VI. Compatibilité avec les documents d’urbanisme, plans et programmes

1. Compatibilité avec les documents d’urbanisme La commune de Caro est dotée d’une carte communale approuvée le 25 octobre 2005 et modifiée le 25 janvier 2008. La commune de La Chapelle-Caro (considérée avant la création de la commune de Val d’Oust en 2016) possède un Plan local d’urbanisme (PLU) approuvé le 26 février 2008, révisé le 12 février 2012 puis modifié le 15 juin 2015. Une révision est actuellement en cours. Le projet est situé hors zones urbaines et zones d’activités définies par la carte communale de Caro et du PLU de La Chapelle-Caro. Il est à l’écart des zones constructibles à usage d’habitat les plus proches. Il n’interfère pas avec des protections instituées ou rappelées par des documents d’urbanisme. La commune nouvelle de Val d’Oust, dont la Chapelle-Caro est devenue commune déléguée, n’est pas encore dotée de document d’urbanisme.

2. Compatibilité avec les plans et programmes La liste ci-dessous est conforme au décret n° 2012-616 du 2 mai 2012 relatif à l’évaluation de certains plans et documents ayant une incidence sur l’environnement.

1° Programme opérationnel mentionné à l’art 32 du règlement (CE) n° 1083/2006 du Conseil du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion et abrogeant le règlement (CE) n° 1260/1999 : sans objet 2° Schéma décennal de développement du réseau prévu par l’art L. 321-6 du code de l’énergie : sans objet 3° Schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables prévu par l’art L. 321-7 du code de l’énergie : sans objet 4° Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux prévu par les articles L. 212-1 et L. 212-2 du code de l’environnement : voir point suivant. 5° Schéma d’aménagement et de gestion des eaux prévu par les articles L. 212-3 à L. 212-6 du code de l’environnement : le projet respecte l’ensemble des dispositions du SAGE Vilaine approuvé par arrêté préfectoral du 2 juillet 2015, notamment en ce qui concerne la protection des zones humides et des cours d’eau (pas d’atteinte portée à des zones humides ou des cours d’eau, pas de pollutions en fonctionnement, maîtrise des risques de pollutions accidentelles en période de chantier, pas d’imperméabilisation des sols...). 6° Document stratégique de façade prévu par l’art L. 219-3 code de l’environnement et document stratégique de bassin prévu à l’art L. 219-6 du même code : territoire non concerné.

page 121 7° Plan d’action pour le milieu marin prévu par l’art L. 219-9 du code de l’environnement : 22° Plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets territoire non concerné. issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics prévu par l’art L. 541-14-1 du code de 8° Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie prévu par l’art L. 222-1 du code de l’environnement : sans objet (plan non approuvé en ). l’environnement et approuvé en octobre 2013. Le document met l’accent sur la nécessité de 23° Plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux développer les énergies et notamment de mieux exploiter le potentiel éolien terrestre, ce qui va publics d’Ile-de- prévu par l’article L. 541-14-1 du code de l’environnement : territoire précisement dans le sens du projet présenté. non concerné. Par ailleurs, le «Schéma régional éolien», qui constitue une annexe au SRCAE, a été approuvé 24° Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs prévu par l’art L. 542-1-2 du code par arrêté du préfet de Région en date du 28 septembre 2012. La compatibilité du projet de l’environnement : sans objet. avec ce document a été examinée. Elle ne paraît pas poser de problème particulier au regard 25° Plan de gestion des risques d’inondation prévu à l’art L. 566-7 du code de l’environnement des préconisations et points de vigilance qui s’y trouvent, notamment en ce qui concerne la : sans objet (projet neutre au regard des ruissellements et de l’écoulement des eaux délimitation des zones favorables à l’éolien, la prise en compte des servitudes, les milieux superficielles). naturels et la biodiversité, l’habitat et la population, ainsi que les paysages. 26° Programme d’actions national pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates 9° Zone d’actions prioritaires pour l’air mentionnée à l’art L. 228-3 du code de l’environnement d’origine agricole prévu par le IV de l’art R. 211-80 du du code de l’environnement : sans objet territoire non concerné. (projet neutre au regard de la pollution des eaux par les nitrates). 10° Charte de parc naturel régional prévue au II de l’art L. 333-1 du code de l’environnement : 27° Programme d’actions régional pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates territoire non concerné. d’origine agricole prévu par le IV de l’art R. 211-80 du code de l’environnement : sans objet 11° Charte de parc national prévue par l’art L. 331-3 du code de l’environnement : territoire (projet neutre au regard de la pollution des eaux par les nitrates). non concerné. 28° Directives d’aménagement mentionnées au 1° de l’art L. 122-2 du code forestier : territoire 12° Plan départemental des itinéraires de randonnée motorisée prévu par l’art L. 361-2 du code non concerné de l’environnement : sans objet (secteur non concerné) 29° Schéma régional mentionné au 2° de l’art L. 122-2 du code forestier : territoire non 13° Orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités concerné écologiques prévues à l’art L. 371-2 du code de l’environnement : sans objet (pas d’enjeu national 30° Schéma régional de gestion sylvicole mentionné au 3° de l’art L. 122-2 du code forestier : ou régional de continuités écologiques sur le site) territoire non concerné 14° Schéma régional de cohérence écologique prévu par l’art L. 371-3 du code de l’environnement : 31° Plan pluriannuel régional de développement forestier prévu par l’art L. 122-12 du code sans objet (document inachevé à la date de la présente étude) forestier : territoire non concerné 15° Plans, schémas, programmes et autres documents de planification soumis à évaluation des 32° Schéma départemental d’orientation minière prévu par l’art L. 621-1 du code minier : incidences Natura 2000 au titre de l’article L. 414-4 du code de l’environnement à l’exception de territoire non concerné ceux mentionnés au II de l’article L. 122-4 même du code : sans objet (pas de sites Natura 2000 dans l’environnement du projet) 33° 4° et 5° du projet stratégique des grands ports maritimes, prévus à l’art R. 103-1 du code des ports maritimes : territoire non concerné 16° Schéma mentionné à l’art L. 515-3 du code de l’environnement : sans objet (schéma départemental des carrières). 34° Réglementation des boisements prévue par l’article L. 126-1 du code rural et de la pêche maritime : article L. 126-1 du code rural : territoire non concerné 17° Plan national de prévention des déchets prévu à l’art L. 541-11 du code de l’environnement : sans objet. 35° Schéma régional de développement de l’aquaculture marine prévu par l’art L. 923-1-1 du code rural et de la pêche maritime : territoire non concerné 18° Plan national de prévention et de gestion de certaines catégories de déchets prévu par l’art L. 541-11-1 du code de l’environnement : sans objet 36° Schéma national des infrastructures de transport prévu par l’art L. 1212-1 du code des transports : territoire non concerné. 19° Plan régional ou interrégional de prévention et de gestion des déchets dangereux prévu par l’art L. 541-13 du code de l’environnement : sans objet 37° Schéma régional des infrastructures de transport prévu par l’art L. 1213-1 du code des transports : territoire non concerné. 20° Plan départemental ou interdépartemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux prévu par l’article L. 541-14 du code de l’environnement : sans objet 38° Plan de déplacements urbains prévu par les articles L. 1214-1 et L. 1214-9 du code des transports : territoire non concerné. 21° Plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux d’Ile-de-France prévu par l’art L. 541-14 du code de l’environnement : territoire non concerné 39° Contrat de plan Etat-région prévu par l’art 11 de la loi n° 82-653 du 29 juillet 1982 portant réforme de la planification : sans objet. page 122 40° Schéma régional d’aménagement et de développement du territoire prévu par l’art 34 de la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition des compétences entre les communes, les VII. Mesures d’évitement, de réduction départements et les régions : territoire non concerné 41° Schéma de mise en valeur de la mer élaboré selon les modalités définies à l’art 57 de la loi ou de compensation des effets négatifs n° 83-8 du 7 janvier 1983 : territoire non concerné 42° Schéma d’ensemble du réseau de transport public du Grand Paris et contrats de développement territorial prévu par les articles 2,3 et 21 de la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 Aux termes de l’art. R 122-20 du Code de l’Environnement, il s’agit des mesures destinées à : relative au Grand Paris : territoire non concerné. «a) Eviter les incidences négatives [du projet] sur l’environnement et la santé humaine ; 43° Schéma des structures des exploitations de cultures marines prévu à l’art 5 du décret n° 83- b) Réduire l’impact des incidences mentionnées au a) ci-dessus n’ayant pu être évitées ; 228 du 22 mars 1983 fixant le régime de l’autorisation des exploitations de cultures marines : c) Compenser, lorsque cela est possible, les incidences négatives notables [du projet] sur l’environnement ou territoire non concerné. la santé humaine qui n’ont pu être ni évitées ni suffisamment réduites. S’il n’est pas possible de compenser ces effets, la personne publique responsable justifie cette impossibilité. auxquels s’ajoutent : Les mesures prises au titre du b du 5° sont identifiées de manière particulière. 1° Directive de protection et de mise en valeur des paysages prévue par l’art L. 350-1 du code de La description de ces mesures est accompagnée de l’estimation des dépenses correspondantes et de l’exposé l’environnement : territoire non concerné. de leurs effets attendus à l’égard des impacts [du projet]». 2° Plan de prévention des risques technologiques prévu par l’art L. 515-15 du code de l’environnement et plan de prévention des risques naturels prévisibles prévu par l’art L. 562-1 du même code : territoire non concerné. 1. Mesures d’évitement 3° Stratégie locale de développement forestier prévue par l’art L. 123-1 du code forestier : territoire non concerné. Évitement des impacts sur les milieux aquatiques et les sols 4° Zones mentionnées aux 1° à 4° de l’art L. 2224-10 du code général des collectivités territo- Durant la phase construction riales : territoire non concerné (zonages d’assainissement). Comme vu précédemment, les risques de pollution des sols et des eaux superficielles et 5° Plan de prévention des risques miniers prévu par l’art L. 174-5 du code minier : territoire non souterraines pendant la phase chantier sont faibles. Des précautions seront cependant prises concerné par les entreprises intervenantes pour prévenir ces risques: 6° Zone spéciale de carrière prévue par l’art L. 321-1 du code minier : territoire non concerné. • aucun stationnement prolongé, entretien ou nettoyage d’engins ne sera réalisé sur le chantier 7° Zone d’exploitation coordonnée des carrières prévue par l’art L. 334-1 du code minier : en dehors des aires spécialement aménagées à cet effet ; territoire non concerné • aucune manipulation de produits polluants, notamment pour l’approvisionnement des engins mobiles, ne sera effectuée près des ruisseaux, zones humides et zones d’infiltration rapide ; 8° Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine prévue par l’art L. 642-1 du code du patrimoine : territoire non concerné • les déchets polluants générés pendant le chantier seront éliminés vers des filières appropriées conformément au code de l’environnement ; 9° Plan local de déplacement prévu par l’art L. 1214-30 du code des transports : territoire non • les déchets non polluants seront récupérés pour être réutilisés, recyclés ou comme précédem- concerné ment éliminés vers les filières appropriées ; 10° Plan de sauvegarde et de mise en valeur prévu par l’art. L. 313-1 du code de l’urbanisme : • des bassins de décantation seront mis en place avant rejet (lavage des toupies de béton, des territoire non concerné outils, etc.); • un plan d’intervention en cas de pollution accidentelle sera exécuté. Durant la phase exploitation Pendant la phase d’exploitation, le parc éolien n’aura aucun impact sur la ressource en eaux souterraines. Les quantités de produits dangereux pour l’environnement sur un parc éolien en exploitation sont faibles et aucune manipulation de produits (huile, etc,) n’est réalisée en dehors de l’éolienne. Dans l’éolienne, des fuites sont possibles au niveau de la nacelle (huile de boîte de vitesse, huile de refroidissement, etc.). Elles engendreraient des coulures le long du mât

page 123 qui pourraient alors polluer le sol. De même, les véhicules de maintenance peuvent engendrer une pollution accidentelle du sol par hydrocarbures, huile ou liquide de refroidissement. Toute pollution accidentelle entraînera l’évacuation immédiate des matériaux souillés (traitement/élimination des terres et végétaux souillés).

Évitement des impacts sur le milieu naturel et la faune

Évitement des impacts permanents • Schéma d’implantation des éoliennes préservant les milieux naturels identifiés comme sensibles, et nécessitant peu de terrassements grâce à une topographie favorable parce que quasi plane. L’implantation en milieu boisé, qui a été évitée dans la mesure du possible, ne concerne que des parcelles dûment identifiées comme présentant un faible potentiel écologique et sylvicole et identifiées également comme dépourvus de gîtes pour les chiroptères. C8 • Ce schéma évite également d’affecter des cours d’eau et des zones humides, sous réserve du point développé ci-dessous.

Évitement des impacts temporaires • Délimitation de l’espace d’évolution des engins de chantier sur le site de l’éolienne C8 pour préserver les milieux humides situés en contrebas à l’ouest (voir carte ci-contre). Cette délimitation physique sera installée entre la voie d’accès et la zone humide de manière à éviter toute intrusion dans celle-ci. • En contrebas de l’éolienne C8, implantation d’un dispositif de collecte des boues et déchets Prévention des impacts du chantier sur les milieux éventuellement émis par le chantier (laitier de ciment, huiles...) par fossé ou merlon étanchéifié naturels (bâche plastique...) afin de préserver la tête du ruisseau de Raimond(voir carte ci-contre). • Pour préserver la tranquillité des espèces d’intérêt patrimonial (busard St Martin, engoulevent, buse variable), il ne sera pas effectué de travaux durant la période allant du 15 mars au 15 juillet. précautions relatives à la protection des cours d’eau • Il ne sera pas effectué d’abattages d’arbres et de haies durant la période allant du 15 mars au 15 juillet afin de préserver la faune reproductrice. matérialisation de l’espace d’évolution des engins de chantier, empêchant toute intrusion dans la zone humide Évitement des risques liées au climat Risques liés à la foudre : Les éoliennes sont équipées d’un système de protection parafoudre qui dévie d’éventuels coups de foudre sans causer de dommage aux pales ni à d’autres composants de la turbine. La foudre est déviée de l’extrémité de la pale du rotor (ou, selon les cas, de la nacelle) vers les fondations par l’intermédiaire d’un système de conducteurs ininterrompu. Le système permet la protection des organes électriques et électroniques de l’éolienne. Risques liés aux vents violents : La conception des éoliennes tient compte des aléas de vents violents. L’éolienne ne démarre pas si elle se trouve à l’arrêt ou en fonctionnement à vide lorsque la vitesse du vent dépasse 90 Km/h. Le mode de commande automatique s’arrête si une moyenne de 90 Km/h est dépassée. Les composants de l’éolienne (pales de rotor, nacelle, tour, base) sont conçus pour résister à des vitesses de vent plus élevées.

page 124 Évitement des impacts aéronautiques Les modalités de gestion et d’élimination des déchets, conformes aux dispositions de la Directive n° 75/442/CEE du 15/07/75 relative aux déchets, sont détaillées dans le tableau ci-contre. Les prescriptions de l’Armée de l’Air et de la Direction de l’Aviation Civile seront respectées : • balisage diurne et nocturne des éoliennes (feux à LED sur le capot de la nacelle), • couleur libre jusqu’au tiers de la hauteur du mât, ou 20 m (la plus faible de ces deux valeurs), 2. Mesures réductrices des impacts puis obligation de peindre les éoliennes en blanc. En l’occurrence, l’intégralité des éoliennes sera de couleur blanche. Réduction des impacts sur le milieu naturel De plus, le projet fera l’objet d’une publication d’information aéronautique telle que le prescrivent Remise en état du site après les travaux d’installation : après la mise en exploitation des les arrêté et circulaire du 25 juillet 1990 dans le cas d’un obstacle dépassant la hauteur de 50 m. Y éoliennes, la terre végétale mise de côté lors de la réalisation des chemins et terre-pleins sera seront indiqués les dates de début de travaux, la position géographique exacte de l’emplacement réemployée pour la remise en état des terrains agricoles sur les espaces non nécessaires au définitif de chaque éolienne, et leur altitude à la base et au sommet. fonctionnement du site. La terre en excédent sera transportée sur des zones extérieures (parcelles agricoles…), selon des accords et des modalités conclus avec les propriétaires ou la commune concernée. Les abords seront remis en état et certains aménagements particuliers peuvent être Élimination des déchets et résidus envisagés (fossés, enherbement, plantations). D’une manière générale, les déchets dangereux doivent être éliminés conformément au code de l’environnement. Les déchets non dangereux doivent être recyclés ou réutilisés. Réduction des impacts sur les chiroptères En phase chantier, les entreprises intervenantes se chargent elles même du traitement, du recyclage et de l’élimination des déchets qu’elles génèrent. Pour cela, plusieurs bennes sont Mise en place d’un bridage spécifique pour les éolienness installées au niveau de la base vie et évacuées à la fin du chantier. Afin de réduire le risque de collision, un bridage des éoliennes sera effectué pour chaque éolienne En phase exploitation, les entreprises intervenantes, principalement pour la maintenance, auront en fonction de son niveau de sensibilité. à leur charge l’évacuation des déchets et résidus vers des filières agréées. Si la mortalité des chiroptères est liée essentiellement aux pipistrelles, la mortalité se déroule Toutes ces entreprises devront fournir à EEL des bordereaux justifiant le traitement, le recyclage suivant une phénologie très marquée : en effet, un pic de mortalité (80 à 90% de la mortalité ou l’élimination de leurs déchets. totale) est constaté en fin d’été / début d’automne, au moment où les chiroptères migrent après la période de mise bas et d’élevage des jeunes (Dür, 2006 ; Arnett et al, 2008). Un second pic bien moins marqué est observé au printemps au moment de la dispersion des chiroptères après la période d’hibernation. Le reste de l’année est une période sans mortalité notable ou prévisible. Sur le site du Chêne Tort, le risque de mortalité des chiroptères concerne essentiellement deux espèces, la pipistrelle de Kuhl et la pipistrelle commune, dont la phénologie de mortalité suit le cas général, car ce sont deux des espèces les plus impactées par les éoliennes. S’agissant de deux des plus petites espèces de chiroptères, elles sont très sensibles à la vitesse du vent, qui constitue le facteur le plus limitant quant à leur activité comme à celle des chiroptères en général. En effet, ces espèces se nourrissent de petits insectes très sensibles au vent, celui-ci « clouant » donc les proies au sol ou dans la végétation. Par ailleurs pour les individus migrateurs, ainsi que le décrit Arnett (2011), l’activité migratoire décroit également avec la vitesse du vent. Ces constats expliquent l’efficacité des mesures de bridage pour prévenir la mortalité des chiroptères en général et de ces espèces en particulier. Suivant les auteurs, Amorin (2012), Arnett (2011), Behr (2015), le taux de mortalité après mise en oeuvre d’un bridage à 5 m.s-1 est réduit d’environ 90-95%. Par ailleurs ainsi que Behr (2015) le mentionne, le facteur le plus efficace pour réduire la mortalité est la vitesse du vent. La vitesse de régulation optimale (soit celle à partir de laquelle la mortalité ne décroît plus significativement) pour des espèces de petite taille (les Pipistrelles en l’occurrence), est de 5 m.s-1. La période de l’année est également un facteur important, car elle permet de caler le bridage sur les périodes de plus grand risque, à savoir le « pic » printanier et le pic de transit automnal. La Modalités d’élimination des déchets liés à l’exploitation température et la pluviométrie n’interviennent que de façon marginale dans la réduction de la

page 125 Synthèse du bridage prévu par éolienne et évaluation des impacts résiduels

page 126 mortalité, et constituent plus des facteurs permettant de gagner de la productivité sans accroître le risque de mortalité lié aux chiroptères (Behr, 2015). Enfin, sur le site, la phénologie journalière de l’activité montre qu’en période estivale 80% de l’activité observée sont réalisés entre 22h et 2h30 tandis qu’en période de transit 80% de l’activité sont réalisés entre 21h et 1h. Dans ces conditions le risque est lié sur ces périodes aux tranches horaires citées. Les bridages prévus sont exposés dans le tableau ci-contre.

Synthèse des impacts résiduels sur les chiroptères Destruction de gîtes : en l’absence de gîte potentiel ou avéré sur les zones défrichées, aucun impact résiduel n’est attendu. Destruction d’individus : compte tenu de la mise en oeuvre d’un bridage spécifique à chaque Schéma expliquant l’intérêt de planter des haies pour masquer des éoliennes à la vue. éolienne, qui prévoit l’arrêt lorsque les conditions de risque sont identifiées, un impact résiduel non significatif à faible est attendu. Conformément à la doctrine ministérielle (Mars 2014) sur l’application de la réglementation relative aux espèces protégées, en l’absence d’impacts résiduels significatifs, aucune mesure de compensation d’impact ne se justifie.

Réduction des impacts sur le paysage • Intégration des transformateurs dans les mâts des éoliennes, de manière à limiter le nombre et l’emprise des aménagements. • Lignes électriques souterraines. • Intégration paysagère des postes de livraison : constructions basses (2,53 m) à toiture plate, extérieur du bâtiment en bardage bois naturel. • Plantation d’écrans végétaux aux abords d’habitations ayant vue sur le projet, selon les demandes des riverains. Ces écrans consisteront en des haies bocagères feuillues d’essences locales alternant arbres de haut jet et arbustes en bourrage. La plantation d’écrans visuels pour les habitations les plus proches ne sera pas systématique mais effectuée à la demande des riverains, au cas par cas. Le schéma ci-contre montre l’intérêt de planter une haie au premier plan d’une habitation afin de masquer une éolienne située à une distance de 500m. Dans l’exemple de ce schéma, on voit qu’un arbre ou une haie de 6 m de haut planté à 12 m de la façade d’une maison dissimulera complètement une éolienne de 180 mètres située à 500 m. Cela sous-entend qu’en réduisant la distance depuis la façade, la plantation d’arbres ou de haies plus petits suffit à dissimuler entièrement l’éolienne. D’autre part, ce schéma est établi en comptabilisant la hauteur totale de l’éolienne, pale en haut. L’impact visuel du mât et de la nacelle étant le plus important, des arbres ou haies masquant uniquement le mât et la nacelle peuvent être satisfaisants.

page 127 Plans de bridage nocturne Dispositif de réduction des nuisances sonores : arrêt ou modes de bridage par éolienne et par vitesse de vent. En haut : solution initiale conforme aux dispositions réglementaires. En bas : solution renforcée allant au-delà des dispositions réglementaires.

page 128 Réduction des impacts sur le voisinage la distance d’au moins 500 mètres entre les éoliennes et les riverains permet de réduire les éventuelles gênes lumineuse ; en outre, la technologie à feux à LEDs permet de réduire la distribution lumineuse horizontale ; enfin, la synchronisation des feux entre toutes les éoliennes Nuisances sonores permet de réduire l’éventuelle gêne, qui sera ainsi très faible à nulle. 1) L’implantation de toutes les éoliennes à plus de 500 m des habitations les plus proches concourt à réduire les nuisances sonores du projet pour le voisinage. Ombres portées 2) L’étude acoustique conclut que des dépassements des émergences maximales autorisées Dans l’éventualité où des habitants riverains du projet feraient état d’une gêne du fait de seraient observés en période nocturne à tous les points de mesure pour un vent à partir de 6 l’ombre portée des pales d’éoliennes en rotation (voir plus haut : «effets du projet en phase m/s, et qu’il n’y aurait nulle part de dépassement en période diurne. d’exploitation», pour les prévisions du risque d’exposition), le maître d’ouvrage s’engage à Compte tenu de ce constat, il a dans une première étape été prévu de recourir, en période arrêter les éoliennes concernées durant les périodes de gêne. nocturne, à différents modes de bridage des éoliennes pour respecter les niveaux d’émergence Un calendrier théorique précis des jours et des heures de gêne sur l’année a été établi pour réglementaires à partir d’un bruit ambiant de 35 dB(A) comme stipulé dans la réglementation. chaque hameau avec le logiciel spécialisé Windpro. C’est sur cette base que les éoliennes sont Ces modes, prévus par le constructeur, permettent de diminuer la puissance acoustique de la arrêtées pour prévenir les ombres portées. Si des nuisances résiduelles étaient constatées par machine en intervenant sur différents réglages qui ont aussi pour effet de réduire la production un habitant à la mise en service du parc éolien, un calendrier théorique relatif au hameau qu’il électrique. occupe lui sera fourni et il pourra ainsi le comparer avec les périodes réelles de gêne. Il a également été prévu d’arrêter les éoliennes C4, C5 et C6 dans des conditions de vent A l’issue de la première année d’exploitation, ce calendrier sera récolté par EEL Environnement et particulières à chacune de ces machines. Après mise en service du parc, une fois ces mesures Energies Locales et étudié : si des différences entre l’étude théorique et la réalité étaient constatées prises, les niveaux d’émergence seront partout inférieurs aux valeurs réglementaires en périodes par le riverain, alors les arrêts de l’éolienne incriminée seraient adaptés en conséquence. diurne et nocturne et n’appelleront donc pas de mesures compensatoires particulières. Le plan de bridage initialement prévu figure ci-contre en haut. Information et écoute des riverains Conscients que ce seuil de bruit ambiant de 35 dB(A) peut être dépassé en cas d’évolution du bruit résiduel, EEL et le bureau d’étude Acoustex ont souhaité en évaluer les conséquences. Afin que les riverains puissent s’exprimer en cas de gêne ou de nuisance à la mise en service des éoliennes, une communication préalable sera effectuée. Concrètement, une nouvelle Ainsi, un second plan de bridage, plus conservateur, a été défini en prenant en compte une valeur permanence d’information sera organisée pour les riverains avant le début du chantier afin seuil de 34,5 dB(A) de bruit ambiant au lieu de 35 dB(A). Ce second plan de bridage permet de les informer sur les impacts temporaires liés au chantier et sur les impacts potentiels liés de garantir la conformité réglementaire des émissions sonores du parc malgré une l’évolution à la mise en service. Chacun des riverains sera invité individuellement par courrier. A l’issue du bruit résiduel à la hausse de l’ordre de 1 à 2 dB(A). Ce plan de bridage se traduit par des de cette permanence, les coordonnées d’EEL seront fournies aux riverains afin qu’ils puissent bridages renforcés ainsi que par une plage d’arrêt supplémentaire pour l’éolienne C6. directement faire remonter leurs remarques ou questions. De plus, un cahier de doléances sera Ce plan de bridage renforcé figure ci-contre en bas. laissé en mairie et, en collaboration avec le personnel et l’équipe municipale, les remarques ou Après la mise en service, le plan de gestion acoustique sera vérifié (voir plus loin au 4. Mesures questions seront transmises régulièrement à EEL pour qu’il y soit répondu. de suivi), et il sera révisé s’il est constaté un dépassement des valeurs limites d’émergence réglementées.

Emissions lumineuses Pour répondre aux exigences de l’aviation civile et du Ministère de la Défense, les éoliennes doivent être équipées d’un balisage lumineux situé sur la nacelle (cf arrêté du 13 novembre 2009 relatif à la réalisation du balisage des éoliennes situées en dehors des zones grevées de servitudes aéronautiques). Ce balisage peut parfois s’avérer gênant pour les riverains du parc, notamment la nuit. Pour limiter ces nuisances du balisage lumineux à l’égard des riverains, le parc éolien sera pourvu, conformément à la réglementation, d’un balisage blanc en période diurne et d’un balisage rouge de plus faible intensité en période nocturne. Le balisage de type « feux à LEDs » qui a été retenu est caractérisé par de longs signaux (durée d’éclairage de l’ordre de la seconde) avec une intensité lumineuse maximale réduite. De plus, page 129 Mesures compensatoires concernant la végétation

Boisement sur fourré ZC87, 12.848 m² C3

C4 C2 C1

Plantation de haie bocagère 150 ml C5 Boisement sur espace herbeux ZC50, 2000 m²

C8 Boisement sur champ ZD 26, 8040 m²

Boisement sur prairie à l’abandon C7 C6 ZC46, 3890 m²

Boisement sur prairie artificielle ZC48, 4660 m²

0 100 500 m

Plantation de haie bocagère Boisement Rappel : espaces concernés par les défrichements page 130 *ZC 50 (2000 m²) : cet espace herbeux régulièrement fauché semblait à l’époque des observations 3. Mesures de compensation être entretenu comme espace d’agrément. Il n’est pas répertorié comme parcelle agricole. Compte 1. Compensation des défrichements de bois et abattages de haies tenu de la dynamique en cours dans l’environnement, cette petite parcelle risque de se fermer très rapidement si son entretien cesse. Comme dans le cas de la parcelle ZC 46, l’implantation Le projet nécessite : d’un boisement entretenu à base d’essences feuillues locales constitue une solution durable et favorable à la biodiversité. • le défrichement de 7 parcelles ou parties de parcelles actuellement boisées, pour une superficie totale de 12.571 m². Cette opération est soumise à autorisation de défrichement au titre du code Les incidences écologiques de ces plantations seront globalement favorables à la biodiversité, forestier, puisqu’elle affecte des boisements d’une superficie supérieure à 2,5 ha. compte tenu notamment du fait qu’elles ne portent pas atteinte à un milieu durablement ouvert (tel que prairie permanente fauchée ou pâturée, par exemple) et qu’elle permettront • l’abattage de haies sur deux sites pour un linéaire total de 88 m. d’obtenir de petites futaies feuillues à chêne pédonculé, susceptibles de constituer des habitats très intéressants pour la faune. Le maître d’ouvrage s’engage à compenser ces opérations par les mesures suivantes : • replantation de haie bocagère : en limite ouest de parcelle ZD 16, en continuité avec le • replantation de boisements : après visites sur le terrain, analyse des impacts possibles sur le massif boisé, le long d’un chemin d’exploitation dans un environnement actuellement très milieu naturel et concertation avec les propriétaires concernés, il a été décidé d’implanter des ouvert, sur un linéaire de 155 m, soit 1,76 fois le linéaire supprimé. Cette haie sera, comme boisements compensateurs sur cinq parcelles non boisées représentant une superficie totale de celles réimplantées dans le secteur du Chêne Tort dans le cadre du programme Breizh Bocage, 31.438 m², qui représente donc près du triple de la superficie à défricher. Ces boisements composée d’essences locales alternant des arbres de haut jet (chêne pédonculé, châtaignier, seront réalisés à l’aide d’essences locales appropriées aux conditions stationnelles et excluant merisiser...) avec des cépées de châtaigniers ou des arbustes tels que le noisetier, le fusain les résineux : principalement chêne pédonculé et châtaignier sur la parcelle ZC 87 qui présente d’Europe, le sureau, le houx, de manière à diversifier les habitats pour la faune sauvage et à des conditions sèches avec un sol peu profond, de même que sur ZD 26 ; chêne pédonculé et renforcer la fonction brise-vent de la haie. Cette haie permettra en outre de prolonger les éventuellement hêtre et frêne sur les parcelles ZC 46, 48 et 50 qui présentent des conditions actions de chasse des chiroptères tout en demeurant suffisamment éloignée des éoliennes plus fraîches avec un sol profond. pour que le risque de collision soit écarté. Les impacts potentiels de ces boisements sur l’environnement ont été examinés. En Les autorisations écrites données par les propriétaires concernés figurent en annexe. La carte des pratique, le choix des localisations présentées fait suite à une réflexion sur les impacts de diverses replantations prévues figure à la page ci-contre. hypothèses envisagées. - Le boisement de 12 848 m² de fourré à fruticées au nord (parcelle ZC87), au titre de mesure 2. Rétablissement de la qualité de réception radio / TV compensatoire aux défrichements, concerne un milieu qui est en voie d’évolution spontanée vers Dans l’éventualité où des perturbations apparaîtraient dans la réception des émissions de le boisement. Il est apparu judicieux d’y réaliser un boisement volontaire et géré, permettant télévision ou de radio, en relation avec le fonctionnement des éoliennes, le maître d’ouvrage d’obtenir des arbres de bonne qualité, au lieu d’attendre un reboisement spontané qui ne prendra à sa charge la réalisation des équipements techniques nécessaires au rétablissement donnerait que des arbres mal conformés, au vu des caractéristiques médiocres du terrain et des conditions de réception, conformément à l’article L 112-12 du code de la construction et de de la concurrence des fruticées. Si le fourré à fruticées participe actuellement à la biodiversité, l’habitation. Les solutions sont les suivantes : la présence de ce milieu en un lieu donné et à un moment donné doit être placée dans la perspective des transformations permanentes d’un territoire tel que la butte du Chêne-Tort, où • installation d’un récepteur / réémetteur de télévision les coupes, les plantations, les mises en culture, les enfrichements... engendrent des disparitions et • installation de paraboles. réapparitions de milieux tels que les landes ou les fourrés. Dans ces conditions, le maintien d’un milieu de transition tel que le fourré à fruticées ne saurait constituer un objectif de gestion, sauf Comme exposé précédemment, afin que les riverains puissent s’exprimer en cas de perturbations à ce que ce milieu présente un intérêt patrimonial majeur, ce qui n’est pas le cas en l’espèce. à la mise en service des éoliennes, les coordonnées d’EEL seront fournies aux riverains afin qu’ils puissent directement faire remonter leurs demandes. De plus, un cahier de doléances sera - En ce qui concerne le boisement sur les trois parcelles au sud-ouest (ZC 46, 48, 50) : laissé en mairie et, en collaboration avec le personnel et l’équipe municipale, les remarques ou *ZC 48 (4660 m²) : il s’agit d’une prairie artificielle (semée en ray-grass) lors des relevés, questions seront transmises régulièrement à EEL pour être traitées. susceptible d’être mise en culture. Son boisement ne génère que des bénéfices pour la biodiversité puisque le milieu ne présente aucun intérêt biologique en l’état. 3. Remise en état en fin d’exploitation *ZC 46 (3890 m²) : prairie naturelle à l’abandon en voie de fermeture et destinée à évoluer 3.1. La réglementation relative au démantèlement spontanément vers le boisement. Comme dans le cas du fourré à fruticées, il est préférable de L’article L.553-6 du code de l’Environnement prévoit que « l’exploitant d’une installation produisant planter un boisement destiné à être géré que de laisser s’effectuer une évolution qui ne produira de l’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent est responsable de son démantèlement et de la remise pas de boisement de qualité du fait de la concurrence du chêne pédonculé avec des espèces très en état du site à la fin de l’exploitation. Au cours de celle-ci, il constitue des garanties financières nécessaires dynamiques telles que saule roux et bouleau. dans les conditions définies par Décret en Conseil d’Etat .» page 131 La loi Grenelle 2, dans son article 90 portant modification de l’article L. 553-3 du Code de de montage à l’inverse. Ainsi, avec une grue de même nature que pour le montage, les pales et le l’environnement, renforce les garanties en termes de démantèlement et de remise en état du moyeu seront démontés, la nacelle descendue et la tour démontée section après section. Chaque site. Ces nouvelles obligations ont été traduites dans deux textes d’application : ensemble sera évacué par camions. • le décret du 23 août 2011, qui indique les modalités de constitution des garanties financières • le démantèlement des postes de livraison : Les bâtiments des postes de livraison sont des unités permettant d’assurer le démantèlement des éoliennes en fin d’exploitation, ainsi que les préfabriquées qui seront simplement levées par une grue et transportées par camions hors site conditions de démantèlement et de remise en état des sites ; pour traitement et recyclage. Les fouilles des bâtiments seront remblayées et l’ensemble des • l’arrêté du 26 août 2011 qui précise les modalités pratiques du démantèlement : excavation des terrains nivelé afin de retrouver l’aspect du relief initial. fondations, décaissement des aires de grutage, montant des garanties financières, consultation • le désempierrement des chemins d’accès aux éoliennes ; des élus… • l’arasement des fondations : le démantèlement ne prévoit pas d’enlever le socle en béton Les opérations de démantèlement et de remise en état du site comprennent : de l’éolienne car celui-ci n’a pas d’intérêt à être recyclé (le coût du transport serait largement • le démantèlement des installations de production d’électricité, y compris le “système de supérieur au gain obtenu). Aussi, les fondations des éoliennes seront-elles essentiellement raccordement au réseau”; arasées sur une profondeur de 1 mètre, puis recouverte de terre végétale pour être restituées à l’agriculture ou aux boisements en fonction de l’environnement. • l’excavation des fondations et le remplacement par des terres de caractéristiques comparables aux terres en place à proximité de l’installation : 3.3 - Le recyclage des éléments du parc éolien - sur une profondeur minimale de 30 cm lorsque les terrains ne sont pas utilisés pour un usage Les éoliennes sont majoritairement constituées d’acier (environ 90%), de fibre de verre (environ agricole et que la présence de roche massive ne permet pas une excavation plus importante; 6%), et pour une moindre part d’aluminium et de colle. - sur une profondeur minimale de 2 mètres dans les terrains à usage forestier ; En fin de vie, les éoliennes sont presque entièrement recyclables et ne laissent pas de polluant - sur une profondeur minimale de 1 mètre dans les autres cas. sur leur site d’implantation. • la remise en état qui consiste en le décaissement des aires de grutage et des chemins d’accès sur une profondeur de 40 centimètres et le remplacement par des terres de caractéristiques comparables aux terres à proximité de l’installation. 4. Mesures de suivi Il est précisé que les déchets de démolition et de démantèlement doivent être valorisés ou Suivis environnementaux éliminés dans les filières dûment autorisées à cet effet. L’exploitant mettra en oeuvre, conformément à la réglementation ICPE, les suivis environne- 3.2 - Les modalités de démantèlement du parc éolien mentaux propres à assurer que le parc éolien respecte les obligations résultant de l’article 12 de La durée de vie d’un parc éolien est estimée à 20 ans, mais le remplacement régulier des pièces l’arrêté du 26 août 2011. d’usure d’une éolienne (génératrice, multiplicateur, pales…) peut prolonger la durée de vie du Ainsi seront mis en oeuvre des suivis : parc éolien. Cependant, si les conditions techniques ou économiques rendaient impossible la • de la mortalité des chiroptères et des oiseaux, par recherche régulière de cadavres ; poursuite de l’exploitation du parc éolien pour le Maître d’Ouvrage, son démantèlement serait envisagé. Ce démantèlement sera aux frais du Maître d’Ouvrage. • de l’activité des chiroptères (écoutes au sol ou en altitude); La première partie de l’étude d’impact sur l’environnement constitue donc un document de • de l’occupation du site par le busard Saint-Martin, l’engoulevent d’Europe et la buse variable. référence pour l’application de cette disposition. A cet égard, les conditions de démantèlement Ces suivis seront mis en place lors de la première année de fonctionnement du parc éolien et pour le projet de parc éolien considéré respecteront les modalités techniques définies par la reconduit la seconde année si l’organisme en charge du suivi juge cela nécessaire, puis une fois réglementation en vigueur. L’exploitant s’engage d’autre part à constituer les garanties financières tous les 10 ans. sous la forme envisagée à ce jour, à savoir un cautionnement solidaire résultant d’un engagement Les modalités de suivis seront conformes à la réglementation en vigueur au jour de la mise en écrit d’un établissement de crédit ou d’une entreprise d’assurance. exploitation du parc éolien, et pourront être adaptées en fonction des technologies disponibles Les coûts de démantèlement sont aujourd’hui estimés à environ 50 000 euros par éolienne (soit à ce moment. 400 000 euros pour le parc projeté). Il faut noter que certains matériaux pourront être récupérés En outre, dans la mesure où ces suivis mettraient en lumière une mortalité de l’avifaune ou des et revendus (notamment les matériaux de la nacelle et de la tour). chiroptères supérieure à celle attendue, et susceptible de remettre en cause la dynamique des Le démantèlement d’une installation éolienne doit comprendre : espèces concernées ou le bon accomplissement de leur cycle écologique, des mesures de bridage • le démontage des éoliennes : Tours, nacelles et pales seront démantelées selon une procédure étendues pourront être mises en oeuvre par le biais d’un arrêté préfectoral complémentaire. spécifique au modèle d’éolienne. De manière globale le démontage suivra à la lettre la procédure page 132 Suivi des niveaux sonores - Suivi de l’activité des chiroptères (écoute au sol ou en altitude) : 10 000 ¤ /an Durant la première année suivant la mise en service du parc éolien, deux campagnes de mesures - Suivi de l’occupation du site par le busard Saint-Martin, l’Engoulevent d’Europe et la buse de suivi des niveaux acoustiques seront réalisées afin de vérifier le respect des dispositions de variable : 10 000 ¤ /an l’article 26 de l’arrêté ministériel du 26 août 2011. • Bridages liés aux chiroptères : perte de production d’environ 40 000 ¤ par an pour le parc. Les mesures seront effectuées selon les dispositions de la norme NF 31-114 dans sa version en • Traitement, recyclage et élimination des déchets en phase construction et exploitation : compris vigueur six mois après la publication de l’arrêté d’autorisation ou, à défaut, selon les dispositions dans le coût global du chantier et du contrat de maintenance. de la norme NFS 31-114 dans sa version de juillet 2011. • Mise en place de solutions techniques en cas de perturbation de réception de la télévision La campagne de mesures tient compte des éléments suivants : après la mise en service du parc éolien : 400 ¤ / foyer. • Mesures avec présence de feuilles (période estivale) et absence de feuilles (période • Bridages acoustiques : perte de production d’environ 35 000 ¤ par an et par éolienne. hivernale); • Deux campagnes de mesures acoustiques lors de la première année suivant la mise en service, • Mesures diurnes et nocturnes ; puis en année 3, en année 10 et ensuite une fois tous les 10 ans : 15 000 ¤/an. • Mesures sous conditions météorologiques favorables. • Plantation d’écran visuel végétal autour des habitations selon les demandes : 20 ¤/ ml. Ce suivi acoustique sera reconduit après 3 années, puis 10 années de fonctionnement, puis une • Boisement de 31.438 m² : 5000 ¤/ha pour les plantations et 1500 ¤/ha/an pour l’entretien avec fois tous les 10 ans. une gestion orientée vers la production de bois d’oeuvre à partir d’essences locales. Si un dépassement des valeurs limites d’émergences était constaté, le plan de bridage acoustique • Enfouissement du raccordement électrique interne 20kV : surcoût d’environ 65 000 ¤ / km par serait adapté en conséquence. rapport à une ligne 20kV aérienne. • Enfouissement de la ligne électrique entre les postes de livraison électriques et le poste 5. Estimation du coût des mesures source : de l’ordre de 2 millions d’¤ en l’état actuel des possibilités de raccordement, ce chiffre sera précisé par Enedis à l’obtention des autorisations de construire. Remise en état en fin d’exploitation • Installation de panneaux pédagogiques d’information au niveau des postes de livraison : Les dispositions précitées (arrêté du 26 août 2011) fixent les modalités de calcul des garanties environ 10 000 ¤. financières exigées des exploitants, en application des articles R. 553-1 à R. 553-4 du code de l’environnement. Elles déterminent également les modalités d’actualisation annuelle du montant • Plantation de 155m de haie bocagère : 20 ¤/ml soit 3100 ¤. de ces garanties. Le coût de démantèlement du parc et de remise en état du site est évalué à 400 000 ¤ (50 000 ¤ par éolienne).

Mesures spécifiques prévues par l’exploitant • Accompagnement des communes de Caro et Val d’Oust (La Chapelle-Caro) dans un projet liée à l’énergie ou au développement durable (amélioration de l’efficacité énergétique de bâtiments publics, chaufferie bois, investissement dans le parc éolien du Chêne Tort, etc.) : 10 000 euros/ éolienne installée sur la commune à la mise en service du parc éolien. • Accompagnement de la commune de Caro pour l’entretien des chemins communaux du Chêne Tort : 15 000 ¤/an. • Action de communication et de sensibilisation de la population riveraine, des propriétaires et exploitants agricoles et des élus locaux avant le lancement du chantier et avant la mise en exploitation (tract, article de presse, réunion de préparation de chantier, etc.) : environ 5 000 ¤. • Suivis environnementaux pour une première période d’un an à compter de la mise en service des éoliennes, renouvelable la deuxième année en cas de demande de l’organisme chargé du suivi puis une fois tous les dix ans : - Suivi de la mortalité de l’avifaune et des chiroptères : 15 000 ¤ /an

page 133 6. Nécessité d’un dossier CNPN (conseil national de protection de la nature) Dans le cadre de l’autorisation d’exploiter, il appartient au pétitionnaire de statuer sur la nécessité de solliciter ou non une dérogation à l’article R-411.1 du Code de l’Environnement. Les conditions de mise en œuvre de ce texte sont encadrées par une circulaire d’application de mars 2014 « Guide sur l’application de la réglementation relative aux espèces protégées pour les parcs éoliens terrestres ». Ce texte dispose que l’octroi d’une dérogation à l’article R-411.1 suivant les termes de l’article R-411.2 du Code de l’Environnement n’est nécessaire que dans la mesure où les effets du projet sont susceptibles de remettre en cause la dynamique ou le bon accomplissement du cycle écologique des populations. C’est donc au regard de cette exigence que s’envisage la nécessité ou non de réaliser pour le porteur de projet un dossier de dérogation dit « Dossier CNPN ». Des éléments issus de l’état initial et du projet final, il ressort que les impacts ont été anticipés . En l’occurrence, il s’agit des risques de dérangements pour l’avifaune nidificatrice en phase travaux, et des risques de collisions en période de fonctionnement pour les chiroptères. Aussi, afin de les éviter et les réduire, les mesures suivantes ont été proposées : • Travaux réalisés en-dehors de la période du 15 mars au 15 juillet, qui correspond à la période d’installation puis de reproduction de l’avifaune nidificatrice jusqu’à l’envol des jeunes. • Mise en place d’un bridage des éoliennes, spécifiquement ciblé sur les chiroptères et destiné à éviter les mortalités aux périodes où les espèces sont particulièrement présentes et actives sur le site. Ainsi, en conséquence de ces mesures, les effets résiduels du projet apparaissent non significatifs sur la biocœnose et non susceptibles de remettre en cause la dynamique des populations ou le bon accomplissement de leur cycle écologique du fait du projet. Pour ces motifs, il n’est pas nécessaire de solliciter l’octroi d’une dérogation à l’article R-411.1 du Code de l’environnement. On notera de façon subsidiaire que lorsque le projet sera mis en exploitation, des mesures de suivi permettront d’appréhender les effets du parc sur la durée et de mettre en œuvre des mesures complémentaires en cas de besoin.

page 134 Groupes d’espèces Sensibilité / enjeux Impacts attendus Mesures d’évitement Mesures de réduction Impacts résiduels Mesures compensatoires Oiseaux Oiseaux nicheurs, dont : Préservation des espèces nicheuses Risques d’abandon de sites de Travaux et abattages d’arbres hors Sans objet Sans objet Sans objet contre les dérangements reproduction durant travaux période de reproduction - Busard Saint-Martin Secteur favorable à la nidification. Risques élevés d’abandon du terri- Eoliennes implantées hors secteurs Sans objet Sans objet Sans objet Espèce assez rare, nichant au sol, toire durant les travaux, en cas de de landes, réalisation des travaux sensible aux dérangements. nidification. hors période de reproduction, pas d’ouverture de voie dans les landes. - Buse variable Espèce commune mais à préserver, Risques d’abandon de site de Réalisation des travaux hors pé- Sans objet Sans objet Sans objet nichant dans les alentours reproduction près de l’éolienne 8 si riode de reproduction travaux en période de reproduction - Engoulevent Secteur de nidification. Espèce Risques élevés d’échec de la repro- Eoliennes implantées hors secteurs Sans objet Sans objet Sans objet nichant au sol, sensible aux déran- duction si travaux durant celle-ci. de landes, réalisation des travaux gements et à la fréquentation. Création de clairières et lisières hors période de reproduction, pas favorables à la chasse. d’ouverture de nouvelle voie dans les secteurs de landes. Oiseaux en migration Pas de déplacements significatifs Néant. Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet constatés au-dessus du site, pas de halte migratoire sur le site ou dans les environs. Oiseaux hivernants Effectifs faibles d’espèces commu- Néant Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet nes, pas de site d’hivernage. Mammifères, dont : Chiroptères Nombreuses espèces présentes Risques de collisions significatifs à Eoliennes implantées hors secteurs Bridage ou arrêt d’éoliennes Non significatifs à faibles Non justifiées. et effectifs importants à certaines certaines périodes. Risques nuls de de bois âgés pouvant offrir des en fonction des périodes et pour la mortalité. périodes, zone de chasse attractive, destruction de gîtes ou de continui- gîtes. Pas de coupure de continuité lieux d’activité des chiroptères. peu d’habitats de reproduction tés de déplacement (lisières, haies). fonctionnelle. Dispositif révisable en cas de Création de clairières et lisières mortalités significatives consta- favorables à la chasse. tées par suivi. Autres mammifères Bonne représentation des espèces Pas de risques de destruction de Implantation des éoliennes à l’écart Sans objet Sans objet Sans objet courantes en milieu boisé. Chevreuil sites de reproduction (terriers) ou de de tout terrier et préservant de et sanglier très présents. coupures de voies de déplacement larges continuités de déplacement en milieu boisé Amphibiens La zone humide au S.O. est un Risques de perturbations en période Délimitation de la zone d’évolu- Sans objet Néant Sans objet important site de reproduction. de construction de l’éolienne 8 (évo- tion des engins excluant la zone lutions d’engins, fuites de polluants) humide, dispositif de rétention et collecte des polluants Reptiles Faible intérêt du site, très peu d’es- Néant. Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet pèces notées. Insectes, arachnides Diversité élevée au niveau des Risques de pertes d’habitats si implan- Eoliennes implantées hors secteurs Sans objet Néant Sans objet landes et de la zone humide au tation d’éoliennes dans les landes. de landes. S.O., faible ailleurs, boisements trop Risques de perturbations de la zone Délimitation de la zone d’évolu- jeunes pour constituer des habitats humide en période de construction tion des engins excluant la zone intéressants de l’éolienne 8 (évolutions d’engins, humide, dispositif de rétention et fuites de polluants) collecte des polluants Récapitulatif des principales mesures «éviter, réduire, compenser» : la faune

page 135 Milieux Sensibilité / enjeux Impacts attendus Mesures d’évitement Mesures de réduction Impacts résiduels Mesures compensatoires Bois Boisements dans l’ensemble jeunes Défrichement des surfaces néces- Implantation dans la mesure du Néant Défrichement de 12571 m² Replantations pour une superficie et présentant un intérêt médiocre, saires à l’implantation de certaines possible hors boisements, sinon de bois. totale de 31438 m², proche du triple en tant qu’habitats comme au plan éoliennes et voies d’accès. implantation dans des parcelles de la surface défrichée. sylvicole. Faible niveau d’entretien et boisées à faible valeur écologique de gestion hormis certaines parcelles et sylvicole (peuplements jeunes, de pins maritimes. spontanés et non gérés) Landes Présence de taches de landes de Néant, les éoliennes étant implan- Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet divers types en partie nord du site tées hors secteurs de landes, dont avec un intérêt floristique et faunisti- la sensibilité a été mise en évidence que relativement élevé.. dès le début de l’étude d’impact.. Milieux humides Présence d’une mosaïque de milieux Risques de perturbations en période Délimitation de la zone d’évolu- Sans objet Sans objet Sans objet humides dans un vallon au SO du de construction de l’éolienne 8 (évo- tion des engins excluant la zone site. Intérêt de niveau local, mais lutions d’engins, fuites de polluants) humide, dispositif de rétention et important site de reproduction d’am- collecte des polluants phibiens. Haies bocagères Intérêt écologique des haies boca- Abattage de haies nécessaires à Implantation des aménagements de Néant Abattage de 88 m de haie Replantation de 155 m de haie gères en tant qu’habitats, zones de l’implantation d’éoliennes ou à l’amé- manière à limiter au strict minimum bocagère. bocagère. chasse et couloirs de déplacements nagement d’accès. les impacts sur les haies/ pour la faune. Récapitulatif des principales mesures «éviter, réduire, compenser» : les milieux naturels

page 136 Milieux Sensibilité / enjeux Impacts attendus Mesures d’évitement Mesures de réduction Impacts résiduels Mesures compensatoires Paysages Préservation d’un paysage rural Ajout d’un élément artificiel dans le Enfouissement des réseaux Implantation régulière suivant Visibilité notable sur le projet Plantations de haies bocagères à la attrayant pour les riverains et les paysage avec une visibilité forte, l’axe du relief depuis certains lieux habités, demande des riverains affectés par personnes se déplaçant sur le terri- partielle ou occultée selon l’environ- Bardage bois des postes de en particulier le bourg de une vue sur le parc toire, qualité de perception des sites nement topographique, végétal et transformation Monterrein et le village de la et éléments de patrimoine autour du bâti Gajale projet Nuisances sonores Préservation d’un environnement Risque de dépassement des niveaux Néant Eloignement des éoliennes de Sans objet Sans objet calme pour tous les riverains du site d’émergence réglementaires dans 500 m minimum par rapport certaines conditions de vent par aux habitations rapport à certaines éoliennes Bridage des éoliennes permet- tant de respecter les valeurs réglementaires. Dispositif adap- table selon suivi après mise en service Ombres portées Protection des riverains contre la Désagréments au niveau des ha- Néant Arrêt de machines sur demande Sans objet Sans objet gêne résultant de l’ombre portée des bitations dans certaines conditions des riverains si gêne constatée, pales en rotation sur les habitations d’éclairement dispositif adaptable selon suivi après mise en service Emissions lumineuses Protection des riverains contre la Désagréments liés aux signaux Néant Distance > 500 m, feux LEDS Très faibles à nuls gêne pouvant résulter du balisage lumineux à longs signaux et intensité lumineux des éoliennes réduite, synchronisation Déchets Protection de la santé humaine, des Risque de dissémination de déchets Obligation de collecte, recyclage Sans objet Sans objet Sans objet milieux naturels et des paysages ou de fuites de polluants et élimination des déchets par les entreprises sous contrôle d’EEL Foudre Intégrité des installations et sécurité Risque de dommages. Dispositif parafoudre Sans objet Sans objet Sans objet publique Vents violents Intégrité des installations et sécurité Risque de dommages Arrêt automatique par vent violent Sans objet Sans objet Sans objet publique Impacts aéronautiques Sécurité aérienne Risque de collision balisage, couleur, information Sans objet Sans objet Sans objet Réception radio / TV Maintien de la qualité de la réception Possibilité de perturbations pour Néant Néant Possibilité de perturbations Installation d’un récepteur / réémet- pour tous les riverains du site certains riverains pour certains riverains teur de télévision ou installation de paraboles

Récapitulatif des principales mesures «éviter, réduire, compenser» : paysages, environnement humain, nuisances

page 137 Séance nocturne d’écoute et de recherche de traces.

Conditions météorologiques lors des visites 14 mars 2012 : peu nuageux, 18 à 20°, vent variable faible. 23 juin 2012 : très nuageux, 16 à 18°, vent modéré de SO. 27 août 2012 : très nuageux, 22 à 24°, vent modéré à assez fort de SO. 18 février 2013 : dégagé, 8 à 10°, vent faible à modéré d’E. 5 juin 2013 : peu nuageux, 22 à 24°, vent faible de NE. 20 août 2013 : dégagé, 23 à 25°, vent variable faible. 3 septembre 2013 : dégagé, 25 à 27°, vent faible de NE. 17 octobre 2013 : éclaircies, 15 à 18°, vent faible de S. 6 mai 2014 : nuageux, 13 à 15°, vent modéré de SO. 20 mai 2014 : très nuageux, 15 à 16°, vent modéré de SO. 30 mai 2014 : couvert, 14 à 17°, vent faible d’O. 4 juin 2014 : couvert avec averses, 15 à 17°, vent d’O. modéré. 20 août 2014 : très nuageux, 16 à 18°, vent variable faible. 22 octobre 2014 : très nuageux, 13 à 15°, vent faible d’O. 14 novembre 2014 : couvert, 11 à 13°, vent faible de S. Les conditions d’observations lors des sorties «chiroptères» de 2015 sont précisées dans l’étude de Calidris. page 138 1.1. Géographie physique VIII. Méthodes de travail et difficultés Exploitation des sources documentaires usuelles (cartes IGN, carte géologique, photographies techniques aériennes, atlas régionaux, données Météo France, site Météorage...). La cartographie des zones humides a été réalisée sur la base de relevés de terrain. Les critères d’identification sont les critères floristiques fixés par l’article 1 de l’arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l’environnement, texte auquel a fait suite l’arrêté 1. Analyse de l’état initial du 1er octobre 2009 modifiant l’arrêté précédent. Ces textes renvoient à une annexe 2, table 1, Les investigations de terrain ont été effectuées à l’occasion de vingt visites réparties entre mars dont la version initiale a été remplacée par celle de l’arrêté du 1er octobre 2009, et qui fixe une 2012 et septembre 2015, y compris en période hivernale. Sur ce total, quatre séances d’observation liste d’espèces végétales indicatrices. Ont été considérés comme zones humides les terrains dans et d’écoute nocturnes ont lieu en été (juin, août et octobre) à la fois pour la recherche de rapaces lesquels les espèces à cararactère hygrophile figurant dans la liste sus-mentionnée présentent un nocturnes et de mammifères, et cinq séances ont été spécifiquement consacrées aux chiroptères caractère dominant. par le bureau d’études Calidris dans le cadre d’une mission complémentaire spécifique. Les inventaires faunistiques sur le terrain ont été réalisés avec le concours d’un naturaliste professionnel (Jean-Luc Blanchard, collaborateur de l’association Bretagne Vivante et de divers 1.2. Milieu biologique réseaux naturalistes régionaux) . L’analyse du milieu biologique a été réalisée à partir d’un travail d’investigation spécifique sur Ces visites ont ainsi permis de couvrir l’ensemble d’un cycle biologique annuel. Le tableau ci- le terrain, en excluant tout extrapolation à partir de sites supposés comparables. Par ailleurs ce dessous présente schématiquement les périodes les plus favorables aux inventaires floristiques travail comporte systématiquement une recherche d’espèces potentiellement présentes et faunistiques et place les dates des séances d’observation sur le terrain par rapport à celles-ci. compte tenu des caractéristiques du milieu et de sa situation géographique ; ceci concerne en particulier les espèces considérées comme «patrimoniales» à divers titres (protection, rareté, Les groupes inventoriés ou recherchés à chaque date étaient ceux théoriquement observables à situation en limite d’aire de répartition etc). chaque date, à l’exception des chiroptères qui n’ont été recherchés que les 23 juin 2012, 5 juin 2013, 20 août 2014 et 22 octobre 2014, et lors des investigations complémentaires spécifiques Végétation des 30 juin, 22 juillet, 13 août, 26 août et 15 septembre 2015. Elle a été cartographiée sur la base de relevés effectués à pied en 2012-2013 sur tous les terrains, avec l’aide de photographies aériennes verticales. Diverses publications régionales ont été exploitées pour traiter la question des espèces d’intérêt patrimonial : Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc • Flore et végétation du Massif Armoricain obs de terrain X X X XX XX X X X XXXX X X XX X • Flore du Morbihan, éditions Siloë, 2007. végétation amphibiens Faune reptiles Les chiroptères ont fait l’objet d’un première campagne d’investigation entre 2012 et 2014 et mammifères d’une seconde campagne plus poussée menée par le bureau d’étude Calidris en 2015 entre juin chiroptères et septembre 2015, avec plusieurs séances de prospection réparties en deux phases et utilisation oiseaux nich. de matériels permettant l’enregistrement et l’analyse des ultra-sons (voir présentation détaillée de oiseaux hiv. la méthode dans l’étude «Chiroptères» en annexe 5 de la présente étude d’impact). Dates des visites : 14 mars 2012, 23 juin 2012, 27 août 2012, 18 février 2013, 5 juin 2013, 20 août Le reste de la faune a fait l’objet d’observations à chaque sortie sur le terrain (observation aux 2013, 3 septembre 2013, 17 octobre 2013, 6 mai 2014, 20 mai 2014, 30 mai 2014, 4 juin 2014, 20 août jumelles, détermination par les chants, les traces, recherche de nids, etc). 2014, 22 octobre 2014, 14 novembre 2014, 30 juin, 22 juillet, 13 août, 26 août et 15 septembre 2015. L’avifaune a été recensée et localisée à chaque visite sur la base de la méthode définie par la station ornithologique de Sempach (Suisse) et couramment utilisée par les ornithologues européens (cf. VOGELWARTE SEMPACH 2006. Cartographie des territoires. Feuille d’observation ornithologique, Vogelwarte), avec localisation des individus chanteurs et des indices de nidification, ou localisation des individus seulement observés sans indices de nidification. Les déplacements des oiseaux dans le périmètre d’investigations faunistiques et au-dessus de celui- ci ont fait l’objet d’une attention particulière, de manière à repérer d’éventuels déplacements migratoires ou liés au rythmes nycthéméraux. page 139 Les amphibiens et reptiles ont été recherchés par prospection des sites favorables en journée 2.2. Milieu humain (lisières ensoleillées pour les reptiles, secteurs humides pour les amphibiens) ainsi que par l’écoute au crépuscule pour les amphibiens, cette méthode ayant permis de compléter utilement Ombres portées les observations à vue dans le secteur humide au sud-ouest. La question des ombres portées a fait l’objet d’un travail spécifique, au moyen d’un logiciel La recherche d’insectes et d’arachnides s’est focalisée sur les secteurs de landes, susceptibles permettant d’évaluer pour chaque habitation proche du site la durée d’exposition à l’ombre d’accueillir la diversité spécifique la plus élevée. portée en intégrant les paramètres topographiques et météorologiques. Espaces protégés, ZNIEFF, Natura 2000 Bruit Consultation de bases de données par Internet (cf www.bretagne-environnement.org). Le protocole général de l’étude est détaillé dans l’étude acoustique, pages 5 à 8. 1.3. Milieu humain 2.3. Paysage • Exploitation des données statistiques (recensement général de la population, recensement agricole...). La carte des zones de visibilité et les photo-montages établis à partir de points de vues retenus suite aux visites de terrain constituent les principaux éléments permettant d’analyser l’impact • Analyse des documents d’urbanisme communaux. du projet sur les paysages. • Relevés de terrain. Des vérifications de présence ou d’absence de co-visibilité ou de vue réciproque ont par ailleurs • En ce qui concerne les patrimoines (monuments historiques relevant ou non de la loi de 1913, été effectuées sur le terrain. sites inscrits ou classés), les recherches ont été effectuées par internet dans les bases de données On rappellera que les photo-montages réalisés par des moyens informatiques donnent une publiques. Contactés directement, les services administratifs compétents (DRAC, architecte des image très précise et fiable de l’insertion du projet dans le paysage, mais que cette image présente Bâtiments de France) renvoient aujourd’hui systématiquement à ces bases de données. l’inconvénient d’être fixe. Or, l’observateur est souvent en déplacement (cas de l’automobiliste ou du piéton), et le mouvement des pales a une incidence sur la perception d’un parc éolien. 1.4. Paysage Il convient aussi d’indiquer que les photo-montages tendent à accentuer l’impact paysager des éoliennes du fait que pour améliorer la lisibilité des images, celles-ci sont parfois représentées Une journée a été consacrée à sillonner le périmètre d’étude éloigné, à rechercher des points plus blanches et plus lumineuses qu’elles ne le paraîtront dans la réalité. de vue sur le site d’implantation ou à visiter divers secteurs d’intérêt paysager et éléments de patrimoine, à prendre des photographies, etc. Par ailleurs toutes les autres sorties de terrain ont été mises à profit pour effectuer des observations et prises de vues sur les paysages. 3. Difficultés rencontrées 1.5. Bruit (situation sonore initiale) On mentionnera l’absence de certaines données : Le protocole général de l’étude est détaillé dans l’étude acoustique, pages 5 à 8. • il n’existe pas de carte hydro-géologique disponible sur ce secteur. • les ruisseaux drainant la zone d’implantation ne font pas l’objet d’un suivi de leur qualité par 2. Analyse des impacts l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne. Tous les problèmes d’ordre environnemental identifiés lors de la réalisation de l’état initial ont Ces observations sont toutefois sans incidences sur la validité de l’état initial de l’environnement été portés à la connaissance du maître d’ouvrage en vue de leur rechercher des solutions. et de l’analyse des impacts du projet. 2.1. Milieu physique, milieu naturel L’analyse des impacts est effectuée en confrontant à la réalité du terrain les informations techniques transmises par le maître d’ouvrage, portant notamment sur l’implantation, les emprises, les caractéristiques techniques des différentes composantes du projet...

Faune volante Les données bibliographiques et notamment les retours d’expériences d’autres parcs éoliens ont été utilisés pour mieux cerner les impacts probables du projet en la matière. page 140 Annexes

Annexe 1 : Liste des espèces d’oiseaux observées

Annexe 2 : Liste des monuments historiques dans l’aire d’étude éloignée

Annexe 3 : Engagements à réaliser des plantations

Annexe 4 : Etude acoustique Acoustex

Annexe 5 : Etude chiroptères Calidris

page 141 Annexe 1 - Liste des espèces d’oiseaux observées dans l’aire d’étude

NOM SCIENTIFIQUE NOM FRANÇAIS STATUT SUR SITE HABITAT STATUT PATRIMONIAL

ANATIDÉS Anas platyrhynchos Linné Canard colvert nicheur possible plans d’eau Ardea cinerea Linné Héron cendré observé plans d’eau, zones humides ACCIPITRIDÉS Pernis apivorus (Linné, 1758) Bondrée apivore observé bois, bocage Znieff Circus cyaneus (Linné) Busard Saint-Martin nicheur possible landes, cultures Annexe 1/ Znieff Accipiter nisus (Linné) Epervier d’Europe nicheur certain bois, bocage Buteo buteo (Linné) Buse variable nicheur certain bois, bocage, cultures FALCONIDÉS Falco tinnunculus Linné Faucon crécerelle nicheur possible bocage, cultures Annexe 1 : espèce inscrite à l’annexe 1 de la directive Habitats SCOLOPACIDES Znieff : espèce déterminante de Znieff en Bretagne Scolopax rusticola Bécasse des bois hivernante bois Liste rouge : liste des espèces d’oiseaux menacées en France LARIDÉS NT : espèce quasi menacée Chroicocephalus ridibundus (Linné) Mouette rieuse observé cultures VU : espèce vulnérable Larus fuscus Linné Goéland brun observé cultures Larus argentatus Pontoppidan Goéland argenté observé cultures COLUMBIDÉS Columba palumbus Linné Pigeon ramier nicheur certain bois, bocage, cultures Streptopelia turtur (Linné) Tourterelle des bois nicheur certain bois, bocage CUCULIDÉS Cuculus canorus Linné Coucou gris nicheur probable bois, bocage TYTONIDÉS Tyto alba (Scopoli) Effraie des clochers observé bocage, habitat STRIGIDÉS Strix aluco Linné Chouette hulotte nicheur probable bois, bocage Asio otus (Linné) Hibou moyen-duc observé bois, landes CAPRIMULGIDÉS Caprimulgus europaeus Linné Engoulevent d’Europe nicheur probable bois, landes Znieff APODIDÉS Apus apus (Linné) Martinet noir observé PICIDÉS Picus viridis Linné Pic vert nicheur probable bocage Dryocopus martius (Linné) Pic noir nicheur probable bois Znieff Dendrocopos major (Linné) Pic épeiche nicheur certain bois, bocage ALAUDIDÉS Alauda arvensis Linné Alouette des champs nicheur probable champs

page 142 HIRUNDINIDÉS Hirundo rustica Linné Hirondelle rustique observé habitat Delichon urbicum (Linné) Hirondelle de fenêtre observé habitat MOTACILLIDÉS Anthus trivialis (Linné, 1758) Pipit des arbres nicheur possible bois Motacilla alba Linné Bergeronnette grise observé cultures, fermes TROGLODYTIDÉS Troglodytes troglodytes (Linné) Troglodyte mignon nicheur probable bocage, bois PRUNELLIDÉS Prunella modularis (Linné) Accenteur mouchet nicheur probable bocage TURDIDÉS Erithacus rubecula (Linné) Rougegorge familier nicheur probable bocage, bois, jardins Saxicola torquatus (Linné) Tarier pâtre nicheur probable haies Turdus merula Linné Merle noir nicheur probable bocage, bois, jardins Turdus pilaris Linné, 1758 Grive litorne hivernante bocage, bois, jardins Turdus philomelos Brehm Grive musicienne nicheur probable bocage, bois, jardins Turdus iliacus Linné Grive mauvis hivernante bocage, bois, jardins Turdus viscivorus Linné Grive draine observé bocage, bois, jardins SYLVIIDÉS Hippolais polyglotta (Vieillot, 1817) Hypolaïs polyglotte nicheur probable broussailles Sylvia atricapilla (Linné) Fauvette à tête noire nicheur probable bocage, fourrés Sylvia communis Latham Fauvette grisette nicheur possible bocage, fourrés Liste rouge : NT Sylvia undata (Boddaert) Fauvette pitchou nicheur probable landes Znieff Phylloscopus collybita (Vieillot) Pouillot véloce nicheur probable bocage, bois Regulus regulus (Linné) Roitelet huppé nicheur probable bois Regulus ignicapilla (Temminck) Roitelet à triple bandeau nicheur possible bois AEGITHALIDÉS Aegithalos caudatus (Linné, 1758) Mésange à longue queue nicheur possible bocage, bois PARIDÉS Cyanistes caeruleus (Linné) Mésange bleue nicheur certain bocage, bois, jardins Parus major Linné Mésange charbonnière nicheur certain bocage, bois, jardins Lophophanes cristatus (Linné, 1758) Mésange huppée nicheur possible bois SITTIDÉS Sitta europaea Linné, 1758 Sittelle torchepot nicheur probable bois CERTHIIDÉS Certhia brachydactyla Brehm Grimpereau des jardins nicheur possible bois CORVIDÉS Garrulus glandarius (Linné) Geai des chênes nicheur probable bois Pica pica (Linné) Pie bavarde nicheur probable bocage Corvus corone Linné, 1758 Corneille noire nicheur probable bois, bocage STURNIDÉS Annexe 1 : espèce inscrite à l’annexe 1 de la directive Habitats Sturnus vulgaris Linné Étourneau sansonnet nicheur certain bocage, bois Znieff : espèce déterminante de Znieff en Bretagne PASSERIDÉS Liste rouge : liste des espèces d’oiseaux menacées en France Passer domesticus (Linné) Moineau domestique nicheur certain habitat FRINGILLIDÉS NT : espèce quasi menacée Fringilla coelebs Linné Pinson des arbres nicheur certain bocage, bois, jardins VU : espèce vulnérable Carduelis chloris (Linné) Verdier d’Europe nicheur probable bocage, fourrés Carduelis carduelis (Linné) Chardonneret élégant nicheur possible bocage, fourrés Carduelis cannabina (Linné) Linotte mélodieuse nicheur probable fourrés, landes Liste rouge : VU Pyrrhula pyrrhula (Linné) Bouvreuil pivoine nicheur possible bois Liste rouge : VU EMBÉRIZIDÉS Emberiza citrinella Linné Bruant jaune nicheur possible fourrés, landes Liste rouge : NT Emberiza cirlus Bruant zizi nicheur possible fourrés, landes Annexe 2 - Liste des monuments historiques dans l’aire d’étude éloignée

Statut Distance du projet Nom monument Commune Inscrit / Classé (en gris) X Y Z (m) (m) Croix du cimetière Monterrein Inscrit1927 -2°21’29,00» 47°52’47,00» 109 1 500 Chatêau de la Haute-Touche Monterrein Inscrit2002 -2°22’17,00» 47°52’47,00» 109,1 1 600 Croix de chemin de la Haute-Touche Monterrein Inscrit1927 -2°22’15,00» 47°52’49,00» 110 1 650 Croix de l’Etang Caro Inscrit1937 -2°19’16,00» 47°51’53,00» 112,3 1 950 Tumulus avec dolmen de la Maison Trouvée Val d’Oust (La Chapelle-Caro) Classé1934 -2°22’42,00» 47°53’00,00» 100 2 500 Croix Boucher Caro Inscrit1937 -2°18’46,00» 47°52’00,00» 69,3 2 600 Chapelle Saint-Méen Val d’Oust (La Chapelle-Caro) Inscrit1973 -2°23’54,00» 47°52’45,00» 97,8 2 800 Croix du cimetière Saint-Abraham Inscrit1927 -2°24’34,00» 47°51’22,00» 59,6 3 350 Manoir de Bodel Caro Inscrit1978 -2°18’03,00» 47°50’35,00» 57,8 4 150 Croix de chemin de la Ville-Briend Inscrit1927 -2°24’42,00» 47°53’14,00» 59,7 4 150 Château de Crévy Val d’Oust (La Chapelle-Caro) Inscrit1970 -2°25’31,00» 47°52’18,00» 40 4 450 Calvaire Montertelot Inscrit1927 -2°25’22,00» 47°52’51,00» 23,3 4 500 Manoir de la Touche-Carné Val d’Oust (Le Roc Saint-André) Inscrit1997 -2°26’11,00» 47°52’48,00» 25,8 5 450 Croix de Roc-Brien Ploërmel Inscrit1927 -2°25’24,00» 47°53’50,00» 61,4 5 500 Croix de Villenard Ploërmel Inscrit1927 -2°21’04,00» 47°54’59,00» 81,9 5 600 Chapelle de la Madeleine Inscrit1934 -2°22’39,00» 47°48’44,00» 20,6 5 700 Croix du faubourg Saint-Michel Malestroit Inscrit1935 -2°23’06,00» 47°48’41,00» 17,7 5 900 Croix Joubin Malestroit Inscrit1935 -2°23’08,00» 47°48’42,00» 17,6 5 900 Eglise Saint-Gilles Malestroit Classée1931 -2°22’57,00» 47°48’37,00» 19,2 6 000 Maison de la Truie qui file Malestroit Classée1923 -2°22’57,00» 47°48’35,00» 20 6 050 Maison du Pélican Malestroit Inscrit1931 -2°22’58,00» 47°48’35,00» 20 6 050 Maison 9 pl du Bouffay Malestroit Inscrit1931 -2°22’58,00» 47°48’35,00» 20 6 050 Maison Le Moué Malestroit Inscrit1933 -2°23’01,32» 47°48’34,62» 20 6 050 Maison 13 pl du Bouffay Malestroit Inscrit1931 -2°22’59,00» 47°48’35,00» 20 6 050 Maison 19 rue du Général-de-Gaulle Malestroit Inscrit1933 -2°22’56,00» 47°48’34,00» 20 6 050 Maison 21 rue du Général-de-Gaulle Malestroit Inscrit1933 -2°22’56,00» 47°48’34,00» 20 6 050 Croix Guyot de Bezon Ploërmel Inscrit1927 -2°25’22,00» 47°54’28,00» 64 6 300 Fontaine Saint-Armel et son bassin Ploërmel Inscrit1948 -2°24’06,00» 47°55’00,00» 50 6 300 Croix de Bezon Ploërmel Inscrit1927 -2°25’08,31» 47°54’41,59» 67,1 6 450 Château de Malleville Ploërmel Inscrit1973 -2°22’39,00» 47°55’28,00» 70,7 6 500 Croix aux Morts Ploërmel Inscrit1927 -2°21’58,00» 47°55’30,00» 90 6 500 Chapelle Saint-Roch Ploërmel Inscrit1927 -2°20’55,00» 47°55’30,00» 95 6 550 Croix de la Couardière Ploërmel Inscrit1927 -2°20’56,00» 47°55’30,00» 95 6 550 Chapelle Saint-Antoine_ Ploërmel Inscrit1928 -2°24’24,00» 47°55’07,00» 55,6 6 600 Allée couverte de Trélan Saint-Marcel Classé1964 -2°25’44,00» 47°49’18,00» 62,7 6 700 Calvaire Saint-Marc Inscrit1927 -2°22’00,00» 47°48’00,00» 97,9 6 850 Croix du cimetière Saint-Laurent-sur-Oust Inscrit1925 -2°19’14,00» 47°47’49,00» 14,5 7 500 Château de la Ville Der Val d’Oust (Le Roc Saint-André) Inscrit2007 -2°28’05,00» 47°52’08,00» 76,4 7 600 Chapelle des Ursulines Ploërmel Inscrit1928 -2°23’44,00» 47°55’52,00» 79,6 7 600 Couvent des Carmélites Ploërmel Inscrit1987 -2°23’39,00» 47°55’54,00» 80 7 600 Croix du carrefour Deux-Ponts/Petit-Pelo Ploërmel Inscrit1927 -2°24’34,00» 47°55’38,00» 70 7 600 Croix de la Lande du Temple Guillac Inscrit1929 -2°26’59,00» 47°54’26,00» 81,6 7 750 Église Saint-Armel Ploërmel Classée1840 -2°23’54,00» 47°55’55,00» 75,8 7 750 Croix Catherine_ Saint-Marcel Inscrit1933 -2°25’06,00» 47°48’14,00» 60 7 800 Hôtel des Ducs de Bretagne Ploërmel Inscrit1925/Classée1931 -2°23’56,00» 47°55’58,00» 75 7 850 Hôtel Le Gouesbe Ploërmel Inscrit1928 -2°23’52,00» 47°55’59,00» 75 7 850 Maison_Ploërmel Ploërmel Inscrit1925 -2°23’58,00» 47°55’57,00» 73 7 850 Maison des Marmousets Ploërmel Inscrit1927 -2°23’56,00» 47°55’58,13» 74,9 7 850 Remparts Ploërmel Inscrit1995 -2°23’49,00» 47°56’00,00» 75,4 7 850 Croix du cimetière Inscrit1990 -2°16’57,00» 47°55’14,36» 80 7 950 Croix du Hambot Guillac Inscrit1929 -2°26’48,00» 47°54’46,00» 40 8 000 Manoir de la Cour Inscrit1991 -2°21’41,00» 47°56’21,00» 79,3 8 050 Croix du cimetière Val d’Oust (Quily) Inscrit1927 -2°28’10,00» 47°53’14,00» 84,6 8 050 Église Saint-Nicodème Quily Inscrit1928 -2°28’04,00» 47°53’28,00» 67,2 8 050 Croix du Champ-des-Morts Saint-Marcel Inscrit1933 -2°25’25,00» 47°48’05,00» 65 8 250 Château de Castel Saint-Servant-sur-Oust Inscrit1997 -2°28’08,00» 47°53’51,00» 51,7 8 450 Château de la Grée de Callac Augan/ Inscrit1990 -2°14’12,00» 47°53’14,00» 101 8 650 Manoir de Balangeard Ruffiac Inscrit1990 -2°17’11,00» 47°47’41,00» 66,6 8 850 Dolmens de Béhellec Saint-Marcel Inscrit1966 -2°26’07,00» 47°48’01,00» 93,9 8 850 Croix de la Brassée Guillac Inscrit1929 -2°27’50,00» 47°54’57,00» 79,1 9 150 Croix de Roblin Ploërmel Inscrit1927 -2°23’19,00» 47°56’49,00» 60,8 9 150 Croix du cimetière Guillac Inscrit1927 -2°27’59,00» 47°54’52,00» 78,5 9 250 Église Saint-Golven Classé1990 -2°25’21,00» 47°56’23,00» 42,1 9 250 Fontaine Saint-Bertin Guillac Inscrit1929 -2°28’46,00» 47°54’34,00» 30 9 750 Chapelle Sainte-Catherine et sa fontaine Lizio Inscrit1935 -2°29’53,00» 47°52’28,00» 135 9 850 Manoir de Boyac Ploërmel Inscrit2011 -2°22’56,00» 47°57’25,00» 59 10 150 Manoir de Tromeur Sérent Inscrit2000 -2°30’13,00» 47°51’15,00» 74,7 10 300 Croix de Gorays Pleucadeuc Inscrit1927 -2°24’39,00» 47°46’30,00» 75,8 10 400 Croix de Rougentin Saint-Servant-sur-Oust Inscrit1946 -2°29’31,00» 47°54’23,00» 112 10 400 Croix de cimetière Monteneuf Inscrit1927 -2°12’16,00» 47°52’27,00» 110,3 10 750 Chapelle Sainte-Suzanne Sérent Classé1977 -2°30’31,00» 47°50’42,00» 110 10 850 Croix de La Ville Méno Guillac Inscrit1929 -2°29’09,00» 47°55’22,00» 66,7 10 950 Croix du bourg Pleucadeuc Inscrit1928 -2°22’31,00» 47°45’33,00» 70 11 450 Église Saint-Pierre Sérent Classé1946 -2°30’22,00» 47°49’23,00» 70 11 450 Croix de cimetière Saint-Nicolas du Tertre Inscrit1937 -2°13’14,00» 47°48’11,00» 60 11 600 Colonne des Trente Guillac Inscrit1933 -2°29’13,00» 47°56’15,00» 90 12 050 Domaine mégalithique des Pierres droites Monteneuf Inscrit1997 -2°11’09,00» 47°52’56,00» 139,4 12 200 Croix de carrefour des Friches Saint-Martin-sur-Oust Inscrit1928 -2°17’57,00» 47°45’25,00» 30,8 12 250 Croix du bourg Saint-Servant-sur-Oust Inscrit1927 -2°30’49,00» 47°54’55,00» 72,3 12 300 Deux croix de l’église Saint-Servais Saint-Servant-sur-Oust Inscrit1927 -2°30’49,00» 47°54’55,00» 72,3 12 300 Fontaine Saint Servais Saint-Servant-sur-Oust Inscrit1929 -2°30’49,00» 47°54’55,00» 72,3 12 300 Maison à l’Hôpital-Robin Saint-Servant-sur-Oust Inscrit1996 -2°31’14,00» 47°54’21,00» 107,5 12 350 Château de Castellan Saint-Martin-sur-Oust Inscrit1980 -2°16’57,00» 47°45’16,00» 25 12 950 Chapelle Saint-Maudé La Croix-Hélléan Inscrit1925 -2°29’10,00» 47°57’02,00» 64,6 13 000 Chapelle de Saint-Gobrien Saint-Servant-sur-Oust Inscrit1927&1945/Inscrit1996 -2°30’54,00» 47°55’39,00» 32,2 13 050 Croix Saint-Servant-sur-Oust Inscrit1927 -2°30’53,00» 47°55’39,00» 31,5 13 050 Croix de la Ville-Côte La Croix-Hélléan Inscrit1935 -2°29’52,00» 47°56’54,00» 75 13 450 Château de Trécesson Campénéac Classé1922/Inscrit2012 -2°16’25,00» 47°58’33,00» 90 13 600 Croix de Penlan Hélléan Inscrit1935 -2°28’41,00» 47°57’44,00» 75 13 600 Croix de Belon La Croix-Hélléan Inscrit1935 -2°29’57,00» 47°57’07,00» 72,7 13 800 Chapelle Saint-Etienne_ Classé1971 -2°10’17,00» 47°54’18,00» 50 13 900 Calvaire du cimetière Inscrit1927 -2°23’11,00» 47°59’29,00» 60 14 000 Château de Brignac Saint-Guyomard Classé1975 -2°31’35,00» 47°47’38,00» 45,9 14 350 Croix de la Brassée La Croix-Hélléan Inscrit1927 -2°30’07,00» 47°57’27,00» 75,5 14 400 Sépulture mégalithique de Sigré Inscrit1986 -2°11’53,00» 47°46’45,00» 72,6 14 600 Château Loyat Classé1945 -2°24’25,00» 47°59’47,00» 76,7 14 800 Abbaye de Saint-Jean-des-Prés Guillac Classé/Inscrit1998 -2°32’20,00» 47°56’39,00» 33,9 15 550 Chapelle Saint-Jean_ Campénéac Inscrit1946 -2°15’25,00» 47°57’25,00» 93,1 15 600

Château Chapelle Les Timbrieux Inscrit1925 environ 16 300

Grée de Saint Méen Val d’Oust (La Chapelle-Caro) Néant / / / 3 000

Allée couverte du Bignon Val d’Oust (La Chapelle-Caro) Néant / / / 2 400 Annexe 3 - Engagements à réaliser des plantations

Autorisations de création de haies bocagères Autorisations de réalisation de boisements compensateurs Autorisations de réalisation de boisements compensateurs Annexe 4 - Etude acoustique Acoustex

SOMMAIRE

1. OBJET ...... 1 2. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ...... 2 Projet éolien du Chêne-Tord 2.1. REGLEMENTATION ...... 2 2.1.1. Notion d’émergence ...... 2 Communes de Caro et 2.1.2. Périmètre de mesure du bruit ...... 3 9DOG 2XVW La Chapelle-Caro (56) 2.1.3. Tonalité marquée ...... 3 2.2. NORMES ...... 3 2.3. DEFINITIONS ...... 3 3. METHODOLOGIE ...... 5 3.1. ETAT INITIAL ...... 5 3.1.1. Choix des points de mesure ...... 5 3.1.2. Appareils de mesure du bruit ...... 5 3.1.3. Mesures de vent ...... 5 3.1.4. Complétude des mesures ...... 6 3.1.5. Analyse des mesures ...... 6 3.1.6. Incertitudes de mesurage ...... 7 3.2. CALCULS PREVISIONNELS ...... 7 3.2.1. Choix des récepteurs supplémentaires ...... 7 3.2.2. Logiciel de calcul ...... 7 3.2.3. Prise en compte des effets météorologiques ...... 7 3.2.4. Analyse des impacts du projet ...... 8 3.2.5. Périmètre de mesure du bruit ...... 8 Etude d’impact acoustique 3.2.6. Tonalité marquée ...... 8 4. ETAT INITIAL ...... 9 4.1. CAMPAGNE DE MESURAGE ...... 9 4.1.1. Dates et durée de la campagne ...... 9 4.1.2. Mesures de vent ...... 9 4.1.3. Points de mesure retenus ...... 10 4.1.4. Résultats des mesures météorologiques ...... 11 4.1.5. Résultats des mesures sonométriques ...... 12 4.2. BRUITS RESIDUELS RETENUS ...... 18 5. CALCULS PREVISIONNELS...... 19 5.1. IMPLANTATION ET TYPE D’EOLIENNE RETENUS ...... 19 Client: EEL Environnement et Energies Locales 5.2. RECEPTEURS SUPPLEMENTAIRES ...... 20 La Barre d’en Haut 5.2.1. La Gajale Centre ...... 20 56 140 CARO 5.2.2. Les 4 Routes Sud ...... 20 5.3. CALCUL ET ANALYSE DES EMERGENCES ...... 21 [email protected] Dossier : 637316 Date : 14 mars 2016 Version : 1 5.3.1. Résultats des calculs d’émergence...... 21 Rédacteur : Pierrot GIRARD Correcteur : 5.3.2. Mesures de réduction réglementaire des impacts sonores ...... 24 5.3.3. Emergences nocturnes avec mesures de réduction réglementaire ...... 25 5.3.4. Mesures de réduction complémentaire des impacts sonores ...... 26

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 1

5.3.5. Emergences nocturnes avec mesures de réduction complémentaire ...... 27 1. OBJET 5.4. PERIMETRE DE MESURE DU BRUIT ...... 27 5.4.1. Carte de bruit prévisionnel ...... 27 La présente étude acoustique concerne le projet de parc éolien du Chêne Tord situé sur les communes de 5.4.2. Niveaux sonores sur le périmètre de mesure de bruit...... 28 Caro et 9DOG 2XVW La Chapelle Caro dans le Morbihan (56). Il est prévu d’implanter 8 éoliennes dont le 5.5. TONALITE MARQUEE ...... 29 moyeu sera situé à 120 m de hauteur, le rotor aura un diamètre de 117 m et la puissance sera de 3 MW. 5.6. INFRASONS ...... 30 Elle entre dans le cadre des études d’impact du projet sur l’environnement et a pour objet de : 6. CONCLUSION ...... 31 ¾ Caractériser par des mesurages appropriés le paysage sonore existant au voisinage des habitations ANNEXES ...... 32 les plus proches en fonction de la vitesse du vent, ANNEXE 1 : ARRETE DU 26 AOUT 2011 ...... 33 ¾ Déterminer les niveaux sonores à respecter à ces endroits, ANNEXE 2 : NUAGES DE POINTS ...... 43 ¾ Prévoir par le calcul les niveaux sonores que produira le fonctionnement des éoliennes, ANNEXE 3 : DOCUMENTATION SUR L’EOLIENNE N117 ...... 48 ¾ Contrôler si ces niveaux seront conformes aux exigences réglementaires de protection du voisinage contre les nuisances sonores, ¾ Définir les mesures correctrices en cas de dépassement pour revenir à la conformité.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 2 3

2. CONTEXTE REGLEMENTAIRE 2.1.2. Périmètre de mesure du bruit

Le niveau de bruit maximal de l’installation est fixé à 70 dB(A) pour la période de jour et de 60 dB(A) pour la 2.1. REGLEMENTATION période de nuit en n’importe quel point du périmètre de mesure du bruit qui est défini comme étant le plus petit polygone dans lequel sont inscrits les cercles de centre chaque éolienne et de rayon R calculé comme suit : Les parcs éoliens sont soumis aux prescriptions de l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de R = 1,2 x (hauteur de moyeu + longueur d’un demi rotor). production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement 2.1.3. Tonalité marquée (cf. Annexe 1). Dans le cas où le bruit particulier généré par l’installation d’éoliennes est à tonalité marquée au sens du point Il ressort de cet arrêté les points suivants : 1.9 de l’annexe de l’arrêté du 23 janvier 1997, sa durée d’apparition ne peut excéder 30 % de la durée de fonctionnement dans chacune des périodes diurne ou nocturne. 2.1.1. Notion d’émergence

L’arrêté définit la notion d’émergence qui correspond à la différence entre les niveaux de pression acoustique 2.2. NORMES pondérés « A » du bruit ambiant (avec le bruit de l’installation) et du bruit résiduel (sans le bruit de l’installation). Le présent document est également réalisé conformément aux normes suivantes : Il définit également des zones d’émergences réglementées qui sont définies de la façon suivante : - Norme internationale IEC 61400-11 relative aux mesures et aux analyses techniques des émissions 9 L’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de de bruit des éoliennes ; l’autorisation, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, - Norme NFS 31-010 relative à la caractérisation et au mesurage des bruits de l’environnement et aux terrasse) ; méthodes particulières de mesurage ; 9 Les zones constructibles définies par les documents d’urbanisme opposables aux tiers et - Norme NFS 31-114 (dans sa version de juillet 2011) relative au mesurage du bruit dans publiés à la date de l’autorisation ; l’environnement avec et sans activité éolienne, qui complète certains points de la norme NFS 31-010 9 L’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont fait l’objet d’une pour l’adapter aux projets éoliens. demande de permis de construire, dans les zones constructibles définies ci-dessus, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l’exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des 2.3. DEFINITIONS activités artisanales ou industrielles, lorsque la demande de permis de construire a été déposée avant la mise en service industrielle de l’installation. Le décibel pondéré A L’intensité d’un bruit se traduit par son niveau sonore dont l’unité de mesure est le décibel, noté dB. Dans ces zones d’émergences réglementées, les installations ne doivent pas être à l’origine d’une émergence Le niveau sonore peut être mesuré sur différents intervalles de fréquence normalisés appelés bandes d’octave supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau suivant : (délimitées par les fréquences fmin et fmax telles que fmax =2 × fmin) ou bandes de tiers d’octave (délimitées par les fréquences fmin et fmax telles que fmax =21/3 × fmin). Niveau de bruit ambiant existant dans les L’ensemble des niveaux sonores par bandes d’octave ou bandes de tiers d’octave caractérisant un bruit Emergence admissible pour la Emergence admissible pour la zones à émergence réglementée donné constitue son spectre. période 7h – 22h période 22h – 7h (incluant le bruit de l'installation) Pour caractériser un bruit particulier, on peut également utiliser une valeur unique pondérée A correspondant à la « somme logarithmique » (somme des énergies acoustiques) des niveaux sonores mesurés sur chacune Supérieur à 35 dB(A) 5,0 dB(A) 3,0 dB(A) des bandes d’octave ou de tiers d’octave auxquelles on a préalablement appliqué une pondération appelée pondération A. La pondération A correspond à la réponse fréquentielle de l’oreille humaine. Le niveau sonore global pondéré A exprimé en dB(A) correspond donc à une valeur unique représentative de Les valeurs d’émergence mentionnées ci-dessus peuvent être augmentées d’un terme correctif en dB(A), la perception auditive humaine. fonction de la durée cumulée d’apparition du bruit de l’installation à partir du tableau suivant : Niveau de pression acoustique continu équivalent Durée cumulée d’apparition du bruit particulier D Terme correctif en dB(A) La grandeur physique mesurée est le niveau de pression acoustique équivalent ou Leq. Sa valeur correspond 20 minutes < D ≤ 2 heures + 3 dB(A) au niveau sonore fictif qui, maintenu constant sur la durée T, contient la même énergie sonore que le niveau 1 p²(t) 2 heures < D ≤ 4 heures + 2 dB(A) fluctuant réellement observé. Sa définition mathématique est : LeqT = 10 Log( ³T dt) T p0² 4 heures < D ≤ 8 heures + 1 dB(A) La mesure du niveau de pression continu équivalent doit être réalisée conformément aux prescriptions de la 8 heures < D + 0 dB(A) norme NFS 31-010 relative à la caractérisation et au mesurage des bruits de l’environnement et du projet de norme NFS 31-114 (version de juillet 2011) relatif au mesurage du bruit dans l’environnement avec et sans activité éolienne.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 4 5

Indices fractiles 3. METHODOLOGIE Les indices statistiques L90, L50 ou L10 représentent les niveaux de bruit équivalent atteints ou dépassés pendant 90, 50 ou 10 % de l’intervalle de mesurage. L’indice statistique L50 est couramment utilisé pour s’affranchir des évènements sonores brefs, chargés en 3.1. ETAT INITIAL énergie et ne provenant pas de l’activité observée (passages de voiture, aboiements de chiens, etc.). L’utilisation de l’indice L50 est soumise aux recommandations de l’annexe « Méthode de mesure des 3.1.1. Choix des points de mesure émissions sonores » de l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement. Pour évaluer l’état initial du site, on positionne des appareils de mesure de bruit en un certain nombre de hameaux susceptibles d’être exposés au bruit généré par le parc éolien. Le choix des hameaux s’effectue Bruit ambiant notamment en fonction de leur distance au projet et de la topographie du terrain. L’objectif est de sélectionner C’est le bruit total existant dans une situation donnée pendant un intervalle de temps donné. Il est composé de suffisamment de points de mesure pour caractériser l’environnement sonore de l’aire d’étude. l’ensemble des bruits émis par toutes les sources proches et éloignées. Une fois les hameaux choisis, on positionne le microphone au niveau des habitations les plus exposées au Bruit particulier projet éolien, ou à défaut à proximité d’une habitation bien exposée au parc éolien. L’appareil enregistre alors C’est la composante du bruit ambiant qui peut être identifiée spécifiquement et que l’on désire distinguer du une ambiance sonore représentative du lieudit. bruit ambiant notamment parce qu’elle est l’objet d’une requête. 3.1.2. Appareils de mesure du bruit Bruit résiduel C’est le bruit ambiant relevé en l’absence du ou des bruits particuliers objet(s) de la requête considérée. L’opérateur en charge des mesures est l’ingénieur Pierrot GIRARD. Le matériel utilisé pour la campagne de mesurage du bruit est le suivant : Emergence ¾ 4 sonomètres intégrateurs types SOLO 01dB Classe 1P Les nuisances sonores au voisinage s’évaluent conformément aux textes réglementaires en vigueur par la ¾ 1 chaine de mesure type SYMPHONIE 01 dB Classe 1P mesure en limite de propriété de l’émergence que produit l’apparition du bruit incriminé par rapport au niveau ¾ Calibreur AKSUD type 5117 Classe 1 de bruit résiduel hors perturbation. L’indicateur d’émergence est : E = LeqTamb - LeqTres ¾ Dépouillement sur logiciels dBTRAIT de 01dB LeqTamb est le niveau du bruit ambiant mesuré pendant les périodes d’apparition du bruit particulier. LeqTres est le niveau du bruit résiduel mesuré pendant les périodes de disparition du bruit particulier. 3.1.3. Mesures de vent

Les données acoustiques relevées par les sonomètres sont ensuite corrélées aux données météorologiques d’un mât de mesure installé sur le site. Ce mât de mesure relève notamment la vitesse et la direction du vent par pas de 10 min ; il est situé dans un endroit dégagé et bien exposé au vent, à proximité des futures éoliennes.

Afin de tenir compte des différences de gradient vertical entre le site d’expérimentation des éoliennes et le secteur d’implantation du projet, la vitesse du vent mesurée par le mât doit être convertie en vitesse de référence, qui correspond à la vitesse du vent à la hauteur de référence (10 m) pour une rugosité de terrain standard (0,05 m). Cette conversion est réalisée conformément au Guide de l’étude d’impact sur l’environnement des parcs éoliens (actualisation 2010) et est schématisée par la figure ci-dessous :

Conversion de la vitesse mesurée en vitesse de référence (Source : Guide de l’étude d’impact sur l’environnement des parcs éoliens – actualisation 2010)

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 6 7

La conversion est effectuée en deux temps. Tout d’abord, la vitesse du vent est calculée à hauteur des x Pour chaque valeur de vitesse de vent entière, l'indicateur de bruit sera déterminé par interpolation nacelles (120 m dans le cas présent) à partir des vitesses réelles relevées à 10 m et du gradient vertical α = linéaire entre les couples (vitesse moyenne, indicateur sonore brut) des classes de vitesse de vent 0,29 observé sur des sites similaires : contigües. VH : vitesse calculée à hauteur du moyeu D § H · V10 mes : vitesse mesurée à 10 m 3.1.6. Incertitudes de mesurage V V u ¨ ¸ H : hauteur du moyeu H 10mes ¨ h ¸ © 10 ¹ H10 : 10 m Les incertitudes relatives à la détermination du bruit résiduel sont réduites grâce à la durée cumulée α : gradient vertical de la vitesse du vent (exposant importante des relevés acoustiques et à la rigueur apportée au choix des intervalles de mesurage. de Hellman)

3.2. CALCULS PREVISIONNELS La vitesse de référence est ensuite calculée à partir de la vitesse à hauteur de moyeu sur la base d’une valeur de rugosité standard du terrain Z0 ref = 0,05 m selon la norme IEC 61400-11 : 3.2.1. Choix des récepteurs supplémentaires

§ h · V10 ref : vitesse de référence à 10 m En fonction de la configuration du site, on peut utiliser des récepteurs supplémentaires pour compléter les ln ¨ 10 ¸ V : vitesse à hauteur du moyeu ¨ Z ¸ H points de mesure réalisés pendant la campagne. Les récepteurs supplémentaires sont positionnés : © 0ref ¹ H : hauteur du moyeu V10ref VH - Soit dans des hameaux où aucune mesure n’a été effectuée et qui se situent dans une configuration § H · h10 : hauteur de référence : 10m acoustique similaire aux points de mesure réalisés ; ln ¨ ¸ ¨ ¸ Z0 ref : rugosité du sol standard : 0,05 m - Soit dans des hameaux où une mesure a été effectuée, au niveau d’une habitation plus exposée au © Z 0ref ¹ projet éolien que l’habitation de la mesure.

3.1.4. Complétude des mesures Comme pour les points de mesure, l’objectif est de placer les récepteurs supplémentaires en façade des

habitations les plus exposées au parc éolien, de sorte que si le projet respecte la réglementation en ces Afin de caractériser l’état initial du site, la mesure doit être assurée pour des classes de vitesses de vent points, il la respectera pour toutes les habitations environnantes. Le bruit résiduel au niveau des récepteurs normalement rencontrées sur le terrain. Pour chaque classe de vitesse de vent, un nombre minimal de 10 supplémentaires est associé aux mesures effectuées dans un lieudit du site à l’environnement sonore valeurs est nécessaire pour calculer l’indicateur de bruit. semblable.

Généralement, l’étude est réalisée pour des vitesses de référence allant de 3 à 9m/s. En effet, en dessous de 3.2.2. Logiciel de calcul 3m/s à 10m, on considère que le très faible niveau de puissance acoustique des éoliennes n’est pas de nature

à engendrer d’impacts significatifs. Au-delà de 9m/s à 10m, l’émergence sonore reste constante, voire diminue Les calculs prévisionnels sont réalisés à l’aide du logiciel CADNAA qui permet de modéliser la propagation avec la vitesse de vent, car le bruit du vent dans l’environnement augmente plus vite que le bruit des acoustique en espace extérieur en prenant en compte l’ensemble des paramètres influents tels que la éoliennes. topographie, la nature du sol, le bâti, la météorologie.

3.1.5. Analyse des mesures Les bâtiments situés autour du projet, en particulier à proximité des points de réception, sont considérés

comme acoustiquement réfléchissants au même titre que les routes qui favorisent également la propagation Une classe homogène est définie par l'opérateur en fonction des facteurs environnementaux ayant une des ondes sonores. influence sur la variabilité des niveaux sonores (variation de trafic routier, activités humaines, chorus matinal, orientation du vent, saison, etc.). A l'intérieur d'une classe homogène, la vitesse du vent est la seule variable La méthode de calcul utilisée répond à la norme ISO 9613-2 (méthode générale de prévision du bruit tenant influant sur les niveaux sonores. On s’intéresse principalement pour chaque point de mesure à la classe compte de l’incidence du vent et de la température). Les éoliennes sont simulées par des sources ponctuelles homogène correspondant à la pleine nuit en dehors des périodes de transition du matin et du soir. omnidirectionnelles placées à 120 m au-dessus du sol.

Chaque classe homogène considérée est ensuite nettoyée des événements perturbateurs identifiés comme 3.2.3. Prise en compte des effets météorologiques non représentatifs de la situation acoustique dont la durée d'apparition excède plus de la moitié de l'intervalle de base. On associe alors par pas de dix minutes la vitesse moyenne de référence à 10 m et la valeur du La nature redescendante des ondes sonores qui favorise leur propagation apparaît soit dans des conditions niveau de bruit équivalent atteint ou dépassé pendant 50% du même intervalle de temps (L50). de vent portant, soit quand le gradient de température s’inverse et devient négatif.

Pour chaque classe de vitesse de vent au sein d’une classe homogène, l'indicateur de bruit est déterminé à La conséquence d’un vent portant est d’augmenter le niveau sonore que produit une source dans la direction l’issue des deux étapes suivantes : du vent tout en respectant une décroissance progressive qui suit l’éloignement par rapport à la source. Hormis x Calcul de la médiane des descripteurs du niveau sonore contenus dans la classe de vitesse de des cas particuliers observables dans des régions au relief accidenté, les zones les plus exposées au bruit vent étudiée. Cette valeur est associée à la moyenne arithmétique des vitesses de vent de sont, avec ou sans vent, les zones les plus proches des sources. Pour tenir compte du cas le plus l’échantillon pour former le couple (vitesse moyenne, indicateur sonore brut) ;

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 8 9

contraignant, on considère une occurrence d’apparition des conditions de propagation les plus favorables de 4. ETAT INITIAL 100 % dans toutes les directions. Le phénomène d’inversion du gradient de température apparaît principalement en hiver et au printemps en fin de nuit sans nuages, quand la terre a rayonné toute la nuit vers le ciel sans contrepartie et que sa température 4.1. CAMPAGNE DE MESURAGE de surface est descendue en dessous de celle de l’air. Cet état s’accentue quand le jour se lève avec les premiers rayons de soleil qui réchauffent l’air alors que le sol est encore froid. Cependant, la probabilité 4.1.1. Dates et durée de la campagne d’observer simultanément l’inversion du gradient de température avec une vitesse de vent supérieure à 3 m/s est quasi nulle à cause du brassage d’air produit par le vent. La campagne de mesure a été réalisée du mardi 9 avril 2013 au mercredi 17 avril 2013. En tout début de printemps, l’activité de la nature reste très faible (peu d’oiseau), la contribution de la 3.2.4. Analyse des impacts du projet végétation au bruit résiduel est nulle puisque les feuilles des arbres ne sont pas encore sorties à cette époque de l’année. Les simulations acoustiques sont effectuées pour chaque point de mesure ou récepteur supslémentaire, La période de mesure est donc représentative de la période la plus calme de l’année. chaque vitesse de vent et chacune des périodes diurne et nocturne. Les résultats de ces simulations sont synthétisés dans des tableaux qui fournissent les bruits résiduels, bruits particuliers des éoliennes, bruits 4.1.2. Mesures de vent ambiants et émergences globales du parc éolien. Les cases jaunes représentent les émergences non réglementaires (cf. Partie 3 - Réglementation). Un relevé météorologique simultané aux mesures acoustiques permet de resituer celles-ci dans leur contexte de vent et de déduire l’évolution du niveau sonore aux habitations en fonction du vent. Les vitesses de vent 3.2.5. Périmètre de mesure du bruit jusqu’à 6 m/s sont réputées les plus pénalisantes car encore peu perturbantes pour l’environnement.

Des simulations sont réalisées pour des vitesses de 3 à 9 m/s au point du périmètre de l’installation dont le La mesure de vent a été réalisée à l’aide d’un mât de mesure de 10 m. Il mesure la vitesse et la direction de niveau sonore est maximal. Les niveaux sonores ainsi calculés sont comparés aux seuils réglementaires vent à 10 m au-dessus du sol. énoncés précédemment. Le mât se situe sur la zone d’étude, dans une configuration représentative du site d’implantation des éoliennes 3.2.6. Tonalité marquée (cf. figure ci-après).

L’étude du spectre acoustique par bande de tiers d’octave, fourni par le constructeur de l’éolienne, permet de contrôler l’absence de tonalité marquée au niveau de l’installation. Par extension, dans le cas où aucune tonalité marquée ne peut être mise en évidence au niveau de l’éolienne, il n’y aura pas de phénomène de tonalité marquée au niveau des habitations alentour. En effet, la déformation qui peut être créée par l’air lors de la propagation du son ne sera en aucun cas suffisante pour faire apparaître un phénomène de tonalité marquée si celui-ci n’existe pas dans le spectre de départ.

Par ailleurs, le constructeur garantit le spectre par bande de tiers d’octave de la machine tout au long de la période d’exploitation, assurant ainsi que le vieillissement des éoliennes ne sera pas à l’origine d’une tonalité marquée.

Emplacement du mât de mesure du vent sur site

Les mesures ont été effectuées par vent faible à fort (jusqu’à 14 m/s à 10 m) suivant les prescriptions de la norme NFS 31-114 (version de juillet 2011) relatif au mesurage du bruit dans l’environnement sans activité éolienne.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 10 11

4.1.3. Points de mesure retenus 4.1.4. Résultats des mesures météorologiques

Les points de mesure sont repérés sur la carte ci-dessous. Ils sont au nombre de 5 : La Boare, la Gajale Le tableau ci-dessous présente les conditions météorologiques observées pendant la campagne de Ouest, La Gajale Est, Le Bignon, Les 4 Routes. mesurage, du mardi 9 avril 2013 au mercredi 17 avril 2013. Les habitations les plus proches sont dispersées en hameaux autour du projet : Date Précipitations Vitesse du vent à 10 m direction Point Hameau Commune Caractéristique Situation 09/04/13 Aucune 7 à 13 m/s O 1 La Boare La Chapelle Caro Maisons isolées Nord-ouest 10/04/13 De 11h à 18h 1 à 13 m/s O-SO 2 La Gajale Ouest Caro Hameau Sud-ouest 11/04/13 De 11h à 12h 4 à 13 m/s SO 3 La Gajale Est Caro Maisons isolées Sud 12/04/13 Faibles averses entre 2h à 6h 3 à 13 m/s SO à O 13/04/13 De 10h à 11h 0 à 7 m/s O à S 4 Le Bignon Caro Maison isolée Sud-est 14/04/13 Aucune 2 à 9 m/s S-SO 5 Les 4 Routes Caro Hameau Est 15/04/13 De 3h à 5h 3 à 8 m/s S-SO 16/04/13 Aucune 5 à 9 m/s S-SO 17/04/13 Aucune 3 à 11 m/s S-SO Données météorologiques issues de la station de Saint-Malo-des-Trois-Fontaines Pt 1

Pt 5 Zone d’implantation des éoliennes

Pt 2 Pt 4

Pt 3

Localisation des points de mesure

Rose des vents mesurée sur la campagne de mesure

Comme on peut le voir sur la rose des vents précédente, le vent provenait essentiellement de sud-ouest durant la mesure qui correspond à l’orientation des vents dominants du site.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 12 13

4.1.5. Résultats des mesures sonométriques POINT DE MESURE N° 1 LA BOARE Pour chaque point de mesure, une fiche récapitulative présente les informations suivantes : o Caractéristiques du site, o Photographie et localisation du point de mesure, Localisation o Evolution temporelle du niveau de bruit pour les périodes diurne et nocturne, Adresse : La Boare o Evolution temporelle de la vitesse du vent à 10m. Commune : La Chapelle Caro Référence cadastrale : 000 ZH 32 Ces fiches sont présentées en pages suivantes. Latitude : 47°52'10.16"N Longitude : 2°22'8.85"O Sur les courbes d’évolution temporelle du LAeq, les portions de courbe en rose correspondent aux parties Distance au projet : >500 m polluées, c’est-à-dire aux intervalles de temps marqués par des évènements particuliers tels que l’activité agricole, le bruit de fonctionnement d’un équipement technique (chaudière, climatisation, ventilation, etc.), les Environnement bruits d’insecte (le chant des grillons pendant les campagnes estivales), le réveil de la nature (chants des Peu de végétation. oiseaux), etc. Les périodes de pluie sont également retirées de l’analyse des mesures.

Par ailleurs, le fait de calculer les émergences à partir des niveaux L50 permet d’éliminer la plupart des Période d’analyse évènements particuliers ponctuels. Saison Début Fin

PRINTEMPS Mardi 09/04/13 – 13h38 mercredi 17/04/13 – 11h43 Sonomètre Condition de vent à 10 m Paysage acoustique Type N° de série Vitesses Directions Calme de nuit, bruit d’activité agricole de jour SYMPHONIE 1017 2 à 14 m/s voir page 11

Evolution temporelle du LAeq(10s) pendant l’intervalle d’observation : 90 Période nocturne Période diurne Parties polluées 80

70

60

50

40

30

20

10 13/11/12 14/11/12 15/11/12 16/11/12 17/11/12 18/11/12 Evolution de la vitesse du vent à 10 m pendant l’intervalle d’observation

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 14 15

POINT DE MESURE N° 2 LA GAJALE OUEST POINT DE MESURE N° 3 LA GAJALE EST

Localisation Localisation Adresse : Bande de la Grande Gajal Adresse : Terres de la petite Gajal Commune : Caro Commune : Caro Référence cadastrale : 000 ZC 71 Référence cadastrale : 000 ZB 72 Latitude : 47°51'29.68"N Latitude : 47°51'25.14"N Longitude : 2°22'8.69"O Longitude : 2°21'45.00"O Distance au projet : > 800 m Distance au projet : >570 m Environnement Environnement

Champs cultivés, peu de végétation à proximité Champs cultivés, peu de végétation à proximité.

Période d’analyse Période d’analyse Saison Début Fin Saison Début Fin PRINTEMPS mardi 9/04/13 – 13h13 mardi 16/04/13 – 13h12 PRINTEMPS mardi 09/04/13 – 13h02 mardi 16/04/13 – 23h37 Sonomètre Condition de vent à 10 m Paysage acoustique Sonomètre Condition de vent à 10 m Paysage acoustique Type N° de série Vitesses Directions Type N° de série Vitesses Directions Calme de nuit, bruit d’activité agricole de Calme de nuit, bruit d’activité agricole de jour SOLO 01 11618 2 à 14 m/s voir page 11 SOLO 01 10109 2 à 14 m/s voir page 11 jour

Evolution temporelle du LAeq(10s) pendant l’intervalle d’observation : Evolution temporelle du LAeq(2s) pendant l’intervalle d’observation : 90 90 85 Période nocturne Période diurne Parties polluées 85 Période nocturne Période diurne Parties polluées 80 80 75 75 70 70 65 65 60 60 55 55 50 50 45 45 40 40 35 35 30 30 25 25 20 20 10/04/13 11/04/13 12/04/13 13/04/13 14/04/13 15/04/13 16/04/13 10/04/13 11/04/13 12/04/13 13/04/13 14/04/13 15/04/13 16/04/13 pollué Période nocturne Période diurne Evolution de la vitesse du vent à 10 m pendant l’intervalle d’observation Evolution de la vitesse du vent à 10 m pendant l’intervalle d’observation

16

14

12

10

8

6

4

2

0

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 16 17

POINT DE MESURE N° 4 LE BIGNON POINT DE MESURE N° 5 Les 4 Routes

Localisation Localisation Adresse : Le Bignon Adresse : Prés du Chêne Tord Commune : Caro Commune : Caro Référence cadastrale : 000 ZD 172 Référence cadastrale : 000 ZE 105 Latitude : 47°51'28.52"N Latitude : 47°51'55.07"N Longitude : 2°20'46.90"O Longitude : 2°20'21.09"O Distance au projet : > 500 m Distance au projet : > 620 m Environnement Environnement

Champs cultivés, peu de végétation à proximité. Champs cultivés, peu de végétation à proximité.

Période d’analyse Période d’analyse Saison Début Fin Saison Début Fin PRINTEMPS mardi 09/04/13 – 12h44 mercredi 17/04/13 – 11h16 PRINTEMPS mardi 09/04/13 – 12h15 mercredi 17/04/13 – 11h51 Sonomètre Condition de vent à 10 m Paysage acoustique Sonomètre Condition de vent à 10 m Paysage acoustique Type N° de série Vitesses Directions Type N° de série Vitesses Directions Calme de nuit, bruit routier de la RD8 de jour Calme de nuit, bruit routier de la RD8 de jour SOLO 01 11712 2 à 14 m/s Voir page 11 SOLO 01 10121 2 à 14 m/s Voir page 11

Evolution temporelle du LAeq(10s) pendant l’intervalle d’observation : Evolution temporelle du LAeq(10s) pendant l’intervalle d’observation : 80 90 Période nocturne Période diurne Parties polluées Période nocturne Période diurne Parties polluées 75 80 70

65 70 60 55 60 50 50 45 40 40 35 30 30

25 20 20 10/04/13 11/04/13 12/04/13 13/04/13 14/04/13 15/04/13 16/04/13 17/04/13 10 Evolution de la vitesse du vent à 10 m pendant l’intervalle d’observation 10/04/13 11/04/13 12/04/13 13/04/13 14/04/13 15/04/13 16/04/13 17/04/13 Evolution de la vitesse du vent à 10 m pendant l’intervalle d’observation

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 18 19

4.2. BRUITS RESIDUELS RETENUS 5. CALCULS PREVISIONNELS

Notre analyse des relevés acoustiques suit les prescriptions de la norme NFS 31-114 (dans sa version de juillet 2011) basées sur le principe des classes homogènes. 5.1. IMPLANTATION ET TYPE D’EOLIENNE RETENUS

Les résultats sont synthétisés dans les tableaux ci-après. Les chronogrammes et détails pour chaque point de Le modèle d’éolienne testé est du type Nordex N117 d’une puissance électrique nominale de 3000 kW. Le mesures sont quant à eux reportés en annexe 3 du présent document. moyeu est situé à 120 m au-dessus du sol.

Bruit de fond nocturne en dB(A) Les coordonnées des éoliennes sont indiquées en Lambert 93 dans le tableau suivant : vitesse du vent Point 1 Point 2 Point 3 Point 4 Point 5 en m/s La Boare La Gajale Ouest La Gajale Est Le Bignon Les 4 Routes Eolienne X Y Z au sol 3 25,5 24,5 24,0 25,5 23,0 C1 300071 6765226 119 4 25,5 26,0 24,0 25,5 23,5 C2 299751 6765290 106 5 26,0 27,5 25,0 26,0 24,0 C3 299439 6765415 109 6 28,0 28,5 26,0 27,5 26,5 C4 299046 6765291 97 7 31,0 30,5 27,0 30,0 31,0 C5 300499 6765023 118 8 35,5 36,5 30,5 34,5 32,5 C6 300188 6764761 106 9 38,5 38,5 32,5 37,0 37,5 Bruits résiduels nocturnes en dB(A) par point de mesure et vitesse de référence C7 299862 6764779 104 C8 299548 6764862 89 Bruit de fond diurne en dB(A) Coordonnées des éoliennes en Lambert 93 vitesse du vent Point 1 Point 2 Point 3 Point 4 Point 5 en m/s La Boare La Gajale Ouest La Gajale Est Le Bignon Les 4 Routes L’implantation des éoliennes est illustrée en page 21 du présent document. Les 8 éoliennes qui constituent le projet actuel forment 2 alignements est-ouest. 3 40,0 37,5 36,5 37,0 46,5

4 40,0 37,5 36,5 37,0 46,5 Les niveaux de puissance acoustique des machines sont portés dans les tableaux ci-après. Ils sont issus de la 5 40,0 37,5 36,5 37,0 46,5 documentation officielle de Nordex datant d’octobre 2015 (cf. Annexe 3). 6 40,0 37,5 36,5 37,5 46,5

7 40,0 39,0 36,5 37,5 47,0 Vitesse de référence (m/s) 3 4 5 6 7 8 9 8 41,0 40,0 37,5 39,0 47,5 Puissance acoustique dB(A) 94,1 97,3 102,3 103,6 104,6 105 105 9 42,5 41,5 38,5 41,0 48,0 Niveaux de puissance acoustique en dB(A) suivant la vitesse de référence Bruits résiduels diurnes en dB(A) par point de mesure et vitesse de référence

Niveau de puissance acoustique Lw (dB) par bande d’octave Fréquence(Hz) 63 125 250 500 1000 2000 4000 8000 dB(A) Lw (dB(A)) 83,5 90,5 95,3 96,9 99,8 98,7 96,3 86,2 105,0 Niveaux de puissance acoustique par bande d’octave pour une vitesse de référence de 8 m/s

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 20 21

5.2. RECEPTEURS SUPPLEMENTAIRES 5.3. CALCUL ET ANALYSE DES EMERGENCES

Les simulations présentées dans la suite de l’étude ont été réalisées au niveau des points de mesure, mais 5.3.1. Résultats des calculs d’émergence également en 2 points supplémentaires situés au lieudit « La Gajale Centre » et « Les 4 routes Sud ». Dans les tableaux qui suivent sont déduits les niveaux sonores ambiants ainsi que les émergences globales 5.2.1. La Gajale Centre nocturnes et diurnes en dB(A) correspondant aux groupes d’habitations concernés pour des vitesses de vent de 3 à 9 m/s.

C3 C4 C2 Point 2 bis C1 Point de calcul supplémentaire Point 2 Point de mesure C5

Localisation du point de calcul supplémentaire C8 C7 C6 Les points 2 et 2 bis ayant un environnement acoustique équivalent, le bruit résiduel mesuré au point 2 sera également utilisé pour le point 2 bis.

5.2.2. Les 4 Routes Sud

Carte de bruit en dB(A) de la contribution sonore prévisionnelle des éoliennes pour une vitesse de 8m/s

Point 5 Point de mesure Point 5 bis Point de calcul supplémentaire

Localisation du point de calcul supplémentaire

Les points 5 et 5 bis ayant un environnement acoustique équivalent (proximité de la RD 8), le bruit résiduel mesuré au point 5 sera également utilisé pour le point 5 bis.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 22 23

Point 1 Point 2 Point 2 Bis Point 3 Point 4 Point 5 Point 5 Bis Point 1 Point 2 Point 2 Bis Point 3 Point 4 Point 5 Point 5 Bis BILAN NOCTURNE La La Gajale La Gajale La Gajale Le Les 4 Les 4 BILAN DIURNE La La Gajale La Gajale La Gajale Le Les 4 Les 4 Boare Ouest Centre Est Bignon Routes Routes Sud Boare Ouest Centre Est Bignon Routes Routes Sud Bruit résiduel 25,5 24,5 24,5 24,0 25,5 23,0 23,0 Bruit résiduel 40,0 37,5 37,5 36,5 37,0 46,5 46,5 3 Bruit des éoliennes 29,5 25,3 27,5 26,8 29,9 27,2 25,6 3 Bruit des éoliennes 29,5 25,3 27,5 26,8 29,9 27,2 25,6 m/s Bruit ambiant 31 28 29,5 28,5 31,5 28,5 27,5 m/s Bruit ambiant 40,5 38 38 37 38 46,5 46,5 Emergence NA NA NA NA NA NA NA Emergence 0,5 0,5 0,5 0,5 1 0 0 Bruit résiduel 25,5 26,0 26,0 24,0 25,5 23,5 23,5 Bruit résiduel 40,0 37,5 37,5 36,5 37,0 46,5 46,5 4 Bruit des éoliennes 32,7 28,5 30,7 30,0 33,1 30,4 28,8 4 Bruit des éoliennes 32,7 28,5 30,7 30,0 33,1 30,4 28,8 m/s Bruit ambiant 33,5 30,5 32 31 34 31 30 m/s Bruit ambiant 40,5 38 38,5 37,5 38,5 46,5 46,5 Emergence NA NA NA NA NA NA NA Emergence 0,5 0,5 1 1 1,5 0 0 Bruit résiduel 26,0 27,5 27,5 25,0 26,0 24,0 24,0 Bruit résiduel 40,0 37,5 37,5 36,5 37,0 46,5 46,5 5 Bruit des éoliennes 37,7 33,5 35,7 35,0 38,1 35,4 33,8 5 Bruit des éoliennes 37,7 33,5 35,7 35,0 38,1 35,4 33,8 m/s Bruit ambiant 38 34,5 36,5 35,5 38,5 35,5 34,5 m/s Bruit ambiant 42 39 39,5 39 40,5 47 46,5 Emergence 12 NA 9 10,5 12,5 11,5 NA Emergence 2 1,5 2 2,5 3,5 0,5 0 Bruit résiduel 28,0 28,5 28,5 26,0 27,5 26,5 26,5 Bruit résiduel 40,0 37,5 37,5 36,5 37,5 46,5 46,5 6 Bruit des éoliennes 39,0 34,8 37,0 36,3 39,4 36,7 35,1 6 Bruit des éoliennes 39,0 34,8 37,0 36,3 39,4 36,7 35,1 m/s Bruit ambiant 39,5 35,5 37,5 36,5 39,5 37 35,5 m/s Bruit ambiant 42,5 39,5 40,5 39,5 41,5 47 47 Emergence 11,5 7 9 10,5 12 10,5 9 Emergence 2,5 2 3 3 4 0,5 0,5 Bruit résiduel 31,0 30,5 30,5 27,0 30,0 31,0 31,0 Bruit résiduel 40,0 39,0 39,0 36,5 37,5 47,0 47,0 7 Bruit des éoliennes 40,0 35,8 38,0 37,3 40,4 37,7 36,1 7 Bruit des éoliennes 40,0 35,8 38,0 37,3 40,4 37,7 36,1 m/s Bruit ambiant 40,5 37 38,5 37,5 41 38,5 37,5 m/s Bruit ambiant 43 40,5 41,5 40 42 47,5 47,5 Emergence 9,5 6,5 8 10,5 11 7,5 6,5 Emergence 3 1,5 2,5 3,5 4,5 0,5 0,5 Bruit résiduel 35,5 36,5 36,5 30,5 34,5 32,5 32,5 Bruit résiduel 41,0 40,0 40,0 37,5 39,0 47,5 47,5 8 Bruit des éoliennes 40,4 36,2 38,4 37,7 40,8 38,1 36,5 8 Bruit des éoliennes 40,4 36,2 38,4 37,7 40,8 38,1 36,5 m/s Bruit ambiant 41,5 39,5 40,5 38,5 42 39 38 m/s Bruit ambiant 43,5 41,5 42,5 40,5 43 48 48 Emergence 6 3 4 8 7,5 6,5 5,5 Emergence 2,5 1,5 2,5 3 4 0,5 0,5 Bruit résiduel 38,5 38,5 38,5 32,5 37,0 37,5 37,5 Bruit résiduel 42,5 41,5 41,5 38,5 41,0 48,0 48,0 9 Bruit des éoliennes 40,4 36,2 38,4 37,7 40,8 38,1 36,5 9 Bruit des éoliennes 40,4 36,2 38,4 37,7 40,8 38,1 36,5 m/s Bruit ambiant 42,5 40,5 41,5 39 42,5 41 40 m/s Bruit ambiant 44,5 42,5 43 41 44 48,5 48,5 Emergence 4 2 3 6,5 5,5 3,5 2,5 Emergence 2 1 1,5 2,5 3 0,5 0,5

Non Applicable (NA) : en référence aux prescriptions de l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, les émergences ne sont prises en compte que Analyse : lorsque le niveau de bruit ambiant (avec le bruit de l’activité) est supérieur à 35 dB(A). Aucun dépassement de l’émergence maximale admissible de 5 dB(A) n’est prévu en période diurne.

Analyse : Des dépassements de l’émergence maximale admissible de 3 dB(A) sont prévus en période nocturne à tous les lieudits pour les vitesses de référence supérieure à 5 m/s.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 24 25

5.3.2. Mesures de réduction réglementaire des impacts sonores 5.3.3. Emergences nocturnes avec mesures de réduction réglementaire

Comme on l’a constaté en pages précédentes, des dépassements de l’émergence maximale autorisée sont Le tableau en page suivante fournit les émergences calculées en période nocturne après application du plan observés en période nocturne pour les vitesses de vent de référence supérieures à 5 m/s. Des bridages de bridage tel que présenté précédemment. devront donc être appliqués afin de respecter la réglementation. Point 1 Point 2 Point 2 Bis Point 3 Point 4 Point 5 Point 5 Bis Modes de bridage BILAN NOCTURNE La La Gajale La Gajale La Gajale Le Les 4 Les 4 Boare Ouest Centre Est Bignon Routes Routes Sud Les éoliennes Nordex N117 peuvent être paramétrées pour fonctionner selon différents modes afin de réguler Bruit résiduel 26,0 27,5 27,5 25,0 26,0 24,0 24,0 leurs émissions acoustiques (parallèlement à leur production) par diminution de la vitesse du rotor lorsque se 5 Bruit des éoliennes 34,6 31,1 34,2 33,5 34,6 32,3 30,5 présentent des conditions de vitesse et de direction de vent reconnues comme défavorables. Le tableau m/s Bruit ambiant 35 32,5 35 34 35 33 31,5 suivant fournit les niveaux de puissance acoustique des éoliennes en fonctionnement nominal et en modes Emergence NA NA NA NA NA NA NA bridés. Les documents officiels correspondants sont fournis en annexe 3 du présent document. Bruit résiduel 28,0 28,5 28,5 26,0 27,5 26,5 26,5 6 Bruit des éoliennes 34,2 30,9 33,7 33,0 34,4 31,7 30,1 m/s Bruit ambiant 35 33 35 34 35 33 31,5 Vitesse de référence (m/s) 3 4 5 6 7 8 ≥ 9 Lw (dB(A)) N117 mode standard 94,1 97,3 102,3 103,6 104,6 105 105 Emergence NA NA NA NA NA NA NA Bruit résiduel 31,0 30,5 30,5 27,0 30,0 31,0 31,0 Lw (dB(A)) N117 mode 1 94,1 97,2 102,3 103,1 104,1 104,5 104,5 7 Bruit des éoliennes 32,6 29,3 32,8 32,4 33,6 32,7 30,6 Lw (dB(A)) N117 mode 2 94,1 97,2 102,3 102,6 103,6 104 104 m/s Bruit ambiant 35 33 35 33,5 35 35 34 Lw (dB(A)) N117 mode 3 94,1 97,3 101,4 102,1 103,1 103,5 103,5 Emergence NA NA NA NA NA NA NA Lw (dB(A)) N117 mode 4 94,1 97,3 101,1 101,9 102,9 103 103 Bruit résiduel 35,5 36,5 36,5 30,5 34,5 32,5 32,5 Lw (dB(A)) N117 mode 5 94,1 97,2 100,6 101,3 102 102,5 102,5 Lw (dB(A)) N117 mode 6 94,1 97,2 98,6 99,7 100,3 100,5 100,5 8 Bruit des éoliennes 35,8 31,4 33,6 32,9 34,9 29,3 28,8 Lw (dB(A)) N117 mode 7 94,1 97,2 98,1 99,1 99,7 100,0 100,0 m/s Bruit ambiant 38,5 37,5 38,5 35 37,5 34 34 Lw (dB(A)) N117 mode 8 94,1 97,2 98,6 101,4 104,2 105,0 105,0 Emergence 3 1 2 NA 3 NA NA Lw (dB(A)) N117 mode 9 93,5 95,4 96,6 98,1 104,5 104,7 105,0 Bruit résiduel 38,5 38,5 38,5 32,5 37,0 37,5 37,5 9 Bruit des éoliennes 35,4 31,4 33,5 33,0 37,0 35,7 33,7 Puissances acoustiques de l’éolienne N117 120 m en mode nominal et en modes optimisés m/s Bruit ambiant 40 39,5 39,5 35,5 40 39,5 39 Emergence 1,5 1 1 3 3 2 1,5 Plan de bridage nocturne Non Applicable (NA) : en référence aux prescriptions de l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de Pour respecter la réglementation, le bridage des éoliennes suivant les courbes de fonctionnement ci-dessous production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, les émergences ne sont prises en compte que sera nécessaire en période nocturne : lorsque le niveau de bruit ambiant (avec le bruit de l’activité) est supérieur à 35 dB(A). Vitesse de 3 4 5 6 7 8 ≥ 9 référence (m/s) Comme on peut le constater, aucune émergence non réglementaire n’est constatée en période nocturne Eolienne C1 standard standard standard mode 7 mode 6 mode 6 mode 6 après application du plan de bridage. Eolienne C2 standard standard standard mode 3 mode 5 mode 5 mode 7 Eolienne C3 standard standard mode 5 mode 9 mode 6 mode 6 mode 7 Eolienne C4 standard standard mode 9 mode 9 arrêt mode 7 mode 7 Eolienne C5 standard standard mode 6 mode 9 mode 6 arrêt mode 3 Eolienne C6 standard standard mode 9 mode 9 arrêt mode 7 mode 7 Eolienne C7 standard standard mode 6 mode 9 mode 6 mode 7 mode 7 Eolienne C8 standard standard standard mode 4 mode 6 mode 7 mode 7

Le plan de bridage précédent a été réalisé à partir des modes de bridage officiels de NORDEX afin d’illustrer la faisabilité technique de la solution proposée. Après la mise en service du parc, il pourra notamment être adapté aux conditions réelles de fonctionnement des éoliennes et aux modes de bridage qui peuvent éventuellement être en cours de développement par NORDEX.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 26 27

5.3.4. Mesures de réduction complémentaire des impacts sonores 5.3.5. Emergences nocturnes avec mesures de réduction complémentaire

Les mesures de réduction réglementaire définies précédemment conduisent à réduire le niveau sonore Le tableau en page suivante fournit les émergences calculées en période nocturne après application du plan ambiant en dessous du seuil réglementaire de 35 dB(A) au-delà duquel les émergences sont prises en de bridage tel que présenté précédemment. compte. Conscient que ce seuil pouvant être dépassé en cas d’évolution du bruit résiduel, le développeur EEL à Point 1 Point 2 Point 2 Bis Point 3 Point 4 Point 5 Point 5 Bis souhaité en évaluer les conséquences. BILAN NOCTURNE La La Gajale La Gajale La Gajale Le Les 4 Les 4 Ainsi, un second plan de bridage a été calculé afin de ne pas dépasser la valeur seuil de 34,5 dB(A). Boare Ouest Centre Est Bignon Routes Routes Sud Un tel objectif permet de garantir la conformité réglementaire des émissions sonores du parc malgré une Bruit résiduel 27,0 27,5 27,5 25,0 26,0 24,0 24,0 l’évolution du bruit résiduel à la hausse de l’ordre de 1 à 2 dB(A). 5 Bruit des éoliennes 33,9 30,6 33,5 32,9 34,1 31,2 29,6 m/s Bruit ambiant 34,5 32,5 34,5 33,5 34,5 32 30,5 Plan de bridage nocturne Emergence NA NA NA NA NA NA NA Bruit résiduel 28,0 28,5 28,5 26,0 27,5 26,5 26,5 Pour respecter la réglementation, le bridage des éoliennes suivant les courbes de fonctionnement ci-dessous 6 Bruit des éoliennes 33,7 29,8 32,2 31,5 33,6 33,8 31,5 sera nécessaire en période nocturne : m/s Bruit ambiant 34,5 32 34 32,5 34,5 34,5 32,5 Vitesse de 3 4 5 6 7 8 ≥ 9 Emergence NA NA NA NA NA NA NA référence (m/s) Bruit résiduel 31,0 30,5 30,5 27,0 30,0 31,0 31,0 Eolienne C1 standard standard standard mode 9 mode 7 mode 6 mode 6 7 Bruit des éoliennes 32,1 28,6 32,2 31,7 32,9 32,0 29,9 Eolienne C2 standard standard standard mode 6 mode 6 mode 7 mode 7 m/s Bruit ambiant 34,5 32,5 34,5 33 34,5 34,5 33,5 Eolienne C3 standard standard mode 6 mode 9 mode 6 mode 7 mode 7 Emergence NA NA NA NA NA NA NA Eolienne C4 standard standard mode 9 mode 9 arrêt mode 7 mode 7 Bruit résiduel 35,5 36,5 36,5 30,5 34,5 32,5 32,5 Eolienne C5 standard standard mode 9 mode 3 mode 7 arrêt mode 3 8 Bruit des éoliennes 35,3 31,1 33,3 32,6 34,8 29,0 28,6 Eolienne C6 standard standard mode 9 arrêt arrêt mode 7 mode 7 m/s Bruit ambiant 38,5 37,5 38 34,5 37,5 34 34 Eolienne C7 standard standard mode 6 mode 9 mode 7 mode 7 mode 7 Emergence 3 1 2 NA 3 NA NA Eolienne C8 standard standard mode 3 mode 6 mode 7 mode 7 mode 7 Bruit résiduel 38,5 38,5 38,5 32,5 37,0 37,5 37,5 9 Bruit des éoliennes 35,4 31,4 33,5 33,0 37,0 35,7 33,7 Le plan de bridage précédent a été réalisé à partir des modes de bridage officiels de NORDEX afin d’illustrer m/s Bruit ambiant 40 39,5 39,5 35,5 40 39,5 39 la faisabilité technique de la solution proposée. Après la mise en service du parc, il pourra notamment être Emergence 1,5 1 1 3 3 2 1,5 adapté aux conditions réelles de fonctionnement des éoliennes et aux modes de bridage qui peuvent éventuellement être en cours de développement par NORDEX. Non Applicable (NA) : en référence aux prescriptions de l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, les émergences ne sont prises en compte que lorsque le niveau de bruit ambiant (avec le bruit de l’activité) est supérieur à 35 dB(A).

Comme on peut le constater, aucune émergence non réglementaire n’est constatée en période nocturne après application du plan de bridage.

5.4. PERIMETRE DE MESURE DU BRUIT

5.4.1. Carte de bruit prévisionnel

La carte de bruit en page suivante montre la contribution prévisionnelle des éoliennes dans leur environnement à 1,5 m du sol pour du vent de vitesse 8 m/s en considérant les conditions de propagation favorables dans toutes les directions (cas théorique le plus défavorable).

Il s’agit d’une représentation globale de l’impact sonore du projet lissée dans le temps et l’espace, sans considération des directions instantanées du vent ni des occurrences d’apparition des conditions défavorables.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 28 29

5.4.2. Niveaux sonores sur le périmètre de mesure de bruit 5.5. TONALITE MARQUEE

Le niveau de bruit maximal pour les installations éoliennes est fixé à 70 dB(A) pour la période de jour et 60 La tonalité marquée est détectée dans un spectre non pondéré de tiers d’octave quand la différence de niveau dB(A) pour la période de nuit en tout point du périmètre de mesure du bruit. Ce périmètre correspond au plus entre la bande de tiers d’octave et les quatre bandes de tiers d’octave les plus proches (les deux bandes petit polygone dans lequel sont inscrits les disques de centre chaque aérogénérateur et de rayon R défini par : immédiatement inférieures et les deux bandes immédiatement supérieures) atteint ou dépasse les niveaux suivants : R = 1,2 x (hauteur du moyeu + longueur d’un demi-rotor) = 1,2 x (120 m + 117 m / 2) = 214,2 m De 50 Hz à 315 Hz De 400 Hz à 8000 Hz 10 dB 5 dB Par conséquent, la vérification du respect des valeurs réglementaires au niveau du périmètre de mesure de bruit se fait au point où le niveau sonore est maximal. Ce point ainsi que le périmètre sont repérés sur la carte Ainsi, dans le cas où le bruit des éoliennes est à tonalité marquée de manière établie ou cyclique, sa durée en page suivante. d’apparition ne doit pas excéder 30% de la durée de fonctionnement de l’établissement dans chacune des périodes diurne et nocturne. Vitesse Niveau sonore maximal sur le Niveau sonore maximal admissible sur le

de vent périmètre de mesure de bruit périmètre de mesure de bruit (dB(A)) Conformité La courbe ci-dessous représente les écarts inférieurs et supérieurs calculés à partir des données officielles de (m/s) (dB(A)) Diurne Nocturne NORDEX et définis comme suit : 3 35,1 Conforme - Ecart inférieur : écart entre le niveau de la bande de tiers d’octave considérée et la moyenne 4 38,3 Conforme énergétique des niveaux des 2 bandes de tiers d’octaves inférieures ; 5 43,3 Conforme - Ecart supérieur : écart entre le niveau de la bande de tiers d’octave considérée et la moyenne 6 44,6 70 60 Conforme énergétique des niveaux des 2 bandes de tiers d’octaves supérieures. 7 45,6 Conforme 8 46 Conforme 9 46 Conforme

Comme on le constate dans le tableau récapitulatif précédent, les niveaux sonores calculés sur le périmètre de mesure de bruit sont systématiquement inférieurs à la valeur limite de 60 dB(A). Point de vérification de Cercle de rayon 214,2 m valeurs réglementaires

Périmètre de mesure de bruit C3 C4 C2 C1

C5 Le phénomène de tonalité marquée n’est constaté que dans le cas où dans les deux courbes représentées sur le graphe ci-dessus dépassent la limite réglementaire pour une même fréquence. C8 C7 C6 Or, comme on peut le constater sur la figure précédente, les 2 courbes ne dépassent pas la limite réglementaire pour la même fréquence. Ainsi, le spectre d’émission acoustique des machines ne présente pas de tonalité marquée au sens de la norme NFS 31-010.

Carte de bruit en dB(A) de la contribution sonore prévisionnelle des éoliennes pour une vitesse de 8m/s

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 30 31

5.6. INFRASONS 6. CONCLUSION

Les infrasons sont définis par des fréquences inférieures à 20 Hz et sont inaudibles par l’oreille humaine. Les La confrontation de notre analyse du paysage sonore initial du site issue d’une campagne de mesures longue émissions d’infrasons peuvent être d’origine naturelle ou anthropique : durée avec le rayonnement acoustique prévisionnel du parc dans son environnement, simulé pour des - Origine naturelle : orages, chutes d’eau, évènements naturels tels que tremblements de terre ou machines de type Nordex N117 de hauteur de moyeu 120 m, fait apparaître des émergences conformes en tempêtes, obstacles au vent (arbres, falaises, etc.) ; période diurne quelles que soient la force et la direction du vent. - Origine anthropique : circulation, chauffage, climatisation, activité industrielle, obstacles au vent (bâtiments, pylônes, éoliennes, etc.). En période nocturne, le parc éolien du Chêne Tord respectera les critères réglementaires de protection du voisinage contre les nuisances sonores du décret du 26 août 2011 en considérant un fonctionnement optimisé Les éoliennes génèrent des infrasons principalement du fait de leur exposition au vent, et accessoirement du des éoliennes tel que décrit en page 24. fonctionnement de leurs équipements. Les infrasons ainsi émis sont faibles comparés à ceux de notre environnement habituel. On notera par ailleurs que l’émission des infrasons reste identique si l’éolienne est en Par ailleurs les niveaux sonores induits par le fonctionnement du parc éolien à l’intérieur du périmètre de fonctionnement ou à l’arrêt. mesure de bruit seront toujours inférieurs à la valeur limite de 60 dB(A), quelle que soit la vitesse du vent.

Une campagne de mesures acoustiques devra être réalisée à l’installation du parc éolien afin d’avaliser l’étude prévisionnelle et, si nécessaire, de procéder à toute modification de fonctionnement des machines permettant d’assurer le respect de la législation.

Cette mesure de réception sera réalisée sur plusieurs jours pour couvrir l’ensemble des classes de vitesses de vent. Durant cette mesure le parc fonctionnera par périodes alternées marche/arrêt pour permettre de mesurer le niveau sonore aux habitations les plus proches avec et sans fonctionnement du parc. L’écart entre ces deux valeurs, appelé émergence, permettra de valider la conformité réglementaire des émissions sonore du parc éolien.

Niort, le 14 mars 2016

Pierrot GIRARD

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 32 33

ANNEXE 1 : ARRETE DU 26 AOUT 2011

JORF n°0198 du 27 août 2011

Texte n°14

ARRETE Arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement

NOR: DEVP1119348A

ANNEXES La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement,

Vu la directive 2006/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2006 relative aux machines ;

Vu le code de l’environnement, notamment le titre Ier de son livre V ;

Vu le code de l’aviation civile ;

Vu le code des transports ;

Vu le code de la construction et de l’habitation ;

Vu l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement ;

Vu l’arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation ;

Vu l’arrêté du 10 mai 2000 relatif à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou des préparations dangereuses présentes dans certaines catégories d’installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation ;

Vu l’arrêté du 10 octobre 2000 fixant la périodicité, l’objet et l’étendue des vérifications des installations électriques au titre de la protection des travailleurs ainsi que le contenu des rapports relatifs auxdites vérifications ;

Vu l’avis des organisations professionnelles concernées ;

Vu l’avis du Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques du 28 juin 2011 ;

Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie du 8 juillet 2011,

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Arrête : Zones à émergence réglementée :

Article 1 ― l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l’autorisation pour les installations nouvelles ou à la date du permis de construire pour les installations existantes, et leurs parties Le présent arrêté est applicable aux installations soumises à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) ; législation des installations classées. ― les zones constructibles définies par des documents d’urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date L’ensemble des dispositions du présent arrêté s’appliquent aux installations pour lesquelles une demande de l’autorisation pour les installations nouvelles ou à la date du permis de construire pour les installations d’autorisation est déposée à compter du lendemain de la publication du présent arrêté ainsi qu’aux extensions existantes ; ou modifications d’installations existantes régulièrement mises en service nécessitant le dépôt d’une nouvelle demande d’autorisation en application de l’article R. 512-33 du code de l’environnement au-delà de cette ― l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont fait l’objet d’une demande de permis de même date. Ces installations sont dénommées « nouvelles installations » dans la suite du présent arrêté. construire, dans les zones constructibles définies ci-dessus, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l’exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à Pour les installations ayant fait l’objet d’une mise en service industrielle avant le 13 juillet 2011, celles ayant recevoir des activités artisanales ou industrielles, lorsque la demande de permis de construire a été déposée obtenu un permis de construire avant cette même date ainsi que celles pour lesquelles l’arrêté d’ouverture avant la mise en service industrielle de l’installation. d’enquête publique a été pris avant cette même date, dénommées « installations existantes » dans la suite du présent arrêté : Périmètre de mesure du bruit de l’installation : périmètre correspondant au plus petit polygone dans lequel sont inscrits les disques de centre chaque aérogénérateur et de rayon R défini comme suit : ― les dispositions des articles de la section 4, de l’article 22 et des articles de la section 6 sont applicables au 1er janvier 2012 ; R = 1,2 × (hauteur de moyeu + longueur d’un demi-rotor)

― les dispositions des articles des sections 2, 3 et 5 (à l’exception de l’article 22) ne sont pas applicables aux installations existantes. Section 2 : Implantation

Section 1 : Généralités Article 3

L’installation est implantée de telle sorte que les aérogénérateurs sont situés à une distance minimale de : Article 2 500 mètres de toute construction à usage d’habitation, de tout immeuble habité ou de toute zone destinée à Au sens du présent arrêté, on entend par : l’habitation telle que définie dans les documents d’urbanisme opposables en vigueur au 13 juillet 2010 ;

Point de raccordement : point de connexion de l’installation au réseau électrique. Il peut s’agir entre autres 300 mètres d’une installation nucléaire de base visée par l’article 28 de la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 d’un poste de livraison ou d’un poste de raccordement. Il constitue la limite entre le réseau électrique interne relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire ou d’une installation classée pour et externe. l’environnement soumise à l’arrêté du 10 mai 2000 susvisé en raison de la présence de produits toxiques, explosifs, comburants et inflammables. Mise en service industrielle : phase d’exploitation suivant la période d’essais et correspondant à la première fois que l’installation produit de l’électricité injectée sur le réseau de distribution. Cette distance est mesurée à partir de la base du mât de chaque aérogénérateur.

Survitesse : vitesse de rotation des parties tournantes (rotor constitué du moyeu et des pales ainsi que la ligne Article 4 d’arbre jusqu’à la génératrice) supérieure à la valeur maximale indiquée par le constructeur. L’installation est implantée de façon à ne pas perturber de manière significative le fonctionnement des radars Aérogénérateur : dispositif mécanique destiné à convertir l’énergie du vent en électricité, composé des et des aides à la navigation utilisés dans le cadre des missions de sécurité de la navigation aérienne et de principaux éléments suivants : un mât, une nacelle, le rotor auquel sont fixées les pales, ainsi que, le cas sécurité météorologique des personnes et des biens. échéant, un transformateur. A cette fin, les aérogénérateurs sont implantés dans le respect des distances minimales d’éloignement Emergence : la différence entre les niveaux de pression acoustiques pondérés « A » du bruit ambiant indiquées ci-dessous sauf si l’exploitant dispose de l’accord écrit du ministère en charge de l’aviation civile, de (installation en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l’absence du bruit généré par l’installation). l’établissement public chargé des missions de l’Etat en matière de sécurité météorologique des personnes et des biens ou de l’autorité portuaire en charge de l’exploitation du radar.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 36 37

DISTANCE MINIMALE Section 3 : Dispositions constructives

d’éloignement en kilomètres Article 7 Radar météorologique Le site dispose en permanence d’une voie d’accès carrossable au moins pour permettre l’intervention des Radar de bande de fréquence C 20 services d’incendie et de secours.

Radar de bande de fréquence S 30 Cet accès est entretenu.

Radar de bande de fréquence X 10 Les abords de l’installation placés sous le contrôle de l’exploitant sont maintenus en bon état de propreté.

Radar de l’aviation civile Article 8

Radar primaire 30 L’aérogénérateur est conforme aux dispositions de la norme NF EN 61 400-1 dans sa version de juin 2006 ou CEI 61 400-1 dans sa version de 2005 ou toute norme équivalente en vigueur dans l’Union européenne, à Radar secondaire 16 l’exception des dispositions contraires aux prescriptions du présent arrêté. L’exploitant tient à disposition de l’inspection des installations classées les rapports des organismes compétents attestant de la conformité des VOR (Visual Omni Range) 15 aérogénérateurs à la norme précitée.

Radar des ports (navigations maritimes et fluviales) En outre l’exploitant tient à disposition de l’inspection des installations classées les justificatifs démontrant que chaque aérogénérateur de l’installation est conforme aux dispositions de l’article R. 111-38 du code de la Radar portuaire 20 construction et de l’habitation.

Radar de centre régional de surveillance et de 10 Article 9 sauvetage L’installation est mise à la terre. Les aérogénérateurs respectent les dispositions de la norme IEC 61 400-24 (version de juin 2010). L’exploitant tient à disposition de l’inspection des installations classées les rapports des En outre, les perturbations générées par l’installation ne gênent pas de manière significative le fonctionnement organismes compétents attestant de la conformité des aérogénérateurs à la norme précitée. des équipements militaires. A cette fin, l’exploitant implante les aérogénérateurs selon une configuration qui fait l’objet d’un accord écrit des services de la zone aérienne de défense compétente sur le secteur Les opérations de maintenance incluent un contrôle visuel des pales et des éléments susceptibles d’être d’implantation de l’installation concernant le projet d’implantation de l’installation. impactés par la foudre.

Les distances d’éloignement indiquées ci-dessus feront l’objet d’un réexamen dans un délai n’excédant pas Article 10 dix-huit mois en fonction des avancées technologiques obtenues. Les installations électriques à l’intérieur de l’aérogénérateur respectent les dispositions de la directive du 17 Article 5 mai 2006 susvisée qui leur sont applicables.

Afin de limiter l’impact sanitaire lié aux effets stroboscopiques, lorsqu’un aérogénérateur est implanté à moins Les installations électriques extérieures à l’aérogénérateur sont conformes aux normes NFC 15-100 (version de 250 mètres d’un bâtiment à usage de bureaux, l’exploitant réalise une étude démontrant que l’ombre compilée de 2008), NFC 13-100 (version de 2001) et NFC 13-200 (version de 2009). Ces installations sont projetée de l’aérogénérateur n’impacte pas plus de trente heures par an et une demi-heure par jour le entretenues et maintenues en bon état et sont contrôlées avant la mise en service industrielle puis à une bâtiment. fréquence annuelle, après leur installation ou leur modification par une personne compétente. La périodicité, l’objet et l’étendue des vérifications des installations électriques ainsi que le contenu des rapports relatifs Article 6 auxdites vérifications sont fixés par l’arrêté du 10 octobre 2000 susvisé.

L’installation est implantée de telle sorte que les habitations ne sont pas exposées à un champ magnétique Article 11 émanant des aérogénérateurs supérieur à 100 microteslas à 50-60 Hz. Le balisage de l’installation est conforme aux dispositions prises en application des articles L. 6351-6 et L. 6352-1 du code des transports et des articles R. 243-1 et R. 244-1 du code de l’aviation civile.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 38 39

Section 4 : Exploitation Article 16

L’intérieur de l’aérogénérateur est maintenu propre. L’entreposage à l’intérieur de l’aérogénérateur de Article 12 matériaux combustibles ou inflammables est interdit.

Au moins une fois au cours des trois premières années de fonctionnement de l’installation puis une fois tous Article 17 les dix ans, l’exploitant met en place un suivi environnemental permettant notamment d’estimer la mortalité de l’avifaune et des chiroptères due à la présence des aérogénérateurs. Le fonctionnement de l’installation est assuré par un personnel compétent disposant d’une formation portant sur les risques présentés par l’installation, ainsi que sur les moyens mis en œuvre pour les éviter. Il connaît les Lorsqu’un protocole de suivi environnemental est reconnu par le ministre chargé des installations classées, le procédures à suivre en cas d’urgence et procède à des exercices d’entraînement, le cas échéant, en lien avec suivi mis en place par l’exploitant est conforme à ce protocole. les services de secours.

Ce suivi est tenu à disposition de l’inspection des installations classées. Article 18

Article 13 Trois mois, puis un an après la mise en service industrielle, puis suivant une périodicité qui ne peut excéder trois ans, l’exploitant procède à un contrôle de l’aérogénérateur consistant en un contrôle des brides de Les personnes étrangères à l’installation n’ont pas d’accès libre à l’intérieur des aérogénérateurs. fixations, des brides de mât, de la fixation des pales et un contrôle visuel du mât.

Les accès à l’intérieur de chaque aérogénérateur, du poste de transformation, de raccordement ou de Selon une périodicité qui ne peut excéder un an, l’exploitant procède à un contrôle des systèmes instrumentés livraison sont maintenus fermés à clef afin d’empêcher les personnes non autorisées d’accéder aux de sécurité. équipements. Ces contrôles font l’objet d’un rapport tenu à la disposition de l’inspection des installations classées. Article 14 Article 19 Les prescriptions à observer par les tiers sont affichées soit en caractères lisibles, soit au moyen de pictogrammes sur un panneau sur le chemin d’accès de chaque aérogénérateur, sur le poste de livraison et, L’exploitant dispose d’un manuel d’entretien de l’installation dans lequel sont précisées la nature et les le cas échéant, sur le poste de raccordement. Elles concernent notamment : fréquences des opérations d’entretien afin d’assurer le bon fonctionnement de l’installation. L’exploitant tient à jour pour chaque installation un registre dans lequel sont consignées les opérations de maintenance ou ― les consignes de sécurité à suivre en cas de situation anormale ; d’entretien et leur nature, les défaillances constatées et les opérations correctives engagées.

― l’interdiction de pénétrer dans l’aérogénérateur ; Article 20

― la mise en garde face aux risques d’électrocution ; L’exploitant élimine ou fait éliminer les déchets produits dans des conditions propres à garantir les intérêts mentionnés à l’article L. 511-1 du code de l’environnement. Il s’assure que les installations utilisées pour cette ― la mise en garde, le cas échéant, face au risque de chute de glace. élimination sont régulièrement autorisées à cet effet.

Article 15 Le brûlage des déchets à l’air libre est interdit.

Avant la mise en service industrielle d’un aérogénérateur, l’exploitant réalise des essais permettant de Article 21 s’assurer du fonctionnement correct de l’ensemble des équipements. Ces essais comprennent : Les déchets non dangereux (par exemple bois, papier, verre, textile, plastique, caoutchouc) et non souillés ― un arrêt ; par des produits toxiques ou polluants sont récupérés, valorisés ou éliminés dans des installations autorisées.

― un arrêt d’urgence ; Les seuls modes d’élimination autorisés pour les déchets d’emballage sont la valorisation par réemploi, recyclage ou toute autre action visant à obtenir des matériaux utilisables ou de l’énergie. Cette disposition ― un arrêt depuis un régime de survitesse ou une simulation de ce régime. n’est pas applicable aux détenteurs de déchets d’emballage qui en produisent un volume hebdomadaire inférieur à 1 100 litres et qui les remettent au service de collecte et de traitement des collectivités. Suivant une périodicité qui ne peut excéder un an, l’exploitant réalise une vérification de l’état fonctionnel des équipements de mise à l’arrêt, de mise à l’arrêt d’urgence et de mise à l’arrêt depuis un régime de survitesse en application des préconisations du constructeur de l’aérogénérateur.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 40 41

Section 5 : Risques l’aérogénérateur en cas d’arrêt automatique lié à la présence de glace sur les pales. Cette procédure figure parmi les consignes de sécurité mentionnées à l’article 22. Article 22 Lorsqu’un référentiel technique permettant de déterminer l’importance de glace formée nécessitant l’arrêt de Des consignes de sécurité sont établies et portées à la connaissance du personnel en charge de l’exploitation l’aérogénérateur est reconnu par le ministre des installations classées, l’exploitant respecte les règles prévues et de la maintenance. Ces consignes indiquent : par ce référentiel.

― les procédures d’arrêt d’urgence et de mise en sécurité de l’installation ; Cet article n’est pas applicable aux installations implantées dans les départements où les températures hivernales ne sont pas inférieures à 0 °C. ― les limites de sécurité de fonctionnement et d’arrêt ;

― les précautions à prendre avec l’emploi et le stockage de produits incompatibles ; Section 6 : Bruit

― les procédures d’alertes avec les numéros de téléphone du responsable d’intervention de l’établissement, Article 26 des services d’incendie et de secours. L’installation est construite, équipée et exploitée de façon telle que son fonctionnement ne puisse être à Les consignes de sécurité indiquent également les mesures à mettre en œuvre afin de maintenir les l’origine de bruits transmis par voie aérienne ou solidienne susceptibles de compromettre la santé ou la installations en sécurité dans les situations suivantes : survitesse, conditions de gel, orages, tremblements de sécurité du voisinage. terre, haubans rompus ou relâchés, défaillance des freins, balourd du rotor, fixations détendues, défauts de lubrification, tempêtes de sable, incendie ou inondation. Les émissions sonores émises par l’installation ne sont pas à l’origine, dans les zones à émergence réglementée, d’une émergence supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau suivant : Article 23 NIVEAU DE BRUIT AMBIANT ÉMERGENCE ADMISSIBLE POUR ÉMERGENCE ADMISSIBLE POUR Chaque aérogénérateur est doté d’un système de détection qui permet d’alerter, à tout moment, l’exploitant EXISTANT LA PÉRIODE LA PÉRIODE ou un opérateur qu’il aura désigné, en cas d’incendie ou d’entrée en survitesse de l’aérogénérateur. dans les zones à émergence réglementée allant de 7 heures à 22 heures allant de 22 heures à 7 heures L’exploitant ou un opérateur qu’il aura désigné est en mesure de transmettre l’alerte aux services d’urgence incluant le bruit de l’installation compétents dans un délai de quinze minutes suivant l’entrée en fonctionnement anormal de l’aérogénérateur. Sup à 35 dB (A) 5 dB (A) 3 dB (A)

L’exploitant dresse la liste de ces détecteurs avec leur fonctionnalité et détermine les opérations d’entretien Les valeurs d’émergence mentionnées ci-dessus peuvent être augmentées d’un terme correctif en dB (A), destinées à maintenir leur efficacité dans le temps. fonction de la durée cumulée d’apparition du bruit de l’installation égal à :

Article 24 Trois pour une durée supérieure à vingt minutes et inférieure ou égale à deux heures ;

Chaque aérogénérateur est doté de moyens de lutte contre l’incendie appropriés aux risques et conformes Deux pour une durée supérieure à deux heures et inférieure ou égale à quatre heures ; aux normes en vigueur, notamment : Un pour une durée supérieure à quatre heures et inférieure ou égale à huit heures ; ― d’un système d’alarme qui peut être couplé avec le dispositif mentionné à l’article 23 et qui informe l’exploitant à tout moment d’un fonctionnement anormal. Ce dernier est en mesure de mettre en œuvre les Zéro pour une durée supérieure à huit heures. procédures d’arrêt d’urgence mentionnées à l’article 22 dans un délai de soixante minutes ; En outre, le niveau de bruit maximal est fixé à 70 dB (A) pour la période jour et de 60 dB (A) pour la période ― d’au moins deux extincteurs situés à l’intérieur de l’aérogénérateur, au sommet et au pied de celui-ci. Ils nuit. Ce niveau de bruit est mesuré en n’importe quel point du périmètre de mesure du bruit défini à l’article 2. sont positionnés de façon bien visible et facilement accessibles. Les agents d’extinction sont appropriés aux Lorsqu’une zone à émergence réglementée se situe à l’intérieur du périmètre de mesure du bruit, le niveau de risques à combattre. Cette disposition ne s’applique pas aux aérogénérateurs ne disposant pas d’accès à bruit maximal est alors contrôlé pour chaque aérogénérateur de l’installation à la distance R définie à l’article l’intérieur du mât. 2. Cette disposition n’est pas applicable si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. Article 25 Dans le cas où le bruit particulier de l’établissement est à tonalité marquée au sens du point 1.9 de l’annexe à Chaque aérogénérateur est équipé d’un système permettant de détecter ou de déduire la formation de glace l’arrêté du 23 janvier 1997 susvisé, de manière établie ou cyclique, sa durée d’apparition ne peut excéder 30 sur les pales de l’aérogénérateur. En cas de formation importante de glace, l’aérogénérateur est mis à l’arrêt % de la durée de fonctionnement de l’établissement dans chacune des périodes diurne ou nocturne définies dans un délai maximal de soixante minutes. L’exploitant définit une procédure de redémarrage de dans le tableau ci-dessus.

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 42 43

ANNEXE 2 : NUAGES DE POINTS Lorsque plusieurs installations classées, soumises à autorisation au titre de rubriques différentes, sont exploitées par un même exploitant sur un même site, le niveau de bruit global émis par ces installations respecte les valeurs limites ci-dessus. POINT DE MESURE N° 1 LA BOARE

Article 27 Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel nocturne: Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l’intérieur de l’installation sont conformes aux dispositions en vigueur en matière de limitation de leurs émissions sonores. En particulier, les engins de chantier sont conformes à un type homologué.

L’usage de tous appareils de communication par voie acoustique (par exemple sirènes, avertisseurs, haut- parleurs), gênant pour le voisinage, est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention et au signalement d’incidents graves ou d’accidents.

Article 28

Lorsque des mesures sont effectuées pour vérifier le respect des présentes dispositions, elles sont effectuées selon les dispositions de la norme NF 31-114 dans sa version en vigueur six mois après la publication du présent arrêté ou à défaut selon les dispositions de la norme NFS 31-114 dans sa version de juillet 2011.

Article 29

Après le deuxième alinéa de l’article 1er de l’arrêté du 23 janvier 1997 susvisé, il est inséré un alinéa rédigé Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel diurne: comme suit :

« ― des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent soumises à autorisation au titre de la rubrique 2980 mentionnées par l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement. »

Article 30

Après le neuvième alinéa de l’article 1er de l’arrêté du 2 février 1998 susvisé, il est inséré un alinéa rédigé comme suit :

« ― des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent ; ».

Article 31

Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel : vent (m/s) Bruit résiduel nocturne dB(A) Bruit résiduel diurne dB(A) Fait le 26 août 2011. 3 25,5 40,0 4 25,5 40,0 Pour la ministre et par délégation : 5 26,0 40,0 Le directeur général 6 28,0 40,0 de la prévention des risques, 7 31,0 40,0 L. Michel 8 35,5 41,0 9 38,5 42,5

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 44 45

POINT DE MESURE N° 2 LA GAJALE OUEST POINT DE MESURE N° 3 LA GAJALE EST

Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel nocturne: Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel nocturne:

Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel diurne: Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel diurne:

Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel : Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel : vent (m/s) Bruit résiduel nocturne dB(A) Bruit résiduel diurne dB(A) vent (m/s) Bruit résiduel nocturne dB(A) Bruit résiduel diurne dB(A) 3 24,5 37,5 3 24,0 36,5 4 26,0 37,5 4 24,0 36,5 5 27,5 37,5 5 25,0 36,5 6 28,5 37,5 6 26,0 36,5 7 30,5 39,0 7 27,0 36,5 8 36,5 40,0 8 30,5 37,5 9 38,5 41,5 9 32,5 38,5

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 46 47

POINT DE MESURE N° 4 LE BIGNON POINT DE MESURE N° 5 LES 4 ROUTES

Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel nocturne: Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel nocturne:

Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel diurne: Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel diurne:

Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel : Corrélation vitesse du vent à 10 m / Bruit résiduel : vent (m/s) Bruit résiduel nocturne dB(A) Bruit résiduel diurne dB(A) vent (m/s) Bruit résiduel nocturne dB(A) Bruit résiduel diurne dB(A) 3 25,5 37,0 3 23,0 46,5 4 25,5 37,0 4 23,5 46,5 5 26,0 37,0 5 24,0 46,5 6 27,5 37,5 6 26,5 46,5 7 30,0 37,5 7 31,0 47,0 8 34,5 39,0 8 32,5 47,5 9 37,0 41,0 9 37,5 48,0

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 48 49

ANNEXE 3 : DOCUMENTATION SUR L’EOLIENNE N117

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016 50 51

Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Projet éolien du Chêne Tord (56) N° Ref : 637316 Etude d’impact acoustique Mars 2016 Etude d’impact acoustique Mars 2016

Annexe 5 - Etude chiroptères Calidris

1853 Cadregénéral

 Méthodologie

 PROJET EOLIEN DU Equipedetravail...... 8

 Protectiondesespèces...... 8

Statutderaretédesespèces...... 10   CHENETORT Etudedeschiroptères...... 10  EtudeChiroptères Datesdeprospection...... 10  Périodesd’étude...... 11

 Protocoled’étude...... 11

 Recherchedegîtes...... 13

Limitesméthodologiques...... 13  Etatinitial 

 Aspectsqualitatifs...... 15 Statutdesespècesobservées...... 16  Aspectssemiquantitatifs...... 18  Activitéparpointd’écouteSM2...... 19

 a. Pointd’écouteSM2Ͳ1...... 19  CaroetVald’Oust(LaChapelleCaro) (56) b. PointSM2Ͳ2...... 22 c. PointSM2Ͳ3...... 27  Octobre2016 d. PointSM2Ͳ4...... 30  e. Synthèse...... 33  OccupationspatioͲtemporelledeshabitats...... 33

 Phénologiedel’activité...... 35

 Auteurs : a. Activitéestivale...... 35 BertrandDELPRAT b. Activitépériodeautomnale...... 36  SylvainGICQUEL ActivitéparpointEM3...... 36  Offredegîte...... 37  Synthèsedesenjeux...... 38

 

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  1 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  2 Etudechiroptères Etudechiroptères

  AnalysedelasensibilitédeschiroptèresvisͲàͲvisdeséoliennes Listedescartes

Synthèsedesconnaissancesdeseffetsdel’éoliensurleschiroptères...... 40 Carte1:Localisationdelazoned’investigationfaunistiquesduprojet(ZIF)...... 7

Sensibilitédeschiroptèresprésentssurlesite...... 43 Carte2:Localisationdestransectsd’écoutechiroptèrespoints...... 12 DéterminationdesrisquesdecollisionsurlaZIF...... 45 Carte3:LocalisationdespotentialitésdegîtesurlaZIF...... 37 Localisationdesenjeuxchiroptèresetdeséoliennes...... 45 Carte4:SpatialisationdesenjeuxchiroptèressurlesiteduprojetéolienduChênetort...... 39 Définitiondesimpactsetmesure Carte5:ImplantationsproposéesetenjeuxchiroptèressurlesiteduprojetéolienduChênetort...... 46 Impactsdirects...... 52  Risquedecollision...... 52

Destructiondegîte...... 53

Eolienne2...... 53 Eolienne3...... 54 Impactsindirects...... 55

Synthèsedesimpacts...... 56

Mesuresd’intégrationenvironnementale...... 57

Mesuresd’évitement...... 57

Mesuresderéductiond’impacts...... 57

a. Miseenplaced’unbridagespécifiquepourleséoliennes...... 57

Synthèsedesimpactsrésiduelssurleschiroptères...... 59

Mesurescompensatoires...... 59

Synthèsedesimpactsaprèsintégrationdesmesuresenvironnementales...... 60

Mesuresd’accompagnement...... 61 DossierCNPN Conclusion Bibliographie

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  3 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  4 Etudechiroptères Etudechiroptères

  Listedestableaux 

 Tableau1:Equipedetravail...... 8

 Tableau2:Synthèseréglementairefaune/floreapplicablesurl’aired’étude...... 9

 Tableau3:Synthèsedesoutilsdebioévaluationutilisésdanslecadredecetteétude...... 10

 Tableau4:Contextedesprospectionsdeterrain...... 10

 Tableau5:EspècesobservéessurlaZIFetaffinitésécologiques...... 16 Tableau6:StatutdesespècesobservéessurlaZIFetintérêtpatrimonial...... 17 CADREDEL’ÉTUDE Tableau7:bilandescontactsEM3touspointsetdatesconfondues...... 37

Tableau8:enjeuxpatrimoniauxliésauxchiroptèressurlesite...... 38  Tableau9:TauxdemortalitéenEurope(sourceDürr,septembre2013)........ 42 

Tableau10:Déterminationdelasensibilitédeschiroptèresauxcollisionsavecleséoliennes...... 44 Danslecadreduprojetd’implantationdeparcéoliensurlescommunesdeCaroetVald’Oust(LaChapelleCaro), uneétude«chiroptères»aétémenée.CelleͲcicomprendunétatinitialainsiqueladéfinitiondessensibilités, Tableau11:Déterminationdurisquedecollisiondeschiroptèresavecleséoliennes...... 47 impactsetmesuresafférents. Tableau12:Déterminationdurisquedecollisiondeschiroptèrespourchaqueéolienne...... 49 LasociétéCalidrisaainsiétémandatéepour: Tableau13:Evaluationdesimpactspotentielsparcollisionavantmesuresd’intégration...... 52 Réaliserl’étatinitialdeschiroptères, Tableau14:Synthèsedurisquededestructiondegîteparéolienne...... 54 Analyserlessensibilitésdesespècesprésentesetplusparticulièrementàenjeux, Tableau15:Synthèsedesimpactsavantmesures...... 56

Tableau16:Synthèsedubridageproposéparéolienneetévaluationdesimpactsrésiduels...... 59 Définirlesimpactsetmesurespropresàpermettrebonneuneinsertionenvironnementaleduprojet.

Tableau17:Evaluationdesimpactsrésiduels...... 60 

 



Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  5 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  6 Etudechiroptères Etudechiroptères

  Carte1 :Localisationdelazoned’inventairefaunistique(ZIF)

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  7 Etudechiroptères

 L’étude l’arrachage D intentionnelle En De matière Les  Rédaction Prospections La  M       s’appuient 1979, directive r  o   constitution droit  même i espèces t  e  dite u É   r  d’impact européen,  de P E o  «  D p    pour T Habitats sur  o  é QUIPE directive  ROTECTION sont  de protection m e animales n  a  H  ni les  terrain  i d’une  n  les  interdits. e d’aucun    textes se d O    ’ la / espèces i   n    «  Faune  doit équipe t protection figurant e     Oiseaux D Etude  DE r de  v en  e prélèvement    n E d’étudier  la t t  O vigueur  u /  i   d’impact o végétales   d pluridisciplinaire TRAVAIL Flore n nature. e  dans    », c  L h  DES des  i r et o  O ». T  p  au   a les du  t  la  b è  espèces par r l  Les    e  e moment quel projet protégées  a compatibilité listes s G  u   ESPÈCES   les 1 contraintes   : qu’en    I E éolien   q  articles d’espèces  est E a u i   p été où e      régie  au du soient d    e l’étude nécessaire    t Chêne   r niveau 12  a entre  v réglementaires par  a  protégées   i les l à    ot(56) tort   est les  16   motifs le national     Sylvain  rédigée. Bertrand articles pour de projet    la ne invoqués.  la    Gicquel, directive   ou    peuvent  réalisation d’aménagement  5 Delprat, identifiées   à régional,  9 E  x de  p  expert e    expert  r 92/43/CEE faire la t s     de directive  dans  la chiroptères    l’objet  cette écologue destruction,   et le     étude  du  cadre la 79/409/CEE d’aucune     réglementation 21    :   de mai la   cueillette  cette  destruction 1992,  du    2 étude   avril dite   en et 8       L'Etatfrançaisatransposélesdirectives«Habitats»et«Oiseaux»parvoied'ordonnance(ordonnancen°2001Ͳ  321du11avril2001). TATUTDERARETÉDESESPÈCES Droitfrançais S  Endroitfrançais,laprotectiondesespècesestrégieparlecodedel’Environnement: Leslistesd’espècesprotégéesnesontpasnécessairementindicatricesdeleurcaractèreremarquable.Sipourla «Art.L.411Ͳ1.>ŽƌƐƋƵ͛ƵŶŝŶƚĠƌġƚƐĐŝĞŶƚŝĨŝƋƵĞƉĂƌƚŝĐƵůŝĞƌŽƵƋƵĞůĞƐŶĠĐĞƐƐŝƚĠƐĚĞůĂƉƌĠƐĞƌǀĂƚŝŽŶĚƵƉĂƚƌŝŵŽŝŶĞ flore les protections légales sont assez bien corrélées au statut de conservation des espèces, aucune ďŝŽůŽŐŝƋƵĞ ũƵƐƚŝĨŝĞŶƚ ůĂ ĐŽŶƐĞƌǀĂƚŝŽŶ Ě͛ĞƐƉğĐĞƐ ĂŶŝŵĂůĞƐ ŶŽŶ ĚŽŵĞƐƚŝƋƵĞƐ ŽƵ ǀĠŐĠƚĂůĞƐ ŶŽŶ ĐƵůƚŝǀĠĞƐ͕ ƐŽŶƚ considérationderaretén’intervientparexempledansladéfinitiondeslistesd’oiseauxprotégés. ŝŶƚĞƌĚŝƚƐ͗ Cette situation nous amène à utiliser d'autres outils, pour évaluer l’importance patrimoniale des espèces ϭΣ>ĂĚĞƐƚƌƵĐƚŝŽŶŽƵů͛ĞŶůğǀĞŵĞŶƚĚĞƐƈƵĨƐŽƵĚĞƐŶŝĚƐ͕ůĂŵƵƚŝůĂƚŝŽŶ͕ůĂĚĞƐƚƌƵĐƚŝŽŶ͕ůĂĐĂƉƚƵƌĞŽƵů͛ĞŶůğǀĞŵĞŶƚ͕ présentes:listesrouges,synthèsesrégionalesoudépartementales,listedesespècesdéterminantes,littérature ůĂƉĞƌƚƵƌďĂƚŝŽŶŝŶƚĞŶƚŝŽŶŶĞůůĞ͕ůĂŶĂƚƵƌĂůŝƐĂƚŝŽŶĚ͛ĂŶŝŵĂƵdžĚĞĐĞƐĞƐƉğĐĞƐŽƵ͕ƋƵ͛ŝůƐƐŽŝĞŶƚǀŝǀĂŶƚƐŽƵŵŽƌƚƐ͕ůĞƵƌ naturaliste...Cesdocumentsrendentcomptedel'étatdespopulationsdesespècesethabitatsdanslessecteurs ƚƌĂŶƐƉŽƌƚ͕ůĞƵƌĐŽůƉŽƌƚĂŐĞ͕ůĞƵƌƵƚŝůŝƐĂƚŝŽŶ͕ůĞƵƌĚĠƚĞŶƚŝŽŶ͕ůĞƵƌŵŝƐĞĞŶǀĞŶƚĞ͕ůĞƵƌǀĞŶƚĞŽƵůĞƵƌĂĐŚĂƚ͖ géographiquesauxquelsilsseréfèrent:l'Europe,leterritoirenational,larégion,ledépartement.Ceslistesde référencen'ontcependantpasdevaleurjuridique. ϮΣ>ĂĚĞƐƚƌƵĐƚŝŽŶ͕ůĂĐŽƵƉĞ͕ůĂŵƵƚŝůĂƚŝŽŶ͕ů͛ĂƌƌĂĐŚĂŐĞ͕ůĂĐƵĞŝůůĞƚƚĞŽƵů͛ĞŶůğǀĞŵĞŶƚĚĞǀĠŐĠƚĂƵdžĚĞĐĞƐĞƐƉğĐĞƐ͕

ĚĞůĞƵƌƐĨƌƵĐƚŝĨŝĐĂƚŝŽŶƐŽƵĚĞƚŽƵƚĞĂƵƚƌĞĨŽƌŵĞƉƌŝƐĞƉĂƌĐĞƐĞƐƉğĐĞƐ ĂƵ ĐŽƵƌƐ ĚĞ ůĞƵƌ ĐLJĐůĞ ďŝŽůŽŐŝƋƵĞ͕ ůĞƵƌ Tableau3:Synthèsedesoutilsdebioévaluationutilisésdanslecadredecetteétude

ƚƌĂŶƐƉŽƌƚ͕ůĞƵƌĐŽůƉŽƌƚĂŐĞ͕ůĞƵƌƵƚŝůŝƐĂƚŝŽŶ͕ůĞƵƌŵŝƐĞĞŶǀĞŶƚĞ͕ůĞƵƌǀĞŶƚĞŽƵůĞƵƌĂĐŚĂƚ͕ůĂĚĠƚĞŶƚŝŽŶĚĞƐƉĠĐŝŵĞŶƐ  Niveaurégional Niveaueuropéen Niveaunational ƉƌĠůĞǀĠƐĚĂŶƐůĞŵŝůŝĞƵŶĂƚƵƌĞů͖ et/oudépartemental Mammifère dontchauvesͲ Cahierhabitat Listerougenationale Ͳ ϯΣ>ĂĚĞƐƚƌƵĐƚŝŽŶ͕ů͛ĂůƚĠƌĂƚŝŽŶŽƵůĂĚĠŐƌĂĚĂƚŝŽŶĚƵŵŝůŝĞƵƉĂƌƚŝĐƵůŝĞƌăĐĞƐĞƐƉğĐĞƐĂŶŝŵĂůĞƐŽƵǀĠŐĠƚĂůĞƐ͖΀͙΁ͩ͘ souris Cesprescriptionsgénéralessontensuitepréciséespourchaquegroupeparunarrêtéministérielfixantlaliste ETUDEDESCHIROPTÈRES desespècesprotégées,leterritoired’applicationdecetteprotectionetlesmodalitésprécisesdecelleͲci(article R.411Ͳ1duCEͲcf.tableau4). DATESDEPROSPECTION Remarque:desdérogationsaurégimedeprotectiondesespècesdefauneetdeflorepeuventêtreaccordées Tableau4:Contextedesprospectionsdeterrain dans certains cas particuliers listés à l’article L.411Ͳ2 du code de l’Environnement. L’arrêté ministériel du 19     février2007consolidéle4juin2009enpréciselesconditionsdedemandeetd’instruction. Date Objectif Météorologie Commentaires   Nuit du 30 juin au 1er Réalisation d’écoutes SM2 et Conditions Cieldégagéchaud Tableau2:Synthèseréglementairefaune/floreapplicablesurl’aired’étude juillet2015 EM3 favorables. Niveaurégionalet/ou  Niveaueuropéen Niveaunational départemental Nuit du 22 juillet au 23 Réalisation d’écoutes SM2 et Conditions Arrêtédu23avril2007fixantlalistedes Cielgrisetdoux mammifèresterrestresprotégéssur juillet2015 EM3 favorables. l'ensembleduterritoireetlesmodalitésde Mammifères Directive92/43/CEEdu21mai1992, leurprotection Nuit du 13 août au 14 Réalisation d’écoutes SM2 et Conditions Cielclairettempératuredouce dontchauvesͲ ditedirective«Habitats/Faune/ Arrêtédu9juillet1999consolidéau30mai (néant) août2015 EM3 favorables. souris Flore»,articles12à16 2009fixantlalistedesespècesdevertébrés protégésmenacéesd'extinctionenFrance etdontl'airederépartitionexcèdele Nuit du 26 août au 27 Réalisation d’écoutes SM2 et Conditions territoired'undépartement Cielnuageux,températuredouce août2015 EM3 favorables. 

Nuitdu15septembreau Réalisation d’écoutes SM2 et Conditions Cielnuageux,températuredouce 16septembre2015 EM3 favorables.

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  9 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  10 Etudechiroptères Etudechiroptères

   Lesprospectionssesontdérouléesdansdesconditionsmétéorologiquesglobalementfavorablesàl’activitédes chiroptères:absencedepluie,ventfaibleànul,températuresrelativementdoucesenpremièrespartiesdenuit. PÉRIODESD’ÉTUDE

Les sessions de prospections se sont déroulées en 2 phases couvrant au mieux les périodes clefs du cycle biologique des chiroptères, en rapport avec les problématiques inhérentes aux projets éoliens. En effet la mortalitéobservéeestintimementliéeàlapériodemiͲjuilletfinoctobre(Dürr,2006). Ainsi,unepremièresessiond’enregistrementsaétéeffectuéeendébutd’été(juinàmiͲaoût).Cettesessionest principalementdestinéeàdétecterlaprésencedesespèceslocales. LasecondesessiondeprospectionaétéeffectuéeenfinaoûtͲseptembredanslebutdedétecterl’activitédes chiroptères en période de transit, c’estͲàͲdire lors de l’émancipation des jeunes, des déplacements liés à l’activitéderutoudemouvementsmigratoires.  PROTOCOLED’ÉTUDE

Les ChauvesͲsouris sont reconnues à l’aide d’un détecteur d’ultrasons EM3 (Système fonctionnant en  hétérodyneetenexpansiondetemps).Lesécoutesontétéréaliséessurdespointsd’écoutesrépartissurlaZIF. Carte2:Localisationdespointsd’écoutechiroptère  Dans une certaine mesure les cris émis par les chiroptères peuvent être attribués à des comportements spécifiquesqu’ils’agissedecrissociaux,dechasse…decefaitl’occupationspatiotemporelledusitepeutêtre  qualifiée. Lesmodesutilisésdanslaprésenteétudesonten«hétérodyne»et«expansiondetemps».

 Lemodehétérodyne,directementutilisésurleterrain,permetdecaractériserlanaturedescrisperçus(crisde transit,crisdechasse,crissociaux…).

L’interprétationdessignauxhétérodyne,combinéeàl’observationducomportementdesanimauxsurleterrain, permet d’appréhender au mieux la nature de la fréquentation de l’habitat, en complément du système d’enregistrement continu automatisé par SM2Bat, puisqu’un plus grand nombre d’habitats potentiels sont échantillonnésdurantlamêmepériode.

Parallèlement, les signaux sont enregistrés en expansion de temps, directement sur carte mémoire, ce qui permetuneanalyseultérieureetl’identificationplusprécisedesespèces(possibilitésd’identificationssimilaires auSM2Bat).

Lepland’échantillonnageciͲdessousaétémisenplacedemanièreàinventorierlesespècesprésentesdansle secteuretappréhenderl’utilisationquecesespècesfontdeshabitatsconcernésparleprojet.

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  11 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  12 Etudechiroptères Etudechiroptères

  

RECHERCHEDEGÎTES

Uneattentionparticulièreaétéportéeauxpotentialitésdegîtepourlareproductiondeschiroptères,compte tenuqu’ils’agittrèssouventd’unfacteurlimitantpourlemaintiendespopulations(RUSSOĞƚĂů,2010).Ainsi,les boisementsetlebâti(lorsqu’ilestprésentsurlaZIF)delazoneétudiéeontétéinspectésdanslamesuredu possible.Lespotentialitésdegîtesdesdiversélémentspaysagersdelazoned’étude(boisements,arbresisolés, bâtiments…)ontétéclasséesentroiscatégories:

Potentialitésfaibles:boisementsouarbresnecomportantquasimentpasdecavités,fissuresouinterstices. Boisementssouventjeunes,issusdecoupesderégénérations,structurésentaillis,gaulisouperchis.On remarque généralement dans ces types de boisements une très faible présence de chiroptères cavernicolesenpériodedereproduction.

Potentialités modérées: boisements ou arbres en cours de maturation, comportant quelques fissures, soulèvements d’écorces. On y note la présence de quelques espèces cavernicoles en période de reproduction.Aumieuxcegenred’habitatestfréquentéponctuellementcommegitedereposnocturne entrelesphasesdechasse.

Potentialitésfortes: boisements ou arbres sénescents comportant des éléments de bois mort. On note un grandnombredecavités,fissuresetdécollementsd’écorce.Cesboisementsprésententgénéralementun cortèged’espècesdechiroptèrescavernicolesimportantenpériodedereproduction.

LIMITESMÉTHODOLOGIQUES

Bienqu’ils’agissedematérieldeprécision,ilestànoteruneinégalitéderéponsesdesmicrosenfonctiondes fréquences,c'estͲàͲdirequelemicronerestituepasdelamêmefaçonlesdifférentesfréquencesémisesparles différentes espèces de chiroptères. Le rendu décroit avec l’augmentation de la fréquence, rendant ainsi les espècesàémissionsultrasonoreshautesmoinsdétectables(dufaitdelaplusfaiblepénétrationdansl‘airdeces ultrasons) et donc potentiellement sousͲévaluées (Petit Rhinolophe, Oreillards, Murin à oreilles échancrées, etc.). 

 Source:sitewebdebatcorder–acousticalautomaticbatmornitoring:www.ecoobs.com L’identificationdesenregistrementssefaitparlecontrôledechaqueenregistrementavecunlogicield’analyse dédié (Batsound). L’identification des espèces, notamment des Murins, bien que possible à partir des enregistrementseffectuésavecleD240X,demandedesconditionsd’enregistrementoptimales(avecunbruit parasite minimum). Ainsi, de nombreux enregistrements appartenant à des Murins ne peuvent souvent être déterminésaurangspécifique,etsontnotés«DLJŽƚŝƐƐƉ».DecefaitcertainesespècesdeMurinspeuventêtre quantitativementsousévaluées.

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  13 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  14 Etudechiroptères Etudechiroptères

   Ecologiede Présencesurle Statubiologique Espèce Habitatsdechasse l’espèce secteur d’étude enBretagne SousͲbois,feuillagedes  Barbastelled’Europe Forestière Faibleàmodérée Sédentaire arbres  Grandmurin Anthropophile Haie,lisière,pâturage Faibleàmodérée Sédentaire  Grandrhinolophe Anthropophile Pâturages,lisière Faible Sédentaire SousͲbois,feuillagedes  Murinàmoustache Forestière Faible Sédentaire arbres Anthropophile SousͲbois,feuillagedes Murinàoreilleséchancrées Faible Sédentaire ETATINITIALDESCHIROPTERES etforestière arbres Coursd’eau,ripisylve, Murind’Alcatoe Forestière Faible Sédentaire lisière,boisementshumides

SousͲbois,feuillagedes MurindeBechstein Forestière Faible Sédentaire  arbres Anthropophile Coursd’eau,ripisylve, MurindeDaubenton Faible Sédentaire etforestière lisière SousͲbois,feuillagedes MurindeNatterer Forestière Faible Sédentaire ASPECTSQUALITATIFS arbres Coursd’eau,ripisylve, Forestière Faible Sédentaire Noctulecommune lisière,boisements Sur le site la diversité spécifique est assez importante. En tout au cours des 5 sessions d’écoute ce sont 16 Coursd’eau,ripisylve, Forestière Faible NoctuledeLeisler lisière,boisements  Sédentaire espèces qui ont été contactées. Cette diversité d’espèces s’explique de plusieurs manières. D’une part la SousͲbois,feuillagedes Oreillardsp Forestière Faible Sédentaire pression d’observation a été très importante mobilisant durant 5 nuits 4 SM2 Bat et 5 nuits de prospection arbres SousͲbois,feuillagedes activesoitenviron220heuresd’écoutecequiapermisd’échantillonerdemanièrepréciselesdifférentshabitats Petitrhinolophe Anthropophile Faible Sédentaire arbres etdoncdecontacterdesespècesd’ordinairepeufréquentesetpeuabondantessurlaZIF.D’autrepart,surla Anthropophile Pipistrellecommune Lisièredeboisement,haie Forte Sédentaire ZIF,ontrouveunemosaïqued’habitatsallantdesculturesauxboisements,quicontribueaussiàexpliquercette etforestière Sédentaire Anthropophile richesse. PipistrelledeKuhl Lisièredeboisement,haie Forte probable,en etforestière progression Anthropophile Lesespècescontactéessurlesiteprésententdesaffinitésécologiquesdifférentescequimontreunediversité Sérotinecommune Lisièredeboisement,haie Forte Sédentaire etforestière  d’habitatprésentenotableetquicontribueàexpliquerladiversitédesespèces.Ainsi,onretrouvesurlesitedes espècesforestièresetanthropohiles. Tableau5:EspècesobservéessurlaZIFetaffinitésécologiques 

STATUTDESESPÈCESOBSERVÉES

Touteslesespècescontactéessurlesiten’ontpaslemêmestatutdeconservation.Sicertainessontcommunes etfréquentesd’autresenrevanchesontplusraresetinscritessurdeslistesvisantleurprotection.Ainsi,parmi lesespècesobservéescertainessontenoutreinscritesenannexeIVdeladirectivehabitat(espècesd’intérêt européen).



Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  15 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  16 Etudechiroptères Etudechiroptères

  Dir e ctive Dé te r m inant Protection nationale Listes rouges Intérêt Nom s scientifiques Nom s vernaculaires ZNIEFF e n Arrêté 1999 Arrêté 2007 Habitats France Monde patrimonial ASPECTSSEMIQUANTITATIFS Bretagne ZŚŝŶŽůŽƉŚƵƐŚŝƉƉŽƐŝĚĞƌŽƐ Petitrhinolophe 2 An.II&IV LC LC strict Fort

ZŚŝŶŽůŽƉŚƵƐĨĞƌƌƵŵĞƋƵŝŶƵŵ Grandrhinolophe 2 An.II&IV NT LC strict Fort

ĂƌďĂƐƚĞůůĞďĂƌďĂƐƚĞůůƵƐ Barbastelled’Europe 2 An.II&IV LC NT strict Fort L’activité observée sur le site est dans l’ensemble forte avec une activité moyenne tous points SM2 (écoute DLJŽƚŝƐĞŵĂƌŐŝŶĂƚƵƐ Murinàoreilleséchancrées 2 An.II&IV LC LC strict Fort passive), toutes dates et sur la nuit entière de 1432 contacts.nuitͲ1. Néanmoins des disparités importantes DLJŽƚŝƐďĞĐŚƐƚĞŝŶŝŝ MurindeBechstein 2 An.II&IV NT NT strict Fort DLJŽƚŝƐŵLJŽƚŝƐ GrandMurin 2 An.II&IV LC LC strict Fort existentquantàchacunedesespècesnotées. DLJŽƚŝƐĂůĐĂƚŽĞ Murind'alcatoe 2 An.IV LC LC Modéré DLJŽƚŝƐŶĂƚƚĞƌĞƌŝ MurindeNatterer 2 An.IV LC LC Modéré Ainsionconstatequel’activitétoutpointsd’écouteetdatesconfondusestessentiellementliéeàdeuxespèces ELJĐƚĂůƵƐŶŽĐƚƵůĞ Noctulecommune 2 An.IV NT LC Modéré Noctulede relativementfréquentesetabondantesetquiprésententuneplasticitéécologiqueassezmarquée,laPipistrelle ELJĐƚĂůƵƐůĞŝƐůĞƌŝŝ leisler 2 An.IV NT LC Modéré WŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐƉŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐ Pipistrellecommune 2 An.IV LC LC Faible communeetlaPipistrelledeKuhlquireprésentent79%del’activitéglobale. WŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐŬŚƵůŝŝ PipistrelledeKuhl 2 An.IV LC LC Faible DLJŽƚŝƐĚĂƵďĞŶƚŽŶŝŝ MurindeDaubenton 2 An.IV LC LC Faible DLJŽƚŝƐŵLJƐƚĂĐŝŶƵƐ Murinàmoustache 2 An.IV LC LC Faible  WůĞĐŽƚƵƐƐƉ Oreillardsp 2 An.IV LC LC Faible ƉƚŝƐŝĐƵƐƐĞƌŽƚŝŶƵƐ Sérotinecommune 2 An.IV LC LC Faible 

Tableau6:StatutdesespècesobservéessurlaZIFetintérêtpatrimonial 



Légende Arrêté1999

Arrêté du 9 juillet 1999 fixant la liste des espèces de vertébrés protégées menacées d'extinction en France et dont l'aire de répartition excède le territoire d'undépartement Arrêté2007

Arrêtédu23avril2007fixantlalistedesmammifèresterrestresprotégéssurl'ensembleduterritoireetlesmodalitésdeleurprotection reproductionetdesairesderepos 2=article2:protectionintégraledesindividusetprotectiondessitesde 3=article3:protectionintégraledesindividus 4=article4:protectiondesindividuscontrelamutilation 5=article5:Protectiondesindividuscontrelamutilationmaispossibilitédetransport

DirectiveHabitats

An.II:espèceinscriteàl'annexeIIdelaDirective del'Unioneuropéenne"Habitats,Faune,Flore"  An.IV:espèceinscriteàl'annexeIVdelaDirectivedel'Unioneuropéenne"Habitats,Faune,Flore" An.V:espèceinscriteàl'annexeVdelaDirectivedel'Unioneuropéenne"Habitats,Faune,Flore" Listerouge Figure1:Activitéglobaletouspointsd’écouteetdatesconfondus

France2009(source"Communiquédepresse,ComitéfrançaisUICN):  CR=endangercritique,EN=endanger,VU=vulnérable NT =quasi menacée (espèce proche du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être menacée si des mesures de conservation spécifiques n'étaient pas prises  LC=préoccupationmineure(espècepourlaquellelerisquededisparitiondeFranceestfaible) DD=donnéesinsuffisantes(espècepourlaquellel'évaluationn'apaspuêtreréaliséefautededonnéessuffisantes) NA = non applicable (espèce non soumise à l'évaluation car (a) introduite dans la période récente ou (b) présente en France uniquement de manière Pointd’écouteparpointd’écoutecetteprédominancedesPipistrellesdeKuhletcommunesevérifie.Lesautres occasionnelle ) Monde(source"IUCNRedListofThreatenedSpecies"): espèces(d’intérêtpatrimonialouauxexigencesécologiquesplusmarquées)étantbeaucoupmoinsfréquentes EX=éteint,EW=éteintàl'étatsauvage,CR=gravementmenacéd'extinction,EN=menacéd'extinction,VU=vulnérable etabondantes. LR=faiblerisque,dc=dépendantdemesuresdeconservation,nt=quasimenacé,lc=préoccupationmineure DD=insuffisammentdocumenté  Ainsi18%descontactsrestantssontdufaitde7espèceset6contribuentà3%.Ladernièreespèceestprésente

 demanièretrèsponctuelleetnereprésenteque0,04%descontacts.

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  17 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  18 Etudechiroptères Etudechiroptères

  

ACTIVITEPARPOINTD’ÉCOUTESM2

a. Pointd’écouteSM2Ͳ1 Cepointd’écouteestlocalisédansunezoneboiséeauxmargesdelaquellesetrouventdesparcellesdeprairie. L’activité y est forte avec un pic d’activité en tout début de période de transit d’automne lié à l’activité des Pipistrellesquiesttrèsforteendébutdenuit.

L’activitéobservéeenpériodedetransitd’automneestensuitebienpluslimitée,decefaitilnesemblepasy avoirdepassagemigratoiresurlazone.Entoutcasaucuneespèceàproprementparlermigraticen’aéténotée.



Figure3:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ1le30/06/2015



Figure2:ActivitéhoraireglobalesurlepointSM2Ͳ1 

La composition spécifique du peuplement contacté sur ce point d’écoute est liée en période estivale à deux espèces:

PipistrellecommuneetPipistrelledeKuhlquireprésententenviron93%descontactsenregistrés.Acemoment  làdel’annéelesautresespècescontactéesontuneactivitéquantitativementtrèslimitée. Figure4:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ1le22/07/2015

 

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  19 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  20 Etudechiroptères Etudechiroptères

    Figure7:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ1le15/09/2015 Figure5:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ1le13/08/2015  En période de transit automnal, le cortège présent se diversifie et l’on remarque la prégnance de certaines espèceshabituellementdifficilesàcontactercommelePetitRhinolophedontunindividuachasséunepartiede  la nuit à proximité du matériel posé. Néanmoins les Pipistrelles communes et Pipistrelles de Kuhl restent omniprésentes. SurlepointSM2Ͳ1,l’activitéestforteettrèslargementdominéesurlasaisonparl’activitédesPipistrellesde Kuhletcommunes.Ponctuellementaucoursdelasaisonuneactivitéplusimportantepeutêtreobservéepour lesautresespècesquirestentassezmarginaleslaplupartdutemps.

b. PointSM2Ͳ2 Cepointestlocalisésurunelisièreforestière,àlalimited’unboisementetdeparcellesagricolesconduitesen prairieetgrandescultures.



Figure6:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ1le26/08/2015 

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  21 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  22 Etudechiroptères Etudechiroptères

  

 

Figure8:ActivitéhoraireglobalesurlepointSM2Ͳ2 Figure9:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ2le30/06/2015 Onconstatequel’activitéyestbienplusélevéeenfindesaison(périodedetransitautomnal)quedurantl’été. Ladatedu13aoûtmontresurcepointuneactivitétrèsimportanteavecuneactivitéparticulièrementsoutenue delaPipistrelledeKuhlquiexpliqueaveccelledelaPipistrellecommunelefortdifférentield’activitéobservé aveclesautressessionsd’écoute.

Enpériodeestivale,ladiversitéspécifiqueaugmentesurlepointainsiqueleniveaud’activitéglobal.Lesespèces etindividuslocauxsontpeuàpeurenforcéspardesindividusentransitd’automne.

Comptetenudelalocalisationdupointd’écouteenlisièredeboisl’activitéestprobablementliéeàlafoisàdes animauxenchassemaisaussiàdesanimauxentransitlelongdelalisère(d’oùuneactivitérenforcéesurce point).

En période estivale à quelques pourcents près le cortège d’espèces est composé à plus de 90% par les Pipistrelles de Kuhl et communes auxquelles la Sérotine commune est ajoutée mais avec une activité bien moindre. 

Figure10:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ2le22/07/2015

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  23 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  24 Etudechiroptères Etudechiroptères

     Figure12:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ2le26/08/2015

Figure11:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ2le13/08/2015 Lapériodedetransitautomnalvoitaugmenterdefaçonimportantelareprésentationdechaqueespèceausein ducortègeobservémarquantprobablementl’arrivéed’animauxentransitmigratoiresurlesiteetquiyfontune haltesurlechemindeleurmigration.Onnoteraquele15/09/2015l’activitéimportanteduMurindeDaubenton montrantsurlesiteunemodificationdelastructureducortègeprésentenpériodedetransitd’automne.





Figure13:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ2le15/09/2015 



Lapluslargepartiedel’activitésurlepointd’écouteSM2Ͳ2estliéeauxPipistrellesdeKuhl



Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  25 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  26 Etudechiroptères Etudechiroptères

  

c. PointSM2Ͳ3 Cepointestsituéenlisièred’unboisenmarged’uneparcelleenprairie.Notonsquerelativementàcepoint d’écoute,unincidenttechniquen’apaspermislaréalisationd’écoutesle15/09/2015.L’activitéestimportante surcepoint,avecuneaugmentationprogessivedel’activitédejuilletàfinaoût.





Figure15:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ3le30/06/2015



Figure14:ActivitéhoraireglobalesurlapointSM2Ͳ3 

L’activitéenpériodeestivaleestmarquéeparlaprédominancedesPipistrellesetnotamentenjuinavecune partimportanted’activitéliéeàlaPipistrelledeKuhllaquellereprésenteaveclaPipistrellecommuneplusde 90%del’activitéobservée.



Figure16:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ3le22/07/2015 

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  27 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  28 Etudechiroptères Etudechiroptères

  L’activité sur le point d’écoute SM2Ͳ3 est importante et liée aux deux espèces de pipistrelles présentes. En période de transit la structure du cortège présent évolue et certaines espèces de Murins deviennent toutes proportionsgardéesplusfréquentes.





d. PointSM2Ͳ4 Hormisaumoisdejuilletoùl’activitéestfortetoutelanuitonconstatequel’activitéglobalementfortesurce point d’écoute situé en forêt semble liée à un effet «heure» assez marqué. En outre l’activité décroit avec l’avancementdelasaison.

Unincidenttechniquen’apaspermisderéaliserd’enregistrementle15septembre.   Figure17:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ3le13/08/2015 

La période de transit d’automne, est marquée toujours par la prédominance des Pipistrelles de Kuhl et communes mais aussi par une hausse de l’activité des Murins qui comme pour le point d’écoute SM2Ͳ2 montrentunemodificationducortèged’espècesprésentliéprobablementàdesmouvementsdetransit.





Figure19:ActivitéhoraireglobalesurlapointSM2Ͳ4 

Enpériodeestivale,lesPipistrellescommunes,deKuhlreprésententlatrèsgrandemajoritédescontactsavec90 %del’activitétandisquelesOreillardsreprésentent3%del’activité.L’activitédecettedernièreespècen’estpas surprenanteeuégardaucontexteforestierdecepointd’écoutesituédansunbois.



Figure18:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ3le26/08/2015 

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  29 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  30 Etudechiroptères Etudechiroptères

    Figure20:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ4le30/06/2015 Figure22:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ4le13/08/2015

 

Figure21:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ4le22/07/2015    Enpériodedetransitd’automneetdefindepériodeestivale,onconstatequel’activitédecertainesespèces augmentemarquantcommesurlesautrespointsd’écoutel’arrivéeprobabled’animauxentransit. Figure23:RépartitionspécifiquedescontactsaupointSM2Ͳ4le26/08/2015



Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  31 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  32 Etudechiroptères Etudechiroptères

  

La situation en forêt de ce point d’écoute montre une diversité assez importante et la présence d’espèce inféodéesauxboisements.Enfindepériodeestivalelareprésentationdecertainesespècesaugmentemarquant probablement des mouvements d’individus qui débutent dès la mi août. Néanmoins aucune espèce à proprementmigratricen’aétédétectée.



e. Synthèse Lesdifférentspointsd’écouteontpermisdecontacteruncortèged’espèceassezsimilaired’unpointàl’autre. SeullepointSM2Ͳ4situéenzoneboiséeprésentedesespècesd’affinitéforestièredontl’activitéapparaitplus marquée. L’essentiel de l’activité tout points confondus et toutes espèces confondues est lié au groupe  Pipistrelle commune et Pipistrelle de Kuhl avec ponctuellement une présence significative de la Sérotine Figure24:Activitéglobalemoyennetouspointsetdatesconfondus commune. Onconstatequel’activitésurlesiteestglobalementtoujoursforteavecdesnuancessaisonnièreselonqueles

L’évolutiondel’activitéaucoursdelasaisonmontreunemodificationparfoissignificativedel’activitéobservée pointsd’écoutesontenzoneboiséeouenlisière. d’une espèce par rapport à l’autre. Ainsi en fin de saison estivale (à compter du 13 août) on observe une Enzoneboisée(casdupointSM2Ͳ4)l’activitéprésenteunmaximumd’activitéle22/07/2015.Néanmoinscepic augmentationdel’activitédediversesespèces.Cetteaugmentationestliéesoitàdesmouvementsdetransit est dû à une activité très importante de Pipistrelle commune qui peut être expliqué par une présence soitàdelaredistributiond’activitéetuneaugmentationdespopulationsliéesàl’émancipationdejeunes. localementimportantederessourcealimentaire(éclosiond’insectesparexemple).Enoutreonconstateune

Globalement les enjeux apparaissent fort du fait de l’activité quantitativement forte que l’on observe sur la diminutionimportantedel’activitédèslafindel’été.Onnoteraquecettediminutiondel’activitécorrespondà totalitédespointséchantillonnés. uneaugmentationrelativedel’activitédesespècesautresquelaPipistrellecommunesurcepointd’écouteen particulier.Cettevariationdelacompositionducortèged’espècess’expliquantparunediminutiondel’activité  desPipistrellescommunes.

 Cetterelativedéplétiond’activitédelaPipistrellecommuneàpartirdelamiͲaoûtestcorréléeàl’augmentation del’activitédelaPipistrellecommuneconstatéesurlesautrespointsàlamiͲaoût.Cesrésultatsmontrentune OCCUPATIONSPATIOͲTEMPORELLEDESHABITATS probableredistributionlocaledel’activitédesPipistrellescommunesdanslesboisenjuilletetenlisièreenaoût. Cetteoccupationspatiotemporelledusiteparlapipistrellemontreuneexploitationdifférenciéedesressources Il est difficile de raisonner strictement en termes d’habitats sur la ZIF. En effet le site est constitué d’une trophiques au cours de son cycle écologique rendue possible par une plasticité écologique importante de mosaïquedeparcellesenchâsséeslesunesdanslesautresavecuneprégnanceimportantesdesmilieuxboisés l’espèce. qu’ils’agissedeboisementslinéaires(haies)oudeboisproprementdits.Leseulpointd’écoutesingulierestle pointd’écoute4quiestsituédanslebois. 





Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  33 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  34 Etudechiroptères Etudechiroptères

  b. Activitépériodeautomnale



Figure 25: Comparaison de l’activité observée entre les point SM2Ͳ4 et les autres points  d’écoutes Figure 27: phénologie de l’activité observée (tous points confondus du 26 août au 15  septembre) Enpériodeautomnalel’actvitésuitunephénologiehorairebienmarquéeonconstatequelamédiane(heureà PHÉNOLOGIEDEL’ACTIVITÉ laquelle50%del’activitéestréalisée)estsituéeendebutdenuitauxalentoursde23hͲ24h.Dès1hdumatin 80%del’activitéestréalisée. Laphénologiehorairedel’activitéestintimementliéeàcelledesPipistrellesquireprésententlaquasiͲtotalité descontactssurlesécoutesréalisées. 

a. Activitéestivale EŽƚĂ͗ƐŝĐĞƌƚĂŝŶƐƉŽŝŶƚƐŶ͛ŽŶƚƉĂƐƉƵġƚƌĞĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶŶĠƐăů͛ĂƵƚŽŵŶĞ͕ůĂƚĂŝůůĞĚĞů͛ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶĚĞĚŽŶŶĠĞƐƉĞƌŵĞƚ ƵŶĞĂŶĂůLJƐĞƐĂƚŝƐƚŝƋƵĞŵĞŶƚƌŽďƵƐƚĞĚĞůĂƉŚĠŶŽůŽŐŝĞŚŽƌĂŝƌĞĚĞů͛ĂĐƚŝǀŝƚĠ͘



ACTIVITÉPARPOINTEM3

L’analysedesdonnéescollectéessurlespointsd’écouteEM3n’apporteauregarddelaquantitédedonnées collectéesparlesSM2aucuneinformationsupplémentaire.EneffettouteslesespècescontactéesaveclesEM3 l’ontétéaveclesSM2etleratiod’activitéentrelesespècesobservéesestglobalementsimilairesurlespoints d’écoutesEM3etSM2.LecortègeétantdominédefaçontrèsimportanteparlesPipistrellescommunesetde Kuhl (78% des contacts) puis de manière plus marginale par la Sérotine commune (15% des contacts) et la Barbastelle(3%).

 

Figure26:phénologiedel’activitéobservée(touspointsconfondusdu30juinau13août) S’ilnesemblepasapparaitreàpremièrevuederépartitionclairedel’activitéenfonctiondel’heuredelanuiton constatecependantquelaplusgrandepartdel’activitédeschiroptèresestréaliséeà2h30dumatin(80%de l’activitémesuréeréalisée).

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  35 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  36 Etudechiroptères Etudechiroptères

  30Ͳjuin 22Ͳjuil 13Ͳaoût 26Ͳaoût 15Ͳsept Activitétotale %global %cumullé Total%Total%Total%Total%Total%  Pipistrellecommune 29 33% 98 23% 31 43% 239 74% 133 74% 530 55% 55% PipistrelledeKuhl 46 52% 98 23% 12 17% 60 19% 42 23% 258 27% 82% Sérontinecommune 6 7% 98 23% 17 24% 121 13% 94% Barbastelle 3 3% 5 7% 19 6% 5 3% 32 3% 98% PetitRhinolophe 1 1% 5 2% 6 1% 98% SYNTHÈSEDESENJEUX MurindeBeuchstein 1 1% 1 0% 2 3% 4 0% 99% GrandRhinolophe 2 0% 1 0% 3 0% 99% MurindeDaubenton 2 2% 2 0% 99% Oreillardgris 1 1% 1 1% 2 0% 99% Murinàoreilleséchancrées 2 0% 2 0% 100% GrandMurin 1 1% 1 0% 100% LesenjeuxchiroptérologiquessurlesiteduprojetéolienduChênetortsontfortsdufaitd’uneactivitétoutes Murinàmoustaches 1 1% 1 0% 100% NoctuledeLeisler 1 1% 1 0% 100%  espècesconfonduesimportanteetd’unediversitéd’espècesforte.Lecortèged’espècesprésentescomptedes espècesàlafoisliéesauxzonesboiséesetdesespècesplusubiquistes. Tableau7:bilandescontactsEM3touspointsetdatesconfondues  Enoutreconcernantcesespècescertainesprésententunintérêtpatrimonialcertain(inscriptionenannexeIIde ladirectivehabitats). OFFREDEGÎTE Deplus,l’analysedelafréquentationdusiteparhabitatetparsaisonmontreuneredistributiondel’activité Danslesboisementsl’offredegîteestréelle.IlexistedesarbrescreuxdisséminéssurlaZIFavecdesdifférences (trèsessentiellementliéeauxPipistrellescommunesetdeKuhl)aucoursdelasaisonavecverslamiͲaoûtune trèsimportantessuivantlesparcellesenfonctiondel’âgedesboisetdeleurexploitation.Cetteprésencediffuse activitéplusmarquéeenzoneboisée«stricte». d’arbrescreuxexpliqueentreautrel’activiténonnégligeabledesMurinssurlesiteetduMurindeBechsteinen particulier,espècecasanièrequisegîtehabituellementdanslesarbres. Enfin,laphénologiehorairedel’activitédeschiroptèresapporteunéclairageimportantsurlerythmed’activité deschiroptèresaucoursdelanuit.Ainsionconstatequ’enpériodeestivale80%del’activitédelanuits’est dérouléeà2h30dumatintandisqu’enpérioded’automnecettevaleurestatteintevers1h.



PrésencesurlaZIF Enjeupatrimonial Enjeupatrimonial Espèce EnjeusurlaZIF national régional Nombretotal %total Niveau

Barbastelled’Europe Fort Fort 597 4% Modérée Fort

MurindeBechstein Fort Fort 200 1,37% Modérée Fort

PipistrelledeKuhl Faible Faible 4488 31% Forte Fort

Pipistrellecommune Trèsfaible Faible 6985 48% Forte Fort

Sérotinecommune Faible Faible 434 3% Modérée Fort PetitRhinolophe Fort Fort 284 2% Modérée Modéré

GrandRhinolophe Fort Fort 72 0,49% Faible Modéré

GrandMurin Fort Fort 40 0,27% Faible Modéré MurindeNatterer Modéré Modéré 437 2,98% Modérée Modérée  Murinàoreilleséchancrées Fort Fort 103 0,70% Faible Faible

Murinàmoustaches Faible Faible 46 0,31% Faible Faible Carte3:LocalisationdespotentialitésdegîtesurlaZIF On notera qu’au sein des bois si l’enjeu est globalement fort en terme de gîtes, certaines zones exploitées, MurindeDaubenton Faible Faible 504 3,44% Modérée Faible jeunesouenrésinéesneprésententaufinalquepeud’enjeu;ceniveaudedétailnefigurepassurcettecarte Oreillardsp Faible Faible 295 2% Modéré Faible NoctuledeLeisler Modéré Modéré 45 0,316 Faible Faible maisauseindel’évaluationdesimpactspourchacunedeséoliennes. Noctulecommune Modéré Modéré 111 0,76% Faible Faible

Murind’Alcatoe Modéré Modéré 6 0,04% Trèsfaible Trèsfaible 

Tableau8:enjeuxpatrimoniauxliésauxchiroptèressurlesite

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  37 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  38 Etudechiroptères Etudechiroptères

  

Carte4:SpatialisationdesenjeuxchiroptèressurlesiteduprojetéolienduChênetort 

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  39 Etudechiroptères

 2001 2001, 2008). al,  Les D La L’analyse A   abordées des routes d’une Les SUR Unis individuellement. lampadaires Ligue études chiroptères, chiroptères   2000).   mortalité  premières chiroptères suivis E  N  principalement  ;   de  mortalité  Alcade,    Rhamel (J liées S LES  ONES S    A  Protection dans de de  YNTHÈSE    supérieure   É  entrainant à (S   L sensibilité des  mortalité et    2003  études  la AUNDERS CHIROPTÈRES un   et  O parfois est  Y al.,  mortalité.    chiroptères Les chapitre al,    S publiée  et  2003; L  dans des   1999 relatives  questions ,   E  Benzal,    Etude  à importante  I ainsi 1930), aviaire  de  E celle Oiseaux   le  E   S    spécifique  ; t Ces et la  AFI u    d’impact DES N la Minnesota, Dürr d D     e     fait  induite des biocœnose  les inédit).  prise à  and c en études   h inhérentes la  N i  E  r   de  2002 tours état o  oiseaux.   Europe mortalité dont  p K   du t en  CONNAISSANCES  ERTH è  Vendée  E dédié  r   par e En  projet  des   se  compte s L ;   de   l’impact l’Oregon , S  Brinkmann     2006,  sont  2004) au  A  les ont impacts radiocommunication  Trois   à éolien à   des      l’étude a projet la    infrastructures   mis déroulées  de mis   une    espèces juxtaposition ou chiroptères sur   S du et    ce marqués   en       en les Chêne  E les le synthèse est 2006)  et groupe     évidence  Wyoming  évidence l’évaluation lignes populations  N  envisagée  «  ot(56) tort principalement   migratrices et   S sur  au  dans     électriques européenne humaines dans des   I   niveau les (C   des (Osborn sur B    ROWFORD les  parcs     dans chiroptères des DES une gagnerait   cas I  le études   » L de   impacts    parc    y moindre  éoliens est  de ce  en   I (D & parcs sont    relative T  et     EDON EFFETS  al., chapitre  mortalité Allemagne un d’impacts éolien   à B  É   principalement     (Hötker AKER être  1996 cumulés. éoliens, phénomène  autour  ĞƚĂů mesure   à    de étudié  1981,   V la ; sur  ,   sur    Puzen,   et 1989)  Bouin, mortalité &  (Bach ont du    I    la  DE le al  en certaines  S V  de     projet AN 2006). développement vu base      reconnu. Espagne  sont Ͳ  & 1999  près.    une impactées G le  L À al, ELDER    des jour  du ’   proposé   responsables   En ÉOLIEN mortalité 1999  ;   Ͳ espèces  Johnson projet   oiseaux   aux 1956), France,  (Lekuona V  Ainsi   ;  (Dulac  États Bach,  I  sont   pris des    S   les les de 40 de  et et la Ͳ                 EnAllemagne,leconstatestlemême,avec,au19avril2013untotalde1895chauvesͲsourisretrouvéesmortes Enfin,silamortalitéestcorréléepositivementàlaproximitédeshaiesetlisières,ilconvientderemarquerque

(Dürr,avril2013,basededonnées).Alamêmedate,ildonneenEuropeuntotalde4911chiroptèresimpactés BRINKMANN(Reims,2010)amontréquel’activitédeschiroptèresnedécroitplussignificativementàpartirde100 dont717enFrance(Dürr,2013),voirtableauciͲdessous(Dürr2013). mdeslisièresetsil’onconsidèreseulementcertainespetitesespècescommelaPipistrellecommune,laplus

grandepartiedel’activitédecetteespècesedérouleàmoinsde50mdeslisièresethabitations(JENKINS1998). L’impact des éoliennes sur les chiroptères a donc été observé un peu partout en Europe et aux ÉtatsͲUnis

(COSSONetDULAC,2005;HÖTKER,THOMSENetJEROMIN,2006,OSBORNĞƚĂů,1996,KRENZetMcMILLAN2000,JOHNSON Tableau9:TauxdemortalitéenEurope(sourceDürr,septembre2013).Lesespècesobservées ĞƚĂů2000&2002).L’évolutiondesconnaissancesetl’utilisationdenouveauxmatérielsd’étudepermettentd’en surlaZIFsontfiguréesengrasetenitalique. Espèce A BE CH CR CZ D E EST FR GR IT NL N P PL S UK ges. savoirunpeuplussurlamortalitéprovoquéeparcetypedemachine.ERICKSON(2002)indiquequ’auxÉtatsͲUnis ELJĐƚĂůƵƐŶŽĐƚƵůĂ 24    3 689 1  12 10    1 5 1  746 lamortalitéestfortementcorréléeàlapériodedel’année,surn=536,90%delamortalitéalieuentremiͲjuillet Nyctaulslasiopterus       21  3 1    5    30 etmiͲseptembreet50%enaoût.BACH(2005)indiquedesrapportssimilairesenAllemagnesurn=100,85%de E͘ůĞŝƐůĞƌŝŝ   1  1 99 19  39 58 2   152    371 Nyctalusspec.       2       16    18 mortalitéentremiͲjuilletetmiͲseptembredont50%enaoût. ƉƚĞƐŝĐƵƐƐĞƌŽƚŝŶƵƐ     7 43 2  13 1  1   3   70 E.isabellinus       117       1    118 Cepicdemortalitédefind’été,sembleindiquerunesensibilitédeschiroptèresmigrateursauxéoliennespar E.serotinus/isabellinus  9813 111 rapportauxchiroptèreslocaux.Eneffetlesmigrateursn’utilisentpasoutrèspeuleursonarpourl’écholocation E.nilssonii      3  2     1  1 8  15 sĞƐƉĞƌƚŝůŝŽDƵƌŝŶƵƐ     2 8513 1 92 lorsdeleursdéplacementsmigratoirespournepasrajouterunedépenseénergétiquesupplémentaire(KEELYĞƚ Myotismyotis      2 2  1         5 Ăů2001,VANGELDER1956,GRIFFIN1970,CROWFORDetBACKER1981,TIMM,1989).Cecomportementcontribuerait M.blythii  4 4 àexpliquerpourquoi,alorsquelesonardeschiroptèresestmeilleurpourdétecterdesobjetsenmouvement M.dasycneme      3            3      52 7 questatiques,cesdernièresentrentencollisionaveclespalesd’éoliennes. D͘ďĞĐŚƐƚĞŝŶŝ         1         1 D͘ĞŵĂƌŐŝŶĂƚƵƐ       1  1         2 Diverses analyses viennent corroborer cette hypothèse selon laquelle les chiroptères migrateurs sont plus M.brandtii      1            1 largementvictimesdeséoliennes: D͘ŵLJƐƚĂĐŝŶƵƐ      2    2        4 Myotisspec.      1 3           4

DansleMinnesota,JOHNSONĞƚĂů(2000,2002)notentunemortalitéd’adultede68%lorsdeleurssuivis.YOUNG WŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐƉŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐ  5   3 409 211  226 24 1 14  200 1 1  1095 P.nathusii 2    2 503   76 34 2 7   12 5  643 ĞƚĂů(2001)ontnotéen2000,quesurlesitedeFootCreekRim,surles21chiroptèrescollectés,100%étaient P.pygmaeus 4567 524 1 1 1 144 desadultes!Cettemortalitétrèsprépondérantedesadultescontrecarrel’hypothèseselonlaquellel’envoldes P.pipistrellus/pygmaeus   1    271  22 26    28 1   349 W͘ŬƵŚůŝŝ    4   44  94     26    168 jeunesenfind’étéseraitresponsabledecetteaugmentationdelamortalité. Pipistrellusspec.     2 34 25  70 2    83   3 219 Hypsugosavii4 1 5028 28 10   35 156 LaphénologiedelamortalitédeschiroptèressurleslignesélectriquesettoursTVestlamêmequepourcelle ĂƌďĂƐƚĞůůĂďĂƌďĂƐƚĞůůƵƐ      ϭ ϭ  Ϯ         ϰ liéeauxéoliennes(ERICKSSONĞƚĂů,2002). WůĞĐŽƚƵƐĂƵƐƚƌŝĂĐƵƐ 1     6            7 WůĞĐŽƚƵƐĂƵƌŝƚƵƐ      5            5 EnFrance,unexempledemortalitédechiroptèresréellementdocumentéeàcejoursignalesurleparcéolien Tadaridateniotis  23111 35 Miniopterusschreibersi       2  3     1    6 deBouinenVendée15cadavresen2003,25en2004et21en2005avec80%desindividusrécoltésentrejuillet ZŚŝŶŽůŽƉŚƵƐĨĞƌƌƵŵĞƋƵŝŶƵŵ       1           1 etoctobre(LPO,rapportnonpublié). Rhinolophusmehelyi       1           1 Chiropteraspec.1 45 320 1 84 7 191 2 30 7 589 Il est à noter qu’aucune corrélation avec l’éclairage des éoliennes et la mortalité des chiroptères n’a été  montrée. D’unemanièregénérale,lesespècesdehautvol,chassantrégulièrementauͲdessusdelacanopéeetlesespèces Pour ce qui est du parc de Bouin il est important de garder à l’esprit que sa localisation est excessivement migratrices,sontlesplusimpactées(Noctules,PipistrelledeNathusius,SérotinedeNilson,Sérotinebicolore). originale.Eneffet,leséoliennessesituentenborddemersuruncouloirmigratoirebienconnu.Cettesituation Au regard de la phénologie des cas de mortalité des chiroptères par collisions, il faut noter que la grande particulièreexpliquelargementlamortalitétrèsimportantequel’onyrencontretantpourlesoiseauxqueles majoritédescasalieuenfind’été,c’estͲàͲdireenaoûtͲseptembre,périodequicorrespondauxdéplacements chiroptères. migratoiresautomnauxdesadultesetdesjeunes.

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  41 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  42 Etudechiroptères Etudechiroptères

  Lerisquedecollisionoudemortalitéliéeaubarotraumatisme(BAERWALDĞƚĂů͘,2008),estpotentiellement beaucoup plus important lorsque des alignements d’éoliennes sont placés perpendiculairement à un axe de transit,àproximitéd’unecolonieousurunterritoiredechassetrèsfréquenté,néanmoinscephénomèneest  intimementcorréléaurisquedecollision.Aproximitéd’unecolonie,lesroutesdevol(gîte/territoiredechasse)  en  de  &Žƌƚ sontempruntéesquotidiennement.Danslecasdesdéplacementssaisonniers(migrations),lesroutesdevolsont &Žƌƚ &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ trèspeudocumentées,maisilaétéconstatébiensouvent,quelesvallées,lescols,lesgrandslinéairesarborés termes Sensibilité constituentdesaxesdetransitimportants.Lesrisquessontdoncparticulièrementnotablesàproximitéd’ungîte site  le       d’espècesensibleoulelongdecorridorsdedéplacement.  sur 

EnfinonnoteraquelestravauxprécurseursdeBrinkman(2010),sontrejointsdansleursrésultatsparceuxde Enjeu Khelmetal(2014)qui ontmontré que l’activitédeschiroptèresest liée à la distanceaux haies avecun lien causal (c’est parce que l’on s’éloigne des haies de 50 m que l’activité est minimum). Khelm et al (2014) ont montrésquel’activitédeschiroptèresnedécroissaitplussignificativementpassé50mdeshaiespourcequi rouges concernelesespèceslesplusactivessurlesiteduChênetortàsavoirlesPipistrelles.Danscesconditionson 

peutdoncconsidérerquedeséoliennesimplantéesàplus100mdeshaiessontimplantéesdansuncontextede 44  s

moindreimpactetquedanscecaslerisquedecollisionestminimum. e  n n e i l o é 

 s e l  c IV NT LC Modéré IV NT LC Modéré   e v a  s n o i Directive s

SENSIBILITÉDESCHIROPTÈRESPRÉSENTSSURLESITE i l l o c  x u a  s e

La sensibilitéde chaque espècepar rapport aux collisions avec leséoliennes est déterminéeenfonctiondes r Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ DŽĚĠƌĠ è 2007 Habitats France Monde Collisions  t Ϯ Ŷ͘//Θ/s > > &Žƌƚ Ϯ Ŷ͘//Θ/s Ed > &Žƌƚ Ϯ Ŷ͘//Θ/s > Ed &Žƌƚ Ϯ Ŷ͘//Θ/s > > &Žƌƚ Ϯ Ŷ͘//Θ/s Ed Ed &Žƌƚ Ϯ Ŷ͘//Θ/s > > &Žƌƚ ϮϮ Ŷ͘/s Ŷ͘/s > > > > &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ &Žƌƚ &Žƌƚ Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ Ϯ Ŷ͘/s > > DŽĚĠƌĠ &ĂŝďůĞ Ϯ Ŷ͘/s > > DŽĚĠƌĠ &ĂŝďůĞ p o r donnéesconnuesetenregistréesdanslabasededonnéesDürr,2013(donnéesconcernanttoutel’Europe)et i h c nationale Listes   s leshabitudesdevol(donnéesissuesdelabibliographie). e d  é t i l i b i s 1999 Arrêté  n

 Protection e s  a l  tort (56)  e Arrêté d 

 n o i t Chêne a  n i du  m r e t é D éolien   : 0 échancrées  1   u Kuhl vernaculaires leisler 2 An.    s a d’Europe projet e  e  sp commune l r commune de   de commune 2 An. Bechstein   Daubenton Natterer      è b t oreilles moustaches du a    p rhinolophe murin T à de de à d'Alcatoe de         o rhinolophe r  i h c  Sérotine Noctule Noctule e Petit Grand Barbastelle Murin Murin Grand Pipistrelle Pipistrelle Murin Murin Murin Murin Oreillard d d’impact  u t E  Etude scientifiques Noms  Noms  ƉƚŝƐŝĐƵƐƐĞƌŽƚŝŶƵƐ ELJĐƚĂůƵƐŶŽĐƚƵůĞ ELJĐƚĂůƵƐůĞŝƐůĞƌŝŝ ZŚŝŶŽůŽƉŚƵƐŚŝƉƉŽƐŝĚĞƌŽƐ ZŚŝŶŽůŽƉŚƵƐĨĞƌƌƵŵĞƋƵŝŶƵŵ ĂƌďĂƐƚĞůůĞďĂƌďĂƐƚĞůůƵƐ DLJŽƚŝƐĞŵĂƌŐŝŶĂƚƵƐ DLJŽƚŝƐďĞĐŚƐƚĞŝŶŝ DLJŽƚŝƐŵLJŽƚŝƐ WŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐƉŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐ DLJŽƚŝƐŵLJƐƚĂĐŝŶƵƐ WŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐŬƵŚůŝŝ DLJŽƚŝƐĚĂƵďĞŶƚŽŶŝŝ DLJŽƚŝƐĂůĐĂƚŽĞ DLJŽƚŝƐŶĂƚƚĞƌĞƌŝŝ WůĞĐŽƚƵƐƐƉ Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  43 Etudechiroptères

       DÉTERMINATIONDESRISQUESDECOLLISIONSURLAZIF

Lerisquedecollisiondécouled’unepartdelasensibilitégénériquedel’espèce,duniveaud’activitésurlaZIFet delalocalisationdeséoliennes(uneéoliennesituéeàproximitéd’unehaieayantunimpactpotentiellement plusfortqu’àdistance).



  t 46 r o t  e n ê

LOCALISATIONDESENJEUXCHIROPTÈRESETDESÉOLIENNES  h C  u d  n e i l

Leprojetcompte8éoliennesdont2sontimplantéesdanslesbois.Les6autreséoliennessontquantàelles o é  t e j

situéesenzonesdecultureetdeuxàplusde100mdetoutelisièreouhaie. o r p  u d  e t i s  e l  r u s  s e r è t p o r i h c  x u e j n e  t e  s e é s tort (56)  o p o r p  Chêne s  n o du i  t a t n a l éolien p  m I  :   5 s  projet e e  r t r è t du a  p C o r i h c  e d d’impact  u t E  Etude

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  45 Etudechiroptères

 Sensibilitéen ProtectionnationaleDirective Listesrouges Risquede Nomsscientifiques Nomsvernaculaires Enjeusurlesite termesde collisionsurla Arrêté1999 Arrêté2007 Habitats France Monde Collisions ZIF ZŚŝŶŽůŽƉŚƵƐŚŝƉƉŽƐŝĚĞƌŽƐ Petitrhinolophe Ϯ Ŷ͘//Θ/s > > &Žƌƚ  &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ ZŚŝŶŽůŽƉŚƵƐĨĞƌƌƵŵĞƋƵŝŶƵŵ Grandrhinolophe Ϯ Ŷ͘//Θ/s Ed > &Žƌƚ  &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ ĂƌďĂƐƚĞůůĞďĂƌďĂƐƚĞůůƵƐ Barbastelled’Europe Ϯ Ŷ͘//Θ/s > Ed &Žƌƚ  &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ DLJŽƚŝƐĞŵĂƌŐŝŶĂƚƵƐ Murinàoreilleséchancrées Ϯ Ŷ͘//Θ/s > > &Žƌƚ  &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ DLJŽƚŝƐďĞĐŚƐƚĞŝŶŝ MurindeBechstein Ϯ Ŷ͘//Θ/s Ed Ed &Žƌƚ  &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ DLJŽƚŝƐŵLJŽƚŝƐ Grandmurin Ϯ Ŷ͘//Θ/s > > &Žƌƚ  &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ WŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐƉŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐ Pipistrellecommune Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ &Žƌƚ &Žƌƚ WŝƉŝƐƚƌĞůůƵƐŬƵŚůŝŝ PipistrelledeKuhl Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ &Žƌƚ &Žƌƚ DLJŽƚŝƐĚĂƵďĞŶƚŽŶŝŝ MurindeDaubenton Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ DLJŽƚŝƐŵLJƐƚĂĐŝŶƵƐ Murinàmoustaches Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ DLJŽƚŝƐĂůĐĂƚŽĞ Murind'Alcatoe Ϯ Ŷ͘/s > > DŽĚĠƌĠ &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ DLJŽƚŝƐŶĂƚƚĞƌĞƌŝŝ MurindeNatterer Ϯ Ŷ͘/s > > DŽĚĠƌĠ &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ WůĞĐŽƚƵƐƐƉ Oreillardsp Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ &ĂŝďůĞ EŽŶƐŝŐŶŝĨŝĐĂƚŝĨ ƉƚŝƐŝĐƵƐƐĞƌŽƚŝŶƵƐ Sérotinecommune Ϯ Ŷ͘/s > > &ĂŝďůĞ DŽĚĠƌĠ DŽĚĠƌĠ

ELJĐƚĂůƵƐŶŽĐƚƵůĞ Noctulecommune 2 An.IV NT LC Modéré &Žƌƚ &Žƌƚ

ELJĐƚĂůƵƐůĞŝƐůĞƌŝŝ Noctuledeleisler 2 An.IV NT LC Modéré &Žƌƚ &Žƌƚ 

Tableau11:Déterminationdurisquedecollisiondeschiroptèresavecleséoliennes

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  47 Etudechiroptères

 Compte  éoliennes. Néanmoins pour  les   espèces tenu Noctule Noctule Pipistrelle Pipistrelle   il   convient des    suivantes de commune,  espèces   de commune,  Leisler   Kuhl, de  Etude   l’étudier E    : présentes,  t   u  d’impact d  e  c h i r  o éolienne p  du t è  r  et e projet s   de    par éolien leur  éolienne  niveau  du  Chêne   d’activité, en  ot(56) tort  fonction  le   du risque  contexte  de  collision  d’implantation  est  jugé  de  fort  chacune  sur   le   site des 48   

Risquedecollisionparéolienne Risquede Sensibilitéen C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 Nomsscientifiques Nomsvernaculaires Enjeusurlesite collisionsurla termesde Implantationàplusde Implantationàplusde ZIF Implantationàmoins Implantationdansun Implantationdansun Implantationàmoins Implantationàmoins Implantationàmoins 100mdelapremière 100mdelapremière de50md'unelisière bois bois de100md'unelisière de50md'unelisière de50md'unelisière lisièrelisière lisièrelisière Rhinolophushipposideros Petitrhinolophe Fort Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Rhinolophusferrumequinum Grandrhinolophe Fort Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Barbastellebarbastellus Barbastelled’Europe Fort Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Myotisemarginatus Murinàoreilleséchancrées Fort Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Myotisbechsteini MurindeBechstein Fort Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Myotismyotis Grandmurin Fort Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Pipistrelluspipistrellus Pipistrellecommune Faible Fort Fort Fort Fort Fort Modéré Fort Faible Faible Fort Pipistrelluskuhlii PipistrelledeKuhl Faible Fort Fort Fort Fort Fort Modéré Fort Faible Faible Fort Myotisdaubentonii MurindeDaubenton Faible Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Myotismystacinus Murinàmoustaches Faible Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Myotisalcatoe Murind'Alcatoe Modéré Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Myotisnattererii MurindeNatterer Modéré Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Plecotussp Oreillardsp Faible Faible Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Nonsignificatif Eptisicusserotinus Sérotinecommune Faible Modéré Modéré Modéré Modéré Modéré Modéré Modéré Faible Faible Modéré ELJĐƚĂůƵƐŶŽĐƚƵůĞ Noctulecommune Modéré Fort Fort Fort Fort Fort Fort Fort Faible Faible Fort ELJĐƚĂůƵƐůĞŝƐůĞƌŝŝ Noctuledeleisler Modéré Fort Fort Fort Fort Fort Fort Fort Faible Faible Fort

Nécéssitédemesures oui oui oui oui oui non non oui 

Tableau12:Déterminationdurisquedecollisiondeschiroptèrespourchaqueéolienne 



Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  49 Etudechiroptères

 M démontage) Dans ministère Les  Les    E     parcs pour dans Enfin parcs   niveaux impacts V     les   ce éoliens les E éoliens, quant   A chapitre guides  N N détectable, Petit migratrice S  parcs de u o  l n  d’impacts   L  ont U :    ainsi à  terrestres s  l’écologie  aucun  Rhinolophe i actualisation  g U  la méthodologiques  n été éoliens  R l’évaluation  i  f qualification qu’en i  c A  en  étudiés a  E le effet t   sont i hiver). f    Etude     T Grand – « :  S  terrestres, phase   l’effet Mars Guide   E  qui n’est I évalués t    u  2010 suivant d’impact O  d E  des   e  Murin  n’est   2014  c des   exploitation. considéré h N sur observable    i impacts N de r ; o     en Guide p     la  impacts du 2014).  t l’application pas notre  ». è V est    r fonction  doctrine e  projet s    victime I   très a  sur  impacte R  ministère  été   Nous  éolien  du nous  Nous  l’application peu O     des réalisée du fait  D  de   de du    avons   ministère  sensible nous N  avons valeurs une   que   collisions), Chêne E de la     réglementation au N espèce tutelle.   S  l’espèce sommes  envisagé  envisagé  ot(56) tort   regard suivantes de   aux  E (Guide  la     mais M ou  collisions réglementation    du n’est   référés  bien les  les de    ce : projet  E I      effets  impacts l’étude M  pas relative dernier l’espèce N   de au   proposé sensible    P T ce directs  dernier d’impact    n’a  en aux   fait A A relative est   pas   phase   seul.   espèces à C L l’impact et absente   document la    de E sur indirects   T  aux problématique   traduction travaux  S l’environnement S     protégées espèces n’est (cas     tels produit    d’une pas (montage    biologique que protégées    nul pour   (cas  espèce E  par décrit  mais    des T   les du 50 et le                Fort Fort Fort Fort Fort

suffisammentfaiblepournepasêtredétectéetpournepasinfluersignificativementsurladynamique en  saison.

etlebonaccomplissementducycleécologiquedel’espèce.  8 C par paysagères   éoliennes et  Faible:l’effetaunimpactsurl’espècenéanmoinsniladynamiquenilebonaccomplissementducycle  des écologiquenesontremisencause.  utomne Printemps Eté Automne structures éolienne   aux chacune par   Modéré:l’effetaunimpactsurl’espècenéanmoinsladynamiqueetlebonaccomplissementducycle  7 C pour

écologiquenesontnécessairementremisencause.  espèce,  éoliennes  défini par  

Fort:l’effetaunimpactsurl’espèceetladynamiqueetlebonaccomplissementducycleécologique des  est  sontpotentiellementaumoinsremisencause. réalisée  6 C distance  est  L’impact la    à FaibleFaible FaibleFaible Faible FaibleFaible Faible Faible Faible Faible FaibleFaible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible  et   d’impact  Fort Fort Fort Fort Fort 52

Ainsilorsqu’unimpactNulàFaibleestnotéilestadmisqu’iln’estpasbesoindemettreenœuvredesmesures observée niveau   5 C  du   barotraumatisme).

d’intégration environnementale. En revanche lorsqu’il subsiste des impacts Modérés à Forts, il convient de n n  o o i i t s Faible Faible FaibleFaible Faible Faible Faible Faible Faible Faible a i (et l r  l mettreenœuvrelaséquenceERC. l’activité g  o é c t à   n e i ’ d Fort Fort Fort Fort Fort  d  e (lié s  u l’évaluation e

  q r s u i collisions s  R e m  4 t aux C  n collision a  v a  de due Faible Faible Modéré Faible Faible Modéré Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Modéré Faible Faible FaibleFaible Faible Faible Faible Faible Faible Faible n   chiroptères o  i s i l l les  o c  risque r  a sur  p  s mortalité l  e leur i  t Fort Fort FortFort Fort Fort Fort Fort Fort Fort Fort Fort n par 3 e de  t  C o p et  mortalité   s t c a Modéré Modéré Modéré Modéré Modéré Modéré de  p tort (56)  m i individus   s e d  les  Chêne n  immédiate o  i t du  sur a  u l Fort Fort Fort Fort FortFort Fort Fort Fort Fort Fort Fort phénomène a  2 v  C E  éolien : du    d’étude 3  1   u  Modéré Modéré Modéré Modéré Modéré s a projet e e  l r l’aire  è b t du directement a   p T Fort Fort Fort Fort Fort o r i dans COLLISION h    c  e porté  d saisonalisation d’impact   DE u t  1 E DIRECTS C  forte  Etude  présentes  Faible Faible FaibleFaible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Modéré Modéré potentiel Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté A  très  RISQUE fonctionnelles). la s   e r i a de l espèces    u c l’impact  a MPACTS n des r I tenu  Leisler de e    commune commune v    commune  commune de s   espèces  m o N s’agit  Pipistrelle Noctule Noctule Sérotine Autres Pipistrelle fonction Compte  écologiquement Il 

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  51 Etudechiroptères

 DESTRUCTIONDEGÎTE ŽůŝĞŶŶĞϯ

Ils’avèrequepourlaconstructiondeséoliennesC1,C4,C5,C6,C7etC8,aucunlinéaireousurfacearboréen’est affecté. De ce fait l’impact sur la destruction de gîte est nul. Pour la réalisation des chemins d’accès à ces éoliennes des défrichements limités seront réalisés, cependant situés en marge de bois de peu d’intérêt (en termesdepotentialitésdegîte)cesdéfrichementsn’aurontaucunimpact.

ConcernantleséolienneC2etC3,onremarquequecellesͲci,bienquesituéesenzoneboiséessontimplantées dansdesparcellesoffrantunpotentieldegîtedespluslimité.



ŽůŝĞŶŶĞϮ



Demêmelaparcelled’implantationdeC3estcomposéedejeunerésineuxauxquelssemêlentquelquesjeunes feuillusquinesontpasassezâgéspouroffrirdespotentialitésdegîtespourleschiroptères(écorcessoulevées, trousdepics).



Risquededestructiondegîte C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8  Typed'impact Destructiondegîte Destructiondegîte Destructiondegîte Destructiondegîte Destructiondegîte Destructiondegîte Destructiondegîte Destructiondegîte Nul Nul Nul Nul Nul Nul Nul Nul La parcelle est composée de jeunes arbres conifères et feuillus qui ne sont pas assez âgés pour offrir des 188m2défriché 5303m2défriché 4484m2défriché ͲͲͲͲͲ Niveaud'impact Pasde Pasde Pasde Pasde Pasde potentialitésdegîtespourleschiroptères(écorcessoulevées,trousdepics). Pasdegîteprésent Pasdegîteprésent Pasdegîteprésent défrichementprévu défrichementprévu défrichementprévu défrichementprévu défrichement prévu   Tableau14:Synthèsedurisquededestructiondegîteparéolienne

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  53 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  54 Etudechiroptères Etudechiroptères

    Fort Fort Fort Fort Fort nul IMPACTSINDIRECTS  mesures 8  C les   place Il s’agit de l’impact potentiel, induit indirectement sur les chiroptères par destruction ou altération des  en utomne Printemps Eté Automne  fonctionnalitésdeshabitatssuiteàlaconstructiondeséoliennes,desdépendancesetservitudes. nul Risque  mettre 7  C

On notera que relativement à l’implantation des éoliennes C2 et C3 ces dernières sont proposées dans des de  boisementsdefaibleintérêtbiologiquesoitrécemmentexploitéssoientcomposésmajoritairementderésineux. donc  et

Danscesconditionsleshabitatsnaturelsneserontpasaltérésparlacréationd’ouverturesdanslesparcelles.  ERC nul Risque   On notera par ailleurs que la création de lisières est une source de modification favorable aux chiroptères 6 C puisquecelaaugmentelelinéairedelisièredisponiblepourlachasse.C’estd’ailleurspourcetteraisonqu’un FaibleFaible Faible Faible FaibleFaible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible FaibleFaible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible séquence 

risquedecollisionestidentifiépourleséoliennesC2etC3. la  Fort Fort Fort Fort Fort œuvre Concernant les autres implantations, il convient de noter que ces dernières n’altèrent la fonctionnalité 56  nul Risque  en 

écologiqued’aucunlinéairedehaienid’aucunelisièredufaitquelessurfacesdéfrichéesrestentlimitéesetne 5 C  e n t o concernentquedeszonespeufavorablesauxgîtesàchiroptères(boisjeunes). î i g FaibleFaible Faible Faible Faible Faible FaibleFaible Faible Faible s  i mettre e l  l d  o c n de   o e i t  d Fort Fort Fort Fort Fort  c e u r u t q s s nul Risque e i  R D

 convient  4 il C  Faible Faible Modéré Faible Faible Modéré Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Modéré FaibleFaible Faible Faible Faible Faible FaibleFaible Faible Faible mortalité,   s e de r  u nul Risque s  e FortFort Fort Fort Fort Fort Fort Fort FortFort Fort Fort m  3 t C n termes a  v a   s en t  Modéré Modéré Modéré Modéré Modéré Modéré c a tort (56) p  m i projet.   s e d du Chêne     e s nul Risque  du è  chiroptères h  t Fort Fort FortFort Fort Fort Fort Fort FortFort Fort Fort n 2 y les C  S  éolien :   5 sur 1    u Modéré Modéré Modéré Modéré Modéré s a projet e e  l r è b t du a  IMPACTS p T  Fort Fort Fort Fort Fort o r environnementale i  h c  significatifs nul Risque  e  d d’impact  DES u t  1 E Risque C  Etude FaibleFaible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Modéré Modéré FaibleFaible Faible Faible l’intégration  d’impacts  Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté A s e r i a l  u c YNTHÈSE a présence permettre   n r S à Leisler e   de commune commune v     commune commune de  s   espèces espèces   m fait o  N Toutes Pipistrelle Pipistrelle Noctule Noctule Sérotine Autres  propres  Du 

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  55 Etudechiroptères

  PourlesiteduChênetortlerisquebiologiquequantàlamortalitédeschiroptèresestliétrèsessentiellementà laprésencededeuxespècesdechiroptères: ESURESD INTÉGRATIONENVIRONNEMENTALE M ’  PipistrelledeKuhl, Pipistrellecommune, MESURESD’EVITEMENT Sil’onseconcentresurcesdeuxespècesilapparaitquelaphénologiedeleurmortalitésuitlecasgénéral,et pour cause ce sont deux des espèceslesplus impactées par leséoliennes et qui par conséquentinfluent de Danslecadredudéveloppementduprojet,ilaétéchoisidelimiterlesimplantationsd’éoliennesenforêtetde manièreprépondérantesurlesaspectsquantitatifsdelamortalité. neretenirquedesparcellesdefaibleintérêtpourlabiocœnose.

Depluss’agissantdedeuxdespluspetitesespècesdechiroptères,cellesͲcisonttrèssensiblesàlavitessedu ESURESDEREDUCTIOND IMPACTS M ’  vent,quiconstituelefacteurlepluslimitantquantàleuractivitéetpluslargementàl’activitédeschiroptères.

a. Miseenplaced’unbridagespécifiquepourleséoliennes Eneffet,lorsdesphasesdechasse,cesespècessenourrissantdepetitsinsectes(tailledumoucheronoudu Afinderéduirelerisquedecollisionunbridagedeséoliennesestproposépourchaqueéolienneenfonctionde moustique),sonttrèssensiblesauventqui«cloue»leursproiesausoloudanslavégétation. sonniveaudesensibilité. ParailleurspourlesindividusmigrateursainsiqueledécritArnett(2011),l’activitémigratoiredeschiroptères

SilamortalitédeschiroptèresestliéetrèsessentiellementauxPipistrelles,lamortalitésedéroulesuivantune décroitégalementaveclavitesseduvent. phénologietrèsmarquéequecesoitenFrance,enEuropeouauxEtatsUnis.Unpicdemortalité(80Ͳ90%dela Cesconstatsexpliquentl’efficacitédesmesuresdebridagepourprévenirlamortalitéleschiroptèresengénéral mortalité totale) est constaté en fin d’été début d’automne, au moment où les chiroptères migrent après la et sur ces espèces en particulier. Suivant les auteurs, Amorin (2012), Arnett (2011), Behr (2015), le taux de périodedemisebasetd’élevagedesjeunes(Dür,2006;ArnettĞƚĂů,2008). mortalitéaprèsmiseenœuvred’unbridageà5m.sͲ1estréduitd’environ90Ͳ95%.

Unsecondpicbienmoinsmarquéestobservéauprintempsaumomentdeladispersiondeschiroptèresaprèsla ParailleursainsiqueBehr(2015)lementionne,lefacteurleplusefficacepourréduirelamortalitéestlavitesse périoded’hibernation. du vent. La vitesse de régulation optimale (soit celle à partir de laquelle la mortalité ne décroit plus

Lerestedel’annéeétantunepériodesansmortaliténotableouprévisible. significativement)pourdesespècesdepetitetaille(lesPipistrellesenl’occurrence),estde5m.sͲ1.

 Lapériodedel’annéeestégalementunfacteurimportant,carellepermetdecalerlebridagesurlespériodesde plusgrandrisqueàsavoirle«pic»printanieretlepicdetransitautomnal.

Latempératureetlapluviométrien’interviennentquedefaçonmarginalesdanslaréductiondelamortalité,et constituentplusdesfacteurspermettantdegagnerdelaproductivitésansaccroîtrelerisquedemortalitéliéaux chiroptères(Behr,2015).

Enfinsurlesitelaphénologiejournalièredel’activitémontrequ’enpériodeestivale80%del’activitéobservée sontréalisésentre22het2h30tandisqu’enpériodedetransit80%del’activitésontréalisésentre21het1h. Danscesconditionslerisqueestliésurcespériodesauxtrancheshorairescitées.

Danscesconditionslesbridagessuivantssontproposés:

 

 

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  57 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  58 Etudechiroptères Etudechiroptères

  C1 C2 C3 C4  Saison Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne

Typed'impact Faible Faible Fort Modéré Fort Fort Modéré Fort Fort Faible Faible Fort BridageO/N Non Non Ouisi Ouisi Ouisi Ouisi Ouisi Ouisi Ouisi Non Non Ouisi SYNTHÈSEDESIMPACTSAPRÈSINTÉGRATIONDESMESURES Vitesseduvent <5m/s<5m/s<5m/s<5m/s<5m/s<5m/s<5m/s <5m/s Température >13°C >13°C >13°C >13°C >13°C >13°C >13°C >13°C Pluie absence absence absence absence absence absence absence absence Horairedébut 21h 21h 22h 21h 21h 22h 21h 21h ENVIRONNEMENTALES Horairefin 1h 1h 2h30 1h 1h 2h30 1h 1h Non Non Non Non Non Non Non Non Impactrésiduel Faible Faible Faible Faible significatif significatif significatif significatif significatif significatif significatif significatif Tableau17:Evaluationdesimpactsrésiduels

C5 C6 C7 C8 Phasedu Typed’impact Nature Niveauavant Niveauaprès Saison Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne Printemps Eté Automne projet mesures mesures Typed'impact Faible Faible Fort Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Fort Chiroptères Bridage O/N Non Non Ouisi Non Non Non Non Non Non Non Non Ouisi  ŚĂŶƚŝĞƌ Indirectpermanent Destructiondegîte Nul Nul Vitesseduvent <5m/s <5m/s ŚĂŶƚŝĞƌ Indirecttemporaire Destructiond’individus Nul Nul Température >13°C >13°C Pluie absence absence džƉůŽŝƚĂƚŝŽŶ Directpermanent Destructiond’individus(global) Forts Nonsignificatif Horairedébut 21h 21h  Horairefin 1h 1h Non Non Impactrésiduel Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible significatif significatif

Tableau16:Synthèsedubridageproposéparéolienneetévaluationdesimpactsrésiduels 

SYNTHÈSEDESIMPACTSRÉSIDUELSSURLESCHIROPTÈRES

Destructiondegîte:enl’absencedegîtepotentielouavérésurleszonesdéfrichées,aucunimpactrésidueln’est attendu.

Destruction d’individus: compte tenu de la mise en œuvre d’un bridage spécifique à chaque éolienne, qui prévoit l’arrêt lorsque les conditions de risque sont identifiées, unimpactrésiduelnon significatifàfaibleest attendu.



MESURESCOMPENSATOIRES

Conformémentàladoctrineministérielle(Mars2014)surl’applicationdelaréglementationrelativeauxespèces protégées,enl’absenced’impactsrésiduelssignificatifs,aucunemesuredecompensationd’impactnesejustifie.

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  59 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  60 Etudechiroptères Etudechiroptères

   MESURESD’ACCOMPAGNEMENT 

Relativementauprojet,lessociétésexploitantesmettrontenœuvreconformémentàlaréglementationICPEles  suivisenvironnementauxpropresàassurerqueleparcéolienrespectelesobligationsrésultantdel’article12de l’arrêtédu26août2011. 

Ainsiserontmisenœuvredessuivis:

demortalitéchiroptères,parrechercherégulièredecadavres, DOSSIERCNPN

del’activitédeschiroptères(écoutesausolouenaltitude).   Le champ d’application de l’article RͲ411.1 du Code de l’Environnement a été précisé par une circulaire Lesmodalitésdesuivisserontconformesàlaréglementationenvigueuraujourdelamiseenexploitationdu ministérielle de mars 2014 «Guide méthodologique d’application de la réglementation espèces protégées parcéolienetpourrontêtreadaptéesenfonctiondestechnologiesdisponiblesàcemoment. appliquéeàl’éolienterrestre».

Enoutredanslamesureoùcessuivismettraientenlumièreunemortalitéavifauneouchiroptèresupérieureà Ainsi,ilestexplicitementdisposéquesileseffetsduprojetnesontpassusceptiblesderemettreencausela celle attendue, et susceptible de remettre en cause la dynamique des espèces concernées ou le bon dynamiquedelapopulation,[ĚĞů͛ĞƐƉğĐĞ]oulebonaccomplissementducycleécologique[ĚĞů͛ĞƐƉğĐĞ]iln’est accomplissementdeleurcycleécologique,desmesuresdebridageétenduespourraientêtremisesenœuvre pas nécessaire de solliciter l’octroi d’une dérogation à l’application de l’article RͲ411.1 du CE suivant les parletruchementd’unArrêtéPréfectoralComplémentaire. dispositionsdel’articleRͲ411.2duCE.



Ilestparailleursexplicitédanscettecirculairedemars2014,queleseffetsduprojets’appréhendentsurlabase deseffetsrésiduelsduprojetmesuresd’évitementetderéductionmisesenœuvre.



Dans le cas du présent projet il convient donc d’évaluerle niveaudes impactsentermes de mortalitéetde destructiondegîtepotentielsafind’envisagerlanécessitéounondesolliciterl’octroid’unedérogation.



Del’analysedesélémentsprécédents(étatinitial,présentationduprojet,définitiondeseffetsetdesmesures)il ressortlesélémentssuivants:

mortalité, si une activité chiroptèrologique forte est notée sur la ZIF, en revanche celleͲci suit une phénologie marquée (mise en évidence par le grahique d’activité cumulée) qui montre que 80% de l’activitéestréaliséeentre21het1h00ou22het2h30suivantlasaison.Decefaitlamesuredebridage proposéeparsaisonetparéolienneenfonctiondeleuréloignementauxstructurearborées(etdoncdu risque)estdenatureàréduirequasitotalementlerisquedecollision(etdebarotraumatisme).Dece faitaucuneffetrésiduelsignificatifentermedemortalitén’estattendu.

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  61 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  62 Etudechiroptères Etudechiroptères

  destruction de gîtes, aucun gîte avéré ou potentiel n’est détruit de ce fait aucun effet résiduel du  défrichementprogrammén’estattendu. 

 

En conséquence en l’absence d’impact résiduel sur les espèces qui soit susceptible de remettre en cause leur  dynamiqueoulebonaccomplissementdeleurcycleécologique,ilestinutiledesolliciterl’octroid’unedérogation àl’articleRͲ411.1duCEenapplicationdelacirculaireministérielledemars2014. 

  CONCLUSION

Le projet de parc éolien du Chêne tort s’inscrit dans un contexte environnemental où la richesse chiroptérologiqueestavéréeparladiversitédesespècesprésentesetleniveaud’activitédecertainesespèces (PipistrellescommunesetdeKuhl).

Du fait des résultats des observations de terrain réalisées en 2015, il est proposé des mesures d’intégration environnementalespourassurerlabonneinsertionenvironnementaleduprojet.Ainsicomptetenud’unrisque de collision élevé sur certaines éoliennes implantées en forêt ou en lisière, des mesures de bridage sont proposéesenintégrantlesfacteurssuivants:

vitesseduventinférieurà5m.sͲ1,

températuresupérieureà13°C,

absencedepluie,

phénologiehorairedel’activitésurlabasede80%del’activitéréalisée,

etlesparticularitéspropresàchaqueéolienneenfonctiondesonimplantation.

Dans ces conditions, le risque anticipé n’apparait pas significatif et ne semble en tout état de cause pas susceptiblederemettreencauselebonaccomplissementducycledesespècesnileurdynamique.

Enfinencequiconcerneladestructiondegîte,bienquedeuxéoliennessoientproposéesenzoneforestière,et quedesdéfrichementsannexessoientnécessairespourréaliserlesaccès,aucunedestructiondegîten’està craindredufaitdelanaturedesarbresdesparcellesconcernées.

Danscesconditions,leprojetéolienduChênetort,présenteunrisqueenvironnementalmaitrisé.

Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  63 Etuded’impactduprojetéolienduChênetort (56)  64 Etudechiroptères Etudechiroptères

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