MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE EN VUE DE

L’OBTENTION DU DIPLÔME D’INGENIORAT

OPTION AGRO-MANAGEMENT

Etude de Faisabilité de la Production de

Semences Améliorées de Riz Cas des zones d’intervention des projets PAMDIV et

PAPDIV du district de

Soutenu le 26 Août 2009 Présentée par

Malala Benja Ar’Finy Zanadrahasy NAFTALY

Membres du Jury :

Président : Professeur Sylvain RAMANANARIVO

Tutrice : Professeur Romaine RAMANANARIVO

Encadreur pédagogique : Professeur Yannick Ariane RABEMANANTSOA

Promotion AINA (2004 -2009)

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE EN VUE DE

L’OBTENTION DU DIPLÔME D’INGENIORAT

OPTION AGRO-MANAGEMENT

Etude de Faisabilité de la Production de

Semences Améliorées de Riz

Cas des zones d’intervention des projets PAMDIV et PAPDIV du district de Vangaindrano

Soutenu le 26 Août 2009

Présentée par

Malala Benja Ar’Finy Zanadrahasy NAFTALY

Membres du Jury :

Président : Professeur Sylvain RAMANANARIVO

Tutrice : Professeur Romaine RAMANANARIVO

Encadreur pédagogique : Professeur Yannick Ariane RABEMANANTSOA

Promotion AINA (2004-2009)

iii

« Celui qui a reçu la semence de la bonne terre, c’est celui qui

entend la parole et la comprend. »

Mathieu 13/23

« Ce que l’homme aura semé, il le moissonnera aussi. »

Galates 6/7

iv

DEDICACES

Je dédie cet ouvrage à :

 la mémoire de : mes grands parents ; Pasteur KIDIZARA Arthur et RAZAFINIRINA

Marie Louise, et Pasteur RABENJA Daniel et RAZAFINDRAHASINA Christine, qui ont

tant espéré le meilleur pour moi et toute ma famille,

 mes parents, pour leur amour et soutien démesuré dans toute ma vie,

 mes frères et sœur,

 mes tantes, oncles, cousines et cousins,

 toute ma grande et forte famille FPK (Fikambanan’ny taranak’i Pasteur Kidizara),

 mes amis, et collègues,

 ma ville d’origine Vangaindrano dont j’en suis fière : « je viens du sud-est et par tous les

chemins, j’y reviendrai »

Merci pour tous et que Dieu nous garde !

“Ny hazo no vanon -ko lakana dia ny tany naniriany no tsara”

v

RESUME

En collaboration avec l’ONG Welthungerhilfe, une étude de faisabilité a été menée dans le district de Vangaindrano plus précisément au niveau des zones d’intervention des projets PAMDIV et PAPDIV. Des recherches ont été effectuées sur terrain afin de comprendre la réalité et ses contraintes au développement. Une enquête de 196 ménages dans les sept Fokontany parmi les 27 de la zone d’intervention des projets sur leurs activités agricoles, sociales, techniques et financière a permis de constituer la base des données. Elle a été complétée par des informations auprès des organismes de recherche et des personnes de ressources. De cette étude ont été élaborés pour les semences améliorées de riz: le diagnostic de la situation et position de marché, l’étude de faisabilité sociale afin de choisir les organisations paysannes et de connaître les taux d’adoption, l’étude de faisabilité technique dans le but de déterminer les obstacles de la technique améliorée, et l’étude de faisabilité financière afin d’évaluer le revenu des exploitations paysannes ainsi que la rentabilité du projet.

Mots clés : Etude de faisabilité, semences améliorées de riz, Vangaindrano, Welthungerhilfe.

ABSTRACT

In collaboration with the ONG Welthungerhilfe, a feasibility study was undertaken in the district of Vangaindrano more precisely to the level of the zones of intervention of projects PAMDIV and PAPDIV. Research was carried out on ground in order to understand reality and its constraints with the development. An investigation of 196 households in the seven Fokontany among the 27 of the zone of intervention of the projects into their activities agricultural, social, technical and financial provided basic data. It was to supplement by information near the organizations of research and people of resources. Of this study were labored for the improved seeds’ rice: the diagnosis of the situation and position of market, the social feasibility study in order to choose the country organizations and to know the rates of adoption, the technical feasibility study with an aim of determining the obstacles of the improved technique, and the financial feasibility study in order to evaluate the income of the small-side exploitations as well as the profitability of the project.

Words keys : Feasibility study, seeds improved of rice, Vangaindrano, Welthungerhilfe.

vi

REMERCIEMENTS

Le présent travail n’a pu se réaliser sans le concours de plusieurs personnes. Nous témoignons notre gratitude à :

 Monsieur Le Professeur Jean RASOARAHONA , le Directeur de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques,  Monsieur Le Professeur Sylvain RAMANANARIVO , Chef Du Département Agro- Management, qui a accepté de présider le jury,  Madame Le Professeur Romaine RAMANANARIVO , Responsable de la Formation Doctorale Agro-Management, et notre tuteur qui a bien voulu diriger cette étude, donner des conseils et surtout consacrer son temps pour notre encadrement,  Madame Yannick Ariane RABEMANANTSOA , enseignante à l’ESSA, qui a bien voulu être l’encadreur pédagogique,  Madame le Professeur Sigrid AUBERT , enseignante à l’ESSA, qui aurait bien voulu faire partie des membres du jury,  Docteur Jules RAJAFIARIJAONA , enseignant à l’ESSA, pour ses conseils, recommandations et interventions dans l’édition de cet ouvrage du début à la fin,  Madame Isabelle LE BRETTON , la coordinatrice nationale de Welthungerhilfe, qui a accordé le stage dans l’institution,  Monsieur Le Docteur Joachim ANDRIAMITANTSOA , le Chef De Projet Adjoint de Welthungerhilfe Vangaindrano, le maître de stage,  Monsieur Jean Chrysostome RAKOTONDRAVAO , ingénieur agronome de Welthungerhilfe Vangaindrano, notre encadreur professionnel sur terrain, qui n’a pas cessé de nous assister et de témoigner d’une persévérance exceptionnelle dans l’élaboration de ce mémoire,  Tous mes Enseignants depuis la classe 11 ème à Mananjary jusqu’à l’ESSA Antananarivo qui ont toujours partagé leurs connaissances à notre égard,  Tous les personnels de l’ESSA et Welthungerhilfe Vangaindrano qui nous ont montré toujours une franche collaboration,  Toutes les personnes qui, de près ou de loin, nous ont aidé à la réalisation de cet ouvrage.

QUE DIEU VOUS BENISSE !

vii

SOMMAIRE DEDICACES RESUME REMERCIEMENTS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES LISTE DES ABBREVIATIONS ACRONYMES INTRODUCTION I. METHODOLOGIE I.1. DELIMITATION GLOBALE DE L’ETUDE I.2. DEMARCHES COMMUNES AUX QUATRES HYPOTHESES I.3. DEMARCHES SPECIFIQUES A CHAQUE HYPOTHESE I.4. LIMITES DE L’ETUDE I.5. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES II. RESULTATS II.1. DIAGNOSTIC DE MARCHE DES SEMENCES AMELIOREES II.2. ETUDE DE FAISABILITE SOCIALE II.3. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE II.4. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS III.1. DISCUSSIONS III.2. RECOMMANDATIONS CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES

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LISTE DES TABLEAUX Tableau n° 1 : Nombre des échantillons enquêtés ...... 9 Tableau n° 2 : Position et caractéristiques de la matrice d’Arthur Little ...... 11 Tableau n° 3 : Base des données des nuées dynamiques ...... 12 Tableau n° 4 : Chronogramme des activités ...... 18 Tableau n° 5 : Quantité du potentiel de marché (exprimé en tonnes) ...... 21 Tableau n° 6 : Le volume de la demande de la semence améliorée de riz exprimée en Tonne ..... 22 Tableau n° 7 : Les variétés des semences dans la région Atsimo Atsinanana ...... 24 Tableau n° 8 : Description des groupes selon les surfaces moyennes cultivées (en m) 2 ...... 25 Tableau n° 9 : Revenus brut de la riziculture améliorée par exploitation (en Ar) ...... 27 Tableau n° 10 : Les variétés traditionnelles utilisées selon la saison de culture ...... 29 Tableau n° 11 : Techniques à respecter ...... 33 Tableau n° 12 : Prévision de 5 années de production ...... 33 Tableau n° 13 : Prévisions de vente ...... 34 Tableau n° 14 : Coûts des investissements(en Ariary) ...... 35 Tableau n° 15 : Programme d'amortissement de l'emprunt (en Ariary) ...... 36 Tableau n° 16 : Indicateurs de rentabilité ...... 37 Tableau n° 17 : Les indicateurs de rentabilité en cas de chute de vente de 25% ...... 37 Tableau n° 18 : Planning des activités de la production de semences améliorées de riz ...... 42

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LISTE DES FIGURES

Figure n° 1 : Localisation des communes de l’étude ...... 6 Figure n° 2 : Matrice de Boston Consulting Group ...... 10 Figure n° 3 : Matrice d’Arthur Little ...... 10 Figure n° 4 : Résumé de la démarche 2 ...... 14 Figure n° 5 : Récapitulation de la Méthodologie ...... 18 Figure n° 6 : Application de la matrice BCG sur les cultures ...... 19 Figure n° 7 : Matrice BCG des Fokontany sur la riziculture améliorée ...... 20 Figure n° 8 : Application de la Matrice d’Arthur Little ...... 21 Figure n° 9 : Les déterminants de la préférence aux semences améliorées de riz ...... 22 Figure n° 10 : Connexité des exploitations vivrières ...... 25 Figure n° 11 : Les taux d’adoption (en pourcent) ...... 27 Figure n° 12 : Situation des Organisations Paysannes ...... 28 Figure n°13 : Disponibilité en main d’œuvre des exploitations à la PSAR ...... 31

x

LISTE DES ABBREVIATIONS CAF : CAFé

GIR : GIRofle

Gp : Groupe

GPS : Groupement des paysans semenciers

I : Investissement

MAN : MANioc

PAT : PATate

PSAR : Production de Semences Améliorés de Riz

RBE : Résultat Brut d'Exploitation

SRA : Système de Riziculture Amélioré

SRI : Système de Riziculture Intensif

SRT : Système de Riziculture Traditionnel

SsGp : Sous Groupe

xi

LISTE DES ACRONYMES AAA : Agro Action Allemande BCG : matrice de Boston Consulting Group CAF : CAFé CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement CMS : Centre Multiplicateur de Semences DRDR : Direction Régionale du Développement Rural DRR : Département de la Recherche Rizicole DWHH : Deutsche Welthungerhilfe EASTA : Ecole d’Application des Sciences et Techniques Agricoles ESSA : Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques FAO : Food and Agricultural Organization FIFAMANOR : Fiompiana Fambolena Malagasy Norvegiana FOFIFA : Foibem-pirenena momba ny Fikarohana ampiharina amin’ny Fampandrosoana ny eny Ambanivohitra GPS : Groupement des paysans semenciers INSTAT : Institut National de la STATistique INSTATA : Institut National de la STATistique Agricole MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche MAP : Madagascar Action Plan (Madagasikara Am-Perinasa) OGM : Organisme Génétiquement Modifié OMD : Objectif Du Millénaire ONG : Organisation Non Gouvernementale PAM : Programme Alimentaire Mondial PAMDIV : Projet d'Appui à la Malnutrition dans le District de Vangaindrano PAPDIV : Projet d'Appui à la Production Rizicole dans le District de Vangaindrano PRD : Programme Régional de Développement PRDR : Programme Régional de Développement Rural SD MAD : Société Semis Direct de Madagascar TRI : Taux de Rentabilité Interne UE : Union Européenne VAN : Valeur Actualisée Nette

INTRODUCTION

L’Objectif Du Millénaire ou OMD a été élaboré avec 8 objectifs dont le premier est l’éradication de la pauvreté extrême et de la famine. A Madagascar, des initiatives de réformes transformationnelles ont été établies dont une d’elles est de semer les graines d’une révolution verte. « Par définition, la révolution verte est une politique d'amélioration des agricultures des pays en développement fondée sur l'intensification et l'utilisation de variétés de céréales à hauts rendements » 1.

Vangaindrano est un des cinq districts de la région Atsimo Atsinanana (Cf. Annexe I) . Il s’étale sur une superficie 2 de 5 337 km 2, qui représente 29% de la surface totale régionale. Cependant, la surface cultivée 3 représente 24% seulement de la surface cultivable. Et sa production rizicole 4 est estimée à une moyenne de 47 430 t de paddy. Avec une population 5 de 368 582 habitants, la production rizicole ne satisfait que le tiers des besoins locaux. Le rendement reste faible et l’augmentation de la production (1,2%) n’est pas proportionnelle à l’accroissement de la population active (2,4%).

L’ONG WELTHUNGERHILFE (WHH) dénommé aussi Agro Action Allemande (AAA) cofinancé à 90% par l’Union Européenne (U.E.) est un acteur de développement dans la région Atsimo Atsinanana. Deux projets ( Cf. Annexe II ) interviennent dans le district de Vangaindrano : le Projet d’Appui contre la Malnutrition dans le District de Vangaindrano (PAMDIV) et le Projet d’Appui à la Production rizicole et légumineuse dans le District de Vangaindrano (PAPDIV). A la fin de ces projets, l’ONG WHH procèdera à la mise en place d’un organisme multiplicateur de semences améliorées de riz dans le but de pérenniser les actions menées dans cette zone. Certes, la qualité des semences est un des facteurs déterminants du seuil de rendement de toute culture et de sa disponibilité est la condition préalable du démarrage d’une campagne agricole. Cependant, l’environnement pour sa production est complexe et la réussite d’un tel projet de production nécessite une étude de faisabilité préalable.

La problématique est suivante : de quelle manière pourrait-on réussir la multiplication de semences améliorées de riz dans le district de Vangaindrano afin qu’elle puisse répondre aux besoins des paysans et synchroniser avec les réalités locales ?

1 Raymond RABESON, Révolution verte et gestion de la fertilité du sol , FOFIFA, 2005. 2 D.R.D.R. Atsimo Atsinanana, Plan Régional de Développement , juin 2005. 3 Idem. 4 D.R.D.R. Atsimo Atsinanana, Plan Régional de Développement Rural , juin 2005. 5 F.A.O, MAEP, 2003. 1

Ce qui induit les questions de recherche suivantes :

 le projet de production de semences améliorées de riz est-elle conforme aux stratégies de développement locales?  comment la population du district de Vangaindrano pourrait-elle adopter le projet de production de semences améliorées de riz?  quelle est la technique valable représentant la solution la plus satisfaisante, compte tenu des contraintes techniques et autres rencontrés sur place ?  le projet de production de semences améliorées de riz dans le district de Vangaindrano est-elle financièrement rentable et économiquement viable? L’objectif global est de mettre en place une structure de multiplication de semences améliorées de riz pour augmenter la production rizicole afin de contribuer à la sécurisation alimentaire dans le district de Vangaindrano.

Les objectifs spécifiques à atteindre sont :

 connaître les stratégies de développement correspondant à la situation de marché de semences améliorées de riz dans le district de Vangaindrano,  déterminer le taux d’adoption des semences améliorées de riz pour chaque type d’exploitation dans la zone d’intervention des projets,  estimer le niveau de compétence des paysans et les conditions techniques et administratives de la production de semences améliorées de riz dans la zone, et  évaluer la rentabilité financière et la viabilité économique de l’activité de production des semences améliorées de riz. Les hypothèses de travail sont présentées comme suit :

 la production de semences améliorées de riz est conforme aux objectifs de développement,  l’adoption des semences améliorées de riz par les paysans locaux considère la logique des exploitations, et celles des organisations paysannes,  l’acceptabilité de la méthode de production de semences améliorées de riz résulte de la disponibilité dans le temps et l’espace des intrants (matières premières, matériels,…) ainsi que des encadrements serrés pour le système de riziculture améliorée, et  la réussite et la viabilité du projet de production de semences améliorées de riz est conditionnée par sa rentabilité financière. Les résultats attendus sont formulées ci-après : 2

 un diagnostic de marché des semences améliorées de riz sera effectué,  une étude d’acceptabilité sociale de la production des semences améliorées de riz dans la zone d’intervention des projets PAPDIV et PAMDIV sera réalisée,  une étude de faisabilité technique dont la cohérence agro-écologique de la production des semences améliorées de riz sera évaluée, et  une étude de faisabilité financière de la production des semences améliorées de riz sera accomplie. La première partie dite méthodologie explique les démarches adoptées pour la recherche à travers lesquelles a été démontrées les hypothèses. La deuxième partie met en évidence les différents résultats par rapport aux hypothèses émises. La dernière et troisième partie évoque les discussions et recommandations.

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I. METHODOLOGIE

Cette partie explique toutes les étapes à faire depuis la délimitation globale de l’étude jusqu’aux différentes démarches afin d’arriver aux résultats attendus.

I.1. DELIMITATION GLOBALE DE L’ETUDE

I.1.1. CHOIX DU SUJET

Parmi les produits de l’agriculture, le riz tient une place très importante à Madagascar. C’est l’aliment de base qui prend plus de la moitié de la ration alimentaire avec une consommation 6 annuelle de 120kg de riz blanc par individu. En agriculture, il occupe presque la moitié du capital foncier et du travail. Et l’économie 7 nationale est largement dominée par le riz. Le 70% de la population nationale et 90% des agriculteurs font de la riziculture.

Selon la FAO, la semence, « l’un des placements doté de l’effet multiplicateur le plus élevé de toute l’économie de l’exploitation agricole » 8, est un facteur incontournable de la production agricole et contribue à l’augmentation de la productivité et l’amélioration des qualités du produit agricole. C’est donc la matière première de base pour l’agriculture 9. Conscient de l’importance du facteur semence dans la riziculture, l’ONG WHH voudrait mettre en place une structure de production de semences améliorées de riz. Cependant vu la complexité du milieu et les échecs subit par les Centres Multiplicateurs de Semences (CMS), une étude de faisabilité doit être effectuée pour assurer que les meilleures dispositions soient prises sur les plans social, technique et financière. D’ailleurs, pour bien définir les objectifs à atteindre ainsi que les activités à entreprendre à cet effet, une matrice du cadre logique a été élaborée (Cf. Annexe III). Il sert à tester la conception d’une ébauche de l’étude, pour s’assurer de sa pertinence, de sa faisabilité et de sa viabilité.

I.1.2. ZONE D’ETUDE

La région Atsimo Atsinanana se trouve sur la cote sud-est de Madagascar. Elle se divise en 5 districts : , Vangaindrano, , , et Midongy Atsimo. L’étude concerne en général le district de Vangaindrano là où l’insécurité alimentaire domine. Comme l’étude a été réalisée en partenariat avec l’ONG Welthungerhilfe, la recherche concerne en

6 FAO, La législation des semences , Rome, mi-décembre, 1975.. 7 Etude UPDR/FAO en 1999. 8 FAO, La législation des semences , Rome, mi-décembre 1978. 9 MAEP, Programme de mise en œuvre de la législation semencière , mai 2003. 4

particulier ses zones d’interventions comprenant 7 communes dont , , , , Matanga, , et Tsianofana. Cependant, l’enquête a été effectuée dans les communes faisant l’objet de construction d’infrastructures hydroagricoles (barrages, canaux d’irrigation,…) par les projets de WHH, qui sont nécessaires pour le système de riziculture améliorée. Les 6 communes suivantes ont été choisies : Vohipaho, Marokibo, Manambondro, Matanga, Ranomena, et Tsianofana. Pour chacune, un Fokontany ont fait l’objet d’enquête sauf pour Tsianofana dont deux (Tsianofana, et Tatamo) ont été choisis à cause de leur forte potentialité en riziculture améliorée. Au total, 7 Fokontany ont représenté les zones d’interventions pour cette étude : Mahatsinjo II, II, Mahabe, Ambalengo, Ranomena, Tsianofana, et Tatamo.

La carte n°1 illustre la zone d’étude pour cette recherche.

5

Figure n° 1: Localisation des communes de l’étude

Région Atsimo Atsinanana V A N G A I N D R A N O

Fkt Tatamo

Fkt Tsianofana centre Fkt Ranomena centre

Fkt Ambalengo

Fkt MahatsinjoII

Fkt VohimaryII

Fkt Mahabe

Source : FTM, BD500, Photo Impact, MapInfo, Auteur, 2008.

6

I.2. DEMARCHES COMMUNES AUX QUATRES HYPOTHESES

I.2.1. ETUDES PRELIMINAIRES

Il s’agit de la plus importante étape pour tout le travail car elle est essentielle pour bien cerner les thèmes à saisir. L’étude préliminaire est composée de deux parties : la documentation et l’enquête informelle.

I.2.1.1. Documentation Cette partie comporte deux sections complémentaires dont la bibliographie et la webbiographie.

I.2.1.1.1. Bibliographie Au début de la recherche après avoir obtenu le thème « Etude de faisabilité de la production de semences améliorées de riz dans les zones d’intervention du projet PAPDIV et PAMDIV », des recherches sur la définition des mots clés (étude de faisabilité, riziculture, semences améliorées, Vangaindrano) ont été effectuées. Les consultations des ouvrages les concernant ont permis de connaître les travaux déjà effectués afin de bien comprendre la logique des étapes à suivre aboutissant aux résultats de la recherche (Centre de documentation, centre de recherche, organismes d’appui aux filières semence et riz,…). Tout au long de la recherche jusqu’à la finalisation du mémoire, des consultations d’ouvrages, de mémoires, de revues, et de publications scientifiques ont été effectuées pour appuyer les hypothèses émises d’une part et d’autre part pour avoir les informations nécessaires à la recherche.

I.2.1.1.2. Webbiographie Cette partie constitue la consultation des dictionnaires virtuelles (Encarta, wikipédia, Mémento de l’agronome) et des publications électroniques sur Internet à partir de la recherche par l’utilisation des moteurs de recherche (Google, Ixcquick, …) avec les mots clés cités ci-dessus.

I.2.1.2. L’enquête informelle Il y a la conduite des entretiens avec les personnes ressources (auprès des responsables de centre de recherche, DRDR, ingénieurs et techniciens agronomes, Lonaky ou Chef de Clan, les Chefs Fokontany, les Chefs Fokonolona, les Mpanjaka,). La réalisation des entretiens avec les personnes ressources a été effectuée suivant un choix hiérarchique.

Il y a aussi les visites des institutions de production de semences améliorées (FOFIFA Antsirabe, SMV, CMS) pour la constatation de visu des réalités dans leur plantation de production de semences améliorées. Elle a été complétée par la visite d’institution financière (BOA, et TIAVO) 7

pour connaître les possibilités d’emprunts pour les producteurs de semences améliorées selon leur revenu.

I.2.2. ENQUETES FORMELLES

Pendant l’enquête formelle, les actions suivantes ont été menées : l’échantillonnage, la localisation de la zone enquêtée, l’établissement des questionnaires d’enquête et le remplissage des questionnaires.

I.2.2.1. L’échantillonnage Selon le thème, c’est une étude dans le domaine de la riziculture. Ce qui fait que l’échantillon doit constituer de riziculteurs. Et comme les projets PAPDIV et PAMDIV travaillent avec des organisations paysannes, l’échantillon a été fixé à 30 ménages riziculteurs membres d’une association encadrée par Welthungerhilfe dans les 7 Fokontany sujets de construction hydroagricole. Au total, la taille de l’échantillon est de 210 ménages sur les 6 636 recensées dans les zones d’interventions des projets PAPDIV et PAMDIV. Elle représente environ les 12% des exploitants rizicoles et 3% des ménages totales des zones d’intervention des projets PAPDIV et PAMDIV. Ces ménages ont été contactés et prévenues deux semaines auparavant par les responsables et agents sur terrains de WHH Vangaindrano.

Les questionnaires (Cf. Annexe IV) ont été établis en fonction des données nécessaires à la recherche et en collaboration avec les responsables des projets afin qu’ils soient en accord avec la réalité locale selon les vocabulaires, et les cultures y existants.

I.2.2.2. Le remplissage des questionnaires Le remplissage des fiches d’enquête a été effectué à raison de 10 ménages par jour dont trois jours par Fokontany. En tout, il a pris 21 jours d’enquête. Cependant, les échantillons ciblés n’ont pas été atteints faces aux contraintes rencontrées sur place. Le tableau n°1 ci-après illustre la taille finale des échantillons enquêtés.

8

Tableau n° 1: Nombre des échantillons enquêtés

Echantillon Echantillon Refus Echantillon Communes Fokontany prévu enquêté d’enquête final Observations Vohipaho Mahatsinjo II 30 29 01 29 Eparpillement de la population Marokibo Vohimary II 30 27 03 27 Eparpillement de la population Manambondro Mahabe 30 30 0 30 Coopération avec l’adjoint du président du Fokontany favorable à la participation des habitants à l’enquête Matanga Ambalengo 30 30 0 30 Coopération avec le président du Fokontany favorable à la participation des habitants à l’enquête Ranomena Ranomena 30 29 01 29 Coopération avec les agents de centre WHH de la commune Tsianofana Tsianofana 30 27 03 27 Cérémonie traditionnelle (Fora) centre pendant l’enquête dans la commune Tsianofana Tatamo 30 24 06 24 Cérémonie traditionnelle pendant l’enquête TOTAL 210 196 14 196 Source : Auteur, enquête, 2008.

I.2.3. TRAITEMENT DES DONNEES

Il s’agit de la saisie des masques des données, la saisie des données, l’apurement, et leur analyse. Des logiciels (XLStat, SPSS, TSIM, Markov, MapInfo, PhotoImpact, …) et méthodes scientifiques (BCG, matrice d’Arthur Little, Nuées Dynamiques, A.F.D., SIG, méthode des moindre carrées, analyse financière,…) ont été utilisés.

I.3. DEMARCHES SPECIFIQUES A CHAQUE HYPOTHESE

I.3.1. DEMARCHE 1 : DIAGNOSTIC DU MARCHE

Pour vérifier la première hypothèse «la production de semences améliorées de riz est conforme aux objectifs de développement », un diagnostic de marché a été nécessaire. Il a permis d’avoir les stratégies adéquates à la situation et position sur le marché de la semence améliorée. Trois principales méthodes ont été utilisées : la méthode de Boston Consulting Group (BCG), la méthode d’Arthur Little, et l’analyse de l’offre et de la demande. Si les résultats obtenus approuvent la production de semences améliorées alors la première hypothèse est confirmée si non elle est infirmée.

I.3.1.1. La méthode BCG

Il consiste à une évaluation de la part de marché et du taux d’accroissement du produit riz parmi les autres spéculations et dans le district. C’est une matrice d'allocation de ressources au sein d’un portefeuille d'activités. Pour avoir la matrice (Figure n°2) , il y a eu des étapes. 9

• Tout d’abord, il a fallu avoir les données de production des spéculations : la riziculture traditionnelle (SRT), la riziculture intensive (SRI), la riziculture améliorée(SRA), le girofle (GIR), le café (CAF), le manioc (MAN), et la patate douce (PAT) pour les années 2004, 2005, 2006 et 2007 dans les Fokontany, qui ont été estimées en valeur (Ariary). • Ensuite calculer la production moyenne en valeur et de la croissance moyenne: t = -1 + expo (a) avec t = taux de croissance et a = coefficient directeur P= Moyenne (p en 2004 + ……+ p en 2007) avec P = production moyenne • Puis élaborer le graphe de la matrice BCG en positionnant chaque spéculation (ou chaque Fokontany) sur deux axes perpendiculaires: l’axe vertical représentant la croissance de la production, et l’axe horizontal figurant la production moyenne, et • Faire un double tri par rapport à la moyenne du taux de croissance et de la production moyenne, et on obtient la matrice. Figure n° 2: Matrice de Boston Consulting Group + Part de marché relative - Génération de liquidités Elevée Faible Elevée VEDETTES DILEMMES Contribuent à la croissance et s’autofinancent Contribuent à la croissance et réclament des liquidités Faible VACHES A LAIT POIDS MORT Contribuent peu à la croissance et fournissent des Ne contribuent ni à la croissance ni aux profits liquidités

Taux de croissance Source : BCG, 2008. Utilisation des liquidités -

I.3.1.2. La méthode d’Arthur Little

Pour visionner la situation concurrentielle, la matrice d’Arthur Little a été utilisé (Figure n°3) .

Figure n° 3 : Matrice d’Arthur Little - + Lancement Croissance Maturité Vieillissement Dominante Développement naturel Forte Favorable Développement sélectif Défavorable Réorientation RENTABILITE RENTABILITE Marginale Abandon RISQUE CONCURRENTIEL CONCURRENTIEL RISQUE Source : Arthur Little, 2008. + -

10

C’est une approche multicritère, regroupées autour de deux dimensions : la maturité du secteur, et la position compétitive de l’organisation. Les caractéristiques de cette matrice sont expliquées dans le tableau n°2 suivant.

Tableau n° 2 : Position et caractéristiques de la matrice d’Arthur Little

POSITION CARACTERISTIQUES Est capable de contrôler le comportement de ses concurrents en matière de performances ou de Dominante stratégie Dispose de plus vaste choix d’options stratégiques, indépendamment de ses concurrents Forte Est capable de mener la politique de son choix sans mettre en danger sa position à long terme Dispose d’atouts exploitables pour la conduite de certaines stratégies Favorable A de très bonnes chances de pouvoir maintenir sa position à long terme A des performances suffisamment satisfaisantes pour justifier une continuation de ses activités Subsiste généralement du fait de la tolérance (volontaire ou non) des concurrents les plus Défavorable importants A des chances moyennes (où inférieures a la moyenne) de pouvoir maintenir sa position a long terme A des performances peu satisfaisantes actuellement, mais dispose des possibilités d’améliorer sa position Marginale Peut avoir les caractéristiques d’une position meilleure, mais présente une faiblesse majeure Peut survivre à court terme, mais doit améliorer sa position pour avoir une chance de survivre à long terme Source : Sylvain RAMANANARIVO, ESSA.

I.3.1.3. Analyse de l’offre et de la demande

L’offre a été évaluée à partir de la surface rizicole déjà cultivée par des semences améliorées. La formule suivante a été utilisée. La densité de semis utilisé est de 25kg/ha pour le système de riziculture améliorée (SRA) dans la condition d’une utilisation paysanne.

OFFRE TOTALE= surface cultivée en semences améliorées de riz x de nsité de semis

La demande correspond à la demande recueillie par ménage sur terrain pendant l’enquête.

DEMANDE TOTALE = demande moyenne par exploitation x nombre d’exploitants rizicoles

Ainsi, le marché restant à exploiter a été obtenu par la formule qui suit :

Marché restant à exploiter = demande totale – offre totale

La quantité à investir dépend de l’investisseur. Cependant, il ne faut pas dépasser le marché restant à exploiter. Après cela, des études qualitatives sur la demande et l’offre ont été réalisées. Elles ont été obtenues par sondage ou par documentation. Les comportements, les préférences et la situation géographique des consommateurs et producteurs ainsi que les caractéristiques du produit semence améliorée ont été observés.

11

I.3.2. DEMARCHE 2 : ETUDE DE FAISABILITE SOCIALE

Afin d’examiner la deuxième hypothèse « l’adoption des semences améliorées de riz par les paysans locaux lequel considère la logique des exploitations, et les organisations paysannes », une étude de faisabilité sociale a été effectuée. Elle englobe deux principales démarches. La première consiste à la typologie des exploitations par les analyses statistiques descriptives (nuées dynamiques et AFD en utilisant le logiciel XLStat 6.0), par la simulation markovienne, par l’analyse prospective (taux d’adoption), et par la détermination des profits générés de la riziculture améliorée. La seconde concerne l’analyse des groupements paysans locaux existants. Si les types d’exploitation obtenus présentent des taux d’adoption et que des organisations paysannes peuvent assurer l’exploitation de la production de semences améliorées de riz, la deuxième hypothèse est confirmée, dans le cas contraire elle est infirmée.

I.3.2.1. Typologie des exploitations

I.2.1.1.1. Analyses statistiques descriptives

On rassemble les données (Cf. Annexe V) sur les superficies cultivées pour chaque spéculation pour les années 2006 et 2007. La superficie a été choisie car la région est encore vaste en superficie cultivable. Les spéculations ont été choisies selon leur occupation du sol. Ce qui a fait que les spéculations de l’élevage n’y figurent pas même si cette zone pratique de l’élevage en quantité considérable. Et, pour les cultures qui n’occupent pas beaucoup de superficie (vanille) et de main d’œuvre (litchis et banane), ils n’ont pas été scrutés dans l’étude. La vanille n’est encore pratiquée que par quelques ménages. Et les cultures de litchi et banane est encore une activité contemplative dans la zone. A l’issue de ces critères, les spéculations étudiées ont été : la riziculture traditionnelle (SRT), la riziculture intensive (SRI), la riziculture améliorée(SRA), le girofle (GIR), le café (CAF), le manioc (MAN), et la patate douce (PAT).

I.3.2.1.1.1. Les nuées dynamiques

Les bases des données ont été constituées par la surface moyenne des spéculations ( tableau n°3) .

Tableau n° 3 : Base des données des nuées dynamiques

SRT SRI SRA MAN PAT GIR CAF Surface 2007 S2007 Surface 2006 S2006 Surface moyenne Sm= (S 2007 +S 2006 )/2 Source : Auteur, 2008.

12

Le logiciel XLStat a été utilisé pour effectuer la nuée dynamique aboutissant à 3 groupes de classification à priori.

I.3.2.1.1.2. L’analyse factorielle discriminante (A.F.D.)

Les variables explicatives sont constituées par les surfaces moyennes de chaque activité, et les variables dépendantes par les classifications des nuées dynamiques correspondantes à chaque individu. L’AFD par utilisation du logiciel XLStat a défini la classification à posteriori. Les classes à priori de la nuée dynamique donne une idée sur la classification mais il a fallu la comparer avec les classes dites à posteriori obtenu par l’AFD.

I.2.1.1.2. Simulation markovienne

Les démarches suivantes ont été effectuées pour avoir les sous groupes:

• calculer le taux de croissance des surfaces pour chaque spéculation par ménage, • faire la somme en ligne et en colonne de la matrice obtenue, • effectuer un apurement en supprimant toutes les lignes et les colonnes ayant une somme nulle. Traiter la matrice obtenue par le logiciel Markov 1.1 : un seuil de corrélation adéquate a été choisi afin d’obtenir les meilleurs corrélations, et prendre tous les circuits en considérant comme tête de circuit chaque spéculation, puis simuler et exporter les résultats obtenus, • copier les noms de tous les circuits sur Excel comportant le SRA, et arranger les circuits suivant leurs longueurs et enlever ceux qui sont formés par les mêmes spéculations et n’en retenir qu’un équivalent, et • rapprocher les résultats obtenus avec la typologie fournie par les nuées dynamiques et l’AFD et éliminer les réseaux ne répondant pas aux caractéristiques de chaque groupe. I.2.1.1.3. Analyse prospective

La simulation markovienne (Cf. Annexe VI) permet aussi d’obtenir une courbe de tendance qui donne le pourcentage d’adoption annuelle d’une activité jusqu’à la stabilité. Ainsi, on a défini quatre types d’adoption :

• Adopteurs précoces = pourcentage de la 1 ère année, • Adopteurs suiveurs = pourcentage de la 2 ème année - pourcentage de la 1 ère année, • Adopteurs tardifs = pourcentage de la 3 ème année - pourcentage de la 2 ème année, et • Récalcitrants = 100% - pourcentage de la 3 ème année. 13

I.2.1.1.4. Détermination des profits générés

Tout d’abord, les résultats numériques ont été transcrits sous forme d’un tableau de proportions qui expliquent l’affectation des ressources d’une spéculation vers une autre. Et les taux de croissance de chaque activité ont été calculés en partant du résultat numérique et de la courbe de tendance. A partir de ces taux, l’évolution annuelle de la production de chaque spéculation a été déterminée. A partir des productions prévisionnelles obtenues, les revenus générés pour chaque type de paysans ont été calculés en utilisant le logiciel TSIM.

I.3.2.2. Analyse des organisations paysannes

Il s’agit de décrire la vie associative c'est-a-dire l’organisation sociale existante dans la zone et leur statut. Il faut cibler les associations estimées susceptibles de faire la production de semences améliorées de riz selon les critères suivantes: la gestion interne, celle des activités, la gestion sociale et financière), la connaissance des techniques améliorées, et la composition et motivation de ses membres. Pour cette partie, les données ont été tirées des enquêtes déjà effectuées par le département socio-organisationnel de l’ONG WHH.

En résumé, la démarche 2 est rappelée par la figure n°4 suivante.

Figure n° 4 : Résumé de la démarche 2

Données (surfaces cultivées des spéculations de 2004 à 2007)

Production moyenne par individus des spéculations

Nuées dynamiques (3groupes) 3 groupes

A.F.D. Variable explicative Variable dépendante

Markov Connexités Tendance THEORIE DES GRAPHES et ANALYSE INSTITUTIONNELLE détermination des revenus DES GROUPEMENTS TYPOLOGIE TAUX ANALYSE générés par la SRA D’ADOPTION PROSPECTIVE

Source : Auteur, 2008. ETUDE DE FAISABILITE SOCIALE

I.3.3. DEMARCHE 3 : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE

Afin de démontrer la troisième hypothèse, « l’acceptabilité de la méthode de production de semences améliorées de riz résulte de la disponibilité dans le temps et l’espace des intrants (matières premières, matériels,…) ainsi que des encadrements serrés pour le système de riziculture améliorée », une étude de faisabilité technique a été effectuée. Elle a permis de 14

connaître les principales contraintes, les besoins et les activités de la production de semences améliorées dans la zone. Le projet de production de semences améliorées de riz est techniquement faisable si ces conditions techniques ont été remplies. Cette troisième démarche conçoit plusieurs étapes :

• A partir des données physiques de la région Atsimo Atsinanana, connaître les conditions agro-écologiques existantes. Il s’agit des reliefs, sols, climat, et les caractéristiques de la riziculture dans la zone. • A partir du système d’exploitation des paysans et des itinéraires techniques des spéculations adoptées, le temps disponible pour la production de semences améliorées de riz pour chaque groupe a été déterminé. • Les matériels, intrants, équipements, et compétences nécessaires à la production de semences améliorées de riz ont été inventoriés. • Le projet de multiplication des semences améliorées a été étudié : sa localisation, sa production, les améliorations techniques à respecter. • La situation législative des semences à Madagascar ainsi que ses organes d’activités ont été identifiés. I.3.4. DEMARCHE 4 : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE

Dans le but de démontrer la quatrième et dernière hypothèse « la réussite et la viabilité du projet de production de semences améliorées de riz est conditionnée par sa rentabilité financière », une étude de faisabilité financière a été réalisée.

I.3.4.1. Le calcul des ratios d’investissement

Le coût des investissements est donné par la formule suivante.

Coût total = immobilisations + fond de roulement

I.3.4.2. Le programme de financement

Deux cas sont envisageables: le premier l’autofinancement; et le second le recours à l’emprunt à hauteur de 70% du fond propre à la banque BOA remboursable en 3 ans avec un taux d’intérêt de 18% et un différé de un an. Pour nos calculs, ce second cas a été choisi.

15

I.3.4.3. Les projections financières

Les étapes suivantes ont été considérées: les prévisions des amortissements, les états financiers prévisionnels (compte d'exploitation, la trésorerie, et le bilan), et une analyse financière prévisionnelle sur 5 ans des indicateurs de rentabilités.

I.3.4.3.1. La Valeur Actualisée Nette (VAN)

C’est la comparaison de l’investissement à celle du rendement de l’exploitation.

VAN = - Ii + (Ri – Di)/ (1+i) n = - I + ([CF / (1+i) n] + [VR / (1+i) n])

Avec:  (1+i) n : facteur d’actualisation avec i taux d’actualisation, et n le temps d’actualisation  I investissement effectué, R recette, D dépense  CF cash flow avec CF = R – D  VR valeur résiduelle de l’amortissement sur l’investissement.

I.3.4.3.2. Le Taux De Rentabilité Interne (TRI)

C’est pour connaître si l’activité est rentable ou non. C’est le taux qui annule la VAN (VAN=0). C'est-à-dire que : - I + ([ Σ CF / (1+i) n] + [VR / (1+i) n]) = 0. Pour déterminer ce taux, on a appliqué la démarche suivante :

• calculer la VAN positive VAN + et la VAN négative VAN -, où x sera le TRI • On a : VAN - / VAN + = (1-x) / x alors x = VAN + / (VAN ++ VAN -) • Le TRI ainsi obtenu a été comparé au taux d’intérêt de la banque (TIB) : si TRI>TIB, il est préconisé d’adopter le projet, et si TRI

Il consiste à déterminer l'influence que peut avoir un changement des variables. Pour tester la sensibilité financière, sur une simulation d'une chute de vente de 25%, on détermine l'effet sur les indicateurs de rentabilité VAN et TRI.

I.4. LIMITES DE L’ETUDE

La première contrainte est la rareté des données concernant la région Atsimo Atsinanana et surtout le district de Vangaindrano pendant les études bibliographiques. Les données de surface cultivée ou production obtenus sont au niveau régional mais pas au district. Il y a aussi

16

l’insuffisance de statistiques au niveau des acteurs de la filière semencière rizicole 10 . Même au niveau des centres semenciers de Manakara, les données disponibles sont de 1999. Comme la région Atsimo Atsinanana n’a pas de centre ni groupement semencier, les flux de semence ne sont pas quantifié ni contrôlé, on a dû évaluer l’offre par la surface cultivée en semences améliorées tandis que la demande a été estimée par les besoins recueillis durant l’enquête. A l’INSTAT, on n’a pu avoir que des données de l’année 2004 pour les spéculations au niveau du district. De ce fait, les données de production et surface globale recueilles pendant l’enquête par Fokontany ont été utilisées.

Concernant la cartographie, la commune de Tsianofana ne figure pas dans les bases de données BD500 de la FTM. De ce fait, des modifications ont été effectuées par l’utilisation du logiciel d’image Photo Impact pour pouvoir tout illustrer.

Pendant l’enquête sur terrain, le comportement de la population de la zone qui attend des choses en retour à chaque action et visite ou enquête a affecté la taille de l’échantillon prévu. Et même, quelques enquêtés ont du fausser leurs réponses dans le but d’espérer des dons après l’enquête. Cependant, les rapprochements avec les données auprès de l’INSTAT et du DRDR ont permis de les rendre plus proche de la réalité.

La partie méthodologique se résume dans la figure n°7.

10 RASOLOMANJAKA Andriatiana Joachim, Utilisation et connaissance des Varietés de riz pluvial, approvisionnement en semences des riziculteurs pluviaux cas des communes rurales Ankazomiriotra et Bemahatazana , Mémoire de fin d’étude Agro- Management, 2007, ESSA. 17

Figure n° 5 : Récapitulation de la Méthodologie

Constat de la réalité

DELIMITATION GLOBALE Formulation de la problématique DE L’ETUDE D Création du protocole de O recherche (Cf. Annexe VII) C U Elaboration du TDR

M Edition du questionnaire Entretien auprès des E DEMARCHES COMMUNES A personnes Collecte des données TOUTES LES HYPOTHESES N ressources T Traitements des données A T ETUDE DE FAISABILITE I DEMARCHES SPECIFIQUES A CHAQUE HYPOTHESES O Marché Sociale Technique Financière N S RESULTATS

DISCUSSIONS

RECOMMANDATIONS Source : Auteur, 2008.

I.5. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES

Le chronogramme montre le planning dont les activités pour effectuer l’étude ( Tableau n°4 ).

Tableau n° 4 : Chronogramme des activités

Année 2008 Année 2009 ACTIVITES Sept. Oct.- Nov.- Déc. Janv. Fév. mars avril mai Bibliographie x x x x x x x x x x x x Formulation du protocole de recherche x x Edition du TDR et des questionnaires x Première descente sur terrain x x Traitement des données x x Analyse des données x x Deuxième descente sur terrain x x x x x Insertion des données complémentaires x x x Traitement et analyse des données complémentaires x x Edition du rapport de mémoire x x x x x x x x x x

Source : Auteur, 2008. 18

II. RESULTATS

En suivant les démarches spécifiques à chaque hypothèse, cette partie présente quatre groupes de résultats obtenus illustrés par différentes représentations.

II.1. DIAGNOSTIC DE MARCHE DES SEMENCES AMELIOREES

Cette étape est essentielle car ces résultats déterminent la nécessité de l’étude. Si le marché existe, le projet de production de semences améliorées de riz dans la zone est judicieux.

II.1.1. MATRICES BCG

La méthode BCG (Cf. Annexe VIII) est utilisée dans un premier temps pour les différentes cultures. Et dans le second, elle concerne les 7 lieux de Fokontany de chaque communes d’intervention des projets PAPDIV et PAMDIV.

II.1.1.1. Matrice BCG des cultures

La matrice BCG sur les cultures suivantes est donnée par la Figure n°6.

Figure n° 6 : Application de la matrice BCG sur les cultures

VEDETTES DIL E MME S

MAN SRA

SRI

GIR

SRT CAF PDC VAC HE A L AIT POIDS MORT

Source : Auteur, BCG, 2008. La riziculture traditionnelle et le café sont en situation de vache à lait, c'est-à-dire qu’ils sont en grande production mais en faible taux de croissance. Ce sont des forts générateurs de liquidité mais de faible utilisateur de liquidité. Le manioc est une culture vedette. C’est la plus appréciée par les paysans de cette zone. La riziculture améliorée, la riziculture intensive et le girofle se placent en position de dilemme. Leurs productions sont faibles tandis que leurs taux de croissance sont élevés. Les paysans s’intéressent de plus en plus à ces cultures. Parmi ces trois spéculations, la riziculture améliorée détient le plus grand taux de croissance. 19

II.1.1.2. Matrice BCG des Fokontany pour la riziculture améliorée

D’après le BCG des cultures (Figure n°7) ci-dessous, le SRA constitue la spéculation qui intéresse plus les paysans. Il est visionné dans l’espace de la zone d’intervention du projet PAPDIV et PAMDIV par la matrice BCG (Cf. Annexe IX) .

Figure n° 7: Matrice BCG des Fokontany sur la riziculture améliorée

Mahatsinjo II VEDETTES DILEMMES Mahatsinjo II Vohimary II Mahabe Ambalengo Tatamo Ranomena Tsianofana Tsianofana Tatamo VACHE À LAIT Ambalengo POIDS MORTS Ranomena Vohimary II Mahabe Source : Auteur, BCG, 2008.

Le SRA se positionne en poids mort dans le Fokontany de Mahabe uniquement, là où les cultures de rente sont en très forte domination ; il se trouve ainsi délaissé. Dans les Fokontany Mahatsinjo II et Tatamo, le SRA se positionne en dilemme. Pour ces deux Fokontany, il intéresse les paysans mais des contraintes les empêchent d’augmenter leur production.

II.1.2. MATRICE D’ARTHUR LITTLE

Les états de chaque spéculation selon leur cycle de vie et leur positionnement ( Cf. 3Annexe X ) sur le marché a permis d’obtenir le graphe montrant la matrice d’Arthur Little (Figure n°8) .

La spéculation SRI est encore en phase de démarrage et se trouve en situation défavorable. Le riz amélioré et le manioc sont à la phase de croissance, et dominants. Les cultures de rente «café et girofle» sont en situation défavorisée sur le marché. Le girofle se trouve en phase de maturité mais le café est déjà en déclin. Le riz traditionnel et la patate douce sont en phase de déclin. Le premier est en situation marginale tandis que le second est défavorisé.

20

Figure n° 8 : Application de la Matrice d’Arthur Little

Démarrage Croissance maturité Déclin

Dominante Riz amélioré Manioc Forte Girofle Favorable Café Riz intensif Patate

Défavorable douce Marginale Riz traditionnel

Source : Auteur, 2008.

: DEVELOPPEMENT NATUREL : DEVELOPPEMENT SELECTIF : REORIENTATION : ABANDON

Le riz amélioré se trouve donc en bonne position parmi les autres cultures.

II.1.3. ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE

II.1.3.1. Volume de l’offre et de la demande

La demande 11 est largement supérieure à l’offre (Tableau n°5).

Tableau n° 5: Quantité du potentiel de marché (exprimé en tonnes) Echantillon Zone d’étude District Région Atsimo Atsinanana 0,0 0,0 0,1 0,4 Offre 0,2 1,3 9,6 31,6 Demande Reste à exploiter 0,2 1,3 9,5 31,2 Source : Auteur, Statistiques agricoles 2004, Enquête 2008.

Le marché est encore vaste pour les semences améliorées de riz dans la région.

II.1.3.2. Etude qualitative de la demande

II.1.3.2.1. Le type des besoins et préférence en semences améliorées de riz

Les préférences des paysans malgaches sur les semences améliorées de riz sont déterminées par six facteurs dont progressivement: la productivité, la résistance à la sécheresse, l’inondation, le cycle court du végétal, le goût et la forme, et les maladies. La productivité constitue le premier

11 ANDRIAMANGAMALALA P., Riziculture dans le Marais d’Ambila Manakara, Mémoire de fin d’études, Département Agriculture, E.S.S.A, Université d’Antananarivo, 1986, 98p. 21

critère de préférence 12 de la semence améliorée de riz pour plus de 50% des riziculteurs. La figure n°9 suivante montre la proportion de cette préférence.

Figure n° 9 : Les déterminants de la préférence aux semences améliorées de riz

Source : FOFIFA, INSTAT, 2001.

II.1.3.2.2. La taille et la croissance de ces besoins

Selon les résultats de la campagne du domaine agriculture de WHH Vangaindrano auprès des groupements de paysans dont 66 ares en 2007 et 194,6 ares en 2008, le taux de croissance annuel des besoins en semences grains est de 195%. La projection de la demande dans le district et dans la région Atsimo Atsinanana est donnée ci-après (Tableau n°6) .

Tableau n° 6: Le volume de la demande de la semence améliorée de riz exprimée en Tonne

2005 2006 2007 2008 2009 2010 Demande de la zone d’intervention des PAMDIV et PAPDIV 0,3 0,5 0,8 1,3 2,2 3,6 Demande du district 2,1 3,5 5,8 9,6 16,0 26,5 Demande de la région 6,9 11,5 19,0 31,6 52,5 87,2 Source : Auteur, Statistiques Agricoles, 2008.

Cependant, si on se base sur la surface rizicole irriguée avec canaux d’irrigation et de drainage de 15640ha pour la région Atsimo Atsinanana, la demande est de 22,5t en 2005. Et ce volume de la demande a été choisi pour le projet de production de semences améliorées envisagé.

II.1.3.3. Etude de l’offre

II.1.3.3.1. Type de concurrents

Il existe deux types de concurrents : les organismes producteurs de semences améliorées et les autres semences améliorées. Pour l’activité de production de semences améliorées, les

12 RAKOTONJANAHARY Xavier, RAKOTOARISOA Richard, Les variétés à haut rendement et l’amélioration de la productivité agricole , FOFIFA, 2008. 22

organismes multiplicateurs de semences constituent un concurrent direct. Cependant, les semences des autres spéculations peuvent agir en adversaire indirect si le système de riziculture amélioré n’est pas rentable.

II.1.3.3.1.1. Situation géographique des concurrents

Il n’y a aucun organisme multiplicateur de semences améliorées de riz dans le district de Vangaindrano ni dans la région Atsimo Atsinanana. Le WHH et les autres projets ont distribué des semences améliorées. Les églises catholiques possèdent des semences améliorées de riz qu’elles utilisent pour sa propre exploitation et qu’elles distribuent à quelques uns de ses troupeaux. Cependant, L’accès à ces semences reste encore très limité pour les paysans de la zone.

Par contre dans la région voisine Vatovavy Fitovinany, il y a le FOFIFA, le seul organisme fournisseur de semences améliorées de riz de prébases ou bases ; mais actuellement aucune vente n’est effectuée. On y note aussi la présence massive des paysans multiplicateurs de semences améliorées de riz ainsi que de deux groupements producteurs de semences (GPS) encadrées par la DRDR Vatovavy Fitovinany et des organismes de développement comme la FOFIFA, le SDMad,... Cependant, la quantité produite reste encore faible et ne suffit même pas à la région.

II.1.3.3.1.2. Forces et faiblesses des concurrents

Actuellement, la majorité des centres multiplicateurs de semences ne sont plus fonctionnels à causes des problèmes fonciers et financiers qu’ils ont rencontré. Leurs forces sont formées par l’expérience car ils ont pratiqué l’activité déjà auparavant. Il y a aussi leur situation géographique avec la communication routière, maritime, fluviale et ferroviaire avec les autres régions. Et qu’ils ont les appuis de plusieurs institutions publiques et privées : FOFIFA, ONG SAHA,...).

Cependant, leurs faiblesses résident dans :

- leurs activités n’ont pas encore d’objectif de produire pour vendre aux riziculteurs de semences mais de produire pour des œuvres de développement ; ils sont encore en phase de test et de recherche, c’est le cas de la FOFIFA Manakara, - les problèmes fonciers pour le cas de CMS de Manakara : c’est encore un domaine public dont les GPS exploitent, 23

- leurs problèmes techniques surtout l’attaque des maladies aux variétés améliorées dans la zone sud-est même pour la plus résistante X265. Actuellement, il n’y a aucune variété améliorée résistante à la maladie pyriculariose et adapté à la zone sud-est après les désastres de la campagne de production de semences 2008 à Manakara. - leur gestion qui reste public et ne génère pas de bénéfice pour son développement comme pour le cas de tous les autres CMS à Madagascar. II.1.3.4. Le produit : semence améliorée de riz

II.1.3.4.1. Les caractéristiques des variétés de semences

Dans la zone d’étude, on peut classer les variétés rizicoles (tableau n°7) en deux : les variétés améliorées et les variétés locales.

Tableau n° 7: Les variétés des semences dans la région Atsimo Atsinanana

Variétés améliorées Variétés locales Variétés anciennes: 16 32, 27 87, R26, 27 97, Vatomandry tegnany, tsimahory, Vary hosy 23 97, MK34 tegnany, vary vily, vary kitra Nouvelles variétés : X265, SEBOTA, B22, Primavera Source : Auteur, Enquête, FOFIFA, 2008.

Actuellement, aucune de ces variétés améliorées n’ont pas résisté à la maladie de pyriculariose. Pour la campagne 2008, toute la production de semence de riz X265 de Manakara a été attaquée par la dite maladie. Dans la zone sud-est, le FOFIFA est encore en phase de recherche de variétés améliorées adaptées. Ainsi, les paysans se sont tournés vers les variétés locales.

II.1.3.4.2. Sources et approvisionnement en semences

Les modes d’acquisition de semences dans la région Atsimo Atsinanana sont :

- achat des semences tout venantes : les paysans se procurent des semences à leurs voisins ou les achètent au marché. - semences améliorées vendues ou distribuées par les organismes de développement : il y a la distribution par les ONG ainsi que les ventes 13 des semences X265 de l’Etat par les communes à prix bradés de 500Ar le kilo. - les semences autoproduites: la majorité des paysans produit leurs propres semences à partir des semences tout venantes ou des semences améliorées.

13 DRDR Atsimo Atsinanana, Plan Régional de Développement Rural , 2005. 24

II.1.3.4.3. Achat et prix de semences

Le prix de semence dans la zone d’étude dépend de la source et de la variété. Les variétés améliorées de semences commerciales se vendent à 1 600Ar le kilo tandis que pour les semences autoproduites sont à 1 200Ar et souvent payé à crédit.

II.2. ETUDE DE FAISABILITE SOCIALE

II.2.1. TYPOLOGIE

II.2.1.1. Classification par analyses descriptives

Les nuées dynamiques et l’AFD (Cf. Annexe XI) ont classé les exploitations en 3 groupes: les exploitants vivriers 44,4%, les producteurs de rente. 28,6%, et les exploitants intermédiaires semi spécialisés en riz et en culture de rente 27,0%.

Tableau n° 8 : Description des groupes selon les surfaces moyennes cultivées (en m) 2

SRT SRI SRA GIR CAF MAN PAT SURFACE CULTIVEE Groupe Fréquence (en m) 2 (en m) 2 (en m) 2 (en m) 2 (en m) 2 (en m) 2 (en m) 2 (en m) 2 1 87=44,4% 4 882,4 186,8 300,6 563,6 667,2 5 555,4 405,2 12 561,3 2 56=28,6% 5 983,1 90,6 369,0 2 462,6 2 290,0 3 987,7 133,9 15 316,9 3 53=27,0% 4 870,5 183,0 261,9 559,8 3 136,9 8 458,8 804,3 18 275,3 Source : Auteur, nuées dynamiques, AFD, 2008.

II.2.1.2. Simulation markovienne

Les résultats de l’utilisation du logiciel Markov définit une interdépendance des spéculations. Pour tous les groupes la riziculture améliorée n’est pas une spéculation isolée.

Figure n° 10 : Connexité des exploitations vivrières

SRA SRA SRA SRI SRI SRI GIR GIR GIR SRT SRT SRT

CAF CAF CAF

PAT PAT PAT MAN MAN MAN GROUPE1 GROUPE2 GROUPE3 Source : Auteur, Markov, 2008.

25

II.2.1.2.1. Groupe 1 : Exploitations vivrières

Les groupes isolés sont : riz traditionnel, riz intensif et manioc. Ce sont des cultures indépendantes pour ce groupe. Ils présentent une forme de spécialisation comme le cas du riz traditionnel et du manioc. Mais des contraintes techniques (pouvant être la superficie, la technique, les intrants, …) sont prévenues pour le cas du SRI. Les états connexes suivant la tête de chaîne de riz amélioré, trois sous-groupes ont été identifiées. En général, le système de production de ce groupe suit le circuit du sous-groupe 1.1 ( sra-gir- pat-sra )

II.2.1.2.2. Groupe 2 : Producteurs de rente

Le système ne représente aucun sommet isolé. Toutes les spéculations s’intercorrèlent c'est-à- dire se dépendent l’une de l’autre. Ce groupe peut se généraliser en sous-groupe 2.1 et 2.2.

II.2.1.2.3. Groupe 3 : Riziculteurs semi-spécialisés

Pour ce groupe, il n’existe pas de sommets isolés. Chaque spéculation s’intercorrèlent avec d’autre. Le SRI n’a qu’une seule relation avec la SRA. Pour ce groupe, trois circuits peuvent représentés tout le groupe. Ils seront dénommés par la suite sous-groupe 3.1, 3.2, et 3.3.

La typologie est résumée dans la figure n°14.

Figure n°1 : Typologie des riziculteurs GROUPES (A.F.D et SOUS GROUPE nuées dynamiques) (simulation markovienne)

Source : Auteur, Nuées dynamiques, AFD, Markov, TSIM, 2009. 26

II.2.1.3. Taux d’adoption

L’adoption de la riziculture améliorée est une condition essentielle pour que la PSAR soit réussite. La figure n° 11 illustre l’évolution de l’adoption de semences améliorées.

Figure n° 11 : Les taux d’adoption (en pourcent)

Source : Auteur, Markov, 2008.

Chaque sous-groupe a son taux d’adoption ( Cf. Annexe XII ) de la riziculture améliorée. Le sous groupe 3.1 ( sra-sri-sra ) détient le maximum de pourcentage d’adopteurs précoces avec 96,3% et le minimum de récalcitrants avec 0,9%. Par contre, c’est le sous groupe 3.3 qui a le minimum de taux d’adopteurs précoces avec 1,4% et le maximum de récalcitrants avec 85,1%.

II.2.1.4. Les revenus générés par l’exploitation de riz amélioré

Les exploitations ont chacun leur revenus bruts pour l’activité de production de riz amélioré.

Tableau n° 9 : Revenus brut de la riziculture améliorée par exploitation (en Ariary)

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 sous-groupe 1 223 252 244 207 252 709 256 549 257 931 sous-groupe 2.1 47 186 82 598 101 939 113 036 118 733 sous-groupe 2.2 59 601 65 628 79 925 101 330 113 75 9 sous-groupe 3.1 40 194 44 325 56 432 55 542 54 635 sous-groupe 3.2 50 518 51 347 55 048 66 660 101 651 sous-groupe 3.3 50 518 50 963 53 680 62 577 61 440 Source : Auteur, TSIM, 2009.

Le maximum de revenu est observé au sous-groupe1 ( sra-pat-gir-sra ) tandis que le minimum est pour le sous-groupe3.1 (sra-sri-sra).

27

II.2.2. SITUATION DES ORGANISATIONS PAYSANNES

Sur 16 associations recensées 14 dans 13 Fokontany, il n’y a que deux ou le 13% sont officialisées (Figure n°12). On dénombre au total 317 membres dont 218 des hommes soit 69% et 99 des femmes soit 31%.

Figure n° 12 : Situation des Organisations Paysannes

Source : Auteur, WHH Domaine socio-organisationnelle, 2008

Parmi les associations rencontrées pendant les enquêtes et d’après l’analyse institutionnelle effectuée par le domaine socio-organisationnelle en 2008, trois se sont remarquées : FBL (Fikambanam-Behivavy Loterana) de Ranomena centre, VTR (Vehivavy Tsy Resy) de Vohimary II, et ASPPAM (Association des polycultures des Paysans d’Ambanimary) de Manambondro ( Cf. Annexe XIII ). Elles sont les mieux organisées et les plus unis, malgré le fait que les deux premières sont encore informelles.

II.3. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE

II.3.1. SITUATION AGRO-ECOLOGIQUE

II.3.1.1. Relief, paysages, sols, climat et hydrographie

Le paysage dans cette région montre un aspect particulier du fait de sa diversité qui constitue un atout particulier pour l’agriculture dont les différents étages écologiques existants peuvent être exploités pour la riziculture. Les sols ferralitiques des hautes et moyennes collines, les sols d’apports alluviaux et colluviaux sont exploitables pour le riz pluvial tandis que les bas-fonds hydromorphes sont favorables à la riziculture irriguée. Avec un nombre de jours de pluies 15 par année variant entre 140 et 175, le climat chaud et humide de la région favorise l’abondance des points d’eau qui sont nécessaires pour l’agriculture.

14 WHH, Domaine socio-organisationnelle, Analyses institutionnelles des organisations paysannes , 2008. 15 PRD Atsimo Atsinanana, 2005. 28

II.3.1.2. Les différents étages de riziculture

La superficie 16 rizicole a été estimée à 40 381ha avec une production qui tourne autour de 47.430t. La majorité des exploitations sont dirigés par les hommes à 87%. Dans la région la riziculture irriguée domine en occupant 91,4% des superficies rizicoles soit 48.796 ha. Ces rizières sont cultivées une ou deux fois par an en fonction des moyens disponibles et l’approvisionnement en eau des parcelles. Cependant, seul les 30% des rizières possèdent un système d’irrigation et de drainage (canaux).

II.3.1.3. L’utilisation de fertilisants, de semences améliorées et les saisons de culture

La majorité des paysans n’utilisent pas de fertilisants 17 pour la rizière. Malgré les efforts réalisés par l’Etat et les ONG, son accessibilité, sa disponibilité et son utilisation restent des obstacles dans l’amélioration de l’agriculture par l’apport de fertilisants. Seul 3% des exploitants fertilisent leur riziculture de façon organique, minérale et mixte. C’est aussi le cas de l’utilisation des semences améliorées. Compte-tenu du risque climatique qui se traduit par une baisse de la pluviométrie pendant la saison de récolte de novembre-décembre de vary « hosy », les bas-fonds cultivés sont réduits. Les exploitants rizicoles s’intéressent généralement à la culture du riz de deuxième saison. La plupart des variétés de riz utilisées par les paysans sont des variétés traditionnelles à cycle long de 5 à 6 mois qui ne produisent que de faible tallage. Ces variétés non productives donnent un rendement moyen 18 de 1,5 à 2 t/Ha (1 ère saison), et de 1à 1,5t/Ha (2 ème saison). Les paysans utilisent ces variétés suivant la nature du sol.

Tableau n° 10 : Les variétés traditionnelles utilisées selon la saison de culture

Nature de sol 1ère saison 2ème saison Sol tourbeux Varimadinika, Mamoriaka, Fotsiavarina Sol alluvionnaire Tsipala, Vary madinika, Zava Vary hosy tenany, Vary madinika, Vary vato Sol sableux Zava, Vary madinika, Tsipala Vary madinika

II.3.1.4. Techniques culturales

Les techniques adoptées par les paysans sont des techniques traditionnelles. Ils préparent le sol quelques jours avant le semis ou avant le repiquage en utilisant des matériels très limités en nombre et en qualité (bêche, machette, zébus). Le sol est mal préparé car le temps réservé à cette préparation est trop court (1 à 3 jours avant le repiquage). Les résidus fermentés et non

16 INSTAT, 2003. 17 Idem. 18 RANDRIANARISOA Jean Claude, Analyse spatiale de la production rizicole malgache , 2000. 29

décomposés avec un taux d’acide organique très concentré gênent le développement des jeunes plants, pouvant même entraîner leur mortalité après le repiquage. Les paysans ne font pas de choix de terrain pour la mise en place de la pépinière. La pépinière et les rizières sont trop éloignées. Ce qui entraîne une difficulté sur la repousse des jeunes plants après le repiquage. Le semis des graines se fait directement dans la pépinière sans avoir effectué la vraie technique de pré germination des semences. Les paysans ont semés environ 50 à 100 kg de semences pour pouvoir repiquer 1 ha de rizière. Les jeunes plants sont arrachés en lavant leurs racines avant d’être repiqués. Ce qui demande beaucoup de temps pour la reprise des jeunes plants. Le repiquage de 2 ou 3 brins se fait en foule et très serré avec des jeunes plants trop âgés (2 à 3 mois). Plus les jeunes plants sont âgés, plus la capacité de production de tallage va diminuer. Souvent, les paysans ne font pas de sarclage durant la première saison et en une seule fois à la deuxième saison. Ils utilisent l’eau à grande quantité pour lutter contre les mauvaises herbes. Le semis des graines se fait dans deux types de pépinières : pépinière dans l’eau et pépinière sur tanety sans avoir effectué la prégermination des semences. L’existence de la période sèche favorise le développement des mauvaises herbes. Il y a une concurrence des éléments nutritifs entre le plant de riz et les mauvaises herbes. Ce qui entraîne de la diminution du rendement de production au moment de la récolte.

II.3.1.5. Maîtrise de l’eau

Pendant la période de grande pluie (janvier, février, mars), les rizières de bas fonds sont inondées (les plants de riz sont en phase de développement). Pendant la période sèche, il y a de difficulté de maîtrise d’eau d’irrigation (les plants de riz sont en phase de montaison). Pour la commune de Manambondro, le taux de salinité dans le sol des rizières augmente durant la période sèche. Ce qui entraîne de la brûlure des plants de riz par le sel. Et les paysans ont rencontré le problème de la toxicité de sel dans le sol.

II.3.1.6. Ennemis de culture

Le manque d’entretien de culture favorise le développement des ennemis de culture. A savoir : l’attaque des fody et des rats pendant la période de semis et avant la récolte, l’attaque des chenilles foliaires pendant la phase de développement de la plante. La période de semis de cette saison est tombée dans l’hiver. La germination des graines est difficile surtout le cas de la pépinière de bas fond car l’eau est très froide. Après la germination des graines, les plantules sont attaquées par des poux de riz.

30

II.3.1.7. La plante végétale de riz

Pour les deux saisons, l’aspect végétatif du développement des plants de riz permet de bien distinguer les problèmes suivants :une déficience en phosphore généralisée : nombre de tallage très réduit, feuille serrées, courtes, érigées et de couleur vert foncée, une déficience en azote surtout au niveau des sols hydromorphes : nombre de tallage très réduit, feuille serrées, courtes, érigées et de couleur jaunissante, et une toxicité ferreuse au niveau des sols de tête de bas fonds ou au niveau des zones tourbeuses (apparition des taches brunâtres sur les feuilles). La présence de lame d’hydroxyde de fer à la surface de l’eau indique également une tendance à la toxicité ferreuse.

II.3.1.8. Appropriation foncière

Les paysans ont subi de problème foncier pour augmenter la superficie à cultiver. Les terrains de cultures sur tanety sont déjà occupés par la culture de rente (giroflier, caféier). Et les femmes n’ont pas d’accès au terrain.

II.3.2. LA DISPONIBILITE EN MAIN D’ŒUVRE

La moyenne de l’occupation de la main d’œuvre par ménage est comparée à la moyenne de main d’œuvre utile PSAR donnant la disponibilité des sous-groupes (Cf. Annexe XIV).

Figure n°13 : Disponibilité en main d’œuvre des exploitations à la PSAR

SG1 SG2 SG3 SG4 SG5 SG6 PSAR

Source : Auteur, 2008.

La disponibilité est observée du mois de novembre jusqu’au mois d’août pour toutes les six sous- groupes. Cependant, pour les périodes de septembre jusqu’en novembre, elle n’existe que chez les sous-groupes 2.2 (sra- srt-pat-caf-sra) et 3.1 (sra- sri-sra). 31

II.3.3. BESOINS EN MATIERES PREMIERES

Les besoins (Cf. Annexe XV ) concernent les intrants et matériels nécessaires pour l’exploitation de 10ha de rizière et 10ares de pépinière en production de semences améliorées de riz. La quantité 19 ensemencée est de 25Kg de prébases par ha de rizière à repiquer. La dose d'engrais à apporter varie selon la fertilité des sols, les variétés de riz utilisé, la saison de culture (la saison humide sèche exigeant beaucoup plus que la saison humide), le cycle des variétés : les variétés tardives nécessitant beaucoup plus, de fertilisation que les variétés précoces. L’analyse du sol permet d’avoir plus de précision. Le rendement moyen d’une semence améliorée devrait être de 3t/ha. Le coût des intrants est évalué à 6.460.000Ar environ 646.000Ar/ha. Au début, l’investissement coûte 30.454.500Ar c'est-à-dire 3.045.450Ar/ha.

II.3.4. DESCRIPTION DU PROJET

II.3.4.1. Localisation

Cette section détermine le meilleur endroit pour implanter le site de la PSAR dans le district de Vangaindrano. Il s’agit deux types de site le point de vente et l’exploitation. Le point de vente devrait être un lieu où le maximum de riziculteurs se rencontre donc un marché, et que la sécurité soit assurée pour les stocks de semences produites. L’exploitation de PSAR doit être un emplacement écarté de la ville pour avoir plus d’espace et de rizière pour élargir la production muni des infrastructures nécessaires (barrage ou canaux d’irrigation), riverain d’une route secondaire au moins pour le transport des matières premières et produits.

II.3.4.2. La multiplication de semences améliorées de riz

Les buts de la production semencière 20 sont de produire un volume important de semences capables de satisfaire les besoins en semences, et de fournir à l’agriculteur des semences saines, de bonne germination, de pureté variétale garantie et à haut rendement. La multiplication de semences sélectionnées est le seul moyen de faire passer au niveau de la vulgarisation, c’est-à dire à la portée des paysans, les résultats obtenus de la recherche. Ceci nécessite une organisation rigoureuse faisant intervenir des techniques éprouvées et des contrôles sévères. On peut classer les semences 21 en : semence de souche, semence de prébase, semence de base, semence certifiée

19 BRILLANT Louis, Contribution à l’extension de la riziculture , mémoire d’ingénieur agronome (AM), ESSA, 2001. 20 Raymond RABESON, Révolution verte et gestion de la fertilité du sol , FOFIFA, 2000. 21 FAO, La production des semences améliorées ; manuel de l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de programmes et projets intéressant les semences , Rome, 1979. 32

de première génération, et semence certifiée de deuxième génération. Les organismes de recherche produisent les semences de souche et de prébase tandis que les semences de base seront produites, sous contrôle du Service semencier, dans les Centres Multiplicateurs de Semences. Pour la production des semences certifiées, elles pourraient être assurées par les GPS, toujours sous le contrôle du service semencier.

II.3.4.3. Améliorations techniques à respecter et poste à contrôler

Les techniques de productions de semences 22 (Cf. Annexe XVI ) sont délicates et des consignes sont à prendre en compte (tableau n°10).

Tableau n° 11 : Techniques à respecter

TECHNIQUES CULTURALES TECHNIQUES DE TECHNIQUES DE NIVEAU (CF. ANNEXE XIII) STOCKAGE CONDITIONNEMENT Soins à - fertilité du sol (engrais - le séchage naturel ou - nettoyage à fond des respecter vert, engrais chimiques) artificiel : suivant éléments composant la - propriété du sol (rotation l’importance de la chaîne (systématiquement en interspécifique, culture qualité à sécher et le fin et en début de saison) univariétale) climat de la zone, - triage - date et densité de semis - la condition de - calibrage - sarclage et traitements stockage (humidité, - désinfection chimique phytosanitaires température) - ensachage - opération de récolte, et - la protection contre les - plombage et attribution de - mode de séchage au ennemis (maladies et label par le service de champ. insectes) contrôle.

Source : FEYT Henri, La Production Des Semences Et Des Plant, (In Mémento de l’agronome), France, 2000.

II.3.4.4. Planning de production

Avec 10ha de rizière de repiquage et un rendement minimum de 3t/an (2t/ha pour la 1ère saison et 1t/ha pour la 2ème), on estime une production annuelle (tableau n°12) à un minimum de 30t.

Tableau n° 12 : Prévision de 5 années de production

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 SEMENCE DE BASE (en t) 22, 5 22, 5 22, 5 22, 5 22, 5 PADDY (en t) 7, 5 7, 5 7, 5 7, 5 7, 5 Total (en t) 30 30 30 30 30 Source : Auteur, enquête, 2008.

Le taux de qualité de semences est estimé à 75% de la production et les résidus paddy à 7,5t.

22 FEYT Henri, (CIRAD, France) : La Production Des Semences Et Des Plants . (In Mémento de l’agronome) 33

II.3.4.5. Planning de vente

D’après la prévision des productions, si on se base sur un prix de 1 500Ar les semences certifiées et 500Ar les résidus de semences, une vente annuelle de 37 500 000Ar est prévue si tout le stock a été débité (tableau n°13).

Tableau n° 13 : Prévisions de vente Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 SEMENCE DE BASE (en Ar) 33 750 000 33 750 000 33 750 000 33 750 000 33 750 000 PADDY (en Ar) 3 750 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000

Total (en Ar) 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 Source : Auteur, enquête, 2008.

II.3.4.6. Situation institutionnelle des semences améliorées à Madagascar

La loi relative à la législation semencière 23 n°94-038 : LEGISLATION SEMENCIERE MALAGASY (Cf. Annexe XVII) a été promulguée le 03 Janvier 1995. Elle vise l’organisation de la filière semence, de la Recherche à la distribution, stimule et réglemente les activités semencières dont la commercialisation avec import et export, s’applique aux semences et plants des genres et espèces végétales que le Ministère chargé de l’Agriculture publie par arrêté la liste. L’autorité compétente est le MAEP. Le Ministre est aidé par un Conseil National des Semences(CONASEM) et des Conseils Régionaux des semences (CORESEM) pour analyser la politique semencière au niveau national et régional, et proposer des conseils en matière de promotion et diffusion des semences. Le CONASEM travaille avec des comités techniques spécialisés: Comité des Normes, Comité d’Admission des variétés au Catalogue. La loi garantit à toute personne physique ou morale ayant l’agrément technique et obtenu le statut d’Établissement semencier des Ministères concernés le droit de participer à toutes les activités semencières. Avant toute production, il faut prendre contact avec le MAEP pour l’enregistrement et l’autorisation de multiplication de semences. Et le service contrôle-qualité des semences (SOC) assure le contrôle et la certification des semences depuis la prébase jusqu’au commerciale. « Dans le cadre institutionnel, les grandes lignes des attributions des acteurs de la filière ont été évidentes alors que le cadre opérationnel reste encore un long chemin à faire car des différents organismes opérant dans ce secteur sont encore en difficulté des gestions et de trésorerie. C’est le cas des centres multiplicateurs de semences. Ainsi, beaucoup d’entre eux ont

23 Article 2 de la loi malagasy n°94 038, Journal Officiel de la République de Madagascar du 27 mars, 1995. 34

été donnés en location-gérance à des coopératives composées d’anciens ouvriers des centres ou affectés à de projets particuliers. D'autres sont tout simplement en veilleuse.» 24

II.4. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE

L’activité de production de semence ne sera considérée comme viable que si elle est supposée fournir un profit satisfaisant en fonction de l'investissement réalisé et si elle génère suffisamment de revenus pour permettre de régler ses obligations sans devoir interrompre le cours normal de ses opérations. Des conditions (Cf. Annexe VIII.1) ont été retenues pour l’étude financière

II.4.1. COUT TOTAL D'UNE PRODUCTION DE SEMENCES AMELIOREES DE RIZ

Les coûts d'investissement (Cf. Annexe VIII.2) ont été déterminés (tableau n°14).

Tableau n° 14 : Coûts des investissements(en Ariary)

ANNEE DESIGNATION 1 2 3 4 5 IMMOBILISATIONS 30 454 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 FOND DE ROULEMENT 6 840 013 8 597 513 8 597 513 8 597 513 8 597 513 TOTAL des investissements 37 294 513 2 554 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 Investissements cumulés 37 294 513 39 849 013 42 403 513 44 958 013 47 512 513 Source : Auteur, TSIM, 2009.

Le coût total des investissements s'élève à 37 294 513Ar, et se répartit, à raison de 82% pour le poste immobilisations et 18% pour le fond de roulement.

II.4.2. PROGRAMME DE FINANCEMENT

II.4.2.1. Détermination du montant de l'emprunt et des fonds propres

En sachant que le coût total du centre est égal aux coûts d'investissement c'est-à-dire 37 0294 0513Ar, l’emprunt estimé à 70% du capital est de 26 106 159Ar tandis que l’apport est de 11 188 354Ar au démarrage de l’exercice.

II.4.2.2. Amortissement de l'emprunt

L'amortissement peut être défini comme le remboursement de l'emprunt par des paiements périodiques d'égales importances.

24 RALAIARIMALALA Sylvain Rodolphe, Place des semences améliorées dans le défi de la révolution verte durable : cas de la zone périphérique de Manakara , Mémoire de fin d’études pour l’obtention du diplôme d’études approfondies option Agro-Management, ESSA, 2008. 35

Tableau n° 15 : Programme d'amortissement de l'emprunt (en Ariary)

ANNEE DESIGNATION 1 2 3 4 5 Investissement (Capital) 37 294 513 2 554 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 Apport (30%) 11 188 354 2 554 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 Emprunt (70%) 26 106 159 0 0 0 0 Remboursement des emprunts 0 13 053 079 13 053 079 0 0 Frais financier 46 991 46 991 23 496 0 0 Capital restant dû 26 106 159 13 053 079 0 0 0 Amortissement annuel des emprunts 46 991 13 100 070 13 076 575 0 0 Source : TSIM, Auteur, 2009.

II.4.3. PROJECTION FINANCIERE

Les projections financières estiment la future rentabilité, les besoins et sources de liquidité ainsi que les conditions financières du PSAR.

II.4.3.1. Amortissements des investissements

L’amortissement annuel (Cf. Annexe VIII.3) s'élève à 1 206 650Ar au début de l’exercice et de 20201 443Ar à la 5 ème année.

II.4.3.2. Projection du compte d'exploitation

Le compte prévisionnel d'exploitation (Cf. Annexe VIII.4) a informé sur le coût de production qui s'élève à 324Ar/kg en 1 ère année et la marge bénéficiaire est de 1 176Ar/kg.

II.4.3.3. Projection prévisionnelle de trésorerie

La projection prévisionnelle de trésorerie (Cf. Annexe VIII.5) propose les recettes et paiements en espèces prévisibles annuellement. A la 1 ère année, la liquidité est nulle, elle correspond à la phase d'investissement, et au premier cycle de production. Mais à partir de la 2 ème année, l'exploitant dispose toujours de liquidité respectivement de 14 312 267Ar, 3 083 015 Ar, 3 474 427Ar, 16 0556 919Ar, et 16 370 489Ar permettant au projet d’étendre ses investissements.

II.4.3.4. Bilan prévisionnel

La projection du bilan (Cf. Annexe VIII.6) montre la position financière de l'unité de production à un moment précis. Le capital augmente toujours tout les ans contrairement au résultat net qui diminue de la 1 ère année à 14 668 117Ar jusqu’à 14 169 046Ar à la 5 ème année.

36

II.4.4. ANALYSE FINANCIERE

Tous les VAN observés (tableau n°16) sont positifs, de 6 929 063Ar en 1 ère à 35 305 421Ar en 5ème année. Et les TRI obtenus aussi sont supérieurs à 18% le taux d’intérêt de la banque.

Tableau n° 16 : Indicateurs de rentabilité

1 2 3 4 5 Investissement 37 294 513 2 554 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 RBE 23 819 975 23 819 975 23 999 975 23 999 975 23 999 975 VAN 6 929 063 14 873 472 21 816 235 27 918 422 35 305 421 TRI (%) 32% 35% 36% 36% 37%

Source : Auteur, TSIM, 2008.

II.4.5. SENSIBILITE FINANCIERE DU PROJET

Une simulation d'une chute de vente de 25%, on détermine l'effet sur les VAN et les TRI.

Tableau n° 17 : Les indicateurs de rentabilité en cas de chute de vente de 25%

Année 1 2 3 4 5 VAN 1 892 906 5 258 990 8 039 640 10 358 088 14 305 324 TRI 16% 19% 20% 20% 21% Source : Auteur, TSIM, 2009.

Toutes les VAN observées sont positives. Et les TRI obtenus sauf pour la première année sont toujours supérieurs au taux d’intérêt bancaire de la BOA de18%. Il est évident, que la baisse de la vente a diminué les résultats cependant, ils restent faiblement rentables.

37

III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

Dans cette troisième partie, une vérification des résultats est faite relativement aux résultats par leurs interprétations, et les suggestions correspondants.

III.1. DISCUSSIONS

III.1.1. MARCHE VASTE POUR LES SEMENCES AMELIOREES DE RIZ

Les semences améliorées de riz a été visionné par le positionnement sur le marché, la situation de la riziculture améliorée, et l’analyse de la demande et de l’offre.

III.1.1.1. Bonne position de la SRA parmi les cultures

La riziculture intensive, la riziculture améliorée, et le girofle constituent des nouveaux produits. Ils sont à haut rendement malgré les contraintes sur la maîtrise de sa technique, sur la faible disponibilité, et accessibilité en intrant tandis que le girofle est un produit à prix élevé environ 2 500Ar le kilo en moyenne au producteur. Le manioc constitue le produit phare lequel est le plus prisé par les paysans, une culture tenace et importante dans l’alimentation, la première culture vivrière dans la zone par sa production ; c’est la principale nourriture de résistance pendant la période de soudure. La riziculture traditionnelle et le café sont des vieilles cultures qui désintéressent les paysans à cause de leur faible productivité. Et la patate douce est délaissée par les paysans à cause de sa fragilité par les maladies qui affaiblissent sa production.

III.1.1.2. Bonne position du SRA dans la majorité des Fokontany

Le SRA se positionne en poids mort dans le Fokontany de Mahabe uniquement. Dans ce Fokontany, la promotion de semence améliorée sera la moins productive à cause de la domination massive des cultures de rente. Le meilleur marché se trouve dans le Fokontany de Tatamo à condition que les moyens soient mis à la disposition.

III.1.1.3. Choix de développement approuvé par la matrice d’Arthur Little

La matrice d’Arthur Little approuve les choix de développement suivants : le développement naturel pour le riz amélioré, le manioc, et le riz intensif, le développement sélectif pour les cultures de rente « café et girofle », et l’abandon pour le riz traditionnel et la patate douce.

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III.1.1.4. Besoins faiblement satisfaits par l’offre

L’offre ne satisfait que le centième de la demande. Et aucun organisme producteur de semences améliorées n’a été détecté dans le district de Vangaindrano ni dans la région.

III.1.1.5. Les paysans se tournent vers les variétés locales

Les variétés améliorées de riz produites par la FOFIFA ne résistent pas aux maladies dans la zone sud-est., les paysans préfèrent les variétés locales pour ne pas prendre de risques.

III.1.2. L’ADOPTION DE LA TECHNIQUE AMELIOREE

III.1.2.1. Typologie des cultures, systèmes et tendance

III.1.2.1.1. Groupes basés sur un type de culture

Les exploitants vivriers majoritaires des riziculteurs regroupent les adeptes de la riziculture traditionnelle et de la riziculture intensive. Leur stratégie est de rechercher avant tout l’autosuffisance en riz et en nourriture du ménage plutôt que des revenus. Les producteurs de rente ont une stratégie d’autosuffisance en riz qui dispose d’alternatives de cultures de rente et de revenus. La diversification culturale est pratiquée par la plupart d'entre eux procurant d'autres revenus. Les exploitants intermédiaires semi spécialisés en riz et en culture de rente optent plusieurs spéculations et se positionnent sur la vente de riz. Ils satisfont à leur besoin de consommation et vendent une bonne partie de la récolte.

III.1.2.1.2. Sous-groupes de système de production

La riziculture améliorée n’est pas une culture isolée ; elle dépend des autres spéculations.

Les producteurs vivriers ont un système constitué par sra-pat-gir-sra dans lequel le girofle est la source de financement du système tandis que le riz amélioré et la patate douce subvient à la nutrition et consommation domestique. Les cultures de riz intensif, manioc et riz traditionnel constituent des spéculations indépendantes lesquelles sont devenues des spécialisations (cas du manioc) ou subissent des contraintes techniques (cas des rizicultures traditionnel et intensif).

Pour les producteurs de rente et riziculteurs semi-spécialisés, toutes spéculations sont interdépendantes. La riziculture améliorée dépend des cultures de rente (café, et girofle). Ce sont les cultures de rente qui financent la riziculture améliorée et les autres besoins. Par la suite, le riz amélioré et le manioc fournissent aux besoins ménagers et alimentaires. 39

III.1.2.1.3. Des taux d’adoption très variés

Les paysans qui cultivent du girofle sont plus motivés que ceux qui n’en font pas. L’adoption forte est observée pour le système sra -gir-sra avec 96% d’adopteurs précoces. La plus faible appartient au système sra - caf- srt- pat -gir-man- sra avec 1%. Dans ce groupe, les cultures de rente sont des sources de revenus. Ce qui leur permet l’accès aux intrants nécessaires et semences améliorées. Cependant, la pratique de beaucoup de culture peut nuire à l’exploitation, et fait que le système n’est plus disponible pour d’avantage de main d’œuvre ou d’activités. Cependant, le système le plus développé en riziculture améliorée sera toujours sra-sri- sra .

III.1.2.1.4. Des profits assez viables pour les paysans

La riziculture avec les semences améliorées apporte des revenus assez considérables pour les exploitations avec un minimum de 40 194Ar et un maximum de 223 252Ar à la 1 ère année.

III.1.2.2. Système d’organisation

Le système d’organisation paysanne ne constitue pas un avantage pour la population de la zone. En effet, toute association devra se construire sur l’intérêt commun des membres. Cependant, le besoin suprême de cette population c’est pouvoir entrer dans le tombeau familial à la mort. Ce qui laisse les autres intérêts désavantageux par rapport à celui de la tradition. C’est pour cette raison que les organisations paysannes se trouvent toujours délaisser par rapport aux activités du clan et même se mettent à l’oubli. Seules quelques associations résistent dont FBL (Fikambanam-Behivavy Loterana) de Ranomena centre, VTR (Vehivavy Tsy Resy) de Vohimary II, et ASPPAM (Association des polycultures des Paysans d’Ambanimary) de Manambondro. Elles constituent les meilleurs promoteurs pour le projet.

III.1.3. TECHNIQUE DE PRODUCTION DES SEMENCES AMELIOREES DE RIZ

III.1.3.1. Une situation agro-écologique favorable à la riziculture

Les conditions agro-écologiques de la zone forment un atout à l’agriculture et à la riziculture. C’est pour cela que la majorité de la population vit de l’agriculture et principalement de la riziculture et des cultures de rente. Cependant, l’exploitation agricole de la zone est caractérisée par une superficie réduite, des pratiques culturales traditionnelles, de faible utilisation d’intrants comme les engrais et les semences de qualité, le sous équipements, un rendement très faible, une situation géographique enclavée, et un niveau éducatif faible.

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III.1.3.2. Non maîtrise de la technique améliorée

Dans la région Atsimo Atsinanana, la technique améliorée n’est pas encore assimilé par les paysans (faible utilisation d’intrants et de semences améliorées, non maîtrise d’eau, et les attaques des insectes et maladies). Ce qui fait que les riziculteurs locaux ne sont pas compétents pour faire la production de semences améliorées.

III.1.3.3. Main d’œuvre familiale non disponible

La disponibilité de la main d’œuvre est observée du mois de novembre au mois d’août pour toutes les cinq classes. Cependant, pour les périodes de septembre jusqu’en novembre, elle n’existe que dans les systèmes sra-srt-pat-caf-sra et sra-sri -sra . Le calendrier cultural étant donc la même période pour le projet PSAR de septembre à mars (première saison) et de juillet à janvier (deuxième saison), les paysans ne pourront pas assurer totalement le fonctionnement du la production semencière.

III.1.3.4. Coût élevé des matières premières

Le coût des intrants sont évalués à 6 460 000Ar environ 646 000Ar/ha. Le rendement prévu étant de 3t/ha, le rendement technique de la PSAR est de 370 000Ar/t de semences produites. Et l’investissement de départ en matériel de production coûte 30 .454.500Ar c'est-à-dire 32045 0450Ar/ha. C’est très coûteux pour un simple paysan.

III.1.3.5. Implantation en milieu rural de l’exploitation

Les zones d’interventions des projets PAPDIV et PAMDIV se divisent en deux axes : l’axe nord- est (les communes de Tsianofana, et Ranomena) et l’axe sud (les communes de Matanga, Manambondro, Marokibo, et Vohipaho). Pour les 7 communes d’interventions, le centre est la ville de Vangaindrano. Et comme les intrants nécessaires à la production de semences améliorées sont possibles à être acheminés directement à Vangaindrano. C’est le meilleur emplacement pour le centre de vente. Mais le terrain de production sera préférable dans une zone rurale. Face aux problèmes rencontrés par les CMS, les terrains doivent avoir une situation foncière précise. C’est dans le souci de sécuriser l’investissement et aussi en cas de problème financière, l’organisme pourra avoir un crédit à des institutions financières en hypothéquant le terrain.

III.1.3.6. Planning des activités

Le planning d’exécution pour la PSRA s’établit suivant le tableau n°18 ci-après. 41

Tableau n° 18 : Planning des activités de la production de semences améliorées de riz

Activités Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct. Nov. Déc. Responsable

Achat des terrains d'exploitation technicien agricole

Achat des terrains du point de vente (10 ares) responsable du centre

Construction du point de vente responsable du centre

Construction des bâtiments de l’exploitation responsable du centre

Commande des semences de prébases responsable du centre

Commande des intrants et matériels responsable du centre

Réception des intrants et matériels technicien agricole

Réception des semences de prébases technicien agricole

Labour des rizières technicien agricole

Semis, Arrachage, et repiquage technicien agricole

Sarclages et contrôle des eaux et des plantes technicien agricole

Récolte, Séchage 0 technicien agricole

Triage, et Conditionnement technicien agricole

Vente commercial Source : Auteur, 2009.

III.1.3.7. Une loi semencière promulguée mais pas encore appliquée normalement

La loi a été promulguée, mais tous ses organes (SOC, CORESEM, CONASEM,…) stipulés par ne sont pas encore opérationnels. Ce qui fait qu’à Madagascar, malgré le fait que cette loi existe depuis de dizaine d’année, les semences ne sont pas encore bien réglementés. « Des capacités de contrôle de qualité faibles : le Service Officiel de Contrôle (SOC) dispose de très faibles moyen, et dans la pratique n’existe guère que sur le papier (budget, effectifs, moyens techniques insuffisants). » 25

III.1.4. INVESTISSEMENTS RENTABLES

Le coût total des investissements s'élève à 37 294 513 Ar, et se répartit, à raison de 82% pour le poste immobilisation et 18% pour le poste fonds de roulement. L’emprunt est estimé à 70% donc 26 106 159 Ar. L’apport de 30% est évalué à 11 188 354 Ar au démarrage de l’exercice. La production de semences améliorées de riz de qualité génère une marge brute de 1 .176Ar/Kg. Et l’activité produit de la liquidité considérable. Les VAN sont positifs, et le projet produit des profits meilleurs que les intérêts offerts par les banques en cas d’épargne. Et si les productions ou les ventes subissent une diminution de 25%, la production de semences de riz améliorées génère un faible profit à partir de la 2 ème année. Malgré le fait que c’est un investissement lourd, il apporte des bénéfices assez rentables.

25 RAZAFIARIJAONA Jules, Politique semencière : Proposition pour un changement de vitesse , MAEP, UPDR, 8 juillet, 2005. 42

III.2. RECOMMANDATIONS

III.2.1. LANCER LES SEMENCES AMELIOREES DE RIZ SUR LE MARCHE

I.2.1.1. Amélioration et appui technique

Pour les cultures : riziculture intensive, riziculture améliorée, et girofle, il est recommandé d’appuyer les paysans sur l’amélioration des techniques. Aussi, les intrants entre autres les produits phytosanitaires et fertilisants devraient être rapprochés des paysans au moins au niveau du district. Le manioc devrait être développé vers le business, produire plus en tenant compte de l’évolution du marché.

I.2.1.2. Développer les cultures qui ne sont pas en position abandon

III.2.1.2.1. Poursuivre les investissements et maintenir dominant le riz amélioré et le manioc Le riz amélioré et le manioc disposent d’une bonne position concurrentielle. Donc, il convient de poursuivre les investissements pour maintenir la position dominante.

III.2.1.2.2. Stabiliser les prix et améliorer la qualité des produits de rente Les cultures de rente, café et girofle sont en développement sélectif. Une position concurrentielle plus défavorable et une activité vieillissante conduisent les paysans à devoir chercher une meilleure rentabilité en améliorant leur position concurrentielle. Il faudra donc trouver les moyens de stabiliser les prix des produits de rente et inciter les paysans à respecter les normes afin d’améliorer la qualité.

III.2.1.2.3. Octroyer de l’assistance technique et vulgariser le riz intensif La spéculation riz intensive évoque une stratégie de réorientation comme une assistance technique et un rapprochement des intrants au niveau communal ou du district.

III.2.1.2.4. Délaisser le riz traditionnel et la patate douce Le riz traditionnel est en situation marginale tandis que la patate douce le second est défavorisée. Ils devraient être abandonnés.

I.2.1.3. Produire des semences pour satisfaire les besoins et les préférences des paysans

La production recommandée est de 22,5t pour les rizières irriguées. Les variétés locales sont conseillées tant qu’il n’y a pas de variétés résistantes aux maladies et adaptées à la zone.

43

III.2.2. ADOPTER DES APPROCHES INTEGREES

III.2.2.1. Approches genre et participative de l’adoption des semences améliorées

Au stade des enquêtes, il a été difficile d’apprécier cette motivation de la population pour la raison que pour eux qui dit « projet », dit « don ». La plupart des Fokontany de la zone d’étude a bénéficié de l’appui des organismes de nutrition lors de la crise alimentaire durant laquelle il y avait des distributions de vivres. Les activités contre la malnutrition ont continué à travers la fourniture de semence et d’autres intrants agricoles. La population locale manifeste un besoin de collaborer avec le projet, et aussi très motivé à la production de semences améliorées.

III.2.2.2. Choisir les trois organisations paysannes : FBL, VTR, et ASPPAM

Parmi les associations collaborateurs de Welthungerhilfe, trois ont montré plus de motivation. Il est recommandé de choisir parmi eux pour la production de semences améliorées de riz. Cependant, quelques réformes devront être effectuées.

Au niveau des organisations paysannes, il faudrait : une redynamisation du membre de bureau et réalisation d’un contrat avec l’ONG WHH, une facilitation des démarches pour que l’organisation paysanne (OP) devienne officielle pour les informelles, une détermination des objectifs en termes de quantité ou besoins et de qualité, une stimulation de la motivation de leur membre pour qu’elle puisse constituer une épargne collective soit en nature ou en argent, une amélioration de l’accessibilité de cette association en termes de crédit avec les institutions financières et d’intrants avec les fournisseurs, et aussi un renforcement en Information Education Communication,…

Au niveau de l’approche de l’ONG Welthungerhilfe, il devrait y avoir une formation des techniciens et vulgarisateurs sur la MARP (Méthode Accélérée de Recherche Participative), la technique sur l’E R P (évaluation rurale participative) et enfin l’Approche Genre (l’implication des femmes est un élément principal à la réussite du projet et au développement) avant de passer à l’action et ils devront être capable de faire participer tout les acteurs dans la mesure du possible. Il ya aussi la mise en place d’un dialogue et système de communication entre les agents sur terrain et les personnels de bureau pour les activités. Et aussi que l’ONG WHH de vra établir une coopération avec les acteurs de développement dans la région : les organismes étatiques (DRDR) afin de bien coordonner les actions menées dans la zone, et avec l’autorité locale pour intégrer dans leur programme une politique semencière afin de participer au projet.

44

III.2.2.3. Approche systémique de la technique améliorée

L’exploitation dans la zone est systémique. Toute approche d’une spéculation devrait être donc systémique. L’amélioration de la riziculture devrait être accompagnée par le renforcement des cultures de rente qui est la principale source de financement. Il est donc recommandé d’appuyer le développement des filières de rente dans l’action de PSAR par exemple la création de coopérative pour stabiliser leur prix et rentabiliser leur vente pour les producteurs.

III.2.2.4. Opter un système de crédit des intrants, et une subvention des semences

La majorité des riziculteurs n’ont pas le moyen pour accéder aux intrants agricoles améliorés car leur revenu est totalement absorbé par les besoins domestiques. Dans ce cas, pour le débouché des produits du PSAR, il faut assurer l’achat par l’adoption d’un système de crédit, l’objet sera de fournir aux paysans les produits au début du cycle d’exploitation et de les faire rembourser au moment de la récolte. La mesure à subventionner à 50% pendant trois ans, puis à réduire le taux de subvention de 10 points pendant les quatre années suivantes pour les engrais par le projet BVPI de la banque mondiale devrait être appliquée avec les semences.

III.2.3. RENFORCER LES CAPACITES TECHNIQUES

III.2.3.1. Améliorer la compétence technique des paysans en techniques améliorées

Face aux contraintes techniques rencontrées, des améliorations doivent être entrepris si le projet de production de semences améliorées de riz soit techniquement valable. Il s’agit de la lutte contre les ravageurs, les maladies, et les carences du sol. Il y a l’utilisation des produits phytosanitaires et biologiques, ainsi que de l’apport de phosphore et d’azote à la rizière.

III.2.3.2. Aménager les réseaux hydroagricoles

La maîtrise d’eau constitue un des principaux problèmes du système de riziculture intensive pour la région. Pour pouvoir réussir le projet de production de semences améliorées de riz, les réseaux hydroagricoles devront être aménagés. Les canaux de drainage et d’irrigation devront être construits. Les barrages devront être entretenus et édifiés.

III.2.3.3. Mettre en place une plate forme d’échange et le Centre de Service Agricole

Il s’agit de créer un environnement favorable et incitatif pour les opérateurs de la production de semences de riz. Et que la plate forme d’échange permettra de faire circuler des informations et 45

des produits à chaque acteur de la filière afin de la développer. Et le CSA est indispensable au développement de la production des semences améliorées ainsi que de toutes les filières.

III.2.3.4. Régler le statut foncier et privatiser l’exploitation

D’après les expériences des CMS, le statut foncier constitue l’un des problèmes qui ont causé leur perte. C’est une assurance de l’investissement et une source de la motivation. L’organisme multiplicateur de semences devrait avoir un titre de propriété du terrain d’exploitation. En vérité, la banque ne donne pas de crédits s’ils n’ont pas de garantie. De plus, le projet est agricole, et il n’y a pas d’assurance agricole. Les banques ne veulent pas prendre trop de risques. Donc, il ne faut pas trop compter sur les crédits bancaires si on n’a de garantie comme un terrain. De ce fait, pour pouvoir compter sur les crédits de la banque, le terrain du projet devrait être du domaine privé : titré et borné.

III.2.3.5. Utiliser les ressources humaines de l’organisation paysanne

Les organisations paysannes ont chacun un jour par semaine pour les activités communes. Et il se trouve que le système d’exploitation est presque occupé. De ce fait il est recommandé :

• d’embaucher pour la gestion et les travaux qui doivent être effectués sans retard : 1 technicien agricole permanant qui assure la suivi et contrôle des techniques, 2 gardiens permanents qui s’occupent du gardiennage de l’exploitation, et 3 vendeurs animateurs saisonniers qui vendent les produits au moment de la récolte, et • de faire faire par les membres de l’organisation les taches qu’ils peuvent effectuer : les travaux d’exploitation (labour, semis, repiquage, …, jusqu’au conditionnement), et sa gestion. III.2.3.6. Appui techniques et formation des producteurs de semences améliorées de riz

Les paysans de la zone ne sont pas compétents pour la PSAR. De ce fait, il est nécessaire d’octroyer des appuis matériels et une formation en PSAR par des essais pratiques assistés par des techniciens agricoles. A la phase de mise en œuvre du projet, le suivi d’un technicien agricole devrait se faire. Il est aussi préconisé de former des jeunes de la zone en technique améliorée pour assurer une relève au technicien agricole après le départ du projet.

III.2.3.7. Adopter des conditions favorables à la filière semence

Il est recommandé que l’Etat promulgue sans plus tarder les textes d’application de la loi semencière 94-038 afin d’activer les investissements dans la filière semence. De plus, il faudrait 46

une réduction de la quarantaine végétale afin d’accélérer la diffusion des semences importées. Et qu’il faut mettre en place et rendre opérationnels les organes fonctionnels nationaux de la filière semence (SOC, CONASEM, CORESEM,…). Cependant, leurs mises en œuvre exigent des moyens exorbitants auxquels l’appui d’une institution internationale sera indispensable. Il y a aussi que « Madagascar devrait adhérer à la convention internationale sur les obtentions végétales (UPOV) (Madagascar consent déjà à la Convention de Cartagena sur les OGM) » afin de bien réglementer la filière semence tant au niveau national qu’international.

III.2.4. ADOPTER LE PROJET POUR SA RENTABILITE

III.2.4.1. Avoir recours à l’investissement structurel et le partenariat des communes

Etant donné que les communes bénéficient d’un investissement structurel octroyé par l’USAID nommé Fond de Développement Local (FDL) de 45 000 000Ar par an, on estime que les communes devraient en conserver une partie pour le projet semencier et devenir partenaire du projet et même actionnaire et recevra un dividende qu’elle pourra utiliser pour ses dépenses publiques. D’un côté l’ONG WHH financera au maximum l’investissement. Il devrait présenter le projet aux communautés locales et établir un contrat avec la commune pour un partenariat.

III.2.4.2. Adopter le projet PSAR pour sa rentabilité et sa viabilité

La production de semence améliorer de riz est un projet rentable et sa viabilité, il est recommandé de l’adopter. Pour plus de profit, il faudra augmenter la production et la vente afin de conserver sa rentabilité financière. Dans le cas ou c’est une organisation paysanne qui va gérer le projet, pour alléger les charges, il faudrait faire participer les membres dans l’investissement afin qu’il puisse raisonner en propriétaire du projet pour le motiver. Cependant, la meilleure forme de gestion est le mode privé car la gestion publique n’a pas encore montré une réussite jusqu’à présent à Madagascar.

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CONCLUSION

Le diagnostic de marché a permis d’évaluer la situation de la semence améliorée de riz dans le district de Vangaindrano. Dans les 7 communes d’intervention des projets PAPDIV et PAMDIV, il s’agit d’une culture d’essai qui est très productive malgré les mésaventures rencontrées par quelques paysans. L’offre en semences améliorées est un besoin fondamental pour les riziculteurs de la zone. Le projet de production de semences améliorées de riz répond aux besoins de la majorité de la population ; les riziculteurs. De ce fait le projet PSAR est conforme aux objectifs et stratégies de développement. Ceci confirme la première hypothèse.

Le projet PSAR est faisable socialement. La typologie a montré que les riziculteurs ont chacun leur logique selon leur gestion de leur ressources, et l’augmentation de la production et du revenu est fonction du taux d’adoption. Des organisations paysannes sont aptes à être les promoteurs. Ce qui fait que les organisations sociales, la mentalité et les aptitudes de la population, et la motivation constituent les facteurs limitant de l’adoption de semences améliorées. La deuxième hypothèse est ainsi confirmée.

Le projet PSAR est faisable techniquement malgré les contraintes techniques et administratives existants. Ce sont l’insuffisance de vulgarisation, la faible main d’œuvre, l’accès limité aux intrants et le non application de la loi semencière en stand-by. La compétence technique en production de semences améliorées de riz découle de la disponibilité dans le temps et l’espace des intrants (matières premières, matériels,…) ainsi que des encadrements serrés pour le système de riziculture améliorée. La troisième hypothèse est ainsi confirmée.

Le projet PSAR est aussi faisable financièrement. L’investissement initial est de 37 294 513Ar, lequel produit des résultats qui permet d’augmenter la production et produise une rentabilité générale de 36%. C’est donc un projet rentable et viable qui pourra réussir financièrement, si le financement nécessaire a été trouvé et que le débouché est assuré. La quatrième hypothèse est ainsi confirmée.

Le point de vue faisabilité de la production de semences améliorées de riz a été étudié. Mais qu’en sera-t-il de l’impact de ce projet auprès des paysans du point de vue socio-économique ?

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ANNEXES

LISTE DES ANNEXES

Annexe I. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE Annexe II. PRESENTATION DES PROJETS PAPDIV ET PAMDIV Annexe III. CADRE LOGIQUE DE L’ETUDE Annexe IV. QUESTIONNAIRES Annexe V. PRODUCTIONS ET SURFACES MOYENNES DES SPECULATIONS Annexe VI. SIMULATION MARKOVIENNE Annexe VII. PROTOCOLE DE RECHERCHE Annexe VIII. APPLICATION DE LA METHODE BCG SUR LES CULTURES Annexe IX. APPLICATION DE LA METHODE SUR LES FOKONTANY Annexe X. APPLICATION DE LA MATRICE D’ARTHUR LITTLE Annexe XI. RESULTATS DE L’AFD ET NUEES DYNAMIQUES Annexe XII. TAUX D’ADOPTION DES SOUS-GROUPES Annexe XIII. ANALYSES INSTITUTIONNELLES DES GROUPEMENTS CHOISIS Annexe XIV. DISPONIBILITE EN MAIN D’ŒUVRE Annexe XV. BESOINS EN MATIERES PREMIERES Annexe XVI. TECHNIQUES DE PRODUCTION DE SEMENCES AMELIOREES Annexe XVII. LOI N°94-038 RELATIVE A LA LEGISLATION SEMENCIERE Annexe XVIII. DETAILS FINANCIERS DU PROJET PSAR

LISTE DES TABLEAUX EN ANNEXE Tableau n° 1 : Effectif des communes par District ...... 1

Tableau n° 2 : Évolution de la densité de la population entre 1993 et 1998 ...... 3

Tableau n° 3 : Cadre logique de l’étude ...... 5

Tableau n° 4 : Superficie et production moyennes des échantillons enquêtés ...... 13

Tableau n° 5 : Projection de la production de riz améliorée (en tonnes) ...... 21

Tableau n° 6 : Elaboration de la matrice BCG des cultures ...... 26

Tableau n° 7 : Elaboration de la matrice BCG desFokontany ...... 27

Tableau n° 8 : Elaboration de la matrice d’Arthur Little ...... 28

Tableau n° 9 : Matrice de confusion des nuées dynamiques et de l’AFD ...... 29

Tableau n° 10 : Graphique de l’AFD ...... 29

Tableau n° 11 : Analyse institutionnelle de l’Association FBL ...... 31

Tableau n° 12 : Analyse institutionnelle de l’ASPPAM ...... 32

Tableau n° 13 : Analyse institutionnelle de l’Association Vehivavy Tsy Resy ...... 33

Tableau n° 14 : Occupation de la main d’œuvre familiale ...... 34

Tableau n° 15 : Intrants agricoles nécessaires pour exploiter 1ha de rizière ...... 36

Tableau n° 16 : Les matériels utiles à la multiplication de semences améliorées ...... 42

Tableau n° 17 : Les charges de personnel ...... 43

Tableau n° 18 : Projection du compte d'exploitation ...... 43

Tableau n° 19 : Flux de trésorerie prévisionnelle (en Ar) ...... 44

Tableau n° 20 : Bilan prévisionnel de la PSAR ...... 44

LISTE DES FIGURES EN ANNEXES

Figure n° 1 : Caractéristiques du groupe 1 ...... 16

Figure n° 2 : Evolution temporelle de la production du SG1.1 vers la limite de la stabilité ... 16

Figure n° 3 : Les matrices objets du Sous-groupe 2.1 ...... 17

Figure n° 4 :Evolution de la production vers la limite de la stabilité ...... 17

Figure n° 5 : Matrices objets de l’évolution du circuit SRA SRT PDC CAF SRA du G2 ...... 18

Figure n° 6 :Evolution de la production vers la limite de la stabilité ...... 18

Figure n° 7 : Matrices objets de l’évolution du SRA suivant le circuit SRA SRI SRA ...... 19

Figure n° 8 : Evolution de la production par ménage vers la limite de la stabilité ...... 19

Figure n° 9 :Matrices objets de l’évolution du Sous-groupe 3.2 ...... 19

Figure n° 10 : Evolution de la production vers la limite de la stabilité ...... 20

Figure n° 11 :Matrices objets de l’évolution du Sous-groupe 3.3 ...... 20

Figure n° 12 : Evolution de la production par ménage vers la limite de la stabilité ...... 20

Figure n° 13 : Production des semences de riz etl’organisme responsable ...... 37

Figure n° 14 : Les besoins en semences mères ...... 38

Annexe I. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE 1. Situation administrative

La Région ATSIMO ATSINANANA occupe l’angle Sud-Est de la Province Autonome de Fianarantsoa. Elle regroupe cinq districts: Farafangana et Vangaindrano à l’Est, Vondrozo, Midongy Atsimo et Befotaka, les quels comptent au total quatre vingt dix communes. Elle est délimitée :

- Au nord par la Région de Vatovavy Fitovinany - Au nord ouest et à l’ouest par la Région de la Haute Matsiatra et de l’Ihorombe - A l’est par l’Océan Indien - Au sud par la Région de l’Anosy.

Les cinq grands groupes ethniques suivants se partagent cet espace situé entre le cordon littoral qui borde l’Océan Indien et la falaise forestière : les Zafisoro, Antefasy, Antaisaka, Sahafatra, Tanala de . L’ensemble de la région s’étend sur une superficie de 18.373 km², dont la répartition par district est montrée dans le tableau suivant : Tableau n° 19 Effectif des communes par District Communes Communes rurales % par rapport à la District Superficie (km²) urbaines surface totale Farafangana 1 31 4 763 25, 9 Vangaindrano 1 28 5 337 29 Midongy Atsimo - 6 1 529 8,3 Befotaka - 7 3 780 20,5 Vondrozo - 16 2 964 16,1 Région ATSIMO - 2 88 18.373 100 ATSINANANA Source : Inventaire des Fivondronana – DGEP/DPGE/ Service de Politique Générale et de Méthodologie de Planification

2. Relief

La ligne de crête Nord-Sud de la falaise formant des barrières naturelles séparant le Fivondronana de Vondrozo de celui d'Ivohibe et ceux de Midongy et Befotaka avec Vangaindrano fait apparaître deux grands types de relief: A l'Est, le relief de dissection de la falaise orientale aux pentes fortes et à vallées très encaissées est prolongé par celui des moyennes collines et des niveaux d'aplanissement intéressant le district de Vondrozo et la partie centrale de Farafangana et de Vangaindrano. Le relief côtier des basses collines ou des vastes plaines (plaines d'Antaifasy à Farafangana et Antaisaka à Vangaindrano) entrecoupées de bas-fonds à engorgement temporaire ou permanent. C'est une région faiblement mise en valeur par rapport à leur étendue et les inondations dévastent chaque année une grande partie des périmètres mis en culture. De plus, les dunes et les cordons littoraux (tout le long de la côte sur une largeur de 2 à 4 km) forment une digue contre les cours, déjà trop lents, des fleuves à leur embouchure. A l'Ouest, le relief montagneux des Hautes Terres intéresse le district de Midongy Atsimo avec le long couloir d'Andranolalina-Lavaraty arrosé par l'Itomampy au centre et celui de Befotaka à l’extrême Sud-Ouest de la zone où il débouche sur les plateaux à pseudo-steppe de Marovitsika et Ranotsara Sud.

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3. Climat

Comme pour l’ensemble de la Côte Sud-Est de Madagascar, le climat de la région ATSIMO ATSINANANA appartient au type tropical per-humide à l’hiver. Il est caractérisé par un été austral chaud dont la pluviométrie élevée se répartit inégalement entre Novembre et Avril et un hiver moins pluvieux, à température basse… Le climat est marqué par la proximité de la bordure orientale de l’anticyclone de l’Océan Indien. De ce fait, un vent d’alizé constant souffle d’Est en Ouest entraînant des masses d’air humide, chaud et une forte pluviométrie. La région reçoit plus de 2.500mm de pluies réparties de façon assez homogènes sur toute l’année. La saison pluvieuse se situe de Décembre à Avril où les précipitations mensuelles descendent rarement au-dessous de 250 mm. La température moyenne mensuelle oscille autour de 20°C pendant la saison fraîche. En saison chaude, elle est toujours supérieure à 25°C. La moyenne des températures minima descend à 15°C en Juillet et celle des maxima 29°2C en Février. Les heures d’insolation moyenne durent huit heures par jour au mois d’Octobre et six heures en Juillet. Les vents se caractérisent par des brises de mer, parfois très violentes, le long de la bande côtière, soufflant dans la journée et des brises de terre la nuit. Les vents violents enregistrés lors des cyclones (100 à 150 km/h) sont très préjudiciables aux cultures (déracinements, cultures couchées, manioc cassé, accidents de fécondation du riz, etc…)

4. Sols

Ces sols présentent des horizons humifères épais et riches en éléments échangeables. Ils constituent un support excellent pour les cultures vivrières mais leur réserve en humus disparaît très vite dès les premières années de mise en valeur agricole. Les risques d’érosion sont importants et des mesures de protection doivent être entreprises. Les collines, les plateaux et les niveaux d’aplanissement de la partie centrale de la Région sont caractérisés par des sols ferralitiques rajeunis, lessivés par les eaux de ruissellement. Peu utilisées, ces étendues doivent être reboisées. C’est sur les pentes faibles et les bas – fonds, que les cultures vivrières ou des rentes sont installées. Les rendements y sont moyens à faibles. En tout cas, la pauvreté chimique due au lessivage des sols nécessite des apports massifs d’engrais potassiques pour améliorer leur fertilité.

5. Hydrographie

Le réseau hydrographique de la zone est dense et la longueur des nombreuses rivières est assez courte, à l’exception de la Mananara, le plus grand fleuve de la côte Est qui traverse la partie centrale de la Région au Sud de la Manampatrana. La Mananara est grossie par Itomampy qui s’y branche juste après son passage dans le couloir central de Midongy. Les rivières telles que Manambava dans le Nord, Mananarivo, Manambato. Mananara et Masianaka au Centre et Manambondro avec l’Isandra au Sud enrichissent le réseau hydrographique des plaines côtières. Ranotsara et Ranomainty dans le Sud-Ouest de la Région traversent les régions à savanes de Befotaka. Ces différentes rivières, d’un cours assez lent dans la partie centrale, offrent des bourrelets fertiles, mais leur maîtrise pour des aménagements hydro-agricoles est assez limitée étant donné leur débit capricieux et leur profondeur en amont. En aval. Par contre, elles s’étalent soit sur d’importants bas –fonds à engorgement temporaire ou permanent de drainage difficile soit sur de grands marais impropres à la mise en valeur agricoles. En général, les fleuves et rivières de la région se distinguent par des pentes très fortes dans les cours 2

supérieurs et très faibles dans les cours inférieurs. Les périodes d’étiage se situent en Octobre ou Novembre et le module des principaux fleuves varient de 100 à 300 m3/s.

6. Végétation naturelle

Les forêts primaires et secondaires de type oriental couvrent une superficie totale de 2.756 km² soit 20% des domaines forestiers du Faritany de Fianarantsoa. Les forêts primaires sont concentrées principalement dans les régions de Midongy Atsimo. Befotaka – Est, Vondrozo et Vangaindrano – Ouest. Les forêts secondaires à Ravenala et à Bambou couvrent les moyennes collines de la partie centrale de la région. A ces formations ; s’ajoutent les plaques de forêts – galeries de la région côtière. Le déboisement dû à une surexploitation du domaine forestier et à l’abattage pour culture sur brûlis (Tavy) atteint des proportions alarmantes : selon les responsables, le déboisement intéresse environ 2.500 hectares par an et à ce rythme, ne subsisteront, dans deux siècles, que quelques lambeaux sur les fortes pentes de la falaise et autour des tombeaux.

7. Population et démographie

Une région présentant un certain contraste en matière de répartition spatiale de la population. Avec une superficie totale de 18.373 km², et une population totale de 1.001.582 en 2001, la densité moyenne de la population est de 54,5 hab/km². Pourtant, La répartition inégale de la population laisse apparaître des zones moins peuplées et des zones densément peuplées. Les Districts de Farafangana et de Vangaindrano qui représentent à eux seuls plus de la moitié de la superficie de la Région regroupent presque 80% de la population totale. Les districts de Midongy Atsimo, Befotaka et Vondrozo qui représentent près de 45% de la superficie totale se partagent le reste, soit 20% de la population. Tableau n° 20 Évolution de la densité de la population entre 1993 et 1998 Population Population Superficie %par rapport Densité 1993 Densité 1998 DISTRICTS résidente résidente (km²) à la pop. Tot. (hab / km²) (hab / km²) 1993 1998 Farafangana 156 942 311 237 4 763 41,7 33 65,3 Vangaindrano 159 110 274 504 5 337 36,8 29,8 51,4 Midongy du Sud 19 629 32 874 1 529 4,4 12,8 21,5 Befotaka 18 216 38 315 3 780 5,1 4,8 10,1 Vondrozo 70 868 89 103 2 964 12 23,9 30 Total 424 765 746 033 18 373 100 23,1 40,6 Sources : population : RGPH 1993 Superficie : Altas Madagascar Inventaire des Fivondronana 2001 Les taux d’accroissement moyen de la population entre les deux recensements sont absolument inférieurs à la moyenne nationale (2,8%).

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Annexe II. PRESENTATION DES PROJETS PAPDIV ET PAMDIV

RUBRIQUES Projet d’appui contre la malnutrition dans le district de Vangaindrano Projet d’appui à la production rizicole et légumineuse dans le district de Food/2006/131-267 (PAMDIV/MDG 1021) Vangaindrano Food/2006/130-965 (PAPDIV/MDG 1022) Financement Union Européenne et Welthungerhilfe Union Européenne et Welthungerhilfe e.V. ENVELOPPE FINANCIERE 972 037 euros cofinancé par l’UE à 90% 600 000 euros cofinancé par l’UE à 90% EXECUTANT Welthungerhilfe Welthungerhilfe DUREE DU PROJET 42 mois 42 mois LOCALISATION 7 communes rurales dans le district de Vangaindrano 7 communes rurales dans le district de Vangaindrano GROUPES CIBLES Enfants < 5 ans Riziculteurs Enfants en âge de scolarité (6 à 15ans) Femmes agricultrices Femmes enceintes et allaitantes Personnel des services étatiques de santé/nutrition et d’éducation BENEFICIAIRES DIRECTS 24 950 (36,1%) à 34 180 (36,7%) de la population totale des 7 communes ou 14 010 (15,1%) à 19 250 (20,7%) DE LA POPULATION TOTALE DES 8,7% à 11,9% de la population totale du district de Vangaindrano COMMUNES SOIT 4 ?9ù 0 6,7% de la population du district de Vangaindrano BENEFICIAIRES 69 000 (24%) et 93 000 (32,4%) personnes du district de Vangaindrano La disponibilité et l’accessibilité des aliments pouvant contribués à une alimentation INDIRECTS plus diversifiée et équilibrée des populations du district de Vangaindrano ont augmenté FINALITE DU PROJET Apporter une contribution à la lutte durable contre la malnutrition chronique chez La période de soudure passe de plus de 6 mois à 3 à 4 mois d’ici la fin 2015 les groupes vulnérables du district de Vangaindrano INDICATEURS Les maladies nutritionnelles chez les femmes enceintes et les enfants de moins de Augmenter la productivité et la production rizicole et légumineuse à travers le 5 ans ont diminué de 30% d’ici 2015 renforcement des capacités organisationnelles et techniques des producteurs et productrices et la facilitation de l’accès à quelques moyens importants de production OBJECTIFS • Changer quelques comportements clés des 7 communes du district de D’ici 2010 : Vangaindrano leur permettant de reconnaître et réduire la malnutrition • La surface a augmenté de 25% dans les MPI réhabilités/construits • En deuxième année de l’action le taux de participation des groupes cibles • La technique de SRA est appliquée sur au moins 20% de la surface cultivée à aux sensibilisations et formations atteint les 30% l’intérieur des périmètres réhabilités/construits par l’action • Le taux de malnutrition modéré et aigüe chez les enfants de moins de 5 ans • 12 associations et/ou groupements gèrent au moins un projet dans les et les femmes enceintes dans les villages d’intervention diminuent de 25% Fokontany d’intervention • Le nombre de femmes enceintes des villages d’intervention en • Au moins 4 groupements sont dirigés par une femme dans la zone du projet consultation prénatale dans les CSB de 7 communes augmente de 30% • 600ha de périmètre irrigué réhabilités sont entretenus par les usagers dans la • Dans les villages d’intervention le nombre de ménages qui consomment de zone d’intervention l’eau préalablement bouillie augmente de 30% • Par rapport à la première campagne les quantités de légumineuses produites • Les infrastructures sanitaires de bases réhabilitées dans les villages ont augmentées de 200% dans les cultures pratiquant la culture légumineuse d’intervention sont entretenues par les comités villageois • Le rendement moyen de riz 1 er saison est passé de 2t/ha à 4t/ha et le rendement • Dans au moins 2 établissements scolaires sur 10 un jardin potager produit moyen dur riz 2 ème saison est passé de 1,5t/ha à 3t/ha dans les rizières des des légumes périmètres déjà réhabilités. • Dans 25 Fokontany, au moins un jardin potager produit des légumes. Le nombre de plates-bandes produisant des légumes augmente de 30% par campagne.

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Annexe III. CADRE LOGIQUE DE L’ETUDE Tableau n° 21 Cadre logique de l’étude SOURCES ET INDICATEURS OBJECTIVEMENT MOYENS DE RUBRIQUES DESCRIPTION VERIFIABLES VERIFICATION HYPOTHESES Objectif mettre en place une structure de Elaboration d'un plan de production, social, Rapport de mémoire; comprendre les facteurs complexes Général production de semences améliorées technique, et financier pour le projet de la discussions et qui régissent l'activité de production de riz pour augmenter la production production de semences améliorées de riz recommandations de semences améliorées de riz est rizicole afin d’atteindre dans la zone d'intervention des projets indispensable pour atteindre le niveau l’autosuffisance alimentaire en PAPDIV et PAMDIV d'efficacité requis pour le succès de matière de riz dans le district de l'organisation Vangaindrano Objectifs Connaître la situation de marché et la des données chiffrées sur l’évolution de la Recherche : les zones d’interventions des projets spécifiques quantité à investir de semences production, l'offre, la demande, le volume à statistiques agricoles, PAPDIV et PAMDIV ont des améliorées de riz dans le district de produire de semences améliorées MAEP, DRDR, DRR potentialités pour la riziculture Vangaindrano FOFIFA, CMS améliorée identifier la typologie des exploitants Différents types d’exploitants (groupe et Manakara, WHH l’adoption de semences améliorées de et déterminer le taux d’adoption des Sous-groupe) selon leur logique et leur taux Vangaindrano, riz dépend de la considération de la Sous-groupes obtenues d'adoption Enquête, logique paysanne et de l’environnement social existant connaître le niveau de compétence données sur la possession de matériels, la technicité des paysans utilisateurs des paysans et les conditions l'utilisation en intrants et disponibilité en de semences améliorées de riz résulte techniques de la production de matière de mains d’œuvre, connaissance en de la disponibilité dans le temps et semences améliorées de riz technique améliorée des exploitants, et les l’espace des intrants (matières intrants nécessaires et conditions techniques premières, matériels,…) ainsi que des à la PSAR encadrements serrés obtenir le pouvoir d’achat des confrontation des pouvoir d'achat de chaque la réussite du projet PSAR est exploitants et le taux de rentabilité de Sous-groupe et prix de semences améliorées, conditionnée par sa rentabilité l’activité de production des semences et rentabilité de la PSAR financière pour les paysans améliorées de riz multiplicateurs de semences améliorées Résultats une étude de marché de semences matrice BCG des cultures et Fokontany, Application des la quantité à investir constitue les attendus améliorées de riz sera effectuée matrice d'Arthur Little, analyse de l'offre et différents outils de besoins en semences améliorées de de la demande (offre, demande, et potentiel simulation : méthodes riz non comblés des riziculteurs de marché) (BCG, Arthur Little), logiciels (MapInfo, une étude de faisabilité sociale de la graphe typologique avec les pourcentages la faisabilité sociale de la PSAR Photo Impact, production des semences améliorées des groupes et Sous-groupes, graphe de repose sur l'adoption de la semence Markov, TSIM). de riz dans la zone d’intervention des connexité de chaque groupe pouvoir d'achat améliorée de riz projets PAPDIV et PAMDIV sera et rentabilité de chaque Sous-groupe de réalisée riziculteurs, taux d'adoption de chaque Sous-groupe une étude de faisabilité technique de disponibilité en intrants et mains d’œuvre, la PSAR est techniquement faisable la production des semences connaissance en technique améliorée des si la technique appropriée a été améliorées de riz sera perpétrée riziculteurs, les intrants nécessaires et choisie et que les ressources du projet conditions techniques sont bien agencées une étude de faisabilité financière de Investissement, projection financière et la faisabilité financière du PSAR la production des semences indicateurs rentabilité provient de la rentabilité des activités améliorées de riz sera accomplie au niveau producteurs et consommateurs de la semence améliorée de riz Activités Constatation du milieu Identification de la problématique Documentation, Si les conditions nécessaires à la Stages (prémémoire, réussite de l’étude seront complétées Choix de la zone à étudier Mise à disposition des données et mémoire), Conditions préalables : Elaboration du questionnaire Remplissage du questionnaire Entretien informel formulation du TDR et protocole de Enquête recherche, établissement de la Traitement des données Entrée des données dans le logiciel confiance avec les enquêtés, bon fonctionnement de l’Internet, et disponibilité des informations nécessaires

Source : Auteur, 2008.

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Annexe IV. QUESTIONNAIRES 1. Fiche d’entretien - Y-a-t-il des organismes œuvrant pour le développement de la riziculture ? Lesquels ? - Leur contribution sur la promotion des semences améliorées, des engrais, des infrastructures hydroagricoles, des techniques améliorées, des matériels agricoles. - Dans la zone d’étude, y-a-t-il des acteurs spécialisés pour la production semencière ou pour la vulgarisation des semences améliorées ? - Variétés répandues dans la zone : les variétés locales ? Les variétés améliorées ? - Sources et approvisionnement en semences ? - Production semencière de la campagne dernière ? - Les problèmes rencontrés ? 2. Fiche d’enquête 2.1. FANADIHADIHANA ANKAPOBENY

Q1. Laharan’ny Fanadihadihana :…… Q2. Anaran’ny mpanontany :………………………………………….. Q3. Anaran’ny anontaniana :………………………………………….. Q4. Daty :………………………………………….. Q5. Faritra :………………………………………….. Q6. Distrika :…………………………………………. Q7. Kaominina :…………………………………………. Q8. Fokontany :…………………………………………. Q9. Village (Tànana na Kombo) :………………………………………….

2.2. FANADIHADIHANA SOSIALY

a. NY FIANAKAVIANA

N° Q10. Anarana Q11. Fifandraisana Q12. lahy Q13. Taona Q14. Fari-pahalalana : amin’ny loham - (L)/ Vavy - Illettré (0) pianakaviana (V) - CEPE (1) - BEPC (2) - BACCet+ (3) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

b. NY FIAINANA ANDAVANANDRO

Q15. Toerana ipetrahana :…………………………………… Q16. Toerana iantsenana (Ividianana ireo entana, fitaovana sy kojakoja ilaina :…………………………………… Q17. Firy efitra ny trano ipetrahana :...... Q18. Ny velaran’ny tany fonenana :...... Q19. Ny karazan’ny trano (Vato V, BirikyB, Falafa F,...) :...... Q20. Toerana fakana rano :...... Q21. Misy jiro ve ny tanàna ? (TSIA=0, ENY=1) : ...... Q22. Akaiky lalana na arabe? Raha eny firy metatra na dia tongotra ny elanelany? :...... Q23. Inona ny zotra mampifandray ny tanàna amin’ny tanàna na kôminina hafa? :......

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c. IREO KOJAKOJA AO AN-TOKANTRANO

Karazany Q24. Ny nanamboarana azy Q25. Isaky ny firy volàna na taona no mividy? Q26. Isany Q27. Vidiny Latabatra Seza Fandriana Kidoro Lamba fandriana Lamba latabatra Radio Montre Vilany Sotro Koveta Seau Antsy Fatana Kitay Charbon Karazany Ny nanamboarana azy Isaky ny firy volàna na taona no mividy? Isany Vidiny Armoire Télévision VCD

d. FAHAZARANA ARA-TSAKAFO

Q28. Sakafo fototra ohanina andavan’andro Maraina :…………………………………………….. Atoandro :……………………………………………. Hariva :………………………………………………. Q29. Raha mamboly io sakafo fototra io ianareo, maharitra :……………………………………………………… hafiriana ny ihinananareo azy? Q30. Inona no mahasolo io sakafo fototra io ? :...... Q31. inona no antsoina hoe sakave? :...... Q32. Toerana iantsenana sy ny halavirany :...... Q33. Inona avy ny volàna hisian’ny sakave (soudure)? (tsipihina Janoary- Febroary- Martsa- Aprily- May- Jona- Jolay- ny volana misy ny sakave) Aogositra- Septembra- Oktobra- Novambra- Desambra Q34. Misy ve ny tsy fahampian-tsakafo ao an-trano? Raha eny :TSIA - ENY...... rehefa inona? Janoary- Febroary- Martsa- Aprily- May- Jona- Jolay- Aogositra- Septembra- Oktobra- Novambra- Desambra e. IREO LOZA ARA VOAJANAHARY Cyclône Tondra-drano Hain-tany Havandra Hafa Q35. Fotoana Q36. Fiantraikany Q37. Ny voly simbany f. FIAINANA FIARAHAMONINA Q38. Inona avy ireo Vondrona Q39. Asany Q40. Fomba fidirana ho Q41. Tanjany Q42. Fahalemeny mikasika ny fambolena misy eo (Activités ) mpik ambana (Critères de (Forces) (Faiblesses ) an-tanàna ? sélection) 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Q43. Inona ireo sakana sy loza mety misakana ny famokarana masom-bolin’ny vary na ny famokaran-bary? ...... Q44. Misy ao @ faritra ve ny mpangalatra voly indrindra fa ny voly vary? ...... Q45. Misy ve ny lalàna ifampifehezana mikasika ny halatra voly indrindra fa ny voly vary? ...... Q46. Inona no tokony atao mba hialàna @izany? Ary inona no efa natao? ...... Q47. Misy ve ny Dina mikasika ny voly sy ny fiarovana azy? ......

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g. NY FAHEFANA MANAPAKA AO AN-TOKANTRANO

Iza no mitantana ny Q48. Voly Q49. voly Q50. voly an - Q51. biby Q52. jono Q53. Vokatry vola azo avy amin’ny fihinanana fanondrana jaridaina fiompy ny Ala famokarana? 1. Lehilahy 2. vehihavy 3. Izy roa 4. Fianakaviana 5. Hafa Iza no manapaka ny Q54. Masombol Q55. Fanakar Q56. Fitaovam- Q57. Sakafo sy Q58. Tahiry Q59. Fitafy sy vola azo avy amin’ny y, zezika, amana pamokarana Kojakoja haingo famokarana? fanafody mpiasa tokantrano 1. Lehilahy 2. vehihavy 3. Izy roa 4. Fianakaviana 5. Hafa h. NY FOMBA SY NY KOLONTSAINA Q60. Anarana Q61. Zavatra Q62. Fandraisa Q63. fotoana Q64. mety misy Q65. inona Q66. miteraka sakana atao na anjara lany aminy firy isam-bolana no fadiny ho an’ny fambolena (cotisations et (Durée) na taona ve? obligations) (Périodicité) TSIA (0)-ENY(1) Foran-jaza Doby na fahafatesana

2.3. FANADIHADIHANA ARA-TEKINIKA a. FITAOVANA AMPIASAINA Karazany Q67. Manana Q68. Isany Q69. Tompony(T)/ Manofa Q70. Taona Q71. Vidiny/ TSIA (0) ENY (1) (Man)/ Mindrana(Min) iasany Hofany Angady Fibara /machette Fihavana vary Angadin’omby Sarety Hersa Fanapariahana fanafody (pulvérisateur) Omby miasa Fivelezam-bary Antsy Sobika Tsihy borety Gony Rateaux b. NY AKORA ILAINA (Intrants) Q72. Karazany Q73. Karazany Q74. Toerana Q75. Toerana Q76. Ohatrinona ? Ividianana azy Ivarotanana azy Masomboly : - Vary :  Voam-bary …………….. …………….. …………….. ……………..  Ravim-bary …………….. …………….. …………….. …………….. - kazaha …………….. …………….. …………….. …………….. - bokala na vomanga ……………… ……………… ……………… ……………… - tsaramaso ……………… ……………… ……………… ……………… - saonjo …………….. …………….. …………….. …………….. - fary ……………… ……………… ……………… ……………… - voanjo ……………… ……………… ……………… ……………… - voanjobory ……………… ……………… ……………… ……………… 8

- café ……………… ……………… ……………… ……………… - jirofo ……………… ……………… ……………… ……………… - vanille ……………… ……………… ……………… ……………… - cannelle ……………… ……………… ……………… ……………… - sns… ……………… ……………… ……………… ……………… Zezika Fanafody c. TANY Q78. Tany azo volena Halaviran- ananana Tany novolena Tany tsy volena dalana Q79. Q80. Q81. Q82. Q83. Q84. Q85. (min na Velarany Tanimbary Tanety Tanimbary Tanety Tanimbary Tanety Tany Q77. Toerana metatra) (ares) fonenana (1)

(2) (3) (4) (5) (6) (7)

(8) (9) (10)

TOTAL

d. TANY FAMBOLENA N° Q86. Q87. Q88. Q89. Q90. Q91. Q92. Q93. Q94. Fomba Fampidir Famoahan Fampia Fomba Fampiasan Fampiasana Raha vary Fomba Raha manetsa : fanamaintisa an-drano -drano sana fiavàna a fanafody karaza fambolena Karazana ketsa molaly zezika masom- 1-Afafy mivantana 1-8-15 andro boly 2- Ketsa saritaky 2-16-30 andro noatsaraina 3- Ketsa toratady 3- mihoatra ny 30 andro 1 2 3 4 Q95. Inona avy ireo fomba entinareo miaro ny voly @ mpanimba azy toy ny voalavo, fody, havandra,sns… ?(lutte biologique et traditionnelle) e. ASA ATAO AMIN’NY FAMBOLENA Karazan’asa Q96. Mandra Q97. Raha eny iza avy? Q98. Nis Q99. Nisy nokaramaina Q100. Nisy Q101. y anjara 1. Lehilahy y nanao saraka an-tsaha ve? mpikaram Ohatrinona amin’ny asa 2. vehihavy vali- 1- ENY a ny ve ny ao an- 3. Izy roa tanana 2- TSIA maharitra karamany? trano 4. Fianakaviana 1- ENY ve? 1- ENY 5. ankizy 2- TSIA 1- ENY 2- TSIA 6. izy rehetra 2- TSIA 7. Hafa Q102. Fiasana tany Q103. fitaterana zezika Q104. Fihosena Q105. Famafazana Q106. Fiàvana Q107. Fiotazana Q108. Fitaterana vokatra Q109. Fikarakarana vokatra Q110. Fivarotana vokatra

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f. NY FAHALALANA IREO TETIM-PAMOKARAN’NY FAMBOLENA

Inona avy ireo karazana haitao hainao ENY Efa naheno mikasika ny ..... azavao ilay hitanao? mikasika ny fambolena ENY voazava TSIA Q111. Voly vary maro anaka Q112. Fampiasana/ fanaovana zezi-pahitra Q113. Fampiasana zezika simika Q114. Masomboly nohavaozina Q115. Fampifandimbiasam-boly Q116. Ketsa tora-tady Q117. Fanaovana zaridaina (maraichage) g. FIOMPIANA Q118. Manana biby fiompy ve ? ENY- TSIA Raha eny, inona avy ? Karazany Q119. Q120. Q121. Q122. Q123. Q124. Q125. Isany Fikarakarana Ohanina ve ? Sakafony Montant de la Vidin’ny Karaman’ny (Homme jour) sa amidy ? sa (ration dépense en biby mpiasa (Ar) ampiasaina ? animale alimentation fiompy (Destination) journalière) animale Omby Kisoa Akoho Ganagana Dokotra Vorontsiloza Gisa Q126. Manana anton’asa hafa ve? ENY-TSIA

Asa atao Q127. Fotoana Q128. Zavatra vita Q129. Vola Q130. Vola Q131. Fiavian’ny Q132. Entina lany isan’andro azo 2006 azo 2007 vola amin’ny atao inona ny fikarakarana vola Varotra Charbon Kitay Sarak’antsaha Fampianaranana Asa birao Hotely Fitanterana Harena ankibon’ny tany 2.4. FANADIHADIHANA TETI-BOLA a. INVESTISSEMENT Karazany Q133. Q134. Q135. Q136. Q137. Q138. Manana Isany Unité Tompony(T)/ Taona Vidiny/ TSIA (0) Manofa (Man)/ iasany Hofany ENY (1) Mindrana(Min) Tany (1) . (2) . (3) . (4) . (5) . (6) . (7) Drafitrasa (1) . Fananganana trano ambo (2) .Fikarakarana toha-drano (3) .Fikarakarana tanimbary (4) . Etagères (5) . (6) . (7) . b. FITAOVANA (Cf 2.a) c. ZAVATRA ILAINA (Cf.2b) d. ASA ATAO AMIN’NY FAMBOLENA (charge des personnels) 10

Fiasan Fitater Fihos Famafa Fane Fiav Fiotaza Fitatera Fikarak Fivarot Karama Total a tany ana ena zana tsana àna na na arana ana zezika vokatra vokatra vokatra Lahy -Vavy Lahy -Vavy Karama Vary I Vary II Vary tavy Kazaha Bokala Tsako Tsaramaso Akondro Fary Paraky Jirofo Café Poivre Canelle Litchis Anana (Traka) Voanjo bory Voanjo Voanemba e. ASA ATAO AMIN’NY FIOMPIANA (Cf.2.g) f. ASA HAFA ATAO (Cf.2.f) g. IREO KOJAKOJA AO AN-TOKANTRANO (consommation intermédiaire) (Cf.1.c) h. IREO FIAVIAN’NY VOLA AO AMIN’NY TOKANTRANO (revenus) KARAZANA Q139. Q140. Q141. Q142. Q143. Q144. Vokatra 2006 vokatra 2007 Vola azo Vola azo Fiavian’ny vola Entina atao 2006 2007 amin’ny fikarakarana inona ny vola FAMBOLENA Vary I Vary II Vary tavy Kazaha Bokala Tsako Tsaramaso Akondro Fary Paraky Jirofo Café Poivre Canelle Litchis Anana (Traka) Voanjo bory Voanjo Voanemba FIOMPIANA Omby Kisoa Akoho Ganagana

KARAZANA Q145. Q146. Q147. Q148. Q149. Q150. Vokatra 2006 vokatra 2007 Vola azo Vola azo Fiavian’ny vola Entina atao 2006 2007 amin’ny fikarakarana inona ny vola Dokotra Vorontsiloza Gisa ASA HAFA Varotra Charbon Kitay Sarak’antsaha 11

Fampianaranana Asa birao Hotely Fitanterana Harena ankibon’ny tany Q151. Misy mpampindrambola ve manodidina ny tanàna ? ENY- TSIA Raha eny: Karazana na anarana TIAVO BOA Q152. Méthode et processus de crédit Q153. Critères d’éligibilité Q154. But du crédit Q155. Sandan’ny fampindramana (Montant du crédit) Q156. Faharetan’ny famerenam-bola (durée du prêt) Q157. (Frequence de remboursement) Q158. Antoka (Garantie ) Q159. Sandan’ny zana-bola (Taux d’intérêt) Q160. Zana-bola (Frais financiers) Q161. Méthode de calcul de frais Q162. Taux effectif appliqué aux crédits Q163. Mécanismes de recouvrement de coûts Q164. Forces Q165. Faiblesses Q166. Azo atao ve ny manao famokarana masomboly nohatsaraina eto @ faritra? Omeo ny antony. ENY- TSIA satria………………………………………………………………………………………………………… Q167. Ilaina ve ny famokarana masomboly nohatsaraina eto @ faritra? Omeo ny antony. ENY- TSIA satria………………………………………………………………………………………………………… Q168. Mazoto ve ianareo raha hamokatra masomboly nohatsaraina eto @ faritra? Omeo ny antony. ENY- TSIA satria………………………………………………………………………………………………………… Q169. Inona no tokony hatao raha hamokatra masomboly nohatsaraina eto @ faritra? …………………………………………………………………………………………………………………………… Q170. Manao ahoana ny vokatra azo amin’ny masomboly nohatsaraina efa hitanareo?(production, qualité) ...... Q171. Araka ny fahitanareo azy, tsara ve raha eny amin’ny tanety no anaovana ny famokarana ny masomboly nohatsaraina ? sa eny an-tanimbary ihany ? omeo ny antony ?(fertilité des sols; tanety sy tanimbary)

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Annexe V. PRODUCTIONS ET SURFACES MOYENNES DES SPECULATIONS

Tableau n° 22 Superficie et production moyennes des échantillons enquêtés SURFACE (en ares) PRODUCTION (en Kg) FOKONTANY NOM DU CHEF DE LA FAMILLE srt sri sra gir caf man pat srt sri sra gir caf man pat Mahatsinjo II RAVELOMANANTSOA Nestor 45 0 0 30 15 30 0 350 0 0 200 100 250 0 Mahatsinjo II Lucien 100 0 15 15 15 90 0 850 0 300 90 100 700 0 Mahatsinjo II ALITSIRO Benjamin 15 0 0 30 0 45 0 100 0 0 200 0 350 0 Mahatsinjo II RANDRIAMAHAZO 60 0 0 30 15 30 0 500 0 0 200 100 250 0 Mahatsinjo II TILIFENO 15 0 0 15 0 60 0 100 0 0 90 0 450 0 Mahatsinjo II RAMAHEFASONY 200 0 15 15 90 30 0 1700 0 300 90 700 250 0 Mahatsinjo II Maharozy 45 0 0 30 0 60 0 350 0 0 200 0 450 0 Mahatsinjo II NDRARA 45 0 0 15 15 30 0 350 0 0 90 100 250 0 Mahatsinjo II Jean Louis 150 0 15 60 15 15 0 1200 0 300 350 100 100 0 Mahatsinjo II Naina 15 0 0 45 30 15 0 100 0 0 250 250 100 0 Mahatsinjo II Prosper 90 0 0 15 15 0 0 700 0 0 90 100 0 0 Mahatsinjo II Damorobert 45 0 0 15 30 90 0 350 0 0 90 250 700 0 Mahatsinjo II TAVANDRAY 300 0 15 30 15 45 0 2300 0 300 200 100 350 0 Mahatsinjo II Veniax 60 0 0 15 15 45 0 500 0 0 90 100 350 0 Mahatsinjo II Mandrosovelo 15 0 0 15 15 15 0 100 0 0 90 100 100 0 Mahatsinjo II LIONESE 15 0 0 100 0 15 0 100 0 0 650 0 100 0 Mahatsinjo II Dalson 15 0 0 15 0 75 0 100 0 0 90 0 550 0 Mahatsinjo II Herté 60 0 0 0 0 15 0 500 0 0 0 0 100 0 Mahatsinjo II Fladonie 15 0 0 30 0 30 0 100 0 0 200 0 250 0 Mahatsinjo II RANDRIAMIHAJA Pierrot OSSIVL 15 0 0 15 30 45 0 100 0 0 90 250 350 0 Mahatsinjo II Abrahama 150 0 15 30 15 60 0 1200 0 300 200 100 450 0 Mahatsinjo II BEDIMASY 100 0 15 15 15 150 0 950 0 300 90 100 250 0 Mahatsinjo II Agnestine 15 0 0 60 0 45 0 100 0 0 350 0 350 0 Mahatsinjo II Miada Remi 90 0 0 30 15 30 0 700 0 0 200 100 250 0 Mahatsinjo II Fresenne 200 0 15 30 15 45 0 1700 0 300 200 100 350 0 Mahatsinjo II TSILATSAKY Lucien 15 0 0 30 0 30 0 100 0 0 200 0 250 0 Mahatsinjo II RAVELOMANANTSOA Genie Charles 15 0 0 0 0 15 0 100 0 0 0 0 100 0 Mahatsinjo II RAMANOELY 150 0 15 15 15 15 0 1200 0 300 90 100 100 0 Mahatsinjo II MAHARETA 30 0 0 15 15 30 0 250 0 0 90 100 250 0 Vohimary II JEREMY 450 15 30 150 700 250 0 3600 450 600 800 150 150 0 Vohimary II TOX 0 0 0 45 30 45 0 0 0 0 250 250 350 0 Vohimary II SATOSTA 60 0 0 0 15 90 0 500 0 0 0 100 700 0 Vohimary II LEJAX Jean Batiste 0 0 0 75 15 30 0 0 0 0 450 100 250 0 Vohimary II SOABERA Edsan 45 0 0 15 15 15 0 350 0 0 90 100 100 0 Vohimary II JODE 15 0 0 30 0 30 0 100 0 0 200 0 250 0 Vohimary II TSAFARAMILA 15 0 0 0 0 15 0 100 0 0 0 0 100 0 Vohimary II LEZOMA 15 0 0 45 15 30 0 100 0 0 250 100 250 0 Vohimary II GREGOIRE 15 0 0 30 0 15 0 100 0 0 200 0 100 0 Vohimary II GOLA Michel 100 0 15 30 0 45 0 850 0 300 200 0 350 0 Vohimary II MAKISIVELO 15 0 0 30 0 60 0 100 0 0 200 0 450 0 Vohimary II Fanina 45 0 0 60 0 45 0 350 0 0 350 0 350 0 Vohimary II Seraphine 15 0 0 75 30 0 0 100 0 0 450 250 0 0 Vohimary II Junior 45 0 0 30 0 45 0 350 0 0 200 0 350 0 Vohimary II Noely 15 0 0 30 0 45 0 100 0 0 200 0 350 0 Vohimary II TEZAMANANA Jean Baptiste 60 0 0 0 15 60 0 500 0 0 0 100 450 0 Vohimary II DEPHONSE 15 0 0 0 0 75 0 100 0 0 0 0 550 0 Vohimary II Foliny 15 0 0 15 100 90 0 100 0 0 90 950 700 0 Vohimary II Majafeno 15 0 0 0 0 30 0 100 0 0 0 0 250 0 Vohimary II RAHARINAMPIANA Andréas Léocadie 60 0 0 0 0 45 0 500 0 0 0 0 350 0 Vohimary II Florent 60 0 0 15 15 45 15 500 0 0 90 100 350 150 Vohimary II Lahamarcellin 30 0 0 15 0 60 0 250 0 0 90 0 450 0 Vohimary II TSIMANEFA 60 0 0 30 30 45 0 500 0 0 200 250 350 0 Vohimary II FERINAND 60 0 0 15 30 45 0 500 0 0 90 250 350 0 Vohimary II MAHATODY 45 0 0 15 30 45 0 350 0 0 90 250 350 0 Vohimary II TENA 60 0 0 30 30 45 0 500 0 0 200 250 350 0 Vohimary II NAKANY 60 0 0 30 30 30 0 500 0 0 200 250 250 0 Mahabe NABARENY 15 0 0 0 15 60 0 100 0 0 0 100 450 0 Mahabe MASY 15 0 0 0 0 75 0 100 0 0 0 0 550 0 Mahabe LIDISON Georgine 15 0 0 15 0 15 0 100 0 0 90 0 100 0 Mahabe BOZISOA 45 0 0 0 15 90 0 350 0 0 0 100 700 0 Mahabe THERESE 45 0 0 0 0 45 0 350 0 0 0 0 350 0 Mahabe RAKOTONIRINA Sylvain 100 0 15 15 0 75 0 850 0 300 90 0 550 0 Mahabe NAPENY Jerson 75 0 0 15 0 45 0 600 0 0 90 0 350 0 Mahabe RANDRIANANDRASANA Raoely 60 0 0 0 15 60 0 500 0 0 0 100 450 0 Mahabe MAMPIARO Jean 45 0 0 15 15 15 0 350 0 0 90 100 100 0 Mahabe JEAN TSIMANORY 100 0 15 0 0 45 0 950 0 300 0 0 350 0 Mahabe MOBILY 15 0 0 0 0 60 0 100 0 0 0 0 450 0

13

SURFACE (en ares) PRODUCTION (en Kg) FOKONTANY NOM DU CHEF DE LA FAMILLE srt sri sra gir caf man pat srt sri sra gir caf man pat Mahabe RAFARALAHY 30 0 0 0 15 60 0 250 0 0 0 100 450 0 Mahabe Adorienne 15 0 0 0 0 30 0 100 0 0 0 0 250 0 Mahabe RABEZA Charles 30 0 0 75 30 60 0 250 0 0 450 250 450 0 Mahabe ROSE 45 0 0 0 0 30 0 400 0 0 0 0 250 0 Mahabe RAMANA Michel 100 0 15 15 15 100 0 800 0 300 90 100 900 0 Mahabe RAZAFINDRAMARY Sylvine 30 0 0 0 0 30 0 250 0 0 0 0 250 0 Mahabe TOMBOHASY Michel 60 0 0 0 0 30 0 500 0 0 0 0 250 0 Mahabe RAZAFINDRANESA 45 0 0 0 15 30 0 350 0 0 0 100 250 0 Mahabe RASOAVONONJO 75 0 0 15 0 45 0 600 0 0 90 0 350 0 Mahabe ZAFIMANGATSARA Anita 0 0 0 0 0 15 0 0 0 0 0 0 100 0 Mahabe TEMAITA 15 0 0 0 0 45 0 100 0 0 0 0 350 0 Mahabe SOZA Martin 200 15 15 15 30 90 0 1700 450 300 90 250 700 0 Mahabe Dôdâne 45 0 0 0 15 60 0 350 0 0 0 100 450 0 Mahabe TSARAMANDROSO Mariette 200 0 0 0 15 45 0 1600 0 0 0 100 350 0 Mahabe TSIMALAY Jean Edmond 60 0 0 15 15 75 0 500 0 0 90 100 550 0 Mahabe RALATSON 300 0 0 0 15 90 0 2400 0 0 0 100 700 0 Mahabe JOCHIN 90 0 0 45 0 60 0 700 0 0 250 0 450 0 Mahabe ALEXANDRE André 45 0 0 15 15 90 0 350 0 0 90 100 700 0 Mahabe RAFIDIMANANTSOA Aug. 30 0 0 15 0 45 0 250 0 0 90 0 350 0 Ambalengo RAMANDROSO Philbert 100 0 15 0 0 150 0 850 0 300 0 0 400 0 Ambalengo KIBAY RAMARSON 45 0 0 0 0 75 0 350 0 0 0 0 550 0 Ambalengo RAMARSON 45 0 0 0 0 45 0 350 0 0 0 0 350 0 Ambalengo TOMBOVELO 0 0 0 0 15 60 0 0 0 0 0 100 450 0 Ambalengo BEZAFY 100 0 15 0 15 30 0 950 0 300 0 100 250 0 Ambalengo JEAN VENAN 90 0 0 0 0 30 0 700 0 0 0 0 250 0 Ambalengo ROMAN 0 45 100 0 30 100 0 0 200 0 0 250 750 0 Ambalengo IANDA 15 0 0 0 0 30 0 100 0 0 0 0 250 0 Ambalengo RABAO 45 0 0 0 0 60 0 400 0 0 0 0 450 0 Ambalengo RABEMITOMBO 30 0 0 0 15 30 0 250 0 0 0 100 250 0 Ambalengo RANEDY Velson 75 0 0 15 0 60 45 600 0 0 90 0 450 400 Ambalengo GENIE Alexandre 60 0 0 0 15 75 0 500 0 0 0 100 550 0 Ambalengo SEDY 100 0 0 0 0 90 0 800 0 0 0 0 700 0 Ambalengo RAMILSON 60 0 0 0 30 90 0 500 0 0 0 250 700 0 Ambalengo ZAFELY 0 0 15 15 0 100 0 0 0 300 90 0 500 0 Ambalengo FARIZA 15 0 15 0 0 75 0 150 0 300 0 0 550 0 Ambalengo MARSO 45 0 0 15 15 75 15 350 0 0 90 100 550 150 Ambalengo EUGENIE 15 0 0 0 15 45 0 100 0 0 0 100 350 0 Ambalengo ARJE 60 0 0 15 0 75 0 500 0 0 90 0 550 0 Ambalengo RABEMANANTSOA 100 0 0 0 0 60 0 800 0 0 0 0 450 0 Ambalengo BETANA 45 0 0 0 0 30 0 400 0 0 0 0 250 0 Ambalengo Filipe ARIMBELO 75 0 0 0 0 45 0 600 0 0 0 0 350 0 Ambalengo ZANIA 200 0 0 15 15 30 0 1600 0 0 90 100 250 0 Ambalengo BENARY 100 0 0 0 0 60 0 800 0 0 0 0 450 0 Ambalengo NESTOR 15 0 0 0 0 30 0 100 0 0 0 0 250 0 Ambalengo RABE Marcel 45 0 0 0 0 30 0 400 0 0 0 0 250 0 Ambalengo VAO Marie 0 0 0 0 0 60 0 0 0 0 0 0 450 0 Ambalengo RANDRIAMANANTENA J.P. 60 0 0 15 0 15 0 500 0 0 90 0 100 0 Ambalengo JEAN Pierrot 45 0 0 0 15 60 0 350 0 0 0 100 450 0 Ambalengo ZOZO 30 0 0 15 0 30 0 250 0 0 90 0 250 0 Ranomena RAZAFIMASY Martine 15 0 0 15 15 15 0 100 0 0 90 100 100 0 Ranomena CECILE 30 0 0 15 0 60 0 250 0 0 90 0 450 0 Ranomena RABAKOVOLOLONIRINA Lalao 200 15 45 30 0 75 0 1450 300 250 200 0 550 0 Ranomena VELOZAFY Pauline 100 0 15 45 0 250 0 850 0 300 250 0 300 0 Ranomena FITOZAFY Marcelline 60 0 0 30 0 150 0 500 0 0 200 0 500 0 Ranomena RAVELOSAY Sosthène 100 0 0 60 0 100 0 850 0 0 350 0 800 0 Ranomena NDALANY 45 0 0 0 30 30 0 350 0 0 0 250 250 0 Ranomena NAHASAMBATRA Roger 0 0 200 0 100 60 0 0 0 0 0 800 450 0 Ranomena RABEMILA BERNARD 300 0 0 0 45 100 0 2400 0 0 0 400 900 0 Ranomena JEAN DIVO 45 0 0 0 0 90 0 400 0 0 0 0 700 0 Ranomena FOLE 15 0 0 0 45 250 0 75 0 0 0 350 500 0 Ranomena MAGNAVANA 100 0 0 0 200 45 0 800 0 0 0 150 350 0 Ranomena BESON Justin 15 0 0 15 100 250 0 100 0 0 90 800 250 0 Ranomena FODIAMANA 45 0 0 0 90 150 0 350 0 0 0 700 500 0 Ranomena NOELISOA 100 0 0 0 60 30 0 800 0 0 0 500 250 0 Ranomena ROMAINE Francoise 15 0 0 0 100 30 0 100 0 0 0 800 250 0 Ranomena ZAFIZANDRY Justine 100 0 0 0 45 90 0 10000 0 0 0 350 700 0 Ranomena SOAMANJARA Susanne 15 0 0 0 75 60 0 100 0 0 0 600 450 0 Ranomena vololonirina Scholastique 150 0 0 0 75 90 0 1200 0 0 0 600 700 0 Ranomena SOAPAKLINE 45 0 0 0 100 100 0 350 0 0 0 850 800 0 Ranomena JANGA 15 0 0 0 100 100 0 75 0 0 0 850 800 0 Ranomena ALISON 100 0 0 0 100 90 0 800 0 0 0 850 700 0 14

SURFACE (en ares) PRODUCTION (en Kg) FOKONTANY NOM DU CHEF DE LA FAMILLE srt sri sra gir caf man pat srt sri sra gir caf man pat Ranomena TSAFINDRA Germain 90 0 0 0 100 100 0 700 0 0 0 850 800 0 Ranomena SOZA Alfred 15 0 0 0 30 45 0 100 0 0 0 250 350 0 Ranomena RABETOA Germain 150 0 0 0 0 150 0 1200 0 0 0 0 750 0 Ranomena RAZAFINIAINA 60 0 0 0 0 100 0 500 0 0 0 0 800 0 Ranomena BOTOZAFY 15 0 0 0 15 30 0 100 0 0 0 100 250 0 Ranomena JEROMA Tsiala 250 0 0 0 15 30 0 2000 0 0 0 100 250 0 Ranomena FIAKARANA 15 0 0 0 0 30 0 100 0 0 0 0 250 0 Tsianofana FENOLAZA 30 0 0 0 0 60 0 250 0 0 0 0 450 0 Tsianofana MANJATO 100 0 0 0 15 30 60 800 0 0 0 100 250 550 Tsianofana ALFRED 45 0 0 0 15 30 0 400 0 0 0 100 250 0 Tsianofana KEVITRY 150 0 0 0 0 30 0 1200 0 0 0 0 250 0 Tsianofana RAMILSON 300 0 0 0 0 30 0 2400 0 0 0 0 250 0 Tsianofana SADÖRY 15 0 0 0 0 15 0 150 0 0 0 0 100 0 Tsianofana JEAN 45 0 0 0 30 30 0 400 0 0 0 250 250 0 Tsianofana MÖNY 75 0 0 0 0 30 0 600 0 0 0 0 250 0 Tsianofana TASNGANAMILA 60 0 0 0 0 30 0 500 0 0 0 0 250 0 Tsianofana LAZATSY 100 0 15 0 0 75 0 850 0 300 0 0 550 0 Tsianofana RATODY 15 0 0 0 0 30 0 100 0 0 0 0 250 0 Tsianofana MAMPITSANGA 90 0 0 0 0 90 15 700 0 0 0 0 700 150 Tsianofana TSANGANDAHY 250 15 15 0 15 100 30 2000 450 300 0 100 800 250 Tsianofana SÖSÖLA 90 0 0 0 15 60 15 700 0 0 0 100 450 150 Tsianofana NOVIA 100 0 0 0 0 30 0 800 0 0 0 0 250 0 Tsianofana THIERRY 0 30 100 0 0 30 0 0 200 0 0 0 250 0 Tsianofana ALFRED 60 0 0 0 15 75 15 500 0 0 0 100 550 150 Tsianofana ALPHONSE 300 0 15 0 0 15 0 2400 0 300 0 0 100 0 Tsianofana FONCE André 100 0 15 0 0 15 0 950 0 300 0 0 100 0 Tsianofana DORE 0 0 0 0 0 15 0 0 0 0 0 0 100 0 Tsianofana SINY Arsène 60 0 0 0 0 15 0 500 0 0 0 0 100 0 Tsianofana RIANA 75 0 0 0 0 15 0 600 0 0 0 0 100 0 Tsianofana GILBERT 45 0 0 0 0 15 0 350 0 0 0 0 100 0 Tsianofana MICHEL 15 0 0 0 0 15 0 100 0 0 0 0 100 0 Tsianofana EDMINE 60 0 0 15 30 100 0 500 0 0 90 250 800 0 Tsianofana PELAGIE 15 0 0 15 30 60 0 75 0 0 90 250 450 0 Tsianofana PARFAITINE 100 0 0 15 30 75 0 800 0 0 90 250 550 0 Tatamo MADAKAMANA 200 0 0 0 0 30 15 1600 0 0 0 0 250 150 Tatamo BERTHE Marcelline 45 0 0 0 0 75 0 300 0 0 0 0 550 0 Tatamo FATSY Edmond 15 0 0 0 0 150 15 100 0 0 0 0 300 150 Tatamo RANDRIAMISAINA Rémy V. 30 0 0 0 0 0 0 200 0 0 0 0 0 0 Tatamo RATSIMBAZAFY J.Dénis 15 0 0 0 15 30 30 100 0 0 0 100 250 250 Tatamo JEAN Réné 75 0 0 0 15 30 15 600 0 0 0 100 250 150 Tatamo VELOMIL 100 0 15 0 30 45 15 950 0 300 0 250 350 150 Tatamo RAVAO 15 0 0 0 0 30 0 100 0 0 0 0 100 0 Tatamo FROGINE 30 0 0 0 0 30 0 250 0 0 0 0 250 0 Tatamo RAZAFISÖNY 45 0 15 0 0 30 15 400 0 300 0 0 15 150 Tatamo GENEVIEVE 15 0 0 0 0 15 0 100 0 0 0 0 100 0 Tatamo TÖTÖ 75 0 0 15 15 60 0 600 0 0 90 100 450 0 Tatamo BEREZIKY 60 0 0 0 0 30 15 500 0 0 0 0 250 150 Tatamo CHRISTINE 15 0 0 0 0 45 15 100 0 0 0 0 15 15 Tatamo VELOHITA 45 0 0 0 15 45 15 350 0 0 0 100 45 150 Tatamo MARTINE 100 0 0 15 30 60 0 800 0 0 90 250 100 0 Tatamo BEMISIKY 45 0 0 0 100 75 0 400 0 0 0 800 15 0 Tatamo PASCALINE 100 0 0 30 15 60 0 800 0 0 150 150 450 0 Tatamo ALFERTINE 60 0 0 45 30 60 0 500 0 0 300 200 45 0 Tatamo MANDRAISOA 45 0 0 100 0 75 0 350 0 0 600 0 550 0 Tatamo BAO 15 0 0 0 45 90 0 75 0 0 0 400 75 0 Tatamo JOSMIN 150 0 0 30 75 75 0 1200 0 0 150 200 100 0 Tatamo RABENIHERY 200 0 0 15 30 60 0 1600 0 0 60 100 250 0 Tatamo FREMY 15 0 0 30 100 45 0 75 0 0 200 15 30 0

15

Annexe VI. SIMULATION MARKOVIENNE Par le traitement avec le logiciel Markov, pour les trois groupes, on a les 38 circuits dont : GROUPE 1 GROUPE 3 1 SRA GIR SRA 1 SRA MAN SRA 2 SRA PDC SRA 2 SRA PDC SRA 3 SRA PDC GIR SRA 3 SRA SRA SRI

GROUPE 2 4 SRT CAF SRT 1 SRA CAF SRA 5 SRT PDC SRT 2 SRA GIR SRA 6 SRT SRA SRT 3 SRA MAN SRA 7 GIR SRA PDC GIR 4 SRA PDC SRA 8 SRA GIR MAN SRA 5 SRA SRI SRA 9 SRA SRT CAF SRA 6 SRI GIR SRI 10 SRA SRT PDC SRA 7 SRT PDC SRT 11 SRA CAF SRI PDC SRA 8 SRT SRA SRT 12 SRA MAN GIR PDC SRA 9 SRA CAF PDC SRA 13 SRA SRT PDC GIR SRA 10 SRA PDC SRT SRA 14 SRT CAF SRA PDC SRT 11 SRA SRI GIR SRA 15 PDC SRT CAF GIR PDC 12 SRA SRI MAN SRA 16 CAF SRT PDC GIR SRA CAF 13 MAN SRT GIR SRA MAN 17 CAF SRT PDC MAN SRA CAF 14 SRA GIR SRI MAN SRA 18 SRA SRT PDC GIR MAN SRA 15 SRA SRT PDC CAF SRA 19 SRA CAF SRT PDC GIR MAN SRA

20 SRT CAF SRA GIR MAN GIR PDC SRT

1. GROUPE 1 : Exploitants vivrières En général, le système de production de ce groupe suit le circuit : SRA-GIR-PDC-SRA. Figure n° 14 Caractéristiques du groupe 1 ITERATION -1 ITERATION-5

Source : Auteur, Markov, 2008. La stabilité est atteinte à la cinquième itération. Les ressources sont en générale transférer en priorité vers la patate douce. Cependant, la répartition des ressources va se finaliser en 26,3% pour le riz amélioré et le girofle, et 47,4% pour la patate douce. Figure n° 15 Evolution temporelle de la production du groupe 1 vers la limite de la stabilité

Source : Auteur, 2008.

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La production de girofle se stabilise à la sixième année à 19,1tonnes. C’est la spéculation la plus importante face aux deux autres activités. Le riz amélioré évolue progressivement et atteint sa stabilité à la troisième année avec une production moyenne maximum de 3,3tonnes. Tandis que la patate douce n’évolue presque pas avec une production maximale de 1,2tonnes atteinte à la quatrième année. 2. GROUPE 2 Ce groupe représente des riziculteurs producteurs de rente ayant d’autres sources de revenus avec une stratégie d’autosuffisance en riz qui dispose d’alternatives de cultures de rente et de revenus. Ce groupe suit les chemins des Sous-groupes 2.1 et 2.2. 1.2.1. Sous-groupe 2.1 : riz amélioré- girofle- riz intensif- manioc riz amélioré (SRA GIR SRI MAN SRA) Pour ce groupe de producteurs de rente, l’affectation des ressources accordent la plus grande importance à la riziculture améliorée puis à la riziculture intensive. Le manioc et le girofle de par les revenus les leurs procurent. Figure n° 16 Les matrices objets de la Sous-groupe 2.1 ITERATION-5 ITERATION -1

Source : Auteur, Markov, 2008. L’évolution du système SRA GIR SRI MAN SRA se stabilise à la cinquième itération. Cette stabilité s’effectue de façon à ce que les ressources soient affectées vers le SRA et le SRI.L’évolution de ce système affecte une tendance de la riziculture améliorée. A la 1 ère itération, l’évolution du système s’effectue de façon minime avec un taux de 3,5% d’adopteurs précoce, 10% de suiveurs, 24,4% d’adopteurs tardifs et 62,1% de récalcitrants. Suivant ces taux d’adoption, l’évolution de la production est présentée par la figure suivante.

Figure n° 17 Evolution de la production vers la limite de la stabilité

Source : Auteur, 2008. Pour cette Sous-groupe, l’évolution de la production est importante pour le Manioc avec une production maximale de 36,36 Tonnes/ménages, puis le SRA au maximum 5,6Tonnes/ménages, ensuite le SRI à la limite de 3,88 Tonnes/ménages et enfin le GIR au maxima de 2,39Tonnes/ménages.

17

1.2.2. Sous-groupe 2.2 : riz amélioré- riz traditionnel - patate douce - café -riz amélioré (SRA SRT PDC CAF SRA) Dans ce Sous-groupe de producteurs de rente le riz amélioré et le café tient une place importante dans l’affectation des ressources. Figure n° 18 Matrices objets de l’évolution du SRA suivant le circuit SRA SRT PDC CAF SRA du groupe 2

ITERATION -1 ITERATION-5

Source : Auteur, Markov, 2008. L’évolution du système SRA SRT PDC CAF SRA se stabilise à la cinquième itération. Cette stabilité s’effectue de façon à ce que les ressources soient affectées vers le SRA et le SRI. L’évolution de ce système affecte une tendance de la riziculture améliorée dont la courbe du graphe exprime. A la 1 ère itération, l’évolution du système s’effectue de façon minime avec un taux de 3,5% d’adopteurs précoce, 10% d’adopteurs suiveurs, 24,4% d’adopteurs tardifs et 62,1% de récalcitrants. Figure n° 19 Evolution de la production vers la limite de la stabilité

Source : Auteur, 2008. En production maximum, le SRT tient la première place avec de 22,59T, vient ensuite le café avec 6,21T, suivi du riz amélioré avec 3,37T, et enfin la patate avec 1,13T. Ils atteignent respectivement leurs stabilités à la 5 ème (en 2011), 4 ème (en 2010), 6 ème (en 2012), et 4 ème (en 2010) année de production. 3. GROUPE 3 ce groupe peuvent être représentés par trois circuits: Sous-groupes 3-1, 3-2, et 3-3. 3.1. Sous-groupe 3-1 : amélioré-riz intensif- riz amélioré (SRA SRI SRA) Dans cette Sous-groupe, on constate une importance accordée à la riziculture améliorée selon la figure suivante. 18

Figure n° 20 Matrices objets de l’évolution du SRA suivant le circuit SRA SRI SRA

ITERATION -1 ITERATION -3

Source: Auteur, Markov, 2008. La stabilité est atteinte à la 3 ème itération de façon à ce que les ressources se transfèrent de la riziculture améliorée à la riziculture intensif. Ce transfert montre la stabilité du SRA et le développement du SRI. L’évolution de l’adoption du SRA pour ce système est exprimée par le graphe ci-après. Cette Sous-groupe montre un fort taux d’adoption. Ils présentent 96,3% d’adopteurs précoces, 1,9% d’adopteurs suiveurs, 0,9% d’adopteurs tardifs et seulement 0,9% de récalcitrant. Figure n° 21 Evolution de la production par ménage vers la limite de la stabilité

Source : Auteur, 2008. En production, la stabilité est atteinte à la 7 ème année pour le SRA avec 5,2Tonnes et à la 6 ème année pour le SRI avec 4Tonnes. 3.2. Sous-groupe 3.2 : riz amélioré- café- riz intensif- patate douce-riz amélioré (SRA CAF SRI PDC SRA) Figure n° 22 Matrices objets de l’évolution de la Sous-groupe 3.2 ITERATION -1 ITERATION -5

Source : Auteur, Markov, 2008 Le système riz amélioré- riz traditionnel - patate douce- girofle-manioc se stabilise à la 5 ème itération. Elle s’effectue de façon à ce que les ressources se transfèrent vers le riz amélioré en priorité avec 53% de part, pour le riz traditionnel, et la patate douce avec 21% chacun, et le café avec 5%. Le taux d’adopteurs précoces ou pionniers du riz amélioré est de 5%. Les adopteurs suiveurs s’estiment à 13% tandis que les adopteurs tardives s’élèvent à 26%. Et les récalcitrants s’évaluent à 56%. 19

Figure n° 23 Evolution de la production vers la limite de la stabilité

Source : Auteur, 2008. L’évolution de la production à la 5 ème année montre pour le riz irrigué un maximum de 24,45tonnes, le riz amélioré avec 4,49Tonnes, la patate douce avec 3,26tonnes, et le café avec 1,98tonnes. 3.3. Sous-groupe 3.3 : riz amélioré-café- riz traditionnel - patate douce- girofle-manioc - riz amélioré (SRA CAF SRT PDC GIR MAN SRA) Figure n° 24 Matrices objets de l’évolution de la Sous-groupe 3.3 ITERATION-1 ITERATION-4

Source : Auteur, Markov, 2008. Le système riz amélioré- riz traditionnel - patate douce- girofle-manioc se stabilise à la 4 ème itération. Elle s’effectue de façon à ce que les ressources se transfèrent vers le riz amélioré en priorité avec 44% de part, pour le riz traditionnel, la patate douce et le girofle avec 17% chacun, et le manioc avec 5%. Figure n° 25 Evolution de la production par ménage vers la limite de la stabilité

Source : Auteur, Markov, 2008.

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En production maximum, le SRT tient la première place avec de 23,6tonnes, vient ensuite le manioc avec 23,7t, suivi du riz amélioré avec 4,1t, puis de la patate avec 3,1t, ensuite du café pour 2t, et enfin du girofle à 0,8t. Ces optimum se stabilisent tous à la 5 ème année ou en 2011.

Voici les projections de la production de riz améliorée en tonnes par sous-groupe. Tableau n° 23 projections de la production de riz améliorée (en tonnes) Année 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Sous-groupe1.1 5,79 6,27 6,47 6,58 6,64 6,66 6,68 6,68 6,69 Sous-groupe 2.1 3,37 3,99 4,71 5,14 5,37 5,49 5,55 5,58 5,60 Sous-groupe 2.2 3,37 3,58 4,13 4,93 5,41 5,67 5,81 5,88 5,92 Sous-groupe 3.1 2,82 3,01 3,50 4,23 4,67 4,91 5,04 5,11 5,14 Sous-groupe 3.2 2,82 3,01 3,50 4,23 4,67 4,91 5,04 5,11 5,14 Sous-groupe 3.3 2,82 3,38 3,72 3,90 4,00 4,05 4,07 4,07 4,09 TOTAL 21 23 26 29 31 32 32 32 33 zone d'intervention 765 848 950 1058 1122 1157 1175 1184 1189 district 234 006 259 149 290 324 323 595 343 082 353 675 359 204 361 889 363 388

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Annexe VII. PROTOCOLE DE RECHERCHE

« Etude de faisabilité de la production de semences améliorées de riz » Cas des zones d’intervention des projets PAMDIV et PAPDIV du district de Vangaindrano dans la région Atsimo Atsinanana».

NAFTALY Malala Benja Ar’Finy Zanadrahasy Promotion AINA (2004-2009) 1. Contexte

La région Atsimo Atsinanana produit en moyenne 25.200Tonnes de riz blanc contre un besoin de 89.523Tonnes si on se base sur 120Kg de riz/Individu annuellement. C'est-à-dire que la production ne satisfait que le tiers des besoins de la population locale. Pour cela, une extension et intensification par l’amélioration des semences entre autres, de la production agricole devraient se faire pour cette région. La question semence mérite une attention particulière pour la région Atsimo Atsinanana de Madagascar pour trois raisons:le problème d’aléas climatiques,le faible niveau de technicité des paysans qui méconnaissent la notion de semences de qualité, et le faible pouvoir d’achat des cultivateurs qui leur donne difficilement accès aux semences à prix élevé. Il n’existe pas de coordination au niveau de la production et des distributions des semences. Plusieurs entités y interviennent: organismes de recherche, organismes sectoriels, organismes spécialisés, projets de développement agricole ou rural, collecteurs de produits agricoles, et cultivateurs. Le système de culture est dominé par les cultures vivrières. Mais on note également l’importance des cultures de rente. Pour la plupart de ces dernières, la production de semences est appuyée par les organismes d’encadrement (cas du café et de la Vanille). L’institution DEUTSCHEWELTHUNGERHILFE procédera à la mise en place d’une politique semencière régionale qui va finaliser le projet par la mise en place de paysans multiplicateurs de semences améliorés. La priorité immédiate est la disponibilité de grains à semer au démarrage des campagnes. La persuasion des paysans sur l’importance des semences de qualité vient en second lieu. La promotion de la filière semencière par la mise en place d’une politique bien définie est indispensable et doit faire l’objet d’une convergence des efforts de l’ensemble des intervenants. 2. Réalité contradictoire

La surface cultivée représente seulement le 21% de la surface totale. Et que le sol y est encore très fertile. Malgré cela, le rendement reste faible ce qui fait que la production n’augmente pas proportionnellement avec l’accroissement de la population. Certes la qualité des semences est un des facteurs déterminants du seuil de rendement de toute culture et sa disponibilité est la condition préalable du démarrage d’une campagne agricole. Cependant pour sa réussite, un projet de production des semences améliorées de riz dans la zone d’intervention des projets 22

PAPDIV et PAMDIV dans la Région Atsimo Atsinanana doivent être l’objet d’une planification stratégique sur les trois dimensions ; la technique, le social et la finance. 3. Problématique

De quelle manière pourrait-on réussir la multiplication de semences améliorées de riz dans le district de Vangaindrano afin qu’elle puisse répondre aux besoins des paysans et synchroniser aux réalités locales ? 4. Questions de recherche

 Le projet de production de semences améliorées de riz est-elle conforme aux stratégies de développement locales?  Comment la population du district de Vangaindrano pourrait-elle adopter le projet de production de semences améliorées de riz?  Quelle est la technique valable représentant la solution la plus satisfaisante, compte tenu des contraintes techniques et autres rencontrés sur place ?  Le projet de production de semences améliorées de riz dans le district de Vangaindrano serait-elle financièrement rentable et économiquement viable? 5. Objectif global

L’objectif global est de mettre en place une structure de multiplication de semences améliorées de riz pour augmenter la production rizicole afin de contribuer à la sécurisation alimentaire dans le district de Vangaindrano 6. Objectifs spécifiques

 Connaître les stratégies de développement correspondant à la situation de marché de semences améliorées de riz dans le district de Vangaindrano,  Déterminer le taux d’adoption des semences améliorées de riz pour chaque type d’exploitation dans la zone d’intervention des projets,  Estimer le niveau de compétence des paysans et les conditions techniques et administratives de la production de semences améliorées de riz dans la zone, et  Evaluer la rentabilité financière et la viabilité économique de l’activité de production des semences améliorées de riz. 7. Hypothèses

 la production de semences améliorées de riz est conforme aux objectifs de développement lesquels sont tirés de l’étude de marché.  La faisabilité sociale du projet vise l’adoption des semences améliorées de riz par les paysans locaux lequel considère l’organisation paysanne, la logique des exploitations et leurs tendances,  la faisabilité technique de la production de semences améliorées de riz résulte de la disponibilité dans le temps et l’espace des intrants (matières premières, matériels,…) ainsi que des encadrements serrés pour le système de riziculture améliorée, et  la réussite et la viabilité du projet de production de semences améliorées de riz est conditionnée par sa rentabilité financière et les profits pour chaque type de paysans 8. Résultats attendus

 un diagnostic de marché des semences améliorées de riz sera effectué,  une étude d’acceptabilité sociale de la production des semences améliorées de riz dans la zone d’intervention des projets PAPDIV et PAMDIV sera réalisée,  une étude de faisabilité technique dont la cohérence agro-écologique de la production des semences améliorées de riz sera évaluée, et

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 une étude de faisabilité financière de la production des semences améliorées de riz sera accomplie. 9. Méthodologie

La méthodologie adoptée pour mener à terme le travail se divise en trois parties : l’enquête informelle, l’enquête formelle et les démarches de démonstration. 9.1. L’enquête informelle

Tout d’abord, il y a la documentation : l’analyse de quelques concepts clés (développement, la sécurité alimentaire, le système de production et la logique paysanne, étude de faisabilité, semences de riz améliorés…). On a effectué aussi l’analyse et la synthèse des recherches déjà effectué et entreprises en relation avec le thème choisi. Ensuite, une enquête auprès des personnes ressources (D.R.D.R. Atsimo Atsinanana, G.T.D.R. Atsimo Atsinanana,…), et des organismes de recherche scientifiques nationale (FOFIFA, CIRAD, INSTAT, MAEP) et des organismes intervenant dans la région (Welt Hunger Hilfe DWHH, Catholic Relief Service C.R.S,…) Enfin, une analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces du milieu, une confrontation des hypothèses émises, une guide d’entretien, des collectes des données et un apurement des données a été effectué. 9.2. L’enquête formelle ou enquête sur terrain

Elle est constituée de : • localisation des villages ciblés par les enquêtes individuelles : 7 Fokontany sujets d’aménagement hydro-agricole (barrages et canaux d’irrigation) et de production de riz amélioré X265 dans les 7 fokontany des communes d’interventions des projets PAPDIV et PAMDIV du district de Vangaindrano (Mahatsinjo II, Vohimary II, Mahabe, Ambalengo, Ranomena, Tsianofana, et Tatamo), • échantillonnage de 30 ménages producteurs de riz par Fokontany seront choisis au total de 210 ménages pour tout, • établissement des questionnaires qui seront en fonction des données nécessaires pour la recherche, et • enquête proprement dites : remplissage des fiches d’enquête en raison de 10 ménages par jours dont trois jours par Fokontany et conduite des entretiens avec les personnes ressources (avec les Lonaky (Chef d’un Clan), les Chefs Fokontany, les Chefs Fokonolona, les Mpanjaka). 9.3. Traitements des données

La base des données a été élaborée à partir des productions en produits agricoles (végétaux et animaux) de la région, et des données démographiques et géographiques. 9.4. Démarches spécifiques à chaque hypothèse

9.4.1. Démarche 1 : DIAGNOSTIC DE MARCHE

L’étude se fonde sur les 3 marches suivantes : • Connaître la situation de semences améliorées par la méthode BCG • Evaluer la position concurrentielle de semences améliorées par la méthode d’Arthur Little • Connaître le potentiel de marché en semences améliorées

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9.4.2. Démarche 2 : ETUDE DE FAISABILITE SOCIALE

Les étapes de l’étude concernent : • la typologie dans laquelle les démarches suivantes ont été utilisés : o nuées dynamiques et analyse factorielle discriminante (AFD), o l’analyse Markovienne, et o connaître les taux d’adoption du projet de production de semences améliorées par l’analyse markovienne o connaître les revenus générés par l’utilisation des semences améliorées • le choix l’association la plus compétente par l’analyse institutionnelle des organisations paysannes existantes Outil : logiciels XLStat, MARKOV, et TSIM.

9.4.3. Démarche3 : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE

Les points essentiels en sont : • connaître la disponibilité en main d’œuvre pour la semence améliorée dans la zone par la comparaison de l’itinéraire technique des paysans locaux avec celui de la production des semences améliorées de riz dans la zone d’intervention des projets PAPDIV et PAMDIV dans la région Atsimo Atsinanana, et • décrire du projet de production de semences améliorées de riz : localisation, matières premières, améliorations techniques et situation législative.

9.4.4. Démarche 4 : ETUDE FINANCIERE

Il s’agit de prévoir pour les 5 années à venir la rentabilité de la production de semences améliorées:  évaluer le coût total d’une station de production de semences améliorées de riz,  établir les états financiers (SIG, bilan, compte d’exploitation, Trésorerie).  Les indicateurs de rentabilité : RBE, VAN, TRI. Outil : logiciel TSIM

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Annexe VIII. APPLICATION DE LA METHODE BCG SUR LES CULTURES Tableau n° 24 élaboration de la matrice BCG des cultures Moyenne spéculation 2004 2005 2006 2007 ti- Moyenne ti Ln Pi ln Pi Ln Pi-Moyenne Ln Pi (ti-Moyenne ti) 2 SRT 1000 520 800 750 -50,64 -41,83 10,03 82,44 6,91 6,25 6,68 6,62 7 0 0 0 0 2564 1750 101 6796 SRI 60 50 200 300 -50,64 -41,83 10,03 82,44 4,09 3,91 5,3 5,7 5 -1 -1 1 1 2564 1750 101 6796 SRA 315 0 0 490 -50,64 -41,83 10,03 82,44 5,75 0 0 6,19 3 3 -3 -3 3 2564 1750 101 6796 GIR 250 75 200 300 -50,64 -41,83 10,03 82,44 5,52 4,32 5,3 5,7 5 0 -1 0 0 2564 1750 101 6796 CAF 300 580 300 400 -50,64 -41,83 10,03 82,44 5,7 6,36 5,7 5,99 6 0 0 0 0 2564 1750 101 6796 MAN 730 0 0 910 -50,64 -41,83 10,03 82,44 6,59 0 0 6,81 3 3 -3 -3 3 2564 1750 101 6796 PDC 60 50 75 40 -50,64 -41,83 10,03 82,44 4,09 3,91 4,32 3,69 4 0 0 0 0 2564 1750 101 6796

Somme (ti-moyenne ti)2 Numérateur (Num.) somme Num. Fraction EXPONNETIELLE spéculation Taux Production Moyenne BCG 11210,5552 -15 15,2 0,68 0,29 1,399 0 1 SRT 0 1 vache à lait 11210,5552 33,3 35,1 5,48 78,5 152,38 0,014 1,01 SRI 1 0 dilemme 11210,5552 -140 125 -30 264 219,34 0,02 1,02 SRA 1 0 dilemme 11210,5552 -16 37,3 0,88 40,7 63,153 0,006 1,01 GIR 0 0 poids mort 11210,5552 12 -18 -2,4 4,2 -3,86 0 1 CAF 0 1 vache à lait 11210,5552 -164 140 -34 285 227,82 0,02 1,02 MAN 1 1 vedette 11210,5552 -4,6 3,81 3,15 -26 -23,56 -0 1 PDC 0 0 poids mort

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Annexe IX. APPLICATION DE LA METHODE BCG SUR LES FOKONTANY Tableau n° 25 Elaboration de la matrice BCG desFokontany Production (T) COMMUNE FOKONTANY 2004 2005 2006 2007 ti- Moyenne ti Ln Pi Moyenne ln Pi Ln Pi-Moyenne Ln Pi VOHIPAHO Mahatsinjo II 21343 27441 30490 33539 -1,5 -0,5 0,5 1,5 9,97 10,22 10,33 10,42 10,23 -0,26 -0,01 0,09 0,19 MAROKIBO Vohimary II 14373 18479 20532 23286 -1,5 -0,5 0,5 1,5 9,57 9,82 9,93 10,06 9,85 -0,27 -0,02 0,08 0,21 MANAMBONDRO Mahabe 14252 18324 20360 22396 -1,5 -0,5 0,5 1,5 9,56 9,82 9,92 10,02 9,83 -0,26 -0,01 0,09 0,19 MATANGA Ambalengo 16286 20939 23265 25592 -1,5 -0,5 0,5 1,5 9,7 9,95 10,05 10,15 9,96 -0,26 -0,01 0,09 0,19 RANOMENA Ranomena 15446 19859 22065 24241 -1,5 -0,5 0,5 1,5 9,65 9,9 10 10,1 9,91 -0,26 -0,01 0,09 0,19 TSIANOFANA Tsianofana 15054 19355 21505 23661 -1,5 -0,5 0,5 1,5 9,62 9,87 9,98 10,07 9,88 -0,27 -0,01 0,09 0,19 TSIANOFANA Tatamo 11914 15318 17020 19350 -1,5 -0,5 0,5 1,5 9,39 9,64 9,74 9,87 9,66 -0,27 -0,02 0,08 0,21

somme Moyenne Production FOKONTANY (ti-Moyenne ti) 2 som(ti-moy ti)2 numérateur numérateur Fraction EXP t production Taux Moyenne BCG Mahatsinjo II 2,25 0,25 0,25 2,25 5 0,397 0,007 0,046 0,28 0,731 0,146 1,157 0,157 28203 1 0 DL Vohimary II 2,25 0,25 0,25 2,25 5 0,409 0,011 0,042 0,315 0,776 0,155 1,168 0,168 19168 1 1 ST Mahabe 2,25 0,25 0,25 2,25 5 0,397 0,007 0,046 0,28 0,731 0,146 1,157 0,157 18833 1 1 ST Ambalengo 2,25 0,25 0,25 2,25 5 0,397 0,007 0,046 0,28 0,731 0,146 1,157 0,157 21520 1 1 ST Ranomena 2,25 0,25 0,25 2,25 5 0,397 0,007 0,046 0,279 0,729 0,146 1,157 0,157 20403 0 1 VL Tsianofana 2,25 0,25 0,25 2,25 5 0,398 0,007 0,046 0,281 0,731 0,146 1,157 0,157 19894 1 1 ST Tatamo 2,25 0,25 0,25 2,25 5 0,41 0,011 0,042 0,318 0,78 0,156 1,169 0,169 15901 1 0 DL

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Annexe X. APPLICATION DE LA MATRICE D’ARTHUR LITTLE

Tableau n° 26 Elaboration de la matrice d’Arthur Little RT RI RA GIR MAN CAF PDC cycle de vie du produit 4 1 2 3 2 4 4 position du produit sur le marché 2 2 5 4 5 3 1 Avec : cycle de vie du produit = 1 Démarrage 2 Croissance 3 maturité 4 Déclin

position du produit sur le marché = 1 Marginale 2 Défavorable 3 Favorable 4 Forte 5 Dominante

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Annexe XI. RESULTATS DE L’AFD ET NUEES DYNAMIQUES Tableau n° 27 Matrice de confusion (échantillon d'apprentissage) vers 1 vers 2 vers 3 Somme de 1 82 2 3 87 41,84% 1,02% 1,53% 44,39% de 2 16 39 1 56 8,16% 19,90% 0,51% 28,57% de 3 31 1 21 53 15,82% 0,51% 10,71% 27,04% Somme 129 42 25 196 65,82% 21,43% 12,76% 100,00% Figure n° 26 Graphique de l’AFD

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Annexe XII. TAUX D’ADOPTION DES SOUS-GROUPES Figure n° 27 Tendance de la culture améliorée valeurs obtenues par les courbes de Spéculations Connexes tendances adopteurs adopteurs adopteurs Groupe 1/ Itérations 1 2 3 4 précoce suiveur tardif récalcitrants 1 SRA GIR SRA 83,33 91,6667 95,8333 97,9167 83,33 8,3367 4,1666 4,1667 2 SRA PAT SRA 57,1429 78,5714 89,2857 94,6429 57,1429 21,4285 10,7143 10,7143 3 SRA PAT GIR SRA 43,043 74,6078 87,3039 93,652 43,043 31,5648 12,6961 12,6961 Groupe 2 4 SRA CAF SRA 44,534 72,267 86,1335 93,0668 44,534 27,733 13,8665 13,8665 5 SRA GIR SRA 1,4148 5,2818 14,8512 39,0553 1,4148 3,867 9,5694 85,1488 6 SRA MAN SRA 36,1809 68,0905 84,0452 92,0226 36,1809 31,9096 15,9547 15,9548 7 SRA PAT SRA 40,0404 70,0202 85,0101 92,5051 40,0404 29,9798 14,9899 14,9899 8 SRA SRI SRA 36,1809 68,0905 84,0452 92,0226 36,1809 31,9096 15,9547 15,9548 12 SRA CAF PATSRA 13,2751 42,7613 71,3806 85,6903 13,2751 29,4862 28,6193 28,6194 13 SRA PAT SRT SRA 13,3768 42,8279 71,4139 85,707 13,3768 29,4511 28,586 28,5861 14 SRA SRI GIR SRA 13,3768 42,8279 71,4139 85,707 13,3768 29,4511 28,586 28,5861 15 SRA SRI MAN SRA 13,3768 42,8279 71,4139 85,707 13,3768 29,4511 28,586 28,5861 17 SRA GIR SRI MAN SRA 3,5149 13,5064 37,8861 68,9431 3,5149 9,9915 24,3797 62,1139 18 SRA SRT PAT CAF SRA 3,4891 13,4692 37,8259 68,9129 3,4891 9,9801 24,3567 62,1741 Groupe 3 19 SRA MAN SRA 35,747 67,8735 83,9368 91,9684 35,747 32,1265 16,0633 16,0632 20 SRA PAT SRA 41,02 70,51 85,255 92,6275 41,02 29,49 14,745 14,745 21 SRA SRI SRA 96,2963 98,1481 99,0741 99,537 96,2963 1,8518 0,926 0,9259 22 SRAGIRSRA 40,9483 70,4741 85,2371 92,6185 40,9483 29,5258 14,763 7,3814 23 SRA GIR MAN SRA 14,0307 43,666 71,833 85,9165 14,0307 29,6353 28,167 28,167 24 SRA SRT PAT SRA 17,3557 49,0952 74,5476 87,2738 17,3557 31,7395 25,4524 25,4524 25 SRA CAF SRI PAT SRA 35,7378 60,6191 82,163 91;0815 35,7378 24,8813 21,5439 17,837 26 SRA MAN GIR PAT SRA 15,2685 42,5604 72,267 86,1335 15,2685 27,2919 29,7066 27,733 27 SRA SRT PAT GIR SRA 48,3672 74,9582 87,4791 93,7396 48,3672 26,591 12,5209 12,5209 28 SRA SRT PAT GIR MAN SRA 2,2383 7,6088 19,1273 44,4867 2,2383 5,3705 11,5185 80,8727 29 SRA CAF SRT PAT GIR MAN SRA 1,4148 5,2818 14,8512 39,0553 1,4148 3,867 9,5694 85,1488

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Annexe XIII. ANALYSES INSTITUTIONNELLES DES GROUPEMENTS CHOISIS 1. (Fikambanam-behivavy loterana) C’est un groupement créé en décembre 2007 à Ranomena centre. Une association informelle composée de 20 membres tous des femmes. Elle a un bureau composée de 6 membres. Tableau n° 28 Analyse institutionnelle de l’Association FBL Forces Faiblesses -Raison d’être : à cause du projet AAA -Absence d’organigramme -Existence de statut, dina -Existence de lieu de réunion -Existence de bureau bien structuré mais à l’église -Description des fonctions des membres de bureau -Absence d’ordre du jour au définie dans le statut cours de la réunion -Réunion hebdomadaire (à chaque dimanche) -Absence de PV de réunion -Existence de responsable de l’organisation de la -Absence d’AG Gestion réunion (Présidente) interne -La totalité des membres de bureau savent lire et

écrire (6/6) -La totalité des membres savent lire et écrire (20/20) -La prise de décision est effectuée en présence de la moitié plus des membres -Choix des membres de bureau par élection et documenté -Présence de responsable de suivi de la réalisation -Inexistence de répartition de Gestion du programme (membres de bureau) tâche au cours de la des - Inexistence de projet antérieur réalisation de l’activité activités -Présence de programme de travail hebdomadaire verbal (tout le mercredi), élaboré par le président du groupement -Pas de conflit ni interne, ni externe - Vie associative Gestion -Dina et RI appliquée sociale -Rappel des membres sanctionnés durant la réunion hebdomadaire (délais de payement d’amende: dans 1 semaine) - Existence d’un responsable de caisse et de -Existence de rapport collecte de cotisation (trésorière) financier verbal -Existence de livre de caisse suivant la norme hebdomadaire (à chaque -Le recouvrement de la cotisation est de 4900 Ar, réunion) Gestion soit 61% du montant prévu pour 2 mois financière -Le montant obtenu à partir de l’application du dina

est estimé à Ar 500 - Sources financières composées de cotisation des membres et amende obtenu par l’application de dina

2. ASPPAM (Association des polycultures des Paysans d’Ambanimary) C’est une association fondé en Mai 2005. Elle est juridiquement Formelle. Ses membres sont composés de 12hommes et 14femmes. Son bureau est assise à Manambondro centre. 31

Tableau n° 29 Analyse institutionnelle de l’ASPPAM Forces Faiblesses - Raison d’être : à cause difficulté de la - Organigramme mal défini vie quotidienne - Absence de responsable sur l’organisation - Existence de Statut, RI, Dina, de la réunion Récépissé (n° 003/05/ASS/Com/Man - Absence d’ordre de jour durant la réunion du 05/06/05 à Manambondro) - Absence de PV de réunion - Existence d’un bureau - Les membres présents durant la réunion - Description des fonctions des peuvent prendre des décisions membres de bureau définie dans le - Absence d’AG statut - Niveau des membres faible (2 membres Gestion - Lieu de rencontre pour la réunion : seulement parmi les 26 membres savent lire interne chez le Président et écrire)

- Existence d’une réunion tout les - Toutes les responsabilités sont confiées au quinzaines du mois - Choix des président membres de bureau d’une façon élective - Tous les membres de bureau savent lire et écrire (6/6) - Dina bien structuré (réunion, activités, cotisation, sanction, délai de paiement) Existence de jour de travail destiné - Existence de projet antérieur avec le PSDR Gestion pour le groupement (tout le lundi et le (riziculture) des samedi) - Absence de programme d’activité bien activités défini - Pas de conflit ni interne, ni externe - Membres trop dépendant de président Gestion - Existence d’une application du dina sociale et de RI

- Existence de responsable de caisse - Existence de livret de caisse mais le (trésorier) remplissage non assuré par le trésorier -Existence d’une caisse dont le - Absence de rapport financier montant est Ar 9800 (Soit 100% du Gestion montant prévu pour 3 mois de financière cotisation et d’une amende de Ar 2000 obtenus par l’application de dina) - Collecte des cotisations effectuée par la secrétaire - Source financière : cotisation, amende

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3. VTR (Vehivavy Tsy Resy) Elle a vu le jour à Vohimary II le mois d’octobre 2007. C’est encore une association informelle formée de 27femmes.

Tableau n° 30 Analyse institutionnelle de l’Association Vehivavy Tsy Resy Forces Faiblesses - Raison d’être : à cause de l’existence - Description des fonctions des membres de du projet de l’AAA bureau non définie - Existence de RI, et de Dina - Choix des membres de bureau par - Existence de bureau nomination - Existence de lieu de réunion - Absence d’ordre de jour durant la réunion Gestion (Tsaralera) - Existence de PV de réunion mais mal interne - Réunion hebdomadaire (tout le structuré mercredi de la semaine) - Seuls les membres présents durant la réunion - La plupart des membres de bureau pouvant prendre des décisions savent lire et écrire (4/6) - Existence de confusion entre l’AG et la réunion ordinaire par les membres - La plupart des membres sont illettrés (23/27) - Existence de jour de travail destiné - Absence de programme d’activité Gestion pour le groupement de 2 fois par - Absence de responsable de suivi et contrôle des semaine (Mercredi et Samedi) des activités activités - Membres très motivés sur la réalisation des travaux collectifs - Pas de conflit ni interne, ni externe - Existence de confusion entre dina et RI par Gestion - Existence d’une constatation de fait les membres sociale effectuée par les membres dans une

réunion avant l’application du dina - Existence d’une trésorière - Source financière trop dépendante d’une - Existence d’un livre de caisse cotisation Gestion - La caisse se chiffre à Ar 23700 dont financière 92,5 % de ce montant sont obtenu par

des cotisations de 5mois et Ar 1300 amende

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Annexe XIV. DISPONIBILITE EN MAIN D’ŒUVRE Tableau n° 31 Occupation de la main d’œuvre chaque spéculation par hectare cultivée Mois Cultures Types de Cultures Type des travaux J F M A M J J A S O N D Prép° pépinière 1 1 1 1 1 1 Semis 5 0 0 0 Prép° rizière 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 Riziculture de première saison (Vatomandry) Repiquage 0 0 0 0 0 4 4 4 4 4 Sarclage 10 10 10 Récolte 10 0 0 Prép° pépinière 1 1 1 1 Semis 5 0 0 0 0 0 Prép° rizière 5 5 5 5 Riziculture de deuxième saison (Hosy) Repiquage 15 0 0 0 0 0

Cultures de riz riz de Cultures Sarclage 10 0 10 0 Récolte 10 0 Prép° sol 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Semis 5 0 0 5 0 Riziculture pluviale Sarclage 0 0 0 0 0 0 0 Récolte 5 Prép° sol 5 5 2 0 0 0 20 0 0 Semis 10 10 Haricot Sarclage 15 15 Récolte 15 15 Prép° sol 5 5 Semis 5 0 Pois de terre (Voanjobory) Sarclage + Buttage 10 0 10 0 Récolte 0 0 0 0 0 0 5 5 0 5 0 5 5 Prép° sol 5 5 1 1 0 0 0 0 Semis 3 0 0 0 0 0 0 0 Niébé (Voanemba) Sarclage Récolte 5 5 5 0 0 0 0 0 0 0 Semis 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Cajanus Cajan (Amberivatry) Sarclage Récolte 5 5 0 0 0 0 Prép° sol 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Cultures des légumineuses légumineuses des Cultures Semis 10 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Arachide Sarclage + Buttage 0 10 0 10 0 10 0 0 0 0 Récolte 10 5 0 0 0 0 0 0 Prép° sol 5 1 1 1 1 0 Semis 3 0 0 0 Sésame (Vahazo) Sarclage

Récolte 6 0 0 0 34

Prép° sol 5 Semis 5 0

es Cultures des légumes Repiquage 10 0 Cultures Cultures

maraîchèr Récolte 10 5 0 Semis 10 0 0 0 Plantation 10 0 GIROFLE Récolte 15 15 Préparation des clous 60 60 60 60 Plantation 15 15 15 15 VANILLIER Récolte 15 15 15 15 Semis 5 0 CAFEIER Plantation 5 5

Cultures de rente rente de Cultures Récolte 10 20 0 0 Semis 10 10 POIVRIER Plantation 5 0 5 Récolte 5 5 0 0 Bovin 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 Porcin 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4

Elevage Elevage volaille 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2

janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre SG1 6 16 30 0 10 7 2 27 172 142 19 34 SG2 6 21 35 0 15 8 9 35 180 179 43 39 SG3 21 16 20 10 32 8 39 39 30 29 21 44 SG4 6 16 20 0 10 8 9 29 23 29 21 29 SG5 21 21 35 10 37 2 14 22 168 176 45 34 SG6 21 21 35 10 37 2 44 22 168 176 45 49 PSAR 56 51 45 60 75 67 72 85 102 107 120 110

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Annexe XV. BESOINS EN MATIERES PREMIERES

La quantité d’intrants indiquée ci-après représente le nécessaire pour l’exploitation de 1ha de rizière et 1ares de pépinière en production de semences améliorées de riz.

Tableau n° 32 Intrants agricoles nécessaires pour exploiter 1ha de rizière

Désignation détaillée Quantité Unité Prix unitaire Semences de prébases 26 25 kilogramme (Ar) (Ar)3.000 Urée 80 kilogramme 1.500 Engrais chimiques (NPK) 300 kilogramme 3.000 Insecticides 10 flacon 1.500 TOTAL Source : Auteur, 2008. La semence de prébase ensemencée est de 25Kg si on suit la technique améliorée (mais en riziculture intensive c’est de 8Kg/ha). La dose 27 d'engrais à apporter varie selon : la fertilité des sols, les variétés de riz utilisé, la saison de culture (la saison humide sèche exigeant beaucoup plus que la saison humide), le cycle des variétés : les variétés tardives nécessitant beaucoup plus, de fertilisation que les variétés précoces. L’analyse du sol permet d’avoir plus de précision.

26 FEYT Henri, (CIRAD, France) : La Production Des Semences Et Des Plants, in Mémento de l’agronome.

27 Raymond RABESON (Chercheur Agro-pédologue, Chef du Département de Recherche Rizicole) REVOLUTION VERTE ET GESTION DE LA FERTILITE DU SOL, FOFIFA.

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Annexe XVI. TECHNIQUES DE PRODUCTION DE SEMENCES AMELIOREES 1. DÉFINITIONS - La Semence d’Origine est le matériel végétal de départ (lignées, clones ou départ de multiplication) qui permet de reprendre ou de poursuivre chaque année la sélection conservatrice de la variété, - Les semences G0-G3 représentent les générations de semences de pré-base. Elles se situent entre le matériel végétal de départ et la semence base, - Les semences de base sont produites selon les normes de multiplication de l’espèce et sont destinées à la production de semences certifiées, - Les semences de 1ère et 2ème reproduction (R1 et R2) proviennent directement de la multiplication de semences de base ou, le cas échéant, à la demande de l’obtenteur et après accord du service chargé de la certification, d’une semence de pré-base Figure n° 28 la production des semences de riz etl’organisme responsable

Semence de pré –base : GO, G1, G2, Event. G3 Station de la recherche

Station de la recherche ou ferme semencière Semence de base : G3 ou G4

ère Ferme semencière Semence certifiée de 1 reproduction R1

ème Paysan -multiplicateur Semence certifiée de 2 reproduction R2

Paddy Cultivateur producteur de paddy Source: VANDEVENNE, 1980

2. PRINCIPE FORMEL DE BASE DE LA PRODUCTION SEMENCIERE 2.1. Qu’est ce qu’une semence? Pour mieux comprendre ce qu’est une semence, il faut analyser ses trois composantes : la composante technologique porte sur les aspects de sélection des variétés ; la composante économique s’applique à la production et à la commercialisation ; et la composante juridique concerne les règles et les réglementations qui régissent les aspects précédents. 2.2. Comment se fait la production de semence dans le système formel? La production de semences revient à apporter au producteur un produit conservant les qualités génétiques de la variété sélectionnée. Il s’agit avant tout d’éviter autant que possible toute pollution par d’autres variétés (variétés de la même espèce et/ou genre et/ou autres espèces). La production de semences se fait sur plusieurs générations et nécessite une période de 6 à 7 ans de travail de sélection. Chaque génération est produite à partir de la génération précédente. Il suit des règles de production et des contrôles sont effectués afin de vérifier que la semence satisfait aux critères de qualité donnés et qu’elle pourra être utilisée pour les générations suivantes. Pour une meilleure production de semences respectant les normes de qualités, la connaissance de certains critères de mesure de la qualité est obligatoire : - Pureté variétale : Il s’agit de mesurer, au sein du lot de graines, le taux de graines s’écartant de la plante modèle de la variété. On peut la mesurer au champ en effectuant des observations sur le port des plantes, au moment de l’épiaison ou de la floraison. Pour les semences certifiées la pureté variétale est de l’ordre de 99,7%. - Pureté spécifique : Il s’agit de mesurer dans les lots la présence de graines d’autres espèces, en général adventices. Pour les semences certifiées la pureté spécifique est de l’ordre de 93%.

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- Faculté germinative : C’est le nombre de germes viables dans un délai de « n » jours (différent selon les espèces) et dans des conditions de température et d’hygrométrie optimales. Pour les céréales, la faculté germinative est de l’ordre de 85% à 8 jours. 3. REGLES GENERALES DE CONDUITE DES CULTURES DE SEMENCES L’objet des règles de production de semences, légalement définies ou fortement conseillées, est d’éviter autant que possible toutes les pollutions de parcelles de semences par des graines ou du pollen d’autres variétés et/ou espèces et de s’assurer d’une production de qualité. 3.1. Règles préliminaires - L’agriculteur multiplicateur devra avoir un contrat de multiplication en bonne et due forme avec un établissement semencier agrée (SSN : Service semencier national) ; - L’agriculteur multiplicateur devra permettre aux agents de contrôle de visiter à tout moment ses parcelles, il devra être présent lors des différentes visites et s’engagera à respecter les éventuelles préconisations techniques qui lui seront faites. Au Mali, les agents chargés du contrôle aux champs effectuent 4 passages par parcelle aux périodes suivantes : - A l’installation des champs : caractéristique du champ, - Avant la floraison : pour contrôler l’isolement, l’absence de repousse, les densités de semis, la disposition et le nombre de lignes par parent, l’implantation des lignes de bordures (selon qu’il s’agisse de variété hybride ou à pollinisation libre). - Pendant la floraison : pour contrôler l’isolement, le nombre de géniteurs mâles indésirables, le nombre de tiges ou d’épis ou de panicules hors types et d’autres facteurs. - A la maturation avant récolte : pour vérifier les caractéristiques des plantes et de leurs graines, relever les épis ou panicules malades ou hors types. 3.2. Le choix de la semence mère La semence mère doit obligatoirement être d’une génération antérieure à celle de la génération en cours de production. Cette semence doit avoir été certifiée et autorisée par le Centre de Contrôle de la Qualité des Semences (LABOSEM) à être utilisée comme semence de reproduction pour la génération en cours. L’agriculteur multiplicateur devra conserver précieusement les certificats de la semence mère pour pouvoir les présenter aux agents du Centre de Contrôle et devra être capable, de donner la quantité exacte de semences utilisées. Remarque : Pour la R2, il est conseillé d’utiliser de la semence de base comme semence mère. Cela permet d’avoir moins de travaux d’épuration en culture et d’éviter un refus pour cause de pureté variétale de la culture. En effet, l'utilisation de semences mères de très bonne qualité (semence de type base) permettra de limiter fortement les travaux d'épuration et même, avec une bonne conduite culturale, de les rendre inutiles. La génération R2 représente les plus grandes superficies et donc la majeure partie du travail d'épuration à réaliser. En parallèle l'utilisation de semences R1 risque d'entraîner des besoins d'épuration très contraignants pour que la culture réponde aux normes. Figure n° 29 Les besoins en semences mères Production de semence de base Production de sem ence R1 Production de semence R2 Semence mère autorisée prébase Base et prébase R1, base et prébase Quantité (kg/ha) 20 30 120 3.3. Choix des parcelles de production de semence a. Antécédent cultural Les antécédents culturaux autorisés sont définis par les règlements techniques en vigueur. Leur non respect entraînera automatiquement le refus de la culture. b. Autres règles dans le choix des parcelles de semence - La parcelle ne doit pas être semée avec un précédent cultural de la même espèce, à moins que ce ne soit la même variété correspondant à une catégorie de semence améliorée égale ou supérieure à celle de la culture à exécuter. Il est préférable d’utiliser une jachère nue ou ayant porté une culture nettoyante. - Une parcelle de faible salinisation. En effet une salinisation excessive des sols aura un impact important sur la qualité de la semence produite, en particulier sur son pouvoir germinatif

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- Une parcelle bien plane qui permettra d’assurer un suivi correct des irrigations - Une parcelle pouvant être facilement drainée - Une parcelle d’un seul tenant pour éviter tout risque de pollution en culture et de mélange lors de la récolte - Éliminer les parcelles sur lesquelles des problèmes sanitaires sont apparus les années précédentes VI. PRODUCTION DES SEMENCES CERTIFIEES DE RIZ 4.1. Semis Le semis peut être réalisé directement sur la parcelle, à la volée ; l’agriculteur peut également réaliser un semis en pépinière suivi d’un repiquage. Le mode de semis direct n’est autorisé que pour la production de R2. Pour la confection des pépinières (R1 et éventuellement R2), certaines règles doivent absolument être suivies : - Antécédent : éviter tout site où une production de riz, quelle que soit la variété, a été réalisée précédemment. Dans le cas contraire, la culture sera refusée. - Réaliser les pépinières pour qu'elles puissent être irriguées individuellement et sans aucun contact, ni avec une autre pépinière, ni avec une culture de riz (semences ou paddy) - Installer les pépinières le plus près possible des parcelles à repiquer. Il est conseillé de les installer directement dans les parcelles à repiquer. - Suivre scrupuleusement les règles de conduite des pépinières (voir dossier de mise en place des cultures) 4.2. Isolement cultural Chaque parcelle est isolée de tout champ d’une autre variété de la même espèce par une distance d’au moins 3 mètres et de tout champ de la même variété par une distance d’au moins 1 mètre. 4.3. Épurations Les épurations consistent à passer méthodiquement dans les parcelles de semences pour éliminer les hors types (plantes d'autres variétés, hybrides naturels et mutants) ainsi que les plants de riz sauvage. Les hors types peuvent être reconnaissables par des caractères morphologiques différents de la variété cultivée (taille de la plante, port de la feuille paniculaire, port de la panicule, couleur du limbe, forme du grain), une épiaison plus précoce ou plus tardive que la variété cultivée. 4.3.1. Mode opératoire - Générations sur lesquelles doivent porter les épurations : les générations destinées à être reproduites demandent des épurations très poussées car elles permettent de disposer les années suivantes de semence-mère de grande qualité. - Date : les travaux d'épuration doivent débuter environ 1 semaine avant la date prévisionnelle d'épiaison de la culture de façon à mettre en évidence les hors types ayant une épiaison plus précoce que la variété cultivée. Ils devraient s'achever lorsque la forme des grains est bien visible (différence entre variétés à grains longs et courts). - Période de la journée la plus favorable : II est conseillé de réaliser les épurations en début (avant l0 h) ou fin de journée (après 5 h) lorsque la lumière est rasante. Les hors types et le riz sauvage sont alors plus visibles. 4.3.2. Conditions nécessaires à une bonne épuration - Les parcelles de semence doivent être propres. Une bonne épuration dans des parcelles très enherbées est pratiquement impossible. - Les épurateurs doivent être habitués à ce type de travail, ils reconnaissent rapidement les hors types. C'est une question de pratique. 4.3.3. Réalisation pratique - L'épuration consiste à se déplacer sur l'ensemble de la parcelle afin d'éliminer les plantes hors types et riz sauvage. - En fonction de la taille de la parcelle, il peut être envisagé de la jalonner (environ tous les 4 mètres) pour s'assurer de passer partout.

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- Lors de son déplacement, l'épurateur observera attentivement les plantes proches pour identifier celles qui doivent être arrachées. 4.4. Récoltes Dans le cas de la production de semence, il est nécessaire de s'assurer que les grains ont atteint leur totale maturité physiologique. La totalité du rachis des panicules doit avoir pris une couleur paille. Une récolte trop précoce aura un impact négatif sur la faculté germinative des semences. En pratique, il est conseillé, selon le cycle de la culture, de débuter la récolte environ 1 semaine plus tard. Pour la production de semence de R1 destinée à une nouvelle reproduction, il est très fortement conseillé de faire une récolte manuelle, de façon à éviter tout risque de mélange par l'utilisation d'une moissonneuse batteuse non nettoyée. De même, pour ces générations, le battage devra être réalisé directement dans la parcelle. V. OPERATIONS POST-RECOLTE 5.1. Le séchage Il doit se faire sur une aire de séchage conçue à cet effet. Le taux d’humidité acceptable permettant une bonne conservation des semences ou des graines de consommation est de 12%. Après le séchage, mettre les produits à l’abri des pluies tardives pour éviter une détérioration des graines. 5.2. Le titrage Il consiste à enlever les épis ou panicules particuliers non conformes à la variété. Elle peut être conduite soit sur une aire de séchage, soit sur une bâche. C’est l’épuration sur le terrain. 5.3. Le battage Il peut se faire de manière traditionnelle sur une aire de battage ou dans des mortiers, et de manière mécanisée avec une batteuse. Cette opération doit être entourée de la plus grande précaution pour éviter le mélange. 5.4. Le criblage Les semences récoltées contiennent beaucoup de mauvaises herbes, des matières inertes, d’impuretés, de graines d’autres espèces qui doivent être enlevées par nettoyage. Pour le calibrage des graines, le traitement et l’ensachage, l’agent chargé du conditionnement doit connaître les caractéristiques physiques des graines ainsi que l’utilisation de l’équipement. 5.5. Le stockage C’est un grenier amélioré. Pour un meilleur stockage des semences il faut : maintenir des températures stables à l’intérieur des greniers, réduire la surface des grains exposés à l’air ambiant, et réduire les reprises d’humidité par les grains après une pluie ou durant les nuits. 5.6. L’échantillonnage L’échantillonnage de l’analyse des semences au laboratoire constitue l’élément de base du contrôle de la qualité. L’échantillon doit être représentatif du lot de semences soumis à l’analyse de qualité. Pour constituer l’échantillon soumis, de petites quantités de semences sont prélevées au hasard sur les différents points du lot de semences. Ces quantités sont mélangées pour former l’échantillon transmis.

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Annexe XVII. LOI N°94-038 RELATIVE A LA LEGISLATION SEMENCIERE

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Annexe XVIII. DETAILS FINANCIERS DU PROJET PSAR 1. Les conditions retenues pour les calculs financières Tout d’abord, les conditions retenues pour tous les calculs financiers ont été les suivantes: • la production de croisière est obtenue dès la première année. • la capacité de production en 1ère année a été de 22,5t de semences de qualités vendues à 1500Ar/Kg et 7,5t de résidus à 500Ar/Kg. • le rendement rizicole a été estimé à 2t/ha à la 1ère saison et 1t/ha à la 2ème, c'est-à-dire un rendement total annuel de 3t/ha. • après triage et conditionnement, 75% de la production est certifiée et 25% des résidus. • deux techniciens agricoles sont chargés de superviser et former les personnels du projet avec un salaire de 1 000 000Ar chacun ; et un poste divers d'un montant annuel de 1 0730 0000Ar a été retenu. • l’amortissement a été calculé suivant la méthode linéaire. • les provisions pour les impôts et taxes ont été estimées à 18% pour le TVA, 10% pour la ristourne, et l’IBS à 30%. • le projet a bénéficié d'un prêt de la banque BOA au taux d'intérêt annuel de 18%, remboursable en 3 ans au ratio emprunt/fonds propres de 70/30. 2. Détails des charges Tableau n° 33 Les matériels utiles à la multiplication de semences améliorées DESIGNATION ANNEE Global 1 2 3 4 5 Terrain (Ha) 24 000 000 0 0 0 0 24 000 000 Magasin de stockage 1 500 000 0 0 0 0 1 500 000 Point de vente 2 000 000 0 0 0 0 2 000 000 Hangar 100 000 0 0 0 0 100 000 Logement de sécurité 300 000 0 0 0 0 300 000 charrue 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 1 000 000 sarcleuse 250 000 250 000 250 000 250 000 250 000 1 250 000 Bœufs 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 6 000 000 Herse 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 450 000 Angady 12 500 12 500 12 500 12 500 12 500 62 500 Pelle 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 100 000 Brouette 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 300 000 Soubique 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 50 000 Sac 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 250 000 Fourche 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 250 000 seau 12 000 12 000 12 000 12 000 12 000 60 000 plateau 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 250 000 palette 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 250 000 Matériels de bureau 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 2 500 000 s/s total 30 454 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 40 672 500 F R I 6 840 013 6 840 013 Nombre de mois FRI 6 TOTAL 37 294 513 2 554 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 47 512 513 cumul inv. 37 294 513 39 849 013 42 403 513 44 958 013 47 512 513 95 025 025

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Tableau n° 34 Les charges de personnel Désignation/Frais de pers. 1 2 3 4 5 Défrichage 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000 Semis 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 repiquage 90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 sarclage 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000 récolte 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 séchage 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 conditionnement 30 000 30 000 30 000 30 000 30 000 vente 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 Docker 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 gardien 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 Technicien agriculture 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 Masse salariale 2 415 000 3 730 000 3 730 000 3 730 000 3 730 000

3. Compte d’exploitation prévisionnel Tableau n° 35 Projection du compte d'exploitation

DESIGNATION ANNEE 1 2 3 4 5 Chiffres d'affaires 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 PRODUCTION 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 Achats 9 718 750 9 718 750 9 718 750 9 718 750 9 718 750 Autres charges externes 6 275 6 275 6 275 6 275 6 275 CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES 9 725 025 9 725 025 9 725 025 9 725 025 9 725 025 VALEUR AJOUTEE 27 774 975 27 774 975 27 774 975 27 774 975 27 774 975 Frais de personnel 3 730 000 3 730 000 3 730 000 3 730 000 3 730 000 Impôts & taxes 225 000 225 000 45 000 45 000 45 000 RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION 23 819 975 23 819 975 23 999 975 23 999 975 23 999 975 Dotation aux amortissements & provisions 1 206 650 1 953 300 2 693 700 2 734 100 2 201 443 RESULTAT OPERATIONNEL 22 613 325 21 866 675 21 306 275 21 265 875 21 798 532 Frais financiers sur investissements 46 991 46 991 23 496 0 0 RESULT.FINANCIER -46 991 -46 991 -23 496 0 0 RESULT.AVANT IBS 46 386 309 45 639 659 45 282 754 45 265 850 45 798 507 Impôts exigibles sur résultats 7 898 217 7 636 889 7 448 973 7 443 056 7 629 486 TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 22 831 883 23 317 205 23 666 193 23 677 181 23 330 954 RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 14 668 117 14 182 795 13 833 807 13 822 819 14 169 046 RESULTAT EXTRAORDINAIRE. 0 0 0 0 0 RESULTAT NET DE L'EXERCICE 14 668 117 14 182 795 13 833 807 13 822 819 14 169 046

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4. Flux de trésorerie prévisionnel Tableau n° 36 Flux de trésorerie prévisionnelle (en Ar) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles : (Activités) 1 2 3 4 5 Encaissement reçus des clients 35 937 500 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 Sommes versées aux fournisseurs et au personnel 13 680 025 13 680 025 13 500 025 13 500 025 13 500 025 Achats 9 718 750 9 718 750 9 718 750 9 718 750 9 718 750 Personnel 3 730 000 3 730 000 3 730 000 3 730 000 3 730 000 Autres charges 6 275 6 275 6 275 6 275 6 275 Impôts divers 225 000 225 000 45 000 45 000 45 000 Intérêts et autres frais financiers payés 46 991 46 991 23 496 0 0 Impôts sur les résultats payés 7 898 217 7 636 889 7 448 973 7 443 056 7 629 486 Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires 14 312 267 16 136 095 16 527 507 16 556 919 16 370 489 Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A) 14 312 267 16 136 095 16 527 507 16 556 919 16 370 489 Décaissement sur acquisition d'immobilisations corporelles ou incorporelles -37 294 513 -2 554 500 -2 554 500 -2 554 500 -2 554 500 Dividende et quote part de résultats reçus 0 0 0 0 0 Flux de trésorerie net provenant des activités d'investissement (B) -37 294 513 -2 554 500 -2 554 500 -2 554 500 -2 554 500 Flux de trésorerie liés aux activités de financement 0 0 0 0 0 Encaissement suite à l'émission d'actions 11 188 354 2 554 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 Apport local 11 188 354 2 554 500 2 554 500 2 554 500 2 554 500 Encaissement provenant d'emprunts 26 106 159 0 0 0 0 Emprunt monnaie local 26 106 159 0 0 0 0 Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes assimilés 0 13 053 079 13 053 079 0 0 Flux de trésorerie net provenant des activités de financement 37 294 513 -10 498 579 -10 498 579 2 554 500 2 554 500 Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C) 37 294 513 -10 498 579 -10 498 579 2 554 500 2 554 500 Variation de trésorerie de la période (A+B+C) 14 312 267 3 083 015 3 474 427 16 556 919 16 370 489 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice 0 14 312 267 17 395 282 20 869 709 37 426 628 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 14 312 267 3 083 015 3 474 427 16 556 919 16 370 489 Variation de trésorerie de la période 14 312 267 17 395 282 20 869 709 37 426 628 53 797 117 5. Bilan prévisionnel Tableau n° 37 Bilan prévisionnel de la PSAR BILAN ANNEE BILAN ANNEE

ACTIF 1 2 3 4 5 PASSIF 1 2 3 4 5 IMMOBILISATIONS CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS

CAPITAUX CORPORELLES NETTES 36 087 863 36 689 063 36 549 863 36 370 263 36 723 320 PROPRES 25 856 471 42 593 765 58 982 072 75 359 391 92 082 937

Immobilisations privées nettes 36 087 863 36 689 063 36 549 863 36 370 263 36 723 320 Capital émis 11 188 354 13 742 854 16 297 354 18 851 854 21 406 354

Immobilisations privées brutes 37 294 513 39 849 013 42 403 513 44 958 013 47 512 513 Report à nouveau - 14 668 117 28 850 912 42 684 718 56 507 537

Amortissements cumulés privés 0 0 0 0 0 Résultats net 14 668 117 14 182 795 13 833 807 13 822 819 14 169 046

IMMOBILISATIONS EN COURS 0 0 0 0 0 TOTAL 25 856 471 42 593 765 58 982 072 75 359 391 92 082 937

TOTAL ACTIF NON COURANTS 36 087 863 36 689 063 36 549 863 36 370 263 36 723 320 PASSIFS NON COURANTS

Dettes à long et ACTIFS COURANTS moyen termes 26 106 159 13 053 079 - - - PASSIFS NON Stocks et en cours 0 0 0 COURANTS 26 106 159 13 053 079 Créances et emplois assimilés 1 562 500 1 562 500 1 562 500 1 562 500 1 562 500 PASSIFS COURANTS

Trésorerie et équivalents de trésorerie 14 312 267 17 395 282 20 869 709 37 426 628 53 797 117 D C T 0 0 0 0 0

TOTAL ACTIF PASSIFS COURANTS 15 874 767 18 957 782 22 432 209 38 989 128 55 359 617 COURANTS 0 0 0 0 0

TOTAL DES ACTIFS TOTAL DES 51 962 630 55 646 845 58 982 072 75 359 391 92 082 937 PASSIFS 51 962 630 55 646 845 58 982 072 75 359 391 92 082 937 Source : Auteur, TSIM, 2009

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TABLE DES MATIERES

DEDICACES ...... iv RESUME ...... v REMERCIEMENTS ...... vi LISTE DES TABLEAUX ...... viii LISTE DES FIGURES ...... ix LISTE DES ABBREVIATIONS ...... x ACRONYMES ...... xi INTRODUCTION ...... 1 I. METHODOLOGIE ...... 4 I.1. DELIMITATION GLOBALE DE L’ETUDE ...... 4 I.1.1. CHOIX DU SUJET ...... 4 I.1.2. ZONE D’ETUDE ...... 4 I.2. DEMARCHES COMMUNES AUX QUATRES HYPOTHESES ...... 7 I.2.1. ETUDES PRELIMINAIRES ...... 7 I.2.1.1. Documentation ...... 7 I.2.1.1.1. Bibliographie ...... 7 I.2.1.1.2. Webbiographie ...... 7 I.2.1.2. L’enquête informelle ...... 7 I.2.2. ENQUETES FORMELLES ...... 8 I.2.2.1. L’échantillonnage ...... 8 I.2.2.2. Le remplissage des questionnaires ...... 8 I.2.3. TRAITEMENT DES DONNEES ...... 9 I.3. DEMARCHES SPECIFIQUES A CHAQUE HYPOTHESE ...... 9 I.3.1. DEMARCHE 1 : DIAGNOSTIC DU MARCHE ...... 9 I.3.1.1. La méthode BCG ...... 9 I.3.1.2. La méthode d’Arthur Little...... 10 I.3.1.3. Analyse de l’offre et de la demande ...... 11 I.3.2. DEMARCHE 2 : ETUDE DE FAISABILITE SOCIALE ...... 12 I.3.2.1. Typologie des exploitations ...... 12 I.2.1.1.1. Analyses statistiques descriptives ...... 12 I.2.1.1.2. Simulation markovienne ...... 13 I.2.1.1.3. Analyse prospective ...... 13 I.2.1.1.4. Détermination des profits générés ...... 14 I.3.2.2. Analyse des organisations paysannes ...... 14 I.3.3. DEMARCHE 3 : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ...... 14 I.3.4. DEMARCHE 4 : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE ...... 15 I.3.4.1. Le calcul des ratios d’investissement ...... 15 I.3.4.2. Le programme de financement ...... 15 I.3.4.3. Les projections financières ...... 16 I.3.4.3.1. La Valeur Actualisée Nette (VAN) ...... 16 I.3.4.3.2. Le Taux De Rentabilité Interne (TRI) ...... 16 I.3.4.4. Une analyse de la sensibilité financière ...... 16 I.4. LIMITES DE L’ETUDE ...... 16 I.5. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES ...... 18 II. RESULTATS ...... 19 II.1. DIAGNOSTIC DE MARCHE DES SEMENCES AMELIOREES ...... 19 II.1.1. MATRICES BCG ...... 19 II.1.1.1. Matrice BCG des cultures...... 19 II.1.1.2. Matrice BCG des Fokontany pour la riziculture améliorée ...... 20 II.1.2. MATRICE D’ARTHUR LITTLE ...... 20 II.1.2.1. ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ...... 21 II.1.2.2. Volume de l’offre et de la demande ...... 21

II.1.2.3. Etude qualitative de la demande ...... 21 II.1.2.3.1.Le type des besoins et préférence en semences améliorées de riz ...... 21 II.1.2.3.2.La taille et la croissance de ces besoins ...... 22 II.1.2.4. Etude de l’offre ...... 22 II.1.2.4.1.Type de concurrents ...... 22 II.1.2.4.1.1. Situation géographique des concurrents ...... 23 II.1.2.4.1.2. Forces et faiblesses des concurrents ...... 23 II.1.2.5. Le produit : semence améliorée de riz ...... 24 II.1.2.5.1. Les caractéristiques des variétés de semences ...... 24 II.1.2.5.2. Sources et approvisionnement en semences ...... 24 II.1.2.5.3. Achat et prix de semences ...... 25 II.2. ETUDE DE FAISABILITE SOCIALE ...... 25 II.2.1. TYPOLOGIE ...... 25 II.2.1.1. Classification par analyses descriptives ...... 25 II.2.1.2. Simulation markovienne ...... 25 II.2.1.2.1. Groupe 1 : Exploitations vivrières ...... 26 II.2.1.2.2. Groupe 2 : Producteurs de rente ...... 26 II.2.1.2.3. Groupe 3 : Riziculteurs semi-spécialisés ...... 26 II.2.1.3. Taux d’adoption ...... 27 II.2.1.4. Les revenus générés par l’exploitation de riz amélioré ...... 27 II.2.2. SITUATION DES ORGANISATIONS PAYSANNES ...... 28 II.3. ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ...... 28 II.3.1. SITUATION AGRO-ECOLOGIQUE ...... 28 II.3.1.1. Relief, paysages, sols, climat et hydrographie ...... 28 II.3.1.2. Les différentes étages de riziculture ...... 29 II.3.1.3. L’utilisation de fertilisants, de semences améliorées et les saisons de culture ...... 29 II.3.1.4. Techniques culturales ...... 29 II.3.1.5. Maîtrise de l’eau ...... 30 II.3.1.6. Ennemis de culture ...... 30 II.3.1.7. La plante végétale de riz ...... 31 II.3.1.8. Appropriation foncière ...... 31 II.3.2. LA DISPONIBILITE EN MAIN D’ŒUVRE ...... 31 II.3.3. BESOINS EN MATIERES PREMIERES ...... 32 II.3.4. DESCRIPTION DU PROJET ...... 32 II.3.4.1. Localisation ...... 32 II.3.4.2. La multiplication de semences améliorées de riz ...... 32 II.3.4.3. Améliorations techniques à respecter et poste à contrôler...... 33 II.3.4.4. Planning de production ...... 33 II.3.4.5. Planning de vente ...... 34 II.3.4.6. Situation institutionnelle des semences améliorées à Madagascar ...... 34 II.4. ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE ...... 35 II.4.1. COUT TOTAL D'UNE PRODUCTION DE SEMENCES AMELIOREES DE RIZ ...... 35 II.4.2. PROGRAMME DE FINANCEMENT ...... 35 II.4.2.1. Détermination du montant de l'emprunt et des fonds propres ...... 35 II.4.2.2. Amortissement de l'emprunt ...... 35 II.4.3. PROJECTION FINANCIERE ...... 36 II.4.3.1. Amortissements des investissements ...... 36 II.4.3.2. Projection du compte d'exploitation ...... 36 II.4.3.3. Projection prévisionnelle de trésorerie ...... 36 II.4.3.4. Bilan prévisionnel ...... 36 II.4.4. ANALYSE FINANCIERE ...... 37 II.4.5. SENSIBILITE FINANCIERE DU PROJET ...... 37 III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ...... 38 III.1. DISCUSSIONS ...... 38 III.1.1. MARCHE VASTE POUR LES SEMENCES AMELIOREES DE RIZ ...... 38

III.1.1.1. Bonne position de la SRA parmi les cultures ...... 38 III.1.1.2. Bonne position du SRA dans la majorité des Fokontany ...... 38 III.1.1.3. Choix de développement approuvé par la matrice d’Arthur Little ...... 38 III.1.1.4. Besoins faiblement satisfaits par l’offre ...... 39 III.1.1.5. Les paysans se tournent vers les variétés locales ...... 39 III.1.2. L’ADOPTION DE LA TECHNIQUE AMELIOREE ...... 39 III.1.2.1. Typologie des cultures, systèmes et tendance ...... 39 III.1.2.1.1. Groupes basés sur un type de culture ...... 39 III.1.2.1.2. Sous-groupes de système de production ...... 39 III.1.2.1.3. Des taux d’adoption très variés ...... 40 III.1.2.1.4. Des profits assez viable pour les paysans ...... 40 III.1.2.2. Système d’organisation...... 40 III.1.3. TECHNIQUE DE PRODUCTION DES SEMENCES AMELIOREES DE RIZ ...... 40 III.1.3.1. Une situation agro-écologique favorable à la riziculture ...... 40 III.1.3.2. Non maîtrise de la technique améliorée ...... 41 III.1.3.3. Main d’œuvre familiale non disponible ...... 41 III.1.3.4. Coût élevé des matières premières ...... 41 III.1.3.5. Implantation en milieu rural de l’exploitation ...... 41 III.1.3.6. Planning des activités ...... 41 III.1.3.7. Une loi semencière promulguée mais pas encore appliquée normalement ...... 42 III.1.4. INVESTISSEMENTS RENTABLES ...... 42 III.2. RECOMMANDATIONS ...... 43 III.2.1. LANCER LES SEMENCES AMELIOREES DE RIZ SUR LE MARCHE ...... 43 III.2.1.1. Amélioration et appui technique ...... 43 III.2.1.2. Développer les cultures qui ne sont pas en position abandon ...... 43 III.2.1.2.1.Poursuivre les investissements et maintenir dominant le riz amélioré et le manioc ...... 43 III.2.1.2.2.Stabiliser les prix et améliorer la qualité des produits de rente ...... 43 III.2.1.2.3.Octroyer de l’assistance technique et vulgariser le riz intensif ...... 43 III.2.1.2.4. Délaisser le riz traditionnel et la patate douce ...... 43 III.2.1.3. Produire des semences pour satisfaire les besoins et les préférences des paysans ...... 43 III.2.2. ADOPTER DES APPROCHES INTEGREES ...... 44 III.2.2.1. Approches genre et participative de l’adoption des semences améliorées ...... 44 III.2.2.2. Choisir les trois organisations paysannes : FBL, VTR, et ASPPAM ...... 44 III.2.2.3. Approche systémique de la technique améliorée...... 45 III.2.2.4. Opter un système de crédit des intrants, et une subvention des semences ...... 45 III.2.3. RENFORCER LES CAPACITES TECHNIQUES ...... 45 III.2.3.1. Améliorer la compétence technique des paysans en techniques améliorées ...... 45 III.2.3.2. Aménager les réseaux hydroagricoles ...... 45 III.2.3.3. Mettre en place une plate forme d’échange et le Centre de Service Agricole ...... 45 III.2.3.4. Régler le statut foncier et privatiser l’exploitation ...... 46 III.2.3.5. Utiliser les ressources humaines de l’organisation paysanne ...... 46 III.2.3.6. Appui techniques et formation des producteurs de semences améliorées de riz ...... 46 III.2.3.7. Adopter des conditions favorables à la filière semence...... 46 III.2.4. ADOPTER LE PROJET POUR SA RENTABILITE ...... 47 III.2.4.1. Avoir recours à l’investissement structurel et le partenariat des communes ...... 47 III.2.4.2. Adopter le projet PSAR pour sa rentabilité et sa viabilité ...... 47 CONCLUSION ...... 48 BIBLIOGRAPHIE ...... 49 WEBBIOGRAPHIE ...... 52