Revue D'histoire Des Chemins De Fer, 39

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Revue D'histoire Des Chemins De Fer, 39 Revue d’histoire des chemins de fer 39 | 2008 Le livre des 20 ans de l’AHICF Actes du colloque anniversaire de l’AHICF, Paris, Musée d’Orsay, 22-24 novembre 2007 François Caron et Marie-Noëlle Polino (dir.) Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/rhcf/667 DOI : 10.4000/rhcf.667 Éditeur Association pour l’histoire des chemins de fer Édition imprimée Date de publication : 1 juin 2008 ISSN : 0996-9403 Référence électronique François Caron et Marie-Noëlle Polino (dir.), Revue d’histoire des chemins de fer, 39 | 2008, « Le livre des 20 ans de l’AHICF » [En ligne], mis en ligne le 01 juin 2011, consulté le 15 octobre 2020. URL : http:// journals.openedition.org/rhcf/667 ; DOI : https://doi.org/10.4000/rhcf.667 Ce document a été généré automatiquement le 15 octobre 2020. Tous droits réservés 1 En 2007, l’Association pour l’histoire des chemins de fer en France a eu 20 ans. Cet anniversaire fut l’occasion d’un bilan mais aussi de visions d’avenir. Le colloque, accueilli par le Musée d’Orsay en novembre 2007, est revenu sur les vingt années de recherche et d’activité de l’AHICF et sur la façon dont son action a accompagné les mutations du secteur ferroviaire en Europe et dans le monde. Mais, surtout, un dialogue nourri, qui se poursuit aujourd’hui avec les partenaires de l’Association parmi les professionnels des transports, de la recherche, du patrimoine et de la culture, a permis de définir les axes de la recherche en histoire ferroviaire, ses problématiques et thèmes nouveaux, ses fonctions sociales et ses possibles partenaires pour les vingt années à venir. Cet ouvrage, qui marque une étape, rend hommage aux fondateurs de l’AHICF et à leur action, exprime l’intense vitalité, le dynamisme et la variété de l’histoire des chemins de fer d’aujourd’hui et ouvre de multiples perspectives à celle de demain. NOTE DE LA RÉDACTION Sous la direction scientifique de François Caron, professeur émérite à l'université de Paris-Sorbonne, président du Comité scientifique de l'AHICF. Textes réunis et édités par Marie-Noëlle Polino. Revue d’histoire des chemins de fer, 39 | 2008 2 SOMMAIRE Remerciements Avant-propos Allocution d’ouverture Anne-Marie Idrac Première partie. Le mouvement de l'innovation technique : sécurité ferroviaire, confort et qualité du service Le mouvement de l’innovation technique. Sécurité ferroviaire, confort et qualité du service : un bilan de recherche François Caron Document Le Service de la recherche de la SNCF vu par Roger Guibert Roger Guibert Des innovations électriques dans les chemins de fer à Albert Sartiaux : itinéraire d’une recherche Aurélien Prévot Table ronde Les chemins de l’innovation : le dialogue entre le constructeur de matériel ferroviaire et l’exploitant Table ronde animée par André Blanc Nicolas Castres Saint-Martin et Jean-Marie Metzler Document Constructeurs et exploitants alliés dans l’innovation : l’électrification du réseau français vue par un de ses principaux acteurs André Blanc et Marcel Garreau Deuxième partie. Voyage dans les réseaux et la mobilité : grandes vitesses, développement, et évolution des réseaux ferrés Vingt ans de travaux scientifiques sur les réseaux et la mobilité ferroviaires Etienne Auphan et Gabriel Dupuy Revue d’histoire des chemins de fer, 39 | 2008 3 Vitesses et temps ferroviaires Un chapitre du programme scientifique de l’AHICF, 2008-2013 François Caron et Etienne Auphan Grande vitesse française et espagnole José María de Ureña Francés Table ronde Territoires et grandes vitesses en Europe Table ronde animée par Gabriel Dupuy Gabriel Dupuy, Etienne Auphan et Michel Walrave Document Le concept de réseau dans l’univers ferroviaire. Conclusions de la journée, par le professeur Maurice Wolkowitsch Maurice Wolkowitsch Troisième partie. La libéralisation des chemins de fer européens au regard de l’histoire Table ronde La libéralisation des chemins de fer européens au regard de l’histoire Table ronde animée par Patrice Leroy. Introduction historique par Michèle Merger Patrice Leroy, Michèle Merger, Yves Crozet, Michel Lebœuf, Hubert du Mesnil et Émile Quinet Document Les enjeux d’une réforme au regard de l’histoire : retour sur un débat de 1997 choisi par Michèle Merger Michèle Merger Quatrième partie. Le monde des cheminots : dynamisme professionnel et mutations sociales Nouvelles perspectives en histoire sociale des transports par rail ? Christian Chevandier Revue d’histoire des chemins de fer, 39 | 2008 4 Nous n’entrerons pas dans la carrière. Le turn-over dans les services publics : le cas de la Compagnie des omnibus et tramways de Lyon (OTL), de l’entre-deux-guerres aux Trente Glorieuses Florent Montagnon L’histoire de la société cheminote du point de vue du témoin Michel Gorand Document Origines sociales et géographiques des cheminots français : regards croisés Christian Chevandier Cinquième partie. Les paysages de l’architecture et du patrimoine Vingt ans d’histoire du patrimoine architectural et du paysage ferroviaire Jean Fosseyeux Table ronde Les perspectives de la recherche : patrimoine et architecture, urbanisme et paysages Table ronde animée par Karen Bowie François Loyer, Evelyne Lohr, Anne Hecker et Jean-François Belhoste Document Voyage en train et paysage Karen Bowie et René Thom Conférence de clôture Histoire des transports, histoire culturelle : mobiliser le passé des chemins de fer Colin Divall Les publications de l’AHICF, 1989-2008 Travaux universitaires soutenus par une bourse de l’AHICF, 1990-2009 Revue d’histoire des chemins de fer, 39 | 2008 5 Remerciements 1 En première page de cet ouvrage qui prolonge la célébration du vingtième anniversaire de l’AHICF et lui ouvre de riches perspectives d’avenir, nous exprimons notre gratitude aux entreprises du secteur ferroviaire qui ont voulu l’AHICF et dont le mécénat la fait vivre. Le soutien que lui apporte son président, Guillaume Pepy, président de la SNCF, ses vice-présidents, Hubert du Mesnil, président de Réseau ferré de France, Pierre Mongin, président-directeur général de la RATP, et Christian Philip, président de la FIF, la présence au colloque d’Anne-Marie Idrac, présidente de l’AHICF en 2007 et la participation de nombreux collaborateurs, dirigeants et anciens dirigeants de la SNCF, de RFF et de la RATP, nous encouragent à continuer cet accompagnement par l’histoire de l’évolution du secteur des transports par rail que nous poursuivons depuis vingt ans. 2 Nous tenons ensuite à remercier Serge Lemoine, président du Musée d’Orsay au moment du colloque « Voyage dans un monde en mouvement : l’histoire des chemins de fer d’un siècle à l’autre, 1987-2027 », d’avoir accueilli le vingtième anniversaire de l’AHICF dans le Musée du XIXe siècle qui se trouve être une des premières gares du XXe siècle, avec Caroline Mathieu, conservateur général pour l’architecture, Stéphane Guégan, chef du service culturel, Scarlett Reliquet, responsable des cours, colloques et conférences dans ce service, Pierre Korzilius, chef du service de l’auditorium et responsable de la programmation musique, Sylvie Ananos, régisseur général de l’auditorium, Milan Dargent et tout le personnel du Musée. 3 Nous remercions également les partenaires scientifiques de l’association qui ont bien voulu accompagner le colloque et tous les chercheurs et doctorants issus de ces établissements qui ont participé aux débats : • l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne • l’université Paris-Sorbonne • le Centre d’histoire sociale du 20e siècle et sa directrice, Annie Fourcaut • l’Institut d’histoire moderne et contemporaine et son directeur, Christophe Charle • l’IPRAUS, Institut parisien de recherche architecture, urbanisme, société, et son directeur, Pierre Clément • le LATTS, Laboratoire techniques, territoires et sociétés et son directeur, Jean-Marc Offner. 4 Nous incluons dans ce nombre les correspondants de l’AHICF au ministère de la Culture, en particulier à la direction des Archives de France, dont la directrice, madame Revue d’histoire des chemins de fer, 39 | 2008 6 Martine de Boisdeffre, est administrateur de l’AHICF, et à la direction de l’Architecture et du Patrimoine, où œuvrent Luc Fournier, chargé du patrimoine technique et de sa protection, et Paul Smith, membre du Comité scientifique de l’AHICF. Henri Zuber, alors président de l’Association des archivistes français, directeur des archives et de la documentation de la SNCF, également membre du Comité scientifique de l’AHICF, aide quotidiennement l’AHICF à accomplir ses missions de centre de ressources et de dialogue pour les acteurs de la culture et du patrimoine et les entreprises. 5 Les partenaires de l’AHICF en France et en Europe qui poursuivent des buts similaires aux siens, associations, fondations, ont été très présents tout au long de ce colloque et ont démontré la force et la vitalité d’un réseau animé par de nombreux projets communs. Nous prenons donc l’occasion de cet ouvrage pour saluer et remercier de leur amicale collaboration, en France : l’AFAC, Association française des amis des chemins de fer, et son président, Bernard Porcher ; la FACS, Fédération des amis des chemins de fer secondaires, son président au moment du colloque †Claude Bouchaud, dont nous aimons à rappeler la mémoire, et aujourd’hui Jean-Paul Lescat ; l’UNECTO, Union des exploitants de chemins de fer touristiques et son président, Louis Poix, et toutes les associations intéressées au patrimoine ferroviaire, musées et correspondants de l’AHICF dans de nombreuses villes de France. 6 En Europe, nous sommes heureux de mentionner nos liens avec la Fondation des chemins de fer suisses menée par madame Stephanie von Erlach, sa directrice générale, avec la Fundación de los Ferrocarriles Españoles, Miguel Muñoz Rubió, directeur de la documentation et Francisco Polo Muriel, chargé des programmes historiques, et nos échanges soutenus avec l’Institute of Railway Studies & Transport History dirigé à York par le professeur Colin Divall, qui a bien voulu donner une conclusion en forme d’appel à des recherches futures à notre réunion.
Recommended publications
  • Du Chemin Des Roses Aux Épines De La SNCF
    Du chemin des roses aux épines de la SNCF Par Daniel Chatelain Qui, parmi les anciens, se souvient de Nation, il sera facile, avec nos deux vélos électriques, via les RER A puis B, d’arriver à la du petit train entre la gare de la Bastille et le gare du Nord, sise, comme chacun sait, à lointain bourg briard de Verneuil-l’Etang (Seine-et- proximité de la gare de l’Est. Marne) le long de la nationale 19 ? Il n’en reste plus que la coulée verte René- Or pour le cyclotouriste il existe deux catégories Dumont de la Bastille à St-Mandé et la branche d’ascenseurs : ceux (de la RATP) où il suffit de sud-est du RER A jusqu’à Boissy-St Léger… et... mettre le vélo en diagonale et ceux (de la SNCF) le « chemin des roses » allant-presque- de Boissy- où il faut cabrer le vélo sur sa roue arrière si vous St Léger à Verneuil-l’Etang. voulez voir la porte se refermer ; et ces deux Son nom vient du train qui acheminait, jusqu’en catégories sont encore plus sensiblement 1939, les roses coupées jusqu’à Paris. distinctes pour l’e.cyclotouriste que nous étions. La concurrence étrangère a fait qu’il n’existe plus Si bien que la sortie de la gare du Nord a qu’une seule roseraie commerciale à Mandres-les- représenté une épreuve de portage du genre Roses la bien nommée. canoë dans des cailloux ; car la qualité de la signalétique de la gare du Nord nous a amenés à prendre chacun deux fois un ascenseur SNCF.
    [Show full text]
  • De La Bastille À Sucy
    RANDONNÉE PÉDESTRE DES MARDI 6 ET VENDREDI 9 DÉCEMBRE 2016 DE LA BASTILLE À SUCY …Dis le toi désormais, même s’il est sincère Aucun rêve jamais ne mérite une guerre. On a détruit la Bastille, mais ça n’a rien arrangé, On a détruit la Bastille, quand il fallait nous aimer ! (Jacques Brel) Départ : Place de la Bastille, au pied des marches de l’Opéra, à 9h . Arrivée : Gare R.E.R. de Sucy. Randonnée de 20 km , en terrain plat. Groupes limités à 35 participants . Matin : 11 km : La coulée verte René Dumont (ex Promenade plantée) dans sa totalité et le square Charles Péguy. Le bois de Vincennes d’Ouest en Est, par le GR 14. Après-midi : 9 km : Les bords de Marne, rive droite à Saint-Maur ouest, rive gauche à Créteil. Les îles de Créteil : Brise-Pain, de la Gruyère, des Ravageurs et Ste Catherine. Le pont de Bonneuil, le Moulin Bateau et le confluent du Morbras. Entrée dans Sucy par le quartier des Noyers. Chaussures de randonnée indispensables, le terrain pouvant être très boueux par endroits. Prévoir vêtements adaptés aux conditions climatiques du jour. Si nécessaire, des surchaussures seront distribuées avant d'entrer au restaurant. Possibilité d’abréger : R.E.R. à Joinville. Repas : Vers 12h au restaurant Le Rallye à Saint-Maurice . ℡ : 01 48 89 69 26. Menu Choucroute + dessert. Prix : 18,5 €, apéritif, vin ou bière, café compris. Les suppléments éventuels seront à régler individuellement. Rendez-vous : Gare R.E.R. de Sucy à 8h , pour prendre le R.E.R de 8h13.
    [Show full text]
  • Prin- Temps 2021 Chères Parisiennes Et Chers Parisiens
    PRIN- TEMPS 2021 CHÈRES PARISIENNES ET CHERS PARISIENS, J’espère vous retrouver nombreux à l’occasion de la nouvelle saison de l’Université Permanente de Paris que je vous invite à découvrir au fil des pages de cette brochure. Cette saison, comme la précédente, est bien entendu particulière du fait de la crise sanitaire. Ceci étant, j’ai tenu à ce que puisse être maintenue une programmation culturelle riche et ambitieuse. J’en suis convaincue, l’accès à la culture est plus que jamais une nécessité, un droit fonda- mental que nous devons garantir et qui permet à chacun de s’interroger, d’échanger et de faire un pas de côté face à une actualité, trop souvent grise et morose. Quoi qu’il en soit, les modalités des rendez-vous de l’Université Perma- nente de Paris seront bien évidemment adaptées au contexte et se tien- dront dans le respect des consignes sanitaires du moment. N’hésitez pas à vous rapprocher des équipes du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris qui se tiennent à votre disposition pour toutes informations complémentaires à ce sujet et pour vous permettre, le cas échéant, de suivre ces rendez-vous par un biais dématérialisé. Sans dévoiler ici l’intégralité de la programmation, je tenais néanmoins à vous en donner un avant-goût et à en souligner le riche éclectisme, allant du cinéma, avec un cycle proposé par la Bibliothèque Publique d’Information autour de la place de « L’animal dans le cinéma documen- taire », à la psychologie, sans oublier les stimulantes conférences de la filière paléontologie, toujours très prisées, où vous serez amené-e-s à (re)découvrir l’évolution du climat, des faunes ou de la végétation au cours du quaternaire.
    [Show full text]
  • The Parisian Subway During the 1880-1900 Period
    The Parisian Subway, 1880-1900: A Local or a National Interest Line? On the Concept of Globalization Pascal Desabres The aim of this paper is a new reading of the opposing arguments about the Métro project, using the concept of globalization (regarded as the integration of a network into a larger network, vital for the smaller system). This concept arose later than the two decades (1880-1890) we examine, but in the archives, we discover a desire to integrate the Métro network into a bigger network, owned by the great railway companies. The city refused this scheme, facing the national government in a political, not a technical, quarrel. A short analysis of some contradictory documents in this debate led us to change our views regarding the great railway companies: they are not the lobbying power described by their enemies, but, rather, in the 1880s, the only skilled actor able to build a Métropolitain railway in Paris. Finally, the Parisian “Métro” was built, ending a long quarrel opposing Paris and the state. The birth of the Parisian subway was the result of a complex and lengthy process, from the first mention of a railway line specific to Paris in 1845 to the first swing of a pick in November 1898. Many reasons account for such slow development. Various technical, financial, legal, and political factors were to blame, the latter playing a more important role than expected. The debate concerning the status of the Parisian subway in fact concerned the integration of the capital’s future network into a larger environment: the national railway network.
    [Show full text]
  • HAL Introduction Nogent Versio
    Pour citer Emmanuel Bellanger « Introduction », in Emmanuel Bellanger et Julia Moro, Histoire d’une banlieue résidentielle – XIXe-XXe siècles – Nogent-sur-Marne, cité modèle, Paris, La Découverte, coll. Carré, 2016, 224 p., p. 11-25. Introduction La ville de Nogent-sur-Marne est souvent décrite sous les traits d’une cité résidentielle et bourgeoise1. Elle n’a pas expérimenté l’urbanisation dite « sauvage » des années 19602. Les grands ensembles et les bidonvilles sont restés aux portes de la commune et sa démographie n’a pas connu l’envolée des villes-champignons environnantes qui ont vu, à l’image de Champigny ou de Fontenay-sous-Bois, leur population multiplier par deux ou trois en l’espace de deux à trois décennies. Si sous la Révolution française, Nogent n’est encore qu’un « gros village attardé au milieu des vignes et des terres labourables à l’orée du bois de Vincennes3 », sous le Second Empire, sa morphologie change. Le village est devenu une petite ville. L’arrivée du chemin de fer et l’essor des tramWays ont rapproché Nogent de Paris. Ce réseau est, en effet, un formidable levier d’expansion. Il va nourrir le goût des Parisiens pour la villégiature et accélérer la transformation de villages en banlieue résidentielle4. À Nogent, les données des recensements traduisent cet élan : la commune compte 1 496 habitants en 1836, 12 972 en 18865. Toute une région au voisinage de la Marne et du bois de Vincennes s’est urbanisée avec la sortie de terre de nouveaux lotissements. Au début du XXe siècle, le député socialiste de la circonscription de Nogent, Albert Thomas, promis à une belle carrière ministérielle et internationale, est le témoin de cette reconversion6 : « C’en est fait maintenant des petites communes villageoises ! Une à une, les terres se bâtissent.
    [Show full text]
  • Le Train Des Roses (1872-1953)
    Courrier de l'Environnement de l'INRA n" 28, août 1996 35 le train des roses (1872-1953) par Jean-Pierre Nicol 18, rue Pierre-Bezançon, 94440 Marolles-en-Brie II était une fois un petit train qui parcourait une campagne charmante à quelques lieues de Paris : il s'appelait le train des roses. La fleur avait apprivoisé le monstre mécanique, son charme masquait la laideur des wagons, sa fragrance faisait oublier l'âcre fumée des locomotives. Ce train suivait sa voie de Verneuil-l'Etang à la Bastille, selon un tracé ondulant entre les villages autour de Brie-Comte- Robert. Cette ligne prolongeait la ligne dite de Vincennes ou de la Bastille, support de l'actuelle branche est du RER A. Contrairement à une idée reçue, l'implantation du chemin de fer dans un secteur rural proche de Paris (le terroir est distant de 20 à 40 km de Notre-Dame) n'a pas attiré la marée pavillonnaire ou la vague d'immeubles, ni désorganisé la vie rurale pendant un siècle ! La région n'a été intégrée à la banlieue parisienne qu'après 1970, une fois la ligne fermée à tout trafic. Éclosion du train des rosés Le mythique train des rosés a reçu son nom au tournant de ce siècle. Le pittoresque l'emporte sur les rubans d'acier de Grisy-Suisnes, berceau de la culture de la rose, à la Bastille. « J'aurais voulu habiter près de Mandres, où nous étions allés nous promener un jour, et où on cultive les roses. Depuis, quand par hasard, ayant dîné à Paris avec Marthe, nous reprenions le dernier train, j'avais respiré ces roses.
    [Show full text]
  • Le Tramway T1 Et Le Futur Tramway « TLN » a Été Approuvé Le 28 Septembre 2004 Saint-Denis – Épinay - Villetaneuse
    Jacques Tribout Chef du Département Rocades ferrées développement en Île-de-France : Transilien SNCF l’évolution d’un concept De l’étoile initiale à un réseau maillé Les infrastructures de transports (routières ou Legrand, trace les plans du premier réseau de ferroviaires) acquièrent une efficacité socio- chemin de fer centré sur Paris, connu sous le économique par leur maillage, et des deux nom d’« Étoile de Legrand ». Il a été officialisé types de maillages les plus classiques, qui sont par la loi du 15 juillet 1842. le réticulaire (typiquement les rues des villes du Nouveau Monde et les routes du Middle Le réseau ferroviaire d’Île-de-France a ainsi West) et le radioconcentrique, c’est ce dernier été réalisé sur la base de neuf faisceaux qui est très clairement le plus adapté à la radiaux aboutissant à un nombre égal de gares desserte de territoires fortement polarisés parisiennes (gare de Lyon, gare de la Bastille, comme le sont notamment, chacune à son gare de l’Est, gare du Nord, gare Saint-Lazare, échelle, la France et l’Île-de-France. gare des Invalides, gare Montparnasse, gare du Luxembourg, gare d’Orsay), maillés quelques Dans les années 1830, le directeur général des décennies plus tard par deux premières Ponts et Chaussées, Baptiste Alexis Victor rocades, la Petite et la Grande Ceinture (1). Le SDRIF de 1994 avait La Grande Ceinture, et les premiers validé le concept de tangentielle ferroviaire « trains-tramways » lourde, hérité du projet LUTECE de la SNCF, Créée par la loi de concession du 4 août 1875, est ouvert, le 15 mai 1878, entre Noisy-le-Sec avec quatre axes à la Grande Ceinture, concédée au « Syndicat du et Juvisy.
    [Show full text]
  • La Naissance Du Paris Moderne Le Poids De La Rentabilite 1855-1914
    Chapitre I LA NAISSANCE DU PARIS MODERNE LE POIDS DE LA RENTABILITE 1855-1914 EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUE L'étude précédente menée sur l'évolution de la géographie industrielle de Paris et sa banlieue au XIXe siècle a mis en évidence le lien étroit entre croissance démographique et urbaine et développement industriel (1). Les nouvelles structures de production tout en insuf- flant à la croissance démographique un rythme accéléré ont contribué pour une large part au remodelage de l'espace urbain. De l'ancien Paris aux structures urbaines traditionnelles surgit le Paris moderne remarquable par la spécialisation sociale et économique de ses quar- tiers et l'extension de son emprise démographique et économique aux communes du département. Les éclatements successifs de l'espace urbain entraînent une première réorganisation administrative en 1859. Cette dernière reporte les limites de la ville des fermiers généraux à l'enceinte fortifiée de Louis-Philippe, doublant ainsi la superficie de la capitale avec un apport de population évalué à 350 000 personnes. A l'aube du XXe siècle, l'essor démographique et économique ininter- rompu de la cité et de sa nouvelle banlieue pose à nouveau le problème de l'extension des limites administratives et la suppression de la frontière artificielle des fortifications. La capitale compte 225 alors 2 840 000 habitants (en chiffres ronds), soit un million de plus qu'après l'annexion, et le département de la Seine 1 266 000 habitants soit trois fois plus qu'en 1861. Au cours dt; cette période, la grande industrie qui s'était primiti- vement implantée au centre de Paris, émigré successivement vers les quartiers limitrophes du vieux centre, dans nos actuels IXe-Xe-XIe arrondissements, puis une fois l'obstacle de l'octroi levé, vers les anciennes communes suburbaines, nos actuels quartiers périphéri- ques (Xlle au XXe).
    [Show full text]
  • Transports Et Mobilite : Des Attelages Au
    TRANSPORTS ET MOBILITE : DES AttELAGES AU Panneau 1 À CHEVAL OU EN ATTELAGE 4 DIFFICULTÉS DES DÉPLACEMENTS D’ANTAN 1 Des voyages sous contrôle Des voyages interminables et éreintants À la fin de l'Ancien Régime et au XIXe siècle on ne pouvait se déplacer Difficile d’imaginer la durée des déplacements de librement sur le territoire français. Chaque voyageur devait détenir un nos ancêtres, un seul exemple : le départ de France passeport, quelle que soit la catégorie sociale à laquelle il appartenait après sa libération, de Marie-Thérèse, dite Madame et le produire sur demande aux autorités civiles ou militaires. Royale, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Dé- Ces documents étaient délivrés officiellement sur les lieux de départ. butant à Paris le 18 décembre 1795, il s’achève seu- lement en Alsace le 24 décembre, soit 6 jours plus Ils mentionnaient le nom, la profession, l'adresse, le signalement du tard ! Bien que consciencieusement organisé par le titulaire aussi, bien sûr, la destination du parcours. Louis XVI en fuite Sucycien Pierre de Bénézech, ministre de l’intérieur dût présenter des passeports falsifiés àV arennes, ce qui n'empêcha en et propriétaire du Petit Val, ce parcours donna lieu rien l'arrestation de la famille royale. Les archives municipales de Sucy à difficultés et notamment par trois fois le chemine- conservent plusieurs passeports des propriétaires de nos châteaux et ment de la berline fut retardé faute de chevaux frais de membres de leur personnel. aux relais de poste. Ajoutons à ces délais prolongés, l’extrême fatigue des voyageurs due au mauvais état des routes et à l’inconfort des voitures.
    [Show full text]
  • Faça O Download Do Minilivro
    PARIS ✓ PARIS, JE T’AIME rodrigo rodrigues PARIS, JE T’AIME ✓ paris paris Conheça a cidade luz utilizando o metrô sumário índice temático ....................... 6 denfert-rochereau ........ 40 apresentação .......................... 9 (catacumbas de paris) paris, je t aime ....................... 11 ’ franklin d. roosevelt ... 44 guia do guia ........................... 15 (champs-élysées, lido e arco do triunfo) anvers ............................ 21 (basílica de sacré-coeur, gare d’austerlitz .......... 47 montmartre) (jardim das plantas e cidade da moda e do design) bastille ......................... 24 (praça da bastilha, opéra grands boulevards ....... 50 bastille, museu victor hugo e (museu grévin, passage place des vosges) jouffroy e hard rock cafe) blanche ......................... 27 invalides ....................... 53 (mouling rouge, café des 2 (museu das armas e tumba de moulins, museu do erotismo e napoleão) star’s music) luxembourg ................... 56 champs-élysées- (jardins de luxemburgo) clemenceau ..................... 31 (grand palais e petit palais) madeleine ...................... 59 (igreja de madeleine e olympia) chaussée d’antin- la fayette ....................... 34 marne-la-vallée-chessy 63 (galeries lafayette e (disneyland paris, walt disney printemps) studios e disney village) concorde ....................... 37 maubert-mutualité ........ 67 (praça da concórdia e la (pantheon, sorbonne e grande roue) quartier latin) montparnasse-bienvenüe 70 saint-denis- (tour montparnasse, marché porte de paris ................
    [Show full text]
  • Film, Topology and the Petite Ceinture in Paris
    Liminalities: A Journal of Performance Studies Vol. 8, No. 4, September 2012 Performing Marginal Space: Film, Topology and the Petite Ceinture in Paris Ulf Strohmayer (text) Jipé Corre (photography) Urban scholars have long accepted that analysing and understanding urban realities involves many routes: from the repertoire associated with social scientific urban studies to the more essayistic, figurative approaches allied with the work of Walter Benjamin, knowledge about cities, their environments and people has benefitted from an immer- sion into a rather eclectic set of epistemic practices and cultures. The present paper aims to add to these by making use of performance-related materials to analyse a dis- used and marginal urban space in the city of Paris, France. It argues for the recognition and publication of key nuances, performances and practices which add greatly to our understanding of such spaces. In particular, the paper employs documented perfor- mances to analyse concrete spatial configurations and vice-versa; even more specifically, we will focus on the Chemin de fer de petite ceinture, a presently disused ring railway line encircling Paris inside the 20 arrondissements that have become, since 1860, the geo- graphical frame for the administration of the French capital. Or rather, we focus on the space vacated by former railway-related uses in an attempt to understand better the relationship between marginal and central spaces, between spaces that function and spaces that do not or no longer have an identifiable purpose within the transformative economy of the modern city. Inevitably, there is thus a metaphorical quality that readers will encounter in the following pages.
    [Show full text]
  • La Gare Routière Dynamique Au Cœur Des Villes. Étude Prospective RATP Pour Une Application Au Secteur De Montparnasse Marion Suel
    La gare routière dynamique au cœur des villes. Étude prospective RATP pour une application au secteur de Montparnasse Marion Suel To cite this version: Marion Suel. La gare routière dynamique au cœur des villes. Étude prospective RATP pour une application au secteur de Montparnasse. Gestion et management. 2010. dumas-00878661 HAL Id: dumas-00878661 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00878661 Submitted on 30 Oct 2013 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. - 1 - Fiche bibliographique [Intitulé du diplôme] Master Professionnel Transports Urbains et Régionaux de Personnes (TURP) [Organismes de formation] Université Lumière - Lyon 2 Ecole Nationale des Travaux Publics de l'Etat (ENTPE) [Titre du mémoire] La gare routière dynamique au cœur des villes [Sous-Titre] Etude prospective RATP pour une application au secteur de Montparnasse [Auteur] Marion SUEL [Membres du jury] Bruno FAIVRE D’ARCIER, LET Pierre-Yves PEGUY, Université Lyon 2 [Organisme de stage] RATP JVLS – ADT75 13 rue Jules Vallès 75547 Paris Cedex 11 [Résumé] Les gares routières situées au cœur des villes sont souvent des lieux de cohabitation intenses : bus, taxis, dépose-minute, deux-roues, livraisons, piétons… Implantées à proximité des gares, elles assurent les correspondances avec les autres modes ; elles sont souvent aussi des lieux de terminus pour les lignes de bus.
    [Show full text]