olca, : assemblée générale de proMONT-BLANC. L’occasion de débattre de l’équipement de la Pointe Helbronner.

2 octobre 2007 arve n°3

Urbanisme, architecture et aménagement en montagne

Christian Guerraz

C’est le thème du 9ème sommet du tourisme qui se tiendra à Chamonix les 12, 13 et 14 décembre 2007. Afin d’éclairer notre démarche et susciter le questionnement chez nos adhé- rents, Christian Guerraz nous a obligeamment communiqué le texte suivant, adapté à notre vallée. Christian Guerraz est ingénieur, architecte et urbaniste. Directeur de l’Institut de Recherche sur l’Energie, l’Environnement et la Construction (IREC), il est accrédité depuis 1992 auprès de la Commission du développement durable et de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques.

Ca bouge à la rentrée pour le patrimoine, l’archi- durable s’accompagne d’une prise de conscience tecture, le développement durable et les change- des institutions et de la population aux problèmes ments climatiques : journées européennes du liés à l’environnement, à l’énergie et aux change- patrimoine, inauguration de la Cité de l’architec- ments climatiques, entre autres. ture et du patrimoine à Paris et, bientôt, le Ainsi, sous la pression de la réglementation qui Grenelle de l’environnement. évolue rapidement, nous allons assister à l’adap- J’ai le plaisir ainsi de constater que mon action tation des bâtiments vulgaires existants qui seront pionnière en faveur du développement durable et soit démolis soit modernisés. des changements climatiques par ma participa- Quant aux constructions futures, elles seront obli- tion dès 1991 à la préparation de la Conférence gatoirement à haute qualité environnementale et de Rio n’a pas été inutile ; de même que mon respectueuses de la nature et du paysage ce qui attachement à la préservation du patrimoine par provoquera un changement naturel de l’urba- mon passage comme architecte aux Bâtiments de nisme et de leur architecture. France. Nous pouvons observer, par exemple, partout La Vallée de l’Arve pose le même problème que dans le monde maintenant, la naissance d’éco- l’ensemble des territoires des pays dits dévelop- quartiers, d’éco-villages, d’éco-constructions ou pés ou en voie de développement qui est celui de de tours qui préfigurent ce que sera l’architecture l’orientation et de la maîtrise de leur croissance. de demain. Aussi quelle contribution l’architecture peut-elle Pour les deux cas, des moyens importants devront apporter à la résolution de défis considérables et être mis en œuvre qui s’accompagneront d’une contradictoires tels l’urbanisation, le développe- progression de la qualité architecturale mais aussi ment durable ou la diversité à l’heure de la et surtout de la qualité de vie de la population. mondialisation ? Mais ces démarches de préservation et de qualité Premièrement, il est nécessaire de préserver le de vie ne pourront être opérationnelles rapide- patrimoine bâti en tant que témoin et repère du ment que s’il existe un véritable dialogue entre passé historique. La sauvegarde et la valorisation les institutions, le secteur privé et la société d’édifices aux caractéristiques architecturales civile. remarquables participent à la préservation du C’est pourquoi je pense que sur un territoire tel paysage et à l’aménagement du territoire : il en que la Vallée de l’Arve, une association aussi est ainsi de l’architecture de montagne, tradition- importante que Mountain Wilderness pourrait, en nelle ou touristique, du patrimoine castral, de se structurant localement, jouer ce rôle essentiel l’architecture sarde, thermale ou sanitaire de la de partenariat afin de promouvoir une architec- Vallée de l’Arve. ture de qualité, respectueuse du patrimoine et de Deuxièmement, la notion de développement l’environnement.

Le décret conférant à Mountain Wilderness le statut d’association reconnue d’utilité publique est paru au journal officiel (JO du 17 Septembre 2007).

octobre 2007 3 arve n°3

Développement territorial et démocratie participative

Michel Roux

En lien avec l’article de Christian Guerraz et comme consacrées au sillon de la Vallée de l’Arve et à l’ag- support à une réflexion en vue du prochain sommet glomération genevoise sont, à bien des égards, du tourisme à Chamonix, nous envisagions de repro- prémonitoires et permettent de mesurer combien les duire, ici, l’article de deux géographes, Luc retours en arrière et les relectures ont des vertus éclai- Gwiazdzinski et Xavier Schramm, publié par le jour- rantes. nal La Croix dans son édition du Jeudi 20 Septembre 2007, sous le titre « Panser et repenser les paysages ». Alors, si les choses sont sues mais non transposées Cette autorisation tardant à venir, nous proposons aux dans les faits, il est permis de s’interroger sur l’utilité personnes intéressées par le sujet de nous demander des travaux de recherches, de leurs publications, des une copie privée de cet article qui a le mérite de faire ouvrages de vulgarisation, des colloques, sommets et le tour de la question sans, pour autant, se perdre autres conférences… dans les détails et constitue une bonne base pour lancer une discussion autour du développement terri- C’est ici que je rejoins pleinement la fin de l’édito de torial. Michel Duby.

Retenons cet extrait : « Ne sacrifions pas nos paysa- Pourquoi seulement une cinquantaine de personnes ges sur l’autel de la rentabilité et du court terme qui ont-elles participé, en avril dernier, à Passy, à la ferait de la France un pays banalisé, sans âme ni iden- présentation du schéma de développement durable tité. Nous ne souhaitons pas vivre dans une gigantes- de l’Espace Mont Blanc, alors que celui-ci propose que banlieue monotone, égayée de loin en loin par une organisation et un développement futurs qui vont une oasis de qualité, réserve naturelle ou écomusée, engager durablement plusieurs dizaines de milliers de condamnés à reporter nos envies d’urbanité vers personnes résidant dans son périmètre ? d’improbables ailleurs. Il existe d’autres voies à explorer que les figures fatiguées de Disneyland, de Si la société civile ne s’engage pas dans une réelle Los Angeles ou du musée. Entre le musée et le bazar, démarche participative à travers les structures existan- entre le Panthéon et Décathlon, entre labellisation et tes et faites pour cela, alors elle n’aura jamais pour babélisation, d’autres approches sont possibles ». seul recours que les manifestations de colère dont elle est coutumière…après coup ! Il me revient, à la lecture de cet article, l’excellent ouvrage de deux autres éminents géographes : Pierre Si, en-dehors de l’expression du choix électoral pério- Préau et Bernard Barbier. Les Alpes, publié en 1974 dique, le citoyen prenait sa place dans le forum, alors, alors que le plan neige faisait pleinement sentir ses peut-être, ne serions nous pas condamnés à entendre effets, a ceci de remarquable qu’il identifie, nomme une phrase aussi affligeante que celle prononcée par et analyse nombre de maux qui sont advenus et un élu de la haute vallée au sujet de l’immobilier : « continuent d’advenir pour nos territoires. Les pages Nous n’avons pas vu venir la crise ! ».

à lire : Edouard Rod : Là-Haut. Collection l’Age d’Homme - Poche Suisse.

C’est un auteur bien oublié à la fin du 19ème siècle, dans la Notons que sous le personnage de qu’Edouard Rod dont nous vous vallée du Trient et, plus particulière- Firmin Volland, opposant aux zéla- proposons de découvrir —ou redé- ment, dans le village de Salvan. Sous teurs du progrès, se cache l’alpiniste couvrir— Là -Haut, seule de ses la plume agréable de l’auteur, nous Emile Javelle, lui-même auteur de œuvres à avoir un rapport direct avec voyons naître le très habituel conflit « Souvenirs d’un alpiniste » —classi- nos préoccupations et avec un terri- entre aménageurs et protecteurs de la que de la littérature de montagne— toire qui nous est proche. montagne, les doutes et les espoirs et découvreur de la voie normale du Sous une forme romancée et sous des d’une paysannerie lasse de travaux où nous empruntons, noms d’emprunt —tant pour les pénibles et peu gratifiants que fascine encore aujourd’hui, les vires qui personnages que pour les lieux— Là- la réussite d’une station comme portent son nom. Haut narre l’avènement du tourisme, Zermatt.

4 octobre 2007 arve n°3

Samedi 7 juillet 2007 : les Clubs alpins 74 et MW nettoient la

Michel Roux

Le travail inter-associatif se révèle pour qui la nature est un réservoir inépuisable offert à fructueux lors d’opérations de l’homme pour qu’il y puise librement. Ainsi peut-il quelque ampleur. Au cas présent, piller, détruire et massacrer à sa guise, sans jamais cette troisième campagne de douter de son droit. nettoyage initiée par le CAF Le travail est loin d’être terminé. Des quantités impor- portait, cette année, sur la partie tantes de matériaux demeurent prisonnières des haute du . En raison de glaces avec qui elles continueront leur lente l’éloignement du site et des descente, au rythme du glacier, vers la vallée. Nous contraintes horaires, il s’agissait ne serons pas là, l’an prochain, pour continuer la de mettre à disposition une tâche. En effet, la Compagnie du Mont Blanc, pour- équipe nombreuse et rapide pour tant grande bénéficiaire du site, nous a informé collecter un maximum de détri- quelle n’offrirait plus la gratuité du transport aux tus avant la rotation de l’hélicop- membres participants. Peut-être l’occasion de deman- tère prévue pour 14h. Ce der à la puissante CMB de procéder elle-même au pourquoi Mountain Wilderness, habituellement plus nettoyage des lieux dont elle tire son prestige et son portée vers le démontage d’installations obsolètes, a excellente santé financière ? décidé de se joindre à cette opération avec quatorze de ses membres venant compléter l’équipe CAF forte

de 21 participants. Objectif atteint avec une collecte * Spécialiste de la littérature nord- de 2,5 tonnes de matériaux divers, principalement américaine et, plus particulièrement, des câbles à l’origine incertaine (ancien équipement du courant littéraire connu sous le de la Pointe Helbronner, accident du 29 Août 1961 nom « d’école du Montana » qui lorsqu’un avion de l’armée sectionna le câble tracteur regroupe des auteurs tels Jim Harrison, de la télécabine ou celui du 9 juillet 1966 lors de la Thomas Mc Guane, Normam Mc rupture du pylône suspendu ?) et une assez phénomé- Lean… chantres des grands espaces de nale quantité de cannettes de boissons et de verre l’ouest américain et d’une authentique pilé. Le tout illustrant de façon parfaite ce que Jean- wilderness, dans la lignée des « grands Marc Gomis* appelle « la conscience cow-boy » anciens » tels H.D Thoreau, Mark Twain ou Jack London.

1er Août 2007 - Après la table ronde des associations à Argentière sous l’égide d’ Urbasite Mont-Blanc : pour tous ceux qui souhaitent étudier plus en détail l’évolution de la croissance urbaine à Chamonix pour la période 2005/2006 et en faire un bilan prospectif, nous tenons à votre disposition la lettre N°1 d’Urbasite, remarquable document d’analyse, et la note de synthèse de la table ronde sur les transports collectifs. En faire la demande auprès du bureau de MW ou vous rendre sur le site http://www.urbasite- montblanc.org (Vous pourrez, de plus, y découvrir les observations d’ Urbasite sur le Plan Local d’Urbanisme de Chamonix ).

octobre 2007 5 arve n°3

Quelques brèves ...

Journée de prospection du gypaète Samedi 10 Novembre : Asters —dans le cadre d’un programme international de recensement du gypaète sur l’ensemble de l’arc alpin— organise une journée de prospection au plan local. Pour vous inscrire et participer à cette action, contacter Etienne Marlé au 04.50.93.08.48.

Centre de la Nature Montagnarde, Sallanches Une animation de qualité, du 20 Octobre au 18 Novembre, autour du réchauffement climatique et de ses conséquences pour nos montagnes. Soirées de discussion, films, conférences. Château des Rubins : 04.50.58.32.13 ou nous demander le programme via [email protected].

Vautour fauve à Passy Le 14 juillet, un vautour fauve épuisé a été découvert sur la commune de Passy. Rapidement pris en charge par les pompiers et conduit au Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage de Mieussy, l’oiseau, totalement dénutri, y est décédé. Il apparte- nait probablement au groupe d’une trentaine de vautours observé au début de l’été dans le secteur du Bargy. Migration inha- bituelle puisque le vautour fauve était, jusqu’ici, absent de la Haute-Savoie.

9ème sommet du tourisme à Chamonix Du 12 au 14 décembre, au Majestic, « urbanisme, architecture, aménagement et stations de montagnes ».

Classement du Mont Blanc au patrimoine mondial de l’Unesco Déclaration de Jean-Louis Borloo au Figaro Magazine du 7 septembre 2007 : « j’ai convenu avec l’Italie et la Suisse de déposer un dossier commun concernant le statut du Mont Blanc. Nous souhaitons qu’il soit désormais classé au patrimoine mondial de l’Unesco. En prenant les problèmes un par un, je sais qu’on va y arriver ».

Date à retenir pour 2008 Les 20 ans de MW serons fêtés en France le Samedi 29 mars 2008, à Grenoble ou dans une agglomération alpine. Entre autre sont prévus une Table-ronde « la montagne en 2028 », et l’AG de MW France. Affaire à suivre…

On ne se refait pas ! « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Vous connaissez tous cette phrase tirée du célèbre Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa tant elle a été souvent citée. Mais comment ne pas en user à nouveau en l’appliquant au plan local d’urbanisme dévoilé par la commune de Megève ? Réduction des surfaces dédiées à l’agriculture et développe- ment de l’hôtellerie de luxe. La révolution verte annoncée par la voix de son directeur de l’office du tourisme a du mal à se mettre en place, au point que même le très consensuel Dauphiné Libéré s’en est ému. Fin du tourisme ostentatoire disait-on ? (Adrien Duvillard, directeur de Megève Tourisme dans L’écho des Pays du Mont Blanc - Eté 2006). En attendant, Megève prend part à l’organisation du premier rallye Megève - Monaco pour les aficionados de Ferrari.

Mont Dolent Nous ne reviendrons pas sur ces deux journées de commémoration de la fondation de Mountain Wilderness International en 1987 et de l’ascension internationale de 1993. L’évènement a reçu une bonne couverture médiatique. Le Dauphiné libéré, Le Messager, Montagnes Magazine… en ont largement fait état. Nous tenons simplement à remercier Toni Clarasso qui —en pleine saison de guide— a encadré bénévolement cette course de deux jours et à adresser un coup de chapeau mérité à Michel Fourcade qui, à 75 ans, partant de , a réussi avec brio le sommet. Deux beaux exemples d’engage- ment. Merci à eux !

Table ronde aux Contamines Montjoie, à Passy et à Argentière, soirée-débat aux Houches, nettoyage de la Mer de Glace, commémoration au , rencontres inter-associatives, dialogue avec vos élus… quels que soient l’enthousiasme et l’engagement qui président à l’animation de la délégation, nous sommes peu de chose sans votre participation : proposez des actions, faites nous part de vos remarques, informez nous en temps utile des atteintes environnementales que vous relevez, participez à la rédaction de ces pages qui sont les vôtres…

A bientôt avec le N° 4 !

6 octobre 2007