SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIAL DE DLVA 2017 – 2035 1 – RAPPORT DE PRESENTATION LIVRET 1 – DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE DOCUMENT APPROUVE LE 9 JUILLET 2018

SCOT DLVA – 1 / RAPPORT DE PRESENTATION – LIVRET 1 – DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE DOCUMENT APPROUVE LE 9 JUILLET 2018

2.3.3. Le tourisme ...... 30 SOMMAIRE 2.3.4. Le thermalisme ...... 30 PREAMBULE ...... 5 2.3.5. L’agroalimentaire ...... 31 Les territoires de comparaison avec le SCoT DLVA ...... 5 2.3.6. L’agriculture ...... 32 Le foncier d’activité ...... 42 PARTIE 1 - DEMOGRAPHIE, LOGEMENT, MENAGES ...... 6 L’aménagement commercial ...... 44 L’évolution démographique depuis 45 ans ...... 7 2.5.1. Les sites commerciaux...... 44 La variation démographique selon les soldes naturels et migratoires ...... 14 2.5.2. Les décisions CDAC depuis 2010 ...... 45 L’évolution de l’équilibre générationnel ...... 15 L’aménagement numérique ...... 46 Origine des nouveaux habitants ...... 16 2.6.1. L’accès au haut débit ...... 46 L’évolution du parc des logements ...... 17 2.6.2. Le SDTAN des Alpes-de-Haute-Provence ...... 47 L’évolution de la taille des ménages ...... 20 PARTIE 3 - ARMATURE URBAINE...... 49 PARTIE 2 - EMPLOI, ECONOMIE, COMMERCE ET NUMERIQUE ...... 22 L’intérêt de la structuration urbaine du territoire ...... 50 L’emploi en DLVA ...... 23 Les polarités en matière de population et d’emplois ...... 51 2.1.1. État actuel de l’emploi ...... 23 Les polarités en matière de services, commerces de détail et équipements sportifs, de loisirs et culturels ...... 54 2.1.2. Le chômage ...... 24 3.3.1. Armature urbaine générale ...... 55 Les migrations pendulaires : où vont travailler les habitants ? Qui vient travailler en DLVA ? ...... 25 3.3.2. Armature urbaine vie quotidienne ...... 56 2.2.1. Où vont-ils ? ...... 25 Synthèse sur l’armature urbaine existante et ses polarités ...... 57 2.2.2. D’où viennent-ils ? ...... 25 Les objectifs d’accueil de nouvelle population du SCoT 2012 : un confortement maîtrisé de l’armature urbaine ...... 58 2.2.3. Zoom sur les flux internes ...... 27 Les objectifs du PLH : l’armature urbaine renforcée ...... 59 Les filières ...... 28 Synthèse, questions et enjeux de l’armature urbaine ...... 60 2.3.1. La filière Senteurs / Saveurs ...... 28

2.3.2. Le commerce ...... 29

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PARTIE 4 - MOBILITÉ ...... 61 6.2.1. La « conurbation » de ...... 102 Le réseau routier structurant ...... 63 6.2.2. La partie nord de la vallée de la Durance ...... 109 La desserte ferroviaire du territoire ...... 64 6.2.3. La partie sud du plateau de ...... 116 L’offre en mobilité ...... 65 6.2.4. La vallée aval du Verdon ...... 123 4.3.1. Les services régionaux et départementaux ...... 65 Consommation d’espace depuis 10 ans ...... 130 4.3.2. Le réseau intercommunal « Transagglo » ...... 66 6.3.1. Consommation générale ...... 130 4.3.3. Le service urbain Manobus ...... 66 6.3.2. Consommation due au logement ...... 135 4.3.4. Les navettes de Gréoux-les-Bains ...... 67 Synthèse, questions et enjeux de la consommation d’espace ...... 138 4.3.5. Les aires de covoiturage ...... 67 Les aérodromes ...... 67 ANNEXES ...... 139 Les modes actifs ...... 68 Annexe 1 - Population communale des recensements intercensitaires ...... 140 Synthèse, questions et enjeux de la mobilité ...... 69 Annexe 2 – Carte de la zone d’emploi de Manosque ...... 141 Annexe 3 – Appartenance géographique des communes DLVA ...... 141 PARTIE 5 - PAYSAGES ET FORMES URBAINES ...... 70 Annexe 4 – Les secteurs d’activités caractéristiques du tourisme ...... 142 Les entités paysagères ...... 71 Annexe 5 - Armature urbaine : domaines et gammes selon l’INSEE BPE 2013 et pondérations associées ...... 142 5.1.1. La Durance...... 71 Annexe 6 - Méthodologie de la consommation d’espace à partir des fichiers 5.1.2. Les quatre grands paysages ...... 75 fonciers MAJIC ...... 148 Les formes urbaines ...... 82

5.2.1. Morphologie des villages ...... 82 5.2.2. Des villages entre plaines et collines ...... 89 5.2.3. Manosque, Pierrevert, Sainte-Tulle : l’émergence d’une conurbation 94

PARTIE 6 - CONSOMMATION D’ESPACE ...... 98 L’espace urbanisé en 2014 ...... 99 Évolution de l’emprise urbaine depuis 1950 ...... 101

PAGE 4 SUR 148 SCOT DLVA – 1 / RAPPORT DE PRESENTATION – LIVRET 1 – DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE DOCUMENT APPROUVE LE 9 JUILLET 2018 PRÉAMBULE LES TERRITOIRES DE COMPARAISON AVEC LE SCOT DLVA Pour mettre en perspective les analyses du diagnostic socio-économique, 4 territoires de comparaisons ont été choisis :  La région PACA ;  Le département des Alpes-de-Haute-Provence ;  Le SCoT du Pays d'Aix, approuvé en décembre 2015.  Le SCoT du Sud-Lubéron, approuvé en février 2014. L'analyse du présent document est établie sur la base du périmètre modifié par arrêté préfectoral conjoint en date du 26 juin 2014, à savoir 26 communes. Au 1er janvier 2017, la commune de Saint-Maime a quitté l’agglomération, ce qui emporte automatiquement réduction du périmètre du SCoT. Les livrets 1 et 2 du présent rapport de présentation ayant été formalisé courant de l'année 2015, Saint-Maime est intégré dans l'analyse. Cependant, cela n'impacte pas le diagnostic et les enjeux du périmètre actuel de DVLA (25 communes), du fait :  Que cette commune représentait 1,35% de la population des 26 communes de DLVA soit un retrait de 823 habitants sur les 61 143 de DLVA en 2011 (26 communes).  Que la superficie de son territoire représente 0,9% de superficie totale de DLVA soit 8km² sur les 846 km² de DLVA (26 communes)  Qu'aucun équipement important générateur de flux et de besoins en logements/activités devant être pris en compte n'est implanté sur la commune. En revanche, dans un souci d'applicabilité du SCoT, les autres livrets du rapport de présentation, ainsi que le PADD et le DOO prennent en compte le retrait de Saint- Maime.

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PARTIE 1 - DÉMOGRAPHIE, LOGEMENT, MÉNAGES

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L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE DEPUIS 45 ANS La population totale du territoire de DLVA était de 61 143 habitants en 20111. Entre 1968 et 2011, DLVA a gagné presque 26 000 habitants soit quasiment +75% d’augmentation. Un gain plus important que PACA (+49%) et les Alpes-de-Haute- Provence (+54%) mais moindre que le Pays d’Aix et Sud Lubéron (autour de +120%). L’observation de cette dynamique en moyenne annuelle intercensitaire (TCAM2) montre :  Une évolution similaire aux Alpes-de-Haute-Provence et PACA, même si DLVA bénéficie d’un taux plus fort. La dernière période 2006-2011 montre que DLVA continue dans cette dynamique (+1,6% /an) alors que celle-ci baisse pour les échelons départementaux et régionaux.  La dynamique démographique de DLVA était bien en deçà de celle du Pays d’Aix et du Sud Lubéron jusqu’en 1999, mais bien supérieure depuis.  Un creux entre 1990 et 1999 avec une évolution inférieure à 1%/an pour le territoire de DLVA.

Population 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 1999-2011 PACA 3 298 836 3 675 730 3 965 209 4 257 907 4 506 151 4 815 232 4 916 069 TCAM 1,6% 1,1% 0,9% 0,6% 1,0% 0,4% 0,7% Alpes-de-Haute-Provence 104 813 112 178 119 068 130 883 139 561 154 501 160 959 TCAM 1,0% 0,9% 1,2% 0,7% 1,5% 0,8% 1,2% SCoT DLVA 35 182 39 453 43 037 47 161 50 844 56 883 61 143 TCAM 1,7% 1,2% 1,2% 0,8% 1,6% 1,5% 1,5% SCoT du Pays d'Aix 172 618 220 828 269 957 323 078 355 573 379 532 380 318 TCAM 3,6% 2,9% 2,3% 1,1% 0,9% 0,0% 0,6% SCoT du Sud-Lubéron 13 625 14 350 16 799 22 354 26 996 28 877 30 404 TCAM 0,7% 2,3% 3,6% 2,1% 1,0% 1,0% 1,0%

1 Le tableau de la population par commune depuis 1968 est disponible en annexe. 2 Taux de croissance annuel moyen

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À l’échelle communale, on remarque :  Une forte croissance des communes du sud-est du plateau de Valensole: +260% à Esparron, +180% à ; ainsi que Villeneuve (+203%) et Saint- Maime (+193%).  Les communes limitrophes à Sud Lubéron et au Pays d’Aix, ont vu leur population augmenter sensiblement (+148% à et +130% à Vinon).  En revanche Manosque et ont gagné « seulement » 16% de population par rapport à 1968.

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En observant la densité de population selon un carroyage de 200 mètres de côté, on remarque bien 2 lignes d’urbanisation : l’axe de la Durance, et l’axe du Verdon (Vinon-Riez).

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Sur la période de référence 1999-2011, les plus forts taux d’augmentation de population se concentrent sur le plateau de Valensole et dans la vallée du Verdon.

Les gains bruts les plus importants sont localisés à Manosque (+ 1154 habitants en 12 ans), à et Valensole (+617 et +616 habitants) et à Vinon (+466 habitants).

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L’évolution par période censitaire apporte d’autres enseignements :

 Période 1968-1975 C’est la période censitaire pendant laquelle 11 communes voient leur population diminuer (-150 pour Corbières par exemple). Les communes le long de la Durance en gagnent, notamment Manosque et son pourtour (+8,1% par an à Pierrevert et + 2,3% par an à Manosque) tandis que le plateau de Valensole en perd. La croissance est plus modérée le long du Verdon.

 Période 1975-1982 Manosque est en léger déficit démographique (-0,3% par an) alors que Pierrevert voit sa population augmenter d’un fort taux de 5,4% par an ainsi que Montfuron (+10,4% par an). L’expansion démographique est plus forte à Villeneuve sur cette période (+6,4% contre +4,1 % entre 1968 et 1975). Les communes de la vallée du Verdon et de l’axe Vinon-Riez sont en progression démographique significative.

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 Période 1982-1990 Le taux de croissance des communes de la vallée de la Durance, du début de celle du Verdon et du nord du plateau de Valensole voient leur population se stabiliser sur cette période (+0,2% à Manosque). En revanche, les communes amonts de la vallée du Verdon et celle du sud-est du plateau de Valensole ont une dynamique importante (+4% par an environ à Allemagne, Saint-Martin et Esparron). Villeneuve se développe toujours aussi vite même si le taux est ralenti (+4,8 % par an).

 Période 1990-1999 Durant cette période de stabilité démographique, les communes au nord du plateau (Brunet, ) connaissent un embellissement démographique qu’elle n’avait pas connu depuis 1968 (+3,4% par an à Brunet). La croissance est freinée dans la vallée de la Durance (Villeneuve descend à 1,8% par an). Manoque reste stable et attire peu (+0,2% par an).

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 Période 1999-2006 Cette période est marquée par un apport démographique important en vallée du Verdon, du début (Gréoux +3,6% et Vinon +3,2% par an) en passant par Esparron (+4,1%), Saint-Laurent (+3,2%). Le sud du plateau de Valensole se développe aussi (Allemagne +3,7%) mais Riez affiche une croissance faible depuis 1982. Il en est de même pour l’aire manosquine ( +0,9%) ainsi que pour les communes du nord du plateau (Entrevennes -0,4%). On remarque que la population s’installe dans la « première couronne » de Manosque (Corbières, Montfuron, Villeneuve et Oraison). Néanmoins Valensole attire « relativement » un peu plus (+1,7% par an).

 Période 2006-2011 La population augmente, fait nouveau, sur le plateau de Valensole (+4,3% par an à Valensole et au Castellet) et au nord de la vallée de la Durance compris dans le territoire SCoT (Oraison +2,4 % par an comme entre 1999 et 2006). Le gain démographique est moins important que sur la dernière période à Vinon et Gréoux (respectivement +2,4% et +1% par an). Dans tout le reste du territoire, l’augmentation moyenne de population est à 1% par an.

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LA VARIATION DEMOGRAPHIQUE SELON LES SOLDES NATURELS ET MIGRATOIRES Depuis 1968, les migrations ont toujours constitué le moteur principal de l’accroissement démographique. Le renouvellement naturel positif mais quasi nul est stable depuis 30 ans. Les migrations sont plus importantes que le département depuis 1999, de +0,5 point jusqu’à 2006 et +0,3 point jusqu’à aujourd’hui.

Variation 1968- 1975- 1982- 1990- 1999- 2006- 1999- annuelle 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2011 moyenne de la population  due au solde naturel PACA 0,3% 0,1% 0,2% 0,2% 0,2% 0,3% 0,2% Alpes-de-Haute- 0,2% -0,1% 0,1% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% Provence SCoT DLVA 0,4% 0,0% 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% SCoT du Pays 0,6% 0,5% 0,6% 0,5% 0,4% 0,4% 0,4% d'Aix SCoT du Sud- -0,1% -0,4% 0,0% 0,2% 0,1% 0,1% 0,1% Lubéron  due au solde migratoire PACA 1,3% 1,0% 0,7% 0,4% 0,7% 0,1% 0,5% Alpes-de-Haute- 0,8% 1,0% 1,1% 0,7% 1,5% 0,9% 1,2% Provence SCoT DLVA 1,3% 1,3% 1,0% 0,7% 1,5% 1,4% 1,5% SCoT du Pays 3,0% 2,4% 1,7% 0,6% 0,5% -0,4% 0,1% d'Aix SCoT du Sud- 0,8% 2,6% 3,6% 1,9% 0,9% 0,9% 0,9% Lubéron Les taux de natalité et de mortalité sont en baisse depuis 1990. Ils atteignent respectivement 9,8 ‰ et 10,2 ‰ entre 2006 et 2011.

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L’EVOLUTION DE L’EQUILIBRE GENERATIONNEL Entre 1999 et 2011, comme partout sur le territoire national, la population vieillit sensiblement :  la part des plus de 60 ans est stable ;  celle des 0-20 ans diminue de 4 points ;  alors que celle des 20-40 ans augmente de 6 points. La dernière tranche qui rassemble l’essentiel des ménages « en âge de procréer » augmente sensiblement. Le solde migratoire dynamique apporte donc de jeunes ménages. Mais cela ne se traduit pas encore dans le solde naturel, juste à la garder au même niveau. Conséquence de la baisse du poids des moins de 20 ans, le taux de renouvellement de la population3 diminue de 15 points entre 1999 et 2011.

0-20 20 - 40 40 - 60 60 ans et Indice de ans ans ans plus renouvellement 1999 27% 14% 29% 30% 93% 2011 23% 20% 27% 30% 78%

Il est très inférieur au taux Indice de régional (-28 pts.) mais renouvellement supérieur au taux PACA 106% départemental (+4 pts.). Alpes-de-Haute-Provence 74%

SCoT DLVA 78% SCoT du Pays d'Aix 102% SCoT du Sud-Lubéron 89%

3 L’indice de renouvellement est calculé en rapportant le nombre des moins de 20 ans au nombre des plus de 60 ans et permet d’évaluer le ratio entre « ceux en âge d’arriver dans la vie active » et ceux « en âge d’en sortir ».

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ORIGINE DES NOUVEAUX HABITANTS Si l’on considère les migrations sur la période 2003-20084, 10 399 personnes sont Le profil socio-économique type d’un nouvel habitant en DLVA est une personne arrivées sur le territoire. 53% de ces nouveaux habitants sont originaires de PACA. sans activité professionnelle dont les enfants scolarisés (30%), âgés de 20 à 39 ans (19%) en couple avec enfants (44%). Les migrations du territoire sont ainsi Dans le détail, 13% résidaient en 2003 dans le reste des Alpes-de-Haute-Provence, rajeunissantes, et se traduisent donc par la diminution de la part des plus de 60 7% dans le Var alors que presque ¼ des nouveaux résidents habitaient dans les ans vue précédemment. Bouches-du-Rhône (2 467 soit 44,9% des nouveaux arrivants PACA). Parmi les Bucco-Rhodaniens, 48% provenaient de la Communauté Urbaine de Marseille (39% de Marseille même) et 37,5% de la CPA (18% d’Aix même). Ceux provenant des Alpes-de-Haute-Provence (1 341) habitaient à parts égales de la région de Digne et de (environ 25% chacune).

4 Pour cette analyse le fichier des migrations résidentielles entre 2003 et 2008 du recensement INSEE 2008 a été utilisé. C’est la dernière période disponible suite à un changement de questionnaire lors du recensement 2009.

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L’EVOLUTION DU PARC DES LOGEMENTS Le parc de DLVA s’élève à 36 110 logements en 2011. Il a augmenté de 138% depuis 1968 plus fortement que le parc total de PACA (+115%) mais quasi égale à celui département (+132%) et moins que les SCoT du Pays d’Aix (+191%) et Sud-Lubéron (+160%). Sur les dernières périodes 1999-2006-2011, et confirmant la courbe de population, le taux annuel moyen fait partie des plus dynamiques des territoires de comparaison.

Au fil des périodes, le territoire DLVA a retrouvé son niveau de 1968 avec 75% des logements en résidences principales, alors qu’elles représentaient 70% en 1990 suite à l’augmentation du volume des résidences secondaires. D’ailleurs, sur la période 2006-2011, le SCoT a vu diminuer ses résidences secondaires de près de 10% soit -600 logements. La vacance reste faible, même si elle a évolué significativement sur la dernière période (+35%).

Logements 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 1999-2011 PACA 1 344 799 1 658 561 1 949 774 2 269 225 2 520 773 2 734 806 2 889 649 TCAM 2,1% 1,7% 1,3% 1,0% 1,2% 1,1% 1,1% Alpes-de-Haute-Provence 52 055 63 050 76 624 92 368 102 293 113 750 120 706 TCAM 2,8% 2,8% 2,4% 1,1% 1,5% 1,2% 1,4% SCoT DLVA 15 161 18 151 22 067 26 559 29 562 33 524 36 110 TCAM 2,6% 2,8% 2,3% 1,2% 1,8% 1,5% 1,7% SCoT du Pays d’Aix 62 387 83 267 106 495 134 730 155 557 173 024 181 834 TCAM 4,2% 3,6% 3,0% 1,6% 1,5% 1,0% 1,3% SCoT du Sud-Lubéron 6 359 8 218 9 937 12 169 14 057 15 305 16 503 TCAM 3,7% 2,8% 2,6% 1,6% 1,2% 1,5% 1,3%

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En 2011, les résidences principales se concentrent essentiellement sur la rive droite de la Durance sur le continuum Corbières- . Ainsi 89% des logements sont en résidences principales à Manosque et Sainte-Tulle et 86% à Volx et Villeneuve.

À l’inverse, les résidences principales sont implantées plutôt le long de la vallée du Verdon. Elles concernent plus de 50% des logements dans 4 communes : Saint- Laurent (66%), Gréoux (63%), Esparron et Montagnac. Leur part est non négligeable au nord du plateau de Valensole (36% des logements de ). A contrario, Manosque ne comporte que 2% de résidences secondaires.

Les parts importantes des logements vacants sont quant à eux recensés à la Brillanne (17%), à (15%) et à Riez, Montfuron et Oraison (12%) ; Manosque en comportant 9%.

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Sur la période 1999-2011, on remarque que les taux de croissance relatifs des résidences principales – autrement dit des ménages – se sont localisés en rive gauche de la Durance, sur le plateau de Valensole et sur l’axe Vinon-Riez. Or le logement vacant y progresse sensiblement.

L’attractivité de la rive droite est moindre. L’évolution du logement vacant à Pierrevert peut être due au départ des ménages des nombreuses maisons individuelles de la commune et qui ne trouvent pas preneurs par la suite.

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L’EVOLUTION DE LA TAILLE DES MENAGES Comme dans la très grande majorité des territoires français, on observe une sorte de découplage entre l’évolution de la population et l’évolution du nombre de ménages correspondants. Le nombre d’enfants par femme ne diminue que très peu en , mais ce que l’on nomme le desserrement des ménages se poursuit sous l’effet du vieillissement. En effet, l’espérance de vie augmente régulièrement et cette espérance concerne aujourd’hui les dernières générations du Baby-Boom de l’après-guerre, soit des générations actuellement un peu surreprésentées. Plus de personnes âgées, c’est forcément plus de personnes seules puisque le décalage de temps entre le décès du 1er conjoint et celui du deuxième augmente mécaniquement avec l’allongement de la durée de vie moyenne.

Ainsi la taille des ménages du territoire du SCoT DLVA est passée de 2,31 à 2,21 personnes par ménage. La décohabitation a été moins importante (-4,7%) qu’il est observé au niveau départemental (-6,2%) et que pour les SCoT de comparaison (Pays d’Aix : -7,9% et Sud Lubéron : -6,5%).

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Synthèse, questions et enjeux démographiqueS

ArmatureSynthèse urbaine  La DLVA compte 61 143 habitants en 2011 soit ¾ d’augmentation depuis 1968, plus importante que pour le niveau départemental et régional mais moindre que le Pays d’Aix et Sud Lubéron.  Forte progression en pourcentage entre 1999 et 2011 des communes du plateau de Valensole et de la vallée du Verdon. En nombre brut, c’est Manosque qui gagne le plus de population.  Entre 1999 et 2011, la population augmente grâce aux migrations importantes (+1,5%) alors que le renouvellement naturel est faible (+0,1%).  La part des moins de 20 ans diminue, celle des plus de 60 ans augmente mais celle des 20-40 ans progresse sensiblement. Questions et enjeux  Le maintien des jeunes de moins de 20 ans devrait-il être un enjeu pour le territoire ?

 Comment prendre en compte le vieillissement en anticipant le développement de services et logements adaptés avec le double objectif de répondre aux besoins tout en développant l’emploi ?

 La prospective démographique à 2030 est-elle raisonnable ? Et quel regard politique faudra-t-il porter dessus ?

 Le PLH est récent :

o Le SCoT révisé gardera-t-il l’objectif de constructions neuves du PLH (500 logements par an) puisqu’en appliquant le prolongement tendanciel d’un taux de résidences secondaires de 16%, le nombre de logements nécessaires s’élèvera à 594 logements, sans tenir compte de la réhabilitation (ou du passage en logements vacants) d’une partie du parc ?

o Au contraire, faudra-t-il afficher le niveau de 594 (600 de façon arrondie) logements par an ?

o La solution ne consisterait-elle pas à afficher une fourchette de 500-600 logements par an ce qui ne rendrait pas le PLH caduc, mais conserverait toute possibilité que la prospective se réalise sans frein au développement ?

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PARTIE 2 - EMPLOI, ÉCONOMIE, COMMERCE ET NUMÉRIQUE

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L’EMPLOI EN DLVA L’emploi salarié a très bien résisté depuis 2008 et en même fortement augmenté par rapport au département et à PACA. La DLVA est d’ailleurs le seul territoire qui 2.1.1. ÉTAT ACTUEL DE L’EMPLOI tire la croissance des emplois du département. Le territoire SCoT comporte 21 536 emplois en 2011 dont 47% dans le tertiaire En 2013, la DLVA compte 14 316 salariés soit 7,7% de plus qu’en 2008 (+1 000 privé contre 41% pour le département. emplois environ). Cependant, entre 2012 et 2013, la DLVA a perdu 316 salariés. L’embellie de 2008 à 2012 semble s’être arrêtée mais cela reste à confirmer. Depuis 1975, la DLVA gagne en moyenne 300 emplois par an et 600 habitants soit la moitié des nouveaux habitants et emplois du département. Sur la dernière période 2006-2011, la DLVA comporte 2 335 emplois. Cette hausse est imputable en premier lieu aux activités de services spécialisés de Le tertiaire représente 78% des emplois contre 76,5% pour les Alpes-de-Haute- type recherche-développement, publicité, vétérinaires, etc. et surtout les activités Provence et 82% en PACA. liées au tourisme (+ 700 emplois et près des ¾ des emplois salariés créés). Les effectifs salariés de l’industrie ont aussi bondi de 17% et ont représenté 35% de la La part de l’emploi agricole diminue depuis 2006 et reste inférieure à celle du croissance 2008-2013. Néanmoins le secteur de la construction perd 160 emplois département (5,3%) mais supérieure à PACA (1,8%). salariés soit -12% par rapport à 2008, ainsi que les activités immobilières qui ont diminué de moitié.

Acoss 2013, AUPA

Acoss 2013

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2.1.2. LE CHOMAGE Évolution de l’emploi entre 1975 et 2010 Depuis le 2e trimestre 2008, le chômage n’a cessé d’augmenter dans la zone d’emploi de Manosque6, mise à part une baisse sur l’année 2010. Le taux de chômage a cependant diminué de 0,4 point depuis le 4e trimestre 2013 pour s’établir à 12% de la population active au 2e trimestre 2014. Comparé au département et la région, le taux est plus élevé de respectivement 0,4 et 0,7 point.

INSEE RP2010, AUPA

71% sont des emplois de la sphère présentielle5 soit 15 543 emplois en 2011. Ce taux est similaire à l’échelon régional et un peu inférieur au niveau départemental. Ce sont les communes touristiques qui comportent le plus d’emplois de ce type : 4 communes ont plus de 80% d’emplois appartenant à cette sphère : Vinon, Gréoux, et Montagnac.

Concomitant à la hausse des emplois salariés, le nombre d’entreprises est en augmentation de 3,6% depuis 2008 et s’élève à 2 122 établissements. INSEE 2014

5 Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes sphère. présentes dans la zone, qu’elles soient résidentes ou touristes. 6 Carte de la zone d’emploi de Manosque en annexe Les activités non présentielles sont quant à elle déterminées par différence. Il s'agit des activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone

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LES MIGRATIONS PENDULAIRES : OU VONT TRAVAILLER LES HABITANTS ? QUI VIENT TRAVAILLER EN DLVA ? Dans le détail, 3 014 des 9 636 actifs du Val de Durance8 travaillent à Manosque amis ils sont 3 556 à travailler dans ce sous-territoire. 10% vont à Cadarache. 2.2.1. OU VONT-ILS ? Les 6 931 actifs de Manosque sont 4 541 à travailler dans leur ville. Comme pour L’INSEE comptabilise dans son fichier des déplacements domicile-travail 20 807 le Val de Durance, ils sont près de 11% à se déplacer à Cadarache. flux d’actifs7. Le lieu de travail des actifs ayant un emploi et domiciliant au sein de la DLVA est pour 73 % d’entre eux le territoire même. C’est-à-dire que ¾ des 2.2.2. D’OU VIENNENT-ILS ? demeurant actifs ayant un emploi travaillent en DLVA. L’effectif venant travailler en DLVA est de 4 240 actifs. Plus de la moitié habite Dans le quart restant, près de 1 900 actifs DLVA travaillent à Saint-Paul-lès-Durance dans le reste du département, la plupart des communes en continuant sur le Val dont logiquement la plus grande majorité à Cadarache soit 1 actif DLVA sur 10. de Durance vers le nord. Par exemple, 304 actifs arrivent des Mées, 262 de Seuls 774 individus vont travailler en Pays d’Aix hors Cadarache. 41% des actifs se Forcalquier, 140 de … rendant dans le Pays d’Aix vont à Cadarache. Le Var est attiré mais de façon plus modeste. Lieu du domicile Lieu de travail Flux Part On remarque aussi qu’il y a 300 actifs entrants de moins que de sortants dans les Actifs ayant un emploi 20 807 100% échanges DLVA-Pays d’Aix alors qu’il y en a 163 de plus du SCoT Sud-Lubéron. DLVA DLVA 15 260 73,3% Manosque 8 187 39,3% Reste DLVA dont : 7 073 13,8% Lieu de travail Lieu du domicile Flux Part Val de Durance (hors Manosque) 4 203 20,2% DLVA Extérieur DLVA 4 240 100% Val de Verdon 1 951 9,4% Pays d'Aix (y compris Cadarache) 500 11,8% Plateau de Valensole 919 4,4% Sud-Lubéron 230 5,4% Alpes-de-Haute-Provence 2 322 54,8% DLVA Extérieur DLVA 5 547 26,7% Var 584 13,8% Pays d'Aix (hors Cadarache) 774 3,7% Bouches-du-Rhône 200 4,7 % Cadarache (Saint-Paul) 1 894 9,1% Autres 404 9,5% Sud-Lubéron 67 0,3% Autres 2 812 13,5%

7 L'écart avec le nombre d’actifs de plus de 15 ans ayant un emploi recensé en 2011 8 Le tableau d’appartenance des communes aux ensembles géographiques est est différent de 2 000 individus du fait de l’imprécision du sondage pour les flux de disponible en annexes moins de 200 personnes.

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2.2.3. ZOOM SUR LES FLUX INTERNES

Les principaux flux sont concentrés sur les axes rayonnant autour de Manosque, et notamment sur les trajets Manosque/Volx et Manosque/A51.

Les flux de transit ne sont pas majoritaires dans Manosque : près de la moitié des déplacements motorisés se font en interne de la ville, 1/3 vers le reste des communes de l’agglomération et donc moins de 20% vers l’extérieur de l’agglomération.

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LES FILIERES 2.3.1. LA FILIERE SENTEURS / SAVEURS L’activité salariée par filières9 se décompose comme suit : Une trentaine d’établissements œuvrent dans la fabrication d’huiles essentielles, de parfums, de produits pour la toilette et la fabrication de savons et génèrent Nombre d’après Acoss 953 emplois salariés en 2013. Or un recensement de l’emploi salarié Type (APE) d’établissements en Effectif en 2013 de la filière en 2014 fait plutôt état d’environ 1 200 emplois. 2013 Activités des agences de travail L’Occitane, implantée dans la ZI Saint-Maurice à Manosque, est un des plus gros 116 1708 temporaire employeurs de DLVA. 826 salariés y travaillent. L’entreprise a augmenté ces effectifs de 65% depuis 2008. Fabrication de parfums et de 7 953 produits pour la toilette Cette activité est en croissance, les exportations ont progressé de 29% en 2011 et Hypermarchés 4 604 de 11% en 2012. Nettoyage courant des 9 494 bâtiments Commerce de gros de bois et de 17 289 matériaux de construction Restauration traditionnelle 98 284

Entretien corporel 2 262 Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de 93 255

bâtiment Activités hospitalières 4 220 Supermarchés 9 218 Hébergement social pour 5 215 personnes âgées Activités de poste dans le cadre d'une obligation de service 6 212

universel L’usine de l’Occitane et sa boutique/musée à Manosque Acoss 2013

Les effectifs du travail temporaire occupent la première place avec 1 708 intérimaires en 2013.

9 Est ici décliné les activités selon la nomenclature NAF rév. 2 de 2008

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Nombre d’emplois en 2014 Entreprises Source : DLVA Établissement Effectif Type de commerces de plus de 4 établissements L’Occitane 826 en 2013 en 2013 Doucet 100 Hypermarchés 4 604 Terre d'OC 64 Supermarchés 9 218 Commerce de détail de produits Savonnerie de Haute-Provence 50 20 153 DMP 50 pharmaceutiques en magasin spécialisé Autres commerces de détail spécialisés divers 30 87 Perlamande 35 Commerce de détail d'habillement en magasin 35 86 Labo BEA 20 spécialisé Apior 15 Commerce de détail de meubles 10 66 Lou bio 15 Commerce de détail de viandes et de produits à 16 60 Épicuriens 8 base de viande en magasin spécialisé Richaud 6 Commerces de détail d'optique 12 46 Commerce de détail de carburants en magasin Maison Telme 5 7 40 spécialisé Commerce de détail de la chaussure 8 38 Commerce de détail de quincaillerie, peintures 10 37 2.3.2. LE COMMERCE et verres en petites surfaces (moins de 400 m²) On dénombre 13 grandes surfaces dont 4 hypermarchés sur la DLVA, principaux Supérettes 7 35 Commerce de détail alimentaire sur éventaires employeurs avec 822 salariés. 2 supermarchés se sont implantés à Vinon-sur- 14 34 Verdon et Manosque. Cependant un établissement a fermé à Oraison en 2012 et et marchés un autre à Villeneuve en 2013. Commerce de détail de parfumerie et de 9 34 produits de beauté en magasin spécialisé Les pharmacies / parapharmacies arrivent ensuite en 3e place avec plus de 150 Autres commerces de détail alimentaires en emplois. 12 33 magasin spécialisé Commerce de détail d'articles de sport en 8 33 magasin spécialisé Commerce de détail d'autres équipements du 11 32 foyer

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2.3.3. LE TOURISME Le tourisme comprend 772 emplois directs soit 5,4% de l’emploi salarié total. Ce secteur est en augmentation de 15% par rapport à 2008.

Type d’activité touristique Effectif en 2013 Restauration traditionnelle, rapide et 876 cafétérias Hôtels et hébergement similaire 312 Débits de boissons 138 Terrains de camping et parcs pour caravanes 66 ou véhicules de loisirs Autres services de réservation et activités 64 connexes Hébergement touristique et autre 48 hébergement de courte durée Activités des agences de voyages 20 et voyagistes

En 2013, on compte 16 921 lits marchands et 5 881 lits en résidences secondaires. L’offre d’hébergement marchand est très largement concentrée sur la rive gauche 2.3.4. LE THERMALISME de la Durance (80%), évidemment à Gréoux-les-Bains et bien sûr dans les autres La filière compte 261 salariés en 2013 pour le communes du Parc Naturel Régional du Verdon. seul établissement thermal de Gréoux-les- Bains. L’établissement thermal a accueilli 35 824 curistes en 201110 ce qui la place à la troisième position des stations thermales françaises après Dax et Balaruc-les-Bains. Un besoin de foncier est exprimé notamment pour développer l’activité de soins thermaux, mais aussi pour accroître les capacités d’accueil.

10 Source : Chiffres clés du tourisme 2012, ADT 04

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2.3.5. L’AGROALIMENTAIRE Établissement Effectif en Type d’activité agroalimentaire en 2013 2013 Boulangerie et boulangerie-pâtisserie 39 139 Fabrication de cacao, chocolat et de 2 72 produits de confiserie Transformation et conservation de la 4 61 viande de boucherie Fabrication de plats préparés 1 52 Commerce de gros de produits surgelés 2 50 Transformation et conservation de fruits 2 33 Commerce de gros alimentaire non 5 22 spécialisé Commerce de gros de fruits et légumes 3 14 412 salariés travaillent pour l’industrie agroalimentaire et le commerce de gros et se répartissent sur 62 établissements. La fabrication de produits boulangers arrive en tête. Le secteur a gagné près de 50 emplois en 5 ans, l’effectif a même atteint 462 salariés en 2012 (+100 emplois) mais en l’espace d’un an, 50 emplois ont été perdus.

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2.3.6. L’AGRICULTURE  État des lieux NB : L’analyse suivante est extraite du diagnostic agricole réalisé en 2015 par la Le territoire compte 381 Chambre d’agriculture Alpes-de-Haute-Provence. Le diagnostic a été réalisé par sièges d’exploitations enquêtes de terrain avec des référents locaux par commune. Il a aussi découpé agricoles avec des DLVA en 6 territoires agricoles : concentrations plus importantes dans la vallée de  Collines du Lubéron la Durance et sur le plateau  Plaine de Vinon de Valensole.  Plateau de Puimichel  Plateau de Valensole  Vallées de l’Asse  Vallée de la Durance

Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04 Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04

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 Les productions présentes Répartition des agriculteurs (individuels et membres sociétés) par communes La principale orientation technico-économique des communes recensée en 201011 est la polyculture et polyélevage pour 50%. Les cultures générales (ici le lavandin, VALENSOLE lavande…) représentent 35% et la production fruitière 8%. Ces 2 catégories MANOSQUE concernaient respectivement 38 et 12% des communes en 2010. Cette baisse est GREOUX LES BAINS imputable à la progression des céréales et de la polyculture. RIEZ PUIMOISSON ORAISON ESPARRON DE VERDON VINON SUR VERDON ROUMOULES PUIMICHEL PIERREVERT BRUNET ALLEMAGNE-EN-PROVENCE QUINSON ENTREVENNES VILLENEUVE MONTAGNAC-MONTPEZAT VOLX SAINTE-TULLE MONTFURON LE CASTELLET LA BRILLANNE SAINT-MAIME CORBIERES SAINT-LAURENT-DU-VERDON SAINT MARTIN DE BROME

0 20 40 60 80

Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04

11 Source : recensement agricole 2010

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Le territoire possède une grande diversité de productions agricoles. On trouve en  L’arboriculture culture : L’arboriculture représente environ 1/3 du produit brut agricole des Alpes-de-  Grandes cultures au sec Haute-Provence, elle est le principal employeur de main-d’œuvre et entraîne une quantité d’activités annexes liées aux fruits tant d’amont que d’aval.  Grandes cultures irriguées Sur le territoire du SCoT, l’essentiel de l’arboriculture se situe dans la vallée de la  Semences Durance. Aux abords de Manosque, où la vallée s’élargit, se trouve la majorité des  Légumes - Maraîchage exploitations. Ce sont des exploitations en « monoculture pomme » qui commercialisent à 70% sur l’export grâce aux stations de stockage et de  PAPAM conditionnement appartenant aux adhérents de deux groupements de  Vigne producteurs. Cependant, l’arboriculture est soumise aux aléas des marchés mondiaux.  Horticulture – Pépinière L’oléiculture, qui relève la tête depuis le gel de 1956, est présente le long de la  Fourrage Durance. La remise en culture s’inscrit dans une optique de production  Arboriculture économique tout en jouant un rôle paysager et de pare-feu.  Amandier  Les grandes cultures  Truffier Le blé dur est la grande culture principale des Alpes de Haute Provence. Et en élevage : Dans les basses vallées de la Durance, ou de  Ovin viande l'Asse, on favorise un grand nombre d’autres grandes cultures, blé dur, maïs, pois, luzerne.  Caprin –Ovin – Bovin lait Les vallées plus ou moins encaissées et  Bovin allaitant l’irrigation favorisent aussi le développement des activités semencières.  Volaille Les plateaux de Valensole et de Puimichel sont aussi le siège de bon nombre  Équin dont centre équestre d’exploitations de grandes cultures.Lorsque ces zones sont irriguées, elles se  Apiculture révèlent très productives avec les mêmes cultures que dans les vallées ; par contre, au sec l'agriculture se limite à des céréales à paille, du colza en rotation avec de la

lavande ou du lavandin.

Ces productions ont aussi le mérite de maintenir un espace agricole ouvert, un paysage agréable à regarder. C'est aussi un aspect économique qu'il ne faut pas négliger.

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Aujourd'hui, le découplage des aides PAC conduit à une adaptation des stratégies  La viticulture des producteurs de grandes cultures. Les aides étant de moins en moins liées à la La filière viticole a su tirer profit de la production de telle ou telle culture, les agriculteurs doivent trouver la rentabilité diversité des produits présents sur le de leurs productions dans une meilleure maîtrise technique et l’optimisation de la territoire : rosés, blancs, rouges, vins de valeur ajoutée. cépage, AOC Coteaux de Pierrevert, Vin de Bien entendu, l'évolution des techniques agricoles ne pourra plus et ne peut plus Pays des Alpes de Haute-Provence. s'envisager comme autrefois. Avant, l'objectif visait à améliorer la production, La profession se rassemble en une cave maintenant il faut améliorer les marges en gérant au mieux le travail du sol, la coopérative (la cave coopérative des mécanisation. Coteaux de Pierrevert) et 7 caves  Les semences particulières (à Pierrevert, Manosque, Volx et Gréoux-les-Bains). La vallée de la Durance et le plateau de Valensole constituent une zone de  L’élevage prédilection pour la culture de semences. Contrairement au reste des territoires bas Alpins, l’élevage ovin reste minoritaire, La production y est très diversifiée : semences fourragères, potagères, florales et avec un peu plus de 12 000 têtes sur le territoire, dont 77% de brebis mères. céréalières. Depuis quelques années, une diversification s'opère avec les L’élevage caprin est marginal (563 têtes détenues par des producteurs de fromages betteraves sucrières, le maïs, le soja, le tournesol et le pois protéagineux. fermiers). Toutes les communes sont classées en AOC Banon sauf Corbières, Vinon- sur-Verdon et Sainte-Tulle. La DLVA accueille également de la production de  Les cultures maraîchères volaille, concentrée à 44% sur Oraison (poules pondeuses), à 21% sur Esparron de L’essentiel des cultures maraîchères, qui demandent beaucoup de main-d’œuvre, Verdon et à 14% à Puimichel. se localise en « ceinture verte » autour des villes telles Manosque, Volx ou Les producteurs sont regroupés en coopératives dont la production est Villeneuve : salades, poireaux, courgettes, fraises mais aussi la pomme de terre qui commercialisée vers les petits commerces, les grandes surfaces, les collectivités est présente le long de la vallée de la Durance. locales. Enfin, notons l’émergence des équidés.  Les PAPAM

Les Plantes A Parfum Aromatiques et Médicinales sont essentiellement présentes sur le plateau de Valensole : lavandin, lavande, sauge, et de façon très marginale : le thym et le fenouil. La production locale doit lutter contre les importations d’origines diverses et contre la concurrence des produits artificiels de l’industrie chimique. La production locale de PAPAM ne peut donc se démarquer que par la qualité.

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 Modes de commercialisation  Les labels de qualité On trouve sur le territoire une diversité de commercialisation, à commencer par Les signes d’identification de la qualité et de l’origine sont des signes officiels une part importante de circuits courts. Sont pratiqués aussi les points de vente à d’identification, outils d’une politique de l’origine et de la qualité. Reconnus par la ferme, vente sur des marchés, vente au travers d’associations pour le maintien décret sur proposition de l’INAO, ces signes constituent un patrimoine collectif. d'une agriculture paysanne (AMAP), vente en grande et moyenne surface du  Appellation d’Origine Contrôlée / Protégée et Indication Géographique territoire, participation à des points de vente collectifs. Protégée 4 AOC/AOP et 6 IGP concernent le territoire : Label de Communes Aire géographique qualité concernées AOC-AOP Coteaux de Pierrevert 11 AOC Huile d’olive de Provence 25 AOC-AOP Huile d’olive de Haute-Provence 26 AOC-AOP Banon 23 IGP Agneau de 26 IGP Miel de Provence 26 IGP Vin de pays de Méditerranée 26 IGP Vin des Alpes de Haute Provence 25 IGP Petit épeautre de Haute-Provence 9 IGP Vin de pays du Var 1 (Vinon) Source : INAO  L’agriculture biologique Sur le territoire, une soixantaine de professionnels sont certifiés en agriculture biologique (producteurs, préparateurs, importateurs et distributeurs). Les communes de Manosque et de Valensole en concentrent la moitié.

À noter enfin, l'association de promotion des fruits des Alpes de Haute Durance, qui anime la démarche qualité de ses adhérents et regroupe 170 producteurs, Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04 répartit sur les départements des Alpes de Haute-Provence et Hautes-Alpes. Ces producteurs cultivent 2 600 hectares de vergers et produisent en moyenne par an plus de 100 000 tonnes de pommes et 10 000 tonnes de poires. Les structures de

production adhérentes possèdent 21 stations fruitières modernes et très performantes.

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Nombre d’exploitations selon le label de qualité  Avenir des exploitations Au moment de l’enquête, de nombreuses exploitations n’ont pas trouvé de repreneur ou n’ont pas envisagé de reprise. Ceci s’explique par la catégorie d’exploitants des 50-60 ans qui est la plus représentée, ainsi qu’une faible part des exploitants de moins de 30 ans.

Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04  Diversification des activités Sur les exploitations recensées, plus d’une soixantaine ont diversifié leur activité agricole par en premier lieu de la vente directe à la ferme, de l’hébergement, de la mise en place d’un centre équestre ou encore de la restauration.

Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04 Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04

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 Un territoire en grande partie irrigué  Les structures associées à l’agriculture L’irrigation des terres agricoles est réalisée de 3 sortes :  La plaine de la Durance est irriguée de façon gravitaire par le canal de Manosque et de La Brillanne, géré par des associations syndicales agricoles (ASA) ;  Un réseau collectif sous pression géré par Société du Canal de Provence (SCP) sur le plateau de Valensole, la plaine de Vinon et les collines du Lubéron ;  Des prélèvements individuels par forage.

Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04

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 Un territoire avec des sols de qualité  Utilisation du sol par territoires DLVA possède des sols au potentiel agronomique de bonne qualité : En 2013, la superficie agricole utilisée (SAU)12 s’élève à environ 33 500 ha (dont 33 000 ha déclarés).  Des sols profonds dans les plaines alluviales ;  Des sols de pentes et coteaux exploitables ;  Des sols fertiles sur les plateaux de Valensole et de Puimichel/Entrevennes.

Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04 Les terres cultivables et les cultures permanentes représentent respectivement 56% et 20% de la SAU de DLVA. Elles se répartissent en : Terres cultivables Cultures permanentes Grandes cultures et PAPAM13 (lavandin et 14 200 ha 5 000 ha semences sauge) Fourrage 4 000 ha Vignes 680 ha Légumes 260 ha Vergers 580 ha Oliviers 470 ha Amandiers 80 ha

Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04, © INRA, Unité INFOSOL, Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04 Orléans, 2001

12 Superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies 13 plantes à parfum aromatiques et médicinales toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.

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Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04

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 Utilisation du sol dans la vallée de la Durance  Les exploitations types du territoire Dans la vallée de la Durance, on constate une dominance des grandes cultures irriguées associée des cultures à haute valeur ajoutée (légumes, semences). La majorité des exploitations est en système de grandes cultures irriguées (60% des surfaces). Aussi, on compte plusieurs exploitations spécialisées en arboriculture, vigne et maraîchage (12% des surfaces).

 Utilisation du sol sur le plateau de Valensole  Cultures au sec Le plateau de Valensole présente une dominance céréales (blé dur) et lavandin. On y recense aussi des cultures fourragères et de parcours liés aux élevages, ainsi que 105 exploitations pratiquent les cultures au sec dont 60 avec 100 % des surfaces des exploitations largement spécialisées en grande culture et en PAPAM sur dans DLVA. La surface moyenne est de 108 ha localisés sur le plateau de Valensole. environ deux tiers des surfaces. 1 Chef d’exploitation y pratique la vente en coopératives ou négociants.

Source : diagnostic agricole 2015, Chambre d’agriculture 04

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LE FONCIER D’ACTIVITE Les 3 plus grandes zones d’activités en termes d’emplois sont : Un atlas complet des zones d’activités du territoire a été produit en janvier 2014.  La ZA de Saint-Joseph à Manosque, 2 200 emplois pour 206 établissements Ainsi en 2013, les 16 zones d’activités comptent 5 571 emplois pour 484 (10% de l’emploi DLVA). Prédominance des commerces (grandes surfaces établissements en 2013 soit ¼ des emplois de la DLVA. telles que Hyper U) et du tertiaire public et privé tel que SIMC, Pôle Emploi…

ZA Saint-Joseph ZA Saint -Maurice

 La ZA de Saint-Maurice à Manosque, 1 573 emplois pour 48 établissements (7,4% de l’emploi DLVA). Les entreprises emblématiques : L’Occitane, Pizza de Manosque…  La ZA des Bouillouettes à Oraison, 391 emplois pour 42 établissements dont notamment François Doucet Confiseur, Albhades Provence…

Atlas des ZAE DLVA, mise à jour décembre 2015 L’éventail de l’emploi dans ces zones est diversifié. Le poids de l’industrie est plus important que celui du commerce.

ZA des Roubines – Avenue de Traversetolo

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Tableau des Zones d’Activités économiques recensées (décembre 2015) :

Secteur d’activité Nombre Surfaces équipées Communes Zones d’activités Surface totale (ha) Emplois sur site dominant d’établissements disponibles (ha) Corbières Le Moulin Construction/industrie 5 17 65 4,8 La Brillanne Les Iscles Commerce/construction 7 10 34 0,1 Manosque Les Grandes Terres Industrie 20 5 232 2,5 Manosque Saint-Joseph Services/commerce 66 204 2 199 0,2 Manosque Saint-Maurice Industrie 74 48 1 573 4,8 Oraison Les Bouillouettes Services 25 42 391 0,1 Quinson Quinson 1 2 0,1 Roumoules Le Colostre/ L’Argentière Construction 7 10 37 0,7 Saint-Maime Le Fosson Services/commerce 1,4 2 4 0,0 Sainte-Tulle Les Bastides Blanches Services 4 47 314 0,4 Sainte-Tulle Les Grands Jardins Services 15 7 50 1,8 Valensole La Condamine Industrie 33 13 98 0,5 Villeneuve La Tranche Industrie 7 19 139 0,5 Villeneuve Les Plaines du Logisson Industrie 4,2 5 75 0,0 Vinon Le Pas de Menc Commerce 12 18 163 0,0 Volx La Carretière Services/commerce 18 35 197 0,0 TOTAL 300 484 5 571 17

Sources : Atlas des ZAE DLVA, Mission de développement économique 04, CCI du Var, Service économie DVLA

Le schéma de développement économique de la DLVA 2016-2020 identifie 4 projets de nouvelles zones d’activité :  La zone de Pimoutier/ Pré-Combaux à Manosque ;  La zone de Font de Durance, en entrée est d’Oraison ;  La zone des Plaines à Vinon-sur-Verdon, lié au développement d’ITER et des entreprises y travaillant ;  La zone de Saint-Pierre (dit aussi Eco-campus) à Sainte-Tulle, destiné à accueillir des entreprises liées aux énergies renouvelables

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L’AMENAGEMENT COMMERCIAL

2.5.1. LES SITES COMMERCIAUX Le territoire compte quelques sites commerciaux périphériques isolés importants comme celui occupé par Auchan aux Quintrands entre Manosque et Volx ou quelques ensembles entre Manosque et Sainte-Tulle. Cependant, Manosque comporte en entrée de ville deux sites commerciaux importants :  Pirmalet, sur la route de Sisteron, avec un hypermarché et une grande surface de jardinage ;  Saint-Joseph, sur la route de Valensole, avec entre autres un hypermarché.

Sites de Pirmalet (à gauche) et des Quintrands (à droite)

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2.5.2. LES DECISIONS CDAC DEPUIS 2010 La CDAC des Alpes de Haute Provence intervient quand un nouveau projet ou une Depuis 2009, 12 décisions de la CDAC ont été prononcées. Elles ont concerné 6 extension se présentent. Le seuil d'autorisation des surfaces commerciales a été créations d’établissements commerciaux, 5 extensions et 1 réaménagement. Les de 300 à 1 000 m² en 2009 (LME). Pour la création de salles de cinéma, le seuil de décisions ont été toutes favorables sauf pour la création d’une grande surface déclenchement de la procédure est fixé à 300 places. d’équipement de la personne en 2011 à Manosque.

Lieu Décision CDAC Enseigne(s) Description du projet Surface de vente totale Date CDAC d'implantation (CNAC le cas échéant) Création d’un supermarché et d’une galerie La Brillanne Carrefour Market marchande au sein d’un ensemble 2 693 m² 17/03/2009 Favorable commercial Création d’un magasin de bricolage au sein La Brillanne Bricorama 1 841 m² 17/03/2009 Favorable d’un ensemble commercial inconnues Création d'un ensemble Manosque (SCI MANOSQUE commercial comprenant 19 515 m² 04/02/2010 Favorable SHOPPING) 13 magasins Manosque Auchan Extension de 1 500m² d'un hypermarché 6 417 m² 02/03/2010 Favorable Création d'un ensemble commercial Joué Club Manosque composé d'un magasin de jouets (800 m²) et 1 200 m² 13/07/2010 Favorable New Baby d'un magasin d'articles de puériculture Manosque Hyper U Extension de 1263 m² du centre commercial 5 675 m² 30/03/2011 Favorable Extension de 2063 m² du centre commercial Manosque Leclerc 6 205 m² 17/07/2011 Favorable (hypermarché et galerie marchande) inconnue Création d'un magasin d'équipement de la Manosque 1 450 m² 12/04/2011 Défavorable (SAS GREEN CONCEPT) personne Manosque Conforama Extension de 168 m² du magasin 2 968 m² 09/11/2011 Favorable Manosque Ciné Movida Création d'un cinéma multiplexe 8 salles et 1284 fauteuils 09/11/2011 Favorable La Brillanne Bricorama Extension de 675m² du magasin 2 516 m² 13/02/2012 Favorable Aménagement d’une salle de spectacle en Gréoux-les-Bains Ecociné Verdon 1 salle de 442 fauteuils 07/04/2014 Autorisation salle de cinéma

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L’AMENAGEMENT NUMERIQUE

2.6.1. L’ACCES AU HAUT DEBIT La diffusion du haut débit sur le territoire est bonne : tous les centres de communes ont accès au haut débit sur cuivre14. 9 centres de communes ont accès à un débit de plus de 100 Mbit/s. Cependant, les communes du nord du territoire et de la vallée amont du Verdon, plus rurales, ont un débit inférieur à 3 Mbit/s.

À ce jour, seul un espace économique est relié à la fibre : la ZA du Colostre à Roumoules. Ce déploiement profitera au bourg proche.

14 Désigne le réseau téléphonique historique, à partir duquel s’est développé l’ADSL.

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2.6.2. LE SDTAN DES ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE Le SCoT doit prendre en compte le SDTAN15 des Alpes-de-Haute-Provence À noter que la commune de Puimichel a engagé un programme de couverture des 16 17 approuvé en 2014. zones blanches de la commune (programme BLHD – NRA -ZO).

Le projet de développement de l’offre fibre (FttH) retenu « permettra de raccorder ainsi à horizon 2020, un minimum de 41 communes, choisies en fonction de coût moyen à la prise raisonnable et d’une orientation stratégique sur la couverture optimale des sites prioritaires retenus, en excluant les zones d’habitation isolées, et pour un linéaire global de plus de 1700km. »

Avec ce projet, c’est au minimum 70% des foyers du territoire qui auront accès à une offre de Très Haut Débit à échéance de l’année 2020. De plus, le service FttH couvrira quasiment toutes les zones d’activité du département (83%), et notamment celles de la vallée de la Durance.

DLVA est concerné par une zone d’intention d’investissement privé (ZIIP), suite à l’appel à manifestation d’intentions d’investissements (AMII) lancé par l’État et dont les résultats ont été publiés en 2011. Dans un cadre de développement économique de leurs activités, les opérateurs privés sont amenés à réaliser les premiers déploiements « tout optique » dans les ZIIP définies. En 2015, cette intention a été réalisée et mise en service à Roumoules, en desservant dans un premier temps la zone d’activité du Colostre. L’agglomération a aussi engagé en 2011 une valorisation du patrimoine de réseaux secs et humides afin de permettre un déploiement optique à moindre coût.

15 SDTAN : schéma directeur territorial d’aménagement numérique élaboré par les 17 NRA : Nœud de Raccordement d’Abonné. Local dans lequel l’opérateur installe conseils départementaux un équipement électronique pour la fourniture du service haut débit 16 BLHD : Boucle Locales Haut Débit : déploiement de solutions alternatives d’accès au haut débit sur les territoires qui ne peuvent bénéficier d’une desserte satisfaisante en ADSL.

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Synthèse, questions et enjeux économiqueS

Synthèse  21 536 emplois en 2011 dont près de la moitié dans le tertiaire privé.  + 300 emplois par an – soit la moitié des nouveaux habitants et emplois du département – dû aux activités de services spécialisées, aux emplois induits du tourisme et à l’industrie.  Une embellie ternie par une hausse du chômage : de 8,4 au 1er trimestre 2008 à 12% de la population active (au sens du recensement) au 2e trimestre 2014.  Un territoire indépendant : près des ¾ des actifs ayant un emploi travaille et domicilie en DLVA, en très grande majorité à Manosque et ses zones d’emplois. Près de 10% vont à Cadarache.  4 filières d’importance stratégique : senteurs-saveurs (1 200 emplois), commerce (porté par les grandes surfaces), tourisme (hébergement et restaurants) et agroalimentaire.

 16 zones d’activités économiques totalisant près de 300 ha de foncier, quasiment toutes implantées en Val de Durance, dont des extensions mobilisables de 8,2 hectares. De plus, la DLVA recense 6 projets de ZAE. Le SCoT de 2012 proposait 83 hectares de foncier économique en plus.  5 secteurs commerciaux existants sur le territoire. Le SCoT de 2012 a inscrit 2 ZACOM.  11 autorisations en CDAC depuis 2010 pour des surfaces commerciales de plus de 1 000 m², dont 20 000 m² à Manosque en février 2010.  Une couverture satisfaisante en internet haut débit (DSL) malgré quelques zones blanches isolées. Des projets d’initiative privée de déploiement de la fibre sur une bonne moitié de l’agglomération, notamment sur les zones d’activités économiques (l’exemple récent de Roumoules).

 Si l’emploi suit la prospective en population, de 2011 à 2030, le besoin calculé serait de 5 600 à 6 200 nouveaux emplois à créer.

Questions et enjeux Pour les zones d’activités :  Les zones d’activités prévues par le premier SCoT sont-elles surestimées ? Un recalibrage dans les prévisions est-il à faire ?  La desserte en fibre optique apparaît indispensable à l’activité économique. Quelles conditions urbaines seront nécessaires à son développement ? Pour les activités commerciales  L’armature commerciale définie au DOG est-elle encore d’actualité ? Il sera nécessaire d’y ajouter Riez et Roumoules.  Quelle est la situation des 2 ZACOM définis au SCoT ? Sont-elles toujours stratégiques (positionnement, type d’activité visé) ? (Nota : les ZACOM sont supprimées depuis la loi ALUR en mars 2014).  Quid des secteurs commerciaux isolés ?  Les zones préférentielles d’implantations du commerce en centralités ne sont pas délimitées graphiquement, sur quelles communes le SCoT devra le faire ?

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PARTIE 3 - ARMATURE URBAINE

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L’INTERET DE LA STRUCTURATION URBAINE DU TERRITOIRE Ainsi, chaque critère sera pondéré pour une valeur correspondante comprise entre 0 (mini) et 10 (Maxi). Le Schéma de Cohérence Territoriale a pour objet d’encadrer les politiques publiques en matière d’infrastructures (voirie, réseaux, Zones d’Activités économiques (ZAE)), de grands équipements, et en matière de commerces, de Critère Critère Critère Critère Critère . … SYNTHESE services, … 1 2 3 n « n+1 » Pour cela, il s’intéresse d’une part à ce que l’on peut qualifier d’armature urbaine Pole 10 (les polarités des différents niveaux) puis il considère les interrelations entre ces 10 10 10 10 10 10 … polarités, c’est-à-dire les réseaux d’une part et les échanges (les trafics) d’autre A part. Pole 5 5 3 1 4 10 6 … B L’identification de l’armature urbaine est intéressante à plus d’un titre : Pole 3.5 3 2 1 4 8 3 …  Pour structurer les transports collectifs ; C  Pour appuyer un maillage des services et commerces de proximité ; Pole 2.5  Pour rechercher des économies d’échelle dans le fonctionnement des services 3 3 0 4 3 2 … D publics ;  L’identification de la structure urbaine. Pole 2 2 3 0 2 2 2 … Au plan pratique, l’armature urbaine définie à la commune constitue la résultante E des éléments suivants : Pole 0.5 1 1 0 1 0 0 …  Population F  Emplois  Présence de services et de commerces Si l’identification des différents critères paraît assez immédiate, la question de leur combinaison est plus délicate et il est toujours difficile d’identifier la prééminence de tel ou tel critère sur les autres en matière de polarité. Pour cette raison, le parti sera pris de considérer chacun des 3 critères d'influence égale. Dans le détail, les services et commerces sont pondérés en fonction de leur importance (voir annexe).

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Population Emploi au Indicateur Indicateur LES POLARITES EN MATIERE DE POPULATION ET D’EMPLOIS COMMUNE en 2011 LT en 2011 population emploi On s’intéresse en premier lieu aux critères démographiques et emplois puisque la Allemagne-en-Provence 522 94 0,2 0,1 concentration de population et celle des emplois pourraient justifier à elle seule Brunet 258 34 0,1 0 er un 1 niveau de la structuration de l’espace. Corbières 1 014 149 0,5 0,1 Les chiffres du recensement de la population INSEE 2011 sont alors utilisés. Entrevennes 166 30 0,1 0 Esparron-de-Verdon 425 103 0,2 0,1 Gréoux-les-Bains 2 581 1 067 1,2 0,9 À titre d’information et du fait de la présence du CEA de Cadarache, Saint-Paul-lès- La Brillanne 986 292 0,4 0,2 Durance (dans le périmètre du SCoT du Pays d'Aix) compte 6 483 emplois pour 947 Le Castellet 287 37 0,1 0 habitants en 2011. Manosque 22 316 12 347 10 10 Montagnac-Montpezat 418 92 0,2 0,1 Montfuron 196 40 0,1 0 Oraison 5 484 1 568 2,5 1,3 Pierrevert 3 692 425 1,7 0,3 Puimichel 231 49 0,1 0 Puimoisson 762 151 0,3 0,1 Quinson 445 130 0,2 0,1 Riez 1 811 748 0,8 0,6 Roumoules 699 127 0,3 0,1 Sainte-Tulle 3 337 1 025 1,5 0,8 Saint-Laurent-du-Verdon 91 34 0 0 Saint-Maime 823 83 0,4 0,1 Saint-Martin-de-Brômes 543 49 0,2 0 Valensole 3 247 750 1,5 0,6 Villeneuve 3 529 518 1,6 0,4 Vinon-sur-Verdon 4 200 893 1,9 0,7 Volx 3 080 701 1,4 0,6

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La présentation des résultats, selon l’indicateur de population ou celui de l’emploi, Indicateur Indicateur à l’aide de matrices de Bertin montre deux regards un peu différents sur l’armature population emploi urbaine du SCoT : 1 Manosque 10 10 Classé par population, on remarque : 2 Oraison 2,5 1,3  Manosque qui sans surprise avec plus de 22 000 habitants est en première 3 Vinon-sur-Verdon 1,9 0,7 place ; 4 Pierrevert 1,7 0,3  Les 8 premières communes sont toutes situées sur la rive droite de la Durance, 5 Villeneuve 1,6 0,4 seul Riez en 10e place représentent les communes du Verdon. 6 Sainte-Tulle 1,5 0,8

7 Valensole 1,5 0,6 8 Volx 1,4 0,6 9 Gréoux-les-Bains 1,2 0,9 10 Riez 0,8 0,6 11 Corbières 0,5 0,1 12 La Brillanne 0,4 0,2 13 Saint-Maime 0,4 0,1 14 Puimoisson 0,3 0,1 15 Roumoules 0,3 0,1 16 Allemagne-en-Provence 0,2 0,1 17 Esparron-de-Verdon 0,2 0,1 18 Montagnac-Montpezat 0,2 0,1 19 Quinson 0,2 0,1 20 Saint-Martin-de-Brômes 0,2 0 21 Brunet 0,1 0 22 Entrevennes 0,1 0 23 Le Castellet 0,1 0 24 Montfuron 0,1 0 25 Puimichel 0,1 0 26 Saint-Laurent-du-Verdon 0 0

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Classé par emploi, et par rapport à la population, on remarque : Indicateur Indicateur population emploi  Gréoux – qui gagne 6 rangs – et Sainte-Tulle prennent respectivement la 3e et 4e position à la place de Vinon et Pierrevert – qui perd 6 rangs; 1 Manosque 10 10  Valensole et Volx gagnent toutes les deux un rang ; 2 Oraison 2,5 1,3 e  Villeneuve descend au 10 rang. 3 Gréoux-les-Bains 1,2 0,9 4 Sainte-Tulle 1,5 0,8 5 Vinon-sur-Verdon 1,9 0,7 6 Valensole 1,5 0,6 7 Volx 1,4 0,6 8 Riez 0,8 0,6 9 Villeneuve 1,6 0,4 10 Pierrevert 1,7 0,3 11 La Brillanne 0,4 0,2 12 Corbières 0,5 0,1 13 Saint-Maime 0,4 0,1 14 Puimoisson 0,3 0,1 15 Roumoules 0,3 0,1 16 Allemagne-en-Provence 0,2 0,1 17 Esparron-de-Verdon 0,2 0,1 18 Montagnac-Montpezat 0,2 0,1 19 Quinson 0,2 0,1 20 Saint-Martin-de-Brômes 0,2 0 21 Brunet 0,1 0 22 Entrevennes 0,1 0 23 Le Castellet 0,1 0 24 Montfuron 0,1 0 25 Puimichel 0,1 0 26 Saint-Laurent-du-Verdon 0 0

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LES POLARITES EN MATIERE DE SERVICES, COMMERCES DE DETAIL ET EQUIPEMENTS SPORTIFS, DE LOISIRS ET CULTURELS Pour compléter la précédente analyse, on s’intéresse ensuite aux services, Comme pour les données de population et d’emplois, les chiffres de l’INSEE BPE commerces et transports collectifs18. 2013 (Base permanente des Équipements la plus récente) sont inscrits dans une matrice.

Services aux Transports et Sports, loisirs et Commune TOTAL Commerces Enseignement Santé Tourisme particuliers déplacements culture Allemagne-en-Provence 17 11 2 1 1 0 1 1 La Brillanne 51 29 7 1 9 1 4 0 Brunet 8 6 1 0 0 0 1 0 Le Castellet 8 6 1 1 0 0 0 0 Corbières 27 14 2 1 5 0 5 0 Entrevennes 7 4 0 1 0 0 2 0 Esparron-de-Verdon 30 14 3 0 3 0 3 7 Gréoux-les-Bains 216 97 35 2 47 2 15 18 Manosque 1237 646 239 29 265 5 33 20 Montagnac-Montpezat 19 11 2 1 1 0 3 1 Montfuron 5 2 0 1 0 0 2 0 Oraison 243 132 34 3 54 3 14 3 Pierrevert 91 54 6 2 20 3 6 0 Puimichel 13 6 1 1 1 1 2 1 Puimoisson 32 18 3 1 4 1 3 2 Quinson 30 17 1 1 3 1 4 3 Riez 144 74 26 3 29 1 9 2 Roumoules 23 12 2 1 4 1 2 1 Saint-Laurent-du-Verdon 4 1 0 0 0 0 0 3 Saint-Maime 22 17 1 1 1 1 0 1 Saint-Martin-de-Brômes 27 14 2 1 4 1 3 2 Sainte-Tulle 128 65 10 7 25 2 17 2 Valensole 129 74 12 2 28 2 6 5 Villeneuve 113 80 5 2 18 0 8 0 Volx 124 68 18 3 25 1 6 3 Vinon-sur-Verdon 167 81 35 3 34 1 8 5

18 La liste des équipements compris dans les regroupements du tableau est disponible en annexe.

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L’équipement est pondéré en fonction de son appartenance à une gamme (proximité, intermédiaire, Services aux Transports et Sports, loisirs SYNTHESE Commerces Enseignement Santé Tourisme supérieure, autre). particuliers déplacements et culture générale 1 Manosque 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0 Deux synthèses sont faites. Une prenant en compte tous 2 Gréoux-les-Bains 1,9 1,5 0,2 1,4 3,1 5,8 9,1 3,3 les équipements que l’on appellera « armature urbaine 3 Oraison 2,5 1,3 0,5 1,3 3,4 4,3 2,0 2,2 générale » et une autre où l’on enlève les équipements 4 Sainte-Tulle 1,1 0,2 1,9 0,6 3,1 5,4 0,6 1,8 touristiques que l’on appellera « armature urbaine vie 5 Vinon-sur-Verdon 1,5 1,2 0,5 0,5 2,8 2,7 2,7 1,7 quotidienne ». 6 Valensole 1,4 0,7 0,2 0,7 3,1 2,3 3,3 1,7 7 Riez 2,0 0,9 0,5 1,2 2,8 1,7 1,0 1,4 8 Volx 1,1 0,8 0,5 0,4 2,8 1,4 2,4 1,3 3.3.1. ARMATURE URBAINE GENERALE 9 La Brillanne 0,7 0,4 0,1 0,3 6,3 0,6 0,0 1,2 Comme pour les indicateurs population et emploi, 10 Esparron-de-Verdon 0,4 0,1 0,0 0,0 2,5 0,4 4,8 1,2 l'utilisation d'une matrice de Bertin permet de mettre en 11 Villeneuve 1,0 0,2 0,2 0,2 2,5 2,7 0,0 1,0 évidence la typologie des pôles du point de vue des 12 Pierrevert 0,7 0,2 0,2 0,2 3,4 2,0 0,0 1,0 commerces et services. On remarque ainsi que : 13 Puimoisson 0,4 0,0 0,1 0,1 2,8 0,4 1,3 0,7  Manosque reste toujours en 1re position, confirmant 14 Saint-Martin-de-Brômes 0,5 0,0 0,1 0,1 2,8 0,5 1,0 0,7 son statut de pôle central ; 15 Roumoules 0,4 0,0 0,1 0,0 2,8 0,4 1,1 0,7  Gréoux-les-Bains remonte à la 2e place de cette vision 16 Quinson 0,5 0,0 0,1 0,0 0,3 1,5 2,0 0,6 des polarités par les services et commerces, tiré 17 Allemagne-en-Provence 0,3 0,0 0,6 0,1 2,5 0,3 0,3 0,6 notamment par ses équipements de loisirs et services 18 Corbières 0,4 0,0 0,1 0,1 2,5 0,8 0,0 0,6 touristiques. 19 Saint-Maime 0,1 0,0 0,1 0,0 2,8 0,0 0,6 0,5  Esparron-de-Verdon arrive au 10e rang, du fait de 20 Le Castellet 0,1 0,0 0,6 0,0 2,5 0,0 0,0 0,5 l’importance de ses équipements touristiques. 21 Brunet 0,1 0,0 0,0 0,0 2,5 0,2 0,0 0,4 22 Montagnac-Montpezat 0,4 0,0 0,6 0,1 0,0 0,5 0,6 0,3 23 Puimichel 0,3 0,0 0,6 0,0 0,3 0,3 0,6 0,3 24 Saint-Laurent-du-Verdon 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,6 0,2 25 Entrevennes 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,4 0,0 0,1 26 Montfuron 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,4 0,0 0,1

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3.3.2. ARMATURE URBAINE VIE QUOTIDIENNE SYNTHESE De cette vision sans l’aspect touristique, les différences se font Services aux Transports et Sports, loisirs Commerces Enseignement Santé Vie particuliers déplacements et culture sentir dans le bas du tableau. quotidienne À travers ces chiffres, le poids des activités touristiques 1 Manosque 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0 10,0 n’apparaît pas déterminant dans les premiers niveaux de 2 Gréoux-les-Bains 1,9 1,5 0,2 1,4 3,1 5,8 2,3 polarités : 3 Oraison 2,5 1,3 0,5 1,3 3,4 4,3 2,2 4 Sainte-Tulle 1,1 0,2 1,9 0,6 3,1 5,4 2,0  Les cinq premières communes restent à leur rang antérieur. 5 Vinon-sur-Verdon 1,5 1,2 0,5 0,5 2,8 2,7 1,5  Riez remonte d’une place au-dessus de Valensole, 6 Riez 2,0 0,9 0,5 1,2 2,8 1,7 1,5 confirmant son caractère de pôle de service du quotidien. 7 Valensole 1,4 0,7 0,2 0,7 3,1 2,3 1,4  Esparron redescend de la 10e à la 17e place. Cela montre 8 La Brillanne 0,7 0,4 0,1 0,3 6,3 0,6 1,4 bien que cette commune est liée fortement aux activités 9 Volx 1,1 0,8 0,5 0,4 2,8 1,4 1,2 touristiques. 10 Villeneuve 1,0 0,2 0,2 0,2 2,5 2,7 1,1 11 Pierrevert 0,7 0,2 0,2 0,2 3,4 2,0 1,1 12 Saint-Martin-de-Brômes 0,5 0,0 0,1 0,1 2,8 0,5 0,7 Cette structuration plus au fait des réalités quotidiennes est 13 Corbières 0,4 0,0 0,1 0,1 2,5 0,8 0,6 donc retenue par les élus comme étant l’armature urbaine 14 Puimoisson 0,4 0,0 0,1 0,1 2,8 0,4 0,6 du territoire. 15 Allemagne-en-Provence 0,3 0,0 0,6 0,1 2,5 0,3 0,6 16 Roumoules 0,4 0,0 0,1 0,0 2,8 0,4 0,6 17 Esparron-de-Verdon 0,4 0,1 0,0 0,0 2,5 0,4 0,6 18 Le Castellet 0,1 0,0 0,6 0,0 2,5 0,0 0,5 19 Saint-Maime 0,1 0,0 0,1 0,0 2,8 0,0 0,5 20 Brunet 0,1 0,0 0,0 0,0 2,5 0,2 0,5 21 Quinson 0,5 0,0 0,1 0,0 0,3 1,5 0,4 22 Montagnac-Montpezat 0,4 0,0 0,6 0,1 0,0 0,5 0,3 23 Puimichel 0,3 0,0 0,6 0,0 0,3 0,3 0,3 24 Entrevennes 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,4 0,1 25 Montfuron 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,4 0,1 26 Saint-Laurent-du-Verdon 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

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SYNTHESE SUR L’ARMATURE URBAINE EXISTANTE ET SES POLARITES En cumulant les approches démographie-emplois et commerces-services, on obtient la matrice ci-contre. SYNTHESE 1 Pôle principal Manosque 10,0 Suivant la proximité des notes obtenues, il se dégage quatre niveaux : 2 Oraison 2,0  Le niveau 1 avec Manosque, pôle principal du SCoT ; 3 Gréoux-les-Bains 1,9 Pôles relais  Le niveau 2 « relais » avec Oraison, Gréoux-les-Bains, Sainte-Tulle et Vinon- 4 Sainte-Tulle 1,7 sur-Verdon; 5 Vinon-sur-Verdon 1,4  Un niveau 3 englobant 6 communes dites « pôles de proximité » : Valensole, 6 Valensole 1,2 Riez, la Brillanne, Volx, Pierrevert, Villeneuve. Ces communes comportent au 7 Riez 1,2 minimum des services essentiels de proximité (commerces alimentaires) ; 8 Pôles de La Brillanne 1,2  Enfin un niveau 4 dit des « pôles villageois » se composant de toutes les autres 9 proximité Volx 1,0 communes du territoire. Elle assure majoritairement leurs besoins grâce aux 10 Pierrevert 1,0 polarités supérieures du territoire. 11 Villeneuve 1,0 12 Puimoisson 0,5 13 Corbières 0,5 Le PADD retient cette structuration comme armature urbaine du territoire. 14 Esparron-de-Verdon 0,4 15 Saint-Martin-de-Brômes 0,4 16 Roumoules 0,4 17 Allemagne-en-Provence 0,4 18 Pôles villageois Quinson 0,3 19 Saint-Maime 0,3 20 Le Castellet 0,3 21 Brunet 0,3 22 Montagnac-Montpezat 0,2 23 Puimichel 0,2 24 Entrevennes 0,1 25 Montfuron 0,1 26 Saint-Laurent-du-Verdon 0,0

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LES OBJECTIFS D’ACCUEIL DE NOUVELLE POPULATION DU SCOT 2012 : UN CONFORTEMENT MAITRISE DE L’ARMATURE URBAINE Si l’on applique cette réparation à l’armature urbaine définie plus haut, cela donne : Le DOG du SCoT de 2012 identifie une armature urbaine (voir page 4) et indique Population clairement son confortement pour la suite. Confortemen Armature urbaine du Population 2012 Population t de Or et toujours dans le DOG (page 76-77 et tableau page 84-91) les objectifs SCoT actuel 1999 (estimatio 2030 l’armature d’accueil de population et de logements sont territorialisés par « secteurs à enjeux n SCoT) ». Les objectifs de production de logements neufs sur ces sites sont établis à 2 900 1-Pôle principal 39% 39% 37% en 2020 et 3 886 en 2030. 2-Pôles relais 24% 26% 27% La mise en parallèle de la structuration territoriale et les objectifs d’accueil de 3-Pôles de proximité 27% 24% 24% population par communes du SCoT 2012 (sans Riez et Roumoules) pose des questions : 4-Pôles villageois 10% 11% 12% Population La diminution du poids est d’autant importante pour Manosque. Les 4 pôles relais Armature urbaine du Population 2012 Population Confortement prennent 1 point, le poids des pôles de proximité se stabilise à l’inverse pôles SCoT 2012 1999 (estimation 2030 de l’armature villageois qui en prennent un. SCoT) 1-Ville centre 39% 39% 37% Sans parler de déstructuration de l’armature urbaine (le mot est fort), la répartition 2-Pôles relais 24% 26% 27% des nouveaux logements semble se faire au détriment du pôle central de 3-Pôles de proximité 26% 27% 27% Manosque (peut-être sans le savoir à l’époque de la concrétisation du DOG). 4-Villages isolés 7% 8% 9% Le poids de population de Manosque en 2030 est réduit de 2 points alors que les pôles relais et villages isolés gagnent chacun un point. Même si ce n’est pas contradictoire, le confortement de l’armature est limité et peu respecté à la vue de la répartition de 2030.

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LES OBJECTIFS DU PLH : L’ARMATURE URBAINE RENFORCEE Le PLH de la DLVA approuvé en septembre 2014, prescrit un objectif de 500 Si l’on applique cette réparation à l’armature urbaine, le constat est le suivant : logements neufs par an à réaliser entre 2014 et 2020 soit 3 000 logements en tout. Logement Logement à Confortem Logement à En enlevant Riez et Roumoules, cet objectif est de 2 904 logements. 2009 (base construire ent de construire En faisant la même démonstration que la page précédente, le résultat de la PLH) 2020 PLH l’armature 2020 SCoT répartition par l’armature urbaine du SCoT 2012, en y ajoutant les objectifs de production de logement du SCoT, est le suivant : 1-Pôle principal 34% 34% 26% Logement Logement Logement Confortem 2-Pôles relais 31% 29% 29% à à 2009 (base ent de construire construire 3-Pôles de PLH) l’armature 22% 26% 22% 2020 PLH 2020 SCoT proximité 1-Ville centre 34% 35% 26% 4-Pôles villageois 14% 11% 24% 2-Pôles relais 31% 30% 29% 3-Pôles de 25% 28% 27% Les conclusions sont les mêmes, l’armature se voit confortée sur Manosque et proximité renforcée sur le niveau 3 tandis que la part des pôles villageois baisse fortement. 4-Village isolé 11% 7% 19% Seul bémol, les pôles relais semblent être freinés dans leur élan. Le PLH conforte voire renforce l’armature urbaine du SCoT 2012. L’accent est donné sur les pôles de proximité en contrepartie d’une baisse limitée du poids relatif sur les pôles de proximité et forte sur les villages isolés.

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SYNTHESE, QUESTIONS ET ENJEUX DE L’ARMATURE URBAINE

Synthèse  Une armature urbaine de base « t0 » - support du projet de développement du territoire - à 4 niveaux.  Un renforcement de cette armature par les objectifs de répartition du PLH mais un confortement limité par le SCoT de 2012.

Questions et enjeux  Le PLH tend à conforter la structuration urbaine et à renforcer les pôles de proximité, sans pour autant donner plus de poids à Manosque, n’est-ce pas risquée dans un contexte de diffusion des logements et de découplage de l’offre des services et de celle des logements ?

 La répartition de la population du SCoT 2012 renforce en plus les pôles villageois (villages isolés au SCoT 2012), est-ce toujours d’actualité ? Où au contraire, les niveaux supérieurs de l’armature urbaine doivent-ils être « consolidés » au minimum à leurs niveaux actuels ?

 Faut-il donc renforcer l’armature urbaine ? o Confirmer l’importance relative de Manosque o Renforcer les pôles relais et de proximité ? o Garder des capacités de développement pour les pôles villageois sans compromettre la structuration actuelle ?

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PARTIE 4 - MOBILITÉ

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LE RESEAU ROUTIER STRUCTURANT Le trafic de transit « pur » est peu important : il est assuré par l’autoroute A 51. Le trafic de poids lourds et également peu importants sauf entre les péages et les L’axe majeur de transit est assuré par l’autoroute A51 dont la fonction est zones d’activités. renforcée avec une augmentation de trafic significative entre autres, entre Aix et Manosque mais également sur la section Manosque/La Brillanne. Si jusqu’en 2000 il avait été observé une stabilité relative des flux de circulation, l’analyse des comptages automatiques de 2010 montre une diminution des trafics côté rive droite sur la RD 4096 (ex RN 96) et une augmentation importante côté Rive Gauche (RD 4 : liaison Oraison/Gréoux). Le fonctionnement routier reste le même et correspond au développement de l’urbanisation : les échanges sont essentiellement des liaisons domiciles/travail et domiciles/écoles avec une attractivité de la ville centre de Manosque.

L’A51 à Manosque La D907 en direction de Manosque Les trafics routiers sur le territoire en 2010 sont les suivants :  Trafics majeurs à l’heure de pointe du matin : Source : SCoT 2011  Entrée Nord de Manosque et RD 907 depuis la Rive Gauche ; Itinéraires Distance (km) Temps de parcours  Sorties vers Rive Gauche et Zone d’activités ; Oraison-Manosque 24 23 min  À noter les sorties Vinon vers le pôle de Cadarache, très importantes à l’HPM. Corbières-Manosque 10 14 min  Trafics majeurs à l’heure de pointe du soir : Gréoux-Manosque 15 23 min  Entrée Nord de Manosque et RD 907 depuis la Rive Gauche et la Zone Riez-Manosque 35 39 min d’Activités Saint Maurice. Digne-Manosque 62 52 min  Sorties Nord du territoire qui se ventilent à la Brillanne vers Oraison, Aix-Manosque 59 41 min Forcalquier (RD 4100), et la 4096 Nord. À noter les entrées Vinon qui pour Marseille-Manosque 88 1h00 72% restent Rive Gauche.

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LA DESSERTE FERROVIAIRE DU TERRITOIRE Des travaux sont encore prévus pour augmenter la capacité de la ligne. À terme, une desserte toutes les 30 minutes en heure de pointe d’Aix à Manosque et une La vallée de la Durance est traversée du nord au sud par la ligne à voie unique desserte toutes les 60 minutes entre Aix et Gap pourra être atteinte.19 Marseille-Briançon et dispose de deux gares : Manosque-Gréoux-les-Bains et La Brillanne-Oraison. À long terme, la réouverture des arrêts à Sainte-Tulle et Volx se pose. Les TER Marseille-Aix-Gap-Briançon (ligne n°13) desservent le territoire, majoritairement en mode ferroviaire mais parfois en autocar. Le train rend accessible le territoire au réseau national par des correspondances à Marseille ou – plus anecdotique – à Veynes pour Grenoble ou Valence.

Nombre d’aller-retour Meilleur temps de Origine-Destination quotidien (horaires parcours (2015) 2015) en mode fer Manosque / La 5 10 min Brillanne Manosque / Sisteron 5 36 min Manosque / Gap 4 1h41 Manosque / Briançon 3 3h09 Manosque / Aix 7 40 min Manosque / Marseille 7 1h13 Des services supplémentaires circulent le lundi matin en direction de Marseille et le vendredi soir en direction de Briançon pour les usagers du week-end (étudiants…). La ligne bénéficie d’une modernisation depuis 2008 par la rénovation des voies et des gares. La gare de Manosque a été complètement réaménagée en 2014. La transformation des deux gares en pôle d’échange multimodal (PEM) Gare de La Brillanne-Oraison est envisagée à court terme.

19http://www.rff.fr/fr/le-reseau/pres-de-chez-vous/regions/provence-alpes-cote-d-azur- 987/projets-989/modernisation-1055/ligne-des-alpes-du-sud-7249

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L’OFFRE EN MOBILITE

4.3.1. LES SERVICES REGIONAUX ET DEPARTEMENTAUX

11 lignes express régionales (LER) desservent le territoire, à destination d’Aix, Aix TGV, aéroport Marseille Provence, Marseille, Digne, Avignon, , Forcalquier.

On dénombre aussi de nombreuses lignes départementales internes au territoire. Deux lignes fonctionnent plutôt bien (source AUPA) :  Riez/Manosque avec plus de 14 000 voyages hors scolaires quotidiens du 1er septembre 2010 au 31 août 2011,  Valensole/Manosque, avec près de 4 500 voyages. Cependant les lignes Oraison/Manosque et Corbières/Manosque n’ont pas atteint les objectifs fixés, avec respectivement 1 043 et 5 820 voyages, alors qu’elles correspondent au mieux aux déplacements domicile-travail en traversant les communes les plus importantes du territoire.

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4.3.2. LE RESEAU INTERCOMMUNAL « TRANSAGGLO » 4.3.3. LE SERVICE URBAIN MANOBUS En 2015, DLVA a créé son réseau intercommunal qui offre un nombre de rotations Avec ses 4 lignes régulières, le réseau de bus plus important que les anciennes lignes départementales. Il couvre l’intégralité de de Manosque, Manobus, irrigue l’ensemble la DLVA, augmente le nombre de correspondances avec les LER et TER de la région des quartiers de la ville du lundi au samedi de et ouvert aux scolaires et particuliers. 7h du matin à 7h du soir. Elles desservent le centre historique par les boulevards de Il se découpe en : ceinture, la gare SNCF, les équipements  7 lignes régulières, les plus importantes étant la 121 (Villeneuve-Volx- scolaires ainsi que les zones d’activités de Manosque), la 124 (Pierrevert-Manosque) à raison de 6 aller-retour par Saint-Joseph et de Saint-Maurice. jour et la 132 (Riez-Gréoux-Manosque) à raison de 5 aller-retour par jour. La gratuité mise en place le 1er janvier 2010 est un véritable succès, la  4 lignes conventionnées avec le département des Alpes-de-Haute- fréquentation est passée de 75 000 à 450 000 personnes par an en 2013. Le parc Provence ; relais des Prés Combaux permet l’intermodalité avec le réseau de bus. Il joue ainsi  3 lignes de transport à la demande (TAD) ; le rôle de parking de dissuasion en entrée de ville, car situé sur la route d’accès à  1 ligne estivale reliant Mansoque aux communes de la vallée du Verdon. l’échangeur de l’A51. Le service est disponible les week-ends mais de façon plus restreinte.

Plan du réseau Manobus 2014-2015

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4.3.4. LES NAVETTES DE GREOUX-LES-BAINS 4.3.5. LES AIRES DE COVOITURAGE Depuis 2015, un transport collectif régulier et gratuit est mis en place pendant la En 2015, 3 aires de covoiturage sont aménagées en DLVA : saison thermale de mars à mi-décembre en direction des habitants de la commune  Le Parc relais de Pré Combaux, à l’entrée sud de Manosque, permet aux et des curistes. Les 4 lignes fonctionnent du lundi au samedi, toutes les 30 minutes. « covoitureurs » et autres automobilistes une connexion avec le réseau Leurs horaires sont adaptés aux horaires d’ouverture de l’Établissement Thermal, urbain Manobus. Il offre 300 places de stationnement. en moyenne de 6h30 à 17h30.  Le parking de covoiturage de l’autoroute de Manosque, situé au péage de l’autoroute A51, dispose de 70 places. Il est aussi desservi par le Manobus en début et fin de matinée et fin d’après-midi.  Le parking de covoiturage de Pierrevert, situé au rond-point Saint-Joseph, comporte 20 places et est desservi par la ligne Pierrevert-Manosque du réseau Transagglo.

Parc relais de Pré Combaux Des stationnements non organisés sont aussi observés au niveau de l’échangeur de la Brillanne. Le département propose aussi un service de covoiturage en ligne : covoiturage04.fr

LES AERODROMES DLVA dispose de 2 aérodromes à vocation de loisirs : un à Vinon-sur-Verdon et un autre à Roumoules.

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LES MODES ACTIFS Il y a peu d’aménagement de type piste et/ou bande cyclable sur le territoire. Le schéma directeur cyclable adopté par le conseil général de Haute-Provence et portant des actions sur la période 2012-2022 recense 2 projets d’itinéraires balisés et sécurisés en attente d’aménagement : La Transalpine de Marseille jusqu’au Lac Léman et l’Eurovéloroute n°8 (appelé aussi la Méditerranéenne) qui doit relier Tarifa, à l’extrême sud de la province de Cadix en Espagne, à Limassol, sur la côte sud de l’île de Chypre sur 5 388 km. La priorité d’aménagement est annoncée par le schéma cyclable pour cette dernière. En outre, le Pays de Haute-Provence mène des études de création d’un axe vert majeur le long du canal EDF, qui devrait être un maillon de la Transalpine. Le schéma routier départemental définit depuis 2008 les conditions d’accueil des cyclistes sur le réseau routier. Ainsi lors d’opération de régénération de la chaussée, des bandes multifonctionnelles sont aménagées sur tout le linéaire, généralement différencié de la partie courante par un enrobé à chaud coloré (jaune-orangé par exemple).

Exemple de principe d’aménagement de l’Eurovéloroute n°8 entre Manosque et le Var Source : Schéma Directeur Cyclable

L’Eurovéloroute n°8 à Volx

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SYNTHESE, QUESTIONS ET ENJEUX DE LA MOBILITE

Synthèse  Un axe d’accessibilité et de transit : l’A51 et des voies polarisés sur Manosque sans oublier la route qui irrigue la vallée du Verdon de Vinon-sur-Verdon à Riez.  2 gares ferroviaires en cours de réaménagement. Un trafic modeste vers Aix et Marseille. De futures dessertes plus fréquentes à la suite des travaux de mise à niveau de la ligne Marseille-Briançon.  De nombreux services départementaux (CG04) et régionaux (LER) qui desservent finement le territoire mais qui peine à être attractif.  Un réseau de transport urbain gratuit à Manosque dont la fréquentation explose.  Un projet de schéma des transports à l’échelle de l’agglomération, rationalisant les offres interurbaines et qui permettra à terme de jouir d’un réseau structuré, fréquent, attractif et centré sur Manosque.

Premières questions et enjeux complémentaires à ceux identifiés par le Schéma des transports  Quels axes et/ou modes de transports stratégiques au niveau du SCoT ? Quels secteurs d’articulation urbanisme-transport (gares, nœud des bus) ?  Quel accompagnement du covoiturage ? Y’a-t-il un besoin de nouvelles aires ?

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PARTIE 5 - PAYSAGES ET FORMES URBAINES

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LES ENTITES PAYSAGERES

5.1.1. LA DURANCE  Un fleuve au cœur de la région La Durance est installée au cœur de la région, traçant son sillon des Alpes à la Provence. Dans la partie médiane de son cours, elle a installé une large vallée, aujourd’hui stabilisée aux voisinages du massif du Lubéron, de la Montagne de Lure et du Plateau de Valensole. Le sillon de la rivière Durance a donné les horizons proches et lointains de ce territoire. En aval, nous passons la Provence, par la cluse de Mirabeau, et en amont les Hautes-Alpes. L’arrivée de l’Asse dans le lit de la Durance précède le franchissement du Lubéron au Vaucluse. La Durance La Durance a aussi donné au territoire sa morphologie qui s’est imposée dans son paysage, et s’est donnée comme ressource et contrainte à l’installation humaine. Aujourd’hui ce fleuve est oublié. La ville de Manosque, ses villes et villages voisins, leurs terroirs agricoles, se sont La Rancure installés sur cet à plat, en « moyenne Durance ». Le Rhône

L’Asse

Le Verdon

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 En « Moyenne Durance », vallées, collines et plateaux Le territoire de Manosque assemble trois entités morphologiques. Au cœur du territoire la vallée de la Durance forme un large aplat, constitué d’une succession de terrasses alluviales et du cours actuel de la rivière du même nom. La vallée se ferme en aval au niveau de la cluse de Mirabeau et en amont par un rétrécissement notable de sa largeur. À l’est de la Durance se déploie le grand aplat du plateau de Valensole. Il vient rencontrer la vallée à travers une succession de ravins et de La partie ouest de la vallée, en fond les reliefs accidentés du Lubéron collines aux formes arrondies. À l'ouest les collines du Lubéron ferment le territoire. Elles se lient, par un court piémont, aux terrasses alluviales les plus hautes, leur relief est ensuite plus aiguisé, élevant des masses rocheuses et marquant avec la plaine un dénivelé approchant les 800m.

Le plateau de Valensole, un large aplat avec en fond les Préalpes de Digne

La partie Est de la vallée, en fond la marche du plateau de Valensole

Le relief de la DLVA

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 La Durance et les multiples présences de l’eau  La masse de la Durance, rejointe par les eaux de Haute-Provence La Durance s’impose dans la géographie du territoire. Son sillon est particulièrement large, avoisinant les 500 m. Il assemble le cours d’eau, ses multiples bras et iscles (îles et bancs de galets), ses rives du lit mineur, ponctuellement stabilisé et végétalisé. Malgré les multiples aménagements hydrauliques en amont, la Durance connaît encore une période de hautes eaux printanières et un étiage estival. Le risque de crue du « fléau de la Provence » reste Le Verdon, un écoulement tranquille à la sortie des gorges. toujours présent.

Trois cours d’eau remarquables arrivent de l’est. L’Asse et la Rancure drainent les Rivières permanentes eaux du Plateau de Valensole dans sa partie nord, et leurs confluences avec la Ruisseaux temporaires Durance ouvrent deux vallées. Le Verdon débouche lui au sud du plateau et installe Canaux dans le territoire une importante vallée.

Le lit de la Durance, une présence massive dans la vallée mais un régime hydrique déstabilisé.  Des cours d’eau qui rythment les pentes À cette masse hydrologique qui existe à l’échelle des Alpes du Sud répond localement un nombre important de cours d’eau qui s’écoule du Plateau de Valensole et des Montagnes du Lubéron vers la Durance. Relativement courts, suivant la ligne des pentes, ces cours d’eau prennent une forme allant du ravin sec au cours d’eau pérenne. Ils rythment le relief des deux formations qui en- cadrent la Durance. Les ruisseaux du Largue (Volx) et de Lauzon (La Brillanne) sont à remarquer par leurs volumes.

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 La Durance, un fleuve oublié Le territoire de Manosque s’est construit dans une proximité permanente avec la Durance. L’étendue de la vallée, la situation des villages et de Manosque, la richesse agricole du pays, son lien avec la Provence et les Alpes, tous ces aspects du paysage et de l’identité du territoire ont comme source commune la présence de la Durance. Sa masse, sa puissance, a ainsi été redoutée comme appropriée par les habitants. Le fleuve était constitutif du mode de vie comme des représentations des lieux d’hier. Ses paysages ont été célébrés par les peintres et les voyageurs.  Un fleuve mis à distance Ce cœur du territoire s’est effacé en quelques dizaines d’années. Son débit d’abord s’est étiolé sous les effets des aménagements hydrauliques en amont. Le milieu humide de ses berges s’est alors asséché et réduit, et la non-transformation en bois, du lit du fleuve, ne tient qu’au défrichage régulier de EDF. La Durance a ensuite été mise à distance des villages par la succession d’infrastructures qui ont utilisé la plaine comme voie de communication. La route nationale d’abord, et la voie ferrée, située en bord de piémont. Ensuite, le canal EDF qui impose sa masse dans la plaine, et qui, quelque part, réinstalle les eaux de la Durance dans la vallée, sous une autre forme mais potentiellement tout aussi fascinante et esthétique. L’autoroute clôt la Durance sur elle-même, la coupant définitivement de la plaine. Installée sur une importante élévation, qui joue d’ailleurs un rôle de digue, l’infrastructure a coupé tous les chemins qui débouchaient encore sur les rives du Fleuve. La Durance est ainsi aujourd’hui un fleuve absent, ni visible, ni accessible, plus ou moins oublié par les habitants de ce territoire.

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5.1.2. LES QUATRE GRANDS PAYSAGES routes du Vaucluse et de Forcalquier, la ville capte les ressources de ce territoire et les installe sur le marché régional.  Hier, un paysage agricole  Trois pays L’installation humaine a construit progressivement un ensemble de villages, de hameaux, de voies de circulation, de terroirs agricoles. Ce travail de captation, des La DLVA s’organise ainsi dans la rencontre de trois pays. La rive droite de la Durance ressources du milieu, a installé les grands traits de l’organisation du territoire de la et les pentes du massif du Lubéron s’assemblent pour former un large ensemble DLVA. Cette organisation n’a cessé de s’affirmer, et de se transformer, jusqu’à agricole et urbain, lié aux grandes circulations régionales. La vallée du Verdon aujourd’hui. débouche sur l’aval de cette plaine, tout en conservant une forte autonomie. Au- delà de celle-ci s’étend le plateau de Valensole avec ses autres villages comme  Un territoire agricole Puimoisson et Riez, espace déjà lointain pour Manosque. Le territoire était dominé par l’agriculture, ce jusqu’aux années cinquante. La carte de Cassini fait apparaître un territoire « plein », occupé dans toute son étendue. La mise en valeur des collines où domine l’agriculture sèche (oliviers, amandiers, pâturages) ne laisse qu’une place résiduelle aux forêts. Les qualités agronomiques des terres limoneuses de la plaine commencent à être utilisées de manière massive et les premiers réseaux de canaux, d’irrigation et de drainage, accompagnent cette mise en valeur.  Des villages « entre deux terroirs » À cette mise en valeur agricole s’associe un ensemble de villages. Tous sont installés en rupture de pente, au pied des collines et en amont de la Durance ou des rivières, loin du lit majeur et du risque d’inondation. Se succèdent ainsi, en rive droite de la Durance, du nord au sud, La Brillanne, Villeneuve, Volx, Manosque, Sainte-Tulle et Corbières. Oraison est en face de Volx en rive gauche. De même, la vallée du Verdon accueille successivement Vinon (confluence des 2 rivières) Gréoux, Saint-Martin-de-Brômes, Esparron-du-Verdon, Allemagne-en-Provence, Riez, Roumoules, Quinson, Saint-Laurent et Montagnac-Montpezat. Cette situation géographique des villages permet une mise en valeur simultanée des deux terroirs proches, les collines et la plaine. Puis on a aussi Brunet, Le Castellet et Entrevennes vers la vallée de l’Asse.  Manosque et les grandes circulations Au cœur de ce territoire agricole, la ville de Manosque remplit une fonction politique de commandement et plus encore une fonction économique. Située sur La carte de Cassini date du XVIII°. Elle fait apparaître l’organisation du territoire d’hier et esquisse ainsi celle d’aujourd’hui. Les grandes circulations, les villages, Manosque, les réseaux de canaux, la route royale qui suit la Durance de la Provence aux Alpes, et à la croisée des les cultures maraîchères, la masse de la Durance montrent un paysage qui reste présent aujourd’hui.

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 Aujourd’hui, un territoire entre Ville et Campagnes  L’affirmation des grandes circulations L’installation progressive de l’organisation du territoire et des paysages de la DLVA La qualité du couloir Durancien a intensifié les circulations à l’échelle régionale. À a constitué la trame sur laquelle les mutations récentes des modes d’habiter sont la route royale s’est substituée l’autoroute, qui suit au plus près, comme par venues s’installer. mimétisme, la Durance. Cette grande circulation se détache de Manosque, qui devient une possibilité urbaine parmi d’autres. La ville fonctionne en Les cycles successifs de transformation de l’économie et des techniques n’auront complémentarité au quotidien avec son nord (Sisteron) et son sud (Aix, Marseille). de réelles conséquences sur le territoire de Manosque qu’à partir des années cinquante, et dans un deuxième mouvement, après les années 90. Le passage d’une logique agricole vers une logique urbaine s’est ainsi fait durant ces cinquante dernières années. Les paysages d’aujourd’hui portent la marque de cette mutation.  Une occupation sélective du milieu naturel L’interaction entre les qualités du milieu naturel et les activités humaines s’est largement distendue ou complexifiée. L’agriculture qui devient une activité bien moins importante, ne se lie qu’aux plaines de la Durance et du Verdon et au plateau de Valensole. Les collines sont délaissées et accueillent des boisements de pins, sensibles aux incendies. L’occupation urbaine et l’activité économique ne se lient plus à la qualité du milieu naturel si ce n’est à l’absence de reliefs et donc à la facilité de circulation et d’installation. Cette séparation entre activité et milieu et entre agriculture et occupation urbaine se couple à une séparation paysagère, le territoire est fragmenté (colline / plaine, découpages de la plaine) et chaque morceau se transforme indépendant selon des logiques qui lui sont propres.  Une forte extension des villages La ville de Manosque comme les villages de la vallée de la Durance et du Verdon connaissent une forte croissance urbaine depuis les années soixante. Lié au développement industriel et tertiaire de la vallée (canal EDF, site de Cadarache/ITER, autoroute), le besoin de logement centré d’abord sur Manosque se reporte sur l’ensemble des villages proches.

Leur extension privilégiée, la plaine et les collines proches. Disparaissent ainsi peu à peu les terroirs agricoles proches et les logiques urbaines d’hier, résultat d’un urbanisme massif et lâche (dans les deux sens du terme).

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 Le grand paysage de la Durance L’eau est rendue omniprésente par un réseau dense de canaux d’irrigation. Sur cette plaine sont venues s’imposer, de manière massive, différentes L’ancien lit du fleuve a construit un large aplat qui traverse l’ensemble du territoire. infrastructures. Le canal EDF et sa masse de béton parcourent l’ensemble de la Clôt à l’ouest par les pentes du Lubéron oriental et lié aux vallées qui incisent le plaine. L’autoroute se place au plus près du fleuve. Les lignes hautes tensions se Plateau de Valensole, l’Asse et le Verdon, cet aplat s’autorise une large extension croisent ici et là. linéaire : 30 km du nord au sud. La route nationale et les terrasses alluviales les plus anciennes donnent sa limite à Se construit ainsi une importante plaine, à la fois homogène et clairement la plaine. C’est le domaine de l’urbain qui s’affirme alors, à travers une succession délimitée. Le sillon du lit majeur et sa ripisylve segmentent la plaine en deux de villages et la ville de Manosque, au centre. parties. La rive ouest, la plus ample, est constituée d’une succession de terrasses alluviales, la rive Est, plus étroite, accueille les vallées de l’Asse et du Verdon. Le paysage bâti s’articule alors autour d’anciens villages, denses, accrochés sur les piémonts, une extension urbaine récente, souvent constituée de lotissements et de zones d’activités qui se greffent le long de la nationale. Entre ces villages, des espaces encore agricoles apparaissent, ponctués ici ou là de bâtiments hétéroclites.

La partie ouest de la Vallée est un espace où se croisent et se superposent de multiples usages. Domine, un paysage fortement anthropisé qui s’organise en grande lanière parallèle au fleuve. De la Durance aux premières élévations des terrasses s’étend la plaine agricole. Les cultures de labours au nord et au sud font apparaître de larges étendues de céréales, ou de terre, selon les saisons. Au centre la culture fruitière domine avec ses lignes de fruitiers couverts de filet. Un réseau dense de chemins, de fermes, de bâtiments techniques, trame cet espace.

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 Suivre l’inclinaison de la plaine La grande continuité de la plaine à l’échelle de la vallée se segmente en des espaces liés à chacun des villages. Chacune de ces « plaines villageoises » descend vers la Durance, suivant la topographie naturelle du territoire. Un ensemble de chemins ruraux et de rivières concrétise ce lien en se glissant sous le canal. Cette inclinaison des villages vers la Durance permet de relier les villages à ces différentes « porte de Durance ». Très peu de liaison est-ouest entre les cœurs du village et la Durance. Ce territoire est peu investi par les habitants, il n’existe pas de réseaux pour des circulations douces distribuant la plaine et ces espaces naturels.

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 Le grand paysage des collines du Lubéron L’occupation humaine suit les variations du relief, privilégiant les piémonts. De fait la partie centrale a connu une mise en valeur agricole particulièrement importante La partie nord-est du massif du Lubéron s’avance le long de la Durance avant de hier et constitue le seul espace occupé aujourd’hui. Lieu d’installation du village de laisser place, plus au nord, à la montagne de Lure. Une masse collinaire vient ainsi Pierrevert et, sur sa limite, de Manosque, ce piémont accueille aujourd’hui une fermer la vallée de la moyenne Durance et donner une limite claire à la plaine activité viticole d’importance. agricole. La qualité de ce paysage, arrondi du relief, ouverture visuelle vers la vallée, accompagne une pression urbaine qui a diffusé, dans l’ensemble du piémont, des maisons individuelles ou des petits lotissements. En arrière de ce piémont, et dans l’ensemble des collines, la forêt domine.

La rencontre entre ces collines et la vallée prend des formes différentes du nord au sud. Au sud, de la cluse de Mirabeau à Sainte-Tulle, d’importantes collines boisées descendent rapidement vers la plaine. Au nord, de Manosque à la Brillanne, la rencontre est plus complexe. Le chapelet de six collines qui court de Manosque à Volx, conglomérat de galets charriés par la Durance, installe une transition avec le massif. Vient ensuite la vallée du Largue qui coupe les collines en ouvrant un chemin vers le pays de Forcalquier, que le village de Sainte-Maime accompagne. Le relief se fait alors plus vif, la roche apparaît, et ce sont de nouveau d’importantes collines boisées qui forment la partie finale du massif, vers la Brillanne. La partie centrale est, elle, bien plus progressive. Un large piémont, en forme de cirque, s’y étend et éloigne les premières fortes pentes. En arrière de cette ligne de contact, qui s’avance et se recule, ce sont les collines boisées, de fortes pentes, qui dominent.

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 Le grand paysage de la vallée du Verdon Trois villages sont installés à proximité de la rivière. En amont le village de Saint- Martin-de-Brômes est installé sur un affluent du Verdon, au cœur encore des En amont de sa confluence avec la Durance, la rivière du Verdon a installé une vallées serrées. Gréoux-les-Bains est installé au début de la première plaine, sur un longue plaine. Ce temps de régulation et de contact entre ces deux eaux impose rebord du plateau. Vinon-sur-Verdon est situé sur la cluse qui sépare les deux au Verdon un contexte d’écoulement calme, en contraste avec les pentes et vallées, tourné vers la confluence en bout de plaine. Aujourd’hui ces deux villages sinuosités des gorges situées en amont. font pleinement partie du territoire. Le développement du village de Vinon-sur-Verdon suit les mêmes logiques que les villages de la vallée de la Durance. Gréoux-les-Bains a une forme particulière de développement liée à son activité de thermalisme, mais le fonctionnement de ce village n’en est pas moins lié à Manosque. Ensemble et dans leurs successions, ces deux villages, et celui de Saint-Martin-de-Bromes constituent la porte d’entrée dans le pays du Verdon. Ils en sont la charnière.

L’avancée du plateau de Valensole referme cette vallée en son centre et la découpe en deux parties. La partie amont de cette vallée, à la sortie des gorges, dessine une plaine ovale qui accueille les pentes vives du plateau de Valensole. Dans cette partie est installé le village de Gréoux-les-Bains. Dans sa partie aval, la vallée est l’espace de rencontre entre Verdon et Durance. Après le plateau de Valensole, les deux rivières créent une plaine commune. La mise en valeur de cet espace par l’agriculture construit un paysage similaire à celui de la plaine agricole de la Durance : de grandes parcelles, un réseau dense de canaux, des cultures de labour. Mais ici une autre échelle s’impose. Le regard bute sur les pentes du plateau où la masse des ripisylves du Verdon coupe la vallée en deux.

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 Le grand paysage du plateau de Valensole Ce territoire représente un lointain pour la vallée de Manosque. Ses logiques de valorisation, essentiellement agricole, son faible peuplement, le détache du Le plateau de Valensole s’entend à l’est du territoire jusqu’aux Alpes. Il fait face développement de la vallée. Par contre son activité touristique et son rôle d’entrée aux collines du Lubéron, longe la Durance, et trouve sa limite sud avec la vallée du dans le PNR du Verdon en font un espace de loisir et de visite important pour la Verdon. vallée. Il fait partie du même ensemble que les autres villages de Puimichel, Entrevennes, Brunet, le Castellet, Puimoisson, Allemagne, Saint-Martin de Bromes, Montagnac-Montpezat, Saint-Laurent-du-verdon, Quinson et Esparron-du- Verdon.

Il est traversé par les rivières de l’Asse et de la Bléone au nord. Ses bordures font apparaître ce plateau dans les vallées par une ligne de collines boisées entrecoupées de vallons. Les cours d’eaux qu’il accueille remontent dans le plateau, cisaillant son aplat de multiples vallons. Le plateau présente un relief arrondi, en grande vague. Constitué de dépôts des rivières aujourd’hui en aval, son sol marneux accueille des cultures sèches. Terroir de prédilection pour la culture de lavandin et de blés, l’agriculture construit un paysage remarquable. Le regard est porté au loin, jusqu’aux Préalpes et trouve sur le plateau un jeu de couleurs qui a installé ce plateau comme un des hauts-lieux de la Haute-Provence. Seul, le village de Valensole est installé au centre du plateau. Son développement récent est assez faible du fait de son isolement. Le plateau accueille ailleurs une distribution lâche de fermes et de hameaux.

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LES FORMES URBAINES

5.2.1. MORPHOLOGIE DES VILLAGES  Un territoire urbain

Le paysage urbain de la DLVA a connu des transformations importantes depuis les La silhouette du village de Vinon-sur-Verdon. Comme les autres villages, la situation « en première années soixante-dix. Les villages d’un territoire, qui était hier essentiellement pente » constitue un élément fort du paysage. rural, ont accueilli une croissance urbaine résidentielle, sous forme d’habitat individuel isolé ou en lotissement. Ce mode d’urbanisation a surtout touché les villages proches de Manosque, mais aussi ceux de la vallée du Verdon. C’est leur caractère urbain qui aujourd’hui les définit, installant un cadre quotidien d’existence de plus en plus éloigné du « village provençal ».  Une extension centrée sur les villages existants Un lotissement en fond de vallon à Gréoux- L’entrée du vieux village de Vinon-sur- les-Bains, une extension déconnectée du Verdon. Les espaces publics des villages se L’implantation de l’habitat reste en grande partie centrée sur les villages existants, village sont décalés des centres anciens vers les extensions du XIXe siècle. à l’exception du sud de Manosque et de Pierrevert.

Le phénomène de mitage reste réduit et l’apparition de nouveaux noyaux villageois est inexistante. Chaque village a ainsi réussi à conserver les espaces collinaires et de plaines qui lui sont proches.  Une extension en nappes pavillonnaires À une échelle plus fine, la croissance des villages s’est faite à travers des formes urbaines en forte déconnexion avec le tissu existant : une succession de lotissements en plaine, l’accumulation de maisons individuelles sur le proche piémont, et la présence de zones d’activités le long des axes routiers. Ces différentes pièces urbaines se lient peu entre elles, chacune existant de manière autonome, détachée du lieu où elles s’installent et de leurs voisinages directs.

Noyau villageois historique Développement pavillonnaire Zones d’activités

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 Les noyaux villageois, une présence forte et un abandon relatif  Une extension « en nappe » Dans ce mouvement d’extension du noyau villageois, le « vieux village » se trouve L’extension récente des villages s’est faite par disposition successive de marginalisé. Les bâtiments et leurs logements sont partiellement abandonnés ou lotissements, de constructions individuelles, de zones d’activités. Ces pièces, peu entretenus et le commerce se décale à proximité du bâti récent. Leurs qualités souvent centrées sur elles- mêmes, se sont juxtaposées les unes aux autres et architecturales et paysagères tendent à s’étioler et seules les politiques de forment aujourd’hui une « nappe » urbaine, peu dense, autour d’un centre qui réhabilitation, souvent déjà bien engagées, peuvent lui redonner ses qualités. En perd son rôle d’espace commun. même temps, le noyau villageois reste fortement présent de par la visibilité de sa  Une cohérence d’ensemble qui s’efface silhouette qui structure le paysage et qui participe à qualifier les extensions récentes en leur donnant un lieu, un nom, un horizon. Juxtaposant des pièces autonomes ce mode d’extension n’a pas participé à l’extension d’un « ensemble villageois ». Au contraire, la centralité traditionnelle  Un mode d’extension urbaine qui déstructure les villages du vieux village s’étiole, les nouveaux espaces bâtis se lient aux voies de circulation et à des extérieurs plus ou moins lointains.  Des possibilités de transformations importantes Ces transformations ont installé l’espace possible d’un village. L’urbanisation a constitué un espace équipé (réseaux) articulant un centre dense et une large

portion de plaine, qui dispose de multiples espaces non bâtis. Cette forme urbaine possède une capacité de transformation à même de rétablir une qualité qui aujourd’hui fait défaut.

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 La dilution de la densité Trois situations de densités. En haut, l’habitat groupé des villages anciens. En bas, deux exemples de tissus pavillonnaires, un habitat serré pour une densité faible, un habitat sur  Une urbanisation peu dense grande parcelle pour une densité encore moindre. La croissance contemporaine des villages a conduit à une consommation importante des terres agricoles de la plaine proche des villages. Le modèle d’urbanisation contemporain a privilégié l’installation successive d’îlots pavillonnaires ou de constructions individuelles. Ce mode d’habitation articule à un bâtiment de faible hauteur (R.D.C., R+1) des espaces non bâtis (jardins, allées).

Cette « habitude » conduit à une occupation de faible densité du sol.

 Des espaces résiduels de forte valeur urbaine et foncière

Cette urbanisation de faible densité a capté des espaces situés à proximité du noyau villageois et des voiries principales. Dans le contexte actuel de rareté du foncier, les espaces non bâtis de ces tissus peu denses ont aujourd’hui une valeur foncière très forte.

 Des possibilités de transformations importantes

Ces espaces présentent ainsi des caractéristiques qui rendent possibles leurs utilisations, leurs « remplissages », et, à terme, la progressive mutation de ces quartiers pavillonnaires en quartiers plus denses.

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 Les villages et la pente  « Avec la pente », une évidence régionale Le village de Valensole, installé sur un coteau. L’installation de l’habitat et des villages sur des terrains inclinés s’est imposée L’ ensemble des villages de la région de Manosque s’est construit dans une même capacité à bâtir comme une évidence en Provence jusqu’aux années cinquante. Les contraintes des avec les pentes. sites d’installations, entre deux terroirs et à l’écart de la Durance, comme la maîtrise des techniques de construction sur des pentes (terrasse, route, habitats) ont contribué à façonner un des grands traits de l’identité régionale. L’abandon de ce mode d’installation et des techniques associées est corollaire à l’utilisation des plaines agricoles comme espaces d’extension urbaine.

 Un habitat diffus sur les coteaux Au pied de St Michel l’Aiguille, au-dessus de Manosque, un tissu pavillonnaire peu dense. Le L’habitude pavillonnaire et l’obligation de nivellement rendent aujourd’hui réseau viaire comme l’installation des maisons coûteuse la construction sur terrain incliné. Sur les coteaux en arrière des villages nien t la situation inclinée du sol. ou de Manosque se développe aujourd’hui un habitat diffus, sur de grandes parcelles, qui systématisent la destruction du sol et de la pente pour des installations « à plat ». Cette situation contribue par ailleurs à déstructurer les logiques d’écoulement de l’eau et à accentuer la vulnérabilité face aux incendies. Un cisaillement massif d’une pente pour  La croissance des villages sur les coteaux l’installation d’un pavillon : un effet de cicatrice, un écoulement des eaux perturbé, des problèmes Les coteaux en arrière des villages, plus ou moins déjà bâtis, constituent des de stabilité du sol et surtout une perte de espaces à même d’accueillir l’ex- tension urbaine. Proches des centres anciens, liés fonciers. aux collines et ouvrant sur le grand paysage de la vallée, leurs valeurs sont remarquables. Leurs utilisations ne peuvent se lier qu’à un renouvellement des modes d’urbanisation afin d’installer une grande qualité paysagère. Les villages de À Volx, une large partie du piémont la DLVA, de par leur caractère « perché », peuvent trouver ici la possibilité de est propice à une urbanisation renouer avec un mode de construction d’hier et d’installer leur identité dans une progressive. En haut, un tracé des voiries structure l’urbanisation à évolution volontaire du paysage. venir. Les rues suivent la pente, en s’appuyant sur les lignes de niveau et le parcellaire existant. À la limite de l’espace constructible la conservation des parcelles d’oliviers permet d’établir une transition avec la colline et d’éloigner le risque d’incendie.

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 Qualités et limites d’une extension urbaine en plaine  Les espaces agricoles, des espaces pleins La croissance urbaine des villages sur la plaine proche s’est systématiquement faite par une destruction préalable des éléments constitutifs du paysage agricole. Ces espaces de plaines possèdent pourtant un ensemble de caractères (parcellaires, canaux, végétations) à même de participer à la construction d’espaces urbains de qualité.  Parcellaires, canaux, végétations Le découpage parcellaire des espaces agricoles est le résultat d’une relation fine et ancrée dans le temps long au site. En relation directe avec les qualités écologiques du site (écoulements des eaux, qualité du sol, orientation) l’organisation parcellaire permet de tracer avec pertinence les îlots et la voirie structurante. Les canaux, complémentaires au parcellaire pour définir les voiries, s’imposent comme une ressource qui permet de travailler les ambiances végétales à venir, dans les espaces publics ou privés. La végétation existante, arbres remarquables, vergers, haies, représentent une base végétale intéressante pour la constitution des espaces publics (place, parc), notamment de par leurs âges et leurs liens à l’histoire Le parcellaire et les chemins au nord de Sainte-Tulle. L’organisation d’une future urbanisation est du lieu. déjà installée dans ses grands principes.  Une croissance nécessairement limitée Les espaces de plaines ont une valeur agronomique remarquable et leurs situations à proximité des villages en faisaient hier des lieux de maraîchage important. Leur destruction fait disparaître toute possibilité de culture, à vocation marchande ou de consommation directe, pour aujourd’hui et demain. Un ensemble de ressources pour construire les espaces publics de nouveaux quartiers : canaux de taille variée, arbres plus ou moins importants, parcelle de verger.

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 Une voirie et des espaces publics à l’échelle du village  Une urbanisation qui s’est installée sur la voirie existante La croissance des villages s’est appuyée sur les chemins ruraux et les routes qui s’articulaient entre piémont et plaine au centre villageois. Ce mode de croissance a permis de concentrer l’urbanisation autour des centres existants et de structurer par défaut l’ensemble villageois qui se construisait. Mais cette facilité d’utilisation de l’existant a souvent conduit à une absence de constitution de voies transversales et à la multiplication des impasses. Le travail d’accompagnement du devenir urbain de ces chemins hier ruraux est lui assez faible.  Une nécessaire intervention à l’échelle du village Cette absence d’action conduit aujourd’hui à la quasi-inexistence d’un espace public à l’échelle du village étendu. Le travail d’aménagement de l’existant, réalisé ponctuellement, est à affirmer : l’absence d’aménagements des voies existantes pour permettre un cheminement piéton ou cycliste, l’installation d’une ambiance de qualité (plantations, revêtements) est criante. Ce travail de constitution d’un espace public d’ensemble nécessite, outre une cohérence dans l’aspect du traitement de l’existant, de créer des cheminements secondaires, dédiés aux transports doux et d’articuler ces circulations à des centralités secondaires (parc, service quotidien) dans les quartiers récents ou à venir. Volx en 1935 et aujourd’hui. La route nationale et les chemins vers la plaine et le piémont portent le mouvement continu d’urbanisation. L’absence de création de voies transversales,  Des voiries : structures passives de l’urbanisation dans le sens de la pente, conduit à une accumulation des voies en impasses propres à chaque lotissement. La croissance des villages à venir nécessite l’installation préalable de voiries structurantes qui permettraient d’installer de nouvelles pièces urbaines dans l’ensemble villageois.

Deux modalités différentes d’urbanisation. À gauche l’installation du collège à Vinon-sur-Verdon donne l’occasion de tracer une large voie qui intègre cet équipement au sein du village. Par contre, l’habitat qui vient s’y installer ne tient pas compte de cette voie à vocation structurante.

A droite, l’extension d’Oraison prend comme support la départementale. Aucune voirie liant les différents lotissements entre eux et au village n’est réellement créée.

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 Un centre pour l’ensemble du village  Une segmentation de la centralité Le centre du village s’est progressivement décalé du village ancien vers les extensions du XIX°, et il tend aujourd’hui à s’installer en partie le long des voies principales de circulation (route nationale). Les différents marqueurs de centralité se répartissent ainsi entre ces trois espaces, le village ancien conserve (pas toujours) un bar et quelques commerces de proximité, les extensions du XIX° les services publics, et les commerces sont installés près des voies de circulation. Cette segmentation de la centralité du village et le déclin important du village ancien caractérise la situation actuelle.  Un travail d’aménagement pour construire un centre unique Le travail d’affirmation de la centralité du village nécessite d’articuler le centre ancien aux extensions du XIX°, et de cet ensemble au reste du village. Cette articulation passe par la constitution de parkings semi-périphériques, et par l’installation d’un cheminement piéton continu de qualité. L’ambiance villageoise nécessite donc un travail sur la végétation, sur les facilités de circulation à pied et le soutien ou la création d’espaces publics vivants (place de café, marché, école). Le centre d’Oraison, au village ancien se juxtapose les extensions du XIXe le long de la départementale. La partie ancienne est peu fréquentée, l’ensemble des commerces est regroupé à  Lier le centre à l’ensemble du village proximité de la route. Autour, les extensions récentes qui demandent à être reliées au centre.

L’articulation de ce centre affirmé à l’ensemble du village nécessite d’installer une possibilité de circulations piétonnes ou cyclistes à l’échelle du village. Ces circulations permettent alors à tous les habitants de se lier avec facilité à l’espace commun du centre. Exemple d’une liaison des quartiers au centre du village : le canal de Manosque traversant Villeneuve. Cette ligne accueille un chemin qui permet de circuler des quartiers récents au centre.

Le centre de Sainte-Tulle. La transformation d’une rue proche de l’église en une esplanade piétonne permet de relier le centre ancien et le cours planté du XIX°. L’aménagement du centre ancien (trottoirs, sols, place) et l’accueil des commerces le long du cours permettent de construire un centre étendu qui fonctionne à l’échelle du piéton.

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5.2.2. DES VILLAGES ENTRE PLAINES ET COLLINES  Une succession de village « en première pente »  Une succession de villages à « mi-pente » Dans l’ensemble de la DLVA le paysage donne à voir ce mode d’installation qui conduisait à installer chaque village entre plaine et colline. Cette spécificité renvoie Le mode d’implantation et de répartition des villages participe, encore aujourd’hui, à une culture propre à l’ensemble de la Provence mais aussi à la spécificité du à donner une identité particulière à la DLVA. Quelles que soient leurs importances milieu naturel de la DLVA. L’omniprésence de l’eau et du risque qui l’accompagne et l’intensité de leurs croissances contemporaines, leurs situations, « entre plaines donne tout son sens à la situation de ces villages. On ne construisait pas non plus et collines », et leurs silhouettes constituent un des grands traits du paysage. Cette dans l’espace voué à l’agriculture, ressource très convoitée. Le paysage urbain spécificité du paysage urbain, et la qualité de cadre de vie qui en résulte, tendent manifeste ainsi à nos regards contemporains un certain « génie du lieu ». aujourd’hui à s’effacer sous les effets d’une croissance massive des villages vers la plaine et les collines.  Une tendance forte à la banalisation du paysage urbain Cette spécificité commune aux villages du territoire urbain tend aujourd’hui à s’effacer. L’étalement urbain massif sur la plaine, la diffusion d’habitat individuel dans les collines et la généralisation de l’architecture pavillonnaire tendent à faire disparaître la présence des villages anciens. Cette disparition est d’autant plus réelle que l’urbanisation actuelle est indépendante et destructrice de ce mode d’installation « entre deux terroirs ».  Une logique d’extension permanente La plaine agricole est soumise à une pression urbaine permanente. Si la nécessité de conservation fait consensus, la question des limites à l’urbanisation se pose toujours, bien que les limites définies aujourd’hui soient recomposées demain. Le mode de croissance urbaine actuel installe un habitat de faible densité fortement consommateur d’espace. Le mouvement continu de captation de l’espace de la plaine, et de son potentiel agronomique, semble irréversible. L’installation d’une conurbation et la disparition des ensembles villageois s’installent comme une situation possible à long terme.

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 Une qualité d’installation  Des villages liés à deux terroirs L’ensemble des villages de la DLVA est installé sur les premières pentes des collines et en bordure de la plaine. Cette situation à la fois « à distance et à proximité de l’eau » était nécessaire pour se protéger des mouvements de crues. Mais cette forme d’installation permettait surtout de lier le village à deux terroirs aux qualités différentes, le sec des collines et l’humide de la plaine, et de préserver les potentiels agronomiques de ces espaces proches.  Une extension urbaine qui déstructure cette situation L’extension urbaine récente est restée centrée sur les villages existants. En utilisant la plaine proche et les coteaux les plus accessibles, la croissance urbaine a fait disparaître les deux terroirs hier constitutifs du village. Aujourd’hui, les villages Le village de St-Tulle à la fin XIX°. L’articulation du village avec les Le village et son site, « entre deux butent en amont sur la forêt, les pentes raides et un risque permanent d’incendie. terroirs de la plaine et des collines apparaît nettement. La partie proche de la plaine et ses canaux est occupée par les cultures pentes ». En aval la rencontre avec la plaine se fait par défaut, dans une situation de simple maraîchères. Les piémonts accueillent les cultures sèches, et les face à face, sans porosité liée à des usages (culture vivrière, parcours de loisir) ou parties les plus pentues le pâturage. à des formes urbaines (parc, vergers).  Un cadre de vie et une identité L’identité et l’attractivité de la DLVA reposent sur une idée de cadre de vie où la situation de village est centrale. La pérennisation de cette qualité du territoire, et notamment de l’identité villageoise, paraît indispensable. Le rétablissement d’une relation riche entre la croissance urbaine et les spécificités de chaque lieu, de chaque site, s’impose.

Le village d’Oraison aujourd’hui. Le lien hier intense avec les terroirs proches, secs et humides, a disparu. Les collines sont en cours d’urbanisation, la plaine est largement bâtie. Elle conserve une Des cartes postales anciennes font apparaître les terroirs agricoles des villages. En haut la ville de agriculture dynamique mais qui fonctionne sans lien direct avec le village. Manosque et le Mont d’Or, en bas le village de Volx.

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 Les limites à l’urbanisation  La plaine, absence de limite à l’urbanisation Sur le territoire de la DLVA la topographie joue un rôle notable dans la croissance urbaine, favorisant ou limitant l’extension du bâti. Les pentes, à partir d’une certaine inclinaison, s’imposent comme des limites fortes, liées à des contraintes constructives et des difficultés de connexions aux réseaux. Les espaces plats, et ici la plaine, permettent eux, une extension continue, sans autre limite que le choix politique d’ouvrir ou non à la construction. De fait, la croissance urbaine se porte essentiellement vers la plaine, et la systématisation d’une urbanisation peu dense amplifie ce phénomène. Un travail sur les possibilités de stabilisation d’une limite qui peut s’imposer aujourd’hui comme demain reste à faire. La plaine des villages de Corbières et Oraison. Le village de Vinon-sur-Verdon. La croissance urbaine a  Des possibilités d’extensions sans fin, au utilisé le foncier de la plaine. Aucune limite physique ne Les rivières et les infrastructures, des limites fortes à conserver risque de la disparition de la relation entre le vient limiter ce mouvement. Les rivières peuvent jouer un rôle de limites plus ou moins fortes à l’extension village et son site et du potentiel agronomique de la plaine. urbaine, selon leurs tailles et l’importance de leurs zones inondables. Outre la Durance et le Verdon, les nombreux ruisseaux qui descendent des collines du Lubéron tendent à se constituer soit comme limite à la croissance des villages, soit à se présenter comme éléments constitutifs du village. De manière plus pérenne, les infrastructures lourdes, comme le canal EDF ou la voie ferrée, ont eu un rôle de barrière à l’urbanisation importante. L’ensemble des villages de la vallée de la Durance ont arrêté leur croissance face au canal EDF ou se sont installés sur des « îles », entre la voie ferrée et le canal. Ces deux barrières ont permis une conservation massive de la plaine agricole.  S’installer dans une perspective de densification et de requalification Les lois SRU, Grenelle et la nécessité de préservation des ressources agronomiques imposent le passage d’une logique d’urbanisation par étalement à une urbanisation par densification. Ce changement de perspective nécessite de se donner une délimitation claire de l’extension des villages de demain et de travailler La croissance urbaine et sa relation au relief, pentes et plaine, à la rivière et aux sur ce périmètre donné. infrastructures linéaires. La définition de cette limite fait partie intégrante de la réaffirmation du lien particulier que chaque village a avec son site.

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 Les sites et les formes du village  En plaine, l’exemple de Vinon-sur-Verdon  Les villages « à mi-pente », l’exemple de Villeneuve L’exemple de Vinon-sur-Verdon pose la question des limites à donner à l’urbanisation lorsque le site du village s’ouvre sur la plaine sans rencontrer les Le village de Villeneuve illustre une situation commune à l’ensemble des villages limites fortes que construisent les infrastructures linéaires et le relief. L’espace de de la rive gauche de la Durance. Le centre ancien est installé sur le coteau, aux croissance semble sans limites, rien ne s’oppose à l’étalement, si ce n’est le choix pieds des premières pentes. Les extensions récentes se composent de maisons politique d’un moment. Installer une limite dans la plaine qui soit pérenne dans le individuelles en haut des coteaux, de lotissements pavillonnaires en aval et d’une temps dépend de trois critères : zone d’activité à proximité du canal EDF et de l’ex route nationale.  La répartition spatiale des habitats existants participe à définir les extensions à venir. Celles-ci doivent permettre de redonner une articulation d’ensemble entre partie ancienne et récente du village.  Cette capacité d’articulation entre les différents éléments bâtis, ou quartiers, est limitée. La constitution d’un village nécessite d’affirmer une structure qui permet de créer des espaces communs à une échelle raisonnable, plus proche de celle du piéton que de l’automobiliste.  La relation à la plaine et sa capacité à fermer l’extension urbaine peut s’appuyer sur des éléments existants : un canal, un chemin, ou peut s’installer par la plantation d’un verger, la création d’une route.

Les infrastructures linéaires, le relief, les rivières définissent des limites d’urbanisation à pérenniser. Le site du village et de sa possible extension apparaît de manière évidente. Le canal EDF, la voie ferrée et l’ex route nationale constituent une limite aval. À l’avant de celle-ci la plaine et l’occupation agricole s’affirment. La limite amont s’impose par l’accentuation des pentes qui rend la construction difficile. Le torrent de St Saturnin trace la limite nord du village. Au sud le coteau se ferme dans la rencontre entre la RN et les premières pentes. Cet ensemble de limites, propre au site, trace les limites d’extension urbaine pour Villeneuve, tout en laissant un potentiel de croissance important à moyen terme.

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 Les relations des villages et la Durance  Installer une porosité entre villages et espaces de plaine La situation de Villeneuve est caractéristique d’une urbanisation qui se fait au « coup par coup », sans projet d’ensemble. Il en résulte un tissu urbain entrecoupé de parcelles agricoles, ici d’arboriculture. Cette situation, commune à de nombreux villages, permet d’imaginer une mise en relation par porosité entre les espaces agricoles internes au village et ceux de la plaine ou des piémonts proches. S’appuyant sur le parcellaire existant et sur les continuités de circulations que permettent les canaux, une succession de parcelles agricoles conduit du cœur du village à la plaine et au piémont. Ce traitement qui installe à terme un parc urbain, reconstruit une situation entre « plaine et colline » et donne une qualité évidente au village.

2

Organisation naturelle du territoire par des cours d’eau permanents ou par des axes s’y appuyant.

 Construire une limite claire entre espace urbain et espace de plaine L’extension des villages dans la plaine agricole installe une limite fluctuante avec 1 les espaces agricoles. Le voisinage qui en découle, se fait par défaut. Les 1 1 habitations et leurs parcelles closes tournent le dos à la plaine. Lorsque cette limite est constituée par une route, aucun traitement de celle-ci n’est réalisé.

Une succession de parcelles en verger vers la plaine (1) et le piémont (2)

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5.2.3. MANOSQUE, PIERREVERT, SAINTE-TULLE : L’EMERGENCE D’UNE CONURBATION  Les villes se rapprochent La ville de Manosque est installée en limite de plaine, sur la partie nord-est du large Manosque piémont en cirque qu’offrent les collines du Lubéron dans leur partie centrale. Au sud-ouest de la ville plus en amont sur le piémont est installé le village de Pierrevert avec, à ses pieds, et en limite de plaine, celui de Sainte-Tulle.  Un mouvement de conurbation Pierrevert La proximité entre ces trois lieux et leur mouvement mutuel de croissance tend aujourd’hui à faire émerger un espace urbain continu. Pierrevert est le seul village de la DLVA à avoir connu une croissance par diffusion massive d’habitat individuel sur son espace communal, et notamment sur les premières pentes des collines. La ville de Manosque a connu un développement important vers la plaine, (avec l’installation successive de la voie ferrée et de l’autoroute), mais aussi vers les collines. Cette croissance « en étoile » donne une extension importante à la ville (3,5 km du nord au sud). La création du lotissement Manosque village a, par ailleurs, fortement contribué à la diffusion de l’habitat dans le piémont. Entre Sainte-Tulle Manosque et Sainte-Tulle, la plaine agricole reste peu bâtie mais, du fait de la croissance urbaine de ces deux entités, sa réduction semble inexorable.

Cette proximité entre les centres villageois et urbains et ces modalités de croissance ont installé une quasi-continuité urbaine sur ce piémont central. L’affirmation de ce mouvement de conurbation aurait pour effets, outre la disparition de l’identité communale propre à Pierrevert, d’installer un paysage dominé par le bâti, souvent hétéroclite, dans un paysage encore viticole et agricole, qui a une qualité agronomique remarquable (AOC Pierre- vert) et qui offre un cadre de vie de grande qualité.

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 Manosque, Pierrevert, Sainte-Tulle, quel devenir ?  Quelle croissance pour Manosque ? La croissance à venir du village de Pierrevert et surtout de Manosque est importante. La ville s’impose comme le centre urbain majeur des Alpes de Haute Provence et son intégration à l’ensemble métropolitain Aix-Marseille ne cesse de s’affirmer. Le plan d'occupation des sols (POS) définissait de larges espaces d’urbanisations futurs, essentiellement en plaine, orientés vers le nord-est et le sud-est, toujours en amont du canal EDF. Ce besoin de croissance se traduit aujourd’hui par la création d’une ZAC d’envergure qui accueille des équipements publics (hôpital, lycée ITER), des activités économiques et des logements. La maîtrise de cette croissance, dans son extension spatiale comme dans sa forme, s’impose. Les choix actuels du POS dessinent un espace de croissance fini. Mais l’ouverture d’espaces à urbaniser en avant des limites sud-est et nord-est actuelles installerait à moyen terme une conurbation allant de Sainte-Tulle à Volx.

Manosque

Pierrevert Sainte-Tulle

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 Du piémont à la plaine, un espace urbain  Les piémonts, une situation d’habitation de grande qualité La partie amont du piémont, en arrière des « avants-collines » du Lubéron, s’affirme comme un espace résidentiel. La qualité de paysage de cet espace encore agricole, avec ses vallons successifs et sa proximité des collines, construit un cadre d’habitation de grande qualité et fortement valorisé. L’installation urbaine dans ses excès a pour effet de détruire cette valeur paysagère. La diffusion de l’habitat, Forêt et notamment le phénomène de mitage, réduisent la présence des étendues Plaine agricole agricoles. De nombreux effets induits par cette urbanisation sont aussi à gérer : Urbain peu dense problème de circulation, difficulté d’installation des réseaux, risque permanent Centre ancien d’incendie. Urbain dense  Entre Manosque et Sainte-Tulle, un paysage liant plaine et colline Zone d’activité La partie inférieure du piémont, entre les « avants collines » et le canal EDF, est encore essentiellement agricole. Le face à face entre Sainte-Tulle et Manosque et le désir de croissance mutuel de ces deux communes fait apparaître une forte réduction de cet espace. Son rôle de coupure verte est pourtant largement nécessaire afin de conserver une différenciation des communes. De plus, cet espace constitue le seul paysage en amont du canal EDF où l’on a une présence massive de la plaine avec une vue présentant la continuité colline piémont plaine.  Manosque, une extension qui segmente la ville Manosque s’étend du nord-ouest au sud-est en juxtaposant successivement des quartiers résidentiels, le centre ancien, les quartiers du XIX°, la zone d’activité Saint-Joseph. Plus au sud l’échangeur autoroutier et la zone d’activité de Saint- Maurice constituent un dernier quartier. L’articulation entre ses espaces dans les usages et dans le paysage est aujourd’hui problématique. La partie aval de la ville tend à fonctionner de manière indépendante, s’affirmant comme lieu de commerce et d’emploi à l’échelle du département.

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 De Sainte-Tulle à Manosque, la plaine agricole  Un paysage remarquable Le vaste espace ouvert qui sépare aujourd’hui Sainte-Tulle, Pierrevert et Manosque possède de multiples qualités paysagères :  C’est la seule étendue de plaine qui s’impose dans le paysage en amont du canal EDF.  En premier fond apparaissent les avants collines du Lubéron, lieu de culture de la vigne et site d’installation du village de Pierrevert qui impose encore sa silhouette.  En deuxième fond se devinent les collines du Lubéron, et de l’autre côté, la bordure du plateau de Valensole.  Ce vide permet d’identifier les trois espaces urbains qui la voisine, Sainte-Tulle, Pierrevert, Manosque.  La traversée de la route nationale en fait un paysage connu de tous. Cet ensemble de qualité constitue ainsi cette portion de plaine comme une des vues où les grands éléments constitutifs de la géographie du territoire (vallée, colline, plateau) s’assemblent. Le visiteur et l’habitant se trouvent ici au cœur de l’identité paysagère de la DLVA.  Pérenniser sa présence La conservation de cette vue pose question face aux volontés de croissance de Sainte Tulle et de Manosque dans cet espace. Leurs croissances mutuelles sont à limiter. Un travail sur les franges existantes et à venir avec cette portion de plaine est à réaliser. Il permettra d’installer ces nouveaux quartiers comme des éléments du paysage qui existent avec la plaine et qui annoncent le village et la ville à venir. Le linéaire de la route nationale devrait éviter de supporter des installations ponctuelles de bâtiments ou d’habitations.

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PARTIE 6 - CONSOMMATION D’ESPACE

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Les données utilisées pour la mesure de la consommation d’espace et la production foncière sont les fichiers fonciers communément appelés « MAJIC », millésime 2014. Ces fichiers sont produits par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP). Le calcul de la surface consommée se base sur la surface totale des parcelles urbanisées mais ne prend pas en compte les superficies non cadastrées (voiries publiques, certains bâtiments publics…). Aucun filtre de taille de parcelles n’a été appliqué. La détermination de l’occupation principale de la parcelle est issue de la méthode développée par le CEREMA (ex CERTU et CETE)20. Les chiffres présentés dans ce document sont par définition incomparables avec ceux des consommations étayées dans le rapport de présentation du dernier SCoT (à partir de la page 124), qui sont issues d’une autre source (base Corine Land Cover). L’ESPACE URBANISE EN 2014 Au 1er janvier 2014, l’emprise urbaine, s’établissait à 4.881,7 ha, soit 6,1% des 79.871 hectares cadastrés de la DLVA. Les communes dont les parcelles sont le plus urbanisées par rapport à leur territoire sont Sainte-Maime (18,9%), Manosque (16,3%) et Vinon-sur-Verdon (13,5%). À l’inverse, le bâti occupe 0,8% du territoire des communes de Puimichel et Entrevennes. La surface urbanisée de DLVA est occupée21 à 66% par des maisons suivies à près d’1/4 par des activités. Les appartements représentent 8% et l’habitat mixte (appartement et maison) 3%.

20 Mesure de la consommation d’espace à partir des fichiers fonciers, Foncier 21 La surface urbanisée est calculée par rapport à l’occupation majoritaire de la mobilisé pour l’habitat et les activités économiques, Fiches 2.2, CEREMA. Voir parcelle (en nombre de locaux). annexes.

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Occupation d’espace par destination en 2013 (en hectares) Communes Maison % Appartement % Mixte % Activité % TOTAL Surface % urbanisée cadastrée Allemagne-en-Provence 130,78 92% 3,04 2% 1,14 1% 7,61 5% 142,57 3187,55 4,5% Brunet 50,84 89% 3,15 5% 0,04 0% 3,40 6% 57,44 2653,16 2,2% Corbières 33,82 63% 2,15 4% 0,55 1% 17,39 32% 53,91 1683,07 3,2% Entrevennes 8,03 35% 0,36 2% 0,02 0% 14,74 64% 23,14 2829,03 0,8% Esparron-de-Verdon 187,54 68% 2,84 1% 0,09 0% 87,07 31% 277,55 3533,86 7,9% Gréoux-les-Bains 164,32 68% 27,13 11% 10,66 4% 40,46 17% 242,57 6576,72 3,7% La Brillanne 30,68 68% 2,98 7% 1,91 4% 9,72 21% 45,28 550,53 8,2% Le Castellet 16,71 67% 0,69 3% 0,00 0% 7,70 31% 25,10 1802,31 1,4% Manosque 448,47 53% 103,86 12% 16,86 2% 284,18 33% 853,37 5221,18 16,3% Montagnac-Montpezat 80,79 82% 9,05 9% 0,40 0% 8,55 9% 98,79 3390,22 2,9% Montfuron 37,73 78% 0,66 1% 4,31 9% 5,41 11% 48,11 1842,70 2,6% Oraison 226,48 62% 27,62 8% 3,76 1% 105,00 29% 362,86 3493,43 10,4% Pierrevert 287,49 83% 15,88 5% 4,98 1% 37,31 11% 345,65 2699,86 12,8% Puimichel 12,68 44% 0,79 3% 0,67 2% 14,69 51% 28,83 3578,29 0,8% Puimoisson 149,65 82% 13,73 8% 0,73 0% 18,35 10% 182,46 3495,49 5,2% Quinson 28,66 46% 1,74 3% 0,59 1% 31,11 50% 62,10 2774,47 2,2% Riez 92,47 75% 12,17 10% 4,94 4% 14,19 11% 123,77 3849,21 3,2% Roumoules 124,52 65% 5,88 3% 50,08 26% 11,80 6% 192,28 2539,68 7,6% Sainte-Tulle 98,49 55% 13,82 8% 2,33 1% 63,04 35% 177,68 1512,27 11,7% Saint-Laurent-du-Verdon 16,84 40% 1,07 3% 6,34 15% 17,36 42% 41,61 929,83 4,5% Saint-Maime 114,98 83% 9,40 7% 0,72 1% 12,65 9% 137,75 729,18 18,9% Saint-Martin-de-Brômes 60,71 72% 16,29 19% 0,17 0% 7,04 8% 84,21 2081,27 4,0% Valensole 397,68 77% 74,58 14% 0,99 0% 44,48 9% 517,72 11820,59 4,4% Villeneuve 161,56 78% 8,48 4% 7,18 3% 30,03 14% 207,26 2143,57 9,7% Vinon-sur-Verdon 172,70 39% 9,65 2% 16,97 4% 238,44 54% 437,77 3250,19 13,5% Volx 72,93 65% 12,85 11% 2,32 2% 23,90 21% 112,00 1703,34 6,6% TOTAL 3207,52 66% 379,88 8% 138,75 3% 1155,63 24% 4881,77 79870,99 6,1%

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ÉVOLUTION DE L’EMPRISE URBAINE DEPUIS 1950 Afin de qualifier l’urbanisation du territoire, l’évolution depuis 1950 est analysée par quatre ensembles de communes représentatifs de l’ensemble :  La « conurbation » Manosque-Pierrevert-Sainte-Tulle. Cette partie du territoire a été déterminée par son appartenance aux grands paysages « Durance » et « les collines du Lubéron » identifiés dans le chapitre "paysage" ainsi que par l’analyse soulevée précédemment par le diagnostic sur « l’émergence d’une conurbation » des 3 communes de Manosque, Pierrevert, Sainte-Tulle.  La partie nord de la vallée de la Durance : Volx, Sainte-Maime, Villeneuve, La Brillanne, Oraison. Cette partie du territoire a été déterminée par son appartenance aux grands paysages « Durance » et « les collines du Lubéron » identifiés dans le chapitre paysage. Ce choix permet de qualifier le développement de cette partie de l’agglomération, dynamique démographiquement (cf. chapitre démographie, logement et prospective associée), desservie par un échangeur autoroutier et en interface avec Forcalquier et la vallée amont de la Durance vers Sisteron, Gap et Digne-les-Bains.  La partie sud du plateau de Valensole : Allemagne-en-Provence, Montagnac-Montpezac, Riez et Roumoules. Cette partie du territoire a été déterminée par son appartenance au grand paysage « le plateau de Valensole » identifié dans chapitre paysage. Elle est située sur l’axe menant aux Gorges du Verdon et permet d’analyser les 2 nouvelles communes intégrant le nouveau SCoT, notamment la polarité de Riez. Cet axe a gagné de nombreux habitants entre 1999 et 2011 (cf. chapitre démographie, logement et prospective associée).  La vallée du Verdon : Vinon-sur-Verdon et Gréoux-les-Bains. Cette partie du territoire a été déterminée par son appartenance au grand paysage « la vallée du Verdon » identifié dans le chapitre paysage. L’entrée de la vallée du Verdon, en interface avec le Pays d’Aix, Cadarache, est dans une dynamique démographique importante depuis 1999 (cf. chapitre démographie, logement et prospective associée).

NOTA : L’obligation de renseignement de la date de construction pour les activités depuis 2003 dans les fichiers fonciers limite l’analyse de l’évolution des zones d’activités et industrielles de l’agglomération. Les parcelles concernées sont donc grisées (par exemple sur la zone de Saint-Joseph et de Saint-Maurice à Manosque).

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6.2.1. LA « CONURBATION » DE MANOSQUE

En 1953, On distingue bien les noyaux historiques et denses des trois communes. Celui de Pierrevert est tout à fait concentrique alors que quelques extensions se sont constituées le long de l’avenue de la République et Marcel Paul à Sainte-Tulle. Il en est de même à Manosque avec l’urbanisation de l’avenue Jean Giono liant le centre-ville à la gare ferroviaire, du faubourg Saint-Lazare et du boulevard Louis Martin Bret. Le territoire agricole et naturel est déjà bien occupé par des mas et exploitations agricoles isolés.

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En 1963 le centre ancien de Manosque commence à prendre de l’épaisseur, mais les constructions ne sont pas en continuité directe avec le cœur (cas de la résidence la Pastourelle, avenue de l’Argile). Sainte-Tulle se dote d’une extension sous forme de lotissement d’une trentaine de logements à l’est du noyau historique (HLM Saint Joseph). Pierrevert n’évolue guère.

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Le début de l’urbanisation « massive » de cette partie de l’agglomération a lieu à partir de 1963. Pierrevert développe des poches d’urbanisation sur ses coteaux (quartier du Parrin) ou en plaine agricole (quartier Saint-Michel) et déconnectées du noyau historique. Mais surtout c’est surtout la dispersion du logement qui est à l’œuvre sur son territoire. Manosque s’étend par des opérations de grands ensembles (La Luquèce, les Séminaires), du Lycée des Métiers, et par des opérations d’ensembles de logements individuels et/ou groupés autour du centre ancien (Toutes Aures). 2812 logements sortent de terres. La zone industrielle Saint-Maurice est créée. À Sainte-Tulle, l’urbanisation est plus contenue autour du quartier Saint-Joseph et se développe le long de l’avenue Paul Vaillant.

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Entre 1973 et 1983, on observe un étalement tous azimuts de l’urbanisation autour de Pierrevert et Manosque. L’urbanisation de la plaine agricole de Pierrevert (Saint- Michel, Resplandin) et des coteaux (La Done, les Bauds, Saint-Véran, le Défend, le Haut Pilon) est importante et diffuse. On dénombre la construction de 521 logements. Celle de Manosque aussi par le développement de quartier comme celui du Colombier, des Serrets, du Pain de Sucre et le début de Manosque Village à l’ouest. À l’inverse, Sainte- Tulle s’urbanise toujours de façon concentrique, en comblant des dents creuses, même si certains secteurs se développent en diffus (Coste-Belle).

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Dans les années 80, la construction du territoire se poursuit sur la lancée de la dernière décennie. Les nouveaux quartiers d’habitat diffus manosquins et pierreverdants s’urbanisent petit à petit. Les Serrets, le Colombier, le Pain de Sucre à Manosque et Saint-Michel, Resplandin, les Bauds, Parrin… à Pierrevert. L’opération Manosque Village se complète. Le nouveau quartier du Haut Pilon, en limite avec Pierrevert, sort de terre. À Sainte-Tulle, Coste-Belle se remplit et l’opération d’ensemble des Picottes est réalisée entièrement.

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Entre 1994 et 2003, la création de quartiers ex nihilo est interrompue, l’urbanisation se fait en comblement de dents creuses et par le développement d’opérations type lotissements de maisons individuelles. Les volumes urbanisés restent importants sur Pierrevert.

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Enfin sur la dernière décennie, l’urbanisation de cette partie du territoire s’est ralentie, ne concernant que quelques dents creuses et le lotissement l’Orée du Golf sur Pierrevert, un lotissement sur Sainte-Tulle, ainsi que plusieurs opérations d’ensemble de logements individuels (Les Girardes, les jardins de la Thomassine, les Naves, la Clé des Champs) et la construction du quartier des Embarrades (collectifs, groupés, équipements publics) sur Manosque.

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6.2.2. LA PARTIE NORD DE LA VALLEE DE LA DURANCE Ce large ensemble comprend les communes de Volx, Sainte-Maime, Villeneuve, La Brillanne, Oraison.

En 1953, le développement est concentré autour des noyaux historiques. Quelques grandes parcelles apparaissent urbanisées : l’hippodrome d’Oraison, des villas au nord de Sainte-Maime, des exploitations agricoles au sud-est de Volx (Rome Vieille). À Sainte-Maime, la cité minière marque bien l’urbanisation de cette commune.

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Dès 1963, on observe l’implantation de pavillons individuels près des noyaux historiques mais sans être en continuité immédiate (au sud d’Oraison, au nord de la Brillanne, au Peyroun le long de l’ex RN96 à Volx). Deux exploitations agricoles se développent au sud d’Oraison (la Sarette, la Tuilière). À Villeneuve, la nouvelle école et quelques pavillons sont construits en contrebas du centre ancien. À Sainte-Maime, il y a peu d’évolution, si ce n’est quelques villas isolées.

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Tout comme les autres parties de l’agglomération, l’urbanisation démarre véritablement dans les années 60. De nouveaux quartiers surgissent. À Volx, ce sont une cinquantaine de maisons individuelles qui sont construites sur les coteaux de la Garde, en face du noyau historique. Le quartier du Peyroun se complète et celui de Saint-Jean apparaît. À Villeneuve, la dispersion de l’habitat est importante le long du canal de Manosque, aux Louves, au Logisson ainsi que de nombreuses maisons isolées sur la vallée. L’opération d’ensemble au lieu-dit « le Thor » s’urbanise au nord de la Brillanne et constitue son principal développement sur cette période. Enfin à Oraison, l’étalement de l’habitat est aussi à l’œuvre, par le début de l’urbanisation le long de la route du Castellet à l’est. Le quartier autour de l’actuel collège continue de se développer ainsi que le long de l’avenue Charles Richaud.

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En 1983, le quartier de Saint-Jean se développe rapidement ainsi que le lotissement Sainte-Victoire près de l’école de Volx. À Villeneuve, le coteau du Cadé, le long de la RD213 vers Forcalquier et le secteur autour du ravin de Saint-Saturnin se développent en habitat isolé. Les quartiers de la Chicotte et du Devens sortent de terre ainsi qu’un lotissement aux Louves. À La Brillanne, ce sont quelques maisons autour de l’actuelle Place de l’Ancien Verger qui se bâtissent. À Saint-Maime, le lotissement Albert Parraud est construit et des villas isolées dotées de grandes parcelles s’installent autour du chemin Saint-Joseph. À Oraison, le quartier du Pont et le secteur autour du chemin de la Boucharde sont bâtis. Les premières maisons du secteur Grande Bastide, quartier isolé au sud de la commune sur la RD4, apparaissent.

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En 1993, la nouvelle urbanisation se concentre plutôt sur le Peyroun et Saint-Jean, au sud de la commune. Le développement de l’habitat individuel est encore important à Villeneuve, où tous les quartiers commencés avant 1983 se remplissent. Un nouveau secteur se développe dans un ravin (le Trécol et le Para). Le développement de Sainte- Maime continue toujours sous forme de villas éparpillées. À la Brillanne, le quartier du Thor est étendu vers le nord (environ 10 lots). À Oraison, les quartiers des Sigares et autour du chemin de la Boucharde continuent de s’urbaniser. Une opération d’ensemble d’habitats individuels groupés sort de terre derrière l’actuelle maison de retraite (les Eyrauds).

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En 2003, Volx se développe vers Manosque avec le lotissement des Micocouliers. Le quartier du Peyroun se complète, comme à Villeneuve pour le quartier du Devens. Cependant, l’habitat dispersé se développe au Pigeonnier de l’Ange, au nord du noyau historique. À la Brillanne, quelques constructions s’accrochent le long de la route de Forcalquier et de la route des Alpes au Thor. Les quartiers des Sigares et Prés Claux continuent de s’urbaniser à Oraison ainsi que le long de la route du Castellet, aux Eyrauds et surtout à la grande Bastide, cette fois entre la RD4 et le chemin de Saint-Pancrace.

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Enfin en 2013, quelques opérations d’ensemble accueillent le nouveau développement. À Sainte-Maime, c’est le lotissement la Cité du Largue. À Volx, un petit lotissement au bord de l’ex route nationale sort de terre en même temps que le supermarché Aldi et la maison de retraite médicalisée. Le reste des nouveaux logements est construit en dents creuses. À Villeneuve, les lotissements de la Chicotte et de Saint-Saturnin sont créés et densifie l’urbanisation de ces deux secteurs. À la Brillanne, ce sont les secteurs de la Grangeassse et de la rue de la Liberté (habitat groupé) et les surfaces commerciales (Carrefour Market, Bricorama). À Oraison, l’habitat sur le secteur de l’Infernet, le long de la RD4 et par un nouveau lotissement à la Grande Bastide et celui de la Sybille au nord de la commune.

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6.2.3. LA PARTIE SUD DU PLATEAU DE VALENSOLE Cette partie du territoire comprend les communes d’Allemagne-en-Provence, de Riez, de Roumoules et de Montagnac-Montpezat.

En 1950, les centres historiques et les exploitations agricoles isolées composent le paysage de ce territoire rural.

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Pas d’évolution majeure sur cette période. On observe quelques constructions isolées proches du centre de Riez.

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Entre 1960 et 1970, Riez s’entend le long des axes routiers desservant la commune, par des constructions au coup par coup au gré des opportunités. Y sont construits le collège Maxime Javelly, et un ensemble de maisons individuelles le long du chemin de la Rouguière. À Roumoules, le secteur sud-ouest, en accroche du noyau historique, se développe en quelques logements individuels.

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Dans les années 70, l’habitat diffus marque cette partie du territoire, notamment à Riez. L’urbanisation y est linéaire et touche tous les axes amenant à son cœur. 249 logements y sont construits en 10 ans soit le volume le plus important entre 1950 et 2013 sur cette commune. La dispersion de l’habitat est aussi prégnante à Montagnac et dans une moindre mesure à Roumoules et Allemagne.

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Dans les années 80, le phénomène de diffusion de l’habitat est accentué sur Allemagne (rive droite de la rivière le Colostre) et Riez. À l’inverse Montagnac semble le contenir et développe son urbanisation autour de son centre historique. À Roumoules, un nouveau quartier émerge autour de l’actuelle rue des Adrechs, au nord-ouest du bourg, déconnecté de celui-ci.

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En 2004, l’urbanisation diffuse continue. À Montagnac, le lotissement Saint-Christophe sort de terre.

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Durant la dernière décennie, le tissu se complète.

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6.2.4. LA VALLEE AVAL DU VERDON L’analyse concerne l’aval de la vallée du Verdon, en connexion avec la vallée de la Durance, pour les communes de Vinon-sur-Verdon et Gréoux-les-Bains.

En 1953, on distingue les noyaux concentrés des deux communes. De part et d’autre du Verdon, les 2 noyaux du bourg et du Hameau caractérisent Vinon-sur-Verdon. Quelques grandes parcelles sont visibles mais concernent majoritairement des exploitations agricoles (celle du nord du Hameau par exemple). Contrairement à la conurbation de Manosque, il y a peu d’habitats dispersés.

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L’urbanisation est marquée par la construction de l’aérodrome de Vinon en 1958, bien que certaines parcelles soient actuellement agricoles. Quelques constructions viennent compléter le Hameau et le bourg de Vinon. Des maisons individuelles apparaissent au nord-est du noyau historique (rue Henri Pardigon). À Gréoux, le centre historique s’entoure de premières villas (Saint-Annette, route de Vinon).

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En 1973, le sud du noyau historique commence à s’urbaniser ainsi qu’autour de la rue Henri Pardigon. Les coteaux au nord ainsi qu’à l’est du Hameau, voient la construction de premières maisons. La centrale électrique est achevée en 1966. À Gréoux, on assiste à la construction du quartier des Plaines et ses résidences hôtelières liés aux Thermes. L’urbanisation par des pavillons se concentre autour du noyau historique (rue Fontaine Vieille, avenue Jean Moulin).

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À Vinon en 1983, les coteaux au-dessus du Hameau et le secteur autour de la rue Henri Pardigon et du chemin des Quartons se développent de façon importante. Le lotissement de la Malte Haute sort de terre ainsi que des maisons individuelles autour des chemins de Saint-Pierre et du Saint-Rosaire, au nord-est du noyau historique. Le quartier du Pigoui près de l’aérodrome commence à s’urbaniser. À Gréoux, le secteur de la Cité Paradis sort de terre. La dynamique d’urbanisation autour du noyau historique est prolongée (Jean Moulin).

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Les nouveaux secteurs d’habitation à Vinon apparus précédemment se complètent et s’étendent. Il en est de même à Gréoux avec une extension plus importante au sud- ouest du noyau historique (Clos de Coutin) mais aussi sur l’autre rive du Verdon avec l’installation du camping « La Pinède » en 1985.

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Les quartiers se complètent toujours à Vinon avec une tendance forte sur le Pigoui et les coteaux du Hameau, le long de la route des Gorges et sur le secteur Saint-Pierre. À Gréoux, la nouvelle urbanisation se localise en extension des quartiers récents au nord et à l’est du centre-ville (route de Valensole, chemin des Riayes Basses, chemin de la Burlière, Clos de Coutin). Le camping le Verseau est aménagé en 2001.

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L’urbanisation à Vinon suit la même dynamique que la décennie précédente, avec des constructions au Pegoui et au Hameau/ route des Gorges (résidences des Noisetiers). Enfin à Gréoux, les extensions urbaines les plus notables concernent l’est (lotissement Lou Baou, le Jas du Rocher, en discontinuité avec le tissu urbain préexistant) et au nord- est (secteur autour du chemin du Hameau du Plan, en bordure du Verdon).

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CONSOMMATION D’ESPACE DEPUIS 10 ANS Consommation d'espace par destination 2004-2013 (en hectares) Depuis le Grenelle, et selon l’article L122-1-2 du Code de l’urbanisme, le SCoT doit Communes Maison Appartement Mixte Activité présenter « une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers au cours des dix années précédant l'approbation du schéma et justifier Allemagne-en-Provence 14,66 0,08 0,00 0,02 les objectifs chiffrés de limitation de cette consommation […] » Brunet 3,58 0,18 0,00 0,00 Corbières 5,80 0,44 0,00 0,95 Dans ce cadre, et sur la base des fichiers fonciers « MAJIC » millésime 2014, la Entrevennes 0,43 0,31 0,00 1,42 période de référence est fixée entre 2004 et 2013 soit 10 ans. Esparron-de-Verdon 19,65 0,09 0,00 46,74 6.3.1. CONSOMMATION GENERALE Gréoux-les-Bains 29,62 1,64 0,25 1,97 La Brillanne 4,29 0,15 1,40 3,19 Une première exploitation des chiffres permet d’afficher une consommation de Le Castellet 2,74 0,01 0,00 0,38 626,1 hectares entre 2004 et 2013 pour l’urbanisation, soit un rythme 62,3 ha. Manosque 53,28 7,84 0,67 36,43 /an22. Elle est en hausse d’un peu plus de 10 hectares par an par rapport à la Montagnac-Montpezat 12,06 0,12 0,00 0,86 période 1994-2003. La consommation baisse tout de même sur la dernière période Montfuron 8,76 0,32 0,00 0,00 2008-2013 à 52,9 ha/an. Oraison 43,24 1,73 1,24 12,32 Pierrevert 20,19 0,99 0,34 2,74 Puimichel 3,87 0,30 0,00 8,90 Puimoisson 11,43 0,61 0,00 0,08 Quinson 2,73 0,07 0,00 0,77 69% de cette Riez 4,87 0,28 0,00 1,11 consommation Roumoules 5,63 0,43 0,00 0,37 correspond à la Sainte-Tulle 6,99 0,28 0,00 13,18 construction de maisons Saint-Laurent-du-Verdon 0,48 0,00 0,00 0,75 et plus d’un quart à Saint-Maime 11,05 0,36 0,00 0,20 l’évolution du foncier Saint-Martin-de-Brômes 2,25 0,05 0,00 0,08 d’activités. Valensole 109,71 4,97 0,01 2,54 Villeneuve 23,54 1,45 0,91 5,82 Vinon-sur-Verdon 25,75 0,36 0,73 18,49 Volx 6,37 0,96 0,09 4,12 TOTAL 432,97 24,04 5,64 163,44 Par an 43,30 2,40 0,56 16,34

22 cf. méthodologie de mesure de la consommation d’espaces jointe en annexe

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Consommation d’espace totale par période décennale (en hectares) Communes < 1954 1954-1963 1964-1973 1974-1983 1984-1993 1994-2003 2004-2013 Allemagne-en-Provence 43,44 0,53 2,83 64,11 9,19 7,70 14,76 Brunet 14,14 0,79 4,26 31,88 0,26 2,35 3,76 Corbières 19,47 0,52 5,77 9,31 7,14 4,53 7,18 Entrevennes 4,77 0,57 2,48 12,39 0,15 0,65 2,15 Esparron-de-Verdon 43,85 0,15 17,42 87,61 40,54 21,49 66,48 Gréoux-les-Bains 45,62 8,76 19,41 25,59 47,30 62,41 33,48 La Brillanne 11,96 2,46 8,02 5,15 3,63 5,02 9,03 Le Castellet 11,34 0,20 3,00 3,31 2,50 1,62 3,13 Manosque 280,26 44,66 145,07 121,49 102,96 60,72 98,22 Montagnac-Montpezat 20,11 0,00 6,24 34,06 12,47 12,88 13,04 Montfuron 10,58 0,84 1,98 19,27 2,82 3,54 9,09 Oraison 127,05 22,91 15,95 54,49 46,45 37,46 58,54 Pierrevert 41,26 3,74 61,26 122,97 48,34 43,81 24,26 Puimichel 10,43 0,44 0,57 0,24 1,76 2,30 13,08 Puimoisson 127,37 0,52 10,47 8,18 8,97 14,83 12,13 Quinson 31,76 1,31 5,27 6,72 8,18 5,28 3,57 Riez 21,13 2,83 27,89 31,43 23,42 10,81 6,26 Roumoules 96,44 0,29 45,31 19,06 5,72 19,04 6,42 Sainte-Tulle 67,28 13,19 21,30 18,02 19,64 17,79 20,45 Saint-Laurent-du-Verdon 14,45 8,99 0,21 3,32 10,12 3,29 1,24 Saint-Maime 73,90 1,45 8,36 10,35 14,53 17,54 11,62 Saint-Martin-de-Brômes 17,41 0,42 8,80 11,53 10,18 33,48 2,38 Valensole 160,63 7,13 26,74 56,82 60,77 88,40 117,23 Villeneuve 46,97 2,43 24,22 40,90 34,52 26,49 31,72 Vinon-sur-Verdon 60,61 138,87 38,06 43,04 76,73 35,12 45,33 Volx 25,38 6,29 21,78 22,78 13,86 10,37 11,54 TOTAL 1427,62 270,30 532,69 864,01 612,15 548,92 626,10 Par an 27,03 53,27 86,40 61,21 42,22 62,61

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La consommation d’espace totale passe la barre des 40 hectares par an à partir de 196523. Elle restera autour de 60 hectares par an en connaissant des pics au- dessus de 100 hectares au milieu des années 70, en 1981, en 1989 et en 2006.

23 En 1958, la construction de l’aérodrome fait augmenter sensiblement la consommation d’espace sur cette année.

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 Évolution des catégories de tailles de parcelles urbanisées On constate une petite augmentation de la part des parcelles de 5.000 à 7.500 m² notamment à destination d’activités (7 parcelles sur Manosque). Les parcelles comprises entre 500 et 1.000 m² représentent la majorité en nombre (33,7%) de la consommation foncière entre 2004 et 2013 alors qu’elles représentaient 36% entre 1994 et 2003. De plus, la production de parcelle de moins de 500m² a bondi de 11 points entre ces deux périodes alors que celles compris entre 500 et 5.000 m² a chuté d’autant.

1994-2003 2004-2013 Surface Part du Surface Part du Nombre de Nombre de Évolution de Catégories tailles de parcelles (m²) totale (en nombre total totale (en nombre total parcelles parcelles la part hectares) de parcelles hectares) de parcelles > 100 000 117,5 5 0,2% 142,6 6 0,2% de 50 000 à 100 000 42,1 7 0,3% 76,5 11 0,4% de 25 000 à 50 000 34,5 10 0,4% 44,3 13 0,4% de 20 000 à 25 000 15,0 7 0,3% 11,1 5 0,2% de 15 000 à 20 000 12,0 7 0,3% 18,8 11 0,4% de 10 000 à 15 000 18,0 15 0,5% 22,3 18 0,6% de 7 500 à 10 000 18,1 21 0,8% 22,8 26 0,8% de 5 000 à 7 500 17,2 28 1,0% 25,6 42 1,4% de 2 500 à 5 000 60,1 177 6,4% 56,9 166 5,4% de 2 000 à 2 500 26,3 119 4,3% 22,1 101 3,3% de 1 500 à 2 000 39,3 233 8,5% 27,6 162 5,2% de 1 000 à 1 500 62,8 537 19,5% 57,3 493 16,0% de 500 à 1 000 71,5 992 36,0% 74,6 1 041 33,7% < 500 14,6 594 21,6% 23,8 991 32,1% TOTAL 548,9 2 752 626,1 3 086

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6.3.2. CONSOMMATION DUE AU LOGEMENT  Productivité foncière En ne retenant que la part de la consommation due au logement (maisons, Sur 2004-2013, la densité moyenne produite est de 11,4 logements par hectare, appartements et mixtes), on obtient ainsi 462,6 hectares consommés entre 2004 ce qui équivaut à la moyenne produite depuis 1954. et 2013, soit un rythme moyen de 46,3 ha par an. Cette consommation annuelle a augmenté d’un peu plus de 7 hectares par an par rapport à 1991-2003, du fait d’une production plus élevée de logements. En effet, 5.289 logements ont été produits entre 2004 et 2013 contre 3.766 entre 1994 et 2003. Depuis 1984, cette consommation se stabilise en dessous de 50 hectares par an.

Sur les 10 dernières années, on observe une progression de la productivité foncière, ce qui pourrait provenir d’un foncier plus rare et cher. En 2011, elle atteint même 24,4 logements par hectare.24

24 La valeur 2013 est à prendre avec précaution. Le renseignement du cadastre sur cette dernière année est en général incomplet.

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1994-2003 2004-2013 Consommation Nombre de Production foncière Consommation Nombre de Production foncière Commune foncière (en hectares) logements (logements / ha.) foncière (en hectares) logements (logements / ha.) Allemagne-en-Provence 5,32 30 5,6 14,74 43 2,9 Brunet 1,62 25 15,5 3,76 14 3,7 Corbières 3,90 36 9,2 6,23 75 12,0 Entrevennes 0,63 3 4,8 0,74 14 19,0 Esparron-de-Verdon 19,90 51 2,6 19,74 40 2,0 Gréoux-les-Bains 61,67 361 5,9 31,51 502 15,9 La Brillanne 4,39 48 10,9 5,85 97 16,6 Le Castellet 1,21 14 11,6 2,75 11 4,0 Manosque 52,91 1024 19,4 61,79 1946 31,5 Montagnac-Montpezat 11,81 48 4,1 12,18 31 2,5 Montfuron 3,17 19 6,0 9,09 13 1,4 Oraison 34,49 357 10,4 46,22 607 13,1 Pierrevert 41,19 312 7,6 21,53 218 10,1 Puimichel 2,25 12 5,3 4,17 13 3,1 Puimoisson 12,68 50 3,9 12,05 80 6,6 Quinson 4,46 51 11,4 2,80 35 12,5 Riez 9,12 77 8,4 5,15 90 17,5 Roumoules 17,28 62 3,6 6,06 46 7,6 Sainte-Tulle 15,37 187 12,2 7,27 144 19,8 Saint-Laurent-du-Verdon 0,58 5 8,6 0,48 4 8,3 Saint-Maime 16,46 33 2,0 11,42 53 4,6 Saint-Martin-de-Brômes 31,67 45 1,4 2,31 37 16,0 Valensole 85,25 144 1,7 114,69 302 2,6 Villeneuve 24,96 264 10,6 25,90 355 13,7 Vinon-sur-Verdon 34,27 328 9,6 26,84 325 12,1 Volx 9,97 180 18,1 7,42 194 26,1 TOTAL 506,52 3766 7,4 462,65 5289 11,4

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 Consommation par rapport à l’armature urbaine existante

25 L’analyse sous l’angle de l’armature urbaine « t0 » est intéressante à plus d’un titre. Elle permet de constater les consommations dues au logement et à la productivité foncière par niveaux de polarités et d’en mesurer l’évolution.

Armature Part en Part 2004- Part en Evolution urbaine 2004 2013 2013

Consommation 16% 13% 15% foncière (en hectares) Pôle principal Nombre de logements 34% 37% 34% Sur l’évolution des parts entre 2004 et 2013, les constats sont les Production foncière 22 31 23 suivants : Consommation  La part de la consommation baisse dans le pôle principal de 12% 9% 11% foncière (en hectares) Pôles Manosque. La productivité foncière augmente de +1 logement par majeurs Nombre de logements 20% 14% 19% hectares, pour une part de production de logements stable ;  La part de la consommation, du nombre de logements et la Production foncière 18 17 17 productivité foncière baisse dans les pôles majeurs ; Consommation 13% 17% 13%  La part de la consommation reste stable dans les pôles relais. Par foncière (en hectares) contre la part des logements produits et la productivité foncière Pôles relais Nombre de logements 14% 19% 15% augmentent.  Production foncière 11 13 12 La part de la consommation et du nombre de logements reste stable dans les pôles de proximité mais la production foncière augmente. Consommation 7% 7% 7%  La part de la consommation, du nombre de logements et la foncière (en hectares) Pôles de productivité foncière reste stable dans les pôles villageois. proximité Nombre de logements 8% 10% 8%

Production foncière 11 16 12 Consommation 53% 53% 53% foncière (en hectares) Pôles villageois Nombre de logements 24% 19% 23% Production foncière 5 4 5

25 cf. fiche armature urbaine, carte de l’armature urbaine t0 en annexe

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SYNTHESE, QUESTIONS ET ENJEUX DE LA CONSOMMATION D’ESPACE

Synthèse :  En 2013, les espaces urbanisés de DLVA étaient occupés à 66% par des maisons individuelles et à 23% par des activités économiques.

 Une urbanisation importante dès 1970 dans la vallée de la Durance, à partir des années 80 sur le plateau de Valensole et la vallée du Verdon.

 62,3 hectares par an consommés au total entre 2004 et 2013, soit +10 ha/an par rapport à 1994-2003.  Plus d’un tiers des nouvelles parcelles urbanisées sont comprises entre 500 et 1.000 m².  Par rapport à 1994-2003, la part des nouvelles parcelles de moins de 500m² a augmenté autant entre 2004 et 2013 que la diminution de celles comprises entre 500 et 5.000 m².

 46,3 hectares par an consommés pour le logement entre 2004 et 2013, en hausse de +7ha./an par rapport à 1994-2003, mais pour un nombre plus grand de logements.  Une productivité foncière de logements qui augmente : 11,4 log./ha entre 2004 et 2013 contre 16,4 entre 1994 et 2003.

 La part de la consommation foncière due au logement en baisse dans le pôle principal et une hausse de la part des logements construits. L’effort de structuration du pôle de Manosque est en marche.  Une croissance de la productivité foncière à tous les niveaux de polarités sauf dans les pôles majeurs et les pôles villageois.

Questions et enjeux :  Alors que le nombre de logements, la consommation et la productivité foncière associée ont augmenté, DLVA devra-t-elle poursuivre cet effort général ? Faudra-t- il le décliner dans ses niveaux de polarité ?  Les pôles majeurs fabriquent moins de densité bâtie, les pôles villageois ne l’augmentent pas. Comment, par le biais d’un travail sur les formes urbaines faudra-t-il poursuivre la construction de la ville, des bourgs et les villages ? Quels niveaux d’intensité devront leur être prescrits ?  Comment renforcer la capacité des communes à monter des opérations d’ensemble, pour lesquels la consommation foncière peut être plus aisément maîtrisée ?

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ANNEXES

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ANNEXE 1 - POPULATION COMMUNALE DES RECENSEMENTS INTERCENSITAIRES

Population en Population en Population en Population en Population en Population en Population en Communes Code INSEE 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 Allemagne-en-Provence 04004 219 202 258 355 379 488 522 La Brillanne 04034 521 591 573 649 765 844 986 Brunet 04035 186 217 258 162 218 249 258 Le Castellet 04041 125 151 186 172 202 232 287 Corbières 04063 633 483 660 786 791 920 1 014 Entrevennes 04077 104 98 109 128 163 159 166 Esparron-de-Verdon 04081 103 118 206 290 312 413 425 Gréoux-les-Bains 04094 1 182 1 296 1 635 1 718 1 921 2 455 2 581 Manosque 04112 16 281 19 126 18 760 19 107 19 603 21 162 22 316 Montagnac-Montpezat 04124 193 162 215 279 321 399 418 Montfuron 04128 86 79 156 149 166 193 196 Oraison 04143 2 702 2 667 2 963 3 509 4 114 4 867 5 484 Pierrevert 04152 1 028 1 772 2 560 2 914 3 280 3 540 3 692 Puimichel 04156 161 147 194 203 237 252 231 Puimoisson 04157 508 491 511 511 551 660 762 Quinson 04158 225 251 232 274 350 420 445 Riez 04166 1 379 1 560 1 680 1 707 1 667 1 702 1 811 Roumoules 04172 214 249 301 469 631 714 699 Saint-Laurent-du-Verdon 04186 52 53 59 71 74 92 91 Saint-Maime 04188 374 280 417 528 661 797 823 Saint-Martin-de-Brômes 04189 222 217 244 339 403 458 543 Sainte-Tulle 04197 2 458 2 520 2 805 2 855 3 055 3 230 3 337 Valensole 04230 1 791 1 721 1 944 2 202 2 334 2 631 3 247 Villeneuve 04242 861 1 144 1 730 2 516 2 964 3 413 3 529 Volx 04245 1 902 2 026 2 185 2 516 2 690 2 859 3 080 Vinon-sur-Verdon 83150 1 672 1 832 2 196 2 752 2 992 3 734 4 200 SCoT 35 182 39 453 43 037 47 161 50 844 56 883 61 143

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ANNEXE 2 – CARTE DE LA ZONE D’EMPLOI DE MANOSQUE ANNEXE 3 – APPARTENANCE GEOGRAPHIQUE DES COMMUNES DLVA Défini d’après les « grands paysages » du présent diagnostic et corrigé avec les axes de dessertes routières. Communes Ensemble géo. Allemagne-en-Provence Val de Verdon Brunet Val de Durance Corbières Plateau de Valensole Entrevennes Plateau de Valensole Esparron-de-Verdon Val de Durance Gréoux-les-Bains Plateau de Valensole La Brillanne Val de Verdon Le Castellet Val de Verdon Manosque Manosque Montagnac-Montpezat Val de Verdon Montfuron Val de Durance Oraison Val de Durance Pierrevert Val de Durance Puimichel Plateau de Valensole Puimoisson Plateau de Valensole

Quinson Val de Verdon Source : INSEE 2013 Riez Val de Verdon Roumoules Val de Verdon Sainte-Tulle Val de Verdon Saint-Laurent-du-Verdon Val de Durance Saint-Maime Val de Verdon Saint-Martin-de-Brômes Val de Durance Valensole Plateau de Valensole Villeneuve Val de Durance Vinon-sur-Verdon Val de Durance Volx Val de Durance

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ANNEXE 4 – LES SECTEURS D’ACTIVITES CARACTERISTIQUES DU ANNEXE 5 - ARMATURE URBAINE : DOMAINES ET GAMMES SELON TOURISME L’INSEE BPE 2013 ET PONDERATIONS ASSOCIEES

Code Activités Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 NAF gamme 55.1 Hôtels et hébergement similaire Services à la autre Cour d'appel (CA) 0,5 55.2 Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée personne Services à la Tribunal de grande instance 55.3 Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de autre 0,5 personne (TGI) loisirs Services à la autre Tribunal d'instance (TI) 0,5 56.1 Restauration traditionnelle, rapide et cafétérias personne 56.3 Débits de boissons Services à la Conseil de prud'hommes autre 0,5 79.1 Activités des agences de voyages personne (CPH) Services à la et voyagistes autre Tribunal de commerce (TCO) 0,5 personne 79.9 Autres services de réservation et activités connexes Services à la autre Agence spécialisée 0,5 Source : DGCIS 2012 personne Services à la Relais (RSP) et Maison (MSP) autre 0,5 personne de Service public Point d’information et de Services à la autre médiation multiservices 0,5 personne (PIIMS) Services à la Espace public numérique et autre 0,5 personne autre Services à la intermédiaire Police 2 personne

Services à la intermédiaire Gendarmerie 2 personne Services à la Direction Générale des intermédiaire 2 personne Finances Publiques (DGFIP)

Services à la Direction Régionale des intermédiaire 2 personne Finances Publiques (DRFIP) Services à la Direction Départementale des intermédiaire 2 personne Finances Publiques (DDFIP)

Services à la intermédiaire Pompes funèbres 2 personne

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Pondération Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 Domaine Gamme Equipement BPE 2013 gamme gamme Services à la Contrôle technique Services à la intermédiaire 2 proximité Soins de beauté 1 personne automobile personne Services à la Services à la Agence de proximité pôle intermédiaire École de conduite 2 supérieure 3 personne personne emploi Services à la Services à la intermédiaire Vétérinaire 2 supérieure Relais pôle emploi 3 personne personne Services à la Services à la intermédiaire Blanchisserie-Teinturerie 2 supérieure Permanence pôle emploi 3 personne personne Services à la Services à la proximité Banque, Caisse d'Epargne 1 supérieure Location auto-utilitaires légers 3 personne personne Services à la Services à la proximité Bureau de poste 1 supérieure Agence de travail temporaire 3 personne personne Services à la proximité Relais Poste commerçant 1 Commerces intermédiaire Supermarché 2 personne Commerces intermédiaire Grande surface de bricolage 2 Services à la proximité Agence postale communale 1 personne Commerces intermédiaire Librairie papeterie journaux 2 Services à la Réparation automobile et de Commerces intermédiaire Magasin de vêtements 2 proximité 1 personne matériel agricole Magasin d'équipements du Commerces intermédiaire 2 Services à la foyer proximité Maçon 1 personne Commerces intermédiaire Magasin de chaussures 2 Services à la Magasin d'électroménager et proximité Plâtrier peintre 1 Commerces intermédiaire 2 personne de matériel audio-vidéo Services à la Menuisier charpentier proximité 1 personne serrurier Commerces intermédiaire Magasin de meubles 2 Services à la Plombier couvreur Magasin d'articles de sports et proximité 1 Commerces intermédiaire 2 personne chauffagiste de loisirs Services à la Droguerie quincaillerie proximité Electricien 1 Commerces intermédiaire 2 personne bricolage Services à la Entreprise générale du proximité 1 Commerces intermédiaire Parfumerie 2 personne bâtiment Commerces intermédiaire Horlogerie-Bijouterie 2 Services à la proximité Coiffure 1 personne Commerces intermédiaire Magasin d'optique 2 Services à la Commerces intermédiaire Station-service 2 proximité Restaurant 1 personne Commerces proximité Supérette 1 Services à la proximité Agence immobilière 1 personne Commerces proximité Epicerie 1

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Pondération Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 Domaine Gamme Equipement BPE 2013 gamme gamme Commerces proximité Boulangerie 1 Enseignement autre Restaurant universitaire 0,5 Commerces proximité Boucherie charcuterie 1 Enseignement intermédiaire Collège 2 Commerces proximité Fleuriste 1 Enseignement proximité École maternelle 1 Commerces supérieure Hypermarché 3 Classe maternelle de Enseignement proximité regroupement pédagogique 1 Commerces supérieure Produits surgelés 3 intercommunal (RPI) dispersé Commerces supérieure Poissonnerie 3 Enseignement proximité École élémentaire 1 Magasin de revêtements murs Commerces supérieure 3 Classe élémentaire de et sols Enseignement proximité regroupement pédagogique 1 Lycée enseignement intercommunal (RPI) dispersé Enseignement autre technologique et/ou 0,5 Lycée enseignement général professionnel agricole Enseignement supérieure 3 et/ou technologique Enseignement autre STS CPGE 0,5 Lycée enseignement Enseignement autre Formation santé 0,5 Enseignement supérieure 3 professionnel Enseignement autre Formation commerce 0,5 SGT - Section enseignement Autre formation post bac non Enseignement supérieure 3 Enseignement autre 0,5 général et technologique universitaire SEP - Section enseignement Enseignement supérieure 3 Enseignement autre UFR 0,5 professionnel Enseignement autre Institut universitaire 0,5 Centre de formation Enseignement supérieure 3 Enseignement autre École d'ingénieurs 0,5 d'apprentis (hors agriculture) Enseignement général Enseignement autre 0,5 Santé autre Centre lutte cancer 0,5 supérieur privé Santé autre Centre médecine préventive 0,5 Enseignement autre Autre enseignement supérieur 0,5 Santé autre Hospitalisation à domicile 0,5 Enseignement autre GRETA 0,5 Maison de santé Formation professionnelle Santé autre 0,5 Enseignement autre 0,5 pluridisciplinaire continue agricole Santé autre Spécialiste en pneumologie 0,5 Formation aux métiers du Enseignement autre 0,5 Santé autre Spécialiste en stomatologie 0,5 sport Centre de formation Santé autre Ergothérapeute 0,5 Enseignement autre 0,5 d'apprentis agricole Santé autre Psychomotricien 0,5 Enseignement autre Autre formation continue 0,5 Santé autre Manipulateur ERM 0,5 Enseignement autre Résidence universitaire 0,5 Santé autre Transfusion sanguine 0,5

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Pondération Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 Domaine Gamme Equipement BPE 2013 gamme gamme Santé autre Établissement thermal 0,5 Santé proximité Pharmacie 1 Etablissement lutte contre Établissement santé court Santé autre 0,5 Santé supérieure 3 l'alcoolisme séjour Personnes âgées : foyers Établissement santé moyen Santé autre 0,5 Santé supérieure 3 restaurants séjour Personnes âgées : services de Établissement santé long Santé autre 0,5 Santé supérieure 3 repas à domicile séjour Aide sociale à l'enfance : Établissement psychiatrique Santé autre 0,5 Santé supérieure 3 action éducative avec hébergement CHRS : centre d'hébergement Santé supérieure Urgences 3 Santé autre 0,5 et de réadaptation sociale Santé supérieure Maternité 3 Centre provisoire Santé autre 0,5 Santé supérieure Centre de santé 3 d'hébergement Structure psychiatrique en Centre accueil demandeur Santé supérieure 3 Santé autre 0,5 ambulatoire d'asile Santé supérieure Dialyse 3 Autre établissement pour Santé autre 0,5 Santé supérieure Spécialiste en cardiologie 3 adultes et familles en difficulté Spécialiste en dermatologie Santé supérieure 3 Santé intermédiaire Orthophoniste 2 vénéréologie Santé intermédiaire Pédicure-podologue 2 Spécialiste en gynécologie Santé supérieure 3 Laboratoire d'analyses médicale Santé intermédiaire 2 Spécialiste en gynécologie médicales Santé supérieure 3 obstétrique Santé intermédiaire Ambulance 2 Spécialiste en gastro- Personnes âgées : Santé supérieure 3 Santé intermédiaire 2 entérologie hébergement Santé supérieure Spécialiste en psychiatrie 3 Personnes âgées : services Santé intermédiaire 2 d'aide Santé supérieure Spécialiste en ophtalmologie 3 Garde d'enfant d'âge Spécialiste en oto-rhino- Santé intermédiaire 2 Santé supérieure 3 préscolaire laryngologie Santé proximité Médecin omnipraticien 1 Santé supérieure Spécialiste en pédiatrie 3 Santé proximité Chirurgien-dentiste 1 Spécialiste en radiodiagnostic Santé supérieure 3 Santé proximité Infirmier 1 et imagerie médicale Santé proximité Masseur kinésithérapeute 1 Santé supérieure Sage-femme 3

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Pondération Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 Domaine Gamme Equipement BPE 2013 gamme gamme Sports, loisirs et Santé supérieure Orthoptiste 3 autre Terrain de golf 0,5 culture Santé supérieure Audio prothésiste 3 Sports, loisirs et Personnes âgées : soins à autre Parcours sportif 0,5 Santé supérieure 3 culture domicile Sports, loisirs et Enfants handicapés : autre Sports de glace 0,5 Santé supérieure 3 culture hébergement Sports, loisirs et Enfants handicapés : soins à autre Sports nautiques 0,5 Santé supérieure 3 culture domicile Sports, loisirs et Adultes handicapés : autre Baignade aménagée 0,5 Santé supérieure 3 culture hébergement Sports, loisirs et autre Port de plaisance - Mouillage 0,5 Santé supérieure Adultes handicapés : services 3 culture Sports, loisirs et Santé supérieure Travail protégé 3 autre Boucle de randonnée 0,5 Aide sociale à l'enfance : culture Santé supérieure 3 Sports, loisirs et hébergement intermédiaire Bassin de natation 2 culture Transports et Sports, loisirs et autre Aéroport 0,5 intermédiaire Athlétisme 2 déplacements culture Sports, loisirs et Transports et Gare avec train à grande intermédiaire Salle de combat 2 autre 0,5 culture déplacements vitesse Sports, loisirs et Transports et intermédiaire Salle ou terrain spécialisé 2 proximité Taxi 1 culture déplacements Sports, loisirs et Roller-Skate-Vélo bicross ou Transports et Gare sous convention avec intermédiaire 2 supérieure 3 culture freestyle déplacements l'état Sports, loisirs et proximité Boulodrome 1 Transports et Gare sous convention avec les culture supérieure 3 déplacements conseils régionaux ou les STIF Sports, loisirs et proximité Tennis 1 Transports et culture intermédiaire Réseau urbain d'autobus 2 Sports, loisirs et Plateau extérieur ou salle déplacements proximité 1 Transports et Ligne de car interurbain culture multisports intermédiaire 2 Sports, loisirs et déplacements quotidienne proximité Salle ou terrain de petits jeux 1 Sports, loisirs et culture autre Equipement de cyclisme 0,5 Sports, loisirs et culture proximité Terrain de grands jeux 1 Sports, loisirs et culture autre Domaine skiable 0,5 Sports, loisirs et culture proximité Salle non spécialisée 1 culture Sports, loisirs et autre Centre équestre 0,5 culture

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Pondération Domaine Gamme Equipement BPE 2013 gamme Sports, loisirs et supérieure Cinéma 3 culture Sports, loisirs et supérieure Théâtre 3 culture Tourisme autre Agence de voyages 0,5 Tourisme autre Hôtel homologué 0,5 Tourisme autre Camping homologué 0,5 Tourisme autre Information touristique 0,5

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ANNEXE 6 - METHODOLOGIE DE LA CONSOMMATION D’ESPACE A PARTIR DES FICHIERS FONCIERS MAJIC À partir des 5 fichiers bruts MAJIC fournis par les services de la DLVA via le CRIGE PACA, il a été extrait et regroupé les valeurs suivantes :

IDPAR IDCOM IDCOMTXT DCNTPA JANNATMIN NLOCAL NLOCMAISON NLOCAPPT NLOCCOM NLOCHABIT DTELOC

 « IDPARC » : identifiant de la parcelle , par exemple 040112000BE0257.  « IDCOM » : code INSEE de la commune, par exemple 04112.  « IDCOMTXT » : nom de la commune, par exemple Manosque.  « DCNTPA » : correspond à la surface cadastrale de la parcelle (en m²). Cette valeur est utilisée pour mesurer la consommation d’espace.  « JANNATMIN » : correspond à l’année de première construction de la parcelle. Cette valeur permet de produire l’analyse diachronique de l’urbanisation du territoire (ici depuis 1954, par pas de 10 ans). La valeur est déterminée en liant les locaux à la parcelle. Chaque local a une date d’achèvement attribué dans la table pb00010_local de MAJIC sous le champ « JANNAT ». Le millésime des fichiers fonciers étant 2014, la date la plus récente est 2013.  « NLOCAL » : nombre de locaux associé à la parcelle. Somme de NLOCMAISON, NLOCAPPT et NLOCCOM.  « NLOCMAISON » : nombre de locaux de type maison associé à la parcelle.  « NLOCAPPT » : nombre de locaux de type appartement associé à la parcelle.  « NLOCCOM » : nombre de locaux de type activité commerciale et industrielle associé à la parcelle  « NLOCHABIT » : nombre de locaux d’habitation. Somme de NLOCMAISON et NLOCAPPT  « DTELOC » : local dominant de la parcelle, cette valeur permet de ventiler la destination de la consommation d’espace. Plusieurs valeurs possibles : o Maison = NLOCHABIT > NLOCCOM et NLOCAPPT = 0 o Appartement = NLOCHABIT > NLOCCOM et NLOCMAISON = 0 o Activité = NLOCHABIT > NLOCCOM et NLOCMAISON > 0 et NLOCAPPT > 0 o (Habitat) Mixte = NLOCCOM ≥ NLOCHABIT

Ainsi la consommation générale d’espace des 10 dernières années est égale à DCNTPA si NLOCAL > 0 et JANNATMIN est > 2003 et ≤ 2013. La consommation d’espace à destination du logement est égale à DCNTPA si DTELOC = Maison et appartement et JANNATMIN est > 2003 et ≤ 201

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