A. LE CQCQ ETUDE PEDO-HYDROLOGIQUE DE BASSINS VERSANTS REPRESENTATIFS ET EXPERIMENTAUX

2 LA SA RA A 8AFI LO République du

CARTE DES SOLS AU 1/50.0008

OffICf-DflfRfCnfR(tlf SClfNllflQUf fT TfCnNIQUf OUTRf-MfR

1 , CENTRE O.R.S.T.O.M. LOME TOGO OF:nGI~ IJ~ Lli. RECHEHCHE SCIEHTH'IQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER

CENTTIE DE LOME

ETUDE PEDO-HYDROLOGIQUE DE BASSINS VERSANTS REPRESENTATIFS AU TOGO ET AU DAHOHEY --=i'C'--

partie pédologique Carte des sols

Tome 2

LA SARA à BAFIl.Q (TOGO)

Lomé: A. LE COCQ 1971 pédologue 0 R S ~ 0 11 AVANT-PROPOS

"La note intitulée "Point de vue théorique sur le rôle du sol dans le cycle hydrologique" (DUBREUIL P. - 1966) tentait de répondre au problème hydrologique suivant : le devenir de l'cau de pluie, sous forme de ruissellement, d'infiltration ou d'évapotrans-­ piration dépendant, entre autres choses, des propriétés du sol, peut-on valablement représenter cette influence du sol par un cer­ tain no:nbre de paramètres quantitatifs" ?

En conclusion de cette note, une liste non exhaustive de paramètres du sol a été établie :

- profondeur du sol au-dessus du substratum - répartition granulométrique - densité apparente - porosité totale - indice d'instabilité structurale - coefficient de perméabilité de HENIN - teneur en eau à la capacité de rétention - teneur en eau au point de flétrissement - profondeur de la nappe - coefficient de perméabilité de DARCY - potentiel capillaire et conductivité capillaire taux de matières organiques.

D'un conwun accord entre hydrologues et pédologues, il a été décidé de tester l'utilité des paramètres de cette liste dans une première campagne de mesures systématiques sur 25 ensembles de bassins représentatifs ou expérimentaux. Al'issue de cette can~t?a­ gne, une confrontation des éléments caractéristiques du l'égiDe hydrologique de ces 25 bassins, avec les paramètres ainsi mesurés, sera entreprise au Bureau Central d'Hydrologie. Ses conclusions B~r­ mettront de poursuivre les mesures systématiques sur tous les bassine; représentatifs et expérimentaux des valeurs des paramètres de sol selon un programme vraisemblablement modifié" (DUBREUIL P. - 1968). 2

La présente étude entre dans ce programme de recherche de l'Office de la Recherche Scientifique et Technique outre-mer. Elle porte sur les sols des bassins versants.

du Nioufoko à Natjoundi (1l1) - du Koumfab à Dapango - du lac Elia à Kpessou - de la Sara à Bafilo au Togo.

- du Tiapalou à N'Dali de la Lhoto à Dassa-Zoumé - de la Téro à Djougou au Dahomey.

Elles ont été menées par un hydrologue et un pédologue du Centre de Lomé.

Les études pédologiques et hydrologiques n'allant p~G dû pair dans le temps, les résultats sont présentés en deux parties, chaque bassin faisant l'objet d'une notice séparée pour la parti& pédologique. 1 En ce qui concerne l'étude des sols, d'autres paramètres ont dû Stre considérés pour reconnaître les différents types de sols (sur le terrain et au laboratoire) et les cartographier. pur ailleurs, il nous a semblé intéressant, à ~~~~~~~~~~, d'envisager d'autres aspects (pédologiques, agronomiques ••• ) de l'étude des -sols sur les différents périmètres.

Enfin nous avons essayé de présenter les résultats SOUG une même forme afin d'en faciliter l'exploitation statistique. pour la même raison, nous avons joint une annexe sur "les éléments de caractérisation des profils" et un tableau récapitulatif des résul­ tats analytiques.

(;;;) paru 4è trim. 1970 Localisa~ion des Bassins Versants au Togo et· au Dahomey

1!! ....

----/-- 12'

NiouFoko NATJOUNDI 11~

J

JO! iiopo/ou N'DALI

Sora , Dodou BAI'""/LO WENOU

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-I---+--UJ---B~ Lhoto DA SSA - Z.OUME. + t ~ p.'"• t + 1 Doye ~ \ DZOGBEGAN -----~~~~~"~~~.k__J=;;iI""'=~~~~~±~~~\t----f~--t_-Z=----:------_r7~ 7"-

Loc E.lia J

4 OCEAN 2! ATLA N TI QUE .-_3_° _. -:-__..., ECHELLE Y3500000 ~ Cours d'eau principaux

Routes principal e5 o 35 .. 3

de la SARA

à BAFILO

_~.el&_ 4

Le bassin versant de la Sara se situe près de BAFILO dans le Centre Togo à 450 km de LOME, au niveau du parallèle 9°30; et du méridien 1°30' Est.

On y accède par la route LOl1E - BAFlLO - LAMA-KARA. Il est inclus dans la circonscription de BAFlLO (cf. carte de localisation) •

Le périmètre couvre une superficie de 30 km2 • Il a été cartographié à l'échelle du 1/50 OOOè.

Les travaux sur le terrain ont débuté en JU~ 1968 et ont duré cinq semaines. Les photos aériennes au 1/65 Oooè (He 31 VIII AO 65/66 nOS 208. 209. 210) et la carte topographique au 1/50 Oooè (Djougou NC 31 VIII lc - d. IGN) ont servi de documents de base. 166 tranchées ont été ouvertes le long des sentiers qui parcourent le bassins et sur quelques layons ; 102 échantillons de 19 profils ont été analysés au laboratoire du Centre ORS TOM de LO}Œ ; les résultats ont été obtenus pour l'essentiel en février 1970 et les derniers en février 1971.

Monsieur LÈVÊQUE, chef de Section de pédologie au Centre ORS TOM de LOME a effectué une tournée sur le périmètre au cotœs de laquelle la classification des sols a été mise au point.

Messieurs A. RUELLAN, animateur du thème B dans la section de pédologie de l'ORSTOM et A. LÈVÊQUE ont bien voulu lire cette notice et nous faire part de leurs observations. -r SOKODE 'Ii ...0 ~!,ONo,,~!.~~;f.?,.LOG , 9 :?,? ALl5A 1E 51M PLIFIEE," ua ~~ ~ ortho!)neiss fa- arnphib"ble extrait·. de la carte du Togo ._. et du Dahomey au I!(~/'o 1Jne/ss ... muscov~te 1yc.~,., 1Jremite cale alcalin .à dellx micas 1 - 500 000 et a deux m,cas r' .

~ . _•...,... limite des· bassins ver.sa.,ts de 1 ~ 1~ amphibolite . l'Ouerne' e,t de l'oti 0 5 ;0 20 J5km 5

:P LAN

1.- Le milieu naturel

1. La géologie

2. Le relief et la morphologie

3. La climatologie 4. La végétation 5. L'hydrographie et l'hydrologie 6. L'érosion et les données humaines.

II. - Les sols

1. Etude des types

2. Cartographie.

III.- Conclusion 6

1. - LE MILIEU NATUREL

1. La géologie

Le bassin versant est en bordure de la chaîne quartzi­ tique des Monts Togo (Atacora au Dahomey). La Sara s'écoule onsuite sur une pénéplaine granulitique et granitique (cf. carte géologi­ que) (AICARD - POUGNET - 1956).

Les quartzites se présentent en bancs d'épaisseur et de dureté (et de débit) très variables suivant la proportion de mus­ covite ou de séricite qu'ils contiennent; entre les bancs des strates de micaschistes (séritoschistes, chloritoschistes) qui dnns cette partie des Monts Togo se résument le plus souvent (apparition dans 2 profils) à des lentilles de faible épaisseur. L'ensemble de la formation atteint une puissance de 300 mètres.

Quartzites et micaschistes sont considérés d'âge Ataco­ rien et reposent sur le socle granito-gneissique (Dahomeyen). Ils forment une série isoclinale (direction : SSO- NNE Si inclinant au niveau du diverticule de BAFILO vers l'Est; pendage: 40° ESE). Ils ont été par la suite fortement faillés et bousculés, notamment dans cette région où ils se terminent par une falaise de 250 ID au-dessus du batholithe de granulite (faille de BAFILO). Le bassin versant est directement touché par cette faille les quartzites de la bordure orientale pendent vers l 'E.N. E., la vallée du derniez' affluent droit de la Sara correspond sans doute à cette faille.

Notons pour terminer que la granulite serait post - ata­ corienne (filons aplitiques dans les quartzites - ROQUES) (AICARD 1957) •

2. Le relief et la morphologie

Le bassin versant de la Sara forme une "boutonnière cléch~_­ rée" en bordure de la chaine des Monts Togo et la géomorphologie m NO Coupe Topographique C 0 SE c D .r---- Route. Sokod~- BaFi/o limite sud ~ j limil:e nord 700

Sara

600 (48

1 . ,

500

150 -'------.-...;:..----r--...... ,.------""''T----...... ;.,-----.,..------...... ------:--km SOOm '000 lTl• fig. 1 Coupe Tôpogrqphique AB NNO .5.5E m A B r Route 8.9[i/o - Gande'

rive. !JBuche colluvions . sableuses

700

600

500 T

40

Profil longitudinal. de la SARA I

m cours cours

600

. 500

1, 00 .L---5"T0-0--t...,0,....o-o----.,-----.------.-:....-----+---~--r-----,....---.-----"""T-----""~k;-lTl'" fig.3 7 apparaît à première vue assez simple : les escarpements quartziti­ ques - la ~~~~~~~~ - forment les bords de la "boutonnière", la "dé­ chirurell étant le !?:!:~~~::!, enfin des ~~~~~::~_~!::~~~~~ conséquentes avec cascades et surtout subséquentes à pentes fortes et conplexes relient la montagne et le piémont (fig. 1, 2 et 3).

La montagne apparaît comnle un alignement d'arêtes rocheuses déchiquetées, limitant de petites "dépressions" rocheuses et rocail­ leuses (ex: bordure Sud-Est), reliées par des cols (ex: bordure Sud-Ouest à KOUMANDE) et disséquées rapidement et profondément par de nombreux thalwegs.

A l'échelle régionale, on parlerait plutôt de plateau traversé d'arêtes rocheuses et fortement entaillé.

L'altitude des dépressions et cols oscille entre 700 et 750 m, celle des arêtes rocheuses entre 750 et 800 m. Le point culminant étant 810 m sur la limite Sud.

Le piemont apparaît vite plus complexe. Compris entre 411 m (station d'observation de la sara) et 500 m, il se r~ttache au niveau de la pénéplaine granito-gneissique au Nord.

Dans ce piémont on peut distinguer

1/ ~~~ .. ~f.~~~~:r.~~~~~~ .. ~~ .. :P,~~~~~~~~~ .. ~~ .. ~~~:r-:~~~~~~ qui continuent les bancs de la montagne (fig. 2).

2/ des...... talus de colluvions au pied des barres de quartzites. Le plus marqué se trouve au Sud du village de BODOUDE : pente 40 %, longueur 250 ID (la coupe topographique AB pas assez fine, ne traduit pas la falaise à pic, contre laquelle il s'adosse). Il est parsemé de blocs et de rochers englobés dans une gangue argilo­ sableuse à argileuse, rouge (fig. 2 et 4). 8

3/ des petits "~*~~:ï:?~~.. ~~ .. ~~~~:ï:~~ argilo-sableux à argileux, rouge équivalent à la gangue précédente. Il n'y a qu'au-dessus de BaDaUDE où il se raccorde au talus, que l'on peut parler vraiment de glacis ( (fig. 4). Ailleurs, on a plutôt l'impression d'un matériau accroché à des îlots rocheux. Sur une quinzaine de profils répartis autour de 7 affleurements rocheux, presque tous présentent des marques cer­ taines de remaniement: 1) lignes ou strates discontinues de cail­ loux plus ou moins émoussés de quartzite et de petits galets de quartz hyalin (D = 2 cm) à différents niveaux du profil : eJc. pro­ fils nOs 48 et 40 , 2) strates de blocs et cailloux plus ou moins émoussés de quartzite saccharoïde, de grès quartzite et de quart­ zite micacée à la base du profil no 4, juste au-dessus d'une quart­ zite micacée irrégulièrement altérée , 3) pavage de fond des pro­ fils aveC des blocs et cailloux de quartzite, de texture et de nature variables ex. profils nOs 15, 36, 39 .•• cf. également fig. nO 7 p.50 • La roche-mère n'a été atteinte que dans 4 pro­ fils à plus de 2 m. Elle n'est pas très différente des roche-mères des autres sols. Peut être un peu plus micacée encore que dans la montagne (profil nO 102), on trouve une altération en r~sse sur un quartzite saccharoïde, peu micacé, peu stratifié. Il semble que l'on ait donc affaire à un colluvion accumulé dans des sites pri­ vilégiés, non loin du point de départ, donc peu trié (qd f et coef­ ficient de mauvais triage des profils nOS 142 et 74 équivalents).

4/ ~.. ~*~~?:~ .. ~~~~*:i:~~~~~~~ .. ~~~~~~~ en piémont à 1 1 Est de BaDaUDE. Il part du talus sous la falaise de quartzite et descend avec une pente de 8 %jusqu'à la Sara. La cuirasse est discontinue, plus im­ portante en haut et en bas de pente. Elle présente plusieurs ~ar­ ches d'escalier de 0,5 à 1 m50. Sa partie aval est plus riche en cailloux et graviers de quartz et de quartzite. Entre les marches de cuirasse, le quartzite micacé ou non, affleure ou apparaît à faible profondeur peu altéré mais toujours avec une altérite rouge. 100S+- SL-0__'0-'--O__/-L25__'YL-0__?...... P_O__i'•.5_0__3~.15__1,l20__5'L-00_--,-_

Granulométrie de sables

90 SUl"' coll uvions

80

)(--x 1421 , 1424 151

70 0-········0 731, 734 741) 745

60

50

40'

30

20

10 coupe F NO

piste Badaude' à cascade % 700-r-_.r---...

600

500 1 ~7J 74 . 7S

fig.o4 400..1...------,....------,.---___+ 500 1000 m

u"ité.. __1 --e.P<-'-- 6 )( 7---~),-5__', __ '2 pédolo:JÏques 9

5/ ~~? .. ~~~~:~~~~~ .. ~~ .. ~~~ .. ~~ .. p.~~~~ en bordure de la Sara. Elles sont

discontinues et se terminent par une marche d'escalier de 1 111 à 1m50' (fig. 2, 5 et toposéquence nO 1, p. 87),

6/ ~~~ .. ~~~~~~~~ .. ~~ .. -:::?~~~ .. ~~ .. ~?~~~~~ sur laquelle passe la route de BAFILO à GANDE. Elle a une très faible extension mais elle est in­ téressante par son niveau (470 m) qui se rattache à celui des b~ttca cuirassées de la bordure de la pénéplaine granito-gneissique : ex. CEG de BAFlLO à 480 m (fig. 2 et 5).

c'est une cuirasse bariolée rouge-brun foncé, brun~rouge à brun-ocre, caverneuse du moins dans sa partie supérieure. Les cavernes étant remplies de matériau rouge sablo-argileux ou vides avec des parois brun foncé et lisses (recimentées).

7/ ~::~ .. 7.~Y.~ .. fi~~?~~ relativement régulière convexe, à pente faible : 3 %, qui présente le plus souvent un niveau de surface graveleux (concrétions ferrugineuses diverses, noyaux ferrugineux indurés, quartz, quartzite •.• ) (fig. 2). Ces matériaux recouvrent un niveau plus cohérent, moins graveleux (avec davantage de noyaux indurés), bariolé brun et brun-rouge qui passe graduellement et irrégulière­ ment à une altérite argilo-sableuse de quartzite, plus ou moins micacée, type kaolinitique, facile à disperser à lleau capacité d'échange de l'argile autour de 20 méq. pour 100 g (ex profil nO 78 : T/argile à 35 cm : 16, à 50 cm : 21), rapports Si 02/ A1Z 03 moléculaire voisin de 2 (ex : profil nO 126 à 60 cm : 2,01, à 100 cm : 1,98). La roche mère apparaît toujours avant 2 m de pro­ fondeur.

8/ la...... rive droite en plus des éléments cités au paragraphes 1, 2 3, l~ et 6 présente ~7.~~.. ~~p.~~~~-:::" (l'une régulière - 8 à 10 %- llautre complexe) recouvertes ~~ .. ~?~~~::~?~~ .. ~~~~~~~~~ avec des affleurements de quartzites pendants vers le Nord-Est (fig. 2).

Ces colluvions ont au plus 2 ID d'épaisseur en bas de pente ; ils présentent fréquemment des lentilles de cailloux. La présence 10

d'cau (sources en haut de pente et sans doute dans· la pente) quasi en permanence~ marque davantage les sols (formation de tourbe) que la nature et la morphologie du matériau originel (cf. profil nO 32, p. 70 ).

9/ ~~.. ~~?=~~~ .. ~~ .. ~~ .. ~~~~ relativement large (100 à 200 m) et plat8 avec des bourrelets sableux (fig. 5).

Les alluvions y sont sableuses. ex profil nO 42 1 de 0 à 25 cm gris-beige foncé à gris-beige sableux, gravièrs peu nombreux. de 25 à 35 cm brun-beige ; sableux avec des lits de graviers (con­ crétions ferrugineuses ; char~on de bois; poteries). de 35 à 75 cm brun foncé et gris-brun foncé ; sabl~~, graviers peu nombreux (quartz anguleux ct émoussés, concré­ tions ferrugineuses brun-rouge foncé, dures). de 75 à 150 cm gris-brun foncé puis brun-rouge foncé et brun foncé; sableux très légèrement argileux, graviers id. avec 2 cailloux de scorie (15 mm) légèrement émoussés tachetés de noir et d'ocre. de 150 à 200 cm brun, brun-rouge et ocre-beige ; sabl~, galets de quartz émoussés, ~ 40 mm, concrétions ferrugi­ neuses brunes, mlres, ~ 8 mm, rugueuses, mica­ quartzites plus ou moins émoussés, scorie. de 210 à 250 cm gris clair et blanchâtre, tacheté de brun·rougc sableux, quelques galets de quartz.

à 250 cm galets et graviers de quartz, quelques cailloux de quartzite et de scorie (jusqu'à 3 cm) émouss~s. 11

250 cm est le niveau de la nappe et celui du lit de la rivière. Le lit de la Sara est lui-mSme à cet endroit caillouteux. On a là une formation dite de "~raviers sous berge" (VOGT - 1959­ 1960). On y retiendra la présence de scories. Il en existe, mais non attaquées, un peu partout dans la montagne, témoins d'une impor·tante activité industrielle.

Un autre profil en amont (profil na 25) montre à 150 cm des lits de graviers horizontaux comprenant des galets de quartz, des concrétions ferrugineuses brun-rouge peu dures, rugueuses et brunes, polyédriques émoussées, très dures et des poteries fa~onnées en galets plats au-dessus du lit de "graviers sous berge!!.

Cette présence de scories au fond des profils fait de tout Ce qui est au-dessus, un apport récent donc érosion récente, certai­ nement liée à l'action de l'homme peut être spectaculaire mais re­ présentant finalement fort peu de chose dans le modelé.

Le profil en long du lit de la Sara dans son cours infé­ rieur est une succession de fonds sableux et caillouteux entrecoupés de bancs de quartzite où le courant s'accélère. La pente moyenne est de 1,6 %(fig. 3). La dépression apparaît donc très complexe et on ne peut sur ce seul exemple du bassin de la Sara, relier ses différents élé­ ments pour essayer de reconstituer la mise en place du paysage.

cl Enfin entre 700 et 500 m se trouve le domaine des ~~~~?~~ ~~~~~~~~ qui peuvent elles-mêmes se décomposer en deux tronçons : un ~~7:7:~~.. ~? .. ~~~~:p'~~~~ et un cours supérieur à pente moyenne (3,6 % pour la Sara) entre 700 et 600 m, et un ~?~7:.. ~9.~~~ à forte pente (8 %) entre 600 et 500m (fig. 3). "

Les pentes des versants sont fortes (20 %) et ré~llières (fig. 1). Les quartzites affleurent un peu partout. Quand ils n'af­ fleurent pas, ils se trouvent à faible profondeur (50. am au plus) EIE?mE?nts de la géomorphologie

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l'OJ'f~I)J<.I.Ll~~L••L c .....i. ro-J le. ( 1.,1+. 5". 6 )

,D,9 ,: f..(,rru~i?~"'Je fiQ.5 12 sous des matériaux caillouteux et graveleux comprenant des quartz plus ou moins émoussés et salis, des quartzites, des concrétioLs ferrugineuses diverses. Ces élémentè grossiers apparaissent toujour5 en quantité plus importante dans ces matériaux que dans la roche-u~r8. Cela peut être du à une lIfonte sur placell des sols, mais avec des pentes aussi fortes, la somme des déplacements vers le bas occasio~néG à chaque fonte devient importante, cela peut être également du à une érosion plus importante (ravinante). Au total, les r~tériaux résiduels ne sont plus tellement en relation avec la roche-mère sous-jacente aussi parlera-t-on de colluvions (au sens large) ou d'un colluvium sur les pentes des versants. On passe rapidement à la rocheirrégu­ lièrement altérée suivant la stratification. L'altérite est rouge et argilo-sableuse.

On y note encore des p.;:~~~~.. ~~?i~~~~~11 accrochés à une barr~ rocheuse (ex autour du profil nO 149 dans la partie Sud-Ouest), des replats de la topographie terminés par un pointement rocheill~ (ex profils 141, 140, 139, partie Nord-Ouest) ou encastrés entre des barres et pointements rocheux (ex: profils 146, 147, 148, partie Sud-ouest) (fig. 1 et 5). Ce dernier exemple est caractéristique alors qu'il est érodé par trois côtés. Il y a là certainement une forme géomorphologique mais qui ne peut 6tre définie que sur un plar.. régional. On verra (cf. plus bas, p. 65) que les sols y sont parti­ culiers.

3. La climatologie \

Il pleut en moyenne (moyenne de 21 années) 1 600 mm d'eau en 106 jours à ALEDJO - KADARA (6 km au Sud-ouest du bassin,- altitude 810 m) (A SEC NA) • Les pluies sont concentrées en une saison d'avril. à octobre avec un maximum en septembre (fig. 6).

Les résultats des 13 pluviomètres et pluviographes répartie; sur le bassin en 1958 permettent de définir 3 zones: 1) le piémont, 2) la montagne, partie Sud, Sud-Est, 3) la montagne, partie Sud-Oue.,·::; ... VARIATIONS MENSUELLES a KPEWA- ALED,"", 0 ~ c CIl ll.l

~o /~ .---., ...... ~. .\ \ // \ . ..,,-.. :.. \ ./'" \ év.por"/;'ion pich e \ / \ / (moytan"a annuelle 1.304 mm)' \ / \ 100 200 \ / \ / \ //. ---_.~. \ ,/ \ .~. -...... :: , 1 , 'A" ' K. 1 , ~\~/ \.,,\1. . \." ;. \. / X .• / 50 100 . ..' , \/ . / .../', '/\ . liumic/ite' reliltive .-' ./ .. , //\' / ".. '"~...... /'/ \\ / ...... /' \ .~ ...... ••/ ------précipitation.s ol...--r-~--r---r---r---..----.---.....----.-----'---r-----r--""-J,.(~.rno·'8lenne lInn·uelle 160.0 mm) J F .A M J .J A. SON . 0

'5 01u

/-----., ,, température ./ ..... (moyenne annuelle:: 2/,°7) •./...... /0-_- . ", . ./ ...•• m0!Jennes des "'-,,'\. //o/'·rnJlximum journaliers

'\ / " / . /" .--.~ '" .. ' ,,' ./ '~ "'---_ ./ .~" . 25 ../' ' '. ',/0-- mOJennes me.nsuelles . '. "~'- " ./ ...... -.~

20 ...... - - -...... •.- .. m0!:lennes des minimum journilHer~

",

J F M. A M 5 ON fig.6 13

(dépressions et cols). La pluviométrie apparaît un peu plus forte dans le piémont mais les résultats en 1957 sur 3 mois, ne confirment pas la même répartition. En fait, il semble qu'il y ait surtout ·une différence d'humidité relative entre le piémont (et les vallées) at la montagne : plus haute pendant la saison des pluies (condensation dans la dépression), plus faible pendant la saison sèche (ouverture au vent desséchant du Nord: l'harmattan).

Les autres données climatologiques proviennent de KPEWA·· ALEDJO (2 km au Sud-ouest du bassin, altitude : 729 m) (moy<ùmos cle

10 émnées : 1956 - ·1966) j température moyenne annuelle: 24°7 j 32 c 7 la moyenne des maxima du mois le plus chaud (février) j 19°0 celle des minima du mois le plus frais (juillet). Notons la faible amplitu·· ,de (18°) des variations des minima, alors que celles des maxima est de 67°.

L'humidité relative est maximum en août à 8 heures (92 %) et nunimum en janvier à 12 heures (30 %). La moyenne annuelle étant de 70 %. L'évaporation (PICHE) atteint 1 304 mm.

L'indice de drainage calculé HENIN - AUBERT

gp3 :;: 1 D :;: :;: g 1 + gp2 0,15 T- 0,13

p :;: 1,6 m

T :;: 24°7 atteint 668 mm, soit 41 % de la pluviométrie.

Le climat de la région d'ALEDJO se situe ainsi dans le régime tropical humide, type de montagne, caractérisé par une saison des pluies et une saison sèche courte mais marquée.

4. La végétation

Aux variétés de formes du relief correspond une variété des aspects physionomiques de la végétation : 14

- 1. la forêt claire sur le talus de colluvions au pied dos bancs de quartzites et dans les endroits les plus reculés du bassin (fond de vallée Est) : ~~~~~;.~~~~~. - 2. la savane arbustive parfois arborée dans la montagne et seG dépressions sur les pentes. - 3. la forêt galerie (discontinue) le long des cours d'eau avoc do très vieux palmiers. 4. la prairie à cypéracées, joncacées et graminées sur les pentes sableuses hydromorphes avec des touffes d'?~~~~~ vestiges d'une occupation plus grande. La prairie à ~~R~7.~~~' andropogonées, Nérés sur les pentes ou levées sableuses mieux drainées.

5. L'hydrographie et l'hydrologie

La Sara et ses affluents forme un réseau dense sur le bassin comprenant des marigots subséquents (S.O-N.E.) à pente forte (fig. 3) ct conséquents aveo cascades, celle de BODOUDE étant la plus importante.

La Sara fait partie du réseau de la Kara qui coule vers la Nord pour rejoindre l'oti à la frontière occidentale du Togo.

c'est une rivière quasi permanente. Elle a été étudiée en détail en 1957 et 1958 (0 RS TOM Hydrologie).

Le bilan d'écoulement est donné dans le tableau nO 1.

1957 1958 juillet à décembre janvier à octobre pl:uic moyenne mm 1 002,3 854,6 lame d:cau écoulée mm 767,5 277,7 coefficient dl écoulement 77 31

tableau 1 15

"Les forts coefficients mensuels d'écoulement sont de l'ordre de 30 %en année sèche et de 60 % en année humide". D'un autre côté "le coefficient de ruissellement ne dépasse jamais 12 %•.•• On pourrait s'étonner de la faiblesse du ruissellement sur un bassin schisteux à fortes pentes. outre la perméabilité des terrains (forte altération des schistes) on pourrait incriminer la petite retenue des Eaux et Forêts en amont de la station de mesures co~ne suscepti­

ll ble de jouer un rôle Iltampon • L'effet de perméabilité semble prédo­ minant. Une nappe aquifère permanente semble alimentée régulièremen~

ll et est drainée par la Sara ••• Il nous semble qu'il faille surtout chercher des explications dans la géologie : succession de quartzito­ et de schistes micacés, pendage élevé, nombreuses fissures dans les barres de quartzites, failles, car l'étude des sols révèlera très peu d'altération profonde.

6. Les données humaines et l'érosion

Il ne nous semble pas que cette région ait jamais été très peuplée. Ce qui est certain, c'est qu'elle a été intensément exploitée (déboisée pour l'alimentation des fours de fonderie) comme l'indique les débris de scories que l'on trouve un peu partout. Ce défrichement du couvert végétal a été suivi d'une érosion importante. .' mais limitée aux horizons de surface si l'on en juge par rapport à la quantité d'alluvions recouvrant les morceaux de scories des ter-­ l'asses de la Sara (cf. plus haut, p.12) (il ne semble pas'qu1üll avü.:::' sur le socle granito-gneissique, les terrasses soient beaucoup plus importantes). Les sols étaient donc déjà développés sur des colluvions complexes et peu profonds dans l'ensemble avant cette érosion récente.

La population, des ~~~~~~~~~, est actuellement réduite à une dizaine de familles dans le piémont, 3 ou 4 sur les "glacisli in­ termédiaires et dans les vallées, et 2 dans la montagne, sur des sols rouges autour du profil 153 (sans doute établies temporairement pour, 16 la saison des cultures). Mais l'exploitation des sols se fait aussi à partir des gros villages d~ KOUMANDE et BOLA au Sud-ouest et TCHO­ NORO au Nord.

Il apparaît une distorsion entre le "surpeuplement" du plateau le long de la route KPEWA - BAFILO, aux sols pauvres ct la faible densité sur le piémont pourvu en eau et en bois, relativewmt riche (du moins présentant des sols à potentialité culturale supé­ rieure à celle du plateau). Mais notons que cette distorsion (s'il y &; est de date réccnte,KPEWA, KOUMANDE, BOLA et même BAFILO n'étaient, il y a encore une vingtaine d'années, que de petits villages.

Les terres mises en cultures ne représentent au total que 6 % de la superficie du bassin (d'après calcul sur photos aériennes) arachide, haricot, un peu d'igname, de manioc, de mil, de sorgho ote 0 •• sur. le "plateau" jigname, manioc, mil, sorgho, arachide, haricot ••• sur le piémont. Notons encore le jardin potager do la circonsCr1pl-:L\:~. le long de ~a sara : ~omates. poivrons, cho~~, Ba~ade, radis ••• 17

II. LES SOLS

1.- Etude des types

Les différents sols reconnus ont été définis avec la classification de G. AUBERT

"Elle comporte la répartition des sols en classes et sous­ classes en fonction des conditions physiques ou climatiques, physi­ cochimiques et chimiques de l'évolution des sols ••• Les classes et sous-classes sont subdivisées en groupes, définis par des caractèrec morphologiques du profil correspondant aux processus d'évolution de ces sols••• eux-mêmes comprenant des sous-groupes qui sont diffé~en­ ciés soit par une intensité variable du processus fondamental dfévo­ lution soit par la manifestation d'un processus secondaire••• par:o~:. est défini un faciès correspondant à des stades d'évolution ou à deé types intermédiaires entre deux sous-groupes••• Les sous-groupes comprennent les familles définies par les caractères pétrographiquec de la roche-mère ou du matériau originel••• Enfin les séries corres­ pondent à des différenciations de détail du profil••• (quand cela est nécessaire à l'échelle du 1/50 OOOè)" (AUBERT - 1962, 1965).

Le tableau no 2 fait l'inventaire des unités de sols recon­ nues sur le bassin. 18 SOLS DU BASSIN VERSANT peage I+. CLASSE: des sols minéraux bruts 2+. SOUS-CLASSE: d'origine non climatique a+. GROUPE : d'érosion • SOUS-GROUPE : régosols .1°-FAMILLE : sur quartzite .: 19 II. CLASSE : des sols peu évolués 2 • SOUS-CLASSE : d'origine non climatique a • GROUPE : d'érosion SOUS-GROUPE régosoliques .2 -FAMILLE' sur cuirasse ferrugineuse 19 FA~ITLLE sur colluvions complexes 3- Série horizon d'altération de couleur non rouge 22 4- Série horizon d'altération rouge 29 b • GROUPE : d'apport' • SOUS-GROUPE modaux • FACIES hydromorphes 5 -FAMILLE sur colluvions sableuses 34 FACIES bien drainants FAMILLE sur matériau kaolinitique et rocailleux 6- Série appauvris '+0 FAMILLE sur matériau kaolinitique 7- Série appauvris et lessivés 44 VIII. CLASSE : des sols fersiallitiques 2 • SOUS-CLASSE : des ferrugineux tropicaux b • GROUPE : lessivés • SOUS-GROUPE à concrétions FAMILLE sur colluvions complexes 8- Série: modaux 53 9- Série: graveleux dès la surface 61 XI. CLASSE : des sols hydromorphes 1 • SOUS-CLASSE : organiques a • GROUPE : tourbeux • SOUS-GROUPE : oligotrophes .10-FAMILLE : sur colluvions sableuses 66 3 SOUS-CLASSE: peu humifères b • GROUPE : à pseudo-gley , SOUS-GROUPE à taches et concrétions .11-FAMILLE sur colluvio~ sableuses 74 • 12-FAMILLE sur alluvions sableuses 79 tableau 2 + numéros de la classification. ° numéros de la notice et de la carte. 19

1/- SOLS MINERAUX BRUTS - D'ORIGlrm NON CLIMATIQUE - D'EROSION - REGOSOLS - SUR QUATITZITE

Il s'agit des nombreux pointements de quartzite en barres rocheuses déchiquetées, en chaos, en rocailles. Ils sont toujours très fissurés et susceptibles de porter une végétation arbustive (régosols). Ils représentent 26 %de la superficie en unité simple et associés (unité complexe) aux sols peu évolués d'érosion: 11,5 % soit au tot<::~."

37,5 %. Pour le bilan hydrique" du bassin, on assimilera ces sols élU;: peu évolués d'érosion, sur colluvions complexes (unité 3). Les risql;.':;.; d'erreurs seront évidemment très grands. C'est l'inconvénient des bassins où la roche affleure trop souvent et où la circulation de lleau est du domaine de l'hydrogéologue (cf. bassin versant du Niou:ZG~~v à NATJOUNDI).

2/- SOLS PEU EVOLUES - D'ORIGINE NON CLIMATIQUE - D'EROSION REGOSOLIQUES - SUR CUIRASSE FERRUGINEUSE.

La cuirasse a une très faible extension. Elle est néanmoins citée pour établir la relation avec la pénéplaine granito-gneissique plus au Nord (cf. plus haut, p.9).

~~fil nO 159 i : près de la route de BAFlLO à GANDE, sur un replat, entre le glacis allant au pied de la falaise de quartzite et le ver­ sant descendant à la Sara, pente nulle, cuirasse affleurante par plaques, éléments grossiers : graviers et caillo~~ de cuirasse, de quartzite et de quartz recouvrant le sol à 70 %, sous jachère her­ bacée claire à Nérés. 20

1. ~~~~~~E~~~~ : (ouvert le 23/7/68, observé le 24). de 0 à 15 cm horizon humide ; gris-brun ; texture graveleuse quartz et quartzite, concrétions ferrugineuses, rouge~ violet foncé, polyédriques plus ou moins émoussées, Ap très dures, 0 2 à 8 mm, rugueuses, débris ferrugineux - de la cuirasse brun-rouge à rouge-brun, polyédriques anguleux, durs à très durs, gangue sableuse (sables grossiers).

à 15 cm passage brutal à une cuirasse très dure ; bariolée rouge-brun foncé, brun-rouge à brun-ocre ; caverneuse (cavernes avec un matériau plus rouge et sablo-argile~x C ou évidées à parois internes brun foncé et lisses) ; graviers de quartz peu nombreux, quelques concrétions rouge-violet foncé discernables.

Il s'agit sans doute d'un matériau kaolinitique induré plutôt que d'un véritable horizon d'accumulation de fer corame dans l~ cuirasse du glacis de piémont un peu plus à l'Ouest, en bordure de laquelle passe la limite du bassin. Celle-ci englobe dans sa moitié inférieure, des cailloux et des pierres de quartzite.

Les ~~~~~~~~~~ portent sur l'épaisseur de l'horizon grave­ leux de surface (de 0 à 40 cm).

Vers llEst, les sols sont ferrugineux tropicaux, lessivés à concrétions (cf. plus bas, profil nO 126, p. 53), vers le ~ud, peu évolués d'érosion sur quartzite, présentant un horizon d'altération rouge (profil nO 38) ou non rouge (profil nO 50).

Ces sols portent des cultures d'arachide, haricot, mil, sorgho, coton. Ils conviennent surtout pour les deux premières oultures. 21

A cette unité sont rattachés les sols sur cuirasse de pente du glacis de la rive droite et de bas de pente en bordure de la Sara où les caractères d'hydromorphie actuelle s'ajoutent (taches noires, concrétions à coeur noir••• ).

Ces sols ~~~~~~~~ à peine 1 % de la superficie du bassin et seront rattachés aux sols peu évolués d'érosion sur colluvions (unité 3) pour établir le bilan hydrique du bassin. 22

3/- SOLS PEU EVOLUES - D'EROSION - REGOSOLIQUES - SUR COLLUVIONS COHPLEXES - HORIZON D'ALTERATION NON ROUGE

Li:_<:~~il nO 50 J près de la route de BAFILO à GANDE en début de pente (inférieure à 1 %), éléments grossiers recouvrant le sol à 70 %, affleurements rocheux sur 10 %, sous jachère herbacée très claire à Nérés.

(ouvert le 21/5, observé le 2/6). de 0 à 10 cm horizon humide ; gris-brun; texture sableuse, gra­ viers très nombreux : graviers de quartz anguleux ou bien émoussés, hyalins ou saccharoïdes, concré­

Ap tions ferrugineuses, rouge-violet 1 plaquettes ferr'.l· gineuses brunes, très dures, poteries, le tout concentré à la base de l'horizon.

à 30 cm passage irrégulier et tranché au quartzite micacé, peu altéré avec des poches ocres·ou brunes, parfois brun-rouge et des plaquettes ferrugineuses suivant CD la stratification de la roche, pauvre en quartz (filonnien) à la différence de l'horizon sus-jacent.

voir pages suivantes.

Avec une légère teinte rouge dans l'altération, ce profil n'est pas des plus typiques de l'unité, mais d'accès facile, il a été chpisi pour servir de profil de référence pour les mesures hydri­ ques. Les profils les plus typiques se trouvent dans la "montagne" (ex: profil nO 97) ou sur les très fortes pentes (ex : profils nOs 55 et 56 à l'Est). 23

BC BC ECHAN'l'ILLON 501 502 PROFONDEUR cm 0-10 10-30

GR.lUJULOHETRI E refus 2 mm % 20,93 47,95 humidité % 0,84 0,56 argile (A) % 8,25 10,00 limon fin (LF) 4,75 2,50 limon grossier (LG) % 3,50 2,10 sable fin (SF) % 25,30 20,95 eable grossier (SG) % 56,55 60,20

SG / SF 2,2 2,9 texture simplifiée:;l; S S

HATIERE ORGANIQUE Mat. orge totale 1,82 Carbone total 10,58 Azote total 0,73 C/N 14,4

CJ.\.RACTERES PHYSIQUES et HYDRODYNAMIQUES Instabilité structurale 0,92 perméabilité cm/h 1,35 5,00 poids spécifique réel 2,65 2,65 poids spécifique appar. 1,31 1,39 porosité % 51 48

pF 2,5 21,09 7,92 pF 2,8 6,5 6,97 pF 3,0 6,2 6,56 pF 4,2 3,3 3,94 pF 3,0 - pF 4,2 2,9 2,52

.- S sableux A argileux L limoneux 24

BC BC ECIIAwnLLON nO 501 502 PROFOï:oJDEUR cm 0-10 10-30

BASES ECHANGEABLES méql 100 g terre fine Calcium Ca % 2,19 2,26 Magnésium Mg % 0,57 t Potassium K % 0,08 0,04 Sodium Na % 0,03 0,01 Somme S % 2,87 2,31 capacité d'échange T % 9,00 7,22 Saturation S/T % 32 31 T/Argile 101 72

I1H eau 6,00 5,15 PH 1

(ouvert le 28/5, observé le 11/6) de 0 à 8 cm horizon sec; gris-beige (10 YR 5/2)~; texture sableuse, graviers nombreux (quartz et quartzite), A micas; structure polyédrique émoussée, fine peu développée ; 'cohérent ; très poreux.

à 8 cm passage ondulé et distinct. de 8 à 25 cm frais ; brun-beige foncé (10 YR lt/4) ; texture argilo à argilo-sableuse, graviers très nombreux quartz lavés, quartzite, concrétions ferrugineuses rouge-violet, micas ; peu cohérent ; très poreux.

à 25 cm passage ondulé et diffus. de 25 à 30 cm (épaisseur variable de 0 à 30 cm) : frais j brun-beicc (10 YR 5/5) j texture graveleuse, gangue argilo à C12 argilo-sableuse, micas; peu cohérent; très poreux.

à 30 cm passage irrégulier et tranché à un quartzite micacé CD peu altéré; strates ocres, ocre-jaune •.

L'enracinement jusqu'à 30 cm est important et irrégulier, I8e moyemles et grosses racines étant concentrées dans les 10 derniers ce2­ timètres.

voir pages suivantes.

Le colluvium dans lequel se différencient les horizons supérieurs est par définition (cf. plus haut, p. 12 ) plus riche en éléments grossiers quartzeux que la roche sous-jacente. Il peut

K Couleur Munsell à l'état d'humidité de l'horizon. 26

BC BC BC ECEAHTIIJ10N n° 971 972 973 PROFONDEUR cm 0-8 8-25 25-30 GRANULOMETRIE refus 2 mm % 14,05 47,25 53,3 humidité % 0,44 0,78 2,13

('1 argile (A) l" 6,75 13,00 36,25 01 limon fin (LF) 10 3,25 3,50 5,25 limon grossier (LG) % 2,20 2,05 2,85 sable fin (SF) % 20,60 19,90 12,70 sable grossier (SG) % 64,35 57,85 39,25 SG 1 SF 3,10 2,90 3,01 texture simplifiée S S AS MATIERE ORGANIQUE Mat. org. totale % 1,38 carbone total %0 7,99 Azote total %0 0,52 C/N 15,4 Mat. humiques totales %0 1,73 Acides humiques %0 0,73 Acides fulviques %0 1,00 r-1at. hum./C % 21,6 Ac. hum./ Ac. fulv. 73

BASES ECHANGEABLES méq / 100 g terre fine Calcium Ca % 1,42 0,52 t Magnésium Mg % 0,18 t 0,53 potassium K % 0,10 0,09 0,15 sodium Na % 0,01 t t Somme S % 1,71 0,61 0,68 capacité d'échange T % 6,32 7,10 11,81 saturation S/T % 27 8 5 T/Argile % 67,5 54,6 32,6 27

BC BC BC ECHi\.N'llILLON n° 971 ·972 973 PROFONDEUR cm 0-8 8-25 25-30 pH eau 5,90 5,00 4,90 pH !,:cl 5,10 4,40 4,40 FER libre % 2,48 total % 0,83 1,34 3,65 fer libre / fer total % 68

T~LEr-.EI'TTS TOTAUX (analyse triacide) Residu quartzeux % 79,25 55,17 Si02 combinée % 9,55 18,77 Al2 03 % 6,11 12,93 Fe2 03 % 1,60 4,00 Ti 02 % 0,23 0,53 Na2 0 % 0,06 0,08 K2 0 % 0,62 1,12 Hn 0 % 0,01 0,02 Si 02 / Al203 (mol. ) 2,64 2,45 28

comprendre parfois diverses concrétions et plaquettes ferruGineuses corrle dans le profil type. Il n'y a pas davantage de matière organiqu~ sous savane arbustive (97) que sous, culture (50). Les deux profils sont également très désaturés et acides.

Les ~~~~~!~~~~ portent sur l'épaisseur et la teneur en pierres et cailloux (quartz et quartzite) du colluvium.

Ces sols se ~~~~~~~~~~ plus spécialement dans les vallées étroites (cours moyen des marigots) et dans les thalwegs de la "mon­ tagne", enserrés entre deux barres rocheuses. ~:::!:~~~~~ : 14,5 % du bassin. 29

4/- SOLS PEU EVOLUES - D'EROSION -.REGOSOLIQUE - SUR COLLUVIONS COMPLEXES - HORIZON D'ALTERATIon ROUGE

LP!_~-iï."-;o (0 près de BOLA, sur le plateau, pente 5 %; Graviers et pierres sur 70 % de la surface, sous jachère très claire, U:le tel'" rJitière cathédrale brun-rouge clair à 30 m de là.

(ouvert le 26/5, observé le 10/6) de 0 à 15 cm horizon frais; brun-beige foncé (7,5 YR 5/3) ; texture graveleuse : quartz polyédriques anguleux et polyédriques nettement émoussés et salis ; quartzite Ap concrétions ferrugineuses rouge-violet, rouge-violet foncé, brun à brun-rouge, toutes très dures, ganGue sableuse; structure polyédrique émoussée, moyenne, peu développée ; peu cohérent.

à 15 cm passage régulier et graduel. de 15 à 25 cm (épaisseur variant de 5 à 30 cm) : frais; brun (7,5 YR 4/5) ; texture graveleuse : id. horizon A avec des concrétions - plutôt noyaux indurés - brun à brun­

rouge, polyédriques, plus ou moins anguleuses., ..rUgu.eUSdS, o 8 mm, plus nombreuses, gangue sablo-argileuse i un peu plus cohérent.

à 25 cm passage irrégulier et graduel au quartzite micacé, altéré irrégulièrement par poches suivant la stra­ tification : altérite rouge-brun, rouge (2,5 YR 5/6 ­ 5 YR 4/4) ; texture argilo à argilo-sableuse, concré­ CD tions ferrugineuses; rouge-violet, 0 3 mm, polyé­ driques bien émoussées à subsphériques, lisses, très dures, cassure à grain fin brun-rouge-violet. 30

L'enracinement est faible racines fines en surface.

2. ~~~~~~~~~_~~~~l~~~~~~ voir pages suivantes.

Le profil est caractérisé par son horizon d'altération à poches d'argilite rouge-brun. Cette argile comprend essentiellement de la kaolinite et de l'illite (Si02/A1203 voisin de 2 - mais également possibilité de mélange de micas peu altérés par la faune ou lors du prélèvement de l~ poche), faible capacité d'échange. Cet horizon nous apparaît alors comme le résidu du front d'altération d'un ancien sol à pédogenèse ferrallitisante (?), mais il pe~t très bien être encore vivant ; il n'y a aucune base sérieuse d'appréciation; ni contre, ni pour (LÈVÊQUE). Les petites concrétions ferrugineuses rouge-violet sont manifestement en place dans les poches fermées de l'horizon CD. Elles sont également souvent décrites dans les horizons B, BC des sols ferrallitiques ou dans les matériaux kaolinitiques (cf. plus bas, profil nO 39, p. 44 et également b.v. du Nioufoko à HATJOUNDI), mais non pas dans le front d'altération comme ici aussi elles nous senililent'former postérieurement au décapage du sol avec un pédoclimat plus sec.

Avec les concrétions ferrugineuses, on peut avoir également (profil nO 14 près de BODOUDE) des plaquettes ferrugineuses rouge-violet foncé, brun-rouge foncé. A la différence du profil précédent nO 50 ici elles bordent les langues d'altération dans le quartzite micacé.

Comme dans l'unité précédente, le colluvium est plus riche en éléments grossiers quartzeux que la roche sous-jacente. Mais ici il comprend toujours des éléments ferrugineux en quantité notable.

La différenciation entre les unités 3 et 4 a été établie dans la morphologie des horizons CD. Cependant, les résultats d1analyses ne l'a pas confirmée (Si 02 / A12 03, limon / argile, peu différents), seulement le profil nO 81 est plus riche en fer avec un rapport fer libre / for total plus élevé. Mais il n'y avait que 5 profils analysés et encore en partie 31

BC BC ECHANTILLON 811 812 PHOFONDEUR cm 0-15 15-25

GRANULOMETRIE refus 2 mm % 45,99 humidité % 1,02

argile (A) 13,00 18,25 limon fin (LF ) % 5,25 6,50 limon grossier (LG) % 5,20 5,55 sable fin (Sl") % 33,30 30,75 sable grossier (SG) % 39,50 35,90

SG j SF 1 ,19 1,16 texture simplifiée S S

NATIERE ORGANIQUE Mat. orge totale % 2,47 Carbone total %0 14,32 Azote total %0 0,87 CjN 16,5 Mat. humiques totales %0 2,15 Nat. hum.j C. % 15,0

CARACTERES PHYSIQUES et HYDRODYNM~QUES Instabilité structurale 0,44 1,48 perméabilité cmjh 2,27 3,10 poids spécifique réel 1,65 1,65 poids spécifique appar. 1,35 1,42 porosité % 49 46

pF 2,5 14,8 17,0 pI!' 2,8 13,0 . 13,8 pF 3,0 11,3 13,5 pF 4,2 5,1 6,3 pF 3,0 - pF 4,2 6,2 7,2 32

BC BC ECHANTILLON 811 812 PROFONDEUR cm 0-15 15-25

BA8ES ECHANGEABLES méq 1100 g terre fine Calcium Ca % 1,15 Nagnésium Mg % t potassium K % 0,10 Sodium Na % t Somme S % 1,25 Capacité d'échange T % 7,89 Saturation S/T % 15 T/Argile % 43,2

pH eau 5,30 pH Kcl 4,60

FER libre .6,11 total % 7,49 fer libre 1 fer total % 81,5

ELE~Œ~~S TOTAUX (analyse triacide) Residu quartzeux '% 52,08 Si 02 combinée % 16,68 A1203 % 12,23 Fe203 % 8,80 Ti 02 % 0,81 Na2 ° % 0,15 K2 ° % 1,32 MnO % 0,03 33 pour les deux séries, aussi leur séparation a-t-elle été maintenue d1autant qu'elle était assez facile à cartographier et que de plus, 10 profil na 81 annonçait le profil n° 78, 2 km plus haut près de BOLA, profil type des sols ferrugineux lessivés à concrétions (cf. plt1l3 bar; p. 61), ferruginisation développée dans un résidu plus épais de l'anci0D 801 (forrallitique).

Les ~~~~~~~~~~ autour du profil na 81 portent surtout sur l'épaisseur de l'horizon AC qui peut aller de 5 à 35 cm. Il nia pas été noté sur la dizaine de profils qui constituent cette unité de relation entre la richesse en micas et un développement plus important des po­ ches d'altérite brun-rouge.

Les sols peu évolués d'érosion présentant une base à fond rouge-brun se !~~~!~~~~~ dans la première partie des thalwe~s. C'est particulièrement net pour la Sara: pente 3,6 %et angles de raccor­ dement des thalwegs secondaires au marigot principal assez réguliers

0 (45 ). Dans la "montagne" au Sud-Est, ils sont associés (unité com­ plexe) aux sols précédents. En tout, ils ::~E::~~~~~~~! 22 % de la sUJier-· ficie du bassin versant.

Les quatre premières unités, soit 76 %sont d'un faible iutérÔt pour la culture. Elles sont à mettre en défens. 5/- SOLS PEU EVOLUES -D'ORIGINE NON CLI}~TIQUE - D'APPORT - MODAUX - HYDROMORPHES - SUR COLLUVIONS SABLEUSES

Ces sols sont sans relations directes avec les précéQents. Ils se définissent mieux par rapport aux sols des deux unités suivantl:s sur li~tériau argilo-sableux, rouge-brun, kaolinitique.

Œrofiï;o 73J à BOOOUDE, sur un glacis, à mi-pente, pente 5 % (fig. l~. p. 7 ), faiaise à 400 m, rivière à 300 m, sous savane herbacée dense (andropogonées, graminées ••• ) à Nérés, Roniers et Kapokiers.

(ouvert le 24/5, observé le 4/6). de 0 à 20 cm horizon humide; beige foncé (10 YR 4/3) ; texture sableuse (sables grossiers), quelques graviers concrétions ferrugineuses rouge·-violet, noyaux indu~· rés brun foncé à coeur brun, quartz émoussés et ansu- leux, poteries, scorie structure polyédrique émousc~~

moyenne peu développée peu qohérent j très porct~.

à 20 cm passage régulier et diffus. de 20 à 40 cm humide; beige (10 YR 5/4), (10 YR 6/4 - 7,5 YR 6/ft.

A3 à sec) et semblable à l'horizon précédent pour 10 reste.

à 40 cm passage régulier et diffus. de 40 à 160 cm humide ; marbré : brun et brun-brun-rouge, contraste peu marqué (ensemble 7,5 YR 6/6 à sec) ; texture C1 (g) sableuse à sablo-sablo-argileuse, graviers rares un peu plus cohérent que les horizons précédents très poreux.

à 160 cm passage régulier et diffus. 35

de 160 à 200 ~m humide ; marbré : brun-rouge (5 YR L~/8) et brun clair (7,5 YR 6/8), contraste marqué mais liltlites \ peu nettes; texture sableuse, quelques graviers quartz anguleux et émoussés, concrétions ferru­ gineuses rouge-violet, éléments de mica-quartzite rouge-violet, concrétions brun-rouge, rugueuses, pe~ dures ; peu cohérent ; très poreux.

LI enracinement est régulier : racines fines, nombreuses de '_~ à 20 en puis peu nombreuses, racines moyennes, peu nombreuses de 20 à 40 cm.

voir pages suivantes.

Le profil est caractérisé par des horizons supérieurs im:;ré.. gnés (légèrement) de matière organique et un matériau originel où la différenciation des horizons se fait essentiellement par la couleur. Les granulométries des sables (fig. 4, p. 7 ) montrent l~ parenté cn~_~

le matériau originel de ce sol et celui des sols en amont (profil nO 'IL·;, 1 unité 6 p. 40 et profil nO 15, unité 7 p. 44) : qd'f et coeffj.cient è.e . ~auvais triage équivalents. Le dernier est argileux à argilo-sableux, fortement coloré en rouge et riche en oxydes de fer (plus de 3 %de Fe203 total). Les départs des éléments fins et du fer entre autre, sc seraient faits lors de la mise en place du glacis mais alors n'y au­ rait-t-il pas eu des indices de triage différents ?- ou par llsoutirage'; corM1e le laisse entrevoir un autre exemple :

[P'Ï'oiiT nO 4§J en haut de pente d'un court glacis (200 m) à faible pente 3 %, s'appuyant sur une barre rocheuse quartzitique et se ter­ ~inant en pente convexe accentuée dans le marigot ; au pied de la barre rocheuse excavation dans de la terre rouge servant à la confection dG briques ; savane herbacée et arbustive claire à Karité. 36

BC BC BC BC ECHANTILLON nO 731 732 733 731+ PROFONDEUR cm 0-20 20-40 40-100 100-200 GR4.NULmmTRIE refus 2 mm % 4,57 2,08 1,10 2,07 ~lumidité % 0,24 0,20 0,44 0,46 argile (A) % 2,75 3,75 9,25 11,25 limon fin (L}" ) % 2,75 3,50 4,75 4,50 limon grossier (LG) % 2,20 2,00 2,30 2,45 sable fin (SF) % 2"1,40 23,00 17,15 16,00 sable grossier (SG) % 70,10 65,35 65,75 65,25 SG 1 SF 3,28 2,84 3,83 4,08 texture simplifiée S S S S HA'l'IERE ORGANIQUE Hat. org. totale % 0,68 Carbone total %0 3,95 Azote total %0 0,34 C/N 11 ,6 r·:at. humiques totales %0 0,89 Hat. hum. 1 C % 22,5

CAR~CTERES PHYSIQUES et HYDRODYNAMIQUES Instabilité structurale 0,64 0,79 1,89 1,87 perméabilité cm/h 6,65 3,12 3,15 4,65 poids spécifique réel poids spécifique appar. porosité % pF 2,5 3,5 3,5 5,5 6,3 pF 2,8 3,0 3,2 5,1 5,6 pF 3,0 2,6 2,9 4,5 5,0 pF 4,2 1,4 1,3 2,7 3,1 pF 3,0 - pF 4,2 1,2 1,6 1,8 1,9 37

BC BC BC BC ECHANTILLON nO 731 732 733 734· PROFONDEUR cm 0-20 20-40 40-100 100-200

BASES ECHANGEABLES méq 110O g terre fine Calcium Ca % 1,98 0,64 0,77 0,63 Magnésium !,:1g' % t t t t potassium K % 0,06 0,°5 0,03 0,02 sodiu:m Na % 0,05 0,03 0,01t- 0,03 Somme S % 2,°9 0,72 0,84 0,68 capacité d'échange T % 4,16 1,85 2,38 1,14 saturation SIT % 50 39 35 60 pH eau 6,70 6,00 5,70 5,70 pH 1\.cl 6,00 5,00 4,70 4,70

FER total % 0,70 0,62 0,91 1,28 38

de 0 à 15 cm horizon humide gris-beige texture sableuse. A1 p de 15 à 35 cm humide ; beige-brun clair ; texture sableuse A2 nombreuses tendant à l'horizontale.

de 35 à 80 cm humide j marbré : Eouge-brun (2,5 YR 3/6) et brun··· jaune-beige (10 YR 5/5), contraste marqué; texture C21 g ~~gilo-sableus~.

de 80 à 120 cm humide ; marbré : brun-rouge (5 YR 5/8) et brun-boise (7,5 YR 5/6) qui augmente avec la profondetœ, contrGste C22 g marqué texture argilo-sableuse à sablo-argileuse.

de 120 à 170 cm humide marbré : brun-brun-rouge clair et beige cla~.::: (10 YR 6/3), contraste marqué ; texture ~a~~, C31 g graviers très nombreux: concrétions ferrugineuses.

de 170 à 250 cm humide j marbré : blanc-beige et brun-brun-rouge (7,5 YR 5/6) se reduisant en taches moyennes parfois C32 G indurées à la base, contraste marqué ; texture sable~~~..

de 250 à 280 cm mouillé j blanc sale et jaune-brun clair (10 YR 5/8)\ contraste marqué ; texture sabl~~~~~~~~?~, quelques C33 G graviers: noyaux ferrugineux indurés.

nappe à 250 cm.

Le matériau rouge-brun apparaît davantage appauvri par la base que par le sommet. La situation qui est peut être particulière, n6riterait une étude détaillée en toposéquence. On retrouvera ce pro­ blème dans le bassin versant de la Téro à DJOUGOU sur gneiss, problème actuellement étudié en Haute Volta (BOULET - 1971).

Les résultats analytiques ne montrent pas plus que la m.orj?llo-· . logie du profil, une évolution pédologique particulière : sol peu évolu\..

On peut toujours rattacher ces sols vers le haut au matériau l;:aolinitique - ex. 1 profil nO 73 à profils nOS 15 et 142, ex.2 profil nO L~6 et matériau rouge-argilo, sableux accolé à la barre rocheuse ­ eX.3 profils nOs 31 et 33 et petite butte de même matériau sur laque2..=:',~ 39 sont construites quelques cases, mais l'inverse n'est pas vrai - ex. 1 profils 151/39/40/41 j ex. 2 profil nO 47, ex. 3 profil nO 4,.là en contre bas, on passe directement aux alluvions de la Sara. En contre bas des sols peu évolués d'apport modaux hydromorphes, on passe à un matériau encore plus appauvri dans lequel l'hydromorphic se manifeste plus haut dans le profil: sols hydromorphesà pseudo-gley (cf. plus bas profil nO 74 p. 74).

Les ~~~~~~~~~~ autour du profil n° 73 portent sur la tex­ ture qui peut être plus uniformément sableuse et sur les manifesta­ tions de lihydromorphie. Celles-ci sont souvent plus marquées avec de nombreuses concrétions brunes, rugueuses, polyédriques émoussées,

~ 0,5 à 3 cm, dures, cassure brun, brun foncé, noir j mais elles niapparaissent jamais avant 1 m50 (hydromorphie au faciès).

Ces sols qui ~~~~g~~! un peu plus de 1 ~6 de la superficie du bassin et sont situés sur le piémont. Ils sont très cultivés. De fait leurs propriétés physiques et hydrodynamiques leurs confèrent une bonne aptitude culturale d'autant plus que l'horizon profond est satur~ à 60 %et a une bonne teneur en phosphore: mil, manioc, arachide •••

/1> 40

6/- SOLS PEU EVOLUES - D'APPORT - HODAUX - DIEN DRAINANTS - SUR }ffiTERIAU KAOLIïITTIQUE et ROCAILLEUX - APPAUVRIS rPro~~l-~O· 142/ : sur une courte pente de 40 % en bas de pente (i':LC;. :;. p. 7 ), blocs, pierres, cailloux, roches (,?) occupant 50 % de la sèlr:::n.ce. Savane arbustive claire, tapis herbacé dense (plus haut, forêt cl,;~:i.re) ~ termitières cathédrales rouge-brun aux alentours.

(ouvert le 10/6, observé le 14/6). de 0 à 20 cm horizon frais ; brun-noir (5 YI< 2/1) j texture s.::\hlo­ équilibrée, quelques sables quartzeux lavés, 30 % üe cailloux et pierres, quelques concrétions ferrugineuses brunes à brun-rouge, polyédriques - anguleuses, t~èG dures et concrétions rouge-violet micacées, poteries en surface ; structure grumeleuse moyenne développée peu cohérent ; très poreux.

à 20 cm passage' régulier et diffus. de 20 à 45 cm frais; gris-brun foncé' (5 YR 3/3) ; texture sableuse à sablo-argileuse, 30 % de blocs et cailloux de qt'.E'.l'-C­ zite micacée finement stratifiée ou saccharo~do, rarec concrétions brun-brun-rouge ; structure polyédriq'i'.c fine peu développée ; peu cohérent ; très poreu~:.

à lj'5 cm passage irrégulier et diffus. de 45 à 90 cm sec ; brun-rouge foncé (2,5 YR 3/4) j texture sablo­ argileuse, 50 %de blocs et cailloux avec poches do

pi'erres et graviers j peu cohérent très pOrC1..l:{.

à 90 cm passage irrégulier et diffus. 41 de 90 à 160 cm sec; brun-rouge (2,5 YR 3/6) ; texture argileuce, 70 %de blocs et cailloux, peut être roche en place cohérent ; très poreux.

Enracinement régulier entre les éléments grossiers ; très nombreuses racines fines en surface, puis nombreuses racines fines c:.:; moyennes de 20 à 130 cm, enfin nombreuses racines fines jusqu'n 150 c .. ~.

2. ~~~~~~~~~_~~~~l~~g~~~ voir pages suivantes.

Le profil présente un horizon A particulièrement riche en matière organique sur un matériau argileux brun-rouge chargé en élé­ ments grossiers. L'argile est du type kaolinite - illfte (Si 02/ A12 03 voisin de 2).

Le caractère peu évolué de ce matériau est défini dans liunité suivante (cf. plus bas p. 48) par le fait que les profils de cette unité présentent une telle variabilité notamment dans l'appauvrissement en argile, que ce phénomène pédologique "n'est pas considéré conu"le essen-­ tiel. Il ne constit~e qu'un caractère secondaire du profil (série). Dans cette unité-ci, il n'y a que trois profils mais comme la gangue est de même de nature (cf. granulométrie des sables fig. 4 p. 7) on l ra consi­ dérée également comme peu évoluée, ce qui est évidemment discutable.

Notons l'importance de la matière organique bien humifiée sur le développement d'une structure stable et dans la capacité d'échange. L'analyse révèle encore un taux élevé en phosphore.

Ces sols se localisent sur les talus au pied des barres ro­ cheuses les plus abruptes (cf. l morphologie b,2 p. 7). Ils ont été regroupés e11; deux bandes étroites qui ne. font que 2 % de la superficie. Avec leur bonne fertilité chimique, ils pourraient donner lieu à une expérience intéressante de reboisement. 42

BC BC BC BC BC EC HAUT l LLON nO 1421 1422 1423 1424 1425 PROFONDEUl-< cm 0-20 20-45 45-90 90-130 130-160

1 GRANULOHETRIE

1 ! refus 2 mm % 28,70 15,32 41,23 49,46 32,02 1 humidité % 1,44 0,83 1,28 3,27 3,53 1 1" argile CU 17,25 12,25 24,00 48,50 l.j·7,25 1 % limon f:il:. (LI!') % 6,75 8,25 5,00 3,50 2,75 1 l-;;;'1on gJ}ossier (LG) % 2,90 2,45 2,15 1,60 1,35 sable fi11 (SF) % 15,70 13,65 9,80 6,60 6,95 sable grossie:~ (.sG) % 52,65 60,20 57,30 35,35 36,85 SG / S~: 3,35 4,41 5,84 5,35 5,30 ~ 1, texture simplifiée SA S SA AA

11ATIERE CRGAF~~UE Nat. c~:'g- tot.ale % 4,41 0,89 0,84 0,99 0,97 Carbone total %0 25,59 5,18 4,88 5173 5,64 AzotE: ':~:J:';al %0 1,29 0,33 ° ,l~2 0,60 0,58 C/N 19,8 15,7 11,6 9,5 9,7 l1a. .;~ ~ hU:'11j.ques totales %0 6,62 1,41 1,25 . 1,51 1,49 Acides hurn:tques %0 5,02 0,85 0,47 0,°9 0,07 Acides :::'ulviqucs %0 1?60 0,56 0~78 1,42 1,42

Mat ft hum .. 1 C % 25,8 27,2 25,6 26,4 26,4 Ac., hU,l• .1 Ac. fulv. 3,1 1,5 0,6 0,06 0,06

CARACT~JRES PHYSIQUES et HYDRODYNAMIQUES Ins ta0iJ.i·~,~ structu:,.'ale 0,35 1,53 perméabi.lj.~;é cm/h 1,26 2,24 3,89 7,88 8,09 poids spéd.:::':ï.que réel 2,65 2,65 2,65 poids S:;J6 cif:Lque appar. 1,07 1,39 1,08 porosité % 59 48 59

pF 2,5 21 1 54 11,92 14,46 20,99 23,44 pF 2,8, 15,57 9,73 11,83 19157 19.98 pF 3·)0 "13,00 8,83 11,11 18,0 18,69 pF lj.? 2 '10,00 4,91 7,83 14,6 15,03 pF 3,0 - :':'F 4,2 3,00 3,92 3,38 3,4 3,66 43

BC BC BC BC BC ECHANTILLON n° 1421 1422 1423 1424 1425 PROFONDEUR cm 0-20 20-45 45-90 90-130 130-160 BASES ECHANGEABLEE> méq/100 g terre fine Calcium Ca % 8,10 2,90 3,36 6,40 6,08 Hagnésium Hg % 0,91 t 0,23 0,58 0,52 Potassi.um K % 0,14 0,04 0,05 0,14 0,12 Sodium l~a 0,04 0,03 0,04 0,07 0,06 % - ,... Somme J,) % 9,19 2,97 3,68 7,19 6,78 capacité dl échange T % . 17,05 6,64 9,80 15,27 14,80 saturation S/T % 53 44 37 47 45 T/Argile % 145 54 41 31 31 pH eau 6,20' 6,00 5,90 5,90 5,90 pH Iecl 5,60 5,10 4,90 4,80 4,90

ACID)~ PJIl.:8HDRIQUE TC,:;8.l %0 2,77 0,94 2,16 F 1'.; TI Ij.'ù.::e % 2,96 2,43 2,99 4,86 3,87 total % 5,36 4,00 4,62 6,54 6,32 fe:c libl'G / fer total 96 55,2 60,7 64,7 74,3 61,2 rel' / a::,'gile % 31,6 32,6 , 19,3 13,4 13,3

ELEEEN'l' :S TOTAUX: (analyse triacide) Résidu c:uart3eux % 42,70 46,31

1 Si02 combinée % 23,05 21,06 f A12.03 % 15,18 16,28 1 . Fe2 03 % 7,36 7,04 Ti 02 % 0,83 0,62 Na2 0 % 0,05 0,09 K2 0 % 0,67 0,65 Mn 0 % 0,04 0,02 (mol.) 2,18 Si 02 / 1'..12 03 2,56 44

7/- SOLS PEU EVOI,UES - D'APPORT - HODAUX - BIEN DRAINANTS - SUR MATERIAU KAOLINITIQUE - APPAUVRIS et LESSIVES

Il a déjà été question de ces sols par deux fois coroll:.1G étan':; situés au-dessous des sols précédents et au-dessus des sols peu évolués d1apport, hydromorphes. Le type choisi n'est pas si bien "entouré:;, i.l a été retenu car d'accès facile pour les mesures hydriques sur le terrain

~iil nO 39 1 : sur un petit glacis entre deux affleurements de quartzite (trois chaos alignés à l'Ouest, une mince barre à llEst qui se rejoignent vers le haut à mi-pente), pente 3 %; à 500 m de la Sara; sous savane arbustive claire, tapis herbacé dense.

1 • ~~~~::~E~~~~ (ouvert le 20/5 ; observé le 2/6) de 0 à 30 cm horizon humide ; gris-beige foncé (7,5 YR 3/2) texture sableuse ; graviers peu nombreux ; peu ferme A1 p très poreux.

à 30 cm passage régulier et graduel. de 30 à 40 cm humide; beige-brun (7,5 YR 4/2) ; texture sableuse (plus sableuse que celle de l'horizon précédent) ; graviers peu nombreux: quartz, concrétions ferrugi­ neuses brunes très dures, polyédriques plus ou moins émoussées; poterie ; peu ferme, très poreux. à 40 cm .. passage régulier et distinct. de 40 à cm humide ; rouge-brun (2,5 YR 4/6) ; texture argilo- 55 . C1 (B2) sableuse, quelques graviers 7 ferme ; très poreux.

à 55 cm passage régulier et diffus. de 55 à 110 cm humide ; rouge-brun mais un peu plus rouge que l'ho- rizon précédent (2,5 YR 4/6) ; texture argilo-sable~sè, un peu moins argileuse que dans l'horizon précédent, quelques graviers: concrétions ferrugineuses rout~()­ violet, subsphériques, lisses, très dures, plus nos­ br~uses à. la base ; quartz ;.ferme à sec ; -ex'ès cohérent ; poreux.

à 110 cm passage régulier et diffus.

de 110 à 210 cm humide ; rouge-brun mais moins rouge que le 3e:,le horizon (2,5 YR 4/6) ; texture argilo-sableuse à sablo-argileuse, graviers rares (plutôt sabJ.es gros·· siers quartzeux) ; peu ferme ; très poreux.

à 210 cm passage régulier et diffus. de 210 à 235 cm humide marbré: rouge-brun et brun, contraste peu marqué texture sablo-argileuse à argilo-sableuse, à compter de 225 cm graviers peu nombreux : concré­ tions noires peu dures, rugueuses et quartzite ; peu ferme.

à 235 cm : cailloux et blocs de quartzite pas ou peu al~érés.

Enracinement faible et régulier j racines fines et uoyennes nombreuses jusqu'à 40 cm (tendance à l 'horizontalité des racines moyennes de 30 à 40 cm) puis racines fines peu nombreuses jusqu'à 2m.

2. ~~~~~~~~~_~~~~l~~~~~~ voir pages suivantes.

Le profil est caractérisé par l'homogénéité des horizons profonds autour d'un matériau rouge-brun, argilo-sableux, faiblement structuré. Notons que les faibles différences de texture eutre le premier et le deuxième ainsi qu'entre le troisième et le quatrième horizon, ne se sont pas exprimées à l'analyse granulométrique : fausse impression donnée par les sables grossiers plus nombreux dans le deu­ xième horizon, par les pseudo-sables et pseudo-limons dans le quatrième ou différences dues à l'échantillonnage? 46

BC BC BC BC BC BC BC BC ECHANTILLON nO 391 392 393 394 395 396 397 398 PROFONDEUR cm 0-10 10-25 25-40 40-55 55-110 110-210 210-225 225-235 GRANULOHETRIE refus 2 mm % 6,83 3,82 3,58 1,06 1,75 1 ,14 6; 14 61,87 humidité % 0,60 0,36 0,40 2,16 2,78 1 ,89 . 2,18 2,1+6 argile (A) % 5,50 5,00 4,50 33,00 36,50 26,00 29,25 23,75 limon fin (LF) % 3,25 3,50 3,50 3,50 4,50 5,50 6,00 ·8, '15 limon grossier CI,G) % 2,50 2,35 2,20 . 2,35 ,2,25 2,80 3,30 L~,20 sable fin (SF) % 22,20 22,05 19,65 13,35 11,35 19,40 11,10 13,60 sable g::ossier (SG) % 64,05 66,25 69,50 lj·4,95 43,50 45,25 48,90 48,)5 SG / SF 2,9 3,0 3,5 3,4 3,8 2,3 4,4 ),6 texture sir.lplj_fiée S S S AS AS SA-AS AS Bit MATIERE ORGANIQUE Mat. ox'g. totale % 1,36 0,82 0,34 0,49 Carbone tctal %0 7,89 4,78 2,02 2,88 Azote total %0 0,48 0,33 0,21 0,32 C/N 16,4 14,5 9,61 9,00 Mat. humiques totales %0 1,48 1,24 0,53 0,74 Acides hUfiliqucs %0 1,06 0,78 0,20 0,07 Acides fulviques %0 0,42 0,46 0,33 0,67 Mat. hum./ C % 18,7 25,9 26,2 25,7 Ac. hum./ Ac. fulv. 2,5 1,7 0,6 0,1 CARACTEFmS PHYSIQUES et HYDRODYNAMIQUES Instabilité structurale 0,60 0,73 perméabilité cm/h 1,94 3,19 1,29 4,55 4,92 5,61 5,38 5,28 poids spécifique réel 2,65 2,65 2,65 2,65 2,65 2,65 2,65 poids spécifique appar. 1,29 1,31 1,31 1,59 1,53 1,54 1,43 porosité % 51 51 51 40 42 42 46 pF 2,5 18,L1-2 16,94 19,59 20,62 13,83 16,17 15,65 pF 2,8 4,8 4,8 3,5 15,06 15,04 12,19 13,95 14,41 pF 3,0 4',5 4,0 3,1 14,41 14,70 11,03 12,06 12,32 pF 4,2 2,36. 2,20 1,6 10,85 11,37 8,07 9,54 9,46 pF 3,0 - pF 4,2 2,14 1,80 1,5 3,56 3,33 3,96 2,52 2,86 47

BC BC BC BC BC BC BC BC :œliAL":ILLON n° 391 '392 393 394 395 396 397 398 PHOFOl'JDE1Œ cm 0-10 10-25 25-40 40-55 55-110 110-210 210-225 225-2;;5 DASES ECl{ANGEABLES méq 1100 g terre fine CalciU'.J Ca ~6 2,15 0,97 1,23 2,99 3,11 2,67 2,26 2,40 ~lagnésiun1 Mg % 0,57 0,36 t 0,85 0,92 0,11 0,83 0,74 potassium K % 0,12 0,09 0,03 0,08 0,09 0,03 0,07 0,05 Sodium Na ~~ 0,04 0,02 0,04 0,06 0,07 t 0,05 0,01 SO!iime S % 2,88 1,44 1,30 3,98 4,19 2,81 3,21 3,20 capac:ité d'échange T % 6,45 3,80 3,95 10,62 11,77 5,52 7,31 5,72 Satul'atioI:~. S/T % 45 37 32 37 35 50 L:-3 55 TI Arc;ile % 117 76 88 32 32 21 24 2lf- pH eélu 6,30 5,80 5,70 5,40 5,40 5,70 5,60 5,90 pH Kcl 5,80 5,40 5,30 4,70 4,50 lj',90 5,10 5,40 ACIDE PHOSPHORIQUE Total %0 0,98 0,37 FER libre % 2,43 2,35 1,98 2,62 4,06 total % 1,36 1,31 1,14 3,84 3,70 2,91 3,57 7,3'+ fer libre 1 fer total % 63,2 63,5 68,0 73,3 55,3 fer 1 argile % 24 22 25 11 ,6 10,1 11,2 12 31

ELEHENTS TOTAU'.l (analyse triacide) Résidu quartzeux % 58,90 58,77 64,42 61,'84 Si-02 combinée % 20,19 19,00 17,15 15,20 A12 03 % 10,58 12,65 10,03 10,82 Fe2 03 % 3,84 4,16 4,64 7,84 Ti 02 % 0,81 0,81 0, 8L~ 0,60 Ca % 0,40 t 0,47 0,70 Mg % 0,03 0,06 0,03 t Na2 ° % 0,05 0,05 0,05 0,05 K2 ° % 0,33 0,35 0,30 0,23 P2 °5 % 0,11 0,13 0,06 11n ° % 0,03 0,04 0,05 0,13 Perte au feu % 4,65 4,77 3,89 4,98 Si02/ A12 03 (mol. ) 2,94 2,53 2,88 2,37 48

Le profil nO 39 présente une individualisation du fer (f~r libre / fer total 70 %) qui suit d'abord le taux d'argile entre 40 et 210 cm puis le fer s'accumule dans le dernier horizon : 210-230 Cl;1 (concrétions ferrugineuses). Le profil présente donc d' abo~d un caraco. tère de sol ferrallitique, puis un caractère de sol ferrugineux. E,l fait, l'accumulation du fer est bien mince et peut avoir d. 1 au'crc or:i.s:'.·i0 (hydromorphie, circulation oblique de l'eau) quand elle se fait dans le de:cnier horizon du profil. D'un autre côté, les quatre autres pro:~:_~[: anal;}"s6s (dont trois constituent avec le nO 39, la toposéquence n" 1 .. cf. plus bas, p. 84) montrent plutôt un profil du fer semblable t.. ce2.aj. de l'argile et en effet ces sols ont souvent été classés en sols. ferr.:;l­ litiques (LAMOUROUX - 1957). Mais certains caractères ferrallitiques l:lc.,-nquent, notamment ceux de l'horizon C. on a donc ÈLUE;. -,~..ô_t_~. des sols peu évolués d'érosion (cf. plus haut, unité 1+ P.29) associés à des sols ferrugineux tropicaux lessivés à concrétions (cf. plus bas, unités 8 et 9 pp. 53 et61) où l'horizon C a une morphologie ferrallitique alors que les horizons supérieurs n'ont pas ou ont une autre évolution et f~~u~ut~~~ôté des sols autour du profil nO 39 qui ont des caractères ferrallitiques dans les horizons supérieurs mais pas du tout ùans les horizons C. Il y a là une distorsion, dont l'explication réside pour nous., dans le couple érosiOI~...:_.~ppor.,!; de sols développés sous un pédo-· climat légèrement différent de l'actuel, ne serait-ce qu'avec un cou­ vert végétal non dégradé. Aussi avons nous considéré ce ~~~é:~~~ coll~e matériau originel du sol. Il est défini con~e kaolinitiqu~ (argile dominante de type kaolinite) bien que les rapports Si 02 / A1203 soient QSGez éloignés de 2 - ici il y aurait lieu de faire l'analyse totale • Stœ argile, vu la grande quantité de quartz résiduel. Sur les· autres échantillons analysés, les rapports sont pluG cohérents et plus proches de 2 : nO 151 2,12 à 2,38 nO 40 2,30 à 2,44 j n° 41 2,13 à 2,39 nO 153 dans la montagne 2,12 - mais d'un autre côté, la capacité d'é-· chanGe est suffisamment base et caractéristique d'un tel matériau pour ne pas le dénommer simplement argile sableuse. Il y a encore un autre explication envisageable : on voit que le même mat<3riau kaolinitique, en place dans les poches plus altérées des horizons C, avait un rapport Si 02/ A12 03 très voisin de 2 (cf. plus haut, p. 32 et plus baB : j/l'ü" fil nO 126 p. 56 ). Alors ici s'il est légèrement supérieur à 2, c:OGt peut être parce que pendant la mise en place du nouveau matériau o:ci-­ ginel, des éléments incomplètements altérés (micas, feldspaths) [;e 30;:', r.lêlés aux produits dl érosion. par la suite, ils n'ont pas ét(~ ell"Ci0::'~ ment transformés en kaolinite.

Le profil nO 39 présente encore un horizon d'accumulation dlargile entre 55 et 110 cm après des horizons de surface fortement appauvris : caractères de sols (ferrugineux) lessivés. Mais les au­ tres profils de cette unité présentent une telle variabilité (Gl~am:.·· lométrie et tests de terrain) des horizons de surface (fig. 7) que !lO~.:'" n'avons pas fait de cet appauvrissement un mécanisme pédologülue C.e premier ordre mais un caractère secondaire dans la différenciation (~~: profils (caractère de série). Cl est pourquoi, en conclusion, ces 60.'.• sont définis comme peu évolués (profil A C) d'apport (colluvial), ;;'(J.' };!~~~_~:;:t11 kaolinitiqu,s:, appauvris et lessivés en surface (étant C::-Cé:::'"." que le matériau originel est lui très évolué, la notice explica'c:Lv,~ de la carte est faite pour ça).

Pourquoi l'évolution est-elle si faible sur ce matériau? Il semble (il y a là un programme de recherche) qu'on ait à faire à ua natériau sénile (LÈVÊQ.UE), lib loqué fI (liaisons fer argile trèG fort:;,s lîseudo-sables, pauvreté extrême en bases ..• ) qui est Iilaintenant clans des positions et des conditions, notamment hydriques, peu favoraoles

il à une pédogenèse. Néanmoins lIil se passe peut être quelque chose :

- le sommet (une dizaine de cm) du matériau originel est parfois plus argileux et souvent moins structuré et plus cohérent que l'horizon suivant.

le deuxième horizon du matériau originel est souvent plus argi­ leux ct mieux structuré que les horizons sous-jacents. Clest pourquoi la représentation cartographique comporte une pastille orange (lessivage) dans un fond gris (peu évolué) et 18. nOl.1en·· clature des horizons associe un horizon B accumulatj.on, entre

parenthèse (égal hypothétique), à un matériau originel: C. D1 aut"-~e Variatio'ns dans les sols peu évolués d'apport modaux sur matéria.u kaolinitique

proFIl. n° 151 39 ,. 41 * 8 35 36 S SA AS'*A

20 40 60 • 80 25YR 46 <0 100 2S)~R46 25 YR 35 ••• -D •• 25YR47 120 7SYRS6' 2SYR36 5YRS7 o o 'Il- /40 2SYR46 c. o. o . 160 ••••<:3 • . IBO o 200 " 10YRSS 25YR46 SYR46 2.40 '. . 5YR 57 ~ 260 ... .. SYR48 7SYRS7 280 300

15 ".. 153 77 2 • 4 • 106 102

2S)'R34 20 5YR 55 2SYR36 40 - 5 YR 56 GO 80 25YR36 roo .. 7SYR 57 120 5yR 68 SYR 48 2SyR48 140 a'~':' , . ·~o· 160 2SYR46 ~;J~~4'': 180 200 5YR4I3 ~JY''1uartzite micacée ± altérfi

220 ~C) 0 "Iuartz 9uarézite f~ jraviers {erru.3,neCJx 240 couleur sur sol humide, *' dnalyses ']ranulo. 260 5 sableux 280 SA sablo - ar3ileux 15 < ar3ile % "- 27 300 AS ar3ilo-sableux 27< arjile ~{,"-40 A ar3iJeux fiq.7 50

part le nombre de profils étudiés est insuffisant et ils ni Ol:,C pas toujo~rs été placés au hasard, et enfin les tests de terrain ne sont pas assez précis pour en faire une étude exhaustive.

Les variations autour du profil nO 39 portent surtout su:;.' l'épaisseur et la texture des horizons de surface conune il a é~é ùit plus haut. Les plus sableux étant les plus épais. Une autre variation consiste dans l'apparition de taches et traînées ocres à brun-jp.ullGG (10 YR 5/5 à 7,5 YR 5/7) pouvant constituer la couleur dominante de lihorizon, le fond rouge se réduisant alors en taches moyennes llGttes. ex :: [profil n° 41 t : en bas de pente de glacis, pente 3 %, lonsue de 20 m, bas-fond alluvial à 15 m (cf. toposéquence nO 1, p. 8L:.). de 0 à 15 cm horizon humide; gris-beige foncé; texture sableuse. A de 15 à 40 cm humide ; marbré autour de rouge-brun foncé (2,5 YR 3/6), 021 contraste peu marqué; texture argileuse. de 40 à 120 cm : humide ; marbré àutour de rouge-brun (2,5 YR 4/6) 022 texture argileuse mais moins que l'horizon précé­ dent, graviers peu nombreux irrégulièrement répartis. de 120 à 170 cm sec j marbré : rouge-brun, quelques taches brun-jaune 023 moyennes à la base ; texture argileuse à argilo-sa­ bleuse, graviers nombreux. de 170 à 250 cm sec puis humide ; marbré et brun-rouge texture argilo-sableuse 031 g (S'YR 4/6) à argileuse, graviers peu nombreux.

à 250 cm humide ; marbré: beige, jaune-beige, brun-rouge, noir ; texture graveleuse concrétions ferrugi­ neuses ; induré.

Il s'agit d'hydromorphie qui dans ce matériau or~g~naire de quartzite micacé ou de granito-gneiss (cf. bassin de N'DALI ou de DJOUGOU) ou de grès (cf. bassin de DAPANGO) se traduit toujours par 51 l'apparition de taches brun-jaune clair (10 YR 5-6/6-8) plUE rarement brun clair (7,5 YR 5-6/6-8) qui, en se développant avec la profOildeul' , finiEsent par réduire le fond rouge brun-rouge à l'état de tacheE moyennes nettes (qui peuvent légèrement s'indurer) en même tel:ùps qu 1_ elles sont elles-mêmes Ilmangées" par des taches et traînées ocre-beiGe à beige '( 10 YR 5-6/3-4) à limites moins nettes. Hais si ici l'hyè.ro­ morphie est actuelle, on peut souvent en douter ailleurs.

près de BODOUDE sur le piémont, les sols peu évolués d'appo~t sur matériau kaolinitique - sols "rouges" s.l. - se raccordent vern le haut à des sols semblables mais chargés de blocs et àe CQilloux de quartzite (cf. unité précédente, profil nO 142 p. 53). En contre-bas, on passe à des sols peu évolués dl apport, hydromorphes sur colluv:'Lcr:.s .:;ableuses (cf. plus haut, unité 5, profil na 73 p. L~J+). Les granuJ.olll.3­ tries des sables (fig. 4, p. 7) ont montré la parenté des mat6riau::: originels. Mais le plus souvent on passe très rapidement des sols 1':i.~CU·­ c;cs il à des sols peu évolués d'érosion ou m@me bruts d'érosion ou il cles sols hydromorphes sur alluvions. Ce manque de relation est encore un 1 signe de ~eur origine colluviale ou tout au moins de leur déséquilibre avec le pédoclimat actuel.

Dans la montagne, la forme allongée et orientée dans le sens de la stratigraphie, des zones de sols rouges fait davantage penser & une relation étroite avec la roche-mère (qui serait ici plus liùcacée que quartzitique) (LAMOUROT-IX ~. 1957, LÈVÊQ,UE) sans parler du l;rofil na 102 - au profil nO 153 sur la deuxième zone, la roche n'a pas été atteinte à 2 mètres de profondeur - qui présente une altérite kaol~ni­ tique sur un quartzite saccharoïde peu stratifié régulièrement altéré dans sa masse - il ne nous semble pas nécessaire de chanGer la classi·.. fication des sols rouges pour cela : si les uns ont été re~aniés voir~ colluvionnés, les autres ont été respectés par l'érosion (coinc&s éntre deux arêtes quartzitiques par exemple), de toutes fa­ çons, le matériau est ancien et en déséquilibre avec le pédoclLlD.t actuel et constitue un matériau originel à notre avis. 52

En conclusion, on voit que leur intérêt est grand mêlile s'il::,: ~~~~~~E~~~ que 3 %de la superficie du bassin, vu' le nombre de pro­ blèmes qu'ils posent.

Leur intérêt est encore accru par leur aptitude culturale relativement bonne :

J - qualités chimiques médiocres : capacité d'échange failüe et lW .:,·· tement .désaturée en profondeur, très pauvre en potassiur.l, te2::e~::'

en phosphore moyenne du moins dans le quatrième horizon j 6qu~· libre azote - pH presque bon en surface.

- qualités physiques bonnes : horizons superficiels meubles, :pc:::,o·· sité moyenne, enracinement facile avec une grande masse de ~~e::.': 'e à explorer, mais déficit hydrique possible.

D'ailleurs ces sols sont très cultivés dans la dépression et même dans la montagne en culture saisonnière, certains champs sont à plus de 10 km de KOlJI.1ANDE. 53

8/- SOLS FERSIALLITIQUES - FERRUGINEUX TROPICAUX - LESSIVES -A CONCRETIONS - SUR COLLUVIONS COMPLEXES - l-iODAUX

L~;~fil nO 1..~ près de la route BAFILO - GANDE, sur un ilglacis;' de faible pente (1 %), en haut de pente, sous savane arbustive très clair~) (jachère), graviers recouvrant le sol à 50 % j cuirasse ferruGineuse (profil nO 159) 300m au-dessus vers l'Ouest.

(ouvert le 31/5 ; observé le 13/6). de 0 à 15 cm horizon humide j gris-brun foncé (10 YR 3/2) j textur0 sableuse (sables grossiers), graviers très nonibreux structure polyédrique émoussée, fine à moyenne, peu développée ; très poreux ; peu ferme.

à 15 cm passage régulier et graduel. de 15 à 40 cm humiùe ; brun-beige foncé (7,5 YR 5/4 à sec) ; texture graveleuse : concrétions ferrugineuses brun-rouge, polyédriques plus ou moins émoussées, très dures, ~ 5 mm, concrétions gris foncé à coeur rouge-violet foncé, polyédriques bien émoussées, concrétions brunec à brun-rouge, polyédriques anguleuses, dures, quartz, gangue sableuse ; très poreux ; peu ferme.

à 40 cm passage ondulé et diffus. de 40 à 52 cm humide; brun foncé (5 YR 5/6 à sec), taches rouce­ brun, petites à moyennes, peu nombreuses, nettes texture graveleuse (id), gangue sableuse mais un peu plus argileuse que la précédente ; p~u ferme ; très poreux.

à 52 cm passage ondulé et graduel. de 52 à 70 cm humide j bariolé : rouge-brun (2,5 YR 4/6) à brun­ rouge foncé (5 YR 4/4) ; texture graveleuse, gangue

argilo-sableuse j ensemble ferme à très ferme mais BC les mottes restent friables sans que l'on puisse

parler de véritable structure polyédrique j poreux.

à 70 cm passage irrégulier et graduel. de 70 à 170 cm quartzite très micacée altérée, altération type ferrallitique : altérite bariolée brun-rouGe, rouge, CD ocre-jaune, argileuse, stratification de la roche visible, 2 filons de quartz.

Enracinement abondant et irrégulier racines fines nom·­ breuses, localisées dans les 3 premiers horizons, rares à peu nom­ breuses ensuite, racines moyennes peu nombreuses de 30 à 50 cm.

2. ~~~~~~~~~_~~~~~~~~~~~ voir pages suivantes.

Le profil nO 126 présente une individualisation du fer assez poussée qui ne suit pas la variation du taux d'argile (sols ferrugineu:: tropicaux). Ce taux est à un léger minimum dans le deuxième horizon et un maximum conséquent dans le quatrième (sols lessivés et appau­ vris). Le fer se concentre dans les concrétions et noyaux indurés brun à brun-rouge, durs à peu durs, et doit être en partie la cause de la plus forte cohésion du quatrième horizon (sols à concrétions). lJes autres éléments ferrugineux nous apparaissent allochtones ou tout au moins d'un autre âge 55

BC BC BC BC BC BG HA.:iTIIJLON nO 1261 1262 1263 1264 1265 PHOFUiiDEUR cm 0-15 15-40 40-50 55-65 80-150 GRiüWLOlillTRIE refus 2 mm % 41 ,39 48,96 63,21 55,21 23,91:- hUl'lidité % 1 ,19 0,78 0,57 2,56 3,12 argile CA) % 6,50 5,75 6,25 36,25 34,50 limon fin CLF) % 6,00 3,75 3,00 5,50 6,25 limon grossier (LG) % 3,70 3,00 6,70 4,10 7,20 sable fin CSF) % 29,05 24,35 15,10 12,25 13,20 sable grossier CSG) % 52,00 60,35 67,00 38,85 35,35 SG / SF 1,8 2,5 4,4 3,2 2,7 texture simplifiée SS S AL-AS AL-AS HATIE:::E ORGANIQUE Nat. orge totale % 3,84 1,78 0,80 Carbone total %0 22,25 10,35 4,66 Azote total %0 1 ,52 0,68 0,34 C/N 14,6 15,2 13,7 Hat. humiques totales %0 3,94 1,82 0,85 Acides humiques %0 3,10 1,12 0,40 Acides fulviques %0 0,84 0,70 0,45 ~·lat • hum./ C % 17,7 17,5 18,2 Ac. hum./ Ac. fulv. 3,7 1 ,6 0,88

CARACTERES PHYSIQUES et HYDRODYNA~TIQUES Instabilité structurale 0,81 perméabilité cm/h 2,51 5,87 4,99 4,69 poids spécifique réel 2,65 2,65 2,65 2,65 poids spécifique appar. 1,09 1,08 1,74 1,18 porosité % 59 59 34 55 pF 2,5 19,19 7,12 5,58 20,83 pF 2,8 9,8 6,42 5,31 18,92 pli' 3,0 8,5 5,72 4,50 16,90 pF 4,2 4,09 3,98 2,97 13,21 pF 3,0 - pF 4,2 4,4 2,54 2,33 3,79 56

BC BC BC BC BC ECI!A.N'I'ILLON nO '-- 1261 1262 1263 1264 1265 PROFOHDEUR cm 0-15 15-40 40-50 55-65 80-150 BASES ECHANGEABLES méql 100 g terre fine Calcium Ca % 4,22 3,50 2,59 3,74 Eagnésium Mg % 1,34 0,37 0,17 0,83 potassium K % 0,20 0,09 0,07 0,18 Sodium Na % 0,06 0,02 0,03 0,03 So:,;:"o S % 5,82 3,98 2;86 4,78 Capacité d'échange T % 9,72 6,15 3,75 9,57 Saturation S/T % 60 64 76 49 TI Argile % 150 107 60 26 pH eau 6,70 6,20 6,65 6,30 6,35 pH Kcl 5,40 5,70 6,00 5,30 5,60

ACIDE PHOSPHORIQUE 'l'otal %0 0,76 1,01 1,27 FER libre % 3,26 3,62 2,24 6,82 11,34 total % 4,11 3,17 2,78 8,61 14,62 fer libre 1 fer total % 79,3 82,6 80,5 79,2 77,6 fer / argile % 63,2 55,1 44,4 23,7 42,3 ELENENTS TOTAUX (analyse triacide) Residu quartzeux % 43,39 20,36 Si02 combinée % 19,74 25,86 Al203 % 16,56 22,05 Fe203 % 9,92 15,84 . Ti 02 % 0,90 0,96 Nil20 % 0,03 0,04 K2 ° % 0,35 0,53 Mn ° % 0,02 0,03 Si02 / Al2 03 (mol. ) 2,01 1,98 57

En fait, tous ces mouvements sont difficiles à individua­ liser car le matériau originel est lui même mal défini (colluvions complexes). Il comprend une partie profonde en place 'ou presque où

on reconnait une altérite semblable au matériau originel des 8013 précédents : matériau kaolinitique (avec rapport Silice / alur.1inc voisin de 2, capacité d'échange faible, dispersion facile ~ l'eau•.. ) et une partie supérieure certainement remaniée avec des cailloux et graviers et des çoncrétions ferrugineuses gris foncé à coeur rouge­ violet en quantité bien plus importante que dans la partie précé­ dente, sans parler du rapport sable fin / sable grossier particuliè­ rement irrégulier.

L'analyse révèle encore une quantité de matière orgard.que importante et moyennement humifiée. Son influence se retrouve entre autre dans une bonne stabilité structurale et importante capacité d'échange dans les horizons supérieurs vu le ta~~ d'argile. Notons encore que l'horizon le plus saturé n'est pas l'horizon d;"accumu­ lationfl de fer et d'argile (49 %) mais l'horizon qui le précède (76 %) ; que la porosité est élevée-dans les horizons de surface.

Une quinzaine de profils se regroupent dans cette unité autour du profil nO 126. On a en général : quatre horizonc avant la roche mère :

- un horizon A1 p de 10 cm d'épaisseur (8 à 15) gris foncé (humide) (10 YR 3/1-2) à gris-beige foncé (10 YR 4/3) ; texture sableus~, graviers nombreux à très nombreux, faiblement struc­ turé. - un horizon A (A2) de 20 cm d'épaisseur (5 à L~) gris-beige foncé (10 YR 4/3) à beige foncé (10 YR 4-5/4) texture grave­ leuse, gangue sableuse à sablo-argileuse.

- un horizon de transition A3 ou AB peu épais 10 cm (5 à 30), beige à brun-beige (10 YR 4/4 à 7,5 YR 4/4) texture grave- leuse, gangue sablo-argileuse. 58

un horizon d'accumulation Be ou (B) e d;épaisseur variable) '1;' à 100 cm (en moyenne 30) ; rouge .... brun (2,5 YR 4/6) ou marbré brun - rouge , brun à brun-·beige (5 YR 4/5 à 10 YR 4/6 j ; te::.. ture graveleuse, gangue argilo-sableuse à argileuse n8-c-.:;e'·:eL,: plus cohérent que les trois horizons précédents, les y"ot tes restant friables.

Les passages ne sont pas précis, le dernier avec la roche mère l'étant le moins : diffus et irrégulier suivant la nature plus ou moins micacée du quartzite, la présence ou l'absence de filons de quartz et le pendage. Mais cala ne doit pas être considéré CObJr,lG un cQractère autochtone des éléments du profil, car dans la définition des colluvions sur les pentes (cf. plus haut p. 11) on no:; parlo -pas de déplacements (décapage, transpor't, accumulation...) sur des kiloillèh:'cs, De la faune, les chablis .•• se chargent de réduire la netteté des pas- sages d'un horizon à l'autre. La roche mère à structure discernable ap::;)arél~t en moyenne à 1 mètre de profondeur (50-180 cm). De fortes différ~ces de richesse en micas et par suite de profondeur de l'al­ t~ration n'ont pas été notées sur la quinzaine de profils d&crits.

Une tendance à IVaccentuation du mouvement du fer (ferru­ ginisation et hydromorphie) 3e discerne en bas de pente. ex [profil nO 130 1 de 0 à 15 cm horizon humide ; gris-noir texture graveleuse, A1 p gangue sableuse. de 15 à 25 cm humide; beige foncé ; texture graveleuse cailloux et pierres de quartz et quartzite anguleux, concrétiol.~ et noyaux ferrugineux, gangue sableuse ~égèrement argileus~ de 25 à 45 cm humide; brun-beige; texture graveleuse, noins de cailloux et graviers plus petits de quartz, noyaux ferrugineux plus nombreux, gangue sableuse à sablo­ argileuse. 59 de 45 à 65 cm humide j brun ; texture graveleuse : ~o~c~_~~~o~ ferrugine':ls~s, polyédriques subanguleuses L.J1_.3__.~ 8 mm, brunes à brun-rouge, dures ~eu .d~r~~~.- B2 sure à coeur noir, quelques cail~oux de quartz et quartzite, gangue sabla-argileuse i très~~}:?t à induré par place. de 65 à 130 cm humide ., bariolé brun, brun-rouge (5 YR L~/8), beige, contraste marqué texture graveleuse : idem. 1 filon C de quartz disloqué mais peu de quartz épars.

50 m plus bas affleure la cuirasse de bas de pente.

Mais très souvent, la distribution des sols ni est paf'; ;:.X.:::C::. simple sur .la pente: y apparaissent des petitE. affleurq:,monts de (itW.::··cz.::.'~c 1lJ.i,cac0 et- on peut penser que-l'un expl:i.que l!autre- des lambeaux do cuirasse. C'est notamment le cas' du glacis à l'Est de BOroUDE où pour simplifier la carte présente une partie médiane en sols ferru­ gineux et deux extrémités en sols peu évolués d'érosion sur cuirasse.

Les sols ferrugineux lessivés à concrétions de ce type se notent surtout dans le "piémont" et en particulier sur la rive gauche de la Sara où ils occupent la plus grande partie de la pente. Vers le haut, on passe le plus souvent à des sols peu évolués d'éro­ sion à horizon d'altération plus ou moins épais et rouge (unité 4) et parfois (cas du profil nO 126 au profil n° 159) aux sols peu évo­ lués d'érosion sur cuirasse ancienne (unité 2), ce qui nous selilble très logique ; la cuirasse apparaissant davantage cowne une indura­ tion d'horizon de sol décapé que comme un horizon d'accumulation de fer indur~. ~~~~~~~~ : 9 % de la superficie du bassin versant.

Le profil n° 126 apparaît relativement fertile :

horizons de surface épais, à texture grossière tout en a~ant de bonnes perméabilité et porosité, biens pourvus en matière 60

organique moyennement humifiée mais qui confère une bonne stabilité structurale.

capacité d'échange réduite mais saturée à plus de 60 %, reser­ ves minérales en profondeur notamment en acide phosphorique.

De fait, les terrains aux alentours sont très cultivés. Mais les deux autres profils analysés nOS 115 et 130 offrent moins de possibilité et sur l'ensemble, la ferti~ité apparaît moins bonne. De plus, les risques d'érosion sont sérieux dès que la pente dépasse 3 %. En conséquence, les sols ferrugineux lessivés à concrétions modaux, regroupés avec les sols de l'unité suivante sont d'une ~p.!~­ tude culturale médiocre. 61

9/- SOLS FERSIALLITIQUES - FERTIUGINEUX TROPICAUX - LESSIVES -A CONCRETIONS - SUR COLLUVIONS COr1PLEXES - GRAVELEUX dès la SURFACE (érodés)

[pr~fil nO 78 1 : à BOLA, en sommet de colline, cailloux et graviers sur 20 % de la surface, culture de mil médiocre, Nérés.

(ouvert le 25/5 ; observé le 10/6). de 0 à 15 cm horizon frais ; gris-beige foncé (10 YB 3/l~) ; texture sableuse, graviers très nombreux: concrétions ferru­ gineuses, quartz, scories, poteries ; peu cohérent i très poreux.

à 15 cm passage ondulé et distinct. de 15 à 30 cm frais; brun foncé (7,5 YR 4/4) i texture sableuse, graviers très nombreux (id.) ; peu cohérent i très poreux.

à 30 cm passage régulier et tranché. de 30 à l~O cm frais ; brun-rouge foncé (5 YR 3/4) ; tèxture gra­ veleuse : cailloux de qua~tz ; concrétions ferrugi­ neuses brunes à coeur brun-rouge plus ou illoins foncé avec des sables quartzeux, polyédriques plus ou raoin.s émoussés, bosselés, rugueux, fl1 9 mm, très durs, con·­ crétions rouge-violet foncé avec du mica, poly~driques émoussés, lisses, très durs i gangue argilo-sableuse i peu cohérent ; très poreux.

à 40 cm passage ondulé et diffus. de 40 à 65 cm frais ; brun-rouge (5 YR 4/6) ; te:::ture graveleuse. (id. avec moins de quartz), gangue argileuse à argilo­ sableuse ; cohérent i très poreux. 62

. à 65 cm passage irrégulier et tr~nché, à un quartzite micac4 altéré (altération type ferrallitique) par poches suivant la stratification.

Enracinement moyen et irrégulier : racines fines nOlii~):L·e'\.iV::;_· 1 puis fines et moyennes très nombreuses de 15 à 30 cm, ensuitG :C~~1.c:i_lle.:3 fines peu nombreuses.

2. résultats analytiques -_ ...... ------~~~~------voir pages suivantes.

La morphologie et l'analyse montrent un profil 78 fort proche du profil nO 126 de l'unité précédente. En effet, la diffé­ rence se place essentiellement dans le troisième horizon, on a ici un horizon B1 C très légèrement différent de l'horizon suivant et non un horizon de transition très appauvri plus proche des horizons de surface (A3)' Et encore dans la majorité des cas (24) cet horizon n'existe pas. On a le plus souvent un horizon A1 p épais de 15 cm (8 à 30), gris foncé à gris-beige foncé

(humide) (10 YR 3/2) à beige foncé (10 YR 3/4) j texture graveleusG} gangue sableuse parfois moins chargé en graviers comme ici. un horizon A (2) : épais de 20 cm (10 à 40) j brun-beige foncé à brun

foncé (10 YR 3/4 à 7,5 YR 4/4) j texture graveleuse, gangue sa­ bleuse parfois un peu plus fine. un horizon Be: épais de 20 cm (10 à 80) j brun-rouge à rouge-brun (5 YR 4-8/6-4) parfois . marbré avec brun-jaune à brun-beige et

taches noires j texture graveleuse, gangue argilo-sableuse n ar­ c;ileuse.

On passe d'une manière diffuse et irrégulière au~our de 70 cm au quartzite micacé souvent très micacé plus ou moins altéTé à la manière ferrallitique suivant la stratification de la roche, 63

BC BC BC BC ECHAlr.i:ILLON nO 781 782 783 784 PROFO:::ùEUR cm 0-15 15-30 30-40 40-65 GRAl'JUI,oEETRI E refus 2 mm % 27,58 21,88 70,30 humidité % 0,89 0,82 1,24 2,64 argile (A) % 6,50 8,50 24,50 31,75 limon fin (LF) % 2,25 2,75 3,50 3,25 lirilon grossier (LG) % 2,30 2,50 10,25 2,55 sable fin (SF) % 28,35 27,85 23,20 1l.j·,05 sable grossier (SG) % 57,85 57,05 57,20 45,65 SG / SF 2,0 2,0 2,4 3,3 texture simplifiée SS SA-AS AS

11ATIERE ORGANIQUE 1 Hat. orge totale % 1,64 0,88 0,87 Carbone total %0 9,49 5,12 5,04 Azote total %0 0,67 0,39 0,43 C/N 14,16 13,12 11 ,72 Ilat. humiques totales %0 1,91 Acides humiques 9~0 1,06 Acides fulviques %0 0,85 Hat. hum./ C % 20,1 Ac. hum./ Ac. fulv. 1,25

CAHACTERES PHYSIQUES et HYDRO DYHAMI QUES Instabilité structurale 0,60 pel~méabilité cm/h 9,39 5,90 7,79 8,82 poids spécifique réel 2,65 2,65 2,65 2,65 poids spécifique appar. 1,32 1,24 1,26 1,26 porosité % 50 53 52 52 pF 2,5 6,97 6,91 9,31 pF 2,8 6,21 8,52 pF 3,0 5,6 5,81 7,95 pF 4,2 3,9 3,35 5,31 pF 3,0 - pF 4,2 1,5 2,46 2,64 64

BC BC BC BC EC FT.ANTILLON nO 781 782 783. 784 PROFONDEUR cm 0-15 15-30 30-40 40-65

BASES ECI~NGEABLES méql 100 g terre fine Calcium Ca % 2,18 0,69 0,66 0,69 Nagnésium Mg % 0,88 t t t potaGsium K % 0,12 0,09 0,10 0,10 Sodium Na % 0,03 t 0,06 0,07 s oruae S % 3,21 0,78 0,82 0,86 Capacité d'échange T % 6,86 2,65 3,88 6,95 Saturation S/T % 47 29 21 12 TI Argile % 105 31 16 21 pH eau 5,50 5,20 5,20 5,10 plI I:'cl 5,20 4,70 4,60 4,60

ACIDE PHOSPHORIQUE Total "/00 0,80 1,56 FER libre % 1,18 1,60 3,31 total % 1,58 2,10 4,74 fer libre 1 fer total % 74,6 76,2 69,8 fer 1 argile % 18,5 8,5 14,7

ELEEENTS TOTAme (analyse triacide) Residu quartzeux % 55,01 Si02 combinée % 16,31 A1203 % 13,21 Fe203 % 4,96 Ti 02 % 0,73 Na2 0 % 0,03 K2 ° % 0,47 Nn ° % 0,05 Si021 A12 03 (mol. ) 2,08 65

Ces sols apparaissent donc co~~e tronqués ou érodés pa~ rapport à ceux de l'unité précédente. De fait, ils font de l'autre côté, la liaison avec les sols peu évolués d'érosion à horizon d;altération rouge (cf. profil nO 81 p. 29 , situé en contre-bas,

à 800 ID du profil nO 78).

Les sols de l'unité 9 ~~_~~~~~~~~ plutôt sur le plateau autour de KOU}~NDE et BOLA et en position intermédiaire entre le

\ plateau et le piémont sur des replats de la topographie (fig. 5 p. S~ ) 0/ et définis dans la morphologie page 12. Ils ~~~~:E~~~ 8 /0 de la sU:J8r- ficie du bassin. Leur ~g!~!~~~_~~~!~~~~: est semblable à celle de l'unité précédente avec des risques d'érosion encore plus ir,!portall-t~, Ils sont également très cultivés, notamment autour des villages Wl plateau (haricot, arachide surtout). 66

10/- SOIJS HYDRONORPHES - ORGAl'JI QUES - TOURBEUX - OLIGOTROPHES - SUR COLLUVIONS SABLEUSES

Ces sols n'occupent pas une grande superficie (2 51,) r.lais leur rareté dans cette région intertropicale et leur position dans le paysage rend leur étude intéressante.

L?r~~i~_. nO ~ : sur un glacis en bas de pente (pente 8 %), à 100 m de la Sara, sous prairie à ~~::~~~ et ~l!!~~~~ avec deci delà des touffes de palmiers élaeis et de roseaux, crabes d'eau douce, un peu plus bas flaques d'eau à la surface du sol, irisées avec des précipités rouilles.

(ouvert le 31/5 ; observé le 13/6). de 0 à 5 cm mouillé; noir, taches brunes, petites, nettes, nombreuses ; texture fibreuse, "gangue" sablo-limo­ neuse (sables très fins) ; sables quartzeux lavés racines fines extrêmement nombreuses, tortueuses, écorces "rouillées".

à 5 cm passage régulier et diffus. de 5 à 25 cm mouillé noir comme ci-dessus ; texture sablo·­ limoneuse à limono-sableuse, rares graviers (quartz, concrétions ferrugineuses brunes) ; racines fines

très nombreuses ; vers de terre, galeries 0 2 è. 4 1:l1ll remplies de sables lavés.

à 25 cm passage régulier et diffus. de 25 à 50 cm mouillé ; noir ; texture sablo-équilibrée, quelques graviers ; racines fines nombreuses ; galeries plus nombreuses, ~'3 à 5 mm, remplies de sables lavés ou vides avec des parois brun-rouille foncé. 67

à 50 cm passage interrompu et distinct. de 50 à 90 cm mouillé ; gris clair avec galeries gris foncé en début dihorizon ; texture sableuse, graviers peu nombreux irrégulièrement répartis, plus nombreux au sommet:, quartz, concrétions ferrugj.neuses brunes polyédriques émoussés, 0 5 mm, dures, et concrétions brun-brun-rouge, polyédriques anguleuses, 0 8 cm racines extrêmement nombreuses jouant le rôle d' eJm­ toire pour l'eau, quelques traînées ocre clair sur les racines.

à 90 cm passage régulier et diffus. de 90 à 110 cm mouillé blanchâtre ; texture sableuse , rares graviers: quartz anguleux et concrétions ferrugi­ neuses brunes à coeur brun-rouge, micacées ; pas de racines.

La nappe est à 20 cm . de profondeur. Après vidange, li eau remplit à nouveau la fosse en une heure environ.

voir pages suivantes.

Dans un autre profil, la matière organique est plus impor­ tante, alors que la roche mère apparaît à 1 m et que la pente est plus forte.

[P!Ofil no 321: en bas de versant de la montagne (Een~e 20 ~), végétation identique à celle du profil 123, cailloux et pierres de quartzite, eau circulante en surface: 68

Be Be Be Be Be EeH.A.~JTIl,LON nO 1221 1222 1223 1224 1225 PROFo~mEUR cm 0-5 5 -25 25-50 50-90 90-110

GRA~.TULOrZSTRIE refus 2 mm % 7,51 14,20 1,56 3,2'1 humidité % 1,32 0,48 0,13 0,12 0,03 ar3ile (A) % 8,75 9,75 6,75 2,75 0,75 01 li:aOll fin 1 (LF) I~ 5,00 4,75 3,50 2,75 1,25 limon crassier (LG) % 20,05 22,95 13,40 15,25 29,35 salJJ_o fin (SF) % 15,70 13,90 22,30 25,00 16,60 Da1)le erossier (SG) % /+5,00 44,65 51,85 53,50 51 ,15 SG /- S1' 2,8 3,2 2,3 2,1 3,1 ·texture simplifiée SS S S S

I~\~I~~E ORGANIQUE Hat. or.:;. totale % 3,59 2,47 1 ,13 0,29 0,11 earGono total %0 20,81 14,35 6,52 1,68 0,64 Azote total %0 1,27 0,76 0,40 0,10 0,06 e/n 16,4 18,9 '16,3 16,8 10,7 Mat. humiques totales %0 4,86 3,16 1,46 0,38 0,16 Acides humiques %0 2,40 1,85 0,63 0,10 0,02 Acides fulviques %0 2 ,L~6 1 ,21 0,83 0,28 0,14 Hat. hum./ e % 23,3 22,0 22.~4 22,6 Ac. hum./ Ac. fulv. 1,0 1,5 0,8 0,4 eARf.l.eTERES PHYSIQUES et HYDRO DYNAl-n QUES Instabilité structurale 0,19 0,34 0,59 1,17 perméabilité cm/h 7,79 3,90 2,97 1,93 poids spécifique réel 2,65 2$65 2,65 poids spécifique appar. 1,46 1,07 1,36 1,42 uorosité % 45 59 49 46 pli' 2,5 16,05 12,38 10,41 7,02 3,60

pF 2 1 8 11,27 8,55 5,78 2,91 1,24 : pF 3,0 11 ,13 8,16 5,47 2,54 2,58 pF Ll·,2 7,75 5,75 3,25 0,98 1,37 pB' 3,0 - pF 4,2 3,38 2,21 2,22 1,56 1,21 69

BC BC BC BC BC ECHANTILLON nO 1221 1222 1223 1224 1225 PROFONDEUH cm 0-5 5- 25 25-50 50-90 90-110

BASES ECHiÜ~GEABLES méql 100 g terre fine Calciul'il Ca % 0,56 t t t t l'~agllésiunl Hg % 0,04 0,4 0,18 0,16 0,10 Potassium K % 0,12 0,08 0,06 0,02 0,01 8oc1iuEl Na % 0,07 0,04 0,04 0,04 0,03 Sommo S % 0,79 0,52 0,28 0,22 0,14 Capacité d'échange T % 10,20 7,35 3,15 1,43 2,09 Saturation S/T % 7 7 8 15 6 TI ArGile % 125 75 L~6 pH eau 5,00 5,00 5,20 5,30 5,90 pH Kcl 4,40 4,40 4,70 4,80 5,20

ACIDE PHOSPHORIQUE Total %0 0,86 0,35 FER total % 0,56 0,51 0,13 70

de 0 à 10 cm horizon mouillé j noir j texture argilo-sableuse ou équilibrée sableuse, sables lavés ; plastique ; ra­ A cines fines très nombreuses ; vers de terre.

à 10 cm passage régulier et diffus.

de 10 à 30 cm mouillé noir texture fibreuse racines fines et moyennes extrêmement nombreuses, gangue sablo­ A limoneuse, sables blanchis ; crabes.

à 30 cm passage régulier et diffus.

de 30 à 70 cm mouillé ; marbré : gris-brun foncé et noir racines non décomposées, noires ; texture fibreuse racines fines et moyennes extrêmement nombreuses (encore plus que de 10 à 30 cm, surtout racines de palmier vides), AC G gangue sablo à sablo-limoneuse, pierres et cailloux de quartzite saccharo~de plus ou moins émoussés et micacés nombreux.

à 70 cm passage irrégulier et distinct.

'de 70 à 110 cm mouillé ; marbré : blanc et blanc-beige ; texture sableuse à sablo-argileuse, pierres et cailloux de

CG quartzite micacé nombreux, micas abondants j racines fines et moyennes extrêmement nombreuses.

à 110 cm passage irrégulier (suivant la stratification 30° micac~ D N.E.) à un quartzite très blanc avec quelques traînées vert clair.

La nappe est en s~rface, l'eau qui percole surtout au niveau des vieilles racines de palmier remplit à nouveau la fosse en une deni-heure environ.

2. ~~~~~~~!~_~~~~~!~~~~~ voir page suivante. "

71

BC BC BC BC ECHANTILLON na 321 322 323 324 PROFONDEUR cm 0-10 10-30 30-60 80~100 GRAl'TUI,oMETHI E refus 2 mm % 7,79 4,51 7,51 humidité % 3,08 1,63 0,09 1,18 éll'gile (A) % 10,25 4,00 3,25 3,00 lilîlOn fin (LF) % 7,00 2,75 7,25 3,25 li;.,on grossier (LG) % 2,25 1,25 2,15 2,50 sable fin (SF) % 21,15 14,00 28,05 36,10 sable grossier (SG) % l~7 ,50 70,30 58,25 56,20 SG 1 SF 4,5 7,1 2,1 1,5 texture simplifiée SS SS IvlA'I'IERE ORGANIQUE Hat. orge totale %' 7,69 5,73 0,66 0,16 Carbone total %0 44,61 33,25 3,83 0,91 Azote total %0 2,49 1,25 0,17 0,10 C/N 17,9 26,6 22,5 9,1 Hat. humiques totales %0 8,62 5,50 0,81 0,17 Acides humiques %0 6,08 3,95 0,47 0,02 Acides fulviques %0 2,54 2,55 0,34 0,15 Mat. hum./ C % 19,3 16,5 . 21,1 18,6 Ac. hum./ Ac. fulv. 2,4 1,5 1',4 BASES ECHANGEABLES méq /10015 terre fine Calcium Ca % 5,72 0,80 t t Magnésium Mg % 0,86 0,01 0,46 0,32 potassium K % 0,23 0,07 0,03 0,01 Sodium Na % 0,07 0,05 0',03 0,04 Somme S % 6,88 0,93 0,52 0,37 Capacité d'échange T % 21,40 12,70 4,03 1,98 Saturation S/T % 32 7 12 18 pH eau 5,7 5,0 5,1 5,4 pH Kcl 4,9 4,25 4,4 4,95 72

7,7 %et à fortiori 3,6 %de matière organique même avec une texture très sableuse, c'est insuffisant pour des sols tourbeux. C'est l'inconvénient d'avoir les résultats d'analyses plus d'un an après la fin de la prospe~tion, de la mise au point de la classifi­ cation, du dessin de la carte•••• L'examen morphologique laissait supposer un taux plus élevé. En tous cas, il est certain que llaccu­ mulation de matière organique est dûe à un engorgement permanent du sol (sources à la fin de la saison sèche, la nappe est en surface).

D'autre part, on peut penser que le taux de matière orga­ nique était bien plus élevé quand les palmiers constituaient 11élé­ ment dominant de végétation (~l y a 50 à 100 ans au .dire dos paysans et au vu des nombreuses-racines rés.:tduelles de-palmiëlr), d'un autre côté, une eau certainement oxygénée et circulante (pente élevée) un climat à sai­ son sèche marquée auraient dû faire penser à une minéralisation illiportante de la matière organique (ce que dit l'analyse CIN et taux d'humification plus bas dans le premier que dans le deuxième horizon). En conclusion, ces sols trouveraient mieux leur place dans la BOUS­ classe moyennement organique (hydromorphie totale mais temporaire en surface), groupe des sols humiques à gley à anmoor acide.

Notons encore l'importance de la matière organique dans la capacité d'échange et la très forte désaturation par la suite. Le pH ne s'en trouve pas outre mesure abaissé ( 5), entre en jeu sans doute l'acidité de l'eau qui circule dans le profil et le fuit que le pH n'a pas été pris sur le terrain, ni même sur sol frais.

Les sols de l'unité ·10 sont dans des positions topoeraphi·· ques particulièr~s. Ils ~~~~_~~~~~~~~~ dans la partie basse du bassin. Les zones prennent naissance au pied des barres rocheuses et sont en dépression par rapport aux zones qui les entourent. C'est particuliè­ rement net autour des profils nOS 69,70, 71'à l'Est de BODOUDE à l'Ouest, on a un complexe (cf. p.lus haut page 59) de sols peu évo­ lués d'érosion, sur cuirasse ferrugineuse (unité 2) et de sols 73 ferrugineux lessivés sur colluvions (unité 8), à l'Est, des sols peu évolués d'érosion sur colluvions (unité 4). Cela avec la concen­ tration en cailloux de quartz et quartzite et les concrétions ferru­ gineuses très dures, font du matériau originel un colluvion.

La petite tache autour du profil na 122,' profil de référence qui n'est pas le plus typique mais dïaccès le plus aisé, s;explique assez mal: vu de la surface du solon est bien en bas de pente , il y a bien un petit affleurement rocheux entre le profil na 122 et le profil na 121 plus haut mais ce ne sont pas là des éléments ex­ traordinaires.

Les ~~~~~~~~~~ autour du profil de référence porte surtout sur le taux de matière organique qui est le plus souvent supérieur comme dans le profil na 32. variations également dans la profondeur du sol (30 à 110 cm).

Les zones pas trop en pente sont très cultivées en grandes buttes ignames, manioc •••• Les sols conviennent en effet à ces cultures: eau et"éléments nutritifs de la matière organique mais les risques d'érosion sont très importants. 74.

11/- SOLS HYDROI'fORPEES - PEU HUM! FERES -A PSEUDO-GLEY -A TACHES ET CONCRETIONS - SUR COLLUVIONS SABLEUSES f:profil nO 74 1 : sur un glacis en bas de pente (pente 3 %), à 100 ni du profil nO 73, à 200 m du ruisseau, sous jachère dense à ~~~~~v.~~~­ ~~~? et ~?p.~~~~~~~, touffes de palmiers.

(ouvert le 24/5 j observé le 4/6). de 0 à 10 cm horizon humide j gris foncé à gris-brun foncé taches brun-rouille, peu nombreuses, nettes texture sableuse (sables grossiers), rares graviers (concré­ tions ferrugineuses, quartz, poteries) parfois con­ centrées en lentilles horizontales. de 10 à 20 cm humide beige foncé avec des traînées brun-ocre

Cg (10 YR 6/8) nombreuses et nettes j texture sableuse, quelques graviers. de 20 à 60 cm humide j marbré: gris foncé et brun foncé (7,5 YR 5/8) contraste marqué; texture sableuse, quelques

Cg graviers concentrés en lentilles j un peu plus cohé­ rent que l'horizon précédent. de 60 à 120 cm humide j marbré : gris et brun, contraste marqué texture sableuse, rares graviers (concrétions brunes Cg à coeur noir, peu dures et brun-rouge micacées dures, quartz émoussés). de 120 à 200 cm humide marbré : gris et gris clair, contraste peu marqué texture sableuse, peu ou pas de graviers.

La sonde indique la nappe à 220 cm et une texture Cg/G sableuse jusqu'à 300 cm. 75

Les passages entre horizons sont réguliers, diffus au .plu::> graduels (et pourtant il s'agit bien de colluvions; du moins en surface ). L'enracinement est faible et régulier : racines fines peu nombreuses jusqu'à 2m, racines moyennes peu nombreuses entre 50 et 120 cm.

2. ~~~~~!~!~_~~~~~!~~~~~ voir pages suivantes.

L'hydromorphie est marquée par des taches et traînées brun-ocre à brun-rouille et des concrétions ferrugineuses tendres (pseudogley). Il est probable que la nappe phréatique à plua de deux mètres au début de la saison des pluies occasionne des conditions réductrices pendant une longue période de l'année dans le dernier horj.zon mais la' faiblo quantité de fer ne permet pas de traduire cet engorgement (gley). Néanmoins, on aurait pu classer ce sol dans le groupe à amphigley : sols à horizon de pseudo-gley superposé à un horizon de gley profond, sous-groupe à battement de nappe l)hréa­ tique de forte amplitude.

Ces sols sont très peu ~!:~~~~ : un peu plus de 1 % de la superficie, en deux zones dans la partie basse du bassin. A l'ouest dû BODOUDE, ils passent V0rs le haut aux sols.peu évolués Q'apport, hydromorphes sur colluvions sableuses (unité 5, profil n Q 73 p.34 avec lesquels ils sont apparentés par leur matériau originel (cf. granulométrie des sables fig. 4 p. 7 ). A l'Est, l'origine est plus difficile à établir (sans analyse) car les sols de l'unité 5 ne cons·· tituent plus que deux petites zones en amont et on a également en amont, les sols hydromorphes organiques de l'unité précédente, éga­ lement sur colluvions sableuses. D'ailleurs la nappe est plus proche de la surface par endroits dans cette zone (sources en amont). 76

BC BC BC BC BC ECI!AHTILLON nO 741 742 743 744 745 . PTIQI<'ONDEUR cm 0-10 10-20 30-45 80-90 150-160 GHANULOHETRIE refus 2 mm % 2,82 1,92 3,17 2,03 0,89 humidité % 0,60 0,39 0,37 0,23 0,09 argile (A) % 4,75 3,75 4,25 3,25 1,50 limon fin (LF) % 3,00 2,00 3,50 3,50 2,25 limon grossier (LG) % 11,10 2,50 9,25 2,60 7,00 sable fin (SF) % 11,55 21,45 11,15 17,60 8,45 sable grossier (SG) % 67,95 69,50 72,05 72,70 80,65 SG / SF 5,9 3,2 6,4 4,1 10,0 texture simplifiée SS S S S

1'~TIERE ORGANIQUE Eat. orge totale % 1,16 0,57 Carbone total %0 6,76 3,29 Azote total %0 0,42 0,25 C/N 16,1 13,2 l·lat. humiques totales %0 1,57 0,84 Acides humiques %0 0,72 0,36 Acides fulviques %0 0,85 0,48 Mat. hum./ C % 23,2 25,5 Ac. hum./ Ac. fulv. 0,8lt 0,75

CARACTERES PHYSIQUES et HYDRODYNAMI QUES Instabilité structurale 1,02 perméabilité cm/h 2,27 2,61 2,09 6,1+1 4,36 poids spécifique réel 2,65 2,65 2,65 2,65 . 2,65 poids spécifique appar. 1,42 1,44 1,41 1,58 1,53 porosité 46 46 47 40 Ll-2 pF 2,5 6,18 4,03 3,93 3,66 pF 2,8 5,40 3,30 3,28 2,67 pF 3,0 5,19 2,95 3,17 2,)9 pF 4,2 2,40 2,02 2,03 2,06 pF 3,0 - pF 4,2 3,79 0,93 1 ;14 ·0,33 77

BC BC BC BC DC EC IIAI'TTIIJ:::,ON nO 741 742 743 74/+ 745 PRO:B'OlTDEli1~ cm 0-10 10-20 30-45 80-90 150-160 BAS~S EClillNGEABLES méq 1 100 g terre fine Calcium Ca % 1,50 t t t t Hagl1ésium Mg % t 0,52 0,40 0,46 0,19 Potassium K % 0,09 0,05 0,04 0,03 0,02 Sodium. JTa % 0,02 0,01 t 0,01 0,01 Somme S 96 1,61 0,58 0, 1~4 0,50 0,22 Capacité d'échange T % 4,67 3,60 2,54 2,37 3,56 Saturation SIT % 34 16 17 21 6 cau PH 5,80 5,40 5,40 5,80 5,50 PlI Kcl 4,90 4,60 4,60 4,90 4,90 ACIDZ PHOSPHORIQUE Total %0 0,27 F ER total % 0,72 0,24 0,19 78

Bien que très sableux et pauvre en base et en phosphore, ces sols sont considérés comme ayant une ~r!~!~~:_~~~!~:~~: moyenne du fait de leur approvisionnement en eau assurée. Ils conviennent de préférence au sorgho et au manioc. L~s risques d'érosion sout moii.îs dangereux que dans l'unité précédente, par contre, on doit lutter contre l'~~R~~~~~ envahissante. 79

12/- SOLS HYDROHORPHES - PEU HUHIFERES -A PSEUDO-GLEY - il. TACHES ET CONCRETIONS - SUR ALLUVIONS SABLEUSES.

Le lit du cours inférieur de la Sara est occupé par des alluvions sableuses récentes.

[P"~Ofil nO .123 1 : sur une terrasse alluviale, 1 m 50 au-dessus du fond du lit, à 20 m du bas de pente, soit 100 m du profil 122 (déc:cit ci-dessus p. 66) sous prairie à andropogonées, cypéracées, joncacées, avec des touffes de palmiers, roseaux et accacias.

1 . ~~~~~~E~~~~ (ouvert le 31/5 j observé le 13/6). de 0 à 25 cm horizon humide j gris-noir j taches brunes, petj_to:::?

radiculaires, très nombreuses, peu nettes j texture A1 g sableuse j peu cohérent j poreux.

à 25 cm passage régulier et diffus. de 25 à 50 cm humide marbré: gris et brun foncé, contraste peu

marqué texture sableuse, quelques graviers j peu C1 g cohérent j poreux.

à 50 cm passage régulier et distinct. de 50 à 90 cm mouillé; gris foncé (10 YR 2/1) avec des taches brun foncé (5 YR 4/6), moyennes,'nombreuses, peu

C21 g nettes j texture sableuse très légèrement sablo­

argileuse j peu cohérent ; très poreux.

à 90 cm passage régulier et graduel. de 90 à 120 cm mouillé gris clair, taches brun-ocre (7,5 YR 5/6), C22 g moyennes, nombreuses, nettes j texture sableuse.

passage à un horizon mouillé gris clair, sableux. 80

La nappe est à 110 cm et le profil se sape à 100 cm. L'eau rejoint son niveau en une demi-heure.

Le matériau comporte des paillettes de micas à compter de 25 cm. L'enracinement est important et irrégulier: racines fiEeG nOiilbreuses puis très nombreuses de 90 à 120 cm ; racines moyennes nombreuses à partir du 2ème horizon et très nombreuses de 90 à 120c~.

2. ~~~~~~~!~_~~~~~~~~~~~ voir pages suivantes.

Ce profil n'apparaît pas très différent du profil nO 7i.:-. Hais il s'agit d'alluvions de la Sara définies dans la morphologie (p. 10 ). Aussi l'origine des matériaux est-elle plus variée, le rapport SF / SG en est un indice.

Les ~~:E~~~:!:9~~ sont faibles : les horizons profonds peuve:1c être un peu plus argileux en bordure des versants, les horizons su­ périeurs moins marqués par l'hydromorphie dès qu'on s'élève (bourre·· let de berge).

La vallée est actuellement envahie par des roseaux d'où énlergent quelques palmiers séniles. Un petit jardin potager ani~6 par la circonscription, montre la possibilité d'une ~:!:~~_~~_~~~~~~ (liElitée) : légumes, mais également bananiers, peut être orangers e"c peut être reconstituer la palmeraie avec quelques précautions cont:;.~e les inondations. Extension 2 %, soit 50 hectares dOnt une vingtaine aménageables au mieux. 81

BC BC BC BC ECHAH'I'ILLON 1231 1232 1233 1234 FROFONDEUn cm 0-25 25-50 50-90 90-110

G:JAI'WLOHETRI E refus 2 mm % humidité % 0,86 0,90 °,71 argile (A) % 6,75 7,75 9,00 9,75 limon fin (LF) 2,50 3,25 3,25 3,00 limon grossier (LG) % 2,05 18,85 2,60 11 ,10 sable fin (SF) % 27,25 11,40 29,80 14,50 sable grossier (SG) % 58,05 56,95 52,95 60,20

SG 1 SF 2,1 4,0 1 ,8 4,1 texture simplifiée S s S S

}lA'J:I~mï.: ORGANIQUE I-lat. orge totale % 1,57 1,05 0,93 Carbone total %0 9,11 6,11 5,41 Azote total %0 0,62 0,48 0,45 C/N 14,7 12,7 12,0

CARACTERES PHYSIQUES et HYDRODYNAMIQUES Instabilité structurale 0,66 0,58 perméabilité cm/h 5,08 7,74 6,43 4,)2 poids spécifique réel 2,65 2,65 2,65 poids spécifique appar. 1,20 1,35 1,43 porosité % 55 49 46

pF 2,5 15,07 9,33 8,49 pF 2,8 7,69 6,79 6,11 pF 3,0 7,01 6,28 5,6 pF 4,2 4,19 4,38 3,5

pF 3,0 - pF 4,2 2,82 1 190 2,1 82

BC BC BC BC ECIIA:aTI LLON nO 1231 1232 1233 1234 P110FOHDEUR cm 0-25 25-50 50-90 90-110

BASES ECHANGEABLES méq 1 100 g terre fine Calcium Ca % t 0,70 0,99 Hagnésium Mg % 0,63 t 0,09 potassium K % 0,03 0,07 0,06 Sodium Na % t 0,06 0,02 01 S 0l11ï.le S ;0 0,66 0,83 1 ,16 Capacité d'échange T % 7,58 5,11 5,19 SatEration S/T % 8 '16 22 pH eau 5,60 5,30 4,80 5,40 pH Kcl 4,70 4,60 4,60 4,60

FER total % 1,42 1,24 1,10 2.- ~artographie des sols

L'étude au 1/50 000 du bassin versant de la Sara à. BAI'ILO a fait ressortir une douzaine d'unités de sol différentes. En fait, la précision est plus grande dans la partie du bassin où les sols sont plus différenciés et plus intéressants : piémont et vallée ­ sur 1/4 de la superficie, on a plus de la moitié des profils.

Les limites des unités de sols tracées sur la photographie aérienne ont été reportées avec une restitution sonlli~ire sur le fond topographique au 1/50 000 de 1'1 G N. Notons que la connaissance du terrain ,nous a emené à modifier légèrement la limite du périmètre mais l'un dans l'autre, la superficie reste la même.

La représentation est faite par couleur, signes et trameG. La couleur caractérise le groupe selon les conventions 0 R ST 011. Le sous-groupe (parfois le faciès) est marqué par un signe ùansla cou­ leur ou s'il s'agit d'une évolution seconde, par une pastille de la couleur de cette évolution. Les trames différencient les familles (matériau originel ou roche mère). D'autres signes indiquent les au­ tres subdivisions quand elles existent mais d'une manière générale, vu les moyens de représentation et de réproduction à notre disposi- . tian, n'est représenté que le minimum nécessaire à la différencia­ tion des unités sur la carte.

Deux complexes de sols ont été utilisés pour représenter l'imbrication des sols minéraux bruts d'érosion et des sols peu évù­ lués d'érosion dans la montagne.

Les relations des unités entre elles ont été évoquées lors de leur étude mais quelques toposéquences permettront de mieux les situer dans le paysage. 8'-1·

Dans la dépression, rive gauche, elle occupe un petit liglacis"·de matériau kaolinitique rouge argileux - argilo-sableux, coincé entre deux affleurements de quartzite et la vallée de J..a 13a1'&.,

(description sommaire en complément des croquis). de 0 à 15 cm - At - humide (ainsi que les horizons suivants sauf mention du contraire), gris-beige foncé. de 15 à 65 cm - (B1) C1 - brun, racines fines et moyennes nombreuses, régulièrement réparties. de 65 à 75 cm - (B2) C2 - brun, taches brun-rouge, moyennes, nombreuses 1 nettes, peu contrastées, légèrement indurées; racines peu nombreuses.

passage graduel ou brutal à un quartzite micacé rouge­ brun, ocre-jaune clair et blanchâtre peu altéré.

de 0 à 25 cm - A1 - humide, brun-beige foncé. de 25 à 35 cm -A- brun, racines fines et moyennes nombreuses, grosseG peu nombreuses et tendant à l'horizontale à la base de l'horizon. de 35 à 65 cm - C21 - rouge, structure fondue à tendance polyédrique très fine (cohésion d'assemblage faible). de 65 à 200 cm - C22/23 - rouge-brun à 200 cm passage brutal à des blocs et pierres de quartzite plus ou moins rilicacé , non altéré.

[l?~~f~~_~O 39J : ce profil est le représentant des sols peu évoluéz cJ.1éèpport modaux bien drainants sur matériaux kaolinitique (unité 7). Il a été décrit ci-dessus (p. 44 ). Toposéquence 1

NW SE

'Tl

40 38 151 40 41 42 35 1 30

25 20

IS

70

5

0 (42 0) i ) ~oo 0 50 100 500 m

< x ) peu ';'volue' __ J,ydromorpne

miner.;}/

d'érosion ,__ à pseudoJley _a taches et conue'tions ______bien dr..in

sur 9u.. rtz.ite -:.-- sur rT]CLtéria..u _ sur alluvions _

38 151 o ~ .• o' J .39 J 4 0 : 41 42 l.S1------1 ~ . oS ,ID JSJi\ '. 0 ... ~~~~.~.~" JSI\ J5 -.----'---1 U .' ,,' F 3AS -1S ~"'.": ., .' .•' .f JSA o. .-: .. , S - "'--" -- A . oS ~o . ASA JO ~o • <5 6SI- -I ;; .. AS " Q'. 0 . s .7 Ils " ';',; ,. A . " 1; ':~t"""':'-'.' 100 <:l. . S _r~Oi_'_'__--'-' ::( . 0 < • /OIJ ,', .lZ0r-----..."..---1 ,'~O~.·•.,....;...;:. ~'."G'>cioJ ",12S __ ~l!--=-:....:--- AM ~:.: ;;90," o ' • Q...... • AS t7 A~ .,s, :_~:~~" Jl.SA .. 0.. 0;; .. °, _ _ 0 0 .. _, .•

.. '00 ::..JL-;..... :.~ • .:.~ .~ ~ -:-:. 2.00 ~ .J7"L ~ , ,<) .. "'I)P'f' y"''' 1-'------1 .no " Ç) ••:;. •"' .. ~'. .. 43 °.°. JI\. A~ ." () - ....,: .. .US V""':-' rr'Ï"0~.;ç; . AM <30---._~ ·UO o . •. ... • .. 0 (J. n." . J :. L~"i ellt" ferruJiQeux ...... 0 0.° .. 1 .;:~")

ri 9 .8 85

LË:.~~~.~l ~o 4'0J de 0 à 10 cm - Ai - gris-beige foncé de 10 à 15 cm - AC - brun-beige de 15 à 50 cm - C21 _. brun-rouge, structure fondue à tendance polyédrique très fine. de 50 à 120 cm - C22 - rouge-brun de 120 à 230 cm - C31 - rouge-brun à rouge, concentration de ca:Ll­ loux de quartzite micacé , de quartz et concrétions ferrugineuses subsphériques, ~ 4 mm, très dures, cassure rouge-violet foncé. de 230 à 280 cm - C32 - rouge et brun, contraste de plus en plus marqué,

[p~Of}l no~ : profil décrit p. 50 en tant que variante du drofil nO 39 à cause dlun engorgement temporaire des horizons profonds.

L~:;riï-no ~ : cf. la description p. 10 : exemple des alluvions de la Bara. Rappelons l'apparition des galets de quartz à 2~0 cm, lfëls llgraviers sous-berges" où on note de rares scories légèrement élil.ol.lGsées et "rouillées".

La toposéquence ne montre pas de variation sGnsible de quelques phénomènes pédologiques entre les profils nOS 151, 39 et Li"::). La diminution de 11 épaisseur des horizons de surface sableux au profiJ. nO '-l·0 (et 41) sont à mettre en relation avec une érosion locale. En cOllclusion, la classification en sols peu évolués, d'apport, modaux bien drainants ou à drainage interne limité (variation du ~rofil nO 41) nous semble se justifier: car en général, une Gvolution s'ac­ centue quand on va du haut vers le bas de pente. La comparaison entre le profil nO 151, en prinèipe moins défférencié que le profil nO 39, et le profil nO 40, en principe plus différencié que le profil n° 39 aurait pu nous faire entrevoir une 'évolution pédologique qui nous aurait échappée à la seule vue du profil nO 39. Or on ne note rien de tel. On a une probabilité supérieure de véracité en les appelant peu évolués. 86

A l'Ouest de BODOUDE un petit glacis au sortir des vallè83 étroites, s'appuyant sur une arête rocheuse et descendant jusqu'v. la 8a:ca.

dG 0 à 35 cm - A - gris foncé de 35 à 40 cm - AC - gris-brun de /+0 à 60 cm - C1 - marbré : gris-beige et brun/brun-rouge, con- traste peu marqué. de 60 à 100 cm - C2 -. marbré : brun-rouge et brun, contraste iilarqué, éléments ferrugineux en quantité supér·ieureaux élé-· ments quartzeux et quartzitiques, très cohérent à sec. à 100 cm - passage irrégulier et diffus à une altération gra­ duelle d'un quartzite micacé pauvre en filons de quartz altération du type ferrallitique avec des poches d'altérite argileuse et rouge-brun, caractéri8tique des sols peu évolués d'érosion à horizon d'altération rouge (unité 4 p. 29 ).

[l?~ofi~ no 114 l : semblable au précédent en moins épais.

.LJ:rofilr:- ---'-'-JJiJnO }13 de 0 à 15 cm - Ap - gris-beige foncé, quartz, concrétions ferrugi­ neuses à cassure rouge-violet foncé, noyaux ferrugi­ neux. polyédriques plus ou moins émoussés, durs, à cassure brun/brun-rouge ou brune, scories. de 15 à 20 cm - A2 - beige foncé de 20 à 30 cm - A3 brun-beige, racines moyennes et grosses tendant à l'horizontale à la base. Toposéquence 2

Silra arrète :5enéier h""neau .sentier m j ,!uartzié;'{ve

sa 114 113 112 111

40 Jo 1 @ 20 ~II la ~.' ~=)o T .. T T 1 1 a 50 100 soo eDam

)( )E )( )( sol peu e'volué fers;al/i ti"1ue - peu evolu;' hydromorphe ferruJineux rn;n~raJ _ c1'e'ro.s;on /e3.5 ive' - d'ap?ort­ à ?seudo9/ey a" concre'tion.s hydro. - moda.L à tac.hes et c. hydro. SUr qu.artzit.e micacée sur colluvions sur col/uvions sur alluvions complexes sableuses

114

113 112 s~SA 111 SA~ .r 45' . .. AS • of S 30 2.5 . AS S eyAItS '0 ------5"0 .. _----- S . Ails >\00 ----- ~ AUl -_.. --- .. ~ Oc cailloux et Braviers cie ,/uartz A80 H/\ c?a '7uartzite plu.s Ou moins micace'e '0 • Q 0 (cailloux et roc.he·) o .l:.t.o o~ conc.rétions Ferru9;neuses diverses SAS cane rétions Ferru!1 ineuses brun- rouge à coeur noir (hyrlromorphie)

T n,vedu de la nappe le 11-6 -68

Fig. 9 87 de 30 à 130 cm - BC - marbré: brun et beige, contraste peu marquG, graviers et cailloux de quartz concentrés en surface, concrétions ferrugineuses à cassure rouge-violet foncés noyaux ferrugineux dont quelques uns à coeur noir.

à 130 cm - passage irrégulier et distinct à un quartzite Jeu altéré.

[;-r-;iil no: 112 de 0 à 15 cm A1 P- beige foncé. de 15 à 30 cm A- beige, passage régulier et distinct. de 30 à 60 cm - C1 g - marbré : brun-rouge (2,5 YR 6/8-5/8) se ré·­ duisant à l'état de taches moyennes parfois légèreme~t indurées avec la profondeur, et beige (10 YR 7/6-6/6) devenant plutôt gris avec la profondeur, contraste marqué. de 60 à 180 cm - C2 g - marbré : brun, se réduisant à l'état de taches moyennes entre 90 et 120 cm, gris-beige puis gris clair., passage régulier et tranché à une carapace ferrug~neuse entre 180 et 210 cm - C3 g - brun, taches et traînées gris clair plus sableuses. de 220 à 230 cm - CG - mouillé, gris clair, taches moyennes et Grandes ocres ; pierres et cailloux de quartzite et quartz blanchis.

Cette toposéquence montre notamment la relation entre les 301s peu évolués d'érosion (unité 4 p. 29) et les sols ferrugineux lessivés à concrétions (unité 8 p. 53) dans leur horizon d'altération : res'ce d'un ancien sol ferrallitique (?) après érosion. Reste plus épais dar,D le second cas, où s'est produit ainsi que dans le colluvium le surmon­ tant une pédogenèse ferrugineuse.

par contre, il n'y a pas de relation évidente entre les sols de pente et ceux du bas-fond. Le profil n° 112 donne un exemple de carapace de nappe. 88

Elle coupe la vallée de la Sara dans la dépression.

Le profil nO 131 fait suite au profil nO 130 décrit ci·· dessus p. 58 en tant qu'exemple d'une accentuation des mouveIilents du 1er en bas de pente dans les sols ferrugineux lessivés à con­ crétions (unité 8 p. 53 ). Cette accentuation se termine par une C1Ü" rasoe ferrugineuse.

Le profil nO 6 correspond à une petite terrasse sabloUG8 par rapport au bas-fond plutôt argileux de la rive gauche. rprofi1__~~ de 0 à 12 cm - A1 P- gris. de 12 à 25 cm -A- gris-beige. passage régulier ou interrompu et tranché. de 25 à 55 cm - B1 - marbré: gris-beige et rouge-brun (2,5 YB 4/6), contraste marqué. de 55 à 85 Cl;"! - B2 - ~, marbré : brun-beige (10 YR 5/5) et brun'~ rouge (5 YR 4/8) se réduisant avec la profondeur à l'état de taches moyennes plus ou moins indurées, qE0:J.-· ques concrétions ferrugineuses subsphériques à cas­ sure rouge-violet foncé, cailloux de quartz dont un bien émoussé. de 85 à 120 cm - BC - sec i marbré: brun-beige, gris clair et cacheiJ brun-rouge peu indurées, micas.

à 120 cm - passage irrégulier et diffus au quartzite micacé, altéré en poche3 suiv~nt la stratification de la roch0.

de 0 à 20 cm - A1 P- gris clair. de 20 à l~O cm - A2 (g) - gris-beige clair, taches brunes, petites ~/'::n: nettes ,; racines nombreuses, les grosses tendant à l'horizontale à la base. Toposéquence 3

route. de Bodoudé NNO S5E

~50 ...... -131 ""' 23 6 7 m il.

10

5 o (44 0m )

o 50 100 200 300 400 soo 600 m )( )(

sol peu e'volue' fer.s;",/liticjue peu ~volu'; hydro." orph e pev évolue' peu évolue' peu evolué {errv9ineux tropic",/ mineraI

d'érosion less.iv'; eroSlon a p.sevdo:J/ey d'apport cI'éro.s;on d'apport a concrétions à t",che.s et concre'tions modal modo" r-n oda / hydrornorphe f e rru 9i "eu... hydromorphe

sur '1vdrtzite miCàce'e SVr eollvvions .sur cU'r.i~se fer .. svr colluvions .sur cuira,sse fer. svr mat. kiloliniti9ue e 7 6 23 p J lO I------j -12. ~...... -',' .s JAS 40 ~:~:~• -10 • 0 ." , 5 .'15' ~ " .-- ;2.5 . ._~.-.-..-- <:l 'a Of. J 0 .30 .s 40 - , o Ô C 55 ,'. ..:~ J 101------4-5 .. Al 0 .. .,. ll5 M . () '1 0 /1-10 ,.410 ~ , 0" .-lZoO J

0 ()

Â~O

fi g. 10 passage interrompu et distinct.

de 11-0 à 70 cm - C1 - marbré : rouge-brun (2,5 YR 4/6) et bei[.;'e·· ocre (10 YR 5/5).

de 70 à 160 cm - C2 - ~ ; marbré brun-rouge, brun et griG-iJeige" contraste marqué.

de 160 à 250 cm - C3 - ~ ; marbré : brun-rouge et beige puis gril::; clair, quartz anguleux et petits galets (L = 15 lilm), de quartz hyalin sain, éléments ferrugineux divers.

à 200 cm - lit de cailloux et galets de quartz et quelq1.1es concrétions ferrugineuses.

à 260 cm - cailloux et pierres de quartz et de quartzite micê~ cé~ quelques galets de quartz.

On a très probablement à faire au même matériau dans les deux derniers profils. Dans le profil nO 7 le passage à la roche Qltérée est progressif mais le profil nO 8 est là pour nous rappele~ q~'il s'agit d'un colluvion (galets de quartz, strate de cailloux et de galets, pavage de fond••. ).

Le profil nO 8 s'inscrit dans la variation hydromor?hc des sols peu évolués d'apport (unité 7 p. 1~4) suivant le proces;.;us classique de décoloration de ce matériau (cf. plus haut, praLi.}. :1° !;<' p. 50). Q,uant au profil nO 7 on peut penser qu'un mouveri1ent du i:'er ,se desnille (taches indurées) d'autant plus qu'en contrebas af:E'lc"_E'e une cuirasse ferrugineuse. 90

cart~3'aptitudes culturales

Une carte d'aptitudes culturales des sols a été dresü6e ~_~~~~~~~~~~ de la cartographie des sols. Aussi les différenteG classes sont-elles sommairement définies et en nombre limité. C'est cependant un exemple de ce que donnerait une prospection à but agro­ nomique au 1/50 000 détaillé dans cette région montagneuse du Centre Togo.

La première conclusion est l'importance prise par les solu à aptitude culturale très faible ou nulle : sols pas ou peu évolués sur pentes moyennes à forte de la montagne. Ce qui n'empêche pas un morcellement des zones plus intéressantes dans le quart de la Gu:~er­ ficie restante. Il s'en suit qu'une bonne carte de mise en valeur doit être établie à une échelle plus grande (1/20 000) sur des zones Co~h~e le ;lplateau" de KOm:IANDE ou la "dépressionll de BODaUDE préalablement reconnues à une échelle plus petite (1/200 000).

Les sols rouges (s.l.) apparaissent comme les sols les plus int~ressants pour la culture. Une jachère assez longue qui semble être pratiquée ici;compense leur pauvreté chimique.

Les sols ferrugineux lessivés à concrétions, constituent la plus grande partie des sols cultivables (et cultivés). Sur le plateau, les risques d'érosion diminuent leurs qualités.

Rappelons les caractères particuliers des sols hydromorphes moyennement organiques et l'intérêt (limité) de la vallée de la Sara. 91

III. - CON C LUS l 0 !if

La cartographie des sols du bassin versant de la Sarà montre à côté alun :Unportant cOIaplexe de sols pas et peu évolués d'érosion, une assez grande d-iversité do types de sols. L'explication de leur assemblage n!est pas évidente mais on peut penser que des érosions sérieuses ont induit des apports collu­ vial~~ et alluviaux.

On a ain"i du côté érosion l'association: - sols, peu évolués, d' érosion, régosoliques, sur Golluvions... (unité 3, profil 50;

Il 1/ - sols, 1/ " (unité L:.., profil 81) " horizon C rouge/

- sols j ferrugineux tropicaux, lessivés, à concrétions sur / (unité 8, profil ~2';:; sur colluvions (unité 9, profil 78) - sols, peu évolués, d'érosion, régosoliques, sur cuirasse / (unité 2, proii115S':' ferrugineuse et du côté apport l'Rssociation :

- soli?, peu évolués, d'apport, modaux, bien drainant, sur maté-/ (unité 6, profil 142 ; riau kaolinitique et rocailleux - Gols, " " , modaux, bien drainant, sur maté.-/ (unité 7, profil 39) ·riau kaolinitique" .- Gols, 11 " , modaux, hydromorphes, sur collu-· / (unité 5, profil 73) vions sableuses

- SOlE;, hydromorphes, peu humifère's, à pseudogley, à taches et/ (unité 11, profil 74) concrétions, sur colluvions sableuses

En tous cas les variations de nature de la roche mère (r:1us ou moins li1Ïcac5e) Gont encore noins probantes pour expliquer la répartition des diffé­ rents types de sols, tout au moins dans la partie basse du bassin. Avec cette réserve on peut se demander si le bassin est représentatif de cette zone mon­ tagneuse du Centre Togo. Sans avoir fait spécialement de prospections régio­ nales, il est probable que le dessin géomorphologique particulier du bassin (rlboutonnière déchirée") nous a amenés à donner plus d'importance au bas-fond qu'à le. montagne (à la "déchirure" plus qu'à la "bordure"). A l'échelle 92

régionale, il sc peut que les sols ferrugineux lessivés à concrétiol1rj, coTilne ceux des environs de KOU11ANDE et BaLA , et les sols rouges (..:;.1.) en bandes plus ou moins orientées selon la stratigraphie des roch.es, CQlillile autour du profil nO 153 devraient davantage retenir l'att0ntion.

Avec 74 %de sols pas ou peu évolués d'érosion, il sera difficile de cerner le bilan de l'eau sur le bassin versant. D'un au­ tre point de vue, cette abondance de sols peu profonds, associés à de forte pentes, limite les zones cultivables à quelques îlots.

Cette étude rapide d'un petit bassin versant dans une région montagneuse a soulevé un certain nombre de problèmes. Le but de l i étuc~e n'était pas de les résoudre néanmoins nous avons tenu~malheureusement sans avoir toujours suffisamment de faits détaillés, à émettre quelqu8c hypothèses voire prendre parti. On retiendra en particulier pour à.es étDdes plus détaillées: 1/ les sols rouges s.l., leur mise en place, leur évolution notamment par "soutiragell des éléments fins et du fer, 2/ les sols hydromorphes plus ou moins organiques et enfin 3/ bien que ce ne soit pas le premier objectif du pédologue, quelques é16ment~ de la géomorphologie : les petits "glacis" entre le plateau et la dé­ pression et la formation de "graviers sous-berge". 93

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Rés u m é

Quelle est l'influence du sol dans le cycle hydrologique? La présente étude apporte un des éléments de base à ce programme de recherche : la reconnaissance et la cartographie au 1/50 000 des d~i­ férents sols d'un bassin versant, d'une trentaine de km2, représenta­ tif de la région montagneuse du Centre Togo.

Il s'agit essentiellement de sols développés sur des quart­ zites plus ou moins micacés de l'Atacorien, dans un paysage assez tourmenté : plateau hérissé de barres rocheuses et fortement entaillé falaises, vallées étroites, piémont ; en climat tropical hUhlide, type de montagnes peu élevées, sous forêt claire très dégradée ou savane arbustive.

Les sols minéraux bruts et peu évolués d1érosion, couvrent les 3/4 du bassin. Les sols les plus intéressants se trouvent sur le piémont 1/ sols, sur matériau argilo-sableux, rouge-brun, kaoliniti·­ que, matériau qui est apparu comme un matériau ancien, résidu d'une pédogenèse ferrallitique passée ; remanié et colluvionné ou simplement protégé de l'érosion par une situation propice au pied de barres ro­ cheuses, matériau sénile ne pouvant plus évoluer dans une pédogenèse actuelle : ~~~~_R:~_~~~~~~~_~~~RR~~~l_~~~~~~l_.~~_~~~~~~~~_~~~~~~~!~~~~ 2/ sols sur colluvions sableuses où la matière organique s'accllillule en surface du fait d'un engorgement permanent du profil par de l'eau de sources : ~~~~_~~~~~~~~R~:~_~~~~:~~~~:~!2_~~~~~~g~~~, 3/ sols sur alluvions sableuses de la sara, alluvions très récentes oit l'on nê-;'~ des scories usées et rouillées, des débris de poteries façonnées en galets, reposant sur un lit de galets quartzeux: ilgraviers sous-berf,cp'!.

A l'occasion; ont été succintement traitées les aptitudes culturales des sols (évidemment d'un intérêt limité sur la plus grancJ.e partie du bassin).

Les caractères hydrodynamiques (profils hydriques entre autre) seront rassemblés et traités par les hydrologues dans une autre publication. ANNEXE tableaux récapitulatifs des résultats d'analyses intéressant le bilan de l'eau dans le sol.

a> ::s "*- 0' 'a> "*- 'rI a> 0 'a> a> ~ "*- ..Q 0 H ::s 0 ~r-l 'rI ::s G l' a nul m é t l' i e pF s:: a> Pol ·rI m r-l s:: m a> ::s r-l H 'rI ..Q '(j) 0 H '"C s::'~IbD a> 0' 'rI ;:l ,.Q ~ 'rI .-1 s:: o 0 H ·rI ,.Q~ CIl...... ·rI Ul ~ -ri 0 L1 l'a> ~.-1 1Refus .a> s:: CIl 0 'a> El • op op 'H 'H ·rI 0 'rI CIl op ;:l El 0 0 'rI H 0 0 H'"C Hum. A Lf Lg Si Sg op bD Ul H H H 2,5 2,8 3,0 4,2 H H El o 'a> 12 mm CIl H s:: op a> 0 li sm lJ..i ~ ~ ~ 0 lJ..i 0 lJ:lPi 0 H Ul lJ..i lJ..i 1 1

., , Sols minéraux brut; d'origine non climatique j d'érosion j régosols ; sur quartzite 1 3 50 sols peu évolués; d'origine non climatique j dl érosion; régosoliques; sur colluv. complexes; C non rouge 43 0.10 A1 20,93 0,84 8.25 4'~W5025.30 56.55 . 1,82 0,92 1,35 51 21,09 6,5 6,2 3,3 10.30 AC 47,95 0,56 10,00 2,50' 2,10 20,9~60,20 - - 5,00 48 7,92 6,97 6,56 3,94 i - 30 CD roche très peu altérée

~ 4 sols peu évolués; dl origine non clim,":tique j d'érosion j régosoliq ues ; sur colluvions complexes; Crouge 1 i 2 81 sols peu évolués j " ; " j " j sur cuirasse ferrugineuse ! 0.15 1\..1 53,24 0,72 13,00 5,25 5,20 33,3° 39,50 2,47 0,44 2,27 49 14,8 13,0 1~,3 5,1 33 1\..C 1,48 3,10 46 17,0 13,8 13,5 1 15.25 45,99 1,02 18,25 6,50 5,55 30,75 35,90 - 6,3 1 1 - 25 CD roche plus ou moins altérée 1_. 1 , - sols peu évolués; dl origine non climatique j dl ap]!ort ; modaux j hydromorphes ; sur collüv. sableuses , 5 173 0.20 11..1 4,57 0,24 2,75;1 2 ,75 2,20 21,40 70,10 0,68 0,64 6,65 - 3,5 3,0 2,6 1,4 l 0,79 3,12 3,5 3,2 2,9 1 ,3 1 20.40 11..3 2,08 0,20 3,75,3,5 0 2,00 23,00 65,35 - - 1 L 5,1 4,5 40.1001 C1 1 ,10 0,44 9, 25 1 h75 2,30 17,15 65,75 - 1 1 89 3,15 - 5,5 1 2,7 1 i i 100.200/ C2g 2,07 0,46 11, 2514 ,50 2,45 16,00 65,25 - 1 ,87 4,65 - 6,3 5,6 5,0 3,1 1 - '*- '0> " ~ 0> 0 '0> 0> ~ '*- ..cl 0 ~ ::l G r a nul o m é t r i e ~r-l .r-! pF r)~ l=l ::l 0' 0> ·ri rn r-l '* l=l r.s 0> ·ri ::l ·ri ..cl '0> 0 l=l CD Q) 0' ~ ~ ~ ~) '0 ·ri r-l l=l ,0 0 ~ ·ri ..c~ ~" ·ri !Il ) ·ri 0 l~r-l -Q) Q rn t> 'Q) El !Il l=l CH CH ~ ·ri 0 Lg Sf Sg ·ri Cil ::l El t> 0 2,5 2,8 3,0 4,2 0> 0 0 H'O Ref ~ ~CD !Il H H ~ ~ , ~ 2 mm Hum.. Lf ~ El o '0> t rn H l=l~ 0> 0 p.. p.. t> :J:lPl n Z 0 H !Il p..~ p.. ~ \6 142 Sols peu évolués; d'origine non climatique; d' apport; modaux; bien drainants ; sur matériau kaolinitique rocailleux ; appauvris. ~. 1 1 0.20 11.1 128 ,70 1,44 17,25 0,75 2,90 15,70 52,65 4,41 0,35 1,26 59 21,54 15',57 13,00 10,00 1 ( 2 20.45 A2 15,32 0,83 12,25 8,25 2,45 13,65 60,20 0,89 1,53 2,24 48 11,92 9,73 8,83 4,91 ! 45.90 C1 41,23 1 ,28 24,00 5,00 2,15 9,80 - 3,89 14,46 11,83 11 ,11 7,83 i 57,30 - 59 l 90.1301 C21 49,46 3,27 48,50 3,50 6,60' 35,35 - - 7,88 - 20,99 19,57 18,0 14,6 130.160 C22 32,02 3,53 47,25 2,75 1'6°11,35 6,j5 36,85 - - 8,09 23,44 19,98 18,69 15,03 1 . - - 160 blocs, cailloux et roche i

7 39 Sols peu évolués ; d'origine non climatique; d'apport.; modaux ; bien drainants ; sur matériau kaolinitique ; appauvris. 0.10 A11 6,83 0'601 5,50 3,25 2,5°122,20 64,051 0,60 11'94 51 18,42 4,8 4,5 2,36

10.25 a12 3,82 0,36 5,00 3,50 2,35 22,05 66,25 0,73 1 3,19 ·51 16,94 4,8 4,0 2,20 25.40 A2 3,58 0,40 4,50 3,50 2,20 19,65 69,50 - 1,29 t 51 3,5 3,1 1,6 i 3 40.55 C1 1.06 2,16 33,00;3,50 2,35 13,351 44:95' - 4;55 40 ' 19,59 15,06 14,41 10,85 55.110 C2 1,75 12'78 36,50 4,50 2,25 11,351'43,50 - 4,92 42 20,62 15,04 14, 70 111 , 37 110.210 C31 1,14 1,89 26,00 5,50 2,80 19,40 45,25 - 5,61 42 13,83 12,1 9111 ,031 8,07 210.225 C32 6,14 2,18 29,25 6,00 3,30 11,10I48'2? - 5,38 46 116,17 13,95 12,06 9,54 225.235 C33g 61,87 2,46 23,75 8,75 4,20 13,60 48,35 - 5,28 - 1 15,6 5 14,41 12,32 9,46 . - 235 blocs et cailloux

8 126 sols fersiallitiques ; ferrugineux tropicaux; lessivés j à concrétions; sur colluv. complexes; modaux

0.15 A11 41 ,39 1 ,19 6,50 6,00 3,70 29,05 52,00 3,84 0,81 2,51 1 59 19,19 9,8 8,5 4,09 1 1 15.40 À2 48,96 0,78 5,75 3,75 3,00 24,35 60,35 1,78 - 5,871 59 7,12 6,42 5,72 3,95 7 40.50 À3 63,21 0,57 6,25 3,00 6,70 15,10 67,00 0,80 - 4,99 34 5,58 5,31 4,50 2,17 55.65 1 BC 55,21 2,56 36,25 5,50 4,10 12,25 38,85 - - 4,69 55 20,83 18,92 16,90 13,2 80.150 C 23,94 3,12 34,50 6,25 7,20 13,ê'J 35,35 ------L - 150 roche altérée

78 sols fersialli tiq ues ; ferrugineux tropicaux; lessivés ; à concrétions; sur colluvions complexes ., [ graveleux en surface. 0.15 A1 27,58 0,89 6,50!2,25 2,30 28,35 57,85 1,641 0,60 9,39 50 6,97 6,2 5,6 3,9 15.30 A 21,88 0,82 8,5012,75 2,50 27,85 57,05 Ol881 - 5,90 53 6,91 6,21 5,81 3,35 8 30.40 ~C'170.30',24124,5013,501'0,2523,20 57,20 - - 7,79 52 9,31 8,52 7,95' 5,31

40.65 B2C 0,06 1 2,6~·31,7513125 2,55 14'°5145,65 - - 8,82 52 - 65 CD lroche "a.Lteree , , 1 L.... p ·

,...-.- ;u ~ cr' "*- 'Q) ·rI,.., Q) G r a 0 m é t t) 'Q) Q) ~ "*- pF 0 H ~ nul rie ~r-l 'ri "* ~:l.~ ~ cr' Q) 'rI ro r-l ~ ,Il Q) ·rI ~ r-l H 'rI .Q 'Q) 0 i-t '"Cl ~ bD Q) cr' -ri ~ 'rI F1lJ r-l ~ o 0 H-rI ,o~ .g'-. 1 -ri 1 U) 'Q) 0 'rI 0 Nr-l Refus ,Q) ~ ro 0 'aJ El '~~ ~l ~-t..:>CH CH Sf Sg 4,2 Q) 'rI 0 mm Lg 1 'rI ro +> ~ 1 El 0 , ~1 2,5 2,8 3,0 'rI H 0 0 H'"Cl 2 ~bD U) HH ~ ~ cil H H El ro H ~ ~ Q) PO Pi Pi 0 :I:lP! ~o HU) i Pi:>::: fil>< ~. ~ 1 Pi ~ 1 1

122 Sols hydromorphes ±t; organiques , tourbeux ; tourbe oligotrophe ., sur colluvions sableuses ~)- 0.5 A11g - 1,32 8,7515,00 20,05 15,70 45,00. 3,59 19 ... 16,05 °' 1 .. 11 .27 11.13 mf12 5·25 A12g 7,5 1 0, /.j·8 9, 75 14 ,75 :22,95 13,90 44,65 2,47 0,34 7,79 45 12,38 8,55 8,16 5,75 . 25.50 A13g 114,20 0,13 6, 75 13 ,50 13,40 22,30 51,85 1,23 0,59 3,90 59 10,41 5,78 5,47 3,25 ' 50.90 C1G 1 ,56 l 0,12 2,7512J75 15,25 25,00 53,5° 0,29 1 ,17 2,97 49 7,02 2,91 2,54 0,98 1 90_:11O C2G 3,21 )0,03 0, 75 11 ,25 29,35 16,60 51 ,15 -- .1,93 L:J 3,60 1,24 2,58 1 ,37 L..- I 1 - 1 1 74 sols hyd..i.~omorphes; peu humifères j à pseudogley ; à taches et concrétions j sur colluvions sableuses 0.10 A1g 2,82 0,60 4,75 3,00 11,10111,55 67,95 1 ,16 1,0212,27 46 6,18 5,40 5,19 2,40 10.20 Cg 1 1 92 0,39 3,75 2,00 2.5°121'45 69,50 0,57 - 1 2,61 46 4,03 3,3° 2,95 2,02 1 30,1+5 Cg 3,17 0,37 4,25 3,50 9,2 5 11,1 5,72 ,05 - - 1 2,09 1 47 3,93 3,28 3,17 2,03 80.90 Cg 2'~0.233,25 3,50 2,6°117,6°172'70 - - 1 6, Li-1 140 3,66 2,67 2,39 2,06

~ .. 50.160 Cg(G) 0,89 0,09 1,50 2,25 7,00î 8,45 80,65 - 1 Li-,35 1 42 - - - - . -- . h~dromorPhes. . 123 sols , peu humifères , à pseudogley " à taches et concrétions; sur é'.J.luvions sableuses .- 0.25. A1g - 0,86 6,75 2,50 2,051 27,25'5 8 ,05 1 , 57 1 0,66 5,08 55 15,°7 7,69 7,01 4,19 25.50 C1g - 0,90 7,75 3,25 18,85'11,40 56,95 1,05 - 7,74 49 9,33 6,79 6,28 4,38 2 50.90 IC21g - 0,71 9,00 3,25 2,60 29,80 52,95 - - 6,43 46 7,5 6,1 5,4 3,1 1 90.1101C22g - 2,89 9,75 3,00 11 ,1O 14,50 60,20 - - 4,32 1 - 8,49 6,11 5,6 1 3,5 - ! ..1-. '.1.1!. ••• k o/o LOCALISATION DES PROFILS OFFICE de la REC HtRCHE SCIE NTIFIQUE et TECHNIQUE OUTRE- MER

soo Etude Pédo-Hydro·logique du Bassin V ersant

... de la Sar a a Bafi Io

CARTE DES SO LS 9 • 20'

sol minéral brut

s~nl iers p r;ncÎpôlvX ---- • profil de'crit + profil àm1'.!:Js e 1 sur 9uartz ite profil. • t !:Jpe. 1 1 C--o covpe l o~ojraph1'1ue sol peu évolué

• d 1or1jine non c.lima tique

d 'e.'rosion

.•. Kolo 2 (ancienne et de b~ s de p .ence) Tchonoro h o r izon .sur colluvions coi:r;plexes . • d' al te'r at ion non rou9e h orir on sur colluvions cornple.xe.s · • â ' a lte'r <11 tion rou 9e

• d 'apport

1 • s mocJ.,/ • sur c.ollvvions :,a b le uses . hydrornor phe. 1~ le • 6 .. rnoda l .3ur m i1 t e'riJ u k ~o li n i ti 'l ue • "-ipp.au vri 1 e t r o c. .;, i lieux 1 • . ,, IC 7 mod à / :s ur m àte'r,'élu ki1oliniti9ue . appavvri et /essi~e

'ol fersîo llitique

{ er rugi'n_evx tropical

• l ess i v~ ·

• a c.onc.retion:s svr colluvions complexe s

• a concrétions svr colluvions i;:.omp/exes 9r ;ave /e ux clè~ la :;,ut ra ~e ( i rod i - $ur le pl~te.au)

Sol hydromorph.e

tourbèiJx

o lt°!Jolropne. svr c·o/Juvions sableuses

peu humifère

APTITU.OES CULTURALES •. Kolo

11 • a tac.li es sur colluvions sableuses et conére't:/on:s

12 : J' t i1ch es • s ur ~ lluv ,"ons sc'Jb leuse:s et concretions

UNITE S COMPLEXES

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