UNION INTERNATIONALE

POUR L'ETUDE DES INSECTES SOCIAUX

SECTION FRANÇAISE

BULLETIN INTERIEUR

(Nouvelle série) N° 11 - mars 1990

Réalisation: Laurent Keller 1 UNION INTERNATIONALE POUR L'ETUDE DES INSECTES SOCIAUX SECTION FRANÇAISE

BULLETIN INTERIEUR N° 11 mars 1990

Sommaire:

Le mot du secrétaire adjoint 1 Procès-verbal de la réunion du Conseil d'administration (1er février 1990) 2 Le congrès du Brassus .3 Colloques et congrès (passés) ,4 Colloques et congrès (à venir) .9 Librairie et bibliographie ,12 Nouvelles revues et newsletters 1 8 Thèse et diplômes 2 0 Expositions 2 6 Les insectes sociaux à travers la presse .2 9 Divers 3 0

Le mot du secrétaire adjoint

Afin d'alléger la charge du secrétaire, il a été décidé lors de la réunion du comité qui a eu lieu lors du Colloque du Brassus de nommer un secrétaire adjoint dont la principale tâche est d'éditer le bulletin intérieur. Voici chose faite.... Dans ces conditions, Michel Lepage a accepté de continuer d'assumer la charge de secrétaire de la section ce dont nous tenons vivement à le remercier. Les Actes du Colloque Insectes Sociaux, volume 5 (Londres 1988) a été distribué et ceux qui le désirent peuvent se le procurer en écrivant à Michel Lepage. Le volume 6 des Actes (à paraître au printemps 1990) comprendra les communications présentées lors de notre colloque qui s'est tenu au Brassus (Suisse). Des changements intervenus à l'Ecole Normale rendent impossible de continuer d'y éditer les Actes ce qui a nécessité de trouver un nouvel endroit afin d'effectuer ce travail. Plusieurs propositions ont été faites et il apparaît que la plus avantageuse est d'éditer les Actes sur Toulouse. Ce sera Jean-Paul Lachaud (nouvelle adresse: Centre de Recherches en Biologie du Comportement, UPS, 118 rte de Narbonne, 31062 Toulouse Cedex), notre nouveau trésorier de la section qui s occupera de l'édition et de la vente. 1990 sera une année faste puisqu'il y aura 2 congrès pour les membres de l'UIEIS, Bangalore et Paris et je souhaite déjà à tout le monde d'excellents congrès....

Laurent Keller

Photo couverture: S. Contesse (Lausanne) UNION INTERNATIONALE Bagnères. Dans une seconde liste: Xim Cerda ou Javier Retana, POUR L'ETUDE DES INSECTES SOCIAUX Françoise Berton, Ahmed Aarab, Ralph Beckers et Elise SECTION FRANÇAISE Nowbahari, dont le financement dépendra de nos possibilités (subvention du CNSB).

Procès verbal de la réunion 4) Prochain Congrès International de l'Union - Paris 1994 du CONSEIL D'ADMINISTRATION Jeudi 1er février 1990 (Ecole Normale Supérieure) Cette proposition sera officiellement présentée par la Section au congrès de Bangalore. Certains points de * * * l'organisation sont précisés.

Présents : Johan Billen, Janine Casevitz-Weu1ersse, Jean-Luc a- J_fi lieu: contact a été pris avec le Recteur de Paris Clément, Evelyne Garnier-Si11am, Laurent Keller, Jean-Paul pour la Sorbonne. Autres possibilités évoquées: La Villette, la Lachaud, Alain Lenoir, Michel Lepage, Luc Plateaux. ville nouvelle de Cergy-Pontoise.

Invi tés : Pierre Jaisson (Secrétaire de rédaction Insectes b- La date début septembre Sociaux), Luc Passera (Secrétaire adjoint) excusé. c- Le Comité d'organisation: Président d'Honneur: Charles Noirot, Président: Pierre Jaisson, Secrétaire: Alain Lenoir, 1) Edition des Actes 6 "Colloques Insectes Sociaux" Secrétaire adjoint: Corinne Rouland, Trésorier: Michel Lepage, Trésorier adjoint: Jeanine Casevitz-Weul ersse. Les Actes seront réalisés à Toulouse. Date limite pour les textes: fin février. Les lecteurs sont chargés de centraliser les manuscri ts. d- i-fi Corni té scianti figue: En plus du Comité d'organisation: Johan Billen, Christian Bordereau, Daniel Chérix, Jean-Luc Clément, Xavier Espalader, Bertrand Krafft, Bul1eti n intérieur: Laurent Keller, chargé de sa Claudine Masson, Luc Passera, Jacques Pasteels, Jacques Renoux, réalisation, attend les informations que les membres de la Peter Franck Rôseler, Marinus Sommeijer. Section lui communiqueront. Le prochain Bulletin sera prêt en mars . 5) La revue "Insectes Sociaux"

2) Congrès annuel de la Section - Paris 1990 Rendez-vous a eu lieu avec les responsables de Masson le 16 janvier. Des propositions ont été faites, concernant la Les détails matériels de cette réunion, organisée après le qualité de l'édition (corrections), les prix pratiqués et le congrès de Bangalore, sont retenus. 1- dates: 13 et 14 nombre de pages. Masson a demandé un délai de 1 mois pour septembre; 2- lieu: salle de conférences de la Bibliothèque examiner ces propositions. En cas de réponse négative, des centrale; repas: cantine du Muséum. Une visite est prévue au Palais de la Découverte, ainsi qu'un banquet le vendredi soir. contacts seront pris avec d'autres éditeurs du marché européen, afin de venir à Bangalore avec des alternatives argumentées. Des subventions ont été accordées: 10 000 F par l'Université de Villetaneuse et 5 000 F par le Muséum. 61 Divers La date limite du 15 juin a été fixée pour les inscriptions.et l'envoi des résumés. Le congrès de l'UISB (Union International des Sciences Biologiques) aura lieu à Amsterdam en août 1991. Le CNSB 3) Congrès International de l'Union - Bangalore 1990 propose de désigner un représentant de notre Section: le Conseil propose notre président Alain Lenoir. a- Voyage : Le coût varie de 4 600 F (Syrian Air Lines) à Le Conseil évoque la possibilité d'organiser un colloque 5 500 (Air France), auquel il faut ajouter le trajet New-Delhi- de la section en 1992 à Tanger, Maroc. Bangalore (1 800 F) ou Bombay-Bangalore (1 100 F). Ces tarifs étant des tarifs "charter", une réduction n'est pas envi sageable. Le Président Le Secrétaire Alain LENOIR Michèl LEPAGE b_ Subvent 1nns: Le Conseil décide de consacrer environ 20 000 F pour des bourses de 4 000 F. Le CNSB nous a inscrit pour 36 000 F mais la somme exacte (très certainement inférieure) dépendra de l'enveloppe budgétaire globale pour 1990 (décision fin avril). Le Secrétariat a reçu 12 demandes d'aides. Le Conseil dresse une première liste de 5 noms: Claire Detrain, Guy Theraulaz, Bruno Corbara, Christine Errard et Anne-Geneviève SOCIAUX A LA VALufch DE .JOUA

History, Londres) présenta une application de la claclistigue à la classification d'une tribu de fourmis (Formicini); le Dr C. La section française de l'Union Internationale pour l'étude des Baroni-Urbani (Institut de zoologie. Université de Bâle) démontra insects sociaux (U.I.E.I.S) regroupe tous les chercheurs et la- de manière fort élégante les contradictions de la phylogenèse ac- boratoires, en principe francophones, dont les centres d'intérêt tuelle des fourmis et proposa une nouvelle approche basée à la gravitent non seulement autour des insectes sociaux proprement fois sur la morphologie, mais aussi sur le comportement; le Dr C. dit (, guêpes, abeilles et fourmis), mais englobe aussi Peeters (University of New South Wales, Australie), spécialiste les chercheurs s'occupant d'autres Arthropodes dont les comporte- des fourmis primitives (), aborda la reproduction chez ment sont proches de 1'eusocialité (araignées, blattes, certaines les espèces de cette sous-famille en montrant gue chez certaines espèces de coléoptères etc.). Chague année à l'occasion de son d'entre elles on ne trouve plus de reines, mais des ouvrières Assemblée générale la section organise un collogue scientifigue fécondées ou gamergates; enfin le Dr J. Billen (Laboratoire permettant de faire le point sur les développements récents de ce d'Entomologie, Université de Louvain) fit le point sur la commu- secteur de la recherche gui touche aussi bien les domaines fonda- nication chimigue chez les insectes sociaux (phéromones) en mentaux gu'appligués. montrant gu'il existe parfois plusieurs comportements ayant pour déclencheur un ou plusieurs produits sécrétés par une seule et Cette année, c'est en Suisse, plus précisemment à la Vallée de même glande, guand ce n'est pas une substance polyvalente unigue. Joux (Le Brassus) gue s'est déroulée du 19 au 22 septembre cette réunion, organisée par le Musée cantonal de zoologie (Lausanne). A côté de ces conférences principales les exposés spécialisés, Précisons gue c'est la deuxième fois gue la section française ainsi gue les posters présentés ont permis d'aborder de nombreux vient en Suisse exactement 10 ans après le Collogue organisé à aspects de la biologie, physiologie, éthologie et écologie des Lausanne en 1979 par l'Institut de zoologie et d'écologie animale Arthropodes sociaux. On peut relever guelgues thèmes appligués de l'Université de Lausanne. comme le degré de fermeture des sociétés d'abeilles face à l'in- vasion de la varroase, la lutte contre des fourmis nuisibles à Plus de 70 participants de France, Delgigue, Pays-Bas, Italie, l'aide d'analogues de l'hormone juvénile, l'exploitation des Pologne, Angleterre, Côte d'Ivoire, Sénégal, Cameroun, Australie sources de nourriture chez une population de blattes dans une et Suisse se sont retrouvés à l'Hôtel de la Lande pendant 4 jours piscine, ainsi gu'un fait assez nouveau découvert en Afrigue cen- au cours desguels 47 communications, 7 posters et 2 films furent trale où certaines espèces de termites s'attaguent non plus à du présentés. La conférence inaugurale, consacrée à l'organisation bois mort mais aux plantations de cannes à sucre provoguant des sociale chez les termites du genre Macrotermes (termites cultiva- dommages considérables. Du côté fondamental, plusieurs exposés teurs de champignons), incomba au PD. Dr R. Leuthold (Institut de ont mis en évidence l'importance de la communication chimigue zoologie. Université de Berne). Ce fut l'occasion de découvrir dans les sociétés d'insectes eusociaux (attractivité de la reine, certains aspects très particuliers du polyéthisme d'âge au sein reconnaissance des individus, reconnaissance coloniale). D'autres des différentes castes morphologigues et de comprendre par le dé- travaux ont abordé les différents aspects du polyéthisme, ainsi tail l'organisation fort complexe de ces sociétés. gue le comportement individuel au sein de la société. Pour terminer relevons gue les résultats de ce Collogue scienti- Chague demi-journée de travail débutait par une conférence plus figue seront publiés dans les Actes des Collogues Insectes So- générale destinée à faire le point sur certains thèmes particu- ciaux volume 6 (parution avril 1990). liers. C'est ainsi gue le Dr D. Agosti (British Muséum of Natural Daniel Cherix

09h. 30 : Conférence inaugurale du P. D. Dr. R. H. Leuthold (Berne) L organisation sociale chez les Termites du genre Macrotermea lOh. 15 : Discussion lOh. 30 : C Noirot (Dijon) - La casle des soldais chez les Termites • originalité, évolution lOh. 45 : A. Tahiri & S.H. Han (Abid|an) - Evolution des ovaires de la reine de Macrolermes subhyalinus Usoptera, Termilidae ) au cours de la fondation de colonies llh. 00 : D. Lebrun (Nantes) - Nutrition d'un xylophaee Kalolermes flavicollis .

llh. 20 : Apéritif offert par le Canton de Vaud

llh. 50 : Dîner

13h. 40 : D. Agosti (London) - Whal makes a Formicini LE BRA55U5 - SUISSE 14h. 15 : ) Casevitz - Weulerese (Paris) - Les fourmis de la Corse 14h. 30 : R. Cammaerts & M,-C. Cammaerts (Bruxelles) - Diversité et -19 - 53 5EPTEMBRE -13H9 bionomie des Telramorium de France 14h. 45 : L Plateaux (Paris) - Observation de la descendance de reines de Leplothorax nylanderi parasitée par un Cestode 15h. 00 : M. Lepage (Paris) - Intervention des Termites dans les cycles biogéochimtques d une savane humide tropicale

15h. 15 : Pause

15h. 45 : E. Saleh-Mghir & R. Darchen (Les Eyzies) - Le degré de fermeture des sociétés d'abeilles en face de l'invasidn du parasite Varroa jacobsoni (Gamasidae) 16h. 00 : J.W. van Veen & NJ. Sommeijer (Utrecht) - Production des PROGRAMME ET RESUMES mâles dans une colonie de Melipona beechei 16h. 15 : M. J. Sommeiier (Utrecht) - Reproduction sociale chez les abeilles sans dard 16h. 30 : G. Théraulaz & J. Cervet (Marseille) - Réorganisation des profils DE LA SECTION FRANÇAISE comportementaux dans des colonies de la guêpe cartonniére Polistcs gallicus L DE 16h. 45 : R. Cervo, M. C Lorenzi & a Turillazzi (Florent») - Stratégies différentes employées par Sulcopolistcs pour envahir les nids de leurs hôtes (Hymenoptcra, Vespidae ) L'UNION INTERNATIONALE POUR L'ETUDE 17h. 00 •. A. Pouvreau (Bures-sur-Yvette) - Sur le marquage des sources de nourriture par les bourdons DES INSECTES SOCIAUX 17h. 15 : C Rivault & A. Cloarec (Rennes) - Exploitation des ressources alimentaires chez Blatclla germanica L. dans une piscine 17h . 30 : D. Larroche (Pau) - Recherches sur les Passalides africains 4 - nouvelles observations sur la nutrition du premier stade LE BRASSUS - HÔTEL DE LA LANDE 19 - 23 SEPTEMBRE 1989 larvaire de Pentalobus barbatus (Coieoplera, )

18h. 30 : Souper

20h. 30 : Films Organisation: Musée cantonal de zoologie, Palais de Rumine, Lausanne Le fil de la communication chez les araignées (B. Krafft - 20 minutes) - Les fourmis des bois auxilliaire précieux de nos forêts (D. Cherix/H. Barth - 45 minutes) 07h. 30 : Départ i pied de l'Hôtel de la Lande pour la Gare du Brassus Uh. 00 : B. Pisarski (Varsovie) - Buts et conditions de la colonisation (10 minutes) artificielle de Formica polyctena (Forst) dans le parc national de 07h. 45 : Départ du train à vapeur de la Gare du Brassus Gorce llh. 15 : P. Ulloa-Chacon & D. Cherix (Cali/Lausanne) - Perspectives de Visite des grottes de Vallorbe contrôle de la petite fourmi de feu Wasmannia auropunclata 12h. 30 : Arrivée du train à vapeur a la Gare du Brassus au moyen d'analogues de l'hormone juvénile llh. 30 : C. Roland (Vandoeuvre-les-Nancy) - Communication chez les 12h. 45 : Dîner araignées : la rencontre des sexes chez Tenegerta dômes tic a 13h. 55 : C Baroni-Urbani (Bâle) - Le rôle des caractères éthologiques 12h. 15 : Dîner dans l'évolution : phylogenèse et évolution du comportement chez les fourmis 13h. 55 : J. Billen (Louvain) - Communication chimique : une histoire 14h. 30 : C. Errard, A. Lenoir U A. Francoeur (Villetaneuse/Chicoutimi) glandulaire - Etnogenèse des interactions entre Formicoxenus provanchcri 14h. 30 : M. C Cammerts & R. Cammerts (Bruxelles) - Elude éthologique et son hôte Myrmica incomplets (, Formiciitae) de la substance de piste de Tetramorium semilaeve 14h. 45 : D. Fresneau (Villetaneuse) - Modification du comportement 14h. 45 : V. Calenbuhr & J.-L. Deneubourg (Bruxelles) - U des fourmis isolées par rapport aux fourmis groupées chez communication clumique et la génération des patlerns collectifs Pachycondyla apicalis chez les fourmis et les termites 15h. 00 : S. Aron, J.-L Denebourg, S. Goss Se J.M. Pasteels (Bruxelles) - 15h. 00 : R. Harkness & E. Harkness (Londres) - Comportement Pistes et réseaux: un super-organisme a la hauteur d'un super- Inexpliqué d'une fourmi (Cataglyphis bicolar ), vagabondage computer 15h. 15 : A. Aarab, J.-P. Lachaud «c D. Fresneau (Villelaneuse) - Ethologie 15h. 15 : C. Vienne, C Errard & A.G. Bagnères (Villetaneuse) - Elude comparée et occupation de l'espace chez les majors de Pheidole chimique de la reconnaissance interindividuelle chez Myrmica pallidula en fonction de l'âge rubra et Manica rubida (Formicidal , Myrmicinae ) élevées en 15h. 30 : S. Mayade, J.-P. Suizoni

17h. 30 : VUite de» posters (en présence des auteurs) 20h. 00 : Banquet 19h. 30 : Souper

VENDREDI BSEITEMBHE

08h. 25 : C. Peeters (Kensington) - L'organisation de la reproduction chez SAMF.nm SEPTEMBRE les fourmis ponérines avec ou sans reines 09h. 00 : A. Cariou & L Passera (Toulouse) - Données préliminaires sur le pouvoir attractif des reines de la fourmi d'Argentine 08h. 30 : Départ de» bus el voitures pour la super-colonie de fourmis 09h. 15 : L Passera & L. Keller (Toulouse/Lausanne) - Relations entre le rousses du Jura vaudols poids et la fécondité de reines de fourmis nouvellement Explications données sur le terrain par G. Gris, L. Keller el D. fécondées et leur mode de fondation Cherix (Lausanne) 09h. 30 : Y. Roisin (Bruxelles) - Sexués de remplacement ergatoïdes chez Microcerolermes papuanus (Isoptera , Termitidae ) 1 lh. 30 Visite du laboratoire de terrain du Musée de Zoologie el apérilif 09h. 45 : P. Martin (Bruxelles) - Respiration d'une société de Leptothorax unifasciatus (Latr.) élevée en laboratoire 12h. : Dîner (servi sur place)

lOh. 00 : Pause 14h. : Fin de la réunion.

lOh. 30 : P. Cerdan & E. Provost (Marseille) - Polygynie expérimentale el fermeture de la société chez Messor barbarus lOh. 45 : R. Chauvin (Yvoi-le-Pré) - Elevage de F. polyctena f» r-t S" n> On b Z CONTRIBUTIONS ON SOCIAL INSECTS o M »-* • > a o a (o C.A. McDaniel (USDA, Guifport, U.S.A.) 5 Major antitermitic components of western red cedar 00 >—' H"• o R Brossut (Laboratoire de Zoologie, Dijon, France) The différent pattems of émission of sexual pheromones m cockroaches o C o o R.K. Vander Meer (USDA, Gainesville, U.S.A.) Parasite and host fire interactions : the chemical ecology of para- 5 ÊL s o site intégration TJ C. Everaerts (Laboratoire de Zoologie, Dijon, France) a a G. Chiral alarm pheromone and caste-specific reaction in Nasutitermes prin- CJ*

E.D. Morgan (Univ. of Keele, U.K.) . X 0> '-tS, The trail pheromone of the ant Tetramorium impurum and the specificlty fo of its structure deduced from studies with related compounds ' O M. Kaib (Univ. Bayreuth, West Germany) - Multifunctional chemical signais : an introduction to the symposium -S J. Billen (Zoological Institute, Leuven, Belgium) The social : a glandular success-formula O O: M.S. Blum (University of Georgia, Athens, U.S.A.) r-* 0Q O Pheromonally mediated behaviour in : evolutionary signlficance cr o B.D. Jackson (Univ. of Keele, U.K.) q>-qi £ 5 Isopropyl esters from the Dufour glands of Pseudomyrmex speeles 1—1 o G.K. Storey (Univ. of Florida, Gainesville, U.S.A.) 00 vo — Chemical defences of the imported fire ant, Solenopsis invicta, against OO © infection by the fungal pathogen Beauveria bassiana n> CL o D nerdi. 11 Aprile Istituto di Zoologia Università degli Studi ovi Istituti Biologici FERRARA FERRARA SOCIALITA' NEGLI IMENOTTERI (seconda parte)

Relazioni:

e 9.00 CHERIX D., CHAUTEMS D., FLETCHER D.J.C., FORTELIUS «., KELLER L., PASSERA L., ROSENGREN R., VARGO E.L. (Lausanne) Nuptial flight of Formica lugubris Zett. (Hymenoptera: 3° Convegno A.I.S.A.S.P. Formicidae). An old story with some new facts. e 10.00 BILLEN J. (Leuven) Associazione Italiana per lo Studio degli Chemical comunication: exocrine glands in action. Artropodi Sociali e Presociali l 10.50 Intervallo. ! 11.00 BARONI URBANI C., NIELSEN MOGENS G. (Basel) - Perché le formiche granivore non sembrano ottimizzare la raccolta dei semi? Una risposta bioenergetica. Giovedi. il Aprile ^ LE MOLI F., MORI A., GRASSO D.A. (Perugia) - Note sulla biologia délia specie schiavista pojyergus rufescens Aula Magna délia Université (Via G. Savonarola, 9) Latr. (Hymenoptera: Formicidae) in natura.

ore 9.30 - Inaugurazione del Convegno SCIAKY R., RIGATO F. (Milano) - Dati preliminari sulla mirmecofauna délia Val Gesso (Alpi Marittime) (Hymenoptera: Formicidae). Caste"*" differentiation in Isoptera: basic features, rôle of pheromones. SCIAKY R., RIGATO F. (Milano) - Dati geonemici interessanti su Formicidi italiani (Hymenoptera: ore 10.45 Intervallo. Formicidae). POLOI B. (Mantova) - Fondazione di nido in I.eptothorax SOCIALITA' NELLE TERMITI exilis var. laeviceps Emery (Hymenoptera: Formicidae). Relazioni: FANFANI A., VALCURONE-DAZZINI M.L. (Roma) Metapleural glands of some Dolichoderinae ants. ore 11.00 LEBRUN D. (Nantes) in Hormonal control of caste differentiation in Termites. 13.00 Colazione di lavoro.

S Fmuni;ïtrdl traslocazioni cromosomiche nelle SOCIALITA' NEGLI IMENOTTERI (terza parte) termitiï possibile ruolo nell'evoluzione del Relazioni: comportamento sociale. Prov. di Ferrara nelle 14.30 CRANE E. (London) ore 13.00 Rinfresco offerto dalla Atnm. sale del Castello Estense. The intégration of the tropics into world beekeeping.

Nuovi Istituti Biologici 15.15 DARCHEN R. (Les Eyzies) Les constructions chez 1' abeille Apis me 11i fera. ore 15.00 SAPtONI T. SPRINGHETTI A ^"l^Lul^l Comunicazioni: jf,^"'. ( Rh°notermitidae ) e Kal^t^ - is (Fabr.) ( Kalotermitidae). 16.00 CELLI G., PORRINI C., BALDI M., GHIGLI E. (Bologna) - I pesticidi in provincia di Ferrara. Due anni di monitoraggio con le api (1987-1988 1.

GOLDONI D., FONTANA F. (Ferrara) - Ulteriori dati sul ACCORTI M., GUARLINI R., PERSANO L. (Firenze) - L'Ape: riotipo di Kalotermes flavicollis studlato mediante indicatore biologico ed insetto test. la colorazione con nitrato d'argento. ACCORTI M., LUTI F., TARDUCCI F. (Firenze) Rilevamento délia mortalité naturale delle api. GRANDI G. (Ferrara) - L'oogenesi nelle caste sterili e negli stadi immaturi di Kalotermes flaviçoUn (Fabr.) ACCORTI M., TARDUCCI F., LUTI F. (Firenze) - Relazione (Isoptera: Kalotermitidae ) . numerica fra api adulte e covata allevata.

ore 16.00 Intervallo. PINZAUTI M., FREDIANI D. (Pisa) - Possibilité di adattamento di colonie di Apis mellifera L. in SOCIALITA' NEGLI IMENOTTERI (prima parte) ambiente confinato. ore 16 10 CASALE A. (Torino) - Some notes on the parental and MANINO A., PATETTA A. (Torino) Comparazione di parasocial behaviours of Scleroderma dçmesticus microvilli intestinal! di Bombi. (Latreille) (Hymenoptera: Bethylidae). e 17.30 Intervallo. SCARAMOZZINO P.L., CURRADO I., VERGANO G., TROMELLINI C (Asti) - Comportamento nidificatorio di Isgdçntta méxicana (Saussure) in Piemonte (Hymenoptera: SOCIALITA' NEGLI ARTROPODI PRESOCIALI Sphecidae). 17.45 BRANDMAYR P., BRANDMAYR-ZETTO T. (Cosenza) (Firenze) - Osservazioni su TURILLAZZI S. L'evoluzione del comportamento presociale nei wseni vespa stenogastrina délia Met.i schogaster Coleotteri Carabidi Pterostichini (Coleoptera: Malesia. Carabidae: Pterostichinae).

LORENZI M.C., CERVO R. TURILLAZZI S. (Firenze) - Ciclo PALESTRINI C., PAVAN G., ZUNINO M. (Torino) - I biologico di S.ilcopolistes a tri impdjbul flr t s parassita segnali sonori in Copris incertus Say (Coleoptera: sociale di Polistes bjftlumjs Scarabaeidae: Coprinae). (Firenze) SEVERINO N., MANFREDI M., ZERBONI R. veleno di CONTI A., VANNINI M. (Firenze) - Primi dati sulla Reazioni allergiche e tossiche da trofallassi nei ragni Licosidi. Imenotteri. GHERARDI F., VANNINI M. (Firenze) - Aggregazioni del BEANI L., CALLONI C. (Firenze) - Ghiandole nelle zampe paguro litorale Clibonarius laevimanus. di vespe Polistes Hnminulus (Hymenoptera: Vespidae) e marcatura del territorio. SACCHI L., GRIGOLO A., DE PICEIS POLVER P., BIGLIARDI E., LAUDANI U. (Pavia) - L'endocitobiosi nei DELFINO G., CERVO R., CALLONI C., TURILLAZZI S. Dictyoptera: modalité di trasmissione dei batteri (Firenze) - Ultrastruttura delle ghiandole sternali simbionti in Blattella germanica L. (Dictyoptera: nei maschi di Polistes niffPha (Cristh). Blattellidae). I U S S I

INTERNATIONALE UNION ZUM STUDIUM DER SOZIALEN INSEKTEN

12. TAGUNG DER DEUTSCHSPRACHIGEN SEKTION 0: LEBFNSWEISEI M0NTAG, 20.00 BERN 1989 Diskussionsleitung: Reinhard Leuthold, Bern 4. bis 6. September 20.00 bis^OJS AIfred Buschinger, Darmstadt: Zur Biologie von Sphinctomyrme. stemheili (Ponerinae, Cerapachyini) (D 1) Reinhard Leuthold Abteilung fur Zoophysiologie, Universitât Bern 20.15 ^^20.40 Robert Staub, Bâretswil: Polistes biglmis blm.cul.tus (D 2) Erlachstrasse 9a, CH-3012 Bern Tel: 031/65 83 51 Tel. privât: 031/58 44 53 2

|E: SINHESPHYSIOLOGIE. VERHALTEH | |»; 0EK0L0GIE, TAXONOHIE | DIENSTAG, 8.15 MOWTAG, 4.SEPTEMBER 1989, 8.35 Diskussionsleitung: Ulrich Maschwitz, Frankfurt Diskussionsleitung: Manfred Kaib, Bayreuth

8 35 bis 8 50 Manfred Verhaagh. Karlsruhe: Die artenreichste Ameisenzônos. 8'15 ^'bi)BayreUth: ""•"•'««•» «—ikation d.r Tarait. der wel t - Eine Uxonomiscil. und okologische Char.kterisierung (A 1)

8 50 bis 9 00 Patricia Ulloa-Chacbn and Daniel CheriK, Lausanne: A review of 8'30 "der ?.raiua2w ^Ba>""ei;th: ï|V«ioIog»e antennaler S.nsill.n der Termite - .in. elektrophysiologisch. Unt.rsuchung th. biological status of the little fir. ant, W.smnnl. .uroponct.t. Schedorbinotermes (Roger) (Hymenoptera: Formicid.e) (A 2) Poster

9 00 bis 9.15 Jurgen Schmitz, Erlangen: Phylomn.ti.ch. Eint.ilung d.r 8"5 bTrai?-î"n"r.B:"r' w;Be"kl™ «" E.D.Borgan, Leuven and Keele: Iran following b.havtour in Alta sexdens sexdens (E 3) sozialen Wepsen (Vespinae) anhand mitDNA (A 3) 9 15 bis 9.25 Adolf Scholl. Eisa Obrecht und Stefan Hunziker, Bern: 9'°° ®i!L„Hr'r^ fï"Se; T"bi"9en: Nestfindev.rhalten b.i d.r primitv Systematics and biogeography of bumbl.bees (Hymenoptera: Apid.e) (A 4) (E 4) Furchenbiene L.sroglossm m l.churum (Hymenoptera: Halictida.) Poster

9 15 Poster: Berchtold lehnherr, Kôniz: Bienen als Umreltmonitor.n (A 5) ' E'jf^eth Engels Wittko Francke, Gunther Lilbke, Wolfagng Schrôder, Holf Engels, Tubingen und Hamburg: Paarungsverhalten und

MES'JSÎÏÏ ïï ÎY Stachellos.n Bi.n."" 9.25 bis 10.00 KAFFEEPAUSE

9'30 bExp.H«„t^ud,Kr^mr9erH Gr.ar °""*r* f,"9k°ntrolle der Honigbi.n.: I B: ENTWICKLUHG, KASTEN, H0RH0HE BEI BIEHEN| expérimente mit freifliegenden Bien.n am Futt.rflug und am Heimflug (E

M0NTAG, 10.00 9.45 bis 10.15 KAFFEEPAUSE Oiskussionsleitung: Heinz Rembold, Hartinsried Oiskussionsleitung: Peter-Frank Rôseler, Wurzburg

r 10.00 bis 10.15 Heinz Rembold, Hartinsried: £ ,« l0 15 Ho,f9a 9 d ich Versu,:h8 Embryonal- und I«aginal.ntwicklung der Homgbi.ne (B 1) ' " C ^ I ' EHangen: '«» Bew.gungss.hes n d.rr Apis melUfici Drohnen unserer Honigbiene (E 8) Poster ° 10.15 bis 10.30 Christian Czoppelt, Hartinsried: HorKneU. Regul.tion der Kastendifferenzierung bei der Honigbiene - Oi. Roll. des Cyclo-ANP 10.25 bis 10.40 Hubert Dittebrand, Bayreuth: Futt.rr.kruti.r.n von Hyr.lc.r1. eumenoides: Orientierung und Régulation (E 9) wàhrend der Larvenentwicklung (B 2)

10.30 bis 10.45 Anna Rachinsky, Klaus Hartfelder Colette Strambi und Alain Strambi, Tubingen und Marseille: Kastendifferenzierung be Apis 10.40 bis 10.50 Herner Muhlen und Martin Henger, Munster: Der Einfluss der militera: Unterschiede i. Hormonhaushalt »ahr.nd d.s kritischen 5. Motivation auf das Lernverhalten von Apis mellifer.. Vergleich der Larvalstadiums (B 3) Lernfihigk.lt futt.rmotiviert.r und heMehrmotivierter Bi.nen (E 10) Poster 10.45 bis 11.00 Klaus Hartfelder und Heinz Rembold, Tubingen d Hartinsried: Kastenspezifische Modulation der JH- und Ecdysteroidtiter in d.r 10.50 bis 10.55 Martin Henger und Herner Muhlen, Munster: Die L.rnfâhigk.it Pràimaginalentwicklung der St.ch.llos.n Bien. Sc.ptotrigona postic. il.iafc.hraotivt.rter Honigbienen (Apis mellifer. L.) fur optisch., depilis (B 4) olfaktorische und taktil. Signal. (E 11) Poster U 00 bis 11.15 Herbert Hildebrandt und Hans-Hinrich Kaatz, Tubingen: Primer- 10.55 bis 11.05 Gerhard Hoffmann, Wurzburg: Der Bien.ntanz aus d.r Sicht d.r Effekte von Koniginnenph.romon.n auf das neuroendokrlne System der Nachtànzerin (E 12) Poster Honigbiene (tpis mellifer. l) (B 5) 11.05 bis 11.15 KURZE PAUSE 11.15 bis 11.25 KUR2E PAUSE 11.15 bis 11.45 Simon Goss, J.L.Deneubourg, S.Aron, N.Franks and J.M.Pasteels, Diskussionsleitung: Wolfgang Engels, Tubingen Bruxelles and Bath: The blind l.adlng th. blind: army ant raiding patterns (E 14) 11.25 bis 11.40 Hans-Hinrich Kaatz und Falk Dittrich, Tubingen: Hor.on.jl. Steu.rung d.r Dott.rprot.insynth... im F.ttkôrp.r d.r Honigbi.n. (B 7) 11.45 bis 12.00 Ralph Beckers, J.L.Deneubourg, S.Goss und J.M.Pasteels, Bruxelles: Oie Uahl der Futterquellen: Uie durch individuelles V.rhalt.n 11.40 bis 11.50 Lilly Christiane Fischer und Hans-Hinrich Kaatz. Tubingen: kollektive Entscheidungen getroffen werden (E 15) Fettkôrperdifferenzierung b.i adulten Honigbi.nen-Arb.it.rinnen (B 8) -ster 12.00 bis 12.15 Sabine Steghaus-Kovac, Frankfurt: Jagdstrategien und B«uteobjekt«ahl in der Gattung (E 16) 11 50 bis 12.00 Peter Fluri und Anton Imdorf, Liebefeld: Oi. Bedeutung d.r Leptogenys (Formicid.e, Ponerinae) Herbstbrut fur die Entstehung der Mint.rbi.nen (B 9) Poster Poster Jurgen Ziesmann und Manfred Kaib, Bayreuth: Spurorientierung der Termite Schedorhinotermes laoanianus: Der Einfluss der Ph.roaonkonz.ntration (E 12 00 bis 12.15 Peter Fluri, Stefan Bogdanov und Georges Buhlmann Liebefeld: 17) Lipidgehalt. im Fettkôrper von Sorner- und Hint.rbi.n.n (B 10)

12 15 bis 12 25 Georges Buhlmann, Liebefeld: Graphisch. Interprétation d.r F: S0ZIALE INTEGRATION, S0ZI0BI0L0GIE Volks.ntwicklung bei Apis mellifer. (B 11) Poster HIIIH0CH, 8.15 | C: PHYSIOLOGIE, STOFFSVHTHESE, ERNAEBRUHG Oiskussionsleitung: Reinhard Leuthold, Bern

M0NTAG, 14.30 8.15 bis 8.35 Elmar Schilliger und Reinhard Leuthold, Bern: Unt.rirdisch. BewegungsaktIvitàt und deren Rhythmen bei der ErschUessung des Diskussionsleitung: Peter Fluri, Liebefeld Nestumfeldes bei H.crotermes bellicosus (Smeathman) (F 1) 14.30 bis 14.45 Karl Crailsheim, Graz: Der Weg .iner A«inosliure in d.n 8.35 bis 8.50 Luca Barella und Reinhard Leuthold, Bern: Polyethismus beim Futtersaft und weit.r (C 1) Futtererwerb der Termite H.crotermes bellicosus (F 2) 14.45 bis 15.00 Dagmar Knecht, Tlibingen: Funktionell. Differenzierung der 8.50 bis 9.05 Peter-Frank Rôseler, Wiirzburg: Soziale und reproduktive Futtersaftdrusen bei Arb.it.rinnan d.r Honigbi.n. Apis mellifer. L. Dominanz bei der F.ldaespe Polistes g.llicus (F 3) (C 2) 9.05 bis 9.20 Roland E. Stark, Freiburg: Beobachtungen zur Entstehung 15.00 bis 15.15 Joachim Jentsch, Hamburg: V.rgl.ich von Myn.icin.n-, Bien.n und sozialer Nestgemeinschaften bei der grossen Holzbiene Xylocopa sulc.tipes Schlangengift (C 4) Haa (Apoide: Anthophorid.e) (F 4)

15.15 bis 15.25 Hilde Raes, Rita Cornelis und Ursula Rzeznik, Gent: 9.20 bis 9.35 Hayo W. Velthuis und Katja Hogedoorn, Utrecht: Das fakultative Bioaccumulation of lead in adult «orker honeybe.s (C 5) Poster Sozialverhalten der Holzbiene Xylocopa pubescens: Brutmortalitat in sozialen und solitaren N.st.rn (F 5) 15.25 bis 15.35 Renate Ressi und Herbert Heran, Graz: Einfluss der Viskositât der Zuckerlôsung auf di. Trinkmenge und TrinkgeschKindigk.it von 9.35 bis 10.00 KAFFEEPAUSE Honigbienen (C 6) Poster 10.00 bis 10.15 Elke Hillesheim, Basel: Genetische Varianz fur "Kin- 15.35 bis 15.50 Klaus Horstmann, Wurzburg: Zur Entstehung des Wirmekerns in recognition" ermittelt anhand trophallaktischer Interaktionen bei d.r «estera der Waldameisen (Formica polyclerta Fôrst.rJ (C 7) Honigbiene, Apis mellifera L. (F 6) Poster: Simoes Paulino-Zillikens, Tubingen: He«»ng der Vitellog.nin-S.kr.tion 10.15 bis 10.30 Thomas J. Wolf und P. Schmid-Hempel, Basel: Der Einfluss von in Fettkôrper der Honigbiene (C 3) Volksgrôsse und Volksuachstum auf das Nektarsaimielverhalt.n der Honigbiene im kunstlichen Blùtenfeld {F 7) 16.00 bis 17.00 BEGEGNUNGEN, FREIE POSTER-BESICHTIGUMG 10.30 bis 10.40 KURZE PAUSE G: PARASITISNUS, EVOLUTION I Liste der Post.nr

MITTWO, 10.40

Umweltmonltoren Humelalrten (G 2) Poster Lr,J/^hriSV.«e FiSCher und Hans-Hinrich Kaatz, Tilbingen: 11.25 bis 11.35 Jacqui Shykoff, Basel: Die Verbreitung von Darmparasiten in Fettkorperdifferenzierung bel adulten Honigbienen-Arbeiterinnen Kleingruppen von Humnelarbetterinnen unter Berucksicht1gung der (B 9> p Di Gruppenzusanmensetzung (G 3) Poster r < » - 11.35 bis 11.45 Stefan Hunziker und Adolf Scholl, Bern: Bruterfolg von Schmarotzerhunrieln der Subgenera Fernaldaepsithyrus und Psithyrus s str (B 111 inurpr ut,M (Hymenoptera: Apidae) in Kolonien verschiedener Wirtsarten (G 4) Poster - --

11.45 bis 12.00 Stefan Fuchs, Oberursel: Reproduktionsmaximierung des

(C 61 e ber t H an Gr : Einf,u der H: GENET1K, F0RTPFLAK2UNG, AUSBREITUMG %:Zr]"VJ"\" Il r r ' " " Viskositit der Honigbienen Trinkmenge und Trinkgeschwindigkelt von MITTW0CH, 14.30 (E 8) Hlnr.9r".ï,bi.nVangen^ "" >"»*"""«»" der Orohnen Diskussionsleitung: Robin Moritz, Erlangen

14.30 bis 14.50 Robin Horitz, Erlangen: Hitochondrionale DNA In (E 10) K e H , n U n d Hart rs L. rn' .l.r K i t "?"9er, Munster: Oer Einfluss der Motivation auf popu lat ionsgenetischen Studien bei der Honigbiene (Apis mellifera L.) (Il 60 futter«ntî ï f ""â !" Vergleich der Lernfihigkeit tuttermotîvierter und heimkehrmotivierter Bienen

14.50 bis 15.00 Michael Meusel, Erlangen: Verbleib paternaler mitochondrialer (E Ma r Uerner mh,e h .Vi ÏS Die Lernfihigkeit DNA nach der Befruchtung in Ei der Honigbiene L. (H 2 ) Apis mellifer he mkehrmotwierter Honigbienen (Apis mellifera L.) fur optische Poster olfaktonsche und taktile Signale p '

15.00 bis 15.20 D.Cherix, D.Chautems, 0.J.C.FIetcher, W.Fortelius, G.Gris, (E 12) Gerhard Hoffmann, Wûrzburg: Der Bienent.nz aus der Sicht der Nachtïnzerin L.Keller, L.Passera,, Lausanne, Lewisburg, Helsinki, Toulouse und

Hamburg: Hating flight in Formica lugubris Zett. (Hymenoptera,

(G 5) Stefan Fuchs, Oberursel: Reproduktionsnaxinlerung des Bienenparasiten Varroa jacobsoni Oud. durch optimale Verteilung des Befalls auf Drohnenzellen oder Arbeiterinnenzellen

(H 2) Michael Meusel, Erlangen: Verbleib paternaler «itochondrialer DNA nach der Befruchtung <• Ei der Honigbiene Apis mellifera L.

NORTH AMERICAN SECTION INTERNATIONAL UNION FOR THE STUDY OF SOCIAL INSECTS

lUSSI-Sponsored ESA Program Symposium, National Meetings ol the ESA In Robert L. Jeanne, Department of Entomology, University of Wisconsin San Antonio, 10-14 December 1989 Madison, Wl 53708 Colony-Level Processing and Worker Specialization in the Social Wasp Polvhin nnrirlanfalifj "Colony -Level Selection and Colony-Level Processes In Social Insects" Nigel R. Franks, School of Biological Sciences, University of Bath, Claverton Down, Bath BA2 7AY, England Michael J. Wade, Department ol Biology, Unlverslty ol Chicago, 1103 Eas» Army Ants: A Collective Intelligence 57th St, Chicago, IL 60637 Selection Within and Between Groupa In Social Insects: Thaorelical and Expérimental Considérations Thomas D. Seeley, Cornell University. Division of Biological Sciences, Section of Neurobiology «nd Behavior, Ithaca, NY 14853-2702 How Natural Selection Builds Croup-Level Vehicles ol Gene Survival Chrlstopher K. Starr, Department of Horticulture, Unlversity of Georgla, Atheni, GA 30602 Colony-Level Processes: Paradigms and Shilling Fod Sydney A. Cameron, Department of Biology, Washington University, St Louis, MO 63130

Robin E. Owen, Department of Biology, Unlversity of Calgary, Alberta, Symposium Moderator Canada T2N1N4 The Cenetics of Colony-Level Selection 8

Section C Syapoeiua 1989 ESA Annai 1 Conférence Deceaber 10-14, 1989 Keting Stratégies and Matlng Biology in Social Insecte

Hal C. Reed (Vlaltlng Scl.ntlat) and Peter J. Landolt (Research Entoaologist) USDA/ARS iîfzz, "tin«bio1^in «*•• Inaact Attractanta, Bahavlor, and Baale Biology Reaearch Departaent of Biology Laboratory Univeraity of Horth Dakota 1700 S.W. 23rd Driva Crand Forks, HD 58202 Gaineavilie, FI 52604 (701) 777-2621 Phone (904) 374-5747 (HCR) and 5756 (PJL)

topica:

Openlng reaarka - P. J. Landolt Departaent of Phyaiology Loma Linda Univeraity Loaa Llnda, CA 92350 "Landaark faaturaa of suie eluater aicea in four Pelleta» apeciea* (714) 824-4564 L. Beani*, R. Cervo, C. Loranzi, and S. Turillazzl Dlpartlaento di Biologie Animale • Cenetica Univaraica degli Scudi di Firenze Âwlnaah Ztul ^ Vie Roman* 17 Departaent of Entoaology 50125 Firenze Texas A&M Unlvereity ITALY Collage Station, TX 77843-2475 Tel: (39) 55-222448, Fax Ho. 39 (55)-222565 (409) 845-8975

•The rôle of pheromonea in the awarming of paper vasp aexuala (Veapidaa: Pollste.ï* Diverslty in the genus Apis Hal C. Reed* and Peter J. Landolt USDA/ARS Inaact Attractanta, Behavior, and Basic Biology Research S^L^'s^t^ic^^'oÎTf D1Vi3100 - Laboratory for Laboretory f Z l08y Arbor, MI «109. ' " ° °° ' »>iv.r.«y of Miohigan' Ann 1700 S.H. 23rd Drive Caineaville, FL 32604 Co-Mod«retorsi Deborah Roan Sait* r.A* (904) 374-5747 "Drone flight patha and congrégation areas in honey bees" C. Loper*, W. Wolf, and 0. Taylor Cari Hayden Bee Reaaarch Center înSTis.'SLST-"-' - USDA/ARS 2000 E. Allen Road Spencers (20 minutes each)i Tucaon, AZ 85719 (602) 629-6380

"Spatial dynaalca of the honey bee nating eyetea" G. Rovell*, 0. Taylor, and M. Long S® — Departaent of Entoaology Univeraity of Kanssa Laurence, KS 66045-2106 (913) 864-4051 W: Bfttsarï: "«—•• 10 MINUTE RZCESS Mv.mt, i, Jji, „tl„, ,„S2. "Doea aating deteraine caste in sweat beea?* Douglas Yanaga Departaent of Entoaology ïT2Sir«£: SJB- - Univeraity of Kanaaa Lawrence, KS 66045-2106 (913) 864-4538 Speaker» (20 minutes each): •Comparative étudies on the rôle of learning in the aating behavior of halictlne beea" Bill Vcialo Department of Entoaology Oenetlo diverslty lj, A£ls nalllfera Univeraity of Kanaaa Lawrence, XS 66045-2106 (913) 864-4211 Malaysia, Ttanlan Malaysia, Serdang H3*00, Selangor

"Heatmate récognition aa an lnbreedlng avoidance mechanlam buable beea* Biocheaioal Sy.t.maSc, H^eÛm of ^wf, ^««tory for Robin L. Foatar (addraaa as of July 1, 1989) Ann Arbor, MI H8i09i Z°ology, Univeraity of Mlchlgan Departaent of Paychology, NI-25 Mitoohondrlal DKA diverslty in Api, Behavior Section Univeraity of Waahington BÙudingW;i^: uiïTùÏ ^ ^ts Laboratory, Seattle, VA 98195 Ribosornai RNA diversity Li A^ls. 5 (313) 449-4924

"The évolution of aonogaay in termitea' C. A. Nalepa and Susan C. Jones* Southern Forest Experiaent Station USDA-FS, P.O.2008 CMF Culfport, MS 39505 (601) 864-3991 9 J General Information 11TH INTERNATIONAL CONGRESS OF IUSSI Date : August 5-11, 1990 (International Union for the Study of Social Insects) Place Hôtel Ashok P B. No. 5095 Kumarakrupa High Grounds Bangalore 560 001,, India August 5-11, 1990 Officiai Language Officiai language of the congress will be English. Bangalore, INDIA Invitation letters Officiai invitation letters will be sent by the Organi- sing Committee on request. This invitation does not include payment of any expenses such as Registration, Travel or Hôtel accommodation for the invitees by the organisation. Scientific Exhibition Second Circu|ar Participants are welcome to bring material of interest related to congress for inclusion in the exhibition proposed to be organised. Such material should reach the Secretary latest by 5th August 1990.

Registration

C ngreSS is en t0 aU nteres ine .° °P ' ted in any aspect of social insects includ- mg ants, bees, wasRs, termites and other social . The registration SÏ scientif,c p—• ™ «p - '-ns

Registration fee Before After February 28,1990 February 28, 1990 Full Member US $ 125 US $ 140 Student Member US$ 50 US$ 60 Associate Member Sponsors : US$ 25 US$ 30 • IUSSI - Indian Chapter • University of Agricultural Sciences sors/fnstÏuntionre r6qUired ^ Partictpati0n re1uest thr°ugh their Profe* • Indian Council of Agricultural Research \ / For registration and remittance use Form A and B (passport information) •Dr. Ito, Y., Lab. Applied Entomology & Nematology, Nagoya University, Nagoya Symposia Theines and Organisers 464-01, Japan and Dr. W.A. Foster, U.S.A 12. Phylogefly and Evolution of the Formicidae 1. Termite Dehaviour and Evolution •Prof. J. Billen, Laboratorium voor Entomologie, Zoologisch Inst., Naamsestraat 59, "Dr. R. Leiithold, Universitat Bern, Zoologisches Institut, Abteilung fur Zoophysio- B-3000 Leuven, Belgium logie, CH'3012 Bern, Erlachstrasse 9a, Switzerland. 13. Social Polymorphism : How and Why? 2. Evolution of Sociality-Lesson from Primitively Eusocial Wasps •Prof. Ch. Noirot, Université De Bourgogne, Laboratoire de Zoologie 6, Boulvard •Dr. R. Gadagkar, Centre for Ecological Studies, Indian Instilute of Science, Banga- Gabrierl-21000, Dijon, France lore-560 012, india 14. Energetics of Sodality ~ 3. Ant-Plant Associations •Dr. M.G. Nielsen, Inst. of Zoology and Zoophysiology, Zoological Laboratory, •Dr. A. Raman, Entomology Research Institute, Loyola College, Madras-560 034, University of Aarlius, DK-8000 Aarhus C, Denmark, and Dr. G.J. Peakin, U.K. India and Dr. K.N. Ganeshiali, India 15. Reproductive Fitness and Eusocial Organisation 4. Ecology and Evolution of Honey Bee Bchaviour •Dr. I.J. Boomsrna, Rijksuniversiteit Utrecht, Vakgroep populatie-en evolutiebiologie, •Dr. F.C. Dyer, Asst. Prof., Michigan State University, Dept.

Glasgow, G12 8QQ, U.K. "Méthodes et responsabilités des entomologistes d'aujourd' hui" 33 Ant Community Structure •Dr. A.N. Andersen, Tropical Ecosystems Research Centre, Private Bag No. 44, Gembloux, Belgium, 9-14 July 1990, State Faculty of Agronomy Winnellie, Darwin N.T. 5789, Australia Correspondence : Dr Charles Verstraeten, General Secretary, General Zoology

• P?:;on receiving the manuscripts from contributors. an(j Faunistic, Faculté des Sciences Agronomiques de l'Etat, B - 5800 Gembloux (Belgium)

22nd INTERNATIONAL ETHOLOGICAL CONFERENCE 22-29 AUGUST 1991

First Announcement

The 22nd International Ethological Conférence will be held at OTANI University in Kyoto. Japan, from 22nd through 29th August, 1991. This International Ethological Conférence, first held in Asia, will be open to ail who are interested in ethology and related areas, and will be hosted by the Japan Ethological Society. The organization of the Confér- ence is undertaken by the Local Organizing Committee (LOC), which is also responsible for the Scientific Program and composed of members representing a wide variety of ethological interests, and assisted by a professional con- férence organizer, SIMUL International, Inc.

Local Organizing Committee 22ND INTERNATIONAL ETHOLOGICAL Toshitaka HIDAKA, Kyoto Univ.. Chairman ^CONFERENCE Yosiaki ITO, Nagoya Univ., Vice Chairman Michio IMAFUKU, Kyoto Univ.. Secretary CONFERENCE SECRETARIAT Shozo TAKAHASHI, Kyoto Univ., Treasurer Kazuo IMAMURA, Représentative of the Foundation for Advancement of International Science cfo SIMUL INTERNATIONAL, INC. Kowa Bldg. No. 9 Takuya ABE (KU) -Social insects Masanori KOHDA (OCU) -Fish sociology Kiyoshi AOKI (SU) -Neuroethology Masahiro KON (KU) -Insect ethology 8-10 Akasaka 1-chome, Minato-ku Toshitaka HIDAKA (KU) -General ethology Tetsuo KUWAMURA (OU) -Fish ethology Tokyo 107, JAPAN Tsutomu HIKIDA (KU) -Reptile behavior Tamaki MARUHASHI (MSU) -Primate ethology Yukio HIRAMOTO (JSC) -Physiology Tetsuro MATSUZAWA (KU) -Primate psychology Michio IMAFUKU (KU) -Marine ethology Yasuhiro NAKASHIMA (KU) -Marine behavioral ecology Tamijl INOUE (KU) -Insect ecology Toshisada NISHIDA (KU) -Primate sociology Junichiro ITANI (KU) -Human évolution studies Yoshiaki OBARA (TUAT) -Behavioral ethology and neuroethology Yosiaki ITO (NU) -Behavioral ecology Shusuke SATO (MYU) -Applied ethology Naosuke ITOIGAWA (OU) -Human ethology Yukimaru SUGIYAMA (KU) -Primate ethology Yô IWASA (KYU) -Mathematical ethology Shozo TAKAHASHI (KU) -Applied ethology Yutaka JOHKI (SWC) -Mimicry Yoshio TAMAKI (MAFF) -Applied ethology Eiiti KASUYA (NTU) -Behavioral ecology Ei TERAMOTO (KU) -Mathematical biology Takeo KAWAMICHI (OCU) -Mammal sociology Yoshitaka TSUBAKI (NU) -Behavioral ecology Hiroya KAWANABE (KU) -Animal community studies Satoshi YAMAGISHI (OCU) -Bird sociology Takeji KIMURA (UT) -Animal communication Abbreviations CU: Chukyo Univ. JSC: Japan Science Council KU: Kyoto Univ. KYU: Kyushu Univ. MAFF: Ministry of Agriculture. Forestry & Fisheries MSU: Musashi Univ. MYU: Miyazaki Univ. NTU: Niigata Univ. NU: Nagoya Univ. OCU: Osaka City Univ. OU: Osaka Univ. SU: Sophia Unlv. SWC: Showa Women's Univ. TUAT: Tokyo Univ. of Agriculture & Technology UT: Univ. of Tokyo 11

10 è'"e COLLOQUE DE PHYSIOLOGIE DE L'INSECTE Contacts et activités récréatives. TOULOUSE, 19,20 et 21 Septembre 1990 Comme il est maintenant de tradition, nous envisageons d'organiser un

re banquet, si possible à un prix accessible à toutes les bourses. l^ Annonce Nous proposons également, en soirée, une visite guidée de la ville de Toulouse (Vieux hôtels, églises,...). Enfin, pour ceux d'entre vous qui seraient intéressés, nous pouvons préparer, pour la journée de Samedi, le lendemain de la clôture du colloque, un circuit des citadelles cathares, à travers l'Ariège, l'Aude et les Pyrénées Orientales.

Comme convenu lors de la précédente réunion à Lyon en Septembre 1988, le prochain colloque de Physiologie de l'Insecte se tiendra à Toulouse, à l'Université Logement et repas. Paul Sabatier, les mercredi 19, Jeudi 20 et vendredi 21 septembre 1990. Le logement pourra être assuré en Cité Universitaire, sur le campus. Si certains d'entre vous souhaitent loger à l'hôtel, nous pourrons leur fournir une Projet de programme scientifique. liste d'établissements à proximité du campus ou en ville, à des prix très divers. Les petits déjeuners et les repas pourront être pris sur place, dans les Nous envisageons, d'ores et déjà de proposer un certain nombre de thèmes restaurants universitaires ; mais il existe d'autres possibilités dans un rayon d'un généraux, afin de regrouper les présentations d'une manière cohérente; il s'agit kilomètre autour du campus. d'une première réflexion et ces thèmes seront complétés, puis réorganisés en fonction des propositions que nous recevrons et de vos suggestions éventuelles. 1 - Neurophysiologie, physiologie sensorielle et comportement Organisation générale. (orientation, communication, etc...) 2 - Biologie et physiologie de la reproduction et du développement * Bien que nous ayons déjà un fichier d'adresses important, il serait 3 - Physiologie cellulaire et moléculaire dommage de ne pas informer tout le monde. Pouvez-vous, s'il vous plait copier et 4 - Ecophysiologie et stratégies adaptatives diffuser cette annonce autour de vous, en particulier auprès des jeunes. Cette liste ne doit donc pas Être considérée comme limitative * Afin de nous permettre d'assurer la meilleure organisation du colloque nous vous demandons de nous retourner le questionnaire joint avant le 31 janvier 1990. Quelques règles générales concernant les contributions.

La présentation des résultats pourra se faire sous la forme de Secrétariat du Colloque : communications orales (a priori de 15 mn environ, mais la durée exacte sera ajustée en fonction du nombre de propositions) ou bien d'affiches. Si le nombre 10 ime Colloque de Physiologie de l'Insecte des premières doit être limité pour ne pas allonger la durée du colloque, celui des Centre de Recherche en Biologie du Comportement, secondes ne l'est pas. Nous suggérerons donc éventuellement des transformations Université Paul Sabatier, de communications en affiches. 118 route de Narbonne, 31062 Toulouse Cédex Nous envisageons, comme cela a été fait à Lyon, de faire précéder chaque Téléphone : 61 55 64 41 ou 61 55 67 33 session thématique d'un exposé de synthèse un peu plus long. Par ailleurs, certains aspects, si vous le souhaitez, peuvent être abordés sous forme de tables rondes. Pour le Comité d'organisation, bien cordialement Nous vous demanderons ultérieurement un résumé de voue contribution. Raymond Campan

k»««ei Prof. z. L. Zhang, Secretary-General XIX XIX International Congress of Entomology 19 Zhongguancun Lu, Beijing 100080, China INTERNATIONAL (w> Tel: (861) 2563011; Fax: (861) 2565689 fiosao ,v Telex: 222337 ICCST CN CONGRESS OF a*1

ENTQMÔLPGY Scienlific Program The Scicntific Program will in- clude plenary sessions, symposia. workshops, and spccial-inlcrest group meetings, as wcll as contributcd paper and poster sessions. Exccpt for the plenary events. Ihe program will probably bc Uividcd inlo the following sections:

* System.ilics. l'hylogem * l-'oresl Entomology and :tnd Zoogeogrnphy l'est Management * Morphology and Ullra- * Médical and Vetcrinary sirudurc Entomology * C.VII lliology, l'hysio- * To.xicology logy and Biochemistry * Genctics and Bio- Pesticide Development. engineering Management and Ré- * f-'cology and l'rineiple gulation of ll'M Stored Product tnsects * Bchaviour mil Mass and Urban Entomology * .t jr jfa • Rearing Sericulturc * Social Insccts and Acarology Apiculture Inscct Resources and * Insect Pathology Natural Conservation ' Biological Control ' Agricullural Entomo- logy and Pest Manage- FIRST ANNOUNCEMENT ment 12

INSECTES SOCIAL ^SECTES SOCIAL SOCIAUX INSECTS SOCIAUX INSECTS

Volume 36, n° 1, 1989 Volume 36, n° 2, 1989 SOMMAIRE - CONTENTS SOMMAIRE - CONTENTS

HARTFELDER (K.) and ENGELS (W.). - The composition of larval food in stingless bees : evaluating nutritional balance bv Chemosvstematic methods 1 CROSLAND (M.WJ.). - Kin récognition labels of young ant workers 77 Zusammensetzung des Larvenfutters bei Stachellosen Bienen : Bewer- tunç der Ausgewogenheit an Nàhrstoffen mittels chemosvstematischer Merkmale zur Erkennung der Verwandtschaft junger Aneisenarbeiterin- Methoden. nen.

WINSTON (M.L), SLESSOR (K.N.), WILUS (LG.), NAUMANN (K). HIGO (HA), WYBORN (M.R) CAMILLO (E) and GAROFALO (CA). - Social organization in reactivated nests of three and KAMINSKI (LA). - The influence of queen mandibular pheromones on species of Xylocopa (Hymenoptera : Anthophoridae) in southeastern Brasil .. 92 worker attraction to swarm clusters and inhibition of queen rearing in the Soziale Organisation in erneut benutzten Nestern bei drei Xylocopa Arten honey bee (Apis mellifera L) 15 (Hymenoptera : Anthophoridae) in Siidostbrasilien. Influence des phéromones mandibulaires de la reine sur l'attraction des ouvneres et 1 inhibition de la production des reines chez l'abeille domes- tique (Apis mellifera L). FORCER (J.C.) and MARSH (A.C.). — Social organization and reproduction in Ocymyr- mex foreli (Formicidae : Myrmicinae) 106 Soziale Organisation und Fortflanzung ber Ocymyrmex foreli (Formici- GIBSON (R.L). - Soldier production in Camponotus novaeboracensis during colony dae : Myrmicinae). growth 28 Production de soldais chez la fourmi Camponotus noweboracensis pen- dant la croissance de la colonie. MAKINO (S.). - Usurpation and nest rebuilding in Polistes riparius: two ways to reproduce after the loss of the original nest (Hymenoptera : Vespidae) 116 MCCORQUODALE (D.B.). - Nest sharing, nest switching, longevity and overlap of Usurpation et reconstruction du nid chez Polistes riparius . deux voies générations in Cerceris antipodes (Hymenoptera : Sphecidae) 42 pour la reproduction après l'abandon du nid d'origine (Hymenoptera : Gemeinschaftsnester, Nestwechsel, Labenserwartung und Oberlappung Vespidae). der Generationen bei Cerceris antipodes (Hymenoptera : Sphecidae). KOENIGER (G)., KOENIGER (N.), PECHHACKER (R), RUITNER (F.) and BERG (S.). - Assorta- BOVET (P.), DEIEAN (A.) et GRANJON (M.). - Trajets d'approvisionnement à partir d'un tive mating in a mixed population of European Honeybees, Apis mellifera nid central chez la fourmi Serrastruma lujae (Formicidae : Myrmicinae) 51 ligustica and Apis mellifera camica 129 Central place foraging in Serrastruma lujae (Formicidae : Myrmicinae) Paarungsbevorzugung in einer gemischten Drohnenpopulation aus den ants. beiden europâischen Bienenrassen. Apis mellifera ligustica und Apis mellifera camica. WILSON (EO.). - Chimaeridris, a new genus of hook-mandibled myrmicine ants from tropical asia (Hymenoptera : Formicidae) 62 HEINZE (J.) and BUSCHINGER (A.). - Oueen polymorphism in Leptothorax spec. A : its Chimaeridris, eine neue orientalische Myrmicinen-Gattung mit haken- genetic and ecological background (Hymenoptera : Formicidae) 139 fôrmigen Mandibeln (Hymenoptera : Formicidae). Kôniginnen-Polymorphismus bei Leptothorax spec. A : Genetischer und ôkologischer Hintergrund (Hymenoptera : Formicidae). Brief communication / Communication brève

SPRINGHETTI (A.) and SITA (E.). - Influence of reproductives on tunnelling behaviour Brief communication / Communication brève in Kalotermes flavicollis Fabr. (Isoptera : Kalotermitidae) 70 Influence des sexués sur le creusement du nid chez Kalotermes flavicollis AGBOGBA (C.). - Rôle de la reine dans le comportement des ouvrières immatures Fabr. (Isoptera : Kalotermitidae) chez la fourmi Aphaenogaster subterranea (Latr.) 156 The rôle of the oueen in the behaviour of immature workers of ants Information 75 Aphaenogaster subterranea (Latr.).

INSECTES SOCIAL INSECTES SOCIAL SOCIAUX INSECTS SOCIAUX INSECTS

Volume 36, n° 4, 1989 Volume 36, n° 3, 1989 SOMMAIRE - CONTENTS SOMMAIRE - CONTENTS

PIATEAUX-QUENU (C.)L PLATCAUX (L) and PACKER (L). - Biological notes on Ewlaeus CROSIAND (M.WJ.). - Intraspecific aggression in the primitive ant genus M\rmecia 161 vtUasulus (K) (Hymenoptera. Halictidae). a bivoltine, largely solitary halictine L'agression intraspècifique chez les fourmis primitives du genre Mvrme- ; 245 cia. Biologie d'une abeille Halictine bivoltine probablement solitaire: Evy- laeus villosulus (K) (Hymenoptera, Halictidae).

PASOUET (A.) and KRAFFT (B.). - Colony distribution of the social spider Anelosimus eximius (Araneae, Theridiidae) in french Guiana 173 HUANG (ZYJ and Ons (G.W). - Factors determining hypopharyngeal gland activity of worker honey bee (Apis mellifera L) ...... ™ 64 Répartition des colonies d'une araignée sociale Anelosimus eximius (Ara- 2 neae. Theridiidae). Facteurs déterminant l'activité des glandes hypopharyngiennes des ou- vneres d abeille (Apis mellifera L) NOZAWA (K.) and ITÔ (Y.). - Biochemical-genetic differentiation among nine species of polistine wasps from Japan 183 SATQH (T.). - Comparisons between two apparendy distinct forms of Camponotus nawat ITO (Hymenoptera Formicidae) . .... 277 Biochemisch-genetische Unterschiede zwischen neun Feldwespenarten in Japan. Verdeich zweier offenbar verschiedener Formen Von Camponotus nawai xTO (Hymenoptera : Formicidae). KOJIMA (J.). - Growth and survivorship of preemergence colonies of Ropalidia fasciata in relation to foundress group size in the subtropics (Hymenoptera : GARNŒR-SOIAM (E). TOUTAIN (F ). VILLEMW (G.) et RENOUX (J.). - Etudes préliminaires Vespidae) j 97 (SKistedt) onginales du termite xylophage Sphaerotermes sphaerothorax Wachstum und Ûberlebensrate neugegrùndeter Kolonien von Ropalidia fasciata in den Subtropen in Abhângigkeit von der Anzahl der Nestgrùn- Preliminary studies of the particular combs of the xylophageous termite derinnen (Hymenoptera : Vespidae). Sphaerotermes sphaerothorax (Sjôstedt).

ROSELER (P.-F.) and RÔS&ER (l). - Oominance of ovariectomized foundresses of the B0RGE^N (LW.). - A new aspect of the rôle of larvae in the pharaoh's ant society paper wasp, Polistef^.^Hcus 219 Monomonum pharaonis (L) - Formicidae Myrmicinae) : Producer of fecun- dity mcreasing substances to the queen 313 Prédominance des fondatrices ovariectomisées chez « la guêpe canon- nière » Polistes gallicus. Un nouvel aspect du rôle des larves dans les sociétés de fourmis du Pharaon Monomorium pharaonis (L) (Formicidae Myrmicinae): leur production de substances accroissant la fécondité de la reine. Brief communication / Communication brève LEITTHOLD (R.H.), BADERTSCHER (S) and IMBODEN (R). - The inoculation of newly tormed tungus comb with Termitomyces in Macrotermes colonies (Isoptera. SHOWLER (A.T.), KNAUS (RAI ), REAGAN (TE). - Foraging territoriality of the imported Macrotermitinae) p 8 fire ant, Solenopsis invicta Buren, in surgarcane as determined by neutron 32 activation analvsis 235 L'inoculation des meules à champignon nouvellement formées par des tUOmyCeS Détermination des territoires de recherche de la nourriture par la fourmi nae) colonies de Macrotermes (Isoptera. Macrotermiti- de feu Solenopsis invicta dans les zones herbacées et non-herbacées d'un habitat de canne à sucre à l'aide d'un appareil à excitation de neutrons.

Goss (S.) and DENEUBOURG (J;L). - The self-organising clock pattern of Messor pergandet (Formicidae, Myrmicinae) . 339 Analyse de livres / Books analysis 240 L'auto-organisation d'une piste rotative chez Messor pergandet

Brief communication / Communication brève

KELLER (L). CHERIX (D.) and ULLOA-CHACON (P.). - Description of a new artificial diet tor rearing ant colonies as Iridomyrmex humilis. Monomonum Pharaonis and Wasmannta auropunctata (Hymenoptera, Formicidae) 348 Description d'une nourriture artificielle pour élever des sociétés de fourmis comme Indomyrmex humilis, Monomorium pharaonis et Was- mannta auropunctata. 13

Physiological Entomology Vol. 14, No. 1, March 1989 Physiological Entomology Vol. 14, No. 2, June 1989

Contents Contents T. C. BAKER and K. F. HAYNES Field and laboratory electroantennographic measurements of pheromone V. G. DETHIER and E. BOWDAN plume structure correlated with oriental fruit moth behaviour 1-12 blowfly"' °f alkaloids on sugar recePtors and the feeding behaviour of the PETER J. CANNEY and DAVID R. GARDNER 127-136 Effects of artificial and natural diets on success in tip recording and on W. G. FRIEND, J. J. B SMITH, J. M. SCHMIDT and R. J. TANNER galeal chemosensillum morphology of European Corn Borer Iarvae 1 vi 9 '"gestion and diet destination in Culiseta inornata: responses to water sucrose and cellobiose G. M. COAST 137-146 Stimulation of fluid sécrétion by single isolated Malpighian tubules of the BILL S. HANSSON, JAN N. C. VAN DER PERS and JAN LÔFQVIST COM ARISON of male an house cricket, Acheta domesticus 21-30 P d female olfactory cell response to pheromone compounds and plant volatiles in the tumip moth, Agrotis segetum JOHN COLVIN, JOHN BRADV and GABRIELLA GIBSON 147-155 Visuailv-guided, upwind turning behaviour of free-flying tsetse nies in LAURENT KELLER, Luc PASSERA and JEAN-PIERRE SUZZONI Queen odour-laden wind: a wind-tunnel study 3!_39 exécution in the Argentine ant, Iridomyrmex humilis 157-163 JIM HARDIE, GUY M. POPPY and C. T. DAVID S. KIKUKAWA, C. L. SMITH and S. S. TOBE Visual responses of flying aphids and their chemical modification 41-51 ^ofphogenetic and gonadotrophic effects of a juvenile hormone analogue (( /A)-hydroprene) m last instar female Iarvae of Diploptera punctata L. KAISER, M. H. PHAM-DELEGUE and C. MASSON 165-172 JOHN R. B. LIGHTON and ROSMARY G. GILLESPIE Behavioural study of plasticity in host preferences of Trichogramma maidis The en ergetics of (Hym. : Trichogrammatidae) 53-60 , mimicry: the cost of pedestrian transport in a formicine ant and its munie, a clubionid spider R. W. MWANGI and L. R. S. Awm 173-177 Hypertrehalosaemic activity in corpus cardiacum-corpus allatum-aorta complex SINZO MASAKI and YASUHIKO WATARI R s nse to n and adipokinetic response of Glossina morsitans 61-66 / P° '8ht interruption in photoperiodic détermination of wine form of the ground cricket Dianemobius fascipes M P. PENER. A. TH. M. VAN DEN BROEK, W. J. A. VAN MARREWIJK, J. M. 179-186 VAN DOORN, D. J. VAN DER HORST AND A. M. TH. BEENAKKERS CHRISTINE OBRECHT and FRANK E. HANSON Development of imaginai compétence to adipokinetic hormone in Locusta: Instrumental measurement of the gypsy moth pre-flight behavioural iipid and carbohydrate levels. and glycogen phosphorvlase activity in response to pheromone precocene-induced adultiforms 187-193 67-76 TOMOHIRO ONO, MICHAEL T. SIVA-JOTHY and AKI KATO MARK ROWLAND Removal and subséquent ingestion of rivais' semen during copulation in a Changes in the circadian flight activity of the mosquito Anopheles stephensi tree cricket 195-201 associated with insémination, blood-feeding, oviposition and nocturnal light GREG PEAKIN, MOGENS GISSEL NIELSEN and NILS SKYBERG intensity 77-84 Respiration during the metamorphosis of sexuals in Lasius flavus R. K. SAINI, A. HASSANALI and R. D. DRANSFIELD (Hymenoptera, Formicidae) 203-210 Aniennal responses of tsetse to analogues of the attractant l-octen-3-ol 85-90 ADRIAAN VAN DOORN S. J. SIMPSON. L. BARTON BROWNE and A. C. M. VAN GERWEN Factors influencing dominance behaviour in queenless bumblebee workers The patterning of compensatory sugar feeding in the Australian sheep ( Bombus terrestris) 211-221 blowfly 91-105 EDWARD L. VARGO and DAVID J. C. FLETCHER MARLIES VAZ NUNES and JIM HARDIE On the relationship between queen number and fecundity in polygene 'Bistability' experiments and photoperiodic morph delermination in the colonies of the fire ant Solenopsis invicta aphid Aphis fabae 223-232 107-113 B.-X. Zou, C.-M. YIN, J. G. STOFEOLANO, JR and S. S. TOBE KENNETH WILSON and LÉONARD HILL Juvenile Hormone biosynthesis and release during oocyte development in Faciors affecting egg maturation in the bean weevil Callosobruchus Phormia regina Meigen maculatus 233-239 115-126

Physiological Entomology Vol. 14, No. 3, September 1989 Physiological Entomology Vol. 14, No. 4, December 1989 Contents Contents C. ALY and R H. DADD Drinking rate régulation in some fresh-water mosquito Iarvae 241-256 LLOYD E. BENNETT and RICHARD E. LEE. Jr Simulated winter to summer transition in diapausing adults of the lady M. T. CHEESEMAN and C. GILLOIT (Hippodamia convergent): supercooling point is not indicative of cold- Long hyaline gland discharge and multiple spermatophore formation by the hardiness 361-367 maie grasshopper, sanguinipes 257-264 JOHN BRADY, GABRIELLA GIBSON and M. J. PACKER SALLY C. Cox Odour movement, wind direction, and the problem of host-finding by tsetse The electrical and mechanical properties of the proleg retractor muscle of the chinese oak silkmoth larva 265-272 flies 369-380

C. H. EISEMANN and M. J. RICE M. V. BRIAN Behavioural evidence for hygro- and mechanoreception by ovipositor Social factors affecting queen fecundity in the ant Myrmica rubra 381-389 sensilla of Dacus tryoni (Diptera: Tephritidae) 273-277 DAVID W. BUSHMAN, ASHOK K. RAINA and JUDD O. NELSON K. F. HAYNES and T. C. BAKER Post-eclosion diuresis in adult Heliothis zea 391-396 An analysis of anemotactic flight in female moths stimulated by host odour and comparison with the maies' response lo sex pheromone 279-289 NIGEL R. FRANKS HIROMU KURAHASHI and TETSUYA OHTAKI Thermorégulation in army ant bivouacs 397-404 Géographie variation in the incidence of pupal diapause in Asian and Oceanian species of the flesh fly Boettcherisca (Diptera: Sarcophagidae) 291-298 GERD GÀDE Isolation, physiological characterization, release and sequence elucidation of K. S. LEFEVERE and C. A. D. DE KORT a hypertrehalosaemic neuropeptide from the corpus cardiacum of the stick Adult diapause in the Colorado potato beetle, Leptinotarsa decemlineata: insect, Sipyloidea sipylus 405-418 effects of external factors on maintenance, termination and post-diapause A. GUNN, A. G. GATEHOUSE and K. P. WOODROW development 299-308 Trade-off between flight and reproduction in the African armyworm moth, JALEEL AHMAD MIYAN Spodoptera exempta 419-427 The thoracic mechanism for eclosion and digging during the extrication G. J. R. JUDD and J. H. BORDEN behaviour of Diptera 309-317 Distant olfactory response of the onion fly. Délia antiqua, to host-plant odour in the field 429-441 J. POUZAT and D. NAMMOUR Electrophysiological investigations of sex pheromone reception and release S. J. MUGGLESTON and S. P. FOSTER Sustained-flight tunnel responses of maie lightbrown apple moth to synthetic in Bruchidius atrolineatus 319-324 sex pheromone 443-449 S. J. TORR The host-orientated behaviour of tsetse flies {Glossina): the interaction of STEPHEN F. NOTTINGHAM and JIM HARDIE visual and olfactory stimuli 325-340 Migratory and targeted flight in seasonal forms of the black bean aphid, Aphis fabae 451-458 YVONNE M. VAN HOUTEN Photoperiodic control of adult diapause in the predacious mite, Amblvseius J. J. A. VAN LOON and F. A. VAN EEUWIJK potentillae: repeated diapause induction and termination 341-348 Chemoreception of amino acids in Iarvae of two species of Pieris 459-469 PETER R WHITE M. VAZ NUNES and D. S. SAUNDERS Factors affecting the antennal and behavioural responses of the saw-toothed The effect of larval temperature and photoperiod on the incidence of larval grain beetle Oryzaephilus surinamensis to food odour and aggregation diapause in the blowfly, Calliphora vicina 471-474 pheromone 349-359 RICHARD WALL BOOK NOTICES 278 Ovulation, insémination and mating in the tsetse fly. Glossinapallidipes 475-484

BOOK NOTICES 368. 390 14 Journal of Insect Behavior

Volume 2, Number I January 1989 Journal of Insect Behavior CONTENTS Volume 2, Number 2 March 1989 Lekking and the Small-Scalc Distribution of the Sexes in the Caribbean Fniit Fly. Anastrepha suspensa (Loew) 3 John Sivinski CONTENTS Mature Egg Numhcr Influences the Behavior of Female Battus philenor Butterflies 15 François J. Odendaal Host Examination Walk and Oviposition Site Selection of Trichogramma 143 Acoustic Signaling. Tenitoriality, and Mating in Whistling Moths, Hecatesia thyridion minutum: Studies on Spherical Hosls (Agaristidae) J. M. Schmidt and J. J. B. Smith John Alcock. Darryl T. G*'vnne, and lan R. Dadour Virgin Maie Mating Advantage in a Primitive Acoustic Insecl (Orlhoptera: Prior Expérience Influences the Fniit Residence of Maie Apple Maggot Plies. Rhagoletis Haglidael 175 pomonella Glenn K. Morris, Darryl T. Gwynne, Dita E. Kiimas, and Scott K. Sakaluk Ronald J. Prokopy, Sylvia S. Cooley. and Susan B. Opp Homing in the Field Cricket, Gryllus campestris 187 The Mating System of Brechmorhoga pertinax (Hagen): The Evolution of Brief Guy Beugnon and Raymond Campan Patrolling Bouts in a "Territorial" Dragonfly (Odonata: Libellulidae) John Alcock Temporal Patlern Changes in the Calling Song of the Katydid Mygalopsis marki (Bailey) in Response to Conspecific Song (Orlhoptera: Tettigoniidae) 199 Courtship in Drosophila sechellia: Ils Stnicture. Functional Aspects, and Relationship to lan R. Dadour Those of Other Members of the Drosophila melanogaster Species Subgrotip 63 Matthew Cobb, Barrie Burnet, Robert Billard, and Jean-Marc Jallon Bénéficiai Behavior Medialed by Airbome Semiochemicals. VIII. Learning of Host-Relalcd Odors Induced by a Brief Contact Expérience Implications of Variation in Worker Body Size for the Honey Bee Recroitment System 91 with Host By-Products in Cotesia marginiventris (Cresson), a Generalist Keith D Waddingion Larval Parasitoid 217 Sexual Selection at Varying Population Densities in Maie Field Crickets, Gryllus veletis Ted C. J. Turlings, James H. Tumlinson. W. Joe Lewis, and Louise E. M. Vet and G. pennsylvanicus The Courtship Behavior of the Cabbage Moth, Mamestra brassicae tLepidoptera: B Wade French and William H. Code Noctuidae), and the Rôle of Maie Hair-Pencils 227 SHORT COMMUNICATIONS Martin C. Birch, Dorothy Lucas, and Peler R. While Kinetic Effecls of a Kairomone in Moth Scales of the European Corn Borcr on Cross-Induction of Fruit Acceptance by the Medfly, Ceratitis capitula: The Rôle Trichogramma nubilale Eitle & Davis (Hymenoptera: Trichogrammatidae) of Fruit Site and Chemistry 241 Shengqiang Shu and R. L. Jones Daniel R. l'apaj, Susan B. Opp. Ronald J. Prokopy, and Timothy T. Y. Wong Maie Parental Care and Reproductive Success in the Burying Beetle, Nicrophorus 133 SHORT COMMUNICATIONS orbicollis Long-Term Régulation of the Foraging Response in a Social Insect Colony Michelle Pellissier Scott (Hymenoptera:Form!cidae:Pogonomyrmex) 25S Egg Guarding and Its Signilicance in the Heterocerid Beetle, Dampfius collaris (Kies.) 139 Steven W. Rissing George W. Folkens North-Easterly Orientation and Defense of Nest Entrances in the Harvester Ant, Pogonomyrmex owyheei 261 Scott K. Sakaluk, Andrew Mason, and Margaret C. Sakaluk Volume 2, Number 3 •"îHir May 1989 Nest Defense in Single- and Multi-Female Nests of Cerceris antipodes (Hymenoptera: Sphecidae) 267 mu D B. McCorquodate

Mushroom Body Development in Nymphalid Butterflies: A Correlate of Learning? 277 LAUSANNE/TONNE John Sivinski

Behavioral Status and Detoxifying Enzyme Activity Are Correlated in Worker Honey Bees 285 Rover/Sitter Foraging Behavior in Drosophila melanogaster: Genetic Michael J. Smirle and Gene E. Robinson Localization to Chromosome 2L Using Compound Autosomes 291 J. Steven de Belle and Maria B. Sokolowski Rover/Sitter Drosophila melanogaster Larval Foraging Polymorphism Journal of Insect Behavior as a Function of Larval Development, Food-Patch Quality, and Starvation 301 ul Susanne A. Graf and Maria B. Sokolowski Volume 2, Number 4 J > W89

Near-Nest Behavior of a Solitary Mud-Daubing Wasp, Sceliphron caementarium (Hymenoptera: Sphecidae) 315 Carol S. Ferguson and James H. Hunt CONTENTS Causes and Correlates of Loss and Recovery of Sexual Receptivity in Lucilia cuprina Females After Their First Mating 325 Peter H. Smith, L. Barton Browne, and A. C. M. van Genven Influence of Resource Topography on Pollinator Flight Directionality of 453 Chemical Trail Systems, Orientation, and Territorial Interactions in the Two Species of Bees Ant Lasius neoniger 339 Lorry R. Kipp. William Knight. and Elizabeth R. Kipp James F. A. Traniello Kin Récognition of Worker Brood by Worker Honey Bees, Apis Oviposition Behavior and Progeny Allocation of the Polyembryonic mellifera L. 473 Wasp Copidosoma floridanum (Hymenoptera: Encyrtidae) Katherine C. Noonan and Steven A. Kolmes M. R. Strand Manipulation of Oviposition Patterns of the Parasitoid Cyzenis albicans Pheromone-Mediated Sexual Selection in the Moth Utetheisa ornatn.x: (Tachinidae) in the Field Using Plant Extracts 487 Olfactory Receptor Neurons Responsive to a Male-Produced Jens Roland. W. G. Evans, and Judith H. Myers Pheromone Spatial Foraging Patterns of Ihe African Honey Bee, Apis mellifera Alan J. Grant, Robert J. O 'Connell, and Thomas Eisner scutellata 505 Why Do Maies of the Dance Fly Empis borealis Refuse to Mate? The Stanley S. Schneider Importance of Female Age and Size 387 Agonistic Behavior Correlated with Hydrocarbon Phenotypes in Bo G. Svenson, Erik Peter son, and Elisabet Forsgren Dampwood Termites. Zootermopsis (Isoptera: Termopsidae) 523 Michael I. Haverty and Barbara L. Thorne Social Compétition Among Gynes in Halictine Bees: Ihe .notiez u. 397 Behavioral Adaptations for Raiding in the Slave-Making Ant, Polyergus Bee Size and Pheromones on Behavior breviceps 545 Brian H. Smith and Cornelia Weller Howard Topoff, Stefan Cover, and Anke Jacobs Mating Behavior and Dispersai in Paltothyreus tarsatus Fabr. 413 557 (Hymenoptera: Formicidae) Visual Déterminants of Escape in Tiger Beetle Larvae (Cicindelidae) Martin Villet. Robin Crewe, and Hamish Robenson Cole Gilbert Différences in Reproductive Behavior Among Seasonal Wing Morphs of Development of Behavioral Compétence in Young Drosophila 419 the Butterfly Eurema hecabe melanogaster Adults Suzanne C. Ford, Usa M. Napolitano, Scott P. McRobert, and Yishiomi Kato Laurie Tompkins Novel Pollen-Harvesting Behavior by the Bee Protandrena 431 mexicanorum (Hymenoptera: Andrenidae) James H Cane and Stephen L. Buchmann Electronically Monitored Feeding Behavior of Phorodon humuli Electrontca ^^ Aphidjdae) on Resistan, and Susceptible Hop 437 Genotypes Keith W. Dorschner and Craig R. Baird

Book Reviews Journal of Insect Behavior 15

Journal of Insect Behavior Volume 2, Number S September 1989 Volume 2, Number 6 November 1989

CONTENTS CONTENTS

A Game Model for ihe Daily Activily Schcdulc nf the Maie Bultcrfly Intraspecific Variation in the Egg-Spacing Behavior of the Seed Beetie 5K9 Yoh Iwasa and Yoshiaki Obara Callosobruchus maculants Frank J. Messina and Rodger Miichell Selection for Altcred Pheromone-Component Ratios in the Pink The Rôle of Expérience in Plant Foraging by the Aphid Parasitoid Diaeretiella Bollworm Molh. Pectinophora gossypiella (Lepidoptera: rapae (Hymenoptera: Aphidiidae) ' Gelechiidac) 609 William Sheehan and A. M. Shelton R. D. Collins and R. T. Cardé Field Observations of Mating. Oviposilion. and Feeding Behavior of Anticarsia gemmaulis (Lepidoptera: Noctuidae) in a Soybean Field Is Maie Back Space Limiting? An Investigation into the Reproductive Ben Gregory, Jr. 761 Demography of the Giant Water Bug, Abedus indenlalus (Hetemptera: Belostomatidae) Environmental Influence on Hovering Behavior of Tabanus nigrovitiaius and William F. Kraus T. conterminus (Diptera: Tabanidae) ' * - 775 Randv Gaugler and Sleven Schulz The Origin and Evolution of Social Life in the Stenogastrinac (Hymenoptera, Vespidae) Orientation Responses of Individual Larder Beedes, Dermeslcs aier Slefano Turillazzi (Coleoptera, Demiestidae), to Directional Shifts in Wind Stimuli William J. Bell. Thomas R. Tobin, and Kenneth A. Sorensen Behavioral Flexibility in Age Castes of the Ant Pheidole denlala 663 Effects of Plant Odor on Oviposition by the Black Swallowtail Butterfly, Prassede Calabi and James F. A. Traniello Papilio polyxenes (Lepidoptera: Papilionidae) Paul Feeny, Erich Siadler. Inger Àhman, and Maureen Carter 'Éndogenous Factors, Extemal Cucs. and Ecccntric Construction in Polistes annularis (Hymenoptera: Vespidae) SHORT COMMUNICATIONS 679 John W. Wenzel Microgeographic Variation in a Drosophila melanogaster Larval Behavior Maria B. Sokolowski and Yves Carton Olfactory Responses of Trichogramma maidis Pint. et Voeg: The Diel Oviposition Periodicity of the Mosquito. Trichoprosopon digitatum, Effects of Chemical Cues and Behavioral Plasticity tn the Field in Trinrdad. West Indies (Diptera: Culicidae) L. Kaiser, M. H. Pham-Delegue, E. Bakchine. and C. Masson Dave D Chadee, Sean L. C. O Malley, and Siephen F. Hubbard The Rôle of Mating Preference in Intraspecific Compétition in Energetic Costs of Mating in a Flightless Female Firefly, Photinus collustrans (Coleoptera: Lampyridae) Drosophila melanoguster 713 Sleven R. 1Ving M. Saiful Islam and Rawshan Ara Begum Temperature-Induced Alternative Maie Mating Tactics in a Tropical Digger The Blind Leading the Blind: Modeling Chemically Medialed Army Wasp Ant Raid Paltems Folke K. Larsson 719 J. L. Deneubourg, S. Croîs, N. Franks, and J. M. Pasteels AUTHOR INDEX TO VOLUME 2 853 SUBJECT INDEX TO VOLUME 2 855

Apidologie

préférences' "°fa' by

K.E. MacKenzie and M.L. Winston 29 ucos de ta te £ Lambau and T B "LTF™C?, *" - - ™ •»"»• ^ 22 Cymiazole, a syslemic acaricide lhat contrais Acarapis woodi (Rennie) infestinq honey bees. II. An apiary lest

FA. Eischen, D. Cardoso-Tamez, A. Dietz and G.O. Ware 41 A. Pouvreau (Bures-sur- Yvette, France) 22g Microbiology ol pollen and bee bread : and enzymology ol molds The effect of colony relocation on loss and disorientation of honeybees M. Gilliam, D.B. Prest and 8.J. Lorenz 53 3 (BeaVertodge Mberta and Incidence rates ol Acarapis woodi (Rennie) in queen honey bees of various aqes CanadT" ' Manitoba, J.S. Petlis, A. Dietz and F.A. Eischen 69 Honey résistance to air contamination with arsenic from'a'«ppe. p^s's.ng 245 Minerai content and geographical origin of Canadian honeys (in French) M.J. Feller-Demalsy, B. Vincent and F. Beaulieu 77 MO. Krunic, L.R. Terzic and J.M. Kulincevic (Belgrade, Yugoslavia) 251 Biometrical study of honey bee populations fram Spain and Portugal (in French) TcTcn"oT°n ** me""era L br00d 08115 and ludion in Varroa J.M Cornuet and J. Fresnaye g3 S. Fuchs and K. Lanoenbach IOberursel FRG) Ontogeny ol cuticular chemosensory cues in worker honey bees Apis mellifera Foragjng behaviour of honeybees and wild bees in Belgian 'apple orchards fin W. M. Getz, D. Bruckner and K.B. Smith 105 A. Jacob-Remacle (Gembloux, Belgium) 271 The phenolic compounds in honeys : preliminary study upon identification and lamily quantification (in French) b^'^wwerfS iR mid9U' u"ras,ruc,ure and "VP^" a<=«vlty in the honey M.J. Amiot, S. Aubert, M. Gonnet and M. Tacchini 115 D.R. Jimenez and M. Gilliam (Tucson, USA) 287 Pollen analysis ol honeys from Ontario, Canada (in French) An 8 9 : evalua,ion M. J. Feller-Demalsy and J. Parent 127 ^S'? ^!"'" ^ °< its possibilities (In German) liï?; J?^ ™^ L Ge"9' H' Hemn• HJ- **«>«*, W. Zeier and A Crossed immunoeleclrophoresis of major protein antigens during pupation of the imdorf (Liebefefd and Bem, Switzertand) leafcutting bee Megachile rotundata 3()5 en ioa ion an G. H. Rank, D. W. Goerzen and J. H. Gerlach ! 39 ^ ï!. ' ^ ™ * <* 'he enzyme acid phosphatase. Applyino it to the study of orchard pollination (In French) "MW'ng Temperature as a causative factor in the seasonal colour dimorphism of Apis J.P. Torre Grossa (Mohtfavet, France) 31 ? cerana japonica workers u d 9ranules in ,at 061,8 and T. Tsuruta, M. Matsuka and M. Sasaki. 14g hX"s ; Bzra?) Effect of brood production and population size on honey production of honeybee H. Raes, W. Bohyn, P.H. De Rycke and F. Jacobs (Gent, Belgium) 327 colonies in Alberta, Canada len=UInCe th,B iBX8S in the offsprin9 of Varroa lacobsoni and the resulling T. I. Szabo and L P. Lefkovitch.. conséquences for the calculation of Ihe developmental period 157 S.M. Rehm and W. Ritter (Freiburg, FRG) 339 The mountain bees of the Kilimanjaro région and their relation to neighbourinq bee populations Géographie variation in Varroa jacobsoni (Acari Varroidae) : application of multivariate morphometric techniques w M. Meixner, F. Ruttner, N. Koeniger and G. Koeniger. 165 M. Delfinado-Baker and M.A. Houck (Beltsville and Tucson, USA) 345 Baiting System for selective abatemenl of undesirable honey bees J. L. Williams, R.G. Danka and T. E. Rinderer. 175 ^rpTeT-C^idae,3'"™ deVei0Pm8rt ^ ^(R°"i) ^ tn memoriam R. Rust, P. Torchio and G. Trostle (Logan and Reno, USA) 359 16 BULLETIN S.F.E.CA,, 1989, Tome 4, n° 1. LA COGNITION DANS L'ESPACE DE L'ANIMAL

BENHAMOU, S., SAUVE, J.P. & BOVET, P. - Modélisation des processus de mémorisation spatiale à l'échelle des déplacements naturels : codage exocenné ou égocentié ? 105 MELAN, C & UNGERER, A. - Stratégies visuelles et spatiales développées SOMMAIRE dans un apprentissage de discrimination visuelle dans une situation de choix chez la souris. 121 JAMON, M. - Peut-on se passer du concept de 'cane' pour expliquer 1 orientation lointaine : exemple de la migration du saumon.

COLLOQUE ANNUEL 1988, LOUVAIN LASSALLE, J.M. - Influence des facteurs génétiques et de l'environnement maternel sur la variation des réactions à la nouveauté et des aptitudes cogmtives spatiales chez la souris : recherche de leurs corrélats hippocampiques. PROBLEMES D'ETHOLOGEE HUMAINE 129 CLEMENT, P. - La cognition animale. 133 MONTAGNER, H. - Aspects théoriques « méthodologiques de la démarche d'un CLEMENT, P. & CHASSAIN, C - Intérêt de la rrajectométrie automatique éthologue qui étudie le développement des systèmes interactifs de l'enfant. dans 1 étude des déplacements du nichogramme (insecte parasitoïde). 137 VAUCLA1R, J. - Vers une théorie de la cognition animale. De LANNOY, J.D. & FEYEREISEN, P. Analogies et homologies des comportements animaux et humains. 5 ROUCHOUSE, J.C.- Ethologie humaine urbaine. 17 INDICATEURS DE LA COGNITION CHEZ LES INVERTEBRES

ASPECTS EPISTEMOLOGIQUES DE LA COGNITION ANIMALE MEDIONI, J. - Le comportement des insectes peut-il révéler des processus cognitifs 7 DEPUTTE, BL. & JOUANJEAN-L'ANTOENE, A. - Ethologie et cognition : comment des éthologistes pensent-ils que l'animal pense ? BEUGNON, G. & CAMPAN, R. - Représentations spatiales dans 35 1 orientation des insectes. 145 TANGUY-PERUS, A. - Quel animal ? Quelle cognition ? 55 OflOŒRY, R. - Univers perceptif et capacités d'apprentissage chez les LAUNAY, M. - Modèles cognitifs et psychologie comparée de l'apprentissage. céphalopodes. 69 153 CE23U.Y, F. - Le problème de la cognition au sein de l'approche fonctionnelle PIERRE, J.S. & KASPER, C - Analyse de données et découpage des unités du comportement animal. momees. Un exemple : le comportement de ponte d'un hyménoptère parasitoïde, Aph.dius uzbekistanicus Luz. dans son hôte Sitobion GALLO, A. & BEAUCHATAUD, G. - L'intelligence animale ("I. An.") • menât F. (Homoptera, Aphididae). l'objet et la cognition. Pour une théorie générale de la superstition chez 165 l'animal. 87 VAN HOOFF, J. - Cognition used as a means of social manipulation.

COMMUNICATIONS JUtsttts

MOTTRON, L- - Modèles de mémoire visuelle impliquée par les dessins des autistes hypermnésiques. 179

LEJEUNE, H. - La régulation temporelle acquise chez le rat albinos : quelques données développementales et comparatives. 185

SCHELSTRAETE, I., KNAEPEN, E. & WEYERS, M.H. - Induction d'une réactivité spécifique du rat adulte par application de Zeitgeber atypiques entre la naissance et le sevrage. Etude des séquences temporelles des soins maternels.

LAGADIC, H. & FAURE, J.M. - Motivation et bien-être chez la poule domestique. 205

FORNASŒRI, L, ANDERSON, J.R. & ROEDER, J.J. - Réponses de deux groupes de lémuriens à une nouvelle tâche alimentaire. 221

RESUMES DE THESE

GONZALEZ, R. - Contribution à l'étude de l'effet de l'introduction de femelles dans un groupe de mâles sur les sécrétions endocrines du mâle chez les ovins (Ovis aries).

INFORMATIONS DIVERSES

Revue "Sciences et Techniques de l'Animal de Laboratoire" STAL 1988, volume 13, n° 3, Sommaire 2331 1988, volume 13, n° 4, Sommaire 2341

XHIe Colloque International de Mammalogie : Les mammifères dans le bassin méditerranéen continental et insulaire. 235 BULLETIN S.F.E.CjL, 1989, 1bme 4, n° 2.

GUASTAVINO, J.M.. BERTIN, R., PORTET, R. &. GODZINSKA, E.J. - Commutabilité et tactiques alternatives : exemples du comportement alimentaire et de la régulation thermique chez la souris mutante neurologique staggerer.

AUVRAY. N., ZION, C. & CASTON, J. - Ablation du cervelet au 15™ jour et SOMMAIRE ontogenèse du comportement d'équilibration chez le jeune nu.

GUNDERMANN, J. - Plasticité comportementale chez les araignées : le comportement matemeL

CAMPAN, M. & BENZIANE, T. - Modulation de U parade sexuelle chez le mile de Calliphora vomitoria (Diptères : Calliphoridae). COLLOQUE ANNUEL 1989, ORSAY SAYAH, F., KARLINSKY, A. & CAUSSANEL, C - Plasticité du cycle parental chez un insecte dermaptère, Labidura riparia.

PLASTICITE .COMPORTEMENTALE COBB, M. - Conditionnement préimaginai chez les insectes.

NICOLAS, G. - Variabilité du comportement et grégarisation chez les acridiens BLOCK, V. - Accueil et introduction. migrateurs : influence des facteurs de l'environnement et de l'état physiologique. IMBERT, M. - Plasticité du système visuel. LACHAUD, JJ> & FRESNEAU, D. - Plasticité comportementale et régulation CHARIL, F. & LAMBIN, M. - Ontogenèse de l'orientation visuelle et sociale : influence de l'environnement social expérience individuelle chez Gryllus bimaculatus (Gryllidae). 5 BAGNERES, A. et al. - Ouverture et fermeture des sociétés d'insectes, plasticité MASSON, C - Bases nerveuses de la plasticité du système olfactif. 6 comportementale et diversité des signaux de reconnaissance. HUDSON, R. & DISTEL, H. - The rabbit as a model for the investigation of GHEUSL G. - Etude longitudinale des conduites parentales chez la souris (Mut olfactory function during ontogeny. 1 musculus) et le rat (Raltus norvcgicus). Spécificité, déterminisme et plasticité des comportements parentaux. HOLLEY, A. - Plasticité olfacto-bulbaire et rétention. LEQUETTE, B. - Evolutiop de la parade nuptiale en fonction de l'âge et du statut FABRIGOULE, C. - Le rôle des processus cognitifs dans la plasticité chez le Grand Albatros. comportementale. •

AARAB, A., LACHAUD, JJ>. & FRESNEAU, D. - Plasticité componememale SIGNORET, JJ>. - Sexualisation des conduites au cours du développement chez le porc maie. -et régulation sociale chez les ouvrières majors de la fourmi Pheidole 8 pallidula NyL

THEODOSIS, D.T. - Plasticité neurogliale et synaprique au cours de la parturition et de l'allaitement. CLOAREC, A. - Plasticité du comportement prédateur d'un hétéroptère 9 aquatique.

MARIANI, J. & DELHAYE-BOUCHAUD, N. - La stabilisation sélective des synapses au cours du développement : étude d'un système modèle, le DAMEZ-KINSELLE, L, CLEMENT, P. & GUASTAVINO, J.M. - Locomotion cervelet des rongeurs. de la souris mutante hot-foot : analyse en trajectométrie automatique. 10 ERRARD, C.. BAGNERES, A.G., CLEMENT, JL. & LANGE, C - Plasticité de FENERON, R. - Reconnaissance coloniale des larves chez une fourmi primitive la signature chimique chez Manica rubida (Myrmicinae) et Formica selysi Ectaiomma mberculanim (Formicidae, Ponerinae). 23 (Formicinae) élevées en colonies mixtes. GASCUEL, J. & MASSON, C. - Développement et plasticité des réseaux de neurones impliqués dans le traitement des informations olfactives chez l'abeille. KYRLACOU, B. - Genetic control of Drosophila love song. 24 AVAN, P. - Données récentes en physiologie cochléaire. HAMIDOU, A. & GUASTAVINO, J.M - Quelques aspects de la locomotion et de l'agression chez le mutant staggerer. 25 PAILLETTE, M. - Formes, fonctions des signaux et codage trans-spécifique.

PHAM-DELEGUE, M.H., BAKCHINE, E., ROGER, B. & MASSON, C. - Discussion sur la constitution d'un groupe de bioacoustique avec Mr Expérience olfactive précoce et plasticité comportementale chez l'abeille. 26 JOUANEAU, membre de la Société Française d'Acoustique

DELSAUT, M. - Stimulations prénatales et modifications de l'environnement COMMUNICATIONS SONORES embryonnaire chez le poussin (Gailus domesticus). BREMOND, J.C. & AUBIN, T. - Field èxperiments using a computer for interactive dialogue with birds. DEMARS, G. - La représentation temps-fréquence instantanée des signaux. 29

BRETAGNOLLE, V. - Variation géographique des chants de pétrels HEID, P. A SCHWAGER, G. - The influence of acoustical experience on the (Procellariiformes) et intérêt dans l'étude de la spéciarion. 30 song development of maie and female Canaries (Serinus canaria).

SALOMON, M. - Communication sonore et spéciation : le cas des pouillots NEUENSCHWANDER-EL MASSIONl N. & EDELINE, J.M. - Influence de 1 apprentissage sur les réponses de la voie auditive. véloces des formes "européenne" et "ibérique" dans leur zone de contact. 31

AUBIN, T. - Les signaux de communication acoustique "longue-distance" chez PAILLETTE, M. - Les signaux sonores des amphibiens portugais. les oiseaux : un décodage adapté au canal de transmission. 32 RICHARD, J.P. - Analyse et synthèse de sons sur un micro-ordinateur Amiga. BRILLET, C. & PAILLETTE, M - Analyse d'une vocalisation complexe chez le ROUSSEL R - Atelier "Son / Nature". lézard nocturne Gekko gecko (Sauria, Gekkonidae). 33

FONSECA, PJ. - L'utilisation de méthodes digitales dans l'étude des émissions sonores des insectes. RESUMES DE THESE ADRET-HAUSBERGER, M & JENKINS, P. - L'organisation et la structure des chants de l'étoumeau : quelques aspects de leur plasticité. 35 BROUETTE-LAHLOU, L - Le ciblage et la régulation des comportements. Une KREUTZER, M. - L'intérêt du modèle oiseau. fonction nouvelle des phéromones, cas particulier du lèchement anogénital chez le rat. GUTTINGER, H.R. - Ontogenèse du chant et corrélations endocrinologiques. 36 DELCRODC, L - Etude du groupe social chez le sanglier (Sus scrofa L) en GROSJEAN, M. - Les communications sonores dans le métro. 37 conditions de semi-liberté : sa fonction adaptative dans la reproduction et l'élevage des jeunes. DEHAENE, S. - Un modèle neuronai de l'apprentissage du chant chez l'oiseau. 38 LEBORGNE, R. - La communication chez les araignées : étude des phénomènes MIERMONT, J. - Intonation vocale et expression parlée en situation vibratoires transmis par les toiles lors du rapprochement des sexes chez d'interaction thérapeutique. 39 quelques Diciynidae et Agelenidae.

LECANUET, J.P. - L'audition foetale humaine. 40 18 ANNOUNCING New newsletter NOTES FROM UNDERGROUND

A NEW MYRMECOLOGICAL NEWSLETTER

ApriJ 20, 1988

3 = rS F S U "m ° o a „ 00 3 J3 2 S**»* ï'Sia w S o ë - ° .3 -e o S g • S « e •s 2 e g «o sss&SBS^ff^T^f 513 ••>^à a a j* «A ^sata^ss-» O Z O 06 «U aU illisSiSB—s- S 2.ÏU O, z •s». » e-Sëg,^. 2 oS Iflagg 3 u g 8 a a -s u. S- la? C/J E O. Wilson „O jM eB § w £ ob î^ffiS T3 Dear fellow myrmecophile, 3 z 0 1 a 3s s-

memorablsWaas&TOïaae woricshop on the identification of Neotropicai uts. a mSh,la H b 2 j= — VI Z -S i O o «ï iss Sa - 6-s •O 3 — ui - H 2 c "u S a g .S S ."S ° c fa o ssssaS^?! H D

• bv other hymenopterists' gro'ups SSïïMïS SÎSïSKÏÏSr

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S SSfa,"^0™1' ThC ™"er listuigs will be issued at «CL, O S UJ s, a i •Sû-o c - -S* fl less tf^^^^ortsrwnroun^^ rcv^ewed jo^rnals" m I -S S- ^ri^ïïsr1 ought tobe ; a s Ul I ^ ^stssssL C u c a « O an E a §1 o 1 p "2 a S ë current vogue SÏÏ ?f idff °r methods C3 ta En U W) — 8. | informai taxcnomic notes, ne^ keys He" aTscemmi local faunil C a c «v. OX new information on behavor, ecology™ôfltale'ZZ?™™1 CO"ecuon n0,«' •H o Û S g 0.-5. 8 • uS ?O U- 5 « a a 1 I — . e > to c ~ lefi something out, send it any^y^irfonul^'^ w. • O ra U •a 3 o. «"a u C = 8 O S B > u rf 2 a o g g ••a a 5 o " •g .a 1 >- E proff^gtar^S^S 2-a ' ï« p S Jj.E a o g:= ! S J c §5 ° 5'S smaU.(4) LCttCn COrnmmMg the above-ûr deaUng with any other ant «sue, great and J.g S S I fîw ^a » 3 U K.-S f S a 5 5 C Gs f » 3 WhiCh US se 11 io l n •o lS InfcnnSK?^r^t^^tr^ >t) U m 8 J 3 v c U M -S « K o S-S .2 S u O b 6,8 charge ^S^^SS^ ™ A **<° <3 S e ï ill II 2 o J* U f* k. en y ^ -S § u dp « ai ONCT^^i^,us ,Y0UR questionnaires and contributions AT K OJ Z 3 la •§. <. C 3 2 U O « o o g. ga sa > 5 ^ our mailing list, pSct us taoT^le^ Ô^T SU?«"°ons for f*0^ » P"< on r\ i- Il sRM 3 — W g) s -S S^ < S ë - o LU jî B a s S oa 3 n s'y kSSi o c •SX^pSïïR.. or o S K •o ô u ES M ^ S i "S g u .a gsps «3 al S tJ «•g Norman Carlin, Stefan Cover and Mark Moffett C JS i i U OO S ° «c g e S'il g g- • .(do editors TJ U « r|a •a h 1-s? 1 ?? X S Of ES < J u« £ co S. P o î .5?Z « 5 5 1 £2 Nouvelle revue ETHOLOGY ECOLOGY & EVOLUTION formerly Monitore Zoologico Italiano, founded in 1890 publishcd by the Université di Firenze

Dipartimento di Biologia Animale e Genetica Université di Firenze

Editor: FRANCESCO DESSÎ-FULGHEJU Assistant Editor: BALDASSARRE CONTI

Editorial Advisory Board:

S. ALTVINN, Chicago K.E. LINSENMAIR, Wiirzburg K.B. ARMITAGE, Lawrence D. MAIN A RDI, Parma J BALTHAZART, Liège R.H. MCCLEERY, Oxford C.J. BARNARD, Nottingham P. MCGREGOR, Nottingham J.M. BRAjayRY, La Joli* M. MnjNSia, Bern R. CAMP AN, Toulouse F. PAPI, Pisa T.M. CARO, Ann Arbor L. PARDI, Firenze G. CHELAZZI, Firenze G.A. PARKER, Liverpool D. CRE\TS, Austin J.M. PASTEELS, Bruxelles J.L. DENEUBOURG, Bruxelles P.J.B. SLATER, St. Andrews W.G. EBERHARD, Costa Rica I.R. SWINGLAND, Kent A. ERCOUNI, Firenze A.J. UNDERWOOD, Sydney T.R. HALLIDAY, Milton Keynes F.S. VOM SAAL, Columbia W.D. HAMILTON, Oxford H.G. WALLRAFF, Seewiesen P.H. HARVEY, Oxford R. WEHNER, Zurich Y. ITÔ, Nagoya M.J. WEST-EBERHARD, Costa Rica M. LINDAUER, Wûrzburg J.C. WINGFTELD, Seattle

Ethology Ecology & Evolution provides rapid publication of research and review articles on ail aspects of animal behaviour. Articles should emphasize the significance of the research for understanding the function, ecology, or évolution of behaviour. Research articles may be in the form of full length papers or short research reports. The Editor encourages the submission of short papers containing critical discussion of current issues in the study of animal behaviour. Monograph-length manuscripts on topics of major interest, as well as descriptions of new methods are welcome. A Forum, Letters to Editor and Book Reviews are also included.

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Partially financed by the Consiglio Kazionale delle Ricerche. A TABLE ! THESE

Présentée pour l'obtention du

f TITRE de DOCTEUR EN SCIENCES

ENTOMOLOGIE

Guy RODET L'UN'VERS'TE PARIS » " CENTRE D'ORSAY RESUME

LA POLLINISATION PAR L' ABEILLE DOMESTIQUE (APIS MELLIFICA L.1 DES LIGNEES MALES STERILES DE CAROTTE (DAUCUS CAROTA T./> EN ENCEINTES GRILLAGEES POUR LA PRODUCTION DE SEMENCES HYBRIDES

Les semences parentales d'hybrides de carotte (Daucus carota L.) sont produites par la pollinisation naturelle de lignées "mâles stériles" (stérilité mâle cytoplasmique) et "mâles fertiles" (l'espèce est protandre) isolées dans des enceintes grillagées. Les conditions naturelles simplifiées, créées dans ces enceintes s'ajoutent aux contraintes liées à la séparation des sexes dans la culture, pour constituer un cadre exemplaire à l'étude de la pollinisation entomophile. Le vecteur du pollen est, ici, l'abeille domestique (Apis mellifica L.). Les connaissances nécessaires à la conception d'une pollinisation raisonnée sont recherchées par l'étude des processus de la pollinisation et des caractéristiques de la "relation plante-insecte".

La répartition des productions grainières (par rangs de culture) et l'étude de la dynamique du pollen montrent que la distance entre les fleurs productrices et réceptrices du pollen est un important facteur limitant de la pollinisation. Il y est confirmé que le transport du pollen par le vent est négligeable. La pollinisation dépend donc de la répartition et du comportement des butineuses. Elles tendent à fréquenter les fleurs sur toute la surface de la parcelle sans privilégier celles de l'une ou l'autre des lignées ; L'observation d'échantillons d'abeilles marquées montre qu'elles sont individuellement fidèles à une zone étroite de butinage (quelques m2) et peuvent le rester longtemps (15 jours). La faiblesse des écarts que les abeilles font à partir de leur zone de butinage explique les difficultés de dispersion du pollen, les différences de productions grainières et les quantités caractéristiques de pollen, extraites des fourrures des abeilles (1.000 à 14.500 grains) selon leur activité et la lignée sur laquelle elles ont été capturées. L'analyse des facteurs tels que l'évolution quantitative des floraisons par stades phénologiques, les quantités et qualités des nectars apportent les premières précisions sur la relation "plante-insecte pollinisateur".

MOTS-CLES : Pollinisation entomophile, Daucus carota L. var. saliva, Ombellifères, Apis mellifica L., semences hybrides, stérilité mâle cytoplasmique, dynamique du pollen, dynamique du butinage, enceintes grillagées. V Etude de quelques régulations sociales chez les fourmis et de leurs implications 21 évolutives Thèse soutenue en 1989. Mention: avec les félicitations du jury Laurent Keller, Musée Zoologique, Palais de Rumine, C.P. 448,1000 Lausanne 17 Suisse Résumé

dW SS^fi'le ™™bre de reînes présentes dans une société varie selon les espèces et même au sein e rapp0rt avec V de la fes insectes les méc^i^ïf l6^S cause^ s ^ ^^ " <*&* "daStfdïï évolutives qui ont amené ces grandes différences dans la

SS^s^Sœ^8~^dedmta-^ ^ 1) Chez les insectes sociaux, les individus d'une société sont capables de distinguer les individus de leur KwClétédeS T" in,dividus homospécifiques. Toutefois, de nombreuses es^es polygynes £ T" PCrdu' totalemen,t ou partiellement, cette capacité. La comparaison de cSes expenmentales monogynes et polygynes a permis de montrer, chez la fournti d'Argentineque la nertnrh^ït ^ reines dans une même colonie augmentait la diversité génfCe ce qui rfgUlatl°nS ^lales telles que ^s processus de reconnaissance coloniale 1 attractivite des ouvnères envers les reines. 2)2!? C,Ctte ^Spèce' l°rsq"e les reines 80111 Prélevées expérimentalement, les colonies réagissent par la production de sexues mâles et femelles. L'émergence des reines vierge a lieu envkon 70 S Ss le-prélèvement des reines, alors que l'émergence des premiers mâlef a lieu plus rapTde«ncore Sri?ïïlii aCC°Upleï danS ^nid; de nouvelles rcine* Ondées sont ainsi produites. Nous avons fournis meCamSmeS de cette régulation sociale dont seul un autre cas similaire était connu chez des 3) Chez la fourmi d'Argentine, les ouvrières exécutent 90% des reines durant la période précédant la production de nouveaux sexués Un tel comportement n'avait jamais été décrit chez dauïesTsSes de fourmis. Ces exécutions ne dépendent ni du poids, ni de la fécondité des reines. De plus cornue presque toutes les reines sont âgées de moins d'une année au moment des exécutions^ est auss^u E^ïïfcïS 68 ^KT? HéeS à ^ des reines- Ces exécutions de reines représenten S perte esûmee à environ 8% de la biomasse des sociétés 4) Il existe de nombreuses espèces de fourmis chez lesquelles un des deux sexes a perdu la capacité de participer au vol nuptial. Cette évolution secondaire semble être apparue principalementchezles especes polygynes. Nous avons développé une technique (étude des contenusen hySsdecaAone pLtidf^nt pas.^617116^^1 dlfférender les Participant à un vol nuptial de celles qTn'y 5) A partir de ces résultats, nous avons étudié la stratégie de reproduction de la fourmi d'Argentine II semblerait que chez cette espèce, les reines s'accouplent très rapidement après l'émergence S q u elie à lenvnTn * Tï5 d suffisamment de glycogène et d'hydrates de carbone®pour partdpS LnêPh nHÏ ^ ^rHqU • la pén^ de maturation est augmentée de manière expérimentales empêchant les sexués de s'accoupler, les contenus de glycogène et d'hydrates de carène des sexués femelles augmentent de manière régulière et atteignent des valeurs semblables à ceUermesiîée?chez des especes participant à un vol nuptial. ez 6) Nous avons comparé les stratégies de reproduction de 24 espèces de fourmis européennes Les ELT°gyneS Pra,ÛqUent généralernent une fondation indépendante (sans l'aide des ouvrières alors que les especes polygynes pratiquent de préférence une fondation dépendante. Le dimorphisme reine/ouvnere est plus marqué chez les espèces à fondation indépendante que chez les espS fondation dépendante Les sexués femelles d'espèces à fondation indépendanteVccumulent d'énorSes quantités de graisse (environ 60% de leur poids sec) qui leur permettent de couvrir leurs pro^e besoins energetiques et de nourrir le couvain initial durant les premiers mois de fondation duS lesquels elles ne reçoivent aucun apport de nourriture. 7) L'évolution de la fécondité des jeunes reines de trois espèces monogynes et de deux espèces polygynes a ete étudiée durant les deux premières années de leur vie. Il existe de fortes différence enffe especes monogynes et polygynes aussi bien dans l'évolution du poids que de la fécondité Ces SrTeS SOnti 3V mode * fondation'Ies reines monogynes fondant une nouvelle S é san laide des ouvnères, alors que les reines polygynes sont assistées d'ouvrières. Une revue de la

p a s, que la durie dc vie des rcines est géné ^rP x fS= cK: ~

rfS"taB » Thèse: Françoise Berton faculté des Sciences Laboratoire Ethologie et Psychophysiologie Université de Tours RESUME COURT

Nous démontrons, grâce à la comparaison de sociétés avec reine et sans reine de Cataglyphis cursor. que les mécanismes de la fermeture des sociétés sont efficaces en l'absence de la reine qui ne joue donc pas un rôle direct dans cette fonction, ne serait pas la source de l'odeur coloniale, mais se comporte- rait comme un individu banal en regard de ce caractère. Dans nos élevages standardisés, une fraction endogène de l'odeur coloniale est révélée dans certaines conditions.

L'utilité biologique de la reine est discutée chez cette espèce douée de parthénogénèse thélytoque. La reine joue un rôle structurant déterminant en assurant grâce à son pouvoir attractif la cohésion du groupe qui facilite le marquage chimique, la circulation différentielle de l'information, et permet d'ajuster de façon optimale la réponse aux divers stimuli.

Le pouvoir attractif de la reine, favorisé par une proximité génétique entre reine et ouvrières, est dépendant d'un apprentissage. Si la période larvaire est propice à l'acquisition de la plupart des informations, nous démontrons qu'il existe également une période sensible dans les jours qui suivent l'émergence. Le jeune imago peut alors se familiariser à une nouvelle odeur de reine, sans que le précédent apprentissage soit effacé. COHTRIBUTIOU A LA CONÈfAISSAÏCE DES FOURMIS DE LA CORSE (INSECTA, HYMENOPTERA : FORMICIDAE), thèse de l'Université Pierre et Marie Curie (Paris VI), soutenue le 26 mai 1989 par Janine Casevitz-Weulersse. Jury : Professeur J.RACCAUD - SCHOELLER, Président, Professeur Cl.CAUSSANEL, Docteur D.CHERIX, rapporteurs, Professeur J.AUBER, Docteur X.ESPADALER et Docteur J.NAJT, examinateurs. Résumé : cette étude comprend 6 chapitres. Le premier présente la Corse, paléogéographie, géographie, données sur le climat et la végétation. Le deuxième décrit les différentes méthodes de récolte utilisées. Le troisième est consacré à l'étude systématique et faunistique : 83 espèces ont été reconnues, dont 13 nouvelles pour la Corse, une nouvelle pour la science, Stenamma oroussfit.1 décrite ici, et 2 taxons probablement nouveaux, Tetramorl HTTI sp et Apfraenpgaster, sp. 1. Une étude écologique, basée sur le critère présence/absence de 71 espèces dans 234 relevés effectués dans 189 stations, fait l'objet du quatrième chapitre : le calcul de l'indice de fréquence de chaque espèce en fonction des méthodes de récolte met en évidence les espèces les plus fréquentes en surface, dans le sol et la litière et celles dont l'activité se partage entre les 2 zones. L'indice de fréquence des espèces de surface dans 10 milieux différents montre l'importance de Aphaenogaster spinosa (au sens large), Crematogaster ficnt.ellarifi et Plaglolepjs pygmaea. Des analyses factorielles des correspondances confirment et précisent ces résultats. Dans le cinquième chapitre la distribution géographique et la biologie des 83 espèces sont décrites. Des données plus détaillées sont présentées sur la reproduction et la longévité des sociétés de Cr.scutellaris. Le dernier chapitre est consacré à des considérations biogéographiques et à une comparaison avec 15 autres régions méditerranéennes. UNIVERSITE DE PARIS-SUD 23 Jean Gascuel THESE CENTRE D'ORSAY

MOTS CLEFS: NEUROBIOLOGIE, DEVELOPPEMENT, NEUROGENESE, PLASTICITE, SYNAPTOGENESE, OLFACTION, LOBE ANTENNAIRE, INSECTE, ABEILLE

RESUME: L'étude de la part qu'il convient d'attribuer au déterminisme génétique par rapport au déterminisme épigénétique dans la neurogénèse est une des questions centrales de la neurobiologie moderne. Le système olfactif de l'abeille constitue un excellent modèle pour l'approche expérimentale de cette question. Chez l'abeiile adulte, les neurones sensoriels (NS) de l'antenne convergent sur les neurones du lobe antennaire (LA) au niveau des glomérules dont l'organisation i femina spatiale est invariante, ce qui permet leur identification. Nous avons étudié, à l'échelle ultrastmcturale, l'organisation et le développement de la voie afférente DIABÈTE antennaire. puis, à l'aide d'expériences de désafférentation et d'appauvrissement sensoriel, nous avons établi le rôle des afférences sensorielles, en termes de La poisse contacts cellulaires et d'activité neuronale, sur la mise en place et la stabilisation n transporteur des réseaux de neurones impliqués dans le traitement de l'information olfactive. qui stockait du sucre L'étude du développement du lobe antennaire nous a permis de mettre en Ucomme réserve de guerre évidence, pour la première fois chez l'insecte, une élimination synaptique. Le fait avait eu une inondation. Et que celle-ci prenne place durant la période de maturation de la sensibilité des 2000 tonnes de sucre qui tour- nèrent en sirop dégueu. Une neurones sensoriels, soulève la question du rôle de l'activité ce ces neurones dans partie servit de nourriture à cette élimination. Par ailleurs, une période de mort neuronale, qui ne semble pas cochons. Le reste fut jeté dans dépendre de l'activité des neurones sensoriels, a été mise en évidence. Des une décharge zougoise. D'où désafférentations ont montré le rôle direct des cellules gliales dans la pollution majeure et pur sucre. morphogénèse des glomérules, ainsi que le rôle des NS dans le déclenchement de On va récupérer toute la mé- cette morphogénèse. Un appauvrissement olfactif durant la période de mise en place et de maturation du système entraine une réduction de la densité synaptique.

Diplôme d'Etudes Approfondies Laboratoire de Neurobiologie (D.E.A.) Comparée des Invertébrés Anne-Lorraine PICARD INRA - CNRS 91440 BURES SUR YVETTE RESUME Septembre 1988

COMPORTEMENT DE BUTINAGE DB L'ABEILLE DOMESTIQUE: ETUDE EN CONDITIONS CONTROLEES DU ROLE DE LA COMPOSITION GLUCIDIQUE DES SOURCES ALIMENTAIRES

Une étude du rôle de la composition glucidique des sources alimentaires sur le comportement de butinage a été entreprise en conditions artificielles à l'aide d'un dispositif reproduisant la relation plantes-insectes. Le travail porte sur l'effet de trois solutions sucrées (saccharose 50 % ; fructose 60 % ; saccharose 25 % + fructose 25 %) sur le processus de recrutement et les performances d'apprentissage lasse dans un bac spécial. Mais olfactif. ce boulot doit se faire de nuit, RECRUTEMENT : quand les abeilles dorment - La qualité du renforcement influence la vitesse de bien au chaud dans leur ruche. recrutement ainsi que le taux de recrutement maximal. Le Le quart des abeilles zougoises saccharose est le renforcement suscitant le meilleur ont déjà péri d'indigestion et les recrutement. autres sont trop grosses pour - L'ordre chronologique de présentation des solutions voler! L'inspecteur zougois modifie le recrutement : le premier sucre présenté provoque le chargé de l'apiculture estime meilleur recrutement. les dommages à quelque 30 000 APPRENTISSAGE OLFACTIF : francs minimum. Le miel pro- Le saccharose est le renforcement induisant les duit dans la région sera en effet meilleures performances. inutilisable à cause de la trop forte teneur en sucre. - Fructose et solution mélange suscitent un taux de performances inférieur et une plus grande variabilité des réponses.

- Les butineuses étudiées individuellement révèlent des stratégies d'exploitation variables.

- Le nombre croissant de renforcements appliqués aux butineuses induit une régularisation des performances.

Un nombre seuil de renforcements nécessaire pour atteindre un taux de performances supérieur à 50 % a été mis en évidence. UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES FACULTE DES SCIENCES Laboratoire de Biologie Animale et Cellulaire

Aron Serge CONTRIBUTION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE DANS L'EXPLOITATION DU TERRITOIRE CHEZ LEPTOTHORAX UNIFASCIATUS ET IRIDOMYRMEX HUMILIS (HYMENOPTERA: FORMICIDAE)

RESUME

La diversite des mécanismes impliqués dans l'exploitation des sources de nourriture chez les fourmis se présente selon un continuum de stratégies des plus individuelles aux plus collectives La selection dune strategie alimentaire par une espèce est généralement considérée en termes de divers facteurs caractéristiques de son environnement. Le thème central de ce travail suppose que l'effectif des sociétés pourrait également constituer un paramètre déterminant, s'exprimant comme suif à 1 accroissement de la taille des sociétés correspondrait une augmentation du degré de socialisation des activités d affouragement. Afin de vérifier cette hypothèse, nous nous sommes penché, en laboratoire sur la contribution relative des capacités individuelles et des systèmes de communication collecufs dans certains aspects des stratégies d'exploitation du territoire chez deux espèces de fourmis fort différentes Leptothorax unifasciatus, d'une part, constitue des sociétés monogynes et monocaliques, de quelques centaines d ouvrières pratiquant le recrutement par tandem. Les sociétés d'Iridomyrmex humilis, d'autre part sont polygynes, polycaliques, et présentent des populations de plusieurs milliers à plusieurs millions d individus pratiquant le recrutement de masse.

Dans les petites sociétés de Leptothorax unifasciatus, l'exploration et le marquage chimique de nouveaux territoires sont des processus individuels. Quoique des recrutements exploratoires apparaissent ils présentent une certaine fragilité se traduisant par la rupture des tandems et la dispersion des ouvrières sur le nouveau terrain. L'importante activité des sociétés ayant récemment déménagé décroit progressivement a mesure du temps passé dans un même nid. Cette stabilisation des sociétés conduit à une exploration du temtoire par quelques individus isolés, et semble correspondre au développement par les fourmis dune mémoire des conditions du milieu, permettant l'exploitation individuelle des sources de nourriture. L utilisation de repères visuels et de pistes personnelles, assurant l'orientation des ouvrières au cours de la récolté de nourriture, indiquent en effet un fort degré d'individualisme dans l'exploitation des ressources alimentaires. Les fourmis d'Argentine, par contre, manifestent des comportements nettement plus collectifs Elles procèdent au recrutement massif d'ouvrières vers de nouveaux terrains, dont l'exploration et le marquage constituent des activités sociales, organisées dans l'espace et dans le temps. Le pattern exploratoire se caractérise par une colonne de fourmis déployée au départ du nid, et s'éclatant à son extrem.té d.stale en un nuage" d'individus constituant un front d'exploration. En outre, un réseau de pistes chimiques joignant les différentes calies entre elles, permet le déplacement rapide des fourmis en divers endroits du territoire en fonction des conditions du milieu. L'exploitation des sources de nourriture est également une activité collective, laquelle s'effectue par l'intermédiaire de pistes chimiques très puissantes assurant le recrutement et l'orientation des ouvrières. F Les mécanismes responsables d'un tel mode d'organisation semblent relativement simples Des modeles théoriques montrent en effet que, grâce à des processus d'interactions autocatalytiques entre un grand nombre d individus, les simples comportements de marquage et de suivi de piste des ouvrières suffisent à générer des structures collectives cohérentes et complexes.

Ces résultats sont interprétés en fonction de l'éco-éthologie propre à chaque espèce, et nous Ztr* rf'T^ deUX m0dèleS d'°rganiSatl0n Pr°Pres grandes et aux petites sociétés. Le sociétés d effectif important seraient constituées d'unités identiques, non spécialisées, présentant des comportements relativement simples. La coordination des activités à l'extérieur du nid reposerait dans ce cas, sur des systèmes de communication chimique collective qui, par leur nature autocatalytique sont susceptibles d entraîner 1 auto-organisation des sociétés. Dans les sociétés de faible effectif, l'élaboration de systèmes collecufs ne peut se développer par amplification. L'exploitation du champ trophique reposerai alors principalement sur les capacités d'apprentissage des individus et leur mémoire des condittons du 25 DEA; Sous la direction de Jean-Luc Clément BROTTIER E. - Effets d'extraits terpéniques et terpénoïdiques d'aiguilles d'une plante-non hôte, Pinus sylvatica sur le comportement alimentaire et la croissance d'un défoliateur polyphage, Spodoptera frugiperda (Lépidoptères : Noctuidae). 1986-1987 : DEA Biologie des Populations et Eco-éthologie. Actuellement salarié de Rhône-Poulenc.

KILLAN A.-Rôles de différents hydrocarbures cuticulaires dans les mécanismes de reconnaissance chez les Termites européens.1988- 1989:DEA d éthologie.ParisXII-VI

MESKALI M.-Modification expérimentale de la signature chimique chez les fourmis Camponotus vagus.-1989-1990 :DEA de Neurosciences.Universités d1Aix-Marseille.

FILIDORI V.-Les substances secondaires du Chêne liège, détermination et rôle-1989-1990:DEA Ecosystèmes méditerranéens Université de Provence.Co-direction G. BONIN. M clêntiT

DEA et Nouvelle Thèse:

BAGNERES^ A.G. - Les hydrocarbures cuticulaires des Termites européens du genre Reticulitermes : leur rôle dans la reconnaissance spécifigue et coloniale. 1986 - 1989 (bourse industrielle).Soutenance le 8 septembre 1989; actuellement en année post-doctorale à l'Université de KEELE U.K.

NAGNAN P. - Le rôle des terpènes du bois dans les relations entre les Termites du genre Reticulitermes et leur plante-hôte en Saintonge, Pinus pinaster. 1983 - 1987 (allocation DGRST).Soutenance le 16 mars 1988. Actuellement Chargée de Recherche à 1'INRA

ESCOUBAS P. - Alcaloïdes d'insectes, toxicité, obstacle à la pénétration, cibles moléculaires. 1984 - 1988 (allocation DGRST).Soutenance le 8 Juillet 1988. Actuellement en année post-doctorale aux USA, à partir du 1/11/89 chercheur salarié au Plant Ecochemical Project Hokkaido Japon.

LAMAQUE D. - Les substances du métabolisme secondaire des principales Méliacées agissant sur le développement des Insectes ravageurs. 1985 - 1988 (bourse MRT fléchée). Co- direction avec D. Lelandais, Soutenance le 3 fevrier 1989. Actuellement salariée de la SANOFI à Rouen.

LEMAIRE M. - Stratégies offensives des Fourmis vis à vis des Termites, mécanismes de défense des Reticulitermes, 1982 - 1986 (allocation DGRST).Soutenance prévue en décembre 1989. Actuellement Conservateur au Musée des Sciences de Bourges.

LECUONA R. -Interrelations chimiques entre les lipides cuticulaires du Hanneton et de la Pyrale et les champignons du genre Beauveria-Co-direction avec G. RIBA-1986-1989. Soutenance le 19 octobre 1989; actuellement assistant à l'université de Buenos Aires.

AFONSO,C.-Les phéromones d'attraction sexuelles des Megachiles. Co-direction: M.CORREIA, Univ.Porto;M.TASEI,INRA. 1987-1991. Actuellement Assistant à la faculté de Porto

PAULMIER Y.- Ecologie chimique des Megachiles. Co-direction M.CORREIA,1989-1992; Université de Porto (Bourse CEE). 26

UNIVERSITEPARISNORD

1987-1909 ?

1 1 association^Por^ ' * ReC°n"ais— interspécifique au sein de association Foimicoxenus provancheri - Myrmica incomolrt*

(Form. Myrminae ) . Labo Ethologie Paris Nord, sept 1 989?

KILLIA • f . N : Etude comportementale de l'agression

d'Ev^utionl ParU^, Moratoire

1 989. lermitidae) . Labo Zoologie, Dijon, sept.

(Dictyopt. ^ 1 989. oiaDerîaae ; . Labo Zoologie, Dijon, sept.

R. BECKERS : Effet de l'apprentissage olfactif sur la preference alimentaire rho? i„ r sur ia

sept!°1988^ar^S """

P. CHEVIET : Etude du comportement sexuel de PeriD1 a not* c± ue amen cana (L.) (Dirtvnnt n i o * 4- • A \ T reiipianeta

Zoologie Dijon, sept. 1988. ' Lab0

BI : E e C herChe de itèr de de l"tudë de ,. o r « t. " " comparaison à partir

F. Sayah : Modifications expérimentales du comportement

DA N AS A M,J0 biologie e t l^th f préliminaires sur la

Ponennae) . Labo Ethologie Paris Nord, sept. 1 987. 27

i Biologie des espèces Les fourmis Exposition :"La Mégalopolis des fourmis" à la Villette par Jack GUICHARD On regarde les fourmis. Elles se rencontrent. Elles se font des choses avec leurs pattes de devant, un peu, et puis elles s'en vont. Le Crispougne dit ce Pour les enfants, par les enfants... Quoi de plus logique lorsque Ton prépare une exposition destinée à de qu'elles viennent de se dire, parce que quand elles jeunes enfants, de les associer à la conception et à la mise en œuvre du projet ? C'est ce qu'a fait l'équipe qui font de la «tricotte» comme ça, elles se parlent. a real.se "La Mégalopolis des fourmis", grande fourmilière vivante présentée au Musée des Sciences et Là, par exemple, elles ont dit : « Touquitchidouli- Techniques de La Villette.- Une réussite totale ! tétouquolitch » ; ça veut dire : « Oui, je vais reve- nir tout de suite. » Elles peuvent dire aussi : « Je Trop souvent, les projets sont conduits sans m'en vais, mais pas loin. » Ça, par exemple, ça se concertation entre concepteurs et réalisa- dit : « Grassissigolimatousifor. » teurs. Dans le cas de la Mégalopolis des Quand il y en a une qui a trouvé quelque chose fourmis, nous avons eu la chance de maîtri- Ir- ^ Vision latérale de bon à rapporter à la fourmilière, elle appelle les • ser. ou au moins de suivre, toute la chaîne autres en disant : « Souiksouikguignafoumalic. » Si de la conception à la mise en oeuvre. Cet en- c'est une grosse chose, elle dit, au lieu de « matic », semble architectural, destiné aux enfants de Jardin des fourmis Entrée "sous la terre" «matoc». Même les fourmis, parfois,'disent les 6 à 12 ans, est présenté à l'Inventorium de (souterrein) la Cité des Sciences et de l'Industrie de la - Villeue. LU mêmes choses que nous. Quand, par exemple, elles L'objectif principal de l'opération était de rentrent à la fourmilière, eh bien, elles font toc-toc. faciliter la communication du message au ESTRADE Ce qu'il y a, c'est que nous on ne l'entend pas public, en stimulant sa curiosité et en ten- pour viiion du "Jardin des fourmis" mais, si on regarde bien quand elles tricotent, elles tant de lever tous les obstacles à une bonne font toc-toc avec leurs pattes. compréhension. "sur la terre" Quand on laisse monter une fourmi sur son doigt Des enquêtes préalables auprès du public visé et des tests en cours de réalisation nous et qu'on l'enlève, elle se met à courir partout pour ont convaincu de la nécessité de faire dé- redescendre. Mais si on ne la laisse pas redescen- couvrir aux enfants la vie des fouimis sous dre, elle s'énerve et elle dit : « Sémuichéquéboulik- teirc ; le problème technique était donc de chabricocobémic. » Et dedans ? Dedans la fourmi- U mJtatopolu du/ounmt. mon tdUmati^tn

Les Reines et les œufs au fond L'expérience a alors montré une répartition Notre idée initiale était d'ouvrir une petite Daniel Thibon, Le Crispougne. Stock. assez semblable à celle qui règne dans le porte sous le jardin des fourmis pour voir ce Les fourm iss'instaJ lent rapide mentdans ce nid : les reines et les oeufs au niveau moyen qui se passe dans la terre, cette méthode nid, en 48 heures. Elles y creusent des ou inférieur, les cocons au niveau supérieur ayant déjà été utilisée avec succès dans de près des grilles d'aération. galeries et dégagent d'ailleurs de grandes nombreuses expositions. Mais autant cette Les fourmis sont également des hyménop Il n'en reste pas moins que l'équilibre est zones pour récupérer les matériaux consti- idée est excellente pour une observation de tères et nous avons émis l'hypothèse que précaire et qu'une surveillance s'impose tuant le dôme au-dessus de la sortie dans le quelques minutes de temps en temps, au- comme les abeilles, elles ne percevaien pour éviter des variations de température. module de nourrissage. Cela a d'ailleurs tant elle devient inopérante pour une vision pas le rouge. Nous avons donc éclairé le nir créé un problème de circulation pour les prolongée. des fourmis avec des lumières rouges fourmis qui glissaient sur le pléxiglas et ne En effet, dans une "salle de découverte" Nous n'avons noté aucun changement dt pouvaient plus remonter. Il nous a donc Une petite porte sous le jardin ? d'un musée, il y a des enfants en perma- comportement des fourmis, contrairement fallu dépolir la plaque postérieure afin de nence... ce qui implique que le nid des à ce qui se passe lorsqu'on éclaire en lu- faciliter leurs déplacements. fourmis reste à la lumière, du matin jus- mière blanche où elles s'agitent davantage Pour faciliter la compréhension du public, qu'au soir. Un test sur notre prototype a en tous sens, essayant de se sauver en em- il est nécessaire de lui donner accès en Pour l'espèce de fourmi choisie, la tempé- montré que les fourmis quittaient systéma- portant cocons, larves et oeufs... Un éclai- permanence à la partie souterraine du nid rature de 20 à 23 °C, qui régne dans une tiquement le nid dès que celui-ci restait rage rouge maintenu durant 16 heures ne des fourmis ; deux problèmes à résoudre salle de musée correspond bien à celle éclairé plus de 3 heures en continu et il modifie en rien leur comportement ; les alors : la vision permanente pendant les d'une journée de printemps ou d'été. Donc, fallait donc trouver une solution pour éviter fourmis restent dans leur nid. heures d'ouverture et le maintien d'une pas de moyens techniques lourds à mettre cette perturbation permanente pour les Les fourmis ne perçoivent donc pas ces colonie en exposition toute l'année. en oeuvre pour maintenir la température. fourmis. radiations rouges et en les utilisant, nous Seule une aération forcée par un ventilateur pouvons les observer en permanence. Dans la nature, les fourmis établissent leur permet de fournir aux fourmis l'oxygène Une enquête auprès des enfants monire nid dans la terre, dans une souche d'arbre nécessaire à leur survie et supprime la qu'ils associent volontiers l'idée de mort et elles y vivent à l'obscurité. Les condensation sur les vitres. Rouge, c'est noir... "rouge" i "sous la terre". Ils ont l'impres- reines, les oeufs, les larves et la multitude Les fourmis ont également besoin d'humi- sion de pénétrer dans un autre univers ; en d'ouvrières qui travaillent dans le nid tuieni dité qui leur est fournie par l'eau de boisson La question consistait à savoir à quoi cor- particulier "être sous la terre" se retrouve systématiquement la lumière. Mais com- et par une humidification permanente du respondait cette obscurité nécessaire pour dans 70% environ de leurs réponses à la ment observer des fourmis dans le noir ? fond du nid. Une petite pompe d'aquarium les fourmis. Aucune étude n'existait sur le question "à quoi vous fait penser ! 'éclairage Classiquement, on place un rideau ou un envoie de l'air dans la partie inférieure des spectre de vision des fourmis rousses ; par rouge de la fourmilière ?". papier noir le long de la vitre de la fourmi- nids. Cet air barbote dans un bocal rempli contre, la vision des abeilles a été bien lière et on écarte ce ndeau lorsque l'on veut d'eau afin de s'humidifier. Des grilles d'aé- étudiée depuis Karl Von Frisch et on sa observer. C'est ce que nous avons fait dans ration à la partie supérieure contribuent à y que leur spectre de sensibilité visuel e notre première phase de test. faire régner une température plus forte, de différent du notre : les abeilles sont aveL L'été toute l'année l'ordre de 20°C, et une plus grande séche- gles au rouge. Elles voient le paysage e resse exactement comme dans le dôme gris bleuté avec des tâches d'ultra-violei Second problème lié à une exposition per- d'un nid naturel. renvoyées par les fleurs. manente : la fourmilière doit être active en 28

permanence. printemps et au début de l'auiomne, il est tion naturelle des fourmis, le nid verucal Il est bien entendu possible de maintenir les toujours possible, en cas de difficulté, de aurait permis un aménagement architectu- fourmis artificiellement en activité, en leur remplacer la colonie défaillante par une ral propice à la communication. Les en- fournissant en permanence des conditions colonie prélevée dans la nature. fants, en pénétrant sous terre dans le nid de identiques à celle de l'été : une simple la fourmilière, auraient eu l'impression de programmation permet de maintenir un descendre et de s'enfoncer sous la terre par rythme de 16 heures de jour alternant avec Non à la viande congelée ! un souterrain dont un des côtés correspon- 8 heures de nuit et une température cons- drait à la coupe de la fourmilière dans le sol. tante de 18à20°C. Malheureusement, pour des raisons archi- La question de la nourriture est plus com- tecturales liées à la structure du bâtiment Mais l'expérience a montré que, systémati- pliquée avec les fourmis rousses, qu'avec cette solution n'a pu être retenue. Mais afin quement en octobre, les reines cessent leur des "Messors" mangeuses de graines ; il de s'approcher de cette représentation, ponte,bien qu'aucunedesconditionsdece leur faut des protéines animales : insectes nous avons présenté le nid vertical sur le milieu artificiel n'ait varié : il s'agit donc ou larves vivantes. Nous avons tenté de côté d'un petit couloir de 90 cm de haut d'un rythme biologique interne qui conduit remplacer ces proies vivantes par de la dans lequel les enfants entrent "à 4 pattes*. la colonie à l'hibernation. D est possible de viande. Mais l'expérience a montré que Le fait de se baisser pour passer, induit chez faire "redémarrer" la ponte deux mois plus seule la viande ftafche de bœuf leur con- les enfants l'idée de pénétrer sous la terre, tard mais une colonie maintenue ainsi en vient Les fourmis refusent de manger de la "comme dans un terrier" disent certains. activité en permanence semble s'épuiser viande ayant été congelée ! Nous associons rapidement : le taux de renouvellement des la viande à des proies : grillons, teignes de Le nid, éclairé en rouge, doit être à l'abri de fourmis diminue après 10 à 12 mois ; la ruche, vers de farine que nous trouvons la lumière blanche des salles et de la lu- colonie devient alors moins importante et dans le commerce, ou dont nous réalisons mière du jour. L'idée de souterrain associée moins active. l'élevage. à celle d'une ambiance plus sombre avec Le miellat des pucerons, qu'elles prélèvent éclairage rouge s'est révélée très attractive Pour maintenir en permanence une colonie dans la nature, est remplacé par du miel. Si pour les enfants, comme nous l'avons lesté en exposition, il faut donc disposer de deux ce miel est trop liquide, nous le mélangeons avec un simple rideau noir sur un cadre en colonies, l'une étant en hibernation pen- à du sable pour éviter aux fourmis de s'y bois entourant le prototype. dant que l'autre est présentée au public. engluer et d'y mourir. La nourriture des Comme il était impossible de descendre Pour une de cescolonies, nous avons décalé fourmis est quotidienne ; cette fréquence sous le niveau du sol, nous avons dû relever progressivement la période d'hivernage pourrait êtreréduitemaisle nounissage est le "jardin des fourmis" sur une estrade. afin d'avoir des fourmis actives en hiver. une animation fort appréciée et fort intéres- Mais le souci de laisser, au moins, la vision sante pour des enfants. latérale du "jardin" aux handicapés, a con- duit à créer un couloir le long de la fourmi- Des fourmis dans un frigo L'eau est apportée par un flacon renversé lière. bouché par un coton que les fourmis vien- nent sucer. Les études de D. Chérix nous ont grande- ment aidé à comprendre les conditions d'hibemage. Elles montrent que, pendant L'auteur l'hiver, la température de la partie souter- Comme dans un terrier raine du nid descend entre 6 à 10 °C. Les J. Guichard est conseiller scienbfique et fourmis ne sortent alors plus du nid et Les évaluations réalisées nous ont conduit pédagogique du Dépanement "jeunesse" vivent au ralenti. Nous avons décidé de les à l'idée d'un nid situé au-dessous du "jardin de la Cité des Sciences et de l'Industrie. Il faire hiverner artificiellement dans un con- des fourni is", la zone externe, avec un accès est l'un des concepteurs de klnventorium et gélateur transformé, en changeant simple- par un souterrain oùlesenfantsentrent"à4 de plusieurs expositions temporaires pour ment son thermostat pour y maintenir la pattes". enfants. Il est aussi formateur pour ensei- température à 6 / 10°. La mise en hiberna- Le "jardin des fourmis" est un espace exté- gnants de l'Education Nationale. Auteur tion ne devant pas être trop brutale, nous rieur au nid. Il correspond à la vision que d'ouvrages de vulgarisation, il a une pas- abaissons progressivement la température l'on peut avoir de la fourmilière dans la sion : les insectes. de 18 à 10°. En même temps, nous rédui- nature. Les enfants le découvrent à leurs sons progressivement la durée quotidienne pieds, depuis une estrade située à peu près d'éclairage de 16 heures à 8 heures. Cette au même niveau que le sol du jardin. Trois Pour en savoir plus... phase transunir-.' dure environ un mois. cases de nourrissages permettent d'analy- Afin d'offrir aux visiteurs de façon perma- ser les préférences alimentaires des four- LAPERRUQUE : La dernière fois, vous Nous ne saurions trop vous engager à nente tout au long de l'année la possibilité mis en évaluant la fréquentation de chacune faire découvrir à vos enfants cette su- avez dit que le lion n'était pas le roi des d'observer des fourmis en pleine activité, des cases. L'ouvenurc latérale de ces boî- perbe réalisation technique présentée animaux, parce qu'il n'y a pas de roi dans nous avons successivement prélevé dans la tes, prévue initialement par le concepteur, a au Musée des Sciences et Techniques nature deux colonies de fourmi rousse. été remplacée, lors de la réalisation, par une la nature. Nous avons justement applaudi de la Villette de Paris, chaque jour, sauf L'uneaétéprogressivementdécalée durant ouverture supérieure afin de limiter les à cette idée puisée dans la nature, mais le lundi, de 11 à 17 H, 30 av. Coremin deux ans afin d'hiverner en été tandis que fuites de fourmis lorsqu'on les nourrit. cependant, citoyen, en promenant mes Cariou Métro "Pone de la Villette". l'autre a conservé son rythme naturel. Les regards autour de moi sur l'histoire naturelle je périodes critiques se situant au début du Outre les avantages de mieux symboliser Renseignements au (1) 46 42 13 13. une coupe du sol et de favoriser la distribu- vois quelque chose de pire qu'un roi, dans la nature; c'est-a-dire que j'y ai vu une reine,- et ce qu'il y a de' plus extraordinaire, une reine dans une République ! - • Pour être roi, citoyen, vous avez dit qu'il fallait avoir des courtisans, des faveurs, des grâces à dispenser, et vous avez ajouté que le lion n'était point roi parce qu'il n'avait rien de tout cela, parce que non seulement il n'a pas de courtisans, mais que tous les animaux le fuient. Quant à celle dont je vous parle je L'abeille et le bicentenaire de la vois autour d'elle des courtisans, des défenseurs, des gardes du corps, des protecteurs; vous voyez bien, révolution citoyen, que j'entends parler de la reine des abeilles, le désirerais donc bien que l'histoire naturelle fit La République a besoin de savants et de professeurs; encore un pas vers les principes républicains, ou que vous voulussiez bien modifier les caractères que vous elle crée l'Ecole des travaux publics (plus tard avez dit appartenir à la royauté. polytechnique), l'Ecole de Mars, l'Ecole des armes et DAUBENTON : Les abeilles ouvrières sont les plus l'Ecole normale. Voici un débat entre élèves et nombreuses et les plus puissantes de la ruche. Il ne professeurs tel que Monge en suscitait chaque s'y fait rien que par elles, excepté la fécondation de la femelle et sa ponte. Autrefois, lorsque l'on prenait "quintidi". Des sténographes placés dans l'enceinte des cette femelle pour un mâle, on disait que c'était un Ecoles normales recueillaient tout ce qui était dit. Le roi, ce qui prouve que l'on ne connaissait pas mieux débat suivant date de l'an III (1795); il concerne l'élève ses actions que son sexe. Lorsque l'on a reconnu que Laperruque (normal que ce soit Luc Passera qui déniche ce prétendu roi était une femelle, on a dit que c'était une reine, voilà comment une première erreur est la ce texte non ?) et le naturaliste Daubenton. cause d'une seconde. Cependant il est bien vrai qu'il ne peut y avoir ni roi ni reine dans la nature. ON rs

12 Le Monde • Mercredi 31 janvier 1990 ••• SCIENCES • MEDECINE La division du travail des fourmis Vie et mœurs des colonies dons l'ombre des fourmilières. N bout vertical de feuille Mais avec 40 panneaux illustrés descend la paroi d'un de photos, de dessins et de contre toute intrusion de congé- feuilles rapprochées grâce à leurs vase. Un fragment de bandes dessinées, et 3 fourmi- nères étrangères. Si les « sol- mandibules. Pendant ce temps pétale, vertical lui aussi, lières, elle montre très clairement dates » sont décimées, des d autres ouvrières se passent déli- monte un plan incliné. et très agréablement la diversité ouvrières deviendront « sol- catement, de mandibule à mandi- UNon, les feuilles et pétales bran- et quelques particularités de ce dates » pour remplacer les com- bule, une larve qui file un fil de dis comme des drapeaux minia- petit monde à 6 pattes (1). battantes mortes. Mais certaines ®oie- Ce,"1 coud en surjet les tures ne marchent pas tout seuls. espèces n'ont pas de « sol- deux feuilles qui deviennent ainsi Ils avancent, tenus fermement Les fourmis sont des insectes dates » ; les ouvrières « nor- un nid douillet. entre les mandibules de fourmis sociaux qui vivent en colonies males » se chargent de la défense. champignonnistes dont le poids regroupant de 10 à 1 million d'in- Les plus redoutables sont les individuel peut n'être que le dividus. Chaque colonie est com- fourmis magnans des forêts afri- dixième de celui du fardeau tran- posée de castes qui ont chacune Traite et tissage caines Se déplaçant en colonnes sporté. Ces fourmis accumulent une fonction très précise et une innombrables protégées sur cha- les morceaux de feuilles ou de morphologie adaptée à la tâche Les espèces de fourmis sont que flanc par une rangée de « sol- pétales dans leur nid, les incorpo- particulière à accomplir pour la très variées par leur taille (de dates » aux mandibules énormes, rent après trituration dans la vie du groupe. 1 mm à 3 ou 4 cm) et par leur elles dévorent voracement tout ce mode de vie. Il y a, par exemple, qui n* peut pas fuir et «net- masse de celui-ci. Arrosée d'ex- Au sommet de la hiérarchie, la créments, toute cette matière des fourmis qui vivent de la toient », paraît-il, une carcasse de reine, unique en général (bien que « traite » de pucerons. Ceux-ci buffle en une journée végétale se transforme ainsi en les fourmilières très nombreuses sucent la sève très sucrée de Dans leur vie en société, les fumier, qui sert de support à la puissent avoir plusieurs reines), a diverses plantes. Mais cette sève , prolifération de champignons la reproduction pour unique fonc- fourmis ont besoin d'échanger est pauvre en protéines et riche des informations. Elles ont effec- minuscules dont les fourmis se tion. Elle est issue d'un œuf en sucres. Les pucerons, qui ont - nourrissent exclusivement. fécondé spécial, puis d'une larve tivement divers moyens de com- surtout besoin de protéines, rejet- muniquer entre elles : elles émet- qui a reçu une nourriture particu- tent les sucres sous la forme de Les fourmis champignonnistes lièrement riche. Les jeunes reines tent des phéromones (substances gouttelettes de miellat que vien- chimiques odorantes excrétées) vivent dans une bonne partie des ont des ailes, comme d'ailleurs nent téter les fourmis. La fourmi Amériques. Mais la colonie aussi les jeunes mâles, nés, eux, pour baliser leur route ou lancer Dessin de Gaston Richard, extrait de l'Organisation sociale qui vient de téter a l'abdomen 1 alarme et des stridulations apportée de la Guadeloupe est d'œufs non fécondés. Lorsque les des fourmis, de Luc Passera (éd. Privât). tout gonflé. Si elle rencontre une une des attractions de l'exposi- unes et les autres nés dans des acoustiques ; elles se palpent réci- autre fourmi au ventre plat, elle proquement leurs antennes. tion que le Palais de la décou- colonies voisines arrivent - tous cent dans le sol, où elles s'aména- La reine peut alors se consacrer la nourrit par bouche-à-bouche. verte consacre au monde très en même temps - à maturité, ils gent une logette. Là, elles atten- exclusivement à la ponte. Ainsi, de proche en proche, toute Le monde des fourmis est réel- varié et très surprenant des four- sortent des fourmilières, prennent dent, pendant quelques semaines Les ouvrières, plus petites que la colonie est-elle nourrie. Les lement prodigieux. Sans être mis. Appelées également fourmis- leur essor par dizaines ou cen- ou quelques mois selon les pucerons sont efficacement défen- exhaustive, l'exposition du Palais manioc (Acromyrmex octospino- taines de milliers en un vol nup- la reine, sont des femelles stériles. dus par leurs fourmis-proprié- de la découverte en donne de tial collectif. Après les accouple- espèces, que leurs œufs mûrissent. Elles ont en charge toutes les bons aperçus. sus pour les entomologistes), les Elles vivent sur les réserves de taires contre leurs prédateurs (les fourmis champignonnistes de la ments qui ont lieu en vol, petits tâches matérielles : provisions, coccinelles, notamment). Si bien mâles et grosses femelles retom- graisse qu'elles ont accumulées soins à la reine, aux œufs et aux Guadeloupe sont comme Dame que les plantes meurent. Chez YVONNE REBEYROL Tartine : elles mangent littérale- bent. Ainsi les fourmis ailées ne avant le vol nuptial et aussi sur larves, évacuation immédiate certaines espèces, des ouvrières ment les murs de leur colonie. sont-elles pas une espèce particu- les muscles de leurs ailes. Puis vers une décharge extérieure de littéralement gavées deviennent lière mais les adultes sexués qui elles se mettent à pondre grâce tous les individus morts, blessés des bonbonnes vivantes pleines (I) Les insectes, dont font partie les On connaît quelque fourmis, ont tous six pattes. Contraire- 12 000 espèces de fourmis, dont en sont au stade de la reproduc- aux spermatozoïdes qu'elles ont ou malades et autres détritus... de miellat dont l'abdomen dis- tion. tendu est un vrai biberon pour les ment aux araignées qui en ont huit et ne 180 vivent en France. Bien sûr, reçus et stockés au cours de l'uni- Les « soldâtes », elles aussi sont pas des insectes. l'exposition conçue et organisée, que vol nuptial. Les premières autres individus. Sitôt retombés, les mâles meu- femelles stériles, sont un peu plus » Palais de la découverte, avenue avec l'aide de divers mécènes, par rent et les femelles perdent leurs larves sont nourries par des œufs grosses que les ouvrières, grâce à Franklin-Rooscvclt, Pari**. Ouvert tous (à l'initiative de) Luc Gomel - un ailes ou se les arrachent. Celles spéciaux et produisent les indivi- Il y a aussi les fourmis tisse- les jours, sauf le lundi, de 10 heures à la nourriture spéciale dont elles randes qui font se rejoindre deux agronome qui travaille à une qui survivent (une ou deux sur dus des différentes castes qui se ont bénéficié. Elles ont pour rôle 18 heures. Entrée : 20 F (10 F pour les thèse... sur les fourmis - ne pré- feuilles en s'accrochant en scolaires et les étudiants), jusqu'au dix mille, pense-t-on) à l'avidité mettent au travail pour faire de défendre la fourmilière contre sente pas ces 12 000 espèces. de nombreux prédateurs s'enfon- lourdes grappes à l'une de 30 septembre Pour les groupes scolaires fonctionner chaque fourmilière. toute attaque de prédateurs et celles-ci. Elles maintiennent les réserver au 40.74.80.15 Moelle La fiente de fourmi Détail : à Chichen-ltza, notre guide avait expliqué l'architecture maya à François Mitterrand. C'était en 1982. Pour le reste du marathon au Yucatan, le chemin de la compréhension maya noua ' était ouvert par Suzanna Ornelas- Melandez, Jolie métisse mariée à un Indien Comanche, Joueur de base-bail. Habitant prés du site olympique de Mexico, en 1968, elle avait été navrée de ne pouvoir converser avec ces Français ve- nus de loin. Depuis, elle et sa soeur sont parmi les sept guides NYONE who h as du Yucatan parlant notre langue been stung by an (127 au total). A Habillée de la mestiza, la che- Australian bull ant has mise blanche maya brodée de fils no doubts about the po- colorés, cette charmante Jeune - tency of its stlng. It can femme nous a Initiés, avec, peut- 9 even kill some especi- être, plus de charme que de ri- ally sensltive people. gueur scientifique, aux secrets des Mayas, à leurs coutumes et à Untll recently, how- leurs recettes magiques qui leur ever, no one suspected permettaient d'obtenir la couleur that thls big, aggresslve rouge avec de la cochenille et le ant's lnbullt chemIcal noir avec de la fiente de fourmL.. arsenal migbt include Au Mexique, le lAunshie peut- other potent weapons — étre aussi une petite aventure In- tellectuelle. Ne soyez pas Tlntln antiblotics — that could Ji save thousands of human dans « Le Temple du Soleil » nl Lévi-Strauss. Oubliez les stéréo- Uves. types, gommez les caricatures du That promlsing hope is Mexicain basané, ne vous livrez emerglng from some un- pas au choc de l'exotisme et au usual research led by Pro- poids du dollar (on refuse un peu fessor Andrew Beattle, of partout la carte American Ex- the school of biological press) et sortez des salles froides sciences at Macquarie des aéroports pour les chemins University, Sydney. brûlants de la civilisation maya, With other sclentlsts, sans avoir l'air pressé. Les In- Professor Beattie has diens n'aiment pas. Et soyez cet homme « qui va chercher un bout found that bull ants pro- de conversation au bout du tect themselves-agalnst In- monde... » fection by making their « Hasta Uuego I » own antiblotics. some of which are new to science and may have important médical and agricultural uses. The research began five years ago, prompted • This Australian ant may turn out to be by médical concerns friendlier than it looks. about the growing number of disease-causing bac- "mllklng" them one drop unusual and very interest- teria that were developtng at a time, and lsolate more Ing." '• -, résistance to antibiotlçs, than 20 différent com- • j Commonwealth Sclentl- such as peniclllin. '"' pounds from them. fie and Industriel Re- Drug companles have Laboratory tests on sev- search Organisation invested heavily ln the eral of those compounds scientists have since search for new com- showed that they killed off shown that the compounds pounds to deal wlth the many of the fungi that tested Include some novel résistance problem, which 1 attack bull ant nests; V ones that are slmllarTto ls prompting virulent new existing antiblotics. \ strains of bacteria to More slgnlflcantly, tests at Westmead Hospital's emerge. And most recently, the bacteriology department Professor Beattie's ex- compounds have been showed that the sécrétions shown to be striklngly ef- pertise in the study of ants were aiso effective in klll- made hlm wonder how fective against foul-brood lng off many bacteria that dlsease, which costs the they coped with lnfectious cause human diseases. diseases, especlally since bee-keeping industry bacteria and fungi should The most Important millions of dollars each thrive In their dank, ones were the golden year. crowded nests. staphylococcus bacteria, Much remains to be His search focused on a which are a serlous done to explore the "bull- pair of glands found at the source of infection in hos- antiblotics," but Professor back of the thorax of most pltals. Beattie ls convinced that ants. Générations of sclen- "It was effective agalnst the lnsect world deserves tlsts have been unable to about 40 varieties of greater récognition for its discover the functlon of golden staph, about half of untapped potentiel to the glands, or of the fluid which are already alarm- yield useful new chemi- they secrete. ingly résistant to other cals. antiblotics,'' Professor In bull ants gathered "In Australie alone, we from bushland around Beattie sald. might have thousands Sydney the glands are "The whole business ls more ant species that we large and convenient for completely novel, and It's could explore for novel study. taken even experienced compounds," he sald. By immobilislng bull entomologists by surprise. "They are a resource, and ants for many hours, the "For these sécrétions to we should view them as researchers were able to kJll such a variety of bac- such." collect the sécrétions, teria and fungi ls very e Sydney Mornlng Herald 31

Nous avons le plaisir de vous annoncer la promotion de trois collègues:

Jean-Luc Clément a été nommé Professeur à Marseille: CNRS-UPR 38, Ethologie, B.P. 79, 31 Ch. Joseph Aiguier, 13402 Marseille Cedex. Luc Passera a été promu au poste de Professeur à Toulouse: Laboratoire d'Entomologie, URA-CNRS 0108, Université Paul-Sabatier, 118 rte de Narbonne, 31062 Toulouse Cedex. Luc Plateau a été nommé Professeur à Nancy: Laboratoire de Biologie et du Comportement, CNRS URA 1233, Université de Nancy 1, B.P. 239, Boulevard des Aiguillettes, 54506 Vandoeuvre-Les-Nancy Cedex

Vidéos

Les fourmis des bois - auxilliaires précieux de nos forêts (film). Le film de H. Barth et D. Cherix est maintenant disponible en français sous forme de cassette video (VHS), 45 min. (voir Actes. Coll. Insectes Soc. 4, 361-362 pour le descriptif). Le prix de vente est de 750.- FF. Les commandes sont à adresser à Daniel Cherix, Musée Zoologique, Palais de Rumine, C.P. 448, 1000 Lausanne 17, Suisse. Veuillez préciser le système désiré (PAL ou SECAM)

Dans le prochain numéro du Bulletin Intérieur

Une nouvelle rubrique "recherché" sera inclue dans le prochain numéro. Cette rubrique permettra aux membres de la section de demander, par l'entremise du bulletin, des renseignements sur des références ou des livres introuvables, des lieux de récolte, des données sur certaines espèces, des demandes d'insectes vivants ou morts, etc. Adressez vos demandes au secrétaire adjoint.

Par exemple, Laurent Keller serait intéressé d'obtenir des données sur la longévité de reines de toute espèce de fourmis et autres insectes sociaux en relation avec le nombre de reines par colonie (monogynie-polygynie). IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITE PAUL SABATIER Service Central Offset 118 route de Narbonne - 31062 TOULOUSE CEDEX