COMMUNAUTE DE COMMUNES MONTAIGNE MONTRAVEL ET GURSON

Élaboration d'un Plan Local d'Urbanisme Intercommunal portant les effets d'un SCOT

Projet d’Aménagement et de Développement Durable et déclinaison réglementaire

Réunions publiques 25, 26 et 27 Avril 2017 Un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) valant Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) ?

La CdC Montaigne Montravel et Gurson a engagé en Septembre 2014 la réalisation d’un PLUi valant SCOT, qui définit un projet de territoire : les grandes orientations d'aménagement pour les 15 à 20 ans.

Le PLUi est aussi un document d’urbanisme qui définit les possibilités de construction et d’usage des sols, avec une clarification des règles pour les citoyens..

Le PLUi va permettra : - d’harmoniser les documents d’urbanisme actuels (12 CC, 5 PLU, 1 RNU), - de fixer des règles de construction homogènes à l’échelle du territoire, - et de mieux adapter ces règles au contexte local. Les différentes étapes de l’élaboration du PLUi

Fin 2014 (Novembre) – Lancement du PLUi valant SCOT

2015 – Le diagnostic territorial

Etat des lieux du territoire ; examen des évolutions passées et des tendances ; identification des enjeux du territoire et des besoins à prendre en compte.

5 réunions publiques de partage du diagnostic avec la population organisées en Octobre et Novembre 2015

2016 – Réflexions sur le projet de territoire (le P.A.D.D.), et sa déclinaison : zonage, règlement, orientations d’aménagement du PLUi

De nombreuses réunions de travail organisées avec la CdeC, les communes et les services de l’Etat, qui encadrent la réalisation du PLUi.

Début 2017 – Mise en forme du projet

Avril 2017 : réunions publiques sur le projet

Juin à Septembre 2017 : consultation des services et des Personnes Publiques Associées.

4° trimestre 2017 – Enquête publique LES REUNIONS DE CONCERTATION

Cinq secteurs géographiques pour les réunions de concertation

1 – St-Géraud de Corps, St Rémy, St-Méard de Gurçon, St Martin de Gurson.

2 – Lamothe-Montravel, , St-Seurin de Prats.

3 - Vélines, , , St- Antoine de Breuilh

4 - Montpeyroux, Carsac-de-Gurson, Villefranche-de-Lonchat, .

5 – Bonneville et St-Avit-de-Fumadières, St Vivien, .

DOCUMENTS CONSTITUTIFS DU DOSSIER DE PLUi

Un document très « encadré » dans son contenu et dans la composition du dossier.

Règlement Annexes PADD

Rapport de Présentation Documents Dossiers annexes OAP graphiques

• un document stratégique (cadre pour le développement à horizon d’une quinzaine d’années)

• un document opérationnel (destination et la constructibilité des sols, orientations d’aménagement et règles de construction). Le Projet d’Aménagement et de développement Durable :

 Orientations en matière habitat, de développement urbain, de développement économique et touristique

 Orientations en matière de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers

La CdeC Montaigne Montravel et Gurson inscrite dans un cadre territorial élargi

• Prendre appui sur une bonne connectivité du territoire au réseau d’infrastructures

Réseaux régionaux, routiers (A.89 et échangeurs 11 et 12 ; RD.936 ; RD.708) et ferroviaires (voie ferrée -Bergerac et Bordeaux-Périgueux, et ouverture de la LGV Bordeaux-Paris) : accès facile et rapide aux pôles et bassins de vie proches.

• Maintenir la dynamique d’accueil résidentiel du territoire et le potentiel économique de la Vallée

• Conforter le potentiel économique des filières agricoles et forestières

• Inscrire la politique d’équipements de la communauté dans une relation de partenariat avec les territoires proches

Pour les grands équipements de santé (Communauté intégrée dans le territoire de santé du Bergeracois) tels que les équipements hospitaliers (Bergerac, Libourne). C’est également le cas pour les équipements structurants culturels et sportifs (grandes salles de spectacles, cinéma, stade nautique, …). • Participer du Schéma Régional de Cohérence Ecologique Les orientations en matière de PROTECTION DES ESPACES NATURELS AGRICOLES ET FORESTIERS, / DES PAYSAGES / MISE EN VALEUR DES RESSOURCES / PRISE EN COMPTE DES RISQUES NATURELS

LES ORIENTATIONS EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT URBAIN LES PERSPECTIVES D’EVOLUTION Adapter les perspectives de développement au potentiel des communes

3 scénarios mis à l’étude à partir des évolutions enregistrées sur le territoire et des secteurs d’évolution mis en évidence

Le scénario retenu ajuste les perspectives de développement au potentiel des communes.

Potentiel approché en prenant en compte :

• La localisation des communes / aux axes de déplacements structurants (route et rail) et aux temps de déplacements aux principaux pôles de bassins de vie.

• L’armature des équipements et services de proximité présents.

• Les emplois existants et le potentiel d’emplois sur les communes.

• La taille de la commune, qui intègre le poids démographique (auquel est associé un niveau de commerces et services) et les capacités d’accueil.

• Le potentiel foncier et de densification des ensembles bâtis des bourgs (lié à la morphologie urbaine, la topographie,..) et le niveau d’équipements par les réseaux (eau, assainissement collectif, ..)

Le scénario retenu distingue :

• Un ensemble constitué par les communes de l’axe RD 936 (qui concentrent environ la moitié de la population du territoire et 60% des emplois), et la commune de Saint-Méard-de-Gurçon, articulée sur la RD.708 qui présente un réel potentiel.

• Un ensemble constitué par la commune de Villefranche-de-Lonchat (pôle de commerces et services pour le Nord-Ouest du territoire) et dans la continuité, la commune de Minzac (proximité de l’autoroute, du bassin de vie de Saint-Seurin-sur-l’Isle au Nord).

• Un ensemble constitué par les communes des coteaux sud, naturellement orientées vers les communes de la vallée de la et par les communes du plateau localisées au Nord-Est du territoire qui bénéficient de la dynamique liée à la présence de l’A89 (via la RD.708) et du bassin de vie de Montpon-Ménestérol.

• La commune de Saint-Seurin-de-Prats. Très « contrainte » (zone inondable), elle n’a pas vocation à accueillir une part significative de population. Les perspectives de développement s’inscrivent en cohérence avec celles affichées dans le cadre des SCOT du Libournais et du Bergeracois :

SCOT du Libournais PLUi Montaigne Montravel et Gurson SCOT du Bergeracois

Période 1990-2010 : taux d’évolution de + 0,78 %/an Période 1990-2012 : taux d’évolution de + 0,8 %/an Période 1990-2010 : taux d’évolution de + 0,3 %/an Période 1999-2010 : taux d’évolution de + 1,12 %/an Période 1999-2012 : taux d’évolution de + 0,9 %/an Période 1999-2010 : taux d’évolution de + 0,57 %/an

Prospective : croissance moyenne estimée à Prospective : croissance moyenne estimée à Prospective : croissance moyenne estimée à +1%/an, horizon 2030 +0,9%/an, horizon 2030 +0,6%/an, horizon 2030 Soit : environ 30 000 nouveaux habitants/ Soit : environ 2 000 nouveaux habitants/ Soit : environ 7 100 nouveaux habitants/ 190 000 résidants à l'horizon 2030. 13 860 résidants à l'horizon 2030. 75 800 résidants à l'horizon 2030.

Le SCOT retient une évolution différenciée Le PLUi retient un développement le SCOT retient un développement polarisé suivant les territoires et les 5 bassins de différencié suivant le potentiel des (multipolarisé) et un découpage en proximité, avec par ailleurs une part de communes et les caractéristiques du territoire « bassins de vie ». croissance réservée aux centralités. (pas de polarité unique mais 4 communes de 1000 à 2000 habitants sur l’axe, ainsi que le pôle de Villefranche). Les besoins en logements induits :

• Satisfaire aux besoins globaux en logements

Un besoin en logements d’environ 1470 logements, répartis globalement de la manière suivante : - Ensemble constitué par les communes de l’axe RD 936 et la commune de Saint-Méard 860 logements - Ensemble Nord-Est (Villefranche et Minzac) 200 logements - Communes des coteaux sud et communes du plateau (plus St-Seurin-de-Prats), 11 communes 410 logements

• Répondre aux besoins en associant construction neuve et remise sur le marché de logements vacants

Objectif : la remise sur le marché d’environ 135 logements vacants.

Principalement sur les centres ville de Vélines, Lamothe-Montravel, Villefranche-de-Lonchat et Saint-Antoine-de-Breuilh. Proposer un habitat plus diversifié

Prédominance de propriétaires et de maisons individuelles de grande taille alors que le territoire compte une majorité de petits ménages.

 Objectif : diversifier le parc de logements en renforçant la part du locatif et des appartements pour proposer des logements de plus petite taille.

• Réalisation d’une vingtaine de logements locatifs sociaux ou communaux à échéance 2030, ciblée sur les principales communes : Saint-Antoine-de-Breuilh, Vélines, Villefranche-de-Lonchats, Lamothe- Montravel, Montcaret.

• En complément, une offre complémentaire en locatif privé (dont réhabilitation des logements vacants dans les bourgs).

 Proposer une offre en accession à la propriété abordable

• Réalisation de lotissements communaux • Démarches d’accession sur du bâti ancien. Optimiser la consommation foncière

Une analyse rétrospective (sur environ 10 ans) de la consommation foncière des espaces agricoles, naturels et forestiers sur le territoire de la Cde communes estimée selon les sources à 200 hectares (source DDT, période 2001-2011) à 300 hectares (source NAFU, période 2000-2009).

Un objectif de réduction de la consommation foncière est proposé au PLUi.

Consommation foncière à fin d’habitat Si l’on table sur une superficie par construction de l’ordre de 1600 à 1700 m2 en moyenne, le besoin en foncier, compte tenu du besoin en logements à échéance du PLUi (18 ans) serait d’environ 12 à 13 hectares par an. Au regard de la consommation foncière établie par les services de la DDT, qui donne une consommation foncière pour les zones habitat de 16 ha par an sur la période 2001-2011, cela conduirait à une réduction de la consommation annuelle d’environ 25%.

Consommation foncière à fin économique Une analyse de la consommation foncière récente, à fin d’activités, établie sur la période 2005 et 2016, a fait apparaitre une surface consommée d’environ 18 ha.

Dans le cadre du PLUi, il est retenu un objectif d’optimisation du foncier économique actuel, sans extension des zones économiques des documents d’urbanisme actuels. DEVELOPPEMENT URBAIN : DES ORIENTATIONS RESPECTUEUSES DU CADRE DE VIE

LES ORIENTATIONS DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE et TOURISTIQUE

LES ORIENTATIONS EN MATIERE DE DEPLACEMENTS

LA DECLINAISON REGLEMENTAIRE DU PADD : Zonage, règlement, OAP Les zones du PLUi

Zone U Zone AU Zone A Zone N

Zone U Zone déjà construite ou suffisamment équipée pour recevoir de nouvelles constructions.

Zone AU (à urbaniser) Zone non ou insuffisamment équipée destinée à être ouverte à l’urbanisation

Zone A (agricole) Potentiel agronomique, biologique ou économique à protéger

Zone N (naturelle et forestière) Protection de la qualité de milieux naturels et des paysages Développement urbain – définition du zonage - méthodologie

 Le zonage découle du PADD - les points forts :

Renforcer la centralité des bourgs / Conforter quelques quartiers ou hameaux/ Contenir les développements bâtis linéaires ou diffus dans leur enveloppe actuelle,

 Pour dessiner le nouveau zonage, la méthode :

• Une analyse des zones actuelles des documents d’urbanisme

• La prise en compte des axes du PADD qui concernent la protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, des paysages, des risques naturels.

• La superposition sur plan de différentes informations :

- photo satellite, courbes de niveau - parcelles cultivées, parcelles concernées par un classement AOC, périmètre de 100 m autour des bâtiments d’élevage, - périmètre du schéma directeur d’assainissement - plans des réseaux eau potable et assainissement collectif - cartes du SDIS sur la couverture protection incendie - canalisation de gaz et lignes électriques… Développement urbain – définition du zonage - méthodologie Développement urbain – définition du zonage - méthodologie

Elaboration d’un pré-zonage définissant une enveloppe urbaine.

En parallèle, analyse des espaces libres au sein des zones bâties :

• Parcelles libres de construction, susceptibles d’être bâties • Parcelles bâties pouvant faire l’objet d’une division • Parcelles constituées de parcs ou jardins d’agrément • Parcelles ou morceaux de parcelles ne bénéficiant pas d’accès ou grevées par une servitude (canalisation de gaz, ligne électrique) • Espaces publics existants ou en projet.

• Mise en évidence des capacités foncières au sein de l’enveloppe urbaine proposée

Prise en compte de l’objectif du PADD de réduction de la consommation foncière  Les zones urbaines et à urbaniser à vocation principale d’habitat :

Les zones U (UA, UB, UC, UE) et AU (1AU, 2AU). Dans le cadre du PLUi, les pôles urbains des bourgs sont dissociés suivant les cas en plusieurs zones

La zone UA :

Elle correspond à la zone centrale des bourgs. Vocation : accueil des habitations, des commerces, services et équipements complémentaires à l’habitat. Objectif : pérenniser la morphologie propre au centre, promouvoir une certaine densité bâtie, conserver/ renforcer les fonctions centrales : habitat, équipements, commerce et services de proximité. • La zone UB

Elle constitue la zone d'extension du centre bourg, desservie (ou en capacité à l'être) par le réseau d'assainissement collectif.

Il s’agit d’un tissu bâti composé de bâti ancien et d’un bâti récent sous la forme de constructions individuelles. Au sein de la zone UB, l’objectif est de permettre le « remplissage » des espaces non bâtis et une certaine densification de la zone compte tenu de son rôle de confortement du bourg. La zone UC :

Les zones d'extension du bourg situées en assainissement non collectif sont classées en UC.

Elles sont délimitées de manière prioritaire à l’intérieur de l’enveloppe des zones urbaines actuelles, par densification entre des parcelles bâties ou lien entre des secteurs construits ; ou constituent des extensions limitées. Principales caractéristiques des zones UA, UB, UC

Zone UA Zone UB Zone UC

En secteur urbain privilégier un front bâti qui structure l’espace public. En secteur plus lâche, poser des conditions de recul pour des questions de sécurité et d’accès. Implantation, par rapport Règle différenciée selon que les constructions en ordre Construction à implanter à une distance minimum de 5 mètres de la limite aux voies et emprises continu/ semi-continu ou discontinu : du domaine public. Un recul du portail de 5m est par ailleurs imposé. publiques (art. 6) Alignement - pouvant être matérialisé par un mur de clôture - dans le 1° cas, (pour préserver la forme urbaine traditionnelle), recul sinon. Possibilité d’une implantation en continu, semi-continu ou discontinu pour favoriser la diversité des formes urbaines. L’écriture règlementaire permet ainsi des formes urbaines diversifiées (maisons sur parcelles, maisons accolées ou en bande) et une plus grande Implantation, par rapport adaptabilité. aux limites séparatives

(art.7) Les constructions peuvent être implantées sur les limites séparatives. Dans le cas d’une implantation en retrait, une distance au moins égale à 3 mètres sera respectée.

Finalité : préserver un tissu urbain suffisamment aéré.

Emprise au sol (art.9) L’emprise au sol des Non réglementé (Permet densification sur petites unités L’emprise au sol des constructions est limitée à constructions est limitée à 60% foncières) 40% de la superficie du terrain. de la superficie du terrain.

Il s’agit de permettre une bonne insertion dans le gabarit du bourg et des villages. Hauteur (art.10) La hauteur calculée à l’égout du toit. La hauteur calculée à l’égout du toit. La hauteur des constructions est limitée à R+2+combles. La hauteur des constructions est limitée à R+1+combles. Valoriser le cadre de vie, accroitre le maillage des espaces verts, préserver une non imperméabilisation des sols Espaces libres et Les espaces libres de toute construction ainsi que le délaissé des aires de stationnement doivent être aménagés et entretenus en espaces verts. plantations (art. 13) Les aires de stationnement (en extérieur) doivent être plantées à raison d'au moins un arbre pour 4 emplacements. Pour les plantations les essences locales seront privilégiées. Organiser les extensions urbaines

Principalement à l’échelle des bourgs, les ensembles de parcelles assez vastes d’un seul tenant sont classés en zone 1AU pour une meilleure organisation d’ensemble

Elles sont délimitées dans la continuité des ensembles bâtis existants. Attention particulière portée aux conditions générales de desserte de l’ensemble foncier (accès, réseaux) et aux conditions de réalisation d’une urbanisation de qualité.

Au PLUi, les zones à urbaniser se subdivisent en :

 Zones 1AU : les constructions sur la zone sont autorisées : • soit sous forme d’opérations d’aménagement d’ensemble, • soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone, dans le respect du plan d’ensemble. Zone déclinée en 1AUa, 1AUb, 1AUc suivant proximité avec zone UA, UB, UC.

 Zones 2AU : non constructibles à court terme.

Chaque zone 1AU fait l’objet d’une orientation d’aménagement qui précise :

- les principes de desserte viaire, de maillage de voirie, - les principes d’organisation urbaine, de création / préservation d’éléments de paysage. L’OAP peut intégrer dans la réflexion l’ensemble de la zone du bourg. Organiser les extensions urbaines

Conforter quelques quartiers ou hameaux

Divers quartiers et hameaux ont été retenus pour un classement en zones urbaines. Il s’agit de hameaux anciens, de taille plus ou moins importante ou de quartiers d’habitat plus récents . Classement en zone UA, UB ou UC selon la morphologie de l’ensemble bâti. Contenir les développements bâtis linéaires ou diffus dans leur enveloppe actuelle

Quelques secteurs ont été retenus pour un classement en zone UC :

- Règle : enveloppe urbaine limitée au périmètre bâti existant, qui admet la construction des quelques parcelles interstitielles restées libres à l’intérieur de l’enveloppe.  Les zones urbaines et à urbaniser dédiées aux activités économiques, au tourisme et aux équipements DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE : les zones UY et 1AUY

Les zone UY et 1AUY sont dédiées aux activités commerciales et de services, artisanales ou industrielles. Elles concernent pour l’essentiel les 4 communes de l’axe RD.936.

Les zones UY sur les autres communes, concernent des activités déjà existantes (usine d’embouteillage Cristalline, scieries, coopératives,..).

La ZAE communautaire sur la RD.708, qui constitue la seule zone pouvant accueillir un parc d’activités sur l’ensemble Nord et Est du territoire, est maintenue (zone 1AUY).

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE : les zones UY et 1AUY

La zone UY comprend trois secteurs particuliers :

- Un secteur UYé, concernant le site de l’écopôle de Vélines, - Un secteur UYg concernant les bâtiments et installations nécessaires au fonctionnement de la gravière de Lamothe-Montravel (les autres secteurs de gravières sont classés en zone Ng). - Un secteur UYr, concernant le secteur des Réaux (dont maison de santé).

Zone d’activités des 4 Ormeaux

A noter une réserve foncière à fin d’activités (commune de Saint-Antoine-de-Breuilh), en continuité du projet de méthanisation, et en lien avec la zone des quatre Ormeaux de Port-Sainte-Foy.

Améliorer la qualité d’insertion des zones d’activités : des orientations d’aménagement pour les zones 1AUY et des règles particulières dans le cadre du règlement des zones

 Des règles de retrait par rapport à l’axe de la RD.936 (distance minimale de 25 mètres de l’axe de la RD 936).

 Des règles concernant les zones implantées sur l’axe :

• Le long de la RD 936, l’espace libéré par le recul enherbé et végétalisé : - bas-côtés de la voie et fossés engazonnés - bande paysagée (haies végétales, plantations d’arbres de haute tige, massifs fleuris), sur une largeur d’au moins 4 m.

• Dépôts de matériaux et stockage interdits dans la bande de recul.

• Aires de stockage implantées à l’arrière des parcelles donnant sur la RD.936.

 Des règles concernant les bâtiments pour une insertion correcte.

 Des OAP pour les zones 1AUY :

•Principes généraux à mettre en œuvre • Principe d’aménagement (déplacements, paysage/ environnement, conditions d’équipements)

• La zone d’équipements (zone UE) :

Plusieurs communes présentent des zones dont la vocation est dédiée à des équipements (scolaires, sportifs, culturels, communaux au sens large, cimetières,...). La zone n’a pas vocation à accueillir de nouveaux logements et fait ainsi l’objet d’un zonage spécifique. • Les zones touristiques (zones UT et 2AUT) :

Soutenir les initiatives en matière d’accueil touristique, différents secteurs (U et AU mais aussi secteurs de zone N – voir chapitre suivant) ont été délimités afin de permettre l’essor de l’hébergement touristique, assez peu développé sur le territoire.

Base de loisirs existante

Ruines du château La zone A recouvre :  La zone de protection du potentiel agricole : zone A • Les ensembles cultivés dans la plaine alluviale de la Dordogne (terres labourables, vergers, ..). • Les parcelles en vigne • Les parcelles cultivées et en prairies (élevage) sur la zone de collines du Landais.

La zone agricole est dédiée aux constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole.

La zone autorise néanmoins :

- Une extension (mesurée) des bâtiments d’habitation existants.

- La construction d’annexes

-La transformation, sous conditions, de bâtiments existants en bâtiments d’habitation. La zone naturelle de stricte protection  Les zones naturelles de stricte Np recouvre : protection (Np)

- les espaces naturels de protection identifiés Natura 2000 et les ZNIEFF de type 1 (lit mineur et berges de la Dordogne, station botanique des Bonnins),

- les boisements sur coteaux boisés abrupts,

- le réseau hydrographique secondaire et les zones humides associées.

La zone Np autorise uniquement

-- L’adaptation et la réfection des constructions existantes.

- Leur reconstruction à l’identique en cas de sinistre. La zone N concerne l’ensemble de l’espace à  Les zones naturelles (N) dominante rurale et forestière, non strictement délimité en zone agricole.

Sa caractéristique dominante est naturelle, mais elle présente aussi un bâti diffus ancien ou plus récent, dont il convient de permettre une évolution dans le temps (extensions, annexes).

La zone N permet :

- Une extension (mesurée) des bâtiments d’habitation existants.

- La construction d’annexes

- La transformation, sous conditions, de bâtiments existants en bâtiments d’habitation.

- Les constructions nécessaires à l’activité et à l’exploitation sylvicole et à la protection de la forêt. La zone naturelle zone N comprend quelques secteurs de zone particuliers

Il s’agit de prendre en compte des secteurs qui correspondent à une affectation particulière, ce qui permet d’adapter le règlement à des besoins spécifiques :

- secteur de l’aérodrome (commune de Fougueyrolles) - secteurs d’équipements communaux (cimetières, terrains de jeux, de sports et loisirs) - constructions et installations liées aux stations d’épuration - zones d’extraction de matériaux (commune de Lamothe-Montravel, Saint-Méard-de-Gurçon et Vélines) - autres secteurs liés à une activité industrielle (Lamothe-Montravel, équipements liés à la station de gaz existante ; Saint-Antoine de Breuilh, stationnement nécessaire à la fromagerie ; Fougueyrolles, zone tampon de sécurité liée à une entreprise de pyrotechnie ; Montcaret, bâtiment isolé lié à une activité de garage automobile.

La zone comprend également quelques secteurs Nh, de caractère exceptionnel, pouvant permettre une ou deux constructions complémentaires. Ces secteurs sont qualifiés de STECAL « secteurs de Taille Et de Capacité d’Accueil Limitées ». Une dizaine de secteurs sur l’ensemble du territoire.  Les zones naturelles (Nt) La zone Nt est une zone à dominante portées en bleu sur le plan naturelle qui recouvre des espaces de nature et de loisirs.

Elle présente des secteurs spécifiques, qui ont vocation à accueillir des équipements et hébergements de tourisme et de loisirs.

Ces secteurs de zone sont,

- des campings, - des secteurs (de taille et de capacités d’accueil limités) dédiés à l’accueil et à hébergement touristique, et autorisant des constructions neuves ou des habitations légères de loisirs.

La zone et les secteurs de zone Nt

La zone Nt constitue une zone naturelle, équipée ou non, à vocation de loisirs et tourisme. A l’intérieur de la zone Nt, les activités peuvent être assez différenciées. Les zones Nt recouvrent ainsi :

• Des espaces de nature liés aux plans d’eau d’anciennes carrières (Saint-Antoine-de-Breuilh et Lamothe- Montravel).

• Des espaces naturels de loisirs sportifs et de tourisme (Jardins de Sardy à Vélines, espaces de nature à Bonneville, circuit d’autocross à Minzac, espace golfique privé saisonnier à Saint-Méard-de-Gurçon, projet de parc de loisirs à Villefranche-de-Lonchat, ..).

La zone Nt présente, outre les zones dédiées au campings et à la base de loisirs de Carsac, des secteurs de zones Nth et Nthl, secteurs de taille limitée, où des bâtiments dédiés à l’accueil et à l’hébergement touristique pourront être construits.

Ces secteurs peuvent être délimités au sein d’une zone Nt, pour ainsi délimiter la localisation du projet de construction à l’intérieur de la zone Nt. D’autres secteurs de zone Nth ou Nthl, correspondent à de petits projets particuliers d’accueil et d’hébergement touristique. Il peut s’agir d’habitations Légères de Loisirs (dont maisons sur pilotis, roulottes, cabanes dans les arbres, …), de constructions à usage d’habitation et d’accueil touristique, d’aménagement de bâtiments existants à des fins d’accueil touristique (gîtes, chambres d’hôte, équipements associés), de locaux techniques, blocs sanitaires, d’aires de jeux et de sports. Bilan des surfaces du PLUi et capacités Variation % de Documents actuels (PLU/CC) PLUi (ha) au variation Bilan des superficies des zones du PLUi PLUi Superficie Superficie Zones Zones (hectares) (hectares) U habitat U habitat 1429 1018 (U en CC / UA, UB, UC en PLU) (UA, UB, UC) Zones U et 1AU habitat : 1110 ha au PLUi pour U équipements (non distingué sur CC 9 U Equipements (UE) 33 et PLU, sauf St Antoine de Breuilh) 1492 ha PLU/CC, soit une diminution de 378 ha (>

U Activités (Uy, Ua en CC / 25%) . 67 U Activités (UY) 69 UY en PLU) U Tourisme 34 U Tourisme (UT) 7 (Ut en CC, pas de zones en PLU) Zones U et 1AU économie : 98 ha au PLUi pour

Zones U totales 1539 1127 - 412 - 27% 111 ha PLU/CC – Maintien des zones UY et

AU habitat (PLU) réduction des zones AUY Volonté de conforter le 54 1AU Habitat 80 pas de zone AU en CC potentiel économique et d’optimiser les zones AU économie (PLU) 1AU économique 32 23 existantes. pas de zone AU en CC (1AUY) 2AU habitat (St Antoine de Breuilh) 5 12 2AU économie 12 6 2AU tourisme 4 10 Zones A du PLUi : 14 428 ha, soit 54% des

Zones 1AU Totales 86 103 surfaces totales.

Zones 2AU Totales 21 28

Zones U+AU totales 1646 1257 - 389 - 24% Zones N du PLUi : 11000 ha, soit 41 % des

Zones N des CC (zones agricoles et surfaces totales. 973 ha de zones de stricte 18955 naturelles confondues) protection. Zones A (PLU) 3989 Zones A 14428 Zones Np 973 Zones N (PLU) 1909 Zones N 9537 Total surface de la CdeC : A noter un léger écart de Zones Nt 342 surfaces, le différentiel de 6 ha étant probablement à Zones Nh (PLU) 38 Zones Nh 8 imputer au plan d’eau de la Dordogne. Zones A+ N totales 24891 25286 + 395 Total communauté de communes* 26537 26543 + 6 Capacités en logements

Surface en hectares Surface disponible à la construction * : Surface Surface Nombre de Superficie totale Sur la base d’un examen précis des disponible à la constructible logements de la zone disponibilités foncières (parcelles libres de construction* réelle ** potentiels construction, ou pouvant faire l’objet d’une UA 130 7 5 46 division). UB 233 54 28 263 Ont été retirées : les parcelles ne bénéficiant

UBa 120 18 12 123 pas d’accès ou grevées par une servitude, UC 537 138 97 492 celles constituées de parcs ou jardins, les Zones U totales 1020 217 142 924 espaces publics ou projets d’espaces publics. 1AUa 1 1 1 10 1AUb 50 50 37 274 Surface constructible réelle ** :

1AUc 29 29 28 140 Zones U : il a été pris en compte une rétention zones 1AU totales 80 80 60 424 foncière approchée à 30%. 2AU 12 12 9 64 Zones 1AU : il a été pris en compte une part Nh 8 4 3 13 pour VRD estimée à 25%. TOTAL 1120 312 230 1425

Densité attendue (selon densité du bâti environnant, présence ou non du réseau d’assainissement collectif):

- Zone UA et UBa : 10 logements /ha (1000 m2 /logement) - Zone UB : 7 logements /ha - Zone UC : 5 logements /ha (2000 m2 /logement) - zones 1AUb : 10 logements/ha ; zones 1AUc : densité de 5 à 7 logements suivant les zones. Bilan des capacités en logements

Nb de logements La capacité globale des zones est évaluée à 1425 logements. potentiels UA 46 Les zones urbaines UA, UB et 1AUa/ 1AUb (les plus « denses ») représentent un UB 263 potentiel de 716 logements, soit plus de la moitié du total logements. UBa 123 UC 492 Zones U totales 924 Les perspectives d’évolution concluaient à un besoin à horizon 2030 1AUa 10 de 1336 logements (plus 134 logements vacants remis sur le marché). 1AUb 274 1AUc 140 zones 1AU totales 424 2AU 64 Le projet de PLUi apparaît ainsi en cohérence avec le PADD Nh 13 (capacité en logements légèrement supérieure d’environ 6%). TOTAL 1425

Le PADD a fixé par ailleurs un objectif de réduction de la consommation foncière d’environ 25%, soit une consommation foncière à fin d’habitat ramenée de 16 ha/an à environ 12 ha/an.

Au regard de la surface constructible réelle (230 ha), la consommation foncière serait ainsi d’environ 12,7 ha/an / en relation correcte avec l’objectif fixé de 12ha/an. Les autres éléments portés au plan de zonage Les Emplacements réservés

Les ER sont réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général, aux espaces verts. Ils posent une option sur des terrains que la collectivité publique bénéficiaire envisage d’acquérir pour un usage d’intérêt général futur (équipements et aménagements).

Au total, 80 emplacements réservés ont ainsi été délimités. Les Espaces Boisés Classés Le Classement en EBC permet des coupes et abattages mais interdit le défrichement .

Ont été classés en EBC, des boisements sur les coteaux sud abrupts, des boisements d’intérêt liés à des zones humides, des parcs, des alignements d’arbres remarquables Le bâti pouvant changer de destination

En zone agricole et en zone naturelle, les bâtiments, qui ont été repérés comme tels dans le PLUi, peuvent faire l'objet d'un changement de destination. En zone agricole, ce changement est soumis à l'avis conforme de la CDPENAF ; en zone naturelle, il est soumis à l'avis conforme de la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS).

Il s’agit généralement de constructions ne présentant plus leur fonction d’origine (hangar à tabac, grange, anciens bâtiments agricoles), qui peuvent être transformées en habitation. Les éléments de patrimoine (non protégés) identifiés au PLUi

Le PLUi offre également la possibilité d’identifier des éléments de patrimoine que la collectivité souhaite préserver en tant qu’éléments identitaires du paysage.

Lorsqu'il n’est pas soumis à permis de construire, les travaux exécutés sur le patrimoine identifié, qui auraient pour effet de le modifier ou de le supprimer, doivent être précédés d'une déclaration préalable.

Le patrimoine identifié : petit patrimoine (anciens moulins, pigeonniers, fontaines, lavoirs, puits, ..) ; patrimoine rural (séchoirs à tabac, grange, cabane de vendangeur, four à pain, ..) ; patrimoine religieux (temples, croix en pierre) ;éléments bâtis intéressants (façade art-déco, escalier extérieur en pierre, ruines de château). Merci pour votre attention